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Au début de sa vie, l’organisme humain est composé d’une seule et unique cellule : la cellule-oeuf.
Elle est issue de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde et elle va former toutes les autres
cellules du corps par des duplications successives. Cela signifie que cette unique cellule-oeuf
contient donc toutes les informations génétiques d’un individu.
- Qu’est-ce que l’information génétique ? Où se localise-t-elle dans la cellule ?
- Quelle est sa nature chimique ?
- Comment se fait la transmission de l’information génétique d’une cellule à une autre ?
- Comment l’information génétique s’exprime-t-elle en caractères héréditaires ?
2) On observe que la forme du chapeau est liée au type du noyau présent dans le rhizoïde et non
du type de l’algue dont le rhizoïde est issu. (Le chapeau nouvellement reconstitué présente les
caractéristiques de l’algue dont le noyau est extrait).
On déduit que notre hypothèse est vraie.
1) On observe que les souriceaux provenant du développement de l’ovule ont hérité le caractère
de la souris donneuse du noyau et non pas celui de la souris qui a donné l’ovule sans noyau. Donc
les caractéristiques d’un individu dépendent des informations contenues dans le noyau.
~1~
2.) L’information génétique qui détermine les caractères héréditaires est localisée dans le noyau
chez les pluricellulaires.
Question : Quelle est la structure du noyau ?
Les ¢s de l’extrémité de racine de l’oignon différent au niveau de leurs tailles, les limites et l’aspect
du noyau (en une seule masse appelée chromatine avec nucléole ou sous forme de filaments
appelés chromosomes).
La mitose ou division cellulaire est un phénomène continu où une ¢ mère donne deux ¢s filles
identiques. Elle comprend 4 phases : prophase, métaphase, anaphase et télophase.
Quelles sont les caractéristiques de chaque phase de mitose ?
~2~
3. Les phases de la mitose de la ¢ animale (doc.6)
1) La mitose d’une ¢ animale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de ¢ végétale,
avec deux différences :
¢ animale ¢ végétale
Présence d’un organite appelé Absence de centrosome et d’aster
centrosome qui, en prophase, qui sont remplacés par des
s'entoure de fibres formant un calottes polaires.
aster.
La division du cytoplasme La division du cytoplasme
s’effectue par un étranglement s'effectue par la construction
équatorial d'une nouvelle paroi à l'équateur
de la ¢ mère.
2) Au cours de la mitose, la ¢ mère donne 2 ¢ filles identiques qui possèdent le même équipement
chromosomique : c’est une reproduction conforme qui conserve le nombre et la morphologie des
chromosomes.
- Toutes les étapes d’une mitose sont communes à toutes les ¢ animales et végétales.
1) On appelle cycle cellulaire, les différentes étapes par lesquelles passe la ¢, du début d’une
interphase au début de l’interphase suivante. (Cycle cellulaire = interphase + mitose).
-Un partage égal des chromosomes en anaphase de mitose : les chromatides de chaque
chromosome se séparent. A la fin de la mitose, les deux ¢s filles contiennent les mêmes
chromosomes en nombre égal.
~3~
III. Nature chimique du matériel génétique
1) exp1 : Après l’injection des bactéries R vivantes, on observe que la souris reste vivante et que
son immunité intervient pour réduire le nombre de bactérie R dans le corps. On déduit que cette
souche de pneumocoque, est non pathogène pour la sourie.
Exp2 : L’injection des bactéries S vivantes conduit à la mort de la souris. On déduit que cette
souche de pneumocoque, dotée de capsule, est pathogène (mortelle).
Exp3 : L’injection des bactéries S tuées par la chaleur ne conduit pas à la mort de la souris. On
déduit que les pneumocoques S, perdent leur pathogénicité une fois tuées par la chaleur.
Exp4 : L’injection du mélange bactérie R vivantes et S tuées conduit à la mort de la souris, avec
l’apparition de bactéries S vivantes dans le sang de la souris morte. On déduit que l’un des
constituants de la bactérie S permet à des bactéries R de construire une capsule et de se transformer
ainsi en bactérie S.
Ces expériences ont mis en évidence l’existence d’une substance libérée par les bactéries
S tuées, susceptible d’être intégré par les bactéries R, et qui leur confère la capacité de
synthétiser la capsule, ainsi elles se transforment en bactéries S. Griffith a appelé cette
substance « facteur transformant » (ou principe transformant) mais il n’a pas déterminé sa
nature chimique.
