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AZ
IMMUNOLOGIE
2022
Immunologie Une région périphérique sous capsulaire
Ganglion (corticale) :
INTRODUCTION Lymphatique Riche en lymphocytes B organisés en
couronne pour former le follicule
primaire qui se transforme en follicule
- Roles du système immunitaire
secondaire après + antigénique dont le
La défense contre les infections. centre germinatif est riche des cellules
La reconnaissance et la réponse aux greffons avec des Ac de plus affinité à l’AG qui à
La défense contre les tumeurs. provoqué la transforamtion
Zone paracorticale
ORGANES ET TISSUS LYMPHOIDES aire thymo-dépendante riche en LT et en
APC.
A) Organes lymphoides primaires (OLP) ou centraux Une région plus profonde : médullaire
LB, LT, plasmocytes, macrophages
- Siège de maturation et de différenciation des LB et LT
Pulpe rouge : sinus, cellules
- Caractéristiques des OLP : Rate hématopoïétiques
apparaissent tôt dans la vie embryonnaire Pulpe blanche lymphoide :
site à d’acquisition du répertoire de centre : LT
reconnaissance pour l’antigène de soi et non soi périphérie : LB
situés en dehors des voies de pénétration et de marginale : macrophage, c
circulation des antigènes (ils ne participent pas à dendritiques
Tissus - Assure une réponse humorale locale à
la réaction immunitaire)
lymphoide Ig-A sécrétoires.
- Dérive de l’edoderme associé aux
Thymus - Dévisé en 2 compartiements muqueuse
(MALT)
cortexe : 95% des thymocytes totaux,
en état d’immaturité Les lymphocytes entament une circulation permanente
médullaire : 5% des TT en état de d’un ganglion lymphatique à un autre après un
maturité, CPA, macrophages passage sanguin ou lymphatique ; c’est
syndrome de digeorge (délétion 22q11) = l’immunosurveillance
déficit immunitaire primitif provoqué par LB effecteurs restent dans les organes lymphoïdes, et
un développemment anormal du thymus n’ont pas besoin de migrer dans les foyers infectieux,
- Les LyB complètent leur différenciation
car ils sécrètent des Ac dans le sang qui neutraliseront
Moelle en totalité au niveau de la moelle.
Osseuse - les LyT entament les stages précoces de les microbes et leurs toxines
différenciation au niveau de la moelle, LES ANTIGENES
migrent vers le thymus, et continuent la
grande partie de leur maturation - 2 propriétés essentielles définissent les antigènes:
B) les organes lymphoides secondaires (OLS) ou Immunogénicité La capacité d’un antigène à
développer une réaction immunitaire
périphériques
efficace contre lui
- Caractéristiques Antigénicité la capacité d’un antigène d’être
Leur développement est plus tardif que les OLP. reconnu et de se lier spécifiquement
avec les effecteurs humoraux
Leur peuplement se fait à partir de cellules
et/ou cellulaires (anticorps, TCR...)
provenant des OLP complémentarité de structure ave
situés sur les voies de pénétration des antigènes et épitope l’AG – paratope de l’AC
représentent le siège de la réponse immunitaire - Epitope = déterminent géntique spécifique de l’AG (un
organisés pour optimiser les interactions entre les AG peut présenter plusieurs épitopes)
Ag, les APC et les lymphocytes. Toute molécule immunogènes est un AG
- Possède 2 fonctions majeurs : Mais les AG ne sont pas tous immunogène (c’est le
piégeage et la concentration des substances cas des haptène = peut devenir immunogène après
étrangères. liaisonà un porteur ou carrier
production des anticorps et de l’induction des LyT.
Classifications des antigènes Epitope Reconaissance
LB LT
Xéno-antigènes (hétéro-antigènes): Linéaire (séquentiel) + +
Origine provenant d’une espèce différente du Linéaire inaccessible - +
sujet immunisé. conformationnel +
Allo-antigènes: AG libre AG associé au CMH
provenant d’individus de même espèce
mais - Le pouvoir immunogène d’un AG dépend de :
génétiquement différent
Auto-antigènes: Paramètre - Degré d’étrangeté = distance
Antigène du soi même. Structural toxonomique
antigènes synergiques (iso-antigènes): Paramètre - Taille (PM)
Jumeaux homozygotes physico- - Rigidité
=> Haptènes. chimique - Complexité
Nature => Protéines (quasi-totalité des AG) - Protéines sont les plus immunogène
=> Polysaccharides. Paramètres - Glucide = immunogène à l’état de
=> Lipides (couplés à ds protéines). Biochimique polyosides
=> Acides nucléiques - Lipides et les AN = souvent haptène
=> Antigène soluble: Paramètres - Génotype de l’individu
Organisation protéines, polysaccharides et haptènes. liè à l’hote - Age
=> Antigènes particulaires: ensemble dose - Pas de réponse si dose insuffisante ou
d’antigènes solubles organisés en une immunogène éxagérée
seule superstructure Les meilleures voies pour une réponse
EX: les GR, virus et bactéries. Voies immunitaire substantielle sont :
Réponse => Réponse T dépendante. D’adminstrat intradermique, souscutanée, IM l’AG
immunitaitre => Réponse T indépendante. passe directement aux OLS
=> à réponse protectrice => Augmente l’immunogénicité d’un AG
Immuno- => à réponse néfaste de type allergique. Adjuvants sans influencer sur sa spécificité, en:
génicité => allogène. => Prolongeant la présence l’AG.
