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Tome 4
0. Doin
Paris 1899
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Original illisible
N F Z 43-120-10
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pour tout, ou partie
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La machine animale, comme toute autre machine, s'use au fur et a mesure qu'eHe
fonctionne. Pour réparer les pertes incessantes qu'eue subit du fait de ce fonction-
nement et pour se maintenir constamment dans ses conditions normates, elle
emprunte au monde extérieur un certain nombre de substances, dites aUmen-
taires. Mais ces substances, tettes qu'etiës
existent dans ta nature, ne sont pas aptes à
être absorbées, c'est-du'e a passer dans le
torrent circulatoire, qui les distribuera ensuite
dans toutes les régions du corps. E)tes ont
besoin pour eeta de subir une préparation
préalable, qui a pour but et pour résultat de
les diviser, de les Hquefter, en un mot, de les
rendre absorbables et assimilables. Ces trans-
formations, a )a fois physico-chimiques et bio-
logiques, constituent ce qu'en physiologie on
appeHe l'acte <M<y<M<< et l'on désigne, en ana-
tomie, sous le nom d'sp~at'e~ c!e digestion,
t'ensembte des organesou eUes s'accomplissent.
L'appareil digestif manque chez tes proto-
zoaires chez certains d'entre eux, parasites,
les atiments tif)<Mes sont absorbes par endos-
mose sur tous les points du corps (grégarines);
chez d'autres, les particules alimentaires, à
l'état solide, sont ingërees directement sur un
point quelconque de cette surface, comme cela s'observe chez les monëres et chez
iesamibes.
Chez tes cœtentërës, nous voyons apparaitre une cavité digestive, mais elle est
encore bien simple c'estune simple dépression en c:iecum (ng. t. A), dont l'orifice
umquosertàiafoLsàt'mtroduction dcsa)imentseta)'expu)siondeteut'srestdus.
Peu à peu ce cut-de-sac s'étend en longueur. Son extrémité fermée se rapproche
de plus en plus de la surface du corps et, finalement s'ouvre à l'extérieur le
caecum de tout à l'heure est remplacé maintenant par un tube ouvert a. ses deux
bouts (ug. 1, B). De ses deux orifices, l'un, appelé ~OMcAe, sert à la réception des
substances alimentaires; par l'autre, appelé <MMS, s'échappentles résidus des
actes digestifs, les matières fécales.
Ce tube digestif, que nous rencontrons pour la première fois chez les vera, per-
sistera désormaisjusque chez les mammifères supérieurs. Mais, au fur et à mesure
qu'on s'élève dans la. série, il se complique et se perfectionne. Tout d'abord, il se
renfle en son milieu pour former l'estomac. La portion sus-stomacale du tube, con-
servant sa direction rectiligne et médiane, représente l'oesophage, le pharynx et
IcLC.a.vité buc&aie.La portion sous-stom'acale, s'allongeant et se contournant plus ou `
moins sur elle-même, constitue l'intestin. Celui-ci se renfle a son tour dans sa
portion terminale et se différencie ainsi en deux. segments morphologiquement
distincts un premier segment, plus long, mais plus étroit, qui fait suite immé-
diatement à i'estomacet qui prend le nom d'intestin grêle; un deuxième segment,
plus court, mais beaucoup plus large, qui constitue le gros intestin, lequel se
termine par l'anus (ûg.'i,C,D,E).
Avec ces différenciations morphologiques se montre tout naturellement la divi-
sion du travail. La portion sus-stomacaledu tube digestif sert tout simplement
à conduire les aliments du milieu extérieur dans i'estomac c'est la po?'<!OM M~M-
~e.–L'estomac et l'intestin grêle, plus hautement différenciés, sont des sortes
de laboratoires, ou les sucs digestifs exercent leur action sur les aliments et les
transforment en une masse molle, semi-liquide, facilement absorbabte c'est la
po?'OM digestive. Enfin, le gros intestin oup0)'(t'o~ e/ec<t'ue reçoit de l'intestin
grêle les résidus de la digestion, les charrie vers l'anus et, sous le nom de matières
fécales, les rejette au dehors.
Au fur et à mesure que le tube digestif se perfectionne, nous voyons se déve-
lopper autour de lui, à titre d'annexés, un certain nombre de formations glandu-
laires, qui sécrètent et déversent dans sa cavité des liquides particuliers, destinés
à opérer sur les aliments les transformations signalées plus haut. Ces formations
surajoutées, suivies dans leurs complicationsgraduelles, ne sont tout d'abord que
de simples cellules glandulaires isolées, situées ça et là dans l'épithélium. Plus
tard, elles se groupent en une couche continue dans des dépressions en cul-de-sac,
formant ainsi des glandes rudimentaires plus ou moins incorporées dans la paroi
même du canal digestif. Enfin, a un degré de développementplus complet, elles
deviennent do véritables organes autonomes (glandes salivaires, foie, pancréas),
plus ou moins éloignés de la cavité digestive et reliés a cette dernière par des
canaux excréteurs.
L'appareil de la digestion, considéré dans son ensemble, se compose donc
'l" D'un long tube, irrégulièrementcylindrique, le ~M~e dt'~esM/
2° D'une série de formations glandulaires, qui se développent autour de lui et
que nous désignerons sous le nom collectif d'~MMea~ du tube digestif.
Le tube digestif et ses annexes feront l'objet de deux chapitres distincts.
CHAPITRE PKEMtER
TUBE DIGESTIF
ARTICLE1
BOUCHE ET SES DÉPENDANCES
Goupo sa.gifkde de la fMc et du cou, pour montrer ia. portion initiée des deux conduits digestif
ot.a.m'ifm'c (segment dMitdota. coupe).
fosse nasate droite. B, eatit6bncca)o. –B', vestihutcdela bouche. B", région sub)ingua)ede ta bouche.
pharynx nasa). C', pharynx bucca). D, cE'sophagc. H, tar~ux. F, trachec-ar~crc.
), ;)af'u)e fU'Mte. 2, cor!)eL St)[~h'icur. 3, cornet moyen. 4. cornet inférieur. !), S', muqueuse des fosses
nasfUM. 6, cnrmage taterat du nez. –7, cartilage défaite du nez. S, amygdatc pharyngienne. a. orifice
pharyngien de la trompe d'~ustache. io. fossette de RosenrnuHM'. t [, voite du ))a)ais c). tu'ettc. H, muqueuse
'linguate, at'ec 12', fo'atncn cceeun). ):). septun) tingua). )4, muscle genio-giosse. t.
'–<<), tnuscte m~o-hjoïdien. )7, tpigtoHe. 18, cartitage thyroïde. t9, ta*, cartitngo cricoïdc. 20,–vontricutc
)nusc)o genio-htoïdien.
du fary))):. 3t, premier cerceau de la trachée. 2~ corps pituitairc. 23, pédoncule cerebrtd. 24, protuM-
rance annn)airo. 8.'i. hutbe raehidion. M, moc))c cpinicre. 27, cervetet. 28, quatrième ventricu)c: 29,
durc-merc. 30, Hgatueut transvcrsc
a, os fronta). &, os propre du nex. e, oDtmoMe. sphénoïde. e, maxiUairc supérieur. y, pa)aUn.
.<)', maxi))aire inférieur. /t, os ))yoïdc. aUas, avec son tubercule postérieur. axis, avec /< son apophyse
épineuse. vertèbresccrvicatcs, avec tcurs apophyses épineuses.
A. C~tXt'OHMATIOX EXTH)tt):Uit)':
B.–Co~STtTUTtON ANATOMIQUE
Considérëos au point de vue de leur constitution anatomique, les tcvros se com-
posent de quatre couches superposées, qui sont, en aHant d'avant en arrière ta
peau, la couche musculeuse, la couche sous-muqueuse, la couche muqueuse.
d" Peau. peau des lèvres est remarquabte par son épaisseur, par sa résis-
tance et surtout par son adhérence intime aux faisceaux musculaires sous-jacents,
qui viennent prendre sur safaccprofonde ta plus grande partie de teurs inser-
tions. Elle est très riche en fotticutes piteux et, par suite, possède de nombreuses
glandes sébacées anncxdesa ces foHicufcs.
2" Couche musculeuse. La couche muscuteuse est constituée en majeure
partie par te muscle orbicutairc des tèvros. Ce muscle, comme nous t'avons détà
vu en myologie (t. I, p. 708), se dispose autour de
l'orifice buccal à la manière d'un anneau aptati,~ou
plutôt d'une ellipse dont le grand diamètre se dirige
transversalement d'une commissure a l'autre.–A t'or-
bicutaire, muscle essentiel des lèvres, viennent se join-
dre, à titre de faisceaux accessoires, les extrémités
d'une foule d'autres musctes, qui, partant des différentes
régions de ta face, viennent s'insérer sur le pourtour
de t'orifice buccal, comme autant de rayons conver-
gents. Ces muscles nous sont déjà connus (voy. MyoLo-
oiE) et nous ne ferons ici que les énumërer. Ce sont
'f pour la lèvre supérieure, les élévateurs communs
de l'aile du nez et de la lèvre supérieure, les élévateurs
Fig.S.
Coupe vort.icaJo dos doux h' propres
de la lèvre supérieure, les canins et les petits
vrespourtnon~'frtcmusctf: zygomatiques; 2" pour la lèvre inférieure, tes carrés du
cotnpMsseuL'des [ûvres (d'<).- menton; 3° pour les commissures, tesbuccinateurs, les
prcs Rov). grands zygomatiques, les triangulairesdes tëvres et les
t,l(')'fsup6t'if'u)'<'t'Lh''vt'c[)'f'
t'icu)'p,!noc:ëi)Gur))icciit)t~'ricurc; risorius de Santorint. De tous ces muscles disposés
3,~u)'f~cc)t')sLt'!t'icut'f.–4,fnis- autour de l'orifice buccal, les
ceauxde)'n)'bieu)aim.–5,6',h!S- uns s'insèrent a la face
cpat)\dcs'))usctcsct)n)p)~sscm'sdes profonde de la peau, les autres à la face profonde de
,i!yj'es.–6,fpntGi~uccnI<
la muqueuse. Au point de vue de leur rôle, un seul est
constricteur de l'orifice huccal c'est l'orbiculaire. Tous les autres sont dilatateurs.
Rappelons encore que, outre les fibres transversales de t'orbicutaire et les
fibres radiées des muscles a insertion extra-lahiale, chacune des deux lèvres pos-
sède~ au voisinage de son bord libre, un certain nombre de fibres a direction
antéro-postërieure, qui lui appartiennent en propre et qui se rendent de la peaui
à Ja muqueuse ((ig. 8, 8 et 5') leur ensemble constitue le HtMSc~e coM~M'esseM)' des
lèvres (7'ec<MS /a6in de KLEIN, jM'op?'tMS labîi de KnAuSE). Nous avons déjà décrit ce
muscle à la page 710 de la myologie, oh )e lecteur voudra bien se reporter.
1° Artères. Les aftèrcs des fèvres p)'ovion))C))j, en grande partie ,des deux
coronaires, tesqueDes, conmc nous i'avons déjà vu en angëiuiogie.se dëLachont
()e la faciaieau niveau des commissures. ~La
c<M'o)MM'e
!'K/'e)"<e!M'e se porte horizontatcmentet] dedans, dans l'épais-
seur de )alèvre infth'ieurc~ et, s'anastomose à plein canat sur
la ligne médiane avec [a, coronaire inférieure du côte oppose.
La cot'OMt'fe st(pe?'eM)'e se porte de même dans la tevre
supérieure et se réunit sur ta )igne médiane avec son homo-
nyme du cote oppose.
résulte de cette donHe anasLomoso que )es qua-tre coro-
Il
naires, les deux coronaires gauches et les deux coronaires
droites, constituent autour do t'orifLcc buccal un cercle artë-
riet complet. Ce cerc)e arteriet est situé tout près du bord
libre des tevres, entre la couche muscuteuse et, )a, couche
gtandutcuse ((ig. 8,3). H décrit, de nombreuses dcxuosites et
abandonne un peu partout sur son parcours des rameaux et
Fig.9. ramuscutes ptus ou moins grc)os, les uns ascendants~ les
Trots pa.pittcsdo tu. autres descendants.. destinés aux muscles, aux glandes, a ta
muqueuse Ja.biitio, peau et a ta muqueuse des deux lèvres.
u.voc injection des
vaissea.ux (<i'apn''s
Indépendamment des coronaires, ar/es p/MC/p~es, les
TOt.DT). lèvres reçoivent encore, à titre d'o'<ë;'es acccssoM'es, un
certain nombre de ramuscutesterminaux de la sous-orbitaire,
de )a transvcrsatc de la face, de ia buccale, de la mentonnière et. même de la sous-
mentale, taquc!io, dans bien des cas, remonte jusque ([ans la lèvrc inférieure.
2° Veines. Les veines, indépendantes des artères, cheminent pour la plupart
au-dessous de la peau, ou ctfcs forment un réseau plus on moins riche. EUes pré-
sentent do nombreuses vatvu)es et viennent se jeter, en partie dans la veine faciale,
en partie dans tes veines sous-mentatcs.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques forment sur Je bord libre de! lèvres un
réseau d'une extrême tenuiLe, très difncik' a injecter (S.u'pEY). Les troncu)es et les
troncs qui en émanent, se comportent dtn'ercnnnent sur ta tevrc superfcurc et sur
fa lèvre inférieure. Ceux de la )èvre supérieure se dirigent en dehors vers les
commissures. Là, ils s'innechissent; en bas et, suivant alors Je même trajet que la
veine faciale, ils viennent se jeter dans les gangtions sous-maxiiiaires. Les lym-
phatiques de ta ievre inférieure se divisent en fa~eraux et médians les premiers se
rendent, comme les précédents, aux ganglions sous-maxittaires; les seconds des-
cendent vers la symphyse mentonnière et aboutissent, au-dessous de cette sym-
physe, a deux ou trois ganglions qui sont placés dans la région sus-hyoïdicnnc, un
peu au-dessus dé l'os hoïde.
4° Nerfs. Les nerfs des lèvres se distinguent en moteurs et scnsitifs. Les
)'<a;)KeaM.K mo<e!M's émanent du faciat et se perdent" (tans les faisceaux musculaires
qui entrent dans la constitution des lèvres. Les t'amesMa? sensitifs proviennent
du sous-orbitaire et du mentonnier, branches du trijumeau. Ils sont toujours très
grêles et se distribuent a ta peau, à la muqueuse et a la couche gtandutcusc. Ils se
terminent en grande partie dans des corpuscules de Krause. Cependant KoLUKEn et
GEKLAOt, le premier dans la peau, le second dans la muqueuse du bord libre, ont
décrit de véritables corpuscutes du tact.
Les joues, qui constituent les parois tatératos de la bouche, dépassent de beau-
coup les limites de cette cavité. Elles s'étendent, en hauteur, du rebord inférieur de
t'orbitc au bord inférieur du maxittaire et, en targeur, du bord postérieur du
masséter a la commissure des lèvres et aux parties )a)éra)cs du nez. Un sillon
ohtiquc en bas et en dehors, généralement très marqué, les sépare du nez et des
)èvres il porte en haut le nom de St'~OH Maso-~eKMtt, en bas ''o)ui de St~oM ~Mu-
~e)HCH.
Ainsi délimitées, les joues occupent ta plus grande partie de la face elles répon-
dent a la fois a la région mataire, a la région massetérine T't a ta région génienne
proprement dite de t'anatomic topographique. Leur épaisseur, un peu plus consi-
dérable que celle des lèvres, varie, suivant t'état d'embonpoint des sujets, de
10 mittimètres a 3 centimètres et même au dota. Chacune d'elles a une forme
irrégulièrement quadrilatère et nous offre a considérer deux faces, t'une externe,
t'autrc interne.
i'Face externe. La face externe est régulièrement bombée chez t'cnfant et
aussi chez l'adulte qui possède un certain embonpoint. Chez les sujets amaigris.
au contraire, elle est ptus ou moins déprimée du côté de la cavité buccale. Chez
tes vieillards, par suite dc la chute des dents et de l'usure ptus ou moins pro-
noncée des deux bords alvéolaires, tes joues, devenues trop grandes pour t'espace
qu'elles ont à recouvrir, se plissent dans le sens de la fente buccate et présentent
alors, sur leur face externe, un système de sittons rayonnes caractéristique
f~Mes séniles).
2° Face interne. La face interne des joues repose, dans ta plus grande partie
de son étendue, sur te massif osseux de la face et lui adhère intimement. Seutc, sa
portion centrale est libre et tapissée par la muqueuse c'est elle qui forme a propre-
ment partcr la paroi latérale de la bouche. Elle est nettement délimitée, en haut et
en bas, par le sillon horizontal qui fait suite au sillon gingivo-tabiat et que forme
la muqueuse buccate en se réfléchissant de la face interne des joues sur Ics bords
alvéolaires du maxillaire supérieur et du maxillaire inférieur. En arrière, elle
's'étendjusqu'au pitier antérieur du voite du pa)ais, En avant, en~n,e!)es6 con-
tinue sans tig'nes de démarcation aucune avec la face postérieure des lèvres,
M.–CONSTfTUTtOXANATOMtQUE
Les joues comprennent cinq couches distinctes qui se superposent dans l'ordre
suivant, en allant de dehors en dedans (fig. 10) ta peau, le tissu cettutairc sous-
cutané ta couche aponevrotique, la couche muscuteusc et la couche muqueuse.
i°Peau. –La peau des joues est
remarquable par sa finesse etparsavascuta-
risation chacun sait avec qucUc rapidité cUe se colore ou pâtit sous t'innuënce des
émotions môme tes plus tëgères Gtahrc chez t'enfant et chez !a femme, elle est
recouverte, chez t'homme adulte, de longs poits qui se dëvetoppent principale-
ment a sa partie postérieure et inférieure. Ettc est, enfin, très riche en grandes
sudo!'iparescteng[andessëbacëes.
Tissu cellulaire sous-cutané.–Le tissu cellulaire sous-cutané est ptus ou
2°
moins charge (te graisse, suivant tes sujets. Sa ptus grande épaisseur repond tou-
jours A la partie centrale de la
joue et à la région qui avoisinc
iotrousous-orbitaire.
En dedans du masséter, dans
l'intervalle compris entre le bord
antérieur de ce muscle et le
buccinateur, on trouve constam-
ment une petite masse adipeuse,
connue sous le nom de ~OM~e
g~~aisseûse de I3iclaat.
~'<M'sseMs<? Z~'c/«~. Cette
(;eCte irzasse
masse
graisseuse est surtout très déve-
toppee chez t'entant; mais on la
rencontre aussi chez l'adulte et
chez le vieillard, quoique avec
des proportions moindres et une
consistance plus faible. Au point
de vue de sa signification anato-
miquc, la boute graisseuse de
Bichat n'est qu'un simple organe
de remplissage au même titre
Coupe horixontfUe passant par tes commisstn'estt),të['a.tes,
pour montt'ef constitution a.na.tomique des joues. que le tissu adipeux de l'orbite
i,M'cadcde))(airp.–2,vcstibutcdcia!)Ouch<3,)M(i)ib)'c
et ne mérite certainement pas
dcs)t!tt'es.mu()Meuse[)~eca)c.–ii,n)usc)e))ucciMa)ct',avcel'importance que lui accordent
S\sonftponctrosG.–6,o<)fCtjfat''e<)csfôt'cs.–7,/y~ontaLi<(Uc.–
8~Ussucct[ut:m'cscms-cn(an~U~pcmj.–t0,af'f('t'nfucu(' certains auteurs.
iO',VKincfac)!))c.–)),tr.M)5fC)'s.')tcdc)!tfacc.–)S,n)ss6te)',
;ncct2\sof)<tpfj'n6t'rosc.bou!<)'a)~SRusf'df~ic)m).–t4, Dans le tissu cellulaire sous-
brancjn'dun)a\ina!rc.–)5,j)K'ry~o'fdienmtcmc.–)6,fac<!dor- cutané
saïc(fc)a)aii~uf. se trouvent ça et )a un
certain nombre de faisceaux
musculaires, appartenant aux muscles peaucict's de la face. Tels sont. tes faisceaux
inférieurs do i'orbicutaire des paupières, le grand et le petit zygomatique, le
canin,torisorinsdcSantarini,etc.
3" Couche aponévrotique. Elle est formée par l'aponévrose massétérinc et
tar l'aponévrose du buccinatcur, déjà décrites en myotogic (voy. t. f.. ~Msc~es
~e~<~e).
4" Couche musculeuse. Au-dessous de la couche aponevrotiquc, et recouverts
par elle, se trouvent deux muscles importants en arrière, le ninsscter, i'un des
principaux éiëvftteurs du maxiHaire; en avant, le buccinatcur, qui s'étend (te la
partie la plus reculée de la joue à la commissure des tcvrcs. Ces deux musctcs ont
été déjà étudiés en myoiogie. Nous ne saurions y revenir ici sans tomber dans des
redites.
5"Couche muqueuse.– La muqueuse des joues fait suite a celle des ievrcsct
présente a peu près les mêmes caractères que cette dernière. Ellc en diffère, ccpcn-
dant, d'une part, en ce
qu'elle est plus lisse et
plus unie et, d'autre part,
en ce qu'elle repose direc-
tement sur le muscle sous-
jacent, sans interposition
de cette nappe glanduleuse
que nous avons vue, au
niveau des tèvrcs,s'eta)er
entre la muqueuse et l'or-
iticutairc.
Les joues ne sont pour-
tant pas dépourvues de
glandes. Elles en possè-
dent tout comme les
tèvres; seulement, au lieuH Fig. )t.
de se cantonner entre la Lit muqueuse buceato <)u ritonxno. vue en coupe uans\cr:-n)''
(d'~pr~s TouKXEux).
muqueuse et le buccina-
teur, elles se placent dansS t, ''jtithéthxn. dftmc avec ses papinps. acinus ~~utdtduuv.
t~ tobn!p adipeux. 5, tikrcs tnuscufaitps ~'i~cs.
l'épaisseur des muscles ouU
même s'étaient sur sa face externe, immédiatement au-dessous <)c )'ap<mcvrosc
huccinatrice. Ces glandes, connues sous le nom de glandes ?Mo~<ï~'es, forment ta
une traînée plus ou moins continue~ qui s'étend en arrière jusqu'aux glandes
jMJatincs. Chacune d'eHes donne naissance a un petit canal excréteur, qui se
(hrigo en dedans, traverse )c muscle buccinateur et vient s'ouvrir a la face tihre
'te la muqueuse.
Nous devons signaler encore comme appartenant à la région des joues, le canal
<e .S'/eHO~ que nous étudierons plus tard a propos de la parotide (voy. p. t(;4).
~ous nous contenterons de rappeler ici qu'il clieminc tout d'abord sur la face
externe du masséter, contourne ensuite le bord antérieur de ce muscle, descend
sur le buccinateur et, nnatcment, le perfore pour aller s'ouvrir dans ta cavité
t'uccaie un peu en avant du collet de la deuxième grosse molaire supérieure.
C. VAISSEAUX ET NERFS
dé)iës, Fun sur ta. peau, l'autre sur la muqueuse. Les troncules et les troncs qui
naissent de ces réseaux se rendent, en partie aux ganglions parotidiens, en
partie aux ganglions sous-maxiiïaires. –Ceux qui émanent du réseau muqueux
abouf.tssenttous, après un trajet descendant, aux ganglions sous-maxillaires.
4" Nerfs. Les nerfs de la joue se distinguent, comme ceux des ièvres, en
moteurs et sensitifs. Les ~'awMM.r M:<?<eM?'s proviennent de deux sources du
maxillaire inférieur qui innerve le masséter; du facial, qui tient sous sa dépen-
dance tous les autres musctes. Les )'~MK~M.r sensitifs, destinés à la fois à la
peau et a ia muqueuse, sont fournis en majeure partie par l'auriculo-temporal, Je
lacrymal, le buccal, le sous-orbitaire et le mentonnier. Toutes ces branches
émanent directement du nerf de la cinquième paire (voy. SvsrRME NEUVEux pmupHË-
MQUK).
La paroi supérieure de la bouche est formée, dans ses deux tiers antérieurs par
la voûte palatine, dans son tiers postérieur par une portion du voile du palais.
Nous ne nous occuperons ici que de (a voûte palatine, le voile du palais devant être
décrit plus loin a propos de la paroi postérieure.
A. COX)'OHMAT[0!< EXTKXIEUtU!
La voûte patatinc présente, sur te sujet revêtu de ses parties moites, la môme
configuration que sur le squelette (voy. t. I, OsTKor.oGn-:) c'est une région en forme
de fer à cheval, circonscrite en avant et sur les côtés par le rebord atvéofaire des
deux maxillaires supérieurs.
Sur la ligne médiane, elle nous offre a considérer un raphé fibrcux (fig. 30,10)
dirigé d'avant en arrière et partageant la région en deux moitiés exactement symé-
triques. Ce raphé médian, ptus ou moins marqué suivant les sujets, est tantôt
en saillie, tantôt en creux. Quelquefois encore, il est sur le même plan que les
parties qui l'avoisinent et ne se distingue ators de ces dernières que par sa co)o-
ration ptus blanche. t) se termine a sf) partie antérieure par un petit tubcrcufe,
arrondi on ovataire, qui répond a t'orifi'-c inférieur du conduit palatin anté-
rieur (fig. 12,2).
A droite et a gauche du raphé précité, (a voûte pa)atinc diffère d'aspect dans son
tiers antérieur et dans ses deux tiers postérieurs. Dans son tiers antérieur, elle
est fort irréguHere elle nous présente, en effet, tout un système de crêtes rugueuses
transversales ou plus ou moins obliques, rectilignes ou arciformes. Dans ses
deux tiers postérieurs, ta voûte palatine est plus lisse, plus unie. On y observe a
t'aide d'une toupe, ou même à
t'oeit nu, des saillies ou papiiïes
et, entre ces papilles, des ondées
glandulaires, qui sont tantôt iso-
lés, tantôt réunis par groupes.
A sa partie postérieure, la voûte
palatine se continue, sans ligne
de démarcation extérieure bien
tranchée, avec le voile du patais.
i.
résistance et par son adhérence, 1, arcade dcnt&nc supérieure, 2~ canal palatin aM~ricm'.
3, canal palatin pos~rieur. 4, glandes palatines du coLé droit.
ta ou les deux membranes sont 5, aWfre palatine~os~ricurc, fournissant,aux a)v~o!cs et s'anastontû-
sant eu avant avec une branche de la nataUncantérieure. 6, tucHc-
en contact immédiat, au périoste 7, fosse nasatc du côté droits tt c~ 8\ m<~t inférieur et n~at
du côté gauclic.
sous-jacent. Cette adhérence est tMo~en
tellement intime qu'on ne peut séparer les deux membranes l'une de l'autre que
par une dissection tout a fait
a)'ti)icie))e.
3° Coucheglanduleuse. La
couche glanduleuse est formée
par deux amas de glandes, tes
glandes palatines, qui se trou-
vent situés de chaque côté de la
ligne médiane entre ta muqueuse
palatine et le périoste sus-jacent
(iig. ~4;. Ce sont des glandes en
grappe, analogues à celles que
nous avons déjà décrites sur les La muqueuse pa.)atine, vue sur une coupe transversale
tcvi-cs et sur tes joues. Chacune (sujet de 25 ans, d'âpres TouRKEUx).
). cpHheHunt pavimctitcux stratifié.
d'elles possède un canal excré- )"nes. i, derme a~cc ses jta
3, Minus gtandutairc. 4, périoste. 5, tesieutes adi-
teur, qui vient s'ouvrir, après un peuses.
A.–CONI''OHMATIOK EXTERIEURE
B. CONSTITUTION AXATOMIQUE
oarolidicn 3'' par ses faisceaux antérieurs, sur la face postëro-interne et sur te
p)oncherde la portion cartilagineuse dc)a trompe d'Ëust&chc. Toutes ces inser-
tions se font & r&ide de fibres a.ponëvrotiquesordman'ement très courtes. De cette
doubic insertion, le përistf~phyUn interne se porte obliquement en bas et en
dedans et s'épanouit en un )arge éventai), dont tes faisceaux divergents recouvrent
toute la face postérieure du voite du palais. De ces faisceaux terminaux du
muscte, les antérieurs se fixent a l'aponévrose palatine ci-dessus décrite; tes
postérieurs s'entrecroisent sur la tignc médiane avec ceux du côte opposé, en
formant une espèce de raphc qui est piacc immédiatement au-dessous des palato- `
staphyHns.
b. T~~tW~s. –A son origine, le peristaphytin interne répond a )a partie ta. plus
recutëe du cartilage de )a trompe. Il la recouvre en grande partie et prend sur ette,
com'ne nous venons de !e voir, un certain nombre de ses insertions.– Ptus bas, il
hjngc encore ta. face pustero-interne de )a trompe, mfus sans s'y insérer cHe lui
est, unie, cëpenda.Hl, par utt (.issu conjunctif très dense. P)us bfts encore, n.u-des-
~.ous de !a paroi crânienne, icpërista-
nhyiin internocst, recouvert,en dedans,
par ta muqueuse du pharynx d'abord,
puis par [a muqueuse Y)osterieure du
voile du parais. En dehors, il répond
successivc)uent.l"da!issapori,iondes-
cendante~ aux muscles constricteur
supérieur du pharynx, et perisiaphytin
externe; 2" dans sa portion horizon-
tale, au pharyngo-sLaphytin.
c. /tc<toM. Au point do vue de
)'af'Uon des peris~aphytins inverties, il
est a considérer que ces deux muscles
forment, dans )eur ensemhtc, une sorte
de .snngtc dont tes (feux extrémités
sont nxccs a in base du crâne et dont
ta parUc moyenne, mobijc, répond au
\'oi)e du pa)ais. HspM'tent.doncen
haut, quand ils se contractent,, cette
partie <noyennc de la sang)c niuscu-
)aireet,en mémo temps, le-voile du Fi~n.
paiais qui fm est intimement uni. Mais La, h'~thpo d'EusLa-chc. vue à. la ba~c <hi m'Anu,
pour t)t0!ih'er ses t'~pp~t't.~ a.vcc les !uusctf:s
ce n'est pas tout. En raison des re[a- [icns~phytin~.
tiuns intimes, ci-dessus décrites, qui ).:iitoo\t(')'~<'dct'ap~jt)t\sPptf~'y~oYd('2,aHf interne
unissent les faisceaux d'origine du <n<'c~\s:t!tt')'ocht't.ch')anf.a\~c:c('))etm~
)'[<'u)':4\.n~"(!U!)yt'n.)rj)nj)fd'Hu&):<Lch<'(porH<t:)
muscte a la trompe d'Mustache, te p"- Hbl'ü-c:u'tilagiu(Ou:('j. ti. upaœ"n'Œl" ilu pha)')), i,
p')is)~ph\ttin'friu',<)};nt'cndt't).ms.–8.j"~ristap))v!itt
ristaphytin interne agit aussi sur ce t'<tf'tH\;tvGS',sttntt'n:fot).–C,tn't'fsJ<'MÎatt'<*c~iit-
~uai.sut'Lat!dutt-~t'<)v.de.tO,ar)t-t-<'m~n)'tK'<f'~t))tt~
conduit a chacune de ses contrac- s\'n~fHntd:ms)~honp('U~rfî)'i.–tt.coudvfodciocci-
tions, il soutevc son plancher et rétré- jn)~).–)~~St)'tCt'))nsi):t)''t'hfmdéchneantcricur.
–)t.nprfvntic)t,s'C!t~f~n(d:nïst<'cam!vtdn')t.–
cit ainsi son orifice pharyngien. Au t~i, c~'of~fc m~Ttu*. t<i, ficrnicr~ tno)~if'r.
i~i.ii. )c muscle po-isL~pttytin interne est ëMu&<<?M)' tht ua~e dM !M~s et coHS~'tC-
<<'M?'<s~'OM:pe.
de /e
muscte pharyngo-staphytin est ~eu~ewdM ~'t/H.x et dM ~AsryK.r, cons~'t'c/eM?'
~aso-~A~'yM~MM et
3° (!tosso-sTAf'HYHN.
~a~M: <~ ~'0~'?.
-Le gtosso-staphytin, encore appcté pa~a<o-~osse, s'étend
de la face inférieure du voile du palais a la base de la langue, en suivant te pilier
antét'f'euf. Nous l'avons déjà décrit à propos des muscles de ta langue (voy. t. Iff,
7,ax~M6). Nous n'y reviendrons pas ici. Nous nous contenterons de rappeler que,
quand se contracte, il porte la tangue en haut et en arrière, en même temps,
qu'il abaisse le voile du palais et, de ce fait, rétrécit l'ouverture qui fait communi-
quer ta bouche avec te pharynx.
3" Muqueuse du voile du palais. La face supérieure et la face inférieure du
voile du palais sont revêtues t'une et l'autre par une membrane muqueuse. Ces deux
feuillets muqueux, mM~MCtMe SM~e~'eM)'e et HH~MCMse !M/e?'eM}'e ~Mf0t7e, qui se
réunissent au niveau du hord tihrc, sont remarquables en ce que chacun d'eux
présente les caractères de ta muqueuse avec taquettc it se continue et dont it dérive.
<! est ainsi que la muqueuse inférieure, qui fait suite a la muqueuse huccale, est,
comme cette dernière, rosée, lisse, épaisse et possède un épithétium pavimenteux
stratifié. De même, la muqueuse supérieure, qui n'est que la continuatiou de la
muqueuse nasale, est rouge, inégaie, mince et surmontée d'un épithélium cylin-
drique à cils vibratiles. )t convient d'ajouter que cet épithétium cylindrique n'occupe
toute t'étcnduo de la muqueuse supérieure que chez le nouveau-né. Chez l'adulte,
on ne le rencontre guère qu'a la partie antérieure du voile; il est remplacé, à la
partie postérieure, par de l'épithélium pavimentcux stratiuc. Au-dessous de la
muqueuse proprement dite s'étate une nappe de tissu conjonctif, le ~ssM coH-
./OHc<t/' soKs-HUt~MeM~c, relativement dense sur la face iuférieurc du voile, plus
iachR sur la face supérieure, beaucoup plus tâche encore au niveau de la tuette,
qui. pour cette raison présente une prédisposition toute particulière aux infiltra-
tion- séreuses.
4" Glandes du voile du palais.– Le voiie du palais possède do nombreuses
gtandes, qui se trouvent disséminées sur ses deux faces. EHcs forment ainsi deux
couches, l'une supérieure, l'autre inférieure. –La coMC/<eNM~e?'eMreest formée
pardcsg'tandesqui.mor-
photogiqucment,rappeUeht
ceUesdc]apituita.irc.Ef)es
sont. re)ati vcnient rares et
i sotëes, ptus n om breuscs
cependant sur tes parties
iatëj'afcs qu'aà !a partie
moyenne. La ptu part d'en-
tre ettes sont profondémentt
situées dans i'jn te r'vaUe des
faisceaux jnuscufa"'cs i-ous-
jacents a la muqueuse i)il
en résulte* que, à-chaque
contraction musculaire, tes
acini gtandulaires se trou-
vent comprimes !atcra)c-
ment et déversent. Jcur
contenu a )a surface, de la
muqueuse. La COMC/~
beaucoup plus
!'M/'e?'eM)'e,
riche et pour ainsi dire con-
tinue, atteint jusqu'à 4 et
nienieS mHHmctrcs d'épais-
seur a sa partie antérieure.
De)a,c)tcvaendiminuantet
nc.tttcsm'c pius, au voisinage
de)a )uette,quc"tmi)time-
U'e. E)ic comprend des grandes en grappe, en tout aemhtahtes aux gfandutcs sa!i-
vaires que nous avons dej;Y décrites sur ies-ievrcs, tes joues et !a voûte pa)a<inc.
G.–VAISSEAUXKTXKItPS
l" Artères. Les artères du voile du patnis proviennent de trois sources 1" de
iap~a~Kc SMpe?'!eMfe ou desceK~aM~, branche de la maxillaire interne, qui arrive
a la voute pafatine en suivant le conduit palatin postérieur; 2° de ta~6!/a<M:e
M!e?'eM)'e ou csceM~aM/e, branche de la faciale, dont les ramuscutcs terminaux
s'anastomosent avec ceux de ]'n.rtère précédente 3'' de ta/)/!<M'yM~CHKet'H/e?'etM'e,
branche de la carotide externe, qui envoie quelques rameaux aux piHcrs posté-
rieurs.
2° Veines. Les veines se divisent en deux groupes. Les unes, ~eM!M SM~e-
f'~M?' se .mêlent aux veines postérieures de )<i pituitaire et, avec elles, aboutis-
sent au plexus veineux de la fosse zygomati([ue. –Les autres, oe~'Mcs ~t/'e~'teMre~,
beaucoup plus importantes que les précédentes, se dirigent tout d'abord vers )cs
parties iateraies du voile du palais et s'unissent afors, soit aux veines des amyg-
dales, soit a ccHes de la base de la tangue. Finalement, cHes viennent se jeter,
comme ces dernières, dans la veine jugutairc interne ou l'un de ses aff)ue!ds.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques se distinguent de même en supérieurs et
inférieurs, les premiers relativement peu développes, les seconds beaucoup plus
riches et. formant a ta face inférieure du voi)c du palais un réseau qui, par la mn!ti-
pticitë et te volume des vaisseaux qui le composent, peut être compare a. cclui de
);) face dorsale de ia tangue (S.u'pE\'). Les uns et tes autres se rendent aux ganglions
profonds du cou.
4° Nerfs. Les nerfs sont moteurs ou scnsitifs. Les He;s Mo<eM~ destines
~ux musctesproviennentdcdiversessources, savoir: pourtcperistaphytin externe,
(je )a racine motrice du trijumeau; pour )e peristaphytin interne et te patato-
--tnphytin, du facial par i'intermediairo du grand nerf pctrcux superficie) et du gan-
n)ion spheno-pafatin pourtegtosso-staphytin,egniementdu facial par son rameau
ting~at; pouric pharyngo-staphytin, du ptexus pharyngien. Quant, aux Me;s
.<e):S!'<<s, ils sont. fournis parie gangtiou spheno-patatin, qui, comme on le sait,
rst annexe au maxiUairc supérieur ou deuxième hranchc du trijumeau (voy. t. Hï,
A'C?' ~MMtCaM).
D. AM\'H))AL).;S
Les amygdaies (de 'x~.u-~t)x~, an~m~e), encore appetees <OHSt7/es, sont des organes
tymphot'dcs annexes ù ia muqueuse de ['isthme du gosier. On tes désigne qucique-
fois sous le nom d'~MM/yd~es
pa/(t<:Hes ou ~M~Mra~es, pour
les distinguer d'une autre
nmygdaie, t'aMty~e p/ia)'?/H-
~z'eMMC, qui occupe la parLie
supérieure du pharynx et que
)KMis étudierons p)us!oin a
~tropos de ce dernier organe.
1° Situation. Au nombre
de deux, l'une droite, l'autre
gauche, ics amygdates sont
~uees sur la paroi latérale du
pharynx~ immédiatement en
.n'riere de l'isthme du gosier.
)'k)s explicitement, cHcs occu-
pent t'c\cavation, ci-dessus
~h~crite sous le nom de fosse
M?H?/<)'d<7<teHHp, qui résulte, a
droite et a gauche~ de l'écarte-
nx'nt du pi)io' antérieur et du
[<ihct' postérieur du voite du
patais.
2° Forme et dimensions.
L'amygda)e a la forme d'un
ovoïde aplati ou, si l'on veut,
(t'une grosse amande, qui se-
''3)1 apptiquec par t'une de ses faces contre le fond de t'excavation prëcitëc, et
'tunt te grand axe serait. légèrement ob)iquc de haut en bas et d'avant en arrière.
Ses dimensions, en dehors de toute influence pathologique, varient beaucoup sui-
vant les sujets entre ['amyg'daie rudimentaire, simpte ptaque à peine saiHante .sur
ta paroi pharyngienne, et ces amygdales volumineusesqui débordent les piliers et
s'avancent plus ou moins du côté du plan médian, se trouvent tous tes mter-
média.ires. A l'état de développement ordinaire, t'a.mygdate mesure de 20 & 28 mU-
timètres de hauteur, sur dS miHimètrcs de targeur et 't0 mittimètres d'épaisseur.
3° Rapports. On considère H t'nmygdate, comme a une amande, deux faces,
t'unë interne, rautt'c externe, deux bords et deux ext.rémités:
a. Face M~MC. Lafaccinterne libre, tantûtpta.ne,tantôt convexe, est recou-
verte dans toute son étendue parla muqueuse pharyngienne. E)te nous présente
un grand nombre d'orifices qui, suivant les ca.s, sont arrondis, ovafaires, triangu-
laires, en formedcsimptes fentes. Ces orifices, tout aussi variabtes par leurs
dimensions que par )eur forme,
nous conduisent dans des ca.vitës
a.ufra.c.tueuses, ies o'yp~es amyg-
~~t'eKS, qui s'avancent plus ou
moins dans l'épaisseur do ta masse
glandulaire on en rencontre
souvent qui s'étendent jusqu'au
conLre et même jusqu'au voisi-
nage de la face externe. Dans ces
anfractuosités en cul-de-sac s'a-
massent des mucosités, se con-
cretant parfois eu des grumeaux
btanchâtres, d'une consistance
dure, d'une odeur plus ou moins
fétide.
b. Face <?.c~'MC. La face
externe de l'amygdale s'applique
directement contre un petit mus-
cte de la tangue, Famygdaio-
g)osse. Par l'intermédiaire de ce
muscle elle répond à t'aponë-
vrose du pharynx, que douhtent
en dehors les faisceaux du cons-
tricteur supérieur. Au delà, se
trouve t'espace MM~~o-p/H-
~eM, espèce d'angle dièdre a
sommet antérieur (fig. 58), dans
lequel cheminent de haut en bas
les organes tes plus importants la carotide interne, )ajugu)airc interne, le pneu
mogastrique~ etc. Les rapports respectifs de ces trois organes nous sont déjà con
nus. Quant a leurs rapports avec l'amygdale, les seuls qui nous intéressent pou!
l'instant, ils sont, a mon avis, beaucoup moins immédiats qu'on ne récrit d'ordi
naire. Si nous faisons passer par le milieu de t'amygdiUc un axe transversa
(tig. 22,a;a?), cet axe, après avoir traversé la paroi du pharynx, rencontre )aparti<
tout antérieure de l'espace maxiHo-pharyngien, représente a ce niveau par um
couche cettuto-graisseused'une très Jaib)e épaisseur, f) rencontre ensuite le ptéry'
noïdien interne et, enfin, la branche du maxittaire & l'union de ses trois quarts
antérieurs avec son quart postérieur. En arrière de cet axe se trouve une bonne
muiLiédu ptérygoïdien interne, puis les muscles styliens, et ce n'est que au detade
ces derniers muscles que se voit le paquet vasculaire, la carotide étant en dedans
et la jugulaire en dehors. La carotide interne se trouve donc située, non pas directe-
ment, en dehors de t'amygdate, mais bien en dehors et en arrière. Si je m'en rap-
porte a mes observations faites sur des coupes de sujets congelés, un intcrvatte de
~0 a '28 miUimetres sépare ordinairement le vaisseau de la g)ande. i{)EFF)-:L, de son
cùtc, a ta suite de recherches sur 16 sujets, est arrivé a cetteconclusion que ta caro-
tide externe, même quand eUe avait une courbure, reste a'17 millimètres environ
en arrière et en dehors du bord postérieur de l'amygdale. La carotide interne ne
présente donc avec la face externe de t'amygdate que des rapports relativement
très éteignes et il est impossible (a moins d'anomalie, l'une (tes deux carotides
pouvant, dans certains cas, arriver au contact du pharynx juste au niveau de
i'funygdate) de tésef ce vaisseau dans t'opération de t'amygdatotomie. L'hcmor-
rhagic qui a. été constatée quel-
quefois a la suite de cette opéra-
tion, provenait, vraisemblable-
ment,, non pas des carotides, mais
piutôt (i'unc arLère (.onsiHan'c
j)!us dévctoppee que d'habitude~
ou bien encore de la faciale, que
j'ai vue, dans bien des cas, en-
voyer une boucle jusque sur l'ex-
trémité inférieure de l'amygdale.
c. Bords. -Des deux bords de
ramygdate, l'un est antérieur,
l'autre postérieur. Le premier,
ordinairement mal délimité, est
en rapport avec le pilier antérieur
du voile du palais, qui le recou-
vre et s'étend même sur une
partie de la face interne de la
glande. Le second, beaucoup plus
ncL, répond au pilier postérieur.
d. ~'a;eMn'<es. Des deux
extrémités de l'amygdale, l'infé-
rieure regarde la base de la lan-
gue, dont elle est séparée par un
intcrvaHe de 5 ou 6 minimètres. Cet intervalle est rcmp)i de glandes fo))icu)euses
qui retient manifestement l'amygdale aux glandes fo!Hcu!cusesde la tangue (<MK~-
~a/c //H~M~~e). L'cxt.rëmit.é supérieure répond a l'angle d'ëcartement des deux
piliers du voile du palais. Mais elle ne remonte. pas jusqu'au sommet de cet angte =
il existe là, entre l'amygdale et la portion initiale des deux pi tiers, une petite
dépression de forme triangutaire~ que l'on désigne sous le nom de fossette sus-
amyg'df{<te?!Me ou sMS-<OMS~<a~'e. Cette fossette, tout aussi variable dans ses
dimensions que l'amygdale eHe-meme, répond, d'après HM, a la deuxième fente
branchiale de l'embryon. Elle est le siège de prédilection des fistules dites bran-
chiatcs.
Structure. ~.Stft'onpra.tiq~~s~T't'an~ d'un ho~mnéadultç, de
transyërsA~ë!usa surface~, on;constate''(.ouf
4* ,`?0 n
~0 a~8/ nne cônpe:
~(raborcr (ng/ 23).rexi8tence des cryptes amygj ci~dossns, ,c~ui,;
sûus ta forme de diverUcuiMms~ôu de fentes, partent dë;Ia, face ~.nternc (le L'org'a.m'
et. s'étendent pju.s ou moins toijijd n. coté de sa face externe~'ces d:iver~
sont (~troi ts, irrëgu[iers/. se ),e'*m[Mn
toujours par une ou ptusieura ex.tre-
mitës fermëos en ctU-de-s&c.' Nous
constatons ensuite que t'amygdate e~t
déUmit.ee, du eûM -du. pharytr~ .pat'
une )atns <ibi'euse/. ptus 6u/ mqms
épaisse, mais cônt.irtue/ que L'on dési-
ghe ordinairement, sous le npi'n de
co~SM~ e~e ~'om!df~e..
/t. DiVJStON EN LOUiES. t'M' sa t'aCC
externe et au juvea.u de son pourtour,
I& capsule amygd ai i en ne se confond
peu à peu avec le tissu ccHuJalrc
sous-muqueux, dont e))e n'est qu'une
dépendance, i'ar sa face intcrne/ et!c
envoie dans i'ëpaisscur de t'organc
un système de poisons vcrticatcs
ug,.24, 4), qui se dirigent vers su. surface, en cheminant constamment entre
deux diverLicu)ums et a égaie dista.nce do chacun d'eux. Ces ctoisons conjonc-
tives ont pour rësuKat de diviser l'amygdale en un certain nombre de segments,
qui constituent ies~&es.
LfMrrHs i';t Dfsscmr'nox CES
LouKs.– IjOs tobcs, comme nous te montre nette-
ment, ta. ngui'g 24, sont exactement délimités, à droite et a gauche, par deux dos
cloisons verticales précitfes qui, de ce fait, méritent te nom de c~OMOKS t'K<e?'/o-
&(tM~s. ))s s'étendent, en profondeur, depuis la face libre de )'amygda)e jusqu'à ta
capsule ubreuse et. chacun d'eux possède !t sa partie moyenne un diverticuium
ayant la même direction que tes cloisons intcrtobaircs. Du reste, tous tes Jobes
amygdaiicnsont. iamômcvatcur morphotogiquc: chaque tobccst une amygda!c
en miniature etit sunit d'en étudier un scu) pour avoir, sur ta constitution nnato-
nuquo de l'organe tout entier, une notion nette et précise.
C. SïiujcTt'ftE ou Nous venons de voir que les iobutes amyg-
LOBE AMvuD.u.fËx
daliens se composent chacun d'un diverticute centra. qui s'ouvre iita surface de
t'organo par son extrémité interne et qui est circonscrit, sur les côtes et au niveau
de son extrémité externe, par une paroi, partout identique à ette-memc~ a.ttantdu
diverticutum aux cloisons intertobaires. Chaque iobc, au point de vue anatomique,
scréduitdonc :\){L membrane, disposée cnformcd'U, qui scrtde parois asoudivcr-
ticuium centra). Cette meni))ranc, disons-tc tout do suite, n'est qu'uno muqueuse
modifiée et nous pouvons, par conséquent, lui considérer deux couches: une
couche supcrnciet)c ou épithétiate ct une couche profonde, que nous désignerons,
pour ne rien préjuger de sa nature, sous )e nom de couche sous-épitheHaie.
a. CoMC~.e c/Ae~'a~e. La couche cpithétiate ne diu'ère pas de la couche épi-
thétiate do la muqueuse bucco-pharyngienne c'est un épithéHum pavimenteux
Gratifie, et nous y rencontrons successivement (ng. 24,S), en allant do la surface
vers )a profondeur, des ccl!u)es aplaties, des cc)!u)cs rondes ou polyédriques et
des ccUutes cylindriques.
b. CoMcAe so<M-ep~Aë~'a<e. La couche sous-cpiUlcHatc (<MK<~Me p)'o~?'e de
S'futfii), qui représente histo-
(ogiquement le derme de la
muqueuse bucco-pharyngienne
(mais un derme profondément
modifie, comme nous allons le
voir), possède, comme ce der-
nier, de nombreuses papilles,
qui, très développées à la sur-
face de l'organe, s'atténuent
gt'adueUement au fur et à
mesure qu'on descend dans
le diverticutum. Hislologique-
ment, elle se compose d'un
~SM réticulé, contenant de
petites formations sphériqucs,
que l'on désigne sous le nom
de ~'a~M ou de /Y~'CM~es.
Le <SSM )'e<CMM est consti-
tué par de fines trabécutcs
conjonctives, qui, naissant des
cloisons interiobaircs, se di-
rigent un peu dans tous les
sc~s et s'anastomosent les
unes avec les autres, de façon
a former dans leur ensemble
un vaste réticutum, dans Ics
'naittes duquel se trouvent des
ccfbdcs lymphatiques. Les
jt'aiiicsde ceréticu)um préscn-
)''u), en moyenne, de 8 a )0 m
<-<' dtametre et chacune d'cttcs renferme ordinairement deux
ou trois cellules.
Les ~'atMs ou /'o~CM~de Famygdalc (fig. 24,6') sont situes, un peu au-dessous
reptthëtium, en plein tissu relieur, dont ils se distinguent, tout d'abord, par
leur forme arrondie ou légèrement ovalaire, puis par leur cou)eur plus sombre. Ils
se disposent d'ordinaire en une rangée unique, qui fait tout Ic tour du di\ct'ticu)um
et qui, par conséquent:, a la forme d'un U ils mesm-ent, pour la plupart, de 300 a
t00 ;j. et l'intervalle qui les sépare représente ordinairement la moitié
ou )c quart
de )eur diamètre. Les grains amygdaUens sont, comme le tissu qui les entoure,
des formations lymphoïdes. Chacun d'eux la valeur d'un foUicutc clos et
a en pré-
sente tous les caractères histologiques (voy. Fo«t'c:~<'s clos de <M<es«M) il se
compose essentiellement d'un réticulum conjonctif, dont les trabécutcs son!, d'une
''xtremc délicatesse et dont les mailles, relativement larges et lâches, sont remplies
par des cellules tymphatiques. Aux fibrilles conjonctives et aux éléments cc)iu-
~))-ps que nous venons de décrire s'ajoutent, dans le tissu sous-épithélial, de
nom-
breux vaisseaux sanguins. Ces vaisseaux proviennent de
ceux., plus volumineux,
qui occupent les ctoisons intertobaires. De tu, ils s'irradient, dans tous )es sens, en
suivant constamment les trabëcutes conjonctives, lesquelles leur servent ainsi de
soutien. Disposes irrégulièrement et sans ordre dans le tissu rëticulë, Hs ajTectcnt
dans les foHicuIes une disposition
nettement radiaire, je veux dire
que, dans chaque foHicutc, i~
vont tous de la périphérie au
centre a la manière d'un rayon.
D. GLANDES EX CKAPP! AN.XËXË)'
A L'AMYf.DALK. Au-dessous de
i'amygdaie et sur son pourtour,
dans le tissu sous-muqucux, se
trouvent constammentun certain
nombre de glandes en grappe,
qui l'appeHcnt exactement, par
tcur structure et parieur signi-
fication, les glandes de même na-
ture que f'on rencontre a )a base
do a langue. Ce sont des gtandcs
muqueuses. Leurs canaux excré-
teurs viennent s'ouvrir, ics uns
a ta surface même de i'amygdatc,
les autres (fig. 24,7) dans l'un
quelconque do ses diverticutums.
7?. R'MUM~. Au total, chaque
toijc amygdaHcn se compose d'un diverticutc contra) ou crypte, dont la paroi,
incomparablement p[us épaisse que )a iumicre du canal qu'eiïe circonscrit., nous
pr6scnte deux couches 1" une couche supcrficieHc, cpitheHatc, formée par un
epithëUum parvimenteux stratifié, continuation de Fëpithetium de revêtement de
ta moqueuse bucco-pharvHg'iennc; 2° une couche profonde (~MM'~Me ~)?'o~?'e de
Si-unn), formée par du tissu rëticutë et des fotticuics ctos. Par extension, Pamyg-
dato tout entière, qui n'est qu'un composé de )obcs morphologiquement equiva-
fents, peut être considérée au point de vue anatomiquc comme une portion de la
muqueuse bucco-pharyngienno, qui se serait ptissee sur ct)e-mémo (d'ou la forma-
tion des diverticutums séparant ies uns des autres les différents ptis) et dont la
couche profonde du derme se serait transformée, suivant une modatite indiquée
ci-dessus, en un organe [ymphoi'de.
Histo~enÉse de l'amygdale. Si Jcs ])istu!o~is)cs sont assuz <)'ttccof'f) aujou''<rhui sur fa. cons-
titution histologiquc 'te i'iunygdafo do )'itf)u)t.c, il n'en est pas '!c même de i'm'iginc otibryonnuirc
de ses ctctocnb (;uns).ituu,nt8. Cctto question est encore forf, cont.i'ovorst'e et. nous nous trouvons
Hn prHScncc de trois théories principa.tes, quc nous désignerons sous les noms, très significatif,
de théorie de Forigine !nesodcrmique, théorie de i'origine opiH'en&te, théorie mixte
!i. 7'ëo)'«' f/e ~o;t))f' t)!M'of/c<'tM)</</c. D'âpres cette théorie, tous tes etemonts constitutifs du
<issu ref.icuie et dos MJteutcs fttt)ys<f:t.)iens proviennent <fu. mcsodcrmc. Une pu.reine intcrpretit-
!ion, ennse autrefois p:tr KÔLDKEH. par Scmnc'r ot par ta plupart des histo)ogistes, a. été reprise
da.ns ces derniers temps par te professeur Srom!, qui, en la rajeunissant et on )a complétant, i'a
pour ainsi dire fuite sienne. Pour ]ui, tes cet)u)es tymphatiques (gtohuics b)ancs ou toucocytea)
sortent dos vaisseaux par diapedese et, arrives dans teur nouvel habitat, opèrent tout autour
d'eux, dans les e!ements conjunctifs du dorme muqueux, des remaniements qui aboutissent à la
<ofs à )a mrmation du tissu retieute et dos fo[)icu)es. Atais
ce n'est pas tout. Les coUutes lympha-
ti([ucs. tan) dans les fonicufes que dans les mai)!es du reticufum ambiant, se muttiptiont sans
cesse et emigrcnt de nouveau, cette fois-ci vers t'oxterieur cUcs se dirigent vers t'epitheuum, s'y
uuvt'cnL des votes a.t'f.iftciotfos, a.n'ivcxt JMs les cryptoi), puis Sti 'tcvcrsont. ft~ns fit ca\'it,t' bue(;i).)(;.
~ù ils se notent. iu. sa.i'n'o pouf' constituer les co~xMc~s' )):M~t«;M.f. Le Ussu n:Ucutc c), tes futti-
)t)os iuxyg'tu-ticns so'a.iortt, a.inst (tes ccutt'os got')uin:L(ifs pour tes ieucocyt.os, )cs<;uc)s t,un)bo))t
rnsuit.o da,ns ta. cu.vitc bucco-phtn'yogtonnc
.tprf.'soO'riiction de ht. couche cpit.hcha.to.
UEXAU'r(ï''Y<:<<'~Yf!<o~. p)'<t/tfc, L. )f, p. 487)
.).U'[i),t<0~"P'Ct,HpJ'Oj)08du
fissu f'uLicuh; f]ui in)i)t,rc ta. muqueuse bucco
nhitr~ngiomic chez )o cotM.vo et. la suuris, i!
~<:f-it. ';uc, à.)n surface do cot).c mufjuouso. la
t\n~)he sourd incussa.mmcnt. par une mu)t.i-
jm(M de voies poi'ouscs, qu'c))o excuse coHti-
it)to))c)))CJ)L da.os t'cpit.hctium de )'e\'e~)ienL.
.itm do ftLit'o issueot.des'uc)m.p))0)'a.udot)ut'8,
pouf se xtcicr t).u\ (t.)i)ocut.s oL
u~)b:t.)))omont
~xo'ect'sur eux ios actions va.t'icos'iorttJGs
rcHuics tymphaUques sont. <;apa.b)es
h. T'Ac~e </<; ~'o~t~uie < <? /OM MMOf/e)'-
u;<~Me <'< ec<o~e)')n'~ue. Hn 188h et 1886.
]tKTTHnHR, U. la SUitO de n0)i)fj)'euscs J'Cchof-
.hussiu' Iedc\'u)oppen)6nt.dcstH~ygdt!,t<:s
rhcx tes Ntimtmifo'cs et <'))ex ]'))f))))fnc, c.st
.nrh'~ ii cctt.0 conclusion fjuo les L'f';t))0))t.s cct-
)u).mes des foUieutfs u.nty~du.Ucns pi'uvicn-
ncnt, non pas du nx;sudm~«o MOinmo un
j',mut a.<(tnis jus'ju'ttiof's, )nu.is ))ion du t'oct.o
denne. Au 3* otuis do iit vie Otthryonnitirc.
),t )uu';ucuse hucco-phin'yngiennc,sur Je point
<j)f owfpo'u. ptus tin'd t'u.mygda.to,envoie diUts
)c tissu tncsodcrnuquo sons-jit.ecnt. un curtinit
)ju!n()re dH proioxgcmonb <'f'eu<(<utt)i's divo'-
tifu)un)Souc)'yj)tos),qui,<m4*)))ois,C)))cLtcnt
~))\-)t)è)t)M des bourgeons p)eins jtig. 27),
,n_
onstitucs oxc)usivef))cnt. p.n' des ceUutcs épi-
t)~~i~tos.<(
t)~i<dos.<( Tout.
Tout, autour de dur-- hourscons."'l~~le tissu nn~odcnuiquc pro:iH'rc et produit des a)nM
ces bourgeons,
ccHutos' fonjonctivcs. Ceux-ci punu~mif. entre tt's hout'~eons cpiUx.~iauY. les ettt'inrcot et fui.
-<'pttr<;t<f <)<; )'in'ag)ntt),iM) j))in)i),hc. U))Cj<jii, iso)cs,
k-.s amas cpit.hctia.ux so U'imsibnnont en ccUutes
.u)i)ndic.s(ic)tf'uc\tcsouc)dn)entspt'<)pt'cs),dat)n
) ioto'vu.nc <)c~~)ucncs s'insinuca). tes p~'otungotticats
tihnnu.ircs <)<) cctiutus n)M~(tcr<ni((ucs)) (HETTEREa'.
<tt)'t<*on~cvoit,f<M)it'u.'oc)<~sc'fjt;)'on,a'ij)Oit
il
la )ui~ cct')dm'j))i'j)M c), j))cso()0)'t))itjuc
d'origine
rth)r)crmi')ue p!),)' ses ccHutes )yt)tpha,H()ucs. d'ori-
~inc t«f's<")er))ti(jUt;))ar sun rcLu'utum conjuncUt'.
r. ?7«'o/e </e <'o)';<jft)te e~'c~M6/NeHieM< ec<of/e;'Hit-
f;~c. Oouze <ms j)fus [<n'd, co j89t. RETTEM;)!
~~))))))Ut)it)uof).)t).Sucn''h'dcUiu)ogio)cs)-csuK:).ts
d'' nuuvcHc:) rcc))cn'hes, 'tcsfjueUcs il rL'su'de, pour
hii. t)nc lu n-tit-utuni <tu M)"'u)e c)os est )ui-mt''f))C
.t~i~inc ccto'(ertnif)uc. ics (ibrittcs qui )c cuusti-
h«.'nt se ')''te)oppa)tt dans )û jM'utop~sttta dos ct;)-
)t))ca'~)it)tc<itt)es et aux dépens de cc})rot,o}))i).s)n.)L.
L'' toUicutc ctos dcn\ ora.it. donc ~,ou~ ont.ier de t'upi-
~ht'tiun) de l'mviiginilH~n et, par cunsequent, <)c
<<'<t~dci'))'e.
L< tbni< u)es t')<~s de )amygdate nous pfescntcnt
.un-i, do !'ctt!))t-y<jn à i'.tduite. deux stades (!isti)X')s
!n) prcnncr sLadc. s<a~e cct<<a!, durant, )et)uct i!
!-) 'unstituc c<c)usi\c)nont p<n' un a.'ua.s <to c';))u)M rpiUn;)i:t.tca ))t-m'cnttf(t <ic t'cpif'x-tiu')'
t'~M'y'giet) un <ffUxic)))C sta'ic, s<f«/e <'('e«M, dims !<j(juct sed~miopftC, entre )('5cct)u)<;h
j.)~«t.cs et :m\ <)cpcns ')u pru)t)[)).ts')t<t ~c <'M cfUu)cs. U)) ti)t r.'ticutu") f-unjom'tif. m r<t!ny}:-
'i.dc ne s a'to pas )i), fhms so<t c\'u)ution i).u fm' et à m'MUt'e <juc )c sujet :tViU)''c en A~c, )cs
hh)tt)c; ()u t'cUcu)u))) )ntt'i),-tuUicu):Lirc s'cpilississent. t~s tra~cutcs dcvicnnott d<*s )m\cs. )c~
m.uitc:- <ju\')!e~ circonscnvcnt. s'i).)noindris~nt, en nu'-mH ~cmps que s'utL~nuent et 'fispiunisscnf
rcffufcb !y!uj)(m.t.iqucs. Fm~cnioHt. fc fo)iicu!c 'fcvicnt une ~m'tc t)e t<'rfn;t(««t <ibr<'us<; ')tms
)a';u'/f)c)cs ctoxcnts cc))u)aims sont. oxh'rofc'ncn) r<).)'es c'est h' ~</e/?&reM. '!c H).Tn:KEU <*t.
comme on le voit,, c'est un stinfc qui correspond a. une déchéance tant Matomique que fone-
tionnoOo de t'orga.no, c'est un ï/~K/f ?'e.??'('M'
Pour RETTEnER, ]os fo))icu)es iimygdutions et. par extension, t'amygdu.to tout entière, doivent
être considérés on raison de leur origine epitheiia.te, comme des ctements gianduta.ires, prives do
cMa.ux excreteut's. Ce sont (les .~aMf/M closes, dont le pro'tuit consta.mmont eta-bore pa.r ie&
cellules lymphatiques est déversé dans te sang. Son rôle dans l'organisme nous est encore
compjetomcnt inconnu.
Vaisseaux et nerfs. –Les aM'es de l'amygdale, presque toujours multiples,
5°
proviennent selon les cas, de la ~'H~M~e, de la pA66?'?/M~~Mte~M/'<'?'/eM?'e et des
deux~s~~Mes SMpe?'~M?'e et Mt/'6'neM?'<?. Mais, quelle que soit four provenance, elles
abordent toujours l'organe par sa face profonde, au niveau de la capsule fibreuse.
De ta~ ettes s'élèvent verticalement dans les cloisons intertobaircs, jetant a droite
et a gauche de très nombreuses collatérales, lesquelles pénètrent dans la couche
sous-épithéliale et s'y résolvent en d'élégants réseaux capillaires, a la fois dans lés
follicules et dans le tissu intei'fotticutairc. Nous avons déjà dit plus haut que ces
réseaux étaient, irréguliers dans le tissu réticulé proprement dit, nettement,
radiaires dans les follicules. Les ue<Hes, issues de ces réseaux, se portent en
dehors et forment sur la face externe de t'amygdato un peLit plexus veineux, )e
plexus <OMS!a:?'e, qui est. une dépendance du plexus pharyngien. Les ~/Mp/ia-
tiques, signâtes déjà par BfLLROTH, en 'i858, ont '!Lc part'cuticrcmcnt bien étudies,
en ~863, par Sof~n'r et, en 1888 par RRTTnnEH. SnHMtn'r a décrit dans le tissu inter-
folliculaire un fin réseau lymphatique, dont les radicules s'ouvraient directement
dans te réticulum des follicules. Leur origine se faisait donc en plein follicule par
des orifices s'ouvrant dans les espaces intercellulaires. UËT'niHE!), en utilisant les
injections interstitielles de nitrate d'argent, et de getatine, a rct.rouve le réseau inter-
folliculaire décrit par ScnMjDT, mais il t'a vu se protongcr jusque dans ['épaisseur
du follicule. D'autre part, il n'a rencontre aucune trace de sLomatc et il conclut
que, ici comme ailleurs, les racines lymphatiques constituent un système parfaite-
ment clos. RETTEUHn a constate, en outre, que tous tes canaux lymphatiques, quel
que soit leur diamètre, sont délimites par une couche continue de cellules cndo-
thëtiates caractéristiques. Les lymphatiques effcrcnts des réseaux intra- et intcrfot-
ticutaires se dirigent vers les cloisons intertobaires, puis le long de ces cloisons
descendent vers la face externe de t'amygdate. De ta, ils s'infléchissent en avant et
en dedans et viennent se mctcr aux lymphatiques de la hase de la tangue. Finale-
ment, ils aboutissent aux ganglions sous-maxittaircs, principalement a ceux qui
avoisinent t'angte dit maxillaire inférieur, d'où l'engorgement de ces ganglions
dans les lésions, inflammatoiresou autres, de l'amygdale. Les K~s de l'amygdale
émanent d'un petit plexus (plexus <OMS!~sM'e), qui est situé sur sa face externe et
a ta constitution duquel participent a la fois le tinguai et le gtosso-pharyngien.
J'At-pHxoEhu a pu les suivre jusque dans l'épaisseur de la muqueuse. Leur mode de
terminaison n'est pas encore bien connu.
A consuitct' pa.rmi tes mémoires récents sur )!). bouche LEftoucc. A'o/e ~«' /M ;w/iM t;pt'</i('M
<<e~
cle ptzlaline,
t)0!cyM~</t;)e,
lct vorilé Arch. do
AI'ch. Rio].,9881
cle l3ioI., RE)C)f)!L,H<'<a.M;)/;o<o</«'i<?:f//t(''7<
188);– HEICIŒJ., Ileilr·cirl :.uz· Dforpltolo!lie clel· DluncllzLlzlen-
(M.s'f't: << H~'<'&c~/<tet'f, Atorph..).].hrb., 1882; LuKW);. Be</<'ft.?e :«;' .<M/. f/<!)'A~<M M. ~i<)!(/-
/tô7~e, 1883 Osn),\NN, ;e<fe /ip<<~e :« </<) {,<e)'6'«e/t. K&e;' f/)e /<a/f/f/<'): ~0' X</)t'/c)!M';o'-
:c<, \'ircho\s Arch., i883; WEH')HËL\t);R, De la ~<c<«)'e </« &o;'<< //&)'<; <7e lèvre nM.r f/tcet'.s
~M, Arch. gen. do médecine:– ALEZAN, ~oe. c:<. (voy. p. 426); Eu.EXBMGE)! u. KuxïXE. B~K
</er /7x<) </e;' ~tu!f//f~7~t' f/o' 7~t;M.<««~f~/)t<')'e, etc., )88t;
I!E\, 7~'M B~/)'~ .:H;' AeM<M6'
<<e;' A7iM/i<<f</«)'f/< ~M);<a«e f<et' ~y/ë/t, Morp)H)I.J,),hr!i.,)886; SuxAKXK, /tec/t. <?M/. ~<«' le
~)/f<;)c/ie/' de &o«c/te, etc., Arch. de t'hysio)., 1887 [ittEGt.tA, ~Yo<~ aM~/ow~ ~M~; cMnf<c:/«
f/e~ caeo Ai/eM/e, t'rogresso mcd!co,18Ht; –jMAftsofA).)., 77<t/M-oM«/~t<e< o)'e~a<
Journ. oi'An!U.<ind t'hysio)., )80i, vo). XVf; Cn-utox. Co/)/<<);</f'o;; ~We<K(/e~<f<HO))i<~iM<
la M:e ;)~Ke </<7M.<~c</)~ rn~po)'~ «t'pc la ~v/oio-escMcc, T)). t'aris, d89i
o/
GILLET,
<'M~/)':7~ iM~<oM<'yMM' </«/')'e<M de la Mpt'e ~<pe)';eM~e, Ann. tic la Potye). de Paris, 1892:
K~cLEt), ~M'' 7/tS<o<. <<. meHtc/ Lip~ex, Arch. f. mikr. Anat, t. L, i89'! KEusTATTEn, Uc&o'
f/t/e/M'~MM! &c'M~CMc/i<'?t, etc., Jon. Zeitschr. I'. Naturwis., ')S94.
Ynvcx, au sujet des amygdales: Sr(mn, !7e<)e)'Mf<n<MH !f'M< Bft~f/t'MM)!, Virehow's Arch., 1884,
p.
~)t DREws, Xe/~e)'me/t)'i«!m </er ï'or~iHft pa~h'tta &<')'<): /toac/t.se<:eH, Arch. < inikr. Anat..
)XSt, p. 338 RETTEREn. Dispositions et cott?te.t;M<M f~< rMM;/ <yMp/<Kc f/~M~ les ~myy</a/
Du .t;f:))E, & defe/o~)eMett< des <o))~)Me. c/<e: les nM?nx)t/'<'t'<
< H. clos
(. H. Soc. de Biologie, )8SC
)AnaL, 1888;
Se., t885; Dt; MibiE. 0)'f.xte et développement des f<M'yf<n/M, Journ. d)'
Du MHtu;. D« <<ssM stt.<o//te<M< ~e~ a)K'(<M e< (<M p~MM f/e /e< M~m.
Soc. de Bio! )892; XAwAHYKtx. Ue&e<' f~M J?/)t//te< f/e;- 7'o;M;He;t,Anaf.. AnzeigOt-, )889, p..K}7
STOUK, f/c&o' ~«)!fM/) KM</ f/c/'eM ~f!/M/'<e/'<«)!< AnaL Anzci~cr. t89t, p. 345; MiEFFEt..
l'es )')/)o'<' fa~)y<)' r<ec les Mt<MeaM.r CfH'o/tfHe))~, Paris, i892 RETTEnRn, E~te/tMM:
1'1 /;ssM ~'c/'ei~c (4a&o/ el nmy~ai'e.s), Journ. (te )'AnaL. t897 PnjDER. {,'e&e<- f/<e Bef<eH/;o;f/
f/e<' .)f(;yt</e~t tm 0<f<n'.M!i's, Monat.ssctn'. f. Ohron)).. !898.
§ Vf. (! f;X(:t\'ES
Entre la cavité buccatc propt'emcnt, ditc et son vesUbuie, la muqueuse rcve). les
arcades alvéolaires, sm'tcsqucjtes sont imp)ant.ecs tes dents. CeUcport.ion de la
muqueuso ))uccatc a reçu Ic nom de gencives. On disUngue natm'p))emcnt deux
~cncives~ t'unc supérieure, ['autre inférieure la gencive supérieure sépare )a
\oute pataUne de la joue et de la lèvrc supérieure la gencive inférieure sépare.
de mémo, la paroi intérieure de la bouche de la joue et de la lèvre inférieure.
1" Disposition générale. La muqueuse gingivate, comme les retiefs osseux sur
t('st[ucts ellc s'etafc, revêt, en haut comme en bas, ta forme d'un fer a chcvat a
concavité postérieure. Si nous la prenons dans
le fond du vestibule de ta bouche, nous la
voyons, se réfléchissant de haut en bas pour la
gencive supérieure, de bas en haut pour la
~('ncivc inférieure, s'appliquer contre la face
externe de t'arcade atvcotaire et la tapisser
t~sutiercment jusqu'au niveau de son bord
)i)))'e. La, elle s'incline vers les arcades dcn-
!;ti)'cs et se dispose en une série de festons
<)! 28,3), dont chacun embrasse dans sa con-
';)\ite la moitié externe de la dent eorrcspon-
't.tote. Sur te cot.c interne de t'arcade atvcotairc,
m~me disposition la muqueuse, en quiHant
la voûte patatinc (pour ta gencive supérieure)
ou te ptancher buccat (pour la gencive infé-
rieure), s'applique contre la face interne de
t'an-adc atvcotah'e, la revêt régulièrement jus-
~u'a son bord libre et, ta, s'infléchit en dettors pour s'étaler sur ce bord Hbf'c et
''tnbrasscr dans autant de festons la moitié interne des dents.
Les deux feuittets muqueux qui revêtent la face externe et la face interne des
mn'tes alvéolaires se terminent donc, l'un et t'autrc, sur Ic bord libre de ces
.~cadcs par une série de festons qui se regardent par tour concavité ces festons
n'pondent au collet des dents. Les pointes qui séparent les festons s'engagent dans
)~s espaces intcrdcntaires et s'y fusionnent réciproquement, établissant ainsi ta.
continuité entre la muqueuse gmgivate in.terne et. ta muqueuse gingivale externe.
Il résulte d'une pareille disposition que la muqueus&~i~giva~c,'considéréedans
son ensemble, nous présente trois portions 't° une portion externe, verticale,
tapissant ta. face externe des arcades alvéolaires 20 une portion inten~t!j-;a)c-
ment verticate, revêtant la face interne dc ces mêmes arcades 3° unep~?M~
moyenne, horizontate, s'ëtatant sur leur bord libre, regardant, en bas pour la gen-
cive supérieure, regardant en haut pour la gencive inférieure. Cette troisième
portion (fig. 28) est percée de trous, par lesquels s'échappent les dents te pourtour
Coupe ft'ont.u.tc f~os ~'e'tcivcs A, pa.ssM). pu.[' un uspnco nuo'dcnt.a.n'c; u, p!Lssu.nL p~r
femi)ioud'mi!ih'doio.
),)))a\i)tim'cinrct'icm'.int'<;r,atveotodcH<ni'f.)at)~nfct'i~t)~ccn<tcdans.jouc.–4.~cst)hu)f'dt'ta la
hfnrcht'H.si!ion~'in~i~o-tin~u:d.–(!,ti'.(j".pOt'tiont'xtc'<tte,;tOt'Uo)ti)~et'nf<'t])ot'ti(H)~u[)~)'i<'m('(tf't))m<ju<'u~<'
~in~natc.–7,pcriust.cah~oto-dcnhim'<8,dmL
de ces orifices répond au collet des dents et lui adhère d'une façon intime. A ce
niveau, la muqueuse gingivatc se continue directement, avec le périoste atvéoio-
dentairc(voy. plus loin), membrane Hbreuse qui descend dans t'atvéotc tout autour
des racines. U est à peine besoin de faire remarquer que )cs orifices en question
n'existent pas encore chez le fœtus et chez le nouveau-né, alors que les formations
dentaires sont encore emprisonnées dans les alvéoles. De même., ils disparaissent
chez le viciHard~ après la chute des dents, en même temps que s'atrophient les
a)veo)cs la muqueuse gingivale revient ainsi en quelque sorte à sa disposition
primitive.
2° Structure. muqueuse des gencives, tout en étant constituée sur icmeme
La
type fondamental que les autres portions de la muqueuse buccale, nous présente
cependant un certain nombre de caractères qui lui appartiennent en propre.
Tout d'abord, elle est très épaisse et possède une consistance remarquable, qu'elle
doit vraisemblablement a ce fait que son chorion est constitué par des faisceaux
conjonctifs extrêmement serrés les éléments éfastiques y font presque complète-
ment défaut.–EUc adhère ensuite d'une façon intime au périoste sous-jacent, sans
interposition d'un tissu conjonctif sous-muqueux. c'est une/o-MM(~MeMse. –La
muqueuse gingivale diffère, ennn, des portions déjà étudiées de la muqueuse
buccale en ce qu'elle est entièrement dépourvue de glandes. Par contre, elle pos-
sède des papilles extrêmement nombreuses et d'un votumc remarquable.
3° Vaisseaux et nerfs. Les aWo'es des .gencives sont en générât très grêics.
Elles proviennent )° ~o:M' ~eKCtue SMpe?'teM;'e, de la maxillaire interne, par
ses branches atvéotairc, sous-orhitaire, sphéno-paiatinc et palatine descendante
~"jMM)' gencive M/'ë?'t'eM)'e, de la linguale, de la sous-mentale (branche de la
faciale) et de la dentaire inférieure (branche de la maxittairc interne). Les
veines, indépendantes des artères et plus ou moins anastomosées entre elles, sui-
vent les trajets les plus divers. Les unes, les postérieures, se rendent, soit au plexus
alveotaire, soit au plexus ptérygoïdien. Les autres, les antérieures, se jettent, en
partie dans la veine linguale, en partie dans la veine faciate ou ses aflluents.
Les /?/m~f<<~Mes, suivant un trajet descendant, aboutissent aux ganglions sous-
maxiHaires et carotidiens. Les Ker/s, tous sensitifs ou vaso-moteurs, tirent leur
origine 1° poMr ~< gencive SM~ë?'te:tre, des nerfs dentaires postérieurs et den-
taire antérieur, branches du maxillaire supérieur; 2° ~OM?' ~eMc/t'e ;'H/<CM?'e,
du nerf dentaire inférieur, branche du maxittairc inférieur.
§ VU. t)).:M-S
Les dents (allem. Z<{/tMe, ang. 7'ee//t) sont des organes blanchâtres, durs, de
consistance pierreuse, implantés sur le bord Hbrc ou atveotairc des deux maxit-
tau'es supeneur et intérieur. Lnstrumcnts im-
médiats de ia masticat.ion, eHcs ont pour func-
H~n de diviser tes atimcnts pour les rendre
~ttus accessibles a faction des sucs digestifs.
)':< leurs cat'acLercsext,ericurs,)cs()cnLs ont
henucuup d'anntugicavcc les us et pendant,
!'u)~te)nps cttes <j')t et,e decriLes avec )c sque-
teUe. Mais ccHeanatogie n'est qu'apparente:
nou- savu')s aujourd'hui, par leur deveiuppe-
)uent (vov. HMUHYOt.o~.fË), qu'eHes dérivent de
la mm)ueuse))ucca)c et qu'cttcs constituent.
de-productions epideriniques au moue tih'e
quete-ungtesettespuits.
CuxstUKttADUXS (:HXHHAt.);S
titre, nuus examinerons successivc-
Sou-- ce
Uteot i" te nutut)re des dents; tcur situa-
liuu 3" leur dircctiun 4° leurs tnuyens de
fixité.
1° Nombre. Dans ta première enfance.
jn-qu'a t'age (te six uu sept ans, tes dents suut
:tU))'j)))brede'20,duntlOpuur)an)achuire
supérieure, tO pour iamachuire inférieure:
'-es dents tutnbeut après un certain temps et
sont apj'e)ees,p"ur cette raison, ~eH~s <eM:/jo-
rau'es, ~ett<s ~e ~'o?!!ë?'e ~e!~t<ïOH. Chez
t'adutte, le nombre des dents s'etèvc a 3~, soit 16 pour chacune des deux ma-
~tn'h'es ce sont les ~eH<s ~nM~eH~es un dents de la (~«..ctemedeM~~OH.Cumme
n~n~ te verrons dans un instant, tes dents se divisent, d'après tcur situation et )cur
t'nine, en incisives, canines, premotaires et motaircs. Le nombre de chacun de
cf.s groupe- varie suivant les espèces animales que t'en considère mais il est
<!xe pour chacune d'e))es et se représente par un tabieau sommaire que i'on
désigne en zoologie sous le nom de /'o?'M!M~e <~?M/SM'e. La formute dentaire dans
i'espcce humaine est la suivante, pour l'une et t'autrc des deux dentitions
Envisagées au point de vue de !eur cunfurma.tion extérieure, les dents nous prc-
sentent. 't~ des ca~ac~e~'es coH~?n~HS., qui conviennent à toutes ies dents; '2" des
ca~'sc<<'?'<°s p~CM~'o's, qui permettent de )es sépare)' en groupes distincts et.
dans chaque groupe, do les distinguer )cs unes des autres.
')''CY~Y<C<e?'eSCOH!.?MMHS.
2° C~M'ac<e)'es~<M'<!CMKe~s.
1" Incisives. Les incisives (fig. 34), ainsi appelées (du latin M!CK/e!'< coupera
;'arce qu'elles servent surtout il couper tes aliments, occupent la partie antérieure
des maxillaires. Elles présentent tcur maximum de développement chez les ron-
geurs. Chez t'homme, elles sont au nombre de huit, quatre pour ta mâchoire supé-
rieure, quatre pour la mâchoire inférieure. A gauche et a droite, tes deux incisives.
tes supérieures comme les inférieures, se distinguent en incisive t'H~'HC ou
HM~CHHe, tHCzsme e.K<e)'He ou /a<e?'a<e.
comme, d'autre part, les deux incisives inférieures ont a. peu près la même conn-
guraUon, it est ordinairemenL très difticite de les distinguer l'uno dG t'autrci
pour résoudre )e probtëme, on considérera, avant tout la face postérieure de ta
couronne, laquelle est plane pour l'incisive interne, convexe transversalement pour
l'incisive externe. Nous devons reconnaitre, cependant, que ce caractère distinctif
entre les deux incisives est souvent peu marqué et parfois même n'existe pas.
c. Enfin, pour reconnaitre si les incisives appartiennent au côté gauche ou au
côte droit, on se basera sur la direction que prend le sommet de la racine, ce som-
met s'inclinant en dehors comme pour fuir la ligne médiane. Un autre caractère
distinctif entre les incisives droites et les incisives gauches sera fourni par l'aspect
de leur bord tranchant. L'observation nous apprend, en effet, que l'usure, au lieu
de frapper uniformément toute t'ctendue du bord tranchant, porte tout d'abord
sur son angle externe. H en résulte, on le conçoit, que cet angle externe est
ëmoussé et plus ou moins arrondi, tandis que t'a.ngtc interne, resté intact, con-
serve sa. configuration en angle droit cette double disposition, quand elle sera
bien accusée, rendra facile la mise en position de toutes les incisives.
2~ Canines. Les canines (fig. 35), encore appelées ~!M!)'es ou MMtCM~Wees.
sont situées immédiatementen dehors des incisives. On en compte quatre seulement,
deux pour la mâchoire supérieure, deux pour la mâchoire inférieure. Rudimen-
taircs, chez l'homme, les canines présentent des dimensions considérables chez
les carnassiers, où elles constituent, non seulement un instrument puissant pour
!a mastication, mais encore une arme souvent redoutable. Mais c'est chez les
pachydermes qu'elles atteignent leur maximum de développement tes défenses
(in t'etephant, on le sait, ne sont que des canines gigantesques.
.1. CARACTÈRES nÉXHHAux. Les canines ont pour caractère essentiel, outre teu)
tungueur qui dépasse celle de toutes les autres dents, ta forme cono'fdc de tem
couronne. On peut cependant leur distinguer,
comme aux incisives, quatre faces deux faces
!atera)es, de forme triangulaire; une face anté-
rieure, convexe; une face postérieure, concave.
Sur cette dernière, se voit une petite crête
mousse et verticale qui s'étend jusqu'à ta sur-
face triturante et qui constitue a ce niveau le
sommet déjà dent. De ce sommet, comm~du
t-ommet d'un angte, partent deux petits bords
tranchants, a direction obtique, l'un interne,
t'autre externe. Il est a remarquer que le bord
externe est un peu plus long que l'interne.,
comme le montrent nettement les deux canines
représentées dans ta ilgure 35.
La racine des canines est unique, volumi-
neu-c, soulevant la surface du maxiHairo
.supérieur en une saittie vcrticatc, que nous
avons déjà décrite, en ostcotogie, sous )c nom
·
de bosse canine. Elle est légèrement aptatie
da))" te sens transversal et présente, sur cha-
cune de ses deux faces, un sillon plus ou
moins accuse, dirigé dans le sens de la ton-
i;ucur.
~lIIIIC~ IIU~I\-r'CUI-C:' uc .a ..m, uw .u
Cu!\(:TH)tES DtFt'HHEXC[Ef.S. S. Les ca-
thtcs supérieures se distinguent des inférieures en ce qu'citcs sont. ptus votu-
~nineuscN et qu'elles possèdent a la fois t" une couronne plus targe 2" une racine
plus longue, moins aplatie, ayant des sillons latéraux (noins accuses. \ous ajou-
!tuns que l'usure de ta pointe de la dent canine se fait aux dépens de sa face
j)<):-tc)'ieure pour les canines supérieures, aux dépens de sa face antérieure pour
h's canines inférieures.
&. Pour distinguer les canines droites des canines gauches, et vice versa, on
considère surtout le tuhercu!e du sommet de la couronne~ qui, comme nous l'avons
dit, est plus rapproche de la face interne de la dent que de sa face externe, t) s*cn-
-uit que si )'on abaisse une verticale par ce sommet, cette vcrUcate divise la face
antérieure de la dent en deux parties inégales une partie ptus grande, qui
x'giu'dc en dehors; une partie plus petite, qui doit ètre tournée en dedans. Ce fait
~tfmt connu, il sufnra, pour mettre une canine en position, de disposer sur le
maxittaire d'une façon telle que celle de ses deux faces latérales qui est la plus
rapprochée du tubercule du sommet regarde la ligne médiane.
3" Prémolaires.– Les prémolaires ouMcMS~ees (iig. 36) sont situées en arrière
des canines. Elles sont au nombre de huit, quatre pour chacune des deux mâchoires,
deux à droite et deux a gauche. On les distingue en ~M'eMM~'e et en ~eM~ë~e, en
allant d'avant en arrière.
A. C.utACTÈnES GENIAUX. Les prëmotaires ont une couronne cyUndroi'de, a
laquelle nous pouvons distinguer quatre faces une face antérieure et une
face postérieure, qui répondent aux dents adjacentes et qui sont pianes;
une face interne et une face externe, qui regardent l'une la tangue (face lin-
guato), l'autre )a joue (face genienne), LouLes les deux convexes et arrondie:
Mais ce qui ca.rac(,e)'ise avant tout les prémolaires, c'est )a. présence, sur teur
face triturante, de deux tubercules ou CMS~!de$, situés l'un en dedans, l'autre en
dehors et sépares l'un de l'autre par un sillon fort irr~gulicr a direction antero-
postérieure. De ces deux tubercules, l'extcrne est toujours plus dëvcioppoquc l'in-
terne.
La racine des prëmotaires est le plus souvent unique. Elle est aplatie d'avant
en arrière et, sur chacune de ses deux faces, se voit un sillon vertica), indice de
la tendance qu'a cette racine a se bifurquer. La bifurcation est rare et, quand
elle existe, elle est presque toujours Hmitcc a son sommet l'une des pointes se
dirige en dedans, l'autre en dehors.
CAXACTKRES DiFFt!)(EXTiELS. Les prëmoiaircs supérieures et les ]~remo-
<ï.
laires inférieures se distinguent les unes des autres t" par la forme de la cou-
ronne, qui est aplatie d'avant On arrière pour les supérieures, ptutût cylindrique
pour les inférieures; 2" par le développement de leurs cuspides, qui, sur les prë-
motaires supérieures, sont plus volumineux et séparés l'un de t'autre par une rai-
<uu'e ptus profonde, sur les prémolaires inférieures ptus petits et moins nettement
i.sotés; 3° par la tendance qu'a la racine a devenir bifide, tendance qui est toujours
n)ns marquée pour les prémolaires du haut que pour les prémolaires du bas.
b. Dans le groupe des prémolaires supérieures, on distinguera la première de
jn seconde par t'examen des cuspides sur la première, les deux cuspides occu-
lient des niveaux différents, l'externe étant pius saillant que t'interne; sur la
(teuxième, au contraire, les deux cuspides sont situés l'un et l'autre sur le même
plan horizontat. Même caractère distinctif pour le groupe des prémolaires infé-
ieurcs les deux cuspides occupent le même niveau pour la deuxième, un niveau
(jurèrent pour la première.
c, C'est toujours une opération très délicate que de reconnaître si t'en a affaire
;t des prémolaires du côté droit ou a. des prémotaircs du côté gauctic. On trouve
érrit partout que, des deux bords du cuspide externe, le bord antérieur est plus
petit que le postérieur; que, dès tors, pour mettre en position une dent donnée,
il suffit de considérer la face externe ou génienne de son cuspide externe et de la
disposer de façon que le plus petit des deux bords du cuspide précité soit dirigé
~'n avant. En théorie, il n'est rien de plus simple; mais on doit avouer qu'en pra-
tique le problème est autrement difficile, si tant est qu'il soit toujours soluble.
Les six crusses molaires du c~te d)'oit., vues et, &, par leur J'acc externe a' et & par tcuf
face interne.
AI, A' A~ les trois grosses molaires supérieures. )i', )i*, )i. les trois grosses molaires inférieures. t, racine
h'i[f!e des molaires supérieures.raciucdoubtc des'notaires inférieures.
résuttc que leurs faces triturantes forment dans leur ensemble une surface trian-
gulaire dont la base est formée par la première molaire et dont le sommet, plus
ou moins fortement tronqué, répond à la partie postérieure de ta troisième. Elles
se distinguent ensuite par le nombre et la disposition de leurs cuspides. La pre-
mière molaire supérieure possède ordinairement quatre cuspidcs, un a chaque
coin. La deuxième en présente trois, deux externes, le troisième interne. La troi-
sième ou dent de sagesse, la plus petite des trois, en possède également trois;
mais ils sont generatemcnt moins volumineux et moins distincts que pour la dent
précédente. En même temps, ces trois racines semblent s'être ramassées sur elles-
mêmes et sont plus ou moins soudées.
c. Les trois molaires inférieures décroissent, comme les supérieures, de la pre-
mière a la troisième. La première, qui est la plus volumineuse de toutes les dents,
nous présente cinq cuspides, trois externes et deux internes. La seconde n'en pos-
sède que quatre, un pour chaque coin, séparés par un sillon en croix. La dent de
sagesse, enfin, très variable dans sa forme comme tous les organes rudimentaires,
en possède suivant les cas, trois, quatre ou cinq; mais ils sont toujours plus petits
et moins bien délimités que sur les deux dents précédentes.
Pour reconnaître le côté auquel apparliennent les grosses molaires; il con-
vient de sebasor sur la disposition et le volume respectif des racines. Nous avons
vu que les molaires supérieures possédaient trois racines, dont deux externes et
l'autre interne. Or, des deux racines externes, i'anterieure est plus votununeusc
que la postérieure il faudra donc, une motaire supérieure étant, donnée, la dis-
poser d'une façon telle que, de ses deux racines externes, la plus grosse soit placée
en avant, la plus petite en arrière. De même pour les moiaires inférieures, nous
-.avons qu'elles ne présentent que deux racines, l'une antérieure plus forte et plus
iarge, l'autre postérieure plus petite ceci connu, il suffira, pour mettre en posi-
Les six grosses n)o)itircs du cote droit, vues: a* et & par leur i'ace antérieure:
<f* et &~ par teur face triturante.
A'. A'. A', les trois grosses tnctaircs supérieures. )! )! [i*, les trois grosses metaircs iur~rictu-cs. ), racine
sitton situe sur ta face antérieure de ta racine des 'notaires inférieures-
trij'ic dp': tnotaircs su~M'ricurcâ.
;t.tttbp<T))h.'sa)~i'iC)))'5dciacouroMue.
tion une moiaire inférieure~ d'avoir t'Ofit sur ses deux racines cL de la disposer sur
h- côte du maxiUaire ou la racine ta plus développée sera en avant et. !a moins
développée en arrière.
Le vohune des grosses <no)u.es, avons-nous dit plus )'&ut, dHcroit de ta~ ]o't')))ic't'oà !a. seconde
~t de la '-cconde a ta. dcu). de sagesse c'c-'t tu. 1 un des traits c.n'itcteris!nju'*s de i'~pp~it
douait.' dans nos )a.cos om'Ctpeennc's. O'ex les singes, au Contran' tes moian'e:- au~'nontc'nt de
~i!ttf<c dans le ttt'<t)c sens ~a. pre'nierc est ptus petite <)uo ta seconde et eeUe-ri est plus petite
!jnct<ttroisi''t))e.
Ktdic <-ex deux types extroues, viennent se p)acer tes Aust)'atiens (HMCA) qui ont tours tt'oi-.
nn~titin~ hes de\c)oppees et egates entre elles. Dans les races préhistoriques, nous rencontrons
ii-x M.juc't«ttet)t cette do'niero disposition, fn<tis nous observons aussi la disposition simienne
~'th; disposition est très nette, par exempte, sur la eelëbro mactMire de la Xautetto et chez
hujume de Spy, qui sont francitomont quaternaires.
(/ho<n!)tc de Cttancctade, qui remonte, lui aussi, a ta période quaternaire (voy. TESTL'T. DM/
~w. <f~<o/)o/f.e </e ~'yûH, t889), se rapproche beaucoup, a cet égard, des sujets recueittis à
la ~auk'Hc et :'t Spv. En mesurant comparativement la deuxième et )a troisième motaire (la
prcmicre manquait des deux côtes), j'ai obtenu les (-hittros suivants
MAMKHtE
i)ouxi''ntHn)ot!iirc.
Tmisic)))(;)nu[.).irc<tt'oi)!
A;.TÈM-POST.
9,3
TBAKSVEBS6
i3
MOYES
tO.75
'f't<~6i<tt)''<ftu)ttit'cga.u<)tc. J2 )~
1) «.25 ~.<~
)2
chithcs nous monh'ont cfaircntcnt. que la troisi~ne <no)<n['c ou <tcnL de aa~c~sc. tant à
't'.fitc <ju;< ~rau< hc, se trouve plus dctctoppce que la douxionc. J'ttjoutcr;u fjuc, sur <'e tocn'e
sujet, la dent de sagesse était séparée de la branche du maxillaire par un intervalle do 1 centimètre.
Je considère encore cette disposition comme un caractère d'infériorité. Si nous examinons, en effet.,
le mode de conformation des arcades dentaires sur les Mandibules de nos races c'n'iiisecs, nous
voyons la dent en question, la troisième mo)aire, s'appliquer le plus souvent contre la branche
du maxillaire et mémo chez quelques sujets, ne pas trouver l'espace nécessaire a. son évolution.
Comme on )e voit, et probablement sous )'inhuence de modifications apportées au régime
alimentaire, la dent de sagesse diminue d'importance, en passant des espèces simiennes aux
races inférieures, soit quaternaires, soit actuelles, et de ces dernières aux races civilisées. Aujour-
d'hui la dent de sagesse n'est plus, dans nos races européennes, qu'une formation rudiment.aire.
une de ces formations que nous sommes en train de perdre. De là bien certainement, ios variations
si fréquentes qu'on observe dans son mode d'apparition, dans son volume et dans sa destinée.
t.a couronne des dents est creusée à son centre d'une cavité, attongec de bas en
haut pour les incisives et les canines, ovoïde pour les prémolaires, cuboîde pour
!c- grosses molaires, Cette cavité, qui se réduit progressivement au fur et a mesure
qm' le sujet avance en âge, se prolonge en se rétrécissant dans toute la longueur
'h' la racine et aboutit a t'orifice, signate ci-dessus, qui occupe le sommet de cette
'tcrnk-re. La cavité centrale de la dent, tant dans sa portion radicutairc que dans
:-a portion coronaire~ est combtëe à t'etat frais par une substance molle, que l'on
désigne sous le nom de ~M~pe d!eM~M)'e. Envisagée au point de vue de sa constitu-
tion anatomique, la dent se compose donc de deux parties une partie molle, qui
occupe le centre et qui est la pulpe dentaire une partie dure, de consistance pier-
reuse, qui constitue sa périphérie. Cette portion dure est formée en majeure partie
par une substance particulière, que l'on désigne
indistinctement, sous le nom de ~eM<M<? ou d'~OM'e
(fig. 4~&). L'ivoire est recouvert extérieurement, au
niveau de la couronne par t'eMKMV (œ), au niveau de
la racine par le cément (c). La dent nous offre donc
a -considérer les quatre parties suivantes 1° la
pM~e;2"r~o~'e;3°reMM!7;4°jteceM!eH<
2" Ivoire. L'ivoire ou dentine (fig. 41,&) est la partie principale de la dent.
C'est une substance dure, d'une coloration htanchatrc, inclinant sur le gris
jau~ttre. Sa densité, inférieure à celle de t'ëmai), est supérieure à celle du tissu
compacte des os longs.
/i. FouME HApron's. L'ivoire, sur une dent, quelconque, a la même forme
ET
gënérate que la dent eUe-mcmo. Sa surface intérieure répond a. ta. pulpe. Sa, sur-
face extérieure est en rapport avec l'ëmai! pour la partie coronaire de la dent,
avec le cément pour lapartie radiculaire.
De même que l'émail recouvre entièrement,
la couronne, le cément forme à la racine
ou aux racines un revêtement complet.
Les deux substances recouvrantes pren-
nent réciproquement contact au niveau
du coiïet et, a ce niveau, le bord supé-
rieur du cément empiète légèrement sur
t'ëmai), en se continuant avec la cuticule.
[1 en résulte que, sur une dent parfaite-
ment saine, l'ivoire n'est sur aucun point
exposé au dehors.
B. CoMPOsrnox CH)M)QL'E. Au pointt
de vue chimique, l'ivoire renferme des
substances organiques et des substances
inorganiques, les premières dans la pro-
portion de 28 p. 100, les secondes dans
la proportion de 7~ p. iOO. Ces substances
se décomposent comme suit, d'après
Ossuinc.
l'analyse de UmnA
Griusso. 27,G)p.tOO
0.40
P)~osj))taLto()cc!~a,uxc!,f)uorure. C6~2
(!on)!igm''sio. ).OS
C)).rh<)n:LLo()ef',ha.u\
SM)ssohtb)cs. 3,36
0.83
Fig.48. l.-ig.49.
Coupe t.ritnsvot'sa.to ()e la dcnt.!a,i['o montrant ics
Tubes <)e t'ivon'c, vus sur une coupe t.u!jcs dcntinnit'cs (d'a.pr&s To.~Es).
h'a.nsvet'sa.to (d'a.pres ToMEs).
nansquatt'ctubcs()cn[inaii'cs,]csnbt'tf!csso))~fot'tp)ncn!
(Lcdoutj)cco)tLourpst,ndcssciti,(t'uuoneHct6 colort''cs[H)t'tec<tt'nïm.)'~tn)ctt]ctcn)j)s,c!icsso)tL<)uch)tf
f'xag<i['L'epou)'t'cndt'claf)gut'Ct')nsdë)non8U'a- peu )'<!h'f'C!es)m)'['actionde)itj;);cf'rine dans )iu)uc)!e).i lri
tivc.) coupe !<f'K;)))ong<c.
'!S.23
7,)8
'),72
0,63
t'
~\OU1'EAU-\l': ~(DUI,TE~
ADULTE
)S,S9p.100 3,60 p. 100
<~<.nn
'),OS
M
))
.s;
0,35
n:
Phosphate de oha.ux et 48,73
.Se)s8.)tub)M.
C:u'bona.tedech:),ux
)')tospMlodema,g'ncsio.
Cfn'fUits'c.
H)'a.issc.
7,S2
0,')9
0,82
3),3)
».
0,93
100,00
La composition chimique du'cément est, r_
.c comme on le voit, presque identique .t
ccHcdo)'os.
C. STUUCTUM. –])isto!ogiquement (f!g. So), )o cernent nous présente, comme
)c tissu osseux, une substance fondament~ic, des ostéoplastes et des canalicuie.s
osseux
a. ~M&s<f<MC<?/'OM~a)KeK<a;–L:i substance fondamentatc est homogène ou
finement, granuteusc. Sur les points ou le
cément prosente une certaine épaisseur,
elle se dispose sous forme de lame) tes
concentriques tout comme dans )e tissu
compacte des os. Sur les points où la
couche cëmentaire est plus mince, au
voisinage du collet par exemple, cette
disposition )amc)!aire a disparu tout au
plus y rencontre-t-on quelquesstries pfus
ou moins nettes et plus ou moins éten-
dues. Les canaux de Havcrs font défaut
chez l'homme, excepté au sommet des
racines, où le cément présente son maxi-
mum d'épaisseur; mais ils existent en
grand nombre dans le cément des rumi-
nants et des pachydermes.
b. Ostéoplastes. Les osteopjastcs se
rencontrent dans le cément comme dans
le tissu osseux ordinaire, mais avec des
caractères spéciaux. Tout d'abord, ils sont
plus volumineux leur diamètre moyen
serait, d'après MAnrroT, de 30 a 60 u. dan~
leur plus grande longueur. l'nis, ils sf
disposent sans ordre et sans orientation
déterminée. Ce n'est que sur les points
où se trouvent les canaux de Davers,
qu'on les voit revêtir une forme régu-
Hëre et s'ordonner paraUctcmcnt au contour des tamettes osseuses.
c. CaM~CM~s osseux. Les canaHcutcs osseux sont tout aussi irrcgnHers que
les ostéoplastes dont ifs dérivent. Tantôt ils sont très nombreux et dirigés dans
tous les sens. Tantôt ils se portent tous du même côte, ressemb)ant alors, comme
le dit ToMEs, a une toun'e de mousse. Enfin, pour certains ostéoplastes, ils sont à la
fois très rares et très courts pour d'autres mc'me, ils font comp)ètcment défaut.
Ouoi qu'il en soit de leur nombre et de )cur direction, les canalicules présentent
ici la même structure générale que dans te tissu osseux ordinaire. Ceux qui
arrivent à la face externe du cément s'ouvrent dans les espaces conjonctifs
atvéoto-dentaires. Ceux qui arrivent à la face interne entrent en relation, au
niveau de la couche granuleuse, soit directement, soit par l'intermédiaire des
espaces lacunaires de cette couche, avec. les canalicules de )'ivoire.
4" Nerfs. Les nerfs des dents proviennent dn trijumeau, qui donne d'ailleurs
ta sensibilité a toute la face. Par sa branche'moyenne, le maxillaire supérieur, il
émet les t'amssMa? ~e~a!v'<M ~osM~'t'eM~ et le ~'ame~M deM<a~'e 6fM<ert'eM?', qui se
distribuent a toutes les dents de la mâchoire supérieure. Par sa branche inférieure.
le maxillaire inférieur, il fournit le Mer/'deK<aM'e Mt/'o'~M)', qui innerve les dents
de la mâchoire inférieure (voy.NÉVMLOHtE).
Ces diverses branches nerveuses, destinées aux dents, se divisent en autant de
rameaux qu'il y a de racines et se portent vers la pulpe, en suivant comme les
vaisseaux, le canal creusé au centre de la racine.
Arrivés dans la pulpe, les rameaux nerveux se divisent et s'anastomosent de
façon a former un ptexustrès serré, dont les mailles occupent la région toute
superficielle de la masse pulpaire. De ce plexus s'échappent ensuite en sens
radiaire de nombreuses ubrittes, de 2 a 3 p. de largeur, qui se dirigent vers
l'ivoire. Leur mode de terminaison n'est pas encore bien élucidé. RomN et MAcn'roT
avaient cru, tout d'abord, qu'elles ne sortaient pas de l'espace occupé par la
putpe etqu'ettes se terminaient la surface de cette dernière, soit par des extré-
mités coniques, soit par de petits renflements en bouton. Mais, a ta suite de
recherches plus récentes qu'il a entreprises et poursuivies de concert avec LEGitos,
MAOlTOT émis l'opinion que les fibrilles en question pénétraient jusque dans les
tubes de dentine, ce qui nous expliquerait la sensibilité particulière dont jouit
l'ivoire. Nous devons ajouter, toutefois, que RENAUT dans son travail sur les
phanères (/<MM. de de?'M:a<. et de ~o/ 1880-1881) a contesté la nature ner-
veuse des éléments qui, dans les premiers stades du développement, se rendent
aux cellules épithétiatcs de l'ivoire. La question, on le voit, n'est pas encore
tranchée et appelle de nouvelles recherches.
Les dents, avons-nous dit plus haut, sont des dérivés de la muqueuse buccale.
Nous verrons plus tard (voy. EMBRYOLOGIE) les phases diverses que suivent les cté-
ments histologiques de la muqueuse pour constituer les parties essentielles de la
dent. Nous ne devons nous occuper ici que de l'éruption dentaire et des lois qui
président à ce phénomène.
1° Première dentition. Chez le fœtus a terme, toutes les dents sont encore
emprisonnées dans leurs alvéoles, au-dessous de la muqueuse. On a bien vu des
enfants apporter en naissant une ou plusieurs dents, mais ces faits sont tout à fait
exceptionnels. Peu après la naissance, du sixième au septième mois, les dents, se
développant en dehors, soulèvent ta muqueuse, l'usent peu a peu au point de con-
tact, la traversent et s'élèvent progressivement sur le bord a!véo!aire. Quant à la
muqueuse, elle descend peu a peu le long de la couronne et s'arrête sur le collet.
avec lequel elle contracte une étroite union.
Cette éruption des dents n'a pas lieu simultanément. Elle est successive et l'ordre
suivant tequet elle s'effectue est assujetti à des lois qui sont a peu près constantes
')" les dents homonymes apparaissent par paire sur chaque mâchoire, l'une a
droite, l'autre a gauche; 2" les dents de la mâchoire inférieure précèdent dans leur
apparition les dents correspondantes de la mâchoire supérieure, mais celles-ci les
suivent de très près; 3° on voit apparaître successivementsur le rebord alvéolaire
les incisives moyennes, puis les incisives latérales, les premières molaires, les
canines et, enfin, les deuxièmes molaires.
Les époques diverses auxquelles les premières dents font iem- apparition se trou-
Du 6° au 8° tnois.
vent indiquées dans le tableau synoptique suivant
mois.
mois. Incisives moyennes inférieures.
Du 7~
Du
Du
ttu ~<'
8" au )6*
10* a.u 18' mois.
mois.
mois.
Incisives moyennes supérieures.
tncisives)<),t.er<Ucs inférieures.
Incisives tatcratps supérieures.
Du
Du
Du
22" au 2t"
24° u.u 26'
au 30*
S8° mois.
mois.
Pronuercs mofitires inférieures.
Pronieres molaires supérieures.
Canines inférieures.
Du 30' au 3~°
Du 3~ au 36. mois. S
f
Canines supérieures.
'"fcrieures.
Deuxtemes mo!<tn'es supérieures.
quiA t'âgc de deux ans et demi ou de trois ans, i'enfant est donc pourvu des vingt
constituent
<eM~o?'aM'es/ <7eM~ de
fa. première dentition. Ces dents,
lait, se
</<?M/~ ~?'~M:n'es, ~eM/s
Fig.NS.
faires, mais des grosses mo-
Suhemu. montrant les dents tctnpora.ircs et Ics <)ents pc<
faires. tn~nontos chez un enfant de cin)) ans (c«~e <0f/).
Le travail d'éruption une (Les dents teniporHncs sont teintées c't &fe)( les 'lents de rempla-
fuis termine, les racines des cemcnt, en j't~tc.)
f les cmq dents tcn~toraires droitesde la m~chotre supérieure.
dents temporaires continuent cinq dents temporaires droites de la mâchoire inf'rieure.
2. tes
3, 3 inci-
a s'accroitrc au sein de t'at- siv's mcutanes do remplacement. t, incisives tater:dcs de rempta-
eemrnt 5, 5\ canines de remplacement. <i. 6', tes quatre )<r<mo-
vetjte et n'atteignent guère leur faitcs de rempi.tecmcHt. 7. 7'. première grosse moiairc. S. la
detnicme grosse mnhure mMrieurc dans son attt'ote ten haut, la
('t'n'ptet développcment que dcu)ne<ue grosse motaire M'est pas encore fermée). 9, canal dentaire
inférieur. tO, orifice de ce canal.
vers la fin de fa cinquième
anm~. A ce moment, les dents de la deuxième dentition, qui sont placées au-
dessous d'elles et qui jusque-là se sont contentées d'evo)uer sur place, suffisamment
'f~vctoppëes maintenant, vont commencer le mouvement de transtation qui doit
tes conduire, elles aussi, sur le rebord atvéotairc. E))es se portent donc du côté de
la muqueuse et rencontrent bientôt sur leur chemin les dents de la prcmicrc
<fo)titiun. A ce contact, qui est comme le signal de leur déchéance, les dents de
lait, dont le rote est maintenant fini, vont rapidement s'atrophier. Un travail de
résorption, encore mat défini, détruit peu à peu tours atvëotes et leurs racines.
Ln dent se trouve alors réduite a sa couronne et n'a d'autre
moyen de fixité que
-~n adhérence a t'anneau gingivat qui lui a Hvré passage. Elle devient vacillante
''t finit par tomber, débarrassée le plus souvent de son dernier lien par la simple
pr.siun de la langue ou des tevres.
La. chute des dents temporaires s'effectue suivant fc même ordre que leur appa-
rition sur le rebord atveotaire. Les premières venues disparaissent les premières.
C'est, ainsi que Jos incisives moyennes tombent de sep), ans & sept ans et demi puis.
les incisives tatërates, dans le cours de ta huitième, année; tes premières mo)aircs.
de dix. ans a dix ans et demi et enfin, les deuxièmes motaircs et les canines, de la
dixième a ta douzième année.
Plusieurs hypothèses ont été émises pour expiiqner ce phénomène do résorption qui détruit tes
racines dos dents temporaires et detcrjnino )eur chute.
Los uns font intervenir ta compression cHe-memc qu'exerce )a, dent de remplacement sur Ja
dent temporaire qui lui barre le chonnn, compression cntramant. pour cotte dernière, une atro-
phie que l'on pourrait appotcr mécanique. Cotto théorie mécanique apouretJo ce fait bien connu
que, lorsqu'une dont de romp)accm6nt est déviée, )a dont do lait, qu'elic est destinée il remplacer
persiste u fêtât de dcntsot'numët'a.c. Mais elle n'est pas concffiabfo avec cet autre fait, obsofvc
quelquefois, qu'une dont do lait perd ses racines et tombe, alors même qu'il n'existe au-dessous
d'elle aucune dent do remplacement.
D'autres auteurs rattachent l'atropine do la racine a un arrêt de ia circutation sanguine. Maii-
co n'est )a que rocLuor h), question l'hypothèse ci-dessus ne nous cxphque nunomont, en efï'ft,
par quct mecanisnto se sont rctrecics et ohtiterecs les artCros nourricières des dents.
TOMES admet un organe absorbant, auquel il donne te nom de /b));M. qui apparait dans les
ah'c'otcs tout autour dos raeinos et, résorbe peu u. peu ces dernières, gruco a certaines cellules
~cantes, dites o~<<;oc<<M<tf;r;<e.<, qui rovûtont sa surface. Mais encore ici nous no savons que)!e est
)a provenance do co fondus et nous ne savons pas davantage que) est son modo d'action sur ht
destruction progressive des racines des dents temporaires.
)'fus récemment (REomn, en 1883, et At.nAftKAX, en t887) ont considère cette destruction comme
)a conséquence d'une ostéite raréfiante. « Le processus, dit UEOR)), qui accompagne ht chute des
dents temporaires par résorption de leurs racines est anafo~ue au processus de J'osteite simpfe.
qui se traduit constamment par des phénomènes attcrnatifs de résorption et de production
osseuse avec prédominance définitive de l'un ou de t'antrc. Ce procossus a pour point de départ
l'irritation physiologique, déterminée par j'eruption, l'évolution et )c devetoppoment du germe
..ossifie déjà den), permanente. Le périoste de la dent caduque et les éléments conjonctifs de fa
cloison fo))icula.iro deviennent )c sie~o d'une prolifération très active, aboutissant à la formation
d'un tissu scmbla.bteu.Ia n)oci)c embryonnaire (pa.pi))e absorhante, corps fongiformo). Ce nouveau
Ussu scraag'ont do formation suivant le degré do l'irritation mais quand les choses se passent
d'une façon normaio,iiil évidemment prédominance du processus destructif. La cloison alveofain;
a
est d'abord atteinte, puis le cemeut de la racine de )a dent caduque, enfin l'ivoire, mefne l'umai). )'
2° Deuxième dentition. –La deuxième dentition comprend trente-deux dents.
De ces trente-deux dents, les vingt premières, en procédant d'avaut en arrière.
prennent ta place des vingt dents de !ait on les désigne, pour cette raison, sous
)e nom de deK<s de )'eM~<aceHteH<. Les douxc dernières ou grosses molaires sont
des dents nouvcHcs, qui n'ont pasteurs représentants dans )a première dentition
et qui apparaissent sur la partie ta p)us recutee des maxitiaircs, dans un espace
jusque-ta inoccupe.
Les premières dents pej'manentes qui se montrent, sur le rebord atvëotairc sont
tes premières grosses molaires leur éruption s'effectue ordinairement, de six ;<
sept ans, d'ou te nom de ~eH<s ~e sept &KS qu'on donne vutgaircmcnt a la première.
grosse motairc. Viennent ensuite tes vingt dents de remplacement, dans le même
ordreque tes dents de lait, et, enfin, tes secondes et tes troisièmes grosses molaires.
La chronologie de l'éruption des dents permanentes est résumée dans le tabiea))
M~ T.'ms.
8inis.
.sytx~ptiqucsuivant:
))c u!'L Lo:i()ua!i'e)')'t')))i<r<H)o)ai)'c.<.
Do ()& Les(ju~tt'ei«cisivcsn]oycnncs.
t)e)0t!,)2.n)!
Do 8 à
<)eNtt~2.u)s.
Lesf)nnU'eincisivcs)atM)'a,~cs.
)~osqunh'o canines.
J)<2A)ians.
Dcf9.'t;i0.ins.
f..csquitfresoeM)ffo9)))'f)no!a,h'c.
Lcsqua.t.rodouxiÈmcstno~im'es.
tes quatre traigic;))CSfno)a.irc8.
Nous t'onarquuns, dans ce (ah)can, f'apjmri.tion tardive de fa dent. de sagesse
qui, sur bien des sujets, no se montre sur le rebord atvco)a.ire que vers ta, trentième
aonce. Dans bien des cas encore, c)!e ne se montre p.is du tout et reste, durant
totttc !a vie, emprisonnée dans son n!vëoie.
3" Usure et chute des dents.Les dents s'usent peu a peu sous rinftuence des
frottements incessants que subi), )eur surface triturante an moment de )a mastica-
tion. Cette usure porte
tout natureUement sur ie
hurd libre de ta. dent,.
H)icff)itdispa)'ait.t'ctout
~f'abord les trois dente-
)H)'es que nous a.vonssi-
~ttah~'s sur le hord tt'an-
rh.int des jeunes incisi-
ve-.ENcemousscctJsuitc
trnnch.int tu'-n~mc
<!< incisives, fa. pointe
dc's canines etiescus-
j)id'sdcspcUtcsct,dcs
~r~scs)n'))aires.Audc-
))n!,t'entai)scufcstcn(a.-
t)~ mais, ptns tardâtes
jtfo~t'es de i'usm'e ont
ons A ttf )'ivuH'c h)i-
)U~!m'j.ctftLSm'fftCCjttMS-
ti~'fdricc de la dent se'
h'm\c alors consiitu<!('
j);))'d~'nxxuncshio)dis-
ti)j(-(<'s:unezo))eccntt'a-
!c,((<'cuto)'atiunja~u))ait'c~,
)~j)un()a)]ta)'ivoire;une
xut«' périphérique, btan-
'')«'<'ibrtf)ante,<<tncc
p.)r ('entait et disposée
autour de la precc-
t~~)
drntcata manière d'une
<t'<')tt)C.
En mente temps qae ia
ronronne de (a dent perd
!'xtc)ieu)'ement des portions de son emai[ et de son ivoire, son canal centra! se
frjrect) peu a peu par l'apposition incessante sur ses parois (te nouvcUcs couches
<) h~irc. La pufpe, A son tour, perd ses vaisseaux et ses nerfs et dégénère peu a
jx'u 0) une sunptc formation conjonctive. Ainsi privées de l'apport de leur Hquide
nuorricier, les dents deviennent de veritabtcs corps étrangers a ce titre, e))es
'jt~ri'ent, s'ehrantent et tombent. Leurs atveotcs se résorbent ensuite et, snr te
)('))'))'<) du maxi))ai)'e ainsi modifie, s'etatc )a muqueuse des gencives, iissc, unie
''t pfntout continue comme dans la période fœtatc.
L) cttute des dents permanentes, en dehors de toute atteinte pa~hotogique, n'est
a~snjpHie a aucune rëgtc fixe. L'époque a taqueUc cHc se produit varie beaucoup
APPAREIL DE LA DIGESTION
suivant les individus a côte de jeunes sujets, qui sont ëdcntës d'une façon plus ou
moins complète, se voient, des vieiiïardsde soixante-dix et même de quatre-vingts
ans qui sont encore en possession de toutes leurs dents. EHc varie aussi certaine-
ment. suivant les races et, a. ce. sujet, tes anthropotogistcs s'accordent a admettre
que les blancs perdent tours dents plus tût que les nègres.
A consumer, au sujet, des dents. pa,rm't tes puhtiea.ttons récentes MAOTOT, 7't<6 de~' Mon:a~'<f
</eH/<!H'M e/;M les ?nftMH:t/'e!'M, PiU'i.s, 1879 LEGnos et MAGtTOT, ~o)')/tO~!edK/'o~iCK<e d<')'-
<au'e c/tfs les uo'M~t'e' Journ. de )'Aniit.. 1879 !)ES tn~MEs, Defe~oppeHM):~ de ~'o~c~tc df'M-
/a~'c e/tM/MHM~Mt/M, ibid., J881; MAcrro'r, DM/ot'sde~a den/t/t'on, ibid., 1883; –ToiUE.s,
/lnN<o<n!e d<;)t<a:)'e,Tt't).d. i'r., Pin'is. 1883;– PoucnF.'r ctCHABRY,Co7!&!<~o?! a ~'odM/o~o.~e de.s-
?;!f!H:Hi;e/ Jout'it. de l'Anat., M8t; MALASssx, &< ~'p.t'M/eHee ~'û~!< e~t~!M' ~«/o!;)'
(/e t'actoe (/<?.! deH/.< (f:M&)'M p<MY<(/c)t<<we6'), Arch. do Phys., 1885, p. ;)S; Du )!~ME, .S'M;' /e
)'67e des (/{'&tsp<«~fH~«t'M, i)jid., p. 309 BE-tUftMAttD, -SM;- /Mf/c«~ ~<'M/OM~ ~M m~WM~-
/'e''c~, Uu)). Soc. do BioL, 1888 MAf.t'roT, S:<)' <c~ ~eM.K def)<f<ons~es ))!~nM):<e)'M. ibid., )888
LA'rASTH, Co/Mt'~o'f~toM~ ~!<)' <'M ~e;Mc/eH<<</oMx f/M maMMU/C; JûuM]. do CAna.f. 1889:
VON )'!u~E)i,S<)'<t~f ft'cyen. !<te)'<e)t7ifH< des Za/t?Mc/Mte<sM, Sitz. d. )'. Akad. d. Wiss., Wion,
1890 MuoûËs, St~e pûit:<dedë~n''< de ~'K;7e e/de /<! d!<)e)'t7e daH~ ~Ke/f/~M ~emc~ ~M-
<«')'e.! des M(:))Mn:K;'e~, Ç. M. Aca.d. dos Se., Ptu'is, 189) Txon'XKY, /JB ~a deM.'teH!e dt';t<)~o«
c< de <'<)pa')'t<M)Kde.! p)'Mt:e)'e~ ,'y)'oMp~ nio~M, o(.c., Pa.ris, )890; –Coj.AUD, ~~<df; ~M' /<'
Kf/6'.))teM< ah'('o<o-de)t<fti'c, Journ. intern. d'Aniit. cL de Phys., 1890;–DuBQfS,7;)S~<c<<o)~ <
f/tfe.o):)<a!)'e po«)' ~'ë/;tde f<M 6'~<én!e de);<<!t)'e c/tM les dt/M/6' pet~M, Odontotogie, Pa.ris.
)89U ZucKEKKAKHL, ftete)' das eptt/teHffte fi:tdtwe)!< etties ofer~x M<d:a/<n.! &en): ~e)t.s'e/'c;
8i).xnngsb. d. k. Aka,d. d. \iss., Wion, )89) –Du ~ÈMK, ~ixa/oHttedet'MKMd/e ?/< Re~c~
t'tc/t~MMy de7'Za/i)te,Wion, 1891; –BELTn.un, 7)e rf"ct~a~'ona/t'ëo~o-(/<)'<; e/)p: ~<o?MH)e,
Th. Pfn'is, )89S; LAuxos ot. BnAxcA, 7~<Mde ~M~' ~< <)'o!~<H!e d<'n/<ox e/'e: ~)ow)Ht', Jom'n. d~'
]'A))iU., )896.
ARTtCLH H
PJtAUYNX
~))n' hot'ixofitiLtc (tela tëLu passant, en ~v:mt par la cotontissutt* ')<'s )<'v)'< eu arrit'r~ u
!it!i)x''h'<)S .m-dcssDUti do f'tU'Hcufation de t'axis in'cr )cs )t)as:i''s)at~)'a)''s<)<' r:u!:t-~ (suj<'t
"")t;c)' s''go)Uiit inf~ricut' do tu. coupe, \tt d'en hitut).
f. frtticutitire des tëtres. bt'cctnatpur. 3. ma5s<icr i, b'unchc montante du <na\ittatrc inf~rifu)'. scc-
t~'u!~<' an niveau de )'e))trtc du canal dentaire
t)ttshn()i<*n. –t~vottre postérieur du digastti<)uc.
–5, pterygofdic') i'ttcrnc. U, parotide. 7. stcrno-cMdo-
aj'ophyscstyiotde. 10, st~o'g!osse. U~ shto-hvoïdicn.
''t'to
t~. pharyngien. )3. niusctes pr&tertt-bram. t4, gtosso-staphytin. t'i. )'har'n;:o-staph})in-
t' constricteur du pharynx. tT, corps de t'axis.
tu)M'w<tr de tepigbttc ~0. )e())i gtosso-epigtettique médian.
18. tangue, dont te dos a fte aht'ase ~Mtr ta scie-
2t. ouverture du tarant. 22 sommet des
H~ i'ord
c;)))t);~e5 arvtenoTdcs. 23, a'n\gdatc. 2t. vaisseaux ci ucrr dentaires intérieurs. 35. nerf n~to-hvordtCM.
~mère carotide interne. :7. veine jugulaire interne. 28. artère carotide externe du cute droit. }<assant dans
h~u j'arotidicn (à gauche, t artère est encore située eu dehors de tagtaudcj. 29, veine maxittane intprnc-
'artère oecinitafc. 3) et 32. artère et veine vertehrates. 3~, grand s)n<j'.)thiqnc. 3t et 3t'. artère et veine
fiit):t)< :)5. itou)e graisseuse de tiichat. tX, gtosso uhar~ngicn, avec IX son rameau nhar~ngien. X, pnen'no-
:ri~)ne. X)), grand tnnogtossc.
''t p)tt:- importants ((ig. 58). Dans son tiers infcrieut-, touL d'n)x'r(), it répond :t
!.t ''a!~ti(tc primitive et a la veine jugu)aire interne qui t'accufnpagnc. Dus
)) t'jt, ftans sun tiers moyen, la paroi iatcratc (tu pharynx rcpon<) successivement.
~!)ant de dedans en dehors 1" a ta carotide externe et a quetqnes-unc.s de ses
i'r.~rhcs coHatërates, ta thyroïdienne supérieure, la tinguatc et ta pharyttgiennc
fo~jt'-m'e; 2° a ta carotide interne, qui, a ce niveau, est ptacee en dehors de
)'externe 3° :) ta. jugulaire interne, qui ionge le côté externe de ce dernier vais-
seau et. qui nous présente sur son pourtour, principalement sur sa, face antérieure
et sur sa face externe, un grand
nombrcdcgangtions lymphatiques.
–PtusJiaut encore, dans son tier~
supérieur,]e pharynx est séparé df
la branche du maxittaire et du mus-
ctepj.erygoi'(fien interne pnr un es-
pace angulaire a sommet antérieur.
que nous avons déjà signale a pro-
pos de l'amygdale (p. 30), sons le
nom d'espace Mt~.r~Mo-p/~M'~H~'eK.
Dans cet, espace et, baignant, dans
une atmosphère cettuto-graisseusc.
nous retrouvons notre carotide in-
terne etnotrejuguiairequi s'eièven'
ver ti catem c nt vers laa hase du c !'a n e.
Nous rencontrons ensuite cinq cor-
dons nerveux, Je grand sympathi-
que, )e pneumogastrique,)espina!.
le gtosso-pharyngiencttc grand ly-
pogiosse (voy. ces différents nerfs).
qui présentent avec ]c pharynx de-
retations plus pn moins immédiate-.
Nous trouvons enfin dans ccHe
même région un prolongement de
ta parotide (voy. /o~<~?)qui,sous
le nom de ~'o~oM~emeM~ M!<eme ou
p?'o/OH~eM:eH/ p/Ki~K,sort de
la toge parotidicnne, et, passant et)
vaisseaux précités, s'é-
avant des
tend jusqu'à ia paroi tateraJc du
pharynx ou il son voisinage.
c. ~?t auaM<, la paroi antérieure
(L(!pharvt)xa~~dtvfs~cuarr)'rcsnr!aHgncm~dtaucc(. du pharynx n'est pastihrc comme.)
sap!n'oipos).~)'icnrerc'j~t.~fcndcho)'8;samuqucusceLccUG<)n paroi postérieure
voi!edu[)ai:uson!tc)'~s6f[u6csadroitcpour)ncMreauufa et ses paroistate-
coucf)f'n]uscutafrc,f)ufcs[.vueparsafaccprofon(tc.~ rates. Htte se confond avec ta partie
A.apoptn'schasiffurc!B, ouverture pos~ricurcdcsfcsscs plus recutee des fosses nasales, fh'
la
ttasaies. C. cat'f~agc <)c ta frotnpc. t), jmrtton ver'ticate <fc Ja
)nffg«c.–H,om'Ct't.<n'edu!a)'yttx.–F.tottcj'csjtft'atott'coula bouche et du tarynx. Nous atto!)s
h~Gt'u'noïdie)tnc.–G,bot-dsup(''t'icordct'~pig[o~c.–)t,
(jcsojthn~c. t, t['ach6e-a['(.ëi'G. –K, corps thyt'of'dc. L, pi!ict' revenir sur ces connexions, en
anL6r[eurdu\'oi!cdu{m!ais.–M,pi)ierjK)sL'ricur.–N.amyg-
datc. 0, ~ouniërcs f)m)'yngo-tar\ng<~cs,situées a. droite c! a étudiant la surface intérieure.
gauche du (&)'ynx. P, fossetfc de Roscnnniifcr. Q, ortftcc df
ia f,f'ontj)c. bord pos~ncut' du cartttu~c thyrot'tfc.
t.apotn~~rosedttp)tar\)t\co')Stt'ict,ct])'su()6t'tC!n'3.
p!ifa(.o-stitphy!tnouax\~osdctatuc«.c.j~)-fsta)'hy!n)nit('t'))c. Surface intérieure. La sur-
2"
!i, pha''yn~o-staphytin~in'cc (i, son faisceau acccssoit'c mtoruc
et 7~ son faisceau accessoire cxLcrnc. S. fibres provenant de la face intérieure du pharynx est rcvr-
pa.t'f<c médiane duvoucdupafaiset sopcrdanf.dans tcpf)ar\t)go-
eiapt~un. fibres futo'ncs de ce muscle, s'cnfrect'utsant, et) tue dans toute son étendue par uxc
arrière avec les ~hres du cû~ gauche. '0, fihrcs externes,
s'insérant, sur te bord post,crionrdu carUta~c UivroÏde. ) ut'rcs muqueuse. Cette membrane est r~-
an).cricures du s~yio-phar~ngien, s'at-t~chan~ au prolongement
!ah~-at de i'fjug-tottc et ()u b~)'d supérieur du carhtagc t.h~roïdc.
séc,irrégu)iëre,recouverte de pet itf-.
saitUcs arrondies et ptus ou m~'i!)-
confhtcntRs, ducs au sou)cycmcntde la marneuse par des standates sous-jacen~
a, /'a?'Ot'pos<!e~eM)'e.–La. paroi postérieure de cette surface, que l'on apcrçoi
H partie travers l'isthme du gosier, est plane, verticatc, moins piissee, et par
§IH.–CONSTITUTION ANATÛMtQUEE
inférieure, un bord antérieur et enfin deux surfaces, ['une intérieure, l'autre cxte-
.rieure:
1" Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure répond a ta base du
crâne et s'y fixe solidement.
a. Sur le milieu, l'aponévroses'insère sur la surface basitairc, un peu en avant'lu
trou occipital, tout particulièrement sur un tubercule osseux médian, qui prend
pour cette raison le nom de <M&ereM/e p/t/M~'eK.
b. Sur tes cotés, eUe s'insère successivement, en allant d'arrière en avant 1" sur
ta face inférieure du rocher, depuis le côté antéro-intcrne du trou carotidicn jus-
qu'au sommet de )'os 20 sur la lamc'fibro-cartilagineusc qui ferme le trou déchira
antérieur; 3° sur le bord postérieur de faite interne de l'apophyse ptérygoïde.
c. Sur toute sa )igne d'insertion crânienne, l'aponévrose du pharynx se confond
avec le périoste.
2° Extrémité inférieure. –L'extrémité inférieure s'amincit peu a peu et nuit
par dégénérer en une simple couche cetiuleuse, qui se continue avec la tunique
moyenne ou tunique celluleuse de l'œsophagc.
3° Bord antérieur. Le bord antérieur, fort irrégutier, a naturellement la même
hauteur que le pharynx lui-même il s'étend depuis la base du crâne jusqu'à l'a'-
sophago. Dans ce long trajet, il s'attache sur les parties osseuses, fibreuses ou car-
tilagineuses qu'il rencontre et qui sont susceptibles de devenir pour l'aponévrose
pharyngienne un support suffisamment solide. C'est ainsi que nous le voyons se
fixer successivement, en allant de haut en bas t° au bord postérieur de Faite
interne de l'apophyse ptérygoï'de 2° au cordon ubreux qui, sous le nom de hu-
ment ptérygo-maxiilaire, unit le crochet de l'apophyse ptérygoïde a l'épine de
Spix 3" la
partie postérieure de la ligne mylo-hyoïdienne 40 au .ligament styl'j-
hyoïdien 8° aux petites et aux grandes cornes de l'os hyoïde; 6" au ligament
thyro-hyoï'dien latéral; 7" au bord postérieur du cartilage thyroïde; 8" enfin à la
'ace postérieure du cartilage cricoMe.
Surfaces. Des deux surfaces de l'aponévrose pharyngienne, la sio'/ace M<c-
4°
;Mr<?, concave, répond a la muqueuse. La sM7'acee~e?'eM?'c, convexe, sert de
hubstratum & !a. couche des fibres musculaires, qui lui sont unies par (tu tissu con-
ionctif tache et prennent même sur elle, co'nme nous allons le voir, un certain
nombre de tours insertions.
C. JiAppoRTs. Les rapports des muscles constricteurs sont )es mêmes qae ceux
oue nous avons décrits ci-dessus pour la surface extérieure du pharynx (p. 48). H
<t tout à fait inutile d'y revenir.
~.AcTiox.–Quant leur action, elle se dégage nettement de la disposition
même de leurs ubres. Chacune de ces nbres forme avec son homologue du cote
appose une longue courbe a concavité antérieure,
!p)i est fixe a ses deux extrémités, mobile sur tous
-vautres points. Or, comme )a contraction a
pour cnct d'atténuer cette courbe en portant en
.i\'nnt sa partie moyenne et en dedans ses parties
!.gérâtes, il en rcsu)tc que., iorsque les trois cons-
!i ic tours se contractent, la paroi postérieure du
pharynx se porte vers sa paroi antérieure, en
nh''n)e temps que les deux parois taterates se rap-
l'rochent J'unc de l'autre. Le catibre du pharynx
.'st donc rétréci dans ses deux diamètres antero-
p~-tericur et transversal. Ce rote de constric-
Fi! M.
ScMnM reprt.'sentant une coupe
tr'nr est commun aux trois muscles et il est le scu) h'<n)s\ct'Sijt)edu [)h~)'\nx avant
~jtK'puisse rcinptirtc constricteur supérieur, otitpt'L'sta.conh'a.cHun des cons-
uniquement constitué par des fibres transversatcs. tricteurs.
!.es deux autres constricteurs ont, en outre, 1. point (iM des musctcs.–2.j;mu-
([ueusc. 3, 3\ apou~ttose. 4, t*. mus-
p~nr fonction de rétrécir le pharynx dans le sens ciescoHstrictcms.
~.cs. traits noirs indiquent la poiiitioM
de sa longueur et, cela, en raison (le la direction ~uoccMpc le pharynx au repos les traits
ohiiquement ascendante de quelques-unes de leurs rougts, celle <)M't)o<'cupcapr&if.t contrac-
tion de ses mu~etes constricteurs.)
tihre-. chacune de ces fthres, en efïct, possède
d<'nx extrémités: une extrémité fixe, qui est située sur te raphé;unc extrémité
!no))itc, qui répond a rus hyoïde un au tarynx. (h-, comme l'extrémité muhite est
-i!née au-dessous de t'cxtrétuité fixe, H s'ensuit que, lorsque !es deux constric-
~'urs inférieurs se contractent, t'es hyo'Ktc et le tarynx se purtent en haut.
"n'r.'tinant avec eux dans leur mouvement d'ascet~siun la partie inférieure du
pharynx, qui icur est intimement unie.
\atc(ng. 66), on constate qu'eHe est formée par un système de plis verticaux,
que séparent les uns des autres des diverticulums ou cryptes plus ou moins pro-
fonds. P)is et diverticulums ont exactement.Ja même valeur morphologique qrie
les formations de même nom de l'amygdale palatine. Ils ont aussi la même struc-
ture ils se composent d'une couche propre et d'un epithéHum. La couche propre
est un tissu réticulé, renfermant des follicules clos. Quant à l'ëpithetium il est dif-
férent suivant les points où on l'examine a la surface des plis, il ofh'c )c piusso!)-
vent le type matpighicn; dans les anfractuosités, au contraire, il est du type
cylindrique et ci)i<~ exactement a ta façon de celui des fosses nasa)es(HEN,u"r).
4°Bourse pharyngienne. A la partie moyenne de la voûte du pharynx, sur la
ligne médiane et a mi-chemin entre Farc antérieur de l'attas et l'orifice postérieur
des fosses nasales, on observe
assez fréquemment une espèce
d'invagination de la. muqueuse,
qui revêt,, suivant les cas, ta. forme
d'une simple dépression hnéairc,
d'une fossette en entonnoir, d'une
vëritahte poche ptus ou moins
profonde et ne communiquant
avec le cavum pharyngien qnc
par un tout pet.it orifice arrondi
ou cttiptique c'est le ~'ecessKS
M!e~MK du ~yK.r ou &OMy'.s'e
p/<yH~!CKMede LuscuKA (poc/te
pAf()*y?~eMMe de certains au-
teu rs).
a. ~<M~'OM. Sa situati'jN
varie un peu suivant, les a.nes.
Chez l'embryon, a )ûrs que l'amyg-
dale n'a pas encore fait son np-
pa.rttion, c])e csL située a. la partie
ta. plus recutee de la région qui
deviendra ptus tard ta, voûte <tn
pharynx. Chez ic fœtus, ct)ez !e
nouveau-né etc))cz t'enfant, alors
que t'amygdate est e!) voie d'évo-
lution, elle occupe )'extremi!e
postérieure du sitton médian que
nous présente ce dernier organe.
Mn fin, chez t'aduttcetchcxtevieit-
F~. 7. lard, quand t'amygdate n'existe
Bourse pharyngienne chez l'adulte (femme de -i5 a-ns). plus, )a~ bourse pt)aryngicnne
(Lcnt!tsi]!aa'cin~f'if't!)'at'f6dcfat'tict]h'cvoi!cdu)]a!:tist).6t<'
ottctô ct~ !a tt'tf fbt'kn]C))t~ t'pnvprscG en urrtcrf, d<' façona avoh se trouve située, comme nous
sous]csypuxiaj'at'o)j.'t)stt'J'o's))p<t'jctucfftfp)!;tryj)ï.) t'avons dit ptus haut, sur te mi-
i,c!()i:cnd(";fosst'sna~tics.2.choancs.–3,~outf'duph:tt'y!tx,
lieu de la voûte, a égale distance
avcc3',p!isd<'iannnjupnso.–4,ttOUt'scp))a)'y)i~ioiUP.onvcr-
fu)'cdcta)ro)Hj)c.–tit\'on[<*]iahtfin(~i'.)('Yrcsup<rn'm'p.– de l'arc antérieur de t'attas et du
8, arcadf'sttoitmrct- 9, coupe horixonfatc des jours.
scptum des fosses nasates.
b. /o/oH</eM?'. Sa profondeur est, e!ie aus=i, fort variabfe. Le pins souvent
e))c s'arrcLc au tissu conjoncLifou au ftbrc-cartHage sous-jacent a la muqueuse, et
elle prësenLe a)ors, suivant t'~paisscur du tissu adénuïdicn, 4))iH)imeti'es dea
<)c m'ofo'Ticur. Dans certains cas, cependant; (TnuoTUAL, Lusc~K~, 2~;)N, M~~EVANT
<-)) ont
rapporte des exemptes), on la voit descendre jusqu'à. l'os et y laisser
n~me une empreinte plus on moins marquée.
c. ,S'/?'MC<M?'e.
Les parois de ta bourse de Luschka nous présentent la mcmc
structure fondamcntatc que tes parois d'un diverticuhxn amygdatien nous rencon-
(rufis .'< sa surface un epitheiium cytindrique ci)ie et, au-dessous de !'epithë)ium,
nnc quantité plus ou moins considerabte de fo))icutes clos, faisant saiHie a. t'intc-
ricur. La cavité eHe-mëme est remptie pa)' un mucus de coloration jaunâtre.
d. C/aM~es. D'après (!NG))OFNEn, la couche des g)andes muqueuses fait; défaut
;tu )ii\'cau du
fond de la bourse en revanche, il en existe tout autour d'elle une
ticht' couronne, dont les orifices se voient, soit dans la cavité delà bourse cUe-mcme,
suit au voisinage de son ouverture.
Le diverticulum pharyngien que nous venons do signa.tct' a ctc on~'cvn des t8tS par MAYEtt
.;).' ftonn). MtUS il :t.<;tc bien décrit, pour ia.pt'omio'o fois, en )868, par Lusc<iK. d'où !c nom d~'
AoMf.se f/e ~.)M'c/M, sous )c([ue) te désignent ta, plupart, dos auteurs. « On trouve )'ien souvent..
~it L);S!i)M, pHur ne pa.s dire toujours, à ia. limiLe du Hssu a.deno'ido du pharynx, un orifice do
~Hnun-ion ph)s grande que ceux dos landes ordinaires et. d'une tout. autre signification. Tantôt
;u rondi et du dia'nctrc d'une tête d'epingto, tantôt, p)us grand et )hnitë en haut. soutemont par
~n !'ct)erd saiHant., cet.
oritice donne accès dans un cu)-de-sac d'un cent.imet.ro et. demi de-longueur
:nj H~ni!num cL large au
plus de 6 n)i)iimctt'os. H remonte A t'apophysc basifairc de f'occipita).
j.nnr Unir en se rétrécissant quelquefois en pointe dans te tissu fibreux de )a. région, »
t ru' parcine disposition, restée [ongtomps a t'etat (te simple curiosité anatomiquo, a acquis
<i;tn. res dernières années une importance considérable, en raison do la patnotogio specia)e que
tui a attribuée Ton'i\AU)'r (do Dantxig). Au cours d'uno pharyngite chronifjne, te divcrticutum en
.j~r -tiot) s'ongorgo, ses parois se gon[)ent, et s'épaississent, sa cavité se remplit et se ditatc. Il
f~rrtu'ainsi sur ia paroi pharyngienne une sai))io ptus ou moins considérable et peut même, par
su!k'dc[0)'inerituon'tosonortn<.('sc)[':u;stu)'))t<;i't'<)
~n\cri)ab)c);yste:teUoest,aupointdovuCtLnu.to-
!nh))n'. ce qu'on appotto la ma/a<e ~c 7'o)')ttoaM<.
L.! bourse pharyngienne a l'état, do devotoppetnont
.uni~h'),te)te(juc t'a. décrite LuscnKA.est, tout &f!),i~
~~wjttirxjnotio chez réduite. A son lieu et place, on
u~ renconh'c, !o plus souvent, qu'une petite dépression
~'ttm'c~tn ou en entonnoir, occupantordinairementtit
~.utif; la plus postérieure d'un si)ton médian, doùie
j~)h.<'<'M.s'<~N:e</iC!Hf/Mp/ta'y<f~<jui:LeMC)n[))o\'c
pa)'4'!<.noFXF.RetSct)\VAMAC«.dop!'etcroncoAcetuide
h~mf~phiu'yngienno. Enfin.mémo''ot'ccessusmedian
htit<'<)!np)eto)))ent défaut sur un gr~nd nombre do
·
\0))~<htphat'yti\f'tdeiitpart!0tidc)abas)'
rtnhryons et a pu ia. suivre pas u. pas dans ses diverses duc)'unt'eo)'r<'5ptnt!ant~.
j~~t~cs cvo)utivos. C'est donc bien une formation spé-
ri.dc.disned'ctro étudiée et décrite. t. n))ophvse basttatre. corps tht sphénoïde-
t)u sphenoMt'
3, sHtafe sph~no-oc~ipi'atp sut'n'f
-~iais si la bourse pilaryngienne existe avec une signi- antérieur et du sphénotdc posifrieur (suture mtcraphe-
ooMa!e). 5, p~oi du pharynx. 6. recessus ptmr;n
H~.diun propre, cette signification ne nous est pas on- âien-- 7. am~'g(l:tle Ilh:u'D'~ienne. 8, 1'~1101111~.se:
c'~n' hipn connue.– On a. émis l'opinion qu'o))c n'était JOn Toit h'M neUcMpnt, sur celle coupe, que )e rece!-
')!: ~nf =itnp)o dépression do la inuqueuse dans le tissu sus pharvngien au lieu d'èh-e situe :m-dessou~ de ta
sûttc tuniquo (au niveau du canut, ma.iutfnantdisparu.
.~)~uidc sous-jacentetqu'it fattait.decofait.fa qui donne passade a i'itYtMtpbyse) repond a )'apophysf'
d. 'o."
(~~iderer conme )'cquiva)cnt, p)us ou moins modifie. hasUairf,
,'l'
un de ces cryptes qui se vo.ient a la surface do t'a.myg-
w
j~.t'yngienne. Mais une pare'dio o.U. h
interprétationn'est
,'hm l'c'est-à-dire h nn point beaucoup ptu- posté
ARTtCLH Ut
OESOPHAGE
L'oesophage (de o'~M, je porte et (jxxY~ manger; allem. ~etset'ôAre, angl. Œso-
phagus) est un conduit musculo-membraneux, à direction longitudinale, destiné a
transmettre les aliments, du pharynx auquel il fait suite, à l'estomac qui le conti-
nue. C'est dans le conduit oesophagien que s'effectue le troisième temps de la
déglutition.
§t.–COKSJBEBAT!OKSC!KRALES
.v..
d'un très grand nombre d'cesopha-
ges que nous avons injectés, M. PEL-
LANDA et moi, soit en place, soit
après extraction de la cavité thora-1
~1
cique, il me paraît résulter que
-0
l'on doit admettre, le long du con-
duit œsophagien, trois rétrécissements ou détroits, savoir (fig. 70) un rétré-
cissement supérieur ou cricoîdien, un rétrécissement, moyen ou aortico-hron-
chique, un rétrécissement inférieur ou diaphragmatique. Le ?'e<?'ecMseMMH< J
o'teoM~K se trouve situé, comme son nom l'indique, à l'origine même de t'oeso- l'
phagc, immédiatement au-dessous du cricoïde. tl s'étend sur une longueur de 12 à
)Smittimètres. La largeur de l'oesophage, a son niveau, mesure de '14 a 16 milli-
m~t.res. Le détroit cricoïdien est le plus constant de tous les rétrécissements il
t-f aussi ic plus petit. Le )'e<)'ëcMseMteH< &o?'<tCO-&?'OMcAt'Q'Me est situé en
p~'iM cavité thoracique. n répond, comme l'indique nettement son nom, au point
d'' contact de l'aorte et de la bronche gauche avec le flanc gauche de l'œsophage.
(;c rétrécissement, plus spécialement marqué sur ia moitié gauche du conduit,
sY'tcnd sur une hauteur de 4 ou 5 centimètres. Les dimensions transvorsatcs de
tr'~uphage varient, a son niveau, de 18 a 17 millimètres. Le ?'e<y'ec!'sseMtCH<
~'«~H~~Me se trouve situé au point de passage de l'oesophage a travers fa
cloison diaphragmatique. Sa longueur, très variable, peut atteindre de '10 à 20 mH-
Hmctres. Les dimensions transversales de l'œsophage, au niveau du rétrécissement,
(js('n)ent entre '16 et 19 miHimètres.
< ,S'<~NteK<s dilatés. Ces trois détroits divisent le conduit œsophagien en
truis segments dilatés, que nous désignerons comme suit, en allant de haut en
h. t" )e se~M!eM< c~co-<ïO)'~Me, compris entre le détroit cricoïdicn et la partie
initin!c du détroit aortico-bronchique 2" le se<~HteH< 6roMcAo-~MpA)'f«/nKï<~Me,
qui s'étend de la partie inférieure du détroit aortico-bronchiquo au commencc-
tncnt du détroit diaphragmatiquc 3° le se~meKt soMs-~Mp/M'<:<yMM<t'</M<?, ({ui
répond ataportion abdominale du conduit et qui se trouve naturellementcompris
cn!.)'c le détroit diaphragmatique et le cardia. De ces trois segments, les deux pre-
onct's sont plus ou moins fusiformes ce sont les /'MseaM..c c~'co-ao~t'~Me et ~?'oK-
c/t~-t/tOp/M'a~Mï~MC. Le troisième revêt la forme d'un entonnoir dont la base,
dirigée en bas, répond à t'estomac nous l'appellerons CM<OMHOM' p~'ecfH'~M~Me.
Au niveau des portions renflées de t'œsophage, les dimensions transversales du
conduit oscillent ordinairement entre 19 et 22 millimètres.
A (111(, t'ott
côte dtM ruU'~cissoments sus-in()i((uus, qu(; ]'on LI.ou%.o régiilièieitieiit sur
trouvo a.sscx t'c~uticrctm'n), tous i~~
sui- Lou;i les
~(!phat(''s. il en existe un certain notnbrc (t'auu'es, ceu~-tà moins constants. On en rcncontr''
un () tois sur 4 sujets), u. mi-distimce entre )o cricoïde et la crosse iMt'tique; it )'cpon<[ <). peu
prc~ a !& fourchette sto'nute et on pout'ra.it peut-cu'e lui donner le nom ue )'t'<ccMxeHte<t< 4<c;
<t~ Quant) il existe, notre fuseau crieo-itortique se trouve divisé par lui en deux segments dis-
)inf' Un Mtre J'etreciss0!nent, peut se rencoutrcr (tig. /!0,9) au point, de couta.ct. f)e i'o;so-
)))ut!;e et de ta.t'Me postérieure du coeur ()'(;<<'<'ct~e))tM< c<!f(/M<fjf«e). U est très nettement visibh'
-ur L'.s coupes sagitt~es des sujets congelés. Lui aussi, ou<md il existe, divise le se~uent. hroncho-
~iaphr.tgm~titfue en deux segments plus ou moins distincts. U'ilutre purt, a.u lieu d'un ren'c-
~is'-f'foeut uniouo iMrtico-bronchique(ce qui me pM'u.!t être tu, disposition ta. ptus commune), on
peut it\oir sur le même point deux rétrécissements superposes, repondiint isolement, t'un u. t'~orte.
)imt!C it ttL bronctte gauche.
<t. A't~Ht/tc<ï<tOM MO)'~)Ao<o~K~Me. La présence, sur t'œsophage, de parties
rétrécies alternant avec des parties dilatées a été très diversement interprétée par
les auteurs. Pour Mou'rox, il faudrait voir dans cette disposition la trace de soudures
entre la portion ectodermique et la portion entodermique de l'œsophage une
pareittc explication me paraM difficilementsoutenable. Pour Monosow., et cette expfi-
cation est certainement la plus raisonnable, les rétrécissements que l'on observe de
toi)) en loin sur l'œsophage sont le résultat d'une compression exercée sur t'ojso-
phngc partes formations voisines c'est ainsi que le rétrécissement diaphragma-
par
Ufjuc est le résultat de la compressionexercée sur la partie correspondante de l'ceso-
l'anneau musculaire qu'il traverse, que le rétrécissement aortico-bron-
fhique traduit la compressionde l'oesophage par l'aorte et par la bronche gauche,etc.
Cette influence morphogénique, toutefois, est fort ancienne et, depuis longtemps
déjà, uxée par l'hérédité les rétrécissements en question, en effet, se rencontrent
''hex le nouveau-né et même chez le fœtus tout aussi bien que chez l'adulte. Enfin,
dans une communication récente faite à la Société anatomique allemande (1898),
M'Ett~EXTcroit devoir considérer les rétrécissements oesophagiens comme te reflet
extérieur dcta constitution metamërique de cet organe. MEMNMT dëcrit, a ce titre,
)2 segments f'~ophagiens, dëtimités par 43 rétrécissements, vascu)arisés pur
)2 artères et répondant aux 12 vertèbres dorsales. Que)que suggestive que soit une
purcinc in~)'p)'etaHon~ nous ne pouvons hn accorder pour le moment, en l'absence
de recherches de contrôle, que )a valeur qu'on accorde aux hypothèses.
L'tnsohlla;c, vu
L'ccsophagc, vu lrar
ptu' son cbtédroite
son côte droit, pour montre!'
montrer ses princtpa.ux
principa.ux t'apporte.
ra,pports. 1
A- portion cervicale de i'oesophagc; A' sa. portion thoraci'jue; A'\ sa portion ahdotninaic. 13, larynx. '1
C, corps thyroïde. D, trachée-artère. E, coupe de la bronche droite. F, cœur, avec F', son pencarde.
G, diaphragme. H, foie. i, estomac. K, rachis. L, poumon gauc)[c.
constricteur inférieur du pharynx. veine jugulaire interne. s[C)'tio-c)c)do-tnast.o')'dicti. –-t, scafcnc
antérieur. !), tronc braehio'ccphaUquc artcrict. 6, carotide prmutivc droite, avec G', carotide externe.
7, artère thyroïdienne supcricm'G. 8, artère axillaire. artère th\ro').dicnne inférieure. 10, aorte ascendante,
avef ~0\ sa crosse; t0'\ aorte dcsccudaut.G.– 11. artère ~ulmonait'c, avec 1 l', sa branche drottc.– ~2, veines puttua- »
nairps droites. )3, vciuccavc supericnrc. t'i. grande veine axygos. 15, veine cave inférieure. )6, orci!fet)c
droite. 17, cano.! ttnn'aci~uc. ~8, UGi'f ptn'~nifiue. t~, grand gympathiquc. 50, grand s~anchnifp'e.
2t, gangtiou semi-lunaire droit. 22, pneumogastrique droit, avec 23, sa branche récurrente. 24, rameaux qui
contournentrccsophagc pour s'anastomoser avec 2~, 1e pneumogast-riquegauche. 26, plexus solaire
h.~tjphiigc, vu sur une coupe ft'ansversa.to ()u titOt'a.x, pu.ssa.nt par !a. huitictue vertèbre do''s;t!c
(sujet, congelé, segment infeneur de la coupe).
t. o'soj'ha~R. avec les deux p)icun)0~astt'i))t)cs. 2~ ao)'<p. 3, grande azygos, recevant A drotfc une vonc )tttcrco~[aïc
(- ~.mcht', la petlle axvgos.– 4, une at'tût'c intct'costatc.–tu,o, canal U)0t'acn)no. 6, pomxons. 7, pt6vt'c. i~, cottj)f
Il, n'inc coronaire, s'abouchant
.tu f'Mu.– 0. vat)u!f' am'icuto-ventricutaire gauche. orcntptte umitc.
<<))- h"t-i)!ettf. t~i vctnp ca\c in~riput'c. ])ë)'ica!'dt'. ~t, cui-dc sac <tp ttattpr, sc~afant t'fp'.t'pha~c <tc la
fit"' p<~<L'!i<;ut'c du cœur. lu, huitième vpt'tcbt'c dorsale.
fi-t sépare par le canal thoracique, par la petite et la grande azygos (la grande
axy~s sa partie supérieure~ tout en étant postérieure à !'œsophagc, se trouve
phe~ un peu sur sa droite), les artères intercostales droites et, enfin, par
)')< Le elle-même qui, à la partie inférieure du thorax, vient se placer sur la ligne
n~dianc.
c.<S'i<r~ côtés, tes rapports de l'cesophagc diffèrent suivant que l'on considère
le côté droit ou le côté gauche. A droite, il répond, dans toute sa hauteur, a la
ptcvrc mediastinc droite; qui le sépare du poumon droit. Au niveau de la qua-
trn''tnG dorsale, il est croisé d'arrière en avant par la crosse de J'azygos (tig. 73,14),
qui abandonne la colonne vertebrate pour aiïer se jeter dans la veine cave supé-
rieure. A gauche, il répond également a la plèvre et au poumon gauches, mais
a la partiesupérieure du thorax seulement. Plus bas, il en est sépare par la crosse
de t'aorte, qui se porte d'avant en arrière vers la troisième vertèbre dorsale,
puis par l'aorte descendantequi, comme lui, suit un trajet vertical, tout en occu-
pant un plan plus postérieur. Les faces latérales de l'œsophage sont longées
enfin, a droite et a gauche, par les deux nerfs pneumogastriques, lesquels chan-
sent de position à la partie inférieure du thorax pour se porter, )o gauche sur la
face antérieure du conduit digestif, le droit sur sa face postérieure. Au cours de
trajet, ces deux nerfs s'envoient mutuellement de nombreuses anastomoses
et entacent pour ainsi dire )'oosophage dans une espèce de plexus nerveux, te
~o~e.BMS pët't'œo~Aa~t'eH. Ce ptexus est nécessairement tirait)e toutes les fois que
te conduit sur )cque) il repose se trouve distendu au de!à de ses fimitcs ordinaires
ainsi s'explique vraisembtablemont [a sensation douloureuse qui accompagne la
déglutition d'un corps trop vo)uminoux. Nous rappeUcrons ici, en passant, que
dans )a partie inférieure du thorax, )a. p)evre parietate, en se jetant de la coionoe
vertëbrate sur te médiastin postérieur s'insinue plus ou moins en arrière de !'œso-
phage et forme ainsi deux cu)s-do-sac t'un a droite, entre ['(nsophago et la grande
azygos (cM~e-~ac s~?/œNO~/<a~~M); l'autre à gauche, entrei'cesophage et )'ao)'te
(cM~-de-sac 6!o?'<~co-a'sop/t~eM).Nous rappeHerons encore que, au niveau de ces
deux culs-de-sac, la ptèvre gauche et la plèvre droite, sont réunies i'unc a Fautrc
par une [âme conjonctive-élastique,le ~/aM!eM< M<e?'p~e!M'f~ de Mouosaw (fig. 78,8),
qui, à son niveau sépare l'oesophage de t'aortc(voy. ~Mu?'es). Outre ces deux cu!s-
de-sac ~'e~'o-ecso~/iM~teKS, certains auteurs ont encore décrit, en avant de l'o~o-
phage, entre celui-ci et le péricarde, deux cuts-de-sac ~')'<'o?{io~a~xeMS, l'un droit.
t'autrc gauche. Mais ces cuts-dc-sac sont bien loin d'être constants, et, quand ils
existent, ils sont bien moins prononcés que les précédents.
C. Poa'noN M\pt[HAGMATtouE.–Dansl'anneau œsophagien du diaphragme, t'~so-
phage est entouré sur tout son pourtour par les faisceaux charnus du muscle, t
Mais il n'y a pas seulement contiguïté entre le conduit alimentaire et l'anneau qui
lui livre passage on voit, en cnct, chacun des piliers du diaphragme donner (
naissance à ce niveau à un certain nombre de fibres musculaires, un peu plus pîles
que le reste du muscle, fibres musculaires qui se portent ensuite sur l'oesophage l
st se terminent dans ses parois (?MMSC~es~/M'eMO-Q°sop/M~t'e?:s), ou bien décrivent =
sur sa face antérieure dos espèces d'anses s'entrecroisant avec celles du coté
appose. Cette disposition, qui a été parfaitement étudiée par HouuET en 18SI, est
tonstantechex l'homme et doit être considérée comme ic rudiment du sphincter
H'~pha°-ien, que l'on rencontre, a un état de développement parFiut, chcx certains
)'on:curs.
PonTUM ,\BDOM!NA).n. Au-dessous du diaphragme, rœsopitagc, situe maintc-
nnnt en p)cine cavité abdominate, est en rapport 1° eM au<M<, avec le pneumo-
s~e,
"H-.U'i([uc "'auchc et le bord postérieur du foie 2" e~ avec le pncumogns-
t)'H)'!e droit, iespitiers du diaphragfnc et l'aorte abdominale; 3" M ~'o~e, avec le
tubf de Spige), situé à ce niveau entre deux fcuiHets pcritoncaux que nous décrirons
!). ;t )heure 4" à </aMC/M avec la grosse tuberositc de Fcstomac,qui s'ctëve ordi-
n.'tin'tncnt au-dessus du cardia en refoulant, le diaphragmevers la cavité thoracique.
L'tt'sophage abdomina) présente avec le péritoine des rapports importants. Sa
fa~c antérieure, tout. d'abord~ est entièrement, recouverte par la séreuse ce feuiUct
pr'~esophagicn n'est autre que la continuation de celui qui revêt la face antérieure
(ff t'f'stomac. Arrivé tout en haut, contre le diaphragme, il se t'Huëchit en avant
pour tapisser la face inférieure de ce dernier muscle. A gauche, il passe de mono
.-ur la face inférieure du diaphragme, A droite, il se porte vers le foie, en formant
le feuillet antérieur de l'épiploon gastro-hëpatique. La face postérieure de l'oeso-
phage est complètementdépourvue de péritoine, le feuiiïet qui tapisse la face
pc~t~rieure de l'estomac ne s'élevant pas d'ordinaire au-dessus du cardia.
Les deux bords de t'œsophage donnent ainsi naissance a des replis pél'tto~"
n'~ux qui, en attantse fixer ensuite sur les organes voisins, constituea~potn~rœsq-
phage comme autant de moyens de ûxité. Ces replis ou ligaments sont au nombre
de trois. Le premier (fig. 76,5) naît sur le côté gauche du conduit et, de la, vient so
terminer à la fois sur la coupole diaphragmatique et sur la grosse tubérositë de l'es-
tomac il n'est autre chose que la portionla plus élevéedu ligamentphrëno-gastriquc
(voy.Pë?'~OM!e). Les deux autres ligaments partentdu côte droit de l'œsophage. L'un,
superficiel (fig. 76., 6), constitué par deux feuillets adossés l'un M'autre, vadel'ceso-
phage au foie et au diaphragme il n'est autre que l'extrémité supérieure de l'ëpi-
ptoon gastro-hépatique. L'autre, profond,vi-
sibtc seulement quand on a incise et érigne )e
précèdent (ûg. 77), est forme par un simple
feuiltet. Ce feui)Iet n'est autre que le feuiitet
profond de i'épiptoon gastro-hépatique, qtfi
après avoir tapissé d'avant en arrière le ftanc
droit de roesophage se réfléchit en dehors et
en bas pour devenir pariëtat et revêtir alors
l'aorte abdominale et le pHier droit du dia-
phragme. Le flanc droit de ['œsophage abdo-
minal répond donc a une sorte de cu~-dc-sac
përitonëalj cul-de-sac qui regarde en bas et à
droite et dans lequel s'insinue, comme nous
te montre nettement ta figure 78, la portion
supcro-interne du iobe de SpigeL
3° Extrémité supérieure. L'extrémité
supérieure de ('œsophage se confond avec
l'extrémité inférieure du pharynx c'est
l'orince de forme elliptique par lequel tes
deux conduits se continuent réciproque-
ment. Nous avons déjà vu plus haut (p. 84),
et nous nous contenterons de le rappeler en passant 1° que la limite du pharynx
et de l'oesophage, toute conventionnelle du reste, est déterminée par un plan
horizontal passant par le bord inférieur du cartilage cricoïde; 2" que ce plan
rencontre en arrière le corps de la sixième ou de la septième cervicale 3° que
l'extrémité supérieure de l'oesophage est séparée des arcades dentaires par une dis-
tance de 15 cent.tmct.reschez l'homme, de 13 centimètres chez la femme.
4" Extrémitéinférieure. A son extrémité inférieure, l'oesophage s'ouvre dans
l'estomac par un orifice auquel on donne le nom de co'<~M. Nous décrirons cet
orifice à propos de l'estomac (voy. Estomac, p. '111 et '1'13).
_>
celluleuse est une formation essentiellement conjonctive elle se compose de fais-
ceaux du tissu conjonctif diversejnenj
entrecroisés, avec de nombreuses .fibrr-s
élastiques. C'est, dans cette couche que
se trouvent, les gfandes annexées à Jn
muqueuse..Nous les décrirons tout :t
l'heure avec cette dernière tunique.
Fig.Sa.
)'t)in) de pMsu.gc de rœsopha.ge au ea.rditL du chien, pour montrer t'ensomMo du dispositif do
)'a,ccord entre l'intestin antérieur et )'intMtin cntodermique (d'après RENAU')').
t,~j)i))t~nun))nat})i~hicndot'CGsopl'a~c.avGt;['nnd('cct,ëptth6iiun).pHstt'ansverBaux,(aptsa6st)!tr3,uM
sc~de t'angt'e de cc!)u!es cytindrnjucs. -i. gtnndesstreuscs, s'outrant au fond des plis. 5, muscutairc mufjueusf,
incc 5\ ses {U'o)ongGn)en),sda')s lY'))ai<-?cur do dfrmc. lisses. 6. groupe de landes cesopha~ieimes. 7, 7, !cu)'scfu)att~
t'xc)'6)cu)'s. 8, n'Hscto moteur g~n6rat forn)6 de fd~rcs Ussps. 9, fdjrc3 musctdan'cs sLri6G5 prolongcanL )G ntu~cfc
str!<«'sopi''tën''n.
)no(H(ica(.[ons structurâtes, dont les principales portent sur l'épithélium et sur )e.s
t;tnnde8.
t/cpithctium œsophagien conserve jusqu'au voisinage du cardia les caractères
qu'i) présente dans tes autres parties de Poesophage. Immédiatement au-dessus de
la ligne d'union gastro-œsophagienne, il diminue grarluellement d'épaisseur aux
dépens de ses couches profondes il arrive ainsi, comme nous le montre nettement
la (igure ci-dessus, à former un revêtement très mince. Puis, brusquement, il est
remplace par un ëpitbe)ium cylindrique (fig. 8S,2) dispose en une seule couche
c'est t'cpithéUum gastrique. La ligne de démarcation entre t'œsophage et l'esto-
mac est donc très nettement indiquée sur le revêtement ëpithetia) c'est le point de
contact entre )a dernière ce])ute pavimenteuse et la première cellule cylindrique.
Quant aux glandes œsophagiennes, elles deviennent, au voisinage du cardia, plus
nombreuses, plus volumineuses, plus serrées; au niveau même du cardia, cHcs
arrivent se
toucher. Leurs cuts-de-sac sont entièrement dépourvus de croissants
de Cianuzxi; ce sont des glandes cxc)usivcment muqueuses. D'autre part, ieurs
canaux excréteurs, lieu
de se rendre vcrticatcment et par le chemin le p)us
court la surface de ta muqueuse, se portent obliquement en haut et en dedans.
Cette disposition provient de ce que les dcrnicrcs glandes œsophagiennes sont
p!acëcs un peu au-dessous de la tignc d'union gastro-œsophagienne; de là la
nécessité, pour leurs canaux, excréteurs qai doivent s'ouvrir dans t'œs~phage
(<)-(. 83,7), de suivre un trajet oblique et rétrograde. Au-dessous de ces dernières
s
landes œsophagiennes, tes formations gtandutaires changent comptctemott
(f'.ispcct et de signification elles deviennent plus superficielles et franchement
Utbutcuses (4,4); ce sont tes gtandes séro-peptiques de l'estomac, que nous étudic-
t'ona p)"s foin à propos de ce dernier organe.
§ tV V A tSS H A U X HT NE [! F
S
2° Veines. Les veines, issues des réseaux capiHaircs précités, forment dans
!a sons-muqueuse un riche plexus a mailles longitudinales. C'est le plexus veineux
soMS-H!M'yMeMx:. Ce plexus, bien qu'occupant toute la hauteur de ('œsophage, est
plus spécialement dévoioppé a sa partie inférieure. Les branches ctîérentos du
plexus suus-muqueux traversent la couche musculaire, se grossissent des veines
([un leur envoie cette dernière couche et viennent former a la surface extérieure
def~esophageun deuxième plexus, le plexus t~'MCK.K~a'sop/M~'eM. I''ina)c-
tucnt, ettes déversent leur contenu, suivant le niveau qu'cHcs occupent fau
cou, d.txs les veines thyroïdiennes inférieures; 2" au thorax dans les azygos et
ftans h's diaphragrnatiques 3° a l'abdomen, dans )a coronaire stomachique.
D'après i))'~sAUs.\Y (Th. de Paris, 'i87T), ic sang veineux des deux tiers inférieurs
de i'o'uphage aboutirait a la veine coronaire stomachique et, de ta, a ta veine
porte. Contrairement a cette assertion, les recherches de D~tET (/t)'c/t. <?eMc?'. ~<?
H;cf/ !i79), confirmées sur ce point par celles de l'un de mes étevcs, ~). M.
)u\) ( i )t. de Lyon, 1893), ont étabH que, seules, les veines du tiers inférieur de
Il t'uMopbagc se rendent a la veine coronaire stomachique les autres, comme cela a
6t' dit plus haut, se jettent dans les troncs veineux du thorax ou du cou.
3' Lymphatiques. Les lymphatiques de l'oesophage proviennent de la mu-
queuse, uu iis forment, dans le chorion et tout autour d'es glandes, un (in réseau a
)))a)H''s irrégutiërcs. Les troncs et troncutes qui on émanent descendent dans la
Nuus-moqueuse et s'y disposent, comme !cs veines, en un riche plexus a mailles
tougitudinates. Ce plexus sous-muqucux donne naissance a des canaux, lesquels,
npt{", m) parcours de longueur variable, traversent, sur différents points, la tunique
'uu~'uh'u-c et viennent se jeter dans les ganglions qui entourent t'œsophage.
1
4° Nerfs. Les filets nerveux destines à. Fœsophage proviennent à, 1& fois
\I1_IJ'pHv~HLVOU.O\¡Lu,.yv. u,,v uu .b,.n.uu~ayllt-
pathique(voy. ces nerfs).
Ils forment tout d'abord, entre tes
deux plans de la tunique musculeuse,
un riche plexus, qui présente les pins
grandes analogies avec le ptexus
myentérique d'Auerbach. Le plexus
œsophagien digère de ce dernier, ce-
pendant, en ce que ses mailles sont
plus larges et ses cellules plus nom-
breuses. i) en diffère encore, comme
le fait remarquer RAnviEn, en ce qu'it
renferme de nombreuses fibres à myc-
iine, le plexus d'Auerbach ëtant pres-
que exclusivement constitué par des
fibres de Rcmak. H est à remarquer
que ces fibres a myétine~ au cours
de leur trajet, se bifurquent très fré-
quemment au niveau des étrangle-
ments antlutaires. Trës fréquemment
P)c~sncrvoux-dcl'Œ~h~of)u)~mMif-ostc jgg~
la
j):tL't!i)n~U)ododo)oi'(tt.t))n;sRAKvn.;n.
d-
aussi, on voit une fibre amyëtiniquc,
ce)tu!o ~angHonnaire, se
porter vers uneubrca.myenno et
M.n.nbrcs))GrtcusMa(Mrc))te<<y.~ng)ionsnorvcux.
–<.tuhpnpfrcu!tM))]}<)inc)ong(.antnnganj;iion6M's\'
)Mh(')rcr.–(t,a['uot'i'iN~e))tf'rtniu;~c. V
s'uniracttcau. nivea-ud'un de ses
péo~lt·cr. a, arliorisaliott fcruùoalc.
Htrangtements annuiaires (<.ubes en ')').
Finatemoit.. les fibres nerveuses se depouittent de leur gaine myeHnique et abou-
tissent., ici comme dans )es autres formations musculaires, à des éminences
terminâtes p~M~s M!o/y'!c~
pour les fibres striées; taches
MtOO't'ces pour les fibres fisses.
Un fait digne de remarque, c'est
que ces éminences terminales
sont extrêmement multipliées
« je ne connais aucun muscle,
dit KANVtEH, a, l'exception des
cœurs lymphatiques des reptiles,
où les éminencesterminales
se montrent aussi nombreuses
que dans le muscle œsopha-
gien ». Le savant histologistc
du Collège de France ajoute, a
ce sujet « qu'il serait bien pos-
sible qu'un même faisceau pri-
mitif présentât plusieurs emi-
nences terminales, ce qui aurait
un grand intérêt a-u point de vue
de l'innervation de Fœsophage. On conçoit, en effet, que deux tubes nerveux,
provenant l'un du pneumogastrique droit, t'autre du pneumogastrique gauche,
puissent donner des terminaisons ;t un même faisceau musculaire, et c'est, ains!
qun s'établirait la
synergie des
dc(!xnc!'fs~.
)'n second plexus, formé de
tihrcs paies, avec petits gn.n-
"!ions, se retrouve dans la
<:ot)che sous-muqneuse. Ces
~ngtions, comme ceux du
ntcx'.ts de Meissncr, contien-
ne))), des cellules muttipotn,i-
rcs.. dont les protongements,
a~x'fs s'être ramifiés ptusieurs
tbi. passent dans la muqueuse.
tis se terminent, pour la plu-
part, sur les fibres musculaires
)iss<'s de lamuscularis mueoscu
et sur les éléments gtandu-
laires. KR'rxtus ctSMtRNowont
pu suivre quelques fibres nerveuses jusque dans la couche épithéliale elles s'y
tcrtnment, entre les cellules, par des arborisations de fibrilles extrêmement fines
et plus ou moins variqueuses.
r(m';u)te~ u.u sujet, de )'œsop)m.ge Gn.LETTE, 7Je~)<<o)t e< s<<'«c<<«'c de la <«)t<'yMe MM.<c<t-
/M)/'r < œMp/t~c, etc., Journ. <te t'Ana.tontie, 1872 MouroK, DH ca~&t'e </e ~'a'op/'H.e el <t
(Y/f;)')'.s')))ea')/~<y!e)t. Th. Pm'is, )874
JotU'n. ot. AnilL a.n<t Physiot., 1876, t. X
CuNKtxGHA! B;'o~e/io-<f/!f/p~<'M/'o-a'~o//Aa.~</ /c/<
NEUMANX, ~<)KntC)-e~t</t<!M! Œ~o/)/<a<jrtMX!CMSc/<<!c/tC)'
AtM<fytM.Arch.f. mikr. Anat., 1876; KLE!:<, Cilialecl ep!</te~tMm ol lhe a'A'op/M~Ms, Quat.
.h)urn. of. !<)icr. Se., 1S80; ItAKVtEt), ~ppa;'<'t7x MO't'e; <e)'))).t')!f;M.)'(les HtMM~f/e
/f< vie 0)'~<
H~Mc, l'ltl'is, '1880; LAt~EH, ~et/r..SM)' Anal. des Œso~/tf~Mx, Wien. med. Jaltrh.. 1883;
))o~)sso\<)t«<oH!<e</e.! 6!KM/)/M~M, c).c., Thf;so de S<iint,);ms!)ourg, )887; F).ESCH, {.Mf;'
tfc:'f'A«H'/eM zM'Mc/tM ~ymp/t/'oMi/fe~: «;)t< .MCo'nto'fMf/Ot Di'iMen )M Q~sop/ta~i; An~L Anxci-
Kcr. )S88: SrftAftL, Bet~Y«ye sut' /feM<K!M </M R«Me.< des Qf'!so/tf<«s M. der 7~<M/, Arch. t.
;).tt. u. j'hys., t8S9 –RunEt.us, t/e&e<eK ÛE.M~/<a.'y«s<~psAfeM~c/te«M. Mi'M/tie~'eHe;' ~/a;M</t<C)'<
H.'jn! tUM; KLAUS, De;i'HfM<e/ QE~o~/to~«.s. In. Diss-, Munchcn )8')0; MAYEX (S.), /)te
Me<HtMH~y)<'<a'.<f'p/tf«yea/Aniit. Anxeii;ei', d8H2; RAMOx Y CAJAt., Six-, df ttiuto~ic, 1893;
S~oisow. t'êtes die .Ye~'M;!e)tf<f/M;~e;:t~i ~o/)/ta</iM f/c.< F;osc/«'s, hUern. Mona.t.schf' 1893;
hjTU~A..S«;' /'M'.M~<o<oHi)e t;)'f<to)'f<c«j't<e ~w le )<)ff/~M<tn ;)OA<<'f'e<n', La. Roumilnh'
thc~!t;.d~, ~89t; –.)uvA'u, .SK<' un MMM/e f/Mp/t''a~M!n/c-o;so~/)a</teH,BuH. Suc.iima.L. )894;–
'tt.L\s~Y, {vAe/' die 7'oMA'<.t a'~û/)/M.~M, Xcitseh)'- i. wiss. Zuot.. 1894
~t4/')~. <SpeMO'tt'e, In. Diss. ChijLrkow, )893
Du MHHE, ~«f re)'
DonROWot.sK). /-y"!p/'A""7c/<et:in der Sc/t~ctHt-
/!MM/ '<' .S/)<').sc;'<;7t)'e. </c.f ~yens, etc., )!citr. z. piH,ho)., AnaL, 1894; –ScHAt'FM. f,'e6e)'f/)e
//<Mf/; f/. M<McA/. t~.to~/M~M~, Vet'h. <). Anat. Hes., )897 Du MHMR, .E~/Ae/. «. 7~'<7~Mt f/f~'
.S;<ts('7<)'c, Wicn. )\iin. Woch., i898; MtiHXKKT, t/e&. ~Ot')Ktta)'M<onett f/. ~exet'M/tt'e f/c.s'
.McH.sf/it' Vcrh. anat. Ges., )8')8; MmHixGUAf, .-t ~<M</)/ of lhe H)~'aH.'yeM)c')< of //<c M«Mc«~«'
//&rc.s H/)<- M;~F/'ett(/o/'</ie (c~o;)/)<ï.~MS, Journ. ot'Ana.L, Vol. 33, )898.
ARTtCLE IV
ESTOMAC
§ t. CONSIDÉRATIONS GËNEKALES
Ces deux derniers termes d'cpiga.stre et d'hypochondre gauche, que nous employons pour la
premiÈro fois, sera.pportont aune division ancienne de la cavité abdominale que nous devons
tmmedta.temont faire connaître. Quorquo ffba.ndon~
née depuis longtemps en anatomie topog'raphique,
cette division n'en est pas moins utile en ce SM!-
qu'elle définit géométriquement une série de termes
usuels, qu'il sera. bien difficile do faire dispin'aitre
du langage; soit anatomique, soit clinique.–Tra-
çons sur la face antérieure de t'a.bdomën(fig.89) deux
horizontales, l'une AA passant immédiatement ~u-
dossous des fausses côtes (/?.t/'t:e M!M-c<M<a/e) l'au-
tre BH, tangente au point te plus ôievo des deux
crêtes iliaques (/iyHe ~<M-:Ha~Me). Nous partageons
ainsi la cavité abdominale en trois zones superpo-
sées une zone supérieure ou zone ep:<M<n~M.
située au-dessus de la ligne AA une zone inférieure
ou :o<te /t~po~<M~)'t<e, située au-dessous de la
ligne BB; une zone moyenne ou .so~e OH!&:7;M~e,
comprise entre les deux zones précédentes, par con-
séquent entre la ligne sous-costale et la ligne sus-
iliaque. Abaissons maintenant par les points o
et o'. représentant le milieu des arcades fernoraies,
les deux verticales xx et ;< nous subdivisons ainsi
chacune dos zones précitées en trois régions seco!t-_
dairos, l'une médiane et les deux autres latera.fes.-
Il existe, au total,en correspondance a.vec)'abdon)en.
neuf régions distinctes, dont chacune a reçu un nom
spécial. C'est ainsi que, dans* la zone epigastrique,
la région du milieu (a) porte le nom d ept~a.s'/re
les doux régions latérales (a' ot a"), les noms d'A'/poe/io)!e</)'ût< et d7:ypoe/i0f!e gauche. De
m6mc, dans la zone Otnbi)ica)e, nous avons au milieu l'ombilic (t) et, sur les côtés, le /~M
</t'0!< (b') et le /!aMC gauche (&"). Enfin, la zone épigastrique nous présente a, son tour sur le
milieu, I7;~po~.<M~'e (c) do chaque côte, la fosse iliaque f~'ot<e (c') et la fosse tHa~Me$raMc/te(c").
Grâce a ces nombreux moyens de nxit6, l'estomac, quoique très mobile sur place,
est Fun des viscères abdominaux qui sont le moins
sujets aux déplacements.
Forme. L'estomac (ng. 90) a une forme bien connue c'est une cornemuse
3"
aplati d'avant en arrière, dont la base
on si l'on veut, une sorte de cône un peu
t'fg.
L'cstona.c, en place itpt'cs l'ablation du l'oio et ')c. ta. masse intcs!is.!c.
A.diap)!)'agme. f!. fi', paroi thoraco-abdominafc. C. rein droit, avec c, sou uretère. D. capsuto surrénale
'iroHe. H, rein gauche, avec son nrctere- i'\ raie. G, G\ aponévroses des mnsctcs transvcrscs. H, !t.
ei)!r/- <tfs )o)nhes. ). r,gt'and et peUt )'soas. K, œsophage. L, estomac. M. dtTodenu'n le trajet rétro-
sfonmciti tic sa portion ascendante et ang!c <fuodcno-j~ttnat sont marques ptt tJOittt'Ht' ainsi 'Iue ï'originc du
j~j~Hiu!n N.
t. caftia. 1, ~ramic courbure de t'cstomac. ~t, petite courbure. 4, grosse tut't'rosit' 5, petite tubc-
rositf' <i, pvjorc. 7, nerf pnonno~astrnntC droit, aiiant se rantiticr sur ta face postérieure de l'estomac.
S. neff pupufuogastrique gauche, dont tes rameaux ont été coupes àtcur arrivée sur la face antérieure de l'estomac.
9. ao) tt- H)oraci')ue. !)', aorte abdoninatc. 10, artères diaphra~natiaucs inférieures. H, tronc cœnaque, avec
12, artère hepatjanc; t~t, artère gastro-epi))totnne droite. )t, artère coronaire. t~, artère splénique.
t6. tt). artère et veine nn''senteri~ues supérieures. t7, artère tnescntcrique intérieure. i8, artères spcrniatiqucs.
i' Vt'iccte hiliaire.
2.. gl'and s~ IUJmlhiquc.
20, canal cystique. ~)~ canal hépatique. ~2, veine cave inférieure. veine porte.
serait, arrondie et dont t'axe, au lieu d'être rectiligne, dect'h'att une courbe a
concavité dirigée en haut et a droite.
On observe parfois, à ta partie moyenne de l'estomac, ou plus exactement,
ut) jx'u au-dessous de sa partie moyenne une dépression circulaire plus ou moins
profundc, se traduisant sur ta surface intérieure de t'organc par un repli
saillant également circulaire. Une pareille disposition, on le conçoit, a pour
c~'ctdc diviser t'estomac en deux poches, l'une supérieure ou cardiaque, l'autre
inférieure ou pylorique. L'estomac, dans ce cas (fig. 9t), est dit 7't7oeM~~e. J'ai
observe très nettement cette biloculation de l'estomac sur trois sujets, un Homme
et deux femmes, que j'avais congelés et débités ensuite en coupes successives. Sur
l'un de ces sujets, le repli séparatif des deux poches cardiaque et pylorique mesu-
rait par places jusqu'à 4 centimètres de hauteur. j
La disposition biloculaire de l'estomac a donné lieu à des interprétationsdiffé-
rentes. Certains auteurs ont accuse le corset. Il est de fait que l'usage d'un corset
démesurément serré comprime l'estomac et peut, quand la constriction dépasse
certaines limites, le diviser en d"ux
poches superposées. Tous les méde-
cins qui s'occupent spécialement d<' In
pathologie de l'estomac en ont rap-
porte des exemples. Mais, dans ces
cas, le siiton separatif est toujours
fort large et, la saillie qu'il d6t.cr)nine
a l'intérieur de l'organe est une saH!ie
arrondie et égalementfort targe,pintût
qu'un vcrit.abte repli de la paroi sto-
macate. Il s'agit, là bien évidemment
d'une déformation acquise, d'une de-
formation qui n'a rien de commu))
avec ta véritable bitocuta.tion, taqm')!c
est congénitale. Du reste, cette bitucu-
lation, comme nous l'avons dit ptus
haut, s'observe cbez l'homme, (t.ihs
des cas par conséquent où l'action du
corset ne saurait être mise en cause.
D'autres auteurs, SApf'Ey cnt.re .iu-
très, considèrent la bi)ocu)ation comme le résultat d'une contraction énergique
et toute fortuite des fibres circulaires correspondant à )a partie rëtrécie..)<; ne
veux pas nier le fait, ces contractions particUes ayant ëtc observées, paraiN!,
sur des animaux vivants au cours dé certaines vivisections. Mais une parcHk
interprétation, si elle peut être invoquée dans certains cas, n'est certainement pas
applicable a tous, à ceux notamment ou le siiïon circulaire en question est perma-
nent, je veux dire persiste après la mort de l'organe et ne s'en'ace même pas ?:))'
I'insuiï)ation. Pour ces derniers faits, il faut demander l'explication à l'anatomic
comparée, et je n'hésite pas, pour ma part, considérer la bitocutation cong~i-
tate de t'estomac chez )'bommc, comme la reproduction incomplète et anormale
d'une disposition qui existe normatcment et à un état de développement plus
parfait chez certains mammifères, notamment, chez les rongeurs.
t'~tumac est donc orienté de telle façon que SOM <!a;e est sjoeMpres ue~tca~, sa base
st~'ec CM AsM< et MM ~6M ~McAe, Â'o?! soM~e~ f/e 6M bas et Mn petf M <o~e.
Fig.93.
!.a!i<j!)r.)] supérieur. vue antérieure ]o foie a. cte erigne en h~ut; t'estomac a. été en grande
partie !'cs<;que pour laisser voir les organes qui sont. en rapport avec sa. face postérieure.
A. tacc inf')eurG du foie. R~ rein droit. C, C', capsntcs surinâtes. D, rein gauche. H, pancréas.
[. )).)'tn; '-up'ricurc de t'cston)ac. G, rate. tt, duodénum, avec ft. sa prctttièt'e portion; &. sa portion descendante:
c. 3!t j'fxtion hnt-iï0)tta)e; f~. sa portion ascendante. jéjunum. K. an~ie dnodeno-jejnnat.
). c.utfia. 2. p~ore. 3. tronc cœ)iaquc. 4, artère coronaire stomachique. 5. artcrc he)tatiquc. dont la
cojn'avih' e~dn'asse le lobe de Spi~et 6. 7, 7', vaisseant sph''nifpMS. 8. artère Kastro-ejnpto'fqne gauche.
f. a) t'~c ~astro opiptoïqnc droite, coupée au niveau de sou entrée dans ta base du grand epiptoon. iO. vaisseaux
f!settft'ti<juesst)p~'rieufs. <), ycine porte t2. canal jtc'jtatiouc. )3, canal cy~iitjnc. 14. vesicutc biliaire.
i'
t~. t'Hier tanche du diapttragtne.
t~. vaisseaux spcrntatiqucs
tG, aorte. 17, veine cave inférieure. i8. artère mescnK'riquc inferienre.
S~Mmu repvcsont.MU, sous forme do zones cotor6es, tes différents ra.pport.s de l'ostonuLc
A,fa.'ceMt,oj'[eu)'c;B,f!.tceposterieure.
ti~nc nn''()ia)ip.
-c, ;p, t, frsopita~e. 2, duodcmm). 3, zone en rajtport avec te foie. 4, zone en rapport iucc
la paroi at'douittafcanfcricurc.5,xonescnrappor~avcctcdiapt)rag"'c.–o,xonecnrapporL avec la rate.–7. 7.
/")](' ot rappor). avec ta capsutc surr~uatc droKe. 8~ xonc en rapport avec te paucrL'as. tt, xcttû ça rapport, avec te
rein droit. to, xonp en rapport fn-ee le coton le m6so-cù)on.
Ccnj'c ))«)'ixont<t)e <)u h'onc, pa,ss:tn), pa.r ta. partie moyenne du corps de ta onzième dorsu.)e
(cadin't'econgu)e, segment, int't't'icut'dota. coupe vu d'en haut).
)' corps de la onzième dorsate. 1)~. apophyse épineuse de la dixième dorsate.
'-ct'ti<nK'.ttuitit''mc,ncuviemectdixième c''ttes.
C", C~ C', C", C" sixième,
t. -tpjtendice xipho'tdc. coupe à 2 nniïiutetres de sa pointe. muscle grand droit de t'abdomen. 3. musctc grand
ot'h'ptt'. t. mnactc ~t'and dcntct6. 5. nmsctc grand dorsat. 6, masse sacro-iontbau'e. 7. diaphragme, avec
7 e: 7 ses pihc'rs droit et gauche. 8, 8', poumons droit et gauche. 9, cœur. )0, pc't'icarde. avec i0'. son ados-
'-(')t!<'nf :t la ]f)cvre gauche. i). H\ ptevre droite et gauctte. i~, foie. t3, son tigamcnt Sttspcnscur. H, (eso-
j'ita~ couf'e un peu au dessus du cardia. i5, estomac, coupe au niveau de sa grosse tnherosite- t6, rate.
t7. t"'n)"mc. i~. aorte descendante. t'~ petite azygos. –~0. grande axygos. ~t, nnc veine intcrcostaïc- 2: veine
c;np )ui<-)i[;UK. ~3, veines ttejtatiques- ~4, f4', grand sympathique dt~oit et gauche. ~5, pneumogastrique droit.
~i. pneu!uogastriqueganchc.
vHtcu\ mtra-rachidicn.
ÏT, nerf phreniquc. ~8, nerf intercostal.
3i, ptexus veineux extra-rachidien. 32, moctie cpinierc.
9' canatthoracique. 30, ph~us
H est en rapport '1" en avant, avec la face inférieure du foie qui le sépare de la
paroi abdominale, plus rarement avec la paroi abdominale elle-même 2° en
arrière, avec ta veine porte et l'artère hépatique; 3° en haut, avec le petit épi-
ploon; 4° en bas, avec la tête du pancréas.
Nous ferons remarquer, en terminant, que le pylore n'est pas complètement 1
4'"Tubérosités. Des deux tubérosités de l'estomac (ng. 90), l'une est située A
gauche, c'est la grosse tubérosité l'autre répond a son extrémité droite, c'est
petite tubérosité.
a. Grosse <M~ë?'os~< La grosse tuhérosité (/'MM~MS'ueK<)'tCMK des anatomistcs
anglais et allemands), située'a gauche du cardia, occupe la plus grande partie de
l'hypochondre gauche c'est une sorte de demi-sphère (fig. 90,4), appliquée
contre la base du cône qui représente l'estomac.– Sa~s)'<!e SMjoë~'eM)'e s'abrite
sous la coupole diaphragmatiquc, qu'elle refoule jusqu'à la cinquième cote, quel- i
quefois même plus haut en tout cas, la grosse tubérosité remonte toujours
au-dessus d'un plan horizontal passant par la pointe du coeur (voy. fig. 95). Etto
entre ainsi en relation presque immédiate (le diaphragme étant fort mince a ce
niveau) avec la face postérieure de ce dernier organe et aussi avec la base du pua-
mon gauche. Ce rapport, qui nous est parfaitement indiqué sur une coupe hori- L
xontate passant par le cardia (fig. 9o), nous explique l'influence perturbatrice 1
ainsi
montre fa figure ci-dessous, !a, circonférence interne de cet anneau musculaire. Le
revêtu d'une couche conjonctive et d'une couche muqueuse, cons-
titue ce qu'on appelle improprement la o&~t~g
~y~o~Me. Ce petit appareil n'a nullement pour
destination, comme les valvules du cœur, de
régler la circulation des aliments dans le con-
duit gastro-duodénal. On sait, en effet, que la
valvule pylorique, quel que soit son dévcloppe-
ment, n'empêche pas les matières contenues dans
le duodénum, ta bile par exemple, de refluer vor.s
t'estomac.
Quoi qu'il en soit de sa signification fonction-
nelle, la valvule pylorique diffère beaucoup, root'-
phologiquement, suivant qu'on l'examine pa)' sa
face gastrique ou par sa face duodënato. Vue du
t'98, cote de l'estomac (fig. 97), elle n'est pour ainsi
dire pas apparente la région pytorique (anL)'c
Coupe sc~cnta~quc du pyJcrc.
A,an).t'cpytorj([U(i.–B,duod6num.– du pylore), en effet, est représentée par une exca-
C,6t.rang]emG)!f.oxt.Ct'ncr6poMdant.au;'y!orc. vation qui
t,f.u)itquc séreuse.–2,eonchct(cs<t~t'cs se rétrécit progressivement, à la ma-
tongiitudinaics de resLothac, se continuant nière d'un entonnoir, et qui se termine par un
avec )cs fibres !ongitudina!csdudnod~m)m.–
~,couc!'cdesfibresniuscutai)'cscu'cutaircS) orifice arrondi ou ovalaire de 1 centimètre de
dont.t'<jmississcmcntGn~'constit,'L'cIa~tttm!c
]'y!o!'iquc.–4,).ut'"quccc!Iu!cuse. diamètre. Si nous t'examinons, au contraire, par
qucmu'tMcusc,sf!t'<f[6chissau),Cti5'j)OU['
tapisser )'~paississp)))t))tL)u'(''cit6des fibres sa face opposée, nous la voyons se dresser, au
circu)ait'ca.–C,orinccjtyïoriquc. fond du cylindre duodénal, sous la forme d'une
c)oison circulaire piane et verticale, porcëc d'un trou à son centre et rappelant
assez bien, par conséquent, l'un de ces diaphragmes de nos instruments d'optique
auxquels on l'a si souvent comparée.
A. TuNtQUji SMfiKUSM
La tunique séreuse est une dépendance du péritoine qui, comme nous Je verrons
dans nos descriptions ultérieures., jette une gaine plus ou moins complète sur la
plupart des viscères pelviens et abdominaux.
i" Disposition générale du péritoine gastrique. En ce qui concerne l'estomac,
ic péritoine lui fournit deux feuillets qui s'étaient, l'un sur sa face antérieure, l'autre
sut' sa face postérieure. Ces deux feuillets revêtent, sans discontinuité et dans
)u)!io teur étendue, les faces de l'estomac sur lesquelles ils reposent. Au niveau
du cardia, le feuillet péritonéal qui revêt la face antérieure de t'estomac passe
dircf'.Lcmenf, sur la face antérieure de l'oesophage, qu'il accompagne jusqu'au dia-
nhragme. Au contraire, le feuillet qui revôt, la face postérieure, au Heu de
remonter sur la face postérieure du conduit œsophagien, s'infléchit en bas
pour tapisser la paroi abdominale postérieure et devenir ainsi péritoine pariétat.
,\u niveau du pylore, le feuillet péritonéal antëricur passe directement sur
!a face postérieure du duodénum. Quant au feuillet postérieur, il passe aussi
sur )a face postérieure du duodénum, mais, âpres un très court trajet sur
cette face duodénale, il sereftéchit en arrière et en dedans, pour devenir feuillet
pfu'ictat et, former la paroi postérieure de t'arrièrc-cavité des épjptoons.
Suc tous les autres points de ce qu'on pourrait appeler la ~Me CM'coM/'e-
)'e)ïC«'~e de l'organe, je veux dire, au niveau de la petite courbure, au niveau
de la grande courbure et au niveau de la partie supéro-extcrne de la grosse
tuitérosité, tes deux feuiticts péritonéaux antérieur et postérieur s'adossent
l'un a l'autre et forment ainsi des lames membraneuses qui, fuyant l'estomac,
vo!)t se fixer d'autre part sur les viscères voisins. Ces replis péritonéaux, sortes
de iigaments qui unissent la circonférence de t'cstomac a d'autres viscères, sont
désignés sous le nom d'ëpt~ooKS.
Épiploons.
2" On distingue trois épiptoons l'épiploon gastro-hépatique,
t'epiptoon gastro-spténique et l'épiploon gastro-colique. L'ë~'p<ooK <yas<)'o-
At~a~'yMe ou petit ep~p~ooM s'étend de la petite courbure de l'estomac a ta
t'ace inférieure du foie. L'eptp~oOM ~as~'o-s~ë)M<yMe unit la grosse tubé-
['ositL' de l'estomac au hite de ta rate. H est continué au-dessus de la rate par
h' ~aMeH<M'<'HO-~as~Me, qui, comme son nom l'indique, s'étend de la grosse
tubércsit.é de l'estomac a la coupote diaphragmatique. L'eptp~ooM ~s~'o-
co/t~Me, le plus étendu des trois, a reçu, de ce fait, le nom de <yr<tH~ e~tj~oo~. tt
prend naissance au niveau de la grande courbure de t'estomac. De ta, il
descend tout d'abord vers le pubis, entre la paroi antérieure de t'abdomcn et la
masse uottante de l'intestin grêle. Puis, s'infléchissant brusquement, sur lui-
))tf''))tf, it se porte en arrière et en haut et vient se ûxcr, comme son nom
t'indique, sur la partie antérieure du cùlon transverse. Nous nous contentons
d~' signaler ici les trois épiploons. Nous les retrouverons à propos de la descrip-
tion gcno'atc du péritoine et les étudierons alors en dctai) (voy. Pë)'t<o<K<
Jiv, X, ch. v).
)!TuNIQU)'; MUSCULKUSH
2° Ptan moyen. Le pian moyen du musc)c gastrique est. consLittx! par des libres
.'irr))!aires, je veux dire par des fibres qui coupent, perpendiculairement t'axe de
r~U'mnc et les fibres longitudinales ci-dessus décrites. Httes forment, dans )cur
<')!N)b)e, une série d'anneaux~ qut s'étendent sans interruption depuis le cardia
j),~)u'.)u pylore.
Au niveau du cardia, les ubres circutnircs de t'cstomac se continuent avec les
(ih)' circutaires de t'oesophagc. Au niveau du pytorc, cHcs deviennent a ta fois pins
h~nhrcnscs et ptus serrées elles forment; )a, a )a timite respcctivo de l'estomac et
(ht dnodcnnm, une sorte d'anneau ou de bourrc)et circutairc, que nous avons déjà
<t~'nt p)us haut (Hg. 98) sous le nom de s/~KC/er ~y~o'~Me. Au dc!a du sphinc-
); ,.))(;§ se continuent, avec tes ubres circulaires dr; )'intostin grete.
!j' p)<in des fibres circu)aires est, des trois ptans de fi)n'es muscutaircs de Cesto-
)n;)('ep!usreg'n)ict'et)ep)usimpor-
Utnt. Son épaisseur est dolmiUimetrc
pnvh'~n, nu niveau de la grosse tu))('-
!sih'd(;)mi))imetreou2atapartie
)H~y''nnede)'eston)ac,do2ou3miHi-
~)')r' dans la portion pyioriquc. Le
sp)unf'!('t' pylorique )ui-meme mesure
un!hh'd)'cnicnLde3ou4miI)imè(.rcs
d~~a~scur.H pourrait d'nprf'sGnu-
\[:!).!nh: aUcindrc jusqu'à 6 et 8 miHi-
)))~r("-en dciiors de toute lésion orga-
)UtpH'.
/s
c-t r~ji~titn~ par des fibres dit.cspa;'a-
en
('x;u
ou en a7!se. l'om' les mcH.rc
idcnf;p et en prendre une notion
nieiHeur procédé consiste a
le
n'h.Hrncr t'esLomac sur !ui-mëme et a
~nh ~'r ta muqueuse.
alors (tig. '100,6) que
<'<')).st;))e
ch.u'tmf (t'eUes représente une anse,
duni parHc moyenne se trouve située
a u.n~'he du cardia et dont les deux
br.utrncs s'eta)cnt sur tes deux faces
(te estomac, l'une sur sa face antérieure, )'autre sur sa face postérieure. Les
tihtt's )~ plus e)cvecs, ccUcs qui sont sHuccs immcdiatcmcnt u gauche du cardia,
)')')<'))( obtiquemcnt en bas et a droite~ en marchant, para)tè)cmcnt. a la peUtc
r..tu))nrc et a io ou 20 miHimeh'es d'c!tc. Et)cs forment:, par leur cnscmb)e, une
~'jrt" 'ft- ru))an, parfois très dévctoppc, qui s'ctcnd jusqu'au voisinage du py)ore.
<'n remarquera (ng. 100) que ce ruban muscutairc croise a angle droit la direction
hhn'- qui constituent le plan moyen. Les fibres qui viennent ensuite rcpo-
sent, par leur partie moyenne, sur la portion de la grosse tubérosité qui avoisine
le pylore. De là, eUes se portent verticalement en bas. Pais, obliquant adroite,
elles se dirigent vers la grande courbure et se mettent ainsi en paraHétisme avec
les fibres circulaires du plan précèdent. Les fibres inférieures, enfin, répondent
a. ta. partie la plus saillante de la grosse t-uberosité eues s'entrecroisent à angle
très aigu avec les fibres circulaires correspondantes, en formant des certes
concentriques et de plus en plus étroits qui ont pour centre commun le sommet
de cette tubërosite (SA)'pEv).
Comme on le voit, par notre description et par la figure 100, les fibres en anse ne
forment pas a l'estomac, comme les deux autres ordres de fibres, une enveloppe
complète. EUes font défaut, en effet, surpfusieurs régions, notamment sur la petite
courbure, dans la moitié droite de la grande courbure et dans la plus grande partie
de la région prëpylorique.
La question de ('origine des fibres en anse est encore controversée. Un grand
nombre d'anatomistes, au nombre desquels je citerai GtLLENSKOKU), SAPt'EY, Ls-
suAFT, etc., les rattachent à la couche profonde du muscle œsophagien, dont e!)cs
ne seraient que la continuation, au même titre que les fibres circulaires du p),in
moyen. Une pareille interprétation me parait peu conciHable avec ce double fait,
que les fibres en anse sont plus profondément situées que les fibres circulaires et,
d'autre part, suivent sur presque tous les points une direction différente, les croi-
sant tantôt à angle aigu tantôt a angle droit. H me parait beaucoup plus rationne)
de les considérer, avec Lu&cnKA, commodes formations surajoutées et propres
à l'estomac.
C. TUKIQU)! CELLULEUSK
D. Tu~tCUE MUQUEUSE
La muqueuse de l'estomac (<MMt~M<? ue~oM/ee de Fallope, <M?M~Me ~~M~M~MM de
Wiltis), revêt sans discontinuité toute la surface intérieure de l'organe. Elle fait
suite, en haut, à la muqueuse œsophagienne et se continue en bas, au niveau du
pylore, avec la muqueuse de l'intestin grêle. Par sa structure, par ses fonctions,
par ses maladies, la muqueuse stomacale constitue t'unc des membranes les plus
importantes de l'économie et son importance justifie pleinement les nombreuses
recherches dont elle a été l'objet.
i° Couleur. Sa couleur est d'un blanc mat quand l'estomac est vide, rouge ou
simplement rosée quand il est distendu par les aliments. Ces deux colorations,
cc'~a<i!OKS ~t'o<o~M~, qui répondent, l'une a ['état de repos de l'organe,
t'iudrc,a sou état de fonctionnement, disparaissent rapidement après la mort. pour
j~irc place a une teinte plus foncëe (<MH~e cadaoo'~Me), moitié rougeâtre, moitié
oris.Krc. On observe parfois une teinte jaune ou vcrdatro elle est due il une
imtiihition de ta muqueuse par tes principes colorants de ta bile.
2'Epaisseur. La muqueuse stomacale mesure 2 mittimctrcs d'épaisseur envi-
ron nu voisinage du pylore. Delà, elle s'amincit peu a peu en aHant de bas en
haut de droite a gauche. Son épaisseur n'est plus que de 1 millimètre dans la
t-e~iou cardiaque. Ette se réduit même a t dcmi-mittimetre sur certains points de
la grosse tubërosi te.
3" Consistance. A l'état sain, la muqueuse de l'estomac, sans égater sous ce
rapport tes muqueuses pharyngienne et buccale, présente une certaine fermeté et
une grande résistance. On peut en effet la tavcr, l'éponger avec un linge, promener
sur ('))(' )e dos du scalpel et, cela, sans la déchirer ou même l'entamer superficiel-
ioncnt. Mais cette consistance s'attèrc rapidement après la mort, surtout quand
['estomac renferme des liquides. La muqueuse alors se ramollit, devient pulpeuse,
se laissc enlever avec la plus grande facitité et souvent même s'en va en bouillie
sous ('action du moindre frottement.
t'nc déchéance aussi profonde et aussi rapide de ia muqueuse stomacale n'est
certainement pas le résultat seulement de la décomposition cadavérique. A cette
décomposition cadavérique est venue se joindre vraiscmbtabtement l'action toute
spéciale du suc gastrique, et ce liquide, qui respecte les cléments histotogiques de
la merubrano vivante, les ramoHit et les iiquéuc des qu'ils sont frappés de mort
c'est uneaM/o-f~~es~OMpar excellence.
H est il remarquer que la muqueuse de l'estomac n'a pas une consistance partout
uniforme et que, sous ce rapport, elle présente des caractères tout différents, sui-
vant qu'un ('examine dans ta région oesophagienne ou dans la région py)oriquc.
Dans la région œsophagienne, au niveau de la grosse tubérosité notamment, la
muqueuse est plus mince, plus molle, plus vascutairc et ne s'cntcvc guère que par
tamtx'aux. La muqueuse de ta région pytorique, au contraire, est plus épaisse,
plus ferme, plus résistante et peut, avec quelques précautions, être enlevée dans
toute son étendue. Si l'on ajoute il cela que tes deux régions diffèrent par leur colo-
ration, ta région pytorique étant plus hlanche, et que leurs limites respectives sont
parfois indiquées par une tigne circulaire très nette, on sera amené a distinguer
da!);- ta muqueuse de l'estomac deux portions, de vatcur morphologiquedincrente
t'nnce!) rapport avec l'orifice d'entrée des aliments, t'autre en rapport avec tcur
orifice <te sortie. Une pareille distinction, qui est plus nettement accusée encore
chez certains animaux (chcvat, porc, kanguroo) que chez l'homme, est le rudiment
de la division en poches multiples qui caractérise l'estomac d'un grand nombre de
manunitcrcs les rongeurs, on lésait, ont un estomac a deux poches, l'une car-
diaque. t autre pylorique t'estomac des ruminants en a quatre, la panse, te bonnet,
le feuillet et la caillette. Nous rappellerons a ce sujet que, même chez l'homme,
t'esLomac c;-t parfois nettement biloculaire (voy. plus haut, p. 106).
4' Aspect général à l'examen macroscopique. Examinée sur un estomac a t'état
d<; vacuité ou fortement revenu sur lui-même, la
muqueuse nous présente dans
toute son étendue des plis onduleuxqui se dirigent pour la plupart parallèlement au
grand axe de t'organe, du cardia au pylore par conséquent. D'autres plis, plus
petits et orientés en sens inverse, vont de la petite à la grande courbure et, en
ct'osant les premiers sous des incidences diverses, its décomposent la surface inté-
rieurc de l'estomac en de nombreuses dépressions ou vac~es~ toujours fot'Un'c-
i t ~utiëres comme ]esrcp)isC{ui!cscir-
conscrivent(f)g. 'lu)). Ces pHssont
d'autant plus prononces que la capa-
cité de t'estomacsetrouvoptusréduite.
Hss'en.acentpeua.pGuau furet,;)
mesure que l'estomac est distendu p.ir
les aliments et disparaissent d'une <
çon complète quand eetui-ci est arrin'
a un ctatderepletion moyenne.))fl
rcsutte de ce fait que la tunique mo-
queuse de l'estomac subit un retrait
moindre que celui de la tunique mus-
cuteuscqui la double: aussi, quand
l'estomac est vide, c!)c est beaucoup
p
plus grande qu'il ne le faudrait pour
recouvrir exactement ia surface sou~-
jaccntc et, en conséquence, cHe ne pent
s'cta)crsurc)]eqt!'ataconditio)tt)f
former ([csp)is.
La surface )ibre (fc la muqucu-.e
Fis.). nous présente encore des siUons circu-
Un segment, do )M. muqueuse s),orna.c:Uo,vu piir laires et tout superficiels, ([ui ont po!H'
sitjf'accint.o'nc. eft'ct
e de diviser cette surface en une
~p)ts!ongt(uditi:tux.–S~pjish'mis~ct'saux.s'Uotts multitude de petits départements, pins
~ulJcdicicls~ diJiruilanL les mamctons. ·S, les utaatelous; 1
jCt'c~'sd'umiin~Bi~dcpcULspCt'tuisgLtndutitu'c's. oumoinsirregu]icrs,Icsque!s,cnrni-
son de ]ct' aspect, plus ou moin~- saiiiant, ontu, reçu )e nom de mame~oMS (fig. ~02,4).
Les
1 mamcions mesurent de 2 a 4 mi)-
timètros de diamètre. Us présentent.
du reste, ics formes [es plus diverses
les uns sont circuiaircs; !es autre-,
obiongs; d'autres, poiygonaux, iosa))-
giques, etc. Si nous ies cxaminon'-
attcntivcment a t'aide d'une )on)~
nous constatons que )eur su!'facc est
cribtec de trous ces trous, que i'uo
désigne ordinairement sous te no!n de
c/'y~'<e~ sont autant de petites fos-
settes infundibutiformes, dans te fond
dcsqueties viennent déboucher un cer-
tain nombre do tubes gtandutaircs.
Fig.102.
Les mamelons précités sont les seules
Su.iUicsma.metonncesct,orifices deia.surfa.co in
tct'nedc)ost.o)na.c,<[o))),rupithe)a])na.c)cc)) satHies que possède )a muqueuse stu-
]ove(d'<tj)~sSA('pEY). macato. On n'y rencontre, ni papi)!es,
!,).).s:[Htifsmat))Gfomïccs<ft'~)'~n<fcs<)[nx'ttsi<)ns(tfc ni viiiosites. H convient de faire anc
Sa~nuUim.mrrts).–2~,L!,s:uiUes de petites ttime)'- ex.ccption,ccpendant, pour ta portion ((c
8iotts(dG~t).4nut!nn-cnt're~iuttiMtictti~cnsio!)?
nïoycn)tc-:(4tt5n)itt)[n.t'a)')'6s~<pi(h<Humd'un orifice la muqueuse qui avoisine )c pyiorc, et
(;t.mdn)aire.–S,embouchure~et.tgk"
sur taqueUe HE!<LR a signatë t'existencc
de fines vi))osit.es, filiformes ou )ameHeuscs, atteignantenviron 0"05 de hauteur.
5° Structure microscopique. La muqueuse gastrique se compose de deux
conchessuperposées une couche superficielle, de nature ëpitheiiale une couche
profonde, constituant le derme ou chorion. Le chorion (coMcAe propre de certains
auteurs) est occupée dans la plus grande partie de son étendue par des formations
glaodutaires, qui, en raison de leur importance, méritent une description a part.
,t. É''rfHRLfUM. L'épithélium gastrique est forme par une seule assise de cc!-
tutcsf'yiindriques oucyhndro-coniques,mesurant de 20 a 25 de hauteur ctdis-
posées perpendiculairement a )a surface de l'organe.
Elles forment, à la surface interne de l'estomac,
une couche continue et descendent même dans les
cryptes muqueux jusqu'aux tubes gtandu)aires pro-
prement dits. Chacune d'elles nous présente deux
extrémités une extrémité libre, coupée carrément,
répondant à ia cavité gastrique; une extrémité pro-
fonde, configurée le plus souvent en forme de pointe
mousse (pied de la cel)utc)et implantée sur !o derme
sous-jacent.
Morphologiquement, tesceHutcsde revêtement de
la muqueuse de l'estomac sont des cellules mu-
Fig.)04.
EpithcUun)()o)t).sut'f!tcederc?to))<ac
(do)ni-sc)"'i)<<itifjuo}.
A, h'ois cellules cytin'hi~ups a ) c)a) <)c repos.– B, 'pfa))~ cpUxtcs b, <
<)otit le p~top~sma est plus ou moins cuvahi pac te mucus.
(On voit 'jue le nnicus ccnmt<'ncc a chp sc<*tvt< du
ethvtnitf
)i)))'c et s'ctend cnsui<c ~mducttfinpt~ tru )
c" '!e rc\)«'Mitc
opposée, <'n t~-rouhmt
pfn h peu le noyau dans la tigurc d, le no\an, fortement aplali. tcpot'd à
f'extr6t)utcp)'o~!ntedctacet)u!f).
C~)n'<tu.p!U')idcrc:~0)na~
t.i!tf)~i)L-ndit:utu.h'Ctneni,àIa. elles ont pour fonction de sco'etcr du
~uttu' de !'o)'~anc (imUcc de qucuses
Mu.). mucus, le mMCM~ s'as<?'!<y:<e, qui, en s'étalant :< la
A.n))Ht)t''us(',at<'e:a.cpith~iu)M; surface de la muqueuse, protège cette dernière
Jttffu c. cout-hc sous-tndHtaitc contre l'action digestivc du suc gastrique.
<I. musculari, rnUCI)S:I', accc ses rlcux
[t!.m?d<'H))ics.–ii.tunique sons-
tnu')t]cu-<–C.funifjucmusct'tah'e,
Comme toutes les cellules muqueuses, elles se pré-
.n<'c:<cttuctn-d<nh)'csch'cu!.ti)'c5:c, sentent sous un aspect très différent suivant qu'on
c<'ucht'<t<-t)hr<t<ïn~ttu<iin~cs-–t),iu-
xi'jnp --<~ t'n~ avec la couche co)\)onctnc
c les considère à l'état de repos ou à l'état d'activité
~u~-scttu~. t, fwp)es mu~u~tM. (ug. 104).
–n!!tC~~pam"'tf.sc''yj''G5.– A t'état de repos, elles sont constituéesdans
~t~m'ft"' ')c rfs)o!)tac.– ~.4\ vaisseaux
')'');<<H)<i))))~)tCt)SP. toute leur tiauteur par un protoptasma granuteux,ren-
fermant à son centre un noyau arrondi ou ovalaire. A
l'état d'activité, )eur partie interne, celle qui est placée au-dessus du noyau,
<)bui<' <)n mucus et la cc))u)c nous apparaît ainsi comme composée de deux
portions bien distinctes une portion externe (portion p?'o<o~<!SMH'<?Me), formée
comme luut a t'heure par un protoplasma granuteux, relativement sombre et rcn-
fermant le noyau; un.eportion interne (~o~oMMtMC~pa~'e), beaucoup p)us claire,
occupée par le mucus. Ce mucus, dont la masse s'accroît graduellement, gonno la
cellule qui le contient, fait hernie à son extrémité libre et, finalement, la fait
éclater pour se répandre au dehors la cellule, après l'expulsion de son mucus,
revêt l'aspect d'une cellule caliciforme.
Nous ajouterons, en ce qui concerne l'épithélium gastrique, qu'on rencontre u.st
partie profonde, dans l'intervalle des pieds plus ou moins pointus des cellules epi-
thélialcs, des éléments cellulaires, arrondis ou ovalaires, isolés ou réunis en
groupes. La signification de ces éléments n'est pas encore nettement élucidée cer-
tains histotogistes, comme ScHUL'rzE etEusTEtN, ont cru devoir les considérer comme1
des cellules jeunes, des cellules de remplacement; pour d'autres (STônn, NtcoLAs)
ce seraient tout simplement des leucocytes en voie de migration.
en tubes ramiHëes. Chacune d'elles se compose (fig. '107) d'uQ canal excréLcu)',
auquel aboutissent un certain nombre de tubes
sécréteurs. Lecsms~ ea?c?'e<eM?' est représenté par
l'une de ces fossettes infundibuliformes que nous
avons déjà signalées, à. propos de l'aspect extérieur
de la muqueuse gastrique, sous le nom (le o'y~
)MM~MeM.K. Comme nous le démontrent nettement
les coupes (ng. 407), chacune de ces fossettes a la
forme d'un petit entonnoir, dont la base s'ouvre a
la surface libre de la muqueuse. Ses parois sont
tapissées par une assise unique de cellules cylindri-
qucs, qui sont la continuation de t'épithéiium de
revêtement de la muqueuse elle-même. Les <M&~
s<~c?'ë<eM?'s toujours multiples, viennent s'ouvrir à
l'extrémité externe de t'infundibutum précité, qui
devient ainsi leur canal excréteur commun. Ils sont
Fig.107. en nombre variable (fig. 106,3) on en compte ordi-
nairement, pour une même glande, de 2 à 6 chez le
Schéma. rcprcsenta.nt.surune
chien, de 8 à '12 chez t'homme. Si on les suit à partir
coupe tongitudina-to, les dUTc-
rcnts segments d'une glande de l'infundibulum, on les voit s'enfoncer dans le
ctLt'diiK;ue. derme muqueux, en suivant une direction pliis ou
-0- r-
moius rectiligne, et se terminer un peu au-dessus de
la muscuiaris mucosce par une extrémité fermée en cul-de-sac. On peut lui distin-
guer trois portions (fig. 107) 1° une portion supérieure, qui répond à. son abou-
chement dans l'infundibulum, c'est le col; 2° une portion moyenne, qui repré-
sente la plus grande partie du tube, c'est le eo)'ps 3" une portion inférieure,
enfin, représentée par le cul-de-sac, c'est le /bM~. Cette dernière portion est presque
toujours légèrement renflée par rapport au calibre des autres portions du conduit.
Au cours de leur trajet, les tubes sécréteurs présentent parfois des bourgeons creux
plus ou moins allongés, ou même ils se divisent franchement en plusieurs J
branches. L
b. ~'MC/Mre. Histotogiquement, chaque tube glandulaire, qu'il soit simpleou T
ramifié, se compose essentiellement d'une vitrée, tapissée intérieurement par un
épithétium.–LaMteHt&raMe~eeest extrêmement mince, mais continue. Tout
autour d'elle, et la renforçant, se disposent de nombreuses cellules plates du tissn
conjonctif, que l'on voit très nettement sur les coupes transversales ou légèrement t
obliques (fig. 108,2).– L'ep~Ae~'MMt est formé par des cellules spéciales, vutumi-
nouses, remplissant presque entièrement la cavité du tube glandulaire ellesô
ménagent entre elles, à la partie moyenne du tube, un canal extrêmement étroit
)
)(m. 106), c'est le ca~a~ sec?'e<eM)' ou lumière ~M~M~M'e. Ces cellules épithë-
~.)!f's.qui constituent l'élément essentiel de la gtando, sont de deux ordres nous
jM distinguerons, avec HEroENffA!~ en
r.'jintes principatcs et eeUutes de revê-
tement.
1.
(. 6'e~M~ principales. Les cel-
)u)cspi'incipates (llauptzellen de HËi-
))):-<!fAtx) sont des cellules cubiques ou
rdittdriqucs courtes, dont t'une des
cxit'emit.es répond la~ vitrée, l'autre à
la )nmicrc glandulaire (Hg.'109,3).Leur
contour est peu net, d'oit le nom de
e~M~s 6KM~mo?'p/MS (de &S-).o~ pas
d;)i'' et jJ-ops'T), forme) que lui adonné
Rn),LET et que lui donnent encore cer- Fig.IOS.
tains histologistes. Les cellules prin- Coupe de la muqueuse de l'estomac du chien.
ripaics forment au tube glandulaire au niveau de la grosse LuberosKe (d'upi-es
RENAUT).
un revêtement à peu près continu. Leur i,t,dcu)ftuhpss<ct'6~urseoujt~auvo)!-i"ai.:o<!c!cu)'
nuy.'n),régulièrement arrondi, est gë- tc'a'sot!; ces tubes, sous tmnupncc du réaclil'pnpfovc,
scsf)uL)'6tt'~c)~s!ëtf)nc)tt,mpcitt<)c)!t~ainc<uct<'u)'
nrc.i bernent situé a l'union du tiers forme le tissu conjonctif. 2, !o~<* d'un ttth~ socre fm' ';tn
disparu ou constate <~to la jMiroi de cette to~c fs Hmitot'
cxtf'rne avec les deux tiers internes. apar une rax~cc <tc cellules pfat<'s du tissu cotjo) cHr.
3~ cellules pt'incipatcs ou i-ct'o-popthjuc'; t'cpo'-aoL sur une
Lr'nr protoplasma est clair, d'aspect vit)' 4, cellules ~fanutcuscs ou de tc~tcmenL 5.
"ïamdcux. Si on l'examine à un fort ~atssfaM satt~-uit) coup~ en tt'atct~.
p6t'igiandutan'c.
6, ti~su cottj<nic)if
FiX. 1M.
Hf,
Partie profonde d'un tube sécréteur d'une glande cardiaque du chien (d'âpres REXA~ï).
) n~.n), ~roprp du tube sécréteur. lumière glandulaire. 3, cellules principatcs (leur noyau est arrom)) et
leur proteptasmasemé de tacuotes). 4, cellules granutcuscs de rcvCtctWut.
La plupart d'entre elles, comme si eHes étaient comprimées par les cellules prir-
cipales sus-jacentes, refoulent en dehors la partie correspondante de la vitrée
et bossellent ainsi la paroi glandulaire. Le noyau des ce)hi)es de revêtement est
petit, arrondi, situé au centre de la cellule. Le protoplasma est d'apparence
vitreuse, coloré en brun c)air; il est semé de granulations zymogènes, brillantes,
arrondies, optiquement identiques à celles que l'on observe dans tes ceUutes doa
croissants de Gianuzzi à zymogène des glandes mixtes de l'épiglotte ou du pha-
rynx (RENAUT).Nous avons vu plus haut que chaque tube glandulaire comprend
un col, un corps et un fond ou cut-de-sac. L'observation démontre que, chez
t'homme, les cellules de revêtement sont surtout abondantes au niveau du col et
clans ia partie du corps qui avoisine le col elles forment parfois, à ce niveau, un
revêtement presque continu. Plus bas, elles deviennent, plus rares, autrement dit
elles s'espacent do pins on plus. C'est au niveau du cul-de-sac ou fond qu'elles
paraissent être le moins nombreuses.
H.Mun.En ctGo).G[on).fk''cnt n chnquocot)utodo ~'c vêtement un rcsea.uca.na.rtcuti.m'e d'une oxtt'&me
finesse ([ui, non sRU~etncnt cntout'Ot'a.it le corps cellulair'e couuno dans un filet, mais encore pcnetre-
rait dans saproiondcur jusqu au voisinage du
noyau. Ce réseau (fig. 110 et H')) aboutit a
deux ou trois canalicules, qui occupent son
eôic interne et qui se réunissent cux-mëtncs
fn un conduit unique, lequel passe Ghtre)cs
cellules principales et vient s'ouvrir dans le
canal central du tube glandulaire. C'est ce
conduit unique qui a été pris pal' certains
auteurs connne une pa-rtio intégrante de la
cellule et qui leur a fait dire que les cet)uh;s
de revcto!nont envoyaient tour extrëniitH
interne jusqu'à tatumiere du canal central.
A quoi sert ce rcticutuin et. quets sont. les produits qu'U déverse dimsia cavito giandut~ir.!?
~ousn'en savons .ibso)umGntrien.Toutco(jue)'onpeut direc'est que le resoa.u en question,
h'ts atténue sur un a.ni)n~[ à .jeun, Mquieft nu tnomcnt de ia. digestion un développement be.m-
~'oupptusconsidei'u.bie.
(iLAx~ns t'YLOfUQL'Hs. Les glandes pytoriqucs~ comme )cur nom t'indique,
occupent ta peULc tubct'ositë ou antre du pytore. Ce sont. encore des glandes tubn- t
tcuscs ramifiées; mais, t,out en présentant dans leur constitution g6nera!c une
grande anatogic avec ]cs glandes cardiaques, cHes din'cront de ces dernières p:))'
~)cs caractères morphologiques importants. Tout d'abord, les tubes sécréteurs,
au
lieu de suivre un trajet rcct,i)ignc, se repHcnt et se contournent sur eux-mêmes de
façon a former dans )cur enscmbfc une sorte de gfomerute. En second Jicu, )cs
cryptes ou infundibutums sont beaucoup plus larges et surtout beaucoup ptn's longs s
que ceux des gtandcs cardiaques tandis que, pour ces derniers, )'infundibutum ou 1
canat excréteur ne représente qu'une très minime partie de la longueur totale de
la glande, il occupe ici, dans t'épa-isseur de la muqueuse, une longueur egafe ou
même supérieure à celle de la masse glandulaire.
A ces caractères différentiels portant sur la configuration extérieure de (a. forma-
tion glandulaire s'ajoutent des din'ërences structurales. Les intervalles qui séparent
lcs nns des autres les tubes glandulaires sont, pour les glandes pyloriques, plus
considérables que pour les gtan-
des cardiaques. t) en résulte na-
tnrcttement que le tissu conjonc-
t if qui comble ces espaces est plus
abondant. Il est fréquemment le
si~ee d'infiltrations lymphoïdes,
(fui ie transforment parfois en un
vo'itabtc tissu rëticn)e.
Le revêtement épithetiat du
canal excréteur n'est ici, comme
pour les glandes cardiaques,
qu'un prolongement de celui qui
tapisse la surface libre de J'esto-
inac. Quant à celui dos tubes
sécréteurs, il est formé par des
cellules prismatiques clair es, d'as-
pect granuteux, avec un noyau
refoulé vers la base. La plu-
part des histoiogistesconsidèrent
ces cellules glandulaires comme
ay.mt la même signincation que
les cellules principales des cct-
!u)t's cardiaques. Mais une pa–
rci!te assimilation cstcontestabfe,
du !~oins comme formule géné-
r~h'. L'épithélium sécréteur des glandes pyloriques varie beaucoup, en cfl'ct, sui-
vattt les espèces animâtes chez le lapin, le cobaye, la souris, ce sont des cellules
séreuses chez le chien, au contraire, ce sont des ce!tu!es d:: type "ciparc et il en
est <t'; mono chez t'homme, d'après RENAUT.
Outre les cellules prismatiques que nous venons de décrire, les tubes sécréteurs
de-, glandes pyloriques nous présentent encore de distance en distance des cellules
giohnicuses, d'aspect plus sombre, rappetant de tous points les ccHutes ttc revête-
ment des glandes cardiaques.
Lt'N glandes pyloriques de l'homme sont situées, comme les glandes cardia.fjucs, dans l'épais-
seur du (JerntC muqueux, un peu au-dessus de la muscutaris mucosœ ce sont des <y<fMf~.s
M/'Yf-MM~M~RAKYtEH a décrit chez le chien, des glandes plus profondes, dont les tubes sécré-
teurs, plus ou moins contournés en glomérules, traversent la muscularis mucosœ et descendent
jus'jUM dans )a. tunique celluleuse
ce sont des glandes MtM-M!M</t<euM~. Leur épithélium, du
reste, est en tout sembtable a celui des glandes intra-muqueuses.De
son côte, Contt.u, en t865, a
i-!gtMk', tians la portion de la muqueuse gastrique qui avoisine le pytOM, <te vcfitatftes g!ftn<fes en
grappe, fesquetfes formeraient cinq ou six rangées disposées on seas radiaifo.
Fig.U4.
~tan~'s C!U'()ia.'jues do t'estomac de t'hommo A, à Fcta.t de repos; t!. pendant, ta digestion
(d'&prf's )!StH) et D~VtDoph').
). tunnf'rt' s~L" 2. ecthdcs ))''ificij)a)cs. 3, ccttutM dp rcvttcmotd. 4, (bsu conjcnctif nWprghndKhin'.
tant un seul et même élément à des stades fvo)utifs différents. L'identité génétique
cnh'amerait natureHcment l'identité fonetionneHc, et, par conséquent it n'y aurait
pas lieu ')c rechercher quelle est fa part qui revient à chacune d'ettes dans la pro-
(h~'ti'j" du suc gastrique tontes les deuxseraientphysiotogiqnetncntcqnivatentes.
~ais ''fttc théorie est etabtie sur des arguments si peu peremptoircs que, pour )cs
uns, nc sont les cellules de revêtement qui proviendraient des ceHntcs principales.
tandis que, pour d'autres, ce sont au contraire les cellules principatcs qui dérive-
raient des cellules de revêtement. La question appct)o donc de nouvelles ~'cche~'{-)~cs.
Hn n'stant sur le terrain exclnsif de l'analyse histologique, nous pouvons, suivant
)'px(')np)c de I!.EXA);T t" considérer les glandes canHaqucs comme des glandes
mixtes, produisant à la fois de la pepsine et un liquide séreux, ce dernier sécrété
pal' )cs \ih-uo)es des cellules principalesconsidérer les glandes pytoriqucs ega-
2°
)o))C))t (onniedes glandes mixtes, élaborant a la fois du mucus et une faible quan-
tité <)''j«'pgi))c. Les premières sont des glandes se?'o-pe/?<Mes; les secondes,
des ~H~es MMco-~ep~Mes. Nous devons nous arrêter, pour t'instant, a cette
fomudogcneratc. Quant à localiser dans tel ou tel élément histotogique t'origine
des diverses parties constituantes du suc gastrique, toute conclusion précise a cet
égard <e qui précède nous le dit assez- serait prématurée et purement hypo-
theUqu'
§ V. VAtSSEAUX ET XEHFS
i" Artères. t
Les artères de estomac sont fort nombreuses et, d'autre part,
proviennent des sources les plus diverses 1° de la co~'OHSM'e s<OH!ac/t!~Me, branche
<)u tronc cœfiaque; 2° de la p~ot'~Me et de la ~as~'o-ep{p~O!~Mc~'o< branches
de ('hépatique 3° de ta ~!s~'o-ep~o!Me ~aMcAe et des ~a~'sseaMfK coï<
branches de la splénique (voy. A~GÉtOLOGtE).
Ces difFérente~ branches artérielles, en s'anastomosant entre elles, forment Lotit
autour de l'estomac un cercle complet, le <y?Y{M~ cercle ~as<)'~Me (voy. A~GÉtOLOun';),
qui, partant du cardia, longe d'abord la petite courbure, descend ensuite en arrière s
du pylore, contourne la grande courbure et remonte le long de la grosse tubGro-;it.e
jusqu'au cardia, son point de départ,
Du grand cercle gastrique partent ensuite une multitude de rameaux, qui se rami-
fient, les uns sur la face antérieure de t'estomac, les autres sur sa face posteric.n'e.
Ces rameaux cheminent tout d'abord au-dessous de ta tunique séreuse. Puis ils =
traversent la tunique musculeuse,laquelle ils abandonnent un certain nombre de
ramuscules, et arrivent dans ia couche sous-n~uqueuse.
La; ils se divisent et se subdivisent en une multitude de ramuscutes, dont t en-
semble constitue te t'es~aM soMS-MtM~MCtKC.
Du réseau sous-muqueux s'échappent deux ordres deramuscutes, tes uns'tes-~
ccndants, les autres ascendants. Les ?'aNH<scM<esdesceK<<s,relativement peu
nombreux, retournent par un trajet récurrent a ta tunique musculeuse et s'y ter-
minent. Les ?'aMHtscM~s aseem~fM: qui sont incompa-
rablement les plus nombreux et les plus importants, s'eievent
vers la muscu)aris mucosiB, la traversent et arrivent n)ors~i:
au-dessous des culs-de-sac glandulaires (réseau sous- c
<y~6:MdM~6H're). Là ils se reso)vent. en des capillaires très fins
(7 ')0 de diamètre), tesquets passent immédiatement ~.tn<
les espaces interg)andu)aires et les parcourent dans toute
leur étendue, en formant autour de chaque glande un riche 1]
plexus à mainesrcctangutaires.Ces jt~c'a?MS~eW<aH~M/s~'e.<,
retiës aux ptexus voisins par des anastomoses transvcrsidcs,
s'ctèvent jusqu'au-dessousde t'épithëiium. A ce niveau, les
orifices glandulaires sont entourés chacun par un anneau
vascutaire. Or, comme ces orifices sont très rapprochés ies~
uns des autres, tes anneaux vascukures qut les entourent
(co)'OMœ <M&M<o)'MMt) arrivent au contact des anneaux voi-"
sins, se confondent partiellement avec eux et forment ainsi
dans leur ensemble un riche réseau, le ?'ëseaM superficiel, qui occupe toute t'cLo)-
due de la muqueuse et que 1 on voit très nettement (ftg. 115) quand on regarda
celfe-cidefacc. t
Fig.HS.
