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Traité d'anatomie humaine.

Tome 4 / par L. Testut,...

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque H. Ey. C.H. de Sainte-Anne


Testut, Léo (1849-1925). Auteur du texte. Traité d'anatomie
humaine. Tome 4 / par L. Testut,.... 1897-1899.

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Testut L.

Traité d'anatomie humaine.

Tome 4

0. Doin
Paris 1899
Symbole applicable
pour tout, ou partie
des documents microfilmés

Original illisible
N F Z 43-120-10
Symbole applicable
pour tout, ou partie
des documents microfitmés

Texte détérioré reliure défectueuse


N F Z 43-120-11
~M~~MMË~B[UMA~
~J~
~f~A~Ëm~BE~~
LIVRE VHI
ntGrE STI 0~

La machine animale, comme toute autre machine, s'use au fur et a mesure qu'eHe
fonctionne. Pour réparer les pertes incessantes qu'eue subit du fait de ce fonction-
nement et pour se maintenir constamment dans ses conditions normates, elle
emprunte au monde extérieur un certain nombre de substances, dites aUmen-
taires. Mais ces substances, tettes qu'etiës
existent dans ta nature, ne sont pas aptes à
être absorbées, c'est-du'e a passer dans le
torrent circulatoire, qui les distribuera ensuite
dans toutes les régions du corps. E)tes ont
besoin pour eeta de subir une préparation
préalable, qui a pour but et pour résultat de
les diviser, de les Hquefter, en un mot, de les
rendre absorbables et assimilables. Ces trans-
formations, a )a fois physico-chimiques et bio-
logiques, constituent ce qu'en physiologie on
appeHe l'acte <M<y<M<< et l'on désigne, en ana-
tomie, sous le nom d'sp~at'e~ c!e digestion,
t'ensembte des organesou eUes s'accomplissent.
L'appareil digestif manque chez tes proto-
zoaires chez certains d'entre eux, parasites,
les atiments tif)<Mes sont absorbes par endos-
mose sur tous les points du corps (grégarines);
chez d'autres, les particules alimentaires, à
l'état solide, sont ingërees directement sur un
point quelconque de cette surface, comme cela s'observe chez les monëres et chez
iesamibes.
Chez tes cœtentërës, nous voyons apparaitre une cavité digestive, mais elle est
encore bien simple c'estune simple dépression en c:iecum (ng. t. A), dont l'orifice
umquosertàiafoLsàt'mtroduction dcsa)imentseta)'expu)siondeteut'srestdus.
Peu à peu ce cut-de-sac s'étend en longueur. Son extrémité fermée se rapproche
de plus en plus de la surface du corps et, finalement s'ouvre à l'extérieur le
caecum de tout à l'heure est remplacé maintenant par un tube ouvert a. ses deux
bouts (ug. 1, B). De ses deux orifices, l'un, appelé ~OMcAe, sert à la réception des
substances alimentaires; par l'autre, appelé <MMS, s'échappentles résidus des
actes digestifs, les matières fécales.
Ce tube digestif, que nous rencontrons pour la première fois chez les vera, per-
sistera désormaisjusque chez les mammifères supérieurs. Mais, au fur et à mesure
qu'on s'élève dans la. série, il se complique et se perfectionne. Tout d'abord, il se
renfle en son milieu pour former l'estomac. La portion sus-stomacale du tube, con-
servant sa direction rectiligne et médiane, représente l'oesophage, le pharynx et
IcLC.a.vité buc&aie.La portion sous-stom'acale, s'allongeant et se contournant plus ou `
moins sur elle-même, constitue l'intestin. Celui-ci se renfle a son tour dans sa
portion terminale et se différencie ainsi en deux. segments morphologiquement
distincts un premier segment, plus long, mais plus étroit, qui fait suite immé-
diatement à i'estomacet qui prend le nom d'intestin grêle; un deuxième segment,
plus court, mais beaucoup plus large, qui constitue le gros intestin, lequel se
termine par l'anus (ûg.'i,C,D,E).
Avec ces différenciations morphologiques se montre tout naturellement la divi-
sion du travail. La portion sus-stomacaledu tube digestif sert tout simplement
à conduire les aliments du milieu extérieur dans i'estomac c'est la po?'<!OM M~M-
~e.–L'estomac et l'intestin grêle, plus hautement différenciés, sont des sortes
de laboratoires, ou les sucs digestifs exercent leur action sur les aliments et les
transforment en une masse molle, semi-liquide, facilement absorbabte c'est la
po?'OM digestive. Enfin, le gros intestin oup0)'(t'o~ e/ec<t'ue reçoit de l'intestin
grêle les résidus de la digestion, les charrie vers l'anus et, sous le nom de matières
fécales, les rejette au dehors.
Au fur et à mesure que le tube digestif se perfectionne, nous voyons se déve-
lopper autour de lui, à titre d'annexés, un certain nombre de formations glandu-
laires, qui sécrètent et déversent dans sa cavité des liquides particuliers, destinés
à opérer sur les aliments les transformations signalées plus haut. Ces formations
surajoutées, suivies dans leurs complicationsgraduelles, ne sont tout d'abord que
de simples cellules glandulaires isolées, situées ça et là dans l'épithélium. Plus
tard, elles se groupent en une couche continue dans des dépressions en cul-de-sac,
formant ainsi des glandes rudimentaires plus ou moins incorporées dans la paroi
même du canal digestif. Enfin, a un degré de développementplus complet, elles
deviennent do véritables organes autonomes (glandes salivaires, foie, pancréas),
plus ou moins éloignés de la cavité digestive et reliés a cette dernière par des
canaux excréteurs.
L'appareil de la digestion, considéré dans son ensemble, se compose donc
'l" D'un long tube, irrégulièrementcylindrique, le ~M~e dt'~esM/
2° D'une série de formations glandulaires, qui se développent autour de lui et
que nous désignerons sous le nom collectif d'~MMea~ du tube digestif.
Le tube digestif et ses annexes feront l'objet de deux chapitres distincts.
CHAPITRE PKEMtER

TUBE DIGESTIF

Le tube digestif, encore appelé canal alimentaire, commence à i'oritice buccal et


s'étend de là jusqu'à t'anus. Sa longueur, chez t'Iiommc, est de '10 à 12 mètres il
représente ordinairement six ou sept fois ia longueur totale du corps. Dans son
long trajet, le tube digestif est constamment situe sur toptan antérieur ou ventrat
de la colonne vertébrale, qui le sépare du névraxe. lt occupe tout d'abord )a face,
où il prend naissance. Puis, il descend dans le cou, traverse successivement les
trois grandes cavités thoracique, abdominale et pelvienne, et finalement, vient
s'ouvrir à la surface extérieure, un peu au-dessous du coccyx. Au cou, il entre
en relation avec le conduit aérifère et tout particulièrement avec la portion de ce
conduit qui est destinée a la phonation. Dans le thorax, il est situé dans le mé-
diastin postérieur, entre les deux poumons et en arrière du cœur. Enfin, dans
l'abdomen et dans le bassin, il entre en rapport avec les différentes formations de
l'appareil uro-génitat.
Ilistologiquement, le tube digestif se compose de trois tuniques concentriques
1° une tunique interne ou muqueuse; 2° une tunique moyenne ou ccttuteusc:
3° une tunique externe ou musculeuse, cette dernière comprenant it son tour
deux ordres de fibres, les unes circulaires, les autres tungitudinates. Ces trois
tuniques existent dans toute ta hauteur du canal alimentaire, et clles existent
seules dans toute ta portion de ce canal qui est située au-dessus du diaphragme.
Plus bas, au-dessous du diaphragme, aux trois tuniques précitées s'en ajoute une
quatrième, celle-là séreuse, formée par le péritoine.
Envisagé maintenant au point de vue topographique, !e tube digestif comprend
sept segments, savoir 1" la &OMC/te; 2" le pAa?'Ma?; 3~ t'œsojo/M~e; 4° t'es/oHtac;
8*'t'Mt<e~M~e; 6° le ~'os ïH<es<:M; 7° t'<mMS. Nous décrirons successivement
chacun de ces segments.

ARTICLE1
BOUCHE ET SES DÉPENDANCES

La première portion du tube digestif, la bouche (attem. ~MM~ angt. J7oM<A),


est une cavité fort irrégulière ou s'accomplissent les importantes fonctions de la
mastication et de l'insalivation. C'est encore dans la bouche que se disposent les
appareils terminaux du goût et que se produisent en grande partie ces modifica-
tions spéciales du son laryngien d'où résulte la voix articulée.
Située à la partie inférieure de la face, entre les fosses nasales et la région sus-
hyoïdienne, ta cavité buccale a la forme d'un ovate à grand diamètre antéro-pdsté-
rieur et à petite extrémité dirigée en arrière. Lé ptansuivanUcquet est creusée
cette cavité est à peu. près horizontal chez l'homme. On sait que, chez tes animaux
quadrupèdes, ce plan se dirige bMiquement.dehaut en bas et d'avant en arrière,
enserapprpchantphisoumoinsdela verticale.
Les arcades aiveo)o-dcntaires divisent la bouche en deux parties une partie

Goupo sa.gifkde de la fMc et du cou, pour montrer ia. portion initiée des deux conduits digestif
ot.a.m'ifm'c (segment dMitdota. coupe).
fosse nasate droite. B, eatit6bncca)o. –B', vestihutcdela bouche. B", région sub)ingua)ede ta bouche.
pharynx nasa). C', pharynx bucca). D, cE'sophagc. H, tar~ux. F, trachec-ar~crc.
), ;)af'u)e fU'Mte. 2, cor!)eL St)[~h'icur. 3, cornet moyen. 4. cornet inférieur. !), S', muqueuse des fosses
nasfUM. 6, cnrmage taterat du nez. –7, cartilage défaite du nez. S, amygdatc pharyngienne. a. orifice
pharyngien de la trompe d'~ustache. io. fossette de RosenrnuHM'. t [, voite du ))a)ais c). tu'ettc. H, muqueuse
'linguate, at'ec 12', fo'atncn cceeun). ):). septun) tingua). )4, muscle genio-giosse. t.
'–<<), tnuscte m~o-hjoïdien. )7, tpigtoHe. 18, cartitage thyroïde. t9, ta*, cartitngo cricoïdc. 20,–vontricutc
)nusc)o genio-htoïdien.
du fary))):. 3t, premier cerceau de la trachée. 2~ corps pituitairc. 23, pédoncule cerebrtd. 24, protuM-
rance annn)airo. 8.'i. hutbe raehidion. M, moc))c cpinicre. 27, cervetet. 28, quatrième ventricu)c: 29,
durc-merc. 30, Hgatueut transvcrsc
a, os fronta). &, os propre du nex. e, oDtmoMe. sphénoïde. e, maxiUairc supérieur. y, pa)aUn.
.<)', maxi))aire inférieur. /t, os ))yoïdc. aUas, avec son tubercule postérieur. axis, avec /< son apophyse
épineuse. vertèbresccrvicatcs, avec tcurs apophyses épineuses.

ànt.ërienre et)a(,ëra)e, située en dehors de ces fu'cstdes, c'est, te ~es<~M~ &OMcAe;


une partie, située en dedans, c'est la &OMC/<ep?'o~'eM!eH< ~'<e. La bouche proprement
dite et son vestibule communiquent entre eux par les nombreux interstices qui
séparent tes dents les unes des autres (espaces :M<e~eM/at?'es), et aussi par un
intervalle plus large qui est situe entre tes dernières molaires et ).a branche du
maxillaire (espace ?'ë~o-~eM~M'e). Cet intervalle rctro-dcnta)ro est ))m!te en
arrière par un repli mùqueux qui descend de la mâchoire supérieure sur f'infé-
rieure: il est suffisant, dans la plupart des cas, pour laisser passer une sonde, ce
qui permet au chirurgien de porter dans la bouche des substances médicamen-
teuses ou. alimentaires dans les cas de constriction permanente des mâchoires,
comme cela s'observe dans le tétanos.
Lorsque tes deux mâchoires sont rapprochées et; qu'aucun atitoenf. uu corps
étranger n'a été introduit dans la bouche, cette cavité est pour ainsi dire une caut<ë
~M'/Me~e (ng. 2). Eiio devient cau~e ?'ee~e et acquiert alors des dimensions plus ou
moins considérables 1° par l'ccartcment des joues, agrandissant transversalement
io vestibule; 2° par la projection en avant des lèvres, agrandissant ce même vesti-
bule dans le sens antero-pustéricur 3° par l'abaissement du maxillaire inférieur,
agrandissant le diamètre vertical de la cavité. A l'état ordinaire, je veux dire a
t'ét.at de vacuité, les dimensions de )a bouche sont indiquées par les chiffres
suivants
!)i!H)i.tt'(tnsvN's<it(d'utiejouoà)'a,ut.t'e). NOiitiMfoiif.
pi(tt)i.MnM)'o-postc)'ieut'(det'oi'iJiccbuccu.)ù.iu.hu:Hc; 70 à 73
..fdoh).VQÛt.epa.ta.t.inea.)u.f.).cosup"'()f)t).)!in{<U)' 0
Diam. VMUC.U j ()e~ voûte pu.'Kttinca.upitLnchnt-do bouche. Mu.~iu
Ui.mt. ta.

Ces chin'res proviennent de mensurations que j'ai pratiquées sur un grand


nombre de coupes de sujets congelés; elles présentent, par conséquent, toutes les
garanties désirables au point de vue de l'exactitude.
Envisagéemaintenant au point de vue de sa constitution anatomiquc, la bouche
nous offre à considérer six parois, savoir '1° une paroi antérieure; constituée par
tes M~'es; 2° deux parois tatératcs, formées par les ~oMes; 3° une paroi inférieure,
formée en majeure partie par ta ~aM~Me et, au-dessous de ce dernier organe, par
une petite région, appelée ~~McAe)' de la ~OMc/te; 4° une paroi supérieure, consti-
tuée en majeure partie par la voûte pa~me 8° une paroi postérieure ou mieux
postéro-supéricure, comprenant le wo~e du palais et un orifice fort irrégutier qui,
sous le nom d'M<e du ~osM)', fait communiquer la bouche avec le pharynx.
Nous décrirons tout d'abord ces six parois, puis nous étudierons, dans deux
paragraphes distincts, les gencives et les dents.

§ 1. PAttO! AXTHtttEUR)-: LÈVHES

Les lèvres sont des replis muscuto-mcmbrancux situés a la partie antérieure de


la bouche et constituant la paroi antérieure de cette cavité. Au nombre de deux,
elles se distinguent en supérieure et inférieure. Rapprochées, elles ferment le canal
digestif a son extrémité supérieure. Ecartées t'uue de l'autre, elles délimitent un
targe orifice, l'orifice bucca), par tequc) ce même tube digestif communique avec
le milieu extérieur. Nous étudierons successivement tour conformation extérieure.
leur constitution anatomique, leurs vaisseaux et leurs nerfs.

A. C~tXt'OHMATIOX EXTH)tt):Uit)':

Les lèvres reproduisent exactement la direction curvitigne des arcades.dcntaircs


contre lesquelles ettes sont appliquées. Comme ces dernières, elles so~~concavcs
en arrière, convexes en avant. A peu près verticales chez les sujets dc~ace~btanche,
Y
atvéoto-déntaire, qui, comme on~te sait, les
elles présentent chez le nègre une obliquité plus ou moins prononcée. Cette ob!i-
quité dépend à ta fois d'un développement exagéré des lèvres et du prognathisme
races nègres. Quoique cons-
tituées sur un même type, i&s deux tëvres ne présentent pas une conformation
absolument identique et, a ce sujet, nous considérerons à chacune d'elfes une face
antérieure, une face postérieure, un bord adhérent, un bord libre et deuxextrë-
mitës.
1° Face antérieure. –La face antérieure ou cutanée regarde en avant pour la
lèvre supérieure, en bas et en avant pour la lèvre inférieure.
a. <S'M)' la ~eu?'e sM~ë~'<eM?'e, eUe nous présente tout d'abord un sillon médian, Je
s<Mo?t soM~-)tsso'7 oujo/n'MM~ qui,'de]a sous-cloison, descend sur le bord libre de
)a lèvre et s'y termine par un tubercule plus
on moins marqué suivant les sujets, le
de la Mu~'e sMpë~'t'etM'e. Ptus large
<M6e)'cM<e
en bas qu'en haut, de forme plus ou moins
triangulaire par conséquent, )esi))onsous-
nasal est limité, à droite et à gauche, p.'u'
deuxbourre)ets, qui se dirigent obtiquc-
ment en bas et en dehors. Morphologi-
quement, )esiHon sous-nasal répond a )a
ligne de soudure des bourgeons incisifs de
la lèvre primitive (voy. ËMmnoLO:.)E). De
chaque côté du sillon sous-nasa), imme-~
diatement en dehors des bourrelets latéraux
précités, se trouvent deux surfaces trian-
gutaires et a peu près planes recouvertes
Les deux livres, vue a.n~ci'tcut'e, tu. houchu d'un lëgçr duvet chez ia femme et chez l'en-
ctn.ntt'ct'tncc. fant, elles donnent naissance, chez i'homme
I,csHp~rfCt))'c.a~cc:2,iftOt)~ous-na!a)(.'n adulte,
p)tUh'ut)) 3, tnbcfcu)~ ttYhmt 4, tfvvc infcrit~n'c.
ces poils tongs et roides, dont
avcc5,fnsscUfti]f(N;i)tc(t)hi!h'um).–(~sifjon l'ensemble constitue la moustache.
mcnto-!ftbiaÏ.–7,s'non!auio-)iic[t.–S,f<'nfc b. '9M?' ~ure ~er:'6M)'e,
buccatc.–9,eoni)nissm'CM.–h).scptumna.~a). nous trouvons
tout d'abord, sur la ligne médiane, une
petite dépression ou fossette, dans laquelle s'implante, chez l'homme aduito, ce
bouquet de poils qu'on désigne vulgairement sous )e nom de )HOMC/<e. A droite et
a gauche de cette fossette, la lèvre est constituée par deux surfaces planes ou
légèrement concaves, ou ne croissent que des poils rares et courts.
2° Face postérieure. La face postérieure ou muqueuse répond à la face anté-
rieure des gencives et des arcades dentaires. Elle est lisse et constamment humectée
par la salive. Nous y reviendrons plus loin à propos de la muqueuse labiale.
3" Bord adhérent. Le bord adhérent marque la limite périphérique des lèvres
et doit être examine séparément du côté de la face et du côté de la bouche
a. Du cd<ë de la face, le bord adhérent do la lèvre supérieure répond successive-
ment à l'extrémité postérieure de la cloison nasale, au bord postérieur des narines,
à l'extrémité postérieure de l'aile du nez et, enfin, à un sillon oblique qui le sépare
delà joue et que nous désignerons sous le nom des~oH~ëHt'o-~M~ou ~aMo-
~eM~'eM. Le bord adhérent de ta lèvre inférieure est marqué à sa partie moyenne
par un sillon curviligne, à concavité dirigée en bas, le sillon MteM<o-~&M~. De
chaque côte de ce sitton.iatevre inférieure se confond, sans Hgnc de démarcation
aucune avec tes parties molles de la région mentonnière.
b. DM c<Me de la cavité &MCM<e, le bord adhérent, des lèvres est indiqué, tant
pour la supérieure que pour l'inférieure, par
le sillon horizontal que forme la muqueuse en
se réfléchissant de la face postérieure des lèvres
sur tes gencives (sillon gingivo-labial). Ce
sillon est interrompu sur la ligne médiane par
un repli muqueux triangulaire, à direction
sagittale, qui est très visible quand on porte
les lèvres en avant, en les écartant des gen-
cives (tig. 4) c'est le /)'e<M de la <eu)'e, tou-
jours plus développé sur la lèvre supérieure
que sur l'inférieure.
4° Bord libre. Le bord libre des lèvres,
arrondi d'avant en arrière, irrégulièrement
plissé dans le sens transversal, est remar-
quable par sa coloration rouge ou rosée. Cette
coloration, qui se confond peu à peu en arrière
Frcindcta.tcvrcsupcricut'u.
avec la muqueuse buccale, cesse brusquement
t, tftrc supérieure, fortement prigH<ecf ~a«).
en avant suivant une ligne régulièrement sillon giugivo-lahial. 3, hvin de la
courbe qui la sépare nettement de la peau. )t'r(;-iu[)M'icurc.–4.
rtcu~.
arcade dentaire S)'pt'
5, lèvrc infrrirMn'.
tci encore, les deux lèvres ne se ressemblent
pas entièrement tandis que ta lèvre supérieure (fig. 1- no. possède une saillie
3,3)
médiane, le <M&e?'cM~ de la lèvre SMpe!eM}'e, détimitée latéralement par deux
dépressions, la lèvre inférieure, qui s'adapte exactement à elle, nous présente, au
contraire, une dépression médiane et de chaque côté une tégërc convexité. C'est
au niveau de leur bord libre que tes lèvres présentent leur maximum d'épaisseur.
Cette épaisseur est, du reste, très variable suivant les races et suivant les sujets
elle mesure d'ordinaire de 10 a 12 millimètres dans nos races européennes. Au
niveau de )eur bord adhérent, l'épaisseur des lèvres n'est plus que de 6 ou
7 millimètres.
5" Extrémités, commissures et orifice buccal. Les deux lèvres s'unissent, à
l'une et à l'autre de leurs extrémités, pour former ce qu'on est convenu d'appeler
les coMtHMSStM'esdes lèvres. Il existe donc deux commissures, l'une droite, l'autre
gauche. Elles sont symétriquement disposées par rapport à la ligne médiane.
En se réunissant ainsi l'une à l'autre au niveau des commissures, les deux lèvres
circonscrivent entre elles un orifice, l'oW/tce &MCca<. Cet orifice, qui est la voie
d'introduction des aliments, peut, comme l'orifice palpébral avec lequel il présente
la plus grande analogie, être ouvert ou fermé. Largement ouvert à la suite de
t'ecartement maximum des deux maxillaires, il est irrégulièrement circulaire,
plus haut que large, et permet à l'œil et au doigt d'explorer dans tous leurs détails
les parois de la bouche. Il mesure, en moyenne, chez l'homme, SO millimètres de
largeur sur S8 millimètres de hauteur. Chez la femme, dont la bouche est ordinai-
rement plus petite, ces mêmes dimensions descendent a 40 millimètres et 48 mil-
limètres. A l'état d'occlusion, lorsque les deux lèvres sont rapprochées, l'orifice
buccal n'est plus qu'une simple fente transversale, la fente buccale, allant d'une
commissure à l'autre et répondant exactement à la ligne de contact des deux lèvres.
Cette fente, qui joue un rôle si-important dans l'Gxpressiô)i dë;Ia:physiQnom~
varie beaucoup, suivant, les sujets, dans sa forme et sa direction. Ses dimensions
ne sont pas moins variables et depuis longtemps déjà. le langage usuel' a distingué
des touches grandes, des bouches moyennes et des bouches petites: En mesurant
sur quarante sujets (vingt hommes et vingt femmes) la longueur de la fente, buc-
cato, j'ai obtenu, comme chiffres moyens. 83 millimètres pour t'homme, et 4'? mit-
timètres pour la femme.

B.–Co~STtTUTtON ANATOMIQUE
Considérëos au point de vue de leur constitution anatomique, les tcvros se com-
posent de quatre couches superposées, qui sont, en aHant d'avant en arrière ta
peau, la couche musculeuse, la couche sous-muqueuse, la couche muqueuse.
d" Peau. peau des lèvres est remarquabte par son épaisseur, par sa résis-
tance et surtout par son adhérence intime aux faisceaux musculaires sous-jacents,
qui viennent prendre sur safaccprofonde ta plus grande partie de teurs inser-
tions. Elle est très riche en fotticutes piteux et, par suite, possède de nombreuses
glandes sébacées anncxdesa ces foHicufcs.
2" Couche musculeuse. La couche muscuteuse est constituée en majeure
partie par te muscle orbicutairc des tèvros. Ce muscle, comme nous t'avons détà
vu en myologie (t. I, p. 708), se dispose autour de
l'orifice buccal à la manière d'un anneau aptati,~ou
plutôt d'une ellipse dont le grand diamètre se dirige
transversalement d'une commissure a l'autre.–A t'or-
bicutaire, muscle essentiel des lèvres, viennent se join-
dre, à titre de faisceaux accessoires, les extrémités
d'une foule d'autres musctes, qui, partant des différentes
régions de ta face, viennent s'insérer sur le pourtour
de t'orifice buccal, comme autant de rayons conver-
gents. Ces muscles nous sont déjà connus (voy. MyoLo-
oiE) et nous ne ferons ici que les énumërer. Ce sont
'f pour la lèvre supérieure, les élévateurs communs
de l'aile du nez et de la lèvre supérieure, les élévateurs
Fig.S.
Coupe vort.icaJo dos doux h' propres
de la lèvre supérieure, les canins et les petits
vrespourtnon~'frtcmusctf: zygomatiques; 2" pour la lèvre inférieure, tes carrés du
cotnpMsseuL'des [ûvres (d'<).- menton; 3° pour les commissures, tesbuccinateurs, les
prcs Rov). grands zygomatiques, les triangulairesdes tëvres et les
t,l(')'fsup6t'if'u)'<'t'Lh''vt'c[)'f'
t'icu)'p,!noc:ëi)Gur))icciit)t~'ricurc; risorius de Santorint. De tous ces muscles disposés
3,~u)'f~cc)t')sLt'!t'icut'f.–4,fnis- autour de l'orifice buccal, les
ceauxde)'n)'bieu)aim.–5,6',h!S- uns s'insèrent a la face
cpat)\dcs'))usctcsct)n)p)~sscm'sdes profonde de la peau, les autres à la face profonde de
,i!yj'es.–6,fpntGi~uccnI<
la muqueuse. Au point de vue de leur rôle, un seul est
constricteur de l'orifice huccal c'est l'orbiculaire. Tous les autres sont dilatateurs.
Rappelons encore que, outre les fibres transversales de t'orbicutaire et les
fibres radiées des muscles a insertion extra-lahiale, chacune des deux lèvres pos-
sède~ au voisinage de son bord libre, un certain nombre de fibres a direction
antéro-postërieure, qui lui appartiennent en propre et qui se rendent de la peaui
à Ja muqueuse ((ig. 8, 8 et 5') leur ensemble constitue le HtMSc~e coM~M'esseM)' des
lèvres (7'ec<MS /a6in de KLEIN, jM'op?'tMS labîi de KnAuSE). Nous avons déjà décrit ce
muscle à la page 710 de la myologie, oh )e lecteur voudra bien se reporter.

3" Couche sous-muqueuse, glandes labiales. La couche sous-muqueuse, inter-


médiaire à la couche musculeuse et à la muqueuse proprement dite, est formée par
du tissu conjonctif lâche avec des fibres élastiques Unes et peu nombreuses. Elle
renferme dans toute 'son
étendue une multitude de
petites glandes, que l'on dé-
signe, en raison de leur
situation, sous le nom de
glandes ~t's~s. Ces g!&n-
des sont tellement nom-
breuses qu'elles se tassent
pour ainsi dire les unes
contre les autres, de .façon
a former, en arrière du
niuscto orbiculaire (ug. 8,2)
une nappe à peu près con-
tinue c'est la coMC/«? ~M-
<<'Mj<?Mse de certains auteurs.
On les sent très nettement,
en dehors de toute aftera-
tion pathologique, en pro-
menantsimplement le doigt
sur la face postérieure des
lèvres elles se traduisent
alors sous la forme de
petites masses sai))antes,
dures et irrégutieres.
Morphotogiquement, les
glandes labiales sont des
Cf~upc des glandes do la Icvi'c supéricure d'un ilOtmne
glandes en grappe. Chacune de suixîtntc-dcux ans (d'après NADLER).
d'ette est constituée par un (On constat n~'hut~p, dans la môme tf~ion, de ~t~tnics set'on'-t's
uti t r
nombre plus ou moins con- et de ~iand<~ mu'jMcuscs.)
sidérable de lobules arron- nuxx).t, ~tandfs mmjtn'usc-.
4, cauat p\c<ctcm'.
ghmdcs sfrpu'.cs. :î, o-tn~-atda de Gm-
dis ou piriformes, d'où s'é-
chappent de petits canaux excréteurs, qui, après un trajet variable mais toujours
très court, se jettent dans un canal excréteur commun. Ce canal excréteur vient
s'ouvrir, à son tour, a ta surface libre de la muqueuse.
Envisagés au point de vue histologique, tes lobules glandulaires sont essentiel-
iement constitués par une paroi propre, tapissée intérieurement par une couche
continue de cellules poiyédriques, mesurant de 10 a 12 de largeur sur 7 a 8 p. de
hauteur. Ces cellules sont de deux ordres les unes ont tous les caractères
des cellules mucipares les autres, tous les caractères des cellules séreuses
(voy. G<<Mdes saMuaM'cs). Du reste, ces deux catégories de cellules peuvent ètre
isotees dans des alvéoles distincts ou bien se trouver mélangées dans une même
alvéole. Les glandes labiales sont donc des glandes mixtes. il la fois muqueuses et
séreuses. Quant aux canaux excréteurs, ils se composent de deux couches concen-
triques une couche externe de nature conjonctive., une couche interne épithéliale.
Sur les diverses ramifications du canal excréteur principal, l'ëpithéiium est cyHn-
drique: cylindrique simpte saf les plus petites rami~tca-
tions, cylindrique stratifié sur les plus grosses. Sur te
canal excréteur principal lui-même, la couche ëpitheHafe
est représentée dans la plus grande partie de son étendue
par un épithetiumpavimenteux stratifié (STÔHn), proion-
gcmont~ dans le conduit glandulaire~ de i'ëpith~lium
pavimenteux de la muqueuse labiale.
4° Couche muqueuse. La couche muqueuse, consti-
tuant ta MH~MSMse labiale, forme la couche la plus pro-
fonde des lèvres.
yi. DISPOSITION uËNHHA[.E. La muqueuse fabiate revêt M
la fois la face postérieure des lèvres et leur bord Ubre.
Fig.~ 'S'M?'<<!Ccpos/e:M' elle présente une coloration gri-
Coupe ~'a.nsvcrsu.Io d'un sâtre et un aspect bosselé, du aux giandutes sous-jacentes
ntvcoto d'une gttLndoht- qui la soulèvent par places. Lateraiemcnt, elle se conti-
hnUc (d'a.pt'cs NADj.nn).
A~pat'Hcmtp6t'i~urfscvoiotd. nue sans
ligne de démarcation aucune avec la muqueuse
df.9<t)ut'ss'0!)~s;ajapa)')if des joues. Au niveau du bord adhérent des ievres, c))c
inf<ricu''c<jf'scct!utcsnn)')ucusf's.
se re{l<'chit sur cUc-memc, pour se jeter sur les bords
alvéolaires des maxillaires et. devenir la muqueuse gingivafc elle forme ainsi,
en haut et en bas, le long sillon que nous avons déjà signale ptus haut sous le
nom de sillon gingivo-tabia!. –<S*M?' ~o'<~ brades lèvres, la muqueuse est à ta
fois plus mince et plus adilérente que sur la face postérieure. Elle est remarquable
par sa coloration rouge ou simplement rosée cette coloration résulte en grande
partie sans doute de sa richesse vascutaire; mais elle est due aussi à sa trans-
parence, qui permet d'entrevoir les faisceaux musculaires situés au-dessous,
S. ST)!L'CTUj)E. Histoiogiqucment, la muqueuse tabiatc se compose, comme
toutes tes muqueuses, de deux couches une couche profonde ou chorion une
couche superSctefif ou epithéiiafo.
a. C/tO'/ûH.– Le chorion ou derme, épais de 1 a 2 mittimètres,rappctte assez bien
le derme cutané. est essentiellement formé par des faisceaux de tissu conjonctif,
diversement entrecroises, auxquels se môtent de très nombreuses fibres élastiques
disposées en réseaux. Par sa face profonde, le chorion se continue peu à peu avec
la couche sous-muqueuse. –Sa face superficiellc est, hérissée de papilles, coniques
ou filiformes, simples ou composées, mesurant de 200 à 400 de longueur sur 40 a
80 de largeur. Ces papilles sont extrêmement nombreuses. Elles sont tellement
pressées les unes contre les autres qu'elles se touchent presque par leur base il est
rare que l'espace qui les sépare soit égal leur propre diamètre (KôLUKE~). Les
papilles dermiques présentent la même structure fondamentaleque le chorion, dont
elles ne sont qu'une dépendance. La plupart d'entre elles sont vasculaires quel-
ques-unes renferment des corpuscules de Krausc ou des corpuscules de Mcissner.
b. /</tëMMMt.–L'épithéiiumde la muqueuse tabiatc, épais de 250 jj. en moyenne,
appartient au groupe des épithéfiums pavimenteux stratifiés. Il comprend trois
assises de cellules, que nous distinguerons en profondes, moyennes et superuciettes.
Les cellules profondes ont une forme plus ou moins cylindrique'et sont impian-
tées perpendiculairement sur la surface du chorion ce sont les cellules basales ou
~eMe~~ces de certains auteurs. Elles mesurent, en moyenne, de 15 a 20 u- de
hauteur. Elles sont transparentes et possèdent chacune un noyau ovatairc. Une
mince couche hyaline par-
tout continue, Mte?M&?'<me
basale, sépare les cellules
profondes du chorion sur
lequel elles reposent.-Les
cellules moyeKHes se dispo-
sent toujours en rangées
multiples. Ce sont des cel-
lules polyédriques, un peu
plus volumineuses que les
précédentes, renfermant ail
leur centre un gros noyau,
le plus souvent de forme
sphérique. Leur contour est
garni de prolongements, en
forme de dents ou d'épines,
qui rappellent exactement
les prolongementsde même
nature que nous présentent
fesce)!u)cs matpighienncs
de l'épidcrme (voy. /NM).
Au fur et à mesure qu'elles
s'éloignent du derme, tes Fig.8.
cellules moyennes s'apla- Coupe sagiH.a1c de la. ièvœ mfcnuure et du vestihule
tissentdans le sens vertical, de la bouche.
se rapprochant ainsi peu à muqueuse
A, maxtttaire inférieur. R. lèvre tnr~riput'e. ), ~pith~tium de )n
tahiatc.–i\et'Hh6tiumdcta<nM<~)euscp)ngivatc.
peu du type qui caractérise glandes lahiales. 3, ar~rc coronaire. 4, 4. veines.– 5, 5, faisceaux
du muscle orbicutairc. 6, 6, faisceaux )Muscutai)fs!on~tudinauxcarré
la couche superficielle. du menton). 7, 7. pclotons adipeux. S, 8. jtni!s avec leur glande
s~hac~c. 9, glande sudoripare. iO~t'idcrmc. H, p~rios~e atv~oio-
Les cellules SMpe?'/<CM/~es dentaire. i2, dent incishe externe, avec fi, sa couronne; b, son collet;
revêtent l'aspect de plaques c, sa racine. 13, eut-dc-sac gingivo-tatMa~
larges et minces, à contour potygona), renfermant à leur centre un noyau aplati
comme elles et dans le même sens. Elles présentent, comme on le voit, les plus
grandes analogies avec les cellules superficielles de l'épiderme. Elles en diffèrent,-
cependant, d'une part en ce que leur noyau est toujours très visible, d'autre part
en ce qu'elles ne se kératinisent jamais.
C'est sur le bord libre des lèvres que se continuent réciproquement le revêtement interne et )e
revêtement externe. Ici. comme sur le bord libre des paupières, le passage se fait graduellement
et par des transitions a peu près insensibles. KLEtX et après lui WEMTHEtMEtt distinsucnt sur le
bord libre <)c la tevre trois zones successives,qui sont, en allant d'avant en arrière, ta. zone cutanée.
la zone de transition et la zone muqueuse. La zone cutanée, <[ui fait suite à la peau de la
face antérieure, se termine au point où les téguments changent de coloration. Comme son nom
l'indique, elle est formée par ta peau, avec follicules pileux et glandes sébacées. La =o<ie f/e
/)-an~t;on, qui lui fait suite, mesure, sur la ligne médiane, H ou (t miUimetrcs de targeur cHe
est un peu moins étendue dans la région des commissures. C'est encore de la peau. mais une
peau légèrement modifiée. Elle se distingue 1'' par l'épaisseur plus grande de son epitbetium
par la transparence également plus grande de ce même epitbetium; 3° par ses rapports intintes
avec le muscle orbiculaire, dont les faisceaux sont immédiatement sous-jaccntsau derme ou même
pénètrent par places dans l'épaisseur de ce dernier 4<* par la richesse de son réseau vasculaire.
C'est à cette riche vascularisation, disons-le en passant, ainsi qu'a ta transparence de
son revête-
ment épithélial. que cette zone doit la coloration rosée qui la caractérise. En ce qui concerne tes
glandes sébacées. elles feraient cornptetement défaut d'après Kf.Etx. Mais teur existence a été
signalée par KOf.DKEH etpa,r WËftTHEmHx. Toutefois, oHes.ne sont-pa.s consta-ntos et, qua-nd onos
existent, ot)os"sont rudimentaircset indépendantes das Miicuies pifoux. Du reste, e)]cs s'{n'r6tent
toujours a. ]a, iimito de la zone suivante. La. ~o;:e M«<j'Ke«M cornmonCo a,u sontrnet de ta. con-
vexit6 du bord )ibro, a.utren)cnt dit Ma ligne suivant [a.queUo les deux tÈvros arnventa.u conta,ct
iorsquo !a bouche est fortuM. Chez !e nouvoim-nc, eHe so distingue tout d'a,bord, p6n' l'epa.issou)'
considet'a.bJo de t'fpithotium, qui pf'esente, à ce niveau, tous les caractères de l'epitheiiutn de ]n
muqueuse la.bia.te. D'a,utre pa.rt a.ppa.ra.issont de tongues papilles, qui donnent aux coupes un
aspect vra.imont ca.ra.cteristique c'est )a, pa'r~ t't'K<Ma de LuscHKA. L'a.go ~meno da,ns cette zojio
de noto.Mcs modiiica.tions, qui ont été bien décrites pa.r ~WERTHKtMftt. Chez )'enfa,nt do dix-hu'tt
mois, les p:tpi))es sont moins ionguos et, de tour côte, )a. couche epithetia-lo :t. diminue d'ep:nsseu)
M[fc s'est comme ta,sseo. Cotte disposition persiste, jusqu'à. )'nge de qua.fa.nto a qutu'u.nto-cinq Ms.
A ce moment, t'epithetium prend de nouvoa.u un devcioppement spécia), qui, a,un Age a.vanc6,
Jo'mo des renflements ceUu)airos, circonscrits, pouvant aboutir à. ia, formation do verita.Mes
globes Cpidcrmiques.

C. \'AtSSH.\L'X J!T ~H)U.'S

1° Artères. Les aftèrcs des fèvres p)'ovion))C))j, en grande partie ,des deux
coronaires, tesqueDes, conmc nous i'avons déjà vu en angëiuiogie.se dëLachont
()e la faciaieau niveau des commissures. ~La
c<M'o)MM'e
!'K/'e)"<e!M'e se porte horizontatcmentet] dedans, dans l'épais-
seur de )alèvre infth'ieurc~ et, s'anastomose à plein canat sur
la ligne médiane avec [a, coronaire inférieure du côte oppose.
La cot'OMt'fe st(pe?'eM)'e se porte de même dans la tevre
supérieure et se réunit sur ta )igne médiane avec son homo-
nyme du cote oppose.
résulte de cette donHe anasLomoso que )es qua-tre coro-
Il
naires, les deux coronaires gauches et les deux coronaires
droites, constituent autour do t'orifLcc buccal un cercle artë-
riet complet. Ce cerc)e arteriet est situé tout près du bord
libre des tevres, entre la couche muscuteuse et, )a, couche
gtandutcuse ((ig. 8,3). H décrit, de nombreuses dcxuosites et
abandonne un peu partout sur son parcours des rameaux et
Fig.9. ramuscutes ptus ou moins grc)os, les uns ascendants~ les
Trots pa.pittcsdo tu. autres descendants.. destinés aux muscles, aux glandes, a ta
muqueuse Ja.biitio, peau et a ta muqueuse des deux lèvres.
u.voc injection des
vaissea.ux (<i'apn''s
Indépendamment des coronaires, ar/es p/MC/p~es, les
TOt.DT). lèvres reçoivent encore, à titre d'o'<ë;'es acccssoM'es, un
certain nombre de ramuscutesterminaux de la sous-orbitaire,
de )a transvcrsatc de la face, de ia buccale, de la mentonnière et. même de la sous-
mentale, taquc!io, dans bien des cas, remonte jusque ([ans la lèvrc inférieure.
2° Veines. Les veines, indépendantes des artères, cheminent pour la plupart
au-dessous de la peau, ou ctfcs forment un réseau plus on moins riche. EUes pré-
sentent do nombreuses vatvu)es et viennent se jeter, en partie dans la veine faciale,
en partie dans tes veines sous-mentatcs.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques forment sur Je bord libre de! lèvres un
réseau d'une extrême tenuiLe, très difncik' a injecter (S.u'pEY). Les troncu)es et les
troncs qui en émanent, se comportent dtn'ercnnnent sur ta tevrc superfcurc et sur
fa lèvre inférieure. Ceux de la )èvre supérieure se dirigent en dehors vers les
commissures. Là, ils s'innechissent; en bas et, suivant alors Je même trajet que la
veine faciale, ils viennent se jeter dans les gangtions sous-maxiiiaires. Les lym-
phatiques de ta ievre inférieure se divisent en fa~eraux et médians les premiers se
rendent, comme les précédents, aux ganglions sous-maxittaires; les seconds des-
cendent vers la symphyse mentonnière et aboutissent, au-dessous de cette sym-
physe, a deux ou trois ganglions qui sont placés dans la région sus-hyoïdicnnc, un
peu au-dessus dé l'os hoïde.
4° Nerfs. Les nerfs des lèvres se distinguent en moteurs et scnsitifs. Les
)'<a;)KeaM.K mo<e!M's émanent du faciat et se perdent" (tans les faisceaux musculaires
qui entrent dans la constitution des lèvres. Les t'amesMa? sensitifs proviennent
du sous-orbitaire et du mentonnier, branches du trijumeau. Ils sont toujours très
grêles et se distribuent a ta peau, à la muqueuse et a la couche gtandutcusc. Ils se
terminent en grande partie dans des corpuscules de Krause. Cependant KoLUKEn et
GEKLAOt, le premier dans la peau, le second dans la muqueuse du bord libre, ont
décrit de véritables corpuscutes du tact.

§ H. P.Ut(HS f.ATHXALES JOL'E~

Les joues, qui constituent les parois tatératos de la bouche, dépassent de beau-
coup les limites de cette cavité. Elles s'étendent, en hauteur, du rebord inférieur de
t'orbitc au bord inférieur du maxittaire et, en targeur, du bord postérieur du
masséter a la commissure des lèvres et aux parties )a)éra)cs du nez. Un sillon
ohtiquc en bas et en dehors, généralement très marqué, les sépare du nez et des
)èvres il porte en haut le nom de St'~OH Maso-~eKMtt, en bas ''o)ui de St~oM ~Mu-
~e)HCH.

A. CoXt'OHMATtOX EXTÈ~mt ttH

Ainsi délimitées, les joues occupent ta plus grande partie de la face elles répon-
dent a la fois a la région mataire, a la région massetérine T't a ta région génienne
proprement dite de t'anatomic topographique. Leur épaisseur, un peu plus consi-
dérable que celle des lèvres, varie, suivant t'état d'embonpoint des sujets, de
10 mittimètres a 3 centimètres et même au dota. Chacune d'elles a une forme
irrégulièrement quadrilatère et nous offre a considérer deux faces, t'une externe,
t'autrc interne.
i'Face externe. La face externe est régulièrement bombée chez t'cnfant et
aussi chez l'adulte qui possède un certain embonpoint. Chez les sujets amaigris.
au contraire, elle est ptus ou moins déprimée du côté de la cavité buccale. Chez
tes vieillards, par suite dc la chute des dents et de l'usure ptus ou moins pro-
noncée des deux bords alvéolaires, tes joues, devenues trop grandes pour t'espace
qu'elles ont à recouvrir, se plissent dans le sens de la fente buccate et présentent
alors, sur leur face externe, un système de sittons rayonnes caractéristique
f~Mes séniles).
2° Face interne. La face interne des joues repose, dans ta plus grande partie
de son étendue, sur te massif osseux de la face et lui adhère intimement. Seutc, sa
portion centrale est libre et tapissée par la muqueuse c'est elle qui forme a propre-
ment partcr la paroi latérale de la bouche. Elle est nettement délimitée, en haut et
en bas, par le sillon horizontal qui fait suite au sillon gingivo-tabiat et que forme
la muqueuse buccate en se réfléchissant de la face interne des joues sur Ics bords
alvéolaires du maxillaire supérieur et du maxillaire inférieur. En arrière, elle
's'étendjusqu'au pitier antérieur du voite du pa)ais, En avant, en~n,e!)es6 con-
tinue sans tig'nes de démarcation aucune avec la face postérieure des lèvres,

M.–CONSTfTUTtOXANATOMtQUE
Les joues comprennent cinq couches distinctes qui se superposent dans l'ordre
suivant, en allant de dehors en dedans (fig. 10) ta peau, le tissu cettutairc sous-
cutané ta couche aponevrotique, la couche muscuteusc et la couche muqueuse.
i°Peau. –La peau des joues est
remarquable par sa finesse etparsavascuta-
risation chacun sait avec qucUc rapidité cUe se colore ou pâtit sous t'innuënce des
émotions môme tes plus tëgères Gtahrc chez t'enfant et chez !a femme, elle est
recouverte, chez t'homme adulte, de longs poits qui se dëvetoppent principale-
ment a sa partie postérieure et inférieure. Ettc est, enfin, très riche en grandes
sudo!'iparescteng[andessëbacëes.
Tissu cellulaire sous-cutané.–Le tissu cellulaire sous-cutané est ptus ou

moins charge (te graisse, suivant tes sujets. Sa ptus grande épaisseur repond tou-
jours A la partie centrale de la
joue et à la région qui avoisinc
iotrousous-orbitaire.
En dedans du masséter, dans
l'intervalle compris entre le bord
antérieur de ce muscle et le
buccinateur, on trouve constam-
ment une petite masse adipeuse,
connue sous le nom de ~OM~e
g~~aisseûse de I3iclaat.
~'<M'sseMs<? Z~'c/«~. Cette
(;eCte irzasse
masse
graisseuse est surtout très déve-
toppee chez t'entant; mais on la
rencontre aussi chez l'adulte et
chez le vieillard, quoique avec
des proportions moindres et une
consistance plus faible. Au point
de vue de sa signification anato-
miquc, la boute graisseuse de
Bichat n'est qu'un simple organe
de remplissage au même titre
Coupe horixontfUe passant par tes commisstn'estt),të['a.tes,
pour montt'ef constitution a.na.tomique des joues. que le tissu adipeux de l'orbite
i,M'cadcde))(airp.–2,vcstibutcdcia!)Ouch<3,)M(i)ib)'c
et ne mérite certainement pas
dcs)t!tt'es.mu()Meuse[)~eca)c.–ii,n)usc)e))ucciMa)ct',avcel'importance que lui accordent
S\sonftponctrosG.–6,o<)fCtjfat''e<)csfôt'cs.–7,/y~ontaLi<(Uc.–
8~Ussucct[ut:m'cscms-cn(an~U~pcmj.–t0,af'f('t'nfucu(' certains auteurs.
iO',VKincfac)!))c.–)),tr.M)5fC)'s.')tcdc)!tfacc.–)S,n)ss6te)',
;ncct2\sof)<tpfj'n6t'rosc.bou!<)'a)~SRusf'df~ic)m).–t4, Dans le tissu cellulaire sous-
brancjn'dun)a\ina!rc.–)5,j)K'ry~o'fdienmtcmc.–)6,fac<!dor- cutané
saïc(fc)a)aii~uf. se trouvent ça et )a un
certain nombre de faisceaux
musculaires, appartenant aux muscles peaucict's de la face. Tels sont. tes faisceaux
inférieurs do i'orbicutaire des paupières, le grand et le petit zygomatique, le
canin,torisorinsdcSantarini,etc.
3" Couche aponévrotique. Elle est formée par l'aponévrose massétérinc et
tar l'aponévrose du buccinatcur, déjà décrites en myotogic (voy. t. f.. ~Msc~es
~e~<~e).
4" Couche musculeuse. Au-dessous de la couche aponevrotiquc, et recouverts
par elle, se trouvent deux muscles importants en arrière, le ninsscter, i'un des
principaux éiëvftteurs du maxiHaire; en avant, le buccinatcur, qui s'étend (te la
partie la plus reculée de la joue à la commissure des tcvrcs. Ces deux musctcs ont
été déjà étudiés en myoiogie. Nous ne saurions y revenir ici sans tomber dans des
redites.
5"Couche muqueuse.– La muqueuse des joues fait suite a celle des ievrcsct
présente a peu près les mêmes caractères que cette dernière. Ellc en diffère, ccpcn-
dant, d'une part, en ce
qu'elle est plus lisse et
plus unie et, d'autre part,
en ce qu'elle repose direc-
tement sur le muscle sous-
jacent, sans interposition
de cette nappe glanduleuse
que nous avons vue, au
niveau des tèvrcs,s'eta)er
entre la muqueuse et l'or-
iticutairc.
Les joues ne sont pour-
tant pas dépourvues de
glandes. Elles en possè-
dent tout comme les
tèvres; seulement, au lieuH Fig. )t.
de se cantonner entre la Lit muqueuse buceato <)u ritonxno. vue en coupe uans\cr:-n)''
(d'~pr~s TouKXEux).
muqueuse et le buccina-
teur, elles se placent dansS t, ''jtithéthxn. dftmc avec ses papinps. acinus ~~utdtduuv.
t~ tobn!p adipeux. 5, tikrcs tnuscufaitps ~'i~cs.
l'épaisseur des muscles ouU
même s'étaient sur sa face externe, immédiatement au-dessous <)c )'ap<mcvrosc
huccinatrice. Ces glandes, connues sous le nom de glandes ?Mo~<ï~'es, forment ta
une traînée plus ou moins continue~ qui s'étend en arrière jusqu'aux glandes
jMJatincs. Chacune d'eHes donne naissance a un petit canal excréteur, qui se
(hrigo en dedans, traverse )c muscle buccinateur et vient s'ouvrir a la face tihre
'te la muqueuse.
Nous devons signaler encore comme appartenant à la région des joues, le canal
<e .S'/eHO~ que nous étudierons plus tard a propos de la parotide (voy. p. t(;4).
~ous nous contenterons de rappeler ici qu'il clieminc tout d'abord sur la face
externe du masséter, contourne ensuite le bord antérieur de ce muscle, descend
sur le buccinateur et, nnatcment, le perfore pour aller s'ouvrir dans ta cavité
t'uccaie un peu en avant du collet de la deuxième grosse molaire supérieure.

C. VAISSEAUX ET NERFS

1° Artères. Les artères de la joue proviennent de quatre sources différentes


la /'ac!a~e qui parcourt la région en suivant un trajet oblique en haut et en
'tedans 2" de la ~empo~e sMpe?'/<c!'eMe, qui envoie à la région
une branche impor-
tante, la transversafc de fa face; 3° dé la ~sc~m~e, branche de )'ophtha)mique,
qui jette quelques rameaux dans la région ma)aire;4°de la M!.aa?~~M'<?~t<e?'Me,
enfin, dont les branches massétérine, buccatc.sous-orbitairc, dentaire inférieure
et alvéolaire se terminent dans les différentes couches de la région.
2° Les veines aboutissent à. trois troncs principaux en dedans,& fa
Veines.
l'eMe /<xcM~ en dehors, a la reMtc <em~o)'<e sM~er/~ct'eMe et, par son intermé-
diaire, a la veine jugulaire externe; profondément, au ~ea?MS u~'MeMayjp~'y-
~oMt'eM.
Lymphatiques. Les lymphatiques forment a leur origine deux réseaux très
3" °

dé)iës, Fun sur ta. peau, l'autre sur la muqueuse. Les troncules et les troncs qui
naissent de ces réseaux se rendent, en partie aux ganglions parotidiens, en
partie aux ganglions sous-maxiiïaires. –Ceux qui émanent du réseau muqueux
abouf.tssenttous, après un trajet descendant, aux ganglions sous-maxillaires.
4" Nerfs. Les nerfs de la joue se distinguent, comme ceux des ièvres, en
moteurs et sensitifs. Les ~'awMM.r M:<?<eM?'s proviennent de deux sources du
maxillaire inférieur qui innerve le masséter; du facial, qui tient sous sa dépen-
dance tous les autres musctes. Les )'~MK~M.r sensitifs, destinés à la fois à la
peau et a ia muqueuse, sont fournis en majeure partie par l'auriculo-temporal, Je
lacrymal, le buccal, le sous-orbitaire et le mentonnier. Toutes ces branches
émanent directement du nerf de la cinquième paire (voy. SvsrRME NEUVEux pmupHË-
MQUK).

§ Ht. PAf)0[ SUPKfitRURE VOUTE PALATJNE

La paroi supérieure de la bouche est formée, dans ses deux tiers antérieurs par
la voûte palatine, dans son tiers postérieur par une portion du voile du palais.
Nous ne nous occuperons ici que de (a voûte palatine, le voile du palais devant être
décrit plus loin a propos de la paroi postérieure.

A. COX)'OHMAT[0!< EXTKXIEUtU!

La voûte patatinc présente, sur te sujet revêtu de ses parties moites, la môme
configuration que sur le squelette (voy. t. I, OsTKor.oGn-:) c'est une région en forme
de fer à cheval, circonscrite en avant et sur les côtés par le rebord atvéofaire des
deux maxillaires supérieurs.
Sur la ligne médiane, elle nous offre a considérer un raphé fibrcux (fig. 30,10)
dirigé d'avant en arrière et partageant la région en deux moitiés exactement symé-
triques. Ce raphé médian, ptus ou moins marqué suivant les sujets, est tantôt
en saillie, tantôt en creux. Quelquefois encore, il est sur le même plan que les
parties qui l'avoisinent et ne se distingue ators de ces dernières que par sa co)o-
ration ptus blanche. t) se termine a sf) partie antérieure par un petit tubcrcufe,
arrondi on ovataire, qui répond a t'orifi'-c inférieur du conduit palatin anté-
rieur (fig. 12,2).
A droite et a gauche du raphé précité, (a voûte pa)atinc diffère d'aspect dans son
tiers antérieur et dans ses deux tiers postérieurs. Dans son tiers antérieur, elle
est fort irréguHere elle nous présente, en effet, tout un système de crêtes rugueuses
transversales ou plus ou moins obliques, rectilignes ou arciformes. Dans ses
deux tiers postérieurs, ta voûte palatine est plus lisse, plus unie. On y observe a
t'aide d'une toupe, ou même à
t'oeit nu, des saillies ou papiiïes
et, entre ces papilles, des ondées
glandulaires, qui sont tantôt iso-
lés, tantôt réunis par groupes.
A sa partie postérieure, la voûte
palatine se continue, sans ligne
de démarcation extérieure bien
tranchée, avec le voile du patais.

H.– CONSTfTU't'tON AKATOMICUE

La voûte palatine se compose


de trois couches, qui sont, en
allant de haut en bas une cou-
che osseuse, une couche gtandu-
leuse, une couche muqueuse.
1"Couche osseuse. La cou-
che osseuse a été déjà décrite en
ost'Mogie (voy. t. t, OsTÉoLOOE).
2" Couche muqueuse. La
muqueuse palatine, d'une colora-
tion blanchâtre ou blanc rosé,
recouvre la région dans toute son Gta.nd~scta.ï'tct'csdcla.Yoùtcp~a.Unc.
étendue. Elle est remarquable à (La muqueuse a été soulevée, du côté droit, pour tuootrcr les
glandes saU\aircs eous-muqueuscs at ga-ncuc, ks p~f~cs mûUcs onl
la fois par son épaisseur, par sa été cnte~csut'cxccptiou des attires.)

i.
résistance et par son adhérence, 1, arcade dcnt&nc supérieure, 2~ canal palatin aM~ricm'.
3, canal palatin pos~rieur. 4, glandes palatines du coLé droit.
ta ou les deux membranes sont 5, aWfre palatine~os~ricurc, fournissant,aux a)v~o!cs et s'anastontû-
sant eu avant avec une branche de la nataUncantérieure. 6, tucHc-
en contact immédiat, au périoste 7, fosse nasatc du côté droits tt c~ 8\ m<~t inférieur et n~at
du côté gauclic.
sous-jacent. Cette adhérence est tMo~en

tellement intime qu'on ne peut séparer les deux membranes l'une de l'autre que
par une dissection tout a fait
a)'ti)icie))e.
3° Coucheglanduleuse. La
couche glanduleuse est formée
par deux amas de glandes, tes
glandes palatines, qui se trou-
vent situés de chaque côté de la
ligne médiane entre ta muqueuse
palatine et le périoste sus-jacent
(iig. ~4;. Ce sont des glandes en
grappe, analogues à celles que
nous avons déjà décrites sur les La muqueuse pa.)atine, vue sur une coupe transversale
tcvi-cs et sur tes joues. Chacune (sujet de 25 ans, d'âpres TouRKEUx).
). cpHheHunt pavimctitcux stratifié.
d'elles possède un canal excré- )"nes. i, derme a~cc ses jta
3, Minus gtandutairc. 4, périoste. 5, tesieutes adi-
teur, qui vient s'ouvrir, après un peuses.

trajet vertical. ou plus ou moins oblique, à la surface libre de la muqueuse. Les


glandes palatines présentent leur maximum de 'développementà la partie posté-
rieure de ta région, ou on les voit, non.seutementjuxtaposées, mais encore
superposées, c'est-à-dire disposées en plusieurs couches. Elles deviennent de,
moins en moins nombreuses au fur et a mesure qu'on se porte en avant et
disparaissent ordinairement au niveau d'une ligne horizontale passant par les
deux canines. La portion, antérieure de la voûte palatine, celle qui répond aux
incisives, en est donc dépourvue.

\C. –.VAISSEAUX ET NERFS


1° Artères. Les artères de ta voûte palatine (ng. '12) proviennent de la pa~-
.<tMesMjp<t'eM?'e et de la s~/tëKO-p~a~e, deux branches de la maxittaire interne.
––La premiëre descend dans teconduitpatatin postérieur. ArrivpcàIa.voAtopala-
tine, elle s'inuéchit en avant pour couvrir la région d'une multitude de rameaux et
de ramuscutës, qui se distribuent la fois a t'es, aux glandes et a la muqueuse.
La seconde, beaucoup moins importante, arrive a ta voûte palatine par le conduit
palatin antérieur etso termine dans ta partie antérieure de ta région en s'anasto-
mosant avec )es rameaux de la précédente.

inverse les dans le
Veines.– Les veines suivent le même trajet que tes artères, mais en sens
conduit palatin postérieur, remontent dans
ta fosse ptérygo-maxittaire, pour aboutir ensuite au ptexus ptérygot'dien tes autres
traversent de bas en haut le conduit palatin antérieur et viennent se reunir aux
vein'es antérieures de la muqueuse nasale.
3" Lymphatiques.–Les lymphatiques forment sur ta muqueuse un riche
réseau, 'qui se continue, d'unë~part avec te réseau des gencives, d'autre part avec
celui du voile du palais. Les canaux qui en naissent se dirigent en arrière,
passententre t'amygdate et te piticr postérieur du voile du palais et, finalement,
viennent se jeter dans les ganglions qui sont placés sur tes côtés de la membrane
thyro-hyoïdienne.
4° Nerfs. Les nerfs, exclusivement sensitifs et vasculaires, sont fournis par le
palatin aM<e'?'eMr et par te spAeKO-pc~tK !H<o'Ke, deux branches du gangtion
sphéno-patatin (voy. NËVnoLOfitE, t. Ht). Le premier arrive a la voûte palatine par le
conduit palatin postérieur, le second par le conduit palatin antérieur. Ils s'anasto-
mosent entre eux dans le tiers antérieur de la région et se distribuent il la fois aux
éléments propres de la muqueuse et aux glandes.

§ IV: PAKOlINFÉRIEURE LANGUE ET RÉGION SUBLIKGCALE

La paroi inférieure de la bouche, encore appelée plancher de la bouche ou plan-


cher buccal, est formée 1'' en arrière et dans la plus grande partie de son étendue,
par la face supérieure de la langue; 2" en avant, par une petite région de forme
triangulaire qui répond exactement a la face inférieure de ce dernier organe et
que nous désignerons sous le nom de région 5M~M~M<
1° Langue. La langue a été déjà décrite, tant dans sa configuration extérieure
que dans sa constitution anatomique, à propos du sens du goût (voy. t. Ht, OanANEs
DES SENS). Nous n'y reviendrons pas ici.
2° Région sublinguale. A.t'et~t d'occlusion de la bouche, lorsque les arcades
dentaires sont au contact t'une de l'autre, la face inférieure de la langue repose
(ng. 3, 13") sur une surface oblique en bas et en arrière, qui s'étend tout natureUc-
ment depuis les gencives jusqu'à, la base de la langue c'est la région sublinguale,
ta~o'OM M~'e dMjo~tcAe?' &Mcc6t~ le p~MMe?' de la &oMc/te~?'~?'emeM< dit.
Pour prendre de cette région une notion exacte, it faut ouvrir ta bouche, saisir
ta pointe de la langue et la porter en
haut.. On constate alors (fig. 14) 1° que
le plancher buccal a la forme d'un
tria!lgle; 2"
triangle; (lü8 60n
~° que 50111!Tlet, dirige
son sommet, CttrÎg(; en
avant, est placé immédiatement en
arrière des incisives; 3° que ses deux.
côtés sont délimites par les arcades
dentaires; 4° que sa base ennn, diri-
gée en arrière, répond exactement à
la partie ta plus reculée de la face infé-
rieure de la langue.
Dans ce triangle, nous apercevons
tout d'abord sur la ligne médiane un
repli de la muqueuse, de forme semi-
lunaire, qui relie la face inférieure de
la tangue au plancher de la bouche
c'est le /')'e!'K ou /K<*<. De chaque
côté du frein et à la partie toute pos-
térieure de la région, se dresse un
petit tubercule, percé a son sommet
d'un orifice arrondi cet orifice n'est
autre que l'embouchure du canal
excréteur de la glande sous-maxillaire
ou canal de Wharton. Un peu en
dehors et en arrière de ce tubercule,
se voit un groupe d'orifices beaucoup
plus petits ce sont les canaux excré-
teurs de la glande sublinguale.
Kntin, entre les orifices glandulaires
précités et les arcades alvéolaires, le F~.14.
plancher buccal nous présente deux LiUan~ue i'oi'tcment-ei'~nceen hau~p~ur~tontrcr
saitties oblongues, l'une droite, l'autre sa face inférieure et le plancher buccal.
gauche, dont le grand axe se dirige ubres (Uu cô~ gauche, la muqueuse a été cxdscc, ainsi que les
musculaircs les ulus superficielles, pour me~re à décou-
obliquement en arrière et en dehors. vert ta glande de Nùuu~
Ces deux saillies, que l'on désigne hucca), i, frein de la tangue ou utcL 2, muqueuse du plancher
n'tcgutiôrett'ouL soutev~c par les lobules de la gtaude
quelquefois sous le nom de c<oHCM~ sublinguale. 3, peULc éminence ou débouche le conduit. <tc
WuartOH. –t, etnhouctturcdes conduits de la glande sublin-
déterminées par les guale. et nerf
stfMi'M~M~es, sont 5, glande de Nuuti ou de Hhmdin. 6, artère
Hn~u<d, )oH~caut te bord tntcrue de cet amas
ranine
glandes sublinguales, lesquelles sont gtandutaire. –7, vcme raninc. 8, frange subuugu:ue ou
plica umbt'iaca. -9, conduits c~crÉteursde la glande de Nuhu
placées immédiatement au-dessous de
la muqueuse et soulèvent cette dernière dans toute l'étendue qui répond à leur
face supérieure.
Espace sublingual. Si nous suivons les faisceaux antérieurs du muscle gcnio-gtosse depuis
puinte de la langue jusqu'à. leur extrémité opposée (voy. Lan~xe), nous les voyons, tout
d'abord, se porter d'avant on puis, environ
s'infléchir en avant en docrivantune courbe il con-
cavité antérieure et venir se jSxerauxapophyscsgeni supérieures, a 15 °
.au-dessous du rebord alvéolaire. A son tour, la muqueuse suit un trajet A peu:pres analogue;
partie do la pointe de la langue, elle tapisse d'avant en arrière la face inférieure de cet organe
puis, changeant do direction, elle se réfléchit en avant pour former io plancher buccal et venir
se continuer avec les gencives, tout près du rebord alvéolaire. Dans la plus grande partie de
la face inférieure de la langue, les deux plans, ptan muscuiaire et plan muqueux, sont direc-
tement appliques l'un contre l'antre. Mais, au voisinage de ia hase, ils commertcent a s'écarter
l'un do l'autre et cet écartoment augmente ensuite graduellement jusqu'au ma-xillaire en effet,
tandis que Je muscle descend au-dessous de la glande sublinguale pour gagner les apophyses
géni, la muqueuse, elle, passe au-dessus de cette même glande pour rejoindre les gencives et le
rebord alvéolaire.
1! existe .donc, entre le muscle et la muqueuse, et cela par le seul fait do leur écartement
réciproque, un espace fibre qui sur une coupe sagittale do.Ia région (ng. 2) rcyet l'aspect d'un
triangle. Sa. ~M/comme nous io montre nettement la ngure où nous avons représente tes
muscles suporucicis do ta langue (voy. t. UJ, ~<H!Me), répond a la symphyse mentonnière et
occupe, sur cotte symphyse, presque toute)a hauteur qui scpa.ro les apophyses géni du rebord
ttivdoiairo. Son soMMe<, variable suivant les sujets, répond au point où la muqueuse com-
.menco a s'écarter du muscie. Son &o)'c<~Mp~'teM'' est formé par ta muqueuse du plancher
buccai; son &o; w/ë)'!fM)'par les faisceaux du genio-glosse. Sur M~ cf}~M, il s'étend en
arrière de ta giandë sublinguale et de ses canaux excréteurs et se prolonge ainsi jusqu'à la région
dos grosses molaires.
cet espace, ainsi deti'nite, nous donnerons !o nom d'espace .s<Ma~, d~nomina.t.ion qui a
l'avantage de no rien préjuger sur sa nature et sa constitution anatoinique.H est comblé,
commetousies espaces qui séparent deux ou plusieurs organes voisins,pat du tissu conjonctif.
FLEtscnMANN, on 184t, a signale dans l'espace sublingual l'existence de deux bourses séreuses,
situées de chaque côté du frein ce sont les &oM;es de jHe'M/H'KMUt. Ces hourscs séreuses,
rojoteossuccessivemontparRtCHET, par SAPt'Ey, parPAUm-r, ont été décrites a nouveau par
TiLLAux, qui, modillant assez prot'ondemont. tes données de Fn;tSCHMA!<t), admis, au ):ou do deux
bourses latérales accolées sur la ligne médiane, une bourse unique, impaire et fnddiano.simpie-
tncut divisée en bissac par te frein de la langue. Du reste, toujours pour T[n.Aux,l<) bourse
sublinguale se prolongeraitlatéralement jusqu'à la première ou la deuxième grosse moiaire et
-serait tapissée dans toute son étendue par une membrane recouverte d'une couche endotholiaie.
Comme RtcUET; ';SApf)iï et PAULE')'. j'ai vainement cherché dans mes dissections la bourse ou les
bourses sublinguales. Dans l'espace en question, je n'ai jamais trouvé qu'une nappe non inter-
rompue de tissu conjoNctif, appartenant ici il ta variété do tissu conjonctif lâche et a largos
mailles, comme dans toutes les régions où il se trouve en rapport avec des organes très mobiles.
Est-ce à dire que dos bourses séreuses ne puissent pas exister dans cette région. Bien certai-
nement non. Nous savons, en otTet, que les bout'sos séreuses dérivent dutissu conjonctif lâche,
par une série de transformations, aujourd'hui bien connues, qui, pour s'accomplir, n'ont besoin
que d'une mobilité exagérée des organes voisins. Nous savons, d'autrepart, qu'il est peu d'organes
aussi mobiles que la langue, laquelle entre en jeu dans la mastication, la déglutition, la succion,
l'a.rtieuta.tion dos sous, etc. Il est donc rationnel d'admettre que, sous l'influence dos mouvements
presque continuels do cet organe, les aréoles du tissu cellulaire sublingual puissent, ici comme
ailleurs, s'agrandir par places et constituer ainsi, soit dans la région retro-symphysienne, soit de
chaque côté du frein, ou même dans fareg-ion dos molaires, do petites cavités nettement circons-
crites, véritables séreuses en miniature. On conçoit encore que ces bourses rudimonta.iros
puissent s'agrandir, soit par résorption graduelle de ieurs parois, soit par fusion avec les bourses
voisines, et arriver ainsi à atteindre ces grandes dimensions qui ont été constatées par Fm[scn-
MAKN, par TfLLAUx et plus récemment par At.EXA!S. Mais. je le répète, ce n'est pas )a l'état normal
les bourses sublinguales nettement différenciées, tes bourses séreuses a. grandes dimensions sont
tout a fait exceptionnelles.
Voyez, au sujet do la région sublinguale, un excellent article d'Ai.EXAfS, De la ~OM/e ~f/MM
~c ~eM'c/<~M'M/:OM &o«~e M~t/t~M~e, inJourn. del'Anat, et do la Physiol., 1884, p. 441.

§ V. PAnOl POSTÉtUËtJHR VOtLE nu PALAIS, AMYGDALES

Le voile du palais est une cloisonmusculo-membraneuse qui prolonge en arrière


la voûte palatine, d'où le nom de portion molle du palais (pa~MW M~oHe) sous
lequel l'ont désignée certains auteurs. Cette ctoison, tout en formant [a. paroi
postérieure de la bouche, ne descend pas jusque sur )a paroi inférieure de cette
cavité entre son bord inférieur et la base de la tangue existe une ouverture
retaLivement étroite, qui, en raison même de son étroitesse, a reçu le nom
d'M</MMe du ~t'e?'. Nous y reviendrons dans un instant.
Essentiellement mobile et contractile, le voile du palais peut s'abaisser ou s'éle-
ver. En s'abaissant, il arrive au contact de la langue et intercepte alors toute com-
munication entre les deux cavités buccale et pharyngienne, comme cela se voit
dans la succion. En s'élevant, comme cela s'observe dans la déglutition, il s'étalé
n la manière d'une cloison horizontale entre le pharynx buccal et t'arrière-cavité
(tes fosses nasales et s'oppose ainsi à ce que le bol alimentaire remonte vers cette
dernière cavité.
Nous étudierons successivement, dans le voite du palais, sa conformation exté-
rieure, sa constitution anatomique, ses vaisseaux et ses nerfs. Nous décrirons
ensuite l'amygdale qui, par sa situation topographique, se rattache nettement au
voile du pa)ais.

A.–CONI''OHMATIOK EXTERIEURE

Le voile du palais est d'abord horizontal, comme la voûte palatine a laquelle il


fait suite; puis, it s'infléchit en bas et en arrière et finit par devenir a peu près
vertical. Au point de vue de sa forme, il est irrégulièrement quadrilatère et nous
présente en conséquence deux faces et quatre bords. De ses deux faces, l'une est
anLéro-inférieuro, l'autre postéro-supérieure. Ses quatre bords se distinguent en
antérieur, inférieur et latéraux
l"Faeeantéro-inférieure. La face ant.éro-inférieurc, encore appelée face buc-
cale, mesure en moyenne 4 centimètres de longueur sur 5 centimètres de largeur.
Ette est concave, lisse, d'une coloration rosée. On voit sur cette face '1" sur la
ligne médiane, une crête antéro-postérieurc ou raphé, qui fait suite à celui de la
voûte palatine; 2" de chaque côté du raphé, un grand nombre de petits orifices,
plus ou moins visibles, répondant à l'embouchure des glandes sous-jacentes.
2° Face postéro-supérieure. La face postéro-supérieure ou nasale fait suite au
planchcr des fosses nasales. Elle diffère de la précédente en ce qu'elle est convexe,
plus colorée et ptusinégate. Elle en diffère aussi par ses dimensions transversales,
<pu sont beaucoup moindres 3 centimètres a 3 centimètres et demi seulement. On
t'emarque sur le milieu de cette face une saillie longitudinale, mousse et souvent
peu marquée elle est due a ta. présence des deux muscles patato-staphylins, qui
soulèvent la muqueuse à leur niveau.
3° Bord antérieur. Le bord antérieur du voile du palais se continue direc-
tement avec le bord postérieur de la voûte palatine.
4° Bords latéraux. Les bords latéraux, assez mal délimités, se confondent avec
tes parties voisinès. Ilsrépondent successivement, en allant d'avant en arrière à
la partie la plus reculée des gencives supérieures, au sommet de l'apophyse ptéry-
goïde et, enfin, aux parois latérales du pharynx.
5°Bord inférieur. Le bord inférieur, libre, regarde en bas et en arrière. Il
nous offre a considérer t° la luette 2° les piliers du voile du palais; 3° la fosse
nmygdatienne.
a. ZMe~e. La luette ou uvuta est un prolongement vertical, de forme cytin-
drique ou conique, qui s'échappe de la partie médiane du bord postérieur du voile.
On lui considère 1° une base, qui fait corps avec le voile du palais proprement
dit 2° un sommet, arrondi et mousse, qui surplomb l'espace angulaire formé par
l'épiglotte et labase de la langue; 3° une face antérieure, lisse et rosée, comme la
face antérieure du voile à laquelle elle fait suiLe; 4° une face postérieure, enfin,
qui présente de nombreuses aspérités, dues aux gfandu.les sous-jacentes. La
longueur de la luette varie beaucoup suivant, les sujets elle mesure, en moyenne,
de 10 a '18 millimètres; mais elle peut atteindre 20 et 28 mittimèt.res. Dans ce
dernier cas, sa pouite peut aescenare
jusqu'au contact, soit de la tangue,
soit. de l'épiglotte, et déterminer alors,
un chatouUiement d'autant plus in-
commode qu'il est pour ainsi dire
incessant.
b. /We~ uo~c. –De ta base de
~M
la luette partent quatre'repli,s muqueux
qui divergent ensuite à la manière des
arceaux d'une voûte, et viennent se
terminer sur !a langue et sur le pha-
rynx. Ces replis ont reçu le nom de
~ï~'o's du voile ~MjDa~s. On les dis-
tingue, d'après Jëur direction, en anté-
rieurs et postérieurs.
Les p!7ïë~ <!M~)'t'e~'s, partis de la
base de la luette, se portent d'abord
en dehors, puis en bas et en avant,
pour venir se terminer a la base de
la langue, immédiatement en arrière
de l'extrémité antérieure du V lingual.
Chacun d'eux renferme dans son épais-
seur un muscle que nous décrirons
dans un instant, le muscle glosso-
staphylin. Les deux piliers antérieurs,
réunis l'un à l'autre, forment une lon-
gue arcade, dont la concavité regarde
en bas, et qui serait très régulière,
si elle n'était interrompue a son milieu par la luette. Cette arcade d'une part et,
d'autre part, la base de la langue circonscrivent une ouverture en gueule de
four, )'<s~e tfM ~os! par lequel la bouche communique avec le pharynx.
L'isthme du gosier devient ainsi la limite séparative entre les deux cavités préci-
tées tout ce qui est en avant de l'isthme appartient à la bouche; tout ce qui est
en arrière fait partie du pharynx.
Les p~'<M's pos<e')'t'eM)'s/nés comme les précédents de labase de la luette, se
dirigent obliquement en bas, en dehors et en arrière, pour venir se terminer
sur les côtés du pharynx. Ils contiennent dans leur épaisseur le muscie pharyngo-
staphylin. H est à rcmarqucf que chacun des piliers postérieurs déborde
en dedans le pilier antérieur correspondant, de teHe sorte que torsqu'on ouvre ta.
bouche et qu'on abaisse la tangue sur an individu vivant (fig. tS), on aperçoit avec
la plus grande facilité les quatre piliers. Chacun des piliers postérieurs décrit une
courbe Il concavité dirigée en dedans et en arrière, ttéunis l'un a t'autre, celui
du coté droit et celui du côté gauche circonscrivent, dans leur ensemble, un ori-
ficedont la forme et les dimensions varient naturellement suivant que le muscle
pharyngo-staphylin est a l'état de repos ou en contraction. Cet orifice fait commu-
niquer le pharynx buccal avec l'arriere-cavité des fosses nasales on pourrait l'ap-
peler, par opposition avec l'isthme du gosier, l'isthme Maso-p/!0'?/)tg'teM.
c. Fosse <ïMM/~<:h'eMKe. Entre les piliers antérieurs et les piliers postérieurs
du voile du palais se trouve, de chaque côte, une dépression profonde et de
forme triangulaire (fig. 18 et fig. 20), dont [a base dirigée en bas répond au bord
de la langue et à la paroi latérale du pharynx c'est la fosse <!Mt?/<yd<eMM< dans
laquelle vient se loger t'amygda)e(voy./ftMy~c~<?).

B. CONSTITUTION AXATOMIQUE

Le voile du palais comprend dans sa structure 1° une lame aponévrotique, qui


en constitue pour ainsi dire le squelette; 2° des muscles/les muscles du voile du
palais 3" une muqueuse; 4° des glandes.

en 1" Aponévrose du voile du palais. L'aponévrose du voile du palais n'occupe


que le tiers antérieur delà longueur totale du voile. De forme quadrilatère, elle
avant., au bord postérieur de la voûte palatine latéralement, elle se
fixe encore sur le crochet de l'apophyse ptérygo'fde et parait se confondre, a ce
niveau, avec le tendon réfléchi du muscle péristaphylin externe; en arrière, cnlin,
elle se perd insensiblement au milieu des faisceaux musculaires qui viennent s'in-
sérer sur elle. L'aponévrose palatine est très résistante, quoique fort mince.
TfD.Aux fait remarquer avec raison qu'elle est, par le seul fait de ses insertions
osseuses, parfaitement tendue il en résulte qu'il n'est pas toujours facile dans la
pratique de retrouver par le toucher le bord postérieur de la voûte palatine, la
sensation fournie au doigt par le palais osseux se continuant, grâce, a la tension
de la lame fibreuse précitée, sur la partie antérieure du palais membraneux.
2° Muscles du voile du palais. Les muscles moteurs du voile du palais sont
au nombre de dix, cinq de chaque coté. Dans la nomenclature anatomique, on
désigne ces muscles par un nom qui se compose de deux mots le premier rappelle
leur origine; le second est le mot s<ap/t'K, de c~xo-j). qui signifie fucHe. Ce sont
le pa)ato-staphy)in, le pétro-staphylin ou péristaphylin interne, le sphéno-staphy-
lin ou péristaphylin externe, le glosso-staphylin et le pharyngo-staphylin.
1'' PALATO-STAt'HYUx. Le palato-staphylin (fig. '!6,6) se présente sous la forme
d'un petit faisceau cylindrique, situé sur fa face postérieure du voile du palais, de
chaque côté de la ligne médiane.
a. /Mse?'MoMs. Il nait, en avant, sur l'aponévrose palatine, immédiatement en
arrière de l'épine nasale postérieure. De là, il se porte en arrière et en bas, jus-
qu'au sommet de la luette, ou il se termine.
b. ~sp~o~s. Recouvert par la muqueuse de la face postérieure du voile du
palais, le palato-staphylin recouvre a son tour le tendon terminal du péristaphylin
interne. Par son côté interne, il est contigu a son homonyme du côté opposé dans
toute son étendue. Ce rapport de contiguïté est tel que, dans bien des cas, les deux
palato-staphylinsparaissent se confondre et ne former qu'un seul muscle, impair
et médian, auquel les anciens anatomistes avaient donné le nom d'azygos de la
luette (azy~os M~M~e).
c. Action. Quand ils se contractent, les pa.lato-staphylins élèvent la luette
et raccourcissent le voile du palais dans le sens de sa longueur.
–Le.përistaphyfin interne (fig. i6,7) est un muscle
PEKts')'Ap![YUf< iKTEHXE.
rubane, étroit en haut, large en bas, qui s'ëtend de ia liase du c~ne au yQ~e f)u
patais. C'est le ~e<?'o-s<ap/~Mt de certains auteurs, !e~e<?'o-~pMt~-s<sp~~M de
CnAjUSSIEN.
a, /Mse)'<tOMS. –U s'insërc en haut par ses faisceaux postérieurs, sur la face 1

mférieure du rocher, en avant et ,m:! peu en dehors de l'orifice d'entrée du[cana)

Muscles (tuvoiicdupa.tilis, vue postët'tout'o.


(Lct'raucactfjscit'adroite e) a~'aucite, transvcrsa!c)nentd'abord jusffu'au voisinage de t'epine du sph~uo'i'dc, puis
pbtiquement jusqu'ausinus sphtnoïda) un styiet a M introduit dans la trompe du cote droit.)
t, t,choancs,avec: 4', coruetjnoyen;cornet inférieur.–2,(ro!npcd'Eustachc,a~ec:2'tSa)torHouni)ro-
eaDiiagincuso2", sa portion ossei~sc. 3. constricteurupprieur du pharytK, ineist et trigne en dehors. 4, Kpo-
uC~roscdnpharynx.–S.iueito.–6,patat('-staphytincuazygosdc)a!ucttc.–7,7\pcristap)'ytin
interne.–8,jt6ri-
stNphytin c\te)'ne, tn'oc S', se)t tendon. 9'
9. p))a)'ynge-sta])hy)in, aven 9', sa portiou principaic son faisMau ac-
cossofrcsalpiugo-pi'aryngicn H' son faisceau accessoire patato-pharyngiGn.– ~O~ptcrygOKttpnititcrnc.–tt,nct'C
dcnfairo inforiour. 12, n~rf tin~-ua!, avec la corde du )y) pan. 13, artcrc carotide pxtornf' t~, tcmporatc supcrff-
eieHe.– t5. masiUttirc interne, avec tS. mcnin~f'p mo\ une; i?, dentaire inférieure. t8, sinus spheuo'fda). i9,
t)ascdf'!a)angue.–i'0,condyiedn)uaxinaireiutcrieur.

oarolidicn 3'' par ses faisceaux antérieurs, sur la face postëro-interne et sur te
p)oncherde la portion cartilagineuse dc)a trompe d'Ëust&chc. Toutes ces inser-
tions se font & r&ide de fibres a.ponëvrotiquesordman'ement très courtes. De cette
doubic insertion, le përistf~phyUn interne se porte obliquement en bas et en
dedans et s'épanouit en un )arge éventai), dont tes faisceaux divergents recouvrent
toute la face postérieure du voite du palais. De ces faisceaux terminaux du
muscte, les antérieurs se fixent a l'aponévrose palatine ci-dessus décrite; tes
postérieurs s'entrecroisent sur la tignc médiane avec ceux du côte opposé, en
formant une espèce de raphc qui est piacc immédiatement au-dessous des palato- `
staphyHns.
b. T~~tW~s. –A son origine, le peristaphytin interne répond a )a partie ta. plus
recutëe du cartilage de )a trompe. Il la recouvre en grande partie et prend sur ette,
com'ne nous venons de !e voir, un certain nombre de ses insertions.– Ptus bas, il
hjngc encore ta. face pustero-interne de )a trompe, mfus sans s'y insérer cHe lui
est, unie, cëpenda.Hl, par utt (.issu conjunctif très dense. P)us bfts encore, n.u-des-
~.ous de !a paroi crânienne, icpërista-
nhyiin internocst, recouvert,en dedans,
par ta muqueuse du pharynx d'abord,
puis par [a muqueuse Y)osterieure du
voile du parais. En dehors, il répond
successivc)uent.l"da!issapori,iondes-
cendante~ aux muscles constricteur
supérieur du pharynx, et perisiaphytin
externe; 2" dans sa portion horizon-
tale, au pharyngo-sLaphytin.
c. /tc<toM. Au point do vue de
)'af'Uon des peris~aphytins inverties, il
est a considérer que ces deux muscles
forment, dans )eur ensemhtc, une sorte
de .snngtc dont tes (feux extrémités
sont nxccs a in base du crâne et dont
ta parUc moyenne, mobijc, répond au
\'oi)e du pa)ais. HspM'tent.doncen
haut, quand ils se contractent,, cette
partie <noyennc de la sang)c niuscu-
)aireet,en mémo temps, le-voile du Fi~n.
paiais qui fm est intimement uni. Mais La, h'~thpo d'EusLa-chc. vue à. la ba~c <hi m'Anu,
pour t)t0!ih'er ses t'~pp~t't.~ a.vcc les !uusctf:s
ce n'est pas tout. En raison des re[a- [icns~phytin~.
tiuns intimes, ci-dessus décrites, qui ).:iitoo\t(')'~<'dct'ap~jt)t\sPptf~'y~oYd('2,aHf interne
unissent les faisceaux d'origine du <n<'c~\s:t!tt')'ocht't.ch')anf.a\~c:c('))etm~
)'[<'u)':4\.n~"(!U!)yt'n.)rj)nj)fd'Hu&):<Lch<'(porH<t:)
muscte a la trompe d'Mustache, te p"- Hbl'ü-c:u'tilagiu(Ou:('j. ti. upaœ"n'Œl" ilu pha)')), i,
p')is)~ph\ttin'friu',<)};nt'cndt't).ms.–8.j"~ristap))v!itt
ristaphytin interne agit aussi sur ce t'<tf'tH\;tvGS',sttntt'n:fot).–C,tn't'fsJ<'MÎatt'<*c~iit-
~uai.sut'Lat!dutt-~t'<)v.de.tO,ar)t-t-<'m~n)'tK'<f'~t))tt~
conduit a chacune de ses contrac- s\'n~fHntd:ms)~honp('U~rfî)'i.–tt.coudvfodciocci-
tions, il soutevc son plancher et rétré- jn)~).–)~~St)'tCt'))nsi):t)''t'hfmdéchneantcricur.
–)t.nprfvntic)t,s'C!t~f~n(d:nïst<'cam!vtdn')t.–
cit ainsi son orifice pharyngien. Au t~i, c~'of~fc m~Ttu*. t<i, ficrnicr~ tno)~if'r.
i~i.ii. )c muscle po-isL~pttytin interne est ëMu&<<?M)' tht ua~e dM !M~s et coHS~'tC-
<<'M?'<s~'OM:pe.

3" )'Hf!r.u')nnx EXTKMXH. Le pHt')stap))y)ii) cxto'iie (tig. t6,8) s'étend, comme


te pn'cedent, ()c la hase du crâne au voi)e du palais. <est ie s~AeKO-s<c~m on
~Ho-sc/Hyo-6-Ay~'H()e cubains auteurs.
a. /)ise!'<tOHS. tf prend naissance, en haut. dans cc!,tc fosscHe ationgce, dite
1"
/'<'s.ss~e seap/toMe, qui est située sur le cote postcro-intcrnc de la base de l'apo-
physc pi.erygu'i'de, au-dessus et, en dedans de la fusse d'insertion du pterygu'tdicn
interne 2" sur cette partie de ta grande ai!e du sphénoïde qui est placée en avant
''t en dedans du trou ovatc 3" sur la face antero-extcrne de ta trompe d'Hustache.
a )a fois sur [e crochet cartilagineux et sur la tamc fibreuse qui lui fait suite. Ue
''cttch'ip!c origine, les faisceaux constitutifs du péristaphytin externe se portent
('['ticaJonent en bas et en avant, en suivant ('ai)e interne de t'apophysc ptërygoMe.
Arrives au crochet qui termine cette ai)e, un certain nombre décès faisceaux (ceux
qui proviennent de ia trompe, TnoLTgcn) se fixent a t'apophyse ptth'ygo'fde les
autres, et c'est le plus grand nombre, se jettent sur un tendon, lequel se rënéchit
sur le crochet ptérygoïdien, se porte alors transversalement en dedans et finaie-
ment vient se terminer, en s'élargissant en éventait, sur la face inférieure de t'apo-
névrose du voUe du palais. Une petite synoviale favorise le gHssement du tendon
précité sur )e crochet ptërygol'dien, qui
devient ainsi, pour )ui, une véritable
poulie de réflexion.
b. ~a~DO?'<s. Ainsi entendu, le
muscle péristaphylin externe nous pré-
sente deux portions, l'une verticale ou.
descendante, l'autre horizon taie.– Dctns
s~po~'OM t)e?'/{ca~e ou musculeuse, il est
en rapport 4° en dehors, avec le muscle
ptërygoïdien interne, dont il, est sépare
par une lame conjonctive, qui tantôt est
simplement cell uleusë,tantôt franchement
aponevrotique ,2" en dedans, avec le
t
muscle petro-staphyUn, dont est séparé
par !& constricteur supérieur du pha-
rynx. Dans Mjoo?'~OM Ao'M<?M<&~e ou
tendineuse, il répond, en haut, a l'apo-
F~8. névrose du voile du palais, en bas à sa
L6nutsclcpcris~phy!in externe, muqueuse inférieure.
vucpï)ët,er'oui'c. c. ~ic<M~. Le muscle péristaphylin
(Lcp6ri5taphy)inh~crnGaû!6sccHonncGt.cngncjuMexterne, comme le prëcëdent, exerce à la
stytctaé~httrodnit'da.nsiatrompc.) fois son action sur le voile du palais et
l,por(ioncsseuscdciatron]ped'Eus).acfte.–2,s~ sur la trompe d'Eustache. Par la grande
pofHon cMUk~iHcusf. t!, musc~o p6)'isiaphy!m cx-
).Gt'tïc avfc3',son(.cndon.–4)4\p~)'istap[)ytiniti- majorité de ses fibres, il attire en dehors
).cruc secLionn<i et-6ri~n6.–S,pt6t'ygojdicninterne.–
6,M'~rctHFLXtUtm'G interne, îtvec:7,m6mu~cmoycnnG~
1
la lame aponevrotique sur laquelle il s'in-
8,' dentaire infét'tCut'c. 9, nerf dentaire inMricuî'.
iO, lingual. t, corde du tyrnpan. !2, crochet de sère il est <e?MeM?' ~M voile c~M palais.
t'î~Ue n~ct'ncdc ('apophyse pt.cry~Otdc.13,H\cho~ncs.
[4, sinus sphenoïda). t5, npo~cvrosc du pharynx. Par celles de ses fibres qui se détachent
de la trompe (fibres tubaires), il attire
en avant et en dehors la paroi antéro-externeil l'écarté ainsi de la paroi oppo-
sée et, du même coup, il agrandit, la lumière du canal il est, donc 6~7a<a<eM?'<~
~<?'o~e.
4° PffAH)fNCo-s')'ApnruK. Le pharyngo-slaphylin (lig. '16,9), comme son nom
l'indique, va du voile du palais au pharynx. On le désigne encore sous le nom de
jpa~o-p/ttM'Mg~e~.
a. 7~se?'4'OMs. nait a la face postérieure du voile du palais par une extrémité
Il
large et mince, qui s'entrecroise, sur la ligne médiane, avec l'extrémité similaire
de celui du coté opposé. De là, il se porte obliquement en dehors et it arrive vers
les parties latërates du voite, ou il est rejoint et renforcé par deux faisceaux plus
petits, qui constituent ses faisceaux accessoires. De ces deux faisceaux accessoires,
l'un se détache de l'aponévrose du voile du palais, tout près de la voûte palatine,
c'est le /'6M'scea;M ~s~<o-p/~M'M~t'eH; l'autre, sous le nom de faisceau &c:M~o-
pA~H~t'eK (voy. t. Ht, yVoHtpe ~M~cAë), descend de l'extrémité inférieure du
bourrelet cartilagineux de la trompe. Le pharyngo-staphylin se compose donc de
trois portions, une portion principale et deux portions accessoires, qui, partant de
points différents, convergent les unes vers les autres et finissent par se réunir,
pour former, sur les parties latérales du voile du palais, un faisceau unique.
Ainsi forme, te pharyngo-staphylin s'engage dans te pilier postérieur duvoite du
palais, dont il constitue pour ainsi dire le squelette; Il gagne avec lui ta paroi laté-
rale du pharynx, où il se termine de la façon suivante ses faisceaux internes se
prolongent jusqu'a la ligne médiane et s'y entrecroisent avec leurs homologues du
côté opposé; ses faisceaux moyens s'attachent a t'aponévrosc du pharynx; ses
faisceaux externes, enfin, descendent vers le larynx et se fixent au bord postérieur
du cartilage thyroïde.
b. Rapporls. Sur le voile du palais, le pharyngo-staphytinest situé immédia-
tement au-dessousdu péristaphylin interne. Plus !oin, au niveau du pharynx, il
répond en dedans a la muqueuse pharyngienne, en dehors faisceaux muscu-
laires des constricteurs.
c. ~c<!OK. -Son action est complexe 1° par l'ensemble de ses fibres, il éteve le
pharynx et le larynx; 2° par ses fibres internes, qui sont-situées sur la ligne mé-
diane par tours deux extrémités et qui décrivent dans leur ensemble une courbe a
concavité interne, il rétrécit cette ouverture en forme de boutonnière qui fait com-
muniquer le pharynx avec t'arrière-cavité des fosses nasatcs et. que nous avons
appelée t'isthme naso-pharyngien; 3° cnfin, par son faisceau accessoire satpingo-
pharyngien, il écarte ta paroi postérieure de la trompe de la paroi opposée et,
comme te péristaphylin externe, il devient un dilatateur de ce conduit. Au total, le

de /e
muscte pharyngo-staphytin est ~eu~ewdM ~'t/H.x et dM ~AsryK.r, cons~'t'c/eM?'
~aso-~A~'yM~MM et
3° (!tosso-sTAf'HYHN.
~a~M: <~ ~'0~'?.
-Le gtosso-staphytin, encore appcté pa~a<o-~osse, s'étend
de la face inférieure du voile du palais a la base de la langue, en suivant te pilier
antét'f'euf. Nous l'avons déjà décrit à propos des muscles de ta langue (voy. t. Iff,
7,ax~M6). Nous n'y reviendrons pas ici. Nous nous contenterons de rappeler que,
quand se contracte, il porte la tangue en haut et en arrière, en même temps,
qu'il abaisse le voile du palais et, de ce fait, rétrécit l'ouverture qui fait communi-
quer ta bouche avec te pharynx.
3" Muqueuse du voile du palais. La face supérieure et la face inférieure du
voile du palais sont revêtues t'une et l'autre par une membrane muqueuse. Ces deux
feuillets muqueux, mM~MCtMe SM~e~'eM)'e et HH~MCMse !M/e?'eM}'e ~Mf0t7e, qui se
réunissent au niveau du hord tihrc, sont remarquables en ce que chacun d'eux
présente les caractères de ta muqueuse avec taquettc it se continue et dont it dérive.
<! est ainsi que la muqueuse inférieure, qui fait suite a la muqueuse huccale, est,
comme cette dernière, rosée, lisse, épaisse et possède un épithétium pavimenteux
stratifié. De même, la muqueuse supérieure, qui n'est que la continuatiou de la
muqueuse nasale, est rouge, inégaie, mince et surmontée d'un épithélium cylin-
drique à cils vibratiles. )t convient d'ajouter que cet épithétium cylindrique n'occupe
toute t'étcnduo de la muqueuse supérieure que chez le nouveau-né. Chez l'adulte,
on ne le rencontre guère qu'a la partie antérieure du voile; il est remplacé, à la
partie postérieure, par de l'épithélium pavimentcux stratiuc. Au-dessous de la
muqueuse proprement dite s'étate une nappe de tissu conjonctif, le ~ssM coH-
./OHc<t/' soKs-HUt~MeM~c, relativement dense sur la face iuférieurc du voile, plus
iachR sur la face supérieure, beaucoup plus tâche encore au niveau de la tuette,
qui. pour cette raison présente une prédisposition toute particulière aux infiltra-
tion- séreuses.
4" Glandes du voile du palais.– Le voiie du palais possède do nombreuses
gtandes, qui se trouvent disséminées sur ses deux faces. EHcs forment ainsi deux
couches, l'une supérieure, l'autre inférieure. –La coMC/<eNM~e?'eMreest formée
pardcsg'tandesqui.mor-
photogiqucment,rappeUeht
ceUesdc]apituita.irc.Ef)es
sont. re)ati vcnient rares et
i sotëes, ptus n om breuscs
cependant sur tes parties
iatëj'afcs qu'aà !a partie
moyenne. La ptu part d'en-
tre ettes sont profondémentt
situées dans i'jn te r'vaUe des
faisceaux jnuscufa"'cs i-ous-
jacents a la muqueuse i)il
en résulte* que, à-chaque
contraction musculaire, tes
acini gtandulaires se trou-
vent comprimes !atcra)c-
ment et déversent. Jcur
contenu a )a surface, de la
muqueuse. La COMC/~
beaucoup plus
!'M/'e?'eM)'e,
riche et pour ainsi dire con-
tinue, atteint jusqu'à 4 et
nienieS mHHmctrcs d'épais-
seur a sa partie antérieure.
De)a,c)tcvaendiminuantet
nc.tttcsm'c pius, au voisinage
de)a )uette,quc"tmi)time-
U'e. E)ic comprend des grandes en grappe, en tout aemhtahtes aux gfandutcs sa!i-
vaires que nous avons dej;Y décrites sur ies-ievrcs, tes joues et !a voûte pa)a<inc.

G.–VAISSEAUXKTXKItPS
l" Artères. Les artères du voile du patnis proviennent de trois sources 1" de
iap~a~Kc SMpe?'!eMfe ou desceK~aM~, branche de la maxillaire interne, qui arrive
a la voute pafatine en suivant le conduit palatin postérieur; 2° de ta~6!/a<M:e
M!e?'eM)'e ou csceM~aM/e, branche de la faciale, dont les ramuscutcs terminaux
s'anastomosent avec ceux de ]'n.rtère précédente 3'' de ta/)/!<M'yM~CHKet'H/e?'etM'e,
branche de la carotide externe, qui envoie quelques rameaux aux piHcrs posté-
rieurs.
2° Veines. Les veines se divisent en deux groupes. Les unes, ~eM!M SM~e-
f'~M?' se .mêlent aux veines postérieures de )<i pituitaire et, avec elles, aboutis-
sent au plexus veineux de la fosse zygomati([ue. –Les autres, oe~'Mcs ~t/'e~'teMre~,
beaucoup plus importantes que les précédentes, se dirigent tout d'abord vers )cs
parties iateraies du voile du palais et s'unissent afors, soit aux veines des amyg-
dales, soit a ccHes de la base de la tangue. Finalement, cHes viennent se jeter,
comme ces dernières, dans la veine jugutairc interne ou l'un de ses aff)ue!ds.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques se distinguent de même en supérieurs et
inférieurs, les premiers relativement peu développes, les seconds beaucoup plus
riches et. formant a ta face inférieure du voi)c du palais un réseau qui, par la mn!ti-
pticitë et te volume des vaisseaux qui le composent, peut être compare a. cclui de
);) face dorsale de ia tangue (S.u'pE\'). Les uns et tes autres se rendent aux ganglions
profonds du cou.
4° Nerfs. Les nerfs sont moteurs ou scnsitifs. Les He;s Mo<eM~ destines
~ux musctesproviennentdcdiversessources, savoir: pourtcperistaphytin externe,
(je )a racine motrice du trijumeau; pour )e peristaphytin interne et te patato-
--tnphytin, du facial par i'intermediairo du grand nerf pctrcux superficie) et du gan-
n)ion spheno-pafatin pourtegtosso-staphytin,egniementdu facial par son rameau
ting~at; pouric pharyngo-staphytin, du ptexus pharyngien. Quant, aux Me;s
.<e):S!'<<s, ils sont. fournis parie gangtiou spheno-patatin, qui, comme on le sait,
rst annexe au maxiUairc supérieur ou deuxième hranchc du trijumeau (voy. t. Hï,
A'C?' ~MMtCaM).

D. AM\'H))AL).;S

Les amygdaies (de 'x~.u-~t)x~, an~m~e), encore appetees <OHSt7/es, sont des organes
tymphot'dcs annexes ù ia muqueuse de ['isthme du gosier. On tes désigne qucique-
fois sous le nom d'~MM/yd~es
pa/(t<:Hes ou ~M~Mra~es, pour
les distinguer d'une autre
nmygdaie, t'aMty~e p/ia)'?/H-
~z'eMMC, qui occupe la parLie
supérieure du pharynx et que
)KMis étudierons p)us!oin a
~tropos de ce dernier organe.
1° Situation. Au nombre
de deux, l'une droite, l'autre
gauche, ics amygdates sont
~uees sur la paroi latérale du
pharynx~ immédiatement en
.n'riere de l'isthme du gosier.
)'k)s explicitement, cHcs occu-
pent t'c\cavation, ci-dessus
~h~crite sous le nom de fosse
M?H?/<)'d<7<teHHp, qui résulte, a
droite et a gauche~ de l'écarte-
nx'nt du pi)io' antérieur et du
[<ihct' postérieur du voite du
patais.

