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Stanislas GORIELY
Arnaud MARCHANT
Partie 1: Bases d’immunologie fondamentale
• Cours 1: vue générale
• Cours 2: Immunité innée et réponse inflammatoire
• Cours 3: Les anticorps
• Cours 4: Les lymphocytes
• Cours 5: Quelles sont les étapes qui permettent à un lymphocyte T
d’aider un lymphocyte B?
• Cours 6: Intégrateurs et immunité cellulaire
• Comprendre comment les lymphocytes T CD4+ sont activés
• Comprendre les propriétés des cellules dendritiques
• Comprendre les principes de l’apprêtement et la présentation antigénique
aux lymphocytes T CD4+ (le système MHC)
• Comprendre pourquoi les signaux « innés » sont nécessaires pour induire
une réponse adaptative
• Comprendre les interactions entre les lymphocytes T CD4+ et les
lymphocytes B
Les anticorps reconnaissent des antigènes natifs
Les lymphocytes T reconnaissent des peptides dérivés des
antigènes et présentés par des cellules de l’immunité innée
- Antigènes solubles (ou pathogène vivant) directement drainés vers le ganglion jusqu’au sinus sous-capsulaire
et captés par les macrophages et DC résidentes (en fonction de la quantité, la taille, l’inflammation locale…)
ü Présentes dans tous les organes, en particulier au niveau des « barrières » (muqueuses respiratoire et
digestive, peau..).
ü Il existe différentes sous-populations avec des propriétés distinctes (profil d’expression PRR,
fonctions..).
epidermis
dermis
Origine des cellules dendritiques
Les DC conventionnelles dérivent de précurseurs
distincts des monocytes/macrophages, elles circulent
dans le sang, résident dans les organes lymphoïdes
secondaires ou dans les organes en périphérie
(sentinelle) et migrent vers les ganglions après
activation.
Etat « immature »
Maturation
Etat « mature »: induit par l’activation des PRR ou cytokines
inflammatoires
IGNORANCE/
ANERGIE
Les TLRs induisent l’activation de facteurs de transcription et
l’expression de gènes inflammatoires
Inflammation
ü L’activation des réponses T nécessite plus que la reconnaissance d’un antigène du NON-SOI (signal
antigénique = SIGNAL 1)
ü Des signaux additionnels sont absolument nécessaires et sont induits en aval des PRRs (signaux de
co-stimulation= SIGNAL 2)
Plasmablaste à
courte durée de vie
Plasmablaste à
courte durée de vie
L’enzyme AID induit des mutations au sein des gènes variables des anticorps.
Ces mutations sont aléatoires et peuvent augmenter, diminuer, ou ne pas
influencer l’affinité de l’anticorps pour l’antigène.
Sélection des lymphocytes B produisant des BCR de haute affinité
Les cellules dendritiques folliculaires n’internalisent pas les antigènes mais les présentent sous
forme native à leur surface, liés à des anticorps ou à des opsonines. Les lymphocytes B exprimant
un BCR de haute affinité ont un avantage compétitif pour lier ces antigènes, les capturer et les
présenter aux lymphocytes Tfh qui leur donnent des signaux de survie plus importants.
Sélection des lymphocytes B produisant des BCR de haute affinité
L’aide des lymphocytes Tfh permet aux lymphocytes B de changer l’isotype de l’anticorps qu’ils produisent
de IgM/IgD vers un isotype différent. Cette commutation dépend de l’enzyme AID qui génère des sites de
clivage de l’ADN entre les segments de gènes codant pour les domaines constants de l’anticorps. La
commutation isotypique ne modifie donc pas les domaines variables de l’anticorps et conserve les
avantages acquis par les mutations somatiques et la sélection des anticorps de haute affinité.
Mécanismes de la commutation isotypique
Mécanismes de la commutation isotypique
La dynamique de la production des sous-classes d’IgG permet de mobiliser les effecteurs les plus
puissants dans les premiers temps de la réponse humorale. La séquence de production des sous-
classes correspond à celle des segments C au sein du génome.
Diversité des anticorps dépendant des lymphocytes Tfh