Vous êtes sur la page 1sur 10

Dans le thème « corps humain et santé » nous abordons l’immunologie :

Deux chapitres seront abordés : - un exemple de réponse immunitaire INNEE : la réaction


inflammatoire

-L’immunité ADAPTATIVE.

Introduction :

●Les agresseurs principaux de l’organisme sont les microorganismes pathogènes (responsables de


maladie)

Les plus nombreux sont les bactéries : êtres vivants unicellulaires procaryotes, qui trouvent dans
l’organisme des conditions de vie favorables à leur développement (livre p 284).

Ex : les bacilles (la cellule à une forme de bâtonnet) ; les coques (forme ronde) les vibrions (forme
diverse).

Autre ex : les virus (!!) Ils ne sont pas considérés comme des êtres vivants à part entière car ils sont
des parasites cellulaires obligatoires : ils pénètrent dans une cellule vivante, utilisent toute sa
machinerie métabolique (ses enzymes par exemple) et détourne ses activités à leur profit.
Finalement la cellule meure, et les virus nouvellement formés envahissent d’autres cellules de
l’organisme.(p 184).

●Le SOI et le NON SOI.

Le SOI peut être défini comme toutes les cellules, toutes les molécules qui constituent notre
organisme.

Le NON SOI peut être défini comme tout le reste : toute cellule, toute molécule qui n’appartient pas
au soi, et qui, en pénétrant ds l’organisme, va déclencher une réponse immunitaire.

● Notion d’ANTIGENE : un virus, une bactérie, sont nommés ANTIGENES. L’antigène est
constitué de molécules dont certaines seront reconnues comme étrangères ; chacune de ces
molécules étrangères deviennent pour l’organisme, un déterminant antigénique. (voir le schéma du
virus VIH).

● Les acteurs de la réponse immunitaires sont les globules blancs ou LEUCOCYTES qui
circulent ds le sang mais aussi ds la lymphe (liquide qui baigne les cellules de l’organisme, drainé par
les vaisseaux lymphatiques, et qui se forme à partir du sang.)(voir doc haut p 285).
●Il faut distinguer la réponse immunitaire INNEE de la réponse immunitaire ADAPTATIVE :

La RII : Elle est opérationnelle dès la naissance ; les acteurs sont les mêmes quel que soit l’AG (doc 2
p 290). Elle existe chez tous les êtres vivants pluricellulaires ; elle apparait la première, elle prépare
la RIA puis l’accompagne ; elle ne présente pas de mécanisme de mise en mémoire (voir plus loin).

La RIA : Elle est opérationnelle uniquement après une première rencontre avec l’AG : elle nécessite
un apprentissage de l’organisme ; les acteurs de la RIA sont des leucocytes particuliers : les
LYMPHOCYTES ; un lymphocyte est spécifique d’un AG : il ne peut agir que contre l’AG dont il est
spécifique ; la RIA n’existe que chez les animaux vertébrés (doc 3 p 291) ; elle est préparée par la RII ;
Elle présente un mécanisme de mise en mémoire.

Chapitre 1 : UN EXEMPLE DE REPONSE IMMUNITAIRE INNEE : LA REACTION INFLAMMATOIRE ;

Je vous ai donné le polycop en DS, vous devez aussi étudier la (2ème) vidéo sur la réaction
inflammatoire.

Chapitre 2 : LA REPONSE IMMUNITAIRE ADAPTATIVE ou RIA

Rappel : Elle a été préparée par la réponse immunitaire innée ou RII (nous verrons pourquoi plus
loin).

Les acteurs de cette réponse sont les lymphocytes ; ils sont de plusieurs sortes :

- Les lymphocytes B ou LB
- Les lymphocytes T 4 ou LT4 ou LT CD4
- Les lymphocytes T 8 ou LT8 ou LT CD8 ;

Ils vont tous COOPERER dans la lutte contre l’antigène (AG).

Chacun est spécifique d’un AG : Il ne reconnait QUE cet AG ; il n’intervient QUE CONTRE cet AG.

