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N’Golo OUATTARA
Maître de Conférences
UFR Sciences de la Nature
I. GENERALITES
2
Biologie du développement
La biologie du développement est l'étude des
processus par lesquels les organismes croissent et
se développent. Elle étudie en particulier le
contrôle génétique de la croissance cellulaire, de
la différenciation cellulaire et de la morphogenèse.
4
Processus de base contrôlant
l’embryogenèse
1) Processus de différenciation cellulaire
1.2. HISTORIQUE
Du 17ème au 18ème siècle, c’était la théorie de la
préformation et en 1759, Caspar Friedrich Wolf émis la
théorie de l’épigenèse.
Préformation
a) L’hypothèse préformiste ou préformationniste
(théorie de la préformation)
Selon cette théorie, l'animal qui se développe a toujours été
présent dans l'œuf, mais si petit et transparent qu'invisible.
Lorsque commence son développement, l'animal miniature ne
fait que croître, ses tissus devenant plus denses, donc visibles.
Préformationnismes
Animalculistes
Ovistes
Les animalculistes
soutiennent que
Selon les ovistes, l'embryon était
l'embryon était préformé dans le
préformé dans spermatozoïde,
l'œuf, le l'œuf ne servant
spermatozoïde qu'à le nourrir.
étant superflu: un
parasite du sperme 8
Épigenèse
b) L’hypothèse épigeniste (la théorie de l’épigenèse)
11
Evolution progressive
En 1935, Hans Spemann découvre les mécanismes de
l’induction de la différenciation. Il montre que la différenciation
des cellules de la jeune gastrula dépend de son environnement :
c’est la théorie de l’embryologenèse évolutive.
En 1953, James Watson et Francis Crick découvrent la
structure en double hélice de l’ADN.
12
Ontogenèse et phylogenèse
13
Différents aspects de l’embryologie
• Embryologenèse descriptive : elle décrit les transformations
morphologiques successives de l’œuf ;
15
La coupe frontale est une
coupe verticale,
longitudinale,
La coupe transversale se fait selon un plan
perpendiculaire au plan
horizontal, perpendiculaire à l’axe antéropostérieur
sagittal. Elle définit le front
c’est-à-dire la face et le dos
La coupe sagittale est une coupe verticale, longitudinale
du germe
passant par le plan de symétrie bilatéral. Elle définit un côté
gauche et un côté droit
16
II. GRANDES ETAPES DU
DEVELOPPEMENT
LES GRANDES ETAPES DU DEVELOPPEMENT
EMBRYONNAIRE
EMBRYONNAIRE
17
INTRODUCTION
Les processus embryologiques qui vont faire
passer du stade union des gamètes au stade
d’un individu comprennent 4 étapes :
• La Fécondation
• La Segmentation
• La Gastrulation
• L’Organogenèse
2.1. FÉCONDATION
20
Hermaphrodisme (suite)
26
Conditions de la fécondation
27
2.1.3. Phénomènes ou mécanismes de la fécondation
Deux mécanismes fondamentaux caractérisent la
fécondation. Il s’agit de l’activation et l’amphimixie
1) Activation
Elle concerne le spermatozoïde aussi bien que l’ovocyte II
a) Au niveau du spermatozoïde
Une réaction acrosomiale se déroule au niveau du spermatozoïde déjà
capacité. Cette réaction acrosomiale qui a lieu au voisinage de
l’ovocyte II, c’est à dire au contact des cellules folliculeuses dans
l’ampoule de l’oviducte, se caractérise par :
28
❑Une modification de la membrane plasmique
30
b) Au niveau de l’ovocyte II
L’entrée du spermatozoïde déclenche des remaniements
morphologiques et physiologiques dans la zone corticale.
L’activation se manifeste par :
32
Chez les amphibiens, le phénomène est semblable à
quelques différences près :
- La fécondation est externe et se fait dans l’eau
- La capacitation du spermatozoïde se fait au
niveau de la gangue ovulaire
33
2) Amphimixie
Le pronucléus mâle migre vers le pronucléus femelle, il y a
fusion des lots haploïdes des chromosomes de chaque
pronucléus.
La diploïdie est rétabli. La fécondation aboutit donc à la
formation d’un œuf fécondé diploïde appelé zygote
a) Les conséquences de la fécondation
- Le rétablissement de la diploïdie (2n chromosomes)
- La détermination du sexe génétique du nouvel individu
Jusqu’à l’amphimixie, chaque pronucléus possède un
chromosome sexuel X pour les femelles, X ou Y pour les
mâles. Le sexe génétique est déterminé en fonction du
chromosome apporté par le mâle. 34
b) Caractères généraux d’un œuf fécondé
- L’œuf fécondé est une cellule qui comporte tout
l’équipement nucléaire et cytoplasmique nécessaire à son
développement
- L’œuf fécondé est totipotent, c’est-à-dire qu’il renferme
toutes les potentialités qui s’épanouiront chez l’adulte
36
2.1.4. Polarité et notion de gradient
L’hétérogénéité du cytoplasme de l’œuf et la distribution
hétérogène des substances de réserves font apparaître deux
gradients dans l’œuf : le gradient vitellin et le gradient
ribosomique (ribosomal).
Dans une coupe passant par le pole animal et le pole
végétatif :
- Le gradient vitellin est marqué par des plaquettes vitellines
qui sont plus nombreuses et plus grosses au fur et à mesure
que l’on descend vers le pole végétatif.
- Le gradient ribosomique qui caractérise la quantité de
cytoplasme est marqué par une présence plus accrue de
ribosomes du pole végétatif vers le pole animal.
37
Les gradients vitellin et ribosomique sont opposés et
marquent la polarité de l’œuf.
PA
Gradient ribosomal
Gradient vitellin
PV
38
2.1.5. Différents types d’œufs
• Œuf alécithe: pas de vitellus (mammifères supérieurs)
39
40
2.2. SEGMENTATION
La segmentation est le passage du germe de l’état unicellulaire à
l’état pluricellulaire.
Le mécanisme fondamental de cette étape est la mitose ou division
simple.
L’œuf fécondé est une cellule qui va subir des mitoses successives
dont le rythme varie selon le type d’œuf.
42
2.2.1. DÉTERMINISME DE LA SEGMENTATION
Différents phénomènes sont à la base de la segmentation
a) Rapport nucléoplasmique (RNP)
43
Expérience de Von Hertwig
Diminution du
cytoplasme donc RNP
Pas de segmentation
Segmentation
44
Cependant on constate que l’énucléation de certains œufs
fécondés n’empêche pas la segmentation malgré
l’inexistence du RNP.
45
b) Cycle cellulaire
• la phase de mitose.
46
cycle cellulaire
G2 M
4n
S
G1
2n
Interphase
47
Il comporte en interphase trois phases qui sont les phases G1, S et G2.
Souris Hamster
51
2.2.2. MÉCANISMES DE LA SEGMENTATION
La segmentation est une conséquence de l’amphimixie. Après la fusion
des pronucléi mâles et femelles, l’œuf fécondé se divise en un certain
nombre de fois :
- La première division se traduit par un clivage méridien qui donne
naissance à deux cellules appelées blastomères
52
Mécanismes de la segmentation
53
La suite des segmentations est une alternance des plans de clivages
méridiens et horizontaux pour aboutir à 64 cellules qui sont un massif
cellulaire compact appelé morula.
