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[IMMUNOLOGIE] AZ RESIDANAT

AZ
IMMUNOLOGIE

2022
Immunologie Une région périphérique sous capsulaire
Ganglion (corticale) :
INTRODUCTION Lymphatique Riche en lymphocytes B organisés en
couronne pour former le follicule
primaire qui se transforme en follicule
- Roles du système immunitaire
secondaire après + antigénique dont le
 La défense contre les infections. centre germinatif est riche des cellules
 La reconnaissance et la réponse aux greffons avec des Ac de plus affinité à l’AG qui à
 La défense contre les tumeurs. provoqué la transforamtion
Zone paracorticale
ORGANES ET TISSUS LYMPHOIDES aire thymo-dépendante riche en LT et en
APC.
A) Organes lymphoides primaires (OLP) ou centraux Une région plus profonde : médullaire
LB, LT, plasmocytes, macrophages
- Siège de maturation et de différenciation des LB et LT
Pulpe rouge : sinus, cellules
- Caractéristiques des OLP : Rate hématopoïétiques
 apparaissent tôt dans la vie embryonnaire Pulpe blanche lymphoide :
 site à d’acquisition du répertoire de  centre : LT
reconnaissance pour l’antigène de soi et non soi  périphérie : LB
 situés en dehors des voies de pénétration et de  marginale : macrophage, c
circulation des antigènes (ils ne participent pas à dendritiques
Tissus - Assure une réponse humorale locale à
la réaction immunitaire)
lymphoide Ig-A sécrétoires.
- Dérive de l’edoderme associé aux
Thymus - Dévisé en 2 compartiements muqueuse
(MALT)
 cortexe : 95% des thymocytes totaux,
en état d’immaturité  Les lymphocytes entament une circulation permanente
 médullaire : 5% des TT en état de d’un ganglion lymphatique à un autre après un
maturité, CPA, macrophages passage sanguin ou lymphatique ; c’est
syndrome de digeorge (délétion 22q11) = l’immunosurveillance
déficit immunitaire primitif provoqué par  LB effecteurs restent dans les organes lymphoïdes, et
un développemment anormal du thymus n’ont pas besoin de migrer dans les foyers infectieux,
- Les LyB complètent leur différenciation
car ils sécrètent des Ac dans le sang qui neutraliseront
Moelle en totalité au niveau de la moelle.
Osseuse - les LyT entament les stages précoces de les microbes et leurs toxines
différenciation au niveau de la moelle, LES ANTIGENES
migrent vers le thymus, et continuent la
grande partie de leur maturation - 2 propriétés essentielles définissent les antigènes:
B) les organes lymphoides secondaires (OLS) ou Immunogénicité La capacité d’un antigène à
développer une réaction immunitaire
périphériques
efficace contre lui
- Caractéristiques Antigénicité la capacité d’un antigène d’être
 Leur développement est plus tardif que les OLP. reconnu et de se lier spécifiquement
avec les effecteurs humoraux
 Leur peuplement se fait à partir de cellules
et/ou cellulaires (anticorps, TCR...)
provenant des OLP complémentarité de structure ave
 situés sur les voies de pénétration des antigènes et épitope l’AG – paratope de l’AC
représentent le siège de la réponse immunitaire - Epitope = déterminent géntique spécifique de l’AG (un
 organisés pour optimiser les interactions entre les AG peut présenter plusieurs épitopes)
Ag, les APC et les lymphocytes.  Toute molécule immunogènes est un AG
- Possède 2 fonctions majeurs :  Mais les AG ne sont pas tous immunogène (c’est le
 piégeage et la concentration des substances cas des haptène = peut devenir immunogène après
étrangères. liaisonà un porteur ou carrier
 production des anticorps et de l’induction des LyT.
Classifications des antigènes Epitope Reconaissance
LB LT
Xéno-antigènes (hétéro-antigènes): Linéaire (séquentiel) + +
Origine provenant d’une espèce différente du Linéaire inaccessible - +
sujet immunisé. conformationnel +
Allo-antigènes: AG libre AG associé au CMH
provenant d’individus de même espèce
mais - Le pouvoir immunogène d’un AG dépend de :
génétiquement différent
Auto-antigènes: Paramètre - Degré d’étrangeté = distance
Antigène du soi même. Structural toxonomique
antigènes synergiques (iso-antigènes): Paramètre - Taille (PM)
Jumeaux homozygotes physico- - Rigidité
=> Haptènes. chimique - Complexité
Nature => Protéines (quasi-totalité des AG) - Protéines sont les plus immunogène
=> Polysaccharides. Paramètres - Glucide = immunogène à l’état de
=> Lipides (couplés à ds protéines). Biochimique polyosides
=> Acides nucléiques - Lipides et les AN = souvent haptène
=> Antigène soluble: Paramètres - Génotype de l’individu
Organisation protéines, polysaccharides et haptènes. liè à l’hote - Age
=> Antigènes particulaires: ensemble dose - Pas de réponse si dose insuffisante ou
d’antigènes solubles organisés en une immunogène éxagérée
seule superstructure Les meilleures voies pour une réponse
EX: les GR, virus et bactéries. Voies immunitaire substantielle sont :
Réponse => Réponse T dépendante. D’adminstrat intradermique, souscutanée, IM  l’AG
immunitaitre => Réponse T indépendante. passe directement aux OLS
=> à réponse protectrice => Augmente l’immunogénicité d’un AG
Immuno- => à réponse néfaste de type allergique. Adjuvants sans influencer sur sa spécificité, en:
génicité => allogène. => Prolongeant la présence l’AG.
=> à réponse négative => Augmentant les signaux co-stimulants.
=> tolérogène. => Induisant la formation de granulomes
3 types .
- minéraux : diminue la dégrdation d’AG
AGs protéiniques AGs polysaccharidiques * phosphate de calcium
- thymo-dépendants - thymo-indépenadnt * hydroxyde d’alumine
- plus immunogènes du - Pas de spéificité - huilleux : l’adj incomplet de FREUND
fait de leurs propriétés: antigénique par absence - bactéries : l’adj complet de FREUND =
 Complexité de détermianants distincts incomplet + mycobactéries tuées
structurale
 Charge électrique et la AG thymo-dépendant et thymo-indépendant
configuration optique
 Présence de plusieurs AG - réaction immunitaire résulte d’une
déterminants Thymo reconnaissance à la fois par LT et LB
antigéniques portés dépendant - réponse de type IgG,
par la même protéine. - de forte affinité
(la majorité - avec cellules mémoires
Les déterminants antigéniques ou épitopes des AG)  mitogène
- Déf = structure moléculaire de l’antigène reconnue EX: protéine
type 1
par les anticorps au niveau du paratope = c’est la
AG - stimulation de tous les LB matures
portion immunologiquement active d’un antigène Thymo et immatures => AG mitogène
 Taille : 15 à 18 AA Indépendant type 2 (déterminants répétitif de
 Un même épitope peut se trouver dans différents polysaccharide)
antigènes - stimulation que les LB mature
 Un même antigène porte le plus souvent - réponse type igM
- de faible affinité
plusieurs épitopes différents
- sans cellules mémoires
 non mitogène
Notion de super AG Fonctions
 Phagocytose.
- AG normal / CMHII = reconaissance par TCR spécifique  Présentation des antigènes.
 seuls les LTS spécifique de l’AG sont activé, par  Cytotoxicité cellulaire anticorps dépendante
contre le super AG provoque l’activation massive  Cytotoxicité cellulaire complément dépendante
polyclonale des LTs sans spécificité particulière (EX : (C3b,C4b - corps étranger / CR1 du macrophage)
entérotoxine de staphylocoques)
2) PNN
DEROULEMENT ET COMPOSANTS DE L’IMMUNITE INNEE - Dérive de 75% des leucocytes sanguins
- ½ de vie = 20h (4jrs dans les tissus)
Les éléments de l’immunité innée - Noyau fragmenté, cytoplasme basophile et abonsant,
granules riche en enzymes
- Revêtement cutanéomuqueux, Marqueurs membranaires:
Physiques - ciliature bronchique  Récepteurs des cytokines (IL-8).
- péristaltisme intestinal.  Récepteurs pour les fractions des compléments.
Chimique - pH acide (de l’estomac, vagin, urètre)  Récepteurs pour les fragments Fc des Ig.
- les différentes secrétions  Molécules du CMH classe I.
- lysozymes, Rôles
Humoraux - interférons  Clearance et bactéricide des bactéries pyrogènes
- activation du complément (C3b, C4b) (causant la fièvre).
par voie alterne ou voie des lectines ou  Clearance des complexes immuns.
par la CRP  Participation à des lésions inflammatoires.
Cellulaires - Cellules phagocytaires et cytotoxiques
3) Lymphocytes natural killers (NK)
Caractéristiques de l’immunité innée
- Activité cytotoxique direct sans spécificité et sans
activation préalable par un AG
- 1ère ligne de défense de l’organisme , mobilisable en
- Sont des précurseurs commun aux LB et LT
qlq secondes ou minutes - Ne présente pas de récepteur TCR ou BCR
- Immunité non spécifique conservé entre les espèces - 2 principales marquers non spécifique (CD16, CD56),
- Capacité obligatoire de distinction entre le soi et le - Essentiellement circulantes (CD16) et ne sont pas
non soi infectieux concentré dans les OLS (CD56)
- Absence de mémoire immunologique - Cellules spontanément tueuse inhibé par CMH I
- Activation de l’immunité aquise par présentation d’AG 2 types cellulaire
NK CD16 (sang++) = cytotoxicité ++++, cytokine +
Les cellules phagoytaires NK CD56 (OLS ++)= cytotoxicité +, cytokines ++++
Roles
 Cytotoxicité naturelle directe contre les cellules
1) Macrophage
cancéreuses ou infectées par des virus sans
- Dérive de monocytes sanguins, 8% des leucocytes
stimulation préalable,
- ½ de vie = 12 à 100 h
 Cytotoxicité dépendante des anticorps (ADCC).
Marqueurs de la surface
 Cytotoxicité via la voie FAS/FAS ligand
 TLR.
 Sécrétion des cytokines (TNFa et l’INFgamma)
 CD14.
donc permet aussi d’orienter la réponse
 Récepteurs des cytokines.
immunitaire adaptative
 Récepteurs pour les Fragments Fc des Ig (RFc)
Mécanismes effecteur :
 Récepteurs pour les fractions du complément.
dégranulations des granules riches en perforine et
 Molécules d’adhésion: LFA-1, ICAM-1. granzymes
 Molécules de CMH classe I et II.
Molécules produites 4) Les cellules dentritiques (CD) ou CPA
 Enzymes protéolytiques : collagénase, élastase. - les seules capable de stimuler les lymphocytes naifs,
 Facteurs chimiotactiques, métabolites de l’acide LB naifs et mémoire)
arachidonique, radicaux libres. - Exprime une forte densité de CMH I, CMH II
 Composants du complément. - Origine dans la MO à partir d’un précurseur commun
 Facteurs de croissance. CD34+ selon 2 voies :
 Cytokines (IL-1, IL-6, TNF).  myloide = CD interstitielles
 Facteurs de coagulation.  lymphoide = CD plasmocytoide et lymphoide
Fonctions HLA I -
20 gènes en Position télomérique
- Capture de l’antigène par les CD immatures -
gène HLA (A , B, C) = Classique
- Processing et présentation antigénique par les CD -
gène HLA (E, F, G) = non classique
matures au LT HLA II -
32 gènes en position centromérique
 Voie des AG d’origine endogène = HLAI / LTCD8+ -
Gènes HLA (DR, DQ, DP)
 Voie des AG d’origine exogène = HLAII / LTCD4+ HLA III -
30 gènes entre loci B et DR codant pour des
- protèine de la réponse immune et de choc
5) Autres cellules thermique (Hsp 70)
- Les cellules T γδ - Ces gènes n’ont aucun role dans la
- Les cellules NK-T = reconaissent des lipides microbiens présentation des peptides antigénique
lié au CMHI (CD1) - Seuls les gènes de classe I et II codent pour les AG
 Les réponses immunes sont initiées par la reconnaissance de d’histocompatibilité
motifs moléculaires conservés au sein des espèce - le phénotype HLA comprend :
microbiennes (PAMP) par des récepteurs de l’immunité
 6 antigènes classe I
innée appelés (PRR= TLR, NLR, CLR..),
 2 antigènes DR
 Ces récepteur sont impliqué aussi dans la reconaissance de
signaux de danger non microbien (DAMP)
 2 antigènes DP
 2 antigènes DQ
Les TLR
Caractéristiques des gènes HLA
- Glycoprotéines transmembranaires caractérisées par
 un domaine extracellulaire Polymorphisme - Chaque gène est multi allélique
Et - Ces allèles diffèrent par leur
 un domaine transmembranaire
Polygénicité séquences d’ADN
 un domaine cytoplasmique transducteur du signal Transmission Chaque individu se caractérise par 2
- 2 groupes de récepteur TLR autosomal haplotypes HLA : l’un d’origine
 les TLR situés à la surface des cellules = Codominante maternelle, l’autre paternelle
reconnaissant principalement les composants - La transmission des gènes se fait
membranaires des micro-organismes Liaison étroite en bloc des parents aux enfants.
 les TLR localisés exclusivement dans des vésicules - la probabilité pour 2 enfants d’une
intracellulaires = détectent essentiellemnt des AN même fratrie d’être :
microbiens  HLA identiques est de 25%
 Semi identiques de 50%
- les voie de signalisations des TLR
 HLA différents est de 25%
tout allèle d’un locus HLA peut être
liaison TLR-PAMP  changement de conformation du
Déséquilibre de associé à n’importe quel allèle d’un
Récepteur  liason à une protéine adaptatrice via le
liaison autre locus (mais il exsite des
domaine TIR intracellaire du TLR  activations des assocciations alléliques fréquentes)
différents gènes intervenant dans les mécanismes de
défense (cytokines, chimiokines, INF….) Organisation génétique et structure moléculaire