La première phase de cette RIA est la détection de l’AG par les L spécifiques de cet AG : c’est la
sélection clonale.

Pourquoi parle t- on de sélection clonale ?


●Parce que les Lymphocytes spécifiques de l’AG vont le détecter, et seront donc sélectionnés pour
intervenir ;

●Par ce qu’il préexiste dans l ’organisme , avant tout contact avec l’ AG, quelques milliers de
Lymphocytes spécifiques de cet AG.

Exemple : les LB spécifiques d’un même AG sont quelques milliers ; ils constituent un clone de LB .

Donc :

I) La détection de l’Antigène par les L spécifiques  : la sélection clonale.

C’est la fixation de l’AG sur les récepteurs membranaires spécifiques présents sur la membrane du
lymphocyte qui provoque cette détection.

●Observons ces récepteurs membranaires :

1°) Les récepteurs B présents sur la membrane cytoplasmique des LB.

Ce sont des protéines complexes, de la famille des globulines, enchâssées dans la membrane
cytoplasmique du LB , elles prennent le nom d’immunoglobulines.

●Chaque récepteur B, appelé aussi anticorps membranaire, est constitué de 4 chaines


polypeptidiques :

Deux chaines lourdes (car à fort poids moléculaire : le nombre d’acides aminés qui les constitue est
grand). Elles sont identiques entre elles.

Deux chaines légères (car à faible poids moléculaire : le nombre d’aa qui les constitue est plus petit).
Elles sont identiques entre elles.
Voir doc 1 p 312 du livre ;

●Ces 4 chaines polypeptidiques prennent, dans l’espace, la configuration d’un Y  qui présente deux
sites de fixation de l’AG.

●Remarque : lourde ou légère, chaque chaine comporte :

- une partie variable à l’extrémité des bras du Y : la séquence des acides aminés y est différente pour
des anticorps membranaires spécifiques d’AG différents.

-une partie constante qui constitue tout le reste du Y : la séquence des acides aminés y est la même
pour des anticorps membranaires spécifiques d’AG différents.

Attention cette structure d’un anticorps et son schéma est à connaitre parfaitement.

● Un LB ne possède qu’un seul type de récepteurs B sur sa membrane cytoplasmique : il est


spécifique d’UN seul AG .

●rappel : Quelques milliers de LB spécifiques d’un même AG préexistent dans l’organisme avant tout
contact avec l’AG ; ils constituent un clone de LB.

●L’organisme contient des milliers de clones de LB différents, il peut donc détecter des milliers d’AG.

C’est le répertoire immunologique caractéristique de l’espèce : ce répertoire est le même pour tous
les humains par exemple. Il est déterminé génétiquement.

2°) les récepteurs T

Ce sont des immunoglobulines enchâssées dans la membrane cytoplasmique des LT.

●Un récepteur T présente une partie variable spécifique d’un AG. Il présente aussi une partie qui est
spécifique de molécules du SOI (ces molécules sont appelées marqueurs CMH).

Un récepteur T est donc doublement spécifique : vis-à-vis d un AG et vis-à-vis des marqueurs CMH
de l’individu.

Cette double spécificité des récepteurs T implique que l’AG doit être présentée au LT par une cellule
du SOI ; cette cellule est nommée alors cellule CPA : Cellule Présentatrice de l’Antigène.

Exemple de cellule CPA : une cellule dendritique :

Lors de la Réponse Immunitaire Innée (RII) les cellules dendritiques ont phagocyté l’AG( doc 3
page 295 et polycop schéma général de la réponse immunitaire adaptative) ;

A l’issue de cette phagocytose, des fragments moléculaires de l’AG : des déterminants antigèniques
sont exposés sur la membrane cytoplasmique des cellules dendritiques , ils sont associés aux
marqueurs CMH de la cellule dendritique.
C’est au contact de ces CPA que les LT spécifiques ( LT4 et LT8) vont détecter l’AG.

Remarque importante : on peut dire ici que la RII a préparé la RIA.

II) L’activation et la multiplication des lymphocytes spécifiques  : L’AMPLIFICATION


CLONALE.