=> à réponse négative => Augmentant les signaux co-stimulants.
=> tolérogène. => Induisant la formation de granulomes
3 types .
- minéraux : diminue la dégrdation d’AG
AGs protéiniques AGs polysaccharidiques * phosphate de calcium
- thymo-dépendants - thymo-indépenadnt * hydroxyde d’alumine
- plus immunogènes du - Pas de spéificité - huilleux : l’adj incomplet de FREUND
fait de leurs propriétés: antigénique par absence - bactéries : l’adj complet de FREUND =
Complexité de détermianants distincts incomplet + mycobactéries tuées
structurale
Charge électrique et la AG thymo-dépendant et thymo-indépendant
configuration optique
Présence de plusieurs AG - réaction immunitaire résulte d’une
déterminants Thymo reconnaissance à la fois par LT et LB
antigéniques portés dépendant - réponse de type IgG,
par la même protéine. - de forte affinité
(la majorité - avec cellules mémoires
Les déterminants antigéniques ou épitopes des AG) mitogène
- Déf = structure moléculaire de l’antigène reconnue EX: protéine
type 1
par les anticorps au niveau du paratope = c’est la
AG - stimulation de tous les LB matures
portion immunologiquement active d’un antigène Thymo et immatures => AG mitogène
Taille : 15 à 18 AA Indépendant type 2 (déterminants répétitif de
Un même épitope peut se trouver dans différents polysaccharide)
antigènes - stimulation que les LB mature
Un même antigène porte le plus souvent - réponse type igM
- de faible affinité
plusieurs épitopes différents
- sans cellules mémoires
non mitogène
Notion de super AG Fonctions
Phagocytose.
- AG normal / CMHII = reconaissance par TCR spécifique Présentation des antigènes.
seuls les LTS spécifique de l’AG sont activé, par Cytotoxicité cellulaire anticorps dépendante
contre le super AG provoque l’activation massive Cytotoxicité cellulaire complément dépendante
polyclonale des LTs sans spécificité particulière (EX : (C3b,C4b - corps étranger / CR1 du macrophage)
entérotoxine de staphylocoques)
2) PNN
DEROULEMENT ET COMPOSANTS DE L’IMMUNITE INNEE - Dérive de 75% des leucocytes sanguins
- ½ de vie = 20h (4jrs dans les tissus)
Les éléments de l’immunité innée - Noyau fragmenté, cytoplasme basophile et abonsant,
granules riche en enzymes
- Revêtement cutanéomuqueux, Marqueurs membranaires:
Physiques - ciliature bronchique Récepteurs des cytokines (IL-8).
- péristaltisme intestinal. Récepteurs pour les fractions des compléments.
Chimique - pH acide (de l’estomac, vagin, urètre) Récepteurs pour les fragments Fc des Ig.
- les différentes secrétions Molécules du CMH classe I.
- lysozymes, Rôles
Humoraux - interférons Clearance et bactéricide des bactéries pyrogènes
- activation du complément (C3b, C4b) (causant la fièvre).
par voie alterne ou voie des lectines ou Clearance des complexes immuns.
par la CRP Participation à des lésions inflammatoires.
Cellulaires - Cellules phagocytaires et cytotoxiques
3) Lymphocytes natural killers (NK)
Caractéristiques de l’immunité innée
- Activité cytotoxique direct sans spécificité et sans
activation préalable par un AG
- 1ère ligne de défense de l’organisme , mobilisable en
- Sont des précurseurs commun aux LB et LT
qlq secondes ou minutes - Ne présente pas de récepteur TCR ou BCR
- Immunité non spécifique conservé entre les espèces - 2 principales marquers non spécifique (CD16, CD56),
- Capacité obligatoire de distinction entre le soi et le - Essentiellement circulantes (CD16) et ne sont pas
non soi infectieux concentré dans les OLS (CD56)
- Absence de mémoire immunologique - Cellules spontanément tueuse inhibé par CMH I
- Activation de l’immunité aquise par présentation d’AG 2 types cellulaire
NK CD16 (sang++) = cytotoxicité ++++, cytokine +
Les cellules phagoytaires NK CD56 (OLS ++)= cytotoxicité +, cytokines ++++
Roles
Cytotoxicité naturelle directe contre les cellules
1) Macrophage
cancéreuses ou infectées par des virus sans
- Dérive de monocytes sanguins, 8% des leucocytes
stimulation préalable,
- ½ de vie = 12 à 100 h
Cytotoxicité dépendante des anticorps (ADCC).
Marqueurs de la surface
Cytotoxicité via la voie FAS/FAS ligand
TLR.
Sécrétion des cytokines (TNFa et l’INFgamma)
CD14.
donc permet aussi d’orienter la réponse
Récepteurs des cytokines.
immunitaire adaptative
Récepteurs pour les Fragments Fc des Ig (RFc)
Mécanismes effecteur :
Récepteurs pour les fractions du complément.
dégranulations des granules riches en perforine et
Molécules d’adhésion: LFA-1, ICAM-1. granzymes
Molécules de CMH classe I et II.
