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Génétique formelle………………………15
Cytogénétique……………………………48
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Introduction à La génétique
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Pour étudier les objets et les phénomènes qui l’intéressent, la génétique a développé un
outil, l’analyse génétique, c’est-à-dire un ensemble de protocoles par lesquels elle se pose des
questions simples, relatives aux gènes impliqués dans un phénomène biologique quel qu’il
soit, et par lesquels elle obtient des réponses. L’analyse génétique qui a été fondée par Mendel
(plus que la génétique proprement dite) est l’analyse génétique par croisements de toutes
sortes qui seront décrits et mis en pratique dans cet ouvrage, dont c’est le but principal. Avec
le développement de la biologie moléculaire dans les années 1970 est apparue l’analyse
génétique par transformation ou construction.
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- la génétique formelle qui cherche à utiliser des lois statistiques interpréter les résultats issus
d’un seul croisement. Il s’agit donc d’un niveau d’étude de la génétique à l’échelle de
l’individu
-la cytogénétique qui vise les méthodes d’étude des supports physiques des gènes, les
caryotypes. C’est une étude de la génétique à l’échelle cellulaire
-la génétique de population qui exploite les résultats de plusieurs croisements non orientés
pour expliquer les mécanismes permettant la stabilité et l’évolution des populations. Il s’agit
d’étude de la génétique à l’échelle de la population
-la biologie moléculaire qui étudie des phénomènes à l’échelle moléculaire, c’est le niveau le
plus bas de l’étude de la génétique, qui est celui de la molécule
La génétique de population
Elle s’intéresse à l’analyse des résultats de plusieurs croisements, les fréquences alléniques
sont exploitées dans l’interprétation de ces résultats
La cytogénétique
C’est l’étude de la génétique à la cellule, elle s’intéresse à l’étude des caryotypes en analysant
les chromosomes qui sont les supports physiques de l’information des gènes
Génétique moléculaire
-Gène ; un ensemble de nucléotides codant pour des protéines ou des ARN (ARNr, ARNt)
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Expérience de Griffith
Expérience d’Avery :
L’ADN des bactéries S tuées code pour la synthèse de la capsule par les bactéries R
vivantes qui se transforment en bactéries S virulentes
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Chez les bactéries le matériel génétique, représenté par l’ADN, est localisé dans le
cytoplasme. C’est un chromosome unique, double brin et circulaire. A coté de l’ADN
chromosomique, les bactéries et les levures possèdent des plasmides : molécules d’ADN
double brin échangées entre les bactéries lors des phénomènes para sexués ( transformation ,
conjugaison et transduction)
Les résultats de section et de greffe croisée de noyau, réalisée sur Acétabularia (algue
unicellulaire) affirment que le matériel génétique se localise dans le noyau chez les eucaryotes
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Structure de l’ADN
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L’atome d’azote no1 des pyrimidines ou l’atome no9 des purines établit une liaison N-osidique
avec le carbone no1 du sucre
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Le noyau renferme de la chromatine (ADN associées aux histones) qui se présente sous
deux états
Type de chromosome
Les gènes sont groupés en unité de fonction et de régulation appelée opéron : il s’agit d’un
ensemble de gènes commandés par un seul promoteur, lieu de fixation de l’ARN polymérase.
Il n’y a pas de séquence espaceur (séquence inter génique) entre les gènes.
Les gènes des procaryotes ne contiennent pas de séquences non codantes (introns)
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Les ARNm transcrits sont dits polycistroniques qui codent pour des enzymes intervenant
dans des fonctions très complémentaires (cours de biologie moléculaire : opérons lactose,
tryptophane, arabinose).
On note une présence de séquences inter géniques (entre les gènes) et des introns à
l’intérieur des gènes. Les gènes des eucaryotes sont donc en mosaïque formé par des
séquences codantes (exons) et des séquences non codantes (introns)
Les pré-ARNm formés par transcription des gènes sont immatures : ils contiennent aussi
bien des exons que des introns. Leur longueur est identique à celle des gènes
Après maturation des pré-ARNm en ARNm les introns sont excisés et les exons sont liés :
la longueur de l’ARNm est plus courte que du gène qui les a produits.