COMPLEXE MAJEUR D’HISTOCOMPATIBLITE (CMH)  Gènes et molécules d’HLA classe 1


- Structure globulaire très compacte
- C’est un ensemble de gènes dont les produits à Molécules appartenant à la superfamille des Ig, formé
l’origine d’importantes différences allogéniques entre par liaison non covalente
les individus. (EX: réaction de rejet de greffe) - Une chaine lourde α = polymorphique
 Odé par un gène du chr 6
- Chez l’homme = HLA
 3 domaines extra cellulaire a1, a2, a3
- L’ensemble des gènes est situé sur un segment du
 Région trans-membranaire type I
bras court du chromosome 6  Domaine intra-cellulaire
- Les gènes HLA sont regroupés - Une chaine légère β 2 microglobuline =
 En 2 régions principales (régions HLA classe I et II), non polymorphique
 Entre ces 2 régions (HLA class III), ne codent pas  Non glycosylée
pour des molécules HLA  Codé par un gène du chr 15
Les domaine a1, a2 fait apparaitre une
cavité que se situent les résidus polymorphe
qui vont intéragir avec les peptides
antigénique (a3 se lie à la molécule CD8)
- 8 exons séparés par 7 introns MOYENS D’ETUDE :
Gènes  Exon 1 code pour le peptide signal
 Exon 2.3.4 codent a1, a2, a3 - les techniques sérologiques : analyse des
(La majorité du polymorphisme est déterminants antigéniques des molécules HLA,
concentré au niveau de ces gènes) - les techniques cellulaires : étude fonctionnelle des
 Exon 5.6.7.8 codent pour peptide de molécules HLA.
connexion et région transmembranaire - Les méthodes biochimiques : étude de la structure
moléculaire des molécules HLA.
Gènes et molécules d’HLA classe II
- Les techniques de biologie moléculaire : permettent
Glycoprotéines transmembranaires, formée de définir la structure et l’expression des gènes HLA.
Molécules de 2 chaines polypeptidiques α et β,
comportant chacune
 2 domaines extra cellulaires (α1, α2, β1,
et β2).
 Région trans-membranaire
 Domaine intra-cellulaire
Les domaines α1, β 1 forment entre eux la
cavité de liaison au peptide antigénique
- 3 sous région (loci) principales : HLA DR, HLA classe I HLA classe II
Gènes HLA DQ et HLA DP
- Le polymorphisme est essentiellement - La réaction lymphocytaire mixte met en évidence
porté par l’exon 2 codant pour les l'activation des cellules T alloréactives, et constitue un
domaines α1 (gènes A) et β1 (gènes B). modèle in vitro de la réaction d'allogreffe
- INF alpha stimule l’expression d’HLA I
DISTRIBUTION TISSULAIRE DES MOLECULES HLA :
IMPLICATION DE CMH EN MEDECINE
- Les molécules HLA de classe I ont une expression
ubiquitaire, augmetée par : L’INFα, β, γ et le TNFα. Mécanismes de la réponse immune à l'allogreffe :
- Les molécules HLA de classe II ont une expression
restreinte à certaines cellules 1. Reconnaissance des allo-antigène
- CPA (CD, LB, maccrophage) Directe Indirecte
Constitutive - C. myloide, érythroblastqiue, Reconnaissance par les Reconnaissance par les
thymique lymphocytes du R des lymphocytes du R des
Après - Endothilium vasculaire peptides allogéniques peptides allogéniques
activation - LT non apprêtés, portés par apprêtés, portés par les
Non exprimé - Plaquettes les cellules dendritiques cellules dendritiques du R.
Leur expression est augmentée par L’INFγ, le TNFα et β, du D.
Impliqué dans le rejet Impliqué dans le rejet
IL-4, IL-13, GM-CSF et diminué par le PGE-2
aigu chronique
Fonctions des molécules HLA 2. Activation des clones de lymphocytes alloréactifs:
1. Présentation des peptides antigénique  La sensibilisation vis-à-vis de l'allogreffe s'effectue
- Selon la voie endogène = HLA I – LTcytotoxique CD8+ dans les tissus lymphoïdes du receveur
Ex d’AG : protéine de soi mal plié, protéine virale, AG  Activation des LT CD4+ par reconnaissance de
tumoraux l’association allopeptide – CHM I
- Selon la voie exogène = HLA II – LT helper CD4+  Activation des LT CD8+ par reconnaissance de
2. Sélection thymique pour le répertoire T l’association allopeptide – CHM II
3. Immuno-surveillance anti-tumorale 3. Migration des cellules effectrices vers le greffon·
4. Mécanismes effecteurs du rejet du greffon

- rôle important dans le rejet « rejet aigu


Cellulaire cellulaire »
- LTCD 8+ par libération de perforine et
granzyme B
- LTCD 4+ (Fas ligand LT– fas cellule cible)=
apoptose
Reconnaissance des cellules cibles par les
Humorale cellules NK guidé par les antis corps anti-
HLA type IgG qui intervient dans :
 Rejet hyper-aigu vasculaire
 Rejet aigu vasculaire
 Rejet chronique
Inflamma- - l’IFNγ qui active les macrophages locaux.
toire - Cytokine qui détruit le greffon

Clinique
Bilan immunologique de receveur
1. Rejet hyper-aigu vasculaire
- Groupage ABO
- Rejet à médiation humorale ++
- Survient qlq minutes à qlq heures après - Groupage HLA : A, B, DR
rétablissement de la continuité vasculaire - Suivi de la première immunisation (vérifier l'absence
- C'explique par l'existence chez le R d'anticorps lgG d'AC anti-HLA (transfusion, grossesse ou greffe
circulants préformés dirigés contre les antigènes antérieure)
HLA I portés par le greffon  fixation sur les cellules - Cross Match (CXM) pré transplantation :
endothéliales vasculaire du greffon  activation du
 Epreuve obligatoire.
complément , afflux du PNN  lésion directe et
thrombose responsable de nécrose ischémique  C'est un test de microlymphocytotoxicité
- lgM dirigés contre les antigènes du groupe sanguin dépendant du complément
ABO peuvent également être responsable  Destine à rechercher la présence d'anticorps (IgM
- Prévention : épreuve de compatibilité (cross match) ou d'IgG) dirigés contre les antigènes HLA I et HLA
II du donneur
2. Rejet aigu
 Réalisé en faisant réagir le ou les sérums du
- Rejet mixte cellulaire et humorale ++
- Survient après qlq jours à qlq semaines (1 mois ++) Receveur avec les lymphocytes du donneur.
- Principale cause d’échec précoce de la greffe  Le CXM anti-HLA de classe I doit être
- 2 composantes : obligatoirement négatif. En cas de positivité (la
 Cellulaire : lésion des cellules parenchymateuses transplantation est contre-indication).
via les LTc - Sérologies virale (CMV, EBV, HIV, HCV, Herpes, HTLV)
 Humorale : endothélite vasculaire
- Prévention : immunosuppresseurs LES IMMUNOGLOBULINES
 Destiné à prévenir les lésions dues aux LT +++
 Moins efficace pour les lésions induites par les AC - Sont des glycoprotéines globulaires
- 2 formes : soluble et membranaire (BCR)
3. Rejet vasculaire chronique - EPS : zones béta, gamma
- Rejet mixte cellulaire et humorale - Caractéristiques
- Se déroule sur plusieurs mois ou plusieurs années
 Organisation structurale en domaines, stabilisé
- Principale cause des échecs de transplantation.
par des pont S-S et des liaisons non covalente
Cas particulier : maladie du greffon contre l’hôte (GVH)  Dualité structurale et fonctionnelle
- Complication fréquente et grave des greffes de  Hétérogénéité extrême.
moelle osseuse allogénique.  Codé par les gènes de la superfamille d’Ig (TCR,
- Générée par les cellules immunocompétentes de la BCR, CMH, intégrine)
moelle osseuse du donneur qui vont attaquer
 transmission génétique est autosomique
l'organisme du receveur, incapable de les rejeter du
fait de l'immunodépression induite avant la greffe codominante avec exclusion allélique.
- Cible privilégiée de la GVH aiguë : peau, tube digestif
et le foie (les canalicules biliaires), poumon
- Aigue < 100 jrs, au-delà chronique (peut apparaître
sans qu'il y ait eu auparavant une GVH aiguë)
- Survient de façon sporadique et imprévisible
- Structure : pluri-caténaire Propriétés des immunoglobulines
 2 chaines lourdes « H » identiques entre elles
- 4 sous classes (IgG3 = région charnière la plus
IgG longue)
- IgG1, IgG3 possède un site de fixation du
complément
- Propriété de se fixer aux (phagocytes, NK)
- Assurent le transfert de l’immunité maternelle
(CH3)n = n* voir tableau
- Forme = Pentamériques (les 5 monomères sont
 2 chaines légères « L » identiques entres elles :
IgM liés par des ponts S-S et chaine J
Kappa et Lambda - Peuvent activer la voie classique du
Chaque chaine contient complémentent
une partie Nt variable = VL ET VH = partope - Pouvoir agglutinant > igG
une partie Ct constante = CH et CL - Forme
 Région charnière entre CH1 et CH2 : région riche IgA  Sécrétoires = IgA dimérique (par chaine J
en cystéines  pont disulfures  stabilité et synthétisé par les plasmocytes se lie au
flexibilité de l’Ig composant sécrétoire sécrété par les
cellules épithéliale (protège les IgA des
 Pont disulfure : inter catenaire, intracaténaire.
protéasomes)
- Coupe au niveau du pont S-S  Sérique = monomérique
Digestion par - 3 fragments égales - Deux sous classes
Papaine  2 FAb  a1 charnière longue = sensible (majoritaire
 1 Fc dans le sérum)
- Coupe après le pont S-S  a2 pas de charnière = résistant
Digestion par - 2 fragments - Ne se lient pas le complément
- Ne traverse pas le placenta
Pepsine  1F(ab)’2
- Assurent l’immunité des muqueuses
 pFc’ (polypeptides issus du
- Régulation de la flore intestinale
clivage du Fc)
(bactériostatique)
- IgA sérique = Action anti-inflammatoire
Propriétés fonctionnelles des Ig :
- Trace dans le sérum
1. Fonction de reconnaissance IgD - Région charnière longue
- Elle est intra vasculaire
- Porté par les Fab (VH+VL) = paratope, constitué de
- Constitue avec IgM le BCR
 CDR = hypervariable = interagit avec l’épitope - Trace dans le sérum (concentration augmente en
 FR = charpente variable IgE cas d’atopie ou parasitose)
2. Fonctions effectrices = Porté par le fragment Fc - l’Ig la plus glycosylée.
- Activation de la voie classique du complément - l’Ig qui a la demi de vie la plus courte.
- Opsonisation (macrophage) - Homocytotrope (ne peut se lier qu’à des cellules
de l’espèce à laquelle il appartient)
- ADCC
- Rôles:
- Transfert placentaire
 Dégranulation des mastocytes et basophiles
- Catabolisme après pontage de 2 IgE
 Rôle cyto-toxique pour certains parasites
Hétérogénéité des immunoglobulines :
Demie de vie (GAMDE) : IgG > IgA > IgM > IgD > IgE
- Portés par les domaines constants des
Production des immunoglobulines
Isotypie chaines lourdes et légères
- Définissent les classes et sous classes d’Ig - Fœtus : produit les IgG et IgM (pas d’IgA)
- 9 isotypes pour H (4g, 2a, 1m, 1d, 1e)
- NN =
- 2 isotypes pour L
- Porté par les domaines constant des IgG,  IgG augmente jusqu’aux taux de l’adulte à 2 ans
Allotypie IgA et les chaines légères kappa  IgM augmente jusqu’aux taux de l’adulte à 1 an
- Distingue les Ig de deux individus au sein  IgA, D, E augmente lentement jusqu’aux taux de
d’une même espèce l’adulte à 10 ans
Idiotypie - Porté par les domaines variables
Clonotypie - Caractéristique d’un anticorps, lui-même
spécifique d’un antigène.
Les gènes des immunoglobulines : CD19 : meilleur marqueur pour l’identification et
numération de ces cellules (100 % B) exprimé tôt pour
disparaitre au stade de plasmocyte
- CD20
- CD21 : protection vis-à-vis de l’apoptose
- Les gènes sont disposés en exon et introns, les exons - CD23 : molécule de prolifération des LB activés
se réunissent par réarrangement d’ADN - CD40 : Intervient dans l’interaction LT-LB
- La diversité des AC produit est provient : - Molécules d’adhésion : LFA-1, LFA-3, VLA-1
 Des réarrangements aléatoires - Autres : HLAI et HLAII expression constitutive
 Mutations somatiques ponctuelle qui interviennent
Activations des LB
lors de la différenciation des LB au niveau des
régions hypervariables des H et L - Contrairement aux LT, les LB reconnaissent l’Ag natif
 Assemblages au hasard des H et L produites sans présentation
- La stimulation antigénique  transformation des
LYMPHOCYTES B ET BCR
follicules primaire des OLS en follicules secondaire
 Lymphopoïèse B avec formation d’un centre germinatif, constitué de
- 2 Phases :  Zone sombre : centroblaste (LB en prolifération
 Phase indépendante de l’AG = sac vitellin, foie qui ne fabriquent plus d’Ig de surface car leur
fœtale, MO (réarrangement des gènes des Ig) gènes subissent les hyper-mutations somatique)
 Phase dépendante de l’AG = OLS (mutation,  Zone claire : centrocytes (LB exprimant des Igm,
switch) ne prolifèrent plus) + CD + LTh (Seuls les
- Déroulement : centrocytes exprimant un récepteur de haute
 CSH  progéniteur B affinité pour les épitopes par les CD sont
 Stade pro-B = les gènes d’Ig ne sont pas réarrangés sélectionnés), ces LB apprêtent et présentent les
(configuration germinale) épitopes aux LTh folliculaires qui donnent des
 Stade pré-B = réarrangement des gènes la chaine signaux de survie et de différentiation aux LB qui
lourde mu(u) vont subir la commutation de classe  donnant
 Pré-B 1 = chaine mu (u) intra-cytoplasmique soit des plasmocytes soit des LB mémoire
 Pré-B 2 = chaine mu (u) à la surface associé à - Donc le centre germinatif est le siège de 4
une pseudo chaine légère = pré-BCR, apparition phénomènes essentiels :
d’autres marqueurs (CD19, CD20, CD22)  Génération de lymphocytes mémoires.
 Stade B immature = réarrangement de la chaine  Maturation d’affinité (sélection des lymphocytes)
légère en association avec la chaine lourde forme  Commutation de classe d’Ig : Switch.
le BCR fait d’une IgM de surface  quitte la MO  Hyper mutation somatique
vers la rate
Cinétique de la réponse AC
 Stade B mature = acquisition d’une IgD de surface
(LB naïfs fonctionnels, IgM + et IgD + Réponse I aire Réponse II aire
Délai de réponse 5-10 jrs 1-3 jrs
Principaux marqueurs de surface du LB : Amplitude de RP Faible 100 fois
Plateau (max de J 14 Dure plus longt
- BCR : marqueur le plus spécifique (leur expression est
réponse) Décroit plus lent
restreinte aux LB), comprend Isotype majoritaire IgM IgG
- Comporte une IgM et une IgD Affinité Faible Forte
Module de membranaire de même structure Nature d’AG T dép / T indé T dép
Reconnaissance des AC solubles Stimulation Haute dose / adj Faible dose sans
- le BCR du LB mémoire n’ont pas adj
d’IgMm et comporte une seule LB répondeurs Naïf Mémoire
classe d’Ig (IgG, IgA,IgE)
- hétérodimère (Iga, Igb), possède
Module de dans leur région cytoplasmique
Transduction des motifs ITAM (substrat de
tyrosine kinase)
LES LYMPHOCYTES T - L’activation du LT par liaison LT-CPA implique une
liaison entre :
Lymphopoïèse T  le TCR / CD3 et le CMH-pp d'une part
- Les LT sont des cellules à développement thymo-  le CD4/CD8 et le CMH II / CMH I d'autre part
dépendante  1er signal d’activation
- Sens : cortico-médullaire à partir de pro géniteur T  CD28 -- CD80 ou CD86
 2ème signal d’activation
Stade 1 - Pénétration dans le cortex du thymus des pro
thymocytes (CD34+, TDt+) Le phénotype d’activation des lymphocytes T :
- CD4- / CD8- = double négatif
Stade 2 - CD 34-  Le CD25 la chaîne α du récepteur de l’IL2
DN1 - CD117+, TDt+  CMH II
- CD1+, CD2+, CD5+, CD7+  CD40L
Pro-T - Réarrangement des gènes delta et y  CTLA4
- Gène B en configuration germinale
 Le CD71 récepteur de la transferrin
Stade 3 - Même phénotype que la précédente
DN2 - Réarrangement des gènes delta et y achevés  Le CD49a: chaîne de VLA1 qui est un récepteur
Pré-T - Réarrangement des gènes Béta entamés pour la laminine.
- Tous les réarrangements génétiques sont
Stade 4 achevés
DN3 - LT expriment CD2, CD5, CD7 et le TCR/CD3
formé de l’hétérodimère
 (α,β) dans 95 %
 (y, delta) dans 5% quitte le thymus pour
donner les LIE = immunité des muqueuses
- Les thymocytes à TCR (α,β) expriment le CD4
et le CD8, ils deviennent doubles positifs (DP)
et vont faire l’objet de deux sélections
Positive :
 Au niveau du cortex
 basée sur l'affinité de l'interaction entre le
TCR du LT et CMH des cellules épithéliales
thymiques (TEC)
 Les cellules sauvegardées seront simples
positives pour le CD4 ou pour le CD8
Négative :
 Au niveau du versant médullaire de la
jonction cortico-médullaire en présence (CPA)
ainsi que des TEC
 Les thymocytes qui réagissent contre les
peptides du soi sont éliminés
 Les thymocytes qui ne réagissent pas contre
les peptides du soi sont sauvegardés et
peuvent quitter le thymus