V.ti-~aux i\n)[)ha[iqUMS <)c tu.mu~ueust's~otnacitiod'un hmnn)ca<))))~ (itoitcdune <!i;nn' de t'i.KV
t.'n)fthf'~):t!t'tutui)'f-–2.c'n)c!)t's'ms-~):ut<iu):tiîe. –3.nutSf'uhntf'))H)<(U<'u-f.–4.conch<'s<ms-<)n)'[n<'u-t'.
.)t)j)t)!t)i')'t''sn)tt'htttdu)imcs.–ti. H"jt'ims<)us-~)m)<)n)att'c.–7,n'sfausf'u~-nn)'~)<'ux,f"t)tH'jtar<)<'s~')))'t-
tt'ju'-stahtj)*
-n\oir ~cs eottccteurs de ta petite courbure, )cs cottecteurs <)c ta ~t-nndc com'!ju!
''t !< ('"))''etf'u)'s df ta ttrussc tuberosite. Lc~ coMee<e:t)'~ (~e ~e~t'<e coK~'&Kt'e
sunt urdinaitoncntnn tujmbre de huit ou ttix. Comme tem' num t'indi'tnp, Hs c"n-
v)s:C])t vt'rs )n petite courhm'cct~ta, se jettent dans des gan~tiuns qui s'ech'
h'nnej)! )c ~"og de t'arterc c'H'onau'e c'est ta c/iN~:e co?'<m<t~'e s~mac/t~Ke de
(j x~). Le~ co~ee/ews ~e la ~ra~c/e eoM'&c, sunt au nontbrc de quinze a
Yi!tt;t. ))s ~ont, par conséquent. plus n"mbreux que tes précédents ils sunt aussi
j)!usg)f'es. Ils se portent vos la grande courbure de t'cstomac et viennent se
jcU'r dans un groupe de gangtiuns lymphatiques (c/ta~He ~as~'o-e/)~~o<~M<'
~'0!7cdc(_;LXH"), qui se trun\cnt situes, tes uns (au nonihrc de trois ;t six) au-dessuus
de la }"'rtion pytoriquc de t estomac dans t'ej~aisseur du grand epiptoon, tes autres
(au nombre de deux ou trois) a la face postérieure du pytore et de ta tête du
))ancreas. Les co~ec<CM?'s ~e /« grosse /!<&e<'os~<' sont. peu nombreux, quatre
;'t six en gênera). Hs naissent sur tes deux faces de la grosse tuherositede Festo-
u):)'. ))e ta, se portant transversalement de droite a gauche, its gagnent t epi-
pto'm gastro-sptenique, arrivent au hite de ta rate, passent aiors dans t'epiptoou
patjer~atic~-spteniquect~ unntcment. se terminent dans tes ganglions qui se trou-
vent j'taces au voisinage de la queue du pancréas.
e 7em/o!cs ~/H!p/t<ï<Mes (~e res~oMtac. Il résulte de ta dcscriptiou qui
)))n;~ie, tepresentec dans la figure !t9, que t'cstomac nous présente trois terri-
toire- lymphatiques, repondant aux trois groupes de coDcctcurs ci-dessus décrits
1°un territoire de la petite courbure, délimite, sur l'une et, l'autre faces de l'e~o-
mac, par une ligne courbe qui est pa.ra.Uete la
petite courbure, mais qui se rap-
proche beaucoup plus de la grande que de la petite; 2" un territoire de la grande
courbure, représenté (toujours sur les deux faces de l'estomac) par la. zone qui
surmonte la grande courbure; ~° un territoire de ta grosse tubërositë, qui comprend
Fig.)i9.
Ly)i)j)ha.)iquos de ]'est.omac, injeeLes pa.r)a. méthode de &ËHOTA rusca.u sous-perU-onca.)de la )ace
a.ntc~ieurc (d'âpres C~NÈû).
t.pncmno~ash'njuc~auchp.an~!ionsp''t~<'a)'dtaf)ucs.ptx'mno~'tsh'i~m'dt'oiL–4,at'L6)'cc')rn)):[i)f
stonhtcttiquc.–H,vctnfRO)'o)~n'cs!on]achi<juc'tit~)t~ïio)tsdcfitj)fmccout'!)u)'f.–7,arh'')'ch6jmtif['i~
~n'L<')'c~ask'o-t''[)i])tuï<ju<'droite.gansionssous-pyio'ifjucs.–)0,vt'iitc~a']~t'o-cptjt)o)<jupth'ot)<e.aHtut~fj''tf't'.
sm'cfsujc),dans)avfin('co))([uo.tnoyp)t))0.
le resLc des deux faces de l'estomac, c'cst-a-dire )a. face antérieure et la face posté-
rieure de la grosse tubérosiLë. De ces trois territoires, le premier est de bcnn-
coup )c plus étendu et te plus important. Comme le fait remarquer CLiNËo, rcnscm-
b)e des conducteurs de ce premier territoire, le territoire de la petite courbtu'e,
constitue la voie lymphatique principaie; les cottecteursdcs doux autres territoires
ne représentent que des voies accessoires.
4"Neris. Les nerfs de l'estomac proviennent du pneumogastrique et du grand
sympathique (ptcxus solaire). Hs arrivent à l'estomac,soit isolément, soit en accom-
pagnant les vaisseaux, et forment dans les parois de l'organe deux plexus bien
connus, que nous retrouverons plus tard dans toute la longueur de l'intestin grëte
)f ,,u ;]~.EftS ïM<?'<MH(SCM~M'e,homologue du plexus d'Aucrbach de t'inLcstin
f.T~2°un~<M?MS ~OMS-MtM~MeM.r, qui répond de môme au plexus de Mcissnnt'
df; )intestin. Le premier; disons-le tout de suite,
pst <stiné a ]a tunique musculeuse, le second à
ta muqueuse.
/ea;:M Mt<ra-mMSCM~M'e, <erMHMaMOHS Me?'-
t!~t'< ??to~c~. –Le plexus intra-muscutairc est
.;)(' comme son nom l'indique, dans t'epaisscur
))). ;))!' de ta. tunique musculeuse,entre le plan des
fibt.'s longitudinales et le plan des fibres circu-
Lth 's Les nombreuses branches qui en émanent
))6h! U'cnt dans tes différents plans des fibres mus-
c~t.lires (Cg. 't20) et s'y divisent en des rameaux
de plus en ptus ténus, qui, ûnalement, se réduisent
(te simpfes fibres. Ces fibres, après un parcours
v.tr~btc, se terminent chacune par un petit rcn-
(k'~f')'t en bouton, qui s'applique à la surface d'une cellulc muscu)~n'e (fis. t2i).
Outre ce renflement terminal, les fibres nerveuses nous
présentent encore de distance en distance des rcnnc-
ments tatëraux, soit sessHes, soit pédiculés, tesqucts
ont la même forme que les précédents et, comme eux,
s'appliquent contre les fibres musculaires. Chaque cel-
tute se trouve ainsi en relation, par t'intermediairc
d'un rcnncmcnt en bouton, avec une fibre nerveuse.
C'est assez dire combien ces (ibres sont nombreuses.
b. /<KCMS SOMS-MtM~MCtM;, ~M'HMHCtSOHS nerveuses
sensitives. Le plexus sous-
~fo.sT. f/cte;'
Chir.. )899;
eondolli Mc/'c~o/'t f/e~e .<<MM<~o/e <y~/y'<e/;c H~t f<e<')Y</<, Bo)). se., 1898;
die /~nt~/i'ye/'«Me ;<. die <'c.0!!a)'('n /.)/)n~/t(<)'e;? des ~/a.e't~, c~c., At'ch. f. )din.
CuM~o, 7~f <'c))ca/«.s~cmet!<</« s.s'<éH:e <M:p/<a~<j't<e dans le ca<:cp)' (le ~'e~/omac.
o!< T! ~e Pin'is. ~00 CuxKO eL Dr.L~~AHH, ~c.f /m/n~'f/!<M ~e <'<s'/o;c, Joui'n. do
r.\n~('t<'ei<tP)'ysio!l<)00.
ARTtCLEV
INTESTIN GHÉLE
i/intestin grëte (allem. DMK<~a;?'H, ang!. ~HK!~ tK<es<!Me) comprend cette portion
du Luhe digestif qui s'étend de l'estomac au gros intestin c'est t'organc de la
cL\!i(tcation et de l'absorption. H est nettement deHmite (fig. '127) en haut,
par une vatvute~ déjà étudiée à. propos de l'estomac, la ~a~t)M~ep<o?'(e(p. H3);
en )).is, par une autre
valvule que nous étudierons avec te ca'cmn, la ua~M~e
i;7M-c;cs~ (p. '189).
envisagerons successivement dans l'intestin grêle i" sa eoH/'o?'Mîa<OM
?<;o~)S
~e?'/<'K?'C et ses ?'0~)0?'<S; 2" sa COH/'0)')HS~'OM <'M<<CM)'e; 3<' sa COHS<<K<tO~
Ma/MH~Me; 4° ses 'vaisseaux et ses nerfs.
A. Dt'ontsxuM
Le duodénum (allem. Zn'ô'<?~e?'<w, angl. CMO~eMMMt) est cette partie de )in-
testin grêle qui s'étend du pylore au côte gauche de ladeuxième vertèbre tombnit'c.
(fig. t'24,tt et ng. '12'?, 8). Il n pour limite inférieure le point précis ou le c;)na!
intestinal passe dans le mésentère et, de fixe qu'il était, devient flottant Le duo-
dénum pourrait, par conséquent, être défini la portion uxe de f'intcstin grêle.
1 Situation. Le duodénum occupe la partie postérieure de la cavité abdomi-
nale. A son origine, il est situé sur le même plan que le pylore auquel il faitsuiLc:
il est relativement superficiel. Mais, après un trajet de quelques centimètres seule-
ment, il se rapproche de la colonne vertébrale et devient ators si profond que ~on
exploration a travers la paroi abdominale est tout a fait impossible.
2° Moyens de fixité. [test maintenu en position par le péritoine, qui rat-
'1'*
chent dans sa portion descendante 3° par ses vaisseaux et ses nerfs 4" enfin par
s'abou-
Le f<MO<<e?:KM, )c 6MMXxSKXTu~o'/ des Grecs (de SfuS~xx, duuxe et, oxxT'j~ov, doigt,), est ain'i
appelé parce que sa longueur cn'iti), ct.c cst'm<!c, co qui est une erreuf du reste, n douze tra.vcrs
doigt. La deuxième portion do l'intestin gt'cte a.).it. été a,ppo)ue~'ejMHt<m,ptu'co qu'o)) ta tr"uvc
ot'dinairomont vide. Quant ù. la troisième portion. i'MM, elle tu'e son nom des nond)n'u~'s
inflexions qu'elle présente dans son trajet (de e.iÂ~ tourner, entortiOer, décrire des circonvoiu-
Uons), ciu'Mt.crcqui lui est commun d'iuUeuis itvec te jéjunum.
n:n'!icinférieure de la tête du pancréas; 3~ une~'6's~/Me~c'?'M('c), horizon-
tnt'j"i fait suite a la précédente et s'arrête aux vaisseaux mesentériquessupe-
ric)). 4° une ~M~e~e jcoWM?t(d), ascendante, qui, des vaisseaux mescntc-
ri'p~s supérieurs, s'étend jusqu'à l'angle duodéno-jéjunal.
5' forme et disposition générales, types divers. L'ange duodeno-jëjuna)
n'j~.tfhint le plus souvent a la deuxième vertèbre )ombairp, nous voyons que te
L ~hm.h'nnNt <~ le pa.ncrcas. vus en )))in-o ~p)'cs C<t))):ttit)n <)e !a. p)us gi'am)'' pfu-tic
dct'estonmc.
A. [arc hdf'rieurc duu (hic. )!. rein droit. C. C'. capsu)es surr<na)cs. D, !eiM gauche. H. pancréas
t. j'arhf -u)))') iptnc dep t MtOinnc. G. rate. H, duod~nu!)), avec <ï. sa première j'ortion 6. sa portion dfsccndantc
~a ;'c< Uc'n ))orizo)) atc: sa j)ortion asecndaMte. t, j~jununt. K, an~tc duodt'no j<juuat.
t-canti~ [~ orc. 3. tronc coctia~uc. 4. artère coronaire st0tnachiqt)p.
c')ncarn<; f!n))ras-c le )o))e de Spigct 6. 7. 7', vaisseau!: Sj'Mniques.
5. artère ix'jtati~uc. dont la
8, artère gastro-e~ijtMqucgauche.
art' )e ~:<<-tto t'j'ijdoïqut'droite~ coupée au niveau de son entrée dans la base du grand c;)intoon. tO. vaisseaux
'tn-ett!t).]tt('u[tericnr5. t), veine porte. t~ canat hépatique. t3, can~t cystiquc. tt. vesicutchitiairc.
t' 'amapCt'ntaifqMcs.
!5. )))t«t gauche du diaphragme.
f'.
t6, aorte. i7, vêtue cave inférieure. tS, artère tML'scnterique inférieure.
:m (~n ascendant; 4" d~MCne, a. ta t'!tc du pancréas, qui !ui adhère intituc-
tacn!, aux canaux excréteurs de cette gtandc, qui la pénètrent (voy. /HC/'ë<!s
.)U r:)!~af chotédoque, qui s'engage egatemcnt dans sa paroi (voy. C/to<c</o<~«').
c. 7'û7S!ëH:c~o?'o?:. La troisième portion (fig. 412.. c) répond ordinairement
;))) fmjM de )a quatrième (omhairc, plus rarement a celui de la troisième ou de la
rinquie!uc. A'K <ïua;H<, cnc est en rapport: 1'* avec te péritoine parieta), qui, eu
pa-s.'mt st))' eHe, t'appHquc contre la paroi abdominaie postérieure; 2" avec la
portion toute supérieure du mëseutèrc, qui la croise obtiquemcnt de haut eu ba-.
et (!<' gauche a droite; 3" avec les vaisseaux mësentëriques supérieurs, qui, en
f'cnsageant dans le mésentère, la croisent au même niveau et dans )c monc sens
4"c!diu, avec les anses de l'intestin gretc. <!)T<e?'< la troisième, portion du
')))<)()e)U)m repose successivement sur le psoas, sur la veine cave inférieure, -ur
)'!tu!)eetsur les branches qu'ettc fournit a ce niveau (la mesentërique inférieure
<'t tes sperjnatiques~. 7?~ /ta;t<, cttc repond au bord inférieur de la tête du pan-
créas. ~H bas, c)[c est rapport avec tes anses gretes.
~«a~me ~o?'<t'OM. La quatrième portion ou po'/t'o~ HSceH</ax<c
.fig )~4,<~ tonge de bas en haut le côte gauche, de ta cotonne tombairc.
a"«)!f. (-ne repond a la petite tubérosite de t'estomac, au mesocôton transverse et
aux .-«f.-es gretcs. /t'M <??-e, c)!e repose sur le psoas et sur les vaisseaux
t'enaux <)u côte gauche, qu'ctte croise perpcndicutaircment de bas en haut. -t
«'ro/<c, ctte tonge t'aorte et, sur un plan plus superticiet, la partie toute supérieure
dmoe-enterc. –.t ~MeAe, ctte est en rapport avec te t'ord interne du rein gauche.
<:<' raj~port, toutefois, n'est
pas immédiat il existe te ptus souvent, du moins chez
t :)du)t' entre le duodénum et le rein gauche, un espace ptus ou moins large, dans
tcquf't descend t'urcterc, dans lequel aussi cheminent t'artere colique gam-tte
~<q)(''t)<)rc et la veine méscntérique inférieure, constituant ce qu'on appet)'' )'<(.-
t'<MC;</a~-<; de ÏHHnx. Tout e?t /~K<, au niveau de t'angte duodeno-jéjunai. la
uufuneiue j)urtion ()u duodénum donne insertion a un petit musctc !issc, te mMsc/p
~e 'f!!Hrrx, que
nous aHons maintenant décrire.
).ig.l2û.
Le muscle susponscur de Troitx (huit.c de TnEtTz).
A, csfoniac ~j'tgu~ en haut.. B, duod~uutn. C, jéjunum. D, foie erigue en haut. H, H, rein gauche et rein
droit.–j'\capsuicsu['t'6natcgauchc.–G,diapii)'ag)nc.
I, musctc de Tt'ci~ ~)g!c duod'no-~jmmt. 3, tronc cc~tmquc. 4, art.ct'c mcsot~riquc suj)('')'i<'urc.
–S,gangtiousdu)))e'.ussohirc.–(!,aor)eabdomi)M)c.–7. arHrcmf'icnK''['iquGinMrieurc.–8~vaisseaux
spet'ma~iqucs.vcinccavcit)f'6t'ictu'c.–<0, veine pot'Lc.–tt.toi'utcdcSj~igcf.–i2,v~'sicu)o~itiaircavpc
ieca)tatc;sti<[uc.–)3,tncmhra)tcccf!uiai)'ctendue entre le duod(''nu"t,)cs artères, ïavci'ie cave cL!csi!!on
trausvcrsc du foie. H, cardia, Ct'ign6 en haut en tMeutc temps f[uc l'estomac.
B. JM.)UNO-IL)!ÛX
Le jejuno-iteon (fig. d27,'H) est cette portion de l'intestin grcte, comprise entre
le duodénum et le gros intestin. H a 1° pour limite supérieure l'angle duoduno-
ipjuoat, qui répond au côte gauche delà. deuxième vertèbre fombaire; 2" pour
valvuie iféo-cœcaJc, qui est située dans la fosse ifiaquc droite.
finut'" inférieure, la
~ornhofogiqucment, le jëjuno-iféon se distingue du duodénum, par sa fongueur
oui ''st beaucoup plus grande, par la muftipficité de ses replis et aussi par son
cxtr<)"c mobiHtc qui lui a valu le nom de portion /!o«<ïK<e de ~'tK<es~'K ~'ë~e.
La. ma.sso int.csUna.to, vue par an~cricut'o aprus )a, resocUon du gr:mtt cpip)o<nL
sa, fMO
(Lcfoicestt'ctcvedc)itani6rcamontt'crsafacûi)t)'éricurcctt'cpip)oongastro-het'at"jnc;
ia)techoindi;juercntr6ede)'hiatusdeWins)ow.)
), paroi abdo'ninatc. '2, paroi thoracique. 3, o'sopitag;c. avec 3', cardia. 4, estomac, avec- p~)ot'c.-
o, duod<]mm. 0, tôte du pano'<as. 7, foie. 8, v~sicutc biiiairc. 9~ ~'pip)oon gastro-h~j'atiquc. tO, f'eiit
droit et capsule surrénal. If, jejnno-ifeou. t~, portion (crtninate de t'i!cot). 13, Ciccum, avec t:t',s0))
appendice. t4, co!ot) ascendant. !:i, coton tt'ansvcrsc. itj, c'*)ton descendant. t7, cô!on ttio-pcivicn.
t~, vessie. t9, fcuiHct panetat du péritoine. ~0, rate. 2), diaphragme. S~, aorte Utoraciqnc.
convotutions n'ont rien de fixe cHcs routent tes unes sur )cs autres avec iaptns
grande facHitc, changeant a la fois de forme et d'orientation.
4° Dimensions. La longueur de Fintestin grete~ avons-nous dit ptus haut,
mesure de 6 a 8 mMrcs. Le duodénum ayant une tongueur moyenne de 27 cen~-
mètres, celle dujéjuno-Héonvarie de 8'80 a 7'80. Son diamètre mesure, (ta~
.,f))Mt'Lioninitia!e,dc23à30mi))imctres:il diminue ensuite graduc))cmcnt au
fur fta mesure qu'on se rapproche du gros intestin et se trouve réduit., dans sa
p!)jU" terminale, a i5 ou 20 rniHimetres.
A. TURQUE SHREUSE
i.i tunique séreuse de l'intestin grcte est une dépendance du péritoine. Elle pré-
sottc une disposition toute différente sur le duodénum (pe~'t/oMïe 6<Mo~eHa~) et
~)[' jf!juno-itéon (p~oM<°ye;MH<9-!7M~.
1' Péritoine duodénal. Sur le duodénum lui-même, la séreuse péritonéale se
co'"p~c difréremment pour chacune de ses quatre portions
.1. ,S':H' la p?'et?në)'e pot'ttOH. Sur ta première portion elle-mème, le revête-
)i]f))tpf~'itoneat doit être
ex:mm)C séparément sur
!c gf~mcnt externe et
s)H' ic serment interne
Su)'!csegmentcxt.erne
(jtt~nent droit de ia
pronicrc portion, le pé-
j'itui))~ recouvre les trois~l
qunrts.mtëricursducy-
jin~hc intestinai. Le
(j~art postérieur scut est
dcpu)))vu de revêtement
s<h'fux et répond direc-
U'u~'nt au rein droit.
Sttrfc segment interne
ou segment gauche de
ccHc première portion
t;-f'g)n)'ntquifaitsuiteau
pyi~rc), )c péritoine se
comporte exactement
connnf sur estomac. Il Lo'tuodcnum. vue antérieure, (bosses rapports avec le péritoine,
existe 'feux feuillets, qui notiHUtXM~ <n<c !c mc~ocuio!) iran.'t'cr.sc.
)'C\~t''))[j!unsaiaCean''
d
t,2,3,~p)c<mc'dcuïi<'mp~hoisi)'nn'ft<)Mah'it')n<*po!'tionsf)nduû<)~HUnt.
Ut~u~, taULre ~5.junoi)~on.panP)~as.a\cc:<a~'tt'pt'"Ct'u5CiucinatM-~
<; sa )aCC 0"FncochGduO(MiH)c;(< hthpremp<)t!)h'7,yaissM)iïm~pi)trrif)urs.–
))U.
i3,aor~
I7(l~tnl'lllll'e.
!~<t<)<!t'i)< fnc-~t~ti~-
n t tL m t, (,eS
~pe
tt'um~t~ ~l'rlY~S ûU t~i'
vcundnbord inférieur
81 rein droit. 9, 9\ fcuillelsopérirurcl feuillel Íllfél'Îf'Ul' du 1U{o~octilon Irans-
L.H. ULUX 8,rch)(!t'0tt.9,tcu[nctsU)'<t('ur<'tR'nino)iit'fcri<'ur'tHm~ûc<<'n(rat)s-
jo m~e«t;-rp.– t).t'j.ij))<mn gas'o hrjmtiqu)-. t~. hhtus.ic WitH-
13, aor-te.
\tno son~cc&nn~L'c ntï:int tta])'-
)4,honcc<e)ia<jucctsf'stu'a))c)tps.–
'pij))<juf). Ils s'adossent de même au niveau du bord supérieur, pour remonter vers
!e tuic ~'n constituant l'extrémité droite de l'épiploon gastro-hëpatique. Ce repli
pcriton~a!, qui nxe ainsi la portion initiale du duodénum il la face inférieure du
tou-. a )pcu le nom de M~MtCM< ~MO~eMO-A<°~a<~Me n'est fnitrc que la partie il
~\tt')n(; de l'épiploon gastro-hëpatique. En dehors de lui, et lui faisant suite, se
truHV)- ut) repli qui s'étend de la vésicule binaire au coude que forme la
nouveau
promue portion du duodénum en se réunissant avec sa portion descendante
c'est /H:e?t< ~MO~ëMO-cys~Me.
u tL'snHe de la description qui précède que, au point de vue de ses rapports
avec le péritoine, la première portion du duodénum comprend deux segments
parfaitement distincts 1° un segment initial ou interne, qui est revêtu par le
péritoine sur tout son pourtour, ses deux bords supérieur et inférieur exceptes, et
qui se trouve compris dans l'arriere-cavité des épiptoons; 2" un segment externe,
qui n'est recouvert par le péritoine que dans ses trois quarts antérieurs et qui es!
situé entièrement en dehors de t'arrière-cavité des épiploons.
b. ~Mr </ethCi~HMjoo?'<OH. Sur la deuxième portion, la séreuse ne revêt que
ta moitié antérieure du duodénum. Sa moitié postérieure, cxtra-péritonéaic, repo-.e
directement sur les organes sou-s-jacents le rein droit, les vaisseaux rénaux et !f]
veine cave inférieure. On voit assez fréquemment le péritoine, en passant du rein
sur le duodénum, se soulever en une sorte de repii triangulaire qui s'étend du
sommet du rein droit au premier coude du duodénum. HuscuKR a donne a ce repli
le nom de K~aMMM< ~Mo~eKO-eMf<
c. <S'tM' la <)'ots~eme joo?'MoM,– La troisième portion, comme nous t'avons d~
dit plus haut, n'est recouverte par le péritoine que dans sa moitié antérieure. Le
feuillet séreux qui l'applique ainsi contre la paroi abdomitiatc postérieure, appar-
tient au péritoine pariétai. Arrivé aux limites de notre troisième portion, ce feuil-
let séreux se comporte comme suit '(f)g. ~29) 1° en haut, il passe sur la face anté-
rieure de la tête du pancréas et, après un court trajet, s'infléchit en avant pour
former Je feuillet inférieur du mésocôton transverse 2° en bas, i) descend sur lit
face antérieure du musc)e psoas du côté droit: 3° à droite, il se continue avec !e
feuillet interne du mésocôton ascendant; 4" a gauche, enfin, il se continue, de
m'ûme, avec le feuiHet droit de la racine du mésentère.
d. 6'M)' la ~Ma~'tëMtC po?'OH. La quatrième portion ou portion ascendante
présente avec le péritoine les mêmes rapports que la portion précédente. H))e
n'est revêtue parla séreuse que dans sa moitié antérieure ou ses. deux tiers aute-
ricurs. Sa partie postérieure, extra-péritonéale, s'applique directement sur le (Inné
gauche de la colonne vertébrale, sur le rein gauche et sur les vaisseaux rénaux
du même côté. Le feuillet séreux qui applique ainsi la portion ascendante <h)
duodénum contre la paroi abdominale postérieure, se continue 1° en haut, .'ncc
le feuiHet inférieur du mésocôion transverse 2° en bas~ avec le feuillet qui rcv~t
le psoas du coté gauche 3"a droite, avec le feuillet gauche de la racine du mé-
sentère; 4° a gauche, avec le feuillet qui tapisse le rein droit et va, un peu p!us
loin, forutcr le feuillet interne du mésocûton descendant.
(p. !~), et que cette fixation, comme le fait remarquer \ALOEYE)t, se fait de très
))0j<!i<' heure, à une époque où il n'existe encoreaucun vestige de repli et de fossette.
\).))j;YKH, ayant constaté la présence de la veine mesentcriquc inférieure dans
le hord libre du repli qui circonscrit ia fossette péritonéale, a été amené a consi-
<!cr''r ce repli comme le resuttat du soutèvement, du péritoine par te vaisseau
pt~< i! Cette interprétation est, au premier abord, très rationncHc et c))c doit
tt.ti-ptttbfabtement convenir à un certain nombre de faits. ~Jais il tant bien le
tec'~)U:utre, c))c ne saurait convenir à tous. Car, si certaines fossettes sont vas-
c!</«N'es, c'est-à-dire si le repli péritonéal qui les délimite loge, au voisinage de
son t'or'J libre, la veine mesentehque inférieure ou tout autre veine, il en est
d'autres qui n'ont aucun rapport avec les vaisseaux, qui sont tHtMSCM~Mn?s par
conséquent. De ce nombre est la fossette duodënate inférieure, qui, dans la grande
majorité des cas, est située en dedans de ta veine mésentérique inférieure et des
:ut''rcs cotiques gauches. Jusqu'ici, en effet, nous ne connaissons qu'un seul cas
(celui qui a été observé par FAKABËur) de fossette duodénate inférieure vasculaire.
( 'f C X t U CH C L U ). H [' S
La tunique cctkdeuse (fig. 133,6), encore appcicc soMS-Hm<yMeMse, fait suite a fa
tunique ccHu)cuse de t'estomac, avec )aqueHe cHe présente tes plus grandes ana-
logies. KUe en din'ero, cependant, en ce que sa résistance est plus considérable et
que son adhérence à la tunique musculeuse est plus intime. Du reste, c)h' a
)a même destination et la même structure que la sous-muqueuse gastrique.
Comme cette dernière, cHc est essonUc~emont constituée par des faisceaux de tissu
conjonctif, qui s'entrecroisent dans tous les sens et auxquels vient se joindre un
certain nombre de libres élastiques. EHc renferme, en outre, dans son épaisseur
un grand nombre de vaisseaux et de nerfs, qui se rendent a la muqueuse et que
nous décrirons plus loin (voy. VaMseaMa; e< He?'s).
)). 'f r x t Q rH M u u u ); r s
La muqueuse de l'intestin grctc revêt sans discontinuité toute la surface inté-
rieure de i'organe. En haut, ciio fait suite à ta muqueuse stomacale en bas/c))ese
continue, au niveau do la valvule Héo-ceccale, avec la muqueuse du gros intestin.
pnr i.i comptcxite de sa structure et surtout par
rote important qui lui est, dévolu
!c
dan~ te j~holomëne de t'absorptton~ cette membrane constitue, sans conteste, ia
p.n'Uc la ptus nob)c et pour ainsi dire la partie cssenticDe de l'intestin grete. Nous
i'(;t!\is!<g'ercns successivement 't°dans son aspect extérieur; 2" au point de vue
de structure.
1Aspect général à l'examen macroscopique. La muqueuse de l'intestin greic
~'s~ on peu moins épaisse que ccl[c de l'estomac. Par contre, elle otTre une con-
sist~ncc pins grande et s'avère
tuoi))- rapidement après la mort.
Snc"io)'ation est d'un blanc rosé
pour !c tiers supérieur, d'un
b)a)if grisâtre pour les deux tiers
inf~t'if'urs. Comme la muqueuse
~tri'jue, la muqueuse intesti-
));))~' présente deux faces
)]uus
~n~facc extérieure ou externe,
.[ni répond à la tunique ccitu-
jp))-<' '') lui adhère intimement:
uiif'f.tcc intérieure ou interne,
tjai )'d;ardc la tumiere du canal
et sN)');)<jm;i)c nous rencontrons:
)" rai'fM~es coHMH)eM<es;
drs o~/os~es; 3" des /'o?'m~-
//c/~ /y?H/~c'M~/ 4° une mutti-
!u')t' <rori'/f'ces g~t)!<M~an'es.
t.
\L\t!.Hs coxxtYËXTEs.–Les
vutvnh's conniventcs~ encore ap-
pf;i~['f<f))M<esJe/ter~)'tH~,bicn
~u!('t')'H)cs ait signalées et
~t~'rites avant ce dernier anato-
tnist' -ont (tes replis permanents
')''ia muqueusei))tcstina)e,(~ti
~'nt :)i!)ic dans la cavité de l'intestin gretc (fig. 134,8) et qui s'échelonnent dans
pr~fH' toute la longueur de cet organe.
a.J/o~e~o'ep~OH.–i.aportion initiale du duodénum en est comptetc-
i'it dépourvue. KHes conimenccnt, a apparaitrc dans sa portion descendante et
t'intentent, )cur maxinimn de dëvctoppentenL dans ses deux autres portions, ainsi
'juc ')ans )'- commencement dujejuno-iteon. l'tus bas, ettes s'atténuent graducïïc-
tncitt ct!esdc\'ienncnt a ta fois plus petites et. ptus espacées et disparaissent,cntie-
t't'm~nt dans la portion terminate de t'intesUn gretc, a 60 ou 80 centimètres en
!Uttut)t de la vatvutc iteo-cœcate.
i). ~o/'Htes et ~'f~poWs. –Au point de vue morphologique, chaque valvule, prise
i):ut, nous otïreaconsidérer un bord adhérent,, un bord libre, deux faces et. deux
cxt~huites. Son &o?'d did/;ëi'e?:< se dispose toujours transversalement, c'est-
a-dir.' ];erpcndicutairement à l'axe longitudinal de l'intestin. Dans certains cas
cependant, comme t'ont remarque BnooKS et KAxzAXDHR, il s'insère obliquement
par rapport a cet axe et la valvule alors présente une disposition plus ou moins
--pitoï~, Son &or~ ~<&?'e, ptus ou moins plissé et ondutcux, notte librement
dans la cavité du tube intestinal. Grâce à sa mobUitc, il se renverse avec )a ptus
grande facilite, soit du côte du gros intestin, soit du côte du pyiore.–))e ses
deM.K /'aces, l'une, face interne ou axiale, regarde !a tumiere du canal t'autre,
face externe ou pariétale, s'applique contre la paroi intestinale. Ses <~Ma;
ea;<)'eMH'<ës,enfin, se fusionnent graduellement avec la portion de paroi sur )aqu.c))e (
s'implante la valvule.
c. D~eMs~'oMS. Les dimensions des valvules conniventes sont très variâmes
elles occupent, suivant tes
cas, )e quart, le tiers,):]lai
moitié, les deux. tiers, )cs 1
trois quarts ou même ~tus
de ta. circonférence de l'in-
testin, Toutefois, celles qui
décrivent un anneau con)-
ptct son t relativcmcnt ra res.
Sur les points où cHcs aUei-
gncnt tours plus grandes
dimensions, les vah'otcs
conniventes présentent de
6 a, 8 minnYiet/rcs de hau- .i
anse intestinate, dtins ).iquei)e il u.viut introduit quinze minutes auparavant une sotutiun de
sutfu.tc de mi~esic, a. rencontre, au milieu de cei)u)es prismatiques dcsquamees, des masses
protoptirsmirjues~tobuieusos, présentant ce Ctu'actet'c speciat qu'c))es portitiont, sur un ou deux
points de icuf surfilée, une multitude do fins protongcmcnts, dont t'ensembto Mppcfait a.sscz bien
une toune de cheveux do U), te non) de ccK~e~ ft e/iCt)eM.t' (//fM)':eHe;!) sous lequel il les daigne.
De ces )na.sses pt'ot.opt.isnuques. les unes possèdent un noya.u. les autres en sont depoun'uM:
]es premières sont de verita.btesceUutcs dcta.ehees de couche epitheti~e; les autres s~nt~
simptes bourseons détaches du protopta.sma, d'une ccHuie qui est restée en place. Quant iurt
prolongements eupi))ih)rmcs. ils représentent vnusembtabtomont tes biltonnots du plateau (;uticu-
ta.irc, qui, sous )'inuuonce do lu. solution tna.gnesicnne, se sont dégages de la substance propre
du ptittonu et, d'autre ptirt, se sont considerabiement i~Uonges.
b. (JeMt~es c~~et/'o~Mes. Les cellules caticiformes (ftg. 140,4) se disposent
là, a des nit,ervaHes toujours irrëguliers, entre les ceUutes cylindriques. Ici,
et,
comme sur tes autres muqueuses, ettes se divisent en deux portions parfaitement
dist.~etRg, l'une externe, l'autre interne.– La portion externe ou profonde, étroite
et plus ou moins effilée, renferme du protoplasma et un noyau de forme ovalaire,
or'iin.th'cmGnt plus petit que celui des cellules cylindriques avoisinantes. La
portiun interne ou superficielle se renue à la manière d'un calice (d'où le nom de la
dont la plus grande largeur répond à sa partie moyenne. A partir de ce
point. le calice va en se rétrécissant et se termine à la surface de la muqueuse par
un orifice
arrondi. H résulte d'une pareille disposition que, lorsqu'on examine la
umqut'nse de face, les cellules ca)iciformes nous apparaissent chacune sous la
fornn' de deux cercles concentriques le cercle interne représentant l'orifice pré-
cité; te cercle externe répondant a la partie renflée du calice, autrement dit a sa
pins grande circonférence.
cavité des ce)Iu)cs caiiciformes, comme l'a démontré depuis longtemps
]..i
LAVHowsKY (t877), est parcourue dans tous les sens par de nombreuses travées pro-
tup)ns)niques,qui, en s'anastomosant entre elles, constituent un véritabte réseau.
Les )nai)ks de ce réseau sont remplies par une substance incolore, homogène
ou plus ou moins nuageuse, que l'on désigne sous le nom de MUfc~cHe. Les tra-
vées protop)asmiques elles-mêmes nous présentent dans leur épaisseur une série
de ~'uo!cs, dans lesqucHcs s'amasse un Hquide c)air, qui n'est autre chose que
de !'e.iu tenant en dissotution que)qucs sels minéraux. On admet généralement
aujourd'hui que ce liquide des vacuoles se jette sur les boutes de mucigene et,
en se métaut à elles, les gonnc et les transforme en mucus, lequel est immédia-
(en)Rnt exputsé dans la cavité intestinatc. Il n'est pas rare de voir, sur des coupes
verticales de la muqueuse, un flocon nuageux surmonter la cellule caliciforme
(fi~. i !0,5~ c'est un flocon de mucus, qui s'échappe de la cavité intracellulaire.
Ai!)- entendues, tes cellules caHciformcs deviennent de véritahtcs gtaodcs, des
~~<i</<s XHt-ee~M/aM'es, auxquelles incombe la fonction de sécréter le mucus de la
s)n'f;u'f mtcstinatc.
Mfjt'jthotogiquement, les cc))u)es ca)iciformes ne sont ici, comme aiHeurs, que
des ('f')kdcs épithétiates ordinaires, dans tesqueUcs la partie sus-nuetéairc du
prutop!a'-ma s'est spécialisée en vue de la sécrétion muqueuse. D'après )'X):TU, cette
cciiotc 'diciformc peut parfaitement, après avoir évacué son contenu, revenir a
son état primordia), c'est-a-dirc devenir à nouveau une cellule cylindrique ordi-
naire, i.Kjm'Hc, une fuis encore, pourra
sett'ansfurmcrenceUutecaiiciformc.
t-. Cf/~M~es ~/mp/!a~Mes. Dans l'in-
tervatte des cellules ëpit.hëtin!cs se trouve
une qoantit'' variabte de ceHuIes lympha-
tkjucs, )))us connues sous le nom de <eM-
c«cy;e~ ?/a<eM~. Elles se présentent
sous ta forme de noyaux, arrondis ou
ovaiain' fortement granutés, entourés
d'une mince couche de protoplasma. Ces Hg.Ht.
cellules sont tantôt isolées, tantôt réunies Ft'itgfnont d'une coupe po-p~ndicutairc d(.'
rintos(mgrctûdunch!t~<)<*7juuM:coupe
en sruupcs plus ou moins considérables d'un foUicuto sotituit'o (d aprt'~ SïoM)').
on j's \uit, dans ce dernier cas, écarter t,<'j)iL))cnum.–S,<;horioanu~jueu\.
les pieds des cellules epithéHaieset déter-
A gauche de la figure, t cjnUtc)" <'Bt Hn~ra)cmcnt
miner ainsi, pour s'y loger, de petites emahipar une fouteadedroite. it'ucoeyte' tandis tjuetonut'n
l'eucoutrc fjuc trois
excavaUuns, auxquelles KENAUT a donné
~waumvu uuAyuW VJ .J.~£oJ.U.l U. UVII·1U
te nom de ~/«~Mes tH<r<w~t~e~es. Les leucocytes migrateurs se rencontrent
parfois, non ptus dans i'intcrvatfe des cellules, mais dans t'épaisseur menx'du
protopta~ma ceiiuiairc. Quoi qu'H en soit de leur situation dans ta couche cpiLhé-
iiaic, les cciiuies iymphatiques ont toujours la même origine ciiesprovicnncHt
du chorion. Poursuivant leur migration, elles se portent peu a peu vers la surface Ji
tibre de ta muqueuse, soit en suivant les espaces interceilutaircs, soit en traver-
sant )es ceiiuics eiies-mémcs. Finalement, c!)cs tombent dans la cavité intestmaif;
et s'y détruisent. Outre les leucocytes migrateurs, H)!U))':xnAi?< a signaie encore !.i
présence, dans i'épithétium intestinal, d'une autre espèce de cellule de ia série
lymphatique. Ce sont des cellules a noyaux plus ou moins nombreux, mais dont a
un seul est actif les autres'sont des noyaux de giobuios blancs, qui ont été c.tpt6, a
par la ceituic et qui sont appe)és a disparaitrc. Les cciiuics en question acqui~t'on
ainsi )a signification de véritables phagocytes des phagocytes de giobuies ht.mcs.
<!omme )es ieucocytcs migrateurs, i)s se disposent, soit dans i'intcrvaih; des
cc)!utcs épithéUaics, soit dans fcur épaisseur. c
l3. (ir,:wuLS
C~AXDKs nH Découvcrtcs par~t\[.Dtuu,
Dëcouvertcspar
')H f.rr.urrrrüutv.
L)H))f!ttKih!N. ll:~r.urci«, en J688, )es
cn ~168t3, lcs gtanfi~'sdp
~laml~:·· de
Lieberkuhn ont été signatëcs à nouveau par B)tux\)~t, en t7)8, et par CAU;n, en
)7: LtKHHitKUftN ne les décrites que trente ans plus tard, en 1760. C'est donc
a.
bien tort, comme le fait remarquer S.u'pEY, que la découverte des gtandcs tubu-
jeuNesdc l'intestin luiaëteattribuëe.
a. ~<<!OH <opo~'s~/t!Me et s~MaMoM.
Les g)andcs do Licbcrkuim se
rencontrent dans toute la tongucur de l'intestin grcic, depuis te pytorc jusqu'à la
vatvuk' iieo-CcecaIc. Nous verrons plus loin
rfn'cjjcs se prolongent, au dc!à du jcjuno-
iicu)', jusque sur la muqueuse du gros
intestin. Htics sont situées dans iedtorion
inufpK'ux., entre la museutaris niucos~e et. la
surface tihrc de la muqueuse. Etfcs dincrpnt
ainsw)csg~an(tes de )!runner, qui, en partie
tout an inoins, traversent, la muscu!aris
mucu~ pour descendre dans la couciic
sous-)nu')ucuse.
b. ~i~tenszoHS. La tongueur des gtan-
des i~iebcrkuhn est sensibtement egate
a i'cp.)i'-seur de ta muqueuse intestinale,
i.oit 0"3SO il 0"450. Leur largeur est, en
mo\t''t"<dc 0"0(;û a0'080. D'après
S\[i'KY, cite serait plus devc)oppëe chez
)'c))f.H)!()ucchez!'adu[te.
c. /Mtc. Les gtandes de Licbcrkfihn
npjMt'tit'nnentà la classe des giandes tubu-
tcnx; Chacune d'elles (fig. t49,~) rcssembtu
;);cx ''x.tctcmcnt M un tube, rcctiHgnc ou
!~cre!nc))t ncxucux. t)e ses deux extrc:ni-
tet-,i''xterue a la fof'me d'un cut-de-sacptus
on n!oit)s !(')){!€ e))c repose sur )a muscu-
f.n'i-u)ucos<e; il n'est pas rare, surtout cucx
les animaux, de la voir divisée en deux Fi~.)t9.
on troi- cnts-de-sac (g)andc bifide, trindc). Les glandes ttt' Uch'')'ku))n. \tK's sur Mnc
<Ja:)nt a ;-on extrémité interne, elle est mar- coupe voticitte de )<t)'n)~))f'n~~ <h)
'ju~; p:u' un petit orince circutairc, de 50 a jt'junU!))<)uci)!u(<ap)t'SxYM<)Xt'wtcx).
60 ;j.dc diamètre, qui se trouve d'ordinaire 1. ccllule: ('aH('ifOl'm(' glalhl(.~ ~I(' Liclmr-
) t<it)n)('ou)'~e-'dans tf sens d''t''ut'tnu~ucm'
dans i'intervaHe des viHositcs. On voit par- ~Iamlc. cuaiti·e~s -t. f nnl .f.
~tumtc-?t)ct.it't')')'ki))<n.t-nmt-cutini-'xntct-t'
foi--tes idandcs de ijicbcrkuhn s'ouvrir surl'
!es parties )atëra)cs de ces viHosites. D'autres fuis, comme )'a constate S)'<:):, leur
orififc, tout en étant piace dans l'espace inicrviHeux, se prolonge sm' le Hanc
(!e la \iHosit.e voisine en une gouttière plus ou moins étendue. Au niveau des
futiictth'.s c)us, les giandes de Licbci'kûhn se disposent tout autour de ces fo))i-
cuh's, ftjromot a chacun d'eux counne une sorte de couronne.
(). A'~w~'e. Les grandes de Liebcrkn)m sont cxti'enipmcnt nombreuse- <tn en
cotnptc ~ncratemcnt de o a 6 dans t'espace qui sépare deux vtHosites voisines. Les
'~p.tCt'~ mtct'vHtcuxen sont pour ainsi dire cribtes et l'on compretid parfaitement
) pxprc-sxm de <M?!Ke o't/o~He dont se servait (!-u.E.\Tt pour designer la mu-
'jucust' iotcstinatc.
e. -S~<c<iH'e. Envisagées au point de vue structural, les gtaudes de Lieber-
kûin) < umposent d'une paroi propre et d'un epithëtium
La ~(M'ot~'o/M'e est, formée par une mince vitrée, qui se continue en haut,
nu niveau de t'oriHcc de la gtandc, avec lalimitante de ta muqueuse. Elle adttere
intimement, dans toute ta ha,uteur du tuhe glandulaire, au tissu conjonctifd): voi-
sinage.
L'ëp?'<Aë~'MH: est constitué par une seule rangée de cellules, formant à la paroi
propre un revêtement continu. Ces cellules sont de trois ordres cellules
cylindriques, ccHutes caliciformes, cellules a grains de PA~ETH. Les ce~es
c~MK~rt~Mes font suite aux cellules, de même forme, qui recouvrent les viUoaites
et les espaces interviiteux. Elles diffèrent, cependant, de ces dernières p~
les caractères suivants elles sont, tout d'abord, beaucoup moins brutes,
leur largeur égalant presque teur longueur; de plus, leur plateau est moins
nettement strie, parfois dépourvu de
même
stries; enfin, leur protoplasma, au lieu d'être
strié dans ic sens de la longueur, revêt p!us
ou moins l'aspect d'une substance spongx'use.
Les ce~M~es csMc<Ot'M:es s'intcrcaJctttfJe
loin en loin entre tes cellules precédcuics.
Elles sont tres'votumineuses (fig. 't49 et tôt)!,
mais ne diffèrent pas, quant à leurs cara'~ercs
histoiogiques, des ce!tutcs Iiomonymes que l'on
observe sur les viitosités. Les ce~K~s à
~)Y<MM de PA~ËTu ou cellules de PeHe//t, ninsi
appelées du nom de ['histotogisto qui ic.s i)
découvertes, en d877, sont situées tout an fun<!
des glandes de Liobcrkuhn. On en compte
d'ordinaire trois ou quatre pour chaque gfandc;
mais on peut n'en rencontrer qu'une scn!e,
Hg.taO.
ce
comme aussi on peut en observer cinq on six
ou- même un plus grand nombre. Ce sont
(ng. 'to0), comme les cellules précédente- des
ccllulcs cyHndriques,
les
ai
Artères.
1° L'intestin gre)e, organe très vasculaire, reçoit des artères fort
nombreuses. Nous les étudierons successivement sur le duodénum et sur lejejuno-
iléon. i
,t.tt)'H)tESD)J DUODENUM.
–Les artères du duodénum
(lig. i~) proviennent de
deux sources de la gastro-
c])ip!oïquc<!roitcetdeia
m~se'rique supérieure:
n. /HHcAes /'OK)'H~p6[r
~as/ro-c~t/~oï~MC<ot<e.
gastro-epiptoîquc
!,a
droiktug. ~5,5~ branche
()ct'h~patiquc,.jcttcd'abord
quctquc-; rameaux sm')a
porLion initiatc du duode-
n~m.t'ms.eUe fournit, une
!n':ut''t)<'p!u8\'o)umineuse,
!r/'fpa)fe?'ea~co-~MO<~ë-
/ia/e .M/x'?'~K)'<' (6), qui
des'n't sur le cù(.e interne
de la deuxième portion du
duod~!)))tn jusqu'à sa por-
ihjn t!))sversa)c., où elle
s'a n as h'm ose avec une
bt'ant tu* de la mcsentériquc F.g.iKi.
i-upeficurc. Cit't-ut<ttiuniu'tct'ie))edu<)uodcnmtt.
h. /<raHcAes/b'M'M!'es~a~' A, ractns. tt, reins. C, C\ capsules su) )'<uates. )). doo~'nun).
la !Mt'.soi<e~'t~Ke SKjo<'?'eM?'e. <i0!d )'Ct))-<mi(ë sujK'ticure a Me rfetixj'c à droite de marnnc a ntonh'er sa
face postérieure. E, pylore. t'\ jéjunum, r<c)iue:tpau<he.
La mesentérique supé- ), aertc. artères diaphraRnmtitjuesiuh'-ricMtes. :t, tronc c<B)ia(jue.
4, artetc hépatique, avec 4', t artère p\ torique. artère ~a~tro epiptoïquc
rieure tfig. da3,8), Itranche droite. 6, artère paucreatico-duodeuatc'supérieure. T. artère pau-
creaiico duoueua!e inférieure, avec 7', artère pancréatique inférieure.
de t'a'jrte, après avoir four- S. artère )Mt'seut<riqua supérieure. –.9. arcade paucrt'-atieoduodeMateante-
rieure. tO. te, arcade paucreatico uuodt'-nate postérieure, eoupf'c près
ni m! certain nombre de de ses origines pour )c pas charger la figure. t). rameaux pancréatiques
de l'arcade paucrearo-duodeuateauterieure.eoupCs a un centimètre de
raux'auxa )a quatrième por- leur origine. –H. aisseaut rénaux droits.– H.vaisscamspennatiques.
hun <j)) porLion ascendante 14. artère tnesent r<qiM inférieure. )S. vaisM-am Uiaqnes primitifs.
t6.artercsacrec<nocnnc.–t7,veine caveinferieure.
du du'j(~'t)um, émet une
~ey-e /wiC)'ea~co-dMO~ëH<~ tH/'e/t'Mt'e, taqueHe se porte (te ~mche a droite en
!ong('.th) !a portion transversate du duodénum, arrive bient.'jt a )a portion dcscen-
dante, y rencontre l'artère pancréatico-duodénatesupérieure et s'anastomose avec
eiteparinoscutation.
c. ~'e p<tMC)'ë6t<t'co-~MO~eMa<. De cetteanastomose réciproque des deux ar-
tères pancréatico-duodénatesrésulte la formation d'un arc artériel,t'c~MO'M~co-
duodénal (fig. 188,9), qui chemine, parallèlement à la courbure du duodénum,
sur la tête du pancréas. Très fréquemment, les deux artères pancréatico-duude-
nates supérieure et inférieure émettent, peu après leur origine, chacune une
branche collatérale ou parfois même une branche de bifurcation qui se porte en
arrière de ta. tête du pancïéas; ces deux branches, en s'anastomosant à plein
canal, comme les troncs dont elles émanent, forment en arrière du pancréas un
deuxième fM'e paMC~es~co-~Mû~ëHa~ analogue au précédent.
d. Ses ?'~Mte6!M.K c//e)'eM<s. Quoi qu'il en soit, l'arc pancréatico-duodénat,qu'i!
soit simple ou double, fournit par sa concavité de nombreux rameaux à la tête du
pancréas (voy. ~'<MO'ëas). Par sa convexité, il émet également un grand nombre
de rameaux et de ramuscutes, qui se portent, les uns sur la face antérieure du
duodénum, les autres sur sa face postérieure.
B. Au'rÈREs ou jÉJUNO-imoN. Les artères du jejuno-itéon proviennent de la
convexité de la mëscnterique
supérieure. Ces artères nous
sont déjà connues dans leur
origine et dans la plus grande
partie de leur trajet. EHes che-
minent entre les deux feuillets
du mésentère et forment. au
voisinage du bord adhèrent, de
t'intestin, trois ou quatre sé-
qui
ries d'arcades ana.stomotifjues
(ftg. ont évidemment
pour eftct d'assurer d'une fa-
çon plus complète la nutrition
de Forgane auquel elles sont
destinées. Finalement, nous
voyons se détacher des der-
Fig.'JSC. nières arcades une multitude
U<icnnt'C(t'in(cs),ingn'')e,pou~')non!T(;t')cnio<tt!f)c d'artérioles qui viennent se
()ish'ibuL!ondcs:).('K!t'csinLcstiaa,tcs.
eut'
l,i,dcn~ branches at'['ie[)cs,s'anastoniosanLGti mise
ramifier sur les deux faces de
2,2,ramcauxn:ussan).dctaconvcxtt6t!cccttcanscpourforn)crtm l'intestin. Sur chacune de ces
sisHined'ansM plus ~otites. 3,3,3,kranchos.tcrminntcs.
deux faces, les artères (timi-
nuent de calibre au fur et à. mesure qu'elles se ramifient ou, ce qui revient au
même, au fur et à mesure qu'elles s'éteignent, du bord mësentëriquc. Elles s'anas-
tomosent assez fréquemment entre elles au cours de leur trajet. De ptus, au niveau
du bord libre de l'intestin, le réseau de t'une des faces entre en relation avec le
réseau de la face opposée, grâce à des rameaux anastomotiques plus ou moins
volumineux.
C. MoDE Les artères intestinatcs,
DE TEttMfXAtsoN DES AUTÈHEs DE L'jxTESTiK GRÊLE.
quelle due soit leur provenance, cheminent tout d'abord entre la tunique séreuse
et la tunique musculeuse. Puis, elles traversent cette dernière pour arriver dans
la couche sous-muqueuse.
~amMM~ poM)' tunique musculeuse. En traversant la couche des fibres
musculaires, les artères intestinales lui abandonnent des rameaux, qui se résol-
vent bientôt en des réseaux capillaires à mailles rectangulaires, dont le grand
axe est parattëte à la direction des fibres, longitudinal pour les fibres longitudi-
nales, tranversa) pour les fibres circulaires.
Arrivées dans la tunique sous-muqueuse,les artères se divisentet s'anastomosent
de façon à former dans leur ensemble un réseau à mailles quadrilatères, ie~'ë~eaM
soMS-MM~MëMa?. Les branches efférentes du réseau sous-muqueux se dirigent ohti-
quemenL vers la muqueuse et, en atteignant cette dernière, souvent même avant
de l'atteindre, s'épanouissent chacune en un bouquet de fines artériotes, à direc-
tion ascendante. Ce sont là les branches propres de la muqueuse. Vues de face,
elles nous apparaissent comme une série de rayons naissant~d'un centre commun
(étoiles de UELLEn).
Apres avoir fourni quelques fins rameaux à la muscutaris mucosae, les artères
(le ta muqueuse s'élèvent verticalement dans l'épaisseur du chorion muqueux jus-
qu'à la surface libre. Elles se distribuent aux glandes, aux villosités, aux follicules
clos, aux ptaques de Peyer. Les artérioles destinées aux glandes cheminent de bas
en haut dans l'intervalle de celles-ci,
s'envoient. mutuellement des anastomoses
transversales ou obliques et, finalement,
forment autour des tubes glandulaires un
réseau capillaire analogue à celui que
l'on rencontre autour des glandes de l'es-
tomac. Les artères des villosités ont
été décrites plus haut~ a propos de ces
formations (voy. p.'161). -Les follicules
ct'~ rf'c'tivcnt un certain nombre d'ar-
tf'n's. <jui. arrivées sur leur surface exté-
rieure, s'y ramifient et s'y anastomosent
de faeun il former un riche réseau, le
/'c«v<i< ~<'?'o~!CK/<tM'e. De ce réseau
~fig. )~~) partent de nombreux ramus-
cu!e-, très fins, très délicats, qui se por-
tent 'nnnc des rayons (eH ?'<!?/OHS ~e
)'<);«'. ftKXAur) vers le centre du follicule
etJa.se terminent par des anses à conca- F.g.~7.
vité externe. Au niveau des plaques de
Coupe horixotUîUc de~U'ois follicules de t'cyei
t'ever (tiit. 157), les artères pénètrent du lapin (d'après F~EY).
dans )es cloisons qui séparent les folli- t. t. 1. réseau capiHait'e tk ) intérieur ~cs folli cules.
cute- et viennentformer autour de cha- follicules.2, gros vaisseaux disposes eu cercle autour des
cun d'eux un réseau abondant à mailles
[johgoxates ou arrondies., d'où partent, comme précédemment,, des capillaires
qui dirigent à la manière de rayons vers le centre du' follicule.
A )t
Fig.iaS.
Mode de ramification dos veines intestinales (t)!yec<o)t à la t):f<Me (le ï'etc/MtM')!~).
A, une ansGd'in~csUttgrc!evuepapsafacesupérieure.
H, la mcmc. vue par son Lord t'bf'Ct pour montrer les anastomoses que contractententre elles, au niveau de ce hor'!
libre, tes veines de la face supérieure avec celles de la face inférieure.
Arrivées au niveau du bord adhèrent, les veines intestinales pénètrent alors dans
l'épaisseur du mésentère, où elles constituent parieur réunion ta ~'SM<~e ue:te
~es~'a~Kc', l'une des principales branches de la veine porte (voy. ;nKM-
LOGtE).
<jnc il csta)jso)umcnt
impossible,on
d)'L (if i~s distinguer, comme cela
est faci)'' pMft' d'autres ceHuics~ en
~ro!(jt)n''in(;nts cyHndraxHes etpro-
!o!]~;rn~))ts protop)asmiques. Ct)a-
cu)x)'ct)x,.iune distance variable de
!a<;t'H)i)c'!onti)émane,se divise en
deux ttu truis ))ranches., qui passent
d.mi- )'tr:)\'ccs du ptexus. Les
/~)'~ '<' ~«.sa~e (ug. t62,4) ne font
'{<)<' (r.nerscr )cs gangiions, comme
iou'nom J'indique:c)[csieur sont
-tmenc~s j'ar une travée du plexus
ct.fu) df')~ du ganglion, passent dans
<3.e('th))t'K)M<)Ïti;to)ait'esintp)'n~fS)so!ctnc'n<:ot)pput
une autre travée, i) n'est pas rare de suivre. il ~n'andc dislanrc (IUcl(lup:un('s cie Icnn ccpansions.
4, cftiotcs n))pt'<~nr<'s t-n tnânx* tpn~'s ~uc t~tich~tcs fb))icu)cs
v'jir (jar~mes-unes de ces fibres se <h')'tp\t)St!<)~is5not'<î,T.fiLrt'rat))iticcs.–8.expansion
bifurquer an moment d'atteindre le ceUu!at)'c donnant )taissan<àà t))~ taisceau de fittros ;taraH~')c~.
Tu~ti'jt) et, former ainsi deux branches qui se rendent chacune a un gangHon dif-
f~'ptft. co~a~'a!~es (fig. 162,6) sont des (ihres extrêmement, fines, a vancositës
très abondantes, qui, au lieu de traverser le gangtion comme les fibres de passage,
s y )'e;j[\nt en un riche plexus, dont les mailles enlacent ics cettutcs nerveuses.
h!!M -e i-iniiicnt sur )e corps ce)fuiafre par des extrémités libres plus ou moins
~nO~'s. i/originc de ces collatérales n'est pas encore bien élucidée C-UAL,
)wur co(:)i!tcs tt'entrc elles, anirme rësotument que ce sont des collatérales des
hbrcs de passage ci-dessus décrites, co)httHraIes nées à ang)c droit
ou à angie
a!gu, :)n nutubre de deux et même trois
pour chaque libre.
c. A~/MM ~'HH'MSM.r. Les filets cuerents du plexus de )teissner pénètrent
tfans la nmqoeusc de l'intestin grêle, ou ils 1° dans la muscuiaris
se terminent
mucosas 20 sur tes glandes; 3" dans les viHosi~és. Les /~e<s <~es<!Mës a la MMs-
cM<6H':s ~Mcosa? se terminent sur tes fais-
ceaux de la musculaire muqueuse p~r des
cxtremtMs libres. Les /?/~ ~<'i!M~?</<i;MM
forment tout autour des glandes de Brunner
et des glandes de LieberMhn un plexus il
mailles très serrées, auquel sont annexées
quelques coHu!es nerveuses. –Les /?~~es
~o~~e~ (ng.1.64) cheminent de bas en haut
dans l'épaisseur de la viHosité, en se rami-
dant et en s'anastomosant les uns avec les
autres, de façon a. former un riche réseau,
dont les mailles sont d'autant plus serrées
qu'on se rapproche davantage du sommet
de la vHIositë. Ici même nous trouvons, an-
nexées à ce plexus, de nombreuses ccHutes,
fusiformes, triangulaires ou étoilées. Les
fibrilles terminales du plexus de la viffosite
se terminent sur les vaisseaux (/t&?'es ~aso-
~"0~'tCiM), sur les faisceaux musculaires de
la villosité (/<6?'6S MtO~ccs), au-dessous de
l'ëpithëi ium (/t~f~ s~MS~s).
Consultez au sujet de l'intestin grêle, parmi Jes
tt'tt~'aux récents: GEM-ACH. !7~&M' den ~xo'tafA'~
c/ie't Plexiis w</ett<e?'!e;<
cheit P/M;:M die
'fraI'. de nos!. physiû).
inyeiileï,ici(s, Trav. physiol.
de Leipzig, 'tS73 HEH.ER, t/e&M' Ae N/M/S~
f<MMMf/fM');M,ibid., 1873; –TnANHOf'F);)). ~ptM~f
:ur 7''e«<'Morp<t'OKM. /tM<o~. S~'Me<M;'e f/e)' DNnn-
~arnMo~en, Pllüger's A)'ch., ')8'!3; –DEFOi-=,~Mt
Ccntr. f. d. mod. Wissensch., )88f DnAscn, Be:aye MM' A~M/y:~ c/M /e:Kc/'e/< N<:mf
des D&!Hf!M, M~MOM<e:Mf/' die A~t-pey; ~~<?~<?/ Sitx. <). ]<. A)<ad. d. Wiss.. )SS);-
TA)!EKET9);Y, Cet<a.f/ /i;)f< des Do'm~Kab, Mém. de l'Acad. imp. do Saint.-Pctet'sbout'g,
BAGMSKY, Zi«' ~;t<t<. f/e)- On;'Mt~a;!fth des )HMse/ ~!K</M, Areh. f. Ana.t. u. Phys., 1SS2:-
)8~
THANHOFFEn. A'e!<e)' A~)'MM)tf/appa)'<:< w DM~))~)'M, Contr. f. d. mcd. Wtss., i883; THMES,
y/M a~M<cH!y of <Ae ?'M/M/~M~ canal <!Mf/ joe7'oHeKMin Mayt.Hunt.eria.n Lectures, London. )SSa:
Kuf.TSCtHTXKY,Bft~'ay F~'aye a&o' die Ve)'t)'e;/M/t.~er ~<n</e~ ~u~/fi~a/M)' M. t/e;' ~KHMf/am-
M/t~!M/;f:M<,Arc!i.J'.mi)ct'.Anu.t.,1887; DAVIDOFF, </M/<w. itber <CM~Myi.?<f/<m-
e~t</ie~ x«nt ~)/)):<ct(<iem <JeM~&e, ibid., 1S87 ScntEFFEttDECKEM, Be:e
=M)' yo~o.p/ffe des
Do'me~.Arch.f.Anat..u. Physiof., 1887;–PANETn,<y~e/MMce)'yt:)'e'tf/e;t~eMeM~es~MM?!f/m'M'
e;)!te~, Arch. f. mikr. Ana.t., 1888; HEtnEXHAfx. Be!<yYt.e <()' Ms<o~. M. P/t~:o<. D~tt.
f<f[)'Msc/t~MH/faK<, Arch, f. d. ges. Physiologie, 1888 SToun, Ue&C)' die ~))!;j/t/HO<c/~H des
Dattes, Arch. f. mikr. Ana,t., 1889; OppEL,.Ue&e~P~me)!~eHeK des WM'te~/M'e~t~'Mtcs.Sitz.
d. Ges. f. MorphoL u. PhysioL, zu Munehcn, 1889 HARTMASS, SM;' t~ue~MM pO!K/~ (/e l'anal.
f/M ~«o~:Km, Bu)i. Soc. ana.t., P<n-is, 1889; Jo~-XESco, ~?M<. <opo~?-~A~Me ~M </M«~)M) et
/ie;t!e~ dxof/etM~e~, Paris, 1889 KucxY~'SKf, De:a~ xu)' ~fM<o<. ~e;' B;HMte<c/tcH C)-MM,
Intern. Mona.t.ssc~r. f. Anat. u. PhysioL, 1890 RootE, A~e .!iM' ~Mo~~tOM de la
dMO~(in<!<e du <M&<M<<e<~eson M)MeM<M'e, LUtc,1890;–HHOOKS, British mod.Journ., tS90;
~cM/'m'
CHAPUT, ~tMa<o))!te des villosités !'M<M<tM~,[!u!). Soc anat., Paris, 1891 RoLSMX, 7i<H M''
M)' ~ettnhii'M der 7.«r;~<;)t)):aM6Mt/<M c/eK~eAe;t Dnt'M~, Horpa.t, 1891 RuDtfGEH. ('etM' die
OM~'Mw~ f/e?' ~MA<'?'~?</<M'M/ic Z)/'MM/
Verha.ndi d. a.na.to<n. Ges., 189t
<eA~e~o/0/ /<M??:
NMOMS, La /My'yo~Mp.fc dans
!'M IVM;'M:ûy'/M/M~M~Am,
M/M/<M<f<. Bull,
soc. bio).. 1887 Du MÊME, V!ec/t. ~M;' r<t</)('MM de ff'M~Mt ,?-~e, Journ. int.ern~t. d'Anti.
et de Physiot., 1891. JiA'nmEFF, Sio' la </M~'t&!i<)'o)!f/M!!e)'s ~a)!s <Mp<H'oMf~K;i/<'6'/fMj/K~.
Soc. dos Se. expcr., Cha.rkow, 1890 BËNOiT, Rema~M~ sM;- les villosités, Th. de Pfms. <?);
KAzzAKBER, {/c&c)' die /««e!t f/e<' DM)u!f<fM'))MC/~<;H)t/ta!<<&e)m jVe)Me~.c; Anat.. Anzcigei',lS9'2;
)!)/!<MMO SMMe <M&M~a''t del tube .~M<t'o-et:<et'co e sui
ghiandole rapport
del ~o;'o epitelio
ep'c di ?':Ms<t?)!e~<o deMa ;nMcosa, A(,U dotia. R. Aecad. doffe Se. di Torino, 1892, vol. XXVII,
H
{“)){ et 891 Gu;<DOB[N. t/e&e;' den Ba:< des D(;)'m/M);a~ te; A'tttdo'ti, Jahrb. f. Kinder-
Af):).i.
t~ )8'.M;
y tj~j'o.s
/g
MuLLRR (E.), Arctt. fur mikr. 1892; BERKf.EV, 77ie HO'MA' ffHd /;e/'M
M;<cof<s i'a~e;' of lhe ~e:Mn, Anu.t. Anzei~cr, )893
;!f?)'p/oM~ </e~ :K<M/!?:o de los M<m:/e?' Madrid, J893, et Soc.
RA~iox Y CAJAL, Los ~a):</<!0);
de Bioiugic de t'<n'is, l!i93
–)(txx.tx"E' Sulle pliche (M/<fmMco~ f/eM' t)t/e6'<tnotenue neM' ?/o;)!0, Monit. iool. ital., 1892
))E )~E. la présence f/M tissu )'e<tCi</ë (~uts /a <M/it'yH<; !):s'cM<H'e de <');i<e~<t);. G. R.,
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~/MO</<'MM)'t STOPxrrzK), L'n/e~. :Kt' ~tna~. des
iMfn.K'/< t'mp~: Intern. Monast.ssciu'. f. Anu.t.. 1898.
AHTtCLHVf
GROS INTESTIN
les
sortes de rameaux, les uns externes, les autres inter-
)'<MM<?~M.K e:x<e?'Kes, extrêmement grêles, se
distribuent au péritoine les )'<??He~M~ it'H<e)'nes, plus
importants, traversent la tunique musculeuse, à laquelle
ils abandonnent un certain nombre d'artérioles, arri-
vent dans la tunique celluleuse, y forment un nouveau
n!s<m et finalement se perdent dans la tunique mu-
queuse, suivant une modatitë qui rappcHe exactement
ccite que nous avons indiquée pour la muqueuse de
rinte~in grc)c.
\'jif.\ËS. Les veines du
gros tirent leur
ongi'ie, comme celles du grete, de la tunique muqueuse
et de )a tunique musculeuse. Elles se réunissent, au-
dessous du péritoine, en un riche réseau dont les
maiHc'- irrégutières recouvrent les deux faces de t'in-
leslin. Les rameaux qui en partent, suivant un trajet inverse a celui des artères
correspondantes, se portent vers le bord postérieur
de t'organc pour, de là, gagner l'une ou l'autre des
deux veines mesenteriqucs.
C. )~Mp)).\ï[QUEs. Les lymphatiques du gros
intestin prennent naissance dans la muqueuse, ou
ils forment un premier réseau, a larges mailles,
situe au-dessous de la couche glandulaire, c'est, te
ce réseau muqueux aboutissent
réseau MtM</MCM.,e. A
des caoaux descendants, qui cheminent entre )cs
tubes g)andu)aires et dont quotques-uns se termi-
nent au-dessous du voisinage de l'épithélium par un
cu)-<)e sac ferme. F))EY a. décrit, sur la muqueuse du
gros intestin du lapin et dans son premier quart, des
sainies papiiïaires (fig. 171) assez larges, serrées !cs
unes contre les Mitres, présentant, beaucoup d'ana-
togieavcc les villosités dc l'intestin grcte or, chacune
de ces papilles nous présente, a. son centre, un ou
ptusieurs canaux lymphatiques termines en cut-de-
sac et tout à fait semblables à ceux des villosités.
Les emphatiques etïërcnts du réseau muqueux
1
se jettent dans un deuxième réseau, placé dans ta
illnirtm· rnllmln.,en In n,onnnm C'orl.'I'NU'I,h'Uâ'l'Y1> f'
réseau suus-muqueux qui présente la môme disposition générale que le rësc~u,
homonyme de l'intestin grêle, reçoit encore les lymphatiques des MUcuics clos.
Les efférents du réseau sous-muqucux se comportent ici comme sur l'intestin grôtc
(voy. /M<es<M ~?'<~e, p. '174). Ils traversent de dedans en dehors !a tunique nms-
culeuse et viennent se jeter dans un riche plexus placé immédiatement au-dessous i
§ H. C.HCUM
Le caecum (de cœcMS, aveugle, parce qu'il se termine en has en forme de cut-dc-
sac) est la portion initiale du gros intestin, celle dans laquelle s'abouche t'intesti))
gré)e. Cet abouchement réciproque des deux intestins ne se fait pas bout à bout
comme.celui du duodénum et du jéjuno-itéon. L'intestin grêle s'ouvre presque;)il
angte droit, sur la paroi iatéraie g:)uche
du gros intestin, et cet orifice, consi-
dérablement rétréci par ta. valvule itco-
caecatc, est justement la limite snpéi'h'm'e
du caecum. Nous pouvons donc défmiHe la
cœcum toute la portion du gros inU-stin
qui se trouve située au-dessous d'un ptax
transversal, passant immédiatement <m-
dessus de la valvule itéo-ceecatc.
l" Forme, direction et dimensions.
Ainsi entendu, le caecum (f)g.172) rcvt'-H.t
forme d'une ampoute, ou cut-dc-sac, qui se
continue en haut avec )c cô!on et qui se ter-1'-
mine en bas par une extrémité fermcnei
plus ou moins régulièrement arrondie.
Ftg.-i7S. Cette extrémité inférieure ou fond (/'MH-
<~MS de quelques anatomistes) donne nais-
Le ctccurt), vu par sa face ant-ct'icurc.
), c~cun). 2. appendice c:fc3t. 3, coton ascen- sance a un prolongement cylindrique
dant.. 4, handetct~c longitudinale antéricure du gros (fig. n4,8), que l'on appclle indifférem-
intestin. portion ~['tninatc de i'it~on. G, mcscn-
tôre. 7, ca~i~ du nctit, bassin. 8, vaisseaux itiaques ment a~eK~ï'ce CtBca~ ou œppeK~'ce t)<')'-
cx~ct'ncs. fosse iUa.quG interne du e&t6 droit.
MH'CM~M'C dM CcBCMm.
Le caecum, dans la plupart des cas, se dirige obliquement de bas en haut, d
gauche a droite et d'avant, en ardèrc.
Sa )ongueur, très variable suivant tes sujets, mesure, en moyenne, de 4 a tJ ccc
tiin&h'cs. Son diamètre varie de 5 a 7 centimètres. Sa capacité moyenne est do 200
à 300 centimètres cubes. T.uu~'E't'xKy (188'J) concinL de nombreuses mensurations
nr.iti'juccs sur des sujets de diuercnts âges, que la tongueur du c~cum augmente
av~'c i'.iso de
l'individu. Cette formuic est vraie en gênerai, mais cHe souifre beau-
con)' 't'exceptions. H n'est pas rare, en
eu'ct, de rencontrer c))ex )cs jeunes enfants,
cojtim'' !'ont démontre les recherches de LHt.L'H).; (t89~), des ca'cums qui mcsLu'cot
Ça <S centimètres et; même plus.
2° Situation et moyens de fixité. Le caecum est situé dans )a fosse iliaque
droi~ qu'it rempiit presque entièrement. ![ est maintenu en position par deux
replis dn péritoine, que nous désignerons, avec TuFrmn, sous les noms de ~tï-
m~ .-fK~'MM?'et /~<i!M:< M!?'eK?'. Le prcm ier (~<'o~ex/MMt c~cc< de HcscuKE)
s'ixs~'e.euhaut, sur la paroi abffominatc postericnrc innnëdiatcment au-dessous
du x'in. quetqucfois même sur l'extrémité inférieure de cet organe. De )a, il se porte
en h!)" et en avant et vient se
terminer sur !a paroi externe du coiou ascendant a
sun m~m avec le cfccum. Dirige de haut en
has, ce iigamcnt supporte )c poids du
c!);c!)~df)ns la station verticatcct )'cm-
pf''c!)'' .it)si de descendre dans )c bassin.
Le h~.nncnt inférieur, )noins important,
n'es!))requc)'inscrtion de la partie infc-
)'i(;u)~ do mésentère a la fosse iliaque: il
r~w'n! icceccum en <!edans et limite son
))i0th~'n!('nt de bascutc en haut. Matgrc
!ap)~ncc(tccc8)igamcnts,tcc~cums<:
!t!<'ut-nr jtiace avec ta ptus grande faciiite.
H~(,n<'<re!, comme nous Ie verrons p!us
t:«'nt')"re parie péritoine sur tout son
j)0))i~"t)'(-t,cnraisondccettct)isposition,ba)-
!oU'' !i)H'nK'nt dans la fosse iiiaque droite.
iaî'oss~i!i;njncp''<~t'~u'ut\antla'!)-
t'cr~ittn <)u jtsoas (AC/a'<*
t'icMrc d'' f'afjdomcn. i< fui est contign,
t, 05 coxal. R. umsclo p.oas.- 1. favria iliaca.
quand il e-t distendu par dos matières fé- couche ccHuto ~rat-~t'M'-c pr"f<'u<h'. située aM-
(tessons du ~~cia iliaca. tt, <-m"'h<' (c)i<t)o ~r.ns-
caics ou par des gaz. H en est sépare., à l'état scuse 5upcl'licif\Uc-on ~ous'f1è,tom.tlc. 7. 7. ltéri-
de vncuitc, par les anses de l'intestin grétc. tt)tuo. 8, e;)'cutn.– 9. f:<t-cia h~ns~ptT-ati- )(t.
mnsctc h'anstC)''«". )). pft)t "t'tt<juc. f.f. ~ran't
b. /«ce ~os/e?'eM?'<?. La face posté- obUt)uo.–t3.a;'onf~it'M'~uj)ft~ictt'dc)abdttt<M''t-
11.tis~u c(')h)iah'c''ons-cutaHt'
t'ienrc repose sur )'aponevrosc iombo itia- a('cadc f~n)0t'a)c.
~KtM.
~3, po!it h~chantct'. dem !s
n<;citPSH)<L!i<(Ht'ttNch'aj''t<)tt~'=.uhcntit's<-ut!<'<*t<ou-~
que.mn ie sépare, du muscle psoas-iliaque put'utcM)~ on voit ncUctM~nt <)m*)!t's -,at'~te~t
(fig. )7~. ~.ous avons déjà vu, à propos de au pU de t'aittc <tuaud ci!~s funt suju-rtn-n'Ups feo))-
ctte <jn cttcs dcsccndt'nt ju-t an jtctit troct'aHtf''
ccHc aponévrose (t. I, MyoLOME), qu'e)!c était quatht elles sotit ~Mfoïtdcs(couche ~).
double sur t'une et Fautre de ses faces par une couche ceiïuieusc plus on moins
ch.ug)~' (h' graisse. Le caecum est donc séparé de la masse muscu)airc sous-jacentc
par les trois plans suivants (non compris le péritoine)une couche celluieuise
1°
superficielle; 2" une aponévrose, ['aponévrose tombo-iiiaque; 3° une couche ce)-
tuteuse profonde.
c. Face e.'K<e?'Me. Par sa face externe, le caecum répond encore au musde
iliaque et à la partie antérieure de la crête iHaque, qu'il croise obtiquement.
d. face ~ente. l'ar sa face interne, il )onge le côté antéro-internedu psoas,
qui le sépare de )'excavation pelvienne. H répond, a. ce niveau, aux dernières cir-
convolutions dujéjuno-Héon, avec lequel il se continue. Comme nous l'avons déjà
vu plus haut, )c segment tcrtnina! dujcjuno-iJeonse dirige obliquement de gauche
a droite et un peu de bas en haut i) rencontre le caecum sous un angle, SH~/e
~eo-ca'co~, qui le plus souvent est obtus en haut, aigu en bas. Une dépression
circulaire, généralement, bien marquée, in-
dique extérieurement la limite respective
des deux intestins.
c. /r<?'cMM7e S!(p<'?'teM?'ë. A sou cxtrc-
mitc supérieure, io cœcum se continue avec
le côlon ascendant sans ligne de démarca-
tion, soit extérieure, soit intérieure.
f. /eMH'~ Mt/e?'<eM)'e. L'extrémité
inférieure du cseeum, encore appelée extré-
mité libre, répond à l'angle dièdre que
forment, en se réunissant l'une à l'autre,
la paroi abdominato antérieure et la tusse
iliaque interne; c'est là ce qu'on pourrait
appeler la position or~MaM'e du ciecum.
Mais cette disposition anatomique est loin
d'être constante et l'on observe encore, dans
des cas, plus rares il est vrai, deux autres
positions que nous appellerons la pox~:OH
AcM~e ou élevée et la post~'OH basse dans
Fig.)T4. la position haute, le caecum est situé a 0 ou
Lo c~cum, vu pur son cote interne, pour 8 centimètres au-dessus de l'arcade fémo-
montrer )'origino des trois bMdotcttcs
it)Uscu)!),iros du gros intestin. rate; dans la position basse, il s'inctiaeen
<,ce[onasccmf<u)(.e.')eut)).–J,t'Mon.– dedans et en bas et descend jusque d:t))s
4,vah'u)ei)!o-<'a!ea)c,vnec!ucAM()c)'i)<'on.– l'excavation pelvienne. L'observation dc-
S,appendice c:ca).–ft~bandGic~can~t'icurc.–
7,7'.))ande!cUcposMro-h~crne.–S.bandctcUc montre
pos~ro-cxtcrnc. que la position dite élevée est a peu
près constante chez le foetus et chez t'entant,
tandis que la position basse se rencontre de préférence chez les aduites et surtout
chez les vieillards. C'est qu'er) cfïet le caecum, au point de vue topographique,
n'est pas entièrement fixe, mais descend peu à peu au cours du dévc)oppen)eMt
ontogénique au fur et à mesure que le sujet avance en âge. Ce mouvement de
descente, qui coïncide presque toujours avec un certain aHongement de t'organe,
s'cFfectue vraiscmbtabiemcnt sous rinHuence des matières fccaloi'des qui~ en s'accu-
mulant et en séjournant dans t'ampoutccmcatc, rendent celle-ci plus pesante et
rentrainent natureHement vers le Las.
4" Conformation extérieure. Vue extérieurement, l'ampoule caecate nous pré-
sente d'abord les trois bandctettes muscutaires ci-dessus mentionnées (p. )80),
qui s'étendent sur presque toute la [ongueur du gros intestin.
Ces trois bandelettes prennent naissance, non pas sur le point le ptus dccHvc du
C!ï;c~m, mais sur le point, ou s'implante l'appendice ('f!g. 'H4). De )a, elles s'écartent
rpciproquement les unes des autres, pour gagner chacune sa région respective
rui)f\ in postero-interne (7), rectiligne dès son origine, s'étëve verticalement en
haut ~t passe immédiatement en fn'rière du point d'abouchement de l'intestin
nre~ dansfe gros intestin; les deux autres, t'antcrieure (C) et la postéro-externe
(8), ')h)igees de contourner le fond du cœcum, décrivent a leur origine une courbe
a confavitc supérieure, puis se dirigent vertieatemcnt en haut, en suivant, )a
p['cn)i''t'c le côté antérieur du ca~um, la seconde son côté postcSro-externe.
Tuut ie long de ces bandes musculaires, la paroi du cœcum est déprimée, for-
mant a leur niveau comme une espèce de
gouni''re. Entre elles, se voit la triple série
de hosschu'es et de siitons transversaux
ffui f'.iractériscnt les difTérents segments
du ~'os intestin et que nous avons décrits
plus i)aut (p. t80) à propos de la confor-
ui:))ion extérieure du gros intestin en géné-
)-a).
que ct'ex l'adulte. Mais toutes ses parties n'ont pas la même destinée. Tandis que
sa portion supérieure, celte qui avoisine l'orifice itco-Ci.uca), se devetoppc et s'é-
targit progressivement pour devenir le cijecum proprement dit, sa portion infé-
rieure subit un arrêt de développement elle se rétrécit peu a peu et se transforme
tinatetnent en un petit tube cylindrique, qui n'est autre que notre appendice
vennicutaire. Cet appendice est donc un organe rudimentaire rappelant, chez
t'hoxnne, une disposition fœtale et probablement aussi une disposition ancestrale
aujourd'hui perdue. On l'appelle quelquefois, et cela a juste titre, la ~9or<tOH
non développée du esc~H ou, plus simptcment, le cœcMM! non t/eee/o~e.
8° Constitution anatomique. Le caecum, partie intégrante du gros intestin,
nous présente, comme ce dernier, quatre tuniques concentriques, qui sont, en
allant de dehors en dedans une tunique séreuse, une tunique musculeuse, une
tunique celluleuse ou sous-muqueuse et une tunique muqueuse.
/t. ÏLS)()UE sËnEusE (pÉtUTOiNE C.ECAL). Le péritoine revêt, dans la plus grande
partie de son étendue, le premier segment du gros intestin. Nous l'étudierons sépa-
rément sur le caecum proprement dit et sur sonappendice. Son mode d'étalement
une fois connu, nous décrirons un certain nombre de fossettes que forme la
séreuse eu se réfléchissant du caecum sur les organes voisins.
a. ~~<ome CeBC<~p?'o~'eMteM< dit. Le mésentère, au niveau du point où se
fait l'abouchement, de l'intestin grêle dans le gros intestin (a&OMc/MCM~ ~o-
ea'ca~, SM~e ~eo-c.BCf~), se divise en deux feuillets un feuillet antérieur qui
s'étale sur la face antérieure du Ciscum et un feuillet postérieur qui passe sur sa
face postérieure. Ces deux feuillets, comme sur l'intestin grêle, s'unissent et se
confondent au niveau du bord externe de l'organe. Ils s'unissent de même auniveau
de son fond, de telle sorte que l'ampoule csecale est recouverte par le péritoine sur
tout son pourtour elle flotte librement dans la fosse iliaque, et la main, suivant
la comparaison heureuse de TL'FFrRR, peut en faire le tour comme elle fait le tour
de la pointe du cfrur dans le péricarde.
Sur certains sujets, le péritoine forme en arrière du cœcum un repli plus ou
moins développé, le ~MSOc~CMMt, qui le rattache la. fosse iliaque sur d'autres,
on voit la séreuse passer tout simplement sur la face antérieure de l'organe et
appliquer Celui-ci contrôle plan sous-jacent. Mais, de ces deuxdispositions, la pre-
mière est relativement rare et la seconde tout à fait exceptionnelle. La disposition
précitée, enveloppement complet du cœcum par le péritoine, doit être considérée
comme la règle, ainsi que l'ont établi depuis longtemps les recherches de H.utU);-
Fi~ISS.
Circufa.Uon <tu c.iecum et do son appendice A, vue antérieure; B, vue postérieure.
a, Ciccun). A. iicon. c, appendice vermicutairc. t/, m~so-appcndicc. <?, peULs gangfx'ns, situas (!a))~ )<' f'cj')'
~('o-ca'ctt antérieur.–J,arttremcscnMriqucsup('ri<;urc.2. rameau co~~ue.afhnts'anastonMserat'cctcmmM
ucscGudan): de la co!if)uc droilc inf~riGurc. 3, rameau iléal, allanL s'anastomoser avec le dernier rameau (te t in~tiu
greie. 4, arUrc et veine iteo-oecates antérieures. 5. artère et, ''cino i)eo-c.eca!es postérieures. <i, artf're et
ventes appendicutaircs. )', S', 3', veines homonymes sateHites des artères précitées.
(dans les cas ou elle se termine très haut) par [a branche descendante de la colique
droite inférieure, t'~e'o-co~Me de quelques auteurs. La branche terminait' df la
mése.ntérique supérieure est située, comme on le sait, dans i'angte à sinus supéro-
interne que forment, en s'unissant, l'un à Fautre, t'Héon et le csecum. Un peu au-
dessus de l'abouchement iteo-cœca), elle se divise en quatre branches (fig. tM),
savoir t'artère itëo-cœcatc antérieure, l'artère itéo-C{eea)e postérieure, l'artère iléale
et l'artère appendicuiaire
a. yt?'<o'e ~eo-ca3C6~eo'M<ë~'eM)'e. L'artère iiëo-caecate antérieure (4) se porte
obliquement en avant, en dehors et en bas. Elle croise tout d'abord la face anté-
rieure de )'i)eon, auquet elle abandonne quelques fins rameaux. Puis, elle descend
sur la face antérieure du caecum, qu'elle recouvre de ses ramifications diver-
gentes. En passant au-devant de riteon, Farterc itëo-cœcate antérieure n'est pas
e~.ir~nont située dans le siiton circulaire qui marque l'abouchement itéo-ceecat,
mais peu en dedans de ce sillon. C'est à ce niveau, no t'oubtions pas, que le
vaisseau sou)ève le péritoine et détermine ainsi la formation de ce repli, longue-
ment décrit ci-dessus (p. "tOS), en arrière duquel se trouve la fossette cmcatc anté-
rienrf.
h.r/cre ï7ëo-eœca~e postérieure. L'artère itéo-cœcalo postérieure (5) se dirige
uh!iq"f'Mnt en bas et en dehors, comme t'antérieure. Elle diffère de cette der-
nière o) ce qu'elle s'applique directement contre la face postérieure du caecum,
sans former aucun repli péritonéa). Après avoir fourni quelques fins rameaux à
)'i)M! elle se ramifie sur la face postérieure du cœcum.
c.<<'?'<? iléale. 1.'artère i)éa)c (3), se portant en dedans, tongc le bord
)ncs<'nt(''rique de t'iteon et s'anastomose ))ientôt à plein canal avec la dernière
des artères de l'intestin grôtc, en formant une arcade à concavité dirigée en
hauL On la convexité de cette arcade naissent de nombreux rameaux, qui se
icttent sur les deux faces antérieure et postérieure de la portion précaecate de
i'ii~on.
(i. ,ere ap~eH~CM/<:t'?'e. tj'artère appendiculaire (6) descend en arrière
de r:ini:te iteo-ca'ca), croise la face postérieure de l'iléon et s'engage alors dans le
meso-:)[')'nndicc, dont cHe suit !e hord H'jro et qu'ctfc accompagne jusqu'à sa tcr-
mmai'-on. O'emin faisant, cHe jette sur ['appendice un certain nombre de fins
rameaux, qui, se comportant absotumcnt comme les artères intestinales, se
ramifient sur ses deux faces et se terminent dans ses parois. Ces rameaux appen-
dinuaires sont ordinairement au nombre de trois ou quatre, mais il n'en existe
parfois que deux, comme aussi on peut en rencontrer jusqu'à sept ou huit
)eur nombre me parait varier avec la longueur même de t'appendice. L'artère
appcndicutairc est le plus souvent une artère indépendante, je veux dire qu'elle
nos anastomose, au cours
de son trajet, avec aucune artère du voisinage. Nous
dcvon-signaler, cependant, l'existence assez fréquente d'un rameau anastomotiquc
~ui, jtartantde la convexité de cette artère, remonte dans l'épaisseur du rcpH iteo-
appf'n'th utairc et vient se terminer, soit sur le caecum, soit sur t'iteon, établissant
ainsi 's relations entre les territoires vasculaires de ces deux organes et celui de
i'apjn'ndicc.
/< m\):s. Les veines du cn'cum (fig. t82) se dirigent toutes vers t'angtc
i)<o r;)'r:d supérieur et se jettent, a ce niveau, dans la veine mësenteriquc supé-
m'nr'- L'a) t~'re appendicutaire est constamment accompagnccd'une veine, qui porte
h' nh'me nom cette veine appendiculaire reçoit comme affluents, outre les rameaux
qui 'manent (le t'appendice tui-memc, deux autres rameaux, qui proviennent, t'un
'te h fa~'antérieure du ca~um, l'autre de la face antérieure de t'iteon.
§1H. –CÔLON
Le côlon (ng. '127 et 183), portion moyenne du gros intestin, s'étend du c.ecum
au rectum. Il est ainsi appelé du mot grec xM~'ju, j'arrête, parce que c'est principa-
lement dans l'intérieur du côlon que séjournent les matières fécales avant ieur
expulsion au dehors.
1° Trajet et divisions. Nous connaissons son trajet. Parti du
auquel fait suite,
il porte
il se
c<ecum,
d'abord
en haut, vers la face inférieure du foie.
Puis, il so coude à angle droit pour se
porter transversalement de gauche à
droite, atteint la partie inférieure de
la rate et se coude de nouveau pour
descendre dans la fosse iliaque gauche,
qu'il traverse obHquement. Au sortir
de la fosse iliaque gauche, il s'engage
dans le bassin, le parcourt de gauche
a droite et, finalement, s'incline en bas
et en dedans pour se continuer, au
niveau de la troisième vertèbre sacrée,
avec )'cx.trcmite supérieure du rectum.
Ces divers changements de direction
ont fait diviser le côlon en quatre por-
tions, qui sont, en aUant de son ori-
gine, vers sa terminaison le côlon
asceM~<K<, le ed~oM <?'<ïMsuerse, le c~on
~esce?:(~t< et le cd~OM ~ï'o-pe~ïCH.
Conformation et rapports.
2" Les
y dnterentes portions du côlon méritent
Fig.183. chacune une description particuuère,
Côlon, vue MLeriout'o,a,p['us l'abfa.Uon de l'in- moins à cause de leur configuration
testin gr&te. extérieure ou intérieure, qui est à peu
A, Ctfcum. B, e6innascN)dM<).. C, cMon U'ansvcTsc.
)), coton descendant. E, cô)oo itio-ncivicn. F, J~Jn- près la même pour toutes, qu'au point
nun).–C!,no)'tiontcrmin<t)(idc)'iKon.–H,6ai))ic(ht de
(fuod~nun). vue de leur situation et de leurs
i, bot'<t postéricur du m~scnLôl'e. 2, cottpc du m~scn- rapports, qui varient pour chacune
tt'rc. 3, mésocôlonitsccndant. 4, nuisocMfm transversc.
S, n~socôtot doscc!td<tnL 6, mësocôtoti ilio-pelvieil. d'elles.
–7, urctiire. 8, artère Umque primitive. 9, artère
si~mo'jde. Le côlon as-
1)1i:5'UVJUl.o ~i. CÔLON ASCENDANT.
cendant (fig. d83,B), encore appelé c~(Mt ~Mt&~M'e ~'ot<, fait suite au caecum et
COLON
Fig.tST.
Le colon iUo-petv'cneLie rectum.
d.e5 t.r.HH-ttp" ttori<ontatcsdu pubis et les branches isctuo-put'icnncs du basant ont et<~ rcs~quecs dans leur portion mterne
tte))!:n)tf)t.tt.u-er voir te rectum tcmosentercet ta portion terminale de l'inteslingrete ont '~tc fortctncnt rectineesudro'te.)
A. c.'tttm. A', cottm ascendant, avec M, tnésoc~ton ascendant. tt~ intestin t?re)e, avec &. fcuiHet pmehe du
'H~cnttrp. C. aH5c pel'icnHC duc~ton. avec c, soH méso. U, côlon iliaque (S iitatjuc des auteurs). H, rcctutM.
F, Mou~. (~ cô)on descendant. Il, jnomontoirc.
i. aorte, vue j'ar transparence sous le péritoine. l', artère sacrée nto\ennc. artère mésentérique inférieure.
aft'rt'~ ~t~tnor<)es. 4, branches terminâtes de rhcn)orrhotdate supérieure. 5, artère iliaque pnmittve.
va~aux itiaques externes. 7, artère iliaque interne ou h~pogastrique- S, nerf crurat. artt're Bpcrntatiquc.
t~, coupe du peritoinCt au niveau du eu! de-sac vfsico-rcctaL t3, )uusc)e
t". t), dc-m artères coliquesgauches.
ohturafttir tf<t<'tNc.
a~t'cuïdi'ia~~cigehiorcctaic. 18, paroi abdoninatc.– t'
14, uretère, sectionne à sa parfic inférieure t4*. ta. releveur de t'anus.
nmsctepsoas.
i~, tt&su ccHuto-
ce ]n'ie.
Puis, se redressant, et suivant son bord interne, e]!e se porte oblique-
ment ''<' bas en haut et de dehors en dedans; elle remonte ainsi jusqu'à la hauteur
de )a quatrième ou même de ~a cinquième vertèbre lombaire. S'infléchissant alors
en ha:~ et en
dedans, elle croise successivement i'artèrc iliaque primitive gauche
et )c t]''nc sauche de la cinquième lombaire, atteint te plan médian au niveau
dei'an~c sacro-vertëbra) et descend alors, en suivant ce plan médian, jusqu'à
la troi'-ifme vertèbre sacrée, ou finit le repli peritonëai.
fos.s~ ~M/o's~MtoMe. Lorsqu'on renverse en haut le cûton ilio-pelvien et
son n~sontpre Cug.')9)), on constate au
niveau de l'artère iliaque primitive
Lniu~seH.cHitcrs)~ui(jmtu.
't-~t t'raxctu'a i chio puLicnnc et horizontale du pubis ont 6t~ rcs~fju~es vers leur partie moyenne la messie a Oc
<-]ttc~c~ tc<o)) tio pcitict) a ët6 6ngue et ~tat~cu haut de manière H. (uoutfcf le feuiUet ~~cricur de son n~&;
'!)'c M!tdc c.t!))(c) esl enfoncée daHsYa fosseUc hitcr~giMoTdc.)
A, c~io)t iffftjt't iptt. H, c.cun~ a~cc b'. porUon to'miMatcde i intestin gretc. C, c'~on dcsccndaut- D, pre-
Mxf'tc ~orjifm du cetum (dcuxtcmc pot't'tm des auteurs). H, oriHcc aïlal. m~socoton Hia-pch~en. vu par son
ffMfOf'tpo~f'~ff-ftr.
t. ~~o .itt(ott)U):df. museÏc psoas. muscle iliaque. 4. ncff cruraL a, vaisseaux iliaques c~tcrnps
'M)~p~ut J~po~astt'iqucs gauches. 7, uretère gauche, sectionna eu Las sur le côt6 du rectum. S. artères sig-
'M~c&. t'fittO!) terntinatc de la tn~scutrriquc htf6ripurc. JC, nx'Httft'atM' chtHfatrt~p et HittscJf obturateur
"itcrttf- couf"s ~f!tiea!cfncutdans h:ur portiou tuterue. tt, coupe du ~t'~omc au Hivcau du cu~e-sac Ycsico-rpetat-
tnu~ft". icff~cui et sph'ttctcr cxtc''nc de t'auus. 13, tissu cptïuto-graisseux de la fosse ischio-recta!e.
)~ ff~i du tmitotuc tirant le coton pc~icu au d~trott supëi'i<:ur du bassin.
t'Mo-pe~tëH, elles occupent encore la même disposition, avec cette variante qu'ene~
s'élargissent et, de ce fait, se rapprochent gradueUement les unes des autres. Les
deux bandes postérieures finissent même par se confondre, de telle sorte que, sur
la portion prérectate du coton, on n'observe plus que deux bandes musculaires,
i'une antérieure, l'autre postérieure. Nous les retrouverons phtsioin&propMdu
rectum.
b. F'~res Les fibres circutaircs forment, au-dessous des fibres
Ct)'CM~<M't'es.
longitudinales, une couche continue qui, en haut, fait suite a ta couche similaire
du caecum et qui, en bas, se continue avec celle du rectum.
C. T~'OUE (Voy. ?. t82.)
CELHJLEUSE O'J SOUS-MUQUEUSE.
LV. ttHCTUM
Limites.
1° La limite inférieure du rectum est assez nette elle répond à la
tigne circulaire, ligne aMO-)'ec<a~e ~He <ïHO-CM<<mee d'HERttM.\Kx), qui passe par le
bord supérieur des valvules semi-tunaires et qui, à ce niveau, sépare le revêtement
muqueux du rectum du revêtement cutané de l'anus (voy. ~t~MS.) Mais il n'en est
pas de même de sa limite supérieure te rectum,.en effet, se continue direc-
tement avec le coton ilio-pelvien, sans qu'aucun caractère morphologique o~
structura) ne vienne indiquer a l'oeit la limite respective de ces deux portions
du gros intestin.
.Cette dernière limite est toute conventionnelle et, ne pouvant être marquée sur
t'intostin Jui'meme, doit être rapportée a la paroi osseuse du bassin. Or, ~.i nous
consultons a ce sujet les traites classiques, nous y lisons que !'S iliaque du colon,
après a voir décrit dans la fosse iliaque gauche ses deux courbures caractërig)if;ues,
s'ouvre dans le rectum au niveau de la symphyse sacro-itiaque gauche, ).)()ne)!e
devient ainsi la ligne de démarcation du coton et du rectum. Mais nous avons vu
plus haut que cette disposition, considérée a tort comme normale, est au con-
traire tout a fait cxceptionncHc et que, le plus souvent, ie segment termite dn
coton itio-petvien descend dans te bassin, le traverse de gauche a droite et vicntse
continuer avec le rectum, non pas sur le flanc gauche du sacrum, mais sur son
nanc droit. Le rectum commence donc adroite de la ligne médiane et non a s.mchc.
Mais ce n'est pas tout )a portion initiale du rectum, ce que les auteur.s clas-
siques ont convenu d'appeler ta première portion de cetorg'ane, possède un )))cspH-
tèro (meso'ec~Mw) qui lui laisse une grande mobilité et qui n'est que la continua-
tion du mésocôtonitio-pctvien. Aucun signe de démarcation ne sépare ce. deux
rcptis pcritoneaux, pas plus que tes segments intestinaux auxquels ii- sont
annexés. Dès tors, on ne comprend pas pourquoi les anatomistcs, pfae.int des
limites ta ou la nature n'en a mis aucune, ont séparé dans tcurs descriptions !.i
portion tcrminate du coton de la portion initiale du rectum. N'cst-it pas plus
rationnel de les réunir l'une a l'autre~ d'incorporer cctte-ci a celle-là et de n'purtcr
ta ]imitc respective du coton et du rectum sur un point ptacé plus bas, a !a fois
très précis et très fixe, )c point où finit le mésentère? C'est ce qu'a fait ToHVK~ct
j'adopte entièrement sa manière de voir a ce sujet le mésentère s'arrêtant a la
hauteur de )a troisième vertèbre sacrée, c'est sur la partie médiane de cette ver-
tèbre que se terminera pour nous le côtou et que commencera te rectum vrai.
Comme conséquence d'une parcittc délimitation, ce que nous prenions autrefois
pour la première portion du rectum, devient maintenant la portion terminatc du
coton itio-petvien. Du même coup, te mot de mésorcctum disparaît de la descrip-
tion classique le mésorcctum~ en cfïct, n'est autre que la portion la plus inférieure
du méso.côton itio-pelvien.
Mg.)!)2.
Lct'ochun,vuonpttLco[M.rsa.f.)n'C!U)Lcri)'urp.
t. <h'N t)<"(w'htc)). 2. )fcfu)H, fortement d)sîcn(!n. 3, anus. pct'ituhn*. avec 4\ cul 'ie-sac <te U'mgta~.
f n:!t <")<?<' ftottta! p:m~a)tt pat' tes ischions~- 6, cotonnc !f)tu))ai)'c. T. ps~tas-iHa~up. 8. obtu)'at'r intpDtf.
«k'
't)'rnf- ( tanus. tO, sphincter pïtM'ne de Hnuts. 11. vai~eau~ Uia<pu's primitifs.
mtoe ~ao'ee 'ncyemte.
–t')n-t'f<'fH),t).–)7,ut'<'tt''t'e.–)8,jt6t'm~<
f4, ~aisseau~ p) nerf obtt))at<'<n's.
H. vaisseaux itia'ptes
t~, \ai'paux c! Mf'f ho))tcu\ intotn~
eontou'b <)fu)s le bassin. constaté que te reclum pouvait, sans i-c rompre,
StMOX
.))tci))dn'jusqu'à 24ccntimctres de circonférence, soit près de 8 centimètres de
~iaoletr'
Situation, division, moyens de fixité.
3° A son origine et dans ta plus grande
parUc <h' son étendue, le rectum est situé à la partie postérieure du petit bassin,
immédiatementen avant de la colonne sacro-coccygienne. A sa partie inférieure, il
s'échappe de cette cavité pour traverser le périnée et s'ouvrir a la surface cutanée.
))e)a,!a 't'v's'on toute naturelle du rectum en deux portions (Hg. t93,1 ct3): 10 une
porHon supérieure, relativement considérable, que Pon désigne indistinctement
sous tes hu'us dejoo?'<<OK s<ïc?'o cocc~uie, ~o?'<t0): tH~-a-joe~eKHe, portion pel-
vienne; ~° une portion inférieure, beaucoup plus courte, la joo)'<tOM e.K~'a-
/M~tet!)i<- un portion po'tHëa~e. La première de ces portions se subdivise
a son
tour, suivant qu'elle est revêtue ou non par le péritoine, en deux segments, un seg-
ment ppti~nca) et un segment infra-péritonéal.
Dans sa, première portion, )e rectum est maintenu eh position: 1" par te péritoine,
qui, en s'appliquantsur tapartie la plus élevée de sa face antérieure (fig. 192), ['as-
sujettit fortement contre la paroi postérieure du bassin 2" par les vaisseaux hémor-
rhoïdaux supérieurs et leur gaine conjonctive, qui le retiennent en haut; 3° par
les vaisseaux hémorrho'fdaux moyens et surtout par deux lames conjonctives qui
entourent ces vaissaux et retient te rectum aux parois latérales du bassin nous y
reviendrons plus loin (p. 220). Sa portion inférieure est beaucoup plus fixe encore,
elle contracte en effet, avec tes différentes formations qui .entrent dans la constitu-
tion du périnée., notamment avec l'aponévrose périnéate supérieure et avec tereie-
veur de l'anus (voy. ce muscle), des connexions intimes.
Ainsi fixé, le rectum n'est susceptible d'aucun déplacement. Il peut se ditater
considérabfemcntsur place; il peut, par l'évacuation de son contenu, passer de ses
dimensions tes plus fortes a ses dimensions les plus faibles. Mais, qu'il soit surdis-
tendu ou complètement vide, il occupe une situation .pour ainsi dire invariable.
Direction. –Suivi de haut en bas (fig. 193 et 194), le rectum, directement
4"
appliqué tout d'abord contre la paroi postérieure du bassin, suit exactement la
concavité de cette paroi. Un peu en avant du sommet du coccyx, il s'infléchit brus-
quement en bas et en arrière pour aboutir a t'a.nus.It décrit donc, dans le plan
antéro-postérieur, deux courbures orientées en sens différents, comme )c ferait
un italique une courbure supérieure, plus importante, à concavité
dirigée en avant; une courbure inférieure, beaucoup plus petite,A concavité dirigée
en arrière.
Indépendamment de ces deux inflexions antéro-postérieures, inflexions 'pu sont
constantes, fixes, complètement indépendantes de t'état de réptétion ou de vacuité
de t'intcstin, on décrit encore au rectum deux autres courbures, se produisant
dans lé sens tatérat la première à concavité dirigée à, gauche, située cotre la
troisième et la quatrième vertèbre sacrée la seconde, a concavité dirigée a droite,
répondant a t'articutation du sacrum avec le coccyx. Ces courbures tatératcs sont
peu prononcées, si tant est qu'elles existent. Du reste, les auteurs qui les décrivent
avec force détails n'omettent jamais d'ajouter qu'elles ne sont réellement visibles
que lorsque le rectum est complètement vide et qu'elles s'effacent entièrement
quand il est distendu par tes matières fécates.
5° Conformation extérieure.Comme toutes les autres portions du gros intes
tin, le rectum est un conduit cytindrofdc. Mais c'est un conduit beaucoup pt))<
régulier, ne présentant, ni ces gouttières longitudinales, ni ces nombreuses bosse-
lures qui caractérisent te cmcum et le cûton.
Toutefois sa surface extérieure n'est pas entièrement lisse et unie. Un y voit
le plus souvent (fig. 192) un, deux ou trois sittons transversaux, qui occupent de
préférence tes parties tatérates et qui, scton tes cas, entourent la moitié ou même
les deux tiers de ta circonférence de l'organe. Ces st'MoMS, qui sont le résultat d'un
plissemenllocal de la paroi rectale, se traduisent a l'intérieur, comme nous te
verrons plus loin, par des replis semi-tunaircs qui constituent les fS~K~s
)'ec<Mw. 1
l
D'un autre côté, te calibre du rectum n'est pas exactement cylindrique p)us,ou
moins comprimé par les viscères pelviens qui sont placés en avant de lui (la vessie,
t'utérus, t'anse pelvienne du colon et parfois même les anses grêles), il est ordi-
nairement un peu aptati d'avant en arrière, do telle sorte que son diamètre trans-
verse l'emporte sur son diamètre antéro-postérieur.
6°Rapports. Le rectum présente des rapports importants. Nous les examine-
rons
sep.T ornent pour sa portion pelvienne et pour sa portion périnéale
L"upc vfiuco mcdta.n'j de la partie mtct'ieui'c du tronc, OK'x t hunnuL- (segment droK de in c~upcj.
A. ci~ttn'ne vcrt'*fjre tomuairc. B, promontoire. C\ C", C"\ C'~ C~, tes cinq piccc'5 du sacru'n. D, cocc;x.
H.syatj'tnsc pubicu)nj. F, vessie. G, verge. Il, scrotum.
t.amjtoute r<'cf.ttc. 2, valvule ou repli de Houston. 3, por~ou anale du rectum. avec 3\ anus. 4, sphincter
ttttemp. 5. i-~mtcter externe. 6, faisceaux tsctuo coccygicns du rë)e~cur anat. 7, porUo't tcnnina)c du
ecbM i)io pe)n<-)( 'preottci'c portion du rectum des auteurs). coupe de ransc pctvicMMC du coïon. 9, Htte~H
~rc)c.– 9; se?t)t<))[ d'itucatiu grô!c occupauHa partie la ptusdecuvc du cut-de-sac v~sico-rectat: d'aulres segments
~M< au dc=-us t-t dont le mésentère se trouve d~us ntottië gauche de la coupe ont. ~te cnicvcs )tour mottirer
tf (njcf de tan.'c ifio-peifieunc. 10. veine iHanuc primitive gauche- ti, espace prévésica!. t2, p!cxu--
~[nptudc~.Utt~tHU. avec i3\ veine dorsale de la verge, 13, lig~unent sn~-penspur de la verge. tt, vésicule
~fMjjH~Jf~)~~i,~ n'. ~f~sH ternunalc du canal d~f~MuL fa, ûrincc inf~rtem' de !'urciere. ttî, prostate.
~cuk frû~i.~i~uc. t'&, sphtnc~cr vësicaL t", sphincter ure'hrai. :iu, muscle transverse profond du
~'rt)~p. ~), jj)]~ctc hn)bo-caverncuK. 22. rajthë prcrcctat. 23, 23\ corps spongieux de )'urcU)rc. bulbe
ur'thr.if. ~j.t)id, avec prépuce. 3u, corps caverneux droit, aurase par la coupe. ~7, purUon prostat-iqu~
detuF~thre. .M
~ttt-<fe-&ïc du huttic.
'2'
portion membraneuse,avec glande de Mcry ou de Cooper. sa portiou spongieuse.
St, fosse naviculaire. 3~, m~t. urm&u'c. ouraqu~ ~4, grand cpiptoon.
-t. tH~<'nt<-r)', av'f: ~5'. gangnons mesenteriques- 36, tuesocoïou itio-pctvien.
36, 37, cul-de-sac recto-v~ica).
recto-vÉ-sical.
~.parotabtjomit~ipantcricufe. 39, cloison médiane des bourses. 40, artère sacrée tnoyeHHû.
Fi~.)9t.
&'U)K' vt'rtit'o Otfdiatif <to la partie inf6fi<'t)«' du trotx' <'hcx )a~ tcftxnc, jtour montrer
les rapports du rectun)(sest'nt droit do t.tc'jup~).
A. tiuquitme 'trfchre tombairc. M, promontoire. C', C", C"\ C", C~, tes cin<) vertettres sacrées. 0. cecc'x.
E. 5~JIII,h~~{' Jitll.ÎCIIIIC. F, \'cssÎc.
t..<)tHn)u!c rt-ctatc. 2, vatvutc (!e Houston. 3. portion anale <!u rcctnm, KVpc 3\ anu' t, pphinctpr Utterop.
~n))ck'rf\t<'<n)'. 6, faisceaux ischio coec~gicusdu rptcvcur de tam's. 7. portion tprminatc du coton pctvicn
'c
tKMxcrc j'nri'cn du rectum des auteurs). 8, coupf de i'ausc pchicnuc du c<ou. intestin grctc-
t: tn, ycinc
It, csjtacc pr~v~sicat. H. ptexus vcincu\ de Santorini. avec
t'
veine dorsatc duchtoris-
)'rtn'ttn<' ganettc.
t3. t~a)no)!t -[t-~penspur du ctiLoris. H, ctitoris. avec i4\ son capuchon. i5, sa racine gauche tC, corps de
!u[t~rus. av<-c tti\ son col. 17, va~in. avec t7 son orifice. tS. constrictem' de la vn!vc. ctoison recto-va~i-
Mk'tvc<'t'r;u'ceam tcfro-va~inanxdn rctcvenrana). 20,ortficc inférieur dpt'urctcrc.–It,sphinctervesicat.–
sphincter urt'thra). ~3. u) ëthre, avec M', méat urinaire. M, VMtve. avec 2t', peUte tcvrc .'4". grande tct're.
~'rui~c. 2' (nnaquc. ~7, grand epiptoon. ~S. tnescnterc. avec ~8\ gansions mesenteri~ncs. mesoc'*don
'ht~hn'M. :['L cut-<te-sac recto va~ina~ avec 30', une anse iuiesiinaicdcsecndncdans ce en! de sac. ~i, cùt-dc-
-~c uttrc vMic.t). 32. paroi abdominatc antérieure. 33, mont de \'<'nus.
m) trian~k, dont ia base est dirigée en haut et dont ic sommet répond à la base
~f)apro~t:)~c.
;:) C/ie; ~( /'eMt?:e (fig. 194)~ la faceantët'icure du rectum est encore tapissée
j'at' le pct'ttoine qui se réftéchit, non plus sur la vessie comme chezhomme.
mais sur le vagin et l'utérus en formant le cul-de-sac )'ec<o-t)s~m<~ ou CM~-de-sce
<<eDoM~as(ng.~94,30).–Cecut-de-sac.dans lequel s'amassent encore dans la
plupart des cas quelques circonvolutions intestinales, est beaucoup plus fixe que
le cut-de-sac recto-vésica) il est situé a ')8ou'20 minimètres au-dessous de l'extré-
mité supérieure du vagin et à 6 ou 7 centimètres au-dessus de l'anus. Au-dessoM
du cut-de-sac recto-vaginal, le rectum s'adosse à la paroi postérieure du v:)gin qui
remplace ici, au point de vue des rapports, le bas-fond de la vessie et la prostate.
Un tissu cellulaire, généralement assez tâche, unit ensemble les deux parois, qui
forment ainsi, entre la cavité du rectum et celle du vagin, une cloison membraneuse
très résistante, la c~oMOM ?'6e<o-M:Ka/e.
C. PoMMN l'MtNËALE. La portion périnéate du rectum (/7'0!S<<?Mte ~ot'~mt dc
certains auteurs), comprise dans l'épaisseur du périnée, extra-pelvienne par consé-
quent, s'étend du plancher pelvien à l'anus sa longueur est de 3 centimètres chez
l'homme, de 2 centimètres seulement chez la femme. A sa partie la plus inférieure,
elle est enveloppée sur tout son pourtour par te sphincter externe, qui t'enserre
comme dans une sorte d'anneau élastique. Nous lui considérerons, comme a la por-
tion pelvienne, une face postérieure, une face antérieure et deux faces tatérates
a. 2''ace&i~<e?'<eM)'e. –Par sa face antérieure. le rectum périnéal est en rapport
avec les faisceaux les plus reçûtes du rcteveur de l'anus et avec tapartieposto'icure
du sphincter externe (voy. ces musciës).
h. 7''ac<M ~s<e?'<es. Sur les côtés, il répond encore au releveur et au sphinctcr
externe, et, en dehors de ces muscles, au tissu ccttuto-adipeux de la fosse ischio-
rectale.
c. 7''ace aM/e?'i!'eM?'e. En avant, les rapports du rectum périnéal sont din'ërent.s
chez t'homme et chez la femme
<x) Chez ~'AoHtMte (fig. J 93), il répon'd successivement
au sommet de la prostfuc, :i
la portion membraneusede t'urèthre et au butbouréthral.L'urèthre a ce niveau Htant
oblique en bas et en avant, le rectum étant oblique en bas et en arrière, ces deux
organes sont séparés t'un de l'autre par un espace triangulaire, le <?'aH~/e ?'e<;<o-
M?'e<A?'s~, dont le sommet répond a la prostate et dont la base est constituée par la
peau du périnée. Dans ce triangle se trouvent, baignant dans un tissu cctiuto
adipeux plus ou moins abondant 1" les fibres du sphincter externe de t'anus;
~° celles des muscles releveur, butbo-caverncux et transverse du périnée; 3" les
glandes butbo-uréthrates, accolées à ta partie postérieure et supérieure du bulbe;
4" quelques artérioles, provenant des hémorrhoi'dates.
~) C/tes la /<MH)He (fig. ')94), la portion anale du rectum est en rapport .ivcc la
partie antérieure du vagin rectum et vagin sont sépares ici encore par une région
triangulaire, le /?'MH~/e )'<?c<o-fs~M!< dont la base, dirigée en bas, répond a la peau
du périnée. Cette région triangulaire résulte, comme nous le montre la figure 194,
de l'écartcmcnt des deux parois qui, jusque-là, constituent par leur adosse-
ment la cloison recto-vaginale. Il est comblé par du tissu cettuto-adipeux, au sein
duquel se rencontrent sous les angles les plus divers les fibres dusphincto'.eencs
du constricteur du vagin et du transverse, plus un certain nombre de fibres tongi-
tudinates du rectum diversement entrecroisées.
Gaine cellulo-vasculaire du rectum, espace rétro-rectal. Le rectum pelvien est cntourr.
ilaiis toute sa.
~a.ns inft-&-I)éritoiiéale. par une ~a;e
sa portion inn'ii-peritoncale. cellitieiise ou, plus oxacteinen), M~
gai~ie ec~M/eMM
f<:seM~a:e, :).u scjn de inqueHo se rinnifient,tes vajsscMx ii.vit.nt. de pcncf.t'er dMS t'cpa~isacurdcs~
parois. Au-dessous du cu)-do-sa.c t'oct.o-vosica.t ou cut-do-sa.c de Uougta.s, cet.t.e Au-dessus~
parois. fail
lilarouse fait tout,
g~inc de
toul le du t'octutu;
)c tour du rectum; c'est,
c'csl un
un cylindre complet engainant
cytindre comlulcl ongaina.nt. l'organe.
t'organc. Au-clessu,~lu
cut-de-sac, cUe revêt seulement tes portions du rectum qui
sont pas recouvertes par le péri-
ne
toine. c'ost-a-dire fa. no n'est donc
face postérieure et une partie de ses deux faces faterates
plus ici un véritable cylindre, mais une simple gouttière à concavité antérieure, dont les bords
se dirigent, obtiquonent ([e haut en bas et d'arrière en avant autrement dit, cette gouttière
est d'autant plus large qu'on la regarde plus bas, d'autant plus étroite qu'on la regarde plus
haut. Au tota). la gaine co)iu)o-(ibrouse du rectum, considérée dans son ensemble, revêt ta
forn~e d'un cylindre, dont la partie supérieure serait taillée en sifflet suivant un plan oblique
de himt en bas et d'arriùre en avant. La partie du cytindre qui manque répond exactement au
f~niih pcritonea) qui revêt, en haut. la face antérieure du rectum et une partie de ses faces
),itMr-d';s (voy. hg. 198). Ainsi comp!ct,ce par ce fouillet péritonéal, la gaine du rectum est, comme
M; )(' v'~t, en
partie celluleuse ou fibreuse, en partie séreuse de là le nom de ,gaine /:&ro-eM.!e
Mus laquelle l'a décrite JoKfiEsco.
~insi entendue, la gaine ceJ]ufo-va.scu)airo du rectum est dans la plupart des cas, nettement
différenciée. K)to est épaisse, résistante, élastique, suivant exactctncnt tes variations volumétriques
EN. 15 3 M
t-ig.)95.
t/pspacCï'~h'o-rpc!at,YHd<'nhau<.
Otmcouj~s ont été pratiquéessur le bassin, t'une ttorizontate.l'autre vcrtico-trans~ersate; puis, te rectum. saisi par une ér.gne un peu
au-dessus du cul-de-sacpéritonl~.11. été
fortement renrerséen avant.
). tanum- canal sacré et fjueuc de chevat. 3, rectum, avec -T. son péritoine. 4, vaisseauxiliaques internes, avec leur gaine
-<)iu)<-u' 5. espace rélro-rectal. :ant
6, feuillet pt'ésacrc. 7. feui'fët de !'i!ia~ue interne au f~tf interne des trous Mères-
~.fetj))k)a)!nt<te l'iliaque interne au hord cot're~ponuant du rectum. –9,arten: sacrée moyenne. 10, artère sacrée latérale.
11. arl;-n.. Lémorr6oidalesupérieure 1 ±, nerf sacré, sortant du trou sacré. 13. releveur de l'anus.
l:i. f'1'!o~ei~I_-lJiú~rectale. 16. os coxal, avec 16', cadié colyluide= 171 espace 11f'h-i-retbl supérieur.
14. oblurateur interne.
~)i < ontenu se laissant facit~tnent ttistcndre quand te t'ectutH passe ')e l'état de vacuit'' a
'f'*
F~t d~; rc~)cHon, rc\'cn<H)t. sur c)ic-mconi quand )'or~anc rovicnt à ses dimensions initiales. Tou-
fctois.i.t ~aine rectalc n'a pas, sur tous les points, un devctoppemcnt uniforme: elle présente son
n)a\itt))xu d'cj)<usseu)' à sa partie inférieure et, de fn, va en s'atténuant au fur et a mcsun'
qu'))M rapproche du coton. Histotogiquemont. elle se compose de faisceaux du tissu conjonctif
j))us ou )!~)ins lassés les uns contre les autres, auxquels vient se joindre. dans la moitié infe-
neurt' du rectun), une quantité toujours considérable de (ihrcs muscu)aires fisses. RHe est. chez
t'<tdun.p)usf)u moins infiltrée de graisse.
La s<e cc))u)o-vascutait'e du rectum se confond, à sa partie antérieure, avec une aponévrose
-)u-c!.t).' qm' nous décrirons plus loin a propos des a'ponevrosesdu périnée. rn~)unet'o~e/)t'o~<o-
;)er)/.))~/e (voy. )iv. X). Sur les côtes, elle émet deux prolongements, disposésen sens fronta).
im -rendent jusqu'aux vaisseaux hypogastriquos. Ces pro)ongements latéraux, qui renferment
i!fHM )~ir cp:nsscur les vaisseaux hcmorrhofdaux
moyens, ont certainementpour effet, en ratta-
th~nt )r rectum aux parois du bassin, do io maintenir sur la !igne médiane ils deviennent
inns! d. espèces de ligaments, les ~amcn~ ~/et'aM.)' du )'ec<«": pc~ie~ de JtMXEseo (lames
~~O.t.'t'M d'OMUKËUAXXE).
)'!Et~t; ))t:m);Ta décrit en )89!, sur tes parties )atcra)es du rectum, une )amc aponevrotique
(ju'i! désigne sous Je non) d'apoMëc~'Me MC~<)'e<<o-.?t!;tt<a/e. Cette uponevrose naitrait
niveau des deuxième ot troisième trous sacres. quctquefois plus bas. Do Ja,
sur
cite
lu
sacrum au se
porterait en avant et en bas et; viendrait se fixer, en pa.rtie suc !a, paroi tatcra.fe du rectmu, eu
partie (chez h), femme) sur ia. fa.cc postérieure de t'uterus et du vagin, a droite et a, gauche de
)i), ligne médiane. L'o-ponevrose sacro-recto-genitate do DEt.MT est vraisembtabtemont )a, tncme
que cotte décrite, en i8't6, par JAHJAVAV sous le nom d'apo~et~'oM~o~ieM~e ~M <'<'yf:WE;t< fa~f.
tu, mûme a.ussi que cette décrite (ta.ns tous les (.t'entes classiques sous le nom de ~ftMM~ M/era.
sucré, Cette formation fibreuse existe, du reste, chez l'honnne (voy. ~<M.e) comme c!~ox la futnme
et, cbex l'un comme ehex i'autre, citomine dans l'épaisseur des rcpHs de Dougfas. L'aponévrose
su.cro-rocto-gënitafe n'est pas toujours nettoment ditfut'e;tcif;e et itinsi s'cxptiquo sans doute ce!h;
dccia.fation.dcJoNNESHO, qn' « U t'n vainement chercticc a. Nul doute que los faisceaux sa.ct'o-r~cto-
gunitaux, qu.).nd ils existent et qu"da sont b~en dcvo)oppcs, renforcent sur les eûtes )a. giune ftn
rectum.
..Le rectum poivion adhère fa.ibtementàs.), gaine coitu)o-ya.scu)iLit'e et torsqu'on a incise ceUe-ci
)ongit,udin~tementsur sa face postérieure a travers une [argo fenêtre prati~ueo da,ns te sacrum,
ou arrive faci)omcnt a te deeoitor et a rentever sans détruire son envetoppe. C'est surtout. A fit
p~rtio pasterieuro que ces <MJMret)ees sont )a p)us fiubtes. h y a, )ù., entre la paroi rectate et)e lc
sticro-coccyx, une couette do tissu ce))u)aire tache qui se taissc injecter avec )a. plus grande
faciUte, constituant alors une v'iritabte cavité, )a. <;at)t<ë <'e~'o-)'ee~a~. OMf!)u;DA.xE (Th. de f'.u'i:,
(900). au<)uet nous devons uno bonne desct'<{)tion de coHe cavité. )<i compare, non sans raison.
à ia cavité prcvesica)e (voy. ~e~t'e), H existe en effet, entre les deux cavités, ia. plus grande
ana.)o~ie.
Si, après avoir sectionne te t'ectuni on travers au niveau do son tiers supérieur, nous t'eri~nons
on tivant pour prendre une notion exacte do iu, manière dont sont constituées les qu!).t''c [wuii
de notre cavité rett'o-rectaie, nous constatons eoqui suit (fig. t'J5). La p~'Ot 6[H/<;y'tf'<M'< tout
d'abont, est formée par taface postérieure du rectum, avec ses vaissoau.f: hëmorrhoïdH.ux supericur.-
cftcminant ditns une couche de tissu cciiulinre. –La. ~'o: ~)o.EM;'<?est constituée parfapin'Hc
de I.). face antérieure 'hi sacrum qui se trouve comprise entre les deux rangées de trous sacres, Ici
encore, )u. paroi osseuse est recouverte, dans toute son étendue, par une lame conuieuse (<aMe
)J!'ësncre'e), qui est très adhérente au niveau des trous sacres et dims )'ep<ussour de ta.[juci)e se truu-
vontl'itrte're sacrée moyenne et ses coMateratos. Les /MroM ~t<c<Y<~ sont représentées, a droite et
a gaucho, par un angle dièdre, ouvert en dedans, au sommet duquel se voit ['a.rtere hypogastrnjuc.
Cette paroi iatera)o est donc formeopa.r deux feuit)etsce)!u)0-fibt'eu.t,qui.tous )os deux, na.i.~untojr
la, ~aine conjonctive de -t'a.rtore hypogastriquo et qui se portent ensuite, en divergeant t'un, M
avant, sur ia, partie tateraie du rectum, c'est le feuinet antérieur t'autre eti arrière, sur ht f~'e
antérieure du sacrum, c'est te fouitiot postérieur. De ces deux feuinets qui ra.ppe))ont assexhiot
ies deux )'eui])es d'un paravent u. demi ouvert (OMHKHDANNE), io postérieur vient se tirnnncr i-ut'
te bord interne dos trous sacres, où il prend contact avec )a. iame presMree dont il a eL' que--
tion pius haut; dans son épaisseur chejninent.i'artere sacrée )a,terate, ['artère itio-fom)j;tir.; et h'a
hrftnches du pfexus sacre. Quant au feuiih't antérieur, il n'est autre que ht. tame )a.tero-r.'ettt)<'u[i
tigament ia-terai du rectum, ci-dessusdécrit, qui sert de substratum aux vaisseaux hem;)rrh~jd.im
moyens. Comme le fait remarquer OMxmiUANKH, iorsque ie rectunt est fortement, tire ef .tvanf.
les (feux feuittets du paravent se pfacent tous )es deux dans ia même direction et ne tertffeMt
plus ators qu'une seule iame uniformément orientée en sens sagittai !aisse-t-on au c<nttr.tirL'. Je
rectum reprendre sa ptace dans la concavité sacrée, te paravent se ptie et ses doux fcuifh't~
s'adossent l'un a i'autre par leurs faces corresponffa.ntes.
En bas, la. )ogo retro-rocta.to descend, jusqu'au pencher poh'ien. Ettc se toMnine en poixtc au
niveau de l'union du rectum avec les doux petits muscte.s recto-coccygicns (voy. ~e/fMu'' f/f
~'MKtM'). En haut, du côte de l'abdomen, fa ca,ite retro-rechUe est )notn!i nettofncnt fi't'tftM:
le tissu eo))ui(tiro qui )a. ctoisonne se continue, sur la ligne mediit.ne, avec la couc!)0 ceHuh.'ua;
prevertebra)e, sur )es cotes avec le tissu cetiuiaire de la fosse ihaque.
itcxi'-t'' ordinairement sur ia face antérieure du Les ttrK'rcs du t'Cft.unï. vues -ur );t
~<'uantcncurc<)c!t'ttt-gi'!n'.
rcetmn, deux ou trois anastomoses, a direction
tct<jtortt0)tt"~rttoncatcct,)'or<)<j)!t
plus ou motus transversate, qui retient t'hemor- int)'a-p~rHom''atcdutcctu'n.pcrttohn'.
tftofdatc supérieure d'un cote a celle du côte t <')c~ au niveau du cut~c-sac v~sico-'cctat.
rclcreur lie 1*ti~us. 4. sphin,"=~t.
"j)j)u:-6. .ai vu ptusieurs fois la mescnterique \temc,rcs~u<a<(m''ticmo~cun'
,a"us.–6.porUontcrnnt~)fdetaHtt'-M')t
!nf~riou'' se prolonger jusqu'au voisiuage de ~rutue mfet'tpure. T, 7'. arturcs hfntOt-
t'!t0'da)es supO-icmes. S, 8', art~rp~ h'
tann~, --uns la forme d'une toute petite arterioje, torrhoïdatcs moyennes.t'.artf~
IH'~ll101'rhoïdalcs Illfi'l'ICUI'C~ 10. auaslo-
nui cheminait te tong de la ligne médiane, sur la moscs sous-sj'hinct~tienttcs di' ccsdifT~tcnt'
at')<)ca.
face[tostcrieure du rectum. Dans ces cas, on te
~nruit, )(~ deux hcmorrhoïdatcs supcricm'cs n'étaient, maigre leur d(;v<')op)x--
mfnt, qu~ '!<' '-itnptcg cottaLëratcsde ta n~scn~riquc inrt~'icm'c.
b./h'~o'es /!<'7HO?T/toM<~es woyeMMe~. Les hémorrhoidales.moyennes pro-
viennent de l'iliaque interne. Très variables en volume, elles sont surtout destinas
à la prostate et aux vésicules séminales. Elles se contentent de jeter sur la portion
du rectum qui répond à ces derniers organes un certain nombre de rameaux tou-
jours peu nombreux et fort grêles. Douze fois sur treize cas (QuENu), les artères
hémorrhoi'dates moyennes s'anastomosent avec les hémorrhoïdales supérieures en
dehors même de la paroi rectale: cette anastomose est, suivant les cas, unit.itérate
ou bilatérale.
c. ,iWc?'es /iemo?T/toM~es Mt/'e?''t'eM?'es. Les hémorrhoïdales inférieures,
branches de la honteuse interne, se distribuent a la partie tout inférieure du
rectum, aux deux sphincters interne et externe, a ta peau de l'anus et a la masse
cellule-adipeuse sous-jacente.
d. 7i'<Mnef<M:KMSMS de la sacrée moyenne. Aux trois artères hémorrho'fdates,
artères principales, il convient d'ajouter quelques fins rameaux (3 a 6), tournisis
au rectum par t'artèro sacrée moyenne. Ces rameaux se séparent de l'artère sacrée
moyenne au niveau des deux derniers trous sacrés et se perdent sur la paroi pos-
térieure du rectum, en s'anastomosant avec tes brandies des différentes hemor-
rhoïdates.
D'fLprestcs recherches do KoNsrA'mNowrrscH (.S<-Pe<e)' me~. Ze:~c/M-<, )8'!2), les hen)on'ho)-
dCLtes suporisures se distribuent, aux trois tuniques du rectum pour les portions :i)npu)fa!re et
sus-<unpu)htire. Mais, au-dessous do !).!npou!o, c)!cs n'irriguent plus que la tunique fnuqucuse.
ce
f-ftppa.roii muscuttt.iro, niveau, reçoit ses vaisseaux des autres a-rt~ros i'oct.a.ics )<;s tH~mar.
~)0ïdulos uloycnncs se t'bndent surtout à la partie antérieure; les iiëmoi'fhoïda.tcs inforieures
aux pa.i'Mcs i~t.ura.ios tes sacrées moyennes, u. la partie postérieure.
S. Vf~xn. Les veines du rectum dUfèrcnt de celles du côlon en ce qu'eiies
forment, dans l'épaisseur de la couche celluleuse, un riche plexus connu sous le
nom de plexus AëMtO~'AoMa~.
a. P~ea?MS As~o~'t'/toMa~. Ce plexus occupe toute la hauteur du rectum, mais
il est particulièrement développe sur sa partie inférieure. Si l'on examine cette
partie inférieure du rectum après une injection heureuse de la veine mésentérique
inférieure (fig. 203), on constate l'existence, un peu au-dessus de l'anus, à la hauteur
des valvules semi-lunaires, d'un système de petites cavités veineuses en forme d'am-
poules, qui occupent a la manière d'une couronne irréguliere tout le pourtour de l'in-
testin. Ces ampoules veineuses varient ordinairement, quant a leur volume, dcia la
grosseur d'un grain de millet à celle d'un gros pois. Cesontdcshémorrhoïdesateur
début: elles manquent chez le nouveau-nc, contrairement à ce que disent certains
auteurs mais on les rencontre constamment chez l'adulte et chez le vieiltard.
b. Ventes Aë~o~to<aMes SMjOë?'MM?'es. Les ampoules veineuses du rectum
donnent naissance en haut a des ramuscules ascendants, à direction plus ou moins
flexueuse, qui se réunissent les uns aux autres pour former des troncs de plus en
plus volumineux. Ces troncs sont situés tout d'abord au-dessous de la muqueuse.
Arrivés à 8 ou 10 centimètres au-dessus de l'auus, ils perforent la tunique muscu-
leusc et, cheminant désormais sur les parties latérales et postérieure du rectum,
ils se portent vers l'extrémité supérieure de cet organe. Chemin faisant, ils se gros-
sissent d'un certain nombre de petits affluents qui, comme eux, ont traverse ta
tunique musculcuseet, finalement, ils se jettent dans la veine mésentérique infé-
rieure dont ils constituent l'origine. Les veines que nous venons de décrire répon-
dent exactement, comme on le voit, aux artères hemorrhoi'dales supérieures on
les désigne, en conséquence, sous le nom de veines /~MK3)TA~a~ sM~o'tfM~s.
Ce sont les veines du rectum proprement dites.
c. VeM:es
AëMto?'?'/t0~a~s Mt/tH'es. A ce système, système principal,
s'ajoute un deuxième système, moins important, le système pe)'t-.sp/MMc<e?'~?:,
)eque), comme l'indique son nom, entoure sur tout son pourtour le muscle sphinc-
tet'cxLcrne. Ses rameaux radiculaires proviennent a la fois de la portion anale de
la muqueuse, du sphincter interne,
du sphincter externe et de la couche
dcsfib's longitudinales qui descen-
dent entre les deux sphincters.
D'autre part, les rameaux enercnts
de ce ptcxus se portent en dehors
dans le creux ischio-rectat et vien-
nent se jeter, par un ou deux troncs,
dans ):) veine honteuse interne ces
troncs, qui sont satellites des artères
jiemorrhoïdates inférieures, consti-
veines /:t;mo?'?7;<? Ma/es z'M-
tuent )cs
/e)'teMr< A ces veines hcmor-
rhoïdatcs inférieures aboutissent
encon' queiqucs vcinuics issues du
réseau cutané qui entoure l'anus.
Mais toutes les veines du réseau
eutam- ne se rendent pas aux hé-
tnorrhoï'tatcs inférieures comme
r.td(hnontrë tout récemment QuÉ~u,
te r~~au envoie encore des ra-
meaux au réseau sous-cutané de la
t'cgiuf) coccygienne~ ainsi qu'au ré-
scau superficiel du scrotum et à la
face iotcrnc de la cuisse. Fig.203.
d. fe;Hes AeH~o~T~oMa~esMtoyeM-
du la portion an:t)c du t'cctutn ~inj<Hon
K~Hotrc tes veines hemorrhoi'da- Lesil laveines
massu de TeichnMnn, poussuc )'in la mcsen-
)cs supérieureset les veines hemor- tcriquH inférieure).
rhui'datcs inférieures, se trouvent
jtcau du p~rin~c. 2. portiott du rectuni ttpjtOuiUéc de
tes venu' hëmorrhoïdatcs moyen- sa muqueuse. 3, porUou du rectum recouverte par la
muqueuse. 4, orHice auaL ~k'xus veiueuï hemor-
nes. Ces veines tirent leur principatc 6, couche u«'scu)aire du rcchu)). T. 7, 7, trois
r))t<)da).
aMastûtuoses sous sphuteLprieuncs. S. S, deux anastomoses
origine, non du rectum, mais des trans-sphinctcrieuues. 9, deux auastotuescs sus sj'h'ncte-
ricnnes.
organes voisins de ta vessie, des
Ycsicn)'~ séminales et de la prostate chez l'hommc, de l'utérus et du vagin chez la
femnu'. le rectum lui-même ne kur fournit que quelques rameaux, lesquels pro-
viennent de la partie inférieure de l'ampoule, immédiatementau-dessus du rcteveur
(fig. M4,7). Du reste, ces branches d'origine rectale peuvent faire défaut. La veine
ti~nort ttuidate moyenne aboutit, comme on le sait, à la veine hypogastrique.
c. ~esMMe. –Au tota), le rectum se débarrasse de son sang veineux (abstraction
fatte de t hemorrhoi'date moyen ne qui n'a dans l'espèce qu'une bien faible impor-
tance). par de nombreux vaisseaux disposés en deux systèmes t° un système
osc~MM/, forme par les veines hémorrhoïdalessupérieures 2° un sys~p~e <?'cms-
M;'sa~ constitue par les veines hémorrhoïdales inférieures. Les hémorrhoïdales
'nfëricurcs, tirant leur origine de la région des sphincters, aboutissent a la veine
honteux- interne et, de là, à l'hypogastrique et à la veine cave inférieure. Les
~k
hemorrhO'daies supérieures, rccueittant te sang de toutes les autres portions du
rectum, se rendent à ta veine mëscnteriqnc inférieure qui, connue on te snit, est,
i'un des principaux afférents de ta veine porte.
f. ~?{a.s/OH!,oses eH<)'e <e s?/s/cnM SMpë)'MM)' CM asceM<~6tM< et ~e ~ys<cMte M:e?'~jM.
,(
<t'aMSue?'sat. Mous devons ajouter qnc )<
1I
deux territoires des veines hemorrhoïdates
supérieures et des veines hcmorrhoMa!es mf~
8
rieurcs ne sont pas isolés, tts communi()ufnt
t'un avec Vautre, au niveau de la portion fu~h;
du rectum, par des anastomoses transversaies.
qui, partant du réseau sous-muqucux, s'.i.~ncm
te réseau peri-sphinctericn. Ces anastomoses.
fort nombreuses, sont de trois ordres (fig. 30~:
!cs unes, a~as/OMtoses .!MS-spAMtC<en'eMHes.
passent au-dessus du bord supérieur du sphinc-
ter externe [es a.utres, ~MMfs~omoses ~'ftMs-
sp/tM:c<crt'eMMes,passent a travers les sphinc-
ters interne et, externe: les dernières, ~Ms<o-
Mtoses soMS-sjo/HHc<eWeMK~, contournoU d~
dedans en dehors )e bord inférieur du sphinc-
ter externe et, sans traverser aucun faisKe.iu
musculaire, se jettent dans les hcmorrhoKknes
inférieures ou dans tours af(!uents. QL'):x) fait
observer avec raison que tous ces rameaux
anastonotiques ne s'injectent bien que jMr
)a veine mesentërique inférieure; on nn'ivc
rarement, en effet, a rempHr le réseau soui--
muqueux en poussant une injection pa)' ta
dorsate de la verge ou par tout autre afHucot
des veines honteuses internes. C" dont))'' fait
nous autorise il conclure que tes anastomose-.
en question sont très probablement nuuncs
d'appareils vatvutaires, et, que ces annarcit-
sont disposés de têt te façon que, tout en livrant
un tibrc passage au sang des hcmorrboîdatM
supérieures vers les hemorrhoïdates inférieu-
res, eHcs s'opposent plus ou moins a i.) ''))'-
cutatioi~ en sens inverse.
A cun'u))~)', (Mrttti )es tr.n'.iu.v rcccnM i)N80-i89z) sur ie gros intostin T.mEXETXKv,7~0/~M~e xH<-
/tM< 'A's /~)'w/M!ia~, ~tci~. de t'Acad. imp. de Saint-Peterst)ourg. 188) LAtMn, Be)/)'<«/e :Mr
.)na<. t/<'s;Uas/</«<-<)M, Wien. <ncd. Jahrh., 1883; Du MMtH. <n)i«/p.s :«)' ~M~. f/M' ,V~f/«)'MM.
ibt<).. t.S.si; –FAMBEff', ~<o/M/M/i </c/i/c~M, t't'og)'. )f)ct)ic&). )88S; MATHHWs. 77<e
HHa/MM);/ «/ //<e ?'ec<«Ht «H~ ils )'e/a/)'oK <o ;'e/!MM, K~'w-York )nc't. Hccurd, )88T –Tut'FtKtt, B/</c
.tK)'/<'e.~('MM!f<6e~/<e)~)e.<,Ai'ch.gna. de )nud.. i88T; –Oïts, .ht<~om.L'M<c)-SKe/t.«HM!e?)<cM.
/f<'c~«; f/M/ c~e ~Mc/Aw/e </c/' ~M;/iA~<'c/<o~, Loipxig, 18S7 //<)~
JixocA. f/M c.BCH)n e<
les «~~f/e/a/o~p !/f</<y)<e, Gaz. hehdotn. des Se. n)Mdic<t<us, 1888; tLmTMAXX. /,M /'OM<?//M
)Veo-M'<sf/ /a /<c)'e~c /<ie;<.r, Cu)L soc. a~na.L. 1888; To.ur. ~tc tj'a)')H.~e~'jM MH</ .yf<:e
Wj/<<WM.S<i ~W/ M </Me/:K'K/C/t ~M~/MH< Wi(if)., )88!); VOX S.4MSOX, J?~' A'CHn/Mt-M der
tVMM;~ tt</H)o<(/M< co/ Th. Dorpa.t. 1890 FHouo!<r, Co'i~&- <' ~'a;ta<. /opo'/)-. f/e <« pot~ton
<f)Kf.-</t<)'f«/m~~<y!/e (/M <u&e f/~M< Th. do Littu, t8UU Rucu:. K/Mf/e .<«;- la /o.<e~<' 'n~c)-A-)'
M</«/f. Li)t< )S!)) LEGUHu, La ~</MM </M ca?t,m <p; /t'~<< Bu)). Suc. anat-, )89)
!tR~t:. f <'t< ~i<)'f<-atf/oH!t);<vfe Me;))e<t M;t<< 7~<Me/</e~/axc/tc<t,[!t'r)in, )89) L.uCK\v')OD :tnd
HuLLE~ 0)t /<; /bs.s'<B )'oi;;M/ //ie MBCMM «M~ //<e ~ost<<o)) o/' //«- t-<'<'Mtf/o)'M)Cn;)/jFH<<).E. Juurn. of
A<M). axt) )'hv~i«)., )89) GMOU), t/M/c/ K/'e;' </e/i ~ot'<'&w.s' !'<w//b~'MM f/M .VcM~cAeH.
Ti~. )tu)jirh.. t89t QuKxu. t'<;M/c s«)' les t'eioe~ </M /'ec/M el (/e <'«t«M, UuH. Soc. :m.it., t892
[)L !u.tjH. 7~< H;M'M </« )'ec/H)): e< f/e ~'OM!~ c/)e: <<OMMe t'/ <<f: /<t /f)))M)p. ituH. !*< an~L
)~: .S))))X<jfox, ?7;e ?-c/a/<o/M o/' //ie pe~/<MMm /o </pA't'~i< co/o~ !M /<' /;KmaH
iM&/ft/. J.)urn. of An~L and Physio)., Ï893
ttHii. S)r .mat.. t89~
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JuxxHSCo. Le M/ott /)e~eH ~jeM(/«t~ ~< t'
LKGL'EU, ~.a ~t/<f«ftOH </M ca'c;<w c/<M <eM/«M<
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t/wMe t/<f;)t ses )'a/~jor/~ avec <'t'M<M<tO;t </M <K&e 'M/< < f/e ~'t' «HHe.res. Th. t'~ris,
)hH)ËBitAXT, Die ~~et-o'/ta~/tt~e </M Ca'cxM). cLc., Ucu~i-ch. Xci~cttt'. t. Chirurgie, !S92
–Ktttrs (0.),~M/ ~e/'t'/eo-ca'f'~ A'/a/J~e, At'cit. f. k)in. Chirurgie. i892: G-4LLEY. ~.s'
t'<~tK/f<(/« ;<'<M~Th. Touiuuse, )892; LAFFOMUUE, /iec/t. <fMa/. ~Mt- ~p~cMf/fM Mt'HttCM~o're
<~ c~LMMt. J~Hm. internat. d'Anat. et de Phvsio).. 1893 t)H\\sox. -tMM<. of //te t'ft'mt/brHte
/)/~<«/f.<. A))t<*r. Journ. of tt)ud. Scicnc., f8!)3; Sjf<UTM);)tS(J.). 0;; //<e <w<e/«'~o/'</<e.'<eH(<<-t:
tf''Mt/o<M);.s. fœcMHi a)!</ i/ëo-coHe t'a<M Ht MM<H, Kdinb. mcd. Juurn.. t893; RootE, Sur
~.tH~. ;);). c/ ~M//to/. f/e <'f~)e)t</<ee t<co-c<BM<<, Journ. des Se. med. de LiHe, 1893: Jox-
''Escut.t JnAKA.M/. <i';< CtfCMM et f/c <'<.r/)~eH~«'c ?<<'o-<'a?c< BnU. Soc. anat.. i894; nES
"Mt: JM«/. f/M f/e /'appe;:f/;ce fet'MXCM~u'e e< f/e la /b~<e ~eo-f</)~eM(Z'CM~at<'c. Progr.
nn'<i..ts'ji Sroc~UAKr. Les a)iOHi«~M (<e <'<ï~e~~«-'eca'ca<<<e: f/<0)))))!e. BuU. Soc- d'Anthrop.
de u<u\t')i~, ]89t; ~)t)om'. ~y o/Ae M<Mc<a;' /<< o/' /e
7<«'e aHf/ sMif/M ~t/es/'ne
"i«;t nt ~e !')c;'<f/ o/Ae ca'CMM!, Proc. of thé Assoc. of americ. anaUnnists, t894; TomT.
<'? ft<mtM< (/~ H!e)!~cA/. M<tf)~<~<n)~ M. A'e t'a<i)M<« co<t, Sitx. d. K. Akad. d. Wiss. in
~!fn,).SH;Z)jCh):«)t<xDL,e/o/'mMM«/?~M B/)'M~f/a;wM, Vcrh. d. anat- Gcs.. 1894;
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HHmY. t;/tn/o, of //j;, e.BCt<m, Anat. Anz., Bd. X, 1895 Du MÊME, 7'/tC a)t«<OMt'/ of //«
'"L .)/)pe<)f/u. Anat. Anx.. Ed. X. 1895 MAUCLAUtt: et. MoucuHT. CoHX«/. ~H)' ~< /b)'tH<'
e~<<Mi).~M.e~e(; /Mtw~. BuH. Soc. anat.. )89M; STo))x, t/e&. f/<e HMcA-&t7-
~y ;)<; /"<f/).s<;); ;,); p;.oc. t'e;')"b)-mM ~M ~Ve)MC/t€t). Yerh. (t. anaL Ges.. ~89~ Miiu.M,
~t0)«i.;t.~(,(,h)M<. ~M meH~c/i<. tVM)'M!/b)'hn~ Jen. Zeitschr. Nat.urwiss, i897;–
;GF.-MAU'I'¡';¡;FF'F.I"
XAGE-MAUTKM'FEt.,DIJLe tc ~e/tMtit<eAt<$e;t
ftclesenclr·elmtcrera ~cles. Ca?c«HM, VCl'h.
<<MC~curns,: Ver)). a.dcuLsch.
dculsch. Ces.f.f.Chirur~
~Ges.f. Chil'ul'gi, 18\18,
)S9S.
C))A[u'y, Y)e ~< e«pa'ct<c ~« c,rcitH!. BibtiogL'. a.n:it, t898 ConEx. ~ecA. ~t ~t~/<i/).);;
~M)' (~
Cf~O): <)'a<i6'M< Th. Pit~iS, 't8t)S. –O.MMMDANNH, ~M<HM!C.! !)<!MK<ff'Mf/an~OH;e;/f'~f4.s';)!
e~ te perotëe, Th. Pa.ris, 1900.
(Voy. aussi ta hibtiogra.phio de ('anus, p. 2H).)
ARTtCLH VU
ANUS
F!
Anus vu de fu,cc, tes deux fesses
rcmont. sinueuse, passant, par ic bord Hbrc <i~ va!-
vutcs soni-iunah'cs (voy. ~ec<Km). ~ous <)c>ignc-
rons cotLe tignc sous le nom (te ~Me fm~ec/a~,
c~nt-cc~t'Lccs. dcnominaLion qui rappcUcnci.Lementqu'cnf<'u))sti-
<,orifice ih[:t\'f-<:2.s<j'!is t-ayon- t,uc la limite separaLive cnt.rc te rectum et. t'anus (ne
n6s.–3,xona('n(am''t:Ïi'MU()(:!an)U)'~c
del'anus.t,t)C;u[c(.])oits(h)j)t''rtu~ pas confondre avec la Hgnc ano-recLatc d'HH~)t.\n.
q))tCs!,situce~8oH9n))Him<;),rcspius))aut'otrc
ligac &no-rcct,~c répond Lrès prcbabtoncnL ati). ctotson ann)c (jui, chez k t'ns,
<eMt'f )e rectum de la peau. t'entodermc de t'ectodcrme (voy. EMUxYOLOGf)!). Un
jj; côt'~ du périnée, t'anus est; dë)imite par une deuxième ligne, ëgatoment
ci)'cui."re, répondant au point où )c revêtement cutané de )'anus se continue avec
);)
région ])erinea)c. Cette ligne, que nous appcncrons <t</He 0!KO-
n~).) de ]a,
M)'u~e (!igne séparant )'anus du périnée), est très difficile a, déterminer, la
ftt-.io!)')'' ta peau modinec de i'anusavcc ia peau <tu periueo se faisant, par tt'an-
-ijtiuH i))scnsib)e. On admet généralement qu'c))e est située a ')2 ou ')& mittimetres
;tn-dc–'jus de t'orifice anal, à 't5 ou 20 mi))imetres au-dessous de la ligne ano'
~e(a)<' Au tuta), ['anus se trouve compris entre deux plans paratiètcs, le prcmict'
na-sant par ta ligne ano-rcctatc et te séparant du rectum, )c second passant par
la ))'~)~ auo-periueate et te séparant
du périnée; sa hauteur, comme nous l'avons
dc]~ d't plus haut, varie do 'tS a. 20 miHitnetres.
C.
XONK DE THANSIDON )!KT)(E LH ))Ef);-
ARTtCLE )
GLANDES SAUVA)RHS
t; I. d.AXDE t'AHOTtDK
K
La )og'canfractucuse qui renferme la parotide (fig. 2 [8) est, circonscrite d.un i.i
plus grande partie de son étendue par une couche de tissu cellulaire, generan'mcut
très min&c, mais acquérant sur certains points tous )es caractères des tames :<ponc-
vrotiques cette couche cc!tn1ousc,disposée tout autour de la glande, est désigne.
dans son cnsembic, sous le nom d'a~OHew'osep6M'e'<<~eM-)ïe.
1° Aponévrose parotidienne. L'aponévrose parotidicnnc, comme nou- ftn-oj~
déjà vu en myoiogic (voy. /LooKeu;'oses ~MCOM), est une dépendance de i'apour\-r<j~
ccrvica!c snpcrficicHc. Si nous pre!)ons cette aponévrose a. sa partie posterieut'e,:tH
moment ou cite abandonne !e bord antérieur dnstorno-cteido-mastoi'dicnet si ))ou<
la suivons de lit vers la face, nous ia voyons (fig. 2'J'!) se dédoubler et former ai!)'.i
deux fcuHicts, l'un supcrticie!, !'aut!'c profond. Le /eM!~<?< SM~e?'/?c<e/ (7), f'u!)-
tinuant !a direction de t'aponevrose qui revêt !a. face externe du sterno-c!ci()o-
mastoïdicn, se porte directement vers b( f~cc en suivant la face profonde de ia p(;!U).
Arrive a ia face, i) s'attache successivement t° par sa partie inférieure, sur i'.ujgh;
du maxillaire inférieur '2° par sa partie moyenne, sur ic bord postérieur de fdo'
ou sur t'aponevrosc masscterine; 3° par sa partie supérieure, sur te bord inférieur
de l'arcade zygomatiquc.– Le /'eM~e<o/'oHd (8), se séparant du précèdent au
niveau du bord antérieur (tu sterno-cieido-mast.oïdicn, se porte tout d'abord vers In
pharynx. Il revêt successivement dans cette première partie de son tr:tje!;j°)fIn
ventre postérieur du digastriquc 2° l'apophyse styioïdc et le ligament sh'io-
hyoïdien,auxquels c)[c adhère intimement; H°ies trois muscies qui naissent de l'apo-
physe styloïde (styto-pharyngten, styto-gtosso et styto-hyoïdicn) et qui, sons lc
mtm de bouquet de «iohrn, descendent de cette apophyse vers !c pharynx, la
ianguc et l'os hyoi'de. Puis, s'in(!echissant en avant et remontant vers tes couches
supcrncicUcs., notre feuittct profond recouvre une partie de ia face postérieure du
muscicptcrygoïdicninterne et arrive bientôt après sur le bord posteriem'tie):) la
branche du maxHiairc. La. il rejoint le fcuittet supcrncie), soit directe!nettt, soit
par t'intcrmediairc do l'aponévrose masseterinc, et de nouveau, il se remtit :t!ui.
)) existe donc en rcaiite deux aponévroses parotidicnncs t'unc superJicjpHcet
regu)iërcmcntp)anc (7), <p'i s'étend, au-dessous de la peau, du bord antérieur du
stcrno-c)cido-mastoi'dicn à la région masscterine; ['autre profonde (8), recourba.'
en forme de gouttière, ressemblant assez bien a un dcmi-cyiindrc, dont h) cun'
vité regarde t'aponevrose superncieUe et dont la convexité confine au pharynx.
Nous venons de dire que les deux aponévroses parotidiennes se rejoignent et se
confondent sur deux points en arrière, au niveau du sterno-cieido-mastui'dicn;
en avant au niveau de la branche du maxiHaii'c. Voyons maintenant, puurco~)-
ptetcr leur description, comment cHes se comportent au niveau de )eur bon!
supérieur et de !cur bord inférieur. /~H bas (fig. 212), t'aponcvrose profood~
rejoint dota même façon l'aponévrose superficicHc, au niveau de t'ctroit esp.K'qui
sëparctc sterno-ctéido-mastoïdiende t'angtedc !a mâchoire. De cette union t7 resuite
une aponévrose unique, qui descend dans la région sus-hyoïdienne et qui se dcdou-
])!cra' nouveau, un peu plus bas, pour envelopper la glande sous-maxillaire.
/? /i~ ttig- 2')2), l'aponévrose paroUdienne supo'ficicHc se fixe a t'arcadc xygo-
!natif{t)''('t a ia portion fibro-cal'UtagincuscdLlconduit. audiLifcxt.ct'nc. Quant, a
)'!ipon' ~osc paroLidienne profonde, aprÈs avoir tapissa, comme nous J'avois vu,
cu!~ ~!it(?)'o-extcrne des musc)cs styHcns, cHc s'apph<;uc a la ))asc de t'apophysc
Se!
t-t.
6
't'-iitt")Hlt'oti'!ic))nc,vu~cn
j~A
S<'))~tn~')<')a,)~p:u'<tt)'n<'nno,vu~f'ncou~t'v'r-
rftt)j''t!"tix'ntt~)c('t~~Ut'i)c,Hcg)t)cnt U'-<)-t)'a!)SY<).h'<c'')t~th-(.))t,ë.c~m(')~p<~trrn~tit'
[))f'-[i'n)')''taroupc). ()c)a<'t'up.').
).!r.m'!K'tttn)a'<.i)tat)cin~ticut'aj'o- t.comh)itandttifc\)c)np.j[':no)H!f~)iet)tc<h)cr;)))'
['!)~f-h!'n'i''t-)!nusctcs<=h)ict)s.<nass~tct' 3, apoplme s(~loïJ. 4, mu""clt.S ~(~lil~US, 5~ .1"OJl!TO~
t.j')~r.~f'Ï'i.t)tH<<)te.<tiï:ash'iqnc.C,st<'rt)0- j'ar()ttdi('t)n'u)'c'fi<'i<'))t'a;'on~t)'ft--<'parott<tie)U)C)'t<tf'rtn<t('.
c!Kt~t)).[-f'.t')H')t.–T.~poo~~oscpat'otittu'tUt'* 7.tct)!'fnstona)~pattic)!)fcr[CU!t'd<'iait'gc.–s.ttfch'*
.1I1'{'rtil"¡..illo.
–j'h;nt«\te,onficcf'!t:u't)~t~)t<tc tatoue
xit'r't'.
Ctt~t))'
IU, ralcruc.t
apOUt'noseparolinlicunc IU.oronde. i)nti<)))ttnttagitUH)tfm<)ctcmficP)')tat'\))u)cntt<')~i<c.)')uc!
t"-tjt)acrsm'u!t)'):t)tat)t'~t')CHt'àt.t<'ouj't'c-noti't''
).Tt')i})i))H.)),c.t!oti<tcntff't'c.–t2,ju~u!:<i'c iulcruc. ju~ulaire inlcrnc.
)t.j'f:)u.–U, tissu ce)tu!ucsous- t~.jui:tttairec\tc<))C.–i3.j«'au.–ïi.sncf'!tu);mcsun5-
Cttt.HHC.
t. (~al'otidc
Xuu-. !.))(j)eUcruns ici, en cassant (\oy; pour jttus de ttetaits tes traites d'histologie), <jue les
::h))<)r.<hure,[k'.s se divisent eu trois groupes: gtandes séreuses, gtandes tnu')ueuses. gtandes
~i\k". ),es<a;;</M~e<Me~ ne ronfermcnt dans leurs aciui ')ue des ce))uics dites séreuses.
"ft'
!~)c-~<~h)d un ti'juide etair, athutnineux, dépourvu de mucus, pouvant .mir,soit iuecani'jue-
rhiniifjuenient par ses sets et surtout par tes ferments <[u'it contient a~t'etat de (tiss"-
tuti~n. f~ (\pe des laudes séreuses est représente par !ii. parotide et pin' ta ptupart des gtandes
'te t.) n~u jueuse huccate.– Les 'a/)f/M m~MptMM sont constituées exclusivement par des cenntes
~ucij~!r'. t~tes scc!etL'nt. comno teur non) t'indique, un liquide nmqueu'L. A ce groupe appar-
t~'tth'ftt i.t ijtafide retro-iitiguaft* du cot'aye, les gfaodes sahvaircs des otseitux et. chez i'ttommc.
un ';rd.nr, n~nd~e de gtandutes des deux régions genicnne et patatine.– Les '<!)t(/M ntf.t'/c.s' possè-
dent a ht i~i-. diversement metangees cutre eUes dans tes acini, (tes ce))u)es séreuses et des cet- l-
)uJM otu~ju~ u'es. Letifjuidc <)U'e))es sécrètent participe des propriétés physifjue.-i et fonctionnenes
'k~tui (~partes deux autres groupes g)andu)aircs. À ce groupe des glandes'" mixtes
at~MrtieîU!)~.chext'ho!n)nc.)asous-)naxi))aireet)asubHngua)e.
cot.tc ca.vit.c. Elles sont rornpia.cccs, a.u fur ot à ~ncsm'u qu'oUos s'echa-ppont, par les gri).nu!,).[iot
ex~et'nos, (csquoUes se j'uppruchcut, pou n pou de la b''t.e de la ce)iu)c pour, a leur t.om', pass!
d!tns)a.turnio)'egtimdu!tH!'c.
c. Cat)!'<e de ~'ae~HMS.– L~ tunuëre de j'acinns, trës eLroite, comme nous t'von
dit p)us haut, est aNongée dans le sens de l'acinu-, lui.
même. Vue sur des coupes longitudinales (Hg. ~9),
c)te est limitée, à droite et a gauche, par une hgnc
t'ëgu)ièt'emcnt festonnée, (Senties parties sai!u)tes
répondent' a l'extrémité do ta cellule, les angles ren-
tt'ants au point de contact de deux ceiïutes voi.~iaes.
Au niveau de ces points de contact, la cavité de i'aei-
nus se protongc, entre ces deux cciiuies, sous forme
de diverticuiums, afTectant natureHement, par r.ippot't
au centre de i'acinus, une direction radiaire sont
les ~HS~CM~ t'a~MS M<o'ee~M~M'es. Ces canaiicates
intcrccHutaires, déjà signâtes ([cpuis tongteinj~ par
)'Ff.u(j[';n et par E\v.\)j.), niés ptus tard par qm'tques
histoiogistcs, sont, nettement mis en évidence p:u' la
méthode de (.j!oigi(ng.2't9).)is s'étendent, en pt'ufon-
)'<.2t9.
deur, jusqu'au voisinage do ta paroi propre de ['arinus,
Acini d'une gta.ndcsct'eu.so
vuocncoupciongit,udir):),h nmis sans ['atteindre ils se terminent d'ordinaire, sous
(g)ttndc suhHn~uiUodf la forme d'un cut-dc-sac plus au moins renne, a fiau-
)'homrnc,prcpi).r<iHonpaj'k It ajouterons, on ce qui concerne la
ntc~hodct[cGo!gi,t('n.prci teur du noyau. Nous
Ë.MuLLEn). )nn)it'rc de t'acinus, qu'on y rencontre parfois d~c<?/-
/,hHni('t'Rdt[<'amU.ft')!t[(''cc) <!M<e~ ce):<)'o-acMtëMses, analogues a ccHcs qur nous
tût)',tnontt'.m~u <'f'rt.TLin)o)nb['t décrirons pins tard dans )o pancréas (voy. /~Hcrcas).
fcdtt'cj'Heu!cscn!tiic<)!~s.')!fs( s<
t)'ofons('nL(ffms)'ii[c'f'va)!cc)n)f''))K Ces cetiuics, déjà. mentionnées
!at)s)'~p(U!)t'ur tfjscf')iu!f ntu par plusieurs autcu)-
jucusc~<,c:nd)(!utt'ssinittti''f" ont été retrouvées tout récemment (t899~) par L~.L'E.s:-E
)i!nmxxi.
rbnélrnul ~luus lcs crois,aUs. nl<
et JouvËK~L sur la parotide d'un suppiieié.
d.Ce~i~sx~eBo~ Sur la face intérieure de la paroi propre, entre celle-ci et
la base des cetkdosgtanduian'cs, se voient des cettutes aplaties,
à prolongements protoptasmiques ramifies et anastomosf' ce
sont les ee~M~i en p<ïMe/' de Hof.L ou, tout simptetue! les
ce~/M~s ~e ~o«. Ces coHutes, nvcc teut's pruiongements .'masto-
mos~s~ formonL dans tcut' enscmbte un vaste réseau (fi~. MO),
qui cntace tes ecHu)cs g):u)dutaircs comme dans une sorte de
panier ou de corboii!c percée à jour. Il est rationnel de penser,
avec UxNA, que le réseau en question est, de nature contractile
et, par conséquent, que les cellules de BoH ont la mo! signi-
fication que ces ccMu)cs myo-epithetiatcsque i'on renconti' dans
Fig.220. bon nombre d'autres glandes, notamment dans iag)a)Kh; mam-
Cellules on panier maire ici,
do Bon.. iso)ces
comme aitteurs, elles ontpour fonction do comprimer
pnf ina.c~ra.t.ion, les cettuies
glandutaircs et de déterminer ainsi par action méca-
g~ndesous~f~- nique le passage, des vacuoles protoplasmiques dans la huuiere
xi)ia.u'educttioa de l'acinus, des produits secrètes par eHes. Nous rappei!crot)s, a
(d'!ipr6sFn)!Y).
ce sujet, que LAcxûix (1894), en étudiant ta structure de !a glande
mammaire, y a. constata, sur certains protongcmcnts des ce))u[cs de BoU, ['existence
d'une striation rcguticrc~ rappetant, exactement ce qu'on observe sur les cylindres
primitifs des muscles lisses et sur ics ceUu[cs myo-epitheHates des ~tndes
~doripfu'es. La, propriété contractite (tes paniers de .But) ne parait donc pas dou-
teuse.
7° Vaisseaux et neris.
La parotide, comme tous les organes a fonctions très
actives, est très riche en vaisseaux et nerfs
a. /i?'<e?'es. Les artères proviennent de ptusicurs sources de t'auricutait'c pu-i-
térieure, de !'auricu)airc antérieure, de la transvcrsatc ()c la face et du tronc mOne
de ia carotide externe. Ces artères, après s'être divisées et subdivisées dans h' tissu
conjonctifintcrstitict,arrivent au voisinage de la membrane propre des acini.tuut
autour de laquelle elles constituent un riche réseau capiHairc. Les maitu's de ce
réseau ne traversent jamais ia membrane propre et, par conséquent, n'amvent
jamais au contact des ccfiuies glandulaires.
b. Fe~:es. Les veines issues des réseaux capiuaires deia parotide, cbonincnt
comme les artères dans )cs cloisons conjonctivesintcrtobutaires. Unesscrétuussoit
les unes aux autres pour former des vaisseaux de plus en plus votumineux el, (ioft-
)cmcnt, viennent s'ouvrir dans tajugutairc externe ou dans ses aMuents.
c. ZyM~Aa<~Me~. Les tymphatiqucs de la parotide sont représentes par~c
g'ros capittaircs, irréguticremont calibres, plus ou moins anastoniosës entre eux,
cheminant dans le tissn conjonctifinterstitict. ))s sont réduits a uncsimptecouchc
cudothéiiatc et. untiercment dépourvus de vatvutes. On les voit sur ph'sicurs pouus,
notamment au niveau du pédicute des iobutes composés, envetoppcr plus 0"
moins les vaisseaux sanguins et même k's canaux excréteurs. Finalement, )es)ym-
phatiqucs de la parotide aboutissent aux ganglions parotidiens décrits plus
hMt.
d. ;Ve;<. Les nerfs de la parotide proviennent de trois sources -1° de t'auri-
cu~o-tcm~ora), branche du maxiUaire inférieur; 2" de la branche auriculaire du
niexus c''rvica); 3° des rameaux sympathiques qui entourent les artères paroti-
Jjcnncs. ifs se ramifient, comme les vaisseaux eux-mêmes, dans les interstices con-
jonct.ifs 'h' la glande et se résolvent ainsi en de très fins rameaux, les uns à myeiine,
lesaut' sans myë)ine~ qui forment autour de chaque lobule primitif un riche
rcsMn, )'' ~'esesM për~o&M~M'e.PAL.uuxo, depuis longtemps déjà, a signatë l'exis-
tence, dans ce réseau, de petits ganglions uni ou pluricellulaires.
!)nn!sf'aupéritobu)aircpartent unemuttitude de rameaux, qui pénètrent dans
repaisse')' même des lobules. De ces rameaux, les uns, véritables vaso-moteurs, se
ncrt.cnt~ar les vaisseaux et s'y terminentsuivant le type habituel. D'autres se .jettent
'.ur~cs canaux excréteurs leur mode de terminaison n'est pas encore nettement
élucidé. n'autres enfin, véritables nerfs sccrctcurs, pénètrent dans tes intecva!tes
(!cs acini et forment tout autour d'eux un deuxième plexus, le /~<KC!M perMe/Mc~.K
0)~6)'('CO~M'e.
Ce pt''x)'s, a son tour, donne naissance :L des fibriHes extrêmement ténues et
pius oo moins variqueuses, lesquelles perforent la membrane propre, arrivcn)
sous )'cnitbe)ium et viennent se terminer, non pas dans les ceUuics g)anf!u-
hn'es.c'nnme le prétendait, rFLÙRH)t, mais, comme
!edcmut)t)'ent, tes recherches plus récentes de FusA)u
~t'AXASrj,dei{AMOXYCAJAt,,deRETX[L'S,deK<)HO)-
K~w, dans t'intcrvattc de ces ccttutes gtandutaires.
~)). ULAXDËSOUS-MAXtLLAUtH
A. LO(;); SOCS-)tAX)L!.AUm
1" Couleur. Vne extérieurementou sur des coupes, )a. glande sous-m.ixitjain',
au repos, revêt une couleur gris jaunâtre. Cette coloration devient d'un gris rosc.
Lii ghuidc sous-tna.xUtaiM du. cû[c droit., a.pW's <)isseet)on. )a. t~'tn t'nt. dans )'cxLcnsiun et dans
)iL rotation du côhj opposa.
), glande sonii-n~xitiairc. 2. efando parotide. 3. bandckttcsous-nMxiHo-))arotidicnnc. 4, corps <)e ~'os )nmti!'
avGc4'. su grande corne. tj, m\to-)n'o')'ttien. 6. vcnh'c an~'rtcur du digash'iquc, avec C\ son venh'e [tn~X'ricur.
7, st;')o hyoïdien.n'a9stter. 9. stcrno.cMdo-mastoïdicn. (0, arKirc faciatc. –tt, carotide Mtcrnc.-
f~,carotide intcrop.–i.~vcmcfaciatc.–)~;vci)tcjug('!aircinterne.–)~,arf-erGthM'o')'d)cnncsut"-iiearc.–
t~u').~rc))))gua)f.
('
(ï~acrû)xf;)ncstngnt'c('t)tiO))'sm'tat<tCccx~rnc()ciag!andc[ndi(juc)cj)0)n)LdGsafaceinternconn.t'tjt'cana!
de WhartO)); h Hgnc de croix indique la séparation ()e ta face etterne et do la face inférieure.)
quand la g'tnndc f'oncLionnc, et pnss'' au rouge plus ou moins fonce dans !c cas de
st,asc veineuse.
Poids et volume.
2° Considérée au point, de vue de son votume, gtandesous-
maxitiaire est de )a grosseur d'une amande; cne pèse, en moyenne, 7 on 8 grammes.
H!!resL comme on !c voit, bien moins volumineuse que la parotide, son poids ne
rep''csf))~nt environ que le quart, du poids de cette dernière. Par contre, e)te est
~n'h'nn trois fois plus volumineuse que ta su)))inguate.
!i!n~t)''s, qm'tqncfois plus; '2" par sa parUc antérieure, avec )<* muscle )ny)u-
~h)icn; 3" par sa partie postérieure, avec te styto-hyuïdieu et. te vcnLrc posLérieur
'!)) ~i~striqne; 4" par sa parLie moyenne, avec le musc)c ityu-gtosse, dont ettc e~t
~[M)~ p.n' Ic nerf grand hypoglosse et. par ta veine Hnguate; quant, :L t'artere lin-
i;uak, <')tc est ptus profonde; elle chemine, comme on le sait. (voy. Ax'iHtuL'H),
~'u't:) fa''('profonde de t'hyo-gtossc et, de ce fait,, se trouve séparée de la gtande
)M)' tonte t'epaisseur de ce dernier muscle (<ig. 226,7).
De n'ttc face interne de la glande sous-maxittaire se détachent, deux protungc-
~~er~s, t an antérieur, l'autre postérieur. Lc/))'o~oH</emeH<~os<e~eM?'est ordi
!)~'n~'nt peu marqué il se confond le
plus souvent, avec t'cxtremite postérieure
la i:).unte cHe-méme. Je l'ai vu cependant, sur plusieurs sujets, s'étendre jus-
')n.m ))~r(t postérieur du muscle ptërygoîdien interne, jusqu'à t'aponévrosc paru-
t"t)en))~ )).t)'conséquent. LcM?'o/OMQeMeM<NH<M':e!<)', beaucoup mieux isotc et
aussi beaucoup p)as )ong, a )a forme d'âne languette conoi'de, aplatie transvcrsa-
kment. Se portant ohtiqucmcnt d'arrière en avant et un peu de bas en h.m~ i)
s'insinue, comme le grand hypogtossc, cnh'e les deux musc)es hyo-glosse et myio-
hyoîdien(ug.227/i0) et s'étend, dans )n plupart des cas, jusqu'à ]a partie postp-
5)48 A
à S 4
)<
8
au cours de )''ur h~
tionne)MC))tef.~u))t!'fm.
])ta,cces!t.)<)i's()i!rh':i(;t.j-
)u!esdos(;n)i.a.r!t')&
Fig.230. (fuoUes.n'u.y.uit d'autre
Acinimittcsdciasous-maxiHait'c! A,)'<mt do re~os;i!tjn't5 épuisement dohg~ut<!c fonction qut'd'rtred~
parun)ong~oncLionnctMCH~(~c/t~«t~'fytfc.) ciments dj; retnpt.icc'
],u'])'ctnt)s<:ou;)6ctttt'n\'ers.–2,unncif)uscoupeenioHg.–3,<'anatdeBotL–<,t;eHu!sinent,sC)nu!tipiiertiMi)
muqueuses. 5, croissanec de Ginllul1.i. f;, 6, t:a\'itt1 de l'acinus. 7, tissucoujoncur. au fm' et a
8, vaisseaux. nh'~uj'e <)ue
les cethuHs niUtjUfiusc-
tombent et disparaissent. L'examen comparatif de l'acinus gtiMtduiiufc <L\'ant. et aprun tc~ secn
tions nous apprend que t'icn n'est moins exact. Comme nous l'avons vu plus haut, h~ cellul,
superficiellesou cellules ct&iccs et les ccHnh's pré'
fondes ou cellules sombres sont de~ f~onents
morphologiquement très diffm'ents, u~n suscep-
tibles do se transformer et de se j'Hiu)))Mer mu-
LueUoment, les premières sont des (~)u!es mu-
(~ucusos et resteront, des cellules muquemes; )ei-
secondes sont des cellules séreuses et ne chiinge-
ront pas plus de nature que les pr~c~dontes.
APPAREtL EXCRÉTEUH, ))H WnA!t-
CANAL
§in.–C),AK))K SUBLINGUALE
6" Vaisseaux et nerfs. Les aWe/'e~ destinées à la glande sublinguale sont four-
nies, en partie par la linguale, branche de la carotide externe, en partie par la
sous mentale, branche de la faciate. Leur mode de distribution est exactement le
mentf' que pour les artères parotidiennes et sous-maxillaires. Les veines se jettent
dans !.i veine raninc et, de là, dans la jugulaire externe. Quant aux Ke?'s, ils
proviennent à la fois, comme pour la sous-maxillaire, du lingual mixte (Hnguai et
(ont'' ')u tympan réunis) et du grand sympathique. Ils se terminent exactement
comnie dans les deux autres glandes salivaires.
§ [V. S.\LtVE
Chacune des trois glandes ci-dessus décrites déverse dans la cavité huccale une
sativc-peciate. Il existe donc trois espèces de saHves une salive pa?'o<f~eMH~
une ;M/tt!<?
soMS-Mta~c:7/<.[ù'e et une salive SK&H~MM/e. L'ensemble de ces trois
saiiv" mëtange au mucus buccal et aux produits de sécrétion des glandes de ia
otuqtx'usc buccale, constitue la salive <o<a~ ou sa~'ue M~.c/e.
1' Salive parotidienne. La salive parotidicnne est un liquide ctair, incolore,
d')nu' d~nsitë variant entre t,004 et 1,008. Neutre pendant l'abstinence, il devient
.fk.Hin ;'u moment des repas ctac'de deux heures après. H ne présente, ni mucus, ni
c~!uh s. Sa composition chimique, clicz l'homme, est indiquée par )o tahh'au sui-
vant, dont j'emprunte les cléments aux analyses de )lo)')'H-SËYLHnet deMn'scnHuncn
HOf')'SEYL):n MtTSCHEKUCM
gras.
~h'aitit.)<;out")uc.
)'t\iL!in')mL~i<t'cs 1
9
!;))ithuiimu,n)aU6rcsnont)issoutc> )
Sn)tocyim.jLtûdcpo~ssiun).
~hhnui'csatcittins. 0,30 C.3U
<:a!!)un.lt.u<;u.)ci<)ue.
Saisit acide
1
3,K) 1
H
KM.
jouissant de la propriété de transformer i'amidon en sucre. C'est a elle q~cia
et
la
sative estredcvabiedc son action saccharifiante. A t'ctat d'isolement, iaptyntinc
est une substance Hanche, amorphe, so!uij!e dans l'eau. EHc peut transforutcrcn
dcxtrine puis en sucre plus de 2000 fois son poids d'amidon.
PtyaJinc.
Voici quelle serait, d'après les analyses de iL\MEtU)AcnE[i, la composition fJc)a
Mucinc.
saLive mixte
E))iU)c)iu)ns.)
Sufibcya.tia.t.Hs.
Chtorumsaka.rtns.)
P))dsphn).esodi[[ue.
1
y
¡
994,20
),30
ag
0,04
Sofsdcchtm.'LcLdoluu.gncsio.) 2'20
2,20
Tu). 990,94
ARTICLE I[
FOtE
foie (ailem. Ze&e?', angl. T~'ue~), le plus volumineux des viscères, est un
Le
urg:u~ glanduleux, auquel est, dévolue la double fonction de sécréter la bi)e et de
produire du sucre de glycose. Le sucre, au fur et à mesure de sa production, passe
dirf'tcrnent dans les radicules des veines hépatiques qui le transportent dans le
ca'ur, lequel le répand ensuite dans tout l'organisme. Quant à la bile, elle se
dcv't'r-e dans le duodénum en suivant un système de canaux spéciaux, que nous
décrirons part sous le nom d'appareil excréteur de la bi)c.
§ I. COXSJDHUATIOXS UEXÉnALES
1' Situation. Le foie est situé dans la partie supérieure de la cavité ahdomi-
t)! au-dessous du diaphragme qui le recouvre a. la manière d'une vaste coupole,
au-dessus de l'estomac et de la masse intestinale qui lui forment comme une sorte
decoussinet élastique. A lui tout seul, il remplit la presque totalité de l'hypochondre
droit, une grande partie de l'epigastre et la partie la plus élevée de l'hypochondre
gauctu' (pour la valeur anatomique de ces différents termes, voy. p. i04).
2" Moyens de fixité. Cet organe est maintenu en position 1° par la veine
cave mfpricure, qui est essentiellement fixe et a. laquelle il est. intimement uni,
dans une étendue de 3 ou 4 centimètres, par les veines sus-hépatiques 2° par la
veine ombilicale et le cordon fibreux qui la remplace chez l'adulte, cordon fibreux
qui, en se rendant de l'ombilic à la veine cave inférieure, passe au-dessous du foie
''t tonne, pour ainsi dire, une espèce de corde tendue, le ~<:H:eH< ?'OH<< c'M foie,
sur laquelle repose ce dernier organe; 3° par un certain nombre de replis du péri-
tou~ qui, partant de sa surface extérieure, vont s'attacher d'autre part sur divers
point- de la paroi abdominale. Ces replis, que nous désignerons sous te nom col-
tectft'dc ligaments ~M /b!e, seront décrits plus tard à propos du péritoine hépa-
titju'' ')). 2~9). 11 convient de leur adjoindre, dans leur rôle d'appareils Hxateurs
du tui~, un autre repli du péritoine, l'epiploon gastro-hepatiquc, qui relie la face
mfcri.'ure du foie, d'une part à la portion tout inférieure de l'œsophage, d'autre
part a ta petite courbure de l'estomac et a la première portion du duodénum.
~lat~t'e la multiplicité des dispositions anatomiques qui semblent avoir pour
t'uled~ maintenir le foie dans la. situation qu'il occupe, cet organe n'est pas abso-
lument fixe. C'est ainsi qu'il s'abaisse à chaque inspiration pour reprendre,a l'expi-
'attun suivante, sa position première. De même, à l'état pathologique, nous voyons
iesëpanchemcnts pleurétiques droits le repousser en bas et, vice versa., tes tumeur.;
et les dpanchements abdominaux le refouler en haut du côte du thorax. Mais ce ne
Le foie, vu pa,r sa fN,eo supérieure ot. en ptijLcc, sur une coupe horixontn~c<tu),rf)j)!'
priiUquee au nivea.udcia. douzième ver).6bt'odorsa,)e.
A, ftbro-cat'~iïago de iadouxienic dorsale.–H,apophyse épineuse –C,cauatverLebt'a),avcctatnof-Hc.–
D,conpcde!aparUesupcricurcdctaduu/.iÈ)necôLc.–Ë,coupcdGiaohxicmccôLc.–F,coupcdus)ct')U[))).–
f!)coupe du diaphragme fcgûroncnt. (''rigne 01 avauL G\ centre nhr~niftuc dû ce musctc. tt, coupe des inter-
costaux. ). masse sacro-tombaire. K, ;nusc!egrand dorsat. M, )nusc)c grand pectora!. L, N, muscte!. f;r:u~
dontci<ctgrandob)iquc.
t, grosse ~uMros)L6 de t'cs)j0tnac. raLû. 3, eapsutc surrf''na!cgauc[tc. paquet, graisseux <pf)idaf)f
de repipïoott gast.ro-coiiquc. S, lobe gauche du foie. G, son iobc droit. 7. coupe des deux t'c')'H"ts fi't
tigamcnt suspcnscur. 8, feuiUct supérieur du tigament coronaire. 9, feuiHc). inff'rieur du mèmc tig.uumt.
!0, ]iga)nenL t.riangutah'cgauche. ), tinu~es du tigament. h'iangutairc droiL, siLue sur un plan inf~ricut' a ta c'm~e.
t~, parUo du bord posLôricut' du foie dirccLcuicn~ eu rapporL avec le diaj)fn'agmc. t3, pf~'iLoifio p!)''i'j;d.
f~~vcmc cave inr~i'tcnt'c (on voit, dans la profo"dcur,rcmbouchurcdes deux veines sus-hcpaf.ittucs). t~, ~'sopha~f.
tC, canal thoracique. i7, aorte.
sont, ia, il faut en convenir, que de simples mouvement.s sur place ce ne so~
pas des dëpiaccmenLs proprement dits.
3° Volume etpoids. Le foie est de beaucoup le plus volumineux et le ))tus
pesant, de tous tes viscères. Mais il est aussi Fun de ceux qui présentent dans ton'
dëvctoppement les variations individucUcs tes plus étendues.
Tous les anatomistes insistent avec raison sur les dimensions considërabh'squ''
présente cet organe dans les premiers stades de son évolution ontogeniquc. Chez
t'embryon de trois mois (fig. 23'7), il descend bien au-dessous de t'ombitic et. ('hcx
t'onbryon de cinq ou six semaines, il occupe à lui tout seul la plus grande partie
de (a cavité abdominale. Les recherches déjà anciennes de HuscHKE et de MK<;KKL
nous apprennent a cet égard que le poids du foie est a celui du corps (po~s )'e/a<)
CitCzunenthryon do) mois, conune~'chiffre) est, :u)f;hif)'ro 1
g 1 3
Chez un fœtus de
Chcxt'ii.duKe.
S
S
9 ) )
1
t 16
)8
M
33
Le volume du foie, comparé a celui du corps, se réduit, donc de plus en p!ns an
fur et à mesure que le sujet grandit. Est-ce à dire, qu'au lieu de s'accroitrp, ret
orgnnc subit une atrophie graduelle et continue? Bien certainement non le foie,
sen))')ablc en cela aux autres viscères, s'accroit constamment depuis la période
embryonnairejusqu'à l'époque ou il a atteint son complet développement; mais,
comu'e le corps se développe lui aussi et cela dans des proportions beaucoup plus
cot~i'ierabtes, il en résulte que, bien que son poids absolu s'ëfève graduellement,
-un poids relatif, je veux dire son poids comparé a celui du corps tout entier,
diminue peu à peu.
.\)rive au terme de son complet développement, le foie pesé de 1.4SO a
l.&O~ grammes. Son diamètre transversa) (longueur) mesure de 24 a 28 centimètres
son diamètre antëro-postëricur (largeur), de 't8 a 20 son dia-
mètr''vertical (hauteur ou épaisseur), de 6 a 8 centimètres.
Ce )if sont )à, bien entendu, que des moyennes, qui se trou-
t-er«"t en défaut pour bien des sujets. L'observation nous
tK'm~ntrc, en effet, qu'en dehors de toute innucnce pat)to-
iogiq' le foie le plus petit n'est que la moitié du foie le
p)us \otumineux. CmjvEtLnn';n a même écrit qu'il n'cn était
que ic tiers mais cette dernière appréciation me parait peu
(m)(!~(')'ai remarque que chczia femme, qui a t habitude
du ~nsct, le diamètre transvcrsai du foie diminue, tandis
<)uc ~un diamètre antëro-posterieut' augmente. Citez cHc, )a
!at'n<'m se rapproche beaucoup de la longueur ou même la
dépasse. Du reste, chez ta femme, le foie est un peu moins
d~\ c)oppe que chez f'hommc la difTërence oscitte. d'ordinaire,
~ntt' <!() et et, 80 grammes.
Un a considère tongtcmps le tempérament biticuxethypo-
chondriaque comme iie, ehez)essujctsqui [c présentent, a un
foie v~tumineux. L'observation anatomique n'est nullement
f!(\'o);))))c a une scmbfabfc théorie, aujourd'hui surannée.
i':un)i ies conditions physio)ogiqucs qui ionucnt dirccte-
Fig. 237.
mcnt '-ur le développement du foie, nous devons signater
Mn j~~nnerc ligne )'ctat de sa circulation. Le foie, en en'ct,
Le tuicchcxunon-
h)'yo<)dct)'oi5tfiois
étant nu organe très vuscuiaire, son tissu étant siHonne dans titttcnu.
ton-: )''s sens par des canaux artériels et veineux d'un dia-
!)K't)t;considcrab)c, on conçoit sans peine que so" vo'u'ucsera modifie sun'ant que
't'.s <i;)))x seront cux-mcmcs plus ou moins distendus par )'' sang. Chacun saitquc
tot's~a on pousse une injection dans ta veine porte, sous une certaine pression et
d'une façon continue, on voit te foie se goutter gradueUementau fureta mesure que
[~n~'trc l'injection et acquérir ainsi un volume bien supérieur a cctui qu'il présentait
au dchut de t'cxperience. Mais le fait suivant démontre d'une façon plus nette encore
cette mftuence de la cit'cutation sur les dimensions du foie si, sur un animal vivant
'iunt '~) :) ouvert la cavité abdominaic, on comprime la veine porte avec le doigt.,
un v'nt immédiatement le foie diminuer peu a peu de volume et comme se ttetrir
[)ui:st ')); cesse brusquement, la compression, la circutation un instantinterrompue
:-<; rcUthtit, le sang remplit de nouveau les ramitications intra-hcpatiqucs de
la
vint; ))0!'te et, du même coup, l'organe revient a ses dimensions primitives.
iS.u't'~y ''stinte u 450 grammes la quantité de sang que renferment, chez l'homme,
les \;)i-eaux du foie. Le po~s joAysto/o~t~Me du foie (on entend par ce mot le
poids <[ne présente i'organe sur )e vivant) est donc représente par le potc~s caf~ue-
)'~<'e augmente de 400 a 450 grammes.
sont limites en bas par une ligne obliquement ascendantequi, partant du cartilage
de la 9" ou de )ad0°cùte droite, remonte au cartilage de la 7° ou de la 8° côte gauche.
Par ('intermédiaire du diaphragme, la face convexe du foie est en rapport
1° en haut, avec la hase du poumon droit, la face postérieure et la pointe du cœur,
la base du poumon gauche rap-
pelons, en passant, que le dia-
phragme est séparé des poumons
par un double feuillet pleurajet et
du cœur par le péricarde 2°e))
avant, avec les dernières eûtes
du cote droit et avec les sixième,
septième et huitième côtes du
cote gauche. On admet gencra)e-
ment qu'a l'état normal, le sujet
étant couché et en expiration, le
foie remonte en haut et à droite
jusqu'à la cinquième côte, tandis
qu'en bas, il atteint le rebord des
fausses eûtes, mais sans le dépas-
Fig.239. ser. Au moment de l'inspiratioo,
Httpport.s du foice).de)'est.ot])iicavec le rcbofd costtU. ces
rapports se modifient par
A, estomac (eMroK~).-t: foie (c)tM<f]–C',C'
L.t',C'cinquième.stj;i6)ne,scpUctnc,huit)6)nccL
(:
neuvième c'~cs.
cette double raison que la con-
traction du diaphragme, d'une
–L~,deuxième vertèbre iotnban'c.
part c!ëve les eûtes, d'autre part
abaisse le foie. Cetui-ci descend alors au-dessous des fausses côtes d'une quantité
qui, variant natureitement avec.t'amptitudo même de l'inspiration, est tégeredans
les inspirations faibles, plus considérable dans les inspirations fortes ou forcées.
2" Face postéro-mîerieure ou concave (ug. 240). La face postëro-infehcuredu
foie (face m/'o'teufe de quelques auteurs) regarde obliquement en bas, en arrière
et à gauche. Elle diffère de la précédente en ce qu'elle est concave et surtout beau-
coup plus accidentée. Nous y rencontrons, tout d'abord, deux sillons toujours très
marqués, qui vont du bord antérieur du foie a son bord postérieur et qui, parcon-
séquent, parcourent cette face dans toute son étendue Fun d'eux, celui qui est a
gauche, a reçu le nom (nous verrons tout à l'heure pourquoi) de st~OM de la veine
ombilicale e< (ù< canal M!MeM;y; l'autre est le sillon de la vésicule &t7<a'e ~(<e
t)et'He cave. Ces deux siitons divisent la face inférieure du foie en trois zones:
une zone moyenne, une zone tatérate droite et une zone latérale gauche.
A. ZoNK MOYENNE. La zone moyenne, ta plus importante des trois, est exacte-
ment compriseentre les deux sillons antéro-postéricurs que nous venons de signaler
et que nous aUons tout d'abord décrire
a..tS't'~on de la veine onibilicale et d~ canal NemeMa?. Le siMon de la veine
ombilicale et ducanal veineux, encorcappeté s:«OM longitudinal ~M /'0!e((lg.340,S),
répond assez exactement a la ligne d'insertion hépatique du ligament suspenseur,
et, comme elle, sert de limite respective aux deux lobes du foie. –'Sa Mto~/e anté-
rieure iogc la veine ombiticale ehez le fœtus et, chez l'adulte, le cordon fibreux qui
remplace cette veine. UabitueHement, on voit une languette de tissu hépatique
passer a la manière d'un pont d'un de ses bords à l'autre et transformer ainsi, à
son niveau, la gouttière en un canai complet. Cette languette (6) varie beaucoup
dans ses dimensions suivant les sujets elle peut être très étendue ou même double;
dans d'autres cas, elle est très petite ou même remplacée par une simple membrane
fibreuse, Sa moitié ~os<ë?'K3M)'e, un peu plus profonde que l'antérieure, livre
passage, chez le fœtus., au cana) veineux ou canat d'Arantius, qui s'étend de la
branche gauche de la veine porte a la veine cave inférieure. Ce canal, sur lequel
nous aurons à rcvenirptus loin, s'oblitère après ta naissance comme la veine ombi-
Fig.2.0.
Le tbic, vu pn,r s.). fiLCH infuficuM ou tuM concave.
A. tmrd ant6!-o-inK'ricur. B, boni posttro-supcricur. C, cxh'tmiM droite. U, Mtr~mitc gauche.
t.)o)'<'droit, avec
c.trr' ou ~-tnmencc
<t, son empreinte cotifptc, A, son pn)prcintcr~na!c,c,
porte antérieure.
son c'nprchdccapsutairc.–
~t, lobe gauche cf empreinte gastrique.
2. lobe
<, tohc (te Sptgct ou éminence
t'o<tp]tu~t''ricurc~avcCK,sasaiHicautericm'oct~,sonpro)ottgCtncntantcr'<'uroutobtdccaude.–5,sit)onto)t-
~tmtiu.d. pont de substance hépatique, passa)it par dessus ce sillon et rcHant cnscmbtc le )oLtc gauche et le tobc
tf,
carre.tigamcn~rond (vente ombnicatc obtiL<'T(''c), occupant la partio antérieure du sillon tongitudinaL
corf)<'t) fittrcttK (tcsttgc du canal ~cijieux <rAt'at~tus~ iog~ dans la pat'tfc post~tictjrc de pe sillon. 9, sU)o'i
tiansvcr- ou hile du foie. 10, fosscLie de la vésicule bitiairc. Il, vésicule hiHaire ou cho~c~stc- t~, canal
cystt'jtx'. 13, canal h~pati~uc. t<î\ canal chot~doque. ti~ artère tn*'pati<~)C. t~
t<Ypi)tccave[nf~rteuro,avcci(i',sagouHtët'c.–t7,t7'cmcsh~pattqttc5droitcs.–t8.vci'te!n'patifjuegauchc.
artt'i'e c~stiqHc.
t~. n'ijte capsulaire droite. 20~ vciiïG diaphra~tnatiquc droite. –~i, vemc tiiapitra~'natiqucj~uchc. i2. fcuiUct
mfericut 'h) tiga'uent coronaire. 23, t)0t'd postérieur du foie, noti r~eoH'.ert par !p p<ritoi"c. 24, ttgamcnt
''u~tot'-f-tu'. ~5, trcne de la vci)tc porte.
)ica[<' fhcx l'adulte, on ne trouve plus a son lieu et place qu'un simple cordon
fibreux (tig. 240,8).
b..S'H de la ~~<CM~e biliaire et veine eaue. Le sillon de la vesicute
biliaire et de la veine cave est situe a 6 ou 7 centimètres a droite du précédent, n
lui est (l'abord parallèle; puis, il s'en rapproche tëgèremcnt au voisinage du bord
postérieur du foie. Comme lui, il se divise en deux parties 1° une partie anté-
rieure, gouttière iarge mais peu profonde (/osse«e c</s<~Me), de forme ovoMe~ dans
taqueHc se trouve couchée ta vcsicutc bUtairc (H) 3° une partie postérieure, beau-
coup ptus profondément excavëc, dans laquelle se loge la veine cave inférieure (16).
c..S'<7/o/t/?Y(Hsue)'se. Les deux sillons que nous venons de décrire sont reHés
l'autre par un troisième sitton, cctui-ci dirigé transversatémentde gauche it
l'un :t
droite c'est le sillon /)YM:~fo'~e ou hile (<M/'Ot'e (9). Les trois sillons réunis rap-
pellent assez bien, comme on le voit, tes trois divisions d'un H majuscule. Le
sillon transversc est un peu plus rapproche du bord postérieur du foie que de son
bord antérieur. Il représente une excavation targe et profonde, mesurant 6 a
8 centimètres de longueur sur 20 à 28 millimètres de largeur. C'est, dans cette exca-
vation que passent presque tous tes organes qui vont au foie ou qui en partent ),i
veine porte, l'artère hépatique, des vaisseaux lymphatiques, les canaux
et
un certain nombre de mets nerveux. Ces différents organes se disposent di~s
l'ordre suivant (f)g. 272, p. 302) a la partie postérieure du hiie, la veine port. en
avant d'ette, t'artèrc hépatique et ses branches; en avant, de t'artëre hépatique
et sur un plan beaucoup plus profond, les canaux bitiaircs. Nous rencontrons
encore au niveau du hite plusieurs ganglions lymphatiques, qui s'accolent de pré-
férence aux divisions de la veine porte. A gauche, le sillon transverse arrive au
sillon de la veine ombiticatc et s'y termine. –A droite, il aboutit de même au sillon
de la vésicule biliaire et de la veine cave, mais il ne s'y arrête pas it envoie dans
le lobe droit un petit prelongement, ordinairement très marqué, qui se dirige ob)i-
quement en avant et en dehors
(fig:!240) en formant, a son ni-
veau, la limite respective de deux
dépressions ou facettes que nous
appellerons tout a l'heure la fa-
cette colique et la facette rénale.
d. Lobe cs?'?'e ~M /bM. Eu
avant du sillon transyerse, noh'c
zone moyenne du foie est f<m&<'
par une surface quadrilatère r~uc
l'on désigne sous le nom de lobe
co't'ë~M/'Ot'e (eMM'KeHcepo?'/e
aM<6'eM?'<? de quelques anato-
mistcs). Cette portion du foie
(fig. 240,2) est tantôt apliuie,
tantôt plus ou moins I)ont))ee,
surtout a sa partie postérieure.
e. Lobule de <S'p~e~. H))
Coupe verUco-)a.tcra.)c pa.ssa.nt par ~c rein <h'oit., pour arrière de ce même sillon trans-
montrer les ~'oisomprcint.es()o)<).fa.coin('c!'icuMdu verse, nous rencontrons un
toiû((<emt-.fc/)CH!f(<!f/Ke).
deuxième lobule, de forme et
t,fotc.–2, diaphragme.–3,~oumoudt'o)LL–4,c'A~s~~&uy- de dimensions fort variables
rt'nntc. 5, rein droi). (i, coton transtcrso. 7. paroi abdon)ina)û
anLtricurc. S, muscto ~soas. 9, muscle carre des tombes. (ng. 240, 4) c'est le MM/e de
)0. musctes spinaux.–jt.jjgamcntcoronaire.–X[[,dou/.iemecôte.
Spigel (ë?H!KeMce ~o)'<e ;M~-
?'/eM?'e de quelques anatomistcs). De forme quadrilatère, plus allonge dans le sens
antôro-postérieur que dans le sens transversal, le lobe de Spigel est. neUt'tneot
limité en arrière, par le bord postérieur du foie; en avant, par le sillon trans-
verse a droite, parie sillon où chemine la veine cave; a gauche, par le siiiun qui
loge le canal veineux. De son extrémité postérieure s'échappe un prolongement1
plus ou moins volumineux (p~'o~oM~eme~joostë~etM'du lobe de Spigel), qui, en
s'6ta)ant, sur )a paroi postérieure de la veine cave (fig. 242), agrandit la gouttière
de ce tronc veineux et parfois même !a transforme en un canal complet. Cn pro-
longement, quand il ne recouvre qu'une partie de la face postérieure de la veine
cave, est ordinairement,réuni a.a lobe droit par une l&meUe Rbrcuse ou simple-
ment conjonctive, dans laquelle se voient parfois des vasa aberrantia (voy. plus
loin; p. 300). Son extrémité antérieure se soulève ordinairement en une saillie.
,-))')'0))[!ie et mousse (a de la figure 240), qui forme la )evrc postérieure du sitton
jj'ansverse et qui s'avance plus ou moins sur la branche gauche de la veine porte.
CeUt'saittie donne naissance, sur son coté droit, a, un prolongement transversal
(8 de ta même figure), qui va rejoindre la zone droite c'est te co~'CM/MS c<M(da-
~s 'e IfALLEii, encore appete <o~M/e caM<~ë ou~?'o~on~e?MOM<aM~CM)' c~M ~o&e ~c
,S'pt~"y. Il se dirige obliquement en avant et en dehors, passe en s'amincissant
cnt)' ta veine cave inférieure et la branche droite de la veine purte et, finalement,
vicn! se perdre sur la face inférieure du lobe droit, en formant la tèvrc posté--
ricm')' de la petite scissure, mentionnée ci-dessus, qui prolonge t'cxtremite droite
du sillon transverse.
f. ~appo?'<s de la ~OMe MtoyeMHe. Les rapports de la zone moyenne du foie sont
les suivants. Le sillon transvcrse tout d'abord, plus ou moins cumblé par les
orgattcs énumérës plus haut, donne attache au bord supérieur de t'épiptoon gastro-
hcpaUque, qui descend de là sur la petite courbure de i'estomac et, de ce fait,
sépare 1 la manière d'un rideau le lobe carre du [obc de Spigel (fig. 248,3). Le
!ube carre, situé en avant de cet épiptoon, en pleine cavité péritonéatc par consé-
quent. repose sur la première portion du duodénum. Le tobe de Spigel fait
-~iuk' dans t'arrièrc-cavitc des epipioons. est en rapport 't° en avant, avec
['ëpijduon ci-dessous mentionné 2° en arrière, avec les piHcrs du diaphragme et
p!us particuiicrcment avec le pilier droit; 3° a gauche, avec la portion tout infé-
rieure (!c t'œsophagc (voy. CfsopAa~e) et avec les pneumogastriques, qui cheminent
dett.'Httcn bas le long de ce conduit; ~°cn bas, avec le tronc cœliaque, avec ).'
p!cxns solaire, avec le bord supérieur du pancréas et aussi avec la petite courbur.'
de rcsujmac, surtout lorsque ce dernier organe est a l'état de réplétion.
Il. /oxE LATÉttALE cKorrE. La zone latérale droite comprend toute cette portion
de la face inférieure du foie qui est située ;a droite du sinon de la vésicule bitiaire et
de la veine cave. Elle est
remarquable par la présence de trois facettes ou empreintes
que forment les organes sous-jacents en s'appliquant sur elle. On les distingue en
antérieure, moyenne et postérieure. La/ace«eaH/ër<eMre (Hg, 240.M), tantotplane,
tantôt j))ns ou moins excavée, est située immédiatement en dehors de la vésicule
bitian e. Elle a une forme irrégulièrement quadrilatèreet répond au coude que fait te
cùlon ascendant en se continuant avec!ccô)on transverse. Un ta désigne, pour cette
raison, sous le nom d'en~'et'M/ecolique. La facette MtoycHMe (&), encore appelée
cM~H'eN~e)'eHs/e, s'applique contre !a face antérieure du rein droit. Elle est concave
et rcv.'t )a forme d'un triangle, dont la base regarde en dehors et dont te sommet
se c'jnf'jud avec le protongement antérieur du lobe de Spigct. La facette posté-
)'M!<)-e te), située en arrière dela précédente, longe te bord postérieur du foie. Tantôt
pLmc, tantôt Jégeremen); convexe, elle répond à la face antérieure de la capsule
~-tu'rcnaic droite elle a reçu, pour cette raison, le nom d'em~'em<e SM?'7'e?M<e.
C. /<Ë LATÉHALE cAucuE. La zonetatérate gauche comprend toute la portion
dc)a face inférieure qui se trouve située a gauche du sillon où se logent la veine
umbifjcafe et le canal veineux elle répond exactement,
au tohe gauche par consé-
'[ueot. Sa forme est celle d'un triangle, dont la base forme la lèvre droite du sillon
prêche. Légèrement
concave, elle s'étale sur la face antérieure de l'estomac quand
cet <m::u)e est a l'état de réptétion, sur sa grosse tubérosité lorsqu.'H est à t'état. de
)'cst(j)H.!f-, sous le
nom d'e?M~'etM~e ~as~Me.
vaout~ on désigne quelquefois cette concavité, en raison de ses rapports avec
3" Bord antérieur. -Le bord antérieur du foie, mince et tranchant, est obtique-
ment dirige de bas en haut et de droite a gauche. Il tongo tout d'abord le rebord
des fausses côtes du côté droit. Plus loin, au niveau de l'échancrure sous-stern.'de,
il est immédiatement en rapport avec la paroi antérieure de l'abdomen (Rg. 239.B).
Plus loin encore, il disparaît sous les septième et sixième côtes du côté gauche.
Ce bord nous présente deux échancrures plus ou moins profondes, losqucUes
répondent a l'extrémité antérieure des deux sillons antéro-postérieurs, que nous
avons déjà étudies sur la face inférieure du foie. L'une de ces échancrures, voisine
de la ligne médiane (Hg. 240, 24), livre passage a. la veine ombilicale et il la partie
correspondante du ligament suspenseur du foie. L'autre, située adroite (Qg. 240,11),
est combtéc par l'extrémité arrondie de la vésicule biliaire, qui habituellement
déborde de 'Lu à 18 millimètres le bord antérieur du foie.
A. EXVELOPPES DU FOIE
suit.
.O-
se distinguent en droit et gauche, se comportent comme
Au niveau du bord supérieur, ils se réfléchissent, l'un a. droite i'autt'e~ il
-4-1-
ga.uchc, pour tapisser la face inférieure du diaphragme. Au niveau du bord
infet'u'ur, ils se réfléchissent, de.mcme, pour revéHr~ l'un la face supérieure du lobe
.'a.u< hc du foie, l'autre la, face supérieure du lobe droiL
0""
;~t niveau du sommet, le feuillet gauche et le feuillet
droit se continuent, chacun de son côté, avec le feuillet
BUj')~'iour du ligament cocouaire. Au niveau de la base,
entu', tes deux. feuillets s'unissent t'un a l'autre, en for-
mant, une gouttière à concavité supérieure. C'est dans
ceLtc gouttière que se loge ta veine ombilicale. Les
deux feuillets constitutifs du ligament suspenseur sont l''ig.2M.
adossas l'un à l'autre dans la plus grande partie de leur Coupe h'ansvcrsa.ie du li-
étendue. En arrière, cependant. ils s'écartent graducUc- ~in'Mut sus()cnseut' it.u-
dcssustfota.ve~ncon)-
ment l'un de l'autre, de manière a intercepter entre eux. !)i)i(;:t)c.
un espace triangulaire, dont la base répond à la veine cave ~,diK)~ra.me.–2ct2\feuit-
eUnc-nre de'15 à 20 miHimètrcs de largeur (ng. 243, '12). !c~ droit et fcniUct gauche du.
figmnc!l[susjtcuscut'3,60n
)Mf<' tus deux feuillets s'interpose une couche de tissu hot'd'nf~t'icm'tongc~ntl'Avcm~
ontbiticatc.
<:cHu[:nrc, au sein de laquelle cheminent des lympha-
Uqnc- quetques veinuies et quc!ques a~énoies qui se rendent, au foie.
!.f(UMHf<'r conoXAm):. coronaire (ftg. 246,4 et, 8), dirige
Le Hgament,
transversalement, s'étend du bord postérieurdu t'oie & la partie correspondante du
diaphr.mme. 1) comprend, lui aussi, deux fcuittets, l'un supérieur, t'autrc inférieur.
B G
Fig.216.
Le fuie, vu par son bord postérieur.
A, !f't.c ~.mche. H, lobe droiL C, tobc de SpigcL D, touc cai'r~. E, Lord tmt~ricur du foie. son
i'orttj'o-f'ftcut'G,vu5tcuïcbiliau'c.
tt Yettx <c; iufet-icut'c. 2~ tigament, suspeHscm'. 3, veuic o'HbiUcatc. 4, rcu'Hct supL'rx-m'du U~meut
coto);u<t'. 5. 5, fcuiUet- mfcncur du ntuntc iiga!Hent. 6, 6, parUc du Lord post~'ttcu)' comprise odn; ces deux
~utUct~ <{ x~n tccouvcrte p.u' te pÈritoinc. T, ii~auïCHt )r~Hgu!airû gauche. tigatMeMt trmngutati'c droit.
Les)iS!in)~nt.st.n!mgu)~i~s<!ufoit!:A,)igani(]nLt['~ngmanru~ro[L;n,ng:H)lM))t
h'ia.ngutu.h'oga.uchc.
t,et~'emi)M droite dufoip.\UCp~r6~face SHp6ri('U)'C et reCCUterte~r te ))eriLoinC.t'.6CHC\tremite!tUche.- u
i!p<iritninoparieLa!.ta)ussaut)a)aceinteruedudiaj)i~agn)C.–3.)igafncnttriangu)aircdroiL–ga~e!~
triangtdaircKauehc.i.S'.point ou )e péritoine passe de ta face supfncure du roio sur )a face inférieure du dMpiu'asme.
en formant te fcuittct supérieur du ti~amcnL coronaire. –(<, coupe du diai)hragme.
et dont, !a <)ispusit.ion se voit également bien sur les coupes transversates ut sur
les coupes tongitudinates.
Sur les coupes transversales (fig. 253et354,A)~ nous voyons successivement: i°i'
ta p'.u ipheris uu toijutc, dans les espaces de Kiernan, les coupes des veines it)tcrio-
bu~iit'es, émettant à droite et à gauche des collatérales transversales, qui s'enga-
gent sur les facettes du lobule et s'y anastomosent plus ou moins avec leurs simi-
)aircs de façon a enserrer le lobule dans une sorte de cadre 2° au centre du
lobule, la coupe d'un gros vaisseau, qui n'est autre que la veine intra-lobulaire;
3°entre le cadre vascutaire périphérique et le collecteur centra), l'ensemble des
capillaires allant de l'un à l'autre. Ces capillaires, comme nous le montre nette-
ment la coupe, sont disposés en rayons et, d'autre part, sont réunis de distance en
distance par des anastomoses transversales ou plus ou moins obliques. C'est en
somme un véritable réseau a la périphérie, les mailles de ce réseau sont arrondies
ou polygonales dans tout le reste de l'étendue de la coupe, elles sont allongées
dans le sens du vaisseau. H y a déjà longtemps que les histologistes ont comparé
cet ensemble vascutaire à une roue, comparaison qui, du reste, est parfaitement
juste; le moyeu de la roue est représenté par la veine centrale la circonférence,
par te cercle péritobutaire les rayons, enfin, par tes capittaires radiés.
Les coupes longitudinales (fig. 254.B) ne sont pas moins instructives. Elles nous
montrent tout d'abord la veine intra-lobulaire occupant dans toute son étendue
la ligne axiale du lobule. Elles nous montrent ensuite les capillaires radiés se jetant
un à un dans cette veine intra-Iobutairc,
qu'ils abordent sous des angles d'incidence
variabios, les uns très obliquement, les autres a angles droits. Elles nous montrent,
enfin, que ces capillaires sont, comme tout à l'heure, unis les uns aux autres par
des anastomoses transversales ou obliques.
Envisagés au point de vue de leur structure, les capillaires du lobule hépatique
ne nous présentent pas, comme les
capittaires ordinaires, de cellules endothéliales
nettementdifférenciées. Leur paroi est constituée par une simple lame protoplasmi-
que, mince, partout continue et parsemée de noyaux. Ces noyaux sont aplatis, allon-
ges dans le sens du vaisseau, fortement saiitants en dedans. Ce sont des vaisseaux
restes à l'état embryonnaire, tout comme on l'observe dans les villosités intesti-
nales et dans les glomérules du rein. H est rationnel d'admettre que cette dispo-
sition est en relation avec l'activité fonctionnelle de t'organe et facilite singuliè-
rement les échanges osmotiques entre le sang des capillaires et tes cellules
ambiantes. Nous verrons plus loin (p. 297)
que les noyaux précités, chacun avec le
protoplasma granuleux qui t'entoure, ne
seraient autres, d'après KupFFEit, que ces
céments cellulaires que l'on a décrit, sous
le nom de cellules étoilées du foie.
)'ig.~7.
Cc~uteshcpah~uesJ(tch<CHàd(ncrcntss(attcsdchtdj~c5[ion(daprcsHt:ittËXtt\):
C)!r/ Mni)UiL), u. rcLat. do jHÙno. h). ccUutc hcpu.Uqu~ nuus ap~arai). in'cc un noy<m ccnhitt t''cA
"et <'t :ni < ur~s coUuta.ire plus ou inoins gniLnutcux.Ces gra.nu)ations, tout eti ''),:mt. dissmumecs
Irrégulièrement, se disposent de préférence tout autour du. noyau, de telle façon que le corps ccila
Jaire se trouve parfois nettement divisé en doux zones concentriques une zone përinuctefure.
riche en granulations et plus sombre une zone périphérique, pauvre en granulations et pius
claire. Les travées du reticulum protoplasmique sont nettement visibles, surtout dans la zone
claire.
Déjà vers la quatrième ou cinqui(';mo heure qui suit le repas, les vaisseaux intra-lobulaires sont
dilatés et gorges do sang. Les cellules hépatiques, de leur côté, ont augmente de volume. Les
granulations se sont multipliées et s'étendent maintenant jusqu'à. la périphérie du corps ce))u.
taire. Quant au reticulum protoplasmique, il est peu visible, plus ou moins masqué qu'il est par
oes granuiations.
Dans les heures qui suivent, les granulations de glycogène (on est. bien moins fixé sur l'évolution
des granulations graisseuses et biliaires) augmentent encore en nombre et en volume, Puis, elles se
réunissent les unes aux autres, de façon à former des masses irregulieres, a contours arrondis,
d'aspect floconneux (ng. 257,A~ ce sont dos blocs de glycogène. La col!u!o, vers la dixième ou la
douzième heure qui suit le repas, en est remplie. Rappelons, en passant, que le glycogène occupe
les vacuoles que délimitent les travées protoplasmiques, jamais l'épaisseur même des travées.
Le glycogène, une fois accumule dans la cellule hépatique, n'y reste pas comme un élément
définitif du protoplasma cellulaire. Sous l'influence d'un ferment, qui provient très probablement
du sang, il se transforme pou à peu en glycose, lequel, au fur et à mesure de sa production,
passe dans les capillaires sanguins du lobule. Cette transformation est permanente et la cellule
hépatique se débarrasse ainsi peu a peu de toute la substance glyeogene qu'elle avait fixée au
cours do la digestion. Quand elle est terminée, le corps cellulaire n'est plus représente, comme
nous le montre nettement la figure 257,B, que par une série de vacuoles, remplies d'un liquide
aqueux et circonscrites par des travées protoplasmiques a directions plus ou moins radiaires.
Les cellules hépatiques refont alors peu a. peu leurs granulations et, de nouveau, protUMnt
l'aspect granuleux que nous leur avons décrit plus haut comme caractérisant l'élément u. l'état
de repos.
Le tohuie )<enatique, tel que nous venons de le décrire, pour contre une veine, la veine cen-
trale ou intra-tobutaire il se développe autour dc cette veine et
a. exactement pour limites les
t'tn'tes )nc~nes de son territoire capillaire. Si le lobule hepa.ti<)ue est paLrr<iitoment.isolé et indivi-
duatis~ ct~'z les annna.ux, où le tissu conjonctif intertubutaire est très devetoppe, il n'en est pas
<)emffttc cticx l'homme, où le tissu conjonctif, rot&tivement peu ()evc!oppe. n'entoure ie lobule que
sur une partie de son étendue. Comme conséquence, les lobules entrent en contact immédiat
avec voisins et se fusionnent plus ou moins avec eux. De ce fait, leur individualité n'existe
pa.s d'une façon absolue tout a~u moins.
Au lobule classique, SABOURtN (1888) a cherché à en substituer un autre, basé, non plus sur le
mode de distribution vMcuta.ire, mais sur te mode d'agencement des canaux producteurs et
voctours do la. bi!e. c'est le MM~e &au'e. Voici en quoi i[ consiste. Chaque espace do KitU'n:).N
possudo un conduit. hiH<m'o, toque) reçoit, ses u.niùc'nts do qua,U'o lobu)os voisins, nf (;(;
quatre )ohu)es. trois seulement son)- visibies sur une coupe hot'izontiUo (fig. 269). Le qua.ti'i~nc
cstpta.ce a.u-deasua dos trois a.uU'os, immudia.tomcnt au-dessus du t'espace de tHerna,n; ii ne poat
rtt'o vu que sut' des coupes vortic:Ucs. D'un autre côt.c, ces &fttuenta du conduit ))i)iairo
ifttot'tobu~u'c ne naissent p'M du tohuto tout entier, mais d'une partie seulement du )obu)ë, de la
partie qui avoisine t'espace do K.io'nan on question, soit un sixième du )obu)e environ (Rg. 269).
Autromont dit. chaque conduit h'diau'c interlobutairo se divise en quatre rameaux, dits MK.
!aM'M,un pour c))a,cun dos quatre [obutos voisins. Ces ramoa.uxiobuta.ires, après s'Atrùptui,
ou mftiM divisas, pcnHh'ont. dans )em's iobutcs respectifs et s'y
continuon), a.vo(; tes Kftna.)icu)os hitinircs où. si l'on veut, tn'cc
]?-. U'ncs ()G Ren<a.)t. Chacun d'eux se di~'ibuc une p(u't.ie
~n ~obuto souie~~en) (i),u sixicme cnvh'on), la.quette dovicn). son
~InrriF~nirn rl'nrinini.f!n~
)cn'j).ou'cdor;g)nc.L:c
t.ejïit.oii'o, cotnmo nous
()cniontj'onc).to~ncnL)t).
figure 270,a,su!']es
eoupHsIii.fot'inod'un
),ria.ngh),<tont,iesom-
!nct('onfh)C:jLt:).voinc
int.ra.obutairoct.dor)!.
)a.b!isct't!j)on()i'L l'es-
pace de )uf;rntH). Eh
t)U.'n,lesqui).U'oten'i-
~uit'cs l'essot'Lissant ù
un même canal biti~ire
inn'a.-iobuicm'c CM~-
tuonttc~~i~eM/MH'e
H~ deSA~outux.
Le)obu)o))i)iu.irca,, t-o.
~'Ghën~td'untotm~hUJait'f'd'âpres
incotCCpUûtt du.nssonc~scn)b)o,tu. Sch6tMa.dct'acnmslti!iam'<ttitpi't;'i
dEë.\t!Ot;RiK. t'oi'!))c d'une pyt'a.tnido S.moun)N.
des
Itui).cspa''Ct)cKict'nnn,nvec3,3~esf''oiaittb[)t<!s
le circonsÜd \'l'ul. fi,conduit hiliair~ ¡nled(Jhü..
11lirc se diviaruU en
10 lu secteur
scmble le lobule bilioil'c.
trois tubules prénilés.
nba.sotriu.nguta.h'o:it
lrois 6, coild.i~ pour se pOI'Lcl' dans
6,6' 6"lrois .nr.ini hiIÍ1\lr.cs, .collstilmmL dnns.leur en.
contt'o
pou)'
a,
il
un espace
do Kiet'na.n et pour
côtes dcs)ignesb'c!.ivos
['o)iiintcn(,)'ocHos)o8
2, LL.ltn~es dn llentik,
~.<:M~uHMH~m\ntM\~)H\a)f.
'3,
utlsdu lobute hépatique.
veine
divisiondr
dieisinn (le
porte.–S,veineif~ra-!o))u);)ir<
¡J,
b
deux veines intra-)obutaires tes plus voisines. décompose morphologiquement en quatre seg-
U su
ments, segments qui appartiennent a quatro )obutes ditierorits et qui acquièrent chacun la
signittcation d'un acinus gianduiairc, t'actHM' <ai)'e. Il convient, d'ajouter que chaque conduit
bitiaire, en abordant son )obu!e, emntëne avec lui (fig. 270) un rinnca.u do t'a.t't<i'c hM))ati<jue ci
une bra.neho do la veine porte. )csquf)tes se ra.mitiont comme lui et présentent en sunj!uc
)€ mémo mode de distribution.
Certa.ins f.ftsontpruntes!').t'u.na.tomio pathologique, u.['ombryo)ogio et n )'ani)Ltomie cofnpareu.
dont on trouvera t'expose dans le fivre (te SAHOb'KLf. pa-raissent favorabies a la, conception du
lobule h'diairo. Cti iobuto hiiia.irc est donc autre chose qu'une vue do l'esprit. Ufaut recon-
na-itrc, cependant, que tes ca.naficuics biliaires d'un acinus communiquent targoncnt avec ccm
des acini voisins, non seutemont dans un même )obu)e, mais dans tes lobules différents (fis' ~S~'
Les UmUoa du )obu)e bitiairo sont donc tout aussi conventionnonos. sinon plus, que Miifs
lobuto hépatique.
1° Veine porte. La veine porte amène au foie ic sang veineux recueilli par
elle dans la portion sous-diaphragmatique du tube digestif, dans le pancréas et
dansi.i rate. Nous savons déjà, pour l'avoir vu en angéiotogic, qu'elle est formée
par ta réunion des deux mésaraïqucs et de ta spténiquc et que, pour gagner le hile
du foie, elle chemine dans le bord droit de l'épiploon gastro-hépatique, en compa-
gnie de i'artère hépatique et du canal cholédoque, qui sont ptacés en avant d'cHc
(fig. 248, ~) et qui tongent, la première son côté antéro-intcrne, le second son côté
externe. Nous savons aussi qu'en atteignant le hile, elle se partage en deux bran-
ches, fortement divergentes, qui se dirigent, t'unc a droite, l'autre à gauche
(fig. ~72,8' et 8") et qui, a elles deux, constituent le s;'H!<s ~e ueMM~o?'~ de cer-
tai)].)uteurs(voy-t.I[,p.3t8).
jt. Lus DEUX unAxcHES 'rKHMtKALEs DE LA VEtXE t'onïE. Les deux branches de bifur-
cation de la veine porte (Hg. 272) différent beaucoup par leur longueur et par leur
catihre.
a. ~'SHC/M droite. La branche droite (8"), rctativcmeut courte, se porte vers
t'extrémité droite du sillon transverse et là se divise en trois on quatre branches
secondaires, qui pénètrent dans le lobe droit, ainsi que dans la partie droite du lobe
carré et du lobe de Spigel. Au cours de son trajet, la branche droite de la veine porte
reçoit dans la plupart des cas la veine cystique. Mais cette veine peut se jeter aussi
dans le tronc même de la veine porte il en était ainsi sur le sujet qui a servi a ta
préparation représentée dans la figure 272.
b. NraHcAe gauche. La branche gauche (8') est environ deux fois plus longue
que la droite, mais elle est beaucoup moins volumineuse. Elle se porte de droite
à gauche entre le lobe carré et le lobe de Spiget et, arrivée à l'extrémité gauche du
sif)o)] transversc, elle se partage, comme la précédente, en deux ou trois branches
secondaires, qui se distribuent au lobe gauche ainsi qu'a !a partie gauche du lobe
de Spiget et du lobe carré. La branche gauche de la veine porte reçoit quelquefois
ta veine pytoriquc. ['extrémité gauche du sHton transverse, c[)e donne at~tche
A
en avant au cordon nbreux de )a veine ombUicaic (')6) et, en an'iore.àun deuxionc
cordon fibreux (18) qui représente le canat veineux, du fœtus.
e. ~a~o?'i ~e ces deM.K&a'McAes. –Considérées au point de vue de fours rap-
Fig. 272.
Leh[)c(tufoiH(S/3dcg~mdcurna,h]t'cHc)
),)ties(]euxfGuiHeLsdercpij)!oont?as).ro-!):pa~ique.j)roton~en)cnLdttS)!htnf-ranverscdufoic.si)fo)f
lobe
avec': 8', gaucho; 8", sabranchedroite.–
H'anchcfh'oiLc.–)0,canatft6pa~qUe.
avecses Li, t,
ar~'ch'~paLique~-7,avec
ongitudinaL–4,)obc<icSj)ige).–S,)ebecarrc.–(i,vt'sicu!cMHaire.–7,veu!ocavcinMrieure.–s.remc
)orLc, branche K'auche;')".
tt'jisbra)tchcsrad)Cnfai)'cs.–t)~cantt)cysUque.2.can~)c))o)'
su S3
toque.–):t,veh)ûs portesaccessoires.–i4.g-a"ons!y)ttpi)at."jucs.–J5,ca))a! veineux.–Kt,tigan"'uLt'o]t'!
doquc. 1 :1. veines portes accessoires. 11, g~lIIglionsJ)'mphalif(UCS,
vcincondjiiicatcohHtcrec).–17,at'H~'rocystt~ue.–)H.vcinec~s)i'ttte.
J5, canal\'cincux, lif, liganllluL road
ports, tes deux branches ()c bifut'caUon de h), veine porte sont. pf'ofondemen!. situées
dans le sillon tr.insvcrse. EHcs sont pcn visibtes sans dissection et, il est n6ccss.)in\.
pom' prendre une notion exacte de tenL' trajet et de !em's rapports, d'écarter ton!
d'abord les deux )evrcs du sillon ou elles sont ptongécs et d'entever cnsui.tc .tvc''
prëcaution l'espèce d'atmosphère ccHutcusc qui les entoure. On constate alors qm'
leur face postérieure est apptiquëe contre le lobe de Spigcf, que leur faceantci'iem'c
répond au iobe carre, dont c))e est séparée par les preiniercs divisions de i'.it'te)~'
hépatique et par les canaux biiiaircs. Tout autour d'cHcs, mais de prëterence su,'
ieur face inférieure, se disposent de nombreux gangUons lymphatiques ()4).
d. JLeM?' Mode de ?'~M!e<!<OH. Arrivées dans t'ëpaisscurdu foic~ ics divisions
précitées do la veine porte s'y ramifient exactement comme ic feraient des artërcr'.
Toutefois, tcur mode de ramification est essentieHcment irrëguticr. Le type dichu-
tomique existe, mais il est rctativemcnt rare, et )'on voit chacun des gros vaisseaux
donner naissance, a la fois et sur tout son pourtour, a des veines d'un calibre
moyen et à de toutes petites veinu)es. On se rend nettement compte d'une pnrcitie
disposition en pratiquant clans le foie des injections par corrosion ou, phtssim-
picmcnt, en ouvrant )ongitudina)cmcnt ;'). t'aide des ciseaux t'unc des branche'-
principales de tu veine porte. On voit alors (fig. 273) que la paroi vasculaire prë-
scnt.e des oriGccs très volumineux et, à côte d'eux, des orifices tout petits a peine
visibtcs a )'œH nu. Les premiers représentent l'origine de grosses coHatëratcs; les
seconds sont le point de dëpnrt de simples vcinutes a trajet fort court. Nous
ajouterons que les prcmicrcs ra-
mifications des branches de la
veine porte se disposent parattè-
iementu !a face inférieure du
foie,dont elles sont toujours plus
)'app!'o('.)iHCS que de ta face supé-
riem'c.
e. /.<'s c'<u~s!'<?HS ~o-?'/<?s daHS
fepa~'seK?' dM /'ot'e. Toutes les
divisions de la veine porte, que)
icur catibre, cheminent
que '-oit
dans les gaines tubuicuses que
)cu)' fournit la capsule de GHs-
son, chacune en compagnie d'une
division de t'artere hépatique,
d'un conduit bi)iaire et d'un cer-
tain nombre de vaisseaux )ym-
phati~jues (fig. 249). Une couche
de tissu ccHutafre rattache leurs
p;u'ois a la gaine <tbreuse. Tou-
tefois <'<'ttc adftcrencc est toujours
l.'ig.2M.
très f.)i!e, ce qui fait que, surdes
coupes (!u foie, tes branches de ta Mode de )'tH))ific:ttiunde~ branche;. <)';<.i'Lcitt'! porto
une gt'usse vinc du )obc (h'oiL incisuc dans le son
veine porte s'aH'aissent quandol ()t;su.!o))gu<!ur.
eHessont. vides. D'autre part, les On constat rc\tS(et)CC du t~j'f diettotomi~up; mais on voit ans*
divisions intra-hëpatiqucs de ta tes pt osses ht ancitcs donner naissance,en mOnp tcn'j's/ades veine
dnn tno~cn eatibtc et à de toutes petites peines.
veine porte, analogues en ccta a
ieur& branches abdominates. sont ctitict'cment, dépourvues de vah'u)''s. Oc plus
dks in- s'anastomosent jamais entre elles.
~Fr).t'E\Ts. –Au cours de teur trajet, dans te foie, tes ))ranchesde la veine
porte reçoivent un certain nombre d'affluents. Ces afiiucnts, toujours très gretes,
sf<ti-t!))gucnt en deux groupes tes veines capsutaircs et tes veines vascutaircs.
Lcst'p/Mesca;pSM/s:res repondent, aux artères do môme nom. Mttes proviennent de
t'CHvetuppe fibreuse du foie et de la portion réfléchie de cette enveloppe ou capsule
de t'tisson. Les veines vasculaires émanent des réseaux capittaircs qui sont ali-
tncntes par tes hranehes, dites vascutaircs, de l'artère hépatique. Le plus grand
nombre d'entre elles proviennent des conduits biliaires les autres naissent sur tes
paruis des branches de ta veine porte et des divisions de l'artère hépatique.
L'accord n'est pourtant pas parfait, entre les anatomistes, au sujet du mode de
terminaison des veines vasculaires. S.u'w.;Y, notamment, estime que ces veines, au
tien de se jeter dans les branches de ta veine porte, se rendent directement aux
tobntt's hépatiques, devenant ainsi autant de petites veines portes accessoires.
Schéma inont.rant, sur une coupe sagitt,ato du foie, ios ve'mes portes accessoires.
). foie. i!, vésicule biliaire. 3, tigamcn), snspcuseur du foie. 4, ligament rond. S. ligament eoron.tire.
< pat'~t abdoftunaje. avec o~ttbihc.– 7, dfapht'ag'fne. 8, 8, 8, fft'ues portes aceessoft'csffu ([gantent sff~j'cttSCHf
(f/fmO'/eHte <y)'OMp~). 0, veines portes accessoires du cinquième groupe (;OM/)ep(t)'omMmt<).
accessoires du deuxième groupe (<y/'oN~e cys/~tte).
!t,
vcmes pertes
veine pot'Lc accessoiredu UgamenL coronaire.
U, veines portes accsssoircs du troisiômc
i-f, veine porte. t~, paroi i-noracique.
groupe.
cotouuc ver~~n'afe.
une
en angëiotogtc (voy. t. nous n'y reviendrons pas ici. Nous rappellerons seule-
H)
ment qu'elles proviennent des points les plus divers et qu'on peut, a ce point de
vue, les diviser en quatre groupes '1° un ~oMpe t/ss~'o-Aë/M~Me, situé dans
l'épiploon gastro-hëpatique et comprenant plusieurs veines ou veinules qui, dc'.t la
petite courbure de l'estomac ou de l'épiploon tui-meme, se rendent au sillon trans-
versc la figure 27~ nous présente trois veines (i3, 't3, '13) appartenant à ce
groupe 2" u)t ~'OM~f cystique, formé par douze ou quinze veinules qui pro-
viennent de la face supérieure de la vésicule biliaire; 3'' un ~?'oMpe ~a~/M'ai/ma-
tique, qui, de ta face inférieure du diaphragme, descend vers la face convexe du
foie en suivant )c tigamcnt suspenseur 4° un ~'oM~e pcM'ONt&ea~, comprenant
une série de veinules qui proviennent de ta paroi antérieure de l'abdomen etquise
Sans rcjot.or ont.iërcmon). i'opinioit cinist: par SAPPKY que ces veines du groupe ga~tru-Mn.t-
~ique se t'u.mifient dans l'cpiussour ()u i'oie n Ju. )))<miert] de )a. veine port.e, j'a.nh'fnc, pour .u'cir
observé cct.Le disposition plusieurs fois, qu'un certain notntx'G d'entre elles tout a.u moins ne se
r~niitient, pas et, se jettent, après un purcours plus ou moins [ong, dans l'une des divisions de la
vcino porto. Ce ne sont plus alors des ~c/Hc~ /)0)'/< <7c<;eMo«'M vraies, mais do simples a/<MM/t
</M ~)/){<eM6 pot'/g, qui, au lieu de
se rendre au tronc même de )a veine port.c. pénètrent. d:uM !e
l'oie et se jeLLenL dans l'une des divisions intra-hepati'juos de ce tronc.
portent vers le sillon longitudinal du foie, en longeant !e cordon fibreux de la veine
ombilicale. A ces quatre groupes, il conviendrait, d'après SAfpEy, d'en ajouter un
cinquième, constitué par ces innombrables veinules que nous avons décrites plus
haut sous le nom de veines naseM~aM'es et qui prennent leur origine sur les parois
marnes de la veine porte, de l'artère hépatique et des canaux biliaires.