2° Forme et dimensions.
L'amygda)e a la forme d'un
ovoïde aplati ou, si l'on veut,
(t'une grosse amande, qui se-
''3)1 apptiquec par t'une de ses faces contre le fond de t'excavation prëcitëc, et
'tunt te grand axe serait. légèrement ob)iquc de haut en bas et d'avant en arrière.
Ses dimensions, en dehors de toute influence pathologique, varient beaucoup sui-
vant les sujets entre ['amyg'daie rudimentaire, simpte ptaque à peine saiHante .sur
ta paroi pharyngienne, et ces amygdales volumineusesqui débordent les piliers et
s'avancent plus ou moins du côté du plan médian, se trouvent tous tes mter-
média.ires. A l'état de développement ordinaire, t'a.mygdate mesure de 20 & 28 mU-
timètres de hauteur, sur dS miHimètrcs de targeur et 't0 mittimètres d'épaisseur.
3° Rapports. On considère H t'nmygdate, comme a une amande, deux faces,
t'unë interne, rautt'c externe, deux bords et deux ext.rémités:
a. Face M~MC. Lafaccinterne libre, tantûtpta.ne,tantôt convexe, est recou-
verte dans toute son étendue parla muqueuse pharyngienne. E)te nous présente
un grand nombre d'orifices qui, suivant les ca.s, sont arrondis, ovafaires, triangu-
laires, en formedcsimptes fentes. Ces orifices, tout aussi variabtes par leurs
dimensions que par )eur forme,
nous conduisent dans des ca.vitës
a.ufra.c.tueuses, ies o'yp~es amyg-
~~t'eKS, qui s'avancent plus ou
moins dans l'épaisseur do ta masse
glandulaire on en rencontre
souvent qui s'étendent jusqu'au
conLre et même jusqu'au voisi-
nage de la face externe. Dans ces
anfractuosités en cul-de-sac s'a-
massent des mucosités, se con-
cretant parfois eu des grumeaux
btanchâtres, d'une consistance
dure, d'une odeur plus ou moins
fétide.
b. Face <?.c~'MC. La face
externe de l'amygdale s'applique
directement contre un petit mus-
cte de la tangue, Famygdaio-
g)osse. Par l'intermédiaire de ce
muscle elle répond à t'aponë-
vrose du pharynx, que douhtent
en dehors les faisceaux du cons-
tricteur supérieur. Au delà, se
trouve t'espace MM~~o-p/H-
~eM, espèce d'angle dièdre a
sommet antérieur (fig. 58), dans
lequel cheminent de haut en bas
les organes tes plus importants la carotide interne, )ajugu)airc interne, le pneu
mogastrique~ etc. Les rapports respectifs de ces trois organes nous sont déjà con
nus. Quant a leurs rapports avec l'amygdale, les seuls qui nous intéressent pou!
l'instant, ils sont, a mon avis, beaucoup moins immédiats qu'on ne récrit d'ordi
naire. Si nous faisons passer par le milieu de t'amygdiUc un axe transversa
(tig. 22,a;a?), cet axe, après avoir traversé la paroi du pharynx, rencontre )aparti<
tout antérieure de l'espace maxiHo-pharyngien, représente a ce niveau par um
couche cettuto-graisseused'une très Jaib)e épaisseur, f) rencontre ensuite le ptéry'
noïdien interne et, enfin, la branche du maxittaire & l'union de ses trois quarts
antérieurs avec son quart postérieur. En arrière de cet axe se trouve une bonne
muiLiédu ptérygoïdien interne, puis les muscles styliens, et ce n'est que au detade
ces derniers muscles que se voit le paquet vasculaire, la carotide étant en dedans
et la jugulaire en dehors. La carotide interne se trouve donc située, non pas directe-
ment, en dehors de t'amygdate, mais bien en dehors et en arrière. Si je m'en rap-
porte a mes observations faites sur des coupes de sujets congelés, un intcrvatte de
~0 a '28 miUimetres sépare ordinairement le vaisseau de la g)ande. i{)EFF)-:L, de son
cùtc, a ta suite de recherches sur 16 sujets, est arrivé a cetteconclusion que ta caro-
tide externe, même quand eUe avait une courbure, reste a'17 millimètres environ
en arrière et en dehors du bord postérieur de l'amygdale. La carotide interne ne
présente donc avec la face externe de t'amygdate que des rapports relativement
très éteignes et il est impossible (a moins d'anomalie, l'une (tes deux carotides
pouvant, dans certains cas, arriver au contact du pharynx juste au niveau de
i'funygdate) de tésef ce vaisseau dans t'opération de t'amygdatotomie. L'hcmor-
rhagic qui a. été constatée quel-
quefois a la suite de cette opéra-
tion, provenait, vraisemblable-
ment,, non pas des carotides, mais
piutôt (i'unc arLère (.onsiHan'c
j)!us dévctoppee que d'habitude~
ou bien encore de la faciale, que
j'ai vue, dans bien des cas, en-
voyer une boucle jusque sur l'ex-
trémité inférieure de l'amygdale.
c. Bords. -Des deux bords de
ramygdate, l'un est antérieur,
l'autre postérieur. Le premier,
ordinairement mal délimité, est
en rapport avec le pilier antérieur
du voile du palais, qui le recou-
vre et s'étend même sur une
partie de la face interne de la
glande. Le second, beaucoup plus
ncL, répond au pilier postérieur.
d. ~'a;eMn'<es. Des deux
extrémités de l'amygdale, l'infé-
rieure regarde la base de la lan-
gue, dont elle est séparée par un
intcrvaHe de 5 ou 6 minimètres. Cet intervalle est rcmp)i de glandes fo))icu)euses
qui retient manifestement l'amygdale aux glandes fo!Hcu!cusesde la tangue (<MK~-
~a/c //H~M~~e). L'cxt.rëmit.é supérieure répond a l'angle d'ëcartement des deux
piliers du voile du palais. Mais elle ne remonte. pas jusqu'au sommet de cet angte =
il existe là, entre l'amygdale et la portion initiale des deux pi tiers, une petite
dépression de forme triangutaire~ que l'on désigne sous le nom de fossette sus-
amyg'df{<te?!Me ou sMS-<OMS~<a~'e. Cette fossette, tout aussi variable dans ses
dimensions que l'amygdale eHe-meme, répond, d'après HM, a la deuxième fente
branchiale de l'embryon. Elle est le siège de prédilection des fistules dites bran-
chiatcs.
Structure. ~.Stft'onpra.tiq~~s~T't'an~ d'un ho~mnéadultç, de
transyërsA~ë!usa surface~, on;constate''(.ouf
4* ,`?0 n
~0 a~8/ nne cônpe:
~(raborcr (ng/ 23).rexi8tence des cryptes amygj ci~dossns, ,c~ui,;
sûus ta forme de diverUcuiMms~ôu de fentes, partent dë;Ia, face ~.nternc (le L'org'a.m'
et. s'étendent pju.s ou moins toijijd n. coté de sa face externe~'ces d:iver~
sont (~troi ts, irrëgu[iers/. se ),e'*m[Mn
toujours par une ou ptusieura ex.tre-
mitës fermëos en ctU-de-s&c.' Nous
constatons ensuite que t'amygdate e~t
déUmit.ee, du eûM -du. pharytr~ .pat'
une )atns <ibi'euse/. ptus 6u/ mqms
épaisse, mais cônt.irtue/ que L'on dési-
ghe ordinairement, sous le npi'n de
co~SM~ e~e ~'om!df~e..
/t. DiVJStON EN LOUiES. t'M' sa t'aCC
externe et au juvea.u de son pourtour,
I& capsule amygd ai i en ne se confond
peu à peu avec le tissu ccHuJalrc
sous-muqueux, dont e))e n'est qu'une
dépendance, i'ar sa face intcrne/ et!c
envoie dans i'ëpaisscur de t'organc
un système de poisons vcrticatcs
ug,.24, 4), qui se dirigent vers su. surface, en cheminant constamment entre
deux diverLicu)ums et a égaie dista.nce do chacun d'eux. Ces ctoisons conjonc-
tives ont pour rësuKat de diviser l'amygdale en un certain nombre de segments,
qui constituent ies~&es.
LfMrrHs i';t Dfsscmr'nox CES
LouKs.– IjOs tobcs, comme nous te montre nette-
ment, ta. ngui'g 24, sont exactement délimités, à droite et a gauche, par deux dos
cloisons verticales précitfes qui, de ce fait, méritent te nom de c~OMOKS t'K<e?'/o-
&(tM~s. ))s s'étendent, en profondeur, depuis la face libre de )'amygda)e jusqu'à ta
capsule ubreuse et. chacun d'eux possède !t sa partie moyenne un diverticuium
ayant la même direction que tes cloisons intcrtobaircs. Du reste, tous tes Jobes
amygdaiicnsont. iamômcvatcur morphotogiquc: chaque tobccst une amygda!c
en miniature etit sunit d'en étudier un scu) pour avoir, sur ta constitution nnato-
nuquo de l'organe tout entier, une notion nette et précise.
C. SïiujcTt'ftE ou Nous venons de voir que les iobutes amyg-
LOBE AMvuD.u.fËx
daliens se composent chacun d'un diverticute centra. qui s'ouvre iita surface de
t'organo par son extrémité interne et qui est circonscrit, sur les côtes et au niveau
de son extrémité externe, par une paroi, partout identique à ette-memc~ a.ttantdu
diverticutum aux cloisons intertobaires. Chaque iobc, au point de vue anatomique,
scréduitdonc :\){L membrane, disposée cnformcd'U, qui scrtde parois asoudivcr-
ticuium centra). Cette meni))ranc, disons-tc tout do suite, n'est qu'uno muqueuse
modifiée et nous pouvons, par conséquent, lui considérer deux couches: une
couche supcrnciet)c ou épithétiate ct une couche profonde, que nous désignerons,
pour ne rien préjuger de sa nature, sous )e nom de couche sous-épitheHaie.
a. CoMC~.e c/Ae~'a~e. La couche cpithétiate ne diu'ère pas de la couche épi-
thétiate do la muqueuse bucco-pharyngienne c'est un épithéHum pavimenteux
Gratifie, et nous y rencontrons successivement (ng. 24,S), en allant do la surface
vers )a profondeur, des ccl!u)es aplaties, des cc)!u)cs rondes ou polyédriques et
des ccUutes cylindriques.
b. CoMcAe so<M-ep~Aë~'a<e. La couche sous-cpiUlcHatc (<MK<~Me p)'o~?'e de
S'futfii), qui représente histo-
(ogiquement le derme de la
muqueuse bucco-pharyngienne
(mais un derme profondément
modifie, comme nous allons le
voir), possède, comme ce der-
nier, de nombreuses papilles,
qui, très développées à la sur-
face de l'organe, s'atténuent
gt'adueUement au fur et à
mesure qu'on descend dans
le diverticutum. Hislologique-
ment, elle se compose d'un
~SM réticulé, contenant de
petites formations sphériqucs,
que l'on désigne sous le nom
de ~'a~M ou de /Y~'CM~es.
Le <SSM )'e<CMM est consti-
tué par de fines trabécutcs
conjonctives, qui, naissant des
cloisons interiobaircs, se di-
rigent un peu dans tous les
sc~s et s'anastomosent les
unes avec les autres, de façon
a former dans leur ensemble
un vaste réticutum, dans Ics
'naittes duquel se trouvent des
ccfbdcs lymphatiques. Les
jt'aiiicsde ceréticu)um préscn-
)''u), en moyenne, de 8 a )0 m
<-<' dtametre et chacune d'cttcs renferme ordinairement deux
ou trois cellules.
Les ~'atMs ou /'o~CM~de Famygdalc (fig. 24,6') sont situes, un peu au-dessous
reptthëtium, en plein tissu relieur, dont ils se distinguent, tout d'abord, par
leur forme arrondie ou légèrement ovalaire, puis par leur cou)eur plus sombre. Ils
se disposent d'ordinaire en une rangée unique, qui fait tout Ic tour du di\ct'ticu)um
et qui, par conséquent:, a la forme d'un U ils mesm-ent, pour la plupart, de 300 a
t00 ;j. et l'intervalle qui les sépare représente ordinairement la moitié
ou )c quart
de )eur diamètre. Les grains amygdaUens sont, comme le tissu qui les entoure,
des formations lymphoïdes. Chacun d'eux la valeur d'un foUicutc clos et
a en pré-
sente tous les caractères histologiques (voy. Fo«t'c:~<'s clos de <M<es«M) il se
compose essentiellement d'un réticulum conjonctif, dont les trabécutcs son!, d'une
''xtremc délicatesse et dont les mailles, relativement larges et lâches, sont remplies
par des cellules tymphatiques. Aux fibrilles conjonctives et aux éléments cc)iu-
~))-ps que nous venons de décrire s'ajoutent, dans le tissu sous-épithélial, de
nom-
breux vaisseaux sanguins. Ces vaisseaux proviennent de
ceux., plus volumineux,
qui occupent les ctoisons intertobaires. De tu, ils s'irradient, dans tous )es sens, en
suivant constamment les trabëcutes conjonctives, lesquelles leur servent ainsi de
soutien. Disposes irrégulièrement et sans ordre dans le tissu rëticulë, Hs ajTectcnt
dans les foHicuIes une disposition
nettement radiaire, je veux dire
que, dans chaque foHicutc, i~
vont tous de la périphérie au
centre a la manière d'un rayon.
D. GLANDES EX CKAPP! AN.XËXË)'
A L'AMYf.DALK. Au-dessous de
i'amygdaie et sur son pourtour,
dans le tissu sous-muqucux, se
trouvent constammentun certain
nombre de glandes en grappe,
qui l'appeHcnt exactement, par
tcur structure et parieur signi-
fication, les glandes de même na-
ture que f'on rencontre a )a base
do a langue. Ce sont des gtandcs
muqueuses. Leurs canaux excré-
teurs viennent s'ouvrir, ics uns
a ta surface même de i'amygdatc,
les autres (fig. 24,7) dans l'un
quelconque do ses diverticutums.
7?. R'MUM~. Au total, chaque
toijc amygdaHcn se compose d'un diverticutc contra) ou crypte, dont la paroi,
incomparablement p[us épaisse que )a iumicre du canal qu'eiïe circonscrit., nous
pr6scnte deux couches 1" une couche supcrficieHc, cpitheHatc, formée par un
epithëUum parvimenteux stratifié, continuation de Fëpithetium de revêtement de
ta moqueuse bucco-pharvHg'iennc; 2° une couche profonde (~MM'~Me ~)?'o~?'e de
Si-unn), formée par du tissu rëticutë et des fotticuics ctos. Par extension, Pamyg-
dato tout entière, qui n'est qu'un composé de )obcs morphologiquement equiva-
fents, peut être considérée au point de vue anatomiquc comme une portion de la
muqueuse bucco-pharyngienno, qui se serait ptissee sur ct)e-mémo (d'ou la forma-
tion des diverticutums séparant ies uns des autres les différents ptis) et dont la
couche profonde du derme se serait transformée, suivant une modatite indiquée
ci-dessus, en un organe [ymphoi'de.
Histo~enÉse de l'amygdale. Si Jcs ])istu!o~is)cs sont assuz <)'ttccof'f) aujou''<rhui sur fa. cons-
titution histologiquc 'te i'iunygdafo do )'itf)u)t.c, il n'en est pas '!c même de i'm'iginc otibryonnuirc
de ses ctctocnb (;uns).ituu,nt8. Cctto question est encore forf, cont.i'ovorst'e et. nous nous trouvons
Hn prHScncc de trois théories principa.tes, quc nous désignerons sous les noms, très significatif,
de théorie de Forigine !nesodcrmique, théorie de i'origine opiH'en&te, théorie mixte
!i. 7'ëo)'«' f/e ~o;t))f' t)!M'of/c<'tM)</</c. D'âpres cette théorie, tous tes etemonts constitutifs du
<issu ref.icuie et dos MJteutcs fttt)ys<f:t.)iens proviennent <fu. mcsodcrmc. Une pu.reine intcrpretit-
!ion, ennse autrefois p:tr KÔLDKEH. par Scmnc'r ot par ta plupart des histo)ogistes, a. été reprise
da.ns ces derniers temps par te professeur Srom!, qui, en la rajeunissant et on )a complétant, i'a
pour ainsi dire fuite sienne. Pour ]ui, tes cet)u)es tymphatiques (gtohuics b)ancs ou toucocytea)
sortent dos vaisseaux par diapedese et, arrives dans teur nouvel habitat, opèrent tout autour
d'eux, dans les e!ements conjunctifs du dorme muqueux, des remaniements qui aboutissent à la
<ofs à )a mrmation du tissu retieute et dos fo[)icu)es. Atais
ce n'est pas tout. Les coUutes lympha-
ti([ucs. tan) dans les fonicufes que dans les mai)!es du reticufum ambiant, se muttiptiont sans
cesse et emigrcnt de nouveau, cette fois-ci vers t'oxterieur cUcs se dirigent vers t'epitheuum, s'y
uuvt'cnL des votes a.t'f.iftciotfos, a.n'ivcxt JMs les cryptoi), puis Sti 'tcvcrsont. ft~ns fit ca\'it,t' bue(;i).)(;.
~ù ils se notent. iu. sa.i'n'o pouf' constituer les co~xMc~s' )):M~t«;M.f. Le Ussu n:Ucutc c), tes futti-
)t)os iuxyg'tu-ticns so'a.iortt, a.inst (tes ccutt'os got')uin:L(ifs pour tes ieucocyt.os, )cs<;uc)s t,un)bo))t
rnsuit.o da,ns ta. cu.vitc bucco-phtn'yogtonnc
.tprf.'soO'riiction de ht. couche cpit.hcha.to.
UEXAU'r(ï''Y<:<<'~Yf!<o~. p)'<t/tfc, L. )f, p. 487)
.).U'[i),t<0~"P'Ct,HpJ'Oj)08du
fissu f'uLicuh; f]ui in)i)t,rc ta. muqueuse bucco
nhitr~ngiomic chez )o cotM.vo et. la suuris, i!
~<:f-it. ';uc, à.)n surface do cot).c mufjuouso. la
t\n~)he sourd incussa.mmcnt. par une mu)t.i-
jm(M de voies poi'ouscs, qu'c))o excuse coHti-
it)to))c)))CJ)L da.os t'cpit.hctium de )'e\'e~)ienL.
.itm do ftLit'o issueot.des'uc)m.p))0)'a.udot)ut'8,
pouf se xtcicr t).u\ (t.)i)ocut.s oL
u~)b:t.)))omont
~xo'ect'sur eux ios actions va.t'icos'iorttJGs
rcHuics tymphaUques sont. <;apa.b)es
h. T'Ac~e </<; ~'o~t~uie < <? /OM MMOf/e)'-
u;<~Me <'< ec<o~e)')n'~ue. Hn 188h et 1886.
]tKTTHnHR, U. la SUitO de n0)i)fj)'euscs J'Cchof-
.hussiu' Iedc\'u)oppen)6nt.dcstH~ygdt!,t<:s
rhcx tes Ntimtmifo'cs et <'))ex ]'))f))))fnc, c.st
.nrh'~ ii cctt.0 conclusion fjuo les L'f';t))0))t.s cct-
)u).mes des foUieutfs u.nty~du.Ucns pi'uvicn-
ncnt, non pas du nx;sudm~«o MOinmo un
j',mut a.<(tnis jus'ju'ttiof's, )nu.is ))ion du t'oct.o
denne. Au 3* otuis do iit vie Otthryonnitirc.
),t )uu';ucuse hucco-phin'yngiennc,sur Je point
<j)f owfpo'u. ptus tin'd t'u.mygda.to,envoie diUts
)c tissu tncsodcrnuquo sons-jit.ecnt. un curtinit
)ju!n()re dH proioxgcmonb <'f'eu<(<utt)i's divo'-
tifu)un)Souc)'yj)tos),qui,<m4*)))ois,C)))cLtcnt
~))\-)t)è)t)M des bourgeons p)eins jtig. 27),
,n_
onstitucs oxc)usivef))cnt. p.n' des ceUutcs épi-
t)~~i~tos.<(
t)~i<dos.<( Tout.
Tout, autour de dur-- hourscons."'l~~le tissu nn~odcnuiquc pro:iH'rc et produit des a)nM
ces bourgeons,
ccHutos' fonjonctivcs. Ceux-ci punu~mif. entre tt's hout'~eons cpiUx.~iauY. les ettt'inrcot et fui.
-<'pttr<;t<f <)<; )'in'ag)ntt),iM) j))in)i),hc. U))Cj<jii, iso)cs,
k-.s amas cpit.hctia.ux so U'imsibnnont en ccUutes
.u)i)ndic.s(ic)tf'uc\tcsouc)dn)entspt'<)pt'cs),dat)n
) ioto'vu.nc <)c~~)ucncs s'insinuca). tes p~'otungotticats
tihnnu.ircs <)<) cctiutus n)M~(tcr<ni((ucs)) (HETTEREa'.
<tt)'t<*on~cvoit,f<M)it'u.'oc)<~sc'fjt;)'on,a'ij)Oit
il
la )ui~ cct')dm'j))i'j)M c), j))cso()0)'t))itjuc
d'origine
rth)r)crmi')ue p!),)' ses ccHutes )yt)tpha,H()ucs. d'ori-
~inc t«f's<")er))ti(jUt;))ar sun rcLu'utum conjuncUt'.
r. ?7«'o/e </e <'o)';<jft)te e~'c~M6/NeHieM< ec<of/e;'Hit-
f;~c. Oouze <ms j)fus [<n'd, co j89t. RETTEM;)!
~~))))))Ut)it)uof).)t).Sucn''h'dcUiu)ogio)cs)-csuK:).ts
d'' nuuvcHc:) rcc))cn'hes, 'tcsfjueUcs il rL'su'de, pour
hii. t)nc lu n-tit-utuni <tu M)"'u)e c)os est )ui-mt''f))C
.t~i~inc ccto'(ertnif)uc. ics (ibrittcs qui )c cuusti-
h«.'nt se ')''te)oppa)tt dans )û jM'utop~sttta dos ct;)-
)t))ca'~)it)tc<itt)es et aux dépens de cc})rot,o}))i).s)n.)L.
L'' toUicutc ctos dcn\ ora.it. donc ~,ou~ ont.ier de t'upi-
~ht'tiun) de l'mviiginilH~n et, par cunsequent, <)c
<<'<t~dci'))'e.
L< tbni< u)es t')<~s de )amygdate nous pfescntcnt
.un-i, do !'ctt!))t-y<jn à i'.tduite. deux stades (!isti)X')s
!n) prcnncr sLadc. s<a~e cct<<a!, durant, )et)uct i!
!-) 'unstituc c<c)usi\c)nont p<n' un a.'ua.s <to c';))u)M rpiUn;)i:t.tca ))t-m'cnttf(t <ic t'cpif'x-tiu')'
t'~M'y'giet) un <ffUxic)))C sta'ic, s<f«/e <'('e«M, dims !<j(juct sed~miopftC, entre )('5cct)u)<;h
j.)~«t.cs et :m\ <)cpcns ')u pru)t)[)).ts')t<t ~c <'M cfUu)cs. U)) ti)t r.'ticutu") f-unjom'tif. m r<t!ny}:-
'i.dc ne s a'to pas )i), fhms so<t c\'u)ution i).u fm' et à m'MUt'e <juc )c sujet :tViU)''c en A~c, )cs
hh)tt)c; ()u t'cUcu)u))) )ntt'i),-tuUicu):Lirc s'cpilississent. t~s tra~cutcs dcvicnnott d<*s )m\cs. )c~
m.uitc:- <ju\')!e~ circonscnvcnt. s'i).)noindris~nt, en nu'-mH ~cmps que s'utL~nuent et 'fispiunisscnf
rcffufcb !y!uj)(m.t.iqucs. Fm~cnioHt. fc fo)iicu!c 'fcvicnt une ~m'tc t)e t<'rfn;t(««t <ibr<'us<; ')tms
)a';u'/f)c)cs ctoxcnts cc))u)aims sont. oxh'rofc'ncn) r<).)'es c'est h' ~</e/?&reM. '!c H).Tn:KEU <*t.
comme on le voit,, c'est un stinfc qui correspond a. une déchéance tant Matomique que fone-
tionnoOo de t'orga.no, c'est un ï/~K/f ?'e.??'('M'
Pour RETTEnER, ]os fo))icu)es iimygdutions et. par extension, t'amygdu.to tout entière, doivent
être considérés on raison de leur origine epitheiia.te, comme des ctements gianduta.ires, prives do
cMa.ux excreteut's. Ce sont (les .~aMf/M closes, dont le pro'tuit consta.mmont eta-bore pa.r ie&
cellules lymphatiques est déversé dans te sang. Son rôle dans l'organisme nous est encore
compjetomcnt inconnu.
Vaisseaux et nerfs. –Les aM'es de l'amygdale, presque toujours multiples,

proviennent selon les cas, de la ~'H~M~e, de la pA66?'?/M~~Mte~M/'<'?'/eM?'e et des
deux~s~~Mes SMpe?'~M?'e et Mt/'6'neM?'<?. Mais, quelle que soit four provenance, elles
abordent toujours l'organe par sa face profonde, au niveau de la capsule fibreuse.
De ta~ ettes s'élèvent verticalement dans les cloisons intertobaircs, jetant a droite
et a gauche de très nombreuses collatérales, lesquelles pénètrent dans la couche
sous-épithéliale et s'y résolvent en d'élégants réseaux capillaires, a la fois dans lés
follicules et dans le tissu intei'fotticutairc. Nous avons déjà dit plus haut que ces
réseaux étaient, irréguliers dans le tissu réticulé proprement dit, nettement,
radiaires dans les follicules. Les ue<Hes, issues de ces réseaux, se portent en
dehors et forment sur la face externe de t'amygdato un peLit plexus veineux, )e
plexus <OMS!a:?'e, qui est. une dépendance du plexus pharyngien. Les ~/Mp/ia-
tiques, signâtes déjà par BfLLROTH, en 'i858, ont '!Lc part'cuticrcmcnt bien étudies,
en ~863, par Sof~n'r et, en 1888 par RRTTnnEH. SnHMtn'r a décrit dans le tissu inter-
folliculaire un fin réseau lymphatique, dont les radicules s'ouvraient directement
dans te réticulum des follicules. Leur origine se faisait donc en plein follicule par
des orifices s'ouvrant dans les espaces intercellulaires. UËT'niHE!), en utilisant les
injections interstitielles de nitrate d'argent, et de getatine, a rct.rouve le réseau inter-
folliculaire décrit par ScnMjDT, mais il t'a vu se protongcr jusque dans ['épaisseur
du follicule. D'autre part, il n'a rencontre aucune trace de sLomatc et il conclut
que, ici comme ailleurs, les racines lymphatiques constituent un système parfaite-
ment clos. RETTEUHn a constate, en outre, que tous tes canaux lymphatiques, quel
que soit leur diamètre, sont délimites par une couche continue de cellules cndo-
thëtiates caractéristiques. Les lymphatiques effcrcnts des réseaux intra- et intcrfot-
ticutaires se dirigent vers les cloisons intertobaires, puis le long de ces cloisons
descendent vers la face externe de t'amygdate. De ta, ils s'infléchissent en avant et
en dedans et viennent se mctcr aux lymphatiques de la hase de la tangue. Finale-
ment, ils aboutissent aux ganglions sous-maxittaircs, principalement a ceux qui
avoisinent t'angte dit maxillaire inférieur, d'où l'engorgement de ces ganglions
dans les lésions, inflammatoiresou autres, de l'amygdale. Les K~s de l'amygdale
émanent d'un petit plexus (plexus <OMS!~sM'e), qui est situé sur sa face externe et
a ta constitution duquel participent a la fois le tinguai et le gtosso-pharyngien.
J'At-pHxoEhu a pu les suivre jusque dans l'épaisseur de la muqueuse. Leur mode de
terminaison n'est pas encore bien connu.
A consuitct' pa.rmi tes mémoires récents sur )!). bouche LEftoucc. A'o/e ~«' /M ;w/iM t;pt'</i('M
<<e~
cle ptzlaline,
t)0!cyM~</t;)e,
lct vorilé Arch. do
AI'ch. Rio].,9881
cle l3ioI., RE)C)f)!L,H<'<a.M;)/;o<o</«'i<?:f//t(''7<
188);– HEICIŒJ., Ileilr·cirl :.uz· Dforpltolo!lie clel· DluncllzLlzlen-
(M.s'f't: << H~'<'&c~/<tet'f, Atorph..).].hrb., 1882; LuKW);. Be</<'ft.?e :«;' .<M/. f/<!)'A~<M M. ~i<)!(/-
/tô7~e, 1883 Osn),\NN, ;e<fe /ip<<~e :« </<) {,<e)'6'«e/t. K&e;' f/)e /<a/f/f/<'): ~0' X</)t'/c)!M';o'-
:c<, \'ircho\s Arch., i883; WEH')HËL\t);R, De la ~<c<«)'e </« &o;'<< //&)'<; <7e lèvre nM.r f/tcet'.s
~M, Arch. gen. do médecine:– ALEZAN, ~oe. c:<. (voy. p. 426); Eu.EXBMGE)! u. KuxïXE. B~K
</er /7x<) </e;' ~tu!f//f~7~t' f/o' 7~t;M.<««~f~/)t<')'e, etc., )88t;
I!E\, 7~'M B~/)'~ .:H;' AeM<M6'
<<e;' A7iM/i<<f</«)'f/< ~M);<a«e f<et' ~y/ë/t, Morp)H)I.J,),hr!i.,)886; SuxAKXK, /tec/t. <?M/. ~<«' le
~)/f<;)c/ie/' de &o«c/te, etc., Arch. de t'hysio)., 1887 [ittEGt.tA, ~Yo<~ aM~/ow~ ~M~; cMnf<c:/«
f/e~ caeo Ai/eM/e, t'rogresso mcd!co,18Ht; –jMAftsofA).)., 77<t/M-oM«/~t<e< o)'e~a<
Journ. oi'An!U.<ind t'hysio)., )80i, vo). XVf; Cn-utox. Co/)/<<);</f'o;; ~We<K(/e~<f<HO))i<~iM<
la M:e ;)~Ke </<7M.<~c</)~ rn~po)'~ «t'pc la ~v/oio-escMcc, T)). t'aris, d89i
o/
GILLET,
<'M~/)':7~ iM~<oM<'yMM' </«/')'e<M de la Mpt'e ~<pe)';eM~e, Ann. tic la Potye). de Paris, 1892:
K~cLEt), ~M'' 7/tS<o<. <<. meHtc/ Lip~ex, Arch. f. mikr. Anat, t. L, i89'! KEusTATTEn, Uc&o'
f/t/e/M'~MM! &c'M~CMc/i<'?t, etc., Jon. Zeitschr. I'. Naturwis., ')S94.

YoYOX aussi, à propos de )a langue et de la muqueuse linguale, les indications ))i))tio~raphi([uc;-


(jc-i organes des sons (~Ht~Hf, t. fi!, p. 3a7).

Ynvcx, au sujet des amygdales: Sr(mn, !7e<)e)'Mf<n<MH !f'M< Bft~f/t'MM)!, Virehow's Arch., 1884,
p.
~)t DREws, Xe/~e)'me/t)'i«!m </er ï'or~iHft pa~h'tta &<')'<): /toac/t.se<:eH, Arch. < inikr. Anat..
)XSt, p. 338 RETTEREn. Dispositions et cott?te.t;M<M f~< rMM;/ <yMp/<Kc f/~M~ les ~myy</a/
Du .t;f:))E, & defe/o~)eMett< des <o))~)Me. c/<e: les nM?nx)t/'<'t'<
< H. clos
(. H. Soc. de Biologie, )8SC
)AnaL, 1888;
Se., t885; Dt; MibiE. 0)'f.xte et développement des f<M'yf<n/M, Journ. d)'
Du MHtu;. D« <<ssM stt.<o//te<M< ~e~ a)K'(<M e< (<M p~MM f/e /e< M~m.
Soc. de Bio! )892; XAwAHYKtx. Ue&e<' f~M J?/)t//te< f/e;- 7'o;M;He;t,Anaf.. AnzeigOt-, )889, p..K}7
STOUK, f/c&o' ~«)!fM/) KM</ f/c/'eM ~f!/M/'<e/'<«)!< AnaL Anzci~cr. t89t, p. 345; MiEFFEt..
l'es )')/)o'<' fa~)y<)' r<ec les Mt<MeaM.r CfH'o/tfHe))~, Paris, i892 RETTEnRn, E~te/tMM:
1'1 /;ssM ~'c/'ei~c (4a&o/ el nmy~ai'e.s), Journ. (te )'AnaL. t897 PnjDER. {,'e&e<- f/<e Bef<eH/;o;f/
f/e<' .)f(;yt</e~t tm 0<f<n'.M!i's, Monat.ssctn'. f. Ohron)).. !898.

§ Vf. (! f;X(:t\'ES

Entre la cavité buccatc propt'emcnt, ditc et son vesUbuie, la muqueuse rcve). les
arcades alvéolaires, sm'tcsqucjtes sont imp)ant.ecs tes dents. CeUcport.ion de la
muqueuso ))uccatc a reçu Ic nom de gencives. On disUngue natm'p))emcnt deux
~cncives~ t'unc supérieure, ['autre inférieure la gencive supérieure sépare )a
\oute pataUne de la joue et de la lèvrc supérieure la gencive inférieure sépare.
de mémo, la paroi intérieure de la bouche de la joue et de la lèvre inférieure.
1" Disposition générale. La muqueuse gingivate, comme les retiefs osseux sur
t('st[ucts ellc s'etafc, revêt, en haut comme en bas, ta forme d'un fer a chcvat a
concavité postérieure. Si nous la prenons dans
le fond du vestibule de ta bouche, nous la
voyons, se réfléchissant de haut en bas pour la
gencive supérieure, de bas en haut pour la
~('ncivc inférieure, s'appliquer contre la face
externe de t'arcade atvcotaire et la tapisser
t~sutiercment jusqu'au niveau de son bord
)i)))'e. La, elle s'incline vers les arcades dcn-
!;ti)'cs et se dispose en une série de festons
<)! 28,3), dont chacun embrasse dans sa con-
';)\ite la moitié externe de la dent eorrcspon-
't.tote. Sur te cot.c interne de t'arcade atvcotairc,
m~me disposition la muqueuse, en quiHant
la voûte patatinc (pour ta gencive supérieure)
ou te ptancher buccat (pour la gencive infé-
rieure), s'applique contre la face interne de
t'an-adc atvcotah'e, la revêt régulièrement jus-
~u'a son bord libre et, ta, s'infléchit en dettors pour s'étaler sur ce bord Hbf'c et
''tnbrasscr dans autant de festons la moitié interne des dents.
Les deux feuittets muqueux qui revêtent la face externe et la face interne des
mn'tes alvéolaires se terminent donc, l'un et t'autrc, sur Ic bord libre de ces
.~cadcs par une série de festons qui se regardent par tour concavité ces festons
n'pondent au collet des dents. Les pointes qui séparent les festons s'engagent dans
)~s espaces intcrdcntaires et s'y fusionnent réciproquement, établissant ainsi ta.
continuité entre la muqueuse gmgivate in.terne et. ta muqueuse gingivale externe.
Il résulte d'une pareille disposition que la muqueus&~i~giva~c,'considéréedans
son ensemble, nous présente trois portions 't° une portion externe, verticale,
tapissant ta. face externe des arcades alvéolaires 20 une portion inten~t!j-;a)c-
ment verticate, revêtant la face interne dc ces mêmes arcades 3° unep~?M~
moyenne, horizontate, s'ëtatant sur leur bord libre, regardant, en bas pour la gen-
cive supérieure, regardant en haut pour la gencive inférieure. Cette troisième
portion (fig. 28) est percée de trous, par lesquels s'échappent les dents te pourtour

Coupe ft'ont.u.tc f~os ~'e'tcivcs A, pa.ssM). pu.[' un uspnco nuo'dcnt.a.n'c; u, p!Lssu.nL p~r
femi)ioud'mi!ih'doio.
),)))a\i)tim'cinrct'icm'.int'<;r,atveotodcH<ni'f.)at)~nfct'i~t)~ccn<tcdans.jouc.–4.~cst)hu)f'dt'ta la
hfnrcht'H.si!ion~'in~i~o-tin~u:d.–(!,ti'.(j".pOt'tiont'xtc'<tte,;tOt'Uo)ti)~et'nf<'t])ot'ti(H)~u[)~)'i<'m('(tf't))m<ju<'u~<'
~in~natc.–7,pcriust.cah~oto-dcnhim'<8,dmL

de ces orifices répond au collet des dents et lui adhère d'une façon intime. A ce
niveau, la muqueuse gingivatc se continue directement, avec le périoste atvéoio-
dentairc(voy. plus loin), membrane Hbreuse qui descend dans t'atvéotc tout autour
des racines. U est à peine besoin de faire remarquer que )cs orifices en question
n'existent pas encore chez le fœtus et chez le nouveau-né, alors que les formations
dentaires sont encore emprisonnées dans les alvéoles. De même., ils disparaissent
chez le viciHard~ après la chute des dents, en même temps que s'atrophient les
a)veo)cs la muqueuse gingivale revient ainsi en quelque sorte à sa disposition
primitive.
2° Structure. muqueuse des gencives, tout en étant constituée sur icmeme
La
type fondamental que les autres portions de la muqueuse buccale, nous présente
cependant un certain nombre de caractères qui lui appartiennent en propre.
Tout d'abord, elle est très épaisse et possède une consistance remarquable, qu'elle
doit vraisemblablement a ce fait que son chorion est constitué par des faisceaux
conjonctifs extrêmement serrés les éléments éfastiques y font presque complète-
ment défaut.–EUc adhère ensuite d'une façon intime au périoste sous-jacent, sans
interposition d'un tissu conjonctif sous-muqueux. c'est une/o-MM(~MeMse. –La
muqueuse gingivale diffère, ennn, des portions déjà étudiées de la muqueuse
buccale en ce qu'elle est entièrement dépourvue de glandes. Par contre, elle pos-
sède des papilles extrêmement nombreuses et d'un votumc remarquable.
3° Vaisseaux et nerfs. Les aWo'es des .gencives sont en générât très grêics.
Elles proviennent )° ~o:M' ~eKCtue SMpe?'teM;'e, de la maxillaire interne, par
ses branches atvéotairc, sous-orhitaire, sphéno-paiatinc et palatine descendante
~"jMM)' gencive M/'ë?'t'eM)'e, de la linguale, de la sous-mentale (branche de la
faciale) et de la dentaire inférieure (branche de la maxittairc interne). Les
veines, indépendantes des artères et plus ou moins anastomosées entre elles, sui-
vent les trajets les plus divers. Les unes, les postérieures, se rendent, soit au plexus
alveotaire, soit au plexus ptérygoïdien. Les autres, les antérieures, se jettent, en
partie dans la veine linguale, en partie dans la veine faciate ou ses aflluents.
Les /?/m~f<<~Mes, suivant un trajet descendant, aboutissent aux ganglions sous-
maxiHaires et carotidiens. Les Ker/s, tous sensitifs ou vaso-moteurs, tirent leur
origine 1° poMr ~< gencive SM~ë?'te:tre, des nerfs dentaires postérieurs et den-
taire antérieur, branches du maxillaire supérieur; 2° ~OM?' ~eMc/t'e ;'H/<CM?'e,
du nerf dentaire inférieur, branche du maxittairc inférieur.

§ VU. t)).:M-S

Les dents (allem. Z<{/tMe, ang. 7'ee//t) sont des organes blanchâtres, durs, de
consistance pierreuse, implantés sur le bord Hbrc ou atveotairc des deux maxit-
tau'es supeneur et intérieur. Lnstrumcnts im-
médiats de ia masticat.ion, eHcs ont pour func-
H~n de diviser tes atimcnts pour les rendre
~ttus accessibles a faction des sucs digestifs.
)':< leurs cat'acLercsext,ericurs,)cs()cnLs ont
henucuup d'anntugicavcc les us et pendant,
!'u)~te)nps cttes <j')t et,e decriLes avec )c sque-
teUe. Mais ccHeanatogie n'est qu'apparente:
nou- savu')s aujourd'hui, par leur deveiuppe-
)uent (vov. HMUHYOt.o~.fË), qu'eHes dérivent de
la mm)ueuse))ucca)c et qu'cttcs constituent.
de-productions epideriniques au moue tih'e
quete-ungtesettespuits.

CuxstUKttADUXS (:HXHHAt.);S
titre, nuus examinerons successivc-
Sou-- ce
Uteot i" te nutut)re des dents; tcur situa-
liuu 3" leur dircctiun 4° leurs tnuyens de
fixité.
1° Nombre. Dans ta première enfance.
jn-qu'a t'age (te six uu sept ans, tes dents suut
:tU))'j)))brede'20,duntlOpuur)an)achuire
supérieure, tO pour iamachuire inférieure:
'-es dents tutnbeut après un certain temps et
sont apj'e)ees,p"ur cette raison, ~eH~s <eM:/jo-
rau'es, ~ett<s ~e ~'o?!!ë?'e ~e!~t<ïOH. Chez
t'adutte, le nombre des dents s'etèvc a 3~, soit 16 pour chacune des deux ma-
~tn'h'es ce sont les ~eH<s ~nM~eH~es un dents de la (~«..ctemedeM~~OH.Cumme
n~n~ te verrons dans un instant, tes dents se divisent, d'après tcur situation et )cur
t'nine, en incisives, canines, premotaires et motaircs. Le nombre de chacun de
cf.s groupe- varie suivant les espèces animales que t'en considère mais il est
<!xe pour chacune d'e))es et se représente par un tabieau sommaire que i'on
désigne en zoologie sous le nom de /'o?'M!M~e <~?M/SM'e. La formute dentaire dans
i'espcce humaine est la suivante, pour l'une et t'autrc des deux dentitions

2° Situation. Les dcnLs, qu'eUcs soient temporaires ou permanentes, s'imp)a.n-


Lcnt,da,nstes alvéoles du mM.iUah'e. Ces alveotcs, qui sont unitocuiaircspour les
dents a racine unique et muitHOCufafres
pour les dents racines multiples, sont exac-
tement égaux, comme forme et comme di-
mensions, à la partie de la dent qu'ils sont
destines recevoir. Nous verrons plus loin
(p. 80) que les dents se disposent régulière-
ment a la suite les unes des autres pour for-
mer deux arcades cL nous indiquerons <i)ors
quels sont tes rapports réciproques des deux
arcades dcntuires supérieure et inférieure.
3° Direction. Les dents s'implantent
M?'/M;a/e?MeM/ dans leurs alvéoles. Telle est
la formule. ]\)ais elle n'est pas rigoureuse-
ment exacte. Il en est un certain nombre, en
en'ct, qui s'inc)inent plus ou moins sur la
verticale. C'est ainsi que les grosses molaires
se déjettent un peu en dedans pour la
mâchoire supérieure, un peu en dehors pour
)a mâchoire inférieure. Nous voyons, de
même, tes incisives, soit supérieures soit
inférieures, s'incliner légèrement en avant,
inclinaisongénéralement peu apparente dans
nos races européennes, mais très marquée
chez certains sujets et dans certains groupes
ethniques- On sait que, chez la plupart des
races nègres notamment, cette projection
des incisives en avant est à peu près cons-
tante, constituant une sorte de jM'o~M-
</t!'SM:e a~eo~o-<~H<cM'e.Quant aux canines,
il n'est pas rare de les voir s'incliner, elles
n,
aussi, d'une quantité variabtc ~ct dans divers sens.
4" Moyens de fixité, ligament alvéolo-dentaire. Nous avons dit plus haut que
les cavités alvéolaires sont toujours exactement égales, et comme forme et comme
dimensions, a la partie de la dent qu'elles sopt destinées à recevoir. Une pareille
adaptation entre le contenant et le contenu constitue déjà, pour la dent, un
excellent moyen de iixité on connaît les difficultés qu'on éprouve parfois à
arracher une dent, même sur te squelette. La fixation de la dent a. son alvéole est
complétée par les gencives (voy. plus haut, p. 37).
Les gencives., tout d'abord, en adhérant intimement au collet des dents, forment a
chacune d'elles une sorte d'anneau, qui l'enserre soiidcment et la maintient appli-
quce contre le maxillaire. Mais ce n'est pas tout. La fibro-muqueuse gingivale
envoie dans t'aivéoic un prolongement fibreux qui, sous le nom depë)'os<e alvéolo-
r<e?!<aM'e, descend Jusqu'au fond de la cavité et contribue ainsi n rendre plus com-
p)e),c Fadaptation de l'alvéole la
racine dentaire. Vu sur des coupes transvcr-
sntcs ou iongitudinaies(tig. 32,3), le proiongemcnten question nous apparaîtcomme
tormé par de solides faisceauxfibreux, les uns franchement transversaux, les autres
plus ou moins obliques, qui vont de la paroi alvéolaire à la surface de la dent et
uni pénètrent, sous la forme de fibres de Sharpcy, d'une part dans l'os de l'alvéole,
d'autre part dans le cément, de la
(tcnt. Ces faisceaux fibreux, faisant
corps a la fois avec la paroi atvéo-
jairo et avec la dent, constituent,
pour ces deux formations, un puis-
sant moyen d'union et, en cftet, on
ne saurait entever la dent sans les
rompre, soit à leur partie moyenne,
soit a )'uncou l'autre de leurs cxtré-
tnites. Ainsi constituée, la tame
ubreusc intra-alvéotaire ne présente
avec te périoste que des analogies
fort lointaines et, si l'on songe à ia
part importante qu'elle prend a la
tixation de la dent, on comprendra
sans peine que MALAXEZ, dont les
conctnsicns sur ce point ont été
confirmées en '1890 par Con.A);n, ait
substitue a [a dénomination classique de périoste atveoto-dentairc cette, à la fois
plus juste et autrement significative, de <t~MKe!t< a~eo~-deH<a!'?'e. Psous nous
trouvons ainsi ramenés a l'opinion des anciens anatomistes, qui voyaient dans le
oKjde d'union des dents avec tours alvéoles une véritable articulation, une variété
particulière de synarthrose qu'ils désignaient sous le nom de goHt?/!0!e (de '~()-oo:,
c~oM. la dent s'implantant dans t'atveotc comme un clou dans un trou). (Voyez, a
ce sujet, le travail de BELHtAMi, De <'<tWtcM~<<OH<ï~ëo~o-~eH<a;)'e c/;e~ t'~OHtme.
Thèse de Paris, 189a.)
Outre les faisceaux fibreux sus-uidittues, '[ui constituent la [))us s'ti")c partie de sa masse, le
ti~a~ncut aheuto-~cntMt'e nous présente encore des cellules conjonctives, des vaisseaux et des
ncrts. –Les ce~H~es co!t/0)tc<tMs sont de doux ot'drcs: JM unes sunt des cellules conjonctives
t)idi)uutes, se t'encontrimt dans les interstices des fu.iscea.ux fibreux en niemc temps qu'une pctUe
quantité de tissu conjonctif titcho les autres sont des cellules ptM.tes, avec crêtes d'empreinte.
situées dans l'épaisseur tneine des tu.iscea.ux Mbreux et rappelant oxiietement, par leur signitica.tion
nt(~[))to)o!<i<juc eonxoe par leurs caractères extérieurs, les cellules des tendons. Les MMspa<
.K))'/ui;)f; proviennent, de trois sources dos vaisseaux dentaires, du réseau gingiva), du tissu
~scux de l'alvéole. Tous ces vaisseaux, quelle que soit tour provenance, s'anastomosent, entre eux
)fuur )orn)er un réseau unique. D'après COLLAUD, ils auraient une tem)ance à. sc disposer en deux
plan, l'nu supoiticiet, constitue par lies vaisseaux de gros caiibre l'autre profond, tonna.nt Un
)<;?CtLu de uns capUtaires qui se distribuent tout près du cément. –Les t'a!Mca«.t' /yw/)/)<!<)~Ke. si
tunt esl qu'ils existent, ne nous sont pas encore connus. Les Me)'/s, qui sont très nombreux.
t-hcunnent. avec les vaisseaux, dans les interstices des faisceaux conjonctifs.
MALAssKz a encore signalé t'existence. sur divers points du ngament atv'~oto-dentaire, de petites
ina.ssos cpitMUates (fig. aS,t), qui, soton tes cas, sont spttut'iquos, ovoïdes, cytindt.'iquos,ot,c. On o)
rencontre parfois qui sont r&tniMesMu. façon des glandes en grappe. Quc)to que soit tout' forme.
ces ina-sscs sont toujours pletnes il n'on est aucune qui. présente u. son centre une c:n'ito nette-
ment Meuseo. On dut), tes considcrormorphotpgiqUHment,comme des restes de t'invugihatit)~
.opit.he!ia)o qui, chez ('embryon, donno Hou ù. fa. formation dos dents de lu. Je nom do <~ë&W.i
ept</t<'h'aM.-),'pf<)'a~eK~f<!rMque ieur a. donne MALASSRX. Ces débris epitheliau.Y ont, on pa.tho)ugie.
une grande importance, on ce sens qu'i!s peuvent e).ro l'origine de certaines neoformationsepi-
t.heiiates dev~oppoea dans tY'pa.isseu)' des nta~mairos.

)!. COKt'Uit.UATtOX ]-;XTJ't!t)!L'XR OMS HHNTS

Envisagées au point de vue de !eur cunfurma.tion extérieure, les dents nous prc-
sentent. 't~ des ca~ac~e~'es coH~?n~HS., qui conviennent à toutes ies dents; '2" des
ca~'sc<<'?'<°s p~CM~'o's, qui permettent de )es sépare)' en groupes distincts et.
dans chaque groupe, do les distinguer )cs unes des autres.

')''CY~Y<C<e?'eSCOH!.?MMHS.

Morphologiquement,toutes )cs dents se rattachent a un mûmo type primordiat,


qui est )c type conique. Chacune d'eHcs possède (fig. 33) '1° une partie visible qui
déborde t'atvcotc, c'csttacoM)'OKMe ou co~'josde la dent; 2° une
partie cachée dans t'atvëote, c'est, ia ?'ac!'Ke. On désigne sons [''
nom de collet la partie, plus un moins rctrccie mais gëncratemcnt
assez ma) accusée, qui réunit, la couronne a ta racine.
1° Racine. La racine est jaunâtre. Simple pour les dent.s
antérieures, ettc est te plus souvent: )nuttiptc pour les dents iate-
ratcs. Ettc possède dans ce dernier cas deux, trois et me.mc quatre
prolongements. Qu'etics soient uniques ou. muttiptes, les racines
sont. coniques et ptus ou moins aptaties sur tes faces suivant
lesquelles ettes se regardent. Ettcs vont en diminuant do tcnr
extrémité adhérente a tcur extrémité tibre, et cette dernière est
toujours percée a son sommet d'un petit orifice pour te passage
des vaisseaux et des nerfs destines a ta putpc dentaire.
2° Collet.– Le cottet, intermédiaire a ia couronne et a la racine,
est nettement detimite, du côte de ta, couronne, par une iigne
irregutiere qui repond a la limite même de l'ëmait. Mais il n'en
est pas de même du côte de la racine il se continue avec cette-ci
sans ligne de démarcation aucune. Le coHct est recouvert, dans tes conditions
normates, par la muqueuse des gencives.
3° Couronne. La couronne est remarquable par sa coloration Manche, qui
tranche nettement sur ta teinte jaunâtre de ta racine. Elle représente la partie ia
ptus dure et la plus résistante de ta dent. Tantôt massives et franchement cuboî-
datcs, tantôt plus minces et taiitëcs en pointe ou en biseau, [es couronnes vont 0)
s'ctargissant du coHet a leur surface libre ou triturante. Il en résulte que si !es dentf
arrivent au contact de leurs voisines au niveau de )cur surface triturante, cHcs en
sont séparées au-dessous, dans presque toute la hauteur de ia. couronne, par des
intervaHcs triangulaires dont iabase répond a la gencive ce sont tes espaces M!<e)'-
deK<<XM'es, espaces a travers lesquels te vestibule de la bouche communique libre-
ment avec la cavité buccale proprement dite. Durant le repas, les particutos ali-
tncntaires, plus ou moins divisées par la mastication, remplissent ces espaces
intct'dcntaires. Mais elles y séjournent, aussi après le repas chez les personnes qui
n'ont pas le soin de les en chasser, et elles y subissent alors une décomposition
rapide, qui rend l'haleine fétide, provoque l'inflammation des gencives et, n'est
certainement pas sans influence sur le développement de la carie dentaire.

2° C~M'ac<e)'es~<M'<!CMKe~s.

Tout en se rattachant a un type commun, tout en présentant les caractères géné-


que nous venons d'indiquer, les dents sont loin de se ressembler. Elles dif-
férent, au contraire, sensiblement les unes des autres et, a cet ci!'et, on tes a. divisées
en quatre groupes, qui sont en allant de la tignc médiane a la partie postérieure
dumaxittaire test'KC/s~es.Iesc~M'Mes, les petites mo~M'p'es ou preHto/at'y'es, tes
j~'o~es MtO/sM'es ou tout simplement les MK~au'es. Dans chacun de ces groupes,
les dents présentent des caractères généraux et des caractères particuliers ou dif-
férentiels des caractères généraux, qui conviennent a toutes tes dents du même
groupe; des caractères difïercnticts, qui permettent de rcconnaitrc, une dent quel-
conque étant donnée t° l'ordre numérique da'elle occupe dans le groupe cette
des deux mâchoires sur laquelle cttc est implantée; 3° enfin, celui des deux cotés,
coté gauche ou côté droit, a laquelle elle appartient.

1" Incisives. Les incisives (fig. 34), ainsi appelées (du latin M!CK/e!'< coupera
;'arce qu'elles servent surtout il couper tes aliments, occupent la partie antérieure
des maxillaires. Elles présentent tcur maximum de développement chez les ron-
geurs. Chez t'homme, elles sont au nombre de huit, quatre pour ta mâchoire supé-
rieure, quatre pour la mâchoire inférieure. A gauche et a droite, tes deux incisives.
tes supérieures comme les inférieures, se distinguent en incisive t'H~'HC ou
HM~CHHe, tHCzsme e.K<e)'He ou /a<e?'a<e.

.4. CutAC'rÈ'tEsnHXHjtAcx. Leurcouronne, fortement taittéccn h.scau, revêt la


furmc d'un coin et nous présente par conséquent une base, un sommet et quatre
faces. La base, tournée du coté de l'alvéole, répond à la partie la plus épaisse de
)a dent. Le somnM< ou &0)'~ répond a t'cxtrémite libre ou triturante il est
dirigé dans )e sens transversa), nettement tranchant et surmonté dans les pre-
ntieres années de la vie de trois petits mamelons, un moyen et deux latéraux.
Les quatre /'aces se distinguent en antérieure, postérieure et ta'crates la face anté-
rieure est convexe et vcrticato; la face postérieure est concave et furtemcnt ohtique,
en haut et en arrière pour les incisives supérieures, en bas et en arrière pour les
inférieures; les deux faces tatératcssont triangulaires, a base dirigée du côté de
t'ah'éote.
f.a racine, plus ou moins rectitigne, a la forme d'un cône aplati dans le sens
t!u)svcrsat. Ses deux faces regardent donc, l'une en dedans, t'autrc en dehors. De
--e- deux bords, t'antéricur est toujours ptus épais que le postérieur. Le sommet est
qm'iquefoisbifide; mais cette disposition est fort rare.
La couronne et la racine sont séparées l'une de l'autre par deux lignes courbes,
i )n)e antérieure, l'autre postérieure, dont ta convexité regarde la racine. Ces deux
)<S!K's courbes se réunissent sur les cotés de la dent, en formant un angle ptus ou
inums ouvert.
A'. Cuiu;TÈ)Œs DtFFKMsx'nELs. a. Les incisives supérieures se distinguent des
inférieures par leur votumc qui estpresque le double de celui des inférieures. Les
incisives supérieures et. tes incisives inférieures se distinguent, encore tes unes des
autres par ta/conformation de leur racine, qui est plutôt arrondie pour les supé-
rieures, plutôt aplatie pour tes inférieures.
&. Pour les incisives supérieures, on distinguera l'interne de l'externe, en ce

que ta première est beaucoup plus volumineuse quet'autre.–Pour les incisives


inférieures, au contraire, c'est l'externe qui est plus forte que t'interne. Mais cette
différence de volume en faveur de t'incisive externe est peu considérable et,

Los incisives supérieures ci. inférieures.


A', A~, i')Ctsh'cs moyenne et tatcrate snpertcut'cs, vues a, par leur face an),6ricurp ff', par leur face pos~t'ieurc
ft*. par tour face )at('raie.–B', M', incisives moyenne et ta)era)e inférieures, vues:t,par !enr face afttc'ricnre;
~pat'feu)'faRt'postct'ieurc;A~,pat'icurfacGla~t'atc.

comme, d'autre part, les deux incisives inférieures ont a. peu près la même conn-
guraUon, it est ordinairemenL très difticite de les distinguer l'uno dG t'autrci
pour résoudre )e probtëme, on considérera, avant tout la face postérieure de ta
couronne, laquelle est plane pour l'incisive interne, convexe transversalement pour
l'incisive externe. Nous devons reconnaitre, cependant, que ce caractère distinctif
entre les deux incisives est souvent peu marqué et parfois même n'existe pas.
c. Enfin, pour reconnaitre si les incisives appartiennent au côté gauche ou au
côte droit, on se basera sur la direction que prend le sommet de la racine, ce som-
met s'inclinant en dehors comme pour fuir la ligne médiane. Un autre caractère
distinctif entre les incisives droites et les incisives gauches sera fourni par l'aspect
de leur bord tranchant. L'observation nous apprend, en effet, que l'usure, au lieu
de frapper uniformément toute t'ctendue du bord tranchant, porte tout d'abord
sur son angle externe. H en résulte, on le conçoit, que cet angle externe est
ëmoussé et plus ou moins arrondi, tandis que t'a.ngtc interne, resté intact, con-
serve sa. configuration en angle droit cette double disposition, quand elle sera
bien accusée, rendra facile la mise en position de toutes les incisives.
2~ Canines. Les canines (fig. 35), encore appelées ~!M!)'es ou MMtCM~Wees.
sont situées immédiatementen dehors des incisives. On en compte quatre seulement,
deux pour la mâchoire supérieure, deux pour la mâchoire inférieure. Rudimen-
taircs, chez l'homme, les canines présentent des dimensions considérables chez
les carnassiers, où elles constituent, non seulement un instrument puissant pour
!a mastication, mais encore une arme souvent redoutable. Mais c'est chez les
pachydermes qu'elles atteignent leur maximum de développement tes défenses
(in t'etephant, on le sait, ne sont que des canines gigantesques.

.1. CARACTÈRES nÉXHHAux. Les canines ont pour caractère essentiel, outre teu)
tungueur qui dépasse celle de toutes les autres dents, ta forme cono'fdc de tem
couronne. On peut cependant leur distinguer,
comme aux incisives, quatre faces deux faces
!atera)es, de forme triangulaire; une face anté-
rieure, convexe; une face postérieure, concave.
Sur cette dernière, se voit une petite crête
mousse et verticale qui s'étend jusqu'à ta sur-
face triturante et qui constitue a ce niveau le
sommet déjà dent. De ce sommet, comm~du
t-ommet d'un angte, partent deux petits bords
tranchants, a direction obtique, l'un interne,
t'autre externe. Il est a remarquer que le bord
externe est un peu plus long que l'interne.,
comme le montrent nettement les deux canines
représentées dans ta ilgure 35.
La racine des canines est unique, volumi-
neu-c, soulevant la surface du maxiHairo
.supérieur en une saittie vcrticatc, que nous
avons déjà décrite, en ostcotogie, sous )c nom

·
de bosse canine. Elle est légèrement aptatie
da))" te sens transversal et présente, sur cha-
cune de ses deux faces, un sillon plus ou
moins accuse, dirigé dans le sens de la ton-
i;ucur.
~lIIIIC~ IIU~I\-r'CUI-C:' uc .a ..m, uw .u
Cu!\(:TH)tES DtFt'HHEXC[Ef.S. S. Les ca-
thtcs supérieures se distinguent des inférieures en ce qu'citcs sont. ptus votu-
~nineuscN et qu'elles possèdent a la fois t" une couronne plus targe 2" une racine
plus longue, moins aplatie, ayant des sillons latéraux (noins accuses. \ous ajou-
!tuns que l'usure de ta pointe de la dent canine se fait aux dépens de sa face
j)<):-tc)'ieure pour les canines supérieures, aux dépens de sa face antérieure pour
h's canines inférieures.
&. Pour distinguer les canines droites des canines gauches, et vice versa, on
considère surtout le tuhercu!e du sommet de la couronne~ qui, comme nous l'avons
dit, est plus rapproche de la face interne de la dent que de sa face externe, t) s*cn-
-uit que si )'on abaisse une verticale par ce sommet, cette vcrUcate divise la face
antérieure de la dent en deux parties inégales une partie ptus grande, qui
x'giu'dc en dehors; une partie plus petite, qui doit ètre tournée en dedans. Ce fait
~tfmt connu, il sufnra, pour mettre une canine en position, de disposer sur le
maxittaire d'une façon telle que celle de ses deux faces latérales qui est la plus
rapprochée du tubercule du sommet regarde la ligne médiane.
3" Prémolaires.– Les prémolaires ouMcMS~ees (iig. 36) sont situées en arrière
des canines. Elles sont au nombre de huit, quatre pour chacune des deux mâchoires,
deux à droite et deux a gauche. On les distingue en ~M'eMM~'e et en ~eM~ë~e, en
allant d'avant en arrière.
A. C.utACTÈnES GENIAUX. Les prëmotaires ont une couronne cyUndroi'de, a
laquelle nous pouvons distinguer quatre faces une face antérieure et une
face postérieure, qui répondent aux dents adjacentes et qui sont pianes;
une face interne et une face externe, qui regardent l'une la tangue (face lin-

A', A~, la ))remitrc


et la deuxième prfmotaires supérieures
a, vues par leur cote externe; a', vues ;ar tout- ceK
interuc: vues parfcur cote ant.cricur;ft*,vues parieur surface triturautc.
H',t~, la p)'Gmtercc)!adGUxiott!cprcn'o!a)rcsiufcricu)'cs:
vues par leur C('tLccxtemc:vucspai')curc'(''
i)]tern(';f,vucspar]curcôMauMriour;vucspar!eursurfacetriturantc.
~tubcrcu)cc]~Lcrno.jiuhcrcutcjntcruc.–3, siHonau~ro-pos~t''rt'Gurqui sépare ces <fcuxtubc)'cu!cs.–
~,4',gouUi6rcsdetaracine.

guato), l'autre )a joue (face genienne), LouLes les deux convexes et arrondie:
Mais ce qui ca.rac(,e)'ise avant tout les prémolaires, c'est )a. présence, sur teur
face triturante, de deux tubercules ou CMS~!de$, situés l'un en dedans, l'autre en
dehors et sépares l'un de l'autre par un sillon fort irr~gulicr a direction antero-
postérieure. De ces deux tubercules, l'extcrne est toujours plus dëvcioppoquc l'in-
terne.
La racine des prëmotaires est le plus souvent unique. Elle est aplatie d'avant
en arrière et, sur chacune de ses deux faces, se voit un sillon vertica), indice de
la tendance qu'a cette racine a se bifurquer. La bifurcation est rare et, quand
elle existe, elle est presque toujours Hmitcc a son sommet l'une des pointes se
dirige en dedans, l'autre en dehors.
CAXACTKRES DiFFt!)(EXTiELS. Les prëmoiaircs supérieures et les ]~remo-
<ï.
laires inférieures se distinguent les unes des autres t" par la forme de la cou-
ronne, qui est aplatie d'avant On arrière pour les supérieures, ptutût cylindrique
pour les inférieures; 2" par le développement de leurs cuspides, qui, sur les prë-
motaires supérieures, sont plus volumineux et séparés l'un de t'autre par une rai-
<uu'e ptus profonde, sur les prémolaires inférieures ptus petits et moins nettement
i.sotés; 3° par la tendance qu'a la racine a devenir bifide, tendance qui est toujours
n)ns marquée pour les prémolaires du haut que pour les prémolaires du bas.
b. Dans le groupe des prémolaires supérieures, on distinguera la première de
jn seconde par t'examen des cuspides sur la première, les deux cuspides occu-
lient des niveaux différents, l'externe étant pius saillant que t'interne; sur la
(teuxième, au contraire, les deux cuspides sont situés l'un et l'autre sur le même
plan horizontat. Même caractère distinctif pour le groupe des prémolaires infé-
ieurcs les deux cuspides occupent le même niveau pour la deuxième, un niveau
(jurèrent pour la première.
c, C'est toujours une opération très délicate que de reconnaître si t'en a affaire
;t des prémolaires du côté droit ou a. des prémotaircs du côté gauctic. On trouve
érrit partout que, des deux bords du cuspide externe, le bord antérieur est plus
petit que le postérieur; que, dès tors, pour mettre en position une dent donnée,
il suffit de considérer la face externe ou génienne de son cuspide externe et de la
disposer de façon que le plus petit des deux bords du cuspide précité soit dirigé
~'n avant. En théorie, il n'est rien de plus simple; mais on doit avouer qu'en pra-
tique le problème est autrement difficile, si tant est qu'il soit toujours soluble.

Grosses molaires. Les grosses molaires ou MtM~'CMSpMees(fig. 37) occupent


4*
la parfJc la plus reculée du rebord atvéotaire. Elles atteignent leur plus haut degré
de dévctoppcment chez les ruminants et chez les pachydermes. Chez t'hommc, on
~))compte douze, six pour chaque mâchoire, trois a droite et trois a gauche. On
!désigne sous les noms numériques dep?'eMH'e?'e, deuxième, <?'ot's<eHte, en allant
d avant en arrière. La troisième~ qui apparait tongtemps après les autres, est
encore appetéc deH< de sagesse.
/). Cu!AcrÈ)tËS GHXH)).A);x. La. couronne des grosses motaircs, assez régutierc-
tocnt. cuboi'de, nous présente quatre faces, comme pour tes prémotaires. Les faces
;)))téjieure et postérieure, suivant lesquelles ces dents se correspondent, sont
ptitues: tes deux autres, interne et externe, sont convexes, tisses, arrondies. Leur
surface triturante, véritables meules sur tesquettes se broient les aliments, sont
a) tuées de quatre cuspides, que sépare un doubtc sitton disposé en croix. Toute-
fois, te nombre de ces cuspides n'est pas constant il peut, suivant les cas, des-
cendre a trois ou s'élever a cinq.
La racine des grosses molaires est toujours muttipfc; on en compte deux ou
trois, plus rarement quatre. Quand il existe deux racines sen)cment, l'une est
antérieure, t'autrc postérieure et toutes tes deux sont aplaties d'avant en arrière.
Lorsqu'il en existe trois ou quatre, on en rencontre deux en dehors la troisième
ou les deux autres sont en dedans. Exccptionncttcmcnt, on observe des molaires
avec cinq racines.
Hn ce qui concerne leur direction, les racines des grosses molaires sont paral-
h'tfs ou plus ou moins divergentes. Dans certains cas, après s'être écartées de
t axe de la dent, cttcs reviennent vers cet axe en formant un crochet. Les dents qui
pré-cntcnt une pareille disposition sont dites dents <)at*ëes. On conçoit sans peine
qu'on ne pourra en pratiquer l'avulsion qu'a la condition d'enlever en même temps
la portion du maxillaire qu'elles embrassent par leurs racines.

B. C.utAcrÈHHs MFFËRE~'nELS.a. Les grosses molaires supérieures se distin-


gu'-ut des grosses motaircs inférieures par leur volume qui, contrairement a ce
qu'on observe pour les autres dents, est moins considérable. A ce premier carac-
t.ere distinctif vient s'en ajouter un autre, tire du nombre des racines~ les molaires
supérieures, en effet, présentent trois ou quatre racines, tandis que les molaires
inférieures n'en possèdent que deux.
&. Les trois molaires supérieures se distinguent, d'abord tes unes des autres par
leur volume, qui va en décroissant de la première à )a troisième (fig. 38). Il en

Les six crusses molaires du c~te d)'oit., vues et, &, par leur J'acc externe a' et & par tcuf
face interne.
AI, A' A~ les trois grosses molaires supérieures. )i', )i*, )i. les trois grosses molaires inférieures. t, racine
h'i[f!e des molaires supérieures.raciucdoubtc des'notaires inférieures.

résuttc que leurs faces triturantes forment dans leur ensemble une surface trian-
gulaire dont la base est formée par la première molaire et dont le sommet, plus
ou moins fortement tronqué, répond à la partie postérieure de ta troisième. Elles
se distinguent ensuite par le nombre et la disposition de leurs cuspides. La pre-
mière molaire supérieure possède ordinairement quatre cuspidcs, un a chaque
coin. La deuxième en présente trois, deux externes, le troisième interne. La troi-
sième ou dent de sagesse, la plus petite des trois, en possède également trois;
mais ils sont generatemcnt moins volumineux et moins distincts que pour la dent
précédente. En même temps, ces trois racines semblent s'être ramassées sur elles-
mêmes et sont plus ou moins soudées.
c. Les trois molaires inférieures décroissent, comme les supérieures, de la pre-
mière a la troisième. La première, qui est la plus volumineuse de toutes les dents,
nous présente cinq cuspides, trois externes et deux internes. La seconde n'en pos-
sède que quatre, un pour chaque coin, séparés par un sillon en croix. La dent de
sagesse, enfin, très variable dans sa forme comme tous les organes rudimentaires,
en possède suivant les cas, trois, quatre ou cinq; mais ils sont toujours plus petits
et moins bien délimités que sur les deux dents précédentes.
Pour reconnaître le côté auquel apparliennent les grosses molaires; il con-
vient de sebasor sur la disposition et le volume respectif des racines. Nous avons
vu que les molaires supérieures possédaient trois racines, dont deux externes et
l'autre interne. Or, des deux racines externes, i'anterieure est plus votununeusc
que la postérieure il faudra donc, une motaire supérieure étant, donnée, la dis-
poser d'une façon telle que, de ses deux racines externes, la plus grosse soit placée
en avant, la plus petite en arrière. De même pour les moiaires inférieures, nous
-.avons qu'elles ne présentent que deux racines, l'une antérieure plus forte et plus
iarge, l'autre postérieure plus petite ceci connu, il suffira, pour mettre en posi-

Les six grosses n)o)itircs du cote droit, vues: a* et & par leur i'ace antérieure:
<f* et &~ par teur face triturante.
A'. A'. A', les trois grosses tnctaircs supérieures. )! )! [i*, les trois grosses metaircs iur~rictu-cs. ), racine
sitton situe sur ta face antérieure de ta racine des 'notaires inférieures-
trij'ic dp': tnotaircs su~M'ricurcâ.
;t.tttbp<T))h.'sa)~i'iC)))'5dciacouroMue.

tion une moiaire inférieure~ d'avoir t'Ofit sur ses deux racines cL de la disposer sur
h- côte du maxiUaire ou la racine ta plus développée sera en avant et. !a moins
développée en arrière.
Le vohune des grosses <no)u.es, avons-nous dit plus )'&ut, dHcroit de ta~ ]o't')))ic't'oà !a. seconde
~t de la '-cconde a ta. dcu). de sagesse c'c-'t tu. 1 un des traits c.n'itcteris!nju'*s de i'~pp~it
douait.' dans nos )a.cos om'Ctpeennc's. O'ex les singes, au Contran' tes moian'e:- au~'nontc'nt de
~i!ttf<c dans le ttt'<t)c sens ~a. pre'nierc est ptus petite <)uo ta seconde et eeUe-ri est plus petite
!jnct<ttroisi''t))e.
Ktdic <-ex deux types extroues, viennent se p)acer tes Aust)'atiens (HMCA) qui ont tours tt'oi-.
nn~titin~ hes de\c)oppees et egates entre elles. Dans les races préhistoriques, nous rencontrons
ii-x M.juc't«ttet)t cette do'niero disposition, fn<tis nous observons aussi la disposition simienne
~'th; disposition est très nette, par exempte, sur la eelëbro mactMire de la Xautetto et chez
hujume de Spy, qui sont francitomont quaternaires.
(/ho<n!)tc de Cttancctade, qui remonte, lui aussi, a ta période quaternaire (voy. TESTL'T. DM/
~w. <f~<o/)o/f.e </e ~'yûH, t889), se rapproche beaucoup, a cet égard, des sujets recueittis à
la ~auk'Hc et :'t Spv. En mesurant comparativement la deuxième et )a troisième motaire (la
prcmicre manquait des deux côtes), j'ai obtenu les (-hittros suivants
MAMKHtE

i)ouxi''ntHn)ot!iirc.
Tmisic)))(;)nu[.).irc<tt'oi)!
A;.TÈM-POST.
9,3
TBAKSVEBS6
i3
MOYES
tO.75

'f't<~6i<tt)''<ftu)ttit'cga.u<)tc. J2 )~
1) «.25 ~.<~
)2
chithcs nous monh'ont cfaircntcnt. que la troisi~ne <no)<n['c ou <tcnL de aa~c~sc. tant à
't'.fitc <ju;< ~rau< hc, se trouve plus dctctoppce que la douxionc. J'ttjoutcr;u fjuc, sur <'e tocn'e
sujet, la dent de sagesse était séparée de la branche du maxillaire par un intervalle do 1 centimètre.
Je considère encore cette disposition comme un caractère d'infériorité. Si nous examinons, en effet.,
le mode de conformation des arcades dentaires sur les Mandibules de nos races c'n'iiisecs, nous
voyons la dent en question, la troisième mo)aire, s'appliquer le plus souvent contre la branche
du maxillaire et mémo chez quelques sujets, ne pas trouver l'espace nécessaire a. son évolution.
Comme on )e voit, et probablement sous )'inhuence de modifications apportées au régime
alimentaire, la dent de sagesse diminue d'importance, en passant des espèces simiennes aux
races inférieures, soit quaternaires, soit actuelles, et de ces dernières aux races civilisées. Aujour-
d'hui la dent de sagesse n'est plus, dans nos races européennes, qu'une formation rudiment.aire.
une de ces formations que nous sommes en train de perdre. De là bien certainement, ios variations
si fréquentes qu'on observe dans son mode d'apparition, dans son volume et dans sa destinée.

G. AURANGKMENT SYSTKMATtQUH DES DENTS, ARCADES DENTAIMES

Les difTërcHtps dents que nous venons de décrire se disposent régulièrement; a


la suite les unes des autres, de façon a former dans leur ensemble deux rangées
paraboliques et nulle part interrompues ce sont tes (M'eues <~eH~M'es.
1° Arcades dentaires. Les arcades dentaires, comme les arcades alvéolaires,
sur lesquelles elles sont implantées, se distinguent en supérieure et inférieure.
Chacune d'elles nous présente une face antérieure, une face postérieure, un bord
adhérent et un bord iibre. La face CM<e)'M!M'e, convexe, répond aux tèvrcs
et aux joues. Elle se déve)oppc suivant une courbe très régulière aucune dent ne
dépasse ta rangée et c'est ia, disons-le en passant, une disposition qui est propre
a l'espèce humaine. Déjà, chez tcsanthropoMcs, les canines se projettent en avant,
accentuant la forme carrée du
maxillaire et justifiant ainsi plei
nernent le nom de dents de co~t
que leur donnent certains zoolo-
gistes. La face ~'os<e)'!eM?'e,
concave, est en rapport avec la
langue, qui se moule exactement
sur elle. Le &or<~ ao'/<cH< ou
alvéolaire, rëgutiercmcnt feston-
né, répond aux coUcts des den~,
que recouvre la muqueuse gingi-
vate. Le 60?'~ M~'e, en fi)),
repond au bord libre de i'arcad';
opposée. Li est horizontal chez
)'fiomme, toutes les dents, depuis
la première jusqu'à la dernière,
s'arrêtant chez lui au même ni-
veau.

2°Rapports réciproques des


deux arcades supérieure et infé-
rieure. Si nous examinons
maintenant lès rapports récipro-
ques des deux arcades dentaires,
nous constatons tout d'abord que:
l'arcade supérieure se devcJoppe suivant un rayon pins grand que cetui de i'ar-
cade inférieure et, par conséquent, déborde cetic-ci sur tout son pourtour.
A ta. partie antérieure des arcades, les incisives d'en haut (ng. 39, 1et 2) descen-
dent an-devant des incisivesd'en bas ces deux rangées de dents, dans la mastica-
tion glissent mutueHementl'une sur l'autre à )a manière des iames d'une paire
de ciseaux.. Sur les eûtes, les petites et les grosses mo)aircs de l'une des deux
arcades s'opposent a leurs homonymes do l'autre arcade, d'une façon te))e que les
ruspides externes des molaires inférieures viennent se loger dans la rainure qui,
sur les molaires supérieures, sépare les cuspides externes des cuspidcs internes.
ji y a ht une sorte d'engrènement oh les saillies répondent aux creux et réci-
proquement, comme cela s'observe entre les deux mors d'une pince.
Il convient d'ajouter que, les dents supérieures et les dents inférieures étant d'un
vohmjc inega), les dents homonymes ne
se correspondent pas exactement corps
pour corps, mais que chacune d'eHes,
considérée isotëment, prend contact avec
!f's (teux dents adjacentes de l'arcade
oppose'
Lacorrespondance entre Farcade den-
t.urc supérieure et l'inférieure s'etabiit
~~tKh'aionentdo !a façon suivante (ug. 40).
L'MïCt'stMe sMjoe?'teM?'c ??tO!/eKHe repose
fois sur l'incisive inférieure moyenne
ta
'-tsar la moitié interne de ('incisive infé-
rieure tatératc. L'incisive sMpe)':eM)'e
/<(~Y~e repond a la moitié externe de
l'incisive inférieure fatHratc et a la moitié
interne (te la canine inférieure. La
caHtnesMpert'eK~'es'enfonce, à )a manière
d'un coin, dans l'angle dièdre que forment la moitié externe de la canine infé-
rieure et la moitié antérieure de la première premotairc. Lap~'e?H<e!'e~'eMM-
/a~'<? SK~e?'/eM?'e repose sur la moitié postérieure de la première premotairc
inf~ricut't' et sm' la moitié antérieure (te la secundc. La (~eM~teme pt'éHto~u'e
S!<~)'<e:M'e, a son tour, répond a la moitié postérieure de la deuxième premotaire
inférieure et au tiers antérieur de la première motairc. La~'eHtM/'e MO/au'e
s;/pe?'!etn'e repose sur les deux tiers postérieurs de ta première motaire infé-
rieure, ainsi que sur te tiers antérieur de la deuxième. La deMJTMHte Mto~e
'<!f/M-7'MM7'es'oppose aux deux tiers postérieurs de la deuxième mutairc inférieure
~t au tiers antérieur de la troisième. Enfin, la ~'OM~ente Mo~M't'e ou (~M< de
.Y<~e.<se SK~e?'t'eK?'e, plus petite que la dent de sagesse inférieure, repose sur les
deux tiers postérieurs de cette dernière.

n. (:OXFUHMAi[UX tXTKiUm'XR ET COXSTtTCTtOX AXATOMX1CH

t.a couronne des dents est creusée à son centre d'une cavité, attongec de bas en
haut pour les incisives et les canines, ovoïde pour les prémolaires, cuboîde pour
!c- grosses molaires, Cette cavité, qui se réduit progressivement au fur et a mesure
qm' le sujet avance en âge, se prolonge en se rétrécissant dans toute la longueur
'h' la racine et aboutit a t'orifice, signate ci-dessus, qui occupe le sommet de cette
'tcrnk-re. La cavité centrale de la dent, tant dans sa portion radicutairc que dans
:-a portion coronaire~ est combtëe à t'etat frais par une substance molle, que l'on
désigne sous le nom de ~M~pe d!eM~M)'e. Envisagée au point de vue de sa constitu-
tion anatomique, la dent se compose donc de deux parties une partie molle, qui
occupe le centre et qui est la pulpe dentaire une partie dure, de consistance pier-
reuse, qui constitue sa périphérie. Cette portion dure est formée en majeure partie
par une substance particulière, que l'on désigne
indistinctement, sous le nom de ~eM<M<? ou d'~OM'e
(fig. 4~&). L'ivoire est recouvert extérieurement, au
niveau de la couronne par t'eMKMV (œ), au niveau de
la racine par le cément (c). La dent nous offre donc
a -considérer les quatre parties suivantes 1° la
pM~e;2"r~o~'e;3°reMM!7;4°jteceM!eH<

1° Pulpe dentaire.– La pulpe dentaire, qui


représente, chez l'adulte, la papille dentaire de ta
vie foetale, est un organe mou, de couleur rougeatrc
on simptcmcnt rosëc, occupant ]a cavité centratc de
la dent et la remplissant complètement. Elle a donc
uatureHement la même forme que la dent qui' la
recouvre elle est fusiformc dans les canines, taiHëe
en biseau dans !es incisives, surmontée dans les
motaires d'un certain nombre de saiHics conoMcs
correspondant allx tubercutcs
CO1'1'CSp011Clallt aux (1C ta
tll)lel'ClIICS de couronne. '~UII
la COlli'01111e. Son
volume varie avec l'âge très considérabtc chcx
l'enfant, ta putpe diminue chez t'aduftc et se trouve
très réduite chez le vieillard, ou elle finit même par
disparaître complètement.
Examinée au point de vue chimique parW(;f!T< la
pulpe dentaire a été trouvée imprégnée d'un liquide
fortement alcalin et contenant en dissolution une
matière atbuminoîde particuHère elle précipite, en
cu'et, par l'acide acétique, caractère que ne présente
pas l'albumine. Le liquide pulpeux renferme constamment une petite quantité
de phosphate de chaux. Or, comme le phosphate de chaux ne se dissout que
dans un milieu acide, il est rationne) de penser que ce sel se trouve dans la
pulpe, non à l'état de dissolution, mais à l'état de combinaison intime avec l'aibu-
mine elle-même.
Histologiquement, la pulpe dentaire est essentiellement formée par un tissu con-
jonctif mou et délicat, dont les principaux éléments, ubrcs et cellules, sont sépares
par une matière amorphe extrêmement abondante. Les /<?s, d'une extrême
finesse, plus ou moins anastomosées entre elles, ne paraissent être que les prolon-
gements des cellules conjonctives. Les cellules sont de deux ordres. Les unes
(fig. 42), irrégulièrement disséminées dans toute l'étendue de la pulpe, sont des
cellules conjonctives ordinaires elles sont fusiformes, ctoilëes, munies do prolon-
gements plus ou moins nombreux elles sont, d'autre part, relativement peu
abondantes, surtout dans les parties centrales. Les autres (lig. 42,o~) s'étalent il
la. surface de la pulpe, formant là, entre la pulpe et l'ivoire, une rangée assez
régulière, qui rappelle assez exactement les rangées d'ostéoblastes appiiqu.ees
contre une )ameHc osseuse en voie de formation elles ont reçu le nom d'o-
M<M<es.
Lesodontobtastes, durant la période d'évolution de la dent, sont formés par des
céments cellulaires allongés, à grand axe perpendiculaire a la surface de l'ivoire.
Mais, quand la dent a atteint son
complet développement, ils devien-
nent arrondis ou ovoïdes quelques-
uns d'entre eux sont même aplatis
<)c dedans en dehors, comme nous le
montre nettement la figure 4a (0~').
–Citacun d'eux est constitue par un
protopiasma fin et granuteux; il a.
nn contour très net et possède un
noyau, se cantonnant de préférence
dans celle des deux extrémités de
la cellule qui est en contact avec la
pu)pc. Wf';fL a décrit, au-dessous des
oduntob)astes, entre ceux-ci et la
pulpe, une mince couche hyaline
(couche basa!c). Mais cette couche,
comme t'etahiisscnt les recherches
<)'j!fHH et de RosE ne parait être
qu'un produit artiHciet.–Les odon-
tuitiastes envoient sur tout leur
])0)))'tour des prolongements proto-
piasmiqucs, que nous distingue-
rons, d'après leur direction, en in-
ternes, externes et tatéraux (fig. 43) les prolongements internes pénètrent dans
!a pulpe et s'y anastomosent vraisembtabtement avec )cs pt'otcngcmcnts dcscci-
iuk's conjonctives ci-dessus décrites; tes protongcmcn.ts
!:)~raux, toujours très courts, s'unissent avec tes
prutongcments similaires des odontobfastes voisins;
)cs prolongements externes, les plus importants des
trois, s'engagent dans les tubes de l'ivoire, où ils cons-
tituent ce qu'on appelle les /~&t'es de ~'t'oo~'e ou /ï&)'es
de Tomes. Nous les retrouverons tout à t'hcui-c (voy.
/t'r<!?'e). Disons ici, en passant, que chaque ccHutc
peut envoyer dans t'ivoire une seule (!bre ou des
fibres multiples on en a compté jusqu'à six pour la
to~nie ceHu!e.
Outre les etements conjonctifsprécités, la putpe den-
t.lirc renferme des vaisseaux sanguins et des nerfs, les
uns et les autres fort nombreux. Nous les décrirons
phtsioin. Les vaisseaux lymphatiques y font compiè-
toncnt défaut ou, du moins, ne nous sont pas encore
connus.

2" Ivoire. L'ivoire ou dentine (fig. 41,&) est la partie principale de la dent.
C'est une substance dure, d'une coloration htanchatrc, inclinant sur le gris
jau~ttre. Sa densité, inférieure à celle de t'ëmai), est supérieure à celle du tissu
compacte des os longs.
/i. FouME HApron's. L'ivoire, sur une dent, quelconque, a la même forme
ET
gënérate que la dent eUe-mcmo. Sa surface intérieure répond a. ta. pulpe. Sa, sur-
face extérieure est en rapport avec l'ëmai! pour la partie coronaire de la dent,
avec le cément pour lapartie radiculaire.
De même que l'émail recouvre entièrement,
la couronne, le cément forme à la racine
ou aux racines un revêtement complet.
Les deux substances recouvrantes pren-
nent réciproquement contact au niveau
du coiïet et, a ce niveau, le bord supé-
rieur du cément empiète légèrement sur
t'ëmai), en se continuant avec la cuticule.
[1 en résulte que, sur une dent parfaite-
ment saine, l'ivoire n'est sur aucun point
exposé au dehors.
B. CoMPOsrnox CH)M)QL'E. Au pointt
de vue chimique, l'ivoire renferme des
substances organiques et des substances
inorganiques, les premières dans la pro-
portion de 28 p. 100, les secondes dans
la proportion de 7~ p. iOO. Ces substances
se décomposent comme suit, d'après

Ossuinc.
l'analyse de UmnA

Griusso. 27,G)p.tOO
0.40
P)~osj))taLto()cc!~a,uxc!,f)uorure. C6~2
(!on)!igm''sio. ).OS
C)).rh<)n:LLo()ef',ha.u\
SM)ssohtb)cs. 3,36
0.83

f. Sï~uc'run)!. Hist.otogiqucment, t'ivoirc nous onrc a considérer les (.rois


pfu'Lies suivantes t" une SM&s<<'(Mce /'OH~SMte):<a/e; 2" dans ceLLc su))sLancc fonda-
mentate, des cavités tubuteuscs
appelées csMS~C!~e.s de ~où'e;
3°dans ces canalicules, des n)j!'cs
que l'on désigne sous les noms
de /<es de l'ivoire ou /es de
7'o)?tes.
a. ~M~<<~MCe /'OKdaHK?H<S~.
substance fondamcnta)e(ng. 4~
La
8) se présente à i'ûeH sous la form~
d'une maUère transparente, homo-
gène ou finement granuteusc. On ln
rencontre indistinctementdans tou-
tes les régions de l'ivoire, mais
cependant avec des proportions
variables: c'est ainsi qu'elle est
moins abondante dans la couronne que dans la racine, moins abondante aussi
dans ses parties centrâtes (au voisinage de la pulpe) que dans ses parties péri-
phériques (au voisinage de l'émail et, du cément.). Ces variations quantitatives
tiennent naturellement aux variations volumétriques que présente, sur les points
sus-indiqués, le deuxième élément constitutif de l'ivoire, les canalicules.
Vu sur des coupes, l'ivoire nous présente ça et là un certain nombre de lignes
courbes et parallèles entre elles, qui divisent la masse fondamentale en couches
multiples et superposées ce sont les lignes ~e COM~OM)' d'JDwE!~ les ~He.<
~e?'cMMM<a/es(MïereMteK<a~ lines) de SALTt.:)). Ces lignes, sur des coupes tongi-
tndinatcs de la dent, se présentent (fig. 4t) sous la forme d'arcs, surmontant la
cavité pulpaire et plus ou moins parallèles à la surface de la couronne; sur des
coupes transversales (Hg. 4S), cHes se dis-
posent sous la forme d'anneaux concentriques
entourant, la cavité pulpaire. Les lignes incré-
mentatcs sont la conséquence de ta disposition
stratifiée del'ivoire, autrement dit, résultent
de ce fait que l'ivoire, au cours du développe-
ment de la dent, se dépose par couches succes-
sives tout autour de la pulpe, tout comme se
déposent autour du vaisseau ossificateur les
JamcHes concentriques qui constituent les sys-
tèmes de Havcrs.
On rencontre assez fréquemment, de préfé-
rence te long des lignes incrémentates, un
certain nombre de cavités irrcgutièrcs, dont
)e contour parait forme par des masses ~o&M-
/eKses faisant saillie dans la cavité de ce fait,
les cavités en question ont été désignées par
< ~KttMAK sous te nom d'espaces tH<6r~o&K~M'es.
La <igurc 46, que j'emprunte a ToMEs, nous présente un de ces espaces, ou les masses
stobutcuses qui !c d6)imitcnt sont nettement marquées. Les espaces into'gtobu-
tah'es, que CxEm).\K et OwEx considéraient comme normaux, probablement :t cause
'te Icur fréquence, ne seraient, pour MAurroT, que des accidents d'evotntion, de
\~)'itah)cs anomatics de structure. TOMES se range à cette dernière opinion et,
pum' lui, les espaces de CzERMAK doivent être
'-onsideres comme l'indice d'un arrêt de dévc-
i~ppemcnttocat.
Xons devons signaler encore, dans la partie
toute super(icic))e de l'ivoire, la présence d'une
'juantit.e innombrable de lacunes (fig. 44,4),
b'u~s petites, fort irrcgutières, communiquant
k)ut''s les unes avec les autres et donnant
;t la région qu'elles occupent une apparence
~monteuse c'est la couche ~'aMM<eMse de
TuMHs. Ces lacunes, qui sont immédiatement
~uus-jacentes à t'ornait et au cément, sont plus
apparentes au niveau de la racine qu'au niveau de la couronne. ~ous verrons
tout a l'heure qu'elles sont l'aboutissant d'un très grand nombre des canalicules
de l'ivoire, de tous peut-être.
b. Canalicules de ~t'uotre. Découverts par LEEuwËxnoECK en 1673, et injectés
puu)' la première fois par (<EKLAcn en 1859~ les canalicules de l'ivoire (ug. 42
't H sont des tubes microscopiques, de a 4 de diamètre en moyenne, qui
prennent naissance sur la paroi de la cavité pulpaire et qui, de là, s'étendent, sans
interruption jusqu'à la couche granuleuse de t'ivoire, quelquefois plus loin,
jusque dans les parties avoisinantes de l'émail, Ils suivent tous une direction
radiaire et, par conséquent, sont perpendiculaires à la fois à la surface intérieure
et a la surface extérieure de l'ivoire les plus élevés, ceux qui se dirigent vers la

Fig.48. l.-ig.49.
Coupe t.ritnsvot'sa.to ()e la dcnt.!a,i['o montrant ics
Tubes <)e t'ivon'c, vus sur une coupe t.u!jcs dcntinnit'cs (d'a.pr&s To.~Es).
h'a.nsvet'sa.to (d'a.pres ToMEs).
nansquatt'ctubcs()cn[inaii'cs,]csnbt'tf!csso))~fot'tp)ncn!
(Lcdoutj)cco)tLourpst,ndcssciti,(t'uuoneHct6 colort''cs[H)t'tec<tt'nïm.)'~tn)ctt]ctcn)j)s,c!icsso)tL<)uch)tf
f'xag<i['L'epou)'t'cndt'claf)gut'Ct')nsdë)non8U'a- peu )'<!h'f'C!es)m)'['actionde)itj;);cf'rine dans )iu)uc)!e).i lri
tivc.) coupe !<f'K;)))ong<c.

centrale de la couronne, sont verticaux; ceux qui viennent après sont


obliquement ascendants ceux qui répondent au collet et a la partie supéricun;
de la racine sont horizontaux; les inférieurs enfiH, ceux qui répondent a h
pointe de la racine, sont plus ou moins obliques, obliquement descendants.
Les canaticutes ne sont pas rectitignes. L'examen des coupes nous apprend qu'ils
décrivent deux ordres d'ondulations de grandes ondulations, OH<~M~<ï'OHs ~'<-
?M<ïM'es de TOMES, qui se font a (ongs rayons et qui rappcHcnt les inflexions de t'.S'
italique de petites ondutations, OKt!M~:<o)MsecoK~M'es de ToMËS, qui ont moins
d'amplitude que les précédentes, en même temps qu'elles sont infiniment ptus
nombreuses. D'après KoLUKEn, chaque canaticute décrirait en gênera! deux on
trois grandes courbes et un nombre très considérable (jusqu'à 200 par ligne) de
petites courbes. Les ondulations primaires, s'etiectuant au même niveau et dans le
même sens pour des canalicules contigus, déterminent sur les coupes, par la
manière dont elles réfléchissent la lumière, des lignes onduleuses que Fon désigne
sous le nom de ~Hes de ~c/M'e~er.
Au cours de leur trajet, les canalicules de l'ivoire s'envoient mutuellement de
nombreuses anastomoses, qui, suivant les cas (ng. 50), sont transversales ou
obliques, rectHignes un disposées en anses,
simples ou ramifiées. Arrives dans les couches
superficielles de l'ivoire, ils se divisent et se
subdivisent en des rameaux extrêmement
tenus, lesquels se jettent finalement dans les
tacunes, ci-dessus décrites, qui constituent ht
couche granuleuse de ToMES.
Les canalicules de l'ivoire possèdent, comme
les ostéoplastes et les canalicules osseux, une
sorte de pat'Ot cM<CM/a:)'e, que l'on met en
évidence par la décalcification si l'on fait
agir, en cfl'et, une solution acide sur Fivoire, on voit la substance fondamentatc se
dissoudre, tandis que la paroi des canaHcuIes reste intacte. On la désigne ordi-
nairement sous le nom de ~a~:e de A~MH~MK, bien qu'cttc ait été signalée, avant
J\'EUM\Xj\, par KôLLuosu.Il convient d'ajouter que cette paroi propre n'est pas admise
par tous )cs histo!ogistcs et que, pour beaucoup d'entre eux. la prétendue gaine
de Neumann n'est qu'une dépendance de la substance fondamentale. A t'etat frais,
chaque cana!icu)e renferme une ftbrc, Ja /<&~ ~~o~'e.
<<9~'<?.–Découvertes par ToM~s, en '1853, les fibres de l'ivoire. que
c.
ron appeUc encore /es de la ~e~~Me, ~?'e~ deM<ïKaM'e~, /?'es ~c 7'omes.. son
situées dans les canalicules de l'ivoire et les rempfissent
<'nti6re)nent. Comme eux, elles s'étendent en sens radiaire
<ienuig la pulpe jusqu'à la couche granu)eusc; comme
eux encore, elles se divisent et s'anastomosent récipro-
<pfe)ncnt au cours de leur trajet. Les fibres de Tomes,
comme nous l'avons déjà vu (p. S3), tirent leur origine
<)c la face. externe des odontoblastes et, par conséquent,
ne sont que des prolongements (prolongements externes)
<'n protoplasma de ces dernières cellules. Elles sont
n)o)!cs, amorphes, transparentes, élastiques. EUcs se
(fcfrmscnt par la dessiccation, ce qui fait que, sur une
<tf'nt macérée ou desséchée, les canaiicuies de l'ivoire se
trouvent rcmpHs d'air. ToMEs, sans considérer les odon-
t'jhiastes comme de véritables ce))H)es nerveuses. attribue a teurs pro)ong'emcntg
~xtct'ncs un rô)c important dans la sensibitit~
toute spéciale (chaude froid, saveur acide et
sucrée, sensation de contact) dont jouit J'ivoirc.
Email.
3° L'émail (f!g. 41, a) est cette couche
de tissu dur et compacte qui revèt la partie sus-
alvéolaire de t'ivoire.
A. FottMK ET ttAppORTS. L'emai) recouvre
toute la couronne à la manière d'un capuchon
<ju d'un chapeau, le chapeau ~'eM:<M' H pré-
sente son maximum d'épaisseur au niveau de
ta surface triturante de la dent. De là, H se
réduit gradueHement en descendant sur les
parties iateratcs et se termine, au niveau du
f'otfct, par un bord très mince, droit ou plus
ou moins dentelé. Le chapeau d'émait nous
<jure a considérer deux surfaces, l'une interne,
l'autre externe. La surface <?~<??'H~ repose
immédiatement sur t'ivoire, auquel it adhère
d'une façon intime sans interposition d'aucune
substance. Elle est irrëgutière, raboteuse, hé-
rissée de pointes qui pénètrent dans l'ivoire
el, d'autre part, creusée de petites cavités que
vienoent combtcr les tubes dentinaires les
<t('t)x substances, ivoire et émail, se pénètrent
donc réciproquement. La SM'/aee <?.c~'H6 de
f <'«~if parait au premier abord lisse et unie. EHc
«uns présente~ en réalité, un système de stries transversales, disposées perpcndi-
''('tircmentaugrandaxedc)acOHronnc.
11
B. CARACTÈRES pHYSfQUEs. L'émait a une coloration qui varie depuis le jaune
plus ou moins foncé jusqu'au blanc mat et assez souvent jusqu'au gris bleuâtre
(MAN'roT). Cette coloration, toutefois, ne lui appartient pas en propre elle est
celle de l'ivoire sous-jaccnt. L'émail, par lui-même, est diaphane ou très tëgère- [
ment opalin. L'émail est d'une dureté et d'une résistance remarquâmes il fait feu
au briquet et émousse tes instruments, la lime par exemple, avec lesquels on
essaie de l'attaquer. Comme le diamant, t'ëmait n'est rayé que par lui-même et
ainsi s'explique l'usure des couronnes dentaires frottant réciproquement les unes
contre les autres dans les mouvements divers de la mastication.
C. CoMposn'ioN cunnou)' Les analyses chimiques décèlent dans l'émail une
proportion considérable de matières inorganiques (95 p. 100), pour une proportion
relativement faible de substances organiques (50 p. 100 seulement). Voici d'après
BniMA, comment se répartissent ces substances chez l'enfant nouveau-né et chez
t'!)dn)tp..
tmitbu.
Ma.UÈt'cot'gu.nique.
Phospha.tedecha.ux.
CM'bonCLt.odccho.ux.
Phospiia.t,o(toma.sn('~if'
Phos~hii.t.edoff'r.
Seissotubtcs.
HOUVEAfJ-XK

'!S.23
7,)8
'),72
0,63
t'
~\OU1'EAU-\l': ~(DUI,TE~
ADULTE
)S,S9p.100 3,60 p. 100
<~<.nn
'),OS
M
))

.s;
0,35

D. S'n'ucTLnus. Envisagé au point de vue histoiogique, l'émail se compose


d'une masse d'éléments aHongés, appctes~'t's~es ~e /'eMK! que recouvre exté-
rieurement une 7Me?M&r<MecM<ïCM~tù'e.
fi. ~'MM~M de ~'eM!C!t7. Les prismes de !'ëmai) ou fibres de l'emait sont df
petites colonnes, juxtaposées par leurs faces et adhérant intimement les unes aux
,m.
autres sans )n[erpos)uon u une suns-
tance quelconque. Ils s'élèvent perpen-
diculairement sur la surface externe
de l'ivoire et s'étendent de là sans
interruption jusqu'à la surface exté-
rieure de l'émail ou, plus exactement,
jusqu'à la membrane cuticutaire. Ceux
qui répondent a la partie moyenne de
ta couronne (f)g. 41. a) sont verticaux
les autres s'inctinont peu à peu en
dehors, de façon a devenir presque
horizontaux au niveau du collet. Ils
ont donc la même direction générak'
que les tubes de l'ivoire. Leur longueur, quoique point de la couronne que l'on
considère, est toujours représentée par l'épaisseur même de l'émaii elle est
maxima pour tes libres centrâtes, pourceHes notamment qui répondentauxcuspides
des molaires elle est minima pour celles qui répondent au coltet, descendant a 0
au niveau de la circonférence ou bord terminal de l'émail.
Les prismes de l'émail, bien que disposés suivant une direction radiaire, ne sont
pas exactement rectilignes. On les voit assez souvent, après s'être séparés de
f'ivoirc, décrire des courbes plus ou moins marquées et devenir, suivant les cas
(fig. 82), onduleux, contournés en S italique ou même plus ou moins spiroïdes.
Considérés a l'état d'isolement, les prismes de l'émail, comme leur nom l'indique,
ont une forme prismatique chacun d'eux revêt la forme d'un prisme a six pans,
mesurant de 3 à S de iargeur. Vus en longueur (f)g. 53, A), ils rappellent en petit
les colonnes prismatiques bien connues des formations basaltiques. Vus en coupe
Lra.nsversa.ie (ng. S3,J!), its figurent une eiëga~nte mosaïque, où toutes les pièces
sont de forme hexaedrique et régulièrement juxtaposées les unes aux autres.
Les prismes de l'emaU présentent dans toute leur longueur (fig. 53, A) des stries
transversales de couleur foncée, allant rcgutiërement d'un borda à l'autre et sepa-
j'ccs par des espaces clairs de 3 ou 4 de hauteur. La
signification de ces stries n'est pas encore nettement
f'iucidée tandis que les uns t'expliquent par !a présence,
dans t'ëmaH, de deux substances différentes et alternant
tcguiicrement, d'autres croient devoir les considérer
comme le résultat d'un simple en'ct, d'optique, les pris-
mes de t'f'mai! étant mal calibrés et reflétant irrégu-
lièrement la lumière. On a signatë, dans les zones
externes et les zones moyennes de l'émail, la présence,
cotre les prismes., de lacunes plus ou moins considé-
rabies~ affectant la forme de fentes ou de vacuoles. Ces
lacunes doivent être considérées comme pathologiques,
<)n moins chez l'homme.
)). ~CH~'o;He CM<t'cM~M'e. L'cmait, formation
protectrice pour l'ivoire, est protège lui-même par une
membrane cuticutairc qui s'étale sur toute sa surface
extérieure (fig. 52, e et 54, <x). Elle a été découverte par
NASMYT); en ~839, d'ou le nom de ?K<?M~?'0!M~ de .A~s-
H!~A que lui donnent encore la plupart des auteurs.
C'est une simple pellicule, amorphe, transparente,
continue, adhérant intimement aux primes de t'émai).
Son épaisseur est en moyenne de ') Sa résistance est
vraiment remarquabtc c)tc ne s'attère nullement dans
i'cau bouiHante; elle est inattaquable par les acides;
les a)ca)is la gonflent, mais sans la désagréger. Mor-
p)to)ogiquement, To~Es~ dont l'opinion sur ce point est
partagée par M~crfOT, considère la cuticule de l'émail comme t'homotoguc, chez
t'honnne, du cément coronaire des ruminants ce serait donc un cen:cM< co~'o-
~«~'e, mais un cément coronaire qui ne se serait pas développe, un cément coro-
naire rudimcntairc.
4° Cément. –Le cément (ng.4t,c) revêt et protège la racine cornmc l'émail
rcv'L et protège la couronne. C'est une substance dure, opaque, de colorationjau-
n.'ttrc, présentant les plus grandes analogies avec le tissu osseux.
.t I))SK)S)T[ox ET RAppoKfs. H commence en bas, au niveau du sommet de la
mcinc, ou il présente son maximum de développement il peut mesurer, à ce
niveau, jusqu'à 3 et 4 mittimètres d'épaisseur. De ta, il se porte en haut, en s'at-
ténuant graduellement et vient se terminer, à la hauteur du collet, par un bord très
mince qui empiète un peu sur le bord terminal de i'émai). L'étui radicuiaire se
mun)n exactement, par sa face interne, sur la portion radiculaire de la dentine. Sa
f;t''f externe repond au tigament atveoto-dentaire, dont les faisceaux fibreux,
fu!))mc nous l'avons déjà vu (p. 41), ta pénètrent plus ou moins profondément en
d'-vcnant des fibres de Sharpey.
7~.CoMFOsi'fjOKOUMtouE.–Au point do vue chimique, le cëmeatrenfermCj d'a-
ptes les anatyses de Bn~A, 29,42 de substances organiques, contre 70,58 de subs-
tances inorganiques. Ces substances senties suivantes:
nuorut'o~eea.icium.

n:
Phosphate de oha.ux et 48,73

.Se)s8.)tub)M.
C:u'bona.tedech:),ux
)')tospMlodema,g'ncsio.
Cfn'fUits'c.
H)'a.issc.
7,S2
0,')9
0,82
3),3)

».
0,93
100,00
La composition chimique du'cément est, r_
.c comme on le voit, presque identique .t
ccHcdo)'os.
C. STUUCTUM. –])isto!ogiquement (f!g. So), )o cernent nous présente, comme
)c tissu osseux, une substance fondament~ic, des ostéoplastes et des canalicuie.s
osseux
a. ~M&s<f<MC<?/'OM~a)KeK<a;–L:i substance fondamentatc est homogène ou
finement, granuteusc. Sur les points ou le
cément prosente une certaine épaisseur,
elle se dispose sous forme de lame) tes
concentriques tout comme dans )e tissu
compacte des os. Sur les points où la
couche cëmentaire est plus mince, au
voisinage du collet par exemple, cette
disposition )amc)!aire a disparu tout au
plus y rencontre-t-on quelquesstries pfus
ou moins nettes et plus ou moins éten-
dues. Les canaux de Havcrs font défaut
chez l'homme, excepté au sommet des
racines, où le cément présente son maxi-
mum d'épaisseur; mais ils existent en
grand nombre dans le cément des rumi-
nants et des pachydermes.
b. Ostéoplastes. Les osteopjastcs se
rencontrent dans le cément comme dans
le tissu osseux ordinaire, mais avec des
caractères spéciaux. Tout d'abord, ils sont
plus volumineux leur diamètre moyen
serait, d'après MAnrroT, de 30 a 60 u. dan~
leur plus grande longueur. l'nis, ils sf
disposent sans ordre et sans orientation
déterminée. Ce n'est que sur les points
où se trouvent les canaux de Davers,
qu'on les voit revêtir une forme régu-
Hëre et s'ordonner paraUctcmcnt au contour des tamettes osseuses.
c. CaM~CM~s osseux. Les canaHcutcs osseux sont tout aussi irrcgnHers que
les ostéoplastes dont ifs dérivent. Tantôt ils sont très nombreux et dirigés dans
tous les sens. Tantôt ils se portent tous du même côte, ressemb)ant alors, comme
le dit ToMEs, a une toun'e de mousse. Enfin, pour certains ostéoplastes, ils sont à la
fois très rares et très courts pour d'autres mc'me, ils font comp)ètcment défaut.
Ouoi qu'il en soit de leur nombre et de )cur direction, les canalicules présentent
ici la même structure générale que dans te tissu osseux ordinaire. Ceux qui
arrivent à la face externe du cément s'ouvrent dans les espaces conjonctifs
atvéoto-dentaires. Ceux qui arrivent à la face interne entrent en relation, au
niveau de la couche granuleuse, soit directement, soit par l'intermédiaire des
espaces lacunaires de cette couche, avec. les canalicules de )'ivoire.

K. VAtSSHAL'X ET XKHt'S UHS )));XTS

1'*Artères. Les artères des dents proviennent de plusieurs sources l* pour


(a mâchoire inférieure, de la ~<?M<aM'<? <M/*e?'i!'e!H'e, branche de la maxittairc interne
(vov. cette artère); 2° pour la mâchoire supérieure, de l'a/u<*o~<H?'e et dctasoM.s-
~r~~aM'c. –La dentaire inférieure, on le sait (voy. cette artère), s'engage dans le
canat dentaire et le parcourt de haut en bas et d'arrière en avant jusqu'au tron
moutonnier, ou c)ie se partage en deux branches une branche mentonnière, qui
-'échappe par ce trou pour se distribuer a la face une branche incisive, qui,
continue son trajet intra-osseux jusqu'à la ligne médiane en passant au-dessous
de la canine et des incisives. L'atvéotairc, branche de la maxiUaire interne.
fbxt'nit deux ou trois rameaux qui, sous te nom d'ar<ë?'es <~e~<<ïu'es pos<e?'<e!t~'es,
pénètrent dans les trous dentaires postérieurs et vont se distribuer aux mo-
laires et aux prémolaires. La sous-orbitaire, autre branche de la maxillaire
interne, émet un rameau descendant, t'<<o'<* t<e~<cwe aH<e?'Mttre, laquettc s'en-
~a~c dans te canal do même nom (voy. ÛsTEOf.ouiE) et se rend aux deux incisives
.'i :'< la canine.
artères précitées, en passant devant les racines des dents, abandonnent a
Les
chacune d'ettcs un rameau, descendant pour [es dents d'en haut, ascendant pour
tes dents d'en bas, que l'on désigne sous te nom d'avéré ~M~eKse. Chaque dent
tcct'it donc autant d'artères pu)pcuses qu'cne possède de racines. Ces artères
mdneuses s'engagent ensuite dans le canal de la racine et gagnent ainsi la putpe
dentaire, ou cncs se résotvent en un riche réseau capillaire. «u peut suivre h's
tnait)cs de ce réseau jusqu'au-dessous de la couche odontobtastique. L'ivoire est
c~jupti'te'ncut invascutaire.
Ou rcucuutrc ordinairement a la hase de la putpe deux ou trois artério)es et
autant de vcinutcs qui, assez fréquemment, affectent après un cer'a! trajet une
disposition en anse ou en crosse, de ta convexité de taqneHe s'échappent tes vais-
seaux qui se raminent au sein du tii-su ()Lu:)TOT).
2 Veines.Les veines, issues du réseau capiHairede la putpe. suivenL mais
eh sens inverse, le même trajet que les artères. Elles s'échappent des dents au
oiveau du sommet des racines et viennent se jeter pour la mâchoire inférieure,
d.ixs la MtMe ~eH<<ïM'e!'K/teM?'e; pour la mâchoire supérieure, dans tc-ue)'M<°s
n/ucf~aM'c et soMs-o?'&t<a!e.

3' Lymphatiques. On n'a pas encore rencontré de vaisseaux lymphatiques


dans les dittérentes parties qui entrent dans !a constitution des dent' )L\GrroT fait
remarquer, a ce sujet, que tes lésions inflammatoires de ces organes n'ont aucun
retentissement sur les ganglions du voisinage.

4" Nerfs. Les nerfs des dents proviennent dn trijumeau, qui donne d'ailleurs
ta sensibilité a toute la face. Par sa branche'moyenne, le maxillaire supérieur, il
émet les t'amssMa? ~e~a!v'<M ~osM~'t'eM~ et le ~'ame~M deM<a~'e 6fM<ert'eM?', qui se
distribuent a toutes les dents de la mâchoire supérieure. Par sa branche inférieure.
le maxillaire inférieur, il fournit le Mer/'deK<aM'e Mt/'o'~M)', qui innerve les dents
de la mâchoire inférieure (voy.NÉVMLOHtE).
Ces diverses branches nerveuses, destinées aux dents, se divisent en autant de
rameaux qu'il y a de racines et se portent vers la pulpe, en suivant comme les
vaisseaux, le canal creusé au centre de la racine.
Arrivés dans la pulpe, les rameaux nerveux se divisent et s'anastomosent de
façon a former un ptexustrès serré, dont les mailles occupent la région toute
superficielle de la masse pulpaire. De ce plexus s'échappent ensuite en sens
radiaire de nombreuses ubrittes, de 2 a 3 p. de largeur, qui se dirigent vers
l'ivoire. Leur mode de terminaison n'est pas encore bien élucidé. RomN et MAcn'roT
avaient cru, tout d'abord, qu'elles ne sortaient pas de l'espace occupé par la
putpe etqu'ettes se terminaient la surface de cette dernière, soit par des extré-
mités coniques, soit par de petits renflements en bouton. Mais, a ta suite de
recherches plus récentes qu'il a entreprises et poursuivies de concert avec LEGitos,
MAOlTOT émis l'opinion que les fibrilles en question pénétraient jusque dans les
tubes de dentine, ce qui nous expliquerait la sensibilité particulière dont jouit
l'ivoire. Nous devons ajouter, toutefois, que RENAUT dans son travail sur les
phanères (/<MM. de de?'M:a<. et de ~o/ 1880-1881) a contesté la nature ner-
veuse des éléments qui, dans les premiers stades du développement, se rendent
aux cellules épithétiatcs de l'ivoire. La question, on le voit, n'est pas encore
tranchée et appelle de nouvelles recherches.

F.–DHVELOPPEMEKT DES DENTS

Les dents, avons-nous dit plus haut, sont des dérivés de la muqueuse buccale.
Nous verrons plus tard (voy. EMBRYOLOGIE) les phases diverses que suivent les cté-
ments histologiques de la muqueuse pour constituer les parties essentielles de la
dent. Nous ne devons nous occuper ici que de l'éruption dentaire et des lois qui
président à ce phénomène.
1° Première dentition. Chez le fœtus a terme, toutes les dents sont encore
emprisonnées dans leurs alvéoles, au-dessous de la muqueuse. On a bien vu des
enfants apporter en naissant une ou plusieurs dents, mais ces faits sont tout à fait
exceptionnels. Peu après la naissance, du sixième au septième mois, les dents, se
développant en dehors, soulèvent ta muqueuse, l'usent peu a peu au point de con-
tact, la traversent et s'élèvent progressivement sur le bord a!véo!aire. Quant à la
muqueuse, elle descend peu a peu le long de la couronne et s'arrête sur le collet.
avec lequel elle contracte une étroite union.
Cette éruption des dents n'a pas lieu simultanément. Elle est successive et l'ordre
suivant tequet elle s'effectue est assujetti à des lois qui sont a peu près constantes
')" les dents homonymes apparaissent par paire sur chaque mâchoire, l'une a
droite, l'autre a gauche; 2" les dents de la mâchoire inférieure précèdent dans leur
apparition les dents correspondantes de la mâchoire supérieure, mais celles-ci les
suivent de très près; 3° on voit apparaître successivementsur le rebord alvéolaire
les incisives moyennes, puis les incisives latérales, les premières molaires, les
canines et, enfin, les deuxièmes molaires.
Les époques diverses auxquelles les premières dents font iem- apparition se trou-

Du 6° au 8° tnois.
vent indiquées dans le tableau synoptique suivant

mois.
mois. Incisives moyennes inférieures.
Du 7~
Du
Du
ttu ~<'
8" au )6*
10* a.u 18' mois.
mois.
mois.
Incisives moyennes supérieures.
tncisives)<),t.er<Ucs inférieures.
Incisives tatcratps supérieures.
Du
Du
Du
22" au 2t"
24° u.u 26'
au 30*
S8° mois.
mois.
Pronuercs mofitires inférieures.
Pronieres molaires supérieures.
Canines inférieures.
Du 30' au 3~°
Du 3~ au 36. mois. S
f
Canines supérieures.
'"fcrieures.
Deuxtemes mo!<tn'es supérieures.

quiA t'âgc de deux ans et demi ou de trois ans, i'enfant est donc pourvu des vingt
constituent
<eM~o?'aM'es/ <7eM~ de
fa. première dentition. Ces dents,
lait, se
</<?M/~ ~?'~M:n'es, ~eM/s

distinguent des dents de la


deuxième dentition ou<~<?7~&'
pe~'HtaMeK~es par four petitesse
(f'a))ordetpuispa)')eurco)o-
)a(i"n, qui est d'un btanc
hft'nittt'c. Les incisives et lcs
c.')')ines ont à peu près le
)))(';))'e aspect que tcurs homo-
fugues de la deuxième denti-
lion. Quant aux inotaircs qui
tcur font suite, elles sont tou-
juurs tnutticuspidees et à ra-
multiples elles présen-
tent par conséquent tous les "-C-" i
attributs, non pas des prono- 5 ,\).

Fig.NS.
faires, mais des grosses mo-
Suhemu. montrant les dents tctnpora.ircs et Ics <)ents pc<
faires. tn~nontos chez un enfant de cin)) ans (c«~e <0f/).
Le travail d'éruption une (Les dents teniporHncs sont teintées c't &fe)( les 'lents de rempla-
fuis termine, les racines des cemcnt, en j't~tc.)
f les cmq dents tcn~toraires droitesde la m~chotre supérieure.
dents temporaires continuent cinq dents temporaires droites de la mâchoire inf'rieure.
2. tes
3, 3 inci-
a s'accroitrc au sein de t'at- siv's mcutanes do remplacement. t, incisives tater:dcs de rempta-
eemrnt 5, 5\ canines de remplacement. <i. 6', tes quatre )<r<mo-
vetjte et n'atteignent guère leur faitcs de rempi.tecmcHt. 7. 7'. première grosse moiairc. S. la
detnicme grosse mnhure mMrieurc dans son attt'ote ten haut, la
('t'n'ptet développcment que dcu)ne<ue grosse motaire M'est pas encore fermée). 9, canal dentaire
inférieur. tO, orifice de ce canal.
vers la fin de fa cinquième
anm~. A ce moment, les dents de la deuxième dentition, qui sont placées au-
dessous d'elles et qui jusque-là se sont contentées d'evo)uer sur place, suffisamment
'f~vctoppëes maintenant, vont commencer le mouvement de transtation qui doit
tes conduire, elles aussi, sur le rebord atvéotairc. E))es se portent donc du côté de
la muqueuse et rencontrent bientôt sur leur chemin les dents de la prcmicrc
<fo)titiun. A ce contact, qui est comme le signal de leur déchéance, les dents de
lait, dont le rote est maintenant fini, vont rapidement s'atrophier. Un travail de
résorption, encore mat défini, détruit peu à peu tours atvëotes et leurs racines.
Ln dent se trouve alors réduite a sa couronne et n'a d'autre
moyen de fixité que
-~n adhérence a t'anneau gingivat qui lui a Hvré passage. Elle devient vacillante
''t finit par tomber, débarrassée le plus souvent de son dernier lien par la simple
pr.siun de la langue ou des tevres.
La. chute des dents temporaires s'effectue suivant fc même ordre que leur appa-
rition sur le rebord atveotaire. Les premières venues disparaissent les premières.
C'est, ainsi que Jos incisives moyennes tombent de sep), ans & sept ans et demi puis.
les incisives tatërates, dans le cours de ta huitième, année; tes premières mo)aircs.
de dix. ans a dix ans et demi et enfin, les deuxièmes motaircs et les canines, de la
dixième a ta douzième année.
Plusieurs hypothèses ont été émises pour expiiqner ce phénomène do résorption qui détruit tes
racines dos dents temporaires et detcrjnino )eur chute.
Los uns font intervenir ta compression cHe-memc qu'exerce )a, dent de remplacement sur Ja
dent temporaire qui lui barre le chonnn, compression cntramant. pour cotte dernière, une atro-
phie que l'on pourrait appotcr mécanique. Cotto théorie mécanique apouretJo ce fait bien connu
que, lorsqu'une dont de romp)accm6nt est déviée, )a dont do lait, qu'elic est destinée il remplacer
persiste u fêtât de dcntsot'numët'a.c. Mais elle n'est pas concffiabfo avec cet autre fait, obsofvc
quelquefois, qu'une dont do lait perd ses racines et tombe, alors même qu'il n'existe au-dessous
d'elle aucune dent do remplacement.
D'autres auteurs rattachent l'atropine do la racine a un arrêt de ia circutation sanguine. Maii-
co n'est )a que rocLuor h), question l'hypothèse ci-dessus ne nous cxphque nunomont, en efï'ft,
par quct mecanisnto se sont rctrecics et ohtiterecs les artCros nourricières des dents.
TOMES admet un organe absorbant, auquel il donne te nom de /b));M. qui apparait dans les
ah'c'otcs tout autour dos raeinos et, résorbe peu u. peu ces dernières, gruco a certaines cellules
~cantes, dites o~<<;oc<<M<tf;r;<e.<, qui rovûtont sa surface. Mais encore ici nous no savons que)!e est
)a provenance do co fondus et nous ne savons pas davantage que) est son modo d'action sur ht
destruction progressive des racines des dents temporaires.
)'fus récemment (REomn, en 1883, et At.nAftKAX, en t887) ont considère cette destruction comme
)a conséquence d'une ostéite raréfiante. « Le processus, dit UEOR)), qui accompagne ht chute des
dents temporaires par résorption de leurs racines est anafo~ue au processus de J'osteite simpfe.
qui se traduit constamment par des phénomènes attcrnatifs de résorption et de production
osseuse avec prédominance définitive de l'un ou de t'antrc. Ce procossus a pour point de départ
l'irritation physiologique, déterminée par j'eruption, l'évolution et )c devetoppoment du germe
..ossifie déjà den), permanente. Le périoste de la dent caduque et les éléments conjonctifs de fa
cloison fo))icula.iro deviennent )c sie~o d'une prolifération très active, aboutissant à la formation
d'un tissu scmbla.bteu.Ia n)oci)c embryonnaire (pa.pi))e absorhante, corps fongiformo). Ce nouveau
Ussu scraag'ont do formation suivant le degré do l'irritation mais quand les choses se passent
d'une façon normaio,iiil évidemment prédominance du processus destructif. La cloison alveofain;
a
est d'abord atteinte, puis le cemeut de la racine de )a dent caduque, enfin l'ivoire, mefne l'umai). )'
2° Deuxième dentition. –La deuxième dentition comprend trente-deux dents.
De ces trente-deux dents, les vingt premières, en procédant d'avaut en arrière.
prennent ta place des vingt dents de !ait on les désigne, pour cette raison, sous
)e nom de deK<s de )'eM~<aceHteH<. Les douxc dernières ou grosses molaires sont
des dents nouvcHcs, qui n'ont pasteurs représentants dans )a première dentition
et qui apparaissent sur la partie ta p)us recutee des maxitiaircs, dans un espace
jusque-ta inoccupe.
Les premières dents pej'manentes qui se montrent, sur le rebord atvëotairc sont
tes premières grosses molaires leur éruption s'effectue ordinairement, de six ;<
sept ans, d'ou te nom de ~eH<s ~e sept &KS qu'on donne vutgaircmcnt a la première.
grosse motairc. Viennent ensuite tes vingt dents de remplacement, dans le même
ordreque tes dents de lait, et, enfin, tes secondes et tes troisièmes grosses molaires.
La chronologie de l'éruption des dents permanentes est résumée dans le tabiea))

M~ T.'ms.
8inis.
.sytx~ptiqucsuivant:
))c u!'L Lo:i()ua!i'e)')'t')))i<r<H)o)ai)'c.<.
Do ()& Les(ju~tt'ei«cisivcsn]oycnncs.
t)e)0t!,)2.n)!
Do 8 à
<)eNtt~2.u)s.
Lesf)nnU'eincisivcs)atM)'a,~cs.
)~osqunh'o canines.