54
REGLE DE BALFOUR
55
2.2.3. MODALITÉS DE LA SEGMENTATION
1) Segmentation en fonction de la richesse de
l’œuf en vitellus
a) Segmentation totale ou holoblastique
Elle se rencontre au niveau des œufs alécithes, oligolécithes et hétérolécithes.
Dans ces conditions, tout le volume de l’œuf subit des clivages successifs au même
rythme aboutissant à la formation des blastomères ayant le même volume.
Au pôle animal qui contient beaucoup de cytoplasme et peu de vitellus, l’œuf subira
des divisions rapide et donnera naissance à des cellules de petites tailles appelées
micromères.
Au pôle végétatif, au contraire riche en vitellus, les divisions sont lentes et donnent
des cellules de grande taille appelées macromères.
57
- Segmentation partielle discoïdale
58
- Segmentation partielle superficielle ou intra-vitelline
Elle se rencontre dans les œufs centrolécithes.
Cette segmentation se déroule en deux temps.
Une première division concerne le noyau.
Le noyau entouré d’un léger cytoplasme se divise en plusieurs
noyaux fils appelés énergides.
Ces énergides finissent par migrer dans le cytoplasme
périphérique.
Chaque énergide dans le cytoplasme périphérique n’étant pas
entouré par son propre cytoplasme forme le syncytium.
Par la suite les clivages du cytoplasme (cytodiérèse)
n’interviendront que dans un deuxième temps entrainant la
formation d’un blastoderme périphérique.
Les cellules germinales qui sont isolées précocement au pôle
inferieur de la morula sont des cellules sexuelles.
59
2) Segmentation liée à la disposition des blastomères
a) Segmentation radiaire
60
b) Segmentation spirale
Elle s’observe dans le cas de la segmentation holoblastique.
63
- Une périblastula : c’est une blastula issue d’une
segmentation partielle superficielle ou inra-vitelline. Cela
concerne les œufs centrolécithes.
64
65
2.3. GASTRULATION
2.3.1. Mise en place des feuillets embryonnaires
67
La mise en place d’un feuillet médian ou
mésoblaste donne les triploblastiques ou
tridermiques
68
Les techniques de marque colorée permettent
d’obtenir la carte des territoires présomptifs.
69
2.3.2. Modalités de la gastrulation
La gastrulation conduit à la formation d’une gastrula.
L’on distingue 5 modalités de gastrulations qui sont :
✓l’immigration
✓l’embolie ou l’invagination
✓l’épibolie ou le recouvrement
✓la délamination
70
Immigration
71
Embolie ou l’invagination
Le blastoderme du PV s’enfonce en doigt de gang dans
le blastocèle qui se réduit et tend à disparaître.
73
Recouvrement ou épibolie
Ce mouvement intervient dans la blastula au niveau du
PV constitué de macromères volumineux qui ne peuvent
s’enfoncer dans le blastocèle, comme c’est le cas de la
coeloblastula irrégulière (Batraciens) et de la
sterroblastula (Mollusque, Annélide).
Dans ce cas, les micromères du PA se
multiplient activement s’étalant et
recouvrant les macromères.
76
La nouvelle cavité, entourée de feuillets
externes (ectoblastes) et internes
(endoblastes), est le vrai blastocœle.
78
CONCLUSION
79
Cette technique consiste à poser sur une blastula
des poules d’Agar teintés de colorants vitaux
(rouge neutre, bleu de méthyle). Les colorants
vitaux diffusent dans les cellules dont les
mouvements au cours de la gastrulation peuvent
être suivis. On en déduit la carte des territoires
présomptifs sur une jeune gastrula.
80
2.4. ORGANOGENÈSE
81
A ces mouvements s’ajoutent des phénomènes de
croissance différentielle des cellules et leur
ségrégation en des groupes de cellules formant des
ébauches distinctes. A cela, s’ajoutent des
phénomènes d’induction : éveil de l’activité chez le
voisin qui va induire une activité
morphogénétique.
82
Chez les vertébrés, l’un des premiers organes à se
différencier est le système nerveux.
83
Les extrémités de la plaque neurale se gonflent pour
donner le stade bourrelé neural.
84
Parallèlement à la mise en place du système nerveux, les
autres organes s’ébauchent à partir des autres feuillets de
cellules à destinée irréversible, formant des territoires
organo-formateurs. Chaque feuillet embryonnaire
évolue pour donner tissus et organes biens déterminés :
86
FIN
87
III:
DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE DES
ECHINODERME : CAS DE L’OURSIN
(Paracentrotus lividus)
88
3.1. GÉNÉRALITÉS
Les échinodermes appelé Peau d’hérisson,
car leur peau est recouvert de spicules ou de plaques
calcaires épineuses.
95
96
- Phénomène cytologique de fécondation
Au contact du spermatozoïde avec l’ovule, après la
traversée de la gangue ovulaire, l’ovule émet un cône
d’attraction qui facilite l’entrée du spermatozoïde
sans son flagelle.
98
Réactions acrosomiales
L’entrée du spermatozoïde entraine également le
phénomène d’activation au niveau de l’ovule.
100
Dès que le spermatozoïde entre, la membrane
ovulaire s’incurve pour donner une membrane
externe appelée la membrane de fécondation qui
est formée de la membrane vitelline et des granules
corticaux.
101
Phénomène d’activation au niveau de l’ovule
3.3. SEGMENTATION
L’œuf des oursins étant oligolécithe, la segmentation
est totale, égale et radiaire jusqu’au stade 4
blastomères.
104
❖ Segmentation totale, égale et radiaire jusqu’au stade 4
La première division est méridienne
→ Stade 2 (cellules/blastomères)
La deuxième division est perpendiculaire à la première
méridienne mais perpendiculaire à la première.
Stade 4
Le 3e plan de clivage est équatorial
La quatrième division est inégale : plans de clivage différents:
HA = plan de clivage méridien
HV = plan de clivage horizontal
on est-horizontale et coupe chaque
petits blastomères au blastomère
pole végétatif (micromère)
x4 macromères
x4 micromères
tive x4 blastomères Stade 16
Stade 16
Le 5e plan de clivage est horizontal dans l’hémisphère
animal et donne deux étages de 8 mésomères chacun.
2 assises de 8 macromères
109
Au fur et à mesure que les divisions se poursuivent, les
différences de taille entre les blastomères s’estompent
progressivement.
A la fin de la segmentation, le germe appelé blastula est
creusé d’une cavité : le blastocoele.
Les blastomères s’organisent en
une seule couche de blastoderme
autour du blastocoele.
La coeloblastula régulière
ainsi formée se couvre de cils,
une touffe de longs cils forme
un toupet apical qui se
développe au pôle animal de la
larve nageuse. 110
La blastula est formée d’une mosaïque de 5 territoires
concentriques autour de l’axe PA-PV qui sont :
111
✓ Vg2 à l’origine de l’endoderme et du mésenchyme
secondaire ;
✓ Micromères à l’origine du mésenchyme primaire.
C’est au stade blastula que l’embryon éclos dans le milieu
marin. L’embryon libre se déplace grâce à ses cils.
112
3.4. GASTRULATION
La gastrulation met en jeu 2 mécanismes qui sont :
l’invagination et l’immigration
3.4.1. Mouvements d’immigration
Dans les mouvements d’immigrations, les micromères du
pôle végétatif migrent isolement dans le blastocœle.
Ils forment un mésenchyme primaire qui correspond à
une portion du feuillet mésoblastique.
