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PROGRAMME DE : 10ème ANNEE (2 h/ semaine)

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Ce programme permet de compléter et d'acquérir une vue d'ensemble sur le fonctionnement du corps humain, les problèmes de santé et d'aborder
l'étude des réactions de l'organisme à l'introduction du "non soi".

CHAPITRE 1 : REPRODUCTION ET HEREDITE (12 heures)


1°) Les chromosomes, supports de l'information génétique.
 Observation de chromosomes. Notion de caryotype.
 Déterminisme chromosomique du sexe et anomalies du nombre.
 Les chromosomes, supports de l'information codée (gènes et A.D.N)
2°) La reproduction conforme de l'information génétique
 La formation des gamètes.
 La répartition des chromosomes paternels et maternels à la fécondation.

CHAPITRE 2 : FONCTIONS DE NUTRITION ET METABOLISME (20 heures)


1°) La digestion des aliments
 Composition des aliments
 Etude expérimentale d'une digestion. Rôle des enzymes digestives.
 Les étapes de la transformation mécanique et chimique des aliments.
 L'absorption intestinale et le devenir des nutriments.
 Hygiène alimentaire et aliments nutritionnels.
2°) La respiration
 Mouvements respiratoires. Echanges au niveau des poumons.
 Transport des gaz respiratoires par le sang.
 Respiration cellulaire (oxydation des métabolites, libération d'énergie)
3°) Activité cardiaque et circulation sanguine
 Le sang (composition et origine)
 La contraction cardiaque.
 Circulation générale et circulation pulmonaire.
 Adaptation du cœur à l'effort.
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 Les accidents cardio-vasculaires.
 Hygiène
4°) L'excrétion urinaire
-L'urine et le rôle des reins (en particulier la régulation de la composition du milieu intérieur)
- Hygiène

CHAPITRE 3 : MICROBIOLOGIE ET DEFENSE DE L'ORGANISME (20 heures)


1°) Introduction
 Définition
 La lutte contre l'infection:
. Asepsie, Antisepsie,
. Chimiothérapie, Chimio prévention.
. Antibiotiques.
3°) L'immunité ou reconnaissance du "non soi" et défense du "soi"
 Les défenses naturelles de l'organisme (cellulaires et humorales)
 Le renforcement du système immunitaire: sérothérapie et vaccinothérapie.
 La spécificité immunologique:
* Groupes sanguins et transfusions sanguines.
* Greffes, transplantations et réactions de l'organisme.
 Les dysfonctionnements du système immunitaire: allergies, S.I.D.A.

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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2heures
Thème : Reproduction et Hérédité
Titre : Introduction à la Génétique
Compétence globale
Comprendre la transmission des caractères héréditaires
Compétences spécifiques
 Introduire la génétique
 Définir les conceptions clés de la génétique ;
 Etablir la ressemblance qui existe entre les parents et les descendants ;
Matériels didactiques
 Utilisations des documents (livres)
 Documentation : Brochure programme INRAP ; Brochure de Bordas (Nouvelle édition) ; SVT 3 Berlin ;
Méthode d’enseignement : méthode interactive
Déroulement :
 Prérequis : Quelles sont les branches de la Biologie ?
 Mise en œuvre : Qu’est-ce que la génétique ?
 Apport Notionnelle :
Activité ou Réinvestissement : Donnez une définition soutenue à la génétique ?
Identifier les mots ou vocabulaire de base de la génétique ?
Résumé
Chaque être humain présente les caractères de l’espèce humaine avec les variations qui lui sont propres. C’est le résultat de l’expression de son
programme génétique et de l’influence des conditions de vie. Toutes les cellules de l’organisme à l’exception des gamètes, possèdent le même
nombre de chromosomes que la cellule œuf dont elles dérivent par successives. Les chromosomes portent les gènes ; unités d’information
génétique qui déterminent les caractères héréditaires.
Chaque individu issu de la génétique qui contribue à le rendre unique.

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La Génétique :
1- Définition
La génétique est la science de l’hérédité et de la variabilité des êtres.
L’hérédité : Du latin héritas = héritage est l’ensemble des processus de la transmission des caractères ou de l’information génétique des
parents aux descendants ou le transfert d’un message répété d’une génération à l’autre.
La variabilité : est le phénomène de modification des êtres vivants ou leurs capacités de se différencier des parents au cours de leur
croissance et de leur développement.
Donc la Génétique est la science qui étudie la transmission des caractères héréditaires et la modification des êtres vivants au cours de leurs
évolutions
2- Quelques mots usuels en Génétique
Comme toute science ou discipline ; la génétique a son propre vocabulaire.
 Caractère : est une particularité morphologique ou physiologique d’un individu le distinguant des autres
 Caractères héréditaires ou non spécifiques : sont des caractères communs à tous les individus d’une même espèce transmise des parents
aux descendants. Exemple : Pour l’espèce humaine ; nous portons les caractères suivants : colonne vertébrale ; deux yeux ; une bouche ;
quatre membres ; cinq doigts….
 Caractères non héréditaires ou spécifiques : sont des caractères développés au cours de la croissance et qui sont propres à chaque
individu. Exemple : la couleur des yeux, de la peau, le développement de la musculature, ...
 Espèce : Est ensemble d’individus présentant des ressemblances morphologiques, biochimiques, physiologiques, se couplant librement en
donnant une descendance viable et interféconde
 Caryotype : C’est l’ensemble des chromosomes ordonnés et photographiés de la cellule d’une espèce.
 Chromosome : est une structure filamenteuse porteuse des unités héréditaires ou les gènes.
 Chromatide : est le bras ou le segment d’un chromosome.
 Centromère : c’est la zone de réunion de deux chromatides (filaments de chromosomes).
 Gène : est une unité d’information génétique responsable de l’expression d’un caractère héréditaire.
 ADN (Acide Désoxyribonucléique) : est une macromolécule codée, porteuse de l’information génétique.
 Information génétique : C’est l’ensemble des informations ou messages qui déterminent les caractères héréditaires d’un individu.
 Anomalie chromosomique : Est une modification affectant le nombre de chromosome.
 Mitose ou reproduction conforme : Est une division cellulaire au cours de laquelle une cellule mère diploïde (2n!) donne naissance à deux
cellules filles diploïdes (2n!) génétiquement identiques.
 Méiose ou reproduction non conforme : Est une division cellulaire au cours de laquelle une cellule mère diploïde (2n!) donne naissance à
quatre cellules haploïdes (n !) différentes entre elles et à la cellule mère.
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 Zygote ou cellule-œuf : est une cellule résultante de la fusion de gamète mâle (spermatozoïde) et femelle (ovule).
 Programme génétique : Est l’ensemble des gènes qui se trouvent chez un individu, c’est-à-dire l’ensemble des plans de fabrication de ces
protéines.
Questions de consolidations
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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2heurs
Thème : Reproduction et hérédité
Titre : Les chromosomes, support de l’information génétique
Compétence globale
Connaitre le chromosome de l’information génétique
Compétences spécifiques
 Définir le chromosome et identifier sa structure ;
 Expliquer le rôle des chromosomes dans la transmission des caractères héréditaires ;
 Identifier les anomalies chromosomiques et leurs conséquences
Matériels didactiques
Livres de SVT (3ème), planches des SVT
Documentation
Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème)
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Déroulement
 Prérequis : Qu’est-ce qu’un chromosome ?
 Mise en œuvre : Quel est le support physique de l’information génétique
Synthèse

Résumé
Au sein d’une famille, le lien entre deux personnes de générations différente est la cellule-œuf, elle est à l’origine d’un nouvel être. La cellule ne
contient pas des caractères héréditaires, elle doit contenir des chromosomes identifiables au cours de la division et permettant de transmettre
l’information pour exprimer les caractères héréditaires.
Les cellules contiennent le programme génétique ou de développement de l’espèce stocké dans les chromosomes.
Les chromosomes
1- Définition : Les chromosomes sont des structures filamenteuses microscopiques constitués des molécules d’ADN et de protéines
(histones) et des protéines non histones.

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Les chromosomes des cellules sont constitués d’une longue molécule filamenteuse : la molécule d’ADN (Acide Désoxyribonucléique). L’ADN
est enroulé pendant la majorité des cas de la vie d’une cellule mais certains moments il se pelotonne sur lui-même ce qui rend les chromosomes
visibles.
2- Structure d’un chromosome :
Les chromosomes sont composés de deux chromatides identiques, attachés au niveau du centromère.
Chaque chromatide est formée d’une molécule d’ADN, associée à des histones, autour desquelles elle s’enroule pour former des nucléosomes.
Aux extrémités de chaque chromatide se trouvent des télomères, constitués des séquences répétitives d’ADN, qui assure une protection de
terminaisons chromosomiques.
SCHEMA DE LA STRUCTURE D’UN CHROMOSOME

Questions de consolidations
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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2heurs
Thème : Reproduction et hérédité
Titre : Observation chromosomique, notion de caryotype
Compétences spécifiques :
 Définir : caryotype, chromosome;
 Expliquer le rôle des chromosomes dans ;
 Identifier les anomalies chromosomiques et leurs conséquences
Matériels didactiques
Livres de SVT (3ème), planches des SVT
Documentation
Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème)
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Déroulement
 Prérequis : Qu’est-ce qu’un chromosome ? Quels sont les constituants biochimiques d’un chromosome ?
 Mise en œuvre : Expliquez le rôle des chromosomes dans la détermination du sexe de l’enfant ?
Synthèse
Résumé
Les chromosomes sont facilement observables lors de la division cellulaire. On peut alors les classer en fonction de leurs tailles, forme, de la
position de leur centromère, la place des bandes sombres qu’ils portent et construire ainsi un tableau permettant de les étudier. Ce tableau porte le
nom de caryotype ordonné.

I- Notion de caryotype
Le caryotype est la représentation photographique du nombre et la forme des chromosomes des cellules d’une espèce donnée.
Le caryotype humain normal comporte 46 chromosomes, organisés en 23 paires. On distingue 22 paires de chromosomes identiques deux à deux
chez tous les individus, appelés autosomes, et une paire de chromosomes appelé gonosome ou chromosomes sexuels présentant des
caractéristiques selon le sexe : ils sont notés XX chez la femme et XY chez l’homme.
Chaque paire de chromosome est composé de deux éléments homologues dont l’un est d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle.

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Si n représente le nombre de pair de chromosome donc la formule chromosomique d’un individu s’écrit : 2n=46! si l’individu est du sexe
masculin, on peut aussi écrire (46, XY) et pour le sexe féminin (46, XX).

44 autosomes + XX chez la femme


44 autosomes + XY chez l’homme

SCHEMA DU CARYOTYPE HUMAIN

Caryotype de la femme caryotype de l’homme

II- Le déterminisme chromosomique du sexe


Le déterminisme chromosomique est l’ensemble des processus biologiques qui aboutit à la formation du sexe de l’enfant (organisme).
L’homme possède dans son caryotype des chromosomes sexuels X et Y. Lors de la formation des gamètes, les deux chromosomes homologues
d’une paire se séparent, la moitié des spermatozoïdes possèdent un chromosome X et l’autre moitié Y.
La femme possède dans son caryotype des chromosomes sexuels X donc tous les ovules sont porteurs du même type de chromosomes sexuels.
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Lors de la fécondation, le noyau du spermatozoïde fusionne avec celui de l’ovule : si le spermatozoïde X fusionne avec un ovule X, la cellule-
œuf va se développer pour donner naissance à une fille (XX) et lorsqu’un spermatozoïde y fusionne un ovule toujours X, la cellule-œuf obtenue
donnera naissance à un garçon (XY).
C’est la rencontre au hasard d’un spermatozoïde X ou Y avec un ovule X que dépend le sexe de l’enfant.

