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Poly 3 : Les fonctions de nutrition

La respiration, digestion, excrétion et circulation sanguine

Introduction

1 La fonction de respiration
2 La respiration chez les végétaux
3 La respiration chez les animaux
3.1 La respiration par diffusion directe / « cutanée »
3.2 La respiration trachéenne
3.3 La respiration branchiale
3.4 La respiration pulmonaire

4 La respiration chez l'Homme


4.1 L'appareil respiratoire de l'Homme
4.2 La ventilation pulmonaire

5 Les échanges gazeux et circulation sanguine humaine


5.1 La surface d'échange des gaz respiratoires
5.2 Le transport des gaz par le sang
5.3 Organisation de l'appareil circulatoire et transport du sang

6 L'alimentation chez l'Homme


6.1 Les aliments
6.2 L'alimentation équilibrée et déséquilibres alimentaires

7 La digestion chez l'Homme


7.1 L'appareil digestif
7.2 Trajet du bol alimentaire et digestions
7.2.1 La digestion mécanique
7.2.2 La digestion chimique
7.3 Le devenir des nutriments

8 L'excrétion
8.1 L'excrétion du dioxyde de carbone
8.2 L'excrétion des composés azotés

Cours _________________________________________________________________________ pages 2 à 14


Compléments __________________________________________________________________ page 15
Exercices ______________________________________________________________________ page 16

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Cours:

Introduction:
La nutrition est l'ensemble des fonctions consistant: à absorber des molécules organiques et/ou minérales
(provenant du milieu extérieur) indispensables à la vie, à les transformer / utiliser et à expulser des déchets
produits au cours du fonctionnement métabolique.
Ainsi, les êtres vivants, en fonction de leur plan d'organisation + ou – complexe, possèdent des appareils
constitués d'organes ayant des fonctions et donc des rôles spécifiques. L'ensemble de ces appareils fonctionnent
en synergie les uns avec les autres afin d'assurer la continuité des échanges nutritifs avec le milieu extérieur:

✗ L'appareil respiratoire pour les échanges gazeux

✗ L'appareil digestif pour le prélèvement, la transformation et l'absorption des aliments

✗ L'appareil excrétoire pour le rejet des déchets

✗ L'appareil circulatoire assurant le transport des molécules entre les différents appareils et les cellules de
chaque organes de l'organisme.

Remarque: l'organisation des végétaux diffère de celle des animaux, les fonctions de nutrition sus-citées ne
dépendent pas respectivement d'un unique appareil. Exemple: les feuilles sont des organes où se déroulent les
échanges gazeux, l'assimilation des substances, l'excrétion des déchets.

La nutrition est une nécessité pour tout être-vivant. Leur organisation permet de distinguer deux compartiments:
le milieu intérieur et le milieu extérieur (ou plus globalement le milieu de vie), séparés par une surface qui
permettra les échanges de substances de l'un à l'autre: on parle de surfaces d'échanges. Toutes les fonctions de
nutrition chez les êtres-vivants reposent sur l'existence de ces surfaces d'échanges plus ou moins spécialisées.

1 La fonction de respiration

La respiration permet les échanges gazeux: apport de dioxygène et rejet de dioxyde de carbone (déchets
donc la respiration est aussi associée à la fonction d'excrétion). C'est une des fonctions qui caractérise le
vivant.
La respiration est, avant tout, un phénomène cellulaire (dans les mitochondries). Cette respiration cellulaire
à lieu aussi bien chez les autotrophes que chez les hétérotrophes. Elle permet d'obtenir de l'énergie pour le
fonctionnement cellulaire à partir de la dégradation (réaction du catabolisme cellulaire) de molécules
complexes (contenant de l'énergie chimique) en molécules plus simples (contenant moins d'énergie
chimique) et fait intervenir des molécules de dioxygène.

C6 H12 O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6H2 O + ENERGIE (ATP)

Remarque: ne pas confondre avec la réaction de photosynthèse

Cette respiration cellulaire correspond à un besoin de la cellule, de chacune des cellules de chaque tissus, de
chaque organes, de chaque appareils, de chaque organismes vivants. La complexification des organismes
pluricellulaires et les chemins évolutifs variés, ont conduit à la mise en place de stratégies diverses afin
d'assurer l'approvisionnement en dioxygène et donc à l'existence d'appareils respiratoires plus ou moins
complexes .

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2 La respiration chez les végétaux
La respiration chez les végétaux est permanente. Elle s'effectue dans toutes les cellules possédant des
mitochondries.

L'appareil respiratoire d'une plante terrestre est constitué par l'ensemble des organes possédant des stomates:
les feuilles.

NB: Les feuilles sont constituées de


nombreuses cellules organisées en différents
tissus cellulaires. L'épiderme de la feuille est
recouverte d'une cuticule cireuse empêchant
les pertes d'eau mais aussi les échanges
gazeux avec le milieu extérieur.

Cependant, cette barrière est interrompue


par des stomates (surtout au niveau de la
surface inférieure des feuilles) dont le centre
présente une ouverture (l'ostiole pouvant
être ouvert ou fermé) permettant le passage
des gaz et de l'eau (respiration et
transpiration).