Molécules produites 4) Les cellules dentritiques (CD) ou CPA
Enzymes protéolytiques : collagénase, élastase. - les seules capable de stimuler les lymphocytes naifs,
Facteurs chimiotactiques, métabolites de l’acide LB naifs et mémoire)
arachidonique, radicaux libres. - Exprime une forte densité de CMH I, CMH II
Composants du complément. - Origine dans la MO à partir d’un précurseur commun
Facteurs de croissance. CD34+ selon 2 voies :
Cytokines (IL-1, IL-6, TNF). myloide = CD interstitielles
Facteurs de coagulation. lymphoide = CD plasmocytoide et lymphoide
Fonctions HLA I -
20 gènes en Position télomérique
- Capture de l’antigène par les CD immatures -
gène HLA (A , B, C) = Classique
- Processing et présentation antigénique par les CD -
gène HLA (E, F, G) = non classique
matures au LT HLA II -
32 gènes en position centromérique
Voie des AG d’origine endogène = HLAI / LTCD8+ -
Gènes HLA (DR, DQ, DP)
Voie des AG d’origine exogène = HLAII / LTCD4+ HLA III -
30 gènes entre loci B et DR codant pour des
- protèine de la réponse immune et de choc
5) Autres cellules thermique (Hsp 70)
- Les cellules T γδ - Ces gènes n’ont aucun role dans la
- Les cellules NK-T = reconaissent des lipides microbiens présentation des peptides antigénique
lié au CMHI (CD1) - Seuls les gènes de classe I et II codent pour les AG
Les réponses immunes sont initiées par la reconnaissance de d’histocompatibilité
motifs moléculaires conservés au sein des espèce - le phénotype HLA comprend :
microbiennes (PAMP) par des récepteurs de l’immunité
6 antigènes classe I
innée appelés (PRR= TLR, NLR, CLR..),
2 antigènes DR
Ces récepteur sont impliqué aussi dans la reconaissance de
signaux de danger non microbien (DAMP)
2 antigènes DP
2 antigènes DQ
Les TLR
Caractéristiques des gènes HLA
- Glycoprotéines transmembranaires caractérisées par
un domaine extracellulaire Polymorphisme - Chaque gène est multi allélique
Et - Ces allèles diffèrent par leur
un domaine transmembranaire
Polygénicité séquences d’ADN
un domaine cytoplasmique transducteur du signal Transmission Chaque individu se caractérise par 2
- 2 groupes de récepteur TLR autosomal haplotypes HLA : l’un d’origine
les TLR situés à la surface des cellules = Codominante maternelle, l’autre paternelle
reconnaissant principalement les composants - La transmission des gènes se fait
membranaires des micro-organismes Liaison étroite en bloc des parents aux enfants.
les TLR localisés exclusivement dans des vésicules - la probabilité pour 2 enfants d’une
intracellulaires = détectent essentiellemnt des AN même fratrie d’être :
microbiens HLA identiques est de 25%
Semi identiques de 50%
- les voie de signalisations des TLR
HLA différents est de 25%
tout allèle d’un locus HLA peut être
liaison TLR-PAMP changement de conformation du
Déséquilibre de associé à n’importe quel allèle d’un
Récepteur liason à une protéine adaptatrice via le
liaison autre locus (mais il exsite des
domaine TIR intracellaire du TLR activations des assocciations alléliques fréquentes)
différents gènes intervenant dans les mécanismes de
défense (cytokines, chimiokines, INF….) Organisation génétique et structure moléculaire
Clinique
Bilan immunologique de receveur
1. Rejet hyper-aigu vasculaire
- Groupage ABO
- Rejet à médiation humorale ++
- Survient qlq minutes à qlq heures après - Groupage HLA : A, B, DR
rétablissement de la continuité vasculaire - Suivi de la première immunisation (vérifier l'absence
- C'explique par l'existence chez le R d'anticorps lgG d'AC anti-HLA (transfusion, grossesse ou greffe
circulants préformés dirigés contre les antigènes antérieure)
HLA I portés par le greffon fixation sur les cellules - Cross Match (CXM) pré transplantation :
endothéliales vasculaire du greffon activation du
Epreuve obligatoire.
complément , afflux du PNN lésion directe et
thrombose responsable de nécrose ischémique C'est un test de microlymphocytotoxicité
- lgM dirigés contre les antigènes du groupe sanguin dépendant du complément
ABO peuvent également être responsable Destine à rechercher la présence d'anticorps (IgM
- Prévention : épreuve de compatibilité (cross match) ou d'IgG) dirigés contre les antigènes HLA I et HLA
II du donneur
2. Rejet aigu
Réalisé en faisant réagir le ou les sérums du
- Rejet mixte cellulaire et humorale ++
- Survient après qlq jours à qlq semaines (1 mois ++) Receveur avec les lymphocytes du donneur.
- Principale cause d’échec précoce de la greffe Le CXM anti-HLA de classe I doit être
- 2 composantes : obligatoirement négatif. En cas de positivité (la
Cellulaire : lésion des cellules parenchymateuses transplantation est contre-indication).
via les LTc - Sérologies virale (CMV, EBV, HIV, HCV, Herpes, HTLV)
Humorale : endothélite vasculaire
- Prévention : immunosuppresseurs LES IMMUNOGLOBULINES
Destiné à prévenir les lésions dues aux LT +++
Moins efficace pour les lésions induites par les AC - Sont des glycoprotéines globulaires
- 2 formes : soluble et membranaire (BCR)
3. Rejet vasculaire chronique - EPS : zones béta, gamma
- Rejet mixte cellulaire et humorale - Caractéristiques
- Se déroule sur plusieurs mois ou plusieurs années
Organisation structurale en domaines, stabilisé
- Principale cause des échecs de transplantation.
par des pont S-S et des liaisons non covalente
Cas particulier : maladie du greffon contre l’hôte (GVH) Dualité structurale et fonctionnelle
- Complication fréquente et grave des greffes de Hétérogénéité extrême.
moelle osseuse allogénique. Codé par les gènes de la superfamille d’Ig (TCR,
- Générée par les cellules immunocompétentes de la BCR, CMH, intégrine)
moelle osseuse du donneur qui vont attaquer
transmission génétique est autosomique
l'organisme du receveur, incapable de les rejeter du
fait de l'immunodépression induite avant la greffe codominante avec exclusion allélique.
