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Chapitre 2: La complexification des

génomes : transferts horizontaux et


endosymbioses
Chapitre 2: La complexification des génomes :
transferts horizontaux et endosymbioses

I. Les transferts horizontaux


Notions à connaitre pour bien
l’aborder
Voir Livre p56

Apprendre tous les termes clés


cités ici (leur définition) pour jeudi
• Nous avons vu des mécanismes liés à la
reproduction sexuée permettant
l’enrichissement du génome de tous les êtres
vivants.
• Nous allons voir des mécanismes non liés à la
reproduction sexuée permettant
l’enrichissement du génome de tous les êtres
vivants.
1928 Expérience de Griffith
Livre p58
Exposés
• Groupe 1: l’antibioresistance
Exposés
• Groupe 1: l’antibioresistance
Exposés
• Groupe 1: l’antibioresistance
Exposés
• Groupe 1: l’antibioresistance
Exposés
• Groupe 1: l’antibioresistance

Nous allons montrer qu’il y a eu un transfert horizontal entre bactéries d’espèces différentes.
Le Doc1 montre que K.Pneumoniae (la bactérie pathogène) a reçu des nouveaux gènes et de
nouveaux plasmides. Le Doc4 nous montre que le Plasmide c’est de l’ADN capable de se
répliquer de manière autonome. Les documents 3 et 4 montrent que les bactéries peuvent
se connecter par un pili entre espèces différentes. On sait que ce type de connexion permet
la conjugaison (introduction p1) c’est-à-dire le transfert d’un plasmide d’une bactérie vivante
à une autre bactérie vivante. Le document 5 montre que des bactéries résistantes aux
antibiotiques sont dispersées dans l’environnement par les animaux. Ils peuvent ainsi
rencontrer d’autres bactéries, former un biofilm et échanger du matériel génétique. Le
document 2 montre que la résistance aux antibiotiques a augmenté chez K.Pneumoniae.
Ainsi lors de ce regroupement de bactéries, le gène de résistance aux antibiotiques est
transféré à des bactéries K.Pneumoniae qui ne l’avaient pas.
Exposés
• Groupe 2: la digestion de l’algue des sushi
Exposés
• Groupe 2: la digestion de l’algue des sushi
Exposés
• Groupe 2: la digestion de l’algue des sushi

 acquisition de nouvelles propriétés à des bactéries du


microbiote humain
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Exposés
• Groupe 3: L’origine du placenta chez les
mammifères
Ces transferts de gènes contribuent à l’évolution des êtres vivants. En effet, on estime
qu’entre 8 et 10 % du génome humain (soit environ 300 millions de nucléotides) est d’origine
virale (cf article « les humains sont apparentés aux virus).
Différence avec le transfert vertical?
Bilan
• L’universalité de l’ADN et l’unicité de sa structure dans le
monde vivant autorisent des échanges génétiques entre
organismes non nécessairement apparentés.

• Des échanges de matériel génétique, hors de la reproduction


sexuée, constituent des transferts horizontaux. Ils se font par
des processus variés (vecteurs viraux, conjugaison
bactérienne…).

• Les transferts horizontaux sont très fréquents et ont des effets


très importants sur l’évolution des populations et des
écosystèmes. Les pratiques de santé humaine sont concernées
(propagation des résistances aux antibiotiques).
Applications biotechnologiques
P59
Cas du diabète: https://youtu.be/PkHwH-kBn5I
II. Les endosymbioses
Exposés
• Coraux
Exposés
• Elysia

https://www.futura-
sciences.com/planete/actualites/zoologie-
limace-mer-fabrique-chlorophylle-22216/
Exposés
• Pucerons
• Bénéfice réciproque
• Ne peuvent plus vivre séparément
• Association les plus poussées: dépendance
génétique.
Cas des mitochondries et chloroplastes
Rappel Cellule
- Schéma
- Rôle des organites: https://youtu.be/pcyHFChGFbk
Rappel Cellule
Exercice p62-63 (+figure supplémentaire): Les cellules eucaryotes
possèdent différents organites, comme le noyau, les
mitochondries (siège de la respiration cellulaire) ou les
chloroplastes (siège de la photosynthèse dans les cellules
chlorophylliennes). Différentes études montrent que la présence
des mitochondries et des chloroplastes dans les cellules
eucaryotes actuelles résulterait de phénomènes d’endosymbiose
très anciens. A l’aide des différents documents proposés,
justifiez cette hypothèse sur l’origine des mitochondries et des
chloroplastes (=trouver les arguments, les preuves).

