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Introduction
1 La fonction de respiration
2 La respiration chez les végétaux
3 La respiration chez les animaux
3.1 La respiration par diffusion directe / « cutanée »
3.2 La respiration trachéenne
3.3 La respiration branchiale
3.4 La respiration pulmonaire
8 L'excrétion
8.1 L'excrétion du dioxyde de carbone
8.2 L'excrétion des composés azotés
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Cours:
Introduction:
La nutrition est l'ensemble des fonctions consistant: à absorber des molécules organiques et/ou minérales
(provenant du milieu extérieur) indispensables à la vie, à les transformer / utiliser et à expulser des déchets
produits au cours du fonctionnement métabolique.
Ainsi, les êtres vivants, en fonction de leur plan d'organisation + ou – complexe, possèdent des appareils
constitués d'organes ayant des fonctions et donc des rôles spécifiques. L'ensemble de ces appareils fonctionnent
en synergie les uns avec les autres afin d'assurer la continuité des échanges nutritifs avec le milieu extérieur:
✗ L'appareil circulatoire assurant le transport des molécules entre les différents appareils et les cellules de
chaque organes de l'organisme.
Remarque: l'organisation des végétaux diffère de celle des animaux, les fonctions de nutrition sus-citées ne
dépendent pas respectivement d'un unique appareil. Exemple: les feuilles sont des organes où se déroulent les
échanges gazeux, l'assimilation des substances, l'excrétion des déchets.
La nutrition est une nécessité pour tout être-vivant. Leur organisation permet de distinguer deux compartiments:
le milieu intérieur et le milieu extérieur (ou plus globalement le milieu de vie), séparés par une surface qui
permettra les échanges de substances de l'un à l'autre: on parle de surfaces d'échanges. Toutes les fonctions de
nutrition chez les êtres-vivants reposent sur l'existence de ces surfaces d'échanges plus ou moins spécialisées.
1 La fonction de respiration
La respiration permet les échanges gazeux: apport de dioxygène et rejet de dioxyde de carbone (déchets
donc la respiration est aussi associée à la fonction d'excrétion). C'est une des fonctions qui caractérise le
vivant.
La respiration est, avant tout, un phénomène cellulaire (dans les mitochondries). Cette respiration cellulaire
à lieu aussi bien chez les autotrophes que chez les hétérotrophes. Elle permet d'obtenir de l'énergie pour le
fonctionnement cellulaire à partir de la dégradation (réaction du catabolisme cellulaire) de molécules
complexes (contenant de l'énergie chimique) en molécules plus simples (contenant moins d'énergie
chimique) et fait intervenir des molécules de dioxygène.
Cette respiration cellulaire correspond à un besoin de la cellule, de chacune des cellules de chaque tissus, de
chaque organes, de chaque appareils, de chaque organismes vivants. La complexification des organismes
pluricellulaires et les chemins évolutifs variés, ont conduit à la mise en place de stratégies diverses afin
d'assurer l'approvisionnement en dioxygène et donc à l'existence d'appareils respiratoires plus ou moins
complexes .
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2 La respiration chez les végétaux
La respiration chez les végétaux est permanente. Elle s'effectue dans toutes les cellules possédant des
mitochondries.
L'appareil respiratoire d'une plante terrestre est constitué par l'ensemble des organes possédant des stomates:
les feuilles.
Ainsi la respiration et les modalités des échanges gazeux varient d'un groupe d'animaux à un autre.
Le monde animal présente différents modes de respiration:
✗ La respiration cellulaire; ex: unicellulaires ou colonies pluricellulaires souvent aquatiques, éponges...
✗ La respiration par diffusion directe; ex: unicellulaires ou pluricellulaires ( de taille réduite )
✗ La respiration « cutanée »; ex: annélides (vers), amphibiens chez lesquels la « peau » est humide.
✗ La respiration trachéenne; ex: insectes terrestre ou aquatiques
✗ La respiration branchiale; ex: en milieu aquatique, annélides, mollusques, crustacés, poisson, larves d'insectes ou
d'amphibien
✗ La respiration pulmonaire; ex: mollusques, mammifères terrestres (ou aquatiques)
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3.1 La respiration par diffusion directe / « cutanée »:
Elle s'apparente plus à une absorption du dioxygène du milieu extérieur vers le milieu intérieur,
constituant le processus de base des échanges gazeux: La diffusion.
A priori, la diffusion suffit à elle seule à assurer l'approvisionnement en dioxygène et l'évacuation du
dioxyde de carbone chez les unicellulaires. La surface d'échange est alors la membrane cellulaire.