3° Veine ombilicale. La
veine ombiticatc est, un or-
gane t.t'ansitoit'c, npjiarte-
t)nnt,f't.)flvicfœ(.fdc.E)Je.)a
pour fonctions, t.ni),qH'c)fc
)'csLe pcrm('ab[e, d'.ippurt.cr
?mfoicct,atav(;!)h:caYc
inférieure )e sao:, :)rtu'ic)
qu'cHe recucHic dansk's
réseaux p[accn(.ai)'i's.
/l.TH.U)iTHT)))t.\X~f)HSCO[.-
L\TKftALE~. Apr~'s avoir
t, ['averse l'anneau onii~itica!
cite suit te bord inférieur
du tigament. suspcnseur,
Fi~~i. puis s'engage dans iesitf~t
Foie d'un nou\c:ui-nc, vu pa. sa, t'a.cc infct'icuuc, pour monter tongiLudinatdufo'c,qu'e)k
ta, \'chmo)ttbi!icatcct.lccan~~ veineux. parcourL d'avant, <'a arrière
A, !ohc dt-oiL ]!. )obc gauche. C, !obc c~t-t'6. D, tobc de ëpigcL
<rigu'adroi~c)'om'découvrirtccmmtvGincnx. (fig. '275,2)'. Ln peu avant
jt,eHt)n!vc')fcux.–2,veine ombilicale, avec'.I\ son t'Otfioncnt. d'à. t, (.oindre fesitiù)'traxs-
3,scg[)i!cnL()c!aj[fa)'oiat)~icu)'cdGt'itt]don'c'LVU))at'safaccpost.~t'tenre.
7,v<sicn)chi!i:ut'e.h~a~
–4.hot'd:H!)~t')';nt'duio'c.veinej)0r(.c.i,veine cave intcrient'c.–
anh)t)ûK'<ccL~'anâtbr)nan~asonnivcan,)cs[ttonlong)tudinatc))un
verse,c)te s'élargit plus ou
[noins(2')et.funrnit,aC('
c;).uatco)nt'!cL
niveau de nombreuses co!-
Meratcs qui se dis~'ibucot., les unes au iobc gauche, ]es autres au iol)cc.))'rf. Ces
co))at.et'ates, une fuis arrivées dans te tissu hepaLiquc, s'y ramiftGnLd'' la
façon que les branches de )a veine por!,e.
j?. MonE DE TEnMiXAisox. –En atteignant le sillon
transverse, la veine ombilicale
se partage en deux
branches terminâtes, qui sont '1" le canal de communication
avec la veine porte 2° le canal veineux.
a. CsHa~ de coNUH.tMM'ea~'OM avec la veine p0)'<e. Le canal de communication
avec )a veine porte descend dans le sillon transverso et va à la rencontre
de la veine porte, avec laquelle il se continue. Considéré dans son ensemble,
ji n'est pas exactement transversa), mais décrit une légère courbe dont
!.i cavité, dirigée en avant, embrasse la partie correspondante du lobe carré.
Chemin faisant, le canal de communication avec la veine porte fournit un certain
nombre de branches collatérales. De ces coltatérates, les unes, postérieures, se
rendent au lobe de Spigel tes autres, ascendantes, se distribuent à cette
portion du foie qui sépare le lobe de Spigel du lobe carre. U est remarquer
que l'importance dit canal de communication porto-ombilical varie suivant les
.iges. D'après SAp)'E\ il est peu développé dans les premiers mois de la vie intra-
uterinc. It commence il s'élargir au quatrième ou au cinquième mois et, au septième,
il est déjà ptus considérable que le canal veineux. Au huitième et au neuvième
mois, son calibre est supérieur il celui de la veine ombilicale cttc-meme. Enfin, au
moment de la naissance, il ëgate environ, comme nous le montre la figure 275,
celui de la branche droite de la veine porte.
b.6'aM~cM!eM.c.–Lecanal veineux, encore appelé ce[Ha~t)'aK~Ks(ng.275, )),
est beaucoup moins important que le canal de communication porto-ombiticat
son calibre, en effet n'est que le tiers ou le quart de ce dernier. Continuant la
direction du tronc dont il émane, le canal veineux parcourt d'avant en arrière la
portion postérieure du sillon longitudinal du foie, chemine entre le lobe gauche et
le lobe de Spiget et vient s'ouvrir dans la veine cave inférieure, au niveau du
point ou elle se dégage dit bord postérieur du foie. Plus rarement, il se jette dans la
veine sus-hepatiquo gauche tout près de sa terminaison.
La bitc, pour se rendre du foie à l'intestin, chemine tout d'abord dans des
canaux intra-hépatiques, tes conduits M~'<M)'es, lesquels se portent vers le hile
en se réunissant les uns aux autres et en formant ainsi des canaux de plus en plus
volumineux. Au niveau du hile, les conduits biliaires, réduits à deux ou trois
canaux seulement, se jettent dans un conduit excréteur unique, qui vient s'ouvrir
d'autre part dans la deuxièmeportion du duodénum (fig. 289). Un peu au-dessousde
son origine, ce canal excréteur donne naissance sur sa face latérale droite à un con-
duit récurrent, le c~Ma~ ey~~Me, qui bientôt se renne en un volumineux réservoir,
la vésicule MMt're, destinée à recevoir et à emmagasiner la bile dans l'intervalle de
la digestion. Le canal cystique, en se branchant sur le conduit excréteur commun,
divise ce dernier en deux portions une portion supérieure, située au-dessus du
canal cystique et appelée cf(K<~ /tëps<~M<?; une portion inférieure, située au-
dessous, à laquelle on donne le nom de ca?!~ cholédoque.
L'appareil excréteur de la bile comprend donc chez l'homme 1" les conduits
&:7M!?'es !M<?'a-/<fyM~Mes; 2" le canal hépatique,. 3° la vésicule MM~'e; 4° )e
caM~ cys<~«e S° le caM~ cholédoque.
Les conduits binaires, situés dans l'épaisseur du foie, ont été déjà décrits à
propos de la constitution anatomique de cet organe (voy.. p. 298). Nous ne sau-
rions y revenir ici sans tomber dans des redites.
H. CANAL HÉPATIQUE
Lf'~voics ))i!<an'os extrit-hupatiques vues au niveu.u du i)i)c, te foio toposMtsu)' NU. t'u.cc convexe.
< )<t. <<t'!M
~itudin~t.
feuillets <)e )'<if))ocn ~attro-h~Ktti~t'c. 2, jM'otongpnteo) du si))ou traostpt'se du foie.
4, lobe de Spigci. 5, tohc can< 6. vésicule biliaire. 7, veine cave tnft'rn'm'c.
3, si)!on
8, vcittf
jortf. Mer S', sa bmMci~c gauche 8", sa hmuchc (troitc. 9. a) tt~rc hc;)a)i')Uf, avec sa ttranchc gauctx- s-t
!~nc))~' djt'itp. 10, cattaihcputif~te. avec ses trois tuanchps )'a<)icutai)f" U, caHal cvsti~uc- canal chot~dofjue.
–i3,v(m(~ pfn'tcsaecpssoirpg.– t4,gaugtions ~tuphatiqucs.– t:i, canat veineux.–Ï6, h~amcnt rond (toncombih-
M)<'oHj)c)H'). )7, arttrc rystique. t8, Yei!)~ c'sti~uc.
josqu'a sa terminaison (fig. 240~3~. Chemin faisant, il contracte des rapports plus
"Hmoios intimes avec les gangiions et troncs lymphatiques du hitCj et aussi avec
ies branches nerveuses qui se rendent au foie.
tique, alaquelle elle est unie par une couche de tissu conjonctif tache et par des
vaisseaux qui vont du foie à la vésicule ou, vice versa, remontent de la vésicule
vers le foie.
b. Face m/eM)'e. La face inférieure, libre, fortement convexe, partout lisse
et unie, est recouverte par le péritoine dans toute son étendue. Elle répond le
plus souvent à la partie supérieure de la deuxième portion du duodénum ou au
cuton transverse. Mais ce rapport est loin d'être constant. U varie naturellement
torsquc la vésicule se déplace en dedans ou en dehors dans le premier cas, la
Yesicuie vient se mettre en contact avec la première portion du duodénum ou
même avec la portion pylorique de l'estomac dans le second, elle répond au
côlon ascendant ou à la face antérieure du rein droit. Du reste, tes rapports pn!.
cités entre la vésicule biliaire et l'intestin sont changeants sur le même sujet
l'intestin et la vésicule n'étant complètement immobiles ni l'un ni l'autre. Dan;
certains cas, cependant, il se développe des adhérences entre la vésicule du (ici e~
tes différents organes sur lesquels elle repose, adhérences qui ont pour résultat de
fixer leurs rapports réciproques. Nous ajouterons, en ce qui concerne les rapports
de la vésicule biliaire, qu'elle est reliée parfois (1 fois sur 6) à la portion druite du
côlon transverse par un repli péritonéal qui, de ce fait, est appelé ~/<M~/
c~/s<co-co~Me. Quand il existe, ce ligament prend naissance, en haut, sur la face
inférieure de la vésicule biliaire depuis la région du col jusqu'au voisinage (h
fond. De la, il se porte en bas, pour venir se fixer a. la fois sur la face antcrieuK
du duodénum et sur le coude droit du côlon (voy. ~o'~o~e).
C. PoK'noN fNFËmEKRE ou cor.. Le col est, comme son nom l'indique, la partie ht
plus étrorte de la vésicule biliaire.
a. CoM/'o?'M:a<!OM e.K<ë)'etM'e. Ce qui le caractérise au premier abord (fig. 280),
c'est sa forme essentiellement nexueusc, tranchant nettement sur la direction
rcctiligne du reste de la vésicule. Il se recourbe d'abord de bas en haut ctdr
droite à gauche, puis directement d'avant en arrière. Il décrit ainsi deux courbe''
a la manière d'un S italique. Ces deux inflexions successives, qui se font a peu
près a angle droit, sont maintenues par le péritoine qui s'applique sur d!~
et les rattache au foie.
Le col de la vésicule se continue, a son extrémité inférieure avec le canal cystiqnc.
Mais cette continuité se fait sans ligne de démarcationprécise etilestbiendinicih',
dans la plupart des d'indiquer exactement ou se termine' la. vésicule et oii
commence le canal cystique. Lorsque, après avoir relevé le foie, on considère h
vésicule biliaire au niveau de la région du col, on constate sur son côté droi!
l'existence d'un renflement, souvent considérable, que BaocA a designé dcpui'
longtemps déjà sous le nom de 6c!MtMe< de vésicule. A ce renflement situe s))!
le côté droit répond, sur le coté gauche, une sorte d'échaucrurc ou d'angle rentrant
dans lequel se trouve ordinairement un ganglion lymphatique, que nous appel
lerons le ~H~'OM cystique (fig. 280,4) le ganglion c-)
1
remplace parfois (i'AuHE~ par un paquet ae gros iytnpn:)-
tiques qui entourent le col et, en suivant le canal cyc-
tique, vont se jeter dans les ganglions de ['épiptoon gastro-
hépatique.
Extérieurement, le bassinet de [a vésicule bitiairc est
délimité par deux sillons l'un supérieur, qui le sépare de la
vésicule proprement dite l'autre inférieur, qui le sépare du
canal
( cystiquc. De ces deux sillons, le premier est urdinai
Fig.282. rement
1 très visibtc a son niveau, la vésicule est comn~'
La valvule supcricure étranglée. Le second, il faut le reconnaître, est beaucoup
<
'iubiLssinct.vucpa.f moins marque et, dans bien des cas, fait même complè-
la \'(;sicutcbUi:m'c.
tement défaut.
i,cavit6<)clav~sicuïc
hittaifc.tVttivuïcsup~- b. CoM/b?'?Ma<!OM M:<<M'eM)'e. Si maintenant nuus
'ifurc du bassinet. –3,
dcuxt~ntcvatvutcdubassincL ouvrons le bassinet et le canal cystiquc (fig. ~8t), nous
constatons t" que la saillie extérieure, que nou~ avun~
iesignéc tout a l'heure sous ic nom de bassinet, se traduit par une dcnt'ession
!nrge et arrondie, en forme d'ampoule; 2° que i'an~ie rentrant, qui r.i!tfacc~Ù
la saillie précitée, forme une membrane saiiïantc en forme d'éperon, que J'on
appe)te~'omoM<OM'e (fig. ~8i,4). La limite supérieure du bassinet est représentée
n:u' une
valvule transversale ou oblique, assez constante, le plus souvent semi-
tnnait'c, rétrécissant
de la moitié, des deux tiers ou même des trois quarts l'orifice
,)))) met en communication le bassinet avec la vésicule (fig. 382,2). Du côté du
canai Kystique, le bassinet est limité quetquefois par une deuxième valvule qui,
Mftant du promontoire, se porte en bas en formant avec la précédente un angle
voisin de l'angle droit. Mais cette disposition est loin d'être constante et, au lieu
etpfMC de cette valvule unique qui facHitcrait tant la description du bassinet, on
en
trouve souvent deux ou trois, quelquefoisplus, qui sont très irrégulières et qui,
une fois détachées du promontoire, divergent dans tous les sens. !) est à peu près
impossible, dans ces conditions, d'établir ta timitc inférieure du bassinet cette
(imite est purement arbitraire.
c.&~joor~s. Envisagé au point de vue de ses rapports, le col de la vésicute
Miairc répond, en haut, a la branche droite (le ta veine porte (voy. fig. H4, p. t39);
mtNS, i) repose sur la première portion du duodénum, tout près de la courbure
qui !a sépare de la seconde portion.
U. C A K A), t: YS ')' ) 0 r );
)n')\)ttK' d'après HvitTLj a son origine uu en un point voicin df son origine d âpres
)'(f;H);ct it.UXAL.
E.–UAKALCUOf.K~OQUK
1° Trajet et division.on-
Unua.nt tout d'abord la direc-
t,io))ducana)bepot,ique,!ccho-
tëdoque (fig. 288, '13) se pode
obHquc)ucnLdehaut,enbascL
do dehors en dedans, vers i.i
première portion du duudc-
num. Arrive au duodénum, il
passe sur sa face posLëricurc et
y rencontre bicnt.ùt le bor(!s!)-
perieufdc la t,ctcdu pano'c.t.s.
S'innecinssant alors en dehors
et un pou en avant; il s'en~.t~e
au-dessous du pancréas, gi'sn~
la partie postëro-interne tic la
troisième portion du duodé-
F~.288. num, traverse sa paroi et s'ou-
L''jx),t'<')t)itc<o))cdup~nC!'c.tS,vuOti-n~cncur'L'- vre dans )& cavité intcstith'nc.
),<'sfo')m('i])0]'Uu)))'Yto')uc).)~)o)'c.td"<)dctttmt:ncc ijC chotëdoque chemine donc
~)t)ah'<'j)<it'!)t'ns.–4..('itnn)'ih''on.jtanctTus.a\G(;:(~~<6[< successivement au-dessus du
7,sottf'f!')f)uist)N)if':S.)m'c''ssusu)t(;in.!Ltt)s.t)'n~c''('('Lvfinc
m'St'H~t'H)uc-;s))ji)')'it'[))'t'.s.–)0,cj'i[)!non~.ts[ro-hcjta(i<)))t't),)!nUnsduodénum,
de 'Villslow. da us
1(11111('1e! illll:o"ltlilc uné somlc~camml(c.-11, H'inc en arrière du dao-
))')t't('):}, t.tn!t!(-)R)!(h)<jtt<'(s<)nh'ajf'!R.H't)'i('trcjn')Cït{~j)arut)cdënum, sous le pancr6as.dana
tf't<)!'(ch~))<'j)<mtfii)c'i~,f':m!tt)n''))a<n)Ut'[~.c<)[dcin\esicut<'
f'itmirt'ft.t'im.dc~sti~m')ti,m')6r(j))~])!t!)(jUf.–t7.[tytot'njtn' l'épaisseur de la paroi df la
J~sh''t-)ip)~j'fjNCfh'<'i)c.–t'~j~utt~)iofitshtHpht~f({(K's.
deuxième portion duduodc-
!H)!n. De là sa division en quaLrc scgmcnt.s 11 le se~M:CK< SMS-~MO~eM~ ~°
.<iM)MH< !'ë~'o-dtfû~ëMa< 3°
le se~n~eM< ~:nc~'e6:<t</M~;4" te se</HM?t< ~fo'/e~
Remarquons tout de suite que ces quatre segments ne sont; pas pfaces sur une
)ï)0nc)ignc droite, autrement ditquc le cholédoque n'est pas exactement rccti-
jjn'ne: jusqu'au pancréas, il est obtique en bas et en dedans; a partir du pan-
ft'ea". comme t'a. fait reniarquer QuEXU, il est légèrement oh!ique en Las et en
dc)~')'s. Le canaJ, dans son cnscfnbtc, décrit donc une )ég-ure courbe a conc.ivité
cxto'rx'.
2~ Forme et dimensions. 1~ cliotédoque, connne tcca!)af hépatique auquel i(
fait '-tdte, est un conduit a coupe circulaire, un conduit cylindroïde par conséquent.
Sa iongueur varie ordinairement de G a8centimètres, dont )Oà30ntiHimetrcs
puut' ta portion sus-duodenate, 20 a. 25 miflimstres pour ta portion rétro-duodénale,
g0;) 25 mil)im?;tres également pour la portion pancréatique, '10 il 12 jnillitnetres
nom' (a portion intra-pariétalc. Son diamètre, un peu plus grand que celui du canal
hépatique, est de 4 a S millimètres, soit t3 à ')6 mHtimëtrcs de circonf'ercnco. Q~j'r,
(un a mesure de centimètre en centim{'trc)a circonférence du cholédoque sur
mx; vingtaine de sujets, a trouve, pour i'cx.trëmité supérieure, un chitl'rc moyen ()e
)H miHitnetres; puis, il a vu ce chiffre s'abaisser successivement, au fur et mesure
§ Vt. HtLE
La hi)e est un liquide titant, limpide, d'une couleur jaune verdatre plus ou
moin- touche, d'une odeur scnsihte et assez dësagreabtc, d'une saveur nauséeuse.
Sa densité varie entre-1010 et '1030. Sa. réaction est alcaline chez les herbivores, °
Eau.
duesàFnEXtCtfsetàGoHup-BESANEz:
r mn iv
Ai8ans ~22ans ~Mans OMana
Mucino.
SeIsbitiiLires.
!!6,00
2.66
7,2
8~92
2,98
82,87
2,21
89,81
1,45
p. 100
Gmisso.
Cho~es~'t'ine.
Sctsmincra.ux.
0.16
0,32
0,65
9,i4
0,26)'
0,92
0,77
)
'10,79
1,08
S,65
0,63
~mM. soude.
L'anatyso suivante de
faisséspart'évnporat.iondetabite:
JAConsEN se rapporte à l'ensemble des matériaux solides
~M~m~ soude.
G)ycocho)!it,o do
Piltmit.a.LeotsteM'a.todosoudc.
sodium.
Gmisscet.unpoud'ntea.todo
soudn.
4,48
0.64
0,04
0,25
0,02
p. 100
soude.
C!uo)'urodnpof.a.ssiu[n.
C)))oru!'o do
Ptiospha.t.edochMx.
Phosphate de
CM'bonttt.e de
AHTfCmtff
PANCRÉAS
§ [. CoXSU)ÉnAT)OXS RHXËUALES
1" Situation. –Le pancréas est situé dans t'abdomcn supérieur, en avant de );)
colonne tomhairc, en arrière de l'estomac, entre la rate, qui répond a son extrémité
gauc!tp, et f'anse duodënaie, qui engtobc dans sa concavité toute so)i extrémité
((roitp. Il répond ordinairementà la première et a la deuxième tombairc. )[ n'est
pas rare de !c voir remonter jusqu'à la douzième dorsate (pos~<o/< /<~K/e), comme
auss) on peut, dans certains cas, te voir s'abaisser jusqu'au niveau de la troisième
tombairc (pos~'OK ~asse). Cette position basse est ptus fréquente chez la femme
que chr'x t'homme, a cause de t'innuence du corset. <Juoi'tue pjace des deux côtes
de la ii~ne médiane, te pancréas n'est
pas divise par cette tigue en deux parties
~a)cs: on peut admettre en gênera! que, sur une coupe sagiHate d'un sujet aduttc,
le tiers de la g-tande se trouve dans le segment, drott de la coupe, )es deux autres
ticrsdansIesegmentgaLUche.
2° Moyens de
fixes.
fixité.–Toutes les portions du pancréas ne sont
Son ea7~'eMK<e droite est intimement unie à ta. deuxième portion
dénum par des brides conjonctives, par des vaisseaux et surtout par les canau\
pas du duo-
excréteurs de la glande, qui, comme nous le verrons plus loin, traversent de nar~
en part [a. pa.rot duodënalû. Ot', comme cette deuxième portion du duodénum est
soiidcmcnf, appHquce par !e péritoine contre la paroi postérieure del'abdc"f)c)), la
partie du pancréas qui )ui correspond est, comme cHc, a peu près immobitc. Il
n'en est pas de même de son e.r~'ëMM'<e ~MC/tecelle-ci, retiéo par les vaisseaux
spléniques a un organe qui est essonticttcmcnt mobile, la rate, se meut'tout "atu-
rcifcmcnt avec cette dernière et la suit dans ses dëpfaccments. –~Quanta fa~<i!?'
?Hoy<?MM~ du pancréas, elle est bien recouverte en avant par je péritoine qui, en
sur elle, l'applique contre la paroi abdominale postérieure mais ce n'est
là qu'un bien faible moyen de uxit6, et la partie moyenne du pancréas est presque
tout ~ussi mobile que son extrémité gauche.
3' Direction. Le pancréas, avons-nous dit plus haut, est couche transversale-
ment nu-devant de la colonne vertébrale. M convient d'ajouter que sa direction n'est
ni exactement rectiligne, ni exactement transversale tandis que sa moitié droite
et (h' bas en de
est horizontale, son extrémité gauche est légèrement oblique de dedans en dehors
telle façon que les deux portions, en se réunissant l'une à
j'.nitf'e, forment un angle fortement obtus à sinus dirigé en haut et à droite. De
p)us, tandis que la portion moyenne de la glande est refoulée en avant par la
colonne vertébrale et par les gros vaisseaux qui croisent sa face postérieure, ses
deux extrémités, la gauche surtout, s'enfoncent plus ou moins dans les hypochon-
dres. Il en résulte que, dans le plan horizontal (cela se voit très nettement sur tes
coup~ transversalesde sujets congelés), le pancréas décrit dans'son ensemble une
courbe plus ou moins accusée, dont la concavité regarde en arrière.
4' Volume. Envisagé au point de vue de ses dimensions, le pancréas présente
comtttc la p)upart des viscères, des variations individuciles souvent fort étendues.
Sa lùnnucur, mesurée de son extrémité gauche a son extrémité droite, varie de
t6 f) ~0 centimètres sa hauteur est en moyenne de 4 a 5 centimètres; son épais-
seur ~!c 2 il 3 centimètres.
L'observation démontre que le pancréas est ordinaire-
ment )))us développé chez l'homme que chez la femme.
D'après les rechei'chesde AsSMANN, la glande pancréatique s'accroît très vite, beau-
coup j'ius vite que le foie, pendant l'enfance et la première jeunesse. Son volume
angnx'nte graduellement, jusqu'à l'âge de quarante ans, pour diminuer ensuite à
parti) decinquante ans et subir alors, plus ou moins rapidement, l'atrophie sénilc.
5° Poids.–Son poids moyen est de 70 grammes chez l'homme, de 68 grammes citez
la fcnnnc. ~tais ces chinres se trouveront en défaut sur bien des sujets. On peut en
ctlet, <'n dehors de toute influence pathologique, rencontrer des pancréas, beaucoup
plus petits, dont le poids n'excède pas 30 il 35 grammes d'autre part on peut eu
observe)' de plus volumineux, qui pèsent jusqu'à 100 à 150 grammes. Si nous nous
en rapportons aux assertions de SoKMMtifuxG et de MECKEL, on rencontrerait même.
et ce!;) dans des cas qui seraient loin d'être rares, des pancréas de t80 grammes.
Le jt~ids spécifique du pancréas varie de ),040 a 1,OSO (AssMAXx). il est, à peu
de chose près, le même que celui des glandes salivaircs.
L'' ~.tticréas a uneforme très irrégutière on t'a comparé tour à tour à un crochet,
a un marteau, il
une langue de chien, a une équerrc de maçon. Laissant de côté ces
'J)j)').'te;. comparaisons, toutes aussi grossières que peu exactes, nous dirons que
le pancréas est un organe allongé dans le sens transversal, aplati d'avant en
arrière, beaucoup plus volumineux à son extrémité droite qu'a son extrémité
gauche. On lui distingue ordinairement trois parties une partie moyenne ou
co~s; une extrémité droite ou tête; une extrémité gauche ou ~MeMe. Aucune
ligne de démarcation intérieure ou extérieure ne sépare Fune de l'autre ces <L'ux
dernières portions. Mais il n'en est pas de même des deux premières entre le
corps et la tête, se trouve une partie rétrécie, que l'on désigne indistinctement
sur le nom du col ou d'isthme. Nous décrirons séparément chacune de ces por-
tions du pancréas, en allant de droite à gauche.
2° Isthme. L'isthme ou col est cette partie étroite du pancréas qui réunit la
tète :m corps. Fortement aplati d'avant en arrière, il nous offre à considérer deux
faces ft'une antérieure, l'autre postérieure) et deux bords (l'un supérieur, l'autre
inférieur).
a. Face pos<c?'xeM?'c. La face postérieure nous présente une gouttière profonde,
il direction verticale ou légèrement oblique, dans )aquc!tc cheminent de bas en
haut la veine mésentérique supérieure et la veine porte, qui la continue. C'est
dan~ cette gouttière, et habituellement en son milieu, que la veine splénique
À P P A RE IL DE L A DIGESTION
s'unit a la,veine mësenterique supérieure, union d'où résulte la veine porte.
b. 7'~ce aH<ë!eM?'e. –La face antérieure, convexe, représente ta partie ta ntus
saillante du pancréas. Elle est recouverte par le péritoine (fcui!!et postérieur de
l'arriere-cavité des ëpip)oons), qui la sépare de la portion pylodquc de L'estomac.
c. Do?'6<' sMpM't'etM'. –Le bord supérieur reponda ta veine porte et a l'ar~'re
hépatique, qui a son niveau devient ascendante, d'horizontale qu'eHe était (fig. ')8).
Ce bord, dans sa partie externe; est marque par une dépression en forme d'écha.n-
crure, qui embrasse )e duodénum et que l'on désigne, pour cette raison, sous le nont
d'ec/~MM'M?'e sMpe?'MM)'<?ou ~Mo~eMa~e (e~cocAe ~Mo~ëHa~deWt~R'EUcHvt'c,
passage a l'artère gastro-épipioi'quedroite, branche de t'hëpatique. Dans sa p.u'Lic
interne et immédiatement en dedans de l'échancrurc précitée, notre bord supérieur
s'élève parfois en une sa!Hie plus ou moins marquée, qui déborde la petite cour-
bure de l'estomac c'est le <M&e<' owëM~e (~f.&ë)'ost<ë eptp~oï~Me de itts), ainsi
appelé parce qu'il est recouvert en avant, par le petit ép!p!oon, qui est l'o/yteM<Km
MUM~s des anatomistes aiïcmands.
d. Bo)'<H/eM?'.–t~cbord inférieur du coi, dirigé horizontalement, recouvre
les vaisseaux mésentériques supérieurs, qui, a son niveau, se dégagent de !;) focf
postérieure du pancréas pour passer dans )e mésentère. Ces vaisseaux forment
parfois sur le bord inférieur du pancréas une sorte d'échancrurc ou d'encoche
p[us ou moins profonde c'est i'ee/<a)!C?'M)'e Mt/e)'!eM)'e ou ecAaHC~'M?'<? Mit'xeH-
<c?'~Me du pancréas.
'3° Corps. Le corps du pancréas est, situé un peu pius haut que la tête. Il
répond ordinairementa la première et a la deuxième lombaires. Mais il n'es) pas
rare de le voir remonter jusqu'à la douzième dorsate. Noustui considérerons,
comme aux deux précédentes portions, une face postérieure, une face antérn'ut'c,
un bord supérieur et un bord inférieur:
a. /'Y<ce joos<e~'e!M'e. La face postérieure est successivement en rapport, en
aHant de droite a gauche '1° avec l'aorte et la mésentérique supérieure, qui se
sépare de la face antérieure de i'aorteen formant avec elle un angle aigu a sinus
inférieur 2° avec )a veine rénale gauche, qui passe de gauche a droite dans t'angic
précité; 3° avec ta. veine méscutérique inférieure, qui rejoint la supérieure en
arrière de t'iëthmc 4° avec ta partie antérieure et inférieure de la capsutc surrénale
gauche et avec ta face antérieure du rein gauche. Par l'intermédiaire de ces diffé-
rents organes, le pancréas est encore en rapport avec le diaphragme et, par Hn-
tennédiaire du diaphragme, avec la colonne lombaire elles dernières côtes, ~ous
signalerons enfin l'existence, sur la face postérieure du pancréas, d'un grand
nombre de ganglions lymphatiques.
b. /'Y<ce aK<ë)'e!M'e. La face antérieure, concave dans le sens transvcr~ai,
plane ou légèrement concave dans le sens vertical, est recouverte par le péritoine
pariétal, lequel se continue, en haut. avec le péritoine diaphragmat-iquc,en has
avec le feniHet supérieur du mésocôlon transverse. Cette face est croisée oblique-
ment, un peu a gauche de la ligne médiane, par la portion ascendante du daode-
num (fig. 296, (<), qui remonte plus ou moins haut pour former l'angle duodéno-
jéjunal sur tous les autres points, el!c répond a la face postérieure de l'estomac,
dont eHo n'est séparée que par l'arricrc-ca.vit.é des épiploons. Dans le décuhitu~
dorsal, l'estomac repose sur la face antérieure du pancréas comme sur un ti! (~t't-
~M~M~M~t'Ma;?',ditSoMMM)!.tux(:)ctytrace parfois une véritable empreinte c'est
l'emp!'e!H<e ~as<)'t~Me du pancréas.
[;. Ho)'~ SMpe~'ïeM)'.Le bord supérieur du corps du pancréas se dirige ohHque-
oK'utde dedans en dehors et un peu de bas en haut. Nous t'avons dcja vu, a son
cxtr'aite droite, au ni veau du point ou il se continue avocic col, se soulever en haut
en âne saiiïie triangulaire (fig.
297,6"") qui est le <M~e?' OH!CH<s/<' (<i(&erfM/e épi-
c~o~/Me) de J)is. ït répond tout d'abord, au nivcanmômc du tuhcr omcntaic, au tronc
ca;!i.!<juo et au plexus so)aire. Pins en dehors, à gauche de )a figne tncdiane, i)
t'st successivement en rapport, comme la face postérieure, avec te pihcr gauche du
(Jnt~hragme, avec la, capsule surrénale et avec )o rein gauche. Il est tonge, (jai~s la
p)us grande partie de
son rendus, paries
vais~t'aux spléniques
et présente,a, cet eifet,
(tig'. 3'J8) une gouttière
jjtus ou moins accusée
dcsUnco a les rece-
voir. ijâ veine, rect.iH-
~necLptusprofondë-
HK'n). située, se !ogc
u!'di)).iu'cmcnt. dans
ccH''gouttière, )a-
~~h' se transforme
pm't'uis, dans une
ct.c!)duc plus ou
moinsgrande, en un
caH.ucomptet.L'artc-
i'e, f'm'tcmcnt flexueuse
~t)H)neup)usë!evcc
(jne!a veine, présente
!tui'('!ieiucntavccla
~!<njd~ des rapports
n)oin'-i!)ti)ncs:aiter-
nati\nent, c])c s'en
rappn~ct'eets'enëtoi-
gnc,cr!deerivantainsi
')c nuNthreuses cour-
bures tig. 313,4). Le
et, i )st)nnc du p!t.nct\i~, vus pur leur laoc ~"strr<curc.
La. Lctc
du bord supé- 0!~acri~nccitttcdan'uuc)a))~Ut')tt'jt!t)tcrrati'jH('pour!u(')ttf'<*Ot~ct~):t
)'ipm' ~'L des vaisseaux j'un'tiunsous-dut)'dcfUttcdncho)~[fuqu<
'-j)i~))i(jucs, se dispo-
se! comme sur la
face postérieure, de
oomtn'cux ga.ng)ions
veilles méscnlcriyues10.
t,c&t0tn;ic(j'ortint)jt\ltni<ju<').–2.p\)<M'c.<)uodcnmtt.av<'<cst)uat[Ct"tt-
ttoos.–4.jcjm)o-i[~un.(''tt''fujm!tprcas.avcc:<i,fm<-m-(~:7,~fmHif't'<'
<f;utslaqttcUcp:~sctcct!<')c'tuquc.processus
épiploon
mtciuatu' artft'ct't
Il. veisit-
sjt!6t)iquc.–t2,vcincjt0)t<i:t.t;an:ttf'hot~d<n[t)C~v<'f't)t)S('i;n!Ct~u5-
duod6na);&on'chinent t'~tt'<<tuo<~t)at:c.sou'-<~)n('ntpan('t~aUquc;<t'')
sc~n)Ctttittha-pH)icta).–t~.Rotttctu~o'.icuh'hitiai'cctcattatcyhtnfuf'tEt~cat'a!
!y)up)<.)tiques. !)Cj)a)i()UC.–m.)<at)~ci~jmt)(juc-–)7.a)t<tt'<'j)a))crca))co-duudt'')m)cit)fcrieurc.–
~.ht'anchpartc!'i<'nc]uovcnttnlt!cta!Lrastt'tt-~p)~ioïf]Uc<)t'oitc.)!).~an~Hcns
hntpt).di<ju<'t-.
<\nn)f).uKju<
d. /~)'t<tH~e)'!eK?'. J) I1lplJalHluc,.
§ HL APPAREIL EXCRÉTEUR
La structure du pancréas rappelle assez bien, dans ses traits essentiels, celle
des gtandcs salivaires c'est, comme on le sait, la ~~Hde~aMuaM'e a6<~o~K<
(BaMC/!S~e;c/<eM?'Mse) des anatomistes allemands. Il est a remarquer, cependant,
que le pancréas, tout en se rapprochant beaucoup des glandes salivaires par son
aspect extérieur, par sa consistance et par la disposition gënératc de son tissu,
n'est nullement une glande saiivaire. II en diffère sur bien des points, notamment
p.tt' la structure de ses canaux excréteurs, par 1a nature de ses cellules sécrétoires
et, surtout, par les propriétés physiologiques de son produit de sécrétion. Le
pancréas appartient, morphologiquement, à la classe des glandes en grappe et, de
ce fait, est successivement deeomposabie en lobules secondaires, lobules primitifs
et acini. Un tissu conjonctif, dit interstitiel, unit les uns aux autres les différents
segments du pa.ncréa.s, ainsi que les canaux excréteurs qui en proviennent. Nous
étudierons, tout d'abord, les act'Mt; nous décrirons, ensuite, la s/?'KC<M/'<' des
cM~M.c e.ycre<eM!'sct le ~sSMCOM/OMC~M~e)'sMte~.Nous signalerons enfin l'exis-
tence, au sein des lobules pancréatiques, de formations spéciales au pancréas et
connues sous le nom d'ilots de LftK<y~e?Y<HS.
1° Acini. Les acini sont les éléments fondamentaux du pancréas comme les
lobules hépatiques sont les éléments fondamentaux du foie. lis sont tous morpho-
togiqucment équivalents et
il suffit d'en connaître un
scMi pour avoir, sur ta. struc-
Lure de l'organe tou~ëntier,
une notion complète cha-
cun d'eux est un pancréas
minuscule. Envisagés au
point de vue de leur confi-
guration extérieure,les acini
pancréatiques se présentent
sous deux aspects les uns
sont vésicu)cux, arrondis,
en forme de grains les au-
trci-, et ce sont de beaucoup
les plus nombreux, sont
atk'ngés et plus ou moins
ramifiés. Voi)a pourquoi cer-
tfuns histotogistcs, considé-
rant le pancréas comme un
intoinédiaire entre les glan-
des acineuses et les glandes
en tubes, en font une glande
.K'ixo-tubufeuse. Une pa-
reille distinction est sans
importance, et tous les acini,
qucHc que soit leur forme, se composent des trois parties suivantes 1° une paroi
pr'jpre 2" un épitbeHum une cavité ccntratc.
3'~
/t. PAxoi PKOpnE. La paroi propre de Pacinus est représentée par une mcm-
bt'iux' continue et fort mince, comptètemcntanhyste. Extëricurcmcnt, c)tc répond
au tissu conjonctif interacineux. Intérieurement, elle est revêtue de distance en
dij-~mce, par des cellules plates, à prolongements multiples et anastomoses, qui
sont \'rai8emb)ab[emcnt les homologues des cellules eHpaHïe!' que BoLL a décrites
sur la paroi propre des glandes lacrymales et salivaires (voy. C/<:M~es ss~'tXïo'cs,
p. 282). Nous ferons remarquer, cependant,, qu'elles ne sont pas exactement sen)-
btabtes a, ces dernières, comme t'avait reconnu HoHj hti-mûme elles sont, notam-
ment, moins nettement din'érenciées et moins isoiabtes. Un certain nombre d'entre
elles s'avancent, à la manière d'un coin, dans l'intervalle des deux ceHutes secr<
toires voisines, formant ainsi les cellules CMMe?y'o~'M!e& (A'e~e~M) des histob-
gistes aHemands.
ovaiatt'). que l'on désigne aujourd'hui sous le nom d'îlots de Z.aM~/<e?'<ïHS, du nom
de rhisto)ogiste qui les a découverts en '1869 Ce sont )cspot<:<s /bM~CM<aM'es de
!tEXAt'j,k'SpSCM~O-oMïCM/esdePOD\VYSSOTSKY,
!csaM<a.s tM<e?'<M~M<a;ex de KunNE et LEA.
itots de Langherans nous apparaissent
Les
sur tes ronpes sous forme de champs arron-
disou h~'rcmcnt allongés; tranchanten clair
sm'!e tissu pancréatique (ng. 309, L). Leur
nonbiT f'st considérable on en trouve ordi-
nah'enu'nt plusieurs dans chaque tobule; on
peut ''n compter plus de ~50 sur certaines
coupes (t'un centimètre carré (LAGUESSE).Leur
grosseur varie beaucoup suivant les espèces
très p'-Hts chpx le chien, ils sont volumineux
au cu!!i!'fiii'e chez les singes et chez l'homme. FiK.~U.
Hss~)~ ic plus souvent simples; mais on en Coupe d'un ttot,dc L~nghct'u.us du M<n*:K'u~
reoeui~t'c de je
composés, veux dire, qui sont rhésus (d'a-p)'cs vos EHKEH).
divises pi)!' (tes cloisons conjonctives en un t. ccHu!esg!andu)a!rcsdesaci)nsitués tout autour
de Uot de t~angucraus. 3, 3, 3, capiUaitfs san-
certain ~ojnbrc de segments plus on moins ~uitts.. 4. 4, corttotis cellulaires de ïîtot de !~n-
dtst.)!)ds. ),cs itots de Langherans n'ont ~hf'aus.
pas
de ran.mx excréteurs qui leur appartiennent
en propre. Les canaux excréteurs
pancréatiques les abordent~ les pénètrent memc~ mais presque aussitùt ~ëm'
lumière s'efface et itsdisparaisscnt.
Histo)ogiquCtnent) les îlots de Langherans sont formés (fig. 310) par des cordons
ceUu)aires pleins (~o~s~e~MS de quelques auteurs) i
§ V. VAISSEAUX ET NEUFS
1° Artères. -Le pancréas reçoit, ses arLercs de trois sources différentes (ftg. 3)3)
de la sj)tcniquc, de l'hépatique et de la mcsentëriquc supérieure. La ~~M~M~'
(!
k'm's
réseau péri-lobulaire, les lymphatiques se portent dans les cloisons conjonc-
tives interlobulaires, en suivant exactement le même trajet, que les vaisseaux
arrivent ainsi à la surface extérieure de la glande, pour gagner de la
ganglions respectifs.
Nons pouvons, à ce sujet et d'après la direction qu'ils prennent, diviser les tym-
phatiques du pancréas en quatre groupes, savoir t° des ~Ntp/~a~~MssSM~etM'.s
on ascendants, qui se rendent aux ganglions
échelonnés le long des vaisseaux
sptcniques; 2° des ~MtjpAa<t</Mes ~H/e?'eM?'s ou e<e~ce?!<~0!M<s, qui se jettent dans un
groupe de ganglions situés immédiatement au-dessous du pancréas, tout autour
des vaisseaux mésenteriques supérieurs; 3° des ~/m~a<~Mes «'?'o<<s, qui se diri-
gent vers la deuxième portion du duodénum et se terminent dans un groupe de trois
ou quatre ganglions places au-devant de ce dernier organe
4" des ~/Mp/tH-
~K~ <~MC~es, qui, cheminant en sens inverse des précédents, se portent vers la
rate ~t se jettent dans les ganglions, déjà signalés plus haut (p. 342), de t'cpiptoon
panct'catico-sptcnique.
§ VL SUC PANCRÉATIQUE
Le
)~u.
suc pancréatique est un liquide incolore, épais, filant, de saveur salée, de
réaction franchement alcatine. Sa densité varie de 1008 à 1010. Sa composition
'chimique se trouve résumée dans le tableau suivant, que j'emprunteà KnôGER pour
le suc pancréatique du chien et à HEu'rER pour celui de l'homme
Ma.tniccsa.tbumtnoïdos.)
Popt,onoseU'ormen),s.
sotub)esda.ns)'a!cco).
M!!).t,i(!rcs organiques
Soudcunieauxu,)bumino)()cs.
Ohp.uxot.Km.gn~siG.
Chtorut'odesodium.
Ch!oruMdopo~a.ssium.
1
CmM
980,44
.to'ja
73
3,30
0,01
2,&3
î
XOMtl):
975,90
'i8,00
To~).
0,93
Phosphutodachaux.
t'))ospi:a.todf!ma.gn('sic.
0,07
0,01
0,02
cnn
1000,04 1000,10
A consumer au sujet, du pancréas BÉcouHT, ~ee/tere/icx ~io' le pancréas, Th. Strasbourg. 1830.
YMKEUn.. QMe~Me~ points 6'x)' <'a!tf<<ont!C(<t< pa;tc;'MM, Mon. Hoc. de Biol., 1851 CL. Brn
XAK6, MemoM'e «M' le pancréas, et.c., Paris, 1856 LANcEnuAxs. He<<a~e :;< !i!)'A-)'. ~a/oMte t<e<'
S«Kc/etc/ieM~'M~e, Berlin, 1869 GiAKuzzf, S/uc<M)'e ot/tme << paHo'ë~.s', C. Il. Acad. des Se.,
J869; –SAVfOTT), t/K/e~Me/t. :<te)' ~em /e))te''<')' Bau </e.s Pnn/t'ea~, Arch. f. mikt'. Anat., t. V;
KiioxE et LEA, ~'e)'/MHd<. des ?!f(<M!<M<- ~'e''et)t ~M J/eK/e~e;?, 1876 HEtOE~HAtx, Ne<<«~e ZM)'
~eMn~"M t/M ~aKA-t'e~, Arch. f. ges. Physiologie, 1875 HENAUT, .SM;' les o;'<yaMM ~mp/to-
<y~!)f/i~nt''Me<~M)!C)'MM.C.R.Aca.d.des Se., 1879; JtocGAK (G.cL E.).OK //<e /~H!p/ta<<cso//){Ht-
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tStt Du MÊME, S<?'MC<M)'eel f/dMyo; <<;< ;M?:c''ëa.t, <o/))'e~ les /)'at'aK.<; t-ëcett~ Journ. de
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cf~M/e paHcrëa/~Me pe;)<AHi< la sect'ë/tott. Soc. de Biol., 1894: .tAxostK, Le ~MOtCt'cox et la
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Bouc/t.~)t';c/teM)-ai:e,Ana.L Anz., Bd. X!. 1895; –FKAxx. Ueb. CoM/"y. ~h-.o-te;) tn </e'- ~myc,
&M));/ </t')f~<f)t~efM,Anat. Anx., 189S BntMiXGHAM, T/te ~opo~)'tno/. of //te s/)<eett, /)aMcrë<M,
</M<M/e<)Mm, /<<):e' eLc., Journ. ofAniLt. and Physiot.. \of. XXXt. 1897; i)AAGEX, Be«)'. zur
hf~H/HM). (/e)' ~H/s/e/tKK~ !<. Bcf/e;</M)t'/ </e)' pat'«))MA'<e«/'pM Ge&t'Me !); f/etK PaMA're<M=eMeM, tn.
M's.. Xurich. 1897 HEn-v, H<')/ =M)-~lna<. (/cs Poo~-MM K. seine ~lu~/M/o-Kn~tt~e,Arch.
f.mikr. Aniit-, 1898; CtiAm'Y, JnoHt. </es ca)t«M.r <<;< paMC''ë<!x, Journ. de i'Anat. 1898;
Dn)mŒ, .S/Mf/f; ~«//e isole di 7~<H~/<e)'a))x del paHO'ef<if, Intern. Monatsetu'. 1899 LAGt'ESSE.
Les ;/«/.s e/t(/ocr;Hp~ (/(;Mf; le pfHto'MM de la vipère, C. H. de l'Assoc. des anatomistes, Paris, 1899.
ARTICLE tV
RATE
Lii rutc (attem. angt. 6'p<eeM) est une glande vasculaire sanguine, dont les
fonctions, encore très mal connues, paraissent rattacher a l'hématopoïèse. Elle
se
fail défaut chez les invertébrés. Mais elle existe chez
presque tous tes vertébrés
peu développée encore chez les poissons, les batraciens, les reptiles et les oiseaux,
elle atteint chez les mammifères et notamment chez ['homme des dimensions re!a-
tivement considérables. Comme toutes les giandesvasculaires sanguines, elle <'sL
dépourvue de canal excréteur et ics produits qu'eiie ëiabore passentdirectemcnt
dans tes vaisseaux sanguins ou lymphatiques c'est une ~a~e à sécrétion ~K<e/'Ke.
§ t. Co~SJDËJtATIONS GËNEn~LES
1° Situation. La rate occupe, comme Ie~ foie, l'abdomen supérieur. Elle est
profondément située dans l'hypochondre gauche, occupant là une sorte de to~c,
dite loge s/?/ëKt~Me. Cette loge se trouve circonscrite 1° en haut, par la voussure
diaphragmatique; 2° en bas, par fe coude gauche du côlon 3° en dehors, pat-la
face interne du diaphragme; 4° en avant, par ta face postérieure de t'estompe;
8° en arrière., par la face antérieure du rein et de la capsule surrénale.
s'incline de haut en bas et, d'arrière en avant. C'est, a peu de chose près, )a direc-
tion des dernières côtes (voy. ng. 319). L'axe longitudinal de la rate forme avec
la iigne scapulaire un angle aigu ouvert en bas et en avant, qui mesure, en
moyenne, 60° chez l'homme et 88° chez la femme (Ptcou).
3° Moyens de fixité.
La rate est maintenue en position par un certain
nombre de replis du péritoine, qui, partant de divers points de sa surface, vont
s'attacher d'autre part, soit; sur la paroi abdominale, soit. sur les organes voi-
sins. Ces reptis, que t'en désigne sous le nom de ligaments ou sous celui d'epi-
n)('(t))8, seront décrits plus loin a propos des envetoppcs de la rate. En les signatant
ici, nous-ferons remarquer qu'ils sont ordinairement très taches et que. s'ils s'op-
posent. a ce que le viscère abandonne sa région pour atter dans une autre, ils lui
permettent toujours de se mouvoir Hhremcntsur p)nce.
t';t de fait, la rate est presque continuellement en mouvement, comme t'établis-
sent tes nombreuses recherches de GEfutAau')', de )<«:)«')', de LRf<:n'))ixsT!iRN, de
t'm, etc. au moment: de t'inspiratibn, elle s'abaisse et se porte en avant, pour
rc~.mncr, au moment de l'expiration, sa position primitive: la grosse tuberosite
))c)estomac, en se distendant, la refonte en dehors, en même temps qu'eHe lui
imprime un certain mouvement de rotation, en vertu duquel l'axe de la rate se
rapproche ptus ou moins de la vcrticate te coton transvcrsc, a son tour, quand
i) passe de t'ctat de vacuité a t'état de reptction, soulève t'cxtreniite intérieure de
ta t'ide et la rapproche de la position horixontatc. Les changements d'attitude du
corjt.s influcncent, de tcur cote, tes rapports de ta rate. et tes ctinicicns savent
parfaitement, que lorsqu'on passe du décubitus dorsal au dccubitus taterat droit,
ja ):)Lc se deptace en bas et eu avant comme dans une forte inspiration.
HxccntionncHemcnt, et par suite d'un retachement anormal de ses Hgamcnts, la
ra~' quitte t'hypochondrc gauciie on peut )a rencontrer, suivant tes cas, at'hypo-
:)-.tre, dans ]a région itiaque, au pli de t'ainc etjusfp'c dans le t'assit).
4 Nombre, rates surnuméraires. La rate est ordinaircmeut unique chcx
t'hu!mnc. Dans certains cas, cependant, un trouve dans son voisinage de petites
m:)" arrondies ou ovataircs, de coloration rouge fonce ou monc noirâtre, qui
pn~'ntcnt ta même structure qu'ette et, par conséquent, constituent de veritahfes
;'f<<<M s!H'MMHMrf(t?'es ou accessoM'es.
L'' v'tumede ces rates surnuméraires varie te plus souvent de la grosseur d'un
~')'t.')celui d'un pois. Leur nombre n'est pas moins varinbto tcscasdc double
)'.)t" '-ont relativement assez fréquents S.\)')'HY a observe trois rates sur deux sujets;
il ~'n existait quatre dans un cas de ))LVt;)tM;Y, cinq daus un cas de P.nx, sept
't:u)-.uu ''as de B.\)[.).m, sept egatcment dans un cas dc(~t'\H)).))H:x: OTTO en aurait
r'*ft«tj)tr'jusquà vingt-trois sur te même sujet, .t'ai observe moi-même jusqu'ici
tr~is faits de ratessurnuméraires. Oans les deux premiers faits, il existait,
hooi~tiatemcnt en arrière de la rate normatc, une rate surnutncraire de la gros-
~'ur'tune noix. Dans te troisième fait(f'etus (t'un moi~, it y avait quatre rates
-iurmuneraires, disposées te tong de la grande courbure de t'cstomac, un peu
:)x-')'sous des vaisseaux courts ta plus volumineuse d'entre cites mesurait.
tt millimètres de diamètre; les trois autres étaient de ta grosseur d'un pois
'jr'tiu.'ire.
t~ rates surnuméraires se développent de préférence, soit dans t'epiptoon gas-
tnj sptenique, soit dans t'epiptoon pancreatico-spteniquc. Mais on les rencontre
.ot-si dans ta masse graisseuse qui entoure te rein et jusque dans te grand cpiptoon.
(j" que soient te nombre, te siège et les dimensions des rates surnuméraires,
~b<~ nue d'ettcs possède toujours un pedicute vascutaire qui tui appartient en
pr..j~
5 Dimensions et poids. La tougueur de la rate mesure, en moyenne, 13 ceu-
tn~h'es; sa targcur est de 8 centimètres; sou épaisseur de 3 centimètres a 3 cen-
)))H.)r''s et demi; son poids de 180 a 200 grammes. Mais ce ne sont ta que des
chiffres moyens la rate, comme le foie, plus encore que le foie, présente suivant
les sujets des variations votumétriques et pondérales souvent fort étendues. H n'est
pas rare de rencontrer des rates de 120, 100 et 80 grammes; quelques auteurs
parlent de rates qui ne pesaient que 20 et même 10 grammes. Par contre, on voit
le poids de la rate s'élever parfois à 3 ou 4 kilogrammes. On en cite même de plus
volumineuses en fouillant dans la littérature anatomique ancienne, on trouve ia.
mention d'une rate de 12 livres (JtELYjn), d'une rate de 18 livres (ScuLTEï), d'une
rate de 18 livres (DuvEnxEy~, d'une rate de 20 livres (CoLUMBo). EnGn, dans un cas
jusqu'ici unique, tioscus aurait observé une rate qui pesait jusqu'à 33 livres.
Le poids de la rate ne varie pas seulement suivant les sujets, il varie aussi sui-
vant les âges et suivant les sexes. Les recherches déjà anciennes de GnAY nous
apprennent que, vers le sixième mois de la vie intra-utérine,le développementde
la rate devient très rapide. Au moment de ta naissance, son poids représenterait
environ ial/3SO° partie du poids total du corps et cette proportion se maintien-
drait sans grande variation jusqu'à l'âge adulte. Puis, à partir de cinquantenns,
le poids de la rate diminue graducHcment de façon à ne plus représenter, dans
l'extrême vieillesse, que la 1/700° partie du poids du corps. En ce qui concerne
le sexe, l'observation démontre que la rate est d'ordinaire un peu p!us petite chez
la femme que chez l'homme. Mais une pareille formule, si elle est vraie quand
il s'agit du poids absofu, est erronée s'il s'agit du poids relatif; si l'on rapports )e
poids de la rate à ta taille du sujet, on constate que cet organe est également
développé dans l'un et l'autre types.
-Les recherches de GtESK~n, de Dn'TMAn, de Scf)o~f''LEr.D tendent a démontrer que
la rate augmente de volume pendant la période de la digestion. C'est cinq ou six
heures après le repas que cette augmentation-de volume atteindrait son maximum.
Ptcou, qui, à t'aide du phoncndoscope, a conSrmc les recherches précitées, estime
que l'accroissement votmnétriquc en question ne dépasse guère, pour la targcnr
de la matité spténique, le chiffre de un centimètre & un centimètre et demi.
Le poids spécifique de la rate est de 1,060 d'après SoEMMEtuxc, de 1,037 d'après
Scxu~LEa et KApr. SAn'EY donne le chiffre intermédiaire de 1,OS4.
l..t forme de la rate est éminemment variable et nous )a voyons comparée, tour
A tuf!)', par HALLEH,eHipsoMe coupé suivant son grand axe; par AssoLAxT,
a. un
:mn prisme triansuiaire: par CuxxfxcfMM. a un tétraèdre a base inférieure, etc. Si
nous examinons la rate à l'état; d'isotcmcnt,
clic se présente à nous(ûg. 3ta) avec un con-
tour ovalaire, une face externe regardant
le diaphragme et une face interne tournée
du note de ta cavité abdominatc cette
face interne nous présente une saillie !ongi-
tudinale, qui la divise nettement en deux
portions, l'une antérieure, i'autre posté-
rieure. Si, maintenant, nous examinons la
rate en place, sur une coupe transversale
pratiquée sur un sujet congelé (fig. 3t6/I),
nous constatons qu'elle a la forme d'un
triangle, a base externe et à sommet dirige
en dedans. La rate est donc une sorte d'o-
n)ï<)c a coupe transversale triangulaire.
Nous fui décrirons, en conséquence, trois
fat'M, deux bords et deux extrémités.
Faces.
1~ Des trois faces de la rate,
l'une est externe., les deux autres internes.
Nous distinguerons ces deux dernières en
posture-interne et antéro-intcrne.
a. /'ace e.r<e?'He. La face externe, convexe et lisse, répond au diaphragme,
d'où le nom de/~cep/eKt~Me,sous lequel la désignent encore certains auteurs.
Au <)<')a du diaphragme, elle est en rapport
avec la cavité ptcurate, la partie infé-
ricux; du poumon gauche, la paroi thoracique et les parties molles qui la
recouvrent.
Suivant certains auteurs, cette face externe serait en rapport avec l'extrémité
gauche du foie, qui non seulement arriverait a son contact, mais se prolongerait
sur t'ftc et la recouvrirait dans une étendue plus ou moins considérable..Je crois
devoir considérer cette disposition comme exceptionnelle. Je ne l'ai observée, en
elfcl. que dans des cas fort rares; encore était-ce sur des sujets où te foie était plus
votmnincux que d'habitude et i'estomac entièrement vide. L'estomac a l'état de
réplétion ou de demi-réplétion, s'interpose toujours (fig. 236, p. 270) entre le lobe
gauche du foie et l'extrémité supérieure de la rate.
L.) face externe de la rate ne donne insertion a aucun ligament, du moins dans
les conditions normales. Toute adhérence entre la face externe de la rate ct~ië
diaphragme est pathologique.
b. Face joos~'o-Mt<e?'Me. –La face postéro-interne ou/ace )'eMS~,)aplus petite
des trois, est comprise entre le bord interne et le bord postérieur. Concave a trt fois
dans te sens verticat et dans le sens transversal, ~ei!e repose dans toute son étendue
sur la face antérieure du rein gauche et de la capsule surrénafcqui )a surmonte. Ce
rapport entre ta rate et le rein est a peu près immédiat il n'existe, en effet, (ntt'c
les deux viscères (fig. 3't6) qu'un double feuillet péritonéal. J'ajouterai même f~u'i!
est constant je veux dire qu'aucun organe, à i'étatnormaL ne vient s'interposer
ce deniveau, entre la rate et le rein. Le rein et la capsule surrénale séparent la
la colonne vertébrale.
rate
c. 7'ace a~<o-tM<e?')!e.– La face antëro-interne ou face ~~s~'t~Me est, dans la
grande majorité des cas, beaucoup p)us étendue que ta face précédente. Eite
regarde en dedans et en avant. EHe nous présente.à la partie postérieure, un peu
en avant du bord interne, un certain nombre de fossettes, six ou huit en moyenne.
disposées les unes au-uessus des autres suivant une ligne pfus ou moins ycrtiea!e.
Gcs fossettes,, qui livrent passage aux vaisseaux et aux nerfs spléniques (fig. 3!7),
Constituent par Jour enscmbte ce qu'on appoitclc/M/e de ~)'a<e.
Le hHc de la rate, tout en se rapprochant beaucoup du bord interne, en est
sépare par un intcrvaHc, dont la largeur varie de quelques mittimètrcs & nu centi-
mètre. Il en résulte que notre face antcro-intcrnc se trouve divisée par le hile en
deux parties une partie antérieure ou préhiiaire, qui est de beaucoup L') ptus
importante une partie postérieure ou rétro-hitaire, tout étroite, qui lolige te bord
interne.
La face supëro-interne de la rate présente des rapports importants. Dans si)
portion retro-hitairc, tout d'abord, elle répond à t'arrière-cavite des epiptoons,
dont elle est séparée par Fëpipioon pancreatico-sp)6nique,quand cetui-ci existe.
Dans sa portion prëhitaire, elle est en rapport ')." en haut, et dans ta plus grande
partie de son étendue, avec la grosse tubérosité de l'estomac; 2° tout en bas, dans
une étendue qui représente le cinquième ou ]e quart inférieur de cette face, ,n'cc
l'extrémité gauche du côlon transverse et la portion initiale du coton descendant.
Le hile. jui-meme répond aux gros vaisseaux qui vont a ]a rate ou ()ni en
reviennent. H répond aussi, au voisinage de son extrémité inférieure, à !a (jneue
du pancréas (voy. p. 342), qui lui est unie parfois (voy. PaKcreas) par un repli
du péritoine, répiploonpancréatico-spténique.
pojnUlIéerépontlantauhord intérieur le la
ffittitaubot'tiittMrieut'ftupoumon.
(¡:;ne 1-ér'on- l'organe
3" Monex une verticale
"1
1~. point, point c, où
sommet du ct'cuxdol'OLissoUc~gne <n'iUiiiro moyenne), et marquez le .4 partant du
cette
nnIIP
jigno croise le bord inférieur de la 9° cote. Ce point e répond au bord antérieur de la rate, à,
peu près a l'union de ses deux tiers supérieurs avec son tiers inférieur;
4° Ceci posé, réunissez le point a au point c par une première courbe, qui s'éfovo tout d'abord
d:nts le neuvième espace intercostal, puis longe la face interne de la neuvième cote, en remon-
tant par son point le plus élevé jusqu'aubord supérieur de cette neuvième côte (ne pas oublier
que la rate remonte très fréquemment dans le huitième espace intercostal jusqu'à ta huitième
cûtc) réunissez, ensuite, le point c au point b, par une deuxième courbe, qui, continuant la
direction de la précédente, croise très obliquement te neuvième espace intercostal d'abord, puis
la face interne de la dixième côte; réunissez, enfin, le point & au point f< par une troisième
courbe, qui descend tout d'abord dans le dixième espace intcrcostal, longe ensuite fafaco interne
de la onzième côte, sur un point très rapproché de son bord supérieur, et remonte enfin dans
le dixième espace intercostal pour gagner ]a, face interne de la dixième côte, où se trouve te point «,
notre point de départ. Vous avez ainsi sous les yeux la zone spféniquo.
Comme on le voit, c'est un ovale à grand axe sensiblement parallèle à la direction des cotes.
Son extrémité interne est située à 30 ou 35 millimètres de la ligne médiane son externe
déborde la ligne axillaire de 15 a 30 millimètres. Son bord antéro-supéricur, convexe, remonte
jusqu'au 8" espace intercosta.), quelquefois, jusqu'au bord inférieur de la 8° cote. Son bord postéro-
inférieur suit assez régulièrementle bord supérieur de la U" côte.
Si, maintenant, nous examinons quels sont les rapports de la zone splénique avec les deux lignes
yy et zz qui représentent, la première ie bord inférieur de la plèvre, la seconde le bord inférieur
(lespoumons, nous constatons 1° que la rate est tout entière recouverte par fa pfcvro; 2" que
sa partie supérieure seulement, environ les deux cinquièmes, est recouverte par le poumon
gauche.
Le procédé que nous conseillons pour tracer sur fe thorax la zone splénique est, comme on le
voit, extrêmement simple il est comme la moyenne des résultats que m'ont donnés de nom-
breuses recherches sur des sujets adultes de l'un et de l'autre sexe. !f a malheureusement, tous
les inconvénients des formules géométriques appfiquéos à des dispositions qui, non seutement
n'ont rien de constant, mais sont au contraire extrêmement variables s'il est précis dans la
ptupart des cas, il en est d'autres, beaucoup d'autres, où il se trouvera en défaut.
Les espaces areo!aires ci-dessus décrits sont combles (fig. 322) par une substance
de couleur )ic devin.deeonsistancc molle, que l'on a.comparëe a une pulpe et qu'on
désigne, pour cette raison, sous le nom de pulpe splénique. Cette pulpe est comme
parsemée de petits corpuscules blanchâtres, que ron appelle indiffërcmment CM'-
~MS.CM~s sp~eM~Mes ou co?'pMSCM~es de ~a/F~/M. La pulpe splénique et les corpus-
cules de Matpighi constituent, dans leur ensemble, le tissu propre do !a rate
1°Corpuscules de Malpighi. Les corpuscules de la rate ont été découverts, en
d866, par MALM&Hf, d'où IG nom de corpuscules de Matpighi que leur donnent
aujourd'hui tous les anatomistes.
a, 7*'o)'M!e, ~M~eMStOMS, MOHt6re. Ils nous apparaissent, sur les coupes de !a
rate, sous )a forme de petites masses vësiculeuses, assez régulièrement (fig. 322,4)
arrondies, tranchant. nettement par leur
Coioration btanchatreoub'ancgrisâtrf'sur
ta teinte rouge foncé de la putpe c'est ta
pM~pe 6~HcAe de certains auteurs, par
opposition & ta putpe splénique propre-
ment dite qui, pour eux, devient tajOM~e
de 0" 0'
)'OM~e. Leur
3 &
diambtre varie ordinairemeHt
4 il en existe de plus
gros, comme aussi on peut en rencontrer
de beaucoup plus petits. lls sont séparas
les uns des autres par des intervnttcs
qui varient de 2 a S nuttimetre&. Ils sont
extrêmement nombreux d'après SAt'pEY,
6 il en existerait un pour chaque espace
Fig.322. cubique de 3 mittimètres, ce qui porte-
Coupe de la, t'a.t,o~<'eMt-Nc/i(fnM;<<«'
t, péritoine st't6ntquc,avcc]acouchccellutcusc sous-
~~L'itonénto. 2, envctoppe «hreuse. 3, 3, h'av<'cs et
corpuscules que renferme une
moyennes dimensions.
de
rait a 10.000 environ le chiffre total des
t,)'a!](';cu!es.–4,corpusCu(csdeMfttpt'~t)[,:n'cc:4\)cut'
f'cn~)'cgcr'nina)if.–5,p~~sp~)~ccsMC~- b. jRf<ppo?'<s aoec ~esMt'sse~Mir. –Les
t)ons!H)astomf)ses(co['donsdcBi)iroth),–6,6,~is-
scaux. corpuscules de Malpighi présentent ce
caractère commun qu'ils sont annexés
aux artères de petit calibre, a ces artères que nous décrivons plus loin sous le
nom d'hères peM~c~ëes: tantôt. ils leur sont accolés tantôt, ils leur sont
comme suspendus par une sorte de pédicule d'autres fois, ils viennent prendre
place dans l'angle de bifurcation du vaisseau. Très souvent, on voit te rameau
artériel traverser le corpuscule, soit a sa partie centrale, soit au voisinage de
l'une ou l'autre de ses deux extrémités cette dernière disposition serait même )a
règ)c chez t'hommc, d'après Bn~ROTU. Chaque artère de 80 a i00)<.de diamètre
possède de 5 a 't0 corpuscules, qui lui appartiennent en propre. Lorsqu'on isole
de la pulpe spiënique une branche artérielle avec ses ramifications et ses corpus-
eûtes, Ja. pièce ressemble assez bien (<ig. 3~3), pour employer une comparaison de
Mt.L'KE)), a une grappe ëtéganLc.
c. ~'MC<M)'e. Hist.otogiquement,, les corpuscules do Malpighi se composent
d'tut ret,icu!um conjonctifdans les mailles duquel se tassent des cléments iympha-
tiques. Leréticntum est extrêmement
fin. A )a périphérie du corpuscule, il se
condense plus ou moins (ng. 324), de façon
a former a cchu-ci une sorte d'enveloppe,
laquelle se continue extérieurement avec le
réticulum de la pulpe. Quant aux élé-
ments lymphatiques, ce sont des leucocytes,
appartenant pour la plupart a. la variété
connue sous le nom de ~/mp/toc?/<es cet-
t~es lymphatiques avec un noyau volumi-
nenx et un protoptasma peu développé,
souvent même peu visihte. On sait que Cn.
i~M)s les avait considérées comme n'étant
(juc de simpics noyaux. Les lymphocytes
sont entièrement dépourvus de mouvements
nmibu't'des. Au milieu d'eux se trouvent dis-
sémines, en nombre variable, des leuco-
cytes de taille supérieure, a noyau !obé,
conf.ourné, ou en bissac, ana)ogucs aux leu-
cocy~'s tnononucleaires du sang circula.ut
(!!o.H).
d. ,S'M?/(C6[<ïOMMKM'pAo<o~Me. Somme toute, les corpuscutcs de Ma!pighi,
)\ect(!)n' fin réticutum conjonctif bourré de teucocytes, ont la même structure
t'und;nncnt.a)e que les foHicuies dos: ce sont des formations tymphoïdes, analogues
aux t'ùtticutes des gang'Uons lymphatiques, atonies y a même signale l'existence, a
la parité centrale de chacun d'eux, d'une zone ptus claire, véritab)c ceM~'e 'yo'MM'-
Ha~C!) tout sembtabte acctui qui a été découvert parFt.EMMixc dans tegangifon
)ympi);)tique ordinaire. Les corpuscu)es de JMn]pigi)i deviennent ainsi, au même
titre que les ganglions lymphatiques et les follicules clos, des centres de rénova-
tion des cettutcs tymphatiques.
2'Pulpesplénique- Laputpespleniqucou pulpe rouge rempHt tout t'inter-
vatte que laissent entre elles les travées conjonctives ci-dessus décrites, ies vais-
seaux de gros catibre et les corpuscutes de afatpighi. Sur une coupe de !a rate,
après durcissement convenaMe, elle se prescnto sous );) forme de cordons, de
configuration et de dimensions diverses, irrëguHerement contournés, anastomosés
les uns avec les autres de façon à faire un grand tout ce sont les cor~o~
~e F;7~'o<A (Hg. 322,8). Ces cordons, envisagés au point de vue de leur struc-
ture, comprennent, outre tes vaisseaux sanguins et lymphatiques que nous décri-
rons ptus ioin un ~'e~'cM~MNt; 2" des ë~ëMteH/s ce~M~H'es.
1°
-t. )!);ricuLUM. Le rëticuium de la puJpe, découvert par TjGtu en t847, présente
exactement les mêmes caractères que celui des corpuscutes de Atalpighi. Comme
ce demier, il est formé par des trabëcutcs extrêmement déticates, irrëguUerement
<!exueuses et entrecroisées dans tous les sens. EHes dérivent, en partie de la paroi
des vaisseaux, en partie des travées conjonctives qui cloisonnent
en tous sens le
parenchyme sptënique. Aux points nodaux du reticutum se disposent des noyaux,
et il est à remarquer que ces noyaux sont d'autant ptus abondants que te sujet est
plus jeune ils tendent à disparaitre, en efïe~ avec les progrès de l'âge.
Lanaturedureticu]umde)a pulpe splénique est encore controversée et nous
nous trouvons, à cet éa-ard, en présence de deux opinions principales. Les uns,
avec Fnn~ Kôf.rjKjEt!, Mrs (LAGCEssE s'est
rangé dernièrement à. cette opinion), sont
d'avis que le réticulum en question est
exclusivement formé par des cellules con-
jonctives à proJonge-ments ramii~g et
anastomoses (~M ~<~Me). Ces pro-
longements anastomoses constitueraient
les travées de notre réticulum, et, quant
aux noyaux des cellules conjonctives,
elles représenteraient les éléments nu-
ctcairns situés aux points nodaux. Les
autres, avec UANViEK, RENAUT, IhzxnzEM,
]'n!SAr,ix, considèrent les travées du réti-
Pt~.3~. cutum spténique comme formées purdes
Le i'cUuu~ura de la pulpe spfcni~uc, vu au faisceaux du tissu conjonctif, faisceaux
uivc<m û<. su! ic pourf.our d'un cor-puscuic de très uns et revêtus çà et ia sur leur face
Ma.Jpfg)u(meUto<fe(!cGof~i,d'a,pf'csOppHL). libre
par des cellules endothéliales.
f,cot'[)uscufcdcM!tt)ngf)).2,uncptH'{icdeson De ces deux opinions, la dernière est
'['6t.)Cutun)."tt,co)ntcnsiUionf)ot'c)'~)n'u!u)nto'L)L~ut'nn'
dt.<cort't'scu)R.–4,xo)tGsi~)6ccndehot'sdo)ai'on(j3,3,
oniûrt!f'cutmncsf,ttt0ffts~(~tts.–S,fj,)it'st<cfjmjone- celle
qui tend à preva)oir aujourd'hui
les histologistes. Tout reccm~nent,
pi~hi. 8, t'ettcututudctaputpc,adjacent. !t!'art.~rc. parmi
Ufcruncat'6)'c.–7,captt!tm'('S(Jueot'pttscu[ct!cMnl-
OppË). ()891), appliquant la méthode de
Gotgi à t'ëtude de la structure de la rate, a mis en évidence, dans ce dernier organe,
un système de fibrilles extrêmement unes, nexueuscs et anastomosées (6'~<'?'<!s~'H
d'Opt'EL), qui vraisemblablement répondent au réticutum conjonctif de la pu)pc
et des corpuscuies de Malpighi, La figure 334, que j'emprunte a Ot't'Et. iMi-mcme,
nous donne une idée très nette de cette formation. Comme on le voit, les fibrilles,
assez mal imprégnées à fapartiecentratc des corpuscules et relativement espacées,
.se condensent a sa périphérie, pour se continuer ensuite, avec leurs mêmes carac-
lères, dans les espaces occupés par la pulpe.
ELHMEX'rs
CR'.Lur..u)!Es. Les éléments cellulaires que renferment les mailles
du réticulum putpaire sont fort nombreux et de significationsdiverses. Nous les
ramènerons, abstraction faite des cellules endothéliales, déjà signalées, qui
revêtent les trabëcufcsconjonctives, aux deux groupes suivants groupe iymphoïde
et groupe hëmatique.
a. G?'OMpe /yM~Ao!(/o. Le groupe tymphoïdc est représente par les formess
les plus diverses des cellules lymphatiques ou leucocytes. C'est ainsi que nous y
rencontrons ~"des/yM~ocy~s, ceifuiesanoyau volumineux et à protoplasma
peu abondant 2° des <eMCOC<s MtOMo?tMc~a!)'es, ce[tu!es iymphatiques de grande
taille, arrondies ou rendues potygonatcs par pressions réciproques; ce sont. les
éléments de beaucoup les plus nombreux; 3" des ~Mcocy<es ~o~KKC<e~M'es, en
plus petit nombre que Jcs précédents, renfermant ptusicurs noyaux, ou bien un
seul noyau en voie de division ou de bourgeonnement; 4° des phagocytes, cellules
lymphatiques renfermant dans tcur protoptasma, pour les y avoir incorpora, des
(jehris d'hématies ou du pigment, sur lequel nous reviendrons tout a l'heure
8° des leucocytes colores en )'oM~ par de t'hcmogfobine et pouvant en imposer
pour des cellules rouges ou hémoglobiques (ë?'y</M'oc,y~ de certains auteurs) que
j'en rencontre normalement dans la moelle des os (voy. t. i, p. 27) et qui sont dcs-
tin'es produire des hématies.
b. C~'OM~e A~?M!~Me. La pulpe splénique renferme constamment une
quantité considérable d hématies ou gtouuics rouges,
provenant soit des corpuscules de Matpigtu, soit des vais-
seaux sanguins de la pulpe. Ces hématies se présentent
M nous sous les formes les plus diverses hématies de
tous points normales, hématies de dimensions normales
mais décolorées, hématies déformées, hématies à l'état
de simp)es fragments, soit libres, soit englobés dans le
protoplasma de quelque phagocyte, etc. On admet géné-
ralement aujourd'hui que la rate a, entre autres fonc-
tions, une fonction dite ~eMM/o~Me, ayant pour objet Fi~.325.
de détruire tes globules rouges du sang, non pas tous les CcHu!cs <!ivct'scs<!c la
g)o))"tcs circulants, mais ceux qui sont vieillis et qui, de puijtcspfcn'quctd'a.prè~
ce fait, sont inaptes à remplir plus longtemps le rote
FitEY).
c"l/r~ .1J'll.
sj)]ënique. ~rdJ-1-
Elles se jettent, peu après
leur origine, dans tes gaines tubuleuses
de la capsule de Malpighi, qu'cDcs
n.u'
2° Veines. --Les veines, de la rate proviennent a la fois du fin réseau capil-
tnire des corpuscules de Malpighi et du réseau pseudo-lacunaire de la pulpe-
1.
l'epittieiium vasculaire s'appjiquc, s'ëtaie, se mou)e,de sorte qu'il ne présente
1
plus ses cambres ordinaires.
CADiAT a admis, lui aussi, t'cxistcncc
»
5' Nerfs. Les nerfs de la rate émanent du plexus solaire. Ils sont apportés à
ta rat'' par t'artere splénique et pénètrent dans le hile en même temps que les
branches de cette artère, ifs se composent en grande partie de fibres de Rcmak.
A coté d'cttes, existent toujours, mais en plus petit nombre, des fibres il myéline,
tes unes larges, les autres minces.
Arrives dans l'épaisseur de la rate, les rameaux nerveux se divisent et se subdi-
visent, les uns en suivant le trajet des vaisseaux, tes autres en cheminant isolé-
)ncnt. Au cours de leur trajet, ils s'entrecroisent diversement entre eux, de façon
a former au sein de la pulpe splénique un « plexus à filaments singulièrement
''utrctacés, mais ne présentant que rarement de véritables anastomoses M (FusAm).
~lOXUs~Hei'~eux~~tM~spie&t~L1c'éebàpP¿Í1t,èn~rt Hectes filires tëf~n~nn.lés,
~Ka~o~s'~ cMstn't~'net~tnï!avecf]~t)[ir.ncER~ën~i~~Mes.~ët~se~S~ti~ës~G~s
~GBS~së~ter~nënt~/sui'vttnt~ 'mode les fbiës yusc~tÏarreS':olés
~s~te~iëUes~ai.ns~ que 'sur~Jes; ë)ëm cantractiles dzü,' chei cért~.rris hni-
~ajouteM~u~-elëmen~conjQl1ctifS'destra.ée, ~ibï~eri5es l~es. Jil>te's- se~i-
~]:)6ttë.Ment,sdit-ctarts. les' ;corpnsc'[.Uë8 'de ~a.[gN~s0]t;d~p~!p~~t~s~
~t~~tnen~~ibremënt~ôu 'pa.)' d~'pëtit.s :rep nemBRta~n~iHie~ ,E;wt
~Hf.M:n,~G[epuis~longtemps, de)~ av~it signàte sur le/tr~s~erj~ spM&iq~
:M''6~is.t;ënce.de'.GeUu!cs nerveuses. Ces ceHuiës ont
{~F~MBf~<~i;â,Bmp)oyë da&s,~ recheréhes Ja::mét1~Qdc de, f~olgi. et, ta miL
ëtëdecri~
én '189`?.
hi;Jjch:
~lOde~d~EhfUch ~eUës
~p~i~ues de.~
de petiie~.C1j; e~I;SiOl1S(20v,eI1VjrOn),
seraientp&)ygona!es,.de~pëtttes'~ilnenstons~Û~~
ellessCl,'ü,ientpolygdnaÍes,
ou, CJ11q prolongements, tQus en::l'B n:,ayec les, fibres ncl'-
t~J~QnviMt.d'ajontër~ dans leurs tl~aYauil;,èb~,niJtETÙus(J89~),
;S:
~~K~LN,K~
~i~Ln~TH;Be:<)~
~~p~b.iSM;
'~u~;F.:s<o7.
~i893) n'&B~pu ('onnrmer.~e ce dui coliceroc les,cellliles, ,nerveuse!'
~p~ntqaës, les descriptions do'MûLLM~ëtd
de )a. ra.f.R
~&MC~
OM~7/t6,t~'MCf':«'c
de li'us.Újr.
K
~~c4'ST6F~(0~)~M~ASsË':(~ 'EtH~e NpHM~H&er'CM'eM/a<:MM-~(')'SHn~ë~)'~
~pa.
~H8%[ët;~i8?S
'i~<Û~'g~o/f<9BfM,?'M~Wn~
f/K~ë)~KC/t; a~er~~tt~?K;V:<'<&'MArtppxta·`tcl "1
~S;RoB~.st,L!6nos,~Arh:~a<e,:d~Dict.. Eneyel.;18H;
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Betgtque, '1888 A'o/e S!«' le <'e~i(';<h<nt;~e:<a !'a~.
itbea· `rlie Dülz; Areh.° f. milcr," AnaL:,
TK~A' ~Q~&M nernreuses
ilireetiozï lle lrt r~t(e el. dzi"pucncz·étis-Îlcens
,~391;la--Pus.~nr;_=Zérnziaz~tisoazs blzezle-=par~rzcl~~ahe zyle,C,
clze~ l'eazfctaï-t,
le fcclus.. él cle.'Zc~ n.
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a~oe ·c(t;,Bsol,
~Ë~c!ëj'BM.t;~ FUSA nI, 1'eI'InÍllaison,~ 'l}el'1)ell~e8 '(leUls l!1i!«l'e'~c1t(¡lI¡e,diJ;lal'te,NO!) il.
:p~ji.:rit~ h,Oa etCAHBO!'I~; BeîZa·; zua· llistol. xc: l'lzysio=l'alh, den rllilz Flén Süzçgelhiéne.
~'g]~6~B~tr., '~8~ Lncr;ésâc, Lé `tisszc spléiziqtte él'sdrz développzeaneazZ;~lnat Anz.;
~,F'EC,tSe6~~
~)'<'M)~j)~ M~e)'~ cl.;meuséhC. Leboa·' ztazd Jlfilz,A.nat.' Anz.189'J,
Biôl. Untezes.; 4$9Q,; "PI'[~Re /<;)'
~t'ës'e~ B~i;;lS92!Soc. de T3igl., :1892; EmLIANoFF,'
~alg'ïs7zea le viexllarrl, 8oë..de
~~<<):mj!:)o~t~oM~M~~
ËtnL)ANpFF,"&<~
1>iet`~x, Reela:
Szta' lë a·6le
sttn l'élCCl de /a
cll:sÍf,I,l'é.I(.,zt
~é'la.aocle`iczc~ poinl rle vué
~a'n~ Areh. 'des Se. 'biot. de Sfnp~-Pëf.CfSbOui'g,~893
~tS~Kt~'B~M~e/a~e-~)' MMz/Jouri~1893 –;HnYER,e)t~~a~~e!
~t'ph()L;.Arbot~ 1,893;- l{ur,TSCrrrn({y, Zur, S~M'Arc!t. milcë: .~net..
&AM' ~<'K)'<tppo7'~
'{MS* -P)çou, De ~< ~t<M<i:<:o')! )t<))'Ma~e de la
~M~/ Th.~Paris,t896'.COMS'MftTtKfisco,~Mf«'o!K~
.$C~Mtc)tER,
t'C[<e ~a;'
~'a~, Th.~d6
e/a~/fc~c ~e~~ cln,rn2ilz, A2·çlr. ~i)c;\ Anaf., ~899,'
f~
pKt'St a ~K;
Pa.ris,
Mof'aeegMe
!l8')9~–
cAe;
mx
TRAtTË
DANATOMIE HUMAINE
TRAVAUX DU HtËME AUTEUR `
L. TESTUT
Professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Lyon.
TOME QUATRIÈME
PARIS
OCTAVE DOIN, ÉDITEUR
8, PLACB DB L'ODÉON, 8
1901
Tous droUs réservés. `
LIVRE [X
APPAREIL DE LA HESPIRATtON
ET DE LA PHONATION
Nous avons déjà vu, dans la partie de cet ouvrage consacrée a t'angéjoiogie,
que le sang artériet, en baignant les éléments histologiques, leur abandonnait les
principes nécessaires à leur nutrition et a leur fonctionnement et recevait d'eux,
c!) échange,
les matériaux dits de d!esass~m7a<tOM. Ainsi modifie, le sang prend
!cnont de sang veineux il est noir, pauvre en oxygène, surcharge de matériaux
de déchet: mais ce qui le caractérise avant tout, fonctionnellement, c'est qu'il est
devenu tout a fait impropre à entretenir la vie.
La respiration a précisément pour but de lui restituer ses qualités premières, et
cette fonction consiste en un simple échange de gaz entre le sang veineux et l'air
atmosphérique l'air abandonne au sang une partie de son oxygène, tandis qu'a
:-on tour te sang rejette dans l'air de l'acide carbonique, de la vapeur d'eau et un
peu d'azote. A la suite de cet échange réciproque, qui constitue le phénomène de
t'M;a~se, le sang veineux a retrouvé toutes ses quatitës chimiques et biolo-
giques il est redevenu sang artériel.
La fonction respiratoire, chez tous les animaux a respiration aérienne, a pour
ur~ancs essentiels les poMMtOKS, viscères pairs, volumineux, situés dans les parties
itérâtes du thorax, de chaque côté du coeur et des grands vaisseaux qui en
jMftcnL C'est dans leur épaisseur que le sang veineux et l'air atmosphérique
viennent se mettre en présence et que s'effectuent. par voie d'osmose a travers
une mince membrane, les échanges gazeux dont il est question plus haut. Chacun
des deux poumons est entouré par une membrane séreuse appelée p/eu/'e.
t'utfr arriver aux poumons, le sang veineux et t'air atmosphérique suivent un
trajet bien différent. Le sang veineux y est apporté par les artères pufmouaires,
'[ni proviennent du ventricule droit et que nous avons déjà décrites. Quant a t'air,
il suit un long conduit, le coH~M~ a~'t/ët'e: il comprend, a son origine, les fosses
nasales et accessoirement la bouche; plus loin, il est formé successivement parie
pharynx, te larynx, la trachée et les bronches. De ces différents segments du
conduit uerifëre, tes premiers nous sont déjà. connus nous avons étudié, en effet,
les foi-s' nasales à propos des organes des sens, la bouche et le pharynx il propos
det'app.n'cit digestif; nous n'aurons donc à nous occuper, dans le présent livre,
que (te:- segments situés au delà.
En ce (lui concerne la phonation, elle ne possède aucun organe qui lui appar-
tienne en propre. La nature s'est contentée de différencier, en vue de cette fonc-
tion spéciale, une portion du conduit aérifere, celle qui est située entre te pharynx
et la trachée et qui constitue le ~M'yMa?.
Nous étudierons successivement, dans quatre articles distincts
i" Le ~a?'yH.r;
8" Le COK~M~ <?'SC/MO-&?'OMC/~Me;
3."LespoMntOMs;
4° Les/t~eo'es.
Nous décrirons enfin, dans deux derniers articles, deux glandes à sécrétion
interne, le-corps </t!/?'oMe et le </t!/tMMS, qui se développent en avant du conduit
aérifëre et présentent avec lui des relations anatomiques intimes. Ces deux for-
mations sont constantes, volumineuses, d'une exploration facile. Comment se
fait-il qu'elles soientr encore si mal connues? Leur structure, malgré les nombreux
travaux publiés dans ces derniers temps, est encore mal élucidée et nous ne
savons rien ou à peu près rien sur leurs fonctions. Le corps thyroïde et le thymus
prennent place, sous ce rapport, a côte des capsules surrénales et de la rate, dont
la signification est tout aussi énigmatique.
ARTICLE 1
LARYNX
§L–CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Fi~9.
Le !at\nx d'une femme do trente ans, vu sur une coupe sagiltale (sujcL congelé, segment gaucho
de la coupo).
C' C' C~, C~ C~ troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième ccr~icates. H'. D". première et,
<tcuxt<-)t«'dor5ates. axe passai par-la partie ta plus etcvcc de rcpi~toHc.
.cj*. yy. axe passaut par le bord supé-
rieur du cartilage thyrotdc. axe passant par le bord iu~t'icur du cartilage crico'dc.
t, tamn. mec 2, 6pig)otte 3, cartHagc thyroïdo i, t\ cartitagc cricoïdc a, tnuscte ary-arytenoïdien 6, entrée
du vc!i't!!p. 7. os hyoïde. T, bourse séreuse de Uo~cr. 8~ [noMbraue thyro-tmudiciHtf- 9, trachée.
K),œ~0j))t:t:fc. H, corps thyroïde, hypertrophie et comprimant la trachée. )2, deux veines thyroïdiennes-
Mîautbtre m~ctiotr. i~. g~uo-g~sse- i5~ g~iio-hvoïdieM. t6, myto-hyoïdicn. )T, aponévruse cervicatc,
~cd~ooittaot au-dessus du sternum. i8, espace sus-sterigal. 19, sternum.
s'abaisse.
c. ~/bM:~MeH<s7o;<e?'~M..c.
et
h. ~OMfe~eM/saK<e)'o-pos~eM~ Les mouvements dans le sens antéro-pos-
tcrieur s'associent habituellement aux mouvements précédents c'est ainsi que !c
larynx se porte un peu en avant quand il revient en arrière quand il
Il
LAHY!<X))EL'OMME LARYNX ME LA FEMME
1
DfAXÈTXËS M )))AMHT)tES
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:MMS. 42 al 33 140 30a.ns. 3? 42 H7
M:Lns. 43 40 3S I;i0 3ti).ns. 108
~5:t.ns. 45 M 36 )36 38a.ns. 3~ 44 :!4 109
;M!mii. 43 44 M j)3tt Mims. M 27 ~8
:i'i.tns. 4345
'iU.ms.
40
43
M
M1
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).i) 70
50a.ns. 34
35 37 xU
4C
4t 28 fOG
tUS
)t.)~-nncs. 44 43 ? 1:!6 Moycnn' ? t) 2C i)~
Si nous comparons entre eux les différents chiu'res contenus dans ce tahteau,
nu))~ constatons,tout d'abord, que la circonférence du tarynx est de 136 miXime-
))<\s chez i'homme, tandis que, chez la femme, cne n'est que de miiïimctrcs m
soit «oc différence, en faveur du tarynx de t'homme, de 24 mi!)imètres. T~ous voyons
ensuite que les dimensions moyennes des trois diamètres du tarynxde l'homme
ronjxjrtcnt toujours sur les dimensions correspondantes du )arynx de la femme.
<A'Hc <!i)Mrence de tongucur en faveur de t'homme est de 8 millimètres pour )c dia-
mctn' vo-tica), de 2 rniHimetres seulement pour le diamètre transversal, de 10 mil-
!imH!"s pour le diamètre antero-posterieur. C'est donc sur le diamètre antero-
po'-toit'ur que porte surtout la ditïerence; et, si l'on veut bien se rappeler que
les c~nici-. vocales sont précisément disposées d'avant en arrière, on pourra en
'o))c)ot<' a jM'que ces dernières formations doivent naturellement être plus
tongm's chez t'homme que chez la femme. C'est, du reste, ce que nous apprendront
un pins loin !cs diverses mensurations des cordes vocatcs.
c. !'«;a<<o?M suivant les âges. Les variations du farynx inhérentes à I'<igc
'-ont bjnt aussi remarquables que les variations sexuelles. Chez le nouvcau-nc,
l'organe phonateur est relativement petit son diamètre antéro-postérieur mesure
à peine d2 millimètres; ses deux autres diamètres, le transversal et ['antëro-postë-
rieur) chacun de/18 à '18 rniHimctrës. De plus, ses dimensions sont a peu pr's tes
mêmes dans les deux sexes.
Dans les dix ou douze premières années qui suivent ta naissance, le larynx ne
subit pour ainsi dire aucun changement notable. Les din.erentes parties qui le
constituent s'accroissent sans doute; mais cet accroissementest peu marque et,, en
tout cas, il n'est proportionne, ni à celui de la taille, ni à celui des autres organes.
A l'époque de la puberté, en même temps que l'appareil génital avec lequel il est
intimement lié sous ce rapport, le larynx sort brusquement de fêtât de- torpeur où
il est resté jusque-là et présente un accroissement rapide, tellement rapide que,
dans t'espace de quinze à vingt mois, il a pour ainsi dire achevé son évotuHon:
l'épiglottë devient plus targe; le cartilage thyroïde s'élargit lui aussi en môme
temps qu'il augmente de hauteur; les deux apophyses qui s'échappent de la base
des aryténol'des s'accroissent à leur tour d'une façon remarquable; tes cordes voca-
tes deviennent à la fois plus longues, plus larges, plus épaisses. Ces modifications
morphologiques entrainent naturellement un certain nombre de phénomènesd'or-
dre fonctionnel, dont l'ensemble constitue ce qu'on appelle la WMe de /& nota?
la voix est rauque, inégale, discordante, surtout dans lé chant. Il 'semble que le
larynx, en se transformant, en devenant un instrument nouveau, obéit mat encore
à la volonté ou n'arrive que diflicilement a harmoniser te jeu de ses diverses par-
ties constituantes.
L'espèce de révolution qui s'accomplit dans l'appareil phonateur à t'époque de
la puberté s'observe également bien dans l'un et l'autre sexe. Mais elle est incom-
parablement plus profonde chez le jeune garçon que chez la jeune fUte. Chcx cette
dernière, les dimensions du tarynx, les dimensions antéro-postérieurcs notam-
ment, s'accroissent beaucoup moins, et cette inégatité de développement crée les
différences sexuelles, indiquéesci-dessus, qui caractérisent le larynx de l'adulte. tt
est à peine besoin de rappeler que, tandis que la voix du jeune garçon se trans-
forme entièrement pour devenir à la fois plus forte et plus grave, celle de la jeune
fille se modifie beaucoup moins tout en s'étendant un peu dans le registre d'en
bas, elle conserve toujours, même dans t'âgo adulte, ces caractères de voix aiguë,
de voix grêle, qui sont l'apanage de l'enfance.
Après la puberté, le larynx continue à s'accroître, mais lentement, jusqu'à t'iigc
où se termine d'ordinaire l'accroissement du corps jusqu'à t'agc de vingt
a vingt-cinq ans chez l'homme, jusqu'à, t'âge de vingt à vingt-deux ans chez la
femme. Plus tard, de vingt-cinq à trente ans, les pièces cartilagineuses commen-
cent a s'ossifier, et ce travail d'ossification, sur lequel nous aurons à revenir pro-
pos de la structure des cartilages (voy. p. 399), se poursuit régulièrement jusqu'à
t'âge mûr et t'extreme vieillesse.
LeJtU'ynx,vueposLL'rjcur'
incite sar ta H~nenx~dianL'
(fjtt pat'oi ~ost~tictJJ'cdt)pttatym f't de l'cfsopha~c a L'tf'
cttcsdfUXtMoi)ieso))(6t6~rign6cscndchors.)
ttft-c < la )at)~uc. avec i sftnmpt <iu V Ut'~uat. 3, pha)';ux. -t, <csopha~. 4, ~pt~)ottc- Ot'Hicc sup~riput'
'tu ta! u' 'tans t~ fond <fu<jupi on aperçoit fcs cordosvocatcs. 6. cartiïa~csary)~fw«!p~. 7, tfpHs a)'yt<)io-c~i~jotti~ups.
tui"'rcut<' <!f Wt'i'-bpt~ ou cun~ifu~c. htt'crcutc de Santorini ou c<nnicut6. t0- ~c)tan<'rurc intorarvtc-
utïttx'Hm'. tt. rppïi tntt't'arv[6[t0!'<)i<*tt.
tit')pj)))ai'j]~o-ja)n~6c. )5.
t:ca)tfta~c cricoide. t~. rcptts phat-\)t~o-ep!g!o(t)qm's.–(t. gout-
pli du ïat'Yt~é su])crtcuf. t6, grande CODtc dcrhyoïdc. i7, bord postérieur du
t)nroYd<
La zone glottique est la portion essentielle du larynx, celle à laquelle il doit son
ro)c d'organe phonateur. Elle nous présente tout d'abord, sur la ligne médiane,
une fente allongée d'avant en arrière c'est la glotte. Cette fente est dcfinutee
par des bandetcttcs membraneuses, appelées co?'~es t'ocf~es. Au
)i)t.ër.itcment
nombre de quatre, deux de chaque côté, les cordes vocales se distinguent en supe-
ricutf's et inférieures. Enfin, a droite et h gauche, entre la corde vocale supé-
rieure et l'inférieure, se trouve un divcrticutum de ta cavité laryngienne, que l'on
f)(!sis;)'c sous le nom de MeM<We«7e ~M ~?'H.r. Keprenons maintcnnnt chacun tte
ces'céments de la zone g)ottiquc.
1" Cordes vocales. Les cordes vocales, avons-nous dit, se distinguent en supé-
rieures et, inférieures:
a. Co'o'es vocales SM~e?'<'eM)'cs. Les cordes vocales supérieures (('g. 332, 7 et
jii~. 3~! 't8) s'attachent, en avant, a la partie la plus etcvec de t'angtc rentrant du
). ha-c de )a (au~uc.
'jt)~)oHK)nc.stat~'raux, )'t ou
<).cphanntaM<)uv('r(euan'i6rcs)u')a)i!!ncm)''dia))e,ctksdpuxta)))i~au!Lfortcmcn!iuc)in<)atcra)cm<'ut.)
4~, Ïos~eHca
2. ~pigtotte.
'~IJÍgloll.i41I1e5Ial{'raUl;, avec 4' 1-1 il, ros~cUcs
son houtrptpt. 3, v
avec ~)ossso-6piptoHt()Upsou aUccuta'
rpjdt tPj'))5phar\ngo'piptoHn)up~.
s!o<~o~~t~totti<jucttt<<)ian.– 'c~))~o~50
"allccula' 5. replis phal'~ngo-{opi~dollitlm."5.
Mjttt<' de la ~t'audc corne de los hyoïde.– 7. saittic do ta corne supérieuredu cartUa~e ttm'outc. K. saittk' du hord
)'t't'T)''m dt) utc-mc ca)'H)apc. 9. rc;i a)'\t~uo-cpt~tott[quc. ~0, saillie du cartda~c cofuicu)~ n.~inUif du cat'-
h!ap' dr \Vrisf)crg;. <2, face post~ricutC du cricoMc.– ):). podtierc!-))har'))an-);t)~)~f.<t i. cordes 'ocatcs su)"
)iof[. )), co''dcs vocates iuf~'riem'cs.– tG, cc!tancrufc nttcfar~t<ttu)d)cn))p(t'iumia}.– 17~ oriHcp ~!ottiqu<?.
~artn.mc thyroïde, ne )à, eUcs se portent horixo))ta)c)t)cnt en arrière et un peu en
~')~n- <'t viennent se fixer sur la face antérieure du cartHagc nrytenoïde, feHe du
ente droit sur l'aryténoïde droite cette du côté gauche sur t'nryténoîde gauche.
).eur)ongueur est, en moyenne, de 20 miUimètrcs chez l'homme, de 't5 millimètres
citMt.t femme.
E)ks revêtent la forme de deux lames aptatics, présentant chacune deux faces
''t deux bords.– La face SMpe?'teM?'e, fortement inclinée en bas et en dedans,
~ponf) à la portion sus-gtottique du larynx. La face M/cy'MM/'c, inclinée dans
)~ tnone sens, forme la paroi interne du ventricule taryngien.– Le &ord ea;<erHe,
;)d)i')'f'))t, se continue sans ligne de démarcation ttien nette avec le repli aryteno-
~"etuttique correspondant. Le &0!'d tHferHe, tibre dans toute son étendue,
t'cg.ude la fente giottiquc. En raison de son obliquité, indiquée ci-dessus, it est
~[Mr~ ()c cehiidu côte oppose, par un espace triangulaire a hase postérieure.
Cun-tderces au point de vu? de leur structure, tes cordes vocatcs supérieures
sont formées chacune par un repli de la muqueuse laryngienne, comprenant, dans
son épaisseur une lame fibro-éiastique~ que nous décrirons ptus tard sous !e oo)))
de tigamentthyro-aryténoïdicnsupérieur.
h. Cordes focales tM/'ë)'tCM)'es. Les cordes vocaies inférieures (tig. 3.8;
s'attachent 1° par leur extrémité antérieure, dans t'angte rentrant du carUJagc
thyroïde, a3miUimètrcs au-dessous de l'insertion des précédentes; 2" parteur
extrémité postérieure, sur l'apophyse interne des cartHagcs aryténoïdcs. Ht~s
ont, du reste, la même direction que les cordes vocates supérieures, c'est-.i-di)'
qu'ettes se portent horixontatcment d'avant en arrière et de dedans en dehors.
Les cordes vocales inférieures nous présentent, comme [es supérieures, deux
faces et deux. bords. La /f:ce M!/e?~eM?'e regarde en bas et en dedans. H))e fait
partie de la portion sous-gtottique du larynx. La /sc~ SM~e~'eM?'<?, a. peu près
borixontafc, forme le plancher du ventricuto taryngicn. Le &o?'~ ea;<e)' ou
adhèrent, remarquabtc par son épaisseur, repond a faite du thyroïde ou, pins
exactement, au muscte thyro-aryténoïdicn, qui double a ce niveau la face inh;t'!)c
du cartHage. Le 60)'~ ~t<e;'Me ou tibre, fort mince, forme avec son homoiogoc
du cote oppose un petit triangte isocètc a, base postérieure (fig. 334).
La longueur des cordes vocales inférieures est, en moyenne, de 30 a 25 )))H)i-
metrcs chcx ['homme, de '[6 a 20 miHimètrcs chez la femme. Au point de \)u; d~'
teur structure, c)tcs se composent essentiellement, comme les supérieures, d'm)''
tame eiastiquc, le tigament thyro-aryténoïdien inférieur, revêtu sur ses donx
faces par un repli de la muqueuse taryngienne. Chacune d'cUcs comprend, c!)
outre, dans son épaisseur, un votumin.eux faisceau du muscle thyro-arytenoïdipn
(Hg. 33S,i3')et c'est précisément a.)a présence de ce faisceau muscutairc qn'p!ic
doit la grande épaisseur qui la caractérise.
c..Pa?Y«'~6 aMa<oN~Me ~es co~~es ucca~ et ~M/e!<?'c.s'.
8M/?~'t'<'M?'es
Comparées entre e![cs, les cordes vocales supérieures et les cordes vocales it)f~-
ricures (tifferent tout d'abord, comme nous venons do te voir, par leur fonnect
par leur structure les premières étant minces, rubanéos, sans cléments !nuscn-
taires; les secondes étant au contraire très épaisses, prismatiques triangutah'e-.ct
possédant dans toute leur longueur un faisceau musculaire volumineux.
HUes différent encore par leur étendue transversate, tes cordes vocaic.-) infé-
rieures se rapprochant uu peu plus de la Ugne médiane que les supérieures. ![
résulte de cette dernière disposition t" que !e triangtc qui sépare tns deux
cordes voca)es inférieures est un peu moins large que le triangle qui sépare h'
deux cordes vocales supérieures et qu'it est récHement inscrit dans ce dernier:
2" que, lorsqu'on regarde io larynx par en haut (fig. 3;}3), on aperçoit a la foi-
quatre cordes vocales, tandis que lorsqu'on le regarde par en bas, on ne v~ii que
les deux. cordes vocales inférieures, tcsqucHes masquent complètement ics supé-
rieures en les débordant en dedans.
Les cordes vocales différent enfin, au point de vue fonctionne!, en ce que k'-
inférieures sont les organes essentiels de i'apparcit phonateur et sont les scuks
qui méritent réeUement le nom de cordes vocates. Les supérieures sont des dé-
ments tout à fait accessoires, d'une importance presque nuHc on peut en Wt't't.
comme l'ont étab!i depuis longtemps les recherches de LoxGË'r, les inciser ~u'
des larynx )aissés en ptacc ou attirés au-devant du cou, sans que !a ~phonation
ait sérieusement a souffrir de cette mutilation.
2° Glotte. La giotte (fi.g. 334~ A) peut être définie: l'espace, aHongé d'avant en
fx'ri~'e, qui est Umitc, sur les eûtes. par ic bord )i))rc des cordes vocatcs infé-
rieures et pa,r ta, face interne descartitagcs arytenoïdes. Cet espace comprend deux
nurfi~ns bien distinctes,, une portion antérieure qui repond aux cordes vocales et
une portion postérieure qui est située entre les arytenoïdes. L.T. première de ces
Jeux portions est la g)ottc proprement dite ou gtottc interUgamenteusc; la seconde
constitue la glotte intercartitagineusc ou espace interarytenoi'dicn
a. ~«e !'K<e)'~a:tHe7!<eMS('. La, g'totte intcriig'amentcuse (~~o~e vocale des
phy.H't'istcs) revêt ]a, forme d'un triangle isocctc dont le sommet est situe dans
)'ann!~ du thyroïde et dont ta, base, tout ideaic, rcpoud a. une tigne transvcrsate
inen' par les apophyses internes des arytenoïdes. Sa. <OM<teM?', représentée
~r t.t pcrpendicu!aire a.ba.issee du sommet sur )c miHcu de la hase, est à peu près
<\i;.i<c (quokfue toujours ~n peu moindre) a la tongueur mémo des cordes vocales
inf~if'tu'es soit 20 a 28 miHimètres pour Dtomme, '16 u. 20 minimctrcs pour la
fcn)tin\ Sa /af~eM?' varie naturoHcmcntavec [a~ position qu'occupent !es~cordes
vorn~'s inférieures, repiis essenticHement mobitcs, qui, suivant les besoins de la
~on.ttion, tantùt se rapprochent de
);))mj)Cmédiane, tantôt s'en c)oi-
~x;nt. Dans le premier cas, la glotte
pput~ttCHK)rc,asabase,dc'tOa
!S)t)i)!imetrcs de largeur. Dans )c.
-<'<'<)))<), e)je se réduit d'autant plus
t~a zonesus-gtottique, plus connue sous le nom de !)es<t&M~e (~K /<H'</M.jC, est
'-imw, comme son nom l'indique, au-dessus de la gtotte. C'est une cavité ovatc,
ptos far~e en avant qu'en arrière, nous présentant quatre parois (fig. 330 et 33C)
t)~c pix'oi antérieure, une paroi postérieure et deux parois tatcrates.
§ IV.–CoXSTtTL'TtOX AXATÛMtQL'H
A.–CAt)TtLA(:);DL').A)tYXX
Les pièces cartilagineuses ou fibro-cartitagineuscs qui entrent dans la constitu-
tion du tarynx sont au nombre de neuf, savoir 1° trois pièces impairesei
M~MMgs, qui sont, en allant de bas en haut, te cartilage cricoïde, le carti~gf
thyro'tdc,)'epi.gtotte;2''six pièces ~MM'es e< ~<er~es, trois de chaque cùt~ qui
sont les cartilages aryténofdes, les cartilages corniculés ou cartilages de Satuorini
et les cartilages de Wrisberg.
1"Cartilage cricoïde. Le cartilage cricoi'de (fig. 337, A, B, C) occupe la partie
inférieure du tarynx sur lui, comme nous le verrons, reposent tous les autres.
Vu dans son ensemble, il a la forme d'un anneau, d'ou le nom dcc/Mc(de
x?(xo~, anneau et eMo;, forme) qui lui a été donne. Toutefois, sa hauteur n'est pa;.
uniforme, comme sur un anneau ordinaire elle mesure, en effet, de 20 a 30 milli-
mètres a sa partie postérieure, de 8 a 7 millimètres seulement a sa partie anté-
rieure. Le cartilage cricoi'dc est donc beaucoup plus haut en arrière qu'ctt avant.
.ttjssi )c compare-t-on, non sans raison, a une bague, qui serait disposée horizon-
t~cmcnt et. dont le chaton serait tourné en arrière. En raison de sa forme annu-
),)h'c. !e cartilage cricoïde nous présente 1° deux surfaces, l'une intérieure, t'autre
HX~t'm'c; 3" deux bords, l'un supérieur, t'autro inférieur, aya!)t tous les deux. )a
forjnc d'une circonférence.
a. 6'M/<ïce t):<e)'ïeM)'<?. La surface intérieure, concave, repond a la portion
sous-iottique du tarynx. Lisse et unie, cttc est tapissée par )a muqueuse dans
tonLc ~ou étendue.
b. 6'K?'ace e.c<ë?'eM)'e. La surface extérieure, convexe a sa partie antérieure,
à peu près ptanc a sa partie postérieure, est beaucoup plus accidentée. Elle nous
nrcsentc successivement 't° CM auo~, une petite saillie médiane, de chaque cote
L~(:))u)a~cct[coi<)c:A,YUpa['sa.'<lcoantC't'iGU!'e~)!,vup!trs!).HU")tLt~rntc<h')h'
C,vupm'si),i<).('cpostt:ri(jm'f'.
')<'iinnK'a)!4.)~o''dsu()t'')')CU)',ob)i(juc'~pnt<tn-i~<<'nbasPf.f')at:u't.–a.raccUcsa[t'cu!aH'ps.('out'!a!'a-'cdp?cat
). fnrfitff'- tfftf~t'fc'n'e-<o<fc, <)e i'autteau Ct'tc</t'<ftcn.– sa tt)o')i6 f'osf~'it'ttrc, ~tar~ic c'i fcrtno <)c chaf~tt- 3. cavtt'
,1_4!ralUH'Ju. 4. Lord SUpél'ÎClII\ ohliqucmenl dil'igl~
cu bas et rl1 waut. -3, facctlcs arliculaircs, lour la h3:C C.h~'6 car.
t)!apeNat\t~)'<tï<tos.–G.Lcn'd't)f'<t'tcu)',avt'c7,7.<)ct)xsainic5poUt't'mset'~ont)tf!)ut5etccot)Sh'i<'tcu)'it)f('')'ipm'')n
jj)Hr;)~. ~.8,faces externes, avof 'J. les faccUcs articuhurfs J)OU!' t~'s cornes iuft''rie)UfS dn carUtagc Unrcïttt'.
fH.f.)Cc)'h''ripnt'e,ancct],sacr<'Hcn'n'dtancctf~,sesf']'sscHcstat'i'atfs.
et
et
nous présente
trois échancrures une echancrure
médiane, I'ec/KïKC?'M)'e <A~'oïfMeKMe, surmontant la
pomnie plus profonde chez l'homme que ~.33').
chez la femme deux échancrurcs tatëra)es, t'uno Lecat'tHî~e t.hyt'ut(tc,vupa.r
(h'oHe, i'autre gauche, répondant à la partie la plus su.fticctat(;rn.!c~n.uc!
f'xtcrnc de ce bord. Le bord supérieur du thyrordc, i,3. 3. o.G,7, 7, 8, 9, JO et ~.connue
bien représente par deux S dnns!a.(igurc~
on le voit, serait assez n<t:,t)gncvirLucHct/rotf'ye~Mnissa))t
majuscules qui seraient couchées et adossées t'unc J<'hthct'cutcsup~r'eu['auh!bcrcu!cmf~
rieur ctdmsat'ttafuccta~rate'tuthy-
.') t'autre par leur partie descendante. Sur ce bord t'oïde en deux j)at'tifs:unc partie anté-
rieure'~),c[unc['artic))0s[ct'icnrc(c.
rattache )a membrane thyro-hyoïdicnnc.
e.~o)'~spos<e~'<?M)'s. Les bords postérieurs (fig. i53,5), diriges vert ica)c-
mcnt, arrondis et mousses, donnent attache, à droite et a gauche~ a t'aponevrose
du pharynx et aux trois muscles constricteur moyen, pharyngo-staphyiin et stylo-
pharyngien. Ces bords se prolongent en haut et en bas sous la forme de deux
.tpopby;-esvertica)es,de forme conoïdc, que t'en désigne sous le nom dcc~'nes
~< </u/o<~e. On les distingue en cornes supérieures et en cornes inférieures. Les
rornc- supérieures, beaucoup plus longucs que les inférieures, mesurent de t5 a
? millimètres de longueur elles sont reHecs à l'os hyoïde par un cordon Hbreux,
le ligament thyro-hyoïdien latéral ((ig. 346,1). Les cornes inférieures, plus courtes,
ont une longueur de 5 à 8 millimètres elles se terminent a leur extrémité libre
par une facette articulaire, laquelle s'unit à la facette similaire que nous avons
rencontrée plus haut sur tes parties latérales du cartilage cricoïde.
f-attiiagc thyroïde n'est pas une pièce unique, t) se compose en ruaHt", comn)c t'o)U, Mta.b)i
Le
'it'pui: i'M)gte'")M les recherchos de RA~HAuc et RËXAL'LT (O.c
c< ~et'~o/i~?H!CH/ os, Paris, <
)St)t!.ue «eux pièces tateratos l'eûmes tune a taun'e par une n'ot-
,i"1I1e pièce, ce))e-ci
-iu!~ p¡¡..te, i~npaire et.
celle-ci impaire el médiane, que nous désignerons sous
sou:;
)'' num de t'<!r<f~e tM/e)'</ty''oMtC)t (M)'Mo~c t'oca< de HAMBAUC et
!)B\ALLT). Ce dernier cartilage. très visible chez l'enfant quand on
regarde le th; roxte par Lransparonco, est moins apparent chez t'aduito
i't disparait comptètenient chez le vieillard par suite de sa fusion
.ncc les pièces latérales. Comme le montre la figure ci-contre
dig.34t),tj,iocai'maguintorthyroïdiens'étend du bord supérieur du
thyroïde a son bord inférieur. Plus large a sa partie moyenne qu'à
aM deux extrémités, il revêt ta forme d'un losange à grand axe ver-
lical. d~nt les deux angles latéraux seraient très obtus, les angles Fig.3M.
-upericur et inférieur au contraire très aigus. RAMHAUD et RËXAO.T (d'aprôsR'mttuDetRESAn.T).
CarhtagcmMiandt) th'roMc
k Mmp.trent, non sans raison, a une aiguitto do boussoie. (d'al'rés R"III.\liD et R.SAl'LT),
Le cartilage intcr)J)yroidien diffère des lames du thyroïde par sa 1. yièce lat~n:ole. 3, ~rande rornc.
''outeur, <jui est moins opaque, et par la nature même de sa propre 3, peti(e cnrnr. .S, piècc médiane
ou cartilage inlerthrroidien.
-t)bi-(anc< <jtti est plus flexible et plus élastique. H est uni aux por-
linn~ I:~L~r:,l. du
~uns i.tujr.uos ,t" carutage th,·1~ "a, un
"I.fil!1O'CIo myrooe par "11 ca.rt.Uagmcux
''11. tissu
~ans )i; jeune Age. permet de très légers mouvements.
£l'!II.I~crin,n,111
plus ou moins tibnUa.irc, qu<,
Ces) .ui ia. Ja.cc postérieure (!u cartifage intorthyroMien et à sa partie moyenne que s'imp)anto
un petit ht)y.m nbro-carti)a?ineu\ le tMf<M~c ~<o«~Me <!H/ë''teKt (p. 403), auquel viennent s'atta-
fhe) h"; «.]es vocales inférieures.
3" Cartilages aryténoïdes. Au nombre de deux, )'un droit, Fautre gauche,
)es cartilages aryténoi'des (f)g. 34:) et ~42)' sont situes sur !n. partie postérieure cl
supérieure du cartitagccricoïde.Chacun d'eux a la forme d'une pyramide tt'iangu-
laire a grand axe verticat et neus présente a étudier, parcon.sëquent, une basc~ un
sommet, trois faces et. trois bords
a.. J9sse. La base, dirigée'en bas, s'articule avec le bord supérieur du cat'tit~c
crico'fdc elle nous présente, a. cet effet, une facette eUiptiqne dont ie .grand axe est
ob)ique en arrière et en dehors. En avant ~t en arrière de cette facette articn)airc,
]a base de rarytenoïde se protongc sous la forme de deux.apophyses, qne)'on
distingue en.antërieure et postérieure. –L'~op/~se a~tCM?'e ou M!<en;efait
saiHic dans )a cavité même du tarynx. EHc se termine ordinairement en pointe el
donne attache à. !a corde vocatc uifcricure. L'apop/n/se ~osto'teM'e ou c.j;;e)')te
Les Ctu'U)a.gcs a.ryMtMïdes et cortuct~ea, vuss Les CtU'Utti-gcs îu'yt.cnmdcs et cornu-~)~. \-n;.
(liu'tour t'tice postérieure (grossis deux: p!l,)' tt~UL' i'cu.nt~L'o-oxt.Ct'tic (gt'tjs~ts deu';
fbis~:A,ccn't.i)a.~o()ucotuga.uchc;B,cu,r- fbts) A, c~t'ti!u,gtï du côte ~uc)u' H, cat-
U!:).gc du (;oto droit. t.iia.go du c~~ droit.
[.fctcc postérieure.–3,fnccitito'nc,vucdcp''ofit. t, face antrro-c~crof' 2, fosscLtc jfOx)' t'))]5c''(t0!}
–3.apophvscant't'o-tnLcrHCOuvocafc.–4,apophysc du ntusctc t.hyt'o-ary!.<jno'['t!ic". 3, apoptn~c attt~ro-
post~t'o-cxLcrnGoutUusculan'G.–o.a~a.sGducacmagc, mtcr~c ou yocuic.– 4, i~tûphysf pos~t'ù-t'\<cn)&mt
afCc)a)'accHcquts'at'Ucu]cav<'e)ec!n'ti)!tgccrico'Me. tuuscu~n'c.– somntct. de l':tf'y~)t0')'de.– 't. cartib~p~
–C~soMSonmcL–7iCarmast'sco)'nicut~s. eomicu~s ou ca)'t.ifagcs de Santqri)]i.
est située en dehors de ta cavité laryngienne. Pins courte, mais pius votumineuse
que )a précédente, cHo donne insertion aux deux muscles crico-arytënoi'dien pus-
teneur et cr!CO-arytenoïdicnIat,er<U.–En raison me.me de leurs connexions, les
deux apophyses précitées sont désignées très souvent, tant en anatomic qu'en
physiotogie.ta première sous le nom d'sjoop/M/se~oc~e, ta seconde sous celui
d'a~o~e H~MSCM~M'e.
b. ~ONtMte<. Le sommet de t'arytcnofde, dirige en haut, s'incline it~gercmp)))
en dedans vers celui du cde opposé. H est surmonte par te cartitagGcornicuK'.
qui [ui adhère intimement et le continue.
c. Faces. Les trois faces de l'arytënoïdc se distinguent en interne, posUh'iem'c
etantcro-cxterne. –La./aceMt<en!<?, plane, lisse et unie, est recouvert par!.)la
muqueuse. Elle timitc, avec celle du côte opposé, l'espace que nous avons designs
plus haut sous le nom de gtottc intercartitagincuse.–La/acepos<er~'M)'e, cxMvcc
en fossette, répond au muscle ary-arytenoîdien, qui prend sur elle la plus grandf
partie de ses insertions. La face <'mtët'o-ea;<e)'Menous présente deux tui-settes'.
une fossette supérieure, plus large, dans taqueHo s'attache la corde vocidcst~-
ricure une fossette inférieure, beaucoup plus petite, dans taquctic vient s'inset'cr
le musc)e thyro-aryténoi'dicn. Une crête mousse, souvent peu accusée, sépare i'unc
de Fautre ces deux fossettes.
d. Po'~s. –Les trois bords de t'aryténotdc séparent les faces ci-dessus décrites.
)!s s" distinguent, d'après leur situation, on bord antérieur, bord postérieur, bord
externe. Décès trois bords, le dernier scu), le bord externe, mérite une mention
<,))fC)!de. it est contourne en italique et s'étend depuis l'apophyse externe jus-
(fo'at) sommet du cartHa,ge. Sur lui viennent s'insérer les faisceaux externes du
nrnsde thyro-aryténol'dicn.
4"Cartilages corniculés. Les cartHnges cornicuiés, encore appelés ca~7~~
~.S'~K~'MM, sont deux petits noyaux cartilagineux ((ig. 34),7 et 341,6), situés
au-dessus des aryténoïdes. Leur longueur varie de 4 a 6 iniHi-
j)))nt(''f)iatemcnt
mcU'f's. Leur forme est cette d'un petit cône, dont la base repose sur le sommet
tronqué de )'aryténoïdc correspondant et dont [c sommet, rccourt)é. ci), dedans et
~n arrière, arrive presque au contact de ceJui du côté opposé.
LM [u'H(;u)a.).ions et t~'s tigitmeit~ ttu larynx, Les ttt'UcutilLions et ios Ugaments du tarynx.
\'[)S))<t)')c!!rJ'<K'eunturicu)'o.. vuspa.t'Jcnr~ccposMi'ieuj~.
t''ig. 3~i. A, os hyoïde, .n'pc ses grandes cornes ses ))cL~cs cognes.– A, cat'Litagc ~hyroMe. C, carU'a~c
Ct'icp'i'de.–D.)t'actn''c-ar),L'c.–),hg'a(H<;f)[Lh\t'o-hto't'diG)tt)]oycn.igamcn)~f)tv)'o-hyoïdt"cns)tt~')-:tu\n<'e!.
)to\aucar))ttt~mGt)~<'<)Htc)tt!dunafpu]'6)'[sscut'4,4\oi'iticcstivranLp!is<if~ca))xvais5e!mx!!it'yng<ssu[~'rift)r3.–
;h~tft)ûntet'ico-t)nfuydif'~f)!0~fh–ttt't)CtfJtt~onscnco-thuw'<t)et)Hc.~Jatcra!f').7)U))iottducrfcot<)t?<ttM~
la
trachée.
Fi~. 3~6. A, os t~o'ntG.– H, carLi~~G U~t'oYdc, avec: b, ses cornes su)'ieurcs & ses cornes inf~'ricurf's.–
C. ear[i).)gc crieoïdf. h. cartHages :n'\tenoïdos.– i~ cartilages coruicu)<s ou de Sa)ttorini.– F, tpig!o~e t.. fr.)-
t'h~e-nr~j'c.–i,}i?at))f)]jstt)~ro-)n(''t'dtcnstatOt';tux.:n'cet'.tGU)'noyau
ca.t-U)a~f'ncux.–2,membrane H)vrtt-fnf))'<))e)))'p.
suj)<)eu)'c.– ti~an'enL
deux orifte~s j)ou)' t'iu'Lcre )at'yn~6c th~'o-t''j)i~!o~iquc.–4, tigamctttsfhv'o-arth'
<ncc
"oïdit'tts inférieurs.– Hs'Ls crico-a)'y).('']toïdic)ts. 6- 3,tigamentscrico-U)yo')'dicns ta~et'aux, a~ ce a, !cui'5 fait-ccam
ascendante,fL~cut'sfaisccauxdf'scpndmU:)."7, t)niottdnc)'ico')'dcavcc]a~'ach~c.
3" Union du cricoïde avec le thyroïde. –Le cricoïde et le thyroïde sont unis
f'un a i'autre: 1" sur les cotés, par une véritabte articulation a leur partie
moyenne, par un ogament en lormc ue mem-
)))'aac.. te ligament crico-thyroïdien moyen
n..t?'CM~!<t'OM c?'<co-~y?'oM~HMe joro~t'eH:eM<
(h'/c. Cette articulation (f)g. 345,6) appartient
~gt'«npc des artht'odies. Comme surface arti-
culaire, nous trouvons deux facettes planes et
.tn'oudics, qm occupent 10 sur le cartilage thy-
roïde, l'extrémité inférieure de ses petites cornes;
i'sut' le cartilage cricoïde, les parties !atëra)es de
sa surface extérieure.– Un ligament capsulaire,
a fibre" verticales et parallèles, maintient en pré-
C.–MUSCLES DU LARYNX
X
se portent en haut et en dehors, en suivant une direction qui est horizontal pour
les fibres supérieures., oblique pour les fibres moyennes, presque verticale pour
les fibres inférieures. Finatemcnt, elles se jettent sur un petit tendon, lequel s'in-
sère sur l'apophyse externe de l'aryténoïde, en arrière de l'insertion du cneo-
aryténoïdien latéraf.
b. ~s~)po?'<s. Par sa face antérieure, le muscle crico-aryténoïdien postérieur
est immédiatement appliqué contre le chaton de tahaguecricol'diennc. Sa face
postérieure est recouverte par la muqueuse pharyngienne, à laquelle elle est unie
par une couche de tissu conjonctif)ache.
c. ~tc<tOK. Lorsqu'its se contractent, les muscles crico-aryténoïdiensposté-
rieurs, prenant leur point fixe sur le cricoïde, agissent sur les apophyses externes
des aryténoïdes, qu'ils portent en bas et en dedans. Comme les apophyses internes
se déplacent en même temps, mais en sens inverse (voy. p. 402), celles-ci se por-
tent en dehors et un peu en haut. II en résulte que les cordesvocales, qui s'insèrent
sur elles,s'écartent du plan médian et élargissent d'autant la fente glottique, qui
les sépare (voy. fig. 35t,A). Les muscles crico-aryténoïdiens postérieurs sont donc
essenticUement. ~7a<a<eM?'s de la glotte.
3° Muscle crico-aryténoïdien latéral. Le muscle crico-aryténoïdien latéral est
un muscle pair, irrégulièrement
quadrilatère, situé sur les parties latérales du
!ttfyf]x, immédiatement en dedans des ailes du cartilage thyroïde. Pour le mettre à
découvert, il faut inciser verticalement le thyroïde un peu en dehors de la ligne
médiane et renverser en bas la portion de ce cartilage qui a été libérée par cette
incision et qui recouvre !e muscle (Hg. 3o2,3).
n. /Hse7'<tOK5. Il prend naissance, par son extrémité antérieure, sur ia partie
iatëraie du bord supérieur du cricoïdo, immédiatement en avant de l'articulation
erico-thyrot'dienne. De la, il se porte obliquement d'avant en arrière et un peu de
bas en haut, et vient se terminer sur ('apophyse externe de i'aryténoïdc correspon-
dant, immédiatement en avant de l'insertion du muscle précédent.
b. JT~DO~s. Considéré au point de vue de ses rapports, le muscie~crico-
arytenoïdien latéral répond, par sa face interne, au ligament thyro-aryténoïdien
inférieur. Par sa face externe, il est en rapport avec la face postérieure du
MfLiiagc thyroïde, doub)é a ce niveau par les attaches supérieures du muscle
n'ico-thyrofdien. Son bord inférieur, oblique de bas en haut et d'avant en
arrière, est situé un peu au-dessus de I'articu!ation crico-thyrO'dicnne. Son
bord supérieur répond au muscle thyro-arytenoîdien, avec )equet il est plus ou
moins confondu.
c./ic~on.–Les muscles crico-aryténoîdiens)atcraux, en se contractant, por-
knt en avant et en dehors les apophyses externes dcsaryténoîdes~ sur !csquc)!es ils
s'inso'ent. Simultanément et en vertu de la formule énoncée plus haut (p. 40~), les
apophyses internes de ces mômes aryténoïdes se portent en dedans, du coté de la
!ignemédiane. [t en résufto que les cordes vocales inférieures, qui s'insèrent sur
f:,dcr')i't'cs apophyses, se rapprochent t'une de l'autre et rétrécissent la fente
est toujours proportionne))c a icur déptacemcnt (voy.
-')'jt)i({uc d'une quantité qui
fi: 35),)!). Les muscles crico-aryténoïdiens latéraux sont donc antagonistes des
Musdcs crieo-aryténo'fdiens postérieurs its sont coH~t'Ctews He ~~o/<e.
4' thyro-aryténoïdien. Le musclc thyro-aryténoi'dicn (fig. 3o~,3) est
Muscle
mxnusctc pair, déforme quadriJaterc, trcs mince en haut, très épais en bas, situé
au-dessus du précédent dans l'épaisseur de la corde vocale inférieure et de la paroi
externe du ventricuie du larynx.
a. Insertions. Ce muscle s'insère, en avant, dans les deux tiers inférieurs de
!'angtc rentrant du cartilage thyroïde, ainsi que sur la partie moyenne de la mem-
htanco'ico-thyroidicnne, qui est sous-jacente à cet angle. De cette longue tigno
d'insertion antérieure, les libres constitutives du muscle thyro-aryténoïdion se
dirigent obliquement d'avant en arrière, de dedans en dehors et un peu de bas
en haut et se partagent en deux faisceaux, l'un profond ou interne, l'autre
superficiel ou externe
Le /'<CMM M~e~'He (HtMSC/e <o-s~<eMO~'eH M:<erKe de ItENLE) occupe
'épaisseur de la corde vocale inférieure (fig. 38~, 13'), d'où le nom de /<MSceaMp?'o-
pre de corde vocale que lui donnent certains anatomistes. Prismatique triangu-
laire, il rcvct naturellement, sur des coupes vertico-transversales, la forme d'un
triangle, dont les trois faces se distinguent en supérieure, externe et inféro-ir'tcrne.
n est toujours très dévetoppë et c'est à sa présence que la. corde vocale mineure
est en grande redevable de son volume. H se fixe, a, son extrémité postÉ-
rieurc.surle sommet et iesdcux bords de l'apophyse vocale, ainsi que sur une
petite fossette qui se trouve située sur la base de l'aryténoïde, entre cette do nio'c
apophyse et l'apophyse musculaire.
P) Lo/'&!SceaM e~<e)'Me (MtMSC~ <À</)'o-<ï)'MoM~eM <?~<e~ne de nEsm) est sitm!c~
Les musc)cs du larynx, vus sur la f~cc Les muscles thyro arytenoïdicn et ai'yffn".
tLLLct'a.!cdrottcdcro)'ga.nc. cpigtottfquc, vus sur une coupe f)'un),<uc.
<t, cat'hta~ c)')t'o')'dc. &, cartitagc thu'odc, l,fa<cpos~t'icm'pdc~<'j)igtottc,a~cct\ofthom'j'fM.
<tottLranf'dt'oitc&\ incisée UHp~ucndchors de la –2,t'cjt)t!tt'yK'no-~])ig[oLU<)u<3,cord<'vt«;!dc''<)[M'-
ii~nc ntfdiunf, a 6tc6)')~n~c o) bus.–c,6pi~to)to. t'icnrc.– 4, cu)'dc ~'ocatc hif~t'icurc. ft)s<<'Uf cff)trat<'
~) os hyo'tdf. f, ]'c~)t ~tosso-dpigtot-thjucmé- de Mcrkct.– C~ vcnk'icutc du larynx, mec 6'. ~-on :trti''rf'-
dian. nn'n)hran~crico-)h\'r<n(tictmc.–
t'rancU)y!'o-t)yo'KficM)K'.
~) n)cm- c<n'i(6.–7,a)'can<c)'icurdtic]'ico')dc.–8,cuuj)''(fnnt~)tf
cartHagc.– 9, cartitagG thyt'oïdf.– )0, nn'mi'~ttf f~)-
i,tnusclc{u'<n'yt<tK)ïdicn.n)usct(?C)'ico-
U~'roYdicti. tf~ musctc ct'ico-a.ryt.étKndicn post.e-
hyoMtCnnc. tt,
at'yt6no-~p~to~K]uc.
muscle Utyro-hyoïdicn. i~. tnu'-fti-
muscle th\i'o-at')iMtliptt!fa~-
ricut'. 4, musctc Ct'ico'aryt~no'idicn tatf''rat. ccau PX)cnK'), avec ).f', son taisccau interne f'n!)f)tu<fa)h
nmsctc H~o-in'yt~non.tton, m'cc~ 5\ son taiaconu repatsscur de la corde voca~f inféric~n'o.–t4. ntu~tp fnM-
u''y-syndcsn)io)t;5", son~isccau thyro-mcn)b)-anpux. thyrntdi<'n.–i5,j)o''tiot)sous-gto[H<(Ut'duiitnn\
C, muscle ar\-t~io-jti~)otUquc. iC,cat't)cdc)atf'ach~c-a)'tôrc.
comme l'indique son nom, en dehors du précèdent (fig. 3S2,'t3). Aptati transver-
salement, il gHsse entre l'aile du thyroïde et )a paroi externe du ventricule laryn-
gien, et vient se terminer sur le bord externe de rM'yt.énoïdc, depuis tilbasc de ce
cartilage jusqu'à son sommet. On rencontre même, dans la plupart des cas, un
faisceau plus étevu encore, qui, au lieu de gagner l'aryténoïde, s'innéchit en haut,
s'étalc en une lame mince sur le repli aryténo-epiglottique et se perd sur ce repli
ou bien remonte jusque sur les côtés de l'ëpigtottc. Cette mince lame nmscuiah'e
décrite par certains auteurs comme un faisceau distinct, sous le nom de MMSC~e
est
</M/n)-ep~o«~Me ou <o-MtCH~'aMeM.B(ug. 352,8"). Une pareille distinction ne
saurait être maintenue, le muscle en question n'étant qu'un simple faisceau, le
faisceau supérieur, du muscle thyro-aryténoïdien. Les fibres musculaires qui
proviennent du ligament crico-thyroïdien moyen se différencient parfois en un
petit faisceau distinct, qui, se portant obliquement en arrière et en haut, vient s at-
tacher a la partie inférieure du bord externe du cartilage aryténoïde. Ce faisceau,
quct'un a designé en raison de ses insertions sous le nom deH!tMc~e a~'y-syH~es-
Mt!'eK('ig. 3S2.8'), chemine dans toute son étendue au-dessus du crico-aryténot'-
dien tatérat, avec lequel it se confond plus ou moins. It sert ainsi de trait d'union
entre ce dernier muscle et les autres faisceaux du thyro-aryténoîdien.
b. 7i'a~oor<s. En dehors, Je muscle thyro-aryténoîdien est recouvert par l'aile
du cartilage thyroïde, dont il n'est sépare que par une couche de tissu cellulaire
tache plus ou moins riche en graisse. En dedans, il répond successivement en
a)!ant<lcbas en haut i" au ligament thyro-aryténoîdien inférieur, qui te sépare
(le la muqueuse laryngée 2° a ta paroi inférieure et a ia paroi externe du ventri-
cule (in tarynx; 3" par ses faisceaux les plus étevés, au ligament arytcno-cpiglot-
t~ttc–Enbas, son bord inférieur se juxtapose au bord supérieur du crico-
arytcnoïdien latéral et, a. ce niveau, l'union dcs deux muscles est parfois tellcment
intime que toute séparation est artificielle.
c..ic/t'OH. Les muscles thyro-aryténoi'diens ont, a peu de chose près, la même
action tjuclescrico-aryténoi'dicns latéraux, qui sont situés au-dessous d'eux et qui
présentent la même direction. Agissant, comme ces derniers muscles, sur la partie
externe des aryténoi'des, ils portent les apophyses externes en avan~et en'dehors,
tandis que les apophyses internes, se déplaçant en dedans, tendent tes cordes vocales
d rétrécissent la fente gtottique. Ce sont encore des coHSO'('c<Ci<~ de la glotte. Mais
ce n'est pas tout: comme la contraction d'un muscle s'accompagne toujours de
~'jn gonitonent, le faisceau interne du thyro-aryténoîdien se gonne au moment
unit-contracte Du même coup, la corde vocale inférieure, dans laquelle il se
trouve pour ainsi dire inclus, subit dans son volume et dans son état de tension
de-modificationsprofondes, qui inOuent puissamment sur les qualités physiques
<!usun « les musctcs thyro-aryténoïdiens, dit HËcLAnD, sont par teur faisceau
interne tenseurs des cordes vocales, mais des tenseurs d'une espèce toute particu-
lière ils exercent principalement leur action tensivc par une sorte de gonnement
dr la purtion vocatcdu muscle, ce qui distingue essenticHemeut t'~HC/te f~aM/e de
toute:- tes anches possibles, même des anches membraneuses élastiques, qui ne se
fendent qu'en s'amincissant H.
Le larynx est tapissé, dans toute l'étendue de sa surface intérieure, par une
membrane muqueuse, la MH(<?MeMse ~t'yK~ee, qui se continue en bas avec la
muqueuse de la traehée-artëre, en haut avec la muqueuse de la langue et la
muqueuse du pharynx. Elle est très mince, lisse et unie, d'une coloration grisâtre
ou légèrement rosée.
1° Disposition générale. Si nous la suivons de bas en haut, nous la voyons
tout d'abord recouvrir la portion sous-glottique du larynx, contourner le bord
libre des cordes vocales inférieures et pénétrer dans le ventricule de Morgagni,
dont ette tapisse successivement les trois parois. Puis, sortant du ventricule, elle
contourne de bas en haut le bord libre des cordes vocales supérieures et s'étale
alors sur les différentes régions de la portion sus-glottique. Arrivée au niveau de
l'orifice supérieur du larynx, elle se comporte de la façon suivante 10 en arrière,
elle se continue, dans le fond de l'échancrure interarytënoïdienne,avec la portion
de la muqueuse pharyngienne qui revêt la face postérieure du larynx 20 sur les
cotés, elle se fusionne encore, par-dessus les replis aryténo-épiglottiques, avec la por-
tion de cette même muqueuse pharyngienne qui recouvre les gouttières pharyngo-
laryngées; 3" en avant, après avoir tapissé la face postérieure de l'épiglotte, elle
contourne ce fibro-cartilage, revêt sa face antérieure et se continue alors avec
!a muqueuse de la base de la tangue, en for-
mant a ce niveau (fig. 354) les différents
replis gtosso-épigiottiques et pharyngo-
epigtuttiques ci-dessus décrits.
B. FûLucuLESNous avons vu
CLOS.
plus haut que le chorion muqueux renfermait dans les mailles de son retic~um de
nombreux corpuscules lymphatiques. Outre cette infiltration lymphoïde difïuse,
on rencontre encore dans !e chorion de la muqueuse laryngienne de véritables fol-
licules lymphatiques. Ces follicules (~~K~es /'oMï'CM~M'es de certains auteurs),
décrits chez le porc et le mouton par VERSON (in STMCKEft's ~M~McA) et chez
l'homme par CoYNE (~)'cA. de Physiologie, 1874), occupent toujours la partie la plus
superficielle du chorion muqueux. Ils se présentent (fig. 333,8), sur les coupes,
sous la forme de petites masses arrondies ou ovalaires, dont le diamètre mesure de
3 à 8 dixièmes de minimètre. Leur distribution est fort irréguiière, mais tous les
§ V. VAISSEAUX ET NERFS
2' Veines. Les veines du larynx suivent le même trajet que les artères. Nous
trouvons encore ici, de chaque côté de la ligne médiane, trois veines laryngées
une veine taryngée supérieure, une veine laryngée moyenne et une veine taryngée
postérieure. ~?~e
La ~eM:e SMpë?'!eM)'e répond à Fartère de même nom. Elle
tire son origine de la portion sus-gtottique du larynx, en particulier des cordes
vocales supérieures, des replis arytëno-ëpigtottiques et des muscles tatéraux. E!)(;
traversed'arrière en avant ta membrane thyro-hyoïdienne et vient se jeter, soi', dans
la veine thyroïdienne supé-
rieure, soit dans laju~utnirc
interne. La, veine laryngée
supérieure s'anastomose a
la fois, par ses branches
d'origine, avec les vcmesde
la base de la langue, avec les
veines du pharynx et avec
les deux autres veines la-
ryngées. –La ue~tc /a?'yM-
g'eg MtOt/eKMe, encore appe-
tée t)<?!Ke c?'~co-<Ay)~!f/M)t-
Me, provient de la porLiun
sous-glottique du hrynxct
de la corde vocai'' infé-
rieure.
Apres avoir h'avers~
la membrane crico-t!)yroï-
diennc, en compagnie de
t'arLèrc homonyme, ciic se
porte en haut et en dehors
et, vient s'ouvrir, comme !.i
précédente, dans [a veine
thyroïdienne supérieure.
La fetHe ~7'yH~ce ~os~-
?'~eM)'e répond encore at'ar-
tèrc de même nom. Eiip
prend naissance a la hw
postérieure du larynx, ou
e))e s'anastomose, sur ic
muscle crico-aryh~noMioi
postérieur, avec t'nne des
brnncites ascendantes uf !a
veine laryngée supo'icuM.
De )a face pos~érion'e du
larynx, cHe se porte en b.ts
et en dehors, pour venif se
jeter dans l'une des veines
thyroïdiennes inférieures.
Tout r~'emninnt, KAU), (t896) a montre que les corpuscules décrits par YHttscx
~'t )).i- postérieure do t'epigtottc sont parfois supportes par une KOrte de
ta face
)Mj)itt<' <ig. 363), qui se creuse en cupute pour les recevoir. Dans ce cas. te corpus
rutc ."u!)h've par ia paplUc sous-jacente, proeminc plus ou moins a la surface de ta
th[!<))x'n-e et se trouve entoure par t'epithetium de revêtement sur toute sa surface
c~'icare, excepte sur deux points au milieu de la base, qui repose sur ta papittc
~).(j))f-.Liou; au niveau de son soin-
t))<'t,fjai s'ouvre !i)))'emGnt~ta sur-
f.tt'c < ta cuuchc cpit,hc)ia)c.
tt~iut~~iqucnicnL, )cs corpuscutcs
<k \~r.
ont. cxact,P)ncnt. ta même
r-h'ncUm'que )cs bom-geonsdu goût
'pK' non-- avons décrits dans ta
ntuqu~u~' )ingaa)e (voy. Om:AXEs
~;sSK\s; (-Lits ont Yt-atscmb)abte-
mcnL );t tn<?)ue.$igni([caLion ce sont
ARTICLE If
CONDUIT TRACHÉO-BRONCMIQUE
Le conduit tracheo-bronchique..qui fait suite au larynx, s'étend depuis te car~-
lage cricoMe jusqu'au hile du poumon. Il est constitué, à son origine et dans la
nk)S srande partie.de son trajet, par un canal unique, impair et médian, la ~c/te'e-
aWO'e. Ce canal occupe d'abord le cou. Puis, il pénètre dans le thorax, oh il se
divise en deux branches latérales, les ~'oMcAes, qui se portent
obliquement, celle
de i~'hc au hile
du poumon gauche, celle de droite au hile du poumon droit.
§1. TfjACHËE-Am'ÈnE
La
Uachée-artere (de -cp~ ~P~ et Kprfjp~, artère, parce que les saillies que
forment, ses cerceaux cartilagineux la rendent irrégulière et rude au toucher;
in"), et nttem. ?yac/!e<ï), ou tout simplement trachée, est cette portion du conduit
aérifère qui se trouve comprise entre l'extrémité inférieure du larynx et l'origine
des bronches. Son extrémité supérieure, chez l'adulte, répond ordinairement à la
sixième ou à la septième vertèbre cervicale (voy. Z<!?'</Ha;) son extrémité infé-
rieure, a la troisième ou quatrième vertèbre dorsale. Chez le fœtus, la trachée
commence un peu plus haut, en regard de la cinquième ou même de la quatrième
ccrvicn)e d'autre part, elle se bifurque ordinairementau niveau du disque inter-
vcrtcbr.t) qui sépare la deuxième dorsale de la troisième.
A. CONSIDERATIONS GENERALES
4" Forme. Sa forme est celle d'un tube cylindrique, dont la partie postérieure,
!c quart ou le cinquième environ, serait remplacée par une surface plane (fig. 364
''t3H5). Dans sa partie moyenne, le cylindre trachéal, abstraction faite de sa portion
p)ane, est à peu près régulier, quoique très rarement d'une symétrie parfaite. Mais,
dans ses régions extrêmes, il est légèrement aplati aplati transversalementà sa
partie supérieure, aplati dans le sens antéro-postérieurà sa partie inférieure.
En outre, la surface extérieure de la trachée nous présente un certain nombre de
dépressions plus ou moins marquées, dont deux sont à peu près constantes.
L'une, située à gauche, immédiatement au-dessus de sa bifurcation, est déterminée
par la crosse nous t'appellerons, pour cette raison, i'em~'et'K/e <fo~<e
de ('aorte
(fig. 364,8). L'autre, située également a gauche, mais a sa partie snp~'ieorc,
parait être le résultat d'une compression exercée sur la trachée par ie iobc gauche
du corps thyroïde c'est t'e~ret'N~ </t7/?'o-M'<f;MKe (ng. 36~,4). Cette dernière
dépression s'étend du deuxième au cinquième anneau de la trachée a son nit-Mo.
les anneaux cartilagineux sont aplatis sur leur moitié gauche, parfois arrimes en
La L~u'h~ccUcs
'n'
U'In.
bronches, vnc~ntcncurc.
Ù'U'I'. L~h'u.chccc!.)csbt'(jnchcs,v[)''j")-tr!'i<))~.
l,<'aHi)a~f'('nc')t')c,–2,j'rfnii<'r:n)Hc:tu<!t'):ttra- t.Cfti'tiin~ct'ricu'xtt'p\)!'<tt))!f'<'f'rc\'it~
(-h<'<dft'ni(.m))<n)dcJ;th'ac))fe,cnftH'n'('d'c- cartHft~Hifux.–3,tn('r)ihra)tcf)t)t<f))"~cuff't)-
~L
-i, c;npccinlc 'i, f'ml)l'(\inlc la Iraclnr. :3', la m(~(1)P. :uy ui~rau ~In. hl'Ímrlw~,
ttortt'joo. tj, !))'ouct<c droite.–7, bronche gauche. –4,4,tinif's~tnndtitfm'c~.
gouttière, et te plus sonvent)cur moitié droite n'en est que ptus arrondie et ptu")
convexe (LRjA~.s).
J'ai fréquemment observé sur la face antérieure de la trachée~ une (h~)t'<'s~ion,
plus ou moins accusée suivant les suj.ets~ qui répond au tronc artériel hrachi"-
cephatiquc.
Nous devons ajouLc)', en ce qui concerne ia configuraLiongcnera)c de !a h'aci)~
que son diamcLrc augmente graducHement en a))ant de haut, en bas. Ce conduit l
n'est, donc pas un vcritabtc cytindrc, mais en reatiLé une espèce de tronc dccùM
(
très a))onge,dont, la i~asc repondraiL a son extrémité inférieure.
J
sortede bourrelet longitudinal qui fait saillie dans la cavité du conduit aériferc.
t'dte est la disposition qu'on observeconstamment chez un chien vivant, tant que
la respiration reste calme. Mais si l'animal vient a crier, si la respiration devient
forte et tumultueuse, la contraction cesse, les extrémités des cerceaux cartilagineux
s écartent, et, du même coup, s'efface le bourrelet dont il a été question plus haut.
Ce dernier état de la trachée, si différent de l'état précédent, est précisément celui
Cumnn' on le voit par ce tableau, qui résume les observations prises sur su- )t
jet~ )a diH'ercnco qui existe entre le diamètre de la trachée morte et celui de la
tt.tchee vivante est considérable il est de 4"7 au niveau du premier anneau et
(le 6""°,8 au niveau du neuvième. Nous devons ajouter que cette diuerence s'atténue
fourchette sternale. Au-dessus du sternum, en effet, par suite de leur direction qui
est oblique de bas en haut et de dedans en dehors, ils sont séparés du c"))'iuit ~M'i-
fëre par un certain intervaHc, qui s'accroît graduellement au fur et a met-urc qu'un
s'élève cet intervalle est comblé par une masse de tissu cellulaire, dans laquettc
s'échelonnent do nombreux ganglions lymphatiques. La trachée-ar~'re c")
encore en rapport latéralement avec les deux nerfs récurrents, qui chcminon,
celui de droite sur la face postérieure de la trachée, celui de gauche dan~ l'ange
rentrant que forme la trachée avec l'oesophage.
2° Portion thoracique. La portion thoracique de la trachée est beaucoup p!u-.
profonde que sa portion cervicale. Elle occupe, dans toute son étendue, le medias-
tin antérieur.
il. A'M <ïuM<, elle est successivement en rapport -t" a sa partie supérieure, avcf
le tronc veineux hrachio-céphalique gauche, qui repose immédiatemcnL '-xr elle.
et, sur un plan plus superficiel, avec le thymus (chez le nouveau-né), le muscle
stcrno-thyroïdien et la première pièce du sternum 2° à sa partie inféri'tu'e, avec
jet~nc artériel brachio-cepha)ique, qui ia croise obHquemcnt en se portant en
haut ''L droite, n.vec l'artère carotide pnmitivc gauche, qui se porte ohHqucment
m h~)'!i et
à gauche~ enfin avec !a crosse aortiquc qui, en gagnant ia cutonnc
tcr(~a)c, s'applique directement contre sa face ant~ro-]atera)e gauche et y detcr-
nm~ rnh!n~' nous t'avons dit. p!ns ))aut (fig. 364.5), une Cit'pt'eiotc ptus ~'u m'jm~
n)a)'()n'
it. ~/f'J?'<?, la ~'ach~e-.n't.ct'c répond encore a )'œsophnn\\ qui la sépare (te ta
~!u))))r'v~)-i<~))'a)e.
'S'f' les co<et; gauche, avec la ptcvrp mcdiasti'u'
pHc est co ['a])j)ort, t" a
~uekM <)ni la sépare du poumon gauche, nvcf; le nerf récurrent gauche et avec
ho'o~~ <te l'aorte qui la croise d'avant en arrière 2° a droiLc, avec ta ptevre me-
t!ia-.un~ dtoitc qui ia sépare du poumon droit, avec ta veine cave supérieure qui
h !ung'' di' t<aut. en bas, et avec ta grande azygos (<!g. 375,8) qui !a croise d'arrière
"a.[i!a'!e!['ouvrirdans)aveine cave.
/aK
<)..)M de sa ~x/'K?'ea//OM, la traci)ee repond au péricarde et. aux oreiHcHc-
ttuM'tu. a en avant d'ette, et sur un plan un peu inférieur, la bifurcation du
)'.)("
'runcdc r.x-tet'e pulmonaire ct,p)us spéciatemcnt, [a branche droite de cette artère
3'4 KHc est cntacee, tant sur sa face antérieure que sur sa face postérieure,
p~'tes n~ubreuses ramifications du pneumogastrique et du grand sympathique,
~U')-)nb)c constitue un riche et important ptexus, tc~e.rMX~'K~~M~'e. Au
'M.t du )d''xus, tant
sur ta face postérieure du conduit que sur sa face antérieure.
se voient de nombreux ganglions lymphatiques (fig. 366,10), que l'on puurrait
appeler les ~M~t'onA' de ~~M'cct/tOM &?'oMc/n~Me.
C. CûNSTtTUTION ANATOMtQUEfi:
xineux de la trachée. Tout d'abord, ils n'ont pas tous la même hauteur et chacun
d'eux, pris à part, est bien loin de pré-
senter une hauteur uniforme sur tous les
points ~!e son étendue. Puis, ils ne sont
pas toujours
rig'ourcusemcnt para.Uctcs
les uns aux autres. On les voit, au con-
[rfure, s'incliner en haut et en bas, arri-
ver au contact des cct'ceaux voisins et
s'unir a <'ux, soit par l'une ou l'autre de
leurs extrémités, soit par un point quel-
conquc (fe leurs bords supérieur ou infé-
rieur. < rencontre parfois des cerceaux
beaucoup plus hauts que les autres, qui
resuheot vraiscmbiaJ)icment de la fusion
comptcte de deux cerceaux primitivement
(tistincts. Dans d'autres cas, certains cer-
ceaux "<' bifurquent à l'une ou & l'autre
de leurs extrémités,quelquefois aux deux.
il est probable que les dissidences des au- t'S.
teurs tcucl~ant te nombre des cerceaux de Lah'a<'hcc'-tH't<'rc,hu'ts~cton~tLudtn~iemcnt t
à sa pa.rUc postcncut'c et c~tce.
la [mchee proviennent en grande partie
t, sa porUon ttbt'o-earti)agitifu-c. sa portion
de ces faits de soudure ou de bifurca- tUpntht'a~fM'-o. ~t. ccrCt'~tt~ c~'tita~ittpm. 4, e~t'
cc<m&)))cn)t')'ancux.
tion de certains d'entre eux, qui dimi-
nuent h'ur nombre dans le premier cas et t'augmentent dans te second.
t)cux f'rceaux cartitagineux, le premier et, le dernier, affectent une disposition
~uiteur est propre.- Le premï'e?' se distingue des autres par sa hauteur, qui est
[ihHcon~ittcrabtc. U n'est pas rare de le voir se continuer avec le cartilage cri-
co'de a t'aide de deux petites apophyses qui occupent ses parties tatëratcs. Le
Jcmte; celui qui précède immédiatement ta bifurcation de la trachée, s'inftcchit
mtMsasa partie moyenne, de façon u. former une sorte d'éperon dont le sommet
? dirige en bas et en arrière (fig. 364,3). Par suite de cette innexion, il se décom-
~c r~'ttcmcnt en deux demi-cerceaux a direction oblique, auxquels font suite,
en aval, k's cerceaux cartilagineux des bronches.
Ënvi~gcs au point de vue de leur structure, les cerceaux cartilagineux de la
trachée-<jntformés par un tissu hyalin, qui ne présente ici rien de particulier. On
les trouve assez souvent, chez les vieillards, plus
ou moins envahis par t'ossinca-
tion. A ta fuis très élastiques et très résistants, ils ont pour attribution, de même
que les cartilages du nez et ceux du larynx, de résister a la pression atmosphérique
3" Glandes. Les glandes de la trachée sont. tontes des glandes en grappe,
Mmposrt". d'un canal excréteur plus ou moins tong, auquel est appendu un nombre
vfn'iabte (!'acini.
DedinK-nsions trësdifTërentes(t/2 mitt. a 3 mitt. de
diamètre), ces glandes sont
i-)tuces p)'i))f-ipa)cment dans les intcrvattes des anneaux cartilagineux et dans la
portion postérieure de ta trachée. Celles qui occupent cette dernière région sont
en général les plus volumineuses. Leur corps,
forme par la réunion des acini, prend pLico soi[
immédiatement au-dessous de la muqueuse, entre
celle-ci et les fibres muscutaires, soit même exté-
rieurement à ces dernières, entre elles et la tunique
fibreuse.
Itistoiogiquement, les acini des glandes trarh~ates
se composent essentieHement (fig. 372) d'une mem-
brane propre, sur la face interne de laquelle se dis-
posent deux ordres de cellules des celluiles cfaires,
F~2. présentant tous ies caractères des ceHu.ies mnquen-
(les cellules sombres, situées te plus souvent en
(jta.ndcs do la. tt'a-ch~û d'un chcvat ses
(<;ra,p!'t'srucHS-Wofj''njNt~. dehors des précédentes, plus petites qu'elles, ayM[
ft,acuut5cuftôt'ctncf}fntf~<[f'nx;t.t
fa
la même signification que dans certaines landes
)ut~ït'')'~(!Rt'aci)tnscst!'cn}))icdc'"u- saiivaires les croissants de Gianuzxi. Quant
CU~. L. ~Iqus aéiuuss~réux, s'ouvraut
-=-:
au canal
<fimsrac)[iusnufqfffUX;on~'Ot!iC~h't' excréteur, il est tapissé par un epithétium prisma-
Joscc)hi!Gs,dcnnscannlict!cs,simptps
divci'~icuhm's tttte'rccttuhu'cs de Ja tique bas, auquel se substitue, au voisinage de soi
ttfm[ùrcdct'fteh)us.
orifice, l'epithëfium prismatique ciHe qui caractc-
fisc ia. muqueuse de la trachée.
t).VAtSSUAUXHTX~UPS
1°Artères. Les artères destinées à la trachée proviennent de plusieurs sour-
ces des thyroïdiennes supérieures et inférieures, des thymiques et de la hronchi-
que droite. Les rameaux et ramuscutes que ces différentes artères fournissent a h
trachée se distribuentprincipalementà la muqueuse, aux glandes et a ta couche
musculaire. Ils forment au-dessous de }a muqueuse un premier réseau~ ou ia plu-
part d'entre eux sont dirigés transversaiement.Les artères qmémntMntdeef
réseau pénètrent dans la muqueuse et y affectent de préférence une direction lon-
gitudinale. Finalement, elles se résolvent en un riche réseau capillaire, dont les
mailles polygonales sont situées immédiatement au-dessous de la membrane ba-
sale.
2° Veines. Les veines de la trachée se disposent en général de la façon sui-
vante. De petites veines, issues du réseau muqueux et des gtandes, cheminent
d'avant en arrière dans les intervalles des cerceaux cartilagineux. Arrivées sur la
paroi postérieure de la trachée, elles y rencontrent un ou deux petits troncs fongi-
tudinaux, dans lesquels elles se jettent, comme les veines intercostales dans te!'
azygos. Ces petits troncs collecteurs sont situés tout d'abord au-dessous de la
muqueuse. Ils perforent ensuite d'avant en arrière ta membrane ûbreusc et vien-
nent s'aboucher dans les veines voisines, principalement dans les oesophagiennes
et tes thyroïdiennes supérieures.
3° Lymphatiques. -,Les vaisseaux iymphatiques de la muqueuse trachéate sont
fort nombreux; mais leur origine est encore peu connue. D'après TEicmn.ff, ils for-
ment deux réseaux 'î° un réseau superficie!, situé dans rëpaisseur më~e de h)
muqueuse, c'est le 7'ese~M ~M~M~!M?; 2" un réseau profond, situé au-dessous de la
muqueuse, c'est le réseau sous-muqueux. Les deux réseaux communiquent large-
ment du reste, grâce à des anastomoses verticales ou obliques. Comme les veines.
Jes Jymphatiques de la trachée, cheminent d'avant en arrière entre les cerceaux
cartilagineux, perforent ensuite la membrane fibreuse et, {maternent, viennent se
jeter dans les ganglions qui s'échelonnent sur les parties latérales de la trachée et
de i'œsophage.
4" Les nerfs destinés à la trachée tirent leur origine de deux sources
Nerfs.
du pneumogastrique et du grand sympathique. Ceux qui sont fournis par te pneu-
mos'astrique proviennent, on partie du plexus
nutmonaire, en partie des récurrents. Les autres
émanent des ganglions cervicaux et des deux ou
trois premiers ganglions thoraciques, soit direc-
tement, soit par l'intermédiaire des plexus pu'l-
monaires. Ils se distribuent à la muqueuse, à la
couche musculaire et aux glandes ils sont donc,
à la fois, sensitifs, moteurs et sécréteurs.
Leur mode de terminaison a été étudié par
]i)i.\EC[CEx'n en 1892 et
par PLosonKO en '1897. BEKE-
MCEX'n décrit dans l'épaisseur de la muqueuse
trachéale trois plexus superposés un plexus pro-
ô
fond et un plexus moyen, dont les maiHes pré-
Fig.373.
sentefit des rapports intimes avec les vaisseaux et
glandes; un plexus superficiel, dont les
les
Tcrtnin.usons no'vcus~- dans la
fn'cc t!).citMC (d'ii])n''sP).oscuKo).
librilles terminales se perdent dans l'intervalle ).fi!n'cstt)uscuh~it'cs<h'tah'ach~f.–
des éléments épithéliaux. PLoscnKû a confirmé ~,C)'«fc'tct'vcusf&Y)npaNtt')t)t;
!olon~cmcnls I)t*otol)lasiiii~ities. 4, sm~
l'existence de ces terminaisons interëpithcliales. pt'oto))gcmcu~<'y))Mdriqup,aHantsct'antHtc)'
et se j~rdre séries faisceaux)))))seufaircs.
Il a décrit en outre, sur le trajet des Hbres ner-
veuses destinées à ta trachée., des cellules gangtionnait'ps, isolécs ou groupées en
des ganglions minuscules (fig. 373,2), qui ont la signiucation ()c ccllules sympa-
thiques. Elles reçoivent, à titres d'alférents, des fibres sensitivcs qui se resotvont
Mtourd'eHcs en un plexus péricellulaire et, d'autre part, émettent des cylindraxes
les
~conononous le montre ncttcmenUa Hgure ci-dessus, viennent s'arboriser sur
du muscle trachëa).
Acon.uttef au sujet. de )at.t'~cheo, pM.rnu )os h'ava.ux récents: TARCHErn. ~'«~<! s~'<f//«;vf f/c~f
.~M)K/o<<' M!MC<pn;'e (<eMa <ac/iea', Rivista (ti Soresina,, i8Tt I''RAXKHXHXt;SEf!. ?'<!cA<'c-&o/<-
c~MheA/<in/;aM<, Th. Hof'pa.t, ~879; ~fACKHXstE, t/e~e''<~t'H Hc/MM;/ e</ie~' ~.ree~t~~M)!~ f;<: </e<'
7'f'!<<7. )tf;sc)fL's Mod. Ju,))rh., 188) \VAH,);)t cL DjonKMAX, S/Kf~eit f<6cr ~e't Bf«t </e<- !')'«-
f/iMhcA/<;<M/<aM< H<[/ teso;i<<. B<'f'«c/M;c/t7~M)).'?f/M 7~/jt</te~, Biol. Uoters.
v. RETxus. tS82
U'AjcïOt.o. /J'MM /;YM/te~ Kmf«tft con <<'e &oMC/!t. Meui. de)[a. AceLd- 'H Bt~ugn.t. )88S STtM-
ux(,. ÏVtf ~t(;/tea/M muscle o/' !):a;t aHf< e'i!HM/ Journ. ut. Anu.t. an<t t'i~ysiu).. 1883
calibre f/c la /)'ae/tee el </es 6)-ot!c/tM, Uuft. de f'Ae~d. de Med.. t878;
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?<iC.<~E.
BAHABAX, 7/e~~A'<~w de la ~-acAëe et des
/o/.
~f. SËE,
de
i"'eKeAf~ c/ f/e6' &<'o;ic/te~.
M/i x~p/MM, Rev, med. de t'Est, )890;
~Me de /a /nc/;<;e. Revue (te Chirurgie, 189i
JjEjAHS, 7.<! /o)'Me <'< le t;(t/<6)'e ;)/ft/o~o-
BENE)MCEK'n, Ricerclte ~K/~e ~c<'M!ttia:)0)t:
tte'~e~c Me//a mucosa f<eM« <)'ae/;ea. AtLi d. soc. t,osc. di Se. tmt, Pi~it. )892 ScuxuxLEK.
A'fHH/MtM der ';t')'ac/tM~c/t~et'H:/MM<, etc., Inaug. Disscrt.. Munchen, )8*)3:–Lt\'tXt.
f!M<)'. :<;)'
~!fo''f)o aHa .~)'M/<«)Yt (/eMa /)'acAea, Muni), xoot. itat., 1896 CL'fEYSSE..SM<'</M~M<0!H/.4
f<H')f;f~<;i;c ~e l'app. rMp:)'<~ou'e, Journ. do t'Anu.t. et de la Physio). i898: FLCHS-WoLFiuxG.
voy. p..i~
§ II. Bl(OXCHES
Rapports.
4" Les deux bronches présentent des rapports qui leur sont com-
muns et des rapports qui sont particuliers il cha- s ? i 4
f'unc~'nes:
a. ~~o?'<s comtKMKS aMa? ~OKa? &?'o?!C/tes.
).?5 bmtfehes, en se portant de )a trachée aux
poumon~ font partie du pédicule pulmonaire et
pr~cn)(;nt deo rapports plus ou moins intimes
.li'cc )es différents organes qui entrent dans la
constitution de ce pédicule artères et veine pul-
M)0))ai)'f's, artère et veines bronchiques, lympha-
tiques et nerfs. L'ar<e?'e ~M~KO?:<!M'~ oblique-
ment dirigée en haut et en dehors, croise la
))ronc))f correspondante en passant au-devant
<)'c)tc. !~)c fui était inférieure à son origine; elle
fui devient supérieure au niveau du hite. Les Fi~5.
t'eoies ~K<MtOM<ï:')'es, au nombre de deux pour Rapports de la bronche dt'ottp,
chaque poumon, passent également au-devant de vuclatct'aïc.
h ))t'ott<-)tc, sur un plan un peu postérieur a cc)ui_ pect,ntrachcf at't~rc. 2, Lronchc droitt*. rou-
deux cfMtnMch'cs fn ttpho-s de la tra-
qu'occupe l'artère homonyme. L'ar/M'e et ta chée. 3, cc~opha~c. 4. veine cave supc-
Sur
llEt.LM et ScnnoTTKR (189'!}, qui ont cu l'occasion do l'étudier sur 12S sujets, ont trouvé qu'il était
médian dans ~2 p. 100 des cas, reporté un peu à gauche dans 57 p. 100.
En ce qui concerne sa constitution anatomique, l'éperon trachéal est tantôt cartilagincM.
tantôt certains sujels, il est mixte, c'est-a-diro possède un squelette en partie
fibreux en partie cartilagineux. Dans la statistique de UEU.KR et ScHXôTTEB, l'éperon était cM'tih
gineux dans S6 p. 100 des cas, membraneux dans 33 p. 100, mixte dansai p. 100. Nous ajou-
terons que, dans les cas d'éperon cartilagineux, le cartilage peut dépendre soit du dernier nuti-
lago trachéal. soit dos premiers anneaux bronchiques, tantôt le droit, tantôt le gaucho, ou mi'm<
les deux a la fois.
5° Constitution anatomique. Les bronches présentent exactement la même
structure que la trachée, à laquelle elles font suite. Elles se composent, comme
cette dernière
a. D'une fibreuse et é)astique, dans l'épaisseur de laquellese
<MH~Me ea?<e)'Me,
développent des cerceaux incomplets de cartHage hyalin et à taquette se trom'e
annexée, a sa partie postérieure seulement, une couche de ubrcs musculaires )is5C6
a direction transversale;
&. D'une <MM«~Me M:<e)'Me, la muqueuse bronchique, a la surface de laquelle
viennent s'ouvrir une multitude de petites glandes en grappe. Du reste, la
muqueuse et les glandes des bronches présentent les mêmes caractères histoto-
giques que celles de ]a trachée et nous ne saurions y revenir ici sans tomber
dans des redites.
6" Vaisseaux et nerfs. Les<M'<e?'es destinées aux bronches proviennent des
arLeres bronchiques, branches de l'aorte thoracique. Les ~eMtes accompagnent.
tes artères et, comme eUes, sont au nombre de deux, Fune pour )a bronche
gauche, l'autre pour la bronche droite.
L:t veine bronchique droite se jette habi-
tu(~cment dans la grande azygos, tout
pr~'s de sa terminaison mais on la voit
encore, dans certains cas, s'ouvrir dans
)e tronc commun des veines intercostales
supérieures droites ou directement dans
ta v~inc cave supérieure. Quant a )a veine
bronchique gauche, elle se rend, suivant
les cas, à la petite azygos ou dans le
troM veineux brachio-céphatique gauche,
quelquefois, mais plus rarement, a )a
veine mammaire interne. Les deux veines
bronchiques sont dépourvues de valvules.
Les ~/M!p/<a<~Mes des bronches se
jettent dans les nombreux ganglions qui
entourent ces conduits. Les He?'/s éma-
nent. pour la plupart du plexus pu)mo-
nait'c postérieur quelques-uns provien-
nent directement des récurrents. Sur leur
trajet, se trouvent de nombreux gan-
Fis.??.
Coupe t)'msvot's~te d'une bronche de t h~nnno
glions ces ganglions, d'après les re- (()'<tj)['('sBaHMetD.~v[))OF'').
cherches de KAKDAXAZKi, s'observent de- 'pi)h6H)))nc~md)'ittucciH~,atcc,au-dM50nsdc
puis la trachée jusque )ui,)a!)'cn)))ranei)asa)e.–2,(ibr<<')M)i<)u<'seou))<M
sur les divisions cutra'c' 3, gtmndes. 4, ccuchp ))r«j)rc (stratum
bronchiquesde troisième ordre (voy. /'OM- )))0))r!um).–5, anneau car)i)agineut.–(i.tissucon-
jonctifj~tih'aehta).
motM); on les rencontre, non seu)emcnt
sur les filets nerveux qui cheminent à la surface extérieure des bronches, mais
encore sur ceux qui sont situés dans l'épaisseur même de la muqueuse. Le mode
de terminaison des filets nerveux est ici exactement le même que pour la tra-
chée.
VeyM au sujet des bronches AMY, ~p<- J~-<MC/tM/A~M dei' &c//<we ~</ </c~ ;Ve/Mc/
Leipzig, )8M; KAXUAHAXK), Uc&e)' ~i'e A'e)-t'M f/ct- ne.))<'a<tO))S)M<ye, Arc)), f. Anitt.
u. Physio).~
)88) SotHôTTEH, J9et<?'a.'y :M)' ~e/!0/o~e f/o' ~«M~eH~an~eH t)e&x< Bemct'AtM~CH :M<- .4 ;)< f/e)-
')f~f« K<-oK<<:<t. Wien. )<)in. Wochcnschr., )890; NAftATH. !'e~/eteA. ~J/M/omte f/e.< BnM-
c/im/&«<fMM.Yerha.n(U.der ana.t. Gesettsch. a.uf der sechsten Yet'sammL in Wicn.. t892;
Bn\cni c Coccm. SM: t'appoi'/t f/e~' «/&e)'o &)'oHC/t;a/e co~<! po-e~e po.e)-Mt-e t~e~ ~o~-ace, Arch.
ft<t). fi~ )!io).. 1891 itELmo et SoiBôTTEtt, Die cf~-tna /)-<!c/tp~, ein Bet<)-. ZK)' <fe))n/HM< f/e<-
K'M~ft/io)! <<. ~u/'<o7t)'e, Denk. d. math. nalm'w. (:). d. k. Akad. Wien, ~89~.
AKTtCLH H)
POUMONS
Lu poumons (~E~M-~ de T:M je respire ang). ZMM~s, aUem. ZM?~) sont les
organes essentiels de FappareU respiratoire. C'est en e{ïet dans leur épaisseur que
s'ac<ump!it, sous l'action de Pair atmosphérique
que leur apportent, incessamment
les bronches, l'important phénomène de l'hématose, c-'est-a-dire la transformat.iun
dusang veineux en sang artériel.
§ I. CONSIDERATIONS GENEKALES
1° Situation. –Au nombre de deux; l'un droit, l'autre gauche, les poumons
sont comme appendus aux deux branches de bifurcation du conduit aérifèrc. ])s
sont situés en entier dans la cavité thoracique, dont les parois se moulent ex.~cLe-
ment sur eux. Sépares des viscères abdominaux par ta Cloison diaphragmati.jnc,
ils sont sépares l'un de l'autre, sur la ligne médiane, par une série d'organes (nti
comme eux, occupent le thorax ou bien ne font que le traverser pour se rendre
dans tes régions voisine-. Ces
organes, que nous aurons à
éaumërer plus tard en décri-
vant les rapports des pou-
mons, constituent, par leur o)-
semble .une sorte de ctoisoo
interpulmonaire, à Iaquc))eo))
donne le nom de me~as<M.
2~ Volume. Le poumon
étant essentiellementconstitué
par un système de petites cavi-
tés où s'engage l'air atmosphé-
rique, son volume varie natu-
rcHement avec le degré de
réplétion de ces cavités ou, ce
qui revient au même, avcc!a
quantité d'air qu'il contient:
c'est ainsi que, dans le rythme
respiratoire, la masse pulmo-
naire s'amplifie notablement
pendant l'inspiration et se ré-
duit au contraire au moment
de l'expiration.
A un état de développement
moyen, je veux dire à un état intermédiaire à l'inspiration etal'exp!.rati<jn,te le
poumon nous présente les dimensions suivantes son diamètre vertical, mesure
en arrière, oit il atteint sa plus grande longueur, est dc2S centimètres en moyenne;
son diamètre antëro-postëricur, mesure au niveau de la base de l'organe, est. de
16 centimètres son diamètre transverse maximum, mesuré également au voisi-
nage de la base, est de 'LO centimètres pour le poumon droit et de 7 centimètres
seulement pour le poumon gauche. Ce dernier diamètre, comme le précédente
reste, diminue graduellement en allant de bas en haut. En les mesurant l'un et
Sur !o sujet oit ces monsura.tionsont. eL~ faites, ]c h~u'd a.nLcneut' du poumon droit d~~ssait
de bea-ucoup aligne mcdio-stei'nn.tc, disposition qui a. pour effet, d'agrandir un peusondi.unctr.!
!inte)'o-posM;'ieut'toque) a ti(.c mesure du bord postérieur au ))ord Miterieuc. Nous ferons rc~niu'-
(juor encore que la coupe n" 5 pu.sse pin' t'echa.nct'uro ca.rdia.fjuo du poumon gauche, ce q'n nous
explique la r~dneLion, rota.Livcment considcrabto, qu'u, subie ù. eo nivoilu ]e bord a.ntcrictn' de
l'organe.
t'anH'e sur un certain nombre de coupes horizontales du thorax pratiquées sur
un sujet congelé, j'ai ohtenu les chiffres suivants
JttAMETnE DTAMETHË
Kn'EAUÏ'ET.ACOUPH ANTÉRO-POSTÉRtEt'R TnAKStt:t)SAt.
P. droit. P. gauche. f. droit. P. gauche.
)°Corpsdota.3°dorsa.Ic.
~Articu)a,(.iondoIa.4'<!ot'sa,{oa.oc!a.S*
0°,S:i
4,M
0'82
~3~
0°',S)) 0",ut)
0,-tT
O.Sa
~Co~'psdeIa.O'dorsa.to.
t'Arttcuta.t.iondc[a.7'dorsa.[eu.vccia.8'
),73 t,S.j
1,59
0,7:i
0,!)t
0,43
0.72
S''Àrt.ieu)a.Hondeta.9"dorsa,)oa.vccliilQ' 1,63 1,25 0,9.'} 0.7)
Les poumons remplis d'air et en expiration, état dans lequel ils se trouvent sur
le cadavre après ouverture de la cavité thoracique, présentent un volume de
)6!7 centimètres cubes chez l'homme., et 't 290 centimètres cubes chez )a femme,
soit une difTérence de 327 centimètres cubes en faveur du premier.
Le volume des poumons n'est pas exactement le même à droite et à gauche. Le
poumon droit, par suite de la saillie considérable que forme le lobe droit du foie.,
descend un peu moins bas que le poumon gauche. Par contre, le poumon gauche,
fortement déprime par te cœur, qui, comme on le sait, s'incline de droite à gauche,
;) un
diamètre transverse de beaucoup inférieur à celui du poumon droit. Toute
Mmpensation faite, le volume du poumon droit l'emporte toujours sur celui
du poumon gauche d'un cinquième ou d'un sixième environ (d'après .\EMY,
813 centimètres cubes pour le poumon droit, 744 pour )e poumon gauche). Ce
'hiiu'c, toutefois, n'est qu'une moyenne sur dix sujets que j'ai examines à cet
.ard, j'ai observe comme maximum un tiers, et comme minimum un quator-
zième. ·
d'ordre pathologique, dont nous n'avons pas a
Abstt'.tf'tion faite des influences
nuus occuper ici, le volume des poumons varie suivant les âges, suivant les sexes
et suivant les individus. En ce qui concerne les t)(n'M~!OHS~M!'u<ïHf/cs <~<?s.
chacun Mit que, chez le nouveau-né qui n'a pas encore respire, le poumon est
Mdu'tta des dimensions qui différent beaucoup de celtes qu'il présentera plus tard.
JI ft'offMpc alors qu'une toute petite portion de la cage thoracique en avant, it ne
Mcoun'c pas le cœur et, d'autre part, il est fortement refoulé de bas en haut par la
voussure diaphragmatique, qui remonte parfois jusqu'à la troisième cùte. Lorsque
la respiration s'établit et que l'air pénètre dans le thorax, te bloc pulmonaire,
jusquc-ta compacte, immobile et pour ainsi dire inerte, s'adapte rapidement a la
tunction <jui lui est brusquement dévotue il s'amptifie dans tous les sens et, en
fjudqnc- jours, il a acquis les dimensions relatives qui le caractérisent chez
!a()n)tc. Les M?'t<!<t'OHS se~Me~M des poumons sont a peu près les mêmes que
f'f))cs 'Ju thorax le volume de ces organes est pius considérable chez l'homme
f)t'echcx la femme. Nous devons ajouter que, chez cette dernière, l'usage continu
au surtout d'un corset très serré, en rétrécissant le thorax et en refoulant
'ers ccHf-cavité le foie et l'estomac, réduit d'autant les dimensions de la masse
puimc! Quant aux ~o'ta~oHs M:d!UtdMe~es, elles sont considérables pour
i'' [Mmn'jn comme pour les autres viscères, mais les lois qui régissent ces varia-
tions n'' nous sont pas connues. Nous savons, toutefois,
que te développement de
la m; pulmonaire n'est en relation ni avec la taittc, ni avec l'embonpoint des
-"jets, u):tis bien plutôt avec la capacité du thorax. Une poitrine étroite, avec des
j~umuns peu développés, se rencontre assez fréquemment chez des sujets de grande
hntp. mais de constitution faible. Par contre, on voit très souvent des sujets de
)"utc~u)Jc, mais fortement constitués, présenter une poitrine large, fortement
bombée en avant et abritant dans sa cavité des poumons d'un volume considé-
rable.
3° Poids. –1[ importe de considérer le poids des poumons 1" en lui-mcme,
c'est lepot'ds d6so~M; 20 comparativement a, un même volume d'eau, c'est le poids
~ect/t~Me.
a. Poids a&so~M. Les deux poumons, chez un fœtus à terme, qui n'a pas encore
respire, pèsent en moyenne 65 grammes chez ce même foetus a terme, après réta-
blissement régulier de la fonction respiratoire, 90 grammes. Si l'on eslime a
3SOO grammes le poids total du foetus, on constate par une règle arithmétique des
plus simples que le rapport du poids des poumons au poids du corps est, en chiffres
ronds, de '1/33 dans le premier cas, de '1/37 dans le second. Ces deux rapports sont,
comme on le voit, notabLement différents. Pf.oucouE'f, se basant sur ce dernier fait,
avait émis l'opinion qu'il suffisait, un foetus étant donné., de comparer le poids du
corps tout entier à celui des poumons pour savoir s'il avait ou non respiré c'est
le jM'ocede de 7-*<OMC~Me< ou procédé de docMMS!'e pM~HOMM'e pa?' la ~a~ice.
Chez l'aduitc, ic poids absôiu des deux poumons varie de 900 grammes ;)
1300 grammes.. soit une moyenne de 1100 grammes, dont, en chiffres ronds,
600 pour le poumon droit ctSOO pour le poumon gauche.
b. Poids spëc~/t</Me. Les poumons, grâce à t'air que renferment leurs i))\'eoks,
sont d'une légèreté remarquable. Lorsqu'on les jette dans ['eau, ils surnagent tou-
jours, qu'ils appartiennent à un vieillard, à un adulte ou même à un fœtus, à con-
dition toutefois que ce fœtus ait respiré. S'ils appartiennent, en effet, a un fuitus
qui n'a pas encore respiré. ils tombent au fond de l'eau comme le ferait une rate
ou un morceau de foie. On conçoit aisément toute l'importance qu'acquiert, ce fail
en médecine légale. Il est utilisé, de préférence au procédé de Ptoucquct ou con-
curremment avec lui, pour savoir si un enfant mort-né a respiré ou n'a pas respiré
c'est le procédé de docMMas~'e pM~MOMa~e Ayd~'os~~Me.
D'après les recherches de SApp~Y, le poids spécifique des poumons, chez i'enfant
qui n'a pas encore respiré, est de '1,042 à 1,092, soit une moyenne de '1,068. Chez
te fcctus qui a respiré et chez l'adulte, il descend a 0,625 ou même a 0,356, soit un
chiffre moyen de 0,490.
4° Capacité. La capacité des poumons est mesurée par le volume d'air qnc
renferment les alvéoles après une inspiration ordinaire. Cette quantité d'air com-
prend :'t° l'air en circulation, c'est-à-dire l'air qui pénètre dans les poumons a
chaque inspiration et qui en sort a chaque expiration (<M'?' de ?'espM'a<MMdcs
physiologistes) 2° la masse d'air qui, après une expiration ordinaire, peut être
encore chassée des poumons par une expiration forcée (<M'?' de ~sc?'M des physio-
logistes) 3° l'air qui reste emprisonné dans les alvéoles après une expiration
forcée (<K)' )'es!dM<~ des physiologistes).
Si nous nous en rapportons aux données de la physiologie expérimenta)e,h h
colonne d'air en circulation, dans la respiration ordinaire, est égale à 800 cenh-
metres cubes, tandis que l'air de réserve réuni a l'air résidual est six fois ;))?
considérable, soit 3000 centimètres cubes. Au total, la quantité d'air qui se trouve
emmagasinéedans les deux poumons après une inspiration ordinaire, autrement
dit la capacité pulmonaire, est de 3600 centimètres cubes ou 3 litres et demi.
D'après MAuc S~H, la surface des vésicules pulmonaires réunies, représentantce
qu'on pourrait appeter la SM)'aee )'espM'a<OM'e, mesurerait près de 81 mètres carres,
soit environ cinquante-quatre fois la surface du corps.
5' Couleur. La couleur des poumons est notablement différente suivant qu'on
l'examine chez le fœtus, chez l'enfant, chez l'adulte et chez le vieillard
a. Chez le /œ<MS~ <c?'me,qui n'apas encore respiré, les poumons nous
présentent
une coloration rouge foncé, qui n'est pas sans analogie avec celle du foie.
b. Chez le nouveau-né, en même temps que s'établit la fonction respiratoire, la
teinte rouge-brun est remplacée peu à peu par une teinte plus claire, qui est d'abord
rouge vif, puis nettement rosée. Cette teinte rosée se maintient, sans changement
notable, pendant les premières années de la vie.
c. Chez l'adulte, en dehors de tout état pathologique, les poumons sont
d'un
blanc grisâtre. La teinte rouge plus ou moins foncée qu'on rencontre encore à cet
âge au niveau du bord postérieur de l'organe, est due à une stase sanguine, qui se
produit dans cette région comme conséquence du décubitus dorsal dans lequel on
a l'habitude de placer les sujets après la mort.
d. Ve)'s/e~e<)'eM<e~<?'eM<e-CtM~aMS, on voit apparaître à la surface exté-
rieure des poumons une multitude de petits points bruns ou noirâtres. Ces points
se muttiplient et s'unissent les uns aux
autres pour former des lignes. Les lignes
à leur tour, en s'allongeant et en se réu-
nissant avec les lignes voisines, délimi-
tent des figures polygonales dont le con-
tour répond exactement a celui des lobules
pulmonaires (fig. 379). Ces dépôts de ma-
tière noirâtre augmentent avec les pro-
grès de l'âge et, chez le vieillard, les pou-
mons présentent une coloration d'un gris
ardoisé on même d'un bleu noirâtre.
Du reste, cette matière noire, dont la pré-
sence caractérise les poumons de l'adulte
et du vieillard (cA<M'&o~ pM~K)H<M)'e),
n'existe pas seulement à la périphérie de FiR.3T9.
for~ane. On la rencontre encore dans Une portion do la fa.co externe du poumon
son intérieur, dans les cloisons conjonc- pour montrer les contours des lobules péri-
phériques.
tives interlobulaires,autour des vaisseaux
lymphatiques dans les ganglions du hile, dans les parois des lobules et jusque dans
les cellules épithéliales des alvéoles. Examinée au microscope, elle nous appa-
rait sous la forme d'un amas de petites particules irrégulièrement arrondies et de
dimensions très inégales. Ce sont des poussières et plus particulièrement des par-
ticules de charbon qui, entraînées par l'air inspiré, pénètrent dans les lobules pul-
monaires et y sont absorbées par les lymphatiques, lesquels lymphatiques vont les
déposer ensuite sur tous les points de la trame pulmonaire, mais plus particuliè-
rement sur le pourtour des lobules périphériques et dans les ganglions dont ils
sont tributaires. C'est grâce à ces dépôts que les ganglions broncho-pulmonaires
présentent à la coupe, chez les sujets âgés, une coloration noire caractéristique.
Les poumons ont la forme non pas d'un cône, comme récrivent, la plupart des
auteurs, mais d'un demi-cône, convexe en dehors, dont la base reposerait, sur ic
diaphragme et dont le sommet serait dirigé en haut du côté du cou. Chacun d'eux
nous présente à étudier: une face externe, une face interne, un hord antérieur et
un bord postérieur, un sommet et une base. Nous décrirons successivement ces
diu'ërentes régions, en considérant chacune d'elles au double point de vue de s&
forme et de ses rapports
1" Face externe. La face externe, convexe, lisse et unie, répond dans toute
son étendue à la face interne des côtes et, entre les côtes, aux espaces intercostaux.
H n'est pas rare de rencontrer à sa partie supérieure, des gouttières transversales,
plus ou moins accusées suivant les sujets et résultant d'une compression exercée à
leur niveau par les premières côtes (eM~'e!'H<es costales).
face externe des poumons nous présente une scissure profonde qui se dirige
La,
otniquement de haut en bas et d'arrière en avant et qui, pour cette raison, est
appeiëe scMSM7'e oblique. Commençant en haut ;), 6 ou 7 centimètres au-dessous
du sommet du poumon, elle se termine en bas a la partie antérieure et inférieure
de t'organe, immédiatement au-dessus de sa base (ug. 380,5 et 381,4). Pius rare-
me~eUe empiète un peu sur cette dernière.
Cette scissure oblique est simple sur le poumon gauche. Sur le poumon droit,
au f'ontraire, elle est bifurquéc ou plutôt elle abandonne, un peu au-dessous de
son origine, un prolongement qui se dirige vers le bord antérieur du poumon, en
6" Base.La base du poumon, concave et fort large, répond aux parties )afe-
ralesdudôme diaphragmatique, sur lequel elle se moule exactement. Par cunsë-
Coupe h'onta.te du tronc pMSimt par lé ea.rdia., pour montrer les rapports des poumons :n'ec tes
viscères abdominaux (sujet congelé, segment postérieur de la coupe).
t, foie. 2, grosse tut'eros'd6 de rcstomac. 3, œsophage. 4, diapht'agtnc.
avec 4', son centre phreniqu'' 4".
~5
piticrs. S. poumon droit, avec 5', sa scissure itdcrtohairc 6, poumon gauche. 7, fcnit!et pariétat <)c la ptt'tK'.
avec 7\ sou feuillet viscéral. 8, sinus costo-diuphra~matiquedu c'~c droH.– 9, sinus co~o-drttphragmatujUftht <'<'A''
gauche.– )0, CTur (paroi posMt'icuredes yentrieubs). U, cavit<; du pericardn. )2, rate. i 3,.pancréas.– )i,t,
portion descendante du duod~imm. avec H\ sa portion asccMdanfc. 1;'), c<*don desecndanL. 1R, anses ~!M.–
t7, veine cave mftt'ieun* t8. vcinos sus-htpati~ues.– i9, aot~c ~MomiKate.–M, musc)c grand dcntcX' !), mx'ch
grand dorsal.
0", C' C' C' C', C' sixii'mc. septième, huit~mo. neuvième, dixième e). onzième c~tes; la douxit'mc o)tf.
nonjn)6rcssec par la coupe, est pjacéc dans i'epaisseur du scgmcut.
quent, le plan suivant lequel elle se développe est oblique 'de haut en bas, d'avMf
en an'H;rc et de dedans en dehors. En d'autres termes, elle regarde en bas, en avant
et en dedans.
Par l'intermédiaire du diaphragme, les poumons sont en rapport avec les vis-
cères abdominaux la base du poumon droit répond au lobe droit du foie
base du poumon gauche répond au lobe gauche et, en dehors de ce !obe, à la grosse
tubërositë de t'estomac et à la rate (fig. 384). Nous avons déjà dit plus haut, et
nous le rappeUerons ici on passant, que la base du poumon droit, en raison )ncmc
de ses rapports avec le lobe droit du foie, se trouve située sur un plan un peu plus
ë)evc que celui qu'occupe la base du poumon gauche.
La base du poumon, en s'unissant avec la face externe, forme une espèce de lan-
gnette dcmi-circu)aire, taqueUe s'insinue dans la gouttière anguleuse qui est cons-
en
M~M~Me).
dedans, par le diaphragme et, en dehors, par la paroi thoracique (sinus
Il est à peine besoin défaire remarquer que cette tan-
~)e!)6 circonférentielle du poumon descend plus ou moins bas dans le sinus, sui-
vant que les alvéoles pulmonaires sont plus ou moins distendues par l'air de la res-
piration. Nous reviendrons du reste, sur cette question à propos des plèvres
~'oy. plus loin, p. 477).
§ IH.–CoNSTt'1'UTIOXANATOMIQUH 1~.
A. LO)!UL]!S PL'hMOXAtHES
Les plumons., comme le foie, sont décomposab)esen une i-érie de segments qui,
)na)g)'('' tcur diversité de forme et de volume, sont tous équivaicnts au doub)c point
de vue morphologique et fonctionnel. Chacun d'eux revêt la forme d'un petit sac
monhr.tncuxdont la cavité se rempHt d air à chaque inspiration et dont les parois
toujour-: fort minces, servent de substratum aux vaisseaux de l'hématose.
2° Constitution anatomique. Nous avons vu plus haut que, chez l'enfant, les
lobules pulmonaires sont assez faciles à isoler les uns des autres. Chez l'adulte, ils
adhèrent, au contraire, très fortement entre eux et leur dissection devient très diffi-
cile ou même impossible. Des lobules voisins peuvent aussi se souder entre eux,
grâce à la disparition progressive du tissu conjonctif interlobulaire, et ne plus
former qu'une masse indivise. Chez certains animaux, le bœuf par exemple, chaque
lobule.est séparé de ceux qui l'entourent par une véritable cavité séreuse, incom-
plètement cloisonnée par des brides de tissu conjonctifet revêtue d'un endothélium
que l'on peut imprégner d'argent (REXAu'r et PienRET). Dans ce cas, on le conçoit, les
lobules sont encore plus faciles à isoler que chez l'homme.
a. /oKcAe intra-lobulai1'e et soK MOf~e de ~:Mn'/tca;<OM. Si l'on fait une coupe
passant par l'axe du lobule (Hg. 386), on constate que la bronche sus-lobulairese
prolonge dans l'intérieur de ce dernier, en changeant de nom elle devient la
&?'OKC/K? !K~'o~o6M~;M'e. Cette branche intra-lobulaire (fig. 386,5) suit assez régu-
lièrement l'axe du lobule, rectiligne ou très légèrement flexueuse. Elle abandonne,
chemin faisant, un certain nombre de collatérales et, arrivée à la partie moyenne
du lobule, se termine en se bifurquant. Ses ramifications se distinguent donc en
deux groupes des branches collatérales et des branches terminales. Les ~'SK-
cAesco«a<e?'a~s se séparent ordinairement à angle aigu, plus rarement à angle
droit, très exceptionnellement à angle obtus (branches récurrentes). Leur nombre
varie naturellement suivant le volume et surtout suivant la longueur du tronc
générateur on en compte habituellement trois ou quatre. Chacune d'elles se divise
bientôt en deux branches plus ou moins égales, lesquelles se ramiuent a leur
tour, souvent plusieurs fois de suite, en un certain nombre de rameaux divergents,
)(.“ ascendants, les autres descendants (L.\GUE.ssE et D'lJ.\ru)iviLL)';tt). Les ranufi-
~n-.
f'K).ion- nHimes se t,C)'minent. chacune par un acMMS et, de ce fait, sont. appelés
~'onc/"?x ou 6?'oMC/t!'o~sae!MeMS~ Les ~'<!HC/<cs /er?H~'Ma~s subissent, e))es
aus-i. certain nombre de bifurcations successives, formant dans icnr ensemble
Srih'!n.t<h[)ot'u)cpu)mon!tit'ode)'hon)nn'(h)tth't)cL.\Q)'ËSSKC~rHA«DtVtn,E[t,
avec quelques te~'t'cs )uodi)ic:itiuns).
T,[)(.ut ho)tjfOMt:t).))nssHnt3unnpaut!c)ahttMj~a)t(ind<'t.tt'ron<tfintt'a-toht'hmc.–y.y.anh'Cj'tattitOj'ixfmtat
supérieur.t'ta~pmo;<'tt.ta~f
~i--a)]t:t't)')-.ta!ïc('<h<jthm})r'e6tfe)t[ct<fct:t)'tt5et!t)tuhu!c.–t.~[a~e
mf''rK'm- t-h'f'nctx'stt'–tohutain'5.h)'<)nchpitth'a-l"))utair<ti.C.M'~Cfiiatft'aLtcs-scstn'aneht'stt'r-
m!md~).h.sfa!nH!entiousform<t<)ans)curcnscn)h)p)Pp.u)achctcr'"ina!8,8,c)uisonsconjo!)ethcsd<iimi-
t.mtt(~ttt).u)in'dcuxucini.
Section trttnsvc~s~e du tn~nte ]obulc, fa.itc a,u vois'tn:Lgo de la base (d'u.pt'L's <jm'<ci~n).
f,ictus('onjo''cUfs,~)))anu)~ttttL)Ssucottjon<'Ut')]ttC)')o)julai)'(;,)cnftan[a<tivisc'r)c!<ïtjutGCttquMt"'fot)u!)u9.-
ï. espaces i[~t'a-)o))u)Nircs, au tiontbre do f~~h'c ~our chaque tobutin, e~ sciM pom' )c !o))u)o. < n!f's esjncK.
<ton~lnbrouchc~~tcunp~udt:ctni'6cpm'tncoupe.–4,cs]~ccsi')6t'Hctju[.m'fa.
plongée dans une sorte de gangue conjonctive, au sein de laquelle ci'fnune i!'
branche corresponda.nte de l'artère pulmonaire. Tout autour se voient les coupes
transv.'rsa.tcs ou plus ou moins obliques, d'un certain nombre de collatérales, cha-
cune avec sa gaine conjonctive et une division de t'artcre pulmonaire. Les
c6:~c< prs~Mees dans l'étage MtO!/SK nous montrent en coupe deux, bientôt quatre
et trè,; souvent vers le bas huit bronches principales, provenant des trois premières
divisions successives de la bronche intratobutaire et s'écartant assez régulièrement
j'une l'autre. H est rare que l'on ne trouve pas, en outre, plusieurspetits rameaux
se rantinant sur place, ou même
récurrents, et l'extrémité de quelques-unes des
collatérales nées dans l'étage précèdent. Les espaces conjonctifs intra-tobutaircs,
qui entourent les ramifications bronchiques, vont se divisant avec toutes ces
bronches, mais leur importance va gradueHcment diminuant jusqu au pédicule de
l'acinus (LAnuEssE et D'ltAnn:v!Lr,En). Les coupes pra<~Mees dans ~J/a~e M/'e-
!'t'eM! cnfm, nous présentent (fig. 388) des divisions bronchiques de différent
caiibK', au nombre de huit à trente, sectionnées en tous sens, les unes transver-
s.i)emcnL les autres ob)iquement, que)ques-unes paraUeiemont a icur axe. Tout a
fait en bas de i'ctage, a i ou 2 millimètres de la base du lobule, les divisions
bronchiques n'existentpius. A !eur lieu et p!ace se voient les canaux atvéotaircs et
icsinfnndibuia.
d..tc<H: Les acini sont de petites masses irreguHèrement ovoïdes ou pyrami-
dales, de ) ou 2 millimètres de largeur, suspendues a la bronchiole acineuse, comme
le )obn!c pulmonaire a la bronche sus-lobulaire.
Voici fumme il est formé. Immédiatement en avant
d'un rétrécissement (ng. 389) qui indique le point ou
!abronc))io)e acineusc s'ouvre dans Facinus, se voit
une sorte de rendement qui est lc vestibule. De ce
vcstibn!c partent, en divergeant, trois, quatre ou
cinq conduits, ditscoK~Mt'/s alvéolaires, lesquels se
terminent dans des cavités plus vastes et fermées en
cut-()c s.ic, les tH/'MK~'&M~. Suivant les cas, chaque
conduit alvéolaire s'ouvre dans un infundibu)um
uniq~' ou bien présente des infundibuia multiples.
!).ins c'' dernier cas, les infundibuta se distinguent
en h~')v<K.c et <e)'H<!Ma?.' tatëraux, quand ils nais-
sc!)t sur les parois du conduit alvéolaire; terminaux,
qoaft'Jf);-se détachent de son extrémité terminale.
!.c\c'-)i!m)e, les conduits alvéolaires et les infundi-
hui:) ''onsHtuent les différentes parties de t'acinus.
f..t/cM/es. La bronchioleacineuse et le renfle-
ment vf.stihotaire qui lui fait suite sont ordinaire-
mcnNi-scs; mais il n'en est pas de même des con-
doits :t)\j)aircs et des infundibuta. Ces derniers,
vus extérieurement, sont hérisses de hosseiures, irregutiercs de forme et de
d)mo)-.i~ns. qui se traduisent, sur Jf) surface interne de la cavité, par des dépres-
sions ~.it~ment fort irréguiieres. Autrement dit, la paroi des conduits a!veo)aircs
et de- in!\N)t)ihu)a est formée par une série de iogcttcs disposées en nid d'aheilles,
'i ou te uu)n d'a/ueo~es sous lequel tes désignent aujourd'hui la plupart des histo-
t'jgi'.tc-. )!.i]<pe)ons ici la comparaison bien connue de C)tA)tcoT, disant que )cs
a!\6û)f' ).n)tnonaires s'ouvrent dans le conduit atveoiaire ou dans t'infundibutum
comme -'juvrent les ceHutcsdaus )c corridor centrât d'une prison.
ans.
Les dimensions des alvéoles augmentent avec )'<lgc, ainsi que )e(~ëtnont)'cnt)es
(!e
de
1
(]o
dc2SmOMS.
3
1à
G,
4a.ns.
ja.n-),2.
chifû'cs suivants, que.j'emprunte a HossiHNOL:
ACE
)';))fnat.),yit.ntn'spH'uc[ne)(jucsheures.
!i.').6a,ns.
A<)uftcf)et8<j,20a)]S.
()o)OM.)!!
1
D!i)[!NSIOXSBEL'.i).VM;.t'
0,OSmi)Urt).
0,)0
0,ts!
0,)4i.
0,n
0,20
0~3
()e:i0i't(i0:).ns 0,30
VioiHfn'ddoTOu.SOMs. 0,34
Le notvibrc des a.)veotos pulmonaires est t,rès considëraHe. U'après )es recherches
d'A)!t)Y, '1 mittimët.rc cube de poumon renfermera.it environ 250 alvéoles, tcsque~
rep)'6scnt.entdans leur ensemble
une surface de 3i ntitJhuetfM
carres. Si t'en admet que fe vu'
]umo des poumons chez t'hûmmc
est, de 16i7 centimètres cubes, on
arrive à cette conc)usio))(jt;c )c.
deux poumons comprenoent, en
chiffres ronds~ 404 minions d'fd-
vëofes, t'cprescn~nt un<; surf;)~
totale, qui cstdeSO m!) t'es car-
res au moment de rc\j)i)':ttien
forcée, qui s'efeve a 79 mètre;;
carrés tL l'état de distension
moyenne et qui atteint jusfRn
129 mètres carrés pendanU'i)).
piration forcée. Chez ta fcmtnf,
dont tes poumons n'ont qu'un
voinme de '1390~ ces.chif'frcs sont
naturcHement moins 6[c\'c<):tcs
poumons de ia femme ne t'enfer-
meraient que 322 mittiuns d'a!-
veotcs~ représentant une sni'f.)M
Fi~U. totate de 40 mètres can'capcn-
Lobut~ pulmona.n'c (~c/i~). dant Fexpiration forcée, de ?
), c-)Ubu)c; canaux ~h't'-bt'ut'cs: 3, i)i!'tn)')i)juta: i- atvfotc d'un
n('i)t~nt[)n)<Ht!th'c,vudff'ac('C))<')ttK't't\vcs)i)ju)c;etniaux mètres carrés a l'état de disten-
u)v~t)a))'t's;i',iHfu)t(.tt!'ui<.ti:-t\ah't''otc<i'[tftactft<tStUftt<'o"j't' sion
!~hon<'h'nh'<<ob"lnu'c'6,bronRhotft'n)ntn)~?,]'nn)('au<)c moyenne., de i03 me!r~
i'a)'[ pulmonaire. –S, t'scau c<tpiH~)''c ~cs ahfoh~. t'acoK's carrés a i'etat de distension for-
df'i\pmppu)j!)0)iah'c.–i0,v<'i)t<'jmtttnma))'c.
cée. lUcnqu'aiavuedecc-ichif-
fres, on ju~'c. de l'intensité avec faqneHc s'accomptissent ics échanges osmûtfqu~
cn~'o ts milieu extérieur et le mitico sanguin;, qui se trouvent situes, )'u)) H
face externe, Fautrc a )a face interne, de la paroi alvéolaire.
a. /V'< –.Lapin'oi a)vco)airc est une membrane très mince, pteinc~ transpa-
rente, ne renfermant ni fibres, ni cellules conjonctives. Cette membrane est une
vitn'f (i<K\A);T). La membrane
propre de f'atvcoJe, estdou-
h)(!(; extérieurement par un
système do fihres ctasUques
donL!n dit-position acte bien
dect'i~' [)af' fhiAxcHRf!. Ëiics
fû)'))~d (.ont d'abord~ autour
de t'0!'iHPc de chaque a)vëo!c,
uncs'n'tc d'anneau, qui dcti-
)))itci'.i)\'cu)cdncutHde]'in-
fundthutmnffig. 391,1) cc
sont )f's /<&?'es <o?'t/<ee de
IDe
(!)t.~c!n;n.))s
Guwcw.:u. cet
cct anneau
amieau par-
har-
tent d~' très nombreusesfibres,
qui, se portant, en dehors, se
rqN!~h-r~ d'abord dans les
c~iMxs i ') t.o'ah'coJai t'es (/<&e.s'
MMM<ic.sdc()i!AxcnH)<),puis
surtc font) (tc)'ah'eo[c lui-
Htonc (//6;'e.s ~K sac (fc Ctt.\x-
c))Ki!).'j'd''rnit'r(?sfibrc8ebe-
tnino~dans tons tes sens eL,
d'ant)' part, s'entrecroisent.
!u~)<ttt.~)csf('sp)«sdivct'a.
EHp- tonnent ainsi, tout, autour de t'atvëo)e,une trainec en forme de paniers ài
sa)ad'' on de corijeiHe (Un.\xcnmt). U est a peine ])csoin de faire remarquer que ce
rcticu~nneiastiquo diffère d'aspect suivant qu'on le considère sur un afveote
(iistpodt) (inspiration) ou revenu sur Jui-memc (expiration) dans le premier ea~,
les fibres eta-itiquesse trouvant a i'etat d'activité, les travées du rëticutum sont
ptus )nu~;es et ics mailles plus targes dans le second cas, !cs Hhres se trouvant
a )'td'' t\;pos, ces mêmes travées sont p!us épaisses, plus ou moins ondutcuscs,
p(u-) souvent au contact les unes des autres. La paroi atvëotaire
r.q~))'o~)tees et
nous [)r~entc, sur sa face externe, un riche réseau capiHaire, que nous ctudic-
ron~dans un instant. Sur sa face interne se dispose t'ëpitheHum dit !'e~t'i'<~o~'e.
h. /<MM. L'ëpithëtium a)vëo)aire, encore appeie <)/<c/!MM ~'esjtx-
)'f<<o~ f'n raison de t'importante fonction qui lui est dcvotuc, forme a )a surface
interne des alvéoles puimonaires un revêtement continu. Quelques anatomistes
(To))[', iiuxKY) ont autrefois doute de son existence, mais cHe est aujourd'hui hors
de contestation. Il est forme par une seule rangée de cellules larges, aplaties, ~con-
tour irrégulièrement, polygona), disppsitton que décèlent nettementies inipj'cgnf)-
tions d'argent (ng. 394). Chacune d'elles possède un noyau, et il est a. remarquorque
ce noyau est constamment placé dans la partie de la ceUute qui répond à une mai~e
du réseau capillaire. D'autre part, il est presque toujours en regard du noyau de
la cellule voisine, Cette disposiLion e.~
surtout bien visible sur des coupe'
verticales de la paroi alveotnire. S
nous jetons tes yeux sur runc (le ce!
coupes (ug. 392), nous voyons toujours
les capillaires sanguins coupes en
3 vers et, entre eux, les espaces interca
Fig.39S.- piHaires ou mailles du réseau. Stmain
Coupe ()o)a, paroi d'un al \'uo]e pu] ~nona-H'e
tenant nous examinons les ceHuie
(sc/tetKa<t(yuc). ëpithetiatoSj nous constatons qu'elle
i,membrane vit.rëc.–2,vaisseauxcap~au'es.–3,cc!h)tps descendent dans les espaces intcrcapij
f;))iUM't)cs. 4, ))Ot'tio)tttH)t<:Uaircd6c':s dct'mcrcs, rccou-
vt'anLtfS vaisseaux.
taires précités et/do ce fait, quccha
cune d'elles nous présente deux pm
fions '1° une portion épaisse, granuleuse, répondant aux mailles du réseau enpit-
laire, c'est cette portion qui renferme une portion extrêmement
le noyau 2°
mince, transparente, répondant, non plus aux espaces intercapillaircs, mais aux
capillaires eux-mêmes. Cotte dernière portion se réduit à une simple lame pro-
toplasmiquc d'une épaisseur insignifiante. Ce sont là, on en conviendra, les
caractëres morphologiques d'un cndothélium; mais on verra plus tar<t(voy.
EMBKYOLOGFE) que les cellules de revêtement interne de l'alvéole sont bien rcctte-
ment des cellules ëpithéliales, qui font suite à l'épithëlium bronchique et qui ont
subi ici une transformation endothéliale ou plutôt endothéliforme en rapport avee
leur fonction spéciale.
On admet genoru.temont que les alvéoles putmôna.ires sont indcpenda.nts les uns <tr;sautrM
otne sont en communication (juo par rintermufUa.iredu conduit alveo)a,h'e et de )'infun<!ihu)un!
(jui sont leur a.houtissa.nt commun. Cont.ra.it'cmont u.cct.t.e opinion, certains auteurs ont. sign'~
t'existonco, sur les cloisons intertttvootnil'os, de véritables Ot'i(icc-do formoet. de dinK'nsMns
diverses, qui mettraient en communication directe les deux a.lvcotcs voisins. Le fait en tui-mf'm<
pa.ra.tt indenia.btc. M<i,is il reste ù, savoir si tes orifices en question sont réellement normaux ou
bien, a,u contraire, sont la conséquence d'un processus pathologique.
4° Tissu conjonctif du lobule. Le tissu conjonctif du lobule se divise (CHAMUT)
en deux systèmes, l'un central, l'autre périphérique. Le système ecH~O)
M!<r<o&M~ft!'e est représente par ce tissu conjonctif, déjà. signalé plus haut, qui
entoure la bronche intra-Iobulaircct ses divisions. Ces gaines conjonctivespéri-
bronchiques diminuent d'importa.nce au fur et à mesure que les ramiitCfttion'-
bronchiques diminuent de calibre. EHes se poursuivent ainsi jusqu'au pédicule de
l'acinus, mais elles s'arrêtent la sur l'acinus lui-même, le tissu conjonctif n'est
plus représenté que par l'adventice des vaisseaux.– Le 8?/~<~Mep<M'!p/te~!<go)!
jt~'t7o&M<<we forme tout d'abord au lobule une enveloppe complète. De cette enve-
loppe conjonctive partent un petit nombre (4 a. 't2) de cloisons pénëtrant.cs, qui se
dirigent vers l'espace conjonctif central et ses ramifications; graduellement
amincies, elles disparaissent presque toujours avant de l'atteindre et ne lui sont
reliées que par quelques brides (LAGUESSE et ))'n.u!MVJLLEn). Ces cloisons divisent
le lobule en un certain nombre de segments, naturellement plus petits que les
lobules, mais toujours plus grands que les acini ce sont les ~o&M~KS <Ic CM~-
cffHR~'ig. Les
se
prolongements in tra-tobutnires du système conjonctif périphé-
prolongent jamais jusque sur t'acinus il n'existe donc pas de cloisons
rique ne
intei':)' incuses. Le tissu conjonctif përiacineux est tout simplement représenté,
com'n'ous t'avons déjà, dit plus haut, par t'advonticc des vaisseaux, adventice
rnii s'' continue, d'une part, avec le système conjonctif contrat par les artériotcs,
(t'auLt'c part avec le système conjonctif périphérique par les veinutes.
yc~samc)nus,tesartenotespu)- `
munaires se jettent sur ce dernier et s'y résotvent presque immédiatement ( fig. MO~
en un riche réseau capittaire, qui couvre de ses mantes la surface convexe des
!'t\-(~tps. Un admet généralement aujourd'Imi que les arteriotcs acineuses présentent
!e earactcre terminai je veux dire qu'ettes ne s'anastomosent, ni entre elles, ni avec
ccHc:- <)f's acini voisins. Le réseau capillaire de l'alvéole est constitue (fig. 394) par
des canaux très uns, d'un diamètre qui varie entre 0"0086 et 0"OH~ (F)tE\) et
qui pcruict juste te passage des globules sanguins. Ces capitiaires s'unissent tes uns
aux ituh-cs, en formant un lacis très regutier, à maiHes rondes ou ovales, dont le
thamcn'c est tel que lesvides laissés entre les vaisseaux soient il peu près équiva-
lents <'t );) surface occupée par les vaisseaux eux-mêmes. C'est assez dire que le
réseau rnp)Haire de l'alvéole est extrêmement serré et qu'une quantité de sang,
très gr.m.k' retativement. à son étendue, l'occupe n un moment donné. Les M/H~f
du tubu! proviennent à la fois du réseau capiHaire précité (réseau atvëotaire) et du
réseau (j~'s dernières divisions bronchiques (réseau bronchique). Suivant un trajet
absolument, inverse a cetui des artères (ng. 390), eHes se portent vers la périphérie
~.1.. l,l~s.,1"1~n ~h~n~7~v et
au touute ~e~tes ~e/'tfu~Mt.Ht'/v' ~7
s'y reuni&senttes unes nux autres pour
former des vaisseaux de plus c!! p)u§
volumineux, lesquels aboutissent, aux
veines pulmonaires (voy. p)us toin).
Les ~</M~Aa<~Mes du lobule j)!))mo-
naire sont encore maT connus.. tisp!'en-
nent naissance sur les bronches intm-
tobutaires, où MfLLRR ('1896) a ~u)es
suivre jusque sur les ptus finc~ divi-
sions. Certains auteurs (WTwoDsoFF et
SoKOHSKY) ont encore décrit des vais-
seaux. lymphatiques sur )a paroi des
conduits atv~ohures et jusque sur les
atvëoies. Mais ces tymphatiqucsp~ria!-
'Fig.394. véotaires n'ont 6~ë retrouves, ni par
Tf-:[CHMAKX, ni par Mir.mH. Quoi <tu'i)cu
Resca.u c~piUa.u'o d'une co)Me acrionnc de ].),
grenouiftc,a.veel'('pit.h('!iutnqui lo recouvre, soit, ies tymphatiquesd u fobute ~~gnent
['cndu u.ppa.ont. pfn' )'impt'6gnit.Hortt!'u.rgen!. o!. les espaces interiobuiaircs, ou nous les
la,cofoi'a.tion a.u carmin (d'n.prÈs Kôi.htKKn).
retrouverons (voy. p. 469). –De-t~
ft, réseau captUau'c. 6. cethdcs 6j]iU)6tiaics. c, tours Me?'t)6M.r ont pu ûtre observes p!U' M)!T-
noyaux t'(;)mndaut aux n<ai)ies des c!tpiHaims.
x[t;s (méthode de Gotgi) sur la p.irûidfs
atveotes(fig. 406). Mais on ne sait pas encore comment ils s'y terminent (voy. p. 4TO).
B.–BttOKOnRSINTHA-)'U).MONA!ii)!S
Nous comprendrons sous ce nom de bronches intra-pulmonaires toutes te." r.imi-
fications du conduit aerife.re, quel que soit leur calibre, qui s'ëtendent des extré-
mités externes des deux bronches au sommet des lobules. Nous décrirons succes-
sivement 10 le tronc principal 2" son mode de ramcscence 3° la disposition de
ses collatérales primaires; 4° leur forme; 50 leur structure; 6° leurs vaisseaux et
leurs nerfs.
1"Tronc principal ou bronche-souche. Les bronches intra-putmonaircs~ëi"
particulièrement bien étudiées en 1880 par A.K)n', dont la description est restée
classique. Chaque bronche extra-pulmonaire ou bronche-souche ~S'/f~MM~'OKc/tKs
d'AEuv) pénètre dans le poumon, au niveau du hile et le parcourt dans la plus
grande partie de son étendue, en se dirigeant obliquement de haut en bas, de
dedans en dehors et d'avant en arrière. H diminue de calibre au fur et à mesure qu'il
descend, mais il conserve toujours son individualité~ du moins jusqu'au voisinage
de sa terminaison. La bronche-souche d'AmiY est encore appelée h'onc ce!t<f'~ou
axial. Cette dernière expression toutefois est peu exacte, le tronc en question ne
suivant pas exactement t'axe du poumon, mais se trouvant placé en arrio'c dctui.
Quoi qu'il en soit, il existe deux troncs principaux, l'un pour le poumon droit,
l'autre pour le poumon gauche, et nous rappcttcrons ici que, comme les bronches
cxtra-putmonaires auxquelles ils font suite, les deux troncs principaux différent
l'un de l'autre par leur volume et leur direction te tronc droit est plus volumineux
que le gauche et, d'autre part, il s'écarte un peu moins de ia ligne médiane.
2° Son mode deramescence. –On a admis )ongtemps que le tron'; bronchique
principat se ramif!n.it par dichotomie, c'Gst-n-diroprcsenLaituno scric de ~t/'M/'ea-
ftOH~' ;<MCce.s'StUes d'où resu)to l'arbre bronchique. Contrairement a cette opinion,
AE!)Y~démontre que les bronches primaires naissent sur les cotes du tronc princi-
pal A ''a tHaMte; ~es co~a<ë?'~e.s. Nous voyons, en enet, ce tronc principat (ftg 396)
aprè~ avoir fourni une branche, conserver son indépendance etcontinuer sa route
pour, un peu plus loin, abandonner une deuxième branche, puis une troisième et
~,û.t'tt'('s'-ujn')'if))r.)noyc)tptfn)~)'i''ut''htjn)un)on~t'f)i).–{:,c\M~~uj:t'ic))ï't'tintt'r!~u)''tupt)un)t~~auch<
!.tn~M't'a!h'avce)'tt<if)t!'<t!ou.hrm)ehp~h'oi~3,hnmchf'au<-h').:i.(:.)fsh'oishm))ch<'sdc
'fiYiH<'H<hth)'tHtf-hndt'~ttc{A''o~<'A''t/f)6<<o/?).)it)nV!)tic)'CL'jt;u't~ripttf'.)'Stt~u\aMh't's))y)M)')'t'to)!<'s-–
7. )< J'-n\ htattc'ttc~ (te <)nfsf'jt) < ht ht'ottctx* ~aucht' (<o~eAM ~«/rf? ~'ttf/f~). înutos t''s <t<'u< tn~iU'('TtcH<'s.
-anen'pu!tn.HMiredfuitp.–i~, artAt-t'puhMnu!thv gauche.),!),dnisiuM-i~~c<<'u\!tr(t'rt's.
3° Division et mode de
distribution des collaté-
raies primaires. –Ct'a
que hronchc-son'he,peu
a.près son entrée dans ie
poumon, est o'uisee en
avant (fig. 396) par la
branche correspondante
de )'arfère puhnonairc,
qui, la contournantes
Fig.MH. pas de vis, vient occuper
L'<u'bro bronchique, vue antérieure. successivement son cùtc
externe et son cote pos-
t,
avec
trachnc-artere.– 2, 3, bronche-souche gauche et. bronche-souche droite
V, V2. V', V*, )cs co)htera)es prhnaircs ventrates; ))', ))*, ))', D*, les
cn)iKtera)csprimnirc'it)orsa)es.–t,()'oncdet'ar(cro~uh<)onairc.i,arteretérieur.
pumonnirc gauche.artère putmotmh'c droite.
divise
Les croit + ) placées en attuM des deux bronchcf.-souches droite et gauche
ainsi le conduit aérien
en deux portions l'une
fdifjuent. ic point d'origine, sur la face postérieure de ces bronches-souches,
des~unirecottttteratcsdorsatf's.
située au-dessus d'c))e,
ccst)apo?'OKep<M'<e?'!eMed'AE[)v (de au-dessus); l'autre située au-dessous.
c'est la ~o?'<!OM /n/pa?'<er~eMe (de u?(;, au-dessous). Par extension, tes c~Hatcratei-
hronchiques prendront le même nom que la portion de la bronche-souche dont
e)!es émanent elles seront ejna~ë?'te«es, si elles naissent de la partie supérieure
eUes ~(.'ront A?/~<:?'<ë?~'eM<'s, si elles naissent de la portion inférieure. Ceci pose,
nous pouvons étudier la disposition des deux arbres bronchiques droit et gauche
et, co'n'ne ces deux arbres sont asymétriques, nous les examinerons séparément
/i~es
Les <?ws d<°!'Kt~'cs ~'CMC/tes /t~p<'<i'<ë)'te~es oe~<a<es et tes ~Ma<<'c &o)!c/te.s
do?'sa~s se distribuent au lobe inférieur, disposition qui l'appelle
exactf'Mcntce qui se passe pour le lobe inférieur du poumon droit.
Emisse dans ta série des )nammife)'cs,)'arbro bronchique présente la nx''mod!spositionfon-
()itmenti)~' que chez t'hommo ii est ossenticnement constitue, dt'oito et. ;L gauche, par un h'on''
prineip.tt ouitronct~e-suucho.d'oùémergent, sous des <).ng!os divers des coUu.t.eraics pritnu.ire~. tes
unes
~j'artMrioDos. les autres hypa,rteriu))es. Los bronches hypm'terieHossunt constantes et
(!i5))o~" syntetriquement dans chacun des deux poumons. Quant aux bronches upartcricttes.
dks j)~f))tont. dt's variations spécifiques, qui ont amené AEnv à admettre, dans ta disposition
de t'tu'bn' bronchique, tes trois types suivanls dans lu premier type, il exisLo deux bronches
tjMi'tMrn')ies, i'uno droite (pour le poumon droit), Fautro gauciio (pour )o poumon gauche) dans )o
sccnnd type.'d n'ya. qu'une epartërieUe.cejie de droite;
(hms te iruisie'ne type, enfin, t'cpartcrioHofait défaut à ta.
tui.s i't (h"itc et. a gauchc. On observe te premier type chez
)'L')~ti~!t'd.)ephoquo,Iocheva).Lotroisiemotypoestre)a-
tivejm'nt rare:AKUY t'ordt'o
ne i'a constate, en effet, que choi'
t/f/r o'tx/a/a, de des rongours. Le' douxicroo
tv)M. ()ui. c«)n)ne nous l'avons vu osL t(i type hutmun. os),
d<!)eau'np)e p)usfrc()uen(.: on )o ronconh'c diinsprcs-
<jueteu~)HaO''dresdf<))ttm[nift';t'cs.
Les ji'rhcrches d'AE)! t'ont. conuuiL il honto)ugucr tes
tu~s p))i!non.tit'f's de iil t'u.çun suiva.)dc t" le )ob(: supé-
rieur druit. qui répond M. if), uroncf~o cp'n'to.'ietic droit.o, est
Mnc foni.ttion spécifie au pou!non droit, il n'a, pas son
rt'))rt'jt'[)d:tgauci)odH)n~inct)uc)!],bronc))cepa.r'tc-
ne)ic ï' !(' moyen (tu cote dt'oiL a. pour ttomotoguo
)o)~e
).' tohe 'up~ricur gaucho tous ics ()eux. nous i'avons
vu ~H-mt,rcçoivcn),)ii première broncha i)ypa,rt.Hi'ic))c
<ent)Tt)e:)e lobe intérieur dt'oi). répond au tobcinfc-
n(;ur!itu~!n! qui, co!nn]e)ui. reçoit, ies trois dernières
bronches !)yparteric)ics vont.ra)cs et, toutes les hypartc-
riettL' dursates. L'asymétrie de t'appareit pulmonaire
SL'n!tjte duhf se reduiru a ce sin)p)e i'ait f<<;M~o/)p<'M;c))<
« <<c)~ <K)) <otc xMpe't'i'eM)'. !c~Me/ K'e~ts/e pas u ~<fMC/t~.
Fig.Sït".
&'s cum'hisions d'A~UY ont été combattues, en )892 et en
)SM,par\A)tÀm. qui rejct.tod'on'btéetadi vision des col- ~chémudp ~m'h)'c tt)onct"'jn<* <J t'oit, ~upar
hK't~cs prinjaires en cparteriones et hyparterieites. Pour sa face cxtc''nc (d'aptes N~RATH).
)ui, tes (''p.trt<'rietics ne sont que des rameaux de la prc- 1, artère pulmooaire droHl' 2. hrollf'he.~ouclae
du ponmon droit. 3, coU:tlél':IIe~ellbale~.
nnere!!y~urtcrict)eventra,)o qui, primitivement implantes 4. cuUato'a)"& <tot-sat<'5. hr<tn<'t'e ntncutnire
<l)'oHetM)pu]nt)Uë)cuHater;'te<tel:t[;)-<'n)!àreYcn-
Mir eMU!' parh'riene ventrate, ont pou a peu émigré vers traix, Jailudle. émigrant vers le 'dau dursnl, rienl
k piandorsa) c't, nnaf~ment ont pris sur ia hronche-souche fOllulllalltel'
.c'implmnter'· laI,t
i"UI'
Ü' -ur partie arrirredx l'artèreconsli-
rnrtieIntérale~ de la DruncLe-
au,d4!¡;~u!j.ee ~n arrii-re de rattère con~ti-
sOllche.
ci' ~u'on appeter une ifnptantation secondaire. ~aut ator%
(Mxjrrait. t'~partcneHed'Aeby.
Chez i'nn!u; notamment, )'eparterioncdi'oite(fig.399,h,S'),
la scuk- .)ui existe du reste. aurait pour homologue, à gaucho,
ce rameau ascendant de )a pre-
mttte h\p.)))K)ic)ie Yontrate ([ue nous avons ()uct'it. plus haut sous to
non) de &)-onc/;e n~ttM/e
~Me/tc; la ~u)M diifo'oncc qui existe, c'est que, tandis que, du côte droit, ta bronche apicale s'est
~'))!uce ~c )i~ ittonche d'origine pour s'implanter secondairement
sur un autre tronc, cette même
Jonche, ~n < ute droit, n'a pas émigré et a conserve ses relations primitives
!!m< Lcsc.jn~usions qui découlent natureUcment de
avec sa bronche d'ori-
ces faits, c'est que le /t)&c~)<He)';eK)'~t<
yjOMmoH .9at«;Ae t'ep)'e~M<era:Y à !a /'o!'s f/etw ~o&Ms.eneMt' e< mot/eM <~<;poM!o<)
fa,it
précis. Oncomprendn.ceH[.
n <e;
thdo~c '.)o N~tATH. tout. hypot.Mhcjûc. nct'opose suL'a.ucun
migration d'une bt'onchu so h'a.nsporta.nt,du plan ventra.1 :ni p)a.n dorsa,t et pMsa,nt pin.fJesMs
unoa.rtÈre pou'' !).Hcf s'nnp)(tnte! un tronc autre que
sur celui
oùeUo il pris naissance.
D'HAHUtvnj.Mn, en ')?«!, a, constf).tù choz )o lapin utffaLit d'une hante importa-nco mot'pho!u~!quc.
(jui, s'iteta,it confh'mepourd'imtres cspecos et gënora.Uso.ruinera.tt. comptctonent, ]a. U~Mric
deNAHA')'H.«Chox )o)a,pin.diLd'HA)u~vn.u;)!
dont to type bronchfquo est a,teta.ta()n)to)t.
ln
même que celui de l'homme, j'ai vHa.ppt-
raitre(tig.400), a une certaine période du
developpomcnt et assez longtemps aj)!'cs que
la bronche eparterioUe droite s'est formée.
un bourgeon eparteriet a gaucho (S'). Cdui-ci.
commo son congen'o'o, dérive ttot~btonche.
souche, ma.is, a.u ]iou de persister, il s'atro.
phie et dispa.ra.tt bientôt. Hn tout cas. iteg~
tout a. (a.it indopenda.nt de )u. premièrehron.
che hypa.rt6rieno. tt y a. donc primitivement
cttex te tapin deux bronches ëparMriHite}
symetritjues, non contempoi'a.ines, et t'asv-
tnetrie est acquise secondairement j~ar dis.
parition do l'eparterioUe gauciio. )) A t'appui
de ces conclusions. d'ttAnOtvtLLEhsi~naieun
certain nombre d'a.no!na.Ues du poun~on, m).
t~mmcnt. ce fait d'un fœtus de six n<uis,d(mt
tes deux poumons no présentaient f)!Mun
hcs bronches tt)(,)'a-p[))n)ohait'eschcxun cn'bt'jottcfciapin que deux )ohes et chox feque), coi!('urrem-
dc)~jottrs<d'ai)t'(:sd'HAHDV)tn,E"). mcnt avec t'abseneo du tobo supérieur drai).
r'" 1,h'.ïchée.-1 uunioe(h;uiL>S, on consta.ta.it l'absence do la bronc!)e ~partf
9 poummn gouclre. -:4.:n;lt~l'ee
pulIJlullairc divtile
d¡'o.los.
épllI'/èl'.i('[le III'oih'.
giluchè.
¡"III.tcl'epllhIlOlluil'e -5,
neHe droite. WALREYSH et d'AjuTCf.o ontmj)-
brondle
:i', l)l'hlll~he v.pnthiielle gAuche. 6. bronches
},lypal.\tHicHcs porte des faits analogues.
6'.b..ouches,hYflilrlé1'icllcs gauches.
S
mvm voita
Nous wuaudonc mv ramones idées u anw
wu.~ u.ncca (t'Amt
UoJI1\iJJU", a.ux
sur rhomo)f)~Lt.ion des tobos puimontm'cs )os deux poumons sont. primitivement symétriques~
chucun d'eux, n t'~titt Otnbryonnim'u, possède une bronche epM'tci'ieUo, rudunenL ()un)otjf
-sujtUnuur,uLiuù~et/tKt:u/t'.f~ctt(;t;L/<fztt<- (1-
~<ep)'ot)te!t/f/ece~Mece7'M<)ne;)/a)'nM.
«c<)'0!7c, « M): complet f/fue~op~e))!fM/, /asf/M
que, il .r<Kc/<e, il 6'<<)'o/)/M'e peu it ;jf« e/ /M
pa/M/)(M'fM/)'e.
Forme des bronches intra-pulmo.
4"
naires. Envisagées maint.cnant ~)!
point de vue de leur forme, les divi-
sions bronchiques intra-puimunairc"
sont régulièrement cytindriques. Elles
dinerent sous ce rapport des bronche:;
extra-pulmonaires, qui, co))!ii)C nous
l'avons vu,sont arrondies ;),)f'Ht'partie
antérieure, planes à leur partie posté-
rieure. Elles en différent encore par
la disposition de leurs éléments carti-
lagineux. Tandis que, sur les bronches
extra-putmonaires, ces cartilages se
disposent sous forme d'anneaux incom-
plets, représentant chacun les trois
quarts d'un cercle, ils forment, sur les
divisions bronchiques inh'a-pulmo-
naires des pièces plus petites, très va-
riëcs et très irrëguHcres. –AuTOiSt-
nage du hile, sur les divisions bronchiques de premier ordre, on rencontre encore
des ~mnents d'anneaux; mais ces segments sont plus petits que sur les bronches.
De pi"s, ils se disposent sur tous tes points du tuyau bronchique, et c'est juste-
ment cette dissémination uniforme des éléments cartilagineux sur tout leur pour-
tour'c les bronches intra-putmonaires sont redevables de leur forme cylin-
drique. Plus bas, sur tes bronches plus petites, les segments d'anneaux sont
remp~ces par des lamelles isolées, qui sont habituellement p)us attongées dans un
sens 'juc dans l'autre et dont le grand diamètre, suivant les cas, suit une direction
transversale, oblique ou même longitudinale (Hg. 40t,t). Au fur et a mesure
qu'on se rapproche des lobules et que les divisions bronchiques diminuent de
catihrc. tes iameties cartilagineuses deviennent à la fois plus petites et plus espa-
cées. H.ms les bronches de un mittimètrc de diamètre, elles sont réduites pour la
plupart de simples nodules arrondis ou a contours ptus ou moins angutcux. Les
c.i)'t)!:):;cs ne se prolongent jamais jusque sur la bronche intra-lobulaire ils ne
neneh'f'nt donc pas dans te iobuto.
5° Structure. Comme la trachée et les bronches proprement dites, les divi-
sions bronchiques intra-putmonaires se composent de deux tuniques 'f une
tunkpL~; externe fibreuse; 2*une tunique interne muqueuse, doubtëe dans la plus
~mndc partie de son étendue par une couche de fibres muscuian'es lisses.
J. 't'rx[<.))jË FinnEusE. –Elle est constituée par du tissu conjonctif renfermant de
nombreux réseaux élastiques. Les nerfs et les vaisseaux qui se rendent a ta
muqueuse bronchique cheminent quelque temps dans son épaisseur, avant d'at-
tcmure cette dernière.
Comme iespta.quescar-
titagineuses qu'ette ren-
fenne,t.i tuniquefibreuse
diminue beaucoup d'im-
j)0)'Uuire vers tes derniè-
res ramificaHons bron-
'))iqncs. H))e cesse d'exis-
ter au point d'entrée de
i.i)))'o<]''hedansie)obu)c,
on nx')<'se réduit;),une
tniocc iame conjonctive
qui pnveioppc !a mu-
queuse fie la bronche in-
tra-)o))n)nirc et fournit
<[ue)<[u<moyensd'union
cnh'e ''ettoderniëre et
!c-<jbu!insouJesvais-
'eau\ qui l'entourent.
B.t:'))CUE MUSCULAIRE.
–Kn dedans de la tu- i''ig.M2.
nique fibreuse et descar- Coupe tjansvcMiue d'une divi-iion bronchique.
titagcs tju'ene renferme., ), fncmbmoe <ih['cus< 2. musctcsde Reis-ieisscn.–:t. d~nuc de ntuqueu'H'
hrotchxjnp. 4. cpithÉUntn bronetn<[up. 5, anms(!c ~)ohutcsbiancs-infi)tt'p'-
~e trouve une couche de dans k derme <nM<)M<'u):. (!, cc))u)fs caMcifenoes :') <)<ucus. 7, gtandcs bron-
<i!n'csn)u~'utairestisses~ chitjtK's. 8, 8~ carmagcs.
s.
')"' app:). tient à la muqueuse bronchique, mais que, \'u son importance, nous
df'o-u'on- a part. La couche musculaire, encore appelée couche des muscles de
jReissetSsen, c'st constituée par des fibres lisses groupées en petits faisceaux fusi-
formes, dont tes deux extrémités se' continuent par d'élégants réseaux étasUqucs,
qui se perdent dans le derme de la muqueuse et leur servent ainsi de t"ndons
d'insertion. Ces faisceaux s'agencent les uns a. coté des autres, de ma.nier~:tfor-
mer sur les grosses divisions bronchiques une couche continue. Leur direct ion est
en majeure partie transversale, de sorte que les muscles des bronches soni, ftvant
tout des muscles'a, /t6res CM'Ct~~M'es; cependant KOLUKER a signalé des faisceau);
disposés obliquement, en écharpe ou même longitudinalement. Les muscles de
Reisseissen se poursuiventjusque dans )e.lobule pu) monaire, sur la bronche intr.i-
'lobula.ire n. laquelle Us fournissent im revêtement discontinu. Us ne s'étendent
pas toutefois jusque sur les terminaisons ultimes du conduit aérifëre ils man-
quent tonjours.; en effet, au niveau des bronchioles terminales.
tunique muqueuse nous présente a considère)' l'un
C. TuNtQUE MUQUEUSE.La
épithélium.2°undermeouchorion;3''dosgtandes.
a. ~'p;'<Aë~'M~L'épithélium est un épithélium cylindrique a cils v!hrati)cs.
.Stratifié au niveau des premières divisions bronchiques, i! diminue bientôt de
hauteur par la disparition de ses strates les plus externes et se réduit alo!s u!)e
couche de ce~M~es.ct~'ees, mëlangëës a des cellules ca)iciformes a mucus, iaqueife
repose sur un seul rang de petites cellules rondes a.djacentes.à la metnbrartc balaie.