Phénotype de repos des LT (LT non activé) - Les LT CD4 a TCR (α,β)/CD3 subdivisent en :
 LT CD4 conventionnels : expriment CD25 après
Récepteur spécifique d’AG TCR (α, β) / CD3
activation
CD4, CD8
Molécules d’adhésion CD2, CD5, CD7  LT CD4 régulateurs : expriment le CD25 et le CTLA4
CD28, CD45, CD45RA de façon constitutive
ICAM, LFA, VLA
Récepteur de cytokine IL1- R, ll2-R. IL4-R. IL12-R.
Récepteur pour mitogène La Concavaline A (Conca-A),
La phytohémagglutinine (PHA)
LE SYSTEME DE COMPLEMENT
- Moins efficace que la voie classique
- C‘est un ensemble de protéine sérique circulantes à La voie - Commence et se finit par le Cb
alterne - (C3b)nBbP =
l’état inactive (sauf le facteur D qui est une sérine
n=1 C3 convertase
protéase circulant à l’état activé) n=2  C5 convertase
- Leur activation a un triple résultat: Initiateur
 lésions irréversibles des membranes cellulaires Principalement des pathogènes et des
 apparition de produits biologiquement actifs dans particules d’origine microbienne :
l’inflammation - Lipopolysaccharides des bactéries Gram-
- Acide teichoïque des bactéries Gram+,
 stimulation du processus de coagulation.
- Parois cellulaires des champignons et
- Cette activation se fait selon trois voies : Classique, levures
Alterne et Voie des lectines qui convergent, toutes - Certains parasites (trypanosomes)
trois, vers un point commun : le C3 pour aboutir à un - Certains virus et cellules infectées par un
tronc commun terminal (C5-C9) = complexe d’attaque virus
membranaire (MAC) ou complexe lytique - Certaines cellules tumorales
- Ag agrégées
Les différents composants du complément : - Erythrocytes hétérologues
- Polymères anioniques : sulfate de
- Protéine ou glycoprotéine retrouvée soit : dextran.
 Libre dans le plasma ++ Initiateur
 A la surface des cellules La voie des liaison du mannan-binding-lectin = MBL
lectines aux sucres terminaux des glycoprotéines
exprimées à la surface d’une grande
variété de micro-organismes (mannose, N-
acetylglucosamine, fucose, glucose)
Cette voie présente deux différences par
rapport à celle classique :
 son activation par les sucres et non
par les complexes immuns et
 le remplacement du complexe C1 par
le complexe MBL-MASP1-MASP2.
- Demie de vie = 24h à 48h
- Leur synthèse est assuré par : Contrôle de l’activation du complément (tableau 66)
 Hépatocytes
A) protéine plasmatiques
 Macrophages-monocytes
 Cellules épithéliales (foie, intestin grêle, thymus, Molécule Mécanisme La Voie
tractus urogénital) Inh C1 estérase Empêcher Classique
 Fibroblaste l’activation Lectine
Facteur H dissocie la C3 Alterne
Les caractéristiques des différentes voies convertase
C4BP / Limiter l’activation Classique
- C3 convertase = C4bC2a Cofacteur de Fac I Lectine
La voie - C5 convertase = C4bC2aC3b Carboxypeptidase N Inactivation des
Classique - C1s = unité fonctionnel du C1 anaphylatoxines
Initiateurs Vibronectine Bloquent la
- Complexe AG-AC (seules les IgM et les Clusterine formation du CAM
IgG (1,2 et 3) sont capables de stimuler le
complément par la voie classique. B) récepteurs membranaires
- Certains agents pathogènes (certaines
bactéries gram-et certains virus) ; Molécule Mécanisme La Voie
- Autres : L’ADN, CRP, βamyloïde, Les CR1, MCP, DAP Limiter l’activation Classique
corps apoptotiques… Lectine
Tous les activateurs de la voie classique HRF (protectine) Bloquent la
sont reconnus par le C1q. formation du CAM
Rôles du complément Exploration du complément

- Défense contre l’infection Activité - protéine de la voie classique


 lyse cellulaire = CAM hémolytique - protéine de la voie commune
 opsonisation = C3b, C4b, iC3b, C3dg…) 50% CH50 = exploration de c1 à c9
AP50 - protéine de la voie alterne
- Elimination de complexes immuns (après
Dosage - C3= commune aux trois voies
solubilisation) et de corps apoptotiques.
antigénique - C4 = spécifique aux voies classique
- Rôle dans la réaction inflammatoire (C3a, C4a, C5a++) et lectine
qui entraine :
 Recrutement des leucocytes Interprétation = imprimer page 70 yaici
 Contraction des muscles lisses
- Les normes
 Augmentation de la perméabilité capillaire
 C4 = 0.15 – 0.5 g/l
 Dégranulation des mastocytes et basophiles
 C3 = 0.5 – 1 g/l
- Rôle d’interface entre l’immunité innée et
l’immunité acquise.  C1 inh = 0 .15 - 0.3g/l
 Contribue au développement des AC spécifique  C1q = 0.1 – 0.2 g/l
(Un AG portant des fragments issus du C3 engendre  C3c = 0.8 – 1.8 g/l
un développement d’anticorps spécifiques  Facteur B = 0.090 – 0.32 g/l
énormément plus élevé qu’en leur absence)
HYPERSENSIBILITE TYPE I
Déficit en complément

Héréditaire (rare, généralement autosomiques récessif) - Appelée également HS immédiate ou anaphylaxie


Protéine de la Phénomènes auto-immuns (LED) - Induit par des antigènes exogènes appelés allergènes.
voie classique - Elle implique une réponse immunitaire humorale à
Protéine de la épisodes infectieux récurrents à composante IgE.
voie alterne pyogènes. - Notion d’atopie = taux élevé d’IgE circulantes et un
Protéine de la susceptibilité accrue aux infections nombre élevé d’éosinophiles  tendance à
voie lectine récurrentes du tractus respiratoire
développer une réponse TH2
supérieur chez le nourrisson âgé de 6
à 18 mois
Composants de la réaction d’hypersensibilité de type I
CAM susceptibilité à des infections
récurrentes aux bactéries du genre - Les allergènes
Neisseria
- Les AC IgE
C1 inhibiteur l’angio-oedème héréditaire
- Les récepteurs d’IgE
(transmission autosomique dominante)
C4Pb maladie de Behçet Les récepteurs de - Mastocytes, basophiles ++++
Facteur I infections récurrentes à bactéries haute affinité (RFCεI) - Eosinophile et macrophage +
pyogènes, Les récepteurs de - éosinophiles, plaquettes,
facteur H syndrome hémolytique et urémique faible affinité (RFCεII) macrophages, cellules de
atypique et glomérulonéphrite . ou CD23 Langerhans et lymphocytes B.
Properdine mode lié au sexe, porté par X (ne
touche que les garçons). - Les cellules
DAF hémolyse intra-vasculaire
Protectine hémoglobinurie paroxystique nocturne - Leur dé granulation est induite par
Acquis (plus fréquent ++, due soit Mastocytes et  Pontage d’IgE spécifique
- à des pathologies entrainant leur consommation Basophiles  Substance P
 LED  Anaphylatoxines (C3a, C5a)
 Cirrhose du foie - Peuvent stimuler la commutation
 Sepsis (infection invasive à bactéries gram-) isotypique des LB et stimuler la
 Cryo-globulinémie synthèse d’IgE
- Auto-AC dirigé contre les composants du PNN et PNE
complément Plaquette
 glomérulonéphrite membrano-proliférative II activé
(auto-AC anti C3 convertase de la voie alterne)
- Médiateurs libérés - Identification de l’allergène
 Test cutané à lecture immédiate (prick test, scratch
- Histamine test..)
Préformé  Demie de vie < 10 min
 Test in vitro
 Effet rapide qlq minutes
 3 types de récepteurs (la majorité des  Recherche des IgE spécifiques circulantes
réactions sont dus au R.H1), le R.H2  Recherche des IgE spécifiques fixées sur les
provoque l’arrêt de la dé granulation basophiles
des basophiles et mastocytes  Test de dé-granulation des basophiles
- Enzymes protéolytiques : tryptase, et la humains (TDBH)
carboxypeptidase.  Test d’activation des basophiles
- Facteurs chimiotactiques : ECP-A pour les
 Test de libération de l’histamine (TLH)
éosinophiles.
- Prostaglandines (voie cyclo-oxygénase)
Traitement
Néoformé - Leucotriènes (voie lipo-oxygénase)
- Thromboxane - Eviction si possible de l’allergène.
- PAF-acether = active les PLQ avec
- Antihistaminiques, adrénaline, corticoïdes, anti-
formation des micro-thromboses
leucotriènes.
Mécanismes de l’hypersensibilité de type I : - Désensibilisation dont le but :
 une modification de l’isotype d’Ig dirigé contre
- Lors du 1er contact avec l’allergène l’allergène : IgG4 remplaçant IgE
Phase de - AG  CPA  LT CD4+ 
 une diminution du nombre de PNN et de leur
sensibilisation différentiation en LT Th2  synthèse
des IL-4, IL-10, IL-13  synthèse d’IgE activité.
spécifique d’AG  fixation sur ces  une diminution de l’activation des lymphocytes T
récepteurs et B (par une baisse de la production d’IL2 et par
- Lors du 2ème contact avec l’allergène une diminution de l’expression du CD23
Phase - Pontage sur les IgE déjà formé à la  une normalisation de l’équilibre Th1/Th2 de la
Effectrice surface des cellules provoquant la dé
réponse immunitaire.
granulation des mastocytes et des
basophiles avec production du - AC anti IgE (nouveau)
cytokines (IL4, IL6, TNFa)
- Les monocytes/macrophages, les HYPERSENSIBILITE TYPE II
éosinophiles et les plaquettes
interviennent dans un 2ème temps à - Appelée aussi = cytotoxique
la phase semi-retardée (≈ 6ème
- Due à l’action des Ac (IgG ou IgM) sur des cellules
heure) essentiellement par
l’intermédiaire des mêmes cibles portant l’Ag spécifique pouvant être un
médiateurs. Élément constitutif de la membrane ou une Molécule
adsorbée sur la membrane  destruction de la
Conséquences des réactions d’hypersensibilité de type I cellule par plusieurs mécanismes
 Une lyse par le système du complément
- Anaphylaxie systémiques
 Une cytotoxicité dépendante des anticorps ADCC
- Anaphylaxie localisée (rhinite, asthme, allergie
(Ig-CD16 du NK)
alimentaire….
 Une opsonisation (C3b, C3bi)
Exploration de l’état d’hypersensibilité de type I :  Un dysfonctionnement cellulaire

