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L’évolution
1. Avant Darwin
Au 18ème siècle, la science est très influencée par la religion et l’idée générale
est le fixisme, l’idée que le monde a toujours été comme il l’est, selon la
volonté du créateur. Cette tendance n’est pas seulement la cause de la religion
mais aussi la cause du fait qu’on ne connaissait pas le vrai âge de la Terre.
On savait que le soleil était quelque chose qui brûlait mais, ne connaissant pas
la fusion nucléaire, on considérait qu’il se serait épuisé en quelques milliers
d’années et donc la Terre ne pouvait pas être beaucoup plus vieille que ça.
Cette théorie ne laissait donc pas le temps au transformations.
Mais les géologues pensaient déjà différemment après avoir observé les
plissements dans la roche sédimentaire, comme Charles Lyell et James Hutton.
On commence donc à attribuer plusieurs millions d’année à la Terre. L’idée est
qu’il y a des mécanismes qui ont toujours été à l’œuvre et qui le sont encore
maintenant (uniformitarisme) qui ont façonné la Terre.
Cela ouvre la porte au temps pour les transformations.
Mais cette idée de transformation existait déjà avec comme preuves les
fossiles et la ressemblance entre certaines espèces. Benoît de Maillet écrit un
ouvrage où il suggère que la vie a commencé dans un environnement marin.
Pierre L. Moreau émet l’idée que c’est le milieu qui agit sur les être et les
transforme. Ces transformations sont passées d’une génération à l’autre, à
condition qu’elles soient utiles.
Diderot propose que l’usage ou l‘absence d’usage des organes, muscles ou
autres transforme les organes-mêmes et que ces changements se
transmettent à la génération suivante.
2. Le voyage de Darwin
Darwin se forme en naturalisme et est engagé sur un bateau qui fera e tour du
monde. Durant se voyage il récoltera des informations variées à chaque escale,
dont des animaux.
Aux Galápagos, il capture une variété d’oiseaux et remarque que tous
ressemblent à des pinsons mais ont aussi des dissimilarités assez frappantes.
Ils se demande comment il se fait que sur des îles si similaires en altitude,
climat, etc.… un même oiseau ait évolué de manière si différente. Il comprend
donc que ce n’est pas que l’environnement qui est un facteur mais les autres
espèces avec lesquelles le pinson était en compétition qui jouent un grand
rôle.
3. La synthèse de Darwin
Une autre inspiration sont les structures vestigiales, comme chez la baleine,
par exemple où il reste un fémur et un pelvis comme chez les tétrapodes. On
sait aujourd’hui que les baleines avaient 4 pâtes.
Il pense donc à la théorie de Lamarck avec l’usage mais cela n’explique pas
l’évolution des plantes. Mais heureusement il tombe sur les essaies de Malthus
qui dit que quand la population croit vite, on entre dans une situation de
compétition où seul les meilleurs survivent. C’est de là que vient l’idée de
sélection naturelle
Wallace est un autre pionnier de la théorie de l’évolution, qui, lui aussi, était
un naturaliste autodidacte. Pour vivre, il attrapait des animaux exotiques pour
qu’ils se fassent empailler.
Il remarque des similitudes entre les animaux de l’Asie de l’est et de
l’Amérique du Sud. Il tombe, tout comme Darwin, sur les écrits de Malthus et
en conclu la théorie de la sélection naturelle et l’envoie à Darwin en lui
demandant de le publier alors que Darwin travaille sur sa théorie depuis 20
ans.
Les 2 théories sont donc présentées en même temps.
6. L’unité du vivant
Après la publication de cette théorie, c’est la première fois que qu’on a une
unité du vivant : toutes les espèces vivantes sont reliées les unes aux autres
par des ancêtres communs
L’instinct et les éthologues
Le philante apivore est une guêpe solitaire qui est un prédateur aux abeille.
Son comportement est complexe tout d’abord car c’est un animal fouisseur, il
creuse un terrier d’environ 1m avec plusieurs chambres. De plus il chasse les
abeilles en s’installant sur une fleur pour attendre l’abeille. Lorsque cette
dernière arrive, la guêpe l’agresse et lui injecte du venin dans un endroit très
précis du thorax pour la paralyser. La philante emmène l’abeille dans son
terrier et la met dans une des chambres après l’avoir léchée avec une
substance qui l’empêche de moisir. Elle en stock 2-3 par chambre ou alors 3-7,
peu ou beaucoup.
Une fois les abeilles stockées, elle va pondre un œuf. Si l‘œuf est mâle, elle
pondra sur un petit stock d’abeilles et si l’œuf est femelle, elle pondra sur un
grand stock. Une fois terminé, elle referme le nid et s’en va.
2-3 jours plus tard, les œufs éclosent et se nourrissent des abeilles et 6-8 jours
plus tard, les œufs seront devenus guêpes à leur tour.
Mais si le philante est solitaire, comment savent-ils ce qu’ils doivent faire ? Ces
comportements sont sauvegardés dans leur gènes et si un comportement/une
information est trop compliquée pour être codée, on code la manière
d’acquérir cette information.
Par exemple, l’emplacement du terrier ne peut pas être codé, donc, le philante
sait, de manière innées, comment retrouver son terrier grâce à des repères
visuel. L’apprentissage de repères est inné, codé dans les gènes.
Quand Lorenz se pose des questions plus générales, il se rend compte que
l’approche béhavioriste ne couvre pas tout, en partie car les étude ne
portaient que sur les rats et les pigeons et qu’en plus de cela, les expériences
ne sont pas faites dans l’environnement naturel de l’animal, mais en
laboratoire.
Il a essayé de trouver une explication pour la diversité mais les similitudes en
même temps des comportements instinctifs et, s’inspirant de Heinroth, il
traduit cela comme un résultat de l’évolution. Il réussit à reconstituer les liens
entre des espèces de canards selon leur parade nuptiales, des travaux qui ont
plus tard été confirmé par la génétique.
L’éthologie aujourd’hui
Quand on observe un comportement tel que celui du papillon qui montre ses
ailes arrières avec des ‘’yeux’’ dessus pour éloigner les prédateurs, on peut se
poser différentes questions :
- Comment les muscles font pour bouger les ailes ?
- Comment le papillon sait-il qu’on s’approche ?
- Est-ce que ce que papillon mangeait en tant que chenille a un effet sur le
comportement ?
- De qui est hérité ce comportement ?
Ou encore :
- Que gagne le papillon à se comporter ainsi ?
- Le comportement, a-t-il changer pendant l‘évolution ?
- Quel était le précurseur de ce comportement ?
- Si le comportement a changé, pourquoi ?
En effet, c’est un de ses articles qui a unifié l’éthologie avec au centre des
questionnement sur 4 choses :
- L’histoire évolutive (comment en est-il venu à être ce qu’il est ?)
- La fonction biologique (à quoi ça sert ?)
- Le mécanisme neural (comment ça fonctionne ?)
- L’histoire développementale (différence avec histoire évolutive ?)
L’éthologie vise donc, d’une part, l’analyse descriptive de comportement et
l’analyse des cause immédiates (mécanismes) du comportement, et, d’une
autre part, l’analyse de la fonction (le rôle adaptatif) et donc l’analyse des
mécanismes liés à l’évolution du comportement.
L’éthologie actuelle est donc divisée en 2 pôles, celui qui répond aux questions
proximales (comment ?) et celui qui répond aux question ultimes (pourquoi ?).
Le premier pôle est devenu l’étude des mécanismes neuro-sensorimoteurs qui
sous-tendent le comportement et le deuxième pôle est l’étude des stratégies
comportementales sélectionnées au cours de l’évolution.
Grâce à cette méthode, on sait comment les ailes, qui, au premier regard, sont
inutiles si elles ne sont pas assez grandes pour faire voler l’animal, ont évolué
chez l’insecte.