Aide: Il faut prouver que ces organites étaient par le passé des êtres
unicellulaires capables de vivre seul et qu’ils ont un jour été incorporés à un
autre être vivant.
Trouvez les preuve que ces organite ressemblent à certains unicellulaire et qu’ils
ont un fonctionnement autonome.
Autre manière de faire l’exercice:

Question 1. Relever les arguments soutenant une origine bactérienne


des chloroplastes et
des mitochondries (doc. 1 à 5).

Question 2. Justifier qu’un eucaryote possède plusieurs génomes (doc.


3 et 5).

Question 3. Expliquer la position des différents génomes du maïs sur


l’arbre du vivant (doc. 5).

Question 4. Quelles sont les conséquences pour les génomes des


organites et du noyau de
l’endosymbiose (doc. 6 et 7).

Question 5. Écrire un court bilan sur l’endosymbiose des chloroplastes


et des mitochondries (doc. 1 à 7).
Contrairement aux autres organites, ces organites sont protégés du
milieu extérieur par une membrane double (ce qui suggère que la
membrane externe est une membrane de la cellule eucaryote
entourant la bactérie).
Comme les unicellulaires, ils peuvent se diviser par mitose. Ils sont
autonomes pour la reproduction (indépendants de la cellule
eucaryote qui les contient).
Points commun?

Points commun?
Phagocytose:
https://youtu.be/QW4IlUVUrLM
La membrane externe ressemble à celle qu’aurait un être
vivant qui aurait été phagocyté = preuve que l’organite venait
de l’extérieur.

Des caractéristiques que nos


cellules n’ont pas mais que les
bactéries ont!

Ils ont
leur
propre
ADN !
Ces organites ne
sont pas
fabriqués par
nous (ils sont
transmis de
génération en
génération par
notre mère)
donc l’hypothèse
est que
puisqu’on ne les
fabrique pas, ils
viennent
d’ailleurs.
Ces organites ont un génome plus proche des bactéries que de nous!
Ils ont des gènes proches des bactéries
mais en ont moins. (l’homme lui a 20 000 –
25 000 gènes)
En fait on constate que lors de l’endosymbiose une partie des
gènes est transféré au noyau de la cellule hôte. Ainsi la bactérie
à l’origine du chloroplaste est devenue dépendante de son
hôte.
Question 2. Justifier qu’un eucaryote possède plusieurs génomes (doc. 3 et 5).
Un eucaryote possède son génome sous forme d’ADN contenu dans le noyau
(génome nucléaire) et de l’ADN contenu dans les mitochondries (génome
mitochondrial). Les végétaux, qui possèdent en plus des chloroplastes, ont un
troisième génome : le génome chloroplastique.
Question 3. Expliquer la position des différents génomes du maïs sur l’arbre du
vivant
(doc. 5).
Le maïs possède trois génomes : un génome nucléaire, un génome mitochondrial
et un génome chloroplastique. On constate que le génome nucléaire est localisé
dans l’arbre du vivant avec les eucaryotes (il leur est donc apparenté), tandis que
les génomes mitochondrial et chloroplastique sont apparentés aux génomes
bactériens.
L’explication la plus parcimonieuse consiste à considérer que les génomes de ces
organites ont une origine bactérienne et par conséquent les organites eux-mêmes
ont une origine bactérienne. On peut donc supposer que le génome nucléaire est
hérité par transfert vertical (reproduction sexuée ou asexuée) tandis que les
génomes des organites ont été hérités par transfert génétique horizontal
(endosymbiose) chez un ancêtre commun aux eucaryotes puis transmis par
reproduction sexuée ou asexuée.
Question 4. Quelles sont les conséquences pour les génomes des
organites et du noyau de l’endosymbiose (doc. 6 et 7).
D’après le doc. 7, on constate que depuis l’acquisition des
chloroplastes, le noyau des eucaryotes a acquis un grand nombre
des gènes (1400) initialement possédés par la cyanobactérie
ancestrale (ayant subi l’endosymbiose) tandis que le chloroplaste
n’a gardé qu’environ 87 gènes. Ces gènes intégrés au génome
nucléaire chez l’arabette des dames ainsi que d’autres gènes
nucléaires sont à l’origine de 2300 protéines qui seront importées
par le chloroplaste. On constate donc qu’il existe de nombreux
transfert de gènes du génome des organites vers le génome
nucléaire. Le génome restant dans les chloroplastes est donc très
éloigné de celui de la cyanobactérie ancestrale qui a subi
l’endosymbiose.
Question 5. Écrire un court bilan sur l’endosymbiose des chloroplastes et
des mitochondries
(doc. 1 à 7).
Il existe aujourd’hui de très nombreux arguments (doc. 1 à 5) permettant
de confirmer la théorie endosymbiotique formulée par A. Schimper et L.
Margulis (doc. 4). On peut considérer le scénario suivant : une α-
protéobactérie (doc. 5) a été intégrée dans le cytoplasme de l’ancêtre des
eucaryotes ; elle est restée entourée d’une membrane (ce qui explique la
double membrane des mitochondries) ; elle a perdu (doc. 6) une partie de
ces gènes au profit du génome nucléaire de la cellule hôte. Elle est alors
devenue une mitochondrie, c’est-à-dire un organite gardant quelques
caractères bactériens
(génome, ribosomes, transcription traduction etc. ; doc. 1 et 3). Un
scénario similaire peut être imaginé pour les cellules eucaryotes à
l’origine des organismes photosynthétiques : une cyanobactérie (doc. 5) a
été intégrée dans le cytoplasme de l’ancêtre de ces
organismes, elle a gardé une seconde membrane, ses caractéristiques
bactériennes (doc. 3) et perdus de nombreux gènes (doc. 6 et 7). Ces
cyanobactéries sont devenues des chloroplastes chez les végétaux.
Bilan tache complexe
Écrire un court bilan sur l’endosymbiose des chloroplastes et des mitochondries
(doc. 1 à 7).
Il existe aujourd’hui de tres nombreux arguments (doc. 1 a 5) permettant de confirmer la theorie
endosymbiotique formulee par A. Schimper et L. Margulis (doc. 4). On peut considerer le scenario
suivant : une α-proteobacterie (doc. 5) a ete integree dans le cytoplasme de l’ancetre des eucaryotes ;
elle est restee entouree d’une membrane (ce qui explique la double membrane des mitochondries) ;
elle a perdu (doc. 6) une partie de ces genes au profit du genome nucleaire de la cellule hote. Elle est
alors devenue une mitochondrie, c’est-a-dire un organite gardant quelques caracteres bacteriens
(genome, ribosomes, transcription traduction etc. ; doc. 1 et 3).
Un scenario similaire peut etre imagine pour les cellules eucaryotes a l’origine des organismes
photosynthetiques : une cyanobacterie (doc. 5) a ete integree dans le cytoplasme de l’ancetre de ces
organismes, elle a garde une seconde membrane, ses caracteristiques bacteriennes (doc. 3) et perdus
de nombreux genes (doc. 6 et 7). Ces cyanobacteries sont devenues des chloroplastes chez les
vegetaux.
Lecture d’un arbre phylogénétique:

Se tester: Comment se sont créées les cellules animales actuelles?