- Anamnèse - Les AC généré peuvent avoir comme cible des


- Exploration du terrain atopique  antigènes normaux (antigène infectieux),
 Eosinophilie sanguine > 300 cellules/ml. (nos  antigènes du soi modifiés (par liaison à des
spécifique) molécules médicamenteuses par exemple
 Taux d’éosinophiles dans les sécrétions nasales et
bronchiques (non spécifique)
 Dosage d’IgE totales
- Les modèles les plus classiques - Ces réactions peuvent être observées au cours de
maladies auto-immunes
- Maladie hémolytique du
 lupus érythémateux disséminé,
Allo-immunisation nouveau-né (IgG anti-Rh).
- Réactions post-transfusionnelles  polyarthrite rhumatoïde
- Réponses post-greffe d’organe.  maladies infectieuses.
- Anémies hémolytiques auto-
- La taille d’un complexe immun est fonction :
Auto-immune immunes
- Syndrome de Goodpasture  AG : (taille, nombre des déterminant antigénique,
- Thyroïdite propriétés physico-chimique)
- Myasthénie  AC : (valence, affinité, nature immunochimique,
Cytopénie mdc capacité de fixation du complément)
Thrombopénie  Concentrations respectives en AG et en AC
 Des réactions entre le complexe immun et
- Voir page 150 yaici (test de coombs)
d’autres constituants plasmatiques.
Syndrome de goodpasture
- Le devenir des complexes immuns en physiologie :
- Pneumopathie interstitielle hémorragique et une  Fixation au récepteur CR1 du complément (GR,
néphropathie glomérulaire avec hématurie et monocytes, granulocytes, LB, LTCD4+, c dendritique,
protéinurie  évoluant vers l’insuffisance rénale Langerhans cutané, épithéliale glomérulaire) par le

chronique biais du fragment C3b du complément fixé sur les


- Due à un anticorps anti-membrane basale complexes immuns  dégradations en IC3b et
glomérulaire C3dg (qui ont plus d’affinité aux R CR3, CR4
 Dégradation par les macrophages hépatiques et
Diagnostic des phénomènes de types II spléniques après liaison aux récepteur CR3 et CR4

- Démontrer la fixation de l’anticorps et/ou de facteurs - Facteurs responsables de l’altération de la fonction


du complément à la surface de la cellule cible par : de l’épuration des complexes immuns :
 Une technique d’immunofluorescence (ajout d’un  Le déficit en composants du complément
anticorps anti-Ig humain couplé à une molécule  Le déficit en CR1 des globules rouges
fluorescente).  Déficience de la phagocytose (une diminution de
 Soit par test fonctionnel l’expression des récepteurs pour le complément et
 Test de Coombs direct ou indirect. le fragment Fc des immunoglobulines à la surface
 Cross match des cellules phagocytaires)
 La taille des complexes
Hypersensibilité type III
 Excès d’AG = CI de petite taille soluble = pas
- C’est une hypersensibilité médiée par le dépôt de d’activation du complément  dépôts et lésion
complexes immuns : à distance
 Dans le lit vasculaire, au sein de tissus,  Excès d’AC = CI de grande taille insoluble 
 Sur la surface de membranes basales précipitation  lésion locale
- 2 types de réactions - Facteurs influençant le dépôt et la localisation des
Locale Systémique complexes immuns :
Complexe Insoluble Soluble Dépôt favorisé par
immun Hémodynamique  pression sanguine élevée
Lieu de Point de A distance  flux sanguin turbulent dans les
formation / pénétration de l’AG zones physiologiques de filtration
lésion tissulaire (glomérule, plexus choroïde,
Prototype Phénomène Maladie sérique synoviale, corps ciliaire, jonction
d’arthus dermo-épidermique)
Lié à l’AG L’Affinité de liaison selon les forces
(AG plantée) d’interactions électrostatique
Taille du CI Conditionnant leur Traversé de la
membrane basale
Les différents types des réactions d’hypersensibilité III : Hypersensibilité type IV

1. L’hypersensibilité type III systémique : - Réactions immunes à médiation cellulaire, évoluant


- Mécanisme : réponse humorale en excès d’AG, en (2) phases :
production des taux sériques modérés ou faibles d’AC  la phase de sensibilisation (silencieuse)
suite à une exposition antigénique massive   la phase de déclenchement (symptomatologique):
formation du CI de petite taille soluble et circulant  24 à 72h après le 2ème contact avec l’AG
échappement au processus d’épuration  fixation au
sein de la paroi des vaisseaux capillaires en des sites - Dure 10 à 14 jrs
de prédilection (voir en haut)  activation de voies phase de - Silencieuse / asymptomatique
sensibilisation - Reconnaissance, apprêtement, et
effectrices délétères pour les tissus  vascularite et
présentation de l’AG-CMH II aux LT
nécrose ischémique CD4+ ou LT CD8+ par les CPA 
- Modèles : formation de LTh mémoire
Maladies auto immune - Dans les 10 h
 LES = AC anti-ADN/ADN phase de - Reconnaissance par les CL qui s’active
 PR = mécanisme lésionnel surtout cellulaire mais déclenchement et sécrètent des cytokines pro-
(2ème contact) inflammatoire qui attire les LThm 
avec présence d’AC anti fragment Fc des IgG
activation et sécrétion de
Processus infectieux
 Il1, TNFalpha qui activent
 Angines à streptocoques compliquées de l'endothélium vasculaire :
glomérulonéphrites, des endocardites  expression des VCAM, ICAM1.
bactériennes  sécrétion de chimiokines.
 Lèpres.  IFNgamma
 Infections virales : HVB et surtout HVC.  Active les macrophages +++
 Recrutement des PN,
 Un grand nombre d’infections parasitaires
Monocytes, CD et LT
(paludisme, leishmaniose, trupanosomiase..) - Formation d’infiltrat cellulaire
constitué de
2. Hypersensibilité de type III locale :
 80 – 90% de monocytes/macrophages
- Mécanisme : réponse humorale secondaire en excès  PNN
d’AC  CI de grande taille insoluble qui se précipitent  LTCD4+ et LT CD8+
rapidement dans le tissu  inflammation et lésion Evolution
locale (réaction d’arthus) - Résolution après élimination de l’AG
- Modèles : en 5-7 j
 Maladie du poumon du fermier (par inhalation - Si I' Ag persiste dans les tissus :
hypersensibilité granulomateuse
répétée de spores d’actinomycètes)
 Maladie des éleveurs d’oiseaux
- On distingue :
Mécanismes des lésions induites par le dépôt des (1) Hypersensibilité de contact,
complexes immuns : (2) Hypersensibilité tuberculinique,
(3) Hypersensibilité granulomateuse.
- Rôle du complément (MAC, C3a et C5a)
- Rôle des Plaquettes (microthrombus, libération de HYPERSENSIBILITE DE CONTACT : eczéma de contact
nombreuses molécules biologiquement actives)
- L’Ag a la caractéristique d'être un HAPTENE qui
- Rôle des PNN (dérivé oxygénés, PGE, leucotriènes,
pénètre dans l’épiderme et se conjuguer aux
lysosomes, NET)
protéines de la peau  formation d'un Néo-Ag 
déroulemnt de la réaction en 2 phases

HYPERSENSIBILITE GRANULOMATEUSE :

- Résulte de la persistance dans les macrophages de :


 Micro-organismes intracellulaires résistant
 Particules que la cellule est incapable de détruire
- Il en résulte une stimulation chronique des LT avec la - PNN : sont les premières cellules à migrer vers le site
production de cytokines et la formation d'un infecté en réponse aux chimioattractants induits par
« Granulome », caractérisé par : l’agression bactérienne puis les monocytes/
 Région centrale : cellules épithélioïdes, macrophage intervient en 2ème temps pour éliminer
macrophages avec parfois des cellules géantes; la les débris
présence de la nécrose caséeuse dans le cas de la
tuberculose. Bactérie intra-cellulaire Bactérie extra-cellulaire
Les cellules épithélioïdes: Grandes cellules dérivent des - Immunité cellulaire - Immunité humorale ++
macrophages activés en permanence par les cytokines;
- Réponse TH1 ++ (IL-2, - Réponse TH2 ++
l’IFNγ, TNFα)  active le - Pas de rôle significatif des
et sécrètent en permanence du TNFα qui entretient la
phagocyte lymphocytes T
réaction inflammatoire.
- LT CD8+ cytotoxiques et des
 Région périphérique contenant des lymphocytes, - Lymphocytes NK cellules NK,
du collagène (fibrose)  LTCD8 Reconnaissent les antigènes cytoplasmiques des
cellules infectées cytokine, inflammation, destruction
Tableau récapitulatif des réactions d’hypersensibilité  LTH1 Reconnaissent les antigènes intra-vacuolaires des
phagocytes inflammation, activation de phagocyte

Les 2 mécanismes de bactéricide :

Oxydatif - Explosion respiratoire par métabolites


toxiques dérivés d’O2
Peptides anti-microbien
Non oxydatif - Lysozyme = détruit la paro Gram+
- Lactoferrine prive la bactérie en fer
- Protéines cationiques
- Un médicament peut engendrer les 4 types de - Defensines
réactions - Elastase détruit l’élastine
- Protéases détruit les protéines
IMMUNITE ANTI-INFECTIEUSE
Les composants intervenant dans l’immunité antivirale

- NK : reconnaissance direct ou indirect via


Immunité l’opsonisation
innée - Les IFN1- α/β : élément clé de réponse
antivirale
 Induisent une "résistance” des cellules
voisines aux infections virales.
 Défense intracellulaire : (apoptose,
dégrade l’ARNm et bloque la synthèse
des protéines virale, bloque la
transcription virale)
- Macrophage : phagocytose, TNF, NO
- LT CD8+ : cytotoxicité
Immunité  Contact mb : Fas (LTCD8+)—TNFR-I
adaptative (cellule cible)
 Libération de Perforines et granzymes
- L’immunité innée contrôle la quasi-totalité des - LBs et les AC
infections (90%), puis intervient l’immunité spécifique
qui contrôle 99.99 % des infections - Les mécanismes de résistance à la phagocytose :
- Les mécanismes de défenses dépendent de :  Capsules ou sucres qui empêchent la fixation de
 la capacité d’invasion bactéries aux phagocytes
 structure de la bactérie : paroi et capsule  Enzymes qui inhibent la fusion du lysosome avec le
 des facteurs de virulence de la bactérie: Production phagosome
de toxines et/ou d’enzymes  Couverture externe extrêmement résistante
 Molécules qui empêchant le déversement des Signes cliniques
enzymes et peptides antimicrobiens
- Infections récidivantes et sévères :
- Mécanismes d’actions des anti-corps : DI cellulaire Infections à germes intracellulaires
 Empêche l’adhérence survenant dès les 1er mois de la vie.
 Bloque la prolifération et la dissémination Infections à germes pyogènes extra-
 Active le complément DI cellulaires : survenant après le 6ème
humoraux mois chez l’enfant, rarement chez
 Facilite la phagocytose (opsonisation +++)
l’adulte.
 Neutralise les toxines et les enzymes Déficits Infections répétées atypiques ‘sans
de la pus’, granulomatose de la peau, du
Réponses immunitaires antiparasitaires
phagocytose poumon, de l’os, du périodonte,
survenant chez l’enfant.
- Réponses essentiellement TH2 et font intervenir les
Déficits en Infections bactériennes récurrentes :
mastocytes, les éosinophiles et les IgE complément surtout à Neisseria; survenant chez
- Certains helminthes ont la capacité d’activer les l’enfant ou plus tard.
macrophages sur le site d’infection leur conférant des
fonctions effectrices et antiinflammatoires - Hypoplasie des organes lymphoïdes :
- Une réaction type TH1 est possible  Ganglions, Amygdales dans les déficits humoraux
ou cellulaires,
Réponses immunitaires antifongiques :
 Thymus dans les déficits profonds de l’immunité
- L’immunité innée contrôle la plupart des infections cellulaire.
fongiques - Manifestations auto-immunes : Cytopénies,
- L’équilibre de la flore commensale joue un rôle vascularites, lupus…
important pour limiter la croissance de champignons - Syndrome lympho-prolifératif : néoplasie solides
opportunistes - Autres signes : Syndrome malformatif, retard mental,
- Phagocytose et des médiateurs cytotoxiques des signes neurologiques.
PNN
 Déficit immunitaire combiné (DIC)
- Complément par la voie alterne et lectine
- Immunité adaptative TH17 dans certaines infections - Immunologie :
fongiques  Une lymphopénie touchant surtout les LTs et/ou
un défaut fonctionnel des LTs
Voir tableau page 174 et page 175 yaici*
 L’absence ou diminution des réponses
DEFICITS IMMUNITAIRES prolifératives (mitogènes, anti-CD3 ou antigènes
spécifiques
- Déf : l’insuffisance d’une ou de plusieurs fonctions  Déficit global en Ig souvent associé
immunologiques s’accompagne de manifestations - Clinique :
pathologiques  La survenue, à âge précoce, d’infections
récurrentes et sévères, bactériennes et fongiques
DI primaires (rare) DI secondaires
opportunistes à parasitisme intracellulaire
- défauts intrinsèques - Dus à des facteurs
des cellules du exogènes : rayon X, virus, (Candida, Pneumocystis Toxoplasma,,,)
système immunitaire médicaments, affections  Manifestations auto-immune et néoplasie
- La plupart d’entre eux lymphoprolifératives B  Un retard de croissance
sont dus à des  Vaccinations à germes vivants, même atténués
mutations. sont contre indiqué
- fréquent dans les
 La transfusion de sang total ou de ses dérivés est,
populations à forte
consanguinité également, contre-indiquée (si nécessaire utiliser
du sang déleucocyté ou irradié)
 Ces enfants ne survivent pas au-delà de la 1ère
année de vie
- Classification :  Déficit à prédominance humorale (DIH)