On a observé chez des espèces avec des petites, voire quasi-inexistantes, ailes,
qu’ils leur trouvaient une utilité, leur donnant donc une raison de rester et de
pouvoir se développer.
Dans l’évolution des primates plus générales, on peut se dire qu’il y a environ 5
millions d’années, on peut commencer à distinguer 2 lignes évolutives : celle
des australopithèques et celle des humains.
La savane s’ouvre et le changement climatique va faire que les températures
sont plus sèches et la nourriture plus difficile à trouver. Comment s’y adapter ?
Il y a l’adaptation morphologique du côté des australopithèques, ils évoluent
pour manger de la nourriture difficile à mâcher. Une autre branche s’adapte
cognitivement avec un cerveau qui grossit au lieu des mâchoires, celle des
humains.
Chez certaines éléphantes, on ne voit pas l’apparition de défenses dans leur vie
à cause d’un gène qui l’empêche. Mais récemment on voit qu’il y a de plus en
plus de femelles sans défense. Pourquoi ? Cela se passe car les femelles avec
des défenses sont tuées pour leur ivoire et ne peuvent donc pas se reproduire
et passer le gène des défenses.
On n’évolue pas pour quelque chose mais à cause de quelque chose.
L’instinct
Ces PAF sont définis comme étant des séquences fixes de contractions
musculaires arrangées temporellement et spacialement, qui produisent des
patrons de mouvement biologiquement appropriés. Ils sont déclenchés grâce à
des stimuli externes plus ou moins spécifiques.
Les insectes ont des comportements encore plus rigides que les oiseaux. Chez
les grillons, par exemple, c’est le mâle qui chante et leur chant est tout le
temps le même. C’est un PAF qui se répète.
Les humains aussi ont des PAF, comme la recherche du mamelon chez le
nouveau-né. Il y a aussi l’agrippement, mais cela est parfois considéré comme
un réflexe.
Un autre PAF chez l’humain, que l’on voit apparaitre dès la 11 ème semaine est le
bâillement. Il a une particularité. Il est à cheval entre les aspects moteurs et
perceptif car un bâillement est un déclencheur de bâillement chez les autres.
3. Du côté perceptif : les stimuli signaux
Les stimuli signaux sont des aspects d’une configuration perceptive qui
provoquent une classe de réponses/une réponse spécifique(s) chez le
récepteur. Ils sont aussi appelés déclencheurs.
Par exemple, il y a une espèce de poisson, les épinoches, dont le ventre des
mâles est rouge (et le dos est bleu). Ce sont aux mâles de s’occuper des œufs
et il leur revient donc aussi de trouver le territoire. Ce qui se passe, donc
quand un autre mâle arrive sur son territoire, le premier fait semblant de
creuser un nid pour signaler à l’autre qu’il était sur son territoire.
Le rouge, selon Tinbergen, a 2 utilités. D’un côté c’est ce qui sert aux femelles à
savoir que c’est reproducteur possible mais aussi aux autres mâles que c’est un
prédateur pour leur territoire. Tinbergen fait donc une expérience où il met un
modèle d’épinoche sans couleur dans l’aquarium, sans réponse du poisson, et
des formes de moins en moins ressemblantes au poisson mais avec le ventre
rouge et cette fois, peu importe la forme, le poisson, l’attaque.
Baerends propose à des goélands argentés des faux œufs, 2 par 2. Il considère
que si le goéland ramène d’abord un objet plutôt que l’autre, c’est qu’il a une
valence plus forte que l’autre aux yeux du goéland. Il remarque que,
étonnamment, ce n’est pas l’œuf normal qui est le plus valent pour l’animal,
mais un œuf beaucoup plus grand. Mais sa couleur et texture entrent aussi en
jeu.
C’est un système efficace mais vulnérable car il y a une marge d’erreur, des
erreurs qui peuvent avoir des répercussions négatives sur l’animal. Par
exemple, il arrive que les albatros confondent des ordures flottantes pour de la
nourriture et en donnent à leurs petits.
Mais à part ces ravages humains, le MID d’une espèce peut être exploitée par
une autre. Certaines espèces imitent ou exagèrent le MID d’une autre espèce à
leur avantage.
Par exemple, le mimétisme batésien (Henry Bates). C’est une copie des signaux
qui indiquent à une espèce que l’on n’est pas comestible.
On retrouve la coloration aposématique de la guêpe chez d’autres espèces
comme les éristales, ce qui les empêche d’être pris en proie par les prédateurs.
Les œufs de goélands et le bec du coucou sont des stimuli supranormaux, dans
un cas naturel et dans l’autre artificiel.
Il y a des stimuli supranormaux chez l’humain aussi. Par exemple, les lèvres qui
peuvent être rendues plus grandes, plus lisses, ‘’améliorées’’ grâce à des
moyens cosmétiques.
Un autre exemple est celui des femmes qui, au moyen âge, s’injectait du jus de
belladone dans les yeux, ce qui dilatait la pupille. Une pupille agrandie est un
indicateur d’arousal et donc d’intérêt.
Dans les années 60, Hess présente différentes choses à des hommes et des
femmes et à mesurer leurs changements de dimension pupillaire. Si on
présente un bébé, les pupilles se dilatent chez les femmes mais pas les
hommes, comme dans le cas où on présente un bébé et sa mère.
Nous savons aujourd’hui que la part génétique dans les différences concernant
l’intelligence est de 40-50%. C’est beaucoup mais la part de l’environnement
est plus grande ce qui signifie que l’on peut donc intervenir sur le
développement de l’intelligence.
La position finale de Lorenz est que le comportement des individus est adapté
aux aspects pertinents de l’environnement. Mais d’où tiennent-ils cette
information ?
- Elle a pu être acquise lors de l’ontogénèse (développement), elle est
donc due à l’environnement
- Elle est pu être apprise lors de la phylogénèse (sélection naturelle des
variantes qui avaient les comportements les plus adaptés), elle est donc
dans les gènes.
La méthode des jumeaux n’est possible que chez les humains car pour faire
une étude il faut beaucoup de sujets et les êtres humains sont la seule espèce
à en produire assez pour qu’on puisse les étudier.
La différence entre les jumeaux dizygote et monozygotes est que chez les
monozygotes, si on trouve un gène chez un jumeau, on a 100% de chance de le
retrouver chez l’autre alors que chez les dizygotes, si on a un gène chez un, on
a 50% de chance que de le trouver chez l’autre, comme chez les frères et
sœurs.
Si les paires de dizygotes corrèlent moins que les monozygotes, la seule
explication pour expliquer cette différence est qu’elle est due aux différences
génétiques chez les dizygotes qu’il n’y a pas chez les monozygotes.
Cela nous permet d’estimer la proportion d’un trait définie par la variance
génétique.
Dans une étude sur la fréquence de l’orgasme chez les jumelles on trouve que
le coefficient de corrélation chez les jumelles monozygotes est de 0.31 et que
chez les jumelles dizygotes est de 0.10. On peut donc dire que l’héritabilité de
la fréquence orgasmique chez la femme est de 34%. Le reste de la variabilité
doit donc être due à l’environnement non-partagé et à d’autres effets
aléatoires. Il n’y a donc pas d’effet par rapport à l’environnement partagé par
les 2 jumelles.
On se demande si la la dimension du nid est inscrite dans les gènes chez les
souris ?
On a voulu répondre à cette question en prenant différent souris et en
regardant la taille des nids qu’ils font. On a alors croisé les souris grand nid
avec les souris grand nid et les souris petit nid avec les souris petit nids.