Ex: Chez les éponges, ce sont des canaux qui permettent à l'eau de mer d'être apportée par des pores
sous l'action de mouvements vibratiles des cils des cellules. L'eau quitte la cavité par la « bouche ».
Pour les petits insectes, la diffusion des gaz est suffisante pour répondre aux besoins mais chez les
insectes plus gros, ils ont besoin de ventiler http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/11724
ce système par des mouvement rythmiques
du corps qui compriment et dilatent les
trachéoles.
Remarque: Certains insectes aquatiques ont des comportements respiratoires leur permettant d'assurer
leur approvisionnement en air et de vivre dans l'eau: tube respiratoire, élytre permettant d'emprisonner
de l'air pour assurer un temps de plongée, trachéobranchies de certaines larves.
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3.3 La respiration branchiale:
Les branchies sont des prolongements de la surface corporelle vers l'extérieur, spécialisés dans les
échanges gazeux.
C'est au niveau de cette surface que les gaz diffusent vers le milieu intérieur. Cette diffusion sera
d'autant plus efficace que la surface est moins épaisse et qu'elle est plus vaste. Ainsi, on constate
qu'en fonction des groupes d'animaux aquatiques, les branchies prennent des formes plus ou moins
complexes:
- Chez les échinodermes, ce sont de petites vésicules
présentent sur la face dorsale de l'individu. ( ici )
- Chez d'autres animaux, elles occupent une région plus
localisée du corps et ont un aspect plumeux ( très repliés
et donc augmentant ainsi la surface de contact avec le
milieu respiratoire) .
- Chez les vertébrés, les individus ont des tailles
importantes, les branchies sont localisées et donc elles
sont étroitement associées avec le système circulatoire
afin de permettre les échanges gazeux entre le milieu
respiratoire et le sang qui assurera la distribution des gaz
Section d'un bras d'étoile de mer
dans l'ensemble de l'organisme. (Annexe 1) Elles sont
souvent recouvertes d'un « rabat » protecteur (opercule
des poissons osseux).
L'eau étant un milieu moins riche que l'air en dioxygène, les branchies doivent être efficaces pour
le prélever, cela implique donc le enouvellement constant de l'eau par des mouvements de
« ventilation » réalisés soit par le déplacement (poisson) soit par des cils (« coquillages »), soit par
des « appendices » appropriés (crustacés).
Drôle d'idée ! : Les gaz échangés sont dissous dans l'eau...il n'y a donc pas de bulle « d'air »
produite par les animaux marins.
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4 La respiration chez l'Homme
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4.2 La ventilation pulmonaire
La ventilation des poumons est réalisée grâce aux mouvements respiratoires (1 mouvement respiratoire
= 1 inspiration + 1 expiration). Elle permet de maintenir une concentration maximale de dioxygène et
une concentration minimale de dioxyde de carbone.
Chez les Mammifères, la ventilation est automatisée et est sous contrôle du système nerveux et elle
fonctionne sur le principe d'une pompe aspirante. L'inspiration est un mouvement actif et l'expiration
est un mouvement passif:
• L'inspiration est obtenue par la création d'une aspiration, une tension par augmentation du
volume de la cage thoracique.
La contraction des muscles respiratoires permettent cette augmentation de volume:
◦ Le diaphragme, en se contractant, s'abaisse
◦ Les muscles intercostaux écartent les côtes
◦ Les muscles élévateurs soulèvent la cage thoracique vers le haut
L'inspiration est bien un mouvement actif car il nécessite une mise en activité des muscles
respiratoires.
http://bua.mabulle.com
• L'expiration est obtenue par le relâchement des muscles respiratoires, le diaphragme remonte,
les côtes s'abaissent, le volume de la cage thoracique diminue, les poumons subissent une
compression, l'air est expulsé des alvéoles vers l'extérieur.
Remarques: Le volume d'air inspirer et expirer au repos est appelé volume courant, il est de 0,5L.
Lorsqu'on force une inspiration ou une expiration, on peut mesurer un volume d'air qui correspond à la
capacité vitale: environ 4,8 L chez un homme moyen (légèrement plus faible chez une femme). Même
après une expiration forcée, il reste un petit volume d'air dans les poumons (les alvéoles ne peuvent s'
affaissées totalement), c'est le volume résiduel.
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5 Les échanges gazeux et circulation sanguine
5.1 La surface d'échange des gaz respiratoires
L'existence d'un appareil respiratoire et d'une ventilation pulmonaire va permettre de mettre en contact le milieu
extérieur et le milieu intérieur afin de permettre les échanges gazeux. Chez l'Homme c'est donc dans les
poumons, au niveau des alvéoles pulmonaires qu'est présente cette surface d'échange entre l'air et le sang.