Les stomates sont donc le lieu des échanges


gazeux avec le milieu extérieur. Le
dioxygène qui entre va ensuite passer dans
les cellules proches des stomates et circuler Structure d'une feuille
vers les cellules de l'intérieur (diffusion: voir http://www.emc.maricopa.edu/faculty/farabee/biobk/leafstru.gif
plus bas) mais aussi vers les tissus
conducteurs (vaisseaux) de sève présents dans
les nervures des feuilles.

3 La respiration chez les animaux


Comme chez tous les êtres-vivants, la respiration est permanente. Les appareils respiratoires sont très divers et sont
adaptés au milieu de vie de l'animal. En effet, les sources de dioxygène diffèrent entre le milieu aquatique et le milieu
terrestre.
Remarque: L'air contient environ 20 à 21 % d'O2 (78 % de diazote = N2, 0,003 % de dioxyde de carbone = CO2) et le
taux diminue avec l'altitude alors que dans l'eau, la concentration en dioxygène dissout est en moyenne de 15 mg / L
(plus faible que dans l'air) et diminue lorsque la température de l'eau augmente.

Ainsi la respiration et les modalités des échanges gazeux varient d'un groupe d'animaux à un autre.
Le monde animal présente différents modes de respiration:
✗ La respiration cellulaire; ex: unicellulaires ou colonies pluricellulaires souvent aquatiques, éponges...
✗ La respiration par diffusion directe; ex: unicellulaires ou pluricellulaires ( de taille réduite )

✗ La respiration « cutanée »; ex: annélides (vers), amphibiens chez lesquels la « peau » est humide.
✗ La respiration trachéenne; ex: insectes terrestre ou aquatiques
✗ La respiration branchiale; ex: en milieu aquatique, annélides, mollusques, crustacés, poisson, larves d'insectes ou
d'amphibien
✗ La respiration pulmonaire; ex: mollusques, mammifères terrestres (ou aquatiques)

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3.1 La respiration par diffusion directe / « cutanée »:

Elle s'apparente plus à une absorption du dioxygène du milieu extérieur vers le milieu intérieur,
constituant le processus de base des échanges gazeux: La diffusion.
A priori, la diffusion suffit à elle seule à assurer l'approvisionnement en dioxygène et l'évacuation du
dioxyde de carbone chez les unicellulaires. La surface d'échange est alors la membrane cellulaire.

Un problème se pose lorsque l'on a affaire aux


pluricellulaires car plus l'être-vivant sera de grande taille,
plus les trajets de diffusion des gaz seront longs et donc
peu voire pas efficaces. Ainsi, la diffusion
n'approvisionnera que les cellules des êtres-vivants pour
qui le trajet du dioxygène sera réduit, la surface
d'échange est alors la surface corporelle: on pourra alors
parler de respiration « cutanée ».
Ex: animaux microscopiques, animaux fins,
aquatiques....ou ayant la peau humide.

Pour les autres, des organes spécifiques sont nécessaires


pour assurer la diffusion des gaz respiratoires. http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/11724

Ex: Chez les éponges, ce sont des canaux qui permettent à l'eau de mer d'être apportée par des pores
sous l'action de mouvements vibratiles des cils des cellules. L'eau quitte la cavité par la « bouche ».

3.2 La respiration trachéenne:

Les trachées sont des invaginations de la


surface corporelle dont les extrémités
internes contiennent un liquide. Les
trachées des Insectes permettent d'atteindre
toutes les cellules du corps par de très petits
tubes ramifiés: les trachéoles.

Les gaz arrivent donc directement et


diffusent à travers cette surface d'échange
humide. Ce système trachéen est ouvert sur
l'extérieur (air) par des stigmates,
minuscules pores répartis sur la surface
corporelle de l'animal.

Pour les petits insectes, la diffusion des gaz est suffisante pour répondre aux besoins mais chez les
insectes plus gros, ils ont besoin de ventiler http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/11724
ce système par des mouvement rythmiques
du corps qui compriment et dilatent les
trachéoles.

Remarque: Certains insectes aquatiques ont des comportements respiratoires leur permettant d'assurer
leur approvisionnement en air et de vivre dans l'eau: tube respiratoire, élytre permettant d'emprisonner
de l'air pour assurer un temps de plongée, trachéobranchies de certaines larves.

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3.3 La respiration branchiale:
Les branchies sont des prolongements de la surface corporelle vers l'extérieur, spécialisés dans les
échanges gazeux.
C'est au niveau de cette surface que les gaz diffusent vers le milieu intérieur. Cette diffusion sera
d'autant plus efficace que la surface est moins épaisse et qu'elle est plus vaste. Ainsi, on constate
qu'en fonction des groupes d'animaux aquatiques, les branchies prennent des formes plus ou moins
complexes:
- Chez les échinodermes, ce sont de petites vésicules
présentent sur la face dorsale de l'individu. ( ici )
- Chez d'autres animaux, elles occupent une région plus
localisée du corps et ont un aspect plumeux ( très repliés
et donc augmentant ainsi la surface de contact avec le
milieu respiratoire) .
- Chez les vertébrés, les individus ont des tailles
importantes, les branchies sont localisées et donc elles
sont étroitement associées avec le système circulatoire
afin de permettre les échanges gazeux entre le milieu
respiratoire et le sang qui assurera la distribution des gaz
Section d'un bras d'étoile de mer
dans l'ensemble de l'organisme. (Annexe 1) Elles sont
souvent recouvertes d'un « rabat » protecteur (opercule
des poissons osseux).