SCHEMA DU DETERMINISME CHROMOSOMIQUE DU SEXE DE L’ENFANT

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III- Les anomalies chromosomiques
Une anomalie chromosomique du nombre est une modification affectant le nombre des chromosomes.
La plupart des anomalies chromosomiques rendent impossibles un développement embryonnaire et provoquant un avortement spontané.
Elles peuvent être affectées soit par les chromosomes homologues (autosomes) soit les chromosomes sexuels (gonosomes).
1- Au niveau des autosomes
Anomalies chromosomiques Causes Conséquences
Trisomie 21 ou syndrome de down Présences de trois chromosomes au lieu de Visage rond ;
deux sur la 21ème paire. Retard mental ;
Malformation cardiaque ;
Racine du nez ;
Puberté tardive
Trisomie 18 ou syndrome d’Edwar Due par la présence d’un chromosome Troubles rénales ;
surnuméraire sur la 18ème paire de chromosome Malformation cardiaque ;
Retard de croissance ;
Troubles auditifs
Trisomie 13 ou syndrome de Patau Présence d’un chromosome surnuméraire sur la Malformation cardiaque ;
13ème paire de chromosome Polydactylie ;
Troubles rénales

2- Au niveau des gonosomes


Anomalies chromosomiques Causes Conséquences
Syndrome de Turner Absence du chromosome sexuel X chez les Retard pubertaire ;
femmes Organes sexuels peu développés ;
Stérilité.
Syndrome de klinefelter Présence d’un chromosome sexuel X Testicules peu développés
surnuméraire chez les hommes Stérilité ;
Faibles pilosité ;
Retard mental et pubertaire

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Question de consolidation :
1- Après avoir défini la fécondation et le déterminisme chromosomique du sexe, expliquez comment déterminez le sexe du fœtus.
2- Citez et caractérisez les anomalies chromosomiques du nombre.
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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2heurs
Thème : Reproduction et hérédité
Titre : Les chromosomes, support de l’information codée (gène et ADN)
Compétences spécifiques :
 Définir : gène; code génétique, le phénotype, génotype, allèle ; allèle dominant ; allèle récessif ;
 Introduire la notion d’ADN en identifiant sa structure ;
 Etablir la différence entre l’ADN et l’ARN ;
Matériels didactiques
Schéma d’un chromosome
Documentation
Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème)
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Déroulement
 Prérequis : Qu’appelle –t-on information génétique, reproduction conforme et chromosome ?
 Mise en œuvre : citez les caractères d’un organisme.
 Synthèse
Résumé
Les chromosomes support de l’information codée (gène et ADN)
1- Gène
Historiquement, le gène a été défini en 1909 par Wilhelm Johansen comme « l’unité de base de l’hérédité ». Cette unité, plus l’ADN contenus
dans les chromosomes du noyau cellulaire, représentent le support chimique de l’information génétique. Toutes ces cellules qui dérivent les unes
des autres par la division cellulaire constituent un ensemble de cellules génétiquement identique ou clone cellulaire.
Au niveau physique, un gène est un fragment ou locus déterminé d’une séquence d’ADN qui gouverne la synthèse d’un polypeptide ou d’un
ARN, en prédéfinissant sa structure. Il gouverne la transmission d’un caractère héréditaire précis et occupe un emplacement déterminité sur un
chromosome appelé locus.
Le génome humain comporte environ 30mille gènes.
Le gène est présent dans les cellules en deux exemplaires ou allèles qui occupent le même emplacement sur chacun des deux chromosomes d’une
paire.
On appelle allèle (du grec allèlos=l’un ou l’autre) : désigne chacune des différentes formes ou versions possibles d’un gène :
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 Si les deux allèles du gène sont identiques, le caractère présenté par l’individu est évidemment celui qui est gouverné par cette unique
version du gène ;
 Si les deux allèles sont différents, le plus souvent l’un des allèles, appelé allèle dominant, détermine seul le caractère présenté par
l’individu, l’autre qualifié de récessif ne s’exprime pas.
Parfois deux allèles différents s’expriment et cela est apparent dans le caractère présenté par l’individu : c’est la codominance. Le caractère est
donc « ce qui se voit » et le gène est ce qui est se transmet.
On appelle phénotypes, l’ensemble des caractères qui se manifeste visiblement et les génotypes, l’ensemble des gènes qui gouvernent la
transmission des caractères phénotypiques et transmissibles par un individu.
2- L’ADN
L’ADN est une macromolécule codée, porteuse de l’information génétique indispensable à la constitution des êtres vivants. C’est un acide
nucléique, tout comme l’ARN et qui sont avec les autres composés organiques, des polymères biochimiques indispensables à la vie des êtres
vivants.
L’information génétique portée par l’ADN est codée et est formé d’un langage nucléique à quatre nucléotides. Cette succession des séquences
répétitives des nucléotides est qualifiée de l’information codée ou le code génétique.
Le code génétique désigne un système de correspondance entre la séquence des nucléotides d’une molécule d’ADN et la séquence d’acide
aminés d’une protéine.
a- Structure de l’ADN
L’ADN est formée par deux chaines de nucléotides enroulées en hélices ; chaque nucléotide est une unité d’ADN constituée par :
 Une molécule d’acide phosphorique ;
 Un sucre, le désoxyribose (C 5 H 10 04 ) ;
 Les bases organiques azotées: Adénine, Guanine, Thymine et Cytosine
Selon la nature des bases, il existe quatre nucléotides différents. Les deux chaines sont reliées par des liaisons transversales faibles d’hydrogènes
établies entre les bases.
Cette molécule est le support chimique de l’information génétique et les chromosomes assurent la transmission et la distribution des caractères à
travers les allèles pendant les divisions cellulaires.

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b- Comparaison entre l’ADN et l’ARN
Ce tableau présente les différences qui existent entre l’ADN et l’ARN

Acides ADN ARN


Paramètres
Bases Adénine A Adénine A
Guanine G Guanine G
Cytosine C Cytosine C
Thymine T Uracile U
Sucre Désoxyribose (C 5 H 10 04 ) Ribose ¿)
Forme Double brin (duplex) Un seul brin (simplex)
Espèce une seul : ADN 3 (ARNm ; AR Nt et ARNr)
Taille »»» »»
Localisation Noyau Noyau et cytoplasme

Questions de consolidations

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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2heurs
Thème : Reproduction et hérédité
Titre : Reproduction conforme de l’information génétique
Compétences spécifiques :
 Définir la division cellulaire ;
 Identifier les modes de division cellulaire;
 Expliquer le mécanisme de la formation des gamètes ;
 Expliquer la répartition des chromosomes lors de la fécondation ;
Documentation
 Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème) ;
 Documents versions électroniques (PDF) « génétique, cours » ;
 Brochure de cours de Mr Ousmane Bérété
Déroulement
 Prérequis : Qu’appelle –t-on chromosome ? Quels rôles jouent-t-ils dans la cellule?
 Mise en œuvre : Quels sont les processus de multiplication de l’information génétique ?
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Synthèse
Résumé
Reproduction conforme de l’information génétique
I- Les divisions cellulaires
Tout organisme supérieur, pluricellulaire, provient d’une cellule qui s’est divisée. Chez les organismes inferieurs, la mitose prédomine cependant
ceux supérieurs, la mitose et la méiose sont souvent complémentaires.
Elle se définie comme un processus biologique au cours duquel une cellule mère se divise en impliquant son matériel génétique (les
chromosomes). Ce mécanisme est à la base de la transmission de l’information génétique.
Elle se réalise par la mitose qui se déroule dans tous les organes du corps (exception sur les organes reproducteurs) et la méiose qui s’effectue
pour la formation des gamètes.
1- La mitose ou reproduction conforme
Elle se déroule dans les organes du corps en quatre 4 étapes :
 La prophase
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Elle dure de 15 à 60min. Cette phase est caractérisée par la visibilité des chromosomes (individualisation des chromosomes) et la disparition de la
membrane nucléaire.
 La métaphase
Dure quelques minutes, les chromosomes se réunissent au centre du noyau en formant une plaque équatoriale.
 L’anaphase
Au cours de cette phase, les chromosomes se divisent au niveau des centromères, les deux chromatides se séparent et donnent deux chromosomes
fils dont chacun sera formé par une seule chromatide plus un centromère. Chaque chromatide se dirige vers le pôle opposé de la cellule.
 La télophase
Cette dernière étape dure de 30 à 60 minutes et est caractérisée par :
 Le regroupement des chromosomes fils à un chromatide aux pôles opposés ;
 La reconstitution des enveloppes nucléaires autour des chromosomes ;
 L’étranglement (division) du cytoplasme en donnant naissance à deux cellules filles ayant le nombre de chromosome que la cellule mère.

2- La méiose ou reproduction non conforme


La méiose, appelée aussi gamétogenèse, s’effectue dans les organes reproducteurs pour la formation des cellules reproductrices ou gamètes ().
a- La spermatogenèse
La formation des gamètes males nécessite deux divisions successives entrainant une réduction des chromosomes ; c’est la méiose.
Dans l’espèce humaine, à partir d’une cellule souche (ou spermatogonie) à 2n! il se forme quatre spermatozoïdes à n! Chacun (n=23!).
 Première division
Les paires de chromosomes à deux chromatides se séparent. Chaque cellule fille ne possède qu’un seul chromosome à deux chromatides de
chaque paire. Cette séparation des couples des chromosomes homologues est à l’origine de la réduction de moitié du nombre des chromosomes.
 Deuxième division
Au cours de celle-ci, les chromatides de chaque chromosome se séparent. A la fin de cette division, chaque chromosome est formé d’un seul
chromatide dans chaque spermatozoïde
Ainsi, chacun des quatre spermatozoïdes formés ne possède que la moitié du patrimoine génétique de la cellule souche.

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SCHEMA ILLUSTRANT LES ETAPES DE LA SPERMATOGENESE

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b- L’ovogenèse
Elle traduit l’ensemble des processus de formation des ovules ou gamètes. Au cours de ce mécanisme, chaque cellule souche (ou ovogonie) ne
fournit qu’un seul ovule. Un globule polaire est éliminé à chaque division. Les chromosomes se répartissent suivant le processus que la
spermatogénèse.
SCHEMA ILLUSTRANT LES ETAPES DE L’OVOGENESE

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II- La répartition des chromosomes paternels et maternels à fécondation
Au moment de la fécondation, les gamètes males (spermatozoïdes) et femelles (ovules) se rencontrent, leurs noyaux fusionnent.
Chacun des gamètes de l’espèce humaine possède 23! Le noyau de la cellule-œuf sera constitué de 23! apporté par le spermatozoïde et de 23!
apporté par l’ovule. Ainsi, chaque paire de chromosome homologue de la cellule-œuf est formé d’un chromosome d’origine paternel et d’un
chromosome d’origine maternel.
La cellule-œuf retrouve l’équipement caractéristique de l’espèce humaine soit 22 paires de chromosomes homologues (autosomes) et une paire
de chromosome sexuel (gonosome).
SCHEMA DE LA REPARTITION DES CHROMOSOMES PATERNELS ET MATERNELS A LA FECONDATION

Questions de consolidations

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CHAPITRE II
FONCTIONS DE NUTRITIONS ET METABOLISME

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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2 heurs
Chapitre 2 : Fonction de nutrition et métabolisme
Sous-thème : La digestion des aliments
Titre : La composition des aliments
Compétences spécifiques :
 Définir aliment, digestion, métabolisme, appareil digestif;
 Identifier la composition des aliments;
 Classer les aliments selon différents critères et expliquer leurs mises en évidence dans les substances;
 Expliquer la répartition des chromosomes lors de la fécondation ;
Documentation
 Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème) ;
 Documents versions électroniques (PDF) « génétique, cours » ;
 Ancien cahier de préparation de Mr Akoi kamano
Matériel didactique : Echantillon d’aliments
Déroulement
 Prérequis : Qu’appelle –t-on aliment?
 Mise en œuvre : Quels rôles jouent-ils dans le fonctionnement de l’organisme ?
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Synthèse
Introduction
On appelle aliment, toute substance organique ou inorganique qui après ingestion par l’organisme participe à la production d’énergie, à sa
croissance, à son entretien, à la réparation des tissus usés et à la régulation des fonctions vitales.
La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques qui assurent la simplification des aliments en nutriments utilisables par
l’organisme.
Le métabolisme est l’ensemble des réactions de dégradations des matières et des synthèses des molécules spécifiques (protéines) catalysées par
les enzymes dans un individu vivant.
1- Composition des aliments
La plupart des aliments sont des mélanges de plusieurs substances (ou aliments simples). On dit que ce sont des aliments composés.