J)<2A)ians.
Dcf9.'t;i0.ins.
f..csquitfresoeM)ffo9)))'f)no!a,h'c.
Lcsqua.t.rodouxiÈmcstno~im'es.
tes quatre traigic;))CSfno)a.irc8.
Nous t'onarquuns, dans ce (ah)can, f'apjmri.tion tardive de fa dent. de sagesse
qui, sur bien des sujets, no se montre sur le rebord atvco)a.ire que vers ta, trentième
aonce. Dans bien des cas encore, c)!e ne se montre p.is du tout et reste, durant
totttc !a vie, emprisonnée dans son n!vëoie.

3" Usure et chute des dents.Les dents s'usent peu a peu sous rinftuence des
frottements incessants que subi), )eur surface triturante an moment de )a mastica-
tion. Cette usure porte
tout natureUement sur ie
hurd libre de ta. dent,.
H)icff)itdispa)'ait.t'ctout
~f'abord les trois dente-
)H)'es que nous a.vonssi-
~ttah~'s sur le hord tt'an-
rh.int des jeunes incisi-
ve-.ENcemousscctJsuitc
trnnch.int tu'-n~mc
<!< incisives, fa. pointe
dc's canines etiescus-
j)id'sdcspcUtcsct,dcs
~r~scs)n'))aires.Audc-
))n!,t'entai)scufcstcn(a.-
t)~ mais, ptns tardâtes
jtfo~t'es de i'usm'e ont
ons A ttf )'ivuH'c h)i-
)U~!m'j.ctftLSm'fftCCjttMS-
ti~'fdricc de la dent se'
h'm\c alors consiitu<!('
j);))'d~'nxxuncshio)dis-
ti)j(-(<'s:unezo))eccntt'a-
!c,((<'cuto)'atiunja~u))ait'c~,
)~j)un()a)]ta)'ivoire;une
xut«' périphérique, btan-
'')«'<'ibrtf)ante,<<tncc
p.)r ('entait et disposée
autour de la precc-
t~~)
drntcata manière d'une
<t'<')tt)C.
En mente temps qae ia
ronronne de (a dent perd
!'xtc)ieu)'ement des portions de son emai[ et de son ivoire, son canal centra! se
frjrect) peu a peu par l'apposition incessante sur ses parois (te nouvcUcs couches
<) h~irc. La pufpe, A son tour, perd ses vaisseaux et ses nerfs et dégénère peu a
jx'u 0) une sunptc formation conjonctive. Ainsi privées de l'apport de leur Hquide
nuorricier, les dents deviennent de veritabtcs corps étrangers a ce titre, e))es
'jt~ri'ent, s'ehrantent et tombent. Leurs atveotcs se résorbent ensuite et, snr te
)('))'))'<) du maxi))ai)'e ainsi modifie, s'etatc )a muqueuse des gencives, iissc, unie
''t pfntout continue comme dans la période fœtatc.
L) cttute des dents permanentes, en dehors de toute atteinte pa~hotogique, n'est
a~snjpHie a aucune rëgtc fixe. L'époque a taqueUc cHc se produit varie beaucoup
APPAREIL DE LA DIGESTION
suivant les individus a côte de jeunes sujets, qui sont ëdcntës d'une façon plus ou
moins complète, se voient, des vieiiïardsde soixante-dix et même de quatre-vingts
ans qui sont encore en possession de toutes leurs dents. EHc varie aussi certaine-
ment. suivant les races et, a. ce. sujet, tes anthropotogistcs s'accordent a admettre
que les blancs perdent tours dents plus tût que les nègres.
A consumer, au sujet, des dents. pa,rm't tes puhtiea.ttons récentes MAOTOT, 7't<6 de~' Mon:a~'<f
</eH/<!H'M e/;M les ?nftMH:t/'e!'M, PiU'i.s, 1879 LEGnos et MAGtTOT, ~o)')/tO~!edK/'o~iCK<e d<')'-
<au'e c/tfs les uo'M~t'e' Journ. de )'Aniit.. 1879 !)ES tn~MEs, Defe~oppeHM):~ de ~'o~c~tc df'M-
/a~'c e/tM/MHM~Mt/M, ibid., J881; MAcrro'r, DM/ot'sde~a den/t/t'on, ibid., 1883; –ToiUE.s,
/lnN<o<n!e d<;)t<a:)'e,Tt't).d. i'r., Pin'is. 1883;– PoucnF.'r ctCHABRY,Co7!&!<~o?! a ~'odM/o~o.~e de.s-
?;!f!H:Hi;e/ Jout'it. de l'Anat., M8t; MALASssx, &< ~'p.t'M/eHee ~'û~!< e~t~!M' ~«/o!;)'
(/e t'actoe (/<?.! deH/.< (f:M&)'M p<MY<(/c)t<<we6'), Arch. do Phys., 1885, p. ;)S; Du )!~ME, .S'M;' /e
)'67e des (/{'&tsp<«~fH~«t'M, i)jid., p. 309 BE-tUftMAttD, -SM;- /Mf/c«~ ~<'M/OM~ ~M m~WM~-
/'e''c~, Uu)). Soc. do BioL, 1888 MAf.t'roT, S:<)' <c~ ~eM.K def)<f<ons~es ))!~nM):<e)'M. ibid., )888
LA'rASTH, Co/Mt'~o'f~toM~ ~!<)' <'M ~e;Mc/eH<<</oMx f/M maMMU/C; JûuM]. do CAna.f. 1889:
VON )'!u~E)i,S<)'<t~f ft'cyen. !<te)'<e)t7ifH< des Za/t?Mc/Mte<sM, Sitz. d. )'. Akad. d. Wiss., Wion,
1890 MuoûËs, St~e pûit:<dedë~n''< de ~'K;7e e/de /<! d!<)e)'t7e daH~ ~Ke/f/~M ~emc~ ~M-
<«')'e.! des M(:))Mn:K;'e~, Ç. M. Aca.d. dos Se., Ptu'is, 189) Txon'XKY, /JB ~a deM.'teH!e dt';t<)~o«
c< de <'<)pa')'t<M)Kde.! p)'Mt:e)'e~ ,'y)'oMp~ nio~M, o(.c., Pa.ris, )890; –Coj.AUD, ~~<df; ~M' /<'
Kf/6'.))teM< ah'('o<o-de)t<fti'c, Journ. intern. d'Aniit. cL de Phys., 1890;–DuBQfS,7;)S~<c<<o)~ <
f/tfe.o):)<a!)'e po«)' ~'ë/;tde f<M 6'~<én!e de);<<!t)'e c/tM les dt/M/6' pet~M, Odontotogie, Pa.ris.
)89U ZucKEKKAKHL, ftete)' das eptt/teHffte fi:tdtwe)!< etties ofer~x M<d:a/<n.! &en): ~e)t.s'e/'c;
8i).xnngsb. d. k. Aka,d. d. \iss., Wion, )89) –Du ~ÈMK, ~ixa/oHttedet'MKMd/e ?/< Re~c~
t'tc/t~MMy de7'Za/i)te,Wion, 1891; –BELTn.un, 7)e rf"ct~a~'ona/t'ëo~o-(/<)'<; e/)p: ~<o?MH)e,
Th. Pfn'is, )89S; LAuxos ot. BnAxcA, 7~<Mde ~M~' ~< <)'o!~<H!e d<'n/<ox e/'e: ~)ow)Ht', Jom'n. d~'
]'A))iU., )896.

ARTtCLH H

PJtAUYNX

Le pharynx (a!tcm..S'cA/M~cop/ ang). ~Via~'y?!), deuxième portion du tu)~'


digestif, est un conduit musculo-mcmbrancux, a direction vcrticate, situe en
arrière des fosses nasatcs et de ta bouche et aboutissant en bas. d'une part au
iarynx et a la trachée, d'autre part a t'œsopbagc. Conduit mixte an point de vue
physiologique, il livre passage a la fois, mais jamais simultanément, au bot ali-
mcntairc et a rair de la respiration au bot athnentairc, qui de la cavLté buccate
se projette dans l'oesophage a rair de la respiration, qui des fosses nasales descend
vers le larynx (inspiration) ou du Jarynx remonte vers )cs fosses nasales (expira-
tion). La voie digestive et )a voie aérienne se rencontrent l'une et l'autre dans
cette portion du pharynx qui repond a la bouche et, comme te conduit œsopha- ]
gion est place en arrière du conduit taryngo-trachea), elles s'entrecroisent en X
dans le p)an antëfo-postericut', )a voie digestipe passant en arrière de lavoie
aérienne, et vice versa.
Apres quelquesconsidérations générâtes sur las~MS~'OH,les <t'MM'<es, la c~'utStOH et
les dt'MMHSt'OHS (tu pharynx, nous étudierons successivement, dans cet organe l"sn
/'o~He et ses ?'<ïp/)0!'<s 2° sa coM&<t<M~oK a):s<onn'~Me 3" ses !a;s~<!M~ et ses H~x.
i.
i. CotSIDHRATfOXS (:KX)-:)tA).ES
(:
1"Situation. Le pharynx, organe impair et parfaitement symétrique, est
situé en avant de ta colonne cervicale, en arrière des fosses nasales, de la bouche
et du larynx, immédiatement au-dessous de l'apophyse basilaire de l'occipitat. 1
entre les deux branches du maxillaire inférieur, que doublent en dedans les mu– s~
des pt.o'ygofdiens internes. occupe la partie profonde du cou et constitue, a
M

)n! tout scu), ]a?'e~'oM ~t<M'H~eKMede l'anatomie topographique.

Le phu.t'yn\, vu pur f~ tU<'c po~t~ricut'c.


~outtifre ha~it~n'e. comptes de t'occipitaL
H. C. face postel'o-inicrnc du rocher, avec C'. te vestihutc.
f
')' huhc. !t. c~trontU** de la grande de t'es hyoïde. t,
t-oftfJmt auditif c~tcrttf. J~ arcade xy~o)nati<ptc. F, cond\!cs du maxittairc inf~rirur.
du cnrhtagc ttnroTdc.
angle de la
corHc corne supérieure
f -tj'on<~)o"c ('har;)fa~tcnnc. eoMstr~cteHr sHj~ricut' du pharynx. consh''etcur moyen. cons~ietcut'
'")< rn-m œsophage. C, apophyse st;toïdc, avec le bouquc). de tUo!an tbt'[U< par o~ te muscle '-t\to-pharyngipH
t)n~e!c :-hto-gto~-e: r, fc muscle stvto-hyof'dtCH; f/. le ti~afMPHt shto-tnaxifhitc. 7. ventre pos~ricu)- du
'[~;))(juc. ë. mn'-c!e ptêi~goYdict!! iitteinc. 9, muscle p~rvgoïdtCti extprttc. tO, Ugfnucn~ sph~no-ma~ntahe.
tt. t'-pacp )'m\U!o pha~n~ien. t2, muscic p<?tro-pttar\ns;tpn (anoimatt, dont les titres Se cûHtiMxcMt pu Las avec
i< < 'm-trtctcm mfencm-.
)' <3, artcte carotide pruHttLvc. !4j at'tcre caroHdc interne. t5, ar~rc caroUdc externe.
:<tlm' tettipotatp superlicielle. i7, artcrc )naxit!an'c interne. t8, artcre pharvngicnttc inf~r*cu'c. H~
.trhx' ff)f'Mf)i~epost~ticufc. 20. artcre thyroïdienne supérieure. artère occipit:t!c. 2~ artère anricutaire
j""tt-ii~utC. .'3, ptexus veineux phar\n~ien 24. veine jugulaire interne. 25, grand s\'np:dhiqu(;. gtosso-
i!);<f"m~fftt-–
t'i~c. :t.
pncuftio-gastf'i'fuc, avec ~7 son t'autcan ia)'\n~c ~up~ricnr: ~7'\ son rameau phar~n~ien.–
sj'ina). –30~ gtaude sous-maxillaire. ~t. corps thyroïde. 3: trachec-artfrc.
grand

2 Limites. Le pharynx s'étend, en hauteur, de la du crâne ~u corps de ba~c


-tXi~toe uu de la septième vertèbre cervicale (voy. plus bas~ p. 71). Nuas dcvuns
faire remarquer~ toutefois~ que sa limite inférieure n'est pas fixe. Le pharynx, en
effet, se raccourcissant de bas en haut, dans la déglutition et dans ia modulation dei-
sons, son extrémité inférieure s'éicvc plus ou moins le long de la colonne vertébratc
et peut remonter ainsi jusqu'à la partie moyenne de la cinquième vertèbre ccrvicaic.
3'' Division. Suivi do haut en bas, io pharynx répond successivementaux fosses
nasales, a ]a bouche, au larynx. De la sa division en trois portions, savoir 1° une
po?'<t'OM SMpe~'eMre
ou MSS~e, qui s'étend de l'extrémité supérieure do Forganc an
voile du palais et que Fon désigne encore, en raison de ses relations, sous le nom
d'arrièrc-cavité des fosses nasales, c'est Je ?'AMïO-p/M?'?/M.Kdes pathoiogistes 3° une
~o?'<KM mo~/ewïe ou &MCca<e, qui est Hmitéc, en haut par le A'oiie du paiais, en hap-
pât' une )igne horizontaie passant par l'os hyoïde; 3° enfin, une ~o?'i'o~ t'M/eW~Mrc
ou ~'?/H~t'eHMe, qui fait suite )a précédente et s'étend jusqu'à l'extrémité supé-
rieure de J'oesophage.
4" Dimensions. Envisagé au point de vue de ses dimensions, fc pharynx nous
offre a considérer une longueur ou hauteur et deux diamètres, F un transversal.
Fautreantéro-postériour.
La ~M</MeM)'tota)c du pharynx, mesurée a i'éta.t de repos de cet organe, est en
moyenne de ')3 ou 'J4 centimètres, dont 4 et demi pour ta portion nasafo, 4 pour L)
portion huccate et 8 pour la portion iaryngicnne. Au moment de la dégtutition.
quand l'extrémité inférieure du pharynx s'élève a la rencontre du hot afimentaire.
il ne mesure plus que '!0 ou H ccntimëtrcs de hauteur i) a dune perdu 3 on
4 centhnMrcs,soit te quart de sa hauteur totale.
Le d!CM!e<?'e <raMS~e?'se est de 4 centimètres au niveau de la portion nasatc. h
atteint 8 centimètres a ia partie moyenne de la portion huccate et descend gradue)-
ictncnt, dans la portion laryngienne., a 3 centimètres, 2 centimètres et demi e(
même 2 centimètres.
Le dMMtë~'e <m<e?'o-~os<ë~eM)' est de 2 centimètres pour la portion nasale. )i
s'é!ève a 4 centimètres au niveau de la portion buccate et redescend de nouvcfnt
a 2 centimètres au niveau de la portion iaryngienne.
5° Forme générale. Un a )'habitudc (te considérer ]c pharynx comme ayaui
une disposition infundi)~u)iforme. Si nous comparons entre eux les chiures pré-
cités, nous voyons que cette assimilation du pharynx a un entonnoir n'est cxactr
que pour ses deux portions inférieures et que Je conduit, dans son ensembie.
revêt p]utot une forme urcéotce, c'est-a-dirc que, relativement étroit a sa parth'
supérieure, il s'étargitdans tous ]es sens a sa partie moyenne et se rétrécit de nou-
veau a sa partie inférieure.

§ )). Mo))N DM CONFOXMATtOX ET )<A)'t'OitTSfi

Le pharynx est un conduit cyiindroïdc, aplati d'avant en arrière, plus large a


sa partie moyenne qu'a ses deux extrémités. H apparaît, sur les coupes transver-
sa)cs du cou et a quelque hauteur que soient faites les coupes ((ig. 89), sous la
forme d'une cHipsc a grand axe transversa). Nous lui considérerons' une surface
extérieure, une surface intérieure et deux extrémités.
1° Surface extérieure. extérieure du pharynx est recouverte, en
La surface
arrière et sur les côtés, par une couche de tissu ccHutaire, que nous désignerons
sous)c nonidccoMc/ie ce~M/<:M'ep~ia/H~teMH<?: c'est I'<~OHeurose p/!a?')i-
~MMe ea~o'Më ou encore l'~OMëorose ~e?'tp/~M'K~ï'eKMe de certains auteurs. Ce
iissu cellulaire occupe, du reste, toute la hauteur du pharynx, depuis la hase du
~anc jusqu'à. Fœsophage, sur lequel il se continue. Par l'intermédiaire de sa gaine
cf'Huicuse, )c pharynx nous présente des rapports importants. Nous les examine-
rons successivement en arrière, sur les cotes et en avant
n. A'M a?'?'~?' le pharynx repose sur l'aponévrose prevcrtcbrate, qui le sépare
~f's muscles prcvet'tebraux et de la colonne cervicatc. Une nappe de tissu neDuiairc
j,iciu' dépendant, de sa. gaine ce)]u)cuse, ]c<MS:t ce~M~M'e re~'o-jo/ta~M~MK, l'unit
.1 cette aponévrose, tout en lui permettant,de glisser facilement sur elle.
b. 'S'M?' les cd<<'s, le pharynx nous présente des rapports a ~a fois plus nombreux

~))n' hot'ixofitiLtc (tela tëLu passant, en ~v:mt par la cotontissutt* ')<'s )<'v)'< eu arrit'r~ u
!it!i)x''h'<)S .m-dcssDUti do f'tU'Hcufation de t'axis in'cr )cs )t)as:i''s)at~)'a)''s<)<' r:u!:t-~ (suj<'t
"")t;c)' s''go)Uiit inf~ricut' do tu. coupe, \tt d'en hitut).
f. frtticutitire des tëtres. bt'cctnatpur. 3. ma5s<icr i, b'unchc montante du <na\ittatrc inf~rifu)'. scc-
t~'u!~<' an niveau de )'e))trtc du canal dentaire
t)ttshn()i<*n. –t~vottre postérieur du digastti<)uc.
–5, pterygofdic') i'ttcrnc. U, parotide. 7. stcrno-cMdo-
aj'ophyscstyiotde. 10, st~o'g!osse. U~ shto-hvoïdicn.
''t'to
t~. pharyngien. )3. niusctes pr&tertt-bram. t4, gtosso-staphytin. t'i. )'har'n;:o-staph})in-
t' constricteur du pharynx. tT, corps de t'axis.
tu)M'w<tr de tepigbttc ~0. )e())i gtosso-epigtettique médian.
18. tangue, dont te dos a fte aht'ase ~Mtr ta scie-
2t. ouverture du tarant. 22 sommet des
H~ i'ord
c;)))t);~e5 arvtenoTdcs. 23, a'n\gdatc. 2t. vaisseaux ci ucrr dentaires intérieurs. 35. nerf n~to-hvordtCM.
~mère carotide interne. :7. veine jugulaire interne. 28. artère carotide externe du cute droit. }<assant dans
h~u j'arotidicn (à gauche, t artère est encore située eu dehors de tagtaudcj. 29, veine maxittane intprnc-
'artère oecinitafc. 3) et 32. artère et veine vertehrates. 3~, grand s)n<j'.)thiqnc. 3t et 3t'. artère et veine
fiit):t)< :)5. itou)e graisseuse de tiichat. tX, gtosso uhar~ngicn, avec IX son rameau nhar~ngien. X, pnen'no-
:ri~)ne. X)), grand tnnogtossc.

''t p)tt:- importants ((ig. 58). Dans son tiers infcrieut-, touL d'n)x'r(), it répond :t
!.t ''a!~ti(tc primitive et a la veine jugu)aire interne qui t'accufnpagnc. Dus
)) t'jt, ftans sun tiers moyen, la paroi iatcratc (tu pharynx rcpon<) successivement.
~!)ant de dedans en dehors 1" a ta carotide externe et a quetqnes-unc.s de ses
i'r.~rhcs coHatërates, ta thyroïdienne supérieure, la tinguatc et ta pharyttgiennc
fo~jt'-m'e; 2° a ta carotide interne, qui, a ce niveau, est ptacee en dehors de
)'externe 3° :) ta. jugulaire interne, qui ionge le côté externe de ce dernier vais-
seau et. qui nous présente sur son pourtour, principalement sur sa, face antérieure
et sur sa face externe, un grand
nombrcdcgangtions lymphatiques.
–PtusJiaut encore, dans son tier~
supérieur,]e pharynx est séparé df
la branche du maxittaire et du mus-
ctepj.erygoi'(fien interne pnr un es-
pace angulaire a sommet antérieur.
que nous avons déjà signale a pro-
pos de l'amygdale (p. 30), sons le
nom d'espace Mt~.r~Mo-p/~M'~H~'eK.
Dans cet, espace et, baignant, dans
une atmosphère cettuto-graisseusc.
nous retrouvons notre carotide in-
terne etnotrejuguiairequi s'eièven'
ver ti catem c nt vers laa hase du c !'a n e.
Nous rencontrons ensuite cinq cor-
dons nerveux, Je grand sympathi-
que, )e pneumogastrique,)espina!.
le gtosso-pharyngiencttc grand ly-
pogiosse (voy. ces différents nerfs).
qui présentent avec ]c pharynx de-
retations plus pn moins immédiate-.
Nous trouvons enfin dans ccHe
même région un prolongement de
ta parotide (voy. /o~<~?)qui,sous
le nom de ~'o~oM~emeM~ M!<eme ou
p?'o/OH~eM:eH/ p/Ki~K,sort de
la toge parotidicnne, et, passant et)
vaisseaux précités, s'é-
avant des
tend jusqu'à ia paroi tateraJc du
pharynx ou il son voisinage.
c. ~?t auaM<, la paroi antérieure
(L(!pharvt)xa~~dtvfs~cuarr)'rcsnr!aHgncm~dtaucc(. du pharynx n'est pastihrc comme.)
sap!n'oipos).~)'icnrerc'j~t.~fcndcho)'8;samuqucusceLccUG<)n paroi postérieure
voi!edu[)ai:uson!tc)'~s6f[u6csadroitcpour)ncMreauufa et ses paroistate-
coucf)f'n]uscutafrc,f)ufcs[.vueparsafaccprofon(tc.~ rates. Htte se confond avec ta partie
A.apoptn'schasiffurc!B, ouverture pos~ricurcdcsfcsscs plus recutee des fosses nasales, fh'
la
ttasaies. C. cat'f~agc <)c ta frotnpc. t), jmrtton ver'ticate <fc Ja
)nffg«c.–H,om'Ct't.<n'edu!a)'yttx.–F.tottcj'csjtft'atott'coula bouche et du tarynx. Nous atto!)s
h~Gt'u'noïdie)tnc.–G,bot-dsup(''t'icordct'~pig[o~c.–)t,
(jcsojthn~c. t, t['ach6e-a['(.ëi'G. –K, corps thyt'of'dc. L, pi!ict' revenir sur ces connexions, en
anL6r[eurdu\'oi!cdu{m!ais.–M,pi)ierjK)sL'ricur.–N.amyg-
datc. 0, ~ouniërcs f)m)'yngo-tar\ng<~cs,situées a. droite c! a étudiant la surface intérieure.
gauche du (&)'ynx. P, fossetfc de Roscnnniifcr. Q, ortftcc df
ia f,f'ontj)c. bord pos~ncut' du cartttu~c thyrot'tfc.
t.apotn~~rosedttp)tar\)t\co')Stt'ict,ct])'su()6t'tC!n'3.
p!ifa(.o-stitphy!tnouax\~osdctatuc«.c.j~)-fsta)'hy!n)nit('t'))c. Surface intérieure. La sur-
2"
!i, pha''yn~o-staphytin~in'cc (i, son faisceau acccssoit'c mtoruc
et 7~ son faisceau accessoire cxLcrnc. S. fibres provenant de la face intérieure du pharynx est rcvr-
pa.t'f<c médiane duvoucdupafaiset sopcrdanf.dans tcpf)ar\t)go-
eiapt~un. fibres futo'ncs de ce muscle, s'cnfrect'utsant, et) tue dans toute son étendue par uxc
arrière avec les ~hres du cû~ gauche. '0, fihrcs externes,
s'insérant, sur te bord post,crionrdu carUta~c UivroÏde. ) ut'rcs muqueuse. Cette membrane est r~-
an).cricures du s~yio-phar~ngien, s'at-t~chan~ au prolongement
!ah~-at de i'fjug-tottc et ()u b~)'d supérieur du carhtagc t.h~roïdc.
séc,irrégu)iëre,recouverte de pet itf-.
saitUcs arrondies et ptus ou m~'i!)-
confhtcntRs, ducs au sou)cycmcntde la marneuse par des standates sous-jacen~
a, /'a?'Ot'pos<!e~eM)'e.–La. paroi postérieure de cette surface, que l'on apcrçoi
H partie travers l'isthme du gosier, est plane, verticatc, moins piissee, et par

<'u!~eq([ent plus régulière que les parois voisines.


h. V~M'OtS ~s<e)'<ï~. Les parois Iatera!es nous présentent, A leur partie supe-
rx'orc, l'orifice interne de la trompe d'Eustachc. Cet orifice a été déjà décrit en
.jrtai! à propos de l'oreille moyenne (voy. t. 111). j\ous rappellerons ici seulement
i" (ju'il a le plus souvent une forme triangutairc; 2° qu'il est Hmite a sa partie
.inférieure par un repli jnuqueux, Ic~oM sc~tM~o-joa~/t'H, en avant duquel se voit
ht gouttière naso-pharyngicnne,limite respective du pharynx et des fosses nasales;
;i" (ju'i) est iimitc en arrière par un nouveau rcpti muqucux, le 6o:<re~e< f~
/o)Hp< auquel fait suite le p~p!M~'o-p/M?'H~teM et en arrière duquel se trouve
'.me dépression ptus ou moins profonde, ta /'<Mse«e «'e~oseH?KK~6?'. Au-dessous de
i orifice de la trompe, nous rencuntrons tout d'abord re~ccua~ott <ïM!?/~(~z'eHH<?,
avec tes deux piliers du voile du pa)ais qui la dë)imite))t et ]'amygdn)c qui )a comble
)'.< yiHty~es); puis, un peu au-dessous de t'amygdate, deux saiHics arron-
Ji. et mousses, qui répondent, la supérieure aux grandes cornes de t'osbyo'fde,
t inférieure aux grandes cornes du carti!age (hyroi'dc.
c. /'a?'o~H/0'MM?'e. La paroi antérieure du pharynx répond a des formations
;u).iton)iques qui n'appartiennent pas en propre a cet organe. EHc se confond en
d)''t. comme nous Favons dit plus haut, avec la partie postérieure des fosses
tm-idcs, de la bouche et du larynx. En la parcourant (te haut en bas, après avoir
incise verticalement, et sur !a iignc médiane )a paroi postérieure (Hg. 60), nous
.~ercevuns successivement: i° les deux orifices postérieurs (tes fosses nasatcs ou
(/f~fMC! orifices ovataires a grand axe vertica), sépares run de t'autre par une
imnce cloison médiane,Ievomer;2''taface postérieure du voile du pa)ais,disposée
~'t! jttau incHné, avec son
prolongement, médian, ta tuettc; 3" t'isthme du gosier,
entièrement combte par la portion vcrtica)e de la face dorsale de la tangue 4" )a
f'~ff postérieure de )'epig)ottc, avec les deux replis aryteuo-epig!ottiques qui lui font
-.uite a* t'orifice supérieur du larynx et, de chaque côte de cet orince, deux gout-
~!re- verticatesptus larges en haut qu'en bas, les ~o!<~M'esp/«ït'yM~o-~?'yH~<~s
ifig. 7, U), le long desquc)!cs s'écoulent plus spécialement, dans t'actc de la déglu-
tition. les umsscs Hquidcs ou scmi-tiquides; 6° enfin, la face postérieure du larynx
< \ny. /yM.E), qui nous conduit jusqu'à t'entrée de Fœsophage.

3" Extrémité supérieure.– L'extrémité supérieure ou t'o;~c ~«p/ifH'yH.r repond


a )apophyse basiiaire de l'occipita). Comme ta surface osseuse contre laquelle cHe
<t apptiquee, e))e s'incline en bas et en arrière et se continue insensiblement avec
la paroi postérieure.

4" xtrémité inférieure. L'extrémité inférieure du pharynx n'est autre que


tôt ifice etjiptique par lequel l'entonnoir pharyngien se continue avec t'œsophagc.
Am'uue iiguo de démarcation bien nette, soit a l'extérieur, soit a l'intérieur, ne
~piue tes deux organes. Leur limite respective, limite pour ainsi dire convcn-
ti<'o))e))c, est établie par un plan horizontal, qui serait tangent au bord inférieur
'tu cartitage cricoi'de. Ce plan, on le sait, rencontre, en arrière, le corps de la
-ixieine ou de la septième cervicale (voy. ZaryH.K). La distance qui sépare- l'cxtre-
nti! inférieure du pharynx des arcades dentaires est de 18 centimètres, d'après
)' 'neusuratious de Mûu'tox. En opérant sur des coupes sagittales de sujets con-
!e; j'ai trouvé moi-mème 13 et 14 centimètres sur deux sujets féminins, lo et
16 centimètres sur deux sujets masculins soit, en moyenne, '13 centimètres chex
la femme et 18 centimètres et demi chez l'homme.

§IH.–CONSTITUTION ANATÛMtQUEE

Le pharynx se compose essentiellement de trois couches superposées '1° un.'


couche moyenne ou ûbreuse, plus connue sous le nom d'apOMëu?'ose <~M p/:ary?!a;;
une couche extérieure ou muscuicusc;3~ une couche intérieure ou muqueuse.
Nous étudierons tout d'abord chacune de ces trois couches puis, nous donnerons
une description succincte de ce qu'on désigne sous les noms d'aMty~a~~Aa?'
~teMKeetde&OK)'se~ArM'</M~eHMe.

Cette qui A.–ApOKMV~OS)!i)UrHA)!YNX


constitue la charpente du pharynx, s'étend sans interrup-
tion de i'cxt.remitc supérieure de cet organe a son extrémité inférieure. Mais e))e
n'occupe qu'une partie de son pourtour sa paroi postérieure et ses parois lat~
rates. Elle fait défaut sur sa partie antérieure. L'aponévrose pharyngienne revêt
donc dans son ensemble )a forme d'un demi-cylindre ou, si l'on veut, d'une simple

l'aponévrose'pharyngienne nous présente une extrémité supérieure, une


gouttière a direction verticale et a concavité tournée en avant. Ainsi entendue,

inférieure, un bord antérieur et enfin deux surfaces, ['une intérieure, l'autre cxte-
.rieure:
1" Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure répond a ta base du
crâne et s'y fixe solidement.
a. Sur le milieu, l'aponévroses'insère sur la surface basitairc, un peu en avant'lu
trou occipital, tout particulièrement sur un tubercule osseux médian, qui prend
pour cette raison le nom de <M&ereM/e p/t/M~'eK.
b. Sur tes cotés, eUe s'insère successivement, en allant d'arrière en avant 1" sur
ta face inférieure du rocher, depuis le côté antéro-intcrne du trou carotidicn jus-
qu'au sommet de )'os 20 sur la lamc'fibro-cartilagineusc qui ferme le trou déchira
antérieur; 3° sur le bord postérieur de faite interne de l'apophyse ptérygoïde.
c. Sur toute sa )igne d'insertion crânienne, l'aponévrose du pharynx se confond
avec le périoste.
2° Extrémité inférieure. –L'extrémité inférieure s'amincit peu a peu et nuit
par dégénérer en une simple couche cetiuleuse, qui se continue avec la tunique
moyenne ou tunique celluleuse de l'œsophagc.
3° Bord antérieur. Le bord antérieur, fort irrégutier, a naturellement la même
hauteur que le pharynx lui-même il s'étend depuis la base du crâne jusqu'à l'a'-
sophago. Dans ce long trajet, il s'attache sur les parties osseuses, fibreuses ou car-
tilagineuses qu'il rencontre et qui sont susceptibles de devenir pour l'aponévrose
pharyngienne un support suffisamment solide. C'est ainsi que nous le voyons se
fixer successivement, en allant de haut en bas t° au bord postérieur de Faite
interne de l'apophyse ptérygoï'de 2° au cordon ubreux qui, sous le nom de hu-
ment ptérygo-maxiilaire, unit le crochet de l'apophyse ptérygoïde a l'épine de
Spix 3" la
partie postérieure de la ligne mylo-hyoïdienne 40 au .ligament styl'j-
hyoïdien 8° aux petites et aux grandes cornes de l'os hyoïde; 6" au ligament
thyro-hyoï'dien latéral; 7" au bord postérieur du cartilage thyroïde; 8" enfin à la
'ace postérieure du cartilage cricoMe.
Surfaces. Des deux surfaces de l'aponévrose pharyngienne, la sio'/ace M<c-

;Mr<?, concave, répond a la muqueuse. La sM7'acee~e?'eM?'c, convexe, sert de
hubstratum & !a. couche des fibres musculaires, qui lui sont unies par (tu tissu con-
ionctif tache et prennent même sur elle, co'nme nous allons le voir, un certain
nombre de tours insertions.

B. MUSCLRS t)U PHAMYXX

Les muscles du pharynx, pairs et symétriquement disposes, sont au nombre de


dix, cinq de chaque côté- Au point de vue de leur fonction, comme nu point de vue
de leur forme, ils se répartissent en deux grou-
pps. Les uns, larges et minces, formés par des
fibres transvcrsales ou obliques, sont principa-
tcment destinés a rétrécir !e pharynx ce sont
tes M:MSc/~ ecn~'M'/cK~'s. Les autres, étroits
et nuongës, caractérises par )a dircetton iongi-
tudinaie de leurs Hbrcs, ont pour euct de l'cie-
\er et par suite de ]c raccourcir ce sont les
M; «se/es e~M/em's.
1 Muscles constricteurs. Les musctcs
cunstricteurs sont au nombre de trois, que
)'")) désigne en supérieur, moyen et inférieur.
))-- '-('disposent suivant des plans différents et
s'imbriquent de bas en haut a la manière des
tnitcs d'un toit~ mais en sens inverse. L'infe-
rif'ur est !c p)us supcrncic! il recouvre en
n.u'tie te moyen qui est ptace en avant de tui.
). moyen, a son tour, recouvre en partie le Fi~.Ci.
supérieur qui est te p)us profond des trois.
Les munctcs <h)ph.u'\n\. \u~ )titci-t*
.t. FonME ET txsEftïmxs. La forme et les nicnL (cJ/c </r<).
insertions des constricteurs varient pour cha- ~.aht-ancitcmen!i'MtedH!n:n:a!rî'iHf~rtcut
é!é t'~ë~c aM it'~au de son union avec It.'
a
cun d'eux. Il y a donc lieu de les considérer conj's<)cro-La couche <.t))'PrH''iftk'<ifNtnu'-<!e-
de la t'~gion a c(~ c~t<'ntCH< eutctcc.)
internent
A. arcade xv~funatt~uc.– f!. <'a~ ~~noMe.
CûMS~eK)' SMjoer~CM)'.
)° Le constric- C, apophyse tnastoïde. condutt au<iit)i
ctto'HC. tub~rn~U~ fh) n(.t\iUairc ~np~ficur.
teur supérieur (fig. S8,2), de forme quadriïa- F. apoj'h\<-c )'oTdf fi, apoph\sf
terc, occupe le tiers supérieur du pharynx. H s~toYdc. H. numitîairc suj'~ricH'
hyoïdc K, carUtagc thyrotdc. L, Œsophage.
o'-
jm'nd naissance, en dehors: '1° sur !a partie M, trach~e-arfëre.
it constricteur sup~t'icur du pharynx.
intérieure du bord postérieur de !'ai)e interne constricteur moypn. 3~ cou&trictcur <nfc-
rieur. –4, aponévrose j)har\n:r)cm)C. 5.shto-
'if )'apophyse ptérygo'fde et sur le crochet qui pharyngien. < shfû-hK~ïdif*)* (trofond (anor-
mal et tigament shto-h;oïdtf)).–7,sbto-gtospc.
la termine 2° sur un raphé fibreux, impro- 8, hvo-~ossc. n)Uo-hvoT<)icn- iO, t'~ri-
staph\Uncxtcrnc. L ~rista))h~tntntcrne.
prement appelé ~aMMH< ~et'y<yo-HM.MKtwe, 12, buccinateur. ) 0, a~'OH~rosc bucdnato-
'jui s'étend du crochet ptërygoïdicn a i'epine phar~ngjcnnc. 14. crico-thyroïdicu.
<)cSpix et qui donne insertion, d'autre part, aux faisceaux moyens du buccinateur
3' sur la partie postérieure de la ligne tnylo-hyoMienne.-Parties de ces difTerenti
points, les nhres constitutives du constricteur supérieur, grossies de quelques fais
ceaux venus de la langue (voy. t.Itt, P~.<ï~yM</o-dsse), se dirigent horizontalement
en dedans et arrivent à la ligne médiane, ou elles se terminent les unes, en s'insé-
rant suc l'aponévrose pharyngienneet, en formant ce qu'on est convenu d'appelé)'
le )'a.pAë p/KM't/~teK; les autres, en s'entrecroisantavec leurs homologues du côte
oppose. Il est à remarquer que le bord supérieur du muscle ne remonte pas jus-
qu'au crâne il en est séparé (dg. 58,1.) par un intervalle de 10 a -12 millimètres
de hauteur, intervalle qui est combla par la partie la plus élevée de l'aponévrose
pharyngienne.
3° CoMS<~e<etM' M!oye~. Le constricteur moyen (fig. S8,H) revêt la forme d'un
large triangle, dont le sommet tronque répond a 1 os
l)yoïde et dont la hase longe le raphë pharyngien.

de ia, grande corne de t'hyo'fde. De il


–H s'insère, par son sommet, sur le bord supérieur
se porte en
arrière et en dedans, en s'irradiant a !a manière
d'un éventai) ses faisceaux supérieurs, oblique-
ment ascendants, remontent jusqu'au voisinage de
l'apophyse basilaire; ses faisceaux moyens suivent
un trajet horizontal; ses faisceaux inférieurs, un
trajet obliquement descendant. Mais, queUe que
soit leur direction, ces faisceaux arrivent tous a lit
ligne médiane et s'y terminent comme ceux du cons-
tricteur supérieur, soit en se fixant a l'aponévrose
9 du raphc, soit en s'entrecroisant avec leurs homo-
Fig.62. logues du côte opposé.
[nsorUonhyoidicnnoducons- 3" Cons~'tc~M?'inférieur.
it'ictout'moyortduphtU'ynx. Le constricteur infé-
(L')tïo-gtosse, qui masque en grande rieur (fig. 58,4), de forme trapezofde, occupe la, p&t-
jftrtie cette insertion,acte rtSseqnc.) tio inférieur du pharynx. H prend naissance., 0)
1,constricteur5t)j)c''iGur,do]i t. icsHbrcs avant 't°
tes ntusinttricnrcsc). tes ntus profondes sur le bord supérieur et le bord postérieur
(phar~)]go-g!ossc)sccontinuctttcnavant du cartilage thyroïde; 2"
!H'eccc!iosdug<nio-g)osse.–2,cons- sur la ligne obtiquc de ce
tnctcurmo~cn,sa.U.achant au bord su- même cartilage et
périeur de i'!t grande corne deros)~oïdc sur la petite surface quadrHaten;
état;). ncUtc corne.–3, constricteur qui est située en arrière de cette ligne; 3° sur la face
inférieur.–4. !i).))o-phM')'ngicn.–
a,muse!ost;[o-))}oïdiennrotond(a.nor- latérale du cartilage cricoîde. De cette [onguc
mut~st~nc derrière~trament sLylo-
h\'oi'dioi. 6,g<'ntc'-hyotdiLen. ligne d'insertion, les Hbres constitutives du cons-
7,grandecot'nodct'oshyo'dc.–7\sa
petu.c corne.–8~membrane thyro- tricteur inférieur se dirigent toutes vers la facn
h;oMic)me.c!u'ti)ageUt;'tO'fd,e. postérieure du pharynx, en suivant, les supérieure
un trajet obliquement ascendant, tes inférieures un trajet horizontal. Elles '-<'
terminent de la même façon que celtes des deux autres constricteurs les unes se
fixent au raphé les autres passent du côté opposé, en s'entrecroisant avec leur-
homologues.
7?. Dfst'osiTMNGRNËitALE. –Les trois constricteurs, on le voit, recouvrent réguliè-
rement les faces latérales et postérieure du pharynx et, réunis a ceux du cutc
oppose, forment, une \&t'gc gouttièremusculaire doublant cxterieurementl&gouttière
aponévrotique. Cette gouttière musculaire s'insère en avant sur cette même ligne,
irrégulièrement brisée, qui donne attache a l'aponévrose et qui s'étend depuis ht
base du crâne jusqu'à la partie inférieure du larynx. En raison même de la multi-
plicité de ses origines, les anciens anatomistes, à la suite de SAXTûMM, décrivaient
dans la couche musculaire du pharynx un grand nombre de faisceaux., qu'ils dési-
gnaient, d'après leurs insertions, sous les noms de ~e?'y<yo-pA<M'yKO'eM,~MCCMMf/o-
'yM~eM.. m~o-jO/KM'H~e~ /~o-jo/ts)'M~eM,<Ay)'o-?'yK~<eH,ctc. Un pareil
uturccHement. des constricteurs, outre qu'il complique inutilement la nomenclature,
n'est, )tn))omentjnstif)c par !n, dissection, chacun de ces trois muscles constituant
t!))~ !ame parfaitement indivise.

C. JiAppoRTs. Les rapports des muscles constricteurs sont )es mêmes qae ceux
oue nous avons décrits ci-dessus pour la surface extérieure du pharynx (p. 48). H
<t tout à fait inutile d'y revenir.
~.AcTiox.–Quant leur action, elle se dégage nettement de la disposition
même de leurs ubres. Chacune de ces nbres forme avec son homologue du cote
appose une longue courbe a concavité antérieure,
!p)i est fixe a ses deux extrémités, mobile sur tous
-vautres points. Or, comme )a contraction a
pour cnct d'atténuer cette courbe en portant en
.i\'nnt sa partie moyenne et en dedans ses parties
!.gérâtes, il en rcsu)tc que., iorsque les trois cons-
!i ic tours se contractent, la paroi postérieure du
pharynx se porte vers sa paroi antérieure, en
nh''n)e temps que les deux parois taterates se rap-
l'rochent J'unc de l'autre. Le catibre du pharynx
.'st donc rétréci dans ses deux diamètres antero-
p~-tericur et transversal. Ce rote de constric-
Fi! M.
ScMnM reprt.'sentant une coupe
tr'nr est commun aux trois muscles et il est le scu) h'<n)s\ct'Sijt)edu [)h~)'\nx avant
~jtK'puisse rcinptirtc constricteur supérieur, otitpt'L'sta.conh'a.cHun des cons-
uniquement constitué par des fibres transversatcs. tricteurs.
!.es deux autres constricteurs ont, en outre, 1. point (iM des musctcs.–2.j;mu-
([ueusc. 3, 3\ apou~ttose. 4, t*. mus-
p~nr fonction de rétrécir le pharynx dans le sens ciescoHstrictcms.
~.cs. traits noirs indiquent la poiiitioM
de sa longueur et, cela, en raison (le la direction ~uoccMpc le pharynx au repos les traits
ohiiquement ascendante de quelques-unes de leurs rougts, celle <)M't)o<'cupcapr&if.t contrac-
tion de ses mu~etes constricteurs.)
tihre-. chacune de ces fthres, en efïct, possède
d<'nx extrémités: une extrémité fixe, qui est située sur te raphé;unc extrémité
!no))itc, qui répond a rus hyoïde un au tarynx. (h-, comme l'extrémité muhite est
-i!née au-dessous de t'cxtrétuité fixe, H s'ensuit que, lorsque !es deux constric-
~'urs inférieurs se contractent, t'es hyo'Ktc et le tarynx se purtent en haut.
"n'r.'tinant avec eux dans leur mouvement d'ascet~siun la partie inférieure du
pharynx, qui icur est intimement unie.

2" Muscles élévateurs. Les muscles e[evatcurs sont au numhrc de ()eux, le


pharynso-staphytin et le styto-pharyngien
i" /~a~H~o-s<<ïpA!/M)!. Le pharyngo-staphytin, qui fait e~atemcnt partie du
\~i)c du pntais, a été déjà décrit, a prunus de ce dernier organe (vuy. p. 26).
.S'<o-p/t<M'~H<~eH. Le styto-pharyngien (Hg. S8. <!), musrte tung et grete,
'~roi) et arrundi a sa partie supëricm'e, iarge et mince A sa partie inférieure,
j'n'm) naissance sur le cùte interne de ta base (te rapuphysc stytui'de. De ta,
il se ])t)rie ûbtiqucmcnt en bas et en dedans, et arrive bient't sur ta parut externe
~u pttarynx. tt glisse quelque temps contre le constricteur supérieur, s'engage
~'t~uite entre le constricteur supérieur et le constricteur moyen et se termine
an-dessous de ce dernier muscle en formant un large éventait ses faisceaux
j"neurs se fixent a t'aponevrose pharyngienne ses faisceaux antérieurs
(ug. 62,4) s'insèrent,, en partie sur le bord externe de t'épigtotte, en partie sur fe
bord postérieur du cartilage thyroïde. Le muscle stylo-pharyngien fait partie
du bouquet de iMoian, avec le sty)o-g)osse et le stylo-hyoïdien, qui sont placés
en avant de lui. En arrière, il est en rapport avec la carotide interne, ta jugu-
laire interne et. le gtosso-pharyngien. Au point de vue de ses fonctions, il est
''Novateur du pharynx et larynx.

C. Mu Q u f'; u s R nu )' tf A n YxN


La muqueuse du pharynx revêt sans interruption toute la surface intérieure de
cet organe. Elle se continue, sans ligne de démarcation bien nette, avec la mu-
clueuse des voisines en haut, avec la muqueuse des fosses nasales et celle
de la. trompe d'Eustache; a sa partie moyenne, avec la muqueuse buccale; en bas,
avec [es deux muqueuses laryngienne et oesophagienne. Nous étudierons succes-
sivement son aspect extérieur et sa structure.
1° Aspect extérieur. La muqueuse pharyngienne diffère d'aspect suivant ).)
région ou on l'examine,
a. D<MtS sa po?'<;OK ~asa~e, elle nous'présente une coloration rosée ou m&mc
franchement rougeâtre. Elle est remarquablement épaisse et, d'autre part, adhèn'
intimement à la couche sous-jacente. Sa surface est très irreguUcre. A sa partie
toute supérieure notamment au niveau de la voûte, elle nous présente des plis,
orientés dans diverses directions, que séparent des dépressions plus ou moins
profondes et que recouvre d'ordinaire un mucus visqueux et très adhérent. Nous
reviendrons plus loin sur ces plis, à propos de l'amygdale et de la poche pharyn-
giennes.
b. /)aMS .M po?'<<OM &Mces~, la muqueuse du pharynx est plus mince, plus
régutiere, d'une coloration plus ptUe, doubtéesur sa face extérieure d'une couche
de tissu ceHu)aire tache, qui ne l'unit que faiblement aux parties sous-jacentes.
c. Dans sa ~ost'MûM ~a~yM~!<?MKe, elle présente, dans sa moitié postérieure, les
mêmes caractères que dans sa portion nasale. Mais, dans sa moitié antérieure, au
niveau du larynx, eHc se plisse dans divers sens à la manière d'une membrane qui
serait beaucoup plus large que le plan sur lequel elle repose et qui n'adhérerait a
ce plan que par un tissu cellulaire extrêmement iache (SAPt'EY).
2° Structure. Envisagée au point de vue de sa structure, la muqueuse du pha-
rynx, comme toutes les muqueuses, se compose de deux couches une couche
superficielle ou épithétiate et une couche profonde ou derme.
a. F~/të~tMK. L'épithétium varie suivant les régions que l'on examine. A la
partie antérieure et supérieure du pharynx nasal, notamment à la voûte, sur tout
le pourtour des orifices postérieurs des fosses nasales, autour de l'amygdale et sur
la face supérieure du voile du palais, l'épithélium rappelle celui de la muqueuse
pituitairo c'est un épithéUum cytindrique stratifié à cils vibratiles, Partout ail-
leurs, c'est-a-diro sur la face postérieure du pharynx nasat et sur toute l'étendue
des deux portions buccale et laryngée, l'épithélium présente exactement les mômes
caractères que sur la muqueuse buccale c'est un épithélium pavimenteux stratiné
du type maipighien.
b. Z)e?'M!e. Le derme ou chorion est à peu près constitué comme celui de la
muqueuse buccale. H présente à sa surface libre de très nombreuses papiHes,
simples ou composées. Histotogiquement, elle a pour éléments essentiels des fais-
f~aux de tissu conjonctif et des fibres élastiques ces fibres élastiques, plus nom-
breuses et plus fortes que dans la muqueuse buccale, forment dans les couches pro-
fondes du derme des sortes de membranes élastiques très serrées (KôLMKM). Aux
~oncnts conjonctifs et élastiques s'ajoutent, dans !e derme de )a muqueuse pha-
)-n"ienne, de nombreux follicules c)os. Ces follicules, qu'entourent toujours des
nappes plus ou moins étendues de tissu réticulé ou adénoïde, se rencontrent dans
!<K~c l'étendue du pharynx nasal. On les rencontre aussi dans les deux autres por-
iiuns du pharynx mais ils y sont moins nombreux et se cantonnent de préférence
nu voisinage des amygdalespalatines. Le tissu
adénoïde est, en générât, dissémine
f'n i)ots de forme et de dimensions variables. n est un point, cependant, ou il se
condense d'une façon toute particulière c'est à la partie antérieure de la voûte. Il
se diHerencie fa en une sorte d'organe, que l'on désigne sous le nom d'6MM~'(~<*
p/ja)'yM~eHMe. Nous l'étudierons tout a l'heure. Nous devons, auparavant, décrire
les glandes pharyngiennes.
c. G~MM~es p/t~M~~MMes. La muqueuse pharyngienne renferme dans toute
sa hauteur un grand nombre de glandes en grappe~ de petites dimensions, de
forme sphérique ou lenticulaire. Les unes, superficielles, occupent l'épaisseur
sterne du derme. Les autres, profondes et ordinairementplus volumineuses, sont
situées au-dessous du derme, dans la couche sous-muqueuse. Les glandes pharyn-
giennes, par )cur forme, par leur structure et parieur signification morphologique,
r:)ppcHent les glandes labiales ce sont en généra) des glandes mixtes, possédant
a ia fuis des éléments muqueux et des éléments séreux. De distance en distance, on
en rencontre quelques-unes qui sont exclusivement séreuses. Leurs canaux
excréteurs s'ouvrent pour la plupart à la surface libre de la muqueuse. Quelques-
uns, seulement, débouchent dans les diverticulums de l'amygdale pharyngienne.

3* Amygdale pharyngienne. –Signalée depuis longtemps par SAXTOMXf(t77S),


par Tu~rrcAL (1846), par AuxoLn (1847) et par LACAucntË (1883), l'amygdale
pharyngienne a été pour la première fois bien décrite par KoLUKER (i863) et,
après KoLUKEK, par LuscnKA (1868) dans un article publié dans les Archives
allemandes de MAX ScuuLTXE et reproduit en France dans le Journal de l'Anato-
mie de Cu. Roctx. De nos jours, l'amygdale pharyngienne a été de nouveau bien
étudiée par TitAUTMAKN (1886), par MÉGË\AXD (Th. de Genève, 1887) et par EscAT
(Th. de Paris, 1894).
a. ~ii<Ma<OH. L'amygdale pharyngienne (ug. 64,2) occupe la région médiane
de la voûte du pharynx. Elle est située entre les deux orifices de la trompe
d'Hustache, en arrière des choanes, en avant d'une ligne transversalepassant par
h' tubercule pharyngien (voy. OSTÉOLOGIE). Si l'on veut bien se rappeler 't" qu'il
existe au niveau du pavillon de la trompe une nouvelle amygdale, dite
amygdale tuhaire ou amygdale de Gerlach (voy. 7~'o?Mpe d'Eustache); 2° que
ettc amygdale tubaire est reliée, d'une part à l'amygdale pharyngienne, d'autre
pmt à l'amygdale palatine, par deux traînées, l'une ascendante, l'autre descen-
dante, de tissu adénoïde et de follicules clos; 3° que l'amygdale palatine à
~jo tour se prolonge, par une nouvelle traînée de follicules clos, jusqu'à la
base de la langue, on en conclura qu'il existe, dans chaque moitié du pharynx,
une trainéc non interrompue de formations lymphoïdes, affectant la forme d'un
<tc'ni-ccrcle et allant de l'amygdale pharyngienne à la base de la langue, en
passant successivement par l'amygdale tubaire, par le pilier postérieur du voile
du palais et par l'amygdale palatine. Et si, maintenant, on réunit le demi-cercle
droit au demi-cercle gauche, on aura un cercle comptet,que nous désignerons,
avec WALDEYHR, sous )e nom de~'<ïM<~ ce~'c~e ~M~Aa~Me dMp/:a~Ka?.
b. CoM/'o?'~Ma<!OH e~<e)'!eM?'e. L'amygdalepharyngienne, & i'ëtat de dëvetoppf!-
ment comptât (ng. 64~~
revêt l'aspect d'une saU-
lie irrégulièrement qun-
drangutaire, plus ton-
gué que large~mesurant
en moycnno 28 miHum-
tresde longueur, sur 20
mUHm{;tres de t&rgeui' et,
6 mi!!imëtres d'épais-
seur. E()e nous présen~R
ordinairement, en soi
milieu, une fente antël'u-
posterieure (/'6M<e Me-
d~M<?), qui est-plus mar-
quée eu M'rièrc qu'en
avant et qui se termine
ordinairementasapartic
postérieure par une pe-
tite fossette laquelle
n'est autre que la &OM~e
pAa?'K~:eKKe (voy, ptus
bas). De chaque côté de
cette fente, et formant
)'amygdalc, se trouvent
des plis, toujours tresva-
namesd~nstcurnomtjrc,
dans leur forme et, dans ieur orientation tantôt (et c'est là la disposition qui )i)o
parait )a pins commune), les plis amygda)icns affectent une disposition arquée,
ceux de droite et ceux de gauche se regardant réciproquement par leur conca-
vité (fig. 6-~2); tantôt, comme nous )e montre ta figure 65, A, ils partent d'un

Divers types d'it.mygMc pharyngiennechox le nouveau-nu A, ou fonno d'cvonta.il B, en foriM


do circonvolutions C, piis araygda.Hons, reco~vort.s de pom.M saiUies hennspMnquos.
M6mcp''cj)at'(~n)t'c)-mcoripftta~on~[ttcdans!a)!gu['c~i.
1.

point coinmun qui répond à la partie la plus postérieure de l'organe et de ).


comme d'un centre commun, rayonnent en avant et en dehors, formant dans leur
.))<emblc une sorte de demi-éventail; dans certains cas enfin (fig. 65, B), les plis,
;rtcment, Hexueux, orientés dans les directions les plus diverses, anastomoses les
uns avec tes autres, forment un complexus
essentiellement irréguticr rappelant
'usqu'a un certain point un bloc de circonvolutions cérébrales. J'ai vu plusieurs
~jis ces plis amygdatiens surmontes (fig. 65, C) par une série de petites saillies
ii~misphériqucs, qui ne sont vraisemblablement que des follicules. Quoi qu'il en
..uit décès variétés, l'amygdale pharyngienne est toujours rcductibtc il ces deux
t~mcnts des plis et des StMoHS séparant ces plis. Parmi les sillons, il yen a un
"K''ra)emcnt, comme nous l'avons déjà dit, qui occupe la ligne tnédiane et qui
(Hvisc t'organe en deux moitiés plus ou moins symétriques.
c. /~uo~M~'oK. L'amygdale pharyngienne fait son apparition do bonne heure.
Dqa. chez l'embryon de 9 centimètres, on observe, a la partie postérieure de la
i-m'hcc qui sera plus tard la voûte'du pharynx, une dépression médiane en forme
(Je ft'ntc, limitée latéralement par deuxpiis muqueux à direction sagittale. Ces plis,
,ut inr et il mesure que le sujet se dévctoppc, s'aitongent et se multiplient. L'amyg-
(tnic est très visible chez un fœtus de 7 ou 8 mois. Chez le nouveau-né, i'amygdatc
pharyngienne occupe d'ordinaire la moitié postérieure de la voûte du pharynx.
))<)H.-i )n première année qui suit la naissance, l'organe augmente a la fois en lon-
~u'urcten largeur; d'autre part, il se rapproche peu à peu dcschoancs et finit par
ici- atteindre. L'amygdatc progresse encore, mais beaucoup plus lentement, jusqu'à
H ou 14 ans, époque où elle atteint son plus grand développement. Passé cet âge,
f't!f entre en régression les plis diminuent de longueur, en même temps qu'ils
~naissentla région occupée par eux s'aplanit peu à peu, de teUc sorte qu'a )'âgc
d~' 20 a 25 ans, il ne reste plus de la formation amygdaHenne que lapartie la plus
p~-térieure de sa fente médiane, taquette n'est autre que la &OK!'se pAaryM~teH~e
<h' l'adulte.
(). S~'MC~MM. L'amygdale pharyngienne est constituée sur le même type que
!uT)Ygdate palatine et ce que nous avons dit do cette dernière nous permettra
(!'<t)'e court. Si on pratique sur le milieu de t'amygdatc une coupe vcrtico-trans-

~'j'!pc vertico-tt'ansvcrsîUc <~c !'a.mygdaïc pha-ryngicnnc(sujet de ~4 a.ns, d'aptes MÉGEVAXt~.

t t- 'int!)é)iu)n de la muqueuse tapissauL te tissu adénoïde.


sf!)«tts tatf'mux. C, vaisseaux sanguins.
tissu adenoMe. 3, siUon ccnh'a) ou n~dian, tcnn''
[ j!:H uitf' mince couche de Ussu tyn)p!)oïdc e~ formant, une ca~ it<
7, foHicutcs etos.
t~ fond ou pard sup<*)'n'u<'c du sUtott tnediau.
S, couche gtandutain'- 9, conduit, cxcretcut'
'k~ ~).<hdfs aciupuscs. )0, fihtfs musculaires. H, tissu con~oncUfsot's-adénoïdîcn. t~, (ravies du tissu conjonc-
tit j.' ttfti\t)ti dans te tissu hnq'hoïdc.

\atc(ng. 66), on constate qu'eHe est formée par un système de plis verticaux,
que séparent les uns des autres des diverticulums ou cryptes plus ou moins pro-
fonds. P)is et diverticulums ont exactement.Ja même valeur morphologique qrie
les formations de même nom de l'amygdale palatine. Ils ont aussi la même struc-
ture ils se composent d'une couche propre et d'un epithéHum. La couche propre
est un tissu réticulé, renfermant des follicules clos. Quant à l'ëpithetium il est dif-
férent suivant les points où on l'examine a la surface des plis, il ofh'c )c piusso!)-
vent le type matpighicn; dans les anfractuosités, au contraire, il est du type
cylindrique et ci)i<~ exactement a ta façon de celui des fosses nasa)es(HEN,u"r).
4°Bourse pharyngienne. A la partie moyenne de la voûte du pharynx, sur la
ligne médiane et a mi-chemin entre Farc antérieur de l'attas et l'orifice postérieur
des fosses nasales, on observe
assez fréquemment une espèce
d'invagination de la. muqueuse,
qui revêt,, suivant les cas, ta. forme
d'une simple dépression hnéairc,
d'une fossette en entonnoir, d'une
vëritahte poche ptus ou moins
profonde et ne communiquant
avec le cavum pharyngien qnc
par un tout pet.it orifice arrondi
ou cttiptique c'est le ~'ecessKS
M!e~MK du ~yK.r ou &OMy'.s'e
p/<yH~!CKMede LuscuKA (poc/te
pAf()*y?~eMMe de certains au-
teu rs).
a. ~<M~'OM. Sa situati'jN
varie un peu suivant, les a.nes.
Chez l'embryon, a )ûrs que l'amyg-
dale n'a pas encore fait son np-
pa.rttion, c])e csL située a. la partie
ta. plus recutee de la région qui
deviendra ptus tard ta, voûte <tn
pharynx. Chez ic fœtus, ct)ez !e
nouveau-né etc))cz t'enfant, alors
que t'amygdate est e!) voie d'évo-
lution, elle occupe )'extremi!e
postérieure du sitton médian que
nous présente ce dernier organe.
Mn fin, chez t'aduttcetchcxtevieit-
F~. 7. lard, quand t'amygdate n'existe
Bourse pharyngienne chez l'adulte (femme de -i5 a-ns). plus, )a~ bourse pt)aryngicnne
(Lcnt!tsi]!aa'cin~f'if't!)'at'f6dcfat'tict]h'cvoi!cdu)]a!:tist).6t<'
ottctô ct~ !a tt'tf fbt'kn]C))t~ t'pnvprscG en urrtcrf, d<' façona avoh se trouve située, comme nous
sous]csypuxiaj'at'o)j.'t)stt'J'o's))p<t'jctucfftfp)!;tryj)ï.) t'avons dit ptus haut, sur te mi-
i,c!()i:cnd(";fosst'sna~tics.2.choancs.–3,~outf'duph:tt'y!tx,
lieu de la voûte, a égale distance
avcc3',p!isd<'iannnjupnso.–4,ttOUt'scp))a)'y)i~ioiUP.onvcr-
fu)'cdcta)ro)Hj)c.–tit\'on[<*]iahtfin(~i'.)('Yrcsup<rn'm'p.– de l'arc antérieur de t'attas et du
8, arcadf'sttoitmrct- 9, coupe horixonfatc des jours.
scptum des fosses nasates.
b. /o/oH</eM?'. Sa profondeur est, e!ie aus=i, fort variabfe. Le pins souvent
e))c s'arrcLc au tissu conjoncLifou au ftbrc-cartHage sous-jacent a la muqueuse, et
elle prësenLe a)ors, suivant t'~paisscur du tissu adénuïdicn, 4))iH)imeti'es dea
<)c m'ofo'Ticur. Dans certains cas, cependant; (TnuoTUAL, Lusc~K~, 2~;)N, M~~EVANT
<-)) ont
rapporte des exemptes), on la voit descendre jusqu'à. l'os et y laisser
n~me une empreinte plus on moins marquée.
c. ,S'/?'MC<M?'e.
Les parois de ta bourse de Luschka nous présentent la mcmc
structure fondamcntatc que tes parois d'un diverticuhxn amygdatien nous rencon-
(rufis .'< sa surface un epitheiium cytindrique ci)ie et, au-dessous de !'epithë)ium,
nnc quantité plus ou moins considerabte de fo))icutes clos, faisant saiHie a. t'intc-
ricur. La cavité eHe-mëme est remptie pa)' un mucus de coloration jaunâtre.
d. C/aM~es. D'après (!NG))OFNEn, la couche des g)andes muqueuses fait; défaut
;tu )ii\'cau du
fond de la bourse en revanche, il en existe tout autour d'elle une
ticht' couronne, dont les orifices se voient, soit dans la cavité delà bourse cUe-mcme,
suit au voisinage de son ouverture.
Le diverticulum pharyngien que nous venons do signa.tct' a ctc on~'cvn des t8tS par MAYEtt
.;).' ftonn). MtUS il :t.<;tc bien décrit, pour ia.pt'omio'o fois, en )868, par Lusc<iK. d'où !c nom d~'
AoMf.se f/e ~.)M'c/M, sous )c([ue) te désignent ta, plupart, dos auteurs. « On trouve )'ien souvent..
~it L);S!i)M, pHur ne pa.s dire toujours, à ia. limiLe du Hssu a.deno'ido du pharynx, un orifice do
~Hnun-ion ph)s grande que ceux dos landes ordinaires et. d'une tout. autre signification. Tantôt
;u rondi et du dia'nctrc d'une tête d'epingto, tantôt, p)us grand et )hnitë en haut. soutemont par
~n !'ct)erd saiHant., cet.
oritice donne accès dans un cu)-de-sac d'un cent.imet.ro et. demi de-longueur
:nj H~ni!num cL large au
plus de 6 n)i)iimctt'os. H remonte A t'apophysc basifairc de f'occipita).
j.nnr Unir en se rétrécissant quelquefois en pointe dans te tissu fibreux de )a. région, »
t ru' parcine disposition, restée [ongtomps a t'etat (te simple curiosité anatomiquo, a acquis
<i;tn. res dernières années une importance considérable, en raison do la patnotogio specia)e que
tui a attribuée Ton'i\AU)'r (do Dantxig). Au cours d'uno pharyngite chronifjne, te divcrticutum en
.j~r -tiot) s'ongorgo, ses parois se gon[)ent, et s'épaississent, sa cavité se remplit et se ditatc. Il
f~rrtu'ainsi sur ia paroi pharyngienne une sai))io ptus ou moins considérable et peut même, par
su!k'dc[0)'inerituon'tosonortn<.('sc)[':u;stu)'))t<;i't'<)
~n\cri)ab)c);yste:teUoest,aupointdovuCtLnu.to-
!nh))n'. ce qu'on appotto la ma/a<e ~c 7'o)')ttoaM<.
L.! bourse pharyngienne a l'état, do devotoppetnont
.uni~h'),te)te(juc t'a. décrite LuscnKA.est, tout &f!),i~
~~wjttirxjnotio chez réduite. A son lieu et place, on
u~ renconh'c, !o plus souvent, qu'une petite dépression
~'ttm'c~tn ou en entonnoir, occupantordinairementtit
~.utif; la plus postérieure d'un si)ton médian, doùie
j~)h.<'<'M.s'<~N:e</iC!Hf/Mp/ta'y<f~<jui:LeMC)n[))o\'c
pa)'4'!<.noFXF.RetSct)\VAMAC«.dop!'etcroncoAcetuide
h~mf~phiu'yngienno. Enfin.mémo''ot'ccessusmedian
htit<'<)!np)eto)))ent défaut sur un gr~nd nombre do

La ))')))r.-o pharyngionno n'est donc pas constante


rt!cx t .[dtdto et. qu.md o)to existe, c!!o revct les aspects
!))![:i<ef't,).tis<'o n'es), pas fit, S)')on moi. une
r~i--nn sumsantc pour la rejeter et la rayer dennitivc-
ri~. oo-
~n'htth-nos descriptions ana.totni'jues. Tout recent- Coupp sa~iU~tc, c)nx un nouvcau-n~. (te la
!nenL en effet, Kn.tAS t'iL rencontrée chez de tout jeunes

·
\0))~<htphat'yti\f'tdeiitpart!0tidc)abas)'
rtnhryons et a pu ia. suivre pas u. pas dans ses diverses duc)'unt'eo)'r<'5ptnt!ant~.
j~~t~cs cvo)utivos. C'est donc bien une formation spé-
ri.dc.disned'ctro étudiée et décrite. t. n))ophvse basttatre. corps tht sphénoïde-
t)u sphenoMt'
3, sHtafe sph~no-oc~ipi'atp sut'n'f
-~iais si la bourse pilaryngienne existe avec une signi- antérieur et du sphénotdc posifrieur (suture mtcraphe-
ooMa!e). 5, p~oi du pharynx. 6. recessus ptmr;n
H~.diun propre, cette signification ne nous est pas on- âien-- 7. am~'g(l:tle Ilh:u'D'~ienne. 8, 1'~1101111~.se:
c'~n' hipn connue.– On a. émis l'opinion qu'o))c n'était JOn Toit h'M neUcMpnt, sur celle coupe, que )e rece!-
')!: ~nf =itnp)o dépression do la inuqueuse dans le tissu sus pharvngien au lieu d'èh-e situe :m-dessou~ de ta
sûttc tuniquo (au niveau du canut, ma.iutfnantdisparu.
.~)~uidc sous-jacentetqu'it fattait.decofait.fa qui donne passade a i'itYtMtpbyse) repond a )'apophysf'

d. 'o."
(~~iderer conme )'cquiva)cnt, p)us ou moins modifie. hasUairf,
,'l'
un de ces cryptes qui se vo.ient a la surface do t'a.myg-
w
j~.t'yngienne. Mais une pare'dio o.U. h
interprétationn'est
,'hm l'c'est-à-dire h nn point beaucoup ptu- posté

pas conciliable avec ce double fait. que.


!.t ~n se )<ha[-\ ngionne existe chez l'cinbt'yon bien avant l'amygdaleet qu'eUo persiste chez l'adulte,
.t)«r' N<t''f))c f;uc famygdatc a ontiut'oncnt disparu. LuscHKA avait cru dovoi'' considérer la
hou!~ pharyngienneconuno le roHquat du canal embryonnaire (cana! p/ta)')t~o-/t!)op/i.att'ej
~.n f. qu.-t émigré l'évagination de ia muqueuse buccate qui deviendra plus tard t'hypophysc
~P~). Mais il est nettement établi aujourd'hui par les recherches de SucnAKXEK. de
Sf~tWAMAcn, de )unAX, etc., que le canal pt)aryn~o-hypop))ysairo se trouve piace bien en avant
de ia bourse de Luschka, et comme nous lo montre nettement )a figure 68, se dirige vers ie
corps du sphénoïde et le traverse, tandis que la bourse pharyngienne, répond a l'apophyse ba.si-
)airo de l'occipital. Les doux formations sont donc entièrement distinctes. Une autre opinion.
très suggestive au premier abord, mais encore tout hypothétique, repose sur ce fait énonce par
FMMEf que la corde dorsale émet parfois un prolongementantérieur qui s'avance jusqu'à Ja.
muqueuse pharyngienne et contracte avec elle une solide adhérence c'est au niveau de cette
adhérence et grâce a elle que se produirait plus tard lors de i'incurvation cephtUiquo de t'em-
bryon, la dépression de fa muqueuse qui constitue la bourse de Luschka.

§ IV. VAISSEAUX HT KEKFS DU PHAHYNX

1° Artères. Le pharynx reçoit la plus grande partie de ses artères de iap/ts-


~M~MK' Mt/'e?'eM?'e, branche de la carotide externe (voy. ANGÉioLOOtE). A cette
artère principale, qui couvre de ses ramifications les parois postérieure et latérales
du pharynx, viennent s'ajouter à titre de branches accessoires 1° la p~'y~o-ps~-
~'Me (p/t/M~t'eMMe ~Mpe')'<eM?'e de que!ques auteurs), qui se ramifie dans !n
muqueuse de la voûte; 2° quelques divisions de la pa~Me M/tM'e et de la
</t?/)'QMte)M!<?SMpë?~'e!M'e,qui proviennent, ta première de !'artërefacia!e,!aseconde
de la carotide externe. Quelle que soit leur origine, les artères pharyngiennes se
distribuent aux muscles, a la muqueuse et. aux glandes.
2° Veines. Les veines du pharynx proviennent principatement de la muqueuse
et des glandes sous-jacentes. Elles forment au-dessous de ia muqueuse un premier
plexus, iep~MS soMS-MUt~MeMa? ou plexus ~M'o/bM~, qui a été bien étudié en 't887
par BufAn et LApEfitE et qui est particulièrement bien développé sur la partie infé-
rieure de la paroi postérieure du pharynx. Ce plexus profond, qui se continue en
bas avec le plexus sous-muqueux de l'oesophage communique en haut. avec
les veines viuiennes, ptérygo-palatincs et méningées. Les branches qui en partent
traversent la couche musculaire et viennent former, àla surface extérieure du pha-
rynx, un deuxième plexus, a mai)]es larges et irrégulières, que j'ai vu dans cer-
tains cas acquérir un développement remarquable. Sur une coupe transversale
d'un sujet congelé, que j'ai actuellement sous les yeux, le pharynx, sectionné a sa
partie moyenne, présente sur sa paroi postérieure neuf veines, à direction verti-
cale ou plus ou moins oblique, qui mesurent chacune de 2 à 4 millimètres de dia-
mètre. On peut donner à ce deuxième plexus, par opposition au premier, le nom
de ~/e.MM SM~e?'/?eit<°/. Ses branches efTérentes, dites M<M'Hës ~'A~M'y~z'cHMes se por-
tent en avant et en dehors, passent en avant des carotides et se jettent, a des diffé-
rentes hauteurs, dans la jugulaire interne.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques forment dans la muqueuse un réseau
d'une extrême richesse, d'où s'échappent deux ~ordres de troncs (SAt'pEY). –Le.s
uns, <)'OKcs SM~er~M?' se portent en haut, traversent la paroi du pharynx au
voisinage de son attache au rocher et, finalement, viennent se jeter dans un gan-
glion qui est couché sur la portion )a plus élevée du constricteur supérieur.
Les autres, ~'OMcs Mî/'<M'eMrs, se dirigent en bas et en avant vers la membrane
thyro-hyo't'dienne. Puis ils traversent cette membrane de dedans en dehors et se
jettent dans un groupe de ganglions, qui se trouvent placés en avant de la carotide
primitive, tout près de sa bifurcation.
4" Nerfs. Abstraction faite du nerf pharyngien de Bock, que le ganglion
sphéno-patatin envoie a la muqueuse qui avoisine l'orifice de la trompe, et de
quelques fins rameaux que le !aryngé externe et le récurrent envoient a la partie
inférieure du pharynx, les nerfs destinés à cet organe proviennent du plexus ~/ta-
n/M~eM, p)exus que nous avons déjà décrit sur ta. face latérale du pharynx (voy.
\ËVROLOGtR)cta à la constitution duquel concourent a la fois le glosso-pharyngien.
[f'pHeumo-spinal et le grand sympathique. Les rameaux effërents de ce plexus se
distribuent aux muscles, à la muqueuse, aux glandes et aux vaisseaux.
L'analyse physiologique(voy. les 7')'cn<es de p/n/Sî'o~o~'e),suppléant ici à l'insuf-
fisance du scalpel, nous apprend 10 que la sensibilité appartient principalement au
pneumogastrique, accessoirement au glosso-pharyngien, qui innerve la muqueuse
au voisinage du pilier postérieur, et au trijumeau, qui envoie quelques fibres (par
)c nerf pharyngien de BocK) sur le pourtour de l'orifice interne de la trompe; 2" que
les phénomènes vasculaire et secrëtoires sont sous la dépendance du ganglion
cervical supérieur du grand sympathique; 3° que les muscles, enfin, sont inner-
ves, en partie, par le glosso-pharyngien, en partie par la branche antérieure du
spinal, laquelle, on le sait, se fusionne au-dessous du crâne avec la pneumo-
gastrique le glosso-pharyngien tient sous sa dépendance le pharyngo-staphylin et
la partie antérieure du constricteur supérieur; le spinal innerve tous les autres
constricteurs. II convient d'ajouter que le muscle stylo-pharyngien reçoit du
-losso-pharyngicn un rameau qui lui est spécialement destiné.
Le mode de terminaison des frleta nerveux dans les diH'ërents éléments consti-
tutifs du pharynx ne nous est pas encore connu.
Voyez au sujet 'tu phiu'yux. pâma les puhtiCti.Uuus récentes LuscuKA, De'' .Sc/t~ottMo~f/M
VenM/tM, Tubingcn, 1868 GAXGMMER, t/e~e'' ~MeK-GMc/ttOti&!<ee:M ~4'e;!)'(!'c/i<M/'<i'«M,Prag.
!))ed. Wcc))., )S77; Du MEME, Ueter die ï'o<M)'Ma M. BM)'M p/i«)'~n~ea, Sitx. d. Aktid. d. Wis-
~c)n;h., 1873; ANUE)tso?f, T/te Mot'p/tO~o~'y o/' </te <o;t'/Me HK~ p/t<!)'tM, Jourtt. of. Anat. a.n()
t'hys., t88), t. XV RucMRT, Der /<a''yn.9; ~s Sp<Y<c/; MM<ZSc/~McAap~<!M<<,Mùnchen, 1882;
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.\nn:t)os des m<i)ii.dics de i'orciUc, 1886; –CELLE, t7)t cas t ype t/e&oMMe~ettMc/tta.tbid., t889;
POTIQUET, ~<t toMt'~e p/t<t)'te'Mte ou de J~Mc/tA-a, Revue de ta.ryngo(ogtc, 1889 FtSCHM.
f/ct. ~c<ï/i.'ye&o;'e/M/!~'<M'm/'eA/e<Mj}ac/tMM, tu. Dtss., Wûxbm'g, t89~ MAUCLA<M,JVo<M <!n<t<-
el pathol. xt«' /e/)/M<n.);, BuU. de la Soc. a.na.L, Paris. 1892; EscAT, Euo~t<t0)t et <)'a)t~/0)'nM-
<tOH4ana<oMH~Kes, de la cavité nMO-ptun'yngicnno, Th. Paris, )89t; Du MÈM)!. ~'a~onëut'oM
de la cavilé Ma~o-j[)/~(~M~!e?u)e et de l'espace )'ë<t'o-p/M)'yn~ë,Arch. iiiéd., Toulouse, t69a;–
VALENT*, .Sop~'e ~a~xe.'jftf /'N:)'M!.?ea,Monit. zool., 1898; WEX, J}ei<r. :M)' ?tO)'M. M. pa~Aot- ~f<s/o-
~o'/te f/e)' ~jac/tE<t/o)Mt~eH, Zoitschr. f. Ohrenh., 1899; TROLAMO, /!ë~:OM ~)/t<t)'~tyee de la base
~« o'<!)ie, Journ. de CAna.t., 1899.

ARTtCLH Ut

OESOPHAGE

L'oesophage (de o'~M, je porte et (jxxY~ manger; allem. ~etset'ôAre, angl. Œso-
phagus) est un conduit musculo-membraneux, à direction longitudinale, destiné a
transmettre les aliments, du pharynx auquel il fait suite, à l'estomac qui le conti-
nue. C'est dans le conduit oesophagien que s'effectue le troisième temps de la
déglutition.

§t.–COKSJBEBAT!OKSC!KRALES

i° Limites. L'œsophage commence en haut au niveau d'un plan horizontal,


rasant le bord inférieur du cartilage cricoïde. Ce plan, le sujet étant debout et];!
tête en position normale, répond, chez l'homme, au corps de ta sixième ou de 1.)
septième cervicale (voy. /.s?'t/M.r). Sila tête est dans l'extension, il passe par 1.~
portion inférieure du corps de )a cinquième cervicale si/au contraire, la tête es)
dans la flexion, il rencontre la partie inférieure de la septième cervicale. Chez lu

lequel il s'ouvre dans Le


femme i'œsophagc remonte ordinairement, un peu plus haut que cl~ox l'homme. Eh
bas, le conduit œsophagien a pour limite l'orifice circulaire, appoié ca?'<~M, par
cardia est situe en regard du nanc gaucho de
la dixième ou de la onzième dorsale; projeté en avant sur le plastron sterno-costa),
il répond ordinairement au point (ou un peu en dehors de ce point) ou te septième
cartilage costal gauche vient s'articuler avec le stcruum.
2° Situation et division. Ainsi délimité, )e conduit oesophagien occupe tout
d'abord la partie inférieure du con. Puis, il descend dans le thorax, )o parcourt
dans toute son étendue et arrive sur le diaphragme. Il 'traverse ce mnscie au in-
veau de l'anneau dit œsophagien (voy. Map/M'a~ne), débouche dans l'abdomen et
se jette presque immédiatement après dans )'ostomac, a ta hauteur de la onzième
vertèbre dorsale. On peut donc, au point de vue topographique, )ui distingue)'
quatre portions 4° unc~o~OH &M~eM?'e ou ceru~ea~e, qui s'étend du cartilage
cricofde a un plan horizontal mené par la fourchette sternale; 2" une ~oo'Mot
)MO</e)Mïe ou thoracique, qui, de ce même plau. s'étend jusqu'au diaphragme; 3" u)n;
;oor<:oM <ap/M'<n:<ï<~Me, qui répond a l'anneau œsophagien du diaphragme;
4°unc /)0?'<<OM <K/'c)'/e:M'eou a~~OHM'MN~e, comprise entre te diaphragme et l'estomac.
3" Direction. Dans son long trajet descendant, I'œsophagc répond dans toute
son étendue a ta colonne vertébrale. 11 en suit réguliut'emGnt toutes lesinHexions
etje ne puis accepter cette opinion, émise parun grand nombre d'anatomistes, que
i'oesophagc a une direction presque rectihgne. Pour se convaincre du contraire, il
suffit de jeter les yeux sur une coupe vertico-médianc d'un sujet congelé on y
voit très nettement le conduit œsophagien descendre parallèlement a la colonne
cervico-dorsale et décrire, comme cette dernière, une fungnc courbe à concavité an-
térieure. Est-ce à dire que l'oesophage soit directement appliqué contre les corp.s
vertébraux? Non, il s'en écarte progressivement a partir de la quatrième ou de la
cinquième dorsale, mais cet écartement est toujours minime il ne dépasse pas
't0 ou'~millimètres.
L'œsophage présente encore des inflexions dans le sens transversal. A son ori-
gine, il est situé sur la ligne médiane mais, en quittant le pharynx, il se porte a
gauche (fig. 69) et descend ainsi jusqu'à la troisième vertèbre dorsale. La, il s'inné-
chit droite pour faire place a l'aorte qui, comme on le sait, gagne le côté gauche
de la colonne vertébrale puis, il se porte de nouveau a gauche et conserve cette
situation jusqu'à son entrée dans l'estomac. i't résulte de ces diverses indexions
que l'œsophage, envisagé dans son ensemble, nous présente deux courbures
raies une coM?'&M?'e SMp<6K?'e, à concavité dirigée à~dt'oitc; une coM)'&M)'6 'M/6-
?'/eM?'< à concavité dirigée à gauche.
Nous devons ajouter, et tous les chirurgiens sont d'accord sor ce puint.que'Ies
tincrcntes indexions que nous venons de décrire
!;u's le trajet de l'oesophage, tant les inflexions
;)(,era)cs que les innexions antéro-posLëricures,
.u~ toujours assez peu prononcées pour ne pas
~npr l'introduction d'un cathéter ou d'une sonde
'n a:omme élastique.
4" Moyens de fixité. L'oesophage est main-
nu en position 1'' en haut, par sa continuité
nt'c !c pharynx et par les connexions intimes de
;) tunique musculeuse avec ta face postérieure
iu cartifage cricoïde; 2" en bas, par sa continuité
)\f;e l'estomac et aussi par un certain nombre de
r<'p!is peritoneaux qui unissent sa portion abdo-
tni~atc au foie et au diaphragme (voy. plus loin);
dans toute sa hauteur, par des faisceaux de
ti-su conjoncUf's qui le relient à tous les organes
voisins, et aussi par un certain nombre de fais-
rf'.mx musculaires, qui, partant de sa surface
~(~ncurc, viennent se ïixer d'autre part, sur ta
)).icnt''c, sur les bronches, sur l'aorte, sur t'anncau
t!oj)hagicn du diaphragme, etc. (voy. H). ~fa)-
m/' ces divers moyens de fixité, l'œsophagc,
ot'me mou et très extensible, se laisse tacitement
(~ptaccr, soit dans te sens vcrticaf, soit dans le
s''ns taterat.
5" Longueur.–L'oesophage mesure en moyenne
~) cenUmetres de longueur. Ces 2S centimètres se
n'))!n'Lissent ainsi entre les différents segments du
ronduit 5 centimeres pour la portion cervicale
)0 ''f'ttthnctrcs pour)a portion thoracique; 1 cen-
timètre à 't centimètre ]/2 pour la portion dia-
nhr.igmatique; 2 centimètres 'i/2 a 3 centimètres
~jur la portion abdominale.
ri~.en.
6 Forme et calibre. La forme et le calibre L\ï"so[)tta~<'<'))'t'~t<nuHCCHpi~c,
<i'' t'u'sophage varient naturettement, suivant qu'on pout')U")th\'ri''tt)'<tn'cct.)oncL!cu!
runsidere le conduit a )'ctat de vacuité ou a l'état ri~pp0t'~s;t\t'rtct;u'tusc~'u.ut'tc.
(h' distension <tt!ar~nx-j'.tumttUt\at~rafeSupc-
rieure de 1·a·.soldi;e /la concasilé regarile t
dt'ot(e).–A\ctt'tt~ttn'):tt~ra)ctHrcricM''CtiH
.t. A L'ÉTA'r DE vACurrÉ. A l'état de vacuité, ce tnôtMCcanat(t:)CtHtC:nit~(Ct:a)'<tcagauchc).
–c~cst<jfnaf.~n'<t,ca)'<iM:y!o)'c;
(pu ei-t la condition ordinaire, le conduit œsopha- 3, sa grande co<uttutc:snpctttccourbure;
~it'n est plus ou moins aplati d'avant eu arrière 3, sitc.–f/.duo~omn.–<aorte.avec
ti~. 71) et, suivant que les deux parois opposées crosse:
<t
sa grosse tttt'~)o"ifr; 6, sa p&tUc tub~ro-
p'\sahitnr)';diot):)univcau<Icla
quatriCtnetotutmirc-
'-û)~ plus ou moins rapprochées l'une de t'autre, C~ set't]&t)Jt' tt't'tt'f'rn corvicaïc. t)'.
D~pretHH't'oft<)ouxit;'thCvertcïttC5<tor-
k lumière du conduit nous appâtait, su)' des saies.–L'.L~)m-m)ûtc et. cinquième
'c~s transversales, sous Ja forme d'une ellipse, Ycftcbrcs!o'~t';U)cs.
suus la forme d'un ovatc, sous la forme d'une simple fente à dn\'ct.iun (.ransversatc.
).a hu'geur de cette fente, mesurée sur des coupes tt'ans\'e)-))''s de sujets con-
gelés varie, suivant les niveaux, de 8 a 12 millimètres. H est a remarquer que cet
aplatissement antero-posterieur de )'œsophage est plus marqué à sa partie supé-
rieure qu'à sa partie inférieure. Au
voisinage du diaphragme, en effet,
le conduit se rapproche beaucoup 1
plus de la forme cylindrique et sa
lumière, grâce aux plis longitudi-
naux de la muqueuse, prend par-
fois sur les coupes un aspect plus1
ou moins étoilé.

A L'ETAT ))E DtSTENSMN.– A


l'état de distension (insufflation,
injection d'eau ou de liquides solidi-
fiables tels que le plâtre, le suif, etc.),
!'œsophagc se présente encore sous
l'aspect d'un cylindre, mais d'un
cylindre très mal calibré.
Aplatissement ~eM~'a~ H est
a.
d'abord, comme à l'état de vacuité, ç

très nettement aplati d'avant en ar-


rière. Cet aplatissement nous paraît
présenter son maximum au niveau
de la zone suivant laquelle l'œso-
phage se trouve en rapport avec la !?
face postérieure du cœur. De plus,·
il nous présente un certain nombrè
de points qui sont très nettement
rétrécis ce sont les )'e<?'ec!'ssemeK~
normaux do l'oesophage.
b..Be<?'ecMseMteM<s. Les
rétt'e-
cissements de l'oesophage, spéciale- °

ment étudiés par MOUTON (Th. de Pa-


ris, 1894), par Moitosow (Th. de Saint-
Pétersbourg, 1887), par MEHNEK'r
( V~'A. d. ~M<. Gese~sc/t., 1898), of-
frent une très grande variabilité de t
siège et de dimensions. De l'examen

.v..
d'un très grand nombre d'cesopha-
ges que nous avons injectés, M. PEL-
LANDA et moi, soit en place, soit
après extraction de la cavité thora-1

~1
cique, il me paraît résulter que
-0
l'on doit admettre, le long du con-
duit œsophagien, trois rétrécissements ou détroits, savoir (fig. 70) un rétré-
cissement supérieur ou cricoîdien, un rétrécissement, moyen ou aortico-hron-
chique, un rétrécissement inférieur ou diaphragmatique. Le ?'e<?'ecMseMMH< J
o'teoM~K se trouve situé, comme son nom l'indique, à l'origine même de t'oeso- l'
phagc, immédiatement au-dessous du cricoïde. tl s'étend sur une longueur de 12 à
)Smittimètres. La largeur de l'oesophage, a son niveau, mesure de '14 a 16 milli-
m~t.res. Le détroit cricoïdien est le plus constant de tous les rétrécissements il
t-f aussi ic plus petit. Le )'e<)'ëcMseMteH< &o?'<tCO-&?'OMcAt'Q'Me est situé en
p~'iM cavité thoracique. n répond, comme l'indique nettement son nom, au point
d'' contact de l'aorte et de la bronche gauche avec le flanc gauche de l'œsophage.
(;c rétrécissement, plus spécialement marqué sur ia moitié gauche du conduit,
sY'tcnd sur une hauteur de 4 ou 5 centimètres. Les dimensions transvorsatcs de
tr'~uphage varient, a son niveau, de 18 a 17 millimètres. Le ?'e<y'ec!'sseMtCH<
~'«~H~~Me se trouve situé au point de passage de l'oesophage a travers fa
cloison diaphragmatique. Sa longueur, très variable, peut atteindre de '10 à 20 mH-
Hmctres. Les dimensions transversales de l'œsophage, au niveau du rétrécissement,
(js('n)ent entre '16 et 19 miHimètres.
< ,S'<~NteK<s dilatés. Ces trois détroits divisent le conduit œsophagien en
truis segments dilatés, que nous désignerons comme suit, en allant de haut en
h. t" )e se~M!eM< c~co-<ïO)'~Me, compris entre le détroit cricoïdicn et la partie
initin!c du détroit aortico-bronchique 2" le se<~HteH< 6roMcAo-~MpA)'f«/nKï<~Me,
qui s'étend de la partie inférieure du détroit aortico-bronchiquo au commencc-
tncnt du détroit diaphragmatiquc 3° le se~meKt soMs-~Mp/M'<:<yMM<t'</M<?, ({ui
répond ataportion abdominale du conduit et qui se trouve naturellementcompris
cn!.)'c le détroit diaphragmatique et le cardia. De ces trois segments, les deux pre-
onct's sont plus ou moins fusiformes ce sont les /'MseaM..c c~'co-ao~t'~Me et ~?'oK-
c/t~-t/tOp/M'a~Mï~MC. Le troisième revêt la forme d'un entonnoir dont la base,
dirigée en bas, répond à t'estomac nous l'appellerons CM<OMHOM' p~'ecfH'~M~Me.
Au niveau des portions renflées de t'œsophage, les dimensions transversales du
conduit oscillent ordinairement entre 19 et 22 millimètres.
A (111(, t'ott
côte dtM ruU'~cissoments sus-in()i((uus, qu(; ]'on LI.ou%.o régiilièieitieiit sur
trouvo a.sscx t'c~uticrctm'n), tous i~~
sui- Lou;i les
~(!phat(''s. il en existe un certain notnbrc (t'auu'es, ceu~-tà moins constants. On en rcncontr''
un () tois sur 4 sujets), u. mi-distimce entre )o cricoïde et la crosse iMt'tique; it )'cpon<[ <). peu
prc~ a !& fourchette sto'nute et on pout'ra.it peut-cu'e lui donner le nom ue )'t'<ccMxeHte<t< 4<c;
<t~ Quant) il existe, notre fuseau crieo-itortique se trouve divisé par lui en deux segments dis-
)inf' Un Mtre J'etreciss0!nent, peut se rencoutrcr (tig. /!0,9) au point, de couta.ct. f)e i'o;so-
)))ut!;e et de ta.t'Me postérieure du coeur ()'(;<<'<'ct~e))tM< c<!f(/M<fjf«e). U est très nettement visibh'
-ur L'.s coupes sagitt~es des sujets congelés. Lui aussi, ou<md il existe, divise le se~uent. hroncho-
~iaphr.tgm~titfue en deux segments plus ou moins distincts. U'ilutre purt, a.u lieu d'un ren'c-
~is'-f'foeut uniouo iMrtico-bronchique(ce qui me pM'u.!t être tu, disposition ta. ptus commune), on
peut it\oir sur le même point deux rétrécissements superposes, repondiint isolement, t'un u. t'~orte.
)imt!C it ttL bronctte gauche.
<t. A't~Ht/tc<ï<tOM MO)'~)Ao<o~K~Me. La présence, sur t'œsophage, de parties
rétrécies alternant avec des parties dilatées a été très diversement interprétée par
les auteurs. Pour Mou'rox, il faudrait voir dans cette disposition la trace de soudures
entre la portion ectodermique et la portion entodermique de l'œsophage une
pareittc explication me paraM difficilementsoutenable. Pour Monosow., et cette expfi-
cation est certainement la plus raisonnable, les rétrécissements que l'on observe de
toi)) en loin sur l'œsophage sont le résultat d'une compression exercée sur t'ojso-
phngc partes formations voisines c'est ainsi que le rétrécissement diaphragma-

par
Ufjuc est le résultat de la compressionexercée sur la partie correspondante de l'ceso-
l'anneau musculaire qu'il traverse, que le rétrécissement aortico-bron-
fhique traduit la compressionde l'oesophage par l'aorte et par la bronche gauche,etc.
Cette influence morphogénique, toutefois, est fort ancienne et, depuis longtemps
déjà, uxée par l'hérédité les rétrécissements en question, en effet, se rencontrent
''hex le nouveau-né et même chez le fœtus tout aussi bien que chez l'adulte. Enfin,
dans une communication récente faite à la Société anatomique allemande (1898),
M'Ett~EXTcroit devoir considérer les rétrécissements oesophagiens comme te reflet
extérieur dcta constitution metamërique de cet organe. MEMNMT dëcrit, a ce titre,
)2 segments f'~ophagiens, dëtimités par 43 rétrécissements, vascu)arisés pur
)2 artères et répondant aux 12 vertèbres dorsales. Que)que suggestive que soit une
purcinc in~)'p)'etaHon~ nous ne pouvons hn accorder pour le moment, en l'absence
de recherches de contrôle, que )a valeur qu'on accorde aux hypothèses.

11. MODE DE CONFORMATION ET RAPPORTS

fj'œsophage no'~s offre à considërer, comme le pharynx, une surface extérieure.


.1
une surface intérieure et deux extrémités, l'une supérieure, l'autre inférieure.
1" Surface intérieure. La surface intérieure de l'oesophage, formée par ta mo-
queuse, a une coloration blanchâtre, qui contraste, d'une part avec ta couleur rosce
du pharynx supérieur, d'autre part avec la. couleur cendrée de l'estomac. Elle est
siHon.nce par de longs plis longitudinaux, qui s'atténuent ou s'effacent lors du pas-
sage du boi alimentaire, pour se reformer aussitôt après quand le conduit oesopha-
gien revient de Pctat de distension a l'état de vacuité. Ces plis sont formés excinsi-
vemcntpar in muqueuse doublée de la sous-muqueuse,et ils rcsultentdccequo cette
membrane est beaucoup trop large, a l'état de vacuité du conduit, pour recouvrir
la surface sur iaquc)!eeHo repose.
2~ Surface extérieure et rapports. La surface extérieure de l'oesophage, assez
régulièrement Hsse et unie, est entourée sur tout son pourtour par une couche de
tissu cellulaire, plus ou moins dense, que nous désignerons sous le nom de couche
ce~M~eMS~ ~e)'t<c.OpAs~tCKMe. Continuation de la couche celluleuse peripbaryn-
gienne(p. 67), elle recouvre successivement la portion cervicale et la portion tho-
racique dct'œsophagc, mais non sans changer d'aspect assez développée a sa partie
toute supérieure, elle s'atténue gra-
dueUcment au fur et a mesure qu'e!!e
descend et, arrivée dans le thorax,
elle ne tarcle pas à se confondre
avec le tissu cellulaire du mëdiastin
postérieur. Par l'intermédiaire de
sa gaine ceUuteuse, t'œsophage pré-
sente, avec une foule d'organes, des
rapports importants, que nous étu-
dierons séparément '1° pour sa por-
tion cervicale 2° pour sa portiun
thoracique 3° pour sa portion dia-
c.n.
n.
~ig.7).l. phragmatique 4° pour sa portioo
Coupe Lra.nsvtirsa.tc du cot'pst.hyt'o'fdo, pour tuon- abdominale.
t,rer ses rapports ttvec)a.t.ra.ch<o et, le paquet,
vasculo-nervouxdu cou (en parHo d'aprus BnAUKE). /i. PORTION CMnv!CAns. L'œso-
). trachée.mso~t~gc.–3,corj)sU)i'roï<]cavccso)) phage, dans sa portion cervicale,
enveioppe conjonctive. 4. nerf récurrent gauche. nei'r
''L'cut'r'cut droit.–C,carotide primitive.–7.jugulaire interne. occupe la partie la plus profonde de
–8,pneumogastrique.–(',ganglionsvn)nattHf;uc.–)0,n)u'i- ta région sous-hyoïdienne,
ctcsprcvcrtebt'aut.–t)',corpsdctaprenncrc dorsale.
a. En avant, it est en rapport
aycc ta.portion membraneuse de la trachée-artère un tissu cellulaire, trës tâche u
ia partie inf'iou'e, plus dense a. )n partie supérieure~ unit t'una t'autrQ ces deux
conduits. Far suite de sa déviation de la ligne médiane, t'œsophage dëbordc la
n'fichce a gauche et sa partie ainsi débordante (qu'on me permette cette exprcs-
siun) est recouverte par le muscle sterno-thyroi'dien, le corps thyroïde et l'artère
thyroïdienne inférieure.
h. EH s!'?'!ore, i'œsopha,ge répond a ta. colonne vertébrale, dont il est séparé par
te-, muscles prévertëbraux. et par t'nponevrose prévertébrale. Il est uni à cette apo-
jH''v!'osc par une nappe de tissu cettu)airc lâche qui se continue, en haut, avec le
i'su cellulaire rétro-pharyngien et, en bas, avec celui
tumédiastin postérieur.
c. )S'Kr ~es côtés (fig. 71), il répond au corps thy-
oïde, a l'artère thyrol'dicnne inférieure, a. t'arterc
protide primitive, à )a veine jugulaire interne, au nerf
beurrent, au grand sympathique. L'œsophagc ccrvi-
:.d ëtant dévie a gauche, ces rapports sont, tout natu-
cHoncnt, pins immédiats du côte gauche que du côté
h'uiL Cette déviation a encore pour cifet do modifier
a situation des deux nerfs récurrents tandis que le
'rcut'rent droit longe la face latérale droite de t'œso-
)!);~c (tig. 71), celui du côte gauche chemine sur sa
.~c antérieure dans t'angie dièdre que forme cette
!t~' avec la trachée (voy. A~e?'s ?'ecM?')'e?!<s).
t'ouïto~ THOftACtQUH. Dans sa portion thora-
cique, t'n'sophage se trouve situé dans le médiastin
postérieur.
a. A'H <'(t)6!K<, ses rapports varient suivant qu'on les
considère au-dessus ou au-dessous de ia bifurcation de
ta trachée.– ~iM-~essMS ~e &tM'ca<tOK de ~s~'acAee,
t'œphage thoraciquc répond successivementà ia por-
ti~t) un.'mhraneuse de la trachée, à la bifurcation de ce
r~xiuit et a l'origine de la bronche gauche. L'oesophage
~-t intimement uni à la trachée (fig. T2) par des
tr~rtus conjonctifs, auxquels se mêlent des faisceaux
nm~'ufaircs lisses et de petits cordons etastiqucs.Nous
v reviendrons p)us loin. Au niveau do l'extrémité Moitié su))~ricun; de )u's"-
intérieure de la trachée, on observe assez souvent unt phai;c, ses conncxiuus ntu–
taiscean muscu)aire qui s'étend de la face postérieure cuht-h'os <).\c<' ttb h'nchc'c
't~ ta bronche gauche a la face antérieure de )'œso-
> (d'.t[))'csLAnn:i!).
jth.ufe c'est te MUMC~e ~'OKcAo-CBsnp/eM.On rcnconh'c aussi dans cette même
rcuiou, mais moins fréquemment un /'aMceaM p~eM?'o-ceso~/<M<eH, qui se
'f~.tctt'' de la ptevre gauche, passe en avant de t'aortc et vient se confondre,
r(nnn)e )c précèdent, avec les ubres tongitudinatcs de t'~sopliage. Ces deux petits
)'<tL<c!t' hronciio-a'sophagicnctpicut-o-o'sophagie)), découverts
par !h]n'L en '1844
~) ~~<'r!L< à nouveau par LusoïKA et par CL'xxtXG)f.\M,
se composent exclusivement
<i!)rpg tisses. (of.LETTE a encore décrit dans la même région
un /aM-cea!< no?'~co-
~o/</<a~:eH, qui s'étend de la crosse aortiqno a ('œsophage. Ce faisceau est loin
f~)~ ''fjnstant suivant la remarque de (in.LETTE. Lorsqu'i) existe, le faisceau
)~un~ho-'esop))agien ferait défaut et réciproquement. .h~essoMS (/e la ~Krc<ï-
~&M <~ /a/)'ac/tec, dans t'angte de séparation des deux branches, ('œsophage est
en
rapport, avec une masse de gang'Hons lymphatiques (~SM~t'ons M~er~cAeo-e')

L'tnsohlla;c, vu
L'ccsophagc, vu lrar
ptu' son cbtédroite
son côte droit, pour montre!'
montrer ses princtpa.ux
principa.ux t'apporte.
ra,pports. 1

A- portion cervicale de i'oesophagc; A' sa. portion thoraci'jue; A'\ sa portion ahdotninaic. 13, larynx. '1

C, corps thyroïde. D, trachée-artère. E, coupe de la bronche droite. F, cœur, avec F', son pencarde.
G, diaphragme. H, foie. i, estomac. K, rachis. L, poumon gauc)[c.
constricteur inférieur du pharynx. veine jugulaire interne. s[C)'tio-c)c)do-tnast.o')'dicti. –-t, scafcnc
antérieur. !), tronc braehio'ccphaUquc artcrict. 6, carotide prmutivc droite, avec G', carotide externe.
7, artère thyroïdienne supcricm'G. 8, artère axillaire. artère th\ro').dicnne inférieure. 10, aorte ascendante,
avef ~0\ sa crosse; t0'\ aorte dcsccudaut.G.– 11. artère ~ulmonait'c, avec 1 l', sa branche drottc.– ~2, veines puttua- »
nairps droites. )3, vciuccavc supericnrc. t'i. grande veine axygos. 15, veine cave inférieure. )6, orci!fet)c
droite. 17, cano.! ttnn'aci~uc. ~8, UGi'f ptn'~nifiue. t~, grand gympathiquc. 50, grand s~anchnifp'e.
2t, gangtiou semi-lunaire droit. 22, pneumogastrique droit, avec 23, sa branche récurrente. 24, rameaux qui
contournentrccsophagc pour s'anastomoser avec 2~, 1e pneumogast-riquegauche. 26, plexus solaire

c~~Me5 de BAKËTV), qui calaccnt, sa moiL~ antérieure comme dans un dom-


oo)her et la séparent des gros vaisseaux de la base du .cœur. Au-dessous de ces
.ins'Hons, le conduit oesophagien est en rapport immédiatement avec le péri-
<U'(ie
Ci1°'. 74)< ettoutparticu!ièrementavecIecut-de-sacdel)aHcr(voy.Pë~c~'de),
q~i te sépare de l'oreillette gauche.
h A'M l'œsophage thoracique répond à la colonne vertébrale. Tout a fait
an*t'e?'ej
o) haut, jusqu'à la quatrième dorsale, il repose directement sure))e. Plus bas, il en

h.~tjphiigc, vu sur une coupe ft'ansversa.to ()u titOt'a.x, pu.ssa.nt par !a. huitictue vertèbre do''s;t!c
(sujet, congelé, segment infeneur de la coupe).
t. o'soj'ha~R. avec les deux p)icun)0~astt'i))t)cs. 2~ ao)'<p. 3, grande azygos, recevant A drotfc une vonc )tttcrco~[aïc
(- ~.mcht', la petlle axvgos.– 4, une at'tût'c intct'costatc.–tu,o, canal U)0t'acn)no. 6, pomxons. 7, pt6vt'c. i~, cottj)f
Il, n'inc coronaire, s'abouchant
.tu f'Mu.– 0. vat)u!f' am'icuto-ventricutaire gauche. orcntptte umitc.
<<))- h"t-i)!ettf. t~i vctnp ca\c in~riput'c. ])ë)'ica!'dt'. ~t, cui-dc sac <tp ttattpr, sc~afant t'fp'.t'pha~c <tc la
fit"' p<~<L'!i<;ut'c du cœur. lu, huitième vpt'tcbt'c dorsale.

fi-t sépare par le canal thoracique, par la petite et la grande azygos (la grande
axy~s sa partie supérieure~ tout en étant postérieure à !'œsophagc, se trouve
phe~ un peu sur sa droite), les artères intercostales droites et, enfin, par
)')< Le elle-même qui, à la partie inférieure du thorax, vient se placer sur la ligne
n~dianc.
c.<S'i<r~ côtés, tes rapports de l'cesophagc diffèrent suivant que l'on considère
le côté droit ou le côté gauche. A droite, il répond, dans toute sa hauteur, a la
ptcvrc mediastinc droite; qui le sépare du poumon droit. Au niveau de la qua-
trn''tnG dorsale, il est croisé d'arrière en avant par la crosse de J'azygos (tig. 73,14),
qui abandonne la colonne vertebrate pour aiïer se jeter dans la veine cave supé-
rieure. A gauche, il répond également a la plèvre et au poumon gauches, mais
a la partiesupérieure du thorax seulement. Plus bas, il en est sépare par la crosse
de t'aorte, qui se porte d'avant en arrière vers la troisième vertèbre dorsale,
puis par l'aorte descendantequi, comme lui, suit un trajet vertical, tout en occu-
pant un plan plus postérieur. Les faces latérales de l'œsophage sont longées
enfin, a droite et a gauche, par les deux nerfs pneumogastriques, lesquels chan-
sent de position à la partie inférieure du thorax pour se porter, )o gauche sur la
face antérieure du conduit digestif, le droit sur sa face postérieure. Au cours de
trajet, ces deux nerfs s'envoient mutuellement de nombreuses anastomoses
et entacent pour ainsi dire )'oosophage dans une espèce de plexus nerveux, te
~o~e.BMS pët't'œo~Aa~t'eH. Ce ptexus est nécessairement tirait)e toutes les fois que
te conduit sur )cque) il repose se trouve distendu au de!à de ses fimitcs ordinaires
ainsi s'explique vraisembtablemont [a sensation douloureuse qui accompagne la
déglutition d'un corps trop vo)uminoux. Nous rappeUcrons ici, en passant, que
dans )a partie inférieure du thorax, )a. p)evre parietate, en se jetant de la coionoe
vertëbrate sur te médiastin postérieur s'insinue plus ou moins en arrière de !'œso-
phage et forme ainsi deux cu)s-do-sac t'un a droite, entre ['(nsophago et la grande
azygos (cM~e-~ac s~?/œNO~/<a~~M); l'autre à gauche, entrei'cesophage et )'ao)'te
(cM~-de-sac 6!o?'<~co-a'sop/t~eM).Nous rappeHerons encore que, au niveau de ces

L'œsuphftge, vu t.ra.nsvoi'saJo du ),hor& pMsunt pa.f la partie mturiout'o (te


sur uno coupe );t
dixième vertèbre dorsa-lo (sujet congelé, segment inférieur do )a. coupe).
i.M'sopha~o fnf'c jmcumt~it~h'KjUcs. aorte. 3, ~f'and ay.ygos. petit azygos. 5, fana) (horacif~tp.
7, ptt;v!'cs av< 7' cut-dc-suc pr~oisophagion. 8, ianic conjoucUvt*attan), trunc ptcvrc t) l'auh'c d'~mp!)!
6, ponnf)])'.
httct'ptcm'atdo
tH, cs~ûinac.
Mo 'usu' !),
14, pëj'Hotnc.
diaphragmo. 10, foie. 1),
f~, nerf grand sptanchniquo.
vcmcs
10, d'xiè)nc vcr~'brcdot'safe..
s)is-i)~[)a)n))[M. 12, vfitif cave iufët'ieut'c.
u

deux culs-de-sac, la ptèvre gauche et la plèvre droite, sont réunies i'unc a Fautrc
par une [âme conjonctive-élastique,le ~/aM!eM< M<e?'p~e!M'f~ de Mouosaw (fig. 78,8),
qui, à son niveau sépare l'oesophage de t'aortc(voy. ~Mu?'es). Outre ces deux cu!s-
de-sac ~'e~'o-ecso~/iM~teKS, certains auteurs ont encore décrit, en avant de l'o~o-
phage, entre celui-ci et le péricarde, deux cuts-de-sac ~')'<'o?{io~a~xeMS, l'un droit.
t'autrc gauche. Mais ces cuts-dc-sac sont bien loin d'être constants, et, quand ils
existent, ils sont bien moins prononcés que les précédents.
C. Poa'noN M\pt[HAGMATtouE.–Dansl'anneau œsophagien du diaphragme, t'~so-
phage est entouré sur tout son pourtour par les faisceaux charnus du muscle, t

Mais il n'y a pas seulement contiguïté entre le conduit alimentaire et l'anneau qui
lui livre passage on voit, en cnct, chacun des piliers du diaphragme donner (
naissance à ce niveau à un certain nombre de fibres musculaires, un peu plus pîles
que le reste du muscle, fibres musculaires qui se portent ensuite sur l'oesophage l
st se terminent dans ses parois (?MMSC~es~/M'eMO-Q°sop/M~t'e?:s), ou bien décrivent =

sur sa face antérieure dos espèces d'anses s'entrecroisant avec celles du coté
appose. Cette disposition, qui a été parfaitement étudiée par HouuET en 18SI, est
tonstantechex l'homme et doit être considérée comme ic rudiment du sphincter
H'~pha°-ien, que l'on rencontre, a un état de développement parFiut, chcx certains
)'on:curs.
PonTUM ,\BDOM!NA).n. Au-dessous du diaphragme, rœsopitagc, situe maintc-
nnnt en p)cine cavité abdominate, est en rapport 1° eM au<M<, avec le pneumo-
s~e,
"H-.U'i([uc "'auchc et le bord postérieur du foie 2" e~ avec le pncumogns-
t)'H)'!e droit, iespitiers du diaphragfnc et l'aorte abdominale; 3" M ~'o~e, avec le

tubf de Spige), situé à ce niveau entre deux fcuiHets pcritoncaux que nous décrirons
!). ;t )heure 4" à </aMC/M avec la grosse tuberositc de Fcstomac,qui s'ctëve ordi-
n.'tin'tncnt au-dessus du cardia en refoulant, le diaphragmevers la cavité thoracique.
L'tt'sophage abdomina) présente avec le péritoine des rapports importants. Sa
fa~c antérieure, tout. d'abord~ est entièrement, recouverte par la séreuse ce feuiUct
pr'~esophagicn n'est autre que la continuation de celui qui revêt la face antérieure
(ff t'f'stomac. Arrivé tout en haut, contre le diaphragme, il se t'Huëchit en avant
pour tapisser la face inférieure de ce dernier muscle. A gauche, il passe de mono
.-ur la face inférieure du diaphragme, A droite, il se porte vers le foie, en formant
le feuillet antérieur de l'épiploon gastro-hëpatique. La face postérieure de l'oeso-
phage est complètementdépourvue de péritoine, le feuiiïet qui tapisse la face
pc~t~rieure de l'estomac ne s'élevant pas d'ordinaire au-dessus du cardia.
Les deux bords de t'œsophage donnent ainsi naissance a des replis pél'tto~"
n'~ux qui, en attantse fixer ensuite sur les organes voisins, constituea~potn~rœsq-
phage comme autant de moyens de ûxité. Ces replis ou ligaments sont au nombre
de trois. Le premier (fig. 76,5) naît sur le côté gauche du conduit et, de la, vient so
terminer à la fois sur la coupole diaphragmatique et sur la grosse tubérositë de l'es-
tomac il n'est autre chose que la portionla plus élevéedu ligamentphrëno-gastriquc
(voy.Pë?'~OM!e). Les deux autres ligaments partentdu côte droit de l'œsophage. L'un,
superficiel (fig. 76., 6), constitué par deux feuillets adossés l'un M'autre, vadel'ceso-
phage au foie et au diaphragme il n'est autre que l'extrémité supérieure de l'ëpi-
ptoon gastro-hépatique. L'autre, profond,vi-
sibtc seulement quand on a incise et érigne )e
précèdent (ûg. 77), est forme par un simple
feuiltet. Ce feui)Iet n'est autre que le feuiitet
profond de i'épiptoon gastro-hépatique, qtfi
après avoir tapissé d'avant en arrière le ftanc
droit de roesophage se réfléchit en dehors et
en bas pour devenir pariëtat et revêtir alors
l'aorte abdominale et le pHier droit du dia-
phragme. Le flanc droit de ['œsophage abdo-
minal répond donc a une sorte de cu~-dc-sac
përitonëalj cul-de-sac qui regarde en bas et à
droite et dans lequel s'insinue, comme nous
te montre nettement ta figure 78, la portion
supcro-interne du iobe de SpigeL
3° Extrémité supérieure. L'extrémité
supérieure de ('œsophage se confond avec
l'extrémité inférieure du pharynx c'est
l'orince de forme elliptique par lequel tes
deux conduits se continuent réciproque-
ment. Nous avons déjà vu plus haut (p. 84),
et nous nous contenterons de le rappeler en passant 1° que la limite du pharynx
et de l'oesophage, toute conventionnelle du reste, est déterminée par un plan
horizontal passant par le bord inférieur du cartilage cricoïde; 2" que ce plan
rencontre en arrière le corps de la sixième ou de la septième cervicale 3° que
l'extrémité supérieure de l'oesophage est séparée des arcades dentaires par une dis-
tance de 15 cent.tmct.reschez l'homme, de 13 centimètres chez la femme.
4" Extrémitéinférieure. A son extrémité inférieure, l'oesophage s'ouvre dans
l'estomac par un orifice auquel on donne le nom de co'<~M. Nous décrirons cet
orifice à propos de l'estomac (voy. Estomac, p. '111 et '1'13).