Au niveau des bronchioles terminales, on ne trouve plus qu'un seul rang de cet-
Iules, ceDutes ciliées, d'abord cylindriques, puis diminuant peu à peu de hauteur
ct-Hnissant par devenir cubiques. Ces cellules perdent alors leurs cils, s'apintisscHt
de plus en plus (épithélium de transition) et, finalement, se continuent avec l'épi-
thëiium alvéolaire déjà décrit.
b. CAoWoM. Le derme, ou chorion muqueux est constitué par du Li~u con-
jonctif, très riclie en rëseaux élastiques et infiltré de globules blancs. On y rencontre
même parfois un certain nombre de follicules lymphatiques (FnA.NKEXHAb'SEn,STOMn).
Il est limité, en dedans, par une membrane basate ou vitrée et présente, du côté de
la lumière des divisions bronchiques, de petits relèvements en lames, qui forment
l'axe des plis longitudinaux que l'on trouve a la face interne des canaux bron-
chiques. Ces plis longitudinaux manquent au niveau des bronchioles teruuntues.
c. G~Ka!es. La muqueuse bronchique est criblée, sur Iap!us grande partie de
son étendue, paruncmultitudede petits orifices glandulaires. Ces orifices cuodaisent
dans des glandes en grappe dont les lobules, d'assez petite taille, prennent place,
entre les cartilages et les muscles de Reisseissen,dans la couche de tissu cunjonctif
lâche qui rattache la tunique libreuse à )a tunique muqueuse. On ne trouve ptu!-
de glandes au niveau des bronches intra-Iobulaires et, ptus forte raison, dans !es
bronchioles terminales. Les glandes des bronches infra-pulmonaires sont des
glandes muqueuses et en ont tous tes ça ractèreshistologiques.
6" Vaisseaux et nerfs. Les vaisseaux des bronches intra-pulmonairM sont de
deux ordres, sanguins et lymphatiques:
a. Va~sseaM.x soMt~îM'MS. Les vaisseaux sanguins sont fournis par l'artère
bronchique, dont les ramifications forment, dans les parois des bronches, deux
réseaux capillaires distincts l'un externe, plus lâche, situé dans la eouche des
Le tissu conjonctif du poumon unit les unes aux autres les différentes parties qui
entt'fnt dans la constitution de cet organe. U sert de chemin aux conduits aérifères,
aux v.usseaux et aux nerfs, auxquels il fournit des sortes de gaines communes.
(Je ti~su est d'autant plus abondant que l'on se rapproche davantage du hile du
poun)~)). A ce niveau, il se continue avec ic tissu cellulaire du mcdiastin. Au voi-
-.ina~r des lobules, il se subdivise en une série de cloisons minces qui s'insinuent
entre ces derniers. Enfin, à la surface extérieure du poumon, il forme une lame
.'ontinuc, qui sépare les iobutcs périphériques de laptevre viscerate, c'est le /<ssM
co)~o/ic< soMS-p/eMra~.
.\uu~ avons déjà vu (p. 44t) que, chez l'adulte et chez le vieillard, des gt'anuia-
tion.s j)ig)nentaires noires, formées par des poussières charbonneuses venues du
dchurs (cAa?'&OKpM~HOK<we), se répandaient dans toute la trame conjonctive du
j)uu)nun et jusque dans les parois des alvéoles. Jsons n'y reviendrons pas ici.
).
j)u)nnou, comme tous les autres viscères, nous on'rc a considérer deux
groupe-- de vaisseaux des vaisseaux sanguins et des vaisseaux tymphaUques. Le;'
vaissL'.mx sanguins, il tour tour, sont de deux ordres !es uns, t'a/sseaMa; </e ~<eM!<ï-
~se ou ua~sesMa; /'OKC<oHMe~, amènent aux tobutes du sang veineux et t'amènent
te 'm~, une fois arteriaHse, vers le Ititc d'abord~ puis dans l'oreiHettc gauche;
les autt'cs, ua~seaMj' MOMrr/c!'e)'s, sont simptement destines a la nutrition de
t'ut'g.mc.
le poumon, se ramifient, sous la ptcvre qui tapisse ta. face interne de l'organe. ).cs
autres cheminent quoique temps dans les espaces inter-tobuiaires, puis ~ncrgent
sur différents points de ta surface extérieure du poumon. Tous ces rameaux,
remarquab)es a la fois par leur ténuité et )cur tongueur, forment un roseau a
larges maiiïes dans le tissu cellulaire sous-pleural.
RuYScn, depuis bien longtemps déjà, a signée Foxistence d'anastomoses directes jetées da~.s
l'épaisseur mC'me dos poumons, ent.rc r~rM't'o bronchique et. i'artuf'c pulmona-iro. Ces unastomasM
admises ptus !,a.)'d pa.)' HHSSEtssM, pin' V)HM)ow, pm' Ho\'EH, ct,e., ont. uLc 1'cjct.~es pin' de nombres
!),ut.eut's, not.u.nnnenL pa.r LKt'onT et H\(<TL. EUos ont etc décrites :), nouveau, en J88. )).u' ZK~m-
KANt))., qui les divise en suppWick'Hes et- profondes. Les a)t<'M/o!)to~eS ~«~er~c/c~/e.< suntrej~'f-
sentuos p!),r des a.rtHt'os qui. naissant de t'a.rLeM hronchique au nivettu du hile, se JHttt'nttout
d'abord au-dessous do In ph're, puis, après un trajet vat'iii.h!e, p)ongon), dans ['épaisseur ()<s
poumons pour s'unir ù. une des divisions de t'artero pulmonaire. Ces anastomosas se voient
preforonce sur ta face interne des poumons. On en rencont-rc habituettement une dans te rcp)!
ptourat qui unit, )e )ohe intérieur au tobe moyen (pour te poumon droit.) ou au !<'he supérieur
(pour )o poumon gaucho).–Lt's a~~s/omosM p)'o/'OHf<e~ sont, situées, comme )cur nom t'indiftuc.
dans Fepaisseur mCme des poumons. Ettcs sont constituées par des rameaux de diniensienshrt
variables (il y en a qui atteignent jusqu'à un domi-miUimetrede diamètre), qui vont de )'artw
hronch~uo l'artère pulmonaire ou qui, vice versa,se rendent d'une division do la pulmonaire
à une division de l'artère bronchique. Ces anastomoses profondes se font sur la paroi même du
conduit bronchique, dans l'atmosphère celluleuse qui entoure ce conduit.
C. LvMPHATtmHS
D. N]Utt'S DU POUMON
A Mn~uttcr, tu) sujet du poumon. [)<n'mi )es U'tU'aux rccous )!iM)F!.):iscu.~f/.s7r«/. f/. M. 7~'o~-
t'/oM.Mt'd.Cp~fra.)~).. ')872;– AuFttHcfrf'. A'/j~/«?/. f/. ~<n).~<'«a~t'<'o/~). Xcd. Ct'nU'ath).. 'J87S–
h'iirrM!K /.<~<c)!e/iC~tt«tt. Wirchow's Arc)! )8'i8 ])u ~i;UK, 7~c</r~/ s. A'c;))t/M ~e)' A't'eM-
fft~)'ef'n'.Mc (/e/' SaM'/F</i«;~«;e, itfid.. 1878 CtfHAT. /i<!p/)o)'s' c;)<re le f/et'e/op/j. (/;< /?o~-
MM el M' f.MC/f~'e.
Arch. de t'hysioi., '877 EGOt~'H'. f~'tet' f/'f A'e''t'en der /,<e;). Cent)', t'.
~jot. ~i-scfiSc!L, ')879 STnu.!x(,, A'<')'roMt' n/~f<)Y;<i<~o/' </«! ~~tf/. )!rit. fncd. Journ~t. )!<7(i, atn)
Jmn-jL ut Anut. :ind Physio)., ')88! AEtn, ~«.' GM/M// f/M ~<'o/!c/)if</<)~Mme.f«. f/)e //omo/o.'yf('
(;<vf.MH7');x'" &e!'M!e)).c/<e;t, Ce))tr.~(bt. f.d. )))cd. Wi~cnst'h.. 1878; KA\)'Amz)a. 0<) ~f
;tM'MC/f!'M'Y~- ~~M. Arc!L f. An:tt.. t88t )\n~n;KH. M<7M (<<~ Me;Mt'/< /.M;)',tC, \Vui'x)).
Y~rhiU)~ )881 ÏESTUT et MAuco!<nf:s, Ut; ;M;/Mo;t <«' lobes. Rux. )~;h(!. des Se. mL'd. du )!o<
J~nx, )S.S):
~h'siu! )SS)
)'tEt~t)!r et REXAU'r. ~cw. s; les sacs /);)/MP.s-~('r<7n&«/a~-<s'. c)t'. Arc)'. <h'
XucKHitKA~'i)!{/p&e;'f/tf t''e~t<f< :<c;e/<e« f«'<f'<W/e;t ~e/«.s'fM </('<' w<'H.!cA/.
f,tfM'/eH. Si!x. (t. Wicn. Ak.~)., t88) FH!')'n.!)EM, .S/<«)f/ f~')' «o'oif~fK ifM/<e<)/.«<t/if<'«t'«~f/f)',
~c.. Uis.r).. ))<)r)):d, i884; SKE (M.)..S«'' ~< t<!c.««'<' de la t'to'nce )'<s'/);c;/o;<v f/M /~o;Mon,
!)n!L Ac.i~. ()" M~d-, ~886; S['H)!)xo. /'o/!<)~)ie </M/t'o ~<Yu/f'. co~
Mn< (/p~'Hy<'t'c. Oiorn. deHa. K. Ace.td. di mcd., i887
/<« .<o/Y<HM));. co;'<<-
)}xAL'xR u. STAHK[.. t,'c&erf/fM t~t«/<<)M.
f.MM.~<'M ~.f :'< M)!<e)if/e)' /.M/'<Y<;<)):<? =tt <7<'M M)'<M)f/;tc;t n/.</<pi/t't)f/Mi /!«7<FM. Arch. )'.
Anat. und !'hysio).. !886 R~.UAnu. ï'o/w?<Y~)/fi<' t/e~ Ac~cs' ;H/c;o&n«'M (/ /)o;<MO/i. <j.tx.
~'jiApit.am. 1892: Mo~)[f), Coo<W~«/o f<Mo~<<M/<o f/e//c <<'t')M)Mf<OK<)te)'fo~<'?tptpo/M)0))f</ft
h~'aM ~MM)' Ciorn. di Assoe. ]m,po! di mod. e n.Lturit).. )892: M)n,EK. 77<e /o&M/e of //«'
/My~M/ '/i &/oo~/MMC/.<. Anat. Anxoigct', fsm; HoBf.\so. OA~'c; OH /<* cf«'/<ct'<y< ;«
/tff/ft~e/M!M< o/' /<* /<~ o/' !Y<<s ~'t</ M'ce, Jour;), ut An~t. anft )'h\'siot-, vut. XXH). )889
–A~t:. f~c;' </t7< H«i< ?)!e~c/ /~<)t'/e)!, A<'c)L ). An.it. u. Physi~).. )8M: Hu MH~t;.
«fmo't. K~f'<' f/ic ~<H)M~ M. f/f! ~cf ~«;t.~eH 'f. Mt<'<' die Fo;'Mt f/c< /(''i/)<M-<M'&< &f; </<?)'
7~M«
Jft'M(7«'M S«;<<ffe<'ptt, Arcit. t. An.tL Physioi.. fSH. !\AtnTH. )'<*<<c<c/t..toa/oM!
~M~fo"<7f~t'/M«mt'.t. Ver)!, d. tin~t. Ucscttsch., i8i)2: CLCCATL .So~a il </<&MtMe)t<t< e~/
tm)N))H:'M<)<''/c//e /iA;'e )M)'i'ec ?:po/moM; <f< ;Y<t)« /<));)f~v/ h~t'rnat. ~~o~!i~~NSc))r. fur Anat
u. )'!i\'h)) ~888: nu MÊME. ~/o<'«o f~ M0</t) i ?!c<'t" 6't <<'f&ff«f'o«{' e /ei'Mt;)aMOHf; /jo~M!0)t).
<h..fM /t't<H ci'M<«.s'. ibid., )8~9; Moxt~o, Co'</<'<& <f//o .s/Kf/o f/<c <c<'M!t')t«:<oni HCi't'o~'
)if<y)c~Mfw <<' &<'«c<. (iiorn. d assoo. Kupot. di Mcdic. n Ki~tunuisti, )S92: )!E!tKLt;Y. 7'/t<'
f))/<)M)<tt/<~o<;H' MO't'M ?H ~«H!);M/M, Juini Hupkins itospittt) R'ports. )8'.)t;– TKtCuXAXX.
f')ef,ym;(7(MxF /«'/ e<)/zM!)f/c'CH /')'occMO) ~cr«se'' ~f//p /ef'Mif;' ~f.' AttHyett MHf/ </c;' ~ctcr,
At!x.(i.A)..h). d. WiaS., in Kr.ika.u. )Ki<6;– ~hn.E):, 7'/«' ~i/tii;)yiu?<c o/' /e
<<M'y. AnaL Anx-
)<?:– [)i)A)!U)\in.i:H, /)<'M'/op/ f/ /to":o/o~/«~<'tt des <')'<))ie/<M'y)t'")e'/M~c/<e~/fs)))<7M)Mt/crc.<.
Th. ).))'< )S:~ HL' MmiE. ~.e~ &aHC/;e~ f/)«<t'rie/~ c/tc: les ?tiaM!Mti/c<'<< c/ s/)c<a~MiOi< c/<f~
~ommc. C. «. Acad. des Se., )897 LA(,~ essH et d'HARun'tLLEH. ~Kf la /o/M,'y)'«p/tt'e du lobule
)~fMMMf;'t'(7'<<tOMM)< Bibilogr. anat-, 1S')8.
ART1CLI-: )\'
PLHVUES
ptevres (angi. et aUem. f/e!<?*œ) sont des membranes séreuses, des sacs sans
ijcs
(~vo-turc par conséquent, destinées à facHitcr le gtisscment des poumons sur les
jMt'uis dp la toge qui les renferme. Il existe deux plèvres, !'uHC pour le poumon
gnurhp, t'autre pour [c poumon droit. Les deux séreuses gauche et droite quoique
se trouvant en contact en arrière du sternum, sont complètement indépendantes
t'une de t'outre. Elles ont, du reste, la même valeur au point de vue morphologique
et, sauf quelques différences de détail, que nous indiquerons au cours de noire des-
cription, eUes présentent a. droite et il gauche une disposition absolument identique.
).–DISPOSITION nËNÉRALE
Chacune des deux plèvres comprend deux feuillets un /'eM!e< utsce?' qui
recouvre le poumon un /'eMt'Me< pariétal, qui tapisse la cavité ou il est contenu.
Entre ces deux feuillets se trouve une cavité~ la cavité ~e p~ëu?'<?. Comme ia
cavité de toutes les séreuses, la cavité pleurale est simplement virtuelle a )'etj(t
format: elle n'existe rëeUement que torsqu'eHc est te siège d'un ëpanchement
liquide ou gazeux.
1° FeuUlet viscéral La pièvrcviscerate ou pulmonaire présente une disposi-
tion qui est des plus simples. Elle entoure le poumon dans toute son étendue,
Fig.407.
Rapports de h), ph''vr.' avec to poumon (ffC/;('H:n<~He) A, coupe frontale passant en .mut du
hUo; B, coupe frontale passant par te hile et le ligament trian~utaire; C, D, H. tr.ns cou)).~
horizontales, passant la première au-dessus du h'do, la seconde au niveau du iufe. )tL [r'ji'i~me
au-dessous du hile (par ce, tM et ce d~Ia figure M).
1, njt't'e costatc. 2, j~cvt'f di:q)h)'a~ma)njuc. H, ptc~rc mt~fiasLinç. 4, p)cvt-c ~c''r.t!<
5, [tte~t'c du )K'dicu)c. t) pL 7, ti~ant~n~ [t'ian~utait'cdu j)outiton.
~omnun qu'elle recouvre (voy. p. 448) et nous rappellerons ici, en passant, qu'elle
revêt immédiatement, à ce niveau, la face inférieure de l'artère sous-ctavièrc, d'ou
le d!i)):j:t d'ouvrir ta cavité p)eurate quand on pratique la tigaturc de ce vaisseau.
Le <)ôijH; )))eura) sort de surfaco d'hnptauta.tion un cofta.in no)n)n'o de f.nscea.ux fibreux ou
!nn-<'u).ti!"s oui ont pour eflet. <to le (i';cr <)ans ta.
~ositiun~u'ii occupe.
·.
(j'sY'trmehbro-muscuiaire. particulièrement bien
~tudi' j~ar XucKEUKAxnL ()877) et. par SËBn-HAU ()89t)
ctn-tit~- )&/)/M;7 ~~f/Me~t' ~e la y~c~f de ce
dt'mi~r. Il comprend deux faisceaux principa.ux.
!u!i su~'Hicid, i'.Lut.ro profond. Le /aMe<'nM
Mf~f't'f'~tiS.MS.4), tin) tôt. fibreux, tantôt mus-
~ui.tin;. mais )e ptus souvent, muscuiaire d'après
~M<LE.<r, <)etact)e du tutjercute antérieur de la
-ept"'f!h'rervic!jL)e. quelquefois de ta.sixietncotde
la .)<tit !u<\ Ue là, il descend vera te dôme pleura)
e) s\ ni-' rc en envoyant un certain nombre de
fibre. a!.)prennero cote. Ces dernières tibrcss'in-
-rrc!)t i-~r h- bord interne de ta face supérieure de
')t'
fit un peu en dehors de rattache du sca.)ene
.utiL'i'ifui. Suivant sa nature et suivant ses inser-
tions int. ii~urcs, le faisceau superficiel devient )e
'ftmett/ /<teM;'o-/tY<H~Met'~a))'e, le mM~c/e p<<wo-
<tf;M4[('t.«/< )e H)Msc/c eox<o-p~eM<'o-<)'aM~fe''M'«'e.
)! t'st tu~j'~urs situe i)nniëdiato<nont en arrière de
tiit'h's~osciaviere, entre ce vaisseau et la der-
'Ut' )~ r~rticaie. Lo /a!~cca" ~Ji'o/bn(< (408,S)
t~t toujt~n- fibreux. Il prend naissance, en haut,
sm' la ~r.'tHi<'rc cMc, à 2 ou 3 centimètres do son
.m.
Mb"))t~ vcrtebrate. Puis, il se porte oMiquemont
CM b,~ et ~n Jcbors et ne tarde pas à so diviser
M
Fig.410.
))!rvr("! vues sm' une coupe horizontale du thot'ax passanl iuxuedi~Lement au-dessus de
ht hifurciHiou de )a. h'~chcc (sujet, cougeic, sogun'nt. intérieur de ta. coupe).
). <ii'")u< mtcrvei h't't'a) pnh'c D~ et D~ :ï. œsophage. -t, canal Lhoracnjuc. 4. trach'c. couple imtx~diatc-
.f(t (t'«~ de ht hifut'<'iitt"tt.
t'tCtjt 5, 5 bronche canette et Ij~ot'cttf' dtonc. 6. crusse aot'Uquc. T~ vente c&vc
-tfj"'icut< 8, ~randf ax~gos. a\'Gc 8\ sot) at)ouchu)t) ut dans la vc:e oa~e. S, petite ax~ûs. '0. gaugUons
~t])('!cttt<)uc: tt, ptcvrc \tscL'ta!c. t2, ptf\rc tn~dtas~Hc. ts, ~umo~ drott. .4, ponmoM gauche.
D.PLÈVKE cosTAm. La pIÈvrc costale est remarquab)e par son épaisseur. E))e
estdoubiëcsur sa face profonde par un mince feuillet aponévrotique, qui augmente
sa résistance et permet de l'isoler par la dissection. Si nous ta suivons d'av.ujtcn
a.rriëre, nous la voyons recouvrir tout d'abord la face postérieure du stcrtKun et
le muscle triangutaire qui y prend ses origines. Puis, elle s'étale sur les vai'-seaux
mammaires internes, sur les côtes cartilagineuses et osseuses et, entre les côtes,
sur les muscles intercostaux internes.
Tout à fait en arriere/au niveau de
l'extrémité vertëbrade des côtes, ctte
recouvre tes muscles intercostaux
externes, ies vaisseaux et nerfs inter-
costaux, le cordon du grand sympa-
thique et tes ligaments antérieurs qui
unissent les eûtes a la coionnc vcrt.c-
brate.
a. jpK dedans des o'~CM~oH.s'cos/o-
~e~e~a/es, !a plèvre costale serefh'.
chit d'arritiro en avant sut' la face ).ttc-
raie des corps vertébraux et vient se
continuer sans ligne de dcm.'n'catio!)
aucune avec la ptevre m6diastinc. Tou-
tefois, la disposition n'est pas exacte-
ment la même a droite et asauctK'.
A dt'Otte, !a. plèvre., dans sa puruu))
La pi'-vf- <-u~tnudias~nc, \'uc sut' une coupe horixont,a.)c du t.ho)'<n passant. par ta. parttc
Htir!'it'urc de ht ~0~ vc:'t.)''b''e doi'StjLic (sujet congctc, segment infcl'icur de la eoupc).
1. «''t'f'hM~f. tncc tes pttcufHftgastttqHCS.–2, aorte. 3, grande axygos. t, jn:fttc axygos. caoat thoraet'juc-–
<i. ))ou'm')t~. 7, j'tcvtcs, avec T cut-dc-suc pt'ua'sopha~icn. 8, lame conjonctive aï)an~ d'u)tc picvre a tautt'c
'<Mt''f/ <</f?tfr~~ de Atonosow). 3, di~'t"'a~n)e. tft, tbic. U, vcixcs sus-t'~jtati~ucs. )~, vci)te cave
i))fai<'u)t'. f~. estomac. i~, p~titoim'. i~i, itCtf~rand sptaHcJmiquc. )6, cotounc ~ertctïfatc.
autre (juc te tissu conjonctif peri-œsophagien, qui s'est plus ou moins épaissi a ce
ttivcaiL
b. sa ~a?'<<'e SMjoë)'MM)'e, ta ptevrc eostatc se continue de même, sans tigne de
dcmar~'atiun ))icn nette, avec la plèvre eervicaic ou dôme p'cura).
c..t .«f 'p«)'~e ?M/'er~!M'e, cHc descend jusqu'aux insertions costates du dia-
p)n'a~nn' c[. de )a, passe sur la face supérieure de ce musc)c. En se réfléchissant.
ainsi de la face interne des côtes sur ta voussure diaphragmaUque, cite fonnc une
::uuHif'r.' :u!guiaire, demi-circulaire, obiiqucmcnt dirigée en bas et en arrière
(!ig.4H.~): c'est, te s<M!Meos<o-~ap/u'<HKt<~Me(cM~e-sac tH/et'ïeM~' de quetqucs
,)ut<'u!>): il s'étend obtiquemcntde la base de l'appendice xiphoïdcjusqu'n la don-
xiem.; cùte. Il est a remarquer que la tigne suivant )aque))c se renechit la ptevrc
custak' puur passer sur te diaphragme n'est pas une iigne régulière, mais une
!ignc ))!s ou moins festonnée, les dents des festons répondant aux arcs costaux et
de prcfct'pficc au bord supérieur de ces arcs, tes festons eux-mêmes étant en rap-
)K'rt avec les espaces intercostaux.
d..t.<s p~t'e aH/e~eM;'e, te fcuiHet qui revêt tes cartilages costaux et ).a
face p'jst'h'ieure du sternum~ en se l'ënochissant brusquement en arrière et en
deJiut's jxjui' passer sur lc médiastin, forme une nouveHe gouttière angutaire,
ob)iquc 0) bas et en dehors (fig. 441), que nous désignerons sous te nom de
siK:M<;M~-më~ï<M~'Ms~. Dans ta. respirationmodérée, le poumon ne remplit jamais
cnuf'r.'hu'nt les deux sinus costo-diaphragmatiquc et costo-mediastina). La partie
la plus profonde de ces sinus est inoccupée et, à son niveau, les deuxf.'i)i!!ets
séreux qui constituent le sinus sont immédiatement adossés l'un a l'autre. Nous
aurons l'occasion de revenir sur ce sujet dans le paragraphe suivant (\'oy.
p. 482).
3° Mode de continuité des deux feuillets. Nous avons vu plus hau! que te
feuillet viscéral de la plèvre revêt le poumon dans toute son étendue, excepte au
2 s
Fig.-H3.
Lo ligament triangulaire du poumon gauche, vu pa,r sa. face a.n(.crieu''e.
(Le poumon gauche est eri~uc en dehors ïc e~ur, conlenu dans son péricarde, est fortement. rëciit~ :'t droite )
A, poumon gauche,avec:saface interne;A\sahasp;<t",ïangueHccircutaircrecuedanstc sinus
costo-diaj'hragma-
Uuuc.–B,tohc supérieur du poumon dro'tt–C,CfUt'.rfvctndcso!tp('t'icin'd<D.diaphragme.
i, iigantcnt du poumon gauche. t', partie supérieure de ce ligament, envc~opjjant le pédicule pulmonaire.-
2, trachéc-ar~ëre. 3, œsophage. 4j crosse aorLif~uc.
F.g.4i7.
Ra.pporî.s des sctssm'cs intcrioba.tr'îs a.vec !a. paroi t.hora.ct'tuc ~c~c~<Mc)
A, côt.cdt'ott;B,cô~ gauche.
!~L~V~LVn~mc~c~s~mccû~.
t<
t. ~.3, t,j
(Les h'aits rouges iMdi')Upntle trajet des scissures injcriobah'fs )
décrire avec une précision mathématique une disposition anatomique qui, elle-
même, n'a rien de précis, rien de fixe.
a. Scissiire oblique ~'Ot<e. La scissure oblique droite (()g. 4t7, A) commence
en haut et en arrière, dans la région de t'cxtrémité vcrtébrate de la troisième côte
(LcscHKA), te plus souvent au niveau de la cinquième côte (RocHAno). De ta, elle se
porte ubtiqnement en bas et en avant et vient se terminer dans te cinquième espace
intercos!a) ou à la face interne de la sixième côte, à 5 ou K) centimètres de la ligne
médiane (KocuAito). Au niveau de la ligne axiHaire, elle est en rapport avec la
cinquicnm cùte.
b. Scissure oblique gauche. La scissure oblique gauche (fig. 417, B) com-
mence un peu plus haut et, d'autre part, se termine un peu plus bas que la scissure
oblique du côté droit. Son extrémité supérieure est ordinairement située au
niveau de t'extrëmitë vertébrale de la quatrième côt& ou du troisième espace inter-
costal. Son extrémité inférieure répond a. ta face interne de la sixième c('!Le, au
niveau du point où cette côte se continue avec son cartilage. Comme ta précédente,
elle occupe, sur ta ligne axillaire, la face interne de la cinquième côte.
c. Sc~ssm'e Ao'txon~e ~Mpo~moK droit. –La scissure horizontale du poumon
droit (f)g. 417, A) se sépare de la scissure oblique au niveau du quatrième ''space
intercostal, dans la partie de cet espace qui est recouverte par le scapulum. De ta,
elle se porte en avant, croise'très obliquement ta face interne de la quatrième
côte et vient se terminer, sur la plupart des sujets, à la partie postérieure du ster-
num, en regard du troisième espace intercostal.
1° Artères. Les artères de la plèvre viscérale sont fournies par les bron-
chiques, branches de l'aorte. Celles de la plèvre pariétale proviennent de
sources très diverses l°~OtM' ~e~'e cMc~/M's~HM<~Me, des artères diaphrag-
matiques supérieures et inférieures 20 ~OM)' plèvre më~MS~'MC, des artères
médiastines postérieures, des bronchiques, de fa mammaire interne et des dia-
phragmatiques supérieures; 3° pOM?' la plèvre ~'H<e)'cos<~e, des artères intercos-
tales postérieures, branches de l'aorte, et des intercostales antérieures, branches
de la mammaire interne. Ces artères pénètrent dans la couche conjonctive de la
séreuse et forment au-dessous de l'endothélium un réseau à larges mailles.
2° Veines. Les veines suivent le trajet des artères. Ettes aboutissent, pour ta
plupart, aux azygos et de là, à la veine cave supérieure.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques de la plèvre ont été injectés par
DYDKOWSKY, en 1867. Ils sont surtout très nombreux au niveau des espaces inter-
costaux et du muscle triangulaire du sternum, beaucoup plus rares au niveau des
côtes et sur les ptèvres diaphragmatique et médiastine. Leurs réseaux d'origine
sont très voisins de l'endothélium, qu'ils semblent même soulever parfois. Quelques
canalicules se terminent en cul-de-sac; d'autres feraient suite aux stomates signâtes
ci-dessus. Ce premier réseau, dit M!<?'s-sën?Ma?, communique avec un deuxième
réseau, le réseau s~MS-s~'6M.r, par des branches verticales ou obliques et va dëvcr-
ser h tymphe qu'il contient, soit dans les troncs lymphatiques qui accompagnent
les vaisseaux mammaires internes, soit dans ceux qui sont situés de chaque côté
de la colonne vertébrale.
Lrnwto et SctfWEtGGER-SEtDEL ont décrit, eux aussi, de larges sinus lympha-
tiques sur la plèvre qui recouvre le diaphragme. Comme le réseau superficiel de
DïttKowsKY, ces sinus seraient très superficiellement placés.
Mais la description la plus complète des vaisseaux lymphatiques de la plèvre
nous a été donnée par BrzxozEKO et SALVIOLI. La description de ces deux a.nato-
mistcs diffère peu de celle de DvuKowsKY. Comme ce dernier, les deux histologistes
italiens décrivent des lymphatiques infra-séreux, formant sous la membrane limi-
tante nn réseau lacunaire qui rappelle celui du péritoine, et un réseau sous-séreux
qui est en communication directe avec le premier. Sur la plèvre pulmonaire, ils
ont décrit également un ~'ëseaM SMper/te~ à mailles très serrées, formé de vais-
seaux très fins, peu bosselés, et un ?'esef<M~M'o/bH~constitué par des vaisseaux très
larges et remarquables par leurs bosselures très irrégulièrcs. Ce dernier réseau
est situé entre la plèvre et le parenchyme pulmonaire, communiquant à la fois
avec ic réseau do la séreuse et le réscftu du poumon.
Dans un mémoire récent (1895), HELLM a signalé l'existence, dans )e tissu cellulaire sous-
pleural, non seulement de nodules lymphatiques microscopiques, mais de véritables ganglions
yisibh;s a t'eci) nu. Ils sont tous variables dans leur nombre, leur volume, leur situation. On les
rencontrerait de préférence sous la p)cvre intertohairo, aux points nodaux des septu. interlohu-
hires. Quant u. )eur volume, il vin'io ordinairement de celui d'un grain de mi))et a celui d'une
)enti)!L'. Comme les ganglions hronc)nques, ils se colorent avec l'âge en même temps qu'ils aug-
mentent de consistance.
4" Nerfs.– Les nerfs de ta plèvre sont encore mal connus. Pour la plèvre parië-
talc, ils proviennent des nerfs voisins (intercostaux, pneumogastrique, sympa-
thique, phrénique). Pour la plèvre viscérale, ils émanent du plexus putmonairc et
arrivent à la plèvre en suivant le même trajet que les artères bronchiques. KoLUKER
a rencontré chez l'homme, dans la plèvre putmonaire, des rameaux nerveux qui
mesuraient jusqu'à. 73 p. de largeur ils étaient composés de tubes fins et de tubes
de moyen calibre et présentaient de loin en loin sur leur trajet de grosses cellules
gangtionnaires.
A Mnsujter au sujet des ptèvres LuscHKA, Die B)'K~<0)-yatte des jtTcH~c~en in !/t)'o' Lage,
Tu))inK''u, 1857,et ~na<0!):)'e des ~fe;Mc/ie;t. Tùbingon, )86t DvBKOwsKt. <7eter ~<M/'<'au<y;Mg'
Mn~.t~oHf/o'M))~ ~<)'<!MMnd,Leipzig, 1867:–Zt'CKKKKAXDL.Bei/)'. :M<'</exe;'tp<tt'e MH<</opo-
.apAMc/ten ~na<o))t:e < M/t<e)'e;! //a'~{/)'e;ecA'e.?,Zeiitsctt)'. f. Anat. u. Entwick, )8T/; BtzxozEfto
e StLVtOL), Sludi st<Ma x<)'M«M)'<t e ~«t ~n)/'a/!c) delle ~efOM «mane, 18~8 PAXScn, L'e&e<' die
m;/f/'< ~;K/ oAc~'eK ~ci<?Y<jy)'ca~~H, Arch. f. Anat. u. PhysioL, 188i; S)CK, L~/c)W«'/<. ?/A~'
<hM Ce)~< (<e)' P~Kra&/<<e;' an: S/o'nMM, etc., Arch. f. Anat. u. PhysioL, 1883; BROOKS,
On <Ae ;'f~<t0tt OK lhe /)<CM)'a <o </ie s/entMm und cox<a< c<:)-<)~e<, Transact. of Jour. Soc. of
Mand, 1889 SËmLEAU, L'appareil ~M~e?tseK)' de la pM~-e, Paris, 189t TAxjA. t/e&e)' die
Gfe)):cH f/e~/eHt'a/M/t~e!: &e< des ft'tnta/eK M. &et etHf~et: (!M<?e)'e)t ~HK<ye</ttere!t, Morphot.Jahrb.,
)89) RocuARD. 7'opo.)'ap/e ~es soMuf'M {?)<e)'/o&a)')'M du poMmon, Gaz. des Hôpitaux, 1892;
RucE, 0;e G;'e)t:~tK:e;t f/e;' ~eM''<MacA'eM. die jLa~erK)!~ des /7er:ens bei ~tM!a<eM, Morphol.
Jlinf)., t8t2. IIELLER, (7e&. s«&pteMM~e~ymp/t~'M~en, Deutsch. Arch. hfin. 5fed., t. LV, 1895.
ARTICLE V
CORPS THYROÏDE
§ L– Coxsn))!RÂ'rn)xs m!N)![)Ams
1° Situation.
à peu prcs a, l'union de son tiers avec
Le corps thyroïde occupe la face antérieure du cou, ou il répond
ses deux. tiers supérieurs. H se trouve
situé en avant et sur les côtés des deux conduits digestif et respiratoire, entre les
deux carotides primitives, en arrière des muscles sous-hyoïdiens et des deux
aponévroses cervicales superficielle et moyenne. Il fait partie, au même que
les organes précités, de ta région sous-hyoïdienne. Quelques anatomistes, en raison
même de l'importance qu'il a acquise dans ces derniers temps, en .font l'organe
.principal d'une sous-région, ta~'ë~o~ f/n/roMt~me, région qui a pour limitesles
limites mêmes de t'organegtandutaire.
S" Moyens de iixité. Le corps thyroïde est entouré sur tout son pourtffNrpar
une enveloppefibre-conjonctive,qui, d'autre part, présente des connexions intimes:
't° en avant, avec t'aponévrosc cervicale moyenne '2° latéralement, avec la gaine des
gros vaisseaux du cou; 3" en arrière, avec l'aponévrose prévcrtebrate, aa ni\'e:)u
du point ou elle se fixe aux apophyses transverscs.
Cette enveloppe, que nous désignerons sous le nom de c<!pSM~e de ~a </<?/)'o«/e, est
très variabte dans son épaisseur et sa résistance. Chez le fœtus, ce n'est tf p)us
souvent qu'une simple toile celluleuse, peu ou point distincte du tissu cc)iut.iirc
~ambiant. Elle s'épaissit dans 'la suite au fur et à mesure que le sujet avance en
âge; mais, même chez l'adulte et chez te vieillard, elle est bien loin de présenter
toujours les mêmes caractères. Chez les uns, et c'est le plus grand nombre, clle
est mince, transparente, se laisse facilement déchirer. Chez d'autres, au contraire,
:ettc est relativement épaisse, se rapprochant beaucoup des formations fibreuses,
très résistante, facile a isoler, surtout à la partie postérieure de la glande. Dansée
'dernier cas, on peut, apr.es t'avoir ouverte à sa partie antérieure, éuuctéer te corps
thyroïde en se servant du doigt ou du manche du scalpel. Les cloisons conjonctives
que la capsutc envoie a la glande cèdent facilement elles sont, en cft'ct, très
minces et les doigts n'ont point la sensation de l'obstacle qu'elles leur opposent,
ni des déchirures qu'ils y pratiquent (S~mLHAu).
La capsule de la thyroïde est une dépendance des aponévroses du cou. SK!)u.EA)-,
,auquel nous devons une étude approfondie des feuillets fibro-conjonctifs compris
entre l'aponévrose ccrvicatc moyenne et l'aponévrose prévertébrate, ta décrit de ta
façon suivante. La lame nbro-conjon'ctivc qui passe en avant de la jugulaire et de
~carotide, continue son trajet en dedans, rencontre bientôt les lobes iatcraux du
corps thyroïde et, )à~ se divise en deux feuillets un feuillet antérieur ou super-
ficie), (lui revêt successivement la face latérale et la face antérieure de ta thyroïde,
contre laquelle elle applique le groupe des veines thyroïdiennes inférieures un
feniU. postérieur ou profond, qui recouvre la partie postérieure des lobes thyroï-
dien-. puis s'insinue entre eux et les parois œsophago-trachéa)cs, auxqueHes e))e
Mfho'e. Sur la ligne médiane, chacun de ces deux feuitiets~ superficiel et profond,
se continue naturcUement avec celui du côte opposé et ainsi se trouve complétée
tacoqu~ fibreusede la thyroïde.
L'<'n"'k)ppe Uhro-conjonctive que nous venons de décrire constitue, pour le
corps tt)\ ruîdc, un prcnner moyen de fixité. On lui décrit, en outre, trois )iga.mcnts
'C)tLHE)t;, que t'en distingue en moyens et tateraux. Le /K~M:eM< MtoyeH ou liga-
M!eH< M~aH (ng. 4t8, 9) est situé sur la ligne médiane, comme son nom l'in-
~ique Tu"- court et très serré, il prend naissance, en bas, sur la face profonde de
L't)))))c, ainsi que sur la par tie avoisinante des lobes taleraux. De là, il se porte eu
haut et vi~'nt s'attacher
sur les points suivants f
sur la face antérieure du car-
htage cj ir<jK)c, entre tes deux musctcs crieu-thyruMicns 2° sur t'aponevrosc qui
re'couvre ces muscles; 3° sur le bord inférieur du cartilage thyroïde. C'est k'. H~f:-
MMM< SMSpeHSCM)' de la glande thyroïde de WôLFLEn. –Les ~SM!eM<s ~<!<a;!M;
(fig. 418,8), l'un droit, l'autre gauche, se détachent de la face profonde des lobes
latéraux. Ils viennent se fixer, d'autre part, sur les deux ou trois premiers anneaux
de .la trachée et sur les parties latérales du cartilage cricoïde. Ou les voit remonter
parfois jusqu'aux cornes inférieures du cartilage thyroïde.
A ces trois ligaments, qui ne sont autre chose que des lames de tissu conjonc-
tifdépendant de la capsule fibreuse de la thyroïde, it convient d'ajouter, comme
contribuant encore a la fixité de cet organe, les ar tères thyroïdiennes supé-
rieures, les artères thyroïdiennes inférieureset les veines thyroïdiennes moyennes,
qui se séparent de l'organe (fig, 418), les premières (4) à sa partie postérieure et
supérieure, les secondes (S) à sa partie postérieure et inférieure, les veines thy-
roïdiennes (6) au niveau de sa partie moyenne. Ces gros vaisseaux, ventantes
pédicules vascutaires de la thyroïde, sont d'autant plus aptes à remplir le rote que
nous leur attribuons ici, qu'ils sont entoures par des expansions fibreuses, souvent
très résistantes, qui se détachent de la. capsule fibreuse de la thyroïde, pour venir
se fusionner, d'autre part, avec la gaine des vaisseaux du cou et, par l'intermé-
diaire de celle-ci, avec l'aponévrose prévertébrale (G. MARCHAIT, SÉOLEAu).
Quelques anat.omist.es décrivent encore, comme H'ya)ne):<<pe)':eK)'ducorps thyroïde, un petit
cordon fibreux de 2 & 3 mittimett'cs de largeur ~ig. 4t8, 10), qui se détache, en bas, du sommet
de la pyramide de Lalouetto (voy. plus loin) et qui, de ia. vient se fixer a l'os hyoïde, soit. sur la
ligne médiane, soit un peu à gauche de tatigne médiane: on le désigne encore, en raison de ses
relations avec la pyramide de Lalouette, le M~aMen< sM~e~eu?' de la pyramide. Mais c'f-t là un
pseudo-ligarnent. Le cordon fibreux en question représente le reliquat d'un canal, fec<ïH~)'eo-
S~oMe (voy. p. 498), qui, primitivement (voy. HMBRYOMGtE), relie fil. hase de ta, tangue a. t'eb~udM
thyroïdienne médiane. Cette interprétation est d'autant plus rationnelle qu'it est dos cas où ie
prétenduligament de la pyramide, au lieu de s'arrêter à t'es hyoido, remonte jusque dans l'épais-
seur do la langue, en se rapprochant ainsi plus ou moins du foramon ciecum, qui est le point
de départ du canal thyrco-giosso.
3" Couleur. Le corps thyroïde, à l'état normal, nous présente une coloration
gris rosé, tirant un peu sur le jaune. Cette coloration varie suivant l'état de t:i cir-
culation une congestion active donne à la glande une teinte rouge une stase san-
guine, survenant à la suite d'un obstacle quelconque apporté a. la circulation de
retour, lui communique une couleur plus ou moins violacée.
4° Consistance. corps thyroïde est un organe mou, se laissant facilement
Le
déprimer ou déchirer. Sa consistancevarie, du reste, suivant le dévotoppcuientdcs
cloisons conjonctives qui séparent ses lobes et ses lobules mais elle varie aussi
suivant la quantité et la tension de la substance liquide qui se trouve contenue
dans les follicules glandulaires. D'ordinaire, elle est un peu plus grande qnc cette du
thymus, mais moins grande que celle de la rate et celle du foie. Lorsqu'on sectionne
la glande thyroïde et qu'on promène le doigt sur la surface de coupe, on éprouve
comme une sensation de viscosité particulière, qu'on ne retrouve pas sur les autres
glandes et qui provient de la nature toute spéciale de son produit de sécrétion.
5"'Volume. Le corps thyroïde mesure, dans les conditions ordinaires, de 6 à
centimètres de largeur sur 3 centimètres de hauteur; son épaisseur est de 4 il
6 millimètres pour la partie médiane, de 'i5 a 20 millimètres pour les parties laté-
rales. Ce ne sont là, bien entendu, que des chiffres moyens, qui, pour bien des
sujets, seront ou trop forts ou trop faibles. Le corps thyroïde est, en effet, t'un des
organes qui varient le plus dans leurs dimensions, et c'est là une nouvelle analo-
gie qu'il présente avec la rate.
a. Va~'s~'OHS sea?Me~es. Le corps thyroïde varie d'abord suivant les sexes
l'observation nous apprend qu'il est, plus volumineux chez la femme que chez
l'homme. La différence a cet égard est minime mais elle paraît plus grande
qu'elle ne l'est en réalité, en raison du peu de développement que présente chez
la femme la saillie antérieure du cartilage thyroïde, vulgairement connu sous le
nom de pomme d'Adam. i[ convient
d'ajouter que, chez la femme, le volume du
corps thyroïde augmente au moment de la menstruation et pendant la grossesse.
b. r<M'M<!OKS Mtc~'Md'MeMes.–Le volume du corps thyroïde varie encore suivant
les individus.–Chez les uns, i est réduit; a des proportions minuscules les faits de
cette nature sont relativement rares. Chez d'autres, au contraire, il acquiert
des proportions considérantes, descend jusqu'au sternum ou mème sur le thorax,
soulevant la peau sous la forme d'une tumeur plus ou moins volumineuse. Chacun
sait que cette hypertrophie de la thyroïde, appelée <yo:<?'e, se rencontre avec une
fréquence toute particulière chez les crétins et est endémique dans un certain
nombre de vattées profondes des Pyrénées et dcsAtpes.
c. fs~a~oHS StMMM< les âges. Le corps thyroïde varic-t-it de même suivant
les âges ? Les auteurs, à ce sujet, sont loin d'être d'accord. Les uns estiment que
la thyroïde est relativement moins volumineuse chez t'cnfant que chez t'adutte. Les
autres, au contraire, pensent que cet organe est, toutes proportions gardées,
plus développé chez le fœtus et chez l'enfant que chez l'adulte. lïuscnKE, notam-
ment, a écrit depuis longtemps que la thyroïde se rapetisse après la naissance il
a constaté, en
effet, qu'elle représentait ta )/400 partie du corps chez le nouveau-
né, ta t/H66 partie chez t'enfant de trois semaines, ta i/1800 partie seulement
chez le sujet adulte. La question, on le voit, n'est pas encore nettement résolue et
appelle de nouvelles recherches.
6" Poids. Le poids de la thyroïde est, naturellement, tout aussi variable que
SM) votume. A un degré de développement moyen,
elle pèse 2 ou 3 grammes chez
te nouveau-né, 25 a 30 grammes chez t'adutte. Son poids spécifique est de t,036t
a t,OG55, d'après Kn.\usE.
Envisagé dans son ensemble, le corps thyroïde peut être considéré comme une
sorte de demi-anneau, dont la concavité,dirigée en arrière, enlace étroitcment tes
deux conduits alimentaire et respiratoire cette disposition se voit très nettement
sur des coupes transversales du cou (fig. 4~0,'t~. Si, maintenant, nous examinons
la thyroïde par sa face antérieure, après l'avoir débarrassée des différentes forma-
tions qui la recouvrent, nous constatons (fig. 419) que sa partie moyenne nous
présente deux échancrures une échancrure inférieure, toute petite une échan-
crure supérieure beaucoup plus grande, intéressant a peu près les deux tiers supé-
rieurs de l'organe. La thyroïde nous apparait ainsi sous ta forme d'un croissant,
dont la concavité est dirigée en haut, du côté de l'os hyoïde. On peut encore ta
comparer a un H majuscule dont les deux jambages seraient inclinés en bas et en
dedans et dont la barre transversale serait située, non à leur partie moyenne, mais
a t'umon de leur tiers inférieur avec leurs deux tiers supérieurs (W). Quoiqu'il
en soit de toutes ces comparaisons, on peut considérer au corps thyroïde trois
parties 1° une partie moyenne, relativement étroite (par suite des deux échan-
crures signalées plus haut), c'est I'M<AM!C; 2" deux parties latérales, beaucoup plus
volumineuses, ce sont les lobes latéraux de la <o~<?/ou tout simplement tes
lobes de la ~)'oMe, que l'on distingue natureHement en lobe droit et. lobe gauche.
Coupe transversa.io du cou passant par l'isUnno du corps t))yro')de (sujet congelé, segment
inférieur de la coupe, vu d'en hijLut).
j. corps t!on!c. avec sa capsute nbro-ceOu'cuse. 2. trachée artère. 3. œsophage. t, carotide primitive.
j))~)!)ne interne. 6, pneumogastrique. i, T\ nerfs récurrents gauche e! droit. 8, veines thyt~Miennes.
9. ~rou thyroïdien. 10. sterno-cieido-tnotdien.–iL onm-hyoïtj'pn- t~ stcrno-cfeido-mastoïdieH. t3, p~au-
cicr. )~ .ijfonpvrose cervicale superficielle. 15, aponcvrose cervicatc moyenMe.– j6. muscfpsprévcrtebraux.avec
a'j'et'~to'-)' j'tt'vertét)rate. i7~jugutaire antérieure. t8, scatenc antérieur. t9. grand syntpathiquc. 20, artère
d~phtc ~c<tt'bra)es. 21, cototnic vertébrale.
tic inférieure et iatémie du cartilage thyroïde sur un plan plus profond, les
2°
parties correspondantes du pharynx et de t'œsophagc. Ces rapports, on le voit,
ont une grande importance ils nous expliquent la gène, souvent très considé-
rante, apportée à la respiration et à la déglutition par certains goitres qui, en se
(fcveffjppjint en dedans du cùtë de la ligne médiane, compriment le conduit aérifère
et le conduit digestif et, de ce fait, réduisent plus ou moins leur calibre.
b. Ff<cc f.r<e?'He. La face externe, convexe, est recouverte parune couche mus-
culaire, que constituent, en allant des parties profondes~ vers tes parties superfi-
c'ettcs ) sur un premier plan, le sterno-thyroîdicn avec sa gaine aponévrotique
~"sm- mi deuxième plan, le sterno-ctëtdo-hyo'tdienet t'omo-hyoïdien, revêtus eux
aussi de leur gaine aponévrotique 3° sur un troisième plan, le sterno-ctëido-
mastûidici).Sur cette couche musculaire s'étale l'aponévrose cervicale superficielle,
et, sur ce'ic aponévrose, le tissu cellulaire sous-cutanë, le peaucier et la peau.
c. Face pos<ë?'!<we. La face postérieure, la moins étendue des trois (&o~
pos<ë)'{'eM)' de quelques auteurs), regarde en arrière et un peu en dehors. EHc est
en rapport avec le paquet vascu)o-nerveux du cou et, tout particutieremen!, avec
ta carotide primitive, qui la longe de bas en haut et qui, le plus souvent, se
creuse sur elle un sitton plus ou moins profond. Ces rapports de la thyroïde avec
ta carotide primitive sont intimes il n'existe, en effet, entre la glande et Je
vaisseau, que la couche de tissu conjonctif qui forme la gaine des vaisseaux du
cou. Rappelons, en passant, que iajugutaire interne est placée immediatenu'nt en
dehors de la carotide et que le pneumogastrique chemine dans l'espèce d'angle
dièdre que délimitent, .en arrière, les deux vaisseaux.
D. Bonus. Des trois bords des lobes thyroïdiens, l'un est antérieur, fc second
postéro-extcrne,)c troisième postëro-interne:
a. Hor<~ ~M<ë)'<eM)'. Le bord antérieur, relativement mince, se dirige oblique.
ment de haut en bas, d'arrière eu avant et do dehors en dedans. C'est lui qui
forme, avec le hord antérieur du côté opposé et le bord supérieur de t'i-thme,
réchancrurc supérieure du corps thyroïde. Il répond successivement, eu aHantde
haut en bas, à!'ai)e ducartiiagc thyroïde, au muscle crico-thyroïdien, an cat't.i-
tagc cricoïde. Le long de ce bord cheminent (fig. 4't8) l'artère crico-thyroi'dicnne
et la branche externe du nerf laryngé supérieur (faryngé externe).
h. jSo?'<~ ~os<ë?'o-e.r<ef/!e. Le bord postéro-externe, tantôt mince et tt'un-
chant, tantôt arrondi et mousse, répond à ta face antérieure de la joguJnire
interne, plus rarement à son côté externe.
c. ~o?'d!pos<ëro-Mt<e)'Ke. Le bord postéro-intcrue, ordinairement plus épais,
s'insinue entre la carotide, qui est en dehors, et le conduit iaryngo-trachéa),(lui est
en dedans. lise dirige ainsi vers le pharynx et t'oesophage, avec lequel i) pn~ente
des rapports ptus ou moins intimes. Nous ferons remarquer à ce sujet que, par
suite do la déviation a gauche du conduit «'sopha-
gien~ les rapports de la thyroïde avec ce conduit
sont toujours plus intimes du cote gaucho que
du côte droit. Le bord postero-intcrne de la t))y-
roïde est encore en rapport 1° avec t'arterc
thyroïdienne inférieure et sa branche postérieure
(voy. ptus loin) '2" avec le nerf récurrent, qui,
comme on le sait, suit un trajet ascendant, le
gauche sur la face antérieure de i'msophage, )c
droit dans l'espace angulaire que forment en s'u-
nissant l'un a t'autre t'œsophage et la tractée.
Thyroïdes accessoires. Nous dcsigncj'on.-i sous le
nom de </t</roMes «cefMo~'es de petites n)ass)'s g!an()u-
hm'os, do forme et dû dimensions variablos, ~jui se (!cvc-
loppent au voisina,ge de la thyroïde et qui p~'sentent la
mémo st.t'uctm-0 fond<imenta.)o que cotte demir~ Httcsse
distinguent, d'après leur situation, on pi'cj~vttidicnncs.
sus-it.vuïdienncs n). sous-hyofdienncs
Fig.4~). cL. 7')'o't(<M' ftCceMO~'c~ pt'tt/oMt'MH'M. f~s
(h\'r()h)e!)
Thyroïdes acccssoh'cs. pt'chyoidicnncs se trouvent situons, connue )cu)' nom
1, 2; cartilage 8. musclns
t'indique, tm-dovunt de l'os hyoïde. Des faftë ')e t'otte
t)tyro-hyt)i'))en.–4.nn'tu-hynït)ten,ë)'it!;ncenbaa. nature ont été observes depuis )on~temps pal' K.~uY' (t~9i
–S,nctt'<)'i-~d)en.–6,os))yo)dp.–7,co)'[)S
thyMnfe.–8,8',denxtf)y!t'i'desf)c<'e9soi''essous- et, plus reco'nfnent, j)<i;' S'rttECKE!SK.'< (t!<86;. Ce dem~'
dlienne. 9, l6yruïdc lu:cessoh'c sus-6yoi- auteur insiste tout pa.t'tieulierement sur ce point, ~ue
<Jtenne.
les tityt-oïdcs accessoires qui se développent tm niteau de
l'os hyo'tde, sont sit-udcs sur un p!~n a.nt.unou)' i), cet. os
li. !7t!oMM accessoires ~«.s-Ayo~/t'etUte~. Parmi les thyroïdes sus-hyoïdiennes nous signa!o-
r(jn .comme étant la. plus connue, celle dite .<j~<Mdede;KC/t<')'/MMfH(Hg. 421.9), qui se trouve
niiKL'e immédiatement au-dessus do l'os hyoïde, dans l'interstice co)!u)oux qui sépare les dcu\
mu ';les g6nio-hyoidiens. STMCKMSEN a signalé cet,t.o gtando dans ios 27 p. dOO des cas. EUc SH
nrc ~nto habituellement sous la forme d'une petite masse spMriquc, de coloration jaunâtre, d'un
vota'ne J'appefant celui d'un grain de chënevis. Elle est entoures par une cnvcfoppe cc)fu)euse
et se trouve rattachée a l'os hyo'ide pa.r une sorte de pédicule
c. y/t!/)'oMM' seeeMOt'i'e~ so<M-/t~oM<e?:):e~. Les thyro'fdes accessoires sous-hyoïdiennes se
;)~t'fio))[)ont de préférence itu-dovant do la mumtjrane thyro-hyo'idœnne ou sur ia face iinte-
ricmc dos (teux cartilages thyroïde et o'icoïdo. Eitcs rcmptacent d'ordinaire tout ou partie do la
pyramide de Lalouette. Il est des cas où, au lieu et place de ta pyramide, se disposent en sens lon-
"itudintL) trois ou quatre thyroïdes accessoires réunies les unes aux autres par de simples tractus
eoojonctifs on dirait, suivant la remarque de S'fnECKEtSEN.une
pyra~nido divisée par des etrangiements en trois ou quatre seg-
ments superposes. Une autre variété do thyroïdes accessoires est
constituée par ce fait que J'isthmo do la thyroïde est remplace
pin m)o petite masse médiane comptctCmom. tndepondiinte ~t
du t'~e gauche et du lobe droit. On peut, enfin, rencontrer des
thyroïdes accessoires au-dessous de la thyroïde normale et
nous signalerons, à ce sujet, cène décrite par Wôn'mK un peu
.m-dfssus do )a crosse dé l'aorte, la .nH(/e ~iM-nor/x/Me de
WO'.H.ER.
< ï'<v<c<<M <y)'eo-?~o~e f/e 7/M. ]'ou)' interpréter cot)))))e
(;))cs !c i~eritent les t'ut'mations aberrantes ci-dessus décrites,
il importe de se rappeior )'origine de )a t!)yro')do tnediitnc. La
thyroïde médiane se deveioppo aux dépens d'un bourgeon impair
~t tm'dian tte t'epithetium bucco-pharyngien, qui se porte d'eu'-
rit'rc ('n avant et. do haut en bas jusqu'au hutho aortique. C'est
it )'<t)''t))iie inférieure de ce bourgeon epithehaf que se forme
la gtande. Le reste du bourgeonprend alors raspect d'une sorte
de ion.~ pedicutc, creux d'abord
(canal), p)cin ensuite (cordon).
rtttinhmtt t'organe nouvellement forme n. t'epithetium bucco-
pharyt~ien.
Le pedicuto cpitbehat de la thyroïde nfëdiano disparait ensuite
au cuxr.s du développement. Mais sa persistance. partieUe ou
téta! est extrêmement fréquente et, dans ce cas, il se présente
Mtun'nemcnt sous deux fonucs, rappelant chacune t'un des Fig.4~.
deux stades embryonnaires précités sous forme de cana) ou Le tractus )hyrro-ûsso fhcx
a~us forme de cordon. Dans le premier cas, c'est te ea!ta~</ty)'eo- raf!nttc.
.~cMe de )hs dans le second cas, le co't/o/t ou <ae/<~ </ty/'M-
Jo la tan~ue.
1, Lase foramen ra·-
}/a;f.<f. acec .I)ilJe ralidforme. os
I."U1II,
i, laryns.
Le''tH).d ou Je tractus thyreo-gtosse, quand il existe chcxradu)te, lu-o'ide. thfro~de. 5, trachée.
corps 7. jummMe de La-
~)!tHt)e)HC en haut au niveau du foramen ca'cum. où depuis touette. 8, tractas thyr~o-gtosse.itvcc
)ongtenq)S déjà, MoH(JA(.!<< d'abord (mi),
puis BocnDALECK (1866), R', sa portion sus-h~-oidienne; 8", sa por-
lion rétro.hyoïdieDue;8" sa porlion sous-
~ntsi~n.de t'existence (dans t/4
des cas environ, dans i/K) h~onhenne ligament sospCMeur de ta
"YF3!M!e). fusiOKReeavee ia nyrann<te<!e
des cas, d'après Bf.ASD SuTTfM, 7 fois sur quarante cas d'anres La guette.
CHEHtx~ dun étroit conduit qui descendait dans t'cpaisseur de ta.
htt~uc que i'on désigne ordinairement, en France, sous )o nom de <.wtf~ f/e /}oe/<A<~ecZ C''
<~
enduit, ~jui nait le plus souvent en arrière de la papitto ca)icitbrn)e du foramen cf'cum. plus
mrcmcnt en avant d'eue, « est. richement pourvu do gtandos muqueuses: il poss<()c un cpi-
!hc)iunj < y)in<h'it)uo n cils vibratiles et envoie en avant un ou plusieurs diverticules ht.pissc:-
t'arictocfuc cpithutium et recevant de tins canalicules :ma)ogucs à des acini g)u.nduti)nrcs; ccx
tanaliculcs sont contenus dans l'épaisseur des muscles gcnio-gtosses et leur longueur peut
.tHeiodjc 4 )ni)ti)nct['cs)). Leca.na.[ de Bochdatock n'est que la partie toute supérieure du traetus
thyn'o g)osse de Hts. De ia, région du fora.mon cœeum, le tractus thyreo-gtosse <)escend dans h*
~eptutt) mcdiijtn de la langue, puis dans la membrane hyo-gtossionnc et arrive ainsi au bord
supoicu) de l'os hyoïde. Poursuivant alors son trajet descendant, il passe en arrière de cet o.
(en inimt d'après certains autours) et gagne le sommet de la pyramide de Lalouette, qui le
MUachc .) l'isthme thyroïdien.
c. A'~)if/)ca<t0ttdes </t)/t'oMes nccessoft'es. Revenant maintenant u. nos thyroïdes accessoires.
nous constatons que, quels que soient leur siège, leur forme et leurs dimensions, elles se devc-
bppent toujours sur le trajet du tractus thyrëo-gtosse et, torsque
eo tractus existe, lui sont inti-
mement unies. Constater ce fait, c'est, du mémo coup, dégager la signification morphoto-
s'~ac des thyroïdes accessoires ces thyroïdes accessoires ne sont autre chose que dos forma-
tons surnumérairesou aberrantes, qut se sont dcvotoppees aux dépens de t'ébauchede )a thyroïde
'"e<))ane ou de
son pédicule. Voilà pourquoi les thyroïdes accessoires possèdent la même struc-
ture que )a thyroïde normale. Voilà pourquoi,
encore, elles nous présentent ies mêmes réactions
pathologiques et notamment les mêmes dégénérescences dogenerosconco kystique, deguocrcs-
<?enco))yportrophi[juo(go!tredesthyro'dosaccessoires),otc.
n est un t'ait qui s'accorde mal avec l'interprétation morphologique qui précède c'est qu~ )(";
thyroïdes accessoires qui apparaissent au niveau de l'os hyoïde se placent manifestotneu). en
avant de cet os (thyroïdes prehyoïdionnes) tandis que !e tractus thyreo-g!osse passe en a.rt'iet-o.
Les recherches <)o ths nous expliquent nettement ces deux faits en apparence contradidoires.
Le tractus thyreo-gtosse, on le sait, procède dans son apparition, l'os hyoïde et ses di~rcnts
etements. Or, sur une coupe sa.gitta.te d'un embryon humain de '16 miUimetres, His a, constate
que t'ëbMChe de l'os ]tyo!do passait par le centre de ta. chaîne epithotia.te reprdscnta.nf.ic tractus
thyroo-gtosse, de tette sorte qu'une pa-ftie de l'épithélium était rojetee en avunt do l'os hyo!))e.
tandis que l'autre partie se trouvait en arrière. Ainsi s'oxp)ique la possibi)it6, pour des thyroïdes
accessoires ~dc se montrer en avant do l'os hyoïde, c'est le cas des thyroïdes prehyoniiennes
de KADYi et de S'rftECKHSM 2'' de se développer en arrière, c'est fe cas de la pyramide de
La.fouotto, iorsque cette pyramide remonte jusqu'à ia. tangue.
§Ut.–CoXSTITU'riOKANA't'OMIQUt!
Envisa.g6c au point de vue de sa constitution anntomique, !a. thyroMc nous pt'e-
sent.c, comme toutes les ghtndes a sécrétion interne, les deux éléments suivants:
'1° un éiement de soutien, constituant le s<?'OMm conJonctif; 2° un élément sécréteur,
représentant le <<s~M~'op?'6 de ~'or~Me. Nous ne parlerons pas ici des vaisseaux
et des nerfs, auxquels nous consacrerons un paragraphe à part.
1° Stroma conjoHCtif. Le stroma conjonctif forme, tout d'abord~ a )a giandc
thyroïde une envcfoppc mince et continue, qui n'est qu'une dépendance de la cap-
suie fibreuse ci-dessus décrite.
t)e la face interne de cette enveloppe partent une multitude de profungements
qui, sous forme de cloisons et de sous-cloisons (septa et se~<M~), pënètrent dans
t'epaisseur de ('organe et le divisent en- une série de petites masses, armndies on
obtongucs, souvent polyédriques par pressions réciproques, mesurant de u"5!n
'1 miHimëtre de diamètre: ce sont les lobules </t~'oM~'eMS, et les cloisons conjonc-
tives qui les séparent les uns des autres prennent, de ce fait, te nom de c/oïso))s
M<e?'~0&M~M'<?S.
Les cloisons interlobulaires, a leur tour, envoient dans l'épaisseur des lobules
d'autres cloisons, extrêmement délicates, qui décomposent ces tobutes en un cer- 1
tain nombre de formations plus petites, que l'on désigne indistinctement sous le 1
Fig. 425.
L'epithctium thyroïdien chez un lapin de quatre mois A, fo)Ucu!e a ['6tat de repos fi, une partie du Micuie à
ces
t'ctat de suractivité, provoquée par une injection de pilocarpine (d'âpres AxDeusso~).
On voit notlement, en cieux figures, que 3ans la figure B les cellules sont plus lonôues, qu'elles bomlrenl par leur
extrémité interne vers ht cavité du foUicutc et, enfin, nue leur proto~asma renferme une fnuttitude ~te guuttetettcs ffurcscntant !;t
substance cotbido (ehrom&phobc).
totogisto provoquait l'activité sec~'etou'odo )a thyro'idochex les animaux par dos injccHonN<tepi)c-
carpine. U en)ovait alorsla glande et examinait l'ët.a.t de ses follicules. Puis, exLirpilnL la thyroh)e
ù. dos animaux de m6me espèce et de même âge, auxquels il u'u.vu.H. pas injec~ de pilocarpine, il
etudia.tt do mûmo l'epKkeUutn folliculaire. Cette étude comparative d'une glande fujtctionnM!
normalement avec la mémo gta.ndo pia.cco in'UH&ieHcment en cta.t, d'hype''a.ctivite, ont amené
AKDEnssof) u. distinguer,dans l'évolution physiologique de l'epithelium thyroïdien, les trois phtstj
successives suivantes (fig. 425). La p;'e)):t'e;-e phase répond ù. la cellule ~'<;<a<de )'t-po~. Les cel-
lutes thyroïdiennes ont des dimensions relativement petites et, d'autre part, so trouvent délimitées
du côté de la. cavité folliculaire par un contour rectiligne. Le protoplasma est fortement trié ditns
le sens de la longueur de l'opithelium. Le noyau est
propre. La(<eua;t'eM:ep/MMest marquée t'app6t)'t<:oM du
)a
périphérie, tout contre la mei))))ra)M
produit ~e~ëo'e/to:: c/i~HM~Aote.
par
La cellule augmente de hauteur et son extrémité interne, plane tout a l'heure, bombe mainte-
nant dans la cavité folliculaire. Le noyau, abandonnant ta région de la base. vient se pta.o'r u. la
partie moyenne du corps coUutairo, situation qu'il conservera désormais. Dans le protophsma
apparaissent de nombreuses gouttelettes d'une substance spéciale, qui se colore difficitement et
que, pour cette raison, ANOËHSsox a appelée ~M&~<a!:ee c/H'omop/fo&e. Ces gouttelettes, d'ithor<t
toutes petites, grossissent ensuite, soit par apport de particules nouvelles, soit par fusion de dem
ou trois gouttelettes voisines; elles se rapprochent peu a peu de l'extrémité interne do la cellule,
qu'elles soulèvent, et finalement s'en échappent pour tomber dans la cavité i'oHicu)aire. La
<fM!'eMe phase est marquée par I'appa<<t'oK du p)'06;ut< desec;'e<t0!t e/o;):op/M7c. Dans lc corps
cellulaire apparaissent de petites sphères d'une autre substance, qui, celle-là, contrairetnentab la
précédente, présente beaucoup d'affinités pour les colorants c'est la ~!<&~a;:M c/iromop/tth.
Ces sphérules chromophiles, que circonscrit une airo claire, grossissent pou à peu. pou a peu eu
anssi, ellos se rapprochent de la cavité fo)ticu)a'n'o et, comme les grains du'omophobes, tombent
d!Ln;i cette ca.vit6. La cellule thyroïdtonne, une fois débarrassée de son double produit de
seerction, revient sur ehe-memo, reprend sa teinte claire et
son aspect strié c'est, de nouveau. une cellule au repos, un
retour pa.r conséquent iL la phase initiale.
C<<N)me on Je voit, tes cellules épithéliales de la thyroïde
élahorent, par un double processus, deux substances profondé-
ment différentes (Kg. 426) l'une, la substance chromophobo,
ufc'n') naissance directement, dans le protopf~sma co)fuiairo
sous forme de gouttelettes byu.!ines l'autre, la substance citro-
n)0))hite est d'origine nucléaire et se forme comme les grains
de xvfnogcne dans les glandes a. ferment. La prcmiero de ces
deux substances constitue la )na<e''e colloïde. La seconde est
vnuscnibiabtementun forment, te /'e;'MM:< <?/oMteK, dont la
natarc, comme les propriétés, sont encore à déterminer. Fi~6.
))MS un travail récent ()8'J7), GALEOTTf a confirme les con- Deux cellules )h\t'oïdicnnf5 de la tot'Lue
clusions d'AxcEttssox touchant la double sécrétion des cellules (d'apt'CS GALËOTTi).
thyroïdiennes. 11 a établi, en outre, que certaines substances
f
Ces deux cellules nous présentent i la lois
toxiques activent l'une ou t'autre de ces deux sécrétions,
bien les doux a. la fois. C'est ainsi que la leueine, l'urine
ou substance
et~
o i Icur parlie mo~ enne. de -,rosses boules de
c6romoplmbe °o un peu 1)~irtout,
de. g~.inul~ition, chl'omoljhilcs
"'V' 'd~
jiU!nainc et la neurihe déterminent une hypersécrétion des
fouttetettos hyafines. Pa.r contre, les injections do bi)c ou de
rougf), dont Jes pius grosses se tr~urent si-
tuecsauvoisinagedel'extrémité
luées au coisinuge de l'extrémité interne.
scis ))i)iiLu'es augmentent, h), production des grains ci~'omophifos. Enfin, )a cruatine, )a xa.nt.hino
U"
c) )MS produits de~a. putrcfMtion ont. !a, proprium d'activer à ia. fois la production des grains chro-
!nophi)cs et celle des gouttelettes chromophobes.
e. 6'am/c <~M /'oM~CM~.La cavité du follicule thyroïdien est dëHmitëe sur tout
soit pourtour par l'épithélium sécréteur. Elle est comblée par une substance spé-
ciale. n)o)ic, transparente, de color ation jaunâtre, complètement amorphe: c'est la
S!<f<~ce co~oMe (<Ay)'o-coMo!!ne de REXAU'r). Le carmin la colore en rose; l'éosine
hemntoxytique, tantôt en rose, tantôt en violet, réaction variable, qui ne peut s'cx-
pliquer que par une composition également variable de la substance en question.
Sou- l'action de l'alcool fort, la substance colloïde se coagule en une masse homo-
~ne et réfringente; elle subit en même temps un mouvement de retrait, de telle
~t'ic qu'H existe alors (ftg. 423,1), entre le bloc colloïde et l'épithélium follicu-
!airc, entre le contenant et le contenu, un espace libre délimité le plus souvent du
du contenu par une ligne irrégulière, on-
dutpu-c ou même festonnée.
La composition chimique de la substance
colloïde n'est pas encore bien élucidée. Cette
'-ubstance renferme, en tout cas, avec une forte
proportion d'eau et quelques sois. les deux pro-
duits de sécrétion des cellules le produit de
~cr'~tion chromophobc et le produit de sccrë-
)ion chromophite. Elle peut contenir aussi des
débris de cellules épithéliales ou même des cel-
fu)es comptctes, dëtaci~es de ia paroi. On a
signatc, enfin, l'existence de gtobutcs sanguins Fig.4~7.
plus ou moins altérés. Follicules thyroïdiens d'un chien <)e
Pour la plupart des auteurs, les follicules huitscma.inc!S(<i'ap)'csScmuu).
du corps thyroïde seraient absolument clos. On voit.
sur cpHe figure, dfu< fotttcutes
cont-
ntuu!([U<mttt)navccf'at)trf,)'ar<;uitcdeta
Contrairement à cette opinion, BoÉcttATCt, régression pnrticUc de la ctoison ~ui les sépa-
raitpritnittYcmcnt.
après tui,ZEiss"et HiTZtGont admis qu'Us
pouvaient communiquer et, au fait, qu'ils communiquent fréquemment les uns
avec tes autres. Nous rappellerons à ce sujet que certains foUicutes présentent des
tiiverticutums plus ou moins étendus, qui, toujours, sont en communication avec
le follicule dont ils émanent. SCHMio a établi, dans des.recherches récentes (')896\
que les éléments épithétiaux peuvent, sur certains points, s'atrophier et dispa-
raître par une sorte de liquéfaction. Cette atrophie, si elle se produit simuitMc-
ment sur les deux surfaces épithéliales adossées, a naturellement pour consé-
quence la disparition, sur [c même point, de la cloison qui sépare deux follicules
voisins et voila comment deux follicules, primitivement indépendants, arrivent,
grâce au processus que nous venons d'indiquer (fig. 427), à communiquer directe-
ment l'un avec l'autre.
On admet généralement aujourd'hui que les produits de sécrétion de la thyroïde,
représentés par la substance colloïde, s'échappent dans le système lymphatique.
Toutefois, le mécanisme en vertu duquel s'opère ce passage de la cavité du follicule
dans les lymphatiques périfotticutaires n'est pas encore bien connu. ANDKussox
suppose que, par suite de l'atrophie dont les ceHntes épithétiates sont le siège, des
solutions de continuité surviennent dans leur intervaHe, a travers lesquelles le
contenu du follicule s'écoulerait dans les espaces lymphatiques là, la substance
coHoi'de serait diluée par la lymphe, perdrait ainsi sa consistance caractéristique
et serait alors entraînée dans te torrent circulatoire. iIum'HLE, de son côté, admet
que, sous l'influence de la tension progressive du contenu folliculaire, des méiLts
s'ouvrent entre les cellules du revêtement épithéiiai, méats a travers lesquels la
substance cottpïde s'échappe de sa cavité pour passer de là dans les lympha-
tiques. Ce n'est ta encore que pure hypothèse. RENAu'r n'a jamais rencontré, ni
trous, ni lacunes, ni méats, même quand le foDicule était très volumineux et sur-
distendu par le produit de sécrétion, et il en conclut que ce dernier passe dans les
lymphatiques,uniquement par dialyse.
t.
t&s a parLicuticrementétudiées chez le
de la thyroïde et rt'nf~-mant à son centre nn gros vai&seatt.
'hat, tem décrit une capsutc propre, disposition qui atteste pour ainsi dire )cur
autonomie au sein du tissu thyroïdien qui les entoure. Sur plus de cinquante
lobes thyroïdiens d'adultes et de nouveau-nés (carnassiers) qu'il a examines a ce
sujet, VEMUK a trouve constamment la parathyroïde interne, mais dans des situa- 7
tions fort diverses ordinairement incluse et rapprochée de la face interne, elle
était, dans d'autres cas, logée dans une dépression superucieUe de la glande ou
simplement appliquée contre ta thyroïde et placée entre celle-ci et la trachée,
disposition ëgaiem.ent constatée par NtCOLAs. La parathyroïde interne, tout en
étant le ptus souvent placée dans t'épaisseur de la thyroïde, peut par conséquent
s'extérioriser tout comme la parathyroïde externe.
2° Structure. Des '1880, SANDSTnoM a établi que les parathyroïdes sont cssen-
ticDement constituées par des masses cellulaires, entre lesquelles s'engagent des
cloisons conjonctives, amenant avec elles de nombreux vaisseaux. Pour )ui, ces (
épithéiiales (fig. 432) l'une tubuleuse (6), développée sur la paroi ventrale de la
poche, c'est 1 ébauche du thymus; i'auti'c,
gtobuteuse(7),devctoppëesuriapa)'oipos
térieure, c'est t'ébauche do )a parathyroïdf;
externe ou g)andute thymique. Lorsque les
cordons thymiques se sont sépares de la paroi
du pharynx pour se déplacer en bas et en
dedans., les g)andu!es thymiques, s'étant f~
placées dans le même sens, se trouvent situas
(fig. -432,8),. chacune a. t'extrëmitc snpcneu)'
du cordon thymiquc correspondant. Les ghn-
dutes thymiques sont ptacëes, tout (t'atjori
sur un point plus cteve que celui qu'oceupen!
les gfandntcs thyroïdiennes. Mais, hientut.
J.i'tg.4:!2.
par suite de leur migration en b.is, c)!~
Reconstruction fron~Uc dos dcnvcs leur deviennent inférieures et vicnncni. s'ac-
bt'unchia.uxa.vcciesY.nssoa.t'xsM-
guins su!' un fœtus )ium!).in de coler, comme nous le montre nettoncot.):) la
29nti)t.(d'i).p'S'l'0)JR!<Ërxct,VEHDUK;, ugure 432, à la partie postëro-infcrinurc ()c~
i,tt~n)us.–2)3,v6s]CutGSthytn)fft)cs. lobes tatëraux. de la thyroïde, situation qu'en~
3,Ui}ro'Mc.pyramidede LatoueUc.– conserveront désormais le corps du !Jh-
u,g)andu!ct,hynïif)uc(paï'aU)yro'Kfcc\tCt'nc\
6, gtand~te thyroïdienne ()mt-a)h;ro'Mf interne).
–7,gt'a'Ht)nnïifjnccxtc)')}e. mus, poursuivant son déplacement, viend~
s'abriter dans la cavité thoracique les gi.i!)-
dûtes thymiques, elles, resteront à côte de ta. thyroïde.
Au total, les parathyroïdes sont, des dérives branchiaux. La para.thyro'fdc
interne (gtandutc thyroïdienne) provient de la paroi dorsale de la quatrième poche
cndodermiquc, la thyroïde tatëratc naissant de ta paroi ventratc de cette mcnM'
poche. La parathyroi'de externe (gtandute thymique) émane de ta. paroi fiui's!
de la troisième poche cndodcrmiquc, te thymus tirant scm origine fie la p~M
vontrato de cette mOnc poche.
Annexes des parathyroïdes. Aux parathyroïdes se trouvent annexes dans bie!) des fil-.
mais non toujours )° des corpuscules, prcsen~a.nt la. mcmc st.cuet.ure
que le Utymus, ceseM'.
les 7!OtM<M </tynït~M€ une ou plusieurs cu.vit.cs de forme vesicuteuse, dites ~M!CK~' ciliées.
2°
~t. NonuLEs 'rny.ttML'Hs. Les nodu)cs Utymiques (~o&M/M </tymt<y!<e~ ou ~)'aMM //t)/Ntf'</MM ftc
curt.a.ins auteurs) sont surtout, très devc)oppes chez le chat, où ils ont etc bien étudies par KoM
et, p!M* VKHDUK. Ils se rencontrent aussi chex l'honxne, mais ils y sont beaucoup p!us fiU'es.
a. &'t<<M<:oM <'< ;'apjoo< Hn nombre ega-t à ceiui des pamthyroides, les nodules ))]ym!fjucs'
distinguent., comme ces dernières, en internes et externes. Les t;of/M/M <)n;MM ;H~'MM.
annexes aux parathyroïdes internes, sont constants, mais dans des situations variables. Tantôt.
ils sont inclus dans )'dpaisseur même de ]a. thyroïde, sur le cote interne de la p.u'a.UiyrofJecM-
respondante. Tantôt, s'oxtMriorisa.nt,ils viennent se ptaccr contre la. face interne de )t thyr~'ic,
entre cotte face et le conduit taryngo-trachea). Les HO(/~<M <M!MM e~<c)'):e.! (tig. 432,7;.
annexes au parathyroïdesexternes, manquent assez souvent. VEHDu~ ne les a rencontres 'juc dM-
les Ë/5 des cas examines. Ils sont situes a la partie postérieure dos lobes tateraux, uresentMt
des relations topographiques plus ou moins intimes avec les parathyroïdes externes ils sent.
suivant tes cas, immédiatement accuses a. ces dernières ou complètement independanb.
b. R~'MC<«)'e. Les nodu)es thymiques, vus sur des coupes (ttg.433.2), nous présentent, deux
zones: une zone externe ou corticale et une zone interne ou <neduHaire. La première ne
d~furo
pas 'h' celle du thymus en générât.
La. seconde est. essentiellement formée par des cellules epitho-
)i&'cs Ces ce)tu)os, « disposées, tantôt en tractus d'épaisseur vanu.hto, tantôt en itots irrë~utiers ou
en tu:~s at't'ondis, présentent par
place des modifications dont ]o caractère régressif ne peut être
mis fn doute: le corps cellulaire, assez large, mais d'une faible
epaii'ur, est ù.peine teinté par t'eosine: to noyau, generato-
men' votuntineux,est pauvre en chromatine, et t'ou rcncont.re
dans son voisinage des grains vivement colores, qui se rap-
proc)h.'nt do tu. tmratohyatino par tour aspect ot tours réac-
tions enfin, on que)ques points, le protoplasma cellulaire
parait c.'cuse de va.euoJos H. (VmtDun). On trouve assez sou-
vent, it ta. partie centrale des grains t.hymiquGS, des forma-
tions (''pithëiia.Ies n disposition concentrique (fig. 433,3), qui
rappeXcnt les corpuscules de lIassal (voy. y/iym:M) et qui en
ont <'iut' la va.)eur.
c..S~H)~ca<OKMo~o~/t'<<e. La provenance des grains
Lhyn'i'iucs qui apparaissent a.u voisinage des pa.rii.t.hyro'idos
n'est j~s encoro nettement élucidée. Tandis que JACOBY et
S~MO.'i tes considèrent comme des fi-agiiients dcta.ches de la
portion cephatiquo du thymus, Kons les fait dériver d'une
cbM'hc spéciale. C)tosnuFF (1896), dont l'opinion sur ce point
a été .t'ccpteo pin' VEKmjN/M.t.tribuem&me u. chacun des deux
groupM. une origine distincte. Les grains thymiques externes
(ceux (pli Meomp<tgnent les parathyroïdes oxternes) ne sont
que (h s fragments de la tète du thymus, qui, au cours du
(Mvc)u)<j)onent, se sont détachés de la masse principale de
t'N'g<u"' pour rester en connexionavec les parathyroïdes prc-
citces. Quant aux grains thymiques internes (ceux qui sont
annexes aux parathyroïdes internes), ils proviennent d'un
hour~'o)) spécial, issu do la paroi externe de la quatrième
poche, tout a côté de t'ébauche de la parathyroïde interne.
i''ig.43t. Fig.4::S.
Co~j'otran~Yers~o d'une j)ara~h;)'oMoexterne.montrant Par tic d'une cou;)c~'ansvcrsatcd'u)iïo))(')hu'o'tdictt
unevesicM)oci)!tc~chienctdu)te.d'anrcsKnH.). d'untftpin)tom'cau-i)6(d'aj)t'i.'sKht!).
~.2.<'ofions<-Rt[u)nH's))j);)nf'tRn.inta!;tp~t-nU'y'i't'xt''rnc. i,unevësicu)eH'y)'oï'!ienne.2,cnnaicentr,)!de!.tf!~r(mi.?
3, \Îculc dih':e, lhpÎsliée, tlillkieUl'emelll pill.tfnéltith,~IÍlim
cuhiqupt>l "nrt!¡'!IIilI1L th ris son int!ll'ien¡' dc nombrt'!us"s cn1-
in)f}tep)U)6)t:)tei.,(it'tac))~<'sdcs)'j')!roi:tpa''Ri)«!se;nU)6-
simples ou (le dessin
aveé.sun~ reeètemenf épillnélial formé pnr des celluh~s_cul;Í'lue,
ne rcprésente qu'uue inoiliéJudu
ca)):tt).–3,ceHuteéj)ithfh.)lea~'etat(tedc~sccfjce;=
liules sont en luu'lie sUI'u1cmlé~s par des ciLs \'iht'aUle~. ceitu!essentb)aMc8sevoiontditn6latu[t)iÉrc'tu('af).)!.
Toutes ces fo!')na,ti')ns vesicuieuscs ou kystiques, quelle que soit leur origine, sont d~timitM.'
priinitivcmcntp.n' un epithetium non citie. Les cils n'a.ppara.issej~t fjuo plus tin'd, au cours du
dcvetoppenmnt, !u, présence des cils sur te revêtement epithetiil) des vesicu)es en question est
donc un filit d'nnportiinco secondaire.
le
inMt'icut'cs.
disposition plus antérieure.
1, phitt'ynx. 2, tt'af:h<!e- 3, 3, corps ihyro'ide. 4, nortc.
Ë,Rarot.idfpr'in)ithe.–C,sou8-c!Hvier-–7,t)'vi'oïdi('nne)nf6- Il n'existe d<Jnc pas (le 'type habitue) dans
r)Gtn'e.–S,8',nerf9'ttrrcnt9gau<:he.etth'o)t()ûnauc)tcpKssecnles rapports du récurrent et. de t'arteroti~-
M'riMe des brnnches. droit s'enrego dans une soUe de
rOUl'che tormée par deux branchesde la thyruïdlenne,dunt l'une, l'in~ roMienne. La seule notion per.si.stantec:.t
t'~rieure,passecnart'i6t'eduner)',)'aut['e,fa!;u[K;t'iHurfi,j)a9seen celle do leur contact très hruncdi.it au voi-
avant).
sinage de ]a trachée. Lo chirurgien en doit
conc)ut'o que, pour Éviter les a.ccident.s paralytiques provoquas pa.r la Ugidm'o sonuKMce du
nerf ot do )'art.6ro, on devra toujours lier ra.rtcre le plus loin possible en dehors de ):t ti'MhM.
2'' Veines. Nées des réseaux périfolliculaires, les veines de la thyroïde se
dirigent vers la surface extérieure de l'organe, en suivant, comme les artères, mais
en sens inverse, les espaces interlobulaires. Arrivées à la périphérie de la gtnnde,
elles s'anastomosent les unes avec les autres, de façon à former tout autour fie
l'organe, mais principalement au-devant de lui, un riche plexus, le plexus </M/o:-
dte?t(Rg.438). Les veines qui en émanent sont toujours très irrcguHbrps, p!us
irrégutieros que les artères. Nous pouvons cependant, d'après la direction qu'cttes
prennent, les diviser en trois groupes veines thyroïdiennes supérieures, veines
thyroïdiennes inférieures, veines thyroïdiennes moyennes.
a. V<Mes</M/ro!d!eMM<MSM~'t6M?'es. Les veines thyroïdiennes supérieures
(ng. 438/tO) répondent assez bien aux artères de même nom. Ettes tirent leur ori-
gine de la partie supérieure du corps thyroïde et s'en dégagent généralement au
voisinage de son sommet. De là, elles se portent en haut et en dehors, avec l'artère
thyroïdienne supérieure, croisent de dehors en dedans le côté antérieur de la caro-
tide et viennent s'ouvrir dans la jugulaire interne, soit directement, soit en se
jetant préalablement dans un tronc qui leur est commun avec la faciatc et la lin-
guate, le <?'OKC <Ayro~M~'Mo-acM<. Les deux veines thyroïdiennes supérieures, la
droite et la gauche, sont réunies t'unc à l'autre par une anastomose trfm.svcrsate,
'MMecommunicante ~M~'0'~M~'<?, qui passe à la manière d'une arcade au-dessu
du bord supérieur de l'isthme. KoofEH, au-
qun) nous devons une bonne description
des veines thyroïdiennes (/~t~<'H~ec/c'~
eA~ 1883), a signaié l'existence d'une anas-
tomose perforante jetée entre cette arcade
et !a jugulaire antérieure.
b. FcMes </(~'oMtCMMes ~M/'e?'eM?'
Les veines thyroïdiennes inférieures (ng.
438, t6 et 17) répondent à la fois aux artères
thyroïdiennes homonymes et à i'artère de
Nenbauer,, quand celle-ci existe. Ces
veines, remarquables par leur nombre et par
leur volume, émergent du corps thyroïde au
niveau de son bord inférieur. Elles sont réu-
nies là, les unes aux autres, par des anasto-
moses transversales ou obliques, qui consti-
tuent tes veines co?KMn<MïcaM<estM/e?'e!M'es.
Du bord inférieur de la thyroïde., les
veines thyroïdiennes inférieures descendent
en arrière des muscles sterno-thyroïdiens, en
s'anastomosant plus ou moins entre elles et
en formant parfois un important plexus,
dont les mailles, toujours irréguliëres~ re-
couvrent la face antérieure de la trachée. ~ig.438.
Ëttes communiquent largement, du reste, Les vaisseaux thyroïdiens, vue antérieure.
avec le réseau veineux trachéat et, par l'in- t, )ohc droit du corps th~rodp. 2. son lobe
tertnediaire de ce dernier, avec le réseau toucHc. 5,3, sonhyoïde.–
gauche. isthme. 4, p\ra'"idc do t.a-
os <ï, cartita~c t!t\rox)c.
hmncho-pulmonaire. Finalement, les 7, tfachéc-aWcMï. S, arïf'tv caî~tfdf? jmnH'in'.
9, veine ju~utait'c interne. )0, tr<mc veinem
veines thyroïdiennes inférieures viennent se t)i;ro-HngHO-~scia). )0' vftnp ":yt~tdiennes'n)6-
ricm~. U,artptf Unï'oltdicunp~ ~upfricHt-c.
jeter: t° celles de droite, dans la veine jugu- t: vaisseaux iaiyn~<'sn)~'i'ie)t)" i:f, t''iue UivroT-
dicnnc ïno; pnnc. 11, art<e sou'- cta\ iè)'c.
laire ttroite 2" celles de gauche, dans la i5, artère thyrcudiouuc interift)! iti, vcinfs thy-
rotdipnncs infcricurps tatératpB.– 17, t fines thvroÏ-
veine jugulaire gauche ou dans la portion diCH'tCs "ïîf!e"cs !oyf"ncs.– t8, trône hrachio-
initiale du tronc veineux brachio-céphatique ccphaHquc vpincux gauche. i: ero~e <)c t'aorte
~0, ~0, nerfs puoun)o~ast)'t')ups.
gauche; 3" celles qui répondent a la tigne
!t)M)i;)ne- dans le
médiane, trnnc veineux
te. tronc veino)~ hrnftiin
brachio.céphaHque
n.~nh')) gauche. On voit parfois quelques
veines thyroïdiennes inférieures gauches descendrejusqu'à la veine cave supérieure.
c. )MH<M <<?MMMMes M!oy<?MM<?s. Les veines thyroïdiennes moyennes,
situ~'s entre les supérieures et les inférieures (fig .438,!3); ne sont pas constantes-
Quand elles existent, elles se détachent de la partie externe des lobes latéraux, se
portent transversalement en dehors et viennent s'ouvrir, après un trajet toujours
très cu'u't, à ta face antérieure de la jugulaire interne.
d..t//seHCe de valvules. Toutes les veines thyroïdiennes, dans leur portion
extra-tdanduiaire comme dans leur portion intra-gtandutairc, sont dépourvues
de vaimjes et, par conséquent, sont remplies facHement
par une injection poussée
du tronc vers les rameaux d'origine.
ARTICLE Yi
THYMUS
Le thymus (angt. y'/<??!MS ~aM~, aHcm. T'Ms) est, comme ic corps thyroïde,
une glande vascutairc sanguine, deveioppëe au-devant du conduit, aerifere. H dif-
fi'red!' la thyroïde en ce qu'it constitue u)i organe transitoire, appartenant csscn-
)!cHeuK'ut a la vie embryonnaire et ftctate. Il fait, sou apparition vers tccommencc-
nH'nt du deuxième mois de tavieintra-utcrina et s'accroit ensuite graduettcment
jusq)t au neuvième. Apres la naissance, il progresse encore jusqu'à ta deuxième ou
troisième année. Puis, il s'atrophie peu à peu, de tctte sorte qu'H est dcja. fort
rc<u)it a t'agc de quinze ou seize ans et qu'it n'existe p)u' c))ez t'adutte, qu'a
t'~at. d'* simple vestige.
2" Couleur. Sa couleur est rosée chez le fœtus, d'un htanc grisâtre chez )c
jeune enfaut. Ptus tard, le thymus revêt une teinte jaunâtre et cette dernière coto-
ration s'accuse de plus en plus, au fur et a mesure que le tissu propre de t'organe
c-tcnvahi partes éléments du tissu adipeux.
3" Consistance. Le thymus est un organe mou, facilement depressib)c. Sa con-
si'-tancc est plus faihtc que cette du corps thyroïde, plus faible aussi que celle de la
rate et (tes gtandes sativaires.
4' Volume. Les dimensions du thymus varient avec t'agc, cet organe, ainsi
que ncn-. l'avons dit plus haut, augmentant de volume jusqu'à la deuxième année
ds<'r'~)uisf)nt ensuite graduellement jusqu'à t'uge adu)tc. –Chez le nouveau-né,
sa ton~m'm-, mesurée par son diamètre vcrtica), est en moyenne de 5 centimètre-.
–&t largeur, représentée par son diamètre transvcrsc, est de t2 à 14 rniHimetrcs.
Son épaisseur, représentée par son diamètre antéro-postérieur, mesure egatc-
mon), de 12 à. '14 miUimetres. Sur un sujet congèle, que j'ai débita en une se))'; de
coupes transversates (Sg. ~4t), ce dernier diamètre l'emportait de miHimetrc- sur
le précèdent.
5°Poids. Le poids du thymus varie. natureHement dans tes mêmes propor-
tions que son votume. Chez l'enfant naissant, le thymus poserait de 8 t\'t3 ei'am-
mcs d'après n.u;(.sTnnT, ')3 grammes d'après l<(tE()i.)!RK~, ']6 grammes d'.)pr{'s
MECKEtL, 3 grammes seulement d'après S.\r['ËY. Les chif'frcs donnés par HAt-~TKDT,
3
Fîg.440.
Le thymus en p~cc. npt'ca ab~Uon du pt~sh'on st.cmo-cost.iiL
t.t)\tcht''f-at'tc')'f.–2,co)'pa)hyt'D'ttJ~3<
tron'hra''h)o-c~pttftHf[UCV('inc't)x droit.–4~tt'.))iicf'raf'!tio-c'~ha!i')t!('
vctnf'nx~iiU('h~)<'hfdr<n(ttu thynms. –G.sûn)ohe ~aurhc.–7.7.cot)j)c de h)ttf'~t'cttt6di~Ui)t'8.)))'-)-)fa)'<ff.
di:tp)n'a~mc. 10, )0', pumttons droit (~ gauche, ~t'i~i)''s on dehors. 11, coujic de la paroi )ftOr<K'it~!f. f~
cuu[)f: de la ctfn'ictdc. 13, coupe du muscle &tfr)it.ct'ido-mas{o)'d!C)'.
par FRf<D)j![)Hx et par sont beaucoup exagères. Par contre, celui de S.u~'E)'
MEonsf.
est un peu trop faible. Si je m'en rapporte a mes propres recherches, qui portent
sur une série de 20 sujets, j'estime que !e poids du thymus du nouveau-né doit
être evatué a 5 grammes en moyenne. Mais ce poids est très variante j'ai ren-
contre, dans la série précitée, un maximum de H grammes chez un fœtus à terme
et un minimum de 1 gramme et demi chez un enfant de quinze jours.
Lepo~t/sspëc~Me du thymus est de 1,099 chez le foetus de sept mois. Puis il
diminue graducHement il n'est plus que de ),0*H chez le nouveau-né il était de
't,02Q chex un c~fi\nt de qu~t.orï.ojours (tL\n,TEB'r).
S H. Co~FOUM~TtON KXTÉRtEURE
Lethymus a la forme d'un corps allongé de haut en bas, avec une extrémité
supérieure et une extrémité inférieure. L'extrémité inférieure, beaucoup plus
iarge que la supérieure, constitue la base; elle répond au péricarde et s'arrête,
d'ordinaire, au niveau du aUton auriculo-ventriculaire antéuieur; on peut, cepen-
dan !a voir descendre plus bas, jusque sur fe diaphragme, mais ces cas sont
rar'-s.
L'extrémité supérieure ou sonMKe< se divise habitucHcment en deux
pro!ongements conoïdes, fes co?'Mcs f~M <?/MH<s, qui sont presque toujours d'iné-
sa)e hauteur la plus longue est tantôt la droite, tantôt la gauche, mais le plus
souvent !a gauche (60 p. fOO d'après mes recherches). Les cornes du thymus
s'ch'vent jusqu'au voisinage du corps thyroïde, sans toutefois l'atteindre. Un
jn~'ivaHe de 6 à dOrniHimetres sépare en gênera) les deux organes; les cas ou le
thymus arrive au contact de la thyroïde m'ont paru tout à fait exceptionnels.
Le thymus se compose de deux iohes, un lobe droit et un lobe gauche, adossés
l'un a l'autre par ieur face interne. Le plan de séparation des deux lobes est rare-
ment médian dans la plupart des cas, il est placé a droite de la ligne médiane
quand on examine le thymus par sa face antérieure, à gauche de cette même ligne
mcfiiane quand on regarde l'organe par sa face postérieure. Autrement dit, le plan
de séparation interfohah'c se dirige obliquement d'avant en arrière et de droite à
Cette disposition se voit très nettement sur les coupes horizontafes du tho-
rax pratiquées sur des sujets congefés (<ig. 44t). Ces coupes nous montrent en
me)))'; temps que chacun des deux lobes thymiques revêt la forme d'un triangle,
dont le sommet est pos<ë~'6M?' pour le lobe gauche et ante~eM?' pour le lobe droit.
Les deux fobesthymiques sont intimement unis fun à f'autre par leur face cor-
respondante. Ils ne sont sépares, en effet, que par une mince couche de tissu con-
jonctif. i! est des cas oil cette cloison sëparative disparalt sur un point plus ou
moins étendu sur ce point, les deux lobes sont complètement fusionnes, ou, plus
exactement, ils sont réunis t'un à l'autre par une partie commune, a direction
transversale, reprë&entant une sorte d'isthme. Suivant que cet isthme occupe la
partie inférieure ou la partie moyenne des lobes, le thymus prend la forme d'un H
(<y)KK.s eK H) ou d'un V (<A?/HH(S e~ V).
La surface externe du thymus, lisse et unie, nous présente dans toute son éten-
due 'te petits champs polygonaux, indice de la constitution lobulaire de f'organc.
Le thymus se compose, en effet, comme nous allons le voir tout a f'hcure~ d'une
multitude de lobules et chacun des polygones sus-indiquës représente la base d'un
de ce'- lobules,
§ fit. nAppoms
Le thymus, avons-nous dit plus haut, occupe a. la fois la cavité du thorax et la
partie inférieure du cou Nous pouvons donc, au point de vue de ses rapports, lui
coni-idcrer deux portions une po?'~OM cerctco~e et une portion </tO?'ctc~Me. De
ces deux portions, la dernière est incontestablement la plus importante elle
)'cp)'cs<'ntc, a effe seule, les quatre cinquièmes de l'organe.
configuration et (te ses rapports, ta. mcHteure méthode a. suivre consiste a priui-
quer des coupes horixontatcs du thorax sur des sujets préalablement congf't~. <h)
constate alors (fig. 44')/) ) que !e tt'ymus n'est nullement aptati d'ayant en arrière,
Coupe horixonLide du h'onc d'un nouvca.u-nc, p''u.t.i~o an niveau de )a, cro-.sc ~m't'~pN. )M)ur
tnontMr)~ forme eLic'smppot't.s du thy)))us (sujet congc]~,segment, inMi'icm'detii.ujW).
At ()anh'i6mc vût'tcbt'cdt~'snic. R, omnptatc. C., htm~'rus. U, stt'rnutn. E, f!cn\icmc c~tc. E', nahii-mf')~.
t,i~ynms,n'<'csGsdc'i)x)f)b~2\j)oun)<)n')(h'<))fL<'f~;ntchf'.cnfourc~j):trt<'apic~]'fs.–2".s''i~~n<)!j"f'.ii'c
dupountougauche.Y<'incftv~sutt6)'ictH'c.crussettortiffuf.5,H',nerfsphi'(''t)i<ju~~dt'oi~<'t.~fn't)'
ch6c. 7, ms0[t!m~p. 8, ~isst'~ux nu~<utu~n'p,6mLcrucs. t. mnsptc ~r:md )W<-tot'a!. tO. )~)it ])ccio t t.'tt'~
),f')'dc. ~2,fcnfton de )a t<ï)g"c p'u'tion du hicfps. t3. c<))'aco-b)'a<')u:d et CMn'tc po'fioH du hto'ps. fi. !"))~t'c
pû)'t(0)\du biceps. )~ so [s-~jmicux. )G. sous-scaptdait'G. )7, ~rand dptd'')e.
h'ajj~KC. ~20, rhotnb~'nt'. ~), numctcsdfs~tmt~io'cs\cf'teb)';tlp~.–~vaisseaux axiihm'M.
'~opastt'i~ufs dt'oi). et ~auch'. xct'frccm't'pnt ~ntchc.
-f
~8, ntui-ctcs in <'tct'-)am.
~ï\('t'o)!-
§ CoxsïtTL'rmx AX.r<m[(.))'t:
Envi"agé au point de vue de sa constitution anatomique, te thvmus se compose
coHune le corps thyroïde, d'un stronia conjonctifct d'un tissu propre.
l'Stroma conjonctif. thymus est contenu dans une envetoppc (ibreusc ou
Le
ptutut conjonctive, mince, déticatc, difiicite a isoler c'est la capsule (.'M </i~HtMS.
Sa .sx;<!C6 e.K~y'~M~e se continue avec le tissu cettuhurc du voisinage. Elle
s'unit intimement en bas, avec le péricarde: en haut, avec l'aponévrose cervicale.
–Sa surface M!<e?'eM?'e donne naissance a une série de protongements, qui, sous
le mun <)e cloisons et de sous-cloisons(septa et scptuta), pénétrent dans l'épaisseur
du t))y<)))tset te divisent en une multitude de segments plus petits, que nous décri-
ronsto!)tu)'heure.
I.a c.~)so)e du thymus, avec ses prolongements intra-thymiqucs, sert de soutien
aux vai~'aux et aux nerfs destinés a l'organe.
)fi-~d"giqucment, elle est essontieifementconstituée par des fibres du tissu con-
jonctif, auxquelles viennent se mêler des libres étastiqucs nncs et un certain nom-
)<rc uc cHutes adipeuses. Ces étéments adipeux~ très
rares chez te nouveau-né., très
rares encure chez le jeune enfant, se muttiptient plus tard quand l'organe subit
~-O!) évoftuion régressive (voy. plus loin).
~3-
~P~C~C~Ut~C~ C'jUipc'h) thymus d'un enfant ((t'MprcsëcnXFK~): on )<)hu!ft~ynfiquH.
<)fi'-t.utt'ccc't'fica)c(cortc~)fiuto])u)c.<])vi-.(''C('n))~du!cst'tn-.nnn]f)tttsiso)<s;n't~s)!'av~f'scot)j"nftn<'sJ.
V. VAISSEAUX ET NEXF.S
2' Veines. Les veines issues de ces réseaux capillaires se dirigent vers la sur-
face extérieure de l'organe. HUcs sont fort. nombreuses et suivent les trajets les
p)us divers. Un certain nombre d'entre cHcs se rendent aux veines mammaires
htterrn" aux thyroïdiennes inférieures, aux pericardiques et aux diaphragma-
tiquc- supérieures: mais ces veines sont en généra! excessivementgrétes. Les plus
\cnumi))cuses s'échappent du thymus a ta partie moyenne de sa face postérieure
et viennent se jeter, après un trajet très court, dans le tronc veineux brachio-
ceph.dique gauche.
3'Lymphatiques. Les lymphatiques du thymus naissent à t'intérieur même
'tes follicules, ou Hs forment un système de sinus, identique a celui qui a été décrit
di)))s fc-i ganglions lymphatiques (H).s). j))s sortent ensuite des follicules et se
répandent, sous la forme de capillaires lymphatiques, dans le tissu conjonctif du
tt'bute. t~inatemeut, ils se réunissent en trois ou quatre troncs, qui se jettent dans
tes ~angtions rétro-stcrnaux.
APPAREIL URO-GrËNtTAL
A
2° Les
ORGANES URINAIRES
RHtNS
.\n timbre de deux, l'un droit, l'autre gauche, tes reins (ang). A'cy, aitem.
.V/e!'e; sont des organes g)and)dcux et. t,rès vascutaircs.. auxquels incombe ['impor-
tante functiond'ctaborcr t'urine. Hs constituent ainsi la partie fondamentale de
rappax'i! urinaire. Après quelques considérations gënërates sur leur S!'<Ma<!OH et
)cm'sM!«)/eHxd'e/Ct<e,sur leur Mom&t'e~ sur leur d~'ec<!OH, sur ieuruo~Kmeetsur
~'ut'po~f.surtcureo/ora/t'oKettcur coMSM/aMce, nous étudierons successive-
ment: knr cûH/b~Ha~'o~ ej?<ë?'<eM!'c et leurs }'cp/)o?'<s; tcur coHS<t7M<t07:
<i!M6!<07M~M<°;3" leurs vaisseaux et leurs Me?'/s;4° leur produit de sécrétion
FtM'/MC.
§ ï.–CoNS!f).ËHATIO~'S GBN)h)ALES
I-'ig.Ho.
Les dcu.Y reins et ieurs conduits cxcrctout's, < us 0;! pi~cc.
A. A'. rein droit et rein gauche. [; uretères. C. vessie urinairo a demi distendue, avec C', coupe de t'ourafjtic.
U,
rcnts.
U', e.t~sutcs surrunatcs droite et gauche.
L',corj'sctuft-)teuxgauche.
K, portion furérectale du côlon i!io.peh'icn. f'
[' eauauï <f<K-
t. aorte. 2. t'cioc cave tuff'ricurc. 3. arbres di.tphr.tgmattfpfcsinff'-rient'es. 4 troHC f;<c)iaq«c, rf'iir')~~ a M!)
orjgmc. S. artf'rc capsutairo moyenne. 6. artcre nn''SL'ntt''r)f)ne supérieure. 7, 7', vaisseaux reuaut di'Mts et
gauche. 8, vaistcaux Sj~ernuiti~ues. *), artère mcscnterifjuc inférieure. )t), vaisseaux iliaques primitif!
vertèbres dorsales et des deux ou trois premières lombaires. Le rein droit est ordi-
nairement situé un peu plus bas que le gauche (dans les deux tiers des cas d'après
les recherches de HELM), probabtemcnt à cause de la présence du foie, qui fe sur-
plombe et qui, en pesant sur lui, tend à le refouler du côté de ta fosse itiaqac. Chez
la femme, en générai moins éicvés que chez l'homme de la hauteur
tes reins sont
d'uM demi-vertèbre lombaire (H'Em).
2" Direction. Les reins sont aiïongés dans le sens vertical. Mais leur grand axe
esUoin d'être exactement parallèle au plan médian H s'incline sur ceptan (fig. 4o8)
de h.u'tcn bas et de, dedans en dehors.
)i en résu!tequc les deux reins sont convergents en haut ou, en d'autres termes,
se trouvent pins
rapprochés à leur extrémité supérieure qu'a teur extrémité infé-
riem'c en effet, tandis que la distancehorizontale qui sépare l'une de l'autre les extré-
mité supérieures est de 6 ou 7 centimètres, ccUc qui sépare tes extrémités inférieures
s'éieve a tO ou'H centimètres. Si nous voulons maintenant rapporter cette obtiquité
des reins au plan médian, nous pouvons dire, avec Moiuus et RHCAMtEft, que le burd
interne du rein est séparé de la ligne des apophyses épineuses par un intervalle
qui mesure 2 centimètres '1/2 en haut et, en bas, 3 centimètres 't/2 à 4 centimètres.
11 est a remarquer, d'autre part, que l'axe transversal du rein, je veux dire l'axe
qui s'étend d'un des bords à t'autre, se dirige, non pas directement de dedans en
dehors, mais ohliquement de dedans en dehors et d'avant en arrière (voy. fig. 449).
Cette obliquité sur le plan transversal du corps varie de 40 à 80 degrés.
3" Moyens de îixité. -Les reins sont maintenus en position, tout d'abord t" par
tcufs vaisseaux (artère et veine rénales), qui .pont relativement très courts et qui
les relient a l'aorte abdominale et a. la veine cave inférieure; !2" par !c péritoine
pari~a!, qui, en recouvrant )a plus grande partie de leur face antérieure, les
apntif~c fortement contre la paroi abdominate. Sans rejeter entièrement l'action
tixatru'c des vaisseaux et du péritoine pariétal, nous devons rcconnaitrc qu'elle
estfout a fait secondaire. On peut, en effet, comme Fa démontré LuGUEu, enlever le
neritoinc pariétal, on peut même sectionner les vaisseaux rénaux sans amener
pour ('c)a de dep)acement du
rein: sépare de son péritoine et
de ses vaisseaux., [ercin n'en
reste pas moins en place et résiste
aux priions exercées de haut en
bas pour t'abaisser.
.I.f-'AscfAKHXAL.–Al'acUon
t)cs\i)i'-seaux et du péritoine,
action tr''s faible, vient s'ajouter
comme un moyen de fixité autre-
ment important, une enveloppe
tibreusc qui entoure t'organe dans
tuutc son étendue et que l'on dé-
signe pour cette raison sous le
nom d<' /<ïscM~e)'M'ëHa~ou, tout
:U![i!e.n<-ni, de /~e~ ?'e?:a/.
Le f:tscia rénal est une dépen- .r, j*, ligne médiane. i, rcht. aorte et votte ca~c
dance de ta couche ccHuicusc qui,
inférieure. 3, fascia p)'~)'~na!. t. )a-'cia rctro-r~nat. t!. G.
masse adipeuse p~t-))')')mtp ~<t/M)~fn~tf~'}. 7, m~sgf adijK'u:
pararfuafe. S. ppntoint: parifta). tcpt't~cm~ schéma) i~u''n*cnt
xous ic nom de fascia propria, par une couche de cellules ptatps. vprtfbt' tu. psoas,
douhle )c )'eni)tet, pariétal du pé- avec son apOM~voËC. Il, t, car~c des to'nbc~,avecson aponévrose.
titoinc. H est forme de la façon suivante (ug. 449) en arrivant au niveau du bof't)
externe t!u rein, )c fascia propria se divise en deux feuiUets un feuillet antérieur,
')ni pM~' en avant du rein, c'est le /'eM<Ke< ~'ep'eHa~; un feuillet postérieur~qui
passe en arrière, c'est le /'eMîMe< re~'o-eK~Le/eM!Me<)'e<?'o-)'eHa~(4), cnf;t)!'e
appetë /'ase:<i! ZMC~'A<!7~~ du nom de ]'anatomistc qui )'& bien d(!crit ej) i<S8~,
s'insinue entre te rein et la paroi abdominale postérieure, n s'appiiqu" tout
d'abord contre le carre des tombes, puis contre te psoas et, finalement, vhntsc
fixer sur la partie antéro-tatérate de la cotons.; ver-
tébrate, immédiatement en dedans des insertions
de ce dernier muscle. Entre !es musctes pt'ëcit~
et le feuillet rétro-rénai se dispose une couche
ceUuteuse ptus ou moins accusée suivant tes
sujets, la coMC/te ce~M~o-sc~eMse ~a)'«i'e)!s/<;
(fig. 449, 7 et 480, 7).– Le /'<'M~/c~e)'e~ (3;.
un peu plus mince que Je précèdent, suit exacte-
ment le même trajet que le péritoine p.u'iëtil!.
qu'il double et renforce. -Il s'étale, tout d'abord,
sur la face antérieure du rein, qu'it recouvre
dans toute son étendue, depuis son bord externe
jusqu'à son bord interne. Poursuivant ensoi~ son
trajet de dehors .en dedans, il passe au-devant du
bite du rein et des gros vaisseaux prévo'tcbraux
et vient, sur la ligne médiane, se fusioux'ravce
celui du cOté opposé.
Voyons maintenant, sur une coupe sagit)a)c<!c
la région (ftg. 480) comment se compo)1cnL nus
deux feuillets pré-et rétro-rénat a leur partu'
supérieure et a leur partie inférieure.– A'~ /t(t!f<,
tes deux feuittcts.cn arrivant à t'cxtrémitc supé-
rieure du rein, passcn!: )'un et f'autrc sur ics fa<;e-,
correspondantes de !a capsule surrénah', rccun-
vrent ces faces comme ils ont rccouvcr!. celles du
rein et arrivent ainsi au sommet de la capsule
surrénale. Là, ils se fusionnent et contracLc~ de
fortes adhérences avec la face inférieur); fitfdi.t-
phragme.
I)hragiiie. ~HE?% &~s, au niveau
bas, ~iL, niveau de l'extrémité infé-
rieure du rein, tefeuittet rétro-rénat et k feui!!et
prérénat se rapprochent l'un de l'autre, mais sans
se fusionner, sans entrer même en cunLact. )!s
continuent a. descendreiso!émcntt'un en avant de
l'autre et viennent se perdre dans le tissu ce)!u!o-
adipeux de la fosse iliaque interne.
H résulte de la description qui précf'tc. xetle-
ment schemattseedans tes deux coupes 44Uct 4&U, que ic tasoa rcnat forme au rc!f)
et. a ta capsule surrenatc une toge commune c'est la ~o</3 t'CHa~e. H en rcsuKc
aussi que cette loge., si et)c est parfaitement fermée en haut et en <h'huf; ''s!
manifestement ouverte a sa partie interne et a sa partie inférieure a sn pa)'
interne (fig. 449), c'est une ouverture targc et haute, qui fait connnnniqncr la
loge rénale avec la région prcvertebrate a sa partie inférieure ((ig. 4M), c~!
ptutôt (les deux feuillets étant très rapprochés l'un de l'autre) un ('U'oit cana!
qui descend verticalement vers la fosse itiaque interne. Constatons, en passant,
que le rein peut dans certains cas sortir de sa toae et que, pour cela, dcuxvoM
lui sont ouvertes une voie interne, qui ramènera sur la ligne médiane une
voie inférieure, qui le conduira vers le bassin.
Le fascia rénal n'est pas lihre. Nous avons déjàvu qu'il prenait, en haut, de for-
tes attaches sur la face inférieure du diaphragme. Nous l'avons vu encore se fixer,
en dedans, sur les parties antéro-tatérates de la colonne
vertehratc. En dehors, it
est'H~intenuen place, le long du bord externe du rein, par sa continuité avcc le fas-
ciapropria. En avant, des travées conjonctives l'unissent au péritoine pariëta). En
arrière, des travées analogues le rattachent au carré des lomhes et au psoas, ou
plus exactement aux feuillets aponévrotiques qui recouvrent ces muscles. La loge
fibreuse perirënate est donc, comme on le voit,
solidement fixée.
Le rein, a son tour, n'est, pas libre dans sa toge
(ibrcusc. De toute sa surface extérieure partent
(i'innombrabtes travées et trabécu)es (ug. 449
et, 450), qui vont s'attacher d'autre part; a la paroi
interne de cette loge et qui ont pour efï'et, on
ic ccneoit, de rendre le contenu a peu près
imtttoi'iie dans ie contenant. Ces travées con-
jonctives se trouvent partout, mais cHcs sont
particuHeremcnt accentuées (Lt;(.UEu) a F extrémité
supérieure et au niveau du hile, on elles forment
autant ()c petits K~aH:eM~ sMspeKseM~
Au total, le rein se maintient en position parce
qu'il est fixe par des tractus conjonctifs aux parois
d'un''toge fibreuse, iaqueiïe, de son cote, est fixée
par <)es tractus conjonctifs anatogucs aux régions j
avoisinantcs.
Lo fascia prerenat se trouve renforcé, sur certains points
<jue nous indiquerons tout. à t'hourc, par une tatno ccUu-
ieusc. ~))nuc sous le nom do /'eM)7/< </e ï'o/t/ Cette )a.mo
e-t U)H' ftcpcnfta.nco du péritoine ot, pour bien comprendre
sa si~~ificatio)). il importe de se reportera ):t vie endx'yon-
tM'i'e. tO st:idc oit te eùton, n'nyant pas encore suui su
!uiS!"h. Hotte tibromcnt dmis l'~bdotnen. rctic n tu cutunnc
tertct~atc j)ur un ton~ repii peritonciU. te H«'.s'e«<<ept't'<)it'~<~
~g.4~t.A). Arrives à Ju. cofunno vertchrate. iesdeux teuit-
tt;t5 'jni tonnent eo mésentère se séparent pour tapisser. :'t
(i)HiU' et u gauche. la paroi itbdominttte postérieure et cons-
titue) .tinsi te péritoine pin'ieta.t primitif, iequc) passe au-
!tcvant des reins.
i'tu- tard, te coton et son mésentère se rabattent, en Schéma indiquant. gur u'x* conj'e h'ansvcr-
dchur- et s'aj)pti~)ucntcontre )o rein il en resufte (ti~. 4ht, B) sale du rein ~uch<* !c mottf de forma-
'j'MCe) <jr~ant;S(! trouve ators recouvert par trois feuittets tion du fcuitietdcTot<t):A,)c<'u!t)navant
)~rito)~-aut. <p]i sont, en anant d'arrière en avant, te feuitfet sa torsion, avec son nx'-sottt'reprixnUf;
j~ti~t.d prifuitif. te fcuittet droit du mésentère primitif, te H, te pulon s~tant ra~Husut' la face an-
feHiHft K<tuctie de ce même mésentère. tcrtcu'c du rein; C- le feuit!ct K~uchc du
t'tus <!t!(t encore ffi~. i5t, C) les deux premiers de ces n~seutfrc s ~tm~ fuaio"Mf avec le fcuit!e~
tr')iste)!dtets s unissent t'un a t'autreet disparaissententant. pr~t'~)ïal [U'mutifpout' fot !)*cr le fcuiHct de
Totdt.
'jue teuit.t'ts séreux, ne laissant à leur lieu et ptace (ju'uno t. rein ~uch< –2.tasctaprér<-mtt.–3.fasc'~
ta~uc M'thdeuse, qni est. précisément )o feudtct de 'Mdt.
Qu.mt au tcuittct superficie) (iincien fenitiet droit du m~ primitif 6 et ff~Utet sn~uchp et rcuiltpt'IfOtt
duin<pnttt-epf'm)it)f.fcuittf't<Tot<!t.–
sf'ntt're mixntif). il persiste, constituant alors tcpo't'/otxe H-pfritomcp~i6t~dcRnmf~hMV~uHe):H
il
par;c~)/ f/c/?nt/ )o ~f;otHC pf/e/a/ </e <K/;<c. t) est autre 'jue le fenittct 7 (chez ienthryoa).
Le h.'mttet de Toldt n'est donc, connue on le voit,
~ue lu retiquat de deux feuillets périto-
nMux .ti~~ttus au cours du dc\-ë)op))''<ncnt. )t n'existe na.turcUoncnt
que sur les points où s'est
rabattu t)' mésentère pt-imitif, c'est-à-dire sur les deux tiers inférieurs de la htco antérieure t!u
tv!)) dr~tt et
sur la partie tout inférieure (ie ta face antérieure du rein gauche. U convient
d'ajouter qu'it est toujours, chox )'a,du)te, peu ou point visiUe. Il n'a., en tout cas, aucune
impat't.a.nce,soU,physioiogiq(M,MH,chu'm'gtC!i)o.
CAi'scLE Ar~pEUSE DU L'ensembte des travées et tra-bëcutes que nous
KE!
venons de dëcrh'o entre ic rein et sa loge fibreuse est presque entièrement fonnc.
chez te fœtus, par du tissu conjonctif & peine aperçoit-on cAet ta, irrégutici'enH'n).
dissémines, quctques lobules adipeux d'une couleur grisjauna.tre. Hen est encore de
même dans les premières années qui suivent la naissance. Mais, vers t'agc de dix
ans, quelquefois plus tôt, les éléments. conjonctifs sont envahis par la graisse, dont
la couche augmente gradueUement et atteint parfois, chexl'adu)te, 2 ou 3 ccntitne-
trcsctmemc plus: Ainsi transforme, ainsi CK~sse (qu'on me permette cette
expression), le tissu conjonctifpcrirënal, veritabte atmosphère graisseuse jetée
tout autour de Forgane, prend )e nom de capSM~e s<eMse c~M ?'eM!.
La capsule adipeuse de rein (fig. 449,6), quoique constante, varie bcaucoupavcc
4 4
Fig.i:i3. L''n:.4;it.
Lcnh)<!rui(.vn<')ip)a('u~['s:).fu.('e Lcn~'u)c.)L'U)Umcct.\n))a)'a.ita)-c
.ant.ci'iout'o- ()nr.h''rtet))'o.
t. t'ft)t) < \icmc. 2, hot'd intct'nc, avec ïc tntc. cxt~tUtU*' ~t~ricupe- e\U'~n~f infcficnrc.
cajt-ttk rtttT~'naic. G, ar~rc t'ouate et ses divisions. 7, veine t'enate. i'assinet, avec S', son collet.
!ufctcrt. H', at'tctc eapsutau'e ïntt'ricurp. U, ay~'rc capsulaite n)0;c)ute. t!2. art~t'c capsutait'c su~n'icurp.
–i3,~)it)xk'vf'i)tccap5utait'c.
2" Face postérieure. La face postérieure du rein a peu près plane )cgarde
f't) tn'fh're et- en dedans. Comme la précédente, c))c est tisse et unie. Si nous <'nte-
vuos le rein pour voir quelles sont les formations diverses qui sont placées en
~)TJf'!e (fit;. 438), nous reconnaissons tout (('abord la deuxième côte et, en dedans
't'cttc, i'iucadc du carre des lombes ou tigamcnt cintre du diaphragme, qui,
comme un le sait, s'étend de la douzième côte au sommet de l'apophyse transvcrse
de la '!cuxienie vertèbre tombaire. Cette )ignc transversatc ('(M/o-K</«H<eM<eMse di-
vi-<'ta &jne occupée par le rein en deux parties :) peu près égaies, t'une située au-
'tf~u' t'autrc située au-dessous
a. &)po;s aM-des~OMS de la Cù<e c< ~M /~<:m~H< <H~'e. Hn bas, au-dessous
(tptnduaxionccôtcctduiigamentcintredu diaphragmc(ng.4a8), ta face postérieure
du rein «'pose sur le muscle carre des tombes, dont ette est se parée par te feuiUet anté-
)iMu-<ie t aponévrose du transversc et par une nappe ccHuto-adipeusc, ptus ou moins
~\ch)[)j)re,)aM:<Msece//M/o-<peMse p<{!'a?'eMo~t' (voy. ptus haut). Dans cette
~appc ceHtdcuse cheminent tes trois nerfs suivants tout en haut, longeant le bord
inférieur <)'- la dernière côte, le douzième nerf intercostal; un peu plus bas, et très
'appt'ud~'s l'un de l'autre, te grand abdomino-genitat et le petit abdomino-genitat,
~cux br.itn'hes du ptcxus lombaire.
Le rein déborde toujours, eu dehors, le bord externe du carré des tombes il
)'epund a)"rs aux musctes targes de rabdomen et plus particulièrementau musctc
transver-r.
La face postérieure du rein est entièrement dépourvue de revêtement pdriton~)
la disposition contraire, c'est-à-dire celle où l'on voit le péritoine tapisser celte face
et. la rattacher à ]a paroi abdomi-
nale au moyen d'un mëso, est tout a
fait exceptionnelle.
b. 7?s~or<s SM-dessMs de la cd<(!
et ~M ~~c!meM< C!M<re. Au-dessus
du ligament cintre et de !a douxieme
côte (Sg. 488), te rein repose sur le
diaphragme qui le sépare de cette
douzième côte, du. dernier espace
intercosta) et du cut-de-sac infé-
rieur de la plèvre ou sinus costu-
diaphragmatique. Nous avons déjà
décrit, a propos des plèvres (p. 480),
les rapports que présente te sinus
costo-diaphragmatique avec tes eû-
tes, nous n'y reviendrons pas ici.
Nous nous contenterons de r.ippeJer
(fig. 437) 't" que le snms costo-
diaphragmatiquc commence, du
côte du rachis, au niveau dn bord
supérieur de la première io)n))aire,
a )0 ou ')8 mi])irnetrespar consé-
quent au-dessous de la tête de Li
douzième cote; 2" qu'a partir de ce
point, il se porte en dehors et un
peu en bas, rencontre le bord infé-
rieur (te la douzième côte a 8 on
9 centimètres de la ligne des apo-
Fi~.4~. physes épineuses, croise successi-
Happo~~sdcJaf~'c'posf.ct-)eurc';tnt'(~n(sujt~cvement sa face interne et le derniei'
trente-deux ans. c~t.(~ ~a,uchf). espace intercosta), et aborde, la
~ptnuït0)),nvc'ci\sonbor]tnft''rieut'2,j)iL"n'c))arn''),atc,onzième cote a 11 ou 12 centh~eu'c-.
2', sinus cos)o-dmpt))'a~)):diff"c ou <'ut-<!c-safinft''f'[cur '~i
H\'c<'
/c!f).–3,(fiaph)'Mfïn]t;4ii~antcnt.('i)t!)'H.n)'ca(fc<fu de la ligne épineuse; 3" qn'H pré-
psna!(i,hiatus ('osto-(Uaj)!)'!i!~n)ntiquc.–7,t'<'tn~t?'o!
i: sente ia
sajt.n'(ic('ac)~<fst,indiqu~<'[aLt'nnc)i~ncjtOtnt))!cf.–S.hot'') son pointtep)usd(;c)i\'eet
fxtct'nctht('!tt't'6<f~sïon]hps.),!)0i'dc\t['rn<osn]u'-f'tcss;)i- qu'H
ttaux.–)0.o'<Uc)!htfjt]c. se dirige ensuite, par un trajet
C'C~tC~C~ neuvième, dixième, onzième c(,dcmxicmc d'abord horizontal puis oblique-
c~t.ps. t)' U~. D~ !)~ ticm'i~mc. disif''tnc, ouxicmc eL
douxiC'ntevct'i&ttt'csdot'sjdcs.–L',t.j't'cnn6rc, ment ascendant, vers la base de
deuxième, Lt'oisiuntc et qua).)'i~mc vo~Èbrcs lonthaircs.
t'appcndice xiphoi'dc.
La. donziètne côte est malheureusement très variabtc dans ses di)ae!)siuns, et
)cs rapports de ]a plèvre avec ta douzième côte varient. naturettefnent avec )a
tongueur de cette derniorc. Si la côte est, /OK~Me, et. c'csL )a disposition de
beaucoup la plus fréquente (qua.t)'e fois sm'cinq, d'après McAMf!~), les rapports
en question sont. ceux que nous venons d'indiquer la face interne de la douzième
côte est i.apissec par la p)evre jusqu'à 9 ccn'imct,rcs de la ligne cpine~c envi-
ron, a peu près dans ses deux tiers internes c!)e est extra-p)eura)e dans sun tiCM
externe. –Si, au contraire, la côte est coM?'<e (6 ou S cent.nnet.res et au-dessous),
eiïe est tout entière en rapport avec ta séreuse, et te sinus costo-diaphra~matiquc.
tp.i que soit le point. de );i. côte ou on le considère, se trouve toujours situe
,iu-'i''ssousd'ct)eenptciucspnr-
Ut'tHUi'C.
\~ns devons faire remarquer
c!)r~)rc, a propos des rapportsdu
rf'in avec le cut-de-sac p)eura)
dans la région de )adouztè!nc
f'u(.,que)esfH)resd)aphragntn-
tiqucs qui répondent, innnëdiatc-
!)jcr,! a ta face postérieure de
!'u)')))efo)'mcnt.unolan)ccxces-
')\<nenL mincc~ barrière peu
i't'sittante qui se laissera facHe-
)n(')!tt'cfou)erou)nCjtnett'avcrser
paries coitccUons përinephre-
rnju~s. ~aiscen'e§t pas tout:
i)!)iu~diatcment en dehors du
ii)is~)n défibres qui vient s'in-
s~rcr sur t'arcadc du psoas ou,
))u~<'up)t)s)oin,aunivcaudeia
partis externe f!e l'arcade du
car!~ des ionbes, la cloison dia-
p)u'<~)uatiquc présente très sou-
vc!~ une interruption, un vëri-
hiatus de forme triangu-
taij)~' H~s.
)!!irc,dont la base, dirigée en L'hiatus dmph)'ag!t)ati~uc, vue ~nt~ricurc ti~n~
!~a-reponda)afoisa)'arcade pointtUce rouge indique ic contour du ictn.
du r:n')'e des iombeseta)adou- ), dtap))t'a?ntp, avec c~ t', sca Jeux piHcrs. 2. pcUt psoas,
avec a)'ca<!c ntx'cusc du psoas. 3,ca''r6 des tomtM's. –4, t'ga-
xie!)~' côte, c'est r/~a<M~ ~'<ï- tncnt cu'u t)n dia('t))'agtMc. 5. transvo'sc de t'abdomcn.
p/M!f<<t~Me (fig. 4S8,6). Cet hintn:; costo-dia;aî;)nat)<jt)c. 7, p!~vrc diaptu'a~mattquc.
visible à travers ccl hiatus. 8, cl S\ onx)&tnc cl douxu'tnc côtes.
tfiatus diapbragmatique se ren- P, douïientc )tcrf httercostat. tO, t0', Mprfs abdomitto-~nitaux.
it. nerf feinoro-cntan~. )2, nerf g~nito-o'ura). )3, œso-
contre environ, avec des di)nen- phage.–)4,aot'tc-
si~ns j))us ou moins considëra-
L' <)uah'iemc tontbait'e.
Me- 'tans les deux tiers des cas. Cette année même nous avons examine,
M. TnKVKxoT et moi, 49 sujets l'hiatus existait sur 33 d'entre eux, ~2 fois des
deux rutcs, 2t fois d'un côte seuioment. Nous avons déjà signalé l'hiatus en
quc-h~n a propos des insertions du diaphragme (voy. t. I, p. 846) et, si nous y
i'f'n'n')))-. ici, c'est pour faire remarquer que, a son niveau, la face postérieure
du n'ijt se trouve directement en contact avec le cut-dc-sac inférieur de la ptèvrc
(fig 458, 7). Cette disposition, on le conçoit, acquiert en pathologie rénale une
~mpurtance considérable elle nous explique nettement la possibilité, pour une
)~iuii h'Hainmatoh'edurein.de se propager a ta ptevrc et, pour les collections
pmui~ntes perinëphrëtiques, de s'ouvrir en pleine cavité pleurale sans avoir a
j~'i't'n'L't le diaphragme.
c. 7)'a/)po?'<s éloignés. Les rapports que nous venons d'indiquer sont ce qu'on
pourrait appeler les rapports immédiats de la face postérieure du rein. Au delà du
~anv fh"~ tombes pour la partie inférieure de t'organe, au dciades fausses côtes pour
~-a partie supérieure, se trouvent un certain nombre de formations qui, pour pré-
i-pnto avec te rein des rapports plus éloignes, n'en sont pas moins très importantes.
Ces formations, dont l'ensemble constitue la ~t'OM ~o?'so-~o?K&&M'e, sont, en a~nt
1 .1 -l-
~Gtn)~1~n«~n)'
d'avant en arrière (ng. 452 et t. I, f)g. 633) 1° le feuiltet moyen de i'aponëvi'ose
u -1 .1-0- 1_ V.]
(ng. 4S3 et 4S4), que passent tous les organes, vais-
sea,ux, nerfs et cf~na) excréteur, qui se rendent au rein ou qui en paient.
a,. flile du rein. Le hile du rein a la forme d'une
fente a direction verticale. Elle présente 3 un 4 cen-
timètres de hauteur sur 12 a'18 miHimètrcs de lar-
geur. Elle est ainsi limitée par deux lèvres l'une
antérieure, ordinairement convexe t'autre posté-
rieure, rectiligne ou tëgèrement concave. De ces deux
lèvres la postérieure, comme nous )e montre nette-
ment la figure 489 (3 et 4), est un peu plus rappro-
chée de la ligne médiane que l'antérieure; autrement
dit, le hile empiète sur la face antérieure du rein,
plus que sur sa face postérieure. Des différents
organes qui traversent le hile et dont t'enscmbte
constitue le ~eeft'CM~e du )'et'M, la veine rénale oc-
cupe le plan le plus antérieur. Vient ensuite l'artère
rénale et, en arrière de Fartërc, le bassinet ett'ure-
tère.
b. Sinus du fe~t. Le hile du rein )i'est qu'un
simple orifice en forme de fente. Il nous conduit
dans une excavation profonde, qui lui fait suite
immédiatement et qu'on désigne sous le nom de
~'MMS du ?'e!'M. Cette excavation renferme, environ-
nés par une graisse molle qui est une dépendance
de tacapsute adipeuse, les nombreuses divisions des vaisseaux rénaux et. tes
canaux d'origine de l'appareil excréteur.
Si nous enlevons tous ces organes, le sinus, ainsi vide, nousapparait sous la
fornto d'une cavité rectangufaire,aptatie d'avant en arrière et circonscrite de toutes
parts, excepte au niveau du hile, par le parenchyme du rein. Pour en prendre une
noLion exacte, il convient de l'examiner sur deux coupes du rein, l'une horizontale,
)'!in!t'e frontale. –LajtM'eMMe?'e (fig. 460,2) nous renseigne sur sa largeur et sa pro-
fon'h'ur sa largeur mesure de JO à 't2.miHi-
mètres: sa profondeur est de 30 & 3S milli-
mètres, soit.fa moitié environ de la largeur
du rein. La. seconde (fig.461) nous ap-
prend, tout d'abord, que les deux parois
supérieure et inférieure du sinus sont rela-
j.ivcinent fort étroites et, de ce fait, ressem-
blent de simples bords. Elle nous apprend
ensuite que ces deux bords s'écartent l'un de
l'autre, en allant de dedans en dehors, autre-
ment dit que le bord supérieur est oblique
en dehors et en haut (GbHquement asccn-
<)a)u), tandis que le bord inférieur est ob)i-
que eo dehors et en bas (ob)iquemcnt des-
cen()unt). I) en résulte que la hauteur du
sinus s'accroit au fur et a mesure qu'on
s'ëtoi~e du hile et atteint son maximum au
niveau du fond de la cavité.
Les parois antérieure et postérieure du
sinus, suivies du hile vers la profondeur, F~4~.
sont d'abord lisses et unies. Mais, bientôt, Sinus <)ut'cmt!ro)L vudc~~Citcc
elles deviennent irrégutiéres et se hérissent
pos~r~urc.
même de nombreuses saillies (fig. 46t). Ces (Lap3t'oia)tt~t'ie)trcdusi!)U5aët6e'ticv~c))Our
montrrr sa paroi yostéricurcct sa circonl-irencc-j
saillies sont de deux ordres les unes i, cxtr~nut~ sujt~rictH'c du rein. jc~re pos-
t6ricm'p(!u))itc.pa)'oip05t~r)t'medus'nus.
(4 et 4'), disposées en forme de cône, cons- –4.4'.jHtpiHcs['~naies(4aYccs.ico)tci'eHcm('tn-
brtmcu'ecûMsmu~cpartapm'Hps.Htn~-icurcdu
)it))cn) lespapilles <~M 7'cM!; les autres cat)cc cort'csjtondaHt). 3, une papific bifoUcc.
G, 6, StUnicsforn~espar les cotooncs de Bertm.
(6,6), arrondies et atternantrégu)ièrement
avec tes précédentes, constituent les saillies ZH/efpaptKa~'es. Nous reviendrons
naturellement sur ces saillies Il propos de ta. structure du rein et nous verrons
a)o)<- i" que les premières, les papilles, représententles sommets des pyramides
de Midpighi; 2° que les secondes, les saillies interpapittaircs, sont formées par
la substance corticale du rein (co/OMHM de ~e~H), qui, a ce niveau, fait comme
hernie dans la cavité du sinus.
Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure du rein, arrondie et mousse,
5°
répond il la face interne de la. onzième côte. On ia~ désigne fréquemment sous le nom
de/)6~SMpërMM?'du rein. Elle est coiffée par la capsule surrénale (voy. C~MM~e
sm'eM/e).
~H).–CoXSTtTUTtON A~ATOMmCHU,
Le rein est, qui au premier abord nous parn~-oU
.parmi les viscères, l'un de ceux
le plus complexes. C'est aussi l'un de ceux qui ont été ie mieux étudies, et sa c<)s(i-
tution anatomique, grâce aux travaux relativement récents de ScuwEmEx-SRf))! de
KôLHKEH, de LuDWfs et de nt~DE~UA~ est aujourd'hui assez bien connue. H se com-
pose comme le foie et )a rate:'1° d'une enveloppe ûbrcusc; 2° d'un tissu propre
3° d'un tissu conjônctifinterstitiet, auquel vient se joindre un certain nonthre de
fibres muscuta.ires tisses.
A.–CAPSULA FUiRHUSR
L'enveloppe fibreuse du rein, que t'en désigne ordinairement sous le nom de
cspsM~e /<&?'eMse ou (te Mtent6?'<XMe~M'op?'e, de coloration bfanchu.trc, mince ]n,')i;i
résistante, épaisse de 0"t
a 0"2, revêt régulièrement toute la surface extérieure
de l'organe. Arrivée au hile, elle s'engage dans le sinus, qu'elle tapisse égatonott
dans toute son étendue et au fond duquei cnoSc continue avec la tuni(jue eoi~-
jonctive des calices et du bassinet.
Extérieurement, l'envctoppc fibreusc du rein est en rapport avec la e.)psu!e
adipeuse, à laquelle elle est unie par des tractusconjonctifsetpardcsvai-seaux.
Intérieurement, cno repose sur le tissu propre du rein et lui adhère a r:iide
d'une multitude de prolongement! également conjonctifs, qui s'cnfoncpi)). dans
répaisseur de t'orga.nc. Ces dermers prolongements sont très déHés ils se déchirent
a. la moindre traction et, de ce fait, permettent toujours a t'anatomiste de sepfu'cr
H.–Ttssui'Kop~m
Le tissu propre constitue la partie essentielle du rein. le rein proprement (fit:
il se compose, d'une muttitude d'éléments tubuteux, les tubes M)'Mt/c?'es, se ~rut)-
pant systématiquement en lobules d'abord, puis en lobes. Pour procéder avec mé-
thode a l'étude de la constitution anatomique du rein proprement dit, nous décri-
rons tout l'aspect qu'il présente sur des coupes macroscopiques, ~'uus
étab)irons ensuite qu'il se divise successivementen lobes, tobutes, tubes urhnfères.
Prenant un de ces tubes urinifères, que pour la commodité de la description nous
supposerons isolé, nous étudierons ses difTérentes portions, en le suivant pas a pas
depuis son origine dans la substance corticale jusqu'à sa terminaison dans le sinus.
Nous indiquerons enfin, dans une description synthétique, queUes sont les rela-
tions des divers segments de ce tube urinifère avec les différentes zones de
l'organe.
1° .-tspec< dM t'et'K vu en coupe.
Si l'on incise le rein paraUètement a ses deux faces, en allant de son bord cu')-
vexe
qu'il
's
<
le hi)e (fig. -462), on constate, en jetant les yeux sur la surface de coupe,
constitué par deux substances d'aspect bien dinerent ]'une centt'aie ou
)nc(h)i).iire l'autre périphérique ou corticale. Examinons-tes séparément,
i°Lobu!atiou chez les mammifères. Cette lobulation du rein est très mani-
feste d~x certains mammifères, notamment chez les cétacés, chez fours, chez la
loutre, ouïes lobes sont entièrement distincts et s'attachent en forme de grappe
sur les branches d'origine du canal excréteur. Chez d'autres mammifères, les
lobes du rein, quoique indépendants fonctionneHement, se soudent entre e!n par
la plus grande partie de leur surface.
Leur base seule est isolée et, comme
cette base répond à la surface exté-
rieure de l'organe, celle-ci se trouve
formée par un nombre plus ou moins
considérable de bosselures, qui répon.
dent chacune à un lobe distinct. Telle
est la disposition que nous rencontrons
chez le phoque, le bœuf, l'éléphant.
4" Division des lobes en lobules. Quoi qu'il en soit de leur nombre, les lobes
du rein se subdivisent à leur tour en un grand nombre de ~o&M~es, 400 à 500 en
moyenne pour chaque lobe. Chaque lobule est formé par une pyramide de
Ferrein et par toute la portion de l'écorce qui dépend de cette pyramide (fig. 463
et 468).
Le lobule rénal est donc exactement constitué sur le même type que le lobe
il possède un élément c<'M<?'<~ ou eKue~ojope, qui est une émanation de la substance
meduHaire, et une partie pen'p/e ou eHue~~H<e, qui est formée par de la
substance corticale. Ici encore la substance corticale entoure la pyramide de
Ferrein sur tout son pourtour, excepté au niveau de sa base, laquelle est pour
le tobuie ce qu'est la papille pour le lobe.
Sur les coupes longitudinales du rein, les limites respectives des lobules sont
indiquées par des lignes en rayon qui passent entre les pyramides, en plein
labyrinthe par conséquent, et à égale distance des deux pyramides voisines. Ces
limites ne sont pas seulement conventionnelles comme celles des lobes. Elles sont
indiquées par des vaisseaux à direction radiaire (fig. 467,6 et T), que nous décri-
rons dans le paragraphe suivant sous le nom, parfaitement justifié du reste, de
CftMSe~K.E M:<eWo&M~!M'CS.
5° Division des lobules en tubes urinifères. Nous venons de voir que chaque
rein se divise en lobes et ceux-ci en lobules. Mais nous pouvons aller plus loin
encore dans cette dissection systématique du rein. Les lobules, en euet, sont
essentiellement formés par un certain nombre d'éléments tubuleux, tubes M7'MM-
/e)'es, tubes M?':M!pa)'M, <M&es Mt'maù'es, qui tous sont constitués sur le même
type et ont la même valeur. Chacun de ces tubes fonctionne isotemcnt et, à lui
tout sent, H constitue pour ainsi dire un rein en miniature. Il nous suffira donc
de l'étudier dans sa disposition et dans sa structure pour avoir une idée générale
et suffisamment exacte de l'organe tout entier.
L'cxionen d'une coupe longitudinale du rein (fig. 463) nous a appris que cet
organe ct.nt, constitue par trois zones concentriques. D'autre part, nous venons de
voir, en étudiant un tube uriniferc à l'état d'isolement, que ce tube se compose
d'un certain nombre de segments, ayant chacun une disposition et une stru'n'e
particulières (fig. 470). Nous devons maintenant, pour compléter les notions jus~
qu'ici acquises, reporter la figure 470 sur la figure 463, c'est-à-dire indiquer (j)t!'hc
est exactement la situation qu'occupent, dans chacune des trois zones du rnin,
les divers segments du tube urinifère. Cette étude complémentaire, qui du 'c~e
sera fort courte, nous fournira tous les ëtéments nécessaires pour interjeter
comme elles le méritent )es différentes coupes du rein, que ces coupes soient
transversales ou longitudinales, qu'elles portent sur la substance mcduH.m'c
(fig. 477) ou sur ta..substance corticale (fig. 468).
Les ca;MM.xco~ec<eM?'soccupent tout d'abord ]a pyramide de 9)a)pighi,on
ils forment les rayons pâtes et qu'ils parcourent en ligne droite depuis )c stumoct
Fig.477.
Coupe t[':msve['sa)c du rein. passant aunh'eijLU de !i),xonot'Hnit.:inLH.
t, tubes de UeUini. 2, branche dcsccnd.mto do t'anse de Hûnte. :), t~'ancho ascendante de ['anse de Hcnte.
4,'ais'.cau!Lsanguins.–S,sh'om!tconjoncL!t'.
jusque la base ils constituent, dans cette première partie de leur tr.ijct, 'es
<M&es de jBe~MH. Arrives à la base de la pyramide, les canaux cottecteurs [M-nt
dans la substance corticale, au sein de taquette ils forment tes p!/)'a~«'<e.(~
y~TCtK. fis s'étendent ainsi, en suivant toujours une direction radiaire,.jusqu'au
voisinage de la capsule, mais ne t'nttcigncnt pas.
&. Les canaM..c d'MKtOH et les pteces tK<e?'M:e~!aM'es, qui leur font suite, sont
situés de préférence dans la couche toute superficicttc de la substance f'orticatc,
dans cette couche que l'on pourrait appeler soMS-capSM~îre. Mais un tes tmaye
aussi, quoiqu'on moins grand nombre, sur les cotes des pyramides de t~'n'cu',
depuis leur sommet, jusqu'au voisinage de ieu)' base.
c. Les <M6M~ contorti se disséminent un peu partout dans ta zouc')'t)ca)c:
tes plus élevés remontent jusque dans la couche sous-capsutaire; les p!us mfe-
rieurs descendent jusqu'au voisinage de la zone limitante.
Les eo)'~MSCM<es de ~/a~M', qui, comme on le sait, donnent naissance aux
tubuticontorti, occupent la même situation que ces derniers. !ts scdt-pu-cnt<
s~s régulières tout autour des pyramides de Ferrein. Nous avons déjà vu plus
i)ai't que ces séries g)oméru)ah'es sont orientées en sens radiaire sur les coupes
jon-jitudinates du rein (fig. 466 et, 467), tandis que, sur tes coupes transversales, ils
fur)))pnt des espèces de couronnes, au centre desquciïes se trouvent, les coupes
()c- pyramides de Ferrein (fig. 463). Chacune de ces couronnes, comme nous Favons
()~;t dit plus haut, nous présente ()c 8 a 10 corpuscules, ce qui nous indique que
chaque pyramide de Ferrein possède, h' long de )a surface extérieure, 8 ou 10 séries
i~t):.dtudma)esdegioméruIes.Sinous songeons, d'autre part, que chacune de ces
serins, vue en coupe longitudinale, comprend également de 8 a 10 g)oméru)es, il
nou" est facHc d'en conclure, par une simple muttip!ication, que chaque pyramide
de !'en'ein, autrement dit chaque )obu!eréna), possède sur sa surface extérieure
<)c 'SO a )00 gtomérutes et autant de tubes urinifères.
e. Huant aux a~ses <~e //cM~c, elles appartiennent a la zone cortica)e parieur
portion initiale et par leur portion tcrminatc, c'est-à-dire par le commencementde
leur branche descendante et par la terminaison de tour branche ascendante. Par te
ré: de leur étendue (partie moyenne), elles occupent tes cotonncs de Hertin et.
(!fu~)es pyramides de Matpighi, la zone limitante et )a partie supérieure de la
}!()))'' p.ij~iiiairc. Aussi dans les coupes, soi) longitudinales, soit transversates. por-
tant sur ces deux dernières zones (fig. 477), rencontre-t-on toujours trois ordres de
ht)~ savoir ')" des tubes de Be)Hni, rcconuaissabtes a leur cpithetimu c)air;
3'' des ))ranchcs ascendantes de Dente, caractérisées par tcur epithéiium troui')e
en !d"nnets; 3° des branches descendantes de Henfe. que )'on distinguera to)i-
jums (tes deux ordres de tubes précédents, grâce a ieur faib)e diamètre et a leur
epit!teiium clair et aplati.
l'Artères. Les reins, comme tous les organes auxquels sont dévêtues des
functiuns importantes, possèdent une vascularisation extrêmement riche. Nous étu-
die) <~s, tout d'abord, ta circulation artérielle du rein iui-memc. Nous décrirons
ensuite tes artères de sa capsule adipeuse.
A. An'fÈREs nu REIN PROPREMENT DtT. –Chaque rein, comme nous l'avons déjà vu en
!U);,ctu)ogie(t- If, p. i92),
reçoit une artère votumincuse, I'a?'<e/'e)'eM<ï~correspon-
ff;mt< Cette artère, un peu plus longue à droite qu'à gauche, ttaif, sur le côte de
t'aortc abdomina)e. De la, elle se porte obliquement en dehors et un peu en bas.
crois' successivement les piliers du diaphragme, le grand et le petit psoas et arrive
au b~'d interne du rein, ou elle se termine.
a. JA~e ~e7'om~ceMee ~e /'<M'~)'e ?'eH~e. Le mode de terminaison de l'ar-
(et'e roiale est fort variable. La seule formule qui convienne a tous les cas est
(;<'t)e-ci l'artère rénale, en atteignant le
couvent même avant, de t'atteindre, se
)!))(*,
-ai 1
cette se
2° Nous avons vu plus haut que les veines capsulo-adipeusesforment, le long du
bord externe du rein, une longue arcade, l'arcade veineuse exorénale. En haut,
termine dans les veines surrénales. En outre, elle communique
toujours, par un ou deux rameaux, avec les diaphragmatiquesinférieures. Du
côté opposé, elle s'incline en bas et en dedans, entre en rotation avec le réseau
veineux d& l'uretère et vient se terminer dans les veines spermatiques. Veines
spcrmatiques et veines ureteriqucs communiquent a leur tour, au niveau de leurs
origines, avec le système des iHaques et même avec le système porte.
3° Sur la face postérieure du rein, les veines capsuto-adipeuscs se jettent dans
les veines pariétaies de la région lombaire, lesquelles sont en relation, en haut
avec te- azygos et, en bas, avec les veines du bassin. De pius, cilcs communiquent
en arrière avec le réseau veineux sous-cutané par de nombreuses et )arges anasto-
moses, qui perforent le muscle carré des lombes ou contournent son bord externe.
Ces veines anastomotiques, sur lesquelles a insisté tout récemment ItEXAUT (/?MM.
<W.tc~. <~e~e~tS90), rappellent jusqu'à un certain point ces branches vei-
neuses perforantes qui, au niveau des membres, unissent à travers l'aponévrose le
réseau profond et le réseau superficiel.
4° ~\uus ajouterons un dernier détail le douzième nerf intercostal, les nerfs
grand et petit abdomino-génitat, qui cheminent à la face postérieure du rein, sont
accompagnes par des veines qui leur appartiennent en propre. Ces veines, vérita-
b)cs t'cH:e M~'uorMM, forment ordinairementun plexus dont les mailles enlacent le
cordon nerveux et pénètrent même dans son épaisseur. Or, ce plexus périnerveux,
qui Ctjumuulique en dedans avec la veine lombaire ascendante et en dehors avec
les branches de la veine i!io-!ombaire, reçoit de nombrcuxaHluents issus de la cap-
sule adipeuse du rein. Voilà donc, pour le dégorgement du rein, une nouvellevoie
démati\e. Nul doute qu'elle soit, elle aussi, distendue et gorgée de sang dans tous
tes cas de gène apportée à la circulation de la veine rénale, et ainsi s'expliquent
sans doute (TuFFfEn et LEfARs), par une congestion des nerfs précités, bien piatût
.que par une compression directe, ces névralgies lombaires que l'on voit survenir,
comme un symptôme il peu près constant, dans les thromboses de laveine cave ou
de la veine rénale.
d. ~ëSMM!e. En résume, dans les cas d'oblitération de la veine rénate, une
circulation suppléante peut s'établir, grâce à )aqueHe le sang veineux du rein se
jette dans le réseau de sa capsule adipeuse et, de là, rejoint la circulation générale
en suivant l'une quelconque des quatre voies suivantes 1" en haut, les veines
surrénales et les veines diaphragmatiqucs inférieures 2" en bas, les veines ure-
tériques et les veines spermatiques 3" en arrière, le réseau sous-cutané de la
région lombaire; 4" enfin, le plexus qui entoure le douzième nerf intercosta! et
les deux nerfs grand abdomino-gënitat et petit abdomino-génita).
GMEHG, on 1885, a sign&)6 r'exist.enco, dans la capsule du rein, d'anastomoses at'tcno-veincuses.
je veux dire de canaux faisant communiquer directement les vaisseaux arteriotset, tesvaisseM):
veineux. Quo)quos années ,plus tard,
on')893,GoLUBEwa.décrit des anasto-
moses a.na,toguosf)a.ns)ot'oin))ji-m~me,
notamment dans )a substance curt!cab,
(tans les colonnes de Berlin, la hase
dcsp!j.pi))cs.
La, disposition de ces a.nast.omosL'sest
fo)'tv!H'ia.b[o.Ta.ntût(fig.488)c'~stune
co))~t.ci'a)e art,ct'ieUo qui, aprus un trajet
tn'scout't, se jette dans une grosse
veine p)a.C(''o tout.t.côte do )',trt~j'c()nnt
eUo ooanc. Tantôt. le f'atoCttu anasfe-
n)ot,ique,a.p['t!s sa, sorUodcia~H're,
plonge da.ns !a. profondeur et prend peu
n peu tous)es caractères d'un vais-
seau veineux. D'a.ut)'cs fois on vit. une
branche arterietle s'épanouir, d~ son
origine, en un bouquet de petits r.t-
;nenux,qui après un trajet pius ou
moine long, aboutissent a des 'veines.
Leurs dimensions sont ega.tejnenttrt.
variabtos.GEORM, dans )iL capsule <iu
Mtn, & constaté que les -plus petites anastomoses mesuraient de 0°"OHi a. 0"021 de di~neti'e.
GoLUDEw, dans le parenchyme rénal, est arrivé a un chitfre un peu inférieur, 0"0! autre-
ment dit 1/80 do miUimetre. Dans ses recherches sur ta. circulation du rein, S'rEf~'AO! .t vu !e~
grains de lycopode passer des artères dans lus veines. Comme ces grains présentent de <)'°°',M9
à 0""°,032 (STEtNACx) de diamètre, c'est-à-dire des dimensions trois fois supérieures i'L ~'nes des
''anaux anu.stomotiquos décrits pa.r GEHEHG et par Gon;uEW, nous devons conciurc, ou bien fju'i!
existe des anastomoses pius iarges (;uo celles signalées pa.r ces deux imtours, ou hien ';nc f~
canaux de GEBEM ot do Got.uxEW sont susceptibles do se laisser distendre et d'acquérir ainsi
des dimensions suffisantes pour laisser passer tes grains de lycopode. Cette dernière hypothèse
n'a rien que de très rationnel. HovEH, en effet, a fait connaître to lait que. à la soik' d'une
injection do gélatine concentrée, les canaux en question peuvent arriver a un difunctre trois
fois supérieur a celui qu'ils avaient avant t'jnjcction.
Nerfs.
4" Les nerfs du rein (fig. 489) proviennent, pour )a ptupart, du ptexus
sotam'cL du petit sptanchniquc. Quelques-uns sont fournis directement par te
eonio)) lombaire du grand sympathique. Ils se
ren'tcnt an rein, en s'accotant aux artères et en
formant autour d'cttes de riches plexus, sur les
mailles desquels se développent toujours un cer-
tain x~nbrc de petits ganglions.
Arrhes dans t'ëpaisseurdu rein, ils cheminent
coeur'' a côte des branches artérielles. HETZH's
a un tc~ suivre jusque sur les artères intcrtobu-
tairc- et inetne jusque sur le vaisseau att'erent des
:;tmt"tde; BEMKLEY (1893), de son cote, a cons-
tate ) existence de fines ubrittes jusque sur t'ëpi-
thcii)un des tubuli contorti.AzoLLAY(t894ctl895),
à son t'mr, en utitisant la méthode de Go)gi, a pu Fig.439.
saine tes nhriHes nerveuses du rein jusque dans Schéma montrant le modo d'innt'f-
vation durent.
le s:i~)H''rute. Elles y pénètrent avec le vaisseau
t.ron. –2~capSt)tesutT~na)c.
atlercot et s'y divisent en branches secondaires, aotte.–4,aortc)vnaic;atcc<ouj)!cnts
el ses gan~hons. 5. ~raud sym-
ieHpx'iie:- s'appliquent contre la face interne de la no'tcHx
j'athi!)ue.–6.pems)))anch)uque.–T.
ca[Mutc de Bowman-et se dirigent en sens méri- ~rand~ptanchnique-S.gan~îionscn't-
Imtaire.–N.ptcmssetairc.
dien vf'rs le pote opposé à celui par tcquet elles
sont mirées. Chemin faisant, cHes émettent latéralement de fins rameaux vari-
queux, qui se terminent sur les capillaires des gtomérutcs. Comme le gtomërutc
n'a p.t' de fibres musculaires, il est rationnel de penser, avec AzouLAY, que ces
fib)'< nerveuses glomérulaires ne sont pas vaso-motrices,mais scnsitives, comman-
dant }h'ut-etre par action réflexe la tension sanguine dans les vaisseaux dugiomërutc.
Plus récemment ('1899), d'EvANT a repris la. question et a retrouvé les libres
nerveuses décrites par ses devanciers, a, la fois sur les vaisseaux, sur les tubes
urinaires et sur les glomé-
rules il les a, vues, sur ces
derniers, se terminer habi-
tuellement par de petits ren-
nements en forme de bouton,
§V.–U)UNE
Le rein secrète, par un mé-
Fig.490. Fig.491.
canisme dont t'élude relève
Fig.490.–Nerfs du t'cind)ex]ort).t(d'a,pt'esd'EvAK')'). de la physiologie, un tiquide
t,arf,urei)iLct'tobuiait'c,avccS,nedpscolta).~i'aïes.–t,
vaisseau
ftfMr<)tdnj;)om~)'u)e.–4,g)omt'ru!cdcMiitpig~iavc6dostibt'iUes chargé de sels minéraux et de
HOL'~cuscstcrmiti~cscnbou~Ot). déchets azotés, qui rcstutent.
Fig.40t.–Termina.tsonsnerveuses sut'tos tubes urini- de l'activité chimique de nos
f'fi'os (d'après d'i~vAK'r). tissus aussi bien que do la des-
).tnbem'[nif<]'c.–2,faisceaux nct'vcux.–3,fibriHcstcrmmaies,
truction progressive des subs-
sedttachantdcsfaisccauxprtictdonts.–4,termhtaisonsc~bouton.
tances quaternaires introduites
dans l'économie a Litre d'aUment. A t'ëtat physiologique, l'urine sert, dû véhicule,
a peu près exclusif, aux produits azotés de la désassimitation. Toutes )cs causes
qui. modifient l'intensité ou la nature de cet ordre de phénomènes nutritifs, reten-
tissent sur la composition chimique de t'urinc. A l'état pathologique, le rein
élimine encore des composes chimiques très divers, sucres, albumines, acétone,
ptomaïncs, toxines, pigments, sans parler des ferments solubles ou figures, des
ëiémcnts histologiques empruntés au sang, à la iymphe ou aux voies urinaires,
des parasites de toute nature, etc., etc. C'est de la dépendance étroite qui relie la
compositionchimique des urines aux variations normales ou pathologiques de
la nutrition que découte toute l'importance de t'urotogie comme procédé d'inves-
tigation ou comme élément de diagnose.
jour.
;\n contraire des actions précédentes, l'abstinence des boissons,les températures
estâtes élevées., les marches, les exercices violents, la sudation qui en est la
conséquence, la .diarrhée, les vomissements répétés diminuent notablement le
chiffre de l'excrétion urinaire et peuvent le faire tomber bien au-dessous d'un litre
par
grand nombre d'états pathologiques (intoxications, fièvres graves) se com-
Un
pliqncnt d'oligurie et aboutissent, par conséquent, au même résultat.
f.-f;
B. COM)'OS[T:OX CmMtQUE HE L'OUNE
/U~
nombre ou les médications diverses peuvent faire apparaitre dans l'urine, nous
donnerons la composition chimique moyenne d'une urine humaine rapportés au
litre et a l'excrétion de vingt-quatre heures.
Parhtie ParMhcure~
5
? <L~7~
uriffue.
hippurique.
Acide
'Crca.tininu.
)
9a6M
2.')~.37
0.40
0.50
0.80
t2t3~
33'.00
0.5~
0,<!3
~.00
~:o/M. <Xa.nU)ineet.anu)ogucs. O.Ot 0.05
gt 'j'igmcnt.sc~ma.Uùt'escx~'Mtivcs. 4.5 {'.So
t Mucus, pepsine
~)
Et1 kC~M
,Phuno)su)ra.Lo.
~fndoxy)su!f<iLc.
)'cme.«juantitc:<
O.OtTàO.OSt
0.00~0.0)9
Pctites<)uantitcs
O.O~tàO.063
O.OONàO.OM
!t<«'t'M<«/)<M'8k!).toxy<su[f:).te. Traces Traces
S~ Acide
acides
pa.ra.oxypi~cnytacutifjue.
fixes volatils
0,Û)0&0,020
0.0)0
0,0)~à0.02t
0,0)2
grits ou
r.Cor/M
/('<)««;'M.
'Gtycose, etc.
~\cidf!OXtt)i([uc
jtG)yccrophosp))a.tes.
acide lactique,
Ch)orurcdesodium.
0,0):i
Traces
0,001
)0.5
0.0)8
Traces
0,0)2
)3.65
Phosphates cu.ki<jues.
Sulfates alcalins (soude, pota.SBC)
magnésiens.
3,1
0,3)
0.4ii
4,03
0,40
O.S8
))).-<.offps alcalins (soude, potasse)..
itixtHALX ammoniacaux.
Se)s
Silice
<,43
0.70
1.8);
0.91
Azotates.
X'
Traces Traces
Fer Traces Traces
Gaz(0,CO',Az). Traces
»
Traces
similation intense.
les maladies fébri)es et dans toutes les affections qui s'accompagnent d'une désas-
Les autres composés minéraux n'entrent qu'à )'état de traces insigniuantcs dans
l'urine normale.
Pour compléter les indications précédentes, nous passerons rapidement en revue les c)L'njen!s
anormaux qui, à la suite d'un grand nombre d'états pathologiques, traversent le rein et passent
dans 1'urine
-t°.Cu sont d'tUjofd des affjumincs et en premier Heu la M'f:<; dit sang, souvent m~m~e de
~/o&M<Mte(a.)burninurietransitoire, litiiiase rena.te, n)i).iduBrig)it, iroubtes circu)t).toiros,eh'ctc.j;
)& ~)'tHe (hcnuLt.urie); tes a~MMOses ou p~'ope~/o~e~ (ost.eona.ta.cie, néphrite u.igue); )es/)c;)/o);M
(carcinomes, procossus pyogenos. pneurnoniH.'e.tsuda.ts pleuraux, grossesse, atrophie .u~ue du
foie, intoxieiHons pm'te phosphore, etc.); les ntttCt'MM et ':<~Mo-a~KmtHM(cystite, et.c.).
2"]''ttrmi io3 corp..itet'naif'es, nous signaforons tout d'&hord.comms.t'eiementJc p)usi))i;~)'tant.
le ~<)/co.<e ou ~e~t'ose (C"M'Wj (gtyeosurie a.iimentii.iro, glycosurie tra.nsit.on'o, di:)Lhet,e suc:'c'); la
laclose C"tt"0" (nourrices iiu moment du sevrage) l'inosile C"lt" (0)))° (diabète, albuminurie.
polyurie avec lésions rnëdutiaires) plus rarement ta f/e.c~'tHe, t'</t;'o~<M'M:e, le ~/yc~f/e;if;
(C'H'"0''), le ~«Me (?) (diabète) t'<:cë<o<te C'n"0 (diabète, coma diabétique, états febritos. ps\ rhuses,
troubles digestifs, etc., etc.); t'ac~e~t'aeë/t~Me ouf<cë<aef'<Me C'M"0* et l'acide ~-o.f~&M<y)'y;te
tevogyrc C~H'O* (coma diabétique}.
3" l'lus rare~nont, on constate l'élimination renato def/t'a~e, la cbylurio (an'dctions parasit.ures
du sang), cachexies, pltthisie putmonaire, pyottemio, phosp!)orisme aigu, atloctions divo-ses du
foie et du pancréas); f'apparition, t~srare (raiiteurs, d'un beau corps suifure crista))i;tnt en
belles Jamettes t~exagonaios. la o/t'tc C'it'~Az~O' ne paratt s'accompagner d'aucun trouble
pathologique notabio la <e;<c<)!e C"it'~AxO~ la /~rost):c C"H"AzO' s'éliminent iL )a suite des
fusions hépatiques graves.
4'' Signalons encore un certain nombre de diamines, ia /)«/?'Mc:;te ou <<a'M~/<.yi'e/te-fA'ftMMc
(C'Jt'Az'); )a pe)!/aME</ty~ë):ef<tfï?)t!)teou ca~aff'f'~te (C'{t"Az*),qui sont de veritabies phjnitunes;
les /)o.<e.s',t'f<~<;)!e~/t<t'ë,t'acM/een)'&ott<yt«' fibre non dissous (pneMn:n/M~e):ccrt.tins
corps indetertnines qui donnent l'acide diaxobenxo!-su!furiqucla f<:azo-)'eac/<o!t<<'A'A)'eA.
sang en avec
S" Comme complications do quelques états pathologiques, on voit apparattre dans t'urine du
tous ses ctemonts histologiques et chimiques globules, albumines, hémo-
globine plus ou jnoins modifiée ())ematurio,pyurio. methonogiobinc). L'éliminationdes pigH!Mts
bdiairescstau moins aussi fréquente; celle des acides biliaires l'est beaucoup moins.
6° L'urine peut encore servir do véhicule à un grand nombre d'êtres vivants, levures. bactéries.
~to'oco(;c!M M;'c<j", ~:eroeocc!M oe/tt'o~e;<ct;s, 0)'c/<tOcocciM ure~/t~'a! (L. HuooufENQ et J. f'~i.tLDj,
B~Ci/~MS 6'c/j/tc'«), S/ajo/ty~oeocctM ~yo~e/<M (t;<eK~, ~'o&~e<7/M~ /~</e/e;'eM~, etc., etc. 'feutres
parasites plus efoves on organisation, Ft<f!t't<!M/t~M«:MAoMt;:M,OM<o/MM)K/<a'Ma:<otiMM. /J'A<
.a, etc., etc.
7° Enfin, rappelons pour terminer que presque tous tes médicaments introduits dans t'orgi-
nisme s'éliminent par le rein et se retrouvent dans l'urine après avoir subi des modifications
quelquefois complexes et dont l'étude, d'adteurs très longue, no saurait trouver place ici.
A consnn.or, au sujet des reins [SAACS. Journ. do physiol.. 18S8; Bf!En, Die Bi'H~M~a!t:
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l'oUIiTRYriO\,7~;M<e
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]Jt:n~GEn, f/eter f/e): HsM f/e)' ~H~t.t/At'~c/te): (Je~t<M~<Hi;f< der A'fe''e, Th..Brcs]itU, 1888;
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Hf/«'f/« )'e!H a«po!'?)< ~cc«e(-t~'M'ca~ Rcv-dc Chir.,18'.)U;–))AMUUHGE[i.{/eter f/<e 7J/t('(;-
MKM.f/ (/f)' Sa!f~e)'o'c, Ar(h. f. An&t. u. Physief.. 18'0: RomSTE~x. Z;frA't';);)/M~ (les
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r<H<'< f/e la capsule adipeuse du !e:n. Arc)), de Physio)-. 189) TnoMt'sox. /<s<M';ce of <Ae
/e
/ct<'c/' tiof~e)' o/' /fK/);e!/ /'<'o;;t //<e H;f;e e)'M<, etc., Trans. of thé R. Aca<). of n)C(). in frct:tn().
n)t. 189t M'GM, ~ëtne sujet, ~/f/ 1891 VAX DEK SïtUCnT, Co't~'tA. <t ~'e/w/e /;M/o/. f/«
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/ai)'f<: ).cs éléments </es cax~/icM/M du )'<'H: p;))!t/t/c/;< les MftHimi/'crM.Arch.tht PhysiuL.)89'2;
f!o!.);)!EW, t/e&o'd/e~/M/f/'fM~ein ~er A'we dei- ~nM.'?c/t'p<'eM. </t's.')fptMC/<eM,!n(crnaL Mon:U-
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)!At~n.. 7o;)0~?a epprc'MSi'oxec/e! t'en', Il policlinico. 1894 LAUDALM, (.'pAo' die .S/)-«c~<)'e
f/f- A~')'p;)p~i'</tc~,AnaL Anx., Bd. 10, 1895 Be'
l[E).x, :u'' A'<'H;)//<Mx f/e;' A':e)'eM/o/)o~<te,
)jMU~. !)iss.. Bertin, 1895 LEGUEU, Que<</Mp~ co;W~-a<;0)t< SKt' rn7;(! po~/t. du )'et;t MoMc,
Huit. S~M. anat., )895; GEHOTA, ~<«' A'e))))/)i)'M f/e;' Be/iM<t.'y«H'y~)/M'Yi/M </C)' A;'t'c, Arc)', f.
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u. t'hv:-io).. voL XXIX, 18H5 KoFt'MAxx, E!M!</e .S/Mf/<e K~p)' <e c/tt)'M;Y/o/jo.)'np/<M<'Ae)t
.j)«f/. </c<- A';0'e, Wien. mcd. ÂVoc))., )89S et 1896; [)f:sroT (L [!i;HAnD. ta cx'CM~~tOM a)-<pt''e//e
</«)<'«'. e/Mf/ice f/'np)'~f/<M )'a(/)'o.ap/)te~. C. R. Soc. de [!io)., )896; ScMMEKttt.t). f!fc/t.a/)ft<.
.<M)'<'«/<e rénale, Th. Lyon, 1895; SAUER. A'c«e tOt/e~Hc/t. MOf;' (las A'<e<'<tc~t//t<~ M. se<M
)c'7'f't bei y/a)';M&~oH</e)'«M~. Arc)), f. mikr. Anat.. Bd. XLYt. )S96 MAMScn. {/<'&o' die
Xff/~ ");;0)Y<<!UH'y ~6!J)'<ttC/<e)t r)/)'amM/M !« ~cf MteMxc/A'fere, Anat. Anz.. B'). X)l. )896:
–CH!t;wrrx, B<'ot~c/t<. M. BeMO'A. M&e)' Sf<M~c//<e)')!tC)'c)i, Arch. f. Anat-, 1897; RÛHE, L'cop)'<<'
Mtj'Mitf<«tH ;M'o~)';a ~o' ~a)'H(;a)!(Mc/;eM M. '/))'e He:)f/< ;<)). :«;' (/CM ;M/e'<'c~c/t CeM'c&e f/ef .Y'e<'f.
Arch. f. AnaL u. Dtysiol,. t897 \V'AHT, tVo</e f~e f/tt)M<OM </c ffo'/ct'e rcon~e e< t'nppo)'~
niveau dit hile, Soc. anat., Paris. 1897
</?<<< <')«;tc/te~ a;< (i).AXTEXAY et. GOSSE' Le /<Mc«ï ~er;-
<v;M/. \nn. des maladies des ors- genit<urinaires. )898 Onuoxo. SM <<fH ;'cne )';t ee/('a
~ehtt<i <-<</<))/a e ~M//a .s'e~Hie/i/iO/ie f/e~e ;'eHe, Soc. tned.-chir. di Pavia, 1899.
ARTICLE JH
L'mine, à sa sortie des papilles du rein, est recueillie par de petits cylindres
membraneuxappelés calices. Les calices, toujours très courts, se réunissent les
uns :mx autres, pour former un réservoir commun qui est le &assMte/, lequel, a son
tour, est continué jusqu'à la vessie par un long canal, rM?'e<e?'e. Nous envisagerons
tout d'abord, ces trois segments du canal excréteur du rein, au point de vue de leur
conformation extérieure et de leurs rapports. Nous étudierons ensuite leur m~dc
de constitution anatomique, leurs vaisseaux et leurs nerfs.
A.–CAUCKS
Les caUces (Hg. 493,3) revêtent la forme de petits tubes membraneux, dont )a
longueur est en moyenne de 1 centimètre, la largeur de 6 a '12 miHimetres.
1° Nombre. Leur nombre est ordinairement éga) à celui des papilles ctfes-
mômes; dans certains cas, cependant, il lui est inférieur d'une ou de deux uni~s,
par ce fait que l'on voit deux papilles voisines s'ouvrir dans un seul et mmnc
calice. En examinant à ce point de vue onze mouies de bassinets avec tem's
calices, j'ai compte en moyenne 9 calices par bassinet, avec un maximum de 13 et
un minimum de 7.
2' Forme et rapports. Chacun d'eux, considéré isotément, nous présente
1" deux surfaces, l'une intérieure, l'autre extérieure 2° deux extrémités, que f'on
distingue, d'après le cours de i'urine, en supérieure et
inférieure.
a. <S'Mr/<:ee Mt<e)'eM~. La surface intérieure des
calices, lisse et unie, est continuellement baignée par
l'urine.
b. ~'M~ace e~er!'eM?'e. La surface extérion'c est
en rapport sur tout son pourtour, avec !a omisse
moUo qui remplit le sinus et aussi avec les dernières
ramifications de l'artère et de la veine réna)es.
c. ~r<?'eMM<6 SMpe~'t'eMre. L'extrémité supérieure
2 répond a la base de la papille correspondante, a la-
Fig.492. quelle elle adhère intimement (fig. 478). Quant )a
Unopa.piUot'cM.to~vocson
ca.Hco. papiUe, elle s'engage dans l'extrémité supérieure du
~pa['iHer6ua)e.–2,sonsom- calice (ug'.492.,2)enle ferma.ntcomptetemcntcomme
met :n'oc)':)rcitcribrosa.3,na)ico, le ferait un bouchon conique.
mosc et O'igne,avec 3~,son insertion
snrfecoidelapapitte.–4,pat'oi d. ~.r<)'eMt!<e M!/er!eM?'e. L'extrémité inférieure
()n sinus.
est toujours moins targe que la supérieure, d'oi) il
l'ësuite que le calice n'est pas régulièrement cylindrique, mais ressemble plutôt
à un tronc de cône. Cette extrémité inférieure s'ouvre dans la cavité du bassinet.
Toutefois, les calices ne se jettent pas isolément dans leur réservoir commun.
se réunissent prëafablement entre eux (fig. 493) par groupes de trois ou quatre,
pour former des canaux collecteurs plus volumineux, auquel on donne le ~u)n de
~'an~s calices ou &)'as dit &assMe< eux-mêmes, pour cette raison, sont :))~e!~
parfois ~)e<ï'<s calices.
3° Grands calices. Les grands calices varient beaucoup dans fcurs.<)itncn-
sions les plus longs que j'ai observés mesuraient 26 millimètres; les plus courts,
3<)u 4 millimètres seulement. Leur longueur moyenne, est de '12 à 18 millimètres.
(jn en rencontre ordinairement trois, que t'en distingue en supérieur, moyen et
[nf'm'icur (tig. 493). Le p~K~ cs~ce sM~O'~Mr ou &~<xs sMp~'t'eM?- «'M bassinet se
Jit'~c obHquement de haut en bas et de dehors en dedans. Il recueille les caticcs
;lui, au nombre de 3 ou 4, répondent a la partie supérieure du rein. Le ~'<M</
ca/~e M/'c)'~eK/' ou bras !e?':e!M' f~M bassinet, obliquement ascendant, est formé,
connnc le précédent, par la confluence de 3 ou 4 calices qui proviennent de la
pai'h'' inférieure de f'organe. Comparé au grand calice supérieur, il est plus court,
m!H~ presque toujours ptus volumineux. –Le ~'aK<:< calice M~oyeM ou &?'<'<s MioycM
a'M/s/K<?< tire son origine des deux. papilles qui répondent a la partie moyenne
dn~-inus. Il se distingue des (feux autres par son volume, qui est beaucoup moindre,
et p;!)' son trajet, qui est plus oumoins horizontal. Quant a sa terminaison, il vient
s'ouvrir, tantôt a la partie moyenne du bassinet, tantôt dans l'un des deux grands
caiif'c.~ supérieur et inférieur, mais le pins souvent dans l'inférieur. Ce dernier
moi" de terminaison me paraît être de beaucoup le ptus fréquent et, comme on le
voit. le nombre des grands calices se trouve réduit dans ce cas a deux seulement,
!'un -.npérieur, l'autre inférieur.
B. ))AS.S~HT
).<' bassinet (angL Pelvis o/'<Ac /c!He?/, allem. ~V?ereK&ec/t'6K), deuxième seg-
ment, du canal excréteur du rein, est une sorte de réservoir auquel aboutissent les
ealil'/L.
C. t'ftHT~fij;
L'uretère (o'.ipMYjp, de oupo~ M~'He; angt. t/e/e~a)tcm. //<H~e~o') est cette partie
du conduit excréteur du rein qui s'étend du bassinet a )a vessie.
ment la
cale montant de t'épine pubienne. D'après Toun~HUH, il serait situé exacte-
ligne horizontale unissant les deux épines iliaques antéro-supe-
rieur! ligne ~t-~M~Me, au tiers de la longueur de cette ligne, un peu au-dessus
cependant.
C. htftïtox ['KLVtHxxH.La portion pelvienne de l'uretère mesure )3à 14centi-
mctrt's 'te longueur. Le contenu du bassin étant différent dans l'un et l'autre sexe,
les t'appurts de l'uretère pelvien varient naturcitcment suivant qu'on les examine
chez ttumme ou chez la femme
a. (7<e; ~'AoM~Me. Chez l'homme, l'uretère, en arrivant dans l'excavation
petvn'ijnc, se dirige d'abord en bas jusqu'à la partie supérieure de la grande
echancture sciatique. S'inftéchissant alors en avant et. en dedans, il gagne la face
inférieure de la vessie et disparaît dans sa paroi. H décrit, dans son cnsemhte
une longue courbe, dont la concavité regarde en haut, en dedans et en avant.
Nous pouvons lui considérer deux portions Func descendante, t'autro transvo'-
sate. –La po?'~oH descendante, encore appelée po?'~oM p~te<!a~, répond
paroi latérale de t'excavation. Elle repose immédiatement sur l'artère iliaque
interne, longeant sa face antérieure à droite, tandis qu'à gauche elle suit ptnLot
sa face interne. En arricn- de
l'artère, sur un plan p!us pro-
fond par conséquent, se trouve
ta veine itiaque interne ou hvpo-
gastriqueettcnerfJombo-sacrc.
En avant, l'uretère repon!) au
péritoine pariétal, qui le rcccavrc
da.ns toute son ëtenduc o) t'ap-
pliquant contre rarterc. Tunt &
fait en bas, a.u point ou s~to'-
minG l'artère hypogastriquH.i) jl
est en rapport, la fois, avec le
a.
bord postérieur du musc)'' t'c!~
vcurdci'anusetie))or(!supf~
rieur du nmscfc pyramida). C'est.
là qu'it se coude et que connnox'c
2 & sa portion transversale.
Ftg.497. ~oi''<OK<raMsue?'ss~e, encore ap'
Les vcstcuïcs s~mina.tcs, les canaux déferont ci. l\u' pe)6e ~o?'<'<OK t)~sce)'~<e en rniso))
tcre, vus en place pa.r leur ~cc postérieure. de ses relations avec les viscères
i, vessie.–2,p)'ost,a.t.c.–3,3\v~sicutGSs6)nina!cs.–4~ petviens, se dirige obhquoncnt
na.uxdf''r~['cnt.s.–S, canaux ~jacuta.cu)'s.–(i,6\m'ct.f:rcs.–
7, 7, cuf-<fc'sac p~f'tv~stca~ du p~f'itofifc. Si tt'ja!ïg!c h~t'rd~M- en avantet en dedans. KHc~issc
rcnUc!, en )'a[)porL dircc), avec )crGc[.un), dontitc&L s6])a.r~ scu~cn~c)l~
pat' rapon6vt'ose prosta.),o-p6rito)n5ate.
tout d'abord sur la face posté-
(hcs deux croix (-~ +] indiquenL !c ponit ou les uretères dispa- rieuro de l'aponévrose ot)t!)i!ku-
raissent. dans )a paroi vësicalo.)
prevésicaie(voy. t~SM),ct'oiM'
en arrière le canal déférent et l'artère déférentielle, et aborde le bas-fond de la
vessie (ng. 497) un peu au-dessous de la base de la vésicule séminale coti't'spo))-
dante. Elle chemine quelque temps entre la vésicule séminale et la paroi n'sicatc
et, finalement, s'engage.dans l'épaisseur de cette paroi, ou clle constitue M
quatrième portion. Nous la retrouverons tout a l'heure.
h. Chez <<: /eMHte. Chez la femme, l'uretère pelvien présente la même direc-
tion générale que chez l'homme. Successivementdescendant, puis transversal, il
nous olfre encore a considérer deux portions. La po?'<!OM e~esecH</a)!<e ou
~a)'t'e<a~ représente assez bien la portion homonyme de l'uretère mn-i~din.
Comme ce dernier, l'uretère de la femme suit l'artère iliaque interne, rcrouvo't
en avant par le péritoine pariétal. II longe tout d'abord la partie postericut'c
de la fossette ovarienne (voy. OusM'e) et, ta, cntro en rapport plus ou moins
immédiat avec l'ovaire et avec l'infundibulum de la trompe. Puis, obliquant un
peu en avant et e:) dedans, il traverse en diagonale la fossette sous-ovarienne d
s'engage alors dans le ligament large. Là, commence sa deuxième portion sa
portion transversale. Dans sa ~o?'~OM <)'ansue?'s~e ou viscérale, t'ut'eto'c
occupe tout d'abord la base du ligament large. En entrant dans ce ligament, te plus
souvent avant d'y entrer, il rencontre l'artère utérine et, avec elle, se porte vers
le eut utérin. L'artère est toujours placée en avant de Furetèrc et lui est intimementc
unie par ce tissu dense, a la fois conjonctif et musculaire, qui forme la base des
ii~.tments iarges une ou deux veines seulement accompagnent t'artëro; ~e gros
p;)![net des veines utérines est toujours place en arrière de l'uretère. Arrivés a )5
ou 20 millimètres du col (fig. 498)~ l'artère utérine et t'uretere, jusque-là conti-
gn;, se séparent: )a première, pours'innéchir en dedans et en haut (crosse de
18
Fis. 4M.
Ut'cliji'cpch'icndcia.)'C)n'nc,uc.m).cnuut'(;.
f, t. n'cttttn. uL~rus, avec 2', son eot; tronpc (!c Fattopc. :î, vessie.t, utÈih'e. 5, vagiu- –C. (L
)HCt''r<s'fxj[t et gauche. 7. artère et. v<'nm tiia<jucs jt)'i))itm's.–8. art~'c veine ifi.«)ucs intpntps. 9.art'r<-
cL
–tt,p-t-. t'
c't ~eixc jfiiuj'h's e~tetucs.
Vo~x. au sujet du conduit vecteur do Tm'inc H~GELMA~x. ?;<)' Physiologie des f-'re/e; Pfliige)''s
Arcit.. )S69 Bou\')!<, 0;)e)' ~e;: &OMM) e;: </e &ett;e~iy </e;' u;'f<e<'M, Utrocht, 18C9 FnEuxo u.
JosEm. BerUn. ktin.Wochonschr., )869; HvnTL, 7)a~A'iet'eH&ec~Cttf/e)' SH«~e</i)'e M.f/M
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Die
Virchow's Arc)).,
Ga/<-
t88t
){ou, '?'o/)o.<y)-apA!'e des ??!'&<. 7/a)'):/e!<e)~, Wien med. Wo<'hens''hr., ]882;–ToLnxEUR.
(.~e<e" <*< /)e)'tM!-e<e;'<<e, Tlr. Pa.ns, )886 RtCAno, De fyf<e<<y!;cs )'a~o)'~ de Z'n)'<e;'c M/o'i/fe «
~)'o;;a.s'/c <<f)'ec<OH!ie !)a.MC!<c, Sema.ine inedicatc, 1887; !lAt.LH. t/e/<')'t/e e< /;yë~<c, T)).
Paris. )SS7 P~ef~
LLOYD, o~e<'ff<<tOtM o~ A-t<<Key s/oMe attf/ /MHe'/ mot<<</y, Tho PmctiLionfi'.
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<etcf /<; MM/~tc/iC J~<M«M~e;t !M </e)' Nc/;<eiH!/<aM< des A'fft'e/t&ecZ'OM f<cs L'<'e<er~ «. (/. //<:)'H&<<Me
tf<M: .U'MC/teM, Arch. f. mikr. Ana.t., 1893 ÂSMOFF, Ein Jïe;<)'. =«!'MOt'M:. u./M<Ao~. ~Ha<. </pt'
.<<t/ctMt/)f" der 7~a)'Mtueye M. i/o'e;' f~'M~/yeM ~lH/t<tH.~e, At'ch. f. patho). Anat., Bd. 138, )894
BAHT)<.f!t'f/«;'<a~<MC<M''e~<u<'e<e<'e/tKM<M,ThL'se N:).ncy, t893;– MARGAHL'ccf, Htco'c/ie
!M~<ï r«t'f)/a:to;!e p;'o/J)' ~eM' K)-e<e;'e, Po)ic)inica.. Roma.. t89t DtssEmoRST, De;' //a<')!~et<e)'(/e<'
U'~c/y~'c. AnaL Hettc, Bd. fV. t89t; PLAXTEXAY,-i;M<. ~e <'<o'e<e)'e. Th. Paris, tSfo;– ScuwALBE,
X«)- .t)ta/. f/o' t7;'e~')'eH, Yorh. d. AnaL Gessutsch.. 1896 Sof.GER, ZKt' A'ou)<MM< </ct' Syxnf/e~-
/<;)'H)~/(';<A'<'M'e<<c)'MH.'jr <<M menschl. ~)'n~e</eM, AnaL Aux.. Bd. X)t, 1896 PETIT, Les t'a~po<<
;M/«'«.< ~M M)'e<o'M chez <<! /'cmtH~, Gaz. ))n''d. Paris, 1897 FuKKE, f'e&ei' f/ot ~'e<< f/e;'
t~f/cx'M. Ucutsch. mud. Wochonscht' 1897 WALDEYEH, jSe~teft. M&e)- (/<e /.ffye f/e<' f<'e/e)',
Y~h. ii)htt. Gessetsch., 1897.
ARTICLE Ill
VËSSLE
§ l. CoXSfDËRATiOXS UËXKRAt.ES
ta
Fig.509.
La vessie, vue sur une coupe horizonta.te du bassin
passant, a 8 centimètres au-dessous du promontoire (sujet congelé).
A. sacrum. –)! Mte femOratc. avec B', son cartilage d'encroûtement. C. os'itiaquc, avec C, Mctatmhm
et C"< fpine sciatique. U, coupe do l'arcade crnrale. r!. muscte grand fessier. F. muscle moyen fcss)cr.
G, muscle petit fessier. Il, tenseur du fascia lata. couturier. K. muscle psoas-iliaque. L. tendon
direct du droit antérieur de la cuisse, avec L'. son tendon rouf'chi. M. obturateur interne. K, musrtes ht~tt
de la paroi abdominale. 0, droit antérieur de l'abdomen. P, pyramidat.– Q, eapsutc articulaire. It, bourrelet
cotyloïdiol. S, M~amcnt sacro-seiatiquc.
1. 2. anses intestinales vides 3, 4. 5, 6, 6', anses intestinales remplies de matières fcca!cs et rerouianL la vessie.
6", coupe d'un repli formant éperon entre tes deux segments 6 et ti\ de la mémo anse. 7, cô!o)) i!io-;)['hicn.
8, rectum (tes fKches indiquent le cours dos matières; la réunion des deux segments 7 et 8 du ~ros intestin se rail sur
un plan supérieur u celui de ta coupe). vessie. tu, tri~onc de Lieutnud. avec 10' t'orifice de iur~Htre.
f0" tes oriuccs des uretères, dont on voit la coupe en ft. en dedans du muscle obturateur interne. t3, [~'ritoinc
pariétat. t3. brides formant cloison, s'~tevant de la paroi abdominale antérieure et séparant tes deux anses mtes
tinalos adjacentes. t4, espace prcv6sicat.
a, nerf sciatique. &. artère honteuse interne. c, vaisseaux fessiers inférieurs. vaisseaux itiaques internes.
6. vaisseaux obturateurs. y. cordon inguinal. < vaisseaux circonflexes itianucs. A, nerf erura). artère
iliaque externe. A, veine itiaquo externe. vaisseauxépigastriques.
de sujet congelé. On voit, sur cette coupe, le globe vésical fortement rejeté en
arrière et à gauche grâce à la présence, sur sa face antero-latérale droite, d'un
certain nombre d'anses grêles, distendues par des matières fécales durcies.
4° Dimensions. La vessie est bien certainement celui de tous les réservoirs
de l'économie dont les dimensions nous offrent le plus de variétés. Nous l'examine-
rons, à ce sujet sur le vivant 2° sur le cadavre 3° à l'état pathologique.
a. <S':M' le vivant ca~sc:'<e moyenne et capacité physiologique ~sa?<ma. –Sur
le vivant, tac<ï/M!Ct<ewoyeMMc' de la vessie est exactement représentée par la
quantité d'urine qu'elle contient quand naît le besoin d'uriner. Or, l'observation
nous apprend que cette quantité est habituellement de 150 à 2SO grammes. Tout
rëcc'ument, PAUL DELBET, expérimentant sur des sujets atteints d'affections vési-
cates, a injecte des solutions boriquées jusqu'au moment où le malade accusait la
sensation de besoin il a obtenu, sur 34 cas, un maximum de 800 grammes et
un minimum de
40.
Mais le sujet peut résister à ce besoin d'uriner et, dans ce cas, l'urine continuant
,\déboucher goutte à goutte par les uretères, la vessie se dilatera graducttcment
pour la recevoir. Elle se dilatera ainsi jusqu'au moment où le sphincter, qui tend
a la retenir, ne pourra plus lutter contre la réaction des parois qui tend à l'expulser
et L) laissera s'échapper d'elle-même dans l'urèthre. Cette capacité nouvelle
du réservoir urinaire, que l'on pourrait appeler sa capacité p/<yst0~o<)'~Me
m<M;<HMï, est représentée par 300 à 360 grammes de liquide.
Du reste, la capacité de la vessie, capacité moyenne et capacité physiologique
maxima, varie beaucoup suivant les habitudes et le régime alimentaire des indi-
vidus. Elle varie aussi suivant la sensibilité de sa muqueuse, suivant les qualités
réactionne'lles de son appareil contractile, et GuvoN a pu dire avec beaucoup de
raison que la vessie, sur le vivant, a une capacité physiologique bien plutôt qu'une
capacité anatomique.
b..S'M?' le ea~t~'e. Sur le cadavre, ou les propriétés biologiques des organes
ont fait place aux propriétés purement physiques, les choses sont toutes différentes.
On admet généralement 1° que la vessie cadavérique est moyennement dilatée
quand on a injecté dans son intérieur 500 à 550 grammes de liquide; '2° qu'elle
présente alors 11 ou 12 centimètres dans son diamètre vertical, 8 ou 9 centimètres
dans h- sens transversal, 6 ou 7 centimètres dans le sens antéro-postérieur.Mais
on peut la dilater encore et injecter, sans la rompre, 800, 900 et 1 000 grammes de
liquide. La rupture survient ordinairement entre 1 200 et 1800 grammes, excep-
tionneUcmcnt au-dessous de 1 000 grammes ou au-dessus de 1 600. Des expériences
récentes de PiEMtE DELBET (1892) nous apprennent que, dans les conditions physio-
logiques, la vessie vigoureuse des jeunes sujets se laisse moins distendre et se
rompt plus tût que la vessie affaiblie des vieillards. Elles nous apprennent encore
que la rupture est le plus souvent linéaire, à grand axe vertical, à bords irrégutiers,
et, d'autre part, qu'elle se produit toujours dans te segment supérieur de la vessie,
tantôt en avant dans la portion extra-péritonéate, tantôt en arrière sur la face
pët'itonéate.
e. A l'état jM~Ao~t'~MC. Ces dilatations artificielles de la vessie par des
injections expérimentales sont des dilatations brusques. Dans certains états paiho-
!ogiqu''s qui ont pour conséquenceune rétention plus ou moins complète de t'urine,
on voit ta vessie subir une dilatation lente mais progressive et, de ce fait, acquérir
des dimensions beaucoup plus considérables. Les vessies renfermant 8 ou 6 litres
d'urine ne sont pas extrêmement rares. On en a observé qui en renfermaient 10 à
20 litres et, dans un cas mentionné par FRANCK, la vessie, remontée jusqu'au-dessous
du diaphragme et occupant par conséquent tout l'abdomen, contenait jusqu'à
80 titres de liquide.
Variations sexuelles. On trouve écrit partout que la femme, plus esclave que l'homme des
Men~itm'Hi- sociatf's. possède une vessie plus développée que celle de l'homme Une pareitte
.tSieWiui), foi mutée mais non justifiée, est en opposition formelle avec tes mensurationsde BAXKOw,
de S.)'Y t't t)c quelques autres anatomistes, desquelles il résulte que les dimensions du reser-
von unn.tirc prédominent chez l'homme, tt est de fait que la vessie a, chez l'homme, un poids un
peu iiu~uicur à cetni qu'elle présente chez la femme, qu'elle est par conséquent plus développée
chez le[Homo'. Mais comme le poids d'un réservoir élastique et contractito n'est pas nécessai-
rement rn rapport avec. sa capacité, nous ne pouvons en conclure que cette capacité est égale-
ment p)u' K'iinde chez l'homme.
Four ovatuor en chiffres la capacité du réservoir urjnairo, it faut. le jauger, c'Ost-a-diro mesurer
exactement ta quantité de liquide qu'il contient sous une pression de.tcrm)neo. C'est, ce qu'à t'.m tout
récemment (1892) GEi'<ouvn.H!.Opérant comparativementsur SO sujets, dont25 hommes ct~S fc~uncs.
il obtenu les chiffres suivants 1° sans pression, la vessie renferme 88'gratnmes chez t'homme
et 58 grammes chez la femme ta. capacité vésicale est, dans ces conditions, manifestement pfus
petite chez ht femme, où otte .no représente duc les deux tiers de cotte de l'homme 2° sous tine
pression do 0",30 do hauteur d'oau (t/a0 d'atmosphère environ), ta vessie de t'hommo contient
238 grammes de liquide, tandis que cène de la femme on renferme 337 la proportion est, comme
on le voit, bien différente elle est presque renversée. Or, si nous admettons avec certains
expérimentateurs (Mosso et PEn.ACA~(, DucHASTELK'r) que le besoin d'uriner survient, non pas
quand le réservoir urina,ire contient telle ou telle quantité de liquide, mais bien quand it ;'en-
fornie du liquide sous une pression déterminée, nous pouvons conclure, ce me semb e t'~uc la
vessie de Ja femme se laisse plus tacitement distendre que cette de l'homme 3° qu'au moment, on
natt te besoin d'uriner, elle renferme une quantité do liquide ptus considérable que n'en contient
colle do l'homme dans los tncmos conditions; 3° qu'en conséquence, sa. capacité moyenne c.st.j))u<.
élevée que cette do t'hommo.
Il nous reste a savoir jusqu'à quel point les résultats obtenus par GKXOUVILLE sur des vessies
mortes et enlevées du bassin, sont applicables à des vessies vivantes, avec la sensibilité de leur
muqueuse, la tonicité et la contractitite de tour tunique musculaire, la tonicité et la contt'.Lctitih''
de tours sphincters: ce sont là, on en conviendra, des facteurs importants, qui, on venant s'ajouter
au problème, sont bien capables d'en modifier les conclusions. Aussi, de tous les procèdes mis
en œuvre pour déterminer ta capacité physiologique do ta vessie et juger ensuite que) est
celui, de l'homme ou de la femme, où cette capacité est la plus considérable, il n'y en a pour
ainsi dire qu'un seul qui me paraisse pratique. C'est celui qui consiste à mesurer tout .-iinipte-
ment, cbe!! l'homme et ehM lit femme, la quantité d'urine fournie par la miction, a la condition
toutefois t° que les sujets choisis soient parfaitement sains 2" qu'ils évacuent tous leur vessie
au moment précis où le besoin d'uriner se fait sentir; 3° enfin, qu'ils forment, dans l'un ett'tutre
sexe. des séries numériquementsuffisantes.
La vessie, avons-nous dit plus haut, a la forme d'un ovoïde, Nous pouvons, par
conséquent, lui considérer '~une base, qui répond à sa partie inférieure; 2" un
so?MH!e< ou pôle, qui regarde en haut et en avant; 3° un co'ps, qui est intcrmé-
diaire au sommet et a la base et qui comprend la plus grande partie de t'organc.
Le corps, à son tour, nous présente une face antérieure, une face postérieureet
deux faces latérales. Nous examinerons, au double point de vue de sa contigurau'on
extérieure et de ses rapports, chacune de ces diffërentes régions.
1° Face antérieure. La face antérieure du corps vésical s'étend en hauteur
depuis )es ligaments puho-vesicaux jusqu'au sommet de Forganc, c'est-a-dirc
jusqu'à l'origine de t'ouraquc. Elle répond, suivant qu'elle est vide ou distendue,
à la paroi antérieure du bassin et à la paroi antérieure de l'abdomen. Toutefois,
ces rapports de la vessie avec la paroi abdomino-peivienne ne sont pas unn)u()iaL-.
Entre la paroi et ic réservoir urinairc se trouve un espace virtuel, que comble
une couche de tissu cellulaire làche et plus ou moins riche en graisse et que
nous désignerons sous le nom d'espace pt'ëMSMM~. Nous allons, tout d abord, dé-
crire cet espace prëvesica). l! nous sera faci)e ensuite, cet espace une fois connu.
d'indiquer quels sont les rapports antérieurs de la vessie.
A. EspACE pj(E\'HS[c.\L. –L'espace prévésical a été longtemps désigne (il tMt en-
core aujourd'hui par certains auteurs) sous le nom de cavité ~M'e~e~<Mif~f' de
RETXfL's, ou tout simplenuent, de cavité de .Re<2MM (MUMm ~e~ù'), du non de t'ana-
tomiste suédois qui, le premier, a appelé l'attention sur la nappe ceHu!o-adipeuse
qui s'ëta!c au-devant de la vessie. Mais l'espace décrit autrefois par n<:Txns est
bien différent de celui que nous décrivons aujourd'hui. La dénomination précitée
de cavité de Retzius consacre donc une erreur, et voi)u. pourquoi nous lui substi-
tuor.- ici celle d'espace prëuëstca~ qui, tout en ne préjugeant rien sur la nature
de espace en question, a l'avantage de préciser nettement sa situation en avant
du r~crvoir ufinairc.
n /<M:<<OH /~M<es. L'espace prevësical s'étend, en hauteur, depuis t'om-
biiic jusqu'au ptancinr pelvien. Très étroit a. son origine supérieure, i) s'étend
tran-vcrsatement au fur et a mesure qui) descend, de façon qu'au niveau du
pia~'berpetvien il s'étend en largeur d'une échancrure sciatique a (autre. Forte-
ment aplati d'avant en arrière, il nous offre à considérer deux parois, l'une anté-
ricm' l'autre postérieure, et deux bords latéraux.
h. /'a?'0t NM<e?'<eM?'e. La paroi antérieure répond a la paroi abdomino-
pc!\i''nnc. Elle est formée successivement: 't°A'M /iaM<, depuis t'ombitic jusqu'aux
arcades de Douglas (voy. t. ), MyoLontE), par le feuillet postérieur de la gaine du
grand droit; 2" A sa ~a:?'e ~MoyeMMS, depuis les arcades de Douglas jusqu'aux
pubis, par le fascia transversalis; nous rappeUcrons en passant que ce faseia trans-
versaii- qui s'attache a la tbvre postérieure des pubis, est sépare du musctc
par
~rand droit, qui, lui, s'insère à la tèvrc antérieure, par un espace triangulaire a
base inférieure (fig. St3, d), du tissu ccituto-adipeux et connu sous le
nom ()'<?.Mee sMS.-7?M&!eM (cauMM SM~'a-pM&~Mm de Lt;cssEn, /'osse ?'e/ru-
M:<s<</aM'e de CnAHPv); 3" 7~'n bas, depuis les pubis jusqu'aux ligaments pubo-
vésicaux, par la face postérieure du corps des pubis et par la symphyse.
c. /o~ po~e~eM/'<?, apOHewose o?M6:7<'eo~ëues:'ea<e. La paroi posté-
rieure de l'espace prcv6sieal est constitué par une tame ccHu)o-u))rcuse, qui
s'étend, comme l'espace lui-même, depuis l'ombilic jusqu'au plancher pelvien
nous la désignerons sous le nom de /'ascm OM&co-ëfM!~ ou aponévrose
om~7~o-prëues!C<ï<e. C'est le /'e:(~/<?/ ~?'ëuM!C<ï< de CuARpY, t'<)OMëu~'o<c oH~t'co-
vésicale de F.\u.\)}Et;F et de i~ExoE DEtjtET, l'~OHët~'o~e a~M~i~tCHMe de PALL
))K!.)tKr.
r.
De formetriangutaire, cette aponévrose s attache, en haut, par un sommet
tronqn'' (fig. St3,6~ sur la partie inférieure de la cicatrice ombilicale. Puis, elle se
porte eu bas, en passant au-devant de t'ouraque et des artères ombilicales, et
atteint bientôt le sommet de la vessie. Là, s'ë)argissant brusquement et se rcptiant
sur cth'-ineme, de façon à former une gouttière a concavité postérieure (fig. otO, 9),
elle embrasse la face antérieure et les faces tateraics de la vessie et descend ainsi,
le tcng de ces trois faces, jusqu'au plancher pelvien, ou elle se termine de la façon
suivante: sur la ligne médiane, elle se fusionne avec les ligaments pubo-vesicaux;
sur tes "'tes, eUe se confond de même avec t'aponévrose pelvienne, depuis les liga-
ments pubo-vesicauxjusqu'au bord antérieur des deux echancrures sciatiques. II
y a fusion intime entre l'aponévrose pelvienne et fa base de l'aponévrose ombi-
tico prevesicate et t'en comprend parfaitement la conception de certains auteurs,
.)\!u\vAt et iiENLE entre autres, qui considèrent cette dernière aponévrose comme
un {"'o'ungement ascendant de la première (fig. 671, 14).
En r~ gard des échancrures sciatiques, t'aponévrosc ombitico-prëvësicate se
n'f]ect)it de dedans en dehors, gagne le bord antérieur de ces échancrures et, là,
se fusionne avec l'aponévrose de l'obturateur interne. Cette portion réfléchie de
notre aponévrose ombitico-prévësicaie ferme l'espace prëvësicat à sa partie posté-
rieure, du côte du rectum (fig. S12,14). Elle répond à l'aponévrose du pyramidal et
aux vai.spnux hypogastriques.
0 convient d'ajouter que l'aponévrose ombitico-prëvcsicate,sur ics points ou eHe
répond à la vessie, adhère d'une façon intime aux parois de cet organe cUc fait
corps avec cette paroi et ne saurait en être séparée par la dissection. Comme le fait
remarquer avec raison PiEME DELBET, lorsque la vessie se déchire en avant, jamais
on ne voit le liquide s'épancher sous le feuillet aponévrotique; toujours celui-ci se
déchire en même temps que la vessie elle-même.
d. Bofds ~<e?'SM.K. Les bords latéraux de l'aponévrose ombi)ico-prévr;;ica)e
(fig. SIO, 9) s'étendent obliquement de la grande échancrure sciatique a t'o<nM)ic.
Fig.StO.
L'espace prcvësica.! chez Diornmo, vue a.nt.cro-supuncuro.
(La coupe représentéesur cette Hgurc a été faite sur un sujet eongcie. Puis, lorsque la pièce
a été
dccon~ef<f ri conte-
nab)ententdureiedansuubaiudeforn'oi,ouacntevt'icsausesg''ctesetonafortenicntérignee))ar)'ie)'GJ.tvcssic.t'' le
pet'ifoincpr6vésica!ct)'apOt)évroseon)t)Hico-pr~vésica!c,en rompantat'aidedudoigtiestractus fibreux qui onisscttttc~
deux dernières nicntbraucs au fascia t,rans\evsatis.)
i, os coxal. scié au niveau de la pa~ie la plus élevée de la grande cchaucrut'û scialique. 2, grand 'JutUdc )'at'-
domen, avec 2', ligne blanche cL adminiculum fincte aïbn'. 3, muscles larges. 4, fascia (ransversatis. 5. syn)'i-
))h}se pubienne. < ouraquc. 7, cordon tibroux i'(isu)[an~de t'oMiMraHon de rarUiro <tmbiHca!e. S, ptntMm
paric~at. dëtaci)~ de la paroi abdominale antérieureet fortement crigt)6 en arrière. 'ï, aponévrose onn))bf'n-j'r~M-
cale, tegeremen).écarte du périloine. 10, tissu eeUutaire unissanUc péritoine au fascia transversafis. )t. espace
parévésical, avec ti'c(ti\ ses dcuxprotongcn)cnts))ostericut's.–13,)igantcn),antcrieurdc)a vessie.vais''cam
obturateurs )4, vaisseaux cpigastrifjucs. 15, canal dureront. t6, psoas-iliaque. i7,p;ran)idautdu~sit.
18. nmsctcs fessiers. f~ m\ artère et vcittc itiaqucs externes. ~0, ncrfcrurat. 3i, temunaisun 'fc jhvj'o-
gastrifjue. 22. nerf obturateur. 23, plexus sacré. ït, artère et nerf fessiers supérieurs. S.'i. uretère.
~G, rectum. ~7, ~7, excavation pctvienuc. ~8, sacrum. ~0, nmsctt's spinaux. '~0, tendon du ~utm'it't' et 'tH
touscur du fascia lata.
Ils suivent assez exactement le trajet des artères ombiHcates~ tout en tes débordant
on dehors dans une étendue qui varie, suivant les régions, de '1 à 4 ccntimÈtres.
Sur le côté externe des artères ombilicales ou des cordons fibreux qui les rempla-
cent chez l'adulte, l'aponévrose ombiHco-prévësicaIc se confond insensiblement
avec la couche conjonctive du péritoine pariétal. Si, maintenant, nous considéronss
ces deux bords latéraux au point de vue de leurs connexions avec la paroi abdo-
mino-pelvienne, nous constatons qu'ils adhèrent assez intimement a ''cttc paroi
sur les points suivants 1° en bas, immédiatement en avant de la grande échan-
o'nn' sciatique, t'aponëvrosc de l'obturateur interne; 2" en haut, a. la gaine
a.
a.
tes productions pathologiques qui s'y dëvctoppent, les collections purulentes par
exemple, de faire irruption dans les fosses iliaques.
Lit ~'scription,(lui (Io t'aponovroso
précè~(le, do
qui pt'MCfde, n'est pas
l'al)oiiévrose ombitico-pruvcsictUc. ri'est pas colle de t.uus
celle pas
auteui' Kous avons déjà vuquo RETXius faisait passer rapon~'vt'osc en question, non pas en a.v.int.
u~i?
tussie
.'n :u'['n're de la vessie. Plus t'ccem-
fflp.tL·u
!nent. Bonn.y, en 1880, et l'AUL DsmET, en
1895, la font dédoubler au sommet do la
(feMi7~<
~'tt deux feuillets divergents l'un
preecst'ca~
ftce ar!t~riem'e de
qui descend sur la
l'organe; l'autre (/'<;MtMe<
tous tes
les
6'. )!\[')'on')'.s AXTMtUKLus ui'; L.\ VEssîn ufST)!Xi)L'H. i~orsque la vessie se di)ate, soit
)tnturc)!emcnt, par t'apport incessant des uretères, soit artificicHement a la suite
y
d'!)nc inj'~ctioft de Uquide dans t'urèthre~ son aecruisscmcn), se fait surtout aux dé-
pens ')c ses parois postëricm'c et iatëfates. La paroi antcrieut'c s'amptifie aussi, mais
dans dt's proportions qui sonUjcaucoup moindres. Dans ces conditions, la base
'))) rc-~nuir restant à peu près nxc sur ic plancher pctvicn, son sommet se porte
peu .1 peu en Iiaut et en arrière, de telle sorte que la série des points occupés
successivement par le sommet lorsque la vessie passe de t'etat de vacuitéà l'état de
distension complète, que cette série de points, dis-je, forme une ligne courbe dont
la concavité regarde en bas et en arrière. Le sommet, en s'écartant ainsi de sa posi-
tion initiale, entraine avcctuit'ouraque, et la partie inférieure de cetui-ci se dispose
peu a peu en une sorte de courbe a concavité supérieure (fig. 513, B) la branche
antérieure de cette courbe conserve ses rapports avec la paroi abftomiuatc sa
hanche postérieure s'applique contre la paroi antérieure de la vessie; sa partie
~nf'yenne, entin, regarde le pubis et s'en écarte de ptus en plus, au fur et a mesure
~j" te commet de la vessie s'élève ou, ce qui revient au même, au fur et a mesure
'jm' );) vessie augmente de volume. Nous devons ajouter, toutefois, que ce mou-
vement ascensionnel de t'anse formée par t'ouraque n'est, jamais en rapport
constant avec ie degré d'ampliation de la vessie.
Quant au péritoine, qui est directement applique sur le cut.é supérieur de i'ou-
raque, il descend tout d'abord (ug. 8t3, H) jusque sur la partie moyenne de t'anse
que forme t'ouraquc. Puis, il remonte, avec la partie ascendante de ce cordon, jus-
qu'au sommet de la vessie, pour descendre ators sur sa face postérieure. La
séreuse forme ainsi, en avant de ta vessie, une sorte de cut-de-sac a concavité supé-
rieure c'est le et~-de-sac pt'e~es/c~.
Le cut-de-sac prévésicat est d'autant plus profond que )c sommet de la vessie
effectué une excursion plus étendue ou, ce qui revient exactement au memp, (jue
le réservoir urinaire a acquis un volume plus considcrabtc..Mais H n'en est pas
moins vrai que le fond de ce cut-de-sac s'éloigne de plus en plus des pubis dan-.
tes mêmes eonditions.c'est-a-diro au fur et a mesure que le volume de la ve-sie
augmente.
Ces faits, en apparence insigniuants, acquièrent une importance considernhte
en médecine opératoire, quand il s'agit d'arriver sur ta vessie par une incision sus-
pubienne. Il y aurait, on le conçoit, un grand intérêt à savoir exactement quette
est la distance qui, à un état de distension donne du réservoir urinaire, sépare i.i
symphyse pubienne du cul-de-sac précité. Théoriquement, on peut admettre que
cette distance est nulle quand ta vessie est vide, qu'elle atteint 1 ou 2 centimètre;.
après une injection de 300 grammes de liquide, 2 ou 3 centimètres après une
injection de 400 à MO grammes, 3 ou 4 centimètres après une injection de 600 .~)
700 grammes. Mais, sur ce point comme sur bien d'autres, les variations indh'i-
duelles sont nombreuses, comme t'établissent surabondamment les divers;m;esdes
résuttats obtenus par tes auteurs. Tout d'abord, t'étévation du pôle vé~icnt où-
dessus de la symphyse n'est nullement en rapport avec le degré de réptétiun de iii
vessie si, sur certains sujets, on voit le réservoir urinairc, au fur et a mesure
qu'i) se distend, s'allonger et remonter graduellement dans t'abdomen, on le voit.
sur d'autres, s'agrandir presque exclusivementdans le sens de ses diamètre-, hori-
zontaux et il n'est pas rare de rencontrer des vessies, renfermant pourtant de 40M
a 600 grammes de liquide ou même plus, qui remplissent entièrement !'<;xca-
vation sans dépasser en haut le niveau de la symphyse. D'autre part, ator. me)~'
que ta vessie est fortement distendue et que son sommet remonte très h.uu dnni-
t'abdomcn, il peut arriver, surtout chez les sujets maigres, que le péritoine n'M
descende pas moins jusqu'au voisinage du pubis, et même plus bas jusqu'au rn-.d~
ia symphyse j'ai observé deux fois cette disposition sur des sujets congelés, dont
la vessie ne contenait pas moins de 600 grammes d'urine. Tout récemment Knco'c,
sur un vieittard de quatre-vingt-douze ans, dont la vessie fortement distendue
remontait jusqu'au voisinage de t'ombitic (f)g. 517), je n'ai trouvé qu'un i)itcr\'a!)c
de ')8 millimètres entre le cul-de-sac péritonéat et le bord supérieur du pubis,
Les relations du cul-de-sac prévésical avec la symphyse sont donc éminemment
variables et on ne peut à cet égard établir aucune régie fixe. Un fait pourtant est
a. retenir, c'est que, même avec des vessies renfermant de 500 à 600 grammes de
liquide, le contact du péritoine avec la symphyse est une disposition retidivement
fréquente, assez fréquente pour que le chirurgien ne puisse jamais avoir la certi-
titude, quel que soit le degré de distension de la vessie, de pouvoir arriver surette
sans rencontrer le péritoine.
2° Face postérieure. La face postérieure de la vessie est recouverte par )c
p~t'it.oinc dans toute sonétendue. Elle a précisément pour )i)))itc info'icm'c t.i ligne
suivant laquelle se t'ëHéchit la séreuse pour passer sm' les ot~ines ptaces en
arri~'e d'e)tc, le rectum chez)'hot))mc, t'uterus chez ta femme.
CeUe face varie beaucoup, comme la précedentc.dans sa forme ctscr' dimensions,
guiv.int que la vessie cstat'état. de va-
cttit'ou a l'état de distension. Dans te
n)'e))))C)' cas cife est triangulaire a som-
nw! ".upcriour, obliquement, dirigée
de t~s en haut et. d'arrière en avant,
phfK' quand ta vessie se rattache an
type plat (ug. S) 4,4), plus ou moins
cunvcx.e au contraire sur une vessie a
tA'pf ~[obutcux. Dans le second cas
jtiLL. ~t3.B), cHe est beaucoup plus
grande, fortement, convexe, assez regu-
))i')r'm'i)t arrondie, regardant encore
t'n )).iut et en arrière, mais se rappro-
chant beaucoup pi us du plan horizon ta).
)';n\isagéc au point de vue de ses
r.ipjxjrts, )a face postérieure de la ves-
sie n''pof)d au rectum chez )'homme;
chf'x la femme, à l'utérus et, de cha-
~uf'r~edc l'utérus, aux ligaments t-'i~
titras. J)c plus, e!)e entre en rapport \'cst-i''vntc,vucpt)~tri'<jt-~ntcri''ur'
ave'' le coton pelvien et avec les anses ), paroi at'dcmiunh' antc'H'tHf. 2. Mn~ct~ gram) dfoit-
–3.oura~m't.~f:tc~idc,vue)'arsafaccjïostc-
t:r('')''>, qui reposent directement sur ttcxrf. 5. paroi tat<')a)f du Lassi! < tissu ccUuto-
l'cspace 11II1~CIt. oLluraleur
~))' Ces anses intestinales, lorsque mtpt'xc. 8, c<nu'o dp t'~ c~\at.
adip(>ux Je p1"("n~sieal. 7.
ut~'u~, ~ri~uf eu
i;) v~'ssie est vide ou moyennement dis- arrt~t'p. )0, cu)-(!c-?ac vc~ico-u!~rtu. t)i tneb'
t~-ti~a'no~iar~
tendue. descendent toujours ou prcs-
que tuujotn's en plus ou moins grand nombre dans le cut-de-sac péritonéat qui
s'int'Tpose entre la vessie et le rectum chez t'hommc, entre la vessie et t'utérus
chf'xhfcmrne.
3° Faces latérales. Les parois iaterates de la vessie, quand ceUc-ci est vide,
;-c r'~tnii-ent ordinairement a de simples bords. Quand le réservoir urinaire se
rcmj'tit, ces parois tateratcs s'agrandissent à la fois en largeur et en hauteur au
fm et .'< mesure que s'accroît le degré de réplétion elles acquièrent ainsi peu à peu
titvtdcnr de véritables faces. Le péritoine tes revêt de haut en bas dans leur tiers
aupehcm, quelquefois dans leur moitié supérieure, et s'en sépare ensuite pour
veni) tapisser les parois latérales du bassin. Kous ferons remarquer, à ce sujet,
que la ligne suivant laquelle se réfiëcbit la séreuse pour passer du viscère sur la
paroi pptvienne est représentée par une courbe à concavité antéro-inférieure.
De plus ((ig. 5t5), elle est obliquement dirigée de haut en bas et d'avant en arrière,
d'où il résulte que le péritoine, sur les côtés de la vessie, descend d'autant plus
bas qu'on se rapproche davantage de la face postérieure de l'organe.
Eu haut, dans leur portion péritonéale, les faces latérales de la vessie répondent
aux anses intestinales. En bas. dans leur portion infra-përitonëate, cttes sont en
rappurt avec les parois du bassin, lesquelles sont formées à ce niveau (Hg. 671) par
le t'ch'veur de t'anus et l'obturateur interne. Elles sont séparées de ces deux muscles
par l'aponévrose périneafe supérieure et par le tissu cellulaire de l'espace pr;!vi-
rectal supérieur.
Enfin, sur les faces iatëraies de la vessie cheminent (Hg. 5't5) 1° r;)rn;re
ombiUca,tc du fœtus, remp~cee chez ('adu)tG par un simple cordon ubreux; le
canal défèrent, chez l'homme. Ces
deux organes, tous tes deox obli-
ques, mais non paraltcies, s'en-
trecroisent, en X au cours de icur
trajet, comme nous te mont.rc la
ngure ci-contre. Dans cet entre-
croisement, qui s'effectue ordi-
nairement à 3 ou 4 centijnett'cs
en avant de la base des vesicines
séminales, !e canat defët'c))~ oc-
cupe le plan superficiel, l'n'tere
le plan profond. Autrement dit,
t'artère passe entre la vessie (ju)
esten dedans et le canal défèrent
qui est en dehors.
4° Sommet. Le sommet de la
vessie ou pd~e ~esMa/ regarde en
haut et en avant, du côté de t'om-
bi)ic. Tantôt allongé et conique,
tantôt arrondi en forme de dôme,
il donne na.iss&nce chez t'iuiu~e,
comme nous le savons deju,sur
la ligne médiane à t'ouraque et,
sur les côtes, aux deux cordons
nbreux qui résultent de )'ob!itcration des artères ombiHcatcs. Le pote vésical,
essentiellement mobile, s'élève plus ou moins haut, comme nous l'avons déjà vu,
suivant le degré de distension du réservoir urinaire; mais., quelle que soit sa
situation, it est. constamment, eu rapport avec les anses intestma.tcs.
5° Base. La base de la vessie (/oce M!e?'t'eK)'e de quelques auteurs) s'ctoxi
depuis t'oriuee postérieur de l'urèthre jusqu'au cut-de-sac vësico-rcctat chez
l'homme, jusqu'au cul-de-sac vésico-utërin chez la femme. Plane ou )ëgf)'C))tO)t
concave, eHc se dirige un peu obliquement d'arrière en avant et de haut en bas.
Ses rapports, qui ont en chirurgie une importance considërabie, digèrent csscn-
tieHement dans l'un et t'autrc sexe
n. CAex rAomme. Chez rhomme (f)g. 193, p. ~n), la base de la vessie, suivie
d'avant en arrière~ repose tout d'abord sur la base de la prostate. Plus en nr) icrc et
sur les côtés, elle répond aux vésicules sëmina)es etaux canaux déférents qui iongent
leur côté interne. Les deux canaux déférents,suivant l'un par rapport a l'autre un
trajet convergent, forment les deux côtés tatërauxd'un espace triangulaire, )e~'M)!-
gle i!H~'dë/'<"reM<!e~(fig. 8 [6,8), dont le sommet conune à la prostate et dont la base,
dirigée en haut, répond au cul-de-sac vesico-rectaL Ce triangle, qui mesure à peine
15 ou 18 miHimetresde longueur quand ta vessie est vide, s'agrandit peu à peu, M
fur et a mesure qu'elle se remplit, et atteint, quand la rëptétion est complète, 40 à
45 mini mètres de hauteur sur une largeur à peu près égale. A son niveau, la vessie
repdse sur le rectum et ce rapport, est à peu près immédiat, les deux organes n'étant
sépares l'un de l'autre que par t'aponévrose prostato-përitonëaie (voy. plus )oin,
~Mc/es e< ~OMëu~'oses ~M~e~Hëe). Ce dernier rapport nous fait comprendre
la p(.sibi)ité 1° d'explorer la vessie par le toucher recta) 2" d'arrivcrsure]!e pnr
ta vf'ie rectate et sans intéresser
le péritoine, suit pour la ponc-
tionner, soit pour l'ouvrir ptus
!ai'e)nent (taittc vésico-rectaie)
3" de refouler la vessie en haut. et
en avant par l'introduction dans
t'a<nponie recta)e d'un corps vo-
lumineux, )c baUon de Pcterscn
par exempte.
h. ~7te2 /'CM~Me. Chez )a
fontuefng. 194, p. 2)9), la bascdf
la Yessie est en rapport, en haut,
avec la face antérieure du col
otet'H), a iaqueHe e))c n'est unie
que par un tissu ceUuiairc )âchp.
Pins i<as, cHe répond à la paroi
antérieure du vagin et lui adhère
ti'uue façon intime, formant ainsi
avec e!ic une sorte de cloison diri-
gée transversatemcnt, la cJot'soK
PM/c~-ua~tHa;~ (voy. Va</z'M). Ce
f'appm't. intime de la vessie et du
vagin nous montre tapossibiHtc
i" ()'exp)orcr la vessie par le fou-
etter va~ina) ponction-
2" de la
no' c) de t'ouvrir par te vagin. Rappctons. eu passant, que dans la couche
('cthth'use qui unit !a, vessie au vagin, chemine l'urct.ère et, avec t'm'ctcrc,
f['tc!qu<;s rameaux art~riets destinés a la fois au conduit vagina) et au réservoir
urinaire.
§ttt.–CoXt-Ot:M.\T)OXtXrnH!KL'!tE
E
Bas-fond de la vessie.
3" La partie de la surface inférieure du réservoir
urinaire qui se trouve située en arrière du trigone, a reçu le nom de &as-/OM<~ de
/at'csx/e (fig. at8/)). Elle répond au vagin chez la femme et, chez homme, aux t
\esieu!cs scminatcs, a l'ampoule des canaux déférents et au triangte interdëfe-
rcntic!. Morphotogiquemcnt, le bas-fond de la vessie se présente sous la forme.
d'une dépression ellipsoïde, dirigée transversalement et d'autant plus accusée que
1 Les chirurgiens, en général, font du col de la vessie une région distincte, mais ils sont loin
de .<)( t'~der (juand il s'agit d'assigné*' des limites ;'). cette région les uns donnent le non de
col à o ttc po! tion de la vessie qui précède roriiice urethr.1) d'autres désignent sous
ce nom la
purtx~t t'urethre qui se trouve comprise entre i'oriiiee postérieur de i'urethro et lc veru mon-
t.tnun) j jur quelques-uns, onnn, te col comprendrait à la fois la portion de la vessie qui précède
'('rdicc t. question et la portion de t'urethro qui le suit. De telles divergences suffisent, à elles
'euL )) ur nous faire abandonner ta <'<*<~<M) << co/ cette région n'existe pas. Le mot de col
fui )!)< )n( est une expression inexacte morphologiquement, en effet. le réservoir urinaire se
cnntinnf directement avec le canal de t'nrethre sans qu'aucun rétrécissement extérieur vienne
m<iiqun .t ta;it la limite respective des deux formations. Toutefois, comme ce mot de ''<
'unstn'rc aujourd'hui par un long usage. a acquis droit de citè en anatomie comme en chirurgie,
tMu;- k' < <~nser\crons(tans notre description, mais il ne sera pour nous qu un simple synonyme
de t'oritir.' vesico-urethra).
ic bourre)ct inLcrurcténque, qui la dëtimitc en avant/estptus saillant. Sa profbn-
dcur s'exagère chez le vieittard par ~.uite
de ce doubtc fait 1" que le bourretct. pré-
cité augmente de hauteur; 2" que )n pros-
tate, en s'bypcrtrophiant, soulevé i.i rcgioo
du trigone. C'est dans ces conditions
(ng. 619,6) que !c bas-fond, tout p)) ne
représentant pas le point )o p)us ddcthc de
vessie, devient quand même une ;-u)'te
de cul-de-sac dans [eque~ se togcnt ks c.'))-
cu)s, dans tcquet aussi séjourne, a[)Ms !.i
~g. miction, une petite quantité d'urine que )c
La base de Ut vessie, v~c sur ut]0 coupe musc)e vesica) n'a pu parvenir a expu~er
.ë~inatc. ainsi se trouvejustine le nom de ~.s'M~,
i, symphyse pubienne–vessie.–3,co!do
rur~t.)'c.–4,tt'i~<'nf*d(;Lic))hu)tt–5,Ot'ifieCtff que l'on donne, en anntomie et en chit'ut'-
rurct~t'f et 5', bout'<'cte!.m)crm'f'torique.–G,b~s-
i'o~d de la vcsstc. 7. pt'ostutc'. gic, a. cette partie du réservoir urinairc.
§).V.–CûNSTn'r'nOKAKA't'OMfQL')':
Les parois de in vessie mesurent de 8 à '!S mitti métrés. a l'état de vacuité de t'o)'-
ganc, 3 ou 4 mittimctres seulement a t'état de plénitude. Ettcs se composent
essentiellement de trois tuniques concentriques, qui se superposent dans t'o'dre
suivant: une tunique externe ou séreuse, une tunique moyenne ou muscuteuse,
une tunique interne ou muquc'usc.
d° Tunique séreuse. La tunique séreuse est. une,dépendance du péritoine.
Gomme nous l'avons déjà fait remarquer plus haut, le péritoine vésical ne recouvre
pas toute la surface extérieure de ta vessie, mais seuiement sa face postérieure et
la partie la plus élevée de ses faces latérales (tig. ë'IS). De la vessie, il se réfMchit
sur les parties environnantes, en formant tout autour du réservoir de t'urioe un
cul-de-sac circulaire, le CM~-dc-sac jo~es~ca~.
En abandonnant ta. vessie, la séreuse se jette t°en avant, sur la paroi ahdomi-
nale antérieure, dont elle est séparée, sur la ligne médiane, par t'ouraque et, co
dehors de l'ouraque, par les deux cordons fibreux résultant de robtiLération (ics
artères ombiUcaies a. droite et à gauche, sur les parois ]atéra)es correspon-
dantes de l'excavation pelvienne 3° en arrière, sur le rectum chez t'honuue, sur
l'utérus chez ta femme.
En passant de la vessie sur t'uterus, te péritoine se réfléchit de bas en haut
pour former un cut-de-sac a concavité supérieure, le cM~-dc-sae ~e~co-M~'M. (~
cut-dc-sac, qui marque en arrière la Hmite de la portion pcritoneate de ta'yc.sic,
répond dans la plupart des cas à l'isthme de l'utérus.
Eu passant de la vessie sur le rectum, le péritoine forme, de même, un cut-de-
sac à concavité dirigée en haut, )e cx~-de-Mc ~ës!co-?'ec<a~. Ce cut-de-s.'tc, qui
représente ta parLio )a plus déclive de la cavité péritonéate, est timité )atér.'dt')ne!)t
et en haut par deux petits reptis de forme scmi-tunaire, qui, comme te cut-de-sac
lui-même, s'étendent de la vessie au rectum ce sont les )'e~'s de DoM~s, encore
désignés par certains auteurs sous le nom de ~Mte~/s pos~e:<?'s de la t'MSM
(fig. S~0,8). tts rappettcnt assez bien par leur disposition les reptis utéro-s.io'M
qui, ')c la face postérieure de l'utérus, se portent'sur les vertèbres sacrées et sur le
['echnn. Ils en différent cependant, au point de vue structural, en ce qu'ils ne
rcnf''i'ment. pas dans leur épais-
seur d'éléments musculaires, mais
gcuk'mcnt du tissu conjonctif et
quchjues vaisseaux.
),<' péritoine adhère intime-
ment a )a paroi vésicale sous-
jaccntc. Comme le dit fort bien
P)E!t)'.t; DELBË'r, it n'est pas mobile
sur in vessie; la vessie n'est pas
ntobiin sur lui; il subit avec elle
des mouvements d'ampHation et
df retrait,; il se distend et se ré-
tracta comme elle. Cette adhé-
rence est telle entre le péritoine
et la paroi vësicate qu'il est très
l'un
diffici!c, sinon impossible, de les
de l'autre. i) est à
remarquer, cependant, que sur
la partie la plus déclive de ta face
pust'Tn'ure, au voisinage du rec-
tum chcx l'homme et de l'utérus
chez la femme, l'adhérence est
moins intime que dans les autres
régions et, sur ce point, on peut
arriver, soit avec le scalpel, soit
avec la pointe d'une sonde can-
oetec a decoHer le sérum dans
Fii?.o20.
Les rcp~s de !)ou~)<ischcx t'hommc ~n'unca.u-nc).
une étendue de 2 ou 3 centi-
mètres. i, vessie érigncc en avant. 2, rectum en place. 3, vaisseaux
iliaques cxternes. t. vat~scaux iliaques internes. 5, artère
ombilicale. 6, canal dffereHt. replis de
Tunique musculeuse. Les Dougtas. cut-dcsacdc !)<i"as. 7, uretère. 8, 8,
10, vaisseaux spcfma~iquc~.
2" 11, artère ~pi~ashi'tuc.
~rigHfc
t2, paroi abdominale anteficurf~
fibres musculaires tisses qui cons- eM avant et en bas-
Fig.Mt.
La tunique muqueuse le la vessie, vue fa.cc Mterioure
p<n' sa
A, sa couche superftcie)[e;U, sa couche moyenne; sa-couche profonde.
C,
-S.
i,om'aquG.iganiGutspuho-vcstcaux.– 3, sphincter vésical –i, fibres Jon~H.udHïaïe'iantÉt'ictH'cs.-
fibres tohgitudmafcs an~ro-taL~'atcs.–0~ Hbf'cs issues du faisceau !ongiLudiuat auterieu!' ef- 5'cpa))ouis',a)tt sur
les côtes do fa vessie. 7, ttbt'cs cireuiait'cs. 8, fibres tongthtdi)ta)esde îa couche profonde, s'anastomoaa)~ oft'e
elles et ch'conscrh'ani. des ntaiitcs ellipriqucs qui doinctiL à cc~c couche un aspect picxifonnc ou r6Hcuh'
comme les précédentes, un plan continu qui, sa partie inférieure, mesure a peine
3 ou 4 centimètres de largeur, mais qui s'épanouit ensuite a la manièrc d'u!)
éventail de manière a recouvrir, à sa partie supérieure, non seulement la face
postérieure de la vessie tout entière, mais encore une partie de ses faces t.~i'ues.
Ces libres se continuent en haut, il droite et a gauche de t'ouraque, avec h'a fibr.'s
iongitudinatcs antérieures ci-dessus décrites; en bas, cHes s'insèrent sur la )M6~
de la prostate chez t'homme et, chez la femme, sur k tissu cellulaire qui nuit d'une
façon si intime la vessie et le vagin.
c. /es <o~t<Md~M~es~ër<~es.-Les fibres tongitudinatcstatcra)cs sontà la
fois moins développées et moins nettement isolées que les antérieures et les posté-
rieures. Elles prennent naissance, en bas, les unes sur les parties corrcspottdantf"-
de ta prostate, les autres sur l'aponévrose périnéale supérieure. De ta, elles se
portent en haut et, après un trajet variable, s'inclinent vers la ligne médiane, tcs
unes en avant, les autres en arrière, pour se confondre peu à peu avec h's <!)))'€
de la couche suivante. Cottes de ces libres tongitudinates latérales qui répondent
aux uretères décrivent autour de ce conduit des espèces d'arcades, qui s'cnt,)'c-
croisent plus ou moins leurs deux extrémités.
N. Coût;)))!
Mo~x'o. La couche moyenne (fig. S~1,B), ordinairement ptu'-
pato que la couche précédente, est formée par des faisceaux de fibres circulaires.
fn)i se superposent assez régulièrement et sans discontinuité du sommet, de la
ves-i' sabase. Arrivée au niveau du col, cette couche s'épaissit graduellement et
forme, tout autour de l'orifice urëthral, une sorte d'anneau, que l'on désigne indis-
tinei.nontsous les noms de sjo/~MC<e)' vésical ou de ~HC<e?'M!<c?'Me~e /'M)'e<A?'e.
