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CONCEPTS FONDAMENTAUX

EN IMMUNOLOGIE
Différence fondamentale entre la
reconnaissance de l’antigène par
les immunoglobulines et par le
TCR!!!
Reconnaissance par les
immunoglobulines (soit BCR ou
anticorps solubles)
Reconnaissance directe de
l’antigène (protéique ou non
protéique)
Le TCR est incapable de reconnaître
directement l’antigène!

T
Le TCR est incapable de reconnaître
directement l’antigène!

MHC

T L’antigène doit être coupé en petits morceaux dont


certains seront présentés au TCR par une molécule
spécialisée dite molécule MHC
Le TCR est incapable de reconnaître
directement l’antigène!

T MHC

Ce processus de découpage en peptides (apprêtement) et la présentation du


peptide par la molécule MHC se déroule exclusivement dans un espace
intracellulaire
Comment l’antigène entre-t-il dans la
cellule?

T MHC
Deux cas de figure!
Soit elle a été captée à partir du milieu
extracellulaire

MHC
MHC T
Soit la protéine a été synthétisée dans la
cellule (p.ex. protéine virale)

MHC
T
MHC
Selon l’origine intracellulaire ou
extracellulaire de l’antigène, le type
de cellule présentatrice d’antigène,
le type de molécule MHC et le type
de lymphocyte T qui répond sont
différents!
Soit elle a été captée à partir du milieu
extracellulaire = antigène exogène

MHC II
MHC II T
CD4

Cellules capables de phagocytose ou d’endocytose


macrophages, cellules dendritiques ou lymphocytes B
Soit la protéine a été synthétisée dans la
cellule (p.ex. protéine virale) = antigène
endogène

MHC I

T
MHC I

CD8
Toutes les cellules capables de synthétiser
des protéines
(les cellules nucléées)
2 types de molécules : 2 modalités
de présentation de l’Ag
Il existe des antigènes HLA dits «non
classiques», de classe I ou de classe II, présentant
une structure proche, plus ou moins
polymorphes, pouvant être impliqués dans
certaines étapes des réponses immunitaires.
Autres molécules HLA et molécules apparentées
Les récepteurs de la famille KIR des cellules NK reconnaissent certaines
molécules de classe I classique
Il s’agit:
- de HLA-C, dont les divers allotypes peuvent être répartis en deux sous-
groupes (C1 / C2) cibles de la famille KIR2
- d’un sous-groupe d’allotypes de HLA-B, cible de la famille KIR3
- et de quelques allotypes de HLA-A

Reconnaissance des molécules apparentées au HLA


Les molécules de classe I non classiques de type HLA-E s’expriment
principalement en cas de stress et peuvent alors être reconnues par
certains récepteurs des cellules NK. De même, les molécules HLA-G
jouent un rôle lors de la grossesse.
Lymphocytes NKT

Distribution
• Sang : 0,001 % à 3 % des lymphocytes circulants
• organes lymphoïdes (rate thymus, OL2aire) : 2,5% des LT
• foie : 30% des LT

Expriment des marqueurs de cellules NK (CD56 et CD16) et de cellules T


(TCR et CD3).

TCR très conservé (semi-invariant): chaîne a du TCR : Va14-Ja18 associé


préférentiellement à la chaîne b du TCR : Vb11
Lymphocytes T gd
Distribution
• Sang : 1 à 5% des lymphocytes circulants (DN CD4- CD8-)
• Epithéliums (intestin, peau) et muqueuses

Fonction
• Production de cytokines/chimiokines
• Cytotoxicité

Le répertoire de TCR gd est très limité


Pas de restriction aux molécules de CMH classiques
Reconnaissent des épitopes conservés au sein de pathogènes
A côté des molécules de classe 1 et de classe 2 du CMH, il
existe d’autres molécules ayant la capacité de présenter des
antigènes, ce sont les molécules CD1.

Ces molécules sont structurellement proches des molécules


de classe 1 du CMH mais elles sont invariantes, bien qu’il
en existe plusieurs isotypes.

Elles ont la caractéristique de présenter des lipides et des


glycolipides qui seront reconnu par le TCR présenté par les
cellules NKT et les lymphocytes présentant un TCR-γδ.

Parmi les lipides reconnus on compte les


glycosphingolipides d’origine bactérienne, ou d’origine
endogène produit lors de l’interaction avec des bactéries.
La tolérance
• La diversité des Ac et récepteurs de l’immunité adaptative (TCR, BCR)
est générée au hasard

• Certains sont capables de reconnaître les molécules « du soi », risque


potentiel de maladies auto-immunes

• Des mécanismes de contrôle existent dans les organes de génération


(thymus, moelle osseuse) qui induisent le suicide (apoptose) des
lymphocytes qui les portent.

• En cas d’échec de cette 1ère ligne, d’autres mécanismes limitent les


fonctions de ces lymphocytes auto-réactifs

• Des maladies auto-immunes surviennent quand ces mécanismes de


contrôle sont mis en échec : diabète insulino-dépendant, sclérose en
plaques, polyarthrite rhumatoïde…
C'est au niveau du thymus que l'ensemble des clones T capables de reconnaître tous les
antigènes possibles présentés par toutes les molécules HLA possibles sont fabriqués. À ce
niveau et à l’abri de tout contact antigénique extérieur, une double sélection va avoir lieu au
niveau des thymocytes :

-une première sélection positive, où seuls les clones T, encore immatures CD4+CD8+,
reconnaissant les molécules HLA du soi des cellules épithéliales corticales thymiques,
occupées par des peptides d’origine thymique, sont conservés.

-Elle est complétée par une sélection négative où les clones T, qui ont opté pour une voie
CD4 ou CD8, exprimant une forte affinité pour ces mêmes molécules HLA présentées cette
fois par les cellules épithéliales et les DC de la médulla thymique, donc potentiellement
autoréactifs, sont éliminés.
L’histoire du dernier
Nobel d’immunologie
• Une équipe française (Hoffmann, Strasbourg) travaille sur le gène
Toll impliqué dans le développement de la drosophile =
mutants qui s’avèrent immunodéprimés

• Travaux sur l’immunité des insectes : rôle de Toll dans le


déclenchement de la synthèse des peptides antibactériens

• Des analogues de Toll (TLR) sont découverts chez la souris (équipe


de Beutler, USA), puis chez tous les animaux

• Ces TLR sont portés par les cellules dendritiques « cellules


sentinelles » découvertes par Steinman (Canada) chez les vertébrés
qui détectent le danger infectieux grâce à ces TLR

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