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Ultrastructure du noyau
Figure 5 : télophase
Figure 4 : anaphase (fin) (début) Figure 6 : télophase (fin)
1- fuseau achromatique
2- chromosome
3- disparition de l’enveloppe nucléaire
4- cytoplasme
5- paroi pectocellulosique
6- calotte polaire
7- chromosome (formé de deux chromatides)
8- chromosome (formé d’une seule chromatide)
9- formation de l’enveloppe nucléaire
10- formation de la paroi pectocellulosique
11- cytoplasme
Dessin des étapes de la mitose chez une cellule végétale
La mitose se compose de quatre étapes (ou phases) :
- La prophase où on observe :
* la disparition de l’enveloppe nucléaire.
* la disparition du (ou des) nucléole (s).
* la chromatine se condense et se transforme en chromosomes.
* les chromosomes se fissurent longitudinalement, chaque
chromosome est alors formé par deux chromatides reliés au niveau du centromère.
* la formation du fuseau achromatique.
1- centromère
2- chromatides
c- Exercice :
L’analyse chimique des constituants du noyau, a montré que ce dernier se
compose de matières minérales (eau et sels minéraux) et de matières organiques :
- des lipides.
- des protéines : les histones.
- l’acide désoxyribonucléique (ADN).
- l’acide ribonucléique (ARN).
Pour déterminer la nature chimique du principe transformant, Oswald
Avery a réalisé en 1944 les expériences résumées dans le tableau suivant :
Expériences Résultats Conclusions
Injection à des souris, d’un mélange de
pneumocoques R vivants et de
pneumocoques S morts après Mort des
traitement de ces derniers avec des souris
lipases (enzymes qui digèrent les
lipides)
Injection à des souris, d’un mélange de
pneumocoques R vivants et de
pneumocoques S morts après Mort des
traitement de ces derniers avec des souris
protéases (enzymes qui digèrent les
protéines)
Injection à des souris, d’un mélange de
pneumocoques R vivants et de
pneumocoques S morts après Mort des
traitement de ces derniers avec de souris
l’ARNase (enzymes qui digèrent
l’ARN)
Injection à des souris, d’un mélange de
pneumocoques R vivants et de
Les souris
pneumocoques S morts après
restent en
traitement de ces derniers avec de
vie
l’ADNase (enzymes qui digèrent
l’ADN)
Injection à des souris, d’un mélange de
Mort des
pneumocoques R vivants et d’ADN
souris
des pneumocoques S.
α- Complétez le tableau.
β- Que peut-on conclure de ces résultats ?
d- Réponse
α-
Expériences Résultats Conclusions
Injection à des souris, d’un mélange
de pneumocoques R vivants et de Le principe transformant
pneumocoques S morts après Mort des est toujours actif : les
traitement de ces derniers avec des souris lipides ne sont pas le
lipases (enzymes qui digèrent les principe transformant.
lipides)
Injection à des souris, d’un mélange
de pneumocoques R vivants et de Le principe transformant
pneumocoques S morts après Mort des est toujours actif : le
traitement de ces derniers avec des souris principe transformant n’est
protéases (enzymes qui digèrent les pas de nature protéique.
protéines)
Injection à des souris, d’un mélange
de pneumocoques R vivants et de Le principe transformant
pneumocoques S morts après Mort des est toujours actif : l’ARN
traitement de ces derniers avec de souris n’est pas le principe
l’ARNase (enzymes qui digèrent transformant.
l’ARN)
Injection à des souris, d’un mélange
de pneumocoques R vivants et de
Le principe transformant
pneumocoques S morts après Les souris
n’est plus actif : l’ADN est
traitement de ces derniers avec de restent en vie
le principe transformant.
l’ADNase (enzymes qui digèrent
l’ADN)
L’ADN des pneumocoques
S a transformé les
Injection à des souris, d’un mélange
Mort des pneumocoques R en S.
de pneumocoques R vivants et
souris Donc le principe
d’ADN des pneumocoques S.
transformant est bien
l’ADN.
Microphotographie de
l’ensemble des chromosomes
d’une cellule humaine (non
classés)
Caryotype d’une femme
Pentoses
Bases azotées
Un nucléotide est une molécule organique qui est l'élément de base d'un
acide nucléique tel que l'ADN ou l'ARN. Il est composé d'une base azotée, d'un
pentose (désoxyribose pour l’ADN et ribose pour l’ARN) et enfin d’un acide
phosphorique. Quatre types de nucléotides entrent dans la composition de l’ADN.