On a obtenu de cette manière des lignées dont les souris faisaient des nids
soient très grands, soit très petits, ce qui démontre que la taille du nid est
partiellement sous influence génétique
Dans une autre étude, Belyaev met en place un protocole où on a une cage
pour chaque renard. L’expérimentateur va se mettre devant la cage et ne rien
faire d’autre. On observe le ‘’taux’’ d’agressivité des renards. On croise ensuite
les moins agressifs.
Mais on a observé qu’il y avait d’autres choses qui changeaient chez le renard
que son comportement, comme leur apparence, alors que l’unique critère de
sélection était l’agressivité.
Mais parfois, quand on pense sélectionner un comportement, on sélectionne
en fait simplement une manifestation d’un mécanisme sous-jacent, ici
hormonal.
Pour le comportement, ce n’est pas aussi simple, car ceux-ci dépendent très
rarement, si pas jamais, d’un seul gène. Ils sont polygéniques.
Une autre étude concerne les fauvettes, un oiseau migratoire. Helbig a fait
cette expérience avec des fauvettes originaires de 2 endroits différents,
l’Allemagne et la Hongrie. Les 2 populations utilisent des routes migratoires
différentes pour aller à des destinations différentes.
Helbig a mis ces oiseaux dans des cages d’orientation afin de voir dans quelle
direction l’oiseau essayait de sortir et a observé que, même chez les oiseaux
n’ayant encore jamais migré, ces derniers essayaient de partir dans la direction
de leur destination, respectivement à leur origine.
Une étude utilisant la méthode des jumeaux s’est demandé quelle part de la
fidélité ou de l’infidélité dans un couple peut être génétiquement expliqué
chez les femmes. On a trouvé que les différences génétiques expliquent
environ 40% des différences en ce qui concerne la fidélité mais en ce qui
concerne l’attitude envers la fidélité, celle-ci est surtout influencée par
l’environnement non-partagé (donc pas parental).
Cela signifie que la tendance à avoir plusieurs partenaires est en partie
héritable et répond donc à des pressions de sélection ce qui signifie que, en
termes de succès reproducteur, une certaine tendance des femmes à
l’infidélité était/est avantageuse. Mais quel est cet avantage ?
Dans des études qui sont faites chez des petits enfants à qui on propose des
jouets ‘’genrés’’ on voit que déjà vers 9-17 mois, il y a une tendance des
enfants à aller vers des jouets qui leur dont ils sont le public visé.
Mais l’enfant étant, dès sa naissance, inscrit dans une culture, il est difficile de
dire quelle est la cause de ses résultats.
Dans une étude utilisant la méthode comparée, on propose une série de jouets
masculins, féminins ou neutres à des singes vervets. Les données montrent
que les mâles et les femelles se sont distribués différemment avec les mâles
préférant des jouets ‘’masculins’’ et les femelles préférant les jouets
‘’féminins’’.
Il doit donc y avoir des préférences perceptives chez les mâles et les femelles
vervets, des différences qui peuvent se fonder sur le style de vie des singes.
Si on regarde les chimpanzés, qui sont plus proches de nous que les vervets, il y
a une tendance à ramassé des choses et les porter. On observe que cette
tendance est plus forte chez les femelles que chez les mâles, jusqu’à ce qu’elles
aient leur petit.
Il y a quelque chose qui suggère un intérêt différent pour des choses à porter
car cette action aura un rôle différent plus tard selon leur genre.
La question qu’on se pose alors, quand on dit que certaines différences sont
inscrites dans la biologie, est : y a-t-il un cerveau femelle/mâle ?
Certaines structures cérébrales ont tendance à être plus proéminentes chez un
sexe que l’autre. Donc, en moyenne, les femmes ont un cerveau plus femelle
et les hommes des cerveau plus mâles mais il y a certaines femmes ont des
structures de type masculin et des hommes avec des cerveaux de type
féminins et des personnes sans distinction particulière.
Donc y a-t-il un cerveau m et un cerveau f ? Cela dépend si ce qui nous
intéresse est la moyenne ou l’individu et donc dépend de la discipline.
L’évolution concerne la population et ce qui l’intéresse est alors la moyenne.
Donc pour revenir à l’identité de genre, on sait qu’elle est susceptible d’être
modifiée par les perturbateurs endocriniens (molécule qui mime, bloque ou
modifie l’action d’une hormone). Les phtalates font partie de la liste et ils
auraient apparemment un effet démasculinisant.
Une étude a mesuré dans les urines des femmes enceintes les composés de 2
phtalates, afin de savoir à quelle concentration les femmes y étaient exposées.
On a ensuite comparé les enfants de ces femmes, quand ils avaient 3-6 ans, via
un test de comportement genrés (PSAI). On observe que les garçons ayant été
fortement exposés aux phtalates, ils perdent environ 8% dans le score de
masculinité par rapport aux autres garçons (ça ne change rien chez les filles).
Une étude sur plus de 3'000 paires de jumeaux de même sexe a demandé aux
participants le nombre total de partenaires sexuels de sexe opposé ou de
même sexe qu’ils avaient eu.
Les résultats montrent que chez les hommes, 35% de la variance est due à des
effets génétiques et 65% à des facteurs environnementaux non-partagés. Pour
les femmes, 18% est dû à des effets génétiques, 64% à des facteurs non-
partagés et 16% à des facteurs partagés.
L’approche comparative permet de se poser une série de question comme par
exemple, en comparant les chimpanzés et les humains femelles on voit que
chez les singes, la poitrine féminine est quelque chose qui n’est présent que
pendant la grossesse et l’allaitement alors que chez les femmes, la poitrine
reste présente en dehors de ces circonstances. Pourquoi ?
Bignami avait obtenu 2 lignées de rats par sélection en les mettant dans les
shuttle box et en séparant ceux qui apprenait vite et ceux qui apprenait
lentement.
Ces rats ont donc différé en apprentissage dans la shuttle box mais ils
différaient de ceux qui apprenaient rapidement en étant plus isolés, peureux,
comme s’ils étaient naturellement dépressifs. Ils ont une surexpression de la
réponse au stress.
Mais si on caresse ces rats avant le sevrage, tous les jours, pendant 20 jours et
qu’on les test 8 mois plus tard, on trouve qu’ils ont moins de comportement de
stress comme la défécation, une baisse du toilettage, etc…
L’effet n’est en vérité sûrement pas dû aux caresses mais au fait qu’il a été sorti
de la cage et donc exposé au stress et quand il a été remis dans la cage, le
stress a été compensé par une prise en charge accrue de la mère. Un effet de
l’environnement a donc compensé une prédisposition génétique.
Les PAF se déclenchent parfois seuls, en l’absence des stimulus signal ou alors
des fois le comportement ne se déclenche pas malgré la présence de stimulus.
Il doit donc y avoir une combinaison de facteurs externes et internes
prédisposant qui jouent un rôle dans l’activation du PAF.
Lorenz postule alors que le facteur interne était un réservoir d’énergie d’action
spécifique à chaque PAF, une prédisposition à agir.
Des exemples de facteurs internes sont l’état hormonal et les facteurs cognitif.
Déjà, il y a 2 types de rôles d’un état hormonal.
On observe aussi que, si une femme enceinte subit des stresseurs pendant la
grossesse et que cette femme est enceinte d’une fille, la fille en question aura
une distance ano-génitale plus élevée que la moyenne. Cela revient à se
rapprocher de la distance ano-génitale des garçons, qui en ont une plus grande
que les filles.
On observe aussi que ces filles sont plus masculines que la moyenne. Il y a
donc un lien entre anatomie et cerveau.
Un autre exemple d’effet organisationnel des hormones est celui du
comportement sexuel du rat.
Lors de l’accouplement, les rats mâles montent les femelles et celles-ci
prennent alors la position de lordose. Cette différence de comportement
durant l’accouplement est causée par des activités hormonales lors de la
période périnatale.