§ III. CONSTITUTION ANATOMIQUE

Envisage au point de vue de sa constitution anatomique, l'cesophage se compose


essentiellement, chez l'homme, de trois tuniques concentriques et régulièrement
superposées une tunique externe ou musculcuse; une tunique moyenne ou cellu-
leuse une tunique interne ou muqueuse. Quelques histologistes décrivent encore,
en dehors de la tunique museuleuse, une quatrième tunique de nature conjonc-
tive-élastique (a~ueM~'ce de ~'œ~o~As~c de RENAur). Mais cette dernière tunique est
une dépendance de la couche celluleuse, déjà signalée plus haut, qui enveloppe
t'.csophage dans toute sa hauteur et, de ce fait, ne mérite pas en histologie une
description spéciale.
1° Tunique musculeuse. La tunique muscutcusc (MH<sc~ o'so~a~'eM do cer-
t'tins auteurs) comprend deux. ordres de fibres des fibres externes ou
longitudi-
etcmcnts contractiles sont réunis les
nales et des fibres internes ou circulaires. Ces
condensant sur la surface externe
.n~ aux- autres par du tissu conjonctif, qui, en se

Fig. 79. La. paroi a.)Um'iourc de t'œsophage, vue postut'iourc.


f. ;t.'u'.n\ ci i'fp''opha~cont f~c incisas sur la ligne médiane pt ~ri~)~s 0) dehors la muqueuse a t')c oitcvco pour
taissct'Yoirhtunifjucmuscuteuse.)
f.m'!)-ic)''ur i)~fcrieur du pharym. f)bt'C3 tr.msver.ifdcs de r<]CSO[)):e. 3~ 3. hatt't")cnc5 ion~itudmates
.n< tcurti~.tmmftcricoMictt ou filment sus;)N)Sp)f)'dt')'<Bso))ha,;?. -i, 4. )M')i) hisepau de tito'es h':mstM'at<~
t):us-:mf <)[) t'ft'd )nt''rat du H~amen~suspenscur. S, musctc crico-at*yh''no'fdictt post~t'ieH)'. musctc at'y-a~tt'uoï-
tit')).–7,(';n'tita~th\)'oïde.–8,~pi~)ottc.
Fi~. 80. Portion supurieure de rœsophaLgc, vue pos~rieurc.
).n-h)<-tcmit)ft'')'if'ut'dupharynx. –2, fibres circulaires de rœsopha~c. se coidinuanL en h.uU avec te- fibres
mfcriem'esdu cunstricteur. 3, :), bandt'teftes )on);i<udHmtf3. t. t, corps (htroidc.

d~' la htnique muscuteusc, consLituo la couche conjonctivo-ëtastiquc dont il a été


qnc'-tion t~outàl'heure.
a. /6?'es ~OH~~M~tna~es. La plus grande partie des fibres longitudinales se
<iptachent de la face postérieure du larynx a l'aide d'une languette nbro-cartitagi-
nous' que nous désignerons~ en raison de son rote, sousle nom de <eM6!oH aK<ërteM?'
ttt'~ fibres tongitudinates: c'est te <~ameH<SMSpe?M<?tM'<<esopAa~<?de GtLLETTE.
~t une lame triangutaire(fig. 79,3'), impaire et médiane, immcthatement sous-
j:" muqueuse, qui se fixe solidement, par sa partie supérieure, à )a crête
ente à la
médiane du cricoïde, entre les deux musctes crico-arytëuoïdiens postérieurs. Son
bord inférieur donne naissance, dans toute son étendue, à des fibres descendantes,
qui, peu après son origine, se partagent en deux bandes latérales (3,3), t'une droite,
l'autre gauche. Chacune d'elles, relativement étroite a son origine, s'épanouit pe:)
à peu en une sorte d'éventait qui recouvre toute la moitié correspondante du
conduit oesophagien les fibres antérieures descendent sur la face antérieure de
t'organe, en suivant une direction tégèremontobHquc en bas et en dehors les fibres
moyennes, dirigées obliquement en bas et en arrière, recouvrent la face latérale;
les fibres postérieures, obtiques elles aussi en bas et en arrière, se portent vers h
face postérieure, atteignent la ligne médiane et, là, sans s'entrecroiser avec ccHe-i
venues du côté opposé, s'innechissent en bas pour suivre désormais une direction
veriicaie. Les deux bandes fatérafes, par suite de f'obffquité de feurs fibres posté-
rieures, circonscrivent entre eHcs, à la partie postérieure et supérieure de l'oesophage,
un espace triangulaire en forme de V (fig. 80), dont la hauteur mesure deux fois
)a. largeur de !a trachée, soit 3 ou 4 centimètres. Cet espace est combté par ia couche
des fibres circulaires, sur laquelle s'étaient, en une nappe toujours mince, des
fibres obliques ou arciformes, qui se continuent en haut avec les fibres transver-
saies du constricteur inférieur du pharynx.
Outre les bandes tatéraies que nous venons de décrire, la couche externe de
i'œsophagc renferme encore un certain nombre d'autres fibres à direction iongitu-
dinale, dont l'insertion se fait, en partie sur les cricoïdes, en partie sur t'apone-
vrosc du pharynx.
Quelque nombreux et quelque distincts qu'ils soient à leur origine, les fais-
ceaux musculaires longitudinaux se mêlent les uns aux autres au fur et à mesure
qu'its- descendent et déjà, a 4 ou 8 centimètres au-dessous du cricoïdc, ils forment.
une couche reguHèrc, et continue qui entoure sur tout son pourtour le conduit
oesophagien. Cette couche, que renforcent ça et là des faisceaux ordinairement
venus de la trachée, des bronches, du diaphragme (voy. plus haut, p. 89), aug-
mente d'épaisseur en atiant de haut en bas. Arrivée au cardia, elle se continue
avec la couche externe de la tunique muscuieusc de l'estomac.
h. F~'escx'rcM/s~'es.–Les fibres internes ou circulaires (fig. 79,2), comme ion'
nom l'indique, se disposent en forme d'anneaux horizontaux, croisant il an-de
droit les fibres longitudinales qui descendent en dehors d'elles. H est a remarquer,
cependant, que toutes les fibres de cette couche ne sont pas rigoureusement horizon-
tales et circulaires. Un grand nombre d'entre elles, surtout dans les deux quarts
moyens du conduit œsophagien, s'inctincnt plus ou moins sur le plan horizontal
et, de ce fait, sont eiiiptiqucs, quciqucs-unes légèrement spiroi'dcs. Il en résuite,
l'obliquité des fibres ne se faisant pas toujours dans le même sens, que ces dernières
s'entrecroisent avec ieurs voisines sous des angtes aigus.
Ce défaut de paraiiétisme entre les fibres de la couche profonde est beaucoup
pins accusé sur la face interne que sur la face externe. On voit même assez fré-
quemment sur cette face interne (ug. 81), un certain nombre de petits faisceaux,
qui s'échappent do la couche interne pour suivre a la surface un trajet plus ou
moins vertical et qui y rentrent de nouveau après s'être bifurques ou trifurque-
Ces faisceaux, que j'appcttcrai a&o'?'6:M<s, sont essentiellement irréguiicrs j).)r
leur forme et par leurs dimensions les uns sont filiformes, a peine visi-
bies; les autres mesurent jusqu'à 2 mitiimètres de largeur. Hn ce qui concerne
leur direction, ils sont suivant les cas. rcctifignes, arciformes, contournes en
.9 itatiqnc, etc.
A )a partie toute supérieure de t'œsophage, tes fibres circulaires font suite aux
fibres transversales du constricteur inférieur cette continuité entre les deux lames
n)uscu)a.ires se voit très nettement sur la paroi postérieure de l'organe (fig. 79)
et, sur ses côtés. En avant,
les fibres circulaires adhèrent intimement a la !a)nc
Mastique, ci-dessus décrite, qui don-
ne naissance aux deux bandelettes
)~ngitudinates;onenvoitordinaire-
)nci)t quetques-unes, les plus élevées
tic la série, se détacher des parties
in~ct'atcs de cette lame élastique. Plus
bas, au-dessous du cartilage cricoïde,
les fibres circulaires, dépourvues de
tuut substratum squelettique, n'ont
d'autre élément de soutien que la tu-
nique celluleuse. Au niveau du cardia,
elles se continuent avec les fibres cir-
cainires de l'estomac.
b. ,;Va<M)'e des /t6?'es WMSCM~M'es de
<'<rso~Aa~e. Histologiquement, le
muscle œsophagien se compose de
(ii)t'cs striées et de fihres lisses, les
premières d'origine fibro-cutanée, les
secondes d'origine (ibro-intestinate.
Uans !e quart supëneur de rœsophagc,
il n'existe que des fibres striées, tant
dans la couche circufaire que dans la
couche iongitudinate.Danstedeuxieme
quart, les fibres lisses font leur appa-
rition, d'abord assez rares, puis de
jnus en plus nombreuses au fur et à
mesure qu'on descend. Elles se substi-
tuent ainsi peu a peu aux fibres striées,
de telle sorte que, dans la moitié infé-
rieure de l'organe, on ne rencontre
plus que des libres lisses. U résulte des
observations de ScuMAUSEn et de JoLYET
nue tes fibres striées descendent plus
bas sur fa face postérieure de f'œso-
)))(age que sur sa face antérieure plus
ttas aussi dans la couche longitudinale
f]uf dans la couchecirculaire t'ëté-
ment lisse prédomine donc, tout d'abord, sur la face antérieure du muscte et sur
iacmx'hcprofondc.

2" Tunique ceMuteuse. tunique celluleuse ou tunique moyenne (sous-


La
MtM~MMse de certains auteurs) fait suite, en haut, à l'aponévrose du pharynx et se
coxtinue, en bas, avec la tunique homonyme de l'estomac. Faib)cment adhérente
a la tunique musculeuse, elle est, au contraire, intimement unie a la tunique
innqueuse il résulte d'une pareille disposition que la couche ccUuteuse prend
part, au même titre que la muqueuse, à la formation des plis qui se produisent a
!a surface interne de t'œsophago, lorsque cetui-ci, revenant sur )ui-môme, passe de
t'dtat do distension à )'etat de vacuité. Au point fie vue histoiog'ique, la tunique

_>
celluleuse est une formation essentiellement conjonctive elle se compose de fais-
ceaux du tissu conjonctif diversejnenj
entrecroisés, avec de nombreuses .fibrr-s
élastiques. C'est, dans cette couche que
se trouvent, les gfandes annexées à Jn
muqueuse..Nous les décrirons tout :t
l'heure avec cette dernière tunique.

3° Tunique muqueuse.– La muqueuse


œsophagienne, épaisse de 8 dixièmes de
millimètre à i miHimëtre, a dans ta plus
grande partie de son étendue une colo-
ration d'un blanc mat. Ce n'est qu'a son :1
extrémité inférieure qu'elle revêt parfois
une teinte plus ou moins rougeâtrc, dm'
a l'injection du réscau veineux sous-
jacent, lequel présente à ce niveau un
développement tout particulier, ifistok)- l
giquement, la muqueuse oesophagien~'
se compose, comme ta muqueuse phu-
ryngiennc à laquelle elle fait suite, !)('
deux couches superposées une couche
superficielle, de nature epithétiate une
couche profonde ou derme.
a..Cp~Aë~'MMt.–Lacouche épithcfi.dH
est formée par un epithetium pavimcn-
teux stratifié, analogue à celui de la no)!- e
che et du pharynx gutturat. a
h. jDo'Mte. Le derme ou chorion me )]
sure; en moyenne, 0"6 ou û"7 d'épais-
seur. Sa face externe fait corps, comme
nous t'avons déjà vu., avec ta tunique cellulcuse. Sa. face interne se re!èvc p.n' )J
places en une série nombreuse do papilles coniques, qui s'avancent, en plein épi-
thëtium; leur longueur varie ordinairement de 80 a 00 ,u. On y observe encore, L(
dans certains cas, des crêtes tongitudinates, qui ont été décrites par STftAfn, et

le môme type que


qui, il leur tour, peuvent émettre des papities.
Le derme de la muqueuse (csophagienne est. constitué à peu de chose près su;'
celui de la muqueuse pharyngienne il se compose c
d'éléments du tissu conjonctifavcc des formations fymphoMes, qui sont rcpreso)-
tees ici comme sur le pharynx, soit par du simple tissu réticule, soit par ~c
vcritabtes follicules clos. On même signalé chez quelques oiseaux (GtJKSKv), a );)
partie inférieure de t'ccsophag'c, un peu au-dessus du cardia, l'existence <)'u))
amas de follicules clos, auquel on a donné le nom, un peu prétentieux, d'amygdale
Q?SO~<'M~M. (.
Le derme muqueux, dans sa couche la plus profonde, tout contre la tunique
celluleuse, nous presctite des Hbresmuscuiaires lisses, dont i'ensemhJe constitue
la ~M~CM~?' ?MMCos~ ou MMSCM/a~'e ?MM~MCK~e. Cette couche contractile, que Il
nous retrouverons désormais sur tous les segments du tube digestif, est cxctu-
-.ivoncnt constituée par des fibres lisses, disposées en Faisceaux fongitudinaux. A fa
j.Hrtic supérieure de t'œsophagc, les faisceaux,de ta muscutaris mucosae sont minces,
r"divement rares, séparés les uns des
.mh'~s par des intervalles ou les fibres
h-K';s font comptètement défaut. Us se
utnXiptient et se deve)oppent au fur et a
)ncs!!rc qu'on descend, de tcHc sorte que,
tt.ins )a mottie inférieure du conduit œso-
p)i:n;ic)). Us forment une couche régulière
et continue, dont rcpaisseur peut attein-
dre, d'après JlENLE, jusqu'à. 0"2 et 0"3.
r. G/aK~es eesopAs~ïe~tes. -A
la mu-
(j~cuse de i'œsophagese trouvent annexées
(j< glandes dites a?sop/ts<yMHMes. Ces
gj.mdcs sont des giandesacincuses, situées
nom' ia plupart au-dessous de la muscu-
hris mucosa;, dans la tunique celluleuse
p;)r conséquent quelques-unes seuic-
utcnL orftinaircment toutes petites, occu-
pent i'epaisseur même du derme. D'après Fig.83.
t\LH~, cHes seraient plus nombreuses sur Coupe
longitu<tinîi!c<)c la muqueuse œsopha
la parui postérieure de ['oesophage que ~lcnnc du chien (d'îtpt'csKLEix).
-m' sa paroi antérieure. < ëpiDt~tiun) ~avimctitcux dp la surface. ~t. mus
Leur canal excréteur, après avoir tra- co)utuitsntucos:<
cuiaris f/. glandes tnuqut'uscs. f~. !ct!
excréteurs.
vf'rsc successivement la muscuiaris mu-
rus. et le derme proprement dit, vient s'ouvrir a la surface libre de l'épithélium.
Il est a remarquer que ce canat excréteur est, d'abord.. rctativcment targc; puis,
<ju'H se retrëcit immédiatement au-dessus de la muscutaris mucosn; pour devenir
presque (informe.
M~p))otogiquemen~ les g)andes œsopha-
gien!)~ sont des gtnndes mixtes tours culs-
fjc-~n'' sécréteurs nous présentent:, en eH'et,
<h's rcHuk's séreuses (disposées en crois-
snnts <fe (iianuxxi) et, des ccitutes muqueu-
se! avec prédominance de ces dernières.
~A\)'').);scn.dans des recherches récentes (t8S8) a
:t))))(')e i'Mttention suc tes ru.pport.s intimes que pt'c-
~'nh'nt. tt'N ~.m'tcs œsophagiennes avec les fonnu.-
rnj)t< )\))hu!dcs du derme et <)e la tunique ce)tu-
ieu.-f. LMi; m'ini. tout 't'abuf't. sont situés le plus
.~n\vnt d:tns un tissu feticute et, par conséquent.
hai~nent t'x pb'in au milieu des éléments tymphiiL-
thjuc~.)).mt)'ep!n't,tes canaux excréteurs, en Fi~.St.
tr.m'r'ttnt te derme, y rencontrent des Mticutes
rfu.~ ils s'itj)))tiquent it leur surfMe on y creusant
Schéma dos ~)audcs oesophagiennes(d'ajm's une
ft~m'o~î'~AX Fi.ctf.
mt~m«n, ou ttienits te:, traversent de pa.rt en part
(< !it} et s'en entourent comme d'un anneau. muqueuse. 1, él,ilhéHum, 2. musculaire moqueuse. 3, sous-
t, glande fcsophngienn6. avec 4\ son cana
t''[,i:ot estime que, en raison de ces relations intimes excréteur. 5, fo)Ucu)es tymphati'iues. C, infiltration
tpmphoidetout autour dit hile de la glande.
~ntn; te., landes œsophagiennes et les formations
tymphoidcs M'biMttes. tes ctumcnts de )a. lymphe
peuvent umigter dans tu. cavité g]an<)u)a.u'e
cH~m~m~cL modifier a.in:;i, dans sa. na.tui'c, le produit de sécrétion.
d. /~i< de passade (<e ~M:Mg'MeMseœsopA<ï~teMKes<<:mM~MeMse~as<)'t~Me. –Si
nous examinons une coupe )ongitudina)e passant par le cardia et intéressant a
ta fois la fin de l'oesophage et le commencement de l'estomac, nous cons-
tatons tout d'abord que la muqneuse~rc)ativement lisse et. unie au-dessus du car'dia,
forme, immédiatement au-dessous de cet orifice, des plis transversaux, plus on
moins développes en haoteur ou en épaisseur, mais toujours nettement visibles.
A cette modification dans l'aspect extérieur de ta muqueuse, s'ajoutent quelques

Fig.Sa.
)'t)in) de pMsu.gc de rœsopha.ge au ea.rditL du chien, pour montrer t'ensomMo du dispositif do
)'a,ccord entre l'intestin antérieur et )'intMtin cntodermique (d'après RENAU')').
t,~j)i))t~nun))nat})i~hicndot'CGsopl'a~c.avGt;['nnd('cct,ëptth6iiun).pHstt'ansverBaux,(aptsa6st)!tr3,uM
sc~de t'angt'e de cc!)u!es cytindrnjucs. -i. gtnndesstreuscs, s'outrant au fond des plis. 5, muscutairc mufjueusf,
incc 5\ ses {U'o)ongGn)en),sda')s lY'))ai<-?cur do dfrmc. lisses. 6. groupe de landes cesopha~ieimes. 7, 7, !cu)'scfu)att~
t'xc)'6)cu)'s. 8, n'Hscto moteur g~n6rat forn)6 de fd~rcs Ussps. 9, fdjrc3 musctdan'cs sLri6G5 prolongcanL )G ntu~cfc
str!<«'sopi''tën''n.

)no(H(ica(.[ons structurâtes, dont les principales portent sur l'épithélium et sur )e.s
t;tnnde8.
t/cpithctium œsophagien conserve jusqu'au voisinage du cardia les caractères
qu'i) présente dans tes autres parties de Poesophage. Immédiatement au-dessus de
la ligne d'union gastro-œsophagienne, il diminue grarluellement d'épaisseur aux
dépens de ses couches profondes il arrive ainsi, comme nous le montre nettement
la (igure ci-dessus, à former un revêtement très mince. Puis, brusquement, il est
remplace par un ëpitbe)ium cylindrique (fig. 8S,2) dispose en une seule couche
c'est t'cpithéUum gastrique. La ligne de démarcation entre t'œsophage et l'esto-
mac est donc très nettement indiquée sur le revêtement ëpithetia) c'est le point de
contact entre )a dernière ce])ute pavimenteuse et la première cellule cylindrique.
Quant aux glandes œsophagiennes, elles deviennent, au voisinage du cardia, plus
nombreuses, plus volumineuses, plus serrées; au niveau même du cardia, cHcs
arrivent se
toucher. Leurs cuts-de-sac sont entièrement dépourvus de croissants
de Cianuzxi; ce sont des glandes cxc)usivcment muqueuses. D'autre part, ieurs
canaux excréteurs, lieu
de se rendre vcrticatcment et par le chemin le p)us
court la surface de ta muqueuse, se portent obliquement en haut et en dedans.
Cette disposition provient de ce que les dcrnicrcs glandes œsophagiennes sont
p!acëcs un peu au-dessous de la tignc d'union gastro-œsophagienne; de là la
nécessité, pour leurs canaux, excréteurs qai doivent s'ouvrir dans t'œs~phage
(<)-(. 83,7), de suivre un trajet oblique et rétrograde. Au-dessous de ces dernières
s
landes œsophagiennes, tes formations gtandutaires changent comptctemott
(f'.ispcct et de signification elles deviennent plus superficielles et franchement
Utbutcuses (4,4); ce sont tes gtandes séro-peptiques de l'estomac, que nous étudic-
t'ona p)"s foin à propos de ce dernier organe.

§ tV V A tSS H A U X HT NE [! F
S

1" Artères. Les artères de t'œsophage proviennent de plusieurs sources. Au


cou (af<e?'es œso~Aa~teHMes SMpe~'eîM'es), eltes sont fournies par la thyroïdienne
inférieure, branche de la sous-ciavière. Au thorax (a?Ve?'<?s ~so~a~eHK~
)HO;/OM!es), ettes tirent leur origine 'i° directement de l'aorte thoracique; 2° des
.'(t't~rcs bronchiques; 3° des artères intercostales. Dans )'ahdomen (a?'/e?'~
a'so/~s~eMMes Mt/'ë!eM?'es), elles naissent en partie des diaphragmatiqucs infé-
ri<;)))'t's, branches deaorte abdominale, en partie de la coronaire stomachique
branche du tronc cmtiaque.
Ct'sdi~ercntes artères sont, en généra), peu volumineuses. Elles pénètrent dans
les p.n'ois de t'œsophagc et forment des réseaux p)us ou inoins distincts, dans
la couche musculaire, dans la couche sous-muqueuse, dans la muscutaris mucosac
ft (!!n)s le derme de la muqueuse.
))o ces derniers réseaux naissent des capillaires, qui se portent dans t'epaisseur
th's papiHes et sur les glandes.

2° Veines. Les veines, issues des réseaux capiHaircs précités, forment dans
!a sons-muqueuse un riche plexus a mailles longitudinales. C'est le plexus veineux
soMS-H!M'yMeMx:. Ce plexus, bien qu'occupant toute la hauteur de ('œsophage, est
plus spécialement dévoioppé a sa partie inférieure. Les branches ctîérentos du
plexus suus-muqueux traversent la couche musculaire, se grossissent des veines
([un leur envoie cette dernière couche et viennent former a la surface extérieure
def~esophageun deuxième plexus, le plexus t~'MCK.K~a'sop/M~'eM. I''ina)c-
tucnt, ettes déversent leur contenu, suivant le niveau qu'cHcs occupent fau
cou, d.txs les veines thyroïdiennes inférieures; 2" au thorax dans les azygos et
ftans h's diaphragrnatiques 3° a l'abdomen, dans )a coronaire stomachique.
D'après i))'~sAUs.\Y (Th. de Paris, 'i87T), ic sang veineux des deux tiers inférieurs
de i'o'uphage aboutirait a la veine coronaire stomachique et, de ta, a ta veine
porte. Contrairement a cette assertion, les recherches de D~tET (/t)'c/t. <?eMc?'. ~<?
H;cf/ !i79), confirmées sur ce point par celles de l'un de mes étevcs, ~). M.
)u\) ( i )t. de Lyon, 1893), ont étabH que, seules, les veines du tiers inférieur de
Il t'uMopbagc se rendent a la veine coronaire stomachique les autres, comme cela a
6t' dit plus haut, se jettent dans les troncs veineux du thorax ou du cou.
3' Lymphatiques. Les lymphatiques de l'oesophage proviennent de la mu-
queuse, uu iis forment, dans le chorion et tout autour d'es glandes, un (in réseau a
)))a)H''s irrégutiërcs. Les troncs et troncutes qui on émanent descendent dans la
Nuus-moqueuse et s'y disposent, comme !cs veines, en un riche plexus a mailles
tougitudinates. Ce plexus sous-muqucux donne naissance a des canaux, lesquels,
npt{", m) parcours de longueur variable, traversent, sur différents points, la tunique
'uu~'uh'u-c et viennent se jeter dans les ganglions qui entourent t'œsophage.
1
4° Nerfs. Les filets nerveux destines à. Fœsophage proviennent à, 1& fois
\I1_IJ'pHv~HLVOU.O\¡Lu,.yv. u,,v uu .b,.n.uu~ayllt-
pathique(voy. ces nerfs).
Ils forment tout d'abord, entre tes
deux plans de la tunique musculeuse,
un riche plexus, qui présente les pins
grandes analogies avec le ptexus
myentérique d'Auerbach. Le plexus
œsophagien digère de ce dernier, ce-
pendant, en ce que ses mailles sont
plus larges et ses cellules plus nom-
breuses. i) en diffère encore, comme
le fait remarquer RAnviEn, en ce qu'it
renferme de nombreuses fibres à myc-
iine, le plexus d'Auerbach ëtant pres-
que exclusivement constitué par des
fibres de Rcmak. H est à remarquer
que ces fibres a myétine~ au cours
de leur trajet, se bifurquent très fré-
quemment au niveau des étrangle-
ments antlutaires. Trës fréquemment
P)c~sncrvoux-dcl'Œ~h~of)u)~mMif-ostc jgg~
la
j):tL't!i)n~U)ododo)oi'(tt.t))n;sRAKvn.;n.
d-
aussi, on voit une fibre amyëtiniquc,
ce)tu!o ~angHonnaire, se
porter vers uneubrca.myenno et
M.n.nbrcs))GrtcusMa(Mrc))te<<y.~ng)ionsnorvcux.
–<.tuhpnpfrcu!tM))]}<)inc)ong(.antnnganj;iion6M's\'
)Mh(')rcr.–(t,a['uot'i'iN~e))tf'rtniu;~c. V
s'uniracttcau. nivea-ud'un de ses
péo~lt·cr. a, arliorisaliott fcruùoalc.
Htrangtements annuiaires (<.ubes en ')').
Finatemoit.. les fibres nerveuses se depouittent de leur gaine myeHnique et abou-
tissent., ici comme dans )es autres formations musculaires, à des éminences
terminâtes p~M~s M!o/y'!c~
pour les fibres striées; taches
MtOO't'ces pour les fibres fisses.
Un fait digne de remarque, c'est
que ces éminences terminales
sont extrêmement multipliées
« je ne connais aucun muscle,
dit KANVtEH, a, l'exception des
cœurs lymphatiques des reptiles,
où les éminencesterminales
se montrent aussi nombreuses
que dans le muscle œsopha-
gien ». Le savant histologistc
du Collège de France ajoute, a
ce sujet « qu'il serait bien pos-
sible qu'un même faisceau pri-
mitif présentât plusieurs emi-
nences terminales, ce qui aurait
un grand intérêt a-u point de vue
de l'innervation de Fœsophage. On conçoit, en effet, que deux tubes nerveux,
provenant l'un du pneumogastrique droit, t'autre du pneumogastrique gauche,
puissent donner des terminaisons ;t un même faisceau musculaire, et c'est, ains!
qun s'établirait la
synergie des
dc(!xnc!'fs~.
)'n second plexus, formé de
tihrcs paies, avec petits gn.n-
"!ions, se retrouve dans la
<:ot)che sous-muqneuse. Ces
~ngtions, comme ceux du
ntcx'.ts de Meissncr, contien-
ne))), des cellules muttipotn,i-
rcs.. dont les protongements,
a~x'fs s'être ramifiés ptusieurs
tbi. passent dans la muqueuse.
tis se terminent, pour la plu-
part, sur les fibres musculaires
)iss<'s de lamuscularis mueoscu
et sur les éléments gtandu-
laires. KR'rxtus ctSMtRNowont
pu suivre quelques fibres nerveuses jusque dans la couche épithéliale elles s'y
tcrtnment, entre les cellules, par des arborisations de fibrilles extrêmement fines
et plus ou moins variqueuses.

r(m';u)te~ u.u sujet, de )'œsop)m.ge Gn.LETTE, 7Je~)<<o)t e< s<<'«c<<«'c de la <«)t<'yMe MM.<c<t-
/M)/'r < œMp/t~c, etc., Journ. <te t'Ana.tontie, 1872 MouroK, DH ca~&t'e </e ~'a'op/'H.e el <t
(Y/f;)')'.s')))ea')/~<y!e)t. Th. Pm'is, )874
JotU'n. ot. AnilL a.n<t Physiot., 1876, t. X
CuNKtxGHA! B;'o~e/io-<f/!f/p~<'M/'o-a'~o//Aa.~</ /c/<
NEUMANX, ~<)KntC)-e~t</t<!M! Œ~o/)/<a<jrtMX!CMSc/<<!c/tC)'
AtM<fytM.Arch.f. mikr. Anat., 1876; KLE!:<, Cilialecl ep!</te~tMm ol lhe a'A'op/M~Ms, Quat.
.h)urn. of. !<)icr. Se., 1S80; ItAKVtEt), ~ppa;'<'t7x MO't'e; <e)'))).t')!f;M.)'(les HtMM~f/e
/f< vie 0)'~<
H~Mc, l'ltl'is, '1880; LAt~EH, ~et/r..SM)' Anal. des Œso~/tf~Mx, Wien. med. Jaltrh.. 1883;
))o~)sso\<)t«<oH!<e</e.! 6!KM/)/M~M, c).c., Thf;so de S<iint,);ms!)ourg, )887; F).ESCH, {.Mf;'
tfc:'f'A«H'/eM zM'Mc/tM ~ymp/t/'oMi/fe~: «;)t< .MCo'nto'fMf/Ot Di'iMen )M Q~sop/ta~i; An~L Anxci-
Kcr. )S88: SrftAftL, Bet~Y«ye sut' /feM<K!M </M R«Me.< des Qf'!so/tf<«s M. der 7~<M/, Arch. t.
;).tt. u. j'hys., t8S9 –RunEt.us, t/e&e<eK ÛE.M~/<a.'y«s<~psAfeM~c/te«M. Mi'M/tie~'eHe;' ~/a;M</t<C)'<
H.'jn! tUM; KLAUS, De;i'HfM<e/ QE~o~/to~«.s. In. Diss-, Munchcn )8')0; MAYEX (S.), /)te
Me<HtMH~y)<'<a'.<f'p/tf«yea/Aniit. Anxeii;ei', d8H2; RAMOx Y CAJAt., Six-, df ttiuto~ic, 1893;
S~oisow. t'êtes die .Ye~'M;!e)tf<f/M;~e;:t~i ~o/)/ta</iM f/c.< F;osc/«'s, hUern. Mona.t.schf' 1893;
hjTU~A..S«;' /'M'.M~<o<oHi)e t;)'f<to)'f<c«j't<e ~w le )<)ff/~M<tn ;)OA<<'f'e<n', La. Roumilnh'
thc~!t;.d~, ~89t; –.)uvA'u, .SK<' un MMM/e f/Mp/t''a~M!n/c-o;so~/)a</teH,BuH. Suc.iima.L. )894;–
'tt.L\s~Y, {vAe/' die 7'oMA'<.t a'~û/)/M.~M, Xcitseh)'- i. wiss. Zuot.. 1894
~t4/')~. <SpeMO'tt'e, In. Diss. ChijLrkow, )893
Du MHHE, ~«f re)'
DonROWot.sK). /-y"!p/'A""7c/<et:in der Sc/t~ctHt-
/!MM/ '<' .S/)<').sc;'<;7t)'e. </c.f ~yens, etc., )!citr. z. piH,ho)., AnaL, 1894; –ScHAt'FM. f,'e6e)'f/)e
//<Mf/; f/. M<McA/. t~.to~/M~M~, Vet'h. <). Anat. Hes., )897 Du MHMR, .E~/Ae/. «. 7~'<7~Mt f/f~'
.S;<ts('7<)'c, Wicn. )\iin. Woch., i898; MtiHXKKT, t/e&. ~Ot')Ktta)'M<onett f/. ~exet'M/tt'e f/c.s'
.McH.sf/it' Vcrh. anat. Ges., )8')8; MmHixGUAf, .-t ~<M</)/ of lhe H)~'aH.'yeM)c')< of //<c M«Mc«~«'
//&rc.s H/)<- M;~F/'ett(/o/'</ie (c~o;)/)<ï.~MS, Journ. ot'Ana.L, Vol. 33, )898.

ARTtCLE IV
ESTOMAC

l'orUon dilatée de l'intestin antérieur de l'embryon, l'estomac (aHem. ~/<eH,


.ingt..S'/onMcA) est cette vaste poche, intermédiaire à l'œsophage et à l'intestin11
gr~f-, dans taqueHe s'amassent les aliments, pour y subir les modifications bioto-
giques importantes qui ont pour résultat de les transformer en chyme. La poche
stunMf-ate devient ainsi !'une des parties les plus importantes du tube digestif.
Après quelques considérations générales sur ta s~M~OM, la /'o~e, !a~t~c<MM
et les dimensions de l'estomac, nous étudierons successivement/dans cet organe
1" sa surface e.K<ë~'eM)'e et ses )'a~or<s; 2° sa stM'ee Mt<<eM?'e et ses deux
<)?'~C~S;3°saCOMS<t<M<!OM<{Ma<OM!t~Me;4''Ses~~MSeSM~CtSCSM<?)'S.

§ t. CONSIDÉRATIONS GËNEKALES

1° Situation. –L'estomac est situé dans la partie supérieure de la cavité abdo-


minale, au-dessous du foie et du diaphragme qui le recouvrent dans la plus grande
partie de son étendue, au-dessus du côlon transverse et de son mesocô)bn qui )ùi
servent pour ainsi dire de Ht. 11 occupe à la fois une grande partie de l'epigastrc et
presque touti'hypochondre gauche*.
2° Moyens defixité.–H est maintenu en position :l''eM/MM.~ par sa continuité
avec l'oesophage~ auquel il fait suite et qui/lui-même, est so)idement(ixe at'an-
neau diaphragmatiquequi lui livre passage; 2°eM bas, par sa continuité avec le
duodénum~ qui le continue et que le péritoine~ comme nous le verrons plus loin
(voy. ~M<?<~eMM?M), mamt.ient: appfiqué contre la colonne ver(,ebrate 3° a sa partie1
moyenne et interne, par le tronc coeliaque et principalement par i'une de ses
branches, )a coronaire stomachique, qui relie la petite courbure à l'aorte 4° par
différents replis peritonéaux, qui, sous les iiomsd'ëptp~oM~s~'o-/t~<tM~t6,
d'épiploon ~o-~MK~Me, de ~aHteM<~as~'o-p/M'e?n~Me(voy. P~'<<o~Me), unis-
sent la petite courbure et la grosse tubérosite au foie, à la rate et au diaphragme.

Ces deux derniers termes d'cpiga.stre et d'hypochondre gauche, que nous employons pour la
premiÈro fois, sera.pportont aune division ancienne de la cavité abdominale que nous devons
tmmedta.temont faire connaître. Quorquo ffba.ndon~
née depuis longtemps en anatomie topog'raphique,
cette division n'en est pas moins utile en ce SM!-
qu'elle définit géométriquement une série de termes
usuels, qu'il sera. bien difficile do faire dispin'aitre
du langage; soit anatomique, soit clinique.–Tra-
çons sur la face antérieure de t'a.bdomën(fig.89) deux
horizontales, l'une AA passant immédiatement ~u-
dossous des fausses côtes (/?.t/'t:e M!M-c<M<a/e) l'au-
tre BH, tangente au point te plus ôievo des deux
crêtes iliaques (/iyHe ~<M-:Ha~Me). Nous partageons
ainsi la cavité abdominale en trois zones superpo-
sées une zone supérieure ou zone ep:<M<n~M.
située au-dessus de la ligne AA une zone inférieure
ou :o<te /t~po~<M~)'t<e, située au-dessous de la
ligne BB; une zone moyenne ou .so~e OH!&:7;M~e,
comprise entre les deux zones précédentes, par con-
séquent entre la ligne sous-costale et la ligne sus-
iliaque. Abaissons maintenant par les points o
et o'. représentant le milieu des arcades fernoraies,
les deux verticales xx et ;< nous subdivisons ainsi
chacune dos zones précitées en trois régions seco!t-_
dairos, l'une médiane et les deux autres latera.fes.-
Il existe, au total,en correspondance a.vec)'abdon)en.
neuf régions distinctes, dont chacune a reçu un nom
spécial. C'est ainsi que, dans* la zone epigastrique,
la région du milieu (a) porte le nom d ept~a.s'/re
les doux régions latérales (a' ot a"), les noms d'A'/poe/io)!e</)'ût< et d7:ypoe/i0f!e gauche. De
m6mc, dans la zone Otnbi)ica)e, nous avons au milieu l'ombilic (t) et, sur les côtés, le /~M
</t'0!< (b') et le /!aMC gauche (&"). Enfin, la zone épigastrique nous présente a, son tour sur le
milieu, I7;~po~.<M~'e (c) do chaque côte, la fosse iliaque f~'ot<e (c') et la fosse tHa~Me$raMc/te(c").
Grâce a ces nombreux moyens de nxit6, l'estomac, quoique très mobile sur place,
est Fun des viscères abdominaux qui sont le moins
sujets aux déplacements.
Forme. L'estomac (ng. 90) a une forme bien connue c'est une cornemuse
3"
aplati d'avant en arrière, dont la base
on si l'on veut, une sorte de cône un peu

t'fg.
L'cstona.c, en place itpt'cs l'ablation du l'oio et ')c. ta. masse intcs!is.!c.
A.diap)!)'agme. f!. fi', paroi thoraco-abdominafc. C. rein droit, avec c, sou uretère. D. capsuto surrénale
'iroHe. H, rein gauche, avec son nrctere- i'\ raie. G, G\ aponévroses des mnsctcs transvcrscs. H, !t.
ei)!r/- <tfs )o)nhes. ). r,gt'and et peUt )'soas. K, œsophage. L, estomac. M. dtTodenu'n le trajet rétro-
sfonmciti tic sa portion ascendante et ang!c <fuodcno-j~ttnat sont marques ptt tJOittt'Ht' ainsi 'Iue ï'originc du
j~j~Hiu!n N.
t. caftia. 1, ~ramic courbure de t'cstomac. ~t, petite courbure. 4, grosse tut't'rosit' 5, petite tubc-
rositf' <i, pvjorc. 7, nerf pnonno~astrnntC droit, aiiant se rantiticr sur ta face postérieure de l'estomac.
S. neff pupufuogastrique gauche, dont tes rameaux ont été coupes àtcur arrivée sur la face antérieure de l'estomac.
9. ao) tt- H)oraci')ue. !)', aorte abdoninatc. 10, artères diaphra~natiaucs inférieures. H, tronc cœnaque, avec
12, artère hepatjanc; t~t, artère gastro-epi))totnne droite. )t, artère coronaire. t~, artère splénique.
t6. tt). artère et veine nn''senteri~ues supérieures. t7, artère tnescntcrique intérieure. i8, artères spcrniatiqucs.
i' Vt'iccte hiliaire.
2.. gl'and s~ IUJmlhiquc.
20, canal cystique. ~)~ canal hépatique. ~2, veine cave inférieure. veine porte.

serait, arrondie et dont t'axe, au lieu d'être rectiligne, dect'h'att une courbe a
concavité dirigée en haut et a droite.
On observe parfois, à ta partie moyenne de l'estomac, ou plus exactement,
ut) jx'u au-dessous de sa partie moyenne une dépression circulaire plus ou moins
profundc, se traduisant sur ta surface intérieure de t'organc par un repli
saillant également circulaire. Une pareille disposition, on le conçoit, a pour
c~'ctdc diviser t'estomac en deux poches, l'une supérieure ou cardiaque, l'autre
inférieure ou pylorique. L'estomac, dans ce cas (fig. 9t), est dit 7't7oeM~~e. J'ai
observe très nettement cette biloculation de l'estomac sur trois sujets, un Homme
et deux femmes, que j'avais congelés et débités ensuite en coupes successives. Sur
l'un de ces sujets, le repli séparatif des deux poches cardiaque et pylorique mesu-
rait par places jusqu'à 4 centimètres de hauteur. j
La disposition biloculaire de l'estomac a donné lieu à des interprétationsdiffé-
rentes. Certains auteurs ont accuse le corset. Il est de fait que l'usage d'un corset
démesurément serré comprime l'estomac et peut, quand la constriction dépasse
certaines limites, le diviser en d"ux
poches superposées. Tous les méde-
cins qui s'occupent spécialement d<' In
pathologie de l'estomac en ont rap-
porte des exemples. Mais, dans ces
cas, le siiton separatif est toujours
fort large et, la saillie qu'il d6t.cr)nine
a l'intérieur de l'organe est une saH!ie
arrondie et égalementfort targe,pintût
qu'un vcrit.abte repli de la paroi sto-
macate. Il s'agit, là bien évidemment
d'une déformation acquise, d'une de-
formation qui n'a rien de commu))
avec ta véritable bitocuta.tion, taqm')!c
est congénitale. Du reste, cette bitucu-
lation, comme nous l'avons dit ptus
haut, s'observe cbez l'homme, (t.ihs
des cas par conséquent où l'action du
corset ne saurait être mise en cause.
D'autres auteurs, SApf'Ey cnt.re .iu-
très, considèrent la bi)ocu)ation comme le résultat d'une contraction énergique
et toute fortuite des fibres circulaires correspondant à )a partie rëtrécie..)<; ne
veux pas nier le fait, ces contractions particUes ayant ëtc observées, paraiN!,
sur des animaux vivants au cours dé certaines vivisections. Mais une parcHk
interprétation, si elle peut être invoquée dans certains cas, n'est certainement pas
applicable a tous, à ceux notamment ou le siiïon circulaire en question est perma-
nent, je veux dire persiste après la mort de l'organe et ne s'en'ace même pas ?:))'
I'insuiï)ation. Pour ces derniers faits, il faut demander l'explication à l'anatomic
comparée, et je n'hésite pas, pour ma part, considérer la bitocutation cong~i-
tate de t'estomac chez )'bommc, comme la reproduction incomplète et anormale
d'une disposition qui existe normatcment et à un état de développement plus
parfait chez certains mammifères, notamment, chez les rongeurs.

4° Direction. Les anatomistcs ne sont pas entièrement d'accord sur la direc-


tion qu'il convient d'assigner à t'estomac. Pour C)u:vEnjnËK, il est obliquement
dirige de haut en bas, de gauche à droite et un peu d'avant en arrière. S.\ppm,
tout en admettant cette double obtiquite, ajoute qu'elle est peu prononcée et,
pour lui, la direction prédominante de l'estomac est a la fois horizontale et trnns-
versatc. De son côte, LuscuKA s'est efforcé (t'ëtab)ir depuis déjà longtemps que
l'estomac a une forme sensibtcment verticale et sa description, sur ce point, a été
ad~i'tec successivement par BE'rz, par JlEXUs, par LESSHAF'r et, tout récemment,
TtLLAux. Mes recherches personnettes sur ce point important de
pn ~'rance, par
tnm~rftphtC abdominale sont entièrement confirma.tives de celles (te LuscuxA et, a
mo)) tour, je crois devoir me ranger a son opinion. Dans les nombreuses autopsies
(me j'ai pratiquées a cet
effet sur des sujets des deux sexes et de tout âge, j'ai
pt'f'juc toujours rencontre l'estomac dans une position voisine de la verticale.
))c ptus, sur les nombreuses coupes de sujets congelés que j'ai examinées pendant
t'hiver ')890-i89i, coupes transversales, coupes sagittates et coupes frontales, j'ai
toujours vu l'orifice duodénat de l'estomac ne s'écarter de la )igne médiane que
<!<; ffuetqucs centimètres ou même occuper cette tignc. Le cône que représente

t'~tumac est donc orienté de telle façon que SOM <!a;e est sjoeMpres ue~tca~, sa base
st~'ec CM AsM< et MM ~6M ~McAe, Â'o?! soM~e~ f/e 6M bas et Mn petf M <o~e.

5' Dimensions. Considéré dans la série animatc~ l'estomac présente son


)nnxin)um de développement chez les herbivores. Il se trouve au contraire, forte-
ttK'~t'cduitchcz les carnassiers.
t; ttommc, qui a une alimentation a la fois animate et végétale, possède un
<jnt:tc qui Lient pour ainsi dire le milieu entre ces deux extrêmes. t'etat de
rrj~tion moyenne, il mesure 25 centimètres dans sa ptus grande tongucur. Sa
farceur, mesurée du bord droit au bord gauche, est de 12 centimètres. Son épais-
'-c~r. mesurée d'une face a t'autrc, est de 8 centimètres. Quand t'cstomac passe
d'' ictatde demi-reptction à l'état de vacuité, ces trois diamètres diminuent natu-
rc~ment: le premier descend a 18 et le second a 7; quant au troisième, il se
['~<hut a 0, tes deux parois antérieure et postérieure s'appliquant immédiatement
J'uNf contre t'autrc. La capacité de t'cstomac varie ordinairement de t 000 à
1 MO centimètres cubes, chez i'adutte soit une capacité moyenne de i 300 centi-
)))f'hTs cubes. Pour cette capacité moyenne de 1 300 centimètres cubes, la surface
~<'t!) muqueuse stomacate serait, d'après les recherches récentes de D\)tt:E(x, de 600
800 centimètres carrés. Ce ne sont ta, bien entendu, que des dimensions
tht'y~'tmes, susceptibles de varier beaucoup, suivant les habitudes atimentaircs du
S!)~') l'estomac se réduisant chez les personnes qui mangent peu; se dilatant,
au ~totraire, dans des proportions souvent considerabtcs chez les gros mangeurs,
<))' 'eux notamment qui ne font qu'un seul repas, mais un repas très copieux,
'tans tes vingt-quatre heures.
).<' votumc de l'estomac se modiOe aussi sous i'innucncc de certains états patho-
h'~itjuc: les rétrécissements par exemple, soit de t'œsophage, soit du pylore.
Dans h' premier cas, la poche stomacale ne recevant que peu ou point de nourri-
tun, t-'atrophic progressivement et se réduit parfois a des dimensions qui ne
déparent pas ceHes du duodénum. Dans le second cas, recevant toujours la même
q".mtite d'aliments et ne pouvant que difficilement s'en débarrasser à travers un
pyt'))'' ptus ou moins rétréci, elle se ditate et arrive peu a peu à cet état de dis-
tcnsiu)) énorme, dans lequel elle occupe le tiers, la moitié ou même les deux tiers
de ta cavité abdominale.

§ H. SURFACE EXTÉfUECttE, KAPt'OKTS

t. estomac, avons-nous dit plus haut, a la forme d'unecornemuse. Un peut, par


conséquent, lui considérer deux faces, deux bords, deux extrémités et, enfin, deux
romonents connus sous le nom de tubérosités.
1° Faces. Les deux faces de l'estomac se distinguent, d'âpres leur situation,
en antérieure etpostcrieure.
a. /ace a~tët'tewe. –L& fmc antérieure, convexe, regarde en avant et en
h~ut., d'où te nom de face SMpë?'teM?'e que )ni donnent certains auteurs. Ette est
en rapport (8g. 92, A) 't" en haut et a gauche, avec le diaphragme, qui )a
sépare du thorax, tout particutieremcnt des cinquième, sixième, septième,
et huiLieme côtes gauches et des espaces intercostaux correspondants; )'estoui.M
est sépare des cotes précitées par,i
les digitations/ régutiercmcnt 1
entrecroisées, des deux musctcs
diaphragtne et transvorsede t'.d)-
domot; 2" en haut et a drmt,c,
avec ta face antérieure du f<jic,
tnq~eUes'étilie sur eitc dans une
étendue qui va.rie natureUemcn).
suivant les sujets et, chez te
même sujet, suivant les con()i-
tions de vacuiM ou de picaitnd~ 1
danslesqueltes se trouve t'esLo- u
")a,c; 3° a, sa~ partie inférieure,
avec la partie supérieure de )~
paroi antérieure de l'abdomen
Fig.9~. qui, a. ce niveau, prend le nom
).<<t))po)').s da foie et de t'ostom~c tivon k robM'd cost.a,t. d'ep~as~'e. L'épigastrc, av'jns- 3

nous besoin de le rappeler, se


.1
A, cstoaMc (fM )'OMf/e). B, foie (en MeM). C~. C~ C~
Cy", C' cnif)ui6[))c, sixt~mc, scpt'6ine, huit,fôtnc et ncuvi6tnccô~cs.
t~) dGuxiùnic vcf~brc iomha'n'c.
soulève plus ou moins torsque
l'estomac est distendu, se de-
prime au contraire (ct'eM~~e7'es<o)?tac)quand il est vide.
Ce dernier rapport, le plus important de tous au point de vue pratique, a cause
de l'opération de la gastrotomie, est établi comme suit par L. LAOHË la grande
courbure no remontant jamais au delà d'une ligne horizontale passant par )c
bord intérieur du cartilage de la neuvième côte, l'estomac vient prendre cont.ict
avec la paroi abdominale antérieure suivant une petite région triangulaire, <f!'aM<e
de Labbé (Hg. 92), qui se trouve délimitée en bas par la ligne horizontale pré-
citée, a gauche par le rebord des fausses côtes gauches, à droite par le bord
antérieur du foie qui est obliquement ascendant et qui rejoint le bord précèdent
au niveau du point où le cartilage de la neuvième côte gauche s'unit au carti-
lage de la huitième.
Une pareille formule, aussi nette et aussi précise, est exacte pour un certain
nombre de cas. Mais, il faut bien le reconnaître, ette ne saurait convenir a tous. Il
existe un grand nombre de sujets chez lesquels l'estomac, quand il est complè-
tement vide, se dissimule tout entier au-dessous du foie et ne prend contact,
par aucun de ses points, avec la paroi antérieure de l'abdomen. Sur ces sujets,
on le conçoit, l'espace triangulaire précité est occupé, non plus'' par la face anté-

le côlon transversc. dans


rieure de l'estomac, mais par une portion du canal intestinal, qui cstordinairemcnt
ce cas, devra tout d~abord rccliner l'intestin
en bas, puis reconnaître le foie et aller chercher l'estomac au-dessous de ce
dernier organe.
b. ~ce~os~M?' La face postérieure de l'estomac regarde en arrière et
en b:)s c'est la face z')t/'e?'/etH'e de quelques auteurs. Elle est en rapport, avec
i'.u'ncre-cavite des ëpiptoons et, par t'intcrmediaire de cette arrière-cavité, avec
h. formations suivantes qui, toutes, sont plus ou moins appHqudcs contre ta
p.D'Di abdominale postérieure d'en bas, le long de la grande courbure, avec le
r.'th'n transverse et son rnéso-côton, qui séparent l'estomac dcscirconvotutionsde

Fig.93.
!.a!i<j!)r.)] supérieur. vue antérieure ]o foie a. cte erigne en h~ut; t'estomac a. été en grande
partie !'cs<;que pour laisser voir les organes qui sont. en rapport avec sa. face postérieure.
A. tacc inf')eurG du foie. R~ rein droit. C, C', capsntcs surinâtes. D, rein gauche. H, pancréas.
[. )).)'tn; '-up'ricurc de t'cston)ac. G, rate. tt, duodénum, avec ft. sa prctttièt'e portion; &. sa portion descendante:
c. 3!t j'fxtion hnt-iï0)tta)e; f~. sa portion ascendante. jéjunum. K. an~ie dnodeno-jejnnat.
). c.utfia. 2. p~ore. 3. tronc cœ)iaquc. 4, artère coronaire stomachique. 5. artcrc he)tatiquc. dont la
cojn'avih' e~dn'asse le lobe de Spi~et 6. 7, 7', vaisseant sph''nifpMS. 8. artère Kastro-ejnpto'fqne gauche.
f. a) t'~c ~astro opiptoïqnc droite, coupée au niveau de sou entrée dans ta base du grand epiptoon. iO. vaisseaux
f!settft'ti<juesst)p~'rieufs. <), ycine porte t2. canal jtc'jtatiouc. )3, canal cy~iitjnc. 14. vesicutc biliaire.
i'
t~. t'Hier tanche du diapttragtne.
t~. vaisseaux spcrntatiqucs
tG, aorte. 17, veine cave inférieure. i8. artère mescnK'riquc inferienre.

i'iuLcsUn gr6te 2° it droite,


au-dessous et en dedans du pylore, avec les deux
dcrnict'cs portions du duodénum 3° it sa partie moyenne et suivant une zone
transversale qui occupe presque toute ta largeur de l'organe~ avec le pancréas,
:t\cc les vaisseaux spiéniques et avec tes vaisseaux mésentériques supérieurs;
4" en haut, au-dessus du pancréas~ avec la rate, le rein~ la capsule surrénale et le
diaphragme. Comme nous le présente la figure 94,B, la zone qui est en rapport
avec te diaphragme revêt la forme d'un quadrilatère irrégulier, limité en haut
par le cardia et )a grosse tubérosité, en bas par la capsule surrénale, en dedans p:n-
la petite courbure, en dehors par la rate.
2° Bords. Des deux bords de l'estomac, l'un regarde a droite, l'autre a gaucb",
On les désigne, en conséquence (ng. 90), sous les noms de &o~ e~'o~ et de &o?~

S~Mmu repvcsont.MU, sous forme do zones cotor6es, tes différents ra.pport.s de l'ostonuLc
A,fa.'ceMt,oj'[eu)'c;B,f!.tceposterieure.
ti~nc nn''()ia)ip.
-c, ;p, t, frsopita~e. 2, duodcmm). 3, zone en rajtport avec te foie. 4, zone en rapport iucc
la paroi at'douittafcanfcricurc.5,xonescnrappor~avcctcdiapt)rag"'c.–o,xonecnrapporL avec la rate.–7. 7.
/")](' ot rappor). avec ta capsutc surr~uatc droKe. 8~ xonc en rapport avec te paucrL'as. tt, xcttû ça rapport, avec te
rein droit. to, xonp en rapport fn-ee le coton le m6so-cù)on.

gauche. Le bord droit est encore appcië~t~ecoM~tM'e, le bord gauche ~'SM(~


COtM'&lM'C.
n. 7~of~d)*o~. Le bord droit ou petite courbure s'étend du cardia au pyiot'c.
)) suit un trajet légèrement oblique de haut en bas et de gauche droite,
décrivant, dans son ensemble une courbe a concavité dirigée a droite. Considère
an point de vue fie sa situation et de ses rapports, le bord droit est place sur
la ligne médiane ou un peu a gauche de cette )igne, plus rarement a droite.
Il répond au tronc cretiaque, au lobe deSpiget et au plexus solaire. C'est le )of)g
de la petite courbure que s'attache l'épiploon gastro-hépatique et que cheminent,
en allant du cardia an pylore, t'artèrc et )a veine coronaires stomachiques.
b. 7~0)'~ (yattcAe. Le bord gauche ou grande courbure est fortement convexe;
obliquement dirige de haut en bas, et de gauche a droite. H répond au côlon trnns-
verse dans une grande partie de son étendue, d'ou le nom de bord coK~Me que lui
avait donné Cn.\uss]Eu. H répond aussi, a sa partie la plus externe., au bord anté-
rieur de la rate. La grande courbure de t'estomac est parcourue en sens inverse
par les deux artères gastro-epip)oi'ques )a droite, branche de l'hépatique, a))ant
do droite a gauche; ta gauche, branche de iaspienique, aHant do gaucho a droite.
Ces deux artères sont accompagnées chacune d'une veine, qui porte le môme nom
et présente le même trajet (voy.AxûEfûLoom).La grande courbure donne insertion à
t'epiptoon gastro-colique ou grand épiploon.
3" Extrémités. L'estomac nous présente a ses deux extrémités deux oritices
qui le mettent en communication, en haut avec t'œsophage, en bas avec le duo-
dénum (fig. 90).
.i. 0)'{/<cdOMO~A<ï~eM.
–L'orifice œsophagien, improprement, appelé ca~'cha
tmot m'cc qui signifie c<XM?'), est situe a t'extrëmitë supérieure de )a petite cour-
~iH'(\ n répond, en arrière~ au cote gauche do la onzième vertèbre dorsale,
q.~tquefois de )a dixième, mais ce rapport n'est pas immédiat. Un intervaHe de
M mitthnètres (fig. 98) sépare le cardia de la vertèbre précitée et, dans cet espace,
s' trouve t'aortc. En avant, le cardia est situe en regard du point ou te scp-

Ccnj'c ))«)'ixont<t)e <)u h'onc, pa,ss:tn), pa.r ta. partie moyenne du corps de ta onzième dorsu.)e
(cadin't'econgu)e, segment, int't't'icut'dota. coupe vu d'en haut).
)' corps de la onzième dorsate. 1)~. apophyse épineuse de la dixième dorsate.
'-ct'ti<nK'.ttuitit''mc,ncuviemectdixième c''ttes.
C", C~ C', C", C" sixième,
t. -tpjtendice xipho'tdc. coupe à 2 nniïiutetres de sa pointe. muscle grand droit de t'abdomen. 3. musctc grand
ot'h'ptt'. t. mnactc ~t'and dcntct6. 5. nmsctc grand dorsat. 6, masse sacro-iontbau'e. 7. diaphragme, avec
7 e: 7 ses pihc'rs droit et gauche. 8, 8', poumons droit et gauche. 9, cœur. )0, pc't'icarde. avec i0'. son ados-
'-(')t!<'nf :t la ]f)cvre gauche. i). H\ ptevre droite et gauctte. i~, foie. t3, son tigamcnt Sttspcnscur. H, (eso-
j'ita~ couf'e un peu au dessus du cardia. i5, estomac, coupe au niveau de sa grosse tnherosite- t6, rate.
t7. t"'n)"mc. i~. aorte descendante. t'~ petite azygos. –~0. grande axygos. ~t, nnc veine intcrcostaïc- 2: veine
c;np )ui<-)i[;UK. ~3, veines ttejtatiques- ~4, f4', grand sympathique dt~oit et gauche. ~5, pneumogastrique droit.
~i. pneu!uogastriqueganchc.
vHtcu\ mtra-rachidicn.
ÏT, nerf phreniquc. ~8, nerf intercostal.
3i, ptexus veineux extra-rachidien. 32, moctie cpinierc.
9' canatthoracique. 30, ph~us

tf~nc f-ftt'tUagc costal gauche vient s'articuler avec le sternum. Extérieurement,


!c c.u'dia n'est indique a )'œit (ng. 90,1),
que par, ta différence de caUbre qui
d)sH!!guc le conduit œsophagien de ta poche stomacale. Il répond exactement a
t'.tt!e, ouvert en haut, que forme !c uanc gauche de t'œsophage avec ta tuherositë
~e cstoniac.
t). ~-?//c<? ~Mo~eHa~. L'orifice duodéna), plus connu sous le nont de joy/ore
(df -:u/.M?o; qui signifie joo?'<z'er, le pylore étant considéré
comme le portier qui
f'Tt!K' ou ouvre t'entrée du canal intestinal)
occupe l'extrémité inférieure de ta
pc'itc c.turburo. Il est marque a t'extëricur (ng. 90,6) par
un tcger retrëcisse-
ment qui le sépare du duodénum; mais il se distingue surtout de ce dernier, à
pn.tpnt.ion, en ce que la paroi qui le constitue est beaucoup plus épaisse et plus
consistante. w

H est en rapport '1" en avant, avec la face inférieure du foie qui le sépare de la
paroi abdominale, plus rarement avec la paroi abdominale elle-même 2° en
arrière, avec ta veine porte et l'artère hépatique; 3° en haut, avec le petit épi-
ploon; 4° en bas, avec la tête du pancréas.
Nous ferons remarquer, en terminant, que le pylore n'est pas complètement 1

fixe et que sa situation, par conséquent, varie suivant la quantité de matières t


que renferme l'estomac a l'état de vacuitë.de l'estomac, il est situé sur la ligne
médiane, la hauteur de la douzième vertèbre dorsale on de la première lo~-
baire, en regard de l'extrémité antérieure de la huitième cote; lorsque au contraire
l'estomac est distendu par les aliments, le pylore est ordinairement situe a
droite de la ligne médiane, a 3 ou 4 centimètres de cette ligne. Dans les cas t

de distension considérable, le déplacement pourrait atteindre jusqu'à 7 ccnti-


mètres, d'âpres BuAc.M:.

4'"Tubérosités. Des deux tubérosités de l'estomac (ng. 90), l'une est située A
gauche, c'est la grosse tubérosité l'autre répond a son extrémité droite, c'est
petite tubérosité.
a. Grosse <M~ë?'os~< La grosse tuhérosité (/'MM~MS'ueK<)'tCMK des anatomistcs
anglais et allemands), située'a gauche du cardia, occupe la plus grande partie de
l'hypochondre gauche c'est une sorte de demi-sphère (fig. 90,4), appliquée
contre la base du cône qui représente l'estomac.– Sa~s)'<!e SMjoë~'eM)'e s'abrite
sous la coupole diaphragmatiquc, qu'elle refoule jusqu'à la cinquième cote, quel- i
quefois même plus haut en tout cas, la grosse tubérosité remonte toujours
au-dessus d'un plan horizontal passant par la pointe du coeur (voy. fig. 95). Etto
entre ainsi en relation presque immédiate (le diaphragme étant fort mince a ce
niveau) avec la face postérieure de ce dernier organe et aussi avec la base du pua-
mon gauche. Ce rapport, qui nous est parfaitement indiqué sur une coupe hori- L
xontate passant par le cardia (fig. 9o), nous explique l'influence perturbatrice 1

que peut avoir un estomac anoL'matement ditatésur la respiration et sur le fonction-


nement du cœur. Sa. partie ~<M'<ëM?'e repose sur l'extrémité gauche du cùton
transvcrsc. Sa p<ï?'Me a)!<ë/eM?'e répond a la face interne des côtes gauches,
–.Sa~'<epos<ëWeM?'e est en rapport avec les vaisseaux spléniques, la queue i
du pancréas, la capsule surrénale gauche. Sa ~M'<<c ea?<e?'Kc, enfin, répond
à la rate, à laquelle elle est unie par un repli du péritoine, l'épiploon gastru-
spténiquc.
h. /~c/z'/e ~M&<°?'os. La petite tubérosité (90,5) est ce rcnucment plus ou
moins arrondi, que l'on voit à l'extrémité droite de la grande courbure, immedi.t- !i
tementen dedans du pylore. Comme ce dernier orifice, dont elle partage à pcn
près les rapports, la petite tubérosité répond, en arrière, au corps du pancréas et.
a la quatrième portion du duodénum en avant, à la face inférieure du foie et, suc
certains sujets, a la paroi antérieure de l'abdomen. Ce renflement présente d.ins
ses dimensions des variations individuelles considérables a peine appréci.'dne
chez les uns, il acquiert chez d'autres un développement remarquable. H n'est f
même pas rare de rencontrer, avec l'ampoule ordinaire, une ou deux ampoules
surajoutées, celles-ci se détachant franchement de fa face antérieure de t'csto-
mac et se portant en avant et eu haut. La petite tuherosité, qu'elle soit unique
ou uiu)tip!c,
uni ou p)uri-ampuUairc, repond toujours, du côte de la surface'
intérieure de )'cst;omac, a une excavation ou poche que ron désigne, depuis ~Vtf.r.ts.
s(n;k nom d'a?t<?'<'dM pylore.

1 § Ht. SunFACE INTH!Uf!Utt)' ())tn''tC)!A

\'n intcricm'onont, )'cstomac nous présente la menic confi~'urntion cL )es*memcs


rf!i''f).s <ju<: iot'squ'on le considère par sa surface cxt.ericnrc. Ses pareil cepcn-
(j.inL nu !!eu d'être fisses et, unies, sont extrêmement, irreguiiercs; e!)cssont
..iHunnees, notamment, par.unemuttit.udo de pHsou rides, qui sont formes
h.ir!.truqueuse et que uonsdecrironsptus
)ui!! propos de cette membrane. Nous rc-
U't!uns natut'cDcment sm' la surface inté-
rit'Hr~ det'estomac~ nu'x: extrémités de la
p(.;i[''r~H)'bu)'o, ]cs()cuxo)'if)ccs œsopha-
K~ ''t (htodenai, que nous n'avons fait que
si~n.ih'r en décrivant ia. surface extérieure
cL ~n'' nous ()cvons étudier maintenant au
noitU de vue de leur forme et de Jour mode
i df'<(u~titutiouan:ttomique.
1"Orifice oesophagien ou cardia. L'ori-
firr ~(~phngicn ou cardia n'est pas horizon-
).i). )n.)ih inciine de haut en bas et de gauche
( dmih' autrement dit, it regarde en bas et
(n.u~'h('.Dur('stc,i)es!,depO(n'vua[afois
i (!c \;dvuie et de sphincter et par cela
!))(''n)!'fari)c)ncn),di)aLab!c. Hcstcii'consc!'it,p!n')Ht))on) in<~a)crmu)tt't'ana;c,
d'~u partent de nombreux pHst'nyonnë! (M~s<eMœs<~t/td!tM?Mf. H.\).mn),
qui-~);)('<'nt pendant !c passage du bot
<~iH).'t)t.Hre. Le cardia sépare l'œsophagc
(~ i~t~tnac. La timito respective des
<))\ane-.esL intiifjucc,aupoi!de
vnrn~ro-copique~par iatiiHet'Cttcede
~r.itit~~ d~' k'ur paroi in(.ct'nn, cct,tc
r~~u';)H~t))Ld'un b)ancmat,aiapa)-
tH'iu~'ri't'r'<!ct'œsop)tagc,d'unb)anc
rrndt'~t'Hd't))) bi.t))C)'osca)'pnU'ccdc
!(')n~x'.
2Orifice duodénal ou pylore, valvule
pylorique. Le pyiorc se pt'ëseotc a
fu'H !-uus un Lou!, autre aspect. Tout
d'itbfjrt), il a une orienta'tiou dtu'ëreato
tiuldi~ ~ue !c cardia regarde en bas et a
gauche, tcpytorc regarde obtiquement
en haut. en arrière et a droite. Puis, il possède deux e)cm:;nts qui font, comp)e-
t~n~tt (tefaut au cardia un sphincter et une valvule.
St toi) examine sur une coupe transversatc <tc la région pyforiqno (ftg. 98) fa
couche des fibres circulaires de l'estomac, on voit cette couche s'épaissir progres-
sivement en se rapprochant du pylore et présenter, au niveau même de l'orifice,
une épaisseur de 3 ou 4 mittimètres; puis, cesser brusquement, de façon à se
terminer (tu cote du duodénum par une surface pJane et comme taillée a pic. (Jet
anneau musculaire, disposé tout autour de l'orifice duodena), n'est autre qu~ le
~/«MC<6?'~y~?'Me, et il résulte, comme on le voit, d'un épaississement [ocal de la
couche dos fibres circulaires de l'estomac.
De son coté, la muqueuse, doublée de sa couche conjonctive, tapisse régulière-
ment les deux. faces du sphincter, en débordant un peu cependant, comme le

ainsi
montre fa figure ci-dessous, !a, circonférence interne de cet anneau musculaire. Le
revêtu d'une couche conjonctive et d'une couche muqueuse, cons-
titue ce qu'on appelle improprement la o&~t~g
~y~o~Me. Ce petit appareil n'a nullement pour
destination, comme les valvules du cœur, de
régler la circulation des aliments dans le con-
duit gastro-duodénal. On sait, en effet, que la
valvule pylorique, quel que soit son dévcloppe-
ment, n'empêche pas les matières contenues dans
le duodénum, ta bile par exemple, de refluer vor.s
t'estomac.
Quoi qu'il en soit de sa signification fonction-
nelle, la valvule pylorique diffère beaucoup, root'-
phologiquement, suivant qu'on l'examine pa)' sa
face gastrique ou par sa face duodënato. Vue du
t'98, cote de l'estomac (fig. 97), elle n'est pour ainsi
dire pas apparente la région pytorique (anL)'c
Coupe sc~cnta~quc du pyJcrc.
A,an).t'cpytorj([U(i.–B,duod6num.– du pylore), en effet, est représentée par une exca-
C,6t.rang]emG)!f.oxt.Ct'ncr6poMdant.au;'y!orc. vation qui
t,f.u)itquc séreuse.–2,eonchct(cs<t~t'cs se rétrécit progressivement, à la ma-
tongiitudinaics de resLothac, se continuant nière d'un entonnoir, et qui se termine par un
avec )cs fibres !ongitudina!csdudnod~m)m.–
~,couc!'cdesfibresniuscutai)'cscu'cutaircS) orifice arrondi ou ovalaire de 1 centimètre de
dont.t'<jmississcmcntGn~'constit,'L'cIa~tttm!c
]'y!o!'iquc.–4,).ut'"quccc!Iu!cuse. diamètre. Si nous t'examinons, au contraire, par
qucmu'tMcusc,sf!t'<f[6chissau),Cti5'j)OU['
tapisser )'~paississp)))t))tL)u'(''cit6des fibres sa face opposée, nous la voyons se dresser, au
circu)ait'ca.–C,orinccjtyïoriquc. fond du cylindre duodénal, sous la forme d'une
c)oison circulaire piane et verticale, porcëc d'un trou à son centre et rappelant
assez bien, par conséquent, l'un de ces diaphragmes de nos instruments d'optique
auxquels on l'a si souvent comparée.

§ )V. COKST)TUT)OX ANATOMIQUH

Envisage au point de vue de sa constitution anatomiquc, ['estomac se compose


de quatre couches ou tuniques qui se superposent dans l'ordre suivant, en procé-
dant do dehors en dedans 'l~uno<MH~Mesë?'eMse; 2° une <MK~Me mM~CM~t<se;
3° une <MM~Me ee~M~eMse; 4" une <MM!</Me MtM~M<'MSe.

A. TuNtQUji SMfiKUSM

La tunique séreuse est une dépendance du péritoine qui, comme nous Je verrons
dans nos descriptions ultérieures., jette une gaine plus ou moins complète sur la
plupart des viscères pelviens et abdominaux.
i" Disposition générale du péritoine gastrique. En ce qui concerne l'estomac,
ic péritoine lui fournit deux feuillets qui s'étaient, l'un sur sa face antérieure, l'autre
sut' sa face postérieure. Ces deux feuillets revêtent, sans discontinuité et dans
)u)!io teur étendue, les faces de l'estomac sur lesquelles ils reposent. Au niveau
du cardia, le feuillet péritonéal qui revêt la face antérieure de t'estomac passe
dircf'.Lcmenf, sur la face antérieure de l'oesophage, qu'il accompagne jusqu'au dia-
nhragme. Au contraire, le feuillet qui revôt, la face postérieure, au Heu de
remonter sur la face postérieure du conduit œsophagien, s'infléchit en bas
pour tapisser la paroi abdominale postérieure et devenir ainsi péritoine pariétat.
,\u niveau du pylore, le feuillet péritonéal antëricur passe directement sur
!a face postérieure du duodénum. Quant au feuillet postérieur, il passe aussi
sur )a face postérieure du duodénum, mais, âpres un très court trajet sur
cette face duodénale, il sereftéchit en arrière et en dedans, pour devenir feuillet
pfu'ictat et, former la paroi postérieure de t'arrièrc-cavité des épjptoons.
Suc tous les autres points de ce qu'on pourrait appeler la ~Me CM'coM/'e-
)'e)ïC«'~e de l'organe, je veux dire, au niveau de la petite courbure, au niveau
de la grande courbure et au niveau de la partie supéro-extcrne de la grosse
tuitérosité, tes deux feuiticts péritonéaux antérieur et postérieur s'adossent
l'un a l'autre et forment ainsi des lames membraneuses qui, fuyant l'estomac,
vo!)t se fixer d'autre part sur les viscères voisins. Ces replis péritonéaux, sortes
de iigaments qui unissent la circonférence de t'cstomac a d'autres viscères, sont
désignés sous le nom d'ëpt~ooKS.

Épiploons.
2" On distingue trois épiptoons l'épiploon gastro-hépatique,
t'epiptoon gastro-spténique et l'épiploon gastro-colique. L'ë~'p<ooK <yas<)'o-
At~a~'yMe ou petit ep~p~ooM s'étend de la petite courbure de l'estomac a ta
t'ace inférieure du foie. L'eptp~oOM ~as~'o-s~ë)M<yMe unit la grosse tubé-
['ositL' de l'estomac au hite de ta rate. H est continué au-dessus de la rate par
h' ~aMeH<M'<'HO-~as~Me, qui, comme son nom l'indique, s'étend de la grosse
tubércsit.é de l'estomac a la coupote diaphragmatique. L'eptp~ooM ~s~'o-
co/t~Me, le plus étendu des trois, a reçu, de ce fait, le nom de <yr<tH~ e~tj~oo~. tt
prend naissance au niveau de la grande courbure de t'estomac. De ta, il
descend tout d'abord vers le pubis, entre la paroi antérieure de t'abdomcn et la
masse uottante de l'intestin grêle. Puis, s'infléchissant brusquement, sur lui-
))tf''))tf, it se porte en arrière et en haut et vient se ûxcr, comme son nom
t'indique, sur la partie antérieure du cùlon transverse. Nous nous contentons
d~' signaler ici les trois épiploons. Nous les retrouverons à propos de la descrip-
tion gcno'atc du péritoine et les étudierons alors en dctai) (voy. Pë)'t<o<K<
Jiv, X, ch. v).

Couche celluleuse sous-péritonéale.


3" Le péritoine gastrique est uni à la
tunique muscutousc par une couche de tissu ceUutairc, au sein de laquelle che-
minent tes vaisseaux et les nerfs destinés aux parois de t'organe. Cette couche
e<')hdcusc sous-péritonéale, trèsmince sur tes deux faces antérieure et postérieure,
prend un développement relativement considérable au niveau des bords. It résulte
d'nnu pareille disposition que la séreuse, dont t'adhércnce est intime au niveau
<)<~ faces de l'estomac, adhère beaucoup moins au voisinage de la grande et
de la petite courbure. H existe là, au départ des épiptoons, limité d'une part
par les deux feuillets épiptoïques, d'autre part par le bord correspondant de
l'estomac, un espace de forme triangulaire, qui est, entièrement comb)ëpar les
gros vaisseaux et, ic tissu cel!u)airc qui les accompagne.

)!TuNIQU)'; MUSCULKUSH

La tunique musculeuse de Fcstomac présente 4 miiiimètrcs d'ëpaisseur a.u voisi-


nago du pyiorc, '1 miitimèt.re et demi au niveau de ta. grande courbure, un tiers ou
un quart do minimètre sen)ement sur le point cutminant de la grosse tuberositc.
Les fibres qui la. constituent se disposent sur trois plans un plan superficie), un
ptnn moyen et un pian profond-. EUes affectent du reste, dans chacun do ces phms,
une direction spéciale c'est ainsi que le plan superficie! est forme par des fibres
tongitudinafcs, te plan moyen par des fibres circuiait'es, le pia.n profond :par des
fibres obliques. Toutes ces fibres sont des fibres lisses.
l°PIan superficiel. musculaire superficiel est forme par des fibres
Le plan
longitudinales, dirigées parallèlement a l'axe de l'estomac. 11 est la confinuatio))
du plan homonyme du muscle n'so-
phagien. Les fibres longitudinales de
t'tMsophagc, arrivées au cardia, s'épa-
nouissent très reguiièrement pour re-
couvrir i'cstomac sur tout. son potu'-
tour cc~cs qui répondent, au cut,(! druit
du cardia se portent sur ]a petite cuur-
burc~ en formant tout )e iong de f'c
bord une bande muscuiairc particu-
tiërcmcnt dëvctoppcc, que )'on désigne
Suas ic ROiïi de ct'o.'cate ~e Suisse
(fig. 99, A) celles qui sont situées ai
gaucho, descendent sur la grosse tuhc-
rosité et gagnent ensuite )a grande
courbure; les antérieures et )cs posté-
rieures s'étaient regu!iercmcnt sur tes
deux faces antérieure et postericurf de
t'organe. "J'outes ces fibres, queUe que
Fig.99.
soit la région qu'cHes occupent, se
Sctu'ttt~ t'c~t'cscnt. ~cs h'ot~ coucher du ta.
).uniquc'nuscu!ai!'o<]cÏ''ûs~o)t)u.< dirigent, en convergeant, vers te py-
Cot.tchccxtc)'ncou!ongitud'na!o(t!H~o~'}.–Couche torc et )n, se continuent avec tes fibres
moyenne on ch'ct't~n'c(c~&~ît).–Couchc)'t'ofouduou longitudinales de l'intestin grctc.
o)t)it<jtfC(f'0?'0~~<').
().csfib)'cston~!Hud)nah's<tcia))cfit.ccourhur('(A),eo)tt.t- Envisagées dans leur cnsem))!e, ic;-
))ncsavccffs<ibt'estong;i[udiii~tcsdcr'uGS'ot)hHgcf't.dndno-
<!c')tH)tt,con'.ti)nc')tunf'tUscû!H.tcont]usous!cuOtndcc~ fibres iongitudinatcs de l'estomac for-
('a'<)/~f.) ment a cet organe une cnveioppe con-
tinuc, mais non uniforme. Keiativcmcntépaisse au niveau du cardia et au niveau
du pytorc, cttc va en s'amincissant, au fur et, a. mesure qu'on s'éteigne de ces
deux points. D'autre part.. t'cxamen des coupes transversatcs nous apprend 'un'
te plan forme par les fibres longitudinates est. toujours plus devcioppc au niveau
des bords qu'au niveau des faces. Il en résulte que c'est, à ta parUc moyenne des
deux faces ant.erieuro et. postérieure que te plan en question est, te plus minée.
Outn! ics (j)n'es )ongi).udin(t]os (me nous venons do <)uCt'c et, ()Ut se eonLinuent, en h~ut avM
<;ei)cs de )'œsop!)u.ge, en bas avec <;e)ios dol'inLcstin, LuscHKA et. Lussent'')' ont. (iecrit, dans te plan
rnuscuiuii'e superficict do t'esLon~ac d'auLt'cs fibres tongit.udinatos, f)U[ appa.rt.iennont en [)!'opt(;itil
;n'~nc et ()u'il désigne sons 10 nom t)o /t&)'M ~oM<y:<u<<)M~M i)!f/<e)tf/aH<M. Cus fibres, que
)'t.rrncon(t'eiut!istfnctcme~t sur ~t~cOt't~~ncuf'p et sur )a.f.t('H postérieure. ~)\;tu)cntn.tis-
~h't~t'au H'o
-,nH'tLU~e:tu~Ltpytoi'e.De)!'t,ettosseport.~nt.onhitu)ct..i(h'()i)oensuivi).n),t]ne,fth'ce(.'w)))
de ros~nnu.c et. a.rrh'ccs sur
,i't''sfaisrea,uxdc)a,couche moyenne.
hLg!'os8Ctub(;i'<)sib~,disparaissentpcu~pcu

2° Ptan moyen. Le pian moyen du musc)c gastrique est. consLittx! par des libres
.'irr))!aires, je veux dire par des fibres qui coupent, perpendiculairement t'axe de
r~U'mnc et les fibres longitudinales ci-dessus décrites. Httes forment, dans )cur
<')!N)b)e, une série d'anneaux~ qut s'étendent sans interruption depuis le cardia
j),~)u'.)u pylore.
Au niveau du cardia, les ubres circutnircs de t'cstomac se continuent avec les
(ih)' circutaires de t'oesophagc. Au niveau du pytorc, cHcs deviennent a ta fois pins
h~nhrcnscs et ptus serrées elles forment; )a, a )a timite respcctivo de l'estomac et
(ht dnodcnnm, une sorte d'anneau ou de bourrc)et circutairc, que nous avons déjà
<t~'nt p)us haut (Hg. 98) sous le nom de s/~KC/er ~y~o'~Me. Au dc!a du sphinc-
); ,.))(;§ se continuent, avec tes ubres circulaires dr; )'intostin grete.
!j' p)<in des fibres circu)aires est, des trois ptans de fi)n'es muscutaircs de Cesto-
)n;)('ep!usreg'n)ict'et)ep)usimpor-
Utnt. Son épaisseur est dolmiUimetrc
pnvh'~n, nu niveau de la grosse tu))('-
!sih'd(;)mi))imetreou2atapartie
)H~y''nnede)'eston)ac,do2ou3miHi-
~)')r' dans la portion pyioriquc. Le
sp)unf'!('t' pylorique )ui-meme mesure
un!hh'd)'cnicnLde3ou4miI)imè(.rcs
d~~a~scur.H pourrait d'nprf'sGnu-
\[:!).!nh: aUcindrc jusqu'à 6 et 8 miHi-
)))~r("-en dciiors de toute lésion orga-
)UtpH'.

3 Plan profond. Le pian profond


<h'thfniq))en)uscu)euscde!'csLon)ar

/s
c-t r~ji~titn~ par des fibres dit.cspa;'a-

en
('x;u
ou en a7!se. l'om' les mcH.rc
idcnf;p et en prendre une notion
nieiHeur procédé consiste a
le
n'h.Hrncr t'esLomac sur !ui-mëme et a
~nh ~'r ta muqueuse.
alors (tig. '100,6) que
<'<')).st;))e
ch.u'tmf (t'eUes représente une anse,
duni parHc moyenne se trouve située
a u.n~'he du cardia et dont les deux
br.utrncs s'eta)cnt sur tes deux faces
(te estomac, l'une sur sa face antérieure, )'autre sur sa face postérieure. Les
tihtt's )~ plus e)cvecs, ccUcs qui sont sHuccs immcdiatcmcnt u gauche du cardia,
)')')<'))( obtiquemcnt en bas et a droite~ en marchant, para)tè)cmcnt. a la peUtc
r..tu))nrc et a io ou 20 miHimeh'es d'c!tc. Et)cs forment:, par leur cnscmb)e, une
~'jrt" 'ft- ru))an, parfois très dévctoppc, qui s'ctcnd jusqu'au voisinage du py)ore.
<'n remarquera (ng. 100) que ce ruban muscutairc croise a angle droit la direction
hhn'- qui constituent le plan moyen. Les fibres qui viennent ensuite rcpo-
sent, par leur partie moyenne, sur la portion de la grosse tubérosité qui avoisine
le pylore. De là, eUes se portent verticalement en bas. Pais, obliquant adroite,
elles se dirigent vers la grande courbure et se mettent ainsi en paraHétisme avec
les fibres circulaires du plan précèdent. Les fibres inférieures, enfin, répondent
a. ta. partie la plus saillante de la grosse t-uberosité eues s'entrecroisent à angle
très aigu avec les fibres circulaires correspondantes, en formant des certes
concentriques et de plus en plus étroits qui ont pour centre commun le sommet
de cette tubërosite (SA)'pEv).
Comme on le voit, par notre description et par la figure 100, les fibres en anse ne
forment pas a l'estomac, comme les deux autres ordres de fibres, une enveloppe
complète. EUes font défaut, en effet, surpfusieurs régions, notamment sur la petite
courbure, dans la moitié droite de la grande courbure et dans la plus grande partie
de la région prëpylorique.
La question de ('origine des fibres en anse est encore controversée. Un grand
nombre d'anatomistes, au nombre desquels je citerai GtLLENSKOKU), SAPt'EY, Ls-
suAFT, etc., les rattachent à la couche profonde du muscle œsophagien, dont e!)cs
ne seraient que la continuation, au même titre que les fibres circulaires du p),in
moyen. Une pareille interprétation me parait peu conciHable avec ce double fait,
que les fibres en anse sont plus profondément situées que les fibres circulaires et,
d'autre part, suivent sur presque tous les points une direction différente, les croi-
sant tantôt à angle aigu tantôt a angle droit. H me parait beaucoup plus rationne)
de les considérer, avec Lu&cnKA, commodes formations surajoutées et propres
à l'estomac.
C. TUKIQU)! CELLULEUSK

La tunique celluleuse de l'estomac est intermédiaire à la tunique musculeuse et


ivla tunique muqueuse: c'est la soMS-MU~MeMSe de certains auteurs, la <Mt:~MS
MerueMse des anciens anatomistes. faiblement unie à la tunique musculeuse, elle
adhère d'une façon intime à la muqueuse, dont elle ne saurait être séparée eHcsc
plisse et se déplisse avec elle, l'accompagnant ainsi dans tous ses déplacements.
Histotogiquement,ta. sous-muqueuse de l'estomac appartient au tissu conjonctif
lâche. Ktte est formée par des faisceaux conjonctifs, qui s'entrecroisent dans tous
les sens et auxquels s'ajoutent de fines fibres élastiques et de petits amas de cet-
Iules adipeuses. Dans son épaisseur se trouvent de nombreux, vaisseaux et un riche
piexus nerveux, le plexus de ~/e<sSHe?'. Nous les retrouverons plus loin (voy. Vais-
seaux et Me?'/s).

D. Tu~tCUE MUQUEUSE
La muqueuse de l'estomac (<MMt~M<? ue~oM/ee de Fallope, <M?M~Me ~~M~M~MM de
Wiltis), revêt sans discontinuité toute la surface intérieure de l'organe. Elle fait
suite, en haut, à la muqueuse œsophagienne et se continue en bas, au niveau du
pylore, avec la muqueuse de l'intestin grêle. Par sa structure, par ses fonctions,
par ses maladies, la muqueuse stomacale constitue t'unc des membranes les plus
importantes de l'économie et son importance justifie pleinement les nombreuses
recherches dont elle a été l'objet.
i° Couleur. Sa couleur est d'un blanc mat quand l'estomac est vide, rouge ou
simplement rosée quand il est distendu par les aliments. Ces deux colorations,
cc'~a<i!OKS ~t'o<o~M~, qui répondent, l'une a ['état de repos de l'organe,
t'iudrc,a sou état de fonctionnement, disparaissent rapidement après la mort. pour
j~irc place a une teinte plus foncëe (<MH~e cadaoo'~Me), moitié rougeâtre, moitié
oris.Krc. On observe parfois une teinte jaune ou vcrdatro elle est due il une
imtiihition de ta muqueuse par tes principes colorants de ta bile.
2'Epaisseur. La muqueuse stomacale mesure 2 mittimctrcs d'épaisseur envi-
ron nu voisinage du pylore. Delà, elle s'amincit peu a peu en aHant de bas en
haut de droite a gauche. Son épaisseur n'est plus que de 1 millimètre dans la
t-e~iou cardiaque. Ette se réduit même a t dcmi-mittimetre sur certains points de
la grosse tubërosi te.
3" Consistance. A l'état sain, la muqueuse de l'estomac, sans égater sous ce
rapport tes muqueuses pharyngienne et buccale, présente une certaine fermeté et
une grande résistance. On peut en effet la tavcr, l'éponger avec un linge, promener
sur ('))(' )e dos du scalpel et, cela, sans la déchirer ou même l'entamer superficiel-
ioncnt. Mais cette consistance s'attèrc rapidement après la mort, surtout quand
['estomac renferme des liquides. La muqueuse alors se ramollit, devient pulpeuse,
se laissc enlever avec la plus grande facitité et souvent même s'en va en bouillie
sous ('action du moindre frottement.
t'nc déchéance aussi profonde et aussi rapide de ia muqueuse stomacale n'est
certainement pas le résultat seulement de la décomposition cadavérique. A cette
décomposition cadavérique est venue se joindre vraiscmbtabtement l'action toute
spéciale du suc gastrique, et ce liquide, qui respecte les cléments histotogiques de
la merubrano vivante, les ramoHit et les iiquéuc des qu'ils sont frappés de mort
c'est uneaM/o-f~~es~OMpar excellence.
H est il remarquer que la muqueuse de l'estomac n'a pas une consistance partout
uniforme et que, sous ce rapport, elle présente des caractères tout différents, sui-
vant qu'un ('examine dans ta région oesophagienne ou dans la région py)oriquc.
Dans la région œsophagienne, au niveau de la grosse tubérosité notamment, la
muqueuse est plus mince, plus molle, plus vascutairc et ne s'cntcvc guère que par
tamtx'aux. La muqueuse de ta région pytorique, au contraire, est plus épaisse,
plus ferme, plus résistante et peut, avec quelques précautions, être enlevée dans
toute son étendue. Si l'on ajoute il cela que tes deux régions diffèrent par leur colo-
ration, ta région pytorique étant plus hlanche, et que leurs limites respectives sont
parfois indiquées par une tigne circulaire très nette, on sera amené a distinguer
da!);- ta muqueuse de l'estomac deux portions, de vatcur morphologiquedincrente
t'nnce!) rapport avec l'orifice d'entrée des aliments, t'autre en rapport avec tcur
orifice <te sortie. Une pareille distinction, qui est plus nettement accusée encore
chez certains animaux (chcvat, porc, kanguroo) que chez l'homme, est le rudiment
de la division en poches multiples qui caractérise l'estomac d'un grand nombre de
manunitcrcs les rongeurs, on lésait, ont un estomac a deux poches, l'une car-
diaque. t autre pylorique t'estomac des ruminants en a quatre, la panse, te bonnet,
le feuillet et la caillette. Nous rappellerons a ce sujet que, même chez l'homme,
t'esLomac c;-t parfois nettement biloculaire (voy. plus haut, p. 106).
4' Aspect général à l'examen macroscopique. Examinée sur un estomac a t'état
d<; vacuité ou fortement revenu sur lui-même, la
muqueuse nous présente dans
toute son étendue des plis onduleuxqui se dirigent pour la plupart parallèlement au
grand axe de t'organe, du cardia au pylore par conséquent. D'autres plis, plus
petits et orientés en sens inverse, vont de la petite à la grande courbure et, en
ct'osant les premiers sous des incidences diverses, its décomposent la surface inté-
rieurc de l'estomac en de nombreuses dépressions ou vac~es~ toujours fot'Un'c-
i t ~utiëres comme ]esrcp)isC{ui!cscir-
conscrivent(f)g. 'lu)). Ces pHssont
d'autant plus prononces que la capa-
cité de t'estomacsetrouvoptusréduite.
Hss'en.acentpeua.pGuau furet,;)
mesure que l'estomac est distendu p.ir
les aliments et disparaissent d'une <
çon complète quand eetui-ci est arrin'
a un ctatderepletion moyenne.))fl
rcsutte de ce fait que la tunique mo-
queuse de l'estomac subit un retrait
moindre que celui de la tunique mus-
cuteuscqui la double: aussi, quand
l'estomac est vide, c!)c est beaucoup
p
plus grande qu'il ne le faudrait pour
recouvrir exactement ia surface sou~-
jaccntc et, en conséquence, cHe ne pent
s'cta)crsurc)]eqt!'ataconditio)tt)f
former ([csp)is.
La surface )ibre (fc la muqucu-.e
Fis.). nous présente encore des siUons circu-
Un segment, do )M. muqueuse s),orna.c:Uo,vu piir laires et tout superficiels, ([ui ont po!H'
sitjf'accint.o'nc. eft'ct
e de diviser cette surface en une
~p)ts!ongt(uditi:tux.–S~pjish'mis~ct'saux.s'Uotts multitude de petits départements, pins
~ulJcdicicls~ diJiruilanL les mamctons. ·S, les utaatelous; 1
jCt'c~'sd'umiin~Bi~dcpcULspCt'tuisgLtndutitu'c's. oumoinsirregu]icrs,Icsque!s,cnrni-
son de ]ct' aspect, plus ou moin~- saiiiant, ontu, reçu )e nom de mame~oMS (fig. ~02,4).
Les
1 mamcions mesurent de 2 a 4 mi)-
timètros de diamètre. Us présentent.
du reste, ics formes [es plus diverses
les uns sont circuiaircs; !es autre-,
obiongs; d'autres, poiygonaux, iosa))-
giques, etc. Si nous ies cxaminon'-
attcntivcment a t'aide d'une )on)~
nous constatons que )eur su!'facc est
cribtec de trous ces trous, que i'uo
désigne ordinairement sous te no!n de
c/'y~'<e~ sont autant de petites fos-
settes infundibutiformes, dans te fond
dcsqueties viennent déboucher un cer-
tain nombre do tubes gtandutaircs.
Fig.102.
Les mamelons précités sont les seules
Su.iUicsma.metonncesct,orifices deia.surfa.co in
tct'nedc)ost.o)na.c,<[o))),rupithe)a])na.c)cc)) satHies que possède )a muqueuse stu-
]ove(d'<tj)~sSA('pEY). macato. On n'y rencontre, ni papi)!es,
!,).).s:[Htifsmat))Gfomïccs<ft'~)'~n<fcs<)[nx'ttsi<)ns(tfc ni viiiosites. H convient de faire anc
Sa~nuUim.mrrts).–2~,L!,s:uiUes de petites ttime)'- ex.ccption,ccpendant, pour ta portion ((c
8iotts(dG~t).4nut!nn-cnt're~iuttiMtictti~cnsio!)?
nïoycn)tc-:(4tt5n)itt)[n.t'a)')'6s~<pi(h<Humd'un orifice la muqueuse qui avoisine )c pyiorc, et
(;t.mdn)aire.–S,embouchure~et.tgk"
sur taqueUe HE!<LR a signatë t'existencc
de fines vi))osit.es, filiformes ou )ameHeuscs, atteignantenviron 0"05 de hauteur.
5° Structure microscopique. La muqueuse gastrique se compose de deux
conchessuperposées une couche superficielle, de nature ëpitheiiale une couche
profonde, constituant le derme ou chorion. Le chorion (coMcAe propre de certains
auteurs) est occupée dans la plus grande partie de son étendue par des formations
glaodutaires, qui, en raison de leur importance, méritent une description a part.

,t. É''rfHRLfUM. L'épithélium gastrique est forme par une seule assise de cc!-
tutcsf'yiindriques oucyhndro-coniques,mesurant de 20 a 25 de hauteur ctdis-
posées perpendiculairement a )a surface de l'organe.
Elles forment, à la surface interne de l'estomac,
une couche continue et descendent même dans les
cryptes muqueux jusqu'aux tubes gtandu)aires pro-
prement dits. Chacune d'elles nous présente deux
extrémités une extrémité libre, coupée carrément,
répondant à ia cavité gastrique; une extrémité pro-
fonde, configurée le plus souvent en forme de pointe
mousse (pied de la cel)utc)et implantée sur !o derme
sous-jacent.
Morphologiquement, tesceHutcsde revêtement de
la muqueuse de l'estomac sont des cellules mu-

Fig.)04.
EpithcUun)()o)t).sut'f!tcederc?to))<ac
(do)ni-sc)"'i)<<itifjuo}.
A, h'ois cellules cytin'hi~ups a ) c)a) <)c repos.– B, 'pfa))~ cpUxtcs b, <
<)otit le p~top~sma est plus ou moins cuvahi pac te mucus.
(On voit 'jue le nnicus ccnmt<'ncc a chp sc<*tvt< du
ethvtnitf
)i)))'c et s'ctend cnsui<c ~mducttfinpt~ tru )
c" '!e rc\)«'Mitc
opposée, <'n t~-rouhmt
pfn h peu le noyau dans la tigurc d, le no\an, fortement aplali. tcpot'd à
f'extr6t)utcp)'o~!ntedctacet)u!f).
C~)n'<tu.p!U')idcrc:~0)na~
t.i!tf)~i)L-ndit:utu.h'Ctneni,àIa. elles ont pour fonction de sco'etcr du
~uttu' de !'o)'~anc (imUcc de qucuses
Mu.). mucus, le mMCM~ s'as<?'!<y:<e, qui, en s'étalant :< la
A.n))Ht)t''us(',at<'e:a.cpith~iu)M; surface de la muqueuse, protège cette dernière
Jttffu c. cout-hc sous-tndHtaitc contre l'action digestivc du suc gastrique.
<I. musculari, rnUCI)S:I', accc ses rlcux
[t!.m?d<'H))ics.–ii.tunique sons-
tnu')t]cu-<–C.funifjucmusct'tah'e,
Comme toutes les cellules muqueuses, elles se pré-
.n<'c:<cttuctn-d<nh)'csch'cu!.ti)'c5:c, sentent sous un aspect très différent suivant qu'on
c<'ucht'<t<-t)hr<t<ïn~ttu<iin~cs-–t),iu-
xi'jnp --<~ t'n~ avec la couche co)\)onctnc
c les considère à l'état de repos ou à l'état d'activité
~u~-scttu~. t, fwp)es mu~u~tM. (ug. 104).
–n!!tC~~pam"'tf.sc''yj''G5.– A t'état de repos, elles sont constituéesdans
~t~m'ft"' ')c rfs)o!)tac.– ~.4\ vaisseaux
')'');<<H)<i))))~)tCt)SP. toute leur tiauteur par un protoptasma granuteux,ren-
fermant à son centre un noyau arrondi ou ovalaire. A
l'état d'activité, )eur partie interne, celle qui est placée au-dessus du noyau,
<)bui<' <)n mucus et la cc))u)c nous apparaît ainsi comme composée de deux
portions bien distinctes une portion externe (portion p?'o<o~<!SMH'<?Me), formée
comme luut a t'heure par un protoplasma granuteux, relativement sombre et rcn-
fermant le noyau; un.eportion interne (~o~oMMtMC~pa~'e), beaucoup p)us claire,
occupée par le mucus. Ce mucus, dont la masse s'accroît graduellement, gonno la
cellule qui le contient, fait hernie à son extrémité libre et, finalement, la fait
éclater pour se répandre au dehors la cellule, après l'expulsion de son mucus,
revêt l'aspect d'une cellule caliciforme.
Nous ajouterons, en ce qui concerne l'épithélium gastrique, qu'on rencontre u.st
partie profonde, dans l'intervalle des pieds plus ou moins pointus des cellules epi-
thélialcs, des éléments cellulaires, arrondis ou ovalaires, isolés ou réunis en
groupes. La signification de ces éléments n'est pas encore nettement élucidée cer-
tains histotogistes, comme ScHUL'rzE etEusTEtN, ont cru devoir les considérer comme1
des cellules jeunes, des cellules de remplacement; pour d'autres (STônn, NtcoLAs)
ce seraient tout simplement des leucocytes en voie de migration.

GnojuoN. Le chorion de la muqueuse gastrique est représenté par du tissu c

conjonctif lâche, renfermant des fibrilles conjonctivestrès minces, quelques fibres l


élastiques et des cellules ëtoiiécs. Ce tissu est relativement peu abondant, les for-l
mations glandulaires, comme nous l'avons déjà dit plus haut, occupant a elles
seules presque toute l'épaisseur du derme. Il comble, tout d'abord, tous les inter-
valles compris entre les tubes glandulaires; puis, il forme au-dessous d'eux une r
couche mince, mais continue, qui les isole complètement de la sous-muqueuse. On
peut donc distinguer au chorion (fig. 103) deux por tions une portion interne our
m/et'M~M~M'e et une portion externe ou soMS-aM~M~M'e.
Du côté de l'épithétium, le chorion est délimité par une mince lame hyaline, qui
a lasigniucation d'une membrane basale ou vitrée. Du côté de la sous-muqueuse,
i) nous présente une couche de fibres musculaires lisses, dont l'ensemble constitue r
la MtMSCM<a?'t'smMco-Scë de l'estomac. Cette musculaire muqueuse (fig. ")03,~) aune
épaiss,eur de 60 a 100 (J.. Elle se compose, en réalité, de deux plans de fibres un
plan externe, formé par des fibres longitudinales un plan interne, formé par
des fibres circulaires. De la muscularis mucosse s'échappent en haut des pro-
longements minces, aplatis, lamellaires (/eutMe<s MUMCM~M'es de HENAur), qui,r
après avoir traversé la cou-
che conjonctive sous-gtan-
dulaire, s'engagent dans tes
intervalles des glandes et
montentainsi, verticalement
ou obliquement, jusqu'au
voisinage de rëpithctium.
Chemin faisant, ils s'en-
voient mutueUemcnt de pe-
tits feuillets anastomoti-
ques, qui contournent tes
tubes gtandutaires et qui,
Fig.iOS. au voisinage de leur l'und,
Formations lymphatiques diffuses de la. muqueuse gastrique «
les embrassent dans une
(d'après GAHEL). muttitude de sens)) (RË.AL'r).
t,~ubGsg!ftndutah'cs.–2tfin)'6t.ieuhunconjonc)if.–3,anmsdcccttutes Arrivés dans les couches tes
)yn]j)tm~t~ucs ptussuperucienosdudct'me,
les prolongements ascendants de la HtMSCM~M'tSmMCOsa* se terminent, les uns au-
dessous de la membrane basale, les autres sur la paroi même des cryptes muqueux
où aboutissent les canaux excréteurs des glandes. H rësuite de la description qui
prëchde que les glandes gastriques se trouvent contenues chacune dans une sorte
de capsule ou de panier musculaire nul doute que cet appareil contractitc.jete
tout..))Koui' des formations granduiaires, ne joue un rôle important dans l'expul-
stûn n la surface de la muqueuse des produits sécrétés par cites. On a décrit., sous
le non de ~HK* de Ze~se~ une mince lame hyati'te qui séparerait la muscutaris
tnuc'M.e de la tunique ceHutcusc et qui serait
formée par du tissu conjonctif
m')()i(i< Cette lame n'existe, ni chez le chien,
)ii<zt'homme.
OnLrc tes éléments conjonctifs signalés ci-
dcss~, te chorion de la muqueuse gastrique
rcn~'nnc encore de nombreux tencocytcs, tan-
tôt il i'~tat d'innttration diffuse, tantôt, agminés
et formant de véritabies foUicutcs clos (GAUEL,
S ro ) ) )i ). Les /'<M~OHS~Mp/tN/z'Q'Mes~~Ms e.s
(po~M~ /'o~t'CM~<M'e~ de certains auteurs) sont
cfj!t-~itn~s par un fin reticutum conjonctif,
(fig. t05,2), aux )imites toujours indécises, dans
k's )!).iii!<"?d)Kjuc) s'amassent des ceUuies iyn)-
nhaUqucs. tjeur forme est très irt'ëgnHère et
!curs dimensions fort variabtes.–Les/'oMtCM~es
c/c.ss~xt situés immédiatement au-dessus de la
))m'-cu!aris mucosa*, entre cette lame muscu-
!ai)'c et tes culs-de-sac des gtandcs gastriques.
ns so!)t ordinairementdo petite taiHc, avec un
f'ont<ju)'])!usoumoinscircutairc. Un sinus, plus
un muins nettement différencié, entoure sur la
plus grande partie de son étendue chacun
df' ft)!!icu)es ctos. Ce sinus déverse son con-
t'-nu (i:njs te réseau )ymphatique de la sous-
mufjUL'u- H est à remarquer que tes forma-
lions tymphoïdes de la muqueuse gastrique,
que)! que soit la forme qu'cites revêtent, se
rcnf'uotrent de préférence dans la région
j)\f<)!'i()U'

6 Glandes de la muqueuse gastrique.


Lc~s!:)ndc:' de la muqueuse gastrique forment
une (un'he non interrompue, qui s'étend du
cardia au pytorc et qui, a cHe seule, occupe tes
qn.tt)' riuquiemes du derme. Ces glandes sont
('x!t'<tm'u)eut nombreuses SAppHV, sur un mil-
hm;'t)'c carré (!c surface tibrc de ta muqueuse, a pu compter de tOO a t50 orifices.
ce qui jKH't.ct'ait te chUl'rc total des gtandes la surface de ta muqueuse étant envi-
ron ftc ~)000 mittimètrescarrés à plus de cinq miUions. Murp~otogiquemc))~ tes
.d.mdf~ de )'cstui)]ac, comme l'a établi depuis iougt.cmps thscooFF ()83S), sont de
dun~ :'(ni< )cs unes, qui se trouvent situées au voisinage du pytore et qui, pour
ceU~; raiscH), sont appelées ~SH<p!o!Mes; les autres, qui occupent le reste
<!c la taqueuse et
que l'on décri!, ordinairement sous te nom de fy~H(<es dM <~e
cardt's~Me (c'est-à-dire glandes du type de celles que l'on rencontre au niveau1Il
du cardia) ou, tout simplement, de glandes cùH'd~Me~.

A. GLANDES CAKMAQUES. Les glandes du type cardiaque (0g. 106) se rencontrent


indistinctement dans toutes les régions de la muqueuse, la région pylorique exccp-
tee. Ce sont les ~~M~es dM /'oM~ de Hi'~DENKAiN, les ~~M<~es ~pe~SMte de certains
auteurs. Nous verrons plus loin que cette dernière dénomination, basée sur un
caractère tout physiotogique, n'est pas rigoureusement exacte, les glandes pyio-
riqucs sécrétant elles aussi de ta pepsine.
a. 7'"0!'M~e e< 6!t'spos~M ~ëKërs~e. Les glandes cardiaques sont des glandes c

en tubes ramiHëes. Chacune d'elles se compose (fig. '107) d'uQ canal excréLcu)',
auquel aboutissent un certain nombre de tubes
sécréteurs. Lecsms~ ea?c?'e<eM?' est représenté par
l'une de ces fossettes infundibuliformes que nous
avons déjà signalées, à. propos de l'aspect extérieur
de la muqueuse gastrique, sous le nom (le o'y~
)MM~MeM.K. Comme nous le démontrent nettement
les coupes (ng. 407), chacune de ces fossettes a la
forme d'un petit entonnoir, dont la base s'ouvre a
la surface libre de la muqueuse. Ses parois sont
tapissées par une assise unique de cellules cylindri-
qucs, qui sont la continuation de t'épithéiium de
revêtement de la muqueuse elle-même. Les <M&~
s<~c?'ë<eM?'s toujours multiples, viennent s'ouvrir à
l'extrémité externe de t'infundibutum précité, qui
devient ainsi leur canal excréteur commun. Ils sont
Fig.107. en nombre variable (fig. 106,3) on en compte ordi-
nairement, pour une même glande, de 2 à 6 chez le
Schéma. rcprcsenta.nt.surune
chien, de 8 à '12 chez t'homme. Si on les suit à partir
coupe tongitudina-to, les dUTc-
rcnts segments d'une glande de l'infundibulum, on les voit s'enfoncer dans le
ctLt'diiK;ue. derme muqueux, en suivant une direction pliis ou
-0- r-
moius rectiligne, et se terminer un peu au-dessus de
la muscuiaris mucosce par une extrémité fermée en cul-de-sac. On peut lui distin-
guer trois portions (fig. 107) 1° une portion supérieure, qui répond à. son abou-
chement dans l'infundibulum, c'est le col; 2° une portion moyenne, qui repré-
sente la plus grande partie du tube, c'est le eo)'ps 3" une portion inférieure,
enfin, représentée par le cul-de-sac, c'est le /bM~. Cette dernière portion est presque
toujours légèrement renflée par rapport au calibre des autres portions du conduit.
Au cours de leur trajet, les tubes sécréteurs présentent parfois des bourgeons creux
plus ou moins allongés, ou même ils se divisent franchement en plusieurs J
branches. L
b. ~'MC/Mre. Histotogiquement, chaque tube glandulaire, qu'il soit simpleou T
ramifié, se compose essentiellement d'une vitrée, tapissée intérieurement par un
épithétium.–LaMteHt&raMe~eeest extrêmement mince, mais continue. Tout
autour d'elle, et la renforçant, se disposent de nombreuses cellules plates du tissn
conjonctif, que l'on voit très nettement sur les coupes transversales ou légèrement t
obliques (fig. 108,2).– L'ep~Ae~'MMt est formé par des cellules spéciales, vutumi-
nouses, remplissant presque entièrement la cavité du tube glandulaire ellesô
ménagent entre elles, à la partie moyenne du tube, un canal extrêmement étroit
)
)(m. 106), c'est le ca~a~ sec?'e<eM)' ou lumière ~M~M~M'e. Ces cellules épithë-
~.)!f's.qui constituent l'élément essentiel de la gtando, sont de deux ordres nous
jM distinguerons, avec HEroENffA!~ en
r.'jintes principatcs et eeUutes de revê-
tement.
1.
(. 6'e~M~ principales. Les cel-
)u)cspi'incipates (llauptzellen de HËi-
))):-<!fAtx) sont des cellules cubiques ou
rdittdriqucs courtes, dont t'une des
cxit'emit.es répond la~ vitrée, l'autre à
la )nmicrc glandulaire (Hg.'109,3).Leur
contour est peu net, d'oit le nom de
e~M~s 6KM~mo?'p/MS (de &S-).o~ pas
d;)i'' et jJ-ops'T), forme) que lui adonné
Rn),LET et que lui donnent encore cer- Fig.IOS.
tains histologistes. Les cellules prin- Coupe de la muqueuse de l'estomac du chien.
ripaics forment au tube glandulaire au niveau de la grosse LuberosKe (d'upi-es
RENAUT).
un revêtement à peu près continu. Leur i,t,dcu)ftuhpss<ct'6~urseoujt~auvo)!-i"ai.:o<!c!cu)'
nuy.'n),régulièrement arrondi, est gë- tc'a'sot!; ces tubes, sous tmnupncc du réaclil'pnpfovc,
scsf)uL)'6tt'~c)~s!ëtf)nc)tt,mpcitt<)c)!t~ainc<uct<'u)'
nrc.i bernent situé a l'union du tiers forme le tissu conjonctif. 2, !o~<* d'un ttth~ socre fm' ';tn
disparu ou constate <~to la jMiroi de cette to~c fs Hmitot'
cxtf'rne avec les deux tiers internes. apar une rax~cc <tc cellules pfat<'s du tissu cotjo) cHr.
3~ cellules pt'incipatcs ou i-ct'o-popthjuc'; t'cpo'-aoL sur une
Lr'nr protoplasma est clair, d'aspect vit)' 4, cellules ~fanutcuscs ou de tc~tcmenL 5.
"ïamdcux. Si on l'examine à un fort ~atssfaM satt~-uit) coup~ en tt'atct~.
p6t'igiandutan'c.
6, ti~su cottj<nic)if

lotissement, on constate qu'il ren-


fcnnc un grand nombre de vacuoles-incolores, les unes petites. les autres vo)u-
mincuscs, de forme arrondie ou ovataire. Les travées protoplasmiqucs qui
srparcnt ces vacuotes et les délimitent, nous présentent, a leur tour, de nom-
brcuscs granulations protéiqucs, que l'on désigne sous
h' nom de ~'a~M~~OHSde LaM~~ey.
'L Cellules de )'eu~<eMeM<. Les ceMutes de revète-
nn'nt (Cc~~eM6K de nmDEXxux), encore appetëcs
ce~K/es 6o?'daK<es., sont situées au-dessous des ceUutes
prittcipates, entre celles-ci et la vitrée (Hg. t09,4). Elles
-unt disséminées d'une façon très irrégulière, différant
.titt-i dos cellules précédentes, qui, comme nous l'avons
v: tonnent un revêtement continu dans toute ta hauteur
'in tube gtandutairc. Considérées isolément, elles sont
urdinairement plus vo)umineuscs que les ccHutcs prin-
~patns, se présentent sous une coloration retativcmcnt
so)n))rc et possèdent une affinité toute spéciate pour les
<'otornnts. Elles ont, du reste, des contours très nets,
d'on le nom de cellules dë~OMto'pAes (de 8-<p.o~ clair et
;j. forme) sous Icquct les a désignées ItoLLET. Leur
furme est fort variable tes unes sont arrondies, les
autrf's piriformes, d'autres configurées en croissant, etc.