Mise en évidence des introns au niveau des gènes chez les eucaryotes
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Remarque :
Chez les levures (eucaryotes), il y’a des introns codants : le cas du gène Cob du
cytochrome de la chaine respiratoire qui code pour une maturase
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Génétique formelle
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Pendant la mitose
Pendant la méiose
Etude comparative mitose/méiose
Brassage inter chromosomique et intra chromosomique
b. Mono hybridisme : étude de la transmission d’un couple d’allèle (un gène et un caractère)
c1 : gènes indépendants
Notion de caractère
Notion de gènes, d’allèles, de locus du gène
Notion de génotype et de phénotype
Notion de dominance, de codominance et de récessivité
Notion de lignée pure, d’homozygote et hétérozygote
a. Mono hybridisme
Conclusion
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1. Pendant la mitose :
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L’interphase :
Pendant cette interphase, la chromatine est sous forme d’euchromatine entourée d’une
eveloppe nucléaire avec présence du nucléole et de centrosome dans le cas des cellules
animales
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2. Pendant la méiose
Elle est impliquée dans la formation des cellules sexuelles ou gamètes et des spores chez les
végétaux. C’est une reproduction non conforme qualifiée de sexuée. Elle se déroule en deux
disions successives sans interphase intermédiaire
Elle se déroule en quatre phases (document), la phase la plus longue est la prophase I qui
se déroule selon 5 stades (document). A partir d’une cellule mère à 2n chromosomes, la
division réductionnelle donne deux cellules filles à n chromosomes et chaque chromosome
contient 2 chromatides
Durant la prophase I les chromosomes sont appariés par paire au niveau du fuseau de
division
Durant la métaphase I, les chromosomes sont alignés par paire au niveau de l’équateur
de la cellule
Durant l’anaphase 1 de la division réductionnelle, il se produit une séparation des
chromosomes homologues et le centromère reste intact
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Il brasse les allèles des gènes situés sur des paires de chromosomes différents. On dit que ces
gènes sont indépendants. Ce brassage est préparé en métaphase 1 de méiose et s'effectue en
anaphase 1 de méiose lorsque les paires d'homologues se séparent
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Ce sont des organismes diplobiontiques, où la phase haploïde est réduite aux gamètes, le
contenu génétique de ceux-ci est déduit de l’analyse qualitative (variété des phénotypes) et
quantitative (fréquence des divers phénotypes) des descendants issus du croisement de
l’organisme chez lequel on étudie la méiose et d’un autre organisme dont les gamètes
s’unissent à ceux du premier. Les haploïdes sont des organismes à cycle de développement
halo phasique ou haplodiplophasique à phase haploïde dominante. Ils se reproduisent par des
spores dont l’analyse permet de comprendre le mode transmission des caractères héréditaires
chez ces organismes
Exemples d’Haploïdes
Chez Neurospora crassa (moisissure rouge du pain), la dernière cellule haploïde d’un thalle
(de signe sexuel +) peut fusionner avec la cellule haploïde d’un autre thalle (de signe sexuel –
); la cellule diploïde ainsi constituée entre immédiatement en méiose, suivie d’une mitose
supplémentaire qui double le nombre de spores; celles-ci sont donc identiques deux à deux.
Les spores sont ordonnées du bas de l’asque (en contact avec le reste du thalle haploïde) vers
le haut de l’asque (extrémité supérieure, non en contact avec le reste du thalle).
- La caryogamie donne naissance à une cellule avec un seul noyau diploïde provenant de 2
noyaux de mating-type opposés.
-La méiose a lieu dans l'asque et chacun des 4 produits de méiose subit une mitose (et une
seule) : on obtient finalement 8 ascospores haploïdes par asque.
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L’analyse des spores de l'asque donne directement accès aux phénomènes de brassage
chromosomique qui se sont produits au cours de la méiose. Les 2 spores issues d'une mitose
sont identiques et cote à cote : Elles résultent du locus de la chromatide issue de la division
équationnelle de la méiose.
b. Mono hybridisme : étude de la transmission d’un couple d’allèle (un gène et un caractère)
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1-En se basant sur l’ordre des spores dans les asques, précisez les différents types d’asque
2-En utilisant les étapes du cycle de la reproduction sexuée, donnez une interprétation
chromosomique de chaque type d’asque
Solution
1-Tous ces asques contiennent chacun 8 spores, Selon la réparation de ces spores dans les
asques, on distingue deux catégories d’asques
-Asques dont les spores sont identiques par 4 dans chaque moitié de l’asque
-Asques dont les spores ne sont pas identiques par 4 dans chaque moitié de l’asque
Cette catégorie d’asques, dont les spores sont identiques par 4 dans moitié de l’asque, est
asques pré-réduit ; leur interprétation ne met pas de crossing over
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4-
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Exercice 2
On croise un mutant de sordaria à spores vertes avec une souche sauvage à spores noires, et
on observe, à l’issue des méioses, quatre types d’asques. Faire l’analyse génétique complète
de ces résultats.
c1 : gènes indépendants
Exercice
On croise deux souches de Neurospora, l’une mutante à spores noire (a) et ronde (b) avec une
souche sauvage à spores blanche (+) et ovale (+). Les types d’asques obtenus sont présentés
par le document ci-dessous
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1. En tenant compte des phénotypes des souches croisées, nommez les différents types
d’asques obtenus
2. en déduire la position des gènes au niveau des chromosomes des deux souches
Solution
1.