La gestation des rats dure entre environ 20 jours et entre 8 jours avant et 5
jours après la naissance, la testostérone secrétée chez le mâle le met sur la
voie du développement mâle, lui faisant acquérir le comportement sexuel
mâle et perdre celui femelle. Mais si on ôte les testicules juste après la
naissance, son comportement mâle sera diminué et celui femelle augmente de
manière définitive.
On peut masculiniser les femelles en leur faisant 1 injection de testostérone
après la naissance.
Un autre exemple d’effet organisationnel des hormones est celui des doigts.
On trouve que D4 (l’annulaire) a tendance à être plus grand que D2 (l’index)
chez les personnes ayant plus de testostérone que d’estrogène. On a donc
tendance à trouver un D2 de la même taille que le D4 chez la femme.
Cela indique qu’au cours du développent il y a une influence sur les doigts.
Cette influence vient de l’effet des hormones androgènes et estrogènes, qui
agissent sur l’expression des gènes homéotiques, qui régulent la
différenciation des doigts et du système urogénital (étonnamment ce sont les
mêmes gènes qui contrôlent le développement de ces 2 choses). La différence
vient du fait qu’il n’y a pas le même nombre de récepteurs dans les 2 doigts et
donc l’effet des hormones ne sera pas le même. Cette différence se fait à la
13ème semaine.
Dans une étude portant sur des transsexuels en transition et leur fonction
cognitives, on commence avec les personnes étant comme elles sont nées. On
leur fait faire des tests de rotation mentale, une tâche à laquelle les hommes
sont habituellement meilleurs. Cette tâche est faite 3 mois après le début du
traitement, 10-12 mois après et après l’ablation des gonades.
On observe que les capacités cognitives changent avec les mtf devenant moins
bonnes et les ftm devenant meilleurs. Il y a donc un effet réversible dû à la
plasticité du cerveau humain.
Une expérience assez commune est celle de mettre un rat dans un labyrinthe
en forme de + et les laisser trouver la nourriture qui est à droite.
Les rates (dans ce cas toutes femelles) peuvent apprendre 2 choses :
- À tourner à droite
- Où est la nourriture dans le labyrinthe
Qu’on-t-elles appris ? Si on met les rates de l’autre côté de labyrinthe, vont-
elles tourner à droite car c’est ce qu’elles ont appris ou à gauche car elles
savent que c’est là qu’est la nourriture ? Cela dépend. Si elles sont juste avant
l’ovulation, elles tourneront à gauche alors que si elles sont à l’ovulation, elles
tourneront à droite.
Chez les femmes, il y a aussi des choses qui se passent. On présente, pendant
185ms, un stimulus en vision périphérique.
On demande à un groupe si c’est le stimulus était un mot ou non. Au 2 ème jour
des règles, on voit que selon si le mot est à droite ou à gauche, il y a une
différence de performance nette alors qu’au 22ème jour, il y en a beaucoup
moins.
On demande à un autre groupe si le stimulus était le même polygone que celui
au centre ou non. Au 2 ème jour des règles, comme avant, il y a une énorme
différence de performance qu’on ne trouve plus au 22ème jour.
On demande à un 3ème groupe si le visage était normal ou monstrueux et on
retrouve le même effet mais moins fort.
Cet effet semble lié à l’activité entre les 2 hémisphères, dans le corps calleux
qui peut soit assurer de l’aide ou de l’interférence entre les 2 hémisphères.
Nous avons un cerveau, comme (presque) tous les animaux, qui organise la
perception, traite l’information, qui sert à ajuster le comportement.
Les cataglyphis sont des fourmis qui vivent dans le désert, un endroit sans
reperd et s’orientent sur le calcul interne de leur déplacement. On peut les
prendre et les déplacer, elles ne sauront pas revenir en arrière ayant
enregistrer que leur chemin.
Une expérience a été fait où on en prenait une qui pensait être loin de son nid
et on la mise vers une autre colonie. Dans une autre condition, on prenait une
fourmi qui pensait être proche de son nid et on l’a mise près d’une autre
colonie. Ce qu’on mesure est leur agressivité. On voit que les fourmis pensant
être proches de leur nid sont plus agressives que l’autre groupe. Elles se basent
sur un facteur cognitif.
La communication
Une pression moins banale est celle du papillon à soie qui n’existe pas sous
forme sauvage mais que ‘’domestique’’, aujourd’hui.
La larve de ces papillons vit assez longtemps, mais une fois devenu adulte, le
papillon ne vit que très peu de temps et ne se nourrit pas, sa seule fonction
étant de trouver un/une partenaire. Chez le mâle, il y des antennes qui ne
servent qu’à trouver la femelle, trouver une molécule émise par les femelles. Il
n’y a aucun prédateur qui ne détecte cette molécule.
Une pression de sélection encore moins banale est celui des gazelles qui
s’arrêtent et sautent en avant au lieu de courir et fuir le prédateur (guépard).
Dawkins et Krebs se sont rendu compte que le conflit d’intérêt est une
pression de sélection très importante. Le but de la communication est de
manipuler le comportement du récepteur, ce qui le rend désavantagé.
Un exemple de conflit d’intérêt est celui des cerfs mâles qui s’affrontent pour
séduire les femelles. Chacun gagne à tromper l’autre en lui faisant croire qu’on
est plus fort que l’opposant même si on ne l’est pas. Mais le récepteur gagne à
ne pas se laisser tromper.
Mais le cri traduit les capacités de combat de manière honnête car il fait appel
aux mêmes muscles thoraciques que ceux que les cerfs utilisent durant la
charge pour le combat. C’est donc un signal, par définition, honnête.
On voit que lorsque la gazelle ne saute pas, une partie des chasses sont
réussies, environ ¼. Mais quand la gazelle saute, la partie de chasse réussies
auparavant devient des chasses abandonnées.
Le conflit d’intérêt mène donc à des signaux honnêtes, des signaux qui ne
peuvent être produits que par un individu dont l’état ou la qualité correspond
réellement au contenu du message. C’est important car les conflits d’intérêts
sont omniprésents.
Un autre exemple est celui de l’aigle noir. Il y a toujours un conflit entre les 2
petits. La femelle pond toujours 2 œufs, à quelques jours d’écart. Il y a toujours
un fratricide et en général, c’est le plus grand (premier pondu) qui tue le plus
jeune. Dans cette situation, les parents participent à ce comportement en
pondant les œufs à quelques jours d’écart.
Ces oiseaux, vivant dans un milieu quasi-désertique, ne peuvent pas nourrir les
2 petits. Alors pourquoi pondre 2 petits ? Car le 2ème petit est une assurance au
cas où l’ainé ait une malformation, tombe malade ou se fasse manger.
Un autre cas sont les canaris, les parents ont avantage à ce que tous les petits
survivent. Mais du point de vue des petits, chacun d’entre eux est avantagé
s’ils ont plus à manger que les autres et donc le conflit d’intérêt est que les
enfants et les parents n’ont pas les mêmes intérêts. Au cours de l’évolution
s’est donc mis en place un système où, quand les petits ouvrent leur bec, les
parents peuvent voir la coloration de la gorge, qui est généralement rouge à
cause du sang, mais quand le petit a déjà été nourri, une partie du sang va vers
le système digestif, ce qui signale aux parents que le petit a déjà été nourri.
Ces conflits d’intérêts/signaux honnêtes se trouvent aussi entre mâles et
femelles. Par exemple, chez les épinoches chez qui le ventre rouge indique le
genre mais l’intensité du rouge indique aussi l’état de santé.
D’autres ont pris le relais pour rendre le tout plus cohérent, jusqu’aux années
30, pour étayer la théorie de l’évolution qu’on appelle aujourd’hui la théorie
synthétique de l’évolution car elle fait la synthèse entre la théorie génétique et
celle de la sélection naturelle.
