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Graphe montrant
l’évolution de la
quantité et de
l’aspect d’ADN au
cours d’un cycle
cellulaire
- A la fin de l'interphase, chaque filament chromosomique est dupliqué (phase G2). Le matériel génétique
est alors présent sous la forme de paires de filaments, réunis entre eux par un centromère.
Chaque paire de filaments se condense peu à peu en chromosome à deux chromatides, et l'enveloppe
nucléaire disparaît : c'est la prophase, première étape de la mitose…
Les deux nouvelles cellules issues de la mitose héritent ainsi du même nombre de chromosomes que
la cellule initiale. Chaque chromosome, constitué d'une seule chromatide, se décondense peu à peu ;
le retour en interphase (phase G1) permet d'amorcer un nouveau cycle cellulaire.
La réplication de l'ADN assure ainsi, aux mutations près, une stabilité qualitative de l'information
génétique, de génération en génération de cellules.
La réplication et la mitose qui lui succède assurent la conservation de la quantité d'ADN et de son
contenu informatif (les gènes et leurs allèles, donc le génotype) entre toute cellule qui se divise et les
cellules qu'elle produit. Ces processus permettent le maintien du génotype au cours d'un cycle
cellulaire et expliquent l'existence de clones.
3°) La transcription.
L'ARN est fabriqué grâce à un complexe
enzymatique : l'ARN polymérase.
L’enzyme écarte es deux brins de l'ADN
au niveau du gène à exprimer.
Le brin transcrit servira de matrice à la
molécule d'ARN. L’enzyme permet la
fixation des nucléotides libres qui
formeront l'ARN.
5°) La traduction.
La traduction est la transformation d’un triplet de nucléotides (= codon) sur une molécule d’ARN
messager, dont la séquence permettra l’assemblage d’un acide aminé donné. Cette
correspondance est appelé code génétique.
La traduction débute par la fixation d’un ribosome (sorte d’«outil moléculaire » fabriqué à partir
d’ARN particuliers) au niveau d’un codon
d’initiation (AUG = méthionine) de la molécule
d’ARNm.
Le ribosome se déplace alors par
translation de long de la chaîne d’ARNm et
à chaque codon fait correspondre l’acide
aminé correspondant. Une liaison peptidique
va lier chaque acide aminé avec celui qui le
précède (formation d’un polypeptide). La
traduction prend fin lorsque que le
ribosome rencontre un codon-stop ne
correspondant à aucun acide aminé. Il se
détache et le polypeptide est libéré.
Remarque : Les phénomènes de transcriptions multiples (figures en sapin) produisent une grande quantités
d’ARN à partir d’un gène. Les phénomènes de traductions multiples (plusieurs ribosomes se succèdent sur
le même ARN messager) produisent une grande quantité de protéines à partir une seule molécule d’ARN
Ces deux mécanismes dits d’amplification montrent comment une cellule peut produire en très grande
quantité une protéine donnée alors qu’elle ne possède qu’un gène pour cela.
Conclusion :