2. le nombre d’asques DP est presque égale à celui des DR : les deux sont indépendants, c'est-
à-dire portés par des chromosomes différents
4. Distance gène centromère =Nbre d’asques post réduits/2 sur le nbre total d’asques × 100
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Exercice 3
C2.Gènes liés
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Solution
1 et 2.
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4. carte factorielle
Distance gène centromère =Nbre d’asques post réduits/2 sur le nbre total d’asques × 100
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Notion de caractère
Caractère : paramètre observable d’une cellule ou d'un individu : taille, couleur, forme etc.
Il peut apparaître sous deux aspects différents (grand/petit, sensible à/résistant à, jaune/vert ) ;
Ce sont les allèles
Les différents allèles d'un même gène se trouvent à des lieux semblables sur les
chromosomes homologues.
+ Un organisme diploïde possède deux allèles d'un même gène (deux allèles identiques ou
différents.)
On parle d'allèle dominant et d'allèle récessif mais pas de gène dominant ni de gène récessif,
c'est toujours le même gène.
Le génotype : est l'ensemble des gènes d'une cellule ou d'un organisme donné. C'est
aussi l'ensemble des différents loci.
Le phénotype : Ensemble des caractères visibles d'une cellule ou d'un organisme en
tant que résultat de l'expression du génotype dans un environnement donné.
La dominance : propriété d'un allèle dont l'expression détermine le phénotype.
La récessivité : propriété d'un allèle dont l'expression n'apparaît pas dans le phénotype
On parle de codominance quand les deux allèles d’un même gène s’expriment de
façon concomitante : exemple le groupe sanguin AB
Souche pure ou lignée pure : organismes homozygotes pour la quasi-totalité de leurs
loci.
+On fabrique une souche pure par autofécondation au fil des générations (évitant le brassage
génétique.)
Mono hybridisme : quand les deux souches parentales ne différent que par les deux
allèles d'un seul gène.
Di hybridisme : quand un croisement fait intervenir deux couples d'allèles (2 gènes)
Convention d'écriture : A A et a deux allèles d'un même gène:
+//a ou A//a
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+Un organisme hétérozygote : est une cellule ou un organisme qui possède deux allèles
différents pour chacun des gènes considérés : A//a
+individu homozygote : est une cellule ou un organisme qui possède deux allèles identiques
pour chacun des gènes considérés : A//A ou a//a
a. Mono hybridisme
Expérience 1 : croisement de 2 parents de lignée pure (LP) Pollen d’une fleur blanche de
lignée pure X carpelle d’une fleur pourpre de lignée pure ➜F1 : 100% de fleurs pourpres.
Expérience 2 : croisement réciproque Pollen d'une fleur pourpre (L.P) X carpelle d’une fleur
blanche (LP)
- Les allèles de chaque paire de gènes se séparent de manière égale lors de la formation
des gamètes.
Conséquence : chaque gamète ne porte qu'un seul allèle : C’est La loi de la disjonction des
allèles lors de la formation des gamètes par les individus de F1
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Le croisement de deux souris, l’une à poils gris et l’autre à poils noir a donné en F1 cinq
souriceaux à poils gris.
En croisant les individus de F1 entre eux, on obtient en F2 6 souriceaux à poils gris et deux à
poils noir
Le test cross :
avec un individu dit testeur (le parent de race pure à phénotype récessif)
+Si ce résultat donne 50% d’individus à phénotype dominant et 50% individus à phénotype
récessif, l’individu testé est hétérozygote pour les allèles étudiés
Elle correspond au cas où le phénotype des individus F1 est intermédiaire entre ceux des
parents croisés
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Exemple 2 : l’hypercholestérolémie
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+Quand les deux phénotypes sont exprimés, on parle de codominance (ex : groupes sanguins)
et on les note avec 2 majuscules.
+Le poly allélisme : un gène présente plus de deux allèles pour le même locus.
Ex: Les groupes sanguins sont définis par la présence d'antigènes A et B spécifiques à la
surface des hématies.
La production de ces antigènes dépend d'un gène situé à un locus du chromosome 22 qui
codent pour des glycosyl-transférase déterminant trois phénotypes: [O] , [A], [B] et [A B]
Il existe un allèle qui ne spécifie aucune enzyme capable de produire un antigène (la fonction
est perdue), on le symbolise par O
+Test de compréhension:
Une paternité est mise en doute. L’enfant est de groupe sanguin O, sa mère est du groupe A.
Quel est le groupe sanguin que le père de cet enfant ne peut en aucun cas présenter?
+de groupe B
+de groupe A
+de groupe O
Donnez les génotypes possibles des enfants dont l’un des parents est de groupe AB et l’autre
de
gènes létaux
Quand le gène est présent à l'état homozygote, il est létal et entraîne la mort de l'individu. A
l’état hétérozygote, il n’est pas létal. L’allèle mutant de la létalité est récessif
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Chez la souris
Dans des utérus de femelles porteuses de souriceaux, et on a constaté des individus morts:
- et la viabilité.