A partir des années 30 on a donc mis scène la génétique, donc au lieu de parler
de variation simple on va parler de variation génétique héritable. Il y a des
formes alternatives des gènes de chaque gène (allèles). De plus lors de la
méiose, les gènes se recombinent. Ces variations (qui se traduisent en
variations morphologiques, physiologiques et/ou comportementales) sont
transmises aux descendants.
La seconde étape est la reproduction différentielle. Certains allèles et
combinaison d’allèles ont pour effet final que les individus qui les portent se
reproduisent en moyenne plus que ceux qui en portent d’autres.
La 3ème étape est l’effet sur la génétique des populations. Des lors, ces variantes
vont se répandre plus que d’autres dans la population (il y a une augmentation
de leur fréquence dans le pool génétique de la population). C’est l’évolution
2. Le concept de fitness
Les adaptations
L’adaptation est un caractère qui s’est répandu par sélection naturelle et s’est
maintenue car il a conféré, en moyenne, un plus grand succès reproducteur
relatif (fitness) aux entités qui le portent comparées aux autres entités de la
même espèce.
Suivant le type de question, les unités peuvent être :
- Les individus
- Les combinaisons de gènes
- Les différents allèles d’un même gène, etc…
Donc ces solutions auxquelles l’adaptation est arrivée sont les meilleures,
considérant les contraintes passées.
La sélection va agir sur l’individu entier. Ce dernier est porteur de caractères
favorables mais aussi défavorables. De plus, la sélection ne peut se faire
qu’entre les variations génétiques disponibles. Certains allèles peuvent être
plus avantageuses mais elles n’existent peut-être pas.
Des traits non-adaptatifs peuvent aussi être maintenus à cause :
- De la pléiotropie, le fait qu’un gène ait plusieurs effets. Un gène peut
donc avoir des effets favorables et défavorables, mais il penche pus d’un
côté de la balance ce qui fait qu’il peut être maintenu malgré la
défavorabilité
- Du linkage. Quand le gène se casse durant la méiose et que 2 gènes sont
proches dans le chromosome, ils ont plus de chance de ne pas être
séparés que s’ils sont loin l’un de l’autre dans le chromosome. Donc un
gène favorable qui se trouve proche d’un gène défavorable peut
entrainer ce dernier.
- Du temps insuffisant. L’environnement change vite donc un trait qui
aurait été adaptif pour espèce aurait été soumis à la sélection mais n’a
pas eu le temps de se développer car l’environnement a changé trop
vite.
- Du fait que certaines réorganisations sont improbables.
Le plus souvent, le combat est ritualisé et fait de manière retenue par exemple,
chez le crabe violoniste, chez l’antilope ou encore le mamba noir.
Mais on se dit que c’est une mauvaise idée. Les lemmings, rongeurs du nord de
l’Europe, ont un pic de population tous les 3-4 ans. On trouve beaucoup de
lemmings noyés à cette occasion. On a émis l’hypothèse que des lemmings se
suicidaient pour laisser des ressources au reste du groupe et assurer la survie
de l’espèce.
Il y aurait donc des lemmings avec des gènes qui les poussent à se sacrifier,
mais cela n’est pas possible car s’ils meurent, ils ne pourront pas transmettre le
gène suicidaire et la ‘’tradition’’ s’arrêterait donc.
La raison pour laquelle on trouve des lemmings noyés est car certains d’entre
eux migrent quand il y a trop d’individus, pour chercher des ressources ailleurs.
Ce sont des bons nageurs mais ne savent pas évaluer les distances. Ils
s’épuisent donc facilement et se noient.
5. L’optimisation du comportement
Les animaux sont donc pleins de stratégies. On a fait une étude sur
l’approvisionnement optimal, comment les animaux optimisent leur recherche
de nourriture (car c’est coûteux mais ça ne devrait pas coûter plus que ça
rapporte).
Les mésanges, dans la nature, mangent la nourriture d’un buisson jusqu’à ce
que ce buisson soit vide. Il faut alors changer de buisson, ce qui est couteux. Il
faut donc optimiser le comportement.
Cowie a fait l’expérience en mettant des mésanges (1 par une) dans un
environnement artificiel où il y a des pots de nourriture. Il faut réussir à
enlever le couvercle du pot et ensuite l’oiseau doit trouver les graines qu’il y a
dans le sable. Avec le temps il y a de moins de graines et l’oiseau va donc
changer de pot.
Au début, l’oiseau ne connait pas l’environnement et il le fait donc au hasard,
mais, avec le temps, l’animal va évaluer le rendement global de
l’environnement.
Une fois cette information acquise, le comportement pourra être optimisé,
c’est à dire, quitter un pot quand le rendement du pot est en-dessous du
rendement moyen de l’environnement.
Cowie à manipuler l’effort de passage d’un pot à l’autre en le rendant plus ou
moins difficile à ouvrir.
On observe que les mésanges forment des stratégies selon les différentes
informations. Il y a donc une optimisation du comportement en lien avec
l’environnement.
Le sphex, comme le philante apivore, creuse un nid, ce qui est coûteux. Il serait
plus avantageux de prendre le nid d’un autre sphex qui l’a abandonné.
Cela dépend donc de ce que font les autres sphex. Si beaucoup creusent,
beaucoup pourront squatter mais si peu creusent, on peut aller dans un nid en
pensant qu’il est libre alors qu’il ne l’est pas. Il y a donc 2 stratégies opposées
mais on peut s’imaginer que par sélection, il y a une proportion fixe de sphex
squatteur que de sphex creuseur. Une stabilisation des stratégies.
Chez le sphex, il y a une SES qui est composée de 2 sous-stratégies (je creuse
ou je ne creuse pas).
Soit une proportion de l’espèce adopte l’une et le reste l’autre (1 génotype = 1
sous-stratégie) ou alors les individus adoptent telle ou telle stratégie de
manière adaptative.
On a mesuré que chez les sphex, 41% squattaient et 59% creusait des nids.
Un exemple de stratégie mixte est celui du grillon qui doit chanter pour attirer
la femelle. Mais certains grillons ne chantent pas.
Le comportement comporte 2 parties :
- Chanter pour le mâle
- Se rapprocher du mâle qui chante pour la femelle
Une stratégie pour les mâles qui ne chantent pas est donc de se mettre à
proximité des mâles qui chantent et attendre la femelle.
Une SES n’est pas quelque chose de conscient mais un état caractérisé par des
types de comportement et auquel l’évolution a mené. Il n’y a donc pas de
processus cognitif conscient.
On peut aussi appeler cela un état évolutivement stable.
Introduction à l’éco-éthologie
1. Définition de l’éco-éthologie
2. Un regard différent
On peut comparer l’éthologie et l’éco-éthologie :
En éthologie, quand on voit des comportements nuptiaux d’oiseaux, on se dit
que toute cette affaire conduit de manière collaborative à la reproduction. On
s’intéresse aux détails des patrons de comportements.
En éco-éthologie, on se dit que c’est une situation de conflit car pour chaque
individu, il y a un but d’obtenir un plus grand gain sur la fitness possible, quitte
à tromper l’autre. On s’intéresse donc aux ressources nécessaires, aux
informations contenues par le comportement et les bénéfices gagner en
fitness.
Dans l’un on voit les bénéfices et dans l’autre, les couts aussi.
Chez les êtres humains c’est le cas aussi car si on regarde le lait maternel, il y a
des indications que le lait est plus riche si le bébé est un garçon que si c’est une
fille. Environ 25% d’énergie en plus pour les hommes que les femmes, plus ou
moins comme chez les macaques.
Une stratégie discutée par Trivers, un éco-éthologue, est son idée qui concerne
les espèces polygynes, les espèces où les mâles qui peuvent avoir beaucoup de
femelles s’ils sont en haut de la hiérarchie et peu voire pas de femelle s’ils sont
en bas de la hiérarchie.