FiX. 1M.
Hf,
Partie profonde d'un tube sécréteur d'une glande cardiaque du chien (d'âpres REXA~ï).
) n~.n), ~roprp du tube sécréteur. lumière glandulaire. 3, cellules principatcs (leur noyau est arrom)) et
leur proteptasmasemé de tacuotes). 4, cellules granutcuscs de rcvCtctWut.
La plupart d'entre elles, comme si eHes étaient comprimées par les cellules prir-
cipales sus-jacentes, refoulent en dehors la partie correspondante de la vitrée
et bossellent ainsi la paroi glandulaire. Le noyau des ce)hi)es de revêtement est
petit, arrondi, situé au centre de la cellule. Le protoplasma est d'apparence
vitreuse, coloré en brun c)air; il est semé de granulations zymogènes, brillantes,
arrondies, optiquement identiques à celles que l'on observe dans tes ceUutes doa
croissants de Gianuzzi à zymogène des glandes mixtes de l'épiglotte ou du pha-
rynx (RENAUT).Nous avons vu plus haut que chaque tube glandulaire comprend
un col, un corps et un fond ou cut-de-sac. L'observation démontre que, chez
t'homme, les cellules de revêtement sont surtout abondantes au niveau du col et
clans ia partie du corps qui avoisine le col elles forment parfois, à ce niveau, un
revêtement presque continu. Plus bas, elles deviennent, plus rares, autrement dit
elles s'espacent do pins on plus. C'est au niveau du cul-de-sac ou fond qu'elles
paraissent être le moins nombreuses.
H.Mun.En ctGo).G[on).fk''cnt n chnquocot)utodo ~'c vêtement un rcsea.uca.na.rtcuti.m'e d'une oxtt'&me
finesse ([ui, non sRU~etncnt cntout'Ot'a.it le corps cellulair'e couuno dans un filet, mais encore pcnetre-
rait dans saproiondcur jusqu au voisinage du
noyau. Ce réseau (fig. 110 et H')) aboutit a
deux ou trois canalicules, qui occupent son
eôic interne et qui se réunissent cux-mëtncs
fn un conduit unique, lequel passe Ghtre)cs
cellules principales et vient s'ouvrir dans le
canal central du tube glandulaire. C'est ce
conduit unique qui a été pris pal' certains
auteurs connne une pa-rtio intégrante de la
cellule et qui leur a fait dire que les cet)uh;s
de revcto!nont envoyaient tour extrëniitH
interne jusqu'à tatumiere du canal central.

j<chcutun~]csec))uk's(ic)'cv(')emcnt.ruc)t)onj!suria Lemomcrtticuium.Tusur~nocoupe transversal du


)'artieinr<ri<'urcd'Hntubcg1ondu)<)irc(()'aprcsCoL6..) tube~a~duhire(d'a))~sGot.c!.)
),hNnifre~~an(h~Lim~ccN(thspnncqM!M.–S.rdUe~amde9mnMtMdereretcment.–t,Mndnita)hnt[)eeemUcn~m
~!a~un'iL'ft:~).)nt!utime.

A quoi sert ce rcticutuin et. quets sont. les produits qu'U déverse dimsia cavito giandut~ir.!?
~ousn'en savons .ibso)umGntrien.Toutco(jue)'onpeut direc'est que le resoa.u en question,
h'ts atténue sur un a.ni)n~[ à .jeun, Mquieft nu tnomcnt de ia. digestion un développement be.m-
~'oupptusconsidei'u.bie.
(iLAx~ns t'YLOfUQL'Hs. Les glandes pytoriqucs~ comme )cur nom t'indique,
occupent ta peULc tubct'ositë ou antre du pytore. Ce sont. encore des glandes tubn- t
tcuscs ramifiées; mais, t,out en présentant dans leur constitution g6nera!c une
grande anatogic avec ]cs glandes cardiaques, cHes din'cront de ces dernières p:))'
~)cs caractères morphologiques importants. Tout d'abord, les tubes sécréteurs,
au
lieu de suivre un trajet rcct,i)ignc, se repHcnt et se contournent sur eux-mêmes de
façon a former dans )cur enscmbfc une sorte de gfomerute. En second Jicu, )cs
cryptes ou infundibutums sont beaucoup plus larges et surtout beaucoup ptn's longs s
que ceux des gtandcs cardiaques tandis que, pour ces derniers, )'infundibutum ou 1
canat excréteur ne représente qu'une très minime partie de la longueur totale de
la glande, il occupe ici, dans t'épa-isseur de la muqueuse, une longueur egafe ou
même supérieure à celle de la masse glandulaire.
A ces caractères différentiels portant sur la configuration extérieure de (a. forma-
tion glandulaire s'ajoutent des din'ërences structurales. Les intervalles qui séparent
lcs nns des autres les tubes glandulaires sont, pour les glandes pyloriques, plus
considérables que pour les gtan-
des cardiaques. t) en résulte na-
tnrcttement que le tissu conjonc-
t if qui comble ces espaces est plus
abondant. Il est fréquemment le
si~ee d'infiltrations lymphoïdes,
(fui ie transforment parfois en un
vo'itabtc tissu rëticn)e.
Le revêtement épithetiat du
canal excréteur n'est ici, comme
pour les glandes cardiaques,
qu'un prolongement de celui qui
tapisse la surface libre de J'esto-
inac. Quant à celui dos tubes
sécréteurs, il est formé par des
cellules prismatiques clair es, d'as-
pect granuteux, avec un noyau
refoulé vers la base. La plu-
part des histoiogistesconsidèrent
ces cellules glandulaires comme
ay.mt la même signincation que
les cellules principales des cct-
!u)t's cardiaques. Mais une pa–
rci!te assimilation cstcontestabfe,
du !~oins comme formule géné-
r~h'. L'épithélium sécréteur des glandes pyloriques varie beaucoup, en cfl'ct, sui-
vattt les espèces animâtes chez le lapin, le cobaye, la souris, ce sont des cellules
séreuses chez le chien, au contraire, ce sont des ce!tu!es d:: type "ciparc et il en
est <t'; mono chez t'homme, d'après RENAUT.
Outre les cellules prismatiques que nous venons de décrire, les tubes sécréteurs
de-, glandes pyloriques nous présentent encore de distance en distance des cellules
giohnicuses, d'aspect plus sombre, rappetant de tous points les ccHutes ttc revête-
ment des glandes cardiaques.
Lt'N glandes pyloriques de l'homme sont situées, comme les glandes cardia.fjucs, dans l'épais-
seur du (JerntC muqueux, un peu au-dessus de la muscutaris mucosœ ce sont des <y<fMf~.s
M/'Yf-MM~M~RAKYtEH a décrit chez le chien, des glandes plus profondes, dont les tubes sécré-
teurs, plus ou moins contournés en glomérules, traversent la muscularis mucosœ et descendent
jus'jUM dans )a. tunique celluleuse
ce sont des glandes MtM-M!M</t<euM~. Leur épithélium, du
reste, est en tout sembtable a celui des glandes intra-muqueuses.De
son côte, Contt.u, en t865, a
i-!gtMk', tians la portion de la muqueuse gastrique qui avoisine le pytOM, <te vcfitatftes g!ftn<fes en
grappe, fesquetfes formeraient cinq ou six rangées disposées on seas radiaifo.

C. SMXtFMATMX PHySMLOG~QUE DE L'EPJTUBUUM DES GLAKDES G.\STK)OUES. Les


cetiuies ëpithé~ates des tubes sécréteurs des glandes gastriques, analogues en cela
à toutes ies ceHuies glandulaires,
se présentent sous un aspect différent suivant
qu'on les considère à t'état de repos ou a l'état d'activité. C'es.t ainsi que,dans ics
g.)andcs cardiaques, les cctiules principales se gonf!entau commencementde chaque
digestion et, d'autre part, se criblent de vacuoles exactement comme des ceUu)cs
se.reuses qui fonctionnent (RENAu'r). A la fin de la digestion, elles ont entièrement
perdu Jeurs granulations. Nous reproduisons ici, d'après LANGM: un tube gtandu-
iaire, ou l'on voit les cettutes principates se débarrasser peu à peu de leurs granula-
tions dans le canal centrai. Ces cellules sont manjfcsi'
ment divisées en deux zones une zone externe, privée
de.gra,nulations une zone interne, on se sont accumu-
lées ces dernières~ toutes prêtes a s'échapper dans ta
iumièrcgtanduiairc.A. leur tour, les ceU.uies de revê-
tement, en passant de.i'etat de repos, à J'état d'acth'iic
(ug. 114, A et 13), augmentent de volume et, perdnot
leurs contours anguleux, prennent une forme glohu-
)cuse ou bien s'étaient en travers sur la paroi .propre
du tube glandulaire. Elles aussi, a In un de chaque
digestion, se sont débarrassé, en totalité on en partie,
de leurs granutations.– En ce qui concerne t'epithëihuu
sécréteur des glandes pytoriques, il subit, du fait <!c
son fonctionnement, des modifications analogues a
celles que présentent les cellules principales des glan-
des cardiaques.
Mais ces modificationsvolumétriques et structuraics
que subissent les cellules glandulaires de f'estonuu;
suivant les conditions physiologiques ou elles se trou-
vent, ne nous apprennent rien sur leur rôle intime, je
veux dire sur ia part qui revient à chacune d'cifcs
dans f'éfaboration des divers éléments constitutifs (!n
suc gastrique. C'est là une question fort intéressante
sans doute, mais cUe est encore fort obscure, fort cu')-
trovct'sëo et nous en sommes réduits à. énumérer ici tcs
principaies opinions qui ont été émises, nous rccoo-
naissant impuissants à en dégager une formule g(M)c-
rate qui, tout en donnant satisfaction a l'esprit, ne
soit pas inconcHiabic avec les faits d'observation.
La première opinion vraiment scientifique qui ait )''te
."N~ ~a
formulée sur )o rôle respectif des deux variétés de eel-
~u
lûtes gtanduto-gastriques est celle de HEtDEKHAlK (1870). Elle peut se résumer
comme suit les cellules principales sécrètent la pepsine; les cellules de revête-
ment élaborent l'acide, d'où le nom de cellules oa;yH<~Mes (de dSù~ acide) qui leur
a etë donné par LANULHr. D'après cette opinion, les glandes cardiaques, qui ren-
ferment & la fois des cellules principales et des cellules de revêtement seraient des
glandes mixtes, sëcrétant a ta fois la pepsine et l'acide. A leur tour, les gianues
pyloriques, dont t'épithëiium est presque exclusivement constitue par des ce)tt))c'-
principales (les. cellules de revêtement y étant exceptionnelles), seraient des
glandes essentiellement pepsinogènes.
En 'J878, NussBAuM, en se basant surtout
sur la manière dont se comportent )es
cellules épithëtiatcs en présence de certains réactifs (acide osmique) attribue aux
cellules de revêtement le rôle d'élément pcpsinogènc c'est, comme on le voit, exac-
t(-u~t j'inverse de ce qu'enseignait Quant aux ceïïutes principales,
HEtDEKHAix.
ctjps ne seraient, pour Nussu~uM, que de simples cellules muqueuses. Avec une
p.i)(''<)c spëciatisation physiotog'quedes deux variétés de ce!lulcs epithéHatcs, les
~ian'tcs cardiaques devraient être considérées comme étant aiafois pepsinogènes
t't inucip.iros, les glandes pyloriques comme exclusivement mucipares.
) ne troisième opinion est celle qui, rejetant toute distinction entre la ccHutc de
tc't' i/'mcnt et la ceHuie principale, tes consi()erc runc et Fautrc comme rcpresen-

Fig.U4.
~tan~'s C!U'()ia.'jues do t'estomac de t'hommo A, à Fcta.t de repos; t!. pendant, ta digestion
(d'&prf's )!StH) et D~VtDoph').
). tunnf'rt' s~L" 2. ecthdcs ))''ificij)a)cs. 3, ccttutM dp rcvttcmotd. 4, (bsu conjcnctif nWprghndKhin'.

tant un seul et même élément à des stades fvo)utifs différents. L'identité génétique
cnh'amerait natureHcment l'identité fonetionneHc, et, par conséquent it n'y aurait
pas lieu ')c rechercher quelle est fa part qui revient à chacune d'ettes dans la pro-
(h~'ti'j" du suc gastrique tontes les deuxseraientphysiotogiqnetncntcqnivatentes.
~ais ''fttc théorie est etabtie sur des arguments si peu peremptoircs que, pour )cs
uns, nc sont les cellules de revêtement qui proviendraient des ceHntcs principales.
tandis que, pour d'autres, ce sont au contraire les cellules principatcs qui dérive-
raient des cellules de revêtement. La question appct)o donc de nouvelles ~'cche~'{-)~cs.
Hn n'stant sur le terrain exclnsif de l'analyse histologique, nous pouvons, suivant
)'px(')np)c de I!.EXA);T t" considérer les glandes canHaqucs comme des glandes
mixtes, produisant à la fois de la pepsine et un liquide séreux, ce dernier sécrété
pal' )cs \ih-uo)es des cellules principalesconsidérer les glandes pytoriqucs ega-

)o))C))t (onniedes glandes mixtes, élaborant a la fois du mucus et une faible quan-
tité <)''j«'pgi))c. Les premières sont des glandes se?'o-pe/?<Mes; les secondes,
des ~H~es MMco-~ep~Mes. Nous devons nous arrêter, pour t'instant, a cette
fomudogcneratc. Quant à localiser dans tel ou tel élément histotogique t'origine
des diverses parties constituantes du suc gastrique, toute conclusion précise a cet
égard <e qui précède nous le dit assez- serait prématurée et purement hypo-
theUqu'

§ V. VAtSSEAUX ET XEHFS

i" Artères. t
Les artères de estomac sont fort nombreuses et, d'autre part,
proviennent des sources les plus diverses 1° de la co~'OHSM'e s<OH!ac/t!~Me, branche
<)u tronc cœfiaque; 2° de la p~ot'~Me et de la ~as~'o-ep{p~O!~Mc~'o< branches
de ('hépatique 3° de ta ~!s~'o-ep~o!Me ~aMcAe et des ~a~'sseaMfK coï<
branches de la splénique (voy. A~GÉtOLOGtE).
Ces difFérente~ branches artérielles, en s'anastomosant entre elles, forment Lotit
autour de l'estomac un cercle complet, le <y?Y{M~ cercle ~as<)'~Me (voy. A~GÉtOLOun';),
qui, partant du cardia, longe d'abord la petite courbure, descend ensuite en arrière s
du pylore, contourne la grande courbure et remonte le long de la grosse tubGro-;it.e
jusqu'au cardia, son point de départ,
Du grand cercle gastrique partent ensuite une multitude de rameaux, qui se rami-
fient, les uns sur la face antérieure de t'estomac, les autres sur sa face posteric.n'e.
Ces rameaux cheminent tout d'abord au-dessous de ta tunique séreuse. Puis ils =
traversent la tunique musculeuse,laquelle ils abandonnent un certain nombre de
ramuscules, et arrivent dans ia couche sous-n~uqueuse.
La; ils se divisent et se subdivisent en une multitude de ramuscutes, dont t en-
semble constitue te t'es~aM soMS-MtM~MCtKC.
Du réseau sous-muqueux s'échappent deux ordres deramuscutes, tes uns'tes-~
ccndants, les autres ascendants. Les ?'aNH<scM<esdesceK<<s,relativement peu
nombreux, retournent par un trajet récurrent a ta tunique musculeuse et s'y ter-
minent. Les ?'aMHtscM~s aseem~fM: qui sont incompa-
rablement les plus nombreux et les plus importants, s'eievent
vers la muscu)aris mucosiB, la traversent et arrivent n)ors~i:
au-dessous des culs-de-sac glandulaires (réseau sous- c
<y~6:MdM~6H're). Là ils se reso)vent. en des capillaires très fins
(7 ')0 de diamètre), tesquets passent immédiatement ~.tn<
les espaces interg)andu)aires et les parcourent dans toute
leur étendue, en formant autour de chaque glande un riche 1]
plexus à mainesrcctangutaires.Ces jt~c'a?MS~eW<aH~M/s~'e.<,
retiës aux ptexus voisins par des anastomoses transvcrsidcs,
s'ctèvent jusqu'au-dessousde t'épithëiium. A ce niveau, les
orifices glandulaires sont entourés chacun par un anneau
vascutaire. Or, comme ces orifices sont très rapprochés ies~
uns des autres, tes anneaux vascukures qut les entourent
(co)'OMœ <M&M<o)'MMt) arrivent au contact des anneaux voi-"
sins, se confondent partiellement avec eux et forment ainsi
dans leur ensemble un riche réseau, le ?'ëseaM superficiel, qui occupe toute t'cLo)-
due de la muqueuse et que 1 on voit très nettement (ftg. 115) quand on regarda
celfe-cidefacc. t

2° Veines. Les veines naissent du réseau captUairc superficiel, au-dessous de


l'épithélium par conséquent. De là, elles descendent paraUètemcnt aux tubes
glandulaires, s'unissent les uns aux autres comme s'unissent lès deux branches
convergentes d'un Y (veines en Y de REXAU'r), et viennent former dans la tunique
sous-muqueuseun riche plexus a mailles rectangulaires ou polygonales, le plexus¡:
soMS-MtM~MeMa;. Les troncs coMecteurs qui en partent traversent la tunique muscu-
leuse, reçoivent de cette tunique un certain nombre d'affluents et arrivent alors au-
dessous de la séreuse, ou ils forment un deuxième plexus, tey~e.XMSsoMs-~ë~'eK.eou
soMS-~ër~OMëa~. De ce plexus naissent de très nombreuses branches, les unes asccn- n
dantes, les autres descendantes elles se dirigent vers les différents troncs art~'ie!~a
que nous avons signalés plus haut et, à côté d'eux, forment de grosses veines, qui
suivent le même trajet et portent le même nom. C'est ainsi que nous avons fuue
ceNtC co?'OMSM'e stomachique, longeant de bas en haut ta petite courbure 2° une
u~i? ~o?'~Me, occupant la région du pylore
g" iit'ux uet'Mes ~as~'o-eptjo~ot~ues, l'une droite,
j'at~i'c gauche, cheminant en sens inverse le long
de !a grande courbure 4° des veines eo!<)'<es,
sih:6es sur ta grosse tuberosité (voy. ÀNGËtoLooiE).
(j~.int à leur terminaison, la veine gastro-
~)i)))oi'que gauche et les veines courtes se jettent
d:u~ In veine spiénique la veine gastro-épi-
ptu~jnc droite aboutit à la grande mésaraïque;
la n'inc coronaire stomachique se jette directe-
nx'ni dans le tronc de la veine porte la veine
p\)')rique, enfin, se rend également à la veine
porte, ou bien, remontant plus haut, pénètre
dans le foie et s'y ramifie, devenant dans ce cas
un'' veine porte accessoire (voy. Foie). Au total, la
cH'ru!ation veineuse de l'estomac est tributaire
()~ sys~mc de la veine porte.
n'apres tes recherches d'HocHSTETTER (/h'c/<.
y. /)/!&< 1887) les veines de l'estomac sont mu-
tocs ile valvules, qui s'opposeraient au reflux du
san~ vers l'organe. Ces vaivutes, toutefois, sont
trcs variabtes dans leur nombre, dans leur dispo-
sition et même dans leur existence. L'observation
<)<!n)ontrc qu'e))cs sont situées de préférence au
puio! de convergence de deux veines et, d'autre i e1 r
part, qu'elles sont surtout dcvctoppées chez le P'~)!(;.
nouveau-né. Ettes s'atténuent, en effet, au fur et à Schéma rcpt'cscn~nt, sur une c~upf
pC)'pcndK'uiu.h'ct!cïi).p!).)'<a de
mMurc que le sujet avance en âge et finissent t'estmnac.tc)nodcdcd)st)'tbuti't)t
))n''nx' par disparaitre, soit en partie, soit en des v<ussc<]LUX.
tut.ditt' il m'est arrive bien souvent de remplir A,h)tH<j"cn)Uf)HpH~c,avpc:n,<'ptt!)f)itnn:
tout le réseau veineux de l'estomac par une scuic &,c)tu<'t't'K~couch('tïtM-~)an-
tiHf:t!rc;<mu-cuhtt)f«m~u<'u~tt,tu-
ii~jection poussée dans le tronc de la veine porte. niquo ~ous-mmluell~c. C, tuniniue mu~cu-
)<'us<f'<c.j't:mdps)t)t)'<'sch'<')'taht"
~m- !t\~ns dit. j])us hM)t. que lé torntou'c veineux do ~ptandestiht'PstMn~iiud)na!es.–U-hn)i-
<;MC socuse. a~cc le ttsst) f'"t)jon~f sous-
t'c-tomu: t~ait une dupfndimce de tu. veine porte. Il con- gcrcux, i, )\ uctK rameau\ at't~rtcts.–
vi. x! !)o)f' ce sujet, qu'un cert.a.in nombre de vei- rcscau sous-)Hu<)ueu\. 3. t'<'scau snu'
liuh~. es du fHuiUet. peritonea.t do la tin'e postérieure de ~tandutairc.
t'h.))! et fortement anastomosées avec tes veines de ciel {r~r~M.~
4. roseau capinaire snpot!
~tt~tt/Ot't~M 5, ycin~i-eu Y
6, ~ro~sc veiHc daxs le )ii-su *'<'i!H):m'<'
n' <icr cr organe, se routent, aux veines capsulaires, sous-j~rUoncat.
~h;hj)i ')is aux veines diapin'agrnat.ioues,établissant ainsi
tin hait d'union entre le système porto et la veine cave inférieure. Nous rapp''))erons encore
~ue .mastonoses ont ctc signales par certains auteuM, notamment pur ScuMtEDE).. fntrc les
vf'h~ (ourtcs et tt's veines du dmLptu'ttgnn!, entre ta. veine coronaire et )a v<'ino rcna)c gaucttc.
cnfr. ):t v~inc pylorique et l'origine des azygos, cntM les veines du cardia et ))'s veines de
~~t)j)hM~c thoracique, etc.

3° Lymphatiques. Les lymphatiques de l'estomac proviennent Il la fois de la


t'n'iquc muqueuse et de la tunique musculeuse
a. /.</Htp/ta~Mes de la MtM~MeMse. -Les lymphatiques de la muqueuse naissent
à ~) j~dic toute supcrdcicHe du derme muqueux
« sous forme de cuts-de-sac
.')Hpnn< en pointe ou rcnftcs en ampoule, et à direction ascendante tout comme
dnn- je- villosités de l'intestin de t'hommc et du chien (REx.\uT). Au système des
cu)s-dc-sac supcrnciets, fait immédiatementsuite un premier ptexus a mailles irrë-
~uiicres, c'est te ~e.rMS sM~e)'/tc~'e/ ou soMS-ep~/ie~'a~. De ce ptexus sous-ëpithëtia)
s'échappent une multitude de canaux verticaux, qui descendent dans les espaces
interg)andu)aires et viennent former au-dessous des glandes, entre celles-ci et
la muscuiaris mucosae, un deuxième plexus, je
j9~ea?MS soMS-tdM/~M'e. Au total, tes tympjta-
tiques sont représentés dans la muqueuse de
l'estomac par deux réseaux, l'un sous-épi U)c-
tiat, l'autre sous-glandulaire, que relient l'un
à l'autre un système de canaux intermédiaires
cheminant parallèlement aux tubes gtandu-
taircs. D'après LovEX, auquel nous devons une
bonne description des lymphatiques de l'esto-
mac (1873), tout cet appareil lymphatique de la
muqueuse gastrique serait en relation avec un
système d'espaces lymphatiques, qui se dis-
posent' en forme de gaines, soit autour des
vaisseaux (gaines p<'?'<-uascM~M'es),soitauLuur
des glandes (~MtM pe~aMdM~M'es). Mais
ces espaces lymphatiques ne sauraient (''h'e
acceptés qu'avec une extrême réserve. ~)us
savons, en effet, que LovHN s'est servi, dans ses
recherches, d'injections de masses coior~cs,
Fig.)17.
lesquelles ont bien pu rompre la mince paroi
Coupe Lt'ansvot's~te de l'estomac nton- des capIUaires lymphatiques
Lra.nt. la disposition gencr~to des
et s'ëpancho'
iyinpha.tiqnes (schématique, d'fipt'us alors, en dehors d'eux, dans des espaces arti-
Cux!o). ficiels. Il me parait rationne) d'admettre fjac,
),:u)]j)oulcsiniUatcs.–2,tt'oncs')esccndants. ici comme ailleurs, les lymphatiques forment,
roseau pt''n~tnndt))ai)'e. 4, roseau sous-
,u)dujaii'e.–5, roseau sous-mHqu('u'[.(), un système clos de toutes parts .telle est du
f'<tHectcu!'sde)anufc;ucusc.–7,ï'éseauinh'a-
muscutaire.–8.)'(;scausou!))<Sri)on<'aL– moins. la conclusion à laquelle on arrive en
ht)U)'~c<~isinter~):mdutan'es.–tO, cryptes employant la méthode des imprégnations
murjucux.–i),sous-mu[jueusc. nr-
gentiques (REXAUT, CuxËo).
Le réseau sous-glandulaire donne naissance à des canaux, toujours très courts,
qui perforent de haut en bas la muscularis mucosac et aboutissent a des vaisseaux
lymphatiques plus volumineux et munis de valvules, qui occupent la couche so~s-
muqueusc leur cnsembte constitue tc~e.KM~ soMS-MM~MeMa? (p~MS jo?'o/'OH~ de
TErcuMA~x). Le ptexus sous-muqucux est constitue par de larges mailles, affec-
tant pour ta plupart une disposition horizontale, Les capillaires qui le fornK'nt
sont d'un votume remarquaHe, mat caHbrës, irrégulièrement bosselés.
Les troncs et troncutes qui s'échappent du réseau sous-muqueux traversent de
dc<)ans au dehors la tunique muscuteuse, arrivent ainsi au-dessous du pcritoi!)c et
!a se metcnt aux lymphatiques issus de la fmiique musculeuse pour forme! le
/seNM soKS-~e?'t<OHea~nous le retrouverons dans un instant.
b. Z,yMtpAa<~Mes de la <MK~Me MUMCM~MSe. Les lymphatiques de la tunnjuc
museuleuse de l'estomac tirent leur origine d'un réseau à iargcs mailles, irrëguth'
rcment quadrilatères, qui occupe toute son épaisseur. Comme les précédents, ils
se portent en dehors vers la couche sous-séreuse et se terminent dans le r~eau
sous-pcritonéat.
c. /~ese<ïMSOMS-pe?'t<OKë<Leréseau sous-péritonéa), rendez-vous commun des
)\t)tphatiquesdc ta muqueuse, des iymphatiqucs de la muscuteusc et, des tympita-
tHjucs de la séreuse, recouvre tout.c la surface exteficurc de t'estomac. Ses maiHe-
h'sscrrëcs a )a. parUc moyenne des deux faces de l'organe, deviennent de p)us
en '))as larges au
fur et, a mesure qu'on se rapproche de ses bords.
(L TVoMCS e/~°!'eM<s. Les troncs collecteurs qui émanent du réseau sons-
j)~ ituneat de t'estomac. se distinguent, d'après )cur direction, en trois groupes,

Fig.HS.
V.ti-~aux i\n)[)ha[iqUMS <)c tu.mu~ueust's~otnacitiod'un hmnn)ca<))))~ (itoitcdune <!i;nn' de t'i.KV
t.'n)fthf'~):t!t'tutui)'f-–2.c'n)c!)t's'ms-~):ut<iu):tiîe. –3.nutSf'uhntf'))H)<(U<'u-f.–4.conch<'s<ms-<)n)'[n<'u-t'.
.)t)j)t)!t)i')'t''sn)tt'htttdu)imcs.–ti. H"jt'ims<)us-~)m)<)n)att'c.–7,n'sfausf'u~-nn)'~)<'ux,f"t)tH'jtar<)<'s~')))'t-
tt'ju'-stahtj)*

-n\oir ~cs eottccteurs de ta petite courbure, )cs cottecteurs <)c ta ~t-nndc com'!ju!
''t !< ('"))''etf'u)'s df ta ttrussc tuberosite. Lc~ coMee<e:t)'~ (~e ~e~t'<e coK~'&Kt'e
sunt urdinaitoncntnn tujmbre de huit ou ttix. Comme tem' num t'indi'tnp, Hs c"n-
v)s:C])t vt'rs )n petite courhm'cct~ta, se jettent dans des gan~tiuns qui s'ech'
h'nnej)! )c ~"og de t'arterc c'H'onau'e c'est ta c/iN~:e co?'<m<t~'e s~mac/t~Ke de
(j x~). Le~ co~ee/ews ~e la ~ra~c/e eoM'&c, sunt au nontbrc de quinze a
Yi!tt;t. ))s ~ont, par conséquent. plus n"mbreux que tes précédents ils sunt aussi
j)!usg)f'es. Ils se portent vos la grande courbure de t'cstomac et viennent se
jcU'r dans un groupe de gangtiuns lymphatiques (c/ta~He ~as~'o-e/)~~o<~M<'
~'0!7cdc(_;LXH"), qui se trun\cnt situes, tes uns (au nonihrc de trois ;t six) au-dessuus
de la }"'rtion pytoriquc de t estomac dans t'ej~aisseur du grand epiptoon, tes autres
(au nombre de deux ou trois) a la face postérieure du pytore et de ta tête du
))ancreas. Les co~ec<CM?'s ~e /« grosse /!<&e<'os~<' sont. peu nombreux, quatre
;'t six en gênera). Hs naissent sur tes deux faces de la grosse tuherositede Festo-

u):)'. ))e ta, se portant transversalement de droite a gauche, its gagnent t epi-
pto'm gastro-sptenique, arrivent au hite de ta rate, passent aiors dans t'epiptoou
patjer~atic~-spteniquect~ unntcment. se terminent dans tes ganglions qui se trou-
vent j'taces au voisinage de la queue du pancréas.
e 7em/o!cs ~/H!p/t<ï<Mes (~e res~oMtac. Il résulte de ta dcscriptiou qui
)))n;~ie, tepresentec dans la figure !t9, que t'cstomac nous présente trois terri-
toire- lymphatiques, repondant aux trois groupes de coDcctcurs ci-dessus décrits
1°un territoire de la petite courbure, délimite, sur l'une et, l'autre faces de l'e~o-
mac, par une ligne courbe qui est pa.ra.Uete la
petite courbure, mais qui se rap-
proche beaucoup plus de la grande que de la petite; 2" un territoire de la grande
courbure, représenté (toujours sur les deux faces de l'estomac) par la. zone qui
surmonte la grande courbure; ~° un territoire de ta grosse tubërositë, qui comprend

Fig.)i9.
Ly)i)j)ha.)iquos de ]'est.omac, injeeLes pa.r)a. méthode de &ËHOTA rusca.u sous-perU-onca.)de la )ace
a.ntc~ieurc (d'âpres C~NÈû).
t.pncmno~ash'njuc~auchp.an~!ionsp''t~<'a)'dtaf)ucs.ptx'mno~'tsh'i~m'dt'oiL–4,at'L6)'cc')rn)):[i)f
stonhtcttiquc.–H,vctnfRO)'o)~n'cs!on]achi<juc'tit~)t~ïio)tsdcfitj)fmccout'!)u)'f.–7,arh'')'ch6jmtif['i~
~n'L<')'c~ask'o-t''[)i])tuï<ju<'droite.gansionssous-pyio'ifjucs.–)0,vt'iitc~a']~t'o-cptjt)o)<jupth'ot)<e.aHtut~fj''tf't'.
sm'cfsujc),dans)avfin('co))([uo.tnoyp)t))0.

le resLc des deux faces de l'estomac, c'cst-a-dire )a. face antérieure et la face posté-
rieure de la grosse tubérosiLë. De ces trois territoires, le premier est de bcnn-
coup )c plus étendu et te plus important. Comme le fait remarquer CLiNËo, rcnscm-
b)e des conducteurs de ce premier territoire, le territoire de la petite courbtu'e,
constitue la voie lymphatique principaie; les cottecteursdcs doux autres territoires
ne représentent que des voies accessoires.
4"Neris. Les nerfs de l'estomac proviennent du pneumogastrique et du grand
sympathique (ptcxus solaire). Hs arrivent à l'estomac,soit isolément, soit en accom-
pagnant les vaisseaux, et forment dans les parois de l'organe deux plexus bien
connus, que nous retrouverons plus tard dans toute la longueur de l'intestin grëte
)f ,,u ;]~.EftS ïM<?'<MH(SCM~M'e,homologue du plexus d'Aucrbach de t'inLcstin
f.T~2°un~<M?MS ~OMS-MtM~MeM.r, qui répond de môme au plexus de Mcissnnt'
df; )intestin. Le premier; disons-le tout de suite,
pst <stiné a ]a tunique musculeuse, le second à
ta muqueuse.
/ea;:M Mt<ra-mMSCM~M'e, <erMHMaMOHS Me?'-
t!~t'< ??to~c~. –Le plexus intra-muscutairc est
.;)(' comme son nom l'indique, dans t'epaisscur
))). ;))!' de ta. tunique musculeuse,entre le plan des
fibt.'s longitudinales et le plan des fibres circu-
Lth 's Les nombreuses branches qui en émanent
))6h! U'cnt dans tes différents plans des fibres mus-
c~t.lires (Cg. 't20) et s'y divisent en des rameaux
de plus en ptus ténus, qui, ûnalement, se réduisent
(te simpfes fibres. Ces fibres, après un parcours
v.tr~btc, se terminent chacune par un petit rcn-
(k'~f')'t en bouton, qui s'applique à la surface d'une cellulc muscu)~n'e (fis. t2i).
Outre ce renflement terminal, les fibres nerveuses nous
présentent encore de distance en distance des rcnnc-
ments tatëraux, soit sessHes, soit pédiculés, tesqucts
ont la même forme que les précédents et, comme eux,
s'appliquent contre les fibres musculaires. Chaque cel-
tute se trouve ainsi en relation, par t'intermediairc
d'un rcnncmcnt en bouton, avec une fibre nerveuse.
C'est assez dire combien ces (ibres sont nombreuses.
b. /<KCMS SOMS-MtM~MCtM;, ~M'HMHCtSOHS nerveuses
sensitives. Le plexus sous-

comme dans l'intestin, dans


(«)))'' f'ctenduc de la tunique celluleuse. n est relié an
p)<'x))s intra-muscutairc par de nombreuses anastomoses.
Le" lilets ctfcrcnts s'élèvent vers la muqueuse et dispa-
rais'ot dans son épaisseur. Le mode de terminaison de
res dentiers filets n'est pas encore comp)ètement ctucidc.
)t:ti~ ta science s'est enrichie, dans ces dernières années,
(!'u:! certain nombre de faits intéressants que nous attons
rapidement énumérer. En 1886, CA(:cML.\ a vu partir du
r~'au sous-glandulaire de très fines fibrilles, lesquelles
remontaient jusqu'à la surface Hbre de la muqueuse,
après avoir formé autour des tubes glandulairesun plexus
a larges maiHes- La même année, NAYAncmx etKvTMAXOFF
ont vu un filament cytindraxite perforer la membrane
j't'onrc d'une glande, pénétrer dans l'intérieur d'une cel-
)nte de revêtement et s'y terminer dans une de ces granu-
tatious, qui ont été décrites par LANGLEY comme corps
pep-'inugencs et qui, pour NAVAnoux, ne seraient autres
quc'h's organes terminaux de fibres nerveuses. Mais, plus
-.1. _-on~ _w. L"
n!ce)n!nciit.(J896), KvTMA~OFF~ à la suite de nouvelles recherches sur t'estomac du>i
eh;)), ;) reconnu que les fibrilles nerveuses terminales ne pénétraient nuHement
dans t'ëpatsseur des ccUutes gla,ndutaires,mais restaient teur surface. CAPp.\HE).)~.
en '1890, et E. MuLLEn, en 1892, appHquant ta m6t))odc de Go)gi f'L t'etudc des nerfs
dans ta muqueuse gastrique de la grcnouutc et, du
chien, ont pu suivre des uhriites nerveuses jusque
dans l'epithëtium de la muqueuse ces ubriltes s'y e
terminaient, (fig. ~23), soit en se repliant en anses,
soit en formait. dcsrcnncmRnts en massue, mais d.'uis
les intervalles des ce))u)cs, jamais dans les ceHu)cs
e~es-memcs. Nous signalerons enfin ie travaH e
d'OpExonowsKt (')889), qui
tl'Clrrycnowshr(~iS897, dui aïL décrit, dans l;ré.,ion
cléci·it; clans ia région du t
<lu l'
cardia et du pytore, des groupes gangHonnaires indc- °
pendants du picxus d'Aucrbac)i et rappe)ant p.n'
icur structure les ganglions du cœur. En réstMne,
Fig.~8.
nousvoyons que tes innombrables (Ucts qui émanent ),1
Tct'miHt).isû))s])er\'c)jsosdiU)shL du ptcxus
n)U(jU'6usodei'cst.onu).C(1(!):LliL
sous-muqueux forment dans i'epaiss';ur
sro))Ouino(f1'a,prcsCA~pAnKLH). de la muqueuse un riche r&ticuh)m, dont les fibritics,
d'une part se disposent tout autour des tubes ghn-
dutait'cs, d'auU'c part penèt.rent, jusque dans la couche cpithë)ia]c et s'y terminent
dans )'int.ervai)e des ccHuies, par de petits rcnOcmcnts en bouton.
]
A consutt.or, .m sujet, de )'cst.onK).c. pa.rmi les Lravuux rccents Lov]'f, ~M !'o'c.! ~/M!p/~i<«j't<Mf/<- (
HtMf/;<e<Me ~fM<f~«e,Nord. oicdic. Arkiv., < 873 )!)tAU;<H, <'c&e<'~o' BcMje.</<tc/t/t'<~e~ P;M'M KK</
f/e.s' 7~t<o</en</H:. Arch. d. Moi)k., )874: B~EDEiniAKN, UM/t. !'<<'e)' ~ye)!gp<<e/, SKz. d. AkiuJ.
d. \Viss..Wicn, 187.'t; GAKRt., ~!ec/t..<M)' <'<o/<yë)t<'< coHt~n~'ce el .t//?M<tO)t mo?~/to~Mc
</e.< ~~<Mt/es </e ~< Miftf/MCi~'e !M/M<tttf<<c e/ f/<fj'«e f/M f;;t:«taM.i'c<<e&<'fM, Th. Lynn, ) 879 –Moi';(,M.
~<;t' Vt'eM))<M.f t~' 7~)':<se)i:e~cM ~es jVft~ftM ~Moytf/o's teo)! Jt/cn~c/tC)!. Arch. f. mikf. Ana,t, )879
.STtiHK, Z!/)'Ae~t<M! f<<ef))e''e)tBf<Me.<f/e~me<Mc/eH.!c/)/e;<M/(<, Arch. f. mUtt'. AnaL., J88t;
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<</t'tH)/iM<,Vot'))!ind). d. b'to). Veroincs in Stockohn, i89t-92;– B)/.xoxEno, f'c&.f/<e.S'c/)~<c/u;
Hi/~t ~<e;t </e<a'ye)t(<«)'m~aft«/~ «. (/)e C<c/tMi).~e;! t/t~.t 7:p!</t~.f. cLc.. Arch. ('. mikr. Anat..
t88'.), t892 nt. t893 M.\n.. t'<-sM<s n)M< U'ft~s o/'t~e '/o<s ~oMne/t.Thé Juhns Hoptuns nos))i)a)
R~porb, vo). ) ~e
Goi.Gi. Si~' /f< o)'</<)!t~Y</tOtt (/M .<)tf~ ~e/)~'</Ke~ </M H!HH;m!et'<'s, Arch.
itaj.do Rio! J 893; Auh'scnNAt'iE)!, 7.)<e ;1/<e//Mf;<< f~. ntfM.s'c/< A/H'/fH.s', Sitx. K. Akad. der Wiss.
in Wion, )89i WAML'nG. Bet/)' Ac'iM~tt.s' Se/t/<))t/tf<M< (/. n!C/iA'c/i/. ~e))~, fn. ))iss.,
Bonn, )894 ZuccAMRLu. ~'M/o)i;ae (/e <'<')t/'«))<, Th. P!H'is. t89t Ky-rMA~ow, Ue&.f/te .e~rcM-
<'H(/t'/t«!e;t !;<r/e)t7~M<MK<'<p.f~n.'ye;<,fn~orn. Monittssc!))'. f. Anat, ]89(i; Muccu. /.M
CM;)<!c:<« e la po~f0?t<' (M t'fM~'tCo~o ?!e< &aH<&t)rt. Ciorn. di H. Ace~d. di incd. di Torino. !8')f!:
OppK! /)!c ,W<tf<)'<7.s'e)t f/er W«'~e<i<t'y'e, AnaL Anx., )8'J6 ScmHD'r. L~e;<. :7&< f/n.t
M:e;c/ ~f~eHepf</<f'<. ?~!<< Mo;)!. u. ;)~to/. )''c!f~~ttMf)), Arch. f. p.Uh. An~L, t89();
)!~AKC<it ot, CoM'rr., /)e.! c/<f:«'/e«!e< (/e /'o;'Me c< c/e po~t/t'OM f/e /e~/o;Mc c/fe: f/<OM;):e/'eH(/a;f<
~< f/M//0)t, ë/M(/<EA'/)fM'~ pt'o./ec/t0~p/to<te<)t<o~co/)t~Me,Arch. de t'hysio). norm. ctpath.. t8H7;
MA)U)A]x, ~c ~MMf~/e p.y<oW~e, La, Ccjiute, 1898 JouNG, A'o~e oK Me c~'Mt/Mre o/' ~/<)HM«'/<
«;«/ Di<of/oti<m,J<)urn. ot'Ana.t. a. I')tysio).,YoL, XXXtf.1898; –BtH!HXGHAK,77<e<t)'r&)iQe))!eM<a/'
);)M.!C«~;)' /?&<s' o/'<e .t/o)Mc/ Journ. of Ana.L a. Physio).,Vo!.XXXn, 1898 Mof)Tt, ;Uo)'/o/(M/M
~AR~K'°~°~S'S99;–
('M))jaM~

~fo.sT. f/cte;'
Chir.. )899;
eondolli Mc/'c~o/'t f/e~e .<<MM<~o/e <y~/y'<e/;c H~t f<e<')Y</<, Bo)). se., 1898;
die /~nt~/i'ye/'«Me ;<. die <'c.0!!a)'('n /.)/)n~/t(<)'e;? des ~/a.e't~, c~c., At'ch. f. )din.
CuM~o, 7~f <'c))ca/«.s~cmet!<</« s.s'<éH:e <M:p/<a~<j't<e dans le ca<:cp)' (le ~'e~/omac.
o!< T! ~e Pin'is. ~00 CuxKO eL Dr.L~~AHH, ~c.f /m/n~'f/!<M ~e <'<s'/o;c, Joui'n. do
r.\n~('t<'ei<tP)'ysio!l<)00.

ARTtCLEV
INTESTIN GHÉLE

i/intestin grëte (allem. DMK<~a;?'H, ang!. ~HK!~ tK<es<!Me) comprend cette portion
du Luhe digestif qui s'étend de l'estomac au gros intestin c'est t'organc de la
cL\!i(tcation et de l'absorption. H est nettement deHmite (fig. '127) en haut,
par une vatvute~ déjà étudiée à. propos de l'estomac, la ~a~t)M~ep<o?'(e(p. H3);
en )).is, par une autre
valvule que nous étudierons avec te ca'cmn, la ua~M~e
i;7M-c;cs~ (p. '189).
envisagerons successivement dans l'intestin grêle i" sa eoH/'o?'Mîa<OM
?<;o~)S
~e?'/<'K?'C et ses ?'0~)0?'<S; 2" sa COH/'0)')HS~'OM <'M<<CM)'e; 3<' sa COHS<<K<tO~
Ma/MH~Me; 4° ses 'vaisseaux et ses nerfs.

§ t. COXFORMA'DOX EXTihuRCHE ET RAPPnnTS

)/intestingre)ecst un conduit muscuto-memhraneux, plus ou moins aplati à


)'~tnt de vacuité, revêtant une forme assez rcguHcrcmentcyHndriquc quand il est
distendu par les aliments ou par les gaz. Son développement, considéré dans la
se) n; animate, est subordonné en grande partie au genre d'alimentation chacun
sait (jue ce développement est relativement considërabtc chez tes herbivores,
h~uicoup moindre cticz les carnassiers.
L'anatumie comparée nous apporte une multitude de faits en faveur de cette
concordance entre te régime alimentaire d'un anima) et la longueur de son intes-
tin. L'un des plus intéressants nous est fourni par la grenouille a l'état de têtard,
la s;['('))ouiHe se nourrit de substances végétales et soli intestin nous présente alors
Mc~y /o/s la distance qui sépare la bouche de t'anus; à t'ëtat adulte, clic devient
cnrnivorc et, comme conséquence de ce changement de régime, la longueur de son
it)t''s[in, considét'abtement réduite, ne mesure plus maintenant que deK~ fois
environ la tongucur du corps.
(;hex t'homme, qui se nourrit à la fois de substances végétales et de substances
animak's, t'intestin grëte présente un dévctoppement intermédiaire entre l'intestin
des carnassiers et celui des herbivores sa tongueur mesure de 6 a 8 mètres, soit
4 un 5 fois la longueur du corps. Son diamètre est de 3 centimètres à 3 centi-
mètres <'t demi a sa partie supérieure il diminue ensuite graducHemcnt au fur et
a mesure qu'on s'éteigne de t'cstomac, de teHc sorte qu'au voisinage du gros
intestin il ne mesure plus que ~0 ou même 13 millimètres. L'intestin grëte nous
m'<nte donc dans son ensemble une disposition infundibuHforme.
l'cndant longtemps on a divisé t'intestin grëte en trois portions, qui sont, en
attant de haut en bas t" le (~MO~ëHMHt 2° le ~'e/MMMM 3" F~eoM. Par sa situation
par t,a direction, par sa nxitc et par ses rapports, le duodénum a une physionomie
tûntc spéciale et mérite d'être conservé dans nos descriptions. Mais il n'en est
pas de même des deux autres portions aucune démarcation naturette ne les
sépare et, de plus, les limites tout arbitraires qu'on a voulu leur assigner ne sont
.pas les mêmes pour tous lesauteurs. Pour ces deux raisons, nous n'établirons
aucune division dans la portion sous-duodénate de l'intestin grétc, que nous
décrirons en bloc sous le nom de~'MMO-~eoM.

A. Dt'ontsxuM
Le duodénum (allem. Zn'ô'<?~e?'<w, angl. CMO~eMMMt) est cette partie de )in-
testin grêle qui s'étend du pylore au côte gauche de ladeuxième vertèbre tombnit'c.
(fig. t'24,tt et ng. '12'?, 8). Il n pour limite inférieure le point précis ou le c;)na!
intestinal passe dans le mésentère et, de fixe qu'il était, devient flottant Le duo-
dénum pourrait, par conséquent, être défini la portion uxe de f'intcstin grêle.
1 Situation. Le duodénum occupe la partie postérieure de la cavité abdomi-
nale. A son origine, il est situé sur le même plan que le pylore auquel il faitsuiLc:
il est relativement superficiel. Mais, après un trajet de quelques centimètres seule-
ment, il se rapproche de la colonne vertébrale et devient ators si profond que ~on
exploration a travers la paroi abdominale est tout a fait impossible.
2° Moyens de fixité. [test maintenu en position par le péritoine, qui rat-
'1'*

2° par le canal cholédoque et par les canaux excréteurs du qui


tache sa portion pytorique a la face inférieure du foie et a tavésicutc biliaire, et qui
l'applique, dans le reste de son étendue, contre la paroi abdominale postérieure;

chent dans sa portion descendante 3° par ses vaisseaux et ses nerfs 4" enfin par
s'abou-

un faisceau musculaire spécial, qui se rend a sa portion terminale et que nous


décrirons dans un instant sous le nom de Mmsc~e de 7'rg~.z.
3" Direction. Parti de l'extrémité pylorique de l'estomac, à la hauteur de ta
première ou de la deuxième vertèbre lombaire, le duodénum se dirige d'abord a
droite, en haut et en arrière, jusqu'au col de la vésicule biliaire (fig. 't24,H). L. il
s'infléchit brusquement en bas et descend verticalement le long du bord droit de
la tête du pancréas. Parvenu à la partie inférieure de cette tête, il se coude de nou-
veau pour se porter transversalement de droite a gauche. !) arrive ainsi sur te
milieu de la colonne vertébrale, ou il rencontre tes vaisseaux mésentériqucs Sf)p~-
rieurs. Il passe au-dessous d'eux et, se coudant une troisième fois, il remonte -tu'
le côté gauche de ta colonne vertébratc jusqu'au niveau de la deuxième vcrti'brc
lombaire, ou il se termine en se continuant avec le jéjuno-iléon. La limite sépar.i-
tivcdu duodénum et dujéjuno-itéon répond il un brusque changement de direction
de l'intestin il est marqué par un dernier coude (fig. )24,K et t2o,8), auquel on
donne le nom d'SM~~e~ModeMO-e~'MHa~.
4° Division topographique. –Le triple changement de direction que présente le
duodénum nous permet de diviser cet organe en quatre portions, savoir '1° une
~'CHU~'ejoo?'<OH (ftg. t2t,s), légèrement oblique en haut, en arrière et a droite,
qui s'étend du pylore au col de la vésicule biliaire; 2° une ~eM~t'eHte~o?'oK (<),
verticale et descendante, qui, du col de la vésicule biliaire, s'étend jusqu'à la

Le f<MO<<e?:KM, )c 6MMXxSKXTu~o'/ des Grecs (de SfuS~xx, duuxe et, oxxT'j~ov, doigt,), est ain'i
appelé parce que sa longueur cn'iti), ct.c cst'm<!c, co qui est une erreuf du reste, n douze tra.vcrs
doigt. La deuxième portion do l'intestin gt'cte a.).it. été a,ppo)ue~'ejMHt<m,ptu'co qu'o)) ta tr"uvc
ot'dinairomont vide. Quant ù. la troisième portion. i'MM, elle tu'e son nom des nond)n'u~'s
inflexions qu'elle présente dans son trajet (de e.iÂ~ tourner, entortiOer, décrire des circonvoiu-
Uons), ciu'Mt.crcqui lui est commun d'iuUeuis itvec te jéjunum.
n:n'!icinférieure de la tête du pancréas; 3~ une~'6's~/Me~c'?'M('c), horizon-
tnt'j"i fait suite a la précédente et s'arrête aux vaisseaux mesentériquessupe-
ric)). 4° une ~M~e~e jcoWM?t(d), ascendante, qui, des vaisseaux mescntc-
ri'p~s supérieurs, s'étend jusqu'à l'angle duodéno-jéjunal.
5' forme et disposition générales, types divers. L'ange duodeno-jëjuna)
n'j~.tfhint le plus souvent a la deuxième vertèbre )ombairp, nous voyons que te

L ~hm.h'nnNt <~ le pa.ncrcas. vus en )))in-o ~p)'cs C<t))):ttit)n <)e !a. p)us gi'am)'' pfu-tic
dct'estonmc.
A. [arc hdf'rieurc duu (hic. )!. rein droit. C. C'. capsu)es surr<na)cs. D, !eiM gauche. H. pancréas
t. j'arhf -u)))') iptnc dep t MtOinnc. G. rate. H, duod~nu!)), avec <ï. sa première j'ortion 6. sa portion dfsccndantc
~a ;'c< Uc'n ))orizo)) atc: sa j)ortion asecndaMte. t, j~jununt. K, an~tc duodt'no j<juuat.
t-canti~ [~ orc. 3. tronc coctia~uc. 4. artère coronaire st0tnachiqt)p.
c')ncarn<; f!n))ras-c le )o))e de Spigct 6. 7. 7', vaisseau!: Sj'Mniques.
5. artère ix'jtati~uc. dont la
8, artère gastro-e~ijtMqucgauche.
art' )e ~:<<-tto t'j'ijdoïqut'droite~ coupée au niveau de son entrée dans la base du grand c;)intoon. tO. vaisseaux
'tn-ett!t).]tt('u[tericnr5. t), veine porte. t~ canat hépatique. t3, can~t cystiquc. tt. vesicutchitiairc.
t' 'amapCt'ntaifqMcs.
!5. )))t«t gauche du diaphragme.
f'.
t6, aorte. i7, vêtue cave inférieure. tS, artère tML'scnterique inférieure.

~uodrjtutn, par son extrémité terminale, se rapproche beaucoup de son extrémité


que, après avoir fait un )ong détour, il revient pour ainsi dire à son
pyhjt Hpu' et
puinhh'départ. !t représente ainsi, dans son ensemble, les 4/5 ou les 5/6 d'un
fen'tt' c'est un anneau ouvert, qui embrasse dans sa concavité la tète du
j'~nrr. d'où les dénominations d'/H~tH ~MCt'M/t'~Me, d'aHse paHO'ëa/~Me
< t"/M//H ~)'c'7c qu'emploient certains auteurs pour designer le duodénum.
H convient; d'ajouter que le mode d'incurvation du duodénum présente queiques
variations individuelles et quon peut, ace
sujet établir un certain nombre de types.
Si la troisième portion est franchement trans-
versale, et si les deux portions descendante et
ascendante tombent perpendiculairement; sur
elle, on a le ~Moa'cHMM e~ U; les trois der-
nières portions du duodénum, en effet, se (!is-
poscnt en U majuscule (ug. i2S,A). Sur cer-
tains sujets, la portion transversate fait défaut.
On voit alors les deux portions descendante et
ascendante marcher obHquemcnt a la rencontre
t'nne de l'autre et se rëanir en formant un
ang)e aigu, il la manière des deux branches
d'un V c'est le ~MO~e'MMHt CM V (ug 128, i!) et
le sommet du V se trouve situé, tantôt sur la
ligne médiane, tantôt un peu il droite de cette
ligne, immédiatement en avant de la veine c~ve
inférieure. Enfin, on peut voir les divers
changements de direction (lui duodénum se
faire non pas brusquement, mais graducue-
..ment et sans production de coude. Le duodé-
num, dans ce cas, se développe depuis son ori-
gine jusqu'à sa terminaison, suivant une courte
régulière c'est le ~MO<:<ëMMM&eHM'-<MMïM~<M'e
(ng.~S.c)..
Suivant la remarque de JoNSESco, ce dernier
type est surtout fréquent chez l'enfant, tandis
que le duodénum en U et le duodénum en V se
rencontrent plus particulièrement chez t'adutte.
6° Dimensions. Le duodénum mesure ci)
moyenne 26 .centimètres de longueur, ainsi
repartis
-1H>< U'~ 1- Pum'lu,pren)i)';t'oporUoa. Hcentimcth'.s.
P<jHi' portion f)Gsccn<(!U]k' S
f'fju[')ti,port.Mnt,ra.nsvc!'s~!u.. (i
i'om'Ja.port.iona.sccndunt.c. 7

Son diamètre, dans i'etat de moyenne dimen-


sion, est de 35 a 40 mitiimetres, ce qui porte
sa circonférencea '[2 ou )3 centimètres. H con-
vient d'ajouter que le duodénum n'est pas
régulièrement calibre on admet généralement
que sa partie la plus large répond à la partie
inférieure de sa deuxième portion ou portion
descendante, au point ou cotte portion se con-
tinue avec la portion transversale.
La capacité moyenne du duodénum est de
) [0 centimètres cubes et sa surface déplissée de 460 centimètres carrés (DAncE~-).
7° Rapports. Les rapports du duodénum varient, naturellement suivant ceHc
des quatre portions que l'on considère. Nous les examinons séparément pour cha-
cun~ (t'cHcs:
a. "y'e?Mt'e)'epor<t'OK. –La première portion, encore appelée por/tOK Ae~/t~Me
(~. !24,s), est en rapport ')° eM avant, avec )a face inférieure du foie et le cet de
la v~sicute bitiaire, a laquelle elle est unie par un repli du péritoine (voy. /~)'t-
M~<): 2° 6?! <M'?' avec le tronc de la veine porte, le cauat chotédoque et t'artere
"nstro-epipto't'quc droite, quitta croisent perpendicutairement; 3" CM /~(K<, avec
j'~piptcon gastro-hëpatique qui, a droite du pytorc, se prolonge sur la petite cour-
])urc f)e l'estomac; 4° e)t bas, avec le bord supérieur de la tête du pancréas et avec
!e ~r.)nd épiptoon, qui se prolonge, a gauche, sur la grande courbure de l'estomac.
h. ~eM.ctf~e por<:OH. La deuxième portion (fig. )~4,&) repond successive-
ment: )"c)t aMNH<, a l'extrémité droite du coton transversc, a la partie correspon-
dant' du jnéso-cûton transversc, aux anses flottantes de t intestin grete en
f<)')'~)' a la veine cave inférieure, dont c))e recouvre la moitié ou les deux tiers
~xtrnw's, a la partie interne de la face antérieure du rein droit, qui lui adhère
parfu)s ()'unc façon intime, aux vaisseaux rénaux du cote droit, au bassinet et a
Li p.idie supérieure do )'urctere; 3° a c~'o~/e, au tobe droit du foie d'abord, puis

:m (~n ascendant; 4" d~MCne, a. ta t'!tc du pancréas, qui !ui adhère intituc-
tacn!, aux canaux excréteurs de cette gtandc, qui la pénètrent (voy. /HC/'ë<!s
.)U r:)!~af chotédoque, qui s'engage egatemcnt dans sa paroi (voy. C/to<c</o<~«').
c. 7'û7S!ëH:c~o?'o?:. La troisième portion (fig. 412.. c) répond ordinairement
;))) fmjM de )a quatrième (omhairc, plus rarement a celui de la troisième ou de la
rinquie!uc. A'K <ïua;H<, cnc est en rapport: 1'* avec te péritoine parieta), qui, eu
pa-s.'mt st))' eHe, t'appHquc contre la paroi abdominaie postérieure; 2" avec la
portion toute supérieure du mëseutèrc, qui la croise obtiquemcnt de haut eu ba-.
et (!<' gauche a droite; 3" avec les vaisseaux mësentëriques supérieurs, qui, en
f'cnsageant dans le mésentère, la croisent au même niveau et dans )c monc sens
4"c!diu, avec les anses de l'intestin gretc. <!)T<e?'< la troisième, portion du
')))<)()e)U)m repose successivement sur le psoas, sur la veine cave inférieure, -ur
)'!tu!)eetsur les branches qu'ettc fournit a ce niveau (la mesentërique inférieure
<'t tes sperjnatiques~. 7?~ /ta;t<, cttc repond au bord inférieur de la tête du pan-
créas. ~H bas, c)[c est rapport avec tes anses gretes.
~«a~me ~o?'<t'OM. La quatrième portion ou po'/t'o~ HSceH</ax<c
.fig )~4,<~ tonge de bas en haut le côte gauche, de ta cotonne tombairc.
a"«)!f. (-ne repond a la petite tubérosite de t'estomac, au mesocôton transverse et
aux .-«f.-es gretcs. /t'M <??-e, c)!e repose sur le psoas et sur les vaisseaux
t'enaux <)u côte gauche, qu'ctte croise perpcndicutaircment de bas en haut. -t
«'ro/<c, ctte tonge t'aorte et, sur un plan plus superticiet, la partie toute supérieure
dmoe-enterc. –.t ~MeAe, ctte est en rapport avec te t'ord interne du rein gauche.
<:<' raj~port, toutefois, n'est
pas immédiat il existe te ptus souvent, du moins chez
t :)du)t' entre le duodénum et le rein gauche, un espace ptus ou moins large, dans
tcquf't descend t'urcterc, dans lequel aussi cheminent t'artere colique gam-tte
~<q)(''t)<)rc et la veine méscntérique inférieure, constituant ce qu'on appet)'' )'<(.-
t'<MC;</a~-<; de ÏHHnx. Tout e?t /~K<, au niveau de t'angte duodeno-jéjunai. la
uufuneiue j)urtion ()u duodénum donne insertion a un petit musctc !issc, te mMsc/p
~e 'f!!Hrrx, que
nous aHons maintenant décrire.

8' Muscle de Treitz ou muscle suspenseur du duodénum. TxEtTz décrit


a en
)8< -uus le nom de muscle XMS~eHseM~' f<« ~MOfMKKm~ un faisceau musculaire.
mince, aplati et triangulaire, qui prend naissance, en haut, sur le pilier gauf'be
du diaphragme, ainsi que dans le tissu conjonctif qui entoure le tronc cocHaquc
(fig. '126,1). i)o ta, il se porte en bas et s'étale en une sorte d'éventai), qui vient.
se Sx.cr sur rangtc duodeno-jejuna~ et sur te tiers supérieur ou ta moitié supc-

).ig.l2û.
Le muscle susponscur de Troitx (huit.c de TnEtTz).
A, csfoniac ~j'tgu~ en haut.. B, duod~uutn. C, jéjunum. D, foie erigue en haut. H, H, rein gauche et rein
droit.–j'\capsuicsu['t'6natcgauchc.–G,diapii)'ag)nc.
I, musctc de Tt'ci~ ~)g!c duod'no-~jmmt. 3, tronc cc~tmquc. 4, art.ct'c mcsot~riquc suj)('')'i<'urc.
–S,gangtiousdu)))e'.ussohirc.–(!,aor)eabdomi)M)c.–7. arHrcmf'icnK''['iquGinMrieurc.–8~vaisseaux
spet'ma~iqucs.vcinccavcit)f'6t'ictu'c.–<0, veine pot'Lc.–tt.toi'utcdcSj~igcf.–i2,v~'sicu)o~itiaircavpc
ieca)tatc;sti<[uc.–)3,tncmhra)tcccf!uiai)'ctendue entre le duod(''nu"t,)cs artères, ïavci'ie cave cL!csi!!on
trausvcrsc du foie. H, cardia, Ct'ign6 en haut en tMeutc temps f[uc l'estomac.

rieuru du bord droit de la quatrième portion du duodénum. Au point de vue de


ses rapports, le muscle de Treitz est situé un peu a gauche des vaisseaux mésen-
tériques supérieurs; il passe en arrière du pancréas et en avant de la veine rcM)e
gauche. Ilisto)ogiquement, il se compose exclusivement de nbres tisses, qui se con-
tinuent, sur le duodénum, avec la couche des fibres longitudinales de cet organe.

B. JM.)UNO-IL)!ÛX

Le jejuno-iteon (fig. d27,'H) est cette portion de l'intestin grcte, comprise entre
le duodénum et le gros intestin. H a 1° pour limite supérieure l'angle duoduno-
ipjuoat, qui répond au côte gauche delà. deuxième vertèbre fombaire; 2" pour
valvuie iféo-cœcaJc, qui est située dans la fosse ifiaquc droite.
finut'" inférieure, la
~ornhofogiqucment, le jëjuno-iféon se distingue du duodénum, par sa fongueur
oui ''st beaucoup plus grande, par la muftipficité de ses replis et aussi par son
cxtr<)"c mobiHtc qui lui a valu le nom de portion /!o«<ïK<e de ~'tK<es~'K ~'ë~e.

1 Situation. Lejéjuno-iféon rempfit la plus grande partie tfc f'afjdomen infé-


t'if'tu'. )(' veux dire de cette portion de la cavité abdominale qui est située au-
~o"s du côlon transverse et de son mësocôion. H occupe plus spëciaicment les
denx régions ombilicale et hypogastrique mais il se répand aussi dans tes
deux uancs droit et gauche (voy. p. 104), dans les deux fosses iHaqucs et jusque
dan~ ie petit bassin.

2' Moyens de fixité. If est attaché à la paroi postérieure de l'abdomen par un


important repli du péritoine, le MtëseM<ë?'e (de p-Mo;, qui est au milieu et E-~pov,
intestin), qui, partant de sa face postérieure, vient se fixer d'autre part sur la
coton ne vertébrafe (voy. /'eW<otMe). Mais si le repli mësentérique est suflisam-
nx'nt puissant pour maintenir le jëjuno-iféon dans les limites de son enceinte
natnrctte, il est aussi suffisamment long et suffisamment tâche pour lui permettre
f!(rc<jinptir sur place toute espèce de mouvements.
(;c!tf grande mobihtë est un des traits les plus caractéristiques dujéjuno-itcon.
Toujours en équilibre instable, il est pour ainsi dire flottant dans la cavité abdo-
tnh)! se déplaçant a la moindre soiïicitation et sous les innucnces tes plus
f)ivpi's''s contraction de ses propres parois, contraction du diaphragme ou des
musdes abdominaux, changements d'attitude du sujet, réptétion et dép)étion
.ttternativcs des organes creux de l'abdomen, amptiation de t'utérus dans la gros-
sesse, production d'une tumeur, épanchement de sérosité dans le péritoine, etc. Le
jcjun<j-i!éon devient ainsi Je plus mobile de tous les viscères; c'est aussi celui
())t'on rencontre le plus fréquemment dans les hernies.

3° Direction.–Apartir du duodénum, le jéjuno-Héon se()irige en avant et à


g.u~'ho. fuis, s'infléchissant sur lui-même, il se porte de gauche à droite, en for-
mant :)v<;c sa portion initiale une fougue courbe à concavité tournée a droite, Il
continue ainsi a décrire un grand nombre de courbes sembiabfcs, passant succes-
sivement de droite à gauche et de gauche à droite et se rapprochant ainsi peu à
peu de la partie inférieure de l'abdomen, Finalement, il arrive sur le coté interne
de la fusse ifiaquc droite. Là, il se porte obliquement de gauche a droite et un peu
de bas en haut et vient s'ouvrir perpendiculairement dans le cœcum. l'ne forma-
tion valvulaire, que nous décrirons à propos du c:ccum, la D<K/<? <7eo-ca?c<ï~e,
fbrm'; !;( limite respective des deux conduits.
n convient d'ajouter qu'en se portant d'un coté à l'autre de l'abdomen, tes anses
gr6!cs sont bien loin de suivre un trajet rectiligne et exactement transversal. EUes
s'inHccbissent continuellement sur eftes-mêmes, devenant successivement descen-
dantes et ascendantes, antéro-postérieures et postéro-antérieures. Il en résulte que,
lorsqu'on jette les yeux sur fe paquet intestinal en pfacc, après avoir enfcvé fa
paroi antérieure de l'abdomen et le grand épiptoon (fig. i27), on aperçoit a la fois
des anses qui sont, horizontales, d'autres qui sont verticafes, d'autres enfin, et c'est
iepbts grand nombre, qui suivent, entre les deux directions fondamentales préci-
tées, tontes les directions intermédiaires.
Les miHe replis que forme fejéjuuo-iféon pour se rendre du duodénum au gros
intestin ont reçu le nom de cM'coM~M~'OMs !'K<es<t'Ms~s (dé CM'CMMH)o~e?'e, s'en-
rouler). Chacune d'elles peut être comparée à une anse ou à un demi-huit de chiffe
dont la conca.vitë regarde le plus souvent tl droite ou à gauche, plus rarement en
haut ou en bas. Du reste, en raison même de la mobilité du jéjuno-iléon, ces cir-

La. ma.sso int.csUna.to, vue par an~cricut'o aprus )a, resocUon du gr:mtt cpip)o<nL
sa, fMO
(Lcfoicestt'ctcvedc)itani6rcamontt'crsafacûi)t)'éricurcctt'cpip)oongastro-het'at"jnc;
ia)techoindi;juercntr6ede)'hiatusdeWins)ow.)
), paroi abdo'ninatc. '2, paroi thoracique. 3, o'sopitag;c. avec 3', cardia. 4, estomac, avec- p~)ot'c.-
o, duod<]mm. 0, tôte du pano'<as. 7, foie. 8, v~sicutc biiiairc. 9~ ~'pip)oon gastro-h~j'atiquc. tO, f'eiit
droit et capsule surrénal. If, jejnno-ifeou. t~, portion (crtninate de t'i!cot). 13, Ciccum, avec t:t',s0))
appendice. t4, co!ot) ascendant. !:i, coton tt'ansvcrsc. itj, c'*)ton descendant. t7, cô!on ttio-pcivicn.
t~, vessie. t9, fcuiHct panetat du péritoine. ~0, rate. 2), diaphragme. S~, aorte Utoraciqnc.

convotutions n'ont rien de fixe cHcs routent tes unes sur )cs autres avec iaptns
grande facHitc, changeant a la fois de forme et d'orientation.
4° Dimensions. La longueur de Fintestin grete~ avons-nous dit ptus haut,
mesure de 6 a 8 mMrcs. Le duodénum ayant une tongueur moyenne de 27 cen~-
mètres, celle dujéjuno-Héonvarie de 8'80 a 7'80. Son diamètre mesure, (ta~
.,f))Mt'Lioninitia!e,dc23à30mi))imctres:il diminue ensuite graduc))cmcnt au
fur fta mesure qu'on se rapproche du gros intestin et se trouve réduit., dans sa
p!)jU" terminale, a i5 ou 20 rniHimetres.

5'Forme. –Lejejuno-iiëon a une forme cyiindroMc et sa coupe, comme celle


du tinodënum, est a peu près circulaire. On lui considère 1° un 60)'~ joos<ë)'teM?'
nu ~<)'~ a~Ae)'eK<, concave et
légèrement plissé sur lui-même, sur lequel vient
s'attache)' le mésentère on l'appelle encore 6o!'d MteseN/ë~Me 2° un 6ot'<~ <ïH<e-
y'tc~)' ou 6o)'<~ M?'c, convexe et fisse, qui répond aux parois abdomina!cs 3° deux
/'scM, ega)cment convexes, par iesque))es les circonvolutions voisines se corrcs-
p<jf)t)f))t. Ces deux faces se distinguent, suivant l'orientation de l'anse que t'en
('nosidèrc, en supérieure et inférieure (quand l'anse a une direction horizontale),
ou hicn en face iatëraie
gauche et face )atëra)c droite (quand Fanse est vcr.ticate).
6' Rapports. Considérée dans son ensemble, la masse des circonvolutions
H'junu-itëatcs présente les rapports suivants (fig. 127). –A'H cHe est en ~e)'e,
rapport avec la paroi postérieure de i'ahdomen, notamment avec t'aorte, la veine
ca~c inférieure et leurs branches de bifurcation. A'K <f<!M<, e))e répond a la
par~i .fftterieurc de la cavité ahdominale, dont cHe est séparée par le grand épi-
p~tm. ( ~'ot<e et à <~MC/te, cHe est en rapport avec )cs deux portions asccn-
<!an~' et descendante du gros intestin, qu'cHc recouvre plus ou moins, surtout a
leur partie inférieure. j~M /taM<, cHe repond au coton transvcrsc et à son
nt('ocu)tjn, qui la séparent de t'abdomen supérieur et des organes qui y sont con-
tenu-, )c foie, )'estomac, la rate. /i'K bas et sur la iigno médiane, les anses intes-
tio.'th' greies descendent jusque dans [e petit bassin et viennent s'interposer
< h~'x rhumme, entre la vessie et le rectum chex la femme, d'une part entre la
vc-~ic ''t t'uterus, d'autre part entre ('utérus et le rectum. t)c chaque cùtë de la
)!~))f' médiane. cUes viennent se iogcr dans t'angfe dièdre, ouvert en haut, que
furuH'n) tafo-sc iliaque et la paroi abdominaic antérieure et, )à, elles pèsent de
f'~tt ~-t<r poids, dans la station verticate, contre tes orifices internes du canal
ininmtat et du canal ''rurat, tendant ainsi a forcer ces orifices pour faire hernie a
J'cxU'ricur.
DiverUc~e de Meckel. Oa t'encUHh'e )).ut''i! ~ur ):t p.n))'' it)tt'ricur<' <[<' )'i),)j). uj, jx.u fn
iUt~)t d'- ).L \a)\u)c ))M<j-rc<tte. un ajt~cndicc en tortnc <(') ''ut-dc-n-. <)ui <tcj)uis fongtftnps
~)tja a t'' t~)'iL ))!t'' AfECKE). sous le nu<n d<; <<«'e<«;«~«m </<'< et '[u'on u)'p'*Hc, pour ccHc t'ins'tn.
'~t<<M/p f/e Jfcc~ Mo<'))hc<togi<)m!"t''nt, <'uttc fornmtion an~)'n)<[)(* est un <'es)'! 'iu ''<mn)
(~ffj<tht~)-'ut'~t'ttt<~i'j«e ~ui. chez iombryon. unit rintt'stit) ~'n''Je :U) sac vitcitin (~uy. HMBKYOLomE).
L~' ra)!.tt. <!c !H~)nc 'jn'' te i-u.c \'iU'!)in. 'iisput'ai~ f)r')inilitC)n''nL tout ''nticf <'cst sa. pcrsist.tnc''
p<jLrhr! .jui c~n-tKuc r~nomijL)'
.t. /'«-</«t'<tc< L'* 'tiverticute <)e ttf'-kc) c~t rctativ'ncnt rare Am:)ER ~Tf). ')c P.Kis. )8S8).
-or 200 r.h):mv ;)37 ))<))mncs et 63 tc!U[)ifs) qu'i) i). c~antincs à ce sujet, ttc )'.). ron-ontrc que
fui' i <<!is ettM )'))Mtiff)' et 2 fuis chez ta. fcmtnc. Une sttttisti<jtx' ungtinsc. pubticc rc-n)<ucnt
dans te
dan:; le ./«M)'Mf<< of A1I(¡tom!
'/0/11'/1111 o/' signale tC
.ht«<OH)y, sigHitto \6 cas de (Uvct'Ucutc sur Ti9
di\,C\oU.:ulc SUIO 'i1i9 sujets. slalis-
nou\"l.;lle st~tis-
Uue nouvcHc
sujetso Une
)i.[ue d!' KKUXACK, puhticc encore dans )'; VoMf/tc~ o/' .~H<t/oMiy ()c )8')2, porto sur 298 sujet;
k'~)))~- ont prfscntu t cas de ranun)<Uio en qucstmn. Ces chiffres, nn te voit. son) assM
c~)n~r~).mts i)s nous !)Lpprunncnt que te diverticute de Me''k') se toontr", ''hex rjmnin~c, avec
)ff)e ft~'j))f:n<;e fttoycnno do 2 p. 100.
h.</MH<fO)). Le point ou il se détache de l'iléon est toujours situe, ''onxne nous t'avons
~!if ~)u-. himt. au voisinage du cax'Utn. L'infervaiio <;ui sépare ce point du détroit i)eu-c;fc:))
< n inoyenn'' de 80 centimètres a 1 mètre on a observe, comme chiffres extrêmes, 35 cen-
)inir)n~ et mètres. Le diverticutc de Meekel {tig. t2S) s'imptante presfpte toujours sur le hord
'~fnct~' d'' t'intcstin. On le voit parfois, cependant, se détacher de 1 une de ses faces, sur un
~)')i)jt ~hi.- ou moins voisin du hord mesentërique.
r. ~tM<p;tt/«)M. Hes dimensions sont très variaulcs. Sa. iongueur iooyennc est <)e S ou (i centi-
fx''th nt.iis on en a observe de 2 centunetres soutcment, comme aussi il en a été signa)'' ')ui
p!nt.rd une longueur de 23 centimètres. Quant à son catibrc, il ega)e ie plus souvent cctui
de l'anse intestinale sur Jaquette il ostimpta.nte; [nais il est, dos cas où il est plus étroit, d'tn'tfM
où itcstnota.blemontpiusla.rge.
d. ~o''H:c.– Sa forme n'est pa.s moins va.ria.bto il est, suivant tes sujets, cylindrique, co-
nique, cylindre-conique d'autre pa.rt, il est ).<tnt/)t rccti!igne, tantôt plus ou moins recourbj en
forme de crosse. En tout cas, il présente toujours une base et un sommet. Su, bi),se r<'j)on[)
ordina.irement H sa partie ):), plus ta.)'ge. Quetquofois, cepcnda.nt, elle est plus ou moins rett'ccio
ou mémo présente une sorte de rop)i va.tvutairo. Son sommet, termine en cul-de-saf. est
regu)ieremcnt a.rrondi on forme de coupole ou irrégulièrement convexe, quelquefois phn um
< moins bosso)e;itet.u.it termine on ma.rtoa.U(!M,
\.U.lvv. "J.J.LJvovnvm lt-HUU.l., v~ NW
ronneenformodeg)a.ndda-nsuncu.sde)ioG~
W k.JV" J\'QiJ),
(./om')t.f/M Se. Mgf/.t<eM<e,)892), subdivisa en
cinqtobesda.nsunca.sdcth'ftTL.Sureet'ta.inssujets, 1
il donne naissance un protongemontplus ou n)~i)M
tongquirossembtGu,un)iga,ment:cepro)t)))ge-
mcnt., qu!md il existe, est const.itue. soit. pm' ies
va.issoa.ux ompha.Io-mcsontfjfiquos oblitères et bMs-
ibt'mcs en de petits cordons conjonctifs, soit p.tr la
partio du canal omphiUo-mdsentcnque qui, <'hex i
t'cmbt'yon, faisait immedia.tementsuite u, ia portion )i
decoetf.na.tfjuia.pet'sist.c.
'°<
o. S<)'c<M)'e. En ce qui concerne sa struchjn',
)e diverticuic de Mcckot présente exu.ctemenf. les
mOnos ete'nents fondu-montaux que t'intestin lui.
même. !t rcnfermo,se)on)es eus, des gax.dei
matières fécales plus ou moins durcies, des c<[M
étrangers, tels que des calculs ou des pitquct~ de
vers. Le péritoine t'entoure sur tout son pourtour,
rovetiHit comme lui la forme d'un cylindre ou d'un
cône. Quelquefois, it lui forme une sorte de )n~cn-
tère plus ou moins dcvcfoppf et connu sous le nom <)o H!Mo~~c~<cM~ fottc do'nicre dispo-iitiM)
a été obsorvot) pu.)' AuoEn 3 fois sur 7 cas examines RnoE ne t'a rencontrée qui 1 fois sur
f. /H!po)'<a?!ce e;: e/t:)'!<<e. Le plus souvent le divcrticuto de Mockei est entièrement tibre.
nottant comme l'intestin dans la cavité abdominale. D'autres fois, il se fixo par son sommet, soit
sur ta, paroi abdominale, soitsut' t'un des viscères voisins, le mesentet'c, ta. vessie ou L'intestin
]ui-meme. Libre ou adhèrent, il peut determinef des accidents d'etra.ngtomontinterne, otco).L))nr
des processus varia.btes, mais aujourd'hui assez bien connus, dont. t'etude appartient u. ta p.jtho
logie. De ce fait, [o diverticule de Meckef acquiert en chirurgie une importanco considerilM;.
Suivant une statistl(;uo de Frrx-RKGtKAt.D, sur tOO cas d'occlusion intestinale, i) y en a (i qui
seraient dus a )a présence de ta formation anormaio que nous venons de décrire.

§ lï. CONFORMATION !XT)Sft)EUHE

Vu int.ëncuremcnt, l'intestin grôte nous présente, dans la ptus grande partie de


son étendue, des replis, des saillics et des orifices, qui appartiennent en propre a
la muqueuse et que nous étudierons avec cette dernière membrane (voy. p. !52;.
En fait de détails particuliers à retenir, nous n'avons guère à signaler que la pré-
sence, sur la deuxième portion du duodénum et sur sa paroi postëro-intcrnc, de
deux saillies mametonëes, situées l'une au-dessus de l'autre la ea?'OHCM~ Mi~'o)'
et la e<M'OK~M~s~MMO?'. Ces deux saillies sont l'une et l'autre percées à leur sommet
d'un tout petit orifice t'infërieurc, la caroncule major, est l'aboutissant commun
du canat cholédoque et du canal principal du pancréas la supérieure, la caron-
cuta minor, représente le point d'abouchement du canal accessoire du pancréas.
Ces caroncules seront décrites plus loin, la première à propos du canal excréteur
de la hile, la seconde à propos des canaux excréteurs pancréatiques.

§ Ht. CoNSTtTUTtOX AKATOMIQUE ·

Envisagé au point de vue de sa constitution anatomique, l'intestin grêle se com-


pose de quatre couches ou tuniques, qui se superposent dans le môme ordre que
re)!fs de l'estomac. Ce sont, en allant du dehors en dedans t" une <MM!~Me
s0'e!(sc' 2° une <MM~Me MMSCM~eMse; 3" uno<MM!<yMe ce~M~eMse; 4~ une <M)n~Me
mM~xeMse.

A. TURQUE SHREUSE

i.i tunique séreuse de l'intestin grcte est une dépendance du péritoine. Elle pré-
sottc une disposition toute différente sur le duodénum (pe~'t/oMïe 6<Mo~eHa~) et
~)[' jf!juno-itéon (p~oM<°ye;MH<9-!7M~.
1' Péritoine duodénal. Sur le duodénum lui-même, la séreuse péritonéale se
co'"p~c difréremment pour chacune de ses quatre portions
.1. ,S':H' la p?'et?në)'e pot'ttOH. Sur ta première portion elle-mème, le revête-
)i]f))tpf~'itoneat doit être
ex:mm)C séparément sur
!c gf~mcnt externe et
s)H' ic serment interne
Su)'!csegmentcxt.erne
(jtt~nent droit de ia
pronicrc portion, le pé-
j'itui))~ recouvre les trois~l
qunrts.mtëricursducy-
jin~hc intestinai. Le
(j~art postérieur scut est
dcpu)))vu de revêtement
s<h'fux et répond direc-
U'u~'nt au rein droit.
Sttrfc segment interne
ou segment gauche de
ccHc première portion
t;-f'g)n)'ntquifaitsuiteau
pyi~rc), )c péritoine se
comporte exactement
connnf sur estomac. Il Lo'tuodcnum. vue antérieure, (bosses rapports avec le péritoine,
existe 'feux feuillets, qui notiHUtXM~ <n<c !c mc~ocuio!) iran.'t'cr.sc.
)'C\~t''))[j!unsaiaCean''

d
t,2,3,~p)c<mc'dcuïi<'mp~hoisi)'nn'ft<)Mah'it')n<*po!'tionsf)nduû<)~HUnt.
Ut~u~, taULre ~5.junoi)~on.panP)~as.a\cc:<a~'tt'pt'"Ct'u5CiucinatM-~
<; sa )aCC 0"FncochGduO(MiH)c;(< hthpremp<)t!)h'7,yaissM)iïm~pi)trrif)urs.–
))U.

i3,aor~
I7(l~tnl'lllll'e.
!~<t<)<!t'i)< fnc-~t~ti~-
n t tL m t, (,eS
~pe
tt'um~t~ ~l'rlY~S ûU t~i'
vcundnbord inférieur
81 rein droit. 9, 9\ fcuillelsopérirurcl feuillel Íllfél'Îf'Ul' du 1U{o~octilon Irans-
L.H. ULUX 8,rch)(!t'0tt.9,tcu[nctsU)'<t('ur<'tR'nino)iit'fcri<'ur'tHm~ûc<<'n(rat)s-
jo m~e«t;-rp.– t).t'j.ij))<mn gas'o hrjmtiqu)-. t~. hhtus.ic WitH-
13, aor-te.
\tno son~cc&nn~L'c ntï:int tta])'-
)4,honcc<e)ia<jucctsf'stu'a))c)tps.–

ttu dmxicnum, s'adossent l'un à l'autre pour contribuer à la formation du grand


~t~nt~ caYUc des op~~o'm-
Iï. et'oloii tioscomiai&t.
14, troiie coeliailue et !;es l~rtiielies. t5.c''t)on<tesccmta)U.

'pij))<juf). Ils s'adossent de même au niveau du bord supérieur, pour remonter vers
!e tuic ~'n constituant l'extrémité droite de l'épiploon gastro-hëpatique. Ce repli
pcriton~a!, qui nxe ainsi la portion initiale du duodénum il la face inférieure du
tou-. a )pcu le nom de M~MtCM< ~MO~eMO-A<°~a<~Me n'est fnitrc que la partie il
~\tt')n(; de l'épiploon gastro-hëpatique. En dehors de lui, et lui faisant suite, se
truHV)- ut) repli qui s'étend de la vésicule binaire au coude que forme la
nouveau
promue portion du duodénum en se réunissant avec sa portion descendante
c'est /H:e?t< ~MO~ëMO-cys~Me.
u tL'snHe de la description qui précède que, au point de vue de ses rapports
avec le péritoine, la première portion du duodénum comprend deux segments
parfaitement distincts 1° un segment initial ou interne, qui est revêtu par le
péritoine sur tout son pourtour, ses deux bords supérieur et inférieur exceptes, et
qui se trouve compris dans l'arriere-cavité des épiptoons; 2" un segment externe,
qui n'est recouvert par le péritoine que dans ses trois quarts antérieurs et qui es!
situé entièrement en dehors de t'arrière-cavité des épiploons.
b. ~Mr </ethCi~HMjoo?'<OH. Sur la deuxième portion, la séreuse ne revêt que
ta moitié antérieure du duodénum. Sa moitié postérieure, cxtra-péritonéaic, repo-.e
directement sur les organes sou-s-jacents le rein droit, les vaisseaux rénaux et !f]
veine cave inférieure. On voit assez fréquemment le péritoine, en passant du rein
sur le duodénum, se soulever en une sorte de repii triangulaire qui s'étend du
sommet du rein droit au premier coude du duodénum. HuscuKR a donne a ce repli
le nom de K~aMMM< ~Mo~eKO-eMf<
c. <S'tM' la <)'ots~eme joo?'MoM,– La troisième portion, comme nous t'avons d~
dit plus haut, n'est recouverte par le péritoine que dans sa moitié antérieure. Le
feuillet séreux qui l'applique ainsi contre la paroi abdomitiatc postérieure, appar-
tient au péritoine pariétai. Arrivé aux limites de notre troisième portion, ce feuil-
let séreux se comporte comme suit '(f)g. ~29) 1° en haut, il passe sur la face anté-
rieure de la tête du pancréas et, après un court trajet, s'infléchit en avant pour
former Je feuillet inférieur du mésocôton transverse 2° en bas, i) descend sur lit
face antérieure du musc)e psoas du côté droit: 3° à droite, il se continue avec !e
feuillet interne du mésocôton ascendant; 4" a gauche, enfin, il se continue, de
m'ûme, avec le feuiHet droit de la racine du mésentère.
d. 6'M)' la ~Ma~'tëMtC po?'OH. La quatrième portion ou portion ascendante
présente avec le péritoine les mêmes rapports que la portion précédente. H))e
n'est revêtue parla séreuse que dans sa moitié antérieure ou ses. deux tiers aute-
ricurs. Sa partie postérieure, extra-péritonéale, s'applique directement sur le (Inné
gauche de la colonne vertébrale, sur le rein gauche et sur les vaisseaux rénaux
du même côté. Le feuillet séreux qui applique ainsi la portion ascendante <h)
duodénum contre la paroi abdominale postérieure, se continue 1° en haut, .'ncc
le feuiHet inférieur du mésocôion transverse 2° en bas~ avec le feuillet qui rcv~t
le psoas du coté gauche 3"a droite, avec le feuillet gauche de la racine du mé-
sentère; 4° a gauche, avec le feuillet qui tapisse le rein droit et va, un peu p!us
loin, forutcr le feuillet interne du mésocûton descendant.

2" Péritoine jéjuno-iléal, mésentère. Le péritoine forme aujéjuno-itéou une


gaine a peu près comptètc. U revêt d'abord, dans toute leur étendue, t'uno et l'autre
de ses deux faces. Arrivé au bord antérieur ou convexe, le feuillet qui recouvre
la face supérieure et celui qui revêt la face inférieure, s'unissent et se confondent.
Au niveau du bord postérieur ou concave, ces deux feuillets s'adossent t'un a
l'autre et forment un )arge repli, qui vient s'attaclier d'autre part sur ia paroi
postérieure de la cavité abdominale. Ce repli péritonéat, que nous avons dé eu
l'occasion de signaler a propos des moyens de Rxite du jéjuno-itéon, porte le nom
de mésentère (de [~s');, qui est au milieu et ~T~o~, intestin).
Envisagé dans son ensemble, le mésentère nous .tu'ésento deux bords et deux
faces. Ses deux bords se distinguent en postérieur et antérieur le 6<M'~ pos-
~ëWeM)' ou ~o!'6! aeMe?'eM< (fig. 't30,l) s'attache à la paroi abdominate postérieure
suivant une ligne, obiiquodehaut en bas et de gauche a droite, qui s'étend depuis
le coté gauche de la deuxième vertèbre tomba ire jusqu'au coté interne du ciecum;
il cf'uise successivement, et sous un angie fortement aigu la troisième portion du
duodénum, l'aorte et la veine cave infé-
rieure. Le~o?'M<e)'MM)'ou ~o~&)'e.
))<?aucoKp ptus )ong que le précèdent,
n'p~nd au bord postérieur du jéjuno-
)h''(jn, et. présente exactement, la ineme
~f'ndne que cette portion de t'intcs-
(j)t "re)e. )i décrit naturcUement les
tnrmcs inHexions que Fintestin lui-
nn'')nc; aussi est-il onduleux, pHssc et
mone tuyaute. Des deux faces du
)))(~f'nterc, runc, ta /~cc ~Mc/te., re-
'rarde a gauche et en bas; l'autre., )a
/acc ~'ot/c, regarde a droite et en
!t:u)!.
Il est à remarquer que la tongucur
dn repH méscntérique. c'cst-a-dirc la
distance qui sépare son bord posté-
rieur de son bord antérieur, est ptu!-
MMsi'Jerabie à sa partie moyenne qu')
ses deux extrémités. H en rësutto que
)(' jrjuno-Hcon est beaucoup moins
tnaintenu et, partant, beaucoup p)us
E
j))o)ute dans sa portion moyenne que
Fig.i30.
dans ses portions initiale et tcrminatc. Le nn~cntt't'o, vue alUcrIcun'. îtpt'~ ~~i~ttuii
;\)) point de vue de sa constitution ~ujcjuno-ilcon.
anatomique, te mésentère se com- A. cn'cMtn. R. c<~on a".cpn<!aut. C. c~toH hTm"wr;.f.
–U.c'tt<n)dcst'<'n<taitt-–H.c'~<mit)tt-pt'hi''H.–t.j~JM
pose essentieUcment de deux fcuiHets tntm.–(:.portK)nt<'r)niua)~<)c~itco)).–n.-aittn'<tM
dff (teritoine adossés )'un a Fautre. dnttd~tnnn.
), tt0t'<t jW''fcriPt)f du Mt~CMtt')'< COt~M; <))) Mtf-CH-
Knt)'' les (tcux fcuincts se trouvent les t<'tc. m~~oc'~tn) ascendant. 4. )n~sor~t<'tt h'an~~pf~
5. m{-~ol"I',lon de'(~('uclanl. f, m.O('oll ilio-Iu.hit.
vai-seaux sanguins destinés au jejuno- 7. mc~'x'. 8. ar)cr<' iHa~m' ~rinntnc. t*. art"rt'
'-i~'Hoïdp.
i!nn), des vaisseaux et des gangtions
h)))j))):)tiques et une couche plus ou moins développée de tissu ccttuto-adipeux.
3' Fossettes duodéuates. Le péritoine qui revêt la portion ascendante du duo-
dénum et t'angtc duodeno-jejunat forme, dans la plupart des cas, un certain nom
)ncd'' rcptissemi-tunaircs, au-dessous desquets se trouventdes dépressions ptus"u
mnins distinctes et plus ou moins profondes, que t'en désigne sous le nom de /</s-
.e//es jKO~Ha/M. Ces fossettes, rctativemcnt peu importantes en anatomic
()''so iptivc, acquièrent en chirurgie un intérêt tout spécial, en ce qu'cUcs peuvent
<tcvf))i)' )e siège de certaines hernies dites rëtro-peritoneatesou duodcnatcs.
.). \«M)H(E, s)TLAT)ox, FOHME ET itApt'fmrs. i~cs fossettes duodënatcs, signatces et
t[c< )it<'s depuis iongtemps par JUrsotKt:, par T)tE)Tx, par Gan'EB, par WAmEYEn,
e[f.. ont été étudiées a nouveau a une époque ptus récente par ÏMEVEs (1883) et
[M) .tox~j.co (t889). On distingue trois fossettes, que l'on désigne, d'après tcurs
t.q'p'nts avec la portion ascendante du duodénum et avec t'angte duodeno-jejuna),
s"))s les noms de fossette dacdenate inférieure, fossette duodenale supérieure,
~)-Uf duodëno-jëjuna)e
;L /oMe«e dMO<<eH<ï<e Mt/'M'!e!<?'<?.–Lafossette duodenate inférieure, la pfus fré-
quente des trois, existe environ dans (es trois quarts des cas. –-EHe est située s~t
la partie inférieure et externe do !a portion ascendante du duodénum (ftg. 131,7).
Son orifice, dirigé en haut, est limité en avant par un repli falciforme, dont la con-
cavité regarde également en haut et dont les deux extrémités ou cornes se perdent
[a. droite, sur la face antérieure
du duodénum, ta gauche sur )<'
péritoine prérénai. Son som-
mer dirige en bas et un peu a
droite, est situé sur la face anté-
rieure (lu duodénum, tout prcs
de la racine du mésentère. La
fossette duodénate inférieure est
plus ou moins développée sui-
vant les sujets dans certains
cas, elle est à peine marquée;
dans d'autres, elle atteint jusqu'à
trois centimètres de profondeur.
b. Fossette ~MO~eMa<'e &M~c-
)'ïeM?'e. La fossette duodënnie
supérieure ()3t,6) occupe ta partie
supérieure et externe de la por-
Fi~.i3L tion ascendante du duodénum.
Fossettes duodenn.!cs sup6ncu)'c o). mf~ncurc. On ne la rencontre généralement
(Lsco!ona~~6r!~n<5en dehors cLcnitau(,;tcj6jununtcoupëun
peu au-dessous de t'angte duoduno-j~junai, ainsi que sonmëse'iLct'o, qu'une fois sur deux. Dirigée en
est a.tiu'6 fot'~pntcnLudt'oitc c~ en h~uL)
t, co!on h'unsvcrsc, avec 2, son mcsncôîon. 3, duodcnutn. sens inverse de la précédente,
4, m~scilLërc.– sa coujtf. 5, jéjunum.– G, fossct-te duod~n~tc elle ressemble assez bien & une
supôt'tcurc. 7, fQssc~c duod~H!\tc inMricurc. 8, a)'L6rc coUquc
gauche ascendante. hotte renversée (JûNK~sno). Sun
ycine n)6sent6['iquc inférieure. [0, veme
cotiqueganchc.
sommet, dirigé en haut du cote
du mesocoton transvcrse, répond au corps du pancréas. Son orifice, dirigé en
bas, se trouve forme, en avant, par un repli scmi-tunaire, dont les deux cornes
reposent, comme pour la fossette duodénatc inférieure, la droite sur le duodé-
num, la gauche sur [e feuillet du péritoine qui recouvre le rein gauche.
c. Fossette ~ModeMO-~eyMMa~. La fossette duodéno-jéjunato est très rare
.toxxESCo ne t'a rencontrée que cinq fois sur 30 sujets, soit une proportion de 1
sur 6. Ette est située comme nous )o montre nettement la figure '132,6, sur le dos
de l'angle duodéno-jcjunat. Son orifice, circonscrit comme pour les autres
fossettes par un repHsemi-iunaire du péritoine, regarde en bas. Son sommet,
plus ou moins profond, répond à ta. deuxième vertèbre lombaire. Il se truuv
limité, en haut par le pancréas, à droite par l'aorte, à gauche par le rein.
La fossette duodéno-jéjunate peut être double. J'ai observé, tout récemment, un cas
de cette duplicité sur un fœtus a terme les deux fossettes, accotées l'une à l'autre,
n'étaient séparées que par un simple repli péritonëa! très court, et fort mince.
B. RELATIONS UMca'MQUEs. Des trois variétés de fossettes duodénalcs que nous
venons de décrire, tes deux premières peuvent se ,développer isolément ua
coexister sur le même sujet. Quant à la fossette duodéno-jéjunato, elle est tou-
jours seule et ne coexiste jamais, soit avec la fossette duodénatc inférieure, s~u
avec la fossette duodénate supérieure.
C. D~VELOppEMEXT ET sMNtFicATiox AXATOMiouE. Le mode de développementet
ta signification anatomique des fossettes duodënatcs ne sont pas encore net-
tonentctucidës.
TttEt't'x, pour expliquer leur formation, avait invoqué un dëptacement embryon-
naii'c du duodénum, déplacement qui s'efïectucrait de gauc)ic a droite et ontrai-
n~it le péritoine « sur les
pui))t~ dit-iL où la portion infë-
)~n'(;ettransversa)eduduode-
nufn n'est unie que làchement
avr''te péritoine, ce dernier ne
nn;n<i aucune part aux déplace-
tno)~ de l'intestin, car il n'y a
<tc d~piace que la couche de
HssuccUu)aire)achc.Mais :res
nom~out'intesti)) est uni au
p~rituinc d'une façon intime,
ct)!nn)p c'est le cas pour l'angle
(hh~icno-jëjunat, ce dernier est
fun'~tfc suivre iedcptaccment
df Fintestin et s'invagine en cor-
!tet Outre qu'une pareille ex-
p!ir<)tiun ne se recommande pas
par une extrême neLtete, il n'est b~.i~.
pas (t~montre que t'angte duode- ~osëC~c <)uodéno-jcjuna!c.
ftu-j~.juoa) effectue le mouvement (Le c<MoH a été ecar~ eu haut et en dehors par des ~-t~nes, de
de translation qui sert de base à manière à montrer le feuillet inférieur du m~socôton transtersc. Le
j~jttnum, réséqué à quct~ucs centimètres au dessous de t'angtc
la théorie deTnEn'z.Nous savons, duod~no-JéJunat, a été aHtr6 à droite et en avant.)
i, co)on tt'atts~prae~ avec 2, son mesoeoton. 3, duodénum.
('f)''<)ct,qt)c cette portion du duo- 4, mésentère ,tvce i\ sa coupe.– 5, jéjunum.– 6, fossette duodéno-
jcjunate. 7< QrtO'c mcscnteriquc inférieure. 8. artcrc cotiquc
<h'uu)t est fixeeatacotonneverte- gauche ascendante. veine mCscnteriqueinférieure.– 10. veine
br.d'' narson muscle suspenseur conque gauche.

(p. !~), et que cette fixation, comme le fait remarquer \ALOEYE)t, se fait de très
))0j<!i<' heure, à une époque où il n'existe encoreaucun vestige de repli et de fossette.
\).))j;YKH, ayant constaté la présence de la veine mesentcriquc inférieure dans
le hord libre du repli qui circonscrit ia fossette péritonéale, a été amené a consi-
<!cr''r ce repli comme le resuttat du soutèvement, du péritoine par te vaisseau
pt~< i! Cette interprétation est, au premier abord, très rationncHc et c))c doit
tt.ti-ptttbfabtement convenir à un certain nombre de faits. ~Jais il tant bien le
tec'~)U:utre, c))c ne saurait convenir à tous. Car, si certaines fossettes sont vas-
c!</«N'es, c'est-à-dire si le repli péritonéal qui les délimite loge, au voisinage de
son t'or'J libre, la veine mesentehque inférieure ou tout autre veine, il en est
d'autres qui n'ont aucun rapport avec les vaisseaux, qui sont tHtMSCM~Mn?s par
conséquent. De ce nombre est la fossette duodënate inférieure, qui, dans la grande
majorité des cas, est située en dedans de ta veine mésentérique inférieure et des
:ut''rcs cotiques gauches. Jusqu'ici, en effet, nous ne connaissons qu'un seul cas
(celui qui a été observé par FAKABËur) de fossette duodénate inférieure vasculaire.

H.– TfXIQUE MUSCULEUSE


innique musculeuse de l'intestiti grêle se compose de deux p)ans de (tbt'cs,
L.i
)'un sopcrdciet, rautre profond. Le p~K SMpe)'/tCte< (Rg. t33,8), relativement
fort mince, comprend des fibres tongitudinales, c'est-à-dire disposées paraHe-
lement a la longueur du canal alimentaire, Le jo~M ~'o/'OM< (fig. 133,7)
beaucoup plus épais, est formé par des fibres circulaires, croisant perpcndicu):)i-
rcment les fibres du pian
précèdent.
Ces deux ordres de fibres,
fibres longitudinales et fi-
bres circulaires, forment un
plan continu dans toute )fi
longueur de l'intestin, d
aussi sur toute sa circonfé-
rence. Ce plan, toutefois,
n'est pas entièrement uni.
forme il est a remarque)',
en effet, d'une part qu'il est
un peu plus épais sur le
bord libre que sur le bord
mcsentërique -et-, d'autre
part, qu'il s'amincit gra-
Fig. duellement au fur et à me-
Coup':tong'itu'!m~cdcl')ntcs~ngt'r!cf.tcrhonuuc sure qu'il se rapproche 'lu
j)ourmonff'cr!cs<')it!'crcn<,csc<juchcs~cs<ip..tf'ot. Ctccum. Nous rappellerons,
t.,vi!!osif.~i!~cs<'ua!G.–2.vat~uto commente.–3,foUicu]cctt)sdetn enfin, que le plan des fibt'cs
muttUt~nsc. -i., ~tanda de !.tci'Gt'knhn. ;i. jnuscut~irc de ta muqueuse.
-–<).Punique ccHufcttse.–7,couchc<c'sfHt!sc)t'cu!au'cs.–8,c<ïufitclongitudinales se trouve ren-
dcsHhi'csiongitudjua]cs.),couct)Cecnj')[K'thcsot's-s~)'ct)SC.
force, au niveau de la pur-
tion ascendante du duodénum, par un petit musc)c specia) qui prend naissance
au voisinage du tronc cœHaque et que nous avons décrit plus haut (p. 143), le
M:KseA° 7~7.?.
<:<'<?

)Hsto!ogiquemcnt, les fibres de l'intestin gr~ie, qu'eties appartiennent au pian


supct'ncie! on au plan profond, sont toutes des fibres lisses.

( 'f C X t U CH C L U ). H [' S
La tunique cctkdeuse (fig. 133,6), encore appcicc soMS-Hm<yMeMse, fait suite a fa
tunique ccHu)cuse de t'estomac, avec )aqueHe cHe présente tes plus grandes ana-
logies. KUe en din'ero, cependant, en ce que sa résistance est plus considérable et
que son adhérence à la tunique musculeuse est plus intime. Du reste, c)h' a
)a même destination et la même structure que la sous-muqueuse gastrique.
Comme cette dernière, cHc est essonUc~emont constituée par des faisceaux de tissu
conjonctif, qui s'entrecroisent dans tous les sens et auxquels vient se joindre un
certain nombre de libres élastiques. EHc renferme, en outre, dans son épaisseur
un grand nombre de vaisseaux et de nerfs, qui se rendent a la muqueuse et que
nous décrirons plus loin (voy. VaMseaMa; e< He?'s).