Lors de cette étape les lymphocytes spécifiques qui ont détecté l’AG vont être activés et vont se
multiplier en grand nombre par mitoses :

● Le rôle primordial des LT 4 spécifique lors de cette activation :

Ces LT 4 spécifiques ont reconnu l’AG au contact d’une CPA ( voir schéma général) ; ils produisent
alors une interleukine : molécule messager chimique destinée à tous les lymphocytes spécifiques ;

Cette interleukine produite par les LT spécifiques est indispensable à l’ensemble de l’amplification
clonale : activation et multiplication des LB, LT 4, LT 8 spécifiques.

A cause de cela , on dit que les LT 4 sont les chefs d’orchestre de la RIA.

●Remarque importante : Le VIH responsable du SIDA pénètre dans les LT 4 et provoque leur
destruction , il y a alors effondrement du système immunitaire : voir doc 1 page 322 ;

S.I.D.A. : Syndrome (= ensemble de symptomes) d ’ImmunoDéficience Acquise( lors de l’infection


par le virus)

Voir doc 2 page 323( à connaitre parfaitement  !)

On appelle charge virale le nombre de copie d’ARN viral présent dans le sang du patient ; plus ce
nombre est élevé, plus le virus est présent.

Voir doc 3 page 323 : On appelle maladies opportunistes les maladies infectieuses ou cancéreuses
qui surviennent lors de l’effondrement du système immunitaire en phase SIDA déclaré qui amènent
au décès du patient.

●A l’issue de l’amplification clonale, une petite partie des LB, LT 4 ,LT 8 spécifiques activés
deviennent lymphocytes spécifiques activés mémoires à longue durée de vie (nous verrons leur
importance par la suite ).

La majorité des lymphocytes spécifiques activés deviennent des cellules effectrices de la réponse
immunitaire :
III) La différenciation des lymphocytes spécifiques activés en cellules effectrices   et
l’élimination de l’antigène

1°) les LB spécifiques activés deviennent PLASMOCYTES producteurs d’anticorps circulant.

●Voir doc 3 page 315 : les plasmocytes sont le siège d’une intense synthèse protéique : les protéines
synthétisées sont moléculairement identiques aux anticorps membranaires (ou récepteurs B)
présents à la surface du plasmocyte ; ces immunoglobulines sont nommées anticorps circulants :
ce sont des armes chimiques extrêmement efficaces qui pourront se fixer sur l’AG et le
neutraliser :

● les anticorps circulants (AC) sont des immunoglobulines solubles dans le sang ;

lorsque l’AC se fixe sur l’AG dont il est spécifique, il y a formation d’un COMPLEXE IMMUN insoluble
au sein duquel l’AG est neutralisé.

● Les complexes immuns sont détruits par les cellules phagocytaires :

Exemple du doc 3 page317 :l’AG est une bactérie « enduite » d’AC circulants , elle est neutralisée
au sein du complexe immun ; La cellule phagocytaire possède des récepteurs au fragment constant
des AC circulant ;ceux-ci facilitent la fixation du complexe immun au macrophage, la phagocytose du
complexe immun et donc son élimination sont facilitées.

2°) Les LT 8 Spécifiques activés deviennent LYMPHOCYTES T 8 CYTOTOXIQUES ( ou cellules tueuses :


killers)

Ce sont des cellules tueuses de cellules du SOI devenues indésirables : par exemple les cellules
infectées par l’AG ; les LT 8 cytotoxiques vont détruire ces cellules indésirables par APOPTOSE ou
CYTOLYSE :voir doc3 page 318 .

Les débris cellulaires sont phagocytés.

SUITE CHAPITRE II :

Avant de passer au IV du chapitre :

-Vous devez connaitre sans hésitation le grand schéma général sur la RIA.

- Deux Remarque importantes :


Remarque 1 : Dans la R I A, l’action des L B, c'est-à-dire la production d’anticorps spécifiques
circulants est appelée R I A à médiation humorale  et l’action des L T 8 spécifiques est appelée R I A
à médiation cellulaire :

●R I A à médiation humorale car   les armes de lutte sont les anticorps : molécules présentes dans
le plasma sanguin qui est une humeur (= liquide)

●R I A à médiation cellulaire car les armes de lutte sont des cellules : les lymphocytes cytotoxiques.