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5.3 Organisation de l'appareil circulatoire et transport du sang
L'appareil circulatoire est constitué
par l'ensemble des vaisseaux
sanguins: artères, artérioles,
capillaires, veinules et veines, ainsi
que par le cœur. Ce système est clos
et permet une circulation du sang en
continue et à sens unique (voir
clapet dans le cœur) évitant ainsi le
mélange du sang riche en dioxygène
et celui riche en dioxyde de carbone.
• Puis le sang riche en en O2, pauvre en CO2 → ventricule gauche → artère aorte → artérioles→ capillaires
dans les organes: échanges gazeux puis le sang repart riche en CO 2, pauvre en O2 → veinules → veine
cave → oreillette droite
= circulation générale (ou systémique) ….........etc...etc...
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6 L'alimentation
Le bon fonctionnement d'un organisme n'est possible que s'il arrive à subvenir correctement à ses besoins énergétiques.
C'est avant tout le rôle des différents appareils et organes spécialisés qui le constituent afin de lui permettre de répondre à
ces besoins.
Ce besoin est variable en fonction de la masse corporelle, de l'âge, de l'activité physiologique (adulte ou enfant en
croissance), de l'activité physique (augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque et de l'effort musculaire !).
Besoins énergétique en kilo joules Remarque: Le joule est une unité énergétique
Caractéristiques
(kJ) équivalente à la calorie. Une calorie = 4,185
Homme 11000 en 24h joules ce qui équivaut à la quantité d'énergie
Femme 8400 en 24h nécessaire pour augmenter d'1°C la
température d'un gramme d'eau à 15°C, à 1
Enfant 5700 à 9200 en 24h
Adolescent / Adolescente 12800 / 10000 en 24h atmosphère.
Homme / Femme âgé(e) 8000 / 6000 en 24h 1g de glucides ou de protides = 17 kJ
1g de lipides = 38 kJ
Repos 310 par heure
activité moyenne (marche) 1200 par heure
activité intense (course / natation) 3000 / 2000 par heure
Cet approvisionnement en énergie est assuré par la fonction de nutrition. Nous avons étudié précédemment les appareils
respiratoire et circulatoire qui permettent l'approvisionnement en dioxygène (et le rejet du dioxyde de carbone) nécessaire
à la production d'énergie lors de la respiration cellulaire
Ainsi, il est alors nécessaire d'étudier comment les organismes s'approvisionnent en molécules organiques, comment ils
les transforment, les utilisent et ce qu'ils font des déchets produits (le cas du dioxyde de carbone ayant été déjà traité).
Pour les autotrophes, les molécules organiques sont directement fabriquées par l'organisme soit par photosynthèse soit par
chimiosynthèse. Pour les hétérotrophes, ils prélèvent les molécules organiques sur d'autres êtres vivants au cours de leur
alimentation.
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6.2 L'alimentation équilibrée et déséquilibres alimentaires
Le principe de base est d'avoir une alimentation
diversifiée, c'est à dire utiliser les 6 groupes
d'aliments afin de permettre de couvrir les
besoins quantitatifs et qualitatifs de l'organisme
(besoins en aliments bâtisseurs, énergétiques et
aussi fonctionnels !).
L'équilibre s'établit en comparant les apports et
les dépenses énergétiques mais aussi entre les
aliments bâtisseurs et fonctionnels:
• si les apports = dépense → équilibre;
• si les apports> dépense → excès;
• si les apports<dépenses → carence
entraînant des risques pour l'organisme.
Exemples:
• Excès: surpoids, hypertension, obésité, Source: http://nutri1forme.free.fr
maladies cardio-vasculaires, cancers....
• Carence: anémie, scorbut (vitamine C), Kwashiorkor (déficit en certains acides aminés)
Il est nécessaire aussi de respecter 3 repas par jour d'importance équivalente en évitant le grignotage (ce qui
n'empêche pas un goûter voire une collation le matin !), d'avoir une bonne hygiène bucco-dentaire et de faire un
minimum d'exercice physique (30 ' de marche ?) en respectant un délai pour la digestion.
7 La digestion
Les aliments qui sont ingérés ne peuvent être
utilisés tels quels par l'organisme (sauf les
molécules les plus simples). Ils doivent donc
subir des transformations par l'appareil digestif
afin de devenir assimilable: c'est la digestion.
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7.2 Trajet du bol alimentaire et digestions
C'est au cours de son trajet dans les organes du tube digestif que les aliments vont devenir des nutriments (forme
assimilable = utilisable par la cellule) par une suite de transformations mécaniques et chimiques. Historiquement,
la digestion n'était envisagée que comme un phénomène purement mécanique (rôle des dents et brassage par
l'estomac), il a fallut attendre la Renaissance pour que soit admis (en occident) l'existence d'une digestion
chimique.