Les gènes qui ont plusieurs effets phénotypiques différents sont appelés « gènes pléiotropes »
-L'allèle J donne un pelage jaune (un allèle dominant à l’état (hétérozygote J/g) vis à vis de la
couleur du pelage.
La présence d’un seul type d’allèle sauvage ne suffit pas pour assurer un développement
normal et l’hétérozygote ne survit pas : L’allèle mutant se comporte comme un allèle létal à
effet dominant.
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+Le génotype H//h est malade : une dégénérescence nerveuse vers l’âge de 40 ans. Les
individus atteints sont hétérozygote
+Les parents croisés sont de lignées pures mais la génération des individus F1 sont
hétérozygotes
+Ou bien si deux croisements sont réciproques mais leurs résultats sont différents
Dans la plus part des cas, les femelles ont la paire des chromosomes sexuels XX et les males
ont la paire XY
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Exemple d’application
Un male aux yeux blancs avec une femelle aux yeux noirs:
F1: les males ont des yeux blancs et les femelles ont des yeux
1-Conclusion
2-Interprétation chromosomique
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L’hérédité n’est pas toujours aussi claire que les résultats de Mendel
brun x albinos :
F1 : brun (C)
Les allèles multiples d’un même gène conduisent à une hiérarchie dans la dominance: C > cch
> ch > c
-9/16, 3/16,3/16 ,1/16 : gènes indépendants: 3ième loi de Mendel: loi de la ségrégation
indépendante des allèles lors de la formation des gamètes des individus F1
Ou
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Gènes indépendants
+Croisement de 2 plantes à graines jaunes et rondes avec des plantes à graines vertes et
ovales
1/Conclusion
Epistasie
Quand un gène affecte le phénotype gouverné par un autre gène. Les gènes épistasiques sont
des gènes qui dominent le fonctionnement d’autres gènes
Le Labrador peut être noir, brun ou jaune. Deux gènes controlent la pigmentation
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Couleur du pelage
B: black (dominant)
b: brun (récessif)
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Synthèse du pigment
C: synthèse (dominant)
A : rose foncé
a : rose pale
b : dépôt de pigment
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Conclusion
- Epistasie implique la dominance ou la récessivité d'un gène par rapport à un autre, et non
d'un allèle par rapport à un autre:
- l’effet d’un gène masque ou modifie l’effet d’un autre gène impliqué.
- L’épistasie, entraine une diminution des classes phénotypiques attendues dans un cas
de F2 (indépendance).
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Exercice 2
On croise des plantes à fleurs rouges et à pétales entiers avec des plantes à fleurs bleues et
à pétales découpés. Les graines issues de ce croisement sont semées et on obtient uniquement
des plantes à fleurs mauves et à pétales découpés. Une plante obtenue précédemment est
croisée avec une plante à fleur rouge et pétales entiers.
A l'aide d'un raisonnement rigoureux, expliquez les résultats obtenus lors de ces 2
croisements successifs.
Exercice 3
1er croisement: on croise des plantes à fleurs jaunes et à gousses déhiscentes avec des plantes
à fleurs blanches et à gousses indéhiscentes. Les graines obtenues donnent toutes des plantes à
fleurs jaunes et gousses déhiscentes.
2è croisement: on croise des plantes issues des graines de la génération F1 avec des plantes à
fleurs blanches et gousses indéhiscentes. On obtient:
A l'aide d'un raisonnement rigoureux, expliquez les résultats obtenus lors de ces 2
croisements successifs
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La cytogénétique
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Introduction
a. Cytogénétique conventionnelle
c. Cytogénétique moléculaire
a. La mono ploïdie
b. La triploïdie
c. Les tétraploïdes
L’autoploidisation
Allo tétraploïdie
2. Aneuploïdie
Nullisome
Monosomie
Trisomie
-trisomie autosomale
-Trisomie gonosomale
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-Délétion :
-Duplication
-Translocation
- Inversion
Conclusion
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Introduction
La cytogénétique, née en 1956, est une discipline qui traite la génétique au niveau
cellulaire qui se base sur la détermination du nombre exact de chromosomes et de leur
structure chez les êtres vivants. . Ce dénombrement a été rendu possible par l'introduction d'un
choc hypotonique parmi les différentes étapes techniques de préparation, qui a permis
d'obtenir un étalement correct des chromosomes.
Alors que les techniques classiques de caryotypage offrent une vue d'ensemble
du génome mais avec une faible résolution (une sous-bande chromosomique correspond au
mieux à environ à 2 Mb sur un caryotype en haute résolution), l'hybridation in situ apporte
une résolution de l'ordre de quelques Kb (ou même moins si l'hybridation est réalisée sur une
fibre d’ADN étiré), ce qui comble le fossé analytique entre l'étude cytogénétique et
moléculaire.