)). 'f r x t Q rH M u u u ); r s
La muqueuse de l'intestin grctc revêt sans discontinuité toute la surface inté-
rieure de i'organe. En haut, ciio fait suite à ta muqueuse stomacale en bas/c))ese
continue, au niveau do la valvule Héo-ceccale, avec la muqueuse du gros intestin.
pnr i.i comptcxite de sa structure et surtout par
rote important qui lui est, dévolu
!c
dan~ te j~holomëne de t'absorptton~ cette membrane constitue, sans conteste, ia
p.n'Uc la ptus nob)c et pour ainsi dire la partie cssenticDe de l'intestin grete. Nous
i'(;t!\is!<g'ercns successivement 't°dans son aspect extérieur; 2" au point de vue
de structure.
1Aspect général à l'examen macroscopique. La muqueuse de l'intestin greic
~'s~ on peu moins épaisse que ccl[c de l'estomac. Par contre, elle otTre une con-
sist~ncc pins grande et s'avère
tuoi))- rapidement après la mort.
Snc"io)'ation est d'un blanc rosé
pour !c tiers supérieur, d'un
b)a)if grisâtre pour les deux tiers
inf~t'if'urs. Comme la muqueuse
~tri'jue, la muqueuse intesti-
));))~' présente deux faces
)]uus
~n~facc extérieure ou externe,
.[ni répond à la tunique ccitu-
jp))-<' '') lui adhère intimement:
uiif'f.tcc intérieure ou interne,
tjai )'d;ardc la tumiere du canal
et sN)');)<jm;i)c nous rencontrons:
)" rai'fM~es coHMH)eM<es;
drs o~/os~es; 3" des /'o?'m~-
//c/~ /y?H/~c'M~/ 4° une mutti-
!u')t' <rori'/f'ces g~t)!<M~an'es.
t.
\L\t!.Hs coxxtYËXTEs.–Les
vutvnh's conniventcs~ encore ap-
pf;i~['f<f))M<esJe/ter~)'tH~,bicn
~u!('t')'H)cs ait signalées et
~t~'rites avant ce dernier anato-
tnist' -ont (tes replis permanents
')''ia muqueusei))tcstina)e,(~ti
~'nt :)i!)ic dans la cavité de l'intestin gretc (fig. 134,8) et qui s'échelonnent dans
pr~fH' toute la longueur de cet organe.
a.J/o~e~o'ep~OH.–i.aportion initiale du duodénum en est comptetc-
i'it dépourvue. KHes conimenccnt, a apparaitrc dans sa portion descendante et
t'intentent, )cur maxinimn de dëvctoppentenL dans ses deux autres portions, ainsi
'juc ')ans )'- commencement dujejuno-iteon. l'tus bas, ettes s'atténuent graducïïc-
tncitt ct!esdc\'ienncnt a ta fois plus petites et. ptus espacées et disparaissent,cntie-
t't'm~nt dans la portion terminate de t'intesUn gretc, a 60 ou 80 centimètres en
!Uttut)t de la vatvutc iteo-cœcate.
i). ~o/'Htes et ~'f~poWs. –Au point de vue morphologique, chaque valvule, prise
i):ut, nous otïreaconsidérer un bord adhérent,, un bord libre, deux faces et. deux
cxt~huites. Son &o?'d did/;ëi'e?:< se dispose toujours transversalement, c'est-
a-dir.' ];erpcndicutairement à l'axe longitudinal de l'intestin. Dans certains cas
cependant, comme t'ont remarque BnooKS et KAxzAXDHR, il s'insère obliquement
par rapport a cet axe et la valvule alors présente une disposition plus ou moins
--pitoï~, Son &or~ ~<&?'e, ptus ou moins plissé et ondutcux, notte librement
dans la cavité du tube intestinal. Grâce à sa mobUitc, il se renverse avec )a ptus
grande facilite, soit du côte du gros intestin, soit du côte du pyiore.–))e ses
deM.K /'aces, l'une, face interne ou axiale, regarde !a tumiere du canal t'autre,
face externe ou pariétale, s'applique contre la paroi intestinale. Ses <~Ma;
ea;<)'eMH'<ës,enfin, se fusionnent graduellement avec la portion de paroi sur )aqu.c))e (
s'implante la valvule.
c. D~eMs~'oMS. Les dimensions des valvules conniventes sont très variâmes
elles occupent, suivant tes
cas, )e quart, le tiers,):]lai
moitié, les deux. tiers, )cs 1
trois quarts ou même ~tus
de ta. circonférence de l'in-
testin, Toutefois, celles qui
décrivent un anneau con)-
ptct son t relativcmcnt ra res.
Sur les points où cHcs aUei-
gncnt tours plus grandes
dimensions, les vah'otcs
conniventes présentent de
6 a, 8 minnYiet/rcs de hau- .i

tcur et sont séparée-' les


unes des a.ut.rcs par un in-
tervaHe à peu près ~gat.
Da,ns certains cas, cepen- l
dant, leur hauteur est ptus f~
grande que les inLcrv~ttes
qui les séparent et cHM se
superposent ators, f~uand
elles sont renversées, a la manière des tuiles d'un toit. D'autre part, on les voit. se
e
bifurquer sur des points variables et s'envoyer mutuellement des pro)ougcu)f;nts j ']
anastomotiques, à direction longitudinale ou plus ou moins oblique. (
d. A~OMt&e. Leur nombre est toujours très considérable. SAPPEY en a compte
600 environ dans la première moitié de l'intestin grèle, 200 a 280 dans la dcux'cme °
moitié, soit un total de 800 a 900 pour toute la longueur de l'intestin,
j
c. CoMS~M~OK aMa/o?Mt'~Me. Au point de vue de leur constitution an.ito- i
miquc/)es va)vu)es conniventcs se composent essentiellement de deux feuincts
muqueux, qui sont adosses l'un à l'autre et entre lesquels s'insinue une1
couche p)us ou moins épaisse de tissu conjonctif, provenant de la tunique ce)iu- 1
leu-se de t'ihtcstin. Au sein de cette nappe conjonctive, cheminent les vaisseaux et
lès nerfs destinés àla valvule.
f. tS'~K~ca~'OH MK)?'/)Ao/o~Me. L'apparition des vatvutes conniventes sm')a s
surface intérieure de la muqueuse de t'intestin gretc a pour résultat d'accroitre
la suporucie de cette muqueuse et, du même coup, d'augmenter dans une pro- f
portion énorme le nombre de ses appareils sécréteurs et absorbants. En enct, ta
muqueuse de l'intestin gretc, une fois déplissée, atteint de '10 à 14 mètres de u
longueur. Si l'on veut bien se rappeler que la longueur de l'intestin grêle est,
en moyenne, de 6 a 8 mètres seulement, on voit que, grâce aux replis valvulaires
précités, la surface de la muqueuse est doublée ou tout au moins augmentée d'un
bon tiers.
VfLLOsiTÉs tNTEs'r~ALEs. Les viiïosités (ng. d38, 1, '1) sont de petites saitlios
nui redressent, à la surface libre de la muqueuse intestinale. Elles sont si nom-
jjrct~cs et si rapprochées tes unes des autres qu'elles donnent M cette dernière un
aspect velouté caractéristique.
a. 7f'ep<M'<!<t'o~ <opo~'a;,p/M'~Me. Les villosités intestinales occupent toute la
),j))nu(;ur de l'intestin grôie. EHes commencent sur la face duodénate de fa valvule
nv!"ri(;ue et ne se terminent que sur le bord libre de la valvule itéo-ceecate. Entre
ccs'Jeux points extrêmes. elles forment une nappe régulière, qui recouvre sans
discuntmuité les va)vu)cs conniventes et les intervalles qui les séparent.
b..V~H~?'e. Leur mode de répartition n'est pourtant pas entièrement uni-
forme l'observation démontre qu'elles sont plus abondantes dans la partie
sup'icurc de l'intestin grêle que dans sa partie inférieure. D'après Kt<AusE, on en
compterait de dix à dix-huit par miHimèti'c carré dans le duodénum, de huit à
ouak'rzc seulement par millimètre carré dans le jéjunum. SAppEY admet le chiffre
movt'n de mille villosités par centimètre carré, ce qui porte a plus de dix millions
le o'jntbre totat de ces ciovures sur
toute l'étendue de )a muqueuse intestinale.
c. /o')He.–Au point de vue
de leur forme, les villosités sont très variahics:
mais elles sont toujours réductibles a deux types fondamentaux le type conique
elle !.ypc lamelleux. Les villosités ~MK?~o?'Htes se rencontrent dans le duodé-
num ''Hes existent seules dans la première portion de cet organe et présentent à
ceoi~'on leurs plus grandes dimensions. Les villosités coMt'~Mes occupent la
deuxit'mc moitié du duodénum et tejéjuno-Héon.Elles présentent dans leur aspect
extérieur des variantes nombreuses, et l'on voit tour a tour, à côté de viHosités
ft'at)' i~'ment coniques, des vitiosités cyiindrot'des, filiformes, mamctonnécs, recti-
)ii;)H'~ ou coudées à leur partie moyenne, étranglées et terminées en massue, etc.
d. ~MKeMStOMS. Leurs dimensions ne sont pas moins variables. Leur hauteur
osci))'' d'ordinaire entre un cinquième demittimetre (petites villosités) et un mit-
tin)t;tt'e (grandes viitosités). Quant a leur largeur, elle présente, suivant les cas, le
((;)' R' tiers ou la moitié de ta hauteur.
th'scriptiutt des villosités int.cstina.tes, qui précède, est. la. (tfscripHon dite classique, co))c'
La
()u on trouvedatts tous tes <mtcui':i. A la suite de nombreuses rechorehos poursuivies successi-
)Mt'ntKbexfmeb)uesamm:tux (chat. cobaye, )apin)
L't(!h'/)'h()nm)C.CMAPur(BM«.Soe.a)ia<189)ot
Th. (~'UMoiT, Paris. t89)) est arrive, au sujet do
i.tn!~r))!to)ogie des viitosites do l'intestin gre!o, à
~Msr~ftciusions toutes différentes.–Tout d'abord,
mi n'.tjM'rroit pas a la surface de la muqueuse in-
)rs)io.)).')a moindre trace d'orinces~iandutaires:
JMt))h)j))c.ujftte))<;<i)C)iti'ap[)i'od<eos tes unes
dcB~uhL'<jUc)a surface intérieure de t'in festin est
tunn~;t'vc)usi\fm<nt))t)r l'extrémité mémo doces
(h'rnic!c! tev''[an).dans )eur ensombtoraspect
d U!t puva~c en mosaïque. Chacutto de ces vifto-
sih'a)nfunne d'un prisme à base penta~onate,
dont h'a bords, considères sur des coupes tongitu-
din.tk'. paraissent rectitignes ou plus ou moins
)))i!i' De ptus. et c'est )a un des faits les plus
int~n =-u)ts des reebercbes de CHAPUT, toutes 1cs
vit)u.-tt(a sont eKatos comme forme, comme lon-
Ku<'mft(;()fntnefargcur(tig.t36j;o<.commee)ies
~ct~uc!icnt tateratement, elles ne sont séparées te:)
(mes ~'Ma autres (jue par des espaces tineaires et
(me virtuets c'est dans le fond do ces
puut' .iitt~i
e~)!tt; dits !t;<e<-<'</<eM~ que s'ouvrent tes canaux
rxc~t. ur. de- giandes. t'ar conséquent., c'est. dans eus espaces que cheminent. )es produite de
~'n.;U~!t !~andu)im'e, pour se put-tor de tu. gtande du.ns iit cavité de l'intestin. Cherchant a
s'expUquor t'en'eur, vraiment singuticre, qui s'est. iLins't~perpctucejus([u'it, nos jours, CnApn ).t
h*ouvof)MS ce f~it,c)u'Utst extrêmement (UtTtcnc de prat!<'ptorsur~'h]tcsth)gr6)c(tes coupes
exactement paraitetes a t'axedcs viUosites, (jnc('e.
coupes sont presque toujours dirigées ob)inue!m'n!
et que tes observateurs, de cotait, n'ont ou.)us
t~u'syoux,cnt'c<tigcant,!eut'dosMi{)t.ion,()uef)(~
coupes obliques. Or, connno ces coupes ohh~uM
intéressent, les vmosUcs sur )c;ipoints]es pht;. tji-
vt'rs.neurt''su)tcf)uo,sur]u,prep!tr<),tionoi)-.('!VM'
((m.'t3'i').()uetquos-unossoutcnti('rcs,t.andi-~m.
il p!upa.['t n'y existent fju~retatdctroucon-
h'Lt'irregutttritc de)ourrt)ru)0e(,)'irregutaritc)tc
)t.'ursdi!nM)sions.CnA['[jTpcns(! encore qu'on.t~ris
hicn souvent pour des Yiitositesuoi'ma.lcsdof.ui~e,
vi)'.osites,resu!tMt des :i)ter:ttions cadavériques.
.).i pue\niniu)'runcet'tainnornbredede--ins
roprcscntitnt d'âpres nature tes préparation.~ dt'
CnAPL"r:eHcs nie paraissent teg'it!rnerp)(;iuc!H~n)
seseoncfusions.
C.Ft,')tM;\T)0\sLY.\n't)o')'t)r!:s~ntttrn;Es<;[.))L-
L.\mr~Las!.n'fa(~ehbrodcIa))mqn''NSt'
int.cst.infttcnoHs prcgcntc.dnns t'inLct')!!c
des viUosites, des for')nations tymptioi'dcs et
(tes orifices ~')andutait'f:s. Les form.itnms
(ymphoïdcs sont les fonicutcs clos et, !cs
p)aqucs de Pcycr. Quant, aux orifices .nL'ui-
d)daires, ils représentent t'ahouclicrncnt dans le canal intestina) des g!andc-(L'
Brunner et des glandes de Licbcrkfihti. Ces furmations )y)))pi)oïdcs et g)andn!.)irc;.
seront décrites plus loin a propos (te la --h'w
turedctatnuqueusc(voy.p.)67e[)6')).
2° Structure microscopique. La muqueasc
de t'intestin grcie se compose, comme la mu-
queuse gastrique, de deux couches superpo-
sées: t° une couche superncicHe, de nattu'c
epitheHatc 3" une couche profonde, fonn:u)t
le derme ou chorion.
~).E['rrnh;).)uM. –)7cpit,he!ium forme,tia
surface Hbrc de ta muqueuse, une couche con-
tinue, d'une épaisseur tnoycnnc de 2S a 30 ;j.
H est essentiellement constitue par une sente
rangée de ccHutes cylindriques, auxqncHe:-
viennent se joindre, à titre d'ctements acces-
f'g.J38. soires, un plus ou moins grand nombre de
Unscgntontd'intesLingrcicetu.h'.pour cellules caticiformcs et de ccUutcs tymph.i-
jnontt'ci']!). disposition des ~))ii~ues tiques.
dcPcyerctdHsfbnicutesctos.
l,p)a(juc<!cPcycr.–2,t)nhou)'['c)<'L– a. Ce~M~es c~H6<t'~Mes. Les cci!u!es
cytindriques, beaucoup plus targes a leur
3,foUn'utt,'ssoU)Lau'c'=.–4,4,vtth'u)csconni-
\cntcs.
extrémité interne qu'a leur extrémité externe,
ont,, en rëatite, la forme de pyramides a cinq ou six pans, dont te sommet, répond
au chorion et la base a la surface libre de l'intestin. Du reste, ma)gre les affirma-
tions contraires d'un grand nombre d'auteurs, eUes ne possèdent, pas de mem-
brane d'cnve)oj)pc (So~FEn, !h.:)nK?<nAt~, ~n:n).s, )<).:x.\UT). Au nombre des raisons
qui militent en faveur de la non-existence d'une membrane d'enveloppe prefur-
)n(~. peut invoquer ce fait que, sur certains points, les cc)!u)es sont rctiees
t.))jj-~ par des sortes de ponts protopias-
c!)cs
)))i(jnr-.fpontsinterccUuIaires),quimanifcstc-
,,)cntYOt)tdc]'uncàt'autrc.
D)~(!eux extrémités de la. cc)fu[c,t'cxtre-
jititct'xterne, tantôt )arge, tantôt mince et plus
f~i
)j]~~isc('fi!ëc, souvent bif'm'quec, repose sur
!(.c)n)riun.ttexiste ia, entre le chorion et )cs
pied-- 'scetiutes epithc!ia.)es, une sorte de
incm)') :utC )i)nitantc~ extrcincmcnt mince, uca.u-
t'uapj'tus mince que les vitrées onHnaires:
)!E\rr la considère comnte une vitrée em-
!H'y~<)aire.
j/rxtt-~nnte interne, !argcctregu!ièrcmcnt
.ipt.if. m'usapparait, quand on la regarde
dc~ sous )afbrniod'Mno surface poiygo-
!j.')!e .1 cinfj ou six cotes. Sur une coupe vcrti-
('.)!)' ~i.n. )?,), cite est recouverte dans toute
~ttc~'ndoe par un plateau cuticufait'c de )jj.
a t u <'[ denu de Itautcur. Ce ptatcau, a. un
i;ro--xi--e)nentf<ii))tc, nous parait entièrement
!~oi)t<~ene.~tais, si on ['examine à nn fort
Kru–i-~f'mcnt, il est comme parsemé de stries
~it'i~ perpendicujairemcnt a sa surface
!ih)'f. Chacune d'ettcs nous présente a son
~U'H!'t' t'xLcrnc, touL à côte du pt'ot.op)as<na ccUutint'e, ut) pcUL t'pnncnx'xt tm
mHfuk. f.a signification de ces stries n'est, pas encore n~t~))<'nt~)m'id~c.<)!i\:)a
tour t° de fins canaficuics, qui feraient
vu )(;<))' a
runututniquer la cavité intcstina[eave'')cprotoptas-
H)ar('n)aii'cetah'a\'Ct's)csqne)spasscrai[;nt.)t's
~arh~u!graisseuses an mo)nent~(fc la digestion
.)u'f.Lth;;t!. )''(xx).;f; ~dc sitnp)<'s hatunnets, pfonges
dans !.t -utt'-tancc ho)))o:;ènc du ptatcau (HE\;).K, S]);t-
\At:))j. !).' '-<'s deux opinions, cette dernière tend a
))rc\))~i! panni des histotogistes )cs stries du p)a-
h'au [fficufairc qui surmonte tes f-ettutes cvtindri-
Fi~.)H).
~)es n~ -'uj)t que des bâtonnets, plus uu moins an;)-
)'~pithcUun)t)c)'i))[f:-tjn;;T''k'
bgm's a des cils vibratiles. Si l'on songe que chez (S)h~)n<))i')Uf.)
f'o'tains vertèbres inférieurs, notamment chez les
t. c(\lIulp ('\liwh-i'IUI", a\('c~ "'011
~do-i~)ncs et les taccrtiens, on trouve des cellules )t)aft'a<t:-f.St'Hn<<«t.–t,<'t'Nui('c.th
('i1,mc. i, ~lUh'p ccllule {-ali(-ifu1'mc'.
~i)fcps a )a surface des plis intestinaux, on peut, dont le c~oHI(,HII 'i'c-hal'Ju' au ~,k'llOl';o,
avec i!L r, considérer la ceUute à plateau strie de
u.c!iontno'tu<'n\.
hd~tm (te )'bomme comme une ecHutc à cils vibratiles modifiée.. cettute vibra-
t')'' 'fan- taq)K-[)c la porHon emcrgente et. vibt'a(.i)e des cils aurait avurtu.
Le pt~tupfasnta des ccHutcs cyfindriques
se compose d'un rcticutum et <t'nn<'
snbsL))!.c into-mediairc. Le ?-e<CM~Km est forme par de fines <ibri))es disposées
puur ta t,'tuj)art en sens iongit.udma) et. t'etiécs les unes aux autres par des tibriHcs
tmnïvet -ak's. t) est à remarquerque les mailles de
ce réseau sont pius targcs dans
la partie externe de la ceHute, plus étroites et par conséquent plus serrées dans s!t
partie interne. La. ~enMec~sM'
SM~SMce
est, dans les conditions ordinaires, claire, ho-
mogène, transparente. Pendant la digestion,
elle renferme une multitude de glohules grais-
seux, que décote nettement (fig. 14'1) faction
de l'acide osmique. A la partie moyenne du
protoplasma, je veux dire à égale distance des
deux extrémités interne et externe de la cet-
lule, se voit un noyau volumineux, de forme
ovalaire, à grand axe longitudinal. Sa longueur
est de 8 à '10 sa largeur, de 4 à 6 [!
possède un riche réseau chromatique.
La pa.rLie du prot,op)t).sma. coDuta-h'e qui se trouve
eompnso entre te noyu.u et le plateau cuticuta.h'e nous
prescnt.o une série ptus ou moins nombreuse tl'enct.u'M,
affeclant suivant ics cas la forme de grains ou la furm
de boules. Du reste, les grains et les boutes ne [M-
raisscnt être qu'un seul et ntCino élément à un degré
de duvetoppomenL (hfto'ent.. On n est. pas encore ent~'fe-
mont. nxc sur ]a. si~niftc~non morphotogiquo de ces granulations. HEtDENHAfn a.va.it, cru devoir tes
considère)- conuno des débris de leucocytes !nigra!.ours, qui so sera.ient introduits ditns la, e<-))u)e.
NtGOLAS, tout au conU'u.irc, )cs onvisitge comme de veritabtosproduct.ious intra.-ce))uta,ires. ~ntiio.
guos a.ux produit.;) de sccreHon. Pour lui, )a. ibrmittion des grains et, des boules serait, en report
avec rttct.o de l'absorption ces grilins et, ces boules constituoru.ient, le subsh'ittum sur fequ~t s<
déposent, les subst~tccs qui pénètrent, p&f
imbibit.ioudu.nstesccHutesepithetiates.
JtEtbKKUAtK, examinant te contenu d'une

anse intestinate, dtins ).iquei)e il u.viut introduit quinze minutes auparavant une sotutiun de
sutfu.tc de mi~esic, a. rencontre, au milieu de cei)u)es prismatiques dcsquamees, des masses
protoptirsmirjues~tobuieusos, présentant ce Ctu'actet'c speciat qu'c))es portitiont, sur un ou deux
points de icuf surfilée, une multitude do fins protongcmcnts, dont t'ensembto Mppcfait a.sscz bien
une toune de cheveux do U), te non) de ccK~e~ ft e/iCt)eM.t' (//fM)':eHe;!) sous lequel il les daigne.
De ces )na.sses pt'ot.opt.isnuques. les unes possèdent un noya.u. les autres en sont depoun'uM:
]es premières sont de verita.btesceUutcs dcta.ehees de couche epitheti~e; les autres s~nt~
simptes bourseons détaches du protopta.sma, d'une ccHuie qui est restée en place. Quant iurt
prolongements eupi))ih)rmcs. ils représentent vnusembtabtomont tes biltonnots du plateau (;uticu-
ta.irc, qui, sous )'inuuonce do lu. solution tna.gnesicnne, se sont dégages de la substance propre
du ptittonu et, d'autre ptirt, se sont considerabiement i~Uonges.
b. (JeMt~es c~~et/'o~Mes. Les cellules caticiformes (ftg. 140,4) se disposent
là, a des nit,ervaHes toujours irrëguliers, entre les ceUutes cylindriques. Ici,
et,
comme sur tes autres muqueuses, ettes se divisent en deux portions parfaitement
dist.~etRg, l'une externe, l'autre interne.– La portion externe ou profonde, étroite
et plus ou moins effilée, renferme du protoplasma et un noyau de forme ovalaire,
or'iin.th'cmGnt plus petit que celui des cellules cylindriques avoisinantes. La
portiun interne ou superficielle se renue à la manière d'un calice (d'où le nom de la
dont la plus grande largeur répond à sa partie moyenne. A partir de ce
point. le calice va en se rétrécissant et se termine à la surface de la muqueuse par
un orifice
arrondi. H résulte d'une pareille disposition que, lorsqu'on examine la
umqut'nse de face, les cellules ca)iciformes nous apparaissent chacune sous la
fornn' de deux cercles concentriques le cercle interne représentant l'orifice pré-
cité; te cercle externe répondant a la partie renflée du calice, autrement dit a sa
pins grande circonférence.
cavité des ce)Iu)cs caiiciformes, comme l'a démontré depuis longtemps
]..i
LAVHowsKY (t877), est parcourue dans tous les sens par de nombreuses travées pro-
tup)ns)niques,qui, en s'anastomosant entre elles, constituent un véritabte réseau.
Les )nai)ks de ce réseau sont remplies par une substance incolore, homogène
ou plus ou moins nuageuse, que l'on désigne sous le nom de MUfc~cHe. Les tra-
vées protop)asmiques elles-mêmes nous présentent dans leur épaisseur une série
de ~'uo!cs, dans lesqucHcs s'amasse un Hquide c)air, qui n'est autre chose que
de !'e.iu tenant en dissotution que)qucs sels minéraux. On admet généralement
aujourd'hui que ce liquide des vacuoles se jette sur les boutes de mucigene et,
en se métaut à elles, les gonnc et les transforme en mucus, lequel est immédia-
(en)Rnt exputsé dans la cavité intestinatc. Il n'est pas rare de voir, sur des coupes
verticales de la muqueuse, un flocon nuageux surmonter la cellule caliciforme
(fi~. i !0,5~ c'est un flocon de mucus, qui s'échappe de la cavité intracellulaire.
Ai!)- entendues, tes cellules caHciformcs deviennent de véritahtcs gtaodcs, des
~~<i</<s XHt-ee~M/aM'es, auxquelles incombe la fonction de sécréter le mucus de la
s)n'f;u'f mtcstinatc.
Mfjt'jthotogiquement, les cc))u)es ca)iciformes ne sont ici, comme aiHeurs, que
des ('f')kdcs épithétiates ordinaires, dans tesqueUcs la partie sus-nuetéairc du
prutop!a'-ma s'est spécialisée en vue de la sécrétion muqueuse. D'après )'X):TU, cette
cciiotc 'diciformc peut parfaitement, après avoir évacué son contenu, revenir a
son état primordia), c'est-a-dirc devenir à nouveau une cellule cylindrique ordi-
naire, i.Kjm'Hc, une fuis encore, pourra
sett'ansfurmcrenceUutecaiiciformc.
t-. Cf/~M~es ~/mp/!a~Mes. Dans l'in-
tervatte des cellules ëpit.hëtin!cs se trouve
une qoantit'' variabte de ceHuIes lympha-
tkjucs, )))us connues sous le nom de <eM-
c«cy;e~ ?/a<eM~. Elles se présentent
sous ta forme de noyaux, arrondis ou
ovaiain' fortement granutés, entourés
d'une mince couche de protoplasma. Ces Hg.Ht.
cellules sont tantôt isolées, tantôt réunies Ft'itgfnont d'une coupe po-p~ndicutairc d(.'
rintos(mgrctûdunch!t~<)<*7juuM:coupe
en sruupcs plus ou moins considérables d'un foUicuto sotituit'o (d aprt'~ SïoM)').
on j's \uit, dans ce dernier cas, écarter t,<'j)iL))cnum.–S,<;horioanu~jueu\.
les pieds des cellules epithéHaieset déter-
A gauche de la figure, t cjnUtc)" <'Bt Hn~ra)cmcnt
miner ainsi, pour s'y loger, de petites emahipar une fouteadedroite. it'ucoeyte' tandis tjuetonut'n
l'eucoutrc fjuc trois
excavaUuns, auxquelles KENAUT a donné
~waumvu uuAyuW VJ .J.~£oJ.U.l U. UVII·1U
te nom de ~/«~Mes tH<r<w~t~e~es. Les leucocytes migrateurs se rencontrent
parfois, non ptus dans i'intcrvatfe des cellules, mais dans t'épaisseur menx'du
protopta~ma ceiiuiairc. Quoi qu'H en soit de leur situation dans ta couche cpiLhé-
iiaic, les cciiuies iymphatiques ont toujours la même origine ciiesprovicnncHt
du chorion. Poursuivant leur migration, elles se portent peu a peu vers la surface Ji
tibre de ta muqueuse, soit en suivant les espaces interceilutaircs, soit en traver-
sant )es ceiiuics eiies-mémcs. Finalement, c!)cs tombent dans la cavité intestmaif;
et s'y détruisent. Outre les leucocytes migrateurs, H)!U))':xnAi?< a signaie encore !.i
présence, dans i'épithétium intestinal, d'une autre espèce de cellule de ia série
lymphatique. Ce sont des cellules a noyaux plus ou moins nombreux, mais dont a
un seul est actif les autres'sont des noyaux de giobuios blancs, qui ont été c.tpt6, a
par la ceituic et qui sont appe)és a disparaitrc. Les cciiuics en question acqui~t'on
ainsi )a signification de véritables phagocytes des phagocytes de giobuies ht.mcs.
<!omme )es ieucocytcs migrateurs, i)s se disposent, soit dans i'intcrvaih; des
cc)!utcs épithéUaics, soit dans fcur épaisseur. c

2~. C!i0!uox. Le chorion de la muqueuse intestinale est csscnticUcmcnt cons-


titué par du tissu réticuté, dans les mailles duque) se trouvent, avec de la sub.t.incc
amorphe, une quantité variabtedo cct!u)cs lymphatiques. A sa partie la ptu-s pro-
fonde, entre cHc et la sous-muqueuse, s'étale une couche de nbres muscuL'urc:.
tisses, )a )HMSC«/a'<'ts MtMCOsœ. Cette couche musculaire se compose de deux jda))-.
de fibres un plan interne, formé par des fibres circutaires; un pian externe, ~'om- a
prenant des fibres a direction iongitudinaic. [ci, comme sur la muqueuse gastri~m'.
)a muscufaris mucosa; forme une couche partout continue. Sur' certains poiofs,
cependant, elle ]))'ésentc tks ouvertures pour livrer passage a certains fo!!i<'uk'i
cios, dont la partie externe descend jusque dans la sous-muqueuse. Tous les
(céments du ciiorion, y compris les éléments contractiles de la muscuiaris mncoStC,
se prolongent dans )es viiiosités, ou nous aHons tes retrouver.
C. Sl'auc'runE spHOAUs ))iM v!L),os)T~;s. l'artic intégrante de [a muqueuse inteii-
tina)c, la vi)!usité nous présente naturellement une couche périphérique, de nature
épitheiiatc, et une couche centrale, provenant du chorion. Cette dernière se com- 11
pose; comme le chorion tui-méme, d'un tissu réticuté, avec éicmcnts contractiies, d
au sein duque) cheminent des vaisseaux sanguins, des lymphatiques et des nct'f-
a..A'te~(H! L'epithéHum qui revêt dans toute son étendue la vH!osite
intcstinaie (fig. !39,2) n'est autre chose que celui que nous avons décrit pins haut.
Nous n'avons rien a ajouter a notre description.
b. y'SM?'e7<'CM~e.–Le tissu réticulé, continuation de celui du chorion muqueux, r
forme comme ia charpente de la viHosité. H se compose do (mes trabécutcs.dispo-
s6es pour la plupart en sens transvcrsa) cites forment, dans leur ensembic.
comme une sorte. d'échcHc (t[)!uu<n.\ix), dont les différents échcious vont de
surface de iavi!iosité au lymphatique ccntraL Ces trabécutes transvcrsaies sont 3
reliées de distance en distance par des trabécutes plus fines, a direction verticale ou t
obiiquc. Il en résuite la formation d'un vaste reticuium (fig. ')46), dont les maiHcs
sont orientées, connne tes travées principaics, en sens transvcrsa). Aux poini-i
nodaux, ou même le iong des travées et des trabécuics, se voient des noyaux t
arrondis ou pins ou moins aiiongés. i
Lcsmai)!e3durctieuiumprécité sont comblées par une substance fondamenUne,
fluide et légèrement trouble, au soin de iaquciie se trou vent diverséiémcnts ceiiuiaires..
Ce sont, tout d'abord, des ce~M~es ~yn~)Aa<~MesMt't!cM,avccun noyau m
arrondi et un corps protopiasmique ordinairement très réduit. Eites sont partout t
fort nombreuses; mais elles s'accumulent, de préférence au voisinage de ta mem-
jjrfw iimiLante sous-ëpit,he)ia)e, se disposant a !a U'averscr pour passer, dans
)'q)iU)~ium d'abord, puis dans !a
Ra\'itcintcstinate.
()n!t'c ces cellules lymphatiques
)))j~).i)['iccs,i)encst d'autres qui
n'~nu'm'cntpas, quitt'avnHtcntsm'
nt.ic' ''t qui, pour raison~
ccLLc
so)~ ~!(es së~eM~M'es. Hnxu:T, qui
~cm'.t(!onn6 ce nom~ct) distingue
(jcuxvarict.cs.–Lcsuncs~rcmar-
q)Mb)''s par leur votmnc, ont un
)]f~.n! arrondi, un pruLoptasma
abunJant:, rempti de granutatioxs
))ri!mtcs (ce~:t~ /ymp/toMes <7;'a-
)i!<MM); eUcs s'accumutenL avec
))nesu!dcprcditcct.ionauLourdn
!y)~phatiquc ccnt.rat. Les cc'Jtutcs
de )a seconde varieLc, les cciiu~'s
s~dt'ntaircs, ont un pt'otop)asn)a r~-
frii~)L cL i)omogène comme cctui
dcs'utcs ronges de la moc![e des
~s(\uy. t. i) et, d'autre pa)tci)es
f(jt!)'ni~-cnt, laréaction histo-chi-
jni'jn~ 'ic t'))cmog)obine. Un grand
!)u)n!)r~'(rcn!.)'cei)es,dnre:-<tc~)'<'n-
fr'r)~)~i!tdcsgt<)))u)csrongcs.,qn'c)tc;;
~Ullt.. entrain
uni
'ln cap~s et qn'eHes sont
~.ya.w.a..yu..m:a \;11 yyll
'transformer ou même de détruire: ce sont de veritabtcs phagocytes, des
~f~~cy/es «'e ~o&K/es roK~es, et voi!a pourquoi teur protoptasma contient de
!'i)ont)g!ot)ine. A cote de ces phagocytes deg)obu)cs ronges, ))[:mE\u.ux a décrit,
dans ta iHosite intestinale, d'autres phagocytes renfermant des detn-is de gtobutes
h)an< -jus avons déjà vu que ces ~a~oc~es de ~<o&M~s &/aHcs pouvaient se
rot~nU-fr (-gatonent dans ie revêtement epitheHat de la YiHosite.
't/~a/'e~MM~M~~e t):7/ost<e. !,e système sanguin de la villosité inte--
tmair <t représente (Hg. t46) par un /OHC;~eaWM'<e/,qui, s'échappant du reseau
du rh~ri.tn (voy. ptus loin), s'élève de la hase
au sommet de la villosité et, ta, se
t'wjurhf' en anse pour donner naissance a un <)'OHC~e fe~eM.r, tcquet, suivant,
tn.us pt) sens inverse, )c même trajet
que le troncntc arteriei, descend vers la base
de la vtHosite et s'ouvre dans )c réseau vcineuxduchorion. Au
cours de son trajet,
):utt're (te la villosité abandonne une muttitude de capillaires, qui, après s'être
'!n~~ et ()i versementanastomoses pour former un réseau, se rendent a la veine. Ce
rexeaK capi'~N/y'c, intermédiaire au troncute arteric) et
au troncu)c veineux, au
truncuk- aperçut et au troncuic eHerent, est forme pardcs canaux très fins (7 ou 8 jjL),
.iyanL rungervë )cur structure embryonnaire, comme cela se voit dans te tobute
)tq):)U<)ttc et dans te g!omeru)c du rein. Ses mailles, fort irreguiieres, mais affectant
j'o'u'ta ptupart te type aHonge, se disposent a la surface de la villosité, tout contre
la ')t~)n))rane Hmitantc, qu'eites soutèvent parfois a tcur niveau. Les viHosites de
j'r'tt~ <tnnenstons ne possèdent qu'une seule artère et qu'une seule veine. Le&
villosités plus volumineuses, celles notamment qui ont une forme lamctieuse, nous
présentent chacune deux ou trois artères et autant de veines, quelquefois p)us.
Mais., que) que soit le nombre des vaisseaux afférents et cuerents, ces vaisseaux
ainsi que )c réseau capiUaire qui les réu-
nit, au'cctcnt toujours !a disposition ge-
n6ra!e que nous avons indiquée ci'dc.ssus.
d. yi~are~ ~~Aa~Me de la m7<o-
S!<ë.–Le système iymphatiquc est repré-
sente par un vaisseau )ymphatiquc qui,
en raison de sa situation axiate~ a reçu
te nom de ~/m~/i6:~Me ceM<r~ cm de
c/ty~o'e cen<)'a~. H prend naissanec
(fig. 147) sous )c sommet de la viIi')siM
par un cu)-dc-sac plus ou moins n'nfh'
en ampouic. ])c ia~ i) se porte en ba~, en
suivant scnsib)emcntl'axe de la vihosite,
et, arrive a la hase, se jette dans h'
réseau tymphatiqueduchorion (voy. j))us
)oin). )) mesure~ environ, de '18 a 2o u. de
diamètre. Le lymphatique centra) est
unique pour )cs peLitcs viitosites etsuu-
vcnt aussi pour les vittosites de dimen-
sions moyennes; dans les viHosit(''s la-
metHformes, on peut en rencontrer deux,
trois et même un pins gran'd nombre. Dans ce dcraicr cas, les )ympha)i';up.s
multiples peuvent cheminer isolement, ou bien s'anastomoser au cours de if'nr
trajet. Envisage au point de vue histoiogique,jele
tymphatique centra) de ]avH)ositc est forme par
une paroi exclusivement cndothctiaJe. K!h; est
doubtce extérieurement (HRXAu')') par une accu-
mutatio!~ de ceHutcs tymphoïdcs granuieusc~,
dont il a été fjuesiion plus ~a;it et ~ui soot'pnj
confinent a )'endoUic)ium pn se touctiant. toutes
ona.pcuprus.
c. ~~a?'e:/ coH~'ac<t7e ~e ft'~os~e. L'
cAuouE.cn )842~Ciu')n'ct.D)':).Aroxn,cn!8H,
avaient, constate quctesvi[fosi(.csi!itcsth)a)<'s
ctaicnt douées de certains mouvements )eur ap-
partenant. en propre. Qttc)ques années p!u.s )<«'(),
en -)S8t, BnucK).; découvrit dans )cur stron):) la (
présence de ()bt'cs muscutaircs )isscs~ qui depuis
lors portent son nom ce sont tes /6[Mce<.[M~i'M-
c2claires de HtuicKH, ou, ptus simplement, les
MH<sc~es (~e ~r!<cA'e. Ces faisceaux se séparent co
bas, de ta muscuiaris mucosa.~ dont ils ne sont
qu'une dëpcndancc- Puis, ils se portent, dn bas
en hautviHosite.
le tong des parois du chyiiferc ceotra!
i!s se résolvent
(ug. 'L.47) et,, arrivés au sommet de la en une série de
petites trabceu)cs divergentes et ptus ou moins anastomosées, qui viennent se ,1
fix~'i .t )a surface de la vittosite, immédiatement au-dessous de la tigno épithe-
ii:dc. probablement sur la membrane limitante. Au cours de leur trajet, ces fibres
)unnih)f)inates émettent tatératement un certain nombre de uns prolongements,
qui, -'iuftéchissant en dehors, traversent le stroma do la viUositë et, comme les
fthns dont elles émanent, viennent s'insérer a leur surface. L'insertion des fibres
mu-' Maires a la timitante se fait par l'intermédiaire de petits ctargissouents en
fut'mn d'entonnoir renversé (fig. '145/)), que IfEn)EXH,ux a cru devoir considérer
connue de nature tendineuse. Pour REKAur, ce ne serait nuttcmcnt du tissu tcndi-
nf;)!nt pas davantage des fibres etastiques, mais bien une substance fondamen-
t,i!<' ]M)'[icu)iëre, protongcmcnt de ccHe qui constitue le ciment intcrstitie) des
tmv~'s intcrmuscutaircs. Quoi qu'il en soit, la viUositë possède un appareil mus-
cu!;n!c, qui s'étend sur toute sa hauteur et dont les fibres sont en partie tongi-
[n(!i~:df's, en partie transvcrsa)cs. On conçoit sans peine que la contraction de
~itFét'entcs fibres diminue a la fois et la [ongucur et ta iargcur de la vittosité,
anU'nicnt dit la réduise dans toutes ses dimensions. On conçoit aussi t" qu'au
moment du raccourcissement de la vittosité, te chyHfère centrât évacue son con-
U'nu <!ans )c réseau tymp!)atique sous-jaccnt; 2° qu'au moment du rctour de la
vi!!o-ité a ses dimensions initiâtes, le chytifère, comptètement vide, attire dans
M itc te contenu de la viHosité, facilitant ainsi, par action secondaire, la pcné-
h.ttiun dans cette même viHosité de nouvettes particutes du chytc intestinal.
), .Vey's ~c !)!os~. Ils seront étudiés ptus tard (voy. p. t75).
3 Glandes de la muqueuse intestinale. Les gtandcs de la muqueuse intesti-
nah' "~nt de deux ordres tes gtandes de th'unner et les glandes de Libcrkfihn.
.t. ~LAXU)H nE BnL'x\H)t. Les gtandcs de Brunncr, encore appctecs ~/aH~es
<f'MN/es (nous verrons tout a l'heure pourquoi) ont été découvertes en t679 par
Wu'r~ Mais c'est )})t(;xxK)!, de tteidctberg, qui, te premier, en )68f et en 1715,
))uu'. ~'n adonné une bonne description.
a. /~<<~to~ <o~o<~?'a~t~M<?. Les gtandcs de Hrunner ne se rencontrent que
'ui- i~ duodénum. Hites sont très abondantes et très serrées dans la partie supc-
rn'tm' de ce segment de l'intestin grétc, au point d'y former pour ainsi dire une
cuaritR continue jusqu'à t'ampoute de Yatcr. A partir de t'ampoutc, elles diminuent
):t ~i-. en nombre et en votumc et finissent par disparaitra cntiei'cmcnt au voi-
si~): de t'angtcduodéno-jéjuna).
i< impurs dimensions sont très variables et on peut, avec Jthu'xxE);
/MiCH.s;'OHS.
hu-mrn)~. les diviser a ce sujet en grandes, moyennes et petites. Les grandes
n~nr~oL de 3 mittimetres a 3"5
de diamètre; elles se rencontrent cxctusivcm''nt
~t.H~- !a prennerc portion du duodénum. Les moyennes, de 1 mittimètt'e de
di.t))).)- 0) moyenne, ont )c votume d'un grain de mittct- Les ptus petites ne
p!t'))h'nt que 2 ou 3 dixièmes de minimètre ettes sont, par conséquent, a
~'hn' vi-ibtes a t'n'it nu.
r.(a~oKe<o?'M:e. UuxAL'), auquet nous
devons une bonne description des
~!andc-; de t!runner, les divise, d'après teur situation, en deux groupes 1" un
<o"~e <e)'He, situé en dedans de la nmscutaris mucos.e, en pleine muqueuse
p~) f ~n-equcnt '2° un ~'OM~e e~e/'Hc, situé au-dessous de la muscutaris mucos:
'):m" )f~Misscur même <)c la sous-muqueuse. On a décrit pendant longtemps
tcN m.indt' de Brunner comme des glandes en
grappe ou acincuses. Cette opinion
t'st ~~i..maternent abandonnée aujourd'hui et, pour la plupart des histotogistcs
(S.:H).nu:)!, ttEtxuHxo.ux, Hj!UT, KucxtxsKi), on doit teh. considérer comme des
g!andes tubu)euses ramiHees ou conglomérées. EHes présentent, du reste, !a plus
grande anatogie avec les glandes pytoriques de l'estomac, au point quo SumEFmR-
DECKEK a cru pouvoir réunir glandes pyioriques et grandes de Drunner en un seu!
et même groupe, les ~~Md!e~ dé la ~OMC ~MjM/e.
d. CoHs~'<M<to?! <HKï<o?Kt'~Me.Les giandes de Brunncr se composent donc
d'une série ptus ou moins nombreuse de tubes, soit simples, soit ramifiés, ahou-
tissant auncana!co))cc)cur
commun, qui devient te caM~
e.KC)'e<eM)'. Ces tubes, quets'jM
soient teurnombreetleuriun-
.~ucur, ne sont pas recti)i~nes;
mais ils se
contournent plus
ou moins sur eux-mt~ocs,
comme pour se io~cr~tans
j'espace rctniivement res!H)[
qui leur est réserve. H'se
terminent tous, du côté di'tai,
pn;'une extrémité fermée cti
cut-de-sac. Quant au cnn.i)
excréteur, i)s'e!e\'e vcrtir~!c-
mcnt vers !a surface tiJu~'de
ht muqueuse et vient s'ouvrir,
tantôt dans le fond d'un c-pitrc
intcrviHeux, tantôt et pk)i-fn'
quommcntdansuneg)andf'(ie
Lie))crkfi!tn. Le canntexo'c-
tcurdu groupe externe est
naturGUement plus ton?; que
cclui du groupe interne it t)'a-
Ycrsc sHcccssivcmcnt ia nms-
cularis mucoste et lc chorion muqucux proprement dit. Il n'est pas rare df!eIe
voir, A ia sortie de )a muscuiarismucosm, recevoir, a Litre d'afnucnts~ un certnh)
nombre de tubes sécréteurs provenant du groupe interne.
e..S'<)'KC<M)'e. JIistotogiqucment (ng. H8), les tubes glandulaires de Hrunncr
sont essentieUetnentconstitués par une paroi propre, revêtue intérieurement, par
un cpitheHum. La pat'O! p)'o~'e, très mince, mais très résistante, est de n.itun'
conjonctive. Ette est dcHmiLëe~ du cote de t'cptLbetium, par une mince burthu'c
hyaline, ayant ta signification d'une membrane basaic ou vitrée. L'ept<<t(m
est représente par une sente rangée de ceUutcs prismatiques, plus hautes que
targes, a. pied repiié, à noyau oxcavé en cupuio, exactement comme celui des cci-
tûtes glandulaires des tubes sécréteurs pytoriqucs. Ce sont encore ici des cct~des
sero-muqncuses (HHx.\u'r). Le caHO~ e~6'ë<eMr, comme ic tnbe sécréteur au'juci
it fait suite, nous présente une paroi propre et un épithetium. Cet epithciiuni est
formé par des ccHu)es anatogucs ccHes des t,nbcs sous-jacents; eHcs sont, ponrtnnt
un peu p!us petites. EL).nx!Ui:m!t';n a signatë l'existence, parmi les cellules scro-
muqueuses, de qucjques cellules ca)iciformes.

l3. (ir,:wuLS
C~AXDKs nH Découvcrtcs par~t\[.Dtuu,
Dëcouvertcspar
')H f.rr.urrrrüutv.
L)H))f!ttKih!N. ll:~r.urci«, en J688, )es
cn ~168t3, lcs gtanfi~'sdp
~laml~:·· de
Lieberkuhn ont été signatëcs à nouveau par B)tux\)~t, en t7)8, et par CAU;n, en
)7: LtKHHitKUftN ne les décrites que trente ans plus tard, en 1760. C'est donc
a.
bien tort, comme le fait remarquer S.u'pEY, que la découverte des gtandcs tubu-
jeuNesdc l'intestin luiaëteattribuëe.
a. ~<<!OH <opo~'s~/t!Me et s~MaMoM.
Les g)andcs do Licbcrkuim se
rencontrent dans toute la tongucur de l'intestin grcic, depuis te pytorc jusqu'à la
vatvuk' iieo-CcecaIc. Nous verrons plus loin
rfn'cjjcs se prolongent, au dc!à du jcjuno-
iicu)', jusque sur la muqueuse du gros
intestin. Htics sont situées dans iedtorion
inufpK'ux., entre la museutaris niucos~e et. la
surface tihrc de la muqueuse. Etfcs dincrpnt
ainsw)csg~an(tes de )!runner, qui, en partie
tout an inoins, traversent, la muscu!aris
mucu~ pour descendre dans la couciic
sous-)nu')ucuse.
b. ~i~tenszoHS. La tongueur des gtan-
des i~iebcrkuhn est sensibtement egate
a i'cp.)i'-seur de ta muqueuse intestinale,
i.oit 0"3SO il 0"450. Leur largeur est, en
mo\t''t"<dc 0"0(;û a0'080. D'après
S\[i'KY, cite serait plus devc)oppëe chez
)'c))f.H)!()ucchez!'adu[te.
c. /Mtc. Les gtandes de Licbcrkfihn
npjMt'tit'nnentà la classe des giandes tubu-
tcnx; Chacune d'elles (fig. t49,~) rcssembtu
;);cx ''x.tctcmcnt M un tube, rcctiHgnc ou
!~cre!nc))t ncxucux. t)e ses deux extrc:ni-
tet-,i''xterue a la fof'me d'un cut-de-sacptus
on n!oit)s !(')){!€ e))c repose sur )a muscu-
f.n'i-u)ucos<e; il n'est pas rare, surtout cucx
les animaux, de la voir divisée en deux Fi~.)t9.
on troi- cnts-de-sac (g)andc bifide, trindc). Les glandes ttt' Uch'')'ku))n. \tK's sur Mnc
<Ja:)nt a ;-on extrémité interne, elle est mar- coupe voticitte de )<t)'n)~))f'n~~ <h)
'ju~; p:u' un petit orince circutairc, de 50 a jt'junU!))<)uci)!u(<ap)t'SxYM<)Xt'wtcx).
60 ;j.dc diamètre, qui se trouve d'ordinaire 1. ccllule: ('aH('ifOl'm(' glalhl(.~ ~I(' Liclmr-
) t<it)n)('ou)'~e-'dans tf sens d''t''ut'tnu~ucm'
dans i'intervaHe des viHositcs. On voit par- ~Iamlc. cuaiti·e~s -t. f nnl .f.
~tumtc-?t)ct.it't')')'ki))<n.t-nmt-cutini-'xntct-t'
foi--tes idandcs de ijicbcrkuhn s'ouvrir surl'
!es parties )atëra)cs de ces viHosites. D'autres fuis, comme )'a constate S)'<:):, leur
orififc, tout en étant piace dans l'espace inicrviHeux, se prolonge sm' le Hanc
(!e la \iHosit.e voisine en une gouttière plus ou moins étendue. Au niveau des
futiictth'.s c)us, les giandes de Licbci'kûhn se disposent tout autour de ces fo))i-
cuh's, ftjromot a chacun d'eux counne une sorte de couronne.
(). A'~w~'e. Les grandes de Liebcrkn)m sont cxti'enipmcnt nombreuse- <tn en
cotnptc ~ncratemcnt de o a 6 dans t'espace qui sépare deux vtHosites voisines. Les
'~p.tCt'~ mtct'vHtcuxen sont pour ainsi dire cribtes et l'on compretid parfaitement
) pxprc-sxm de <M?!Ke o't/o~He dont se servait (!-u.E.\Tt pour designer la mu-
'jucust' iotcstinatc.
e. -S~<c<iH'e. Envisagées au point de vue structural, les gtaudes de Lieber-
kûin) < umposent d'une paroi propre et d'un epithëtium
La ~(M'ot~'o/M'e est, formée par une mince vitrée, qui se continue en haut,
nu niveau de t'oriHcc de la gtandc, avec lalimitante de ta muqueuse. Elle adttere
intimement, dans toute ta ha,uteur du tuhe glandulaire, au tissu conjonctifd): voi-
sinage.
L'ëp?'<Aë~'MH: est constitué par une seule rangée de cellules, formant à la paroi
propre un revêtement continu. Ces cellules sont de trois ordres cellules
cylindriques, ccHutes caliciformes, cellules a grains de PA~ETH. Les ce~es
c~MK~rt~Mes font suite aux cellules, de même forme, qui recouvrent les viUoaites
et les espaces interviiteux. Elles diffèrent, cependant, de ces dernières p~
les caractères suivants elles sont, tout d'abord, beaucoup moins brutes,
leur largeur égalant presque teur longueur; de plus, leur plateau est moins
nettement strie, parfois dépourvu de
même
stries; enfin, leur protoplasma, au lieu d'être
strié dans ic sens de la longueur, revêt p!us
ou moins l'aspect d'une substance spongx'use.
Les ce~M~es csMc<Ot'M:es s'intcrcaJctttfJe
loin en loin entre tes cellules precédcuics.
Elles sont tres'votumineuses (fig. 't49 et tôt)!,
mais ne diffèrent pas, quant à leurs cara'~ercs
histoiogiques, des ce!tutcs Iiomonymes que l'on
observe sur les viitosités. Les ce~K~s à
~)Y<MM de PA~ËTu ou cellules de PeHe//t, ninsi
appelées du nom de ['histotogisto qui ic.s i)
découvertes, en d877, sont situées tout an fun<!
des glandes de Liobcrkuhn. On en compte
d'ordinaire trois ou quatre pour chaque gfandc;
mais on peut n'en rencontrer qu'une scn!e,

Hg.taO.
ce
comme aussi on peut en observer cinq on six
ou- même un plus grand nombre. Ce sont
(ng. 'to0), comme les cellules précédente- des
ccllulcs cyHndriques,

Coupe ton~it-udimUcd'une ~hï.tufc de Lie sa partie interne, entre le noyau et la tmni~'f


tj~t'kûh)~dct&SOU!'tH(d'~p~'sPA\ETtt). glandulaire, un certain nombre de corpu-fn!~
carac~'i't'
distinctif que leur protuptasma renfcrmf dan-.

On von')f)')cA(fcux parois dt'nitco)gauche dt grains. J~e nombre de ces grains, du reste,


)'h('~)n)t<iu!:U)'('unc<'t'):tinnon))')'cdoecfh)i('sc~)i ou
f'fot'tm's;toutimibnddut.ttijpst~U'ouvQUi.([Uti.L)'f est fort varial)le rares dans certaines cdiu!c~,
<ii))!t.'sdc'P.UK~hnvccIcm's~t'atU)):Uiu)tsca)'ac~-
!'st.i<jnos: un ccrUun nombre ftt'cc's~t'anu~Hon ils remplissent littéralement, cboz d'autre:
Ot)j)as?~<)i:ut');ttun)it':t'cu:tt'n<h'ia)t'<
non scntemcnt la partie interne, mais c)]~o)c
ta partic
la partie externe
eaterne clu corps ccUutairc,
du corlas entièrcment Ic
masquer entièrement.
ccllulaire, au point de masduer )c u~~yau.
nuyau.
Les grains des ccHutes de Pnneth, insolubles dans l'eau, colorés en brun acajou (et
non en noir) par l'acide osmiquc, peu sotubtes dans l'éther, ne sont ni des gt~hu)~
de graisse, ni des particules de mucus. ("est un produit, encore ma)' connu, de
t'activite cellulaire, et la cellule de l'anctb acquiert ainsi la signification d'une
cc)!ute cyHndriquc ordinaire, qui s'est din'erencieo en vue d'une fonction sp~ciatc:
la s<'c?'e/!<)H des grains précités. i\o).As, auquel nous devons une étude apprufo"-
dic des ccUutes de Pnnctb, émet l'opinion que ]cs cellules en question, u~' fois
distendues au maximum par lcs grains qu'elles ont sécrétés, ectatent brusque-
ment, versent ainsi leur contenu dans la hunicre g)andu)airo et rcvicnncnL ator'
sur cHos-memcs pour former des ëtemcnts fort étroits et fortement coiore'. tu''it
desi~'c sous le nom do c~MM~es t'M<c?'ca~M'es. Ces cettutcs intercalaires se rccons-
ti~nL ensuite peu à peu dans tour état primitif, pour sécréter de nouveaux grains
e[ de nouveau, les expulser au dehors.
4' Formations lymphoïdes de l'intestin grêle. Les formations tymphoïdes de
jinb~ti" grete, abstraction faite des infiltrations lymphatiques que présentent
je churion muqucux et )e stroma
desvittositës, sont représentées par des fotticutes
f!o". <
foihcutes se présentent sous deux aspects ils sont iso)cs (/o~:CM~
.'io~Y~'ex) ou bien disposés par groupes plus ou moins considérables (/'o~CM~es
a~M~ oujo~~Mcs de 7~e?').
,). t~X.LinL'LRS SOU't'AÏUES OU FOLLICULES CLOS Les fotticutes
PHODtEMEXT DITS.
soHt.lirf's de l'intestin grete paraissent avoir été signâtes pour la première fois
pari'HL'x.en d662. Leur existence a été nettement constatée quelques années
n)us Ln'd, a la fois chez les mammifères et chez l'homme., par WEPt'E)), en ~679,
et. par t'~mt, en -1682.
;). //<~a)'OH ~o~o~'a~A~MC.–Les fo[)icu)cs clos sont uniformément répandus
sur tut~' la )o)]gueur de l'intestin grete. t!s occupent, de préférence, le bord Hbrc
uu !.) portion des deux faces latérales qui avoisine ce bord )ibrc. Ils se présentent
:') !i! ~iig. 138,3) sous la forme de petits corpuscules b)anchatrcs, faisant saiHic

a la surface de la muqueuse. Leur diamètre varie de un quart de miHimct.rc a


m) )ni!!iux'tre.
l'rimitivemcnt,je veux dire dans (es premiers stades de leur devc-
!(jppcn)('t, ils se cantonnent dans t'ëpaisseur même de ia muqueuse, confinant
()'a))(')':u't a rëpithciium, d'autre part a tamuscutarismucosa'.Mais, plus tard,
at! fur et a mesure qu'Hs se deveioppcnt et augmentent de votume, ils traversent
ccHc f!er))it're membrane, pour envahir la sous-muqueuse et se prolonger parfois
f~. ):!3.~) jusqu'à la musculeuse.
h. ,Yo;M~e. Leur nombre est très variabte suivant !cs sujets sur certains,
n-~utn ~'Hemeut nombreux et tcXcmcnt serres que la muqueuse en est pour ainsi
dire enb! Sur d'autres, au contraire, ils sont très ctairsemës et dis-'ëminës de
~;in o) !oin de la faeoh )a plus irrëgutiere.
/<c. A leur stade deconpfct devetoppcmcnt, les fof)icu)cs clos at!'cctent
pum' t.) plupart la forme d'une gourde (fig. )52,4), dont la petite extrémité sou-
levé ta muqueuse et dont la grosse extrémité répond a la tunique ccHutcusc. «n
do!)))~' h' !tom de ~e/e a la partie du follicule qui fait saii'iedans !c tube intestina),
la scnie 'iu reste qui soit visible à ia surface de )a muqueuse. La partie la pins
vtjhnmneuëedu fotticuic, ccHequi est p)acec au-dessous de la tête et que !'on ne
peut apercevoir que sur des coupes, a reçu le nom de corps. On désigne quel-
q~'f~- -<jus le nom impropre de co/ la partie du follicule qui unit te corps a la
tête. \!ais il n'existe entre la tête et le corps aucune espèce d'étranglement, comme
ie iai-erait supposer la dénomination précitée la tète et le corps du fotticute se
''oiuin~'nt réciproquement, sans tignc de démarcation aucune, et toute timitcsépa-
mtivc entre ces deux parties est purement convcntionnette.
'J. 7~o/s Hfec /a M~Me~e. La tête du fotticute. avons-nous dit plus
i!aut, i.ut saittie a la surface libre de t'intestin. Tout autour d'cttc, la muqueuse
!-c !'utnp!j)'te, suivant les cas, de deux façons ditTërentes tantôt, cttc s'ëtate en un
p!an p.ut'.utementborixonta), continuant la circonférence de la tète; tantôt, elle se
son! :')) une sorte de bourretct annulaire, qui s'avance sur te follicule comme
te fa)t f.' prépuce sur le gtand. Dans
ce dernier cas (fig. 152), la tête du follicule se
trouve' -ituee au fond d'une sorte de cupule, appelée cs~'ce /o~CM~<M'e. L'ouver-
turc de ces calices est circulaire et leur diamètre varie naturellement avec le
degré de développement du bourrelet muqueux qui entoure le follicule. En ce qui
concerne les rapports'dos villosités intestinales avec le foUicute ctos, on observe
les deux modalités suivantes tantôt, tesvinositës recouvrent le fotticu~e, dispo-
sition que l'on n'observe que lorsque le M)ic~e est de petites dimensions; tantôt,
et le plus fréquemment, cHes disparaissent de la surface et s'ordonnent tout
autour de sa base en lui formant une sorte de couronne.
c. ~MC<M?'e. Les foHicu)cs clos de t'intestin grêle ont la memosignincntion
et !a. mémo structure que'les follicules cles ganglions lymphatiques (voy. t.tf,
p. 340). Comme ces derniers, ils se compo-
sent essentiellement d'un fin réticulunt con-
jonctif, sur les travées duquel s'étaient des
cëHutes fixes et dont les maiHes sont rem-
plies par des cellules lymphatiques jeunes.
~iM Mt'ue~M de la <~e, le foHicutc r~pon~!
l'épithélium intestinal, dont il n'est s('j)are

les
ai

que par une mince membrane basane: ace


cellules epithëtiatcs sont toutes
des cellules cylindriques a plateau stri' les
ccttutes cn)iciformcs y font compR'tcment
défaut. Dans leur intervalle ou même (!;)ns
leur épaisseur, se voient toujours (le nom-
breux éléments tymphatiqucs, lesquels ont
ëmigt'ë dutoHicutosous-jacent ils sont sui-
vant les cas, irrëguiièrcment dissëmim~.o))
])icn réunis en groupes plus ou moins con-
sidérables dans des cavités qu'ils se sont.
creusées eux-mêmes, les <Aë<yMes M:</Y<M-
<AëMa~es de RuxAUT. )) existe même, .'t la
surface de ['ëpithcHum (Hg. ~81,2), une série
de trous de diamètre variable, il contours
arrondis ou icgercmcnt polygonaux ces
trous qui ont été soigneusement décrit" par
)tK.\AL')', sont ics orifices par tesque)s les thèqucs sous-jaccntes communiquent
avec la cavité intestinale et par lesquels s'échappent, les cellules lymphatiques,
primitivement, contenues dans les thèques. ~M Ht'ueaM ~M co~'ps, te fotticuic
lymphatique est entouré (fig. 160) par un sinus, le st'HMS <~M /'oMtCM~, ayant
encore la même structure que celui que nous avons déjà. décrit, autour des folli-
cu)cs des ganglions lymphatiques. C'est une cavité anfractueusc et richement
c)oisonncc, revêtue sur i'unc et l'autre de ses parois, ainsi que sur les travées
intermédiaires, par un endothélium caractéristique (cellules plates découpccs en
feuilles de c))ene ou en jeu de patience). )t est a remarquer, toutefois, que ic sinuii
du follicule clos n'entoure pas le corps du foHicute dans toute son étendue il
occupe surtout, comme nous le montre la figure 160, sa portion hasale et, de
remonte plus ou moins haut sur ses flancs. Par sa partie supérieure, le sious fol-
iicutait'e reçoit les lymphatiques des viUositcs, qui constituent ses vaisseaux a!ïe-
rcnts. De sa partie la plus profonde, s'échappent d'autres vaisseaux, dits cn'ercnts.
qui aboutissent aux canaux collecteurs de t'intcstin. (ci, comme dans les gan-
gtions tymphatiques, les vaisseaux vecteurs de la )ymphc ne pénètrent jamais
dans )o follicule )ui-méme ils entrent en relation seulement avec le sinus.
f. Vaisseaux sanguins. Les vaisseaux sanguins présentent., dans le follicule
clos intestinal, la même disposi-
tion générale que dans les follicu-
les onngHonnaires. Chaque follicule
(n" [52) est entouré par un réseau
capi~aire, dont les canaux mesurent
en moyenne
de 6 jA à 8 p. de diamè-
tre. De ce réseau périfo!)icu)aire
partent une multitude de vaisseaux,
qui se dirigent vers le centre, en
suivant une direction franchement
radiaire. Arrivés au centre du folli-
ctttc, ces vaisseaux rayonnés se
recourbent en arc, pour retourner
par un trajet semblable, mais en
sens inverse, vers le réseau périfol-
iicuiairc. Sur certains foUicuies clos,
les vaisseaux sanguins s'arrêtent un
peu cn-dcca du centre, auquel cas, la
partie <'cntra)e du ganglion est com-
p)ètemcnt invasculaire. Envisagés
au point de vue de leurs relations, les réseaux sanguins périfoHicutaircs sont en
communication (fig. 182) avec les troncules artériels et veineux qui, de la sous-
muqucnse, s'élèvent vers les villosités ou, vice versa, descendent des villosités
dans la sous-muqueuse.

B. FoLucuLES AGMiNES ou pLAQL'ËS DE PEYEn. C'est en t682 que PEYEH nous


donna la première description macroscopique des plaques qui portent son nom et
dont it avait constaté l'existence à la fois chez l'homme et chez un certain nombre
de mammifères. Mais ce n'est qu'a une époque relativement récente et grucc aux
travaux de Bu-moTH, de HEtDExn.ux, de ÏEtcxMAxx, de Ihs, etc., que nous avons été
rëeHcmcnt, fixés sur leur nature et leur signiHcation.
a. 7i'e/)aW:<:OM topographique. Les plaques de Peyer ont pour siège de prédi-
'cc'ion deuxième moitié du jéjuno-Héon. Elles sont extrêmement rares dans la
prcmiHtc moitié de cet organe et tout a fait exceptionnelles dans le duodénum.
Comme les follicules solitaires, elles occupent le bord libre de l'intestin et la
portion des deux faces latérales qui avoisinent ce bord. On n'en rencontre jamais
le )u))g <)u bord mésentéhque.
b. AoM~?'e et ~HMeHs~oM. Le nombre des plaques de Peyer varie d'ordinaire
de vingt-cinq a trente. Mais ce n'est ta qu'un chiffre moyen. H peut ne pas être
atteint ou être de beaucoup dépassé certains sujets présentent de dix a quinze
p!aqm'- seulement chez d'autres, on peut en compter soixante, quatre-vingts,
cent et même davantage. Leurs dimensions ne sont pas moins variabics tes plaques
h's pk~ petites mesurent a peine 1S a )8 millimètres de diamètre; les plus grandes,
que l'un rencontre toujours vers la fin dujéjuno-itéon, ont une longueur dc~O à il
centimètres. Exceptionnellement,on observe des plaques de Peyer beaucoupplus
d~-dopp~s, dont la longueur peut atteindre 20 a 28 centimètres et jusqu'à 33 cen-
timètres (BonM).
c. ~o?'M:e. Leur forme est, jusqu'à, un certain point; subordonnée a leurs
dimensions. Les plus petites, en elfet, sont plus ou moins arrondies. Les autres
sont ovaf.iit'es ou elliptiques et elles sont orientées d'une façon telle que leur
grand diamètre se dirige toujours dans le sens de la longueur de t'intestin. Vues
par leur surface libre, elles se présentent sous deux aspects principaux la mu-
queuse qui les revêt,, ou bien est lisse et unie, ou bien forme des plis plus ou moins
nombreux. De )<i, )a distinction des plaques de Peyer en deux types les ~c-
<~Mes lisses et les plaques passées. Sur les plaques lisses, la muqueuse se trouve
placée sur le même ptan que les parties environnantes et, d'autre part, elle est
mince et assez régulièrement unie; à son niveau, il n'existe aucune trace de val-
vules connivenLes et, quant aux viHosités, elles sont a la fois beaucoup moins
nombreuses et moins
développées que sur
les autres points de ).i
muqueuse intestinale.
Sur les plaques plis.
sëes, encore appctëM
piaques gaufrées
(f)g.l53)~a muqueuse
se distingue pur !M
trois caractères sui-
vants:'t°c)tcesL))!u.s
épaisse que sur Ici
plaques tisses 2" ctic
est suretevëo, je veux
direqu'enecsH~et't'-
ment en saiHie, par
rapport au plan de h)
muqueuse qui entoure
la plaque 3" elle
forme une mu!tit.ude
de plis, soit rccti!i-
gnes~ soit nexneux,
qui, en s'anastomo-
sant les uns avec !es
autres sous [es incidences les plus variables, déterminent à la surface de la plaque
xn système de dépressions ou fossettes, [.oui aussi irregulières que les saillies qui
les circonscrivent. Ijâ plaque plissec, avec ses plis Hexucux et capricieusement
c.ontournës sur eux.-memcs, rappelle assez bien, dans certains cas, l'aspect des
circonvolutions intestinales, tcHcs qu'elles nous apparaissent après ouverture de
la cavité abdominale.
d. 6*MC<t~'e e<s~)H/<C6~0M aHM/OH~~Me. Les plaques do Peyer sont essen-
tiellement formées par un certain nombre de follicules clos (fig. 1S4), juxtaposes
les uns aux autres suivant un même plan horizontal, mais jamais superposes.
Tasses les uns contre les autres, ils s'aplatissent par pression réciproque; ils
s'allongent d'autant dans le sens longitudinal et revêtent, de ce fait, une forme
allongée et plus ou moins conoïde. D'autre part, ils se fusionnent plus ou moius
entre eux a leurs points de contact, autrement dit ils s'envoient mutuellement par
leurs faces latérales des sortes de ponts anastomotiques, auxquels i<H\A).-T a donné
ienom d'ailes du /'o~t'cM~. Le nombre de foHicuicsctos qui entrent dans la consti-
tnLi')n d'une plaque de Peyer varie MatureHemcnt avec les dimensions de cette
dernit't'c: les plus petites n'en renferment que 5 ou 6; on en compte, pour les
n!o', grandes, de 60 à 100. Quels que soient leurs formes et leur nombre, les
fotticuh's ngminës des plaques de l'eyer ont tous la même signification morpho-
io~ique ~P'0 les fotticutes clos soHtaires. Ils ont aussi )a mem)' strurturc et le
mfw mode circulatoire (f!g. t87), et il me parait, inutile de revenir ici sur ce
sujet.

§ IV. VAISSEAUX ET XER~S DE L'tXTESTtX (;nH).H

Artères.
1° L'intestin gre)e, organe très vasculaire, reçoit des artères fort
nombreuses. Nous les étudierons successivement sur le duodénum et sur lejejuno-
iléon. i
,t.tt)'H)tESD)J DUODENUM.
–Les artères du duodénum
(lig. i~) proviennent de
deux sources de la gastro-
c])ip!oïquc<!roitcetdeia
m~se'rique supérieure:
n. /HHcAes /'OK)'H~p6[r
~as/ro-c~t/~oï~MC<ot<e.
gastro-epiptoîquc
!,a
droiktug. ~5,5~ branche
()ct'h~patiquc,.jcttcd'abord
quctquc-; rameaux sm')a
porLion initiatc du duode-
n~m.t'ms.eUe fournit, une
!n':ut''t)<'p!u8\'o)umineuse,
!r/'fpa)fe?'ea~co-~MO<~ë-
/ia/e .M/x'?'~K)'<' (6), qui
des'n't sur le cù(.e interne
de la deuxième portion du
duod~!)))tn jusqu'à sa por-
ihjn t!))sversa)c., où elle
s'a n as h'm ose avec une
bt'ant tu* de la mcsentériquc F.g.iKi.
i-upeficurc. Cit't-ut<ttiuniu'tct'ie))edu<)uodcnmtt.
h. /<raHcAes/b'M'M!'es~a~' A, ractns. tt, reins. C, C\ capsules su) )'<uates. )). doo~'nun).
la !Mt'.soi<e~'t~Ke SKjo<'?'eM?'e. <i0!d )'Ct))-<mi(ë sujK'ticure a Me rfetixj'c à droite de marnnc a ntonh'er sa
face postérieure. E, pylore. t'\ jéjunum, r<c)iue:tpau<he.
La mesentérique supé- ), aertc. artères diaphraRnmtitjuesiuh'-ricMtes. :t, tronc c<B)ia(jue.
4, artetc hépatique, avec 4', t artère p\ torique. artère ~a~tro epiptoïquc
rieure tfig. da3,8), Itranche droite. 6, artère paucreatico-duodeuatc'supérieure. T. artère pau-
creaiico duoueua!e inférieure, avec 7', artère pancréatique inférieure.
de t'a'jrte, après avoir four- S. artère )Mt'seut<riqua supérieure. –.9. arcade paucrt'-atieoduodeMateante-
rieure. tO. te, arcade paucreatico uuodt'-nate postérieure, eoupf'c près
ni m! certain nombre de de ses origines pour )c pas charger la figure. t). rameaux pancréatiques
de l'arcade paucrearo-duodeuateauterieure.eoupCs a un centimètre de
raux'auxa )a quatrième por- leur origine. –H. aisseaut rénaux droits.– H.vaisscamspennatiques.
hun <j)) porLion ascendante 14. artère tnesent r<qiM inférieure. )S. vaisM-am Uiaqnes primitifs.
t6.artercsacrec<nocnnc.–t7,veine caveinferieure.
du du'j(~'t)um, émet une
~ey-e /wiC)'ea~co-dMO~ëH<~ tH/'e/t'Mt'e, taqueHe se porte (te ~mche a droite en
!ong('.th) !a portion transversate du duodénum, arrive bient.'jt a )a portion dcscen-
dante, y rencontre l'artère pancréatico-duodénatesupérieure et s'anastomose avec
eiteparinoscutation.
c. ~'e p<tMC)'ë6t<t'co-~MO~eMa<. De cetteanastomose réciproque des deux ar-
tères pancréatico-duodénatesrésulte la formation d'un arc artériel,t'c~MO'M~co-
duodénal (fig. 188,9), qui chemine, parallèlement à la courbure du duodénum,
sur la tête du pancréas. Très fréquemment, les deux artères pancréatico-duude-
nates supérieure et inférieure émettent, peu après leur origine, chacune une
branche collatérale ou parfois même une branche de bifurcation qui se porte en
arrière de ta. tête du pancïéas; ces deux branches, en s'anastomosant à plein
canal, comme les troncs dont elles émanent, forment en arrière du pancréas un
deuxième fM'e paMC~es~co-~Mû~ëHa~ analogue au précédent.
d. Ses ?'~Mte6!M.K c//e)'eM<s. Quoi qu'il en soit, l'arc pancréatico-duodénat,qu'i!
soit simple ou double, fournit par sa concavité de nombreux rameaux à la tête du
pancréas (voy. ~'<MO'ëas). Par sa convexité, il émet également un grand nombre
de rameaux et de ramuscutes, qui se portent, les uns sur la face antérieure du
duodénum, les autres sur sa face postérieure.
B. Au'rÈREs ou jÉJUNO-imoN. Les artères du jejuno-itéon proviennent de la
convexité de la mëscnterique
supérieure. Ces artères nous
sont déjà connues dans leur
origine et dans la plus grande
partie de leur trajet. EHes che-
minent entre les deux feuillets
du mésentère et forment. au
voisinage du bord adhèrent, de
t'intestin, trois ou quatre sé-

qui
ries d'arcades ana.stomotifjues
(ftg. ont évidemment
pour eftct d'assurer d'une fa-
çon plus complète la nutrition
de Forgane auquel elles sont
destinées. Finalement, nous
voyons se détacher des der-
Fig.'JSC. nières arcades une multitude
U<icnnt'C(t'in(cs),ingn'')e,pou~')non!T(;t')cnio<tt!f)c d'artérioles qui viennent se
()ish'ibuL!ondcs:).('K!t'csinLcstiaa,tcs.
eut'
l,i,dcn~ branches at'['ie[)cs,s'anastoniosanLGti mise
ramifier sur les deux faces de
2,2,ramcauxn:ussan).dctaconvcxtt6t!cccttcanscpourforn)crtm l'intestin. Sur chacune de ces
sisHined'ansM plus ~otites. 3,3,3,kranchos.tcrminntcs.
deux faces, les artères (timi-
nuent de calibre au fur et à. mesure qu'elles se ramifient ou, ce qui revient au
même, au fur et à mesure qu'elles s'éteignent, du bord mësentëriquc. Elles s'anas-
tomosent assez fréquemment entre elles au cours de leur trajet. De ptus, au niveau
du bord libre de l'intestin, le réseau de t'une des faces entre en relation avec le
réseau de la face opposée, grâce à des rameaux anastomotiques plus ou moins
volumineux.
C. MoDE Les artères intestinatcs,
DE TEttMfXAtsoN DES AUTÈHEs DE L'jxTESTiK GRÊLE.
quelle due soit leur provenance, cheminent tout d'abord entre la tunique séreuse
et la tunique musculeuse. Puis, elles traversent cette dernière pour arriver dans
la couche sous-muqueuse.
~amMM~ poM)' tunique musculeuse. En traversant la couche des fibres
musculaires, les artères intestinales lui abandonnent des rameaux, qui se résol-
vent bientôt en des réseaux capillaires à mailles rectangulaires, dont le grand
axe est parattëte à la direction des fibres, longitudinal pour les fibres longitudi-
nales, tranversa) pour les fibres circulaires.
Arrivées dans la tunique sous-muqueuse,les artères se divisentet s'anastomosent
de façon à former dans leur ensemble un réseau à mailles quadrilatères, ie~'ë~eaM
soMS-MM~MëMa?. Les branches efférentes du réseau sous-muqueux se dirigent ohti-
quemenL vers la muqueuse et, en atteignant cette dernière, souvent même avant
de l'atteindre, s'épanouissent chacune en un bouquet de fines artériotes, à direc-
tion ascendante. Ce sont là les branches propres de la muqueuse. Vues de face,
elles nous apparaissent comme une série de rayons naissant~d'un centre commun
(étoiles de UELLEn).
Apres avoir fourni quelques fins rameaux à la muscutaris mucosae, les artères
(le ta muqueuse s'élèvent verticalement dans l'épaisseur du chorion muqueux jus-
qu'à la surface libre. Elles se distribuent aux glandes, aux villosités, aux follicules
clos, aux ptaques de Peyer. Les artérioles destinées aux glandes cheminent de bas
en haut dans l'intervalle de celles-ci,
s'envoient. mutuellement des anastomoses
transversales ou obliques et, finalement,
forment autour des tubes glandulaires un
réseau capillaire analogue à celui que
l'on rencontre autour des glandes de l'es-
tomac. Les artères des villosités ont
été décrites plus haut~ a propos de ces
formations (voy. p.'161). -Les follicules
ct'~ rf'c'tivcnt un certain nombre d'ar-
tf'n's. <jui. arrivées sur leur surface exté-
rieure, s'y ramifient et s'y anastomosent
de faeun il former un riche réseau, le
/'c«v<i< ~<'?'o~!CK/<tM'e. De ce réseau
~fig. )~~) partent de nombreux ramus-
cu!e-, très fins, très délicats, qui se por-
tent 'nnnc des rayons (eH ?'<!?/OHS ~e
)'<);«'. ftKXAur) vers le centre du follicule
etJa.se terminent par des anses à conca- F.g.~7.
vité externe. Au niveau des plaques de
Coupe horixotUîUc de~U'ois follicules de t'cyei
t'ever (tiit. 157), les artères pénètrent du lapin (d'après F~EY).
dans )es cloisons qui séparent les folli- t. t. 1. réseau capiHait'e tk ) intérieur ~cs folli cules.
cute- et viennentformer autour de cha- follicules.2, gros vaisseaux disposes eu cercle autour des
cun d'eux un réseau abondant à mailles
[johgoxates ou arrondies., d'où partent, comme précédemment,, des capillaires
qui dirigent à la manière de rayons vers le centre du' follicule.

2° Veines. Les veines de l'intestin grôte se constituent toujours a la base de la


vi!)o'i~ et non à son sommet, comme t'admettent la ptupart des auteurs (HELLEn).
E!te~ <pndent ensuite, avec les veines issues des glandes et des fotHculcs clos,
dans la ~uuchc sous-muqueuse,où elles forment un premier réseau, le reseaK SOMS-
MiM' correspondant à celui des artères. Les veinules issues de ce réseau
sous-muqueux traversent de dedans en dehors la tunique muscuteusc et arrivent
alors, avec les veines qui émanent en propre de cette dernière tunique, dans la
couche sous-pehtonëa)e. Elles y forment un deuxième réseau, le )'eseaM soM~cn'-
lonéal, très riche et très élégant quand it est bien injecte, disposé à peu près suivant
le même type que le réseau artériel. Comme on le voit sur )es deux ng-ures ci-
dessous (fig. '188, AetD), les branches veineuses sous-péritonëatescheminent cons-
tamment sur Puno et l'autre faces de l'intestin, du bord libre vers le bord adhérent.

A )t
Fig.iaS.
Mode de ramification dos veines intestinales (t)!yec<o)t à la t):f<Me (le ï'etc/MtM')!~).
A, une ansGd'in~csUttgrc!evuepapsafacesupérieure.
H, la mcmc. vue par son Lord t'bf'Ct pour montrer les anastomoses que contractententre elles, au niveau de ce hor'!
libre, tes veines de la face supérieure avec celles de la face inférieure.

Arrivées au niveau du bord adhèrent, les veines intestinales pénètrent alors dans
l'épaisseur du mésentère, où elles constituent parieur réunion ta ~'SM<~e ue:te
~es~'a~Kc', l'une des principales branches de la veine porte (voy. ;nKM-
LOGtE).

3" Lymphatiques. Les vaisseaux lymphatiques de t'intest.in grêle ont pour


principale origine le lymphatique central des villosités (voy. t~'Most~, p. )63).
Ces lymphatiques centraux, cheminant de haut en bas suivant l'axe de la villosité,
arrivent à la base de celle-ci, traversent ensuite le chorion muqueux et viennent
aboutir, dans la sous-muqueuse, à un premier réseau qu'ils contribuent à former
par leur réunion c'est le )'eseaM soMS-)MM~MeM:K. A ce réseau sous-muqueuxabou-
tissent également, comme nous t'avons vu, les nombreux vaisseaux issus des sinuf.
lymphatiques qui entourent les follicules clos.
Le réseau sous-muqueux est formé par de gros capillaires, de calibre fortirre-
gulier, alternativement renflés et rétrécis, avec do nombreux diverticules latéraux,
largement anastomosesentre eux. Il est à remarquer que la lymphe qu'ils reçoivent
provient a la fois, et de la cavité intestinale par le lymphatique centrât des vit!o-
~ites, cL des foUicutes clos (véritabtes gangtions de la muqueusû) par les canaux
cfMrcntsdeccsfofiicuies.
))u réseau sous-muqueuxjpartentdeux ordres de vaisseaux '1° des vaisseaux
qui vu'tt rejoindre un deuxième réseau situé entre tes deux couches de la tunique
muscuit'ase~ c'est. le )'~eaM MtO'a-mMscM~M'e, dont les mamcsirregulièrcss'en-
chcvctrcntptusou moins
ffi~.)o9,~)aveccel)esdu
[ttexas nerveux mycntëri-
t)uc; 2" des vaisseaux qui
tt'avprsent de part en part
)n tunique muscuteuse,pour
.e jeter dans un troisième
t'cscan situé dans Je tissu
ceU~t.lire sous-përitoncaL
~c )'esea?f s<?:M-se?'<?M~. Les
cf~n'ots du réseau muscu-
!ai)'f (tT~eau myentëriquc
de certains auteurs) se jet-
te)~, <x aussi, dans le ré-
~pau sous-screux, lequel
rustu< de ec fait, toute la Fig.iM.
Le plexus nerveux c~ te réseau tymphaUqut; dans la Luniquc
circutniiou tymphatiquc des '))USCu)tm'ede)'ij)tMUn(d'a))icsAtJH)!HAcu).
)M)'ui-;intcsti)]atcs.
x,j'texus
nerveux.–i,r<5e.(u)y)))))))a)i<)MC.co)o)6e«
jaune).
lymphatiques sous-
Le--
~n'ux condensent vers le bord mesentëriquc de l'intestin et, de ià, se jettent
dans le mésentère, ou ils constituent.
les t)a<sse<ïMa: lactés ou c/~M/o'es.
Dans les parois intestinales, les
tymptiatiques sont réduits encore M
l'état de simpfcs capillaires. Dans le
mésentère, ce sont de vrais canaux
lymphatiques, douhlés d'une paroi
spëciatc et munis de valvules.
Apres av'jir traversé les gangfious
mescnteri<p)cs, les chylifères abou-
tissent, comme nous l'avons vu en
an~eio)ogie, aux groupes ganglion-
naires préaortiques d'abord, puis a
la citerne de l'ccquet.

t-')g.ltit). 4° Nerfs. Les nerfs de t'intcstin


Cuupf )!itnsv<'t'sate d'une pot'Lion d un': p)<t<}uo do
!C!t!tnL!u.(!ist.t'ibuHont)esvu.isst:u.ux grèlc émanent du plexus solaire
iym~hati<]UfS<)ansl!t muqueuse et )a.sous- (voy. t. H)), à la constitution duquel
)nu.)ucu=u d'aptes (Kmx). concourent a ta fois le grand sympa-
ttfVif[t)-tt~tt<'cïcc)tyltrcrccpnh'at.–b~gtaudcsdeUc-
)<rMhn, r~gmu de ia muscuhris nmeos;)'.
< le pneumogastrique. Ces
follicule thique et
clos. if"*f.ut fyn)j)haHquc etitoufant ïe foUictttc clos.
t.rf-t:<u !t!n~h:t)i()ue de ta sous-muqueuse. A', trettc hm- nerfs, extrêmement nombreux, se
)!)MtMj!)e~r~Mt. portent vers le bord mësentérique
t'io~stin, en suivant, tes uns le trajet des artères, les autres les intervalles
'te
compris entre tes vaisseaux. Arrives sur l'intestin, its le pénètrent, pour former
dans l'épaisseur de sa paroi, deux plexus fondamentaux l'un, relativement
superficiel, le plexus d'~Me)'&scA; l'autre,
plus profond, le plexus de ~eM~er.
/1. PLEXUS D'AuEUHACtr. Le plexus
d'Auerbach, encore appelé p~e.rMSMye?!-
<ë?'t~Me, se trouve situé entre les deux
couches de la tunique musculeuse. U est
constitué (fig. '161) par des filets ner-
veux légèrement aplatis et largement
anastomosés les uns avec les autres, de
façon à former dans leur ensemble un
réseau a mailles irrégulièrementquadri.
latères, qui, comme nous l'avons déjà vu
plus haut, s'enchevêtrent avec celles du
réseau lymphatique.
Aux points nodaux du plexus se voient
des amas plus ou moins considérabics de
cellules nerveuses, formant de véritab)cs
ganglions périphériques, les ~'SMp'OK.
~M plexus ~MO'~ac/t.
Le plexus d'Auerbach présente a peu
de ~nusu près
uu chose ~rcs la
fit môme
mcitie constitution
cut)Nt,iLUUU!J
-fondamentale que le plexus de Meissner, que nous étudierons tout, & t'heure. Des
travées du plexus s'échappent des
fibres et des fibrilles extrêmementt
ténues, qui pénètrent dans l'épais-
seur des deux couches musculaires,
ou elles forment un deuxième
plexus, le~~e.rMs Mt/)'<r{-HtMscM~a;?'e.
Les fines fibrilles qui émanent de ce
dernier plexus se terminent par les
éléments musculaires par des /~cAe~
Mto~ces.
PtJ'iXUS DE M)!!SSXEn. Le
ptexus de lleissner est placé dans
la sons-muqueuse. H est relié au
plexus d'Auerbach par de nombreux
rameaux, à direction verticale, qui
vont de l'un à l'autre plexus en tra-
versant la couche interne de la tuni-
que musculeuse. Le plexus de Meiss-
ncr est formé, comme le précèdent,
par un fin réseau, aux points no-
daux duquel se trouvent des gan-
gHons microscopiques, les ~<m-
~~OKs du ~~e.rtM de J/e/ssMe?'. Le
plexus de Mcissner digère du ptcxus d'Auerbuch en ce que ses nmiHes sont. phH
étroites et, beaucoup ptus irreguHeres. Il pi-ësenLc. du reste, )a même structure
foj)d:ur<rNt:t[e. Celte structure a été particuHerement bien étudiée, dans ces der-
niers ~ips, par auquc! nous empruntons la plupart des détails qui
C.uAf.,
-.xivpn!. Le plexus de Meissner nous onre a considérer 1° ses travées; 3° ses
f.ann'ti"ns: 3" ses rameaux terminaux.
a. 7/w'ex c~M plexus. Les travées du plexus se composent d'un nombre
Yiumhi. <)e fibres nerveuses, nettement isoles, d'épaisseur variabte~ dépourvues
de iny'<'et unies les unes aux autres par un ciment que n'imprègnent pas les
sotfitiot's .irgentiques. Aux points nodaux du ptcxus, les fibres nerveuses, tout en
s'cnU'c'Toisant et en passant d'une travée dans une antre, conservent toujours
!em' itKX~'ndance absolue. Un certain nombre d'entre elles se divisent en deux
J))'<)))chc-, qui, au delà de i'cntrecroisement,s'engagent dans des faisceauxdistincts.
b. <'t'<M~:OMS. Les ganglions du plexus de i\[eissner, qui occupent les points
nudaux, comprennent les trois ordres d'efements suivants desccHu)es nerveuses,
des f!)~ de passage et des coUa-
t~'nips.–Les ceMM~esKe?'ueMses
;fh. )(~ ont pour la plupart une
fonnc cb)i)ce et, sont par conséquentt
n)uitipu!a!r(.'s. Le nombre de )em's
).))'uio))-:c]ncnLs varie de deux à huit.
Ces prolongements paraissent avoir
)a m<nn' si~nincation morpho)ogi-

<jnc il csta)jso)umcnt
impossible,on
d)'L (if i~s distinguer, comme cela
est faci)'' pMft' d'autres ceHuics~ en
~ro!(jt)n''in(;nts cyHndraxHes etpro-
!o!]~;rn~))ts protop)asmiques. Ct)a-
cu)x)'ct)x,.iune distance variable de
!a<;t'H)i)c'!onti)émane,se divise en
deux ttu truis ))ranches., qui passent
d.mi- )'tr:)\'ccs du ptexus. Les
/~)'~ '<' ~«.sa~e (ug. t62,4) ne font
'{<)<' (r.nerscr )cs gangiions, comme
iou'nom J'indique:c)[csieur sont
-tmenc~s j'ar une travée du plexus
ct.fu) df')~ du ganglion, passent dans
<3.e('th))t'K)M<)Ïti;to)ait'esintp)'n~fS)so!ctnc'n<:ot)pput
une autre travée, i) n'est pas rare de suivre. il ~n'andc dislanrc (IUcl(lup:un('s cie Icnn ccpansions.
4, cftiotcs n))pt'<~nr<'s t-n tnânx* tpn~'s ~uc t~tich~tcs fb))icu)cs
v'jir (jar~mes-unes de ces fibres se <h')'tp\t)St!<)~is5not'<î,T.fiLrt'rat))iticcs.–8.expansion
bifurquer an moment d'atteindre le ceUu!at)'c donnant )taissan<àà t))~ taisceau de fittros ;taraH~')c~.
Tu~ti'jt) et, former ainsi deux branches qui se rendent chacune a un gangHon dif-
f~'ptft. co~a~'a!~es (fig. 162,6) sont des (ihres extrêmement, fines, a vancositës
très abondantes, qui, au lieu de traverser le gangtion comme les fibres de passage,
s y )'e;j[\nt en un riche plexus, dont les mailles enlacent ics cettutcs nerveuses.
h!!M -e i-iniiicnt sur )e corps ce)fuiafre par des extrémités libres plus ou moins
~nO~'s. i/originc de ces collatérales n'est pas encore bien élucidée C-UAL,
)wur co(:)i!tcs tt'entrc elles, anirme rësotument que ce sont des collatérales des
hbrcs de passage ci-dessus décrites, co)httHraIes nées à ang)c droit
ou à angie
a!gu, :)n nutubre de deux et même trois
pour chaque libre.
c. A~/MM ~'HH'MSM.r. Les filets cuerents du plexus de )teissner pénètrent
tfans la nmqoeusc de l'intestin grêle, ou ils 1° dans la muscuiaris
se terminent
mucosas 20 sur tes glandes; 3" dans les viHosi~és. Les /~e<s <~es<!Mës a la MMs-
cM<6H':s ~Mcosa? se terminent sur tes fais-
ceaux de la musculaire muqueuse p~r des
cxtremtMs libres. Les /?/~ ~<'i!M~?</<i;MM
forment tout autour des glandes de Brunner
et des glandes de LieberMhn un plexus il
mailles très serrées, auquel sont annexées
quelques coHu!es nerveuses. –Les /?~~es
~o~~e~ (ng.1.64) cheminent de bas en haut
dans l'épaisseur de la viHosité, en se rami-
dant et en s'anastomosant les uns avec les
autres, de façon a. former un riche réseau,
dont les mailles sont d'autant plus serrées
qu'on se rapproche davantage du sommet
de la vHIositë. Ici même nous trouvons, an-
nexées à ce plexus, de nombreuses ccHutes,
fusiformes, triangulaires ou étoilées. Les
fibrilles terminales du plexus de la viffosite
se terminent sur les vaisseaux (/t&?'es ~aso-
~"0~'tCiM), sur les faisceaux musculaires de
la villosité (/<6?'6S MtO~ccs), au-dessous de
l'ëpithëi ium (/t~f~ s~MS~s).
Consultez au sujet de l'intestin grêle, parmi Jes
tt'tt~'aux récents: GEM-ACH. !7~&M' den ~xo'tafA'~
c/ie't Plexiis w</ett<e?'!e;<
cheit P/M;:M die
'fraI'. de nos!. physiû).
inyeiileï,ici(s, Trav. physiol.
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ac <«!<M<M ~'f<e, Jti. fans, la7t; ri.r.r.


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)!)/!<MMO SMMe <M&M~a''t del tube .~M<t'o-et:<et'co e sui
ghiandole rapport
del ~o;'o epitelio
ep'c di ?':Ms<t?)!e~<o deMa ;nMcosa, A(,U dotia. R. Aecad. doffe Se. di Torino, 1892, vol. XXVII,
H
{“)){ et 891 Gu;<DOB[N. t/e&e;' den Ba:< des D(;)'m/M);a~ te; A'tttdo'ti, Jahrb. f. Kinder-
Af):).i.
t~ )8'.M;

y tj~j'o.s
/g
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des HtetMc/t~. DHOt~enttM, Ana.L Anx-, 1895; DoctEL, X<
/Me M< die C«H.Ho~

villosilé iiiiesliil(ile chez le l.al el leC.


d'e)'Da)'))t,e/!ec/t/t',
fe~icM/f! c~M f<M <f/&e f/«/M~ Vet' d. a.nat. Gos., 1895;
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Ana.t. Anz., 1895;

C. R. Acad, des Se.,


RETTEHER. ~)M)' ~o;'t~;ne des

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1896
t/o .)f<sf'Kh'«'<t M. ~f)' tVtt!f/M)i;7eMf/Mjc/M):o-<e!<m, Intcrn. Monatsscht'. f. Anat., 1896
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RAXviEH, i)es <ym~)/!C<t<j'Kes de /ai
Se-, 'VEI1iDEIIG, Topofii-.
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\eL X\Xf{. ttj97 Hf;rrEHER. O/t/ie épithéliale des /eKc'oey/e~ et de /et c/M'pe/i~ t'e/t'cK/ce
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iMfn.K'/< t'mp~: Intern. Monast.ssciu'. f. Anu.t.. 1898.

AHTtCLHVf
GROS INTESTIN

Le (allem., DtcA~M'~t; angt., Zo'g'e Mt<es~He) est le segment ter-


.sros intestin
minal (ht tube digestif. En haut, il fait suite à l'intestin grëic, dont il est sépare
par une valvule, la valvule ~eo-cœc<e. En bas, il s'ouvre dans le milieu extérieur
par un orifice, muni d'un sphinckr, t'0)'t/<ce anal.
Envisage au point de vue topographique (Hg. 1~7, p. t44), le gros intestin occupe
à son origine la fosse iliaque droite. De là, il se porte verticalement en haut dans le
flanc droit. Arrivé au-dessous du foie, il se recourbe à angle droit (coude f~'o~ou
/<epa~Ke) et se porte transversalement de droite à gauche jusqu'à la rate. Là, il
se recourbe de nouveau (coude ~MC/te ou splénique) pour devenir descendant et
gagner la fosse iliaque gauche, qu'il parcourt obliquement de haut en bas et de
dehors en dedans. Finalement, il s'engage dans le petit bassin, tonge la face anté-
rieure du sacrum et se termine au périnée par l'orifice anal. Tour à tour ascendant,
transvcrsa] et descendant, le gros intestin décrit dans son ensemble un cercle à
peu pr~s complet, dans lequel se trouve inscrite et comme encadrée la masse flot-
tante de t'intestin gré)e. Le gros intestin se divise en trois parties 1° une portion
initiale, très courte, en forme de cul-dc-sac. le ca?CMMi; 2° une portion moyenne,
remarquab)e par sa longueur et la multiplicité de ses courbures, le cd~OK 3° une
portion tf~minafe, presque droite, le rec~KMt.
Nous décrirons tout d'abord le gros intestin en générât. Nous étudierons ensuit
dans trois paragraphes distincts, chacun de ses trois segments.

§[.–LE (:nOS INTESTIN EN C.RNE)!ALL

1°Dimensions. Le gros intestin mesure de '1 40 à '1 "\70 de fongueur. Son


iiametre est de 7 centimètres, en moyenne, dans sa portion initiale il diminue
peu à peu au fur et à mesure qu'on
s'en éteigne et ne mesure plus, dans sa
portion tcrminatc, que 2S A 3S mi~i-
mètrcs. Le gros intestin nous présente
donc, comme l'intestin grêfo auf~c) if
fait, suite, une disposition ptu-. ou
moins infundi])utiforme.
2~Conformation extérieure. Quoi-
que son cafibrc diminue Jegèt'cntf'nt en
aHant de son extrémité supëricin'e !t
son cxtrcmitc infcricut'c, ic gro.s intf-
tin, comme l'intestin gre)e, peut (''tre
considère comme ayant la forn).' d't)))
conduit cyiindro'fde. Compare a ('t'fj"r-
nicr, il s'en distinguo par sa Jun~ucnr
qui est beaucoup moindre, p:u' son
catibrcquicst p)usconsidera)))c,p.ir
sa situation qui est plus régulière et
plus fixe. Il s'en distinguo aussi pariala
présence de bandes muscutan'es, :t di-
rection tongitudinate, qui M vuitut
très nettement (f)g. 't65) sur sa sur-
face extérieure.
Fig.-K~.
Le ~)'os int.cstjn, vu en p!i).cc u.tn'cs abïaUon de a. PtïM~S ~OH~~M~M~/CS. C'
i']nLcsLin~~)u. baudcs longitudinales, larges ()c 8 a
A, c~ccnnt. R, ccfott ascemfanf. C, cofo') [t'fUt~'er~c.
'J2 mitiimet.rcs, se poursuivcnt sa));-
–f),c~)on descendant.–E,cubni)io-[)('t~it'n-–i'\j~j<)- interruption depuis l'origine du ::M
nunt.–G,pOt'Huntt')'mh)a[ct)ct'))c(m.–H,sainio<fu
~bo~p~n~cu~n~
duodcnunt.
~t'c.
intestin jusqu'au voisinage de fa ter-
3, tn<~ncôtot) nscpnd.ui). i, nn'~oc~t'n tt'ansvcraf. minaison. Elles sont au nonmredc
:i, mésoc61oH descC'ndalil.
G, mt"sncfÎlolI ilio-pclvien.
–7,tn'c!t'rt'8, artère niafjucpt'itniUvc.–U~ar~'rc trois et se distinguent, d'apri' ieur
si~ntoïttc.
situation en antérieure, po~tero-
interne et postero-externc.EHes sont lisses et unies.
b. Bosse/M/'es etsillons. Entre les bandes tongitudinatcs, la paroi intcsti)):))"
se sou)ève en de nombreuses bosselures, ptus ou moins irrégulières, sep:u'<cs !c'
unes des autres par des sillons anguteux;). direction transversale (ng. t6G, La

formation de ces bosselures, caractéristiques du gros intestin, semb)c être con-


séquence de t'inëgatitë de longueur, qui existe entre les bandes muscutcu~'s pn"
citées et le conduit intestinal tui-memc en cn'et, les bandes muscu)airc:- ctant
beaucoup ptus courtes que le conduit, celui-ci est naturellement obtigc, poursc
maintenir dans les limites de ces dernières, de se replier sur lui-même, de se fron-
cer, de se bosseler. Une pareiUe explication est d'autant ptus accoptabtc que lors-
rpt'~n sectionne de distance en distance tes bandes tongitudinaies, on voit les
h()--fh)rcs disparaitre et, du même coup, le tube intestinal s'attonger et, revêtir
ut)f' f'~rmc plus régulièrement cylindrique.
Ou~rd a l'origine des bosselures au cours du
d~v.'tcpj~ement pttytogeniquc, Gi!(,)~'n.ujR croit,
dc\~i'' la rattacher la nature même des ma-
:].

tif'<qnici)'cu)ent, dans )c gros intestin:« On


co)Hp)'f'nd, dit.-i)~ que les masses de maUèrcs
fccaics.plus solides, plus résistantes, s'accu-
mulant dans le cœcum et. dans le coton, ont
dn a~fr mécaniquement sur ses parois et deter-
mi'i' )a formation de dHatations, de bosse-
turcs: et tes ont provoque en même temps un
ccartonent des faisceaux musculaires tongitu-
()in:~x et tcur groupement en handetettes. »
f)c~ftvicnt d'ajouter que ces transformations Fi~.tRG.
m~'jdtotogiqucs de t'intestin. terminât ne s'o- Un segment <lo ~ros intestin non!'
tnon~t'c!'sa c~nti~ui'iitfon extérieure
pft'e!~ plus aujourd'hui au cours du devetop- ('Untc)'tCUi'e(<<'Ac~f~
prn)~ut~))togenique. Le gros intestin du fœtus, i,3.tfs)ro[sbandf'snu)5cut!tn'cs.–4.bos-
sphn'esdc)asmfaecc\t~t'i('tuc.5~pn!~<'s.)'ardcs
0) f'Orf. est déjà hossctc et possède ses fibres ton- S)Ucntsan~n)<'u\5,t<'sd~pr<iOMStic
?itudi));))es groupées en bandelettes distinctes, la surf;~cc intt~l'icul'c s(~paré('s par de, critcs
scntt-!unan'cs ou f!ts fuictforntp?.
.li'xsmemequ'i) n'a jamais contenu de ma-
!if'rf'- t~cates durcies. Lft disposition en question est donc fixée depuis )ons;temps
n t'etat de caractère typique et héré-
ditaire.
c. ~p~eM(Kces <t~o«yMes. Le
tong des handeicttcs précitées~ sur
les points où ces bandetettcs s'unis-
sent avec tes hossehx'es. te péritoine
se sontevc en forme de protonge-
ments p)))s ou moins consideraNcs,
cy)indro)'des ou ap)atis, simptes
on ramifies a t'ords ptns on moins
franges, qui <!oHent tihrement dans
!a cavit" ahdominate ~i: t67.6). Ces
proton~ements peritoneanx, remptis
ffc graisse, sont connus sons te. nom
d'<?p:M/f<?~ <M/o~~c.'<. Les ap-
pendices epiptoxjnes manquent citez
FiiT.i< )c h'tns et chez )'enfant. t)s font
Afjn'n'hf ''s rjtiptoqucs vus sur la ptU'Ue moyenne tcnr. apparition a t'age adntte et,
'iuruJ<~itt';ut~);')'Bc(ictjjH)}Ot!e6t)<tH~. comme tem' formation recuite f)e
'.<.t"n tt~tt-t)'t<.<ttfc:3,5G'!t'o'chn'c:3.6("-siUo)ts.– t'accnmntation ()e ta graisse au-
i.['~t)t'n!t~c)!tair<'))tfcr'futc.–5.~rattdpj')p!oou.f)'i~[n~<')t
itt)t!<t..af~f'))'tict's<'pij~oY<jtn')a~mi'&ft".<t<*iuh'ft'n dessons dn péritoine, !cur devctop-
amu..
pemcnt est toujours en rapport avec
'i
)''d~t~ embonpointque présente le sujet. Chex les i-ujets uix'scr-, ils atteignent
)'.1))'J-. 'tii:. )()J~ des dimensions rem.n'quabies.

3' Conformation intérieure.–Vu intérieurement, [e grc's intestin nouspregente


une configuration exactement inverse de celle que nous venons de voir sur sa sur-
face extérieure. Les trois bandes musculaires ont la même longueur, la même lar-
geur et la même position mais, au lieu d'être en creux comme tout & l'heure, eUes
se traduisent maintenant; surin paroi par des saillies longitudinales, rubanées, lisses
st minces. Aux trois séries de bosselures correspondent trois séries de dépressions,
les <MMpOM~es <~M ~'os Mt<es<Mt. Aux sillons anguleux qui, dans une même série,
séparaient les bosselures les unes des autres, répondent des plis falciformes (nu
délimitent en haut et en bas les différentes ampoules.
Ces plis, plis <~M ~'os <M~~M (fig. '166), vont d'une bande musculaire à l'autre.
lis ont une direction transversale par rapport à l'axe de l'intestin et il est à remar-
quer que ceux d'une série quelconque alternent ordinairement avec ceux des di'ux
autres séries. Chacun d'eux, pris à part, nous présente 1° un bord adhérent,
relativement épais, qui répond à la paroi et qui est par conséquent convexe;
2° un bord libre, mince et tranchant, qui regardera cavité; 3° une face supérieure,
qui est tournée du côté de l'extrémité supérieure du gros intestin 4" une face
inférieure, qui regarde l'anus; 5° deux extrémités, enfin, qui sont plus ou moins
effilées et :qui répondent aux bandelettes musculaires.
Les plis falciformes du gros intestin mesurent, en moyenne, de 6 à 8 miilimctrcs
de hauteur. JJistologiquemcnt ils sont formés par les trois tuniques internes de
l'intestin, infléchies et adossées à elles-mêmes.
4° Constitution anatomique. Envisagé au point de vue de sa constitution
anatomique, le gros intestin se compose de quatre tuniques concentriques, qui se
superposent dans le même ordre que celles de l'intestin grêle. Ce sont, en allant de
dehors en dedans 1° une <MK~M<?s<?'eMM,' 2° une ~MM~Me musculeuse,. 3° une
<M)M'~Me ce~M~eMse; 4° une /M)n'~MC WM~KCMse.

~4. TuKiQUE SEMEUSE. Latunique séreuse, épaisse de 1 millimètre environ, est


une dépendance du péritoine. Le péritoine se comporte d'une façon différente sur
le csecum, le côlon et le rectum. Nous l'étudierons séparément sur chacun de ces
segments du gros intestin. Le feuillet séreux est uni à la tunique musculeuse par
une mince couche de tissu conjonctif, le tissu coM/OMC/soMs-se)'<?M.K.
ÏL'~JQUE ML'scuLEusE. La tunique musculeuse du gros intestin comprend,
comme celle de l'intestin grêle, deux ordres de fibres, qui sont réciproquement
perpendiculaires des fibres superficielles ou longitudinales et des fibres profondes
ou circulaires.– Les /~?'<~ /oK~M6h'Ha~s se disposent, comme l'indique leur nom,
parallèlement au grand axe de l'intestin. Mais, au lieu de former un plan continu
comme sur l'intestin grêle, elles se groupent en trois faisceaux, aplatis et rnbanes,
qui ne sont autres que les trois bandes musculaires, mentionnées plus haut à pro-
pos de la conformation extérieure et intérieure du gros intestin. Ces trois ban-
delettes prennent naissance à la base de l'appendice caecal (voy. CeCCM/H) et
s'étendent de là jusqu'au rectum. Nous aurons à y revenir plus loin, à propos de
chacun des segments du gros intestin. Les /;&)'es CM'CM~M'es se disposent de la
même façon que sur l'intestin grêle elles forment un plan continu, qui, d'une
part, embrasse toute la circonférence de l'intestin, et, d'autre part s'étend sur
toute sa longueur. Ce plan est excessivementmince, beaucoup plus mince que celui
des fibres longitudinales, et les fibres qui le constituent sont extrêmement pâtes.
C. TuxiQUH CELH;LEU.sH. La tunique celluleuse du gros intestin, encore appelée
SûMS-MtM~MCMse, présente la même disposition et la même structure que celle de
l'intestin grêle (p. lo3). Il est inutile d'y revenir ici.
/) TfMOUE MUQUEUSE. La muqueuse dugros intestin revetunecotoration blanc
plus épaisse et plus résistante que celle de l'intestin grêle.
cendre. E))e est, a. la fois
cette dernière, elle forme, à t'ëtat de vacuité de l'intestin, un certain nombre
df plis irréguliers, les uns longitudinaux, les autres transversaux, qui s'eï!'acent
par Lt distension du
conduit. Elle nous offre a considérer une surface externe, une
surface interne et sa structure.
:L
tS'M?'ce e.K<e?'ne. La surface externe ou adhérente répond à la tunique cel-
]u)euse.. à laquelle eUe est unie par les vais-
seaux et les nerfs que lui envoie cette der-
nière.
h. ~Mr/'ace Mt~'me. La surface interne
ou tihre est assez régulièrement lisse et
unie. Elle ne présente aucune trace des val-
vu)cs conniventes et des villosités, qui sont
si multipliées dans le jéjuno-iléon. Les
p)aqucs de Peyer ont également disparu.
Par contre, les follicules clos persistent ils
sont )!]cmc plus nombreux que dans la mu-
queuse du grêle. Cette surface interne, exa-
miner à la loupe, nous apparaît comme
criblée de petits orifices arrondis, qui ne
sont ici, comme sur la surface interne de
F estomac et de l'intestin grêle, que des ori-
fices :tandu)aires.
c. ~'KC<M?'e. Envisagée au point de sa
structure, la muqueuse du gros intestin
nous '~m'e à considérer, comme celle de
t'intc-tin grcic, un épithëiium, un chorion
et d''s glandes
L'Ae~Mm (fig. '!68, t) présente exacte-
ment tes mêmes caractères que sur la mu-
queuse de l'intestin grêle. Il est formé par
une seule rangée de cellules cylindriques à
plateau strié mëiangees de cellules calici-
Fig.t68.
formes. Ces cellules épithéliales nous présen-
Coupe longitudinale <)c la muqueuse du
tent ici encore, dans leur intervalle ou même <'ti)on<)e)'))<)tnme(<rapt'<sBumetD-nt
dans leur intérieur, de nombreux leucocytes <'OFF).
qui, du chorion, ëmigrent vers la cavité i.Pj)iU~)iHn'<)c)~i))u<)Hcns<g)at)dM<)e
intcstinatc. Ln'Lcrkuhn. 3, cf)t))i("~ caticifornies. t. couche
propt~ du chorion mu~uonr. a\pe 4\ son proton~e-
Le c~<M'MH MtK~MCM~ (ug. i 68,4) est consti- ment dans tes c-pacps intcrghndutairf.
cu!at')snu'co'-a'
5, n)U5-
tué par une trame conjonctive,dans l'épais-
scurdc laquelle se voient des infiltrations lymphoïdes plus ou moins développées:
'c-t un véritable tissu réticulé. Outre ces infiltrations irrégulières de ce!!u!es
fyntphatiques,la muqueuse du gros intestin nous présente encore des follicules clos.
))s distinguent de ceux de l'intestin grete en ce qu'ils sont à la fois plus nom-
bt'cttx et plus volumineux au niveau de l'appendice itëo-caccat (voy. p. 197), ils
forment pour ainsi dire une nappe continue. Leurs dimensions varient ordinaire-
ment Je t°"S à g"Tout autour d'eux, la muqueuse se relève en une sorte de
bourrelet qui s'étale sur leur partie saiilante comme le prépuce sur le g)and il en
résulte que chaque fo))icu[e(ug. ')69)sedissimuieplus ou moius dans fefond d'une
fossette (ca~'ce ~M /'o~t'cM/e), qui s'ouvre à !a, surface de la muqueuse par un orifice
arrondi de 0"L8 a 0"5 de diamètre. La. partie la plus profonde du choriun
muqûeux est occupée par une mnscufarts mucosœ, qui fait suite à ccffo do !'n)<s-
tin gré)e et qui, comme celte
dernière, nous présente dc~x
plans de fibres: un pian cxtGr!)e,
forme par des fibres fOngitudi-
naies; un pian ij~erne., fo'fnc
par des fibres circulaires..
Les ~<XM.des du gros int.c-in
(fig. 't68.2) sonf, fort'nombreuses,
tellement nombreuses qu'ciies
forment,eiie scuics, une so'Le
découche gianduiairc, ie~Y<m
~<'a;K~M~ûSMm de certains an;do-
mistcs. HHes sont séparées Jes
unes des autres par d'étroits espa-
ccs,dans)esquefschcmittcntcn
sens vertical, paratiÈfementuà
cfics par conséquent, des vais-
seaux, des trabecuies conjonc-
tives et des proiongonents delà
muscularis mueosce. Ces gtandes sont des glandes tubutcuses, anatogucs aux grandes
de Lieberkuhn de l'intestin grcic (p. ')6S). Ettes différent do ces dernières, cepen-
dant, en ce qu'cHes ont, des dimensions plus considérables elles mesurent, en
moyenne, 0"40 ou 0"SO de longueur, sur 0"t0 il 0"15 de targcnr. Mites 0)
différeraient encore, d'après S.\ppEy, en ce qu'cUcs seraient morphoiogiqucmcnt
plus complexes la moitié d'entre e))es an moins présenteraient, à icur extrémité
profonde, une hiMitëptus ou moins prononcée; queiqucs-uncs seraient m~nc
trifides. IIistotogiquement, les g)andcs tubulcuses du gros intestin se composent,
comme ccHcs de l'intestin grctc, d'une membrane propre et d'un epithchum.
L'cptthëjium est rcprëscntë ici par des ccHutes cylindriques a piateau strié mei.in-
gëes à de très nombreuses cettufes caticiformcs c'est, comme on le voit, un siutpJc
protongemcntdc. ['ëpithetium de la muqueuse eHe-meme. i) n'existe, dans tefund
du tube ghmdutairc, aucune trace des ccHufes a grains de l'AXR'n) (voy. p. 'f6'6j.
Les gtandcs tubu)euses du gros intestin ne sécrètent donc aucune substance spc-
ciale, et tour rôle se borne vraisemblablement produire du mucus.
5" Vaisseaux et nerfs. Envisages au point de vue de Jeur disposition gënër.ifp,
les vaisseaux et les nerfs du gros intestin rappeHcnt assez exactement ceux de
l'intestin gt'ete.
J. A])T){)tE. Les artères du gros intestin proviennent, presque en totalité, dûs
deux mcsenteriqucs supérieure et inférieure, branches de l'aorte. Un tout petit
nombre sottement, destine au rectum, cmanc de J'hypogastrique par les deux
hëmorrhoïdates moyenne et inférieure.
tssues des arcades que forment les branches des deux mcsentcriques, les artcrcs
destinées au gros intestin abordent celui-ci par son bord postérieur et, se répandant
ensuite sur ses doux faces, cHes s'y divisent et s'y subdivisent, en formant au-
dessous du péritoine un riche réseau, dont les rameaux, dcvtcnncnt de plus en plus
fins nu fur et à mesure qu'on se rapproche du bord
antérieur. Au niveau de ce bord antérieur, fe réseau de
j'une des deux faces de l'intestin entre en relation avec
ccitti 'ic la face opposée, soit par la continuité même
des dernières mailles des deux réseaux, soit par des
rameaux anastomotiques d'un plus fort catibrc.
))u reseau sous-péritonéal partent ensuite doux

les
sortes de rameaux, les uns externes, les autres inter-
)'<MM<?~M.K e:x<e?'Kes, extrêmement grêles, se
distribuent au péritoine les )'<??He~M~ it'H<e)'nes, plus
importants, traversent la tunique musculeuse, à laquelle
ils abandonnent un certain nombre d'artérioles, arri-
vent dans la tunique celluleuse, y forment un nouveau
n!s<m et finalement se perdent dans la tunique mu-
queuse, suivant une modatitë qui rappcHe exactement
ccite que nous avons indiquée pour la muqueuse de
rinte~in grc)c.
\'jif.\ËS. Les veines du
gros tirent leur
ongi'ie, comme celles du grete, de la tunique muqueuse
et de )a tunique musculeuse. Elles se réunissent, au-
dessous du péritoine, en un riche réseau dont les
maiHc'- irrégutières recouvrent les deux faces de t'in-
leslin. Les rameaux qui en partent, suivant un trajet inverse a celui des artères
correspondantes, se portent vers le bord postérieur
de t'organc pour, de là, gagner l'une ou l'autre des
deux veines mesenteriqucs.
C. )~Mp)).\ï[QUEs. Les lymphatiques du gros
intestin prennent naissance dans la muqueuse, ou
ils forment un premier réseau, a larges mailles,
situe au-dessous de la couche glandulaire, c'est, te
ce réseau muqueux aboutissent
réseau MtM</MCM.,e. A
des caoaux descendants, qui cheminent entre )cs
tubes g)andu)aires et dont quotques-uns se termi-
nent au-dessous du voisinage de l'épithélium par un
cu)-<)e sac ferme. F))EY a. décrit, sur la muqueuse du
gros intestin du lapin et dans son premier quart, des
sainies papiiïaires (fig. 171) assez larges, serrées !cs
unes contre les Mitres, présentant, beaucoup d'ana-
togieavcc les villosités dc l'intestin grcte or, chacune
de ces papilles nous présente, a. son centre, un ou
ptusieurs canaux lymphatiques termines en cut-de-
sac et tout à fait semblables à ceux des villosités.
Les emphatiques etïërcnts du réseau muqueux

1
se jettent dans un deuxième réseau, placé dans ta
illnirtm· rnllmln.,en In n,onnnm C'orl.'I'NU'I,h'Uâ'l'Y1> f'
réseau suus-muqueux qui présente la môme disposition générale que le rësc~u,
homonyme de l'intestin grêle, reçoit encore les lymphatiques des MUcuics clos.
Les efférents du réseau sous-muqucux se comportent ici comme sur l'intestin grôtc
(voy. /M<es<M ~?'<~e, p. '174). Ils traversent de dedans en dehors !a tunique nms-
culeuse et viennent se jeter dans un riche plexus placé immédiatement au-dessous i

du péritoine, le plexus soMS-sereMa~. A ce plexus sous'péritonéa) aboutissent


encore tous les cft'érents du réseau lymphatique intra-muscuiairc. j
les efférents du réseau sous-séreux se dirigent vers le bord adhérent de i'intf'stin
et, là, se jettent dans les gangtions qui s'echctonncnt )c fong de ce bord. Pince-
ment, ils aboutissent, comme ceux des anses grêles, à ta citerne de Pecquet.
D. NEtu~'s. L'innervation du gros intestin est sous la dépendance des trois
plexus solaire, tombo-aortique et hypogastrique. Les innomhrab)es filets intesti-
naux qui émanent do ces plexus renferment à la fois des fibres du grand sympa-
thique et des ûbres du système cérébro-spinaL Us se rendent aux diCMrents
segments du gros intestin, soit isolement, soit en suivant le trajet des vaisseaux, et
s'y terminent, comme sur l'intestin gretc, en formant cieux plexus i'un, situé dans
la tunique muscuicuse, le ptcxusmycntét'ique ou ptexus d'Aucrbach t'autrc, -~itue
dans la sous-muqueuse, le ptexus de Mcissner (voy. /H<es< ~'e~e, p. 17S).'

