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présentée par:
Zerimeche choumayssa
Ziada hasna ghada
Ziadi hamida
Ziboudi lina ikram
encadrée par:
Dr,Allali
plan
I- objectifs
II- introduction
III-définition
IV- physiologie-physiopathologie
V- classification
VI- signe clinique
VII-particularités en fonction de type de choc
VIII-prise en charge
IX- conclusion
X- cas clinique
XI-bibliographie
I-Objectifs
Diagnostiquer un état de choc
Reconnaitre les signes de gravités
La prise en charge immediate des états de choc
II- Introduction
L’état de choc est une urgence diagnostique et thérapeutique le
retard de prise en charge engage rapidement le pronostic vital.
L’identification rapide de :
- mécanisme en cause
- étiologie et de la sévérité
permettant ainsi de guider la prise en charge thérapeutique
optimale
III- définition
L’état de choc est une insuffisance circulatoire aigue et durable
aboutissant à une hypoxie cellulaire .
Dé
pe
nd
La pré charge
La contractilité
La post charge
• Vasodilatation .
• Hypovolémie .
Conséquence :
Acidose lactique
Conséquence tissulaire :
• la chute de la pression sanguine la vasoconstriction
artériolaire une hypoxie tissulaire à l'origine
d’une acidose lactique (voie anaérobie) et un déficit
enzymatique qui entraîne un œdème et une destruction cellulaire
Activation du système
sympathique La glande surrénale
vasoconstriction , secrète l'adrénaline et la
augmentation de la noradrénaline ces
fréquence cardiaque , hormones stimulent les
et augmentation de la récepteurs alph1 qui
contractilité cardiaque sont les déclencheurs de
la vasoconstriction et
beta1 stimulent le
L'hypophyse rythme cardiaque et sa
antérieure libère contractilité
l'hormone Activation du
antidiurétique système rénine
qui provoque angiotensine
une entraîne une
Réabsorption vasoconstriction
des liquides
VI- signe clinique :
Le diagnostique d’un état de choc est avant tout clinique
Examen complémentaire :
a/- Définition :
Insuffisance circulatoire aigue secondaire à une perte brutale et importante de la masse
sanguine ou à une perte d’ eau .
Ce type d’état de choc peut être liée à :
Hypovolémie vraie( par perte sanguine ; plasmatique ;hydroélectrique.)
Hypovolémie relative( par vasoplégie ).
.Le choc hypovolémique survient à partir d’un perte sanguine d’environ 30% de la masse
sanguine totale ; la pression artérielle reste normale jusqu’à 30% d’hypovolémie , par contre
la fréquence cardiaque augmente progressivement dés 10% de la perte de volume et
représente donc le premier signe d’alerte à rechercher.
b/- Physiopathologie :
la réduction de la volémie circulante entraine une
chute du débit cardiaque (Q) par réduction du
retour veineux ( baisse de la pré charge ) .
le bas débit cardiaque a pour conséquence une
diminution de l’ oxygénation tissulaire par
réduction du transport d’ oxygène .
malgré une augmentation de l’ extraction
périphérique d’ oxygène comme en témoigne l’
augmentation de la différence artério- veineuse
(DAV).une souffrance cellulaires’ installe et se
généralisé pour réaliser un tableau de défaillance
multiviscérale( SDMV) au stade ultime .
Choc hypovolémique évolué en 3 phases :
O Hémorragie aigue
Extériorisée :
- Origine digestive.
- Post- opératoire
- Obstétricale
- Post- traumatique
Non extériorisée :
- Rupture de grossesse extra utérine
- Traumatisme ( foie ,rate,fémur)
- Iatrogène( anticoagulants)
O Hémolyse
- accident transfusionnel
- choc endotoxinique
- accès palustre pernicieux ( rare)
Choc non hémorragique :
Le choc septique résulte de l’invasion de l’organisme par des bactérie à Gram négatif ,
positif , champignons et virus ,entraine une activation du système immunitaire :
cellulaire( macrophages, leucocytes, cellules endothéliale) ou humoral( complément,
protéase).l’activation de l’immunité cellulaire par les endotoxines donne une libération de
cytokines pro- inflammatoires ( TNF ,IL1B) , ces dernier stimule la libération de
médiateurs : No, molécules d’adhésion, médiateurs lipidiques(PAF),cytokines pro-
inflammatoires( IL-6,IL-8),cytokines anti- inflammatoires(IL-4,IL-10),donne une
altération cellulaire au niveau vasculaire macro et microcirculation .donc augmentation de
la perméabilité capillaire
En fin les résultat sont :
• Troubles microcirculatoires diffus
• Fuite capillaire ( 3 ème secteur )
• Hypoxie tissulaire.
d/- Diagnostic clinique :
Signes cliniques :
-Sg clinique communs aux états
de choc.