=> T(-)B(-)NK(+) SCID - Caractéristiques :


DIC sévère - Déficit en RAG-1/-2  Infections récurrentes à germes extracellulaire
- Déficit en ARTEMIS obligatoire, essentiellement pyogènes :
Ces enfants ne - Mécanisme : défaut de recombinaison
survivent pas
streptocoques, méningocoques, pseudomonas
des gènes VDJ des Ig et TCR
au-delà de la  Infections ORL, BP, sinus, méninge +++
ère
1 année de => T(-)B(+)NK(-) SCID
vie - Déficit en SCID X1 (transmission lié à x)  Fréquence élevée de septicémie et de
Représente 50 % des SCID gastroentérites (giardiase, lambliase)  diarrhée
- Déficit en JAK3 (transmission AR) et retard de croissance possibles
- Mécanisme : Déficit de la chaine  Début de symptômes après 6 mois
gamma commune - Immunologie :
=> T(-)B(+)NK(+) SCID.
 Une atteinte du développement des LyB
- Déficit de la chaîne alpha du récepteur
 Absence de réponse B aux LyT.
de l’IL7
=> T(-)B(-)NK(-) SCID. - Classification :
- Déficit en adénosine désaminase (ADA)
Agammaglobulinémie lié au sexe (chr X),
- Transmission AR
Agamma- maladie de BRUTON :
«syndrome du lymphocyte dénudé»
globulinémie - 90% des agammaglobulinémies
Déficit - Prédominance maghrébine
- Mutation du gène tyrosine kinase
d’expression - Transmission autosomique récessive
- Les pré-B sont incapables de se
HLA-II - Clinique : dès la 1ere année
développer en B-matures
Infections broncho-pulmonaires à
Défaut d’un - Infections bactériennes récidivantes
répétition, hépatite, cholangite,
des facteurs essentiellement respiratoire
méningo encéphalite virale, diarrhée
régulant la Autres (10% des agammaglobulinémies)
transcription chronique, Dénutrition, déshydratation,
- Mutations de gènes codant pour les
des molécules - Immunologie :
chaînes μ ou λ5 ou V-préB.
HLA II:  Déficit ou absence des HLA II
- Mutation du gène codant Ig-α.
 Nombre de LT normal mais,
- Mutation du gène codant Ig-β.
profonde lymphopénie TCD4+.
- Mutation du gène codant BLNK
 La réponse proliférative et la => transmission autosomique récessif
production d’Ac en réponse aux Immunologie
antigènes sont altérées.
- Taux effondré des IgG <2g/l et absence
 Prolifération aux mitogènes des autres classes et sous-classes.
conservée. - Absence de plasmocytes, de LB
 hypogammaglobulinémie. circulants (<2%),
- Mutations hypomorphiques des gènes - Le myélogramme montre des cellules
Syndrome RAG1 et RAG 2, ARTEMIS bloquées au stade proB.
d’Ommen Clinique - LT fonctionnels et en nombre normal
- Survenue précoce. - Immunité à médiation cellulaire
- Érythrodermie diffuse. conservée
- Alopécie touchant le scalp , les sourcils. - Le plus souvent asymptomatique
- Diarrhée sévère. Déficit en - Déficit en IgA sans déficit des autres
- Hépato-splénomégalie. IgA: classes d’Ig (parfois déficit en IgG2 ou
- Adénopathies volumineuse IgG4)
- Thymus hypoplasique, infiltration du Taux normal des Mécanisme :
derme, épiderme et l’intestin par LT IgA est atteint - Défaut de switch ou échec de
Immunologie vers l’âge de 7
ans différenciation terminale en
- Hyperlymphocytose, Hyperéosinophilie. plasmocytes producteurs d’IgA.
- Taux de LB normal ou diminué. - Dans plus de 50% des cas : Ac anti-IgA
- Hypogammaglobulinémie profonde - Maladie granulomateuse
avec hyper-IgE. Hypogamma- - Anomalie de la production d’Ac, le taux
- LT oligoclonaux activés. globulinémie des Ig peut être normal ou diminué
- Prolifération aux mitogènes médiocre. d’expression touchant surtout les IgA,
- Prolifération aux antigènes absente. variable
- Rapport TCD4+/TCD8+ diminué
- Réponse proliférative diminuée.
Syndrome - Déficit en IgA et IgG avec taux normal On parle de neutropénie si le taux est:
d’hyper IgM ou augmenté des IgM.  <1000/mm3 de 2-12 mois
- Taux de LB normal  <1500/mm3 après 1an.
Hypogamma- Le moment de l’initiation de la
 Généralement symptomatique si < 300
globulinémie production des Ig varie d’un individu à un
transitoire autre,
 Déficits immunitaires combinés avec
 Déficit des cellules phagocytaires manifestations syndromiques : voire yaici page
206
- Caractéristiques :
 Maladie de dysrégulation immune yaici page 207
 infections récurrentes, dues habituellement à des
organismes endogènes
EXPLORATION DES DEFICITS IMMUNITAIRES
 la plus part sont secondaire (trt cytotoxique)
 patients exposés à des infections pyogéniques,
- Déficit en Ig, complément, phagocytes  infections à
mais non à des maladies parasitaires, virales ou
germes pyogènes
fongiques
- Déficit de l’immunité cellulaire  infections
- Classifications :
opportunistes ubiquitaires : levures, virus, germes à
Neutropénie - Neutropénie < 200/mm3 parasitisme intracellulaire
congénitale - Arrêt de la différenciation au stade
promyélocyte. - FNS avec équilibre leucocytaire
Immunité - TEST cutané : DCH (lecture après 48-72h)
Neutropénie - Des neutropénies durant 3-6j, tous
cyclique: les 21 j,
cellulaire  Positive : informative
- LAD 1 : déficit en LFA-1 par absence  Négative : difficile à interpréter
Déficit de de CD18  Test au DNCB est contre indiqué
mobilité, - LAD 2 : mutation de FLJ11320  - Numération par immunophénotypage
adhérence, défaut d’expression du CD15 lymphocytaire:
endocytose  Périodontite - TEST fonctionnel : après activation
préalable par mitogènes (PHA) ou AG puis
 Retard mental
on évalue l’activation du lymphocytes par
 Petite taille
 L’expression des AG d’activation
- LAD 3 : défaut d’activation des
intégrines  LAD1 + hémorragie  Mesure de prolifération après (J3
Défaut de - Défaut de production des dérivés mitogène, J5 AG)
formation et réactifs de l’oxygène nécessaires à la - Dosage pondéral des Ig G, A, M, E
de fonction des mise à mort intracellulaires des Immunité - Réponse AC post vaccinale ou post
granules des organismes phagocytés Humorale infectieuse si dosage pondérale normal
PNNs: Clinique - Dosage des sous-classes d’IgG si le taux des
- Infections sévères et récidivantes à IgG est normal ou en cas de déficit en Ac
Granulomatose micro-organismes producteurs de - Electrophorèse des protéines sérique
septique catalase (Staphylocoques, Bacilles Autres ADA
chronique. Gram -, Aspergillus). examens Détermination de l’activité enzymatique
- HSM dans les GR.
- Infection cutané, GG, poumon et foie Neutropénie cyclique
Immunologie Dosage 1x/semaine pendant au moins 4
- Immunité cellulaire et humorale sont semaines
normales. parfois une Granulomatose Septique Chronique
hypergammaglobulinémie et une Absence de précipité au Test de réduction du
hyperleucocytose nitrobleu de tétrazolium (NBT)
- PNN : Déficit en molécules d’adhésion
 activité phagocytaire normale, Evaluer l’expression du CD18 pour la
suspicion de LAD 1 et du CD15 pour la
 activité bactéricide diminuée
suspicion de LAD 2.
 absence des anions superoxydes
Syndrome de Chediak-higashi
O2- et le peroxyde d’hydrogène
Identification de grosses vacuoles dans le
H2O2
cheveu.
Cause
- Mutation du gène CYBB (défaut de
NADPH)
TRAITEMENT Cellules infecté par le virus

- ATB / antifongique - Ce sont les cellules exprimant le CD4 et les


Symptomatique - Perfusion d’Ig en IV tous les 21-30j corécepteurs nécessaires à la fixation du virus (CCR5
ou en IM toutes les semaines (La ou CXCR4) (ne se lie au Co-R qu’après fixation au R)
préparation contient surtout : IgG1,
VIH à Infecte : Nécessite un
IgG2, faiblement IgG3, absence
tropisme - Monocytes, taux faible de
d’IgG4)
R5 - CPA, Macrophages CD4 sur la
- Drainage postural et kinésithérapie
- CD membrane de la
- Limiter l’exposition aux UV et aux
- Thymocytes, cellule cible.
radiations artificielles: au cours de
- Microgliocytes
l’ataxie télangiectasie.
VIH à Infecte les Nécessite un
- SCID: surtout déficit en ADA,
tropisme lymphocytes T CD4+ taux élevé de
Greffe de CSH - WA, LAD I, déficit en HLA de classe
X4 CD4 sur la
II, neutropénie congénitale.
membrane de la
- Syndrome d’Hyper IgM lié au sexe
cellule cible.
- Administration hebdomadaire Lors de la primo-infection, tous les virus sont majoritairement
Déficit en ADA d’ADA bovine modifiée par
R5 et l’apparition de souches X4 au cours de l’évolution
conjugaison au PEG.
traduit une accélération de la maladie.
- Traitement de choix : greffe de MO
 Déficit homozygote en CCR5 = résistance vis-à-vis de
Voir Tableau 209 yaici l’infection par le VIH
 Déficit hétérozygote en CCR5 = évolution plus lente de la
LE SYNDROME D’IMMUNODEFICIENCE ACQUISE (SIDA) maladie.
Le VIH peut infecter ces cellules via d’autres récepteurs:
- 2 types de virus appartenant à la famille de lentivirus  Fc - RFc
 VIH 1 : le plus fréquent, plus de 90% des infectés  Complément – CR
 VIH 2 : n’est retrouvé qu’en Afrique de l’ouest.  Les gangliosylcéramides: surface des cellules épithéliales
- La transmission du VIH : et nerveuse
 DC-SIGN = surface du CD
 Voie sexuelle
 Voie sanguine Cycle cellulaire
 Mère enfant (placenta, accouchement, lait) - Principale réservoir du virus : LTCD4 mémoire
- Structure du virus - La transmission du virus entre cellules se fait
majoritairement par contact intercellulaire et peu par
Enveloppe gp120: permettant la liaison au CD4
glycoprotéines gp 41: protéine transmembranaire des virus libres (car rapidement neutralisés par les
impliquées dans associée à la gp120 et nécessaire à la anticorps).
l’infection
fusion. - La primo-infection est marquée par une destruction
en quelques semaines de plus de 80% des LT CD4 de
Un core et comportant les protéines :
P17: couche protéique externe du core l’organisme  Il y aura ensuite intervention du
codé par les P24: couche protéique interne du core système immunitaire avec une activation importante
gènes gag P7: liée directement à l’ARN génomique des lymphocytes T CD4 et T CD8 (se positive à j4)
Des enzymes intégrase, spécifiques du VIH  phase chronique caractérisée
codées par les transcriptase inverse
gènes pol
par un contrôle relatif de la réplication virale grâce à la
protéase
mise en place de fortes réponses spécifiques T CD8
D’un ARN Monocaténaire
cytotoxiques.
Evolution de l’infection par le VIH : - Suivi : par le dosage du
 Rapport CD4+/CD8+
Incubation - 10 à 15 jrs
 la charge virale
- Dure 3 à 15 semaines
Primo - Syndrome pseudo-grippal < 3 sem  antigénémie p24 AC anti P24
Infection - Baisse du taux des LTCD4+ qui revient - Traitement = trithérapie
ensuite spontanément à la normale  2 Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase
- Multiplication du virus avec virémie inverse (INTI) + 1 inhibiteurs non nucléosidique.
importante et stimulation du système  2 INTI + 1 Inhibiteur de la protéase.
immunitaire
 3 INTI.
 humorale = AC anti VIH (anti-gp120)
détectable 3 à 12 semaines après Les mécanismes participent à la destruction des LTCD4:
 cellulaire = LTCD8+ spécifique - l’infection directe avec effet lytique du virus.
- une antigiénémie p24 peut être - la destruction des LT CD4 infectés par les LTCD8, NKs
retrouvée dans le sang - l’apoptose des LTCD4 non infectés liée à l’activation
Phase - Dure 1 à 12 ans chronique.
Asymptomatique - Patients ne présentent que d’ADP - La formation de syncitia ++ : cellules géantes, par fusion
(De latence) - Présence d’anticorps anti-HIV, sans
Durée variable en de plusieurs cellules T (principale cause)
manifestations cliniques. - Rupture de la mb cytoplasmique lors du
type du virus e
cytopahogénécit - Anomalies biologiques de type : bourgeonnement du virus
Facteurs anémie, thrombopénie, leucopénie,
génétiques liés à lymphopénie,
l’hôte IMMUNOTHERAPIE
hypergammaglobulinémie

Stade prè-SIDA  LES VACCINS


Phase - Signes généraux: fièvre,
Symptomatique - Vaccin entiers vivants atténué
amaigrissement, sueurs nocturnes,
infections banales (candidose)  Utilisé contre les germes nécessitant une réponse
Stade SIDA maladie type cellulaire (bactéries, parasites, virus à
- infections à germes opportunistes multiplication intra-cellulaire)
graves (tuberculose, pneumocystis ,  Très bonne immunogénicité  Ne nécessitent
toxoplasmose) et à germes à donc pas d’adjuvants
développement intracellulaire
 Réponses aussi bien humorales que cellulaires
- néoplasies (syndrome de Kaposi,
LMNH) et manifestations ainsi qu’une mémoire immunologique
neurologiques. (encéphalite…)  Ne nécessitent généralement qu’une seule
- augmentation de la charge virale qui immunisation
est concomitante de la diminution  Risque de neutralisation si AC préformé
des lymphocytes TCD4+< 200 c/mm3 - Vaccins entiers inactivés :
précédant l’apparition des
 Nécessité de multiples rappels pour obtenir une
symptômes
en cas d’une charge virale élevée avec un protection optimale.
CD4 élevée on ne parle pas de stade SIDA - Vaccin sous unitaires à base AG purifiés
maladie. Possède deux inconvénients majeurs
- hypergammaglobunemie polyclonale,  Induction d’une faible réponse.
les LB sont hyperfonctionnels mais
 Incapacité d’induire des réponses cellulaires
non dirigés contre une infection
spécifique. (auto activation des LB)
- Réponse humorale type IgM
- Cytokines : IL6 très élevées.
POLYSACCHARIDES seulement sans mémoire (AG
CAPSULAIRES thymo-indépendant), sans
Diagnostic biologiques BACTERIENS réponse cellulaire
- L’adjonction d’un Carrier favorise la
- Une antigénémie p24 au stade de primo-infection
production des IgG, ainsi que la
- Dépistage par sérologie anti VIH (positive à partir de génération de mémoire.
la 3ème semaine) par technique ELISA  si positive : ANATOXINES - Réponse humorale sans réponse
confirmation par WESTERN BLOT (toxine inactivé par la cellulaire.
chaleur + formol) - Réponse faible nécessitant
- PCR en temps réel (positive durant les 1er jrs de
l’infection) l’adjonction d’adjuvants
ANTIGENES DE - EX : HBs Ag THERAPIE CELLULAIRE = greffe des CSH
SURFACE - Réponse humorale sans réponse
RECOMBINANTS cellulaire. - Basée sur la réinjection de cellules humaines
ne s’applique que - Réponse faible nécessitant manipulées ex-vivo
pour des antigènes l’adjonction d’adjuvants - Les principales cellules utilisées sont :
protéiques,
VACCINS - Fortes réponses humorales et  Les cellules dendritiques,
RECOMBINANTS cellulaires contre le vecteur et  Les lymphocytes T (principalement TCD8+)
UTILISANT DES contre l’Ag vaccinal. - D’autres cellules peuvent être utilisées comme :
VECTEURS - Risque de réversion car vaccin à  Les cellules NK
germes vivants atténués  Les lymphocytes T, T régulateurs…
VACCINS A ADN = - Fortes réponses humorales et
ADN plasmidique cellulaires avec mémoire MOLECULES IMMUNOMODULATRICES

 LES ANTICORPS = immunité passive immédiate - Ensemble de substances biologiques pouvant agir sur
le déroulement de la réponse immunitaire en le
- 2 buts : thérapeutique ou prophylactique stimulant ou l’inhibant
- 2 sources :
- L’interféron B :
- Hétérologue = très immunogènes, Cytokine  Exerçant une activité anti-
Polyclonaux provoquent des AC anti (isotypes, inflammatoire
allotypes, idiotypes)  Provoquant une diminution du
- Humaines = peu immunogènes, taux d’IL12 et d’IFN gamma
provoquent des AC anti (allotypes,  Diminuant l’expression des
idiotypes) molécules HLA -II
Indications thérapeutiques :  Augmentant le taux d’IL10.
 Séroprophylaxie : - Le GM CSF
- Infections à période d’incubation trop - L’IL2 : utilisé en cancérologie, vu ses
courte : tétanos, diphtérie, rubéole, propriétés immunostimulantes.
- Absence de vaccin. - L’interféron a : Puissante molécule
- Prématurés anti-virale, utilisée dans le traitement
- Malades atteints de SIDA des hépatites virales
- Rage en cas de morsures faciales. Les Mab anti-cytokines
- Sujets contacts à haut risque (varicelle, Antagoniste neutralisent l’effet de la cytokine, en
hépatite B, CMV). des Cytokines empêchant son interaction avec son
- Prévention du rejet de greffes (SAL) récepteur.
- Eviter les chocs septiques (infections Les récepteurs solubles
bactériennes). Les antagonistes de récepteurs
 Sérothérapie :
- Neutralisation de venins
- Alloimmunisation anti-D (anti-Rhésus). IMMUNOSUPPRESSEUR
- Déficits immunitaires (humoraux et
cellulaire)
- Maladie auto-immunes
- Sécrétées par une cellule Immortalisée
Monoclonaux Hybridome (Née de la fusion d’une cellule
Acm ou Mab issue d’une lignée continue myélomateuse
non sécrétante déficiente en TK et HGPRT
et un lymphocyte B différencié sécrétant
des anticorps d’une seule spécificité)
- Structure Identiques aux AC naturels
- Possède une grande homogénéité.
- 4 types : murins, chimériques,
humansié, humain (voir page 216)
- Indications : pathologies inflm,
allergique, infectieuses, tumorales,
cardio-vasculaire, transplantation
- Ciclosporine  Défaut de coopération avec les LT
Les inhibiteurs de - Tacrolimus Tolérance B  Délétion (dans moelle osseuse)
la calcineurine Inhibe les protéines intra-c impliqué  Anergie (das la MO ou OLS)
dans la transduction du signal
Les inhibiteurs du - Le méthotréxate (MTX) Physiopathologie des maladies auto-immunes :
métabolisme des - Les thiopurines
purines et - Une erreur d’élimination dans le thymus des
pyrimidines lymphocytes auto-réactifs.
Fixation sur des récepteurs intra- - Une défaillance des Treg
Les cytoplasmique  libération HSP90 - Une erreur de cible par similitude entre le soi et le
Glucocorticoides  formation d’un complexe actif qui
danger (réaction croisée).
(GC) a comme effet
- Stimulation du gène de l’anexine - Une sur-présentation inappropriée d’auto-antigènes,
qui inhibe l’activité de la dans un contexte inflammatoire.
phospholipase A2 avec blocage de - Une présentation d’auto-antigènes normalement
la production des médiateurs masqués (séquestrés).
dérivés de l’acide arachidonique - Des auto-antigènes modifiés (virus, médicament)
 effet anti-inflammatoire
- Non élimination des complexes immuns ou des corps
- Inhibition de la transcription des
gènes de l’IL-2 et du TNFgamme apoptotiques.
 effet immunosuppresseur
Epidémiologie
- Inhibition de l’expression des
gènes de molécules du CMH II et - Maladie multifactorielle à prédominance féminine
des molécules d’adhésion (ELAM-1
- Facteurs de prédisposition :
et ICAM-1) au niveau des cellules
endothéliales  inhibition de la - Phénotype CMH : PR, DID,
perméabilité vasculaire. Génétique cœliaque
Inhibiteurs de mTOR = nécessaire à la réponse - Déficit en fraction précoces du
mTOR proliférative complément : LES
nécessaire à la - Sirolimus - Déficit en IgA : cœliaque
réponse - Everolimus - EBV (PR, SEP)
proliférative Environnementaux - Nourriture,
Ac anti-chaîne α Simulect  Mab chimérique - Géographie,
du récepteur de - Facteurs physiques et
l’IL2 chimiques.
Ac polyclonaux Il s’agit de globulines anti- Endocriniens - Androgènes protègent
lymphocytaires (SAL) - Œstrogènes favorisent
Ac monoclonaux Ac anti CD3

- Anti CTLA-4 = stimule le système immunitaire

MALADIES AUTO-IMMUNES

Tolérance du soi

 Délétion thymique Principale mécanisme


Tolérance T - Délétion des clones auto-réactifs des LT
dont le TCR reconnait un épitope de soi
lors de la maturation  Le Lupus érythémateux systémique
 Anergie (central ou périphérique)
- Mécanisme responsable des lésions :
- Absence des signaux de co-stimulation
normalement délivrés par les molécules Anomalie de l’apoptose  persistance des corps
membranaires des CPA. apoptotiques exprimant des AG nucléaires 
- LT non tué, fonctionnellement inactif formation et dépôt des complexes immuns circulants
 Suppression des LTs auto réactifs par (anticorps anti-ADN/ADN) dans les vaisseaux des
des LTs suppresseurs. différents tissus  vascularite
 Ignorance des épitopes présenté sans
CMH
- fièvre, asthénie, amaigrissement.  Syndrome de Gougerot Sjogren (syndrome sec)
Clinique - érythème en aile de papillon du visage,
- Atteinte hématologique - MAI non spécifique d’organe, mais
- arthromyalgies, oligo ou polyarthrites Mécanisme atteinte préférentielles des glandes
Poussée aigues, bilatérales, symétriques, non exocrines (lacrymales et salivaires).
– déformantes - Infiltration lympho-plasmocytaire au
rémission - Glomérulonéphrites et autres niveau des organes atteints,
manifestations rénales. principalement T CD4+ avec une
- Manifestations neurologiques, cardio- réponse immunologique de type Th1.
vasculaires (péricardite, endocardite, Clinique Xérophtalmie (sècheresse oculaire),
Raynaud). xérostomie (sensation de bouche sèche)
- AC anti antigènes nucléaires (Sm, RNP, - AC anti-nucléaires, anti-SSA ou anti-
Immunologie SSA, SSB) AC anti sm est est un critère Biologie SSB. (Le B est plus spécifique que le A)
pathognomonique du LES, - Facteurs rhumatoïdes,
- AC anti phospholipides. - Cryoglobulinemie
- AC anti C1Q du complément (très - Hypergammaglobulinemie
sensible 100% mais peu spécifique) Complications Lymphome dans 10% des cas
TRT - CTC + immunosuppresseurs
- Anti CD20, anti TLR (nouveau)
 Sclérodermie
- Clinique
Suivi - Biologique, par dosage de :
Affection généralisée du tissu conjonctif, des
 Complément : CH50, C3, C4, Clinique artérioles et des micro-vaisseaux conduisant
 Fonction rénale : urée, créatinine, à une fibrose et à une oblitération vasculaire
protéinurie des 24h, ECBU. des divers viscères associés à des altérations
 AC Anti nucléaires (titre, aspect) endocriniennes
 Anti-ADN natif. Biologie - Antitopoisomerase 1 (anti-Scl 70)
- Cryoglobuline
 La polyarthrite rhumatoïde
 Le syndrome des anticorps anti-phospholipides
Mécanisme - Immunité cellulaire
- Age entre 40 et 60 ans (SAPL)
Clinique - Rhumatisme inflammatoire chronique :
- Primitif au secondaire à autres MAI (LES)
 Touche généralement les doigts,
Clinique - Thrombose
poignets et pieds, mais peut atteindre
- Troubles vasculaires (surtout vineux)
toute articulation
- ABRT à répétions
 Arthrites symétriques, additives,
- AC Anti-cardiolipines (ACL),
destructrices, déformantes et
Biologie - AC Anti-beta 2 glycoprotéine 1 (Aβ2GP1).
d’évolution irréversible
 Un seul des deux positifs à au moins 2
- Manifestations extra-articulaires :
examens séparée de 12 semaines suffit
cardiaques, pulmonaires, cutanées,
pour le diagnostic
hématologiques,,,,
- AC Anticoagulants circulants (ACC)
- Facteur rhumatoïde : AC anti fragment
Biologie Fc des IgG (de type IgA, IgM, IgG ,
exceptionnellement IgE), n’est retrouvé  Maladie cœliaque
qu’au stade tardif, fréquent mais peu
spécifique, à partir de 60 ans, 15% de la - Génétique : HLA DQ8/DQ2 et DR3
population est + (faux positifs). - MAI spécifique d’organe
- AC anti-peptides citrullinés (Anti CCP), - Mécanisme : hypersensibilité type 4 à un AG contenu
très spécifique, peut être retrouvé à
dans le gluten (prolamine) riche en lysine et glutamine
l’état précoce.
- AC anti SSA, peut être retrouvé dans le - Clinique : anémie, diarrhée chronique, stéatorrhée,
lupus (donc non spécifique) malabsorption, retard staturopondéral
- CTC - Biologie : IgA anti transglutaminase tissulaire (si défit
TRT - Anticorps anti-TNFα, ou anti-IL1 en IgA, faire le dosage des IgG anti TGT)
- Rééducation. - Suivi = taux des AC TGT
 Diabète de type 1 - Diagnostic
 Douleurs osseuses
- Mécanisme : immunité cellulaire
 Signes radiologiques de déminéralisations osseuses
- Biologie :
: lacune, géodes, aspect de « crane à tir de plomb »
 AC anti-cellules d'ilots béta
- Physiopathologies : Les plasmocytes malins
 AC anti-glutamate décarboxylase (GAD),
produisent d'IL6, IL1Beta, et TNFalpha.
 AC anti-phosphatase et anti-insuline.
- Entretenir la croissance des LB au
- Génétique : Plus de 30% des DID font la cœliaque,
IL-6 dépend des autres clone normaux
40% une Thyroïdite (En cas de MAI non spécifique  Myéloïde = Cytopénie
d’organe, il faut toujours rechercher les autres)  Lymphoïde= hypogammaglobulinémie
- Production d’Ig inefficace  infection
LES SYNDROMES LYMPHOPROLIFERATIFS - PBJ  complications rénales
IL-1 béta - Stimule les ostéoclastes =>
- Ils peuvent être en rapport : hypercalcémie, lésions d’ostéolyses,
TNF-alpha tassement vertébraux, fractures
 Des translocations chromosomiques, des spontané
délétions chromosomiques ou des mutations
touchant des gènes codant pour des protéines - Diagnostic immunologiques
impliquées dans le contrôle de la prolifération  EPS = Pic monoclonal au niveau de la zone des
EX : la délétion du Chr 13, trisomie 12 et la LLC-B. gamma globulines.
 Des infections virales  L'identification de la chaine lourde et de la chaine
EX : EBV et Lymphomes de Burkitt. légère du composant monoclonal par
- Les tumeurs se distinguent par : l'immunoélectrophorèse (IEP) ou l'immuno
• Le caractère monoclonal de la prolifération. fixation (IFX
• L'état de différenciation des cellules qui prolifèrent  EP des protéines urinaires des 24h = PBJ
 Homogène = toutes les cellules sont bloquées
B) La macroglobulinémie de Waldenstrome :
au même stade de différentiation
 Hétérogène = les cellules sont bloqué à - Prolifération maligne monoclonale des LB à tous les
différents stade de différentiation stades de différenciation = prolifération hétérogène
- Classification lympho-plasmocytaire qui infiltrent la MO puis le foie
Lymphome T CD2 / CD3 / CD5 / CD7 / CD4CD8 ou (HPM), rate (SPM), GG (ADP)
CD4. - S’accompagne de la production d’une d’IgM
Lymphome B CD19 / CD20 / CD22 / CD79a / CD10. pentamériques  hyperviscosités  perturbation de
la microcirculation responsable des lésions au niveau
LES IMMUNOGLOBULINOPATHIES MONOCLONALES :  peau : des lésions hémorragiques,
A) Maladie de kahler / myélome multiple (MM)  cœur : des lésions ischémiques,
 l'œil : des lésions hémorragiques avec trouble de
- Prolifération maligne monoclonale des LB la vision voir cécité,
plasmocytaires  tumeur solide : Le Plasmocytome  SNC : des crises d'épilepsie, coma, neuropathies
ou Lymphome plasmocytaire, - Ces lg monoclonales peuvent avoir une activité auto
anticorps, il peut s’agir d’une :
lg monoclonale dans le monomères ou dimères de  lgM anti lgG (activité facteurs rhumatoïdes),
sérum (inefficace) chaines légères (K / λ)  lgM anti antigène érythrocytaire du système (li)
complète ou incomplète dans le sang et les urines
 AHAI, syndrome de raynaud RAYNAUD
 IgG = 60 % Protéines de Bence Jones
- Diagnostic immunologique : l'électrophorèse et IEP /
 lgA = 20 %
 IgD = 1 - 2 % IFX des protéines sériques et urinaires
MM non sécrétant exceptionnel = Ig dans le cytoplasme

- Apanage des sujets âgés > 50 ans


- Touche la moelle osseuse
- Lésion disséminées (multiples), rarement localisé
C) Maladie des chaines lourdes  LES REACTIONS DE PRECIPITATION :

- Appelé le lymphome méditerranéen


Alpha - touche les enfants et les sujets jeunes (20
ans)
- chaines lourdes Alpha complètes ou
incomplètes avec une tendance à la
polymérisation et sans chaines légères.
- Prolifération est lympho-plasmocytaire
localisée au niveau du tissu lymphoïde
associé à la muqueuse intestinale 
diarrhées et syndrome de malabsorption. A) Les techniques qualitatives
- EPP = normal ou pic en béta gamma
- Pas d’intérêt de recherche des chaines La courbe de Heidelberg
lourdes alpha dans les urines
C'est une prolifération lymphoplasmocytaire à
Gamma localisation ganglionnaire, splénique et
médullaire sans lésions d'ostéolyse.
Mu Idem au gamma
Souvent retrouvé dans un contexte de LLC-B

D) La leucémie lymphoïde chronique B :

- Sujet âgés > 50 ans, prédominance masculine


- Il peut s’agir d’une prolifération :
 lymphocytaire ou les LB sont à faible densité en
IgM, IgD >>> LLC-B béningne à évolution lente
 pro-lymphocytaire où les LB sont lgM -, lgD - avec
1. Test de l'anneau (ring test) :
la présence d'une chaine μ intra cytoplasmique, la
- Mélange dans un tube des AC et des AG  formation
splénomégalie est très importante >>> C'est la LPL-
des complexes qui précipitent lorsqu'ils sont à
B de mauvais pronostic.
l'équivalence, c'est-à-dire qu'il y a autant de paratope
- L’infiltration tumorale touche la MO, GG, foie, rate
que d'épitopes
- Le diagnostic repose sur:
2. Technique d’immuno-diffusion double en gel (Test
=>Le frottis sanguin.
d’Ouchterlony)
=>L’immunophénotypage par la cytométrie de flux.
=>L’EPP sérique à la recherche d’un composant
monoclonal, qui peut être dans 10% des cas UNE
IgM ou une chaîne μ.
- Cause : mutation type délétion du Chr 13

REACTIONS DE PRECIPITATION ET D’AGGLUTINATION

 Les principales techniques AG-AC

- AG moléculaire et soluble + AC  précipitation


- AG particulaire, cellulaire (bactéries, GR..) ou soluble  2 AG similaire = fusion des 2 arcs en un seul arc de
fixé sur un support + AC  agglutination précipitation
- Les différentes sources des anticorps utilisé  2AG différents = arcs croisé
 Un sérum polyclonal : obtenu en injectant de  2AG partiellement similaire = arc en éperon
façon répétée un animal avec un antigène. 3. Technique d’électrosynérèse (ou contre-
 Un sérum monoclonal : Les hybridomes (fusion de immunoélectrophorèse) :
cellules splénique immunisé par un AG donnée - Consiste à accélérer, par un courant électrique (CE), la
avec des cellules myélomateuses murines (cellule diffusion de l’Ag (+) et de l’Ac (-) qui migrent en sens
tumorale) inverse avec formation d’un arc de précipitation à la
rencontre l’un de l’autre
- Application : 2. Immuno-électro-quantification (ou électrophorèse
 détection de l’AG HBS ou celle d’AC en fusée « Rocket » ou technique de Laurell) :
 recherche des AC anti Ag nucléaire soluble - Proche de la technique de Mancini,
- la diffusion de l'antigène est accélérée par un champ
électrique  donc technique plus rapide (4h)
- Application : dosage des facteurs des coagulations et
des protéines

3. Néphélométrie et Turbidimétrie :
- Techniques : Un rayon laser traverse un tube de
4. Immunoélectrophorèse :
mélange AG + excès d’AC qui vont former des
- Technique en 2 temps :
précipités AG/AC puis on mesure :
 Electrophorèse: séparation des fractions
 Néphélémétrie à rayon laser est basée sur la
antigéniques grâce à leur différence de mobilité
mesure de la dispersion d’un rayon LASER par des
dans un champ électrique
complexes immuns solubles formés en milieu
 Immuno-précipitation : un antisérum est placé
liquide.
dans une rigole parallèle au sens de migration des
 La turbidimétrie est basée sur la mesure de
Ag donnant des arcs de précipitation dans les
l’absorption de la lumière par les complexes
régions d’équivalence
immuns formés en milieu liquide.
- Durée d’analyse longue (3jrs), difficilement
- Applications : Etablissement de profils protéiques
automatisable, difficile de réalisation d’interprétation
sérique, rachidien et urinaire (PPS /PPR/PPU)
- Application : identification d’un composant
PPS (8 protéines) PPU (4 protéines)
monoclonal ou poly-clonales
- IgG, A, M, (exc IgD) - Albumine et IgG =
5. Immunofixation
- Orosomucoide témoins d’une atteinte
- Technique en 2 temps : - Haptoglobine glomérulaire
 séparation électrophorétique - Transferrine - a1M et RBP = témoins
 immunoprécipitation par des immun-sérums - Albumine d’une atteinte tubulaire
mono-spécifique - C3 du complément
- Durée d’analyse courte (1jrs), en partie automatisable
- Application : préciser la nature et le typage d'une Ig  LES REACTIONS D’AGGLUTINATION :
monoclonale
Les paramètres de réactions
- Méthode plus sensible et plus rapide que
l'immunoélectrophorèse. - Les Ac dits agglutinants = IgM en majorité
6. Immunoselection - Les AC dits non-agglutinants = IgG
- Varient d’immunoélectrophorèse permet la détection - Les Ag (il existe une relation entre l’agglutinabilité et :
de chaînes lourdes libres en incorporant dans le gel le nombre de sites antigéniques, leur localisation)
d’anti-chaines légères kappa et lambda qui vont
précipiteront les Ig entières sous forme de (rockets) Agglutination et hémagglutination active (directe)
ou abus
- Elle résulte d’une union spécifique entre un Ac
B) Techniques quantitatives agglutinant (+++ IgM, + IgG) et un Ag figuré
- Elles permettent le dosage d’une protéine au sein appartenant en propre à la particule (c’est-à-dire l’Ag
d’un mélange poly-protéique à l’aide d’un sérum est naturellement porté par la particule)
mono-spécifique » - Applications
1. Immunodiffusion radiale simple de Mancini Qualitatives Quantitatives
Test de coombs - Sérodiagnostic de Widal et
direct Felix dans les salmonelloses
- Sérodiagnostic de Weil et Felix
dans les brucelloses
- Sérodiagnostic de Martin et
Petit dans les leptospiroses
Agglutination & Hémagglutination Indirectes (ou TECHNIQUES UTILISANT UN MARQUEUR
passives) :
- Possède une très grande sensibilité
- Consiste à fixer sur une particule support un Ag ou un - Permettent donc de déceler des quantités faibles de la
déterminant antigénique cible (Ag ou Ac).
- On utilise comme support :
 Des particules inertes : Cholestérol et charbon, Méthodes par compétition : (RIA, EIA, FIA)
Particules de latex (les plus utilisées actuellement
- L’activité mesurée est inversement proportionnelle à
 Des Globules rouges : GR humains O Rh (-), GR de
la concentration de l’Ag présent dans l’échantillon
mouton.
- plus la concentration de l’antigène dosé est
- Applications : diagnostic de PR
importante, moins l’antigène marqué sera fixé, et
 Test de latex (latex comme support)
donc moins sera recueilli le signal de marquage.
 Test de waaler-rose (GR sensibilisé comme
support)

Méthodes Sans compétition (Sandwich) : (IRMA, ELISA,


IFMA) :

- L’activité mesurée est proportionnelle à la


concentration de l’Ag présent dans l’échantillon
- plus la quantité de l’antigène dosable augmente, plus
il y’aura d’anticorps marqués qui s’y fixeront et plus le
signal de marquage deviendra important.
Inhibition de l’agglutination et hémagglutination
passives :

Méthodes directes : l’AC marqué se fixe sur un AG = ces


techniques permettent de doser des antigènes

- Applications des réactions d’agglutinations :


 Recherche d’Ac anti-érythrocytaire pathologiques
(Coombs direct et indirect) :
 Détection des facteurs rhumatoïdes : réaction de
latex et Waaler-Rose.
 Détection des auto-anticorps antithyroïdiens :
thyroperoxydase, thyroglobuline.
 Diagnostic de la syphilis
Méthodes indirectes : l’anticorps marqué se fixe sur un LES MOLECULES D’ADHESIONS
autre anticorps non marqué fixé sur un AG 
permettent de doser des anticorps. - Elles interviennent dans:
 la maturation du système immunitaire.
 les migrations des lymphocytes et des phagocytes
 les interactions des leucocytes au cours de la
présentation de l'antigène.
 l’extravasation des lymphocytes naïfs vers les
organes lymphoïdes
Principe du test ELISA :
- 5 principales familles : sélectines, intégrines, mucines,
1-Un antigène est couplé à une surface de plastique. cadhérines et superfamille des immunoglobulines
2-Un anticorps couplé de façon covalente à une enzyme A) Les sélectines
est ajouté. - Une partie extracellulaire, constituée de :
3-un substrat incolore de cette enzyme, converti par Structure  Domaine lectine like : fixation Ca+2
celle-ci en molécule colorée, est ajouté. dépendante
4-On mesure l’intensité de la coloration obtenue, Celle-  Domaine d'homologie avec l'EGF
ci est proportionnelle à la quantité d’anticorps fixé. Ce  Séquences Consensus Répétées
- Une partie transmembranaire.
dernier se fixe sur l’antigène recherché « ELISA direct »,
- Une partie intra-cytoplasmique.
ou sur l’anticorps recherché « ELISA indirect »
Technique indirect plus sensible que direct

L-sel - Leucocytes
Expression - Constitutive
E-sel - Endothélium activé
- Induite par IL-1, TNFa, LPS
P-sel - Plaquette, Endothélium activé
Techniques d’Immunofluorescence : - Induite par histamine et thrombine
Les Sialomucines = Molécules
- Un fluorochrome est une substance capable Ligand transmembranaires comportant toutes un
d’absorber l’énergie d’une source lumineuse et même groupe sialyl-lewis
d’émettre un rayonnement d’une longueur d’onde Fonctions Ralentissement des leucocytes qui roulent
sur l'endothélium.
supérieure
- Applications : cytométrie en flux B) Les mucines like

 Maladie auto-immune : détection des auto-AC


 Rechercher des AC à la surface des frottis cellulaire
ou coupe d’organe
 Analyse dans une biopsie tissulaire les dépôts C) Les CAMs de la superfamille des Igs :
d’immunoglobulines et de complément. - Glycoprotéines membranaires, riches en cystéines.
 Le phénotypage des populations lymphocytaires - Un ou plusieurs domaines Ig-like, interagissent avec
 Identification d’un microorganisme. les intégrines.
 Recherche d’AC anti-microorganisme : Sérologie. - La cellule endothéliale au repos exprime des quantités
faibles des molécules ICAM et VCAM,
- Expression augmentée par des cytokines et des
substances bactériennes
D) Les intégrines L’adhérence - L’interaction entre chimiokines et
- Glycoprotéines membranaires liées au cytosquelette ferme / récepteurs >> activation des
de la cellule. sticking intégrines >> liaisons avec les
molécules de la superfamille des Ig
- Rôle dans l’adhérence intercellulaire et l’adhérence à
- L’adhérence ici est irréversible
la matrice extracellulaire.
- Les molécules les plus concernées
- Constitués d'un hétérodimère (αβ): 12 types de sont:
chaînes α et 8 de β Leucocytes Endothélium
 α et β interagissent de façon non covalente. α1 β2 (LFA1) ICAM-1
 α contient (3-4) sites de fixation des cations α4 β1 (VLA4) VCAM-1
bivalents (Ca++,Mg++) nécessaires à l’interaction La migration - Diapédèse : passage entre deux
avec le ligand. trans- cellules endothéliales.
endothéliale : - Emperipolèse : passage à travers la
- Il existe 4 sous famille selon la chaine β
cellule endothéliale.
- Elles se présentent sous une conformation inactive, - Les molécules impliquées sont les
- Stimulées par les chimiokines>>> activation, intégrines et leurs ligands
clustering et changement conformationnel qui leur
permettra de lier leur ligand.

Adduits :

La réaction inflammatoire - la molécule CTLA-4


 Exprimé à la surface des LT activé
- Les facteurs intervenant dans la réaction  Elle a comme ligand CD80/CD86
inflammatoire  Induit après fixation à son ligand l’arrêt de la
prolifération lymphocytaire
Des cellulesPNN, monocytes et macrophages et
lymphocytes. - La P-sélectine est la 1ère molécule exprimé au cours de
- Médiateurs solubles des systèmes : la réaction inflammatoire
Facteurs coagulation-fibrinolyse, kinines et
Solubles complément LES INTERACTI ONS CELLULAIRES AU COURS DE
- Cytokines pro-inflammatoires
LA REPONSE IMMUNITAIRE
(monocytes, macrophages)
- Médiateurs lipidiques (polynucléaires,
- Ces interactions se font par :
mastocytes)
- Les 3 conditions fondamentales pour l’action des  Des contacts physiques« synapse immunologique
leucocytes :  Des facteurs solubles (cytokines et les chimiokine
 Attraction des leucocytes au tissu agressé Réponse immunitaire cellulaire spécifique :
 Activation des cellules de l’inflammation, médiée
par : IL-1, TNFa, chimiokines - Le LT ne reconnait pas l’antigène sous sa forme native,
 Migration Trans-endothéliale, nécessite les il faut qu’il subisse un apprêtement « processing » par
molécules d’adhérence cellulaire une CPA (CD, macrophage, LB)
CD = Cellules les plus efficaces pour initier une réponse
Les cellules endothéliales activées : immunitaire (les seules à pouvoir activer les LT naïfs)
Le roulement, expriment : A) Activation des CPA
Rolling  les P-sélectines et E-sélectines qui - Stimulation par les interactions PAMP/PRR au niveau
s’interagissent avec les CAM extracellulaire ou intracellulaire
mucines des leucocytes 
- Migration vers les OLS les plus proches pour présenter
ralentissement des leucocytes
 secrètent les chimiokines IL-8 … les peptides antigéniques aux LTCD4/8 et les activer
- Maturation au cours de cette migration qui va leur - Sécrète : IL2, TNFα, IFNγ
permettre d’exprimer TH1 - IL-2 stimule la prolifération lymphocytaire et
 de fortes quantités de molécules CMH-II permet la différentiation des LTCD8+ pré
cytotoxique en LT CD8 cytotoxique
 de molécules de co-stimulation, CD80, CD86,
 C’est la voie de l’immunité cellulaire (CD8 CT)
CD40 TH2 - Sécrète d’IL4, IL5, IL6, IL10, IL13
 des molécules d’adhésion (ICAM 1, 2, LFA-1,  C’est la voie de l’immunité humorale
CD58) - Sécrète : IL-17, IL-21, IL-22
- Elles sécrètent également des chémokines qui vont TH17 - Implique dans le mécanisme pathologique de
leur permettre d’attirer les LT. certains maladies auto-immunes
- Elles perdent leur activité d’endocytose et de C’est la voie de l’immunité cellulaire (PNN), en
cas d’infection extracellulaire (bactérie,
phagocytose.
champignons)
- L’IFN γ, le GMCSF, le TNF α sont des facteurs qui Treg  Assure l’immuno-régulation (protection
induisent l’activation des CPA. contre les maladies auto-immunes)
- Les CPA activées sécrètent l’IL1 et l’IL6 qui induisent Localisés dans la région para-corticale des
l’expression du récepteur d’IL-2 sur les LT. TH follicules secondaires, en contact avec les LB
follic  Rôle dans l’activation des LBs lors de la
B) Activation des lymphocytes T CD4+ à fonction réponse humorale T-dépendante.
helper :
Réponse immunitaire cellulaire spécifique cytotoxique:
- TCR avec le complexe (peptide + CMH II),
1er signal qui va permettra un 2ème contact par les - L’activation et la différentiation des LTCD8+ pré-
molécules d’adhésions cytotoxiques en LTCD8+ cytotoxique nécessitent deux
- CD28 (LT, constitutive) -- CD80) (CPA) processus :
2ème signal - CTLA-4 (LT, inductible) -- (CD86) (CPA)  La reconnaissance du complexe peptide-CMH I de
La stimulation par la voie CD28 prolonge et
augmente la production d’IL2 (responsable de la cellule cible : cette interaction directe induit
la prolifération des LTs) et des autres cytokines. l’expression des récepteurs de haute affinité à
- Cette activation induit l’expression : l’IL2.
 du CD40 ligand (sur le LT) qui établit une liaison  La stimulation par les cytokines : l’IL2 et l’IFN
avec CD40 sur la CPA gamma secrétées par les TH1 activés
 du CD25 (chaine α du récepteur de l’IL2) sur le LT
- la cellule cytotoxique (CTL), se lie via sa molécule
Les lymphocytes T helper de surface Fas Ligand à la molécule «Fas» sur la
cellule cible  mort cellulaire par apoptose
- Les LT CD4+ activés est appelé LT helper, TH0, il
- libération des molécules (perforines, granzymes)
secrète un ensemble de cytokines telles que : IL2, IFN
 lyse cellulaire
γ, IL4, IL5, IL13, IL10…
- Il se différenciera (en fonction du micro Réponse immunitaire humorale :
environnement de présentation)
- Facteurs intervenants dans la polarisation des TH0 : - LB reconnait l’AG via son BCR puis il va le présenter au
 nature de l’Ag, sa voie de pénétration, sas dose, LT helper via les molécules HLA-II (Le LB est une CPA
 la CPA impliquée, mais pas une cellule phagocytaire)
 nature du signal émis par le TCR, - les interactions T-B sont bidirectionnelles
 molécules de Co-stimulations,  CD28 (LT) avec CD80 (LB)
 cytokines sécrétées dans le milieu.  CTLA4 (LT) avec CD86 (LB)
- L’activation du LT, induit l’apparition rapide du CD40-L
à sa surface qui se lie au CD40 (LB)  cette
interaction est indispensable pour
 l’activation des LB et l
 la commutation isotypiques des Ig
 la maturation d’affinité
- Les cytokines sécrétées par le LT induisent la Les Récepteurs :
différenciation des LB en plasmocytes sécréteurs d’Ig
(le type d’Ig est fonction de cytokine) - Complexe transmembranaire multi-protéiques (deux
- Le plasmocyte n’exprime pas d’Ig de surface, son à trois chaines)
marqueur spécifique est le CD138  une chaîne α : qui confère l'affinité et la
- Le LBm n’exprime plus d’IgM de surface, il exprime spécificité.
des Ig de surface identiques aux anticorps dont il va  une chaîne β :(éventuellement γ) qui permet la
provoquer la sécrétion. transduction du signal,
- 5 familles structurales : hématopoitines, interféron,
TNF, superfamille des Ig, chimiokines
- Le Récepteur de l’IL2 :

- La chaine γ est commune à nombreux autres


La mémoire immunologique
récepteurs de cytokines = support de redondance 
Mémoire centrale Mémoire effectrice d’où la sévérité en cas de déficit  déficit
- LBm circulent dans le - Dans la MO ou les immunitaire combiné sévère
sang et la lymphe muqueuses
- Synthèse des AC - Agissent sur place, BCR Voies de transduction des signaux :
(réponse secondaire) synthétisé d’emblée pour
détruire le pathogène, - La grande majorité des récepteurs des cytokines sont
réponse sans latence, dépourvus d’activité tyrosine kinase intrinsèque, ils
durable, rapide, pas ont recours au recrutement de tyrosines
d’IgM intracellulaires de la famille Src ou JAK
- La voie JAK STAT : C’est la principale voie de
CYTOKINES ET CHIMIOKINES transduction des cytokines, elle implique :
 les protéines tyrosine kinase JAK
- Ce sont des médiateurs glycoprotéiques, synthétisées
par les cellules du système immunitaire ou par  les facteurs de transcription nucléaires STAT
d'autres cellules ou tissus (activité facteur de transcription)
- Ce sont des médiateurs non spécifiques de l'antigène

A) Les cytokines
- Propriétés générales des cytokines :
 glycoprotéines de faible poids moléculaire
 sécrétion brève, de novo
 pléiotropisme : une même cytokine peut avoir
plusieurs points d'impacts cellulaires et tissulaires.
 redondance : des cytokines différentes peuvent
avoir des actions identiques
Sources cellulaires de cytokines au cours de la réponse
 modes d’action : auto/para/endo-crine
immunitaire
 notion de «cascade» : la sécrétion d’une cytokine
induit souvent la synthèse d'autres cytokines - Principale source : LT CD4+ (TH0, TH1, TH2)
 synergie
Les cytokines pro-inflammatoires : Les cytokines pro-inflammatoires
Source Action IL-4
IL-1 monocytes - synthèse de protéines IL-10
IL-6 macrophages, aigues de l’inflammation Il-13
TNF a CD. - agent pyrogène et
anorexigène.
+ - augmente l’activité pro- B) Les chimiokines :
coagulante - Leurs sources sont variées (pas uniquement les
LTH2 et cellule - active les LT, LB et cellules immunitaires),
endothéliale macrophages
- Possèdent une petite taille, et 4 résidus cystéines
pour IL-6 - Résorption du tissu osseux
conservés.
- active l’hématopoïèse
dans la MO - Classification en fonction des résidus en région N-
TNF A = première - diminue l’activité de la LPL terminale
cytokine libérée dans le tissu adipeux - 4 familles disctinctes de chimiokines
au cours des
processus - augmente la production  CxC : deux premières cystéines séparées par un AA
inflammatoires. des corticostéroïdes  CC : deux premières cystéines adjacentes
TNF a
 XC : La première cystéine est remplacée par un AA
 augmente l’activité cytot
oxique des NK et des LTC  CXXXC : 3 Aas aléatoires entre les 2 premières
 faible activit é antivirale, cystéines
anti parasitaire et anti
tumorale
IL-6
 Induit la prolifération et la
différentiation des
plasmocytes
Les cytokines de la réponse immunitaire spécifique :
IL-2 LTH1 +++
IL-4 LTH2 , rôle majeur dans le switch :
mastocytes et IgM IgE >> rôle dans les
basophiles réactions d’hypersensibilité
immédiate
IL-10 LTH2 antiinflammatoire
et immunomodulatrice. -
IL12 cellules - synergie avec l’IFNγ, -
dendritiques - différenciation des LTH0 -
et monocytes en LTH1 avec inhibition -
macrophages. de la voie TH2.
-
- prolifération des LTH1 et
des cellules NK et -
- augmente leur synthèse -
d’IFNγ. -
- Elle augmente la -
cytotoxicité des cellules -
NK. -
INF LTH1 et
-
gamma macrophage.
Les cytokines de la défense antivirale -
INF Monocytes -
Alpha Macrophage -
INF Fibroblaste -
Béta Endothélium -
Les cytokines de l’hématopoïèse : -
IL-3 Mastocyte -
IL-5 Mastocytes,
-
Basophiles,th2
-

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