L’ADN est un polynucléotide.
a- Exercice :
Le tableau suivant donne le pourcentage de chaque base azotée dans l’ADN
de différentes espèces :
Bases Adénine Thymine Cytosine Guanine
Espèces
Homme 29.3 29.1 20.5 20.3
Levure 31.8 32 17.9 18.1
Criquet 29.1 29.5 20.6 20.7
Bactérie 18.8 18.8 31.1 31.2
α- Calculez les rapports A/T et C/G pour chaque espèce.
β- Quelle relation existe-t-il entre les quantités de chaque type de nucléotide
dans la molécule d’ADN ?
γ- Formulez une hypothèse sur la disposition des nucléotides au sein de la
molécule d’ADN.
δ- Calculez pour chaque espèce le rapport (A+T)/(C+G). Qu’en déduisez-
vous ?
b- Réponse :
α-
Espèces A/T C/G
Homme 1.01 1,01
Levure 0.99 0.99
Criquet 0.99 1
Bactérie 1 1
β- Pour toutes les espèces, les rapports sont environ égaux à un. On peut en
déduire que la quantité de thymine est égale à celle de l'adénine, et la quantité de
guanine est égale à celle de cytosine.
γ- On peut supposer que A se lie à T alors que C se lie à G .
δ-
Espèces (A+T)/(C+G)
Homme 1,43
Levure 1,77
Criquet 1,42
Bactérie 0,60
Le rapport est différent pour chaque espèce, on peut supposer que les
proportions des baes azotées sont différentes pour chaque espèce.
c- Conclusion :
L’ADN est une double chaîne spiralée. Chaque chaîne (brin) est un
polynucléotide. Les deux brins sont reliés entre eux au niveau des bases azotées par
des liaisons hydrogènes. L’adénine se lie à la thymine grâce à deux liaisons
hydrogènes alors que la cytosine se lie à la guanine par trois liaisons hydrogènes.
Adénine
Guanine
Thymine
Cytosine
Désoxyribose
Acide
phosphorique
Nuc
léoside
Nuc
léotide
Remarques :
Les cinq carbones du désoxyribose sont notés C’1, C’2, C’3 C’4 et C’5.
Dans chaque brin d’ADN on trouve dans l’une des extrémité un carbone
C’3 libre (qui peut se lier à un autre nucléotide) alors que dans l’autre extrémité on
trouve un carbone C’5 libre. Donc les brins d’ADN ont une polarité.
Les deux brins qui forment une molécule d’ADN ont des polarités
contraires : un brin a une polarité 3’ → 5’ alors que l’autre brin a une polarité
5’ → 3’ : on dit que les deux brins sont antiparallèles.
4- Est-ce que la quantité d’ADN reste constante au cours d’un cycle
cellulaire ?
a- Exercice :
Le graphique suivant représente l’évolution de la quantité d’ADN au cours
d’un cycle cellulaire.
α- Analysez ce document.
β- Que peut-on conclure ?
b- Réponse :
α- Analyse du graphique :
- La quantité d’ADN reste constante (= 7.3 10-12 g) pendant les huit
premières heures (Phase G1 de l’interphase).
- De la huitième heure à la quatorzième (Phase S de l’interphase) la
quantité d’ADN double.
- De la quatorzième heure à la vingtième (Phase G1 de l’interphase) la
quantité d’ADN reste constante (= 14.6 10-12 g).
- Â la vingtième heure (Mitose) la quantité d’ADN revient à sa valeur
initiale (= 7.3 10-12 g) où elle se stabilise.
β- Conclusion :
Pendant la phase S de l’interphase, la quantité d’ADN double, donc la
cellule synthétise au cours de cette phase l’ADN.
 la fin de la mitose, la quantité d’ADN est divisé par deux car chaque
cellule fille prend la moitié de l’ADN que contenait la cellule mère à la fin de
l’interphase.
5- Comment se fait la synthèse de l’ADN ?
a- Exercice :
On cultive des bactéries dans un milieu normal (contenant de l’azote léger
14
N). La densité de l’ADN de ces bactéries est égale à 1.710.
On laisse des bactéries se diviser un grand nombre de fois dans un milieu
contenant seulement de l’azote lourd 15N. On obtient un ensemble de bactéries qui
forme la génération G0.
Lorsque l’azote 15N est intégré à l’ADN (dans les bases azotées), ce dernier
devient dense (d=1.724) : on parle d’ADN lourd.
Quelques bactéries de la génération G0 sont misent en culture dans un milieu
contenant du 14N, après leur division, on obtient la génération G1. Cette dernière
donne après division la génération G2 qui donne la génération G3.
Le tableau suivant donne la densité des ADN des différentes génération.
En vous aidant de schémas, expliquez ces résultats.
Génération Milieu de culture Densité de l’ADN Explication
G0 15N 100% d=1.724
G1 14N 100% d=1.717
50% d=1.717
G2 14N
50% d=1.710
75% d=1.710
G3 14N
25% d=1.717
b- Réponse :
Expériences
Les bact
milieu m
100 bactéries StreptS sur un milieu minimum.
Les bact
milieu m
100 bactéries StreptS sur un milieu minimum additionné de streptomycine.
Quelque
ceux qui
100 millions de bactéries StreptS sur un milieu minimum additionné de
streptomycine
2- L’apparition de bactéries StreptR est due à la transformation d’une partie du
matériel génétique des bactéries StreptS : cette transformation est appelée mutation.
III- Remarques :
- On observe quelques fois, des bactéries StreptR qui deviennent
incapable de vivre sur un milieu contenant de la streptomycine. Ces bactéries sont
donc devenues des StreptS. On parle dans ce cas de mutation inverse.
- Plusieurs mutations différentes et indépendantes peuvent toucher la
même cellule.
- Le caractère « normal » StreptS est appelé caractère sauvage, alors que
le caractère StreptR résultant de la mutation est appelé caractère mutant.
IV- Notions de gène et d’allèle :
La transformation d’une bactérie StreptS en StreptR est due à un
changement au niveau d’une partie du matériel génétique (ADN), ce morceau
s’appelle gène.
Un gène peut prendre plusieurs formes appelées allèles.
Un locus est l’emplacement précis et invariable qu’occupe un gène sur un
chromosome.
L’ensemble des gènes d’un être vivant est nommé génome.
V- Caractéristiques des mutations :
- Héréditaire.
- Aléatoire.
- Réversible.
- Rare.
VI- Facteurs favorisant les mutations :
Un mutagène est un agent qui provoque des mutations, comme les
radiations ionisantes (rayons X, rayonnements dus à l’activité radioactive), les rayons
ultraviolets ou des produits chimiques (benzène par exemple).
VII- Mécanismes de l'expression d’un gène :
1- Exercice :
On connait deux souches d’Escherichia coli, une souche sauvage capable
de vivre dans un milieu minimum (Arg+) et une autre souche (Arg-) incapable de
vivre dans ce milieu sauf si on lui ajoute de l’arginine (un acide aminé).
Des analyses ont montré que la souche Arg+ a des enzymes lui permettant
de synthétiser l’arginine alors que la souche Arg- ne possède pas ces enzymes.
Que peut-on conclure ?
2- Réponse :
La capacité à synthétiser l’arginine est un caractère héréditaire, donc il est
codé par un gène. Ce gène est responsable de la présence ou l’absence des enzymes
(protéines) nécessaire à la synthèse de l’arginine.
Gène → Protéine (enzyme) → Caractère héréditaire
3- Quelle est la relation entre le gène et la protéine synthétisée ?
a- Observation :
La drépanocytose également appelée anémie falciforme, est une maladie
génétique qui touche près de 50 millions d'individus dans le monde. La grande
majorité de ces individus vivent en Afrique subsaharienne et en Inde. Elle est aussi
fréquente autour du bassin méditerranéen (particulièrement en Grèce et en Italie) et
au Moyen-Orient. Elle est présente aussi aux Amériques (surtout aux États-Unis et
au Brésil) et en Europe occidentale (chez les individus originaires des régions
précitées)
Les globules rouges des malades ont une forme de faucille et contiennent
une hémoglobine anormale. Ces globules rouges déformés (drépanocytes) sont plus
fragiles, ont une durée de vie plus courte et subissent une destruction importante d'où
l'anémie chez les malades.
L’hémoglobine normale est appelée HbA alors que l’hémoglobine
anormale est nommée HbS.
La comparaison de la composition des deux types d’hémoglobine a montré
qu’elles différent par un seul acide aminé, ce qui explique les différences des
caractéristiques de ces protéines.
La comparaison des gènes codant ces protéines a montré qu’ils différent par
un seul nucléotide.
b- Conclusion :
La succession des quatre bases azotées dans le gène, détermine la
succession des acides aminés dans la protéine.
c- Exercice :
Les analyses chimiques ont montré que le noyau contient deux types
d’acides nucléiques : l’ADN et l’ARN.
L'ARN est un polymère constitué d'une seule chaine de nucléotides. Chaque
nucléotide contient un acide phosphorique, une molécule de ribose et une base
azotée. On trouve quatre bases nucléiques dans l'ARN : l'adénine, la guanine, la
cytosine et l'uracile.
Expérience 1 :
Pour déterminer la localisation des deux acides nucléiques, on utilise le test
de Brachet (figure 1) qui consiste à colorer les cellules avec un mélange de deux
colorants : le vert de méthyl (qui colore la chromatine en vert) et la pyronine (qui
colore les nucléoles et le cytoplasme en rose).
Figure 1
On fait subir le test de Brachet à trois amibes (figurer 2) :
- l’amibe 1 n’a subi aucun traitement.
- l’amibe 2 a été traitée avec de l’ADNase.
- l’amibe 3 a été traitée avec de l’ARNase.
Les résultats sont résumés dans la figure suivante :
Figure 2
α- Que peut-on conclure de cette expérience ?
Expérience 2 :
On place une cellule dans un milieu contenant de l’ARNase, on constate
que les synthèses protéiques s’arrêtent immédiatement. Si on replace cette cellule
dans un milieu ne contenant pas d’ARNase, la cellule reprend ses synthèses.
β- Que peut-on conclure ?
Expérience 3 :
On traite une autre cellule avec de l’ADNase, on observe l’arrêt des
synthèse protéiques après une courte période. Cette cellule ne reprend pas ses
synthèses même si on la replace dans un milieu sans ADNase.
γ- Quelles conclusion peut-on tirer de cette expérience ?
d- Réponse :
α- L’ADN entre dans la composition de la chromatine, alors que l’ARN se
localise dans les nucléoles et le cytoplasme.
β- L’arrêt des synthèses protéiques après la digestion de l’ARN montre que
ce dernier est indispensable à ces synthèses.
La reprise des synthèse protéiques après le replacement de la cellule dans
un milieu sans ARNase prouve que la cellule est capable de régénérer son ARN.
γ- L’arrêt des synthèses poétiques après la digestion de l’ADN, montre que
ce dernier est indispensable aux synthèses protéiques .
Après la digestion de l’ADN, les synthèses protéiques se poursuivent
pendant un moment, cela prouve que l’ADN n’est pas le responsable direct des
synthèses protéiques .
La cellule ne reprend pas ses synthèses protéiques lorsqu’on la replace dans
un milieu sans ADNase, donc la cellule ne peut pas régénérer l’ADN en cas de sa
digestion.
L’ADN est nécessaire à la synthèse de l’ARN qui est à son tour nécessaire
à la synthèse des protéines.
VIII- Mécanismes de la synthèse des protéines :
La synthèse des protéines se fait en deux étapes :
1- La transcription :
Chez les cellules eucaryotes, l’ADN (donc les gènes) se trouve dans le
noyau alors que la synthèse des protéines se fait au niveau des ribosomes qui eux se
trouvent dans le cytoplasme. Donc, il faut une molécule capable de transporter
l’information génétique du noyau au cytoplasme : cette molécule est l’ARNm
(ARN messager).
La synthèse de l’ARNm à partir d’un gène (morceau d’ADN) s’appelle
transcription.
La transcription commence par l'ouverture et le déroulement d'une portion
de la double hélice d'ADN. Au fur et à mesure de sa progression le long de l'ADN,
le complexe enzymatique que constitue l'ARNpolymérase incorpore de nouveaux
nucléotides (présents dans le noyau). Cette incorporation s'effectue par
complémentarité des bases azotées avec l'un des brins de la molécule d'ADN (brin
transcrit) : l'adénine (A) se place en face de la thymine (T) et l'uracile (U) se place en
face de l'adénine (A), la cytosine(C) se place en face de la guanine (G) et inversement.
Le brin d'ARNm ainsi synthétisé est complémentaire du brin d'ADN transcrit.
L'information contenue dans l'ARN messager est identique à celle du brin d'ADN
non transcrit, seul le nucléotide uracile (U) occupe dans l'ARNm la place du
nucléotide thymine (T) de l'ADN.
Dans les protides des êtres vivants, on trouve 20 acides aminés différents
(ils différent par leur radical), qu’on appelle acides aminés naturels.
Nom de l’acide aminé Radical
Glycocolle ou Glycine -H
Alanine -CH3 Exemples d’acides
aminés
Valine
Les acides aminés s’assemblent entre eux grâce à des liaisons peptidiques.
1- sous-unité 60S
2- sous-unité 40S
Figure 3 Fig
Fig
Figure 5
Figure 7 Fig
Figure 9
3- Exercice :
Soit les quatre allèles suivants :
Allèle 1
Allèle 2
Allèle 3
Allèle 4
Allèle 1
Allèle 2
Allèle 3
Allèle 4