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Des analyses simples ont confirmées que les aliments sont constitués de deux ou plusieurs éléments simples (gluten, amidon, albumen…). On
distingue, d’après leurs compositions, six (6) groupes d’aliments simples :
 Eau
 Sels minéraux
 Glucides : amidon, saccharose, maltose, lactose…
 Protides : gluten du pain albumen de lait et du pain, la caséine
 Vitamines
 Lipides : huile, graisse, beurre.
Les deux premiers qui ne brulent pas dans l’air sont aliments minéraux.
Les quatre derniers, étant riches en carbones peuvent bruler dans l’air ; ce sont des aliments organiques.
2- Classification des aliments
D’après nombreuses recherches, il apparait comme conclusion que les aliments étant le mélange de plusieurs autres substances, sont classés
suivant plusieurs critères et retenons ceux-ci :
a- Suivant leur nature, nous distinguons :
 Les aliments minéraux : composés de l’eau et des sels minéraux.
 Les aliments organiques : constitués par les glucides, les lipides, les protides et les vitamines.
b- En fonction de leurs compositions, nous avons :
 Les aliments simples : qui ne renferment qu’une seule catégorie d’aliments. Exemple : l’eau, sels minéraux, protides….
 Les aliments composés : formés par un mélange de plusieurs aliments simples. Exemples : lait, viande, poisson….
c- En fonction de leurs origines, nous pouvons distinguer :
 Les aliments d’origines animales : viande, lait, œufs, …
 Les aliments d’origines végétales : riz, légumes, fruits, ….
d- En fonction de leurs rôles dans l’organisme, on a :
 Les aliments bâtisseurs ou plastics : ce sont des aliments qui assurent la croissance et la réparation des tissus de l’organisme. Exemples :
protides surtout
 Les aliments énergétiques : sont des aliments qui apportent l’énergie nécessaires au fonctionnement de l’organisme. Exemples : glucides
(légumes secs, céréales) ; lipides (huiles), viandes et graines végétales.
 Les aliments fonctionnels : Regroupent l’ensemble des aliments qui participent à la régulation des fonctions vitales. Exemples : aliment
riches en vitamines, en sels minéraux, les fruits, légumes, …

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3- Mise en évidence des aliments
a- La recherche des aliments minéraux
Des expériences au laboratoire ont montrées qu’on peut rechercher la présence des sels minéraux dans les aliments en utilisant des réactifs
précis.
Exemple :
 L’action de nitrate d’argent sur les sels chlorures permet d’obtenir un précipité blanc de chlorure d’argent.
 L’action de l’acide chlorhydrique sur les ions carbonates permet d’observer une effervescence avec dégagement de dioxyde de carbone.
 L’action de la solution d’oxalate d’ammonium sur les sels calcaires fournit un précipité blanc d’oxalate de cuivre.
b- La recherche des aliments organiques
 Les glucides
 La recherche du glucose : le glucose est un sucre simple au goût sucré mit en évidence par la liqueur de Fehling en ébullition.
Cette expérience nous montre la formation d’un précipité rouge brique.
 L’amidon : est un sucre complexe formé de plusieurs sucres simples (glucoses ou oses voisins) dont il est mis en évidence par
l’eau iodée qui le colore en bleu à la fin de la réaction.
 Les lipides
Les lipides sont des constituants organiques qui ont la propriété de laisser des tâches translucides sur le papier ou de former des émulsions avec
l’eau.
 Les protides
Les protides sont des grosses molécules (macromolécules) qui sont identifiés à travers deux types de réactifs
 Le sulfate du cuivre qui colore les protides en bleu, puis avec addition de la soude, la coloration vire au violet : c’est la réaction
 L’acide nitrique colore les protides en jaune, en ajoutant de l’ammoniaque, la coloration devient orangée.
NB : Dans les aliments, ils existent d’autres éléments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme de l’organisme ; ce sont les
vitamines.

Questions de consolidations

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Domaine : Biologie
Niveau : 10ème Année
Durée : 2 heurs
Chapitre 2 : Fonction de nutrition et métabolisme
Titre : La digestion et l’appareil digestif
Compétences spécifiques :
 Décrire l’appareil digestif ;
 Faire une étude expérimentale d’une digestion
 Expliquer le rôle des enzymes;
Documentation
 Brochure de biologie « Anatomie-Physiologie » licence 3 M. Camara ;
 Livre SVT 10ème Année collection biosphère. Nathan Paris
 Livre de Biologie-Géologie (Bordas, nouvelle édition, SVT 3ème) ;
 Ancien cahier de préparation de Mr Akoi kamano
Matériel didactique : planches (schéma de l’appareil digestif)
Déroulement
 Prérequis : Qu’appelle –t-on digestion?
 Mise en œuvre : Quels rôles jouent l’appareil digestif et les enzymes digestives?
Méthode d’enseignement : Méthode interactive
Synthèse

Introduction :
Les aliments que nous consommons sont indispensables à la vie et au fonctionnement de nos organes. Mais il est évident que les morceaux de
viande ou pain que nous mettons dans notre bouche ne sont pas utilisé sous cette forme par nos cellules, tissus ou organes. Ils subissent des
transformations importantes avant d’être distribués dans l’ensemble du corps.
L’ensemble des organes qui assurent cette transformation se regroupent sous le nom de l’appareil digestif.
1- Description de l’appareil digestif
L’appareil digestif est l’ensemble des organes dans la digestion. Il comprend le tube digestif et les glandes digestives.
a- Le tube digestif

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C’est un long canal ouvert aux deux extrémités (bouche-anus) : la bouche, le pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin
qui qui porte l’appendice et le rectum qui s’ouvre par l’anus.
b- Les glandes digestives
C’est un ensemble d’organes qui sécrètent des sucs digestifs riches en enzymes digestives. Certaines sont annexées au tube digestif (foie, glandes
salivaires, pancréas) et d’autres sont logées dans la paroi du tube digestif. Elles comprennent.
 Les glandes salivaires qui sécrètent la salive contenant l’amylase salivaire ;
 Les glandes gastriques (estomac) sécrètent le suc gastrique dans lequel on trouve les enzymes (pepsine et présure) et l’acide
chlorhydrique.
 Le foie, qui sécrète la bile riche en sels biliaires ;
 Le pancréas qui sécrète le suc pancréatique dans lequel on trouve les enzymes comme : amylase pancréatique, lipase, trypsine…
 Les glandes intestinales (intestin) qui sécrètent le suc intestinal riche en diverse enzymes digestive (maltase, saccharase, lactase,
lipase, peptidases). Toutes les enzymes contenues dans les sucs digestion interviennent dans la simplification des aliments en des
petites molécules lors de la digestion.

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SCHEMA DE L’APPAREIL DIGESTIF

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2- Etude expérimentale de la digestion

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Nommée « digestion in vitro, elle consiste à utiliser des enzymes synthétiser (fabriquées) équivalentes aux enzymes digestives que l’on verse sur
des échantillons d’aliment et on observe les résultats. Cette étude se réalise aux laboratoire et elle montre que :
 Tous les glucides sont transformés en glucose (ou oses, voisins,) au cours de la digestion ;
 Tous les lipides sont transformés en acides gras et en glycérol ;
 Tous les protides sont transformés en acides animés
 L’eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune transformation au cours de la digestion
3- Rôles des enzymes.
Le découpage des macromolécules (amidon, albumine ou huile) se produit par l’action des enzymes qui agissent à une vitesse extrêmes lente.
Les enzymes sont des substances pratiques qui interviennent dans les processus chimiques de la digestion. Ce sont des catalyseurs biochimiques
qui ont un rôle très spécifique : une enzyme donnée ne catalyse qu’une réaction précise ou un substrat donné.
Exemples :
-les hydrolases ne catalysent que les réactions hydrolysent ;
La saccharase ne catalyse que la saccharase en donnant deux oses (glucose +¿ fructose)
La maltase n’agit que sur la maltase en donnant deux molécules de glucoses simples.
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Date :
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Matière : Biologie
Thème : Fonction de nutrition et métabolisme
Titre: La digestion des aliments (suite et fin)
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Expliquer les étapes de la digestion ;
 Expliquer les phénomènes mécaniques et chimique de la digestion ;
 Définir nutriment et absorption intestinales,
 Distinguer les voies d’absorption intestinales des nutriments ;
Documentation :
 Brochure programme de biologie au collège INRAP 2009 ;
 Ancien document de préparation (cahier, brochure, de akoi kamano et bérété. O ;
 Svt 3ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
 Svt 10ème collections planète vivante ;
Matériels didactique : schéma de l’appareil digestif et des voies d’absorption intestinale.
Déroulement de la leçon :
Prérequis : Qu’est-ce que la digestion ? quel est le rôle des enzymes digestives ?
Motivation : Quels sont les phénomènes chimiques et mécanique de la digestion ? Quels sont les produits obtenus après la digestion ? Quel est le
devenir des produits la digestion ?
Méthodes : interactives et expérimentales
Synthèse
I- Les étapes de la digestion
La digestion se déroule principalement en trois étapes successives au cours desquelles se passent simultanément les phénomènes mécaniques et
chimiques.
1- La digestion buccale : (elle dure quelques secondes)
a- Phénomènes mécaniques
La mastication, les dents coupent et écrasent les aliments qui s’imprègnent de la salive.
b- Phénomènes chimiques
C’est l’action de la salive sur l’amidon cuit. L’amylase salivaire ou (ptyaline) transforme l’amidon en maltose. Le résultat de cette première étape
est le bol alimentaire qui par déglutition traverse l’œsophage et arrive dans l’estomac.
2- La digestion stomacale : (elle dure de 2 à 8h)
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a- Phénomènes mécaniques : C’est le brassage stomacal.
Les puissantes contractions de la paroi stomacale brassent le bol alimentaire et le mélange du suc gastrique.
b- Phénomènes chimiques
C’est l’action du suc gastrique riche en pepsine et en présure sur les protides. La pepsine et la présure hydrolysent les protides en polypeptides.
Le résultat obtenu à la fin de cette étape est le chyme stomacal qui passe dans l’intestin grêle.
3- La digestion intestinale : Elle dure de 7 à 8h.
a- Phénomènes chimiques
C’est le brassage du chyme dans l’intestin grêle par des séries de contractions de la paroi intestinale.
b- Phénomènes chimiques :
Des nombreuses enzymes contenues dans les sucs intestinal et pancréatique terminent la digestion des aliments dans l’intestin grêle :
 La maltase transforme le maltose en deux molécule de glucose ;
 Les peptidases transforment les polypeptides en plusieurs acides aminés ;
 Les lipases pancréatiques, en présence de la bile sécrétée par le foie, hydrolysent les lipides en acides gras et en glycérol ;
 La saccharase dégrade le saccharose en deux sucres simples de glucose et de fructose ;
 La lactase transforme le lactose en deux sucres simples de glucose et de galactose…
A la fin de la digestion, l’intestin grêle est constitué des nutriments (glucose et sucres voisins, acides aminés, acides gras, glycérol, eau, sels
minéraux et les vitamines) qui forment un liquide blanchâtre appelé le chyle, résultant de la digestion intestinale.
II- Absorption intestinale et devenir des nutriments
1- Absorption intestinale
1.1- Définition : L’absorption intestinale est le passage des nutriments dans le sang et la lymphe à travers les villosités intestinales.
1.2- Structure d’une villosité : une villosité intestinale est un minuscule repli de la paroi (ou muqueuse) intestinale qui augmente
considérablement la surface d’absorption des nutriments.
Chaque villosité est recouverte d’une fine membrane sous laquelle se différencient les glandes intestinales et on observe trois sortes de vaisseaux
dans sa partie médiane :
 Au milieu, un canal lymphatique appelé chylifère central qui, à la base se jette dans le réseau lymphatique ;
 Sur les deux parties latérales, un artériole d’un côté et une veinule d’un autre côté. Ces deux vaisseaux communiquent au sommet de la
villosité par l’intermédiaire des capillaires villositaire.