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7.2.2 La digestion chimique
• Dans la cavité buccale: Les glandes salivaires produisent de la salive contenant l'amylase salivaire. Cet enzyme
permet la transformation de l'amidon (polymère de glucose) en maltose (dimère de glucose).
• Dans le pharynx: RAS
Important: Les enzymes digestifs sont des molécules protéiques ayant un site actif spécifique. Elles ne peuvent agir que
sur un seul et unique substrat. Exemple: amylase agit sur amidon, lipase sur lipide, protéase sur protéine, nucléase sur les
acides nucléiques (ADN).....
Les enzymes permettent une simplification moléculaires: les macromolécules sont transformées en molécules plus petites,
plus simples. L'eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune simplification, ces molécules peuvent être
absorbées en l'état.
Les enzymes ont une action optimale dans certaines conditions physico-chimiques: acidité, température, sinon ces
enzymes sont inactifs voire définitivement dénaturés.
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7.3 Le devenir des nutriments
Une fois les actions mécaniques et chimiques réalisées, les aliments sont transformées en molécules simples: Les
nutriments. Ils vont ensuite passer dans le sang et la lymphe alors que les déchets continueront leur trajet et seront rejetés.
- Une autre partie des nutriments peut être stockée dans le foie, pour les glucides, et dans les tissus adipeux, pour les lipides,
en vue d'une utilisation ultérieure. Ce stockage / relargage dépend de la concentration de nutriments présents dans le sang
(glycémie normale = 1g/L) et sous le contrôle d'hormones tels que l'insuline et le glucagon produit par des cellules
spécialisées du pancréas.
8 L'excrétion
La finalité des fonctions d'alimentation, digestion et respiration est de permettre à l'organisme d'obtenir les matériaux nécessaires à
sa construction (croissance, renouvellement, entretien) et à la production d'énergie nécessaire pour le fonctionnement cellulaire.
Ainsi les différents appareils fonctionnent en synergie pour assurer la « survie » de l'organisme.
L'utilisation des différents nutriments au cours du fonctionnement cellulaire conduit à la production de « déchets » dans le sens où
les produits (des réactions du métabolisme, des réaction chimiques cellulaires) ne sont plus utilisables par les cellules et que leur
accumulation peut s'avérer néfaste au fonctionnement de l'organisme. L'utilisation des nutriments conduit à la création de
composés diverses, ceux qui seront pris en compte, les plus courants sont le dioxyde de carbone et les déchets azotés (urée, acide
urique).
Le dioxyde de carbone peut être mis facilement en évidence lors de l'expiration grâce à de l'eau de chaux, transparente à l'air libre
(0,03 % de CO2), elle se trouble, formant un précipité blanchâtre (6% de CO2 dans l'air expiré).
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L'appareil excréteur comporte deux reins
(en forme de haricot d'environ 10 cm). Le
sang entre dans chaque rein par une artère
rénale et le quitte par la veine rénale. L'urine
formée par les reins en sort par l'uretère
rejoignant la vessie qui se vide régulièrement
(miction), l'urine emprunte un conduit,
l'urètre, vers l'extérieur.
Compléments:
La mécanique cardiaque:
Systole = contraction
Diastole = relâchement
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Pour approfondir:
Exercice 3: Historique !
C'est au siècle des Lumières, siècle foisonnant de recherches dans de multiples domaines, que quelques savants se
posèrent la question de savoir ce qu'il advient des aliments à l'intérieur de notre corps. L'idée la plus communément
admise à l'époque était que les aliments subissaient une trituration mécanique et une putréfaction. René-Antoine Ferchault
de Réaumur (1683-1757), un rochellais, ne croyait pas à la seconde partie de cette théorie en cours à l'époque.
Il utilisa d'abord un rapace apprivoisé comme animal de laboratoire. Les rapaces ont la particularité de rejeter sous forme
de pelote les parties de leurs proies qu'ils ne digèrent pas (plumes, poils, os etc.). Mettant à profit cette caractéristique, il
fit avaler à son oiseau un tube métallique ouvert à ses extrémités contenant de la viande. Après rejet du tube, il constata
que le tube avait quelques déformations et que la viande avait réduit de ¼ ne présentant aucune putréfaction mais une
« espèce de bouillie ».
1-Réaliser un tableau de compte rendu de cette expérience.
2-Que réussit à mettre en évidence Réaumur ?
3-Qu'a-t-il omis de faire pour que son expérience soit réellement concluante ?
4-Quelle hypothèse peut-il alors formuler ?
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