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symbiose…) qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes,
d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie. Nous, les humains,
appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui constitue l’un des fils de ce tissu.
elle, est très ancienne : la diversité biologique actuelle est le produit de la longue
interdépendants.
• La diversité des milieux de vie à toutes les échelles (les écosystèmes) : des
océans, prairies, forêts… au contenu des cellules (pensons aux parasites qui
peuvent y vivre) en passant par la mare au fond de son jardin ou les espaces
végétalisés en ville.
• La diversité des espèces qui vivent dans ces milieux, qui sont en relation les
unes avec les autres (prédation, coopération…) et avec leurs milieux de vie.
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A. La biodiversité s’observe à l’échelle de l’écosystème
Un écosystème désigne l’ensemble formé par un milieu minéral (par exemple l’eau, les
roches, l’air) appelé le biotope et les êtres vivants qui y vivent appelés la biocénose. La
biosphère regroupe l’ensemble des écosystèmes, très différents, qui existent sur Terre.
Certains écosystèmes contiennent une forte diversité spécifique comme par exemple la
forêt équatoriale (2000 à 3000 espèces d’arbres, contre quelques dizaines en forêt
tempérée).
que dans une zone géographique limitée) ; on les nomme hot-spot de biodiversité (un
Enfin, il existe des écosystèmes courants qui offrent une diversité spécifique moindre;
on les considère comme la biodiversité « ordinaire » mais leur dégradation rapide conduit
Pour connecter entre eux les écosystèmes, une importance croissante est accordée aux
corridors écologiques : la Trame Verte et Bleue en France et la Trame turquoise sont des
Une rivière restaurée écologiquement comme le Léguer en Bretagne (voir début du film
laisse s’exprimer. Parallèlement, la Valserine dans l’Ain (film 22 minutes) a été peu
Une BD sur la trame verte & bleue (BD Trame verte & bleue)
Tous ont cependant une valeur, et la préservation de la biodiversité passe par un maintien
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Répartition des biomes mondiaux en fonction des précipitations et des températures
La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée,
On a déjà recensé plus de 1,7 millions d’espèces sur Terre, toutes catégories confondues,
mais on estime sans aucune certitude que le nombre d’espèces différentes devrait
avoisiner les 10 voire 50 millions. La plus grande incertitude vient du monde des Insectes
dont on n’a répertorié probablement qu’un dixième du nombre réel d’espèces. On recense
environ 16 000 nouvelles espèces chaque année (ce chiffre est limité par la rareté des
scientifiques capables de décrire les nouvelles espèces, pas par les découvertes elles-
mêmes). À ce rythme, répertorier effectivement le nombre réel d’espèces vivantes
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C’est la diversité interspécifique entre les différentes espèces (organisation de
la classification jusqu’à l’espèce, Lifemap présentant toutes les espèces connues
actuellement).
Une espèce regroupe des individus capables de se reproduire entre eux et d’engendrer
une descendance viable et fertile. Ces individus présentent des similitudes dans leur
anatomie et leur morphologie. La notion d’espèce est une création purement humaine qui
s’applique mal sur certains cas. Dans la nature, les êtres vivants s’en moquent pas mal !
génétique intraspécifique entre races et variétés créées par l’Homme, entre sous-
espèces naturelles)
Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN :
c’est la diversité génétique. Un chromosome contient une molécule d’ADN. Sur cette
réalisation d’un caractère (ex : pigment de la peau, hémoglobine…). Un gène est donc un
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La séquence des nucléotides d’un gène peut subir une modification (perte = délétion,
Une mutation modifie donc l’information génétique sur l’ADN et crée une nouvelle variante
Dans une population d’individus appartenant à une même espèce, on trouve plusieurs allèles
différents pour chaque gène. La diversité des individus repose donc sur la variabilité de
l’ADN.
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