- Cible privilégiée de la GVH aiguë : peau, tube digestif
et le foie (les canalicules biliaires), poumon
- Aigue < 100 jrs, au-delà chronique (peut apparaître
sans qu'il y ait eu auparavant une GVH aiguë)
- Survient de façon sporadique et imprévisible
- Structure : pluri-caténaire Propriétés des immunoglobulines
2 chaines lourdes « H » identiques entre elles
- 4 sous classes (IgG3 = région charnière la plus
IgG longue)
- IgG1, IgG3 possède un site de fixation du
complément
- Propriété de se fixer aux (phagocytes, NK)
- Assurent le transfert de l’immunité maternelle
(CH3)n = n* voir tableau
- Forme = Pentamériques (les 5 monomères sont
2 chaines légères « L » identiques entres elles :
IgM liés par des ponts S-S et chaine J
Kappa et Lambda - Peuvent activer la voie classique du
Chaque chaine contient complémentent
une partie Nt variable = VL ET VH = partope - Pouvoir agglutinant > igG
une partie Ct constante = CH et CL - Forme
Région charnière entre CH1 et CH2 : région riche IgA Sécrétoires = IgA dimérique (par chaine J
en cystéines pont disulfures stabilité et synthétisé par les plasmocytes se lie au
flexibilité de l’Ig composant sécrétoire sécrété par les
cellules épithéliale (protège les IgA des
Pont disulfure : inter catenaire, intracaténaire.
protéasomes)
- Coupe au niveau du pont S-S Sérique = monomérique
Digestion par - 3 fragments égales - Deux sous classes
Papaine 2 FAb a1 charnière longue = sensible (majoritaire
1 Fc dans le sérum)
- Coupe après le pont S-S a2 pas de charnière = résistant
Digestion par - 2 fragments - Ne se lient pas le complément
- Ne traverse pas le placenta
Pepsine 1F(ab)’2
- Assurent l’immunité des muqueuses
pFc’ (polypeptides issus du
- Régulation de la flore intestinale
clivage du Fc)
(bactériostatique)
- IgA sérique = Action anti-inflammatoire
Propriétés fonctionnelles des Ig :
- Trace dans le sérum
1. Fonction de reconnaissance IgD - Région charnière longue
- Elle est intra vasculaire
- Porté par les Fab (VH+VL) = paratope, constitué de
- Constitue avec IgM le BCR
CDR = hypervariable = interagit avec l’épitope - Trace dans le sérum (concentration augmente en
FR = charpente variable IgE cas d’atopie ou parasitose)
2. Fonctions effectrices = Porté par le fragment Fc - l’Ig la plus glycosylée.
- Activation de la voie classique du complément - l’Ig qui a la demi de vie la plus courte.
- Opsonisation (macrophage) - Homocytotrope (ne peut se lier qu’à des cellules
de l’espèce à laquelle il appartient)
- ADCC
- Rôles:
- Transfert placentaire
Dégranulation des mastocytes et basophiles
- Catabolisme après pontage de 2 IgE
Rôle cyto-toxique pour certains parasites
Hétérogénéité des immunoglobulines :
Demie de vie (GAMDE) : IgG > IgA > IgM > IgD > IgE
- Portés par les domaines constants des
Production des immunoglobulines
Isotypie chaines lourdes et légères
- Définissent les classes et sous classes d’Ig - Fœtus : produit les IgG et IgM (pas d’IgA)
- 9 isotypes pour H (4g, 2a, 1m, 1d, 1e)
- NN =
- 2 isotypes pour L
- Porté par les domaines constant des IgG, IgG augmente jusqu’aux taux de l’adulte à 2 ans
Allotypie IgA et les chaines légères kappa IgM augmente jusqu’aux taux de l’adulte à 1 an
- Distingue les Ig de deux individus au sein IgA, D, E augmente lentement jusqu’aux taux de
d’une même espèce l’adulte à 10 ans
Idiotypie - Porté par les domaines variables
Clonotypie - Caractéristique d’un anticorps, lui-même
spécifique d’un antigène.