SCHEMA DE LA VILLOSITE INTESTINALE


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1.3- Les voies d’absorptions : on distingue deux voies d’absorptions.
 La voie sanguine : Par laquelle l’eau, les sels minéraux, le glucose (et sucres voisins) et les vitamines hydrosolubles sont absorbés.
 La voie lymphatique : cette voie transporte les graisses (acides gras et glycérols) et les vitamines liposolubles.
SCHEMA MONTRANT LES VOIES D’ABSORPTION INTESTINALES
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2- Le devenir des nutriments dans les cellules
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Dans les cellules, les nutriments sont utilisés soit pour la synthèse de la matière organique (molécules spécifiques : protéines), soit pour produire
de l’énergie et éventuellement pour la mise en réserve.

III- Hygiène deb la digestion


Pour assurer une bonne digestion, il faut :
Assurer la propreté de la bouche et des dents ;
Consommer les aliments riches en calciums et en phosphore pour favoriser la minéralisation des dents ;
Eviter l’abus des aliments sucrés qui peut provoquer de la carie dentaire ;
Mâcher bien les aliments pour faciliter le travail de l’estomac ;
Eviter de consommer l’alcool, du tabac, …
Faire des exercices physiques régulières.
Questions de consolidation
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Matière : Biologie
Thème : Fonction de nutrition et métabolisme
Titre: Hygiène alimentaire et aliments nutritionnels
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Dégager les règles d’hygiènes alimentaires ;
 Expliquer les maladies d’origines nutritionnelles.
Documentation :
 Brochure programme de biologie au collège INRAP 2009 ;
 Ancien document de préparation (cahier, brochure, de akoi kamano et bérété. O ;
 Svt 3ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
 Svt 10ème collections planète vivante 2006
Matériels didactique : Montrer quelques exemples d’aliments en classe.
Déroulement de la leçon :
 Prérequis :
Qu’est-ce que l’hygiène? Qu’appelle-t-on aliments nutritionnelles?
 Motivation
Observation et présentation du matériel
Méthodes : interactives et explicative
Synthèse

Résumé
L’organisme ne fonctionne bien que s’il est convenablement alimenté. Pour mieux vivre, chaque individu doit connaitre les principes nutritifs ;
ce sont :
 Eviter les excès et les carences alimentaires ;
 Entretenir bien l’appareil digestif.
L’organisme exige un équilibre alimentaire qui doit couvrir à la fois ses besoins quantitatifs et satisfaire ses besoins qualitatifs.
Les maladies d’origines nutritionnelles
1- Les maladies dues à un manque d’aliments

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a- La kwashiorkor : est une maladie due à un sevrage brutal suivi d’une alimentation pauvre en protéines. Elle atteint surtout les enfants
en provoquant un retard de croissance, un manque d’appétit, une diarrhée, …
b- Le marasme : cette maladie est causée par une alimentation très pauvre en aliments énergétiques. Elle se manifeste par un retard de
croissance et perte de poids.
c- L’avitaminose : Elle traduit un manque de vitamine dans l’organisme, on peut avoir :
 L’avitaminose A : provoque la cécité crépusculaire ;
 L’avitaminose B : provoque le béribéri qui se manifeste par les troubles nerveux, des œdèmes et la paralysie.
2- Les maladies dues aux excès d’aliments.
La surconsommation de certains aliments (viandes, riches en graisses, le sucre, les huiles riches en cholestérol) provoque des maladies cardio-
vasculaires, le diabète ou l’obésité.

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Date :
Matière : Biologie
Thème : Fonction de nutrition et métabolisme
Titre: la respiration
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Définir la respiration, l’appareil respiratoire, capacité vitale ; capacité pulmonaire, air résiduel, air complémentaire, air de réserve ;
 Expliquer la description de l’appareil respiratoire et les mouvements respiratoires ;
 Expliquer le mécanisme d’échanges gazeux respiratoires ;
 Décrire le mode de transport des gaz respiratoires ;
 Expliquer la respiration cellulaire et la méiose et d’hygiènes respiratoires
Documentation :
 Svt 10ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
 Svt 10ème (2005) Planète vivante. Hatier Internationale
Matériels didactique : Dessin de l’appareil respiratoire.
Schéma des échanges gazeux respiratoires
Déroulement de la leçon :
 Prérequis :
Qu’est-ce que la respiration? Quels sont les organes respiratoires que vous connaissez ?
 Motivation
Voir résumé
Méthodes : explicative et participative
Synthèse
La respiration
1- Définition :
La respiration est la fonction par laquelle les êtres vivants absorbent le dioxygène (O2), produisent de l’énergie et rejettent du dioxyde de carbone
(CO 2) et de la vapeur.
2- Description de l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire est l’ensemble des organes qui permettent la circulation de l’aire et les échanges gazeux pulmonaires. Il comprend
principalement les poumons et les voies respiratoires.

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 Les poumons : ce sont deux organes spongieux logés dans la cage thoracique. Le poumon droit est plus volumineux que le poumon
gauche ; il pèse environ 700g et est subdivisé en trois lobes, le poumon n’en possède que deux.
Dans les poumons, les bronches ramifiées en bronchioles qui débouchent dans les petites poches, les vésicules pulmonaires.
 Les voies respiratoires : Elles comprennent : les narines (fosses nasales), le pharynx, le larynx, la trachée artère, les bronches, qui en
pénétrant dans les poumons se ramifient en bronchioles.
SCHEMA DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE

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3- Les mouvements respiratoires
Chez l’homme, l’acte respiratoire comprend l’inspiration ou entrée de l’air dans les poumons et l’expiration ou sortie de l’air dans les poumons.
Ces deux phénomènes constituent les mouvements.
Lors des mouvements respiratoires, il y a renouvellement permanent de l’air dans et partiel de l’air alvéolaire : c’est la ventilation pulmonaire.
 Une inspiration normale suivie d’une expiration normale déplace 0,5l d’air dans les poumons : c’est l’air courant ;
 Une inspiration forcée qui suit une expiration normale fait entrer en plus de l’air courant, 1,5l d’air complémentaire ;
 Une expiration forcée qui suit une inspiration normale rejette 1,5l d’air de réserve en plus de l’air courant. L’air courant ajouté à l’air
complémentaire et à l’air de réserve constitue la capacité respiratoire. Sachant que dans les poumons, il reste toujours 1,5l d’air appelé air
résiduel, leur capacité totale est évaluée à 5l. Elle peut être schématisée par le soufflet suivant :
SCHEMA DU SOUFFLET THORACHIQUE

NB :
 La capacité vitale désigne le volume d’air, environs 3,5l renouvelable à chaque mouvement respiratoire : C v =¿ air courant + air
complémentaire + air de réserve.
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 La capacité totale des poumons correspond au volume d’air total que peuvent contenir les poumons : C T =¿ air résiduel + C v
4- Les échanges gazeux respiratoires :
Ils s’effectuent d’une part dans les poumons et d’autres dans les tissus et cellules.
a- Les échanges gazeux pulmonaires
Dans les poumons, les échanges gazeux s’effectuent entre l’aire alvéolaire et le sang grâce à la différence de pression des gaz (dioxygène et
dioxyde de carbone) à travers la paroi alvéolaire qui constitue une grande surface d’échanges très vascularisée.
 Le dioxygène de l’air alvéolaire passe dans les vaisseaux sanguins parce que sa pression dans l‘air alvéolaire est supérieure à celle
du sang.
 Le dioxyde de carbone passe dans l’air alvéolaire parce que sa pression dans le sang est supérieure à celle de l’air alvéolaire.
Ces échanges gazeux sont favorisés par le renouvellement permanent de l’air alvéolaire à chaque mouvement respiratoire
SCHEMA DE L’ALVEOLE PULMONAIRES ILLUSTRANTS LES ECHANGES GAZEUX RESPIRATOIRES

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Les gaz respiratoires sont transportés par l’hémoglobine des hématies et le plasma sanguin.
 Le dioxygène (O2 ¿ est transporté par l’hémoglobine des hématies. L’hémoglobine est une protéine située sur la surface des hématies
et constitué du fer dont le rôle est de fixer pour transporter les gaz respiratoires (O2 et CO 2 ¿ .Avec le dioxygène, l’hémoglobine forme
l’oxyhémoglobine suivant la réaction :
Hb + O2 ↔ HbO2 (oxyhémoglobine)
 Le dioxyde de carbone est transporté d’une par l’hémoglobine des hématies pour former le carbohémoglobine (ou carbhémoglobine) :
Hb + CO 2 ↔ HbCO 2 et d’autre part par le plasma sous :
 Combiné, à l’état d’hydrogénocarbonate ;
 Dissoute dans l’eau du plasma.
b- Echanges gazeux tissulaires et cellulaires
Au niveau tissus/cellules, les échanges se font entre les cellules d’une part et d’autre part entre les cellules et le sang de manière continue.
Ainsi, le dioxygène apporté par le sang est diffusé dans la cellule et le dioxyde de carbone qui provient de l’activité métabolique est rejeté dans le
sang.
5- La respiration cellulaire
Elle corresponde à la dégradation des nutriments au cours des réactions d’oxydations en CO 2 et H 2O avec libération d’énergie (ATP). Cette
énergie permet de répondre aux besoins de l’organisme.
6- Hygiène de la respiration
Pour assurer une bonne respiration et favoriser le bon fonctionnement de l’appareil respiratoire, il faut :
 Respirer par le nez et non par la bouche ;
 Vivre dans les grands airs (milieux aérés et non pollués ;
 Faire des exercices physiques régulièrement et de façon modérée pour augmenter la capacité respiratoire.
 Eviter la consommation du tabac (cigarette, drogue…)
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- En vous appuyant sur la définition de la respiration, décrivez brièvement l’appareil respiratoire.
2- Quelle différence faites-vous entre :
a- Capacité vitale et capacité respiratoire ;
b- Air courant et air résiduel ;
c- Air de réserve et air complémentaire
3- Expliquez brièvement les échanges gazeux pulmonaires et cellulaires.
4- Comment s’effectue le transport du dioxygène et du dioxyde de carbone.