- signe spécifique : . fièvre,
frissons , hypothermie, foyers
infectieux.
Examen clinique :
La recherche du porte d’entrée :
pulmonaire40% ,digestive30% ,urinaire
%10…
Aucun examen clinique permet
d’affirmer le dg .
Examen para clinique :pour rechercher les étiologies .
Biologie :
Morphologie
- ECG
-Rx thorax pour rechercher une porte d’entrée .
Score Quick SOFA :
-fréquence respiratoire>=22cycl/min
- pression artérielle systolique <=100mmHG
-score de Glasgow< 13
-De nombreux patients en état d’choc présentaient des signes de syndrome de réponse
inflammatoire systémique ( fièvre , hyperleucocytose …) parceque il existe une
production importante de cytokines pro inflammatoire qui entraînent une diminution de la
contractilité myocardique et une vasodilatation intense.
- médiées par les IgE, et évoluant en trois phases. Une première exposition favorise une
sensibilisation initiale à l’allergène, induisant une sécrétion d’IgE spécifiques. Leurs
fragments Fc se fixent sur les mastocytes et les polynucléaires basophiles. Lors d’une seconde
exposition, le même allergène se fixe sur ces IgE, activant ainsi la libération des médiateurs
inflammatoires. La troisième phase implique une amplification de la réaction allergique, avec
un recrutement de multiples médiateurs de la réaction inflammatoire, responsables de la
symptomatologie clinique.
- Donc la réintroduction d’un allergène chez un sujet déjà sensibilisé, c’est-à-dire la libération
de substances vasodilatatrices va induire une chute des résistances vasculaires périphériques
{responsable d’une hypovolémie relative}, une augmentation de la perméabilité des capillaires
{esponsable d’une hypovolémie absolue et d’œdèmes}. Ces mécanismes pathologiques vont
être dans un premier temps compensés par l’augmentation du rythme cardiaque, empêchant
dans un premier temps la chute de la pression artérielle. Puis, les pressions de remplissage et
le débit cardiaque vont chuter, entraînant le collapsus.
c/- diagnostic :
Les symptômes les plus fréquemment retrouvés (isolés ou associés) sont :
-Des signes cutanés (éruptions cutanées, prurit (démangeaisons) au niveau des lèvres, de la
bouche, des yeux, œdème au niveau du visage
-Des signes respiratoires (dyspnée, œdème de la glotte, bronchospasme, éternuements,
toux) ;
-Des signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales)
-Des signes de collapsus cardiovasculaire, une hypotension.
*On retrouve aussi des vertiges, palpitations, frissons et une perte de conscience pouvant
mener au coma.
*Le diagnostic reste par essence avant tout clinique, La réalisation d’examens
complémentaires n’est pas déterminante pour le diagnostic initial et ne devrait en aucun cas
retarder le traitement. Le dosage sanguin de l’histamine (à réaliser dans l’heure, peu répandu)
ou de la tryptase (idéalement entre quinze minutes et trois heures après l’apparition des
symptômes, puis au moins 24 heures après la résolution des symptômes afin d’écarter une
mastocytose) peuvent aider à confirmer le diagnostic, lorsque le tableau clinique est
équivoque. Néanmoins, ces examens sont souvent indisponibles en urgence, et un taux normal
n’exclut pas une anaphylaxie.