Les gènes des immunoglobulines : CD19 : meilleur marqueur pour l’identification et
numération de ces cellules (100 % B) exprimé tôt pour
disparaitre au stade de plasmocyte
- CD20
- CD21 : protection vis-à-vis de l’apoptose
- Les gènes sont disposés en exon et introns, les exons - CD23 : molécule de prolifération des LB activés
se réunissent par réarrangement d’ADN - CD40 : Intervient dans l’interaction LT-LB
- La diversité des AC produit est provient : - Molécules d’adhésion : LFA-1, LFA-3, VLA-1
Des réarrangements aléatoires - Autres : HLAI et HLAII expression constitutive
Mutations somatiques ponctuelle qui interviennent
Activations des LB
lors de la différenciation des LB au niveau des
régions hypervariables des H et L - Contrairement aux LT, les LB reconnaissent l’Ag natif
Assemblages au hasard des H et L produites sans présentation
- La stimulation antigénique transformation des
LYMPHOCYTES B ET BCR
follicules primaire des OLS en follicules secondaire
Lymphopoïèse B avec formation d’un centre germinatif, constitué de
- 2 Phases : Zone sombre : centroblaste (LB en prolifération
Phase indépendante de l’AG = sac vitellin, foie qui ne fabriquent plus d’Ig de surface car leur
fœtale, MO (réarrangement des gènes des Ig) gènes subissent les hyper-mutations somatique)
Phase dépendante de l’AG = OLS (mutation, Zone claire : centrocytes (LB exprimant des Igm,
switch) ne prolifèrent plus) + CD + LTh (Seuls les
- Déroulement : centrocytes exprimant un récepteur de haute
CSH progéniteur B affinité pour les épitopes par les CD sont
Stade pro-B = les gènes d’Ig ne sont pas réarrangés sélectionnés), ces LB apprêtent et présentent les
(configuration germinale) épitopes aux LTh folliculaires qui donnent des
Stade pré-B = réarrangement des gènes la chaine signaux de survie et de différentiation aux LB qui
lourde mu(u) vont subir la commutation de classe donnant
Pré-B 1 = chaine mu (u) intra-cytoplasmique soit des plasmocytes soit des LB mémoire
Pré-B 2 = chaine mu (u) à la surface associé à - Donc le centre germinatif est le siège de 4
une pseudo chaine légère = pré-BCR, apparition phénomènes essentiels :
d’autres marqueurs (CD19, CD20, CD22) Génération de lymphocytes mémoires.
Stade B immature = réarrangement de la chaine Maturation d’affinité (sélection des lymphocytes)
légère en association avec la chaine lourde forme Commutation de classe d’Ig : Switch.
le BCR fait d’une IgM de surface quitte la MO Hyper mutation somatique
vers la rate
Cinétique de la réponse AC
Stade B mature = acquisition d’une IgD de surface
(LB naïfs fonctionnels, IgM + et IgD + Réponse I aire Réponse II aire
Délai de réponse 5-10 jrs 1-3 jrs
Principaux marqueurs de surface du LB : Amplitude de RP Faible 100 fois
Plateau (max de J 14 Dure plus longt
- BCR : marqueur le plus spécifique (leur expression est
réponse) Décroit plus lent
restreinte aux LB), comprend Isotype majoritaire IgM IgG
- Comporte une IgM et une IgD Affinité Faible Forte
Module de membranaire de même structure Nature d’AG T dép / T indé T dép
Reconnaissance des AC solubles Stimulation Haute dose / adj Faible dose sans
- le BCR du LB mémoire n’ont pas adj
d’IgMm et comporte une seule LB répondeurs Naïf Mémoire
classe d’Ig (IgG, IgA,IgE)
- hétérodimère (Iga, Igb), possède
Module de dans leur région cytoplasmique
Transduction des motifs ITAM (substrat de
tyrosine kinase)
LES LYMPHOCYTES T - L’activation du LT par liaison LT-CPA implique une
liaison entre :
Lymphopoïèse T le TCR / CD3 et le CMH-pp d'une part
- Les LT sont des cellules à développement thymo- le CD4/CD8 et le CMH II / CMH I d'autre part
dépendante 1er signal d’activation
- Sens : cortico-médullaire à partir de pro géniteur T CD28 -- CD80 ou CD86
2ème signal d’activation
Stade 1 - Pénétration dans le cortex du thymus des pro
thymocytes (CD34+, TDt+) Le phénotype d’activation des lymphocytes T :
- CD4- / CD8- = double négatif
Stade 2 - CD 34- Le CD25 la chaîne α du récepteur de l’IL2
DN1 - CD117+, TDt+ CMH II
- CD1+, CD2+, CD5+, CD7+ CD40L
Pro-T - Réarrangement des gènes delta et y CTLA4
- Gène B en configuration germinale
Le CD71 récepteur de la transferrin
Stade 3 - Même phénotype que la précédente
DN2 - Réarrangement des gènes delta et y achevés Le CD49a: chaîne de VLA1 qui est un récepteur
Pré-T - Réarrangement des gènes Béta entamés pour la laminine.
- Tous les réarrangements génétiques sont
Stade 4 achevés
DN3 - LT expriment CD2, CD5, CD7 et le TCR/CD3
formé de l’hétérodimère
(α,β) dans 95 %
(y, delta) dans 5% quitte le thymus pour
donner les LIE = immunité des muqueuses
- Les thymocytes à TCR (α,β) expriment le CD4
et le CD8, ils deviennent doubles positifs (DP)
et vont faire l’objet de deux sélections
Positive :
Au niveau du cortex
basée sur l'affinité de l'interaction entre le
TCR du LT et CMH des cellules épithéliales
thymiques (TEC)
Les cellules sauvegardées seront simples
positives pour le CD4 ou pour le CD8
Négative :
Au niveau du versant médullaire de la
jonction cortico-médullaire en présence (CPA)
ainsi que des TEC
Les thymocytes qui réagissent contre les
peptides du soi sont éliminés
Les thymocytes qui ne réagissent pas contre
les peptides du soi sont sauvegardés et
peuvent quitter le thymus
Phénotype de repos des LT (LT non activé) - Les LT CD4 a TCR (α,β)/CD3 subdivisent en :
LT CD4 conventionnels : expriment CD25 après
Récepteur spécifique d’AG TCR (α, β) / CD3
activation
CD4, CD8
Molécules d’adhésion CD2, CD5, CD7 LT CD4 régulateurs : expriment le CD25 et le CTLA4
CD28, CD45, CD45RA de façon constitutive
ICAM, LFA, VLA
Récepteur de cytokine IL1- R, ll2-R. IL4-R. IL12-R.