113
3.4.2. Mouvements d’embolie ou d’invagination
114
Certains blastomères du végétatif 2 situés dans le
plafond de l’archentéron migrent dans le blastocoele
pour donner le mésenchyme 2 (futur cellules
sanguines).
D’autres mouvements mineurs des cellules du
végétatif 2 par évagination (bourgeonnement) vont
former des vésicules entérocoeliennes (futur
cœlome).
115
A ce stade, le germe est une gastrula constitué de
trois feuillets :
116
Ce feuillet est constitué de VG2 d’où vont émigrer
également le mésenchyme secondaire et les
vésicules entérocoeliennes.
- Un feuillet interne appelé endoblaste formé
exclusivement de VG2
117
3.5. ORGANOGENÈSE :
formation de la larve plutéus
A la fin de la gastrulation, le germe s’aplati sur la face
qui porte le blastopore.
Cette face correspond à la face ventrale du germe.
Latéralement se creuse une dépression (le
stomodéum).
118
Le côté apical qui forme le toupé s’allonge et se
déporte vers la dépression, la touche et se creuse à ce
niveau, la bouche.
119
Autour de la bouche, les bords de la concavité
s’allongent et forme des bras dont :
-Deux bras oraux d’origine AN1
-Deux bras anaux d’origine AN1 et VG1
Les bras s’allongent et sont soutenus par les spicules
calcaires issus du mésenchyme primaire qui engendrent
le squelette de la larve.
Le toupet apical et la ciliature disparaissent.
Ils sont remplacés par une bandelette ciliée qui entoure
la dépression buccale.
120
Huit bras vont se constituer à partir des deux premiers
et serviront de flotteurs.
121
➢Mise en place du système nerveux : la neurulation
Il se différencie à partir de l’ectoblaste. Le système
nerveux comprend : - Un SN oral
- Un SN aboral
122
C’est un petit anneau nerveux chargé de
l’innervation des organes génitaux
123
FIN
124
IV DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE
DES AMPHIBIENS :
Cas du Xenope (Xenopus laevis)
➢ Batraciens (Grenouille)
➢ Plathelminthes (Ténia)
➢ Annélides (Ver de terre)
➢ Mollusques (Escargot)
Classification des amphibiens
les anoures, majoritaires et sans queue,
composés notamment des grenouilles et des
crapauds ; les urodèles, qui gardent leur
queue, tels les salamandres et les tritons ; les
gymnophiones, ou apodes, comportant les
cécilies, aux pattes atrophiées.
126
INTRODUCTION
Chez les vertébrés, les études sur le développement
embryonnaire commencées à la fin du 19ième siècle
se sont rapidement appliquées à de nombreuses
espèces.
C’est ainsi que chez les amphibiens, des tables de
développement ont été élaborées pour différences
espèces de grenouille, de crapauds et autres tritons.
127
Aujourd’hui, l’accumulation des connaissances tant
morphologiques, cellulaires que moléculaires ont fait
émergé une espèce d’amphibien devenu privilégiée :
128
OVOCYTE D’AMPHIBIEN
L’œuf des amphibiens est un œuf hétérolécithe.
Il est sphérique et a un diamètre d’environ 2 mm
129
A la ponte, l’œuf est un ovocyte II doté d’un seul
globule polaire.
130
4.1. FECONDATION
La fécondation chez les amphibiens est externe et
s’effectue dans l’eau immédiatement après la ponte issue
de l’accouplement.
L’entrée du spermatozoïde déclenche l’activation de
l’ovocyte II et cela se manifeste par la mise en place de
la membrane de fécondation.
Cette membrane de fécondation est née du décollement
de la membrane vitelline de celle de la membrane
plasmique et de l’épanchement du contenu des granules
corticaux dans l’espace périvitellin.
131
Lors de la fécondation, il y a deux types de
rotation :
132
4.1.1. Rotation d’orientation ou d’équilibration
Une demi-heure après l’entrée du spermatozoïde,
l’ovocyte s’oriente en fonction de la pesanteur.
L’hémisphère végétatif, plus dense, bascule vers le
bas laissant apparaître à l’observateur l’hémisphère
animal pigmenté de mélanine.
133
En effet, environs 25 minutes après l’entrée du
spermatozoïde, la structure de la membrane vitelline
se modifie pour former la membrane de fécondation.
134
Avant la fécondation, Après la fécondation,
l’orientation des ovocytes les ovocytes s’orientent
est aléatoire le pôle animal vers (vers
le haut)
135
L’ovocyte jusqu’alors solidaire de ses enveloppes,
devient libre dans son espace périvitellin.
136
4.1.2. Rotation de symétrisation
Elle est encore appelée rotation corticale ou réaction
corticale de symétrisation.
Une heure après la fécondation du spermatozoïde la
calotte pigmentaire de l’hémisphère animal se
contracte vers le point d’entrée de spermatozoïde.
Il en résulte alors la formation d’une zone plus claire
située à l’opposé du point d’entrée du spermatozoïde.
Cette zone est appelée croissant dépigmenté ou
croissant gris.
137
Cette structure marque la future face dorsale de
l’embryon.
Le germe symétrisé est orienté.
138
Sp
Me
Fé
139
Donc au total, une heure après la fécondation, l’œuf
possède une polarité antéropostérieure ainsi qu’une
polarité dorsoventrale.
La première polarité c'est-à-dire antéropostérieur est
définie par l’ovocyte au terme de sa croissance
La deuxième c'est-à-dire dorsoventrale est imposée
par l’entrée du spermatozoïde.
140
4.2. SEGMENTATION
Après la fécondation et l’établissement de la symétrie bilatérale,
l’œuf entre en segmentation.
141
Ce premier sillon de clivage est méridien et coïncide avec
le plan de symétrie bilatérale de l’embryon.
142
Les clivages suivants s’effectuent selon un rythme accéléré
au niveau de l’hémisphère nord (animal) et engendre de
nouveaux micromères.
Dans l’hémisphère végétatif, le rythme des clivages est plus
lent et abouti à des macromères.
Le blastocœle commence à se creuser dès le stade 8 par
écartement des blastomères.
Il atteint sa taille maximale à la fin de la segmentation et
occupe l’hémisphère animal.
144
4.3. GASTRULATION
Elle débute et prend fin en 24 h. Elle se fait par des
mouvements de prolifération cellulaire, suivi d’une épibolie
(recouvrement) ou d’une embolie.
On distingue les manifestations externe qui conduisent à la
formation du blastopore, et les manifestations internes qui
concernent la mise en place des feuillets embryonnaires et
de l’archenteron.
Ces mouvements morphogénétiques sont observés grâce à
la technique des marques colorées de VOGT.
Ces mouvements ont ainsi permis de définir sur la blastula,
des territoires présomptifs.
145
146
4.3.1. Manifestations externes et mis en place du
blastopore
147
Ce sillon appelé encoche blastoporale correspond à la
lèvre dorsale du blastopore en formation :
148
- Les lèvres latérales évoluent l’une vers l’autre, fusionnent
ventralement et forme la lèvre ventrale du blastopore.
149
4.3.2. Manifestions internes : mise en place des
feuillets et de l’archenteron
Ces manifestions internes s’observes à partir des
coupes sagittales dans le germe au cours de la
gastrulation ou l’évolution des marques colorées.
- Le stade encoche blastoporale
151
Les cellules invaginées forment une couche.