L'eau étant un milieu moins riche que l'air en dioxygène, les branchies doivent être efficaces pour
le prélever, cela implique donc le enouvellement constant de l'eau par des mouvements de
« ventilation » réalisés soit par le déplacement (poisson) soit par des cils (« coquillages »), soit par
des « appendices » appropriés (crustacés).
Drôle d'idée ! : Les gaz échangés sont dissous dans l'eau...il n'y a donc pas de bulle « d'air »
produite par les animaux marins.

3.4 La respiration pulmonaire:


Les poumons sont des invaginations de la
surface corporelle et correspondent aux
organes respiratoires. Ils sont en étroite
association avec le système circulatoire
assurant la distribution des gaz au reste de
l'organisme.
La respiration pulmonaire concerne les
animaux terrestres généralement (vertébrés,
mollusques, arachnides), les amphibiens ainsi
que les mammifères marins en particulier.
Le renouvellement de l'air est, lui aussi, nécessaire et s'effectue par des mouvements respiratoires
dont les modalités sont spécifiques à chaque groupe d'êtres-vivants.
Exemples:
Mouvement bucco-pharyngé chez la grenouille.
Mouvement de la cage thoracique sous l'action des muscles respiratoires, utilisation d'un évent
chez les cétacés.
Chez les oiseaux, les mouvements de l'air sont continus et unidirectionnels (Annexe 4) et il existe
un système d'échange à contre-courant avec la circulation sanguine

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4 La respiration chez l'Homme

4.1 L'appareil respiratoire de l'Homme


Petite précision:
L'appareil respiratoire est l'ensemble des
organes dans lesquels circule l'air.
Le système respiratoire est l'ensemble des
organes qui permettent l'inspiration et
l'expiration donc: l'appareil respiratoire mais
aussi les autres organes comme la plèvre, les
muscles respiratoires et la cage thoracique.

Pour tout savoir, un peu de vocabulaire !

• Voies respiratoires supérieures: le nez, la


bouche...préférez plutôt cavité ou fosses
nasales (avec les sinus) et cavité buccale.
• Le pharynx: conduit musculo-membraneux
vertical, carrefour des conduits aérien
( trachée) et digestif (œsophage).
http://scientific.forumactif.net
• Le larynx: conduit cartilagineux, organe de
la phonation (cordes vocales vibrant lors du passage de l'air) où est localisée la glotte qui se rabat contre
l'épiglotte (cartilage au niveau de l'ouverture du larynx) permettant de fermer l'accès à la trachée et de dévier
la nourriture vers l'œsophage pour descendre vers l'estomac.
• La trachée (ou trachée artère): conduit blanc de 11 à 13 cm reliant le larynx aux bronches. La trachée est
maintenue ouverte par des anneaux de cartilage. Recouverte d'une couche de cellules possédant des cils
vibratiles capables de faire remonter le mucus, les poussières qui s'y sont collées.
• Les bronches et bronchioles: de même constitution que la trachée, elles en sont le prolongement se divisant
d'abord en 2 bronches conduisant à chaque poumon à l'intérieur desquels elles se ramifient, diminuant de
diamètre, jusqu'aux alvéoles pulmonaires.
• Les poumons: Le poumon droit possède 3 lobes et le gauche 2 seulement, une place étant nécessaire pour le
cœur. Ils sont richement vascularisés et sont donc constitués par des bronchioles, des vaisseaux sanguins
(capillaires, veinules et artérioles) ainsi que par les alvéoles pulmonaires...ceci lui donnant un aspect
spongieux, léger et très vaste (déplié = terrain de tennis).
• Les alvéoles pulmonaires: Elles ont l'aspect de petits « ballons » dont la paroi est constituée d'une couche de
cellules très fine et en contact avec la paroi très fine des capillaires sanguins. Cette « barrière » entre l'air et
le sang est humide et permet donc le passage (diffusion) rapide des gaz de l'air alvéolaire vers le sang (et
inversement). Les alvéoles constituent la surface d'échange respiratoire.
• La plèvre: Membrane enveloppant chaque poumon composé de 2 feuillets (l'un sur le poumon et l'autre sur
la face interne de la cage thoracique). Entre eux, un liquide rempli la cavité pleurale permettant leur
glissement mais aussi d'être solidaire l'un de l'autre (importance pour la ventilation pulmonaire).
• La cage thoracique: Constituée par l'ensemble des côtes reliées au niveau du sternum et de la colonne
vertébrale, tapissée par le feuillet externe de la plèvre et fermée par un « plancher »: le diaphragme.
• Le diaphragme: muscle qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale, il participe aux mouvements
respiratoires au même titre que les muscles inter-costaux et les muscles élévateurs des côtes.

