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Nature et mécanisme de
l’expression du matériel
génétique - Le génie génétique
La première année du
baccalauréat
International - Option
Français
2017-2018
Pr NAFIDI Youssef
1 Bac Sc Math Information génétique
Expériences de Griffith
➢ Proposer une hypothèse qui explique l’apparition des bactéries S dans la quatrième
expérience ?
Il semble qu’une substance libérée par les bactéries S tuées, est intégrée par les bactéries R, ce
qui a permis à ces dernières de synthétiser la capsule. Par conséquent, les bactéries R se
transforment en bactéries S.
➢ Déduire la relation qui existe entre les bases azotées de la molécule d’ADN en se basant
sur l’analyse globale de la composition en bases de l’ADN de différentes espèces ?
La proportion d'adénine est la même que celle de thymine et la proportion de guanine est la même
que celle de cytosine chez toutes les espèces.
Donc, il y a une liaison entre les bases azotées de la molécule d’ADN (Appariement entre A et T
d’une part et entre C et G d’autre part).
4- La réplication de l’ADN.
➢ Montrer que le matériel génétique subit une duplication avant que la cellule entre en
mitose ?
Pendant la phase S :
- la cellule a doublé sa quantité d'ADN.
- Au niveau des nucléofilaments, il apparait des yeux de réplication.
En conclusion : la molécule d’ADN se réplique au cours de la phase S de l’interphase.
Trois modèles explicatifs permettent de rendre compte de la réplication de l'ADN :
- Sur la troisième autoradiographie, on observe une moitié des chromosomes avec deux
chromatides non radioactives et une moitié des chromosomes avec une chromatide
radioactive sur deux (issues de la réplication semi-conservative de l’ADN par l’ajout des
nucléotides normales).
L’expérience de Taylor démontre donc que la réplication de l’ADN se fait selon un modèle
semi-conservatif.
Chaque brin parental (brin matrice) gouverne alors la synthèse d'un brin complémentaire
(brin néoformé) à partir de nucléotides dispersés dans le noyau. À l’issue de la réplication,
chacune des deux molécules filles d’ADN est donc constituée d’un brin parental et d’un
brin néoformé. On qualifie ce processus de semi-conservateur. Ainsi, chaque nouvelle
molécule possède la même séquence que la molécule d'ADN parentale.
Conclusion :
Au cours de la mitose, chaque cellule fille hérite d'une chromatide de chaque chromosome,
elles possèdent donc chacune la même information génétique que la cellule mère. La
mitose est une reproduction conforme
Chez la même espèce, les phénotypes d’un caractère donné différent d’un individu à un autre.
Comment expliquer les différences entre les phénotypes d’un même caractère ?
Exemple de la drépanocytose
1- La transcription
L’ADN portant l’information génétique est localisé dans le noyau, alors que la synthèse des
protéines est réalisée dans le cytoplasme. Ce qui nécessite un intermédiaire entre le noyau et le
cytoplasme.
- Quel est cet intermédiaire et quelle est sa nature ?
- Par quel processus cet intermédiaire est-il synthétisé ?
2- La traduction
L’ARN et les protéines sont des molécules séquencées, mais ces séquences sont composées
d’éléments différents.
- Quelle est la correspondance entre la séquence des nucléotides de l’ADN et la
séquence des acides aminés des protéines ?
- Comment se réalise la synthèse des protéines ?
La conclusion
Les bactéries présentent plusieurs caractéristiques qui permettent leur utilisation en génie
génétique :
✓ Elles sont unicellulaires et se multiplient rapidement.
✓ Leur culture in vitro est facile sur milieu minimum.
✓ Elles possèdent des plasmides qui intègrent les gènes qu’on veut transférer.
➢ Montrer comment isoler un gène déterminé d’un être vivant et comment l’intégrer dans
un plasmide ?
➢ A l’aide du document, déterminer les étapes du transfert d’un gène vers une bactérie
donnée ?
Les étapes du transfert d’un gène vers une bactérie donnée sont :
- Isoler le gène désiré en utilisant une enzyme de restriction.
- Ouvrir le plasmide en utilisant la même enzyme de restriction.
- Intégrer le gène isolé au plasmide ouvert par une enzyme de ligation.
Utilisée pour le traitement des diabètes insulino-dépendants, elle fut tout d'abord extraites du bœuf
(3 acides aminés différents avec l'insuline humaine) puis du porc (un seul acide aminé différent).
Cependant, du fait de ces différences, ces insulines exogènes étaient immunogènes.
Le génie génétique a permis de produire de l'insuline humaine à partir de bactéries génétiquement
modifiées.
3-2 production industrielle des protéines toxiques contre les insectes nocifs :
Conclusion