Le mésoblaste tapisse intérieurement le germe et la
couche externe est appelée ectoblaste.
152
A partir de ces observations, l’on peut dire que la
gastrulation est bien la conséquence des
mouvements d’épibolies convergentes, vers le
blastopore et d’embolie divergente à l’intérieur du
germe.
153
La gastrula est constituée de trois
feuillets : ectoblaste, endoblaste et
mésoblaste
154
4.4. ORGANOGENÈSE
Les mouvements morphogénétiques précédemment
observé se poursuivent mais sont localisés et
spécifiques à chaque feuillet.
C’est à partir de ces trois feuillets que le corps se
développe.
On note chez l’adulte 4 tissus primaires différents les
uns des autres morphologiquement et sur le plan
fonctionnel.
Ces quatre tissus dérivent des trois feuillets
embryonnaires.
155
4.4. ORGANOGENÈSE
La gastrula est constituée de trois feuillets :
ectoblaste, endoblaste et mésoblaste.
157
4.4.1. Evolution de l’ectoblaste
158
159
160
La mise en place du système nerveux ou neurulation
163
Chez les amphibiens le système nerveux (tube
nerveux) est en position dorsale.
Ils sont qualifiés d’épineuriens.
164
165
4.4.2. Evolution du mésoblaste
166
Le reste du mésoblaste donne les lames latérales
qui différencient chacune trois régions :
167
a) Le bloc dorsal
Le bloc dorsal subit une métamérisation, c’est-à-
dire un découpage régulier pour former des somites.
Chaque somite se régionalise en trois parties :
- La partie dorsale s’appelle le dermatome et va
différencier le derme.
- La partie interne donne le sclérotome qui est
l’ébauche de la colonne vertébrale.
- La partie médiane donne le myotome qui va
engendrer les muscles striés.
168
b) La pièce intermédiaire
169
c) La région latéroventrale
Les lames latérales qui entourent l’endoblaste se
creusent d’une cavité qui est le cœlome.
Par délamination, chaque lame latérale est alors
constitué de deux couches de cellules dont celles
situées contre l’endoblaste s’appel la
splanchnopleure.
La lame externe située contre l’épiderme s’appel la
somatopleure.
170
Les bords supérieurs des lames latérales forment le
mésentère dorsal.
La somatopleure de part et d’autre du mésentère dorsal
se creuse d’une cavité pour former les crêtes génitales.
Les crêtes génitales constituent l’origine somatique
des gonades qui seront colonisées plus tard par les
gonocytes.
Le cœur se différencie dans la région ventrale du germe
sous l’endoderme à partir des lames latérales.
172
Le tube digestif percé d’un blastopore, devenu anus, se
dote d’un nouvel orifice appelé bouche.
173
ECTODERME
174
MESODERME
175
ENDODERME
176
CONCLUSION
Le développement embryonnaire de l’œuf d’amphibien
dure environ quatre jours depuis la fécondation
jusqu’au stade bourgeon caudal.
177
- des coelomates (présence d’un cœlome c’est-à-dire
cavité générale)
178
FIN
179
V- DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE
DES INSECTES : CAS DE LA
DROSOPHILE (Drosophila
melanogaster)
180
EXEMPLES D4INSECTES
Blattes
Coccinelles
Termites
Papillons
Mouches
Moustiques
Abeilles
181
INTRODUCTION
La drosophile est un insecte diptère (possède une
seule paire d’ailes membraneuses) et holométabole
(la larve diffère radicalement de l’adulte).
182
On trouve les drosophiles presque partout sur la
terre. Il en existe plusieurs espèces mais la plus
connue est Drosophila melenogaster.
183
5.1. Organisation de l’ovaire et des ovarioles
184
Cette chambre atriale s’ouvre à l’extérieur par un
gonopore = vagin
185
Chaque ovariole = tube épithélial avec une partie
apicale (= germarium)
186
Les cellules en développement sont alignées et
plus elles se rapprochent de l’oviducte plus elles
sont développées.
La zone de croissance est appelée le
vitellarium. Au fur et à mesure de leur descente
ces oviductes s’entourent de cellules
folliculeuses.
188
Pendant la phase de multiplication les ovogonies se
divisent 4 fois pour donner un clone de 16 cellules.
190
collétérique
191
192
5.2. Œuf vierge ou non fécondé
193
Il est parfois percé d’hydropyle et d’aéropyle.
194
195
196
5.3. Fécondation
L’appareil génital femelle des insectes possède une
poche appelée la spermathèque.
Cette poche permet de conserver les
spermatozoïdes après l’accouplement.
Au moment de la ponte de l’ovocyte, la
spermathèque libère une quantité de spermatozoïdes
dont l’un fécondera l’ovocyte en entrant par le
micropyle.
197
Il s’agit donc d’une fécondation interne. Notons
que la femelle émet un ovocyte I qui est bloqué au
stade diplotène de la méiose.
198
5.4. segmentation
199
La cellulisation de la masse cytoplasmique ne
commence qu’au stade 256 noyaux (28) et se
termine à environ 6000 noyaux.
200
5.4.1. Segmentation du noyau
201
Les énergides vont migrer ensuite dans le cytoplasme
périphérique pour constituer un syncytium.
202
5.4.2. Segmentation du cytoplasme
203
Le blastoderme entoure une masse vitelline centrale
qui contient des cellules vitellophages qui sont
chargés de digérer le vitellus.
204
205
5.5. Gastrulation
Une carte des territoires présomptifs montre sur une
blastula âgée une bande médiane, large en position ventrale:
il s’agit du territoire du mésoderme.
206
207
Les mouvements gastruléens ne concernent que le
blastoderme ventral dont les cellules sont plus
hautes et plus volumineuses.
Suite au creusement d’un sillon médian appelée
ligne primitive dans la zone ventrale du germe,
208
209
210
Une double invagination à l’avant et à l’arrière du
germe, à la limite du premier sillon met en place
endoderme antérieur et postérieur.
211
212
Les deux replis se rejoignent latéralement pour
recouvrir l’ébauche embryonnaire qui l’isole dans
une cavité amniotique.
213
L’ébauche embryonnaire allongé et épaisse constitue
la bandelette germinative.
214
215
5.6. Organogenèse
Le système nerveux se différencie chez les insectes
sous la forme de deux bandes longitudinales de
cellules formant des cordons latéraux.
Les cordons latéraux se tendent sur toute la
longueur de l’embryon.
216
Les ganglions de la région céphalique fusionnent
pour donner des ganglions cérébroïdes.
217
a)La métamérisation
L’embryon se contracte dans le sens antéropostérieur.
218
b) Le tube digestif
Suite à la division de l’endoderme antérieur et
postérieur, ils se différencient trois parties distinctes :
219
CONCLUSION
Le développement post-embryonnaire de la
drosophile comprend 3 stades :
220
• asticot: c’est sous la forme d’asticot que la
drosophile expulse la larve de l’utérus vers
l’extérieur : insecte larvipare ;
221
FIN
222
VI- DEVELOPPEMENT
EMBRYONNAIRE DES
OISEAUX
223
INTRODUCTION
Si le développement embryonnaire des
échinodermes et des amphibiens se déroulent dans
l’eau, celui des oiseaux est terrestre.
224
L’oviparité caractérisée par le développement de l’œuf
dans une coquille, est pour l’organisme qui se développe
dans une enceinte close, une exigence primordiale.