§ H. C.HCUM

Le caecum (de cœcMS, aveugle, parce qu'il se termine en has en forme de cut-dc-
sac) est la portion initiale du gros intestin, celle dans laquelle s'abouche t'intesti))
gré)e. Cet abouchement réciproque des deux intestins ne se fait pas bout à bout
comme.celui du duodénum et du jéjuno-itéon. L'intestin grêle s'ouvre presque;)il
angte droit, sur la paroi iatéraie g:)uche
du gros intestin, et cet orifice, consi-
dérablement rétréci par ta. valvule itco-
caecatc, est justement la limite snpéi'h'm'e
du caecum. Nous pouvons donc défmiHe la
cœcum toute la portion du gros inU-stin
qui se trouve située au-dessous d'un ptax
transversal, passant immédiatement <m-
dessus de la valvule itéo-ceecatc.
l" Forme, direction et dimensions.
Ainsi entendu, le caecum (f)g.172) rcvt'-H.t
forme d'une ampoute, ou cut-dc-sac, qui se
continue en haut avec )c cô!on et qui se ter-1'-
mine en bas par une extrémité fermcnei
plus ou moins régulièrement arrondie.
Ftg.-i7S. Cette extrémité inférieure ou fond (/'MH-
<~MS de quelques anatomistes) donne nais-
Le ctccurt), vu par sa face ant-ct'icurc.
), c~cun). 2. appendice c:fc3t. 3, coton ascen- sance a un prolongement cylindrique
dant.. 4, handetct~c longitudinale antéricure du gros (fig. n4,8), que l'on appclle indifférem-
intestin. portion ~['tninatc de i'it~on. G, mcscn-
tôre. 7, ca~i~ du nctit, bassin. 8, vaisseaux itiaques ment a~eK~ï'ce CtBca~ ou œppeK~'ce t)<')'-
cx~ct'ncs. fosse iUa.quG interne du e&t6 droit.
MH'CM~M'C dM CcBCMm.
Le caecum, dans la plupart des cas, se dirige obliquement de bas en haut, d
gauche a droite et d'avant, en ardèrc.
Sa )ongueur, très variable suivant tes sujets, mesure, en moyenne, de 4 a tJ ccc
tiin&h'cs. Son diamètre varie de 5 a 7 centimètres. Sa capacité moyenne est do 200
à 300 centimètres cubes. T.uu~'E't'xKy (188'J) concinL de nombreuses mensurations
nr.iti'juccs sur des sujets de diuercnts âges, que la tongueur du c~cum augmente
av~'c i'.iso de
l'individu. Cette formuic est vraie en gênerai, mais cHe souifre beau-
con)' 't'exceptions. H n'est pas rare, en
eu'ct, de rencontrer c))ex )cs jeunes enfants,
cojtim'' !'ont démontre les recherches de LHt.L'H).; (t89~), des ca'cums qui mcsLu'cot
Ça <S centimètres et; même plus.
2° Situation et moyens de fixité. Le caecum est situé dans )a fosse iliaque
droi~ qu'it rempiit presque entièrement. ![ est maintenu en position par deux
replis dn péritoine, que nous désignerons, avec TuFrmn, sous les noms de ~tï-
m~ .-fK~'MM?'et /~<i!M:< M!?'eK?'. Le prcm ier (~<'o~ex/MMt c~cc< de HcscuKE)
s'ixs~'e.euhaut, sur la paroi abffominatc postericnrc innnëdiatcment au-dessous
du x'in. quetqucfois même sur l'extrémité inférieure de cet organe. De )a, il se porte
en h!)" et en avant et vient se
terminer sur !a paroi externe du coiou ascendant a
sun m~m avec le cfccum. Dirige de haut en
has, ce iigamcnt supporte )c poids du
c!);c!)~df)ns la station verticatcct )'cm-
pf''c!)'' .it)si de descendre dans )c bassin.
Le h~.nncnt inférieur, )noins important,
n'es!))requc)'inscrtion de la partie infc-
)'i(;u)~ do mésentère a la fosse iliaque: il
r~w'n! icceccum en <!edans et limite son
))i0th~'n!('nt de bascutc en haut. Matgrc
!ap)~ncc(tccc8)igamcnts,tcc~cums<:
!t!<'ut-nr jtiace avec ta ptus grande faciiite.
H~(,n<'<re!, comme nous Ie verrons p!us
t:«'nt')"re parie péritoine sur tout son
j)0))i~"t)'(-t,cnraisondccettct)isposition,ba)-
!oU'' !i)H'nK'nt dans la fosse iiiaque droite.

3 Rapports. Le caecum, avons nous dit


ph)-iMnt.:))a forme d'une ampoutc a direc-
)iu)t jtff's un inoins vcrticaie. Nous pouvons
<)o))'' hti f'onsidercr 1" quatre faces, que
nutt- distinguerons en antérieure~ posté-
ncurc. i!)terne et externe; '2" deux extt'cini-
te-,r!Uh'supérieure, t'autrc inférieure. !tT~
.'t. /f aM/e?'/eM?'e. t'ar
sa face anté-
rieure, le Ctccum rcpond a la paroi ante-
Lcc:cuttt.\u~.m'UHccuupc\)h<t)udt'

iaî'oss~i!i;njncp''<~t'~u'ut\antla'!)-
t'cr~ittn <)u jtsoas (AC/a'<*
t'icMrc d'' f'afjdomcn. i< fui est contign,
t, 05 coxal. R. umsclo p.oas.- 1. favria iliaca.
quand il e-t distendu par dos matières fé- couche ccHuto ~rat-~t'M'-c pr"f<'u<h'. située aM-
(tessons du ~~cia iliaca. tt, <-m"'h<' (c)i<t)o ~r.ns-
caics ou par des gaz. H en est sépare., à l'état scuse 5upcl'licif\Uc-on ~ous'f1è,tom.tlc. 7. 7. ltéri-
de vncuitc, par les anses de l'intestin grétc. tt)tuo. 8, e;)'cutn.– 9. f:<t-cia h~ns~ptT-ati- )(t.
mnsctc h'anstC)''«". )). pft)t "t'tt<juc. f.f. ~ran't
b. /«ce ~os/e?'eM?'<?. La face posté- obUt)uo.–t3.a;'onf~it'M'~uj)ft~ictt'dc)abdttt<M''t-
11.tis~u c(')h)iah'c''ons-cutaHt'
t'ienrc repose sur )'aponevrosc iombo itia- a('cadc f~n)0t'a)c.
~KtM.
~3, po!it h~chantct'. dem !s
n<;citPSH)<L!i<(Ht'ttNch'aj''t<)tt~'=.uhcntit's<-ut!<'<*t<ou-~
que.mn ie sépare, du muscle psoas-iliaque put'utcM)~ on voit ncUctM~nt <)m*)!t's -,at'~te~t
(fig. )7~. ~.ous avons déjà vu, à propos de au pU de t'aittc <tuaud ci!~s funt suju-rtn-n'Ups feo))-
ctte <jn cttcs dcsccndt'nt ju-t an jtctit troct'aHtf''
ccHc aponévrose (t. I, MyoLOME), qu'e)!c était quatht elles sotit ~Mfoïtdcs(couche ~).

double sur t'une et Fautre de ses faces par une couche ceiïuieusc plus on moins
ch.ug)~' (h' graisse. Le caecum est donc séparé de la masse muscu)airc sous-jacentc
par les trois plans suivants (non compris le péritoine)une couche celluieuise

superficielle; 2" une aponévrose, ['aponévrose tombo-iiiaque; 3° une couche ce)-
tuteuse profonde.
c. Face e.'K<e?'Me. Par sa face externe, le caecum répond encore au musde
iliaque et à la partie antérieure de la crête iHaque, qu'il croise obtiquement.
d. face ~ente. l'ar sa face interne, il )onge le côté antéro-internedu psoas,
qui le sépare de )'excavation pelvienne. H répond, a. ce niveau, aux dernières cir-
convolutions dujéjuno-Héon, avec lequel il se continue. Comme nous l'avons déjà
vu plus haut, )c segment tcrtnina! dujcjuno-iJeonse dirige obliquement de gauche
a droite et un peu de bas en haut i) rencontre le caecum sous un angle, SH~/e
~eo-ca'co~, qui le plus souvent est obtus en haut, aigu en bas. Une dépression
circulaire, généralement, bien marquée, in-
dique extérieurement la limite respective
des deux intestins.
c. /r<?'cMM7e S!(p<'?'teM?'ë. A sou cxtrc-
mitc supérieure, io cœcum se continue avec
le côlon ascendant sans ligne de démarca-
tion, soit extérieure, soit intérieure.
f. /eMH'~ Mt/e?'<eM)'e. L'extrémité
inférieure du cseeum, encore appelée extré-
mité libre, répond à l'angle dièdre que
forment, en se réunissant l'une à l'autre,
la paroi abdominato antérieure et la tusse
iliaque interne; c'est là ce qu'on pourrait
appeler la position or~MaM'e du ciecum.
Mais cette disposition anatomique est loin
d'être constante et l'on observe encore, dans
des cas, plus rares il est vrai, deux autres
positions que nous appellerons la pox~:OH
AcM~e ou élevée et la post~'OH basse dans
Fig.)T4. la position haute, le caecum est situé a 0 ou
Lo c~cum, vu pur son cote interne, pour 8 centimètres au-dessus de l'arcade fémo-
montrer )'origino des trois bMdotcttcs
it)Uscu)!),iros du gros intestin. rate; dans la position basse, il s'inctiaeen
<,ce[onasccmf<u)(.e.')eut)).–J,t'Mon.– dedans et en bas et descend jusque d:t))s
4,vah'u)ei)!o-<'a!ea)c,vnec!ucAM()c)'i)<'on.– l'excavation pelvienne. L'observation dc-
S,appendice c:ca).–ft~bandGic~can~t'icurc.–
7,7'.))ande!cUcposMro-h~crne.–S.bandctcUc montre
pos~ro-cxtcrnc. que la position dite élevée est a peu
près constante chez le foetus et chez t'entant,
tandis que la position basse se rencontre de préférence chez les aduites et surtout
chez les vieillards. C'est qu'er) cfïet le caecum, au point de vue topographique,
n'est pas entièrement fixe, mais descend peu à peu au cours du dévc)oppen)eMt
ontogénique au fur et à mesure que le sujet avance en âge. Ce mouvement de
descente, qui coïncide presque toujours avec un certain aHongement de t'organe,
s'cFfectue vraiscmbtabiemcnt sous rinHuence des matières fccaloi'des qui~ en s'accu-
mulant et en séjournant dans t'ampoutccmcatc, rendent celle-ci plus pesante et
rentrainent natureHement vers le Las.
4" Conformation extérieure. Vue extérieurement, l'ampoule caecate nous pré-
sente d'abord les trois bandctettes muscutaires ci-dessus mentionnées (p. )80),
qui s'étendent sur presque toute la [ongueur du gros intestin.
Ces trois bandelettes prennent naissance, non pas sur le point le ptus dccHvc du
C!ï;c~m, mais sur le point, ou s'implante l'appendice ('f!g. 'H4). De )a, elles s'écartent
rpciproquement les unes des autres, pour gagner chacune sa région respective
rui)f\ in postero-interne (7), rectiligne dès son origine, s'étëve verticalement en
haut ~t passe immédiatement en fn'rière du point d'abouchement de l'intestin
nre~ dansfe gros intestin; les deux autres, t'antcrieure (C) et la postéro-externe
(8), ')h)igees de contourner le fond du cœcum, décrivent a leur origine une courbe
a confavitc supérieure, puis se dirigent vertieatemcnt en haut, en suivant, )a
p['cn)i''t'c le côté antérieur du ca~um, la seconde son côté postcSro-externe.
Tuut ie long de ces bandes musculaires, la paroi du cœcum est déprimée, for-
mant a leur niveau comme une espèce de
gouni''re. Entre elles, se voit la triple série
de hosschu'es et de siitons transversaux
ffui f'.iractériscnt les difTérents segments
du ~'os intestin et que nous avons décrits
plus i)aut (p. t80) à propos de la confor-
ui:))ion extérieure du gros intestin en géné-
)-a).

5°Conformation iutérieure. A'u en de-


dans ffig. )'7o), le ctccum nous présente une
eootisuration dont les défaits sont exactc-
ment inverses de ceux que nous of)'rc sa
surf:tf' extérieure.
C'est ainsi que les trois bandes musculai-
rcs, .m lieu de former des gouttières, se
traduisent a I'<jeit par des sai!)ics rubanecs~ Fig.t75.
tis-f~ et unies. Aux bosselures de la surface CavK~ducH'cmn.
~'xt<'rne, repondent des cavités arrondies en (Ot)a r~s~;)~ la <ttoiti6 axtcro-c~tonc de hdcsim
~o'nonh<'rt'abouchcnYentdct'it~ondauste~ros
f~rmed'ampoutes. Enfin, aux sillons trans- mtestïn.)
versaux qui séparent tes saiHies, répondent ), vahc sup~fieut'ede t~ tahu!c ii~o-CH'caic.
sa valve mf~Dcurc. son orifice. 4. ft-t'in
des oetes semi-iunaircs ou fateiformes qui post~ro-e~tpt'np. 5, frcnt aHt~ro-imernc- ti. at'-
pCMdicc ca*c:t), rectin~ en las. 7, orifice de )'ap-
ampoules (f)g. 17S).
s~))ar<'))t tes (tcndicc, s'h)~ au conHMCnt dos trois bat)dplf)tcs.
La surface intérieure du cœcum nous pre- batitielelle îoni:ttudina)c an~ricure. rciief
formé ~ar la bandt'tcUc fost~ro 'Mtcrnc. tO. relief
sf'ote. eu outre 't° sur sa paroi gaucitc et form~par !ahatt<tptcUc j'ost~tocxternp. tt. tt\
repus faicifortHcsd't côlon. )2, H,ca~it~srcjton-
un peu en arrière, la valvule itéo-cn.'caie; daul aux bosselures dc la surface extérieure.
13,portion tprnuoaic de n~on.
~au-dessous de la valvule iteo-ca'caie,
f'u)'))eetie fondducœcum.un orifice arrondi, qui conduit dans t'appen-
'Jicc .ça). Voyons tout d'abord ta vatvnte itëo-c~cate.
6°Valvule iléo-caecale. La valvule iteo-Ceceate, encore appelée va~M/e de
HaM/t/K ou <<a?'e)'e f/es ~po//<?co;M'e~, parait avoir été découverte par VAnoLE
en 1~73. BAnnx ne la mentionne que six ans plus tard en t579 et c'est à tort, par
t'jn~.jn.'iit, qu'on tui a donne son nom. Du reste, ni VAMLE, ni BAUtux n'ont
décrit cette valvule tous les deux se sont contentes de la signater. La première
description exacte et quelque peu détaillée de la valvule itco-c<)ecate nous est
donn'~c par Mom.AGM en 1719. Quelques années plus tard, \V<xs).ow, en 1732, et
A),utx)s, en 1754, nous font connaitre sa structure avec une précision et une
nche-se de détails auxquels on n'a rien ajouté de nos jours.
a. )~'<'c/ e.rM7'<?!M'. La valvule Hëo-ca'ca)c nous apparait sous un aspect
bien différent,, suivant qu'on t'examine du côte de t'itéon (côte interne) ou du côté
du caecum (côté externe):
Vue du côté de t'iteon (ug. n4,4), c'est une espèce de cavité cunéiforme qui se
dirige de gauche à droite~ se rétrécit de plus en plus comme Je fait un coin et, fina-
lement se termine par une simple fente horizontale.
Vue du côte du ciBCum (ug. HS), c'est une saillie oblongue, allongée d'avant en
arrière~ ayant encore ta forme d'un coin, dont ta base repond à la terminaison
de l'intestin grcte et dont le sommet ou bord tranchant regarde t'axe ductccum.
Cette saitiic se compose de deux membranes ou vatves superposées une M/os
SM~O't'etM'e, plus courte, s'inclinant de dedans en dehors et de haut en bas; nxe
'M?t)e <H/'e~'eM?'e, plus tongue, inctinée au contraire de dedans en dehors et de h.'ts
en haut. Toutes les deux, du reste, revêtent une forme identique ettcs sont semi-
tunaircs, avec un bord convexe fixe a ta paroi de Forgane et un bord concave ~ni
regarde sa cavité. A teur extrémité antérieure et a tour extrémité postérieure,
tes deux valves précitées s'unissent l'une a t'autre pour former ce qu'on apj~'tte
les coMtMMs~tH'fs de ta valvule. Ces commissures donnent naissance à deux hriffes
membraneuses (4 et 5) qui continuent la direction des valves cDcs-memes cf se
perdent insensiblement sur tes parois du c:cc[(m on les désigne, depuis M<)t<u'),
sous te nom de /'?'etHS ou )'e'Mes de ta valvule iteo-cajcate. n est à remarquer'[oe
ia bride postérieure est un peu p!us longue que i'antéricuro. Les deux vaht's
de ia vatvutc de Bauhin, séparées runc de t'autre au niveau de )cur bord ad)x''r''))t
par toute ta hauteur du jéjuno-iteon, s'inclinent graduettomcnt t'une vers t'aufn!
et arrivent au contact au niveau de tcur bord iibrc. Connue les tevrcs, qui ferfocnt
a sa partie antérieure la cavité bnccate, elles interceptent entre elles un oriiicc
en forme de fente, que nous appellerons t'o~/<ce ~eo-ca?e< naturettement, cet
orifice est tiné.lirect virtuel quand les deux valves sont rapprochées; il devient
réct lorsque ics deux vatvcs, au moment, du )):)s-
sagc des matières alimentaires, se séparent !'une
de t'autre,eti) affecte a)ors[afurmed'unchouh)n-
nière~dont les deux bords auraient été ccarh'
b. Cons~~M~OMaHS<ûMH~Me.–Envisagée main-
tenant au point de vue de sa. constitution an.'do-
miquc, la vaivutc iteo-Cfjecate est te résultat d'âne
sorte d'invagination de l'intestin gre)c dan? (e
CcGcum. Chacune des valves en e)Tet, conuac
nous le montre nettement la ugurc schcmaUque
ci-contre (fig. f76), se compose de deux famés
superposées et intintement unies une famc t'en-
Fig.~C, trée (par rapport à i'orifice V!i)vutairc), qui est
Coupe de la- valvule Uco-c:cca,tc, une dépendance dct'intestin grcte; unei;tme
pour moni)'c~ su cons~t.ut.ton u.na.- përiphërique, qui appartient au cœcum. )) est
~mit)uc(sc/).cHK:tte). A remarquer, toutefois, que chacune dcs.fpux
t,vtttvesuj~t'icn['cdcl<tva!vu)c.– tamcs précitées
v~ivc itttët'teurc. frein pos~t'o- ne représente pas toute )a paroi
cxtct'nc.–4, n)oi~i6post.~)')curc de t'orificc.
S, itëcn. (', e~cu'u. G'. côlon asccn-
de l'intestin, mais une partie seutemcnt de cette
da)t(-7, ))6t'itoinc. 8, couche dos f)bt-~s paroi, c'est-à-dire la tunique muqueuse, la tuni-
tttuscutaf'cs )ot)gt<.u(tiniUcs. it, couche des
fibres )nuscuJ!)h'cs circuhm~s.
ccttutcusc.
!0, ).uni(]ttc
H, f.nniquc muqueuse.
que ccHuieuse et les fibres circulaires de la tuni-
que museu)eusc. La tunique séreuse et les fibres
longitudinales de )a tunique muscuteusc ne prennent aucune part, comme l'ont
démontre depuis longtemps WjN.sLow et ÂDiiKus, à la constitution de la vatvute
jj~_)-c.c.i)e les fibres longitudinales de t'itéon, arrivées sur te pourtour de la val-
\'uh'. <)u )ieu de descendredans la lame centrale comme te font les fibres circulaires,
ser'~)M'hissent a angle droit pour se continuer avec les fibres longitudinales du
.o'- intestin; quant au péritoine, il passe directement lui aussi de )a paroi de
t'itf~u sur la paroi duceecum. U résulte d'une parciHe disposition que, si t'en
inci- tout autour du point d'abouchement de t'iteon dans le c:ecum, ic péritoine
,;t, j. fibres longitudinales et si l'on exerce ensuite des mouvements de traction
sm' < itrun, on voit les deux lames de
chaque valve se séparer peu a peu l'une de
j'nutr' l'intestin gretc s'allonger et, du même coup, la vatvute s'euaccr graduet-
ietncnt et finir par disparaître. A son lieu et place, il n'existe plus maintenant
qu'uii orifice circuiaire.
r. FoHC/OH. La valvule que nous venons de décrire a pour usages de régler
le cours des substances solides, liquides et gazeuses dans la traverséo i!eo-c:ecate.
Dans les conditions physiologiques ordinaires, son action est soumise a deux
inftn'~ccs antagonistes t'influence des fibres circulaires de l'intestin grctc et cette
tjc- jiht-cs muscutaircs du gros intestin.
fj)) squc les fibres muscutaircs du jcjuno-itéon entrent en contraction, tes matières
rcsi~t.'dos de la digestion sont chassées du côte du gros intestin. Arrivées à la
\;)!\u)t' Héo-ca;ca)e, cHcs écartent t'unc de t'autrc la vatve supérieure et la vatvc
h)~)ie)u'e et passent librement dans. te ca'cum.
),ut'-qne, au contraire, ce sont les fibres du ca'cum et du coton ascendant qui se
f'untr.u tent, tes matières fécales, comprimées de toutes parts par cette contraction,
ret'uu~'nta leur tour les deux valves itéo-ctccates, la supérieure de haut en bas,
!'uj~t ion'e de bas en haut. En tes appliquant ainsi l'une contre t'autre, elles obti-
[er~'itt l'orifice valvulaire et, de ce fait, se ferment le chemin de t'itéon. H est à
peine besoin d'ajouter que cette occlusion de t'orifice itéo-c:ecat est d'autant plus
cumpt~te que la pression intra-intcstiuatc, qui en est le point de départ, se trouve
plu- é)('véc, ce qui nous explique ce fait expérimentât que, si on pousse une
injcdion dans le gros intestin sous une pression de plus en plus considérable, on
;u riv a rompre te Ccecum plutôt qu'a forcer la vatvutc.
An t'~at, ta valvule itéo-c:Bcate a pour fonctions 1'* de permettre te libre passage
(!c-- tn.itieres sotidcs, tiquidcs et gazeuses de t'intestin grctc dans te gros intestin
:h' s opposer au retour de ces mêmes matières du gros intestin dans l'intestin
gr~
7 Appendice caecal. L'appendice etccat, encore appelé appeM(~cc ue~HtCM-
<
~< ca'CMHt (parce qu'on l'a comparé à un ver tombric), se présente sous la
f~rm~'t un petit tube cylindrique, presque toujours flexueux, qui s'implante sur ta
jKu'tk'inférieure du cœcum et le continue (fig.) 74,5). Satongucur, très variabtc
&ui\:)n) tes sujets, mesure en moyenne 8 à JO centimètres. Sa targcur est de 6 à
8 )i)i)!inu''h'es.
a.M<H~)~a!/tOK. –rrimitivement~ étiez le fmtus, l'appendice vcrmicu-
tair.uttptautc sur le sommet de l'ampoule CiMcate. Mais plus tard, par suite de
t'cxteu-ion relativement considérahte que prend la paroi externe du ctecum, le
fuittt 'if t'ampoute est entièrement formé par cette paroi et, de ce fait, le point
dinnd.u'tatioude t'appendice se trouve reporté en haut, en dedans et un peu en
anu'rf il était d'abord inférieur; it est maintenant latéral et interne. U est situé
il 2 un .') f f-ntimetrcs au-dessous de
la vatvutc itéo-caecato, exactement au conftucut
~MUfii- bandes musculaires duccecum (ug. '175,7).
b. <S't'<M~'OM 6< ~M'ec/tOH.– H n'est rien de plus variable que la, situation et )a.
direction de l'appendice vermiculairc. Le plus souvent, on le rencontre dans la
moitié interne de la fosse iliaque droite, au voisinage du détroit supérieur.. Il nst
maintenu là en position par un repli du péritoine, qui lui forme une sorte de
mésentère et qui, de ce fait, a reçu le nom de weso-a~eMcMce.Nous verrons plus loin
(voy. p. 194) que ce méso-appendice est une dépendance du feuillet inférieur du
mésentère.
Au point de vue de sa direction, l'appendice cœcal est, suivant les cas, ascendant
descendant, externe et interne. Quand il est asceMd'6Mt<, il s'applique à la face
postérieure du csecum et du côlon, et peut remonter ainsi jusqu'au rein et même
jusqu'au foie. Dans les cas ou il remonte aussi l'appendice est ordinairement

peu flexueux ou môme entièrement rectiligne. Quand il est <~ce?K~Ht<, il croise


le psoas et s'engage dans le petit bassin, oh il se met en rapport, avec les organes
de cette cavité la vessie, le rectum, l'utérus, l'ovaire. Quand il est externe, il se
couche sur la portion dufaseia iliaca qui recouvre le muscle iliaque. Je l'ai vu,
dans un cas, se porter du côté de l'épine iliaque antëro-supérieure et n'être séparé
de cette faillie osseuse que par un intervalle de 12 millimètres. Quand il est
tK<e)'Ke, il se porte du côté de l'abdomen, vers les anses de l'intestin grêle. Le plus
souvent alors, il suit le segment terminal de l'iléon, auquel il est parallèle ou bien
autour duquel il s'enroule à la manière d'une spirale. On l'a vu se loger tout entier
dans l'épaisseur du mésentère.
La fréquence relative de chacune de ces variétés nous est indiquée par les chif-
fres suivants de l'un de mes élèves, M. LApponGUE, qui a soigneusement examine
l'appendice caecal sur 200 sujets de tout âge et des deux sexes le type ascendant
s'observe avec une proportion de ')3 p. '100 le type descendant, avec une propor-
tion de 41,3 p. '100; le type latéral interne et le type latéral externe, avec une
proportion de 26 p. 100 et de 17 p. 100. De toutes ces variétés, le type descendant
est, comme on le voit, le plus fréquent,; viennent, ensuite, par ordre décroissant,
ie ty)' interne, le type latéral externe et enfin le type ascendant, qui cons-
titoR!) disposition la plus rare.
c.
toute
C~ct/e centrale. est
L'appendice creusé d'une cavité centrale qui en
la longueur. Cette cavité est fort étroite, souvent virtueHe. [nférieu-
remr'nt, du côté de l'extrémité libre de l'appendice, elle se termine par un cut-dc-
sac. Supérieurement., elle s'ouvre dans le caecum sur un point déjà indiqué. La
plupart des anatomistes, après GHfu.AuH, signatent, au niveau de l'orifice par loquet
l'appendice s'abouchedans tecœcum, l'existence d'une valvule, circulaire ou semi-
innairc, qui le rétrécit plus ou moins. Sans rejeter entièrement, comme )e fait
CLAon, valvule ostiale de l'appendice, je la considère comme étant tout a fait
exceptionnelle. LAFFORGUE nous déclare ne t'avoir rencontrée que deux fois sur les
deux cents sujets qu'il a examinés encore fait-it remarquer que, dans les deux
cas, s"n existence coïncidait avec la présence, dans le canal appendiculaire et un
peu ci) arrière de son abouchement, d'une concrétion intestinale.
il. <?Mi/<*MM. Chez le fœtus, ou te canat appendiculaire est rctativement plus
dëvchjjtpé et communique avec l'ampoule caecatc par un orifice plus large, ce
cana) est ordinairement rempli par du méconium. Chez l'adulte, il ne renferme le
plus souvent que du mucus, produit de sécrétion de sa tunique interne. On y )'cn-
contre encore, dans certains cas, des corps étrangers qui s'y sont introduits par
son 'jrittce cœca!, tels que des pépins de fruit, des noyaux de cerise, des grains
de ptomb, de petites boules de matières fëcates durcies.
e..S'xc/Mre. Les parois de l'appendice vermiculaire sont très épaisses quand
on k-- compare au diamètre de sa cavité centraic cette épaisseur varie ordinaire-
ment 'ic !t. à 6 minimètres. Elles possèdent, du reste, la même structure fundamcn-
ta!e que les parois du caecum auxquelles elles font suite (voy. plus loin).
f. ,S'~</f~<~OH Mtor~o~o</ï'</Me. La signification morphologique de t'appcn-
dice <cni, restée longtemps obscure, nous est nettement indiquée par te dcvetop-
pcmott. l'endant la période embryonnaire et les premiers temps de la vie fœtale,
le cif'cum. entièrement dépourvu d'appendice, est rctativement beaucoup plus long

que ct'ex l'adulte. Mais toutes ses parties n'ont pas la même destinée. Tandis que
sa portion supérieure, celte qui avoisine l'orifice itco-Ci.uca), se devetoppc et s'é-
targit progressivement pour devenir le cijecum proprement dit, sa portion infé-
rieure subit un arrêt de développement elle se rétrécit peu a peu et se transforme
tinatetnent en un petit tube cylindrique, qui n'est autre que notre appendice
vennicutaire. Cet appendice est donc un organe rudimentaire rappelant, chez
t'hoxnne, une disposition fœtale et probablement aussi une disposition ancestrale
aujourd'hui perdue. On l'appelle quelquefois, et cela a juste titre, la ~9or<tOH
non développée du esc~H ou, plus simptcment, le cœcMM! non t/eee/o~e.
8° Constitution anatomique. Le caecum, partie intégrante du gros intestin,
nous présente, comme ce dernier, quatre tuniques concentriques, qui sont, en
allant de dehors en dedans une tunique séreuse, une tunique musculeuse, une
tunique celluleuse ou sous-muqueuse et une tunique muqueuse.
/t. ÏLS)()UE sËnEusE (pÉtUTOiNE C.ECAL). Le péritoine revêt, dans la plus grande
partie de son étendue, le premier segment du gros intestin. Nous l'étudierons sépa-
rément sur le caecum proprement dit et sur sonappendice. Son mode d'étalement
une fois connu, nous décrirons un certain nombre de fossettes que forme la
séreuse eu se réfléchissant du caecum sur les organes voisins.
a. ~~<ome CeBC<~p?'o~'eMteM< dit. Le mésentère, au niveau du point où se
fait l'abouchement, de l'intestin grêle dans le gros intestin (a&OMc/MCM~ ~o-
ea'ca~, SM~e ~eo-c.BCf~), se divise en deux feuillets un feuillet antérieur qui
s'étale sur la face antérieure du Ciscum et un feuillet postérieur qui passe sur sa
face postérieure. Ces deux feuillets, comme sur l'intestin grêle, s'unissent et se
confondent au niveau du bord externe de l'organe. Ils s'unissent de même auniveau
de son fond, de telle sorte que l'ampoule csecale est recouverte par le péritoine sur
tout son pourtour elle flotte librement dans la fosse iliaque, et la main, suivant
la comparaison heureuse de TL'FFrRR, peut en faire le tour comme elle fait le tour
de la pointe du cfrur dans le péricarde.
Sur certains sujets, le péritoine forme en arrière du cœcum un repli plus ou
moins développé, le ~MSOc~CMMt, qui le rattache la. fosse iliaque sur d'autres,
on voit la séreuse passer tout simplement sur la face antérieure de l'organe et
appliquer Celui-ci contrôle plan sous-jacent. Mais, de ces deuxdispositions, la pre-
mière est relativement rare et la seconde tout à fait exceptionnelle. La disposition
précitée, enveloppement complet du cœcum par le péritoine, doit être considérée
comme la règle, ainsi que l'ont établi depuis longtemps les recherches de H.utU);-

ce dernier auteur, 9 seulement le


[.EMN (/t!'c/t. f. path. /lM< '1849), confirmées depuis dans ce qu'elles ont d'essen-
tiel par celles de LuscuKA, de TnEVRs, de TuFFma, etc. Sur '120 sujets examiné, par
tiers supérieur et postérieur du cn'cum
dépourvu de péritoine sur tous les autres, cet organe était entièrement recouvert
par la séreuse. Plus récomment (1891), L~nuEU, ayant examiné le cœcum de 100
enfants, a rencontré sur 6 seulement le ca}cum partiellement adhérent. L'année
suivante (1894), PmnGfox nous apprend, dans sa thèse inaugurale, qu'il a toujours
trouvé le caecum libre, chez le nouveau-né et chez l'enfant, tandis que, chez
l'adulte, il l'a rencontré adhérent dans une proportion de 't4 p. '100. Ce cfnnrc
est, comme on le voit, un peu plus élevé que celui qui nous est fourni par les
recherches de TumEH. En tenant compte des différentes statistiques, on peut
établir en principe que le caecum, chez l'adulte, est plus ou moins adhérent
1 fois sur 10 sujets, libre et flottant sur les 9 autres.
b.7''<0!'Me de l'appendice. Sur l'appendice caecal, le péritoine se comporte
absolument comme sur une anse d'intestin grêle il l'entoure sur presque tout son
pourtour et, s'adossant a lui-même au niveau de l'un de ses bords, il forme un
véritable méso, le M:~o-sppeM~ce, qui rattache l'organe en question, d'une part
au ca'cum, d'autre part il la portion terminale du mésentère.
Le méso-appendice revêt la forme d'un triangle ou plutôt d'une faux, avec une
base, un sommet et deux bords (fig. '178 et '179). Sa base s'implante tout
d'abord sur le côté interne du caicum, suivant une ligne qui s'étend de la base de
l'appendice a l'angle Uéo-ca:caA. Plus haut, au delà de cet angle, le méso-appen-
dice se confond, dans une étendue de 2 ou 3 centimètres, avec le feuillet inférieur
du mésentère, dont il n'est qu'une dépendance. Son so?H~H<?<, dans la plupart
des cas, dans tous les cas d'après CLAoo, répond au sommet même de l'appendice.
Sur certains sujets, cependant, le méso ne s'étend pas jusqu'à l'extrémité libre de
l'appendice cette extrémité est alors enveloppée complètement par la séreuse,
et cela, dans une étendue qui varie ordinairement de 1 à'IS millimètres. –De
ses deMxe bords, le bord convexe adhère au bord supérieur de l'appendice. Le
bord concave, libre et flottant dans la cavité abdominale, répond à l'artère
appendiculaire (fig. '182), et c'est précisément cette artère qui, en gagnant direc-
tement l'appendice, je veux dire en s'y rendant par le chemin le plus court, sou-
]fvc péritoine et détermine la formation du repli que nous venons de décrire
Co'nme tous les replis péritonéaux, le méso-appendice est parfois mince et
U'an''p!'rent. Mais cette disposition est rare chez l'adulte. Le plus souvent, il est
envatii par la graisse, qui, en se déposant entre ses deux feuillets, le rend épais,
tourd et opaque.
niveau de sa base, le méso-appendice présente un gangtion lymphatique, !e
Au
osK~'OH apjoeM~'CM~M'e. CLADo considère ce ganglion comme constant; mais il
faitf'marquor, en même temps, qu'il n'est pas toujours isolé et indépendant. On
le voit assez fréquemment se déplacer en dedans pour se loger dans la portion
terminatcdu mésentère, auquel cas il n'est qu'un simple ganglion mésenteriquc,
le dernier ou le plus inférieur de ces ganglions. H reçoit les lymphatiques de
)'app('!tdicc.
Chez la femme, le méso-appendice est re)ié parfoisaux organes intra-petviens
par un petit repli falciforme, qui, partant de sa base, croise les vaisseaux iliaques
pour venir se continuer avec le bord supérieur du iigamcnt large correspondant.
CL.U)'), qui a signalé ce repli sous le nom de ~f<meM< <!p~eM~tCM/o-ou<t~H, le
considère comme établissant des communications lymphatiques entre l'appendice
et )'ovairc. Pour lui, il serait constant et se rencontrerait même parfois chez
!'hoi))))ic à l'état de vestige. LArroatiU)- moins heureux, ne l'a observé que t7 fois
sur tes 90 sujets féminins qu'il a examinés, soit une proportion de ~0 p. )00. Ce
repli pcritonéat est le même que celui qui a été décrit par les auteurs sous tes
noms divers dctombo-ovariens, d'infundibulo-pelvien, d'itio-ovarien, de tigament
supérieur de l'ovaire (voy. OuaM'e). Morphotogiqucment, il représente (DL'«.\SD)
le rc-tc du méso qui enveloppait l'ovaire au moment de sa descente.
c. /<M«e//es~eo-cœcs~s. La séreuse péritonéale, en passant de l'intestin grêle
sur le c.ecum, forme deux replis spéciaux, lesquels déterminent l'apparition de
deux fossettes la fossette Ccccate supérieureet la fossette Ctucatc inférieure.
x fossette cœca~e SM~e)'!eM)'e (/'osse«e ~eo-ca?ca~e SMpe~eMrc de WALUEYHit,
La
de Tm;\Hs, de Tut't'm't) occupe ta partie antero-supéricurc de t'angtc itéo-ca'cat
ftig. )78,8). Son ouverture regarde en de-
d.ms. Son sommet, dirigé en dehors,
répond la partie antérieure de la ligne
cin-ut.'th'f suivant laquelle se fait l'abouche-
ment (h- l'iléon dans le Ccccum. Elle est cir-
conscritc f
en arrière, par le mésentère
d'ahun! et, au-dessous de lui, par le seg-
ment t<'nniua) de l'iléon 2" en avant, par
m) rcpti péritonéal de forme triangu)aire,
qui, p:n-t:)))t du feuillet droit du mésentère,
se port'' en bas et en dehors pour venir se
tcnnin!')- sur le cote interne du ceecum. Le
bord )ihrc de ce repli, concave en dedans,
F'g.ns-
répond a l'artère iteo-caccale antérieure et
Fossette c.cca)c s~tputicut'c.
c'est justement cette artère qui, en soulevant t.e.ccum.–2. appendice ca'Mt.t'rig'it en
kpontoinc, détermine la formation du repli bas. 3, itêon. t. moscntO-c. 5, méso-
aj~tCHdicc. repli ntëscnt~rico ca*caL–7. rcp)i
et d'~ t~ fossette sous-jacente. La fossette itc~appeudiculairc. S. fossette ca'cate supé-
rieure. 9, artcrc Ueo ca'catc antérieure.
CiL'cat~ supérieure, très marquée chez le
tœtus <t ci)cz le nouveau-né, s'atténue progressivement
au fur et a mesure que le
sujet avance en âge.
La /'osse«e Mt/'e)'t'eM?'e(/'osse«e ~eo-c~c~e Mt/'e~eM~edeWALMYR~
CcBea~e )
de TnEVEs, de TuFFiER, fossette ~Ma-sppeMd~cM~M'ede JoNNEsco) est située au-
dessous de ta précédente, à la partie infé-
rieure de l'angle iléo-cseca-1. Pour en prendre
une notion exacte, il est nécessaire de porter
t'itéon en haut et d'érigner en bas l'appendice
vermiculaire (fig. 179,7). Elle est déterminée
par la présence d'un repli péritonéat, te t'cph
~eo-ap~eM~CM~M'e, qui prend naissance, en
haut, sur le bord libre de l'iléon et qui vient
se fixer, en bas, sur le côté interne du caecum
et sur le bord supérieur de son appendice
vermiculaire. Son bord libre, rectiligne ou
semi-tunaire, délimite en avant l'entrée de ta
Fig.'nu. fossette.
Fossette cecca.to intct'iuuru. Envisagée à un point de vue purement mor-
t,cmcum.–2, appendice cn'ca),trignf'en la fossette eeecate inférieure a !a
bas.–3,it6on,<t'ign6cnhaut.–4,)h(';scn- phologique,
t6)'e. –5,m6so-ftppendicc.–G,i'cp!ii)6o- forme d'une pyramide triangulaire, avec une
appcndiM)M)'o.?,[os3cHc<:K'e!t)ein[m'ieurc
ou iXo-appendicutnire. 8, fosscHo cmcalc base, un sommet et trois parois. Sa /~M,
supérieure.
qui n'est autre que l'entrée de la fossette,
regarde en bas et à gauche elle permet, suivant les cas, l'introduction d'un oud<
deux doigts. Son soM!Mte<, dirigé en dehors, répond à la partie inférieure dl
l'angle i)eo-cœcat. –De ses trois ~<~0!'s(fig. 180), l'une, supérieure, est form~
par la face inférieure de ['iléon la deuxième, postérieure, répond au méso
appendice la troisième, antérieure, est constituée par
le repli iléo-appendiculaire.
Le repli iléo-appendiculaire renferme quelques vais-
seaux signâtes par BocuDALECK, par WALOEYEn, par
TumEtt, etc.; c'est donc à tort que TnEVES lui donne le
nom d'invasculaire. Ces vaisseaux, toutefois, sont tou-
jours de petit calibre et, bien certainement, n'ont
aucune influence sur la formation même du repli peri-
tonéal. LuscftKA, depuis longtemps déjà, avait signatc.
dans l'épaisseur du repli i)6o-appendicu)aire, la pré-
sence d'un certain nombre de fibres musculaires tisses.
Fig.180. ToLDT, ayant retrouvé ces é)ëments musculaires chez
Coupe sa.git.Mo de la fossette le fœtus et ayant constaté en outre leur connexion
cmca.)e inférieure, pou)' la tunique muscuteuse de l'intestin, n'hésite
montrer son mode de cons- avec
titution (~chcma). pas à considérer le repli en question comme une
portion du péritoine iléal, doublée de fibres muscu-
t, iXo)), avec f, son rcv&temen~
p6riton6aL 2, appendice, a~cc laires, qui, au cours du développement, a été en-
son péritoine. 3, 3, m6senMt'c.
4, méso-appendice. H, repli iléo- traîné en bas par l'accroissement du segment basal de
appendiculaire. 6, fossette iléo-
appendiculaire ou caecaic infëricurc. l'appendice.
_I__ 1-J.c~l~s"
~D.m__ ?'e<)'o-CtBC~es.–indépendamment
d._t~Fossettes nS:AS.- .J,
des
deux fossettes caecales que nous venons ,de décrire, fossettes qui sont constantes,
on a signaté a. )a partie postérieure et supérieure du caecum, au niveau du point
où le péritoine se rénechit de la fosse iliaque sur ce dernier organe, une ou deux
fossettes en forme de cul-de-sac, dont l'ouverture regarde en bas ce sont les
/bsse«<M )'e~'o-ca?c~es, très visibles quand Ic caecum est renversé en haut. Ces
fossettes rétro-ceecates ne sont pas constantes et, quand elles existent, elles varient
beaucoup dans leur nombre et dans Jour profondeur. Leur mode de formation est
encore mat ëtucidé WALDEYEH les rattache à la migration du caecum ToLDT,
dont l'opinion sur ce point est généralement adoptée, les explique par un défaut
(]e coalescence, à leur niveau, de la paroi postérieure de l'intestin avec la paroi
i~bdotuit'ate correspondante.

B. ')segments du La tunique muscuteusc nous présente ici, comme sur les


xiouE MuscuLEUSE.
autres gros intestin deux couches de fibres musculaires une couche
superficielle, représentée par les trois bandes de fibres longitudinales ci-dessus
décrites (p. 189) une couche profonde, formée par des fibres circulaires. La même
disposition se retrouve sur l'appendice vermiculaire, avec cette variante, que les
fibres longitudinales, au lieu de se condenser en trois bandes distinctes, forment
une couche continue tout autour de l'appendice.
C. TrMQUECELMJLEUSE OU SOUS-MUQMUSË. –(Voy. p. 182.)
7). ÏLMQUË MUQUEUSE.La muqueuse du caecum nous offre tous les caractères de
la muqueuse du gros intestin en générât. Nous renvoyons le lecteur à la page 183,
où cette muqueuse est
décrit'
Lamuqueuse de
!'app<*ndice (fig. '181),
asontour.nousoffrc
tous tes ëtcments de la
muqueuse csccate, à la-
quelle elle fait suite
unepit.hëtium cytin-
driquc,uust,)'omare-
ticulé, de très nom-
breux follicules clos,
une u)uscu)aris muco-
s:f et des glandes en
Lube.~ous ajouterons
que la sous-muqueuse
y est h-es épaisse,
qu'elle est formée par
du tissu conjonctif très
serr'~ et a peu près dé-
pourvu de fibres élas- Fig.iSt.
tiques. Au niveau de
Coupe transversale de l'appendice cfccat de t'hommc.
la pointe de l'appen'-
t, revttcmemt pMtonêa!, avec i'. l'insertion du m<so-a(tpcMdiec. 2, couche des
dice,un voit cette sous- Hbres longitudinales. -4,
3, couche des fibres circulaires. couche sous-ntuqueusc.
5, chorion muqueux, avec 5', muscularis muco~a'. 6, 6, glandes dcLiehcrMhM.
muqueuse prendre un 7, 7, folliculesclos. S, lumière de rapt~cudicc.
dëvetoppement consi-
dërabte par contre, les deux plans de fibres musculaires y sont à peine visibles
et tes glandes ont complètement disparu (CLADo).
Le ~rand duvc)oj)pemont de son appareil tymphoïde, tel est le principal ca.ractm'e de !a. muquonac
~e )'tLj)))cud!<;c. Ce~ appareil est essentiellement constitue par des follicules clos, si nombreux et
si vohtfhinc'ux. qu'ils sont pour ainsi dire au contact les uns dos autres et qu'ils occupent. à eux
seu! luutu la )i<uqueus'j on a pu dire, non sans raison, que leur ensemble représentait une
seule et unique p)aque do Peyor, aUant d'un bout a l'autre do t'appendice. La- base des fbith'utcs
ust très rapprochée de la surface extérieure de l'appendice, tandis que la tête, plus pu ntuins
arrondie, fait saillie dans la lumière duconftuit. « La surface des travées interfo!ticu)airc.s est
)'ov6tue d'un epithetium cylindrique méta.ngc de cellules ca.)icifo''nies.Da.ns leuf uptusseur et (tu sein
d'un tissu conjonctif ordinaire, chaque travée renferme un certain nocnbre.deo'yptqs de )..ieberknht),
des vaisseaux sanguins et do grands capiUa.ires lymphatiques, passant d'une travée a t'autre et
se terminant tous par des ampoules ou des arcs, parfois presque au contact do i'ëpithcthunde
revAtoment ? (RiiNAUT). C'est sur les sujets de douze à vin~t-cinq ans que l'appareil tymphoïdt' de
l'appendice atteint son plus grand développement. Passé vingt-cinq ou trente ans, les foffirutes
diminuent a la fois de hauteur et de largeur comme conséquence, ils font. dans la lumi~rR du
canal une saillie moins considérable et, d'autre part, ils sont moins serres les uns contn; les
autres.
Vaisseaux et nerfs.
9° Lè mode de dist,nbut,ioM des vaisseaux et des nerfs
dans les différentes couches de la paroi du cœcum ne diffère pas de celui que nous
avons décrit plus haut sur le gros intestin en gênera) (voy. p. 't84). Nous nous
contenterons ici d'indiquer leur provenance.
/1. An'rHR'ss. Les artères destinées au caecum et à son appendice proviennent
de la terminaison de la mësenterique supérieure, !aquc)iecstremptacee quelquefois

Fi~ISS.
Circufa.Uon <tu c.iecum et do son appendice A, vue antérieure; B, vue postérieure.
a, Ciccun). A. iicon. c, appendice vermicutairc. t/, m~so-appcndicc. <?, peULs gangfx'ns, situas (!a))~ )<' f'cj')'
~('o-ca'ctt antérieur.–J,arttremcscnMriqucsup('ri<;urc.2. rameau co~~ue.afhnts'anastonMserat'cctcmmM
ucscGudan): de la co!if)uc droilc inf~riGurc. 3, rameau iléal, allanL s'anastomoser avec le dernier rameau (te t in~tiu
greie. 4, arUrc et veine iteo-oecates antérieures. 5. artère et, ''cino i)eo-c.eca!es postérieures. <i, artf're et
ventes appendicutaircs. )', S', 3', veines homonymes sateHites des artères précitées.

(dans les cas ou elle se termine très haut) par [a branche descendante de la colique
droite inférieure, t'~e'o-co~Me de quelques auteurs. La branche terminait' df la
mése.ntérique supérieure est située, comme on le sait, dans i'angte à sinus supéro-
interne que forment, en s'unissant, l'un à Fautre, t'Héon et le csecum. Un peu au-
dessus de l'abouchement iteo-cœca), elle se divise en quatre branches (fig. tM),
savoir t'artère itëo-cœcatc antérieure, l'artère itéo-C{eea)e postérieure, l'artère iléale
et l'artère appendicuiaire
a. yt?'<o'e ~eo-ca3C6~eo'M<ë~'eM)'e. L'artère iiëo-caecate antérieure (4) se porte
obliquement en avant, en dehors et en bas. Elle croise tout d'abord la face anté-
rieure de )'i)eon, auquet elle abandonne quelques fins rameaux. Puis, elle descend
sur la face antérieure du caecum, qu'elle recouvre de ses ramifications diver-
gentes. En passant au-devant de riteon, Farterc itëo-cœcate antérieure n'est pas
e~.ir~nont située dans le siiton circulaire qui marque l'abouchement itéo-ceecat,
mais peu en dedans de ce sillon. C'est à ce niveau, no t'oubtions pas, que le
vaisseau sou)ève le péritoine et détermine ainsi la formation de ce repli, longue-
ment décrit ci-dessus (p. "tOS), en arrière duquel se trouve la fossette cmcatc anté-
rienrf.
h.r/cre ï7ëo-eœca~e postérieure. L'artère itéo-cœcalo postérieure (5) se dirige
uh!iq"f'Mnt en bas et en dehors, comme t'antérieure. Elle diffère de cette der-
nière o) ce qu'elle s'applique directement contre la face postérieure du caecum,
sans former aucun repli péritonéa). Après avoir fourni quelques fins rameaux à
)'i)M! elle se ramifie sur la face postérieure du cœcum.
c.<<'?'<? iléale. 1.'artère i)éa)c (3), se portant en dedans, tongc le bord
)ncs<'nt(''rique de t'iteon et s'anastomose ))ientôt à plein canal avec la dernière
des artères de l'intestin grôtc, en formant une arcade à concavité dirigée en
hauL On la convexité de cette arcade naissent de nombreux rameaux, qui se
icttent sur les deux faces antérieure et postérieure de la portion précaecate de
i'ii~on.
(i. ,ere ap~eH~CM/<:t'?'e. tj'artère appendiculaire (6) descend en arrière
de r:ini:te iteo-ca'ca), croise la face postérieure de l'iléon et s'engage alors dans le
meso-:)[')'nndicc, dont cHe suit !e hord H'jro et qu'ctfc accompagne jusqu'à sa tcr-
mmai'-on. O'emin faisant, cHe jette sur ['appendice un certain nombre de fins
rameaux, qui, se comportant absotumcnt comme les artères intestinales, se
ramifient sur ses deux faces et se terminent dans ses parois. Ces rameaux appen-
dinuaires sont ordinairement au nombre de trois ou quatre, mais il n'en existe
parfois que deux, comme aussi on peut en rencontrer jusqu'à sept ou huit
)eur nombre me parait varier avec la longueur même de t'appendice. L'artère
appcndicutairc est le plus souvent une artère indépendante, je veux dire qu'elle
nos anastomose, au cours
de son trajet, avec aucune artère du voisinage. Nous
dcvon-signaler, cependant, l'existence assez fréquente d'un rameau anastomotiquc
~ui, jtartantde la convexité de cette artère, remonte dans l'épaisseur du rcpH iteo-
appf'n'th utairc et vient se terminer, soit sur le caecum, soit sur t'iteon, établissant
ainsi 's relations entre les territoires vasculaires de ces deux organes et celui de
i'apjn'ndicc.
/< m\):s. Les veines du cn'cum (fig. t82) se dirigent toutes vers t'angtc
i)<o r;)'r:d supérieur et se jettent, a ce niveau, dans la veine mësenteriquc supé-
m'nr'- L'a) t~'re appendicutaire est constamment accompagnccd'une veine, qui porte
h' nh'me nom cette veine appendiculaire reçoit comme affluents, outre les rameaux
qui 'manent (le t'appendice tui-memc, deux autres rameaux, qui proviennent, t'un
'te h fa~'antérieure du ca~um, l'autre de la face antérieure de t'iteon.

C. LY)u'nA'n~uMs. Les lymphatiques du cn'cum (pour tcurorigine, voy. p. i8a) se


di~in~uenten tymphatiquesantérieurs, lymphatiques postérieurs, lymphatiques de
t'appendire. ]jes ~M~Aa~Mes <ïM/ë?'teK?'s, suivant t'artcrc iteo-ccecatc antérieure,
viennent t- jeter dans un groupe de deux ou trois ganglions situés dans le repli ilco-
c;c~at antérieur. Sur te sujet qui a servi a ta préparationreprésentée dans la figure t82,
ces nan~Huns i)eo-c<ccaux antérieurs étaient au nombre de cinq et très votumi~
ncnx. Les /y?H/)/~<<yMes postérieurs aboutissent à un groupe de trois ou
quatn- ~anxtions, qui occupent le côte postéro-intcrnc du ccecum. SuivanUa remar-
qu" <i<- 'H t-)-fH)!, its sont recouverts par te péritoine, qui les applique a ce niveau sur
tes paroi-nu'mcs de t'intestin et les sépare complètement de la fosse itiaque.–Les
~/mpM<~Mes de l'appendice se portent vers angle uéo-cœcal, ou ils se jettent dans
le ganglion appendiculaire, décrit plus haut (p.198). CLAno, qui les a injectés tout
récemment, soit avec le mercure, soit avec des matières colorantes, les a vus com-
muniquer, sur deux sujets, avec les lymphatiques utéro-ovariens.
D. NERFS. Les filets nerveux destinés au cascum proviennent du plexus solaire
par le plexus méscntérique supérieur. Us se distribuent & la séreuse, à la mnscu-
leusc et à la muqueuse (voy. p. '186).

§1H. –CÔLON

Le côlon (ng. '127 et 183), portion moyenne du gros intestin, s'étend du c.ecum
au rectum. Il est ainsi appelé du mot grec xM~'ju, j'arrête, parce que c'est principa-
lement dans l'intérieur du côlon que séjournent les matières fécales avant ieur
expulsion au dehors.
1° Trajet et divisions. Nous connaissons son trajet. Parti du
auquel fait suite,
il porte
il se
c<ecum,
d'abord
en haut, vers la face inférieure du foie.
Puis, il so coude à angle droit pour se
porter transversalement de gauche à
droite, atteint la partie inférieure de
la rate et se coude de nouveau pour
descendre dans la fosse iliaque gauche,
qu'il traverse obHquement. Au sortir
de la fosse iliaque gauche, il s'engage
dans le bassin, le parcourt de gauche
a droite et, finalement, s'incline en bas
et en dedans pour se continuer, au
niveau de la troisième vertèbre sacrée,
avec )'cx.trcmite supérieure du rectum.
Ces divers changements de direction
ont fait diviser le côlon en quatre por-
tions, qui sont, en aUant de son ori-
gine, vers sa terminaison le côlon
asceM~<K<, le ed~oM <?'<ïMsuerse, le c~on
~esce?:(~t< et le cd~OM ~ï'o-pe~ïCH.
Conformation et rapports.
2" Les
y dnterentes portions du côlon méritent
Fig.183. chacune une description particuuère,
Côlon, vue MLeriout'o,a,p['us l'abfa.Uon de l'in- moins à cause de leur configuration
testin gr&te. extérieure ou intérieure, qui est à peu
A, Ctfcum. B, e6innascN)dM<).. C, cMon U'ansvcTsc.
)), coton descendant. E, cô)oo itio-ncivicn. F, J~Jn- près la même pour toutes, qu'au point
nun).–C!,no)'tiontcrmin<t)(idc)'iKon.–H,6ai))ic(ht de
(fuod~nun). vue de leur situation et de leurs
i, bot'<t postéricur du m~scnLôl'e. 2, cottpc du m~scn- rapports, qui varient pour chacune
tt'rc. 3, mésocôlonitsccndant. 4, nuisocMfm transversc.
S, n~socôtot doscc!td<tnL 6, mësocôtoti ilio-pelvieil. d'elles.
–7, urctiire. 8, artère Umque primitive. 9, artère
si~mo'jde. Le côlon as-
1)1i:5'UVJUl.o ~i. CÔLON ASCENDANT.
cendant (fig. d83,B), encore appelé c~(Mt ~Mt&~M'e ~'ot<, fait suite au caecum et
COLON

s'étend de ia jusqu'à la face inférieure du foie, où il se coude A ang!e droit pour


j'ormcr)'! cûton transverse.
a.<S't<Ka~OK<'<MH3</e?!S de /<cC<7ë. Le côlon ascendant est profondément situé
tj.msia fosse lombaire. H est maintenu en position par le péritoine, qui, tantôt
passant au-devant de lui, tantôt lui formant en arrière un mcso excessivement
court (M~oco~oK aseeM~?!<), le fixe plus ou moins a la paroi postérieure de l'ah-
domen. Le coude que forme le coton ascendant pour devenir côlon transverse est
parfois relié a la face inférieure du foie par un repli péritonéal, le ~aMMH< /;ep<ï<o-
co/MMf. ~e tigament, quand il existe, supporte le poids du coton ascendant et main-
lient, dans sa situation comme dans sa forme, le coude droit sur lequel il s'insère.
b. jT~~o?'<s. /?M <!?'e)'< le cùlon ascendant répond tout d'abord au muscle
carré des lombes, puis à la face antérieure du rein droit. II est retié à ces deux
arcanes par le mésocôton ascendant (voy. p. 208), lorsque celui-ci existe. Mais,
brsquccc repli fait défaut, il repose directement sur eux et leur est uni par une
couche de tissu cellulaire extrêmement tache. Ce rapport immédiat du rein
droit et du côlon ascendant nous explique la possibilité, pour un abcès du rein.
de s'ouvrir dans la cavité du côlon sans traverser le péritoine. A'M dedans, lc
foiu)! asf'cndant est en rapport avec le paquet des anses grèles, et sur un plan plus
jx'ofond, avec le muscle psoas. –A'M <:uaH< et en de/to?'s, il répond encore, dans la
njup.irt des cas, aux circonvolutions intestinales. Toutefois, quand il est distendu,
soitpur des matières liquides ou solides, soit par des gaz, il vient se mettre direc-
tement en rapport avec la paroi antëro-tatérEde de l'abdomen.
c.CoM/<~KM~OKC..c/e)'eM?'e.–Extérieurement, le côlon ascendant nous pré-
sente lcs trois bandes musculaires que nous avons déjà. vues sur le ca'cum. Ces
landes ont exactement la même situation que sur la première portion du gros
intestin l'une est antérieure les deux autres sont postéro-interne et postéro-
extcrnc. !ci encore, elles dépriment la paroi intestinale en forme de gouttières
hjngitudin.des et, d'autre part, interceptent entre elles une triple série de bosse-
lures, séparées les unes des autres par des sillons transversaux.
d. C(M!/<~Mr<ï/<OM Mï<e?'eM?'e. Vu en dedans, ie coton ascendant nous présente
''omnM!cc:ecum(ng 166) :1° trois saillies rubanées, tisses et unies, répondantaux
trois gouttières longitudinales de la surface extérieure; 2" entre ces saillies, une
triple s'~rie de cavités ampuUaires, séparées lcsunes des autres par des replis fal-
'ifbrmcs. H nous présente encore un certain nombre de plis muqueux, irrpgulièrc-
mentdisjxj~es, qui s'exagèrent quand t'intcstincstàt'etatdc vacuitc.quis'atténuent
au contraire et s'effacent même complètement quand il est distendu par des ma-
tières fccaics ou par des gaz.

B. CuLo.\ TKAXsvEKSE. Le cûton transvcrse (ng. i8~, C) s'étend de t'cxtremite


supérieure du cûton ascendant à l'extrémité supérieure du côlon descendant.
a. /)M'cc/!OH e~ /y'<ï/e~. Comme t'indique son nom, il se porte transvcrsatement
de droite a gauche, de la face inférieure du foie vers la partie inférieure de la rate.
–Sa direction, toutefois n'est pas exactement horizontatc le côlon transverse se
nu'teun peu obtiqucment de bas en haut; en d'autres termes, il remonte un peu
plus haut dans t'hypochondrc gauche que dans i'hypochondre droit. De plus, il
n'est pas rcctitigne, mais décrit une courbe a concavité postérieure, d'où le nom
'l'arc dit c<)/<M que lui donnent certains anatomistes. Dans certains cas, qui sont
)u'n d'être rares, on voit le côlon transversc, avant d'atteindre la ligne médiane,
s'intiëchir en bas, se rapprocher plus ou moins du pubis et remonter ensuite vers
l'origine du coton descendant H décrit aiors, dans son ensembtc, une longnecour-
bure dont, la concavité regarde en haut. ti convient d'ajouter qu'une pareiUcdispo- j
sition ne s'observe pas chez le fœtus elle s'acquiert donc au cours de la vie post- yt
utérine et résulte vraisemblablement de la distension que subit la portion transver-~
sale du côlon sous t'inuuence des matières fëcates, séjournant dans son intërieu!
'l,
trop longtemps et en trop grande quantité,
b. J!/oyeHS de fixilé. Le côlon transverse est toujours relié à la paroi posté.
rieure de )'a.bdomen pnr un repli du péritoine, appelé Mtësocd~o~ ~'6!Hsee)'.<e
(voy. p. 209). Ccrcpii, qui forme une cloison horizontale entre l'estomac et!.) :j (
masse nottante de rintcstin'grcte, est génératcment assez étendu, ce. qui expUam !t

Lo côlon ti'Msverso.vuunpta.ce par sa.fu.cca.n'-ct'i~urc.


i, c''don h'ans~crsp.avec sa bande n)ttscu]an'cat)t6)'o-in~)'icm'c.–2, n]6soc''don h'ans~crsc,– 3, c~t")t af-rp)~;)!.
avpc :f',son mcsoci'dtm. 4. c''don descendant, a~cc 4', son mésoc'~on.– f), 5, insertion cotiffuc du gt'aod ('[~OM.-
ti, ()uod<num, avec 6', tpip)oon gash'o-ht'paUquc. 7,j<juno.i)6on.–8. mf'scntf'rc. 0, rein droit. te,
n'h! pn~.
)1, foie, 6rign6 on hauL. yat.o, avec i2\ !i"am(nt~ phr6no-coUt;uc. t3, panct'6as. 14, itortc. H.~
cavftinfcricut'e.– Hi. vaisseaux )u6scu~r)(~ucssup6ncut' 17, [tsoas. 18, paroi a))don)inatc,

grande mobilité dont jouittecûton transverse. Le coton transversc csLcncur.'


maintenu en position par deux petits replis séreux de forme triangutairc, qui
détachent de chacune do ses extrémités pour se fixer d'autre part sur la partie
correspondante de la paroi abdomina)c. Nous y reviendrons plus loin, a proposé
péritoine cotique.
c. 7~a~oo?'/s. L'arc du côlon occupe la limite des deux. régions épigastriquc et
ombilicale. Ses rapports sont les suivants. E~ /KK~ il répond successivement.
'1° par son extrémité droite ou coude droit, a la face inférieure du foie et M la \'&i-
cule biliaire 2° par son extrémité gauche ou coude gauche, à ta partie inférieur
de la rate (voy. /e)
3° par sa portion moyenne, a la grande courbure (te t'est"
mac. A'H ~as, il repose sur les circonvolutions de l'intestin grcte, qui le repou:
sent en haut quand elles sont distendues par des matières solides ou par des gM
au<!M~ il répond a la paroi antérieure de l'abdomen, dont it est sépare par 'i
le grand ëpiptoon.Cc grand épiploon, qui, comme on le sait, provient de la gramtf
courbure de t'estomac, vient se terminer, par son extrémité opposée, sur tafMt
antérieure du coton transverse (voy. V'e~'<oM!e). A'~ ~e?'e, il donne M!!
sance au mésocoton transverse, qui te rattache a la paroi abdominale postérieure.
[) répondsuccessivement en attant de droite a gauche, u ta. face antérieure du
rein droit, a )a portion descendante du duodénum, a. la tête du pancréas, aux
vaisseaux mesentcriques supérieurs, a la portion ascendante du duodénum et a la
face an~'ieurc du rein gauche.
d. Co!f/~M~<M)mea~ë?':ew<? et i!M<e)':eMye. La configuration, soit extérieure
soit int'icure, du coton transvcrsc est ta même que cette du coton ascendant. Nous
n'y reviendrons pas ici.

C. Cu).<j\ DEso~DANT. Le cotondescendant (fig. t83, t)), encore appcfe c~Jo~


~m&a~'<' f~MC/te, s'ëtend de t'extrëmité gauche du cùton transverse au commen-

cernent du coton itio-petvien. Sa limite inférieure, toute conventionnelle du reste,


est un plan horizontal passant par la crète iliaque.
Aupuintde vue de sa situation, de sa configuration et de ses rapports, le coton
descendant présente la plus grande analogie avec le coton ascendant comme lui,
il est profondément, situé dans la fosse tombairc comme lui, il est vcrticat et
joesqnc rectitigne comme lui encore, il est Hxe n la paroi abdominale posterieurc
par le péritoine qui, le plus souvent, ne fait que passer au-devant de lui, mais qui
cependant, dans des cas plus rares, lui forme un méso toujours très court, te Mteso-
e<)<oM ~ce~f/NM~(voy. plus loin. p. 210).
Le c~hjn descendant diffère toutefois de l'ascendant par tes caractères suivants
un peu plus long et cela parce que lé coude gauche du coton est situe pjus
1° il est,
haut que son coude droit, 2° son calibre est un peu moins considérable quu celui
du coton ascendant 3" sa portion supérieure remonte sur ta face antérieure du rein
gauche beaucoup plus haut que ne le fait le côlon ascendant sur la face antcricun
du rein droit 4° cette môme portion supérieure du cOlon descendant est plus pro-
fondément située dans t'abdomen de plus, elle se rapproche davantage des eûtes
et, tandis que te côlon ascendant repose sur la face antérieure du rein droit, elle
répond ptutot au bord externe du rein gauche (Mg. ')88) 8° enfin, comme te rein
gauche descend moins bas que le droit, le côlon présente avec le muscto c.n'j'ë des
tombes des rapports de contiguïté qui sont ptus étendus à gauche qu'a droite c'est
i'unc des raisons pour lesquelles les chirurgiens choisissent de préférence )o cùte
gauche pour établir, dans tes cas d'imperforatiou du rectum, un anus artifi<:iet par
le procédé de LiT'rjui: et d'AML's?AT.
D. CoLOX njo-t'KL.vjEX. Le coton itio-pctvicn (<?~oH t~'a~Me ou 6' ~fe
co~OK de nos auteurs français, SHse sigmoïde de quelques anatomistes anglais et
attcmands, anse e~ Q ou, plus simplement, anse ome~ de TxEYEs) fait suite an
côlon descendant et s'étend do la jusqu'au rectum, qui le continue (fig. '183, M).
a. Situation et ~'ec<OM. A son origine, le côlon ilio-pelvien est situe ():u)t
ta fosse itiaquc interne du cOte gauche mais il passe bientôt dans le bassin, qu'i!
occupe dans la plus grande partie de son étendue, d'où le nom de cd~OM ~/o-N;e~
sous lequel nous le désignerons. Nous )'nppe)-
lerons encore e<OM sigmoïde, dénomination
qui ne préjuge en rien de sa situation etqm,
en rappelant ses diverses indexions, a !e grand
avantage-.de conve.i~r a tous les cas.
Le coibn U'io-peivion est rattaché a ta pat'ui
postérieure de t'abdomeu et du bassin ]Mt'un
repli du péritoine, le Mesocd/OH !7M-~UM)i.
Ce repli, sur lequel nous aurons naturcHcmej))
à revenir a propos du péritoine du cuton
(p. 210), est toujours très large et, de ce fait,
permet a la portion de l'intestin qu'il entoure
des excursions très étendues. Le côlon i)io-
F~.186. pelvien devient ainsi la plus mobite des quatre
8chutTta. ropruscn~nt les diftct'cnLcs portions du côlon.
port.ion~ducôionilto-poivicïit Cette extrême mobi)itë, qui rappeOc jusque
),2, 3,4, première, c)<'uxif''mG,trotSi6r))e et un certain point celle de i'intestiH grèle, nous
<]uaLt'i6mcpOt't.ions du côlon iho-jfet~ict).–
~(t, & cc, limiles s~rat.tvcs dG ces din' explique la plupart des variétés que présente
i'cntcsporUons.–5, 5, côlon descendant-–
<i,)-cct.Utn(cnpO)nt.iH6).–7,ct-ôt.ci!)atjuc ic côlon i)io-pe)vien dans sa situation, sa direc-
gauche.
tion et ses rapports. Ces variétés sont fort nom-
breuses et, sans nous attarder ici a exposer les divergences des auteurs sur ce
point, nous décrirons la disposition qui nous parait la plus fréquente. Si noussui-
vons le côlon sigmoïde de son origine à sa terminaison, nous le voyons tout
d'abord se porter verticalement de haut en bas, en suivant à peu de chose près la
mémo direction que le côlon lombaire gauche. 11 descend ainsi, le long du bord
externe du psoas, jusqu'à 3 ou 4 centimètres au-dessus de t'arcade crurale, que!-
quefois plus bas, jusqu'au voisinage de cette arcade'. S'innéchissantaforscn
J'ai mpsurti sur 1S sujets (10 hommes et 5 femmes) la distance en vcrticale fjui sépare l'arcade
dedans, il croise transversalcment le psoas, atteint son bord interne et passe dans
l'excavation pe!viennc, qu'il traverse de gauche à droite. Arrivé au bord droit de
cette cavité, à ta fosse iliaque droite par conséquent, il s'infléchit une dernière
fois s)')' lui-même et, se portant alors obHquemcnt en bas, en arrière et en dedans,

Fig.tST.
Le colon iUo-petv'cneLie rectum.
d.e5 t.r.HH-ttp" ttori<ontatcsdu pubis et les branches isctuo-put'icnncs du basant ont et<~ rcs~quecs dans leur portion mterne
tte))!:n)tf)t.tt.u-er voir te rectum tcmosentercet ta portion terminale de l'inteslingrete ont '~tc fortctncnt rectineesudro'te.)
A. c.'tttm. A', cottm ascendant, avec M, tnésoc~ton ascendant. tt~ intestin t?re)e, avec &. fcuiHet pmehe du
'H~cnttrp. C. aH5c pel'icnHC duc~ton. avec c, soH méso. U, côlon iliaque (S iitatjuc des auteurs). H, rcctutM.
F, Mou~. (~ cô)on descendant. Il, jnomontoirc.
i. aorte, vue j'ar transparence sous le péritoine. l', artère sacrée nto\ennc. artère mésentérique inférieure.
aft'rt'~ ~t~tnor<)es. 4, branches terminâtes de rhcn)orrhotdate supérieure. 5, artère iliaque pnmittve.
va~aux itiaques externes. 7, artère iliaque interne ou h~pogastrique- S, nerf crurat. artt're Bpcrntatiquc.
t~, coupe du peritoinCt au niveau du eu! de-sac vfsico-rcctaL t3, )uusc)e
t". t), dc-m artères coliquesgauches.
ohturafttir tf<t<'tNc.
a~t'cuïdi'ia~~cigehiorcctaic. 18, paroi abdoninatc.– t'
14, uretère, sectionne à sa parfic inférieure t4*. ta. releveur de t'anus.
nmsctepsoas.
i~, tt&su ccHuto-

vient se continuer avec le rectum au niveau de la troisième vertèbre sacrée.


Ainsi deHïni~ le côlon iHo-pctvicn peut être divisé en quatre portions, savoir
cnuate du j~int Ïc plus dcdivc du coton iliaque, lequel répond, dans la grande ntajorit~ des
'as, la partie ultcrnc du psoas. Les chtfÏres que j'ai obtenus dans ces mensurations m'ont
dcmofttn' ~jtte cc~c distance est fres vanabtc cnc est représentée (tans ma statistique pat' une
!noycnn'' d'' mninn., avec un minimum individuel de il nnUim. et un maximum de 52 millim.
(ug. '186) l°unejM'eMMe)'epo?'<:OK, verticalement descendante, qui s'étend de la
crête iliaque au quart inférieur de la fosse iliaque interne 2° une ~eMa~eM!e po!
<t'om, tantôt transversale, tantôt légèrement ascendante ou descendante, qui croise
le psoas; 3" une <ro!s~M:epo?'<OH, en forme d'anse, à concavité dirigée en haut,
qui s'étend du bord gauche du bassin au bord droit ou, ce qui revient au même, de
la fosse iliaque gauche a la fosse iliaque droite -4° une </Ma<?'eHte por<!OM, oblique
en bas et en dedans, qui, partant du bord droit du bassin au voisinage de la sym-
physe sacro-itiaquc droite, aboutit a ta partie médiane do ta troisième vcrt.cbrc
sacrée; cette dernière portion, beaucoup plus courte que la précédente, (li;cri[
dans son ensemble une légère courbe dont la concavité regarde en bas et. en
dehors. Des quatre portions constitutives du coton itio-petvien, les deux premières
sont situées dans ta fosse iliaque (c~OH '~<<~Me) les deux autres sont inlra-
pelviennes (cd~o~pe~teM).
Cette description est bien différente de cette que l'on rencontre dans les tr.ut.cs
classiques, ou t'en voit l'S iliaque du cùlon décrire deux courbures dans la fosse
iliaque interne et, sans descendre dans le bassin, se continuer avec le rectum au
niveau de la symphyse sacro-tliaquegauche. Une pareille disposition, ou t'S iliaque
se trouve en totalité dans la fosse iliaque gauche et ou le rectum commence sm' !c
côté gauche de la ligne médiane, existe sans doute et je l'ai observée moi-mcrnc
comme tous les anatomistes mais elle est relativement rare et, comme tcth', M
saurait convenir à la majorité des cas. tt y a longtemps que lhj<![j[~n avait signai
le passage dans le bassin de t'ansc terminatc du coton sigmoïdc, ayant rencunu'e
cette disposition '10 fois sur 10 fœtus examinés. SAt'p~Y tui-mémc, qui pourtant, fait
arrêter )'S iliaque à ta symphyse sacro-iliaque gauche, ayant examiné 14 fmtus, t'a
vu, sur 11 d'entre eux, franchir tes limites de la fosse iliaque gauche et dcse~'adcc
dans le bassin avant de se continuer avec le rectum. A tour tour, Lus(;ux, TtŒ\n-,
S(;utEm~(DEt:KEf! cE plus récemment JoxxEsco et PÉ)uf,xoN, à la suite de nombreuse
recherches sur le sujet qui nous occupe, tant chez t'adutto que chez te fu;[us,
s'accordent aL considérer comme normale la disposition que nous avons décrite
plus haut, dans laquelle ~M~'aKf~pa~t~c~/OH.s~M~oî~eoccM~c/'e~M-
t)N<tOKpe~:eMKo. Cette disposition, du reste, est très fréquente elle se rcncunu'c
') fois environ sur )0 sujets.
h. CoK/~M?'~i!'OK<?~e/K?'<? et !'M<e?'/cM?'e. La configuration extérieure et. inté-
rieure du côlon itio-petvicn est à peu près la même que celle des autres portionsdu
côlon. Nous rappellerons seulement qu'au voisinage du rectum, les bandes mus-
cutaircs qui, sur les trois premières portions du colon, sont au nombre détruis, se
réduisent le plus souvent à deux, l'unc antérieure, l'autre postérieure. En mcmc
temps les bosselures et les sillons transversaux qui les séparent s'atténuent gra-
ducHcmont. Le gros intestin, au fur et à mesure qu'il s'éloigne de son origine,
revêt peu il peu la configuration, assez régulièrement cylindrique, qui caract.erise
te rectum.
c. jKap~o?'<s.– Le côlon sigmoi'dc, avous-nousdit plus haut, nous présente une
portion iliaque et uue portion pelvienne. La po?'<t'OH ~t'a~Me (côlon ~M~Me)
répond, en avant, a la paroi antérieure de l'abdomen à l'état de vacuité, elle ch
est séparée par un paquet plus ou moins volumineux d'anses grèles; à fêtât de
distension, elle lui est plus ou moins contiguë, d'oit la possibilité de sentir par lit
palpation a. travers la paroi abdominate les boules de matières fécales accmnutecs
dans cette partie du gros intestin. En arrière, le cùlon iliaque repose suec~sin'-
ment 't° sur le muscle iliaque, dont il est séparé par le fascia iliaca 2' sur le
muscle psoas, dont il est sépare encore par le même feuillet aponévrotique 3° sur
tesY.'tsseaux iliaques externes, qui fongeot le bord interne du psoas. La jDo?'-
~tOH ~e~t'eMKe (co~OH pe~t'eH) repose, par sa face inférieure, sur les organes que
renfc'')ne le bassin ou bien entre ces organes chez t'hommc, sur ta vessie ou entre
!avc!-sic et le rectum (disposition très commune, voir la figure 188 représentant

(~)H))f hot'ixtmUUc du bassin, passant a 8 cenUmt'h'cs au-dessous du jx'mnontoh'c


(st)jt'tconf;e)c,sc~)))p)iUn)e)'io))rd~)a<'oupL'vud'fn)taut).
A.tmn.–t!,t6tcf<tnot'alf'.avoch.sot)Ca)ti!a~fd'puerou)<'mpnt.–C.fsHiaquc,avpc:t..a<'et.dtutunt:
<f'tttt- ~~i.'th'~tf. J). couf'c dp )'a)'cad<' ct't))<'dc. Htuscfc grand fessier. F. n)usc!f )uo\cit fessier.
fi.)nu'-<')'')'<')itft'ssi<')'H.totscm'dnfaseiatata.–i.conturipr.–K.n)usctppsoas-i)ia<tuc.–L.U'ndo"
direct
.i~ drf.i~ :ud'rifur de la fuisse, avec L'. son ~ndon r'nc(')!i. M. ohturatfu) udcroe. X. Mtusctcs tat~raux de la
j'arot.'t'fnnutta~ 0, droit anf~rieut dp tatx)on)Cti. t\ f'~rattt'<);'f. ca~sMtc af'ticMÏairc. H- bcurretct
f<t)t!"ï't'<h.–S.tigtHucnt'-aoo-sciatiqnp.
L ~i)j'.c!. iotc~tittatesvides. 3, 4, :t. t~ 6 anses mtosti))a)cs t-cmpties de tnaticrcs ft'ca~s et !rou)ant la vessie.–
foujT'' duit !f)'!i rormant ~'j)C)on ettttc tes deux pe~mfnts C pt tt'. de ta n)~tMC anaf. 7, c~ton iHo-pchten.
s.K'chmt 'tfs th'pttcs indiqnctt) te com:. des ntatièrcs: la t'~uniott des deux sc~ncnts du ~05 intcstio se fait sur Mn
f'tatt ~«t'f'tif'ftt u ccjoi do la coopp). tf-sip. ]0, trj~onf de ijcntaud, avrc 10' orittccde tMtL'Unc;
)tcc-~ fh ur<'tLf es. dont on voit la coupe fn t L en dcdaxs du musctc otttut'atcur Uttprnp.
tt'
11. jt'ritoine ~arictat.
ori-
)~ t.tt')<s fortmud cloison. 'icvant de !a aroi abdomitta!~ aH'ie"'p c~ s~i'araHt les deux anses intcstinatcs
adjac''t<<ti.cav)f~jtt'<tcatc.
~t. u<!f t~ciati~juc artt'rc hoMtcnsc itdt't'ttc. –< vaisseaux fc~iors it)f~ripm~. <~ vaisseaux itiatjups internes.
~.u–n!\ oj'tmatoos. cordon iusninaL –<y. vaisseaux circonHexes Dia'et-. A. uprfcrura). attire
!)iaiiu~ t'mc. veu~c iHaqut' cxtfrup. vaisseaux <~)i!:ashi<[U''s.

unr.f'onpf horixonLate de sujet congetc); chez la femme, au-dessus de la vcsstc et de


t'nt~rus, ou bien dans !'ua (tes deux cuts-de sac vesico-m.ertu et. ['ecto-vaginat. !t
est a j'cine besoin d'ajouter que lesorganes pelviens précités, en passant de t'état
de vacuité a t'etat de distension, rcfoutcnt en haut, t'anse pctviennc du coton
>i~m<j)()c, qui, dans ce cas, peut remonter plus ou moins haut dans ta cavité
abdominale. Par tous tes autres points de sa circonférence, te coton pctvien est en
rapport avec les anses flottantes du grete ou bien encore avec l'une des parois
a))t(T)~ne ou postérieure de la cavité abdomino-petvicnnc. Dans certains cas,
<ut<~ jtt'hici) se prolonge jusque dans la fosse iliaque droite et présente alors des
rapports ptus ou moins intimes avec le caecum.
Il )" ahdon)ina)e
si v<niab)e que la situation de I'a.nsc peivimmc du cô)on sigmofde.
-4 rien f~' A partir de
L( n'~t~)t sup~rieurû, cciivait E~GEL en )8a7 (U~eMer mef<):. tVoc/teM~c/trt/'<, p. 6U).
il n'est pas d'endroits où on ne puisse la, trouver. Et, do fait, on l'a rencontrée, dans des cas qui
sont loin d'être rares, au niveau de la cavité abdominale, dans.la fosse iliaque droite, dans
l'bypochondre droit, dans t'hypochondre gauche, etc. BouncAh)' (Tih do Paris, 1863), qui a exa~ui~
a ce sujet 150 nouveau-nés, ost arrivé à admettre trois positions de l'anse pelvienne du c~Jon
une position ~e~ce;M<<:H/e, dans laquelle elle se logo dans le bassin en dect'iva.nt une courbe il
concavité supérieure une jt)o~f<!0)t <)'a?~ue)'.M/e, dans laquelle elle se dirige transversalement de
la fosse iliaque gauche a la fosse iliaque droite; une position at'cc/t~a~/e, dans laquelle elle
j'omonte dans l'abdomen. en formant une courbe a concavité inférieure. La, fréquence rchu.iv~
de ces différentes positions nous serait indiquée par les chiffres suivants sur les )50 sujets
examinés, la position descendante o'Lista.it6 t'ois seutoment; la position tru,nversate, 33 fui,; la
position ascendante, 111 fois. Ue dernier chiffre est évidemment trop élevé et, par contre, )(!
prontior est certainement bea-ucoup trop f~ih)e.. ·
A son tour, Sc~EFFHMDEOŒMdëcrit lrois types dans le p)'eMM)' type, qu'if considère ajuste
titre comme étant le plus fréquent, l'anse pefvionne descend dans ië bassin comme nous t'avons
décrit plus haut; dans le second type, beaucoup plus rare, .elle est relevée dans l'abdomen c)
s'applique contre la paroi postérieure de cotte cavité; d~ns~e/)'oM:eMM <.ype, e)lo occupe encore
l'abdomen, mais elle est séparée do la paroi postérieure par dos anses grêles et répond alors à
la paroi antérieure. De ces trois types, le premier est celui que nous avons décrit plus ha.ut
comme étant le type ordinaire, le type classique on )o rencontre habituellement, tant rhez
l'adulte que cbex le fœtus, dans une proportion de 85 a 90 p. 100.

3" Constitution anatomique. Le côion nous pr~sent.e la môme structure fonda-


menta~tc que le cmcum, auquel il fait suite. Sa paroi est formée par quatre luni-
ques, qui sont, en allant de dehors en dedans une séreuse, une muscutcuse, une
ceUuteuse ou sous-muqueuse et une muqueuse..
.-t. TuNfQUE SH)t)!L'sn. Le péritoine revêt encore ici, dans la plus grande partit;
de leur étendue, les différents segments du côlon. Son mode d'etatement,, toute-
fois, varie pour chacun d'eux et il convient d'examiner successivement, ace sujet,
le côlon ascendant, le côlon transvorse, )e côlon descendant et le cûlonitio-pckicn.
a. /<OMt<* ~M co/OM asceK~<ïM<. La portion du péritoine qui revêt la paroi
latérale de l'abdomen, en atteignant le coton ascendant, se retève sur cet organe et.
revêt successivement sa face externe, sa face antérieure et sa face interne puis, il
s'infléchit en dedans pour s'étaler de nouveau sur la paroi abdominale. La face
postérieure du côlon, respectée comme on le voit par le péritoine, repose directe-
ment sur les organes sous-jacents. C'est là ce qu'on pourrait appetcr la disposition
ordinaire on la rencontrerait, d'après les recherches de Tn~vËS, 64 fois sur tOO.
Dans les autres cas (36 p. 100), le péritoine recouvre le côlon sur tout son pourtour,
excepté en arrière, ou il s'adosse a lui-même pour former un court repli, le M;eso-
cc~OM ascendant, qui va se fixer d'autre part à la région lombaire.
On trouve écrit dans certains livres que les rapports du péritoine avec le côlon
ascendant sont différents suivant que celui-ci est vide ou distendu. A l'état de
vacuité, le côlon, revenu sur lui-même et réduit à son calibre minimum, serait
presque toujours rattaché à la paroi abdominale postérieure par un repli de la
séreuse. Mais, en passant de cet état de vacuité a l'état de distension, il écarterait
graduellement les deux lames de ces replis, le ferait ainsi disparaitre et entrerait
alors immédiatement en contact avec les organes sous-jacents. Enfin, à t'état de
surdistension, toute la moitié postérieure du cylindre intestinal serait dépourvue
de membrane séreuse cette dernière se contenterait de passer au-devant de lui et
appliquerait sa partie postérieure contre la région lombaire.
Je ne puis accepter une pareille manière de voir, qui est en opposition formelle
avec les données de l'expérimentation. Sur un sujet dont le côlon ascendant était
entièrement vide et possédait un mésocôlon d'une longueur moyenne de 15 à
20 millimètres, j'ai placé deux ligatures l'une a sa partie supérieure, un peu au-
dessous du coude par lequel le côlon ascendant se continue avec le côlon trans-
verse: l'autre à sa partie inférieure, immédiatement au-dessus du caecum. Puis,
dans c~Lte portion du gros intestin ainsi isolée, j'ai introduit de l'air à t'aide d'un
insuftM~cur. Au fur et à mesure que l'air pénétrait, j'ai vu te coton augmenter gra-
(jueih'~cntde volume, ses parois se tendre et s'amincir; mais, malgré cette dis-
sension que j'ai poussée jusqu'à la rupture, le mésocôton n'en a pas moins persisté
avec ses dimensions initiales et, conséquemment, ta portion de l'intestin sur
)afn'e)!L' il était implanté ne s'est nullement mise en contact avec la paroi abdomi-
nale..t'ai répété cette expérience plusieurs fois, non seulement sur le côlon ascen-
dant, snais sur les autres segments du gros intestin et j'ai toujours obtenu les
mêmes résultats. Je me crois donc autorisé à conclure que te mésocôlon ascendant
têt on peut en dire autant de tous les méso) est entièrement fixe, c'est-a-dirc que son
existence et ses dimensions ne sont nullement subordonnées a l'état de réplétion ou
de vacuité de la portion du tube digestif à laquelle il appartient.
h. /'e?'~OMM du c<MoK ~'f<HSM?'se. Nous verrons plus tard, en étudiant le
péritoine dans son ensemble, que le grand épiptoonouépiptoongastro-colique, qui
se détache du bord inférieur de l'estomac, se porte ensuite sur le bord antérieur
du coton transverse. La, il se divise en deux feuillets, qui recouvrent l'un la face
supérieure, l'autre ta face inférieure du côlon transvcrse. Ces deux feuittcts, arrivés
au nneau du bord postérieur de t'organe, s'accolent de nouveau et forment ainsi
un !arge repli qui, sous te nom de Htesoeo~OM /<!Hsoe?'se, rattache rare du coton a
la paroi postérieure de l'abdomen.
L insertion postérieure du mésocùlon transverse se fait suivant une ligne qui
s'étend du rein droit au rein gauche, en passant au niveau du bord inférieur du
corps du pancréas. Assez régulièrement horizontale dans sa moitié droite, ettc est
obtiqn''ment ascendante dans sa moitié gauche, d'où il résutte que t'cxtrémité
spténiqoc du méso est plus étcvée que son extrémité hépatique.
A r'baomc de ses extrémités, au moment oit il va se continuer d'une part avec
le mé-c' ofun ascendant et d'autrc part avec le mcsocuton descendant, te mësoc<)ou
transv'rsc donne naissance
<i''n\ petits repHs trian-
s;u!air~cufnmc)u[dispo-
ttouxontatement~ qui se
-.f?s

portent v')'.< fa. paroi tat.c-


)'a!dc !))j<)onten c(.s'y atta-
chent. en secontinuantace
nivf'au avec le péritoine
piu'i~f;)). De ces deux replis,
(jui cstsiLue a droite,
L'ctxi
~f<mc~< ~A?'eKoeo/?'~Me
~'OiY, est en rapport avec
te !ûie, d'où [c nom de
SMS~M/«c:<(m /te~a<M que
lui dunnent certains ana-
tomistes. Sur celui 'du cote
gaudx-, /)'</a?HeH< ~At'eMO-
co~~Me ~«Mc/ie, repose t'ex-
tt'cnnt~intérieure de la rate c'est. lc SMS/eM<acM<M?/t <tCMts de quelques auteurs.
La hitutem' du mésocùton transverse, c'est-à-dire la distance qui sépare son bord
antcncu) ou bord libre de son bord postérieur ou bord adhèrent, varie suivant tes
points oit on l'examine. Très faible et même à peu près nulle à ses deux extrémités,
elle augmente graduellement en allant vers la ligne médiane, ou elle présentr; ses
plus grandes dimensions. H résuite d'une pareille disposition que, de toutes les
parties du côlon transverse., ia partie moyenne est de beaucoup la plus moi.'ite
c'est elle que l'on voit assez fréquemment s'infléchir en bas et descendre jusqu'à
l'ombilic ou même beaucoup plus bas, jusqu'au voisinage de la symphyse pubienne.
c. Pe/7otHe~M cd~oK <~esceK(~SM<. Sur le côlon descendant, le péritoine se
comporte de la même façon que sur le côlon ascendant il se contente de passer
au-devant de lui en respectant sa'partie postérieure, qui s'applique alors directe-
ment contre la paroi abdominate; ou bien, il lui forme un court meso, le M~o-
côlon desceM<~sM<. Ici, comme pour le côlon ascendant, la première de ces disposi-
tions est la plus commune. Le mésocôlon descendant est même un peu plus
rare que le mesocùton ascendant TjtEVEs, en effet, sur 100 sujets examines, n'a
rencontré le premier que sur 26, tandis que le second existait sur 36.
d. Pe?'t<Ot'He c~M cd~OM ~to-joeh)K?H.–La première portion du côlon itio-petvien,
celle qui s'étend de la crête iliaque au bord externe dupsoas, ne diffère pas, en ce
qui concerne ses rapports avec le péritoine, du c6)on descendant auquel il fait
suite et l'on comprend.~parfaitement que certains anatomistes aient agrandi te
côlon descendant, en lui incorporant cette portion du côlon iliaque. Sur toutes les
autres portions du coton itio-petvien, le péritoine se comporte absolument de ia
même façon que sur l'intestin grete il revêt successivement sa face supérieure,
son bord antérieur, sa face inférieure, et, s'adossant atui-méme au niveau du
bord postérieur, il forme un long et large repli, le mesocd~OM ~'o-pe~eno~
sigmoïde, qui vient se fixer,
d'autre part, à la paroi posté-
rieure de ta cavité abdomino-
peiviennc.
Le mésocôion itio-pelvien,
très court au n iveau (fc son
origine clans )a fosse iii.iquc
gauche, s'allonge ensuite gra-
ductiement, de façon à attein-
dre son maximum de dévelop-
pement à la partie moyenne de
)'anse pelvienne. Puis, se
raccourcit peu à peu en se rap-
prochant du rectum, devient
de nouveau très court au voi-
sinage de cet organe et se ter-
mine au niveau de la troisième
vertèbre sacrée. Son inser-
tion viscérale répond au bord
postérieur du côlon ilio-pel-
vien, dont elle partage nat.u-
i-ellémeiit la mobUitc et tes
rapports. Son insertion pa-
rietate, très irrëguHerc, mais
cnUcrcment Hxc, est, l'cprëscn~e par une [igné ptnsicm's fois coudée qui s'c!cnddc
)a. fosse iliaque ganciie a. la concavité du sacrum (ng. t90, 6). Cette ligne, partie du
bord x).o'ne du psoas, croise tout d'abord de gauche a droite la face antérieure do
<

ce ]n'ie.
Puis, se redressant, et suivant son bord interne, e]!e se porte oblique-
ment ''<' bas en haut et de dehors en dedans; elle remonte ainsi jusqu'à la hauteur
de )a quatrième ou même de ~a cinquième vertèbre lombaire. S'infléchissant alors
en ha:~ et en
dedans, elle croise successivement i'artèrc iliaque primitive gauche
et )c t]''nc sauche de la cinquième lombaire, atteint te plan médian au niveau
dei'an~c sacro-vertëbra) et descend alors, en suivant ce plan médian, jusqu'à
la troi'-ifme vertèbre sacrée, ou finit le repli peritonëai.
fos.s~ ~M/o's~MtoMe. Lorsqu'on renverse en haut le cûton ilio-pelvien et
son n~sontpre Cug.')9)), on constate au
niveau de l'artère iliaque primitive

Lniu~seH.cHitcrs)~ui(jmtu.
't-~t t'raxctu'a i chio puLicnnc et horizontale du pubis ont 6t~ rcs~fju~es vers leur partie moyenne la messie a Oc
<-]ttc~c~ tc<o)) tio pcitict) a ët6 6ngue et ~tat~cu haut de manière H. (uoutfcf le feuiUet ~~cricur de son n~&;
'!)'c M!tdc c.t!))(c) esl enfoncée daHsYa fosseUc hitcr~giMoTdc.)
A, c~io)t iffftjt't iptt. H, c.cun~ a~cc b'. porUon to'miMatcde i intestin gretc. C, c'~on dcsccndaut- D, pre-
Mxf'tc ~orjifm du cetum (dcuxtcmc pot't'tm des auteurs). H, oriHcc aïlal. m~socoton Hia-pch~en. vu par son
ffMfOf'tpo~f'~ff-ftr.
t. ~~o .itt(ott)U):df. museÏc psoas. muscle iliaque. 4. ncff cruraL a, vaisseaux iliaques c~tcrnps
'M)~p~ut J~po~astt'iqucs gauches. 7, uretère gauche, sectionna eu Las sur le côt6 du rectum. S. artères sig-
'M~c&. t'fittO!) terntinatc de la tn~scutrriquc htf6ripurc. JC, nx'Httft'atM' chtHfatrt~p et HittscJf obturateur
"itcrttf- couf"s ~f!tiea!cfncutdans h:ur portiou tuterue. tt, coupe du ~t'~omc au Hivcau du cu~e-sac Ycsico-rpetat-
tnu~ft". icff~cui et sph'ttctcr cxtc''nc de t'auus. 13, tissu cptïuto-graisseux de la fosse ischio-recta!e.
)~ ff~i du tmitotuc tirant le coton pc~icu au d~trott supëi'i<:ur du bassin.

~uchc, un peu au-dessus de sa bifurcation, rex.tsLct~c d\m orifice circu~iredont


tcdianKtn' varie ordinaircmcnL de '10 nuUhu~rcs. Cet on<iccnous conduit
dans une cavité en forme de cul-de-sac ou d'entonnoir c'est la fossette :it<<')'-
sigmoïde, signalée depuis longtemps par IlENSKKiet par RosEH, décrite a nouveau
dans ces derniers temps par ÏREn'x, WALDEYEn, TitEVEs, ToLB'r, JoNNESco, RoGm, etc.
Son ouverture regarde en bas et un peu à gauche. Elle est ordinairement située
au niveau même de l'insertion pariétale du mésocoion plus rarement, on ta voit
s'écarter de ce bord pour se rapprocher plus ou moins de l'intestin. Elle est defi-
mitée en haut, par le feuittet postérieur du mésocôton i!io-pe)vien, en bas p;);' un
repli semi-lunaire a concavité dirigée en haut, qui est une dépendance du péritoine
pariétal.
L'espèce d'entonnoir, qui fait suite a cet orifice et qui constitue notre fouette
intersigmoide, se dirige obliquement de has en haut.et de gauche à droite, o)
suivant par conséquent ta môme direction que t'artcre itiaque primitive gauche.
H est situe, non pas entre les deux feuillets du mesocôton iiio-potvien, comme
récrivent à tort certains auteurs, mais entre ce mcso et la paroi abdominale. Sa
profondeur varie beaucoup suivant les sujets elle est habituellement du S a
6 centimètres mais elle peut dépasser de beaucoup ce chiffre, et i'on a signa!e des
cas où le sommet de la fossette remontait jusque !a troisième portion d~[ duo-
dénum.
L'orifice d'entrée de la fossette intersigmoïdc est pour ainsi dire entouré par une
couronne d'artères. Au-dessous de lui, se trouve i'artere iliaque primitive ou ses
doux branches de bifurcation; au-dessus, i'artcre~cmorrhoi'date supérieure, qui
descend vers le rectum et les trois artères, dites sigmoïdes, qui se distribuent au
côlon Hio-petvien. C'est à la présence de ces derniers vaisseaux que serait due,
d'après WALDEYEB et TnEVES, la formation de la fossette intorsigmoïde. Pour TomT
(et ROME et PEmGNON se rangent à sa manière de voir), cette fossette rcsu)tH;'ait
d'un défaut de coalescence, à son niveau, du mésentère primitif avec le péritoine
pari état.

TuNiQUE MLiscut.EusE. –Latunique muscuteusedu coton est constituée~ comme


celle du caecum, par deux couches de fibres une couche superficielle, formée par
des fibres longitudinales; une couche profonde, renfermant des fibres circutaires. j
a. /?'es ~OH~~M~M~~es.–Les fibres longitudinales, comme nous l'avons déjà <
vu à propos de l'intestin en généra), se condensent en trois rubans longitudinaux,
qui constituent !es&<ïMf~es MKSCM~aM'es du cô)on. Voici quelle est tcur situation.–
.~M!' côlon asceHû! elles ont la même disposition que sur le caecum l'une est
antérieure; )a deuxième est postéro-intcrne; la troisième cstpostero-externc.–
<S'Mr le côlon <<!Msue;'se, la bande antérieure devient supérieure, tandis que les
deux autres deviennent inférieures la postéro-intcrne devient antéro-inféricm'c;
la postéro-externc, postéro-inférieure. <S'M?' /c côlon descendant, elles rept'cfmeot
toutes les trois la situation qu'elles avaient sur le côlon ascendant. <S'M?' le e~ot r

t'Mo-pe~tëH, elles occupent encore la même disposition, avec cette variante qu'ene~
s'élargissent et, de ce fait, se rapprochent gradueUement les unes des autres. Les
deux bandes postérieures finissent même par se confondre, de telle sorte que, sur
la portion prérectate du coton, on n'observe plus que deux bandes musculaires,
i'une antérieure, l'autre postérieure. Nous les retrouverons phtsioin&propMdu
rectum.
b. F'~res Les fibres circutaircs forment, au-dessous des fibres
Ct)'CM~<M't'es.
longitudinales, une couche continue qui, en haut, fait suite a ta couche similaire
du caecum et qui, en bas, se continue avec celle du rectum.
C. T~'OUE (Voy. ?. t82.)
CELHJLEUSE O'J SOUS-MUQUEUSE.

j?. Tu~QUE MUQUEUSE. La structure de la muqueuse du côlon est cette que


nous avons décrite
a propos du gros intestin en générât (voy. 6~'o.s 'm<es<<M e~
ocHC~. P ~S3). Nous n'avons rien a ajouter.

4° Vaisseaux et nerfs. Le mode de distribution des vaisseaux et des nerfs du


coton t'-t exactement le même que celui que nous avons décrit a propos du gros
intestin t'n'générât. Nous nous contenterons ici, comme nous l'avons fait pour le
cajcum. <i indiquer leur origine.
/[.T~tES. Les artères du coton, (M'/o'es coM~Mes, proviennent des deux
mescnt/'t'iques supérieure et inférieure, branches de l'aorte la mesentérique supé-
rieure, par ses trois branches coliques droites, se distribue au coton ascendant et
.') a moitié droite du coton transverse (voy. ÀNCEtOLocŒ) ia mésentérique infé-
rieure, par ses trois coliques gauches, irrigue la moitié gauche du coton trans-
verse, te coton descendant et le côlon ilio-pelvien (voy. A~GH[OLO<:tE). Cette der-
nière portion du gros intestin reçoit habituellement trois branches, que l'on
ftesig! d'après tcur situation, en ~'<e)'e s~MoMe <y<'<Mc/ o!?'/ë?'e St'</?KoMe
moy<'M~ecta?'<e!'es~moMe ~'ot'<e. Indépendamment des artères que lui apportent
)cs deux mésentériques, le côlon transverse reçoit, a sa partie moyenne et par soo
bord antérieur, un certain nombre de rameaux, il la fois très longs et très grêles,
qui se détachent des artères gastro-épiptoïques au niveau de la grande courbure
de t'cstomac, et qui lui arrivent en suivant l'épaisseur du grand épiptoon.

B. Vm\)':s. Les veines du coton, veines co~Mes (voy. AxcËtOLOGtE), suivent a


peu prf- te même trajet que les artères coliques. Elles aboutissent !° pour )e
cùtoa ascendant et ta. moitié droite du coton transvcrsc, a la veine mesentérique
supérieure ou grande mésaraïque; 2° pour la moitié gauche du côlon transverse,
pour le coton descendant et pour lé coton ilio-pelvien, a la veine mesentérique infé-
rieure "') petite mesaraîque.
C. tAtn'nATtQUES. t'es lymphatiques du coton, extrêmement nombreux, se
dirigent en arrière comme les veines et viennent se jeter dans les ganglions lym-
phati'jucs qui s'échelonnent le tona; du bord adhérent de l'intestin.
~). ~E)u s. Les nerfs du coton proviennent des sources suivantes i" pour te
c'don ascendant et la moitié droite ducOton transversc, du plexus solaire, par tes
diHcrc))ts ntexus qui entourent les trois artères coliques droites pour la moitié
gauche du cOton transverse, pour le colon descendant el pour le cuton itio-petvien,
'tu ptexns tombo-aortique, par les plexus qui entourent tes trois cotiqucs gauches.

LV. ttHCTUM

Le rectum (allem. ~~s~a~M, ang). jRec<MMt) constitue la portion terminale du


est ainsi nommé (du mot latin ?'ec<MS, droit) a cause de sa direc-
gros intestin. It
tion qui, sans être complètement rectiligne, est beaucoup moins ftcxucuse que
celle du coton.

Limites.
1° La limite inférieure du rectum est assez nette elle répond à la
tigne circulaire, ligne aMO-)'ec<a~e ~He <ïHO-CM<<mee d'HERttM.\Kx), qui passe par le
bord supérieur des valvules semi-tunaires et qui, à ce niveau, sépare le revêtement
muqueux du rectum du revêtement cutané de l'anus (voy. ~t~MS.) Mais il n'en est
pas de même de sa limite supérieure te rectum,.en effet, se continue direc-
tement avec le coton ilio-pelvien, sans qu'aucun caractère morphologique o~
structura) ne vienne indiquer a l'oeit la limite respective de ces deux portions
du gros intestin.
.Cette dernière limite est toute conventionnelle et, ne pouvant être marquée sur
t'intostin Jui'meme, doit être rapportée a la paroi osseuse du bassin. Or, ~.i nous
consultons a ce sujet les traites classiques, nous y lisons que !'S iliaque du colon,
après a voir décrit dans la fosse iliaque gauche ses deux courbures caractërig)if;ues,
s'ouvre dans le rectum au niveau de la symphyse sacro-itiaque gauche, ).)()ne)!e
devient ainsi la ligne de démarcation du coton et du rectum. Mais nous avons vu
plus haut que cette disposition, considérée a tort comme normale, est au con-
traire tout a fait cxceptionncHc et que, le plus souvent, ie segment termite dn
coton itio-petvien descend dans te bassin, le traverse de gauche a droite et vicntse
continuer avec le rectum, non pas sur le flanc gauche du sacrum, mais sur son
nanc droit. Le rectum commence donc adroite de la ligne médiane et non a s.mchc.
Mais ce n'est pas tout )a portion initiale du rectum, ce que les auteur.s clas-
siques ont convenu d'appeler ta première portion de cetorg'ane, possède un )))cspH-
tèro (meso'ec~Mw) qui lui laisse une grande mobilité et qui n'est que la continua-
tion du mésocôtonitio-pctvien. Aucun signe de démarcation ne sépare ce. deux
rcptis pcritoneaux, pas plus que tes segments intestinaux auxquels ii- sont
annexés. Dès tors, on ne comprend pas pourquoi les anatomistcs, pfae.int des
limites ta ou la nature n'en a mis aucune, ont séparé dans tcurs descriptions !.i
portion tcrminate du coton de la portion initiale du rectum. N'cst-it pas plus
rationnel de les réunir l'une a l'autre~ d'incorporer cctte-ci a celle-là et de n'purtcr
ta ]imitc respective du coton et du rectum sur un point ptacé plus bas, a !a fois
très précis et très fixe, )c point où finit le mésentère? C'est ce qu'a fait ToHVK~ct
j'adopte entièrement sa manière de voir a ce sujet le mésentère s'arrêtant a la
hauteur de )a troisième vertèbre sacrée, c'est sur la partie médiane de cette ver-
tèbre que se terminera pour nous le côtou et que commencera te rectum vrai.
Comme conséquence d'une parcittc délimitation, ce que nous prenions autrefois
pour la première portion du rectum, devient maintenant la portion terminatc du
coton itio-petvien. Du même coup, te mot de mésorcctum disparaît de la descrip-
tion classique le mésorcctum~ en cfïct, n'est autre que la portion la plus inférieure
du méso.côton itio-pelvien.

