Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
IMMUNITAIRE HUMAIN.
Chapitre II : L’immunité adaptative
Les mécanismes de l’immunité innée sont parfois insuffisants pour permettre l’élimination d’un agent pathogène. Ce
met alors en place la deuxième phase de la réponse immunitaire: la réponse adaptative, plus tardive (quelques jours).
Associée à la réponse innée, elle réussit le plus souvent à éliminer totalement l’agent pathogène. Son absence provoque
une immunodéficience.
Alors que l'immunité innée est largement répandue chez les êtres vivants, l'immunité adaptative est propre aux
vertébrés.
Cette réponse se traduit par la multiplication d’une autre population de leucocytes : les lymphocytes. Elle
s’accompagne également d’une forte augmentation de la concentration sanguine de protéines particulières :
les anticorps.
Comment l’immunité adaptative permet-elle l’élimination des agents pathogènes ?
Les différentes combinaisons de fragments de gènes se faisant au hasard, de nombreux récepteurs présents sur la
membrane des lymphocytes B ou T devraient se lier à des molécules de notre organisme. Il y aurait alors des
réactions immunitaires dirigées contre nos propres cellules et donc des maladies auto-immunes.
Or notre répertoire immunitaire n'est normalement constitué que de cellules capables de reconnaître des particules
étrangères à l'organisme. En effet, il existe un système de sélection des lymphocytes qui élimine tous les clones
de lymphocytes autoréactifs c'est à dire capables de se lier aux molécules de l'organisme avant qu'ils soient en
action. Seuls les lymphocytes immunocompétents (qui reconnaissent des molécules étrangères uniquement) sont ainsi
conservés.
Schémas montrant les étapes conduisant à la production des plasmocytes, des LT cytotoxiques et des LT auxilliaires
Schéma montrant le rôle essentiel des LT4, pivots de la réaction immunitaire adaptative
on obtient le on obtient le