225
6.1. Développement de l’œuf de poule
226
227
La ponte ovulaire (la sortie de l’œuf de l’ovaire) a
lieu au niveau du pavillon.
228
6.1.2. Mise en place des constituants de l’œuf
A la ponte ovulaire qui a lieu au niveau du pavillon,
l’ovocyte II, constitué du jaune de l’œuf (vitellus) et de
la cicatricule (disque germinatif) est entouré d’une
membrane vitelline.
Après la fécondation dans l’infundibulum, l’œuf
descend dans le magnum où il s’entoure d’albumen (le
blanc de l’œuf).
Sous l’effet d’une rotation, appliquée à l’œuf par la
paroi de l’oviducte, l’albumen s’entortille dans le grand
axe de l’œuf pour former la chalaze.
229
Au niveau de l’isthme, il se forme deux membranes
coquillières qui aménagent une poche à air (chambre à
air) au gros bout de l’œuf.
Au niveau de l’utérus se dépose la coquille constituée
de phosphate, de carbonate de calcium et de magnésium.
La coquille est rigide mais poreuse, permettant ainsi les
échanges avec l’extérieur.
230
231
6.1.3. Mise en place de la symétrie bilatérale
L’axe antéropostérieur qui définie la symétrie
bilatérale de l’embryon est déterminé par le sens de
rotation de l’œuf dans l’oviducte.
Selon la règle de Von Baër,
232
Pour l’œuf qui séjourne 24 h dans l’oviducte,
l’orientation est fixée et la symétrisation est en
place avant l’oviposition.
233
Règle de Von Baer
si l’on regarde l’œuf, le gros
Tête bout tourné vers la gauche,
l’axe longitudinal de l’embryon
(l’axe tête queue) est
perpendiculaire au grand axe de
Gros bout l’œuf, la tête de l’animal
Petit bout étant
dirigée vers l’avant,
Grand la axe
queue
de l’œu
vers l’observateur
Queue
234
Règle de Von Baer
235
Symétrie bilatérale
236
La segmentation de son côté est très avancée et il
apparaît dans le germe une aire pellucide
237
6.2. segmentation
L’œuf de poule est un œuf télolécithe, il subira donc
une segmentation partielle au niveau de la
cicatricule (disque germinatif).
238
239
6.2.1. Formation de la morula
Le premier plan de clivage est méridien et donne
deux blastomères, stade 2 blastomères.
240
D’autres divisions successives vont entrainer la
formation du blastodisque.
Le blastodisque est constitué de :
241
Le blastodisque va se décoller du vitellus et laisser
apparaître une cavité sous germinale ou faux blastocèle
ou blastocèle primaire.
L’apparition de cette cavité laisse apparaître deux aires
au niveau du blastodisque.
Ce sont : l’aire pellucide centrale et l’aire opaque
périphérique.
A ce stade, le blastodisque est une morula formée au
cours de sa descente dans l’oviducte et dont la symétrie
bilatérale est déjà fixée.
242
6.2.2. Formation de la blastula secondaire : la pré-
gastrulation
Une multiplication intense des blastomères entraine un
épaississement du blastodisque
Par un mouvement de délamination, il se forme deux
feuillets à partir du blastoderme.
243
La cavité située sous l’entophylle c’est-à-dire le faut
blastocœle, devient l’archentéron.
Le germe à ce stade est une blastula secondaire appelée
aussi une discoblastula, une prégastrula ou une
blastula gastrula.
C’est un germe didermique chez lequel la gastrulation
a débuté par la formation de deux feuillets.
L’œuf est pondu (oviposition) à ce stade didermique.
244
Remarque : Chez les oiseaux la deuxième et la
troisième étape de l’ontogenèse sont imbriquées.
La suite du développement embryonnaire se fait
hors du tractus génital de la poule, et par
couvaison à 37-38°C. L’éclosion se déroule après
une couvaison de 21 jours.
245
6.3. Gastrulation : mise en place du mésoblaste
6.3.1. Formation de la ligne primitive
Cet épaississement qui progresse d’arrière en avant
résulte d’une prolifération et d’une migration
convergente des cellules superficielles de
l’ectophylle.
246
Cette zone d’épaississement allongée constitue la ligne
primitive creusée d’un sillon et terminé par un
renflement antérieur.
Ce renflement s’appelle le Nœud de Hensen.
Le germe s’allonge dans le sens antéro-posterieur et prend
la forme d’une raquette.
La ligne primitive atteint son allongement maximal vers
les 18 heures d’incubation.
Les différents mouvements gastruléens se dérouleront
au niveau de la ligne primitive qui est l’homologue du
blastopore des amphibiens.
247
248
249
6.3.1. Mouvements gastruléens
250
A l’avant du Nœud de Hensen,
les cellules migrantes invaginées forment un
tassement cellulaires
entrainant la formation du chordomésoblaste qui
différentie le prolongement céphalique.
A cet instant précis, l’embryon est triploblastique
ou tridermique.
L’ectophylle devient l’ectoblaste, l’entophylle
devient l’endoblaste.
251
L’ectophylle devient l’ectoblaste, l’entophylle
devient l’endoblaste.
Le mésoblaste est obtenu suite à un mouvement
d’épibolie convergente et d’embolie divergente.
La chorde va être obtenue suite à un mouvement
d’épibolie convergente et un mouvement
d’embolie convergente.
252
6.4. Organogenèse
Elle consiste en l’évolution des différents feuillets
pour former des organes précis.
6.4.1. Evolution du mésoblaste
Chez les oiseaux, l’évolution débute par la formation
de la chorde à partir du chordomésoblaste.
Ceci précède l’amorce du système nerveux à partir de
l’ectoblaste.
253
a)Mise en place de la chorde
Le prolongement céphalique issu du
chordomésoblaste s’allonge d’avant en arrière.
254
255
b) Evolution du reste du mésoblaste
- Bloc dorsal
- Pièces intermédiaires
- En lames latéro-ventrales
256
Pour ce qui concerne le bloc dorsal, le mésoblaste
latéral se découpe en somites et on observe à partir
de la 20e heure d’incubation l’apparition d’une paire
de somites par heure de part et d’autre de la chorde.
257
La partie médiane va différencier le myotome
(ensemble des muscles) et la partie externe, le
dermatome.
258
La somatopleure est une paroi tournée vers
l’ectoblaste, tandis que la splanchnopleure est
tournée vers l’endoblaste.
259
6.4.2. Evolution de l’endoblaste
L’endoblaste différencie le tube digestif et ses
annexes.
Son évolution suit les mêmes étapes que dans le cas
des amphibiens.
Ces organes une fois formés, l’alimentation,
l’hydratation, la respiration et l’excrétion nécessitent
la formation d’annexes embryonnaires à l’intérieur
de l’enceinte close.
260
6.4.3. Formation des annexes embryonnaires
Ce sont des formations d’origine ectodermique,
endodermique et mésodermique qui se développent
hors du corps de l’embryon mais assurent sa protection.
Les annexes embryonnaires jouent également le rôle
d’absorption des réserves, de respiration et
d’élimination des déchets.
Elles sont au nombre de trois :
-L’amnios -La vésicule vitelline -L’allantoïde
261
a) Amnios : formation et rôle
L’amnios commence à se différencier vers la 30e
heure d’incubation, à partir de deux replis latéraux
et symétriques de l’ectoderme doublé de la
somatopleure.