Récepteur pour mitogène La Concavaline A (Conca-A),
La phytohémagglutinine (PHA)
LE SYSTEME DE COMPLEMENT
- Moins efficace que la voie classique
- C‘est un ensemble de protéine sérique circulantes à La voie - Commence et se finit par le Cb
alterne - (C3b)nBbP =
l’état inactive (sauf le facteur D qui est une sérine
n=1 C3 convertase
protéase circulant à l’état activé) n=2 C5 convertase
- Leur activation a un triple résultat: Initiateur
lésions irréversibles des membranes cellulaires Principalement des pathogènes et des
apparition de produits biologiquement actifs dans particules d’origine microbienne :
l’inflammation - Lipopolysaccharides des bactéries Gram-
- Acide teichoïque des bactéries Gram+,
stimulation du processus de coagulation.
- Parois cellulaires des champignons et
- Cette activation se fait selon trois voies : Classique, levures
Alterne et Voie des lectines qui convergent, toutes - Certains parasites (trypanosomes)
trois, vers un point commun : le C3 pour aboutir à un - Certains virus et cellules infectées par un
tronc commun terminal (C5-C9) = complexe d’attaque virus
membranaire (MAC) ou complexe lytique - Certaines cellules tumorales
- Ag agrégées
Les différents composants du complément : - Erythrocytes hétérologues
- Polymères anioniques : sulfate de
- Protéine ou glycoprotéine retrouvée soit : dextran.
Libre dans le plasma ++ Initiateur
A la surface des cellules La voie des liaison du mannan-binding-lectin = MBL
lectines aux sucres terminaux des glycoprotéines
exprimées à la surface d’une grande
variété de micro-organismes (mannose, N-
acetylglucosamine, fucose, glucose)
Cette voie présente deux différences par
rapport à celle classique :
son activation par les sucres et non
par les complexes immuns et
le remplacement du complexe C1 par
le complexe MBL-MASP1-MASP2.
- Demie de vie = 24h à 48h
- Leur synthèse est assuré par : Contrôle de l’activation du complément (tableau 66)
Hépatocytes
A) protéine plasmatiques
Macrophages-monocytes
Cellules épithéliales (foie, intestin grêle, thymus, Molécule Mécanisme La Voie
tractus urogénital) Inh C1 estérase Empêcher Classique
Fibroblaste l’activation Lectine
Facteur H dissocie la C3 Alterne
Les caractéristiques des différentes voies convertase
C4BP / Limiter l’activation Classique
- C3 convertase = C4bC2a Cofacteur de Fac I Lectine
La voie - C5 convertase = C4bC2aC3b Carboxypeptidase N Inactivation des
Classique - C1s = unité fonctionnel du C1 anaphylatoxines
Initiateurs Vibronectine Bloquent la
- Complexe AG-AC (seules les IgM et les Clusterine formation du CAM
IgG (1,2 et 3) sont capables de stimuler le
complément par la voie classique. B) récepteurs membranaires
- Certains agents pathogènes (certaines
bactéries gram-et certains virus) ; Molécule Mécanisme La Voie
- Autres : L’ADN, CRP, βamyloïde, Les CR1, MCP, DAP Limiter l’activation Classique
corps apoptotiques… Lectine
Tous les activateurs de la voie classique HRF (protectine) Bloquent la
sont reconnus par le C1q. formation du CAM
Rôles du complément Exploration du complément
HYPERSENSIBILITE GRANULOMATEUSE :
LES ANTICORPS = immunité passive immédiate - Ensemble de substances biologiques pouvant agir sur
le déroulement de la réponse immunitaire en le
- 2 buts : thérapeutique ou prophylactique stimulant ou l’inhibant
- 2 sources :
- L’interféron B :
- Hétérologue = très immunogènes, Cytokine Exerçant une activité anti-
Polyclonaux provoquent des AC anti (isotypes, inflammatoire
allotypes, idiotypes) Provoquant une diminution du
- Humaines = peu immunogènes, taux d’IL12 et d’IFN gamma
provoquent des AC anti (allotypes, Diminuant l’expression des
idiotypes) molécules HLA -II
Indications thérapeutiques : Augmentant le taux d’IL10.
Séroprophylaxie : - Le GM CSF
- Infections à période d’incubation trop - L’IL2 : utilisé en cancérologie, vu ses
courte : tétanos, diphtérie, rubéole, propriétés immunostimulantes.
- Absence de vaccin. - L’interféron a : Puissante molécule
- Prématurés anti-virale, utilisée dans le traitement
- Malades atteints de SIDA des hépatites virales
- Rage en cas de morsures faciales. Les Mab anti-cytokines
- Sujets contacts à haut risque (varicelle, Antagoniste neutralisent l’effet de la cytokine, en
hépatite B, CMV). des Cytokines empêchant son interaction avec son
- Prévention du rejet de greffes (SAL) récepteur.