On constate que lorsqu’un mâle est fort, il grimpe dans la hiérarchie et
s’accouple donc plus que la moyenne. Mais un mâle faible, mal développé,
etc… va s’accoupler moins que la moyenne voir pas du tout.
Mais les femelles, elles, s’accouplent toujours, qu’elles soient fortes ou faibles.
Mais une femelle plus forte aura des enfants également plus forts car elle les
nourri mieux. Alors comment une femelle maximise son potentiel
reproducteur ? Il y a un avantage si, lorsqu’elle est plus forte, elle produit plus
de mâles que de femelles car ces mâles seront en bonne santé et se
reproduiront avec plus de femelles et partagerons plus le génotype de la mère.
Mais si la mère est en mauvaise forme, il vaut mieux faire des filles car ces
dernières trouveront toujours un partenaire.
L’hypothèse de Trivers est donc que les mères manipulent le sexe ratio qui est
généralement toujours proche de 1:1.
Mais ce sexe ratio peut être manipulé comme chez les abeilles ou la reine
produit des quantités de mâles et femelles différentes selon la saison.
Durant la saison de la reproduction, la reine produit des mâles, des faux-
bourdons et le reste du temps, des ouvrières femmes.
La particularité de ces espèces est que quand la femelle reçoit les
spermatozoïdes des mâles, ces derniers sont conservés à l’intérieur de la reine,
où ils restent vivants. Quand la reine pondra des œufs plus tard, les œufs
passent devant la poche à sperme. Ces œufs peuvent être fécondés, dans ce
cas ce seront des femelles, ou non-fécondés et dans ce cas ils seront mâles.
Donc selon si on féconde les œufs ou non, on peut ‘’décider’’ d’avoir des mâles
ou des femelles.
Dans l’idée de Trivers, il y a l’idée que si une femelle est en bonne santé, elle
aura des fils qui se reproduiront mieux mais il n’y aura pas de différence chez
les filles. On se pose donc la question de savoir si le succès reproducteur des
enfants est lié au statut de la mère ?
Pas chez les filles, mais chez les mâles, oui, comme l‘avait supposé Trivers.
Mais est-ce que des femelles dominantes produisent plus de mâles ? en
observant la population de l’île de Rhum, Clutton-Brock trouve que en effet, les
mères dominantes produisent plus de mâles. Le tout est donc conforme à
l’hypothèse de Trivers.
Austad et Sunquist n’y croyaient pas et ont donc voulu prouver que ça ne
fonctionnait pas. Ils ont repéré 40 opossums et ont attribué au hasard 20 nids
dans lesquels ils allaient déposés de la nourriture artificiellement, durant le
développement des petits.
Dans les 20 nids contrôles, ils ont vu qu’il y avait 256 petits qui étaient né avec
un sexe ratio de 1:1 et dans les 20 autres nids à nourriture augmentée, il y a eu
270 petits avec un sexe ratio de 1.4:1. Ils n’ont donc pas pu prouver que la
théorie était fausse.
On ne sait pas comment les biches et les opossums femelles font pour
manipuler le sexe ratio.
Chez le macaque rhésus, il y a une hiérarchie des mâles mais des femelles
aussi, qui héritent du statut social de la mère. Ce statut influence énormément
les chances de survie de la femelle.
On peut donc s’imaginer que, dans cette espèce, le biais est inversé, où les
femelles de haut-rang produisent plus de femelles que de mâles.
Est-ce que le sexe ratio est biaisé chez l’humain ? Valérie Grant a montré qu’au
Portugal, quand la récolte était bonne, il y avait plus de garçons que dans les
années ou la récolte était mauvaise. La même chose a été montré avec le
couple à statut économique bas, moyen ou haut aux U.S.A.
Dans la plupart des espèces, l’investissement des parents est, pour la femelle,
pondre les œufs.
Mais d’autres espèces donnent leur peau pour leurs enfants, littéralement. Par
exemple, chez un amphibien, les petits éclosent et mange la peau de leur
mère, qui se régénère en 3 jours.
2. La reproduction sexuelle
Si on peut se reproduire sans mâle, alors pourquoi y a-t-il des êtres sexués ?
Hamilton a fait l’hypothèse que c’est car ça augmente la résistance aux
parasites et McDonald dit que la vitesse d’adaptation est plus rapide dans les
espèces sexuées car les mutations bénéfiques sont mieux conservées et celles
délétères sont mieux éliminées.
On a beaucoup d’hypothèse mais on ne peut pas être sûr à 100%.
Pourquoi les gamètes ont-ils une taille différente ? l’ovule est une réserve de
nourriture et plus elle est grande, plus elle est avantageuse. Donc, dans l’idéal,
tous les gamètes auraient été grands mais dans la réalité il y a aussi un
avantage à être petit car cela permet une meilleure mobilité. Donc avec cette
pression de sélection, on a obtenu des mâles avec des petits gamètes et des
femelles avec des grands gamètes, peu mobiles et avec une grande ressource
de nourriture.
Chez les oiseaux, l’investissement parental est souvent partagé mais pas
forcément de manière égale.
Les soins aux petits sont complexes et couteux car il faut construire un nid,
couver, une fois les œufs éclos, il faut s’occuper des petits qui sont encore très
peu développés.
Mais dans le règne animal, c’est en général la femelle qui assure les soins
(quand il y en a).
Chez les mammifères, dans 96% des cas, ce sont les femelles qui font tous les
soins. Les mâles ne participent pas du tout.
Cela a comme conséquences qu’il y a un intérêt différent pour les petits. Par
exemple, chez les chats, seules les femelles réagissent différemment aux cris
des petits selon si ces derniers sont plus ou moins urgents.
Chez les femmes humaines, le cri des bébés active des zones corticales
spécifiques (cortico-limbique), peu importe la culture et on ne retrouve pas ça
chez les hommes.
La 2ème hypothèse est celle de l’abandon possible. L’idée est que si un des 2
parents, pour une raison quelconque, peut partir sans défavoriser sa
progéniture et il le fait, l’autre parent a le choix de partir aussi (mais cela ne
fonctionne que si les petits sont indépendants) ou alors rester et prendre soin
de ses enfants. L’évolution a fait que le parent qui puisse s’en aller est
avantagé et que celui qui doit rester est le parent qui doit assurer la gestation
des enfants, donc, la femelle.
Ces animaux sont des prédateurs. Ils attaquent, entre autres, des grenouilles.
Le comportement de soin parental chez les mâles est apparu dans cette famille
vu que les autres espèces proches n’ont pas le même comportement. Ils
chassent de ‘’grands’’ animaux, il est donc utile pour eux aussi d’être grands.
Cette espèce a comme contrainte qu’il n’y a jamais plus de 6 mues successives.
La punaise ne grandi pas de plus de 50-60%. Il y a donc un avantage à naitre
grand, venir d’un grand d’œuf. Mais les grands œufs sont difficiles à oxygéner
car la surface est plus grande. C’est donc un avantage d’être grand, mais
encombrant d’avoir un grand œuf, surtout quand on doit chasser. Mais si c’est
compliqué de chasser, c’est compliqué de se nourrir et dans ce cas, c’est la
femelle qui est plus désavantagée car elle pond les œufs, ce qui est une grande
consommation d’énergie, assez grande pour qu’elle n’arrive pas à chasser.
Donc si le mâle porte les œufs, la femelle peut se reconstituer et le mâle ne
perd pas les œufs qu’il a aidé à féconder.
Dans l’accouplement des odonates (libellules), le mâle insert son pénis, qui a
une sorte de brosse, qui va soutirer des spermatozoïdes déjà présents dans le
‘’vagin’’ de la femelle. La brosse enlève donc les spermatozoïdes d’un éventuel
mâle qui serait passé avant, afin de réduire la concurrence.