Les deux replis situés au-dessus du germe se
rapprochent et fusionnent.
La partie externe des replis amniotique constitue la
séreuse de Von Baër qui s’applique contre la
membrane coquillière.
262
La partie interne des replis constitue l’amnios proprement
dit. Entre la séreuse et l’amnios se situe le cœlome extra-
embryonnaire.
L’amnios se présente comme une enveloppe autour d’une
cavité remplie d’un liquide amniotique dans lequel baigne
l’embryon.
Ce liquide provient de la déshydratation de l’albumen (blanc
de l’œuf).
L’amnios dont la formation s’achève vers les 96 heures joue
un rôle de protection contre les chocs et contre la
déshydratation de l’embryon grâce au liquide amniotique.
263
b) la vésicule vitelline : formation et rôle
Elle débute avec la formation d’un pédicule suite à un
pincement de l’endoderme dans la zone antérieure
de l’endoderme.
Ce pédicule ou cordon ombilical en formation isole
l’embryon au-dessus de la masse vitelline qui s’entoure
d’endoblaste doublé de la splanchnopleure.
L’ensemble constitue la vésicule vitelline qui reste en
communication avec l’embryon par l’intermédiaire du
pédicule.
264
La vésicule vitelline joue un rôle de nutrition.
Les éléments nutritifs ne passent pas directement
par la vésicule de l’embryon, ils sont transportés
par le réseau vasculaire très dense de
l’endoderme qui est en contact avec le vitellus.
La vésicule vitelline élabore des enzymes qui
rendent soluble les substances nutritives.
265
Ce matériel nutritif puisé du vitellus est transmis à
la splanchnopleure qui assure sa circulation et son
transport jusqu’à l’embryon, via le pédicule
vitellin.
La vésicule vitelline régresse par résorption du
vitellus au cours du développement. A l’éclosion,
elle est réduite à une petite hernie.
266
c) Allantoïde : formation et rôle
L’allantoïde se forme vers les 60 heurs
d’incubation à partir d’une évagination du
planché de l’intestin postérieur.
267
L’allantoïde à plusieurs fonctions :
- Rôle de respiration :
268
- Rôle d’absorption :
269
- Rôle d’excrétion :
L’allantoïde accumule les déchets rejetés par
l’embryon. Elle joue ainsi le rôle des reins. A la fin
du développement, l’allantoïde est abandonnée dans
la coquille avec les déchets.
Ces annexes embryonnaires existent chez les
vertébrés supérieurs du groupe amniotique tels
que les reptiles et les mammifères.
270
FIN
271
VII- DEVELOPPEMENT
EMBRYONNAIRE CHEZ
LES MAMMIFERES
272
7.1. GÉNÉRALITÉS
Le développement embryonnaire des mammifères est
dans les grandes lignes semblables à celui des autres
vertébrés (batraciens, oiseaux).
Mais chez les mammifères, l’œuf est alécithe et est
donc confronté à des problèmes de nutrition car il est
incapable de se développer seul dans le milieu extérieur.
273
C’est le phénomène de viviparité qui durera
jusqu’au moment où le fœtus sera capable de mener
de lui-même une vie autonome.
274
Ces annexes vont participer à l’édification du
placenta, organe transitoire qui va établir un contact
entre l’embryon et l’organisme maternel.
275
- Les Métathériens = ce sont des mammifères
vivipares et pratiquant une incubation intra utérine
très courte. Ils ont un placenta rudimentaire. Ce sont
les marsupiaux, exemple des Kangourou
276
Un marsupial est un type de mammifère possédant sur le ventre
une poche marsupiale où la femelle abrite son nouveau-né,
encore trop petit et fragile.
277
Chez les mammifères euthériens, l’œuf fécondé
commence aussitôt à se diviser.
278
On distingue dans la gestation plusieurs périodes qui
sont inégales :
La période tubulaire : première période beaucoup
plus longue.
L’œuf en développement est d’abord libre dans la
cavité utérine.
C’est la phrase de pré-implantation.
Ensuite, l’œuf se fixe et réalise son implantation qui
est suivie de la nidation.
279
La nidation est marquée par l’enfoncement, le
recouvrement de l’œuf par la muqueuse utérine.
280
Les annexes et les enveloppes de l’embryon vont
s’unir à la muqueuse utérine maternelle pour
participer à la formation du placenta, organisme
qui va assurer les échanges entre la mère et
l’embryon.
Ainsi, commence la phase placentaire qui est une
caractéristique des euthériens. C’est dans cette phase
que l’embryon devient un fœtus et prendra
progressivement les caractéristiques de son espèce.
281
282
7.2. ŒUF DE MAMMIFÈRES EUTHÉRIENS
a) Ponte
A la ponte, l’œuf est un ovocyte II qui n’a pas encore
achevé sa méiose.
283
ŒUF DE MAMMIFÈRES
284
L’œuf est très pauvre en vitellus et est dit alécithe.
285
b) Migration tubaire
L’œuf est entrainé par les mouvements de contraction
de la paroi de la trompe sous l’effet des hormones, des
prostaglandines du sperme et de l’influence du
système nerveux.
Il rentre en contact avec le sperme dans le tiers
supérieur de la trompe où aura lieu la fécondation,
ceci environ 12 à 24 heures après la ponte de
l’œuf.
286
7.3. FÉCONDATION
La fécondation est interne et elle a lieu dans le
tiers supérieur de la trompe.
Le spermatozoïde et l’ovule subissent des
transformations au cours de leur transit à travers les
voies génitales.
287
7.3.1. Transformations vécues par le spermatozoïde
Après la spermiation (libération du spermatozoïde
dans la lumière du tube séminifère) les
spermatozoïdes acquièrent leur mobilité dans les
voies génitales mâles au cours du passage dans
l’épididyme.
288
Les enzymes acrosomiques se disposent dans
l’ordre selon lequel elles interviennent au cours de la
fécondation.
Le spermatozoïde élimine le reste de son cytoplasme
et son noyau se condense.
Il est recouvert de protéines et de glycoprotéines qui
stabilisent sa membrane plasmique et lui confère la
fécondance c’est-à-dire la compétence lui permettant
de ne pas être identifié comme une cellule étrangère
par le corps la femme.
289
Sur l’ensemble des spermatozoïdes déposés dans les
voies génitales de la femelle,
environ 300 millions de spermatozoïdes dans un
éjaculat de 3 cm3,
290
En effet, déjà au niveau du col de l’utérus,
une sélection s’effectue sous l’effet de la glaire
cervicale (les sécrétions)
seules les spermatozoïdes résistants et très mobiles
vont franchir ce passage.
Ceux qui y arrivent se dirigent vers la trompe grâce à
leur flagelle, aux mouvements de contraction de la
paroi utérine,
au chimiotactisme et au mouvement des villosités de la
paroi de la trompe.
291
Les sécrétions muqueuses utérines et tubaires
neutralisent la glycoprotéine qui protège le
spermatozoïde,
et ceci a pour conséquence l’acquisition de la
capacitation.
Cette capacitation est donc acquise dans l’ampoule au
contact des cellules folliculeuses qui entoure l’ovocyte II.
la fécondation implique l’entrée du spermatozoïde dans
l’ovocyte II. Elle est régie par deux mécanismes qui sont
l’activation et l’amphimixie.
292
7.3.2. Activation chez les spermatozoïdes
On observe une réaction acrosomiale marquée par une
modification au niveau de la membrane plasmique qui
devient perméable.