Les chromosomes ne sont visibles que pendant une courte période du cycle cellulaire.
En effet ils représentent la forme la plus condensée que peut prendre une molécule d’ADN.
Cette condensation extrême, si elle empêche toute transcription des gènes, permet une
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ségrégation correcte des molécules entre les deux cellules filles au cours des divisions
cellulaires. Entre chaque division, les molécules d'ADN se décondensent et ne sont plus
visibles individuellement : elles constituent dans leur ensemble la chromatine du noyau inter
phasique. Au moment d'une division cellulaire (aussi bien mitose que méiose), après s'être
dupliquée, chaque molécule d''ADN se condense et devient visible au microscope sous la
forme d'un chromosome.
Pendant la métaphase, les chromosomes apparaissent constitués de deux bras séparés par
une zone étranglée appelée centromère. Les bras ont une taille variable en fonction des
chromosomes, mais on reconnaît toujours un bras court noté " p " et un bras long noté " q ".
Chaque extrémité des chromosomes prend le nom de télomère (il y a donc deux télomères par
chromosome). Chacun des bras est constitué de deux chromatides, qui sont attachées l'une à
l'autre au niveau du centromère jusqu'à l’anaphase. Ces deux chromatides correspondent aux
deux molécules identiques qui résultent de la réplication de l'ADN.
Le centromère est la région sur laquelle s'attachent les microtubules du fuseau de division
(au niveau d'une zone particulière appelée kinétochore). C'est la dernière région
chromosomique à se scinder en deux au moment de l'anaphase. Sur le plan moléculaire, le
centromère est composé de séquences d’ADN répétées en tandem un grand nombre de fois
sans rôle de transcription connu.
Le télomère est également constitué d'ADN répété, mais le nombre de répétitions diminue
avec l'âge. Il a un rôle fondamental de stabilisation et de protection des extrémités
chromosomiques.
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Types de chromosomes
Constriction primaire:
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Les chromosomes ne sont visibles que pendant une courte période du cycle cellulaire, lors
de la division cellulaire (mitose ou méiose). Toutes les techniques cytogénétiques visent donc
à obtenir un maximum de cellules bloquées à ce stade.
Le caryotype est la garniture chromosomique caractérisant les cellules des individus. Son
étude permet de:
déterminer le nombre des chromosomes caractérisant les groupes des êtres vivants
déterminer le sexe de l’individu
détecter des anomalies chromosomiques soit de structure ou du nombre des
chromosomes
Le stade de division cellulaire où s’établit ces caryotypes est la métaphase, du fait qu’à ce
stade, les chromosomes atteignent le maximum de condensation et donc plus visible. La
cellule est traitée par un antimitotique, comme la colchicine, qui bloque la cellule à la
métaphase en empêchant la formation du fuseau de division.
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Le caryotype de l’Homme
Les cultures des lymphocytes et des cellules du liquide amniotique sont les plus employés
pour établir les caryotypes des individus
l’échantillon est placé dans un milieu de culture à 37°C pendant 72h. Ce milieu
contient du sérum humain (milieu nutritif), des antibiotiques pour éviter le
développement des bactéries et des substances activatrices de mitose comme le PHA
(phytohémagglutinine)
Blocage des mitoses en métaphase : en ajoutant la colchicine au milieu de culture. Ce
produit inhibe la formation du fuseau mitotique en métaphase empêchant l’accès à
l’anaphase
Choc osmotique : Les cellules sont placées dans du sérum humain dilué (milieu
hypotonique), elles se gorgent d’eau et éclatent sous l’effet de la turgescence. Les
chromosomes métaphasiques se dispersent dans le milieu
Fixation des cellules : par des mélanges d’alcool absolu, de chloroforme et d’acide
acétique
Coloration, marquage en bandes (banding) :
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Les chromosomes sont colorés avec des substances appropriées (le giesma,la fuchsine, le
réactif de Schiff, le vert de méthyle).
On utilise des produits chimiques qui peuvent marquer spécifiquement certaines régions
dans le chromosome. Ainsi, le chromosome apparait comme une suite de bandes sombres
séparées par des zones plus claires.
Lorsque l'on colore des préparations chromosomiques avec du Giemsa, les chromosomes
prennent un aspect rose violacé à peu près homogène sur toute leur longueur. On ne peut donc
les distinguer les uns des autres que par leur taille et leur forme. Cependant, ces critères sont
insuffisants pour assurer la reconnaissance et l'interprétation correcte des anomalies
chromosomiques.
Dans les deux cas, les bandes ne deviennent visibles qu'après une coloration avec le
Giemsa. Ces deux techniques donnent un marquage réciproque, c'est-à-dire que là où
l'on obtient une bande sombre avec l'une des deux techniques, on observe une bande
claire avec l’autre. Le profil est unique à chaque paire de chromosomes homologues.
En général, les bandes G sont riches en bases A et T alors que les inters bandes sont riches
en G et C
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Les chromosomes métaphasiques sont constitués d'un bras court (noté p ) et d'un bras long
(noté q ), reliés entre eux par le centromère qui correspond à un étranglement situé à un
niveau variable du chromosome et qui sert de point d'attache au fuseau de division pendant la
division cellulaire.
*la taille
Par convention, les chromosomes sont classés du plus grand au plus petit.
Les chromosomes métacentriques dont les deux bras ont une taille à peu près
équivalente
Les chromosomes submétacentriques qui ont un bras franchement plus petit que le bras
long
Les chromosomes acrocentriques dont le bras court est quasi inexistant (on ne trouve
sur ces bras courts que les gènes codant pour les ribosomes ; ces gènes étant présents à
plusieurs centaines d'exemplaires double génome, la perte du bras court d'un chromosome
acrocentrique n'a pas de conséquence clinique)
Le nombre de bandes visibles est variable d'une mitose à l'autre et dépend du niveau de
condensation du chromosome. Plus les chromosomes sont condensés, moins on peut observer
de bandes et moins l'analyse permet de dépister des anomalies de petite taille. Le nombre de
bandes par lot haploïde (c'est-à-dire pour 23 chromosomes) permet de définir la résolution de
l'analyse cytogénétique ; un caryotype standard a une résolution de 300 à 550 bandes ;
certaines techniques dites de haute résolution permettent d'augmenter le nombre de bandes
visualisées en bloquant les chromosomes au tout début de leur condensation : on peut ainsi
obtenir 800 ou même 1000 bandes par lot haploïde. Ces techniques de haute résolution sont
de réalisation et d’interprétation plus délicate que le caryotype standard, mais permettent la
mise en évidence d'anomalies de taille beaucoup plus réduite.
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Il existe une nomenclature internationale (ISCN : International System for human Cytogenetic
Nomenclature) permettant de définir précisément la constitution chromosomique d'un sujet.
a. Cytogénétique conventionnelle
"Nombre de chromosomes par cellule", "Liste des chromosomes sexuels présents" ±, "Liste
des anomalies trouvées".
Exemples :
- caryotype féminin normal : 46, XX, c'est-à-dire 46 chromosomes par cellule, dont deux
chromosomes X
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Toutes les anomalies chromosomiques sont identifiées par une abréviation, permettant
de les décrire dans la formule chromosomique ; les points de cassure sont également indiqués
quand ils peuvent être identifiés.
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C : anomalie constitutionnelle. Utilisé pour la distinguer des anomalies acquises au sein d'un
caryotype tumoral chez un patient dont le caryotype constitutionnel est anormal.
Chi : chimère. Permet de préciser si l'anomalie observée résulte d'une constitution chimérique
(fusion de deux œufs distincts de caryotype différents).
dir : direct ; optionnel, permet de préciser le sens d'une duplication : les séquences dupliquées
ont gardé la même orientation sur le chromosome
dmin : double minute = fragment chromosomique de toute petite taille sans centromère
hsr : région chromosomique présentant un marquage homogène. Ces régions représentent des
zones d'amplification génique.
i : isochromosome ; ces chromosomes présentent deux bras courts identiques et pas de bras
long (ou l'inverse).
mar : petit fragment chromosomique avec ou sans centromère dont l'origine est inconnue.
mat : utilisé comme suffixe, précise que l'anomalie observée est d'origine maternelle
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pat : utilisé comme suffixe, précise que l'anomalie observée est d'origine paternelle.
psu : pseudo
rcp : réciproque. Parfois utilisé en association avec "t" pour préciser qu'une translocation est
réciproque.
rob : robertsonienne. Parfois utilisé en association avec "t" pour préciser qu'une translocation
est de type robertsonienne.
signe multiplié (x) : indique la présence de copies multiples d'un chromosome réarrangé.
souligné : utilisé pour distinguer les deux homologues quand ils sont tous les deux réarrangés
t : translocation.
tel : télomère
upd : disomie uniparentale ; les deux chromosomes d'une même paire sont hérités du même
parent.
c. Cytogénétique moléculaire
Elles se basent sur les techniques d’hybridation utilisant des sondes qui sont des structures
moléculaires confectionné pour révéler la présence de structure moléulaire dans la cellule. On
distingue :
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Ces sondes peuvent être employées seules ou être combinées entre elles pour obtenir un
marquage multicouleur permettant une interprétation plus aisée de certains remaniements.