2. La chasteté obligée
Les guêpiers mâles participent aux soins des petits, ce qui est aussi le cas chez
les êtres humains. Cela implique qui si on rate notre accouplement, on investit
dans le succès reproducteur d’un autre mâle.
Dans l’infidélité sexuelle, l’amygdale est plus active chez les hommes que chez
les femmes. Dans celle émotionnelle, c’est l’insula et l’hypothalamus qui sont
plus activés chez l’homme que la femme et chez la femme, c’est le sillon
temporal supérieur qui s’active.
Cette probabilité plus ou moins grande doit peser sur la manière dont
l’investissement parental est fait
Pour la femelle, il n’y a pas de coût en fitness si le mâle est infidèle mais pour
le mâle, si la femelle est infidèle, il y a un coût important.
Si un père a des gènes qui le font s’investir sans discriminer si le petit est le
sien ou non et si la probabilité qu’il ne soit pas le père est p%, alors, dans p cas
sur 100, le père va se dépenser pour d’autres gènes que les siens et les gènes
qui prédisposent à cet investissement non-discriminatif vont peu à peu
diminuer dans la population, en faveur de ceux de pères plus discriminatifs.
C’est la même boucle qu’avec les lemmings suicidaires.
Mais si on ne sait pas si l’enfant est de soi, quelque chose qui peut aider est la
ressemblance. On voit une corrélation entre ces 2 indices : la ressemblance et
l’investissement parental.
Si on fait une autre mesure entre l’investissement du père et l’IMC de l’enfant
ou son tour de bras, on voit que les 2 augmentent quand le père s’investit.
Donc l’investissement améliore le développement de l’enfant.
Ces études ont été faites au Sénégal.
Le côté obscur : certitude de non paternité et maltraitance
Qu’en est-il quand les enfants sont d’un autre homme ? Dans notre culture, le
parent de substitution n’a pas une bonne réputation comme dans de
nombreux comptes tels que Blanche Neige ou Cendrillon. Il n’a pas seulement
la réputation de mal traiter les enfants qui ne sont pas les siens, mais de aussi
de mieux traiter les enfants qui sont les siens.
On sait que quand l’enfant n’est pas de soi, il y a moins de sentiment d’amour
parental, il y a plus d’antagonisme et moins d’investissement financier.
Dans le cas des enfants adoptés, le tout est très différents car cet enfant,
malgré le fait qu’il ne soit pas biologiquement lié aux parents, est voulu.
Les enfants d’un autre lit sont donc sujets à moins de sentiments d’amour
parental et moins d’investissement financier.
Dans les sociétés de type ancestrales comme celle des Hadza, des chasseurs-
cueilleurs, en Tanzanie, il y a la particularité de faire des couples qui ne durent
pas longtemps. Il y a donc beaucoup d’enfants qui ne sont pas celui du
partenaire actuel de la mère.
Dans ce système a monogamie sérielle, on a montré que les parents non-
biologiques passent moins de temps à jouer avec les enfants qui ne sont pas
les leurs et quand ils rapportent de la nourriture, les adultes en ramène moins
quand il s’agit de nourrir les enfants de famille recomposées
Ces différences sont manifestes partout. On trouve cela même dans le langage
car en créole, une expression qui signifie ‘’je suis fort j’ai bien été nourri’’ se
traduit par ‘’je n’ai pas été nourri par un beau-père’’
Qu’en est-il des victimes d’infanticide ? Les chiffres sont presque inexistants en
cas de 2 parents biologiques mais ces chiffres grimpent quand il y a un beau-
parent, mais le risque diminue au cours de la vie de l’enfant.
On se rappelle que les pressions de sélection qui agissent sur le groupe sont
moins fortes que les pressions de sélection sur l’individu, si elles désavantagent
ce dernier.
Dans le règne animal, l’infanticide est fréquent et est souvent commis par les
mâles.
Les mâles dominants ont accès aux femelles, mais cette hiérarchie dure
environ 1 année chez les babouins.
Pour les paons mâles, il est énormément couteux d’avoir une queue telle que
la leur. Il y a des coûts de production, de mobilité, absence de camouflage,
etc… mais alors pourquoi ces caractères n’ont-ils pas disparus ?
Darwin a compris que si ces caractères ne sont que couteux, ils auraient
disparu, donc ils doivent apporter un avantage aux mâles en termes de fitness
s’ils sont encore là.
L’oiseau à berceau construit une sorte d’allée décorée d’objet bleu, ce qui,
cognitivement, est un gros travail, car la décoration n’est pas quelconque. Les
décorations mise à l’avant sont mises en gradient pour donner un air plus
grand à sa structure.
Ces berceaux ne sont pas des nids et donc, le seul effort parental que fournit le
père sont les 2 secondes d’accouplement. Pourtant les femelles sont
extrêmement sélectives sur la qualité du berceau, quelque chose qui ne leur
apporte rien.
Dans une autre étude, Møller va simplement regarder la longueur des plumes,
sans les modifier ainsi que la résistance aux parasites des mâles. Il a introduit
50 tics dans chaque nid au moment où les petits allaient éclore et 7 jours plus
tard, il a compté le nombre de tics sur la tête des petits.
On observe que plus la queue du père était longue, moins il y avait de parasites
sur la tête du petit après 7 jours.
On peut penser que c’est un effet du nid et pas seulement, voire pas du tout,
du père. Pour vérifier cela, on a donc mis les petits dans un nid étranger (pas
celui des parents) et on voit que c’est toujours la longueur de la queue du père
qui prédit le parasitisme et pas le nid.
La longueur des plumes de la queue du mâle traduit donc la résistance aux
parasites.
Certains caractères qui sont en général portés par les mâles ne sont pas
explicables par la compétition pour la survie mais ils le sont par les avantages
qu’ils apportent dans la compétition pour l’accès à des partenaires sexuelles.
La perte de fitness est plus que compensée par les avantages dû au fait d’être
gagnant en compétition et/ou préférentiellement choisi.
La sélection sexuelle est une sous-partie de la sélection naturelle, c’est une
forme de pression de sélection, la recherche de partenaire.
Les cous des girafes, par exemple, ont évolué pour qu’elles aient accès aux
feuilles des acacias mais ils sont dimorphiques. Chez les femelles, le cou arrête
de croitre après 10 ans alors qu’il ne s’arrête jamais de grandir chez les mâles,
tout comme sa tête.
La compétition entre mâle était facile à voir et on y a donc vite cru mais la
sélection des femelles, étant beaucoup moins visible, on n’y a d’abord pas cru.
Dans une expérience, des chercheurs ont enlevé des yeux de la queue des
paons vs un groupe contrôle auquel on n’enlève rien. On observe que s’il y a
moins d’yeux, les mâles d’accouplent moins.
Mais il y a des choix des femelles plus difficiles à observer comme celui du
cténophore, des cousins lointains des méduses. Chez cet animal, la femelle
exerce un choix de manière très particulière.
Mais chez la poule, l’accouplement est souvent forcé mais malgré tout, il y a un
choix de la femelle car, après s’être accouplée, les poules peuvent rejeter le
sperme du mâle si celui-ci n’a pas un rang hiérarchique satisfaisant.
Mais est-ce que les femelles ont la capacité de prendre en compte des
changements hiérarchiques ? On a pris un groupe de poules sauvages et on a
enlevé des mâles. On a observé que oui. En temps, réel, les femelles ajustent
leur mécanisme de rejet de sperme, ce qui qui signifie que les poules ont des
capacités cognitives capables d’évaluer une hiérarchie en temps réel.