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4.2 La ventilation pulmonaire

La ventilation des poumons est réalisée grâce aux mouvements respiratoires (1 mouvement respiratoire
= 1 inspiration + 1 expiration). Elle permet de maintenir une concentration maximale de dioxygène et
une concentration minimale de dioxyde de carbone.

Chez les Mammifères, la ventilation est automatisée et est sous contrôle du système nerveux et elle
fonctionne sur le principe d'une pompe aspirante. L'inspiration est un mouvement actif et l'expiration
est un mouvement passif:

• L'inspiration est obtenue par la création d'une aspiration, une tension par augmentation du
volume de la cage thoracique.
La contraction des muscles respiratoires permettent cette augmentation de volume:
◦ Le diaphragme, en se contractant, s'abaisse
◦ Les muscles intercostaux écartent les côtes
◦ Les muscles élévateurs soulèvent la cage thoracique vers le haut

Les poumons suivent le mouvement de la cage thoracique, à cause de la tension superficielle du


liquide situé entre les deux feuillets de la plèvre. Ainsi quand la cage thoracique s'étire, elle tend
les poumons, augmentant ainsi leur volume, l'air peut alors s'y engouffrer jusqu'aux alvéoles.

L'inspiration est bien un mouvement actif car il nécessite une mise en activité des muscles
respiratoires.

http://bua.mabulle.com

• L'expiration est obtenue par le relâchement des muscles respiratoires, le diaphragme remonte,
les côtes s'abaissent, le volume de la cage thoracique diminue, les poumons subissent une
compression, l'air est expulsé des alvéoles vers l'extérieur.

Remarques: Le volume d'air inspirer et expirer au repos est appelé volume courant, il est de 0,5L.
Lorsqu'on force une inspiration ou une expiration, on peut mesurer un volume d'air qui correspond à la
capacité vitale: environ 4,8 L chez un homme moyen (légèrement plus faible chez une femme). Même
après une expiration forcée, il reste un petit volume d'air dans les poumons (les alvéoles ne peuvent s'
affaissées totalement), c'est le volume résiduel.

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5 Les échanges gazeux et circulation sanguine
5.1 La surface d'échange des gaz respiratoires
L'existence d'un appareil respiratoire et d'une ventilation pulmonaire va permettre de mettre en contact le milieu
extérieur et le milieu intérieur afin de permettre les échanges gazeux. Chez l'Homme c'est donc dans les
poumons, au niveau des alvéoles pulmonaires qu'est présente cette surface d'échange entre l'air et le sang.

La barrière qui sépare ces deux


compartiments a des caractéristiques qui
facilitent la diffusion des gaz respiratoires.
Ces caractéristiques sont communes à
toutes les surfaces d'échanges de
l'organisme (voir chapitres suivants):
• Fine épaisseur de la barrière Air /
Sang: 0,001 à 0,002 mm
• Vaste surface de contact: 600 à
800 millions d'alvéoles = 90 m2
• Densité de capillaires importante:
4 à 5 capillaires en moyenne par
alvéole

C'est donc à ce niveau que le dioxygène


diffuse vers le sang et que le dioxyde de
carbone diffuse vers l'air alvéolaire.
http://marina.miori.free.fr/svt/spip.php?article60

5.2 Le transport des gaz par le sang


Le sang (5 Litres) est un liquide complexe, contenant de
l'eau en grande quantité, de nombreuses substances
dissoutes, ainsi que des cellules y circulant: les globules
blancs (ou leucocytes chargés de la défense de l'organisme,
système immunitaire), les plaquettes (thrombocytes:
coagulation du sang au niveau des plaies) et les globules
rouges ou hématies ou érythrocytes.

Le dioxygène étant peu soluble dans l'eau, le sang contient


peu de dioxygène dissous. Il est alors pris en charge par des
pigments respiratoires (protéine) présents dans les hématies http://www.maladies-du-sang.com
(chez l'Homme, ces cellules sont dépourvues de noyaux
lorsqu'elles sont à maturité, libérant ainsi de la place pour le
stockage de l'hémoglobine).
Le dioxygène va donc se fixer sur les hémoglobines des
hématies et être transporté par les vaisseaux sanguins pour
être distribué à chacune des cellules de l'organisme.

Le dioxyde de carbone est quant à lui plus soluble, il sera


donc pris en charge à 80 % environ par la partie liquide du
sang et le reste par l'hémoglobine des hématies. Déchet de
la respiration cellulaire, le dioxyde de carbone diffuse hors
http://www.medicopedia.net
des cellules vers le sang qui se charge de le ramener vers les
poumons afin qu'il franchisse la barrière air/sang et qu'il soit
évacué hors de l'organisme, lors de l'expiration.

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5.3 Organisation de l'appareil circulatoire et transport du sang
L'appareil circulatoire est constitué
par l'ensemble des vaisseaux
sanguins: artères, artérioles,
capillaires, veinules et veines, ainsi
que par le cœur. Ce système est clos
et permet une circulation du sang en
continue et à sens unique (voir
clapet dans le cœur) évitant ainsi le
mélange du sang riche en dioxygène
et celui riche en dioxyde de carbone.

