Vous êtes sur la page 1sur 8

UE 1 Chapitre 1 1

Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020


concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

En biologie des comportements, l’échelle de temps n’est pas du tout la même que dans le reste
de la psychologie.
L’échelle du temps des biologistes c’est l’évolution des espèces.
Quand l’histoire de la terre est rapportée à une année du calendrier, à cette échelle :
-1 jour = 12.000.000 années
-1 heure = 500.000 ans
-1 vie humaine = ½ seconde

1. L’évolution des organismes

L’évolution des organismes est-elle une théorie ou un fait ?

Nous avons des évidences indirectes de la modi cation


des espèces au cours des temps géologiques, elles
nous proviennent essentiellement de l’étude des
fossiles. On sait que par le passé il y a eu des périodes
de diversi cation des espèces et des périodes de
disparition. L’existence de fossile est une évidence
indirecte de la modi cation des espèces.

Nous avons aussi des évidences directes de la modi cation des espèces, il su t de regarder les
vaches laitières. Elles produisaient au néolithique (moment de la sémantarisation de l’espèce
humaine) entre 400 et 600 litres par an, un veau va consommer entre 150 et 200 litres de lait
pendant la même période. Et à l’heure actuelle, les meilleures vaches laitières produisent jusqu’à
22000 litres de lait par an.
fi
fi
fi
fi
ffi
UE 1 Chapitre 1 2
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

L’existence d’animaux qui proviennent d’élevage et qui


ont été sélectionnés par l’humain est une évidence
directe de la modi cation des espèces puisque cela
montre que les humains se sont appuyés sur les
capacités des espèces à être modi ées pour créer, pour
modi er les espèces à leur n.
On peut donc dire que l’évolution des êtres vivants n’est
pas une théorie, c’est un fait.

D’autres évidences nous proviennent des modalités de développement, très curieusement


lorsqu’on regarde un embryon de poulet, de chat, de chien, humain, au cours des premiers
stades du développement embryonnaire, il est très di cile de distinguer l’espèce, tous les
embryons commencent par avoir la même forme. Comme si, les animaux des di érentes espèces
de vertébrés provenaient d’une origine commune.

On observe également des homologies qui sont très troublantes entre


des animaux qu’on considère comme proches maintenant. Mais si on
regarde l’aile d’une chauve-souris et un bras humain, on va retrouver
les mêmes os . Il y a des homologies entre des espèces : on va
retrouver des organes qui ont des formes complètement di érentes
mais qui ont les mêmes structures.

La deuxième idée de la biologie, la première étant que les espèces évoluent dans le temps, c’est
que les êtres vivants qui peuplent la terre semblent tous apparentés, tous venir d’ancêtres
communs. C’est pour cela qu’un biologiste étudie la phylogenèse = la façon dont les espèces se
sont organisées, séparées au cours du temps. L’étude de la phylogenèse est de retracer l’arbre
de l’évolution de chacune des espèces. Quand on parle de distance phylétique on parle de
distance entre une espèce et une autre espèce qui correspond à la proximité de l’ancêtre
commun.

fi
fi
fi
fi
ffi
ff
ff
UE 1 Chapitre 1 3
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

L’étude de la phylogenèse consiste à retracer l’arbre d’évolution de chacune des espèces. Un


nœud entre deux branches signi e l’existence d’un ancêtre commun. Sur cet arbre
phylogénétique, on peut parler de distance phylétique (=distance entre 2 espèces) qui
va indiquer la proximité de l’ancêtre commun. Plus celui-ci est récent, plus les espèces vont être
proches sur l’arbre, au contraire, plus la distance phylétique est importante, plus l’ancêtre
commun est éloigné dans le temps.

L’Évolution a-t-elle (va-t-elle dans un) un sens particulier ?

Pour répondre à cette question on peut se focaliser sur des animaux qui ont en commun le fait
d’avoir des yeux placés à l’avant de la tête, ils vont regarder un objet avec deux yeux, et des
animaux avec des yeux placés de part et d’autre de la tête, et ils vont regarder l’objet soit de l’œil
gauche soit de l’œil droit.

Ces di érences sont expliquées par une question d’adaptation, il est très important pour ces
animaux qui sont des prédateurs de pouvoir estimer la distance qui les sépare de leur proie. Et
pour estimer une distance, on doit avoir deux outils de réception et comparer les informations de
l’œil droit et de l’œil gauche, ce qui va nous permettre de détecter et de pouvoir poursuivre une
proie = c’est le cas de l’aigle et du félin.

Et chez les proies, l’adaptation va dans les sens de la surveillance de l’environnement. Le fait
d’avoir un œil à droite et un œil à gauche permet de surveiller l’environnement sur l’ensemble du
champ visuel, ça permet de surveiller l’arrivée de prédateurs.