Ce muscle annulaire, s'il commence au niveau du col de la vessie, s'étend
ensnite jusque dans l'épaisseur de la prostate, en entourant comme d'un manchon
la partie la plus reculée de l'urèthre prostatique i) appartient donc iU'urèthre
bien plutôt qu'à la vessie et, pour être logique, nous le décrirons dans l'article
suivant. (voy. p. 645).
aux autres par du tissu conjonctif qui, chez les sujets doués d'embonpoint, se !.iii<se
plus ou moins envahir par la graisse. Mais elles sont unies d'une façon bien ptus
intime par des faisceaux,dits aM6[S<o~o<~Mes, qui passent d'une couche a t'uh'e:
c'est ainsi que les fibres latérales de la couche superficielle se terminent pour la
plupart dans la couche des fibres circulaires, que les fibres postérieures de ).i
couche ptexiforme s'entrecroisent avec les fibres circulaires au point qu'on ne
peut plus les distinguer, etc. Ainsi unies et plus ou moins confondues, les trois
couches musculaires externe, moyenne et interne constituent un seul et tnëmc
muscle, dont tes faisceaux sont encore plus sotidau'es au point de vue fonctionne)
qu'au point de vue anatomique: c'est le MUtSc~e rester. Ce musctc, en se con-
tractant, tend à diminuer tous les diamètres de ta vessie. Il a pour fonction par
conséquent, quand cette ci est distendue par l'uriné, do comprimer ce liquide et
de le chasser dans le canal de t'urèthrc c'est te M!M~c/e ca~M~'eM)' de <'M?'me.
)) a pour antagonistes les deux sphincters de l'urcthre.
C'ttipc <)c la muqueuse vcsicato au niveau du U'iguuc chf'x un ctU'an! (d'uj'n's At.u.utKAX).
fï,ghtndcs.–6,Ussutuuqncu\adhp['entà)atut)iquctHUBCu!<'Hsp.
Coupe de la puj'oi vésicale normale d'un enfant de cinq ans, passant prus 'tu c~
(d'!lpi'CsAn!Af)ftA!<).
).
§ V. AtS~EACX ET XHRFS
n
Fis. 528.
L"s veines du bassin (chMt'h<m))t)c).
A. auricule du sacrum. U, s~n)ptt\sc j'ubicnnf. C, verge. dont le corps cavpn:cux droU a t'-tu rt's~uë à
sa partie postérieure- 1). sphincter c~erne de tanus. H, u~cvcm' de tanus. F, i5chto-cMC\~cn.
(!. sfctiott des )i~atMcn)s sacr<j sciatiques. i
Il, vessie, avec H\ o~t'aque. 1, uretère. K, cuton iHo~'ch'cu.
t<, recHnn. M, vesicu!c seminatc et canal defcrcut.
t, tt'i)!p cave iHft''neur< ~i ycinc iliaque extcrtte du c<'d6 droit. 3, vch)c !n)'n~astrique. 4, veines fessières.
5. tL'in'- oi'tmatrice. H, (ï, (!\ vciMes vt'sica!cs. T, vpinc honteuse interne. 8. plexus i~n)0'rit0)da).
9.u)ctU!. '~ico jtt'ostatiquc. it). ntctusstmim).
dont tes auh'cs vont gagner tes parties tatendes de la muqueuse vésicale uu !e
bas-fond de r<jrg&ne (G)f.LETTE).
·
1). /seaM M:<H:MscM~M'e. Les canaux cfterents du réseau muqueux passent
de lamuqueuse dans la musculeuse et y forment, de concert avec tes veines pro-
prcs <tc cette dernière tunique, un deuxième réseau, le t'ëseaM ïK~'a-?MMSCM~M?'e.
Lcsvf'ines qui le constituent se disposent, dans la plupart des cas, paraHèicmcnt
aux colonnes musculaires correspondantes, soit qu'elles cheminent à leur sm'face.
soit qu'elles occupent tcur épaisseur. D'autre part, cttes suivent un trajet indépen-
dant de celui des artères; mais ce n'est pas la, cependant, une rëgte gen.T(uc.
Assez fréquemment, en cuet, comme l'a constaté G)LLEi"f]s, les deux ordres d''vais-
seaux s'accolent pour suivre, quclque temps du moins, le même trajet. Dans r.' cas. (
les petites artères sont accompagnées par une veine unique; les artères tcsptus
volumineuses, au contraire, sont nanquëcs chacune de deux veines, et il esta
remarquer que, dans ce cas, l'unc des deux'veines sateitites est toujours plus petite ·
que l'autre. (
c. ~ësesMNe~t'oes'tCN~. Au sortir de !â tunique muscutcuse, les veines de)a
vessie iorment tout autour de t'oj'~nc
un troisiÈme rëseau, te )'eseaM s~~e)'
C~ ou~es~ca~' ou l'appette encore
t'esesM sot~-pe?'~OM~ pour les rt~'ions
de la vessie qui sont revêtues parte
péritoine. Les veines qui entrent, dans
la constitution de ce réseau suivent
pour ta/plupart un trajet tongitndmnt.
c'est-à-dire que, prenant naissance dun'.
la région du sommet, tout autour de
i'ouraquc, elles se dirigent ensuite vers
la base. E)tes sont ordinairement, très
ditatëes, plus ou moins uoxueuscs ou
même variqueuses, reliées les unes aux
autres par de fréquentes anastomoses
rcctilignes ou arciformes. Les val-
Vutes y sont très rares et parfois mtim<'
.semblent faire complément fi~faut,
tant i! est facile de les remptir par une
injection poussée des troncs Ytn's ics
rameaux d'origine. Ces veines vesicaics
superficieUes se distinguent, d'apt'M
leur situation, en antérieures, tatcrates
et postëro-infërieures. Les veines
vésicales ~H<e'~eM?'es (f)g. 52'), 7) che-
minent de haut en bas sur la face
antérieure de la vessie. Arrivées à i.i
partie inférieure de cette face, elles per-
forent ou contournent les ligaments
pubo-vesicaux (fig. 829,4) et se jettent
alors dans un important plexus, le
plexus ~o-MMC~ ou p~~us de ~cnt<o)'t)it (plexus pMd~~s~s de cf'rtains
auteurs). Ce ptexus n'est pas situe en arrière de la symphyse pubienne, cumme
on t'écrit gënëra)emcnt, mais un peu an-dessous de la symphyse. W.u.f)KY).t a
fait remarquer, en outre, qu'it est ptacc a gauche et a. droite de t.t iignc
médiane, plutôt que sur la )igne médiane cUe-meme, de tetle. sorte que ['on peut,
dans la pfupart des cas, pénétrer dans la vessie par la voie sous-pubicni.'c sans
intéresser les gros canaux veineux du plexus en question. Parmi )e~ vetnes
vésicales antérieures, on en rencontre assez souvent une ou deux, plus Yoh'm'-
ncu.s que les autres, qui longent la ligne médiane et qui peuvent être tcséesdans
i'op'i"n de la cystotomie sus-pubienne. Les uemes ves~ea~s /a<e)Y~es
'jj~. ~~8,6'), remarquables a la fois par leur nombre et par leur volume, suivent
co'n~c les précédentes un trajet descendant cites aboutissent au ptcxus vésico-
nro-ttUque. Quelques-unesd'entre elles se rendent parfois directement a ia veine
)iy~' gastrique. -Les veines uës!'c<ï~spos<e?'o-tK/e/e!M'es(fig. 828,6"), éga)ement
trÈ;- '.u)umineuses, se subdivisent à )cur tour en deux groupes les unes, issues de
);L )).!> de la vessie et plus particu)ièremcnt de la région~du i'as-fond, se dirigent
d'aval en arrière et de bas en haut. Les autres, tira)~ tour origine de la face pos-
t.o'icnre de la vessie, suivent, comme les antérieures et les latérales, un trajet des-
cendant. Toutes ces veines aboutissent, en définitive, en partie a)a portion la plus
reçu)' du plexus vésico-prostatique, en partie au plexus veineux qui entoure tes
vésicules séminales (plexus seMt~'Ha/).
d. 7i'e.SKM!e plexus ~e~uï-ue~îc~~ et ses aKH~OHtoses. Au tota!, les veines de la
vessie sont tributaires des trois ptexuspubo-vësicai, vësico-prostatiquc et seminnt.
CesdiOerentsptexus sont intimement unisies uns aux autres et n'en forment
pour ainsi dire qu'un seul, que l'on pourrait appc)er le plexus pelvi-vésical
([ig. ~38). A ieur tour, les canaux veineux qui constituent le ptcxuspctvi-vesica!
déversent leur contenu, par des voies efférentes toujours multiples, dans les veines
hypogastriques.Nous devons ajouter qu'ils contractent des anastomoses avec tous
les n'scaux veineux du voisinage te réseau de l'uretère, !c réseau du rectum
(re'-e.T) hemorrhOdat), les veines des parois abdomina)cs, les veines honteuses
internes, les veines obturatrices, les veines spermatiques chez l'homme et utéro-
ovarn'nncs chez la femme, etc., etc. Tous les réseaux veineux du bassin, on peut
le dite, sont reliés les uns aux autres par des voies anastomotiqucslarges et nom-
breuses ils deviennent ainsi sotidaires les uns des autres et peuvent, au besoin.
se sn)'p)ecr mutuellement.
e. ~e~<M vésicales chez la /'e)MH:e. La description qui précède s'applique a
fhonunc. Chez la femme, les veines de la vessie se distinguent encore en anté-
rieures, postëro-infëricures et latérales les Mêmes vésicales antérieures se
rendent, comme chez l'homme, au plexus de Santurini les veines jo<M<e/'o-
M/'c;eK?'es viennent se jeter, au niveau du col utérin, dans le plexus utero-
vaginid les veines ~/e)'s~es, enfin, aboutissent aux parties !atera)cs du plexus
vesico-vaginat et, de là, aux veines hypogastriques.
de la vessie, etc., Ann. <)es ma.))idics des 0)'g. ~cnit.o-urintm'os, ~8~7 BERrr, So~tY' ~< ~'M
vescicale <)'f(t)e)'M e sop)'(t a~cMte p<:)'<tcoh;)'!<a </ey!: o;<Ht pelvici tfe: &aMt&«ti, )!uH. ()e Sac.
mM.897 HoMAHY, Ha'ppo)'<~ (/e ~a t'e~tot et))<ë)-feti)'e f~!« t'<M!c avec le përt/atMe '«' '<ï-
;'e; d~M. T)). Lyon, )897; FftAtsSE, A'o/e <;«' la <opo. de la vessie et des «;'<< <<ff
/'e)HMe, La Son), gynuc., 1898; thHtHKCUAM, T/M sc/tape a/td po~t~o;! o/' </<e K?'~M' t~~Me)' in
</te c/ttM, T~tns. ofU~e roy. Aka.d. of med. of tMhmd, t898; DAWSOK, O&set'L'. on //fcc;)f~e.
h'MM o/' </te K)'fMa)'y &~fMe;' </t Ma):, HuU ot' t,ho Hopkins's ttospita,), )898 Cu~Éo c) YEAC, Bf
la .!«y;:t~ca<)o/! Mo/'p/to~. des f~otifM'MM jM')'<M!C~M, Joum. de i'AnaL et. de la l'hv.-i~)., 1899;
)'tsïEAU. C;M~MMM ~/M!)<«/!«'<' </e la vessie, Th. Paris, t899 A~CEL. Cot!<<'(&. « ~'ë<<M/e f/<s'
mp; pf)'~0t?!e avec ~M f?r<e)'M o)n<')~'ca~M el /'o:/)'a~!ff. Th., Nimcy, i89n:
~W~M~AM~~Tm~~AM~~M~ GtiùxSTE)'<,
AR'rrcL~tv
UKHTtHO!:
i~:
Fig.533.
Le canal de i'm'~Uu'c, chez i'))0)nmo, vu sur une coupe vcrtico-mMiu.ncdu corj)s.
1. symphyse pubienne. 2. espace prevcsieat. 3, paroi abdominale. 4, vessie. 5, ouraquc. vcstcn)e
seminaic et canal défèrent,. 7. prostate. 8, plexus de Santorhii. 9, sphincter vésical. 10, ttgafnont .usppttSt'ur
de )a verge. )). verge a t'ctat de OaceMite. i~ (en peinUtM), verge à l'état, d'érection. 0, g!and.–
t4, bulbe de t'urethro. tS, cnl-de-sac du bnthe.
a, urëthreprostaHquc. ~) ureUtrc membraneux. c, m'cthrc spongicux.
va !)'js
conduire a une troisième division, celle-ci très importante au point de
ynp j)r.')ti([ue. La partie antérieure,
coHe qui rëpon() a la portion fibre de la verge,
nrcs.'oLe natureiionent la inOne )no!)ititc que ce dernier organe c'est i M?'c//i?'e
mo< La partie supérieure, !'ang!e prépubien, celle qui va au col ()c la vessie, est
n~u~'nue en position par suite de ses relations intimes avec tes organes qu'cHe
cut' ou qu'elle traverse c'est i'M;'('<?'e /<e.
3" Longueur. –Chczic nouveau-nc, !'urèt)u'e mesure 5 ou 6 centimètres scu-
tcm'~t a dix ans, 8 ou 9 centimètres; a t'agc de la puberté, c'est-a-dirc à quinze
uu ~xe ans, il atteint rapidement [2 a i4 centimètres (S.u')'Ev).
Ox'x i'aduite, la fongucur moyenne de t'urètin'c est de )6 centimètres; mais
on j~'n! rencontrer, sur des sujets egatement bien conformes. t4 centimètres
(:<i'<«vs coM?'~s) et 20 centimètres ou même ptus (K?'<<?'es /oM'ys). Les t6 ccn-
tij)~tt~'s de tongueur moyenne que nous présente i'urcthre de i'aduitc se
t'~)).ir!i-.scut ainsi entre ses trois portions pour )a portion prostatique, 28 ou
30 )ni!!iinct.)'es; pour ta portion membraneuse, 10 a H mittimetres; ccnti-
j)~h''s. cntin, pour ia portion spongieuse. La portion spongieuse est donc de beau-
cutU) );) plus étendue des trois a cHe seutc, e])e représente trois fois la tungucur
(tc'- 'if'ux autres réunies, soit les trois quarts de la tongueur totale du canal.
Ch~x !cs viciHards, ia longueur de l'urethrc augmente ordinairement de 2 ou
coitouftres. Cet a;~OM~eH!<'M< seH/e serait du, d'après S.u't'Ey, n la stase du
saoi; veineux dans les arëotes (tesappareits érectiles ()c la verge, stase veineuse qui
fer.u! c!!c-mëme ie résultat d'une contractiHte moins active ()e ses éléments
ou)sc)'dres.
4 Topographie de l'uréthre fixe. .\ous avons dit plus haut que t'urcthre,
()anss;t portion fixe, décrit une courbe a concavité dirigée eu haut et en avant.
La nfuurc géométrique de cette courbe, le point ou cHe commence et cctui ou c))e
fi))i<, fougueur, ta direcUon exacte de ses différents segments, ses rapports
)')M'is avec la symphyse sont autant de questions qui intercs'-cnt au plus haut
puint h' chirurgien. Pour les résoudre, on a utiiise tour à tour la dissccUon sur
pitTc" pre.i)abiement durcies, les injections dans )'urèthrc tte substances solidi-
<iah!t's, )'cmp)oi de ~c)~es enfoncées dans la symphyse pubienne, les coupes de
sujpkc"))ge)es. De ces din'ërcnts procèdes, le dernier, en nxant les orgaucs dans
ieur fo! )ue et ieurs rapports réciproques, me parait de beaucoup prëferabte a tous
iesautr's c'est celui que j'ai mis eu usage. J'ai choisi quatre sujets adultes de
ircnic ;'t quarante ans, et après tes avoir fait conge!cr dans t'attitude debout,
J!)ip);)!iquë sur te bassin une série de coupes verticales et antëro-postcrieures.
L'ctu'h'dc la coupe médiane, intéressant i'urètbre dans toute son étendue, m'a
pcrtius de constater, quantala topographie de ce canal, un certain nombre de faits
que j<' n'sume dans )cs queiques propositions suivantes (Hg. 534)
!° t. col de la vessie, tout d'abord, se trouve constamment situé au-dessus et
en a) i~!e de t'cxtrëmitë inférieure de la symphyse ou angle symphysien. Un inter-
dite de ~5 miinmetres en moyenne te sépare de cet angte.
2" Une horizontale menée par te col rencontre la symphyse a. sa partie moyenne
ou un peu au-dessus de sa partie moyenne. Dans un cas étudié et figure par
BH.uj~E (Atlas, Pi. H), elle passait par l'extrémité supérieure de la symphyse, niais
cefaitesttoutafaitexcoptionne).
3° La distance en li~ne droite qui sépare le col de la symphyse est, en moyenne,
de 23 à 25 mtHimètres.
4° Le point le plus déclive de i'urCthre est toujours situé en avant de i':)ponf-
vrose périn6ate moyenne, le plus souvent au niveau ou au voisinage d'une vo'ti-
Fig.534.
Lu. portion iixc du canal do t'ut'cLht'c, vue sur une coupe vc''tico-nh''di<i.ncdu bas-in
(sujut congèle, adulte de quin~nte-sn ans, gra.ndcur nttLure).
i,symp!)jscpubicn)tc,–2,co! de la vessie.–3,point!cp!usdec!ivedcrurcthrc.–t,a))~!ep(''t)ictt.-
5, cavité vésicale.
dc)'ur6thrc.
< prostate. eanat défèrent. 8, canal cjacuiateur. 9, veru ntontanufn. lu. Mit
na, j)):m du d~tron. supérieur. &(), axe de la symphyse. cc, horiy.ontato men~G par le col de ).: ressic.
~t)orixotttttie passant, par t'e)[h'6n')~6inf6t'icurc de !ns;)nj)hyse.–cc,hot'ixonta!cit'en6cp<n'i'a!t:c'pt't"
ttorixoti~alû n~ti~o par [c poin~ te plus dd'cUvc du canal de ut'L'~u'c.
tA droite de la ngurc se trouve ;))acee une division métrique pour permettre au lecteur de constater r.uudcmmt
la distance en verticale qui sc'parc les uns des autres les difterentspoints marques sur la coupe.)
cale passant par l'angle symphysien. Ce point, déclive est sépare de !'angtc
symphysien par un intervalle moyen de '18 miHimèt.res. J'ai observe m) mini-
mum de '12 minimctres et un maximum de 2o. Cette donnée est, par const''fpent,
très variable.
S° L'angte prepubicn de l'ureUti'c a, par rapport au pubis., une situatiun tu)')
variable. Je l'ai toujours trouve au-dessous d'une ligne horizontale passa!)! pfr
l'extrémité inférieure de la symphyse, sauf dans un cas où il remontait jusq"-1
cette ligne, mais sans la dépasser.
6° La longueur de t'urèthre fixe est, en moyenne, de 6S à 70 mmimutt'ca, dont
40 pour la portion située en amont du point déclive et 23 ou 30 pour la portion
située en aval.
7° Si de l'horizon tatc passant par le col nous abaissons deux verticatf. t'n)~
sur )c point déclive, l'autre sur l'angle prépubien, nous constatons que ces vcrti-
cat's mesurent en moyenne, la première 32 miiiimetres, la seconde 26 miHi-
m~rps. L'urèthre descend donc à 32 mi)timètrcs au-dessous du niveau occupe
par )c col et remonte ensuite pour atteindre f'angte prepubicn. Toutefois cette
ascension est peu considérable, puisqu'eXe n'est que de 6 miUimctrcs..)e dois
ajouter que l'urethrc, entre le point décfive et )'ang)c prepubicn, n'a pas toujours
une direction ascendante. Sur deux de mes sujets, ta distance en projection qui
se h'uuve comprise entre une
horizontale menée par le col et le point !c p!us
déciivede t'urethrc, est exactement égate a celle qui sépare cette même horixon-
tate fie i'angie prepubicn. Sur ces deux sujets, par conséquent, le cana! de t'urethrc,
du point le plus dëc)ivc a t'angtc prepubicn, suit un trajet parfaitement horizontat
et je remarque qu'il en est de même dans t'obscrvation précitée de BuArx);.
8 La distance en ligne droite qui sépare le col de t'angie prépu))icn, autrement
dit. ta corde de l'arc que décrit t'urc'U~rc fixe autour de )a sympttyse, est évaluée par
Su't'Kt a 7 centimètres. MHe atteint même 75 minimètres sur le sujet étudie par
)!)tA' \):. <~cs chiffres me paraissent beaucoup trop etevës. J'ai obtenu, dans mes
quatre observations, 58 miHimetrcs, 84 mi!!imètres, S5 miHimetrcs et, de
nouveau, 54 minimetres soit une moyenne de 55 mittimètres.
9*'On retrouve un peu partout cette assertion de <<Ë).v que la coui'))e urethratc
se rapj'orte assez sensibicmcnt a une portion de circonférence engendrée par un
rayon 'te 6 centimètres et que sa longueur représente un peu moins du tiers de
cette circonférence. Formutce d'une façon aussi cxpHcitc et sans tenir compte des
\fn':)t!uns individucHes, cette proposition n'est pas acccptabic. (jk'yox, sur deux
sujet- scu)ement, a trouvé un rayon de courbure qui mesurait 3 centimètres chcx
h* prunier, 6 centimètres chez !e second. Je dois avouer que sur tes quatre sujets
(jncj':)i examinés et dont jai actucHement sous les yeux !cs courbes urethratcs,
jenai jamais rencontré dans le trajet décrit par f urèthre une portion de circun-
Mn'nfc, mais bien une courbe fort irreguHcrc, se prêtant d autant moins a une
f)cfunti<'n géométrique qu eHe varie pour chaque sujet. La scu)c formutc qui, sur
''<' p0!)!t. paraisse se dégager de Fetudc comparative de mes observations est celle-
ci :c/Are fixe se co??:~se <-<'«? s<°~~MCH< ~n'a~ <t joeM près ?'ec/<7~M<? et f/'M?~
.«'~n~< /e)'H!Ma~ e~/e?Hen< )'ee<<7!'</Me, reMH!'s ~'MM f< ~'HK/?'e ~ar MMe co'o'~c de
;'acccr</c~:e?:<. Cette courbe de raccordement cHc-memc varie beaucoup dans sn
)ot)i;aeur et dans sa nature, et ce n est pas nécessairement une portion de circonfé-
M'oc'. )~) menant deux tangentes par ie coté extérieur des deux segments initiât et
h'rniit): et en les protongeant [une vers )autre, on les voit se réunir en arrière du
canai <)'' )urethre, en formant un ang)c que i on pourrait appc)cr <ïM~/e (~e coM~'&Krc
~<'<'w//<?'c/?.re.~fais cet angtc, au lieu d'être fixe, varie dans des proportionscon-
~i<)ér.d))es sur mes quatre sujets, je l'ai vu obtus citez l'un d'eux scu)emcnt<) 06"
aigu (hex les trois autres (58°, C3° et 65°). N'est-ce pas !c cas de répéter qu'i) n'y
a [)as nn urethre, mais des urethres, presque autant d'urethrcs que d'individus ?
dci~orsot.onm't'iuro.
4 tn'djhnctrf.'s.
18
16
24
jtc ces différents rayons uréthro-prostatiquos, l'antérieur est de beaucoup le plus
pft.i.. )) représente le quart seulement du rayon postérieur, ce qui revient à dire
qm; t'urcthre
chemine dans la prostate, du moins a sa partie supérieure, a l'union
de .~m cinquième antérieur avec ses quatre cinquièmes postérieurs, ~'ous devons
aiou!r que, sur certains sujets, te canal de t urcthrc n'est entoure par les gtandutcs
nro-iatiqucs que sur ses faces postérieure et )atera)es sur ces sujets, tcsgtandutes
foth romptetcment défaut en avant et, dans ce cas, la prostate fournit a !'uret)n'c
nu)) p~s un cana) complet, mais une simp)c gouttière.
c. 7f's~or~ e~oï~M~. Par rintermëdiairc de )a prostate qui l'entoure, t'urethrc
est en rapport en arrière, avec l'aponévrose prostato-peritoneaic, qui le sépare
du rectum (voy. ~poHëu?'osesdM~e?'<'He<');2''cnavant, avec !c sphincter strie de
)'tu;')hre(voy. p. 764), le plexus de Santorini et ta symphyse pubienne; 3° sur tes
C(')tcs, avec les ligaments pubo-rcctaux(voy. /os/f<<e) et le muscle re)evcurde
ranu&.
G. C A ). t ft )(E I)
K L L' H H T t!KR
L'' catibre de l'urethre varie suivant qu'on examine le canat )° A ~'(' (fe
Mc'f~e; 2° a l'état de distension ?)tO!/eMne, au moment
de !;t miction, par cxempte;3''a~'ë<a<ded!S<eHMOM
Ma.~r~.
1" Urèthre à l'état de vacuité. Dans les conditions
o)'<!ii~tircs, je veux dire en dehors de la miction, les parois
de j'uf'ethrc sont partout appliquées a cttes-memes. De ce
ffut. t:' cavité urethra.to est purement virtaelle et se pré-
sent sur des coupes transversales du cana~ sous ta
funoe d'une simple fente. Cette fente varie, du reste,
dan-' sn forme et son orientation, suivant les régions
que t'un considère (fig.
839). Au niveau du méat, la
fente uréthrale a une direction verticale. Elle est
enc'jre verticale, mais un peu plus haute, dans presque
toute l'étendue du gland. Vers la hase de ce dernier
urgan~ nous voyons apparaitrc a la partie postérieure
de ).) fente verticale une petite fente horizontale qui donne
:L
i'tu'eUtrc la forme d'un T renversé (jj. Cette fente
))orixu)da!c augmente ensuite gradueHement d'étendue,
tandis que la fente verticale diminue celle-ci finit même
p:n'disparaitrc et Furëthre, a partir de ce moment, est
représente par une simple fente transversate, )aque)ic se
in:)intieut jusqu'à la portion prostatique. Toutefois, au
niveau de la partie postérieure du bu)bc, lcs deux )èvres
Hntet'ieorc et postérieure sont, dans certains cas, tegere-
tnent eeartecs par du mucus ta fente de tout a l'heure
crt :du)'~ remplacée par un petit iosangc à grand axe
iransver~id, se terminant tatera!emcnt par deux pointes
très effilées. Dans sa portion prostatique et par suite
de la [tresencc du veru montanum, la fente urcthrate
-tnecte la forme d'une courbe a concavité postérieure ou
bien eeHe d'une étoile a trois rayons, )'un antérieur, les
deux autres postéro-tateraux. C'est entre ces deux der-
niers rayons que s'avance le véru, dont la coupe est, dans Fi~t,
ce cas, franchement triangutaire. Au delà du veru, la Cmtpes h'tmsvcr-tjLtcs'tt'
cotqic '!e devient de nouveau transversatc. Je
i'ai vue dans un cas, cependant, irregutierement ctoHec,
ru!('thr<pndt'jucc~.t il
<UHc''cnts nhcau~-
(f~cs !cth< majuscHtps placécs
ks ptus tongs rayons se disposant dans la direction du :t::au~hct!t";coujtp=; indiquent
leur ordrc dc 5UCcc5sÍon: les
plan médian. –Quant à t'oriticc du col, il est circutaire chiure' ;))ae~s:t()roi[c.)ttdiquc<tt
en nn!tnm'ttp5t~ distance qui
ou p!us ou moins ëtoUë chez les jeunes sujets. Chez 5~'arcchacut)c<)pficsdun~at
) adu)te et surtout chez le vieillard, par suite de l'hyper- urinairc.)
L'ophk' ())) lobe moyen de la prostate (<Me«e vésicale de LtEurAun), la
paroi posté-
rieucc du col se soulève en une saillie plus ou moins volumineuse et l'orifice,
dans ce cas, prend la forme d'un croissant a concavité inférieure.
A tu. membraneuse.
région
Auecnt)'ode)~))o''Hc'npt'os~tiquc.
)0,3
S,(i
H,G
10.
9
)'ieti\'t)ELBHT, dans des recherches toutes récentes ()S92), a constaté que le point le plus
étroit ~c t'urethro (abstraction l'aite du méat et do la portion monnraneuse) était situé dans
Jt~purti~n penienno, :t, 3 ou tO centimètres du Méat, et présentait dans la plupart des cas un
~iMirh'c supérieur u, 7 nnitimetres. C'est ainsi que, sur vingt uret)tres parfaitement sains, )e
~ian~hc du point le plus étroit mesurait 7 tniHunetresdansquatre cas; 7 a. 8 millimètres dans
deux r.ts: 8 à 9 miUimetrosdans trois cas; 9 à JO millimètres dans quatre cas de )0 à 14 <nit-
timctn's dans huit cas. Sur ces vingt urethres, par conséquent, il y en avait dix-sept '[ui. en h'ur
point )r ptus étroit, n)osuraiont plus de 7 mithtm'tros, douze qui mesuraient 9 millimètres ou
~.n'in~nc.
3° Uréthre dilaté (calibre agrandi). Les parois de t'm'èthrc étant très exten-
sihtp. ce canal se prête merveH!cusenicntaIa dilatation et chacun sait qu'il permet
)'intn)duction d'une sonde ou autre instrument dont le diamètre est bien supérieur
aux t'hifircs indiqués dans le tableau précèdent. Le caHbre de t'urethre, ainsi
agrandi par la dilatation, peut aller, d'après les recherches de ()Lyox et C.pE\o\,
jusqu9 9 miiHmètrcs de diamètre, ce qui équivaut a une circonférencede 28 miHi-
mf'ttcs. Les auteurs américains donnent des ehin'rcs pius etcves 30 millimètres
d'aprc;. KEYEs, 32 à 33 miHimètres d'après PEASE, de 28 à 40 rniHimetrcs d'après
(tus. Il est possible qu'on ait pu, dans des cas particuliers, arriver a des dilatations
aussi cunsidërabtes mais ce ne sont pas des exemples a suivre. Il sera toujours
pt'udcfHdc s'en tenir, dans la pratique, aux chiffres de 25 à 28 miHimètres. AHcr
au dei;), ce serait exposer le malade à des déchirures du canal et a toutes tes consé-
quences qui peuvent en dëcouter.
D. CoXFOUtATtOK IXTHttiEUHH
La configuration intérieure de ['urethre est des plus simples. Ses parois, en eft'et,
abstraction faite de quelques plis longitudinaux qui s'e<Tacentpar ta distension, ne
nous ~tirent à considérer qu'un petit nombre de détails, que nous examinerons
successivement (f)g. S4J) dans la portion prostatique, dans la portion membra-
ncu-c < dans la portion spongieuse
1° Uréthre prostatique. La portion prostatique de t'urèthre nous présente sur
sa paroi postérieure et à. sa. partie moyenne une saiUie ob)ongue, toujours u'es
marquée, que Ion destgnesous te nom de "?;{
mOK<<ÏMMH:.
impair' et médiane, souvent renflée en forme de bouteille, que l'on désigne indis-
tincff'nt~nt sous les noms de s'HMS p?'os<a<tCMS, de s~MMS joocM~rtS, de uesîCM/a
s~'m<c<ï spM~'M!, de Mes~cM/e <~e~er;'eHHe, d'M<?'tCM<e ~'os<a<<e. Cette dernière
denommaHon est pour ainsi dire la seule usitée aujourd'hui eu anatomic ctassique.
a. y';Y</e< e< ~MteHStOHS. Du sommet du veru montanum, l'utricule prosta-
tique !ti~. 543,8) se dirige obliquement en haut et en arrière, passe entre tes deux
tobcs ta~raux de la prostate et se termine par une extrémité en caecum, qui, sui-
vant tes cas, occupe l'épaisseur de la prostate ou, dépassant les limites de celle-ci,
vient j.m'c saittie au niveau de sa base, entre les deux canaux éjaculatcurs
(fig. ?~,9~. L'utricule prostatique n'est pas constant on le rencontre chez
t'homnK' dans une proportion de 80 p, '100. Quand il existe, il présente ordinai-
rement une longueur de 10 à )2 minimètres. Mais il n'est pas excessivement rare
't'en u))~f'r\'er qui mesurent 20 et 25 miHimetrcs. AnxoLu parle d'utricu!es de
6 a 8 rt'ntimctres. D'autre part, chez quelques nouveau-nés, MECKE). a vu l'ex-
tremitc -tqjerieure de l'utricule donner naissance a un pro)ongement fUiforme,
lequel -t; terminait ensuite par une bifurcation.
b..S7<'Hc/K?'e. Histotogiqucment l'utricule prostatique se compose d'une
tunique externe musculeuse, tapissée intérieurement par une muqueuse, dont !'epi-
thétmm serait cyltndnque pour tes uns, pavimenteux stratifié pour d'autres
TounKEUx, qui a étudie le développement de l'utricule chez )e foetus et le nouvcnu-
né, se range à cette dernière opinion. La muqueuse elie-mëme nous prescf'!c()c
nombreuses invaginations epit,h~ia)es
qui, suivant leur degré de différencia-
tion, constituentde simp)esdëpressions
ou de véritables formations gi.indu-
iaires. La cavité del'utricuie renferme
un liquide grisâtre et d'aspectcrcmcux.
c. ~~a~M~ eoM~a~'ec. Ex.'imitx;
dans la série des mammifères, t'nfri-
cutc prostatique varie beaucoup sui-
vant les espèces. Chez les singes, il
présente a peu de chose près les mêmes
caractères morphologiques que chez
l'homme. U est beaucoup plus réduit,
2
Fi~.543. en gênera), chez les carnassiers, ftaos
certaines espèces, comme chez Je
L'uh'iculc i~'os~Liquc, vu sur une coupe
silgiMcdeïa.pi'o~dLc. renard et le ieopard, il a po'da sa
t,TCssic,fuec)',soncoi.2)U['~).[n'c.–3,pt'os(a~c.– disposition tubuteuse, et se trouve
4,6)'un)0~[anun).–5,t)h'icutcpros[aUfjuc.–6,v~sieu!e constitué ators par un simple fordon.
st'min~tc.–7~canaId~'[~rGnL(unsty)t.'Ltn~roduit.()ansco
c!in&lf!ti~saiUic<tftnst'U['6H)rcpt'os~aUfjtfc,unpcucadc- Chez d'autres, enfin, il fait co!np~tc-
])Oi'sdc)'[)),t'tCt))c).
ment défaut de ce nombre sont )c
mouton (LHUCKAnr)et le )an!a.(H![LNE-ËowAttus). Par contre, i) existe de nombreuses
espèces, principalement chez les solipèdes et chez certains rongeurs, qui ont un
utricule prostatique beaucoup ptus développé que celui de l'homme. C'est iUnsi
que, chez l.e castor, l'utricule est représenté par une paire de conduits termines en
ctccum, qui s'étendent de t'urethrejusqu'au testicule. LEUCKAn'r a égafcmcnt ohscrve
chez le bouc un conduit médian, qui, à une certaine distance de t'urcthrc, se
partageait en deux branches divergentes, )esqucHcs remontaient ensuite jusf{u'i
i'épididyme.
d. ~M</<ca<<OM MtO?'joAo~o~t~Me. Les études embryologiquesont étahii depuis
longtemps que l'utricule prostatique, n'est, chez l'homme comme chez les ani-
maux, qu'un organe rudimentaire représentant l'extrémité inférieure des cnn.mx
de Muiler (voy. 733 p. 849). WEHEu, en conséquence, lui avait donné ie nom
d'M/ërMS MM~e (M/e?'MS MtsscM~t'MM~). Cette dénomination, qui est encore pnmfoyce
par la plupart des auteurs, est cependant tout à fait impropre i'extréinitH infé-
rieure des canaux de Muiicr, en effet, donne naissance, non a i'utérus, mais :u!
vagin, et si nous voulons conserver à l'utricule un nom qui rappelle son homo-
!ogie avec le segment correspondant de t'appareit génita) de la femun', nous
devons l'appeler, non pas l'utérus mate, mais le M~ïH MKi~ (ua~MM M!a.scM~'?ia).
Les cilnij.ux ()o Muifer, au lieu de dispara.t~'o, pouvant pci'sist.or <)a.ns !.oute h'uj' t~e))(!u.;
BoooAnu en )S'!u. MA)n')K en ]8'i8, BAnTH en 1878 en unt.obsm've chacun un exempte. On a
vu. mais dans des cas tout. u. fii.iL eteeptionnets. )iL porLion des conduits qui avoisiuM fu~'On~
se dovotoppot' on un corps plus ou moins considm'a.bto, ra.ppotimt exactement pur sa t'u~ et ~r
sa structure, toutes proportions g;a.rjee~ bien entendu, l'utérus de la femme. Deux o))- 'rv.ttim~
de ce genre ont été rapportées, i'une par t'urrr, t'ilutro pa.r FnAKQUf'. Dd.ns l'un et r.LutM f'M.
rutorus )nMcu!inus était surmonte de deux trompes, dont le pa.viUon ct~it pt~cc tout <t'' ')'
organe qui r<ippo):ut t'ova.ire, ma.is (lui avait la structure et par conséquent la v<i)eu!' d un <est!-
cu)e. Du rosto. il existait un epididyme, un c~ni) dotèrent, <)es vésicules scmina.tos, el ~'xe ~f
sujet n'était pas ftouteux:. BuECKËt., en t89.t, a rencontre de même. sur un jeune hont~c <)'unc
vingta.ine d'années, un utérus bicorne avec um: h'ompo ot un filment )iirge; dMi9 cL'ta cnee)'
il Y
.mit un testicule, un ëpididym); et un canal défèrent. attestant d'une façon très nette io
un a'
st'\(' ~fi~scutin du sujet. Plus recomment (t896) JACQUES a observe, sur un homme do trente et
un long conduit qui, partant du véru montanum, remontait en arrière de la. vessie jus-
(m'.t t.) ijasc dos vésicules séminales sa longueur mesurait 7 centimett'es, sa )a.rt;cur maxima
t8 )n.n<).)'es t'cpaisscu)' de sa paroi, 2 ou 3 tniUimctres en moyenne. Histoiogiquomcnt.,i) s'j
('ont)'t"ait d'une tunique musculouso ta.pisscc intcricure<ncnt p:n' une muqueuse à cpithetium
c\'iit.i()uc stratifiée. La ]itt(;ra.t.uro médicale ronforme quelques observations rciu.ti\'H.s u, <)us
j)M!~ 'ë qui, tous les o~ois, perdaient du sang par l'urëthrc, ta muqueuse de t'u.pparoi) urinairo
~a~t d'ailleurs parfaitetnont saine. U para!t rationnel d'admettre, comme l'ont déjà t'ait romar-
~ut'i !')':riT et S~H'so!<, que ces sortes do régies observées chez t'homme, coïncident c))cx lui avec
un u!. jus mascutinus d'un duvotoppement insolite.
Ynvux, a ce sujet Prni', Ilist. de /co't/. )'oy. des Sc!'e;)CM de 7~e/<</Me. 1720, p. 38; FxAxorE.
in Sc'xoxf's Heitrago, !!d. tV, p. 25: RoHix et CADtA'r..S'«r ~co)M<t<M<t'oM cle r;<M m<f/e. des
tY;f; f/e/f)'eH/~ et des <)'on!pe.s de faHo~e, Journ. de l'Anat., )87a )!uoGAnn, ~e;~a</e)t CM
mef/c'. ~'o~ ~'af/. t)a~ tVe<e<~c/t., 187S MAti'nx, jVën;. ~;«' MX cmi de~o'~M~ncef/e~ cn)!a;<~
~e.W/f, Journ. t'Anat., tS78; –BAt<TH, ~4))0))!«h'ef/e~e:'e/o/)pemcn/~e ~'H~eM/e~M'o~a/;<<F.
de
fiuti. s'H anat., <878 I!E.\)Y, ~e'më o~o'M<<!on, Journ. de t'Anat.. 1879 YtAULT, /.e co~
de H"
Ttt. d'agreg.. 1880 LAXGEH, 7~'H 7:e!te;a~ MMt t7<e<'<M )':fMCK~i;M &et 7:fM<c/MeHe;
Arch. r. Anat. u. )'i)ysiot., d881 Bo).:CKE).. Bu)L Acad. do med., )893 jAcouHS, <.7e;'<M ?Ma/e
el M/M/cp)W/a/«/«e, Bibtiogr. anatomique, )89C.
Uréthre spongieux.
3° Dans sa portion spongieuse,
t'm'fthrc nous on'ro à considérer 1" les orifices des glandes
de <A)\\pcr; les lacunes de Morgagni; 3" la valvule de
(tuo'in.
a. ~?ces (les <<ïH~es de Co~joe?'. Ces orifices, sur
i"qnds nous aurons à revenir plus tard (voy. C<<!H~es de
Cf/~e?'), sont au nombre de deux, un pour chaque giandc. L'ur~U)''eouvcrtpars<t
Ils se trouvent situés sur la paroi inférieure du canal, a t'iMcintcm-tu'eetsur
la ligne médiane,
droite et it gauche de la ligne médiane, a la partie antérieure pour montrer )csdc-
(in f'u!-dc-sac du bu)be (fig. S4i,T). t.iUs tic ~titce supé-
rieure (''npiju'tie d'a-
~/o)'~<?:t.
)). /.NCKHM de surface intérieure de
La prcsJAKJAVAY).
t'tn'~hrc spongieux nous offre a considérer, dans toute son LaHgtcsu))('neurdmMc.'t.
étendue, un système d'orifices ou plutôt de dépressions, que atcct\sa!cvrc droite.–
~,fossenavicu)aire.2\face
Mû)t.,A!j, qui les avait parfaitement décrites en i'70C, avait supérieure du cnnat.–
.iOMd<'pio))gcanLdaustcle
comparées a des lacunes et qu'on désigne depuis lors sous cut-de-sacdefavatvutcdc
(tU~rni. –4~ bords )atc-
ie num de /acMM6S de J!/o?'~a~Mt. Le mot de sinus leur con- rauxducana!t!p!Mrën[rc.
viendrait beaucoup mieux. a'<'c:t.foraminuh)aMraut.
4'\foranunuta<ncdiaMS.–
Ces lacunes, très visibles à i'œit nu, se divisent, d'après 5, grandeslacunes de Morga-
giii ou foramina. 6, cour)e
teur- dimensions, en grandes et petites. Les ~'<ïH(<es? ducorpssj'ongieut-–T.)<r.
~uce.ran'enépoarriercdu
~acMM ou /'oraMM?:a! (Hg. o44,S) occupent la paroi supé- giafd.–S.eouj'edestcgu-
m<:nts.–9,g)a~d.
rieure (le t'urèthre, où elles forment, sur la ligne médiane,
une raogcc unique, qui s étend en longueur depuis ta fosse navtcutau'e jusqu a
t'an~h' [.rcpubien. On en compte ordinairement de )2 a i4 (de 5 à 23 d'après les
observations de jAfUAVAf). Leur profondeur varie le plus souvent de 8 à '10 ).)i)ji-
mètres. Mais il en existe parfois de beaucoup plus grandes GnuvjsiLmEK en .') ren-
contré qui mesuraient jusqu'à 27 millimètres de longueur. Les~~es /a.ws
ou /b)'aMMHM~: (fig. 544,4' et 4") sont situées en dehors des précédentes, soit-~n'ia
face supérieure du canal, soit le long de ses bords. On en observe aussi tjnef-
quefois sur la paroi inférieure: mais elles y sont beaucoup plus rares. Quf'H.- r;ue
soit leur situation, les foraminula se disposent pour la plupart, comnx' les
foramina, en séries linéaires, dirigées parallèlement à l'axe de l'urethre.
Grandes ou petites, les lacunes de Morgagni représentent des cavités tubutcuses,
qui d'une part s'ouvrent dans le canal de l'urethre et, d'autre part, se termiof'ntc))
ceecum. Ces cavités présentent cette particularité caractéristique qu'au lien de
s'enfoncer dans la muqueuse perpendiculairement à sa surface, comme font
d'ordinaire toutes les formations glandulaires, elles suivent dans la paroi un'hra)e
une direction très oblique, de telle sorte que leur extrémité fermée regarde tou-
jours la racine de la verge, leur extrémité ouverte étant dirigée du c~ du
gland.
L'ouverture des lacunes de Morgagni, circulaire ou elliptique, est constituée en
dehors par la paroi même de l'urèthre et, en dedans, par un mince repli nmquenx
de forme semi-lunaire, assez analogue à une valvule. Cette ouverture mesure, pour
les grandes lacunes, '1 à 3 millimètres de diamètre et, comme elle est tournecdt)
côté du méat, elle permet aux bougies de petit calibre de s'engager daos les
lacunes. De la la recommandation, qu'on trouve écrite partout a propos du c'.u.he.
térisme, de suivre constamment la paroi inférieure du canal de l'urètbrcdans
toute l'étendue de la portion spongieuse. Cette paroi inférieure possède bien
parfois des lacunes, comme nous l'avons dit plus haut, mais leurs dimensions sont
toujours trop petites pour se laisser pénétrer par les bougies.
c. V~UM~e de G'Më?'tM. Sur la paroi supérieure de l'urethre spongieux, a ) ou
3 centimètres en arrière du méat, A. GuHfUN, a signalé en '1849, l'existence d'un
repli valvulaire, appelé depuis va~M~e de (.Mët'm (ng.o44,3). Au-dessus ~'ceHe
valvule, entre elle et la paroi supérieure du canal de l'urethre, se trouve une sorte
de poche ou de cul-de-sac, de 6 à 12 millimètres de profondeur, c'est le .s~~
Guérin,
Le cul-de-sac de Guérin, avec le repli semi-lunaire qui le délimite en bas, t'np
pelle assez bien par sa disposition les grandes lacunes de Morgagni, qui sont situées
immédiatement en arrière, et la plupart des anatomistes, y compris (irE)ux
lui-même, l'ont considéré comme n'étant pas autre chose qu'une grande lacune
de Morgagni, ne différant des autres que par sa situation, qui est plus antérieure,
et par ses dimensions, qui sont beaucoup plus considérables. Contraironcntacette
opinion, RETTEKEn (1892), en se basant surtout sur ce fait que les lacunes de Mor-
gagni sont revêtues intérieurement d'un épithélium cylindrique (nous avons vu
plus haut que RourxctC\D[AT, au contraire, considéraient cet épithélium comme la
continuation de celui de l'urèthre), tandis que le sinus de Guérin est tapisse par
un épithélium pavimenteux stratifié reposant sur un chorion pourvu de papilles,
l!)s'r')'K)U!t!, dis-je, se refuse à confondre morphologiquement les deux formations.
Pour lui, le sinus de Cuérin représenterait tout simplement une partie de l'urcthrc
embryonnaire, sa partie toute supérieure, qui se serait isolée do la partie infé-
rieure par suite de la. soudure, immédiatement au-dessous d'elles, de deux bour-
geons partis l'un et l'autre des parois latérales du canal (fig. 84ë, A et 1~ ces
deux bourgeons, soudés l'un à l'autre sur la ligne médiane, formeraient une lame
t.r.t!~vcrsaic qui ne serait autre que notre valvule de Guérin et, d'autre part,
)a !u'tic toute supérieure de Furèthre, qu'eHe isofe ainsi du reste du cana), d'evien-
(!['.tH le sinus de Guérin. Du reste,
!(; -nius de Guérin, une fois forme,
[if'u! donner naissance ;t des bour-
be..ns epiLhëtiaux, qui plus Lard dc-
glandes et, de ce fait,
\'i~'),d)'ont, des
i)[~'uL recevoir chez l'adulte un ou
p!u~icurs canaux excréteurs. Mais
ses parois proprement, dites ne sont Fig.;iM.
nu!i''mcnt d'origine glandulaire. Section frontate du ))cnis d'un f')u- )!U)))ain ions
tjuoi qu'i) en soit de la significa- dolUccntintctrcs (milieu du 4" fnoi- A. pMsant
)ion)'cc))cdeiava)vu)cde(iuerin, i!n)ncdiiltC[m*ntcn:t\itntfiusi!)u.dc(iuurin:
près cons- B, passant par )e f~nd du sinus de '.ucrin (d'ap)<
cette valvule est a peu KETTKttE!).)
Lanh' J-uuAVAY i'a vue manquer ),corps'-poi){:ieux<!pt'Ui'4~h)'c.ea)M)dt')'urf'Uu'('~Nr-
)U)cf~is sur scpLscuJemenL On con- t'~po''f)'')'ipUt't'avcc2's:()tK)'ticantcript!t'c:f'cUf'j':tt'ti)'ajit'
)'tCt!rc..s~p:n'()t)rt'~h'duc:))):ttt)a)t''tat)'~tn'ct!.<H)-.[i)uciL-
Ic
çoit s.ms peine que, mieux encore !)i.s de <)Ucrin. :<. tahu~p <)c (.uf)J!t. rc-un:t))t do la s~N-
<)t))'cac)'unfimftt'~dcuxpat'0)'at<)'a)t'-(h)c.m:t).
qn~ ic-,foramina, c))e puisse arrêter
la sonde dans le catheterisme. On évitera tacitement cet o))stac)c en avant soin
d'appliquer l'extrémité de la sonde, comme je l'ai déjà dit plus ))aut, contre la pa-
roi interieureducana).
H.–<XST)TrT)<'X.\XATUM)QL'H
Le-parois de t'urethre sont constituées par trois tuniques concentriques, qui
son~ eu aHant do dedans en dehors une tunique nmqueuse, une tunique vascu-
taiti'e) «ne tunique museufeusc.
1 Tunique muqueuse. La tunique muqueuse de t'uretiu'c revêt le canal dans
tu)!t<- son étendue. Hn arrière, e))e fait suite a la muqueuse de la vessie; en avant.
''Ne s'' continue avec cette du gtand. Elle se continue de tueme, au niveau du veru
<a<jn~u)[))n, d'une part avec la muqueuse de )'utrieu)e, d'autre part avec ceHc des
canaux ejacutatcurs et des autres voies spermatiques.
.t. <A(:TK)ti;s t'tHStQL'Es.– La muqueuse urettu'aie~ examinée sur le cadavre,
nuus ju'escnte une cotoration fondamentale d'un b)anc jaunâtre c'est du moins !a
tciotequ'on rencontre ordinairement sur ses deux portions prostatique et memhra-
tx'use -urta portion spongieuse, et a cause du voisinage de la gaine vascutaire qui
<t p)a<;ee immédiatement au-dessous de la muqueuse, cette teinte devient rosée.
Eii'' f-t quelquefois, principalement sur les points déclives, franchement rou-
SCMtn' ou même ptus ou moins violacée- La muqueuse de l'urèthre est très e)as-
tiqm- < 'est ::race a cette propriété qu'c))c se laisse distendre au moment du pas-
;-ag<-uc ['urine et qu'e))e revient sur ctic-memc au moment de la miction. Son
tjMi~-eu)' est d'un demi-millimètre environ. Sa consistance est rctativcment fai)))e
si <-t!t- )r-iste assez bien a la distension et aux tractions qu'on exerce sur c))e, c!te
se)a)'-c tacitement traverser par un instrument metaUiquc, la sonde ou le stylet
part'x''tupte.
B.t!\)')'umsETMODËD'HTALEME\T. Des deux faces de la muqueuse, t'extcrne
toute son étendue a la tunique vascutaire et lui adhère intimement.
''cjMn'i (tans
L'interne, entièrement Hbrc, délimite la tumiere du canal. Outre les lacunes de
Morgagni (p. 639) et les orifices gta.nduta.ircs, e)]e nous présente un système de
plis, à ia constitution desquels concourent, à la fois la tunique muqueuse et une
partie des tuniques sous-jacentes. Ces plis muqucffx
sont ordinairement peu apparents dans les d'-ux
portions prostatique et membraneuse. Ils deviennent
plus marqués dans la portion spongieuse et ac<jiu<
rent leurs plus grandes dimensions dans la région
du cul-de-sac du bulbe. Quel que soit leur degré de
dëve)oppcment, ils sont toujours diriges pfu'aHete-
ment à l'axe du cana) nulle part on ne rencontre
de plis transversaux ou obliques. Les plis muqueux
de !'urëthre sont des plis de uacM'~e, qu'on n~ per-
mette cette expression ils s'effacent, en effet, tîntes
les fois que le canal passe de l'état de vacniic A
l'état de distension, notammentdans le cathctcristne
et an moment de la miction.
du gtand.
pavif~nteux avec couche cornée manifeste (RoHfx et CAHDUT), lequel se continue,
sur tf pourtour du méat, avec l'épitliélium de même nature qui revêt la surface
Sur les portions prostatique et membraneuse de l'urèthre, cette couche est peu
épaisse et encore mal différenciée (fig. 547,18) c'est, si )'on veut, un <ssM caHe?'-
HëMa? )'M~M!eM<a!e.
Mais, en passant de i'urèthrc membraneux sur l'urèthre spongieux (fig. 337, [2),
la couche en question prend brusquement un dëvefoppement considérable, en
même temps qu'elle acquiert tous les caractères des tissus érectiics. Elle se pro-
longe ensuite, sans discontinuité, jusqu'au méat, en formant tout autour de
t'urëthre penien comme une sorte de manchon que l'on désigne sous le nom
de cor~s s~OM~'eM-r. Cette formation nouvelle, analogue morphologiquement et
physiologiquement aux corps caverneux de la verge, au-dessous desquels elle
se trouve située, est en rapport avec le phénomène de t'ércction c'est un
des éléments essentiels de l'organe copulateur et, pour cette raison, )'ons le
décrirons plus loin, à propos de la constitution anatomique de la vcrge (voy-
Verge, p. S04).
3 Tunique musculeuse.-La tunique cct)u)o-vascuiaire*est doublée sur sa face
cx~'rnc par une couche de fibres muscu)aires lisses. Ces fibres se disposent sur
deux plans un plan interne (fig. 8-47,8), formé par des fibres tongitudinaies: un
))!au i-xterne(fig. 547,9), constitué par des fibres circutaires.
.). t''))t!U!S LOK(,!TUt)[!<ALE3. –Les fibres
)ongitudinaics font suite aux fibres de la
cuuf hc pfexiformc de la vessie. 1'rès développées sur la portion prostatique, effcs
att"!H'ent ensuite sur la portion membraneuse. EHes diminuent encore d'impor-
t!U)'en passant dans la portion
-puti~icusect,,iina)ement,secon-
)on')''f)t avec Jcséléments muscu-
hin" tin corps spongieux (voy.
6'or~.< S~OM~CM.K).
B.fU!UMC))tcL!f.A!m;s.–Lesfihrcs
(;i)'(;~).ii)'es de )'urct,)u'e continuent,
(!<'))~n)e,[csfibrcsci['cn)ait'esdcfa
vessh't'cs développées en ai'['i(;re)
comn~' les fibres iongitudinates~
elles forment tout autour de la por-
tion initiale de )'urèthre un large
anneau, que l'on désigne impropre-
ment s~usic nom des~/n'MC~e
vessie (ug. 347~9). Comme nous
t'avon-- dëja fait remarquer plus
haut, 't anneau musculaire, par
sa situation et par ses rapports, ap-
j'artict)! bien p)utôta)'urëthre qu'a
la vt's.-ic nous l'appellerons, par
''ons~quent,sp/KC<e?' lisse <7e<'M)'e- Coupe s~tt~t~ de ~un~hi'c ~~p~ncur. pnuf mon-
~)-e '~pAM!C<er M:<e?'?M de HEXLE), ti'c)'ht.tn~posiU'ta<!csonapp~t'cUt)!UN('tiItHrcct
noLattHucut ses <!cux sphirn'~ers (~t'M<?/Mc).
par opposition a un deuxième
sphincter, !e s~MC<p?' s~e ou ),syntph\scpubieunc.vessie.canatueiut'cthre-
4. prostate, 4\ utricule j't-ostatiquc.
avec 5, muqupuëc
.</j~;)!c/<'?' ej?/e)'Me, que nous decri- vésicale. < muqueuse Ut'fthratc. 7, tunique musculeuse de
la vessie, avec <t, c. ses trois couches. S, fibres lisses fousi-
'('nsu)t~ricurcment. tudinatcs de l'm-cUtre.–KJiitrcs lisses circulaires de la portton
prostatique, formant le <-pt)incter intcrttp. h), libre, lisses
a. -S'He<er lisse de ~'M?'<e. circulaires de la portion tucmtn-aneusc. H, H- sphincter
Le sphincter lisse de t'urèthre cxteruc. 12, ligaments puho-v~sicaux. )3, aponévrose
p&nucatc )noYe!)nc,~vcc ses deux feui!!e[scUcmuscle dpGuttnie.
itig.~47,').prcsentedel0à!2mit- ti, veine dorsale proronde de la verge.
Santorini. )G, muscle de Wtfson-
)5, ptexu~ de
!7, corps spongieux
timctrcs de longueur. et bulbe.
i!aponévrose
tS. tunique vasculaire de t'ureture supérieur.
prostato-pet'itouea!e.
Son épaisseur mesure 6 ou 7 mil-
timètrcs au niveau de son extrémité supérieure. fuis, il diminue graduelle-
ment au fur et à mesure qu'on s'éloigne du col vésical, de telle sorte que le
sphim'tt'r, considéré dans son ensembie, ressemhte non a un cylindre, mais à un
''une a b:)se supérieure. Sur des coupes sagittales (fig. 547,9~, it revêt la forme
d'un triangle, que traverse Furèthrc de la hase au sommet.
Sa surface intérieure répond à la muqueuse urëthra!e, dont il est séparé par la
couche des fibres longitudinates et par la couche vasculaire.
Sa surface extérieure est incluse dans la base de la prostate en arrière, elle
repose directement sur le tissu propre de ce corps glanduteux; en avant, elle est
recouverte par les faisceaux supérieurs du sphincter strié.
Anatomiquement, le sphincter lisse de l'urèthre diffère du plan circulaire de 1a
vessie, auquel il fait suite, par les deux caractères suivants mis en iumièn' par
VERSAm (~897) tout d'abord, les faisceaux muscu)aires qui le constituer)! sont
ptus serrés, plus tassés les uns contre les autres, séparés par un tissu ce))u!nre
beaucoup moins abondant (Hg-. S48); puis, a ses fibres circulaires viennent se
joindre un certain nombre de fibres longitudinales, lesquelles provienno:; des
I"
fibres longitudinales superficielles de la vessie et viennent se terminer en padic
,I.~A.n rl., I~.n ,nr,clnFn
dans l'épaisseur du sphincter. Ainsi cons-
n~n:_
sur!esu'omaHeiaprosutM;,ei))):)rt)c.
C. FmnES MuscuLAHtES STRIÉES. Les fibres musculaires lisses que nous venons
de d. rire ne représentent qu'une partie de )'nppareU contractite de t'urethrc. A ces
fibrr~ tisses (/t&res!M<?'!Mse~Mes),viennent se joindre des faisceaux de fibres striées
(/;&s qui. se grou-
M;M'!Mse~Mes),
pan' corps musculaire distinct,
con~nnent les muscles butbo-caver-
neux, temusdc dcGuLhne~e muscle
de~ .~on et. le sphincter externe de
i'm'CLhrc. Tous ces muscles seront
décrits p]us toin propos des for-
mations musculaires qui sont an-
nex~'s <\ t'apparcit génital de
p.
)'homme (voy. ~/MSC~es e~M po'tMee,
t'ig.SSO.
t~U)"~<in~er~a!c";dt)tt''ru fMontanutM, passant: A, par sa portion la p!usctctec. derrière tcmbouct'urc des
M'~m~creteurs principaux de la glande prostatique; B,in)inMiat<'mcnt en arrière des orifices de !utrtcn)e
prostith.jnc tt des ca!~ux tjacuiatcurs; C, en avant de l'embouchure des canaux éjaculaleurs (imitée de H~n).
) !.n)t~ <'<'i)tt-.de du v<;ru moutaumu. tissu favernpt)~. muqueuse urctt'ratc. 4, utricute )trusta[iquc.
ranaun éjarulalcura.
tnjue.t .i.;s canaux ~jMu)curs (lig. SjO, Bj.Io squetcHe utitaH~ue et muscutairc dispiu'iut.et
to~.th.' i.~tt entier se trouve formé ii. ce niveau par du tiasu spongieux,
au sein duquel sont
pton~ir..anaux précités.
)'.n~n..n a\an) de t'abouchement des canaux ejacu)a.tours ())g. 550, C), tes fibres etastiques
et tes !)hns )nu:icu!aires font de nouveau leur apparition au centre du véru montanum et do la
<'rt'te ur~hr.ije. E))cs so disposent ici encore sous la forme d'une cotonno médiane, dont la base
Md cm).- :tv~.c Ja prostate et dont te sommet s'eieve jusqu'à ta muqueuse. Quant à ses faces tate-
ra.tcs. oUos sont.sepa,t'cos do cette dornicrc, comme pt'cco'Jemmont.,par une couciieptus ou ~uins
épaisse do tissu i-pongieux.
F.–VAISSEAUX n'I'XERFS
1" Artères. Los artères destinées à t'urèthrc proviennent, des sources ics p!us
diverses, savoir i° soM?' ~Mre<A?'e pros<s<~Me, des artères qui se distribuent a. la
prostate ellc-même, c'est-à-dire de l'hémorrhoïdatemoyenne et de la vésica!r infé-
rieure, branches de l'hypogastrique 2*' jooM?' /'M)'e</M'e meM~faMeM~, de i't)"mor-
rhoïdate inférieure et de la transverse du périnée, branches de la honteuse interne:
3°~OM?' /'M?'e<A?'c spoM~t'eMa?, de la bu)bo-uréthra)e, de la caverneuse et de t.) dor-
sale de la verge, trois branches qui naissent également de la honteuse interne. Ces
dernières artères se distribuent tout d'abord au corps spongieux, y contjo'is le
butbe et le g)and (voy. p. 726), puis a la tunique muqueuse.
§t).–UftËTtfHEHHEXLArEMA(R
j/nrftbre de la femme, ))caucoup plus court que cc)t)i de {'homme, représente
ecu~'it~'nt.ies portions prostatique et membraneuse de ce dernier. H se distingue
cncon; de t'urcthre mascuiin, au point de vue morphotogique, en ce qu'il n'est
en (~j)nmunicationqu'avec un seul réservoir, le réservoir de t'urine il est donc
pxdusivemcnt M?'/M<ïM'e, au lieu d'être M?'o-~eH<<
1" Longueur. Le canal de 1'ttrètlire, chez la fcmme~ mesure en moyenne
? millimètres de iongucur sur deux coupes de sujets congèles, j'ai observe
~t mHiimetres sur la première, 41 millimètres sur la seconde.
FiS.iM.
C~u))e~usi~tUL'di')'a!'MUu'e.()e)u.vuh'd<Ldav.]~in(su.jet.<:<)n~<(H,t't'utn)eYit;f~c
dcvinst'')t'o'n~.H~K~o"n')'
Ls\n)[))nscj)uhicanf'hga!ttctdauspc)tscurdneIiLor)S.cot'))5 caverneux du efifo)'i.f-\h<))ti!
anLuricureductitorisf~tand).–<sonc.)j)tH;!)0)t ou prépuce.–G~vcincdoraaicductUori~T.ph'tsu'ifiott
it)tci't]n~diaireau<'moriscLimh<d!)C.–8,8\t'a['0tsa)d~ricurt!c[.j)os~rtom'cdciavc5~ie.–9,co!dftavf'-sic.-
iulernWliairo au cliloris cl au Lullrc. 8 liarois auldricure eL paslirieurc Jc La vcasic. 9, col rlc la ce:,ic.
tU.Ut'6Lhrc.–It~j')d)tc~crcxfPr't''dc!'urôthrt'nK''i<Lurf))!m'c.–i.~ petite )6vre.–)t,grat)d''h'Vtp.–
1Il'iuuil'c.
)~,vcsUhuic.–[6,ot'[ti<:um[V't'ict)t''fuva~h).–t7,)7'cotoin)can).cr'Gurccf.co)omtc~()~tcr[curcdH~m.–
JS~tut'cJ'eutevaginaL–H),(~tucu.U.SjtttntC~'rcxtRrncdci'anus.<)',constric(e).tt'do!ayut'e.),ii-cp.t!it
de ce dernier n))!sc)c infcrmcdiaire au clitoris c) a t'urtthre. ~2. fosse navicuhire. ;!<), fourciictte. eu! de'stc
vës'co-ut~f'm.–2j,cs))accpr6vt'sicat.
;cj',j'ta)tdudt'troitsujK''ricu['?/v.))Orixotda!ctHcm'ct'ar!cttOrdinfurj'cu)'defasyt]'f'!iYsc.h<'t'i.)'~uc
uscnéc lror Ic neal
t'tn'èthrcdeIafGmmcct.sut'tsH)'-
face extérieure viennent scjuindrc.
com'nc chez l'homme, des fibre..
nmscuiail'esstriees.Cesfii~'e'.cu)~.
titucnt ic s~/M'HC<e?'s<e de /eM)'e
(ug. 854,6, et, 855,8 et. 8'). ;\u)).s ).
décrirons, conformément, im plan
que nous nous sommes t)')f'i\:n-f~'
Fig,b¡);_). les aut,re.s musctcs du perii)!f; (\ov.
.')~<sc~s ~M~eftMëe).
Lesdcu\sp!t'nc~C)'~ft''t'Lu'('t,ht'o<)C~i~t\'t)Ut)C,
ART) CH;: V
C.U'SLLES SLJ!i{H\ALHS
ijcs capsules sut't'eualcs (aug'tais ~'i/Y~'eKa~ ca~SM/es, aUcniand ,Yf~<ui:e;'f
sont des organes d'apparence gtanduicusf, occupant ta pari,ic supcri.:u)'j ~'t pu-itt'-
n<'m.' <tcta cavité ahdominato. Leurs fonctions, dans )'organisme, sont. encore
(!))inHMtiques. On sait qu'Anmsox, en !85o, a rattache a l'altération de ces organes
(tne ..faction, qui depuis porte son nom (?Ha/s~!e ~(M~'OM ou M:a/<ï~e ~'oH~c<')
et (mi est cssentictiemcnt caractérisée au point de vue symptomat.iquc par une
anet))~' profonde et, une coloration foncée des téguments. 'fout récemment, AiH;).ors
cl L~<))-. ont conctn de nombreuses expériences que les capsutcs surreuaies,
~Ti~'tes g!andcs a secretiOji interne, e!aboraient une sui~stanco speciatc qui,
h'm'j~rtee dans )e torrent, circutatoire par tes veines ou les tymphatiques, avait
puur ~et de nentra)iser ou do détruire de-) poisons a type cm'arisant, tesque)s se
nt'omtisent. normatemcn!, au cours du travai) n)uscu!aire. La sig'nincaUon tnorpho-
jtmifj~x' des capsu!cs snrrena!es n'est, guère mieux connue. <!)i:UKXMAL'x, en se basant;
~n'Haines rciaLions endjryoiogiqucs qui existent entre le sympat,))ique a))domi-
t!!)t i~'s capsutcs surrenates, a cru devoir décrire ces derniers organes conmx'
nM dépendance du grand sympaLhique. ~[ais nous verrons pins )oin que, si ces
)'da)!~s sont, indeniab!es pour la porLion centraie de !a capsule surrenaie, c))es
<)'exi-)''nt nu)!etncnt.pour sa ))ort,ion corUcatc, !aque))e dt~'ive manifestement, du
jnc-~h~-te cotume. ie rein. tu.t-memc. Hn tenant compte de ce dernier fait, en
h'n.tn) rompte aussi des rapports anatomiqucs intimes qu'eHcs présentent ci'ex tous
k's tn.mnniferes avec tes reins, nous décrirons )es capsutessu!'rena)es a la suite de
i .u)p.')r''i! urinaire.
§ I. (~).\S)nHitATU)~S (!t!HS S
l* Situation. –Au
nombre de deux, t'unc droite, t'autre ~auc))e, tes capsu)es
sxrrro.des sont. situées dans la partie post6ro-superiem'e de la cavité ahttomtnatc
hmti~diateme)~au-dessus des reins, ec qui )eur a vah' )eur nom. i)e !a encore te
thjm de ~'e/HS sMceeM/M'/e.s, sous lequel les avait désignées CAssruur. Les rapports
du rein avec la capsuic surrena)e se bornent a ce simp)c rapport de contiguïté. )t
«rxisic entre les deux organes aucune rc)ation physiotogique et, si nous ne
!'0))n;n--ons rien ou presque, rien des fonctions des capsulessurrenates, nous savons
hjutau moins que ces fonctions ne se rattachent nuHemcnt a i'uropoïese. ))u reste,
dans f'cas ou ie rein se trouve dep)ace, soit accidcnte!!e)t)''))i, soit congenita-
!ncnt. (es capsutcs n'en conservent pas moins )cur situation normatc.
2'Moyens de fixité.–La capsule surrenate es), tout d at'ord. rattachée au
rein,
:-nr)cs p"iutsou tes deux organes entrent en contact, par une c'mche de [issu
r'~jonrii) qui les unit )'un a i'autre. Atais ce n est )a qu un moyen <)e fixité tout a
fait secondaire, et je rappcHerai, a ce sujet, que lorsque te rein se deptace, il se
drpjacc seu! ta capsule surrenatc ne t'accotnpagnc .jamais.
C<j)tn!)e nous t'avons vu, a propos du rein (p. 5~7), ics deux fascia prereua) et
~tr'j-renai, avec la couche ccituto-adipeusc qui )cs doubte, arrives a l'extrémité
supérieure du rein, passent, sur la capsuic surrenate pour ['cnvctoppcr dans toute
s.t )).)nt<'ur et se fixer ensuite a la face inférieure du diaphragme. La capsule
"tur'h):de se trouve ainsi contenue dans la même toge nhrcusc que le rein et.
't autre part, elle est rciiee aux paruis de celte toge par des travées conjonctives
'u)i s ~happent de tous les points de sa surface. Somme toute, la capsuic surreuate,
tumtttc te rein qu'ciie surmonte (voy. ~e~s, p. 5~9), garde sa position parce qu'eite
~t tixce aux parois d'une loge fibreuse, iaqucitc est fixée ciie-meme aux forina-
ti'jxs du voisinage.
A ce moyen qui est de bc~ue~uple p~s importunait convient d'f'.j~ter
<lc &xHc,
Comme moyens accessoires 1° les vaisseaux qui arrivent a. )a capsule (artères) on
qui en émergeut (veines) 2° les nombreux filets nerveux qu'elle reçoit; 3°tp le
péritoine parier) qui, en passant sur i~ face
antérieure, l'applique contre la paroi ab'tomi-
nale.
3° Dimensions et .poids. Les capsu~s sur-
rënatcs mesurent en moyenne 30 minhnRh-es
de hauteur, sur 28 mittimetres de tar~'nr et
8 ou G millimètres d'épaisseur. Elles pèsent
habitueDement do 6 à 7 grammes. Leur poids
spécifique est de '1,016 d'après KnAusE, de 1,033
d'après IIu.scHKE.
Ces chiffres nereprésentent, bien ent.endu,
que des moyennes ils seront, dans bien des
cas, ou trop élevés ou trop faibles. Les c.ip-
sules surrénales, en effet, sont très vari.ibics
dans leur dëvctoppcmcnt, et )'obs';t'vatiun
démontre qu'en dehors de toute inthtcnec
pathologique, les plus petites sont aux plus
volumineusescomme techiCfrel est au cllilfre 2.
Ces organes sont relativement plus dcvt;)~ppes
4 chez le foetus et surtout chez l'embryon que
Fig.S~iC. chez ['adulte. D'après Goi")'sc))AU, elles augmen-
Le rein et la. capsule surrcnato du côté teraient de votume, du moins c.hcx tes inam-
drûi~ vue a.ntcncut'c.
mifères, pendant la période de gcstatior). ST)L-
i~c.–2,!)ordintc'e,avcc
2'. hi!c. 3, cxh'6mit6 su;)6ricure. 4, extrë- uxc~ de son côté, a, constaté sur les capsuiei-
mH6inf~)'tGU)'c. 5, capsule stn'r~na!e.
tèrct'6tmt[cet,SC5~ivistons.–7,Ychmr~lc. surrénales du tapindes variations satso)!MM)'es,
6, ar-
La capsule surréna)e a la forme d'un cône, dont la hase serait dirigée en bas et
qu'on aurait fortement aplati d'avant en arrière. Elle coiffe le rein à la manière
d'ut) bonnet phrygien. On lui considère deux faces, deux bords, une hase et un
sommet, (fig. S86.S).
3" Bord externe. Le bord externe, convexe, régulier ou plus ou moins sinueux
se dirige obliquement, en bas et en dehors. Comme la face postérieure, il repose
sur le diaphragme, qui )c sépare de )ap!èvre et des côtes.
4° Bord interne. Le bord interne, presque vertical, est en rapport 'i" à droite,
avec la veine cave inférieure et avec le duodénum, qui le recouvrent 2° à. gauche,
avec l'aorte abdominale, qui, tout en le lun.
géant de haut en bas, en reste sépare pat
un intervalle de 8 ou 6 millimètres de lar-
geur. H répond, en outre, à gauche et a
droite, au plexus solaire et tout particulière.
ment aux ganglions semi-tunaircs.
5" Sommet.– Le sommet regarde en haut,
en dedans et un peu en avant. Quand ia
capsule surrénale est très étendue verticale-
ment et revêt, de ce fait, une forme fran-
chement conique (<yjoe coKoMe), ce sommet
est nettement marqué. Quand, au con-
traire, la capsule est peu élevée, étendue
surtout en largeur (<<e seMM-ouoMe), il est
arrondi et plus ou moins effacé les deux
bords interne et externe se confondent alors,
sans ligne de démarcation aucune, sur le
point le plus e!evë de )a glande et n'en for-
ment plus pour ainsi dire qu'un seul, de
forme demi-circulaire, à convexité supé-
rieure, c'est le <w~ SMpeWeM)' de certains
auteurs. QueHe que soit sa fonnc, le
sommet de la capsule surrénale répond la
face inférieure du diaphragme et, par )'in-
termediaire de ce muscle, a la cavité pfctf-
raie et aux arcs costaux.
6° Base. La base est une surface con-
cave reposant sur l'extrémité supérieure du
rein, a laquelle elle est unie par un tissu
cellulaire )ache. Cette surface n'est p~ho-
rizontale, mais taiUëe obtiquement de haut en bas et d'arrière en avant. Il résulte
d'une pareille obliquité très nettement visible sur les coupes sagittales (tig. 588;
que la capsule surrenate descend beaucoup plus bas sur la face antérieure <fu
rein que sur sa face postérieure.
Si l'on pratique sur la partie moyenne de la capsule surrénale des coupes, soit
verticales, soit- transversates, on constate tout d'abord que f'organe est entoure sur
tout son pourtour par une enveloppe /t6?vMse, qui rappelle assez exactement
celle du foie ou du rein. Quant au tissu propre de la glande, il comprend deux
substances bien distinctes, l'une périphérique ou corticale, l'autre centrale ou
médu) taire.
).a SM&s~Mce co?'<)'cs~c, située immédiatement au-dessous de l'enveloppe fibreuse
(fig. ëo8, a), aune cotorationjaunAtre, une consistance relativement ferme, une
épaisseur variant, suivant les points que l'on examine, de miitimètre à .mitti-
mëtt'c et demi et même 2 miHimètres. A elle seule, elle représente environ les
deux tiers de la capsule surrënate.
LssM6.<a;KceM~~M//<K~,entièrement incluse dans la précédente (ng. 888,<<),
représente le tiers seulement de la capsule surrënate. Son épaisseur varie, suivant
les points examines, de t/4 de millimètre (voisinage des burds) à 2 ou 3 miHimè-
tres partie centrale). Et te se distingue de la substance corticale )° par sa coloration,
qui 'ist grisâtre ou brun foncé; 2" par sa vascularisation, qui est plus riche; 3" par sa
consistance, qui est plus faible, et surtout par sa grande friabilité. Après la mort,
elle s'altère avec ta plus grande rapidité, se ramotiit et se transforme parfois en
une substance difnuente. Si, dans ces conditions, on sectionne t'organe, on ren-
contre :t son centre une sorte de cavité remplie de liquide c'est vraisemblable-
ment a des observations de cette nature, considérées a tort comme représentant
l'état normal. que les capsules surrénales sont redevables du nom, fort impropre,
sous lequel on les désigne encore aujourd'hui. Les noms de co7'/)s SM?'?'<;MM;t' ou
d'or~Hes SM?'?'eHaM~ seraient bien prëferabics.
L.)
secompose donc :~° d'une eKt)e/jtM/eMsc;2° d'un <
surrënate, envisagée au point de vue de sa constitution anatomique.
capsute
;)ro/e, cetui-ci se
subdivisant, comme nous venons de le voir, en substance ct~/c~e et sM&s/~KC''
n:c(/M'e.
l'Enveloppe fibreuse. L'enveloppe fibreuse, assez mince, mais très rési:
tante, adhère intimement au tissu propre. Elle se compose essentiellement de fais-
ceaux du tissu conjonctif, disposés pour la plupart tangentiellement a la surface
de t'organe. Aux éléments conjonctifs s'ajoutent des fibres musculaires lisses,
remarquables par le grand nombre de divisions que présentent tours deux extré-
mités (t''t'SAB[).
a. sa~.M?'/Y!CC ca;/e?'!<3M?'e,)'enve)oppefibreuse de la capsule surrénale envoie
aux pa<ois de sa loge fibreuse (voy.ptus haut) de nombreux prolongements con-
jonctit! qui se chargent, chez l'adulte, d'une quantité plus ou moins abondante de
graii-sc fig. 388). L'organe tout entier baigne alors dans une atmosphère ccHu!o-
graissettse, qui fait suite à celle du rein.
b. P~' sa surface ~<er/eM?'e. elle envoie, de même, dans l'épaisseur de l'organe
une multitude de cloisons lamelleuses (fig.889) qui marchent en sens radiaire
et qui, en s'unissant les unes aux autres par leurs bords, forment un système de
canaux A coupe hexagonale, que l'on a comparés aux alvéoles d'une ruche d'a-
beilles. C'est dans ces atvéotes, longs de 2 miHimëtres à 2 millimètres et demi,
larges de 38 à 4S que se disposent les éléments propres de la substance cor-
ticale. Les cloisons conjonctives précitées se prolongent sans interruption dann
toute l'épaisseur de la substance corticale. Arrivées à ta limite interne de cette
dernière, elles se résolvent en de minces filaments conjonctifs, qui pénètrent
dans la substance médullaire et la traversent dans tous les sens.
§ V. VAtSSEACX ET XEK)-'S
1" Artères. Les capsules surrénales reçoivent trois artères, dites cojMM/aM'e~,
que Fon distingue, d'après leur origine comme d'après leur mode de distribution,
en supérieure, moyenne et
inférieure (<ig. 861). La
ca~M/a~'e sMpë?'t'eM?'e (7),
branche de la diaphragma-
tique inférieure, aborde l'or-
gane :m voisinage de son
somnx't el. descend ensuite
le iongdH son bord externe.
La ca;MM<a:'7'<? ?MoyeHHe
(8), b)'iH)c)ie de l'aorte ab-
dominale, l'atteint au ni-
vpau de sou bord interne
''t se r;)uiiue sur ses deux
faces. Kt!c envoie toujours
un ou deux rameaux dans
le '-i))~)) qui représente le
t)i)c. La ca~sM~eMt/e-
n~o'e (9), née de t'artèrc
rcna)e un de l'une de ses
branches, se porte vers la
capsule en suivant un trajet
ob)iqucn)ent ascendant et
se distribue principalement
à la région de la base.
Les t'.tniifications de ces
trois artères, après s'être
anastomosées entre elles a
la sur~ec (te t'organe, pénètrent dans
son épaisseur, en suivant les cloisons con-
jonctn's ci-dessus décrites et s'y resotvcnt en un riche réseau capillaire, lequel
est un peu différent dans la substance corticale et dans la substance méduthiirc.
Dans la substance corticale, les capillaires, larges de 6 ou 7 forment de t~rges
mailles allongées en sens radiaire, dans le sens des cordons cellulaires par consé-
quent. Dans la substance médullaire, les vaisseaux sont plus larges et, d'entre
part, les mailles qu'ils forment sont arrondies et très serrées.
2° Veines. -Des réseaux capillaires précités naissent les veines. Ces veines, dp
calibre fort irrégulier, souvent élargies en forme de sinus, se dirigent punr la
plupart vers un gros canal cottecteur qui occupe la partie moyenne de la c:)psutc
surrénato et qui, pour cette raison, est appelée veine ce~'a~e. Cette veine tra-
verse d'arrière en avant, la substance méduttaire d'abord, puis la substance
corticale et débouche a ta face antérieure de la capsule surrénale, au niveau du
hitc. Se portant alors en avant et en dedans, elle vient se jeter, a gauche dans ta
veine rénale, a droite dans la veine cave inférieure.
Outre ce gros tronc veineux, <?'OMCjM'MtC:6~,la surface de la capsule laisse
échapper un certain nombre d'autres veines, beaucoup plus petites, provenant de
la substance corticale. Ces veines eapsM~wes accessoires, toujours très variables
par leur nombre, par leur volume et par leur situation, suivent plus ou moins !e
trajet des artères et aboutissent, les unes aux veines diaphragmatiques, les
autres aux veines rénales, d'autres aux veines de la capsule adipeuse du rein.
Les veines des capsules surrénales sont remarquables par le développement
considérable de leur tunique musculaire. GttANDav a même signalé depuis longtemps
déjà, sur la veine centrale, la présence d'une couche de fibres musculaires a direc-
tion longitudinale.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques de la capsule surrénale, signâtes depuis
longtemps déjà par MAsc.\GNi et par HusotKE, ont été soigneusement étudies,
en '1887, par STiLUXG. Ils naissent, par de fins capillaires, à ta fois dans fa subs-
tance corticale et dans la substance médullaire. Les uns, se portant en dehors,
viennent former à la surface extérieure du tissu propre, entre la zone glomérutairc
et l'enveloppe fibreuse qui la recouvre, un riche réseau; le )'esef(M ~Mper/i'c~. t.e-
autres, convergeant en dedans, viennent former tout autour de la veine centralc,
un deuxième réseau, le t'esectM p)'o/'o)M< ou )'ëseaM ceM<< Ces deux roseaux.
réseau superficiel et réseau profond, sont reliés entre eux par de longs canaux,
qui vont de l'un à l'autre à la manière de rayons.
Le réseau profond ou central se condense en deux troncs collecteurs, qui
s'échappent de la glande en même temps que ta veine ccntrato. Le réseau super-
ficiel, a son tour, donne naissance à un certain nombre de troncs et de truncufes,
qui traversent l'enveloppe fibreuse et arrivent ainsi a la surface extérieure de ta
glande. Se dirigeant alors en dedans et en bas, ils viennent se jeter, de inetnc que
les deux troncs qui émanent du réseau profond, dans un ou deux ganglions qui
se trouvent situés un peu au-dessus de la veine rénale. Nous ajouterons que ce;-
ganglions, rendez-vous commun des lymphatiques capsutaires, se distinguent
des ganglions voisins par leur richesse en pigment.
Si l'on compare entre eux au point de vue de leur développement respectif, les
deux ordres de vaisseaux, veines et lymphatiques, qui émanent de la capsule
surrénale, on est frappé de la prééminence des vaisseaux veineux. Nous p'juvon"
en conclure, avec Go'1'TscnAu, que si les lymphatiques jouent un rote dans t'eva-
cuation des produits de la sécrétion surrénale, ce rôle est bien secondaire. C'est
dans les capillaires sanguins et de là dans les veines, qui leur font suite, quêtes
ce)~!cs glandulaires ddversent tours produits de sécrétion la veine ccntrnte
devient ainsi comme le caMa/ e.ro'e<CM?'de
ia glande surrénale.
AR'i'iCL);!1
TES'nCtLH
LesU'-ti'-u)es(<es~s.û'.3u~:ang).7'<'s<<'c~e;ane))).7/«~e;, encore appetes
~OHf/c.s Sf?M!Ha<fS. sont deux organes d'aspect gtan(h))airc. destinas a produire
!m~nt sperme, le spcrtnatoxoïde. Leur présence caractérise cssen-
jH'incipn) du
t~'ttcnh' FappareU matc~ de même que les ovaires sont les organes essentiel de
t'appareit femeHc. A leur partie postéro-supérieure, chaque testicule est surinontc
d'un corps aiïongé qui, en raison de sa situation, est appeté e~td~me (de ~t.
sur et S~Suu.d~ testicule). L'ëpididyme est a. proprement parler le premier serment
des voies spermatiques, mais il présente avec la glande séminale des connexions
tellement intimes, que sa description ne saurait être séparée de celle du testicule
proprement dit.
§ t. CoXStnËRATtONS GENthtALES
1° Situation. Les testicules sont situés au-dessous de la verge, entre tes deux
cuisses, à la partie antérieure de la région périnéate. Ils sont contenus dans uo
système d'enveloppes, qui ont reçu le
nom très significatif de 6ûM)'SM et que
nous décrirons plus loin. Du reste les deux
organes n'occupent pas exactement le
même niveau le gauche descend ordinai-
rement un peu plus bas que le droit.
Suspendus a t'cxtrémité inférieure (tu
cordon spermatique, comme un fruit:son
pëdicute, dépourvus d'adhérence dans la
plus grande partie de leur surface exté-
rieure, les testicules sont très mobiles.
La main, on le sait, les déplace avec ta
plus grande facilite et dans tous les sens.
D'eux-mêmes, ils s'élèvent vers t'anncau
inguinal à la suite de la contraction du
dartos et du crémaster, et, par leur propre
poids, reprennent leur position initiale
3 quand les deux muscles précités cessent
Fig.SCH.
Le cordon cL)c testicule du côt,c droit, vus
de se contracter.
et) piu,cc, tLprcs incision des téguments qui Chez certains animaux, les testicute"
)es recouvrent. L- eltectuent des excursions beaucoup plus
i,orifice externe t)ucanaU))g{n~aL–2,cordon.–
3.tcsLicu!cavcc3',sonc~id)dynx'tuniquevagi- étendues encore que chez l'homme c'est
~inatc,incisée cL'ri gu~e.i,scrotum.–(t,vfrge.– ainsi que chez la plupart des rongem''
7,tnont-dc\'6)tus.–8,cuisse droite.–9, abdomen.
et des insectivores, nous les voyons sor-
tir du canal inguinal à 1 époque un rut pms, quand cette époque est passée.
remonter de nouveau dans l'abdomen pour y prendre leur position de repos.
2° Migration des testicules. Du reste, chez t'hommc comme chez tous !cs
mammifères à bourses, la présence du testicule au-dessous du canal inguina! n'e'-t
pas une situation origineUe, mais une situation acquise au cours du développement
ontogënique. La gtande séminale, en cu'et, comme nous le verrons plus tard en
embryologie, se développe en pleine cavité abdominale, à droite et à gauche de la
colonne lombaire, tout a côte des reins. Ce n'est que plus tard, vers la fm du troi-
sicmomois, qu'abandonnant la région ou elle a pris naissance, elle se porte vet.s
ie canal inguinal, t'atteint, traverse à son niveau la paroi abdominale ftdc-icexd
alors dans les bourses, position qu'eUc occupera désormais d'une façon définitive.
Pour comprendre les phcnonx''ncs de la descente du tesLicuto, il importo d'6t.ro prM.)!.ib)emcn<
fixé sur un certain nombre do faits cmht'yoiogiqucs que nous résumerons hriL'v'omont. f.nrsfj~e le
(Ojj,s de Wo)iTa.pparait,iisoulevé uu-devantdotui te péri toine<)uiie recouvre,e)cc dernier lui
tt)r,f~t.it)r.sconimounos()r)odc)t)eso.fjuisopr(.)]ongoe))))<mtct.pnbasj)<u'dcuxrcp)is.)'un
supérieur, l'autre inférieur. Le repli supérieur part. de i'cxtremite supérieure du corps t)e Wotf)
(.) dirige en ha.ut. vers le diapttf'o.gtnc il constitue te ~<:H)Ctt< </«!/j/i)'H<y))i<'<«' </M eo)'/)f; f/p
)t~(K6!.LtKE)!). Lo )igamcnt,di:)phr.ig!tta.t.iquo ne joue plus hn'd .meun r<'dc; il n'en s':ru.p!us
hrtOtthHfMain~c'(t<atr<'<-pftta<HC-
-.ur~- de bourrelet massif de tissu conjonctif jeune. très riche en
;d'ajM<'sK<in.))(E<t.
vair-e~ux (fig. !)(t7 A. 2) le processus vaginal déprime ce tissu et
p~mt i-a place. Fait très important. ce processus vaginat pren') 1, capsulc surrénale. rein primitif
ou cor'rs Je \Yolff. a, rein êauclre
)Mir"~nce avant Ja descente du testicuto il n'est donc pas pro- 4. canat de WotfT- 5. gtande~ënih)e.
duit. comme on pourr:ut être tente de le croire, par faction 6. ligament in~uinat du rein primit't (su
bernaculum de llunler/. 7. ~~ctum.
m.'<niquc du testicufe repoussant au-devant de lui ta séreuse 8, res<ie. 9, velue case intérieure-
pt'rit'~tcate.
f,<' nufx'rnacufum. que) que suit, la profondeur du procossus vagina). s'insère bonjours par son
..<h<N!it<'intérieure, dans le fond de celui-ci.
tj; festicufc- pface dans tes tombes, descend d'abord jusqua f anneau inguinal, où il est arrive
.)')t.t)n~jd<' vers )e sixième )t)oi.~ A partir de ce montent. il cotre dan. le cana) inguina) et le
))an'i'!irt lentement, die fa';on a arriver dans te scrotum avant la (in de la vie fœta)c. Cependant
h d~rnte peut, ne se terminer ()u'aprcs ht naissance. Les tcs<.icu)es occupent <)')nc dans )<'ur
t!!igr.<!inn trois positions diftcrontes :,ils sont suecessivcmont. infra-abdominaux, intra-inguinaux
~Nntr.LScrotaux.
t:))~/ )''s mannnif'rcs, les testicutcB pouvent se rcncontrbr dans t'unc ou t'autre de ces posi-
tion-. et les dincrentos étapes do )a migration de la glande chez I'i)omn)e semblent répondre il
it'jt.uft d'étapes dans ]'ct'o)t)tion de J'appareil sexuel. En effet, d'une manière généralo et à
~Ut~)!)''s exceptions près, les mammifères qui ont leurs testicutcs situes dans t'abdomcn appar-
hriH).f aux groupes intérieurs; les rongeurs et les insectivores, plus eteves en organisation.
ont <))'- testicutes inguinaux et, enfin, tes carnivores et les primates possèdent tous un véritable
<crotunt.
L<- fjh'canisme do la descente dos testicules a cte très discute. réside évidemment, pour une
t:)i)ndc part. dans tes rapports inégaux de croissance entre tes parties (J. CLEt.AXD. Kou.t)MR,
M«tMt\\ Pour bien le comprendre, il est bon de diviser )a descente en trois temps t'* descente
~M t<~t!)M's jusqu'à t'anneau inguinat; 2'* parcours du canal inguina); desconte dans le scro-
tu)~. Le premier temps résulte surtout de l'accroissement dont ta région tombairc est le siège.
jnin) à ia fixité du gubernaculum. L'accroissement de la région tombaire ost indiscutable il est
'jà suffisamment indiqué par l'épaisseur considérable du corps des vertèbres de cette région
et il p~'duit bien d'autres phénomènes que la descente du testicule, notamment la prétendue
<t-t'o)-iuu de la moelle épinière, a laquelle il contribue pour une grande part. Si, lorsque cet
.i~)~i~c')'cnt se produit. )o testicule reste fixe à l'anneau inguinal par le gubernacutum inex-
t''n~ihtt', il est clair que, au fur et à mesure que la région lombaire s'allongera, le testicule
pit~tutra se rapprocher de plus en plus do l'anneau inguina) et sembtc<t descendre. Quoi'jucs
ituh'nM ont pensé que le gubernacutum avait un rote actif et que les libres musculaires qu'd il
r~f.'rn).- rapprochaient par tours contractions fc testicule de l'anneau inguinal (E.-tt. WKUER).
M.ti- KoLDKER a montre que ceta. n'était pas possible. tf suf)ttque le gubernacu)u)n ne s'accroisse
pM dans ta. nicme proporUon que !a. t'~sion tomba.h'n pour qu'i) ontmtnc )c d6pli).cemcn~ ~u
tostLCutp dont il est question. En outre, le guberna.cntutn ))eut subir un tcger t'accourcissonif nL.
compa.t'a.bto ù. ta. rétraction cica.tricic)te du tissu conjonctif (I!. MECKEL). Ainsi )a, descente du
tosticu)o jusqu'A. l'annca.u inguinal s'explique pa,t' t'n,ccroisse)nent de ta, région lomb:),in; et ~M
)a.présence du guhornacuhjin j)ji
niaintiont ]a. g)a.nde genita. )m'
et tjtëmo se raccourcit un ~u.
Qua.nt.u.ia.ttoscont.edutesUrutc
da.ns)cca.n:),tinguina.!d')~]().
puis clans tes bourses, i) ~'t!
ptiqucpa.rco~'iptofa.it,:)",juu
le procossus vagin:). devient ~~j
ptusenptustong.jeveuxdh'o
qu'i)so;'npproc))edcpluscn~iu5
des bourses; 2' quo le gu))L'r)),i-
cuiumrcpond toujours, par ~n
oxtrumitcinf'Hricuru.iLufonfidn
processus; 3° quo ce <Ut''n)r~u-
born!)LCutum conserve toujo)]~
mCmo longueur ou n!<inc sf; rac-
courciHëgùremant pin'suit~H)~)
)'6ti'MttondGSetsct'ncnt-,t't))~-
t.it.utt.nts. On conçoit, san;- pcin~
(juotorsquc~o processus v.uMtf
atteint. !e fond des honr.i.)t'
le
A,f<ch)sdf'7j9,H'~pnL–H.f<t'~5dci9;3'a<JttL–C.ft"tus<le~,S~fettt.–a.guncrnacntun) s'y trouve.Lu~si
D,f(Bt~sdf~4~tRccf)t.
I,tçrg(jcull.2, tissuCQnjoncfif dell:)!) ocrupant sner.ussi\>emcnlle Ciii¡fi! j¡¡~u¡îî¡¡1 et. avcnhti.)e testicule, qu'i) y
et tas~bourses,f)Hnstfquets'pngn~e[){'ni)))ctt~[)ro''essnsY~nina)~upe)'i)oi)~ acntru.!ne(voy.fig.Sfi7;.NoM.i
::J, guhcl'nnclilum. 4, cnnll pél'itouéo-Iginal. ti, pal'oi des, hourses.
verrons plus loin nuo)ursnnc)i
migration est terminée, iit partie du processus vaginai (canal ~)('<'<Vo)!ëo-t'<(tu fo'tu.~ fjui
s'étend du testicule a )a cavité abdominale s'obtitero, tandis que la partie qui répond au testieu!~
hu-memc persiste pour former la <;<M:</t<e M(;?tM/e. Nous verrons aussi que le gubern,~ij)un!
tcstis devient une sorte de tigament qui unit t'cxtremit.c postero-mfericure du tosticuie u )a p.tu
dos bourses, le ~ya)':e?:< ~c)'o<f<< du tosticu)e.
Voyex. au sujet de 1<), tnigration du testicute )!HAinx./<re/t. y. ~'H't. C/<!<w~e. ~90; KLAtT.scM,
Mo!'p/M~. J<&
Bd..XVf,'t890; SounÉ, Th. de Toutouse, 189;i.
§ H–CoXF"):MAT[OXi:XrH)UKL'nKHTK\)'t'U)!)S
ou'isagerons successivement, a ce point dp vue.. le testicute proprement
Nu~)s
ditcti-uncpididyme.
1"Testicule proprement dit. Le testicule (fig. 568,) a ta forme d'un ovoïde
.tptnti dans le sens transversal. Son grand axe est obliquement dirige de haut en
bas et d'avant en arrière; il est incliné de 45" environ sur l'horizontale. Un consi-
dcrf; au Lesticutc~ en raison de sa forme, deux faces ta).eratcs. deux ))ord~ et deux
''xu'~)))i~s:
)'ËS LÀ'r):n.\LHs. –Des deux faces taLerates,l'une est externe, l'autre interne.
La f;t''e externe est convexe; la face interne est à peu près pfanc. Toutes tes deux
sunt r''c<juvertcs par un feuiHct séreux, qui, en s'etaiant reguHèrement sur et)es
«oy. t~t'Ha~e), leur donne un aspect lisse et uni.
)!«. Les deux bords du testicule se distinguent en antero-infërieur et.
posto'o-superieur: °
a. aH~'o-H/c~<?M?'. Le bord antero-inferieur est convexe. La séreuse,
~'n passant d'une face sur l'autre, le rêve), dans toute son étendue.
b. ~o/'J ~/o~<M'<?-SMp<<eMr. Le )jord postëro-supericur (~ot'SMMt ~<M de
quptques auteurs) est droit. H répond dans toute sa longueur a )'epididymc,qui
lui affht'rc intimement à ses deux extrémités et dont il est sépare, a sa partie
moyenne, par un cut-de-sac de la séreuse vagina)c, le cMMe-SHc de ~'cp:(/yme
C'est par ce bord, et immédiatement en arrière de la tète de t'epidi-
(fig. 5!J7,!();.
')\mf, ~t!c passent les nombreux vaisseaux qui se rendent au tcsticutc ou qui en
jMrtoit partie moyenne du bord postero-supericur devient ainsi le hile </H
la
MicH/e. Au sortir du hile, le paquet vasculaire précité, compose en grande partie
gro- v.nsseaux veineux, s'applique
<<<'
contre i'epididyme et le recouvre (ng. SUS, i~
i)en resuitc que ce dernier organe, très apparent quand on regarde te teshcuic
par sa face externe (fig. 868, A), est toujours plus ou moins masqué quand o.nte
regarde par ta face opposée (ug. 568, H).
C. HxTMMn'MS. –Les extrémités de la gtande scminate se distinguent en anté-
rieure et postérieure
a. ~.x/?'ët?M7ë<!M<ë)'t'eM?'e. L'extrémité antérieure ou ~d~e <<!M<eM7', t'c-:(dic-
rement arrondie, regarde en haut et en avant. Cette extrémité présente parf'oi~ une
M j<? MO
A t'lg.568. B
Lctcs)icu)c(trf)iL:vu)ian'sa.i'Meoxt.nrnc;)},Y'np&['s<t.fMcit)Lon~
t.t'acec).).ernedutcsticu)e.safacei)ttcrnc.–3,sonhordanMro-inft''rieur.–4,sonbordpost,ro~)~Mien!.
son cxtrC!nit6 antérieure. G, h;datidc de Morgagni. 7, Mtremite postérieure du testicule. <. tctc
t t''pidid)ntc. 9, son cor[)s. 10, sa queue. 11, cordon spcrtuatiquc, a~'cc son ctu'etoppc nbt'cusc <'t branchc-
dot'tu'MrofumcuttLire.–H.portiondo ce cordon recouverte )Nrt3,)cfcuij!et. visera! de la h!ï~')n(').i!mk
i'
fini K été rc'sttjue et recthte en lias sur ia Hgurc i! pour nmnU'er t'cmcrgence des veines spermatifjnes. ti. reaitk.t
naricta! de )a tunique vaginatc. 15, point ou le feuillet ;).u'i6ta) de la séreuse se reu~chit. pour se canhnaer ."ce
le fcuittct. visc6rat. tC, jtortion du cordon, dénudée pour montrer ses c'tOncnts vascutaircs. t7. H fai~cfa!!
anterj'eur et faisceau postérieur des veines spermatiques.
t'artercdcfercntieUc.
t8, artère spermati'jue. i! cauai d'fr!fut arcr
pcLitc snii)ie, l'hydatide de ~/0)'~a~u (fig. S68,6) sur taquet~c nous .nn'uns .'t
Inversion du testicule. –Les rapports que nous venons d'indiquer, entre )e groupe t<)t.i('u)c-
epididymo et. les bourses, peuvent être profondément modHios. L'anomaiio ainsi créée est appc)~'
indistinctement !;}Mf's'o): du testicule ou uti~~ifMt de /'<'p?~M~))!f.
L'inversion comporte do nombreuses variétés. La, plus commune ost t'tMper.Koyt an<c;'i<;Mre.
On ne saurait mieux la définir qu'en disant que )o tcsticutc et son epididyme ont exef'~teun
mouvemet~t do rotation do 180° autour d'un axe vertical passant par son contre. Il resuncd'un
parcit dcptaconcnt que to bord postcro-superiour du testicuto est devenu antëro-superieuret
que I'épididyme, qui a conserve ses relations avec ce bord, so dirige-maintenantob[jquen!('ntde
bas en haut et d'avant en arrière sa tète regarde on haut et on sa queue est située en
bas et on avant, et le canal défèrent qui lui fait suite s'o~evo vorticatetnont on haut, en longeant,
non plus la paroi postérieure des bourses, mais bien leur pai'oi antérieure. ROYET, auquel nvu:;
devons une excellente ëtudo de l'inversion du testicule, estime a 8 ou 10 p. )00 la fréquence de
cctto anoutatie. Mais ce chittre est vraisonbiabioment trop oteve. SApfEy, on effet, n'a rencontra
qu'une seule fois l'inversion antérieure sur 4u sujets qu il a examines. L'inversion peut ~tre
&«p<'t'<eu)'e. Da!M ce cas, le bord postero-superieurdu testicule, devenu supérieur, se dirige hori-
xontatoment d'avant en arrière. Le.pididyun!, horixontat lui aussi, regardo 'tiroctomont en htut.
Dans d'autres cas, i'epididymo occupe t'un des cotes du tosticuie, io côte interne ou le c~<;
externe de )a t'tttMt'stOM 7t<<et'«~e ut<e)'Meet )'<M!)e<OM ~a<ë;'a~e M;<e/')t< Enfin on a décrit,
sous !e nom d'tHM~iOt< /o/t<~<; ou !<:t)e<t'o?t en f~Me, une variété de l'inversion anteriHurcdttf;
postero-infëriour..
laquelle le canal déferont, au liou de remonter to long de )a paroi antorieuro des bonri-cs, '-e
reneCitit en arrière et en haut, pour longer le bord libre du testicule, tequot, dans ce cas. r~t
§ HL CONSTITUTION AXAT~MKJUH
B.–TlSSf;)'KOP!!)';
Le tissu propre du testicule et de t'épididyme, dcpouiHc de son cnvefoppR
fibreuse, nous apparaît sous ta forme d'une putpc moHc, dcmi-fiuidc, de cuh~'a-
tion brun jaunâtre. Si nous )a soumettons à l'analyse histotogique, nous c~inMh)-
tons qu'ei~c est formée par des canaux très fins, qui se protongent dans )e r~rps
d'ttighmore et dans )'ëpididyme et nous constatons aussi que ces c.toaux
dififèrent beaucoup, suivant )a région a )aquei!c ils appartiennent, par leurs
dimensions, par leur structure et par leur valeur fonctionnetio. A ce dernier poi!~
de vue, ils se divisent en deux groupes. Les uns, situés dans i'epni-.se~'
même du testicule et constituant ses éléments essentiels, sont tes o~aHes
~'o~Mc~M?'~ ~°.s ~t~M~o.zoMM. Les autres, qui font suite aux précédents, sont
comp)ètemcnt étrangers a cette importante fonction ils sont, pour !cs
spermatozoïdes, de simples cot~Mt~ ea;e)'e<etM'.9.
1° Canaux producteurs du sperme (canalicules séminiféres). Les c.u)!U)x
préposés a )a production des spermatozoïdes sont habitneHemcnt désignes suus te
nom de canalicules .~MW;/7e~
Nous étudierons successiv<'i))C!)t
!eu)'disposition gcnct'a.iG,)Gurnom-
bre et leurs dimensions, ient'Ut'i-
ginc, leur trajet, leur mode (t.; t&r-
minaison et )eur structure
~t.D)S)'ÛSrL'tOK(!)iXH)tALH,).())))')JM
spRKMATtQL'ES.–Les cana)icu!ssc-
tniniferes reniptissent les )o.nes ci-
dessus décrites, que circonscrivt'nL
les cloisons de t'atbuginec. Ib se
repartissent ainsi en un grand nom-
bre de petites masses plus ou tnoins
distinctes, qui prennent le non d~
lobules sjoe)'ma<~Mes (fig. 57),5).
Les tobufesspermatiqucs revient
naturellement la même confi~m'.i-
tion que les loges conjonctive (!:n)'!
lesquelles ils sont contenus leur
forme est celle d'un cône un d'une
pyramide, dont la base repose sur
-la face profonde de t'atbugincc et
dont le sommet répond au corps
d'Highmore.
Leur volume est très variable d
on peut, à ce sujet, diviser ics lo-
butes du testicule en ~'sK~'s, /Moye)!S
et ~e~'<s les plus grands sont ceux dont la base répond au bord tibrc du tcst!-
cutc les plus pet.it.s, ceux qui avoisinent le bord supérieur. D'après Su'H;y, les
p)~. grands egateraient deux ou trois fois le volume des moyens et sept ou huit
fui-r'ptui des plus petits.
/<i)nuu'; Dunsxstoxs. Le nombre des tobuies, également très varinbte~ est
)'('
en iron de 280 à 300. Chaque tobutc spcrma tique, pris a part, est constitue par
tru:" ou quatre cana)icu[cs seminifcres, ce qui, pour un même tcsticutc, donne un
hjt. de 900 a 950 cannHcu)es. LAU'fH estime ec nombre a 840; ~cxno, a ~00.
S.u-y,a1100.
[,- dinmetrc des cana)iodcs soninifëres est de )50a200 Lcurtongucur, quand
ij~. derouies, mesure 30 centimètres pour les petits iobu)es,
>ont t'SO pour les
iohnjcstespmsvolumineux,
i-uiU'nc longueur moyenne
(h'!)0 centimètres.
).~)!ombretotatdcsca-
n.'din'tes étant de 900a9SO,
)t(~~ voyons, par une rca;)c
nriUH~<~iqncdPsp)ussim-
~ir-ju'cn ajoutant, i)out. a
)~u!usccscanaticu!cs,on
:)rriv~)('onst.ituci'u)icanat
)n)i<()'nnc )ongucm'<)c
SMa~Omet.)- Ces chif-
fre-. il estapo'ic besoin
dc!~ dire, sont purement
.ipj')i)xi)))atifs:i)s varient,
()ur~te,(runsujctà!'autrc
~tr('!adan&dc)argespro- Lcs<'tLnatu-u!t.'sst'<))itt)f<')'es.Ct))'a'[icdt'r<)u)'s:A.:tn.[-t<)-
H)osuso~c.c-<mns<)cs<-im.(t)<-)))(".s~tni)nt<r<(<)'.t))<r~SAp-
))u)'ti'~)s. i'KY);)t,Uont;o<th'('s<'()tU')d'unt'«n))uit;inif''n'nCt-
sixf:e(-Ut)!S (d'après S\ppE\:C.)t-sc~u<)<'tasuh-itant'c
< "titt.fXE. Les anato- ''())'<i<;tLiu(d'a))t't'i;LA(;T)t).
mi;sncsontpasentière- ).t,).c!H)aHcutesan~sto)n<))ittup~2,c~'cutM<'ou))-.
3, a, a, loug~. cn·cum ~Lifiulc.
ca·cums
H)''ntd'accor() sur [e mode
d'origine des canaHcutcs scminifères. i~es uns, avec LA) TH (tig. 573, C), tes font
naitn' d'un roseau a targcs maittcs, qui forme t'ecorce du testicute, qui repond a
la )M- des tobutcs par conséquent. Les autros, avec S-\)'pEY (fig. 573. A <'t !!),
fidni~tt''nt au contraire qu'Hs naissent, par des extretnites tibrcs, disposées en
':ecnn) et p)us ou moins renftëes. tesqueUes extrémités seraient situées, non pas a
la surface tibre des tobutes, mais dans icur portion basa)e, a t, 2 ou 3 miHi-
n)rh\'s de profondeur. Entre ces opinions opposées, la contradiction est plus
.tpjMx'nte que reeHc. SAppËY, en efTet, admet t'existence de nombreuses anas-
tonx'-e~, unissant les uns aux autres, non scutcmcnt tes canaticutes semini-
K'res (t un même )o)mte, mais encore les canaticutes d'un tobntc quelconque a
f-pnx <tes )obu)es voisins. Or, il n'y a pas une différence esscnticHe, on en convien-
dra, etth'c un système de coH(~M!7s ~!sposcs CM ?'ese<!M et un système de c«H<<'M:7s
/'<'f~emmeK< a?!as~o??:oses eH<?'e eK~.
!i:ui:T )!r Quoi qu'it en soit de )cu)- mode d'origine, tous les
AxAsTOMOSEs-
''anaiirtdes seminiferes se dirigent en convergeant vers le sommet de [curs )obu)es
rpsjx'ftifs. Toujours très (lexucux, itss'enroutent et se pelotonnent sur eux-mêmes,
de famn a n'occuper qu'une longueur de 2 ou 3 centimètres, alors que, déroutes et
ramenés à une direction rcctUigne, ils présentent, une longueur vingt-cinq à trente
fois plus considérable.
Au cours de leur trajet, les cana)icu)es séminifères contractent entre eux des
anastomoses nombreuses. -'l'out d'abord, les canaiicuies d'un iobute entrent ex
relation avec ceux des lobules voisins ces anastomoses, que l'on peut appeter
t'm<e?'~&M~M'es, sont surtout fréquentes dans la zone corticale du testicule et r.'cst
l'ensemble de ces anastomoses, qui constitue le )'e.seaM ~'o'~t'Me de LAu'rff. A )eu)'
partie moyenne et à leur partie supérieure, les iobuies ne sont reliés entre eux
que par des anastomoses beaucoup plus rares et possèdent, de ce fait, une Indé-
pendance a peu prcscomptete. -Dans un même lohule, les canalicules seminiferes
sont encore unis les uns aux autres par des anastomoses à direction ob)iqoc et
ordinairement très longues (fig. 873, A), Ici encore, il est a remarquer que ces
anastomoses, assez nombreuses dans la région de la hase du lobule, vont ci)
diminuant au fur et a mesure qu'on se rapproche de son sommet. EnHn, on
voit parfois un canaiicutesëminifere se diviser en deux branches; puis, après un
parcours plus ou'moins long, ces deux branches se reconstituer de nouveau eu un
canal unique, rappelant ainsi cette variété d'anastomose que nous avons si~nfdee
a propos des vaisseaux sanguins sous le nom d'aMas/OMOM ~M~M~'Ha/c.
Sur les parois des canalicules seminiferes viennent se brancher de distance en
distance des diverticules en forme de caecum (iig. 873,2). Leur nombre est fort
variable; mais, comme pour les anastomoses, c'est toujours a la base du iohuic
qu'ils présentent leur maximum de fréquence. SAPMY, a qui nous devons une des.
cription dëtaiHëe de ces c:ccums, en a compte jusqu'à treize sur un tronœn de
28 centimètres de longueur. Mais c'est là une exception chaque canaiicuk; scmi-
nifère ne possède habitueUem'ent que deux ou trois diverticules. Leur longueur est
ordinairement de 2 ou 3 millimètres. Toutefois, il en existe de beaucoup plus ~ongs,
comme aussi on en rencontre parfois qui se trouvent réduits a de tout petits rcnftc-
mcnts en forme d'ampouic.
T?. MoDH nE TERM[KA[sox. Arrives au voisinage du corps d'Mighmorc, )es difi'r-
rents canalicules seminiferes, qui entrent dans la constitution d'un ]obu!c, se réu-
nissent pour former un canal collecteur unique (fig. S7')). Ces canaux coHecteurs,
qui résument chacun la canalisation du lobutc correspondant, présentent ccearaf-
tèrc rcmarquabtc qu'ils sont a peu près rectilignes, d'ouie nom de ca~aMj; droits
(~MC~M~' ?'ee/<) que leur donnent la plupart des anatomistes. Les canaux droits se
distinguent donc, par leur direction rcctiHgne, de leurs canalicules afferent-i, dout
la direction est essentiellement flexueuse. Mais ils s'en distinguent aussi et surtout
par leur valeur morphotogique ils ne produisent p!us, en effet, de spermatoxoi'dcs
et ne sont pour le sperme que de simples canaux vecteurs. Nous les retrouverons,
par conséquent, dans le paragraphe suivant. Disons auparavant quelle est la slruc-
ture des canaticutes séminifères.
F. S't'xucTutus MtCMscorrQUE. Histo)ogiqucmcnt, les canalicules seminiferes
sont constitues par une paroi propre et par un revêtement ëpithéHat interne
a. f<ï?'ot~'o~'e. La paroi propre est assex épaisse, O'005 chez ['honmc.
HHe parait formée de couches concentriques omboitces [es unes dans les autres et
renfermant quelques noyaux aplatis. On a décrit pendant longtemps, a la surface
externe du canaticulc sëminifëre, un endothélium continu, endothélium qui se pro-
longerait ensuite sur les scpta et septufa au point que les cana)icu!cs producteurs
des spermatozoïdes pouvaient être considères comme plongés dans une sorte de
cavité séreuse. En fait, quand on a. imprègne par l'argent, tes canaHcutes sémini-
ferL's, on constate l'existence, sur leur face extérieure., d'une série de champs poty-
s:M;)Ux (fig. 578) présentant les plus
~t;:ndes analogies avec les
revêtements
endutheUaux. Ce revêtement endotheti-
f0!'t!)e a été considéré tour à tour.,
contne un endothélium lymphatique
(T~MMASt~ MmALKOW!CS~ M.\LASSMz),
con.tnc l'ensembledes cellules conjonc-
tives situées entre tes lamelles concen-
triques de la membrane propre (Tou)t-
.\)!rx et HEnnMAKK). Contrairement à ces
deux opinions, REGAno a cru devoir
condurc, a. la suite de recherches toutes
)'ec<'))tes (1897), que les po!ygones pré-
cités répondaient a la base d'implan-
tation des cellules les plus externes
de t'epithetium séminai, c'cst-a-dirc
aux cellules de Sertoli et aux sperma-
togunics (voy. p)ns loin). Il n'existerait donc sur les toh~s s~)nini(?'rcs aucune
sorte d'endothëiium.
L. /~t<e~Mm. Le revêtement epitheHa) est
can'-tituc par des ccHutes, de formes diverses, que
non'- ne décrirons pas ici. Leur description est si
intintoncnt Hce à ce))c de ]a spcrmatogenèsc que
nous'Toyons devoir ta renvoyer au paragraphe sui-
vant (voy. p. 689), ou se trouve étudie ce dernier
fait biotosique.
togique des coHutcs interstitieites est, encore fort obscure et nous nous trouvons ici
en présence de deux opinions contradictoires l'une, soutenue par NussoA! et
par MfHALKOwtcs, qui envisage ces ccUutcs comme des ceHuics de )'epithe!u)nj
semina! (cordons de Pf)uger), nrrL'tces au cours de )cur évolution i'afdn', qui
les considère comme un produit de différenciation des ceiïutcs fixes <tu ti~su
conjonctif. C'est a. cette seconde opinion que se sont ranges, dans ces <h't'nk'r;-
temps, UANSHMANK, PuTO, huEDMANN. Ces )usto)ogistcs ont trouve, en effet, tout~
les formes intermédiaires entre ta ccHutc conjonctive ordinaire et ia <'f')!u)c
intcrstitieHe nettement caractérisée.
Les ceUutcs intorstitiettos ct.mt coast.int.cs <i!H)g la sëne des nm.mmiK'res et. a.hund.imntcnt
)'upm't,ics d'ai[[om's da.ns t,ou), )o tcsH(;u)e,ont.Mvi<tem!nent unr'jtoitrcmptit'. M~is <'er~)ef)c
nous est pits encore connu, PLATO, tout t'cccmtucnt, a. conclu de nombreuses t'ccho'chcs ~jue )M
cellules interstitielles Mcurnutincnt. de h), gra.issc. ()u'c))es U'a.nsmoU.a.iont, ensuite, a b'iLv~ ()t?
canalicules prcfoMncs, aux.ccUutcs de soutien et, de là aux sponnittoxo'fdos en voie do drv~o))~
jncnt. B~xrtELEHfN, de son côte, estime qu'cfics tc<ivct'scnt la metnbmne propt'c des c<))!;tficH)c.-i
sominifÈres, et, !U'v<jes dans io c<Lni).!icu)cs, s'y fixent, ù, )'cta.t do ccuutcs de Sortuii. )).t~f-cso<t)
)u. des ))ypo),)tusos, ptutôt que des faits nottoncnt démontas. Un hut, qui pin-dit i))dt'ni.d)k'.
c'est qmi les ceUutcs intoMtiticUcs (;!u.boront au sein de leur protop)iisniu, des suhstfmccs p.'u'ticu-
Hct'os, tout au moins des gt'a.nuia.tions grn.issouses et les corps crisIfLUoides signalés ci-dessus.
Que deviennent ensuite ces substances ? l'Msent-ettcs dans fc c;ina.iicu!c sctninifcre ou ))ic~ ~nt'
eues déversées, comme ce):), se voit pour les ~!u.ndcs n sécrétion interno, d~ns tes vuit's
iympita.tiqucs ou veineuses '? Nous n'en savons rien. Il convient de répéter ici que HA,SH!nxx a
constate que, chez ta marmotte en sonunoi) hivermU, te testicute no possède p.ts de<M)fu)''s i;dt;r-
titieUes:ce)tcs-ci font leur apparition au ntomcnt du revcii printa.nier et se développent, cunu~
nous l'avons dit p)us in).ut, aux dépens des ceUutcs du tissu conjonctif. Si ce t'ii.it si inh~
cta.it confirme, il t'audrait concture ,L t'e~istsnce d'une retation étroite entre te fonctionn~uo)!
des cellules interstitielles et t'MtivitJ de la spermatogonese.
ment do son epithëHum, ne possède qu'une lumière fort étroite ou même a peine
vi:-i))h'. i) en résulte que cet epithëtium s'avance plus ou moins dans la dilatation
)))~it~< il la )nanierc d'un véritable bouciion.
)!t;sKA(~t)KJfAf.f.Kft. Le réseau de Ha'ier (?'<?? ~ascK~KMt <es<<s), auquel
.lin'nti~st'nt tous les canaux droits (fig. S7I.4), est situé dans le corps d'Highmore,
'Je jo'rf~rcn~e dans sa partie inférieure, sa partie supérieure étant presque entié-
t'cnic'nt occupée par des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Ses mailles s'allongent
dana )~ .s''ns longitudinat et, par conséquent, paraHèiemcnt au grand axe du tcsti-
fute. )! est constitue, chez l'homme, moins par des canaux régulièrement ca)ibrcs
que par des cavités irréguiières et plus ou moins anfractucuses (fig. 578,4), farge-
))K'n( ;)!t.istomosecs entre elles. Le diamètre de ces cavités est très variaiuc, mais
tuujuuts supérieur a celui des canalicules séminifères et des canaux droits il
usdHt' )):tbituc)Iemententre 200 m et 400
Connnc )cs canaux droits, les canaux qui forment le réseau de Naticr ne possè-
dent p.~s de paroi propre. Us sont creusés dans ta masse fibreuse du corps d'itigh-
murc (Junnt a leur revêtement cpithéUai, il varie beaucoup suivant les points que
!'on < uusi()(-rc ici, il est formé par des ceUu)es cylindriques, rappelant celles des
canaux droits ta, il est constitué par des cellules cubiques; ailleurs, par un épi-
theiiun! p[at nettement pavimenteux.
C. VAfssEAux ou CÔNRS EFFEnEMs. Le réseau testiculaire de Hailer donne nais-
sance, à sa partie antérieure et supérieure, à un certain nombre de canaux, dits
M!S~e<ïM~e~'eM<s (fig.S'H,S), qui, se portant de bas en haut, s'échappent de
t'albuginéc, pénètrent dans la tête de l'épididyme et là s'abouchent dans la portion
initiale du canal épididymaire.
Ces vaisseaux efférents sont au nombre de '10 à 18. Chacun d'eux suit !out
d'abord un trajet plus ou moins rectiligne. Mais bientôt il devient flexueux; puis,
il se pelotonne sur lui-même, de façon a revêtir dans son ensemble la forme d'un
petit cône, dont le sommet répond au corps d'Hi ghmore et la base à l'épidid,yme.
De ta, le nom de ed~es efférents donné par la plupart des auteurs aux canaux qui
émanent du réseau de HaUel'.
Les cônes efferents, mesures en place, ont une longueur de 1S à 20 millimètres;
une fois déroutes, ils atteignent jusqu'à 1S et 20 centimètres, soit une longueur dix
fois plus considérable. D'autre part, leur diamètre, qui est de i/2 millimètre au
niveau de son émergence du rete testis, ne mesure plus que 1/3 de millimètre à
sa. partie moyenne et d/4 de
minimètre seulement à son abouchement dans le
canal épididymairc. Les conduits qui constituent les cônes efférents diminuent
donc graduellement de leur extrémité initiale à leur extrémité terminale et, par-
tant, présentent dans leur ensemble une disposition qui est légèrement infunfJitm-
[iforme.
Les douze ou quinze cônes ciTerents du testicule de l'homme se disposent les uns
à la suite des autres dans le sens antéro-postérieur, comme nous le montre la
figure 871. Le premier, je veux dire le plus antérieur, se continue sans ligne de
démarcation aucune avec le canal épididymaire et constitue à proprement parler
l'origine de ce dernier. Les autres se jettent tous dans ce même canal épididymait'e
isolément et successivement,c'cst-a-dire que chacun d'eux s'ouvre dans le canal
précité un peu en arrière de celui qui le pré-
cède et un peu en avant de celui qui le suit.
Histoiogiquement, les vaisseaux eu'ërcnts se
composent de deux couches '1° d'une eo!<e/M
externe, constituée par des éléments fusifor-
mes, qui se disposent circulairement et qui
sont vraisemblablement de nature muscu!ai)'e;
3" d'une eoMc/te Mt~et'Ke, épithétiafe, formée
par un ëpithëHum cylindrique cilié. ScffAt'FER
(i892) a décrit:, sur la paroi interne des cunes
efTérents, de petites fossettes tapissées par un
épithelium spécial, qu'il considère comme re-
présentant des g]andu)es simples. Tantôt très
abondantes et se touchant presque dans cer-
tains canaux, elles sont, dans d'autres, grou-
pées par petit nombre ou même isotecs.
C. \As.\ AnHKKAXHA DE ).');['fOfDYME. Au cttur.s ttc sun tMjct, h' <n<t) ~j)i<ti<)\')tMirc t-ccoit
sssM souvent un certain nombre de canaficufcs borgnes, je veux
~ire qui i-e terminent en cul-de-sac ce sont tes MMa «<'t'<'<<)/t(t </c
<'c/«<mt'.
).pi!Ls important de ces vasaaberrantia, comme aussi te plu.
eenstimt. se detacbc. du la queue de t'cpididymc Oig. !i8~.)), ou tticn
~c la [Motion initiale du Cima-t duMrcnt, c). de Ju. se porte en haui
et n~ nvant. en se réunissant aux utentents du Cûi'don on te désigne
a"U!- i<' n~tn de rfM «&e)')'<?)!s de //<!</< Sa fongueur varie ordi-
naironfnt de 2 a 6 centitnftros. Le tube qui le constitue est d'abord
tMtiti}:)~- mais, peu après son origine, il devient ncxuoux et se
peiotonn!- ~raduencincnt, de façon a revêtir dans son cnsentbje ia
t!'nnt; .)'u)) cône à base supérieure. UfM fois<fe)'ou!e, <-etube tncsurc
en moyenne de iO à tu centimètres, quelquefois 23 et même 30 ccil-
ttt~h';UT.
A cùtf des vasa aberrantia du conduit ëpididytnairc, nous devons
stgniu'T )'e\istenco fréquente d'un vas aberrans imptanto sur )<i rote
Ya:iC))!~nnhtestisdeUAH.Et).CediverUcu)e,signa)cpar HoTU
fM )X;fi «fM !t&e)')'a!Mf~ /<o</)), parait être très troquent PotttERdi)
i<t\ou n'ncontrc 25 fois sur4S testicules. J) se détache, dans la ptu-
t'.nt d' cas. de la partie moyenne du rctc testis, immudiatetnent en t-')~SJ.
.nnen' du dernier cône efferent p)us rat~nont. on ie rencontre an Co)'t'sdcGira!ttfS:mtca)ta!tcut<'
n'iHeu d.s cônes. Sa tonguour est en moyenne <)o 4 ou :i miiti- tcrnu))~ a ses deux cttrcnnt~
"n't!H; Quant a sa direction, cHe est ordinairement la même que ~rdcsreHttptneMtscnca'cutn.
celle fk'A (unes cfFcrents; mais le vas aborrans du rctc tcstis t<eut
encore s'inctin')' )')t)x ou
fonts..<.)!t d'avant en arrière, soit d'arrière en avant.
(
1uu:i vasa aborrantia, qu'i)s soient. imp)ant~s
t~h: <.)it la )nt.j)M structure ils se composent d'unesur
le conduit epididymain' ou sur )c retc
gaine conjutx'tivc, revêtue intérieurement
d'une couche d'ëpithëtium cylindrique cilié. Us ont aussi la mémo signification ce sont des ior-
mationsresiduoUos de la partie supérieure du corps de Wotfï.
§V.– \'ArsS)i:A);XH'r.\Et()''S
t''t;. Les Ychici; du testicule, vues sur une coupe schumaLtique do tof'gane.
<- ").<t~. J.t''fmtidyt)t' 3, atbugincc. avec '-es cloisons )Mtcr!obu!'nrcs. 4~cor))S J'ÏH~hnïore. 5. S,dcm
''incs <j~ une veine tonguc. 7. une vdnû p~)tph<*riqucousut'<'rticicno. H, une veine centratc ou j't'o-
r"m!f. ,,n sinus veineux phft d-ms )épaisseur de r~tbusiHce. tO. un CM'a) aMastcmoti~ucaUimt du sixMs
'M~M~\ !j.u;;im'c au corps d'Highmore. tt,paquet veineux itUant au cordoM.
trent alors dans l'épaisseur de l'albuginée et s'y réunissent en de larges -inus
(BrcHAT), visibtes par (,ransparence, tesquets, sur l'une et !'a.utre faces du tcs~'cuic,
se dirigent perpendiculairement au grand a\<' de
l'organe et gagnent le corps d'Highmorc.
Arrivées au corps d'Uighmore, les veines përipJK;-
riques (u~Mes SM~e?'/<c!<?~e.f) se réunissent: aux veines
centrâtes (t)e'/Me~ jt~'o/bn~es), de façon a formfun
premier groupe de cinq ou six troncs, qui, s'' por-
tant verticalement en haut, croisent, te bord adho'Mt
de t'cpididymeet passent dansfe cordon (Hg. ?8, H).
Au premier groupe viennent se joindre qur'tques
veinules issues de )a tôte de t'epididyme, ou e!!c.
forment un réseau superuciet a maittes très c~'oitcs.
Les veines qui proviennent du corps et de (a (jucuc
de ce dernier organe forment un deuxième groupe de
trois ou quatre troncs seulement, qui passent rg.itc-
mcnt.dans te cordon.
Fig,M9.
Dans le cordon~ les deux groupes veineux précité:
Coupe L'a.ï'Hvcrsu.fo du cordon
Hpcrma-Uquc du cô~ droit. comme nous le montre nettement ta (ignrc a8!t
(sujcLcon~ctc, sc~tf)Ctt).i!dc- (S et 8) se ptaccnt, t'nn en avant, t'autrc en fn'ricrp
TtClU'<tcl~COUp'). du canal déférent. Nous savons déjà, poxr i'a~i)'
i'O~tG~C.<!([') Ôt'cf'mfCt~Utt'C.– vu en Angéiotogic (voy. t. tf, p. 324) 't° que !c
cana! d6f~rent.. 9, nr~t'c d6f6-
4.art.ô)'osj)ct'nm[.iquc.i,jL;t'ou))e vei- groupe postérieur ou post-dëfércntiet aboutit ordi-
neux an~ricur.–(i.groupe veineux
j'ost-~ricm'7t't,7')nnhatiqucseL nairement à fa veine ëpigastriquc ~° que )c grOHj)M
ncrfs.–8,LtssuccUtjhn'Gt'6unissat)t.
ccsdttÏ't'Ctttsë~tncttts.– ~.couche' antérieur ou pr6dëfërenticl vient s'ouvrir, réduit k'
fibreuse.10,couche n]usc'ttcusc(cr6- plus souvent a
hmst.pi'j.–il, couche ccUu)cus(; un seul tronc, adroite dans la vein';
~.(fiu'~os.–]~.pcau.–H,sit)ou cave inférieure, a gauche dans ta veine renaie cur-
g~iuLo-C[').)ra). to, peau de la cuisse.
rcsnondante. Il c0)i vient d'ajouter ffuc. en raison df-
nombreuses anastomoses, transversates ou obtiqucs, qui unissent, entre ('ne-' )es
veines du cordon, la distinction de ces veines en deux groupes distincte l'un niur-
ricu)', t'autrc postérieur, se trouve réduite a ta. valeur d'un simpte sciuhna.
HAlIEnrm a,
HAt)Hft)':n nicennnent. sign~td
11 l'lÍèOmll1en!, (<ii98).sous
sigmllé (IBOS), )c nom
sous 10 nofn de t'cMC lIl(lf'(fÍll({le du /M/;e~/t'.
t'eiue M:<r.yMa~ le.sliclIle, IlIie
«Ne t'eif).'
\'t'i/l"
(jui tonst't'.tit, h), fu.cc o~temc <)o l'or~a.no a.u niveau ()o son bord postérieur et cottHrh'j'.ti) ;) n'
mvea.u toutes tes vemos superticiofes do cette fu.co. f) it. décrit !msxi. sous !H nout de :«<? Mm''
'yn:f</)' <<e /'ë/)M/M!/Me. un tronc voinoux: f[ui tongoritit ['cpiJidytt'd ptt.ra))6tement t'.u'r.t' .'[r)r
rioHe c)uo nous avons signa.)ec p)us h,n)t; e)!o ahouti~it .m groupe vuineu.'e postct'i~ur. (:t's ~en\
vaisseaux veineux sont trf's
va.issea.ux ,'einoux inconstiints el,
tl'lIS ineonstiluts quandita
et, qu<md ils oxistent, iis sont
existent, ils sont tt'L's
I.l'ès l'fniahll':i
va.ri('ih)cs dans
d.nj~ leUi'
~'ur
vohime et dans )cur disposition.
3° Lymphatiques.– Le tcsticute est, un organe très riche en jyniph~iq~s
Us prennent naissance dans le tissu interstitict de )'crg'ane par un sy~t~nc <ic
)arges tubes disposes en reseau autour des canaticutes sëminifères. Ici.cummc
partout aiHeurs, ce réseau d'origine est c)os de toutes partsct,tesë)emcr)ts(!eh)
la
tymphe, qui cheminent tout. d'abord dans tes interstices du tissu conjondif, "r
pénètrent, dans )os capillaires jyntpuatiqucs que par osmose ou di<)ped''sc. C"s
capitiaires~ dépourvus de paroi propre, nous présentent t'cndothcHun) ear.tctrriN-
tique des origines )ymph!it,iqt'cs. Ils mesurent, chez te taureau, 40 a HO ')~
mètre; ieursceUutes présentent 90 à )00 j~.de )ongnenr, sur une fargeurde )<).~3~
Les vaisseaux lymphatiques, issus de ce réseau d'origine, se dirigent's if
corps d'Hig-hmorc, en suivant, comme les veines, [csunstesscptutain~rtohu-
)aircs, les autres )a face profonde de ['aUjuginee.
Arrivés à la base du corps d'Highmore, i)s s'unissent les uns aux autres et se
condensent ainsi en sept ou huit troncs. Ces troncs, auxquels viennent se mêler les
)yniphatiques de l'épididyme et ceux du feuillet viscéral de la vaginale, remontent
iivor. autres éléments du cordon vers l'orifice externe du canal inguinal, traver-
les
sent ce canal, débouchent dans la cavité abdominale et, finalement, viennent se
jeter dans les ganglions lombaires.
Le tnodo de distribution des lymphatiques dans le testicule varie beaucoup suivant les espè-
ces. HECAUD, auquel nous devons une
excellente étude sur ce sujet, distingue trois types princi-
,)~u\. –PaM /e~)'eM!'e)' type (lapin), il existe deux réseaux )'un, périphérique, qui occupe
toute t'etendue de l'albuginée; l'autre, central, situé dans l'épaisseur du corps d'Highmore.
<Ja;M~ deM.fieMe type (chien), nous retrouvons les deux réseaux précités, mais ces deux réseaux
ffui ctiiient isolés dans le type précédent, sont reliés dans celui-ci par un réseau intermédiaire, qui
M trouve situé dans les septula.-Dans le <t'oM!eme type (bélier) il existe, indépendammentdes
réseaux caractérisant les deux premiers types, un nouveau réseau, qui entoure sur tout son
pourtour jetobuie spermatique et qui, pour cette raison, prend le nom de réseau pë)'~o&K/<we.
lium elles cheminent dans les intervalles des cellules et s'y résolvent en des bou-
quets de ubrittes extrêmement ténues et plus ou moins variqueuses, dont quelques-
unes se terminent par un petit renflement en bouton. Tmot'EEw, de son côte, dans
un mémoire paru la même année (1894) sur la terminaison des nerfs testiculaires,
conteste l'existence des filets intcrépithetiaux. La question, on le voit, appetts de
nouve))''s recherches.
~VL –St'HXME
Le sperme éjaculé n'est pas seulement le produit de la sécrétion du testicule il
est mehnge de liquides sécrétés par les vésicules séminales, les glandes prosta-
tiques, les glandes de Cowper et autres formations gtandutaires réparties sur te
trajet, des voies séminales.
On n'est pas exactement fixé sur la composition chimique de chacun de ces
excréta. On sait qu'ils sont filants, albumineux, alcalins et chargés de chtorure de
sodium.
Le s))('['me mélange à tous ces produits est un liquide non homogène, opalin,
incolore, asse:! épais et dans loquet nagent des Hots blanchâtres. L'odeur du
sperme.. duc a. un alcaioîde particulier, la sjoe?'MUMe, est tout a. fait spéciale fi s,')
réaction est atcaiine. Sa. densité est.
supérieure à celle de f'eau.
L'analyse histochimique étémen~urc
démontre dans te sperme la présence
de deux éléments 1° les spcnn;it<.)'
zo'fdes~ qui n'ont pas été isotcs et; dotit
la constitution chimique est par cunsc-
quent inconnue 2° une Uqneur up:)-
tinc, qui renferme de fa mucinc, une
matière aibuminoi'de particutierc, la
des sels et un compose
sj?e!'M:<:<t'Ke,
particuticr, la s~er~n'He, ou e<A<M
Fig. S90. MMKe (C~r'AzH), qui se dépose .1 ).i
Spct'mc humain (d'n.p)'t's['AULiEKet. HÉfE'r).
'M~
niaquc. Ces cristaux, fusibles en se décomposant vers 'nO"~ se t'encontrent (''paie-
ment dans ie sang des ieucocythémiques, ou C)).(;oT]es a. ia iofon
de c)'t's<6[Ma? de CAf~'eo< sous lequel on les désigne.
Il n'existe d'autre analyse quantitative du sperme que celles, fortancicn!)cset
peu instructives d'ai)Jeurs, de VAucuEUN et de KoLLiKEn
S)'E)t:ME)tmf,UX
AtitLict'cscxt.t'a.cLives.
A~a.tn'rosnnno'a.tcs.
90p. )00
0
4
ces dcrmcrcs formées .presque exclusivement, de phosphaLes de chaux.
Voyez au sujettes tML!cutcs, pin'fni les h'ttvaux récents ()880-!9))0): 'J'ouftNK~x. V~.< ;v.s/c.!t~f
co; f~c
/)escen.!M.!
)Vo~'c/t~ /'fff<'M/<'e, thUt. se. du Nord, )8S2; UHAtfAxf, /~<Y<~
7'e.t<<ctt<o)'Mm ;</)<< (~eHi fJt;&et')tHC;<<))! 7/Mt</e;'t des
/.f/v t'c/; </m'
~c«s<f0;, ))isso'). Kuni~'i~'r~.
)883, et At'c~t. fur Ana.).. u. Physio)., i8St: )~cimAU)i. t7o/e<MC/<. M&e)' (/e)! /)fA'ct'H.'iM.s- /<<of-
/o/M!. Revue )'. ')'h!et')tci)!<t!n<]o. )8<3;–WHn., <eA<'rc/<'M C<?.cp;<4' <M/tc;</oy' /;p~.t7 /<<<
~'«tt.~e)t K~e;' f/t'a .h'H<K;)'c/ (/c;' .S'e/fetf/e~/tttM/e«)'<< cles .Sc~xMM, Pra.gC! Zci).sciu\ )'. Hciik.. )S!ii;
A~T)),\U[),7~«f/<i;t)'<e/CA'<t'(;«<e~M<7c. 'J'h. l'tU'is, )885; HocuRXRt.c. L'été;' C//A/eo< //n</fM
Mt«< ;Ye6e;t/;o(/e~, Wn'n. med. Jahrb., )SSK; .<'<r
~to.sOD et, AtrrHAt'i), /'n//t0//e<t!e el
;je~t'<?/e~ ~e t'ë~x~Wt/Me. Arch. de ['hy.siot.nonn. e), ))a.th..t88.'i;
~s
))Esxos, /t<'rA. tK<'
<pn)'e~ f/ë)it/<:< des t)i'e/~f<)'< Annu.!cs dH Cuyon. )88(i; )[o,\on et, ARTHAUC, Archive' ::t'nc-
r~~os do Médecine, t887: LocKwoon, Ï7)e f/e:'e/o~;t!e?i< a; /)Y<;M/o<! o/' //ie /eA'/tt;M~<s Mt);'Ma/
nttf/~&mot-Htf~.)!riL )ncd. Jou!'iUt), tS8'7; )!tMA)t, /!cc/;e<'c/te~ ««;' la <<s'/?'~M<o)! f/M ;'<;M.\f'MM.t'
.?~e;'nif<<es e/te: <e.s' )HH))ttHt'e;-f. <?/ <e: ~towM?c. Journ. (!o rAnat., 1888; HKH~iANX.;!<«.t'
:<«' ~<o<o.t<;f/e.s'y/oc/e/M, Arch. i'. !nik)'. Anitt.on)ic. 1889: jAutscu, ~c/je;e .Se/i/a'/f~/r;
/);e<t~(; //of<pos, Hfr. d.mthu'wiss. Vorcins, tnnsbrnck, )8S!);– Cx;H.y. /)<'M ~f~tf~
O~H )tf<e/< f7)!/f)~!7(;/t.<'<); h'<t/c~c«. /<<t;t</f'N ;<;)f< 7t'H~e; At'ch. f. !nikr. Ani).L, )889;– hmr.scH.
!7e<)C<'Ue.s'C(;)!M.'i <<s'<c;<~o)'M;f<, Morphot.J~hrb., )8!)t); ~nAHAKX, jMt.</)'f<o;t f'Mipn<«)/
/<cM/M. At')).
J'. )<jin. Chir., )S')0; Du j'u!hn!, DM 7~<'oMA's<~ )'c<~x)a/ KMt< M~tc" ~<n//f".
eLc., Arch. f. k)m. Chn'ut'g., )8'.)0: –Potn~KX. ~t//t0.</<'«t'e des /s/e~ f/c ~'f'pt'f/;f/Mt'. )<e\<h'
C~th'urgie, i8')0; Ton)' ~t):/K«if/s'cM(/e f~s' M)e;)M/ ~/of/eM.< ;<))</ A'e&o'o~t' Sitx. d. );.
Akttd. dc[' Wisscoch: xu Wion,JKm;
/~< et;'e<<ot) f/M /M'<<cM~c. ~f'eHitcrc xo/c. )!ni). Sn' de Bio)., t8'.)2; )')ŒiAXT, .S'M;' .<
t'fAKA. Ciiftictt vctct'initritt. J89): –.Sf;))t).ËAi; <'L AuK"
f,'<;t.
<t'o~ (/<'7~c<M/encec6'so<re f/« /('4'/t'c!~c. etc., Journ. de !'Anat, J892; –SeHAFt.'EH,
t'M. /);'</ie< der !;aM< e//c;'ot<<7< 7'M/M 6f'im jVe<)6'c/<e;i, Anat. Aux., 18')~:
/c.c«~. Th. f~u'is, )8')3;– HETXn;s.<'&e)'A'('r!)Ctt«'crOt)f!r<cttM.f/<?/of/c/<.
Aiu~ou, -t' )
UioU'Nh't nr))..
i8'.m; GmrM'rns, 77)c .s<)';<c<K)Y~ c/;f!t)~M o~.<etTe<<,c).c., Joun). of. Ani).t.. imd. P!)ysiuL. v"i.
;); t894;So.AYuxos, f7c&. </<e y'e~~Y' A'o'f)i <!7~M/)'K~~eM!'« f/fH H;)/.
C'CM</a//c~. Anat.
;x.. fjECGE, ?'e)');M. no't'ose t«~ /e.t/:co/o, Ronm, t89t;–
FALCOXE..S'f~/e /e''mxt~o/i<
;t o'o.~f Hc~ /M<<eo<o, Monit. zoot., 189t TmoFEEw, X<«' A'e;!);/MMA' f/e~' -Ye;'t'c;;e~f//</M?)~<'n
;<. f/fH ?n<f~)~. GMe/i/ec/t~o'~<;?!<*<i f/e)' .S~ti~pr, Anat. Anz.. 1894: Sru.Ltxc, )'cr6'Hc/;e ~&e;'f//<'
.t.w)/t!C t'o'~et'~e/t 7/of/eM.s'. HciU'. f. p:Uh. Ana.t., t!d. XV, t8n3; F~AKKt.. A'Ht~ps «&<')' f/;f
/;):M<<H: (<e.!Sc/tei(/ex/'o)'a/:M «. </)f 7/;<Me)t </M7fof<eM, Ât'ch. f. Ana). u. Physio).. )8!)5;–
.St.L~):.&)' ~< m:.</)'n<'o!t (~ <M</<;<~e. Tf). Toulouse, ~89~: ScHArt'Eft, ~eM;e)' !<e<' '/?'f
t'c/t'f?)'/t<HM~e ;n) me;ixc/t/. A'c<'p))/<0f~e~, [ntcm. ~f~)ni).~ssc)a'. f. Anitt. in Physiot-, )8')6;
j'nïo. /~e ~/o'~<!<)<e)t ~<) f/M ~o</f)!.<. Arph. f. tnikr. Aniit.. )8!)(i: )<KH.\t;D. /.M !v;s4'ef<M.~
/V~f~</f<e.< f<« /<M<tC;</ec< les
)X' (JAnnEi.EBHX, Cc'7<
/t'
p«f/o</<ë/t'«))!.<</g la ~t~<;Fp </< /t/tf.! .!0«/n;<es. Th. Lyon.
/<o/fx//0f/e)<x u.
:S/!e<'M!o.f/eMe&'<' /'p)'w ~<')Me/<cx. Arch. )'.
.\n,). u. P!)ysio)., t8HT; L~XHOSSÈ);, Bef/f. /t'<'n))/tt)'.M </c'' Xu'Mc/)e;i:<<?;! (/F.! //o(/eHS, Arch.
t. An~t. u. PhysioL, )8'.n; !LutFJtEK, U<'&. <<t'e ~HO) </<< me/M<<<. 7/o</<).<. Arch. f. Anat. u.
D~-io).,)8HS;– BEfssxKtt, Ctc/f!f~c/&r/<ï/M//<M'<M. <f. <7<t'f* /e;y~f«'
Arcti. f. mitit'.
Afbit., )898: MAtinKU, Df la ce/<t;/e<))<f)'<</t'e</ef/< /e.s'<<CM/<'c/ f/p~M p)'o<tt/4'f/e ~ov/MH. Th.
K.,n! v, )S')8; FHDxfTC),B)t.\xf:A. /o~<<;e;</c<'c/o/)'f/M< Joum. de )'An!lt. ft.<)e la Phvsio)..
)8''s: R):c.n:o..Yo/<? .<e
/<.<;< co~o~c/ ~/« /M7;'t~<'< /w/, C. )!. Soc. <)<; Hio)., i'M)0;
~K~tT. CoH/&. /'<tyf/c f/t/ /iM'< eo~'ot;c~/ f/M ~<;cf~e. Th. Lyon. i900.
).t'
/tf
't<'<f/;
</M
</e;'coM~Hc/cM Jt'/cmeM/f. Arc! f. tnik)-. Anat., )888:
Arch. it,a). de )no)., i888:
SAX-FEt.iCE, .'</x'HM/«;/<'M<~F
t)R KonorxEFF. Bc<7<'<f~e ~to' ~wm~/o/o.e. At'c)). f.
""k). Ai!,tt.. )88S~– KAYSEti. UH~o'NMcA. «&€)-<(' ~f</t;«/HM~ f/e)' &<H«'o&!fMet). DiMO'L t~'t'Un.
t88'J: UALLowtTx, DfM !!e/:)<M's<tc ~!</s<Mct f/Ft-St'fM</F//ttC)-)c''MM/o:opM. tntpt'n. Monatscttt-.
f. Ana u. Phys., ~890:–BAKDE).ECEX, <yeoe)'c!ë)t/'e!met~H\BaM<<e)'))fe)Me/tHc/teHSpet'ma<o~uc;
Aaa.t. GesoUsch., 189); RMAUD, Ot'~me, ~e!to:iMHen:e!~< e<ue<Mre d~ ~pe)'mfi!<o~on!e~ e/;f;
le !'a<,Vo'h. d. ana.t., GescUsch., 1899; Du nÊME, No/e .$:<)'. <ft ~Ma/o.~eM~e ~M mfmMM/'e'
BibttOKt'. Anat., 1899. Du MÊME, S<t)' .Mt0)y/to/o.?!e ~e cellule de &'e)'<oH et SM;' so?: x~c
dans la ~pe!Ka<oye?tesee/ie: les ))MH!n!t/et'M, Assoc. dos Anat.. 1"' session 1899 P. it(~~x.
,,ç,
propos du H0)/t!t< ~e <<! cellule de Se;'<oH, Bibliogr. a,na,(. '1899 V. EMM, {/ete)' f~'e y/;f;-
/MH<? (<e)' Spe;'mft<oc~Mt bei (<e?: S<tM;ye</<te!'e, Sit.zungsbot' K. Akad, 'Wissenseh.Vicn,1900.
ARTICLE H
Les deux testicules, comme nous l'avons vu dans l'article précèdent., occupent
primitivement les parties latérales de ta colonne lombaire, et, ce n'est que plus
tard, du troisième au neuvième mois de la vie intra-utërine, qn'its émigrcnt dc
l'abdomen pour venir se loger au-dessous des téguments qui revêtent la paroi
antérieure du bassin. Dans ce mouvement de translation, habituellement désigne
sous )cnomde~esceM<e<~M <es<!CM~e, !a gtande seminaie ou son gubcrnactffxm
(car le cnnat est tout formé quand descend le testicule) se fraie un passage tra-
vers )a paroi abdominate, traversant quetques'unes des couches qui constituent
cette paroi, refoutant les autres devant
lui. Il en resuite que, lorsque te change-
ment de position est effectue, !este.-iU-
cuics se trouvent entoures par un a'r~in
nombre d'cnvc)oppcs, dont. il faxt f'ho-
cher les origines dans tes ëtément.s (if hi
paroi abdominale qui se sont deptac~s
avec eux. L'cnsem])ie de ces euve~npc-
eonstitne ce qu'on nppeHc Ics /<~x;'sc.s.
Nous envisagerons successivement: t")(;m'
coM/'o?'Hm<t'oM e~<e')'<e!H*e 2"
/~M~'o?! <i'Ma~M~<e 3" !eurs
ettcurs~e~s.
u~
icur c~HS-
L Coxr()!iMAT[OX KXTHH~.rttH
H. –CoXSTfTL'TtOX AXATOMtQCE1-
t. bourses se composent de six tuniques rcguticrcment superposées, qui sont.
en attant des parties superficielles vers les parties profondes i" la peau, prenant
ici h' nom dcsc?'o<MHt; 2" une tunique musculeuse) constituant le ~<r<os 3" um'
tunique celluleuse 4° une deuxième tunique musculeuse ou <MM«~<e c<<f<t<'e
5" une tunique fibreuse 6" une tunique séreuse, appelée )'<t~n:f«e. Deccsditïé-
ren~- tuniques, ta première, grâce au raphé médian ci-dessus indiqué, est com-
mmn' aux deux testicules, mais c'est la seule. Toutes les autres sont doubles c)
t-haquc testicute possède les siennes. Les homotogies des six enveloppes du testi-
t'MitU.
enic avec tes dm'érentsétémcnts de ta paroi abdominate antéricun' {tcuvcnt <t)'<-
~t.)h)i~'s comme suit
<M~n~«e).
PA):f)).\)t[)0!n';ALl;
L
T)'uCMHu]!ln'csous-<;))t.mf/
Aponévrose supL'rhctc)h'
):XVt.).OP)'Ei5L!t;STLS)tCCt.ES
Sr['ch))n
«art~a
lie m·lluluu=~
Mu!-f')cs')cruhdumcn.
t''as(-ittt.['&nsvN'su!i: ')'m)it)Ut'tnu-cut''u~L'.
Ttmi'jUt'tifuct)-'
['critoin<'tit.t.issuccHu!:m.L Ya~i))tt)~<-tti–uc.'))u).tuc
suu~-pcritonca).s suui-u:fimL).
1 Scrotum. Lf scrotum n'est autre que )a peau des bourses. HHe est mince,
dt'itti-hansparrcntede cutoration plus ou moins foncée. ËHc est, de p)u~, très exten-
sib!c et présente cette particutaritë rcmarquabtc que, torsquc puur une cause
qm'h'~nque cUe a ëté distendue, elle revient d'eUc-nietne a ses dimensions pre-
mi~~s, en formant une série de plis transversaux qui s'ëtagent reguHercmcnt de
bft- en haut. Tous ces ptis (Hg. a91,3), connus sous te nom de ~'i'des du scro/MH!,
pariant du raphë médian et se dirigent ensuite en dehors en décrivant une
te~'ie courbe a. concavité supérieure.
Considère au point de vue de sa structure, le scrotum nous offre quelques
caractères qui lui sont particuliers. H nous présente tout d'abord de nombreu;s
glandes sudoripares, des glandes sébacées également fort nombreuses et surtout
très développées. Daus tes cellules profondes de son épiderme s'amassent ~'s
granulations pigmentaires, a ta présence desquelles les bourses sont rcdevn)~<'s
de leur coloration foncée. Le derme, très riche en éléments élastiques, est sur-
monte de papilles votumincuses. Enfin, a la surface extérieure du scrotum.
croissent des poils longs et raides, anatogues a ceux de la région pubienne, ni.ii.
cependant beaucoup plus rares.
2°Dartos, cloison des bourses. Le dartos (8'xpT6;, de SspM, j'ecorche) est u!)c
tamo mince, de co)oration rougeatre, d'aspect finement fibriiiairc, apptiquëcconi)~
la face interne du scrotum et lui adhé-
rant intimement. ii se compose cssi'n-
ticHcmcnt de f)brcs muscu)aires iissrs,
auxqueUes viennent s'ajouter, a Nh'<'
d'éléments accessoires, des ubrcs (Mas-
tiques et des fibres conjonctives, f~s
iibres muscutaircs affectent tes dn'c-
t'ons tes ptus diverses. Le plus t;rand
nombre d'entre elles, cependant, so!)t
longitudinales, c'est-à-dire dispo-ws
paraitëiement au raphé médian. Hth's
sont, par conséquent, perpcndicutnin's
aux rides du scrotum, et ce sont f'Ne.s
qui, par leur contraction ou si)))j))<
ment par leur tonicité, déterminent
te pHssement de ta peau qui constitua
ces rides.
dartos scrotal existe sur tout h'
Le
pourtour des bourses, mais il est sur-
tout développe sur ses faces antet'ieotY'
F-.g.~ et )atëra)es. Arrive a l'extrémité sin~-
Les deux sa.CH (f~t'toïqucs, vus su.' une coupe rieure des bourses, il se compt))'i<* de
t't'ont,i.i.h.!<)<s bourses (~c/ff/~f).
la façon suivante. En avant, il s~'
).vcr~c.soutigutucnLsttSt'cnscut'so'ofUtn. prolonge tout autour de la
--4ct.darLosduc)tt.~(t)'oi).cLdar[osdnc~tt'fmehe.– ver~ <t
i~cioison des bou<'scs,fm'fi)'?c partes deux d:trt.os,fjt)c
reH)]iLi'u"ar:)ut.t'Gut]Cconc!tCconJDncti\'c.–G,testicu)f* constituant le <<os peMzeH (vuy.
dmiL–7,LcsLic))tct!~uchc.–8,dorsale profonde ~e/e). En arrière, il se contins'
dchtvct'gc.–9,rap)tc.
de môme avec une tame similaire, qui,
sous le nom de a'a)'<<M ~ë?'M~ s'étatc d'avant, en arrière au-dessous de ta jf'au
du périnée. Partout aitteurs, dans l'intervalle compris entre la verge et le péri-
née, Icdartos change de nature il perd peu a peu ses éléments musculaires ''t
dégénère en une simple tamc élastique, qui a été décrite par SAppEY sous if n~x
très significatif d'ap~(M'et< SMSpe~setf!' des &OM!'ses. Ce nom mérite d'être con~'r'
La )ame élastique qui fait suite au dartos se comporte différemment en haut et
sur les eûtes. –<S'M?'/es c~/cs, c))c s'attache aux branches ischio-pubiennes,fix.i)))
ainsi les bourses au bassin et les fermant d'autre part du côté de la cuisse. A"
/i6!M<, elle remonte sur la peau de l'abdomen, entre le canal inguinal et la verge, c! -f
perd insensiblementdans le tissu cellulaire sous-cutané. Sa partie médiane, eotr.
tendant à la ligne blanche, présente un développement tout spécial un certain
nombre de ses lamelles, les plus superficielles, se uxcntaux téguments de la verge
t. s autres, les ptus profondes, descendent plus bas et, se mctant à des fibres simi-
).,ircs venues de la symphyse, s'attachent à la partie postérieure des corps caver-
n~ ux (Hg. 893, 1), en constituant le M~{meH< SMS~eHseM?' de la ue?'</e (voy. Fer~e).
Voyons maintenant comment se comporte le dartos au niveau du raphé des
hi~rses. Les anatomistes sont loin d'ètre d'accord sur ce point. Les uns, avec
SA!')'f~ enseignent que, sur le raphé, les deux moitiés de )a lame muscutairc se
continuent entre elles comme les deux moitiés du scrotum et forment ainsi une
sente et même envcioppc, commune
aux deux testicules. Les autres, au
cnntrairc, estiment que les deuxmoitiés
du dartos, arrivées au contact au ni-
vc;!u du raphé, ne se continuent pas
r~'iproquement, mais se recourbent en
:)!i''rc, s'adossent l'une à l'autre et se
portent ainsi, en conservant toujours
leur individualité, jusqu'à, la partie
po'~ricurc des bourses. 1) est de fait
fju'' Jorsqu'on insuffle de l'air au-des-
suN-. (!u dartos, mais d'un côté seule-
f)tf'«[, la moitié des bourses corres-
pondant au côté insufne se gonfle
sente, ta moitié opposée ne se modi-
fiant nullement dans ses dimensions.
(:" t.ut expérimentât ne peut s'expli-
Fi~î.
Le Ugujncnt suspendu' de vcr~c, vu pîn' s<~n
(jm'r que par la présence d'une ctoison côte gituchc ~~t-~t-~cw~c).
t))'di:me, qui sépare les bourses en
hi~.mtcoL SMSj'euset))' <ic ta vf)'~e (t~t~<Nt~'?} s~
<)<'«. moitiés tatéraies, complètement )noiti<~auct)C.eonton)'))at)tte corps ca~prncnx corrcsjtondant
et t'~u)ns<aut. pu n~cc c<*)u) du cut~ op)*osr. tibrc"'
i)).)c)'cndantes t'unc de l'autre. Cette de &cce !i~a!)tpn( (tcsccndant dans la cloison des hot)Mp$.
ct~i'u des bourses (~ep<M?~ sct'o~ C.t. au~tc portinn (n~rtn<a)c 'te la vcr~c. sa ~rtion iitu'c.
j~tuex. 7. !i~)tC htauchc at'donnnatf. svn!-
'!cquc)qucs auteurs) existe en c(M plyse fJuhil'nue.
)0~ rament HLrcux d') pruis.
3f10n(o\"ro:;c périncalr. mycuue.
)i. a))f)n(~tf<p jtrrtt~atc
tti~. 59~, 3) et, pour les partisans de mtcrtcm'e. )t. aponc~rose prcstato-~t't'tOHcaip.
t3, vessie. )4. j'rostatr.
t'ujtioion précitée, elle serait cssen-
ticfk-meut constituée par
li.'lIl'IIlcnt tes deux pOl'tiuns
pal' les portions n;:1éehics
reHechies du dartos, accolées t'une ila
accotées l'line
t':u!trt'.
Hntrcccs deux opinions contradictoires, il y a ptace pour une opinion mixte
Hi!~ a été enuse par BAXHOts. rom' ce dcrtiict' obso'vat.cur, )<' dartos n'est pas une
);u)n' unique, mais comprend deux feuillets (fig. o9~ 2) de signification bien difïe-
rcnt.' t" un /eMtMe< SMpe~/<c/e< (2'), venta)))'' peaucio-, consUtue par les fibres
)!)))i-'ot<)irc.s lisses du derme et occupant, les couches inférieures de cette mem-
br.n))' un /'<M«e< ~'o/'OKd (2"), beaucoup ptus épais que )c précèdent, situe
tissu ccituiairc sous-jacent, et, represcnt.ant, au niveau des bourse?, une
fu[-m:ttio)) spéciale et surajoutée. Or, ces deux feuiHcts, en arrivant au raphe, se
sc~m'nt l'un de t'autre pour suivre chacun un trajet particulier, i.e feuittet super-
tMc! !o;t'oK~erHn'<?Medu (fa?'<os).faisant,partie du scrotum, se comporte comme ce
'k'rni.'r et se confond avec le feuillet similaire du côte oppose. Le feuittet profond,
.)u'~))t)-airc (Jf<?'<o~ ~'o~?'~M<?H<~/7), à droite et a gauche du raphe, se reftcchit
ti'avmt en arrière et forme la cloison médiane dont il a été question ptus haut.
Au total l"Hexiste deux sacs dartdïques.t'un pour te testicute droit, l'autre
pour le testicule gauche 2'' d'autre pa.rt, la, cloison des bourses est constituée par
ces deux sacs adosses et unisi'un à l'autre par une mince couche de tissu con-
jonctif~ dans laquelle viennent se perdre, en haut, les fibres les plus inférieures
duUgamentsuspcnseurdetaverge(ûg.892,5).
3" Tunique celluleuse. Le dartos est doub)é/ sur sa face profonde, par une
couche celluleuse c'est le fascia de Coo~e?', qui le sépare de la tunique suivanLe.
Cette couche celluleuse est nnKn-
ment délimitée, du cûté de la
cuisse, parlesinsertions du dartos
aux branches ischio-pubicnnes.
Elle se continue librement, .tu
contraire, avec le tissu ceHuhure
sous-cutané du përinée, de )a
verge et de la paroi abdominale
antérieure.
Le fascia de Cooper se confond,
au niveau de l'orifice externe de
l'anneau inguinal, avec l'aponé-
Fig.S9.t. vrose du grand obHque aussi le
Coupe schemaUque des bourses, pratiquée pcrpcndi- considérons-nous, quoique assez
cuta.iromont M raphe, pour montro' le mode do
constitution do la cloison. mal individualisé, comme repré-
), scrotum.–i'.t)artps.a''fei!sonfctt!He).intra-dcrmiqu<'ct sentant, au point de vue morpho-
~")SonfoutUcLsous~ff;t'tuiquc(dat-).us[j'ro[)rcti]tn~dit).–3,tuni<)uclogique, l'aponévrose supcrficicHe
–M~c~M~–S,
eoHutonae ou fascia de Coo))cr. 4, tunique tnuscutcusc ou ér)-
.Lhrot'de~– S~ Lunique ubi'eusc.–G, couche ccHutcusc sous-vaginïdc.
tissu
de la paroi abdominale et le tissu
cellulaire sous-cutanë.
cellulaire t'éuuissant.sur Ja ft~ne ht~dianc les deux dartos.
t~,ie,cOtYi).~dC9dcuxsa.c5~caticuta][res.–n,raph('.
11 est constitué par du tissu
conjonctif lâche (f)g. 896, 3); presque complètement dépourvu de graisse. C'est
dans ses mailles que se font les infiltrations pathologiques des bourses et que se
logent les gaz, développés au cours de la gangrené ou de la putréfaction cada-
vérique.
4° Tunique musculeuse, crèmaster. La tunique musculeuse ou érythrot'de
(de ~puQpo~ rouge et Eï8o< ressemblance), située au-dessous de la précédente, est
formée par ['épanouissement du crémaster. Le muscle crémaster (xpe~T- de
xpep.KM, je suspens), qui accompagne le cordon dans toute son étendue, prend nrns-
sance/eu haut, par deux faisceaux pMmittvemetit distincts :un faisceau interne,
relativement petit, quelquefois absent, qui se détache de l'épine du pubis, c'est le
/'<MSC<MMpM6!6M; un faisceau externe, beaucoup plus volumineux, qui s'insère
sur l'arcade fémorate, un peu en dehors de l'orifice interne du canal inguinal,
c'est le /s!'sce<;ïM!7M~Me. Ces deux faisceaux (iig. 898, 7 et 7~) descendent à la surface
extérieure du cordon, le premier sur son côté interne, le second sur son côté
externe. Arrivés au niveau du testicule, ils s'épanouissent, à la manière d'un
éventai), sur tes parois antérieure et externe des bourses et c'est à leurs fibres
ainsi éparpiUées sur ta tunique fibreuse (fig. 896, 4) qu'op donne le nom de tunique
érythroïde.
Ces fibres divergentes, on le voit, ne forment jamais une enveloppe continue
et, naturellement, s'espacent de plus en plus au fur et à mesure qu'elles se rap-
prochent de l'extrémité inférieure des bourses. Du reste, elles présentent des
variations individuelles considérables elles sont habitueHcment plus développées
<!icz les sujets vigoureux que chez les sujets frêles, plus développées aussi chez
taf)uKcquechezIeviei)t!ird.
Les faisceaux muscutaires de rërythroïde se terminent tous sur la tunique
iiht'cuse des bourses, les uns par des extrémités libres, les autres en formant des
5 <
S 8
du cordon et, après l'avoir revêtu de (M-.
en haut dans une étendue de 4 à8)i)i()i-
'Fi~.598. metres, s'inffëchit en avant pour devenir
Coupe frontale du corp~ dû l'cpnUdyinc cL de feuillet pariétal.
la. pot'Uon t.LVoismu.titc du testicuic. 3) ~M f~T~e'e~ )a sëreuso se compu~'tc
i, )esLieuto, &vcc ses cloisons. 'iî, ntbugin~c. d'une façon toute din'érente. Arrivée .m
3, corps d'ifi~hmoro. 4, ~pidtdy'nc. S, 6, i'cuiHc)
p!)]-i6t<d et tcutUpt. visc~rat de la vaginnic. 7, '7\ pointa point de jonction de t'cxtrémitejM'-tc-
<)'nnion de ces ttfux fcuH!ct.s. S, c~v~ séreuse. rienrc du testicule et de la queue de repi-
cut-dc-~HC sous~pididymaii'f. 10, cana! d<t~p)tt.–
tt, nt'tf't'c d6f6t'cnUc)tc. t~, a)'t6)'ospGrtnaLn[tK'.c)t- didyme, elle rencontre cette )amc fi!o-
fotN'ët' d'un tacis de veines, ef'ïHnc ('Ufs oijfi~ttcmott
ascendantes. t3, auLt'cs Ycincs du cordon. muscutaire, que nous avons décrite plus
haut sous te nom de <~ameK< sc?'o/s/ dM
'es~'CM~e (f)g. S69, p. 615) elle se rëuechit de haut en bas au-devant de cette
lame et, après l'avoir revêtue sur ses faces antérieure et tatéraics, se continue
'tvec le feumet pariétat. La queue de t'ëpididymc se trouve donc ptact~' en
:)ehors de la cavité séreuse.
c. Cavité os~Mm~e.– La cavité vaginaAe (9) n'est autre que t'espace compris
entre les deux feuillcts pariétal et viscéraL Elle se termine en haut, ta on les
feux feuillets viscéral et parietai se fusionnent, par un cul-de-sac circutaiff, qui
entoure les origines du cordon et qui, comme i'cpididyme, est oblique de haut
3n bas et d'avant en arrière.
Comme nous Favons vu plus haut, ce cul-de-sac se trouve situé à tO ou iu )t)i!-
imètres au-dessus du bord supérieur du testicule. Nous ajouterons qu'il est, 't.ins
ap)upart des cas, un peu plus élevé en dehors qu'en dedans.
Dans tes conditions ordinaires, c'est-à-dire à t'etat physiologique, iacavitev'
nnte, analogue en cela a toutes les cavités séreuses, est simplement virtuciïe, et [c
~uiHctviscërat, dans les divers mouvements qu'exécute le testicule, glisse directe-
ment sur le feuH)etpari6taL Un liquide ciair, niant,, analogue a la tymphc (~Mt'</e
''«~/Ma/), humecte les deux feuillets précités et. favorise ainsi leur gHsscment.
Il. SfGNn'-icATMX MORf'noLOGfQUE. La tunique vaginafc n'est, qu'une portion du
j!~ritoine~ descendue dans les bourses par le fait de la migration du testicutc
![). 669). Primitivement, en effet, et, cela jusqu'au moment ou )e testicutc a pris
!!ans les bourses sa position définitive, jusqu'au neuvième mois par conséquent,
*s deux cavités vaginato et péritonéale n'en font qu'une ou, si t'en veut, commu-
niquent l'une avec l'autre par un long canal, le c~H~ ~OMeo-î)~Ma/, qui
s-~tcud depuis t'orifice interne du canal inguina) jusqu'au voisinage de t'ëpididymc.
!.a descente du testicule une fois effectuée, ce canal commence par s'obHterer et
<fisparait même d'une façon a peu près comptcte, ne !aissant a son lieu et place
fjo'nn cordon fibreux ou conjonctif, le /<~MCK< N~H~ souvent peu visible,
j~'rdu qu'il est au milieu des éléments du cordon. A la naissance, t'obtitëration du
f~nnt përitoneo-vaginat est toujours commcncëc, sinon effectuée comp)ètcment.
S~r 68 nouveau-nës qu'i! a examines a ce sujet, CAMpEn l'a vu
desdouxc<')Lcs. sur
Ferme
Ouv<;rUtcsd<'uxcù~s. 7
39
sujets.
Om'orLscu)e)!'ent.à(h'oitc.
Ouvct't.sou)en)cnti').gtmc)io.
14
S
<j' travail de régression débute simuttancment (FttA~K).) au niveau de l'anneau
in~inat interne et dans la partie moyenne de la portion funiculaire, d ou il pro-
~tf'se à la fois de bas en haut (vers )c canal inguinal) et de haut en bas (vers le
tc'-ticute). II s'accomplit, du reste, avec )ap!us grande rapidité et, au quinzième
ou au vingtième jour qui suit la naissance, les deux canaux sont fermes dans les
trois quarts des cas.
contrairement a ta règle, le canal qui, chex le fcetus, etahtit la continuité entre la cavité
v.ti.'Hf.tic et la cavité peritoneato peut nu pas sObiito'o)' chez t'aduftc- Sa persistance, 'joi
<)h-~t\e nonnatement chox un grand no!ni))'c de matnnnferes, se rencontre chez )'))omme dana
~f~r proportion de p. fOO environ '2 fois sur 2t5 infuttes d'après RAMOxÊDF.j. –n'outres fois.
c. )!. persistance est seulement partieUe. te travail d obtiteration dont il est (gestion plus haut
nf "tantaccompti que sur une partie du canal. Cette anomatio comporte deux sortes de cas
produit sur l'ex
t'obtiterat.ion se 1)i-o(luit
~irn I«oblités-ation
~u 1-ii-it
~sti t'extremite intérieure elu
ti~t~itii tq- iiifét-iotit-e du cima)
caiial seuleiiietit
seutement et,et. alors, le pcri-
I)éi-i-
t~im' se prolonge a travers le canal inguinal (tig. a95.H), en "no so'e de divertit-uhun ptus où
)t!.u)~ tong, tnais presque toujours monititorme, c'est-a-dirc présentant une série de rennements
il! rn~nt avec des parties rétrécies et comme étranglées (t fois sur 2Hi attuitos. RAMOXÈDE) où
)<i'N trinai) régressif oh)itcrc à la fois les deux eïtronites suputieur'' et inférieure du canal.
!)" tant sa partie moyenne, qui persiste alors sous ta forme d'une cavité séreuse intermédiaire
aux 'i''ux cavités vaginatc et péritonéale. mais ne communiquant ni avec t'une, ni avec t'autre-
C'
du
~tvite peut devenir le siego d un epanchement tiquid~c qui constitue t ~y~'occ/e Ftt~f'p
c'" //o~.
f'. SruucTUKE. La tunique vaginate se compose, comme toutes les séreuses
c)) if~))cra), de deux couches régulièrement superposées une couche profonde,
comprenant des fibres conjonctives, des fibres etastiqucs, des vaisseaux et des
nerfs une couche superficielle ou cndothëHatc, formée par une seu)c rangée de
ccHn!s plates a contours po)ygonanx. Entre ces deux couches se trouve une
f))~tj)))-ane limitante ou vitrée, granuteuse sur certains points, <tbrit).urc sur
d.u)t)M (Lm). La couche cndothëHate de )a tunique vaginalc diffère de la couche
horn.inymo du péritoine et des ptëvres en ce qu'ette est partout continue, je veux
dire qn'e!)c ne possède pas de stomates.
Le fcuiHct pariëta! nous présente en outre, dans ses parties tes ptus externes
ou m''n)c dans la couche sous-sëreuse. un système de hbres musculaires lisses
(fig. 898, )2) qui lui appartient en propre et qui constitue )cc?'e~MS<e)' ïH~'Me. (j's
nbrcs du cremaster interne affectent pour la plupart une direction tongitudinak'
on rencontre/cependant, à icur partie profonde, un certain nombre de fibn'~
disposées transvcrsatemcnt. t.
Le cremaster moyen et. te cremaster interne sont nettement distincts à leur p.')r)i(.
supérieure ils sont, en effet, séparés l'un de l'autre par une couche conjoncLi\~
qui )cs rattache, le premier à la tunique fibreuse, te second a ta tunique fi-
nale. A tcur partie inférieure, cependant, tes deux formations muscutaires
rapprochent graduetfemcnt, arrivent au contact et finissent par se confondre. rjffrs
se confondent, en même temps, avec les libres lisses que fions avons rencoutj't~s
dans l'épaisseur du tigament scrotat du tcsticuie (p. 67S). C'est cet enscm)))(' d~
fibres muscuiaircs de la vie organique (crémaster interne, cremaster moyeu r(
fibres lisses du ligament scrotat) qui représente vraisemb!abicment, ctiex )~-
duttc, )cs restes du gubernacutum de la vie fœtale.
§ ) )L Y A t S S H A t;X )!T K S
A K ')' t C r, H t 11
VO)KS Sl'm<MAT)QUHS
t.c sperme etaboro par tes testicutes traverse successivement, comme nous
r.tvoxs déjà vu a propos de cet orgfuie~ les canaux ~'oï<s~ tes cônes e~M'eM~s et )c
c<ï«<~(~~t~HK!M'e. Tous ces conduits, entièrement étrangers n )a production des
sjH'natozoïdes, ne sont pour euxquedesimptes conduits excréteurs. Hsconstt-
tucitt en rcatité les premiers segments des voies spcrmatiques et, si nous les avons
dcja étudies à prepos du tcsticutc., c'est qu'ils lui sont unis d'une façon tcHcment
intime que nous n'avons pas cru devoir les en separct' dans notre description. Au
sortir du canal de rëpididyme, te sperme che'nine dans un tong canal, )t'MKa<
</e/e)~, qui te dépose momentanément dans un réservoir, la ues~cK~ seMU'Ma/e.
La vesicute seminate et le canal défèrent sont continues par )c c<MM;< e/acM/a<eM~,
tequct, au moment de t'cjacutation~ projette te sperme dans te canal de t'urethre
<-t, de là, a l'extérieur.
§ I. CA.\Af. ))!:H;R):XT
t.<- canat défërent (angt. fas (/e/'e~'eH~, atten.S't:M!e<~c!7e/'), que t'on désigne
i<npi opremcnt sous le nom de conduit excréteur du tcsticu)e, s'étend de la queue de
t~pididyme, dont il n'est que te prolongement, jusqu'au col de la vesicute seminatc.
1" Dimensions. Sa tongueur est de 33 a 4S centimètres. Son diamètre, mesure
:t~ partie moyenne, est de 2 niittimetrcs a tniHimètres )/
Ce diamètre aug-
mente gradueUementau fur et a mesure qu'on se rapproche de son extrémité ter-
!))in.de sur la portion du conduit qui tonge la \'esicu!e seminaie, il est triple de
\utt)!n<' et même quadruple.
2" Forme. Le canal défèrent nous présente, dans ta ptns grande partie de son
étendre, une forme régulièrement cylindrique. Sa portion terminale. cependant.
< mone temps qu'etio augmente de calibre, s'aptatit iegeronent d'avant en
.tf'fiffc de plus, cnc se rétrécit sur certains points, se renne sur d'antre~ de
fa'jut) :i présenter, sur la surface extérieure de sa paroi, une série de uossetures
invt;ieres, qui rappeUcntjusqu'à un certain point ccHes de la vcsicuie senu-
oah' ''t qui répondent~ sur la surface interne du cana!, a des dilatations également
))'!(~oH<'rcs et souvent anfractucuses. Cette portion terminatc du canal defe-
rent, ainsi agrandie et bosselée (fig. 604,4 et4'), a reçu le nom d's)KpoM~e<
cots~~e/'ëreM<.
3'' Consistance. Le canal défèrent;, dans toute sa portion cylindrique, je vc)!
dire en avant de l'ampouteterminate, a une consistance ferme et caractërist.iqu..
qu'H doit a i'ëpaisseurremarquabtede ses parois. GrâccaeDe, le chirurgien pp)ff
facilement le distinguer au toucher au milieu des autres éléments du cordon L
préciser ainsi nettement sa situation et ses rapports.
4"Trajet. En se séparant du conduit épididymaire, auquel il fait suite, )''
canal déférent se dirige obliquement de bas en haut et d'arrière en avant, parnU.
Fig.MO.
Le canal dcMrcnt. dans sa portion a.bdommo-petvionne.
l,~ca)iald6f~rcnL–2,Vt'sicu)cs6)nn]a)')')g!~fcnarr)('rc.–3.
1, 1. canal déférent. cessie, 6ri;:uie en avaut. -4, urcti·rr.
vi·sieule sémiuale, eri~n~e en arrit~re. 3, vessie,i~nccpn'ivanf.–4,tî[').f'
S,~)'tt')'t'civcinGUiafjUCsprin)i)ivcs.–C~ar~t'cthafjm'externe.–7,at'L~t'cepigas[['ique.–8.vai~$cauxsjn-t'«utt'
<ju('s.–9,))soas.tO,musc(csi)iaquM.–U,n('('fcrnra).–f2,paroi abtJominatc.crigneccoatttNt.–f~rf'
tunt.–t~jtoHsdupubis.
C~))n' huriM'ttttUc d~' la \casic <'( <tos \<sicutcs scminute: p:Ma!m) p:u f'xitice inK't'iour ')t'~
ttb t~t'cs (homme <[c U'onte-six ~Us, vcsi-ic pt'uiUtLMoncnt~iRtooduc pin' Uf'c if)j<'c)i~n t)c suit).
'mf.tcc mtf'-i'ieut'c de la tcssic. 2. 2\ th'ctctcs. botu't'ptc~ tntct'm'c~'ri~uc. 4, ttas-fo~d. vcstCHtc-
"lIlllIill(' arec Icurs ccllules. 6, canaux slGl'érenls (porlion ampullail'C'). -7,
;<j~M)('ro''ff')'os[ato)'t''ntot)~atc. if), atnto~p!tCtccOt'jot)C)htt)nuscutcM~c,
(t'¡a.ngle Îul('l'c.h'.frt'(\ulÍel. 8~ reclum.
pmpto[)faHt )<'5v~sicn)c:-ct te canal
ti-trtttti, n. U, )isst) cpth))<tirc thj bassin.
t''rn)it):dc de l'urètre, qui )& croise ohiiqucmcnt (voy. ~'e/e/v;. I~a /'<?ce ~os~e-
;e~/<' ou mieux ~)0~'rû-:M/e'?'MM}'e repose (ftg. 60a) sm' la ))arHc moyenne du
rectum entre les deux organes s'int.crpos!' seulement t'aponevrose prostate'
))~)ih'nefde (voy. /tj90HCu?'oses ~M pët'mee). Ce dernier rapport nous cxp))<{))'
la jH~sibiHte d'expioror ics vésicules séminales n t'aide du doigt introduit dans
!e n'f'torn. )[ nous cxpUquc aussi comment il se fait qu'au moment de )a
't'~rt.ftion~ le cylindre feca) comprime !cs vesicutcs séminales et provoque
itiusi une exputsion de son contenu chez les sujets atteints de spermatorrhee.
)- &o~ e~er?~, plus ou moins convexe, repond au plexus veineux vésico-
['['us~ttique.– Le &o)'t<Mt<et')te tongc, dans toute son étendue, la portion terminal'-
ua :)!t)pou)c du canal défèrent. La &<Me, irregutiercment arron<tie, répond, en
an'u'n'. an feuillet viscera) du péritoine~ qui )';ipp)i(ptc contre ta vessie et qui.
âpre-' :)\oir recouvert la vésicule dans une étendue de 10 a. to rniHimetres~ se rc-
cumh" en ttautponr tapisser la face antérieure du rectum. Le soyMM:e/. toujours
f'cUrri. constitue te co~ de la vësicutc. tt repond a la hase de la prostate et nous
pt'cscnk' un oriuce. arrondi ou eUiptique (tig. 608,4). par tequc) la vésicule semi-
H:)tc suuvrc dans t'originc du canal c)acutateur.
h. /.c!n' a.!pec< e.c/e~eM/ –Les vésicules seminates nous présentent, sur toute
leur surface extérieure, une série de siHons plus ou moins profonds et de di-
rections fort diverses. Ces siHohs, en se réunissant les uns aux autres, délimitent
un système de sai))ics, comme eux très irreguUères, qui donnent au réservoir
spermatique un aspect bosseië caractéristique. Nous verrons tout à t'heure que~c
est la signification de ces bosseiures.
c. Z.eM?'MK?~Ac?'e ce~M~-MMScM~Mse. Enfin, les vésicules séminales et !;t
portion des canaux déférents qui teur est contiguë sont ptongees dans une at-
mosphèrc ceHu)o-muscu)euse, qui est essentieHement consti-
tuée par des fibres musculaires lisses diversement, entrecroi-
sées et unies à une quantité plus faible de fibres conjonctives
et de fibres élastiques (fig. 608/10). Cette atmosphère cchutu-
musculeuse a certainement pour efTet de fixer Jesvesicnh's
dans la position qu'elles occupent; mniseUen.aussipou)'
rô)c,, quand ses éléments muscuiaires se contractent, de les
comprimer et, par suite, de chasser au dehors iciifjnidc
qu'elles renferment. Les faisceaux musculaires jetés tout
autour des vésicules séminates deviennent ainsi, au mdnn'
titre que ceux qui sont contenus dans leurs parois, de \'f!t'i-.
tables MMsc~es e.BpM~seM?'s du sperme.
4° Conformation intérieure. La surface intencct'e <)<; i.i
vësicute seminate est encore ptusirregutièrc que sa surface
extérieure. Lorsqu'on t'ouvre au ciseau, ou iorsqu't))) Li
débite en coupes sériées après l'avoir convenablementdurcie
ou congelée (fig. 6U6, AetB), on constate que sa c.'n'itc,
cloisonnée à l'infini, se décompose en une multitude de
cellules, communiquant toutes les unes avec les autres, nt.ns
toujours très irregu)iercs quant à, leur orientation, tcnrrûtDic
Fig.COG. et leurs dimensions. D'autre part, les parois de ces ce!nue:'
Le canal déférent el la examinées ;t la loupe, au ticu d'être lisses et unies cûuuHck'
vesicutosëminitio: sont celles de la vésicule bifinire,
A,vuscncou[)M)o))- nous apparaissent comme
git.ujitm.te: H, vus en hérissées de petits replis qui, en se réunissant les uns aux
(;()Uj)ehurizont,:ttu. autres, donnent a ces parois un aspect réticufe autfpffx'ftj
),CM~dt''('ercnt.9,s!t dit, les srandes ceHu!esqui constituent la vésicule se divi-
~or~ontct'tninfi)eouatï~'ut-
hurc. –3,v6s)cutG66)ui- sent en des ccHutes de second ordre et celles-ci en (tes
uaJe,affcN\sesct(nsottS.–
4.s:tj)n)'Uoutcrmit):Uc,– cellules plus petites encore ou cellules de troisième o<'d)'c.
S)CaHt)i~acu]ateuj'.
Cette disposition est exactement celle que nous avons ro)-
contrée dans )'ampon)e du canal déferont.
5" Constitution anatomique. La. vésicule seminato est, comme )c )obu)e sper-
matique, comme les cônes ouerents, comme )c vasaberrans de JLujj!)), une (b)')))a-
tion tubuieusc diversement inHechie et pctotonnec.
a. /~e/'OM~eMteK< c<M <M~e se??!!Ma! I) importe donc, pour prendre une not'un
exacte de son mode de constitution, de )a dérouter préalablement, oper:Hion que
!'on pratique en cntcvant soigneusement par )a dissection le tissu conjottctifpt
musculaire qui reunit les unes aux autres ]es nombreuses bosselures de sa surface
extérieure.
b. /ts~ec< yeH~ Le derouicment une fois eu'ectue (ng. 607), on constau' que
!n vesicufo est formée maintenant par un long tube, le <MÙe s6??:<Mù! qui pr''s'tc
6à8mi))imètrosdcdiametreetquiatteint de 12 à 20 centimètres dcion.~em',
quelquefois plus. Ce tuhe, quoique déroute, reste ficxueux, mal catibre, c.'est,-a-dirc
t'ëtrëci sur certains points, renne sur d'autres. De ptus, il donne naissance iatera.-
tement à des prolongements diverficuliures, dont t~ disposition varie beaucoup
selon les sujets~ mais qui sont toujours fort nombreux. Les uns, rctativement très
courts, sont de simples c.,ccums (4) rappciant exactement ceux dci-. canaux sémini-
'~rcs.Lesn.utres,tongsdc3ou4centimè-
res ou même plus (3), sont. de véritables
'unduits, représentant, des ramifications se-
!'ondaires du conduit principal. Comme ce
[crnier, ils sont monitiformes, inftechis sur
'ux-mcmes une ou plusieurs fois, munis ou
rmn de caecums et complètement fermes :t
~nr extrémité tibrc.
c. (S'MC/to'e.– Du reste, ta vésicule semi-
nale, que nous pouvons considérer comme
mi simple divcrticuic de la portion amput-
i.ut'e du canal défèrent, nous présente exac-
tement la même structure que ce dernier
conduit. Ses parois, comme cc)[es de l'am-
puule, se composent de trois tuniques con-
centriques qui sont, en attant de dehors
<'ndedans
t" Une <M)t~!(e ceMM~e~se, retativemcnt
nmtcc, très riche en vaisseaux et en nerfs
Une ~Hi~Me H:MSCM~eMse, dont !es
(itx'es, ici encore, sont disposées sur trois
j)):ms, un ptan moyen comprenant des fibres
Fi~.607.
'in'ntaircs, un plan interne et un plan
Vcsictt!c St')nina!c <!t'<'itc. dcrou'fC et vue
''xt<nc dans tesqucts les fibres affcctcntune par sa <a< pos~ncun' (sujet de tjua-
<m'ction tongitudinatc cette tunique mus- r.tnte uns, tnjccUon preahU~c au su)fj.
''ut''use, quoique très épaisse (cHc repre- t, canal <t~)'cnt. avec t\ son am['<'H!c. vësi-
cutc St'nti'tatc. avec 3, ses proton~cntcnts tatéraux
"cnte a ctte scute plus des deux tiers de ses rcnMcmcMts en foru)~ de Ctfcnm 5. les t~ssc-
tm'es de sa paroi. 6, réunion de la v~sicu!e avec
t'ep.usscur de la paroi), est cependant beau- te canal dff~rcMt. 7, canal ~Jacutatcur.
coup moins développée que sur le canal L'hor~ontatcj'j; untiqun le niveau de i'p~tr~mite
suitctipurc de la vf6icu!c, avant te d~rou!ct"<*nt.)
'tcfi~'cnt:
tJne tMHK~Me MtM~MeMse, de coloration btanchatrc, épaisse environ de 1 mil-
thnftn' et tapissée en dedans par un epithclium cylindrique.
Vaisseaux et nerfs.
&' Les aWe/'es, destinées aux vésicules séminales, sont
fournies par la vesica)e inférieure et par t'hemorrhoïdate moyenne, deux branches
')G l'iliaque interne. Les veines, remarquabtcs a la fuis par leur nombre et par
tcurvotame, forment à la surface extérieure des vésicules séminales, dans l'atmo-
i-phi'x' conjonct.ive et museutcusc qui les cngaine, une sorte de ptexus, te p~CKS
.<emi«M~, que viennent grossir de nombreuses veines issues de la face postérieure
de h vessie. H se continue en bas et en avant (fig. §28) avec !e plexus vésico-
pro-t.itique. Les <?~<MM, comme les veines, forment tout autour des vesi-
cu!< s<hnina)es un riche réseau. De ce réseau., naissent, à droite et à gauche, deux
ou h'~is troncs, lesquels viennent se jeter ensuite dans les ganglions situés sur la
partie )atera)e du bassin (S.u'pEY). –Les Ke7' egatement fort nombreux, émanent
du ptcxus hypogastrique. On n'a. pas encore pu les suivre au deià de fa tunique
muscuieuse.
Au nombre de deux, l'un droit, t'autre gauche, tes canaux ëjacuiateurs resu)t;en)
de la réunion, à nng)e très aigu, de l'ampoute du canal défèrent et de )a, vesicutc
seminate(ng. 607,7). Usent pour fonction d'amener dans te canaide i'urèthrc J''
sperme accumulé dans ces deux réservoirs.
1" Trajet. Les deux canaux ejacutateurs se
portent obHquement de haut, en bas etd'arrie)';
en avant. Peu après leur origine, ils pénètrent
dans l'épaisseur de la prostate et viennent s'ou-
vrir, par deux petits orifices elliptiques, ordin.ii-
rement peu visibtcs, sur la partie antérieure du
veru montanum, à gauche et à droite de t'utrictde
prostatique (ug. S4)/)), cxccptionnc!)ementdans
l'utricule tui-uicme. Mo<:oA(~'t et DoLHEAL' ont u))-
serve ce dernier mode de terminaison.
On a va encore les canaux cjMuJa~etU's s'ouvrir--u~' !f
voeu !)Mnta.num pa;' un orifice co))))))un et, <)u~)].s un r.u
pt'ohiUtteinent unique, observa p<it' Cnt;~t!)).)))Rn, )cs fh'))\
canaux se fusionnaient, a.u niveau do la )'(;unit))) fj'
rMincs des corps caverneux, en un canal unique <jui fon-
gea.it d'arrière en a.v<m(. te dos de la vcfge et vona.its'ouvrir
u. la base du gta.nd. Dans ce dernier cas, il existait fMJ
tetnent, deux ca.na.ux médians cf. superposes un <(t;a)
sunerieur ou canal geniui.1 et un canal inférieur ou c.um)
urinaire.
Dimensions. Les conduits ciacutateurs on:
2°
une tongueur de 20 à 2S mHHmètrcs. Leur ca!ibrc mesure~ en arrière, )"5.
H dulfunuc ensuite graducHement au fur et à mesure
qu'on se rapproche de t'urèthre, de façon qu'a. ['extré-
mité terminale du conduit, il ne présente plus qoe
0"8 de diamètre. Chacun des deux canaux ejacu!a.
Leurs revêt donc, dans son ensemble, la forme
cône très a.Hongé il est, comme te canal u~f~rc!))
')
lui-même, mais à un degré moindre et dans un sens
différent, légèrement infundibuliforme.
3° Rapports. A leur origine et dans une e~'nftuo
de quelquesmillimètres seulement, tes canaux cjacu-
Fig.609. tateurs sont Hbrcs au-dessus de la base de fa pros-
Lc.s deux canaux cjMutii.t.curs,
vussm'unocoupot''a.nsvo'- tato, baignant à ce niveau dans cette atmo.phf~
sa.)cduvoj'un]ont.t).numpa.s- conjonctivo-musculeuse dont nous avons sig~af~
sam~ immédiatement, CM a.rnÈre plus haut l'existence autour des vésicules s~m'-
dof'o)'ificcde)'ut)'icu)t![')i'os-
tttt.ique(d'aprt''sHEf<).)!). nates. Dans tout te reste de leur trajet (fig. 6< ils
2.tissu caverneux de f'Ut'Ctt~'c.–9,
3, cheminent en plein tissu prostatique, plus ou moh)s
muqueuse n)~t!~M)e.utrict~e~ros- accotes l'un à t'autrc, mais jamais confond!)- E"
(ati'jue.–f),5,IesdcuxcHt]at'xcjacu-
).)[cur! arrivant au veru montanum, queiqnefois plus L~t, ils
s'écartent un peu l'un de l'autre pour livrer passage a l'utricule prostatique
(p. 6~7), qui suit à peu prës la même direction. Canaux ejacu)atcurs et utricuie
prostatique occupent le centre d'un canal commun que leur forme la prostate
ils sont entourés d'une masse de tissu caverneux, qui s'interpose entre eux et ic
tissu prostatique (Hg. 609, 5, 8) et dont nous verrons tout à t'hcurc le mode de
formation.
4° Constitution anatomique. Les conduits ejacuiateurs présentent la même
structure fondamentatc que les canaux déférents, auxquels ils font suite. Nous
retrouvons ici les trois tuniques celluleuse, muscuteuse et muqueuse
a. Tunique ce~M~eM.se. La tunique celluleuse ou adventice, présente tout
.) abord, dans la portion extra-prostatique du conduit, les mêmes caractères his-
iutogiqucs que sur le canal défèrent. Dus bas, à t'entrée du conduit dans la
prostate, la tunique celluleuse se confond, d'une part avec le tissu caverneux,
d'autre part avec le tissu conjonctif de la glande.
h. y'MH~Me HtM~MCMse. La tunique muqueuse, considérée a la partie su-
~t'ieure du conduit, nous offre exactement les mêmes caractères que celle qui
r<ct te canal défèrent et la vésicule seminate elle est jaunâtre, irrégulièrement
;))isscc, aréoiaire, a épith'Hium cylindrique. En se rapprochant de l'urethrc, elle
jx'end peu a peu une cotoration bianchatrc en même temps, elle devient plus
motte, plus mince, plus unie, presque lisse. Au voisinage de son abouchement
dans l'urèthre, son épithélium devient pavimenteux.
o. 7'MK:~M<* MtMSCM/eMse. La tunique musculeuse nous présente encore, dans
t.) portion extra-prostatique du canal ejacutateur, les trois plans de nhrcs qui
<))'acterisentceite des canaux placés en amont. Mais, en pénétrant dans i'cpaissem'
d~' la prostate, cette tunique subit des modifications importantes. Le plan des
(i)))'cs longitudinales internes persiste encore, quoique sensiblement atténue. Quant
.mx deux autres plans, ils se laissent envahir par des nbres élastiques et par de
~rus vaisseaux veineux, qui dissocient les strates musculaires et les transforment
~'u un véritable tissu caverneux (fig.
609, B), lequel se continue du reste, au niveau
')u veru, avec la tunique vasculaire de Furèthre.
5" Vaisseaux et nerfs. Dans leur portion extra-prostatique, les canaux éja-
!'n)atcurs reçoivent des artérioles de t'artère vésicale inférieure et des filets ner-
v'u\ du plexus hypogastrique. Plus bas, dans leur portion prostatique, leur cir-
culation et leur innervation se confondent avec celles de la prostate.
Voyez, au sujet des voies spet'ntitUqucs KLEtx, Art. C<Ma< f/ë/'o'c"<, t'M'cf~ewM'Mo/ee/c~Hu~
c/~cK/n/eM'' du STHMKEK's Handbuch BmssAUD. Ë/Hc/e aM~/oM!o-/)a/o~o'y/<yMe.<«)' les e/ye<~ tic la
/M;'ef/M caMa< déférent, Arch. de Physio)., )8SO t'ELLACAXî, Oe//a~/t-K//M)Y<<M /MMteo/o
t/)'<Ma/tco /H <<<e)'N! pe;'i0(/t della !)t/«, Rev. sper. di Ft'cniatria, i88;! et i884 GuELUOT,
/'<«'MCM~i!ent!a<e~.aHa<oHt)'ee<p<o/o.?'e. Th. Pa.)'is, )882 (cette thûso renfcnne une bibtio-
~rajthie detiniice) RoMm, S:<M<! s~'M«fo'a f/e< coMf/o«o t/e/eren/e MHt«Ho, AtU della Soc.
tus. 1896.
ARTICLE !V
VERGE OU PÉN!S
i-.i verge ou pénis (angt. et attem. V~eK/s) est t'organc de ta copntntion chez
t'hommc ctte a pour fonction, dans l'acte du coït, de porter le sperme dans les
pat Lies génitales de la femme parcourues par l'ovule et de favoriser ainsi ta fecon-
Elle est essentiellement constituée par des formations crédites et c'est à
leur présence qu'elle doit de pouvoir remporta fonction importante qui lui est
dévolue.
i~l.– CoXSIDKHATJOXSGÉNÉnALES
r
1° Situation.–Envisage dans la série des mammifères, l'organe copuiatcur
du mate se trouve constamment situe en avant de Fanus. Chez les monotrèmes f~
les n)arsupiaux, il est logé dans t'intéricur même du cloaque. Chez )cs autres mani
mifèrcs, il est extérieur, prenant naissance entre l'anus et ta symphyse pubienne
Chez la plupart d'entre eux, il s'avance jusqu'à cette symphyse et )a se comporte
de deux façons ou bien H se dirige du côté de Fombilic, plus ou moins enve-
loppe dans un repli tégumentaire qui te rattache a la ligne blanche abdominal
oul)ien, se'dégageant des parties profondes, il s'inftéchit sur lui-même et pend
librement au-devant du pubis. Cette dernière disposition est cc)ic qu'on observe
chez tous les singes anthropoïdes. C'est aussi celle que nous rencontrons chez
l'homme. Chez lui, le pénis est situé immédiatement au-dessus des bourses, au-
devant de ta symphyse pubienne, a laquelle il est soiidcment fixe, comme nous h'
verrons plus foin, par deux tigaments, l'un fibreux, l'autre étastiquc.
2" Direction et division. La verge prend naissance à la partie antérieure du
périnée, dans la loge que circonscrivent l'aponévrose superucicDe et l'aponévrose
moyenne. Elle sa dirige tout d'abord, comme les branches ischio-pubiennes,
'obliquement en haut et en avant, du côté de la symphyse. Là, elle se dégage
de ta région profonde, devient iibre et s'entoure alors d'une enveloppe cutané'
Nous pouvons donc lui considérer'deux portions une portion postérieure ou
përinéate, une portion antérieure ou libre. Cette portion antérieure constitue ta
verge proprement dite. A Fêtât de repos ou de naccidité (fig. 610,)'!), elle est
motte, verticalement descendante, formant avec la portion périnéale un ans)''
aigu, que l'on désigne sous te nom d'~M~epëHt'eH. A l'ëtat d'érection (fig. 6)0,)~.
eUc devient dure, turgescente, a la fois beaucoup plus longue et plus volumi-
neusc. En même temps elle se relève du côté de l'abdomen et, ainsi retevëe, pro-
longe la direction de la portion përinëate la verge, dans son ensemble, décrit
alors une longue courbe, dont la concavité, peu accentuée, regarde en haut et eu
arrière.
3° Dimensions. –Les dimensions de la verge sont nature~ement fort différentes
suivant qu'on la considère à l'état de repos ou à l'état d'érection. Dans le pre-
mier cas, sa longueur, mesurée de la symphyse à l'extrémité antérieure du gtan'i.
est de t0 à 'l'I centimètres, 2 ou 3 centimètres en plus chez le vieillard. Sa circon-
férence, mesurée a sa partie moyenne, est de 8 ou 9 centimètres. Dans Je second
cas, lorsque les arëotes des organes érectiles sont gorgées de sang, la verge, tou-
jours dans sa portion présymphysienne, mesure en moyenne 't5 ou t6 centi-
mètres de longueur sur '10 ou '12 centimètres de circonférence.
&
Mg-GtO.
Coupe nnidio-\edica)c de t~ vcr~' fhex tttonnm' (s~c"t dr~it <)c h), couper.
I. symplt~sc InOtienne. 2~ eslace 1Jl't!n"'sicat 3. paroi alnlomiuale. ce,sic. 5~ ou raque. G. ,.é~Ícule
-ttu)ta<pt'teatmt<tfft'ctd.–7.prostate.–S.p)p\usdL'Saitt(n'tni.)'hmc)et'V)'tca).–)').H~an)Ct)t5u'-)'cn-
-.ur de la n'rj!p. )). verge a r~tat de Hacciditf. <~ en poh)ti)!c), \f!~c a r~tt) dcrcction. 0. g)and.
tt.httiJ'cfipitn'cUu')o.eut-<tc-sacdntmthc.
"-m~tt)rcj)roataU'jmc.–<t,utL'tt!t'en)<'nd'iancux.–f.t)t'cHtr'i'sj'on::tcux.
.ut~ricurc du bassin, d'une parL par rins~rUon dos corps caverneux aux. branches
i-rhio-pubiennes. d'auLt'c par), par un tigament. sp~ciaL te /~a??tc?!< sHS~eHSCK?'
< /a t'e?'e.
H~ainent ~ig. 611,() rcvct la forme (t'unc lame U-iangutairc, don). )c sommet,
(!h i~c en haut, s'insère li )a fois sur la partie supérieure de )a symphyse et sur
!a partie avoisinante de la iigne btanchc abdominatc. ))c )u, il se porte en bas
''t ~n avant, en s'étargissant gradueUement à ta matiierc d'un éventai). Parvc-
i~u~'s sur la face dorsale de la verge au niveau de ['angte pcnien, !cs fibres consti-
tutives du ligament suspenseur se divisent en médianes et taterates. Les fibres
Ln!diancs se lixent a t'atbuginee des corps caverneux, à droite et a gauche de ta
v iae dorsate de la verge. Les ubres tatërates forment deux tamcttcs btanctiatres,
~)~ s'écartant l'une de t'autrc, contournent latéralement les corps caverneux et
~e ~'joignent au-dessous d'eux, constituant ainsi une sorte de sangtc (fig. 6!4,8')
f)"i supporte la verge et détermine ta formation de t'angtc penicn. Le ligament
suspenseur de la verge se compose presque exclusivement de fibres élastiques. L'
p!us grand nombre de ces fibres se fixent à l'enveloppe ftbreuse de la ver~e )c"
autres, descendant plus bas/se perdent
dans te raphé des bourses (fig. 892,S).
En arrière du ligament suspenseu).
la racine de la verge est encore fixf~'
à la paroi antérieure du bassin par un
système de faisceaux conjonctifs, dont
l'ensembleconstitue le ~~MMK</<g;<
(~M ~6MM de LuSCHKA (Hg. 6i't/t0). <~s
faisceaux sont a la fois très épais <'t
très courts sur les côtés, ils unisson
l'enveloppe fibreuse de la verge à t'nr
cade pubienne sur la ligne médiane.
ils rattachent l'urcthre a la parUc
inférieure de )a symphyse et a i'apon~-
vrose périnéale moyenne.
i-'ig.tin.
1.
Le tiga.mcnt, suspensour do ta, vorgc, vu par son
3° Extrémité antérieure. L'ext! r
cût.cgMcho. mité antérieure de la verge est co))~
1; ligament snspenseur de la vergo (<')t ./aHMe). sa tituëc par le ~~M~, )equet est plus ~)i
moitié gauche, contournantle corps caverneux con'cspondanL
oLse reunissaut,en 2', avec celui do cM opposa. 3, fibres moins recouvert par un repli, motH~
do ce h'gafttCttf, descendant dans la cfotSOtt des bourses.
4, portion perineate de )a verge. 5, sa portion fibre. muqueux, moitié cutané, appelé ~<'c-
(j, angle penien. 7. ligne bfancbc abdomina)o. S, sym- ~Mce.
physe pubtcnne. aponevj'osc pct'hteafc tnoyetnto.
iO, tigamcn~ nht'eux du pénis. )t, aponévrose perineate
))ifcriGurc. f3, aponévrose pros~aLo-periLoncatc. yi. GLAND. I~c gtand est une sai)!i~
)3, vessie. tt. prostate. conoîdc formée, comme nous t'avons
déjà vu (p. 629), par un rendement du corps spongieux de )'urëthrc. 0 nous
offre a considérer un sommet, une base et une
surface extérieure
a. <S'OMMe<. Son sommet, dirige en av.Du,
nous présente (fig. 6')2,2) une fente verticale
6 a8miHimetresdehautcur, le MK~ M?'tHa;c.
1). Base. Sa base est fortement obiiqm' de
haut en bas et d'arrière en avant, autrement dit
est taiïïee en biseau aux dépens de !a face mf<
rieure. D'autre part, comme son diamètre est
supérieur a celui du corps du pénis, il deh~n!r
partout ce dernier, formant autour de lui un ri'!iet'
circulaire qui constitue ce qu'on appelle la e</K-
t'OHMe ~K~~)t~ (fig. 6t3,d'). Ce relief est beaucoup
plus prononcé du côté de la face dorsaie du pénis
que du côté de sa face inférieure, ]) cstdc!imite en
Fig.612. arrière par un sillon, comme lui circuinire. te
Leg!a.ndot.)cmc!t,).urina,irc,
s:«oK eo?'OMa!)'e ou st~om &<ï/aKo-p)'epM<!a/.t~'
vus d). face.
portion du pénis qui répond a ce sillon. et.mt
~,g)amL–2,m<.(),urinau'c.–3,hord naturellement rétrécie,
lihrcduj't'epncc.–4,frdn. a reçu le nom de col.
c. ~'Mr/'ace ea;<e?'e!M'e, /)'em ou filet. !)
surface extérieure du gland est partout lisse et unie. Sa face supérieure, par nui'~
de la direction oblique de la base, a environ deux fois la longueur de sa f~
nfdrieure. Cette dernière nous présente sur !a ligne médiane un si)!on tongitudina)
ai commence un peu en arrière du méat urinaire et s'étend de )a, en s'etar-
issant, jusqu'au slHon batano-preputtat (ng. 613~ S). Dans ce si))on, s'insère
,!) petit rep)i muqueux de forme triangulaire, ic /'?'eM ou filet (6), qui va
attacher, d'autre part, à ia partie correspondante du prépuce.
Le /Me< ~e ~e?'~e cstptus ou moins long suivant les sujets. Le plus souvent, i!
nf prend naissance qu'à 8 ou tO millimètres en
arrière du méat urinaire; dans ces conditions.
u!) te conçoit, i[ permet toujours au prépuce de se
rabattre facilement en arrière du gtand, en décou-
vrant entièrement ce dernier. Sur certains sujets,
frpendant, on le voit s'étendre jusqu'au voisinage
du méat ou même jusqu'à cet orifice dans ce
c.)<, it est parfois si court qu'il apporte une ~ene
a la locomotion du prépuce, rend ('érection doutou-
n'c et peut même se déchirer au moment du coït.
Qttcts que soient sa longueur et son mode d'inser-
tion, te filet interrompt toujours a son niveau le
.siHun batano-prëputia).
l.
Sur les faces latérales du frein se voient deux
petites fossettes en cul-de-sac, les fossettes ~a<(~'a/es
do frein (fig. 613, 7), auxquelles aboutissent les
L<'gïand,vupu.rëa.taccinf~t't<'ut'c.
cx))'emites du sitton prëcitë. Ces fossettes, bien dë-
i.ErIand, avec t\ couronne.–
crit''s par VALEXTi (1886), sont tantôt bitatërates 2,jtt'~t'uc~,ratnenccu:n'rn''rc.sittou
hatano-prcj'uttaL–4.H)~att!fi)taHf.–
dan;- les deux tiers des cas, tantôt unitatO'ates. Ettes si<!o)) mfdi:m. ti. frcm ou HteL
7,fnsscHcs )atcra!cs du HtcL S.corpN
ont une forme arrondie et sont bordées parfois df la vcr~c.
par une sorte de bourrelet circulaire. Leur revête-
ment interne est identique a celui du gtand et. de la face interne du prépuce.
§ 1H.CONSTITUTION AXATÛMIQUH
A.–<j)t(;XHSHH)':C'rtLESDHLAYHHt;t!
le
Les organes crédites sont susceptibles, comme tour nom l'indique, d'entrer en
érection, et ils ont pour attribution de donner à la verge la rigidité qui lui c.'t
nécessaire pour l'acte de la copulation. Ils comprennent '1° les deux co?'~s cat'er-
MeM.r, qui appartiennent en propre à la verge 2° te co?'p6' spOH~teKa?, qui c-t
une dépendance de 1'tirèthi,e,
1° Corps caverneux. Les corps caverneux occupent te ptan dorsal de ta verge.
Leur longueur est de 'ta à 16 centimètres à t'ctat de flaccidité, de 20 à 2i centi-
mètres à l'état d'érection. Its revêtent la forme de deux cylindres, adossés sur !f)
ligne médiane a la manière des canons d'un fusit double et s'étendant sans inter-
ruption depuis le périnée jusqu'à ta base du gland. Sur les points ou ils en[r''ut
en contact, tes deux corps caverneux ne sont pas seulement adossés, ils sont fusion-
nés au point que leurs parois, au lieu de former deux membranes adjacentes, ne
constituent qu'une seule cloison, le se~KMt pe~ts (fig. 622, 6). Encore convient-il
d'ajouter que cette cloison est incomplète, je veux dire qu'elle présente ça et t.~ tt<'
nombreuses lacunes, a travers lesquelles les aréoles des deux corps caverncnx
communiquent largement entre elles. ?\'ous y reviendrons plus loin.
~i. CoxrottMATjo'N KXTmuHunE NT K.u'rotn's. Fusionnes l'un a l'autre, connus
nous venons de le dire. les deux corps caverneux ne forment pour ainsi dire qu'ont
-.))) organe, impair et, médian, de forme cyHndroi'dc, un peu ap!aU d'avant en
.iD'ière, nous présentant, par conséquent,
q'.atre faces et deux extrémités
a, /ce SMpe?'<eM?'e. La face supé-
rieure ou dorsaie est creusée d'une gout-
ti'rc médiane et antëro-postérieurc
c'r;-t. [a ~OM«t'e)'e SMS-e<!ue?'Met<se, dans
iauueUe chemine ta veine dorsale pro-
fonde (ng. 622, 7), nanquëe, a droite et
~t Rtluche, de )'artère dorsale et du nerf
de tnemc nom.
it. 7''ace ~K/'er~M?'e. La face inférieure
nous présente, elle aussi, une gouttière
tou~itudinaJe et médiane, la ~oM~to'e
soM.<-caz'e?'Ke!Me. Cette gouttière, beau-
s
coup plus targc que. !a précédente, est
(te<'fpëc (~fig. 622, 2) par le corps spon-
gieux de t'urèthre.
c. FacM /a<e?'<es. Les faces )atëratcs,
convexes et régulièrement arrondies, sontt
contournées de bas en haut par les bran-
che- radicu)aires de )a veine dorsate pro-
fon<!c de la verge.
<). /r.r/r<~M7e p<?s<e/eM?'<?. Le cyfindroi'dc forme par tes corps caverneux,
arrive au niveau de la symphyse pubienne, se divise en deux branches divergentes
qui t'onstituent ses ?'<ïCM:cs. Chacune d'eHes se
por~jh!iquemcnt en dehors, en arrière et en
ha- en s'cffitant gradueticment termine.
cHe se
pac't~nséqucnt, en une sorte de pointe, dont le
stttt)!net occupe a peu près le milieu des )))'ant'))cs
ischiu-pttfjicnnes ~fig. 6t~ 2 et 2'). Par son côte
~up~rieu~ la racine du corps caverneux repose
sur la in'anche descendante du pubis elle hu est
intimetuentunie par un tissu conjonctif très ser-
r~, qui se confond d'une part avec !c périoste et
'r.mtrc part avec )'cnvc)oppc propre de )'organc
~rp<'tii' Par son côte inférieur, cnc repond au
mu~'fc isehio-caverncux dont les faisceaux )'cn-
g)ot~'nt (voy. fig. 645 et 6S4) d'une façon plus ou Fi~.Cio.
moin-comptete. C~upchot'ixontatcdug!tmd,hu)~c-
<tm.tctncn~ i~u-t)cssu~ dc~ r~t-j~
o. /c~'c?H!'<ë aH<e?'<??<?'e. leur extrémité
A t'm'crncux (d'âpres JAtUAVAY).
antérieure, chaque corps caverneux se ternunc par A.pt'c!on~cntcnt)ibr<'uxtM~'tiandc<-cor)tS
catt't)tCHïda)'s!e~)and:sa[tet'<nma)n-<mau
une surte de pointe mousse, qui constitue son nt)''a(:tf§)aH)pHcsInt'atc:.<)n'iifttic).–
U,B.pro!tn!~ptn<'t)is<itncu\!ateraux<tc-;
sommet. Les deux sommets, ic droit et le gauche, cot)t-.ca\ot'n<'ux:]i<s-Ct)cta<-hpntdel'e~tr~-
s~nt -epares l'un de l'autre par un petit ang)e ttn~antcucut'cdcceacorps. f:'tidi-que le
j')'otoH::cmpnt)MC<ttanH.tHdt')cm'i)tt<'rtaHp.
'hc<!ie a ouverture dirigée en avant. Cet ang)e
dtfdn' est, comb)e (fig. Gta, A) par une cxpansn'n fibreuse qui se dirige en avant
cL qui f-onstit.ac le ligament aH/c~~M~' des corps
c<!fe?'MeM.K.
Ap);)~ de haut en bas, le ligament antérieur des corps caverneux nous offre
à considérer deux faces, l'une supérieure, l'autre inférieure, et deux hoi!~
latéraux. La face inférieure, concave, répond à la muqueuse uréthrale, qui iui
adhère intimement. La face supérieure, convexe, donne naissance a une muUi-
tude de prolongements qui s'irradient dans l'épaisseur du gland. Les deux bords
latéraux, s'infléchissant en bas et en arrière, viennent se fixer sur la partie
latcrafe du corps spongieux.
Outre cette expansion ubreuse médiane, qui, comme on le voit, unit rcxtroui~
antérieure des corps caverneux a la cupule postérieure du gland, .)Aiu;\vAY d(''f't'it
deux expansions latérales (ng. 6't8, B, B'), moins importantes, qui se dirigent ohii-
quement vers les parties latérales du gland, émettant dans tous les sens des lames
de plus en plus ténues entre les aréoles.
B. S'MtucTUHE.–Les corps caverneux se composent '1° d'une enveloppe propre:
2° d'un système de tra.bécules, émanant de cette enveloppe; 3° d'un système
d'aréoles circonscrites par les trabéculcs.
a. ~toe~oppe jD)'op)'e. L'enveloppe propre ou a)buginec est une membt'.me
blanchâtre, de consistance fibreuse, présentant exactement la même forme et les
La cloison mcdia.no des corps cuvo'ncux, vue p:n' sa ['Mû latérale gimchc.
(Lcscorpscavcrncuxontt'ttinjcc~'sansuif.)
1, corps caverncux, avéc 2. soncxtr~)ni)c an~t'icurc. 3. corps spox~icux 4, cloison mcdinne c'tt fort)]'' <k'j'<'t};nc
(cloison pcctintfot'ntc), avec ses dents ~rtJcatcs c) ses fcnifs h))ft'f)fn)ah'p'
mêmes dimensions que les corps caverneux ([H'cHc entoure. Elle est fois t!s tn
extensible, très élastique et très résistante elle supporte sans se rompre des poids
considérables et l'on sait qu'on peut soulever un cadavre en le prenant par la verge.
Son épaisseur, la verge étant à t'ctat de flaccidité, varie de '1 à 2 minimctn' Au
moment de l'érection, elle s'amincit peu a peu au fur et à mesure que les cut'ps
caverneux augmentent de volume et ne présente plus, quand l'érection est c<)))-
plete, qu'un demi-millimètre d'épaisseur ou même moins.
Histologiquemcnt, l'albuginéc se. compose de faisceaux conjonctifs, entn-'tndcs
de fibres élastiques. Les faisceaux conjonctifs se disposent suivant deux pfans
un plan superficiel, comprenant des faisceaux à direction longitudinale; un plan
profond, formé par des Mbrcs circulaires. Quant aux fibres élastiques, cll~ font
toujours fort nombreuses et forment dans leur ensemble un réseau très scrr< plus
développé dans les couches profondes que dans les couches superficiellcs. <)u)n'
ces deux éléments, libres conjonctives et fibres élastiques, certains auteurs, )u.EL\.
entre autres, ont décrit dans l'albuginéc un système de fibres musculaires ti-M,
qui, comme les fibres conjonctives, seraient en partie longitudinales et en partis
circulaires mais ces fibres musculaires sont rcjetées par la plupart des ani-
mistes et, si on les rencontre chez quelques mammifères, elles semblent fun'c
complètement défaut chez l'homme.
médiane qui sépare l'un de l'autre les deux corps caverneux (sep/M~
La cloison
;~Hi!s) est, comme nous l'avons vu phis haut, une dépendance de t'a)huginec et
~n a tous les caractères. Elle est, cependant un peu plus mince et peut-(''trc aussi
nn peu moins riche en fibres élastiques. Les faisceaux conjonctifs s'y disposent
-uus forme de petites colonnettes verticatcs, séparées les unes des autres par
d.'s intervalles ou fentes qui étabiissciit de )arges communications entre les
ftrux. corps cavemeux. Il résulte d'une parciHc disposition que, vue de face
ni. 6t6,4), la cloison médiane des corps caverneux, avec ses colonnettes et
t- fentes étroites~ ressemble assez ))ien a un peigne c'est la c/oMOH pee~tM!
/me des corps caverneux. Nous ajouterons que ces fentes sont pltis nom-
breuses dans la portion antérieure des corps caverneux que dans sa portion posté-
rieure et, d'autre part, qu'elles n'occupent pas la partie moyenne de la cloison,
th.us qu'elles sont toujours plus rapprochées de la face dorsale de la verge que
d~'"a face uréthrale.
!). 6'ys~ëme ~'a~ecM~M'e. –De la face interne de )'a)buginëc se détachent de
nombreux prolongements en forme de trabecu)e' les unes larges et tameUeusei- les
autres ptus minccs/ptus té-
!in' ayant t'aspect de sim-
p~'sfitatncnLs. TouLcsces
tt'n)~cu)cs.. qne))es que
f-ui~'ottcur forme et teurs
dh!~c))8ions. se dirigent les
un<e)'s)csaut.)'es,seren-
cuntrcnt, sous les angtcsies
jttus divers et sesoudent ré-
rijo'jqaement aux points de
~'«ntact. E)tcs décomposent
:nn-i )e vaste espace cyHn-
(h'iqnequccirconscriH'n)])u-
:;in' en une muttitude de
c'~njt.u'timents, qui consti-
tt~-nNesareo/es des corps
c.n~-rneux. 1 1
Uistuiogiquemcnt. les tra- Fig.C!
i~odcs précitées, qui for- C~u~h'ansvcrgi~c de ~ver~cHprrs injectant au i-uH'
nx'nt. comme on te voit, <tc:; în'cu)cs <!cs
c~t'ps cuvct'ncux.
f' '-i'jisons separatives des t. )ttj<'ctioï) du tis-.tt<'3\<'r)tpuxa~('-fnitcat:dtiodune canuts tn)r(td~i!t'
.tr~t)tcs, se composent. diu)slaracmc<htcut'j))~canctneux~a'tchc.
''u)))n)e)'a)hugineedontcHes f. at~ugtn~c. sc~funt tn~Han, (t-avprs~ c:t pt là par <!cs \cinc-.
~out)n'rp urcthmïc de la ~o's:c. 4, une partie du corps ca~frnfux rau-
~)~an<'t)t, de fibres conjonc- c!)p. 5. une j'artic du Cû!p') ca\crttfux dt'tui. <i, (issu caverneux. dont
tt's azotes gt)nt distendues par la thaficro mjcctcf. T. artcrc catorncusc.
tiv~'s~'t de fibres etastiques.
cf's (h'uxetements viennent se joindre, cbex la ptupart des mammifères, des
!i!nc- 'uusctdaires lisses. Mais ces libres varient beaucoup suivant !es espèces
hndis que, citez un grand nombre d'animaux (âne, cheva), cbicn, ciephant), tes
r~ji>uns qui circonscrivent les areotes renferment manifestement des etements
mu-nJaires, chez d'autres (taureau, baleine), ces ctoisons sont cxciusivemcnt
tibn'u-f's. )~cs corps caverneux de t'bomme nous présentent, sous ce rapport, une
~isj~-ition intermédiaire les grandes travées, au moment ou elles se séparent de
t'nHtu~inee, ne renferment que des fibres conjonctives et élastiques; les travées
plus minces, qui [pur font suite, possèdent toujours en m3mc temps des fibres
musculaires parfaitement développées.
Ces fibres muscutaircs ont été considérées jusqu'ici comme un des éternels
constituants des trabecufcs qui se détachent de i'a)bugi))éc. Contrairement à ccttf
opinion, RETTHREn, dans un travai! récent, a fait remarquer qu'elles ne sont pns
metécs aux éiéments propres de ces trabéeufcs, mais qu'cHcs constituent partout
des formations indépendantes, en forme de faisceaux ou de membrane, et dis-
posées tout autour des aréotes, entre cclles-ci et leurs cloisons conjonctives, i'j)
conséquence, il n'hésite pas a les rattacher aux aréotcs c))es-memes et a tes consi-
dérer comme appartenant récHement a t'efëment vascufairc des tissus ércctiies.
c. /t;'eo~es. Les aréoles des corps caverneux ont une forme très irréguticrc
Ct, d'autre part, sont très variabtcs dans leurs dimensions. Relativement petites nu
voisinage de l'atbuginéc, cttes augmentent de volume au fur et à mesure qu'on
s'ëioig'nc de cette membrane et présentent Jeu;' p!us haut degré de déve)oppe)))f))t
dans la portion axiale de chaque corps caverneux. Quels que soient leur situation
et leur volume, les aréotes communiquent toutes entre elles une injection
poussée sur n'importe que! point des corps caverneux se répand avec la p!ns
grande facilité dans tout )e système arëotairc.
La surface intérieure dos arco)es présente un revêtement continu de ccibnes
aplaties et minces, que l'on met facitemcntcn évidence par l'imprégnation d'.ir-
gent et qui nous offrent tous tes caractères morphologiques des ceUutcs endoU~-
liales qui tapissent les vaisseaux capiHaircs. En conséquence, les aréoles e!tcs-
mêmes, que certains auteurs considèrent comme étant des cavités vemenscs
(KûujKE)t, FftEY), ne sont que des capiiïaircs fortement ditates et reliés les uns aux
autres pa)' des anastomoses fort nombreuses. Comme tels, its communiquent, su!'
un ou plusieurs points de leurs parois, avec tes ramuscutcs terminaux des artcrcs
caverneuses suivant une modalité qui n'est pas encore bien connue et sur taquefh'
nous reviendrons plus loin (voy. --h'<e/'es, p. 737). D'autre part, ils donnent nais-
sance a des veines.
La nature capillaire des arëotcs est très nette pour ccHcs du corps spongieux de
)a plupart des mammifères, le chcvat et )'hommc exceptes ces aréoles, en cfR't,
entièrement dépourvues (le faisceaux muscutaircs, sont formées cxctusivcmcut par
des éléments conjonctifs et élastiques. Quant aux aréoles des corps caverneux,
elles présentent autour d'cHes, comme nous l'avons vu plus haut, une quantitc
plus ou moins considérable de fibres musculaires fisses, qui se disposent t:u!i<[
eu faisceaux isolés, tantôt en nappes plus ou moins continues. Leur cnscmbtc
forme a Ja cavité vascufairc une sorte de tunique contractHc qui, pour (''trc
incomplète, n'en a pas moins uuc grande va)eur c'est un élément nouvean, un
étéjncnt surajouté. De ce fait, nos capillaires des corps caverneux din'èrcnt un peu
des capillaires ordinaires ce sont bien encore des capinaircs, mais des t'.tpH-
laircs contractiles, des capillaires qui se sont spécialisés en vue de la fonction toute
particulièrc qui leur est dévotue.
2' Corps spongieux. Le corps spongieux de t'urethrc (ug. 6 tu) est un organe
impair et médian, situé sur le pian inférieur du pénis. Sa longueur totatc est de
't2 a 16 centimètres.
CoxFOHMATfo~' .EX'f'KJum.HH et n.u't'o)t')'s. Morphofogtqucmcut,il nousoth'L';)i.
considérer trois portions, savoir t" une portion moyenne, très longue mais re).t-
tivemcnt étroite, le cor~s s~oM~!CK.c~?'o~'e?MeH< ~t<;2"une extrémité postéricurt',
n'nnëc, appelée ~M~e; 3" une extrémité antérieure, ëgatcmcnt renflée, constituant
!<!M~.
a. /'o?'«'OM MK)yeMH<? OM co~s ~OK~tCM~p)'opr6HM?:<dit. La porUu)) moyen))''
~u corps spongieux proprement dit occupe la gouLti'-rc ant.t~ro-posLericurf- et m~-
~ianc que forment inferieurcmcnt )cs deux corps caverneux. EUe a )a forme d'un
!<~)g cylindre mesurant de 10 a i2 miHimetrcs a t'etat de repos, de J~ a18 mU)im'
[!fs a t'état d'érection. Le canal de t'urethre la traverse d'arrière en avant, en sui-
v.mtapeu près sa )igne axiate. Il est à remarquer, cependant, qu'H est un peu p)u-;
r.i!)nrochë de sa face suDërieurc nue do sa face
inférieure; autrement dit, il existe une épaisseur
ptus grande de tissu erectiic au-dcsspus ({u'au-
dcssus du canat ((ig. 539, p. 633).
b. Z,<?'e?Ht<<'pos<er~eM)'c ou &M7&e. Le bu)be
est le rennement postérieur du corps spongieux.
Il a la forme d'une sorte de poire dont la grosse
rxtrcmite ou base (<e<c de quciqucs auteurs) est
ex arrière et en bas (fig. C)0,t4). Sou axe se
dirige obliquement, d'arrière en avant et de bas
fit batu, comme les branches iscbio-pubicnnes.
S.t i'jngucur est de 3 centimètres en moyenne. <tn
!ni f'onsidere un sommet., nue ba~e, une face su-
jx~) ieurc~ une face inférieure et deux faces tate-
r.ih'Le~o?HHte< rejtond a t'ang)e de réunion
d' deux corps caverneux, n se continue sur cc
[tuint, sans ligne de démarcation aucune, avec la
portion moyenne du corps spongieux ci-dessus
d/'f )it< La 6tïse répond au rapbo que forment,
ot se reunissant l'un à l'autre, les deux m~sctes
b'.n~verscs du périnée cHc est séparée de t'anus
par un in).crvaHe de 12 a 15 miHimètrcs(que)'jues
xnthmetres en moins chez le vieittard). L'n siHon
v~rticat et médian, plus ou moins accusé suivant
ic- --ajets, ta divise en deux moitiés ou lobes. Ce
:-iH~i), indice manifeste de la dupticite primitive
'))) i)u)!)e, est continue en avant par une cloison
r)))r''H-.c. comme lui verticaic et médiane, qui se
prui~tge plus ou moins toin dans t'epaisseur de
r<jr-me. La race ïH/c?'M!<?'e du bu)be repose
~LU r:q)0))evroseperij)ëa)e superficieile, :t iaqueiic
''Hc est unie par un raphé médian. Les /«crs ~t/a~s, convexes et arron-
!ti(. -ont embrassées, ainsi que la face précédente, par les faisceaux a direction
')c'i"j''c"'a)re des deux musdes buibo-caverncux (voy. <ig. <i43). La /<ïCf
.sM~t'cK~'e repond a. l'aponévrose perineate moyenne et lui adhère intimement,
'ttr~juL sur la iignc médiane, l'ar l'intermédiaire de cette aponévrose, ei)c est
~)) );)j)j)ort cncurc 1° avec le muscle de ~ifson, qui est piace au-dessus d'ctfe;
.)vct; )e musctc de Cuthrie et les glandes de (knvper, qui sont situes dan-
-) épaisseur. Nous rappeiterons en passant qu'à sa partie supérieure, ic hnihe
'[ h.tvosc très optiquement par le canal de t'urethrc il resnfte de cette
'jMi'jmte (voy. fig. o37) que la gaine érectile dont s'entoure i'urethre connnenc''
beaucoup plus tût sur sa face inférieure que sur sa fa.ce supérieure, et que
renflement butbaire nous apparait connnc
déveioppé exclusivement aux dépens de <;)
partie sous-uréthrale de cette gaine. ;\o~s
rappellerons encore, pour en finir avcr
les rapports du bulbe, que cet organe (~
traversé d'arrière en avant, a droite et a
gauche de la ligne médiane, par les canaux
excréteurs des glandes de Cowper (voy. c'
gtandes, p. '753).
c. jE'a~'ëH~e aM<e~eïM'eoM5f~t~ !.)'
~~M~ ou renflement antérieur du corps
spongieux a été déjà décrit plus h.iat.
(p. 724) à propos de la conrortnation cxt<
rieure de la verge. Nous n'y reviendrons
pas ici. Nous ajouterons seulernenl que,
contrairement au renflement butbairc, it .<'
développe surtout aux dépens de la portion
Fig.6]9. sus-uréthrale du corps spongieux. Le ti~u
Mode d'union de l'extrenut.cantérieure des erectHe fait même complètement défau! :t
corps caverneux iivoc le gland. sa partie inférieure et médiane, connnc il
(Le )iga~)cat auMricur des corps cavo'noux a <K fait défaut a. la partie supérieure du on-
incise cL)o gland, ainsi !ihcrc, a 6~ f'ortcmenL
érignt à droite,) de-sac du bulbe.
i. cxLi'~nu~ antérieure des corps caverneux. 2, Voici comment est formé le gland. Si nous
restes dtt tigfuucnt. antoricu! 3, goutticre urc-
Utra!c des cot'ps caverneux. 4, gland, a~ec 5, sa suivons d'arrière en avant le manchon érce-
cupule pos~crieurG',G, sa f'cnLc tnMt'icure; 7, sa cou-
ronne; 8, 8, corps spongieux de t'urottn'e. tile qui constitue le corps spongieux, nous
le voyons, sur sa face inférieure eta'l centimètre
environ en arrière du gland, se partager en deux
moitiés, l'une droite, l'autre gauche. Cette division
inférieure est constante. Elle est marquée par une
fente étroite qui répond à l'insertion du frein et qui
s'étend jusqu'au méat. Cette fente sous-uréthrale est
comblée, par la muqueuse uréthrale d'abord, puis
par un système de tractus conjoncti f (fig. 6~0,6), qui
unissent intimement l'une à l'autre les deux moitiés
du corps spongieux et auquel pour cette raison on
pourrait donner le nom, assurément un peu préten-
tieux, de ligament tM/'e?'/eM)' du ~~Me~. A sa partie
supérieure, le cylindre spongieux nous présente éga-
Fig.620.
lement une division médiane celle-ci, toutefois, est
La. jMu'Ue inférieure de )it porHo!~
moins étendue et moins accusée que la précédente. g)a.n()ai['o dos corps spongieux,
H résulte d'une pareille disposition que le corps vue de face.
spongieux de l'urethre se trouve représenté, à sa (t~ntuquc'uscdngtantla<t't)!c~f
su''tafaCGin~rtCUf'cde!o~Htnt.)
partie antérieure, non plus par un manchon com- ), corps spongieux.fe))tc'tn''
–3!iame)ks!atM'a)e',du
plet, mais par deux lames latérales. Ces deux lames corps s~oogieux,
dirnc.
for t))ji))tt!ipo)'Uo)'<t' di-
)'cctc<)ug)a!)d.–4,4,portionn''«-
se prolongent jusqu'au méat. La toutes les d'eux se chiodugfaf~L–5,cout'on)!f.
-11 "a.l-
y,
recourbent en dehors et en arrière (fig. 620,4,4) et, tissu conjoi)ctif,co))sU[uMUc)ii:t
inférieur du gtam).–7,mc'aturnK~r'
après un trajet de 25 à 35 millimètres se terminent
"l" u~J"
par u)i bord arrondi et mousse, qui n'est, autre que la couronne du g)and.
Ces portions réfléchies du corps spongieux se comportent dincremmcnt en haut
!en bas en haut, elles arrivent réciproquement au contact et se fusionnent:
n ))as, elles n'arrivent pasjusqu';), la ligne médiane (ng. 620) et, par conséquent..
n'stent indépendantes i'une de Fautrc.
Au totat le 'gland envisagé comme renucment antérieur du corps spongieux est
~-enticttement constitué 1° par deux lames iaterates a direction postero-ante-
j icure, constituant ce qu'on pourrait appe)er sa /)0/?K ~<?e/ 2" par deux
j.'mcs renéchics à direction antero-posterieurc (/?o/OK ~'e/~c/~e), fusionnées en
it.lut, séparées en bas par une fente médiane. La portion directe et )a portion rëne-
chic délimitent à la partie
pusterieurc de t'organc une
excavation en forme de cu-
j)[!)(\)acM~M/e~os<<°~'MM)'c
~;< ~~a?:~ (f!g. 6'19~8) nous
:)\~ns déjà vu que c'est dans
<'i' cupule que vient se
tun~f't'extremite antérieure
~'s corps caverneux de )a
v<')'~c.
Les organes urecLUcs que nous venons de décrire sont, entourés par un cerh'ii))
nombrcd'envctoppes concentriques, qui continuent,, auniveaude taverne, tcspi.ni-
supcrucicts des régions voisines. Nous les examinerons tout d'abord sur )e corps de
ta verge. Nous verrons ensuite comment elles se comportentau niveau du prepuc'
t\–V.\t--sK\rx HT xmus
1" Artères. artères d.' la ver~' se distingnent en deux groupes: )"s artère~
i<es
'h's''nYe)oppcs et les artères des organes erectites.
.t A)!)HHH~ <)):> Kx\ELu('t' Les :n't~t'cs ttMth~cs aux ''n\)uppcs de ta \)'~c
)))'uvir))nc))t: )"dcs«~/<cs /<o~<<'M~es e~o'~es. (o'.mchcsd~ )a fcmut'ah': ~'d''
in/'<t'rc/KM~csM~e;e!'e~e'Ld')at/o~'sa/c<t'p/«t't'< )))';utc)"s <t'' ta hun-
b'n-n)t''rnp.
AmHftKs ))Hs f))t<;A\)' MBKcm.Hs. Toutes (csartct'cstjui se rendent aux (n'~anp:-
<)'ttih's émanent, de la honteuse interne. !) convient d'cxamin'T :-eparenK'nt
t'ecHc" du c<jr;)s spongieux 2° nettes des corps ea\'<')'nenx.
.L .cres (/K co~s~pc'?i<y<e!< L< ;u'te)'s destiner au on'ps spongieux ~un[
fumnics t" ponr le hutbc, par )a transverse du périnée ou buH)0-m'etnt'a)e
H: '~5.7) 2° pum' sa portiot) inoyennc ou corps spongieux proprement dH, par
hutbo-uretnratc et par [a dorsale de la verge f~ qui irriguent,
''ptte tu~tne artère
).)pn'mi~re les parties iatërafes et inférieure du corps spongieux, la seconde sa
[Kutie supérieure: 3'* pour te gtand. par ics branches terminâtes de ta dorsate de la
vrp'.
)'U'e~ </« eo~-ps e<ïuerMe«~ Les artères destinées au corps caverneux sont
les deux artères caverneuses (voy. ÂNGÉtOLOGïE). Chacune d'elles, arrivée au-
dessous de l'aponévrose périnéaie inférieure, se dirige vers t'angte de réunion
deux corps caverneux et se termine comme suit (fig. 625,8). Elle fournit t.of)t
d'abord un rameau récurrent (8'), qui se jette sur la racine du corps caverneux "t
se ramifie dans son épaisseur. Puis, elle pénètre dans le corps caverneux con'M-
Scheniti~ctit.cu'cu~a.Honiu'tcnenodota.Yorgc
t.cor)~cavcr))en)f,avcct',sat'aci[)c.)tgamctiLsuspc])SGur
de taverne.–3,cor~s spongieux,ïnec: 4. h'~hf;
S, gtand.–6,arU'rebon~cuseinterne.–7,art6re)ju)bo-ur«)u'a!e,!n'cc:7', sabranche bulbeuse; 7",s~)H'a!Mbe
at~crtcurcaUautjusqu'ani't'cin.–8.a['L<cea\'fr)tt'usc,avce8',sabranchcr6cur)'cn~o.–9)at'~)'Rdorsidf'<if)itla
verge.–)û,)0,ses branches ta~'KUes.–)!,6ater]))hmisondans)eg)[tnd.
de ta couronne, le
niveau du méat. avec le réseau de t'urethre. tts entrent aussi en relation, en arnei'e
réseau du feuittctmuquoux du prépuce, lequel commun ique
a son tour, sur le pourtour de l'orifice, avec le réseau tégumentaire.
Du réseau sous-muqueux partent de nombreux rameaux, qui se dirigent v'
les fossettes du frein et y constituent deux petits plexus, les /~ea?MS ~<er«:<~
/ew de PAKiMA. Les troncuics efYércnts de ces deux plexus se portent obHqucment
.'n haut et en arrière, en suivant a droite et gauche la partie correspondante du
<').
-it!on batano-préputia). Ils forment ainsi, tout autour de la couronne, une sorte de
~Herette, qui est très visible sur la figure 629. Arrives sur te dos de la verge, les
ironcutcs du cote droit et ceux du côt6 gauche se jettent dans un tronc commun
Fig.GM. [-'ig.6M.
)~)\))tp)iaLUf)ues de ti), verge (en partie A et B,ncxuo~ites<)''s)\n)pi)~ti')ues')t')a
d'après MAHC~AKf). vcrgc(d'!ltneaMAnct)AXT).
L htnphati~Hcs sn[)<')fictctSi avec ïc h'onc dct'sat tm*')tian su)'otn'ich tronc dor'-at )n<<i)an j'rofon't.
9 rt'~cam dM gland. 4. eoUereHc ))m))))ati~uc jcMc tout autour de la couroxxc. i. atbucinfc 'tes cor~
f;mrncux.fasciapt'')tt5.
in~j'ait' et médian, le ~Htp/t<ï<Me c<o?'s<!< profond (2). Ce tronc chctninp, côte <)c
la veine homonyme, au-dessous du fascia pénis et se bifurque au niveau de la
racine de la verge pour se rendre, à droite et a gauche, au groupe superu-intcrne
des ganglions inguinaux. Comme le lymphatique dorsa) superficiel, le )ympha-
ti')ne dorsal profond peut ne pas se bifurquer, auquel cas il se rend en totatite à
'") -eut groupe ganglionnaire, celui du cote gauche le plus souvent (M.utC)).\x'r).
i) .futre part, if est que)quefois doubtc dans toute son étendue et les deux canaux
)'eu\cnt, ici encore, s'entrecroiser en X sur la ligne médiane, pour aboutir a un
g.u)~)ion situé du côte opposé à. celui dont ils proviennent.
T"us )cs )ymphatiques profonds du pénis ne se rendent pas aux gang)ious de
t ;'i')c'. Un certain nombre d'entre eux pénètrent dans le bassin à travers rapone-
v'~c périliéale moyenne et viennent se terminer dans les ganglions prevésicaux
(~~y.ress:e).
4 Nerfs. Les nerfs du pénis sont fort nombreux et d'origines diverses. H
convient d'examiner séparément ceux des enveloppes et ceux des organes ercctHcs.
L A'er/s des eM~e~op~es.– Les enveloppes de la verge, y compris le double
feuillet muqueux qui tapisse la cavité bafano-preputiafo, reçoivent leurs nerfs
)° du rameau génita) du gënito-cruraf, branche du plexus fombairc; 2° du rameau
gënitaf des deux nerfs grand abdomino-gënitaf et petit ahdomino-gënitaf, autrf's
branches du plexus fombaire; 3° du nerf honteux interne, branche du plexu-
sacré, a la fois par sa branche périnéale inférieure et par sa branche pëniemx'
ou nerf dorsa) de la verge. Ces nerfs se distribuent a la fois au feuillet tëgumcn-
taire et au dartos. Leurs ramifications présentent, dans fa muqueuse du gfand,
une richesse toute particulière. Elles s'y terminent, en partie par des extremit'~
libres, en partie par des corpuscules de Krause. SnnwMu.uEn-SEtnHL a rencontre df-.
corpuscules de Pacini en arrière du gland, près de l'artère dorsale de la verge.
b. A~s des o?'~aMM e?'ec~:7es. Les organes érectilcs de la verge sont, eux
aussi, très riches en nerfs. Ces nerfs, a )a fois scnsitifs et moteurs, provienncntdc
(feux sources, du système sympathique et du système cërébro-spinaf. Lesprcntn'r's
tirent leur origine du plexus hypogastriquc ils arrivent aux organes érectiles eo
accompagnant les artères (tout particuHèrement caverneuse)
et en fonn.int
autour d'effes des plexus. Les seconds émanent du nerf dorsal de la verge ctda
))crf périnéal superficie), deux branches du honteux interne. Le mode de tenni-
naison des nerfs dans la trame ërcctife n'est pas encore nettement efud'fe.
KôLUKEf! a signafc la présence, (fans fes trabëcufcs des corps caverneux, de fifcf-.
nerveux composés
nerveux fa fois
composes ùa la, tubes minces et de fibres
cle tulres
fuis de (il)res do
de liemalc. La ptup.ii't
f~cmak. Lu plupnnl
de ces filets se distribuent vraisembfabfemcnt aux ëfëments muscufaircs (lui
entourent fes vaisseaux ou qui sont annexes aux trabecuies.
Voyez, nu sujet do ia. vcr~e. p:mi to~ tr:t\),u\ rccent.s ()880-99) FnEY, L'e&e<' f/te /<<c/
/M~ f/e;' .Se/tfccM/M)'pe)'n: <~M Ce/tM~cm, Arch. t'. Anat. u. f'hysio)., t8SO; HEAUiu':t.,uu) (-!
HouLAXT, 7i<'c/t. ~i«' les o)'f<):M ~e/!<<o-<«'HMt<'<M des Bn/a'/fM/M, Journ. de f'Anilt, )88:'
OupLOuy, CoM!H:e':ecme)t< f/'OMt~CH/tOK </e la c/oMo;t des co)'/M eû'Mt'H< Ann. de Guyon, tSS.'j
–FiXGHH, Set/ xM;' /hta<omt'e </M HKu:t!<te/te;tGe<ii7t~e,.Siti!. d. Wicu. Aka.d., tSSa: RErr!
MM, ï'e.t'/tt~'e <<e~ <ÂMt~f't'<'c/!7c.! </a~M o~ya;:M <act'o~/t'wc/ Soc. ()c fii<))ogi< <<M~:
VA).E.Tt, /o.s'<'«M ~/f'<v<~ ~< /')'<'<)< <<« p<'<'pf<ct', Arch. ital. de )!io!u~io, ~886 XfcoLAS.M''
/)/.)«)'et7 <;o/)M~<<'M<'(<« &ë/e< Joum. do !'Ana.L., )887 Du M~))K. A'o/e ~M;' les e~i/<ni'<t
o<<MM ef'ec<!<< Soc de tiiofogie, ')887 –H)cn)!AU.\f, U)!<e)~Mc/). !<&e?'f/te~M;)'c/f. f/e<S'c/;M'f'
/'o')pe<' «.f<e;H)')'u7t)'e. Deutsc))cZeitsc!n'. f. 'Dtienncd~. u. vcrgt. t'ath.. 1888 ))UH!f:. /f'
/«.<' =!<)'~tMa<. f/e~ot~, Momt.tssctn'. f. prakt. Dcrtua.t.oi., )888 Run'KH~t cL HoGEti.«/.
<&< o/'y.e/<<o-M<'<<'<M'c.s'<«/; cA/i /<yyjo.?/jfK/c, -fourn. de t'tmilL, tS89 MAHcnA.f)', /tec/<s'K;'
les /Mtp/M/<C.< ~e.! /('<W~t<A' des 0;«!!M'yCt!t7f<t' de ~tOM:H!C, )tu)).d(! ht S()C. anal. !SXf)
ZEtsst. und HoHOwrrx, K/tt Be<Y<t/ :«'.-f;tn<. f/e<' /)t~/t'/<NMe f/c<' );tft;u:<tC/«;H C<<f/<~f<ur-
f/f:oc, Verhnnt!i. ()..deut.sch. dej'nmh)). GcaUusch.. Congr. zur P~ 1889 RETXfUS, t.Mc/'
/<<<.t/«)!.ysH~~('f/e;Vf<'i)ent'K f/e): <7e;:</n/;t<;t'ue)t/t<jr/M/'e/te/t~es/t'f!Mt))<)e;)~. h~Ct'n.Monttt.-srj~.
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)'. An~L u. !'hy~if))., 't890 RE'n'Hfo~), A'o/c s< /« t~~eto' ;o)'<o/o'</e f/« <a<t<< cles H;«Mt-
31diti.
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T)nH)ty, A'o<c.s'.<w <0!.< f;o.s' </e !a/t'«/t'.<
<M mM~«f!Me /j<'c/);</t'a/e. t<uH. Soc. :).!)nt.. 189) SpnuxK, t/e&C)' f~'c t'e/ne<):«/c/x'/t 7'tfK'
.s'e/tOt ~)'MA'e)t. i)iss. K&nigsberg. 1897 Kut.uKRn, ~'e&. ')'<; 7's'oM' .<c/;t';) /J;<MH des ;)/('M.s't7«'<
Verh. mm.L. Gcs., )897 SAAU''K!.D. Ue&. (/!e Ï'OM' .s'c/ic~/J<'t<M;t. Areh. f. mikt'Ln.tt.. !8'.)'.):
ÏAKDLt~t U. Uo.MHXY, Uet. 7')/MK' ~C/)f)t /~)'MM~, Wicn. Mcd. \Vocf)., ]8!)8 ])HS ~JMJES.
llislol. des <ttfst'<e/< Go~a~M', Arc)L f. jnikr. Ana.t t899.
ARTtCLH V
§ ). PROSTATE
Fig.631.
La prbsLato, vue sur une coupe sagitLa.ic d'un sujet, congo)c pa.ssa.nL un peu n gauche d.' i.t
ligne incdia.nc (segment droit de la coupe).
),sytnphysepubicntic.–2,vcsstc,avcc2',soncot.–3,iigamcu~ antérieur dctavcssîc.–4,apon6vrosc.0t)'iti't-
pr6v6sicafc. a, espace prcv~sica). <t, rectum. i, cui-df-saf vôsico-rccta),rcni'crntant une anse gr~)~. 8. jn'c-
~0, canal ~jacutatct!t' <)n c'c' gattchc, coupé ob)N{ftC)ncHt.
fafc. ~'<~t'tt monfirHum:
droit.– m, apon~i'osc p)''i'in<~atcmoyenne' avec )e nuisctc de GnUtrie.– f3,a[jon6Yrosc prostato-p~t'iton~atc.–
15, i;i, ''phincter (":Lernf. t< ~)ande de Cowpcr, –i7, buthcdc )'U)'t'tht'n. t8, urcttn'c spongieux. f. f."j"
i.)'
H, cana) <i~)'<t'cnt 'J'< c~)''
cat'o'ncm. 20, tigament, suE.j)cnscur de la verge. Sj, voinc dorsatc profonde. 2~, p)exus de Saj)t~i!ni
2:pcrinec.–24,bourses.
dehors d'cHc(?'a~~)o?'<se~e?'<etH's); 2"ceuxqu'eHe présente avec les organe-- qui
ia traversent (!'a~o)'<s m<e~'eM)'s). Nous commençeronspar ces derniers.
'/<. RAPPORTS tXTH!UEURs DE LA PROSTATE. La prostate est traversée de hnut <i
bas; et d'an'iërc en avant '1° par l'urethre; 3° par les deux canaux ejacuJaU'ur-.
Les rapports que présentent ces divers canaux avec la masse prostatique ont L't~
déjà indiqués et le lecteur voudra bien se reporter, a ce sujet, aux pages 63' 't
496. Nous rappellerons encore que le ue~'M Mn?M<aMMMt et t'M~'CM~ ~'o~<s/fc,
que [a ptupart des auteurs décrivent avec la prostate, ont été déjà étudies à pr(.{)os
de rurëthre prostatique (p. 636 et 637).
N. RAPt'on'fs EXTËntEUBs DE LA pjtosTATE, LOGE rjtosTATtQUE. La prostaf.c, avon~-
nous dit plus haut, a la forme d'un cône aplati d'avant en arrière. Nous pouvons
~irconséquent ]ui considérer une base, un sommet, une face antérieure, une face
oostérieure et deux faces latérales
a. Face~<M<e)'t6Mre. La face postérieure regarde en arrière et en bas elle est
!!<c)inée sur l'horizontale de 40" a 48° environ. Elle nous présente, sur la ligne
médiane, un sillon vertical, pins ou moins marque suivant les sujets, qui divise
!rgane en deux lobes, i'un droit, l'autre gauche. Ce siHon aboutit en haut, du
r~té de ta base, à une échancrure toujours très accusée, ce qui donne à notre face
postérieure une certaine ressemblance avec un cœur de carte à jouer. Envisagée au
p.nnt de vue de ses rapports, la face postérieure de la prostate repose sur la paroi
.mteheure du rectum, dont elle est séparée par une )amc, à la fois fibreuse et mus-
( uieuse, qui, du feuiHct supérieur de raponërosc moyenne du périnée, s'étend
ju-qu'au cul-de-sac vësico-rectat c'est ~'a'jooHëuy'o~e p?'os<a<o-~o'~o)!ea~e de DE-
xf.jLLEf)s (voy. Jjoo?!eu?'oses ~M ~e?'?'H<'< p. 773).
!). Face aH<ë~eM?'e. La face antérieure regarde la symphyse, d'ou le nom de
/~ce pubienne sous lequel la désignent certains auteurs. Elle ditTère de ta précé-
dante en ce qu'elle est Plus courte et que sa direction, tout en étant un peu obiiquc,
--c
rapproche beaucoup de ta vcrticak'. EHe est séparée des pubis, en haut par tes
ti~aments antérieurs de ta vessie (p. a~)3) et au-dessousd'eux par le pfcxus vemcux
deSantorini.
<. Faces ~<c~Y~<?s. Les faces fatéraies de la prostate répondent au rctcvcur
d~t'anus. Elles sont séparées de ce muscle par une )ame, moitié fibreuse, moitié
umscuteuse, a )aqueHe on donne te
n~m d'<tpOHcu)'ose <(t<ë)'ft~ de pros-
fafe. Cette )ame, comme nous te ver-
i't.ni- plus tard (p. 775), est une dépen-
<h)nce de )'aponëvrosc du rctcveur
f'))'' n'est autre que ta zone inférieure,
un p''u moditicc dans sa structure, de
~'tt'' dernière aponévrose. De forme
ijua'tritatere. placée de champ, cUe
>!)ttat')tc en avant sur )c corps du
p~bi-, et, en arrière, sur )a paroi !até-
)':)~' du rectum (tig. 634, 7') de !à le
t~nn d'apoHëut'ose pK&o-?'ec~fe que tui
'tunnent encore certains auteurs, après
)))~')~Y)LLË)tA (/men/s p!ft'o-ee<f<M.c
~rtains auteurs). Le bord inférieur
<)''
de f-ette aponévrose repose sur le
fcain''t supérieur de t'aponëvrosc peri-
n('a~' moyenne et se confond avec lui.
ft'H~t~
), )it:a)))CMt suspcnsct" de la vc)'i:c 2, sa
tn(n)t~ gauche.contoumaotte corps caverneux co)'t'c-on<)a))t
S.'n bord supérieur se continue de ( ) ~p t't~umssa'tt en a*cc cchu dM cut~ o~pos~. fibres
dc cc lig-amclil tlcsccmlant dans ta cloison des Lourscs.
t, portion (t'i)i~aic de tct'~c. 5, sa portion ithr'
m't~' avec la zone supérieure de l'apo- 6. ;tt)~ic p~nieH. 7, )~Mf binuct)C.iLd<MM)M~c. S. '.wtt-
n~\i'<jse du rc!eveur et, de p)us, il est t'tnsc pubienne. appu~~rosp permute 'moyenne.
tU~ ti~atncnt tibrcux du p~uis.– ) t,apom'vro5Pp~t'n~atcit)~-
r~ttni à celui du côté opposé par une r~urc. H.at'OH~\rosc pro~ato-t~'t~oH~atc. !3,vp~5ic.
14, prosta~.
iibreuse a direction horixonta)e,
ta!))''
'(ni n'est autre que le ligament NM<M':eM)' de la pesste ou ~MeH< pK&o-tx's/'ca~.
~~u-~ devons ajouter que, entre tes faces inférâtes de ta prostate et raponevrosc
pubo-rectate, se trouvent de nombreux canaux veineux disposes en plexus r"
sont les p<<KCMS 'uës~co-)o?'<M<6!~Mes.
d. Base. Lu base de la prostate est très obliquement coupée de haut en b~s
d'at'rio'o en avant. Elle est très irrégutiere et, de ce fait, nous pouvons la divisât
en trois zones (fig. 633), que nous distinguerons en antëneurc, moyenne c)
postérieure. La zone sM<ë?'!eM?'e répond au col de la vessie. Elle nous prëset~c'
l'orifice postérieur de t'urcthrc et, tout autour de cet orifice, les fibres circutair''s
qui constituent, le sphincter vésical, entourer
eMes-memcs par les fibres longitudinales supo'-
ficielles de la vessie qui viennent s'implanter sur
la prostate.– La zone moyenne, placée ''n
arrière de la précédente, se soulevé cnunes!)i!!ic
médiane, oblongue, transversale c'est le lobec
MtoyeH de la prostate (2), dont le devctoppempnt
varie beaucoup suivant les individus et suivant jes
âges. Nous y reviendrons dans un instant. Ln
zone /30~'<ë~'eM?*e, enfin, nous présente une iar~f
fossette dans taquettc se logent les vésicules sotn-
natcs et les canaux déférents (7 et 8). Au fond d<'
La.pros).a.to,vuop:u'sab~se cette fossette, se voient deux orifices, l'un droit,
(imitée do SAt'~EY). l'autre gauche, qui ne sont autres que les can:u)x
<.<ohes)aK)'Mx.–2.iobcn)(''d!M.–
S.orifice~osMt'iourd~Cttnn~deturf'thre.– éjacutateurs pénétrant dans la masse prostatique.
4.Sj')nnc).crv~stcal.–S.coupcdcsfitu'cs Entre les deux canaux déférents se trouve parfois,
tongitudin.itcs de la vessie à tout'insertion
8Ut'[aj)ros!i)c.~fi,deprcssions~tt]itm!c, faisant une saillie plus ou moins considérnbk',
!tYcc:7,7.fesvfsicu<<'ss(!n!h)a!cs;8.!i,t<;s
canaux d6f6ron)s; 9, i'H~'icutcpt-ostatiquc. i'extrëmité postérieure de l'utricutc (voy. p. (i~7).
–!0,t''e!)ancrm'cposL6rtCUi'c. e..SoMM~e<. Le sommet, encore appelé bec
de p?'os<a<e, est ordinairement .4 situé
~:I~û a 3
`.t n., illi.i,i,~l~~nnc.~.n"Inecn..c.
ou 4 mittimctres
W
au-dessous ,In l'I"
de t'iuu'i-
zontale menée par l'extrémité inférieure de la symphyse. Un intervalle de )5;'t il
80 millimètres le sépare de cette symphyse. H est continué en avant, du cuté de
l'aponévrose périnéate moyenne, par la portion membraneuse de t'urcthre.
f. Loge ~'os<a<~Me. Si, maintenant, résumant la description qui précité.
nous jetons un coup d'œit d'ensemble sur les rapports de la prostate, nous voyons
qu'elle est contenue dans une cavité, en partie aponévrotique, en partie osseuse,
connue sous le nom de loge ~'os<a~Me. Cette loge a natureHement six parois
(voy. (ig. 631 et 6~4) une paroi antérieure, formée par les pubis une paroi pustc-
neure, constituée par l'aponévrose prostato-péritonéale; deux parois latérales,
formées par les deux aponévroses pabo-rectales une paroi inférieure, cotin,
répondant à l'aponévrose perinëate moyenne. Quant à la supérieure, elle est
incomplète elle n'est représentée que par les Hgaments pubo-vësicaux. En arrière
de ces ligaments, la loge est largement ouverte par cette ouverture, la prostate est
en rapport immédiat (fig. 63t) avec la partie de ta vessie qui entoure le cot, avec
les vésicules sëminates et avec les canaux déférents.
~1)–Ct-AXUES i)EC('WpE)t
n'~a signalées en 18H4 par MËttv (VûM~'M. (~es .S'soaH~, n" i7, p. 304~, ces g)andcs
ont été minutieusement décrites, dix-huit ans plus tard par Cuwt'Ex (~/<~osopA.
7raKsac<t. XXt, p. 3t!4), qui a eu la bonne fortune de leur attacher son nom.
EHcs ont été bien étudiées a nouveau, en t849, par GciiLEX (Th. de Paris),
~uus le nom de glandes &M~&o-M}'e//<)'<es.
Conformation extérieure et rapports. Les glandes de Cowper, glandes de
1°
Mt'n, glandes hu)bo-urethrates (tous ces termes sont synonymes), se présentent
sous la forme de petites masses arrondies, d'une consistance ferme, d'une colora-
U'jt) )))anchatrc, situées en arrière de la base du buthe~ dans l'espace angulaire
que (orme cette base avec la portion membraneuse de t'urethrc (Hg. 837,17). Leur
volume varie de la grosseur d'une lentille il celle d'une petite noisette. JtALLER les
cun~paraità un pois, WtxsLow a un noyau de cerise.
Au nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche, elles se disposent symétrique-
ment de chaque cote de la ligne médiane un intervalle de 5 ou 6 millimètres ics
s~)~re ordinairement l'une de l'autre. Cet intervalle est toutefois fort variable, et
il est à noter que les corps gtandulaires sont d'autant plus rapprochés qu'ils sont
p)us volumineux. H n'est pas extrêmement rare de les voir, quand ils sont très
'!cv<'toppës, arriver au contact l'un de l'autre par leur cote interne, au point d'en
imposer pour une glande unique, impaire et médiane.
Les glandes de Cowper sont placées dans t'ëpaissour de i'aponevrose perinëa)'
moyenne (dg. 638,8). Elles sont donc en rapport en bas, avec le feuillet inférieur
de cette aponévrose, qui les sépare du bulbe; en haut, avec son feuillet supf-
rieur, qui les sépare de la prostate et de la loge prostatique.,Tout autour d'elles s.j
disposent les faisceaux du muscie transverse profond du périnée (voy. ~/Msc~es (.'M
pe/ee) le corps glandulaire est pour ainsi dire englobé dans ia partie posté-
rieure de ce muscle,
2° Constitution anatomique, canaux excréteurs. –Parieur constitution arm-
tomique, les glandes de Cowper appartiennent à la ciasse des glandes en grappe
et, commetelles, se décomposent successivement en ~o&M/es et acini –Aux acini
font suite des canaiicoies
cxcrëtenrs, qui présen-
tent cette particularité
qu'its sont très iargcs,
mal cahbrés, plus ou
moins hossctes. Ces c.i-
naticutes se réunissent
)cs uns fmx autres pont'
donner naissance a ~(~
canaux de plus en pins
volumineux ctuna[e)))f)i[
se résument en un cnn.i]
unique, qui émerge de
y la glande sur son cutc
Ftg.638. a-nterieur et supcrif'nr.
Co~pehori/ont.filcdu pcrmue passant par l'urcUirc, pour tno~t.t'or De ta, le canat excré-
]csi'îi,pporLsd(is~htndcsdcCowpct'(A'c/<c~f/~c). teur commun se porte
!.Lht'anct)('StSchio-pubicnncs-2,2\fcu)t!G!.tnr~t'icut'ct.fcuii!e~st)j)f''t'tcur obliquement en avant et
dcr!tpo"6v)'oscpt'')')ncatûnt0jcune.–S~inusctcdcGutin'icoutratf-ivci'sc
j'rofûitd. 4, ))U~)]C de i'urèUu'c. C, 7, portiotts pros~tiqnc, tncmht'ancusc
cLspongicLtSûducana!dcf'ut'<th''f.–8,g]atidesdcCow[)p)'0,!eurca)m!
un peu en dedans, tra-
excréteur. iU, aponévrose jn~rxi~atc supct'ficieUc. !), toge infct'ieure du verse le feuillet inférieur
~t'in~c. t~, cxLr~'iHM inf~rio.t.rc'.tusotumct.dc la prost.atc. t3. m, espace de l'aponévrose perineaic
jjch'i-recffd sup~t'icu'
moyenne, s'engage peu
après dans f'cpaisscur du bulbe, arrive sous la muqueuse ic urëthrate,
urcthrate, .slissc
glisse (me)-
(met-
que temps au-dessous d'elle et finit par la perforer, pour s'ouvrir sur la paroi pos-
térieure de f'urèthre au niveau de ta partie antérieure du cul-de-sac du hn)~'
(fig. 639/)0'). Sa longueur, relativement considérable, est de 30 à 40 miftimetre~,
dont '10 ou d5 pour la portion intra-butbaire, 20 ou 25 pour sa portion suns-
muqueuse. Dans ce iong trajet, les deux canaux excréteurs, celui du cùté
gauche et celui du cote droit, sépares à leur origine par l'intervaitc qui sep.n'c
les gtandes ettes-memcs, se rapprochent graduettement l'un de l'autre, arrivent
bientôt au contact sur la ligne médiane et, à partir de ce moment, cheminent
paraitètement jusqu'à leurs orifices tcrmina.ux. Ces orifices terminaux '-û))t
tout petits, le plus souvent peu ou point visibles. De plus, ils se disposent diffé-
remment sur la paroi urëthrate, sctou que les canaux excréteurs ont unetonguem
egate ou inegatc dans le premier cas, ils sont placés côte a côte, à droite et à g.m-
che de fa ligne médiane clans le second, ils sont situés f'un en avant de f'aufre et
à une distance qui peut varier de 1 a 1S millimètres. Sur un sujet étudié par SAt'f-):Y,
les deux canaux excréteurs s'ouvraient sur la muqueuse par un orifice commun.
3° Structure microscopique. Les acini de la gtandc de Cowper ne paraissent
j't.ts avoir de membrane propre, à moins qu'on prenne comme telle une enveloppe
t.'ticutée, de nature conjonctive, qui se confond avec le tissu conjonctif )achc situé
autour des iobutes.
Leurs parois sont'formées par des ccHutcs pyramidates, mesurant )2 de
t'mteur et disposées sur une seule rangée. Au-dessous d'c)ics~ cependant, se
tiuuve un certain nombre d'éléments, que quetqucs'jauteurs considèrent comme
constituant une deuxième couche
(~ ceitufes et qui paraissent com-
p.n'abies aux croissants signales par
ijjAXuxxf dans les gtandcs saHvaircs.
Quant aux canaux excréteurs,
ils sont constitues par une enve-
h'ppe propre, rctativcment épaisse,
U's riche en fibres élastiques. Sur
g!) faceexterne s'étale une double
couc)ie de fibres muscutaircs lisses,
Jps unes longitudinales, les autres
circutaires. Sa face interne est re-
vcktc par un épithélium à deux cou-
ci'cs, finement granu)eux(S'ru.L!xn).
4° Liquide des glandes de Cow-
per. Les glandes de Cowper sé-
cW'tent un liquide transparent, de
co'tsistance visqueuse, de nature
atbuminoi'dc. Comme la prostate et
tes vésicules séminales, elles se vi-
dcut dans t'urèthre au moment de
f'/jacutation et fournissent ainsi au
:-p<'rmc l'un de ses etëments.
5" Vaisseaux et nerfs. –~Lcs
a)'es, destinées à la glande de Fig-~9.
Cowjter, proviennent de ta bu)bo- La. portion posLcucurc de !utcU))~ \uciipt-<
branche de la honteuse
nt-<=H))'afe,
inct~onjmcdnme<h;!a.ptUultmtcn'~ur'~dc<'c
conduit.
interne. Les veines vont au
t, col vésical. 2, coupe de la prostate et des sphincter';
ph'xus de Santorini et, de là, aux ut~hraux.ï,c(tMpcdc!'ur~hrc'neniLt-ancHt.–t.ct)Mj'c
de i'ut'ctht'e spoitgic'tx. 4', huïbc. 5, 5. les deux corps
vci~'s hypogastriqucs. Les <yHt- caverneux.–6.verun)ontanun),avccf',orit'ccdcrutricu!e
7. paroi postérieure de rurethre prostatique
~a~f/Mes se rendent aux ganglions prostatique.
avec ses orifices glandulaires. S~ canal ~jacutateurdroit nus
à S\ orifice.. 9, glande de Couper.
hypogastriques. Les nerfs pro- canal cxcretcu)' H)is à nu. t0\ orifice de ce caual. 11.
nu, avec son 10. soo
p!is
viennent du honteux interne, bran- dubutuc.–t3,coUetdubuH)C.
tougitudinaux de la muqueuse de i'urcthrc. )2. cul-de-sac
che ()u plexus sacré.
Signification morphologique. Lesgiandcs t!e Cowperexistent chez la plupart dpsmammi-
Kns ) chez quelques-uns d'entre eux, notamment chez les chéiroptères, ettex fjuetfjuc~ carnas-
si~ ci)ez quelques insectivores et chez les singes, elles présentent des dimensions qui ~ont
rd.~ivoneut beaucoup plus considérantes que chez t'it0tnn)c. C'est chez les )non<)t)'etncs et les
n~Ku~iaux ()u'e)!es paraissent atteindre leur plus haut degré de développement on en compte
dt'ux [taires chez la sarigue, trois paires chez le phatangcr, trois paires ega)e<ucnt chez le kan-
pn~j. D'autre part, un certain nombre de faits établissent nettement que, connne la pros-
tate. <s glandes appartiennent bien aux fonctions génitales c'est ainsi que nous fes voyons
s'' <<~(;)op[)er à i'iigo de la puberté, se réduire pendant t'hivcr chez les animaux hibernants
tHu'nenter de volume a l'époque du rut, s'atrophier à la suite de la castration. ctc.ScHXEtDEUÙHL
a. constata que J'épithélium sécréteur des glandes de Cowper présentait des différences structu-
rales très nettes, suivant que les sujets étaient émasculés ou non. Do son cote, S'nLunn, exa-
minant comparativementles glandes de Cowper du lapin après un isolement de quatre ou siv
semaines et immëdiatoniont après i'accoupiement, a notoJes faits suivants dans le premirr
cas, les cellules des acini sont volumineuses, nettementisoléesles unes des autres et present.u.L
un protoplasma très clair; dans le second cas, c'ost-a-diro après l'uecoupicment, elles sont plus
petites, mal délimitées, iinement granuleuses, et, quant aux canalicuies excréteurs, d'a.ri'on~i~
qu'ils étaient, ils sont maintenant plus ou moins aplatis et présentent sur des coupes dos con-
tours plus ou moins sinueux.
A consulter au sujet des glandes de Cowper; GuuLE)!, Des ~ffM<~ de M6)')/ <'< de leurs !):ft/
d:e~, Th. Paris, J8M; ScuNEiDEMUHL, Fe~a~a/OK. UH/et~McA. !'<&o' f/c~ /tM<o/. BftM ~<
CoM~er'M/tCK JO<<M; Deutscfte Zcitschr. î. Thiermodicin, 18SO; St'fLLtKG, Ue~' ~<8 CoM/)y'r'
.!C/teH J9)'MM~,Virchow's Arch., ')88S;– Exonsot, Ue&e;' ~lMf;<. M. ~st/to~. c/er Cowpe/c/<eH 0?'a.!<')t.
Wien. m6d. Jalirb., )8SS;– MuD.SR, (/e&e)'e 7~tt«f<c/t. M. /et)te)'. Anal. tl. ~a)'<Ao/t?!'A'c/~tt
<MdCoM)jM)'M'/tMD)'e;t(<M ~VotA-c/ten, Arch. f. mikr. Anat.,1892; BnAUS, t/e&dgtt /e/;i<<')t
BaM ~e;' Cotcpe)''se/te;t Dt'ase ~es M~MC/MK, Anat. Anx., 'l'JOO.
ARTICLE VI
MUSCLES ET APONÉVROSES DU PÉRtNËE CHEZ L'HOMME
Le bassin est fermé en bas, au niveau de son détroit inférieur, par des parties
molles, de valeur diverse, dont l'ensemble constitue te ~Mee. Cette région a!~
forme d'un losange dont le grand axe, dirigé d'avant en arrière, s'étend de l'an-dM
sous-pubien au sommet du coccyx et dont le petit axe, dirigé transversatcmcot,
unit l'une à l'autre les deux tubérosités ischiatiques. Le petit axe, représente pa)'
la ligne bi-ischiaiique, divise le périnée en deux moitiés, l'une et l'autre tria))~)[-
laires une moitié antérieure ou joe~'Hee ~M~'z'eM?', une moitié postérieure un
~)ë?'M!6e jOOS~'t'etM'. L'étude méthodique des différents plans qui entrent dans la
constitution du périnée appartient a l'anatomie topographiquc. Nous devons nous
contenter ici de décrire systématiquement
1° Les MMSC~es qui se développent dans cette région
2" Les ~MHes apoKet)~o<M<?s qui leur sont annexées.
§ L MUSCLES DU PEnf~HE
Les muscles du périnée, cliez l'homme, se répartissent en deux groupes. Les
uns, situés dans le périnée antérieur, appartiennentplus spécialement à l'appareil
génito-urinaire. Ce sont le <)'(ïHsue~e ~M ~<M'tKë<?, I'scA!0-c~e?'MeM~ le ~(?0-
caMe~'MeM.r, le M!Msc~<? de GM~/M'~e, le muscle de tF~sûM et le s~/MMC<e)' externe de
~'M?'ë</i)'e. De ces six muscles, les trois premiers sont pairs et symétriques k's
trois autres sont impairs et occupent la ligne médiane. Les muscles du deuxième
groupe appartiennent au périnée postérieur ou région ano-coccygienne. Ils sont
au nombre de trois Iesp/HMC<e?'e.K<e!'M<?de~'aHM.le )'e~eueM)'~e faMMfict!'Mc/i:o-
coccy~t'e?!. Tous les muscles du périnée, qu'ils appartiennent à l'un ou à
l'autre groupe, sont des muscles striés.
1° Transverse du périnée. Le muscle transverse du périnée (~'aHXM'M
SMp<M'/<c<e/ de CnuvEtLmEa) s'étend transversalement, comme son nom l'indique,
de la tubérosité clé l'ischion à la ligne médiane (fig. 640,8). Il revêt ordinaire-
ment la forme d'une lame triangulaire, dont la base est en dedans et le sommet en
dehors.
~1. iNSEnTMNs. Le transvcrse du périnée nait sur la face interne de la tubcro-
:~e ischiatique, entre les insertions de l'ischio-caverneux et celles de l'obturateur
interne. De )à, il se porte en dedans et un peu en avant et vient se terminer .sur un
,aphé fibreux, Ie)'apAëjorë?'ec<a< ou <M!0-6M~<M'?'e, qui s'étend depuis )a~ partie
antérieure de )'anus jusqu'à la partie inférieure du bulbe de l'urethre. Cette ctoi-
)n médiane, fort variable dans son développement, est néanmoins constante elle
.pare l'un de ['autre les deux muscles homonymes., et il n'est pas exact de dire,
ranime le font quelques auteurs, qu'un certain nombre de faisceaux du transverse
(ioisent la ligne médiane pour se continuer avec ceux du côte oppose.
Outre les faisceaux précités, à insertion franchement médiane, la plupart des
Mns'e(h[))L'rincc('hexrht)!))!<K'(p)unsup!'Wicit')).
(L*a)tOtK''n'osc)ftittcatc supcttictpHc a t'tc conservée sur le e~Lf gauche du sujet.)
.j'cttHL'catn~t'tf'ut'p~rim''epost6''icut'.
Lrauchc ischio-)tuLiot))c. )~ ischion.cocc\x. E. corps caverueux Je la verge.
C, anus. H, corjta
~p'Xt~Uxdciut'cHH'C-
LtHu'-c)e)tu!<)0-cave)neux,avccr.musc)e<)e)ious)OM.tnusc!cischio-e.ner))cut.–
:),muscte<ransfer'!<'
~u}" tttetc!. apon6\tose nt&~pnuc du p&rtML'c. u. sphiMetûr extcntc de t'anus. ti, mH&cïc ischtO cocc\~tpn.
7 .r;u!() fessier. 8, tissu cetiuto f;raiss~ut de la fos-e ischio-reetate. 9, tigamcut saoe-sciatiquc. )<), rapM
au"i'uthan'c.–HtËaph)''ano-cocc~gien.H~rctc~eurdcranus.
V.u~E.\ux 'r
xm~'s. Ce muscle reçoit ses artères de la périnéate profonde et
()c la dorsale de la verge, branches de la honteuse interne. Il est innervé par le
honteux interne, branche du plexus sacré.
Acrtox. Quand les muscles ischio-caverneux se contractent, ifs portent la
vo~e en bas et en arriére. De ptus, en comprimant t'originc des corps caverneux,
ils tendent à chasser vers ta portion antérieure de la verge le sang artériét qui
atf)ue dans ces deux organes érectitcs. Ils concourent ainsi :) l'érection.
D'autre part, quand le muscle de Ilotistoli existe, ce musctc furmc, avec celui
du coté opposé, une espèce de sangle transversale, laquelle, au moment de la
contraction de t'ischio-caverneux, comprime de haut en bas la veine dorsatc
profonde, qui lui est immédiatement sous-jacentc.et, en arrêtant ta circulation de
retour, amène une stase sanguine dans tout te territoire de ce tronc veineux. Le
mu-de de Houston détermine ainsi la turgescence des organes érectitcs de ta verge
et concourt, par un mécanisme indirect, au phénomène de t'ércction.. t
3 Bulbo-caverneux. hutbo-caverncux (fig. C40,t) est, comme les deux pré-
Le
tcdeuts, un muscle pair, situé en avant du sphincter de t'anug de chaque coté
d'' ta ligne médiane. Couché sur la partie spongieuse de t'urethrc, il forme à cette
dernière une sorte de demi-gaine, qui s'étend depuis la partie la plus rccutéc du
tudhe jusqu'au voisinage de la symphyse pubienne.
Fig.G~.
Los ~n)!i~!(;s<)upurincc chez t'honnno(p!M profond)
(Du cù).e gauche du perh)f''c autc'rieur, les trois muscles de la couche supCt'ncicHe ont de enlevas, en nie! !i'n'~
~u'on a resequC tes corps caverneux et !o butbe uret)n'at 4 droite. le feuiHet inférieur de t'aponevrosc moteuj~e a rtt
cn)evc; au niveau du periut~e postérieur, on n pratiqué une large fenêtre dans )e rctcveHr anal et l'ischio-cof~ipn,
cL le j'ectum a <it<! fortc;ncnt attin'' CM ar; i ~rc pour dccourri)' les organes profonus.)
A, syn)j)hyse pubienne. tî, bas-fond de la vessie. C, prostat.c. D, vcsicu)cs séminales et canaux defc'rctu-,
E, urtHn'e, coupt transversalement. t,
t, aponévrose supcrficiet!c. restqnee en partie et rejetée en dehors. 2, aponévrose moyenne (feui)~t inférieur.)
niuscio de Guthrie ou transverse profond. 4, feuillet supérieur de raj)on'vrose moyenne, taissant vou j'ar
transparence te musctc de Wiison. landes de Cowpet', situées dans l'épaisseur du trausversc profond.
6, plexus veineux sous-pubicn. 7, partie de l'apouevrosc moycunc en rapport avec te bulbe.
t''ig.('H'.
Le muscle de GuUnn- )'t (c )nusc)e de Witson. u& j':n it'ur )ut-<- im~-ricur.-
('/pm;c/«'M!n/"jf </<').
i
t'L'' ft'uit!pt i))f<t'icm'.dc a~on~vrosp ~tinf'att'
mo~omo a été p)dc~~ dans la moiU'd<oi(p de la ~t:UtP. t~ porUon
n!C!h!at~'tM<-de turcthrca <'t<- n'sfqutc imnx'd!atcn)CUt en an'iftc du t.uthe: la ))ar))<' de ff dentier orgallc {lui est
cf) raj'j'ort de contact atec Iapom''vtosc f~riM~atc Mto~cmtc est htdi~W'c pat une tipMC ~mtttt~c.)
1. "mJlh~.sc pulJicnne. racines des corys C3n'rlU'tU:, 3, i~chio-caH'I'n('(n;. 1. lrans.n'~ 5ultCrficiei
du p tt))t'c. 5.
fcuittct inf~f'tCttt' de tapont*'vros<' p~ri<)'atp tno~cnnc, se fusionnant en arro-re du transversc
acec tajiOn~tTosc ~6r))t~ate su~crticictte. <~ nmsctc d~ Gutttric ou H'attï'r-'c prttfnnd. 7, ra~h6 &oMS-MfUtrat.
S. urtthrc. 9. gtandes de CoHffer. 10, tMusck de WUson. tt. tdne <fo<d<' profomtc de la 'prgp.
f~. a[t<tc dorsale. 13. nerf dorsal. tt, a~èrc eavcmcusc. <5, YfU)C? ~oat~ricMFM dM corps caverneux.
)6. artères et veines Lutbpuscs.
que traversent le, gros canaux veineux du plexus de SanLonni. Son sommet, diri-
ge en bas et-en arrière, se perd sur les parois latérales et inférieure de la portion
membraneuse de t'urëthre, principalement sur sa paroi inférieure.
Des deux faces du muscle de Wilson, la face inférieure repose
Hu't'onTs.
sur Je feuillet profond de l'aponévrose përinéate moyenne, qui la sépare du trans-
Yer-c profond. Sa face supérieure répond au plexus de Santorini. Sur tes
côte: le muscle de Wilson est séparé des faisceaux antérieurs du releveur de
Faon-; par l'aponévrose tatëraie de la prostate ou aponévrose pubo-rectate.
C. VAtssKAux HT NE!t~s. Comme pour le muscle précèdent.
D. Ac'rrox. Comme tcmuscte de Guthrie, le muscle de WHson renforce la por-
tion sous-pubienne du pla.nchcrpetvien. En raison de la direction de ses fibres, il
comprime de bas en haut la portion membraneuse de t'urëthre et i'cieve vers h
symphyse.
Le mnsc)e do Witson a. été très discute. SAppEY. I~c)u;r, T~LLAUX lui Msi~nont, une fot'nic
t.t'ta.nguhurc. dont Ja ba.sc répond au tiennent sous-pubien et, )e sommet a. )'ur6t.h)-e )Hcmh)'itneu\
c'est la, description que nous avons donnée plus haut. CADiAT (i877), i~y~nt consta.te que ceth-
!ame tt'iimgutu.ire est constituée en majeure po-rtio par des fibres circulaires, estime ([u'it faut fa
considérer, non pas comme un muscle distinct, mais comme une dépendance du sphincter sfri~
de j'urèthre. Pour t'AULET ()877), la )a.me triangutaire en question serait conjonctive et non n~s-
cutairo te musto do \Vi)son n'e\'istcra.it donc pas. Q[;nxu ()88C), en utiUsa.nt te microscopf. !t
consta.te, au contra.ire, que cotte ia.me triangu)a,iro est bien constituée par des fibres muscutair''s
striées et il conclut do ses recherches que la description donnée par SAppKY est exa-cto do tou~
points.
6°Sphincter externe de l'urèthre. Le sphincter externe de t'urethre ~0
sphincter strie (par opposition au sphincter interne ou sphincter lisse, que ))f)t~
L<L proH)<Uc, vt!c pa.r su fa.ce n.nt.tu'icut'c ou La. munie, ~pt'cs incision )ongit.udinM.u'~u
pubiontie pour tiion!rer le sphincter externe cu.na[doi'urf';t,hrecL(;ctu'tcmcnLdc'(u'u.\
doi'urcUit'Ct tcvrcsdot'incision.
t,vessie,avec i\!ig'amcntspt)bo-vésicaux.p!'ps- t,vessie,avec)',Irigonede tjicutaud.–2,prostate.–
fatc, avec 2', sa hase; 2", son sommcL 3- po'Hon 3.aponévrose pcrineate moyenne.–t,co)<)c!!m"ic.–
membt'ftncuscdcrureUu'c.–4.hu)bcdci'tu'ÈUn'c.– 5,vct'umotttanut)).–6etC,porUon]"'ostaUqu('tj'or-
sphincter cxt-crne ou sphincter &tt'i'YCc!)\ la Uou tnembt'ancuscde rut'ct!n'c. 7, 7,sphtucLct' c~'me
t)0!)OtidGCcn]usc!e<~Ht'6[)ond:\iur6f.))rctHcmbt'a- iisse.L
titres
ou strie.–8.sphincter inLerne oucircuiaircsit~
nenx{e~t'ot«y<?).–6,aponévrose p~)'i)K''atotnoycnnc. lisses ]ongi~udmates.–)0, fibres
7, nrc~rc, m'Pc 7\ son orifice v6sicat. S, vësicutc i'urcthremcmhraMem.–H,muqueuse u!'cfhra!e.–
scminafc. 9. canat df~cro~. 12, couche spongieuse. i3, g)audu~es prostatique'
8ou"K)niit)inietresfff't.~
symphysc,a4ou~h!ii!i-
metres au-dessus du !ina-
i, tncnt sous-pubien, s~nv~ot
Fig.CHO.
sur le tigament hu-)))~nh';
Lo mus)c Mtovcur dcr.inus, vu dcn hu.ut. 2" en arrière, sur )a (':u'in-
t.symphi'cjU)bicnnc.–9,oscoxK).eou~i~ori?.ont~(;)cn(!n)nne!tuterne de i'epincsciatNjHc.
dctact~'itt~cftLytoYdc. –3,t''pincsciaU(ftc.–4, coccyx.rctctcut'
de t'tnusnYec:son faisceau interne,souic'('.&droifc,)mruncsond<' )nnncdiate)Mentcnav.tn!du
cannetoe; S",son fftiseMncxt<:fnc;5'"))etit
faisceau,uonconstant passant
sous tcfaisceauprecMentnourse rendre au rnpht'6,jMrUf*antérieure muscic iscliio-coccygi~'n
de ('aponévrose dnrcteveurMgnec en avant.7,ischio-eocct!;ie)).–i<,
fbtttfa~cttr httcrnc, rccom'pt') de son apftttevrose. tcnfttfU'us.l'intervalle compris
3° dans
t0,vais.<eauxct.ne''fohturatcurs.–tt. rectum avecarcust2.raj)he rctro-
entre ces deux points exte-
t'ec[a~t3,ranht'j)rcrecta!)4, prostate.–ta, aponévrose perineaie
)noy('nnc.
rnes, sur une sorte d'accath'
fibreuse, )'a)'CM$ ~H~iMeMS (ng. 650,9), qui s'étend de )'un a t'autrc et que !'on peul
considérer comme rcsuttnnt. de )'cpnississcmcnt, a son niveau, de t'aponevro~L
muscle obtura tcurinLerne.
])c cette tonguc ligne d'insertion, les faisceaux constitutifs de la portion exbjtnc
du rcteveur se portent tous en arrière du rectum.. en suivant un trajet qui vari"
pour chacun d'eux (ug. 650) )cs faisceaux antérieurs ou pubiens se portciu
directement d'avant: en arrière, en croisant perpendiculairement )cs parois ~<'
t'aies du rectum; les faisceaux postérieurs se dirigent obliquement d'avant en
arrière et de dehors en dedans; les faisceaux moyens ont un trajet pins ou moins
oblique, un trajet qui se rapproche d'autant plus de la direction- transversale
qu'ils sont plus postérieurs, d'autant plus de In. direction antéro-postériem'e qu'its
-ont ptus antérieurs, indépendamment de cette inclinaison sur le plan médian,
!ous les faisceaux du releveur sont descendants autrement dit, !cur extrémité
externe ou pelvienne est toujours située sur un plan plus élevé que celui qu'occupe
k'ur extrémité opposée.
Arrives en arrière de l'anus, au niveau du raphé ano-coccygicn, les faisceaux
de la portion externe du reteveur s'entrecroisent pour la plupart sur la ligne mé-
diane avec leurs similaires du côté opposé, en formant des angles qui sont
J autant plus aigus qu'on se rapproche davantage du coccyx. L'n certain nombre
d'entre eux, ceux qui sont placés immédiatement en arrière du rectum, semblent
-e continuer directement avec ceux du cote oppose ils forment ainsi, dans leur
f'uscmbte, une sorte de sangle dont la concavité, dirigée en avant, embrasse tes
trois quarts postérieurs du cylindre recta). Les faisceaux les plus postérieur:
reax qui proviennent de l'épine sciatique ou de son voisinage s'insèrent sur les
i~rus du coccyx..t'ai rencontré souvent un petit faisceau spécial (fig. 6oi),o'") qui,
s'' détachant de t'épinc sciatique, entre t'ischio-coccygicn et le rctcvcur, longeait
)~)t d'abord le bord postérieur de ce dernier muscle, puis passait au-dessous d''
lui pour venir se terminer, soit sur la pointe du coccyx, soit sur la partie la plus
j~u-téricurc du raphé ano-coccygicn.
H est a remarquer que les faisceaux constitutifs de la portion externe (tu rctc-
n ur passent sur les cotes du rectum sans présenter avec cet organe d'autres rap-
purts que ceux de la contiguïté aucune de leurs fibres ne pénètre dans son épais-
-ur ou ne s'insère sur tui. J'ajouterai que cesfaisceaux cheminent immédia-
~nent au-dessus du sphincter externe de t'anus, dont ils sont séparés, cependant.
);.))' une mince couche de tissu conjonctif.
b. /~ot'<!OM Mt<e)'He. La portion interne du rc!evcur (~.eua<o!' <t!K pro~t'n<s de
t.K-sHAFT) ionge le bord interne de la portion précédente. Elle prend naissance, en
avant (fig. 650,5'), sur les deux branches descendante et horizontale du pubis,
iunnédiatcment au-dessus du faisceau correspondant de la portion externe s"n
in-crtion pubienne est représentée, comme nous le montre la figure C50, par un''
tknc oblique de dedans en dehors et de bas en haut.
))n pubis, elle se porte d'arrière en avant, croise la face latérale de la prostat''
tt arrive au-devant du rectum. La (fig. 650), ses fihrc-i se divisent en deux
groupes fibres internes et fibres externes. Les fibres tM<e~i<?s ou ~rë<'ec<a~,
~entrecroisent sur la tignc médiane avec celle du côté opposé; puis, s'infléchi!-
-:)))t en bas, elles se fusionnent avec les fibres tongitudinaies du rectum (voy.
p. ~~5) et descendent avec elles jusqu'à la peau de l'anus.-Les /es
e~c/crHes ou
/~f~'o-?'ec~es ne s'entrecroisent pas. Elles gagnent ta face tateratc du rectum et,
r~oxne les précédentes, se recourbent en bas, pour devenir descendantes et se
nie)cr avec les fibres tongitudinatcs de ce dernier organe.
Au total, toutes les fibres de la portion interne du releveur viennent se terminer,
.ij'r~s ou sans entrecroisement, à la face profonde de la peau de Fanus, tout
"jxnnc les fibres !ongitudinates du rectumi placées tout d'abord au-dessus du
-)')iincter externe, elles cheminent ensuite (fig. 65t,8) sur le coté interne de ce
.i''j')ticr muscle.
LMSHAFT a. décrit, comme ~0)'<«M pM/t?)'<p;<t'c (/M )'e~t'f')' (le faMMif. deux petits fiii'cc:mx
l'un droit, Filutro gaucho, qui, de la colonne sacro-coccygienne se rendent à la partie postérieur"
du rectum përincat c'est le M:Mc~ t'<'c<o-eocct/eK ou )'c<ac<eM)' de ~aM;<s de THEt'rx, le <<;HMt'
/'<MCM6 peh'M de Kon.xAuscH. Les .deux fa,isceiiu. en question naissent, en .irt'iet'o, sur la. face
Mtëneure du somtnot du sa.erum et suf la t'a,co a,nteneuro du coccyx. De in, ils se portent c)~
avant et en bas vers ta. pa.rt.ie postérieure et latérale du rectum. Les fibres externes s'insèrent
sur l'itponevroso pelvienne, irnmedia.ternont en dehors de ta. paroi )a.tera.)e du roctun), insertion
qui justifie la denonina.tion sus-indiquëo de <eHM)' /'a~c!;B ~e/~is. Les fibres internes, arrivées
uu rectum, s'inHëchissonten bas et viennent se terminer, en pa.rtiedMs !'ëpa,issour du sphinctfr
interne, en partie a. la f'iMe profonde de la peau de t'a.nus. Ces doux petits muscies, quand if~
se contractent, attirent l'anus en a-rrierc et on haut.
li. RAPPORTS. Ainsi entendu, le releveur de l'anus, avec ses deux portion-
externe et interne, revêt dans son ensemble la forme d'un vaste triangle, auquel
nous pouvons considérer l°dcux
faces, l'une supérieure,, )'au(.r';
inférieure; 2" trois bords, que
t'en distingue en interne, externe
et postérieur. Sa. face sup(~-
ricure, concave, regarde en h.'ud
et en dedans. Elle est recouvo'te
dans toute son étendue par une
)ame aponevrotique, tY~OHCM'~c
&'Mpe?'~eM)'<3~M)'e<!eueM?',qui)n
sépare du péritoine et des or-
ganes contenus dans l'excavation
pelvienne.–Safaccinfericutc,
ohtiquement dirigée en bas et en
dedans, a'ëcarte progrcssivcmcj))
de ia paroi tatcrate du bassin, ~'n
formant avec cette dernière ux
angte dièdre (fig. 67~, G), qui n'e-t.
autre que ta /'osse !'sc/M'o'?'ec<a~
de ['anatomie topograpbiqut'.
Sur cette face, s'eta)e une minc~'
)ame aponcvrotique, )'6~o?M-
Fig. C5L M'ose Mt/'c?'iteMreû''M)'e<!eue!H';
Coupe fronce do tîL région a.n~o, pour monLrer les elle sépare le muscle de )a)nas--f
fUu'cs dcscenda'it-cs (iu rctevcur (schématisée d'a.prcs ceUu)o-adipeusc qui combte in
une ftgut'c de W. Roux). fosse ischio-rectaie. Son ))or(!
), nu)(]ucusc rcctafc. 2, pcim do t'anus. 3, fibres cit'cutaires interne, étendu du pubis au coc-
du rect-um. 4, sphincter mtprnc. S. sphincter pxt.crnc. 6,
faims. cyx, répond successivement en
fibres tongitud[)iatcsdurcc).un). 7, conci)c externe du rc)c~curdc
8, couche inLct'nc ()c ce tnômc mu:-c)c, ror!n6e par <)cs
aHant d'avant en arrière (Hg. 652):
fibres ([ui, à ce nivcau, descendent vers la peau dp l'anus en se tnc-
ïa.~t.aux Ghi'cs tong~udhn'Licsdu recLum.
'1" a la prostate, dont il est sépare
par l'aponévrose pubo-rectate (voy. plus loin) 20 au raphé ano-butbairc 3° ):t
paroi tatërate du rectum 4° au raphé ano-coccygien et a la pointe du coccyx.
Son bord externe, qui représente sa ligne d'insertion pelvienne, est successi-
vement en rapport avec le pubis, l'obturateur interne (arcus tendincus) et l'épine
sciatique. Son bord postérieur, enfin, répond au bord antérieur du musd'*
ischio-coccygicn, qui suit exactement la même direction. Une simple ligne cctt~
leuse ctabHt le plus souvent les limites respectives des deux muscles.
C. VAissEAux HT KE)(F~. Le rcieveurdc l'anus reçoit ses artères de la hontcus''
interne et de la vësicaie inférieure. 0 est innerve par un nerfspécia!, le nerf du
releveur, branche du piexus sacré.
D. AcTiox. Les deux rcievon's, réunis l'unPnutrc sur la
Hgnc médiane,
forment dans leur ensemb)c une sorte de diaphragme inférieur (fig. 6~2), dont la
concavité, dirigée en haut, s'oppose a ce])c du diaphragme supérieur. Ce
/)/i)'s~M!epe~t'eM, qui est comptctc en arrière par les musc)cs ischio-coccygiens,
<
i
Fi~.C;!2.
Lcptanc))crmuscn):Lh-C()ubaS!)in,f-hMt')u'n))))c.\ud'e)'h!mt.
(L.!pe)'t~resc pchicunc, )aissf'e en place sur la moitié gauche de FcMa'atiou. a f)p putc'cc sur sa moitié droite
f. s~tuphtse puhiCUHc. 2. os iliaque. sci~ au-dessus de la grande ~chancrurc sciati~uc. 3, sacrum.
t. coccyx-
rt'tc~curdc ïanus.
~'pine sciatique. 6, prostate.
10. ischiococcvpiot.
rcct'
7. partie 'nf'~r'Ct'rc du
1. p\)au)ida). i~, arcus tcudiupus.
~t obturateur iutemF.
13. bauttptcttp pr~sciati~uc.
tt. ra)tt)<* auo-bu)bai)p.
ff-ieM supérieurs.
15, rapht* auo-eoec~~icn. !C, canal sous pubien. )7, trou pour ics vaisseaux
)S. bord du petit Hgamcnt sacro-sciati~juc.
Lt~ h~ucs jMH'nUHecs tM<hquptïtte contour osseux <Mi (i~trott tMf<rtpur.
Coupe h'onLate du bassin de t'hominc; passant par le n~d!cu des branches ischio-pubionncs
scgtncuL a.nt.'h'icuf do la coupe (f/gmt-M/tëMah~Me).
(La coupe des aponévrosespérinéales est uiarqucc par des traits b~cus.)
A. vessie dont la partie postérieure a de abrasée par la coupe. ë, B', prostate. C~ paroi antérieure de t'urftitrc
urostatique. C', urctttrc membraneux. D, D\ cavités cotytoïdcs. E', bra"chcs ischio-puhicnttcs.
['
)' protongcn~'ut antérieur de la fosse ischio-rectate à gauche, le paquet cc)ju)o-adipcu'< qui remplit ce pro!a]~e-
tncnt. a 6t6 enlevé.
1, aponévrose pët'in~atc inf(''t'icut'c ou supct'ncicttc. 2, 6Lagc inf<ricut' du périu~c. 3, 3, les corps caverncu't.
recouverts par les musctcs isehio-caverucux. 4, Je hutbc u)'t';Hu'a), recouvert par le huUm-cavcrncux. S, h')kt
infëricur de t'apou6vi'osc moyenne. 6, son feuillet supérieur. 7, espace compris entre les deux preccdctus
fouittets et conlenant. les vaisseaux c~ ncrt' honteux internes apptiqnCs contre la branche isctuo-pubicuuc, te musefe
de Gut.tu'ic, t'urettirc membraneux et tes glandes de Cowpcr. muscle obturateur interne 9, aponuvrnse
obturatjricc. 10, muscle rctcvcurdc t'anus, avec ti, son apon6vrose inférieure; t~, son aponévrose supérieure.
t3, arcus tcudiucus, avec t3\ sa coupe. !4, fouittc). ascendant de l'aponévrose pctvicnuc, rcmoutant, sur tes faces
)aMfa)es de fa vessie. t5, membrane obturatrice. 16, muscle obturateur externe. f7, t'aisscau! <*t nerf
obturatcut'a. t8, petoton adipeux.
<
Fif.6~.
O'opf frontale du i~s:iin de' t'hommu, pasi-ant par )c ~-t-Luo) nt t'anu> scgtocnt imtoicut
de la coupe (f/<'Mit-e/tCM«;tfc).
(t.a coupe des apou~~ioscsperinéates est marquée par des traits hu-us.)
vessie distendue. if. [i, vesicntessennnatcsct canaux déférents. –C, C. uretère. t~antpoutc rertatc.
). -mus. r\ F', coupe dc t ischtott. U. fosse ischio rpctatc. d~bart'assfc de son tissu ceHuto-graisscux pour
'tttUtttcr le plancher de son protongemcu~aut~ricur.
t. muscle transverse. t\ son hord post<ri('u). au niveau du'juet les att0m'vro''<'s supcrficielle et moyenne du
t'oit~e se confondent. 2, nmscte obturateur interne. 3, aponévrose ot'tnratricc. oriHee interne du
c;U);d sous j'uhien. 5, arcus teudineus, avec 5 sa coupe. fï, tnuscfc re!evcur de )anus, avec 7. son apone-
'ff)M- inférieure; S, son aponévrose supérieure. 9, feuillet viscéral de t'aponevrese pehiennc. se détachant de
tMjK)tt''VfOsc du rctcveur pour venir se terminer sur )c rcctutn. tu. vaisseaux et nerfs honteux internes.
)t. sp!u!)Ctcf externe de t'anus. tï, sphincter interne. Une soude caunctec est placée dans le cut-de-sac
'n't~ u'-sicat.
AUTtCLEil
OVAIRE
§L–CoxSH)i';)~TtOKSGKXH!iALKS
1° Migration de l'ovaire. Les ovaires, comme les testicules, sont situes pri-
mitivement dans la région lombaire, de chaque côte de la colonne vertébrale, en
dedans du corps de Wotff. Ce n'est que plus Lard, vers
le troisième mois de la vie intra-utérine, qu'its a))an-
donnent cette région pour venir prendre, dans le hns-
sin, la position qu'ils occuperont désormais d'une façun
définitive. tfabitue))cment, ils arrivent dans t'cxcav;)-
tion dans le courant du neuvième mois.
Ce mouvement de descente, accompli par l'ovaire au cunr.-
du devetoppcmont, est. un peu moins étendu que celui du tc-ti-
cule il est aussi un peu moins complique. Les disposition-
embryotogiques. d'ailleurs. sont tes )n<mes que chez l'bonum'
)o corps de Wo)ff possède, comme chez ce dernier, un court
<)!MO, un ~<t))e)t< f/)'f<p/M'r<?ma/<ue et un /t'/a;)!e)t<t;«'<
L'ovaire n<).tt sur le côté interne du corps de Wo)ff et. apn"
t'atrophio de ce dernier (atrophio qui. chez la femme, est fic.'u-
coup plus marquée que chez t'hommo) lui emprunte son nh'so.
Contrairement a ce qui se passe chez l'homme, ce me-o ne
s'atrophie pas, mais prend au contraire une grande import.incf:
il forme le <t')'aMe;!< <a;'f/6. Le tigamont inguinal devient )e /a-
MeK< )'o;id. Le processus vaginal prend aussi naissance, d cuns-
titue le ca;!a< de ;Yi<c/ La descente de )'ovaire est due a i'ac.
croisscmont inëgat do)a région )ombaire, combine à la uxitf du
iigamont. large et du gubornaculum. Le ligament )arge subit une
série de changements de forme et de position il contrach' dc~
rapports étroits avec la portion inférieure des canaux de jMtiHer
qui forme t'uterus.
Dans certains cas, l'ovaire imite le testicule dans sa migra-
tion et vient so )oger sous )a peau des grandes lèvres. Ccla s'e.
plique par l'identité des dispositions anatomiques des embryons
des doux sexes. Le moindre trouble apporté dans t'evoiutiun
d'un sexe peut taisser se réaliser des dispositions qui appar-
tiennent d'habitude a t'autre sexe.
2° Situation. Leur mouvement de descente une fois effectué, les ovaires se
trouvent situés dans te cavum rëtro-utcrin, sur les parties faterates de !'excavation
pelvienne, en avant du rectum, en arrière dn trament tar~c et de la t.roopc
(n§'. 665,7). On les rencontre babitucitement A !5 ou 30 miitimctrc.s en avant de
la symphyse sacro-iHaque, a 8 ou 10 miUimetres au-dessous du détroit supérieur,
a )ou 2 centimètres au-dessus et en avant du bord supérieur du musc)e pyrami-
I''i~.<it!a.
Les\isf't')'e:-it)t!t-))f)vicnsf)ft;)t'C!')!"c.vos d'en hiH)t)'.u')''dt;')mit:-uj'rrit'm'.
(t)n c''t' gauche, t ovaire et la trompe ont e)e oignes eu haut vers la fosse i!ia')ue.)
t. vessie. 2, fossettes paravesicatcs. a. fond de utenf. i, ti~atMCMt h'gp. 5. jisament rMtt). 'ex:)
~t-) dans le caua) iu~uinat et se hifmquant pour vcttit' sattacher an puhis par ses f:osc<u\ itttt'rncs (5t. -nr t.'
j~N!! f) )a grande )<rc par ses faisceau CïtCincs ('<'). ti. trompe droite en ptace. ptongeant en arrière dan- t;t
t't-~t'tte ovarinuc. T. ovaire gauche. 8. portion fernunatc du cô!on itio jK'tviot. se eontinuant et) bas af''
if ttftx))). )igan)0)))<i xtero sacres. )0. vaisseaut tdero-ntariens. t). aorte. );. reiue cave inférieur'
)3. ~ai-seaux iiiaqucs primitifs. )4. vaisseaux itia~ucs e~terucs.
)7. péritoine.–t8,cutde-sacvesiconterin.–t9,cui-de-saerccto-tagina!tntcu)desacde!toug)as.tt,
)'
t.t. vaisseaux i)ia'p)es internes. nretere.
paroi
atwtomitmtc. ~0'. petH ohfif)uc. 2t. (jMah'ietnc vertehrc )omhaire. puhis. psoas. ~i. carre Je:.
f.md.es. ~), tissu ecHuto-adipeuxsous j<eritoxeah comj~ris dansangte -jue forntC )c psoas et te muscle itiaque.
~foas'-esacro-to't'hai'c.
'ta!. On peuL les comprimer, à travers la pnroi nhduminate. sur le mincu d'une
tiifnc qui reunirait ta symphyse pubienne a t'épine itiaquc antero-superieure. On a
')'))~ que t'ovaire gauette se trouve situé sm' un plan un peu autericur a celui
qu occupe i'ovairc du cùté opposé.
3' Moyens de fixité. Leur bord antérieur, dans toute son étendue, adhère au
trament hu'ge a raidc d'un court repli péritonéal, qui porte te nom d'~<7e/'OM ~)w-
/f< <cM?' et sur lequel nous aurons à revenir. Les ovaires se trouvent ainsi intime-
ment unis au feuillet postérieur du ligament targe.
a.<.tM).e)t<.s deTou~M'e. sont en outre fixes dans la position qu'ils occu-
Us
pent par trois faisceaux musculaires, que nous désignerons, en raison de leurs
insertions, sous les noms de ligaments utéro'ovarien, tube-ovarien, tombe-
ovarien. Le ~œn:.ëM< M~'o-ou~r~'eM ou /!</ameM< de ~'otxwe (fig. 666, 4') est un
cordon arrondi, mesurant 3 centimètres iL 3 centimètres et demi de longueur sur
3 ou 4 miftimètres de diamètre, qui s'étend transversalement de ]'extrcmité intertif
de l'ovaire t'nngtc de )'utërus.H occupe le bord iibre de l'aileron postérieur el,
par conséquent chemine au-
dessous du péritoine qui )ni
adhère d'une façon intime.
Histo!ogiqucment, te ligament
utéro-oyaricn se compose 'h;
fibres musculaires lisses qui,
comme tui, se dirigent trans-
versaJement et se confondent
a. icur extrémité interne, av~'
)csûbrcsde )afacc posLericm~
de rutcrus. Le ~'gaM:e«/
<M&o-oua~cm on ~ameK< ~e /'<
1~.666. <?'OMtpe (fig.666,8) unit ['extr~
U~a-ments de ro\'u,h'c (côt.c(h'oi),, vuoa.ntericut'c). mite externe det'ovaire a )'o)'i-
), ui~t'us. 2, obture. 3, {.t'ornée fot'~cfncntët'ign~G,avec son
(Ice abdomina) de la tronqtc.
)'avif!o]'4, )iga[ttot)t.ut,t!i'o-ov:u'icn.–5,ligament t.ubo-ovat'ien.–
<~ tf~'atttcftf fontbo-ot'artcftoti StjStK'tpscm'Je roture. 7, t'ectum. Sur te côte externe de ce ti~;)-
8, f)~a)')Gnttargo.–0, vaisseaux Ut~qucs.
vient se ûxer, paL' i-a
mcnt.~
face përitoneatc, une frange du pavilton, la /)'aH~e oust'~Me (voy. 7'OM:pc.s'),
qui descend ordinairement,, comme te ligament lui-même, jusqu'à l'ovaire. Ou''i-
quefois, cependant, la frange ovariquc s'arrête un peu au-dessus de l'ovaire. Au-
dessous d'cUc, )c ligament tube-ovarien, devenu entièrement libre, nous présent''
ators une petite gouttière longitudinale, qui fait suite à la gouttière de même
direction, creusée sur la face externe de la frange précitée (fig. 680,9). Le ~<-
?!<??< /OM!&0-Of<i!?'!<?M ou ~!0-0!)<eM (~<MMeM< 7'0?~ SM~e?'eM/' de i!ou<;f;f,
~SMK'K< !M/'MM~&M~o-pe~!eM de HENLE) est, comme les précédents, un faisce.tu
de fibres muscutaires Hsses recouvert par )e péritoine, qui nait en liant sur !f
fascia sous-peritonca) de la région tombairc et qui, de ta, se porte au bord adhèrent
de i'ovaire, en suivant io trajet des vaisseaux ovariens (fig. 666, 6). H est, p~))'
l'ovaire, une sorte de ~HMM< sMSpeMseM?'. Ce ligament, dont nous devons ).<
description a Houc-HT (VoM)')!. de ~M~
t. I, 1858, p. 479), est arrondi, chez la
ptupart des mammifères, aplati et ctatc en nappe chez la femme. U n'est qu'un
faisceau, le faisceau moyen, d'une large lame musculaire, qui occupe pour ain~i
dire tonte ['étendue transversale du ligament )argc et dont les autres faisceaux
terminent sur la face postérieure de l'utérus, sur la trompe et sur son paviHun.
Le rovcLomcnt, pcfitonëa.t du Ug.m~ont suspcnscur do t'ov.urc fonuc un rcprt ptus ou ntuin~
Siltita.nt suivant, les sujets, qui descend, conxne te )ig<~ment. fui-n)cmc, de Ju. région peh'it'nrn'
)!lt.et'a.!e vers )tL part.ie externe du liga-menL targe. Son &o)'(< a<t<;re)t< repose sur )a. fosse Uia~u~.
Son &o)'f< HA)'c. u. peu p[~s vct'Heu.), décrit une tegere couî'bc à concnvi).e dirigée en dcd.ina r!
on i~nut.. Son ('.t'/t'e'M~t:' 6'ë<'t<'M<'e doit e~'o ex:Ln,)inee séparément a droite et. u. gimei~' a
gn.ue!)e cHe est située au-dessous de ta. portion iiiiMjuo du côfon, ([u'it fa,ut t'ecuner en ))Mt pour
bien voir te Hga.nMn).; :L droite, ctie se trouve suivant les cas, sur te meso de rappendice (ce '['n
jusUfic !a. denominit.tiofi de /fy<'<H:M<! <i:p/!eMf<<CM~o-oM<'t~< de Ct.ADo), sur te péritoine qui ''0'~
loppe la fin de t'iteon, cxceptionneUement sous le renuement cmcat (Du~AfiD). Son M<fMt'
<y</<7eMre se continue nvec la pa.rtie supcro-extcrno du )iga.n)ent targo. A ce niveau, le rt'pii
pet'itoneat.poursoutevo)' iepavittonetle corps de ta trompe, s'épanouit en une sort''
d'expansion membraneuse, transparento, triangutaire. Les trois côtes de ce triangle sont. t'un.
postérieur, iibrc. qui s'étend du détroit supérieur au puv'dton Ui~ autre antérieur, qui se continue
aveciciiga.mentta.t'~c; te troisième iofefieur, qui adhère à. fa trompe et. a son pa.vit)o;). CeU''
expansion terminato du tigamentitio-ovarien recouvre t'ovaircphts ou moins;mais. presque
toujours, it) partie qui reste découverte est minime (VAL~K). UuKANt), auquel nous devons un''
bonne description du )!gamenti)in-ovarien (~)'o.r. J)f<M.. )89H). te considère comme représentant
)e méso qui accompagne dtLns teur descente les dérives du corps de Voift'. Le tigamcnt. itio-
<t)'iu'i(jn se jvncontre.rait aussi chex l'homme, mais considerabtemcnt réduit et inconstant. Quand
d existe, il est. rept'csente par un tout petit repti, situe au niveau des vaisseaux spermatiqu'
repli qui s'étend de la fosse itia~tuc au hord de l'excavation.
2"
.Longueut'
C/t<r<')'«<)<Labeur. 2(i.7
9
gt
8.4
35.3
8.7
)',p;tisscuf' 4.) t,4 t,2
.L~ngueut'
3"pM&<e.Li).r~cu! 29,6 M 27.3
16 t4 JS
't';ptLisscu)' )0 9,3 9,6
~Longueur. 36,5
4° Liseur. 4813,7
C/ie;<'«~«//e.
(bp~isscur. J6,7
H,3
3<i,'2
n,3
t2.5.
\ous voyons par ces chiffres que i'ovairc, anatoguc en cela a tous les orga!s
génitaux, augmente graducHement de volume depuis .ta naissance.jusqu'à)'.).
aduKe. Cet accro.issement porte a ta fois sur ses trois diamch'es~ mais (['une
fu~on fort, tnea.'nic. En cnet, tandis que la Jongueur devient dou)j)e, la h'tt'gcf'r
acquiert des dimensions trois fois phis grandes. Mais c'est surtout l'épaisseur <)')i
se modifie de 2 a 3 miHimètrcs qu'eHe mesure chez l'enfant, cHc s'é!ëvc c)~x
i'aduitc a )2 miHimètrcs et demi, soit un chiffre cinq fois plus considérable.
Apres ta ménopause, i'ovaire, devenu organe inutHo, s'atrophie peu a peu et se-'
trois diai))(''trcs diminuoit alors dans des propoi'Hons qui sont très variables sui-
\a.nt les sujets. Le tableau précité nous apprend encore que les deux ovaires
présentent dans leurs dimensions une légère diOercnce et. que cette diu'drencc est
presque toujours en faveur de celui du cote droit.
Certaines conditions physiologiques, la menstruation et la grossesse par exempte,
ont sur les dimensions de )'ovaire une inftuencc considérable. C'est ainsi que, pen-
dantta menstruation, celui des deux ovaires qui doit donner l'ovule acquiert un
\o[umc double ou même triple de celui qu'i) avaitavant la période menstruelle. De
rnonc, pendant tes trois premiers mois de la grossesse, l'ovaire sur lequel se trouve
f~ corps jaune est heaucoup pfus volumineux que celui du côte opposé cette dine-
t~ncc peut atteindre 4 miUimëtrcs pour l'épaisseur, 7 à )8 millimètres pour la lar-
~eur,'t0:t]5mmimctrcspour)aJongueur ()!oL'nET). Apres la grossesse, comme
.q)rès la menstruation, l'organe producteur des ovules revient peu il peu a ses
dimensions ordinaires.
6" Poids. Le poids de i'ovaire varie naturcHemenL comme son votume. Il est
d~' SO a 60 centigrammes chez [c nouvcau-nc, de 2 ou 3 grammes chez J'enfant. de
'< ou S grammes à t'agc de la puberté, de 6 ou 8 grammes chez )'adu)tc. Ce dernier
Considéré dans sa période d'état, chez un sujet de vingt a quarante ans, i'ov.nr~
revêt la forme d'un ellipsoïde aplati, dont le grand axe mesure deux fois environ
la longueur du petit axe. On l'a comparé, non sans raison, a une amande. t\f))~
pouvons, en conséquence, fui considérer f" deux faces, f'une supérieure, !'anf<~
inférieure; 2" deux bords, t'un antérieur, t'autre postericui'; 3" deux extrénti~s,
que nous distinguerons en interne et externe.
1° Face supérieure.–La face supérieure, convexe, regarde babitueHctnent en
haut, en avant et en dedans. Elle répond a)'ai)cron supérieur du ligament).'))'
qui, selon tes cas, se rabat sur elle d'avant en arrière ou en est séparé par un a))~'
aigu ouvert en haut, dans lequel s'amassent les anses intestinales.
2° Face inférieure.– La face inférieure, convexe comme la précédente. !i'.
orientée en sens inverse, repose sur les parois )atéra)es de ('excavation. K)tu'):,
en 't84i, a décrit à ce niveau une dépression, qu'il a désignée sous le nom de /bs-
seMe oua~'eHHe. Cette fossette, que j'ai vue très accusée chez certains sujets, fait :r<')-
souvent défaut. Quand elle existe, elle est limitée ((ig. 669 et 670) ')" en arrière,
par les vaisseaux hypogastriqucs et i'urctcrc 2" en avant, par j'attache pel-
vienne du ligament targe; 3° en haut, par les vaisseaux iliaques externes fpn la
séparent du psoas; 4° en bas, par une artère a direction antéro-postérieure, qui
est t'artere ombiticaie ou bien t'utcrine, ou ijien encore un tronc commun a f'of))-
biiicate et a ('utérine. Quant au fond de la fossette ovarienne, il est formé n~n'
péritoine doublé d'une couche cenuto-adipeusc, au sein de )aqueHc cheminent h'
nerf et les vaisseaux obturateurs.
3" Bord antérieur. Le bord antérieur de l'ovaire, à peu près rectHigne, doti'tc
attache a un rcpH du !igamcnt targc, qui constitue r<ï:~?'OM~os~'x'eM?'~fig.67).
(;'est.a.son niveau que t'ovairc rcçoiUcs fibres musculaires du)it,a)ncnUu)nbu-uva-
rion. C'csL a son niveau aussi que passent !cs vaisseaux et, )''s nerfs qui arrivent, a
t. utérus, fortement erigne e)t avant. 2. hampe, erignee en avaut. t. ovaire, entrain- enavant avec la )ro!n)~
t. fusette ovarienne. ii, uretère. ti. vaisseau), utero eraricns. 7. artère tn~ogastriqnc. '<, artère ute-
)))i! 9, artërc obturatrice. )0. nerf ohtut'atcnr. H, artère iHaquc c\tcrne~ t~. repti <!<* Dous!a'
if.de-sac ()e Doug~as. )t. rectum. Hi. péritoine )'arie)a), incise et eri~ne. )< aorte. t7, veine eatc
iof~fteurc.
)'~).i;:tnc ou qui en parLcnt. bord nnt.ct'ietn' dcvie)~ ainsi !c hile <t'e ouan'e. L<'
)e
))~! itoine~ contrairement, aux nssertions anciennes, n'' se protons.c pas sur t'ovairc,
inats sarrcu* an mveau ou une smvam une ugne
t'csbtnnee, toujours très nette, ou t'eu voit t'endo-
))~)iuu) de la séreuse cesser brusquement et être
t'<'tu)')accpar t'epitheUumovarien. !t résulte d'une
)):u''it!c disposition, ncttentcnt représentée sur la
~ure6'7t, d'une part que l'ovairc tout entier,
s.u)i's")iboi'd antérieur, baigne en ptein dans la
ravite peritoncate et, d'autre part, que la mem-
séreuse se trouve reeUement interrompue a
t)!;tne
w niveau, comme eUc i'est sur te pourtour du
[Mvittou de ta trompe.
pratique sur i'ovan'e une coupe sagiLtaJc passant par le miHcudu Hic.o))
Si l'on
distingue, sur la surface de coupe, deux zones morphoiogiqucment,bien distincts:
une zone cenLrate, qui f.uLsuiLc nu hi!c, c'csL ta sM&s~{Hce me~M~aM'e (~M/</e (~
tOt)6!<?'edcccrt,!)in'-auL<;urs~:
l'autre périphérique, cn~~
rant fa première de toute-.
parLs, exccptLe M ni\'c!m<)u
hitc, c'est, ff).SM&s<aMce cf)'
ea/'e. La substance mc(tu)i!)i!'('
cstd'm) rougovif; cttf'r-.t
cssGn(.icHfmGni,const,itm''cp.'tr
dcsvatsseaux, noy('s dans une
sot't,edcganN,'uca.[a.fuis<'uit-
jonct.iveGtmuscuiaii'G.tJu.H)!
Ftg. 672.
a. fil substance corLicaiR, c!
Coupe H~it.talc de l'ova.u'c puss~n), pur sa partie <noYcnnc
(schématique). renferme,irrcgubèrcmcnhii-
t, iutc'-O)) posL6)'icur du ti~n~nL htrgc. hi!c <)c t'ovairc, avec sëminé8da!isimst,roma''(!n-
ses vaisseaux. subs).ancc m~duUaire (tjuibo de ['ovaire). -t, subs- jonct,if,)csctcn)cntscssentic!
tance corLicatc. 5, atbupm~c. (!, ~ptUt~Hmn fn'itt'iot. 7, codo-
th~fiumdn jK~ritoinc. –8,t'o![if'u)cs pt'iniot'diau\. P, follicules cn dct'ovairc:tcs/'oM<CM~cs~e(/<'
vu!c de croissance. tfhfoHicntonn.n', ()r<'s (t'cctaLo'.
6'?'aa/'ou omsacs. Si t'o)) cxn-
mine maintenant la surface extérieure de la substance corticale, on constate qu'ctt''
est recouverte dans toute son 6tenduc par une couche de cellules épiLhctiatcs, (!on!
l'ensemble constitue ['ëpithëtium ovarien. L'ovaire, envisage au point de vue d<i
constitution anat.omiquc~ nous oft're donc a considérer, outre ses vaisseaux et sc-
ncrf's, auxquels nous consacrerons un paragraphe a part: 1° )'e~<e~'MH! otWMM
2° le s~'OHM coM/OMC< 3° les /b~tCM~es ~e de G'raa/
1°Epithélium ovarien. L'epiDictium ovarien est forme par une seule couct)!'
de cellules cytindriqucs on, plus exactement, prismatiques par pressions rccipn'-
qucs. Vus de face, après imprégnation d'argent, les cellules forment des chatnp-'
polygonaux. Vues sur des coupes perpendiculaires à la surface de t'ovan'e
!g. 673.6'), cHes nous apparaissent sous la forme de petits cylindres, don), rcxtn'-
mité externe répond a la cavité pér'ttonéatc et. dont, t'extrémité interne repose sur
nne tame conjonctive que nous décrirons font a t'heurc sous te nom d'f<«/Më<?.
t.hacuned'cHe est formée par un protopiasma homogène, renfermant à sa partie
moyenne un noyau arrondi ou ovaiaire. De StXH'i'v et )''L,\tS(;unx ont signa)é, dans
i Cpithétium ovarique, ta, présence de ccUutcs a. cils vibratiles. Cette disposition
< j)iee, on te saJ~ est la régie pour t'epithétium ovarien c)tex un grand nombre de
vertèbres inférieurs. Au niveau du bitc, t'epithetium ovarien est continué brusque-
n~'nt par t'cndothëtium du péritoine (fig. 67~,7). Une tigne circulaire, pins ou
)))uins accusée, sépare a ce niveau les deux formations cctiutaires c'est la /~e~
/an'e-<?ye?'.
2" Stroma de l'ovaire, albuginée. Le stroma de i'ovaire est formé par des
fnisccaux de tissu conjonctif diversement entrecroisés, formant dans )curcnscmb)c
!«) tissu dense et serré. Ce tissu, que t'en rencontre a ia fois dans la substance
c~rticatc et dans la substance médullaire, ronptit exactement tous )cs intervaHes
r~mpris entre les fo))icu)cs et les vaisseaux.
A la surface extérieure de i'o'airc, te stroma conjonctif se condense en une sorte
().' membrane qui entoure i'ot'gane a la manicrR d'une capsufc fibreuse on la
(h'-i~ne improprement sous te nom d'a~M~~ce. Cette )amc fibreuse, ordinairc-
n~'nt très mince, et qui n'existe pas d'aiHcurs dans les premiers temps de la vie,
n~' mérite guère
d'être comparée a ['atbuginée du testicule, qui est très épaisse
très résistante. Pour éviter toute méprise, il convient de !'appetcr/<:K.<ea~!<-
~ee. Ettc est revêtue, comme nous venons de te voir, par t'épithétium ovarien.
['étément conjonctif s'ajoute, dans le stroma ovarien, une quantité plus ou
noinsconsidérabic de f)))resmuscu)a)rcs lisses. Ces nbrcs sont tr''s dévctoppées
d.tos ia substance méduHairc, ou CHes se disposent irrRsuHèrement autour des
viu-scaux. De in substance mëdut-
hm', cHcss'irradientptusou moins
h<i)) dans ia substance corticatc,
in~is en aucun cas, du moins chez la
t'-ttHtte~ c))cs ne se protongent
ju-nesurtcfoUicu)c:onnc)'en-
~Httt'Gautour du foHicutcqucttu
!i~uconjonctif.
3 FoUiculesde de Graaf. Les fo)-
ii''t))<j.s de de Graaf, ainsi appe)6s do
mon de cetui qui le premier, en
)'J7~, tes a bien décrits, sont des
v~icuics arrondies ou ovataircs,
') i!)s t'interieur desqucHes se trou-
\))t!esovu)cs:dc)atcno)nd'out-
.<<s' que leur donnent encore cer- Fig.ti?.
tnit)'- auteurs. Ils sont constamment Coupe vcrtica.te <)'' t'ov-m'e d'une pnt'.tnt ))ou\ ''an-«)''c
siUt~s dans ta substance cortica)e (t<'Mpt'<")WAt.DEVEH).
a.
Fig.(i'i4. loppe autour de l'ovule. D'autre part, des
Follicule de de Gra.a.f ù. divers stades do grains de vitellus apparaissent
leur devetoppemonL:A, follicule pri- au sein de son
mordi:B,C,M!ieutoscnvoiodo (le protoplasma. L'ovule, dans son ensemble,
croissance (~cAe'Ma/t~Me). revêt peu à peu l'aspect qui le caractérise à
i,o''utc,avcct'(dansh(iguroC),sftmembrane
titeUine. 2, granuleuse du fo)iicu)e. son état de développement parfait.
3, niembraucusc'busatc. ~) ttiôquc interne. En même temps, certaines cellules de la
5, HtÈque extcroo.
J,J,.&&& granuleuse deviennent des ceihucs
membrane à la fois plus
J.
volumineuses et plus claires. NAGEL considère ces éléments comme
nutritives chargées de pourvoir aux besoins de l'ovule. SEDwicK Mfxo'r, au con-
traire, pense qu'elles sont plutôt en rapport avec le fait qui va maintenant se
produire et qui aboutit à la formation du liquide folliculairc. Au mitieu des cou-
ches stratifiées de la membrane granuleuse apparaît une fente, d'abord étroite,
puis de plus en plus large, qui divise cette membrane en deux feuillets un feuillet
interne, convexe (du côté de la fente), qui reste appliqué sur l'ovule un feuiUct
externe, concave, qui tapisse l'enveloppe conjonctive du follicule. Cette fente,
comme nous le démontre nettement la figure 67o, ne fait pas tout le tour de l'ovule,
de telle sorte que celui-ci reste toujours attache par un point au feuiHet externe de
la granuleuse. Le petit amas de la substance granuleuse au sein duquel se trouve
l'ovule a reçu le nom de CMMu~Ms j~'o~ëre ou out~e~'e (6). Quant a la fente qui
s'estcreuséè à la partie moyenne delà granuleuse (7), elle est remptic par un liquide
clair, légèrement albumineux, c'est le ~MiMe ~'o~tCM~M'e ou ~MO!' (ollic1.tli.
Mais ce n'est pas tout. Pendant que s'opéraient dans les étémcnts constitutifs des
follicules, les changements de structure que nous venons de décrire, le follicule
lui-même s'est entouré d'une enveloppe conjonctive, qui est la y/te~KC /b~'CM/<K?'e
(<Aec~ folliculi). Cette enveloppe conjonctive (Hg. 678), qui n'est qu'une portion
différenciée du stroma de l'ovaire, se compose de deux couches concentriques, de
structure diCferente une couche externe ou thèquc externe (a) et une couche
interne ou thèque interne (4). La //te<~Me e.r<e?'He (~n'c~ /!&?'os<ï de IlEXLE) est
de nature fibreuse. Elle est constituée par des faisceaux de tissu conjonctif
diversement entrecroisés et fortement tassés les uns contre les autres. Elle est
traversée par de nombreux vaisseaux sanguins qui, du stroma de l'ovaire, se
rendent à la thëque interne ou, vice versa, vont de la thèque interne au stroma
ovarien. La <Ae~Me t'H<e~e (<MKtca ~?'op~(ï de tlEXLE) appartient, comme
formation, au tissu conjonctif iâche
quelques auteurs, a la suite de SLA-
viAxs~Y, en ont fait un tissu réticulé. ft
est formé par un fin réseau conjonctif, 3
richement vascularisé (voy. plus loin),
avec de nombreuses cellules étoilées.
Outre ces cellules, qui sont manifeste-
ment de nature conjonctive, la thèque
mLernc nous présente des cellules spé-
cia)''s, de grande taille, arrondies ou
fusiformes, dépourvues de prolonge-
ments, tantôt isolées, tantôt réunies
en groupes plus ou moins considé-
rabJcs. Leur protopiasma renferme,
a~ec un pigment jaunâtre, de nom-
Fig.ti~S.
breuses gouttelettes que l'acide osmi-
Un follicule ()<;de Gmaf, :tt'ct(Lt de maturité.
quc colore en. noir ou en bistre. Ces i,o\Mtptavcct\5atucfMbrancvitcHinc.me"tbrane
éléments, que l'on rencontre encore en eranuteuse du fotticu!p. 3, tMOMhrane Lasatc on mcn~
))[us ou moins grand nombre dans le hrana juopt'ia. tïtf~ue interne. 5. Un'quc externc
ou tum<)uc fibreuse.–ti,cu<nuht9)'r<))!ger<7,
stt'oma ovarien, présentent la plus )iquo)'fo)Hcu)i-<:Mmen(sten''taircsdetathe<)ue
interne (ces élémcnts ne sont rcjM'fsenH's que dans la
grande analogie avec les cellules in- moitié gauche de la n~t)rc dans la moitié droite, ils ont
ett chassés pour laisser toir le reticnt'im conjonctif).
tcrstitieHes du testicule ce sont les
cellules M~e?'s<t7ïeMes~e l'ovaire. Elles sont vraisembtabtcment, ici comme dans
le testicule, en rapport avec la nutrition de ta. granulosa et de l'ovule. Nous
devons ajouter, en ce qui concerne la thèque interne, qu'elle n'est pas en contact
immédiat avec les cettutes de fa membrane granuteuse. Ette en est séparer
comme nous le montre nettement ta. figure 673, par une mince membrane basai.
1,
4" Corps jaunes. Le corps jannc a donc pour origine un fotticnte ectate. Aus-
sitôt après son éclatement et t'cxputsion de t'ovutc ')ui en est la consequem-c, te
~'tticutc se ftetrit, revient sur tui-memc et diminue ainsi de votume. Très rapide-
h)ent,t'ouvcrtnrequiativrepassagca)'ovute se ferme par affrontement et
-endure de ses fjords. Puis, d'importantes modifications bistotogiqucs survicn-
!ientatafoisdanst'ëpitbetiumdctas;ranu)osaetdanstatheqne.))uc'te<)e)a
uranutosa, tes cettutcs deviennent très votnmineuses et se chareent peu a peu de
~ranutat.ions graisseuses, qu'un pigment, la ~M<p!'He, cotorc en jaune. ))u cote de
ta tbeqnc conjonctive, tatame externe (tttequc externe) conserve son caractère 'Je
)))em)))'ane)i)'rense,maisitn'en est pas de même de tatame interne chèque
interne). Cetie-ci s'épaissit: sescettutes augmentent de votume, se muttiptipnt, se
ttargcnt plus ou moins de granutations graisseuses, et pénètrent en sens t'ndiairc
dans ta granutosa, entrainant avec cttcs dans leur minratiou des faisceaux
'onjonctifs et des vaisseaux. Mais ce n'est pas tout en même temps que
'effectue cette invasion de ta granutosa par des bourgeons cethuo-vascutaircs,
i'sus de la tbèquc interne, une multitude, de teucocytps migrateurs s'échappent
de la theqnc pour faire irruption dans la granutosa et dans sa cavité ccntratc,
t.iquettc cavité ccntrateest eombtee peu a peu et par la migration des fcucocytcs
') par tes bourgeons cettuto-vascutaires dont il vient d'être question.
Te) est te corps jaune. H est, comme on te voit, constitue par tes deux parties
-vivantes )° par une sorte de coque périphérique, de uature fibreuse, représen-
tant ta tbèquc externe du follicule; 2" par un noyau centra), renfermant, an sein
d'un stroma conjonctivo-vascutaire, des leucocytes migrateurs et de grosses cct-
tutes chargées de granutations graisseuses. Ces ccttutes dérivent u la fois et des
~ttutes cpithëtiatcs de la granutosa et des ccHutes conjonctives de la thèquc
mjo'uc. Quant aux travées conjonctives et aux vaisseaux, ik proviennent exclu-
sivement de la thcque interne, taquettcadisparu en se fusionnant avec tes etc-
~f'nts de la memtn'ane granuleuse.
Certains auteurs, a la suite de HEXn; et de r.\TE)tsox, ont émis l'opinion que te
'"rpsjauj!Cfesu)tait, en totatite ou en partie, de la transformation du sang qui, au
moment de la dchiscencc, s'épanchait dans la cavité fottieutairc. Mais cette théorie
')'' t'Of'~Mtc /<ema~Me du corps jaune doit être abandonnée, pour l'excellente
raison qu'un grand nombre de fotticutes se rompentsans produire d'hëmorrhagies
et que les corps jaunes ne s'en forment pas moins tout comme dans les follicules
qui, après leur rupture., sont comblés par un caillot sanguin.
Les corps jaunes n'ont qu'une existence temporaire. Après qu'ils ont atteint le
degré d'organisation que nous venons d'indiquer, ils ne tardent pas a. s'atrophier
la substance jaune disparait peu à peu et il ne reste plus à leur place qu'une petite
cicatrice, qui, à son tour se confond peu à peu avec le tissu de l'ovaire. Leur régres-
sion varie avec certaines conditions de la vie de la femme elle est beaucoup plus
lente à se faire pendant t'ëtat de grossesse. De là la distinction des corps jaunes en
co~s~MMe~ M'ans et en co~s y~MMe~ faux. Les premiers sont ceux de la gros-
sesse ils sont volumineux (1 centimètre de diamètre) et
persistent pendant toute la durée de la gestation. Les
corps jaunes faux sont plus petits et leur évolution s'ac-
complit en six ou huit semaines.
Nous avons vu plus haut que le nombre des follicules primor-
diaux était, chex la jeune lillo do deux ou trois ans, de plusieurs
centaines de miUc. Si nous admettons qu'un seul follicule serotnp)
iL chaque période menstruelle et si, d'it.ut.i'o pa,['t, nous fixons à
sc!)~MU<jt)cd'fNt trente-cinq ans la durée moyenne de la vie gcnita.Ie chez la f'onmt.
Coupe schématilluû d'uu corps
C'oupo
nous voyonsque -450 follicules de do Graaf, 500 au plus, sont appels
jauner6ccfiL(d'!tpt'~sfJAt.f![Ar<)]. à remplir leur destinée physiologique et a parcourt)' les diftercr~s
a.st.rûi~&dci't~inrc.fcTjUlet stades de leur évolution. Les autres ne se développent pas ils
G!'a!tr.–(;.feu))!cti!itt"-nt,ttYf)Gt'h-o- disparaissent, comme éléments inutiles, par une sorte de régres-
phiëctpi'ssc. reste tfej.tmcm- sion oud'atresie. Parmi ceux-là mémo qui commencent a
se déve-
dutoHiCutcttcdcGMaf. lopper, il y en a un très grand nombre qui s'arrêtent en route ~'t
qui disparaissent, soit par une sorte d'atresie due à un processus
assez voisin de celui qui aboutit à la. formation des corps ja-uncs (St.AV)ANSKY), soit, par une
sorte do degeneration (PALAD~'o). Il est à. remarquor que cette régression des follicules de de Graaf
os), ordiniurement précédée d'une dégénérescence quetconquo de t'ovuto ra-tentissonont (iu
t)0y;iu on un petit, gtobuto irrëgutior, tra.gment.u.tion do ce noyau, eu grains chroma.t.iquos (c/u'o-
nM<o<M), dégénérescence graisseuse del'ovufo, envahissement du vitcituspa.r des icucocytes,etc.
HENKESUY et JA~ostK ont signée ce fait intoressa-nt, que t'ovuto, a.u cours de )a. regressiort <)e
son follicule, pou), subir une segmenta.Lion impii.rfinte, comme s'il était, )o siège d'un développe-
ment pa.rthonogenetiquc, iequof s'arrête d'a.i)!eurs aussitôt.
se
rine se distribue à l'utérus et à ses annexes, tandis que l'ovarienne, branche très
rend a l'extrémité externe de l'ovaire, mais ne va pas au delà.
Entre ces deux opinions extrêmes, il y a place pour une opinion intermédiaire,
qui consiste à dire que l'artère ovarienne irrigue l'ovaire sans irriguer ['utérus et
que son anastomose avec l'utérine a lieu précisément dans l'intervalle qui sépare
tes deux organes, c'est-à-dire un peu en dedans de l'extrémité interne de l'ovaire.
Une pareille interprétation a pour elle l'enseignement des faits embryologiques.
Nous savons, en effet, que dans les premiers stades de son évolution, l'ovaire, situé
niors dans la région lombaire, reçoit ses vaisseaux de l'artère ovarienne, tandis que
t'ntérus, qui occupe le bassin dès son origine, reçoit les siens de l'artère utérine.
A ce moment-la, les deux artères sont complètement isolées et chacune d'elles
irrigue l'organe auquel elle est destinée, en respectant l'autre. Plus tard, a lasnitc
de la descente de l'ovaire, les deux vaisseaux se rapprochent, leurs deux réseaux
arrivent au contact réciproque et s'unissent par des anastomoses qui les rendent
pour ainsi dire solidaires. Mais ces anastosomcs secOMC~t'res ou eoHsëcM/i'pes.
quelque nombreuses qu'elles soient, ne détruisent jamais le type primordial, et les
deux artères, tout en perdant leur indépendance anatomique, n'eu conservent pas
moins leur domaine respectif. Voilà pourquoi je crois devoir placer la limite sépa-
t'ativc des deux artères ovarienne et utérine., limite toute théorique du reste quand
il s'agit de l'adulte, entre le bord de l'utérus et l'extrémité interne de l'ovaire.
C'est de l'arcade artérieHe que nous venons de décrire, que se détachent les
artères de l'ovaire. Au nombre de dix ou douze, elles se dirigent vers le bord anté-
rieur de la glande et disparaissent dans son épaisseur, ou elles se ramifient. Ces
artères, ainsi que leurs hranches de division, sont éminemment flexueuses, con-
tournées en spirale, plus ou moins pelotonnées sur ellcs-mcmcs ce sont de véri-
tables <M'es Ae~cmes. Après s'être anastomosés en arcades, a la limite des deux
portions médullaire et corticale, elles pénètrent dans cette dernière et viennent se
terminer~ en partie dans la fausse albuginée, en partie et surtout sur les parois des
folliculesde de Graaf, ou elles forment deux réseaux un réseau externe ou roseau
p~t'ifoHicuhure, à larges mailles, situé tout autour du fu))icutc; un réseau interne
ou intrafolliculaire, à maiiïcs beaucoup plus serrées, situé dans la tfn'que interne.
Les maiUcs de ce dernier réseau arrivent jusqu'au voisinage de ht membrane gra-
nutcuse elles n'en sont séparées~ en e)ïet, que par l'épaisseur de )a membrane
!);is))c. Rappelons, en passant, que, st<i' les fotficutes an'ivccg a i'etat de matut'tié,
!s vaisseaux sanguins font complètement défaut au niveau du pute externe ou
sUgma, là où doit se produire l'éclatement de la paroi folliculaire.
2" Veines. Les veines de l'ovaire, issues des réseaux capillaires précités, se
dirigent vers la portion médullaire de l'organe et, en s'anastomosant fréquemment
entre elles, y forment un riche réseau. Ces veines, toujours fort nombreuses, sont
d'autre part d'un calibre irrégulier, plus ou moins variqueuses, diversement cnrou-
tcf's et pelotonnées (fig. 678). Unies aux artères et à des faisceaux de fibres
listes qui se continuent avec les ligaments de l'ovaire, elles forment au centre
do l'organe et jusqu'au niveau du hile une masse considérable (&M~&e de ~'oua~'e),
que HouGEf a cru devoir considérer comme une formation érectile. Les veines qui
émanent de ce réseau sortent de l'ovaire au niveau du hile et, se mêlant à un
certain nombre d'autres qui proviennent de l'utérus, remontent vers l'abdomen
en formant le plexus Fam~M/wme. Nous savons, pour l'avoir vu en Angéio-
iogic(voy.):. H), que ce plexus ni)ouHt ~nnc veine unique, )~ t)smeM<ë?'
ouo'<eM)!c, et que cette veine vient ensuite s'ouvrir elle-mème dans ta vein~'
renaie, pour te cote gauche, et, pour le côte droit, dans ta veine cave inférieure.
3" Lymphatiques, Les lymphatiques de l'ovaire ont été injectes par)hs sur in
vache (f/e&e?'< /~<M c/es .S'MM~e<A«')'eM-e/<ocAs, Arch. f. mikr. Anat., 'I8CS~. Us
prennent naissance sur les parois des fotticutes, tout autour dcsquc)s ils for)u~'))t
un riche roseau. Ce réseau entoure te fotticutedans toute son étendue, excepta sur
son sommet, c'cst-a-dirc sur le point ou s<; produira pius tard la rupture. )jcs tym-
phatiqucs sont également très muttipties sur les parois des corps jaunes, Les
troncs et troncutcs qui émanent des réseaux d'origine so portent vers la portiun
meduttairc et de ta vers le hitc, ou ils sont ordinairement condens6s en cinq ou six
troncs. Ces troncs, se metant au cordon vasculaire utëro-ovaricn (tig. 73~),
remontent vers t'abdomen et, finalement,viennent se jeter dans les ganglions tom-
baircs au niveau ou un peu au-dessous de t'cxtremite inférieure des reins. t)';q))'s
tes recherches de BxUMX~, tes ganglions auxquels se rendent tes tymphatiq~
ovaricns seraient auL nombre de 6 a [0, échelonnes en avant ou sur les cote-- de
t'aortc, depuis ta bifurcation de ce vaisseau jusqu'à t'originc des artères ren!
4" Nerfs. Les nerfs proviennent du plexus ovarien, qui accompagne t'ar~'n'
de même nom ils se composent, en partie de hbres il myctine, en partie de fibr'
dc )~emak. Connue les vaisseaux, ils pendre!)! dans t'ovaire au niveau du hik' ~'t
se dirigent ensuite vers la couche corticatc, en se divisant et se subdivisant eu 'trs
rameaux de ptus en ptus tenus. La plupart d'entre eux, /<<e/s rascM/~M'e.<, se pcnieni
sur tes vaisseaux. D'autres, /~e<s MO~eMrs, se terminent sur tes faisceaux muscutnir~s
du but))e. Un troisième groupe, cntin, /{<e~ ssHM~s, se terminent, en partie sur
les follicules (ce sont les He;s /CM/fwes), en partie par des extrémités tib'
dans le tissu conjonctif de l'ovaire jusqu'au-dessous de t'epithetium ovarien.
Les filets fotticutaires, déjà signâtes en 't864 par LuscuKA, ont été retrouves, ''n
1~6, par Enscu)';)) sur t'ovaire de la tapinc, de la brebis et de ta vache. )'s
récemment, de 1892 a t896, ils ont été décrits a nouveau, chez divers mamniiter~
par RmsH, UE'rztL's, )t)!)u'')' A[.\xt)).,
WtXT~tUAn'Htt. i~eur mode de terminaison n'est
pas t~
encore comptetenK'ttt etucidc Kn~E et ))~iu.'t.' ont pu suivre leurs ubrittc''
minatcs jusque dans t'epaisscurde tamemtjranegranuicuse, mais ces terminai
sons intcrepithétiates n'ont 6te retrouvées ni par KHTXnjs, ni parMA\'))[.. Leur exis-
tence n'est donc pas encore nettement établie.
Tout récemment (t896), EusABET)) WtxrEtUfA'/rEf), en utilisant la méthode d<'
(ioLGJ, a rencontré sur l'ovaire delà femme des cellules nerveuses qui, ici comme
ailleurs, ont la signification de petits ganglions périphériques. Ces cellules, qui
occupent la couche médullaire, se disposent pour la plupart le long des artères.
Elles ont la plus grande analogie avec ces cellules sympathiques qui ont été
décrites par CAJAL dans la tunique musculeuse de l'intestin (voy. /M<esMMs). Dans
leur ensemble, elles forment une sorte de ganglion diffus, le ganglion Mt<)'a-
~s~'eK de W)NTEt)HALTE<(, lequel a vraisemblablement pour fonction de régler
) apport du sang dans l'ovaire.
A consulter, au sujet de l'ovaire, parmi les travaux récents HASSE, Beo&ae/t/. K&e)' di'e ~a~e
f~rB~~e~eK/e !'m weibl. Bec/MMe:M.~ctM.?e, Arch. f. Gynak., 18i5 Scnut.'rxE, J?;«' A'<'?o:/n?s<
pon (~e)' /.a.?e f<e)' Eingeweide t)K Met&<. Dec/tcM, Arch. f. Gynak., 1878 MAC LEon, Coy!&M-
~<c/e
ft ~'f/M~e f/e la de l'ovaire des MaM;):e?'es, Arch. de Riol., tSSO, p. 241, et 1881,
p. )27 VAN BEKEDEtf, Co~<&tt/o): à /'<'<;M<e de la 4'<t'M<«)'e de l'ovaire des maH!H:c)'M,
A~'h. de bio)., 1880, p. 473 CnAXMLU. No<e SM/' ~< ~<)'«e<M)'e (les eot'p.syauMM. Gaz. méd.
Paris, 1880 CADiA'r, /)e la /'o)'ma<toM t/MOUM<<)! el de t'oMtfre c/(e: <es M)a)HM'e''e.f, C. it.
,\<.id. des Se., 1880 Du .«È,\)E, ~e /'o)')na<!OM des o~M/sx el des fes:cM~ de </e M<'fM/ Gaz.
nh''). de Paris, 1880; Du MÊME. De /o)'HM/«M. chez ~emt;'yoM e< e/<e: <*af/M//e, (les vésicules
de G)'aa/ Journ. dé l'Anat., i88t SoiLus. ZM)' JM<M'p/)< t<es Otxtfitons, Arch. f. mikr. -\nat.,
))<!« )[ts,e /.a~e</e<'R!'e~<oe~<' in </e'' ~e/&c/;e)t Aei'c/'e, Arch. f. Anat. u. t'hysiu)., iSS)~
ht. SixËTY, De l'existence (/e cellules e/)/tt:«/M fi cils u!<a< & la ;w/ace de <'o!'a~'e ?io;
MtM<</e la femme, Gaz. f~ud. de Paris. 1882; D'ANns, De !'ep!</ië<'Km otwtM, Th. Pitris, i88~
f!E)t)E et Cuxxf, Co!!<)':&«<o alla ~Ha<om)a (/c/<'oM''i'o </e~<t f/o~<!a ~)'aft</a, Revista ctinica di
Hotugna, 1884 HoMrn.jVMOfeOMe<'t)a2!OMe sM//a ~M//<«'<t<e«'ot'ata «tnana. Soc. tost'. di Se.
nitt.. 1885; SvM)KGTM<.OK <e po.s)<!o;; o/'</<e u~o'M~ o!i<< ofa)'<e~, etc.. Edimb. med. Journ., 1S8C;
~o)))xsû!<, ?7;e position a~M/peW/onea~ ~'e<a<!oH~o/'</<e mamHM~Mtt OM)' Joum. ofAnat. and
rh\io)-, <887 VAH.t'i. S~tM~o;! et /);'o~p~«~ des ouao'M, Th. Paris, d887 Tt)OHpsof.
ff~e)- Vo'an~e/'MnyeM ~c<' 7'MteM MH<< Offo'tOt !)t de;' .Sc/tM'a)t.e;'A'c/M<< <M~ :')t /'«er/<e;KM!,
Zritst hr. f. Gcburtsh. u. Gynako)., 18')0 !<AGËL. ZM)' j4t«f<. <<es mensc/tt. Jne'<o<-x. Arch.
f. Gyaako)., )890 P,u.ADt!iO, 7 poti/t i?t<ece</M/f«'' <<'a uofo ooat'tco e le ce//t</e /'o/~co/«''< e la
/«;<:<o)!e deMa 20H<ï pellucida, Anat. Anzcigcr, 1890 PETrrptRKHE, C'e&p;' </fM ~tM<M.~ctt
teH ~<Y<NM/OMM//eH <cA <e ~o/M pe~MCK/a mgHscM. Bte' tlissort-, Leipzig, <890 VEt'E-
L);n..Yc;<e)' meHMMA<OMa)'ie< Norsk Magazin for tacgcvidcnskahon. t890 RKtSE, D/e
/eio'f;! A'e)'ten/'axc< MM<<
An.t<- Anzeiger, t89i
!e BH~Mn'/eM <m OMa;Mn: c/e'' .Sn~/e~Afc/'e «. </M ~Vet!~c/<CH.
Bu~s, Kee/t. c~p<mp)t<. ~M;' la sen.s)&<tt<e de <'oM<t;'c, Acad. de
Hu!))C, J89I i)EK).p. {/e&. f/. /e!n<M'eH ~e;a;< f/e<' j\'et'fe<t m ~<CtW<op~ </<'x ~eHM/feH.
XcH-rhr. f. Gcburtsh., 1894 MAKUL, t/e&. /t?!0)'f/HKM'/ u. /~M<<t~Mn'M!eMe </o' A'c~'t'eM t<t Otv<-
rtuuf, Arct'.f. CyniUf., )89S MAHTtN, XM)' Topo.'yt'ftp/tte ~c<e<M<<)'«~e,Xcitschr. f. Gcburtsh.
u. Cynak.. 189C W)~<KitHALTEX (Ehsabcth). Knt x</mpa</tMc/<ct' Gatt~/tOK <nt M)ensc/<~tc/t~)t Ova-
itMM. Arc)t. f. Gynfik., i89S; )n;~n. Gtt< es etM x)/M!pa</«<t'/tet' ~<!tt~!<oM in M!C<~e/t<. Ova-
fx;M. ibid.. 1896;–W.u.i)E\E[!,D'e/.o~<; ~M7Heo<ocA-Zeits<;hr. f.Cehurtsh., )8')6; Du MÊME.
f~('rf/;e l'ossa OMH'tt, Verh. d.anat.Gcs.,189C;–SoHorrA.Ue6.(~teBfMun'if (to'Corpus !<;<eMm
tf; </f< MaMs. Arch. f. rnikt'. Anat., 1896 Du MEME, {7e&. ~t'e R</<H. </M Co<)«A' /M<e;<Mt tetM Ka-
Mi<ic/;e;i. etc., Anat. !!cftc. )7t)7 –JA'iOSfK, D'e~o/e</e<oMMM. eine xe<<M;f'x ~e<t«~'n
~<e.
f/f;' Areh. f. mikr. Anat., 1897 ))u M~ME, Topo;Ste~c/t or ~e <<e;' M)«M o/' ~te
pfh'tc cavily, M))'</t special ;'e/'e)'eMce <o lhe utVo'MH yroot'c. Juurn. uf Anat. a!td Physich.
cot. XXXII, t897 UAMMMSCULAG, Dte ia~/e des B<'e''A'<uc<s, Xcitschr. f. Gchurtsit., )897
XcchEKKAXD)., Uetet' OfaWft~ose/te)), Wien. med. Woeh.89~ DuNEME, Xin- M< ~)M/. </o'
'~w «;«atc/t< Anat. Hcftc. 1898 PALAMXO, SM;' le lype de s~'uc~Mt'e de l'ovaire, Arcit. ital. de
~ioh~i' )898 CAttKStiY, ~M <</aMe/t< <t/);)enf<!<;M~-oM<eM, BuH. Soc. anat.. 1898.. RABt,,
f!ttf<. ~M;' YjM/o/. f/M~M/oc~ des ~M~eAcK «. <<e<' St<«j/e</t<ere, Anat. Heftc, 1898 PttEXAxr,
tv</cM)- ?HO)-p/t. du corps jaune, Revue générale do Se., 1898 JUm'uxs, t/e&. <<<e L~mp/i~e-
/"Mf f/c<' M-etM. Ge/<a/M,ctc., Arch. f. Anat. u. Physiol-, 1898.
ARTICLE Il
TROMPE UTÈtUNE OU OVtDL'CTE
Les trompes utérines ou trompes de Fatiopc (allem. ~~et<e?', angl. ~~opM?!
<'f<'M~ sont deux conduits, l'un droit, l'autre gauche, qui s'étendent de l'extrémité
''xterne de l'ovaire à. l'angle supérieur de l'utérus. Us ont pour fonction, au
moment de la ponte, de recueillir l'ovule à la surface de l'ovaire et de le trans-
porter ensuite dans la cavité utérine, où il se fixe et se développe s'il a et~
fécondé, d'où il est expulsé au dehors dans le cas contraire. La trompe dévier
ainsi pour la glande génitale un véritable canal excréteur de là le nom d'ovi-
~Mc<e (de outtm, œuf et e!Mce?'e, conduire), qu'on lui .donne en anatomie comparée
et qui tend de plus en plus à s'introduire en anatomie humaine.
§ 1. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
1" Situation et moyens de fixité. La trompe utérine est située dans l'aileron
supérieur du ligament large, entre l'ovaire qui est en arrière et te ligament rund
qui est en avant. C'est elle, comme nous le verrons plus loin (p. 876), qui constitue
le bord supérieur du ligament large.
Tandis que son extrémité interne se continue avec l'utérus, son extrémité externe
donne naissance à un tout petit
cordon, moitié musculaire, moitié
conjonctif, qui t'unit à t'ovaire et
que nous avons déjà signalé a. pro-
pos de ce dernier organe c'est )c
M~MHeK< <M&o-ouo'M (fig. 68),9).
La trompe est donc maintenue en
position 10 par sa continuité avec
l'utérus 2° par son emprisonne-
ment entre lesdeux feuillets du liga-
ment large 3° par son iigatncnt
tubo-ovarien.
Ainsi fixées, les trompes utérines
ne peuvent, dans les conditions phy-
siologiques ordinaires, abandonne)'
la position qu'elles occupent. Mais
elles sont très mobiles sur ptace,
surtout dans Jour portion externe
c'est ainsi qu'elles se portent en
arrière quand le réservoir urinaire
Fig.679. se dilate, qu'eiïes s'abaissent quand
L'tUMus et, la trompe, vus d'en haul (schéma do des anses intestinales remplies
de
la fi guœ 665, p. 785). matières fécales pèsent sur elles,
i,d6h'oiLsuj'~ricu['2,symjthysc))ubiennc.–3,vessie.– qu'elles se dëptaconten avant ~nand
'uK'rus.–S.rcctum.–6,cavuH)[n'cut<'rin.–7,iigamcnt
rond, avec 7', sa brancitc pubienne;?", sa branche infc- ces mêmes anses intestinales s'amas
rictn'e. S. trompe et son paviUon. 9, cavum rtLro-uMrin.
10, ligament )argc. t Jigatncnts u~'ro-sacr~s. t2, cnt-dc- sent dans le cavum rétro-utérin, etc.
sac de Dougtas 13, Ctd-do-sac vtsico-uKrin. 14, cul-de-sac
pt'cv~sica). )S, aor~c. i6, vcino cave i)it'6ricurc. 17, vais- Nous ajouterons que, dans la gros-
seaux itiaqucs primitifs. i8, vaisseaux fnpogash'iqucs. sesse, les trompes, comme t'ovaii'f,
t9,vaisseauxi)iauucscxLct'ncs.
s'élèvent avec le fond de t'uteru:-
dans la cavité abdominale pour redescendre, après [ accoucnemcnt, dans ta tushc
iliaque d'abord, puis dans l'excavation pelvienne.
2°Direction. Suivies de leur extrémité interne à leur extrémité externe, !c~
trompes nous présentent tout d'abord une direction nettement transversale, et
cela jusqu'à la partie moyenne de rovairc. Là, elles s'infléchissent en arrière et,
après un trajet fort court, elles deviennent de nouveau transversales pour se por-
ter de dehors en dedans. Elles décrivent ainsi dans leur partie externe une sorte
d'anse (fig. 679,8), dont la concavité, dirigée en dedans et en bas, embrasse l'ex-
[rëmité correspondante de l'ovaire.
Hectilignes dans leur tiers interne, les oviductes nous présentent, dans le reste
de leur étendue, des ondulations et même de véritables flexuosités, qui, d'abord
légères, s'exagèrent au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'extrémité externe
f!u conduit. Ces Hexuosités varient beaucoup suivant les sujets cites sont, en
générât, beaucoup plus prononcées chez l'enfant que chez l'adulte.
3° Dimensions. Les oviductes, flexueux dans la plus grande partie de leur
rendue et contournés en crosse à leur extrémité externe, présentent naturelle-
fnent des dimensions longitudinales bien supérieures à l'intervalle qui sépare
en ligne droite l'angle supérieur de t'utérus des parois latérales du bassin. -Leur
tongueur est, en moyenne, de 10 a '12 centimètres. BEIGEL, dans de nombreuses
mensurations pratiquées sur le cadavre, a trouve comme minimum 4 centimètres,
et comme maximum 17 centimètres. De son coté, BABKow, sur 40 oviductes, en a
trouvé cinq qui mesuraient de 52 à 78 minimètres, sept de 78 à iOS mi))imëtrc:
vingt-cinq de 108 à ~80 millimètres, trois enfin de 150 a 180 miiHmètres. Leur
diamètre, qui est de 2 ou 4 millimètres au voisinage de l'utérus, augmente gra-
duellement en allant de dedans en dehors il atteint, au voisinage de l'extrémité
externe ou ovarienne, 6 à 8 miUimètres.
Corps.
2° Le corps de la trompe, qui continue la portion interstitielle, se
f~g.'ge de t'utérus entre le point d'émergence du ligament rond et celui du liga-
meut de l'ovaire, mais sur un plan un peu plus étcvé. Nous verrons d'autre part,
dans ['articte suivant (p. 830), que ce point d'implantation de la trompe sur i'uté-
rus se trouve situé sur le même plan que le fond de cet organe chez la nullipare,
.1 10 ou )2mil)imètres au-dessous chez la multipare.
Lecorps de tatrompesesubdiviselui-même en deux parties distinctes qui dif-
férent d'aspect et de voiume (dg. 680) une partie interne (3'), appeiëe isthme
une partie externe (3"), à [aqueHeHENLE a donné le nom d'ampouie. –L't's<Me,
ainsi appelé en raison de son petit calibre, répond à la partie rectiligne du con-
duit. Il mesure 3 ou 4 centimètres de longueur sur 3 ou 4 miHimëtres de diamètre.
10 6 il ?
Fig.680.
La. trompe (le Fallope, vue par sa face postm'iouro (côté droit).
i. u~rus. 2, portion intct'sU<icUc de ta h'ompc. 3. sa deuxième portion ou corps, avec 3' t'isH)mc i'inn.
poule. 4,sa troisième porUon ou pavillon. 5. frange ovariquc. <i. ovaire, (''rig'në en arrière. 7. Hg.uoent
tubo ovarien. –8, ligament ullro-ovaricn. 9, tigamcnt.large. 10, aitcron po~cricm'. H, aiicron sut"rt<'urou
tn6so-satpinx.
Il est cylindrique, dur au toucher, d'une consistance qui rappelle jusqu'à un cer-
tain point celle du canal défèrent. L'aMtpOM~?, beaucoup plus large, puisqu'cfte
atteint jusqu'à 8 et 9 mittimèLres de diamètre, est également plus longue rHe
mesure, en effet, 7 ou 8 centimètres, soit les deux tiers de la longueur totale de i'ovi-
ducte. Elle se distingue encore de l'isthme par la constitution de sa paroi, qui est
plus mince, et par sa consistance, qui est beaucoupplus moHe. Elle en diffère C!
morphologiquement, en ce qu'elle est un peu aplatie d'avant en arrière, irrc~u!i~-
rement catibree, fortement flexueuse et parfois même, surtout dans le jeune nge,
plus ou moins enroulée sur son axe a la manière du tube d'un limaçon.
Envisage au point de vue de ses rapports, le corps de la trompe établit la limite
(fig. 679) entre le cavum rétro-utérin et le cavum prcutérin. H répond aux anses
intestinaies. Il peut aussi, dans certaines conditions, entrer en rapport, en arrit't'e
avec le rectum, en avant avec le réservoir urinaire.
3°Pavillon. Le paviHon(M!.o?'SMSdiaboli des anciens anatomistes) revèt la
forme d'un large entonnoir, dont l'ouverture, par suite des diverses inflexions que
décrit le segment externe de la trompe, regarde habituellement en bas, en arricrc
et en dedans. Du resté, il représente la partie la plus mobile de la trompe sa
position varie beaucoup suivant les sujets. C'est lui qui, au moment de la rupture
d'une vésicule de de Graaf, se porte vers la région de l'ovaire occupée par cette
vésicule, pour y recueillir l'ovule et le diriger ensuite vers la portion tubuleuse de
l'oviducte. Le pavillon de la trompe, en raison de sa forme (ng. 68t,6), nous oure
a considérer une surface extérieure, une surface intérieure, un sommet et une
hase
a. <S'M?'<eec~e?'/eM)'<?. La surface extérieure continue la surface extérieure du
corps de la trompe. Comme cette dernière, elle est lisse et unie, d'une coloration
hfanchâtre, partout recouverte par le péritoine visccrat.
b. 6'M~sce Mt<ert'eM)'e. -La surface intérieure, qui fait suite a la cavité de l'am-
poule, est beaucoup plus irreguUèrc que la précédente: nous verrons pourquoi tout
à l'heure. Elle s'en distingue, en outre, en ce qu'cHc a une coloration rosée et
qu'eHe est tapissée, non plus par te péritoine, mais par une muqueuse, continua-
tion de celle qui revêt l'intérieur de la trompe proprement, dite.
c. <S'om.Hte<. Le sommet du pavillon est représente par un oriHcc arrondi, qui
nous conduit dans l'ampoule. Cet orifice (tig. 681,7~, targe de 2 ou 3 mHHmètres,
est l'orifice abdominal de la
trompe (os<ïMM abdominale).
)f s'ouvre, comme on le voit,
Les trompes utérines sont creusées intérieurement et dans toute leur tongueur
d'une cavité tubuteuse, dont le diamètre augmente, comme celui do )a trompe cHc-
même, en allant de l'ostium uterinum vers l'ostium abdominale. Dans la portion
interstitielleet au niveau de l'isthme, ce diamètre est de! mittimetre a'1 miHimctr'j
et demi; a peine permet-il l'introduction d'une soie de sanglier. L'ampoule, au
contraire, plus large, plus extensible, se laisse facilement pénétrer par une sonde
de moyen calibre.
La cavité tubaire ne possède aucune valvule ou formation équivalente les
liquides ou les corpuscules solides peuvent donc y circuler dans les deux sens. Pnr
contre, elle nous présente sur sa paroi un système de plis longitudinaux, it dispo-
sition bien spéciale (fig. 682 et 683), qui s'étendent sans interruption de son extre-
mité interne à son extrémité externe. Dans la portion interstitielle, ces plis, encore
m'n accusés, se réduisent, a de simples crêtes, à peine saiHantes et scparccs Ics unes
~!cs autres par des sillons peu mar-
ques. Elles augmentent gradueHc-
menten nombre et en dimensions en
passant dans la région de t'isthmc,
<'t acquièrent dans l'ampoute leur
maximum de développement. Arri-
vées a l'ostium abdominale, elles le
franchissent pour venir se continuer
avec les franges du pavillon.
f.cs plis longitudinaux des trom-
pes sont très variablcs dans leurs
dimensions et certains auteurs les
'Hviscnt a cet égard en petils,
~<Y<H< et M:oye)!S. Les plus petits
--ont de simples saillies linéaires a
pt'ine marquées. Les plis moyens
présentent de 2 a 3 minimètres de
hauteur. Les plus grands atteignent
ou 4 millimètres de hauteur et
m'mc plus on en voit toujours un
certain nombre dépasser plus ou
moins l'axe du conduit tubaire et
-~tevcr parfois jusqu'à la paroi op- t-'ig.C83.
)~<-ee a ccUe qui leur a donné nais-
Cmtj)c t)'ansvcrsa.)c <te )!i trompe 'k FitUopc (pra-
sance. Ces derniers plis présentent ti<[UL'etjmnhca.Ut)e)ist))<)]c(<)'!t))r<sSc)L\tER).
sur rune et l'autre de leurs deux Aut).isdp)attp:urcsc\<]"t)cco)nntencc)ncn~ttet'attcron
faces des plis secondaires qui, à leur suj'f'ricurdu tigamcnt hrge ou m~so sat))im (m voit ncttcmpnf.
sm cfttc cou~c. les j'toton~Ctncnts irW~uïiers que la mu'jupu~c
cuvoic dans
t"nr, se hérissent de plis plus petits t'Ftn''cict.fortcH)entanfractueux.
tu)ni~'t'p du conduit. !cqupt, de ce fait, est trL'$
§ V. VAISSEAUX ET NERFS
AHTtCm Ht[
UTÉRUSS
t-'ië.MM.
LosvisCfrc:;in)iU.-))t*)\iMns<tot~tctt)n)t'us))cnhi).utp!n')c~<)'~itsu(<ctit')n'.
(Du c't6 gauche~ t'o~aire el la tro'ttpc ont été ~t'i~ncsft) haut tt'rs ).t fo-c iïiafjuc.~
t. ~<"si: 2, fosscllcs paravésicalcs. utérus. i, ti~at')f)d tar~c. tigaotf'nL t0ï)d. -'cn~a~fan) dans
k'ca!ta)ittguiHat<'Lsctftrut'~uanLpout'Vt'nit'suHac!)Ct'auj)ub)S))a)'-csfa!-e('auxnttt'fncs(5\Mt'tctt<tt~ft
.t .'rattdc t('n'c par ses faisceaux cxtct))cs G, troxtt'c dutitf cil )ttaec. )'m~cant 0) atrtc'rp dans ta fosscU~
't-mquc.–7,otan'c~aueht' S.)'orttOtt)<'f(ttft)a!cdttc<)tûttt)jufM'hicH.
«fa. f, tigaments uh*'f0 sact<s. tO. vaisseaux u~'ro-o\ari)t.s. !L am'c
c continuant en bas avf'ctcrcc-
\einc cave info'tcu'e.
'aisseaux itia<;uc5 pt'in)Hifs. )4, vaisseaux Hia~ucs externes, i~ vaisseaux Ha<)ucs it)tcr)!cs. ))j. uretère.
péritoine. t~, cut-dc-sac vcsico-utciin. )9, eut t)c-sac recto-vaginat ou u)-dc sac le Dougîas. ~0, paroi
iti'!oa!i)ta)c. ~0', pctH optique. ~), quatriômc vcrtcbrc tond'airc. pufi~. ~3, t'soa- .tt, carré dfs
)"f)the~. Hsstt cct)n!o-adipcuxsous-péritonéal, cotMpris dans iatH~k' 'jue forftic<t !c psoas et ic t:)u.sc)c ifia~uf.
tuasse sacro-tombairc.
A~/M~ (Longueur.
Largeur.
]t~SCttKE
67
M
AttAt
70
30
RUHOtS
G7
46
UEKLH
70
45
IttCHitT
63
4S
SAPfHY
M
40
?
MOY~
4)
M~/w~M (Longueur.
Logeur. 91 70 75 95 M M t~
60 4t 49 M 4~ 43
Nous voyons, par ce tableau, que )'ut,ërus mesure en moyenne: 1° chez les nuiï'-
pares, 6 ou 7 centimètres de longueur sur 4 centimètres de largeur; 2° chez tes
multipares, 7 ou 8 centimètres de longueur sur 8 centimètres de largeur.
Les dimensions respectives des deux segments de l'utérus, le corps et le col,
varient beaucoup selon les âges. Chez le foetus et chez l'enfant, le col est plus
développé que le corps il représente environ les trois cinquièmes de la longueur
totale de l'utérus. A l'âge de la puberté, le corps s'ëtargit et s'attongc, de telle
sorte qu'a l'âge adulte, chez la nuttipare, il présente une longueur égaie et même
!)n peu supérieure à celle du col. Chez la multipare, le corps possède des
dimensions plus considérables encore sa longueur, toujours supérieure a, celle du
eu), représente maintenant les trois cinquièmes de celle de l'utérus. C'est, comme
un le voit, la même proportion que chez l'enfant, avec cette différence essentielle
que le corps a pris la place du col et vice versa.
L'épaisseur de t'utérus, à l'état de vacuité de l'organe, mesure de 2o a 30 mitti-
mètres.
5° Poids. L'utérus nuttipare pèse, en moyenne, 40 à 50 grammes. Chez la
t'f'mmo qui a eu des enfants, il est beaucoup plus lourd son poids moyen est
de 60 à 70 grammes. Le poids spécifique du tissu utérin est de l.Oo:
6" Consistance. Après la mort, l'utérus prend une consistance ferme, comme
t~ut corps musculaire qui, de l'état vivant, passe à l'état de rigidité cadavérique.
Mais, pendant la vie, cette consistance est beaucoup plus faible les parois de
t'organe sont alors assez molles et assez mattéabtcs pour permettre aux intestins,
)\'<nptis de matières fécales ou simplement dilatés par des gaz (DE)'AUL), d'y laisser
h'ur empreinte.
Fi~.6')[.
L'uUh'us et ses i'mncxcs, vus ptu' leur t'~cc nmiccicu)'
(Du cot.6 gauche la trompe es), r~ctin~c en bas, pour montrer i'ovairc qui a ~t6 t'~ct'cmcnt aLtit'u en haut.)
t,c(n'p5<.)ct'uL6t')js.t'GCOm'crtpa.t')c[)t'')'i),omc.–2,soticot.a.vcct'orif[cccx).Ct't)G.va~in,do))tl.t)~r')'
ant6['ienrc a ~(. r~st'-fju~c. 4, ovntrc gauche. itg~mcnL u~t'o-ovai'iot. C, (rompe, :m'c C'~ son j'anfiot).
7, rrangc ovariquc et, H~ament. tuho-ovfn'icn. 8, hydaLktc do ~torgag)n. 9, f'gumcnL ro))d. 1~. H~mx'nt
Jargc, a\'cc c, ses trois aficrons, antcriour, tno\f'n cL jtostcrïcm'. <f, Ccm~cf post~t'icut' du Hgamotf Jaf~.
i2, vaisseaux uLcro-ovaricns. i3, vaisseaux o~rins. –(On aperçoit, par tf'anspat'Gnco, sous te p6)'Uoi)tc, !ps'mn
ncnt.ionsdcsvcit)Gsu~)-incsc~d'ro-ovaricnucs.)
"M Fig.()93.
cutah'es forment des faisceaux ptus ou
moiuavotumineux, qui se dirigent dan~
tous tes sens, en s enchevêtrant avec ks
faisccàUx conjonctifs et les vaisseaux. \u
Cuupe SK.K'c du UginncnL k).rgo (côt.u dt'uit, niveau de la base du iigamcnt targe, la
sogntcnt.int,e''nti()c)u.cuupo). tame ûbro-vascutaire, qui forme corum'
~)ig!tmcnt,)argc,incc:t'.so~f':ui!teLK!)tcricur; te squetettc de ce ligament, se continue
–u)croHSU(K'ricurou
)".6ont'cui))c).j~osh''ricur.
)n6so-satj'n<x.aUcronan).(''ri(it)r.–t,aitcro)tt'os)Lt' avec le tissu cettufaire qui recouvre ;ipu
t'icur.–5,f,rotn[)c.–G,!i~anx'n~ond.–7,ovait'c, névrose pctvicnnc et, conséquent,
atec7',MMiinoctsci;vaisseau).8,v<sicuks<Jcdf par
Gra!tr.–9,arKT(!ut(''riuc.–)0. utérine!
avec celui qui entoure la vessie, te v:)giu
veines
)i,tissnccntdairo()nbassin.–)t!,Mt'e)cre.
et te rectum. De ptus, cHc entre en rcta-
tien, d'une part avec la fosse iliaque interne au niveau du détroit supérieur,
d'autre part avec la région fessière par la partie !a plus élevée de ta grande
échancrurc sciatique. Cette continuité du tissu cellulaire du ligament )argc avec
les couches cettuto-adipeuscs du voisinage nous explique tes directions diverses
que peuvent prendre les coHections liquides, primitivement développées dans
rcpaisseur de ce Ugament.
d. CoK/eMM. Outre les trois organes qui déterminent la formation des fila-
ments larges, ces ligaments renferment encore au sein de tcur couche cettutcusc
1° les deux artères ovarienne et utérine (voy. ces deux artères), chacune avec te
plexus nerveux qui t'accompagne 20 les deux plexus veineux ovarien et utérin,
qui chemincnt'avec les artères de même nom 3" des lymphatiques, provenant <h-
!'uterus, de l'ovaire et de la trompe l'uretère, traversant obliquement la base
du ligament )a.rge pour gagner le bas-fonds de la vessie (voy. ~'e<ë?'e); S" enfin,
une formation embryonnaire, le co~M <~e 7~~CMMtM~e/ que nous décrirons plus
loin (p. 848), avec quelques formations simHairas.
2" Ligaments ronds. Les Ugamcnts ronds (fig. 69i, 9 et (?4, J) s'étendent
<Jes parties antero-Jaterafes de j'u~erus a la région prepubienne. Aptatis d'avant
<'n arrière à leur origine, ils diminuent de hauteur au fur et à mesure qu'iis
s éloignent de l'utérus et prennent peu a peu ta. forme plus ou moins cyHndriquc
.)ui leur a valu leur nom. Leur longueur est de )2 a i4 centimètres; leur dia-
tnetrc moyen, de 5 ou 6 miHimètt'es.
.<. ÏH.UET E'r nA['t'onTS. Ils prennent naissance sur la partie antérieure et fate-
r.)!e de t'uterus, un peu au-dessous de )a trompe. Hs se portent ensuite ob!ique-
ment -J-
__1- en avant et, _f en dehors
_1_1_H- vers
t'orifice interne du canatingui-
na), s'engagent dans ce eana), le
parcourent, dans toute son éten-
due et, (maternent, se terminent
a la base des grandes tevres. Us
<cupent donc successivement te
bassin, ia fosse iliaque interne,
)c canal inguinal et la vulve. De
ht, icur division en quatre por-
)'«n! pelvienne, Diaquc.ingui-
natectvutvaire.
a. /~07-<OM ~e~t<?HHe. La
portion potvicnne (fig. 694, M),
<t:t)jorda}))atictatëra)e)nent,puis
ptus ou moins cylindrique, che-
t!)incdans t'epaisscurdu ligament
t.'rge. Elle s'appHque ptusspecia-
)'))<'nt contre le fcuiHet anté-
rieur de ce ligament, qu'cUc sou-
teve plus ou moins en formant </
uoe sorte de repli qui nous est r'ii!.<i!)i.
'f~j.'t connu, )'7~'OM ~H/e?'MM~ Lc)ig~fttcn)Mt)')<)uc<)tcd)-oi).<u')'.nhttut.
)~' tigamcnt ron() est en rapport t,)igamcnt rond, avec :<t.sa))0rtionpc)'ip))nc;t.sa))orticu
iliaque c, sa portion iuguinate d, sa ~tortidn valvaire. 2, M~ru-
.'ce niveau, en avant avec la 3, trompe, ~rign~c eu haut et en dehors. t, ovaire. 5, vcs-
vessie, en arrière avec l'ovaire, 8~ psoas-iliaque.
sic. 6, vaisseaux iliaques externes. 7, vaisseaux ovariens.
paroi abdominale antérieure* avec 9\ péritoine
''u bas avec te tissu cellulaire de (tarictat. 10, symphyse pubienuc. H. monl de Veuus.
)~, cut-de sac vcsico-utcrin.
)a hase du ligament large.
)'. 7'o~:o): ~M~Me. La portion iliaque (f!g. ,'# 694,.~m "1- 11..
b) s'étend 1,L
du détroit supe-
ri''(n' a forificc interne du canal inguinai. E!)c croise successivement et s~us un
an.iïie h-ès aigu la veine iliaque externe et l'artère de mème nom. Au moment d'-
s rn~ago' dans le canal inguinal, elle décrit une courbe dont la concavité, dirigée
') bas et en dedans, embrasse la courbe de sens contraire que forme a ce niveau
!<t j'ortion initiale de l'artère épigastrique.
/'o?'~OK M~MM!<~e. La portion inguinale (t)g. C94, c) occupe )<' cana)
i'muinat, qui lui est destiné. Elle abandonne sur son pourtour une série de tout
petits tendons qui s'attachent, d'autre part, aux parois antérieure, inférieure d
postérieure de ce canal et qui ont bien certainement pour effet de fixer le tigamen!
rond dans sa position.
d. Po?'<z'oM fM~aM'e. –Enfin, dans sa portion vulvaire (fig. 694, d), le ligamen!
rond, a peine dégagé du canal inguinal se résout en de nombreux f))ame~(~
conjonctifs, qui divergent aus-
sitôt à la manière d'un éventai!.
De ces filaments, sortes de ten-
dons minuscutcs, les uns se ren-
dent à l'épine du pubis ou mon~
à la face antérieure de la sym-
physe (ng. 695,2). Les autres.
et ce sont les plus nombreux, s<'
perdent dans la couche ce)tu)o-
adipeuse du mont de Venus
des grandes tevrcs.
.S. MstSTANCH. Le )igament
rond, maigre son faibtediametn-,
possède une résistance consid~-
rable i! peut supporter, sans.sc
rompre, des poids de SOO ou
600 grammes. nEunNïE)), dans
nombreuses expériences, ra vn
se rompre entre 600 et 900 gram-
mes, mais rarement au-desscos
de 600 grammes. Au moment~'
la rupture, laquelle se profhnt
ordinairement au voisinage de
t'orifice externe du cana)in~ni-
na), sa longueur s'était accru'' de
2a4 centimètres.
C. FOSSETTE )NGU!NAU'; I.:XT):)t'<K,
c.AKA). DE f\ucK.uans son long trajet, le ligament rond est accompagne par
péritoine jusqu'à. l'orifice interne du canal inguinal seulement là, la sér~'nsc
l'abandonne pour passer sur la paroi abdominale antérieure, en formant, au-devant
de l'orifice précité une petite dépression qui constitue la /'osse«e M~MMts~e c~o'HC.
(voy. Pe?'<0t?ie). Chez )c fœtus, au contraire, du quatrième au huitième mois,
péritoine se prolonge sur le ligament rond jusqu'à i'cpinc du pubis il i'o)')<]p
ainsi un long divcrticutum, qui occupe toute l'étendue du canal inguinal et que
t'en désigne sous te nom de c<!K<~ de A~MC/i:. Ce canal, cnticrcmenf, ana!ogt)c M
celui qui, chez l'homme, descend dans les bourses, s'obUtcrc peu a peu a partit'
du sixième ou du septième mois et n'existe ordinairement plus au moment do
la naissance. La persistance du canal de Nuck n'est pourtant pas très rare
CRuvEtmiH)! nous apprend que, pendant son séjour comme médecin a t'hospicc
la Satpetnére, il ra observe assez souvent chez les femmes les plus avanccfs f"
âge, et XtjcKERKAKnL, sur des enfants de un a douze ans, Fa rencontré avec uof'
proportion de 21 p. 100. Ayant examine à ce sujet quatorze femmes âgées 'k
vingt a soixante ans, j'ai constaté sur treize d'entre elles la disparition compt-'t''
otbitatérate du canal do Nuck. Sur une seu)c, une fomue at;('c df vingt-six ans,
le canot persistait à droite et à gauche, avec une pointe de hernie du cote droit.
.D. SïnucTUKE. Considère au point de vue de sa structure, le tigamcnt rond se
compose essentieHemcnt de fibres muscutaires tissci-, qui se confondent, a )eur
origine, avec celles de i'utc-
rus. A ces fibres tisses viennent
se joindre, dans la partie anté-
rieure du Ugamont, un faisceau
'Je fibres striées (fig. 696, 4).
Ce faisceau, homotoguc du cré-
master, prend naissance sur
Fepinc pubienne et s'engage
ensuite danslecana) inguinal,
ou il est. renforce, dans ia plu-
part, des cas, par un certain
nombre de nbrcs issues duu
j'eLit obtiqucct. du transvcrsc.
Ainsi cons[.iLuc, le faisceau
niuscutaire strié se jette sur )e
!igamcnt rond et remonte avec Cuupû U'u.nsvcrs.uc <)u Hg<nt)Ct~ r'tnd (<'<~ <!r<nt,
hiiducôtedct'abdomcn.itst' segment postericut' de la c'~tpc).
!rminc d'ordinaire sur la por- i, p~titoinc. 2, tissu cc!tutairc soMS-pri'iton~at. 3. )at?ecau~ '!<*
~tx'cs nutseutaircs lisses. 4, faisceaux <!c nhrcs ntuscutairc<. '-tri~f-s.
tion itiaquc mais i) s'arrête 3, ~t't~re du U~atMcnL rond. <)~ vt'inca du ti~ameut rond. 7. Hssu
ce)h')ait'citttct'stitic). S, S, tissu ccUn!air<'sou'~jaep))tau h~.mK'n) )"n't.
.issex fréquemment sur sa por-
~ion inguinatc, comme aussi, dans certains cas, on )c voit se protongcr '-ur sa
portion pe)viennc et se rapprocher plus ou moins de i'uterus.
Z. VAfssKAt'x E'r KHUb's. Le Hgament rond est accompagne par une artère, des
veines, des lymphatiques et des nerfs. L'aW~-e (aWt~'e (<M ~'<;aMeM< roM~)
jo-ovient de i'epigastrique. EUc est i'homotogue de !a funicutaire c!)ex t'homme.
t'res grëtc, mais constante, cHc s'engage avec )e tigament rond dans t oritice interne
du canal inguinal, parcourt ce canal dans toute son étendue et vient se terminer
dans la grande lèvre. Au moment de disparaitre dans (orifice interne du cana)
inguinal,artère du Hgament rond fournit un rameau récurrent, lequel chemine
d'avant en arrière dans t'epaisseur du ligament (ng. 69C, 5) et remonte ainsi
jusqu'à Fangte de t utérus, ou il s anastomose avec t'uterine et (ovarienne. Chemin
taisant, t'artërc du ligament rond et sa branche récurrente abandonnent de nom-
t'ienses coHateratcs, qui se distribuent aux éléments constitutifs de ce tigament.
Les uetMes (6), issues du riche ptcxus peri-nterin, cheminot, les unes a la
snrfacc du ligament rond, les autres dans son épaisseur. Ettes s'anastomosent
fréquemment entre cttcs au cours de tcur trajet et forment ainsi un véritable
(')exus. Les plus volumineuses sont munies de valvutes et ces vatvutcs sont
disposées de telle sorte que le bord concave regarde en avant, ce qui nous indique
oeUcment que la circulation s'y effectue de ('utérus vers ta paroi abdominale.
L' veines du ligament rond n'ont pas toutes la mème terminaison tes unes
(''ciHes co:M'<es) se jettent dans t'epigastrique ou dans t'iHaque externe; les autres
(oc/Mes ~OM~M~) s'engagent dans te canal inguina), le parcourent dans toute son
rendue et, se metant aux. veines de la paroi abdominale et des grandes tevres,
viennent s'ouvrir avec e))es dans)a fem")'a)e.sscx petites chex )e)~fant et même
chez l'adulte dans les conditions ordinaires) les veines du ligament rond se déve-
loppent graduenemont au cours de )a grossesse et deviennent ainsi, pour )e dégor-
gement des réseaux utérins, une voie supplante, qui peut, da~ns certains cas ou
les voies ordinaires sont plus ou inoins obstruées, acquérir une importance consi-
d~rabie. Les /M~M<</Mes du ligament t'ond aboutissent; soit aux ganglions
iHaques, soit aux ganglions de t'aine. Les ~e~s proviennent du rameau genitat
de la branche genito-cruraie.
3" Ligaments utéro-.sacrés. ligaments utéro-sacrës (fig. 697, 9), cncon'
Les
appe)és M~smeK<s~osM~eM?'s ou )'ep~s de DoM~~s s'étendent de ia partie postëro-
in~rieure de l'utérus à la paroi
postérieure du bassin.
~t.Tj)\JKt.–Usprennent nais
sance en avant, sur ta face posté-
rieure du col un peu au-dessous
det'istbmc.Deta.itsscportcnt
en arrière et, en haut, contour-
nent. ies parties latératcs du rpc-
tum et viennent s'att.ac))cr, sui
vaut, tes cas, sur )a Lroisièmc, sur
la deuxième ou sur ta première
vcrt.cbrc sacrée, imtnediat.cn~'ut
en dedans de t'articutaLion sacru-
itiaquc. On les voit. parfois s'cte-
verjusqu'ouprojtfontoircctmf~ttr'
ptus haut, encore, jusqula ciu-
quiemc tombairc, d'ou ic nom (te
~.i~~e?!~ M/0'0-~?H&<i!M'~ fp)C
leur avait donné Htjf.ctEn. D'au-
tres fois (et, ce fait m'a paru assez
F~.6t)7. fréquent, mais non
fl'(:CIUCtIt, 111a1S I1U17 constant),
COllstallt~; i!
I~
C-tupc- vcrUcu-tncdiarK de )tt partif tnl'cru'urc du bassin chez !a femme, pour tmmtK'r !cs rapjJOt~
de Fu~t'us avcf ic va~in. Ja v~sic et ic tcctum.
A, cmqmcfue vpt'tcbrc lombaire. if, promontohc. C'< C\ C" C' C~, tes cini~ vct)cLrp5 sacrées.
f' coccyx. H, symphyse pubienne. F, vessie.
). :un)Kndc rcctate- 2, vatvutc de Hous~n. 3, pot'Hcn attatc du rectum avec auus- t, sphincter h~pt'ttc.
~tinctpr externe. G, faisceaux ischio-coccygiens du ['etcvpm' de t'anus.
!hicn (prcnucrc pottion du t'cctu'u des auteurs). S, coupe de tan~c pch'ennc du coton. 9, intestin
)~ vcme ittaquc pt'in)itivc gauche. tf. espace pruv~si'*at.
K'
po)(io)t tcrnthmtc du cùtûM
t~ ptcxus ~cnicux de SantorinL :ncc t2\ ~eittc dor:-a!f
ctttorig. i3, !tga!ncnt suspcnscur du chtori~. f~~ ctitoris, avec tt*. son capuchon. tu, sa r.tcine paucttp.
)< corps de t'u~t'ns, avec i< sou col. t7. va~ht, ~vcc i7\ son orittep. 18, conahtetcm' de la vtdvp.
c!oisoH rcct.o-vitgina!c,avec t~ f-iisceaux rciro-Ya~naus du t'cicvcut* de t'anus. ~0, oriticc mfcneur de uretère'.
L't,sph)ucLer vésical. 2~, sphinctfr m'~Hn'at. nrcHtt'c, avec 23. m<at. m'mauf- .*t, vu)tc,a\cc:
~t petite ~rc: ~4', grande tcvrc- pennée. ~C, oura~uc. :î7. ~rand ~-ptptoon. 2~, tncscutfi'c- mec
t:a!)~!ions )n6sen~ri<ntcs. m3=!0-c~ton iÏio-pctvicn. 30, Ctd-dc sac recto-vaginaL avec 3')- une an-p
itt~tinatc descendue dans ce cut-dc-sac. 3t. cut-dcsacvcsico-n~rin. :U; p~roi abtonunate. ~3, mont
'<c V~nus.
qu'ils décrivent et qu'ils nous donnent comme représentant rëtat normal ils les
"nt, vues et bien vues. Qu'en conc~rc~ si ce n'est que 1 nterus n'a pas une situation
fixe.,qu'il est au contraire extrêmement mobile, qu'il peut être vertical on
horizontal et, entre ces deux positions extrêmes, occuper toutes les positions
intermédiaires. Cette extrême mobilité de l'utérus est bien connue des gynécoto-
gistes qui, sur te même sujet/mais à des moments différents/rencontrent t'utérus
dans des positions également différentes. EUc est la conséquence de la taxité d(~
ses ligaments et l'étude que nous avons faite précédemment de cet appareil liga-
menteux devait nous la faire prévoir. Sans doute, le col est assez bien fixe, d'une
part parses ligaments postérieurs ou utéro-sacrés, d'autre part par les connexions
intimes qui le rattachent au vagin et a la vessie et, par leur intermédiaire, au
plancher pelvien. Mais it n'en est pas de même du corps. Celui-ci ne possède, en
fait de moyens de fixité, que les ligaments larges et tes ligaments ronds. Les tiga-
ments targes, étant sotidaircsTun de l'autre, peuvent bien, surtout quand ils
n'ont pas ~té distendus parla grossesse, empêcher t'utérus de s'incliner fortement
àdroiteot à gauche mais ils sont impuissants a le retenir lorsqu'une caus~
quelconque tend & te déplacer dans le sens du plan médian, c'est-à-dire àt'incthx'r
du côté de ta vessie ou du côté du rectum. Quant aux ligaments ronds, nous
savons qu'ils sont toujours incomplètement tendus et qu'ils jouissent, du rcsU',
d'une grande extensibilité de l'aveu de tous, ils méritent assez mat le nom qu on
leur donne et, en tout cas, ils ne sauraient gêner le corps utérin dans ses dépla-
cements antérieurs ou postérieurs. Ji en résulte que te corps dé t'utérus est pour
ainsi dire en équilibre instable et, de ce fait, obéit a toutes les sotticitation-
quelque légères qu'eftes soient, qui te poussent en avant du côté de ta vessie ou 01
arri ère du coté du rectum.
c. CoMC~<oMS MtecaM~Mes des d'e/~acem.e)~ de ~'M~'MS. Or, ces sotticitations
sont pour ainsi dire continuelles. Elles proviennent de la vessie, du rectum et de
la masse intestinale
La vessie, en passant de l'ctat de vacuité a ['état de distension, repousse <'a
arrière l'utérus, qui se rapproche peu a peu de la vcrticatc, l'atteint et même h
dépasse. Puis, quand le réservoir urinaire revient sur tui-mêmo au moment de t.i
t
miction, t'utërus lui aussi revient sa position initiale, s'inclinant d'autant plus
en avant que la vessie se réduit davantage. Le corps de t'utérus se déplace donc,
sous t'influence des changements de volume de la vessie, alternativement d'avant
en arrière et d'arrière en avant ces déplacements s'effectuent suivant un arc
de cercte qui est place dans le plan médian et qui peut atteindre, suivant les ("M,
de 60 a TO".
Le )'ec<MHt, distendu par les matières fécales, peut à son tour refouler t'utén~ c'!
avant. Mais ce déplacement, d'origine rectale, est a ta fois peu prononcé ft
momentané peu prononcé, parce que les changements de volume que sub~
l'ampoule rectale ne sont pas comparables a ceux que nous présente le réservoir
urinaire momentané, parce que les matières fécatcs, une fois descendues dans te
rectum, sont bien vite expulsées au dehors par l'acte de la défécation.
Les anses ~t<es</Ma~ anses grêles et côlon pelvien, ont dans la statique de
'utérus une importance considérable, sur taqucttc, a tort selon moi, on n'a p:'s
Sufnsamment insiste sur plusieurs coupes de sujets congctés, ou l'utérus étail
manifestement déplacé, j'ai rencontré sur son pourtour des anses intestinales,
remplies ou non de matières fécates, dont la situation expliquait nettement ic
déplacement précité. Les anses intestinatcs, en ellet, qui pèsent de tout leur poids
sur les viscères contenus dans le bassin, peuvent, en comprimant de, haut en bas le
fond de t'utérus, modifier plus ou moins son angle de courbure. D'autre part, elles
s'insinuent partout ou elles trouvent un espace pour les recevoir c'est ainsi que
nous les voyons descendre, suivant les circonstances, tantôt dans le cut-dc-sac
vésieo-utërin, tantôt dans le cul-de-sac recto-vaginaL Or, il est a peine besoin de
taire remarquer que, dans le premier cas, elles refoulent le corps de l'utérus en
arrière, tandis que, dans le second cas, elles t'inctincnt en avant du côté de la vessie.
d..t/o~a~M 6~<?/ <~M <~cp~<ee/?MH< M<<?x. Dans ces déplacements passifs
que subit ['utérus sous t'influence des organes voisins, trois ordres de faits peuvent
se produire, constituant ce qu'on appctte des versions, des nexions et des torsions.
Dans les M7'S!OMS, t'utérus hascule autour d'un axe horizontal passant entre le
corps et le col il en résulte, naturellement, que les deux extrémités de t'organc s''
portent en sens inverse. Suivant que le corps de t'utérus se déplace en avant, en
arrière ou sur les côtés, le déplacement prend le nom d'aH~u~'sxoM, de ~'c~'o~
.s';OM et de ~a<<M'Ot)e~tOM, cette dernière se subdivisant naturellement en deux
variétés, la ~a<e?'ou<stOM ~'ût<e et la /a<oue?'.st'o~aMcAe. Dans les flexions par
déplacement du corps, cotui-ci s'incline p)us ou moins sur le col en formant un
.mgtc, t'SK~/e de /~c.EtOH, dont l'ouverture diminue au fur et a mesure que l'incli-
naison augmente. Ici encore, suivant l'orientation de l'angle précité, on distingue
les quatre variétés suivantes t'aH<e/Kt'on, la /'e<o/OM, )a/a~7'o/?e~<'OK ~'6~7<?
et la ~<o'o/ï:~oH gauche, dénominations suffisamment expressives par ettes-
memes pour ne pas avoir besoin de définition. Enfin, dans les <o?'s/&HS, t'utéru-
sut)it un mouvement de spire a axe vertica), mouvement de spire en vertu duquel
ses deux extrémités se portent en sens opposé. Du reste, cette torsion peut se faire
a droite ou à gauche, créant ainsi deux variétés la ~c~'o/ot'St'o~ quand la fac''
antérieure do i'utérus regarde à droite et la /.BUo/ors<oM quand elle regarde a
gauche. Les torsions de t'utérus existent rarement seules cHcs co'fncident le plus
souvent avec l'un des déplacements précités, principalement avec les rétrover-
sions. Aux déplacements que nous venons d'indiquer, it convient d'ajouter une
dernière variété, dans laquelle t'utérus tout entier, le col comme te corps, se porte
a droite ou à gauche de ta ligne médiane, -t'en ai observe tout récemment Ijan-
vier 1894) un exempte très net sur une femme de quarante-cinq ans..(c pratiquai
sur ce sujet, après l'avoir congcté, une coupe vertico-medianc et je constatai, a
mon grand étonnement, que le trait de scie, quoique passant exactement par la
-vmphYsc pubienne, n'avait pas intéressé t'utérus celui-ci, tout entier, se trou-
vait dans le segment gauche de la coupe. Ce fait est d'autant plus instructif, dans
l'espèce, que la femme chez laquelle je t'ai observé était vierge encore, malgré ses
(juarante-cinq ans, et qu'on ne pouvait attribuer a une grossesse antérieure te
ftachement considérable que présentait chez elle le ligament targc du coté droit.
D'autre part, l'excavation pelvienne, dans sa moitié droite, était rcmptie par des
anses intestinales et c'csf vraisemblablement ce paquet intestinal qui, en descen-
dant sur la droite de l'utérus, l'avait refoulé du côté opposé.
e. Ce <yM'oK doit CH~on~'e pa:r~ost</OK normale ~e <'K~'MS ~n<ca~'oH de cette
~os<<îOH. L'utérus étant un organe en équilibre instable, un organe dont ta
direction est pour ainsi dire a la merci des viscères qui le surmontent ou qui
t entourent, il parait bien difficile d'indiquer quelle est sa position normale, c'est-
à-dire la position ~M'~preH~ de ~Mt-H~me /or;<yMe, le sujet f~tt ~e<'oM<, le rec<Km
« ~eM ~'Js vide et la vessie Hto~e?'ëwe?!< d/s~e~dMe, masse tH/es~H~e M'e.co'ce
.s'f?' <Mt <tMCK)te <K/~MeMce. Le fait suivant, que j'ai observé il y a déjà dix ans, va
n~us permettre de déterminer cette position d'une façon aussi satifaisantc qu'inat-
tendue.
Pendant le semestre d'hiver '1890-1891~ je pratiquai sur te cadavre pr6a.iabiemcn!.
congelé d'une fille vierge, âgëe de vingt-quiltreans, une coupe verticale et médian':
que j'ai fait représenter dans la
figure 700. Comme on le voit, )<'
corps de t'utcrus est fortement rcn-
verse en arrière et il serait très pro
babtement arrive au contact du sa-
crum si le côion pelvien, distende
par des matières stercorales, n'était
vellll s'interposer
venu entre sa
fi'IpteLpoS~l' Clltl'C Sf1 face
faCC pCIS-
pos-
térieure et te rectum. On voit aussi,
qu'en avant de l'utérus et directe-
ment appliquées contre sa paroi an-
térieure, se trouvent quatre anses
intestinales remplies de matières
fécales. Ces anses grêles rcmpfisscn)
)''ig.7M.
lecut-de-sacvësico-utérin qui,dec<'
Coupe vo'f.ico-mcdm.ne d'un sujet, congèle (fonnno
de vingt-quat.rc uns) t'uMrus, fortemont repousse fait, est représente par un an~tc
~narrio'epiu'dos anses int.est.iniL~cs remplies de dièdre de 95" d'ouverture. Je dois
matières i'(3cn.)es,cs).cnt'ct.rovct'sion. ajouter que le sujet avait été pfaf'
t,symphyse pubionnc.– 2, sacrum. 3,rectum.–4.nturus.
S, vagin. a, vessie. 7, 7, 7, anses i)i[csti)ia)es rcmpiics pour la congélation, dans l'attitude
()e maU&res Mctdcs. S, 8, anses intestinales l'emptics de gaz.
–0, coton pelvien. iO, t'cpti de Dougtas. verttcate, ce qui nous autorise a
A'.r,horixon).a!c passant, au-dessous de la symphyse.
;ptandudetroitsup('ricur penser que la situation occupée
par les viscères abdomino-peivieos
sur notre coupe était, exactement ta. même que celle qu'Us présentaient,pendant
vie. Apres avoir pris le catque de la coupe, je déposai cette-ci, toute congct~'
la
encore, dans un bassin rectan~))-
iaireàfond plat remp)id'a)coo!.
Le lendemain, lorsque je -vou!us
reprendre la picco pour PeLudicr (;n
dët.aH, je ne fus pas peu surpris (~'
constater que l'utérus avait com)))'
tement change de position et ce!.)
spOM<NKeMeK~ car personne n'avait
touché à la coupe depuis qn'))~'
avait été placée dans l'atcuo). Voici
ce qui s'était passe: les anses int'
tinales remplies de matières <et'n!<
qui remplissaient le cut-dc-sac \('-
Fig. 700 bis. sico-utérin, étant devenues Ubres
La mème, après d6congulat,ion()fn]s));tbaind'n.)- après la dëcongëtation, étaient t'c-
cool; les intestins étant remontes iL la surface du montées a la surface du tiqui<t<
h()mdectn'inftucncantp!us)'uterus,cc)ui-eia.a L'utérus, à
p)'isdoiui-jT)&mesa.posiUonMt'ma.)c. son tour, débarrasse <ta
(M&me)<!gcndequopour)a(igurcprécédente.) contact de ce bloc anormal <jai
t'avait refoulé en arrière, s'était !N-
ctinë peu à peu du côté de la vessie et, de lui-même, sans aucune intcrvcntitH)
étrangère, avait pris la position qui est représentée dans ta. figure 700 ~s suo
grand axe, oblique maintenant de haut en bas et d'avant en arrière, était sensihiM-
ment parallèle a l'axe de l'excavation.
Cette position nouveitc, qu'a prise J'utérus quand il n'a. plus été en contact avec
les anses grêles accumulées dans le cul-de-sac vesico-utérin, est bien celle qui
répond à notre dénnition de tout a l'heure <? position que p!'eH(< de ~M!-weM:e
rM<ë?'MS ~o~'s~Me les ftHses M~ss~'Ha~es M'e.xe?'ceK~ SM?' <Mt ~MCMHe ?'H/~MeMce. -)e
crois donc devoir la considérer comme représentant la position normale de
i'orgahe.
3° Conclusions. Je formulerai en manière de conclusions, les trois propo-
rtions suivantes
i" L'axe du corps et !'a.xe du col ne sont pas situés sur la mono Hgne droite,
tt)aiss'ine)incnttrcs légèrement l'un sur l'autre ils se continuent réciproquement
suivant une courbe adoucie qui, dans certains cas cependant, peut se transformer
en un angle à sommet nettement marqué
20 L'axe total de l'utérus (axe du corps et axe du col réunis) est une ligne con-
tinue et légèrement arquëe, dont la concavité regarde la. face antérieure de
) organe; le corps de l'utérus est donc un peu incliné sur le col ce n'est pas une
.intcncxion vraie, mais, pour employer l'expression classique, une nH/t'coM~M/'e;
3° Cet axe, quand l'utérus est en position normale, répond à t'axe de l'excavation
sa concavité par conséquent regarde ta symphyse pubienne, tandis que le fond de
i'nterus se dirige en haut et en avant du côté de l'ombilic.
4" Nous devons ajouter que, sur la plupart des sujets adultes, surtout après de
Nombreuses grossesses, l'utérus s'incHne un peu du côte droit ou du côté gauche,
mais de préférence du côté droit. A cette déviation tatérate (/<:<ë?'oue~tOH f~'Ot/e),
s'ajoute ordinairement un léger mouvement de torsion sur l'axe, en vertu duquel
!'angte supérieur gauche de t'uterus est situé sur un plan un peu antérieur a. celui
qu'occupe l'angle supérieur droit; autrement dit la face antérieure de t'organe
regarde tégèrement à droite, la face postérieure )egeronent a gauche (</e~ro-
/OH). Pour expliquer cette disposition, on a invoque la présence du rectum a
~(uchc, hypothèse peu conciliable avec ce fait, deja~ énonce dans te tivre précèdent
(['. 2)4), que dans la grande majorité des cas l'origine du rectum est à droite et
n'jn àgauche. Il me parait plus rationnel de ta rattacher a t'influence du coton
j'dvien qui, comme on le sait, se porte de gauche à droite et d'avant en arrière,
direction qui repond exactement aux déviations précitées du corps de t'uterus.
L'utérus présente avec le bassin et son contenu des rapports importants. ~Xous
h' examinerons successivement pour chacun de ses deux segments, le corps et
h'co):
1" Corps. Le corps de l'utérus, de forme triangulaire, nous présente à étudier.
deux faces, deux bords tatéraux et deux extrémités
a. Faces. Des deux faces, l'une est antérieure, t'autrc postérieure. La face
KH/ë)'teM)'e, légèrement convexe, est recouverte dans toute son étendue par le
péritoine, qui tui donne un aspect lisse et uni. Elle répond a la vessie, dont elle
est séparée par un cul-de-sac du péritoine, le CMMe-sact'('Steo-M<<)!(ng. 699, 3t).
L's deux organes sont immédiatement contigus lorsque la vessie est a Fêtât de
r~))étion. Entre les deux s'interpose habituellement, quand )a vessie est vide, un
paquet plus ou moins volumineux d'anses intestinates descendues dans le cu)-dc-
sac précité (fig. 700, 7).La. y'aee pos~'t'eM~e est plus convexe que t'antët'ieui
Mais, comme cette dernière, ei)e est régulièrement tisse et recouverte pa.r Je p(_'
toinc dans toute son étendue. Une crête mousse, disposée sur)a ligne médiane,
'0
Fig.701. Fig.703.
L'utérus d'une (emmoviorge, vu par L'utcrus d'une )'om)nc)nn!Hpat'e, vu par
sa fuce antérieure.
· sa,~cca.nf.(!t'icuf'c.
t.coi'('S(fe)'u~L'rus,rccouvG)'()]m'!cp~rHoitte.(~n'Uccx~'a-iniitcduco).3.,nf.timc.–î,t)ot'(is<!c
1: corps ulc l'ulérus, aeco«veiU, pat· lc yirilome. harlic caU.v-va~inaledu col. 3, ltlltme.
t'ut~t'us.–3,j)a)'h'Ctn)['a-vag[nutoducotoui'tuscaudcta)tchc,avec5')SO)]Of't~cecxLct'nc.–0,paroi
duvag)'n.–7,7, {['ontj'esu~rmcs.–8,8, ft~atnet~s ronds.
«oml, ile
post(''['tf'u)<'
L'utérus est creuse d'une cavité centrale, aplatie d'avant en arrière, excessive-
ment étroite, virtuc)te pour ainsi dire en dehors de la grossesse, qui se conth)'
en haut avec les trompes et qui s'ouvre en bas dans le vagin. Nous t'examinerons
successivement sur le corps et sur le col.
1° Cavité du corps. La cavité du corps (ftg. '705 et 706), de forme trianguJah'e
comme le corps de l'uiérùs lui-même, nous présente :L étudier deux faces., trois
bords et trois angles:
a. Faces. Les deux faces se distinguent en antérieure et postérieure. Elles
sont planes, régulièrement lisses, immédiatement appliquées l'une contre l'autre.
Coupe tt'ontu.tc f)e t'utf'us <)'unc ~ot))!"c Coupe tront~c <)<! Futthu-i d'une foxuu' und-
nu)tipin'e (scguicnt, postérieur do la coupe), tipu.i'0 (segment posu-'icut' de la coupe.
fond de t utérus. parois tatcratcs du corps. 3, cot. isUunc. 3, cavité du corps, avec 5 ses
hm'ds latéraux 6, ses angles supérieurs, se contiuuant, part'o'itium uteWuun'. avec rotMmitc interne des (rompes de
)tdtopc(G*}. 7, arbre de vie. dont taxe est tcgcroueut iuctinc cu haut c~ à gauche. 8, orifice interne du col.
"ou orif'tcc externe. 10, i0', euis-dc-sac tatcraux du vagin.– U, paroi postérieure de ce conduit.
Elles nous présentent parfois sur la ligne médiane une sorte de raphe plus ou
moins accentué, qui t'appeUe le développement de t'uterus aux dépens de
<)f'ux moités latérales et symétriques.
)). Cor~s. Des trois bords~ l'un est supérieur, les deux autres latéraux. Chez
)ajcutte fille vierge ou même chez la femme ouitiparc, ces bords sont curviiigncs,
)<'ur convexité se dirigeant du côte de )a cavité. Chez la femme qui a eu des
enfants, ils sont ptutôt rectitignes et quelquefois même légèrement concaves en
dedans.
c. ~H~es. Les trois angles se distinguent en supérieurs et inférieur, Chacun
() eux est marque par un orince. Les o~<ces ~:t/)ë)'teM)'s (6,6) que l'on distingue
''u droit et gauche, répondent il t'abouchcmcnt des trompes dans la cavité utérine.
Ces orifices, toujours fort étroits (voy. ?'oH~e~), sont précèdes, du coté de i'uterus.
));)! une sorte d'entonnoir, moins large chez la nuUipare que chez la multipare,
uni résulte de la convergence réciproque des deux bords correspondants. A leur
niveau, se voient de petits replis muqueux qui prolongent ceux des trompes ces
j))is, en rétrécissant l'orifice ou en s'appliquant contre lui, peuvent vraisembtabte-
'ueut faire obstacle au passage des tiquides de t'uterus dans la trompe. Mais dans
;nu'uu cas, contrairement aux assertions de ))Ë C)(A- et de Wn.\)nox, ils n'acquièrent
la signification de veritabtcs vatvutes. )7o?'</<ce !M/'c'?'M?< de la cavité du
corps (9~, plus large que les précédents, uous conduit dans la cavité du col. Nous
y reviendrons tout à l'heure.
2° Cavité du col. La cavité du col ou cavité cervicale (Hg. 70S et 706) est
fusiforme, c'cst-a-direrennëea sa
partie moyenne et rétrëcie & ses deux extr~
mités. On lui considère deux faces, deux bords et deux orifices
a. Faces. Les deux faces, comme celles de la cavité du corps, sont planes '')
appliquées l'une contre l'autre. Chacune d'elles nous présente en son milieu un<'
sait)ie longitudinale, sur laquelle s'implantentlatëralement,a droite et à gauche, df's
saillies secondaires obliquement dirigées de dedans en dehors et de bas en haut.
Ces saillies, disons-le par anticipation, sont déterminées par des faisceaux
musculaires de même direction, qui se trouvent situes au-dessous d'elles et qui, a
leur niveau, soulèvent la muqueuse. Leur ensemble, qui rappelle plus ou moins
les nervures d'une feuille a axe médian (7), constitue ce que les anciens anatomistcs
ont désigné sous )e nom d'i'<?vie, dénomination qui est encore employée
de nos jours. 11 existe deux arbres de vie, l'un sur la paroi antérieure, l'autre
sur )a. paroi postérieure. L'un
et, l'autre sont p)us dëvctop-
p6s chez la nouveau-née que
chez la femme adu)tc: chez <a
première, en en'ct,]cssaihics
pt'incfpaics se proJongcnt eo
bas jusqu'à Fol'iucc externe 'Jn
col, tandis que clicx ta fcni!ne
adulte cHes s'arrct.cnt d'ordi-
nairc a 6- ou 7 rniHimetres au-
dessus de cet orifice. Sui-
vant la remarque fort juste ')c
deux s~iifjcs )o;).~i-
fii/t'ON, les
tudinaies des arbrc's de \'if
n'occupent pas exactement, la
tignc médiane~ mais sedc\'ie!)t
)egcrement en dehors etf'n
sens oppose )'anturieurc s'in-
cline a droite, tandis que la
postéricHf'c se rcf)Fe)'sc f'f g~)"-
che.Hresutted'unc parci!!<'
disposition que les deux sait-
ties, au )icu de se superposer,
se juxtaposent, celle < !:)
paroi antérieure étant p!accc
r'7! a droite de ccHc de la paroi
Coupes ~'Msversnics <]c )'nturus. pilssM~ A. pur )u.pa,t'Hc postct'icurc. fi en est ;') peu
supt;i'iou)'c()ttc<)rps.!),univna.)t()c)'tt!)u))ch0!nent.()os près de même pour tes sail-
trompes; )!,j)(u'i<tj):n')ifj moyenne <)« corps; C, par )fL Hes transvcrsa!cs chacime
pu.rLio)HoycnnRf!uco](f'on)!no(~U'cnt,e-sp))!tns,inut-
Upa.ro.grunttcur nature). d'c!tes repond, sur la paroi
Les segments ttct'u)~t)s,ïpj)r'sc')](<s<t,'nts)ps(i~Ut'csA,IÏ,C,soïtL opposée, non pas à une sa i Hic,
vusdeh!mtcnbas,tnf:icpn))L'['ieu)'c<!e)'nj'ga)tcdit'tgeccnavanL si))on détermine
{f~tt'ttcmf~rjcut'cdc~ft~tn'P),)afj)ccposff'')'tct)t'cp))at'rift'P(tjat'tic mais a un
par deux saiHies voisin'
suj~rtC'uft'dotan~tH'P).
Comme on le voit., t.cs deux parois antérieure et postérieure de fa. c.n-ite du eu), e't
s'appHquant, )'nnc contre Pautre, s'engrènent reeipt'oqu.ement.
b. ~o~'ds. Les deux bords de la cavité du col, regu!iërcment courbes,
regardent par teur concavité. Le long de ces bords, les saillies secondaires des
arbres de vie arrivent au contact de celles du côte oppose et nous ferons remarquer.
il ce sujet, que celles
de la paroi antérieure ne se continuent pas avec celles de la
paroi postérieure, mais s'entrecroisent avec ces dernières et vice versa.
c. O?' -Les deux orifices de la cavité du col se distinguent en supérieur ou
L'once tH<e;'MC (8) répond a t'isthmc de l'uté-
interne et inférieur ou externe.
rus. H mesure S ou 6 mittimetres de hauteur, sur 4 ou S mittimètres de diamètre.
<:e n'est donc pas un simple trou, mais plutôt un canat rétréci, autrement dit une
A. TL'XtQUK SËHEL'SH
La tunique séreuse est une dépendance du péritoine pelvien. Après avoir rcvcf.u
htfaccpostfu'ieut'edc ):t vessie, te péritoine se porte sur l'utérus, qu'il rcn
contre ordinairement au niveau de t'istinnc
quctquefbis3ou3mi)Hmèt['esph)shautu;
plus bas. Il s'étale ators.debasenjiaut
sur ia face antérieure de ce dernier orgmx
et ta recouvre dans toute son étendue. Kj
passant de Ja 'vessie sur l'utérus, la sereusf
forme un premier cul-de-sac (ftg. 708, i )),
le CM~e-ssc NM/o'ï'eM)' ou uesxcc-M/o'm.
Arrivé sur le fond de l'utérus, le peritoi)H
le contourne d'avant en arrière et. descend
alorssur sa face postérieure jusqu'au niveau
de l'insertion du vagin. JI se proto))~'
même sur ce dernier conduit dans une éten-
1
?
L
6 due de 'le à 20 millimètres et, una)emcn),
~.708. se réfléchit sur le rectum, en constituant un
Coupe sagtt.LtUc (te l'utérus ~cnnuc inutU- deuxième cul-de-sac, bien plus profond (lue
pu.rc), pour montrct' ic mode d'ëta,!etncnj le précèdent, le CM~e-sac ~os~'MM)' un
duperitoine. 7'ec<o-us~MM< (fig. 708, 12) on le désigne
A)Corps(tc)'u),(''t'u';)t).vcc:<t.sRt'~cca)tt.t''t'icm'c;
ft\ sa face j)os)~riem'c. tî, cot. C. isUnuc. encore sous le nom de CM/e-sac ~<? j~oK-
f.ca~'f~d([cot'[t$.0t'f(fccitttcrfiedttco' glas. Un
orifice externe. 4, euî-ttc-s~c posL~'ieu'' du peu au-dessus de la partie la ptn;'
\agin. cttl-dc-sac an~ficur. (!, ]taroi vagi' déclive de ce cui-dc-sac, ic péritoine ren-
nntcaxL~riourc. 7~ paroi va~tnatc posL~rieurc.
~c]ot50)tv~sico-fit'ri))c.–9.~aj'oidcia vessie.– contre les deux faisceaux de fibres ii.-se;-
i0, p~rit.oittc (ca ~t). )t, cul-dc-sae v~sico-
nL'i)].[;2,cnl-'tc~sacrccto-va~inatoucul-dc-sac qui constituent les ligaments utëro-sao'es
.)ct)ougt:)!-)
(p. 822); il revêt successivement tcurfacc
iupcricure, )cur bord interne et icur face inférieure, et. forme ainsi à droite et
L gauche, entre le col utérin et, les parties latérales
du rectum, deux petits rep!~
'aiciformes (f)g. 697, 9) appeiës re~s de 73oM~~s.
Au niveau des bords latéraux de l'utérus (fig. 693), le feuillet péritonéal qui
revêt la face antérieure de cet organe et celui qui tapisse sa face postérieure,
s'adossent l'un à l'autre et tous les deux se portent transversalement en dehors.
en constituant ces deux vastes replis que nous avons décrits plus haut (voy. p. 815)
sous le nom de ~ameK~s ~a~es.
Au total, le péritoine utérin tapisse successivement: l" la face antérieure du
corps 2° le fond ou bord supérieur 3° la face postérieure du corps 4" la face
postérieure de la portion sus-vaginale du col. Plus simplement, il recouvre toute
la surface extérieure de la portion sus-vaginale de l'utérus, sauf les bords latéraux
<!c l'organe et la face antérieure du col.
L'adhérence du péritoine a la tunique musculeuse de l'utérus varie suivantles
régions que l'on examine. Sur le fond et sur les deux tiers supérieurs du corps,
principalement dans la zone qui répond au plan médian, cette adhérence est
intime. Sur les autres- points, c'est-à-dire au voisinage des bords latéraux, sur le
tiers inférieur du corps et sur la face postérieure du col, il s'interpose, entre la
séreuse et la musculeuse, une couche de tissu cellulaire lâche., le <MSM c<M~M)'e
MtM-pë!OHëa< (tissu p(M'aMte<)'~Me de Vmcxow), qui permet a son niveau l'isole-
ment des deux tuniques. Cette couche ceHuleuse, trcs mince en haut, s'épaissit
graduellement en descendant et acquiert son maximum de développement au
niveau du col elle forme tout autour de lui une sorte de manchon, manchon qui
se continue en bas avec le tissu ccHuiaire péri-v.tginal et dont l'épaisseur atteint
parfois 10 et 15 millimètres.
Parmi les anomatics intéressantes se rapportant au mode d'et.iUement.du péritoine snrt'uteru-.
nous devons signaler les variations do son point, de réflexion vesico-utcrin. Kous avons dit ptn:-
)]<iut que ce point était situe ordinairement, au niveau de t'isthme. Sur certains sujets, surtout
<'hex les multipares, on le voit se ['approcher plus ou moins de l'insertion du va~in et f)no)qm'-
fois mémo descendre jusqu'à ce dernier organe. Dans ce cas. on te ('oncoit, )c réservoir urinaire a
perdu tout rapport, immédiat avec la face atUeriome de t'uteru~.
B. TL'XtOUH MCSCD.HCSH
Couo)).: MOYEXXË. La couche moyenne ((ig. 112) est la plus épaisse des
truis a elle seule, elle représente ta moitié environ de ta tunique musculeuse. Elle
e-t constituée par un système de faisceaux ou de bandes de largeur variable, qui
suivent toutes les directions et s'entrecroisent dans tous les sens, d'où le nom de
COMC&ejO~KM/M'HM donne a cette couche par quelques auteurs.
Ce qui caractérise encore la couche moyenne, c'est la présence, dans les maiUc-;
que circonscrivent les faisceaux précités, de nombreux canaux veineux que l'on
désigne ordinairementsous L'
nom de SMUM M<e~'ns de là, )c
nom de s<?'a<M?~ nascM~osMM
dont se servent hon nombre
d'auteurs pour désigner la
couche musculeuse moyenne.
Sur ces sinus/le vaisseau san-
guin a perdu la plus grande
partie des étemcnts de sa p.i-
roi i) se trouve réduit, en
effet, à sa couche endotheiiatp,
laquelle est fortement adhé-
rente aux faisceaux muscu-
laires qui l'environnent. Ceux-
ci se disposent en arc au~o)'
des sinus et comme chacun de
ces arcs est croisé à ses deux
extrémités par un arc oriente en sens inverse, il s ensuit que le vaisseau sanguin
se trouve, en définitive, entoure par un anneau musculaire (fig. 7'12,6). Ces
anneaux musculaires, pour employer une expression dePiNARD, sont des sortes de
~o:<M)'es ~~&H<es, ne gênant en rien, quand elles sont à l'état de repos, la circu-
tation des sinus, mais susceptibles par leur contraction de fermer la voie à tout
écoulement sanguin c'est, du reste, le rôle qui leur est assigné, après l'accouche-
ment, au moment de la délivrance,
La couche ptox.iforme appartient exclusivement au corps de Futérus, on n'en
trouve aucune trace sur le col.
C. CouciiË ixTE~XE. La couche interne (fig. iH) offre une grande analogie
avec la couche externe déjà décrite, avec ce caractère distinctif cependant qu'eue
n'envoie aucune expansion en dehors de l'utérus. Si nous examinons cette couche
par sa surface interne, nous observons tout d'abord, immédiatement au-dessous
de la muqueuse, aussi bien sur la, paroi antérieure que sur la paroi postérieure,
deux faisceaux de fibres musculaires a direction fongitudinatc, revêtant chacun !a
forme d'un triangle, dont la base, dirigée en haut, s'étend d'une trompe à t'autn;.
Ici, comme pour ta couche externe, ce faisceau iongitudina) est constitué par 'ics
fibres primitivement transversates qui, au voisinage de la ligne médiane, se
recourbent brusquement en haut pour devenir verticales et qui, après un certain
parcours, s'infléchissent de nouveau en dehors pour gagner, par un trajet tra))-
vcrsa), le côté de l'utérus opposé a celui qui leur a donné naissance c'est exacte-
ment, on le voit, )a disposition en Z, déjà signa)éc pour le faisceau tongitudin.d
superficie). La base du faisceau longitudinal interne, avons-nous dit plus haut.
répond au fond de l'utérus ses deux angles forment deux languettes, a directiuh
naturellement transversale, qui disparaissent à droite et a gauche dans la par~i
des trompes. Ce sont vraisemb!ab)ement ces dernières fibres qui, arrivées dans la
trompe, constituent les fibres iongitudina)es internes de WiLHAMs(voy. 7~'OHtp~).
Extérieurement à ce premier plan de fibres longitudinales, se trouve un
deuxième plan de fibres horizontales, qui passent d'un côté à. l'autre et d'une face
à l'autre, qui par conséquent sont circulaires. Ces fibres forment, à l'union du
corps de l'utérus avec le col, un anneau régulier et très épais (fig. 7H,S), que
certains auteurs ont improprement désigne sous le nom de SjO/itHC~' de ft's~/MHe.
Au niveau des angles de l'organe, elles se disposent en une série d'anneaux con-
centriques (fig. 7H.4), dont les plus petits entourent l'orifice interne de la trompe,
tandis que les plus grands viennent jusque sur la ligne médiane s'adosser à ceux
du côté opposé.
Les deux ordres de fibres qui constituent la couche musculaire interne du corps
se prolongent sur le col. Les fibres longitudinales les plus superficielles, par
rapport à la cavité utérine, y forment deux faisceaux médians avec ramifications
latérales obliques, et ce sont précisément ces faisceaux qui, en soulevant la
muqueuse, déterminent la formation des arbres de vie dont il a été question plus
haut (p. 834). Quant aux fibres circulaires, elles forment une couche régulière
et très épaisse, qui occupe toute la hauteur du col et qui, à elle seule, constitue la
presque totalité du museau de tanche.
La structure du col utérin est une question encore fort controversée. Nous avons dit tout à
t'beure que le col, comme le corps, était esscntieUomont constitué par des fibres musculaires
ji~ses. provenant en grande partie du corps même de l'utérus, quelques-unes seulement dépendant
ftc ta musculature du vagin. C'est la l'opinion la plus généralement acceptée, ce qu'on pourrait
appeler l'opinion classique.
Contrairement à cette opinion, Acco~ct (t890) admet que les fibres musculaires sont très rares
dans le col ce n'est qu'a fa périphérie qu'on en trouve quelques-unes, courant pour la plupart
en direction oblique, presque jamais circu)aires le reste serait constitué par du tissu étasti-
(nie, qui deviendrait ainsi l'élément essentiel du col. DmmssKX, tout en donnant une description
un peu différente de celle d'Accoxo. admet, lui aussi, dans l'épaisseur du col, une abondance
extraordinaire de fibres élastiques. FtEUX ((897 et J899) va cneurt! ['tus )fin il rejette entière-
ment t'etement muscutaire et, pour lui, to col serait exclusivement constitue par du tissu con-
C. 'i'UNIQUK MUQCEUSE
dans
souvent tortueuses on memespiroïdes,
leur partie profonde.
!.f'ur fond, légèrement renflé, parfois
i'ifurquë ou même trifurquë, repose
urdinaircment sur la tunique muscu-
)('usesous-jacente;plus rarement, il se
ocuse une loge entre les faisceaux de
tihrcs muscutaires. Les tubes gtandu-
taircs traversent la muqueuse suivant
une direction perpendiculaire ou tpge-
ronent oblique. Ils sont tapissés inté-
rieurement par une rangée unique de
<'cHu)es prismatiques, mesurant de 20
et
a 30
Htn'e
u. de hauteur sur 6 à 8 ;j.
présentant à leur extrémité
un mince plateau garni de cils
de lar- Fig. 715.
Coupe verticale de la muqueuse utérine d'une
jeune temme (d'âpres BônM et DAVtDor).
vif't'atHes. Ces cils, qui ont été bien t, couche tpitMmtc. 2. chorion mu.jut-u);. 3, tunt-
étudiés parNvLA~DEn, parLoTT (t87t) que musculeuso. t, gtan~cs coupées dans le sens de la
longueur.
et plus récemment par MoMCKE (t882),
mnmonnh ~1.,
cn meuvent
se r n~l de
du fond In glande
~ln la ~rlnnrln vers
vnre sonembouchure. La sécrétion des glandes
du corps de l'utérus ne diffère vraisemblablement pas de celle du reste de la
muqueuse et l'on comprend l'opinion de certains auteurs qui refusent a ces forma-
tions la signification de véritables glandes.
2°Muqueuse du col. La muqueuse du col diffère de celle du corps en c
qu'eiïe est plus pâle, moins épaisse et beaucoup plus consistante. EUcendifïer
encore en ce que sa surface libre, au lieu d'être lisse et unie, est rendue tn's
inégatc par les saillies arborescentes qui constituent ies arbres de vie. Elle en
diffère, enfin, par )a structure de
son épithétium, de son chorion
et de ses formations glandulaires:
a. T~Ae~M~ L'epithéiiutn
appartient au même type, le type
cylindrique cilié, mais il est plus
élevé (35 à 65 au lieu de 25
à 3S ~.), et les cils qui se dressent
à sa surface sont également p[ns
longs. Un noyau volumineux, ar-
rondi ou ovoïde, fortement coiorc
par le carmin, occupe sa portion
basale.–Entre les cellules cy)in-
driques se trouvent par places un
certain nombre de ccfiufes cafio-
formes, destinées à sécréter du
M 7 mucus.– En haut, dans fa rf~io))
Fig.Tt8. de t'isthme, t'epithétium cy!ir)-
Coupe longitudinale (lu museau de tanche sur une drique du col se continue graduet-
i'omme vierge do 24 ans, montrant la transition entre
l'épithélium utérin et t'epitf~ctium vagina) (d'après lement avec celui du corps, qui
ToURKEUX). n'en diffère pour ainsi dire que
i.eo! uM)'in, avec 1', museau de tanche.
(canal cervical.
2, cavité du col
3. paroi du vagh). 4, cul-de-sac du vagin.
par ses dimensions. En bas, du
côté du vagin (ng. 7i8),
5, tpithôhum prismatique du canal ccr\icat. 6, <!))iU~!iu)M pavi- i'epfUie-
mentcux stratifié, rceouvraut )a surface vaginatcdu museau de tan-
)ium du col utérin change comph'
che 7, iignfj de transition entre les deux (~pitheliums- S, œuf
de NakoU). 9 et fo, couche musculaire du col.
tement de nature il diminue de
11 et )2, cou-
ches musculaires ctterne et interne du vagin.
hauteur, perd ses cils et se dispose
Les artères se differeucient des veines par l'épaisseur de leurs
tuniques.
en plusieurs couches, dans )cs-
quelles les cellules sont hérissées de pointes et d'autant plus aplaties qu'elles sont
plus superficielles. En d'autres termes, il prend tous les caractères do )'ëpi(.heiiuMt f't
type épidermique, type que nous rencontrerons dans le vagin. La limite sépara-
tive entre f'epithéfium cilié et t'epitheffum pavimenteux strati~ë est indiquée par
une ligne irrégulièrement festonnée, laquelle remonte plus ou moins haut suivant
tes sujetschez la jeune fille, elle est située au niveau même de t'orifice utero-
vaginal ou à quelques miiiimetres au-dessus; elle s'élève un peu à la suite d'une pre-
mière grossesse et peut remonter, chez la femme qui a eu de nombreux enfants,
jusqu'à la partie moyenne de la cavité cervicale.
b. CAo~'oH. Le chorion muqueux, moins riche en éléments cellulaires que
sur la muqueuse du corps, plus riche au contraire en éléments fibrillaires, offre
plus nettement le type du tissu conjonctif adulte. En outre, il possède dans sa
trame quelques fibres ë)astiques et présente dans sa moitié inférieure de nom-
hreuscs papilles, deux
caractères qui font dé-
hut sur la muqueuse du
corps.
c. G/~M~s. Les
glandes du col sont fort
nombreuses., '10.000' en-
viron d'après TvLEK
S.~r)')[. EHes existent sur
toute la hauteur de la
cavité cervicale, mais
c~cs sont u. la fois plus
r.'u'cs et moins devctop-
pcns au voisinage de
furifice utéro-vaginal.
Leur forme est des plus
diverses tes unes sont
de simples dépressions
(Je ta muqueuse ou ct'yp-
b's; d'autres~ de vérita-
htcs glandes en tube; Fig.t<).
d'autres enfin, par suite Coupe de !a.muqueuse <!u co) de t'utous (t)'aprcs DE ~jxh.Ty}-
de )a division de leur <t, tissu conio"ctif. &, ~t, coupes dp5 fai~ccanï de fiht'ps )MU=eu!.t'rcs tisst's.
c, c, coupes des vaisseaux. R. <~ rc\ôtcmeH~ op~hott~f à ctfs Ytittattfes.
partie profonde en cuts- e, e, coupes des glandes t
ccHutes caticiformcs.
(!c-sac multiples, réali-
type parfait de la gtandc en grappe. H!ais, queHe que soit icur forme, tes
--f'nt !c
glandes du col présentent toutes la même structure elles se composent essentict-
tftncnt d'une membrane anhyste ou vitrée tapissée intérieurement par une rangée
unique de cellules caticiformes. Ces ccttutcs caticiformes, plus allongées et moins
gtuhuteuses que celles de l'intestin gréte (DE SfXHTY), se continuent graduette-
ment, a l'embouchure de la glande, avec l'épithélium cytindriquc cilié de la mu-
qncnse. Elles sécrètent un mucus épais, transparent, getatiniforme, très visqueux,
qu'on détache avec peine lorsqu'à travers un specutum on cherche à nettoyer
Je col.
On rencontre assez fréquemment sur la muqueuse du col et parfois aussi sur
ccHe du corps, de petites vésicules hémisphériques (Hg. 7t8,8,), de 1 ou mitH-
m~tres de diamètre, que N.~uoTn autrefois avait prises a tort pour des ovutes. tt
est universellement admis aujourd'hui que les œK/s de A~o<A (c'est le nom que
tcur donnent encore tous les auteurs) ne sont autre chose que des productions
liysliques, renfermant un liquide muqueux au sein duquel flottent des leucocytes
et des cellules épithéliales desquamëes. Elles résultent de l'oblitération acciden-
telle des glandes ci-dessus décrites qui, continuant à sécréter et ne pouvant ph.s
rejeter au dehors leur produit de sécrétion, se laissent distendre par lui.
§VI[.–MODIFICATIONSPHYSIOLOGIQUES DE L'UTERUS
AU MOMENT DE LA MENS'fUUATION, PENDANT LA GHOSSESSE
ET A LA SUITE DE L'ACCOCCftEMENT
Ftg.72t.
Coupe sch';maLUquc de t'utcrus gravide (imitée de FmEULAXDEtt).
fondes (itg. ~21) dans les couches supcrficicUcs (4), elles sont M'rondtcs et g)obu-
leuses (cellules ?'OH~es de FMEDLAXDEn) dans !es couches profondes (3), elles sont
aphuics, fusiformes, terminées en pointe par conséquent (cellules à aiguilles de
FH)H!)LAXDEH).
Au moment de l'accouchement, la caduque, on le sait, suit l'expulsion de t'œuf, et
e'f-! précisément à cette destinée (de cadMC~ qui tombe) que cette membrane est
f'cdcvabte de son nom. Toutefois, la caduque ne s'en va pas tout entière, de façon
à ):)i:-ser la tunique musculeuse entièrement à nu. Une portion seu)ement, sa
portion surperficieUe, formée par la couche des cellules rondes et une partie des
cellules h. aiguilles, est expulsée au dehors avec tes annexes du foetus (fig. 7M, c).
L'autre portion, la portion profonde, formée par les culs-de-sac glandulaires et par
une partie des cellules à aiguilles, reste adhérente a la tunique musculeuse et
c'est aux dépens de cette portion profonde (po'OM ~oM<yt'eMse de FiUE[)LANf));t()
que s'en'cctue, âpres la délivrance, un travail de reconstitution qui aboutira nu
développement de nouveaux tubes glandulaires, d'un chorion muqucux et d'un
épithélium de revêtement, comme autrefois cylindrique et cilié. Ce travail de
reconstitution dure environ trois semaines, de telle sorte que ce n'est que du vin~t
et unième au vingt-cinquième jour après la parturition que la cavité utérine se
trouve de nouveau en possession d'une muqueuse vraie,"cn tout semblable à celle
qui tapissait sa paroi au moment de ta conception.
Tout ce qui précède s'applique à la muqueuse du corps. La muqueuse du col,
qui reste pour ainsi dire insensible à l'influence de la menstruation, ne subit
ëgatcmënt, du fait de la grossesse, que des modificationspeu importantes. Du cote
du chorion, nous observons, dans les intervalles qui séparent les éléments histo-
logiqucs une infiltration d'une substance amorphe, homogène, transparente, à peu
près dépourvue de granulations. Du côté de l'épithelium, Lo'fT a signalé une
hypertrophie véritable, portant à la fois sur les cellules pavimentueuses qui avuisi-
nent l'orifice utéro-vaginal et sur les cellules cylindriques ou caliciformes qui
revêtent le reste de la cavité cervicale. Le mucus sécrété par ces derniers élémMts
s'amasse dans la cavité du col et la remplit à la manière d'un bouchon, Ic&OMcAoK
gélatineux de la grossesse.
3° L'utérus après la parturition.
arturition. Comment, après la parturition, la tunique
musculeuse revient-elle à sa constitution ordinaire, je
veux dire à l'état qui la caractérise sur un utérus non
gravide? On a cru longtemps que, vers le troisième unie
quatrième jour des couches, la plus grande partie des
fibres du muscle utérin subissaient une dégénérescence
granuto-graisseuse, qui permettait la-résorption lente de
ses éféments; les lames musculaires ainsi disparues se re-
constituaient ensuite aux dépens des lames restées intactes.
Des recherches récentes ont démontré (S~XGEn) que tes
fibres musculaires ne subissent pas une pareille destruc-
tion, mais qu'une partie seulement de leur masse proto-
plasmique est frappée de dégénérescencegraisseuse,cette
dégénérescence laissant intacts le noyau et la partie du
Hg.7~. protoplama qui t'entoure. C'est donc à une atrophie p<))'-
Oi'~mics génitaux internes d'un tielle des éléments musculaires, non à leur destruction,
embryon humîH)t,du sexe fémi- qu'est dû le retour de la tunique musculeuse à ses dimen-
nin~ mesm'anLiOccnt.imëLrcs
dc.ïOMgUCUt'(d'tlt"'ësWAt.DE\'EH). sions normales.
1. ovikire. 2, cann! de ~Bfülte~ ou
uiyiduetn, nree 2', son orilice abdomi-
na[.–3,<poophut-t)'i())0))totoffu<!dc
Débris embryonnaires annexés à l'appareil utéro-ovarien.
répulidymedusexctuascutin.cest- Au voisinage de l'uLorus ot de ses annexes, se voient., cornue chez
"!J'W~~m~ l'homme autour du testicule, un certain nombre d'orgu.nM rudi-
du
dire
W~ff.A; la portion 'f:éitHnle du corps de
togueducanatdeMrentdnsexem.s- mentaires, longtemps unigma-tiques, considères aujourd'hui avec
cutin).jiaï'oophor(!n(humo)o~tte
du masculin, raison comme des formations e'ftbt'yonMiros qui ne se sont pas
sexe
restedu eOflJi>
cutedcMnfpighi. le \VaUT. 6, corpu5~ développées. Co sont les corps de RosenmûUor ou cpov.u'ium, )e
parovarium,l'hydatidopodiculcodeMorga-gntoUecanal do(-utnci.
Nous décrirons ce dernier &. propos du vagin.
A. Cotu's DE RosEKHULLEB. –'Le corps de RosonmûHot' (e/)o~)''Km de H)S, epoop/)f))'on ou
<~)oop/tf)'e de WALDEYEn) est situé entre l'ovaire et la trompe, dans t'épaisseur do t'aderon supé-
rieur du Uga.mont. )<u'go (<ig. 68t,)0). H csL consULu~ par des c.ina.Hcufcs vm'tic~ux, au nombre de
a 20, qui prennent naissance nu
voisinage du hiio de i'ovairo et, do
ta, se dirigent, vers la trompe. Ces
eanaticuios décrivent dans tour tra-
jet des uexuositcs nombreuses de
pius, ils sont_ irrcguiicj'enx'nt, c<tfi-
!u'cs, je veux dire renOcs sur cer-
)<tins poinLs et comnio et.rtt.ngics sur
d'autres. Fermés en cmcun) A, leur
extrémité inférieure,'ds s'ouvrent,
p!tr tour oxt.reuut.e opposée, dans
un canal coUccLcur comnun, )e en-
<«~ (~e ~ë~oop/'Ot'e, qui se trouve si-
tue un pou au-dessous de la trompe
et donHii direction esttra.nsvet'sa.tc,
rotmno cette do cc dernier conduit.
))u rustc. le cana) <)o i'epuophore
sarre te d'ordinaire aux limites in-
terne ctexterno do ses canalicules
.dMrents et, d'autre part, se teDnine
t'n dedans comme en deilors par une
extrémité fermée en cut-de-sac.
Les canaux que nous venons de
décrire forment, par leur ensombte
un petit système triangutairo
itig.7s!4). dont le sommet repondà ù
t'uvairo et la base a )a trompe ou, ce
.)ui revient au même, au canal col-
tccteur commun. On t'aperçoit par
transparence dans l'aiieron supé-
rieur du ligament large, ou mieux
encore, on ontevant délicatement le
tcuit)ct péri toneat qui Je recouvre
)tig.68)).Sa)an,E;uour,mesureopar
la distance qui sépare son extremitc
interne de son oxtre!nite externe.
v.uic onUna.iremont. de 3 à,centhuch'cs; sa hauteur, <(e t .L 2ceu[i!)tL'tt's.Sea ~iftK'nsi~t~- f~-fa-
~ivcmcnt peu cunsidci~btes chez le t'œt.us. augtumttent i).\cc t'imc, conunc [c dt-mon~'c
-.uivimt.auci'(3mt)t'untt;à'fot)ft!<h'fj'x:
t''taMeau
mwtuv uuym·w u avunsr.W
UMGMUR LOXMEm
)'a-tusdc6mois.
))UCA''tt.net.'E~oomnn!t
m)eUcdet:ijo<iM. 5n)iUhn
M~M~M~MM~-
j;imi!)im.
HitcUcdeGans.
deMà30aMS.
Femme
t:!
)7
M
7
)SS
Apt'cs lit ménopause, t'urganc de RosemnuUcr s'itu'ophit; ))ro!j;i-c-sshc!nt. Cin'x une tcmnt.-
de quatre-vingts ans, disséquée par
TouxxEL'x, il
no mesurait plus que
):!n)iHitnet.rosdeta.['gcui',ti),ndis(juM
~'se.)Lna.ux afférents n'attcigna.iunt
H)t''nMp<istOnuHin)('h'cs.
)Iisto)ogiquc<nont, les canaux du
<urps de Roscn<nuHor, caiiaticules
attcront.set.cana.tcoUeetcut', se com-
pMsentossentic!)e)nottt<)'unotu)ti-
~ne fibreuse ou conjonctive, cpa.issc
iK {t 50 et tapissée inMrieurc-
n!ntpa.r un épithélium cylindrique
.[cits vibrâmes. Ils ronfennent un
tiqoidc transparent,incoloroou Mgc-
r'nent teinte en jaune..
LccorpsdeRosenmùtIerrept'e-
'nte )a. portion sexuelle du corps
Woiftet la partie supérieure du
'<nnLt de WoUt'. 1) a pour hotxo-
t~guc, chex )'))on<f)te, le canal de
tYpididymc, )M cùnos ctKrents, lo t'été vtLscutcsunt du corps d'Uigtnnot'e et les Ctmau'c 'h'oit-
B. PAMVAtUMt. On donne te nom do parovarium (pfo'oop/toroK oupa/'oop/tOt'ë do WALDEYEM)
à une série de grains, ordinairement co)ores en jaune, qui sont situes également dans l'aiteron
supérieur du [igamenttargo, un peu on dedans du corps de RosonmûUor (fjg. ~3,B,3). Le paro-
varium, assez fréquent (constant peut-être) chez )o fœtus et chez l'enfant, ferait comp)ctemcnt
défaut chez l'adulte, d'après Tom~Eux. Il a pour)(omo)ogùe, chëi! t'homme, ]e paradidyme on
corps do Gh'aldes et, comme ce dernier, représente une partie non utilisée du corps de WoKÏ, la
partie inférieure ou urinairo.
C. Ih'UATtDE pËMCULÈR DE MonGAux;. L'ttydatido pedicutee de Morgagni (Cg. 69i, 8) est un~
petite vosicu)o arrondie ou piriforrno, suspendue par un pédicule plus ou moins long, tantôt au
bord externe de t'aiteron supérieur, tanMt a t'uno des franges du paviiion. Son volume varie do la
grosseur d'un grain de millet à celle d'une petite noisette. Le pedicute de i'hydatide est plein.
L'hydatido c)!o-n)cmo, sorto de vosicute romptio d'un iiquido transparent, se compose d'une
enyctpppo con.jonctivc, tapissée sur sa face interne par unepithetiutn cylindrique cHi~L'hyda-
tide pedicuteo do )a femmo a, comme on ]e voit, !a même structure que )a formation homonyme
que noue avons vue, chez l'homme (p. 688), se détacher do la M'to do t'epididymo. Sa significa-
tion est encore la même c'est un débris, soit du corps de Wo!n', soit do son canai.
Voyez, an sujet des débris embryonnaires annexes ai'appa.reit utero-ovaricn FoLtjN. /<ec/<s'H;-
le eo;). de ~Vo< Th. Paris, 1830;–tiEfOEL, Z<«' 7~!7!e;e/t. ~c)' Wolff' ~e/t6)t /Co;)p)'4' ~c;'HtM('H.t-
c/M; Ccntr. f. mod. Wissonsch., ')876; VfAULT, ~e cot'ps ~e U'o/ Th. d'agrëg.. <880:
WASSu-'EF)', Be/e/eH~ ~<e ~f!H!e)t/e de)' Wo~ M/;<'M GH~~e Aetm )Ve)'&e, Arch. f. Gyniik., 188:
YALEK'n, Va)''e<f< ~e~'o;aKt f/t /toMM:<H('<' e ?'uc/tMe;:<: fM cK?!e ~< Ca)'<ne<' ~e~/n f/onnn,
BoUct. do))a Soc., etc., in Siena, 1883; Du MK~K, ~f~cM~e f/<)e;Y<<a ~op?'a .~t o/aMt !«/
!M<'x<<r~ ~op;Y! ~'o/io ~i /<oM/!H:MMf/ etc.. Ait. dc)fa R. Aca.d. di nsiocr. di Siena, ')S85;
FtsenEt., !7e&e;' da~ ~o)'/tOMtH:eH t'om /!e&/fM ~M M''o~c/te!: G<H!.<y<~ !/t f/er )''a,~Mtn~)0)'0!), Arc!j.
f. Gynatc., 1884; TounxF.ux, //o)'at?e </e ~o.?en"7~t' e/ p~rotwnfm chez les ?M~Mn!<<.
]Journ. de l'Anat., ')888.
1° Artères.
arLères une artère principale,
t'arLercdu Ugamen), rond.
deux
Les réseaux vnseuiau'cs de I'ut,6rus sont atimonLes par Lruis
artères accessoires, l'ovarienne et
a. P~?'< yKt )'eu<eH< à ~'M<ë!'t'Ke. –L'artère utérine (fig. T2o,')), branche de i'hypo-
gastrique, descend dans la base du ligament large et se porte ensuite transversn-
tonent vers les parties latérales du col, qu'elle atteint ordinairement au niveau de
t'inscrtion vaginale, quelquefois, surtout chez les multipares, a 10 ou )o milli-
mctrcs au-dessous de cette insertion. La, elle se réfléchit de bas en haut en forman!
une sorte de crosse et, longeant désormais le bord correspondant de l'utérus, cHc
s'e)ève jusqu'à son angle supérieur, ou elle se divise en deux brandies une
branche inférieure, &?'aMC/ie <Mas<o?MO<~Me, qui se porte en dehors pour s'anasto-
moser à p(eincanat(3) avec l'artère ovarienne; une branche supérieure, t'a?'/c?'e
<M~aM'e tM/e?'?te, qui se dirige ëgatement en dehors et se distribue a la trompe.
De ces deux branches, ta dernière doit être considérée comme ia continuation dr
t'utcrine ou, si l'on veut, comme la branche tcrmina)o de cette artère; la branche
inférieure, matgrc son volume, qui est presque toujours plus considérable, n'eu
est qu'une simple collatérale (voy. Oufo'e, p. 799).
.\u moment de sa réflexion, )'artere utérine abandonne à la face inférieure de la
vessie et a la partie supérieure du vagin un certain nombre de petites branches,
ditcsuës<co-MtytH<~es(6). Puis, dans son trajet ascendant, elle jette sur les deux
faces de l'utérus de nombreuses branches, a direction transversale ou tcgërcment
oblique, qui disparaissent bientôt dans l'épaisseur de )a tunique muscuicusc. Ces
branches, éminemment ftcxucuses, contournées en tire-bouchon, rappeHcntjus-
qu'à un certain point les artères hcHcines qu'on rencontre dans les tissus ércc-
ti)es, et Hou(.ET, frappé de cette analogie, n'a pas hésité à considérer l'espèce de tur-
gescence que présente t'utérus pendant la période menstruelle et probablement
aussi au moment du eoït, comme une véritable érection. A[:tis ici, comme pour
!'ovaire,uneparei)te interprétation n'est pas acceptante, au point dcvucanato-
mique tout au moins on ne trouve nuHc part, en effet, dans ['utérus ce tissu a
disposition et à structure sp6cia)cs, qui caractérise essentiellement les formations
(''f'ectiles, les corps caverneux du pénis par exempte.
HucutE)) a signai, ài'union du corps et du col, t'cxistencc d'un cercte artcrict,
résultant des anastomoses, sur les faces antérieure et postérieure de t'organe, des
?' c c~r
/(llU
À
Fig.723.
branches artéricttes du côte droit avec ceHcs du cote gauche. C* c''rc)c, ce~'c/c
<K~M:'er, n'est pas constant. <t doit ~tt'R tn~mc cxtt'Ononcnt )'.u-c. cat', connm'
h' fait remarquer FttEUËT, la région de [ isthtne es' ecHc o" tes branches trans\ er-
"atcs de l'utérine sont le moins nom))t'cuses ii ya a ia, outre fes artères du col et
)''s artères du corps, une sorte de zone exsangue, supcrucietfcmeot du muit)-.
Les divisions de t'artère utérine disparaissent, avons-nous dit ptus haut, dans ta
tunique musculeuse. Elles se t'amincnt dans )a couc))c moyenne ou stt'atum vascu-
)u--um et s'y anastomosent, d'une part avec )es artères du metnc côte (<ïMas/o?HO~et;
/o):<Md~M<es), d'autre part avec ceUcs du côte opposé (o'Has/omoses <?'<ïHSt'et'-
~<~s). Uu réseau ainsi formé naissent deux ordres de rameaux, tes uns externes,
)cs autres internes. Les )'<itH:eaK~e~e~c)'Hesse rendent a la couche muscutaire
snperficie!!e et, de )a, au revêtement péritonéa). !.es )'aMieaK.r <M<c;'Mes, suivant
ttoe direction inverse, traversent la couche muscutaire profonde, à taqucUe ils
-tbandonnent de nombreux ramuscutes, et arrivent ainsi à la muqueuse. ))s s'y
terminent en formant un double reseau un réseau profont), qui entoure tes cu)s-
dt'–acgianduiaircs; un réseau superficie), a maiHes très serrées, qui se dispose
dans les couches superficieHesduchorion muqueux.. immédiatementau-dessous de
tépithétium.
b. 7-*<M'< ~M~'eut'eH< a L'artère ovarienne (fig. 725,4), branche d;
~'ous?'eMMe.
t'a.orteabdomina)e,aété déjà décrite avec la circulation de l'ovaire. Après avoir
fourni des branches à ce dernier organe, elle s'anastomose à plein canal ave''
l'une des branches de l'utérine et peut, par conséquent, bien que primitivement
destinée a t'ovaire, devenir une voie d'apport importante pour les réseaux vascu-
taires de t'utérus. C'est pour cette raison, sans doute, que la plupart des ann-
tomistes prolongent cette artère jusque sur ce dernier organe. Nous avons déj.~
indiqué à propos de l'ovaire (p. 799) les raisons qui nous déterminent à t'arrêter
en deçà. de t'utérus, au niveau de sou anastomose (3) avec la branche inférieure
de l'utérine (voy.OusM'e).
c. ~a)'<~M~fe!)teH<<!Z'<'M'<e~e~M~~sweM<?'om~. –L'artère du ligament rond.
branche de t'épigastrique, est de beaucoup ta plus petite des trois artères qui se
rendent a..i'utérus. Ette n'est le plus souvent qu'un tout petit rameau, destiné prin-
cipalement aux éléments histotogiques du ligament rond. Elle chemine d'avant ('
arrière dans l'épaisseur'de ce tigamcnt (fig. 696,8) et remonte ainsi jusqu'à t'angh'
supérieur de t'utérus, ou elle s'anastomose avec les divisions de l'utérine. Kt)
supposant que cette anastomose soit constante, il n'en est pas moins exact de
reconnaître que l'artère du ligament rond, en raison même de ses faibtes dimen-
sions, ne pcutappOrtcra t'utérus qu'une quantité de sang & peu près insignifiante
(voy., au sujet des artères de t'utérus, !e récent mémoire de FnEnE'r. in ,/oM)'H. <<'c
~M< et ~e P/~to/ 1899, p. 838).
2" Veines. Les veines de l'utérus, remarquables il la fois par ieur nombre e)
par leur vo)ume, entièrement dépourvues de valvules, tirent leur origine de-,
réseaux capiUaires des trois tuniques séreuse, musculeuse et muqueuse. Elles
convergent, tout d'abord, vers la couche musculaire moyenne et s'y collectent
dans un système de canaux spéciaux, très volumineux (surtout pendant la gros-
sesse), réduits a )cur revêtement cndothéHa), comme creusés dans la tunique nn)s-
cuteuso et, de ce fait, restant béants sur les coupes ce sont les SMMS M/enH.s,
dont il a déjà été question plus haut. Ils sont particuliers au corps et sont princi-
palement développés dans la région qui avoisinc les angtes supérieurs.
De la couche musculaire moyenne, les sinus veineux précités se dirigent trans-
versalement en dehors vers .tes bords latéraux de t'utérus et forment ta, a droite et
a gauche, deux importants plexus, les p/e;CMS oemeM~c utérins (fig. 72o,7), qui
se togent entre les deux feuillets du ligament large et s'étendent sans interruption
depuis le plexus ovarique jusqu'au plexus vaginal.
Ces plexus, a leur tour, donnent naissance de chaque coté a trois voies dii)~-
rcntes en bas, aux uet'Hes M~'t'Hes, habitueltcment au nombre de deux pour
chaque artère, qui, suivant le même trajet que l'artère homonyme, se rendent :'f la
veine hypogastrique; 2° en haut, a une série de branches, de dimensions fort
diverses, qui se réunissent aux branches issues de l'ovaire et du ligament tar:
pour constituer le jf/ea;MS M<ë?'o-OMW<'M ou jMMtpMM/'o~He, tequ~t se porte
ensuite vers la région tombairo et vient s'aboucher, a droite dans la veine cave
inférieure, à gauche dans la veine rénatc; 3° en haut et en avant, aux ue/MM
~M ~<MM<?M< 7'OM~, qui, comme nous l'avons déjà vu, se jettent en partie dn))- t:)
veine épigastriquc, en partie dans la veine fémorale.
soit dans les ganglions itiaques externes, soit (après avoir traverse )c cana)
inguinal) dans. les ganglions dn pli ()e t'aine.
4" Nerfs.–t/uterus reçoit tout d'abord tes (Hcts nerveux, d'origine sympathique,
qoc lui apportent les deux artères utérine et ovarienne )'' /KK.! M/c/'x'M, qui
provient du ptexus hypogastriquc, et )c p/ej;«s M<et'o-oua)'t'ci), qui émane dn
ph'xus tomho-aortiquc. H reçoit, en outre, de nombreux fi)cts qxi sont entio'emcttt
indépendants des vaisseaux
cj~ui tirent )enr origine,
k- uns du ptcxus hypogas-
t)'iq)'Cj d'autres (tes troi-
sième et q))at.)'i')nR nerfs
-T~'cs,da(d)'cs,cnfi<), du
h'une mcme du sympnthi-
quf sacre. Oc ces fHcts ner-
veux à trajet indépendant,
quetqncs-unsscnicmcnLpe
nf'h'ent dircct.cment dnns la
)1:(«~utérine. Tous les nu-
tn's convcrgcn). vers les
parties (at.et'atcsdnco) et
ta, au voisinage de t'inscr-
tion du vagin, forment un
i)))j)')rtantp)cxn~iongdc
<i;\ tO rniHimetrcs.targc
'h'u3:c'cstic~e~'M.s'
/M~<ïweH<a~de ~'K/o'MS ou
~/<MS~<c?'o-cc?'fi''c<it/.Snr
-c- )naii)cs se disposent
')<'ftom)jrcux gangHons, de f-'i~.7~7.
f'jt'nx' et de vohnne fort \'a- ~Ct'tsdf tutct'usJuHf uuu\c~u-n''t'. \n~ sm' la tac'' ti~o'at''
g:mch''()')'tjrs'Kt<'(')'H('r.)''«txKEXHXL:.K)!
ri:d)if's. l'tns rarement on
rc))('~))tre,a))tieuctp(acc i.tt)<r"s.–2.tromp')c )anojW. –a.i<a'cc:t'.urct.'rt-
t-\a'~in.Ct*~<m.–6.rcch"n.T.~a')t~n<!<'Fr:tn~<'))hau~f'rft
'tct-citehnnc ptexifonne, j))<'Ytf'.).tt'ro<'Mti<L– m~()!b)n<S'pt'"tM'trn~<'t et
gauche :-ctcu't:tntt']t;nn)icaUjttoïU'.Htt')m-–t".h'ti'-tt-)t)p)tc)'fs:tct.
uo~angHon unique, le ~<!H- –n.t)c~sctaL)i<)U(')~facctt<t)ti''uhmc<)u=actutt't.nt0)tt'h'
Vt'nu-H,\ut\c.–t~nn~.
~~ùM ~c 7-o!?tc/t'e):A«Mse!
Le ptcxus tatet'o-cervica) (Hg. 12~?). touten étant p)usp:))'ticu)ièrement destine
hnerns, envoie toujours quelques fUets aux organes voisins a la h'om~e, a la
~c- au vagin et m~mc nn t'ectu"). Les rameaux qui se )'p))()e))t a i'ntcrus sun)
<n"mucs, en parUc par des fibres a myeUnc, 0) parUe par dei? fibres de Hemak ifs
)"~))tcnt encore sur icor trajet, comme les )<ra(t<cs constitutives (tu picxusfon-
'ian~'utai, un certain nombre de gangtions minuscutcs ou, tout. shnptemcnt, des
''<')b)).-s nerveoscs isoiecs on réunies en petits groupes de 2 ou
(t<E)x, IfHMFt).
point de vue de )enr terminaison, !cs tHcts nerveux de l'uterns se distinguent
''n tiift.s muscutaircs et (itpts mnqncux. –Les /~e/s mMSC!~<wes forment un riche
réseau dans l'épaisseur de la tunique muscuteuse. Finalement, ils se terminf.
ici comme sur tous les autres muscles lisses, en partie par des extrémités libres, en
partie par de petits renflements en forme de bouton. Les /Me<s MtM~MeMa; ont
été étudiés dans ces derniers temps, i
l'aide de diverses méthodes, par P,\TË.\Ko
en'1880, BonDE en 1888, HERFp, GAWttoxsKt,
Cuvto en '1894, Kôs'ruN et St'AKpAM en
'1896. Ces filets forment, au-dessous ou
dans l'épaisseur môme du chorion, un
riche réseau, n, mailles étroites, aux
points nodaux desquels se trouvent des
cellules nerveuses. Les fibres qui en cma-
nent se terminent, les unes sur les gran-
des, les autres dans t'épithéHum. r.\T):K~
Fig.T28. a suivi les premières jusque sur les cu)s-
Muqueuse ut.ennc d'une ent'Mtt, nouvcM-n~e de-sac gtandutaires, tout autour des-
mode de t'u.~tincu.t.Lon des (Ua.meut.s ner- quels elles se disposent en plexus de
veux, au voisinage do [a.sut'f<).co)ib!'G
(d'a.prcsCuvto.) ce ptexuspérdacineux partent ensuit-de
très iines nbrities, lesquelles pénfLrcnL
dans l'intervalle des cellules g)andu'aires ou même dans t'intcrieur (?) de cc.scc!-
tutcs. Hn ce qui concerne les (ibres a destination epitheiiaie, cites se resoivoit en
de riches arborisations, dont, les nbriHes, extrêmement fines, pénètrent dans la
couche cpithcliate et s'y terminent librement, soit par des extrémités et')i!fc<
soit par des extrémités renflées en bouton.
A cortsu)t.ct\ a.u sujet do l'utérus, pa.t'm' les h'a.va.ux rcccnt.s (t880-t899): HoccAx (G.) .nu)
OooGAN fF.-E.),C'o))!<a~'t)e aaa<oM: of <e /yM~/M<tM of /7te ;<<e;'tM, Journa.) ûf Ana.t,. aod Ph\-
sio)., )880, vol. XVI, p. SO:– BAns, {7e&e''da~ Vet'/tft~eM de)' B~ye/n.Me !'m {7<e<'tM, eLc., ArdL
f. Gynuk., 1880 FtScnEL, Bet~'<fye =M)' .)/0)-p/to<. ~e/' ~'Ot'/t'o !)~M:a<M U<e/'t, Arch. t'. Gynak.. <8M
(~ i881; MoiuOŒ, ~e;M</ett f/e;' {//e''«Me/t<et)n/MM< tM</M'<'<:d (/et'jUetM<M<ï<MMt, &;nU'. ).
Gynak., 18~0; PATEKKO, t/e&o't/t'c A~'uMe)!(/t'yM?:~eH in (/e)' L'/e)';MM/~e!M/tn;t< ~e~ ~c/'<cAeH,
ibid., 1880 E[.[.E[\UEHC!:H, ~er~~etc/t. ~M!ft<om. Utt<et'~Me/ti<n.~<Mte;' ~)e /tt.!<o~. ~)u'tc/t<'w/ </?
(/<e<'tM f/e;' T/ttet'e, BerUn, t880 LEtSMA~x, ï'/<e cact<</ of </te ee)'t)t.<; u~'t !K <e ~M/ woH/A.t
o/'p)'e'/)MH:e;Tho Gtascow med. Joucn., t88Q: KouEUHK, .hta~OM. /)et<)'a.~ SMW ~o'/ta~cM (hs
Ceffta; [/<e;'t WM/it'M~ </et' ScAtoa~e'~c/ia/'y, Diss. Urtangon, 1880 WM'r, ZM;- tto<')M~;t .<Ha-
<c)Mede)' Po;'<o t)f<t)i<t's !7/et'<,Zeitsch)'. f. Gcburt.shiUfe u. GynRk., )880; jASTHEuoi't'
tto;'))!. e< pa</to<. <<:< <)'N)~<toH eo'utca~ (<e t'ttMt'us, Th. SiMni.-Mtersbout'g, )88t RA'UMOwsji).
{fe~e;' </<e A'o'!)e): (<e)- Sc/t~etM/it< (<e~ .!C/tU)at!< {7/<')';M &et .Sft;«ye//t!e)'<~t, Th. Silint Pftcr=
hourg. )88i LANGtiK, Ue/je;' f/M St<M de)' M'e<& Bec/~c~fMce<'a. Anxeig. d. k. k. GuscHsrh. dcr
AMxt.o in Wien., 188t KN.DKM, Ue&o' dte Lcf~e dc<' 0)'a;te tM: wetH. Bec/t~, 8i)x. d. Wùry.-
burger phys.-met). Gcsc)Isch.. 188) R~x, 7~~e.t'!M Met'ix'K~' /'o/tdame;!<a~ de ~'M/o'iM, Sur. df
Bio).. t882; WYDHR, DM ~ef/~d/CK der JMMMM Ufo't M<t/tre<td de)- ;Ue)M<M<Mn. Xt'itsrh. f
Gcburtsh u. Gynak., ~883 Tout~KL'x el LE(,AY. ~ëM:o!)'e sio' le dette~o~jeote'~ de ~K/c;'M.<
d« w~t< Journ. de )'An.i,t., 1884 KusT~En, A~o<<: =;< ~<'<M)<!0)~AoMd<M ~erMMp: '))iik.
Conh'a)b[., t88t Du MÊME, A~M'M. Kttd ?.)a</to~. /,a'/eM M. BeM)e'/MH.?c)t des U/e<')M. Stut)t;.u't.
)8S5;
/.a.e des
S'rnAT. D;'e MO~-Ma/e
U/ertM,
~e des U/er;M, Xcit.scbr. f. Gcburt.sh. u. Gynak., 1886. ~t Zw-
Arch. f. Gyn.'tk., i88C; –WAt.uEYER. Mte~a~e de)'t;t;tet'e;ttoet& BM/M~ifaM
têt ~Vt<M~.)a;'eM, Anu.L Anx., t88G i'u.t.KT, ï'e.t;<;o'e ))!«.;cu~atre de rM<ef';M des ;;ta)MtHt/ë''M,
BuU. Soc. xout.. Pm'is, 1886;– SomoDEH, Der M/tM~t~ere x. /.)'etMe<t<e f7<e)'M, Bonn.. )8Sti:
Wu.nAMS, 0~ <€ c'c«<ft<<ott ?<t //ie M/et'fM.otc. Tr.t.nsu.cL. of U)u obs(.et,r. So~ of. Lo)]d«n, )!tSC~
RtCAno, De ~«e~ue« !'ap))o<'<)! de ~'a)'<<e tf<e'f'me & propos de <t;/sM''ec<o))tte t'ogxKde, Sent-
mud., 1887 VAn~En, /.e co< e< <e se.</Mett< t):/<')''e«;' de <'<f<f'M <t la de /a ~t'oMe~'e, /)(w/a~
e/ <J;'M le <)'~Mt)'< de /'<!ccottC/ieMte)t<, Ann. de Gynecotos'n;, [88(i –TscHAUSSow, ~e&c/'dte Aa.~
<<es U<ei't<s, Att.t,t.. Ameigm'. 1887
Anxotg'cr, 1888
BAM)E).E)<M, Uche'' die ~a;/e de;' n'e;&~ Bec~etto~a' A'
Bo~nH. &'«;' le <?tode de d<~<)'tA«<t'o)t e< de <e''m'<!f«'.M~ de~ /:&)'€ ytet'feMs: da".<
<'fdo'M~ de <y;<e/</ue~ H<a))!Htt/ë;'es, La, Hiturma. !ncdiea., <888 i!bA'<c, /{ec/t. /tM<<«' t-<K<
<<tt M.f/))!e"< ;)t/'e)'eMt' de rt<<('<M d ~/)<: de ;<t ~<'OMCMe, Arch. dol'hysiu)., i8S8;–Ross)(,x~L,t'<'
/'f<&sc'tceoi<de~'c<o<)'i<d«):e;t//«;'ede<'«/('t''M, Ti). Pin'is, 1890; SiAunExom, Di '"t c~f/MW*
en/).'ye~/o ~e~ .s'M/o H!e~e /Ma;'e de//« .~<'aC!'d~)t:n. Soc. mod.-chn'urg. di Pu.via, i88'J; ))cv<i..
/~t' la ~<e~a/!fK de /'<);</<MH: </&! C0~?!&; «<<Me~ ~M /W~<<W<, .Soc. <)C fiifjf., )8<M;
Mo~rn, SMM'a)tf!<<))):a <<e~' ;<<e<'o .acM/o, MoniL xou). it.at., )890 Ht. 180) Accoxo, Co~'t.
« ~'e~e de<'a)! cl <e p/ty~to~. ~e r;/<c;'i; f/)'f<!)if/c. At'ch. de Tocoi., )890; ))u))ME;<e'
:)t;' yttM< P/!y~. !<. /'a//to<. f/er ;)0)'<t'o c<t/;a~A' «<o'<, Arc!h f. Gynak.. Bd XLf; )tKL)iR,V/M/o/.
/<W<07:~ OK ~te m;~CML /?&)'eA' ~Mt~ ec/~Mf~c /M.sw.f o/'
/<'pM~'pe?'ti<)):, Transa.ct. <)t' thc t'oy. Soc. of Hdmhu~h, )S!)0
/f ~/<<M ~t'/)y /<? p/c'/ ~<;f/
KA/.XAKnHf!, t/c~)' f/;e Pt.m'M/ft-
/tn)t < C'<erMMc/<H!/ta«/ f/es .S'c/<f<eA', A!'<'h. t'. mikt'. AnaL. t8'.)0 )!oLD'r, Bc;
</<))("')):. Ge&a)'')!«/<<')'St;/i<e<M/t~t<DcuLsch. ]~ud. Wochotachr.. tS'JO;– f'0))))E!A.w/)/i~«/MM</M
:;< A'e;t;i<M<s'
M'Mn~e?:t<a<M'(/e~en!)ne,)'rogn''s tm'dif'at, )8t)0: WAf.DC)), /fcc/e. tY<M'.t'<t;/yM~/<«-
/MM .M<M''e:r (/e ~'K/f;«.s' 'y/'a~tWe cl <!0tt 'y/'«r;We. Th. de P.u'i: )8'Jt NA'.Et., fête;' <<te ~.a.~f
~'< ~et'tM /m !/ietMC/< 7i«!<'t'o, At'ch. f. Cyruik.. )S3! ~onoTTA. Cc'/<'<f?e :M'' (W.f/~c<c/<<<;<
t/M~E;!<t<tc~'e<M?! f/o' {7/e)'t~MfM/M~</< An'h. i'. otikr.Ana.L. iS'Jt
<7'e/~)<p.!:<
WALtjEYE! 7!p<<<'a'/c
AcMM/'iM~ ~c<' /.o.</e ~M M;c! /]'ec/eno)'~a)te !!et~< /!e~c/f )-<&)<)! c~xp.! /<M)/<M
f /c''M6'')"'aM'f/!M < M/«. Dunr), ~iit2 Tt;STL"r et Bt.AXC, J)t(t~)'«'e de <'M/ë)';M .!ce//o)t M;co-
;M('</t'f('te d'KH ~t</e~ coH.f/e/< ax s!;t'<e))!e wot.? (<f /« '/)'OM~.<e. f'aris, )8')3 (avec six piitn~hos en
f;hrun)otith., g~ndeur nu.turc) !)oFMt;!Ë[!. Z!«' A'fH)<)iM f/o' no<'M«/s)i f'/f)'H.;sc/~e«)!/<~M<, &'))-
tra)hi. f. Uynak., i8')3 HEXxjG, L'e~o-t/x' U~MM'~M ch;. Arrh. f- })!i).h. An.LL, )8')3, v~)). t3).
~.AwMXSK', fe&. )~c're!<i<n')' «.7~i<'<t.f. f/o'.Yo-MH t'/t~oi "-<'<&<. <M</<f'/t'eH. Cent.)', f. Cyn.'ik., )S9t:
t'.).n'[0. Co~/rit. alla co'!o~ee;;=a f/e~e /~w«~<:t0~< )ip;o)fe f/jf/et'o. Pa.vi.i, )S9t: S)'At))'A\
.H;);Y< y<ï ~M~&«.:)0)te e /c/W!)<a:)'o)ie </f'f;)o't't «et co~<o<t: f/c«'<<')'o </eMf< ;)eco)'a, Monit.xo')!
tS'~i;– Kssn.'x, C;e.Y~'M)«'))~ in (/. M.'c;& ~'e.<c/~<'c/t/0)''ifatif)). F'x-tst'hr. <).Mcdi<-i)~ <8i)t
!SKOSH, ?7;e pM!<<M o/' //<e ;</e)'tfA' «M</ //<e MW/'n't'~M o/ ;<SM/)/M< Univ. mcd. M~t!!M.. )8')!<.
fiAnn.RtH. /;<«KC/e<: «. XeMtt-i/c/eo oH U<et'<MCp;<c/.An!tmM)tc.XXVOt-XXX, )8')7: –F!H);
/M(/e /f;4/o~. </e ~t m<MCt~«<«<'e ~t<MCf/t;e</e /'M<e;'M.s. Th. Bo)'dcim\. )S'7,cL J~~urn.d~ j'Aoat.
~')!) Voss, A'<M</e ~e ~HH('<'M</<o/t(/e ~</<<M a <'a)f/e de la M)p//<. </c ~'o~<, L:). S~o). ~yn.-<))..
)!i'J7: MAL'CLAHiE. Co)!6t</o'. ~Mr les ))Mf;~</< f/c t'f<t'c.s' i</ër';t<s' ;)orm. < ;M/nn. 'h-
Cyn~'c.. )897 KEn'mt, /!ee/ x~' <'Ma/. el /f<;j/<4'o/. f/e /'f</)~M)'c;< MM(;~<</<' /<<M c/<F:
~('s MiHmm//f'M. Lit. Scm. gyn''cc)., i897 FxAXQUH. Cf'< u. «;</o'c.s' L~c<'<M.s'c'ym<'tt/. ~tun''h.
n!cd. Woch.,lS')T; t''t!K)tA!t), /!«;e<'c/<e M/o~. e t-0)tSt</<'r<t:~M< .o/j~ /'M/fr/< ;/<'< tvcf/xc. Riv.
~r tts~'U'icia, 189T: itnuuxs. t'c&. ~<e /w~/«/e/fM.se der )<-<<< <t<«/<~«'M. <;tt'. Ar'')i. f. A))M).
u. i'hysiu).. t898 Fiii.uxu, -');;«/. p/t<st0/. F< p«//t. /y'M,
t'tf<f'-x<fL; </f tton. S~r. anat..
)??: t'ËtSK! JM/. !t./< L''i/e;-SMC/<. !;&o' A;/M/)/t«/)/M~ </M f /e'M. <;h- ttis~crL tto'fin.
)ji~ WEHTH u. Gf!us')Kw, ~t/e<i<e/ «A. <e 7~!<<c< M..Uot'/)A«/.</e'' Me«sc/ (,~<'«.'<MfK.<
~i/Mt, Arch. f. Gyniik., )898 MF.YEK, (/<&. (/ie /'6t'/o/e <<M);c/t/c'Ht/~«f/, Xt'itschr. t. (:)'t)U)'t~.
u (ivoak., )8M: FtiHUET. Q«c/'y< )'<'cA. s«;' ~cx «'c;'e.! </<' <M/<'<*<M. Journ. de !'Aoat. '') de ta
t'tnsioi.. t898; Du .È)n;, .YcMfe/~c M')''c </e )'cc/<c<'<< s~)' /t'< ~t'r<'s f/c <'M/<'<'M.< </<' /'<'iMMC
'«< t/t«'/c;t f/e la y)Ao<o'y<Y<t!e el (<M «~cc//o;)';
<~M</Me;<' ~o«'' ~M <'«'/<)/).! </<' /f't'M/f'o, ihid )899:
t'~TfŒL)X, J~.Mt (/ta<. COHi/K/t'M <~ /t~f<M!Ctt/S M/('«tX. ')')). Piui: tX'M: FfiAmEft, /.<<
/«w<'</<s de <«<a<'OM ~<~c«'e </« col, etc. Th. Lyun, )8*9.
AR'nCU: IY
VACtN
t. –CoX~H)mtATH)XS (:HXHHA).):S
1 Situation et moyens de fixité. Organe impair et médian, chezhomme
f'onnne chez la plupart des mammifères, te vagin est situe, en partie dans )'cxca-
vation pelvienne, en partie dans l'épaisseur mcrnc du périnée, qu'i) traverse de
haut en bas et d'arrière en avant pour s'ouvrirat'cxtericur. Hn avant de lui, se
trouvent )n vessie et t'urëthre, qui le séparent de la symphyse pubienne en
arrière se trouve io rectum, qui !<;
sépare de la colonne sacro-corry-
gienne. t) est maintenu en position:
'1" a son extrémité supérieure, par
sa continuité avec le col utérin i'
son extrémité inférieure, par sc-
connexions avec les parties avoi-
nantes du périnée et de la vu)\
3° en avant et en arrière, par tes
rotations p)us ou moins intimes ~uj
l'unissent, d'une part au réservai)'
urinaire, d'autre part au sc~nf'fit
Fig.729. terminal du gros intestin.
Dircct.ion du vngin. vue sur une coupe sa.giKtUc ne
sujet. congc)e(uUe vierge (te vingL-qunh'eanr.. 2" Direction, Le vagin, connn"
moiUu(le~)',).n~our<ia,t.ureUe). i'urèthre, se porte obtiquemo)!
~sym))h\6c pubienne.–2,cot(]ei'utc!'us.–3,vagin.– haut en bas et d'arrière en avant, Il
4,ut'<UH'c.–S,anus.
.7'.c,t'ndttd6(t'oi[supérieur.–y!)tot'i/.0)~iilcsous-jf'utticnno. forme avec i'horixontate )HC))é<' jM;
–j:,)iori/.entate passant )Mr)'0!'ificcinf<)'icurdu vagin.–
ï!f,vCt'UcatGj)assanLj)arcc~orincc.–fï[ï,a\cduvagin.s'i))- son extrémité inférieure un andr.
ch'i)antdc6S''sur)'hori?.o))ta)e.
ouvert, en arrière, q(H mcsar~ (')i
moyenne de 6S a 7S degrés (fig. '729) sa direction est, donc scnsibtemcnt parnih'
& ccHe dudétroit supérieur. Ces chiffres sont ceux que j'ai observes sur des coupes
de sujets jeunes et bien conformés ils me paraissent représenter la dir~'hoi)
normate du conduit vagina!. Sur certains sujets, cependant, ce conduit, se r''<))'cs-
sant sur son axe, se rapproche beaucoup de la verticatc, l'atteint ou même
dépasse., pour suivre, dans ce dernier cas, une direction oblique de haut en h.~et
d'avant en arrière mais ces cas sont exceptionnels.
L'axe du vagin, qucHc que soit la situation qu'ii occupe par rapport a !a verti-
cale, n'est pas exactement rectiligne, mais légèrement courbe, a concavité ])u-
tërieure. Toutefois, cette concavité n'est pas constante et, quand elle existe, ~i)~
est peu prononcée. Si ]'on réunit par une ligne droite les deux extrémité- du
vagin, on constate que cette droite n'est séparée de )'axc du conduit, a sa p.irtK'
moyenne (distance maxima), que par un intervaiïe de 4 a 6 miHimètrcs.
D'autre part, te vagin ne continue pas exactement la direction de t'utcr))-. ).?
axes respectifs des deux organes s'inclinent )'un sur )'autrc de façon a form'/r tu)
angle dont t'ouvertnrc regarde la symphyse. Cet angle varie naturcttcment .'u~e
fa direction de ['utérus, laquelle se modifie, comme nous l'avons vu, d.ins jr'
conditions )cs plus diverses il mesure en moyenne, la vessie étant a !'et.)t de
demi-reptétion, de 90 a 'HO degrés.
3° Forme. Le vagin a la forme
d'un conduit cylindrique, qu'on aurai!: .ipi.'tti
d'avant en arrière. Dans les conditions physiotogiqnes, je veux dire en i'a)'s''nce
de toute dHatation du conduit par un corps etrangct', les parois antérieure et )~
terieurc s'appliquent directement t'une contre l'autre et, par suite, la cavité v.~i-
nafc est entièrement virtueHe.
Vue sur une coupe horixontate de t'organc, la cavité vaginale se présenta sua-ia
forme d'une fente transversa)e, tantôt rcctitignc, tantôt curviligne, sa conc.ivi~,
dans ce dernier cas, se dirigeant ordinairement en arrière, du côté du rectum.
Sur certains sujets, cette fente transversatc représente a elle seule to'dc la c.ivitc
\is'ina!e sur d'autres~ elle Lombc perpendiculairement, a l'une et a )'aut)'c de ces
~cnx ext-rthnités, sur une nouve!te fente beaucoup plus pctiLc et, !'), dirnct.ion anL'fj-
postérieure (fig. 730,v) la cavité vaginatc, on ic voit,
r.)ppcUe assez bien dans ce cas t'imagc d'un H ma-
jnscute.
La disposition en cylindre ap)ati que nous venons
décrire s'observe dans presque tonte ta ))auto)r
du vagin. 'J'outefois, cHc se modifie considcrabje-
!nent en haut et en bas, pour s'adapter aux parties
voisines en bas, au niveau de Ja vuh'c, le vagin
-;)p)atitdans le sens trnnsvo'sa) et, de ce fait, son
ouverture est une fente cHiptiquo a grand axe antéro-
j-u.-terieur: en haut. du côte de ('utérus, le con-
duit occupe par le col, se moule exactement sur ce
dernier organe et, par conséquent, revêt une forme
i.~utiercmcnt cylindrique.
Au totat, le vagin, a t'etat de vacuité, est aplati
d avant en arrière dans sa partie moyenne, aplati
Fig.730.
transversalement a son extrémité inférieure, eytin-
Coupe h'i).))sve!'stt]f* !<)) v.t~in
(huïde a. son extrémité supérieure. (it))i(<w')e)tf;xt.K-
1., ilitiscle releceur Jc l'anns. Ii, l'I.~C~
4'Dimensions. (nnt.–L'.t)t't'tht'f'con)n'f«–-ohH~uc
La iongucur du vagin, de son ntcnt.3!ri)ï.
"tifice vn)vaire au sommet du col, est en moyenne
J''6centimètres et demi a 7 centimètres. ))csurëc sur )cs parois, c<'He (ongncur,
p.o' suite de la proéminence du col et. de la formation des cuts-de-sac vaginaux,
f-t natureHementun peu plus considérable cite est de 7 centimètres et, demi pour
!a paroi antérieure de 8 centimètres a 8 centimètres et demi pour ta paroi posté-
rh'ure. Ces dimensions sont bien différentes. on te voit, de ccttcs qu'atteint ie
j'unis au moment de l'érection. Mais nous ne devons pas oublier que, dans ['acte du
f'~ït, )c membre virit. a cause de )'obstac)c apporte a sou introduction par ta
'ynipbysc pubienne, ne pénètre jamais en totaHtcdans te vagin et, d'autre part,
'ph'ce dernier conduit s'aHongc assez facHement a)ors<)c3ou 4 centimètres.
'rtains auteurs assig!~nt. au vagin une fongucurdc H a t4 centimètres (~v/~M
'<«'<). Ces vagins démesurément aHonges existent sans d<i.ite, mais sont tout a
~ti) exeeptionncis,
l';lr cuntr~ oi)
)'.))'cu))tr< rjucl~lucl<lis des
rencontre qnetquei'ois
uu roncrmtr,~ conduits \-a~inaw
llcs uu«tluits tlunt ta
vaginaux dont longueur,
la lon~;ucul·,
)<jr)j inférieure a ta moyenne indiquée ci-dessus, mesure a peine 5 centimètres ou
i!ir)ne 4 centimètres (ua~'HS COM?'~). Une pareitte brièveté congeuitatc, qu'i) ne
faut j)as confondre avec une brièveté apparente due a un abaissement, du cot utérin,
!)\"t pas sans avoir des conséquencesfactieuses. Tout d'abord, ettc rend le coït plus
"n moins douloureux et expose ta femme, surtout quand ce coït est fréquemment
~'p'~te et pratique sans ménagement, a des inuammations utérines ou peri-utcrines.
~.us ce n'est pas tout te pénis, heurtant le col avant que son introduction soit
ru~ptete. glisse en arrière de fui dans te eut de-sac postérieur; il )e ditate peu a
)") et, unatcmcnt, !e transforme en une sorte de vagin arUHcie), que I~jor, dans
""n tangage image, désignait sous le nom de /'aK~e roK<e ua~~M/e. t)r, comme
il y projette le sperme, au Heu de le déposer sur i'orincc du col, la disposition en
(jm'-tion peut devenir, pour la femme qui ta présente, une cause de steritite.
Le cytindrc vagina) est loin d'être regutiercmcnt caUbre. Très étroit a son extre-
mité vulvaire, il s'élargit ensuite graduellement en allant de bas en haut et atteint,
au voisinage de l'ntcrus, ses plus grandes dimensions. Sa. largeur varie donc sui-
vant les points que l'on considère mesurée a la partie moyenne du conduit et sur
une coupe horizontale, elle est en moyenne de '24. ou 28 millimètres. Du reste, les
parois du vagin sont très extensibles et sa capacité, on peut le dire, a pour dimen-
sions celles du corps étranger qui s'y trouve introduit. Ces dimensions sont pnr-
Coupe \'0i't.ico-n)u()ia,no du ba-ssin chcx la, fenunc ("ujct congctc, vingt.-fjuft.t.rc uns,
gmndou)'nature).
i;s)'mph)'scput)icm(e.tig.tmoK~suspcnseut'ductitoris.–3,co;'psc.eMMUj(duc)i{ons.–4.ct)n''mi~
auLcrictn'c du cfttoris on g)amd. 5, son capuchon prépuce. G. t'cinc dorsafe du cHLoris. T. ptexus ~eit'of\
iL~ct'mMi~ireaMch~ori3ot~ubM)be.–6.8\p!u'oisou.intérieure ctpostf't'ieuredeht'cssie.–9,coide ):tt'cs!,ic.
ie,HreUire.–it,sphfnctc['cxtcrncdo)'m'tiH)rc.–):m6aturh)turc.–i3.))eUtc)6vre.–i4.gmnde)trrc.-
15, vesUbutc. 46, orifice inK't'ieut' du vngh). i7, )?', cotounc MtKrieurc
et coionoc posMt'ieuj'edtt ta~M).
)S,(ubercut<!V!tgh)a).–iO,!iymen.– 20,sj)!d])etcrcx~t'nedc t'anus.–M',constricteur de la vuhc.
~~f:iisceauxdGcGdorniGrnn)scici)Ucrtn[''diai['c5auc!itor)sctat'ut'6).ht'c.–23,f05Scnayicu)aire.fot)''c)t<')t<
24-, cul-dc-sac vcsico-u~t'in. ~o, espace p['(''sica!.
~)M dn df''U'oit supérieur. y, y, horixonta!e mente par [e bord inférieur de la s'mptnse.
tnenecparjcmeaturjmtirc.
?, hori/0!Uj)e
fois énormes le vagm on le sait, permet t'inh'oduct.ion des plus forts sp6cu)ums
iHivre passage à ta. m&in et: à t'avunt.-bras dans certaines manoeuvres obst~)'i-
catcs; enfin, au moment de ['accouchement, quand ta tcte hetatc est dcseendu~
sur le périnée et; apparaît il )a vulve, il a pour ainsi dire les mêmes dimensions
que l'excavation ettc-meme. Nous ajouterons que )c vagin est non seutcmcnt tt'cs
extensible, mais encore éminemment élastique et que ses parois, après (cretraitou
l'expulsion du corps étranger qui les avait momentanément écartées, reviennent
d'cUos-memes a )eur position habitueUc.
Le vagin, comme tous tes conduits tubuteux, nous onrc a considérer une sur-
face extérieure, une surface intérieure et deux extrémités, l'une supérieure et
l'autre inférieure.
1" Surface extérieure. La surface extérieure a son tour, nous présente une
face antérieure, une surface postérieure et deux bords latéraux
a. 7'Y<ce <Mt<e?'ïeM)'<?. La face antérieure du vagin (fig. '73)) regarde en avant
et un peu en haut, d'où le nom de face antero-supërieurc que iui donnent certains
auteurs. D~MS moitié SM~e?'eM?'e, elle est en rapport avec )a vessie (8 et 8'),
qui repose sur elle par son trigone et par une petite partie de son bas-fond.
Les deux organes sont unis l'un a l'autre par une couche de tissu cellulaire assez
hichc, qui permet leur isolement par la dissection. Dans cette couche ccHutcnse,
entre le bas-fond de la vessie et la partie toute supérieure du vagin, chemine
uniquement le segment terminal de l'uretère. Nous avons déjà indiqué, i propos
de t'uretère, quels sont les rapports précis de ce conduit avec le vagin et avec
f'artère utérine; nous n'y reviendrons pas ici (voy.p.584). De )'adossemcntdcs deux
parois vesicatc et vaginale, rës.utte une ctoison, la e~o/so?t UM~co-u~HO'/e, dont
l'épaisseur mesure en moyenne 8 ou '10 millimètres. DaHSSs Ht0t<te~c)'<e?~'c
!) paroi antérieure du vagin répond au canat de t'urethre (10), qui lui est uni, dans
ses trois quarts inférieurs tout au
moins, d'une façon absolument in-
time (voy. t/re</M'e, p. 680). Les
deux parois urethrate et vaginaic,
ainsi fusionnées, constituent entre
les deux conduits une cloison sépa-
rative, connue sous le nom de cloi-
sc~K M~'e</tro-M5'M:~e.
h. Facepos<M'eMre. La face pos-
t~rieure~ suivie de haut en bas, est
recouverte tout d'abord par le péri-
tuinc, qui descend sur elle dans une
(''tenduede 't5a29 mi))imètrcs, puis
s<' réfléchit sur le rectum en formant
le cM~-de-sacrec/o-t~ï~tMa~ (734,H). Ct<upc vertico-mcdianc d'un sujet cnntj'itL' ()''n!)n''
Au-dessous de ce cut-dc-sac, ')cvit)~t-f(u;[t<c<mN);)')!tcru.-t.~rtct<)<'))t<ej't«)S!i.'
)t' vagin s'apptiqùo immédiatement en aLiTi(-rL'p!H'(~'n anses intGst)))ith')'cn)))tif!i~u
nt:ttf<restcc:t)~s,;i0tt't)uvccf) rétroversion.
contre la paroi antérieure du rec-
tum, Étruitemcnt unies l'une a ''u".).s;m)<hys<'puhi('nu<i.Merun).–3.rectum.–t.)!h--
u. ~a~in. tj. ~ossic. 7, 7. 7. anses H)(c-.)iuat<
)cmp)K'sde!))6!!e!V!.K'c;f-8.S.,m-.csm)ci.tin.tiMr<'u~
) :mtre par une couche de tissu cc)- jtti~dp~az,e"~M~{'h!tt.–<<~rc)~t<)<otf~)a:t.
j'j'. ))0)'t/Ott<atepa~~ntatt-dc~sous(t't'tMptme.
iuiairc plus ou moins dense, les )/y,ptai)dttd~ht)it
1~ .D.
supérieur.
fteux parois vaginate c(. rectale fur-
-&
tn''nt, entre les deux conduits, une ctoison membraneuse très résistante, la cloi-
~H ~'ec~o-Ma/6 (ug. 699, t9). Le rectum et le vagin restent ainsi accotes
jusqu'au piancher périnëat. Plus bas, par suite du déplacement en arrière du rec-
tum ana), les deux organes se trouvent séparés par un espace triangulaire à base
inférieure (fig. 699), dans lequel nous rencontrons, baignant en plein dans
!!)!C atmosphère celluto-adipeuse,le sphincter anai, les fibres prcrcctates du reteveur
de l'anus, le constricteur du vagin et le transvcrsc du périnée, plus un certain
nombre de fibres longitudinales du rectum.
Bo?'~s. Les deux bords du vagin sont fonges, comme ceux de f'uterus, part"
u!) riche plexus veineux, le plexus ca~ma~fig. 7~5,8). Us répondent successive-
ment, en allant de haut en bas 1" à la partie la plus inférieure des tigamcnts
targes; 20 au tissu ccHuio-adipeux de l'excavation pelvienne; 3° a l'aponévrose
périnéatc supérieure; 4° aux faisceaux les plus internes du releveur, qui, sans
prendre aucune insertion sur le vagin, adhèrent, intimement a. sa gaine conjonc-
tive et le compriment latéralement toutes les fois qu'ils se contractent (voir a f'r
sujet, ~e~eueM?' de ~'aMMS, dans muscles du périnée, p. 894) 8" enun au butbe d'~
vagin (\'oy. VM~e).
2° Surface intérieure. La surface intérieure du vagin nous présente, sur
t'unc et l'autre de ses deux parois (fig. 733), un système de ptis transversaux.
A 8
Fig.T.iK.
Coupe du vagin pa.ssa.nt. )o ton~ <)c sos hords A, sc~nent. pus~ncut' ~e ta. coupe. n~mh.n~
Ittpin'oi post.et'tourodct'ot'gttne; )!, scgmonLiinb'ricuL'(te la coupe, n~onh'u.nt. ~)~~
!mt,m'iourc.
), co) uKrin. 2, Stt caviK', avec (es SMHie6 tic t'Krhre ttc tie. 3, orifice du de tanche. 4, 4', cu)s-.). -.ic
latéraux duvaght.–5,co)onncanLerieure.a''ccS', le tubercule'agi))a)c!. museau
9' tes ptish'austCMauxftf'i.'pam
autôt'icurc.–(~cotouncpostérieure-tH'cct'~jttish'HnsfGt'saux de [a jnu!'oi[)os)c['ictu'e.–y.meatm'ix.tifc.
9.c)itoris.),t'esU))uie.)0,!e,earouctdcsn)\rtiformes.–H,ro!iScna'icuhirc.–H,);councdcs~o~
droite ct.gaLUchcduvaLgm.
connus sous le nom de p~s uu/'t'~ex ~K ua~K. Les pHs du vagin s'cpaississcnt n
)enr parUe moyenne et ces parLics ainsi épaissies, en s'ëchetonnant de bas en haut,
forment sur tatignc médiane deux saHHcs tongitudinates, arrondies et mousses:
ce sont tes co~OMHes dM ua~tM.
a. Co~ûHHes <~M ua~:M. Les cotonnes du vagin, très variabtcs suivant tc~
sujets, mesurent en largeur de 5 a 18 minimètres. CeUc qui occupe ta p:u~i
antérieure (733,8) prend naissance a t'entrée du vagin par une sorte de rcnfb'-
ment, qui porte le nom de <M&e?'CM/e M~H6~ (o') il est situe un peu au-dess~a~
de l'orifice extérieur du canal de Curethre et sert de guide au chirurgien dan- te
catheterismede ce conduit. A partir du tubercule vaginal, la colonne anterirun'
-.c porte en haut., en s'atténuant graducttement, et disparait vers!a partie moyenne
du vagin. EHe est ordinairement simpfe. Sur certains sujets, cependant, une
dépression médiane, plus ou moins profonde et plus ou moins étendue en lon-
gueur, la divise en deux moitiés Litera)cs. L.i coionnc de la paroi postérieure
fig. 733,6) est un peu moins développée <juc la précédente. Comme c)te, cite
commence a t'entrée du vagin et se perd insensibtcmcnt dans )e tiers moyen dn
conduit. Comme elle encore, cUc peut être douh)c. Les deux colonnes du vagin
n'occupent pas exactement ta )ignc médiane, mais sont situées un peu en dehors de
cette ligne, l'une adroite, t'autrc a gauche. Il en résulte que, dans t'etat d'occtu-
~ioti du vagin, les deux saiHies en question, comme les arbres de vie du co) utérin,
se trouvent juxtaposées et non superposées.
h. TMes <MSue;'S6[~es ~M u~H. Les rides transversa!cs du vagin, connue les
cotonnes, présentent leur plus grant) développement dans ta partie inférieure (tu
vagin. EUes diminuent ensuite de hauteur au furet a mesure qu'on s'éteigne de la
vutvc et font généralement,défaut dans le tiers supérieur ou même dans la moitié
-.upericurc du conduit. Elles s'atténuent egatcment en allant de dedans en dehors
''t sont souvent rcmp)acecs, au voisinage des bords, par une série (te saittics
~nameionnecs on rugueuses, tcsqucttcs sont disposées en séries tineaircs ou irre-
~uHërcment disséminées.
Les rides du vagin varient beaucoup suivant )cs âges. Aux deux derniers mois
de la vie fœtate et chez la nouveau-née, cHes occuj~ent toute la hauteur (h) conduit
et, par leurs grandes dimensions, rappe))ent,jusqu';t un certain point les vatvutcs
conniventes de la surface intestinale. i'uis, c)!es sutnssent gra()ucttemcnt une
>ortc d'atrophie régressive elles diminuent chez ta jeune (Ute, diminuent encore
rhex l'adulte nuttiparc et disparaissent en grande partie sous t'inftucuce de )a
urosscsse. C'est ainsi que, chez un grand nombre de multipares, cites se trouvent
réduites à quelques saiUies mamelonnéessituées au voisinage de la vutvc partout
.dHeurs, te vagin est parfaitement lisse.
L'étude comparative des rides vaginates dans la série des mammifères et chez
femme aux différents âges, ne nous a pas encore nettement fixes sor )n significa-
ti"n exacte dccessaitties. Certains auteurs les considèrent comme de simples replis
de la muqueuse, destines a s'effacer tors de t'accouchcment et à t'acifitcr ainsi f'am-
nfiation énorme que présente a ce moment la muqueuse vaginafe mais fhisfotogic
uous apprend que les rides du vagin, au heu d'être constituées, connue fc sont les
vafvufesconnivcntcs,parde véritables repHsdc i<] "{t'eusc, ne sontquedcs épais-
-issements locaux de cette membrane el, comme tels, ne peuvent se prêter a un
<t''p)issement quelconque. Pour d'autres, tes rugosités qui hérissent ta surface inté-
rieure du vagin auraient été placées là par une nature prévoyante pour favoriser
f~jacufation en muftiptiant les frottements sur le passage du pénis et, t'ejacutation
otte fois produite, pour retenir te sperme qui, par son propre poids, tend a s'échap-
per par la vutve. Une pareille explication, outre qu'cttc rappettc un peu trop la
doctrine aujourd'hui surannée des causes finales, estpeuconcitiatde, on en con-
'ndra, avec ce double fait indique ci-dessus d'une part, que les rugosités en
~t'estion présentent )cur maximum de développement au huitième mois de la vie
~'tatc, alors qu'it ne saurait être question pour elles de la fonction tout hypothé-
tique énoncée ptus haut; d'autre part, qu'eUcs disparaissent par atrophie régres-
sive juste au moment ou cttes devraient être appelées A rcmpfir cette fonction.
Trigone vaginal. Lorsqu'on examine aUentivunn.'xt )u. 'pami ant~neurc ')u vagin. ann''s
~votr tendue, soit sur )c vhant, soit sur le Citdn.vrc, on constate dans sa piu'tic toute supo-
rieure, à. 23 ou 30 mittimëtres au-dessous dol'orinco externe du col, i'existonce d'un repli mu-
queux transversal, légèrement courbe, a. convexité dirigée en avant. On constate, d'autre part,
que ta colonne antérieure du vagin, arrivée à. la. purtie moyenne du conduit, se divise en deux
branches divergentes qui, s'eca.rta.nt't'une de ra.ut)'e sous un <mgto de 60° environ, vont rejoindh'
les extrémités du pli tra-nsversa.) précité. Ces trois replis délimitent,ainsi une petite région triiin-
gutairc, dont les côtes. sensiblement ega.ux, mesurent, en moyonnc, ()o 2S a SO miUimctrM
c'est le ~'<~o):et'a~ta~ de PAWHK ou tout simplement le <)'<yo;:edePatoH/c. Il répond assez bien,
ligne pour ligne, au trigone vesica.tdo LiEUT.~UD (<ig. Si8) son ang!o antérieur correspond :). i'ox-
tromite vesica.)e do l'urcthre; ses doux angtes postérieurs indiquent le point où tes doux uretères
débouchent dans ta vessie. H est a remarquer, cependant, que, dans la. plupart des cas, le ropti
tra.nsvotsa.t qui formo te bord supérieur du trigone de PAWUK se trouve situe sur un plan un
peu postérieur u. celui qu'occupe te bourrelet interureterique.
3" Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure du vagin est, comme nous
l'avons déjà vu à propos de i'utërus (p. 83~ un ori~ce circulaire, ta.i))ë obfique-
ment de haut en bas et d'arrière en avant, qui
embrasse le col à l'union de son tiers inférieur
avec ses deux tiers supérieurs. A ce niveau,
tandis que la tunique musculeuse du vagin se
fusionne avec la tunique homonyme de t'utcrus,
sa tunique muqueuse se réfléchit de haut en
bas sur le museau de taHeho et l'enveloppe
rcgutiercmcnt jusqu'à son sommet, on cH<; se
continue, fi. travers l'orifice externe du col,
avec la muqueuse utérine. En se j'cnëchissnot
ainsi sur le col, la muqueuse vaginale déter-
mine tout autour de ce dernier organe la fur-
.mation d'une rigole circulaire, que l'on desigtie
indistinctement sous les noms de uoM<e </M
vagin, de /ontM~ d'aM~oM~~s~tMa~c,de culs-
de-sac ~M ~a~m. Cette rigole përicervica!
quoique partout continue, se divise topogra-
phiquement en quatre parties, une anterieurf,
une postérieure et deux latérales, qui consti-
tuent ce que l'on appelle les cuis-de-sac anté-
rieur, postérieur et [atëraux du vagin
a. CM~ac Le cui-dc-s.K;
<!H<6')'ï'eM)'.
antérieur (fig. 734, 4) est peu profond il '-c
réduit, dans certains cas ou l'insertion du vagin se fait très bas sur le col, il une
simple gouttière transversale. Sur lui repose te bas-fond de la vessie, sépare da
vagin par une couche de tissu cellulaire, au sein de laquelle cheminent quelques
branches artérielles, ordinairement de petit calillre, les artères vésico-vaginak's.
b. CM~-de-sac joos/e~eM)'. Le cul-de-sac postérieur (fig. 734, 5), en raison même
de l'obliquité de l'insertion vaginale, est beaucoup plus profond que le précédent
il mesure, suivant les cas, de 10 à 25 miHimètres. En arrière de lui, se trouve le
cul-de-sac recto-vaginat ou espace de Dougtas (fig. 734, il) et, au-delà do ce cul-
de-sac, la face antérieure du rectum. Nous avons déjà dit que le péritoine vaginnl
se prolonge sur le vagin dans une étendue de 'la a 20 mittimëtres, rarement
plus bas. Entre le fcuittet séreux et la paroi vaginale, s'interpose une conçut'
celluleuse, parfois assez épaisse, qui se continue en haut avec le tissu ccttutairc
përicervica) et dans taquetto se trouvent des veines plus ou moins anastomosée:.
en plexus, servant de traits d'union entre le système veineux utéro-vaginaf et t''
système veineux du rectum.
1
c. Cttls-de-sac ~<<<KM'.
.~1-
l'indique, sur 1les côtés
(lu col, retient l'un a
f
Les culs-de-sac )nt.eraux, sKu~s, Col,,
comme )cur nom
Il(, le 0111
l'autre, a droite et a
gauche, te cul-de-sac
.tntcrieuretiecut-dc-
.-ac postérieur.
Ils sont
iungës par t'urctère~
))ar ta partie la plus
t'')cvee du plexus vagi-
na), par trois ou qua-
h-c canaux iymphati-
~jucs issus du col et,
dans certains cas
ffjuand cette artère est
abaissée), par l'artère
!!tcrine:unintervaHe
dfK)a.l3minimetres
sépare ordinairement
!artt'reutërincducut-
dc-sac fatëra) (voy.
.<~c?'e M/x'He). Enfin, t'735.
oo rencontre quelquc- Rttp))o)').sdoi'.u't<t'euh''nnc.).<'ci'ut'c~rcct.tc~')itk')'u)cms
t'uis(tfoissur3d'après (prnni~.ue.h'ente-dcux.u's).
!<)ËnEn)~ dans la paroi «.)iS"tate par fcc«)-dc-aCjM9t~rt<'Mr<)utagiH.–«'.)<«<.
passant
iccu)t)e-sae:m~'ricur.)i!;McjmssaMt))ar!isthmc.Uxnc
passant par
même du vagin, au passant par le somntf~ <(u tmfscau df tanche. ~j, ti~nc mterurett'rt'~uc-–
HM,)igncmMia!)e.
niveau des culs-de-sac f, arttt'e utérine ctvc~~s tttt'!Hms<)roif< t'.ar<crc ut<t-i<t~~auchc. t'rc-
turc gauche. 3, L'i~ono V)''aicat. i. cotp~ <k' t'utf')US~ rcv~h) par tf jn'-fitoix'
Ltt'u'aux, des vestiges
d'un canal longitudinal, connue sous le nom ()c e~/M~ de Ca?'~c~ Nous )c ft~ct'i-
)'")).-} plus loin ~p. 868).
§ m. CûXST[TL"r!OK AKATOMt~CH
queuse vaginatc en haut, sur la muqueuse des cu)s-de-sac, en bas, sur celle qui
avoisi.he l'orifice butbaire. Ces formations glandu)aircs sont entièrement anur-
ma)es. EHes doivent être considérées, sur la muqueuse des cu)s-de"sac, comun'
des glandes erratiques de la muqueuse du col utérin. De même, les glandes rétro-
vulvaires ne sontvraisembtabtemcnt que de simples lobules de la gtandcde
Bartholin, qui so sont isolés de cette dernière gtandc pour s'ouvrir par des
canaux excréteurs distincts dans ta partie inférieure du vagin,
Canal de Gartner. La. partie inférieure dos canaux de Wo)ff (voy. hg. 723,4) persiste ctn'x
certains mammifëros, notamment chcx tas solil)èdes, sous ta forme de conduits, t'uh
droit, )'autro souche, qui longent les parois la.Mratcs de )'uterus et du vagin et viennent, s'ouvrit
<t )'cx),)'ëmit,6 inférieure, de celui-ci, au voisinage du méat. urinaire ce sont tes canaux d.'
Gartner. Us sont particuUo~omont. bien dcvc]oppes chox la vaei~o et, chez )a truie, où ils on), e~
bien décrits pa.)' GAXTKEn d'abord, en 18'22, et plus tard, en 18'2S, par !)E B).Afxvn.[.R. Au point d~'
vue histologique, ils sont. constitués par une tunique musculouso (t''on. R~EDEH) tapissée Sur
sa face interne par un épithélium cytindriquo. `f
Chez la femme, la portion du canal de Wotft' qui, en se développant, constituerait fo ean.'f!
de Gartner, s'atrophie de bonne heure et disparati m~mc contptet.cmont dans la plupart des cas.
On en rencontre, cependant, des vestiges chez l'adulte et mcmc chez le viem-u'd.danstapr')- t
portion de 1 fois sur 3, d'après KfEDEn. Ces vestiges revêtent., selon les cas, la forme d'un tuh.'
epithetia) sans tunique musculeuse ou celle d'un cordon muscu'.airesans t'ov~toment, epit))etia).
toque) est. plus ou moins englobé, conuxe te canal (le Cartner chez les soUpedcs, dans la par~i
antëro-hi.teratcde )'uterus et du vagin. Si nous nous en rapportons aux observations de R)).:UKf. L
nous voyons que t'anomaUo psut être bi)atera)ë ou uni)at,crate et, dans ce dernier cas, que t<;
canal se montro plus fréquemment a droite qu'à gauche. Donnu avait déjà et.ahti, dans se;.
recherches sur l'evotution du canal de Wom', que c'était celui du côte gaucho qui, le premier,
présentait des phénomènes d'atrophie régressive. Du reste, RtfUHn u toujours rencontre fes vcs-
tiges du canal de Gartncr sur )c col de l'utérus ou sur la partie supérieure du vagin, tt n'a
jamais obsot've )a portion infërieurj du canal et il explique ce fait par le développement con~i- I~
§1V.–V.USSKACX ETKE~U'S
1° Artères. Les artères du vagin sont fournies en grande partie par i'arterc
vn.gina.tc, branche de i'hypogastnquc (voy. ~n.çë~o~o~i'e). Mais le vagin reçoit
encore un. certain nombre de branches des artères voisines de l'utérine, de !.i
vésica)e inférieure, de )'hemorrhoïda)e moyenne et de la honteuse interne. Ces
branches, comme celles issues de la vaginale, se jettent, les unes sur la face antt'
rieure du vagin, les autres sur sa face postérieure. Elles pénètrent tout d'abon!
dans la tunique musculeuse, a laquelle c)ics abandonnent de nombreux rameaux.
et viennentse terminer dans ta tunique muqueuse pfu' un riche réseau capittaire
dont les maittes occupent tes parties les ptus superticicHçs du cttorion. Dans
chaque papitte de la muqueuse s'eteve une anse simple, plus rarement, des anses
muttiptcs.
2° Veines. Les veines, remarquables a )a fois par tour nomhrc et, par )eur
volume, tirent leur origine des réseaux de )a muqueuse et de )a muscu)cuse. Httcs
se dirigent vers les bords latéraux de t'organc et y forment, de chaque cote, un
important plexus, te~/ej?Ms ua~/Ma~. C" plexus, qui occupe toute la hauteur du
vagin~ communique avec tous les réseaux du voisinage en haut, avec le ptcxus
utérin en bas, avec les veines du butbeen avant, avec le plexus vesicat en
arrière, avec le système des veines hemorrhoïdates. Les troncs qui en émanent
aboutissent, a droite et a gauche, a la veine, hypogastriquc.
3" Lymphatiques. –Les lymphatiques du vagin se disposent en deux reseaux,
['un dans le chorion muqueux, t'autrc dans la tunique muscutcuse. f~s deux
reseaux, du reste, communiquent entre eux par de nombreuses anastomoses. Ils
donnent naissance a de nombreux troncutcs, que t'en distingue, d'après leur
origine, en supérieurs, moyens, inférieurs et postérieurs. Les /ymp/tK~r!tes
.sM/)er:e!M's se séparent du vagin dans ta région des cuts-de-sac et, se metant aux
lymphatiques du col utérin, aboutissent aux gangtions situés dans t'angte de bifur-
cation de t'itiaque primitive. Les <HtpAa<t~Mes woyeHs, au nombre de deux ou
trois, s'accotent a t'arterc vaginale et aboutissent, comme les précédents, aux
g.mgHons latéraux de t'cxcavation patvicnnc. Les /ywp/ta<~KCs ~i/c<e:M's
tirent leur origine de la partie tout inférieure du vagin, de cette portion du
<'on3uit qui précède t'hyman.ou les earoncuics Itymeneaies. tts se portent en bas
et en avant, pour s'unir aux lymphatiques de ta vutvc et gagucr avec eux tes
gangtions du pli de faine. Les /~w/</<a~K<°s /MS<c/'«;M~, comme h'm' nom
t'indique~ naissent sur la paroi postérieure du vagin. Se portant ensuite en
arrière et en haut, ils se jettent sur te rectum et se terminent dans les gangtions
accotes a la tunique muscuteuse de cet organe (Hmuxs).
4" Nerfs. Les nerfs du vagin ont été étudies dans ces derniers temps pa)-
t'~f.LË, par Dû!;))i:L et par Kosrux. H~ proviennent de deux sources: du ptcxus
hypogastrique et du honteux interne, branche du plexus sacre. Avant de pénétrer
't;tns ta paroi <)u vagin, ils forment tout autour de t'organc u" ~e~:tM~<u~tHa/,
sur tes maittcs duquel se voient de tout petits ganglions ou même des cettutes
nerveuses isotee-i.
Les rameaux qui en partent se distiuguent, au point de vue de leur terminai-
son, en rameaux musculaires et en rameaux muqueux. Les /~e/~ 7/{:MCM/a~'&sse
terminent sur les ttbrcs musculaires lisses suivant te mode habituet. Lcs/</e/s
)MM<yKeM;c pénètrent dans te chorion muqueux, envoient des fifets fort gretes dans
papittes et, ftnatement, se terminent dans t'epithetium. Ces terminaisons ner-
t'-s
veuses intcrcpithëtiates se rencontrent jusque dans les couches les ptus supeWi-
'-icHcs de t'epithetium.
Kosrnx a signate dans le chorion muqueux, immediatemeut au-dessous de
Cepithettun), des ccHutes qui présentent tons les caractères des cellules ner-
veuses. EHes ont,, en tout cas, ta même signification que ccHcs que l'on rencontre
'taus la mnquensc de t'nterus. On a signate encore, dans la muqueuse vaginale,
'tes corpuscules de Krause, des corpuscules du tact et jusqu'à des corpuscules
génitaux nnatogues à ceux qui existent, dans te etitoris.
A consuttef, au sujet du vagin, parmi )os tt'a.va.ux rÉccnts PESTALOzz.t, ~g~e cM< ~e/~
t!f/i)t(t,Riv.cttmca,. ho)og)ie, )8S~VE)T~], Vf«yt;!a!ep~e! Mt<d ~~i/iaM/'MMH, Virchow's Arch..
1889; CoNDOM),).), V~'M double, avec /i;y~<?/t <K& etc., Ciorn. ita.). deUa ma.fa.t.tie veno'c~.
i889
1889 Lux), Ilie. isloloq~~
Luzi, /<<e. M<o~o.KM still e/)t</tf</o v(tgiii(ile, Rend. deiLincei,
epilhelio M.~i/t~e, Roiiia, '1889.-
dei Line 'ei, Roma., Suip),
)889.– Cxos'n, ~M/p)'f).
CMM tH co)W/tM:o<M <<eMa H~uta Met p;'o~aMt. Mi!a.no, )890; –FAHAHEUF ctVA!<n!n, Pa;'<;t'
.e;t:<f~e <<« ee;)!ff/ pe/t!t-</ë;i!<<'<<, ~i'ere fa.</()to-pe)'?!M ~M/ua~'e, Ann. de Gyn., 189t R):r
TEim~, Buo<M<<o)t (le ~'fp:<e~MM </MM<H, Sac. do Biot., )892; DoG)E[,, Die A'o'feftetMH~M~e))
«t ~e;' /7aM< ~e;' a~Met'e Ge<tt<f~0)'te (les jVc~sc/teM, Arch. i'. )nikr. Anat., -t893; KôsTucf, ~t.?
.V<?/'<'<?/<c/!<y:<ytyg/! M ~e/t ?6; (?e.!cA~c/t<M)'ya<:e; Bcrlin, i89S;–Roux, C<M~&.a i"e<K~
(<e <« p<;)'SM<ft)tcc de r/n/)))e)t «p)'es !'ftcco:<c/ie))te)!<, Th. Pa.ns, t896 FEnHAHESt, S:<M'a?!y('/K
~'</<e~tMa~<0!)e fn~tna/f, Bott. d. Se. Med., )897;– BHUo~s, Ue&. f/'e ~Ht~?e/'f(Me f/. t/&.
~<'t!tj'<:<<'<i, etc., At'ch. f. Ana,). u. Physiul., !898.
ARTICLE V
YULYE
La vutve, ic ~Mde~MHt des anatomistes anglais et allemands, est un tennc
générât, servant a designer t'cnsembte des organes génitaux externes de la femn~
C'est une saillie ovoïde à grand axe antëro-postërieur, qui confine en avant a ia
paroi antërieuM; de ('abdomen, en arrière au périnée., latéralement à la fnc<;
interne des cuisses. Elle comprend les parties suivantes
l" Des replis tégumentaires en forme de ièvres, les /o?'HM~OHS labiales;
2" Un espace médian, limite tatëratcment par ces repiis, l'espace/M<e?'~&!a~ on
~e)!<e t)M~a!'7'e
3° Un a~o'e~ ë?'ec<e.
§ I. FOMMATJONS LABJALËS
Les replis cutanés on tevres qui constituent la plus grande partie de la vu!\c
sontau nombre de quatre, deux de chaque côté, disposés symétriquement. On ic-.
distingue en externes ou ~?'aM~es lèvres et internes oujDe<!<es lèvres. Aux forma-
tions iabia)cs nous rattacherons Je pe'M~ ou ~HOM< de Vénus, qui surmonte )<
grandes ièvres, et c'est par lui que nous commencerons notre description.
Le pënH ou mont de Vénus est cette saillie arrondie et plus oui moins proé-
minente suivant les sujets (fig. 740, 1) que l'on voit a la partie antérieure
de la vulve.
1°Configuration extérieure et rapports. Située au-devant de la symphy~
pubienne, limitée a droite et à gauche par le pli de i'aine, elle se continue en haut
et en bas, sans ligne de démarcation bien nette, d'une part avec )'hypogastrc,
d'autre part avec les grandes lèvres. Son épaisseur, très variable; est en rapport
avec le degré d'embonpoint des sujets de 2 ou 3 centimètres chez les femme-
d'un embonpoint ordinaire, eUe atteint chez les sujets obèses 7 ou 8 centimètre
et même p[us. Uiabre citez le foetus et chez l'enfant, le mont de Vénus se couvre a
t'agc de la puberté de poils longs et raides, qui, comme les poils du pubis chez
l'homme, présentent habituellement ]a même coloration que les cheveux et sout
plus ou moins frisés avec tendance a t'enrouiement.
2° Structure. Envisag6 au point, de vue de sa constitution anatomique, te
mont de Venus se compose essenticHementd'un revêtement cutané, surmontant un
paquet volumineux de tissu ceHutaire et de graisse. Cet amas ce))u)o-adipeux ren-
ferme dans sa masse un système de )amos é)astiques, qui naissent de ta ligne
t
pftti) ou mont de V'nu5. 2 et 2, surface intpt'nc et surface externe <tps grandes ïmres. .t, Ctm'5nrt'
!ntt''tipm'c de la tuhc. 4, capuchon du cHto'is. 5. ctitois. ti. jfctitc~ ievrc?. a~cc 't. tcur racine [)ONH''tn;<u'<
uai-ant de la face )'os)6rtettt'c du cHtortS (rt'ctn du cfttot'tst. T, vcatii'utp. mcat utm:n! ouvcrhu'p du
'iu. )0, fesse )Mticuiaue. tt, fourchfUp. t2. p~rim'c.
du caoat cxct'~teut'des glandes de Ua) )ho!))i.
t:t, auu- H, hympn. t5. orifice cUc'rieur
B. GxAXDES J.ÈYKES
grandes lèvres (ng. f40,2) sont deux replis cutaues, situés en arrière du
i~es
m~nt de Venus et constituant avec cette dernière saiUic le p)an superucie) de
la vulve. EHes mesurent, en moyenne, 7 ou 8 centimètres de longueur sur 3 cm
3 centimètres de largeur. Leur épaisseur, mesurée à leur partie moyenne, est '!)'
L8a20miHimetres.
C. PETITES LÈVKES
Les petites lèvres (fig. 740,6), encore appelées K!/Mi.pAes, sont deux replis cuta-
nés, aplatis transversalement, situés en dedans des grandes lèvres Leur longueur
est, en moyenne, de 30 à 35 millimètres leur largeur, de 10 à 15 millimètres;
leur épaisseur, de 4 ou 5 millimètres.
1" Configuration extérieure et rapports. Orientées dans le même sens qu';
les grandes lèvres, les petites lèvres nous offrent à étudier, comme ces dernières,
deux faces, deux bords et deux extrémités
a. 7'~ces. Les deux faces se distinguent en interne et externe. La face ex-
<c?'He, plane ou légèrement convexe, répond a la face interne de la grande lèvre
correspondante. Elle en est séparée par le sillon tablât. –La /cce Mt<e?'Me, plane
égatcment, répond à la fente vutvairc et s'applique directement, quand cette fente
est fermée, contre la petite lèvre du côté opposé.
b. ~o~'ds. Des deux bords, l'un est supérieur, l'autre inférieur. Le &o?'<i'
SM/)ë~eM?' ou &o?'<~ a~Ae?'e)!<, encore appelé quelquefpis base des petites lèvres, est
adossé au butbe du vagin. 11 se continue avec les parties molles du voisinage.
Le &o?'~ t'M/'o'teM)' ou 6or~M)'e, plus mince que le précédent, est convexe,
irrégulièrement dentelé, flottant librement dans la fente vulvaire.
c. A'.x<?'eMM'<es. Les deux extrémités des petites lèvres se distinguent, conum'
celles des grandes lèvres, en antérieure et postérieure. L'e.r~'eMM<e <!?t<e?'îeK?'c,
un peu avant d'atteindre te clitoris, se divise en deux feuilletssecondaires, l'un an-
térieur, l'autre postérieur (fig. 740) le postérieur (6'), relativement court, se dirige
vers la face postérieure du clitoris et s'y insère, en formant avec celui du côté
opposé le /'?'<;tK<~MC~O)'t's; l'antérieur, beaucoup plus long, passe en avant du
clitoris et, en se réunissant sur la ligne médiane avec le repli similaire du côté
opposé, forme a l'organe érectile une sorte d'enveloppe demi-cylindrique, que
l'on désigne sous le nom de capuchon dM cK<o?'îS ou ~'epMce (4). Ce repli prr-
putial est relativement peu développé dans nos races européennes. Chez certains
peuples de l'Asie et de l'Afrique, il atteint une longueur beaucoupplus considérable
et l'on sait que quelques-uns d'entre eux, notamment les Abyssins, pratiquent la
circoncision chez la femme aussi bien quechez l'homme. –L'e.r<?'eMM<epos<e?'teM?'e,
plus mince que l'antérieure, comme effilée, se perd insensiblement sur la face
interne de la grande lèvre correspondante, le plus souvent sa
partie moyenne 00
à l'union de son tiers moyen avec son tiers postérieur. Plus rarement, elle s'étend
jusqu'à la commissure postérieure et se réunit sur tu ligne médiane avec celle du
côté opposé, formant ators ta. petite dépression que nous avons signalée plus haut
sous le nom de fossette naviculaire.
2" Variations morphologiques. Les petites lèvres présentent, quant a !curs
dimensions, de nombreuses variétés. E))cs varient tout d'abord suivant les
âges c'est ainsi que, chez la uouveau-née, elles débordent en bas les grandes
lèvres, tandis que piustard, comme nous l'avons vu, elles sont débordées parcHes.
Elles varient ensuite suivant les individus sur la plupart des sujets, elles
répondent. & ta partie profonde des grandes lèvres sur quelques-uns,cependant,
ettes descendent jusqu'au bord libre de ces dernières sur d'autres, ettes le
dépassent. A propos de ce dernier cas, nous ferons remarquer que la partie de la
petite lèvre qui s'est ainsi extériorisée, qu'on me permette cette expression, pré-
sente tous les caractères du tégument externe et, comme la face externe de la
grande ièvrc, revêt une coloration brune, que PAUL Duuots comparait a cette de
t'aréotcdu sein pendant ta grossesse. Les petites lèvres sont encore sujettes a
des variations ethniques on connaitccs peuplades du sud de l'Afrique, tes Hos-
chimans, ou les replis en question atteignent t5 ou 20 centimètres de longueur et,
sous ic nom impropre de voile de la ~M~cK?' ou de <a~e?' des /7<?//<?~/o/<?~
(D)tAppEn), descendent parfois jusqu'à mi-cuisse.
3" Structure.
Structure. Les petites lèvres sont
s( formées (Hg. 7H) par un duubte fcuiHet
tégumentaire, emprisonnant au centre
tégumentairc, cer du repli une mince couche de tissu
conjonctif, riche en fibres élasti-
ques, mais dépourvu de graisse.
Quant a l'enveloppe tegumentaire
cité-même, tes histologistes sont
loin d'être d'accord sur sa nature.
Les uns, avec KoLUKER et (!mtL.\o),
la considèrent comme muqueuse
d'autres, comme C.Aft)!.u)D (!884), )a
rattachent franchement a la peau.
En rcatitc, la membrane de revête-
ment des nymphes est une mem-
brane de transition entre la mu-
queuse du vestibule et la peau des
grandes lèvres. Comme tette, cttc
emprunte ses caractères a l'une et
:'t l'autre par sa coloration rosée,
par son aspect lisse et humide, par
l'absence de poils et de glandes Fig.742.
sudoripares, par l'al)sence au-des- Coupe tt'f)Lns\'crsa.]e passant par le btn'<) ti))M ')c la
pcUte i~vrc (tt apn's CtmouACK et )!osTHO«\).
sous d'elle d'une couche graisseuse,
Ott~<'itncHcmeutsMrcMHccou('c)erctNcmpMt<'piUK'Ha!,)cs
elle appartient aux formations mu- pitpiHcscttcsgtaMdessfbacccs.
queuses d'autre part, elle se rat-
tache nettement au tégument externe par la nature de son épitheHum, dont les
ccUutes superficielles ou desquamantes sont lamelleuses et dépourvues de noyau,
par la présence, dans quelques-unes de ses papilles, de véritables corpuscules du
tact, et enfin par sa richesse en glandes sébacées.
Ces glandes, qui paraissent plus particulièrement développées chcxles femmes
brunes, occupent à la fois les deux faces des petites lèvres. Toutefois, elles sont plus
nombreuses sur la face externe. M;utTfX et LEGER (~7'c/t. gén. de ~fea'ect'Me, 1862).
sur cette dernière face, en ont rencontré'138 en moyenne par centimètre carre,
tandis que la face interne n'en présentait, dans le même espace, que 28. EHes
sont très volumineuses et offrent ce caractère remarquable, bien mis en lumière
par les recherches de WEM'nmME)), qu'elles apparaissent tardivement, restent stn-
tionnaircs jusqu'à la puberté, augmentent alors de volume et atteignent leur plus
grand développement pendant la grossesse. Comme celles des grandes lèvres, elles
sécrètent une matière épaisse, blanchâtre, onctueuse, rappelant le smegma prépu-
tial et jouant vraisembtablemént chez les animaux le rOlc d'excitant genésiquc.
4° Vaisseaux et nerfs.–Les stères des petites lèvres proviennent des mêmes
sources que celles des grandes lèvres. Pas plus que dans ces dernières, elles m;
présentent la disposition qui les caractérise dans les tissus érectiles, Les ~eM:e.s
forment, entre les deux feuUiets tégumentaircs, un réseau qui est ordinairement
très développe. Elles se métcnt en partie aux veines superficielles des grandes
lèvres, en partie a celles du hu)be du vagin. Les ~/m~As<Mes, extrêmement
multipliés, se rendent aux ganglions de l'aine. Les Me?'s émanent, comme pour
les grandes [èvrcs, en partie de la brandie périneale dit honteux interne, en par-
tie des rameaux génitaux du plexus lombaire. H.E'rxnjs et KosïLfK ont pu suivr';
leurs fibres terminales jusque dans l'épaisseur de répithetium. On trouve dans if;
chorion muqueux des petites tèvres, outre des terminaisons nerveuses libres, des
corpuscules de Meissncr et des corpuscules de Krausc. CAmunD y a signaté encore
la présence de corpuscules nerveux spéciaux, présentant une grande analogie avec
ceux qui ont été décrits par [ffLOEH dans la langue des oiseaux.
A. VHS'))UULE
On donne le nom de vestibule a une petite région triangulaire(7 40,6), délimitéf a
droite et a gauche par les petites lèvres, en avant par le clitoris, en arrière par
méat urinaire et l'orifice inférieur du vagin. Cette région, lisse et unie, de colora-
tion rosée, rectiligne d'avant en arrière, concave dans le sens transversal, est for-
mée par une muqueuse dermo-papillaire, qui se continue insensibtemcnt, d'une
part avec le revêtement cutané des petites lèvres, d'autre part avec les muqueuses
de l'urèthre et du vagin. Au-dessus d'e)fc, se trouvent dcuxformationsesscntictfc-
ment vasculaires, le bufhe et le clitoris.
La muqueuse du vestibule est entièrement dépourvue de gfandcs qui lui appar-
tiennent en propre. On en trouve bien un certain nombre au voisinage du méat
urinaire. Mais ces gfandes, homologues des gfandcs prostatiques de f'hommc,
appartiennent, de ce fait, à la muqueuse uréthrafc. Nous les retrouverons dans
l'article suivant (voy. p. 887).
En regardant attentivement la région du vestibule, on distingue assez fréquem-
ment sur la ligne médiane, entre le clitoris et le méat urinaire, une handcfcttc lon-
gitudinafc qui a été signalée par Poxxt, en 1884, sous le nom de 6)'tc<e HKMCMKHe
~M vestibule. Ce sont les Act&eKM~B Mi'e~/M'a~es dcAVAL[)).:YE)t. La, ))ride masculine
de Poxxr est si mince et si bien incrustée dans le derme vestibulaire qu'elle ne fait
dans la pfupart des cas, aucun relief. Efte se distingue assez bien, cependant, par
sa teinte un peu plus palle que celle des tissus avoisinants et aussi par )a netteté
rcctiHgnede ses bords, bien difTerents des siUonsirreguHers produits par le p)is-
par
scrnent cle la muqueuse. Sa largeur est de 4 ou 5 miHimètres. La bride mascu-
!ine est à peu près constante chez t'enfant nouvcau-nëc et chez la jeune femme
dont la vulve n'a pas encore été les accouchements. En haut, cUe
s'étend jusqu'aux corps caverneuxduclitoris en bas elle se dédouble à la manière
d'un Y renversé (~), pour entourer le méat urinaire et se continuer ensuite, quand
rbymen existe, avec fa partie supérieure de cette dernière formation. H))e pré-
sente parfois une rainure médiane, dont l'étendue et la profondeur varient bcau-
''oupsuivanties sujets. Quant a. sa signification morphologique, la bride ves-
Hbutaire doit être considérée (Poxx)) comme t'homotoguc, chez la femme, de la
partie antérieure du corps spongieux de t'urètbrc qui, chez elle, ne s'est pas
développée en canal (t'urethre de ta femme n'ayant pas de portion spongieuse) et
u'est pas devenue érectile.
H. )! K A f r ti f x A 11< Il
méat urinaire a été décrit plus haut (voy. U/'<<c, p. 65!). Nous rappellerons
Le
ici seulement 1° que c'est un orifice arrondi, de 3 ou 4 miftimetres de diamètre
i'qu'it occupe la ligne médiane 3" qu'it est situé immédiatement en arrière du
vestibule 4" qu'au-dessous de fui, a. une distance de ou 3 miUimèh'esscutement,
se trouve une saittie arrondie, le /M~'CK/e tM~M~, repère important pour le
chirurgien quand il s'agit de pratiquer le cathétérismc de f'urcthre sans découvrir
la femme.
C.– 0)UFK;H)XFmUHL'HDU\A(:tX
Cet orincc, par lequel le vagin s'ouvre dans le canal vutvairc, diffère tteaucoup,
~juant à son aspect, extérieur, suivant qu'on t'examine chez la femme vierge ou
<'hcx la femme deftoi-ëc. Chez cette dernière, surtout après un premier accou-
''t)ement, c'est un orifice ovatau'e à grand axe antëro-posterieur, sur te pourtout-
duqnet ta muqueuse vaginale se continue directement, d'une part. avec ia muqueuse
'!u vestibule, d'autre part avec le revêtement cutané des formations tablâtes. Chez
!a femme vierge, au contraire, on voit surgir de la ligne de soudure vntvo-
vaginale une sorte de membrane, qui se porte ensuite vers le centre de l'orifice
et le rétrécit d'autant: cette membrane a reçu !e nom d'AyMMM.
D.–Ih~EN
L'hymen (de ù~v, membrane) est donc une cloison incomplète qui se dresse a ta
limite respective des deux conduits vaginal et vulvaire (fig. 740,'t4). Placée hori-
zontalement quand le sujet est debout elle est verticale quand celui-ci repose dans
le dëcubitus dorsal.
1° Conformation extérieure. La forme de l'hymen, comme celle de tous !cs
organes a fonctions mal définies, est éminemment variable. Nous pouvons cepen-
dant ramener le plus grand nombre de ces variétés à l'un des trois types suivants
le type semi-)unaire, le type annulaire, et le type )abië.
a. //?/?MCM senM'MK<M)'e. L'hymen semi-lunaire ou falciforme (ng. 7~3, A) a
la forme d'un croissant a concavité antérieure, dont le bord convexe occupe, selon
les cas, la moitié, les deux tiers ou les trois quarts de l'orifice vutvo-vaginai. Ses
deux extrémités ou cornes se perdent insensiblement à droite et a gauche du tubc!
cute vagina), séparées de ce tubercuie par un intervalle qui varie naturcncmcf))
avec le degré de développement de la membrane. U n'est pas rare de voir tes deux
extrémités du croissant arriver au contact i'une de l'autre sur la ligne médiane,
le plus souvent au-dessous du méat urinaire, quciquefois au-dessus de cet orifice.
.Cette disposition sert de transition au type suivant.
1). //</MteH otHM~M7'e. L'hymen annulaire ou circulaire (fig. 740/14) rcv(''(,
comme son nom t'indique, la forme d'un diaphragme percé d'un trou. Cet orifice,
o?'<ce /tymeM66~(9), occupe le centre de la membrane ou bien se trouve situe
Fig.743.
Variations morphologiques ()o )'hymen A, hyrnon scmi-)unaire ou fa,)citormo; f!, ))y)n!'n
i'rangu (d'âpres LuscnKA) C, hymen bi-~bic D, hymen bi-porforc (d'après RoxE) )~. hynhn
cribriforme (d'après RozË).
sur un point p!us ou moins excentrique dans ce dernier cas, il est p!acë ha)))-
tueUement entro ic centre de la membrane et te tubercule vagina), ce qui fait que
l'hymen, tout en étant circulaire, est ptus hu'ge dans son segment postérieur que
dans son segment antérieur. Quant a ses dimensions, l'orifice hymëncat n'est pas
moins variabte: sur certains sujets, il présente à peine 2 ou 3 rniHimetres de di.'t-
mètre sur d'autres, il a, à peu de choses près, les mêmes dimensions que l'orifice
vulvo-vaginal lui-même et, dans ce cas, l'hymen se trouve réduit, à un simple bour-
relet de la muqueuse, disposé en forme d'anneau sur le pourtour de l'orifice précité.
c. //y?KeM labié. L'hymen labié ou bi-labie (Hg. 743, C) se compose de deux
parties latérales ou lèvres, séparées l'une de l'autre par une fente médiane a direc-
tion antéro-postérieure. Ces lèvres, on le conçoit, sont d'autant plus mobiles que
!a fente qui les sépare est plus étendue en longueur. Quand cette fente s'étend de
la fourchette au tubercule vaginal, elles flottent librement a l'entrée du vagin
cttes se rabattent, soit en dedans, soit en dehors, a la manière de volets et peuvent
ainsi, sans subir de déchirure, permettre les rapprochements scxucts.
2° Rapports. L'hymen, quel que soit le type auquel il appartient, nous pré-
sente toujours deux faces et deux bords
a. ~aees.– Des deux faces, l'une regarde en bas (face inférieure), l'autre en
haut (face supérieure). La face ~H/ë~'eM)'e ou externe, convexe, répond aux
est
formations labiales de la vulve, qui s'appliquent directement sur elle quand
fermée. 'La face SM~'c?'zeM?'e ou M<e~:e regarde la cavité vaginate.
Sur elle, se continuent, mais en s'atténuant toujours plus ou moins, les saillies
rugueuses, soit longitudinales, soit transversales, que nous avons décrites pius
haut sur les parois du vagin.
b. ~o?'~s. Les deux bords de l'hymen se distinguent en bord libre et hord
adhérent. Le bord libre circonscrit l'orifice hyménca). Il est mince, rarement
uni, le plus souvent irrégulièrement festonné ou dentelé, quelquefois même divisé
en franges multiples, qui, si on n'étaitprevenu,pourraicntêtrc considérées comme
te résultat de déchirures de l'hymen (ng. 743, C). Cette disposition frangée se
rencontre de préférence sur les hymens
tablés. Le 6or~ s~/te?'eK< (base de
certains auteurs) répond à la partie la
))(us épaisse de t'hymen. En haut, il se
continue sans ligne de démarcation
aucune avec la surface intérieure du
\tH:in. En bas, du côté de la vulve, it
'st sépare des formations iabiaics par
un sillon circulaire, le sillon vuluo-
/<mëMé(~. Ce sillon, toujours très
accuse, est souvent interrompu, de
'iistance en distance, par de petites
brides transversales et plus ou moins
minantes, qui vont des petites lèvres
a t'hymen et qui, quand elles sont
très rapprochées, circonscrivent entre
elles de petites dépressions en caecum,
tes fosseltes ~M/o-tMeMe<ï/e~.
)'.u'mi les nombreuses anomalies que pré- Fig.T~.
~~uLe l'hymen, nous rappellerons les sui- Un cas dh\tucH double avec d~ttoratio)) unttat~ratc
\.mLes. L'hymen peut avoir deux nfif!ces (o!'§fr~.de~onm'n;Es).
maux ou in~ga.ux. Ces deux orifices sont ordi-
)).th'ument, juxtaposés dans le sens transversal C"~I"'H" l'un
nt- séparés
.r.o.1 et Pun .1n 1'·t..n par
de l'autre 111'1. bandelette
1\!1Ir une "nI1f11nll.
médiane (fig. 743, D). Une pareille disposition coïncide dans bien des cas, le plus souvent peut-
ct)H,avec un vagin double ou cloisonne. Accompagné ou non d'un vagin c)oisonne, l'hymen
Li perfore trouve son explication dans ce fait que la cloison médiane résultant de la soudure
des extrémités inférieures des canaux de Mûtter, au lieu de se résorber et de disparaître, a
persiste chox l'adulte. Des cas d'hymen hiporforc ont, été rapportes parRozE (186S), pat'DELE~
()87'!), par DonnN (1S84), par DEMAK6H (1887), par Roouo'fES (189S). Dans to CM de DEMAKGE, )('
deux oriCcos, eontrairenie!it à la règle, étaient superposes au lieu d'être juxtaposes la handf-
lotto separative était donc dirigée transversalement. Dans !e cas do Roon~uEs, que je figure ici
(fig. 744), la bride était médiane et les deux orifices juxtaposes ta, jeune dUe av&it ct6 f!cnon')'
et, ia. brida mHdia.no n'u.ya.nt pas Hte rompue, la pcnëtra.tion avait ou iiou dans l'orifice droit,, don)
i'hymen avait subi deux dechiruros, l'uno en bimt et en dehors, l'autre on dehors cL en bas:
(jua,nt :), t'oritico gaucito et a, son hymen, ils étaient intacts (/i~))!t'-M'e)'ye). On a, vu t'orifir~'
hymenea-t remplace par une série de petits orUiccs irregutioremont dissémines a ]a surfa.
do t'hymcn <fig. 743, E), ~ui, do ce fait, revêtait ]'aspoct d'un crible ou d'une pomrno d'arrosoh
(/tt/Men. e)'!&t'o)'H!!6'). t'ar contre, on rencontre parfois dos hymens imporfores. Une paroith'
malformation, en s'opposant a t'ecoutoment du nux monstrue!, peut entraîner des conséquence
graves. JJans un cas de ce gont'o, une incision cruciaio de )'hymcn pratiquée par Tn.LAL'x donnu.
issue a 4 titres 'et demi d'un sang noirâtre, analogue a celui des hematoceios. Enfin, i[ resuhc
do cjuctques faits.bien constates que l'hymen peut congénitalement faire défaut, fait très impur-
tant.-quo devra toujours avoit' présent a l'esprit le médecin légiste, quand il s'agira do déclara
si une femme a eu ou n'a pas ou do rapports sexuels.
3" Structure de l'hymen.– L'hymen est formé par un i'epH muqueux, entre tes
deux <eu.iHcts duquet s'interpose une couche de tissu conjonetif très riche o)
fibres e) astiques.
Cette couche fibro-ëlastique~ qui constitue comme le squetetto de t'hymen~ roi-
ferme dans sa trame de nombreux vaisseaux, des ramifications nerveuses c(,
d'après certains autours (LEDUu, BuDtx), des fibres musculaires lisses,qui se conti-
nuent en haut avec la tunique musculeuse du vagin/Toutefois~ l'existence de ~'s
c)ëmcnts contracti!cs n'est pas admise par tous tes histotogistcs. TouxxEUx et
HERHM.\NN, notamment, considèrent i'hymen comme un simpie repti muqucux,
-entièrement dépourvu de fibres musculaires.
Les deux fouiHets muqueux, qui constituent l'hymen, appartiennent t'ui) <'t
fautre aux muqueuses dermo-papiitaircs. présentent de nombreuses papilles,
Hs
de forme conique, simples ou ramifiées, mesurant de 150 a 300 de longueur, et
.1..1.
sont recouverts sur !our face libre par un ëpitbëiium pavimenteux stratifié.
..1
L'hymen, anatogueon cela L-
au vagin, ne possède aucune
trace degtandes.
La couche nhro-ëtastique de t'i)ymen vat'ic ijcauconp
quanta son développement. A côté des hymens minces,
peu résistants, se déchirant avec la plus grande faci!iu''
au moment des premiers rapprochements sexuels, ux
rencontre des hymens épais et charnus, remarqu.iijk'-
par leur résistance, cédant difficilement A la pression
du membre viril et parfois même nécessitant une inter-
vention chirurgicate.
4°Vaisseaux et nerfs. Les vaisseaux et nerfs <)~
l'hymen se confondent avec ceux du vagin (voy. ~s~Mi).
Destinée de l'hymen, formation des caroncules myrtiformes.
Au KiouenL des premiers ['a.pp)'oche<nonts sexuels, t'oriticM
hyntcnHtti, quand fa. )j)c')t)]t'ttno hymen est souple et cfa.sti'jiic,
peutso dita.t.er d'une façon suf'fisu.nt.o pour que ta. pHnctrtdion
«MTajjiM'L'' `~y" un4
du pénis s'effectue iivec facilité et sans douleur. Dans ce cas, ou
ioconçoit,iin'ya.pa,sd'ëe(.)u)emontsi),nguinott'hymen persiste.
()uoi(juc atténue dans ses dimensions, jusqu'au premier accou-
chement. J'ajouterai que les t'a.it-s de co gonro sont bca.ucoup moins l'Mes qu'on ne ic pcn~'
gHnorittonent ut je n'en veux pour preuve que cette statistique do BuDtN qui, dilns t'espcK'~ t!M
trois jnuis, n la cHniquo d'accouchement de la fMu)tu do médecine de Pa.t'is, a. constate tS t<"s
ta. pi'osenco d'un hymen intact sur 7a pmnipiu'cs. Que devient :L)ors eetto croyance si proion-
de~nont enracinée dans )'esprit des masses que la presenco d'un hymen est pour ia. femme un
signe certain de sa virginité, etn'cst-co pas io cas do repetor que cette virginité n'est pas une
fnrjn~~iona)ia.t.o)nL()ue.))ta.is,cotrunet'n,(tit«L'[''rox,aunrtrc<~()~)).u!K'\L'tn~)uinticonsi-tc
(jueda.nsinpm'ot.(''()uc(cur)).
LeB choses. cepondtH~, ne sopa.ssont.pMtuuj~Ln'stut~i. Le p)u.snu\'c!)tnn''n)c,)'!jynj~n~t!
dcchit'oa.up!'C!rtK'i'c<yit.,([ui')u\'iunt~i'ns[p!t)90uniuins'h)ui~t)[\'ux<'t.Sttccu!H))t~c~'uii~'c'jtUL'-
mnnts!u)~U!n)')usou moins cuKS~-
dut'a.bio, ~u~t'tucroit- uh''niedune
\'L't'i~b)c!K~mo!'rh!).sic.m:Lis,f'on-
ti'im'c'euL à l'opinion cjîtisf: pin'
honno)nbt'('t)':Luteu['s,)'!)\'nteun'cst
nuHc)ncn).dMU'uitc)..('on~nCf)ims
tes cas où i))t~ eu M subit'aucune
(h''(;hit'Ut'e.itpCt'sistc,)'ttrtioHcn)Hnt.
<ntnK)in!jua()U'!Ht))):e)nu')'tl(;cou-
rhcmcnLAeen)on)''nt,t:LL<tcrœ-
t.tic. :t~r:).ndiss)n~ (tcmcsuronent,
r<ti'uicovuh'o-v!t~ina).t'ct)irou.s('n
tom'JUjnCinhi'it.nonymcn.M~isics
~M<:hh'Ut'c:)('itUespu.rt!ttuLeduhu-
!us,u.U)non!(;nt<!ot*ilccouc)'enK'nt,
>ott('~utre!n(jnt))rotbn(!os~ucccUos
produites j~iu'te pcnisfo)':) du pt'c-
n~roudM p)'ciuiCt'sut)Jprochc-
njcnts sL'xucts: t'tfcss'utcndoti)
ju.-i()UittttVuh'cct)<)ussou\(')U
~H'')nci))h~'cs.-icnt,coKi;<fc)'!u6r<
))'itU[)'<'p:n't.!i'y")onu't).))asc(u
-ruto'nf'nt déchire. A\!mtf)uc)n
dechiru re se produise, itttete fur-
fetnent distendu et eout.usiunue par suite de t:L pression p[us<!U moins prof"))~ e~ercu.-
surtuip:n')esptirtiesf(jettUescnprcsent.!ttio)t.t)ecet.ut.t.))))u<r.mdep.u)it'd~'s)iun))e.iu\s;
t;ur)grene!'tt-1. tun't'euf. hissant itteurpfttee une ptitie qui S!'rit'.itriseitpfat. Les pMr)icsdt'
)h\n'ont(uiuchappc<)t~cMtte(~h'Ut'r~)~tS~~S"d't~U)')c(tf't)rt!)Ur
de t'unifiée \uh'u-hyn!cnt'tLtH~)cut't!iint)t))utn'L'defui'tti.)(i('nsh'uH<-n')')Ut's)nit~'t'funn)~'s
<'tpa''conséquent peu s~ntantc~.tes !tUU'osph)aMh<)nser>.deH<i-t)<)ttiintes.()<t !')'))-. [))us')u<tn)in~
)~'dicu)e< t'h;. C'est :t ces débris f'ic.itri(;ie)s <)e )'h\'n)(;n (fi~. Tt7. c)ii! qu'un d~nne te t~'n) de
<Y<0!tCi~fX Mi)/)'/)/bi'Cf' ou /t;/M<MtMt/M.
f~en(tfnbf'('et);tsitua.ti<jndesc!trmt('ute''nest()it.H!uu)s
tarit(~(e<)ueteurtt)rfn'Le))ius
-.auvent, il en efisLe une tnedittnc o! tme ou ptu.sieurs ii~crit~-s. occupant, eununc )eur nom l'in-
~~H[(<,tit]'rcnti'e!~ partie fncdi.tno antérieure uunte~nune postérieure de f'anneauvuht)-
\!t.Kin<t), tes u.utres te. pu.rtics titterittes de eet. iun)c:uj.
i;)U. UKt:XES):HH(:H).ES
L'appareit erectiie do la vutve comprend t° U!) organe me()ian, h' cMo~'M: deux
~rga'tes latéraux, )cs ~;</&es ~M t'a<y!'):. Nous \-C!M!~ at: com-s <)<- notre description,
J t)))c part (juc ic cHtoris répond osscz )')<')) au p~oi: d'autre part que tc~ bu))j'i
')" vagia rcprcsentcnt cliacun mie moitié du buthc dp t'urcthrc. Les organes erec-
ti)~ df i'apparcit gunita) sont donc disposas suivant )c nx'-m'' type dans )<'s deux
'xf's.L<'mbryo)ugie,()n reste, nous démontre <ja'i)s ont une origine identique <;t,
-'i! existe chez Fadnite des ditterences si marquées, ces dinercnccs sont la consé-
quence d'adaptations fonctionnelles s'ett'cctuant au cours du développement.
A.–C).)rom'-
Le clitoris est un organe ercctiie impair et médian, situe a la partie supérieur.'
''t antérieure de la vutve. Il est. chex la femme, l'homologue consideraHement
réduit du pénis de t'hommc.
1°Disposition générale, forme et trajet. Si nous suivons )e cHtoris d'arrière
''n avant~ de son extrémité profonde vers son extrémité supcrficicHe, nous
constatons qu'il prend naissance par deux moirés latérales, qui constituent ce
que l'on appelle ses ~acMtes. Ces racines, effilées en forme de cône comme celles
des corps caverneux de l'homme, occupent la loge inférieure du périnée, où elles
se fixent par leur bord supérieur a la lèvre antérieure des branches ischio-
pubiennes. Obliquement ascendantes, elles convergent l'une vers l'autre, arriventt
au contact sur ta ligne médiane et s'adossent alors pour former un organe unique
de forme cylindrique c'est le co!'ps du clitoris.
Ainsi constitue, le corps du clitoris suit pendant quelque temps encore la direc-
tion de ses racines, je veux dire qu'il se porte obliquement en haut et en avant.
Puis, se coudant brusquement un peu en avant de ta symphyse, il se dirige en
bas et en arrière/diminue graduellement de volume et se termine par une extré-
mité mousse et légèrement renH~e, à laque)!c on donne le nom de ~aM< La por-
tion pré-symphysiennc du clitoris forme donc avec la portion initiale, comme le
pénis du reste, un angle a. sinus postéro-inféricur, que nous désignerons sous )c
nom d'angle c/o?'K~MM. A ce niveau, le clitoris est maintenu en position par un
ligament suspenseur, qui, par sa disposition et par sa structure, rappelle exacte-
ment celui de l'homme ici encore (f)g. 748/13), ce ligament se détache de la sym-
physe pubienne et de la ligne blanche abdominale, descend vers le clitoris, se
dédouble en atteignant cet organe, le contourne latéralement, se reconstitue au-des-
sous de lui et, finalement, se perd sur les parois du sac élastique des grandes lèvres.
Envisage au point de vue de sa configuration externe, le corps du clitoris revêt
une forme assez régulièrement cylindrique, Il présente parfois sur sa surface infé-
rieure un sillon médian, qui peut s'étendre jusqu'à son extrémité antérieure et
rend celle-ci bifide. Ce sillon est évidemmentl'équivalent de la gouttière urethra~'
du pénis, et nous rappellerons que c'est à son niveau que se développe la ~c
7H<~CM~M<? de Poxx), signalée ci-dessus (p. 87'?) comme étant l'homologue de
l'urcthre spongieux.
2° Dimensions. Le clitoris, à l'état de flaccidité, mesure en moyenne de GO il
70 mHHmutres/qui se répartissentainsi 30 a 33 millimètres pour les racines.
28 a 30 millimètres pour le corps, 6 ou 7 millimètres pour le gland. Son diamètre
est de 6 ou 7 millimètres.
Le clitoris est, comme les corps caverneux de la verge, susceptible d'entrer en
érection. Mais cette érection est incomparablement moins parfaite que pour les
corps caverneux de. l'homme l'organe, s'il devient turgescent, n'acquiert jamai;-
cette rigidité qui caractérise le pénis a l'état d'érection ses dimensions se modi-
fient peu et sa courbure persiste.
Comme on le voit, le clitoris est une formation bien rudimcntaire, si on ht
compare aux corps caverneux de l'homme. Dans certains cas, cependant, on )')
vu acquérir des dimensions insolites la portion libre mesurait 8 centimètres (h'
longueur dans un cas de C~uvEfLHiER, et elle pourrait atteindre, d'après TAnxn;)~
etCnA.)')U!uu,, jusqu'à 't3 centimètres. C'est à des anomalies de ce genre qu'on doit
attribuer la, plupart des cas de prétendu hermaphrodisme.
3° Rapports. Envisagé au point de vue de ses rapports, le clitoris se divise en
deux portions une portion cachée et une portion libre. La portion cachee
située (les
comprend les racines et la partie postérieure du corps. Elle est profondément
grandes lèvres, immédiatement en rapport avec le squelette
de )a région.– La portion M)'e, formée par le gland et par une toute petite partit'
du corps, est recouverte en avant et sur les côtés par un repli cutané, qui dépend
des petites lèvres et qui constitue le c~pMC/tOM ou p~Mce du e<t<o;s (tig. 740,4).
Les relations réciproques du gland clitoridien et de son prépuce rappellent exac-
tement ce que l'on observe chez t'homme. Tout d'abord, le prépuce recouvre le
gland mais sans lui adhérer ici, comme chez l'homme, il existe entre les deux for-
mations une sorte de cavité, la csu!'<ep?'epM<a~e. De plus, le gland est enveloppe
par une muqueuse dermo-papillaire qui, a )a partie postérieure de l'organe, se ré-
fléchit sur le prépuce pour tapisser sa face profonde. Enfin, pour compléter l'ana-
logie, la face postérieure du clitoris donne naissance a un petit repli médian qui,
sous le nom de /')'MH (ng. 740,6'), rattache le cylindre ércctile aux. petites lèvres.
4° Structure.- Le clitoris se compose de deux moitiés symétriques, les co?'~scaue?'-
neux du cM<o?':s, lesquels présentent la même structure fondamentale que ceux de
la verge. Comme ces derniers, ils sont essentiellementconstitués par une enveloppe
fibreuse ou albuginée, renfermant dans son intérieur un tissu érectilc (voy. Fer~e,
p. 726). Comme ces derniers encore, ils sont sépares l'un de 1 autre par une cloi-
son médiane incomplète (c~o!SO?tpec<mt/'o?'M!e),a travers les fissures de laquelle
le système vasculaire d'un côté communique librement avec celui du cote opposé.
Le gland du clitoris est formé par un noyau central de nature conjonctive,
recouvert extérieurement par une muqueuse dermo-papillairc. Ainsi constitue, il
diffère des corps caverneux, lesquels appartiennent manifestement aux formations
érectiles. Il diffère également du gland du pénis, qui, lui aussi, est un organe érec-
tile mais il n'est pas exact de dire, assertion que 1 on trouve un peu partout dans
les auteurs, qu'il n'est nullement l'équivalent morphologique de ce dernier.
L'embryologie nous démontre, en effet, comme l'ont établi les recherches récentes
de H.ETTËUEH, que le gland se délimite, du côté des corps caverneux, exactement
de la. même manière chez la femme et chez l'homme. Sans doute, le gland féminin
n'a ni urèthrc ni corps spongieux, deux formations que nous rencontrons dans
le gland masculin, mais il en possède tous les autres éléments l'extrémité anté-
rieure des corps caverneux et le manchon tégumcntairc (voy. p. 733). Ces deux
éléments anatomiques, pour être mal différenciés et rudimentaires, n'en existent
pas moins avec leur signification nette et précise. Le gland du clitoris est donc
l'homologue du gland du pénis s'il ne représente pas la totalité de ce dernier, il
en représente une bonne partie, sa partie supérieure ou dorsale.
Quant au prépuce, il est formé, comme chez l'homme, par un feuillet cutané,
doublé sur sa face profonde d'un feuillet muqueux, qui n'est que la continuation
de la muqueuse du gland. Quelques auteurs ont même décrit, dans la muqueuse
balano-préputiale de la femme, des formations glandulaires analogues aux glandes
de Tyson (p. 737), mais l'existence de ces glandes est encore incertaine TomxKcx
etHEMtMAXN les rejettent formellement.
~ig.~S.
Le tjutbo f)u vii~in et, )c systcfNc veineux <)u e)t)mi. vus <)<- ),n<- uxitr.' -fi' )\'j)!):).n.
~.buHtcdttva~in.muscio constricteur de ta vuhe.–3,porHou antérieure de ce muscb'i.-a L portion
postérieure, passautsouste cHtoris.i,n''seauiutcruu'diairc ~tand duetitori.7.
'!es jœtitcs terres. 8, veines qui umntent vers Ics veines sous-tcgmueutcusef.de t'ahdomen.
veiuc-tjui viennent
'eiu4'< eo~nnuuu~uant
a'cc la veiuc obturatrice. )0, veine do'saic du c!itoris. t!. tpine ~)~ura)ricc.
corps caverneux.
)~, raeiup droite dn ffitori'
f~
.Rec/i..sin- r/;yMeM e< roW/:ce M~tK~, Progr. med., 1879; –Du MÊME, ;YoMt)eHe~ )'ec/t. ~'M;' <t;/MM
e< <'o;'t/:ee ut, &'M<' «)te ~MpoM~'o): pat'<!et<ë)'e des petites
,t6h'ique et Gynccotogie, ~886. p. ï22 et SSi
~M chez ~a /eMMe, in Obs-
MAnrtxEAu, Des (M/'o'mattoxs de la vulve p)'o-
d'M:<espa)'~a~('o<Y<<toH,Union med., 1880; KLE~WACH't'En, ZM)'~?:a<. Knf<</to<. des Vesli-
&M<t<)M' F~!?: Pt' inod. Wochenschr., 1883 WEHTnEfMHR, Ree/t. sac, la ~<)'«c<t;t'e c< /e
développement des o)'.</a)te~ .~ë«!<<t«a; e.<e)'hM de la /'em)Ke. Journ. de ['Anutomio, 1883 ['uxxt,
De ~ft t)'M/e ?)!a~cM<!<!e f<« !)M/;&M<<' chez la /'en:Me e< de ~'o'i~tne de ~t~/HK'K, etc. BuH. de la
Soc. de Biologie, 1884, p. 42, et Mem. de t)). Soc. de Biologie, 1884, p. 2t; –Mn.tKEf! u. HEX~Hn
ZM' ~t):s<. (<e)' CH<o)'M, Sitz. d. 'Wut'xb. phys.-m6d. GoscHsch., 1884 CAnnAHD, Bc:< :«''
~t)M<. M:~ Pa~/to<. </< /f~et):e;t /,a&!e~ Zeitset)r. f. Geburtsh. u. GyniUt-, 1884; DotMS, ~!f'
B:'MM):<t~r des /te~s, Zeitsctu'. t'. Geburtsf~. u. Gynak., 188a DH RocHEHHUKt;, ~c <ff
co!t/'o~')nf<<t'ot! des o;</a'te~ génitaux e.f/et'nes e/tM les /'eM.eH~ des 4'?t.e6' a)t</t)'o/jO)noy'p/tM <<
<yeK)'e yt'o.<~of/~<M, C. R. Acad. des Se., 1886; DE.\fAXG)i, De ~?/meH t~er/'ot'e, etc. Ann. d'tfyg.
pubL et de )ned. teg., 1887; BALLAKTYKE, ï'/te labia mt;!o~ a?M< /tyme;t, Hdinb. med. Journa),
)888; EtcnuAm), t/tt/et'~Me/t. !<&e<' ~eM Bau !<. ~te JT)t~o!C/t'. do' C~t<ot'~ (<<;<' weibl. //aM//t~)'<
Arcli. f. wiss. u. pra.kt. Thierheitlcunde, 1886 Ktivs~sK), ~Mte t'e/ie //i/)Me;t<:)MMiah'e.
Wirchow's At'ch., 1888; a~
WEBST):[), T/te )tet'ce-ettf:s ttt </te ~a&!a ?)tt;to;'<ï eH/orM. Ëdinh.
mod.Journ.,1891;–noDntGUES,H:e;:do!tMe,Rh'istil modico-)cg<il, 1895; Du MÊME, 7)cs
/'0!)te~ de ~t)/MM, Ann, d'Ityg. pubL et Med. )eg., 1900 (voy. aussi ~Mto~Yïp/tt'edu vagin, p. 870).
ARTICLE VtI
GLANDES ANNEXÉES A L'APPAREIL GÉNITAL DE LA FEMMH
!a fumière centrale, soit par des cellules pavimcntcuscs, soit par une couche de
''e))t()cs prismatisqttes, rappetant exactement cc))es q)n revêtent la muqueuse urë-
!i)ra!c (ToriiXEL'x et ]fE[!)!tnx.\).
2° Structure.
tjcs gtandes vuh'o-vaginatcs sont des giandcs en grappe et,
''unune teHes, se décomposent en foLntcs et acini. )~es tobtdes gtandutaires
')ig.75t, sontffissemines dans une gangue conjonctive, retativenicottres
<!)
dcveioppëc, qni se continue, à la périphérie de la giande, avec )c tissu ec)iuiai)'t-
du voisinage et dans t'epaisscur de iaqueHc se trouvent de nombreuses fibres
'~uscuiaires tisses. On y rencontre même, par places, quetques faisceaux stries
dépendant du musc)c constricteur.
intérieurement, les )obu)es sont revêtus par une couche d'epithehum caiici-
f~rme, se rapprochant beaucoup de celui qui tapisse les gtandes du eo[ utérin.
Ces lobules débouchent par un point rétréci, dans des espèces de sinus revêtus
(pitheihm cubique et ces sinus à leur tour donnent naissance à des canaux
excréteurs, a. lumière assez étroite, tapissés par une seule rangée d'épithélium
cylindrique (t)E SfNËTY). Quant au canal excréteur commun, qui résuite de la réu-
.an<ye; Wion. mod..ta~n'b.. )887 T~osr. B«W/io/;t)t'.sc/<e ~<Me !))!< f/('ppc«e)t /)tM/'M/f)'s-
.<Mt~e, Wion. me'f. HffUf.Of, ~888 ToufiXKL'x..Sf~' la A'«e/c des jy/<ï/;<7c.s' ~~<f~/f.y (/M'M/
/~MM) chez la /'<'W)))e, etc., Bull. Soc. de Bio).. 1888 RoxxKT. /cs /y.s'/e. el abcès (les <M</M
t'o-~a'/tna~ Gaz. des !(')[).. <888: KuuAiiKO. t/c&c;' ~CH B~ </c<- ~o~i!c/;f;; /<7~
StLint-PeLershourg, )88'.): At.MASOt'r, {/s&ei-peW«)'e</<)'n<7))';ht')f&e)mU'o&e.TH)is.iS90;–
RoxcAGLr.4. Delle CM/< <~M'~)'c/<'<x e dei caHe~ ~'e//v</< </e//a </OMHa. Ann. di Ostct.)'i''in. )8M.
AR'DCH; Y)t
MUSCLES ET APONÉVHOSES DU PÉRri\ÉH CHEZ LA FEMME
Le périnée de la femme présente la monc forme et les mcmps iimitcs que celui de
l'homme. !) présente aussi la même constitution fondamentate et, si nous y obser-
vons un certain nombre de différences; ces différences ne sont jamais suni-am-
ment profondes pour masquer les homotogies. Elles sont naturcHctnent iohcrcntcs
aux modifications que subit, dans cette région, l'appareil uro-genita) et dont les
principales sont la disparition de la prostate, l'apparition du vagin et son ouverture
a la vulve, t'ahsence de t'nrcthrc antérieur, la division du buHte en deux moitiés
fateraies, etc. Nous étudierons séparément, comme nous l'avons fait pour t'hommc
10 Les muscles ~M po'tHce
2° Les aponévroses annexées a ces musctes.
g f.–Mr~cLEs nr )'ËmxË):E
Lcg muscles du périnée chez la femme sont au nombre de neuf comme chez
['homme. Ils présentent, du reste, la même situation et portent le même nom.
10 Transverse du périnée. Cemusctc, comme son homonyme chez l'homme,
prend naissance sur la face interne (le )a tuherosite ischiatiqoe par des fibres apu-
nevrotiques auxqueUes font suite les fibres muscutaires.
i)e )a, il se porte en dedans et, arrive sur )a ligne médiane, se termine sur le
!'aphé fibreux qui s'étend de l'anus a fa commissure postérieure de )<) vuh'e, )e
;Y<joAe ~'MMa~ ou aHO-MM~aN'e.
En se contractant de concert avec celui du cote oppose, il tend ce raphé fibreux
et fournit ainsi un point fixe au muscle butbo-caverneux, qui y prend la p)us
grande partie de ses insertions d'origine.
2° Ischio-caverneux. Le muscle isc)iio-caverncux (MC/uo-cH/o~'tM'teMde cer-
tains auteurs) s'insère, en arrière, sur t'isebion et sur la branche iscjno-puh)enne
qui lui fait suite.
De ta, il se porte obHquemcnt en avant et en dedans, embrasse dans une sorte
dc demi-gaine la racine du corps caverneux correspondant et vient se terminer sur
le clitoris au niveau de son coude: ses nbrcs s'insèrent a )a fois sur )a face su-
périeure et sur la face tateratc de cet organe.
L'ischio-cavern.eux abaisse le cHtoris et, au moment dit coït, appnquc le gland
ftitoridien contre la face dorsale du pénis.
3"Bulbo-cavern6UX. –Le butbo-caverncux prend naissance, en arrière, sur !e
raphe ano-vutvairc, où ses faisceaux d'origine s'cntremé)cnt toujours avec ceux du
sphincLef de Fanus. ))u raphë ano-vutvaire, te muscle se dirige en avant, recouvre
successivement la gtandc de Barthotiu et )e bu!hj de t'urèthre et arrive au coude
du clitoris, oil
se termine eu
fournissant deux. !anguettcs
tendineuses:une, inférieure,
qui s'insère sur ia face dorsa!e
du cHtoris !'autrc, supé-
rieure, qui se fixe sur le eot,e
correspondant du !igan)cnL
suspenseur. Au-dessous du
clitoris, Je bu.tbo-cn.vcrncux
présente un certain nondtrc
d'autres insertions, qui se fon!
sur les parLics iateratcs duIl
i.)u!bc et sur la muqueuse vu!-
vairc dans t'espace compri--
entre le clitoris et !c ment.
Le buti)0-caverneux rc\'et
dans sonc[tscm))tetafornie
d'un faisceau arque, dont!.)
concaviteregardeiaiignemé-
diane, réunis t'un ai'autre,
cetuiducôtcdroitetcctuidu
côte gauche constitue)~ nn
musctc impair et médian, de
forme annutairc, qui cmbras-i~
t'extrëmit6 inférieure du va-
gin, comme [e sphincter an.d
embrasse celui du rectum
c'est le MtMSc/e coH.s~'t'c/e'K/'
~M t)S~K, )'0?'&t'CM/M i'a-
9'Mta', le eoHS/c'<o?' cM)tMt, )c compressa!' ~M~onuH. Tous ces termes sont syno-
nymes.
Les muscles bulbo-eaverneux ont pour action )' de comprimer ta veine dors.ih'
du clitoris et de favoriser ainsi l'érection de cet organe 2° d'abaisser le clitoris et
d'appliquer son extrémité libre contre le pénis dans l'acte de la copulation; 3" 'le
comprimer latéralement le bulbe et de chasser le sang qu'il contient du cote <h
vestibule.. ou se trouve, comme nous l'avons vu plus haut, le réseau veineux intur-
médiaire de KoHHL'r 4° de comprimer la glande de Bartholia et d'exprimer ain-i
son produit de sécrétion dans le canal excréteur; 5° de rétrécir l'orincc inférieur
du vagin et, par conséquent, .d'etrcindrc comme dans un anneau le corps ëtran~')'
qui peut s'y trouver au moment de. sa contraction (le pénis dans l'acte du coït). La
contraction spasmodique dn constricteur du vagin constitue ce qu'on désigne, en
pathologie, sous le nom de ua~KS~e ~i/e/'t'eM; Le resserrement de l'orince van-
nal est parfois tellement prononce qu'on éprouve les plus grandes dimcultes .)
y introduire même le doigt. Quant aux rapprochements sexuels, ils sont particuliè-
rement douloureux ou même tout a fait impossibles.
Constricteur profond du vagin. En dedans du constricteur forme par !es deux hutbo-
c,avcrneux, Ko))E).'r a décrit, c)tox certains animaux (jmnent, chatte. chienne. etc. un deuxième
constricteur, que LusciniA, qui a signale son existence chex la femme. a desigm; sous le nom de
co/t~t'c~o)' c;<Mt p<'o/'«;M~. Ce musc!e n'est, pas constant, mais LHssH.\i"r d~'cia~'e ravoir tou-
jours trouve chez )o8 femmes nu))ipares.
Il prend naissance, en arrière, sur)o raphe ano-vuh'aire, ainsi que sur la paroi postérieure du
vagin. Puis, il se dirige en avant, passe en dedans de ia glande de B<rrti)o)in et du huthe .;t vient
se terminer, en partie sur ta paroi antérieure du vagin, en partie sur te tissu cehutaire qui unit
cette paroi a !'urethj-e. D'après LEssuAt'r que)ques-uns de ses faisceaux se prolongentjusque snr
l'extrémité antérieure du butbo du vagin.
Comme ]e constricteu)' superficie). le constricteur profond de LLt-ejjhA ,). pour .x'tiun de re–
serrer l'orifice vu~vo-vaginat.
îschto-bulbaire. On donne ce nom a un petit musete, inconstant, qui s'insrre .sur ta tuhr-
rosite de i'ischion ou sur sa branche ascendante et qui, de )a. se porte sur la face )a!rra)'' <)u
jjulho. LESSHAFr, sur 80 sujets i'a rencontre H7 t'ois, )t fois des deux cotes, M) fois d'tn) côte 'eut.'
tuent, tje muscle ischio-nuthaire s'observe ëgatement c!)ex l'homme.
4" Muscle de Guthrie. t) existe chez )!t femme, entre les deux femUets (ic t'ap'.)-
nevrosc perineate moyenne, destibrcs nutscutan-cs striées, qui sont les homologues
de ceHcs qui constituent, chez i'homme, le muscle de (iutht'ic. Au inusck' qu'cHf's
forment nous donnerons le même nom qu'à celui de t'homme c'est encore )e
M:Mse~e de 6'M</M'e. Jh-;NLE le décrit sous [e nom de ~'aHSMrse pro/'oK(/.
Les fibres constitutives de ce muse)e prennent naissance, comme chez t'homme.
'-ur ics branches ischio-pubiennes. Queiqucs-unes (t'entre e))es, <'epe))f)ant.
semblent tirer leur origine de l'aponévrose perineate moyenne.
Des branches ischio-pubiennes, ces fibres se dirigent en dedans, en suivant un
trajet transversat ou plus ou moins oNique. Nous !es distinguerons, d'après leur
situation, en postérieures, moyennes et antérieures. Les /e.s
~er!'<'My'c.s
/KSuersMsp?'o/'o?t~MS de LEssHAFT) se portent en arrière du vagin, prennent con-
tact sur la ligne médiane avec ceHcs du côte oppose, s'entrecroisent ptus ou
moins avec cHes et, (maternent, se fixent sur t'aponevrosc perineaie moyenne.
Les /<&res Htoye~Me~ se dirigcntvcrs les cotes du vagin c'est le ~'ftHsuo'~KS u~</tMa?
')ei''unnER.I'ourL)-;ss)tAF'r,tetransvcrsusvagin!ecst un faisceau o))tiquc, qui
rend a )a paroi antérieure du vagin, entre ce canat et t'urètbre. Ce dernier ana-
tomistc ne )'a rencontre que 17 fois sur 70 sujets. Les /<< <!M/c~<*Kr<s, en)))).
'-e portent en avant de t'nrcthrc elles constituent te ~'a~St.'e~tM M?'e</u'<c de
LUSSUAFT.
§ H.–At'OXKVHOSES DL t'EH[XEE
MAMELLES
Les mameHes (a)fcm. ~7cM?'K~e, ang). J/~M~Hsr~ ~~Hf/.s), que l'on désigne
encore sous le nom de seins, sont des organes g)andutcux destinés à sécréter te
!ait. Ce sont elles qui, pendant toute la période que dure i'aHaitemcnt, assurent
l'alimentation du nouvcau-ne et nous pouvons, à ce titre, les considérer comme de
véritables annexes de l'appareil de la génération. Elles font défaut chez tes
ovipares; mais on les rencontre invariabiement chez tous les vivipares, c'e-'t-a-dire
( !)ez tous les animaux dont les petits, en naissant, non seulement sont incapab)cs
de se procurer eux-mêmes leur nourriture, mais encore ne sauraient se contenter
<)cs substances qui forment ia base de l'alimentation de t'aduttc et ont recHcment
besoin d'un Hquidc nourricier spécial, étabore et apporte dans )eur tube digestif
par tes générateurs.
L'existence des mameHes constitue, en zooiogic, un caractère seriairc (Fune
importance considérable tour présence, on )o sait, caractérise tous tes animaux
qui forment la première classe des vprtcbrcs, les w~Mw//t~'c.<.
i~es mamelles existent a. )a fois chez t'hommc et chez ta femme, mais avec des
dimensions et une signification morphoiogiquc bien ditTercntcs. Nous les etudie-
rutts séparément dans l'un et t'autre sexe.
AR't'tCL); t[
t. A GAMELLE (:!))- LA :H
La femme, comme nous l'avons vu plus haut, retient dans son utérus t'ovute
féconde et lui fournit, pendant toute la durée de la gestation, tes matériaux néces-
saires a son devetoppcmcnt. C'est encore à ta femme, et la femme scutc, qu'in-
cumbe le soin d'alimenter le nouveau-né. Aussi t'appareit mammaire, en raison
même de la fonction bien définie et essenticHement active qui lui est dévolue,
.n'rive-t-it chez cl)e à un état de devctoppcmcnt parfait, bien durèrent de celui t)e
t'hommc qui, comme nous Ic verrons plus loin, n'existe qu'a t'etat rudimentairc.
I.–CoxSHnh:AT)UXS (:)~KK.\LESS
1'' Situation. Les mamelles sont situées, chez la femme, sur la partie anté-
rif'ure et supérieure de Ja poitrine, a droite et à gauche du sternum, en avant des
musctes grand et petit pectoral, dans l'intervalle compris entre la troisième et la
septième côte. Placées à la iiautcur des bras, elles sont admirabtcmcnt disposées
pour que l'enfant, porté par sa mère, puisse tacitement prendre le mamelon.
2" Nombre. Le nombre des mamelles varie beaucoup suivant les espèces et il
est a remarquer qu'it y a presque toujours une concordance entre ce nombre e!.
celui des petits faits à chaque portée on admet généralement qu'il existe autant
de paires de mameiïes que de petits, mais ce n'est pas là une rcgte absolue. Chez
certains animaux de l'ordre des marsupiaux ou des rongeurs, on rencontre jus-
qu'à six ou sept paires de mamei)cs. On en compte cinq paires chez )e chat, trois
paires chez le blaireau et l'ours, deux paires seulement chez le lion et la toutn'.
Chez les singes, notamment chez les singes anthropoïdes, il n'en existe qu'une
seule paire. L'homme ne nous présente également que deux mamelles symétrique-
ment placées, t'unc sur le coté droit, l'autre sur le côté gauche.
Variations numériques des mamelles. Les variations numériques des mameHes comportent
deux ordres de faits réduction du nombre dos mamottcs existant normalement.; augmentation
f)o co nK~no nombj'c.
a.. Hf't/</e<!on tht ?to;):t''e ~e.f McmeMM ~was/t'e el «y/të~'e. La réduction du notobrc <))'
mantoncs oxiskmt norm~oment cons),it!;o ]'~M<M/<g (de K priva).!)' o). ~cfTTOt, m&mefJo). Ef)e ;)f;nt
cLro un'da.U;nUo ou bilatérale. L'a.i)scncc des deux ma.meHes est, un fait tout a fait cxcopt.iormf;)
dans t'ospcco humaine :o)ie co'fncittoordininretncnta.voc<)es monstruosités ineofnjMt.ibio.'xH'f'c).t
vie. L'ubsonco un'd.j.t.ura.tc.est ro~a.Hvcmont, ])eu t'roqucnLe t'HHCH, dans sa, Lhôso (/.M f<)!o;<!r</t'es</<; /a
;)tat))('«e, Paris, )876), en a rapport6 dix cas observes sur des femmes d'aiffeurs bien conform~'s.
U'un aui.ro cùt~, )'a.!nas).iû est, !.ota)o ou parHcHo /o/a/e, quand la gtandc ci, io mameton f~U
simuttancmont dëiauL; par/f'cHe, quand, do ces deux parLiosdo )a mamelle, l'une seu!~ r-.(
absenLc.– L'absence scuto du mamelon, je voux dire t'absonco du mamelon, avec persistance de
ia gian~io, constitue )'a//të<«* (de a privatif et, O~A'f,, mamcton). Dans tes cas d'atbctio, les r~n-
duitsg:L)Mtophores viennent s'ouvrir au
centre do )'aroo)o,)cp)us souvent .tufnm)
d'u~e petite ci~viteptus ou moins Mf'u~d'.
b. ~M.we)t<a<<on(/« HOMt&Hf/f'.f;«~-
M!C~M /<)~'y?~M/?e e< /p<Ac/'t'.
L'n.ugmcn!u.tion numérique <)cs m~n~'th~
constitue )7<y/~<'H;a.?<? (do ~nsp, :tu-<Jc-~tL-
Ct ~.XSTO.)nfH]M)!(J) ou pO~H!M.S'/«' (dr
7:<, f)0t).ucot))) et ;~T-:6t, mune)~').Cette
augn'cnta.tion est re~tivement fréquente.
t!mtchcx]'on)mc~uochcz!:tf(.'in~H'i
cncoi'HCi)o peut norter sur ton~n~~jn
sou)ousut')ag)a.ndotoutenti<rc:i'ii)~j-
nta.iic, da.ns)opt'omicL'caLs,cstap)~
/))//)e<tf'/fe ou /jo~</te< (de ~~? tm-dt.
sus, T~o). beaucoup, et 0'<,ÂT, )niln~')<))i;.
C'est pour tes cas où h), for~nittiou surnu-
f~et'itire possède à)ai'f)iBU))egtaji<)c('))!)<
niamoton, qu'on réserve los termes p!'cc!tt'
<)'/<y/je/<M~/t'eet <fc po/yM:~M/«'.
Da.ns)tt.po~</të~'<ieoufcsn~NH')ut~
surnumera.iros donnet]t du lait cornn~' tn
i)t:u~ctonpnncipu.).Ta.ntôt.i)sson)situr'
sur )'Ht'ec'[e mémo, iL cote du ntanH.'hfn
principe! (po~e//e~a'y'co/a~Y' tit~tôt
ils se dcvetoppeut en dehors de [':m'uk',
entre cettc-ct et tu.cii'conf'erenr.'dcta
la
glande f~o/tc/ie ('.l'o-fo'ëo~y'eou.K.t'
~M~))!H)<ït;'e).
L'v~c;'mff.<< encore iippetecM'
M~mm/c, est Ctt)':tcte)'isec, con~no M))) )~'u
l-'i~7o6. ('indique, pa.rra.ppa.rition d'une on )~u-
Sch~)tm~c\V't.i-s)nnutt'ant<tttcUccsUasUuat!f)ndc~t)ta' siours;n<in)c))c.ssumuntei'inrcs.Cc.)a-
t))cHcssm'nu)Ucrtur<'s))U[')'a['j)0)'La)~n'un'cHc)tOt')na!< met!es surajoutées sonttoujoursth'variâ-
t,H'.Ï!t,lV.V.Yf.Vt).;))'cn))<-rc.<tf'uxi'c,h'uisi~mc,<j"ah'i-)))'~ mes <) testeur ()cve)oppom(;nt:ruf)ifn''n-
t-i))((ui'n"sixi['')n'et5Gt'ti(-)nu)tnu'esdft)):uiu!nes-–LiW(untt'~)nc tilircs da,ns cortinns CtLS. eHcs ,ittcit:i~n)
pftft'(.'ifV;c{tt-c'sc))to)e''t])at"eshfr))tidt:s."Lcsh'oi9p''f)))''t'fs
pin t'es (),tï,!H)''<')'on~tHUX)t)!t)))e!tG''sut'nu)ne<-KU'fS sup'iet t'es; dims d'a.utros dos dimensions refii.tivc~cnf
teat)'oisd'n')n6)'cs['a)!'fS(V)VI,VIt).uxma)))cnu5S).'t'nun)crHiresnfc-considérâmes.Lcp!ussouvt'nt,pcndKfdht
rieures. période do ta.c).CLtion,G))us augmente!~ d~
voiumoct.St;C)'utcnt()u)it.~connnuh.'s;n.imc!)es principales
c. St/Ma/toK des mamelles A'Mt';tU))!ët'<a't'e~ .s'c/tona f/e tVtHt<t)Hs. Un des traits caractéris-
tiques des mamelles surnuméraires, c'est qu'eUes se développent. nun pas dans des régions
quelconques, mais sur des points qui, chez les animaux, présentent des mamciïes normales la
potyma.stio, chez la femme, devient ainsi la reproduction d'un type qui est constant dans la série
zoologique et, de ce fait, acquiert toute )<). signification des a.nom:).Uesdites <'e<'e;<eM. A cet effet
et pour indiquer les différents sièges des mamelles surnuméraires. Wtu.tAMs :), crée un sujet
hypothétique i.fig. 756) qui posséderait sept paires de mamelles. Ces mame))ps, toutes Dhioriquei'
iL l'exception de deux, occupent les points suivants, en allant de haut en bas
t" /en~6~'e~ftN'e.
V.<t Pans h' creux f!c rats~cttc:
ï'a</6'M.<emf~t"'e. Sur)() bord antf'ricor~ct'aisscH~;
La /o~~Mt<' /M~'e ï'nm~'ttmtc'm'ntau-dessus ~t un peu <'n dehors (tes ummctfc~ ntn'ntatp~:
4''7.(t<yK<t<)'fe)))e~)([f're. Sur grand ))<'c)orat (ce sent tes tU.t!ncUt'snor!n!<)<'s~
5" L~c~'yMtCMiepa~'e Au-dessouset un peu en dedans ()t'snt:nnc))<'s)tcrn)a)<'s;
G*~ La st'.ï't'emcp~c Sur )c thorax, cuh't* les jtrccrdcutcs et t<uu!')Uc',
7° /.? M~<Mi))<'~)-)'e Sur )a paroi a!")onmM)c.
!) existe donc, quant au siège, six paires de mamelles surnuméraires,dont trois se développent
qui
:tu-<)cssus des mamelles normafes et. trois au-dessous. La iittet'ature u.n.Uomi'jue r''nfe)')))u
aujourd'hui un nombre considérante do faits qui se rapportent à l'une ou à t'autre dei- six paires
sus-indiquees. Les mamelles axiUaircs' ou preaxiUairos ont été observées par LEtcnTExsTEKX,
QuMQUAtiD, UAUSE.UAXN, c'OuTitEPoKT, PEttiiEYXUXt). Les mame))cs répondent par
leur situation a la cinquième paire de Wn.DAMs. sont de beaucoup h's plus fréquentes j'nn ai
publié moi-mOuo un fait (fig. ':5~) dans le M«/L de /n Soc. (<)t~)'o;)«<o.'ytff/e<'nrM. de )883.
UAMY et S~xÉrï ont observe chacun un cas de mameUes surnuméraires se rapportant à )a
sixième paire de WiLUAMS. Quant aux ma'neiics
abdominales, elles sont refativement très rares. 't'AXKŒK
en a signa)e un cas des plus remarquables il s'agit
d'une femme qui portait a. la partie supérieure de t'ab-
domcn, à peu près sur le trajet d'une verLicatt' passant
~in' lcs seins normaux, deux mamelles pin'hitoncnL
dc\'ctoppues.BmjcHc~ DE Mom'LET ont observa des faits
analogues chez t'honune.
Les limites assignées par le schetni). do Wn.uAHs aux
)t):uue)fes surnumérairessont do beaucoup trop ('truites.
On peut, en eHct, rencontrer ces formations anormate;
d une part au-dessus de la première paire, d autre part
au-dessous de la septicmc. Parmi les fails itpjten'tcnaot
ttu premier groupe, nous signalerons les deux observa-
tions de K'~ttet de PuMU. rotatives à des mamcHessur-
ttu'tteraii'es situées sur t'épaule. Nous signateronsausai.
quoiqu'un peu anciens peut-être, les deux cas dem.Lmct-
i';s dorsales observées par PAL'uKUs et par Su.[:sK\
\u (Jeuxieme groupe (mamelles situées au-dessous (le la
septième paire inpotitetique de W)LUA~s) app:uti''ntte
tititde RofiK)tr,reiatifàunofemmequi présentait une ma-
!))c))e sur la face externe de la cuisse, un peu au-dessous
du grand trochantor. J'ai observemoi-même,en )S8;i. chez
une femme d'une quarantaine d'années, une petite ma- ri~.7~7.
nteUe surnuméraire (tig. '7a8,3). située sur ta. face antëro- o-
interne tic la cuisse droite, à C5 rniHinietres au-sdesous ~!a)'n'suttmtnct'an't'-si(u~cau-<t<ou~<t't'-cfu
du pli de t'aine, sur le trajet d'une verticate passant droit j<'u))f~'t)t!t~'tt'\tt)~t-'juatt'c aus,.
j~.Lr t'epino du pubis ette était surmontée d'un uros
~ameton ci, augmentait de votumo à chaque période mcnstruette. t'tus reeefnntent, STHtXHOM! a
ot'serve un fait analogue chez uti ttomme de quarante-sept ans. A ces trois faits de mamcttes
'rurates, convient d'ajouter le fait, jusqu'ici unique, signalé pa.)' UARTuxG. d'une masse ~hm-
dulaire de la grosseur d'un œuf d'oie située dan:, j'ep-tisseut' de la grande tcvre f!<H!))e e)h-
jx~sedu.it un mamelon rudimentaire et, d'aiUeurs. l'exarnen mit-)'o~copit[uerevota dans la gtandf
(récitée ta. nn''me structm'o que dans la tmunettc not'ma.tc.
'foutes les tou'ietes de t)tan)e))es surnuméraires que nous venons de si~nate)' sont rotatives
.t des formations Jatent.tes, je veux dire à des formations situées à gauche ou à droite de
ht. ligne,
médiane. Des mameUes surnuméraires devetonpees exactement sur la ligne médiane ont été
observées, chez la femme, par ConxH etnitr PEncY. BAtttHLs en a signalé un cas chez )'itomme.
d. ~f'/pC)'m<M/te dans ses ;'app0)'/x avec <'f<Ha~OM!te comparée. iSous avons dit plus haut que
k's inamettos surnuméraires, chez la femme, se montraient sur des points où, chez tes animaux.
sr développent, tes mamelles normales. Ceci est manifeste pour celles des mamettes surnuméraires
.jui repondent aux six paires hypothétiques de Wn.uAMS. )) suOU, pour s'en convaincre, de
jeter les yeux sur certaines espèces de l'ordre des insectivores, qui présentent deux rangées de
n~meUes allant de la région do t'aisseUo a la région inguinate. Mais la formute précitée est
encore appticabic aux formations p!us raros qui so d(!ve)oppen(, ttu-dcssus et im-deasous dr~
paires do WiLHAMs. C'est, ainsi (juo nous rencontrons des ma.mo)fes dorsa.Jos chez ()uet([ue& ron-
deurs, nota.m ment chez )cCf</M'o)~.)/s Foi;.)'en,chez]oMt/opo/<!)<MMM!/p!M, chez )e ~a~o.!<om;«
~c/)o</f!< Les )na.)ne)!es sca.pu)~ircs existent. norma)ement chcz]'a~!t«'?'MeKX(BEDDAHD;.
Nous rencontrons dos marncites crur~
chez )o C~))'OM~ /ou)')M'e~t. La. ma.mc~
vutva.ire d'IlAB'ruK.G peut. être considuf'
peut-être comme t'homologuo des ma.
meUes, sefnb)a,b!cmont p)a.cues, que i'~t)
t'encontro chox bea.ucou)) de cet.a.cës. )~n-
n'est pas juaqu'a.ux: mamelles n)Hd!:t-
<in, il
nes qui n':uent Jours forma.tions cortt's
pondantes dans !a. s<~t'io <tnima.)o nn
j'cnnonU'o, en cn'et, dos mamelles rnt'diit-
nos citez ([uotfjucs didoiphiens, nota.mmciW
chez io /)t~<p/;y~ ftry!'Mt(ï)!n. (oppossuin
do Vit'gtnic).
e. JVo~e el /ë~MeMf'e, Envisa.<
au point do vue de tout' nombre, les m~-
mohes surnumerait'os se réduisent ie plus
souvent à une sct!)o g!a.ndc, quoiquofoi.s
ù, deux, beaucoup plus r<),rcmon(. u. tro!
Mais on peut, en observer un plus Kr~t
notnbt'o et nous ra.ppeUorons, a cc sujet,
]c cas roma.rqUttbto de NEUGKn.tL'Kt! qui.
sur io même sujet,
rcncontru jusqu'
huit mu.moiics surnunicra,ires,dont six au-
dessus dos mamelles norma.tcs et d(;u\-
f'ig.7M. a.u-dcssous. Toutes cc.s n)&mc))es, y f;<Mn-
LttcasdematneURsm'tuttuet'ftiresiht~csm'tttfaceanLcro prisios nornmtes, fournissaient du hdt.
interne de la cuisse droile, chez unc femme de43 M)!i. Le mo(!c de fréquence des différente,
de 2"éllioc du pubis 3, mamellcSUI'nURlI!I'IlÎl'o.
variétés topographiques do ]a. po)yn)as!ic
1,
.I ~I,li
nous est indique pa.r Ju. statistique suivant!'
que j'emprunte en grande partie aux mémoires do LEfcnTEXSTEnN et- do Lu.oy. Sur H3 )T)amc!)n<
surnumera.iros, JOO étaient placées sur le thorax, H dans l'aisselle. 2 dans !o dos, 2 sur t'cpautc.
2 sur la cuisse, 1 sur les grandes lèvres. Des 100 cas de mamelles thoraciques, 93 (la p~cs~p)~'
totalité par conséquent) étaient situées au-dessous des marneHes normatcs; 2 so trouvaient, it ).t
hautom' des norma.)cs et 4 au-dessus; enfin, dans un t'as, celui doNRUGERAUEnJes mamelles surt)u-
meraires étaient placées, comme nous l'avons déjà
vu, 0) partie au-dessus, en partie au-dessous.
t. Dt/~Mence <'</t)txjfMC. La potymastie n'a pas
été observée seulement dans nos races euro-
péennes. Les mamelles sui'numct'a.ires ont ct~
signalées encore dans de nombrousos races c\o-
tiques, notamment chez une négresse, une ))<i-
)at.iso, une Mongo)o, une Hindoue, etc. H est
probable quo cette anomatio existe dans toutes les
races, et il mo pa.rait même rationnel d'a.di~ettrc
que, comme ios anomalies revorsivcs. elle est
plus fréquente dans tes races inférieures que dans
nos races civilisées. Mais, sur ce dernier point.
nous manquons encore d'observations sufthani
ment, nombreuses pour asseoir une conciusion
quelque peu précise.
g. //erfM;<g. Enfin, dos faits ro!ative'ncn(
nombreux tondent iL démontrer que la pofy~as-
Fig.759. lie, analogue en cela a, un grand nombre d'ano-
HtnL)'yo)tJ)UH)a)ndc30~).;on)'SYUj)a[')HfacGtaf~-
maties, est héréditaire. Cette influence de i'imr~-
)'a)cdt'oi)c(f)'ap)'L!8KAH.n;s).
ditu se manit'ostet'ait environ dans ~;3 des cas.
d'après les observat.ions analysées par LEicHTE.ss.
La tète de l'cmhl'yolJ, qui manquait sur le sujet examiné pnr
KALt.tUs,aet':t'et'rcaenKesm')Htii'urc d'après icstn)))('nux<te TEtth'. Pour ne citer qu'un seul fait, nous ra~-
JJt~. peiici'ons cette famifJo observée par PETMQU~.
t, t~tc. 2, ébauche du nx'mht'c supërieur. 3, ubauctn' dans laquelle le père, ses trois <!)s et ses dcn\
du n<etnb['e intérieur.–4,)ignematntn;m'e:)a+fjU)estpta-
c~·e à lit parlie supérieure de cette ligne indique le puint où se filles portaient chacun une mamelle Uioraciqu~:
ddrelopperala mamellc normnle.
surnuméraire.
h. //)/pe)'HM~/e MOt'HM~e e/)c~ feM~<oM /t;<t?M<t. SCIIULTZE, on <892, a. (tuent chcx les
embryons de certains mammifères, notu.minont.chex le porc, le chien, le citât, le renard, etc., un
soulèvement epithe)ia) linéaire, allant obtiquement de haut on bas et d'arrière en avant. depuis
ia racine du membre supérieur jusqu'à la racine t)u nœmbre inférieur. Il lui a ()onnc )'; nom d';
~t';fKe m6!)nMa'!)'e(AMc/~mte.~ft~c/t/ei.s'/e).
Le long de cette )tgno, uppiu'jiissentensuite des upaississcinenk tocau' ova)iLin;s o~) fusiformes.
unis tes uns a.uxa.utres pin' dcspa.)'Hcs int.et'mmfia.it'cs M. t<). t'ois moins i.).r~;s et. moins saitt.inh's.
Ces espèces de ponts intermedia.'u'es, non seu)onient ne se dcvc)oppcnt pas. mais its s'-ittenuent
peu à. peu oignissent par dispat'aft.t'c. Les pin'ties renOee~. au contraire, continuent .'t s'tH-<'ro!tre.
a la fois en dehors et en dedans, et deviennent plus tard. a la suite d'une serL; de transforma-
tions que nous n'avons pas a exposer ici ~'oy. H.<))!)n'OLo'f. les mameUes de I'ado)te; ')e )a
les noms divers d'e&f~c/xM en /'M~e~f/ (Rmx). de pot< MaMm«"'f.< (ScnrLTXËi, de Mo~c~/f.
M~MMMM'M(BoXNEï) sous fesquets les désignent les auteurs. Du reste, tous tes rennements préci-
tés n'aboutissent pas nécessairement a une mameHe aduUe un certain nombre d'entre eHes
peuvent disparaître au cours du développement (BuMKHAXD), faH important qui a pour coni-c-
quonco une réduction dans le nombre des mameUcs.
On pouvait penser apWo't que l'embryon tmmain. comme i'embryon des animaux, possé-
dait. lui aussi sa H~)!e MfM)wa:)'c j~'tm~e. C'est, ce que démontrent nettement tes recherches
récentes de ScHM'DT et de K.u.nus(t89ti). Ce
dernier anatomisto. sur un embryon humain
()e trente-quatre jours environ, a constate.
sur ieptantatera-dorsa) du tronc, tant ù
droite qu'a gauctte, la, présence d'une crête
linéaire, longue do ~aa 20 mittitnetros, haute
de )/3 de mittimetrc, s'étendant sans uder-
ruption (ng. 7b9,4) depuis t'ehauct'o du mem-
bre thoracique (futur creux axillaire) jusqu'à
t'ébauche du membre abdominal (futur pli de
l'aine). Cotte ligne, du reste, d'abord peu éle-
vee, atteignait son maximum de devctoppe-
fnent, un peu au-dessous de son origine
supérieure (point marque par une + sur la
ti};. 759), et puis, allait en s'atténuant un peu
jusqu'à son extrémité inférieure, [t est a peine
besoin de faire remarquef que le point où la
cretoestto plus élevé (-)- de la figure'!5U) est
prc'ciscmcn'cotui où doit se dct'cioppcru)te-
neuremontiagtandemaminairedef'aduUe.
Les coupes transversales sériées de la crête
en question etabtissent nettement, que cotte
crête est )o résultat d'une protiferation Ioca)e
de t'ectodorme- Peu marquée à la partie supé-
rieure (fig. 760, A) et à la partie inférieure
(fit;. 760. C) <)ela crête, cette protiteration
''ctodcrmiquc est, au contraire, très active au
niveau du point où s'édifiera iagtandemam-
maire normate. On voit nettement à ce niveau
(fig. 7<i0, B) !'epiU)<;)iu'n ectodo'fniquc se pro-
jeter a la fois en dehors pour former le marne-
ton et en dedans pour former les lobes glan-
dulaires.
Le long de laligne mammaire de t'cmbryon
humain, ScmnDT a constate dans un grand
nombre de cas. au-dessus et au-dessous de
l'ébauche mammaire principale, une série
d'accroissementsépithéliaux, jusqu'à douxe et
quatorze du même cote. les uns coniques, tes
autres lenticulaires, qui ont exactement la mémo signification que les ;)o"t<.< M)'!M"M~'Mdécrits
hex ies animaux par ScHUt-TXE ce sont <)es ébauches <)e glandes fnaotmaires. au mcinc titre
')ue )L'ha-uche pt'itic'pa.te. Toutes ces cbaucitcs, d :uHcu['s, ctaicnt tuf<tU~<t's dijms taL fusion thora-
''i')ue. Ce n'est que dans un suu! cas, chez un embryon dti 35 mUUmMrt's <jue SctMtDT a trouva,
dans la l'cgton inguinale, deux fpa.ississe'uents octodet'mh[ues sem!))a.)])';s aux ct)a.)iehes mnu-
n~airos thoraciques.
Ces faits, on le conçoit, ont une importance consiJct'aDe Us nous fixent nettement sur la
\.i!eur des variations numériques de la mamelle chez t'homme, que ces variations portent sur
une réduction ou sur une augmentation du chiffre norma). Dans limmensc majorité des cas,
toutes les ébauches mammaires, sauf t'ébauche principale, disparaissent sans taisscr de traces,
''t l'adulte ne nous présente alors que deux mameffcs, t'une droite, l'autre gauche tôt est ie <y/<~
/'Hm~i)!. Si, avec tes ébauches surnuméraires, disparait aussi t'ébauche principale (cas excessi-
voment rare, comme nous l'avons vu plus haut), nous aurons !'o;))!<M</e, amastio unilatérale ou
bilatérale. Si, au contraire. une ou plusieurs de ces ébauches, ordinairement éphémères,
persistent et se développent en même temps que t'ébauche principale, nous aurons t'hypormastie.
laquetie, à son tour, pourra suivant tes cas être uni)atera!o, b'daterate, constituée par un nombre
plus ou moins considérable do mamcUos surnuméraires.
Quoi qu'il en soit do ses variétés, f'hypet'mastie est une disposition normate chez t'ombryon, et
la réduction numérique dos ma.mo))os chez l'homme ne s'est pas effectuée seulement au cours <)<'
la phytogenie: elle s'effectue encore, comme nous venons (le le voir, au cours du développement
ontogënique. Nous pouvons donc, en manière do conclusion; considérer i'hypormastio efiei;
l'homme comme une anomalie doublement revcrsive, reproduisant, a la fois, chez l'adulte, unr
disposition qui est typique chez les animaux et constante chez l'embryon.
un
en effet, comme nous le verrons plus loin, de deux cléments de valeur bien diffé-
élément, essentiel, qui est la glande mammaire proprement dite; un
élément tout a fait accessoire, qui est le tissu adipeux. Ur, ces deux éléments ne s''
mélangent pas toujours dans une proportion égale et bien définie snrccrtains sujets.
ta graisse est excessivement rare et la mamelle alors est presque entièrement cons-
tituée par la glande (~~MtC~e ~sM~M/a~'e) sur d autres, au contraire, la glande
c-tpeu développée et la graisse domine manifestement (mame~e ~r<eM.sc). Un
f-oneoit, par conséquent, qu'a volume égal, une mamelle a type glandulaire aura
toujours des aptitudes fonctionnelles supérieures a celle-; d'une mamelle à type
graisseux. On conçoit même qu'une mamelle, qui est relativement petite, mais qui
possède peu de graisse, puisse fournir plus de lait qu'une mamelle qui est beau-
coup plus volumineuse, mais dans laquelle domine l'élément adipeux.
Un fait intéressant que l'on trouve énoncé un peu partout et qui n's-urt de
l'examen comparatif des femmes des villes et des femmes de la campagne, c'est
que ces dernières ont des seins plus développés et incomparablement beaucoup
X ~.B-
t''iS.'7(i2. [''ig.
Le mamelon o!. suit ttr!dt;,chc/'une tcmmo Le)na,mf;h.)netsuuiircok'.e~czunH(c!!intt;
vicr~'e. onceink'.
J,t[iafH<ons.–2.ac<ot<3.f(~'('rctt!c.ff<?RJut'~Hgttt~tg.7~2}f'tt[')n?)'<'u!f'sd<?~!<ï))t~))H't'(ti~.7~Jt}.–4.fiJ'm-
:\tut)asc<)un):ut)<'io!).jK'!Utdnsfhi.–5',u)'~ott'pcu)t<tai['f.–<f;cf')'ctc'v('u)(M)tdcUa)!<']'.
~tt'uuio subit, sous rint!ucncu de )~ grossesse, des ))n)diiic,').Lionsitnpnrt.~nt.cs(t)~. '!C3 2). T~U
dt).burd,cU''chun~ti()ocouh}ur:)'usMOc!)Gx)u,jeunH(i)!o'it.chcx)<Lt'minncnu!t)])in't',etJeprci)d.p('u
doLe!m)Siimt'shLiL'c()nd&Lion,unot,oh~cpiusfo)tCHe,Lt'u~c<]ui\'i).rio,suivi),~t.!ussnJMt.s.duj~u)!('
brun tUt hrun )]oira.trc. E))c est, chez )a im~Msso, ft'un hoilu noir ft'utjt'nc. Pnis. Luu!. i~utouj
(.t'uUe~nappa.rit~un~ttuH'c,qui sctcndp)us~U!t~ins fuir)')ucA!,C()c)!j,(;in;o)itcn'))<'c~i~
la
m~n)cih!.Cct~edt'uxirnh)iLnioiu(a<'ëo/eMcotM<f(<<'<'desaccoucheur) St'disLin~ucf~J~tU')''
décrite [dus itiiut <c<co/c/)/M:!7~'f?Ou~eo/e t)/'<?/c des accoucheNrs) Cf) ce f;uc sa c«)of'<t).i<)Ht~!
unpeunKm)srunceeeLsm'~ouLiU(jihsuniforme.Sion)a.t'e~).r()odopres.enen'e~oncun.ti[k'
()U'c)!ocsLpa.i'scmcoc~cL].\<h; petits dots (te poa.unm) pigmentée. io)'jn!int,tLuL,i.n!.do ).tc)~
ptus ou ~uoins circui~h'es du tu, )t's no~)s divers d'ureo~ /~e/tc~f;'e, «iOMe/tf/fC, /<'e. /M//f<t'/t'f.
qUD t'fm (tonne indist.mctcmoit. )'u.]'cu)o sucond~in;. <~n<in, sous t'HiHucnCt; de hL
)esLubcrcuh.'sdt)i\[or~a.gindevtcnncnLphts\'ohtn)mcuxcLfoi'mcn!,tLJa.SLU'f.).<'cdct'~['ct)i''d<
~r"
saittios sc!ni-)!M~dsp!~riquMS, qui u~esurcnt de 2 u. !i uliitimc~'MS do dia]t)6tt'c (es accou~heurn )(".
(H;sisncrd~)t)rssous icno!ude~M&et'eK/M(<<on<f/OH:e<\v.Yc!'s)~fmdo)tt grossesse,cesLu))L'j'('uh'-
Iitiss<'otsourdrc,(p~tando~)uspi'(MSo)u,t.L't'<i)<in)ent,,un)iquidcquipL'('scnt.et.oush;sf':u'a.r~n'-
(ht cohtst.run~.cj qui t).dutCt'nn))curi~)',ind))on)brt)d'il.ut.cur~L)es considérer cmmur de'
~)a:ndcsiu~miu~ircsrudimcnktir('soubie!t(;ommcdesf~rn)U.t.iot)sin),HrrnL'diti.ircscnLrct~t!~t"d)'
!mLmn):Lirncttes~)!t~dcsscb!M~esO!'dina.ircs.–L!;sfuh<'rcuh.'sdc~iontgon)cry))crsiste)d)"'H-
du.nU.ou),io)ciUps que dure i'a))ndcmenL
7~. ~).)E).ox. Le )nnmc)un (fig.76'2,1 cL 764,3~ se drcssG, connne une u.)'us-p
papHtc, ~u centre de r~r~otc. U ~c dirige cbUqucmcnL'<)'!n'fn;t'cen avant, cL un peu
de dedans en dehors.
a.7''o?'Hte.–Cunstdët'caupoinLdcvuedcsafot')ne,i)rcvct'jrdiuui['e)nPt)!
raspect d'un cytindt'c ou d'un cône, arrondi son exh'cmiL(' t!bt'e. Mais ce n'esL ~:)-
launc disposiLion consLanLC on voit des iuamctons soni-hcinisphdrique. des
mamciuns aptaUs ou discoïde! des mamctons plus votunnncux a tcur cxt.r<~i)it''
libre qu'a icur base, plus ou moins pedicutes par conséquent,. D'autres t'ois, sux
sommet, au iicu d'être convexe, nous présente une dépression ptus ou mui))-
accusee, qui est [c résultat d'une sorte d'invagination du tégument. Cette disnu-i-
tion peut s'exagérer et, dans ce cas, te mameion tout entier est rentré dans ia
glande mammaire sous-jacentc u son lieu et place, t'œit ne rencontre plus qu une
.'xcavation plus ou moins profonde (~a~e~o~ )'CM/?'<'), rnppctant. nsscx bien la
depressK'n ombihcate.
1 Lette (nspo-
1.
sition, du. reste, n'est, pas nécessai-
rement permanente le ptus sou-
vent, sous des influences diverses,
k'tfes que l'attouchement, faction
du froid, la grossesse et surtout la
iactation, le MKï?)!.0~0M )'eM<ë sort
de !a. toge profonde où il est hahi-
nettement enfermé et se dresse en
saittie a la surface de t'areotc.
h. D~MOM~'oKS.– Les dimensions
du mameton ne sont pas moins va-
riables. Jtabitucttemcnt, son dcvc-
foppcmont est proportionne) à celui
de la s:tandc cHc-mëme~ mais ee
n'est pas )a une règte absoluc on
voit assez souvent de tout petits
mamelons surmonter des mameHes
bien devetoppees et. vice versa, des
niametons votnmineux coi'ncidcr
avec des marncHes de petites dimen-
sions ou même rudimcntaircs. Le
tnameton nous présente, on moyenne
tn)eiongueu)'dc lOà t2 mi Hi mètres;
sa )argenr, mesurée au niveau de ta
base, est de 9 ou tO rniHimètrcs.
c..t.s~c/ e;c/M'K)'. Hxterieu-
n'mcn~ te mameton est irreguticr,
rugueux, parfois même comme cre-
vasse. !) doit cet aspect a une mut-
titudc de rides et de papittes qui se
'tressent a sa surface. Sur son som-
met se voient douze ;'t vingt orifices,
'p'i ne sont autres que tes cmbou-
bures des canaux gatactophores.
u
f''ig.7(i;i.
Lttgh).ndc))ia.)))n)~i!'c.ucinito'icu)'c
A,mandai).–H,ram)pt'('[f)r.)L–(:.()fno'h)f'n.~rai)()ni~i<p!r-j;randd<'n(c)('['i:raMdd..r-.d.
l.~ah''ron)<'m)n)a!r('in(o)'n'\s)thant:tt'in)~t'if'ur<t<'iaca~f!th())'iK'i'n!pi('t'()rtt\"tt<')']tf(tu'-tf'rnnn).~)'t.tn'<
j'crforan(!()eco(K'ar(urc. passant cni.i!ih'pntrf')<ra!Mt)M'<'iora!et fafat'fpratondc de tan(:U)dt'f".r.
interne.artère't!)nrac'mucsupérieure.–J'.ht'.tn'it'~
tn'an'hchpt'r['t))'a))[cs.ahor(!ant)ant:tn)(')to par ~f)n))0)'<)
df iatho'aei~ue supérieure.–3,arterethoracirp~infericure ou mann~aircc'tierne.ftvee:)')'.(!pt!xran~e.)u\th~-
atanuueti)'t,'t,cerc)cftrMr!(~<'ntuuraut)'areo)p.–S,5.deux rameaux jn'ovcnaut des i))tcreos[a)cs.u!r~.
a\itfairc.
mamelle c)Jc-)nëmc. Nous pouvons, comme à cette do'niO'e, lui consido'pr m~'
face postérieure, une face antérieure et une circonférence
a. Face pos<ë?'ï'eM)'e. La face postérieure, plane, n'est autre que la f.t'~
t~omonyme de la marneUc, ci-dessus décrite. Nous n'y reviendrons pas ici.
b. T~ce o~ë/'<gM?'e. La face antérieure, fort accidentée, nous présente ça <'t );'
des excavations plus ou moins profondes, séparées les unes des autres par d'
parties saiHantes en forme de crêtes. Parties déprimées et parties saiHantcs suit)
partout recouvertes par une couche de tissu conjonctif, le <s.SM co?t;OHC<<
HtNMtMMM'e. Mais cette couche n'est ni suffisamment épaisse, ni suffisamment iso-
)abto pour mériter le nom, que lui donnent certains auteurs, d'enveloppe /K~'eMse
de la MMMM~e.
c. C~'coK/'o'eMce. Le contour de la gtande mammaire, avons-nous dit plus
haut, est très irrégulièrement circutaire, et il diffère ainsi considérablement de
celui de la mamelle. Au lieu d'être circonscrite, comme cette dernière, par une
iigne courbe assez régulière et partout continue, la glande mammaire nous pré-
sente, à sa périphérie, des incisions plus ou moins nombreuses et plus ou moins
profondes, qui ont pour effet de découperdans sa masse une série deprotongcmcnts,
plus ou moins nettement différencies, que l'on désigne sous le nom de ;M'o/oH~e-
Mo~.smamtMMtM'es.Ces prolongements se distinguent, d'après la direction qu'ils
prennent, en 1° prolongement supérieur ou c)avicu)airc 2° protongcment inféro-
externe ou hypochondrique~ ainsi appelé parce qu se
dirige vers t'hypochondrc;
3° prolongement infero-interne ou ëpigastrique, se portant vers t'epigastre
t" un prolongement interne ou stcrna), se dirigeant en (fedans vers te sternum
~"protongemcntsupëro-externcou axillaire, se portant en dehors, contournant
tutt'5jttti'uc~nt0nctif
la destruction comptete des cellules dans )esquc))cs ces
rebutes ont pris naissance. Une pareille exptication est peu compatible avec le
fait histologique, énoncé plus haut, que ['acinus, durant la période de lactation,
oe possède qu'une seule rangée de cellules.
La deuxième opinion, soutenue par HEtOEXHAtx et par P.\RTScn, peut être résumée
comme suit. Les globules graisseux se développent de préférence dans la partie
interne ou centro-acineuse de la ccHutc, entre. son noyau et son extrémité Ubrc.
Cette partie de la cellule, au fur et à mesure que les globules se développent, se
~onne et fait saillie dans la lumière de t'acinus. Puis, quand sa distension a attont
-on maximum et que cette distension dépasse la résistance du corps cellulaire,
ctui-ci s'entr'ouvre a son point culminant et déverse son contenu adipeux dans la
imuière de l'acinus. Mais la cellule ne meurt pas pour cela le dégagement graisseux
"ne fois effectue, le protoptasma se reforme au-devant du noyau et, de nouveau,
.'['paraissent des granutations graisseuses qui subiront le même sort que les préce-
dentes, je veux dire, augmenteront de vo!umo, feront dans la lumière de l'acinus
une saiUic graduellement croissante et, finalement s'échapperont de la cellule à
travers une rupture de sa partie centro-acineuse. Nous devons ajouter que, dans
certains cas, les globules graisseux, en
sortant de la cellule où ils ont pris
naissance, entraînent après eux une
portion du protoptasma cettutaire, qui
les recouvre alors a la manière d'une
petite calotte. Le noyau cellulaire lui-
même peut, dans certains cas où il est
très rapproché de l'extrémité libre de
la cettute, suivre les globules grais-
seux et tomber dans l'acinus, où il ne
tarde pas a disparaître par un proces-
sus régressif spécial, auquel FLEMMfNf.
et NtssEN ont donné le nom de c/o-
M:c[<o~?/se. Il est probabte que, dans ce
cas, un deuxième noyau se forme dans
Fig.~2. la partie de la cellule qui est réstée au
Coupe U'a.nsversiUc d'une ~)a,ndc ma.rnma.irc de contact de la paroi glandulaire; ou bien
cha.H.onundos)'cava,ncedcgr<j.vidit,c(dL'npi<'s
KLH)?i). encore, suivant l'opinion de NtssHx,
a,cf]h'lcs<?p[)h<)[;~csroYf''(an).l<'sa)\'(''o!es-vt)os<1cpro- le noyau, avant la rupture de la ce[-
*fiL–&)]Gsmë)))''Si~u('s<tcfacc(ptusit'm'sf'cnu!cs~piH)< lule,
t'!ttcst'cnfct'mcn).~uj.i;)o))t))c~t'aissct)~;da))stncavit<do se divise en deux noyaux secon-
ftuc)fjt]Cs-uns()('sah(~<))osse~o[cn).dcsg)otjutcs<tntaiLc~c)e daires l'un, superficiel, qui tombera
)asubsta))ee~'Mu!euse).
dans l'acinus en même temps que les
globules graisseux; l'autre, profond, qui restera, en place pour constituer la cellule
nouvelle.
5° Appareil excréteur. Les canaux excréteurs de la glande mammaire se dis-
tinguent en l°csMCMa? M~Y<o&M~<M?'es;2''c<K!<MKK Mt<e?'~o&M~M'e~;3° cana'~
CO~eC<CM)'S COMM~MMS ou CaMNMa? ~<ï~ac<0p/t0?'e~.
C. HxvH)<Ot'P)i CH),LULO-AM))')!r.S){
i" Artères. Les artères, destinées a la mamelle, proviennent d'' (rois sources
(ng. 777) de la mammaire interne, de la mammaire externe et des intercostales
aortiques. La mamMNt're t'K~'Me(t), branche de )a sous-clavicre, est l'artère
principale de la mamelle. Elle émet deux ou trois rameaux, qui, après avoir
perforé les muscles intercostaux et le grand pectoral, se portent ver- la partie
-npéro-intcrnc de la glande et se ramifient sur ses deux faces. La M<«M/Ha't/'e
e.He ou <Ao~ïCt</Me M:/ë~'e!e (3), branche de l'axiHaire, abandonne au côté
externe de la glande deux ou trois rameaux, ordinairement plus petits que les
précédents. A ces rameaux, s'ajoutent parfois quelques ramuscules ) issus de la
Uioracique supérieure (2), branche de l'acromio-thoracique. Les !j</e/'c~a/es,
enfin, fournissent a la mamelle un certain nombre de rameaux perforants,
toujours très courts et très grêles. Ils abordent la glande par sa face postérieure.
Les branches artérielles précitées, plus ou moins uexucuscs, se ramifient et
s'anastomosent entre elles dans la couche celtulo-adipeuse qui entoure )a giandc
mammaire, de façon a former à la surface extérieure de la glande un prcmicr
''éseau à mailles irrégulières et fort larges, le ~e«M ~'t~Ma~'c.
Ce réseau perimammau'e, nettement représente dans ta figure ci-dessous, donne
naissance ensuite a deux ordres de rameaux, )cs uns cutanés, les autres glandu-
laires. Les raMïeaM.E CM<aHes, extrêmement grc)es, se distribuent a la peau et n
ses dépendances. Les )'s~eaM.c glandulaires, de beaucoup les plus importante.
pénètrent dans t'epaisseur de la glande cHe-meme, se divisent et se subdivisent
Fig.777.
Artères dû ta. ma.n~Uc.
A,)namc!<)n.graïh~pec!trai.–(;.t)c)t~'f()p.–D.pf'an()oj.)i.)!ie.–).utd('u)t'h'r,~ran.)d.~r.
I. 1 al'U~I'e mantnnnirc illl('I'W', ~lIi\,lIIt a Lioléricur rlc la c1\g'e thm'uciqm': lo luorrl (>~I('I'lle du SICI'I1HII). 1 II1'a"¡H~
)airfnr.tnh'd4'Ct'tf('ar)('n'.pa<.saH~('!)S)n)('f'!ttr('h~and))('e!ora)<'<)afacpprufun(k't)t')asku~!(.)"n
supcrit'm'r.(;)'a)t<'h"
!a))cf)C'S)K'(<t)'a)t[t's.af)0)'<fa)t(fat).'u))f!ft'j);u's«)))0)'di))(ft't)<artfrcfhtn'aci'ju
))LUK)i'aci<csujK''j'iRMr('ar!'rt'thcracif~up H)t'ricur<'M~ mammaire externe,ate:df'uxr.'unca~i"
aL~n~in)eHc,–i.t,cereh'vas('uhLreen)f)ui'anU'ac'o)e.–S,S.[~'nx!'a'ncaux~H'o)ena~<h'shdercu-.kde't1.
axiHah't'.
Lymphatiques.
3" Les lymphatiques
de la marneHe se divisent en trois grou-
pes les tymphatiques cutanés, les iynt- 3 &B.
phatiqnes gtanduiaires et ies iympha- f·'i_ ~us.
tiqnes des canaux ga)actophore.s. L~maLnh'~n!~t:n):n'<~)h'.r)h'utK't''nut!.
V. L. )
Caractères physiques.
d" Le lait, produit de sécrétion de ta gtandc mam-
maire, est un liquide opaque, btanc bteuatre, de saveur douce, d'odeur fade, de
densité voisine de 1,030, de réaction très tegercmentacide.
Il est constitué par un liquide parfaitement transparent, jaune ambre comme
Je la tymphe, tenant en suspension P des gtobutes butyrcux, dont te diamètre
v.iriedelu-atO u-, et qui paraissent enveloppes d'une membrane atbumino'fde,
la M~M~'aMe /«~)/o~Me, dont t'existence est d'aittcurs contestée 3° de tines par-
ticutcs de matières protciqucs a t'etat de granulations de phosphate tricat-
riquc en suspension a t'etat de grains extrêmement tms. C'est ce phosphate qui -<'
'impose au fond des vases, dans te.squets on a abandonne iongtcmps du lait a t'abri
d.'s germes extérieurs on voit ators se former tentement une couche parfaitement
btanche de phosphate trihasiquc pur.
Composition chimique.
2° Maigre te nom))rc très consideraht'' de reciterches
dont le lait a été l'objet, sa constitution chimique n'est encore que très imparfai-
'm
Ka.u.
t''u)ent connue. On trouvera ci-dessous tes analyses de lait de femme en'ectu'k's par
certain nombre d'auteurs
S~5.
Grince.
Xilti.'icsa.tbuminoidcs.
Sut-rctieiait. :).)3
0.2~
TtLtY
S(i.
"i
S.S7
m.HOLETJOLY
8~.8
~.H
:)
O.tS
tttEL.
St-.M
<-<
a.~
U-
a. J/a/t'J?'es a~MMUHoMes. dans le lait, maigre les ani''ma-
Il parait. exister
t'uns cuntraires de certains antcu)'s, ptusiours matières atbummuMcs, savon' ta
«~ëNic, <jui se coagute sous i'innucn'c de ta pt'esui'e et de t'acidc aceLique, entrai-
~ant un peu de nuctëine (pour te but. de femme les phenuxx'nes sont beaucoup
plus compliqués) 2° ta, ~c/a~MMUKC, coagulable par la. chaleur, et qui existe dans
le petit lait prépare a. froid par simple séparation de la. caséine 3" une matière
albuminoïde capable de fluiditicr l'empois sans le saccha.rilicr, la. </(ï~<c<02</Mtssp
de BjscuAm' 4° enfin des corps très voisins des peptones et peut-être d'une cons-
titution identique.
b. ~/f{<te)'es ~asse& Dans le lait abandonne au repos, tes matières grasse
forment une couette blanche, surnageant le reste du liquide c'est ta. o'eMte, que
le barattage transforme en 6eM?'e. Le beurre est constitué a peu près exclusive-
ment par des corps gras, dont te mélange est, chez ta. femme, plus fluide que chex
la vache. Ces corps gras comprennent de l'oléine, une proportion élevée de pahui-
tine, de la caproïnc, de la, caprine, de la caprytine, de la butyrinc, un peu de stéa-
rine et de myr!stinc.
c. ,S'MC~e ~e <6!t'< OM ~c~se. Cette substance cristaltinc, blanche, dure, un prn
sucrée, solubte dans t'ca.u, pour formule C~H'~0~ -)- JPO. Ette provient <k
l'union, avec élimination d'une molécule d'eau, d'un glucose particulier, la ~s~c-
(ose, avec la glucose ordinaire ou sucre de raisins. Dans l'aliment comptct qu'est
le lait, la lactose représente seule la grande classe des hydrates de carbone.
d. ~a~'eres e~i''ae<<ue.s'. Le tni). renferme encore des traces d'urée, de creati-
nine, d'alcool, d'acide acétique, d'acide lactique, etc., etc.
e. Sels ~M <<M' Voici des analyses des sets du lait de femme que J!u~;)'; a
ctlectueesau cours de ses bel!cs recherches sur la nutrition minérale. EUes ont.
trait a.
Pousse.
Soude.
deux échanti)!ons
(iot'O!
Ma.gnesie. 0.2:! 0.2G
0,33 0,3t
CNMC.
0,08 0,06
Oxyde 0,OM3 O.OOM
An)t\'dt'i()ophosphori()uo. 0,47 0,47
0.43 O.tt
principe que les variations dans la composition minérale d~'s
DuxoE a. pose en
t~itsdes disperses espèces animales étaient paraHetcs aux variations de la compo-
sition minérale de t'organisnic entier des jeunes animaux.
consuttor. ~u sujcL de ):L ma,n)c))o chez ['itonn~o et. chox )a. fcrmnc LAXGHn, Ue~e)' </cH
A
M):~ ~<c/e<. </<r M!c/if~M(', Dcnk. d. Wicn. Aka.d., i8a) LusciHvA, Dt'e ~))M<owc </<
)))H))M{. H)'t;sf(Mse)t, MuUcr's Arch. t'. Ana.t.. )8M, i)uv.\). (J.). J~' !nf;n)e~o!t e< t~e Mtt o/'o~t',
Tit. Ptn'is. t8fit HEK.\<G, Bu) Be!f/. :M)' jVn;'p/<o<. (<<;)' H'Ct~L .M:/c/)Y/<se. Arch. J'Gyi~.ik..
)8T),– 8cn\'A),BE. f/e~et' ~e<'j)foM&at! </< M;7c/tA-i<ryc~c/<e)), Arc!), f. rniiu'. An:).t., )87~:
GMMnAUf!, Bo)!e<c. M&o't~'e ~f~c/7~f):pa/)tMe/t ~e;' S(tt<<<;e<'e, Jcn. Xcitsehriu, 187~
Du 5hhiE. XMr'~e~a'<e;'cn A<')rH<<i;.s'4' f~e;' ~t/p): ~e/' .Snt~e</t!ere, Morpho). JtUn'b., )87o; –Cot\
~</M!p/)K<tf/Mcs tM)Hmf<tf'M, Soc. (to Dio! )874, et. Sud-Oue~t. ~ft'd., Hordeitux. )8SO; !!KKs f.~)..
T~f mfwzf~e f~ f/e /'a/<H(?;!<, Th. f)c Pin'is, )87o; P''ECf<, Les ?M~/He//M et /fM/ ~/MM~
Pa.L'is,187G; DE StXKTv, ûe~ c<!<MM a?)N<o)?t'f/KC~ </<; ~t t'ë<rac~o)) <<e~ !)tame<o'M, Soc. de Uio).. )S'!H:
nu MÈ~K, S<')' le f/et'c~opp. < ~)M/o<. coMpfu'M </e ?)!<?wc</e. ihid., ~877 Kon!ssxn;v. «"'
HM/o/o.~ie f/o' ~t'<M/(/)'M4'f)t (/f)' h't, Virchow's Arch.. <877; Sc~nnoï. Xt«' /.e/«'e tw
jU<7c/t.s'eo' Wurxbur~. )877; !'fX\RU, A'o/esy)OM;'se<i')'A <tM/o;e t/M~~OM/ef; <f;'ëo/H~'e.s', iitdL
Soc. u.na.t. ')877; W~'KLEn. Be; :;<)' )f;s<o;o~;e Wt(< ~'et'M<)t'e;e!~<;t'/ )tt f/f)' ~a?)!Hi«. Arrh.
Cynttk., 077:
t'. B)'CHHn[,'rx. /~< t''er/tff</c?t f/<'t'Co~'s<uw/pe)' Act M~<aMe;!Ct'.S'f<MM.<
Cottingen. t877; eKKiernox, Con<&. /o //<ey)/s''o<. <ttif</)ft</<o<. o/e &e~.s7, London, )!<
JAKowsK). Ue&e;' f/e<U/
H.u'HK~, <'e/«' f/o: (/)'p)'M;). f/o' ;U;7<i. etc., Lcip/.i~. 1879;
</t'~<; f<'<s''Me;).!('/te;) «. Ï7!;e;'c, W.t.rsha.u. !880;– PAursco, ~c~er f/en/'et~erot H~f/e<U'7<t-
f/M.<e, Diss. t)rcs)a.u, [880; S'niGn's. 7.)~ ~?/m;)/<~e/'tfMg </e'' M.'e~. R)'<M~&s'f;, T!h do Sh'tt.shouti;.
)88t); A)orL~ 77<e M!eH:&<Yt)ta o/fe
p<'op;f< ))K«':«tf<)' ~a)it/, Journ. of AniLt. itnd PhysiuL.
t88( SAi.'t'T~H's. ~'tttnf. des </f(t)tf/es <<[C<o'M p<'))t~ft)tf !f< pf'tOf/c de ~[C~a<<o)t, !;uU. de t'A').
imp. des Se. do Sa.int-Put.OMhours. !88) )))'nF.T, A'o/e.! Mm.ma«'M sM;' ee;a;e.; ;M)'cM~
<«i<t<M!~Me~ f/e ~< ,f/~<H(/e )iMWHia«'e, tiuU. Soc. :maL, )8S~; Krrr, /«;' A'e/m/n'M </cr~'YcA-
<MeMpap~/eKM/!M;'e/f<Mf.'</«c;'(',))outsch.Z(!its~)n\)'.TJjici'n~'dicin,t882;–Tu.M.Me<7<v<
~M;- ~/)x<o.~e;e </e!' M'ett/. N;'M.s7<<)'/<.s'e, Ai'(' i'. nukr. AttttL, ]St<2: ~tu~~co. V< ;/i</tft</M
.M/')-e~e~o/a~<Gio)'n. f)o])a.n.Acc;K).<)i~)<~f.(H'<'orifif),).SS.'i:–)<mr.sc!(«')~t«/.
t/f)'.S'a~/e~/t'e<~)7~e?!,M()t'))h.Jit.)n'))..i88.NfssHx.t'p&f'</<< )-'c;7t«/«f/t'te~<«'fM(/fM
.Wt<c/M/Mxe<~e//e)!,Art;h.)'.nnkr.A[M).)88(i:–C~EX.~t't7/«)'t<o;<.)f.f</i.(.s/u/.
.U)7e/«/rSM. X!(;LH[!'s f!cih'ijSC, )887 P.\(J)\')TT). Co~&. c//a .f/<<f//f< /~<</M.<« c/«'f~/<M
<
.c<e<'M<o)itMe<'coseHe~~Ht''fin)<t('«.r(;h.p.)..S('no~i<-h'LXH~St<X:–)<nKt.
f/Mg~«eX pOttï/.S' )'e~/<«.K )'f'L;i7<t;'f. et ~«.f ~C<K'<V</t.SY<0<i.S'</('A' C~OCf' '< .)'<
T!i.<te)'.i.ns~8<)0;– UrcLEttT.A'<Mf/e/s'/o/a~c<'c</ut;,f/M/«;u)itj).;))ic)'t!M;–
r/
/« /<')<!);
)'i:i'~oxE, C'o~<)''< <eo;'t~ </('«' «<f<n~Hio t)t ~M e~fo /'«t'o </t ~o~«!«.s//« «t;<(.«7< f'runj'su
~MM
!n<;d!co, )889 Wu.f.tAMS, /'o/</H!n.<;e M')'t .~e<ff< )'f'/<'<'F;:c<- /« M;«;m;~ cr/Y<c; <;«(/ </t'f-/c
~)/jeMtO:< o/' «eo~/f~M: /o/H .~<y)f'<'y)«MtMf)W!/);if;M!w«)' .s/t'«('«v'A')<jui'n.~f.\n~t..t.XXV.)89)
–TKSTLn\A'o<e.s'~)'<<)i<.Y<i'/e~~<<'t<'Mef'<t;Y</(;o/ff'<'t'('/te;/f</<'H<tf;c.it))H.S~c.~Anthi~'j~
j'.tris, 18Si S'nt.KS. ~h)~ cA')'. f/e /M M:(fMC</< K~iinh.
f/fc c/'A'/e ~t;t~i7e f/M ;U<c/K/Mxet: ap~r~M.
m.
Journ.. tSM; Son ~.rzR. t,ct.
AttilL .\nx.. )8')~: ))oKL .M//e <v«'f'(); <
.<<<«'? ~e/y/tta)h/o~ni~)/iM:H)';7<</</)Y;<~f'<<ï.s'MH</«'t/<f, Lo S~erifUL'nkL));.)8')~: –fioxxHT.
/~e ;t/MtMH:o'<!C A/c/t/c c/c;' Û/<<u~p;!tf ;f. /)y/f/f'<)t<?. A)H!)K~s. u. !t~Kr's )'hni."S!' 'k'~
ANitLu. )~uhvi''k.. t892;– HA~DKf.HHHX.U'ef/o'c t'/t/c<.<<f</))f/<'<<<«'<t//)t'/v/;f~'<t'<'
.M/ Anat. An< )SM:
!jt<o<x, ~e /'e.M<e<fc<' <<M' ef«f//e.< ('H /)««;< (<t.< /'«c~t'f.s'c/ /< <
<'f;<;</«f'/A' <f<'f'7f«/f
)S'.):
f)~' .tH~)[K. /~fi7; ;;<)' /je;<c<'t<Y<'«f/f'. \'L'rh. i)n.tt. (j.'s..
'«;)f/c
;/)aw«:a/<'e, C. R. Acad. des S< t894:–MK~~ru.7~/Mf/<<tA7"s'~<<s't'M'<f<t~M/)/«//f~MM~
/'< .y/s/M/c ma~M~'e, Jout')). (h' )'))<tt.. t83t:
<OftC)i, An<it. Anx.. Xt. i89<! K\us. /tt /<
.Scx'tn'r. ~<). /<');'«< ~f /«'<)<' w<<c/<
t'o;) .U'7c/t/t'«/<' <<< c~M ;<;<<.<
/«~o. AUttL Ht't'tc, t8St! )nnsR!H.\f[). /!('f' '7c<t A'«/<r/f/ t/cr .)/'<<"t«;'f«'«f«' /«'<<;
)/<'M.fc/t<t, AntiL (futLc. t8'.t8:–1')!<)!, /)('</< 0~/f/t't' /f/~f'/<</<)/<w~f/<f//«*.An.tt.
H.'ilc.)8S8;–)h:xxHHHR('J'cc'</<'K'<(V..(/e''J/f'~h't<'ro<\</ft<!<f';f/f)/t\An~t.)it'fh-.)8!
-S~:)HCKEL! ~t'f/)'. :;< .t/O~tO~. «.M''('/t. </<'<)'M!f;/< ~/<f/</<('/<f';<.U<7c/'<<Mt'Xt'd;-r))t'.
f.ut'phu).u.Ant1)ropo)., )89i):– Sr[CKH~.X<f'.7<)/<'f/('<U<7<tf/<w.Ar'')).f.
toi).)'.
.\n.)t.899.LL)V.
\(\xen<;ui'c.ausuj);[dM~n)MN!~t~isu''nunt~r.Lii't')h',<!nf~n!)h~'L~rhrxtJ!t!t~<)!ritEH.
f('~c;'<<'Mn;)M/.C)'<,7f/<'<7')LdctAc.~).i)n)).S.)h)'-)~[';r'.th)Ui'i;.iS)~i:–))A'<l'Y;-)Ui;,JuurH.
<nat.:)nt)PJ)ysiu)..)872:–tt\HTt.\c.~f'~t'f'<'<<<<<<'J7<<<<')/f
</['<'<o; Th. f~itUt~'o.
t.S~i: GoUEf!t\!X, 7~Yt/ .s'~<' les mnMP/s' .«/tM«ir'«~'t' Th. ~t; P.n'i.s. )STT:
\iicho\s Arcit-, 1878. L LXXt)), p. ~urrA. Arrh. dcT~coh~h-. )882: ))AS~T.
)8S!Htt')f,[!u<x~).~h'):[S))i-
«/'<M«'e<~<"<'m~)HfMM<f<«'<iHmc<)'(''t'.T)i.'h')'a!'i-.
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C"
r.~nMn'hj.)882;–(..DH~t''tr)if.).KT.uU.<)c)i[Sur.d'nthrt'))..)SS:Hm\.)!))t!tr!.t<<.
Antt~i)))., )88S )!L.\xC)).\)<t). -S~ M« c<M f/' /<'<MfM/«' f'/ ~'t; /« .s'f'/Mf/<w f/<'< h~<w<t'<
;M~M;<tï/<?.<, (}u)f. ()e )a. Soc. ()'An()u'up.. iS8.i !)n )H':)n:f/)' «M f~.s <'CMt'ïtY/</f<6A'
A('f<W<<i))i<tS8(i; –FAL\HLLE.Uf'<ft;f<'</f/«~<H)"7'r.)!u)<)~Stt)'.d'Authr«p..
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t.sSti;–H[)\u'[):t'i)Hos.ntC<).Xc~N.)8SC:K)(.K!:uE)!.<:i')ttj'!th!.t'.<n;ik.)!)sS<i:–t'K
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Htjinuiosit-. )S90; i)E\x<G. ~tf;' )<tfft.<e/)/. /'«<M'Y'i<' M/ M<<r t7c<< /'<c')''<"f. A)rh. f.
.\nU)ro[)., )890;– H\'H!.T. /«« t'o« ~&/</M)M</«'. Arrh. t. Anthr.. ).S'.H: –T~srr). A')/<'<
"M <'H.s f/e MffMe//<' ~<f'7Y<i<'< Xu)). <)); )<t Sfi'. ))')<thn)j< )SS~, Lu.'n. <7f r</< /t"~r<
.f*<t/M<s7M', ), Anthrop~tc~ie. [S'S.
ARTtCt.Ktt
LA ~tAMELLH C.HEX L'J)U)H))-;
P Ë R {T 01 N E
Le péritoine (~sp~6-o- de ~p! autour et. -r~N, tendre, qui se tend autour) est
une membrane séreuse, tapissant a la fois les parois de la cavité ahdomino-
pelvienne et la surface extérieure des organes qui y sont contenus. H a pour fonc-
tions, tout d'abord, de facHitcr le glissement ()c ces organes, soit sur la paroi, soif
sur la ptupart des organes voisins. D'autre part, par !cs nombreux repHs qu'i) jette
-oricur surface, il les maintient en position, ne tcur permettant que des excursions
jx'n étendues, ou mémo de simp)cs mouvements sur p)acc.
La séreuse ahdomino-pctviennc nous est en grande partie connue. En étudiant
~) effet, dans les deux livres précédents, les organes digestifs et genito-urinaires.
nous avons décrit, a propos de chacun de ces organes, fa portion du péritoine qui
'y rattache. Nous avons donc étudie cette séreuse partie par partie, et il nou-
suffira maintenant, pour avoir une notion exacte du tout, de reunir méthodique-
ment les descriptions ëparscs dans les pages qui précédente Cette description gcn'
r.))c et synthétique nous montrera que le péritoine, comme toutes les antres
~t'cuses, constitue une seule et unique menthrane, partout continue a cHc-meme.
Après quefques considérations générâtes sur la séreuse pcritoncate, nous etu
'fierons successivement
P Son /?'e< et ses ra~joo!
'2" Sa coHS~t/M/;oM <:H<on:~Me;
3" Ses f<e~Mj; et ses M<
f. –CoxstUËftATIOXS (;)!XHKA<.ES
le nom de ligaments: c'est ainsi, pour donner deux exemptes, que ceux qui
simplement
rattachent le foie aux parois abdominales sont désignes sous lc nom de ~HmeH~
~tt foie; que ceux qui vont de la paroi pelvienne a l'utérus constituent tes ~a-
MMK<s de ~'M<e!'MS, etc., etc.
Outre les iiga.ments et les méso, le péritoine nous présente encore un U'oisif-me
ordre de replis, qui s'étendent non plus de la paroi aux viscères, mais d'un viscère
un autre viscère ce sont tes <'p)p/ooHs (de /c
sur et T:i'.), je //o«e, qui
.SH;'). C'est ainsi que le large repti péritonéal qui unit la petite courbure de l'esto-
mac a ta face inférieure du foie est appctéep~ooH</a~'o-/<<~Mt~KC.Nous trouve-
rons de même un ëp~ooM(/as<o-sp~cHt</Meentre la grosse tuberosite de t'estomac
et. le hite de ta. rate, un: cptp<oo;t ga.s<)'o-co~~Ke entre fa grande courbure do
t'cstomaccHc coton transvcrseet, enfin, un cp~«o)~(tMc~N<tco-~e<i;'<j'«eentr.'
la queue du pancréas et le hile de la rate.
§ H. Tu.UHr Er nAppottïs
Pour étudier dans son ensembte le mode d'etatemcnt du péritoine, ~uit sur la
parut, suit sur tes viscères, nous te prendrons au niveau (te )ombitif et, suivant
tout d'abord un trajet descendant, nous t'accompagnerons successivement sur la
portion sous-onibiticatc de la paroi abdominale antérieure et sur )cs <)itïerents
organes qui rcmptissentt'exc&vationpelvienne. Puis, remontant sur ta paroi abdu-
minate postérieure, nous le suivrons le (ong de cette paroi jusqu'au bord anteriem-
du cobjn transverse, ~ous )c taisscrons ia po' !e moment et nous reviendrons a
rombitic, notre point, de départ. Cheminant aiurs en sens inverse, nous accom-
pagnerons la membrane séreuse sur la portion sus-ombiticate de ta par"i ah'tumi-
natc antérieure, sur la voussure diaphragmatique, sur tes nombreux viscères qui
uccupent t'abdomen supérieur et nous arriverons ainsi sur te bord antérieur du
cuton transvcrse, ou nous souderons notre péritoine sus-ombitica) avec cetui déjà
étudie dans l'abdomen inférieur ou sous-ombHic<)t. Ce doubte trajet cttectue,
nous nous reporterons au-dessous du ioie, sur )c point uu se truuve )hiatus de
W'nslow et, pénétrant dans cet orince avec la séreuse, nous étudierons )c vaste
divcrticutum qu'eUc forme en arrière de t'estumac et que Fun de-igne generate-
ment sous le nom d'My'e-CM~/e <!c.s ë~~oo~. .\u cours de cette excursion,
très longue et très complexe, nous rencontrerons a chaque pas des parties déjà
connues et seulement quelques parties nouvcUes. ~ous insisteruns surtout sur ces
dernières. Sur les autres, nous passerons rapidement, pour éviter des redites
inutites; nous aurons soin, du reste, d'indiquer par des chiures ptaces entre
parenthèses les pages de ce volume oh le lecteur trouvera des descriptions plus
détaillées.
A. –PtiniTOtNKsous-ûMBfuc.A).
Le péritoine sous-ombitica)s'étate successivement, sur la paroi abdominale antc
rieure, sur l'excavation pelvienne, sur la paroi abdomihaie postérieure:
Son mode d'étalement sur la paroi abdominale antérieure.
1" En partant (~
l'ombilic, le péritoine descend vers l'excavation pelvienne, en tapissant regulierc-
B
Fig.7SO.
Lit pa.rni u.bdo)))ina!o a.nt.et'icut'c, vuo p.n' su- faci' pcritoncu.tc
A,om))i)ic.–)t.v<ss!['.
i,oura)j)!c.<'orftont!<a)'tf:rcotntn[i(';[[of)hiitt'')'(''f'Ct)rdun<h'ta~ciftCO))t)'))tcak(itg:ntn'tt<fittciforjnf'}.
t, -tt'tiire 6))ig)tstriqnc. 5, cttnn) (ttfO'c))). artère sppt'midi~uc.
6, ~ll,ièl,e 7, face postérieure !nusc)f gi-aittl
I)Dstérieure du iiiu5cle grand ili-oil
droi!
dct'~tn)omcn.]'ccomcrtcpiu']cp(~'itot))c.
ff, fosscHc htg'unmtc <tcrnf. &, tossoUf in~ninaip ~avenue. c, fu~scOc i)i~uiita)(' tnternc ou t'usico-puhiottx'.
Fi~.78.').
L.GnxjsocôtoJtt.ra.nsvo~'so.vu'f'unhaut.
t, c'[on h'ansvcrsc, avec '-a t'andc museuiau'f auf~t'o-tnfct'f'GtH'c. 2, tttdsocj~tf ~MNsrcr~ e~h- asc<'))');ft)L
(j,duo<~tmfn.t'n'ccfi\<)t'j)!n~))~f)~it'f~f){''))a)tf;ttc.–7.j6jnno-[t~on.–8,ni~scn~rc.t'cffffft'of~t~.r~nt
avcc~sot)m~sf)cofon.–4,c6!ondf"if<;n<jff.n~a~f!c~snttNfésoc<tf)t).5,insertion coti')uc du~)':ut<f<j'ipt<)f)!h-
G, duodénum. arec (J" (·piploon ga51.I'(}~h{opafi{lIw. 7. jéjuno-ih;on, 8; mé5ent~l'e. U, ('cÍIJ droit. lu. rrio
galJChc. JI,foie, él'jgn(~ en Iraul~. l't\'I'ul-c, avcc 12', ligament l'hl'(~no-coIÍquc. I:l, pancl't!as. ti, aol'1c'.
t~, veine cave n)f<t'ictu'c. itt, vaisseaux m'5('i]t~t'tf)ucssu~crtCtn's. i7, psoas. f8, paroj ah~oNHtta~c.
intestin et arrive sur son bord antérieur. Nous le iaisscrons ia pox)' )''
hicftt.ôf:
)nomcn(. nous sommes arrives, du reste, & ta iimite postf!t'icu:'c de no!re n'i~))
softS-ombificaJe.Nous ic retrouverons tout à t'hcure, et) terminant )a dcseri)))iot)
du péritoine sos-ombiHcat.
Sur le diaphragme
2°
et la face supérieure du
foie. Sur )c diaphrng-
nie,)cperi(.oine Lapissc
d'avant, en arrière ta face
i))f(!ric)U'cdcco)nusc)p,
;'t (h-oit.cctagauchedu
h~amcnLsuspcnscurJus-
Fi~.7S{i.
(ju'au niveau du bord
Le iigiun~nt. susp~'nseur ()u fuie. vu j~u' sit t'.icc dn'ttc
~ost, trieur du foie. La, il (<<'W-A'C/tt't<;<t/t<f).
descend sur )c foie en f,diaphragme, ~ri~ncdhaut.–T.tiennent !-H!-)K.u!n!H!p.n'M f:[eo
constituant le feniHct droite.( et;)'.feui)h~)M''fi('urctfpud)..tintMt'u<'du h;:amc!tLf~muairt-.
su- –~hoj'<);'G'i)<rtt'tU'd«f<ic.<}itCC)t'n't''t)~'))t;)ppOt'taK'<'t<'<tiat')))a~«K'
périeur dn /t~f(?KeK< co- 5,vcintif<ni))ii!eak')).MiM)ie.–7.~rdm).-S.(~h)!nar.ij))<m!)
~:tSh'o-hc])ati)]HC.–tC,)oc<'oU)"[;i un"))''tr<'sàdr"it<'dut)~:mn-t~tts-
<vHa<?'e(p. 281) et. des j'fnscur.–H.jmt'0)ahdomm<dcan)t''t't<nc.–t~.tachts.–).i~.ca\
Hb(tûtnini)tc.–t4,ai'm')c-ca\it~dc~t'pi[u(]m'i.
(h'UX ~t'~ameH~ ~'«H~M-
/?'<?Â'droite), gauche (p. 282), S~; rcnëctussant niors d'n'rierc en avant, H tapiss''
la face supérieure du foie jusqu'il son bord antérieur, contourne ce bord et, après
ravoir contourne, s'etate d'avant, en arrière sur la face inférieure du viscère.
3" Sur la face inférieure du foie. Sur lainférieure du fuie, la séreuse
face
))eritonëato se comporte dinercmment sur la xone moyenne, sur la zone taterate
droite et, sur la xone taterate gaucftc (p. ~84).
;t..9K?' zone /a/o'a/e <yaMc/<c, c'est-a-dirc a gauche du hite, te péritoine revêt
i~utu'rement, d'avant en arrière toute la face inférieure du tobc manette du foie.
Arrive au niveau du bord postérieur, it te contourne de bas en haut, s'avance sur
ta face supérieure du foie dans une étendue de quelques tuittimetrcs seuiemcttt y et
teucontrc la Hgno d'insertion !tepatiquc du fenittet supérieur du filament coro-
n.tirc. Se rëftecbissant alors en arrière et s'adossant a ce dernier fcuittet, il se porte
vers la paroi postérieure de t'abdomcn en constituant te feuiHet inférieur du /«~-
)<!CH< co?'OHMM'e (moitié gauche) et du /)'~f)MCH< ~aH~K/«<?'e 28t et
</«!«'/<<' ('p.
ti~. 247, B). Arrive a. !a paroi abdominale, il se reftecbit une dernière fois, cette
)"is de haut en bas, pour tapisser le diaphragme et devenir ainsi péritoine parie-
ht. Nous ajouterons qu'à sa partie la plus interne, immédiatement à gauche de
t'epiptoon gastro-hépatique, il rencontre t'œsophagc (voy. p. '~3) et descend sur
lui d'a))0rd, puis sur la face antérieure de t'estomac, ou nous )c rctrouveroos.
tj..S'«r la ~o/xe ~/ëf'a/e ~'f~<?, c'est-à-dire a droite, du hite, te péritoine tapisse
d'' même la face inférieure du foie, y compris la face titu'e de ta vésicule hitiairc
( j). 3)1), jusqu'à son bord postérieur. La, il se réfléchit en
bas et passe sur ta paroi
~hdominate postérieure, en constituant tcfeuittct inférieur du //(yMWCM< co/'OHfM/'<?
(moitié droite) et du ~«ysmeK< ~'MM~M/<we ~'c~ (p. 281 et Hg. 247, A). En attei-
gnant la paroi abdominale,ce feuiUets'ëtatc sur de nombreux organes (fig. 788),
qui sont en allant de dehors en dedans '1° la partie du diaphragme qui est situ~;
au-dessous du iigamcnt triangulairedroit; 2°)a face antérieure du rein droit, dax~
sa partie snpero-externc scuiemcnt (~~??teM< /tejt?a~-)'eMf~); 3" ta face anLerieu)'
de la capsule surrenato (p. 6S7); 4° (a face antérieure de )a deuxième portion du
duodénum; a° la face ant~-
g
rieure de la veine cave in-
férieure. Au niveau de t:)
partie inférieure du rein
droit, ie péritoine se refhL
chit brusquement en avar~
et se porte vers )e bord p~s-
tërieur de ta portion tra))--
vcrsaie du coton, en consti-
tuant une partie, tapa )'U<'
droite.dufeuitJetsupërh'u!
du m~socôlon t)'~n.'sr<'r.
(p. 209). Rappctons, en pas'
sant, que le mesoc~t~)t
transvcrsc donne naissanrc.
a chacune de ses cxtrenn-
tes, au moment ou il va se
continuer avec le perituin.'
des cûfons ascendant et d'<-
ccnuanL, aaeux petits rcphs trtangutau'cs, comme un disposes horizontalement et
aur tcsqucts viennent se placer: sur celui du côte droit, la partie correspondante
ju foie (.SMS/eM/acM~MM /te~s<'<s ou ~s)HeM< jt')/M'e)K'co-co<Me d)'o~); sur cchn du
c~1Cé bauche,
:otë l'éxtcéniité intérieure
gauche, t'extrémite infi~ricure de ta
la rate
rate (.SMS/eM/acM~MHt
(s2sslenlaczllzcnz llez2y;s, ~~a)/)ei'
MeHts, ligtcmn.ul
p/M'eO-CO~MC ~MC/M OU ~~HCM< p~M~'O-eO~~MC, fig. 787,4).
c. tS'M~' ,30He moyeM~e, c'cst-a-dirc en regard du hi[e, )c péritoine revêt In
face inférieure du foie jusqu'au niveau du sillon transverse et, du siHon du ('nn<'d
veineux. La, au lieu de se prolonger, comme sur les deux zones précédentes, jus-
qu'au bord postérieur de t'organe, il se reuechit, en bas, s'applique sur ie cut~
antérieur des nombreux canaux qui forment. le pcdicufc hépatique et gagne !;<
petite courbure de l'estomac, ainsi que te bord supérieur de la première portion
:iu duodénum, en constituant !c feuillet antérieur de t'e/M~ooM ~<ïs/?'o-/<c/M/<'
ou pe//< ep~~ooM (p. '113 et iïg. 789). Nous verrons bientôt qucUc est la pr')\
nance du feuillet postëricur.
Fie'.78S.
L'c[)ip)<)()!tgast)'o-hcpiltitjuc.U))at'itfi[ct;imtft'iHm'oap'ast)u)<<;n<ent<)u)<'ir.
t.tobcdroit.–2.lohp gauche.–3.tt~tecanc.h)!ti''Spi~ci.v~i't'anspat'cu<'c:t)r.Ttt't-j'ipio~n
l:a.<tro)~'pat)<tuc.estomac,(htOdt'tun)).–T.xon('<)ct''ptpt~on~as(rt)h('paUt)t!c.c'm)cn:t!tt!(n''Ht'u)pdn
toit'. /ff'
8. yonc absott)!n<'n[ h'at)5pa<-<'nt~ du nn'tnf cpiptoo)), ne con)''nant ))i ~at-anx. ni ~)a[-<sc (/ï<nt
')i~a)nct!tt)t'')tator~'))a).–tO.rcittdtoit.–U.cap'utcsun'~oatfdt'oUt't-i<'(t)<'tnttah'<):f.~t'«x'ofn!ti-
!!f.J<i~s0)i<]c<'a)~)f't)''c)n'm')]'a])).j)a'!t)iatust!p\\[nsto\<!a"sta)'rn-)'cca~)tt''f't'-p)p!f'on'ï.
!.( face an(,cro-intet'nc de ce dernier organe, son tjord antérieur, sa face externe.
son bord postérieur, sa face postero-intcrnc et son ))ord inLernc, jusqu'à la lèvre
postérieure du hHe. Là, abandonnant, la rate, il se porte en arrière en ton~eant le
''ôte postérieur de fa queue du pancréas et des vaisseaux spteniqocs, attehit la face
.mtericure du rein gauche, se renechit sur lui de dedans en dehors et, arrive au
niveau du bord externe de ce dernier organe, saute sur te diaphragme qu'it tapisse
r~gu!ierement d'arrière en avant. Entre Ic hile de la rate et !a paroi ahdonuttate
postérieure, !c feuiHetpcritoneat que nous venons de décrire constitue te feuiHct
postérieur du ~aHK'K< pos<f?'<eK<' de )Y<(e (p. 366), dont )c /~ameH~ p/CM«-
s~/FH~Me (p. 366) et t'~M/~ooM paHC~'Ja<<'co-sp~eM~Me (366) ne sont que des
~j'endanccs-iM-f/e~s?<s de /a' r~/e, dans ['intcrvaHc qui sépare ('extrémité supe-
rieuredecet organe du cardia. Je feuiitct peritonea) qui revêt; la face antérieure
i"
d~
G.–)')nTOINK)X1'HmHU«DHL'AfUUHtU'CA\')'t'H))K~fi)'n'LOUNS
Lorsqu'on soufeve [e foie (ng. 788), on aperçoit, entre te si)bn transverse de ~'f,
organe et te duodénum, immédiatement en arriére de fa veine porte et (ht ehfdc-
doqnc, un orifice ovataire, i'Ata<MS «'e ff'tMS~K' (t4), dans icqffc) on <ftt;'od«H
tacitement la pointe du doigt. Le péritoine, qf(e nous avons fuisse a. dessein, d.ms
nos descriptions précédentes, sur )c pourtuur de L'et urince, s'y invaginc de (h'u)tc
a gauche, pour:tHct' former en arrière de t'cstomac un vaste diverticutnm, cotH!))
sous )e nom d'?'e-CMt)t<e des c/Tt/~OHS (fig. 793,7). Ce feniiict peritoneai, ain-i
invaginedansi'hiatusdeWins)ow, en même temps qu'it forme le revêtement
intérieur de'cette cavité, constitue, comme nous !c verrons au cours de notre des-
cription, le feuillet postérieur des trois epiptoons gastro-hépatique, gastro-spfe-
niquc et gastro-cotiquc. Nous étudierons successivement )° t'hiatus de Wiosfo'.v:
2° le trajet du feniHet péritonéal qui s'y invagine; 3° t'arrièrc-cavitc qu'il cireon'
crit. Nous décrirons ensuite les trois epip)oons.
1° Hiatus de Winsiow.– L'hiatus de \i))s!o\v (fig. 788J4 et 790,))) est n))
orifice aHunge de bas et) ttaut, regardant f't droite, nicsto'an!: dans son plus !,ran<!
diamètre de 20 a 3<~ miHimctrcs. )) est iimitc )° en avant, par )a veine porie f't
le choiëffoque ou, ce qui revient; an même, par !c bord droit, de i'epipioo)) gnstto-
hëpatiquc; 2° en arrière, par ta veine cave inférieure; 3° en haut, par ta )';)re
inférieure du foie, représentée A ce niveau parte profongcment antérieur du iob''
deSpiget(~detangurc240);4''cnbas,pnr)aprcmiëreportionduduodënont<')
par la portion horizontale de t'artère hépatique, qui, pour venir se pf.'icer <)<'<)-
t'ëpaisseur de )'ëpipioon gastro-hëpatique, contourne d'arrière en avant !a parti''
inférieure do t'orifice en question.
2" Péritoineintérieur de l'arrière-cavité. -–Pour prendre une notion exacte (ie
la disposition du feuillet periLonën) qui tapisse )'arri('-rc-cavi'e des epiptouns,
ncms
aitons faire deux fois le tour de ccLt.cciu-it.e: la pruniierc fuis, suivant
nt) plan
horizontat passant par )'hia(,us de Winston- !a seconde fois, suivant, un ptan
ver-
ticat passant par ta tigne
médiane ou dans son voisi-
nage.
a. foM?' ~e~'e~~e/oM!
partons du bord antérieur
de !'hintus et reprenons-y le
fcuittet antérieur de l'épi-
ptoon gastro-hépatique que
nous y avons laisse. Ce
fcnittet, après avoir con-
tourne d'avant en arrière,
la veine porte et le chote-
()oque (Hg. 790, H), se porte
de dehors en dedans vers )c
f'ote gauche de t'o.'sophage
et)apetitceourhurcdc)'es-
tomac~cn formantte feuillet
posterieurdet'epiptoonpré-
cité. Arrive sur Pestonlae,
il s'etate sur sa face posté-
rieure et la recouvre dans
toute son étendue. Au )ri-
veau de la grosse tuherosite
(fig.789), il abandonne )'es-
tomac, s'app)iquc sur [c cote
posterieurdesvasabreviora
et, avec eux, gagne te hile
de )a rate en constituant
le feuiHct postérieur de t'e-
~)~o~ </a;ro -s/~eMt'/Kc.
Avantd'attcrptus toin, nous
terons remarquer que, au-
dessus de la rate, dans l'in-
tervatte f'onnri-, entre, tf
-ommet. de cet. organe et t'œsophage, le péritoine gastrique se porte directement
-urte diaphragme en formant, le fcuittet inférieur du //</aH!Oi< y</«'cMf p<t<«',
dont nous avons eLudie plus haut (p. 942) te feuittet supérieur. Du hite de la rate
<~u nous t'avons laissé tout à t'heure, te përituinc
se reftectnt en dcdan.- et revêtI
!uuL d'abord !a face antérieure du pancréas et des vaisseaux spteniques, en con-H-
tuanL le feuittet. antérieur du ~'<yaHiCH<pus/e/eM-' f/e )'s<e (p. !)43). Il recouvre
en'-uite successivement ta capsule surrenate gauche, t'aorte, la veine cave inté-
rieure et. atteint, au niveau de ce dernier organe, te bord postérieur de t'hiatu- de
instow, notre point de départ. Notre prenne)' tour est effectue.
h. PoMr Le ~eM~?~e <OMr (Hg. 793), partons de ta face postérieure de t'estomac
t dirigeons-nousde bas en haut et un peu de sauchc a droite. Le péritoine, arrive
an niveau de )a petite courbure, abandonne l'estomac et se porte niors vers )a tëvn
postérieure du hnc du foie, en formant le feaiHet postérieur de t'ep~oo~ ~as<)'o
Aëj06!<~Me (p. 940). Là, U rcvôt d'avant en arrière te )obc de Spiget et, parvenu :t
son bord postérieur, se ref)e,cbit en bas, te long de )a paroi abdominale. Dans cf
n'fijecaesRenda.n t.,)) re-
couvre tout d'abord, sor
leur face antérieure, ta
veine cave inférieure.
l'aorte et le pancréas.
Puis, se réfléchissant en
9 avant, il passe au-dessus
des troisième et qua
triëmopot'ttonsdudu'j-
denum et se porte vers
le bord postérieur de h)
portion transvcrsatcdu
coton, en constituant h'
feuiHct supérieur du
~e~'oc~~oM ~'a~sue?'.sY,'
(p. 209). Il revêt afû)-.
d'arrière Gn avant )af;)c<'
supërieurede cet intestin
et arrive ainsi àsonb~n)
antérieur. La, abandon-
t,s
45 llallt te
nant coton ~rallSVCI'~f',
IC C()loll transvcrse,
its'adosse au fcui[!etan-
téricur de t'e~p~ooH ~a~-
~'o-co~Me, ci-dessus <)e-
s- crit, et suit exactement
Je même trajet que r~'
dernier, en consumant.
le feuittet postérieur de cet épiptoon. C'est ainsi qu'it.descend vers ie pubis et
retf~onte ensuite vers la grande courbure de l'estomac, au niveau de iaqueHc il se
sépare du fcuiHct antérieur pour s'étaler sur la face postérieure de Fcstomae, d'
nous sommes partis.
3° Arriére-cavité des épiploons.– L'arricre-cavité des epiptoons, circonscr)te
par le feuiHct pcritonëat dont nous venons d'étudier )e trajet~ est, comme on te vuiL
un vaste divcrticuium de la cavité péritoneate~ fortement aplati d'avant en arriÈ~
qui s'éteud en largeur depuis DtiatusdeWinstow jusqu'au hile de la rate c!,o)
hauteur, depuis la partie (a ptus étcvee du tobutc de Spigc) jusqu'à la partie ia
plus déctive du grand ëpipioon. Nous lui considérerons une partie principate et
trois proiongcmcnts, que nous distinguerons, d'après )cur situation, en inférieur,
droit et gauche:
/i. P;urt'tK[')u.\t~f'Ar.R. La partie principaie ou arrière-cavité proprement dib',
se trouve située en arrière do l'estomac, entre ta. face postérieure de cet organe et
la partie correspondante de la paroi abdominate postérieure. On la voit très nette-
ment (fig. 793) sur une coupe sagitta)c de l'abdomen, passant par la !ig))''
médiane.
C. PaoLO~GEMEXT Mt-'EniEUN. inférieur est, t'espace compris
Le prolongement,
entre les deux lames antérieure et postérieure de t'epiptoon gastro-cotique ou
grand épiptoon (voy. ng. 793). Grâce M ce pro)ongcment, t'arriere-cavité des
épiptoons descend, par conséquent, comme t'épiptoon tui-mone, jusqu'au
voisinage du pubis, parfois même jusque dans l'excavation pelvienne.
C. PnoLoxGEMEx'r GAucHH. Le protongoncnt gauche est cette espèce de cut-de-
sac, ordinairementpeu développe, qui se trouve compris entre la grosse tuberosité
de l'estomac et le Ititc de la rate, a, ta face postérieure de t'cpiptoon gastro-spténique
(fig. 809). Il est exactement situé entre ce dernier épiploon, qui est en avant, et la
queucdupancréas (quotqùefoist'épipioon pancréatico-spténiquc),qoiest en arrière.
D. PROLONGEMENT DnoiT: vESTiHULKuKL'AitnjÈttE-CAvrrEDESHm'Looxs. –Le proion-
gement droit (Hg.792), beaucoup plus important que tes précédents, comprend tout
l'espace qui se trouve situé en arrière de t'épiptoon gastro-hépatique. !t représente
une sorte de couloir transversal qui, par l'intermédiaire de l'hiatus de ~Vinsiow,
fait communiquer t'arricre-cavité proprement dite avec la grande cavité pé) ito-
néatc. Nous te désignerons sous te nom de t)e.s/&K7e de ~o'e-cat~e des ëjOt~OHS
~<?'/Mm ~M?'~a° omo~a~s de Ihs. C'est )ajoe~'<e &OK?'se ë~~o~Me de Husc.nKE.
a. ~t'MteMStOHs e< /'o?'Mte. Le vestibutc de t'arriere-cavité des épiptoons, très
développé dans te sens vertica), s'étend depuis la première portion du duodénum
jusqu'au bord postérieur du tobutc de SpigcL Par contre, il est très étroit d'avant
en arrière, ses deux parois antérieure et postérieure étant très rapprochées et
inonc directement appliquées l'une contre l'autre. Son extrémité droite répond a un
orifice aHongé de haut en bas, qui n'est autre que l'hiatus de Winstow. Son extré-
mité gauche est représentée, en allant de haut en bas t° tout d'abord, par le c'~té
droit de t'œsophagc et du cardia 2° plus bas, par un repli séreux que nous déf'ri-
rons tout à t'heure 3*'au-dessousde ce reph, par un orittcc, le /b?'~M:eH &sa' OMfK-
/a/!S, qui fait communiquer t'arrière-cavité proprement dite avec sou vestibute.
b. Fo'ameK 6M?'sa? OMteM/a~t's. Pour bien voir cet orifice, il faut inciser trans-
versa)ement !e petit épiptoon, saisir avec une pince la partie inférieure de la petite
courbure et t'attirer en avant. On constate alors (ng. 79~,8) que t'orifice en que--
tion regarde en haut et à droite, qu'H est c))iptiquc ptutôt que circutaire et, sur'
tout, qu'it est beaucoup plus étroit que les deux cavités entre )e-que)ies il se trouve
situe c'est une sorte de détroit entre t'arrierc-cavité de ['épiptoon, qui est a gau-
che, et son vestibule, qui est a droite. Sur un enfant de trois ans, j'ai trouvé 30 mil-
thnètres pour son plus grand diamètre, tandis que la hauteur du vestibute, mesurée
au même niveau, était de 7o rniHimetres. Le foramen burs;L- omentaHs est circons-
crit i° en avant, par la moitié inférieure ou tes deux tiers inférieurs de la petite
courbure de l'estomac 2° en bas et à droite, par un petit rep)i séreux, qui s'étend
la première portion du duodénum à la face antérieure du pancréas et que je dé-
-igncrai sous le nom de <t~a?HeH< ~MO~eHU-jMMC?'e<Ke(fig- 7M,9) 3" en haut et
en arrière, par un deuxième repli, celui-ci beaucoup plus important, qui s'étend de
!a partie supérieure de ta petite courbure a la face antérieure du pancréas c'est te
/~aH:eH~~M<o-;MHC)'ëa<~Me de HuscnKH.
c. Z~m~H/S/?'o-paKC?'<'a/~M<–Envisagé au point de vue de son trajet et
<).' ses connexions, le ligament gastro-pancréatique (f)g. 792,10) prend naissance sur
t<' coté droit du cardia et sur la portion de la petite courbure qui lui fait suite. !)c
ta, il se porte obliquement de haut en bas et de gauche à droite et vient se termi-
ner sur le pancréas, un peu à droite de la ligne médiane. Morphologiquement, il
est le résultat d'un soulèvement du péritoine pariétal déterminé par ie passage d.
Fartere coronaire stomachique, qui, comme on le sait, se rend du tronc coeHarjno
]a petite courbure de l'estomac. L'artère, accompagnée de sa veine, suit natnrejjt'-
ment Je bord fibre, concave en bas et en avant, qui délimite le foramen bur.
omentaiis. Le tigament gastro-pancréatique est quelquefois prolongé jusqu'.tn
duodénum, soit par le rcp!i duodéno-pancréatique signalé ci-dessus, soit par )u~
915 T
Fig.?92.
Le \'csti))u)c de rm't'iHM-ca.vi!.)' des (j[)i;~oons. avec io fo'u.otcn bursu.; omcn~tis.
L'~p!'p~)()ngasLro-hdpaU((ucaf'Mh~cis<'tME)sr~rsa)cm<'ntctf'fisn~a)af')is('t<)~ut'(sct;mcntsnjK~'ie~r~M<'Hia-
(so~tne)~[nf<)')cur):[apni'tiGt<n)~fsttt'~['ic(t('cdccûtf''t)i)t]<)0)),t'<'s)eGGt)f'tac('.cst.suu)cvt''ca~GCtct)<'cd'mtt'«t''
canne!(''c; )<; ioic est fortement(''f'i~nf'' et) )muj c~ a droite; d autre j'a)'~ la pctit.e courbure de l'c~o'uaR e!-L aUu't'n
a~antc'ti\mct)c;u))cnt;cttc est. pass'c dans t'))iatus<tc\Vi))9)ow.
i,estomac.–S,f<)io,avcc:j'Y~sieu)chnHnrc;ï\Hgam<'))t)'()nddufo)(!3,to~utû<)<'SpigcL–t.t'j'if')aM
gast!'ohop:di<]uc.),aû)'Lc.–C',vcmccavcmft''t'[cu!'û.–7,j)ancr~as(Lubcrou)pntaic).–8,foran]('n!)'t-a'on)<))t.'ti~
–U,!igartïcnt<hto<HO-panct'~atinuG,poui('v~t'at'iart<'rct)~pHttf)uG.–tu,)f~an)C))tfj'astro-panct'L'aUfjuc.(<L-nd))]~tt)!
Il
et H',t'at't6)'ccLhm'inccoronaires st0tnacf)i()u('s.–t~,i.r<mccœh'aquc.–f3art6r~n~))ii'H{ue.–j[4,at'{cr('[~~)f"f(~
t5, arU-rc )':)ori()uc. -r- t<i. ycine ~ortc. )7, chotMoque. )S. t8, deux ganglions )im[)htUf)ues. t9, duo'h'Hua!.
autre repii, situe plus en dehors, qui répond la porLion horizontate de t'ar~'rc
hépatique. Pro~on~eon non a droite de la !is;ne médiane, ce ligament sépare a la
manière d'une cfoison ]c tobuic de Spigel de ta face postérieure de t'estomiu- <'t
permet à ce dernier, comme te fait.judicieuscmentremarquer HrjscHK~ dose nt'~f-
voir de haut en bas on de bas en haut sans prendre contact avec le foie.
D. MptPLOONS
;h'<.tr~~pMn4.~nt'dct:'ta'f)Ca~L-en'i.l'ifedu~ri<))drpip(t~nt.<-)<jur,<tet'c~iL'te~tr.<)'j'juBtrcteutUetsH)tH'tt-t't.t.-t-')tt.
~n~M~m~o~ 1;1
;uit'-<)f-ret!tFfolement.te~tllttt-f't)'to~HSt-'n!'tc\<)it-))\r--ut-)<'he't;mt'-ri~m'du<fu)th'an~('
'U)'unU'an~vei'seeL')cs~nnK~0.c't,\t'nH'~eti~e)'surhtpin<t"i~'t)'L't's)rt'i('tnc.~ui\.i)~
Fi~.7<)7.
L'cpi)))oongastro-hcpatifjU(!.YUpat's:Lr!K-can)<hit'H)'ci)pr<~snutt'\c)t)cn)'h)t')i'
t.t'tt'<'<)['0)t.)obegauchc.tohccarfc.i.!t)hc<)cS('t!;tt.tnptu'trans(arF)t''t'.t)).n<-)-)'')tijt)o<tH
-)nt)t~'pa)~uc.p.tnntac.duo"f~)mn).–7,zp)n'ttf)~t')p[opH!<Kttn'j'a~<))!0.c<Mttt't)aH)!t-)'ict)tc'tn
'S.xoncah'.oht!))e!)~tt'aîtspa)'fn(ctiu!ttt't)tc~)ti)')()on.nt'c<nH<'nat)tttit.')s'-<-au\.tn~)'.u-se!(t'r<M.–
–tt.c;<p'-utcKun<'u:d~dtnt)<–)~<'<-tfut<'hiHauc.–):t,v~'nte'"nhi-
')i.;an)C!)t)tf'j'aL"-K''ttaL–)0,t'cin<hoit.
"catc. tt, sonde catmpt~'e pt'uctratit, par thiatusde \mt-!o\ d:ms farrttrc-cavtfc dpa t'-j'tptoon~.
~)'i''stp)accecnavanL<!n))nc, )c pt's)(''ricm'-n)'!<'côt<n))t't'icu)'()u)Mn''r<a-
~) vaisseaux sptcniques (\'uy.
de-- 7~</e).
'S'f/K!7ca~'OM H:o~o/f~«'. )/~))i)t)'\t)!<a! n!s <mo!c nt')~m''nt qa''
r'~)i)))oon gast)'o-sp)c))iqne, cunxne )e ~i'aot) ej'ijttofxi '') )c ii~anx'ot jt)))'r))i')-
~.tstt-iq~c. est une dcpcn()ancc du )))~su:;astr<'primitif.
§ HL –<)X''Tr)'r't!))X.\x.\T<)M)Q)):
Lf p~ri~oine, comme toutes ic~ srrcnscs, est furn)e ))at' deux 'nrhe~ un<'
'")'f-hc profonde de nature conjonc)i\c: une cuoche sup<'r<i''i<'))<' ')'' oature p))')"-
t!n'ia!c'.
1" Couche conjonctive. cu')joncH\c un tratue de la s'cusc c-t f"rt
La couche
!!Hnc<?:cHc mesure, en tnoyc'mc, de )00 à HO puur )cp<h'i~i'parieta),'t''
.')0 :) GO
~.pour le péritoine visceraL Sa face superficicHe sert de hase a i'endoU"
i"!tn sa face profonde répond a une couche de tissu conjonctif iache, )e /?< e<
("<; soMS-pf'?'o?!<'<ï/, qui unit la membrane séreuse aux urganes sous-jaecnts.
Histologiquement, la lame conjonctive du péritoine se compose essentieifementdc
fibres conjonctives et de fibres élastiques, réunies par une substance amorphe
a. Ft&es co~OKC~'Des. Les fibres conjonctives se groupent en faisceaux p!u-,
ou moins volumineux/disposésparaHètement à la surface Hbre de Ja membrane.
Ces faisceaux se bifurquent et s'entrecroisent un peu dans tous les sens, mais
sans jamais s'anastomoser au sens propre du mot. Sur certains points répondan!
aux parties épaisses delà séreuse, les faisceaux conjonctifs se disposent sur
plusieurs plans. Sur d'autres, notamment sur le grand épip!oon ou ia membrane
est très mince, ils ne forment plus qu'un plan unique. Encore convient-it d'ajouter
que ce plan n'est pas continu: les faisceaux, plus ou moins écartés les uns des
autres, circonscrivent entre eux de nombreux intervalles; au niveau desquels f<i,
trame de la séreuse se trouve réduite en réalité à. une mince couche de substance
amorphe. Aux faisceaux précités s'ajoutent çà et là des cellules de tissu conjonctif,
ce[Iu!es qui sont d'autant plus nombreuses que la trame est plus épaisse elles
sont très rares ou fontmeme complètement défaut sur le grand épipioon.
b.7'es e~Mes. Les ûbres élastiques minces, ramifiées et fréqucmtnent
anastomosées entre elles, forment dansteurensemble un riche réseau, dont tes
mailles sont, généralement d'autant plus étroites qu'eues sont oHes-mëmcs p!us
minces et plus efûiées. Ce réseau se rencontre dans toute l'épaisseur de la trame
péritonéate, mais c'est au niveau de sa face profonde qu'it présente son maxime)
dcdévetoppement. H forme là comme une sorte de couche spéciale dont i'épais~'or
varie de 10 à 30 Cette eoMcAe e~M~MC soMS-.s<'?'CMse, signalée depuis iongtcnips
déjà par RomN (VoM~Ma;~ ~M~/oMMe, 1864) et décrite a nouveau a une époque,
plus récente par BjMo~EBO et S~Lviou ()S'<)'M«tM'a de~e sterose, 1876) est d'autant
plus épaisse que les parties suriesqueUcs elle repose se trouvent plus exposées il
des déplacementsou à des changements de forme c'est ainsi qu'elle présente un
développement considérable au niveau de l'intestin et qu'elle disparaît, au con-
traire, au niveau des organes qui, comme le foie, ne changent pas notabfemeot Je
volume (RoBtN).
c. ~M~s/~ce ~Mo~ La substance amorphe remplit exactement tous (es
intervalles compris entre ies éléments précédents. Elle forme a ta surface tibrc de
la trame conjonctive une mince couche hyaline (&<M<?M:6K~M:<?M~Me de Toof) et
ËowMAN), épaisse de 1 à. 3 C'est à cette couche Umitante hyaline, bien plus
encore qu'au pavé endothétiat qui la surmonte, que la séreuse est redcvahic (fe
son aspect lisse et poli. Car, comme le fait remarquer Romx avec beaucoup de
raison, cet aspect s'observe encore sur le cadavre après la chute de i'eodo-
thétium.
d. CoMcAe e<?~M~<?M&'c ~<?K~<?M~ Cette couche ceiiuteuse suus-
péritonéale, plus ou moins riche en graisse, varie beaucoup dans son épaisseur
suivant les points ou on la considère assez dévetoppée en générât sous le péri-
toine pariétat, eUe est beaucoup plus mince au niveau des viscères et fait nn~nc
défaut, en tant que couche distincte, sur quetques-uns d'entre eux, notamment
sur le foie et sur la rate. Elle manque également, pour le péritoine pariétaf, au
niveau du centre phrénique.
M~.SOO.
~n<~)J)utiumdo fa. face infcriouM du centre pix'cniquo <)u ):Lpin. tt'ilitc par fc n~ratc 'tardent
(<)'<! [)t'CS K)J!t.\i.
a, a- ccthtips ot'Jittf<tr<'N. h'.tm'?. Etth'c c''s ttertnf)'cs, on voit
petites <'ct!u)<*s tJ'spost's f'n <t<s t)t''jw)s
h't'rtcr~d'at'~nt.
~'Jo'
PorLion de ta.surfine p(3ritonca,)o du tendon ccnU'ul Rcsonu vu.scuhu)'c du ~'<Lnd cpiptuon 'tu
()u()ia.phfagmo[)u tiipin, ~prcs imprégnation tiiptn('ra.p)'~st~xv!K!t).
<ra,rj.;ont,(d':q~'L'sK[.E)x).
i.t'jtiptonn.–2,nt')f're,t,vcinf't.
~~h('shnt.cuscsh)vascH)au'Ps.),t't<')!t;n-
s,stomates d<'h~s~t'Gu5c.ca~auxl\m))ht~H(tucs.fais-
ccau\tcndiucu\(tnccutrcj'h)'6mquc. (cuscs~ascu~ircs.
couche sous-screuse distincte, sur les faisceaux tendineux du diaphragme, dans tes
interstices desquels cheminent, on le sait, de nombreux, lymphatiques. C'est au
niveau de ces interstices que la séreuse se déprime en doigt de gant pour former
les p!t/<s ~M~/t<?~MCs de R.\xv)Kn, que nous avons déjà étudies a propos des
lymphatiques (voy. ANGEMLOOR, p. 333) et sur lesquels nous n'avons pas a rcvctU!
c. 7'~c/tes ~t<eMses. On rencontre sur le grand épiploon d'un grand nombre )
d'animaux, jeunes, des formations plus ou moins réguUèrGment circulaires,'pu
tranchent nettement par teur opacité relative sur la transparence de la membrane
séreuse. R.\xvn':R les a d6signëes sous le nom de ~ac/~s /o'!<eMSM (ng. 805). Et)es
f
paraissent formées par des amas de cellules conjonctives, auxquelles viennent se
mêler une grande quantité de cellules lymphatiques. De ces taches laiteuses, les
unes sont entièrement dépourvues de vaisseaux (taches tiascM~a~'es ou t'M~as-
<M~aM'~)-Les autres, au contraire, nous présentent il leur surface et dans leur
cpaisseur un riche réseau capillaire (laches t)ascM~M'tsëes). Ces capillaires, quii
forment des anses caractéristiques, sont reliés aux réseaux du voisinage par une
veine et une artère souvent uniques. « Pour donner naissance au réseau capil-
laire de la tache laiteuse, dit 1<A~V!ER, les artériolcs se divisent, se subdivisent, et
aboutissent à des ramifications tcrminal.es, qui se continuent plein calibre avec
les capillaires du réseau, de sorte que ce dernier semble ètre une émanation
directe de l'artériole. Du coté des veines, il en est tout autrement et, entre celles-ci
et les capillaires qui s'y rendent, il y a toujours une limite' tranchée. Au point
ou un capillaire débouche dans une veinule, conservant son calibre jusqu'à
son extrémité, le capillaire vient s'y ouvrir, de telle sorte que dans ce point il y
G)as)~nLocy)c~nnu'~f'tt).(~ct)''x)(''rt'it<)n''ris)(ttn~i'ra})rcsTot'j!Km'x).
pcj'itcnnt\ftpara,N.r~tH~nnoNt~dnictf.refjLtM)~'s.)~M<~<e~dcc)'i(GS
par WA!.D!!YHHO).[)a.['Kf[K;.ff.H
noso)U.f(uedcsv(H'K't.cs()c<')n.sni.'itn<'yte~.
~fV.–V.S.SEAL'XETXEUFS.s
4°Arteres. Les artères nourricières (in pdritoinc n'appartiennentpas en pr~))'f
a cette membrane, mais)ui sont fournies: pour le fcuit!ctpa.rietat, par h's
branches du voisinage: pour )c feuiNct viscera!~ par les branches viscer.itcs
sous-jacentc. Et)cs forment, tout d'abord, dans la couche conjonctive située :)u-
dcssous de la séreuse~ un pronier réseau visi!)[e à t'a'H nu, [c )'<'se<!M soMS-.se'eM.r.
De ce réseau sous-séreux pfu'Lent cnsuiLe des vaisseaux U'es ftns, qui peneh'ent.
dans la trame m6mo de la séreuse et. s'y disposent en un deuxième réseau, le t'e.sef~
.ë?'CM~' ~'(~'6)MeH< ~t~ à maiHcs serrées, polygonales, i'e,gutiercmcnL a.ngu)eus~'s,
ayant Lrois ou cinq fois ()<.o~') )c diameLrs des capiHaircs timilants. Il est
rcmarq)<er quêtes capillaires sa))guinsn'at.t.ei~'))cnL.ja.n)a,is)!i)imit.a.n Le hyaiiiw'
cL s'en rapprochent tnemc un peu moins que Ics capiitaircs lymphatiques.
Sur les parties du péritoine ou se déposera pfust.ardfa graisse, te))esqt)e)c
mésentère et te grand epiptoon, des arterioks et les veinules coi'rcspond!U)tes
présentent une disposition un peuspcciate, que l'on retrouve du reste dans te
tissu conjonctif tache: encs émettent (te.s bouquets de capiHaircs, revêtant d.it~
tcur enscmhtc l'aspect d'un disque aptati (?'e.s'esM~c <tHt&t/b)'H:e.s de REXAUT).
2° Veines. Les veines, issues du réseau capiifaire précité, descendent d:)))-; );(
couche sous-sercuse et s'y terminent dans tes troncs veineux, de provenances
diverses, qui cheminent dans cette couche.
3° Lymphatiques.)t est universeticment admis aujourd'hui que )e peritoi~'
possède des lymphatiques lui appartenant en propre, distincts par conséquent (h~
~ymp)t.~ttq(!es sot's-set'CHx. Ces fyjnphatiqucs pefitoncaux ont pte signafes dcpui-
tongtcmps déjà, sur te mésentère par Ku';)x, sur te péritoine utérin par AhEftXK-
.))!WSKt, sur )c péritoine du centre ptn'enique })ar !{E(;Kf.fxunAL's)':y, LuD\
S<~r\vEn!nH)(-SK))))i:L, etc. (voy. t. )),)).332).
B)xxoxE))o et S.\LVfO),j, qui ont repris ci) 1876 cette étude des lymphatiques fh's
séreuses, ont décrit et ugure sur ie péritoine diaphragmatiquc, outre le resc!~
profond ou sous-sercux, un reseau superficie) p)ace dans ]a trame même de ta
séreuse, immédiatement au-dessous de la membrane limitante. Ce dernier réseau
est constitué par des lacunes attongécs, communiquant toutes les unes avec tes
autres à l'aide de canalicules très grêles, qui, pour la plupart, sont para)!e!es entre
eux et disposés perpendiculairement au grand axe de la tacuno. CtxxoxRno et S.u.-
vrou, du reste, ont constaté, sur les parois de leurs (acuncs, un revc'ternent cndo-
théHat complet et caractéristique.
Du réseau lymphatique superficiel ou intrn-
1.
pnr ene
1.1 He
1~'ml,hati'lu~. I. ,i1"ufl' 1~'II'phali'lu,
,neorle1'~I:IlnIlIlÜque 't'n,.)r"C aw· le Ivuyhali~ue~
de l'etli''ul~ "3I1,1ti\'ul~fI. ns. ""l,main'
Hne, formaient un plexus, d'ou s'cchap- HIIIJ!lIin".
paient des fibriUcs terminales excessivement tenues. K[.E)\, auquet j'emprunte
''<'ite dernière citation, signale ëgaiement )'existcncc de fibres nerveuses sur )e
mésentère et sur le péritoine diaphragmatique. t<o)t<x, de son cute, a rencontré des
~fjrpuscutes de l'acini dans le tnescntërc du chat.
Hn t872, L. -!r!.HExapu suivre jusqu'à )eur tertuinaison )ps nerfs perituncaux.
snr te grand épiploon et sur le feuiHetqui recouvre la face antérieure de t'cst'xnac-
Il a constate tout d'abord, dans le derme de la séreuse, l'existence de troncs ner-
veux, suivant généralement le trajet des vaisseaux, s'anastomosant très peu, mais
x<' divisant fréquemment.. Chaque branche subit ensuite de nouvciics divisions.
~"t les plus tenues sont des fibres pâtes de 2 ou 3 m. de diamètre. De distance en
di~trmce, ces fibres pûtes présentent des renflements fusiformes, mesurant de aGu.
dans leur plus grande largeur, ail delà desquels elles reparaissent avec leur dia-
mètre primitif, pour se renfler'cle nouveau un peu plus loin et ainsi de suite. Fina-
lement, eiïes se résolvent en un certain nombre de fibrilles d'une extrême ténuité,
lesquelles se terminent par un renflement ovoïde ou piriforme. Ce corpuscule ter-
minât, a son tour, donne naissance, a son extrémité opposée à celle qui est en conti-
nuitë avec la fibrille nerveuse, a un ou plusieurs filets très grêles, terminés eux-
mêmes par un petit renflement.
Plus récemment (t892-'l893), RANvrEH, sur la membrane rëtro-përitoneaie de la
grenouille, a décrit, un riche plexus, à la constitution duquel concourent à )a. fois
des fibres à myéline et des libres sans myéline, De ce plexus partent des nbrc.s a
trajet flexueux, qui se terminent pour ia plupart, soit par des extrémités arrondies,
soit par t)cs extrémités renflées en bouton. Un certain nombre d'entre elles, au
moment de se terminer, s'incurvent en arc et se soudent à elles-mêmes, formant.
ainsi une sorte d'anse continue, dont la forme rappelle assez bien celle d'un
anneau de clef (/en?MMrt<soM. CM awtesM de clef de ItAKHEn).
A consutto' <ut sujet du pontoum, outre tes mémoires dojn signales propos des visrrh's
a.bdom'tno-pc)vio!t!i (livres )X et X) pa.t'nu tes tmva.ux roconts (i88S-)899) LocKwoon. 7'/<e ~'M-
/opnx'tt< o/' ~Ae f<<e)''M o/te «&(/o)))M a)((<//«' 7'ey<!<o?M <o ~e pc~o)tC!<m, Pt'oc. oi' roy. M'
ot'Lonfton, )8SS; T'tEVKS, ~M/)o'es ;)) </te n7ta<oMtt/ of the ~t/M/f" catt;~ ~Mf< pe)'<7o;!euHt
mn)), Bri).. moft. Journ., 1885~ FAHADE~'i' ~)')'('7 t/'efo~K/to;! ~e ~'M/M~'x, )'rogp. )nc()., tSSS'.
B~f.ox, ~e ~'eptp~odtt cyslico-colilue, Progr. med., )8S8 Tot,R'r,V-f/o.M xft~ A'e/:c <)/;
'ye.~ehmMMt.'i'eM«M~ ~Mp<:t),<?'e~ ~;M<~H~, Wicn, 'i889; U.~t.UtAN, /fec/t..s' la .'iOtM/u;~ f/M
/<e/ </c !'ey)!~<oo?~ h~MtK. Rov. mud. do t'Est, 1889: RoctE, Noie ~'io' <'ct'o~t</ioM de la
po)'/to;t tt!)'a-(/t<o(/<)tn~e ~u <t<~e (~f/es< e< f/t< Mese)t<o'e, Lille, ~889; 0~ t~:))E, /f/)OH:<<' ~a-
h/0)t <<)< pe)'i<0)')te cAex le )!ot«'ea;!{-)!< Bu)), de la Soc. anat.-cUn.' do Lille, i889 Dr MKMK,
Af.~<'«ncn< pa;ic?'M/«''o-A'/)/ëM)'yt«', ibid.)890, A'<DE)tsox, 77te planes of sM~o't/onM~
~!<~)<CM)'f~ <oH)<ec<t'ce lissue wt</t //fef)' M;/c!'st'o))s, .)ourn. of An<)Lt.and Physio)., t89U:
jAHm't.AY, Ta <o~t0)t !e~t)tf<<c fo')'e<e'e (/a<t~ e.);e:<t~;o/ Prov. mod., )891
~o<! PHMnxo'i, A'<~(/e
!< ~e développement </« pc~'y/û/Me </<tn~ ~c~ ?'appor< acec /'<'ro~</io?t f<« /<;&e <es~t/' <;< f/<' ses
OHHM'M. Th. do Paris, ~8*)2 SnnxfiTox, T/tc t'e~~B;~ o/te
pef'~oHCMW /o </te ~Mcs;t~tM'/ fu/oM
in </ie yu;;))a~ st<ec<. Journ. or Aniit. a.nd PhysioL, 'f893; HAXvfM, A~o/M diverses .«/ les
~/mp/<a<ifytfM <t pe;<o«t< c.).f;).ites <)cs C. H.'do )'Ac:td. dos Se., t887-)892 et t892.t897:–
DExïEn, ï'/ie ~7in<o)n~/ o/' //ie peri/o~et;)~, Kow-York, ~892; Tou'T, Bffu/f~ «;;<< ~f's<
Ergobnisse dot' An~L u. Entwici!, Bd. II1, ~893;– SE!t'<o\v, t~'c /,n//c M. ~!e 7''o<'M<'<)/<s7/WM
mfMC~crM~e M..s'eotps ;M('se)t/e't< Boilege zu den At'bcitcn der PftysioL mcd. Ges.. ~)<~k:m-
't89t; RootE, A'o~e .!M~' f/;t'e~o/;t/.s' (le ~'ftM<. du pcf/oute, e<e., Journ. des Se. nu'd. du
Ld)u, 1894; Du~xn, 7~s'po~tVtO)t (<<t pc~t/otne sx;' r<.M/o))M;c et pfo'/tcu~O'emen~ «M Mft'MM
f/M eMrAa, Ga.y.. hebd. de ~fcd., t894: KoLnssow, t/~c/' t~'e S/<f/ f/M' p~t~'op~'f/OHM~
MK< C'e/a.Mp''</tcy.s'. Are)), f. fuiJfr.Anu.L. M.XL[[,1894;– NtcoLAs.A'o~e s«f~aH;0)'p/«'/c'
//e~ fe~t~es c))f/o</i(!6t~ «'« pc)';7o))ie ?)!/c.s/t;t<!<. C. R. Soc. de Bio)., t89S Ho~sox, .S'<«(/t'
< lhe ~<')'iVoHf;«)t<, Journ. or An~t. a.nd Pi~ysio)., vo). XXX, )89<i; Du )mME, y/po'i/o~fMM,
/fM<o<. «. ~'A's't'o~ Chicago, -t898; A.uEEn,
le pe;'f/o~;e, C. R. do l'Aciid. dos 8c., i8'n
& </?! ;to;e< Hp~nre)! M)tf<<o))t"/Me otw'Mf'M
AnAMt, ÏVte f/)'en< 0))te;t~)~, TtiO Ptn)u.de))d!i:t
fncd. Journ., 1898 8w.u';N, \o<e M<t' la /opo~r. <~M orf/axes ftMoHMM~' e< sur <M ~Mpo.tf/n'/K
du pff;')/o<)t< Bibtio~r. i).nu.t. i899;
c't~ert~Me de ~'<'M'o~o</
)!n.\c)u':T,~<ec'Aer<tM' ~e ~/<'M/o/)p. f/c la cavité /«'/<n/u-
el ~N /e<'<M[')/<' (~< pe)';<of;ie chez les MaM?nt/'<rM, A)'ch. de ttin!
t.. XIH, i899; RHTTRKEH, 7/oyenMC </« .~tY<))(< épiploon, </f'M/Opp. f/M r/<0<)«~M..)'0!<~C.S' ('/ des
capiMatt'M, Cinquit.ntono.it'o do la Soc. do Bio! 1899; Ax<:Ef,, Co/&. ~'f/;«/c </<< )'oppor/.f
</« p~'<7otne nt'ec les ff)'/t'e6-oH~;7;cf</M e/ /'c'M)Y<~«c.Th. Kimcy, 1899.
UVRE XI
EMBRYOLOGIE
Cethrc XI, comprenant rHtnbt-yotogie. a été Ment en entier, conuncje t':u d~jn dit 'tans la
la
p'tiMO. par M. YtALLETOK, profosscut' (t'histotogie faculté de médecine <!c Mon'peUie)-.
Le présent livre est divise en cinq articles dans le premier nous étudieront'
/'œM/'e<~jM'f°MM<'?'es~A<Me.s ~M dëue<oppeM!.em<; cet article renferme un grand
nombre de faits empruntés à l'embryologie comparée, et qui ne se rapportent pas
directement à l'homme, mais il était impossible de les passer sous silence, !t
nature intime des premiers phénomènes du développement, chez l'homme, ne
pouvant être bien comprise que par une étude comparative; le second article c~
consacré à la /b?'MM<itOM du co?~ et aux aMM<?.ees de ~'e~6?'OM; le troisième, a))x
osâmes t<e?'tt)es de <'ec<odenMe; le quatrième, aux o?'~?tes c~es de ~'eH~<-
(~e~'Mte le cinquième, aux o~~Mes du Mtësod!e?'Mte.
En réalité, à quelques exceptions près, un organe ne provient jamais d'un seul
feuillet, car il comprend toujours, avec un tissu spécial, venu de l'un ou del'autn'
des feuillets, une charpente conjonctivo-vasculaire fournie par le mésodcrn~
Mais le tissu propre de l'organe le caractérise seul, il en est l'élément spécifl'jn'
tandis que la charpente conjonctivo-vasculaire n'est en quelque sorte qu'un éh'
ment banal. On peut donc rattacher génétiquement: chaque organe a un s<'<d
feuillet, à celui des trois qui a produit ses éléments propres. Ainsi se trouve jus-
tifié le mode d'exposition que nous avons adopté, et qui, du reste, est celui de ).i
plupart des auteurs.
ARTtCLHtI
L'OEUF ET LES PREmÈtŒS PHASES DU DÉVELOPPEMHNT
L'ovute., qui est tout d'abord une simple cellule périssable comme les autres
cellules du corps dont il fait partie, devient, par le fait même de la fécondation, un
organisme unicellulaire, doué d'une vie nouvelle et capable d'évoluer d'une
manière propre. On peut designer cet organisme sous le nom d'csM/'ou de y/'mc,
en réservant te nom d'o~M~e oud'œM/'ouo'~K pour la ceItutefemcHe non fécondée.
Les produits sexuels, spermatozoi'dc et ovute, qui, par leur conjugaison, donnent
le germe, ont déjà été étudiés (voy. p. 688 et 796). Nous ne reviendrons pas sur
le spermatozoïde, mais l'ovule doit être décrit plus complètement que cela n'a été
fait. I) est en effet le support, le substratum de tous tes phénomènes embryolo-
giques que le spermatozoïde met en train. Sa ~'Mc/M~'e a une grande innncncf;
sur la marche de ces phénomènes, elle doit être bien connue.
L'ovule, avant d'être apte a ta fécondation, doit subir une série de cbange'ncnt~
connus sous le nom de MM~M'OM; puis il s'unit avec le spermatozoïde, dans'
l'acte de la /~eoMc~oM, et bientôt âpres devient le siège de divisions répétées, dont
l'ensemble constitue la se~MtCK~~OM. Enfin, les cellules produites par ces divi-
sions s'ordonnent entre elles pour former les couches cellulaires connues sous le
nom de feuillets germinatifs, d'où dérivent tous les organes du corps.
En suivant cet ordre, qui est celui dans lequel les phénomènes se succèdent, en
peatitë, nous étudierons dans ce chapitre '1° la s<?'MC~M?'e cfe ~ceM/'oua~Ot; 2" la
MM<wa~'OM~era'M/'Ot)~'t('m;3"ta/'eco7!OK;4'' la se~M'M~'OH; 8° la
MM~OMd!es/'eM~<?<s.
L'ovule est une simple cellule et, comme tel, possède une membrane d'enve-j
loppe, un noyau et un corps protoplasmique. Nous étudierons d'abord l'ovule d's
vertèbres en général avec les différentes modifications qu'il peut présenter, Celles-
ci sont en effet indispensables à connaitre pour comprendre la segmentation et
par suite la formation des feuillets. Cette étude faite, nous donnerons quelques
détails particuliers sur l'ovule de l'homme.
1" Ovule en général. -La membrane d'enveloppe de l'ovule est généralement
épaisse, transparente et assez solide. Elle peut être formée par une sécrétion de
l'ovule lui-même, dans ce cas on l'appette MMM~'ane m'<e~M!e, ou bien elle est
sécrétée par les cellules folliculaires qui entourent l'ovule, c'est alors un c/tO~'OH.
Le noyau (vésicule ~e?'MM!a<M)e) est volumineux il est pourvu d'une fine mem-
brane, et renferme un contenu clair, qui ne se colore pas par les reactifs (.s'~c
MMC~e&M'e), au sein duquel est plongé un réseau de filaments renfermant une
substance très facilement colorable, la chromafinc ou nucléine. Sur divers points
(lu réseau sont placées une ou plusieurs sphères colorables, ce sont les <<i[cAes ~er-
HMM~M)CS ou MMCMo~S.
Le corps protoplasmique a reçu le nom de t't7c~«x. M est forme de protoptagma
renfermant une certaine quantité de matières nutritives que l'on a désignées, pur
opposition au protop)asma, sous le nom de~cM~/a~HM. On dit aussi u~e/~s/
HMt~ou utYe~MSp~ïS~Me en partant du protoplasma, ~e~K~MM/~Y' en parlant
du deutoplasma, Les matières nutritives contenues dans le v-ftcHus sont des
matières grasses et des mélanges de matières grasses et de matières atbuminoi'des,
contenant du phosphore et des sels minéraux. Elles se présentent sous les formes
les plus diverses, tantôt avec l'apparence de petits grains semblables a des gouttes
de graisse, mais doués de réfringences très diverses (mammifères), tantôt sous
forme de petites plaques ou de tablettes (poissons), tantôt enfin sous la forme de
sphères volumineuses et de structure compliquée (vitellus blanc des oiseaux). Le
deutoplasma ne joue aucun rôle actif dans les phénomènesembryologiques, il est
simplement destiné a pourvoir à l'alimentation du germe, il apporte même par sa
présence au sein du protoplasma des obstacles aux mouvements m<')écu)aircs que
ce dernier doit effectuer pour se diviser. Aussi la division d'un œuf, sa segmen-
tation, est d'autant plus rapide et d'autant plus facile que cet œuf renferme moins
dc deutoplasma (UALFoun).
La distribution <)u vitellus nutritif dans )\euf ovation a donc une grande importance. à '-ause
de son influence sur la segmentation. On peut. distingue)', chex tes vertèbres envisages en parti
ttUier, trois moues principaux (le distribution du viteUus nutritif.
a. OM<<f& alécilhes. Les grains do deutopiasma manquent tout à fait. ou bien .-ont peu
abondants et pou votumineux. Lorsqu'ils existent, ils sont distribues à peu près uniformément
au sein du protopiasma. Hn les considérant. au point de vue de ieur vitcHus nutritif. Bt[.FOun
ar<iit donne à ces œufs io non d'ovules alécilhes (2 privatif et Asx:0o~, jaune d'<eu~. Les
o\u)cs rigoureusement, atecitbes. au sens htter.u du mot, sont très rares: t'ovute des n'anxmferes
et de )'bomn)e. que BALt'ouK rangeait dans cette catégorie, est en reante pourvu (t'une <;uant't'
assez iniportanto (le vitellus nutritif, tt vaut doih' mieux, pour éviter J.K'ontusion que retyn)o-
(o/t.
)ogie pourrait, faire naître, appeier cet. ovute oiigoiefit))e
petite quantité de doutoplasma très finement divisé. L'ovute présente donc deux po)es, un pote
protoplasmique (pdle yB)))!Ma/)/ ou~t'/eaM"'x'!). et un p0)e dans lequel )c protoptasma est très
réduit en quantité par la surcharge de matières nutritives (p~e MK<)'t7t/'ou t'c~c/a/'T). Dan;, )''s
descriptions, on place d'habitude le pôle germinatif on haut. L'accumulation ffu )')'otop).tS)na
dans un pôle entraîne cette conséquence que !o noyau, qui se niace toujours là où le protop'asma
est )c moins encombre de matiet-os nutrithos. abandonne le centre de )'o:ufct se rapproche du
~o)c supérieur. Ces ovules ont recule nom de/<<~e't.')'<s (-:sAo. fin. p~'de et Aix'.O').;). Toutefots.
la distinction entre les deux pûtes n'est pas absotuc, puisqu'Hya a encore (lu pt'OtopJMma. &u p~)c
nutritif, et ces œufs ne répondent qu'impin'faito~iont n leur définition de t<;to)ecithes. )!s sont.
plus grands que ceux de la prcmiëre catégorie, Jeur diamt'h'c atteint ou d(!pa,sso 1 mii)in)L'trc
(<imp)nbions, cyc)ostornes),
c. Ou!<~e~ MO'o&~a~/i~MM. Il peut arriver que ie deutoplasma rompiisso cntiorctncnf, le p~)~
inférieur de )'œuf qui ne rent'crnic p)us du tout de protoplasma, Ce dernier occupe exciusivonjcnt
f-'ig.StO.
Dnpt'5t.ypGsd'ovutt's(yc/tCwo/)tf~.
A.f)vu)f'aU''ciHtC.–R,OYutot~o)cc'Ht<C,f)v)))f!n)6ro)})!)S)i<)ne.
t,Y~!<'ut'Ct'tnit)ath'c.–2,vitet)usHutrUiF('teLtionIasma).Y~enu~forn)aHffpt'otO[))!)snta~4,xane)nie!-)))c<H!<)i'ecnt!
le
.vit~)Mnutr!t)tct)ctHoMmfonnaHf.
une couche pin'Licutici'c d'a.)hutninc, prutonsc~' de chaque cote p.n' th'ux <'ordon-' tordus sur '')t\-
nu''N)OS, les c/;a~M. (jui s'étendent au sein de i'iUbunnno suivant )'- Kr.md axe de r.ruf. Cette
r~uche ou membrane chatazifere u'esL pas une enveloppe propre de t'ovu)e. Au-des-ous d'ette i-e
houve i!). véritable membraneovutaire ana)ogue à la zone radiée des mammifères. Le jaune est
ronstit.ue par doscouciies concentriques d'une substance jaune d'or en'boitecs tes unes dans les
.tut-res et séparées par dos Uts très nm~'es d'une substance p)us p.Ue. C~'tte suttstance pâte. oui a
reçu a cause de sacou)enr )c nom de pf7~M &< re<-«m')'c toute ta surface du ja"np -ous la
forme d'une tamo e\tren)e!nent mince, taquette, arrivée au po)e supérieur de t'ovute s'épaissit en
une masse infundibutitorme, te )io~« de /'«;)</< puis s'enfonce daus t'interieur de )''eufen for-
mant un cordon étroit f]ui. arrive au .centre, se renne en une sorte de sphère (/«/<<; M !t y a
t~anst'epaisseur du jaune un certain nombre detits de vitct)ust)tanc. <)ui séparent comme on t'a
)) tes couches du jaune proprement dit ou viteHus jauuc. Au po)e supérieur se trouve un petit
:unas tonticutaire de protoptasma. (jui. dans un «'ut pris dans t'ovaire. renferme la vesione Ker-
njinative. C est ta c'<c'f<fCM/<* deto~'uf. la partie j'rincipa)' cette')t)i formera t'embryon. La cica-
hiode repose directe<nentsurte viteHus btane dont il est difficite de Je délimiter exactement. )'j)
cnct, a )eur point do contact, protoptastua et viteXus btanc se nte)an:;<'nt et se pet«')r''nt tct'i-
proijuement. te protoptasma <)e la cicatricute se continuant sous la forme d un re'eau très deticat
.t travers nne certaine épaisseur du vitet'.us btanc.
t;
f/Mes). Les chromosomes se pla-
ccnt. à i'équateur du fuseau
(fig. 814, A) et y dessinent une
figure qui représente soit une
cLoHe, soit une couronne ou
A Fi~.8)3.
C
~~PetoLon
g-~Motont.j.cho.
S
Î,
serre.
XOYAUt'ÈHR
~?
.Ut'?)/t«.!f.
a.,
t<'p!.tnt/}.–(:.]".)-.ti't't)<tp'.t-('t)t~'s<H))'d;)nttf't-tt'mt.'
lverpndirulvirc lu )II'cmil-rl! 'wi\.lull~Illan !J'Jo
de ta prc!niere génération, ne possédaient eux- tlhbion ¡-I y. ~·
mêmes
mv:m~ .tw que la
au moitié
do tachromatinedu
m noyau
JJ.VJl\,U
paterneL Deux divisions qui se succèdent sans intorvatte de repos amènent donc une réduction
dans la quantité de la chromatine des noyaux do la deuxième génération (Use. ))EHTWtC.). On
verra le rôle que joue cette réduction dans la maturation do l'ovulo.
Lorsque la cellule fittedoitse diviser a son tour, son controsomese dedouhie. ses deux moitiés
i-e placent aux deux extrémités d un même diamètre nucléaire et deviennent le lieu de tortnation
des potes d'un fuseau qui préside a la division nouvelle (En. VAX HEXËDM. ttovEtt), VuLLErox.
Kol.UKKH, etc.). Soient deux cellules filles séparées l'uno de l'autre par le plan de segmentation
.t'\ et dont tes eontrosomes viennent de se dédoubler (tig. SiC, A), si ces deux cellules doivent
se diviser suivant un plan yy' paraUeto au premier, les centrosomcs se placeront comme en
mémo figure, c'est à-diro que l'un d'eux restant immohito. l'autre décrira autour du noyau un
arc de )!!0°. Si au contraire ces ceUutes doivent se suivant un plan porpcndicu)aire au
premier ((ig. 8)6, C), les centrosomes situés d'abord à la place où ils sont figures par des cerctcs
fiairs devront se distribuer comme l'indiquent les cercles noirs pleins, c'est-à-dire que cttMun
d'eux se déplacera de 90'CA~o\' (1897) nie la division du controsomo destinée à donner les cen-
trosomos de la prochaine division cellulaire. Il admet qu'à ta fin de chaque caryocinese les cen
(rosomes disparaissent et que ceux de la division suivante sortent ultérieurement du noyau..)e
maintiens la réalité de la division des centrosomes dans tes premiers btastomeres de la seiche.
telle que je t'ai décrite on i888.
Les centrosomes de la première cellule du germe proviennent dos centrosomes do t'ovuteet
du spet'matoxoïdo (FOL). Ils se transmettent, comme on a vu plus haut, de génération on généra-
tion. Pour certains auteurs ic ccntrosome paraît &tre un organe permanent de lit colhtie au m~nx;
titre que te noyau (Eo. VAN BEKt:DE!<).I'our JuLM le centrosomoostd'originenucléaire, il disparaît
généralement des que la division cellulairo est achevée,
La position des controsomos autour du noyau règle la place des fuseaux et par suite tadiroc
t,ion des plans de division des cellules. Cotte position paraît être en partie déterminer
(0. HERTwio) par la forme du corps eo]!u)aire (t'axo du fuseau coïncide avec io grand axe de !iL
co)[u!o, une cellule allongée se divise en travers). Cependant, d'autres influences peuvent agir aussi
sur la position des centrosomes et leur faire prendre une situation tout autre que cette prévue
par la loi ci-dessus.
2"Phénomènes généraux de la maturation. Les phénomènes de t~ matura-
tion ont 6t,ë observes de la manière la plus complète dans les oeufs de certains
échinodermes, Les voici, d'après FoL et 0. IfEm'wiG. Lorsque l'ovule approche de
§ HL FKCOKDATtOX
)V. SH':Mt;M'\Tt"XN
1" Segmentation dans les œufs aiécithes. C'est le cas le plus simple (fig. 820).
Le premier stade de la segmentation est caractérise par l'apparition d'un sillon
méridien a, qui partage t'oeuf en deux moitiés hëmi
sphériques, accotées .par leur face plane. Au second
stade, apparaît un plan également méridien, b, mai-!
perpendiculaire au précédent et qui divise i'ceuf t';i
quatre quartiers parfaitement égaux. Au troisionn
stade, deux cas peuvent se présenter: deux piaxs
méridiens c c (fig. 820, D) se coupant à ang!e droit,
divisent Fœufen huit tranches égales, ou bien ua pLo)
équatoriat d (fig. 820, C), passant par Cëquateur de
t'œuf, divise en deux moitiés, une supérieure et une
inférieure, les quatre quartiers existant au second stade.
Si tes plans de division du troisième stade ont été
méridiens comme dans le premier cas refaté ci-dessus,
on trouve toujours au quatrième stade une division
s'effectuant suivant une direction équatoriale (fig. 820,
E) et, à partir de ce moment, plans méridiens et pf.ins
cquatoriaux se succèdent régulièrement dans fa seg-
mentation, partageant t'oeuf en une série de fragments
Sc§!T'ent.a.tion <t'un œuf atc- de plus en plus petits. Le premier plan équatorial passe
C!tho(~cAe??ï~Mf}. seul par l'équateur, tes suivants passent par des cerck's
A;fJF',)csdtf~t'ctttes phases de de latitude
!aseg)ncnt~tiondu))Stcui'ordt'cde et se forment simuitanement deux par deux,
succession.–<t,a,p''cn)icrsi[[on de même que les deux sillons c c dans un stade nnt.c-
tner'ujiot.–6,6,second &iffot)m<6-
ridicn.e,t.t'oisi'i''n)esinon)n6-. rieur.
rjdfctt.sinot!~qtfatot'iat.
On appelle les cellules produites par la segmentation
~as<û)Mf?'es., ou encore sp/të)'es de segmentation, parce qu'elles prennent bien vite
une forme sphérique au lieu de garder la forme de quartiers de sphères qu'cfff.s
possèdent tout d'abord.
Dans le cas où on a affaire à des œufs atécithes, tous les blastomères sont égaux
entre eux, et comme l'œuf tout entier s'est divisé en btastomercs, on dit que lit
segmentation est totale et égale, t'ceufcst dit Ao/o~/a~Me (6~0~ entier, et ,5/xj-o;
germe). Dans les ceufsoHgo!écithes)csbiastomei'es qui résultent de la segmenta-
tion sont parfois légèrement inégaux entre eux; la segmentation est dite n!ors
totale et&M&e~e.
Comme on le voit., les divisions de l'œuf se font suivant, des directions bien detenninccs.
mais )i part, co ca,t'itct6ro, elles s'accomplissent en suiva.nt cxa.ctcmcnt les lois de la cm'yociocsc.
En effet, lorsqu'on dit qu'au second stade un plan & divise t'œuf en ~[ua.tre quartiers, c'est tout
simplement une expression rapide ot br6vo pour oxprimër )o r<!su)t!it ohtomt mais il n'y a
pas en réalité un seul plan agissant sur toute l'étendue de- la sphère comme le fait un couteau
qui tra.ncho un fruit, et chacune des deux coftutes présentes a ce stade se divise, !?:f/cpMf/aw-
MeM<(<e <'aM<t'e, par un plan vertical et méridien. Comme ces deux cellules' sbnthemispheriqufa.
rigoureusement égaies cntro elles, etqu'o))os doivent, suivant les lois do )a- earyocineso,se diviser
on deux moitiés égales aussi, il en résulte que to plan do division de l'une doit forcement coïn-
cider avec le plan de division de l'autre. De mémo, au troisième stade, dans le premier cas. il
n'y a pas sou)em':nt deux plans ec, mais bien quatre plans do division appartenant à quatre
divisions ce)lu)aire' et qui, pour les mémos raisons que ci-dessus, coïncident doux à deux
dans le second cas, le plan équatorial «' resutto évidemment de quatre divisions pa.rtieHes qui
se confondent dans un mëmo plan, parce qn& tous les ('(cments qu'cHcs partagent sont égaux
entre eux.
2°Segmentation dans les œufs télolécithes. Dans les œufs (,f;fo!ëci).hes tels
que ceux des batraciens, la segmentation s'effectue comme dans le cas précédent
suivant des méridiens et des cercles de latitude, elle est totale, mais les blasto-
mëres sont inégaux, les uns sont plus petits (Mn'c?'OM:e?'es), les autres plus gros
(M:ac)'0t~ë?'es).
L'inégalité des segments résulte de deux causes qui dépendent c))os-nn''mcs toutos deu\ de la
distribution relative du vitellus forma.tit' e) du vitellus nutritif. Ces deux causes sont t" la
position excentrique du premier noyau de
segmentation 2" la quantité du vitellus
nutritifdans f'hemisphereinferiourde Fceuf.
On sait quo le premier noyau de segmen-
tation est situe sur l'axe au-dessus du
centre. Les noyaux des sphères de seg-
mentation engendrés par les premiers sil-
lons méridiens sont. situés a la même
hauteur que le premier noyau do segmen-
tation (tig. 83t, B), car ils résultent de
divisions de ce noyau s'effectuant au
moyen do fuseaux horizontaux ptaces prc-
pendieutaircmcnt sur i'axe de l'œuf, à la
hauteur du premier noyau de segmenta-
tion. Ces noyaux se trouvent donc sur un
f'erc!o do latitude situé assez près du pute
supérieur. La première division qui s'enec-
tuora suivant un plan équatorial, passant
par ces noyaux, divisera donc tes quar-
tiers de sphère engendrés par les plans
verticaux, et égaux jusqu'alors, en deux
moitiés inégales une supérieure plus C D
petite, une inférieure plus grosse. F~.8~t.
L'n autre facteur intervient pour pro-
duire ]'inega)itë des Mastomercs dans tes
)!~LtOL'n a montre que la segmentation loriale. D, division61u:\toriale.
des
I, globules potatt-s.
qui vont a
Sc~tnctïtat'OH d'MH ceuftëio~othe (~A~
t'œuf avant la division. B. t'o'ufdfnsf par un sîUnn tertt-'nt.
~'ufs te)o)eeithes c'est ic viteHus nutritif. C.A.furmation i la prtmüce diri;iao 6)u:1'
-les
iË, pfcatter Hoyau de s~tncntat~a: i', coyam
d'un œuf est d'autant plus rapide que la des hlastomèresengeudrés par les Sitloo;i méridieins: i". mi-
I:romères: 3' des marromères.
portion qui se segmente renferme moins équatorial. :j. fUSC,lU't. Gr vitellusnutritif.
no~'au, 3. sillun 1U'~ridÎ~n.- sillou
df viteUus nutritif. Les micromeres du
)~'))o supérieur, ne ronfer)na,nt. que peu ou pas de dcutop)asme, se diviseront donc plus rapi-
df'mont et un plus grand nombre de fois dans un temps donne. que les macromeres bourrés
vitettus nutritif, ce qui maintiendra et accroitra l'inégalité entre ces deux ordres de btasto-
ineres. De têts œufs sont dits œufs à segmentation lolale et f'/të~p.
/e
dans tequet i! se montre sous la forme d'une ligne attongëe que l'on appcHc ~t
p?'~H!7!ue. La formation de h ligne primitive aux dépens d'une echancrurc
du bord d'enveloppement de la gastrula epiboUquo montre bien qu'eUc n'est pas
autre chose qu'une partie spëciatisëc de ce bord d'enveloppement ou du btasto-
j'urc. Dans t'œufde poute, le htastoporcsc dédouble donc en quelque s'x'te en un
t'iastoporc appartenant a la gastrnia énorme remptic de vitcHus nutritif, c'est )e
tdastoporc du vitcHus ou <ëe(</Kj'joo<'e (lix'.O~ jaune d œuf) et un btnstoporc propre
['embryon, lié a la formation du tube digestif de ce dernier et que t'on appelle
~as/ropore. Aussi bien au niveau du gastroporc qu'au niveau du tëcithopore se
forme une certaine quantité d'entoderme gastruteen.
Nous HA'ons décrit ci-dessus la gaslrulation de l'oeuf de poule conformément.aux idées (h'
n.ECKEL, de BAt.Foutt, de HA'rscHfCK, etc., mais un certain nombre d'embryoto~'istos différent un
pou dans leur interprétation des faits, c'est ainsi <[ne 0. HEn-rw~o ncconsidtit'c pa,s ]e tccithopw
comme une pa.rt.ie du bta.stoporo vra.i. Tout.efois, et c'est )a. ce qu'il nnpoft.e de retenir, tous ips
0!nbryotogist.os qui admettent dans l'oouC dos a.nmiot.cs un stade ga.st)'u)a, sont d'accord pour
rega.rder h), )i~ne pritnitivo contmc roprcscnta.nt te t~a~/opore yfM<)'«~eeH.
ligne primitive et les feuillets chez le poulet. Nous avons vu quelle est
4" La
la signification mot'phoiogiquo de la !igne. primitive, il faut étudie)' maintenant th'
plus presses rapports avec les feuillets cellulaires qui s'étendent sur le viteUus.
Ces feuillets réunis constituent une lame assez mince, facile a isoter du jaune et
que l'on appcHo le 6~ss~odc7'M:e. Le blastoderme détache du viteUus et examine a
l'ccil nu ou à t'aide de faibles grossissements présente a considérer trois parties
qui sont, en aUant de dehors en dedans '1° l'c:M'e opaque; 2° l'aM'e <?'aHSpa)'eH<e;
3° la ligne primitive, L'aire opaque est une zone annulaire située à la périphérie
du blastoderme, vue par transparence elle laisse difficilement passer la lumière d
parait sombre, de là son nom. L'opacité de cette zone est due a l'épaisseur plu'-
grande de l'entodermc a son niveau. En cfTcl, i'cntodcDnc, constitué dans )'ai)'c
transparente par des cellules plates, est forme en dehors de cette dernière par des
cellules cubiques puis cylindriques, de plus en plus hautes a mesure que l'on M'
dirige vers la périphérie, et qui, bourrées de grains de viteHus, ont un aspect
sombre et granuleux. Enfin, en dehors de ces ccHutes cylindriques, se trouve !c.
bourrcjet entodermu-vitcHin qui, constitue par une iamc épaisse, mëfangc ')('
noyaux vitellins et de grains de vitellus, est également opaque (fig. 88f).
En dedans de l'aire opaque se trouve l'aire transparente, dont le contour est
ovale ou piriforme contrairement n la précédente, l'aire transparente laisse facile-
ment passer la lumière et se détache en clair sur le blastoderme (fig. 826,5).
La ligne primitive est située au milieu de l'aire transparente, elle marque 0) 1
quelque sorte )'axc de symétrie du blastoderme. H))c a )a forme d'une crête basse,
assez )a.rgc, rcctiligne ou tegeremcnt coudée, parcourue dans toute sa longueur par
unsitton étroit, )eM~OKp)'~n7t' Partant du bord postérieur de faire transpa-
rente, la ligne primitive médiane traverse cette dernière suivant sa ptus grande
)ongHcm', mais ciie n'atteint jamais son bor<) antérieur <)ont e))e reste toojoors
séparée par un certain intcrva)te. La )ignc primitive occupe environ )es trois quarts
postérieurs dugrand diamètre de l'aire tran-.pa rente.
U resuite de son mode de formation (voir plus haut, p. 98S), que ['on trouve :'t
son extrémité antérieure un petit canat court qui traverse toute fepaisseur du
blastoderme et s'ouvre d'une part en dehors a ta surface de fcctoderme, d'autre
part en dedans la face interne de fentoderme, ou, si ton jtrefere. qui cunduit de
t'extërieur sur le vitcttus. Dans ta suite du développement t'ouverture externe de
cecana] se trouve englobée dans la formation du système nerveux, centra). Il en
résulte que le canal en question conduit alors de la cavité neur.'tte de t animât dans
5" Origine du feuillet moyeu. De chaque cote de la famé xxiaie formée par
):t soudure de t'cctodcrme et de t'entoderme on voit naitrc par protiferation une
lame cellulaire qui s'insinue entre le fcui)tct externe et ie feuiXet profond et cons-
titue bientôt un troisième feuiHet. interpose aux deux premiers, )c Mcso~'mc. t.e
mesoderme nait donc des f)a)tes ()e la ligne primitive par une moitié droite et une
moitié gauche qui s'étendent assez vite sur les côtes et en arrière de la )ignc pri-
mitive, mais dont t'accroissement dans la région antérieure est plus lent. Il resu)tc
<!e ce mode d'accroissement qu'a un moment donne, te mesodermc qui s'esl étendu
targement sur les cotes et en arrière, manque encore sur une aire assex targe, en
avant de t extrémité antérieure ou cëphatiquc de Pembryon.
Apres qu'cUe a donne naissance au feuiUct moyen, on peut distinguer dans ta
ligne primitive, trois parties une partie antérieure, une partie moyenne et une
partie postérieure (Hg. 839). Les rapports des feuillets ne sont pas les mêmes dans
ces trois parties.
Cette partie répond au canal neurentérique a ce niveau
ai. P<ï)'<t'e <ïK<e?'i;eM?'e.
l'ectoderme passe directement dans l'cntoderme, c'est un des points où se forme,
comme on Fa dit plus haut, de l'entodermc gastruiéen. Il y a donc en ce point con-
tinuité manifeste des feuillets interne et externe, c'est la seule particularité que
nous signalerons pour le moment.
b. P~e mo?/e~Kc. Cette région répond à la plus grande longueur de t.)
ligne primitive, dont elle occupe au moins les trois quarts, immédiatement ex
arrière du canal neurentériquc. A ce niveau les trois feuillets, ecto, méso et cnto-
derme sont confondus et il est impossible de fixer )eurs limites respectives, la ligne
primitiveest épaisse (fig. 839, 6).
c. /<te~os<e~eM?'e. En arrière la ligne primitive devient moins épaisse par
suite do l'absence du mésoderme sur une certaine étendue. On donne a cette parti)'
de la ligne primitive )e nom de MM?M&?'<?K<? <XMa/<? parce qu'elte sera employée plus
tard a. la formation de l'anus. La membrane ana)o est constituée par l'accolement<!e
A B C Fig.828.
Forma.t.ton du feuitte!. moyen chez Fa-mphioxus (d'tLpres HATscnECK, ~c/temf<<t<yiiC).
A, B, C, U'ois stades successifs du devetoppcmcnt. a, cc~oderfnc. &, mesodcrmc. c, cntodcrmc.
l, moetic 6pini6rc. ii, corde dorsate. :<, intestin. t. CiniM cn:)on<i<)uo 4', portion supérieure (prototcrtcb)'.ih.
<jc cette cavité; l", portion i!)fericurc (pefitortca)c) ()e la trente. S, ébauche des muscles.
t'ecLoderme c!. de t'entodcrme, ctte est Umtt.cc en arrière, u. droite et à gauche parh-
inésodermo divisé en deux tames, t'unc accotée à l'ectoderme, )'au(,t'oàt'ent.odenxc.
H est: très facile de se rendre compte que )c mesodermenait
par prolifération (!
nancs de la ligne primitive, mais lorsqu'on veut préciser [equet des deux fcuUk'
ectûdermc ou cntode)'me,joue le rote principa) dans sa production, on se hcurtf a
des difficultés considérables qui font que les cmbryofogistcs ne sont pas tous d'ac-
cord sue ce sujet. Nous exposerons tout d'abord la manière de voir adoptée par un
grand nombre d'auteurs, et d'après JaqucHc )c mesodcrmc na!t du fcuiUet into-tH'.
mais nefautpasscdissimutcrquc cette opinion., au lieu de s'appuyer sur di'-
données objectives, est surtout basée sur fa conviction que la marche du deve~o))-
pemcnt est cssentieHemcnt la même chez tous les vertèbres, et qu'eHe doit copier
ce qui se passe dans )e développement de t'amphioxus, si bien étudie par A. Kow.
LEWSKY et par nA'r.sofECK. Use. ttHHTWM cstactueHcment fc principa) défenseur <)<' g
cette théorie, que son t)'ait6 d'embryologiea rendue classique, f
Dans t'amphioxus, après que l'embryon a atteint )e stade gastruta, on voitnaitri'
sur les eûtes de ['cntoderme, à droite et a gauche de la ligne médiane, une série < "]
divcrticutcs creux produits par des évaginations de ce feuillet (ng. M8). Ces divcr-
ticules représentent la majeure partie des se~HeK<.s ou Mte~~o'es dont le corps des
vertébrés est formé, ils s'isotcnt bientôt de l'entoderme etconstituentaiorsde petits
sacs, sacs ca~oHM~MC-s (cœlome, dexo~o'~ creux), interposes entre ]efcuii)f;t externe
et le feuillet interne. Ces sacs s'accroissent, leur cavité grandit, ils s'étendent sur
ics côtés depuis le système nerveux, en haut, jusque vers la ligne médiane en bas.
Hs se divisent alors en deux moitiés superposées, l'une dorsale et l'autre ventrale
(fig. 8~8, C).La moitié supérieure ou dorsale forme ce que l'on appelle une proto-
vertèbre qui donnera plus tard les muscles du corps, la moitié inférieure reste
creuse et présente à étudier deux feuillets l'un externe appiiqué en dedans de
t'ectodcrme et que l'on peut appeler lame /<~?-o-cM/o;Mt'e ou somatique (':M;x, corps)
et l'autre interne accoté à t'entodcrmc et qui constitue la lame ~o-M/cs/M~~ ou
.sp~Mc/MM~MC (c~xY~o' viscère). La cavité comprise entre les deux tames libro-
intestinfLte et fibro-cutanéc, et qui résulte du développementde la cavité des sacs
ccetomiqucs, n'est pas autre chose que la cavité péritonéate. La paroi des sacs cce-
lomiques fournit donc chez l'amphioxus les protovertcbrcs et les lames fibro-intcs-
tinale et fibro-cutanéc, c'est-à-ffirc le mésoderme qui dérive par conséquent de
deux diverticules pairs de t'entodcrmc.
Le feuillet moyen apparaît chez les animaux supérieurs, comme deux expansions
itérâtes de la ligne primitive (ïïg. 8:29). !) n'est pas difficile de comprendre com-
ment ces expansions peuvent tirer
teur origine d'un processus scm-
btahtcà.cctuiquiaproduittes.sncs
cœtomiques. Imaginons, en effet.
que le feuillet moyen naisse comme
chez t'amphioxus par deux diverti
cules cntodermiques. Ces diverti-
cules se formant chez les vertehre-
supérieurs' au niveau de la ligne
primitive, on aurait la figure 827,C,
dans laquelle les sacs cœtomiqucs
sont représentés par des masses cet-
tutaires creusées d'une cavité très
étroite, réduite à une sorte de fente.
Supposons nulle la cavité des sacs cœtonuques, le teuutet moyen se présentera
alors sous la forme de deux amas ccffufaires massifs, t'attaches aux nancs de ta
ligne primitive, et qui par leur accroissementpropre, s'insinueront entre les deux
feuillets primitifs, sous la forme de lames, ce qui est d'aiHeurs !a disposition rectte
comme le montre la figure 82!). On voit donc qu'il est facile de passer des cas ou
le mésoderme nait des sacs ca-fomiques, a ceux dans tcsqucfs il provient des flancs
de la ligne primitive, et le raisonnement suivi pour opérer ce rapprochement est
facile à justifier en effet, effacer peu à peu la cavité des sacs cœtomiqucs revient
simplement à dire que le mésoderme, qui nait chez l'amphioxus sons la forme de
divert'cutes creux, apparait chez les amniotes sous la forme de bourgeons pleins.
On sait que dans nombre de cas les ébauches d'un même organe peuvent être,
chez difTerents animaux, des invaginations creuses ou des bourgeons pleins, et
que cette différence de structure n'a jamais été un obstacle sérieux a la compa-
raison et à l'homologation entre eux des organes qui la présentent. H en est de
même ici. On peut donc comparer t'ébauche massive du mesodermc des amniotes
aux diverticules cœfomiques du fcuiffct interne, et dire que le feuillet moyen est
produit,, chez tous les vertébrés, par des bourgeons pleins ou creux de l'cntoderme.
)i est juste d'ajouter que )ÏKHTW[<, a décrit cl'ex le triton des dispositions intermé-
diaires entre celles de l'amphioxus et ccUes des vertèbres supérieurs, de sorte
que la comparaison entre les termes extrêmes de ta série do ces animaux est plu-
soHde et moins artificielle qu'elle pourrait )c paraitre.d'après notre description.
L'origine cntodermiqnedu feuillet moyen n'est pas acceptée par tous tes auteurs.
KÔLHKEH soutient que le mësodcrmc est engendre au niveau de la ligne primitive
par prolifération de t'cctoderme. Bo'<\)!ï et admettent aussi !a participatiui)
KurnEr.
deccfcuiHetala Formation du mësodermo. H est incontestable qu'une grande
part du mësoderme nait par prolifération des cellules superucicDcsde la ligne pri-
mitive (fig. 829) que l'on pourrait regarder comme cctodermiques, mais les parti-
sans de,)'origine cntodcrmiqnc du feuillet moyen répondent que la !ignc primitive
est un point de passage entre l'eetoderme et l'cntodormc, une zone neutre, et qm'
ces cellules superficielles n'appartiennent pas, a proprement parler, a t'cctodern)"
(«ALFOUK, MATtt. DuVA).).
H faut noter aussi que certaines parties du mësodcrmc ne naissent pas de h
iig'ne primitive, et apparaissentassez loin de cette dernière. ENcs proviennent (h'
)'entoderme. En effet, au début, chez le poulet, le fcui!!ct interne est représenh''
par une masse de ccl!utes non disposées en un feuiUct (c)!~oc/o'?He p?'~H!)
(Hg. 8~2), et qui se séparent pius tard par une sorte de clivage ou de dë!amh):t-
lion en deux portions, l'une supérieure qui fournit les ëtëments mësodcrmiq~
'dont ilvient d'être question, l'autre inférieure qui donne t'cntodcrmc définitif.f,
Le rù)e et l'importance de ces parties mésodermiques nées par dclamination (le
l'ontodcrmc primitif sont encore m:d connus pcut-ctrc se cunfondcnt-c))espinson
moins avec une partie du mësonchymc primaire (\'oy. ci-dessous), peut-être au-i
formcnt-eHes une grande partie du mësoderme dont nous avonsattribuëpjnsh.int
l'origine aux sacs cœiomiqucs.
Enfin, Kfj~x~ximm. refuse au feniitct moyen !a valeur d'un vëritatdcfcuijictbi.i--
todcrmique comparable a l'cctodcrmc et a l'cntodcrmc, et le regarde simpicme~
comme résultant de la fusion très prononcée surfont chex les animaux supé-
rieurs d'un certain nombre d'ébauches organiques venues de J'cctodcrmc ou
t'cntodermo. Ainsi, )c système musculaire qui répond a une grande partie du
mësoderme des auteurs, dérive, pour KLK)XKXi!)!)u;, de t'cctodcrmc, ainsi qu'il )')
montré pour IcsAnnélidcs, et comme semblent le prouver )es données de Kôn-nti:
rapportées plus haut. On verra, cncft'ct.quc les muscles naissent de cette partie
du mésoderme qui tire son origine des ccHulcs superficicHes de la ligne primitive
or, l'on est parfaitement en droit de considérer cette partie de la ligne primuiv''
comme ectodermique, car ctfe donnera )c système nerveux (voir plus loin).
On peut résumer de la manière suivante les vues principales émises par tc-
autcurs sur l'origine et sur la nature du feuillet moyen
t" Le feuillet moyen dérive de l'entodcrme, soit par l'intermédiaire des sacs
iomiques, soit par délaminatiou de l'cntodcrmc primitif (Hu-rotn!, i)ÀTSC)n:f:K-
<
Osc. j[Hin'u' MAt)i. DuvAL, etc., etc.):
2° Le feuitlet moyen dérive en grande partie de rcctodermc (KonjK)'~)
S° Le feuillet moyen n'est pas un fcuii)ct véritable, comparable aux deux autres
feuillets, l'cctodormcctt'cntodcrme, maisilesHc résultat de la fusion d'une série
d'ébauches venues des doux autres feuillets (K).R[xnx)!Hnn). H)s le premier (1868) lit
remarquer que te feuillet moyen n'est pas un et homogène, on trouvera ci-dessous.
dans la théorie du mesenchymeet dans celle du parablasto, quelques détails a ce sujet.
Théorie du mésenchyme. Les ccUufos qui constit.uent paroi dos s.K/s c.cfomiquos sont
.reposées en rangées continues, à )a manière des cellules epithetiatf's.Les frères I[EnT\v)(. donnent
ienoj)tde)n(;so(fernioproprenH!ntditoude)HMO&/fM/eù.)aportiondufeuii)e).)noyenquipos-
sede cette structure cpithetiak. et. i)s réservent, tenon] ()cM!Mc~c/M<tune portion du nteftfc
)cui)[ct, qui est. constit.uee pin' de;; ceintes eto'decs ne se disposant jamais en un epithetiutn.
<:hcx certains animaux, la distinction entre le mesenchymc et le mesohfaste est facile a faire.
.linsi chez les ccf~inoderntcs, pondant que in {;!Lstru)a se forme, on voit n:n't~'sur certains points
des feuiUets primordiaux, et notaimnen). an niveau du btastopore, des ce!iuies qui se d(''tachent
);))<'auneetiso)e))fC))t<)cJcur point <)'<)riginc. et, sous f.t. forme d'efonentsrarnities et efoifes.se
r~'pandent (tans la cavité de sogn~ont~tion qui n'a pas été otditereecntieretnen)par la fortnatiot!
de t'archenteron. L'onscud))e de ces cellules etoitees constitue le m~p/;e/t'/me /);t<)n;')v, ainsi
nomme pin-ce qu'i) existe des )e deiiut du devetoppement, et pour Je distinguer du mesenchymc
qui na!tptus tard par un procède analogue du mesnbtasteepitheHa). Ce dernier mesencttyme
f.divc!ncnt.for<nu reçoit !c non) do WM'etx'/t~/Me ~cco;M/««'e.
Dans i'cnduyun des anmiotcs. le fncsodo'mc mjtotong dc):l fi~op jx'iotitit'e rcpuof) ;U) tt)r.,«-
d~'rtnc cpit.c)itL) ou n)cso)d;istc. Lo nu''s~'m:hyn)~ pritn~irM csL reprcscn~; p:n' dcs <'ct)u)';s qui
naissent i't )tt.j)ct'ip)to'ic du bf;tst')')crntcdttns fc ~ourroief c))<o')~rn«)-vitci(in(L'sK')w). t'L s'insinuent
i'ntrH ce det'nicr et i'cc~odc)'n)e,puisseconfondent tt.vcc Je ))or<)pMriph(''ri<jue du tn~sodft'n~pithe-
)i<i) iu'ri\c jusqu'à iour ni\'Ct),u. Nous vet'i'oos plus ta['<[ commenL U!Ht ic mcsouchyxx' spcondait')'.
t'uur OAC. et n. JtE))T~'<G tes diO'o'onccs qui existent cotre )c ««'sottiftst~oth' fu<'s<'n<'hvnh' sont
'cnLicncs.En cn't't,)cinL'sohiMtccs(, un rcuith'piU~)i<~) qui cn~ndrcru.ptusbn'd te
ji'vr(C!nouf upiU!c)iut'fu MM)ou)c.Icj)iU)~tiun)des no!nhrcuscss):m'~cs qui n.tissenLdcf'cdooio
~iandes i;cuiti),ies, m'iniLit'es, c!_c.), pn nn''me toops que h'sn)usc)cs dit.s<~)i).i~ii<iu.\voit'pfus tuitt).
.\u con)r:n)'c, le mosonehyme est un tissu ionnc de ~'c)lu)<'set'jii(jes p)<jn~:t''cs:LU s''in<)'un<
-u))S[anccfondtLn)cnttiton]<))h!et !).nujrp)H!.tf~))!<ndi'c''acxctusiv('n~'ntf<'s tissus de su))stun'
rnnjuuctivc et )c silug en nh''n)C toups que les vaisseaux qui )o t'fntGt'tm'nL
La. distinction taitc par )cs )tf:i~T\\it. <'s) trcs justifiée en tant qu'cnc sépare d''s t-itauciu- dis-
tinctes (ébauche va.scuio-coojmjcjivc et <-j)iNtc)iu)t~ periton~a) par ex~ufph') <;uc )'nn avait jusqu'a-
h)rs plus uu moins confondues dans un ntt'me feuiOct. mais e)tc paratt utoios bonne si l'on ne
<'onsidcre que sa vatcur histutosiquc. car il est évident que certaines parties qui auront, a
un )UOf))Cnt()'j)]t)e, une structure epithetiafo. pouvont av~ir. au début, un aspect mes(.'«c!tyfttatt-u\.
<ounnece)a arrive, par oxempie, pour )o mesobiastc desamuiotes qui est constitue au début par
deseenufesetoifecs. ~t.
ftepius. te inesenchyme ne peut. pa,s être considère cofnm-'un.j unité j)torp))n)o~iqu< cari)il
provient do sources diverses ainsi -tuu.4 Pt.ATT a montre reeenxneut(tS'H) que le <nesenchy<n<-
< cphittiqu'' uu neeturus tantphiuien; naft en partie de fectoderme de ta tête.
La notion du mesenchyme n'est donc pas a t'abri de la critique, néanmoins comme cUe est
Ues commode au point de vue de t'enseignement on peut )a conserver, et distinguer dans te
)''uinct t))«ven deux parties priucipafes, l'une epithe)ia)e (mesob)aste), t'aufre non epithefiate
mescncitytne). Conunc te terme mesob)astc est emptoye par les embryotogistes anglais pour
designer le feuU)et moyen tout entier, il est bon de te re'nptacer par cctui de MtMo/Af~'HM! qua
p)<)pOSeSEt)G\V)CKMt.\OT.
Théorie du parablaste. Dans son .~ran<t ouvrage sur te développement du ])ou)ct, Hfs, t86S.
distingua <)aus le germe deux parties principales, t'fo'c/tt&~A'/c et ic /M)Y<MfM/< L'archiMastc. ou
~erme ptincipa). <-urrespond<iit ;t tout le hfastoduntM te) qu'i) a été décrit na~e 98<i, tneins ie
hourretct entodertuo-vitettin, c'est-à-dire à t'ectoderme, à la ti~ne prnnitivc et à )a. partie ccn-
hate de t'entodermo t'ormeede ceUutcs p)ates. )t fournissait a i'cmbryon t'ensembte des tissus
nerveux, tes musctes stries et Jisses. tes veritabjes epithehutns et le tissu g)andu)aire. Le para-
tdasteou ~erme accessoire repondait au hourrctet entodermo-vitcUin, il donnait te mesenchyme
''t te san};. Le paraidaste était ahsofuutont distinct de t'archinfaste. en ce sens qu'i) provenatt
p)us ou moins directement des gtohutos bfancs de la mère, émigrés dans )'«'uf pendant te séjour
de ce dernier dans t'ovatre, et. t'embryon venait ainsi de deux sources diverses. Actuenemen)
..<t sait que )es cctfutcs du para)j)aste ne sont que des ce))u)es de segmentation
modifiées par ta
présence du vite)!us nutritif (p. 980), et il ne reste de t'aneienne conception de Hts que la
distinction très reeHo entre la partie centra)e du feuittet moyen qui nait au niveau de la tigne
j'iimitive et répond au tfiesothetium, et sa partie périphérique qui t'aft au niveau du parahiastf
t conprend )e mesencimne et tes germes vascut-tircs. Ou a fait rentrer dans cette dernière
partie uneseneftyme; tes musctes tisses que )t)S rattachait à i archibfaste.
6" Les feuillets germinatifs Les trois feuillets d'où dérivent tous les organe;-
s.jnt désormais formes. U importe de bien préciser la notion de ce qu'i) faut
''ntendre par le terme de feuiHet, et de fixer !a vatcur morpitoiogique des feuiHcts
"ux-mcmcs. Les feuillets sont des iamcs ceHutaires desqueifes naissent certains
<i)'gancs~ toujours ics mêmes pour un même feuifict donné dans tous les types
't'animaux; ainsi le système nerveux nait toujours et partout de J'ectodcrmc. H ne
faudrait pas croire toutefois que les feuillets soient des organes histo)ogiques pri-
mordiaux, donnant naissance chacun à des types cellulaires bien déterminés et
spécifiquement distincts, bien loin de là, car les mêmes éléments histologiques
peuvent provenir aussi bien de l'un que de l'autre des feuillets, les muscles lisses
naissent de l'ectoderme (muscles des glandes sudoripares) ou du mésoderine (mus-
culature de l'intestin), le mésenchyme vient, comme on l'a vu, a la fois de l'ento-
derme et de l'ectoderme, etc., etc.
La valeur morphologique des feuillets a été indiquée pour la première fois
parHuxfjn', lorsqu'il compara l'ectoderme et Fentoderme aux deux couches cellu-
laires qui constituent le corps des coelentérés inférieurs. L'ectoderme et Fento-
derme d'une gastrula répondent donc respectivement à ia paroi du corps et à ia
paroi digestive des premières formes animales, et comme ces deux couches
suffisent à elles seules pour constituer un animal (hydre d'eau douce), on peut
les considérer comme les éléments primordiaux, à la fois nécessaires et suffisants
pour former l'organisme des métazoaires. Mais bientôt des systèmes organiques
qui étaient confondus dans un même feuillet se séparent les uns des autres, ainsi
le système musculaire primitivement formé par les prolongements contractiles de
cellules cctodermiques se sépare de l'ectoderme, d'autres appareils font de
même dès lors, chez les animaux supérieurs, Feetoderme et l'entoderme repré-
sentent les parois primitives du corps des formes initiâtes, moins certaines parties
qui, nées de ces parois, s'en sont séparées et constituent les éléments d'un troisième
feuillet interposé aux deux précédents. Ces considérations nous éclairent sur la
position du feuiUet moyen vis-à-vis,des deux autres feuillets. Comme on vient de
le voir, le feuillet moyen apparaît tardivement, il ne peut donc sortir que de l'un
ou de l'autre des deux feuillets préexistants. Pour la plupart des auteurs, il vient
de Fentoderme, et se divise de bonne heure en deux parties, le mésothélium et le
mésenchyme, mais cette division précoce mise à part, il est assez communément,
regardé comme un et homogène, et comme équivalent aux deux feuillets primor-
diaux, l'ectoderme et l'entoderme. C'est là l'opinion classique que nous adopterons,
au moins dans ta division de notre texte, pour rester fidèle a Fesprit de ce livre,
essentiellement classique lui-même, mais il ne faut pas se dissimuler que l'on peut.
envisager le feuillet moyen d'une tout autre façon, comme le montre l'exemple
suivant nous avons vu plus haut que Fépithélium de la protovertèbre et Fépi-
thélium péritonéa), ne sont que deux parties d'un même sac cœlomique, et que, par
conséquent, l'ébauche du système musculaire et celle de Fépithélium des séreuses
ne sont que deux parties d'un même tout. Bien que classique, cette donnée n'est.
pourtant pas absolument établie, et si l'on tient compte des vues soutenues par
KLEiKËKtiEnti dans son 0)'Ke des ~t~MëMes, il est bien plus naturel de penser
que ces deux ébauches sont distinctes et ne viennent pas d'un même feuillet,
l'ébauche musculaire devant être rattachée à l'ectoderme, l'autre à l'entoderme. S'il
en est ainsi, le mésodcrmc n'est plus un tout homogène, mais bien un ensemble
formé par la réunion d'une série d'ébauches organiques distinctes. Dès lors te
terme de feuiUet moyen n'est, suivant le mot très heureux de BoNNE'r, qu'une
expression topographique.
Coupe du blastoderme d'un œuf doia.pine,do <00 heures, dans la région de l'aire embryonnaire:
sta.dedidormiquopnmitii(Gr.l20/t),d'a,pt'e;.TOt'RNEUX.
t, couette d'aUjuminc condensée; la zone peUucidc adispm'u. conchc cellulaire supcrficielle (couche cfnc!opt!a)tiL').
3,amasvitci)ni<La)6(couchcccUu)ah'cproioudc).
//cns~ii) au niveau duquel existe souvent un canal neurentérique (fig. 83i, 4). Utn;
coupe de l'aire embryonnaire au début de son apparition montre que les cellules y
sont disposées sur trois couches: 1° une couche externe de cellules plates provenant
de la transformation par étirement et aplatissement des cellules de la couche enve-
loppante, c'est la coMC/ie )'ecoMM'a~<c de RAUBEn; 2" une couche moyenne de cel-
lules prismatiques, nées par différenciation de certaines cellules de l'amas résiduel
3° une couche de cellules plates provenant comme les précédentes des cellules sr.i-
f ~t
Fig.8S3.
Coupe du bta.st.cdcrmo d'un œuf do lapine de H6 heures, da.ns la région de )'a.ire e)nbryonn<m'f
s~do (.nderutiquo primitif (Gr. ')20/t), d'après TouHNEux.
t, couc!icd't)bumine. couche cellulaire superficicXc(couche de Raubor). 3, couche ifitcfmMiaife
(btastopftoro) 4, couchecellulaire profonde ~ecitho))hore).
Coupe du bfiistodcrmo d'un ceuf de lapine de HO heures, dans la région d~' )'.ure embryonnaire;
st.ilde didermiqueseconda.h'o (Gr. t20d), d'âpres To~ttxm'x.
t, t'rochorion. cctodcrmc (btastophorc). cn[odcrn)C (t'ctth<')'horc).
à l'œufde poule au stade décrit p'us haut (p. 985). Il suffirai), en ctïct de remplirl'
de vitellus nutritif la cavité de t~Yésicutebtastodcrmiquc d'un mamnufcre pour
obtenir une disposition exactement semblable à celle de l'œuf des oiseaux. La
vésicule blastodermique est donc parfaitement comparable à œuf des oiseaux,
l'absence du vitettus nutritif qui la distingue seule de ce dernier peut s'expliquer
par la présence du placenta, qui, fournissant aux besoins de nutrition de l'embryon
au fur et a mesure qu'ils se produisent, rend inutile l'accumulation dans t'œuf de
matériaux nutritifs, tandis que leur présence est nécessaire dans !'œuf d'oiseau.
n est a noter que la couche externe de la vésicule blastodermique, au niveau de
l'embryon, ne fournit pas l'cctodcrmc de l'animai. EHc forme simplement un ccto-
derme provisoire (couche de ~~M&e?') (fig. 833, C), qui tombe et est rcmptace par
un ectoderme définitif fourni par l'amas résiduel qui renferme par conséquent les
éléments de tous les feuillets de l'embryon. Si l'on réfléchit, que la majeure partie
de l'embryon provient de l'amas résiduel, et en particuner de sa couche externe
(assise moyenne du germe tridcrmique), qui d'après VAX BËXEm;x fournit non seu-
tementt'ectodermcde l'embryon, mais encore l'archentéron, la p)aque chordatc
(ébauche de la corde) et tout le mésoblaste, on comprend qu'il est assez difficile
d'homologuer les couches de la vésicule blastodermique aux feuillels classiques
tels qu'on les connait chez l'amphioxus, et on s'explique que VA\ HEXEnEx ait
nommé t'assise moyenne du germe tridermique le Mas/ojo/<o)'e (~xi- embryon,
oopf~, qui porte), puisque c'est ctte qui produit en définitive t'embryon, et ait
réservé le nom de lëcithophore à la couche la plus interne pour la distinguer de
l'entoderme définitif.
Toutefois M~THrAS DuvAL, '1899, n'admet pas une opposition aussi tranchée entre
ta couche de Rauber et l'assise moyenne, et il les regarde comme faisant partie
toutes d'eux d'une seule et même formation, l'ectoderme primitif. Ayant observé
que chez le Murin (cheiroptère) ectoderme de l'aire embryonnaire s'épaissit
beaucoup puisse creuse, par dissociation de ses cellules, d'une cavité d'abord irré-
gulière, qui se régutarise, grandit et devient la cavité amniotique, il pense que, chez
le lapin, la couche de Hauber pourrait bien représenter le couvercle de cette cavité
amniotique et qu'elle ne serait par conséquent qu'une partie de l'ectoderme pri-
mitif qui comprendrait en même temps qu'elle l'assise moyenne du germe trider-
mique. Dès lors la couche enveloppante de la vésicule blastodermiquc répondrait
hienàl'ectodermc, les sphères granu)euses à l'entoderme et )a gastrula décrite par
Eo. VANRENEMNen t87S (métagastru)a) répond rait véritablement à la forme gastru-
IcennegcnéraLls.
ARTICLE H
DEVELOPPEMENT DU CORPS DE L'EMBRYON ET DE SES ANNEXES
Chez les mammifères comme chez les oiseaux, les feui))ets forment une grande
vësicute~ uestCM~e 6~6:s<oc<e~)K'~Me~ remplie par le jaune(oiseaux), ou par un liquide
qui en tient la place (mammifères). Une région très limitée de cette vésicule est
employée a la formation du corps de l'embryon, on la désigne sous te nom d'aM'e
e?M~?'?/o)MKm'c.Le reste de la vésicule btastodermiquc (sM'e e.r~'s-e~yoKMaM'e)
fournit les t:MKe.ces de l'embryon. Nous étudierons dans ce chapitre: d''ta forma-
tion du corps; 2° les annexes de l'embryon.
§1.–FORMATION OU COUPS
FiT.SSti )t
Coupe t.t'MtSvci's~to d'un en))))yon <te pout~t (.sc/)c')))H~<t').
Ectoderme (f)) !)').– ))<5(~iern)(! (cM ;o!!< Kntudcnm-fcM A/fn).
).o'<u!~ire.)!<:<)ot'5K)c.avcc:Mt)t~recc~H)crmi~u<'ctt--K)'rGm!)u)).tirp.–S.<;nr'te
~CMnic. 0. jamc ))roto'f)'K''))ra!< 7, lame mo\M)ue. S. t.-nnc soma)!~u< !amc*p!aHrh!)i.~u'. tO.fatih''
~jeure-p&'itonfate. t),s«nmtf)p~U)'c. !2, s)~aneht)op!nn< vaissfam. tt.houncM F!!)..J<-rmo-tih')hn.
a angle aigu, l'un externe mince se continue avec cctodermc gênera), c est )c
feui!)et ectodermique, )'autre interne épais cstic fcuillet mcduHaire (voy. (ig. 836,4
Ces lames s accroissent en s'avançant, t'une vers autre sur la tigne médiane, de
manière a fermer en dessus la gouttière qu'elles circonscrivent torsqueUes sont
arrivées au contact, leurs feuillets de même nom s unisson) entre eux, ies feuillets
externes se fusionnent et recouvrent d une lame continue tes feuillets meduHaircs
<)ui se sont soudés entre eux de tcnr côteet forment uu tube c)os qui se détache bien-
tôt entièrement de l'ectoderme et se place au-dessous dctui (voy. )ig. 874, p. 1061).
)~a fermeture de la gouttière meduHaire commence au niveau de la région cervi-
cale, clic se poursuit ensuite a partir de ce point tant en avant qu en arrière. Tou-
tefois le tubemëduHairc reste pendant quoique iempsouvert a ses deux extrémités.
L ouverture antérieure (MCMropo?'eaM<e~e!<)repond a un orifice permanent citez
iamphioxus, et qui fait communiquer lc cana) meduHaireavec t extérieur; cite se
ferme bientôt chez tes mammifères. L ouverture postérieure (He!«'c/)<e~os~c-
)'MM?') répond aia partie externe du canal ncurcnterique (voy. p. 987), elle se ferme
un peu plus tard que la précédente.
Ija portion antérieure du tube meduttairc se)argit au niveau de trois point-
placés les uns derrière les autres et sépares par des régions restées étroites, cons-
tituant autant d'ëtrangtemonts (ng. 837). Ces ëtargisscmcnts forment 1° la vésicule
c'ë?'e<o'c/e <Mt<ë?'eMre 2° la vésicule cë~'ë~ra/e H:oye~iHe 3° la vésicule cë?'ë<')'(t/e
~os<ë?'MM)'e. Ces trois vésicules ont encore reçu les noms de 1° cerueNM antérieur
oujo~'oseHcep/ta/e; 2" ee?'ueaM moyen ou Htë~e~cëja/ta/f; 3° ce~'eaM joos/ët't'eK?' ou
~'Aom&eHcë~/M~e ainsi nommé a cause de la forme tosangique du ventricule qui lui
correspond chez l'adulte (4" ventricutc).
La portion postérieure encore ouverte de la gouttière meduHaire dessine, autour
de la ligne primitive qu'elle embrasse, une iigurc ova)airc aHongëeque )on appettc
tcsHHM~'AoMt&oMa~(fig. 837,7)bienqu'ct[e nait rien a faire avec la ditatation
connue sous ce nom et que l'on trouve au niveau de la moelle lombaire chez
l'aduitc.
Autour de la gouttière médullaire le mésoderme subit un épaississement assez
marqué qui se traduit, sur les embryons vus par transparence par une zone foncée
circonscrivant la gouttière c'est la 20Me )'acA~eMMe(voy. fig. 838), d'où naîtront
a
FiS.M?.
!~nbryondopou)et.()e36hcures,Yudoi'Me.
t, v~sicutes c<Mbr:Ucs. 3.'tube mct!u!)f)irc. 3, protovcrt&brc.
cœur.
9,i!o!.dcWoin'7,sinusrhomboïda).–8,)igncprimuivc.
–4, S, sinus terniuMt
plus tard diverses parties du rachis. En dehors d'elle s'en trouve une autre moins
marquée, et qui correspond aux flancs de l'animal, c'est laxoHe p~'t'e/a~e. Sur h'
coupes transversales, ces zones répondent a des épaississements bien distincts du
feuillet moyen. On voit en efTet(f)g. 836) de chaque côté de la gouttière médut-
laire la zone rachidienne marquée parl'epaississement du mesoderme qui a reçu
Ienomdo~M?K'p?'o<OMe/'<ë~'6~e, tandis que les lames ~/e?'a~s représentent la
zone pariétale. Entre la lame protovertéhrale et la lame latérale, d'un même cûM,
existe une bande étroite de mésodermedésignée par KôLLiKER sous le nom de ~~M
)Moye?!He, et qui joue, comme on le verra plus tard, un grand rôle dans le déve-
loppement de l'appareil excréteur.
Les lames )atératcs vont en s'amincissant graduellement vers la périphérie, de
telle sorte qu'il n'existe pas d'abord de limite bien nette entre ce qui sera employé
à la formation du corps de l'embryon, et les parties extra-embryonnaires, mais
plus tard il apparait sur les bords de l'aire pariétale un léger sillon, los!~o?~mar-
~ms~ (fig. 87S/13), qui se creusant de plus en plus, circonscrit nettement l'embryon.
De très bonne heure, au sein du mésoderme de la lame protovertébrale, se dine-
rencient de petites masses cubiques paires, lcs~'o<oMe~e&res. La première paire
deprotovortèbrcsnait un peu en avant de l'extrémité antérieure de la ligne primi-
tive. Il s'en forme ensuite d'autres en avant et en arrière d'elle, de sorte que la
zone rachidienne est bientôt constituée dans sa partie moyenne par une certaine
quantité de segments cubiques, tandis que ses extrémités restent encore indivises
(fig. 837). Les segments protovertébraux répondent aux unités morphologiques
ou métamères dont le corps est formé, ils reçoivent souvent a cause de cela de
de nom soMH<es (sMp.x, corps).
Un phénomène important intervient ensuite, c'est le clivage du mesoderme. Les
lames latérales forméesjusqu'alors de plusieurs strates de cellules disposées en une
seule masse compacte se divisent par un plan parallèle a la surface de l'embryon
en deux lames distinctes dont l'une, la lame /o-CM<f<Kee ou soHta/~Me, s'accole
à l'ectoderme pour former avec lui la paroi primitive du corps ou so)Ma/o-p/eK?'e
(oM~-<x, corps, et T~upx, flanc), tandis que l'autre, la lame /~?'o-!M<es<H<~eou
sp~McAK~Me, s'accole à l'entoderme en formant la sjo~HC/tMOp/eM)'eou paroi pri-
mitive du tube intestinal.
La fente comprise entre ces deux lames est la grande cavité ~e?o'o-pe)'~OHC<~e
ou CCB~OMK*. Le cœlome n'apparaît pas d'un seul coup sur toute l'étendue des lames
latérales, il ne se forme pas non plus d'une manière graduelle a partir d un point,
mais il résulte de la fusion d'une série de petites cavités nssuratcs qui naissent
indépendamment les unes des autres au sein du feuillet moyen. La formation du
cœlome ne se limite pas à l'étendue du corps de l'embryon, mais se prolonge au
sein du mésoderme de l'aire extra-embryonnaire, de sorte que la cavité pleuro-
péritonéale se poursuit bien au delà du corps, formant ce que l'on appelle le cœlome
externe.
En se fondant sur l'embryologie des vertébrés inférieurs on a établi un schéma
de la disposition du feuillet moyen et du cœlome, qui est considéré par certains
Fig.838.
Segments d'un vot'Lcbrf type, dans la tJiHûnc des sacs CM']ojni([ucs (se/tE'MM/tf/Mc).
t,sacc<ï:lottuquccotnmcnf;~nL:'tsed)Yisc''cn:3,e}nmet'o(n)yo)ome~3,m6soni<')'c(ti6ph)'o~nFï)c).–4,)]yt'on].t'f'p
(c'.ctoto'ttc). ti, myoLnmc, et 0. n~chrotome, devenus htdpj)cnda))ts tu)) de J'anU'c. 7, c~ctomc. 8, ))m'ois adj.t-
codcs dû deux cœto~outcs, on voie de disj~riUon. 9, segment, Ct~)hali<juc. [0, fente t)t'a)ichi<dc. 1), bt'anchto-
mere. i2, stomodœum. )3, œiL
parce que leurs parois au contact se soudent et disparaissent (fig. 838, 8), et. les
cavités de ces différents sacs se fusionnent en une seule, le coetome ou cavité
pteuropëritonëatc.
L'embryon n'est au début, qu'un épaississement local des feuillets. La partie
antérieure se détache plus nettement de la surface genératc de t'a'uf a cause (le la
saillie que forment à ce niveau les vésicules cérébrales. L'ectoderme de t'embryon.
soulevé par elles, s'inftéchit brusquement au niveau du bord antérieur de la lire-
mière vésicule pour redevenir ensuite horizontal et se continuer avec t'ectodermc
extra-embryonnaire. La tête do l'embryon, qui commence a s'indiquer au niveau
des renftcmcnts antérieurs du tube méduttairc, forme ainsi un relèvement brusque
de la surface des feuillets, et dont le bord antérieur surmonte a pic l'ectoderme
extra-embryonnaire. Au niveau de t'cxtrémité postérieure du corps, le relief de
l'embryon est bien moins marqué, et le profil du dos s'abaisse peu a peu et régu-
librement sur la surface généraiedc t'œuf. L'cntoderme est plan partout et ne
présente au niveau du corps qu'une légère inflexion formant une gouttière
ouverte en dessous.. ta ~OM«t'ë;'e M<es<~M~ première ébauche de l'intestin futur
et que t'on peut voir dans un embryon plus âgé que celui dont nous partons pré-
sentement (fig. 843, A, 7). Ace stade du développement, l'embryon est largement
ouvert en dessous et etaté a plat. )t n'a ni paroi ventrale, ni aucun des organes
situés plus tard au-devant de la corde dorsale, c'est un animal réduit a son rachis.
Une grande partie de ce rachis est formée par la portion de la ligne primitive
comprise entre les replis médullaires; nous allons étudier maintenant ie rôle que
joue cette ligne dans la constitution du corps.
2°Rôle de la ligne primitive. Les anciens auteurs, confondant la ligne pri-
mitive avec la gouttière médullaire, ne lui attribuaient naturcXement
aucun rôle
particulMr. Duxsv, le premier, apprit il distinguer ces deux
organes l'un de
f'autre. Il montra que la gouttière meduHaire se développe en avant de la ligne
primitive, et, poussant les choses a l'extrême, il admit que t'cmbryon forme tout
se
entier au-devant de cette dernière, qui ne prendrait aucune part a constitution.
sa
Cependant Mfs, \VALDEYiS(!, KoLUKtsp, tout en reconnaissant qu'une partie de l'em-
bryon naît en avant de la ligne primitive, attribuaient a cette dernière la forma-
tion d'une grande partie du tronc, lorsque parut le traite de J).u.t-m;)<. Cet auteur
Recul de la ligne pfimitivn, coupes )on.ij:ihu!ina)cs A, premier st:n)c: )!. st't-ttnd st.ad'' t«;)~<f<yM<').
Le pointHM rose représente la projection sur la ligne mMiane (par taqueHc passent tes coupes; des parties
tnesodcrntifjucs qui cxiste))t de chaque cote de cette H~ne.
), gouttière tneduUairc. 9, protovcrt~brcs. 3, cntodcrtne digestif. 4. corde dorsafe. t, canal ncurc't-
t''n')uc. C, tignc primiU~c (partie tncm'nnc~. 7. tncmht'aticattatc partie postérieure d'' la ti~nc pritnitive'.
cseiome.
voyant avant tout, dans la ligne primitive, le btastoporndc ta gastmta, lui refusa
de nouveau une part dans la constitution du corps de t'onbt'yon qui, pour lui,
se développait exclusivement en avant de la ligne primitive et sans son con-
cours.
Actucttcnu'nt, on est revenu a une notion plus exacte de la vatcur cmhryo-
génique de la ligne primitive, et t'ou sait qu'ctte forme une grande partie du
rachis. Deux choses le prouvent: t" le fait qu'ettc est en grande partie englobée
dans les replis meduttaires: 2" le mouvement de recul qu'elle subit au fur et à
mesure du développement. Le premier fait est très probant, il est ctair que tout
ce qui est compris entre les replis médullaires est employé à la formation du sys-
tème nerveux central. Le moMueM!eH< </e t'eeM~ de la ligne p~Mt7!ueest aussi
très significatif. Beaucoup d'auteurs en ont parte on peut avec Ost;. HEtnwtn le
décrire de la manière suivante « la ligne primitive se trouve, suivant le dévctop-
est
de la tête (cerveau antérieur) ot un uomhre iudetcrmin.e des segments qui suivent cette portion,
se forment en avant de la ligne primitive.
Théorie de la concrescence. S'appuyant sur ce fait que ta ligne primitive doune naissance
u. une grande partie du corps, et formée de deux moitiés d'abord séparées qui
se réunissent ensuite sur la ligne médiane (voy. p. 987), Ose. HEXTwu: considère la formation
du corps comme le résultat d'un phénomène de co):c)'c.<ce~M. Il veut dire par lit que chacune
des moitiés droite et gauche du corps se forme indépendamment de sa congénère sur ta )evre
correspondante du biastopore allongé que représente ta tigno primitive, puis se soude a l'autre
moitié en même temps que le blastoporc se ferme. D'habitude la soudure du blastopore précède
de beaucoup l'apparition des organes et est achevée avant qu'aucune trace d'organes (protover-
tebros, moelle) soit visible. Mais il peut arriver qu'elle ne s'effectue pas, et l'animal est ators
forme de doux moitiés séparées l'une de l'autre par une fente longitudinale s'étendant sur une
longueur du corps plus ou moins considérable, monstruosité assez frequeute chez tes embryons
des poissons osseux.
Le théorie de ta. concrosconco acte t'ormutce pour ta. première fois par )hs dafis ~osrec)<erc)~'s
sur le devetoppoment, des te)eosteons.E)te&et,e combattue p.n'ptusicurs auteurs, notammen)
par B.\Lpoun, mais, conuno on vient, de le voir. elle acte reprise tout récemment. par0.tt).rwtf..
KHo est, également. admise pan' SEnf.w~K M~'oT. t.~ne concepUon analogue avait déjà été soute-
nue, d'une manière purement théorique, il est, vrai. par t'anatomiste français SH~np.s dans sa/.o'
~K ~e'ce~o~<')."e)!<ce;i<)'~)(''<e.
4" Développement des membres. –BALpoux a montre que chez les sëfacicns
les membres apparaissent comme une différenciation d'une crête cutanée tatërate
(o'e<e <:<e fFo~'), courant te long des Oancs, et formant une sorte de nageoire
comparable a la nageoire impaire qui règne le long du bord dorsal et du bord
ventral chez ces animaux. Sur cette crête deux epaississements saiHants se forment
et se projettent en dehors, tandis que la portion de la crête qui est interposée entre
eux s'atrophieetdisparait. Ces épaississementscorrespondent au membre antérieur
et au membre postérieur. Chacun d'eux est en rapport avec plusieurs somites, qui
fournissent tous quelque chose au membre définitif. En effet, ta musculature des
membres vient des protovcrtcbres, comme cela a été démontre pour certains rcp-
titcs par KLEiM:xuH)tG, tcur squelette est en rapport avec te squelette du tronc, et
tours nerfs appartiennent toujours a plusieurs paires rachidiennes.
Chez i'bomme, )es membres apparaissent, sous ia forme do petites saiuies arrondies, consti-
tihiees par une masse de tissu embryonnaire revêtue d'une couche octudermiquc continue. Dans
)a masse embryonnaire qui constitue tour axe, it est impossible de distinguer tout d'abord tes
ctsments qui deviendront musculaires des éléments sque)ottiqucs. Toutes les cellules se res-
semblent etroitement et no se distinguent que pius tard, par tour différenciation propre. Par
conséquent, il no peut être question de retrouver ici des ébauches musculaires distinctes, venues
des profovcrt6f)f'es, <Mttt;necc)a s ctu possib)o aii)cu;-s.
Chez l'embryon do cinq semaines, t'ébauche du membre est divisée en doux parties, une partie
distato qui deviendra la main ou le pied, et sur taque))o on distinguo do légères incisurcs Ion-
gitudina!es indiquant la trace des doigts, et une partie proximafc. A six semaines, )a. partie
proximate so divise en deux segments qui sont le bras et t'avant-bras, ou au membre postL-
rieur, la cuisse et ia jambe
Les 'Jeux membres ont tLco moment hLfnomc direction. Le bord radia.) du)ncm)))i; supérieur
et le bord ttbiii) du membre postérieur, sont tournes du cote de )a. tête de ]'embryoii.)'tustin'd.
ils tournent en sens inverse autour (te leur a\'e ion~itudina), <;t d~; te))' muniere que ia Jac'e
d'extension du brasse dirige on in'riere, et eeUe de ii). cuisse en a.v.mt (pour t.L torsion de-.
mC)nbres,voy.t.Ij.Cinqsomitcsprobu.bicnte'ttpitrticipentit)<tf'o)i)),j.tionde.)nen'bres:
en effet, S~HWAf.BHa montre que tes nerfs de ta. région radiale (axdtture et mu-eu)o-('utane)
reçoivent ieurs fibres des cinquienn. si.viefne et septi<~ne ncrj's f'e'rvif',u)\ taxdi.s ~ue ceux de ia.
rëgtoncubitate(tn'<Lcttia.tcutané interne et<;u))it:t)j tes tirent du ituitientenert'rerviea.) et d!)
premier norf'thorMique.
duDans
membre; se devctoppenf.u.va.n)
te développement du squelettekdes mondn'es.tesLi<.p're))fier~'
'spiccesdistfttos. pieeesnro\i!nu.n'.s~voi-i)~'s de ~t'acine
p)jMJ:U)~cc-itdin'er.'nciee
du membrej se dél-eloppent uwnt. les pir`ces dislalŒ. Lu pl"'llIi"I'" pbaliLug., l'sI. dil!I'lIcié.'
tLva.nttu.promiet'eappu.rit.iondetiisecondeetdetu.troisienn'.
§H.–A\XHXHS)))';L'm)tYt)Xx
Les annexes de l'embryon sont. fourniss par tuuLc )n portion des f''ui)h'Ls qui
n'est, pas employée ta formaLion du corps. E))cs se sepat'cnt, de l'animal au
jnomenLdesa naissanccct, sont, rejetecs dans [c monde cxt.e)'iem'. Parmi tes annexes
on trouve des organes vesicutcux (sac vit.p))in, aHanLoïde), et. des membranes qui
entourent l'embryon. On peut, decrn'e avec les annexes les p:u'Ue.s qui, chez tes
mammifères, établissent les rctations nutritives entre ta mère et t'u'uf, a savoi)
les caduques et te ptaccnta. Kous étudierons dans ce paragraphe )" la vesicute
ombiticatc; 2° t'ananto)'de; 3" tes membranes fcetate-: tes caduques, <'t 5" Je
placenta.
1" Vésicule ombilicale. Cette vésicule est formée par ta portion de t ento-
derine qui n'a pas été employée a ta constitution du tube digestif. HUc est unie :t
ce dernier par un pédicule, le ca!M~ ut'<e~M. ;\u début de ta vésicute ombiticatc est
étroitement accotée a t'ectodcrmc de la vésicute btftstodct'miquc, parce que te
fenittet moyen ne s'étend encore qu'à une petite distance en dehors de i'embryon
4 4-
(fig. 843, A). Dus tard, ce feuittet, s'accroissant de plus en p[us, s'intct-pusc cnh-c
t'ectodo-mc et l'cntodcrme su)- toute l'étendue de l'œuf. ti est constitue chex les
mammifères par du tissu conncctif muqueux renfermant une substance fonda-
mentale abondante semée de cellules ëtoitees. L'ectoderme s'écarte de plus en plus
du sac vitellin; par suite de l'accroissement de la vésicule btastodermique, et te
tissu muqueux remplit tout l'intervalle qui existe entre la paroi de cette vësicuie
d'une part, ie sac vitellin et )'a))antoi'de d'autre part, d'où le nom de ~ssM~M<e?'~t-
Me.x/e~ (UAs'MH)qui )ui a été donné. Dans nos ugures qui se rapportent plutôt au
poulet, le tissu interannexiet n'existe pas et le mésoderme est représente par une
simple lame qui se clive en deux(tig. 843, A).
Bientôt le clivage du mesoderme qui a commence au niveau de !'embryon se
continue vers la përiphërie, travers le tissu interanncxiet, qu'il divise en deux
lames, t'une externe qui se rattache à t'cctoderme, l'autre interne qui s'accole a la
vësicuto ombilicale. Cette dernière se trouve ainsi séparée de l'ectoderme par une
fente (eœ~M:e externe) qui grandit de plus en plus, tant à cause de l'accroissement
continu de [a paroi de la vésicule mastodermiquc que par suite de ta diminution
de volume de la vësicuic omhilicale, résultant de l'absorption de son contenu.
Le vi(.e)tus nu(.rit.it' renfonnc <iiUts te si).c vitellin joue un gt'a,nd t'ûtc dans la nutrition <)cs
(itnbryons qui ne sont pas, cojTirno celui de t'honuno, reliés ù, leur nmt'o pendiint, tout le cou~'s
t)o leur (Im'c~oppoment. Conti-a~u'oment iL ce quct'on pourrt),iL penser, !cvite~[us nun'itifnepa.sse
pas par io ca.nal vit.o)!in dans )c tube digestif pour y ct.ro digère directement; il est toujours
a,bsorbo pur les nombreux vtussf'a.ux qui rompent sur la vésicule ombilicale, après une sorte de
digestion prCtUtLbJo quo lui ('ont subir les ceUutes ent.odorfniquesinterposées ontro lui ot )o.s
vaisseaux nbsorbit.nts. Il oxisto d'uiUeurs chcx des animaux de types très différents, poissons
osseux, céphalopodes, etc.. une disposition qui s'oppose au passage direct du vitoUus dans le
tube digestif; le canal vitellin est )'or)i)6 pa.r une ['uxo de cottutos entodortniques specia.tcs
et ne s'ouvre p~s fiiins l'intestin. L.i.6sicu!o ombitic~fc finit par s'atropitier C0fnp)etcn)ent. S'jn
pedreute,.)o canal vi(,e!tin, qui s'insère Yers i'itt'on, dispitru.!t aussi sans i~issor do tracos.
Allantoïde.
2° La vésicule ombiticate se rencontre chez tous les embryons
provenant d'œufs mërobtastiques, tant invertébrés que vertèbres les mammifères
en possèdent une parce qu'ils dérivent
d'animaux a. œufs merobtastiques ac-
tuellement encore, t'œuf de. t'ornitbo-
rhynquc est mërobtastiquc. Au con-
traire, la vésicule aHantoîde est propre
aux rcptHcs, aux oiseaux et aux iDajium-
fèrcs, d'ou le non) d'animaux a~M/o?-
dt'eMs sous lequel. on réunit ces trois
groupes, en les opposant aux batraciens
et aux poissons qui n'ont jamais de vé-
sicule aHantoïde développée, animaux
cH6[~(M:<pM)!'eKS(a privatif). Les aniniaux
qui possèdent une allantoïde ont aussi un
Fig.SH. amnios (voy. plus )oin ce mot), tandis
queicsanaHantoi'diens en manquent; il
Coupe )ongitudina,)<jd'un ootbryon
(.sc/if'ma<!<jrt<e). en résulte que l'on désigne les vertèbres
Le pon~iUcrosR représente!~ projection su)'ht!)~n<: aUantoïdiens (mammifères~ oiseaux et
médiane fparta<;nc!)cpasse la coupe) des parUcs m<'so-
dcrmiqucsqui existent, de cha<juccu~ de ccttctignc. rcpti)es)sous le nom d'<x?HK'<o/eset les ver-
<,bouf'~cûJ!cau'J.–2,Ct!)]H))]etn'cnt.<!t'iqHe.– tébrés anaUantoïdiens(batraciens et pois-
~,intesHnposL-anat.–4, intestin])ost trieur.– sons) sous celui d'aMaMMM'o<es.
5,tncti)bra))ûana!c.–6,aHanfoYtiû.–7,h)hcnt~du]-
tah'c.–8,cordcdot'sa)c.pat'oittoi-utcdcrintcs- L'allanto'fdc nait sur la face ventrale
tin.–lO~ect.odct'mc.–t[,pf'ot.ovt't'tut)t'c.–t2,~pc)'on
pôrin~fd. 13 tt'ajctdc r~pcron p~rin~at dans su des- de l'intestin postérieur sous la forme
cende.
d'un bourgeon creux, placé sur la ligne
médiane, juste en avant de la membrane anaf'e (ng. 84~, 6)
Ce bourgeon est unique, impair et médian. H peut prendre naissance avant
viorne que la membrane anale ait bascule en dessous il est alors placé en arrière
:lu corps, et au lieu d'être tourne en bas, il est dirige en haut. ))ans ce cas, l'allan-
toïde, située immédiatement en arrière de ta membrane anale, est placée dans le
prolongement de la ligne primitive, aussi plusieurs auteurs la rattachent-ils a cette
dernière.
Bientôt l'allantoïde s'allonge, s'engage a travers l'ombilic cutané, en arrière du
canal vitellin et fait saillie dans le cœ)ome externe. On peut alors lui considérer
deux parties une partie renuée et un pédicule. La partie rennéc est située dans te
cœlome externe, en dehors de l'embryon; le pédicule, au contraire, est contenu
pour sa majeure partie dans l'abdomen.
Le pédicule paraît un et simple, il importe cependant de lui distinguer deux
segments, un segment antérieur et un segment postérieur. Le segment antérieur
est formé par l'allongement propre de la partie de l'allantoïde située en avant de
la membrane anale. C'est un tube entodermique doublé extérieurement de méso-
derme, et qui traverse la cavité abdominale au-devant de l'intestin en s'accolant
à la paroi abdominale antérieure. Le segment postérieur se forme de la manière
suivante au début, l'allantoïde, née avant do la membrane anale, débouche dans
le cloaque interne, au niveau de l'extrémité antérieure de cette membrane. Entre
l'allantoïde et l'intestin existe un repli (fig. 844,12) l'e~'o): p<u:ea~. Dans la
suite du développement l'éperon périnéal s'accroit en arrière et divise le cloaque
interne en une partie intestinale et une partie allantoïdienne. Cette dernière répond
précisément au segment postérieur du pédicule allantoïdien. Sa paroi postérieure
est formée par le repli périnéal, sa paroi antérieure par la membrane anale (KHUtEL).
Le rôle de l'allantoïde est double. Sa portion vésiculcusecontribue a former le
placenta chez les mammifères, un vaste sac respiratoire chez les oiseaux, elle dis-
paraît avec les annexes. Le pédicule persiste en partie et forme un organe impor-
tant de l'adulte, la vessie urinaire. Le segment postérieur de ce pédicule contribue
sans doute a, former une certaine partie du sac vesical (KEnu.:L).
Fig.S-tS.
Enveloppes fœtaies coupes longitudinales de l'œufadoux stades successifs A et B (~c/te'HM<KC).
t,ccto<)ct'n)c.n~sodcrn)c.–3,cn(<)dc!'tne.–4,capuchotic6phah'qucdeta)nnios.–H,caj)uchoncnut)!ti
deratHnios.–O.cff.tonic externe.–7, fosse cardiaque.–8,vcsicuteontbihcatc.–U,t))Gntbi'at]Cvitcli))ie.–
tO)V6sj[Cn!faUa)ito't'd<)i,ot)bt'ym).
ULuL'us~L'ti,VK)e~c/tc~e).
i,~)~nios.–2,ca\i~a)nun))iqttc.cho['io)).4,cadu[)uet'Èftuchic.ta)nf'basatcdcta.s~rotittG.
t!.hui)('ohtLU'nntc()c)nsL'r()Unc.–7,~iHosi~ptaco~au'c.–8,cadut[upyraie.),pat'oidcruLt'rus-–f,h'o")jK'.
–f0,('ordo)]cn')b)iica!tt,oR~br~on.
~cctton du ptaccnfa sm' des (eufs de tajuMC du t<)'* j~m' (Af c) fh) ) j~ur (H). )')on)raHt ''o A tcM~ahi'oon'ot <i<' ~t
muqueuse utérine pai* t cctot'~tccnta,et en B ïf ctoisonucmoU de tcctoptaccuta t'n cotonncs. Fi~ux* ')<'t)ti-hcn)a-
ti'jue (TouttKEux) mn~c de ~t. HuvAL.
l, edoplacentaengloLant des vaisseaux sanguins maternels donl1'épithélium diSJuu'aU à on contact. 1. couc6e m~~II~rllli~tue du
chut ion encore dépom-vu de vaisseaux. 3,chonon vascularisé envoyantdci'hmcUcs vasculaires dans tcpaisseut' de t'cctop)ace)tta.
chorion de ta muqueuse utérine.
par les villosités au sein de la sérotine elles ne sont pas tfnntccs par un c~'h~hcHu~t vascu
laire et n'ont d'autre paroi que celle qui leur est fournie pat' les cuUuK'~ de la s'h'oUnc citc-
mcmc.Le sang matct'n~en les parcourant cesse donc <rch'e contenu dana un système clos, et
elles constituent un territoire spécial du système vascu~urc, sans analogue dans le re~tc do
l'Économie. Pour d'autres auteurs, ces lacunes nc seraient que des capithuros maternets énorme
ment dilatés, comparables en plus grand à. ceux des systèmes eroctiies (LHOf'o.o, 0. HEn'r
wtG, etc.). En faveur do cette opinion, Kt':n)EL a. montre récemment, sur un fœtus humain d[
quatre semaines, que les villosités choriales présentaient on dehors de tour opithe!iu!n octod.er-
mique ot )o recouvrant, un ondotheUum vasctuairo repondant à ta. paroi des capii)aires matcr-
nc)s. Cet ondothetium sefnbJe disparaître dans te cours du devetoppoment. t.
Dans une étude très co~nptete de t'evotution et. do l'histogenèse du piaeonta de divers mam-
mifères, M~'rntAS DuvAh a montre que !o tissu ptasmodia!, qui, dans ce placenta correspond aux
uunos et aux etoisons fournies pa.r la serotine ehexi'honuno, dérive non pas du tissu ma.ternet,
maM' (~e rc~)t//ie~'M))t <~c ~ft jttew~'ane M't'cMM f/M /'(B~M. Il lui donne, u. cause de cela, le nom (t'ec-
~op/aM?:~ fptucenta. ectodermiquo). L'oetoplacenta a.borde )e derme de h't muqueuse utérine
ddpouifteodoson epit)t(!)mm, renvfthit et entoure dirocternenHes va.issea.uxnia.ternefs (ng. S48,A).
Puis, du.nsson ep'a.isscur pénètrent, !os capillaires foeta.ux venus dos fu'tercs nU~ntoïdienneset qui
ne sont séparés ainsi des va.issea.ux maternels que par une très mmco couche de tissu eetopin-
cenlairo (fi~. Stf, B). Les données actucDos ne permettent pas de dire s'il en est de mémo chex
i'hommo. Los phMentus dos divers [mnumifÈres, « quoique servant tous à. l'hématose,n'ont peut-
être que des analogies histologiques très éloignées les uns avec lcs a,utres H (MATHtAs DuvAL).
6° Cordon ombilical. mesure que l'ombilic cutané se rétrécir l'amnios qui
A
s'insère sur lui, distendu par le liquide amniotique, forme autour du canal viteHin
et du pédicule de l'allantoïde une sorte de manchon cylindrique, ~MMe d'M co/'doM
(ûg. 846). Au début, ce manchon délimite une cavité, dépendance du cœ!omc
externe~ qui renferme en avant, le canal vitellin, Hbre pemfant tout son trajet
dans la gaine du cordon, en arrière le pédicule de t'attantoi'de entouré des vais-
seaux placentaires et soude sur toute sa longueur a la gaine. Dans les premiers
temps de la vie fœtate, une ou plusieurs anses de l'intestin pénètrent dans la caviU-
du' cordon, mais elles ne l'occupent que temporairement. Bientôt cette cavité
'seCface, ta couche mësodermique de la gaine amniotique se sonde au mësodermc
très puissant qui entoure les vaisseaux' p)acentaires et qui constitue te tissu par-
ticuHet' connu sous le nom de gctee de Wharton. A ce moment le cordon es):
constitue.
Mtudie sur une coupe, le cordon présente on dehors un revêtement opithofia) qui lui est fourni
ptH't'octodermo doi'~Mios, en dedans Ja g'ciëe do Wna.rton i),u sein f)e I.ique)fe on trouve tou
jours les doux artères cf. ta. veine ombiticu.tes, et si rexa.mon est fait de bonne heure, deux
canaux étroits tapisses d'epithefium ontodormique, qui répondent Mx pedicutos de la vesitutc.
ombilicale et do i'aiifinMdo, mais bientôt les lumières des ca.na.ux s'effacent, leur opitbetimn
disparaît el l'on ne trouve plus dans l'épaisseur du cordon que les vaisseaux ombilicaux. Ces
dot'niers sont au nombre de trois une veine et deux artères qui s'enroulent en spirale autour
d'etio. Le cordon ombilical no renferme ni lymphatiques ni nerfs. Il a une tonguour variant de
50 à 60 centimètres, mais qui peut atteindre jusqu'à '1*20. Le cordon s'insère d'habitude au
t!ti)ieu du placenta. Lorsqu'il s'attache au bord (le ce dernier, on dit que t'on a affaire à un ~/a.
ceH~t et' )'ayKC<<!0. Enfin tes vaisseaux ombilicaux en arrivant vers le ptacouta peuvent, au lieu
de rester reunis en une co)onno unique, s'écarter plus ou moins les uns
des .mtros. La. substance du cordon s'et.a,)e ators on une mombrMC f;ui
les Io cordon
tes réunit et fo cor(lon s'insùre
s'insère sur le piMonta.
pltteunla par
p~r cettc, iricitil)ranc. On tL
cette membrane. iL
alors une t)!~e)'<t0)t ue7ame?:Me du cordon.
7" Particularités propres à l'embryon humain. Les descrip-
tions que nous avons faites jusqu'ici représentent en quelque
sorte une moyenne du développement, mais ('embryo)ogic de
chaque espèce prise en pa.rLicutier montre des particularités
intéressantes. A ce point de vue i'hommc mérite une mention
Fig.849. spéciale.
CEufhuma.in, troi- Les premiers stades de l'évolution de l'homme n'ont pas été
sième soma.ino
(A.Tt)OMt'SOt<). suivis d'une manière régulière, la raison en est facile à com-
prendre néanmoins on possède assez de renseignements sur
ce sujet pour afûrmer que, d'une manière générale et dans ses traits esseuLiofs, le
développement de l'hojnme procède de ia. même façon que celui des amniotes.
L'œufain, forme d'une petite sphère, de diamètre variabic, suivant. le moment.
du développement. Les plus petits œufs observes avaient on diamètre de o a 6 mil-
timètres. La surface de Pœuf est, entièrement, recouverte par (tes villosités (Afj.Kx
TjfOMf'sox, fig'. 849), ou bien les vi))osites se trouvent senicment sur une zone assez
!argc de part et d'autre de )'equatcur. les deux poicsdc ta sphère sont nus(i!)':f-
(:n)';f!T, KEr(!EL).
Cette membrane vi))euscqui ti~oitc )'œuf représente teehorion. Si )'on ouvre )e
chorion on tombe dans une très vaste cavité renfermant un tout petit embryon
rattache par sa partie postérieure a un point de la paroi. L'embryon porte appcudu
asafaeeventratc un sac vitcHin volumineux: il est enveloppe par un amnios
encore etroitcmcnt appliqué contre te corps. La cavité limitée par le ehorion n'est
autre que tccfetome externe; on voit que. dans ce cas, ce dernier est excessive-
ment développe.
L'amnios présente une particularité importante le capuchon cepha)ique est
très )ong et recouvre tout le corps, le capuchon caudat est au contraire peu deve-
ioppe. L'ombitic amniotique est reporte en
arriëre du corps, c) ta cavi)e amniotique,
très rcsLt'cint.c encurc. c'sipfftieccn art'iei'f
(fig. 8SO).
t/aHantoîde, au Hpudc faire sait)icHhrcn)cnt
dans te ca')u)npcx~i'nc.cu))))nc)'ous t'avons
vuptushauL s'app!ifp)ccont.t'c ic capuchon
caudat de )amnios, p)., gti~sant te tong de ce
demie)', arrive facilement jnsfp)'a)aparuidc
)'n'uf contre )aqnc))ccHes'eta)e.
H!'es).dte décelé disposition que )'R)ni))'yon
est rattache au chorion pn)'nnpedicutc,te
pp~tc:f/eMM<)'a/(BaMC/<s~e<de ths), forme par
iamas-cmesodermiquc(lui accompagne t'at-
tantoïdc et ses vaisseaux, accotée au capuchon
t-O.
<t~uthmmnn(<t:)Lp'nt!ïs.
caudal de l'amnios. mt~cutt'f~tïtic).
Le pédicule vcntt'at est d'abord très cour). t,t'tnht'Ktt).– ~t~tCMt<in))Ctttt'
3,capuRhuncoj'h:d)qm'ttcta)!t)tio't.t)'u-
mais ptns tard il s'allonge ))caucoup et )'em- t'h")) c~ttthtL ~,ftnthi!it'a)n)tiutt'fuc.–
~i!!sn!:iYi!<T.~t''Ueutp\t')()'a~–S.f~tunn'
brvon perd les rapports si particuHers oui) !'S~T'ctttHtmt.–ft'.tjH"-i)~<'h"i,t)c.
présentai) avec !e chorion. Hn ef!ct. ;'< n)ps)))'e
quet'embryon se déveluppe, le pédicule ventrai, situe d'attord en arrière du
corps et dans son profongemcnt, est reporte .sur ta face ventrate, se mettant a
peu près a angle droit avec la position qu'it occupait an début, et passe dans
la constitution du cordon ombiHca) dont il rooneta moit.)~ postct'ieurc.Tout
rc que nous a\'ons dit de )a fo)')nation (tu cordon ombi)ipat est appti''ab)c a
t'itotmnc, il soffit de se rappcier shnpicment que t'aHant.o'fdp est toujours awo~c
a !a ajainc amniotique du cordon en arrifrc. Dans un cnttu'yon humain de mUti-
)net['cs, )cconttcS)'):asin<)a)cia pt'oscnce d'un cana) nf'm'entcrique. KrE)~"n a
décrit t'eccmutcnt un œufliumain de ta douxioueou de ta troisiouc sp))<a)t)c. Cet
"'ufde forme ova)ai)'e et aplati sur sa face portant ('embryon, mesurait dans ses
di)1ferents diamètres )0"0,
8"2, et 6"2. L'embryon on mieux faire embryon-
naire en forme de biscuit, mesurait 1"3 de )ong sur;0"23 de targc en avant
et 0")8 en arrière, et ottrait sur sa face dorsale un btastopore (futur canal neu-
renterique) perçant de part en part t'embryon.
Comme les autres embryons, l'embryon humain présente une courbure gêné-
rate a concavité vcntratc, due à ce que son bord dorsal se développe plus
activement. Cependant.. a un moment donn6 du développement, il existe une cour-
hure particuticre, a concavité dorsale, siégeant a peu près vers le milieu du corps
(H[s), mais elle s'efface bientôt. La figure 850 indique un peu cette concavité dor-
sa~e, mais cette dernière est en réaHté bien plus marquée que ce dessin ne te
montre.
ARTICLH H!
Les organes dérivés de l'cctoderme sont 1° le systone nerveux tout entier, cen-
tra) et périphérique; 2° tes parties épithéHa)cs des divers organes des sens (n'i!.
oreille, organe olfactif) 3° la partie épithéhatc de ia peau et les formations épi-
thé)ia)cs (poits, glandes, etc.) qui s'y rattachent.
L SYSTHMH NHXVEUX
x
Le système nerveux centrai nait, comme on l'a vu (p. 996 et suiv.), de t'ectu-
derme, par le rep)oicment en dessus et la transformation en un tube des !amcs
médullaires. Au niveau de ces dernières t'ectoderme a subi des transformations
particulières qui en ont faitun ):eM!'o-
e~/te~'MM:, c'est-à-dire un epithëtium
de nature nerveuse. Il s'est épaissi, sc.s
ccHuics conservent encore t'ordon-
nance rëgutiëre caractëristiquc dos ëpi-
thëtiums~ niais leurs noyaux places a
d~iverscs hauteurs et disposes sur deux
ou plusieurs rangées, indiquent déjà
une multiplication active.~ suivie d'm!
commencement de stratification des
ccHutes, première étape des change-
ments nombreux que vasubir te no.tru-
ëpit.bdtium pour engendrer ics tissus
qui entrent dans la constitution du
Fig.Sut. nevraxc. En se refermant sur cHes-
LMh'o'tsp)-emiÈfesYCsicu)osecrebra.)eset,)M
ptH't.iosqu'cHcs engendrent: A, B,C,0[s mêmes, les lames meduHaires cir-
st~dos successifs ()udc\'o)oppOinent(.c/;('M!H- conscrivent un canal qui court dans
<<~Ke).
toute la longueur du système nerveux
t.apt'onitit'G vésicule (e6'<'c~x/~r~)L's(coiot-~co)) centrai c'est te ca~c~ ceM<)'a~ qui
rnuse;)a.deuxi('nM!Y<sict)!cfe;'rt'mKmoyen) en tiotct;!a
t['oifi(!tnc(c6'c<tti~o~/<ttr)cnHut). donnera ultérieurement le c~HS~«'e
), cerveau i!)tcrniMi[tirc(f/)'fHce/)/t<t/e).–S.henns- ~'cpeM~t/Mte.
phf~'('se<fchi'aux.–3,K;si<'u)o()ph()uc.)ro)ide ci(,
Monro.–3,ecrYe)ct.–6,fjuatri6mey(.'ntricu)e. Chez i'amphiox.us ]e nëvraxe reste
sur toute sa longueur a t'ëtai d'un tube
uniforme et d'ëg'at diamètre chez tous les vertébrés il se différencie en deux pot
Lions, l'une antérieure formée de plusieurs vësicutes et qui donnera l'encéphale
l'autre postérieure tubutaire qui fournira la moelle ((!§'. 88)). À l'axe ccrcbru
spinal ainsi constitué se rattache )c système nerveux périphérique qui a. avec tui
d'étroites rctations génétiques.
Le tube méduttaire )i'est pas parfaitement, cylindrique, mais présente sur ses
cotés une série de constrictions très peu marquées, qui se produisent a. des inter-
vaHes réguliers sur toute sa longueur, et lui donnent un aspect légèrement seg-
mente. Cette segmentation est particulièrement distincte, dans [es premiers stades
du développement, au niveau du cerveau postérieur ou nous t'avons indiquée
schcmatiqucment, ligure 8S), A et B cHc ne tarde pas a disparaitre rcmpiacëc en
ce point par les vésicules définitives (fig. 85), C). On donne aux segments nerveux
dont nous venons de parler le nom de HCM~'OH~'es ou de MeM/<oM;es. Les neuro-
tomes existent aussi bien au niveau du cerveau qu'a celui de !a moelle; s'étcndcnt-
ils toutefois jusque sur la vésicule cérébrale antérieure qui répondrait des tors a
un ou plusieurs d'entre eux?CN.JftLL admet que daust'embryou du saumon et
dans celui du poulet t'cncéphate est primitivement divise en 1) segments. Les
trois premiers perdent bientôt toute trace d'individualité et se fusionnent pour
former )c cerveau antérieur, ie quatrième et te cinquième engendrent le cerveau
moyen, te sixième te cervelet et te septième jusqu'au onzième la moette attongéc.
~\ous étudierons dans le développement du système nerveux f
)c développe-
ment delà moctic; ~° te développement de t'encéphate; 3' le développement du
système nerveux périphérique.
A.–t)~HJ.O)')'t:MH\TUH),A)m)':L).):
La moette epinicrc a primitivement la forme d'un tube qui sur une section
transvcrsatc présente un contour ovatc (fig. 8T4, 1). Le ncuro-épittiétium qui
constitue les parois de ce tube, est plus épais sur les côtes que sur les bords vcn-
trat et dorsal, de sorte que la voûte (repondant au bord dorsat), et le ptancher
.bord ventral) de la moctte, restetit assez minces. Un det~ors du ncuro-ëpitbctium
se trouve une membrane basate très mince, la HteM~)Y:M ~?'<Mis de HENSEx. A ce
moment, ta moelle est tout entière constituée par les ccttutcs du neuro-ëpitbetium,
mais bientôt apparaissent en son sein des dinercnciations qui permettent d'y dis-
tinguer trois sortes d'ëtëments i° les spongiobtastcs 2° les neurobtastcs 3" tes
faisceaux nerveux.
-H
sissent~W- ,.1,
Les parois des hémisphères s'épais-
beaucoupet te neuro-épithélium
"Y w
qui les forme se difïerencie en les diverses sortes d'ëtemcnts que nous con-
naissons déjà. –L'épaississement )e plus marque est celui qui se fait au niveau
de la fosse de Sytvius qui proémino d'abord fortement dans la cavité du ventri-
cule iatérat (<ig. 857,8), puis se soude avec ta paroi opposée (ug. 888, 8), et
entre en connexion avec tes couches optiques. En cet endroit on trouve une série
de noyaux gris, couche optique, noyau caudé et noyau lenticulaire du corps strie,
avant-mur, enfin ecorce du lobule de t'insuta, sépares tes uns des autres par des
faisceaux de substance b)anchc, c'est l'un des points oit la distribution des divers
étémentsnés du ncuro-épithétium est te plus compliquée. Au-dessus de la fosse
de Sytvius. l'épaississement des parois est moins marque, et il se forme simple-
ment une couche grise externe (manteau gris) et une masse interne de substance
bianchc (centre ovaic de Yieussens). La portion des parois qui regarde ia
grande scissure intcrhémisphcriquo reste encore mince dans sa partie inférieure
(ug. 887, '12), fait qui est en rapport avec la formation uttéricure du septum
tucidum.
h. ~'orHtf(<<OM des ~e.KMS cAot'oMcs. Les plexus chorot'dcs des ventrieutcs
latéraux sont formes par une portion restée mince de ia paroi des hémisphères,
et qui revêt un bourrelet de tissu conjonc(.ift'cmp!i do vaisseaux sanguins. Con-
trairement a ce qui se passe pour les troisième et quatrième ventricuics, cette
-portion restée mince n'occupe pas une surface étendue, mais bien une iignc étroite
dessinant une sorte do fente. Cette fente dans Jaquette s'engage )e tissu connectivu-
vascu)airc des plexus est marquée sur le cerveau par une )ignc qui, partant du
trou de Monro, en avant, se dirige en arrière et suit )e bord interne du tobe
spMno'idat jusqu'à son extrémité antérieure, en contournant tes pédoncules céré-
braux. On peut distingueracette ligne deux portions, t'uuc, antérieure (<ig. 8S7,
')4), répond au siHon choroïdien qui divise la face supérieure des couches optiques
en une partie externe et une partie interne )'autrc, postérieure (fig. 8S7, 7),
report a la partie tateraie de la ~a)ï<
/'eH<e cë;'e~?Y~e t<e ~/c/tft/.
c. ~pa/o)t c~cs c(~~)~<s.sM;"es.
Les commissures s'jnt des jtunLs de
substance qui s'et.nbHsscn(. entj'c les
deux hémisphères. Jusqu'ici il eLait
facitc d'fu't'iverjustjuc su)' la \ruu),c du
dicncepha)e, en suivant )a grande scis-
sure iuLct'hemispheriquc.Bientôt, cela
ne se peut plus parce que le corps
caUeux apparatt, forme par une bande
de fibres transversaies, se portant d'un
hémisphère a t'autrc (fig. ,888, 18).
T'nsf'or)nationd~~ni(.i\'c<)cs pa.f-t.ics i'cpt-c~caL~cs En même temps un peu au-dessous
t)ansli.).[i~n!'cprccc<)cnU:'(d'a,pL'<siM.UuvAL). du corps caHeux nait un autre plan
J.pat'ott)tt(?t'HCfhff!f~t~~jt!)<t!G.n~=Icu!f'tiudictt- constitue par des fibres transversates
c~)h!i)c.–3,SfSt'!i)'ois)atf'')'.Ucs.–4,~piu'<nsup('
'i~ut'R.j.v(!))h'icutcs!Htt')'anx.–7.r<'f'ou(e)ucntd(.'(it. Iv et surtout tongitudinaies~ te /)'~OMC
).))'oic~r<)n'att'!).!a))a)'ttcmtcrnûdf)afu)t"'cc'j)'')Ct-tp~t'- (ftg. 858, H).
)"')'<!n)c.–8tpiii'oic~['(''ht',).(t'Ct))'pssL['ic.–JU.cnt'm' Entre le corps cattenx
)'A)n!ncn.–))J)'i~onf-–)~,sfpLmntuci()u!M.–t;},corps et te trigone, les parois primitives des
'EtUt'ux.–i4:jttcs.uscho)'o'cif'sd("f't)))'"L;u[cstatc)'attx.
hémisphères restées très minces, for-
ment une ctoison~ te .se~/M;~ /MC«;<MH~ interpose aux deux vcnt!'icn!cs iaLcraux. La
caviLc médiane qui siè~e dans ccLtc ctoison et que ron aappctéc parfois vent.ricutc
d~ sept.u)U n'est, pas au~'c chose qu'une purtio)) isoiuc de )a fcnt,c inLcrhonispItc-
riquc, cHc n'a rien de commun avec les cnvitcs cpGndymaircs connues sous )c
nom de ventricules cérébraux, ce n'est pas un ventricule. Les formations commis-
surates, corps catteux et trigone, dont nous venons de parler, sont des organes de
perfectionnement qui n'apparaissent que chez (es membres tes plus eteves de la
série des vertèbres.
Deux autres commissures transversales se développent encore, ce sont ta coMt-
HtMMM'e ~f(KC/;e f<M/c)'t'eM)'e qui nait de la voûte du cerveau antérieur, et ta c~M!-
MttssM?'ë ~ftMC/tc ~o.s<e?'<eM!'e formée dans ta vente du t))a)amencephatc. La
commigsuj~Lgr~o~n~estpas une commissure verKabte.
Au-dessous <)u trigonc s" trouve une r;a,ite nptu.tie de h;i.s et) h.t.u), ù );~jue))o <')) pcu~ décrire
une
une pül'ni supérieure et
paroi5upéJ'ioun~ une p.j.roi
el. une inférieure.La
1IlLI'oi illf'~l'ieUl' supérieurees),forn!e
puroi S\lI"'I:ieul"~
Lu. ¡Hu'di l'sI. fl]l'II""t~ p.Lr l'IL"iufe'rieure'
t~ftLt'e
¡HU' IlL illft'I'ieuJ'l~
d:tns
te tissu c'tnnf'c-
repond àù l;t
r~lli; rntlond ta p~u'tie
ce) ouvr:[~e, t~me n.
lrwtie
~noycnne de ):i. HfCHA'r, !I.
Le dct'eiopponent~ )))0)))i'e ct.Lit'cn) 'n) f)ue cetle e.)\'de t~'es) fpt'nne porHon de t.L t'ente interhe-
)nispherif[ue priluitive isotee par t tri~oi~e.
La. surt'.t.ce externe (h's henuspt ères cureitr.m~ se cotttpUfjue he-meonp par i'.tpj):t)'ition des
cir<)))Vf))u),ions. t)~et"PP*nu'iu de e~'s dernières, voyex L )L;
§ 1{ 0 n G A X E ME
l~, LA Y1 S J 0 N
L'oeil est forme en grande partie par l'ectoderme en elTet, sa membrane sen-
sorielle, la rétine, et le plus important de ses systèmes dioptriques, le cristallin,
viennent tous deux de ce feuillet, soit directement (cristallin), soit indirectement
par l'intermédiaire du système nerveux central (rétine).
Nous avons vu que de la base du cerveau antérieur naissent deux vésicules laté-
rales, les 'ues~CM~es op~M~ ~y?!t7~cs, qui se dirigent en dehors vers l'ecto-
derme de la tête. Ces vésicules sont creuses, et tour cavité communique par le
pédicule également creux qui les rattache au cerveau intermédiaire~ avec le troi-
sième ventricule dont elle n'est qu'un prolongement. Au point où la vésicutc
optique vient toucher l'ectoderme, celui-ci forme une petite invagination en
fossette; rudiment du cristaHin, et simultanément la vésicule optique se trans-
forme son fond, opposé son pédicule, est refoule en dedans., et peu a peu la
vésicule optique prend l'aspect d'une coupe à double paroi, la CM~M/e o~<~Me. Le
cristallin vient s'enchâsser dans t'ouverture de cette coupe', dont les deux feuillets
interne et externe s'accotent bientôt l'un à l'autre, euaçant entièrement ta cavité
dont la vésicule optique était creusée.
Les deux lames qui forment la paroi de la cupule ont une destinée différente,
l'interne fournira ta rétine, l'externe donnera la couche épithéliale pigmentée que
l'on a longtemps rattachée à !a choroïde et qui, par sa genèse, se lie, comme on
le voit, à la rétine, puisqu'elle vient, comme cette dernière, de la vésicule
optique primitive.
Le méspderme se dispose autour de la cupule optique pour former les enve-
loppes soit vascuiaire (choroïde), soit fibreuse (sclérotique) de t'œH. La peau
située au-devant de la cupule optique se transforme en la cornée transparente;
enfin, des organes accessoires viennent compléter l'appareil de la vision. Nous
étudierons plus en détail '1° le cristallin; 2° la cupule optique; 3° le nerf
optique 4" le corps vitre 5° les enveloppes de la cupule optique 6" les annexes
do l'œil.
l.
Fi~.SSO.
Fot'!n.).Lion de )t).tcnt(!t;hm-0)diunnt-()f (;<<<')-
)et~<
.coupe posant parfaxe du s~[f'nop(«[u<H«)'<'o)'p<'sp<'rj)''m)ic«).)i)'f's;tct'ta~t'(tUtt'te
ft, cctoderjne. i. cristj!)). v-'sicuic "pU~pK'.choru'dicttnc.
:). ffntH
et que la vcsicu)c, d'abot'd pct.it.c. s'aco'o~su surtout, par les bords hU'aux
(fig. 860, P). comme le monh'c te pointiHe, de mantère a embrasse)' te o-is).a))i)i
en dessous, i.t vésicule prendra alors la forme d'une fuputc ouverte à la foi- en
avant, pour recevoir le cristallin, et en dessous suivant uuc Hgnc tongitudinatc au
niveau de taqueHc existe une fente p)us ou inoins )argc suivant le mode du deve-
loppement (fig. 860, 3), et qui conduit de l'extérieur a !a cavité de cette cupule,
c'est la /eM<e c/tO?'oï~'eMMe. Cette dernière s'étend non seulement sur toute la
cupule optique, mais elle se prolonge encore sur son pédicule, sous la forme d'une
gouttière creusée a, la face inférieure ou ventrale de ce dernier (fig. 862).
0 a, d'autres manières de comprendre )a, formation de la fente choroïdienne. On peut l'expli-
y
quer en admettant que io cristallin, dëm'imant réellement la. vésicule optique, effectue son mou-
vement, de bas en haut et de dehors en dedans, comme l'indique la flèche dans la ligure 860 A.
Dans ce cas. !:(. fente chot'oïdicnne serait, un reste du passa.g'e du Ct'ista.Hin. On !t aussi rapporté
l'origine de cette tente iL l'intervention du corps vitre, masse mesodcrmiquo qui deprimera.it la
face intérieure de lu vésicule optique depuis la. partie antérieure ou voisine du cristallin jusque
sur son pédicule. Dans ce ca.s, te cristallin se logerait a. la fois dans l'ouverture de la cupule et
da:ns )a. partie a.'tterieuf'e de ceUo fente, qu'il a.ura.itpu contribuer d'ailleurs a. former lui-m&me,
concurremment a.vec le corps vitré. Si l'on admet cette double invagination du corps vitre et du
crista.ll'm, il faut bien se souvenir qù'eile se fait simultanément pour ces deux organes; il n'y a
./n)))aM'tM!'a~Hta<MH~M<Wps !):<)'(;'f<a?M~n cMpM~eo/)<:<yt<(' f~'a /'o;'Me'e. comme on pourrait le
croire d'après eerta.incs descriptions; ca.r, s il en était ainsi, la paroi de la cupule optique ne
serait plus formée de deux, mais bien de qua.tre couches. Le corps vitre pénètre da.nsla. cupule
optique par la fente choro'idienne. A un moment donne les bords de la fente choroïdienne
s'affrontent l'un a. l'autre et se soudent, mais le pigment qui entoure de toutes parts la. cupuie
optique tna.nque encore ponda.nt quelque temps au niveau de la suture qui apparaît comme une
étroite bande blanche sur la cupule optique foncée. l'lus tard, le pigment se forme aussi a ce
niveau, il ne reste plus do trace de la fonte choroïdienne, sauf dans certains cas do malforma-
tion, co~o~oHM, où cette fente persiste plus ou moins.
h. Dt/y~'ettCM/ï'OH des pfM'OtS. La cupute optique so divise en deux régions,
[ une antérieure,po'MO~ CMtaM'e,
qui répond au cristaHin, l'autre
postérieure, ~07'<ito?t ?'e<M?.eMHe
en rapport avec son pédicule
ces deux régions sont séparées
l'une de l'autre chez t'adule par
ia ligne ondulée connue sous le
nomd'o~se)'ra<6t.
La.pa,rtic a.ni.ët'ieut'e, située en m'ant
de l'ora, scr!'i.t),a,, t'este fontiëe de deux
fcui))et.sccHu)i).u'estrèsminces)'('pon-
dt),nt!'cspcctivemc)'[tà.t!iiu,!f)cint.Mi'nH
(i'ct,i)ncn)tc)et.ij.iitttnnccx).<;r))o(j)ig-
mcnt.a.u'c) delà, cupule opt.i()ue. Ces deux
t'eumctsnesubissetitpMdediU'ct'f.'n-
cintio])shist.otugi<.)ucsiinport,a.ntcs,eL
sont composes ç))Mun d'un seutran~
dcce))u.es. Le feui)tct externe se chu.
tout d'ubord de pigmon). non', puis ic
ieuiUet. interne devient, 6gt).!cinent, pig-
mente a.u moins dans sa porLion ).i ptus
antérieure, en rapport avec ce ([ui for-
tueru.ptusta.rdi'u'is.La,portion .inté-
rieure de la copule optique fournit )ii,
couche cpithe)ia)e pigmentée de l'iris
(KMejetiu.couehoepit.iLeH~iedueorps
et des procès titiu.ires.
t-'i~.SGi.
Lefondde)a.cupu]eopti([ue,ent).r-
rierc dc)'o)'a so'ra.ti.L, subit des modiU-
Cot)j)<'[)0)'ixontatcd')'nffitd('tupi))A~edcdix-tm)tjours c:i,tionstr'sgt'a,ndes.8ont'eui!!etexterne
(t'~prCSKoLUKKR.
restctninecct. compose d'un seutptit.n
3,3', IIHISc1('s(ll'oils stll,é.
)'icut'ct'nf6r-iGu'[i,C)nthtHmm)tit!!nCntcdcln)~t[nc.–6,;)()rtion''ct.t-de ce)tu)esquL se chargent de pigment.
1, 1, nerf opli'lue,-2, 2, lielitn'nile du !'phé1Joïde.
nlCl1llf~dc la cupule optiqun.- 7, ruccloppe eoniuncüre rle la 01)[1~It e.- noir,itco))stituo]'ept<ë<<Mm~t~MeH/<
ri, lorlion cilinire de la r.upulc. °l)lique. 9 êt,niielie lu pipmrnl de
JO, COI'pS 11, pll~8al!C de
![Ucronr,.Ltta,chcu.crétine. Le t'cuiUel
l'I1I'li~l'C 1'C'utnde ilp, la rétine dans le rorix
~'i~'É.–12,rudiment de l'it'is.–t~.n)Ct)))n'rmC))Uj)iU!m'c.–t~,iisS))pro))rt' interne devient t).ucontri).n'ctj'csep:).is.
f)o)a.cn)'n~('l~6piUt~t)ut"a))t~)-)fu']'tacorncc.–iîi,t~up)~rfinf<'t'ieu)-c.
–)C,))!tU))iÈ)'RSt);)crictfre.–17,crisi;tt!tn.–l7'.ci)ithc)inmduc)'istnnin. ses cellules se disposent sur ptusieurs
rimNees superposées, elles ne prennent
jiuna.is ()c pigment et se différencient. en plusieurs fb~nes cci)u)a.i)'cs qui engcndt'enUes couches 1
de ]n r6t.ine. Los couches de la rctine, que nous n'tjLudierons pas en d~a.ti, son), comprises entre
.deux )amos anhistes très fines, la limitante interna en contact avec te corps vitre, )a timitanto
exCerne qui rogardo ]'cpi),))o)iurn pigment);. Si i'on veut, con)pin'cr ces tneinhranes a.ux t'ot-ma.-
tions hornotoguos qui oxis~ont, dans )os Mnt.ros nerveux, on voit que ta. timita.ntc intcrnf; reponf)
a, Ja. Me'M&t'aMa p)':Hta de /fetMe;t. t.a.ndis que )a. Umit.a.')t.o ofterne ropf'cscntu ]~ <;uti'-u)o qui
tapisse le ca,n<i.) del'fipendynie,
La, couche des cônes et. des bâtonnets se développe fard, dixième jou)' <;hex !e pou!et. et. tnefn''
apt-es ta naissance chez les chats et tes tapins, qui naissent, aveugles (MAX Scnm.'rxE). Les cônes
et les bâtonnets apparaissent sous !a tonne de petites saitties situées sur i'extreoute penp)~e!'ique
des ce!)u)os visuctJcs.
§ Ut. 0 R c. A xH A fûfrt
§)V.–OrtGAKHOf.FACTtr
L'appareil olfactif se devetoppc, comme tous les organes des sens supérieurs,
aux dépens de t'ectodenne. H se montre au début sous )a fonne de deux epaissis-
semcnts de !'octodcrn)G de !a face antérieure de la tète, c/io:M~Mas<'<M.xdcHfs,
puis t'ectoderme ainst différencie s'enfonce, formant deux petites fossettes, tes
/*osse</es o/ac~'ues. Ces fossettes, profondes dans leur partie supérieure, sont
moins développées vers le bas, et se continuent, de ce cote par une gouttière (~7/oM
MSSf~) qui aboutit sur te bord- supérieur de t'orificc bucca). Les [ëvrcs de ce si)!or)
s'épaississent et forment les ~OM~eons MsssMa?e.r<e/'Mes et M~'Hes. Ces derniers,
~?'oc<?~SMS ~o&M/es de .H)s, apparaissent comme des expansions tatoates d'une
lame médiane qui descend du front sur !a cavité buccale primitive dont elle forme
sur ia tignc médiane !c i)ord supérieur, et qui a reçu Je nom de ~OM)'~eoM /)'OH/~i'
ou de p/'o~oH~CMte~ /OM~-Msa~; ils sont sépares )'un ()e l'autre par une cchan-
crure qui divise fc bord inférieur du bourgeon frontal. Au-dessous du bourretct
nasat externe dont, et te est, séparée par ic s~~K /ac?')/H!a~ se trouve ta branche
maxittaire du premier arc branchial destinée a. former plus Lard la portion de la
face répondant, au maxittaire supérieur. Le sitton tacrymat a))outit a )a cavité des
fosses nasates, dans taquctto il se déverse en quelque sorte; c'est, ta un rapport
important, expliquant, bien des maintenant, tes rapports qui existent chez t'aduttc.
Bientôt la branche maxittairc supérieure se devetoppe, passe, a ta manière d'un
pont, au-devant de ta gouttière nasale el. vicut s'accoter au bourgeon nasai interne.
)f en rcsuftc que la gouttière nasale est transformée et) un cana) (canal ?!<7x<:< et
que t'apparoit olfactif présente deux ouvertures, t'une antérieure située a la surface
<)c la tête et qui repond a t'oriuce primitif ()c la fossette olfactive, rautre posté-
rieure située derrière la branche maxittaire du premier arc hranchia) et qui
débouche dans ta cavité huccatc. Cette dernière ouverture peut être considérée
comme l'ouverture postérieure des fosses nasatcs, cite, est a ce moment située
immédiatement en arrioe du maxittaire supérieur, position qu'eHe occupe chez
certains animaux pendant toute teur vie. ))ans ce cas, [<i cavité des fosses nasales,
très réduite, n'est pas autre chose que cette du cann) oasat. ~tais, chez tes embryons
des animaux supérieurs, tes choses ne restent pas en cet état. Les deux canaux
nasaux se prolongent en dessus et se transforment en deux fentes et'oites et
attongees qui s'étendent d'avant en arrière. Ces deux fentes <cM~ ;M/«/:«cs de
))u)tSY'), séparées t'unc de t'autrc par la c/o<soM, formée par la substance du bour-
geon frontal intermédiaire aux deux fossettes primitives, s'ouvrent targement
dans la bouche, de telle sorte qu'il existe une seufe cavité uaso-buccafe, imp.'xt-e t't
unique dans sa partie inférieure qui comunmique aver );' dehors p:))' ta b~'uette,
Fi~8(i:).
Ut'c'.opp('n)cn)t)('):LtiK't'prt'Hn(~t~d~:(!,S!'t'~tu)Nt<)')''(A<'A~Mn/f-
t, œi). sitton tao'\nutt. :t. fossctt<' oit.n'f' ~f!'cn n:t-a)- pro)")t~O)'Ct!t front" n:)-aï.
't,)'t'ocps:-))s~)t))'u):mf.–7.hou!fU!tn:~<dc~)pt!t<8.hnn)e)tcmn\iUair<'su)"'tictn't'<!))pt't'f))~'r:nc~t''f~L–
'tn'an<'ttcn!:tn'H)mtair<'<fun~')nctn'c.h'.t-cc"n<iat'cw'-c<rt).–H-h~tx'hf*).ti~nf~t'Mth)t't'd~dt'un
)H'occsi-u;=~tobutnh'<1:t.)i~nt'<tpt.oUtttH'et!uï'OtH~ffm)(m\i!t.())osn(K'ricMr<m'<'t''jn"ft'u'ttutan~t)nnt''tM<'
c''t't~Ot'ifn'Ct'xt<'t')tC<t'snm'i)K'
paire dans sa parUc supérieure qui débouche a t'cxieric'ur par tes uri(ict's<'xtcrnc:'
de t'apparci) o)fact.it'. Deux tann's )t0rixontates, parb'nL du bord inh'rnf de t'arc
maxiHairc superiem' pour se diriger eu dedans vers ta ctuism), /Mt«esp«/f<<?~
interviennent alors cL ctoisonocnL !.i caviLe naso-))ucca)<* '')) deux eta~ '-))pcr-
puses, te supérieur repondant aux fosses nasatcs, t'iof'cricn)' a la hcm'hc prupre-
mcnf. dite. Les tanics patatincs ne s'et.c))()p))t: pas su)' tunLc )a )um::nenr de la cavi~
naso-bucca)e, mais s'arrêtent en arrière a une certaine distance de la. paroi posté-
rieure de cette dernière, fi résulte de )cur formation que l'orifice postérieur des
fosses nasaics, situé au début immédiatement en arrière du maxiHaire supérieur,
est reporte fortement en arrière.
Les lames pa)atines peuvent ne pas s.e souder sur la ligne médiane et l'on a la mau'ormation
connue sous le nou de /?MM;'e ~ft~t/t~e. La cloison patatino no sépare pas (!'unc manière absotuc
ta cavité des fosses nasales d'avec la cavito buccate. J[ existe chez !a ptupart des mammifères un
étroit couduitfaisant communiquer ces deux cavités, c'est le eana.) do STE~o*< représente chcx
)')iommopar)ccana) incisif qui. on )e sait, n'existe que sur le squetette et est combic pendant
tu vie par des parties mo])es.
La, partie ittfericure du champ nasal se différencie du bonne heure (ihs) en un petit organe ))!n'-
ticLdior, ehauci~ede t'ory/aMe f~e Jaco&MK. CpH.oebu.ucho ses6piira ensuite du chuntp na.s<i.), prend
ptMeah),pt).rtio iin).6rieurjct, inférieure de la ctoison et forme on(!n t'org~ne scnsoriet sus-indique
innerve p~r une hra.nchc du nerf o)fa,ctif.
L'cpit)tctiu~)o)f;K')if n'occupe, on )e stUt, (juc)a. portion supcricut'c des fosses n:tsa.)es, c'est.
cotte portion seuterncnt qu'il convient de rc~u'der comme t'org:mco)fii,ctif. L!). cavité dos fosses
nu,su.tes est une voie d'entrée de t'a.irperjnott.t.nt.'tee'()ernier de ga.g'ner t'a.ppu.rch respiratoire
S!ins pusser par ~a, bouche. CeUe cu.vite, tupissee d'un epithenum ectodcrmique, se contpfiquc de
deux ma.niercs t" pur t'app.u'ition des cornets, protongemcnts. de ).i pa.ro'L qui font siLntie en
dedans; S" pa.r tt).fu!'HRt.tiondes sinus, ca.vi(és creusées secondiurcmenta.u sein du sque!etto 'tes
parois, et qui s'ouvrent <f;u)s fftMvfte n.').s:tt'; dont ic rcvetc;!)Ct)t ;t)t:<ueu. s'etonf! sur <)cs et
)cs tapisse.
Apres que te bourgeon tnitx'dhure supérieur a, atteint ]e prolongement nasa) interne et que
l'orifice externe do t'appare'd o)t'.K;!if est ainsi forme, cet orifice est d'abord situé a fleur do tête.
de même que. te nez qui ne fait pus encore saiUie. tiientot cette saillie apparaît par ic deveiop-
pement des protongoments nasaux externes et de !a put'tion du bourgeon frontal située en
dessus des prolongements nasaux internes. Ces derniers ne prennent en ctiot aucune part u. la
constif.ution du ncx, et à cause de ecta. )hs a substitue au nom que nous iout' avons donne
jusqu'ici d'après KoLUKEn. )[* no~n de p/'o/o)?~emM/.< ouy/'ocM~M ~/o&)/7atre~. Les processus glo-
butairesse reunissent sU!'ia ligne !nediane, comme nous )e verrons pius loin (voy. ~r<ce),
formant ]a portion médiane (incisive! du bord supérieur de la boucite. La portion du bourgeon
frontat située au-dessus d'eux: forme )c dosdu'nex et sac)oison,tos prolongeme~its nasaux
externes forment les parois tateraies et tes ailes <tu nex. Le sinon iaeryma), qui s'étendait d'abord
entre ie bourre)etn,)sat externe et t'arc maxiXairc. s'('f!'aec après que ropithefium de sa part.ie
profonde a engendre )e canat iacrvma~ et disparai).
Tout reccmmejit, Jtoc))ST)n'i'En, puis KKH!E[, ont soutenu que )cs prolongements nasaux tels
qu'iis ont été décrits ci.dessus n'étaient pas des formations distinctes et individualisées, mais
de simples moduiations de la surface du visage, et quotossiUons qui les séparent sont artifi-
cicts et produits par la chute d'un epitbelium qui )cs comble a t'etat nortnat. Ainsi le siHon
nasaf n'existe pas sur fe vivant et on peut )e faire appat'af{''oon ba)aycH!ti'epiHfeiimt).
Apres avoir fourni le système nerveux, et les organes que nous avons déjà décrits
rcctodormc forme le revêtement epithetia) de la surface du corps., c'est-à-dire
f'epidcrmc. L'épidémie, uni a une lame mésodermique (fc derme), constitue Li
peau sur iaquefte naissent une sët'ic d'organes soit saiHants (poits~ ong')cs), soit
rentrants (glandes) que t'on peut considérer comme des annexes de !a peau.
Nous étudierons tout d'abord le dévetoppoment, de la peau, puis celui de ses
annexes.
1° Développement de la peau. L'epidermc est une simptc transformation
de i'ectoderme primitif. Ce dernier consistait d'abord (ng. 874) en une seule couche
de ccHutes hautes, mais bientôt ii présente deux couches superposées l'une, pro-
fonde, formée de ccttutes cubiques, répond a la couche génératrice et au corps
muqueux de MAH'K.H), l'autre superncieHe, formée de cetiutes plates, répond aux
couches cornées de t'épiderme (KoLUK.En). L'épiderme s'épaissit par multiplication
de ses strates; dans la couche superficieHe se rencontrent des ceUutcs dont le
noyau s'atrophie, et qui desquament, formant à la surface du corps un enduit
onctueux, le SH~M~ eM~?'?/OMM~ ou <HM? ca~cM. Une partie de ce vernis
tombe dans le iiquidc amniotique avec des poils du tanugo, et ces débris, avates
avec )'eau de l'amnios par le f~tus, se retrouvent dans )e meconium.
Le derme est constitue de prime abord par des celtutes embryonnaires du tissu
conjonctif. D'où viennent ces cellules? Sur les flancs et du côte ventral elles sont
fournies par )a couche )a plus superficietle de la tamc tibro-cutanee, qui a ce niveau
est immédiatement accotée a l'epidcrmc; du cote dorsal, au niveau des protover-
tebrcs, te derme est formé par des cellules venues de la couche externe des proto-
vertèbres (voy. p. J 061, -1062).
Le derme est sépare de t'epidermepa.runc couche mince anhiste, t<!e")~<'<t'ie ~fMa/e. qui. c!)ex
tes vertèbres intérieurs, surtout, acquiert une reette importance. Cette iame est au detm) part'ai-
ta f'evct, se montrerait ahsohunen) p)anc sur toute son étendue mais bientôt t-
tetnenL tisse, et )a face externe du derme embryonnaire, supposée depouiOee 'fetY'pideDnequi
surf.n-c s~
hérisse d'une série de proton~emmiLs conirp.uM, les pfLpin< Tou~;s les t'orm.t)h)ns p:tpi!)u.n't;s'p~'
l'on rcncontrt' d~ns )c dt'nnc ne sont. pas sni[f!H)tcs il Sil surt'u.r~. i) ~n ost qui sunt ~i)u''c~ p['<j-
fondHmont (tftn.s son épaisseur, ce sont tes pilpijtes ~<c.< poi)'
2° Annexes de la peau. Les annexes de la peau sont, chez t'hommc tes poits,
les ongtes,tes glandes SHdorip~res, '.es gtandcs sébacées et enfin les mamcttes. Les
dents rentrent aussi parmi ces organes, mais nous rattacherons tcur étude ainsi
que celle de te bouche (invagination ectodcrmique), .1 t'histoire du tube digestif.
a. 7'ot~s. A partir du troisième mois de la vie foetale, chez t'homme, on voit
naitrc de la face profonde de la couche de Maipighi des bourgeons epithetiaox
pleins~ cylindriques ou légèrement rcnftes a teur par)ie tet')nina)e, et qui s'en-
foncent dans t'epaisseur du derme. Ces bourgeons sont destines a fourniHcs poits:
tcur extrémité enfoncée dans le derme se met bientôt en contact .ivec un petit
nodutc du tissu mesodermiquc qui va constituer ta papiHcdu poi). Ce nodute est
forme de ccHufcs rondes, embryonnaires, il scmbfc déprimer )c fond du bourgeon
epidermiquccts'cn coH!'er comme (t'unc catotte; ftientot il présente a son inté-
rieur des vaisseaux sanguins, et la papi)tc est ainsi deiinitivement constituée. Le
germe epithëtia), bourgeon du corps mxqucux, subi) de son cute des cttange-
mcnts importants. A sa périphérie, les cettutes qui se continuent d'ailleurs ave''
celles du corps muqueux, prennent ta forme et in distribution (tes éléments de ce
dernier, et constituent la gaine externe du poit parmi tes cettutcs centrâtes, cettes
qui se trouvent immédiatement au-dessus de ta papitte se multiplient avec une
grande énergie et forment un faisceau d'éléments allonges, qui se groupent en une
tige cylindrique, la tige du poil. Cette dernière s'accroit incessamment par la pro-
tifëration des ccttutcs qui coinent ta papitte, et qui engendrent, en même temps
que la tige, tes gaines internes du poit. Les ccttutcs de l'axe du germe piteux,
situées au-dessus du poil naissant sur ta papitte, se chargent de graisse et dispa-
raissent, faisant ainsi une sorte de chemin pour l'éruption du poil (Uôi"rn).
Les poifs sont caducs, ils meut'cnt piu' atrophie de leur papiUc et U)"))x'nt. soi), .n'ra'-tt'js, suit
repousses au dehors pur un poi) de remplacement, qui. profitimL de )<'ur ~itine externe, suit )''
même chemin qu'eux.
Les premiers poils qui appariusscot chez le fœh)s (cinquième muis; sont extrêmement tins et
<tenca.ts (poits ioUets, /H;!M~o), ils sont très repa.udus à h), surface du corn: nmis ue tin-dent p<ts à.
tomber, suit, pendant, ie cours même de h), vie fœtate, soit u.pr)'-s ta. naissance.
Les poils (te remptacement naissent d'hahitude sur un ~cron- forme par une prolifération de ht
Saine c.xt.et'nc de )a racine de l'ancien poU et qui se développe comme l'a t'ait te premier Kerme
piteux. On comprend facdement ators comment il se tait. que le poit de remplacementemprunte
ta gaiue de celui qui l'a précède. Ce mode de dev'toppomcttt des poils de nonveite fot'mation
présente de grandes anatogics avec ta productiou des dents de )a secon'te dentition.
GoTTË et Ko.nKEH ont aussi prétendu que, même après la naissance, des poits peuvent se t'or-
mer directement pti.r des germes venus du corps muqueux de MaJpigni, comme tors de la pre-
mière iippa.rition du syste~ic piteux; i) est incontestubfe qu'it en est bien ainsi da,ns in pea,u <)ui
couvre J~ramuredesccrfsctquise rcnouvoiie avec cette dernière (KôLUKUK).
b. ~65. Les ongtes commencent a se former vers u; troisième mois de la
viointra-utériuc, un peu plus tût dans les extrémités antérieures (mains) que dans
les extrémités postérieures. Leur apparition est précédée par !a formation <~M ~.7
de~'oM~e, c'est-à-dire de l'aire sur ta.que)te va se développer !a famé unguéate.
Cette aire est limitée par des bourrc)ets, antérieur latéraux et postérieur, formes
par des repMs de la peau te repli postérieur est te pfus marque, c'est a son niveau
que se formera la racine de i'ongic. L'epiderme du fattus~.dans l'étendue du Ut de
i'ongte, subit des modifications très importantes~ son corps muqueux s'épaissit
beaucoup, ses couches cornées sont aussi très épaisses et forment une membrane
particutièrc qui recouvre entièrement )c )it de i'ongie jusqu'au cinquième mois,ou
ctte disparaît, c'est i'epoM~cAtMH! de (JxxA. Leper<OMy.r est uu reste de i'epony-
chium. Entre le corps muquGuxett'cponycbium,au quatrietnemois, apparaMunc
mince famé cornée que l'on peutconsidécer comme te premierrudiment de t'ongtc
cette !a.mc est très mince, soupje, a, peine plus résista.ntc que les couciics cornées
cXes-memes, elle est formée de ccHutes du corps muqueux imprégnées de kératine,
fournie GiJc-mcme par de i'éiéidinc située daos les cellules superiicie)!es du corps
muqueux (Cuu'r)s). Cette tamesera. t'empiacée par une série d'autres qui évotue-
ront successivement, de )<), même manière qu'eHe, disparaissant avec l'éponychium.
L'ongfe déOnitMest formé par une couche répondant au stratum iucidum de )'épi-
dcrme(Cunï[s), sa. substance cornée provient non pasdct'éiéidinc,maishic)]
d'une matière particu)icre dite oMyc/to~e~c ()L~vn.;)t).
En somme, tedévcioppement de i'ongio se réduit aune différenciation histo-
togique se produisant au niveau d'une aire specia!e h'mitée par des bourrelets et,
connus sous feoom délit de i'ongie.
c.6'76!H<:<essM~o?'<p<'()'es.–Lesglandes sudoripares apparaissent au cinquième
mois sous la forme de bourgeons épituetiaux de ta couche profonde de t'epidormc.
Ces hourgeons, cylindriques, pieins, s'enfoncent dans le derme assez profondé-
ment. Arrivée dans ta partie inférieure du derme, leur extrémité se recourbe en
crosse, puis i'accroisscmcnt continuant avec énergie, cHe se rcpHe sur eHe-mcmc
un grand nombre de fois, formant )c pe)oton connu sous )e nom de g)oméru)e ()c
ta gia!ido sudoripare. La iumière de ces glandes se creuse assez tard, au septième
mois. >
d. C~u~es seùccëes. Les grandes sébacées sont, en régie générale, des annexes
des poi)s. HUes naissent comme des bourgeons tatérauxsur !cs germes piteux alors
que ces derniers ont déjà atteint un développement assez avancé, c'est-à-dire pré-
sentent une papiUo bien formée. ËHcs apparaissent sous la forme de renflements
latéraux de l'épitheiium de la gaine externe des poils. Ces rennements sont d'abord
pteins et formés par des ceUnies toutes scmbiabtes entre, elles, puis les ceHuics
centrâtes se chargent de graisse et fournissent ta matière sébacée qui imprègne )e
poil.
Des g)M.n(fessehttceespeLn'(;ntn<tftredirect~;n)ej)tde)'e(;t()dern)e,c'cst.-u..dij'es~nsêtre annexées
.'). des germes pi~'ux. C'est itittsi <;ue les gia.itdcs .seba.cees de )iL nm~ueuse des tevres, du prépuce
etdugtau(hLppar~issentc<)uuuedeshuur~e<)ns))tcinsdeJ'epithe)innicut.ine,fjuisera.n)ifientun
cei'tim~n(M!)bredef()is.etprefn)''nN'<t.spect(i'u])Cpet)teg)t).n(iceng!'uppe.Ces~(a.ndcst'our-
iussent. une trij.nsiUon toute na,turcUe vers tes g~ndes n~utma.u'cs.
AHT)(:L~ tVv
()){(.ESDÉ){t\'HS))H )/HM'<'i)M){MK
Danst'emt~ryon très jeune, f'entodermc forme un tubec)os àsesextremitesante-
ricure et postérieure, et a ta face vcntra)c duquc) se trouvent les vesicutesombiticatc
ctaDantoïde fvoy. art. H, ug. 84~). Bientôt, )e tube digestif se met en communica-
tion avec rcxtericur de fa manière suivante a ia face inférieure de ta tête se forme
une fossette ectodermiquc dirigée d'avant en arrière, et dont le fond ne tarde pas
a s'accoter au cut-dc-sac pharyngien, c'est )'!HU~tHa<o~&MCca<e ou !e s/oMto~CMHi
(~x bouche, $'j~ j'enfonce).
Le fond du stomodœumacco)e;trcntodcrmepliaryngiolforme d'abord unec)oison
membraneuse, la Mte;K~'s):e pAa?'H</teHMe, mais cette membrane se résorbe bien-
t0tetdèstorst'iutestincom)uunique)i))rcmcntavecrexterieurpartabouc))e.
Au niveau <!c)'extremite postérieure de )'cnd)ryon une conununications'etat~it
aussi avec Je <iehors par un procède que ]'on a souvent compare schematiquemem
a celui qui (tëterminc la formation de (abouche, eu disant que, de même que )'cc-
todcrme fournit [c stomodœum en avant, il donne en arrière te ~'oc<of/o'MM<
(~p<~xTo~ anus), mais en reaiite l'ouverture postérieure se forme d'une manière
un peu spëciate, comme nous le verrons plus loin. Hien que te stomodu'um et te
proctodœum soient d'origine cctodcrmique, nous rattacherons, )cur étude a celle
du feui))et interne, car tcurs retations avec ce dernier sont trop intimes pour qu'H
soit possib)e de les en séparer.
Le tube digestif, maintenant ouvert a ses deux extrémités, subit une série de
transformations. Sa région antérieure ou pharyngienne devient le siège de )a
production d'une série de poches, poc/tM ~'d;McAta<es, en rotation avec !cs arcs
branchiaux dont f'importancc est si grande dans )a formation de la face et du cou.
Hn arrière do (a région pharyngienne, ta portion digestiveducanatintestinat
suivit des changements importants dans son calibre et. dans sa, longueur, suivant )cs
di'ffm'cnts. points. Enfin une série d'organes annexes apparaissent comme des a.p-
pendices du tube entodermique, ce sont les pou-
mons, le foie., le pancréas. On peut aussi décrire
parmi tes organes dérivés de t'cntoderme la corde
dorsale qui joue un rote important avant la cons-
titution du squelette définitif.
Renvoyant pour t'élude de t'entoderme dans les
premiers stades aFarticte ft (p. 997,1003 et suiv.),
nous étudierons successivement ici 1° la bouche
et le stomodceum 2" t'anus et le proctodceum
3° les arcs branchiaux en générât 4" les arcs bran-
chiaux chez t'homme et leurs dérivés a, face
b, cou c, organes annexes de Ja. cavité bnccate
d, organes annexes des poches branchiales S" la
portion digestive proprement dite du tube cnto-
dermique 6" les organes annexes de ce dernier,
le poumon, le foie et le pancréas; 7" la corde
dorsale.
§ [. L A )! 0 U C H E ET [, E S T 0 M 0 D OHA)U
~Ht.–At!<:S)ft!H\'(:)ftAL'Xf;X(.H!)<;)!AL
Les arcs branchiaux sont produits par des différenciations des parois du cou.
Le cou est d'abord extrêmement court, nëfnimoinspour mieux faire cotnpt'cndf'
la. formation des arcs branchiaux nous k[i avons donne dans tes schémas (f)~ 8C8)
une grande iongucur. Comme !e montrent ces schémas, qui sont, faits d'après des
coupes frontates, le cou comprend une cavité (cavité du pharynx) et une paroi.
Sur les faces antérieure et latérales, cette paroi, très mince, peut ~tre considérée
au dëbut comme formée par t'accotcment de t'entodermc ptiaryngien a i'eetodcrme
dn corps, ces deux feuiHctsn'ëtant sépares ]'))n de Fantre (pic par une quantitc
insignifiante de mesoderme. A ce moment la paroi du cou est iisso et unie, aussi
bien en dehors sur sa. face cctodcrmique qu'en dedans sur sa face entodermique
bientôt, sur les côtes du cou, te mcsodcrme s'épaissit fortement en certains points,
soulevant en dehors l'cctoderme, refoulant en dedans t'entoderme~ tandis que ces
deux feuillets restent encore accotes t'on à t'autre en dessus et en dessous du point
ou t'epaississcment mesodcrmiquc s'estproduit. Ces (!paississemcnts prcnnentnais-
sance sur les côtes du cou suivant des lignes transversates régulièrementespacées
e.t disposées d'avant en arric're, de t'extrémite ccphatiquc vers t'cxtremité caudale.
tts forment sur les côtes du cou une série de bourrcicts saiitants sépares tes uns
des autres par des sittons, ce sont tes arcs branchiaux ou viscéraux (fig. 869~. Sur
Fi~.SC8.
Arcabrturchiimx: A, paroi pri)f)iti\oducou, mince diiss(;up!),issisacn!0nts nu's'i.:r-
~]if)u('8()iO)s)ttj){tr<)i,f<)rn)aLH)n dos arcs:C.arcg branchiaux; pC)'it)dt;f)'ctiU:U.ru~ressiuu
des Mes, formation de !f),pM'oi définitive (tu cou (~c/M'M~Me).
ft,cctod('r'))c.–&,n!<soderni<c.cn[o()ct'nK'.
t.cct'vcau.j'htu'ynx.Co~cfjt'imciu~fc.–4,o,(i.<fcm<ciUf.t)'0)Si\me('L<jun(''n'')nca)'cs!)t'iu)<')j).n'x.-
7.ii)UtS))r~'c('t'aient.–H,opct'cu)c.tnc)))ht'anoctôtm'atcttcla fente t))'<ïnc!tia'n.–)0,atHo~tjf'a!tc!n~t.–
t),j'oct[ctfra))chm!e.
~es coupes front.nles (f)g. 868), tes nrcs se mont.rcnL comme des cerctes ptciits cnh'i'
lësqucts on distingue de petites tamosf'ormGespat'unotnemfjrnnerestdf.ftnt'tc
)'f)cco)erne))tdG)'cnt.odcr)ncet.f!c)'ectodermc,ctq).tct'onappeUe)a'?HeM~?'o<'
cM<M?'a~o parce qu'cHe ferme le siffon situe ('ntrc ((eux arcs consccuf.ifs. ])c part et
d'autre (te tamembrane ctoturate se trouvent, deux fossettes: en dehors une.
fosscitc cctodermiquc peu profonde, qui repond ausiUon branct'ia), en dedans u)).
.fossette entodermiquc beaucoup ptusdéveioppcc, et a )aquet!c on donne )c non).
de~ùcAe~)'N~cA!'<'ï~
La membrane c)ôtura)c se résorbe d'))abitude, et le sition branctiiat, qu'ciic'
fermait cs~rcmpLicëpnrtuic/'eM/e~Y~.cAt~cqnicondnit. de f'cxt.(''ricur (.fans tn
envi Le du pharynx.
Un M'chra.nctnat est. en sononc.constituep.tr une ntitsse de tnes')d<'rfnec))t')))t'ecj)!)r un
epit.)ietiun).ectoderfnique()u cote externe, cntodC!'miquc du <'ôb;if))(ir)~. C~ niussc-!n)t''S('-
durmiquos que roni'()h'~uvef).),nsch.).e.u'c peuvent rti'('f'onsi(h~'ccs ('onunett~s serments
<UstincbdufouiU(!tm()y<!n.j~usot)ft~)i;]Sc<)mp,)r<t)~es:t;)\'j))'f)),o\'e)'h''b)'<'s.On:L(hn~ic:Lfcs
so~mHnt.stonou) detra;)cA!'0)He)'f.f ~px-~tv. )n'M.nchic; )J-
ptu').ir) (voy. )i~. S:i~. )h. Chacun
d'(:u~ engendre (h!S!nusc)esspL'cia~)nsnn)S(')rst~n('hi<)))\.qui. (~)n<i'i).ir~)nc)~:tux tU)f.rp.
muscics stries, ne dérivent pas (it'sj)rutf)V)')'H'hrc~. ~) nu'ih'n)))tU' ('unSHqUHnt, ~nc p):L<'<'
sp~t;iiLted:ins)~!nuscu!~h)~'(ht('orps.))~p)us.('ha<j))!Lrrvis<['a)p~ss~d~unK(jut'h't~pr<)prt'
fut'niep~runp ceintura c~rtiti).sin''t'se ou os-!CUsO<nnn)scH')rph)sit'nf'))if~'<)p),).<s)<'))tt;t ;'t
!jf)ut,ctun~)'osv:ussi.).))s;Lnsui))(~<'crff'r/M('L
Onvoit.par)<'LquM)\!nst'nib)<'()('s~r('-i vis(;t''i'cL)]~fot'n~'U]ls\st(''H!H.mbnn)njnqui pu~s~'dr
ses n)usc)c~ propres,s~nsq)tt;!ct.fc('(. ses VHiss(*M~v.On (!<)f!n<'s<~n'<'nti't<'<*svst)''t)h')i';)<)))) dt.'
système (h'~ arcs visccr.tttx.ou.brirvctncn). de s\'s).i''nh'vis<a) ou bra!i<H.t!.
Chez les annna.ux qui respirent p.Lr()cs))r.)n<;))h;s. des ).).n!))estrt''stines et trrsv.tSt'nt.Lrisces
n.iissentsurttLSUrf'u.co des poches )tt';tnchi:t)e. et servent :ii'J~en).L!nsedns.Ln.i:()ui tenr est
n'y ~j.tniiLis de br.uiehies.ite.tnmuins
apporte par )'i.Lrn!i.ûrti(pteC()rrosponda.nt.C)te/.)'hO!nniei)
te syste~neviseera). dont tes (ti~erentos parties sont profondément !))odi(iees et ont eh~n~e fie
toncHon,tout'nit<').)'orf!;mi;it))eunnojnhre important de pièces.
!V.–A~USi!RAK(:A!;X<;U);i'L'))OMMHKTLH);ns))HUnns
4" Organes annexes des fentes branchiales. Sous ce nou sont contpris te
U'y'nLts et )a gfande thyt'ui'do <))ti dérive"), en grande parLie de i'cpiLhenum ento-
der)niquedespoc!)csbmnchia)cs. Les fentes branchies sont toutes homologues
entre elles au début de leur formation plus Lard eHes présenLent, des différences dans
leur devetoppemcnt qui permeLLent, de les diviser en deux groupes assez distinct.s
)un antéricu! t'autre posteneur. Le groupe antérieur comprend )a première fente
qui fournit la trotnpe (i'Kustache, et la seconde en relation avec la formation des
amygdales. Le groupa postérieur est constitue par les fentes branchiales situées
en arrière de ta seconde, et qui sont parfaitementhomologues entre elles (P)tEN.\x'r).
Ce groupe est réduit chex tes mammifèresà doux poches hranchiafcs ta troisième
ct!a quatrième.
Chacune de nés poches est munie de deux branches, dont t'uue se prolonge en
un diverticule ventral puissant qui, dans la troisième poche devient te thymus, el
dans la quatrième donne t'ébauche )atera)c de la thyroïde. Dcptus.àt'angtede
bifurcation des branches des poches hranchiates nait un organe spécial plein
forme par pt'oHfcration de t'cpii,heiium (P<u!XAKT).Cet organe est pour la troisième
poche une petite gtandc qui, chcz~es mammifères, s'accotera ultérieurement au
corps thyroïde, mn.is qu'en raison de ses rapports primitifs avec )c iftytttus o<i peut
appeier~~H~M~ /y??:~Mc (t~u!x.T !'uv.ii). (('abord nonnnee ~<ïH~e ca<'o<tWe)!Ke).
A t'~nglc de ta quatrième poche se forme un autre organe
g')andu!airc, la ~M~M/e<ro!~<eHHehomotogue,d'après
l'XENAKf, à fa gtanduicthymiqucc!. qui s'unit au corps
thyroi'deensepta(;antsur)c)jordduhifedecetorgane.
Les gtandufcs UtymiqHes et (.hyroi'dienncs formant, fcs
<7~)K.~es jt~MYt/A~/t'ot~teMnes qui sii'~cnt, cunLrc )<t f.tcc
postérieure des ]ob(;s)nh~'intx-de ht (.hyrutdc, au niveauII
du pointdepc))eU'nUû))dc)'firt,èreLhyr(.)ï<ficnnci))ic-
rieure (TouHXEux). Nous n'insist.crons pas sm- leur dcvc-
foppcmen(,ef,nous passerons de suite a celui du thymus
cL de la Lhyroïdc.
<h-~anc~<mtn'~c~'t)'~p"-
a. 7'?MMS. C))ex les poissons, le thymus est forme t'hcst)t\UH'hi!)t~s~î:tp)\'?-
pilri'epithétiuin de In portion dors;))c des fottcshra))- )'KMH'm~<o<t').
chiates. qui constitue des cordons gfandutaires, distincts 1. l'. l", 1." JU'CIUÎt!I'(".tll'II,-¡i.-
111(', ft'\)isif'lHf> et (ltmh"i~nlC" l'j,-
au début, umis bientôt fusionnes en m) cordon tongitu- <'hr'Atn';u)c)ti:if<2.ph:mtt\.
--J!<nntch<;tttt[~t<'<'<)t~t'p-
<Hna).0)ex les mammifères, ifnait de t'epiUn~iunt de )a nn)-~)'):md)thtt)~-
HH'jtn\<'h.t'«'t)C<tn)!)\-
jtortion ventrate de la troisième poche hranchiatc iP. de nn)-).m'))ftf')h\toï'ttcn))('.
M)-:L')!0.\). Le thymus présente au début la forme d'un ror- 7.<~)itt)''t)<'jt.ttt'/J(f<rf-
Ofu-~tc.
don a parois très épaisses et creuse d'une tumiere très
fine. Ce cordofts'aitongcde haut en bas, et son extrémité inférieure, d'~pourvne
de tumierc et massive, vient se mettre o) cootact avec )e péricarde. ~ur cette
extrémité appai'aissent une série de ))ourgeonsptpins,som!))af)iesaux acini d'une
g)andecngra))pc,puis,peuapeu,cemodedcbL'))rgeon))ementsepro;)agcjus-
fj«'à i'extronite supérieure du H)ymus t!out i'eusembie ~re a ce moment t'aspcct
d'une verftab!eg)an(!ecft grappe. n)e!it-')t)c tissu eonjonctif et tes vaisseaux san-
gnins pénètrent entre tes différents acini et tes ~p:u'c<tt )p.s )!)). ')c-.it)t)'<'s; du
tissu ]ymp))Ct'dc se d~c)uppc antunr dc's acini, furtuant fa majcurL' partie (ff; )'or-
.~ane comptctumcnt ((ë\'ctu]'p<~ tandis q(~' )<s rcst's de )'~pithoHu))). réduite or)
';tif')<{Ht' sorin a,]))) rù!c sobordonuc. c'nstitucnt !c~ (.'o;'p<f~cM~.s d<' ))A.ss.\)..
T<'H<' est i~ «h'Utit't'R <)c voir <)< )«';t<)<'o))jt )j';iu)t'U)'s. ))js. ctr. pnur TontXKt'x ~t ))):)!\)Axx. !m con-
)ritH'c.)utissuudHnuï(h'~(.(c~cit)pp<*M)).cin)fh')~uti-s))t'')tith'U.t)!u~~u't.)'ni)'r
Inairt~, lu Lisstt utiénuïrür ~c~ rli·aclolyxe au ::sin ntntm· :Itt ti=su t·lritlu·lial ~an, yus· r·r: rlm~nivr
dicpin'.nssf; ~n' ('st.rujtn~t'nt~ <~f's ft) thvt)f)).s ()'v~)')))p' j~.n' h':t~'Uu)'on)'t')<d:msh'
it
~cn~U~M~t~x~
ntitith's t)n tis'-u iijui)oïdc. H it )iL un eas <h' j<('')tct)'.U~'<) n'-cij'r«~uc <)c tisfH ''pithtHi~f t't ~ft'
tissu connet'Uf. cu!un)c cct<L sf \f)it <):tn.s h't <y~)i'Jo-. four ''crt'ti')- -mtt'u! ~ArA\tsstE\
(!oKX)LHtl~xV)K)))!c~ccrpt)scu)L's~h'H;tSs:tLit!cn'p~('ntcr)t'~t<'st~-i<h[t))\f~<tS<pith'
(:ottwt, el Itwnrrtt lu.~ coryusr·uleë tle tlas;el. :ta t~:·u :!c t,·I~tv~cntr_·r ln~ rr·~t.o; rlu Ilyntttt, :·pi!!u·_
jusque ~'t's):LdGn';iMnm<tt)tt~c.)<nisi)~'ft)t'<;p)'i<\
U)s avait pcnsMàunN)f)n)t'nt<fu'H't'(jue)('thy~ttu.s~'huU~n)'nij'.n'rcr(~dcrntf't)u!-h)u~))n'
''C)'yieii);d~puisi)s'cs!i'iu!)c.U'o)'iniuu(.'nt«')L't'tni(j)t~<)ccc)"rK.t)~
b. C~xdc //n/oMe.
Ces organes (organes respiratoires, fjie, pancréas) présentent; (Lins leur déve-
loppement de nombreux traits communs. Tous trois se forment a ia manière des
glandes, par te bourgeonnement répète d'un tube epithehat né sur i'cntoderme.
1°Organes respiratoires. En arrière de ['ébauche impaire de )a glande
thyroï'de, on voit le tube pharyngien très large, se diviser peu à peu par une cons-
friction effectuée sur ses faces iatëraies en deux tubes
places ['un au-devant de Feutre. Le tu)je postérieur
(voisin de la colonne vertëbraie) est i'œsophage, l'anté-
rieur est le premier rudiment de i'apparcii respira-
toire. Hientût ia constriction iatërafc s'accuse, et fina-
lement e)!c sépare entièrement ces deux tubes l'un de
['autre, sauf en haut où te tube respiratoire s'ouvre dans
le tube digestif. L'ébauche de t'apparci! respiratoire
pousse par sa. partie postérieure deux petits diverti-
cu)es creux, pairs, rudiments des poumons, ct!'on peut
alors distinguer dans cet, appareil deux parties en
haut un conduit impair et médian qui fournira te
Fig.~2. )aryn'xet ia trachée, en bas ou en arrière, deux petits
!)c\'doppcment, du poumon sacs creux, légèrement iohesafeur surface, aux
(~e/tCHta/i~Ke). dépens desquels se devetoppcront a la fois les bronches
i,t)ûmupn~'(iiU~;)iid.))ou- et les atvcotcs pulmonaires, et que l'on peut considérer
ttJtf~cONJOftCtii'c'~san~mjf.
comme les poumons proprement dits.
a. PoM~OHS. Les rudiments putmonaircs sont. des petits sacs creux, dont la
paroi est formée par un epithctium cytindriquc rcgutier, qui conserve le même
aspect dans toute l'étendue de l'appareil respiratoire, aussi bien dans le tube tra-
chéen que dans le fond des diverticules pulmonaires. Cet ëpithëiium fournira
tous les revêtements épithéliaux que l'on rencontre dans )c poumon aduttc (ëpi-
thélium bronchique et endothélium a)vëo!airc), it constitue te~OMM:OK épilhelial
par opposition au poumon conjonctif et sanguin fourni par le mésoderme. Hn
effet le rudiment ëpithëiiat du poumon est revêtu par un feuillet mësodermique,
portion de la lame splanchnique, au sein duquel il se développe. Ce feuillet inëso-
dermique donncril naissance a. tous les tissus non ëpilhëiiaux que l'on trouve dans
le poumon adu)tc, c'est-à-dire aux vaisseaux, au tissu conjonctif, aux muscles et
aux cartilages des bronches~ et cnun a la ptevrc viscëratc.. dont nous reparlerons
a propos des séreuses.
Les petits sacs pulmonaires primitifs portent a )eur surface des bourgeons creux
faisant une iëgcre saillie (oes<CM<'es ~r~M'/t~cs), et qui sont. au nombre de trois sur
le poumon droite de deux seulement sur ie poumon gauche. Chacune de ces vési-
cules produisant par bourgeonnement un grand nombre de vésicules secondaires
qui se ramifient a leur tour, engendre un des tobes du poumon de l'adulte. On voit
donc que le nombre de ces derniers est déjà indique, pour chaque poumon, dès ie
dëbutde t'ëvotution, puisqu'it y a autant de vésicules primitives que de lobes futurs.
Lo bourgeonnement. desvesicutospubnona.iresqui commoncod'tf.bordd'une manière irregunerc.
suivant )o type monopodiquo se continue ensuite avec une grande reguta.t'ite dichotomiquomcnt.
Sur chaque vosicu)o nuit uudiverticuiocroux qui s'aHongo bientôt et prend ia. fonned'unV
ou d'un T, dont les extrémités supérieures sont tegercmcnt )'enf]ees en boutes. Chacune (te ces
extrémités donne lieu u. un bourgeonnement analogue, et. ce phénomène se j~oursuivant. )o pou-
mon se deveioppoainsi par un procède qui r&ppoUo beaucoup tu. tbrma.tion dos scandes en ~rn.ppe.
.'). ceci près, que chez ces dernières il s'agit de bourgeons pteins. tandis
que les r~mi(i(;.).tions du
poumon sont toujours creuses.
A un moment donne, fo bourgeonnement s'<M'reto et te poumon est. constitue par une série de
tubes creux de calibre decroissimt, termines par de petites a,mpou)es. Les portions f.ubu)!tit'<'s
deviennent les bronches; tes vésicules renHoes <)ui terminent ces dernières repondent ;mx <M/'</M-
f/t&M/a. Suriours piLrois naissent. une série de bourgeons qui. cotte fois, no se pedicuii.scnt p)u.s.
mais communiquent ttu'gomcnt avec ca.ite de f'infundibutum tout autour do )!~)u<-Ue ils
forment une série de togettos u.tvco)u.iros, tes ft~co~M p;~M!oy!~<M.
Simutt~nement ont eu lieu, dans les différentes régions do t'itpparei), dos changements do
forme do t'epithetium qui, reste cylindrique ditns ios bronebcs, s'est en outre stra.titie et muni de
cils vibt't).titfS dans )a plus grande purtio du pin-cours do ces dernières. Dans )os shoote-.
i'epitheHum forme un revctotncnt pavimentcux de cettutos,disposées sur un seul r:Lns. el <)'t)bord
:).ssei; ffu.utes, mais qui s'ap~tissent considcra.bteniont au moment de bL nuiss~m'e et prennent
un ciu'ttctcre ondotheti:
b. /yMa? e< /racAëe. larynx et la trachée se duvctoppent aux dépens do
Le
tronc commun de i'arbre respiratoire. On s'est demandé si tescart'tagcsdecc"
conduits provenaient du squetette visccra), ou bien s'ils devaient ctr<' considères
comme de formation spéciale. Bien qu'H y ait à ce sujet quctqucs divergences
entre les auteurs qui se sont occupes de ta question, t'en peut admettre que que)-
ques-uns au moins des cartilages du tarynx (carti)agcs arytenoïdes et carti)as:e
~I-
thyroïde) proviennent de t'appa-
rei) squelettique des derniers arcs
viscéraux. Le cricoïde et les an-
neaux cartitaginoux de )a trachée
sont des différenciations do t'en-
veloppe fibreuse de la. muqueuse
respiratoire~ et n'ont rien a faire
avec le squelette viscëra). Les
musctes intrinsèques du larynx
dérivent de la musculature pri-
mitive du tube digestif (Wu.))H)t).
2° Foie. Le foie naît sur la
face ventrate du tube digestif,
immédiatement en avant de l'in-
sertion sur ce dernier do )a vcsi-
cule ombilicale. Au moment de
son apparition~ troisième jour
(poulet), ]c tube digestif est encore
très court et la vésicule ombiti-
cale communique avec tui par ua
orifice très large. L'ébauche du
foie est. donc comprise dans )a très courte portion du tube digestif, située entre le
M'.ur en avant et l'orifice pharyngo-ombiticat ouaditus antcrior en arrière. A ce
et f<ut; communique)'te pharynx a.cc rex).et'it!ur.Auuivei),u[)e!apr'cn)ift'cfHnh.'))r:tnchiah'.
t'cnU)dcrjno]iCs'.u:c~tc))Mch'nHeH)cn(.!).t't'ct.ofh'rn~e,niais cosfteuxfcuinc'ssoj~scpfLrcst'un
f)G)'autr('.pu.rt)nefun)C()c(.issuconnGct.if.ct.itseforntoainsi(nt.t'c)'(ji\'iUcn~f)y('nncct.)'cxt~-
ric)trunc~ncn~b!'itnC(jui,contrtLn'Kn)cnLaM))cquich')Lk'sfCBtcshr<tnc)n!.),)cst)escpcr)'()j'
J!jLn)itis.c'cst,hLme'H&<VHte<<M/<an.Lt)Lissuconnech)'])itte(!t!nt.i'ct'H(').()(k'jtni(''(['f'ntO()pi'!)~'
~rm~b~u~tsMs~~meuM~cUMU~ur~Mx~~sc~M~M~~
rPpiU~)hnt)cnh)dt'j'n)i)jno~h)~Y~)p~r~<'ont!'c)cspu,roisduhti)yrinUK',f)C<tj)!u~t],in'.irt'sp~CM
A )!
r'.g.SC-i.
))cvetuppc"~n)dc)'orci!ifmoYcuuc: A, B,(!cux stades successif (.K'AcK)ft<«/KC;.
f, cclorlerme.tissn wnrinew.- nu;snd,rmn.-:S~musclc rIu mnrleau.- 4,~ urnrtenu.- G, entoderme.-G. Irompe rl'Fusrach<.
–i~)!tn.T;Ott.–U'n!i!tisE''n)-ch\u~'tn-c.–lG,)))o)))br;u)Cdu tyf)t[~t').–n. rompes du ihna'on.
§~V.–UfU.AXHOL~At')'[)-'
L'appareil olfactif se devcioppe, comme tous tes organes des sens supérieurs,
aux. dépens de t'ectodcrmc. H se montre au début sous la forme de deux epaissis-
semcnts de l'ecLodcrntc de la faceantërieuro de la tète, cAaM~SMasaM.rdcihs,
puis t'ectoderme ainsi différencie s'enfonce, formant doux petites fossettes, !cs
/'osA'e</es o/ac/Hes. Ces fossettes, profo!idcs dans leur partie supérieure, sont
moins dcvc)oppees vers [c bas, et se continuent (te ce c,ùtë par une gouttière (sillon
~ass~) qui aboutit sur te bord supérieur de i'orificc buccaL Les [ëvres de ce sillon
s'épaississent et forment )es ~<?M?'~eoHS )if<aM.re.c<e/'nes et '<H<e?'~es. Ces derniers,
p;'oce~St<s ~/o~M/cwes de .)t)s, apparaissent comme des expansions latérales d'une
[âme médiane qui descend du front sur la cavité buccale primitive dont e))o forme
sur la ligne médiane )c bord supérieur, et qui a rec.u )c nom de ~OM~eo~ /'?'M/a/
ou de ?)/Y~OH<ife)~cH<?'OM/o-Masa~;iis sont sépares l'un de t'autre par t~ne(!c))an-
ct'ure qui divise te bord inférieur du bourgeon frontal. Au-dessous du bourrelet
nasal c~Lcruc dont, cHe est, s(''pa!'<~c par le sillon /ac)'</H!a~ se trouve fa branche
inaxi!)nirc du premier arc ix'ancttiaidest.inee a forme!'pfus Lard taporLiondeta
face rcpondanL au maxi!!aire supérieur. i.csi)io)i!aeryma!aboutiLa iacaviLc des
fosses nasatcs, dans taque)!ei) se
déversée)) quoique sorLc.c'esLia, un rapport,
i)npO)'Lan)exp)iquanU)icn des niaiut.enant. tes )'apporLsqui existent c))ezi'adutt.e.
i!iont,ot, ta branche !nax!airesup(!r)C))rc se (ieve!oj)pe,])assc, a )a manière d'un
pont., au-devanLdc)agout.Uf''renasa!e et. vicnLs'ae,co!erau bourgeon nasa! interne.
)!cnrësutLequeia~out,t,ie!'e))asa)c<'st.t,rai)s(')ucceuuncana!(eaMa~MasM~,et
quct'apj(at'<;i)u!('acUfp)'es<'ntedcux<)uvert,ures.runeant.('ieurcsiLueeatasurfacc
deiaLetcet.quireponda)'orifieepriu)itH'de!afosseUeo!fa('Uvc,t'aut.eposLe-
rieuresihK~e derrière la branche maxHL'nredn pronier arc brancina! et. qui
~IieliOnclle cl~ln~ ta
de)jouc!tedans la cavité buccaie.t~c
cavilé ltrt~·c~tlc. I:ntlc dernière
dcrnü~rc ou\'e!'Lure peut, être
ouverturc lcuf, considérée
c?l,rc cortsiclcrnc
comme t'ouvo't.ure postérieure des fosses nasatcs,ettecst,aceu)0!ue[)tsituee
immédiatement, en ar'rioe du maxittaire supérieur, posit.i<mqu'ctte occupe cttex
certains auimaux pendant, toute !eur vie. t)a!)s ce cas, ta cavité des fosses nasales,
t.rc's réduite, n'est. ])asautrect)ose<jucce)teducana)nasat.~)ais,chez les embryons
des animaux, supérieurs, les c))oses!)c restent, pas en cet, (.'t,at. Les deux ca!)aux
nasaux se protonn'ent, en dessus et; se Lrat~sformenL en deux fentes étroites et
allongées qui s'et.ende!~t. (t'avant. en arrière. Ces deux fe!)tes~cH/cs~a~<<es de
Duftsy),séparéest'une de t'auh'c par ta. c/o<snM,fo!')nee par ta sut)Sta!)ee du tjour-
~'confront.at intermédiaire aux deux fossettes ])rimitives, s'ouvrent ta!emcnt,
dans ta ))ouc))c, de tctte sorte qu'it existe une sente cavit(''naso-ijuccatc, impaire et.
unique dans sa pa!'tic inférieure qui counuunique avec t:'()etu))'s par ta t'~uctte,
t''it;.S<i:).
Urv~'()pp<n('rN.d(')u.t'.K'r:)m'ntn~hu)r:t!,S!'('un()s)t~(6(7;ë;(t/~Mcj.
<)'iL–si)!<~))M<'rw~~).– :fot-.<'H~onM'!h< i.-i)'nn)K)M! :i.j.i'et(~~cni<tfr<)!d~-n!d.
'i,))'~('~s'-))~~)ohu!:tir~7.!)OU)'~c'mn;t-a)<~tcrm't))';utcf'<'n)n\i));ti)'St)pt'')'ic'u)'f)'!]H'<'t)))''t'!u-cvj'-t't'at.–
'Lh'a)i''hcn):m'Hh)!).U)'f'<)un)-)))Ca)'c.–)t'cc"n't:n'<i'-ft'r;)L–)).h'm<'hc.–i.)i~!K'fie-'udut'c(t<-s
deux
JI1'he(,s511~ rlolmlairv· 1a, li~ttr cle ,omlure du In>urrcnn m:millairr·ul·rin·nr :mer· In:~ pn~('t'II~ ~lolJ\.llail'(' tlu nt~·nu·
(~.III'. L urilicc ~·xlcrne d- lIal'ill(,
pairc(hingsapar)H'sup<h'it'u)'cquift~buuch~a)'cxh''ri('nrp~tcaur~ic(;f;xt,cr))t'p
t)(')')))j)at'C))o)fnct,if.))f'))x );))))~])ui'ix<)))(.))cs,]:).ir).f)nt.<htbordmL(')'n('<)cr.u'c
mft.x.itiairc supérieur p")u'se dirige)' en (tct)!i))s\-crs)actuisun,/M~es~/a/t)ies,
it)LcrvienncnLa)Ot'scLc)oisonnc))LLteavit.un.iso-bucc<i)<'('!)<icttx<na~ssnp('t-
pus~s, )c &up~L'io)r )'(~p0!)d,u)t. aux fo-.Sf.'s nas;))c~, t'inf~ricm' a ta bouche pruprc-
mcnt. dit. Les t.uufs patalincs ne s'et.Gndcnt pas sur LunLe ta longueur de ta cavité
des embryologistes qui font, dériver la corde de l'entoderme on peut considérer
cette soudure comme répondant à un point où la séparation de ces deux organes
ne s'est pas encore effectuée. Plus tard l'extrémitéantérieure de ta corde se sépare
de t'entoderme et devient libre, puis elle s'unit de nouveau a t'épithétium de la
poche de Rathke, ou peut-être, d'après d'autres auteurs, à la poche de Seesset, située
en arrière de ta précédente. Mais cette union est très éphémère, et bientôt ta. corde
perd toute relation avec ces parties, parce que sa portion unie avec elles disparaît
en se transformant en mésenchyme (S.UNT-RÉMv). Cette disparition précoce de la
partie antérieure de la corde, qu'il ne faut pas confondre avec la régression tardive
de cet organe au sein de la colonne vertébrale, et qui s'effectue d'aifteurs par un
tout autre procédé, explique les divergences de vues sur la limite antérieure de la
corde dorsale et sur la question de savoir si elle s'étend réettement sur toute ta
longueur de la tête, ou bien seulement sur sa partie postérieure, en d'autres termes
loin d'êtrerésotuc..
s'il y a une région cordate et une région précordate dans le crâne, question qui est
La tige cordale est le premier rudiment du squelette, elle constitue même le seul
squetette axial de l'amphioxus. Chez tes vertébrés vrais elle s'entoure d'une gaine
mésodermique matrice des pièces cartilagineuses ou osseuses du squetette définitif,
mais cite joue encore un rûte important dans ta constitution du squetette de
certains d'entre eux (tamproies) chez tesquets cite persiste pendant toute fa vie.
Chez i'homme, après avoir servi en quelque sorte de directrice a la formation du
squetette membraneux, elle disparait de bonne heure (voy. p. '1077~.
AHTtCLE V
ORGANES DÉRIVÉS DU MÉSODERME
Quelle que soit la valeur réette de la théorie du mésenchyme des frères IlEMwm,
il est commode de diviser avec eux. te fouittet moyen en deux parties '1° une partie
tl~n'
formée d'un tissu épithétiat, le MMSf/&/a.')/s des /s'<MHt. de SHuawtCK
Mt~oT qui limite le cœtomo et ses divers comp;Lrtim3uts(myototncs,uéphrotomes);
2° une partie formée d'un tissu tache, a cettute.s éditées, te y/K'se~c/K' (0. et
R. URtt'rwiG). De ces deux parties naissent des organes bien différents. Le mésothé-
tium engendre les musctes striés volontaires, tes éj)ithetiums des organes génito-
urinaires, l'endothélium des séreuses. Le mésenchymedonne naissance uniquement
aux tissus du groupe conjonctif (tissu coojuitctif proprement dit, tissus fibreux et
squelettique), et au tissu musculaire lisse. Ou a attribué aussi au mésenchyme
l'origine du système vasculaire, mais il est plus probable que ce système provient
de germes spéciaux distincts du mésenchyme ptop~ement dit.
Le mésenchyme doit être distingué en M<cA'<r/;y/~e i<o'<Mn'e qui apparait au
moment de tri formation des feuillets (p. 991), et en ~tf'.s'ë~He se~o~uM'e né
par protit'ération du mésothétium. Nous verrons eu effet que dans tous les points
de son étendue t'épithétium mésodermique peut engendrer du tissu méscnchyma-
teux. Conformément a cette subdivision nous étudierons 't" tes dérivés du méso-
dSrme ~pithëiiat (mésothétium~; 2" les dérivés du méscncbymc; 3" en appendice,
le système vasculaire..
A.–S\'sT~MH.\)rs('.r).A))(!:¡.:
Les muscles séries proviennent des prot.ovo't.èbres ou myot.omus. ))ans les
conceptions cmbryotogiqucs basées sur tes données de ))A-rs<:nHt:K ('a)nphioxus)et.
devctoppëes parO. Hmn'wfc., Y.\x \V)j!u;, etc., !e myototne est: )a porLion snpericm'e
on dorsaie (tes sacs ccefonuques. tf renferme chez les vcr~ëbt'ës infcrtem's m)e
cavité d'une durée très éphémère~ le nn/oca'~e. Les protovcrtèbrf's des amniotes
Pig.874.
Cuupch'tmsYCt'saipdcicL rfitiun dorsale d'un 0!ub)'(m ()epuu)cLdc([uara.))tc-htq huuirs.
rcdui)e(d'~prt'sUAL)'H!).
A,('ctO<)Ct'iHC.–(~C)~Ot~TtUf'.
t,tnof'Uccpi)tH'tC. [n'o~ovfrk'ht-e.c:tnatd~~Votn' i,i.t'<rto<))c~t\ttt''p!fu)'o-j't'')iton't)t').–
~.fantcs<tn)aft<tUCdufcu)Hc(t)!U\t')t.–(',t'ittssc.'tft\7,tatttc'.)t)att<'ht)tf{)tf(hffcuiif<'tnt~)')~uo)tc.–
'corde dors.ttc.
sont, de petits corps cubiques comprenant une paroi epiH)ctiatc (ttg. 468, 2), et une
masse centratc de cellules rondes. !c noyau de ia protovcrtcbrc. Les transfor-
mations nécessaires pour passer de la protovertebre aux musctes définitifs peuvent
être distribuées dans trois stades )" stade epitbetia) 2" stade de la ptaque mus-
cutaire 3" stade de la formation histotogiquc des fthres muscutaircs.
1° Stade épithélial. C est celui que nous venons de décrire plus haut, et dans
lequel les parois de la protovcrtebrc sont en cnet uniquement epiUië)ia)es.
2" Stade de la plaque musculaire.–Ce stade résulte de ce que !o bord inférieur
de la protovertebrc perd sa constitution cpi'heHate et engendre par protiferation
une assex grande masse de ceHutcs arrondies que surmonte comme une voûte )a
paroi pt'otovcrtchraie supérieure, restée epithcHate (fig. 875, 3). Cette voûte
epithetiate se rcptoie tegercment en dessons, de manière a se. continuer avec la
masse des ccUutcs rondes, puis, ccHes de ces dernières ceUutesqui sont en contact
immédiat avec cHc se modifient et forment une lame spéciale distincte, la /?/<M<*
WKSCM~Mt'e. La protovertèbre est donc formée maintenant, en allant du côte
dorsa) au côt<! vcntrat t" d'une lame epitheHate '2" de la plaque muscutaire
S'' d'une masse de mcscnchymc qui fournira le squc)cttc et repond au sc/f~/omc
~voirptus)oin,tS'</Me~e/~e).
L.).phoque muscu)a.im HsL for~)MX de ccHutos :).))m~cus, ii))rot<t''s. diri~ucs 'ta));. )c ~'ns f~- ta
h)t)~ucut' do t'umbryun. m)u s i'Lccn'it incuss~nuucnt p:u' t'dppm't '[uc lui f~urnias~nt tt's h~n):;
rcptoyus (te [cL ta.~xe upithutin~u. C'est ettc ~ui Utxmot't). ius «fuscics pm' sif)tj))c <ii))c)'t;n<;iat)')n<)c
;}L'hcc)!utt;s.
fji)L iu.me cpiUtcHiik' perd M un moment dunnc sa disposition )'cgoii(''re et son c:)r,u't't'c )ustu-
tugiquc spticiiU. cL ses ceitutcs se ).ransfonncn), en ccHu)cs mcscnt'hynt.LtL'uscs qui cn~'ndr.'nt. te
(iui'niccut.:u)c(~~r~s~trégion dtH's.L)t\ CunnnM ())]]evoitp:tr)adcs<'ri))!.it)n')uipr.c~dt'.)it.pr''t<)-
vct~cbt'ocsLuHdo-.puii~sdun)esoUtc[iu)noùsefor)nt;[cp)us()cn)csunc)'y!nosecond.tire.n
onotla)amo epitbOiaIe qui forme la voûte de ia protovortcht'e se transforme en tissu mesert-
chymatou~ destiné a fournir Je dorme cuta.n6 de la région dorsale, et stt base se comporte de
mémo en Ibrm.inUo mesonchyn'e qui va. fto.nner le sque)ctteaxia).
Stade de la formation histologique des fibres. Les grandes cellules aUongees
3°
des plaques musculaires présentent bientôt la forme de cyiindres prot:op!asmiqucs
possédant un ou plusieurs noyaux. Dans les couches périphériques de ces cylindres
apparaissent comme de fines baguettes les fibrittes musculaires primitives, qui a
partir de ce moment sa développent graduellement.jusque vers le centre, de teHc
manière que le corps ccHuta-ire tout entier est envahi par )a. substance contractile,
)e protoptasma étant réduit à de petites masses périnucléaires.
Les plaques muscut.lires de chaque moitié du corps s'accroissent beaucoup parieurs bords
dorsal Gt ventra.), et cUcs viennent au contact l'une de l'autre sur la ligne médiane du dos, tan-
dis que (m cûf.e ventral ottos s'en-
foncent, dans ta, )u.mc somatique.
qu'eHes c]ivont(voy.p. 1006),
pour at,Louidi'Ot),us!ii )e milieu
ftespin'oisvoatra.tos.Osoformo
<nnsi (tes masses ~luscuta.ii'&s
dorso-vo)t(.ra[8S qui ra.ppo)!ont, )ij.
disposition pot'muncnt.c dos nms-
c)os c))oz les vo'Kibres inférieurs
(pûiss<)ns).C'osL!),u\<JÉpGnsdo
CCS ma.si:t;s
ces ntuscutim'os (JllV
~171.;ySSVS IrIUS(;tl~laiPCS que S(:~
se
duvotoppent les musctcs do l'a-
duHe. Lesi inuscics dos mombres
viennent de bourgeons envoyés
da.ns ces deraiers pii,r )os plaques
)HUSCu)a.it'es(KL)!!KKXMKHG).
Uy~dcsproLovert.ehresda-ns
)a, région cepitulique. Enos pu.-
ra.issonL fournir ptusieursmus-
c)es()o ia,tef.o, t.Gfs que les
~g.8~. jnuselos moteurs des yeux, et
Coupe tt-ansversatc du Lfonc d'un embryon de canard pourvu de 2~ pro~o- quoiquos-uns des tnuscles qui
vct'L(''bt'cscm'it'on,i'6(iu~e(d'ii()!sBAL~ouu). tontdueri'moà)!).(:oinLurosca.-
A,:eclodel'mc.C, enlorlerme.
puta.iro. Les u.u<.t'es musefes de
ta~Le, et.cnpa.rt.icuUorccux
i/)])oeUG.2.snn~)i()nspi))a).pO!'tio))(!j)it))c));de<tetat"'o)overt6brc.–4.vfinG
'Ionma¡'ginul.
c{1rdin/1.le~ 5.lameSOlUl1ti<tl1edu mésodernm. 6. nmnios. -9, ennal do \Volfl'.
8,cntuddt(RorpadcWo(fïf)Vf:csonc'uvt't't[.repCt'i)ont'ntG.i),v'ssenu.tO,t))<îs()-
det'mc fjuivn former tn suture ti'ëseti).cri()UR.–l),f)rtH.–i:corde <lor5fde.–t3,sU-
ccrau.t.
Nous avons vu (p. t049) qu'en se devetoppimt tes arcsbnmchiu.ux isokntccrta.ines pin'tics du
des mâchoires et. do t'apparoit
hyo'idion, viennent des arcs vis-
mesodorn~o 'tes )arncs tuterittos. La formation ()e ces m'es u.iiou parfois aprts que h) c.ce)oino s'csL
duj.t (tcvetoppedstnscof.t.o pn,~tio. H on i'6su)t.c quoron trouve d.).ns cha.quo :).rc, une ca.vit.c, porUon
(tu cœ!or)jc, timit.ue p.n'J'epiUtcfiunt cœtontique.Cette nmssc rttësofto'ntiquc isohje, A~/?.c/t!om~'c,
se comporLo comme une pi'o~overt.cht'cet. ongendru )os )))usc)fs dont nous venons de ptu'tct'.
Du.ns )a. ri'gton ccph.Uiquc on trouve donc u. la fois du côte dorsal des pt'otovortebrcs,et ducôte
vontra.) des bt'anchiomÈres. res derniot's no coïncident pas u.vec )cs protovertubros, n)!).is iiKet'nent
a.voc e))es. L.J. cot'rosponft~ncc in'cc la scgmcnt.'ttion gcncf'N.tc (h! corps, et la segmentation pa.rtt-
cutiui'o (Uni~ion ))t'a.nc)~ii~)e, est. une questiou encore u. l'étude.
B.–SYSTEMI! UHO-'iËNtTAL
Les organes génitaux et les organes urinaires sont si ëtroitement unis entre eux
qu'H y a avantage a décrire icur dëvcioppcnieHtfsimuttanëmcnt. Pour ce qui
regarde te s~ûHte M?'tMfwe ou excréteur, t'cmbryoiogic des vertèbres inférieurs
a fourni de précieuses données sur sa constitution typique chez tous les vertèbres.
Ei!e montré que le système excréteur consiste en une série de tubes a parois
glandulaires comparabLes aux. tubes ëcgmentaircs des annetides, et qui s'ouvrent
comme eux. dans la cavité përitonealc par un paviUon cHië. Mais tandis que chez
les annétides les tubes scgmentaircs débouchent isolement, a ta surface des anneaux,
chez les vertébrés, les canaux excréteurs de chaque moitié droite ou gauche du
corps se jettent dans un long canal cottectcur qui emporte leurs produits au
dehors et qui s'ouvre soit à ta surface de la peau (te t'abdomen, soit dans le
cloaque. Kmbryotogiquemont )e système excréteur nait, ou tout au moins ses
parties glandulaires naissent de cette portion spéciale du fcuiDet moyen qui forme
tcs~ëp/M'~OMtes. H est possible que te canal cottecteur provienne de t'cctoderme,
disposition que l'on exptiquera plus loin. Les <y~!<s </e)n<a~ qui, comme chez
les annétides, empruntent ]eurs voies d'excrétion au système urinaire, sont engen-
drées par certains points spécialises de t'épithétium cu-tomiquc qui limite la cavité
përitonëaie, et en particulier par la portion de cet epithëtium située entre !e sys-
tème excréteur et la racine du mésentère. Certains auteurs ont pense que les
gtandes génitales provenaient de parties bien distinctes du mesodcrme, disposées
par segments comme te sont d'autres parties de ce même fenittet (myotomcs,
néphrotomcs), et ont désigne ces segments hypothèques sous te nom de </OHo-
<OM: puis, réunissant chaque gonotomc au segment urinaire correspondant, en
ont fait le ~OMO-Këp/o~ome. Mais les données les plus récentes sur te premier
dévetoppemont des glandes genitates ne permettent pas de les faire dériver de
parties aussi ëtroitcment spécialisées, et la notion du gonotomc doit être aban-
donnée (SERGwicK Mtxor). Nous étudierons P les organes urinaircs, '2° les gtandes
sexucUcs, 3° les canaux excréteurs qui sont communs a ces deux sortes d'organes,
4" les organes génitaux externes, et en appendice, 5° les capsules surrënatcs.
A B
Fig.87~.
]M\-û)oppement(!u sys~[nc uro-gt'nita), coupe sagittiite de t'embryon (.s'e/iem<'<<<i/e;.
Actïi,d<'uxs(!tdcssncccsstTs.
t.Louct'o~cioftca~i',ta)ncu)'(''t)u':dcduniën)c.–2.ctoaf[!)<*i)ttc)'nc.–3,at)an).o't'd<3\vcssie.–4,c.tttat
dcWoiff'i.iu'eH'rf't!,
dc ~Volff. `,i, orclt,rr. intestin.–7,corde
inleslin. dnriiak.–8,n)0c)(c.–9,cMi).<pCritoneiU(!tO,sinusuro-
7, cor~lc clor:,ulr. S, rnocllc. ;1, cavil~ prilonéalé. 10, sinus uro-
g~ttitaL–)i)]n~t'in~c.–i2,n)U)s.
Dans le système séreux nous décrirons Il la fois les séreuses vraies, péritoine,
péricarde et plèvres, et le diaphragme. Ce dernier par sa muscutature striée méri-
terait peut-être une place a part, mais il est si intimement lié par son développe-
ment aux séreuses vraies qu'il y a tout avantage à le décrire avec elles.
Nous étudierons tout d'abord le péritoine, puis le diaphragme, et enfin, simul-
tanément, le péricarde et tes plèvres.
1° Péritoine. péritoine pariétal est fourni par la lame la plus interne de
Le
tasomatopteure, après que les produits de la protoverbere (muscles et os) ont
envahi cette dernière. Le péritoine viscéral provient des couches supernciettcs de
la lame splanchnique. H y a en outre à décrire dans te péritoine les mc'seM/eres.
Embryotogiquement on distingue deux mésentères: 1'* le mésentère vrai, ?HeseK-
~'e dorsal, et 2° le )MëseH<ë!'e MM~'a~.
a. ~/<MeK/o?'M~, ?'a<c.–Au début, la gouttière intestinale est directement
appliquée contre la corde dorsale (ng. 874), il n'y a donc pas de mésentère.
Plus tard, ainsi que l'on peut le voir indiqué dans la figure 875,10, une lame
mésodermique s'insinue de chaque côté du corps entre l'aorte primitive et l'ento-
derme. Ces deux lames s'avancent régulièrement t'unc vers t'autre, et arrivées sur
la ligne médiane, au-devant de la corde, elles se soudent, formant tasM~Mt'e mese?:-
/<°?'Me (KoLLIKER).
La suture mésentériquo~ une fois achevée, développe une tame mésodermique
plus ou moins étendue, qui rattache t'intestin au rachis, c'est le mésentère vrai
ou dorsal. Ce dernier s'étend depuis ie cardia en haut jusque vers la partie termi-
nale du gros intestin, mais en plusieurs points il peut rester très court, tandis
qu'il atteintaittcurs des dimensions considérabtes. Il est très dévetoppe au niveau
det'estomacoù il forme le mésogastre postérieur, dans lequel se dévetoppe la
rate, par simple différenciation d'un amas de cellules mésodermiqucs.
Certains auteurs (KurpFER) rattachent ht rato à t'ontodermo, ot en particulier il t'ontoderme du
pancréas, dans ce cas la rate, comme d'autres organes folliculaires (amygdales), serait en rapport
génétique avec un feuillet epithetia) (RETTEHËft) et. non simplement avec le mesonchymo.
Le mésogastre postérieur est d'abord verticat et médian comme l'estomac tui-mcme, puis il suit
ce dernier dans son mouvement de torsion, et s'allonge beaucoup pour se prêter a ce mouvement.
tt constitue alors une sorte do voite flottant, )'K~t'meK< <~< ~<'<:M()' ëp~~ofi, attache d'une part a
la ligne médiane de la paroi abdominale postérieure, d'autre part a la grande courbure de t'os-
tômac, et, comme l'estomac s'est tordu de manière a diriger sa faco tateralo droite en arrière,
entre cette face et la paroi postérieure du cootomeit existe (lès maintenant une cavité, timiteo a
gauche et en bas par te grand épiploon. C'est, une partie de t'arrierc-cavite des epiptoons. Le
grand epiploon forme en som~no comme une bourse aplatie, dont le bord inférieur tihro et not-
tant dépasse très peu ta grande courbure de t'cst.o'mac. Cotte bourse se compose naturoltoment
de doux lames ou de doux feuillets. Bientôt son bord intérieur s'attong'e par un accroissement
propre do ses deux feuillets, et passa au-dessus dos anses intestinales qu'i) recouvre u.Ia manière
d'un tablier.
L'epiploou contracte ultérieurement des adhérences avec le côlon transvorse, elle reste du
mésentère dorsat subit do grandes modifications dans son étendue et dans son importance. Tous
ces défaits ont été étudiés dans le chapitre v.
§ IL DfhiFVES DU MRSEifCfjrME
Les organes dérivés du mésenchyme sont les muscles lisses et les tissus sque-
lettiques, en comprenant sous ce nom tous les tissus du groupe conjonctif, c'est-
à-dire le tissu conjonctif tâche aussi bien que les tissus cartilagineux et osseux.
A.–SYSTËMEMUSCULAUtHUSSE
Le tissu musculaire lisse mérite à peine une mention spéciale, car son développe-
ment est purement histologique et parait se faire par une simple différenciation
de cellules mésenchymateuses. Cependant, Mrs distingue avec soin les ébauches
des Hbres musculaires lisses d'avec celles du tissu conjonctif, et récemment Emoe
MÛLLER a montré que la partie interne des protovertèbresfournit une ébauche
distincte pour le tissu musculaire lisse de l'aorte. Dans les autres points de l'éco-
nomie on n'a pas encore pu distinguer d'aussi bonne heure tes ébauches muscu-
laires lisses d'avec le mésenchyme ordinaire.
H. SVSTKMH SQURLETTfQUK
On peut envisager le système squelettique d'une manière plus large qu'on ne le
fait d'habitude en anatomie descriptive, et comprendre sous ce nom, à la fois la
charpente solide du corps et des organes (squetette proprement dit et tissu fibreux),
et la charpente délicate qui entoure les parties élémentaires de l'organisme et leur
sert à la fois de soutien et de milieu nutritif (tissu conjonctif lâche ou de la
nutrition).
Le développement de ce dernier tissu est très simple. Partout où un organe se
forme par bourgeonnement d'une surface épithétiafe, ce qui est le mode le plus
répandu, il s'enfonce dans l'épaisseur de la lame somatique ou de la lame splanch-
nique du feuillet moyen et s'y ramifie. Les celtutcs mésenchymateuses qui cons-
tituent ces lames occupent ainsi dès le début même de la formation des organes
les intervalles compris entre tcurs différents lobes ou lobules qu'elles séparent les
uns des autres; elles évoluent ensuite et forment le, tissu connectif de l'organe
auquel elles sont annexées. Le développement du tissu conjonctif lâche est une
question purement histologique, qui ne peut être traitée ici.
Dans l'étude du squelette proprement dit nous envisagerons successivement
d" le squelette du tronc 2" le squelette de la tête; 3° le squelette viscéral 4° le
développement des articulations.
–a~u~h~P.~
Ot't~)nC(!cs\'[.LisëCt.LUXStLnguins~c/tf~f/Mc).
~V~~U~)~C~S~(~gï'f'fttC
t,)t).)t)fs[)t[)nc!u))'().)c.utodct'n'c.f'f')k)tccntodct'mi'iuc('o))tcnau('icsg!'a)ns~i[ct)it)s.–i,j)a)'ah)a~tc.–
~,rcst'nup!'o)o)'t!(S)H)<)U(')n)(:('(i,grainsd('vi(c)!us
~ascu)at)'f;])a)'[t<'t)c)nc'n),('u\'ct<[)j)<j)a!'h')m''s()df't'mc.bct'ccaudcsgtchutcssanguins.–ti,iÏt)L<]f'su1tstanf'o.
t~, vaisseau enUôt'Ct)x'n[ c'tvc!op[)6 par !(' n)~sodc!')))(' et rcnfcrmauL deux g)ot.'utcs sanguins Hijt'GS.
2°
système qui
Système artériel.–Le système artéric) est représente au début par le seul
revêt )a forme suivante de l'extrémité antérieure du cœur
nattun tronc artërio) court, le 6M~c a;ë?'<<?~, qui se divise bientôt en deux. branches,
lesquelles s'écartent i'unc de f'autre, embrassent chacune un des cotes dn pharynx
et se portent en arrière de ce dernier en décrivant a partir de tour origine un arc
a concavité tournée en arrière, s)'c <M:'<Me. Arrive en arrière du pharynx, chaque
arc aortique se continue dans un vaisseau piacë an-devant des protovertcbrcs, et
par conséquent un peu en dehors de la ligne médiane, i'tïoWep)'<HH'<tt)e. H yadonc
au début deux aortes primitives, absotument indépendantes i'une de i'autrc, le
système aortiquc est pair.
Les aortes paires communiquent largement au début avec les vaisseaux de l'aire
vasculaire a laquelle .cHes se laissent aisément rattaciicr (voy. p. ')08t), mais peu a
peu elles se séparent de cette dernière et forment deux troncs indépendants. En
effet une portion de la lame sptanchniquc du feuillet moyen se g'Hsse au-dessous
et en avant des aortes pour atter former le mésentère (tig. 87S, tO) et simultané-
ment elle sépare (es aortes d'avec le reste (le faire vasculaire en les enfermant
en quelque sorte dans le corps de i'cmbryon auquel cites appartiennent en
propre désormais (voy. Vf.u.LHTON, ,/OM?'M.tMa< 't892).
Les deux aortes sont constituées au debutsimp)cmcntpar leur paroi endothéHate
née des germes vasculaires, et ne possèdent aucune cnve)oppe mésodermique.
Bientôt elles se rapprochent l'une de l'autre et se soudent sur la tignc médiane. La
cloison formée par l'accolement de leurs parois cndotheUates venues au contact
persiste encore quoique temps, puiscttc disparait et il n'y a plus qu'un seul tronc
aortique volumineux, impair et médian, auquel le mësodcrme forme plus tard une
enveloppe comptètc, origine des tuniques muscutairc et adventice. La fusion com-
mence en avant, un peu au-dessous des arcs aortiqucs et se continue peu il peu
en arrière, ou elle ne s'accomplit qu'assez tard.
En arrière, du premier arc aortique, il s'en forme une série d'autres qui naissent
comme des anastomoses transversales établies entre la portion dorsate et la por-
tion ventrale de Farc décrit par raortc(ng. 884).
Les arcs aortiques ne gardent leur disposition primitive que chez les poissons.
Chez ces animaux chacun d'eux forme le vaisseau afférent d'une branchic dans
iaquetie s'effectue l'hématose. Chez les autres animaux, ils subissent une série
de transformations certaines de Jeur parties s'atrophient, les autres persistent
et forment quefques-uns des principaux troncs artëricis.
On décrit habituellement chez les mammifères cinq paires d'arcs aortiques
tes ugures 884, A et H montrent comment s'opèrent leurs transformations. Pour
exposer clairement celle-ci, on peut diviser chaque arc en trois parties premiè-
rement une partie ventrale située au-devant du pharynx et reliée au bu)be artériel
'seGondementune partie transverse placée sur tes eûtes du pharynx et numérotée
de4 a 5 dans la figure. 884, A, enfin une partie dorsale, reliant les différents arcs
les uns aux autres et a l'aorte primitive, en arrière du pharynx.
On voit par la, figure 884, B que Ja portion transverse des deux premiers arcs
s'atrophie, icur portion ventrale forme la c<o<de cj'<c/'Me, et leur portion dorsale,
Fig.SSt.
Arcs (K~'tiqucs A, (tinposttio;! pritttitivo; M, otctt <t<fi;fit~'((i'<t;M'MH.n';));E).
A:ta~)!csch)(ja)'esao)'tiftncs.–<t,!u)tbcat')6t'[['i.–<t'\af)i')<'dcscputtan)p.–c.cf[i'~)Ktc.
K~ft,troncaorUquc.('imala)'t.t~'icf.–c,cat'ot!dop)'in]i)i\e.f.caru)it!o<pnic.–c",c~)'<ttidf~tntc)'tic.–
P,at'K!t'cpu)monair('p,ses branches.–t.arto'osous-ctavierc.–t'[r[eret'o'(e))r.))c.
i;'Guvier forment avec le sinus une sorte de croissant a. concavitésupérieure dont ils
constituent les cornes. Les deux cornes ne sont pas rigoureusement égales, nisem-
yX~bjabtement disposées. La corne droite plus volumineuse forme ta oe~'He cs~e SMjoë-
~M!'e, la gauche, ptus petite, contourne te coeur et se toge dans te sitton coronaire
:de ce dernier. Une anastomose transversale s'établit entre les deux canaux de
~Cuvier, conduisant te sang de celui de gauche dans celui de droite aussi la portion
;de la veine cave supérieure gauche comprise entre cette anastomose et te sinus
'veineux perd de son importance et s'atrophie peu à peu. Ainsi disparait la veine
cave supérieure gauche, remplacée fonctionnellement par t'anastomose décrite ci-
dessus, qui devient le tronc veineux &?'ac/no-cepAf~t~Me.Toutefois la portion de la
veine cave supérieure gauche qui contournait !e sitton coronaire ne disparait pas,
'.t% eHe reçoit tes veines coronaires et forme le {it'MMS co?'OHat?'e qui conduit dans l'orcit-
tettedrotte te sans veineux du cœur.
Les veines cardinales droite et gauche ont une destinée un peu différente; in
Fig.SSo.
Développement des veines A, état prmiitti', systùtnc veineux symétrique; B, forma-Uon de la,
veine porte; C~ etcLt defmitU', système veineux: tjLsymet~nque (~6'/i.e?~e).
t, smus vchn'ux. 2,
gauche. –4, veine cai'dhmic.
canal de Cmict'<o t avec 2', cat)ft.l de Cuvicr ~fmchc. ~f, 3', Ycincs ju~utaircs droit-c et
4\ veine azygos. 5, vchic otnphuio-nxjscntët'iquc. 6, vpinc oubiiica.te droite et
~fmchc. 0', veine omhitictdc dans te cordo)
i))fc)'ict!o. ) 7, veine porte. 8, foie. 9, cana) d'ArmiUns. i0, veine c~vG
), Hnat-tonosc cnh'c la nar)K' ifcricuro des vciucs cardinales (i)iaquc primiHvp gauche). t2, auast.o-
ntOSû entre lu partie supérieuredes veines cat )inates ~Oni-a/ygos)).– t~, ~nftstomoscentre les canaux de Cuvtcr(h'one
brachio-eejthatifiuc gauche). i4, i?inus ccro iait'c. )'), i5, veines des mcndncs infe]'icurë. (Le pohttiHe indique !e~-
pat'Lics qui s'iitrophient.)
s'obUt~rcntaprès ia naissance.
l'orciiiette. La veine ombiticaic gauche et le .canal d'Arantius qui lui fait suite
Pour bien comprendre le mode de terminaison d.e ces veines, it importe, d'avoir
présentes a l'esprit les modifications qui se passent au.nivcau de t'orcittettc et qui
sont exposées ci-dessous.
4" Coeur. –Après que les mésocardes antérieur et postérieur ont disparu,
ta
portion moyenne du tube cardiaque s'aHongc beaucoup, prend la forme d'.une
anse tournée du côté droit de t'embryon, et se divise, par des constrictions. trans-
versales en une série de chambres qui sont; 'l?én arrière vers l'extrémité veineuse,
l'o~~eilLétte
I'o)'et'~e«e~'M:!<me; ~° Iet'e):fM/c~'t'nn~
p~'inzitiue; 2° le 2~t?iatt'icule ~ari~niti~ réhpndant la 1>ôrtiou
repondant aà l,). portion tyo~'ennë;'
moyenne,
et cnnn, 3° en avant, vers l'extrémité antérieure, le tronc artériel dont la partie
initiale tx~néc porte le nom de ~t~ea~ë;
L'orcittette primitive, continue en arrière avec le sinus veineux, est séparée du
'ventricule par un étranglement bien marqué, le ca.M<~ fttM't'CM~tn'e de même entre
le ventricule et le bulbe se trouve un rétrécissement observé par Lt.\n.MUsur le c(Mur
vivant de t'cmbryon du-poutct, et, que l'on appeUe pour cela le de'/?'o~ de ~~e~.
C'est au niveau de ce dernier que se formeront tes valvules sigmoïdes..
Lo cœur ainsi dtffercncie s'attonge de plus en ptus, et, pour trouver place dans
la. cavité pariétale, se recourbe sur lui-même d'une manière camptiqueC. Son
extrémité veineuse s'ëtève en même temps et, vient se ptaccr a la même hauteur
que l'extrémité arterielte. )jos courbures du c<eur représentent a. peu près une S
horizontale, M, comprenant une moitié postérieure ou auriculaire et une moitié
antërieure vcntricutaire, mais les deux moitiés de l'S ne sont pas contenues dans
un même plan, et l'antérieure forme avec l'autre un ang)e plus ou moins aigu.
Pour ptus de simplicité, dans les scliëmas de la figure 880, nous avons suppose
toutes ces courbures dans le même plan.
Pour former le cœur définitif, fe tube cardiaque subit une série de transforma-
tions, que nous étudierons dans l'ordre suivant ')" transformations de l'oreiltette
primitive; 2" transformations du ventricule primitif; 3° transformations du bulbe
artériel 4° transformations histotogiqucsde la paroi.
a. 7')'a)tS/'o)'MK't<t'oH.s de ~'o!'et«e«c pf'tMn<t'fe. L'oreillette primitive est une
simple dilatation ampultairc du tube cardiaque, bientôt elle devient bitobec et
chacun de ses lobes, se séparant {maternent de son congénère, repond n l'une des
deux oreillettes do l'adulte. Le sinus veineux, qui se trouvait tout d'abord sur la
ligne médiane, est reporte, sur te cote droit, et s'ouvre désormais dans l'oreiltette
droite. L'oreillette gauche ne reçoit aucun vaisseau, sauf te tronc commun des
veines pulmonaires, encore peu important.
Les phénomènes qui se passent au niveau de l'oreillette sont très complexes.
Les cavités des deux oreillettes communiquent d'abord largement entre cttcs.
Bientôt au niveau de l'étranglement qui sépare l'oreittettc droite de la gauche, et
en particulier sur le cote supérieur et postérieur de cet etrangtcment. apparait une
lame saillante qui s'apprête a cloisonner la cavité auriculaire et a séparer ainsi les
deux oreillettes, c'est le .scp~MHi .SM~e~s de ))).<, le se~<M)H jM'~HMm de Boxx.
Le septum primum s'abaisse peu a peu dans la cavité auriculaire, son bord
inférieur tourné vers te canal auriculaire est echancre en croissant, de tette sorte
qu'il existe entre lui et tescp<M)~ <'M<e?'H!e~:<~de )hs, qui cloisonne te canal auri-
cutairc, un petit orifice qui fait communiquer les deux oreillettes, et que t'en a
souvent pris pour la première trace (tu trou ovate, qui pendant la vie fu'tale
cLabUt un passage entre les deux oreillettes. Mais Hunx afhnct, que ceHc ouverture
n'a rien fi faire avec le trou ovatc futur cL t'appeUe os<<MHt jt~MMtH. L'ostium
primnm s'obtitcre, en etTet, parce que le bord mfcrieur du septum primum atteint
enfin le septum intermedium et se soude iz lui. Déjà, avant, que cette oblitération
se soit effectuée, une perforation secondaire, os~'MHt ~eeMM~MM (Dow), se fait dans
la partie supérieure du septum primum. L'ostium secundum répond au ~<?M 0!)~/<°.
Ce dernier s'oblitère à la naissance par le développement d'une lamelle nouvelle
sep<MW secMM~M~ (BoHs), qui part de son bord supérieur et antérieur.
Le cloisonnement du canal auriculaire s'effectue par le sep<Mm M!Mc~MM de
Hfs, qui se forme de )a manière suivante le canal auriculaire s'enfonce dans ta
cavité ventricutaire comme le ferait un tube de lorgnette dans un autre; il est
entoure dès lors par le tissu épais de la paroi ventriculaire et en même temps
s'aplatit d'avant en arrière. Sur chacune de ses faces, antérieure et postérieure,se
forme un repli, le &OM?T6~eM~oc~Mc(Sf!ftMiDT), qui se dirige vers le repli du
côte opposé, t'atteint et se soude à lui. La. laine formée par l'union de ces deux
replis est le septum intermedium qui divise le canal auricuiaire en deux canaux
répondant chacun a l'un des orifices auricufo-ventriculaircs. Le cloisonnement du
canal auriculaire est étroitement fié a celui de l'oreillette, et ne s'effectue pas
lorsque !a cloison inter-auriculairc ne s'est pas entièrement dévetoppée. Lccfoi-
sonnement de i'oreiffctte primitive est tontine, voyons maintenant comment se
comportent les vaisseaux qui y aboutissent.
Le sinus veineux se jette dans l'oreillette droite, ses parois )atë)'nieë, sainantcs
dans f'interieur de cette det'nièf'e, forment deux replis vafvutaircs, f'un droit,
l'autre gauche, placés de chaque cote de t'orifice du sinus veineux. Dans teur partie
supérieure, ces vn.tvuics s'unissent, formant une lame verticale, la fausse cloison
auricutaire, M~/Mi'M .~M~'Mm de Jhs.Le sinus veineux passe peu a peu dans fa
constitution de Foreiffettc et fonuc la partie de )a paroi postérieure de cette de)'–
nierc, dans lequelle il n'existe pas de muscles pectinés (Hfs). L'absorption du sinus
veineux par j'oreillette s'étend jusqu'au niveau de i'Ot'ince de ia veine cave infé-
qui,
rieure, lors. nu lieu de déboucher avec !a veine cave supérieure dans le
sinus veineux, pénètre dans t'orciHette par'un orifice propre situé au-dessous de
'ce)ui de la veine cave supérieure, l'our la même raison, le sinus de fa veine coro-
naire s'ouvre directement dans f'orci))ette. Des vaivules qui bordaient l'ouverture
du sinus, la gauche a disparu en entier, !a droite s'atrophie dans sa partie supé-
rieure, tandis que sa partie moyenne fournit la M~uM~e e~Ms~c/te, et sa. partie
inférieure !nM~'M~~7y~<?.<~M~.
b. 7'<ms/'orMM<'tOMs «'M t)eH<)'tc«~pri!?K<7< Le ctoisonnement du vcntricutc
s'opôre par une lame épaisse du tissu muscutaire, cloison Mt<c?'t)eM<CM~a?/'e, qui
s'ë)cvc a. la partie inférieure du ventricule primitif dans l'intérieur de ce dernier.
Lu place de cette cloison est indiquée extérieurement sur la surface du cœur par
un léger siiton, sillon ~e~Mn~'CK~M'e. En arrière, la cloison intcrventricuiah'c
se soude au septum intermedium, et des lors la séparation du vcntricute en doux
moitiés répond à la division identique de l'oreillette; mais en avant ta cloison
intervcntriculaire légèrement échancreo n'atteint pas encore la cloison du bu!be
(voy. plus loin), et faisse entre cette dernière et son bord supérieur un petit orifice
os~MMt tM<e!'DeM<CM~'e, qui permet de passer d'un ventricule dans t'autre. Gc
petit orifice répond au ~?'<MM de 7~Mt~a du cœur des reptiles. Chez l'homme il
se ferme bientôt par suite de la formation d'une lame membraneuse qui pro-
fongccn haut ia cloison interventricu)aire et !acomp)cte.
c. ?'aMS/'o!'ma;OMS~M bulbe. -Nous avons déjà vu que le bulbe artériel donne
naissance a. la fois a la partie initiale de l'aorte et & i'artcre pu!monairc. La forma-
tion de ces vaisseaux est due ;< l'apparition d'une lame qui cloisonne la lumière du
tronc primitif. Cette lame commence a se développer dans ta partie supérieure du
buibe, puis elle descend peu a peu en se tordant sur elle-même en spirale (ce qui
explique In, torsion de t'aorte et de t'artèrc pulmonaire), et arrive au contact de la
cloison intervcntriculaire a laquelle elle se soude. La cloison bu)baire est disposée
de telle manière que, le cloisonnement une fois achevé, )o vaisseau qui est en
rapport avec !e vcntric!c droit, conduit exclusivement dans le cinquième arc
aortiquc, tandis que )c vaisseau en rapport avec te ventricule gauche conduit dans
tes arcs aortiqucs situes en avant du cinquième.
]) peuL arriver que tu raison (tu huiho ne se. soude pas fi. L't ctoison into'vcnU'icuIairo. nlors )c
pcrt.uis do Punixxu. persiste, in-Gf son bord supérieur forint p:tr io bord intm'icur (!c ta. cloison du
))u))<e, cL sonbord inférieur runit.~ pur r~chimcrnrc do )<t cloison i)~orvcn),ricu)a.iro(reptUcs).
Cticx ihommc, ce pert.ois s'o)))it,fre toujours conuno en )'u. vu ci-dessus, mais il ne se fornn.'
janMis <)o libres ntuscuta.ircs :t son niveau, f't, )'on peut. reconnitiLt-c sa. situation pu.r ie point, de ta.
p~roi int.e['onh'i<'u)~n'Goù cf's fibres niu.nfput'n!.
d. 7')'fMts/'o?'nt6:~o)!S /H's<o~t~Mes ~e ~~t'ot, Les
/'o?'M:ft<<'oK ~es fc~tfYes.
parois du cœursontformccs par i'cndotketiumctpar une couche de mcsodcrme.Le
tissumcsodcrmiquc onu'cndrc !o tissu conjonctifde t'cndocardc, te muscte cardiaque
et te péricarde viscera). Les fibres muscutaircs sont d'abord disposées en travées
Juches, sepeLféos !os unes des autres par des fentes entre )esqueHcs s'enfonce )'en-
dothéiium. H se fait ainsi un tissu spongieux donttcs cavités sont toujours limitées
par t'cndothetium cardiaque c!; sont rempiics par du sang. L'eu a peu ces cavités
diminuent et disparaissent peut-être sonf-e~cs f'cprcscntccs chez )'<idu)tc p.it'
ce qu'on appc)te,)es /'CH/<?s ~e 7/<"H~. Uuoi qu'i) en soit~ la paroi devient com-
pacte, mais, sur sa face interne, on distingue toujours un réseau de faisceaux
musculaires saiHants (piliers des divers ordres), qui rappcHent )a structure pri-
mitive.
Los valvules auricn)o-ventricu)aircs sont formées en majeure partie par du tissu
musculaire devenu fibreux ()!Eux.\v.s, G!L:Kxn.r~). Ainsi les cordages tendineux qui
rattachent la face inférieure des vatvutes aux muscles papitiaircs ne sont que des
faisceaux muscutaircs ayant subi ta transformation tibrcuse, et a leur niveau
)c cœur garde encore des traces évidentes de sa structure primitive, puisque ces
cordages cloisonnent ta cavité vcntricutairc comme le faisaient les premières
travées musculaires. La partie )ame)taire des vatvutcs est formée aussi par des
ptans muscutaircs transformées le bord scu! de ces vatvutcs (&ot'~M?'e MKM'~Mtï/f
Mtem~'ftKeMse) est fourni par un bourrelet cndocardiquc (HExxAvs, Gnu~XBAun).
Les valvules sigmoïdes naissent au moyen de hourretets cndocardiques. Avant
te cloisonnement du butbe, ettes sont au nombre de quatre deux tatëraies, une
antérieure et une postérieure. La cloison butbairc coupe par leur milieu tcsvat-
vutes )atera)es. Chaque orincc a alors trois vatvutcs dont l'unc répond a la valvule
antérieure ou a la valvule postérieure du butbc, tandis que les deux autres sont
formées par une moitié des valvules tatëraies. Ainsi l'artère pulmonaire possède
une valvule antérieure qui n'est autre que ta vatvute correspondante du bulbe,
et deux vatvutcs postero-taterates formées par la moitié antérieure des valvules
latérales du stade precedcut. ne même t'aortc possède deux vatvutcs antéro-
tatëratcs formées par ta moitié postérieure des valvules tatëraies du bulbe et
une valvule postérieure qui lui vient directement de ce dernier vaisseau dans
loquet ette occupait ta même position.
Circulation fcetate. Les données ttn&t.otni~uos t'xposccsci-dessus pcnnot.t.cnt do n.~utner hric-
vcmont la cn'cutM.t.ion fœta.)e. Le s<].ng arrive ù. t'orcii)ot.t,o droite par deux voies, la. veine cave
supérieure et. )a. veine ('a.ve interieuM, on pjut neg)ig!;r te sinus coronaire. L't vcinL' citvo supt;-
~j~icùre ramené le sang veineux dos parties antérieures. La. veine cave inférieure contient du
san'~
.veineux fourni par )es extrémités postérieures, pur te foie, et du sanga~e'We/ venu du ptacentapa?
.,)a;voinoomhi[ica.)o et, )e cana) d'Arantius. Le sang veineux de ia veine cave supérieure piMise
directement:dans le ventricuie.droit et. do in. dn.ns [os poumons en très petite (fua.ntite, tandis
sa, majeure purtio passe pa.r le eanat arteriei dans la portion de !'aort.e située en dessous denue
~doi'nior. Le sang mixte de ta veine ta.vo inférieure guidé par )a, valvule d'Eustache traverse ce )e
:t)'ouovtUo, pénètre dans i'oreitiotte gauche où il se mûtoavecta: 'fuantite insignifiante de sang
veineux venu dos veines putmonaires. passe dans iovontricutc gauche et dans L'aorte, d'où il h
distribue a tout le corps. Do ce que )o canal arterict s'ouvre on dessous des principaux vaisseaux se
le artoriots de l'extrémité antérieure de l'omhryon, il resutto que cette extrémité reçoit umquoment
.sang mixte venu de la veine cave inférieure, tandis ({uo tous les vaisseaux situes en dessous
do]u'[ reçoivent ce sang mixte additionne do !a, quantité do sang veineux, fourni
supérieure et qui traverse te cœur droit. par )a veine cuve
C.–0)UtitKHDL'SAX(.
.Le sang, on ic sait, se compose de deux parties
~2'' une
1" une partie liquide, )c p~sM~;
partie constituée par des éléments figures, les ~~o&M/es.
~1''Plasma. Le plasma est produit par le tiquido des vacuoles qui se creusent
au sein des germes vascutaires pour former la lumière des vaisseaux (voy. ci-des-
sus, p. 1080). Etantdonnë la contigut'tc immédiate, au début, des ceHu)esentodor
miques bourrées de grains de viteHus qu'ettes digèrent, et des germes vasculaires,
n'est pas douteux que chez [c poulet, le ptasmaestduen grande partie a une
ëtaboration du jaune par !csccHu!escntodcrmiqucs quitransmettent aux premiers
vaisseaux le liquide ainsi élaboré.
2° Globules. Pour ce qui touche aux globules sanguins, laissant de côté les
p~Me~e~ de B~~ozero, nous ne parierons que des globules rouges et des globules
blancs.
a. G~o~M~s ?'OM~es. )t y a, dans le cours (le révolution de t'homme, deux
sortes de globules rouges 1° tes globules KMc~es, qui existent seuls chez i'em-
bryon etque l'on rencontre encore jusque pendant )e deuxième mois de la vie.
fœtaio 2° les ~o~es sans MOyaMJ?, qui existent à partir de cette époque et carac-
térisent te sang de l'adulte.
L'origine des globules rouges nuctees est très claire, ils naissent au niveau des
&e?'ce<!M;K des ~~o&M/PS saH~Mt'H~ dans les i)ots de WolU' (fig. 881,10). La formation
des globules rouges sans noyaux est moins bien ëtucidëe.
Pour former tes globules nuctec~. les masses protoptasmiquos muttinucteees ([ui, dans les Mots
de Wotff, constituent tes berceaux des globules, se frag!nentont pou a peu en petits corps, gtobu-
tairos munis chacun d'un noyau et. qui tombent dans le plasma ambiant,. Ces petits corps sont tes
premiers gtobutes rouges, leur protoptasma peu abondant, renformo des granulations nutritives
et. del'ttemogtohino. Ces globules rouges se muttiptiont act.h'emcntpar division indirecte, oHeur
thult.iptica.t.ionpeu' ce procède suffit, a t'accroissemoi)). do nombre qu"ds doivent prcsonter. Leur
mutt.ipticat.ion est d'aiUeurs t'ac'dit.ec par ce fait qu'ils se trouvent dans d'excellentes conditions
pour qu'oho se produise abondamment, c'est-à-dire 1° une immobilité presque absotue due a ta
lenteur du courant sanguin dans tes capittaires do faire vasculaire où ils se roncontronton grand
nombre 2° la présence de riches matériaux nutritifs fournis par te jaune, conditions qui favori-
sent manifestement les divisions cottutaiMs (0. VAN DM S't'fucnT).
L'origine des gtobu)es sans noyau est plus controversée. On peut admettre plusieurs sources
pour ces g)obutcs, ce sont ("Les ce//K/es MM-/o)'n!a<tues. On a vu que dans ces cettutos. des
globules rouges se forment au soin du protoplasma et tombent dans le courant sanguin; 2° Les
~t]:t
système 'veineux.
Au de
~~sent sur divers points de leur pourtour un ouptusicurs 6oMy~o?!S ce~M~M'e~
chacun de ces derniers apparait bientùt une cavité ou lumière
~q~u~~ eli se développant~rcfoute en dedans du tronc primitif les ce)[u)es du col d'in-
~se~tjoh du bourgeon~ iesqucHea.fontsaiitie a l'interieurdu vaisseau préexistant et
~;eSn~tituëht l'ébauche des vatvutes hien connues qui existent entre les divers seg-
,~T(~n~ d'ui'ï tronc lymphatique. bourgeon en-se développant forme Jui-niëme u))
la du
~~de~Ges~se~eM<s !M<e?'t)~~<<aM'es qui devient u son tour le siège d'un bourgoon-
~~ëniënttâna.iogue.. do teïïë sorte que., suivant que le .ou )esbpu);geQns.gej-.Qu~Biacës
~d~ vaisseau préexistant ou autrement, le vaisseau s'allongera
%~lMp!ernentOubien se divisera et se ramifiera. Lorsque ces vaisseaux sont arrivés
la pënphëri'ë ils engendrent les capittaires lymphatiques, toujours dépourvus de
va!vules,'par des &OM!eo~s c)-6M;c dès leur appariti on et qui s'étendent progressi-
~~mstit au Joiti, s'anastomosent ft'cquemment entre eux et se terminent finatemen),
~t~ujoùrs'paruh'cul-de-sac.
@~Les~gangH6ns)ymphatiqu sur le trajet des tymphatiques préexis-
~ta:nts,!au niveau de réseaux capillaires sanguins qui interrompentie cours du
~lyn~hatique, et~autour desquels deux extrémités sectionnées de ce dernier
N~Knirgeonnënt activement, donnant ainsi fe tissu caverneux du gangHon
S~ANviEH). lis sont reconnaissables chez un embryon humain de trois mois (gan-
~;ghôhs inguinaux, CHJEwjTz), et à trois mois et demi on distingue leur substance
~;medu)[aire delà. substance corticale.
TABLE DES MATIÈRES
DU TOME QUATRIÈME
HVUË Vi!)
APPAREIL DE LA DIGESTION
CttAPiTREt.–TtJBEMeKSTtt' 3
Dents.
–Benchectsesdëpendauces
§i.Pa.)'oianterjeure:)t'vros.
An'ncLEt. 3
Gencives.
§2.Pat'ois)!i.tet'a)os:jOUCS.
.'voûtepata.tinc. S
i3
regionsubtinguate.
§3. Paroi supérieure
amygdales.
§4. Paroi intérieure: langue et
§5. Pat'oipostcriouro:Yoiibdùpa)ELis,
j6
18
20
§6.
§?.
extérieure.
ft.Considëra.tionsgenm'ittes.
&.Contot'ma,tion
c. syston'a.tiqac.tt.rcadosdent~it'oi.
a.naton)iquo.
e.Vaissea.uxetnerfs.
Arrangement,
39
39
M
M
Développement.Conformation
ARTtCLEtt.–Pharynx.
intérieure ot constitution ot
61
62
§t.Considcrationsgcn6ra.)es. 66
~Apcw~MM.
&.Muscios.
!;2.Mododcconforma.tionotr!ipports.
§!Const)tutiona.natomique.
e.Muqueuse.
§4.V&issea,uxotnod's.
66
68
72
73
7t
76
AtmcLEm.–Œsophage.
genera,)es.
82
§<.
§2. rapports.
anatomiquo.
Considérations
caHuteuso.
Mode de conformation et
ft.Tuniquomuscuteuse.
83
84
?
§3.
muqueuse.
Constitution
&. Tunique
Vaisso&uxetnorj's.
c. Tunique
94
95
97
M
g
générales.
AaTMLElV.–Estomac.
4.
rapports.
interieure,oriuces.
§1. Considérations
§2. Surface extérieure,
§3. Surface «
101
t03
104
107
113
séreuse.
nerfs.
§4. Constitution
c.TuniquoceHu)cuse.
d.Tuniquemuqueuso.
§5. Vaisseaux et
ma.t.omiquo.
&.Tuniquomusculouse.
.a.Tunique
114
HtÍ
116
118
H8
~O~d~un~rapports.
129
A.M!CLEV.–tntcst!mgreto.
&uno~~n.
§
scrouso.
§l.Conformi),tionexteriourect
ana-tomique.
2. Conforma.tionintoriouro.
'137
137
138
142
muscuiouso.
146
oelluleuso.
§3. Constitution t46
muqueuse.
int~a~m.
a. Tunique
§4.Va.issoa,ux'etnerfs.
Tunique
Tunique
'147
ISt
gcnora,
c. 1S2
d. Tunique 1S2
§3.Co)on.
§2.G(i6cujn.
171
Rectum.
~m~~VL–-Gros
§1. Gros intestin en
AM~~V~–Anns.
§4.
34)
AnTtCLEl.–t't~ndeasaUt'aSt'cs. l.
§l.GIa,ndep!n'otide.
excréteur.
a.Logeota.poncvt'osopa.rotidionno's.
241
Ml
242
Gla.ndosous-ma.xiUairo.
b.
sous-tnMiUa.u'e.
Pa.rot,ideproproment dite, son canal 244
.§_4.8a.)ive.
§~2. 2S5
o;.
excréteur.
Loge
Gta.ndesublingu&le. 255
foio.
t. 8ous-nta.xiHa,irepropromentdito, son canal 2S6
3. 26tÉ
AttTtCLEH.–Fete.
§
générâtes.
rapports.
267
nerfs.
269
a.na.tomiquo.
Considérations
§1.
2. Conformation oxterieureot.
g',3. Constitution
A.TissuproprcduJtbic.
a. Enveloppes du
269
2'!3
279
279
biliaires.
bHiii.iresintra,-hepa.tiquos. 285
c. Conduits 298
§S.App!)Lreiioxcrôteurdo)a,bi)e.
§ 4.'Va.isse!iux et 301
e.Vesicu]obHia.ire.
a. Conduits
cholédoque.
t/.C.inCLtcystiquo.
e.Ca.na.t
3!2
3)2
3)t
3'21
324
générées.
AMUCLKH).–t'auefea'-i.
rapports.
excréteur.
~l.Considëra.tions
§
a,na.tomique.
2. Contbt'tna-Uon extérieure et
3. AppMO'd
33)
333
33,
337
§S.'Va.issoMxetnerfs.
§ 342
.§4. Constitution 3~4
§6.8ucpa.ncrea.tique. 3.]3
AnTjCt.EtV.–Mate.
§l.Considërti.tionsgcnera.)os.
3S6
3:.i7
358
§2.Confo)'ma.tionexterieureot)'~pports. 301
§3.ConstitutionLcLna.tomi()ue.
a.Envcioppesdota.ra.to.
propt'odoJa.ru.te.
§4.V!tissea.uxet)icr)s.
&.Tissu
Ma
365
368
37i
HVREfX
APPAREIL DE LA RESPIRATION
ET DE LA PHONATION
Afmcf.Ef.–Larynx.
gencra.tos.
intérieure.
37.8
§1; Considérations 378
ot rahports
Œ.Zonogiof.tique.
§2.Confornia.tion extérieure
l"Cordesvoca,)os.
§3. Conformation
38'2
386
3''Ventricu)o.
3SG
387
2" Glotte
&.Zonosus-g)ottique.
38K
Matomiquo.
c.Zonosous-gtottinuc,
390
s.Ca.rtita.gos.
nerfs.
39)
e.Muscies.
ligaments. 392
§4. Constitution 392
392
~.Articuta.tions et 399
t/.Muquouseduta.rynx.
§5. Vaisseaux et
4M
410
§LT~~M~r~M.
415
AnnCtEl[–Con<tnittrachée-bronehtqtte
6.Ra.ppot'ts.
t22
a.ConsK~et'.itionsgtinHt'atos. 4M
g~BM~~s~
4M
<Const.it,utioHtHia,tomi<[ue.
<<.Va,issea,uxc(,ncrfs.
4M
428
432
AM)CLEiH.–PomMou!
8).Considc)'aUnnsgunct'a.)cs.
433
437
rapports.
§3.ConsUt,u(.iona.na.~mn[ue.
438
conjonctii.
§ 2. Conform!iHonexLcrt(jut'cet. 442
ft.Lobutcsputmona.iros.
inh'it.-putmoni).h'cs.
Bronches
447
417
456
gendres.
&.
§4.Va.isse<mxetneW's.
c. Tissu 465
AmiCLElV.–Met'res. 465
St.ract.ure.
Uioraco-puhnona.irc.
Sf.Disposit.'ons
§2. Topographie
§4.Va.issc<tu.Yct]]er<s.
§3.
ARTici.EV.–Corps thyroMe.
47t
47~
480
4M
484
§).Ct)nsid(iri).tionsgent;ra.)es.
§2.Conforma.tioncxtcricuroett'a,pports.
4M
4M
§3.Constitu).ionM6Ltomi()uo. 489
§S.Va.[ssea,uxctneris.
S4.G)a,nduIesp.ira.thyro[diennesoupa,r!ithy)-on)es.
AnTiëLEVt.–Thymus.
4M
500
500
§ 2. Conforma.tion extérieure.
§').Conside['a.Uonsgencra.)es. 513
513
5t4
~J..§~'3.Rapports.
anatomtquo.
§
4. Constitution
S. Vaisseaux et nerfs. LIVRE X
!H!i
Kn1
S2t
APPAREIL URO-GËNtTAL
.AKTtCt.Ht.–Keitt.
générâtes.
~'SHÂPITm'; t.
rapports.
OMt-Ai~ES tJH~A!BES 525
!§ propre.
ti25'~j
?. §
2.
3.
t. Considérations
et
Capsutonbreuse.
Constitutionanatomique.
coupe.
Conformation extérieure
a2(i
533
MO
S40
nerfs.
a.
Tissu
2°Lobu)ationdurein.
&. S4&
J° Aspect du rein, vu on H40
MK
§S.Urlno.
TubeurinLfei'econsi<~)'en.t'et,a,td'iso]o)nont.
3° 3~
4
dniorcnt.osy.nnosdurein.
-t''R[tppo'~s respectifs <)es'!i<)crc~ts'segmont,s du t.ubourinif'Èrc et
e.St.ronuteonjonctii'ct.muscutdn'e. Sa.'i
<)cs
Sa3
a.CiUices.
Bassine).
ÀRTtCLE)!CaMa<cxcrcten''<)[Mt'citt.
§l.~[odcdeconforn~n.i()nof.ra.pporLs.
c.Uret.uro.
M. §2.Const.itut,ionnna.t,omi([ue.
<).
Vilissea.uxcLnerts.S~!)
S68
&7S
5T'
ii7ti
S77
AM~~H~VM~
!i79
HSt)
§ 3.
ra.pport.s.
inicriouM.
otnot'fs.
§t.Considfra.Uonsg(.nt.'ra,)(!s. S')L
.<,An'ncm)\U''ctht'e.
S
u.nittomiquc.
2. Conformation extérieure et
§'3. Conformation
§.t. Constitution
Vaisseaux
H98
6M7
Cit)
6(7
c.CaUhre.
!;).Urù),hr.)chei'l'!ion)ntc. CM
rapports.
(t.ConstAm'aUonsg''n~rii.tes.
intérieure.
62S
ctnerfs.
G~a
anatomique.
&. Conformation extérieure et ('29
M3
<Conformation <i3!
p. Constitution 64)
.§2.UreH)!'echexiaï'ommo.
Vaisseaux
générales.
nerfs.
G48
<i49
AuTtO.EV.–Capsntea.xrenate.
§
rapports.
t. Cnastderati.ons
§3.Conformationinteriout'e.
§2. Conformation extérieure
§4.Constitutionanatomique.
§. Vaisseaux et
o).
GSt
<i5
C5(i
GS8
CSt)
663
L'HOMME.
gene!'atcs.
CrtAPfTM;n.–«K(:A.~ESRt~t'rAt)XBt':
AnTfO.nI.–Testicute.
rapports.
anatomiquo.
§). Considérations
atbuginee.
§2. Conformation extérieure et
S 3. Constitution
~.Envotoppo fibreuse ou
6C7
667
068
673
67(i
C7ti
propre.
&.
sperme.
duspormo.
Tissu
dégénère.
H78
Sperme.
l'Cana.ux producteurs du 678
2°Spet'rna.togcnese.
§S.Va.issea.uxotnerfs.
688
(i89
('93
extérieure.
§(i. 697
–Ku~etoppcsdutesttcnte
~"Scrotum.
a,n!t,tomique.
2"t)a.rtos.
AMtCLRÏÏ. MO
l.Conforma.tion 700
nerfs.
§
coHuteuse.
§2. Constitution 701
fibreuse.
70)
702
Tunique
v:igini).)o.
muscu)ouse.cren~u.stor.
3° 704
Tunique 4° 704
S" Tunique 7M
6° Tunique 7M
§3. vaisseaux et
§i.Ca.ntLtdcfercnt.
AitïtCLE Ht.–Voies S[tern):tti<)[ttc'< 710
7h
§2.Vesicu)osenunnio.
§Ca.ni),)ëj)).cu)<).tour.
3.
7i)
716
7M
AM[C[.ElV.efge on
otf'ttppork. pénis 72)
§'l.Considerii,tionsgenerntcs.
Ma.tomiquc. 722
verge.
caverneux.
§2. Conformation extérieure 722
spongieux. a.Orgu.noso'octitcsdetu.vcrse.
S 3. Constitution 7M
72t)
'i° Corps 72(i
Prostate.
§4.Vu,issea.uxetnorfs.2° Corps 7:!0
&.Enveloppesdoiu. 7.4
Cowper.
737i
2''tschio-cdvei'noux.
l°Tra.nsverse du
3°)!u)t)o-ca.vernoux.
4°Musc)edoCuthrie.
7M
7:i3
75G
7!.)6
7Sh
7.i8
i'tums.
t'ut'cthre.
7.T)
5°Musc)edeWiison. 76)
7M
périnée.
6° Sphincter externe de 7M
8"Re)eveurdo)'a.nus.
7° Sphincter externe de
t)''tschio-coccygion.
70<<
7M
§2. Aponévroses du
')"
2°
3°
moyenne.
superficieHe.
profonde.
Aponévrose
Aponévrose
Aponévrose
773
7~7i-1
AtiTtCH;).–O~'aire.
genera.tes.
CHAPfTRf;; f)f. OMtiA~KS <,)Ê~!)TAHX DM L~ t''KMMK 783
rapports.
'S4
§).
n.na.tornitpne.
Considérations
§4.Va.isseMxotnori's.
§ S. Confof'ma.tion extérieure et
§3. Constitution
784
~M
'92
7M
AK]tCLE)[.–TfontpeMterimcouoviducte.
st.Considera.tionsgeneru.Ies.
§ 2. Conforma.tionoxt.erieuroet rapports. S~
SOt
80.!
~3..Conformationiht.Ériouro.
s.§4..Conatitutiohana,tomiquo.
~&Vaisssa~xë~norfs. oouMatrice.
806
8&8
largos.
8)0
ronds.
S.AnTtGLE'ItI.–Utérus
~§~.ConsidÉrationsgcneraIcs.
Direction.
de
§2. Moyens do fixité, ligaments
utero-saeres.
1°
rapports.
2°
Ligaments
Ligaments
3° Ligaments
l'utérus. 8)2
812
815
815
8t9
822
cavitouterino.
col.
§3. 823
§4. Conformation extérieure et 829
§6.Constitutionanatomique.
a.Tuniquosoreuse. muscuiousa.
g S. Conformation intérieure, 832
836
corps.
836
b Tunique
muqueuse.
fibresuMrincs.
utérines.
l/'Modod'agencement des
2° Structure microscopique des fibres
837
837
841
nerfs.
c.Tuniqu.e 842
1° Muqueuse du 843
~2°~Muqueused-u. '844
~g7.Moditic!itionsphysiotogiquesdoi'ut.erus.
?. PendMt
1"
la-grossesse.
Au momeutdoia.monstrua.tion. 846
3<'Aumoniont.dei'u,ccouchem8nt.
2°
840
846
nerfs.
~.Am'to~IV.VagiM.
848
g6nëra,tea.
§8, Vaisseaux et 850
rapports.
857
§1. Considérations
.§
§3.Constitutiona,na.tomique.
857
labiales'
2. Conformation extérieure Gtintëriourc, 86&
.~m~EV.–l~~c.
lèvres.
Ma
§4. Vaisseaux et 868
870 `,
interlabial.
§1. Formations
«.Penilou mont deVenus. 870
870
a.Vostibute.
b.
vagin.
Grandes
c. Petites
~.Hymon.
&.Meaturinaire.
871
874
vulve.
§2. Espace 876
vagin.
876
«.Clitoris.
SU
c. Orifice inférieur du 877
878
§3. Organes eroctiles de la 881
881
&.Buibes du 884
An) tCLE Vt
fouieUe).
Glandes ~tmcxées A t'apparcit gé~~ita~ de ï:t
vuivo-vaginaies.
§1. Grandes urethrales et përi-urothrales (prostate
§2. Glandes
femme 886
88S
périnée.
888
§i.Musc)osduporinëe.
ÂMTiCLE Vit. Mmsctcs et apomévfoscs <t)t périnée chez la feunne 891
89)
2°tschio-ca,verneux.
l°T)'ansvorse du
'3.°Buibo-caverneux.
M)1
891
4''Mu6clodoGut,hi'io.
S''MuMledoWilson.
892
del'anus.
G<'8phinctorexternedel'urcthre.
périnée.
8"tschio-coccygien.
Sphincter externe
~Relovoucdoi'anus.
7°
893
893
893
894
894
moyenne.
superficieilL! 894
§ 3.
profonde.
Aponovrosesdu
)° Aponévrose
2" Aponévrose
3" Aponévrose
89S
896
896
896
rV.–MA.MEH.ES.
CHAPITRE
AnTtCf.)! –iLamiumettc chez la
§ t. Considérations générales.
rapports.
anatomiquc.
g2.Conforma.tion extérieure et
§3. Constitution
femme
897
897
897
904
t.Hnveloppecuta.neo.
a.CHandomammairepropromont.dito.
eettuio-a.dipouso.
907
908
§4.VLLissoauxotnerfs.
§
c.
8. Lait
Enveloppe
9)7
920
92t.
93S
rapports.
AKTMtEÏÏ –LamamcUeehcxrhomme
CUAPITREV.–PttUTOME.
927
§~Considera.tionsgenera)os. 929
§
sous-ombi)ica.t.
2. Trajoi, et
929
931
f/.Kpiploons.
t.Poritoinosus-ombitica.).
a. Péritoine
epip)oons.
gastro-colique.
c. Péritoine intérieur del'arriere-cavite des
2''EpipIoong:tstro-hcp!).ti([uo.
l"Epipioon
932
938
942
94(i
°47
§4.'Va.isscMxotncrf's.
2" Couche
dupm'itoine.
3° Pa.rtieuJa.ritHS structurales do cortu.incs parties
954
9S6
960
LtVRE XI
EMBRYOLO&IE
ovutc.
dot'ovuie.
AnrtCLEt–L'«*ufet les pt'cmicrcs phases <tndcvctoppemcu<
§3.Feconda.tion.
Segmentation.
§1. Structure de t'œufova.rienou
§2. Ma.tura.tion
§4.
fcuii~ef.s.
9S4
964
967
<)74
977
§
&.
pouh.
5. t<csu!ta.sdoia,sfgmcnti).tion: formation des
)'entodcrme.
n.PromiM)'cstormesdct'ombryon,g:~strutu.
Formation do t'ectodormeot de
Formation do la gastrula dans )'œuf do
mesodcrmo.
feuit)Htschnx]epou)o),
981
9St
984'
984
corps.
c.
<'<. La ligne primitive et les 986
/Lesfcumctsgcrminatit's.
e. Origine du feui))etmoyen ou
mammifères.
~.Développement de Fœuf des
987
991
992
A~UCLE H
t'ombryon.
ombilicale.
Ccvctoppcmentdu corps de rcmhryou et tic ses annexes
/AHantofde.
§2. Annexes do
fœta.)es.
§1. Formation du
996
996
1007
c.Pia.centa.
~.Vésicule 1007
cl. caduques.
ombilica.).
c. Membranes
Membranes ma.tornenos,
1008
1008
)009
Moelle.
101)1
ARTICLE
g 1.
)H.
Système
a.
nerveux.
y. Cordon
~.Pu.rticu)aritespropresu.I'cmbryon)~umt).in.
Organes dérivés de t'cctoder'oe
10)3
10)6
1018
1018
10t9.
~&M~~O.1021;
~Organe~deta.viston.y.
S~SysM'tn6 nerveux puriphcriquo.
'0rga,no.o!factif.
~§3A~Organoa.uditif.
~S~ ~pM~~h~~d~
M28
1032
t037î
cou.
1040
de 1042
;M~~
H genêts).
–Ot'g~mesdeftvésttet'emtederme.
~?A'RT)CLE;~V..
§'t..La,bouc)iOGtIostomodooum.
.§2.L'a.nùsctieproto()œum.
dérives.
§3. Ares branchiaux en
a.Forma.tiondeia.fa.ce.
104a
104()
)047
1M8
Langue.
Dents.
buccato.
t; 4. Arcs bt'u.nchia.ux chez t'hommo et ieurs
t. Formation du
H~~nygd~e~
e.OrgtLnosa.nnexcs do
2~<~MdMs~i~~rM,
)(L cavité
1049
1030
l&SO
iOSO
Thymus.
1° 1050
Foie.
1031
lOat
4"
hra.nchi.Uos.
'?..ga.
<
2"Ti)yro)do.
Organes annexes des fontes
i°
digcstivodorontodorme.
lOol
1052
10H3.
Pancréas. respiratoires.
-105~
Portion 1054
gO.Orga.nos.inhcxosdutubcentodermiquc.
n'.OrgMcs
1056
lOSH
§7.Cordodorsu.)c.
&.
c.
imcsodcâ'nte.
AnTtCLEV.–Organesdérives dm
10:i7
1058
1059
mosothcHum.
muscuta.irostriu.
§i.Dm'i\'cs du n)t3sodormoopith6)i)),[ ou
1060
MM
&.Systun]euro-gënitu.).
*a'. Systems
Orgit.n6surina.ires.
1061
1062
externes.
i° 1063
3"Ca.na.uxoxcr6teurs.
séreuses.
2° Glandes sexuelles 106&
'["Mritoino.
1M7
5*Capsu)essurrena,)os.
lisse.
4° Organes gcnitii,ux 1068
plèvres.
Diaphragme.
)070
c. Systèmes des 1071
tronc.
1071
2° MM
§3.))erivosdumesenchyn)o.
squetettique.
3° Péricarde et 1073
MM
viscera).
f(.Systememusou)a.iro MM
b. Système MM
2°Sque)ettocra.nion.
sang.
t'-Squeietto du 1075
§3. Système
3"
va.scuta.iro.
4*Articu)a.tions.
Squelette
ultérieur.
vaisscauxetducceur.
a. Origine des
6. Leur développement
1077
1078
1079
1079
)080
1084
c. Origine du 1C94
d.Développement du systcmotymphatique. 109a.
HV))EUX,tm')UME)()t:nt!CHA)tLES))Kn)SSEY