• Le système artériel est l'ensemble de


vaisseaux qui partent du cœur vers
les organes. Le sang y circule sous
forte pression. Les parois sont
épaisses, musculeuses, élastiques et
résistantes, elles restent ouvertes.

• Le système veineux est l'ensemble


des vaisseaux qui partent des organes
et retournent au cœur. Le sang y
circule sous faible pression. Les
parois sont flasques, et se ferment
sur elles-même. Elles possèdent des L'appareil circulatoire: http://www.lamap.fr
valvules anti-retour.

• Les capillaires sont des vaisseaux


extrêmement fins, ramifiés, assurant
la liaison entre artérioles et veinules
à l'intérieur des organes. Lieux des
échanges entre le sang et les
cellules / l'air.

• Le cœur est un muscle (myocarde)


creux, cloisonné (4 cavités: 2
oreillettes, 2 ventricules et contenant des « clapets » : valvules anti-retour), capable de se contracter de façon
autonome afin de mettre le sang en circulation dans un seul sens (= pompe cardiaque). Le « cœur droit » alimente
les poumons, le « cœur gauche alimente le reste des organes: on parle de circulation pulmonaire et de circulation
générale (ou systémique)

Le circuit du sang est toujours le même:


• Le sang arrive des organes enrichi en CO 2, pauvre en O2 au niveau de l'oreillette droite → ventricule droit
→ artère pulmonaire → capillaires dans les alvéoles pulmonaires: échanges gazeux et le sang repart
enrichi en O2 et appauvri en CO2 → retour au cœur par la veine pulmonaire → oreillette gauche
= circulation pulmonaire

• Puis le sang riche en en O2, pauvre en CO2 → ventricule gauche → artère aorte → artérioles→ capillaires
dans les organes: échanges gazeux puis le sang repart riche en CO 2, pauvre en O2 → veinules → veine
cave → oreillette droite
= circulation générale (ou systémique) ….........etc...etc...

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6 L'alimentation
Le bon fonctionnement d'un organisme n'est possible que s'il arrive à subvenir correctement à ses besoins énergétiques.
C'est avant tout le rôle des différents appareils et organes spécialisés qui le constituent afin de lui permettre de répondre à
ces besoins.
Ce besoin est variable en fonction de la masse corporelle, de l'âge, de l'activité physiologique (adulte ou enfant en
croissance), de l'activité physique (augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque et de l'effort musculaire !).

Besoins énergétique en kilo joules Remarque: Le joule est une unité énergétique
Caractéristiques
(kJ) équivalente à la calorie. Une calorie = 4,185
Homme 11000 en 24h joules ce qui équivaut à la quantité d'énergie
Femme 8400 en 24h nécessaire pour augmenter d'1°C la
température d'un gramme d'eau à 15°C, à 1
Enfant 5700 à 9200 en 24h
Adolescent / Adolescente 12800 / 10000 en 24h atmosphère.
Homme / Femme âgé(e) 8000 / 6000 en 24h 1g de glucides ou de protides = 17 kJ
1g de lipides = 38 kJ
Repos 310 par heure
activité moyenne (marche) 1200 par heure
activité intense (course / natation) 3000 / 2000 par heure

Cet approvisionnement en énergie est assuré par la fonction de nutrition. Nous avons étudié précédemment les appareils
respiratoire et circulatoire qui permettent l'approvisionnement en dioxygène (et le rejet du dioxyde de carbone) nécessaire
à la production d'énergie lors de la respiration cellulaire
Ainsi, il est alors nécessaire d'étudier comment les organismes s'approvisionnent en molécules organiques, comment ils
les transforment, les utilisent et ce qu'ils font des déchets produits (le cas du dioxyde de carbone ayant été déjà traité).
Pour les autotrophes, les molécules organiques sont directement fabriquées par l'organisme soit par photosynthèse soit par
chimiosynthèse. Pour les hétérotrophes, ils prélèvent les molécules organiques sur d'autres êtres vivants au cours de leur
alimentation.

6.1 Les aliments


Les aliments ingérés contiennent les molécules organiques mais aussi minérales nécessaires au bon
fonctionnement d'un organisme hétérotrophe.
On distingue dans les aliments:
• Les molécules minérales: comme l'eau, nécessaire en abondance (1,5 à 2,5 L /jour en fonction de
l'activité) ou comme les oligo-éléments (dans de très petites quantités), ou comme les sels minéraux
sous forme ioniques (Calcium, phosphore, fer, sodium, potassium...).
• Les molécules organiques (glucides protides, lipides et les vitamines)

On distingue trois grands types d'aliments:


• Les aliments bâtisseurs participants à la construction, au renouvellement et à la structure de l'organisme
(« briques » du vivants). Ex: protéines
• Les aliments énergétiques dont la dégradation dans les cellules libère l'énergie nécessaire à leur
fonctionnement. Ex:glucose.
• Les aliments fonctionnels indispensable à la réalisation des réaction du métabolisme et donc aux
fonctions vitales des cellules. Ex: vitamines

Les nutritionnistes ont réparti les aliments en 6 familles:

Famille Apports Rôle principal


Viandes poissons œuf Glucides (G) Protéines (P) Lipides (L), vitamines, fer Bâtisseurs
Produits laitiers G, P, L vitamines, eau Bâtisseurs
Corps gras L, vitamines Énergétique
Féculents G (lents) Énergétique
Produits sucrés G (rapides) Énergétique
Fruits et légumes G, vitamines, sels minéraux, eau (et des fibres pour le transit intestinal !) Fonctionnel
Eau Eau, sels minéraux Fonctionnel

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6.2 L'alimentation équilibrée et déséquilibres alimentaires
Le principe de base est d'avoir une alimentation
diversifiée, c'est à dire utiliser les 6 groupes
d'aliments afin de permettre de couvrir les
besoins quantitatifs et qualitatifs de l'organisme
(besoins en aliments bâtisseurs, énergétiques et
aussi fonctionnels !).
L'équilibre s'établit en comparant les apports et
les dépenses énergétiques mais aussi entre les
aliments bâtisseurs et fonctionnels:
• si les apports = dépense → équilibre;
• si les apports> dépense → excès;
• si les apports<dépenses → carence
entraînant des risques pour l'organisme.
Exemples:
• Excès: surpoids, hypertension, obésité, Source: http://nutri1forme.free.fr
maladies cardio-vasculaires, cancers....
• Carence: anémie, scorbut (vitamine C), Kwashiorkor (déficit en certains acides aminés)

Il est nécessaire aussi de respecter 3 repas par jour d'importance équivalente en évitant le grignotage (ce qui
n'empêche pas un goûter voire une collation le matin !), d'avoir une bonne hygiène bucco-dentaire et de faire un
minimum d'exercice physique (30 ' de marche ?) en respectant un délai pour la digestion.

7 La digestion
Les aliments qui sont ingérés ne peuvent être
utilisés tels quels par l'organisme (sauf les
molécules les plus simples). Ils doivent donc
subir des transformations par l'appareil digestif
afin de devenir assimilable: c'est la digestion.

7.1 L'appareil digestif


Il est constitué de deux types d'organes:
• les organes creux du tube digestif dans
lesquels circulent les aliments en cours de
digestion (le bol alimentaire):
Bouche, dent, pharynx, œsophage,
estomac, intestin grêle (duodénum,
jéjunum, iléon), gros intestin (cæcum,
colon, rectum), anus.

• et les glandes annexes qui sécrète des


substances (sucs digestifs = enzymes
digestives) permettant le fonctionnement
du tube digestif:
Glandes salivaire, pancréas, foie (vésicule
biliaire relié au duodénum par le canal
cholédoque)

Remarques: Les parois de l'estomac et du début


de l'intestin contiennent des cellules
glandulaires produisant des enzymes digestives.
Appareil digestif humain par Mariana Ruiz

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7.2 Trajet du bol alimentaire et digestions
C'est au cours de son trajet dans les organes du tube digestif que les aliments vont devenir des nutriments (forme
assimilable = utilisable par la cellule) par une suite de transformations mécaniques et chimiques. Historiquement,
la digestion n'était envisagée que comme un phénomène purement mécanique (rôle des dents et brassage par
l'estomac), il a fallut attendre la Renaissance pour que soit admis (en occident) l'existence d'une digestion
chimique.

7.2.1 La digestion mécanique


• Dans la cavité buccale: Les dents réalisent la
mastication, fragmentation des aliments. La langue
permet de mettre en mouvement les aliments et aide à
la déglutition.

Remarques: Les dents ont des formes différentes et donc des


fonctions différentes. Chez les animaux, elles permettent de
déterminer leur régime alimentaire. Les incisives coupent, les canines
déchirent, les pré-molaires et les molaires écrasent et broient.

• Dans le pharynx: Les muscles permettent la


déglutition, évacuation du bol alimentaire dans
l’œsophage. La glotte et l'épiglotte empêche les
aliments et les liquides de s'introduire dans les voies
respiratoires.

• Dans l’œsophage: le bol ne fait que transiter vers


l'estomac, aidé par les contraction des muscles de la
paroi: péristaltisme.

• Dans l'estomac: Les muscles de la paroi permettent le


brassage du bol alimentaire ainsi que le mélange avec
les sucs gastriques produits. Le passage vers l'intestin
grêle est contrôlé par un muscle circulaire (sphincter)
qui permet l'évacuation progressive du bol alimentaire
(chyme).
Remarques: Chez les oiseaux, sans dents, il existe deux à trois cavités
(jabot, estomac et gésier) qui permettent de brasser et broyer les
aliments. Le jabot, quant il existe, permet le stockage des graines avant
leur passage dans l'estomac.

• Dans l'intestin grêle: Les muscles de la paroi assurent


le mélange du bol alimentaire avec la bile, les sucs
pancréatiques et intestinaux ainsi que la progression du bol
alimentaire (chyle).

• Dans le gros intestin: Les muscles de la paroi assurent le transit des


matières non digérées. Le rectum permet le stockage des matières
fécales et un sphincter contrôle l'élimination des selles par l'anus.

La digestion mécanique permet de fragmenter les aliments, les mélanger aux


sucs digestifs et d'assurer leur déplacement le long du tube digestif. La
fragmentation des aliments va permettre une action plus efficace des sucs
digestifs sur les aliments.