2° Dimensions, calibre. Ainsi entendu, ainsi dépossède au profit du c~undc


sa portion supérieure, te rectum mesure 12 il '<4 centimètres de longueu)' chpi:
t'homme, 'H ou centimètres chez la femme.
Son calibre varie naturettement suivant qu'on considère t'organc a t'ctat de
vacuité ou a t'état de réptétion. A t'état de vacuité, sa cavité étant pour ainsi
dire virtuelle, son diamètre transversal mesure en moyennc30mittimëtres, son dia-
mètre antéro-postéricur lo a 20 mittimëtres seulement. Le rectum est, par consé-
quent, aplati d'avant en arrière. A l'état de réptétion, le rectum acquiert un
volume qui est presque cg'at a celui du ctucum. Du reste, sa dilatation est bien loin
d'être uniforme en te suivant do bas en haut, on trouve tout d'abord une portion
relnttivcMc)')t très étroite qui s'étend de t'anus jusqu'au sommet de la prostate; puis,
an-dessus de cette portion étroite, une dilatation en forme d'ampoule, t'sw?oM/<'
;'c~N~, susceptible d'acquérir dèsdi.mensions considérables; enfin, au-dessus de
j'ampouic, une portion plus étroite, assez rëguUcremcnt caHbree, qui se continue
~(]ueHumcntavec)ecoton.
eof'vif;nt d'ajoutcr que tes parois du rectum sont très cx.tensihtcs et se taisscnt
écarter :'wc ta plus grande faeiHte on connatt !a manœuvre qui consiste a intro-
,)uirc tamnin tout entière dans cette portion de l'intestin pour exp)orct')''sorgancs

Mg.)!)2.
Lct'ochun,vuonpttLco[M.rsa.f.)n'C!U)Lcri)'urp.
t. <h'N t)<"(w'htc)). 2. )fcfu)H, fortement d)sîcn(!n. 3, anus. pct'ituhn*. avec 4\ cul 'ie-sac <te U'mgta~.
f n:!t <")<?<' ftottta! p:m~a)tt pat' tes ischions~- 6, cotonnc !f)tu))ai)'c. T. ps~tas-iHa~up. 8. obtu)'at'r intpDtf.
«k'
't)'rnf- ( tanus. tO, sphincter pïtM'ne de Hnuts. 11. vai~eau~ Uia<pu's primitifs.
mtoe ~ao'ee 'ncyemte.
–t')n-t'f<'fH),t).–)7,ut'<'tt''t'e.–)8,jt6t'm~<
f4, ~aisseau~ p) nerf obtt))at<'<n's.
H. vaisseaux itia'ptes
t~, \ai'paux c! Mf'f ho))tcu\ intotn~

eontou'b <)fu)s le bassin. constaté que te reclum pouvait, sans i-c rompre,
StMOX
.))tci))dn'jusqu'à 24ccntimctres de circonférence, soit près de 8 centimètres de
~iaoletr'
Situation, division, moyens de fixité.
3° A son origine et dans ta plus grande
parUc <h' son étendue, le rectum est situé à la partie postérieure du petit bassin,
immédiatementen avant de la colonne sacro-coccygienne. A sa partie inférieure, il
s'échappe de cette cavité pour traverser le périnée et s'ouvrir a la surface cutanée.
))e)a,!a 't'v's'on toute naturelle du rectum en deux portions (Hg. t93,1 ct3): 10 une
porHon supérieure, relativement considérable, que Pon désigne indistinctement
sous tes hu'us dejoo?'<<OK s<ïc?'o cocc~uie, ~o?'<t0): tH~-a-joe~eKHe, portion pel-
vienne; ~° une portion inférieure, beaucoup plus courte, la joo)'<tOM e.K~'a-
/M~tet!)i<- un portion po'tHëa~e. La première de ces portions se subdivise
a son
tour, suivant qu'elle est revêtue ou non par le péritoine, en deux segments, un seg-
ment ppti~nca) et un segment infra-péritonéal.
Dans sa, première portion, )e rectum est maintenu eh position: 1" par te péritoine,
qui, en s'appliquantsur tapartie la plus élevée de sa face antérieure (fig. 192), ['as-
sujettit fortement contre la paroi postérieure du bassin 2" par les vaisseaux hémor-
rhoïdaux supérieurs et leur gaine conjonctive, qui le retiennent en haut; 3° par
les vaisseaux hémorrho'fdaux moyens et surtout par deux lames conjonctives qui
entourent ces vaissaux et retient te rectum aux parois latérales du bassin nous y
reviendrons plus loin (p. 220). Sa portion inférieure est beaucoup plus fixe encore,
elle contracte en effet, avec tes différentes formations qui .entrent dans la constitu-
tion du périnée., notamment avec l'aponévrose périnéate supérieure et avec tereie-
veur de l'anus (voy. ce muscle), des connexions intimes.
Ainsi fixé, le rectum n'est susceptible d'aucun déplacement. Il peut se ditater
considérabfemcntsur place; il peut, par l'évacuation de son contenu, passer de ses
dimensions tes plus fortes a ses dimensions les plus faibles. Mais, qu'il soit surdis-
tendu ou complètement vide, il occupe une situation .pour ainsi dire invariable.
Direction. –Suivi de haut en bas (fig. 193 et 194), le rectum, directement
4"
appliqué tout d'abord contre la paroi postérieure du bassin, suit exactement la
concavité de cette paroi. Un peu en avant du sommet du coccyx, il s'infléchit brus-
quement en bas et en arrière pour aboutir a t'a.nus.It décrit donc, dans le plan
antéro-postérieur, deux courbures orientées en sens différents, comme )c ferait
un italique une courbure supérieure, plus importante, à concavité
dirigée en avant; une courbure inférieure, beaucoup plus petite,A concavité dirigée
en arrière.
Indépendamment de ces deux inflexions antéro-postérieures, inflexions 'pu sont
constantes, fixes, complètement indépendantes de t'état de réptétion ou de vacuité
de t'intcstin, on décrit encore au rectum deux autres courbures, se produisant
dans lé sens tatérat la première à concavité dirigée à, gauche, située cotre la
troisième et la quatrième vertèbre sacrée la seconde, a concavité dirigée a droite,
répondant a t'articutation du sacrum avec le coccyx. Ces courbures tatératcs sont
peu prononcées, si tant est qu'elles existent. Du reste, les auteurs qui les décrivent
avec force détails n'omettent jamais d'ajouter qu'elles ne sont réellement visibles
que lorsque le rectum est complètement vide et qu'elles s'effacent entièrement
quand il est distendu par tes matières fécates.
5° Conformation extérieure.Comme toutes les autres portions du gros intes
tin, le rectum est un conduit cytindrofdc. Mais c'est un conduit beaucoup pt))<
régulier, ne présentant, ni ces gouttières longitudinales, ni ces nombreuses bosse-
lures qui caractérisent te cmcum et le cûton.
Toutefois sa surface extérieure n'est pas entièrement lisse et unie. Un y voit
le plus souvent (fig. 192) un, deux ou trois sittons transversaux, qui occupent de
préférence tes parties tatérates et qui, scton tes cas, entourent la moitié ou même
les deux tiers de ta circonférence de l'organe. Ces st'MoMS, qui sont le résultat d'un
plissemenllocal de la paroi rectale, se traduisent a l'intérieur, comme nous te

verrons plus loin, par des replis semi-tunaircs qui constituent les fS~K~s
)'ec<Mw. 1
l
D'un autre côté, te calibre du rectum n'est pas exactement cylindrique p)us,ou
moins comprimé par les viscères pelviens qui sont placés en avant de lui (la vessie,
t'utérus, t'anse pelvienne du colon et parfois même les anses grêles), il est ordi-
nairement un peu aptati d'avant en arrière, do telle sorte que son diamètre trans-
verse l'emporte sur son diamètre antéro-postérieur.
6°Rapports. Le rectum présente des rapports importants. Nous les examine-
rons
sep.T ornent pour sa portion pelvienne et pour sa portion périnéale

L"upc vfiuco mcdta.n'j de la partie mtct'ieui'c du tronc, OK'x t hunnuL- (segment droK de in c~upcj.
A. ci~ttn'ne vcrt'*fjre tomuairc. B, promontoire. C\ C", C"\ C'~ C~, tes cinq piccc'5 du sacru'n. D, cocc;x.
H.syatj'tnsc pubicu)nj. F, vessie. G, verge. Il, scrotum.
t.amjtoute r<'cf.ttc. 2, valvule ou repli de Houston. 3, por~ou anale du rectum. avec 3\ anus. 4, sphincter
ttttemp. 5. i-~mtcter externe. 6, faisceaux tsctuo coccygicns du rë)e~cur anat. 7, porUo't tcnnina)c du
ecbM i)io pe)n<-)( 'preottci'c portion du rectum des auteurs). coupe de ransc pctvicMMC du coïon. 9, Htte~H
~rc)c.– 9; se?t)t<))[ d'itucatiu grô!c occupauHa partie la ptusdecuvc du cut-de-sac v~sico-rectat: d'aulres segments
~M< au dc=-us t-t dont le mésentère se trouve d~us ntottië gauche de la coupe ont. ~te cnicvcs )tour mottirer
tf (njcf de tan.'c ifio-peifieunc. 10. veine iHanuc primitive gauche- ti, espace prévésica!. t2, p!cxu--
~[nptudc~.Utt~tHU. avec i3\ veine dorsale de la verge, 13, lig~unent sn~-penspur de la verge. tt, vésicule
~fMjjH~Jf~)~~i,~ n'. ~f~sH ternunalc du canal d~f~MuL fa, ûrincc inf~rtem' de !'urciere. ttî, prostate.
~cuk frû~i.~i~uc. t'&, sphtnc~cr vësicaL t", sphincter ure'hrai. :iu, muscle transverse profond du
~'rt)~p. ~), jj)]~ctc hn)bo-caverncuK. 22. rajthë prcrcctat. 23, 23\ corps spongieux de )'urcU)rc. bulbe
ur'thr.if. ~j.t)id, avec prépuce. 3u, corps caverneux droit, aurase par la coupe. ~7, purUon prostat-iqu~
detuF~thre. .M
~ttt-<fe-&ïc du huttic.
'2'
portion membraneuse,avec glande de Mcry ou de Cooper. sa portiou spongieuse.
St, fosse naviculaire. 3~, m~t. urm&u'c. ouraqu~ ~4, grand cpiptoon.
-t. tH~<'nt<-r)', av'f: ~5'. gangnons mesenteriques- 36, tuesocoïou itio-pctvien.
36, 37, cul-de-sac recto-v~ica).
recto-vÉ-sical.
~.parotabtjomit~ipantcricufe. 39, cloison médiane des bourses. 40, artère sacrée tnoyeHHû.

d. PoitT~x pËfAfEN~E. La por~oa pcivicnne (~~r~7?~ de cct't.ams po~o~


auteurs) s~tcnd de la troisième vertèbre sacrée au plancher de rcxcavalion pci-
vienne. Elle est, par conséquent, contenue tout entière dans 'te bassin, d'où son
nom. Sa, longueur est, en moyenne de 'f0 a 1 f centimàtres. Nous lui considérerons
quatre parois une antérieure, une postérieure et deux latérales.
<<).?'o~)Os/ertetM'<3.–Laparoi postérieure repond, tout d'abord, au sacru)))
sur )a iignc médiane et, de chaque côte de la ligne médiane, auxfaisceauxd'origi))e
des muscles pyramidaux, au grand sympathique et aux branches du plexus sacre.
qui débouchent des trous sacres antérieurs. P)us bas, au-dcssnus du sacratn, e)je
est en rapport avec )e coccyx et [es musctos ischio-coccygicns. La paroi récrie est
unie aux,organcsprécités par un tissu c.el)ui:iire iache, au sein duquel se trouvent
les deux artères sacrées fatcrafcsj Partëro sacrée moyenne et la gfande eoccygienne
dcLuscu!<(voy. A~REiOLonri.;), faqueife est appiiq.uée, comme on le sait, cMtrc).)la
dernière pièce du coccyx. Nous y reviendrons plus loin (voy. p. ~20).
b. Faces ~<<c?'es. Sur les cotes, ic rectum sacru-coccygien est. recouvo'tp.ir
ie péritoine dans son quart ou son tiers supérieur, et nous ferons remarquer;) M
sujet, sauf à y revenir p!us tard (vOy. p. 225), que ta séreuse descend d'autant pfu.
bas sur Ja face )atcra!c du rectum qu'on se rapproche davantage de sa facea))~-
rieurc. Plus bas, au-dessous du point ou if est abandonne, par ie péritoine, le
rectum est en rapport immédiat avec une couche ceifulo-graisseuse, dans toq~
cheminent.tes fifcts nerveux du piexus hypogastrisque. Sur un pfan pfu.s c)oi.?N~,
i! repond a i'aponcvrosc périnéale supérieure etau muscle rcleveur de f'anus.
c. ~<:ce~M<e'?'M!<?'e. –En avant, tes rapports de la portion pofvicnne du rcctun)
sont bien différents chez t'homme et citez la femme
et) CAe~ ~'AoM:H!6 (fig. '193), ta fac; antérieure du rectum est recouverte fo~f
d'abord parie péritoine, qui, a un moment donne, se reftcchit d'arrière en .n'nntct
de bas en haut pour tapisser la face postérieure de la vessie. La séreuse forme ain'.i,
entre le rectum et la vessie, une sorte de cui-dc-sa&, le CMMe-MC ?'~c/o-MM;'ca/,
dans ieque) s'engagent te p!us souvent, soit ['anse pelvienne du coton, soit fr'gcir-
convofution.s )cs p!us inférieures duje.juno-ifeon (fig. 'J93,9~). Au-dessoo;-) d!)cu)-
dc-sac précité, )c rectum, repond au bas-fond de ia vessie sur la ligne média)!); d.
de chaque côté de cette ligne, aux canaux déférents et aux vésicules séminales. (Jei.
rapports, toutefois, ne sont pas immédiats entre )c rectum et tes organes nrMitM
se dispose une )amc ceHuJo-muscutcuse, que nous étudierons p)us tard f\'oy. J/!M-
cles et a/)OMë~'oses ~M~e'?'!Mee) sous le notn d'~OMe~'ose~?'os<a<o-~e'<'<oMM~.
Kappeions scutcment ici qu'clie nait, en bas, au niveau de raponevro-.c pci'i
nëa)e moyenne et qu'ciie s'étend de ta, en passant au-devant du rectum, jusqu'M
cui-de-sac recto-vesica). Pfus bas, )c rectum prend contact avec );) fac''
postérieure de la prostate, qu'il déborde parfois sur les côtes, ici encore, entre ic
rectum et la prostate, s'interpose t'aponévrose prostato-peritoncaie. Les chi-
rurgiens, on )c conçoit, attachent une grande importance à la situation ducut-'fe-
sac recto-vesicai, on raison des opérations que l'on est appcfe à pratiquer, soit su''
le rectum, soit sur la vessie. Cette situation varie suivant que )a vessie est vide uu
distendue par i'urine. Quand la vessie est a t'ctat de vacuité, Le fond du cui-de Me,
c'cst-a-dirc iopointdc réflexion du péritoine, se trouve situe a'tOoul2miHh)]eu'M
au-dessus de la base de la prostate et à 5 ou 6 centimètres au-dessus de l'aau~. Au
fur et a mesure que le réservoir urinaire se remplit et se distend, le cu!-de-.s.')<
remonte peu a peu fe long du rectum. Ouand la distension vésicale est MM-
plète, il s'est elevé-a 'la ou 20 mitiimstrcs au-dessus de son niveau initiai il s<
trouve situé, maintenant, a 7 ou 8 centimètres au-dessus de Panus. La surface de
contact recto-vesicaie augmente donc dans le sens vertical avec f'ctat de rcpleuO))
ycs'-ie. Mais, queUe que soit. son (!tendue, cette surface a toujours ta fbrtnc.

Fi~.)9t.
&'U)K' vt'rtit'o Otfdiatif <to la partie inf6fi<'t)«' du trotx' <'hcx )a~ tcftxnc, jtour montrer
les rapports du rectun)(sest'nt droit do t.tc'jup~).
A. tiuquitme 'trfchre tombairc. M, promontoire. C', C", C"\ C", C~, tes cin<) vertettres sacrées. 0. cecc'x.
E. 5~JIII,h~~{' Jitll.ÎCIIIIC. F, \'cssÎc.
t..<)tHn)u!c rt-ctatc. 2, vatvutc (!e Houston. 3. portion anale <!u rcctnm, KVpc 3\ anu' t, pphinctpr Utterop.
~n))ck'rf\t<'<n)'. 6, faisceaux ischio coec~gicusdu rptcvcur de tam's. 7. portion tprminatc du coton pctvicn
'c
tKMxcrc j'nri'cn du rectum des auteurs). 8, coupf de i'ausc pchicnuc du c<ou. intestin grctc-
t: tn, ycinc
It, csjtacc pr~v~sicat. H. ptexus vcincu\ de Santorini. avec
t'
veine dorsatc duchtoris-
)'rtn'ttn<' ganettc.
t3. t~a)no)!t -[t-~penspur du ctiLoris. H, ctitoris. avec i4\ son capuchon. i5, sa racine gauche tC, corps de
!u[t~rus. av<-c tti\ son col. 17, va~in. avec t7 son orifice. tS. constrictem' de la vn!vc. ctoison recto-va~i-
Mk'tvc<'t'r;u'ceam tcfro-va~inanxdn rctcvenrana). 20,ortficc inférieur dpt'urctcrc.–It,sphinctervesicat.–
sphincter urt'thra). ~3. u) ëthre, avec M', méat urinaire. M, VMtve. avec 2t', peUte tcvrc .'4". grande tct're.
~'rui~c. 2' (nnaquc. ~7, grand epiptoon. ~S. tnescnterc. avec ~8\ gansions mesenteri~ncs. mesoc'*don
'ht~hn'M. :['L cut-<te-sac recto va~ina~ avec 30', une anse iuiesiinaicdcsecndncdans ce en! de sac. ~i, cùt-dc-
-~c uttrc vMic.t). 32. paroi abdominatc antérieure. 33, mont de \'<'nus.

m) trian~k, dont ia base est dirigée en haut et dont ic sommet répond à la base
~f)apro~t:)~c.
;:) C/ie; ~( /'eMt?:e (fig. 194)~ la faceantët'icure du rectum est encore tapissée
j'at' le pct'ttoine qui se réftéchit, non plus sur la vessie comme chezhomme.
mais sur le vagin et l'utérus en formant le cul-de-sac )'ec<o-t)s~m<~ ou CM~-de-sce
<<eDoM~as(ng.~94,30).–Cecut-de-sac.dans lequel s'amassent encore dans la
plupart des cas quelques circonvolutions intestinales, est beaucoup plus fixe que
le cut-de-sac recto-vésica) il est situé a ')8ou'20 minimètres au-dessous de l'extré-
mité supérieure du vagin et à 6 ou 7 centimètres au-dessus de l'anus. Au-dessoM
du cut-de-sac recto-vaginal, le rectum s'adosse à la paroi postérieure du v:)gin qui
remplace ici, au point de vue des rapports, le bas-fond de la vessie et la prostate.
Un tissu cellulaire, généralement assez tâche, unit ensemble les deux parois, qui
forment ainsi, entre la cavité du rectum et celle du vagin, une cloison membraneuse
très résistante, la c~oMOM ?'6e<o-M:Ka/e.
C. PoMMN l'MtNËALE. La portion périnéate du rectum (/7'0!S<<?Mte ~ot'~mt dc
certains auteurs), comprise dans l'épaisseur du périnée, extra-pelvienne par consé-
quent, s'étend du plancher pelvien à l'anus sa longueur est de 3 centimètres chez
l'homme, de 2 centimètres seulement chez la femme. A sa partie la plus inférieure,
elle est enveloppée sur tout son pourtour par te sphincter externe, qui t'enserre
comme dans une sorte d'anneau élastique. Nous lui considérerons, comme a la por-
tion pelvienne, une face postérieure, une face antérieure et deux faces tatérates
a. 2''ace&i~<e?'<eM)'e. –Par sa face antérieure. le rectum périnéal est en rapport
avec les faisceaux les plus reçûtes du rcteveur de l'anus et avec tapartieposto'icure
du sphincter externe (voy. ces musciës).
h. 7''ac<M ~s<e?'<es. Sur les côtés, il répond encore au releveur et au sphinctcr
externe, et, en dehors de ces muscles, au tissu ccttuto-adipeux de la fosse ischio-
rectale.
c. 7''ace aM/e?'i!'eM?'e. En avant, les rapports du rectum périnéal sont din'ërent.s
chez t'homme et chez la femme
<x) Chez ~'AoHtMte (fig. J 93), il répon'd successivement
au sommet de la prostfuc, :i
la portion membraneusede t'urèthre et au butbouréthral.L'urèthre a ce niveau Htant
oblique en bas et en avant, le rectum étant oblique en bas et en arrière, ces deux
organes sont séparés t'un de l'autre par un espace triangulaire, le <?'aH~/e ?'e<;<o-
M?'e<A?'s~, dont le sommet répond a la prostate et dont la base est constituée par la
peau du périnée. Dans ce triangle se trouvent, baignant dans un tissu cctiuto
adipeux plus ou moins abondant 1" les fibres du sphincter externe de t'anus;
~° celles des muscles releveur, butbo-caverncux et transverse du périnée; 3" les
glandes butbo-uréthrates, accolées à ta partie postérieure et supérieure du bulbe;
4" quelques artérioles, provenant des hémorrhoi'dates.
~) C/tes la /<MH)He (fig. ')94), la portion anale du rectum est en rapport .ivcc la
partie antérieure du vagin rectum et vagin sont sépares ici encore par une région
triangulaire, le /?'MH~/e )'<?c<o-fs~M!< dont la base, dirigée en bas, répond a la peau
du périnée. Cette région triangulaire résulte, comme nous le montre la figure 194,
de l'écartcmcnt des deux parois qui, jusque-là, constituent par leur adosse-
ment la cloison recto-vaginale. Il est comblé par du tissu cettuto-adipeux, au sein
duquel se rencontrent sous les angles les plus divers les fibres dusphincto'.eencs
du constricteur du vagin et du transverse, plus un certain nombre de fibres tongi-
tudinates du rectum diversement entrecroisées.
Gaine cellulo-vasculaire du rectum, espace rétro-rectal. Le rectum pelvien est cntourr.
ilaiis toute sa.
~a.ns inft-&-I)éritoiiéale. par une ~a;e
sa portion inn'ii-peritoncale. cellitieiise ou, plus oxacteinen), M~
gai~ie ec~M/eMM
f<:seM~a:e, :).u scjn de inqueHo se rinnifient,tes vajsscMx ii.vit.nt. de pcncf.t'er dMS t'cpa~isacurdcs~
parois. Au-dessous du cu)-do-sa.c t'oct.o-vosica.t ou cut-do-sa.c de Uougta.s, cet.t.e Au-dessus~
parois. fail
lilarouse fait tout,
g~inc de
toul le du t'octutu;
)c tour du rectum; c'est,
c'csl un
un cylindre complet engainant
cytindre comlulcl ongaina.nt. l'organe.
t'organc. Au-clessu,~lu
cut-de-sac, cUe revêt seulement tes portions du rectum qui
sont pas recouvertes par le péri-
ne
toine. c'ost-a-dire fa. no n'est donc
face postérieure et une partie de ses deux faces faterates
plus ici un véritable cylindre, mais une simple gouttière à concavité antérieure, dont les bords
se dirigent, obtiquonent ([e haut en bas et d'arrière en avant autrement dit, cette gouttière
est d'autant plus large qu'on la regarde plus bas, d'autant plus étroite qu'on la regarde plus
haut. Au tota). la gaine co)iu)o-(ibrouse du rectum, considérée dans son ensemble, revêt ta
forn~e d'un cylindre, dont la partie supérieure serait taillée en sifflet suivant un plan oblique
de himt en bas et d'arriùre en avant. La partie du cytindre qui manque répond exactement au
f~niih pcritonea) qui revêt, en haut. la face antérieure du rectum et une partie de ses faces
),itMr-d';s (voy. hg. 198). Ainsi comp!ct,ce par ce fouillet péritonéal, la gaine du rectum est, comme
M; )(' v'~t, en
partie celluleuse ou fibreuse, en partie séreuse de là le nom de ,gaine /:&ro-eM.!e
Mus laquelle l'a décrite JoKfiEsco.
~insi entendue, la gaine ceJ]ufo-va.scu)airo du rectum est dans la plupart des cas, nettement
différenciée. K)to est épaisse, résistante, élastique, suivant exactctncnt tes variations volumétriques

EN. 15 3 M
t-ig.)95.
t/pspacCï'~h'o-rpc!at,YHd<'nhau<.
Otmcouj~s ont été pratiquéessur le bassin, t'une ttorizontate.l'autre vcrtico-trans~ersate; puis, te rectum. saisi par une ér.gne un peu
au-dessus du cul-de-sacpéritonl~.11. été
fortement renrerséen avant.
). tanum- canal sacré et fjueuc de chevat. 3, rectum, avec -T. son péritoine. 4, vaisseauxiliaques internes, avec leur gaine
-<)iu)<-u' 5. espace rélro-rectal. :ant
6, feuillet pt'ésacrc. 7. feui'fët de !'i!ia~ue interne au f~tf interne des trous Mères-
~.fetj))k)a)!nt<te l'iliaque interne au hord cot're~ponuant du rectum. –9,arten: sacrée moyenne. 10, artère sacrée latérale.
11. arl;-n.. Lémorr6oidalesupérieure 1 ±, nerf sacré, sortant du trou sacré. 13. releveur de l'anus.
l:i. f'1'!o~ei~I_-lJiú~rectale. 16. os coxal, avec 16', cadié colyluide= 171 espace 11f'h-i-retbl supérieur.
14. oblurateur interne.

~)i < ontenu se laissant facit~tnent ttistcndre quand te t'ectutH passe ')e l'état de vacuit'' a
'f'*
F~t d~; rc~)cHon, rc\'cn<H)t. sur c)ic-mconi quand )'or~anc rovicnt à ses dimensions initiales. Tou-
fctois.i.t ~aine rectalc n'a pas, sur tous les points, un devctoppemcnt uniforme: elle présente son
n)a\itt))xu d'cj)<usseu)' à sa partie inférieure et, de fn, va en s'atténuant au fur et a mcsun'
qu'))M rapproche du coton. Histotogiquemont. elle se compose de faisceaux du tissu conjonctif
j))us ou )!~)ins lassés les uns contre les autres, auxquels vient se joindre. dans la moitié infe-
neurt' du rectun), une quantité toujours considérable de (ihrcs muscu)aires fisses. RHe est. chez
t'<tdun.p)usf)u moins infiltrée de graisse.
La s<e cc))u)o-vascutait'e du rectum se confond, à sa partie antérieure, avec une aponévrose
-)u-c!.t).' qm' nous décrirons plus loin a propos des a'ponevrosesdu périnée. rn~)unet'o~e/)t'o~<o-
;)er)/.))~/e (voy. )iv. X). Sur les côtes, elle émet deux prolongements, disposésen sens fronta).
im -rendent jusqu'aux vaisseaux hypogastriquos. Ces pro)ongements latéraux, qui renferment
i!fHM )~ir cp:nsscur les vaisseaux hcmorrhofdaux
moyens, ont certainementpour effet, en ratta-
th~nt )r rectum aux parois du bassin, do io maintenir sur la !igne médiane ils deviennent
inns! d. espèces de ligaments, les ~amcn~ ~/et'aM.)' du )'ec<«": pc~ie~ de JtMXEseo (lames
~~O.t.'t'M d'OMUKËUAXXE).
)'!Et~t; ))t:m);Ta décrit en )89!, sur tes parties )atcra)es du rectum, une )amc aponevrotique
(ju'i! désigne sous Je non) d'apoMëc~'Me MC~<)'e<<o-.?t!;tt<a/e. Cette uponevrose naitrait
niveau des deuxième ot troisième trous sacres. quctquefois plus bas. Do Ja,
sur
cite
lu
sacrum au se
porterait en avant et en bas et; viendrait se fixer, en pa.rtie suc !a, paroi tatcra.fe du rectmu, eu
partie (chez h), femme) sur ia. fa.cc postérieure de t'uterus et du vagin, a droite et a, gauche de
)i), ligne médiane. L'o-ponevrose sacro-recto-genitate do DEt.MT est vraisembtabtemont )a, tncme
que cotte décrite, en i8't6, par JAHJAVAV sous le nom d'apo~et~'oM~o~ieM~e ~M <'<'yf:WE;t< fa~f.
tu, mûme a.ussi que cette décrite (ta.ns tous les (.t'entes classiques sous le nom de ~ftMM~ M/era.
sucré, Cette formation fibreuse existe, du reste, chez l'honnne (voy. ~<M.e) comme c!~ox la futnme
et, cbex l'un comme ehex i'autre, citomine dans l'épaisseur des rcpHs de Dougfas. L'aponévrose
su.cro-rocto-gënitafe n'est pas toujours nettoment ditfut'e;tcif;e et itinsi s'cxptiquo sans doute ce!h;
dccia.fation.dcJoNNESHO, qn' « U t'n vainement chercticc a. Nul doute que los faisceaux sa.ct'o-r~cto-
gunitaux, qu.).nd ils existent et qu"da sont b~en dcvo)oppcs, renforcent sur les eûtes )a. giune ftn
rectum.
..Le rectum poivion adhère fa.ibtementàs.), gaine coitu)o-ya.scu)iLit'e et torsqu'on a incise ceUe-ci
)ongit,udin~tementsur sa face postérieure a travers une [argo fenêtre prati~ueo da,ns te sacrum,
ou arrive faci)omcnt a te deeoitor et a rentever sans détruire son envetoppe. C'est surtout. A fit
p~rtio pasterieuro que ces <MJMret)ees sont )a p)us fiubtes. h y a, )ù., entre la paroi rectate et)e lc
sticro-coccyx, une couette do tissu ce))u)aire tache qui se taissc injecter avec )a. plus grande
faciUte, constituant alors une v'iritabte cavité, )a. <;at)t<ë <'e~'o-)'ee~a~. OMf!)u;DA.xE (Th. de f'.u'i:,
(900). au<)uet nous devons uno bonne desct'<{)tion de coHe cavité. )<i compare, non sans raison.
à ia cavité prcvesica)e (voy. ~e~t'e), H existe en effet, entre les deux cavités, ia. plus grande
ana.)o~ie.
Si, après avoir sectionne te t'ectuni on travers au niveau do son tiers supérieur, nous t'eri~nons
on tivant pour prendre une notion exacte do iu, manière dont sont constituées les qu!).t''c [wuii
de notre cavité rett'o-rectaie, nous constatons eoqui suit (fig. t'J5). La p~'Ot 6[H/<;y'tf'<M'< tout
d'abont, est formée par taface postérieure du rectum, avec ses vaissoau.f: hëmorrhoïdH.ux supericur.-
cftcminant ditns une couche de tissu cciiulinre. –La. ~'o: ~)o.EM;'<?est constituée parfapin'Hc
de I.). face antérieure 'hi sacrum qui se trouve comprise entre les deux rangées de trous sacres, Ici
encore, )u. paroi osseuse est recouverte, dans toute son étendue, par une lame conuieuse (<aMe
)J!'ësncre'e), qui est très adhérente au niveau des trous sacres et dims )'ep<ussour de ta.[juci)e se truu-
vontl'itrte're sacrée moyenne et ses coMateratos. Les /MroM ~t<c<Y<~ sont représentées, a droite et
a gaucho, par un angle dièdre, ouvert en dedans, au sommet duquel se voit ['a.rtere hypogastrnjuc.
Cette paroi iatera)o est donc formeopa.r deux feuit)etsce)!u)0-fibt'eu.t,qui.tous )os deux, na.i.~untojr
la, ~aine conjonctive de -t'a.rtore hypogastriquo et qui se portent ensuite, en divergeant t'un, M
avant, sur ia, partie tateraie du rectum, c'est le feuinet antérieur t'autre eti arrière, sur ht f~'e
antérieure du sacrum, c'est te fouitiot postérieur. De ces deux feuinets qui ra.ppe))ont assexhiot
ies deux )'eui])es d'un paravent u. demi ouvert (OMHKHDANNE), io postérieur vient se tirnnncr i-ut'
te bord interne dos trous sacres, où il prend contact avec )a. iame presMree dont il a eL' que--
tion pius haut; dans son épaisseur chejninent.i'artere sacrée )a,terate, ['artère itio-fom)j;tir.; et h'a
hrftnches du pfexus sacre. Quant au feuiih't antérieur, il n'est autre que ht. tame )a.tero-r.'ettt)<'u[i
tigament ia-terai du rectum, ci-dessusdécrit, qui sert de substratum aux vaisseaux hem;)rrh~jd.im
moyens. Comme le fait remarquer OMxmiUANKH, iorsque ie rectunt est fortement, tire ef .tvanf.
les (feux feuittets du paravent se pfacent tous )es deux dans ia même direction et ne tertffeMt
plus ators qu'une seule iame uniformément orientée en sens sagittai !aisse-t-on au c<nttr.tirL'. Je
rectum reprendre sa ptace dans la concavité sacrée, te paravent se ptie et ses doux fcuifh't~
s'adossent l'un a i'autre par leurs faces corresponffa.ntes.
En bas, la. )ogo retro-rocta.to descend, jusqu'au pencher poh'ien. Ettc se toMnine en poixtc au
niveau de l'union du rectum avec les doux petits muscte.s recto-coccygicns (voy. ~e/fMu'' f/f
~'MKtM'). En haut, du côte de l'abdomen, fa ca,ite retro-rechUe est )notn!i nettofncnt fi't'tftM:
le tissu eo))ui(tiro qui )a. ctoisonne se continue, sur la ligne mediit.ne, avec la couc!)0 ceHuh.'ua;
prevertebra)e, sur )es cotes avec le tissu cetiuiaire de la fosse ihaque.

7° Conformation intérieure. –Vu inLëncm'emcnt et,


)'ct.at do vacuité (fi~. !9u),
!L

ic rectum nous prësonto tout d'aborddes ptistongitudinaux adossés les unsauxtuurps.


De l'aspect irrëguticrement ëtûiie que revêt cette portion du gros intestin quand
on t'examine sur des coupes transvcrsates. Ces plis longitudinaux sont forntM uni-
quement par ta muqueuse et, de ce fait, s'etîaccnt entièrement par la distension de
la cavité rcctatc.
a. ~UM~ reçues. –A cote de ces plis à direction tongitudinatc, se voient un
certain nombrode plis transversaux; plus ou moins saittants en dedans, que t'un dési-
gne sous le nom générique do ~a~uM~es ~e V/OMS(o?t,du nom du médecin anglais qui, ie
premier (1830), nous en a donne une bonne description. Disons tout de suite que les
vatvutcs rectales de Houston ne sont que des pseudo-vatvuieset qu'cttes ne peuvent,
en aucun cas, remplir le rote, dëvotu aux. vatvutcs vraies, de régler le cours des
mati~'cs fécales.
))u i'cst.e, les valvules rectales (nous conscrvcrous ce nom consacre par l'usage)
sunt (ics fornuiLions csscnUencmsntvariabtes. Au point, dn vue de tcurs dimensions,
tout <) abord, ('t)es entourent,, suivant, les cas, la moitié, les deux tiers, les trois
(Htnrts (tu rectum on en rencontre parfois qui font tout te tour de t'organe (vat-
yntps.mnutaircs), mais le cas est fort rare. Elles
s)f''N:<'n! de préférence sur les parois tateraics, la
)j)'uit.'o))tagauci)c: mais on les rencontre aussi
sur t~j'arois antérieure ou postérieure. Leur nom-
bre )) <st, pas moins variable et,, a côte dos auteurs
quif'e mentionnent, qu'une seutc vatvulc.oncn
trmiv't'autres, HorsTOx par exempte, qui en décri-
vo]tn'qn'a quatre. La disposition qui me.parait,
)an!commune est ta suivante (tig. ){)()).!) existe
~['ui-d\n)es, que nous disti!igucrons, d'après teur
situation, en inférieure, moyenne ou supérieure: ta
vah~)'o.ye))nc(5),quicst.a})CUf'onsta))te,cstsit,).)ëe.
i,u)' t~ paroi droite du rectum, a
6 ou 7 cenLimètres
au-de~-us de t'anus; on la desig!)c assez souvent,
suu-- te nom de ua/MK~ ~e
A'oA/)'cA; ta vatvutc
inf~ri~'ure (4) occupe la paroi taterate gauche, à 2 ou
:!cc'uhn'tres au-dessus de t'anus; la vatvute supé- Fig.iHti.
rieur''f(ic'-t encore placée sur ta paroi tateratc gauche, f~s\a)vu)cs<)u t<'c)u!H. vu~'s
~nt- uoc couj)u fr.mt.tic <!<'
a 'je 3 ce)!ti))it'U'cs au-dessus de la vah'ute for~Mc (a')t)ent j)')s)c)'i''U)'
tnt'vcnne, a 8 ou )0 cent.itnetrcs par conséquent au- <h')~<;uu))C).
df'u- 't~' t'anus. On rencontre assez souvent une t,)Ktt)tO)tp)~t't').ltt''ht<<M). -1
~u.'uri~nte vatvute, tantôt, a peine visihtc. tantôt, au
1'dUlU. :UlII:"o..ue'(' ~('~ nthult.s
~'ftutao~m~i.~at~'))t't)tft-t't<'ur<
wtttr.lirc très devetoppee, au niveau du point (0) 7 ~d\u)<'t"unr<nt~:t)\)))c'jt-K")!!
\hllh. Ultr.('JIIU' 011 \;1hlll(' ,Ic 1\111-
r:n)~'h.)t")'f"i''ur<L'7. 7.

(tct.)ti:;u!'e )9G)ou h'coton petvicn se continue (.! du l'('llllil.


:)Vt't<'r''rhuu, de préférence sur te cote droit.
<ja~iquiten--oit.desditnc))sions,d)t<to)t)b)'cc)d« ~i~gc df. v;))vt)i''s r''<;to)es,
rt);)cmu' d'ettes a une forme semi-tunaire et nous offre a considérer deux face-
deux ))ords et deux extrémité- Des deux faces, ta sup~ricnrc es' p)ane ou ptus un
un.))!e\t;a\ee en cupu)e; l'inférieure, pat'euotn'.pstptancuuptusonoxjins
run\x~L~-de[)xcxt)'ctnitcssc''onUnnctiL i))scn.)b)c)tt''nLa\'<'c ta paroi rcct.atc.
–j.ux)j0)(!-? se distinguent, externe te bord interne un bord
en in).crn'*cL
tit)[~,n"-Ntiere)HcnLe'jnea\'c, minée et, traneh:)nt., regarde ta cavité de t'orN;ane;!e
ttu~t ~)eri)e on )~)rd adhèrent., convexe, beaucoup p)us épais que le prece<icnt, se
cuhtond .née la paroi du rectum. C? hurd adtierent repond ordinairement, a nn siHon
tran'vet~at creuse ~ur la surface extérieure de t'o)'i:ane mais ce n'est pas )a une
~i'-)"j'-iti~n ntuotument constante et l'un observe parfois des vatvnh's parfaitement.
dry'h'j'j~~ sur des rectums dont, la surface extérieure est ent.ièrement ti~se.
H)n i- !i:~es au point de vue de tcur const.it.ution anatomique, tes vatvutes du rec-
ttttn sux! turutecs par t'adosscment de ta mutpneuse et. de la sous-muqueuse, avec.
a tcm )~rtie moyenne, une couche muscutairc représentant tes nbres circntait'es de
!\)r:;a)~' )j's tii~'es ton~itudinates.comme nous te verrons ptus toin ,?. 235~ passenL
pum' la plupart directement de la partie supérieure à )a parLie inférieure du bord
adhermtdetavatvute.
b. Valvules seMM'MKSM'es. –A la partie tout inférieure du rectum, à 5 ou 6 mil-
Umètres au-dessus de l'orifice anal, se voit une série de petits rephs curvilignes, à
concavité dirigée en haut. Ces replis (fig.')97,4) en forme de nid de pigeon, qui r.ip-
pellent jusqu'à un certain point les valvules sigmoîdes de l'aorte et de la pulmo-
naire, sont désignés, depuis MoncAG~i, sous le nom de valvules semi-funaires du
rectum. Leur largeur mesure ordinairement de 8 a 'tOrniHimètres; )eurhau{eut'
dépasse rarement; 2 ou 3 milli-
mètres. Quant à leur nombre il
varie le plus souvent de 5~8;
mais on peut en rencontrer t2 et
même 1S. Chacune d'elles nous
présente 1° une face interne,
convexe, qui est tournée du c~te
de la cavité intestinale 2" une
face externe, concave, qui re-
garde la paroi rectale et qui
forme avec elle une sorte de ca-
vité en cul-de-sac, la poc/M <)e la
valvule; 3° un bord Hbre~ concave
en haut, qui constitue la limite
interne de la poche; 4" un ho'd
adhèrent, convexe en bas, qui se
63 4 confond avec la paroi du rcctmn;
Fi~.197.
S" deux extrémités, qui, coume
La porUon anatc du roct-um avec les vaJvutcs
seuu-iunti-H'cs. le bord adhérent, se fusionncnt
], peau du p~rin6c. avec la paroi. Les valvules sftni-
2, surface iut.o'uc du rectum. 3, marge
c t'anus. 4, valvules SGtni-Juuait'osdu rec~uu). f), colonnes du
iunaires, quand elles sont bien
ec~utn ou cotouncs de Morga~'in. C, pct.[Ls paquets uc'nort'hot'daux
ccouvcrLs par la muqueuse. accusées et qu'elles se succèdent
sans interruption sur tout le pourtour du rectum, forment au-dessus de l'anus une
région toute spéciale, revêtant ta, forme d'une bande irrégulièrement festonnée.
C'est au niveau de leur bord libre (~Ke SHO-ëc~e), rappelons-le en passant.
que se termine le rectum et que commence t'anus.
c. Colonnes de J/o~a~n. Au niveau des points ou les extrémités latérales
des valvules serni-lunaires se continuent avec tes extrémités correspondantes des
valvules voisines, la muqueuse se soulève en de petites saillies longitudinales,qui
se prolongent plus ou moins haut et auxquelles MomAUKt a donné le nom, un peu
prétentieuxpeut-être, de co~oM~es t~M ?'ec<MM.' ces colonnes(tig. '197,8), en effet, sont
ordinairementpeu saillantes et, d'autre part, ne mesurent, dans la plupartdes cas,
que 10 à '12 millimètres de hauteur. Ce sont les colonnes de ~fo~ap)M des autum's
modernes. Chacune d'elles, quel que soit son développement, revêt la forme d'une
petite pyramide, dont la base, dirigée, en bas, se continue, à droite et à gauche,
avec les extrémités des deux valvules semi-lunaires adjacentes, et dont le soumet,
plus ou moins effilé, se perd en mourant sur la paroi rectale. Entre elles se voient
des gouttières longitudinales, qui se terminent en bas dans les poches des valvules
semi-lunaires correspondantes. Au point de vue structural, les colonnes de Mor-
gagni sont formées par un repli muqueux, emprisonnant a son centre un faisceau
plus ou moins considérable de fibres musculaires à direction longitudinale. Nous
ajouterons que sur la face interne d'es valvules semi-lunaires, comme aussi dans
les gouttières longitudinales qui les surmontent, se voient, chez l'adulte et d'ex le
tjeifi.ird. des saillies irregu)iëres (tig. )')7.(i), formées par des dilatations
mineuses sous-jacentes.

8 Constitution anatomique. Le rectum se compose, comme )cs antres sc~-


mcuts du gros intestin, de quatre tuniques superposées, qui sont~ en a))aut, de
dd'ors et) dedans, une séreuse, une musculeuse. une ce])u!cuse ou sous-muqueuse,
une muqueuse.
J. 'ir\to)); .-HnELs). Le péritoine n'est en rotation qu'avec la moitié supérieure
~f j)r'ière portion du rectum. 1) re\'(''t tuo) d'abord sa face antérieure, puis

nnc partie de ses deux faces taterates.


t~u~ne de séparation entre la portion
p)!t'itonea)e du rectum et sa portion infra-
p~'itoocnie, autrement dit la ligne suivant
t:)(H)e!)e se t'éflëchit la membrane séreuse
~!):)))n))')o)inanHc rectum pour se porter sur
)ts(b)'~).'dions voisines~ est, de cilaqnc cote,
uj)f)isn''ob)iquede bas en haut et d'avant
~n.'t!'ri~)'e: cite représente dans son enscm-
)~f ~ig S~ une sorte de fer a citcvat dont
t. df'ux extrémités, très rapprochées l'une
~'t:nnrc, remontent jusqu'à la troisième
~')t~))n')crec ou, ce qui revient au même,
m--una):)t''rn)inaisondumesoc6ton i)i(~-
~c!vic!).
t)("-face-)atëra(esdu rectum,)c))eritoine
~'t~nectiit sur les parois du bassin. ))c sa
f.u'f'antérieure, il se jette, comme ceta a
~tr<teja dit plus haut, sur la vessie c)tex
th'jnuMe.nrJevaginett'uteruscbezta
f.'nnnc.en formant tes cufs-dc-sac reeto-
~si~.u et reeto-vagina). Nous savons encore
f)(h'es deux cuts-de-sac sont situés t'un et
t'.lut~'aG "u 7 centimètres au-dessus de
Sttt');t)Mt')ic )ap)usdec)ivoducuf-
!;<))<)<
~acreeto-vesica) vient, s'insérer, c)tex
ri~tnme.i'extronite supérieure de t'aponevn'se prostato-peritonea)cde))t:x«x-
H).L)f:S(V'j\)/MSC~eS(<M/)'<'HCe).

))\inr): .\u s<;ULKL'st:. Latunitjue muscuk'use du rectum nous présent.


"imcf'rHcduc.ecumctducôton.dcuxcoucttcsnettement distinctes: une
~'j)n'i'c'.u))er(icic!tc, cumprcnant. (tes fibt'cs )ongitudinates; 2° une couche pt'u-
Mc, furoh~' par des (ibres cit'cutaircs.
:).6)'t'i~)~M(~<'Ha~Nous avons ru <jtK' sm' la portion info'icm' du
'"kn i!io-~)c)\ic)), les fibres longitudinales ~e disposaient en deux bandes rubanees,
!u))c j'~po~dant a )a paroi antérieure de ['intestin, t'autre à sa paroi postériem'o.
En pas'ant du cuton
sur )c rectum~ ces deux bandes s'etargisscnt, recouvrent
"')'' partie de ptus en ptus grande des deux faces antérieure et postérieure et,
~att'mou, arrivent au contact t'unc de t'autre au niveau des bords droit et
~'uchc. Lcsiibres [ongitudina)es ne forment ptus alors qu'une sente couette, occu-
pant tout le pourtour du rectum. Il convient d'ajouter cependant que, sur les parties
latérales du conduit, la couche des fibres longitudinales est un peu plus mincoque
sur les faces antérieure et postérieure. Quelle que soit la situation qu'eues Occupent,
les fibres tongitudinatcs descendent paraHeiement les unes aux autres jusqu'à
t'anus, où elles se terminent.
LAiMEH ('1884), auquel nous devons une
bonne description des fibres du rectum, )
a montré que les fibres longitudinalesne
descendentpas toutes jusqu'à t'anus. C'est
ainsi que, au niveau des étranglements
ou sillons que présente la paroi rectale.
les fibres longitudinales les plus pro-
fondes, au lieu de passer comme un pont
au-dessus de ces sillons, se dirigent vers i
leur profondeur, arrivent ainsi a la cou-
che des fibres circulaires et se termine))) 'i
dans cette couche, soit en se perdant sur
le tissu conjonctif interfascicutairc, soit
en se transformant en fibres circulaires.
LAiMER a établi aussi que, sur les points
où se terminent ces fibres longitudinal
naissent d'autres fibres, qui se jettent
dans la lèvre inférieure des sillons, se
portent ainsi vers les ~bres longitudi-
nales superficielles et se mêlent a elles
pour descendre jusqu'à l'anus, n rësu!te
d'une pareille disposition que, chemin
faisant, un certain nombre de fibres lon-
'F~.199. gitudinales pénètrent dans )acuuchc(ies
Un rectum de icmme. vu ptu' sa. face anf~'icurc fibres circulaires pour se continuer avec
(J'a-présLAfMHtt).
LacouctiCtnusodaircion~itudinaloactécntcvcepar
ces dernières. Comme compensation,de
ptaccspourpcrntcttrede voir les fibres niu~cu)aires cette même couche circulaire, se déta-
sous-jaccnt.os.
chent des fibres qui, changeant il la fuis
~)U)ieporf.ifnit)e!aLptn'fnvagina)c.–7~,couchettes
fibres cit'cu)fm'os.6,c,f~f)uat)'c6tt'at)~tontpnt! de place et de direction, se mutent a la
t~[6t'auxduc\iin(i)'f't'fcia). fibres !on~it[«fma)ps couche des fibres tongitudinates et la
)o)'tnan( un fuisocau ''nban< c)nt'~t cL t'fnforc~ sa parUc
inf6)'ifut'c.un faisceau ()c fibres [ongiLttfimatos, renforcent. La ngure '!99, que j'emprunte
naissant, en parUe dotacouc!]c<fcsîibt'c-<ci['ct)taircs.p)t
pat't'c cnh'G les faisceaux de cct.tc dctnn'rc couche.
~,tamemuscu)au'Gt.r!au~u]an'c, dont. )a partie supé-
a LAtMEK, nous montre très nettement ces
rieure est. formée jtat'dpsJaisccauxqui se scnat'eut., en changements de direction que présentent.
)tauftdctabandQ!cttf'ton~ituftiuatCj'etf[ui viennent
se conl.inucr.en t)a5,avec facouct'cdesfibrcs circulaires,
dénotapartie mfericu)'cestft))'m(''cpardes f'brcsqui de
au cours de leur trajet, les fibres muscu-
la couctie circutairc descendent dans ta bandetctie lonei- laires de la paroi rectale.
Ludinaïe/t',un<aisf:'t'audctacouchctongit.udin!ite, Arrivées à la partie inférieure du rec-
renforce sur son e<~e gauche par des faisceaux provenant,
dctacoucttcdesfibrf'sc'rcutaircs.<mtrcfaisceau tum,
tongitudinal, rocc~aut sur sou c't6 gauche un faisceau nos fibres longitudinales se ter-
triangulaire. dont les fibres proviennent de ta couc))G
desnbreseircntaires.
minent suivant des modalités différentes
et, a ce sujet, il convient de les divisercn
trois groupes (fig. 200) un groupe superficiel, un groupe moyen et un groupe pro-
fond. -Les /t&?'es sMjoo'/tCt'e~es ou e.r<e)'Mes (c) se terminent, à droite et u gauche,
sur l'aponévrose périnéale supérieure, qui, de ce fait, se trouve étroitemcntunieM
rectum. -Les /M)?'es moyeHMe~ (b) disparaissent dans une couche de tissu nhro-étas-
tique (/M&M <eMd!MeMa; de L-UMEn), qui, au niveau du plancher pelvien, sépare la
paroi latérale du rectum de la portion interne du releveur de t'anus. Cette formation
(ibro-~asLique, qui affecte, tantôt la forme d'une lame disposée en sens sagittal,
tantôt la forme de petites arcades a concavité dirigée en dehors, donne insertion
):L fois 1° sur son côté interne, aux fibres longitudinales moyennes du rectum
externe, aux fibres
sur sou côté__1 ~I corres-
Mndant.es du releveur. Elle sépare donc
l'un de l'autre les deux muscles. Si par
pensée on fait abstraction de cette
formait~) fibro-éiastique, et si on sup-
pose, d'autre part, que les
fibres longitu-
dinales moyennes du rectum se conti-
nuent b"ut a bout avec celles du releveur,
on voit tout
de suite que ces deux ordres
de fibres, ainsi réunies, forment de lon-

gues anses a concavité dirigée en haut,


remontant d'un coté sur les parois rec-
tales, venant se terminer de l'autre sur les
parois l'excavation pelvienne.
(!<' Les
fibres ~'o/'OH~es ou Mt<e?'Hes (a) poursui-
vent ie'n'trajet vers t'anus~ les unes en
passant entre le sphincter interne et le
sphincter externe, les autres en traversantL
dehaut eu bas t'un ou l'autre de ces mus-
ctes. Finatetnent, toutes les fibres pro-
fondes viennent se fixer à la face profonde
detapeiu) (te l'anus. Un certain nombre
d'entre e))es paraissent se terminer dans
)'epaisseur même des sphincters, soit in-
terne, suit externe (voy. /iHMs, p. 236).
Au p~int oit elles s'engagent dans le
périnée, te-- fibres longitudinales du rec-
tum sont renforcées 1'' sur les côtés,
par h'- les plus internes du releveur,
fibres tes
tes tibrcs relevé qui s'innechisscnt en bas pour des-
cendre :)\cc elles vers t'anus (voy..Ke~eM;'); '2° en arrière, par deux petits fais-
ceaux, fou droit, l'autre gauche, qui proviennent du sacrum et du coccyx c'est
le MMS~e <-ee<o-cocc~!eH de TxEtTz, le MtMSC~MS re/NC<o)' <!Kt de certains
auteur-; nuu:- le décrirons a propos du releveur (voy. ce muscle) 3'' en avant (chez
nnxno~ntonent), par un faisceau, p)us ou moins considérable, qui provient
')eia'o)H)x- iongitudinaie dei'ut-èthrc, c'est le ?KM~/c M~/A~dc RoL'x, ieMU~c~e
~'<'rec/«< ()c Ht:xLE tes fibres qui le constituent se mêlent aux fibres tongitudi-
M)c- du x'ctmn et viennent se perdre
en grande partie dans l'épaisseur même du
sphincter interne.
b. 7-'i~rM c;j'CM~t?'es ~Hc<e?'!H/e?'Me et autres s~/ttHC<e?'s. Les fibres circu-
laires de ta paroi intestinate
se disposent ici de la même façon que sur le reste
du gro-, intestin: elles forment
un plan continu, qui, d'une part, embrasse toute
la cn'f;uj~'cncc du rectum, d'autre
part s'étend de son extrémité supérieure a
exin~nit~ inférieure.
son
Lacou. ))c des fibres circutaires du rectum présente
cette particularité, cependant,
'[M sun ~vdoppemcnt n'est pas uniforme. C'est ainsi qu'au niveau de t'ampoufe
rectaic c))c est p!us mince que partout .liitcurs. Au-dessous de i'ampoutc, c))p
s'ëpaissit gr~ducUcment jusqu' i'anus en forn~nt, tout autour de cet orifice, uo~
so'tR d'anneau muscutnire. connu sons )c no)M do ~MC<e?"tM<e)'Me (f)g. ~Oi,(;).
Le sphincter interne, concpntriquca.usphitici.crexterne, qui est si tue en dehors~'
lui, tncsuro de 3 à 6 rniHimètres d'épaisseur.
En bas, il se termine à la marge de t'anus, un p~
au-dessous de ta tignc d'union de. ia moqueur
rcct.))c avec ta peau de Fanus son extremitci!].
ferieure repond donc a la peau. dans une rendue
de 8 a tO iniHimèt.rcs. Rn haut,, il se fu~ionn~
saxs ti:~nededcmin'caUonbicnnet,tca\c)c..
derniers faisefaux muscutaircs de ramp~ntp.)
sa
tiauLcu)'est de 4 on S centimètres.
O'nHHt~E a décrit, 8oustcn<mdc.i/)!c;f)'
.SMpo'/eM; un nouvct t'paississcmcnt, des filtre
eh'cutaires du rectum, qui serait placé hnn)Mi~
tement au-<iessus de t'ainjioutc rcct.ateetq~i
aurait pour attributions de retenir fcsn]ah<r''s
r(~ca!es accunudees dans ie côtofi i)io-pe!vi''n.
soncut<~I\nL.\Tox aa.ppctc t'attcntiont-m'n))
U'oisit'n)~ sphincter, le sp/t~c/e?' de A'e/a/M,)
sorait situe nu niveau de !abaso de iaprost.i~.
s
a8~Ht !0 centimètres au-dessus de ('ano-'p.u'
conséquent. Ce dernier faisceau n'est pas <'<m:,t~))t
Fig.20).
Coupt; sitgit.tatu du roctum a.u nivca.u
et, quand il existe, il n'occupe ordinairRmen)
<!c t'~nus, pouf mon~'of )a, dispu- qu'une portion de )a circonfercucc du rectm)). )~
sit.ion des sphincters (segmen)
<i)'oitticti)L COUpo).
plus, son épaisseur n'excède pas 2 ou n<i!!i-
mètres, sa hauteur 10 a '12 mi))imetres. n n'a ~).ts
t,['pidcrme.–t',<;t)iU)<hu!n.–2,HjMi(c
dcscjttn'&t.toHLdG~pcamc~iGtaLntuqucu'-f. plus (t'importancc que te
faisceau décrit ]Mr
3, (terme. t, tissu graisseux. –5, une U'HKntXH:)'un et l'autre ne méritent en rn')),(M-,
m'Lët'e.–(i)f)brcs]isscs,iOt'tMant.)esj)[)i)tC~'f'
tntcruc. 7, tlhcps s~'i~cs, forma)tt
Mj)hinc~)'p\t('t'n<
plus j)ar ]cur fonction que par leur dispusih()))
anatomiquc,tenomdespt)incterqu'on!eu)'n
donne et que leur donnent encore la plupart des anatomistcs et deschirur~iett'
Ce sont de shnptes epaississcmcnts )ocaux de ta. musculature circutairc du rcctinn.
an niveau des vatvutcs rcctates ci-dessus décrites.
C. 1'L'~)(j)'K CKLLumusu OU A<tUS-M)\)L'm;H.–(Voy.p. '182).
D. ')'( K)QLH ~fUQumj.sK.
La muqueuse du rectum, tout en présentant tes c.n'.u'~r~
s.cnerauxdc la muqueuse du gros intestin (voy. p. t83), se distingue de ccnc qui
t'evet )c c~cumet te cûion paries quelques particu)nrites suivantes t° parles rcpiis
semi-tunaires décrits plus !)aut, )cs ~a~M~s se??n-~MH<x~'es ~M )'ec/MH~ que )<)!)
rencontre sur sa partie inférieure immédiatementau-dessus de Fanus '2" nar tes
sai))ies longitudinales, co~OMHes ~e J/or~a~tt~ qui surmontent les vatvuic~ ~cmi-
)un&ires et que nous avons encore, décrites a propos de la contiguration intcri''f'i'c
du rectum; 3" par le développement ptusconsiderabtc de ses glandes en tu)~;
4° par son adhérence a la tunique muscuicuse, qui est beaucoup moindre, surtout
dans te quart inférieur de t'organe, ou )cs deux. tuniques ne sont rctiëcs t'unc
)'autrc <{ue par une couche de, tissu cellulaire )àchc 8" enfin, par ic dcvc)uj)-
pcment tout spécial de son i~'stemc veineux (vc~y. plus bas, p. 230). A sa piu'tn'
tou~ intérieure, la mu<;ueusc rcctate subit au voisinage de t'anu- quelques moui-
(ifiit.ioHs structurâtes qui préparent. )a t:t'ans~ion entre le t'evetetnent, muquexx
tercvctcment, cutané. Nous les décrirons a propos de t'finus (voy..4KMS).
9" Vaisseaux et nerfs. Le rectu.ui possède un riche réseau snnguitt. C"
réseau,'p'i fait suite en hautacetui du cu)on,présente, en bas, de t!n'gesconm)m)i-
'iitiot's ~vec fc réseau pelvien et te reseau perine.i). (! en est de même du reseau
!ymph.Hif)"e.
~t. ,\)nH"Hs. Au rectum se rendent trois artères paires et symétriques (six par
Mn~'p'cnt) les hemorrhoîdaics supérieures, tes hetnorrhoi'daies moycooe. e! tes
hemot'rho't'dates inférieures. De ccsdJUercutes
.stères, tes hemorrhoi'datcs supérieures sont de
hcaucun)) les plus importantes ce sont les vraies
du rectum. Les hémorrhoïdates moyennes
.D'ter''s
f[ inférieures ne sont, que des vaisseaux acces-
.uircs. <)ui se rendent surtout a la portion sphinc-
t~'tenn' Toutefois, comme elles s'anastomose)))
);tt'ft))''t)[ avec les précédentes, e))esp<'u\'e))tau
k'-oin~'ssupptee)'.
a. ~W~'e.s /teMM?'?'/<oM<ï~sSM/)ë)'<eK~'e~. Les
.j)'tt')'cs ))(hnor)'hoïda)cs supérieures~ brancix's de
bifurcation de la mcsentcrique inférieure, s'éten-
dent J'extremitë supérieure du rectum a son
~xtn'nut'' inférieure. Situées tout d'abord a ta
partie postérieur''de l'organe, c))cs te contour-
nent uhfiqucment de façon à occuper successive-
ment sa face tateratc et sa face antérieure. Chemin
taisant. d!es abandonnent un ~'rand ttomttt'e <)t'
~it;)te)'ates, qui se ramifient, les unes sur fa face
.)!ae)'i''tu'e du rectum, les autres sur sa face ])os-
tn'icu! Ces cotfatëraics, tantôt rectiti~ues,
tantôt ptus ou moins Hexueuscs, atrectent pour ta
~t))jj:u t uu'' direction tongitudinate ou tegeremcnt
"btiqoc; tuais i) n'est pas rare d'en rencontrer,
'))rt()Ut dans la région médiane, qui suivent un
trajet ncHement transversal on même récurrent.
EttM s'.m.tstomosent fréquemment entre cites, ~0 5

'omnx' nous te montre la ngure ci-contre (ng. :!03)


Fig.20~

itcxi'-t'' ordinairement sur ia face antérieure du Les ttrK'rcs du t'Cft.unï. vues -ur );t
~<'uantcncurc<)c!t'ttt-gi'!n'.
rcetmn, deux ou trois anastomoses, a direction
tct<jtortt0)tt"~rttoncatcct,)'or<)<j)!t
plus ou motus transversate, qui retient t'hemor- int)'a-p~rHom''atcdutcctu'n.pcrttohn'.
tftofdatc supérieure d'un cote a celle du côte t <')c~ au niveau du cut~c-sac v~sico-'cctat.
rclcreur lie 1*ti~us. 4. sphin,"=~t.
"j)j)u:-6. .ai vu ptusieurs fois la mescnterique \temc,rcs~u<a<(m''ticmo~cun'
,a"us.–6.porUontcrnnt~)fdetaHtt'-M')t
!nf~riou'' se prolonger jusqu'au voisiuage de ~rutue mfet'tpure. T, 7'. arturcs hfntOt-
t'!t0'da)es supO-icmes. S, 8', art~rp~ h'
tann~, --uns la forme d'une toute petite arterioje, torrhoïdatcs moyennes.t'.artf~
IH'~ll101'rhoïdalcs Illfi'l'ICUI'C~ 10. auaslo-
nui cheminait te tong de la ligne médiane, sur la moscs sous-sj'hinct~tienttcs di' ccsdifT~tcnt'
at')<)ca.
face[tostcrieure du rectum. Dans ces cas, on te
~nruit, )(~ deux hcmorrhoïdatcs supcricm'cs n'étaient, maigre leur d(;v<')op)x--
mfnt, qu~ '!<' '-itnptcg cottaLëratcsde ta n~scn~riquc inrt~'icm'c.
b./h'~o'es /!<'7HO?T/toM<~es woyeMMe~. Les hémorrhoidales.moyennes pro-
viennent de l'iliaque interne. Très variables en volume, elles sont surtout destinas
à la prostate et aux vésicules séminales. Elles se contentent de jeter sur la portion
du rectum qui répond à ces derniers organes un certain nombre de rameaux tou-
jours peu nombreux et fort grêles. Douze fois sur treize cas (QuENu), les artères
hémorrhoi'dates moyennes s'anastomosent avec les hémorrhoïdales supérieures en
dehors même de la paroi rectale: cette anastomose est, suivant les cas, unit.itérate
ou bilatérale.
c. ,iWc?'es /iemo?T/toM~es Mt/'e?''t'eM?'es. Les hémorrhoïdales inférieures,
branches de la honteuse interne, se distribuent a la partie tout inférieure du
rectum, aux deux sphincters interne et externe, a ta peau de l'anus et a la masse
cellule-adipeuse sous-jacente.
d. 7i'<Mnef<M:KMSMS de la sacrée moyenne. Aux trois artères hémorrho'fdates,
artères principales, il convient d'ajouter quelques fins rameaux (3 a 6), tournisis
au rectum par t'artèro sacrée moyenne. Ces rameaux se séparent de l'artère sacrée
moyenne au niveau des deux derniers trous sacrés et se perdent sur la paroi pos-
térieure du rectum, en s'anastomosant avec tes brandies des différentes hemor-
rhoïdates.
D'fLprestcs recherches do KoNsrA'mNowrrscH (.S<-Pe<e)' me~. Ze:~c/M-<, )8'!2), les hen)on'ho)-
dCLtes suporisures se distribuent, aux trois tuniques du rectum pour les portions :i)npu)fa!re et
sus-<unpu)htire. Mais, au-dessous do !).!npou!o, c)!cs n'irriguent plus que la tunique fnuqucuse.
ce
f-ftppa.roii muscuttt.iro, niveau, reçoit ses vaisseaux des autres a-rt~ros i'oct.a.ics )<;s tH~mar.
~)0ïdulos uloycnncs se t'bndent surtout à la partie antérieure; les iiëmoi'fhoïda.tcs inforieures
aux pa.i'Mcs i~t.ura.ios tes sacrées moyennes, u. la partie postérieure.
S. Vf~xn. Les veines du rectum dUfèrcnt de celles du côlon en ce qu'eiies
forment, dans l'épaisseur de la couche celluleuse, un riche plexus connu sous le
nom de plexus AëMtO~'AoMa~.
a. P~ea?MS As~o~'t'/toMa~. Ce plexus occupe toute la hauteur du rectum, mais
il est particulièrement développe sur sa partie inférieure. Si l'on examine cette
partie inférieure du rectum après une injection heureuse de la veine mésentérique
inférieure (fig. 203), on constate l'existence, un peu au-dessus de l'anus, à la hauteur
des valvules semi-lunaires, d'un système de petites cavités veineuses en forme d'am-
poules, qui occupent a la manière d'une couronne irréguliere tout le pourtour de l'in-
testin. Ces ampoules veineuses varient ordinairement, quant a leur volume, dcia la
grosseur d'un grain de millet à celle d'un gros pois. Cesontdcshémorrhoïdesateur
début: elles manquent chez le nouveau-nc, contrairement à ce que disent certains
auteurs mais on les rencontre constamment chez l'adulte et chez le vieiltard.
b. Ventes Aë~o~to<aMes SMjOë?'MM?'es. Les ampoules veineuses du rectum
donnent naissance en haut a des ramuscules ascendants, à direction plus ou moins
flexueuse, qui se réunissent les uns aux autres pour former des troncs de plus en
plus volumineux. Ces troncs sont situés tout d'abord au-dessous de la muqueuse.
Arrivés à 8 ou 10 centimètres au-dessus de l'auus, ils perforent la tunique muscu-
leusc et, cheminant désormais sur les parties latérales et postérieure du rectum,
ils se portent vers l'extrémité supérieure de cet organe. Chemin faisant, ils se gros-
sissent d'un certain nombre de petits affluents qui, comme eux, ont traverse ta
tunique musculcuseet, finalement, ils se jettent dans la veine mésentérique infé-
rieure dont ils constituent l'origine. Les veines que nous venons de décrire répon-
dent exactement, comme on le voit, aux artères hemorrhoi'dales supérieures on
les désigne, en conséquence, sous le nom de veines /~MK3)TA~a~ sM~o'tfM~s.
Ce sont les veines du rectum proprement dites.
c. VeM:es
AëMto?'?'/t0~a~s Mt/tH'es. A ce système, système principal,
s'ajoute un deuxième système, moins important, le système pe)'t-.sp/MMc<e?'~?:,
)eque), comme l'indique son nom, entoure sur tout son pourtour le muscle sphinc-
tet'cxLcrne. Ses rameaux radiculaires proviennent a la fois de la portion anale de
la muqueuse, du sphincter interne,
du sphincter externe et de la couche
dcsfib's longitudinales qui descen-
dent entre les deux sphincters.
D'autre part, les rameaux enercnts
de ce ptcxus se portent en dehors
dans le creux ischio-rectat et vien-
nent se jeter, par un ou deux troncs,
dans ):) veine honteuse interne ces
troncs, qui sont satellites des artères
jiemorrhoïdates inférieures, consti-
veines /:t;mo?'?7;<? Ma/es z'M-
tuent )cs
/e)'teMr< A ces veines hcmor-
rhoïdatcs inférieures aboutissent
encon' queiqucs vcinuics issues du
réseau cutané qui entoure l'anus.
Mais toutes les veines du réseau
eutam- ne se rendent pas aux hé-
tnorrhoï'tatcs inférieures comme
r.td(hnontrë tout récemment QuÉ~u,
te r~~au envoie encore des ra-
meaux au réseau sous-cutané de la
t'cgiuf) coccygienne~ ainsi qu'au ré-
scau superficiel du scrotum et à la
face iotcrnc de la cuisse. Fig.203.
d. fe;Hes AeH~o~T~oMa~esMtoyeM-
du la portion an:t)c du t'cctutn ~inj<Hon
K~Hotrc tes veines hemorrhoi'da- Lesil laveines
massu de TeichnMnn, poussuc )'in la mcsen-
)cs supérieureset les veines hemor- tcriquH inférieure).
rhui'datcs inférieures, se trouvent
jtcau du p~rin~c. 2. portiott du rectuni ttpjtOuiUéc de
tes venu' hëmorrhoïdatcs moyen- sa muqueuse. 3, porUou du rectum recouverte par la
muqueuse. 4, orHice auaL ~k'xus veiueuï hemor-
nes. Ces veines tirent leur principatc 6, couche u«'scu)aire du rcchu)). T. 7, 7, trois
r))t<)da).
aMastûtuoses sous sphuteLprieuncs. S. S, deux anastomoses
origine, non du rectum, mais des trans-sphinctcrieuues. 9, deux auastotuescs sus sj'h'ncte-
ricnnes.
organes voisins de ta vessie, des
Ycsicn)'~ séminales et de la prostate chez l'hommc, de l'utérus et du vagin chez la
femnu'. le rectum lui-même ne kur fournit que quelques rameaux, lesquels pro-
viennent de la partie inférieure de l'ampoule, immédiatementau-dessus du rcteveur
(fig. M4,7). Du reste, ces branches d'origine rectale peuvent faire défaut. La veine
ti~nort ttuidate moyenne aboutit, comme on le sait, à la veine hypogastrique.
c. ~esMMe. –Au tota), le rectum se débarrasse de son sang veineux (abstraction
fatte de t hemorrhoi'date moyen ne qui n'a dans l'espèce qu'une bien faible impor-
tance). par de nombreux vaisseaux disposés en deux systèmes t° un système
osc~MM/, forme par les veines hémorrhoïdalessupérieures 2° un sys~p~e <?'cms-
M;'sa~ constitue par les veines hémorrhoïdales inférieures. Les hémorrhoïdales
'nfëricurcs, tirant leur origine de la région des sphincters, aboutissent a la veine
honteux- interne et, de là, à l'hypogastrique et à la veine cave inférieure. Les
~k
hemorrhO'daies supérieures, rccueittant te sang de toutes les autres portions du
rectum, se rendent à ta veine mëscnteriqnc inférieure qui, connue on te snit, est,
i'un des principaux afférents de ta veine porte.
f. ~?{a.s/OH!,oses eH<)'e <e s?/s/cnM SMpë)'MM)' CM asceM<~6tM< et ~e ~ys<cMte M:e?'~jM.
,(
<t'aMSue?'sat. Mous devons ajouter qnc )<
1I
deux territoires des veines hemorrhoïdates
supérieures et des veines hcmorrhoMa!es mf~
8
rieurcs ne sont pas isolés, tts communi()ufnt
t'un avec Vautre, au niveau de la portion fu~h;
du rectum, par des anastomoses transversaies.
qui, partant du réseau sous-muqucux, s'.i.~ncm
te réseau peri-sphinctericn. Ces anastomoses.
fort nombreuses, sont de trois ordres (fig. 30~:
!cs unes, a~as/OMtoses .!MS-spAMtC<en'eMHes.
passent au-dessus du bord supérieur du sphinc-
ter externe [es a.utres, ~MMfs~omoses ~'ftMs-
sp/tM:c<crt'eMMes,passent a travers les sphinc-
ters interne et, externe: les dernières, ~Ms<o-
Mtoses soMS-sjo/HHc<eWeMK~, contournoU d~
dedans en dehors )e bord inférieur du sphinc-
ter externe et, sans traverser aucun faisKe.iu
musculaire, se jettent dans les hcmorrhoKknes
inférieures ou dans tours af(!uents. QL'):x) fait
observer avec raison que tous ces rameaux
anastonotiques ne s'injectent bien que jMr
)a veine mesentërique inférieure; on nn'ivc
rarement, en effet, a rempHr le réseau soui--
muqueux en poussant une injection pa)' ta
dorsate de la verge ou par tout autre afHucot
des veines honteuses internes. C" dont))'' fait
nous autorise il conclure que tes anastomose-.
en question sont très probablement nuuncs
d'appareils vatvutaires, et, que ces annarcit-
sont disposés de têt te façon que, tout en livrant
un tibrc passage au sang des hcmorrboîdatM
supérieures vers les hemorrhoïdates inférieu-
res, eHcs s'opposent plus ou moins a i.) ''))'-
cutatioi~ en sens inverse.

C. ).)rn.vn<UHs. )~cs tympttatiquc'i ~u


rectum (pour leur origine, voy. p. t85;
dn'igcuL d'avant, en arbore pour ahouhr :t un groupe de pcut,s ganghons, qui occu-
pent. ta concavité du sacrum et. qui se continuent., en haut,, avec tes ganglions tum-
t)ah'es. Ces ganglions s'accotent, pour la plupart, aux principatcs branches <)!
artères eL veines hemorrhoi'datcssupérieures.
Outre ces lymphatiques, ~KpAa/~Me.s sMpe~<eM?'s, qui vont aux gannhu~.s
ec))eionnes le long de la veine mescnt.criquc inférieure, QL'uKu décrit, des ~)H;)/tf<-
/~M<*s Hto~/eHS, qui r~pondcut, a ta veine hetnorrhoMate moyenne et, qui vionx~t
se jeté'' dans les ganglions hypogast.riqucs, t.ant.utau niveau de la terminnisu!) ~t'
i:iveinf hypogastrique, tantôt, plus bas, au niveau de t'epine sciatique. GEROTA
r)895,! ;). lui aussi, rencontre ces lymphatiques moyens, mais 2 fois sur 20 sujets
soutenant..
t.
{[("dsf.c, enfin, dcs~M~AtX~Mes ~'M/eM~, répondant aux veines hemorrhoi'-
(j.-uci- inférieures nous les décrirons plus loin à propos de f'anus (voy. ~MMs).
~E)u's. Les nerfs du rectum proviennent de trois sourccs
du plexus
)ombo-s:)crc, du plexus hypogastrique, du ptexus sacre. Les (Uets qui émanent
du p~xus fombo-aortiquo arrivent au rectum en suivant la mescnterique infé-
rieure fFabord, puis tesfiemorrhoi'datcs supérieures. Les fite~s qui proviennent.
du p!<'xus hypogastrique abordent tes parties Iatëra)es de l'organe, en suivant ic
trajet des artères hëmorrhoi'da)es moyennes et hcmorrhoïdaics inférieures. Les
tj!etsf"u)'nis par ]e plexus sacré naissent directement des deuxième, troisième et
quaU'i~nc nerfs sacres. ))s se dirigent en bas et en avant, vers ta paroi postérieure
du rectum, qu'i)s pénètrent, en même temps que tes derniers rameaux des hemor-
rhui'd.ucs supérieures. Ces filets nerveux, qucHc que soit tcur origine, se ter-
minent dans IcsdHferentes couches du rectum suivant une modatitë qui rappeHc
exach'rttcnt ccUc déjà décrite a. propos de l'innervation de l'intestin grëto.

A cun'u))~)', (Mrttti )es tr.n'.iu.v rcccnM i)N80-i89z) sur ie gros intostin T.mEXETXKv,7~0/~M~e xH<-
/tM< 'A's /~)'w/M!ia~, ~tci~. de t'Acad. imp. de Saint-Peterst)ourg. 188) LAtMn, Be)/)'<«/e :Mr
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M</«/f. Li)t< )S!)) LEGUHu, La ~</MM </M ca?t,m <p; /t'~<< Bu)). Suc. anat-, )89)
!tR~t:. f <'t< ~i<)'f<-atf/oH!t);<vfe Me;))e<t M;t<< 7~<Me/</e~/axc/tc<t,[!t'r)in, )89) L.uCK\v')OD :tnd
HuLLE~ 0)t /<; /bs.s'<B )'oi;;M/ //ie MBCMM «M~ //<e ~ost<<o)) o/' //«- t-<'<'Mtf/o)'M)Cn;)/jFH<<).E. Juurn. of
A<M). axt) )'hv~i«)., )89) GMOU), t/M/c/ K/'e;' </e/i ~ot'<'&w.s' !'<w//b~'MM f/M .VcM~cAeH.
Ti~. )tu)jirh.. t89t QuKxu. t'<;M/c s«)' les t'eioe~ </M /'ec/M el (/e <'«t«M, UuH. Soc. :m.it., t892
[)L !u.tjH. 7~< H;M'M </« )'ec/H)): e< f/e ~'OM!~ c/)e: <<OMMe t'/ <<f: /<t /f)))M)p. ituH. !*< an~L
)~: .S))))X<jfox, ?7;e ?-c/a/<o/M o/' //ie pe~/<MMm /o </pA't'~i< co/o~ !M /<' /;KmaH
iM&/ft/. J.)urn. of An~L and Physio)., Ï893
ttHii. S)r .mat.. t89~
)!i9~:
JuxxHSCo. Le M/ott /)e~eH ~jeM(/«t~ ~< t'
LKGL'EU, ~.a ~t/<f«ftOH </M ca'c;<w c/<M <eM/«M<
ui~'ft-M~'ox'. Th. Paris.
<:).4[tu. ~~c/c<' c.c<;M/, Muf)'. Soc. bioh'gic, t89~; PK)))(.x<M, .E'/M</c~</)- le f/<'t'e/o~.
<<"
t!i'
t/wMe t/<f;)t ses )'a/~jor/~ avec <'t'M<M<tO;t </M <K&e 'M/< < f/e ~'t' «HHe.res. Th. t'~ris,
)hH)ËBitAXT, Die ~~et-o'/ta~/tt~e </M Ca'cxM). cLc., Ucu~i-ch. Xci~cttt'. t. Chirurgie, !S92
–Ktttrs (0.),~M/ ~e/'t'/eo-ca'f'~ A'/a/J~e, At'cit. f. k)in. Chirurgie. i892: G-4LLEY. ~.s'
t'<~tK/f<(/« ;<'<M~Th. Touiuuse, )892; LAFFOMUUE, /iec/t. <fMa/. ~Mt- ~p~cMf/fM Mt'HttCM~o're
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"Mt: JM«/. f/M f/e /'appe;:f/;ce fet'MXCM~u'e e< f/e la /b~<e ~eo-f</)~eM(Z'CM~at<'c. Progr.
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e~<<Mi).~M.e~e(; /Mtw~. BuH. Soc. anat.. )89M; STo))x, t/e&. f/<e HMcA-&t7-
~y ;)<; /"<f/).s<;); ;,); p;.oc. t'e;')"b)-mM ~M ~Ve)MC/t€t). Yerh. (t. anaL Ges.. ~89~ Miiu.M,
~t0)«i.;t.~(,(,h)M<. ~M meH~c/i<. tVM)'M!/b)'hn~ Jen. Zeitschr. Nat.urwiss, i897;–
;GF.-MAU'I'¡';¡;FF'F.I"
XAGE-MAUTKM'FEt.,DIJLe tc ~e/tMtit<eAt<$e;t
ftclesenclr·elmtcrera ~cles. Ca?c«HM, VCl'h.
<<MC~curns,: Ver)). a.dcuLsch.
dculsch. Ces.f.f.Chirur~
~Ges.f. Chil'ul'gi, 18\18,
)S9S.
C))A[u'y, Y)e ~< e«pa'ct<c ~« c,rcitH!. BibtiogL'. a.n:it, t898 ConEx. ~ecA. ~t ~t~/<i/).);;
~M)' (~
Cf~O): <)'a<i6'M< Th. Pit~iS, 't8t)S. –O.MMMDANNH, ~M<HM!C.! !)<!MK<ff'Mf/an~OH;e;/f'~f4.s';)!
e~ te perotëe, Th. Pa.ris, 1900.
(Voy. aussi ta hibtiogra.phio de ('anus, p. 2H).)

ARTtCLH VU
ANUS

Théoriquement., Fanus est un simptc orifice, t.erminai)L a sa pai'Lic infëricure )e


tube digesUf, tout comme t'orificc buccal te termine a sa. partie supérieure.
En a.naLomio appliquée, on raLLachc a cet, orifice des parties qui, sans lui appar-
tenir en propre, t'avoisinent immëdiaLcment, en haut, la parLie t.ouLinferimm; du
rectum, qui le précède; en bas, fa zone cutanée, qui le suit et l'entoure. Ainsi
entendu, l'anus devient un veritabtc canal de '15 à 20 miNimetres de hauLcu)' 0;),
comme on )'a dit, une sorte de nJiere à travers iaquc))e sont comme exprime' au
moment de la défécation, !cs matières amassées dans t'ampoute rectaie.
i" Situation et rapports. L'orifice terminai du canai alimentaire, comm'' .<jH
orifice initia), occupe la )i:,ne médiane. s'ouvre dans le périnée pos~'ricur
(fig. 208,'i), un peu en avant du coccyx, au fond de cette gouttière iongih'dinaic
qui sëpa.rc les deux fesses.
Sa situation est un peu diO'erente chcx t'hommoetchez la femme.Chcx)')io!ume,
il est piacé immédiatement en arrière de la ligne hi-ischiatique, a 20 ou ~) )HJ!ii-
mètres de ia pointe du coccyx. Chez )a femme, il répond a la iigne ))i-isc))i.iH~ue
cité-même et se trouve séparé du coccyx par un intcrvai)ede2o a 30 nu))i<H~n's.
L'anus est donc plus antérieur chcx la femme que chex i'itomme d'autre p.u'L il
est., dans )a plupart des cas, un peu plus superficiel. Dans )'un et l'autre sexe. il .se
dirige ohHquemcnt,(ng. 193 et t94) de han!~ bas
et, d'avantcn arrière.
Au point de vue de ses rapports, ~'anus r~pfjnd'.
t" sur les côtes, au rnusete sphincter cxtern' n~x
fusses ischio-rectales et aux rcteveurs de )';inu!
2~ en amèrc, au raphe ano-coccygicn cL aux iais-
ccaux inuscu)aircs qui s'y insèrent,: 3° en .i\.D![..ièr
l'urèttu'cchcz t'iionnne, au vagin chez la f'cntrn".
2"' Limites. Les timiLcs de la rcgion (h' t'.mus
manquent, de nct,tct,e, ce qui oxptique )csdivct'm'ncc';
des auLcurs sur ce point,. En haut., nous dunnct'u))!-
pour Umit.c a Fanus une Ugnc cn'cutairc, h't~~nt'e-

F!
Anus vu de fu,cc, tes deux fesses
rcmont. sinueuse, passant, par ic bord Hbrc <i~ va!-
vutcs soni-iunah'cs (voy. ~ec<Km). ~ous <)c>ignc-
rons cotLe tignc sous le nom (te ~Me fm~ec/a~,
c~nt-cc~t'Lccs. dcnominaLion qui rappcUcnci.Lementqu'cnf<'u))sti-
<,orifice ih[:t\'f-<:2.s<j'!is t-ayon- t,uc la limite separaLive cnt.rc te rectum et. t'anus (ne
n6s.–3,xona('n(am''t:Ïi'MU()(:!an)U)'~c
del'anus.t,t)C;u[c(.])oits(h)j)t''rtu~ pas confondre avec la Hgnc ano-recLatc d'HH~)t.\n.
q))tCs!,situce~8oH9n))Him<;),rcspius))aut'otrc
ligac &no-rcct,~c répond Lrès prcbabtoncnL ati). ctotson ann)c (jui, chez k t'ns,
<eMt'f )e rectum de la peau. t'entodermc de t'ectodcrme (voy. EMUxYOLOGf)!). Un
jj; côt'~ du périnée, t'anus est; dë)imite par une deuxième ligne, ëgatoment
ci)'cui."re, répondant au point où )c revêtement cutané de )'anus se continue avec
);)
région ])erinea)c. Cette ligne, que nous appcncrons <t</He 0!KO-
n~).) de ]a,
M)'u~e (!igne séparant )'anus du périnée), est très difficile a, déterminer, la
ftt-.io!)')'' ta peau modinec de i'anusavcc ia peau <tu periueo se faisant, par tt'an-
-ijtiuH i))scnsib)e. On admet généralement qu'c))e est située a ')2 ou ')& mittimetres
;tn-dc–'jus de t'orifice anal, à 't5 ou 20 mi))imetres au-dessous de la ligne ano'
~e(a)<' Au tuta), ['anus se trouve compris entre deux plans paratiètcs, le prcmict'
na-sant par ta ligne ano-rcctatc et te séparant du rectum, )c second passant par
la ))'~)~ auo-periueate et te séparant
du périnée; sa hauteur, comme nous l'avons
dc]~ d't plus haut, varie do 'tS a. 20 miHitnetres.

Conformation extérieure et intérieure.


3° Vu cxtericuremcut,, t'orificc ana)
a u)n'
furuie circutaire, quand il est dHate, soit par )e passage du cy)indt'c fcca),
.~jtp.ir)'in<)'odnct.ion
~'m) ~'orps ctrango-
~pgm'ru)uni anipa)'
cx~LA)'(~at.()c
r.'po-t'st-a-dirc en
~'h<))~'tct'a<'tctt('ta
<!ef't"").ifos),('0)))-
pt;<'H~')i).)'crtncci,t'c-
du!t,p~)'cui)scqu(;t)t,
;t)iN''j"'tit<'font,ca))-
h~n)-(f~'ict<)'c ((ig.
~K).h.'<unn''t))ea)i))
-i)t)j~'j<ui))). ))eso))
puu)' parten). en
)'unn.)))t nnccrtait)
mj))ihr.' <ic plis, les
/)~<<S(/t'aHMS.'
C~Sp!r'.t))HS'('Xf)gH-
r't)tp;ir):t('<.<ttti'c[.iou
'hi-.phnh't~t'ctraccnt,
ruu)p)~'h'!nt')!t par la
')i)at;<i)'~f<)c)'<j)'Htcc.
L~p~.tHtjuicn~utU'c
!u)!th~:t)t:))~ a )'cçn
)cfi'.)n)<)cMa/<'cf'e
~HM.s !;Hc diiterc de )a peau des autres régions, en ce qu'eUe est. ptus mince,
j)tns ''u!t))cc~ constamment humide, dcpourvuc d~ poits. Les poi)s ))(' font tcm'
;!pp;!r!(jit'auvoisit)a~cdeta)igncano-p<itt<))c.)tssct)to)'dit);ti)'(')nct)tp)Hs
d'chjj~H''s c))ex t'honnnc que chcx la femme.
t~nnt''na)]t, nous incisons [ongttndinatemcnt,(c t'cctnm suivant, sa tigncm~-
'h;))K' .n~t~j iem'c et si
nous l'étalons sur une p)a<j(tc do Hegc (fig. '206), nous cuns-
tat<j))>. tuut d ;)bo)'d~ que ta ligne circutairo t'cpondant a Porificc anal, n'est pas net.-
k'mcnt tu.tt'quëL' c'est qu'en ed'et la zone cutanée, mince et lisse, que nous avons
r''))t'ont)~c tuut a t'heurc au-dessous de Porificc anal se continue sans )iguc de dc-
marcation jusqu'aux valvules semi-lunaires. Par contre, nous apercevons tr~ net-
tement les vatvu)cs semi-iunaires, avec leur cavité supérieure en nid de pigeon
et les colonnettes (co~oMMes de ~/or<ya~) qui les surmontent. Mais nous sommes
déjà en plein rectum.
Au-dessus des vatvutes semi-lunaires et dans ['intervalle des colonncs de .~org:t-
gni, le rectum nous présente un revêtement qui diffère beaucoup, par son aspect
extérieur comme par sa structure, du revêtement cutané de la région anatc. H a,
en effet, tous les caractères d'une muqueuse. 11 est a remarquer, toutefois, ([noce
n'est pas encore la muqueuse rectale, mais une zone de transition entre h peau,
qui est au-dessous, et la muqueuse véritable, qui commence à 8 ou 9 mitUmetrcs
au-dessus des vatvutes semi-lunaires. Nous désignerons cette zone de transition
sous le nom de ~o)!e ïM<e)'med!SM'e ou de zo~e mM~MëMse .~MS-aM~e. C'est ia mK-
~MCMse aHa~ de nmMAKN, dénomination qui me parait défectueuse par ce fait
que la zone en question est placée, non pas dans i'anus, mais au-dessus de Panus
et, par conséquent, fait manifestement partie du rectum.
Voyons maintenant quelle est la constitution anatomique de t'anus.
4° Constitution anatomique. Le conduit anal, envisagé au point de vue d~
sa constitution anatomique, se compose essentiellement d'un appareil mus' u)an'c,
tapisse en dedans par un n've'tc-
montcontinu,revetcnie))tqtncst
une peau modifiée.
/t.AU)'AiU';f[.ML'SC(;L.\mH.–At:t
constitution de t'apparci!)))uscu-
)ait'e de l'anus concout'Oit trois
ordres de fibres, savoir: ["des
ubrcs lisses~ affectant, une (tispo-
sition circutairc ct.sit.uecs inn))~-
diat.cmcnt,endc))orsdei~n)M-
queusc;cHcs ne sont autres que
)cSp/tMîC<0' tM<MCdc~'ft))!(S;
2° des fibres striucs.. e~~emc~
circulaires, situées en dc!~n'dci-
prëccdcntes et formant par tcnr
cnscmbteundcuxicmcsphincte)',
tcs~/iM:c<e?'e.c~<'(:<c/7<HKS;
le spla2.'oactc~' exle~'ne cle l't~nus
3° des fibres )isscsu direction
)o)igitudina)c,quidcscend~nt,)es
unes entre tes deux sphincters,
tes autres dans t'cpaisseurtneme
dei'un ou l'autre de ces niusctes,
Fig.207.
Coupe i't'ontu.lo de la région a.na.lc (schemaLt.ise d'après
et qui viennent se terminera):)
une figure de Roux). ). face profonde de iapeau de i'nnus.
t.mûftufuscrpetatf.pc~u~eranus.–3,fibrcs<;u'cutah'c'sCes trois ordresdonbres se voient
du rectum.–4, sphincter interne.–5,))hittct('t'c\tct')t<6, 207)~)r une
fibres hm~it.mtinutcs du rcotum. 7, couche cxk'rnc du t'ctcvcur très nettement (ng'.
dct'anus.–8,cûuchet))tC!')tcdGec)nôn]0)nn6c!f,forntccpardcs longitudinale du n'clam
fibres fjui,~cc niveau, (k'scf~'tK!f'n~t''t's!ii peau de )'a)Utst'n'-('n)c- coupe
t:mLa.uxfibt'cstcntgitudnm.tcsdur'ctum. pcrinca).
Le sphincter interne, partie intégrante de la tunique muscutcuse du rectum a
été déjà décrit, dans )c paragraphe précèdent, a propos du gros intestin (voy.
228) ''). ilen est, de même des fibres longitudinales, qui, elles aussi, sont une dé-
ncndanf'e de la tunique musculeuse du rectum. Nous n'y reviendrons pas ici. Nous
rf(ppo)t''f'ons seulement que ces dernières
(ihres sont renforcées, sur le rectum përi-
npiu, par de nombreux faisceaux de fibres,
~n
partie disses, en partie striées, qui
proviennent du sacro-coccyx (HtMSC~e )'e-
~c/<'M~' de ~'a~MS), de l'urethre (muscle
;'cc<o-M?'e~"Y~) et du releveur de l'anus.
Ouant au sphincter externe et au reic-
yeur, ils appartiennent aux
muscles du
n~'inec et seront décrits plus loin, a pro-
pos de
l'appareil uro-genita) (voy. )iv. X,
~;<sc<e.s f~M ~et'tHee).
Physiologiquement, le sphincter in-
~'rne et le sphincter externe, par leur
tonicité t't au besoin par leur contraction,
forment l'orifice anal et s'opposent ainsi
ia sortie continucOc et involontaire des
n)!)tit'rcs contenues dans )e rectum. En cc
qui c(j!x'ernc )e reievcur, il est gcnera)c-
ment ft'hnis aujourd'hui, après les recher-
rhes nnatomiques de itou,, de Houx, de
!,EssHAn. etc., et les recherches cxperi-
mentatc- de 1~'HHE et de MottES'nx 1~ que
la partie externe de ce musctc, ne s'insé-
rant dans la région anale, ne
nullement
peut avur aucune action sur l'anus
f' que, seules, lcs portions antérieure
~eM<o;'MH<'p?'o~M~) et postérieure (re-
~ac<0)' aM;) agissent sur t orince anal, qu'elles élèvent au moment de leurs con-
tractions ivoy. 3/Mse/es <~Mpë?'M:ëe).

/<. KmKTHMKx-r cu't'AKÉ. Envisagé au point de vue histotogique, !c revêtement


~tanede t'anus est une peau modifiée, diuerantde la peau ordinaire eu ce qu'elle est
p)tfs mittcc, moins riche en papilles et entièrementdépourvue de poils et (le gtandeg.
a. 67~)'iox. Le chorion au niveau de la ligne ano-rectatc prend peu à peu tet-
caractcrc's du derme vrai. A sa surface extérieure se voient de petite, etevures,
qui sunt des papilles rudimentaires. Ces papilles sont d'abord très
rares et semées
incgatcm<-nt, de façon à ménager entre elles des espaces considërab!cs ou le chorion
est entièrement lisse. Elles augmentent en nombre et en dimensions au fur et
à
mcsm-c qu'on s éteigne de l'orifice anal. D'après ItEUttMAXK, u 12 ou 13 mitHmètres
.nt-ucsso~ du bord iibr-c des va)vu)cs semi-lunaires, les papilles rcsscmbtent assez
ttio), par teur longueur et leur disposition, à celles qu'on observe
sur le reste de
la peau. ou 3 millimètres plus bas,
on voit apparaitre les premières gtandcs
sous furuic de fotticutes sébacés, s'ouvrant dans des follicules pileux encore tout
peuts. Uicnt.'tL, enfin, se montrent des glandes sudoripares volumineuses, tes
~H~es c~'cKmaMa~ de GAY, lesquelles ne durèrent pas morphologiquement des
gtandcs sudoripares ordinaires.
b. /i'p;'<Ac~MW. –L'ëpitheiium de
son côté, se transforme graduellement, sur le
bord libre et sur le cote interne des valvules semi-lunaires, en épidémie vrai. A
')2 mi!)imètres au-dessous de );! )iMe
ano-rectate, la couche basttnircdu
corps muqueux est nc'temcnt consti-
tuéc et se ci~a.i'ge d'une quanti~ nota-
))te de pigment. (H)iR)tMANN).

C.
XONK DE THANSIDON )!KT)(E LH ))Ef);-

Tr!ME'T CUTANH D)! !/AKUS ET LA Mr(jUEUS):


))[C.ESTtVE,
I>IfES'l'r\'E, 1NIJ~IUrUSf; SUS-ANAL). [~
MUQUKUSE SlJS-ANA1,1,. [,~

xone de tt'a.nsiUonen~'e te revêtement


cut,anc de t'anus et. la muqueuse du
t'ect.um s'étend de ht. ligne :u)o-)'ccta)('
(lignc passant, p.'))'te bord !i)))'(; des
vatvutcs senu-tnnnircs) jus(ju') une
Fj~.20~).
deuxième ligne fortement sinueuse,
Coupe ton~iLudimUc de ia-zonc ~no-rcctn,io
(d'itpl'CSURtUtMAKK}. nsscx mat accusée du reste, au niveau
tï,~piU)f')um))ot!'(''<)t')f)ufs),)'a)i(!<d<'ta"u!'jucu~('~)tf)-de taquettc apparaissent, brusquement
t'('Rft'Ltc.t,(''jH<1tt''ti))H)cy)infh'i<)U<'(.f<t)))n(j)!t'ns('<ht les orifices gtandutaircsde ta
)'('c~'m.–c,~piHn'Htn)(:M)ift<'<u'nt'Rt'f's~f;t)t'tf'St!ut'f<')t))t). muqueuse
~,ntUfjm''usct'o(;t'f'<tt)t)~cuiai'f~!mH'us.fp)'ni('t)- rect.aie c'est, !a ~tM~~CMse a;:a~
~fa))tpC)))'r<))'n)("'iGSC()(0))ucs(!<)or~a~t)i.('t)<)on
't('){t)m)fjt)f'u~onno-t't'c['dt'.a\<'c:suntt~cant~asfnjm'. d'))H~u)MAKX, dënominaJJon i!)exacte,til
–.A.tis'ncc!!nt:ti''f'sous-tnu'jncu\.
laquelle nous avons substitue f'eite,
plus jusLc & notre avis, de MtM~MCMse sHS-ana/e ou de tHM~MSMse < ~'ax;);'<iOH.
Cët,Lc sus-analc, v l~l(lLlcllc
muqueuse sus-nnatc,
Cctte yuctucuse SC ratf.achcnt
);)quc))e se ;or.lets des
les ~'odeLs
1·iltt~lCllC~~t )cs vatvutcssenu-
des valvulr~~ sem's-
iunait'cs et. tes cotouncs de ~iorgngni. tnesurc de 5 a. 10 nii!)imet,rcsde h.'nttcur.
HistotogiquemenL, ci!c nous o!Trc considerct' un chorion, un cpi(,hc[it)m et des
g'tandcs
a. CAo~'oM. Le cilorion est, form(! p.ir une ).'irge nappe de faisceaux conjo!)c-
tifs disposes pa.ra.Heioncnt a iastu't'ace,
(toubtec sur s:), face pt'oibndcpfH'Nn ré-
scau de (ibrcs ctasLiques de moyenne
grosseur ()[EftHMAKK).nrc)~'Grmc un co'-
tain nombre de foHicutcsc!os, de petites
dimensions (0"Sa0"8)~ irr(~u)if['e-
mcnt dissémines au-dessous do i'(~it.i)c-
lium.
b. A'te/i!'K)M. L'epiLhetimu scpre-
sent.c sous deux. formes potycdri<p)csu'
Lifië sur les colonnes de Morgag!)i; pris-
maUque stratifié dans i'int,crva!!cdes
cotonncs.H se compose de Lrois.'tftuit
assises de cc)tutcs,donL les ptussupecti-
cieUes s'up)at,isscnt parfois connue dans
)cs epiLhëtiums pavimenteux strniifies.
H se rapproche ainsi do )'cpideruu' m:u'-
il en difîcrc, cnLre auLros caracH'rcs, en
oc qu'H ne renferme, ni ce))u)es crénelées, ni ccttutcs cornces.
('. C/SM~cs. Les glandes sont peu nombreuses et, pour la plupart mal can'c-
teriscos. Ce sont, d'abord des giandcs en tube simples, anaiogues a ccHcs que l'on
rcncont.rc sur la muqueuse rccLa)c (g)n.ndcs reçues et'rn.t.iqucs) ciies cxisLcnLjus-
(n!'a 3))n!!)'mct,res .T.u-dcssus de )a iimit.e supcricm'c de not.rc xonc de transition. Ce
su))L, fiisnite, des dépressions Lubuteuscs, s'cnfont:!iut o))tiqucniC!)L dans )c tissu
~us-mo'jucux à une pt'ofondem' variable et a.bout.iss:mt, a une excavation anft'ac-
lucusc, que [.apissc un epit,)tcHum poiycdriquc ou cubique à un uu doux )';)))gs
h!um. auquet nous devons )a description de ces dcpressions tui)u)cuscs, a cru
()cvun'i''sconsidc['cr conmn la forme )aptussimp)cdcs sinus ou cryptes muqueux.
f),n)S()t!('!([ucs-unosde ces excavations, cependant, il a vu s'ouvrir de petits cu)s-
(jc-i-at'anduiaircs.qui, pour lui, seraient les
))!d!)))c'des <jr~7n/esaH'a~s (te certains ani-
aMux.

5° Vaisseaux et nerfs. La circulation et, )'in-


)x')'Mtiu))')c)'anusse confondent. 0) grande par-
tie avec ~Hcs du t'cctnnicLccHcs du pcriocc.

,t.)t'n:~Ks.– Les artères de l'anus (fio'.2t0~


p)ovi<'nn~!d,ponrta.ptupartdct'itëmorr)toi'date
!H;ut't)!'anchcdcta))onLcusch)t-crn<c!)Gs
.~)Ht''xtr<n)cn)cnt. no'nio'cnscs~ mais de tout
~'tiN;a!itH'c.(!o)n)ncnuus!'avonsdcja\'u:'Lpro-
j~sdu rc<'t,nm, eUcs s'anast.umoscnLconst.a)))-
u)f~)t,frut)Cp:n't.avcctat,cr))Hnaisondc)asact'cc
N!uy<')m' d'autre pat'L avec les deux ant-rcs
h~!)ut'ri'~ït!:dcs..
/);f\):.s. Les veines de t'nnosont.e~!
t!it.s ))!«'-han~)p!'uposdn r<'ct,)))n (vuy.
/~(~/ML

C. LY\n')!\ rf~tjKs. Les tymphaUqncs de t'anus


un) ~t~));)rUcu)ierctncnU)icnétudies c))t8!)3 par
'Éxr. )895 par <<)~tUTA.'t'ont !c revêtement
')n:u)e~h' la région anale pos-Èdc un rictte
)~~auiy!nj)i)a).i<jnc,supcrttcietk'mc)ttptacedat)s
~d~n)b'.(j'réseau cotnmunitjue. Ci) ttauLavei'
(i'))ii du )c<'tu)n, en bas avec celui du périmée.!)
~jn!)C));)i--a))t;e,adroit,cctagauche,anngrat)d
nu)))))r''<t<'LruHCu)es, qui, en se réunissant les
un~ .tutrc! se condensent, de cha(pmcut.e,
aux
~i)n'"i-u quatre truncs. Ces troncs, se portant
~urierecnavantctfje dedans en dc))ors, dans te
t!uccnn!.tiit' sous-cntane, rcinontent sur te côte
!n!c!h' cuisse et, finatement, viennent se
jfter dan- les gan:,tions snpcr)iciets du pti de
hnnc.)j!):\r,s[)t'seize préparations, )esavn
~)unth':d<ms sept, cas, au groupe snperu-
i"t<'rnt';tL)t)M(;in<] cas, au groupe infcro-inLet'nc; dans qnah'e cas, aux deux
~ruupcs ;) ).~ (uis. Les rcchcrciicsdc Gt':MTA conurmcnt. ccsconctusiuos. HxccpHun-
!'f)temcnt,[<-s tymphaUqucs du l'anus se jcHcn), dans tes gangHons inguinaux
externes, c'cst-a-dirc dans les ganglions places en dehors de l'ahoucbement de)ala
veine saphène interne dans la veine fémora.tc.
D. Ni.;iu''s.Les nerfs de l'anus sont très nombreux, mais très gretes. Us pro-
viennent de deux sources du plexus sacré et duptexushypogastrique.–Lepiexus
sacré fournit a l'anus le nerfhémorrhoïda) ou anat. Ce nerf qui naît, tantût du
plexus sacré, tantôt du nerf honteux interne, se porte vers t'anus et s'y termine par
deux ordres de filets :'dcs filets sensitifs,qui se distribuent au revôtcment cutané; des
filets moteurs, qui se perdent dans )e sphincter externe. Les filets nerveux du
rectum qui proviennent du plexus hypogastrique renferment ëgalement des fibres
motrices et des fibres sensitives les premières sont destinéesau sphincter interne:
les secondes se perdent dans la partie supérieure du revêtement cutané. Pn.t.m
(!.892) a signalé l'existence, au-dessous du revêtement cutané de t'anus, de cor-
puscules de Pacini. ïïs sont situés dans ic tissu cellulaire sous-dermique, L'tnM[
isolés, tantôt réunis par groupes de deux ou trois.
Voyez, au sujet, de Fanus DmiET, Hcc/to'c/te~ .<;< la pf<to.et:ie des /tMtO)')'/to'!WM, A['ch. g~n.fk
mcd.. 1S79 ihiHHMAKK, S«)' la t'<)'Mc<M;'e e/ le t/eM~opy.)fM!e;:<f/e la Mt~ueMe atM~e, Th. rMs,
1880; SYtUNG't'OK, ?'/te )-ec<f0)t Q!«f/ aK!M, Journ. of AnttL und i'hysiol., t888 Pn.f.Er, A'o/e.tw
la p~'es~tiee f<e eo)p;MCM~e~ de 7'ac~tt f/at~< la mMfy«eMM a)ta<€ de <t0))t)?te, Huu. Soc. i~itL, )?):
Qut'Ku, H/Mf/e .<)' !e.! veines ~K rec~<M e/ de ~<KM.s, ){un. Soc. ana,t. ['afis, 1892 ))u Mb~
~t'MM;M lymphatiques f<e ~'ftMM, Hu)). Soc. a.nat., ~893 GnnoTA, /)te /n!p/t</e/M'c </M;!<'c
<M)): ?/. f/M .4)!M, A)'c)t. J'. Anu.t.. u. Physiol., 180S.
(Voy. aussi la UiMiogra.phic du rect.um, p. 234.)
(:)b\)')i'«E)t
ANNEXES DU TUHE DIGESTfF

Sous ce titre d'annexés, nous désignons un certain nombre de glandes, qui se


(!cve!op)'cnt sur ic trajet,du tube digestif et qui déversent dans sa cavité des
tiqui~'s spéciaux, destinés a t'éiaboration des substances atimcntaires. Ce sont
)" ics ~/H<~ ~a/~MM'c~, qui se disposent tout autour de la cavité buccatc et qui
MO't') la salive; 2° !o/'ote et )e ~MHO'cas, qui occupent la partie supérieure de
j'abdo~'n et qui produisent )a bi)e et !c suc pancréatique. A ces organes fran-
c))cn)~)t g!andufai)'ps, nous ajouterons )a ?'c, qui, bien que ne sécrétant pas de
iiqui' digestif, présente avec 'c ccnduii gr.sU-o-intcstiua), chez t'cmbryon comme
citez i.~)n)te. des connexions intimes.

ARTtCLE )
GLANDES SAUVA)RHS

Les 'tr~aucs glandulaires annexés a la cavité huccatc, anatogucs en cela aux


ni.n)~ de !'u'i[ctaux gtandcs cutanées, ne se montrent phytogénetiquemcnt que
!ur;-fjn~' J'animai passe de la vie aquatique a [a vie terrestre. Primitivement, eHes
~tpmu'simptc fonction d'humecter la muqueuse buccatc et de la protéger ainsi
.onuc h' dessèchement. H)ais, plus tard, au fur et a mesure que ['animât s'eR'vc
pn tjr~uu-ation, elles se
di)ïércncicnt, c))cs aussi, en vue de s'adaptera une fonction
!)ouv(')!f'. qui est ce))e de sécréter un ferment digestif, la sfuivc.
fj'd.u'des sont de deux ordres. Les unes, toutes petites, se disséminent
d.ms )'< j);'i;-scur de )a muqueuse ou au-dessous d'eHe sous tes noms divers de
~~f/i</<s /M~a~, ~/aH~es M0/a/?'<'s, ~~M<7M ~a~t/t'~es, etc. elles ont été déjà
'!A;rn' ;( ju'onos de la ))onchc et de la tangue (\'oy. ptushaut). ijcs autres, beau-
~)uj) [~'s \(j)umineuses et plus hautement difrércnciécs, se disposent autour de la
r.)\it~~u'c:d<'a)a manière d'un fer achevât, qui s'étend d'une articulation tcmporo-
)!)axi)Lti! a t'autre, en suivant assez réguHercmcnt )a courbure du maxiitan'e infé-
rieur r<out les ~/a)i~es sa~'ua~'es p?'o~'eM:e?!< ~es. Elles sont toujours situées
~) dchu)'. d'' la muqueuse et sont mises en relation avec la cavité bucca)c a !'aidc
'!c cauaux excréteurs souvent très )ongs. Au nombre de six, trois de chaque côté
(!ig. :'): ~;))cs se distinguent, d'après [cnr situation, en /M?'o/(<es, soMs-?Ma.r<7-
~«)'cs < .s"<<M~:«t~. Nous consacrons a chacune d'cHcs un paragraphe distinct.

t; I. d.AXDE t'AHOTtDK
K

La :;t;(!h! parotide, ainsi appctée en raison de ses rapports de voisinage avec le


''u))t)ui(:)u<!iiit'externe(de TMpK, auprès et o'
MTQ. oreiHe),cst la plus votumi-
neusc des gtandes sa)ivau'cs. Etic est siLuec en art'im'e de )a i~'nncbc du nutxi!]~
inférieur, dans une excavation profun<~e que l'on désigne, en artaLoulic~tj.osr.'t-
p!nquc,sousIenontdc/Ofy<?p~'o/<eHKe.Nuusdëci'irons,Lou[,d'f).bo)'(),e('~(.
tugc; nous et.udicrons ensuite !a gtandc paroLide et son canat excreU')))'.

A. LOHR HT APOXHVROSH PAXU't'iUtENXHS

La )og'canfractucuse qui renferme la parotide (fig. 2 [8) est, circonscrite d.un i.i
plus grande partie de son étendue par une couche de tissu cellulaire, generan'mcut
très min&c, mais acquérant sur certains points tous )es caractères des tames :<ponc-
vrotiques cette couche cc!tn1ousc,disposée tout autour de la glande, est désigne.
dans son cnsembic, sous le nom d'a~OHew'osep6M'e'<<~eM-)ïe.
1° Aponévrose parotidienne. L'aponévrose parotidicnnc, comme nou- ftn-oj~
déjà vu en myoiogic (voy. /LooKeu;'oses ~MCOM), est une dépendance de i'apour\-r<j~
ccrvica!c snpcrficicHc. Si nous pre!)ons cette aponévrose a. sa partie posterieut'e,:tH
moment ou cite abandonne !e bord antérieur dnstorno-cteido-mastoi'dicnet si ))ou<
la suivons de lit vers la face, nous ia voyons (fig. 2'J'!) se dédoubler et former ai!)'.i
deux fcuHicts, l'un supcrticie!, !'aut!'c profond. Le /eM!~<?< SM~e?'/?c<e/ (7), f'u!)-
tinuant !a direction de t'aponevrose qui revêt !a. face externe du sterno-c!ci()o-
mastoïdicn, se porte directement vers b( f~cc en suivant la face profonde de ia p(;!U).
Arrive a ia face, i) s'attache successivement t° par sa partie inférieure, sur i'.ujgh;
du maxillaire inférieur '2° par sa partie moyenne, sur ic bord postérieur de fdo'
ou sur t'aponevrosc masscterine; 3° par sa partie supérieure, sur te bord inférieur
de l'arcade zygomatiquc.– Le /'eM~e<o/'oHd (8), se séparant du précèdent au
niveau du bord antérieur (tu sterno-cieido-mast.oïdicn, se porte tout d'abord vers In
pharynx. Il revêt successivement dans cette première partie de son tr:tje!;j°)fIn
ventre postérieur du digastriquc 2° l'apophyse styioïdc et le ligament sh'io-
hyoïdien,auxquels c)[c adhère intimement; H°ies trois muscies qui naissent de l'apo-
physe styloïde (styto-pharyngten, styto-gtosso et styto-hyoïdicn) et qui, sons lc
mtm de bouquet de «iohrn, descendent de cette apophyse vers !c pharynx, la
ianguc et l'os hyoi'de. Puis, s'in(!echissant en avant et remontant vers tes couches
supcrncicUcs., notre feuittct profond recouvre une partie de ia face postérieure du
muscicptcrygoïdicninterne et arrive bientôt après sur le bord posteriem'tie):) la
branche du maxHiairc. La. il rejoint le fcuittet supcrncie), soit directe!nettt, soit
par t'intcrmediairc do l'aponévrose masseterinc, et de nouveau, il se remtit :t!ui.
)) existe donc en rcaiite deux aponévroses parotidicnncs t'unc superJicjpHcet
regu)iërcmcntp)anc (7), <p'i s'étend, au-dessous de la peau, du bord antérieur du
stcrno-c)cido-mastoi'dicn à la région masscterine; ['autre profonde (8), recourba.'
en forme de gouttière, ressemblant assez bien a un dcmi-cyiindrc, dont h) cun'
vité regarde t'aponevrose superncieUe et dont la convexité confine au pharynx.
Nous venons de dire que les deux aponévroses parotidiennes se rejoignent et se
confondent sur deux points en arrière, au niveau du sterno-cieido-mastui'dicn;
en avant au niveau de la branche du maxiHaii'c. Voyons maintenant, puurco~)-
ptetcr leur description, comment cHes se comportent au niveau de )eur bon!
supérieur et de !cur bord inférieur. /~H bas (fig. 212), t'aponcvrose profood~
rejoint dota même façon l'aponévrose superficicHc, au niveau de t'ctroit esp.K'qui
sëparctc sterno-ctéido-mastoïdiende t'angtedc !a mâchoire. De cette union t7 resuite
une aponévrose unique, qui descend dans la région sus-hyoïdienne et qui se dcdou-
])!cra' nouveau, un peu plus bas, pour envelopper la glande sous-maxillaire.
/? /i~ ttig- 2')2), l'aponévrose paroUdienne supo'ficicHc se fixe a t'arcadc xygo-
!natif{t)''('t a ia portion fibro-cal'UtagincuscdLlconduit. audiLifcxt.ct'nc. