Vous êtes sur la page 1sur 18

FACULTE DES SCIENCES

ET TECHNIQUES (FAST)
Master Biologie Moléculaire,
Génétique et Biotechnologie
(Master II BMGB)

Mécanisme moléculaire épigénétique :


micro ARN et régulation épigénétique

HISTORIQUE

Responsable du cours :
Dr Théodora M. ZOHONCON, MCA

Présenté par :
SALIOU Eyitayo K. I. Youmna
PLAN

INTRODUCTION

01 LA CHROLOLOGIE

02 COMMENT EST NEE L’EPIGENETIQUE ?

03 OU EN SOMMES-NOUS AUJOURD’HUI ?

CONCLUSION
INTRODUCTION

Dans un environnement où des choses apparaissent, d’autres disparaissent et


d’autres laissent place à d’autres, beaucoup de questions se posent. On cherche à
comprendre ce qui se passe et à plus fortes raisons ce qui se passe en nous :
comment nous sommes construits, pourquoi nous avons des ressemblances ou
pas, bref, qui sommes-nous en tant qu’êtres vivants.
C’est ainsi que plusieurs personnes en suscitant la curiosité et la recherche allant
de ce que nous voyons à ce que nous ne voyons pas mais qui cependant est, on
au fil du temps réussi à faire comprendre à l’humanité de quoi chacun de ses
composants est fait.
En ce qui nous concerne en tant qu’humains nous savons désormais que nous
sommes issus de la fusion de gamètes qui comportent un matériel génétique qui
nous est transmis suivant des lois connues. Nous connaissons les différents
stades par lesquels nous passons pour devenir ce que nous sommes.
Sauf qu’au fil du temps, nos caractères se modifient : allant des maladies ou
malaises qui se font sentir à la forme de nos yeux qui changent, des marques
qu’on possède et qui nous différencie encore plus les uns des autres.
01 La chronologie

18 ème 19 ème
SIECLE SIECLE
EPIGENESE ?

Nous nous retrouvons entre le 18ème et 19ème siècle où la théorie de


l’épigénèse s’est imposée. Une époque où l’on cherchait une explication
tangible au processus d’apparition de la vie.
Sa définition basculait entre :
 Le clan de ceux qui trouvait que l’œuf apparait et évoluait comme par
hasard, selon les différentes phases embryonnaires pour aboutir à un
organisme.
 Et le clan qui de façon plus logique soutenais qu’il doit forcément avoir
une structure, un guide, un plan de construction qui est suivi.
Cette structure est celle de l’organisme entier, qui a pour particularité de
s’adapter convenablement à chaque stade de l’évolution de l’œuf et même de
l’organisme, une fois qu’il est dans son environnement.
1871 : Charles Darwin : Biologiste Anglais
Sélection sexuelle, sélection symbiotique, sélection de groupes.

1896 : James-Mark Baldwin : Psychologue


Américain
L’apprentissage pourrait canaliser la sélection naturelle (effet dénommé effet «
Baldwin » et par Waddington « assimilation génétique »).

1905 : Konstantin Mereschkowski: Biologiste


Russe
Endo et exosymbiose
1939 : Conrad H. Waddington : Biologiste
Britannique
Proposition du terme « Epigénétique »

1942 : Définition de l’épigénétique : Branche de la biologie étudiant les


implications entre les systèmes gènes avec l’environnement et leurs produits
donnant naissance au phénotype d'un individu.

1952 : Assimilation et canalisation

1956 : Susumu Ohno : Généticien Japonais


Les deux chromosomes X de la femelle ne sont pas identiques.

1956 : Alexander Brink : Phytogénéticien


Canadien
Découvre et nomme la paramutation dans le maïs.
1959 : Keiko Ogawa-Ochiai
Démonstration de transferts horizontaux de gènes entre bactéries.

1960 : Jacques Monod : Biochimiste Français,


en collaboration avec André Jacob, David Perrin, Carmen
Sanchez
Découvrent le premier métabolite régulateur de l’expression d’un gène
canonique (opéron).

1961 : Mary F. Lyon : Généticienne Anglaise


Explique l’inactivation du chromosome X

1961 : Leonard Hayflick : Professeur


d’anatomie Philadelphien
Effet Hayflick 50 cycles
1962 : Vero-Cooper Wynne-Edwards :
Zoologiste Anglais
La sélection de groupe

1962 : John Gurdon : Biologiste de


développement Britannique
Reprogrammation épigénétique avec cellules épithéliales.

1966 : JJ Cowley et RD Griesel


Effet grand-mère de la physiologie alimentaire

1967 : Margulis, Lynn : Biologiste de


l’évolution Américaine
Endosymbiose mitochondrienne
1969 : Sewall Wright : Généticien
Américain
Epistase, équilibres dynamiques des populations, effets épigénétiques à distance
sur le script désoxyribonucléique.

1969 : Ellis Englesberg : Bactériologiste


Américain
Physiologie de la boucle désoxyribonucléique (interactions structurelles 3D)

1969 : John Stanley Griffith :


Biophysicien Britannique
Etiquetage (ticketing) de l’ADN par méthylation.
1970 :
Howard Temin et David Baltimore : Généticien et
Biologiste Américains
Démonstration de l’existence de la transcription inversée.

1976 :
Victor H. Denenberg : psychobiologiste du développement
Américain et Kenneth M. Rosenberg (Psychiatre
Américain)
L’effet grand-mère sur le comportement : découvert initialement par
(manipulation humaine des ratons)

1977 :
Phillip Sharp : Biologiste moléculaire et généticien
Américain
Découvre l’épissage qui est l’aptitude de la cellule à mobiliser un grand nombre
de molécules (spliceosome) capables de « réduire » l’ARN afin qu’il «
sélectionne » des éléments de l’ADN pour la transcription.

1982 :
Stanley-Benjamin Prusiner : Neurologue et Biochimiste
Américain
Démontre que la maladie Jacob-Creudzfelt est due à une transmission protéique
(prions) et non un organisme vivant.

1983 :
Jean-Pierre Changeux : Biologiste Français
Economie des gènes, cascades développementales, économie topographique
1984 :
Azim Surani : Biologiste de développement Britanno-Kenyan
et Jacqueline M. McGrath : Dr en sciences infirmières
Américaine
Elucidation des cascades moléculaires de l’empreinte génomique

1985 :
Elizabeth H. Blackburn : Scientifique Australo-américaine,
Carol W. Greider : Biologiste moléculaire Américaine et
Jack W. Szostak : Biologiste Américain
Démontrent que le raccourcissement du télomère détermine le vieillissement

1985 :
Adrian Bird : Généticien Britannique
Localise la méthylation de la cytosine dans le génome et en comprend la portée
épigénétique.
1991 :
Michael Grunstein : Chimiste biologique Roumain
Démontre que les histones sont des interrupteurs de gènes (1988). William H.
Durham : coévolution culturelle-biologique.

1991 :
David Haig : Biologiste de l’évolution Australien
Explication de la valeur adaptative de l’empreinte génomique, c-à-dire de l’effet
moléculaire du sexe du parent.

1996 :
David Allis : Biologiste moléculaire Américain
Décrit l’acétylation des histones et en comprend la portée épigénétique (1996).
Jeannie T Lee : découvre le baiser épigénétique des chromosomes X.
1996 :
Shinya Yakamana : Chercheur en cellules souches Japonais
Découvre les quatre gènes (Oct4, Sox2, Kif4, c-Myc) capables de déclencher
l’effaçage de l’épigénome chez l’ovule fertilisé

1999 :
Whitelaw, Emma : Biologiste moléculaire Australienne
Elucidation moléculaire de la transmission épigénétique transgénérationnelle
02 Comment est née l’épigénétique?
Mendel que nous connaissons tous a eu à effectuer des travaux qui ont abouti à
la théorie chromosomique de l’hérédité (1856 – 1863). Cette théorie venait
expliquer comment les gènes sont positionnés sur les chromosomes et comment
ils s’associent ou non pour être transmis.
C. Waddington s’est appuyé sur ceci pour se mettre sur un piédestal. Piédestal
sur lequel, il affirme : écoutez, c’est très bien tout ce que vous nous dites et
démontrez, mais nous ne savons toujours pas comment les gènes là aboutissent
aux phénotypes d’une personne X par exemple. Je vous propose donc
l’épigénétique. Il va donc essayer de convaincre et finir par la définir en 1942
comme étant la branche de la biologie qui étudie les implications entre les
systèmes gènes avec l’environnement et leurs produits donnant naissance au
phénotype d'un individu.

Le biologiste Britannique, va proposer des explications théoriques qui ont pour


but de montrer que le développement embryonnaire mobilise des réseaux
d’interactions variables entre les gènes et déterminantes du phénotype d’une
personne.
03 Ou en sommes-nous aujourd’hui ?

Le terme épigénétique définit les


modifications transmissibles et
réversibles de l'expression des
gènes ne s'accompagnant pas de
changements des séquences
nucléotidiques
Épigénome : ensemble des
modifications épigénétiques
propre à chaque type cellulaire
différencié à un instant t.

L’épigénétique permet de mieux comprendre comment et pourquoi nous


héritons de certains traits, développons des maladies et évoluons en tant
qu'espèce.

Intérêts

Fondamental Diagnostic Thérapeutique

Trois intérêts principaux de l’épigénétique :


1-Fondamental : l’épigénétique induit des changements phénotypiques
héréditaires sans modification de la séquence d’ADN
2- Diagnostic : car ces changements peuvent être responsables des cancers, des
maladies auto-immunes et diverses autres maladies. Les outils émergents
l’épigénétique peuvent être utilisés comme marqueurs préventifs, diagnostiques
3-Thérapeutiques : puisque, rappelons-le, les aberrations épigénétiques peuvent
être pharmaceutiquement réversibles.
CONCLUSION

Les scientifiques américains se sont plus démarqués dans cette histoire parce
qu'ils sont plus présents. Hommes comme femmes. Des ratios n’ont pas été fait
de ratios, cependant j’ose croire très fort que chacun de nous réussira à impacter
le cours de cette histoire pour nous et pour les futures générations.
Alors, qu’est -ce qu’un mécanisme moléculaire épigénétique ? Quels rôles
jouent les microARN dans ces mécanismes ? Pourquoi micro ARN et pas ARN
simplement ?
Des questions se posent.

Vous aimerez peut-être aussi