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La modification rapide d'une population est fonction de son environnement. Les formes
sombres deviennent majoritaires dans les bois fortement pollués au voisinage des régions
industrialisées, où les bouleaux sont noircis par les suies et par la destruction des lichens. Ces
changements environnementaux entraînent une modification de la pression du milieu sur la
population de Phalène du Bouleau. En effet. ces derniers sont les proies des oiseaux.
Dans la situation initiale, la forme carbonaria est très nettement visible sur les troncs, ce qui
augmente sa probabilité d'être repérée et donc consommée par un prédateur. Or le
changement de l'environnement rend les formes typica très nettement visibles dans les
régions polluées. Ainsi, les prédateurs attaquent plutôt la forme typica. La forme carbonaria a
donc plus de chance de survivre longtemps et possède donc une probabilité plus grande de se
reproduire puisqu'il en aura davantage le temps.
Cette différence de survie va donc modifier le nombre de descendants des formes typica et
carbonaria (activité 1bis).
Ce principe est celui de la sélection naturelle: sous la pression du milieu, les individus les
mieux adaptés ont plus de chances de survivre et de transmettre leurs allèles, ce qui modifie
la population au cours du temps.
suffisamment de graines étaient des plantes avec de grosses graines très dures. Les pinsons
ayant un bec de grande hauteur sont capables de manger des graines dures, contrairement
aux autres. Les animaux possédant un plus gros bec étaient ainsi avantagés
Tracer relation entre la taille du bec et la taille des graines consommables par un pinson.
le hasard joue un rôle essentiel dans la modification des populations au cours du temps. Les
mutations à l'origine de la variabilité des individus résultent déjà d'erreurs aléatoires au cours
de la réplication. Les combinaisons alléliques des deux gamètes qui seront à l'origine d'un
individu résultent d'un brassage qui contient lui-même une grande part d'aléatoire.
De nombreuses séquences d'ADN ne sont pas soumises aux pressions de sélection du milieu
car elles ne confèrent pas d'avantages ou d'inconvénients particuliers à l'organisme. Ces
allèles vont donc se répandre de manière aléatoire dans la population: c'est la dérive
génétique. Ce phénomène s'observe d'autant mieux que la population est petite
1 - La comparaison de l'ours brun et de l'ours polaire montre qu'ils occupent des niches
écologiques différentes. Elle permet de confirmer l'appartenance de ces deux ours à des espèces
différentes, cette fois-ci à partir de critères morphologiques , physiologiques, comportementaux,
écologiques. Tous ces arguments sont donc en faveur d'un maintien de la distinction entre ces
deux espèces d'ours.
Les cartes indiquent aussi que le Pizzly a été retrouvé à la frontière de la banquise et de leurs
aires de répartitions géographiques, au nord est du canada.
2- De nombreux cas d'hybridations ont été observés chez les ours, en captivité mais aussi dans
la nature
Ainsi, le critère biologique d'interfécondité, généralement utilisé pour définir la notion
d'espèce, peut parfois être mis en défaut. Il est donc nécessaire d'appliquer une dimension
temporelle à la notion d'espèce.
3 - Cet arbre indique que la divergence entre l'ours brun et l'ours polaire est très récente à
l'échelle des temps géologiques (pleistocène moyen) et que la divergence entre l'ours polaire et
l'ours brun d'Amérique de l'Ouest est encore plus récente (0.01 millions d'années, au début de
l'holocène). Ainsi, l'ours polaire étant une espèce très jeune d'un point de vue évolutif, elle n'a
sans doute pas eu le temps de présenter des différences génétiques majeures avec le grizzly, ce
qui pourrait expliquer la formation d'hybrides fertiles entre l'ours brun et l'ours polaire.
polaire semble être une des conséquences de la fonte de la banquise liée au réchauffement
climatique de la Terre.
L'ours blanc et le grizzly sont donc deux espèces incomplètement isolées, et le pizzly
correspondrait à une population phénotypiquement instable d'hybrides, géographiquement
localisée mais pas isolée.
5 - La formation d'hybrides fertiles entre les ours polaires et les ours bruns n'est pas le seul
exemple d'hybridation actuelle chez les mammifères dans les régions arctiques.
Cet exemple permet donc de comprendre que la définition de l'espèce est délicate, peut
reposer sur des critères variés, et qu'une population identifiée comme constituant une
espèce (Ursus arctus ou Ursus maritimus) n'est définie que durant un laps de temps fini.
L'ours polaire semble être actuellement une espèce en voie de disparition, non seulement
parce qu'il cesse d'être isolé génétiquement, mais aussi parce que son milieu de vie
disparaît.
Schéma bilan : évolution des pop – espèces .png
Visualiser la notion de théorique de l'espèce Cet arbre généalogique représente un flux de
générations. Chaque boule est un Individu qui se croise avec d'autres et produit une descendance
fertile. Si des individus d'une branche ne rencontrent plus les individus d'une autre branche, ils ne
se croisent plus et, dès lors. Ils divergent. Après un certain temps. même s’ils se rencontrent de
nouveau, ils ne peuvent plus avoir de descendance fertile. On définit ainsi une espèce comme
l'ensemble des individus qui se reconnaissent comme partenaires sexuels et produisent une
descendance fertile. depuis un point de rupture du flux généalogique jusqu'au suivant.
Critères
phénotypiques Critère d’interfécondité
(définition (définition biologique)
typologique)
hybrida-
facilement problème de la varia- utilisable tion entre
test d’in- espèces espèces
utilisable tion des phénotypes et pour les individus espèces ju-
terfécondi- paléonto- bacté-
sur le ter- de la espèces d’espèces melles ?
té ? logiques ? riennes ?
rain création d’espèces passées diffé-
rentes ?