- Eviter les chocs septiques (infections Les récepteurs solubles
bactériennes). Les antagonistes de récepteurs
Sérothérapie :
- Neutralisation de venins
- Alloimmunisation anti-D (anti-Rhésus). IMMUNOSUPPRESSEUR
- Déficits immunitaires (humoraux et
cellulaire)
- Maladie auto-immunes
- Sécrétées par une cellule Immortalisée
Monoclonaux Hybridome (Née de la fusion d’une cellule
Acm ou Mab issue d’une lignée continue myélomateuse
non sécrétante déficiente en TK et HGPRT
et un lymphocyte B différencié sécrétant
des anticorps d’une seule spécificité)
- Structure Identiques aux AC naturels
- Possède une grande homogénéité.
- 4 types : murins, chimériques,
humansié, humain (voir page 216)
- Indications : pathologies inflm,
allergique, infectieuses, tumorales,
cardio-vasculaire, transplantation
- Ciclosporine Défaut de coopération avec les LT
Les inhibiteurs de - Tacrolimus Tolérance B Délétion (dans moelle osseuse)
la calcineurine Inhibe les protéines intra-c impliqué Anergie (das la MO ou OLS)
dans la transduction du signal
Les inhibiteurs du - Le méthotréxate (MTX) Physiopathologie des maladies auto-immunes :
métabolisme des - Les thiopurines
purines et - Une erreur d’élimination dans le thymus des
pyrimidines lymphocytes auto-réactifs.
Fixation sur des récepteurs intra- - Une défaillance des Treg
Les cytoplasmique libération HSP90 - Une erreur de cible par similitude entre le soi et le
Glucocorticoides formation d’un complexe actif qui
danger (réaction croisée).
(GC) a comme effet
- Stimulation du gène de l’anexine - Une sur-présentation inappropriée d’auto-antigènes,
qui inhibe l’activité de la dans un contexte inflammatoire.
phospholipase A2 avec blocage de - Une présentation d’auto-antigènes normalement
la production des médiateurs masqués (séquestrés).
dérivés de l’acide arachidonique - Des auto-antigènes modifiés (virus, médicament)
effet anti-inflammatoire
- Non élimination des complexes immuns ou des corps
- Inhibition de la transcription des
gènes de l’IL-2 et du TNFgamme apoptotiques.
effet immunosuppresseur
Epidémiologie
- Inhibition de l’expression des
gènes de molécules du CMH II et - Maladie multifactorielle à prédominance féminine
des molécules d’adhésion (ELAM-1
- Facteurs de prédisposition :
et ICAM-1) au niveau des cellules
endothéliales inhibition de la - Phénotype CMH : PR, DID,
perméabilité vasculaire. Génétique cœliaque
Inhibiteurs de mTOR = nécessaire à la réponse - Déficit en fraction précoces du
mTOR proliférative complément : LES
nécessaire à la - Sirolimus - Déficit en IgA : cœliaque
réponse - Everolimus - EBV (PR, SEP)
proliférative Environnementaux - Nourriture,
Ac anti-chaîne α Simulect Mab chimérique - Géographie,
du récepteur de - Facteurs physiques et
l’IL2 chimiques.
Ac polyclonaux Il s’agit de globulines anti- Endocriniens - Androgènes protègent
lymphocytaires (SAL) - Œstrogènes favorisent
Ac monoclonaux Ac anti CD3
MALADIES AUTO-IMMUNES
Tolérance du soi
3. Néphélométrie et Turbidimétrie :
- Techniques : Un rayon laser traverse un tube de
4. Immunoélectrophorèse :
mélange AG + excès d’AC qui vont former des
- Technique en 2 temps :
précipités AG/AC puis on mesure :
Electrophorèse: séparation des fractions
Néphélémétrie à rayon laser est basée sur la
antigéniques grâce à leur différence de mobilité
mesure de la dispersion d’un rayon LASER par des
dans un champ électrique
complexes immuns solubles formés en milieu
Immuno-précipitation : un antisérum est placé
liquide.
dans une rigole parallèle au sens de migration des
La turbidimétrie est basée sur la mesure de
Ag donnant des arcs de précipitation dans les
l’absorption de la lumière par les complexes
régions d’équivalence
immuns formés en milieu liquide.
- Durée d’analyse longue (3jrs), difficilement
- Applications : Etablissement de profils protéiques
automatisable, difficile de réalisation d’interprétation
sérique, rachidien et urinaire (PPS /PPR/PPU)
- Application : identification d’un composant
PPS (8 protéines) PPU (4 protéines)
monoclonal ou poly-clonales
- IgG, A, M, (exc IgD) - Albumine et IgG =
5. Immunofixation
- Orosomucoide témoins d’une atteinte
- Technique en 2 temps : - Haptoglobine glomérulaire
séparation électrophorétique - Transferrine - a1M et RBP = témoins
immunoprécipitation par des immun-sérums - Albumine d’une atteinte tubulaire
mono-spécifique - C3 du complément
- Durée d’analyse courte (1jrs), en partie automatisable
- Application : préciser la nature et le typage d'une Ig LES REACTIONS D’AGGLUTINATION :
monoclonale
Les paramètres de réactions
- Méthode plus sensible et plus rapide que
l'immunoélectrophorèse. - Les Ac dits agglutinants = IgM en majorité
6. Immunoselection - Les AC dits non-agglutinants = IgG
- Varient d’immunoélectrophorèse permet la détection - Les Ag (il existe une relation entre l’agglutinabilité et :
de chaînes lourdes libres en incorporant dans le gel le nombre de sites antigéniques, leur localisation)
d’anti-chaines légères kappa et lambda qui vont
précipiteront les Ig entières sous forme de (rockets) Agglutination et hémagglutination active (directe)
ou abus
- Elle résulte d’une union spécifique entre un Ac
B) Techniques quantitatives agglutinant (+++ IgM, + IgG) et un Ag figuré
- Elles permettent le dosage d’une protéine au sein appartenant en propre à la particule (c’est-à-dire l’Ag
d’un mélange poly-protéique à l’aide d’un sérum est naturellement porté par la particule)
mono-spécifique » - Applications
1. Immunodiffusion radiale simple de Mancini Qualitatives Quantitatives
Test de coombs - Sérodiagnostic de Widal et
direct Felix dans les salmonelloses
- Sérodiagnostic de Weil et Felix
dans les brucelloses
- Sérodiagnostic de Martin et
Petit dans les leptospiroses
Agglutination & Hémagglutination Indirectes (ou TECHNIQUES UTILISANT UN MARQUEUR
passives) :
- Possède une très grande sensibilité
- Consiste à fixer sur une particule support un Ag ou un - Permettent donc de déceler des quantités faibles de la
déterminant antigénique cible (Ag ou Ac).
