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UNITE 2 Chapitre 1 : Nature de l’information génétique

L’information génétique est le matériel héréditaire qui contrôle l’apparition des caractères et qui permet de
transmettre les caractères héréditaires à travers les générations.
I. La Localisation de l’information génétique :

L’information génétique qui détermine les caractères


héréditaires est localisée dans le noyau chez les eucaryotes
(vrai noyau).
Le noyau est un organite cellulaire délimité par une
enveloppe percée de pores et constitués d’un matériel plus
ou moins granuleux (chromatine et nucléole) baignant dans
le nucléoplasme.

II. Nature chimique et structure des informations génétiques

L’ADN (acide désoxyribonucléique) est le support de l’information génétique

La molécule de l’ADN est une double hélice (double brin). Chaque Chaque nucléotide est
brin est un polymère des nucléotides, composé d’un désoxyribose
Ces deux brins ont trois propriétés essentielles : plus un acide phosphorique et
• Antiparallèles une base azotée : Thymine (T),
• Complémentaires Cytosine (C), Guanine (G) ou
• hélicoïdaux. Adénine (A).
III. Transfert de l’information génétique d’une cellule à l’autre (La mitose)
La mitose est un phénomène biologique permet la formation de deux cellules filles depuis une cellule mère, les cellules filles
seront identiques avec la cellule mère au niveau de l’information génétique, on réserve donc l’information génétique.
La prophase :
 Condensation de la chromatine sous forme de chromosomes
 Disparition de l'enveloppe nucléaire et du nucléole
 Apparition du fuseau de division (= fuseau achromatique)
Métaphase :
 La condensation des chromosomes est maximale
 Alignement des chromosomes sur l’équatorial de la cellule
L’anaphase :
 Séparation des chromatides de chaque chromosome
 Migration des chromatides vers les pôles de la cellule
Télophase :
 Décondensation des chromosomes
 Réapparition de l’enveloppe nucléaire et Disparition du fuseau
 Division du cytoplasme de la cellule mère et Formation de 2
cellules filles identiques
La mitose d’une cellule végétale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de cellules animales, à deux différences
près :
 Absence de centrosome et d’aster qui sont remplacés par des calottes polaires.
 La division du cytoplasme s'effectue par la construction d'une nouvelle paroi à l'équateur de la cellule mère.

Durant la vie de la cellule, il y a succession de deux étapes :


l’interphase suivie de la mitose. L’alternance de ces deux étapes constitué le
cycle cellulaire
La mitose est une étape du cycle cellulaire, elle est précédée par une
autre étape plus longue dite interphase dans laquelle l’ADN se duplique et
chaque chromosome devient former de deux chromatides.
L’Interphase passe par 3 phases :
 G1 où la quantité d’ADN est q, phase
 S la réplication de l’ADN,
 Phase G2 la réplication termine et la quantité d’ADN prend la
valeur 2q.

IV. Evolution de la quantité d’ADN pendant le cycle cellulaire

 Durant la phase G1, la quantité d’ADN est constante


(quantité Q).

 Durant la phase S, la quantité d’ADN est doublé (quantité


2Q). Il y a réplication de l’ADN

 Durant La phase G2, la quantité d’ADN reste constante à 2Q

 La mitose permet de rétablir la quantité initiale de l’ADN

V. Mécanisme de La réplication d’ADN


L’ADN se réplique selon le mode semi‐conservatif où un nouveau brin d’ADN se forme devant chaque brin original. La
réplication passe par plusieurs étapes dont :

 Ouverture de la double hélice à travers la destruction des liaisons hydrogènes.

 Un enzyme ADN Polymérase forme un nouveau brin devant chaque brin original en respectant la complémentarité des
bases azotées (A devant T et G devant C), la direction de la polymérisation est toujours de 3’ vers 5’.
UNITE2 Chapitre 2 : Expression de l’information
génétique
L’expression génétique désigne l’ensemble des processus biochimiques par lesquels l’information génétique
représentée par des séquences de nucléotides, se traduit en protéines.