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5- Après avoir définie la respiration cellulaire, donner l’équation bilan de la réaction d’oxydation du glucose.
Date :
Matière : Biologie
Thème : Les fonctions de nutrition et métabolisme
S/ Thème : Activité cardiaque et circulation sanguine
Titre: Le sang
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Définir le sang
 Enumérer les éléments qui composent le sang ;
 Dégager l’origine, le rôle, la durée de vie et la structure des cellules sanguines;
Documentation :
Svt 10ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
Svt 10ème (2005) Planète vivante. Hatier Internationale
Matériels didactique : observation du sang
Déroulement de la leçon :
 Prérequis :
Quels sont les milieux qui composent le milieu intérieur de notre organisme ?
 Motivation
Voir résumé
Méthodes : explicative et participative
Synthèse

1- Définition :
Le sang est un liquide rouge visqueux, salé, d’odeur fade qui circule dans l’organisme. On évalue le volume de sang d’un individu à environs
75ml par kg de poids chez l’homme et 65ml par kg de poids chez la femme. Un homme de 70kg possède environ 5,250l de sang. Une femme de
60kg à environ 4l de sang.
2- Composition
Le sang est composé en volume de 45% globules plus des éléments dissouts () et de 55% de plasma.
a- Les globules : sont des différentes cellules qui baignent dans le plasma. Ils sont classés en trois groupes :

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 Les globules rouges ou hématies ou érythrocytes : ce sont des cellules sans noyaux dans lesquels se trouvent l’hémoglobine,
protéine (pigment rouge) qui donne la couleur rouge au sang.
 Les globules blancs ou leucocytes : Ce sont des cellules à noyau incolore se déplaçant comme l’amibe : c’est la diapédèse. On
en distingue deux types :
 Les mononucléaires : Composés de monocytes et des lymphocytes, ils assurent la phagocytose et la production des
anticorps spécifiques.
 Les polynucléaires : qui comprennent les basophiles, les neutrophiles et les éosinophiles qui détruisent les cellules vieilles
et les microbes par phagocytose.
 Les globulins ou plaquettes sanguines ou thrombocytes : sont des cellules sans noyau de très petites tailles et souvent
rassemblés en amas qui assurent la coagulation du sang.

Ce tableau présente la classification des globules en fonction de la forme, dimension le nombre/mm3 , la structure, l’origine, le rôle et
leurs durée de vie dans l’organisme
Globules rouges ou hématies Globules blancs ou leucocytes Globulins ou plaquettes
sanguine
Forme circulaire Variable Circulaire
Dimension 7 à 10mm 8 à25mm 2 à 4mm
3
Nombre par mm 4,5 à 5millions 7000 à 9000 300000
Structure Cellules sans noyau Cellules avec noyau Cellules sans noyau
Origine Foie, rate, moelle rouge des os Thymus, ganglion, moelle rouge Moelle rouge des os
des os
Rôle Transport des gaz respiratoires Défense de l’organisme Coagulation sanguine
Durée de vie 120 jours 12h à 10 ans 8 à 12jours

b- Le plasma : Le plasma est un liquide transparent légèrement ambre riche en substances dissoutes. Il contient 90% d’eau et 10% de
matière dissoutes (sels minéraux, substances organiques, déchets, hormones, enzymes, vitamines, anticorps). Il assure le transport des
nutriments au niveau de toute les parties de l’organisme et évacuation des déchets résultants de l’activité métaboliques des tissus, cellules
et organes.

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Date :
Matière : Biologie
Thème : Les fonctions de nutrition et métabolisme
Titre : Activité cardiaque et circulation sanguine
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Décrire l’appareil circulatoire ;
 Décrire le cœur et son fonctionnement ;
 Identifier le trajet de la circulation sanguine;
Documentation :
Svt 10ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
Svt 10ème (2005) Planète vivante. Hatier Internationale
Matériels didactique : visualisation des cellules sanguines.
Déroulement de la leçon :
 Prérequis : Quels sont les milieux qui composent le milieu intérieur de notre organisme ?
 Motivation : Voir résumé
Méthodes : explicative et participative
Synthèse
1- Organisation générale de l’appareil circulatoire
L’appareil circulatoire est l’ensemble des organes qui assurent le drainage ou le transport du sang dans tout le corps. Il est formé des vaisseaux
sanguins et le cœur.
1.1- Les vaisseaux sanguins :
Ce sont des organes dont la structure interne est faite par des muscles lisses qui se contractent pour assurer le déplacement du sang à sens unique
dans tous les organes. Ils comprennent :
a- Les artères :
Sont des vaisseaux à paroi élastiques, qui assurent la circulation du sang du cœur aux organes. La plus grosse artère de l’organisme est l’artère
aorte qui se ramifie en plusieurs petit vaisseaux appelé artérioles.
b- Les veines
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Sont des vaisseaux à parois épais à travers lesquels le sang quitte des organes pour revenir au cœur. Les veines se ramifient en veinules.
c- Capillaires
Sont des minuscules vaisseaux qui permettent les échanges gazeux, la diffusion des nutriments et le rejet des déchets au niveau des organes. Cet
échange s’effectue entre le sang artériel (rouge vif oxygéné) et rouge sombre (rouge sombre carboxylé).
1.2- Le cœur :
Est un organe creux constitué d’un muscle unique appelé le myocarde qui assure la contraction cardiaque. Le myocarde comporte quatre (4)
cavités :
 Deux oreillettes à parois minces et mous, situées dans la partie supérieure du cœur ;
 Deux ventricules à parois épaisses, situés dans la partie inférieure du cœur.
Chaque oreillette communique avec le ventricule du même côté, entre les deux cavités se trouvent des valvules auriculoventriculaires qui
empêchent le reflux (retour) du sang des ventricules vers les oreillettes.
A la sortie des ventricules et à la base des artères (pulmonaire et aorte) se situes d’autres valvules (valvules sigmoïdes) qui s’opposent au reflux
du sang dans les ventricules.

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2- La contraction cardiaque ou le fonctionnement du cœur
Le fonctionnement du cœur est étudié par une technique appelé auscultation qui se fait à l’aide du stéthoscope qui permet d’amplifier les bruits
du cœur. Ces bruits reviennent périodiquement au rythme de 8/10e de seconde, ils correspondent à la fermeture du cœur.
 Le premier bruit sourd « toum » correspond à la fermeture des valvules auriculoventriculaires sous l’action de l’action de la pression
artérielle contenu dans les ventricules.
 Le second plus claire « tac » correspond à la fermeture des valvules sigmoïdes situées à la base des artères.
Ces bruits sont entrecoupés des silences de durée inégale : un petit silence de 0,3s et un grand silence de 0,5s.
Ainsi la contraction cardiaque ou le cycle cardiaque se déroule successivement en trois (3) principale phases :
 La contraction simultanée des oreillettes, appelé systole auriculaire, chasse le sang des oreillettes vers les ventricules. Elle a une durée
de 0,1s.
 La contraction simultanée des ventricules, appelé systole ventriculaire, entraine la fermeture des valvules auriculoventriculaires,
provoque le 1er bruit du cœur et chasse le sang sous pressions vers les artères. A la fin de cette phase, d’une durée de 0,3s, les valvules
artérielles se ferment en provoquant le 2e bruit du cœur. Le sang propulsé dans les artères ne peut plus refluer dans les ventricules.
 Le muscle cardiaque se relâche, c’est le repos du cœur ou diastole de 0,5s. les valvules auriculoventriculaires s’ouvrent et permettent le
remplissage du cœur par le sang provenant des veines.
L’existence des valvules situées dans le cœur et à la sortie des ventricules obligent une circulation du sang à sens unique : le sang arrive par les
veines, passe dans les oreillettes, puis dans les ventricules pour être expulsé sous pressions dans les artères.
3- La circulation du sang dans l’organisme
C’est le déplacement du sang dans toutes les parties du corps à travers les vaisseaux sanguins. Le trajet suivi par le sang dans l’organisme est à
sens unique. Le cœur est une double pompe. Du côté droit, il propulse le sang arrivant de tous les organes par les veines caves vers les poumons ;
du côté gauche, il propulse le sang venant des poumons vers les organes.
Le sang parcourt alternativement deux boucles :
 Le sang quitte le côté gauche du cœur par l’artère aorte. Il irrigue les différents organes du corps, encéphale, appareils digestifs,
muscles…où il s’appauvrit en dioxygène. Il revient par les veines caves dans l’oreillette droite, c’est la grande circulation ou
circulation générale.
 Le sang quitte le côté droit du cœur par l’artère pulmonaire. Il traverse les poumons où il s’enrichit en dioxygène et se décharge du
dioxyde de carbone. Il revient dans l’oreillette gauche par les veines pulmonaires, c’est la petite circulation ou circulation pulmonaire.
En suivant ce trajet, le sang traverse alternativement des organes dans lesquels ils s’appauvrit en dioxygène puis les poumons il s’enrichit en
dioxygène. Donc l’appareil circulatoire est un système clos qui permet de canaliser le sang. Il circule dans tout l’organisme et transporte les
substances indispensables à nos cellules.

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4- Adaptation du cœur et distribution du sang en fonction des besoins
Tous les organes n’ont pas les mêmes besoins, leur activité change au cours de la journée. A l’exception des poumons, chaque organe reçoit du
sang oxygéné par une artère qui est la ramification de l’aorte. Le sang qui pénètre dans un organe provient directement du ventricule gauche et
n’a réalisé aucun échange sur son trajet. Le sang sortant de l’organe revient directement aux oreillettes par les veines caves.
Lors d’un exercice physique, tous les organes qui n’interviennent pas dans l’activité voient leur débit sanguin diminuer au profit des organes
actifs, les muscles et le cœur qui se contractent mais aussi la peau qui évacue la chaleur. Ainsi, les muscles qui reçoivent 15 à 20% du débit
sanguin au repos en reçoivent jusqu’à 85% lors d’un exercice physique intense. Non seulement la fréquence cardiaque (c’est-à-dire le nombre de
cycles cardiaques par minute) augmente mais également le débit cardiaque (quantité de sang éjecté parle cœur par minute).
Pour assurer l’approvisionnement de l’organisme en nutriments et en dioxygène, le débit cardiaque augmente considérablement l’accélération du
rythme cardiaque et la puissance des contractions.
NB : La fréquence cardiaque au repos est de :
 70 battements/min chez un adule ;
 80 à 90 battements/ min chez un de 10 à 12ans ;
 110 à 120 battements/ min chez le bébé.
5- Les maladies cardio-vasculaires
Les maladies cardiovasculaires désignent l’ensemble des maladies du cœur et des artères. Elles sont causées pour une large part par des dépôts de
cholestérol sur les parois des artères. Ces dépôts finissent par gêner, voire empêcher la circulation du sang qui alimente le cœur, le cerveau ou les
jambes, provoquant l’artériosclérose et l’hypertension artérielle ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC), …

a- L’artériosclérose
C’est une maladie qui se manifeste par des lésions qui se développent dans la paroi des artères. Elle est caractérisée par le durcissement de
l’artère qui perd son élasticité et l’altération de la paroi des artères qui réduit l’irrigation des organes situés en aval. Ses conséquences sont très
diverses :
 L’angine de poitrine : On parle d’angine de poitrine lorsqu’un dépôt de graisse se situe dans une artère coronaire qui peut empêcher une
irrigation du muscle cardiaque et provoquer des douleurs au niveau du cœur.
 L’infarctus cardiaque : Elle est due à la formation d’un caillot sanguin ou graisseux dans une partie du cœur qui est à l’origine d’une
crise cardiaque ou d’attaques cérébrales.
 L’anévrisme : On parle d’anévrisme, lorsque l’accumulation du sang et des graisses provoque une dilatation de l’artère dont la rupture
provoque des hémorragies internes.
b- L’hypertension artérielle
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On parle de l’hypertension, si chez une personne de moins de 40 ans la pression artérielle maximale supérieur ou égale 16 et la pression minimale
supérieur ou égale à 10. La tension moyenne étant égale 12- 7 chez un adulte d’environ 35 ans.
L’hypertension est responsable de nombreux accidents vasculaires cérébraux souvent mortels (hémorragie cérébrale). Elle est aussi un facteur
favorisant de l’athérosclérose, de l’infarctus du myocarde.
6- Hygiène :
Pour assurer une bonne hygiène de l’appareil circulatoire, il faut :
Eviter une alimentation trop riche en lipides (graisses d’origine animale) responsable de l’évaluation du taux de cholestérol sanguin ;
Avoir une vie active ;
Eviter l’abus d’alcool et de tabac ;
Eviter de porte des habits trop serrés ;
Faire des exercices physiques modérés.