Comment se sont créées les cellules des plantes terrestres?
Comment se sont créées les Ciliées?
Bilan
Les endosymbioses transmises entre générations,
fréquentes dans l’histoire des eucaryotes, jouent
un rôle important dans leur évolution. Le génome
de la cellule (bactérie ou eucaryote) intégré dans
une cellule hôte régresse au cours des générations,
certains de ses gènes étant transférés dans le noyau
de l’hôte. Ce processus est à l’origine des
mitochondries et des chloroplastes, organites
contenant de l’ADN.
• Exposés:
• Des transferts de gènes pour l’industrie
laitière (p64)
• Des bactéries et des moustiques (p65)
Exercices objectif bac
• P69: Nématodes phytophages et paroi
végétale.
1. Le doc. 3 montre que les nématodes phytophages ne sont pas apparentes, ce
qui parait surprenant car le doc. 2 nous apprend que de nombreuses enzymes
spécifiques sont nécessaires pour dégrader les composes de la paroi végétale.
Les enzymes étant produites à partir des gènes, on s’attendait à ce que ces
organismes qui partagent les même gènes soient proches sur l’arbre
phylogénétique.

2. On peut donc supposer que les gènes de ces nématodes ont été hérites par
des transferts génétiques horizontaux. L’étude des enzymes polygalacturonases
des nématodes phytophages montre que celles-ci ont des séquences proches de
celles des bactéries Ralstonia. On peut donc supposer qu’il y a eu des
transferts génétiques horizontaux des gènes correspondant a ces enzymes entre
cette bactérie et les différents groupes de nématodes phytophages.

3. On peut supposer que les ancêtres des nématodes phytophages étaient des
nématodes bactériophages se nourrissant des bactéries du sol comme Ralstonia
a proximité des racines. Ils ont hérité de leur proie les gènes codant les
enzymes polygalacturonases. Ces deniers leurs permettent d’exploiter les
composes des parois végétales des racines situées dans le même
environnement.
Exercices objectif bac
• P70: Une endosymbiose entre eucaryotes
1. Le génome dans le stroma du chloroplaste (PY) est d’origine cyanobacterienne, le
génome du nucleomorphe (NM) provient d’une algue verte eucaryote, le génome
mitochondrial provient d’une bactérie (a-proteobacterie) intégrée, comme le
chloroplaste, par une endosymbiose.
2. Puisque le plaste présente des caractéristiques de cyanobactéries, on peut
imaginer qu’il a été intégré par une première endosymbiose comme chloroplaste a
une algue verte dont le nucleomorphe serait le reste du noyau. Lors d’une seconde
endosymbiose (peut-être suite a une phagocytose), cette algue verte a forme a son
tour un chloroplaste a quatre membranes au sein de l’amibe, son noyau ayant
dégénère en nucleomorphe.
3. Lors des endosymbioses, il est fréquent qu’il y ait des échanges entre les génomes
des différents partenaires. Une partie importante des gènes des endosymbiotes étant
transfères vers le noyau.
4.A. membrane d’origine de la cyanobactérie.
B. membrane de phagocytose ou de digestion de la première endosymbiose.
C. membrane plasmique de l’algue verte.
D. membrane externe du chloroplaste pouvant être le reste de la membrane de
phagocytose lors de l’internalisation de l’algue verte (endosymbiose secondaire).
E. membrane plasmique de l’amibe.
5. Cette amibe étant un prédateur, on peut imaginer qu’une partie des gènes de ses
proies a été intégrée au fil du temps dans son génome.
Exercices objectif bac
• P70: Des Escherichia coli mortelles
On constate que les facteurs de virulence sont portes par des
éléments génétiques susceptibles d’être échangé avec d’autres
bactéries : ilot de pathogénicité, génome de phage (échangeable
par transduction) et plasmides (échangeable par conjugaison).
On peut donc supposer que des souches pathogènes puissent
transférer a des souches non pathogènes les gènes responsables
de la virulence, formant ainsi une nouvelle souche pathogène.

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