Principales applications de l'hybridation in situ
( FISH pour les anglo-saxons : Fluorescence In Situ Hybridisation) :
Les espèces sont caractérisées par un génome groupant l’ensemble de gènes portés par
un lot haploïde de chromosomes. Chaque génome est représenté par un nombre de base de
chromosomes=X. le phénomène de multiplication du nombre de base X est connu sous le
nom de la polyploïdie alors que la présence d’un seul génome se nomme haploïdie.
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Toutefois les chromosomes du caryotype peuvent subir des variations qui sont de deux
types :
Ces modifications ont des conséquences phénotypiques qui vont de l’apparition d’un
nouveau phénotype à la mort du mutant.
L’euploïdie (changement qui concerne le lot chromosomique entier) est un terme est
réservé aux organismes possédant un nombre entier de lots de chromosomes variant de 1 à
plusieurs exemplaires. Les polyploïdes sont des individus dont la garniture chromosomique
est représentée 3 fois ou plus.
Dans l’évolution des espèces, l’euploïdie est le mécanisme cytogénétique le plus retenu
que les autres types.
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L’autopolyploïdie dont le génome est homogène du fait qu’il est issu d’un
dédoublement somatique des chromosomes de la même espèce
Les allo polyploïdes ou le génome est hétérogène provenant de deux espèces
différentes
a. La mono ploïdie
Les mongoloïdes peuvent apparaitre de façon accidentelle dans les populations naturelles.
Ils sont, soit non viable, soit stérile. Cependant chez certaines espèces parthénegéniques
(abeilles, guèpes, fourmis) les males, issus d’un gamète femelle non fécondé, sont
mongoloïdes et capable de produire des gamètes par divisions mitotiques.
Les individus issus de la fécondation entre les males mongoloïdes avec une femelle (reine)
sont des femelles dont certaines, soumises à des conditions spéciales e nutrition
embryonnaire, deviennent les reines fécondes ; les autres femelles sont stériles et servent
d’ouvrières.
Chez les végétaux le phénomène de mono ploïdie apparait chez les plantes supérieures
cultivées (mais, tabac). Articulément, ces mongoloïdes sont utilisés pour l’obtention de
variété nouvelle
b. La triploïdie
-d’une double fécondation d’un gamète femelle par deux gamètes males
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On parle de :
Chez l’espèce humaine, l’embryon à 3n est non viable dans la plus part des cas et meurt
pendant le qutrième premiers mois de la grossesse. Parfois, il née avec des males formations
et meurt très vite
Chez les végétaux, les triploïdes peuvent être viables mais ils sont toujours stériles car la
méiose produit des gamètes avec un lot chromosomique déséquilibré. En agronomie cette
stérilité permet l’obtention des bananes sans graine ou des pastèques sans pépins.
c.Les tétraploïdes
Les tétraploïdes sont plus fréquent dans le règne végétal, ils produisent des individus
viables et souvent fertiles : la méiose peut se réaliser car tout chromosome a son homologue.
Chez ces tétraploïdes, la garniture chromosomique peut résulter de deux types de
phénomènes :
L’autoploidisation
Soit par des méioses anormales donnant des gamètes diploïde (2n chromosomes) qui
après fécondation des zygotes à 4n chromosomes
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Dans les espèces végétales, les individus tétraploïdes sont de grande taille et les
cellules sont très développées. Ce phénomène est utilisé en agronomie pour obtenir de gros
fruits ou de grandes fleurs.
Allo tétraploïdie
Les allo tétraploïdes sont le résultat de croisement entre deux individus appartement à
deux espèces différentes.
Dans le règne animal le croisement entre le cheval et l’ânesse donne le bardot ; celui de
l’âne avec la jument donne le mulet. Les hybrides sont stériles à cause de la présence des
paires de chromosomes non homologues entravant le déroulement normal de la méiose.
Dans le règne végétal, les hybrides allo tétraploïdes sont généralement stériles. Dans
d’autres cas ces hybrides peuvent fertiles dans certaines conditions expérimentales
Exemple 2 : Raphano brassica qui est un tétraploïde résultant du croisement entre le choux (
Brassica oleacera, pour ses feuilles) avec le radis ( raphanus sativus ; pour ses racines). Ce
croisement a été réalisé en 1929 par Karpechenko pour avoir une espèce ayant les qualités du
chou et du radis.
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Raphano brassica
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2. Aneuploïdie
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Les allèles portés par les chromosomes sans homologues s’expriment dans le
phénotype. Chez l’homme, la monosomie autosomale est létale ; seule la monosomie
X est viable (syndrome de Turner : sexe féminin, comportement masculin)
Trisomie
Elle modifie les caractères exprimés chez les végétaux et les animaux ; deux types de
trisomie sont envisagés :
-trisomie autosomale
Chez l’homme la trisomie peut concerner quasiment tous les types d’autosomes, mais
seules les trisomies 13 ; 18 et 21 peuvent donner des individus viables. (dans les autres
cas la grossesse s’interrompe spontanément). Les trisomes 13 et 18 survivent rarement
au-delà de la première année (males formations externe et interne). La trisomie 21 ou
syndrome de Down ou mongolisme se caractérisent par un caractère mental arriéré qui
peut être réduit par une éducation appropriée mais l’espérance de vie est très réduite
(une forte sensibilité à certaines maladies). Dans certains cas, les mongoliens peuvent
être fertiles en produisant des gamètes, soient à un chromosome 21 ou à deux
chromosomes 21.
