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Grégoire Vandooren

6I

Les théories de l’évolution

1) Le Lamarckisme (transformisme)

La théorie du besoin : La production d’un nouvel organe ou d’une partie d’organe résulte
d’un besoin.

La théorie de l’usage et du non usage : Les espèces vivantes subissent l’influence profonde
du milieu dans lequel elles vivent. Pour se conformer aux changements de ce milieu, les
organismes se modifient, adaptent leurs structures. L’usage d’un organe le fortifie, le défaut
d’usage l’affaiblit jusqu’à le faire disparaître complètement lorsqu’il n’est plus utile. Par
exemple, la taupe est devenue aveugle car ses yeux devinrent inutiles à cause du milieu
(sous terre).

La théorie de l’hérédité des caractères acquis : Tout caractère nouvellement acquis ou perdu
est directement transmis aux descendants. Si le nombre de modifications est important, on
peut voir apparaître de nouvelles espèces, non pas de manière spontanée mais après de
nombreuses générations.

Critiques du Lamarckisme

Les modifications acquises par l’usage répété d’un organe ne sont pas héréditaires
(génétique).

L’apparition de nouveau organes n’est pas expliquée.

2) Le catastrophisme de Cuvier (fixisme)

Les espèces de chaque grande époque ont été détruites et séparées des autres par des
cataclysmes majeurs. Le créationnisme de Cuvier reste prudent, son fixisme est absolu.
C’est-à-dire que les espèces vivantes ne se transforment pas au cours du temps.

3) Le Darwinisme (théorie de la sélection naturelle)

a) La surpopulation et la tendance naturelle des êtres vivants est de se reproduire

b) La lutte pour l’existence : Le nombre d’individus d’une espèce donnée, dans un milieu
naturel précis, ne varie quasi pas. En d’autres termes, seule une petite minorité de
descendants atteint la maturité. Il y a donc une lutte pour l’existence qui est plus féroce
entres membres d’une même espèce (ils luttent pour les mêmes besoins de nourriture, de
lumière, d’espace, …)

c) La variation parmi les individus


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d) La survie du mieux adapté : L’élimination des individus se réalise par la victoire de ceux
qui sont les plus conformes aux conditions de l’environnement. La nature détermine les
caractères d’une population en sélectionnant les variations les plus favorable.

e) L’hérédité des caractères acquis : Les descendants ressemblent à leurs parents. Si ceux-ci
arrivent à maturité en raison d’une adaptation particulière, ils la transmettent et les
descendants hériteront automatiquement de cette disposition favorable, car sélectionnée
par la nature pour perpétuer l’espèce (à condition que le milieu ne change pas).

Critique du Darwinisme

La provenance des variations biologiques entre individus n’est pas expliquée (=les lois de
l’hérédité).

La persistance ou la réapparition de certaines variations pourtant nuisibles et même parfois


mortelles (albinisme, hémophilie, …) ne sont pas expliquées.

L’évolution est graduelle, procédant par petites modifications. Il devrait donc y avoir de
nombreuses formes intermédiaires. Or les fossiles ne les montrent pas.

4) Le mutationnisme

Une population évolue quand la fréquence d’un ou plusieurs allèle(s) s’y modifie par
mutations. Les mutations sont des modifications héréditaires du génotype ne dépendant pas
directement des conditions du milieu. L’apparition d’une nouvelle espèce se fait de manière
brutale, à la suite d’une mutation et le milieu élimine les mutations défavorables. Les
mutations constituent le phénomène élémentaire de l’évolution des espèces. Les
croisements entre mutants donnent des combinaisons inédites qui, une fois stabilisées,
peuvent être le point de départ d’espèces nouvelles. Seul le hasard joue un rôle.

5) La théorie synthétique de l’évolution (néodarwinisme)

Dans une population il existe un large éventail d’allèles. Les individus étant doubles récessifs
sont généralement défavorisés par rapport au milieu et sont éliminés avant de pouvoir se
reproduire.

Si le milieu ne se modifie pas, la population reste stable (la fréquence des allèles reste
constante). Lorsqu’une mutation survient, les individus mutants vont se croiser avec des
individus normaux. A la longue, le phénotype moyen est à peine modifié.

Si le milieu se modifie, soit les individus normaux seront favorisés, soit les mutants seront
favorisés. Certaines mutations jusque-là défavorables peuvent devenir favorables. Les
individus mutants deviennent majoritaires en quelques générations (la population s’adapte
aux nouvelles conditions du milieu). Cette adaptation est due à une sélection des génotypes
capables de répondre le mieux aux nouvelles conditions du milieu.
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6) La théorie des équilibres ponctués (Stephen Jay Gould)

Les transitions évolutives entre les espèces au cours de l’évolution se font brutalement
durant des périodes relativement brèves de stress environnemental, séparées par des
périodes plus longues de stabilité des espèces. Selon lui, cette théorie rendrait mieux
compte des observations que le gradualisme classique de la transformation des espèces. Par
la suite, il insistera sur le rôle du hasard.

7) La théorie du gène égoïste (Richard Dawkins)

« Toute vie évolue en fonction des chances de survie des entités répliquées ». Le gène est la
principale unité de sélection dans l’évolution. Dawkins démontre que nous sommes « des
robots programmés à l’aveugle pour préserver les molécules égoïstes connues sous le nom
de gènes ».

8) La découverte des gènes homéotiques

Les gènes homéotiques, appelés aussi gènes architectes, sont les gènes responsables du plan
d'organisation des êtres vivants, en d'autres termes de la place des organes et des membres
les uns par rapport aux autres. Cela explique la formation d’organe complexe comme l’œil.
On conçoit que la transposition ou la mutation de tels gènes puisse engendrer d’importantes
novations prenant naissance dès le début du développement de l’embryon.

9) L’eugénisme darwinien et le lamarckisme agronomique

Darwin => les plus forts (les mieux adaptés au milieu) survivent et se reproduisent,
contrairement aux plus faibles qui disparaissent. Galton voit cette idée comme du racisme, il
a alors théorisé les bienfaits de l’eugénisme.
L’eugénisme est l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine
génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé.

Lyssenko défend les thèses de Lamarck. Il nie donc les influences génétiques et défend avec
acharnement l’idée de l’hérédité des caractères acquis. Par ce raisonnement, en
contradiction totale avec les fondamentaux de l’agronomie moderne, Lyssenko ruina
l’agriculture soviétique.

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