Questions de consolidation
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Date :
Matière : Biologie
Thème : Les fonctions de nutrition et métabolisme
Titre : L’excrétion urinaire
Niveau : 10eA Durée : 2h
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon chaque élève devra être capable de :
 Définir l’excrétion urinaire;
 Décrire l’appareil urinaire ;
 Expliquer le mécanisme d’élaboration d’urine
 Comparer la composition de l’urine et celle du plasma;
Documentation :
Svt 10ème (2005). Collection biosphère. Nathan. Paris ;
Svt 10ème (2005) Planète vivante. Hatier Internationale ;
Matériels didactique : images sur l’appareil urinaire.
Déroulement de la leçon :
 Prérequis :
Quels sont les déchets produits par l’organisme ? Quels sont les structures adaptées à élaboration de ces déchets ?
 Motivation : Voir résumé
Méthodes : explicative et participative
Synthèse

L’excrétion urinaire
1- Définition
L’excrétion urinaire est la fonction par laquelle l’organisme élabore (ou formation), stocke temporairement et évacue l’urine. Cette fonction est
assurée par l’appareil urinaire.
2- Description de l’appareil urinaire
L’appareil urinaire est formé essentiellement des reins et des voies urinaires.
a- Les reins :
Ce sont deux organes volumineux en forme de haricot qui assurent l’élaboration de l’urine situés dans la région lombaire.
La coupe longitudinale d’un rein humain nous montre sa structure interne. De l’intérieur vers l’extérieur, on observe :
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 Le bassinet, c’est une cavité constituée de parois fibreuses qui assure le stockage de l’urine avant son évacuation vers la vessie ;
 Autour du bassinet se situe la zone médullaire, formée des cônes rougeâtres : les pyramides ;
 A l’extérieur, une zone constituée de tissu granuleux brun clair qui montre la présence de nombreux vaisseaux sanguins mêlés à des tubes
urinifères (ou néphrons) : c’est la zone corticale ;
 L’ensemble du rein est limité par une membrane fibreuse : c’est la capsule rénale ;
 De part et d’autre de l’uretère, arrivent deux vaisseaux sanguins : la veine rénale et l’artère rénale.
SCHEMA DE LA COUPE LONGITUDINALE D’UN REIN

Au microscope, la zone corticale granuleuse montre la présence de plusieurs tubes urinifères ou néphrons, qui sont des unités élémentaires et
fonctionnelles du rein humain. Chaque tube urinifère est constitué d’un glomérule de malpighi (bouquet de capillaire sanguins) suivi d’un long

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tube subdivisé en trois portion : le tube proximal, l’anse de Henlé, le tube distal et le tube collecteur. Sur toute la longueur de ces tubes sont
accolés des vaisseaux à parois minces qui assurent des échanges entre le contenu des tubes et le plasma sanguin.

SCHEMA FONCTIONNEL DU NEPHRON

b- Les voies urinaires


Elles comprennent :
 Les uretères : Au nombre de deux, ce sont des longs tubes musculaires de 20 à 30cm de long qui assurent le transport l’urine dans la
vessie ;
 La vessie : C’est un réservoir d’environ 300 cm3 de volume qui assure le stockage temporaire de l’urine.
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 L’urètre (ou orifice uro-génital) : qui assure l’évacuation de l’urine hors de l’organisme
SCHEMA DE L’APPAREIL URINAIRE

3- Rôle des reins :


a- Les reins jouent le rôle d’un filtre sélectif : Les grosses molécules comme les globules, protides, lipides sont empêchés de traverser le
néphron tandis que les petites substances (eau, sels minéraux, glucides, acides aminés, urée) sont filtrées.
b- Les reins jouent le rôle d’épuration des déchets dont la concentration dans l’urine est supérieure à celle mesurée dans le plasma.

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c- Les reins jouent le rôle de régulation : les reins réagissent en contrôlant les apports excessifs d’eaux et de sels minéraux pour maintenir
constante la composition du milieu intérieur au grâce au phénomène de réabsorption.
4- Mécanisme de la formation de l’urine
Le mécanisme de la formation de l’urine se déroule dans le néphron en trois principales étapes successives : la filtration glomérulaire, la
réabsorption tubulaire et la sécrétion tubulaire.
a- La filtration glomérule
Les glomérules constituent une grande surface de filtration où le plasma sanguin traverse presqu’entièrement la paroi des capillaires et celle du
tube urinifère. Les grosses molécules comme les lipides, les protides ou les globules ne franchissent pas cette barrière. Le moteur de cette
filtration est la pression du sang.
b- La réabsorption tubulaire
Le long des tubes contournés, l’eau et certaines substances dissoutes (sels minéraux et glucose) sont ensuite réabsorbées par les capillaires
sanguins.
Cette réabsorption plus ou moins importante permet une régulation très fine du volume et de la composition du milieu intérieur.
c- La sécrétion tubulaire
Au cours de cette dernière, le tube urinifère élimine des substances toxiques comme l’urée, l’acide urique et de l’ammoniaque qui, avec l’eau et
les sels minéraux non réabsorbés sont conduits vers le bassinet et évacués par les uretères.
Dans certains cas, des substances comme le glucose ou de l’albumine peuvent passer dans l’urine lorsque leurs concentrations sont très élevées
dans le plasma sanguin : on parle d’insuffisance rénale. Exemple :
 La glycosurie : c’est la présence du glucose dans l’urine due à un dysfonctionnement du pancréas et du foie ;
 L’albuminurie : c’est la présence d’albumine dans l’urine due à un dysfonctionnement des reins pendant la filtration ;
 L’hématurie : Elle désigne la présence du sang dans l’urine provoquant des infections dans l’appareil excréteur.
 Calculs urinaire : C’est la formation des substances cristallisées dans les voies urinaires.
5- Hygiène de l’excrétion urinaire.
Le foie et les reins jouent un rôle important dans le maintien constant de la composition du milieu intérieur. Tout écart alimentaire contribue donc
à ralentir leur fonctionnement en leur demandant un surcroit de travail. Ainsi :
Une alimentation trop riche en graisse ; en viande foisonnées (gibiers) contenant de nombreuses toxines fatigue le foie
Une alimentation trop riche en sel et en substance azote (protéines) fatigue les reins
L’alcool agit sur l’ensemble de l’organisme mais particulièrement l’appareil excréteur (surtout le foie).

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CHAPITRE III
LA MICROBIOGIE ET LA
DEFENSES DE L’ORGANISME

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Date
Cours de Biologie
Niveau : 10e Année
Durée : 2h
Chapitre 3 : Microbiologie et défense de l'organisme
Titre : Introduction à la Microbiologie
Compétence globale : Connaître la Microbiologie et comprendre les moyens de défenses de l'organisme.
Compétences spécifiques : A la fin de la présente leçon, les élèves devront être capable de :
 Définir la Microbiologie, infection, microbe ;
 Indiquer les moyens de luttes contre l'infection ;
 Expliquer les termes aseptisé, antisepsie, chimiothérapie, l'antibiothérapie.
Documentation
Matériel didactique
Déroulement de la leçon
 Prérequis
 Motivation
Méthode
Synthèse
Résumé
Introduction :
La microbiologie est une discipline Biologique qui étudie les micro-organismes appelés microbes et leurs effets.
Les microbes sont des organismes extrêmement petits qui ne peuvent être observés qu’au microscope.
L'invention du microscope et les travaux de Pasteur ont permis de montrer l'existence des microorganismes dans leurs milieux de vie qui nous
entourent : eau, air, poussière, etc.
On distingue : les protozoaires, les champignons, les algues unicellulaires, les bactéries, les virus, …
Certains microbes sont responsables des maladies de l'homme et sont appelés microbes pathogènes : les bactéries (bacilles, coques, vibrions,
spirilles), les protozoaires (amibe, plasmodium, ...). D'autres par contre sont utiles à l’homme. Ils peuvent être naturellement producteurs des
substances utiles comme le lait, le yaourt, …
I- La lutte contre l'infection

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L'infection est la pénétration et la multiplication dans l’organisme de microorganismes qui peuvent provoquer des troubles graves ou parfois
mortels.
Les principales infections sont d’origines bactérienne, mycosiques, virale ou parasitaire. Il existe plusieurs méthodes de lutter contre l'infection.
1- L'asepsie : Est une méthode préventive visant à protéger l'organisme contre toute infection microbienne. Exemple : le lavage des mains
avec du savon, stérilisation des instruments médicaux, …
2- L'antisepsie : Est une méthode curative qui consiste à détruire les microbes d’une plaît par les produits antibiotiques. Exemple :
l'utilisation des produits tels que la bétadine, l'alcool, l'eau de javel, l'eau oxygénée.
3- L'antibiothérapie : Elle est un moyen curatif qui consiste à employer les antibiotiques pour traiter les maladies infectieuses microbiennes.
Les antibiotiques sont des substances fabriquées à partir des microorganismes (levures, bactéries, moisissures…) capables de tuer ou
d’empêcher le développement des microorganismes pathogènes
Le premier antibiotique, appelé Pénicilline est découvert en 1928 par Alexander Fleming à partir d’un champignons nommé Penicllium
notatum.
Pour soigner une infection, on choisit l'antibiotique le mieux adapté pour détruire ou empêcher la prolifération des microbes.
4- La chimiothérapie : Elle consiste à utiliser les produits chimiques destinés au traitement des maladies infectieuses./.
Questions de consolidations
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Date
Cours de Biologie
Niveau :10e Année
Durée : 2h
Chapitre 3 : Microbiologie et défense de l'organisme
Thème : L’immunité ou la reconnaissance du « non soi » et la défense du « soi »
Titre : Les défenses naturelles de l'organisme.
Compétences spécifiques : A la fin de la présente leçon, les élèves devront être capable de :
 Indiquer les éléments de défenses naturelles de l'organisme ;
 Définir les termes antigène, anticorps, phagocytose ;
 Énumérer les étapes de la phagocytose ;
 Expliquer la défense de l'organisme par production d'anticorps ;
Documentation
 Sciences de la vie et de la terre 3e (2005), collection biosphère. Nathan, Paris ;
 R. Djakou et S’y thanon (1991). Biologie humaine 3e Afrique. Bordas, Paris
Matériel didactique : schéma de la phagocytose et des globules blancs
Déroulement de la leçon
 Prérequis : Qu’appelle-t-on microbe ? Quels sont les moyens de défense contre l'infection ?
 Motivation : Comment l'organisme se défend-t-il contre l'infection ?
Méthode : Interactive
Synthèse
L’immunité ou la reconnaissance du « non soi » et la défense du « soi »
Résumé
L'originalité de chaque individu s'exprime au niveau de chacune de ses cellules qu’il distingue de tout élément étranger.
Des cellules d’un individu, introduites dans l'organisme d’un autre individu peuvent déclencher des réactions de la part du « receveur ».
Des bactéries et certaines substances comme les parfums où huile de l’épiderme peuvent aussi déclencher des réactions de ce genre. Ces éléments
étrangers sont reconnus comme faisant partie du « non- soi ». Les propres cellules de l'individu ne provoquent aucune réaction et font partie du
« soi ».