1) L’utilisation de protéase et d’enzyme digérant les sucres, lipases, et ARNase a montré que les
protéines, sucres, lipides et l’ARN ne sont pas impliqués dans la transformation des bactéries R en
S.
- La substance responsable de la transformation des bactéries R en bactéries S est l’ADN (acide
désoxyribonucléique) car lors de l’addition d’une ADNase (enzyme qui détruit l’ADN), la
transformation n’avait pas lieu et la souris survivait.
~4~
IV. Composition chimique et structure de l’ADN
1. Composition chimique de l’ADN (doc.12)
L’ADN est constitué de trois types de molécules :
– Un sucre en C5 : le désoxyribose
– Quatre types de bases azotées : l’Adénine(A), la Thymine (T), la Guanine (G) et la Cytosine(C).
Doc 13 :
Les valeurs calculées de A/T et G/C sont proches de 1. Cela montre que quel que soit l’espèce
vivante, d’une part, le nombre de base A est égale à celui de T, d’autre part le nombre de base
G est égale à celui de C. Donc la structure de l’ADN doit impérativement lier les A au T et
les C au G.
Le rapport A+G/T+C est égal à 1 chez toutes les espèces. Par contre, le rapport A+T/G+C est
différent de 1. Chez toutes les espèces, les bases azotées présentent une complémentarité.
(A-T et G-C). Le rapport A+T/G+C est caractéristique de chaque espèce.
Doc 14 :
Les clichés de diffraction aux rayons X de l’ADN montrent une figure en croix caractéristique des
structures en double hélice.
Doc 15 :
- L’ADN est formé de deux chaines (brins) enroulées l’une autour de l’autre sous forme d’une
double hélice.
- Chaque brin est formé par une série d’unités appelées nucléotides. Un nucléotide est formé
par l’association de trois molécules différentes : Un sucre (désoxyribose), un acide
phosphorique et une base azotée parmi A, C, G et T.
- Les deux brins d’ADN s’associent par complémentarité de bases, l’A se lie à T par deux
liaisons hydrogène et la C se lie à G par trois liaisons hydrogènes.
~5~
- Les deux chaines complémentaires sont antiparallèles, l’une est orientée 3’→5’ et l’autre
5’ → 3’.
~6~
- Au début de la mitose, les nucléofilaments s’enroulent de façon très compacte autour de
protéines particulières et prennent l’aspect caractéristique d’un chromosome. Chaque
chromosome est double : il possède deux chromatides réunies au niveau du centromère. chaque
chromatide contient une molécule d’ADN dans un état très condensé.
5
4
3
2
1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Temps (h)
1)
~7~
- Après une génération on peut exclure l’hypothèse d’une réplication conservative à cause de la
densité intermédiaire de l’ADN obtenu (on aurait obtenu de l’ADN lourd et l’ADN léger, selon le
modèle conservative)
- Après deux générations, la présence d’ADN léger, valide l’hypothèse de la réplication semi-
conservative uniquement (on aurait obtenu que de l’ADN intermédiaire, selon le modèle dispersif).
~8~
- L’élongation d’un brin est continue, tandis qu’elle ne se réalise pas de manière continue
sur l’autre brin : de courts segments sont synthétisés, avant d’être reliés. On appelle ces
segments fragments d’Okazaki.
Justification : Une molécule d'ADN dupliquée donne naissance à 2 molécules d'ADN constituées
chacune d'un brin d'ADN mère (la matrice) et d'un brin néoformé. On dit pour cette raison que la
réplication de l'ADN se fait selon un modèle semi conservatif : la moitié de la molécule de départ
est conservée.
Analyse du doc 22 :
*Caractère héréditaire : Un signe ou particularité (la couleur des cheveux, comportement vis-à-
vis d’un antibiotique, longueur des ailes…) d’une espèce ou d’une personne qui se transmet de
génération en génération.
Analyse du doc 23 :
1) Les résultats de l’expérience 1 dans la boite 3 posent un problème de l’origine de la souche
résistante à la streptomycine. L’apparition de bactéries résistantes à la strptomycine Strept R ne
peut s’expliquer que par le fait qu’il y a une modification de l’ADN. On appelle cette modification
Mutation et on nomme les bactéries StreptS : les bactéries sauvages ; tandis que les bactéries StreptR
sont dites : bactéries mutantes.
~9~
2) a.
Mutation : Modification du matériel génétique (ADN) entrainant la modification d’un caractère
héréditaire. Elle résulte soit spontanément lors de la division cellulaire, soit sous l’influence
d’agents extérieurs appelés mutagènes. On distingue 3 types de mutations (doc. 24):
Mutation par substitution : remplacement d’un nucléotide par un autre.
Mutation par insertion : ajout d’un ou plusieurs nucléotides.
Mutation par délétion : perte d’un ou plusieurs nucléotides.
b. *Gène : Une portion d’ADN responsable d’un caractère (ou phénotype), situé dans le même
endroit chez tous les individus de même espèce.
*Allèle : Forme ou version de gène. En général un gène est représenté par deux allèles (chez les
diploïdes) qui peuvent être identiques ou différents.
*Caractère sauvage : le caractère le plus courant dans la nature.
*Caractère mutant : un caractère nouveau dû à une mutation.
Donc une mutation sur la séquence nucléotidique entraine une modification de la séquence
en acides aminés de la protéine ce qui montre l’existence d’une relation gène –protéine.
c- Conclusion
La forme de l’hématie est un caractère héréditaire, déterminé par une protéine, codé par un allèle.
~ 10 ~
L’allèle sauvage produit une protéine normale qui donne à l’hématie sa forme ronde alors que
l’allèle muté produit une protéine anormale qui donne à l’hématie sa forme de faucille.
On déduit donc la relation gène, protéine et caractère.
1) L’ARNm, est une molécule monocaténaire (formée d’un seul brin). C’est un acide nucléique
constitué d’un enchainement de nucléotides.
ADN ARN
Nucléotides A-T-G-C A-U-G-C
Sucre Désoxyribose Ribose
Nombre de brins Deux brins Un brin
Localisation Noyau Noyau + cytoplasme
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- Le doc. (30) montre le phénomène de transcription qui correspond à la synthèse d’ARNm à
partir du brin transcrit de l’ADN. Ce phénomène se déroule dans le noyau chez les eucaryotes
grâce à une enzyme appelée ARN polymérase.
- Sur la photographie, plusieurs ARN polymérases (les enzymes assurant la synthèse d’ARNm)
sont en train de transcrire un gène. Plusieurs molécules d’ARNm sont donc synthétisées.
1) On appelle code génétique le système de correspondance entre les codons de l’ARNm et les
Acides Aminés.
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- Il est redondant : plusieurs codons codent pour le même acide aminé (sauf pour la méthionine
et le tryptophane).
- Il est non ambigu : à un codon donné, correspond un seul et unique acide aminé.
- Il est universel : il est le même chez presque tous les êtres vivants.
L’ARNt : C’est un ARN spécialisé dans le transport des acides aminés libres dans le
cytoplasme selon la nature de l’anticodon présent dans la partie inférieure de l’ARNt.
2) Le codon de l’ARNm ne peut pas reconnaitre l’acide aminé correspondant c’est pourquoi
l’ARNt joue le rôle d’adaptateur entre les deux.
L’ARNt a une forme de Trèfle qui permet de distinguer deux sites importants :
Un 1e site : contenant 3 nucléotides complémentaires d’un acide aminé donné. Ces trois
nucléotides sont appelés « Anticodon ».
Un 2e site : qui sert de lieu de fixation de l’acide aminé correspondant à l’anticodon.
L’ARNt arrive à reconnaitre un acide aminé grâce à l’anticodon qu’il porte. Cette union s’effectue
sous le contrôle d’une enzyme et avec consommation de l’énergie.
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La synthèse des protéines est appelée traduction. Elle se déroule en 3 étapes : Initiation, élongation
et terminaison.
L’initiation : Le premier codon d’un gène est toujours AUG. L’ARNt initiateur, relié à la
Méthionine, se fixe sur ce codon de l’ARNm. Pendant ce temps, les 2 sous-unités du ribosome
viennent se fixer à l’ARNm, et le ribosome devient fonctionnel.
La terminaison : Lorsque le ribosome passe par un codon stop, il y a dissociation des deux
sous-unités ribosomales et libération du polypeptide dans le cytoplasme.
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