d/- Etiologies :
L’allergène responsable des réactions anaphylactiques est
souvent difficile à identifier lors du premier épisode
anaphylactique. Les aliments, les médicaments, les venins
d’insectes et l’effort physique sont les principales étiologies
retrouvées, ces dernières variant en fonction du lieu de vie et
de l’âge du patient.2,9,10 En Suisse, les venins d’insectes
(principalement les hyménoptères) sont la cause la plus
fréquente de réactions anaphylactiques sévères, suivis par les
médicaments et les aliments
VIII-prise en charge :
1/Buts :
corriger les troubles hémodynamiques le plus
rapidement possible
pallier aux défaillances d’organe
control et correction de la cause de l’état de choc
2/Prise en charge commune initiale :
Hospitalisation en réanimation et laisser à jeun initialement
Poser 2 voies veineuses périphériques de bon calibre, voire 1 voie
veineuse centrale
le remplissage vasculaire : colloïdes ou cristalloïdes 500
cc/10 min à répéter
□ Si choc cardiogénique : préférer sérum glucosé 5% (pas de
sérum physiologique +++)
□ Si choc septique ou hémorragique ou anaphylactique :
remplissage par sérum physiologique
lever de jambe passif : Patient semi-assis inclinaison du lit à
45° ; le sang des membres inférieurs et de la circulation
mésentérique se déplacent vers le thorax
Correction hypoxie : oxygénothérapie si saturation< 90% ou Pa02<
60 mmHg
Pose d'un cathéter artériel : mesure continue de la pression
artérielle (intérêt pour évaluation du remplissage)
mettre une sonde urinaire (intérêt pour la surveillance)
Indication de l'intubation orotrachéale pour
ventilation mécanique en cas de :
□ Choc profond et/ou prolongé
□ Troubles de conscience
Le traitement étiologique d'un état de choc doit être
débuté en urgence +++
Prélèvements sanguins : NFS, ionogramme sanguin,
urée, créatininémie, hémostase complète,, bilan
hépatique, groupage, gaz du sang, lactates et bilan
bactériologique si contexte septique
ECG et RXT au lit
Équilibre de la glycémie : protocole Insuline IV si
besoin
3/ traitement étiologique :
A/ choc hypovolémique :
l’arrêt du saignement par compression, suture, chirurgie ou
endoscopie
Le remplissage vasculaire massive : se fait par les cristalloïdes
(sérum physiologique ; Ringer lactate) 500ml chaque 15min jusqu’à
régression des signes cliniques ou les colloïdes (albumine ; les
dextrans)
La transfusion de concentré de globules rouges : comme objectif de
maintenir un taux d HB entre 7 et 9 g/dl et un taux d’hématocrite >
30 %
Le traitement de la coagulopathie :
□ Le plasma frais congelé est nécessaire pour maintenir TP > 40%
□La transfusion plaquettaire si plaquettes < 50000/mm3
□ L’emploi de fibrinogène si fibrinogénémie < 1g/L
Introduction de vasopresseur : la noradrénaline en 1ère intension
(0,5mg/h en intraveineuse avec seringue électrique) si besoin
Traitement étiologique de la lésion hémorragique
B/ choc cardiogénique :
L’arrêt des traitements inotropes négatifs, bradycardisants et
vasodilatateur
Le remplissage par 250cc de gélofusine 4% rarement indiqué
(IVD, absence de signes congestifs)
Dobutamine : 5 à 20 µg/kg/min à doses progressivement
croissantes jusqu'à obtenir une réponse hémodynamique correcte
PAm > 70 mmHg , associée à la NORADRENALINE si la PA reste
basse
Adrénaline en débutant par 1mg/heure en intraveineuse avec
seringue électrique
Anti arythmique, Choc électrique externe
La contre pulsion par ballonnet intra-aortique
utilisée comme soutien au
muscle cardiaque, le temps
d’amener le patient au
bloc opératoire
A. Dissection aortique
B. Embolie pulmonaire
C. IDM
D. Choc cardiogénique sur IDM
E. Dystonie neuro-végétative (DNV).
D
3/ Quels sont les facteurs de risque
d’apparition du choc cardiogénique chez ce
patient :
A. La fréquence cardiaque élevée
B. L’âge
C. Le tabac
D. La localisation de la nécrose
E. Aucun de ces facteurs.
AD
Les facteurs prédictifs d’évolution vers un choc
cardiogénique d’origine ischémique sont:
- L’âge,
- Une fréquence cardiaque à l’admission de plus de 75/min,
- Un diabète
- Des antécédents d’IDM, de pontages aortocoronaires,
- La présence de signes d’insuffisance cardiaque à l’entrée
- La localisation antérieure de la nécrose .
4/ Quels examens para-cliniques demandez-
vous:
A. Échographie thoracique
B. TDM thoracique
C. ECG
D. Taux de troponine
E. FNS et Crase sanguine.
CDE
Résultats des examens complémentaires
A. Hospitalisation
B. Monitorage
C. Traitement antalgique
D. Revascularisation
E. l’échocardiographie (transthoracique et/ou
transœsophagienne
ABCDE
MERCI
^^
XI-bibliographie