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Les réactions qui se produisent dans un organisme en réponse à la présence d’éléments étrangers sont des réactions immunitaires. La
reconnaissance par l'organisme, de corps étrangers appelés antigènes, déclenche ces réactions.
On appelle antigène, tout élément étranger qui, par sa présence dans l'organisme, déclenche la production d’anticorps visant à le neutraliser. Un
anticorps est une substance de nature protéique, capable de se lier de façon spécifique à un antigène susceptible de lui détruire.
1- Les défenses naturelles de l'organisme
L'organisme se défend naturellement contre tous les agresseurs venus du milieu extérieur pour maintenir son intégrité. Les agresseurs sont de
deux types :
 Les agresseurs microbiens (bactéries, virus, …) ;
 Les agresseurs d'incompatibilité : les greffes et transfusion sanguine
Pour assurer son intégrité, l’organisme possède deux grands systèmes de défense qui sont :
 Les défenses non spécifiques : les barrières (peau et muqueuses) et la phagocytose (assurer par les phagocytes) ;
 Les défenses spécifiques : cellulaires et hormonales.
1.1- Les défenses non spécifiques
 La peau avec son épiderme, formé de cellules serrées les unes contre les autres et recouvertes de la couche cornée, est une barrière
infranchissable pour la plupart des microbes. Les soins de propreté et la desquamation éliminent les microbes qui cherchent à traverser
cette barrière.
 Les muqueuses qui tapissent la paroi interne des cavités de l'organisme (tube digestif, voies respiratoires ou urinaires…), par une action
mécanique et chimique, empêchement la pénétration des microbes.
Mais la moindre blessure de ces barrières (peau, muqueuses) va leur ouvrir la voie pour pénétrer.
 La phagocytose quant à elle, est le processus permettant à une cellule d'englober puis d’ingérer et digérer les substances étrangères
(cellules vieilles ou parasitées, microbes...). Les cellules qui assurent la phagocytose sont appelées phagocytes. L'organisme possède
deux grands types de phagocytes :
 Les polynucléaires ou granulocytes composés des basophiles, éosinophiles et les neutrophiles ;
 Les macrophages, cellules de grande taille, les uns proviennent des monocytes et les autres sont fixés par les organes lymphoïdes
(foie, rate, ganglions lymphatiques).
Pour atteindre les microbes qui pénètrent dans l'organisme, les phagocytes peuvent sortir des capillaires en écartant leurs parois à travers un
mouvement appelé la diapédèse.
Le mécanisme de la phagocytose se réalise par les étapes suivantes :

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 L'adhésion : La cellule phagocytaire vient au microbe en s'approchant peu à peu grâce aux mouvements de leurs pseudopodes.
 L'ingestion : une fois en contact, la phagocyte englobe entièrement le microbe puis l'introduit dans une vacuole digestive.
 La digestion : le microbe est détruit et digéré grâce aux enzymes digestives sécrétées pas la cellule phagocytaire.
 La sécrétion ou rejet des débris de la digestion : Cette dernière étape consiste à l’élimination des produits résultant de la destruction de
l’antigène.
SCHEMA DE LA PHAGOCYTOSE

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Remarque : Certains microbes, bien que détruits par les phagocytes, arrivent à survivent à l’intérieur, se multiplient et détruisent ces derniers en
libérant des enzymes toxiques, c’est le cas du VIH.
1.2- Les défenses spécifiques de l'organisme
a- Les défenses à médiations cellulaires
Certains globules blancs appartenant au groupe des lymphocytes T détruisent les cellules étrangères ou anormales (cellules cancéreuses ou
greffées) sans qu’il y ait phagocytose, d’où leurs noms de ‹‹ lymphocytes Tueurs › ›. Ils n'agissent que lorsque les antigènes portés par ces
cellules ont été reconnus comme différents de certains antigènes portés par les cellules de l'organisme ou ‹‹ antigènes du soi › ›.
b- Les défenses à médiation humorale
L'organisme peut aussi réagir à la présence des antigènes par la fabrication des anticorps sécrétés par les lymphocytes B et libérés dans le
plasma sanguin. Les anticorps sont des substances de nature protéique élaborés par les plasmocytes (cellules qui dérivent de la multiplication
des lymphocytes B), capable de se lier de façon spécifique à un antigène pouvant le détruire.
Chaque molécule d’anticorps se fixe sur une région déterminée de l’antigène grâce à un site de forme complémentaire de façon à bloquer son
efficacité ; c’est pourquoi cette défense assurée par les anticorps est très spécifique.
Les anticorps agissent différemment selon le type d’antigènes :
 Soit ils agglutinent les microbes porteur d'antigènes les rendant ainsi inefficaces ;
 Soit ils neutralisent l’action des toxines des antigènes en se fixant à ceux-ci pour former un complexe anticorps-antigène non toxique
pour l'organisme.

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Niveau : 10e Année
Durée : 2h
Chapitre 3 : Microbiologie et défense de l'organisme
Titre : Le renforcement du système immunitaire
Résumé
Le renforcement du système éducatif se fait par la vaccination et la sérothérapie.
I- La vaccination ou la vaccinothérapie
C’est une méthode qui consiste à administrer un vaccin qui provoque une maladie bénigne (moins grave) chez l'individu mais le protège contre
une ou plusieurs maladies microbiennes plus grave, on dit qu’il est immunisé contre cette maladie.
Le vaccin
1- Définition : Le vaccin est une culture de microbes ou de toxines à virulence atténuer que l'on inocule à un individu dans le but de
l'immuniser contre une ou plusieurs maladies microbiennes. Le premier vaccin fût découvert en 1797 par le médecin Anglais d'origine
Britannique nommé Jenner qui a mis en place la variolisation.
2- Types : On distingue plusieurs types de vaccins
a- Les vaccins à germes vivants mais atténués : qui provoquent la fabrication des anticorps dans l'organisme. C’est le cas du
vaccin antituberculeux, antivariolique ou anti poliomyélite.
b- Les vaccins à germes tués : ils confèrent une immunité de courte durée et nécessite des rappels (vaccin contre la typhoïde ou la
grippe…)
c- Les vaccins à base de toxines atténuées : ils déclenchent la fabrication des anticorps dans l'organisme. Exemples : vaccins
antidiphtérique, antitétanique,..
L'utilisation du vaccin permet de conférer à l'organisme une immunité acquise, il a donc un ‹‹ rôle préventif › ›
II- La sérothérapie
La sérothérapie est une méthode qui consiste à employer un sérum sanguin provenant d’un animal vacciné contre une maladie pour prévenir une
maladie infectieuse.
Pour cela, il faut introduire dans le corps d’un malade un sérum prélevé chez un animal déjà vacciné contre cette maladie et constitué d'anticorps.
Ce sérum neutralise les toxines du microbe responsable. Le premier sérum connu fût le sérum antidiphtérique par Docteur Roux en 1894.

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III- Relation entre la sérothérapie et la vaccination
La sérothérapie dérive de la vaccination, car pour obtenir le sérum, il faut immuniser l'animal en le vaccinant.
Tableau comparatif entre le sérum et le vaccin

Préparation Lutte Mode d’action Immunité


Nature Durée
Sérum Vaccin curative Passive, immédiate Acquise Courte

Vaccin Microbes Préventive Active, lente Acquise Longue

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Date
Cours de Biologie
Niveau : 10e Année
Durée : 2h
Chapitre 3 : Microbiologie et défense de l'organisme
Titre : La spécificité immunologique : Les groupes sanguins
Compétences spécifiques : A la fin de la présente leçon, les élèves devront être capable de :
 Identifier les différents groupes sanguins ;
 Dégager l'importance de la connaissance de la connaissance des groupes sanguins dans la transfusion sanguine ;
 Expliquer le mécanisme et l'importance des greffes et transplantations.
Documentation :
 Brochure programme de Biologie au collège INRAP 2009 ;
 Biologie humaine 3e Afrique, R. Djakou et S.Y thanon, Bordas, paris1991.
Matériel didactique : vidéos sur les groupes sanguins
Déroulement de la leçon
 Prérequis : Quelle est la composition du sang ? Faites la classification des globules.
 Motivation : Dégagez les principaux groupes sanguins et l’intérêt de leurs études ?
Méthode : interactive
Synthèse
Résumé
1- Les groupes sanguins
Le groupe sanguin est un caractère fixe et définitif. C’est l’ensemble des caractéristiques des hématies d'une part et du plasma d'autres part.
Ainsi, si vous êtes du groupe A, vous l’êtes depuis votre naissance et vous le rester jusqu’à la fin de votre vie.
Il existe quatre groupes sanguins différents : A, B, AB et O. Ces groupes sanguins du système ABO résultent de la présence ou de l'absence sur
les membranes des globules rouges, des molécules chimiques particulières nommées antigènes ou agglutinogènes.
Il y a deux types d’antigènes ou agglutinogènes: l'antigène A et l'antigène B et deux autres anticorps ou agglutinines qui correspondent aux
deux antigènes : ce sont l'Anti A et l'Anti B. Ces anticorps se trouvent dans le plasma sanguin.
Remarque

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 Les individus du groupe O n'ont pas d’antigènes sur leurs hématies mais ils présentent des anticorps ou agglutinines (Anti A et Anti B)
dans leur plasma. C'est ce qui justifie son caractère de donneur universel.
 Les individus du groupe AB n'ont pas d'anticorps dans leur plasma. C’est ce qui justifie son caractère de receveur universel.
Le tableau ci-dessous indique la correspondance entre les groupes sanguins, anticorps et antigènes

Groupes sanguins Antigènes ou agglutinogènes Anticorps ou agglutinines

A A anti B
B B anti A
AB A et B Aucun
O aucun anti A et anti B

2- La transfusion sanguine
La transfusion sanguine désigne l'injection du sang d’un individu donneur à un autre individu receveur victime d'une perte de sang.
Une transfusion sanguine provoque des accidents lorsque les hématies du donneur sont agglutinées par le sang du receveur. Cela veut dire que le
groupe sanguin du donneur est incompatible à celui du receveur.
Une opération de transfusion sanguine doit donc respecter la compatibilité entre le donneur et le receveur en suivant les consignes ci-après :
 Que le donneur et le receveur soient de même groupe sanguin ;
 Que le donneur soit du groupe O (donneur universel) ;
 Que le receveur soit du groupe AB (receveur universel) ;

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SCHEMA DE LA TRA NSFUSION SANGUINE

Des études ont abouties à la découverte du facteur rhésus (Rh)qui désigne la présence ou l'absence d'un antigène D supplémentaire sur les
globules rouges. Seulement 80% des individus de la population mondiale possède cet antigène D et sont notés par Rh+ ; les autres n'en possèdent
pas (Rh-).
Exemples :
 O+ : groupe sanguin O de facteur rhésus positif ;
 AB- : groupe sanguin AB de facteur rhésus négatif.
3- Greffes, transplantation et réactions de l'organisation.
a- Les greffes et transplantation
 Une greffe est le transfert d’un tissu ou fragment d'organe d'un point à un autre d'un même organisme (autogreffe) d'un organisme
à un autre de la même espèce (allogreffe).

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 Quant à la transplantation, elle consiste à greffer un organe entier d’un individu à un autre avec raccordement des vaisseaux
sanguins et conduits naturels.
Ces greffes et transplantations nécessitent de nombreuses précautions afin d'éviter le phénomène de rejet. On appelle rejet, la
manifestation d’une réponse immunitaire de l'organisme receveur qui reconnaît comme étrangères les cellules du greffon. En cas
de rejet :
 Le greffon est rapidement envahi par des globules blancs (lymphocytes et macrophages) ;
 Le développement des vaisseaux se fait très mal ;
 Des lésions et destruction cellulaires apparaissent : « les marqueurs du soi » du donneur étant alors différents de ceux du
receveur, on parle d'incompatibilité entre le donneur et le receveur.
b- Les réactions immunitaires de l'organisme
Le système immunitaire de l'organisme a un système complexe qui réagit à travers différentes réponses indépendantes les unes des autres.
 Des cellules réceptrices captent des informations relatives à l’antigène (macrophages après phagocytes et lymphocytes).
 L'information est transmise à des cellules effectrices qui agissent par médiation humorale (avec production d’anticorps) où par médiation
cellulaire (lyse des cellules étrangères.
 Les lymphocytes T régulateurs coordonnent le bon déroulement de la réaction et intervient pour l’arrêter.
Pour toutes les réponses spécifiques, humorale ou cellulaire, certains lymphocytes gardent en mémoire la nature de l'antigène agresseur. Ces
cellules mémoires à durée de vie très longues, interviennent rapidement lors d’un second contact de l'organisme avec l'agresseur.
4- Le dysfonctionnement du système immunitaire
Comme toute les autres parties de l'organisme, le système immunitaire peut comporter des malformations, présenter des anomalies de
fonctionnement ou être soumis à l'attaque des germes pathogènes comme le VIH dont les troubles sont très graves.
a- Les allergies
Une allergie est un état manifesté par un organisme vivant dont le système immunitaire réagit contre une substance appelée allergène. Elles sont
dues à des réactions déclenchées par les allergènes, substances non pathogènes pour la plupart des sujets.
Exemples d’allergènes : Certains aliments comme le lait, le poisson, viande ; les produits chimiques (colorante), huiles de peau ;
médicaments…
La réaction allergique implique la mémoire immunologique. En effet, le premier contact avec l'allergène ne provoque pas de réaction mais
stimule l'organisme à produire plus d’anticorps spécifiques. Lors du second contact, l'organisme allergique réagit en libérant plus des substances
telles que l'histamine à effet inflammatoire, qui exprime une hypersensibilité vis-à-vis d l'allergène.