Remarque 2 : La R I A à médiation humorale est peu efficace contre les virus, car ceux-ci se
développent DANS les cellules de l’organisme, où ils sont à l’abri des anticorps. C’est surtout la R I
A à médiation cellulaire qui est efficace : elle permet la destruction des cellules du SOI infectées par
le virus, et donc la destruction du virus.

Cependant, dans l’infection au V I H, cette R I A à médiation cellulaire a pour résultat la destruction


de l’ensemble des L T 4 (puisqu’ils sont la cible du V I H) et donc l’effondrement de toute réponse
immunitaire.( Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise).

IV) La MISE EN MEMOIRE de la R I A

A l’issue de l’amplification clonale, un petit nombre de LB spécifiques activés, mais aussi de L T4 et

L T 8 spécifiques activés (voir grand schéma de la R I A) ne se différencient pas en cellules


effectrices, mais deviennent Lymphocytes spécifiques, activés, mémoire, à longue durée de vie.

Ils persistent dans l’organisme après la R I A, prêts à intervenir plus rapidement et plus massivement
lors d’un second éventuel contact avec le même antigène. Voir doc 4 page 339.

Et surtout le doc 3 page 339 : qui tombe souvent à l’écrit ; il montre une mise en mémoire de la RIA
à médiation humorale qui est plus rapide et plus massive lors d’un second contact avec l’A G.

C’est cette mise en mémoire de la R I A qui est à l’origine de la VACCINATION :

●On provoque artificiellement un premier contact avec l’antigène ;

Cependant cet antigène injecté dans l’organisme est ATTENUE : il a perdu son pouvoir
PATHOGENE ;

Il a conservé cependant son pouvoir IMMUNOGENE : il a été reconnu par les Lymphocytes
spécifiques qui sont alors activés.
Voir doc 1 page 340 : Parfois l’AG qui provoque la maladie est une MOLECULE produite par une
bactérie, un serpent, une araignée (venin)… on la nomme TOXINE ex la toxine produite par le bacille
responsable du tétanos.

Le vaccin contre cette toxine contient une ANATOXINE = toxine atténuée.

●Voir doc 4 page 341 : On appelle RAPPEL d’injection un second, troisième …contact artificiel avec
l’AG pour maintenir une protection = une immunité efficace vis-à-vis de l’AG.

Remarque : on ajoute souvent au vaccin , en plus de l’AG atténué , un ou plusieurs adjuvants : Ce


sont des molécules, ou fractions de micro-organisme détectés par les cellules sentinelles de la R I
Innée ( cellules dendritiques par exemple) :Il y a alors déclenchement d’ une inflammation accrue
qui stimule la R I A spécifique.

Fin chapitre II
L’ACQUISITION DU REPERTOIRE IMMUNITAIRE :
C’est l’ensemble des différents clones de lymphocytes immunocompétents présents dans
l’organisme, même avant tout contact avec les antigènes.

Rappel : la diversité du répertoire immunitaire est caractéristique de l’espèce et elle est déterminée
génétiquement : voir doc 1 page324.
Ces clones sont qualifiés d ‘IMMUNOCOMPETENTS car ils doivent être capables de PROTEGER
LE SOI VIS-A-VIS DU NON SOI PATHOGENE.

1°) Mécanisme de l’acquisition de cette immunocompétence :


●Tous les lymphocytes se forment dans la moelle rouge des os .
●L’acquisition de cette immunocompétence s’effectue dans cette moelle rouge des os (« Bone ») en
anglais) pour les Lymphocytes B (B pour Bone).
Elle s’effectue dans le thymus (T pour « thymus ») pour les lymphocytes T. voir doc 3 page 325.
●Certains lymphocytes, B ou T, produits dans la moelle osseuse sont spécifiques de molécules du
SOI.
Ces lymphocytes sont dangereux pour l’organisme, ils doivent être détruits AVANT d’être libérés
dans le sang.
Cette destruction, par apoptose, permet la libération dans le sang des lymphocytes uniquement
immunocompétents .voir doc 2 et doc 4 page 324 et 325.