Coupe transversale de l'intestin grêle

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7.2.2 La digestion chimique
• Dans la cavité buccale: Les glandes salivaires produisent de la salive contenant l'amylase salivaire. Cet enzyme
permet la transformation de l'amidon (polymère de glucose) en maltose (dimère de glucose).
• Dans le pharynx: RAS

• Dans l’œsophage: RAS

• Dans l'estomac: La muqueuse de l'estomac (couche de


cellules en contact avec les aliments, formant des replis: les
cryptes ou puits possédant des cellules spécialisées) produit
les sucs gastriques contenant de la pepsine qui permet la
transformation des protéines en polypeptides. (La pepsine
est produite sous forme de pepsinogène qui sous l'action
des acides se transformer en pepsine...active)
Remarques: Chez certains animaux, les herbivores,
l'estomac possède plusieurs cavités ou chambres de
fermentation dans lesquels sont présentes des bactéries
produisant des enzymes qui permettent la digestion de la
cellulose.

• Dans l'intestin grêle:


◦ Le canal cholédoque déverse la bile et les sucs
pancréatiques.
▪ La bile produite par le foie n'est pas un enzyme
digestif mais elle contribue à l'émulsion (séparation en
petites gouttelettes) des lipides et favorise ainsi
l'action des autres sucs digestifs.
▪ Les sucs pancréatiques contiennent de l'amylase
(amidon → maltose), des lipase (lipides → acides gras
+ glycérol) et de la trypsine (protéine → polypeptides)
Remarque: La trypsine est la forme active, le pancréas produit le
trypsinogène qui doit être activé comme pour la pepsine.

◦ La muqueuse intestinale est formée de replis


glandulaire produisant les sucs intestinaux contenant
de l'amylase, maltase (maltose → glucose), saccharase
(saccharose → glucose + fructose), lactase (lactose →
glucose + galactose), lipase, protéase (protéine →
polypeptide), polypeptidase (polypeptide → acides
aminés)
◦ Dans le gros intestin: RAS, présence de bactéries
qui fermentent les déchets
Structure de l'intestin grêle
◦ Rectum, anus: RAS

Important: Les enzymes digestifs sont des molécules protéiques ayant un site actif spécifique. Elles ne peuvent agir que
sur un seul et unique substrat. Exemple: amylase agit sur amidon, lipase sur lipide, protéase sur protéine, nucléase sur les
acides nucléiques (ADN).....
Les enzymes permettent une simplification moléculaires: les macromolécules sont transformées en molécules plus petites,
plus simples. L'eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune simplification, ces molécules peuvent être
absorbées en l'état.
Les enzymes ont une action optimale dans certaines conditions physico-chimiques: acidité, température, sinon ces
enzymes sont inactifs voire définitivement dénaturés.

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7.3 Le devenir des nutriments
Une fois les actions mécaniques et chimiques réalisées, les aliments sont transformées en molécules simples: Les
nutriments. Ils vont ensuite passer dans le sang et la lymphe alors que les déchets continueront leur trajet et seront rejetés.

7.3.1 L'absorption intestinale


La muqueuse de l'intestin grêle possède toutes les caractéristiques d'une surface d’absorption:
–De nombreux replis forment des villosités, les cellules de la muqueuse possèdent aussi, sur leur face en contact avec le
chyle alimentaire, de nombreux replis membranaire: les micro-villosité. Cette organisation permet de démultiplier la
surface de contact et d'absorption.
–La muqueuse est très fine, une seule couche de cellule sépare le chyle et les capillaires sanguins et lymphatiques
(vaisseaux chylifères).
–Richesse de la paroi intestinale en vaisseaux sanguins et chylifères.
Seul les nutriments ayant une taille suffisamment petite peuvent la traverser. Ex: Glucose, acides aminés, acides gras,
glycérol, eau, vitamines, sels minéraux..

7.3.2 Utilisation des nutriments : l'assimilation


Après absorption intestinale, passage dans le sang et la lymphe, mise en circulation et distribution aux cellules des
différents organes, deux possibilités se présentent pour les nutriments:
- Les nutriments vont fournir les matériaux de construction et permettre de fournir l'énergie (coupler avec l'utilisation de
dioxygène lors la respiration cellulaire) nécessaire au fonctionnement cellulaire. Les cellules fabriquent les molécules
complexes dont elles ont besoins: c'est l'assimilation.

- Une autre partie des nutriments peut être stockée dans le foie, pour les glucides, et dans les tissus adipeux, pour les lipides,
en vue d'une utilisation ultérieure. Ce stockage / relargage dépend de la concentration de nutriments présents dans le sang
(glycémie normale = 1g/L) et sous le contrôle d'hormones tels que l'insuline et le glucagon produit par des cellules
spécialisées du pancréas.

8 L'excrétion
La finalité des fonctions d'alimentation, digestion et respiration est de permettre à l'organisme d'obtenir les matériaux nécessaires à
sa construction (croissance, renouvellement, entretien) et à la production d'énergie nécessaire pour le fonctionnement cellulaire.
Ainsi les différents appareils fonctionnent en synergie pour assurer la « survie » de l'organisme.