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b- Le SIDA
Le SIDA est une maladie du système immunitaire dont l'agent pathogène est appelé le VIH (Virus Immunodéficience Humaine). Isolé en 1983,
le VIH vit dans le sang et dans divers liquides biologiques (spermes, sécrétions vaginales, lait maternel). Sa transmission d'un individu à un autre
se fait par :
 Le sang (transfusion sanguine, échange d'instruments contaminés : lame, seringue, coupe-ongles…)
 Le sperme et les sécrétions vaginales au cours des rapports sexuels ;
 Le lait maternel au cours de l'allaitement maternel (mère séropositive)
Les cellules infectées : Le VIH infecté les lymphocytes T régulateurs des réactions immunitaires. Après avoir permis la multiplication du virus,
ces lymphocytes sont détruits et ne peuvent plus assurer leurs fonctions dans le système immunitaire qui devient déficient (d’où le nom de la
maladie SIDA).

Le SIDA a pour signification :


 S= syndromes où ensemble des signes caractéristiques de la maladie ;
 I= immuno, car c’est le système immunitaire qui est attaqué ;
 D= déficience, parce que les défenses immunitaires de l'organisme sont affaiblies ou en déficits ;
 A= acquise, parce qu’on l’acquiert au cours de la vie.
Une personne atteinte du VIH est séropositive, donc son système immunitaire secrète des anticorps anti-VIH elle peut transmettre le virus même
s'il ne présente pas des symptômes de la maladie.
Les malades du VIH ont un système immunitaire inefficaces. Des maladies auxquelles il faisait face ne guérissent plus : Ces maladies dites
opportunistes touchent plus spécifiquement les poumons (tuberculose), le tube digestif (diarrhée), la peau (plaies), le système nerveux
(dégénérescence nerveuse). Il n'existe pas de symptômes particulier pour le SIDA.

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COURS DE BIOLOGIE
Niveau : 10ème Année
 LES MALADIES TRANSMISES PAR LES INSECTES PIQUEURS
Les maladies transmises par les insectes piqueurs sont des maladies dont les agents pathogènes sont transmis d’un homme malade à un homme
sain par l’intermédiaire des insectes piqueurs hématophages.
Paramètr Agent vecteur Agent pathogène Mode de transmission Symptômes Prophylaxies
es
Maladies
Le paludisme Le paludisme est transmis La maladie est provoquée Le paludisme se transmet Le paludisme se -Prendre des précautions
à l’homme par par un protozoaire appelé le d’un sujet malade à un manifeste par : individuelles : éviter de se
l’intermédiaire du plasmodium. Il existe autre par la piqûre de -Le frisson, (froid faire piquer par l’anophèle,
moustique femelle ou quatre espèces : l’anophèle femelle intense), de la sueur usage d’insecticides, dormir
anophèle infesté (ayant -Plasmodium falciparum ; (phase de chaleur) sous les moustiquaires
déjà piqué un homme -Plasmodium malariae ; fièvres, céphalées ; -Protéger les aliments contre
malade) -Plasmodium vivax et -Le vomissement, des les anophèles.
-Plasmodium ovale maux de tête, de la -Eviter les eaux stagnantes
migraine ; et les boites vides
-En cas de abandonnés ;
complications : anémie -Interrompre le cycle de
sévère, coma et mort développement du
plasmodium soit en traitant
les malades, soit en
détruisant les moustiques.
La fièvre jaune L’agent intermédiaire de la La fièvre jaune est due par La fièvre jaune est Les frissons, les La vaccination en zone
fièvre jaune est l’insecte un virus : le virus amaril transmise à l’homme par la céphalées, selles endémique.
du genre aèdes (en espagnol amarillo= piqûre de l’insecte du hémorragiques, Déclaration obligatoire des
jaune) genre aèdes qui s’infeste vomissements noirâtre, malades suspects et leurs
en prenant son repas sur douleurs dans le dos et isolements immédiats,…
un homme ou un singe une insomnie
malade
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Onchocercose Un moucheron « la Microfilaire ou onchocerca Se transmet d’un sujet sain Les démangeaisons, une Se protéger en utilisant des
simulie » volvulus par la piqûre de la simulie rugosité de la peau (peau moustiquaires imprégnés et
de lézard), des nodules des insecticides ;
sous-cutanés, des -Isoler les malades et
troubles de la vue qui procéder à leur traitement
peuvent aboutir à la immédiat ;
cécité (arrêt de la vision)

 LES MALADIES A TRANSMISSION DIRECTE


Une maladie est dite à transmission directe lorsqu’elle se transmet directement d’un homme malade à un homme sain.
Le tableau suivant indique les maladies à transmission directe avec leurs agents pathogènes, leur mode de contamination, leurs manifestations et
leurs moyens de préventions.
Maladies Agent pathogène Voie de pénétration de Mode de transmission ou Symptômes Prévention
l’agent pathogène contamination
La tuberculose Le bacille de koch Par voie respiratoire Directe : par l’haleine ou la toux d’un Fièvres, manque d’appétit, Eviter tout contact
(BK) sujet malade vers un sujet sain. fatigue générale, avec les tuberculeux,
Indirecte : par les crachats, les amaigrissement très poussé. protéger les aliments
poussières, les mouches, les mains En cas des complications : contre les mouches.
sales et les aliments contaminés (lait Mauvais fonctionnement Lavage des mains
maternel) des poumons et des os ; avant les repas.
Une insuffisance cardio- Procéder à la
respiratoire (diminution du vaccination des
rythme cardiaque et enfants, à l’isolement
respiratoire) des tuberculeux ainsi
qu’à leur traitement
immédiat.

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La lèpre ou Le bacille de Hansen Par voie respiratoire Directe : par l’haleine ou la toux d’un Taches ou nodules sur la Respecter les règles
hanséniase sujet malade vers un sujet sain. peau, perte de la sensibilité, d’hygiènes, éviter
Indirecte : par les crachats, les grossissement des troncs tout contact avec les
poussières, les lésions ulcéreux, le nerveux, ulcérations, lépreux.
mucus nasal, les mouches, les mains mutilations spontanées aux Procéder à leur
sales et les aliments contaminés (lait mains et aux pieds, atrophie isolement et à leur
maternel) musculaire, paralysie et traitement immédiat
complications oculaires
Le tétanos Le bacille tétanique Par voie cutanée Directe : par contamination d’une Contractions involontaire -Désinfecter les
ombilical ou utérine plait souillée de terre ou de poussière des muscles, une forte plaies à l’aide
contenant les spores du bacille fièvre de plus de plus de d’antiseptiques ;
tétanique. 40°c -Utiliser les
pansements stériles ;
-Vaccination,…

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 LES MALADIES DU PERIL FECAL

Maladies Agent pathogène Porte d’entrée de Mode de transmission Symptômes
l’agent pathogène
Ascaridiase Ascaris lombricoide Voie digestive Indirecte : par les mains sales, Douleurs abdominales, manque
selles des malades, eaux d’appétits, diarrhée légère, selles
souillées et les aliments sanguinolentes, amaigrissement.
contaminés et des mains sales
Ankylostomiase Ankylostoma duodenale Voie digestive voie Indirecte : surtout par contact Douleurs abdominales nausées
(vers ronds) transcutanée des salles des malades avec vomissements manque d’appétit anémie
(Pieds-nus) pieds-nus ; mais parfois par la sévère amaigrissement notable
consommation des eaux ralentissement de la croissance chez les
souillées, des aliments enfants avec des troubles psychomoteurs
contaminés et des mains sales (insomnie), selles diarrhéiques et
sanguinolentes enfin le ballonnement du
ventre
Téniase Vers plats « Ténia » Voie digestive Indirecte : par consommation Douleurs abdominales vomissements
de la viande mal cuite selles sanguinolentes et diarrhéiques
contenant la larve (ou amaigrissement manque d’appétit anémie
cysticerque)
Bilharziose ou Vers plats Voie cutanée Indirecte : par contact avec Fièvres irrégulière, maux de tête troubles
(Schistosomiase) Schistosomes ou l’urine, les selles et le sang du digestifs, difficultés à uriner, selles
(Bilharzies) malade. Par contact avec les diarrhéiques molles, souvent glaireuses et
eaux stagnantes et les petits sanguinolentes,
cours d’eaux contenant les Douleurs localisées au niveau de l’anus,
petits mollusques (Bilharzies) du ventre et les complications
(Occlusions intestinales hémorragie
intestinales et atteinte du foie et de la rate

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 LES MALADIES MICROBIENNES DU PERIL FECAL ET D’ORIGINES DIGESTIVES

La typhoide Les salmonelles ou ‘’Bacille Voie buccale ou Indirecte : par l’eau et les Maux de tête fièvres persistantes fatigue
d’Eberth’’ digestive aliments contaminées par les générale perte d’appétit au bout d’une
selles ou les urines des semaine lèvres sèches langues pâteuse
porteurs par les mouches et somnolence douleurs abdominales
les blattes (cancrelats) par les vomissements convalescence longue,
mains sales, par ingestion de Complications : Perforations intestinale
viande ou d’œufs d’animaux et Péritonite Hémorragie intestinale coma
infectés toxique
Le cholera Vibrion Cholera Voie digestive Indirecte : par l’intermédiaire Douleurs et troubles intestinaux (diarrhée
d’eau ou d’aliments aqueuse fréquente vomissements crampes
contaminés, de linge souillés déshydratation asthénie physique (fatigue
par des personnes atteintes de générale) et manque d’appétit
cholera par des mains sales er
par les mouches qui peuvent
transporter facilement les
vibrions des selles, des
cholérique.
Directe : Par l’haleine

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 LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (IST)
Maladies Blennorragie Syphilis SIDA
Paramètres
Agent pathogène Gonocoque de Nisser Tréponème pâle VIH
Mode de transmission Rapport sexuel non protégé Rapport sexuel non protégé et -Rapport sexuel non protégé,
contagion mère-fœtus -Contagion mère-fœtus ;
-Contact avec le sang contaminé
Organes touchés, conséquences Organes génitaux, inflammation, Organes génitaux puis autres -Certains lymphocytes (LT) ;
pour l’individu écoulement de pus et stérilité organes, chancre, roséole, autres -Maladies opportuniste ;
lésions cutanées du SN de -Mort de l’individu au dernier
vaisseaux sanguins stade
Dépistage pour la maladie Examen microscopique de -Test sanguin ; Test sanguin, si le résultat est
l’écoulement de l’urètre -examen prénuptial et prénatal positif, l’individu est séropositif
Prévention des IST Abstinence sexuelle ; Abstinence sexuelle ; -Abstinence sexuelle ;
-Fidélités des partenaires ; -Fidélités des partenaires ; -Fidélités des partenaires ;
-utiliser les préservatifs masculins -utiliser les préservatifs masculins -utiliser les préservatifs masculins
Traitement Le traitement se fait par des Le traitement se fait par des Le traitement se fait par des
antibiotiques spécifiques pour les antibiotiques spécifiques pour les antirétroviraux ;
2 partenaires (curables) 2 partenaires (curables) Pour le moment la maladie est
incurable

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