I. Notion du mutation

La mutation : modification du matériel génétique (ADN) entrainant


la modification d’un caractère héréditaire.
Les mutations sont :
 Spontanée (mais peut être provoquée par des agents
mutagènes (ex UV))
 Aléatoire (n’importe quelle bactérie peut être touchée)
 Rare (il a fallu un grand nombre de bactérie (108) pour la
mettre en évidence)
 Héréditaire (chaque bactérie mut ante étalée sur le milieu 3 a
engendré des bactéries ayant le même caractère)

II. La relation gène – protéine – caractère


Les mutations sur les séquences
nucléotidiques entrainent une modification de
la séquence en acides aminés de la protéine et
par la suite une modification du caractère.
Un gène précis permet donc la synthèse
d'une protéine précise et chaque modification
du gène provoque la modification de la
protéine correspondante.

La relation entre le gène et le caractère


est la synthèse d’une protéine.

III. La transcription de l’ARNm :


La transcription débute par l’ouverture et le
déroulement d’une petite portion de la double hélice
d’ADN.
L’opération de transcription est catalysée par l’ARN
polymérase. Au fur et à mesure de sa progression le long
de l’ADN (5’→3’), cette enzyme incorpore des
nucléotides par complémentarité avec l’un des brins de
l’ADN : G se place en face de C, C en face de G, A en face
de T et U en face de A. le brin d’ARN ainsi produit est
donc complémentaire du brin d’ADN qui a servi de
matrice, appelé brin transcrit (brin de polarité (3’→5’).
Après la transcription, l’ARN migre vers le
cytoplasme à travers les pores nucléaires.

Comparaison ARN m/ADN


Le code génétique :
L’ARNm est traduit sous forme de triplets, chaque triplet
(= codon) correspond à un acide aminé bien déterminé.
L’analyse de plusieurs polypeptides synthétisés pendant
l’utilisation de différents ARNm a aboutit à la réalisation du
tableau du code génétique.
▪ Sur les 64 codons trois ne code pour aucun acide aminé, ce sont
les codons stop (UAA, UAG et UGA).
▪ Le code est redondant, plusieurs codons peuvent correspondre
au même acide aminé. Un seul acide aminé donné peut être
représenté par plusieurs codons, mais un codon ne peut coder
qu’un seul acide aminé.

IV. La traduction
Les éléments nécessaires à la traduction :
 Des structures appelées ribosomes (Ces derniers sont des organites cellulaires formé de deux sous-unités : la petite
sous-unité et la grande sous-unité). Le rôle des ribosomes est de traduire l’ARNm et d’assembler la séquence
d’acides aminés par des liaisons peptidiques
 D’ARN appelées ARNt (ARN de transfert): chaque ARNt est spécifique d’un acide aminé bien déterminé et permet
son transfert vers le ribosome. Chaque ARNt possède deux sites importants :
- un site de fixation de l’acide aminé
- un site appelé anticodon ; triplet de bases complémentaires à un codon de l’ARNm.
 La molécule d’ARNm
 Les acides aminés libres

Les étapes de traduction :

L’initiation : Le premier codon d’un gène est


toujours AUG, l’ARNt initiateur, relié à la
Méthionine, se fixe sur ce codon de l’ARNm.
Pendant ce temps, les 2 sous-unités du ribosome
viennent se fixer à l’ARNm, et le ribosome
devient fonctionnel.

L’élongation : Un nouvel ARNt se fixe en face du


2ème codon de l’ARNm et une liaison peptidique
se forme entre les deux acides aminés successifs.
L’ARNt occupant le site P est libéré dans le
cytoplasme et le ribosome se décale d’un codon
(Translocation) pour permettre la mise en place
d’un nouvel acide aminé et ainsi de suite.
La terminaison : Le ribosome arrive à un codon
STOP dit aussi NON SENS (UAA, UAG, UGA)
auquel ne correspond aucun acide aminé, donc
aucun ARNt. Les deux sous-unités du ribosome se
séparent et la chaîne protéique est libéré, la
méthionine initiale est détachée, et la chaine
s’enroule autour d’elle-même pour que la
protéine prenne sa forme fonctionnelle.
UNITE 2 Chapitre 3 : Transmission de l’information
génétique par reproduction sexuée
Chaque espèce est caractérisée par la stabilité de son caryotype : le nombre de chromosomes, fixe pour une
espèce donnée, est maintenu constant au cours des générations issues de la reproduction sexuée.
Le maintien de la stabilité du caryotype (génome) et la diversité génotypique à l’origine de la diversité phénotypique
des individus s’expliquent par l’alternance de la méiose et de la fécondation lors de la reproduction sexuée.