Une translocation 21-15 ; 21-14 ou 21-21 peut engendrer le mongolisme
-Trisomie gonosomale
Les cas sont :
.XXY : syndrome de Klinefelter : homme de grande taille, caractères sexuels
masculins réduits, comportement féminin avec une anomalie de la spermatogénèse.
XYY : homme à violence excessive.
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Cette anomalie peut êtres mise en évidence par les diverses techniques : hybridation,
analyse comparée des résultats de marquage des bands ou en analysant les tracés fluoré-
métriques traduisant la longueur des chromosomes. Plusieurs cas peuvent se présenter :
- Délétion :
C’est la perte d’un fragment plus ou moins long du chromosome. Une petite délétion
(délétion d’un gène) entraine l’inactivation du gène. Une délétion plus importante peut
entraîner l’élimination de plusieurs milliers de gènes. La délétion d’un fragment
d’importance vitale entraine la létalité. Exemples : délétion du bras court (p) ou du
bras long (q) sur le chromosome 18 (débilité mentale). Délétion du bras court (p) du
chromosome 5 (maladie du cri du chat = malformations gastro-intestinales,
malformations cardiaques, retard mental).
Exemple : le gène Bar chez la drosophile. Dans un œil normal, le nombre de facettes est égal
à 779. Au fur et à mesure que le nombre de gènes Bar augmente (par effet de duplication), le
nombre de facettes de l’œil diminue.
- Translocation :
- Inversion :
• Les inversions para centriques : le centromère n’est pas inclus dans l’inversion
• Les inversions péri centriques : le centromère est inclus dans l’inversion. Dans ce cas-là, un
chromosome acrocentrique peut se transformer en chromosome métacentrique et inversement.
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Conclusion
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Introduction
2. la sélection naturelle
3. La Dérive génétique
4. La migration
Conclusion
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Introduction
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Un pool génique désigne la somme de tous les génotypes des individus pour chaque gène.
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Le polymorphisme des gènes désigne les différentes formes d’existence d’un même gène
appelées allèles
Fréquence d’un phénotype= Nombre d’individus ayant ce phénotype/ Nombre totale des
individus
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Fréquence d’un génotype= Nombre d’individus ayant ce génotype/ Nombre totale des
individus
Fréquence d’un allèle= Nombre de l’allèle en question dans la population/ Nombre totale des
allèles
Nbre totale des allèles= 2N (avec N nbre des allèles de chaque individus de la population)
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f(A)+f(a) = p+q = 1
Exemple
Soit une population (P0) de H-W constituée de 1661 individus réparties comme suit:
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III.Test de l'équilibre
Le but est de Savoir si la loi de H-W établie pour une population théorique idéale s'applique
également aux populations naturelles
Le principe du test:
Une question centrale est de savoir si la loi de Hardy-Weinberg établie pour une population
théorique idéale s'applique également aux populations naturelles. Cette loi s'appuie en effet
sur un raisonnement probabiliste, ne s'applique en théorie qu'à des populations d'effectif
infini, et suppose remplies toute une série de conditions qui ne sont jamais respectées dans la
nature (absence de mutation, migration, sélection). L'application de la loi de Hardy-Weinberg,
peut être vérifiée pour des caractères codominants, pour lesquels le calcul des fréquences
alléliques est possible. C'est le test de l'équilibre.
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Mutations
Migration
Sélection naturelle
Dérive génétique
3 individus de génotype AA
5 individus de génotype Aa
2 individus de génotype aa
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La mutation est sans effet sur un effectif important des individus de la population
2. la sélection naturelle
Ces phénotypes sont dus à un seul gène comportant deux allèles: C dominant et c récessif
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Régions industrielles 5 95
Régions rurales 80 20
Les papillons qui échappent le mieux aux prédateurs sont les formes sombres dans un
environnement pollué et les formes claires dans un milieu naturel.
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3. La Dérive génétique
Des individus (isolés de leur population d’origine) peuvent s’implanter et former une nouvelle
population dont le patrimoine génétique ne sera pas représentatif de la population d’origine.
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1- Effet d’étranglement
Des individus (isolés de leur population d’origine) peuvent s’implanter et former une nouvelle
population dont le patrimoine génétique ne sera pas représentatif de la population d’origine.
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4. La migration
Migration unidirectionnelle
Conclusion
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