L'utilisation des différents nutriments au cours du fonctionnement cellulaire conduit à la production de « déchets » dans le sens où
les produits (des réactions du métabolisme, des réaction chimiques cellulaires) ne sont plus utilisables par les cellules et que leur
accumulation peut s'avérer néfaste au fonctionnement de l'organisme. L'utilisation des nutriments conduit à la création de
composés diverses, ceux qui seront pris en compte, les plus courants sont le dioxyde de carbone et les déchets azotés (urée, acide
urique).

8.1 L'excrétion du dioxyde de carbone


Produit au cours de la respiration cellulaire, lors de l'utilisation du glucose et du dioxygène, le dioxyde de carbone va sortir
passivement des cellules (diffusion) vers le sang.
Le dioxyde de carbone est soluble, il sera donc pris en charge à 80 % environ par la partie liquide du sang et le reste par
l'hémoglobine des hématies. Le sang veineux de la circulation générale se charge de le ramener au cœur puis grâce à l'artère
pulmonaire vers les poumons afin que le CO2 franchisse la barrière air/sang et qu'il soit évacué hors de l'organisme, lors de
l'expiration (remonté du diaphragme, relâchement des muscles respiratoires, diminution de volume de la cage thoracique,pression
sur les poumons, sortie de l'air).

Le dioxyde de carbone peut être mis facilement en évidence lors de l'expiration grâce à de l'eau de chaux, transparente à l'air libre
(0,03 % de CO2), elle se trouble, formant un précipité blanchâtre (6% de CO2 dans l'air expiré).

8.2 L'excrétion des composés azotés


Produit lors de l'utilisation métabolique des acides aminés, l'azote est « contenu » sous forme d'urée et d'acide urique. Rejetés dans
le sang, ils seront transportés jusqu'aux reins. Les reins débarrassent le sang des déchets azotés mais participent aussi à la
régulation des concentrations sanguines de divers électrolytes (Calcium, sodium, potassium....) en les concentrant dans l'urine.

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L'appareil excréteur comporte deux reins
(en forme de haricot d'environ 10 cm). Le
sang entre dans chaque rein par une artère
rénale et le quitte par la veine rénale. L'urine
formée par les reins en sort par l'uretère
rejoignant la vessie qui se vide régulièrement
(miction), l'urine emprunte un conduit,
l'urètre, vers l'extérieur.

Les néphrons (unité fonctionnelle des reins)


permettent une filtration du sang et une
réabsorption sélective de certains composés
(eau, glucose, vitamines...) présent dans
l'urine.

Compléments:

La structure du cœur (Schéma très


simplifié) :

Valvules mitrale et tricuspide = valvules


auriculo-ventriculaires

Valvules sigmoïde et aortique = valvules


artérielles

La mécanique cardiaque:
Systole = contraction
Diastole = relâchement

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Pour approfondir:

Exercice 1: Comparaison poumons / muscle


Un morceau de poumon et de muscle sont placés chacun dans un bécher rempli d'eau. Immédiatement, on constat que le
poumon flotte à la surface alors que le muscle coule. 24 heures plus tard, la couleur de l'eau est devenue rouge et les deux
morceaux d'organes sont au fond du bécher.
1-Réaliser les schémas de ces expériences aux temps t = 0 et au temps t = 24h
2-Expliquer les observations effectuées au temps t = 0
3-Expliquer les observations effectuées au temps t = 24 heures

Exercice 2: Surface d'échange


1-A partir de la photographie d'alvéole pulmonaire p 8 prise au microscope optique au grossissement X 400, calculer
l'épaisseur de la barrière air/sang
2-Expliquer en quoi cette particularité est essentielle pour les échanges gazeux

Exercice 3: Historique !
C'est au siècle des Lumières, siècle foisonnant de recherches dans de multiples domaines, que quelques savants se
posèrent la question de savoir ce qu'il advient des aliments à l'intérieur de notre corps. L'idée la plus communément
admise à l'époque était que les aliments subissaient une trituration mécanique et une putréfaction. René-Antoine Ferchault
de Réaumur (1683-1757), un rochellais, ne croyait pas à la seconde partie de cette théorie en cours à l'époque.
Il utilisa d'abord un rapace apprivoisé comme animal de laboratoire. Les rapaces ont la particularité de rejeter sous forme
de pelote les parties de leurs proies qu'ils ne digèrent pas (plumes, poils, os etc.). Mettant à profit cette caractéristique, il
fit avaler à son oiseau un tube métallique ouvert à ses extrémités contenant de la viande. Après rejet du tube, il constata
que le tube avait quelques déformations et que la viande avait réduit de ¼ ne présentant aucune putréfaction mais une
« espèce de bouillie ».
1-Réaliser un tableau de compte rendu de cette expérience.
2-Que réussit à mettre en évidence Réaumur ?
3-Qu'a-t-il omis de faire pour que son expérience soit réellement concluante ?
4-Quelle hypothèse peut-il alors formuler ?

Exercice 4 : Sur les dents !


Proposez, à l'aide de schémas, une expérience (et les résultats probables) permettant de savoir si la digestion mécanique
facilite la digestion chimique d'un aliment.

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