Il y a une fusion locale entre la membrane plasmique et la
membrane externe de l’acrosome entrainant ainsi la
formation de petites vésicules membranaires.
La rupture de ces vésicules acrosomiales enclenchent la
libération des enzymes lytiques qui vont digérer les
enveloppes de l’ovocyte II.
293
Les enzymes telles que la hyaluronidase permettent la
traversée des cellules folliculeuses et la granulosa.
La CPE (enzyme) permet de franchir la corona radiata.
L’acrosine permet la traversée de la zone pellucide.
Après franchissement de toutes ces barrières, le spermatozoïde
se dipose tangentiellement à la surface de l’ovocyte II dans
l’espace péri-vitellin.
Il y a plasmogamie par fusion des deux membranes
plasmiques.
Ceci sera suivi par l’absorption du noyau spermatique qui
va entrer dans le cytoplasme de l’ovocyte II.
294
7.3.3. Activation au niveau de l’ovocyte II
295
Ce contenu s’applique contre la zone pellucide.
296
Dans la région nucléaire, avec la reprise de la
méiose, son achèvement est sanctionné par
l’expulsion du deuxième globule polaire.
Le noyau de l’ovotide se gonfle et devient
pronucléus femelle.
297
Le centriole proximal donne naissance à un aster
(spermaster).
298
7.3.4. Amphimixie
299
- Le spermaster se divise et forme un amphiaster puis
un diaster qui se disposent de part et d’autre du fuseau
acromatique.
Les pronucléi s’accolent et leurs enveloppes
disparaissent : c’est la caryogamie.
Les asters se divisent de part et d’autre des noyaux en
fusion.
Les deux lots haploïdes de chromosomes se mélange :
c’est l’amphimixie.
300
La diploïdie est ainsi rétablie et le sexe génétique est
déterminé.
301
FECONDATION-MIGRATION-NIDATION
303
Lors de la remontée dans les trompes, les
spermatozoïdes acquièrent la capacité à
féconder : c'est la capacitation.
304
Dans la trompe, les spermatozoïdes capacités traversent les
cellules du cumulus et viennent adhérer à une deuxième
barrière cellulaire entourant l'ovocyte : la zone pellucide.
308
➢ les cellules périphériques se polarisent entourent
toute la surface de l’œuf: trophoblaste.
le syncytiotrophoblaste et le cytotrophoblaste
316
La deuxième division donnera 4 blastomères.
Les divisions suivantes se font selon un rythme
asynchrone et aboutissent à formation d’une morula
dans la partie supérieure de l’utérus.
317
La zone pellucide persiste autour du germe jusqu’au stade
blastocyste.
A partir du stade blastocyste, le germe mène une vie libre
jusqu’au 6e jour du développement.
A cet instant précis, le blastocyste est constitué :
- Une couche externe de cellules aplaties : les trophoblastes.
Les trophoblastes sont constitués de cytotrophoblaste et de
syncytiotrophoblaste
- Un amas de cellules internes qui forme le bouton
embryonnaire
- Une cavité qui est le blastocœle
318
7.5. GASTRULATION
319
7.5.1. Pré-gastrulation
320
Les cellules de l’entophylle prolifèrent sur ses bords et
circonscrivent dans le blastocèle une cavité appelée
vésicule vitelline ou lécithocoèle.
321
Le germe à ce stade est didermique, on l’appelle
également une prégastrula.
322
b) Formation du mésenchyme extra-embryonnaire
323
L’assise du mésenchyme double également la face
externe du lécithocèle, formant ainsi la
splanchnopleure.
324
7.5.2. Gastrulation proprement dite
325
La gastrulation se fait suivant les mêmes modalités
que chez les oiseaux.
On voit apparaître un épaississement axial de
l’ectoblaste dans la région caudale du disque
embryonnaire et cela suite à un mouvement
d’épibolie convergente des cellules superficielles :
326
Vésicule vitelline
Disque embryonnaire
Ligne primitive
Cavité amniotique
Coelome extra-embryonnaire
327
Les cellules de l’ectoblaste convergent vers la ligne
primitive, s’invaginent, divergent et s’étalent entre
l’ectophylle et l’entophylle formant ainsi le
mésoblaste.
On note au niveau de la ligne primitive, le nœud de
Hensen.
328
Il y a également le prolongement céphalique qui est
à l’origine de la chorde.
329
7.6. ORGANOGENÈSE
Elle débute à la fin de la troisième semaine et se
poursuit durant la 4e semaine.
330
Evolution des 3 feuillets
(identique chez les amphibiens et oiseaux)
331
7.6.1. Evolution de l’ectoblaste
Elle suit le même processus que chez les oiseaux.
L’ectoblaste différencie deux régions : neuroblaste et
l’épiblaste.
Un épaississement de l’ectoblaste dans la région dorsale du
germe donne le neuroblaste qui formera le SN au cours de
la neurulation.
Le stade tube neural se régionalise, la partie antérieure
renflée donnera l’encéphale, le reste du tube va donner la
moelle épinière (suite du développement, voir amphibien et
oiseaux).
332
7.6.2. Evolution du mésoblaste
333
La différenciation sexuelle
Introduction :
On défini tout d’abord le sexe génétique qui est déterminé à la fécondation et qui
dépend de la nature des chromosomes sexuels.
Enfin le sexe phénotypique (ou somatique) qui s’établi en deux périodes différentes :
– vie fœtale et néonatale = apparition des caractères sexuels primaire
– puberté= apparition des caractères sexuels secondaire
334
a) Différenciation des gonades
Les gonades des vertébrés ont une origine double.
Elles se forment à partir de la lignée des cellules
somatiques et des somites de la lignés germinale.
335
Ces ébauches gonadiques sont colonisées plus tard
par des gonocytes primordiaux.
336
b) Différenciation des testicules
Chez les mâles génétiques (chromosomes XZ
humain) la mise en place de la différenciation
testiculaire est précoce.
337
Les chordons médullaires constituent les tubes
séminifères entre lesquelles apparaissent les
cellules interstitielles de Leydig.
338
339
c) Différenciation des ovaires
340
Ils sont rejetés vers le centre de la gonade et
subissent une dégérescence.
341
342
d) Nature hormonale des mécanismes de différenciation
sexuelle : le phénomène du free-martin chez les bovidés
343
Les gonades du jumeau mâle se différencient plutôt
que celles de la femelle.
Les testicules élaborent des hormones
embryonnaires masculinisantes qui sont véhiculées
par le sang jusqu’aux gonades de la femelle
indifférenciée.
Cette femelle est ainsi affectée, c’est donc le
mélange de sang contenant une hormone
embryonnaire masculinisante qui est responsable du
free-martin.
344
e) Différenciation des conduits génitaux
Les voies génitales internes du fœtus s’individualisent
depuis la 4e semaine à partir de deux paires de conduits
parallèles, d’origine mésodermique.
Ces deux paires de conduits sont les canaux de Wolff et
les canaux de Müller.
Ces canaux sont développés au stade indifférencié. A
partir de la 8e semaine, l’un des deux canaux dégénère
pendant que l’autre continue son développement selon le
sexe.
345
-Dans la différenciation mâle, on assiste au
développement des canaux de Wolff pour former
l’épididyme, le canal déférent, la vésicule séminale
et le canal éjaculateur.