- On utilise comme support :
Des particules inertes : Cholestérol et charbon, Méthodes par compétition : (RIA, EIA, FIA)
Particules de latex (les plus utilisées actuellement
- L’activité mesurée est inversement proportionnelle à
Des Globules rouges : GR humains O Rh (-), GR de
la concentration de l’Ag présent dans l’échantillon
mouton.
- plus la concentration de l’antigène dosé est
- Applications : diagnostic de PR
importante, moins l’antigène marqué sera fixé, et
Test de latex (latex comme support)
donc moins sera recueilli le signal de marquage.
Test de waaler-rose (GR sensibilisé comme
support)
L-sel - Leucocytes
Expression - Constitutive
E-sel - Endothélium activé
- Induite par IL-1, TNFa, LPS
P-sel - Plaquette, Endothélium activé
Techniques d’Immunofluorescence : - Induite par histamine et thrombine
Les Sialomucines = Molécules
- Un fluorochrome est une substance capable Ligand transmembranaires comportant toutes un
d’absorber l’énergie d’une source lumineuse et même groupe sialyl-lewis
d’émettre un rayonnement d’une longueur d’onde Fonctions Ralentissement des leucocytes qui roulent
sur l'endothélium.
supérieure
- Applications : cytométrie en flux B) Les mucines like
Adduits :
A) Les cytokines
- Propriétés générales des cytokines :
glycoprotéines de faible poids moléculaire
sécrétion brève, de novo
pléiotropisme : une même cytokine peut avoir
plusieurs points d'impacts cellulaires et tissulaires.
redondance : des cytokines différentes peuvent
avoir des actions identiques
Sources cellulaires de cytokines au cours de la réponse
modes d’action : auto/para/endo-crine
immunitaire
notion de «cascade» : la sécrétion d’une cytokine
induit souvent la synthèse d'autres cytokines - Principale source : LT CD4+ (TH0, TH1, TH2)
synergie
Les cytokines pro-inflammatoires : Les cytokines pro-inflammatoires
Source Action IL-4
IL-1 monocytes - synthèse de protéines IL-10
IL-6 macrophages, aigues de l’inflammation Il-13
TNF a CD. - agent pyrogène et
anorexigène.
+ - augmente l’activité pro- B) Les chimiokines :
coagulante - Leurs sources sont variées (pas uniquement les
LTH2 et cellule - active les LT, LB et cellules immunitaires),
endothéliale macrophages
- Possèdent une petite taille, et 4 résidus cystéines
pour IL-6 - Résorption du tissu osseux
conservés.
- active l’hématopoïèse
dans la MO - Classification en fonction des résidus en région N-
TNF A = première - diminue l’activité de la LPL terminale
cytokine libérée dans le tissu adipeux - 4 familles disctinctes de chimiokines
au cours des
processus - augmente la production CxC : deux premières cystéines séparées par un AA
inflammatoires. des corticostéroïdes CC : deux premières cystéines adjacentes
TNF a
XC : La première cystéine est remplacée par un AA
augmente l’activité cytot
oxique des NK et des LTC CXXXC : 3 Aas aléatoires entre les 2 premières
faible activit é antivirale, cystéines
anti parasitaire et anti
tumorale
IL-6
Induit la prolifération et la
différentiation des
plasmocytes
Les cytokines de la réponse immunitaire spécifique :
IL-2 LTH1 +++
IL-4 LTH2 , rôle majeur dans le switch :
mastocytes et IgM IgE >> rôle dans les
basophiles réactions d’hypersensibilité
immédiate
IL-10 LTH2 antiinflammatoire
et immunomodulatrice. -
IL12 cellules - synergie avec l’IFNγ, -
dendritiques - différenciation des LTH0 -
et monocytes en LTH1 avec inhibition -
macrophages. de la voie TH2.
-
- prolifération des LTH1 et
des cellules NK et -
- augmente leur synthèse -
d’IFNγ. -
- Elle augmente la -
cytotoxicité des cellules -
NK. -
INF LTH1 et
-
gamma macrophage.
Les cytokines de la défense antivirale -
INF Monocytes -
Alpha Macrophage -
INF Fibroblaste -
Béta Endothélium -
Les cytokines de l’hématopoïèse : -
IL-3 Mastocyte -
IL-5 Mastocytes,
-
Basophiles,th2
-