L’orgasme féminin est divisé par 2 opinions : La première dit que l’orgasme
féminin n’a pas de fonction. C’est un effet collatéral. Les femmes ont un
orgasme car les hommes en ont aussi. Une autre possibilité est de se dire que
ça sert à quelque chose. Une fonction possible serait d’effectuer un choix. Les
arguments sont que :
- Un orgasme qui se produit entre 1 minute avant et 45 minutes après
l’éjaculation provoque une plus grande rétention du sperme
- Les femmes dont le partenaire est plus symétrique ont davantage
d’orgasmes
Mais ces données sont controversées.
Par exemple, chez une mouche, le mâle apporte une proie à la femelle comme
cadeau nuptial. Les femelles sont sélectives. Si ce que le mâle apporte n’est pas
comestible, le mâle sera refusé. Également, plus la proie est grande, plus
l’accouplement durera longtemps avec un plafond évidemment.
Le choix des femelles est plus compliqué à comprendre quand il n’y a pas de
bénéfices apparents comme l’oiseau berceau ou le paon.
Il est alors possible que les femelles y soient selective. On a regrdé le diamant
mandarin, qui a, osu le bec, un patron de plumes regulier. On a modifier ce
patron en le rendnat asymétrique.
On a mis 4 males derriere une vitre chacun avec une femlle chacun. On
considere que si elle regrde plus un male, c’est qu’ellea plus d’interet pour lui.
La femelle passe très peu de temps à regrder les males asymetrique et
beaucoup plus a regrder les mâles symétriques, même si c’est quelque chose
de très subtil.
Dans toutes les cultures humaines du monde, on danse, mais c’est couteux.
Alors il y avoir un avantage. Darwin s’était déjà demandé quel était la fonction
de la danse.
Une étude en jamaique a filmé 183 jeunes sur le même morceau de 1 minute.
La dans était libre. On a fit de la motion capture afin de ne grader que le
mouvment et pas des biais comme le genre, les hybits, le physique ou point de
vue de la personne.
En plus de cal, on a mesuré la symetrie de ces personnes (coudes, poignets,
orielles, etc…). on a gardé les 10 plus symétriques de chaque sexe et idem pour
les plus asymétrique. La symétrie n’apparaît pas sur le squellte du motion
picture dansant.
On a ensuite demandé à 155 personnes de regarder les 40 danse et dire à quel
point elle était bonne. On leur a églament demandé de d’essayer de devnier le
sexe, mais les bonnes reponses ne depassaient pas 50%. Concernant la wualité
de la danse, on voit que l’indice de qualité de la danse est plus élevé quandle
coprs de la personne est symétrique. On ne connaît pas la raison du lien.
Une autre chose interessante est quand on regrde les évaluateurs, si
l’évalueateur est une femme, il y a une préférence pour les danseurs
symetriques dans tous les cas, la différence entre symétrique et asymetrique
est plus marquée chez entre homme et femme si le juge est une femme que si
le juge est un homme. C’est la situation ou une femme regarde un indice de
durabilité.
Mais chez certines epsece,s les roles osnt inversés. C’est le mâle qi ssure
l’investissement parental le plus ocuteux. C’est cdonc la femlle qui a le
potentiel reproducteur le plus éleveé. Le sex ration operationnel est alors
biaisé du côté des feméées, plus d’entre elles seront disponibls et alors en
compétition entre eux. FIN DU SLIDE TROUVE LE SUR MEDIA IL EST 9:00
Mais il y a des cas ou le male et les femelles apportent autant d’IP l’un que
l’autre. Les hippocampes sont une espèce monogame et ce n’est pas le male
qui transfert le sperme à la femelle mais la femelle qui transfert les œufs au
mâle. Le résultat de tout est que si l’IP est symétrique, on eut faire une
prediciton que le choix viendra des 2 côtés.
La psychologie évolutionnaire
Dans les années 70 nait une discipline qui est le prolongement de l’éco-
éthologie, mai chez les humains.
Les humain ont volué avecle smeme mecanismes qu les animaux mais ont-ils
disparu avc la culture, sont-ils encore présemt ?
David Buss essaye de faire des predicitons sur les choix de partenaire chez les
humains en se basant sur ce qu’il a lu en eco.éthologie.
- L’investissement estr paratgé alors les 2 sexes ont aboir des mecansimes
de choix
- Le smecanismes seront différents
o Les gommes cherchent de sindices de fertitlité
o MEDIA 9 :30 un peu avant
Les predicitons de l’éco-éhologie sont onfimée a hrvard, mais pour aller plus
loins, il fait l’étude dans 37cultures différentes dans différents pays et
continents en demandant ce qu’on aimerait touver chez le pertenaire
Les femmes préfèrent égalment un partenaire plus âgé de environ 3ans 1/2.
plus gaé egal plus d’expéreince et don plus d ressources
Media
l’age de la menopause est heirtable a 55%. Qui dit heritbale, dit des prises su
rl’évoution. Bovet s’est interessée à savoir si le shommes avaient un œil sur la
menopause.
Bovet a donc demandé à bovet de poser pour des photos et va les présenter 2
par 2 cote à côte et demande aux hommes de choisir la plus attrayante.
Il y a une corélation.
Dans toutes les ucltures, on s’interesse à l’aspect physique mais les femmes
plus que les hommes.
On a montré que, très tot, les bebe preferent les portraits de personne
considerees comme belles par les adultes ue ceux d’autres personnes.
Chez les femmes, le rapport taille hanche, est un ndicateur medical qui fait
reference a des evaluations au niveau hormonal ou pour des maladies
cardiovasculaires. On se demande alors si dans les yeux des hommes, c’est
aussi qqch qu’on regrde. On a fait une étude, et on a vu que oui.
C’est un ndice de fertilité. Avant la puberté, les hommes comme les femmes on
un rapport taille-hanche de envrion 0.85 et a la puberté, chez les femmes, le
rapport va changer, baisser en général et raugmenter ensuite avec l’âge.
Titre
On peut se demander si la violence des hommes n’a pas quelque chose à voir
avec la sélection sexuelle.
Le langur gris est un singe qui vit en harem : un male, des femmelles et leur
descendnat. Il arrive que le male du groupe se fasse remplacer. On a observé
qu’à ce moment là, les petits du groupe dispraissaient par infanticide.
Faisons aors l’hypothses que c’est une cause de la selection seuxelle. Cela
signifie que le benefice de l’infanticide doit être plus grand que le cout. Mais
quel est ce benefice ? la femmelle devient sexuellement receptive plus tot,
même vers le meurtrier de ses petits.chez les langur, c’est 4 jours.
Est-ce qu’on trouve cela dans d’autres espèces ?
Pouruqoi y a-til cette structure sociale ? la raisaon es que les lions chassrnt de
grandes proies dans desencdroits ouverts, ce qui est plus facile à faire à 2.
MEDIA
La duree moyenne d’un male dans une meute est de 2 ans avant d’être chassé.
Le cycle de reproduction d’une lionne est également de 2 ans. Le timing est
donc serré pour les mâles.
Le male tue donc les lionceaux pour rendre les femelles sexuellement
disponibles.
Quand l’alleteement est long, cela veut dire que cela empeche d’avoir une
autre gestaton car si on a des eptits qu’ona allette et o a une nouvelle
gestation. Lesplus petits seront alors en competition avec les plus grands car
l’alletteemnt dure plus longtmeps que la gestation.
Les lions osnt donc sociaux pour 3 raisons :
- L’avantage de la cooperation pour la chasse
- L’avantage de le cooperation pour la protection de petits contre les
predateurs
- Et contre les males
L’infanticide est donc une pression de selection. Des defenses ont donc pu
evoluer chez des femlles MEDIA
3 VARIABLES MEDIA
MEDIA pour infanticides chez lionnes (ecrit c’qu’il y a sur les slides)