346
Les voies génitales externes se forment à partir
d’un tubercule (un renferment génital).
Des replis génitaux et des bourrelets génitaux,
tous issus d’un cloaque embryonnaire, vont être
fermés par une membrane cloacale.
347
Les bourrelets génitaux donnent le scrotum
(bourse du testicule) ou les grandes lèvres (chez la
femme).
348
7.6.3. Evolution de l’endoblaste
L’endoblaste constitue la paroi qui entoure le
lécithocèle.
Il se produit chez l’embryon au niveau de
l’endoblaste un étranglement qui partage le
lécithocèle en deux compartiments :
- Le compartiment supérieur intra-embryonnaire qui
représente l’intestin primitif ou futur tube digestif ;
349
- Le compartiment inférieur qui constitue la vésicule
vitelline ou ombilicale.
350
L’organogénèse qui à débuté à la fin de la 3e
semaine, se poursuit au cours de la 4e et a permis la
mise en place des organes principaux.
351
Il s’enroule sur lui-même au cours de la 4e semaine.
352
-Arbre respiratoire
-Thyroïde,
pancréas
-Tube digestif, foie,
vésicule biliaire
-Glandes annexes
du TD
-Epithéliums de
revêtement
353
7.4. Annexes embryonnaires
Les annexes embryonnaires dérivent des zones extra
embryonnaires.
354
On distingue :
- le chorion
- l’amnios
- le sac vitellin
- l’allantoïde
- le cordon ombilical
- le placenta (une formation particulière)
355
7.4.1. Chorion
Le chorion est une enveloppe dérivée essentiellement
du trophoblaste.
L’assise de cellules trophoblastique est tapissée par le
mésenchyme extra-embryonnaire.
356
7.4.2. Amnios et cavité amniotique
357
- Le mode de formation par cavitation est particulier
aux primates. Vers le 7e et 8e jour, une cavité se creuse
entre le bouton embryonnaire et les couches des cellules
du cytotrophoblaste.
C’est la cavité amniotique qui se remplit de liquide.
L’amnios joue un rôle d’amortisseur hydrostatique
contre les chocs et préserve l’embryon contre la
déshydratation. C’est la poche des eaux.
358
7.4.3. Sac vitellin ou vésicule vitelline
La vésicule vitelline se forme vers le 10e jour à partir
de la prolifération des cellules des bords de
l’endoblaste.
Ces cellules délimitent une cavité entourée de la
membrane de Heusser.
La cavité appelée cytocèle est tapissée
extérieurement par un mésenchyme extra-
embryonnaire.
359
La vésicule vitelline subit une constriction qui isole une
partie supérieure qui constitue l’intestin primitif et une
partie inférieure qui sera la vésicule vitelline à
proprement dite.
360
7.4.4. Allantoïde
Elle s’ébauche à partir du lécithocèle
dans la partie postéro-ventrale de l’intestin sous la forme
d’une évagination en doigt de gant dans le cœlome extra
embryonnaire.
Très peu développée, elle présent un réseau vasculaire très
dense qui irrigue le chorion.
Cette circulation drainée par les artères et les veines
représente la voie empruntée par le sang fœtal pour gagner
le placenta au niveau duquel s’effectue les échanges fœto-
maternels
361
7.4.5. Formation du cordon ombilical
Le cordon ombilical se forme vers la fin de la gestation.
Il est constitué de l’ensemble pédicule vitellin, pédicule
allantoïde, vaisseaux sanguins d’une enveloppe
mésenchymateuse qu’on appelle la gelée de Wharton ;
le tout est tapissé par l’amnios.
362
7.4.6. Placenta
La formation du placenta est due à la nécessité pour
l’embryon de recevoir de la nourriture du corps
maternel.
363
La formation du placenta présente une
double origine :
364
- Une origine maternelle à partir de la muqueuse
utérine.
Après la fixation du germe dans l’endoblaste utérin,
le syncytiotrophoblaste prolifère, s’étend, émet de
villosités et se creuse de lacunes (trous) irriguées par
le sang maternel.
Le syncytiotrophoblaste et ses villosités
progressent dans la muqueuse utérine grâce à son
activité protéolytique.
365
La structure du placenta est telle que les circulations
sanguines maternelles et fœtale sont en contact
366
Il existe différents types de placenta. Selon leur
disposition, aspect, rapport avec l’organe
maternel.
367
C’est le cas du placenta diffus de type épithélio-
chorial où les villosités choriales sont nombreuses et
développées.
368
✓ Placenta cotylédonaire de type hémo-chorial
369
Il s’agit :
✓ du placenta zone de type endothélio-chorial
où les villosités sont réparties en une ceinture autour du
sac embryonnaire (chez les carnivores : chien, chat)
✓ du placenta discoïde de type hémo-chorial
les villosités sont réduites en une aire discoïde et
baignent dans les lacunes sanguines de l’endomètre.
Le placenta de forme circulaire (discoïde) est épais
(chez les rongeurs, insectivores, primates).
370
a) Le placenta des humains
Le placenta des humain est qualifié d’hémochorial en
ce sens que l’œuf pénètre dans la muqueuse utérine.
371
L’expulsion du placenta hémochorial entraîne une
hémorragie et la chute d’une partie plus ou moins
importante de la muqueuse utérine.
372
b) La physiologie du placenta
Le placenta sert de frontière entre la mère et l’enfant.
373
Le sang fœtal puise dans le sang maternel les
éléments dont il a besoin et y rejettent ses déchets.
374
Les mécanismes de traversée du placenta par les
nutriments sont multiples :
- Les gaz tels que l’O2 et le CO2 traversent le placenta
par diffusion simple.
-La diffusion des gaz du sang assure la fonction
respiratoire du placenta ; le fœtus puise l’oxygène dans
du sang maternel et y rejette du CO2.
- L’eau passe à travers le placenta par osmose.
Elle est utilisée par le fœtus pour son hydratation et sert
au renouvellement du liquide amniotique.
375
- Les sels minéraux traversent le placenta en même
temps que l’eau.
376
- Les lipides dégradés en leurs constituants simples
subissent le même mécanisme de transport que les
glucides
377
-Les déchets du métabolisme fœtal sont éliminés et
rejetés dans le sang maternel : il s’agit de l’urée et
de l’acide urique.
378
- Pour ce qui concerne les microbes et d’autres
germes pathogènes,
379
C’est le cas de la syphilis, du plasmodium, des
pneumocoques, des streptocoques et
d’Escherichia coli.
380
c) Placenta comme glande endocrine
Glande endocrine polyvalente,
le placenta à partir du 3e mois élabore et secrète des
hormones nécessaires au maintien de la gestation
et développement du fœtus.
381
Le site d’élaboration des hormones placentaires
est essentiellement le syncytiotrophoblaste.
Les hormones secrétées sont :
- La gonadotrophine chorionique humaine (HCG)
- La progestérone
- L’œstrogène
- Les hormones lactogènes placentaires
382
CONCLUSION
Le développement des mammifères se fait en deux
phases : la phase embryonnaire et phase fœtale.
383
Cette période est fondamentale. C’est dans cette
période que le germe acquiert sa forme presque
définitive qui s’établit grâce à la morphogenèse et
l’organogenèse.
384
Cette courte période est suivie d’une longue période
fœtale de 7 mois.
385
Les organes deviennent fonctionnels du point de vue
physiologique.
386
MERCI DE
VOTRE
AIMABLE
ATTENTION
387