L’emplacement des yeux chez les proies et chez les prédateurs dépend de l’adaptation au régime
alimentaire, pour une proie (herbivore par ex) il n’est pas très important de déterminer la distance
qui le sépare de l’herbe qu’il broute.

On voit que les modi cations qui sont intervenues chez ces espèces vont dans le sens de
l’adaptation à l’environnement.

On peut prendre un autre exemple lorsqu’on s’intéresse à l’enzyme qui nous permet de digérer la
lactose du lait chez l’adulte, le mammifère.

Chez les mammifères, il est très utile de pouvoir digérer du lait en période de lactation = durant
les premières semaines, durant les premiers mois, les premières années.

On appelle les mammifères : lactase (enzyme qui permet de digérer le lait) non persistant. C’était
le cas chez les humains jusqu’au néolithique (= période pendant laquelle les humains ont
commencé à élever les animaux).

Lorsqu’on s’intéresse à ce qu’il s’est passé après le néolithique, par exemple chez Otzi (3300 av.
JC), on se rend compte lorsqu’on analyse ses cellules qu’il était lactase persistant = il était
capable de digérer le lait à l’état adulte. Cette mutation, ce maintien de la lactase jusqu’à l’état
adulte est intervenu uniquement chez les primates humains. Quand on regarde une Mappemonde
et qu’on regarde le % des humains qui sont capables de digérer le lait à l’état adulte (35%), on se
rend compte d’une très forte hétérogénéité entre les régions du monde : entre 10% et 70% et les
régions du monde dans lesquelles on voit la fréquence d’humain lactase persistant la plus élevée
ff
fi
fi
UE 1 Chapitre 1 4
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

sont les régions du monde dans lesquelles les processus de sédentarisation, les zones d’élevage
ou de vie pastorale est intervenus le plus tôt.

On va pouvoir observer, lorsqu’on étudie, on fait de la biologie moléculaire des choses un petit
peu compliquées, on peut déterminer à quel époque la lactase est devenue persistante chez
l’espèce humaine. On se rend compte que cette époque correspond entre 5000 et 75000 ans en
Europe/Moyen Orient, il y a 3000 ans par exemple chez les Peuls et il y a 7000 ans chez les
Tutsis. Dans ces di érents endroits du globe, cela correspond à l’apparition de la vie pastorale
donc ça correspond au moment où l’humain a commencé à élever, des chèvres, des vaches
laitières.

Les êtres vivants semblent évoluer pour s’adapter à leur environnement. En l’occurrence ici, l’être
humain a évolué, des choses sont apparues dans sa physiologie qui correspondent à la
consommation du lait à l’âge adulte, ce qui n’existe pas chez les autres mammifères.

On peut observer et c’est l’une des questions de la biologie, ce qu’on appelle des analogies = des
organes très similaires entre des espèces qui sont phylétiquement très éloigné mais qui n’ont pas
du tout la même structure.

Une aile d’oiseau est très similaire à une aile de chauve-souris, alors que la structure osseuse de
l’aile de la chauve-souris est complètement di érente de celle de l’oiseau. Les organes se
ressemblent parce que ce sont des organes adaptés aux mêmes contraintes de l’environnement,
ici, le vol.

En biologie, on va donc étudier les homologies, les ressemblances de structures et les analogies,
les ressemblances de formes entre les organes et on va mettre en relation les homologies entre
espèces et les analogies entre espèces et l’environnement dans lesquelles ces espèces vivent.

2. Les mécanismes de l'évolution


= mécanismes qui ont conduit les espèces à prendre des formes qui correspondent à des
adaptations à l’environnement.

Après avoir vu l’évolution des organismes et que, pour un naturaliste, l’évolution est un fait et non
une théorie, nous allons maintenant voir s’il existe des mécanismes susceptibles de modi er les
caractéristiques d’une population dans le sens de l’adaptation des individus.
Les personnes ayant étudié ces mécanismes ont proposé des « Théories de l’évolution ».
ff
ff
fi
UE 1 Chapitre 1 5
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

Quand on parle de « Théorie de l’évolution », ça ne veut pas dire que l’évolution des organismes
est une théorie, mais que les mécanismes qui ont conduit à l’évolution et à l’adaptation des
espèces sont des théories.

On a pu avoir plusieurs propositions au cours de l’histoire :

Par exemple : les girafes ont un cou qui leur permet d’être parfaitement adaptées à leur régime
alimentaire exclusif pour elle, elle peut aller se nourrir avec les feuilles au sommet des arbres grâce
à son long cou.

Quels sont les processus qui ont fait que cette espèce a développé cet organe ?

Théorie de l’Évolution des espèces en Occident


Ces questions fascinent depuis l’Antiquité, les mécanismes de l’évolution et les processus
d’adaptation des espèces n’étaient pas vraiment des questions au Moyen-Âge puisque pour les
observateurs de la nature, chaque question trouvait réponse dans la présence d’un créateur de
quelque chose de surnaturelle, c’est ce qu’on appelle la pensée scolastique.

En gros, il n’y a pas de science naturelle, il n’y avait pas vraiment de biologistes à l’époque
puisqu’il n’y avait pas de question sur la nature.

Les questionnements sur la nature sont arrivés au 17ème siècle avec Descartes (1596-1650) qui a
proposé d’une part de lister des questions par rapport à des problèmes biologiques et d’autre
part qui a proposé des méthodes pour essayer de trouver des réponses.

Par exemple concernant la girafe, à quoi lui sert un cou de cette dimension, quelle est sa fonction,
et comment cette espèce a-t-elle fait pour développer ce long cou.

Parmi les di érents naturalistes qui se sont intéressés à la question de l’évolution des organes, il y
a Lamarck (1744-1829) et sa théorie pour expliquer l’adaptation des organismes est une théorie
un peu naliste. Il dit que, si la girafe a développé un long cou, c'est parce qu’elle en a besoin.
Pour lui, la fonction créait l’organe. Quelque part les girafes ont dû aller brouter des feuilles de
plus en plus haut dans les arbres et au fur à mesure des générations, le cou des girafes s’est
allongé, parce qu’elles en avaient besoin. Dans le procédé de Lamarck il y a une intentionnalité de
l’espèce et il y a transmission des caractères acquis d’une génération à l’autre. Pour Lamarck
l’évolution est nalisée, elle va vers un but et il y a une forme d’intentionnalité dans l’évolution et
l’adaptation.

Darwin (1809-1882) a proposé une toute autre théorie, puisqu’il a mis en avant, a émis
l’hypothèse que l’évolution est + le fruit du hasard que le fruit d’une volonté.

3. Darwin et la sélection naturelle


Darwin (1809-1882) : « The Voyage of the Beagle » (1839), il est connu pour avoir participé à une
mission scienti que sur un bateau qui s’appelle le Beagle, il a fait le tour du monde pour faire des
observations anthropologiques, géologiques et biologiques et pour récolter un maximum
d’échantillon.
fi
ff
fi
fi
UE 1 Chapitre 1 6
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

Au cours de son périple, on a particulièrement insisté sur les observations qu’il avait faites de
di érentes espèces endémiques dans l’Archipel des Galápagos.

Dans son périple, il est parti avec deux ouvrages qui ont été fondamentaux pour lui et dans
l’élaboration de sa théorie,

- Le premier : de Thomas Malthus « An essay on the principle of population », il défend la thèse


dans son ouvrage selon laquelle les populations humaines tendant à augmenter de façon
arithmétique, seront contrôlées par la faim ou autre ressources raré ées. Donc les ressources
sont nies, les populations augmentent donc au bout d’un moment, il y aura une sélection des
individus de l’espèce humaine.
- Le deuxième : de Charles Lyell « Principles of geology », il explique que l’histoire du monde est
le résultat des lois des forces naturelles qui sont actives et observables dans le monde actuel. Le
plus important, c’est la prise de conscience qu’il a du temps que les choses ont prise pour être
formées.

Ce que Darwin a fait à propos des organismes vivants et des espèces, c’est simplement mixer ce
que Malthus avait dit à propos des populations humaines et les thèses de Lyell à propos des
formations géologiques.

Selon Darwin : des espèces vont découler les unes des autres pour donner les animaux et les
plantes vivant actuellement.

Le moteur de cet enchaînement continu est la sélection naturelle, donc des modi cations des
organismes dû au hasard et la sélection des êtres capables de s’adapter à l’environnement.
On parle de « pression sélective de l’environnement »

Du point de vue de Darwin, les caractères observés à l’heure actuelle ont tout simplement été
favorisés au cours de l’Évolution, on dit qu’ils constituent des avantages adaptatifs.

Comme illustration on peut penser au message qui court à l’heure actuelle des bactéries : lorsque
l'on dit qu’on a de plus en plus de mal à lutter contre certaines bactéries pathogènes, on dit qu’il
faut limiter l’utilisation des antibiotiques. Si on fait une expérience où on met une population de
bactéries sur une boîte de pétris et qu’on met quelques gouttes d’antibiotiques, on va voir toute la
population de bactéries qui va disparaître et si on attend quelques heures, on va voir réapparaitre
des plages de bactéries résistantes aux antibiotiques. Ce qu’on a fait en utilisant des
antibiotiques c’est sélectionner en tuant toutes les bactéries qui ne sont pas résistantes, on a
sélectionné les bactéries résistantes et la nouvelle population de bactéries qui prendra la place de
l’ancienne sera résistante à l’antibiotique qu’on a utilisé.