I. La méiose ou passage de la diploïdie à l’haploïdie


La méiose est un processus de division cellulaire qui se déroule selon deux divisions : une division réductionnelle
et une division équationnelle.

Pendant la division réductionnelle, les chromosomes homologues se séparent pour aboutir à des cellules
haploïdes (n) avec des chromosomes à 2 chromatides chacun.
Pendant la division équationnelle, les chromatides de chaque chromosome se séparent. Les cellules obtenues à la
fin de cette deuxième division sont des cellules haploïdes avec des chromosomes monochromatidiens. Chacune des
deux divisions de la méiose (I et II) se déroule selon quatre phases.
• Division réductionnelle : Prophase I, métaphase I, anaphase I et télophase I
• Division équationnelle : Prophase II, métaphase II, anaphase II et télophase II
II. Brassage génétique à l’origine de la diversité génotypique
 Le brassage intrachromosomique a lieu lors de la prophase de la division réductionnelle
• La méiose est précédée de l’interphase pendant laquelle l’ADN s’est dupliqué. Chaque chromosome est
donc constitué de deux chromatides. L’enveloppe nucléaire disparaît. La chromatine de chaque chromosome
commence à se condenser et les chromosomes homologues se rapprochent et s’apparient. Les points de contact
sont appelés chiasma.
• Il peut alors se produire des échanges, au
niveau d’un chiasma, de portions de chromatides ou
crossing over. Lors de ces échanges des portions de
chromatides entre deux chromosomes homologues
(crossing over) , il se crée de nouvelles combinaisons
d’allèles par rapport aux combinaisons parentales. On
parle de brassage intrachromosomique.
• Dans l’exemple qui suit, on a illustré ce
brassage intra-chromosomique en choisissant une
cellule à 2n=2 chromosomes et deux gènes à deux allèles
: gène A aux allèles A et a et gène B aux allèles B et b.

 Le brassage interchromosomique a lieu lors de l'anaphase de la division réductionnelle


• La prophase I est suivie par la métaphase I. Les chromosomes appariés se dirigent vers le centre de la cellule
et se placent sur la plaque équatoriale de la cellule. Puis les chromosomes de chaque paire se séparent et migrent
chacun vers un pôle cellulaire opposé. C’est l’anaphase I.
• La répartition des chromosomes à chaque pôle
cellulaire a lieu de façon aléatoire, sans considération
de l’origine maternelle ou paternelle des
chromosomes. Il en résulte un brassage
interchromosomique, c’est à dire l’apparition de
nouvelles combinaisons de gènes portés par les
chromosomes maternels et paternels.
• A la suite de l'anaphase I, le cytoplasme de
la cellule se scinde pour donner naissance à deux
cellules filles. C'est la télophase I. Lors de la division
réductionnelle, à partir d'une cellule mère diploïde
contenant 2n chromosomes à deux chromatides, se
forment deux cellules filles haploïdes contenant n
chromosomes à deux chromatides.
• La fécondation, union de deux gamètes
haploïdes, reconstitue des paires de chromosomes homologues. La combinaison aléatoire des gamètes accentue la
diversité génétique entre organismes, en multipliant le nombre de combinaisons alléliques.

III. Caryotype (Carte chromosomique)


Le caryotype est l’ensemble des chromosomes métaphasiques d’une seule cellule, organisés en fonction de
leurs aspects, leurs tailles et la position de leurs centromères dans un ordre décroissant
 Si chromosomes identiques deux à deux (chromosomes homologues),
alors la cellule est diploïde et sa formule chromosomique est 2n.
 Si chromosomes différents entre eux, la cellule est haploïde et sa
formule chromosomique est n. Exemple : cellules germinales
(germen) comme les cellules reproductrices ou gamètes.
Formule chromosomique du caryotype humain
 Chez le mâle ( d humain : la garniture chromosomique est
représentée par la formule : 2n = 46 = 22AA+XY = 44 A + XY Ses
gamètes mâles ou spermatozoïdes : n = 23 = 22 A + X et n = 22A + Y .
 Chez la femelleД humaine : la garniture chromosomique est
représentée par la formule : 2n = 46 = 22AA+XX = 44 A + XX Ses
gamètes femelles ou ovules :n = 23 = 22 A + X .

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