2°) les maladies auto-immunes.


Parfois ce filtre fonctionne mal, et l’organisme laisse échapper des lymphocytes spécifiques de
molécules du SOI : c’est le cas des maladies auto-immunes.
Exemple : la polyarthrite rhumatoïde :
Il existe un mimétisme ( une ressemblance ) moléculaire entre l’un des D A d’un antigène pathogène
(une bactérie infectieuse : le streptocoque) et certaines molécules du SOI comme par exemple la
myosine : protéine musculaire impliquée dans la contraction musculaire.
Une infection par le streptocoque peut faire apparaitre par la suite une polyarthrite rhumatoïde :
Les anticorps anti streptocoque agissant contre la myosine musculaire. Voir livre page 330.

3°) les allergies :


Parfois l’organisme déclenche une réaction immunitaire innée, et même adaptative, vis à vis de
Déterminants Antigéniques du NON SOI , mais n’appartenant pas à un antigène pathogène.
C’est l’allergie.
Allergies et maladies auto-immunes dépendent de prédispositions génétiques, mais aussi de
facteurs environnements.

VI) Le PHENOTYPE IMMUNITAIRE de l’individu évolue au cours de la vie :


On peut définir le phénotype immunitaire d’un individu à un instant t,
C’est l’ensemble des clones de lymphocytes ACTIVES présents dans son organisme.
A ne pas confondre avec le répertoire immunologique caractéristique de l’espèce (voir plus haut).
Les lymphocytes immunocompétents présents dans l’organisme sont dits NAIFS tant qu ils n’ont
jamais été en contact avec l’antigène dont ils sont spécifiques.
Un premier contact antigénique les transforme en lymphocytes activés (ils ne sont plus naïfs !)
Au fil du temps et des rencontres antigéniques, le nombre de clones de lymphocytes activés
augmente dans l’organisme : le phénotype immunitaire de l’individu évolue.
Remarques :
1 : Deux êtres humains possèdent le même répertoire immunitaire, mais ne possèdent pas le même
phénotype immunitaire. Voir doc 1 page 342.

2 : Les vaccinations font évoluer le phénotype immunitaire de l’individu.


●La SEROPOSITIVITE :
Un individu est séropositif vis-à-vis d’un antigène s’il possède dans son sérum sanguin les
ANTICORPS spécifiques de cet antigène : c’est la preuve qu’ une R I A ( à médiation humorale
notamment) vis-à-vis de cet antigène s’est effectuée antérieurement ; c’est donc la preuve d’un
premier contact réel avec cet antigène.
●Exemples
Séropositivité vis-à-vis du VIH :
Elle amène une surveillance et un traitement médicamenteux à long terme.
Dans le cas d’une grossesse chez une femme séropositive traitée, le bébé nait séropositif mais au
cours de sa première année, cette séropositivité peut disparaitre : grâce au traitement pendant la
grossesse, seuls les anticorps sont passés de la mère au bébé, mais pas le V I H .
Séropositivité vis-à-vis de la toxoplasmose :
Cette séropositivité est systématiquement vérifiée en laboratoire en début de grossesse chez la
femme :
L’’antigène est un parasite unicellulaire : le toxoplasme, transmis à l’Homme le plus souvent par les
chats.
La maladie est souvent bénigne et asymptomatique, sauf chez la femme enceinte où l’infection peut
amener des malformations de l’embryon.
Il est donc préférable que la femme enceinte soit séropositive avant la grossesse, cela lui évite
l’infection ( et donc une SEROCONVERSION ) lors de la grossesse .
Si la séroconversion est avérée pendant la grossesse, un traitement médicamenteux est administré,

et une surveillance échographique du fœtus est effectuée régulièrement. Les malformations


peuvent amener la décision d’interruption de la grossesse.

Vous aimerez peut-être aussi