C’est pour cela qu’il ne faut pas utiliser trop d'antibiotiques. Dans une population de bactéries, la
résistance aux antibiotiques est préexistante.

Pour Darwin, la sélection naturelle = « force aveugle », elle se fait en fonction de la pression de
l’environnement mais par rapport à des caractères qui vont apparaître au hasard dans une
population.
ff
fi
fi
fi
UE 1 Chapitre 1 7
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

La clé de voûte pour la sélection naturelle c’est la lutte pour la vie et la lutte pour la reproduction.
Toutes les espèces qu’on observe à l’heure actuelle sont caractérisées par ces deux caractères.

Les théories de Darwin sont le socle théorique le plus puissant des sciences biologiques et
médicales actuelles, c’est celles qui permettent d’expliquer le maximum de choses. Elles ont été
enrichies par de nombreux ajustements à la théorie originelle pour expliquer certains phénomènes
= néodarwinisme.

4. Néodarwinisme et ajustements de la théorie originelle


Exemple de cette fourmilière : les chercheurs ont placé une reine des
fourmis, ont attendu quelques mois, quelques années, ils ont déblayé
les pourtours de la fourmilière et ont injecté du plâtre dans les entrées,
une énorme ville de fourmis s’est construite, ce phénomène n’a pas
réellement réussi à être expliqué de façon convaincante par Darwin.
Puisque dans une fourmilière, 99.99% des individus sont stériles. Les
fourmis et les insectes sociaux d’une façon générale. Les fourmis et
les termites montrent des caractères extrêmement avantageux et vont
montrer des succès évolutifs tout à fait extraordinaires dans à peu près tous les milieux. Et Darwin
n’a pas réussi à expliquer pourquoi des espèces dont la majorité des individus sont stériles
peuvent se développer de cette façon.

Chez les fourmis on va retrouver beaucoup de comportements altruistes = les individus vont « se
sacri er » pour la collectivité, ce qui ne rentre pas dans le cadre strict de la dé nition originelle de
Darwin sur la sélection naturelle et sur la lutte pour la vie.

Autre grand mystère que Darwin n’a pas réussi à expliquer : c’est le développement du système
nerveux chez certaines espèces notamment les primates.

Le système nerveux est un organe absolument fabuleux mais qui consomme énormément
d’énergie et qui procure pas mal d’avantages mais aussi pas mal de désavantages pour les
individus qui le possède.

Le développement du cerveau n’a pas été expliqué de façon extrêmement claire par la théorie
originelle de Darwin.

Selon un article de CHITTKA (expert du cerveau et de la biologie des insectes), dans lequel il
établit une comparaison entre le cerveau primate et celui d’une abeille, le cerveau d’une abeille
est très petit et pourtant capable de faire des choses absolument remarquables. Il fonctionne très
bien et ne tombe jamais en panne, ce qui n’est pas le cas du cerveau de tous les primates. Il
compare le cerveau des primates et de l’humain aux vieux ordinateurs des années 50/60 qui
consommaient énormément d’énergie et tombaient fréquemment en panne et celui des abeilles à
un smartphone.

On voit ici, la taille d’un cerveau d’abeille correspond à peu près à la diapo et il est capable de
faire des choses absolument remarquables. Il fonctionne très bien et ne tombe jamais « en
panne » ce qui n’est pas le cas du cerveau de beaucoup de primates.
fi
fi
UE 1 Chapitre 1 8
Fondements et grands Évolution des espèces - La déc. 2020
concepts de la psychologie Sélection Naturelle Ludovic DICKEL

Chittka compare le cerveau des primates et le cerveau de l’humain aux vieux ordinateurs qu’on
trouvait dans les années 50-60, qui consommaient une quantité d’énergie absolument
considérable et qui tombaient tout le temps en panne. Et il compare le cerveau des abeilles avec
un smartphone.

Voilà les ré exions de Chittka qui vont à l’encontre des théories de Darwin, puisqu’on voit que
l’Évolution, la sélection naturelle a favorisé beaucoup d’espèces dans le sens du développement
en volume et en complexité du système nerveux.

D’autres éléments ont fait débat après la sortie de l’ouvrage de Darwin sur la sélection naturelle,
notamment le dimorphisme sexuel. Il n’a pas vraiment expliqué de façon convaincante pourquoi
des individus d’une même espèce, qui se nourrissent de la même chose, qui subissent le même
environnement, ont des formes aussi di érentes.
fl
ff

Vous aimerez peut-être aussi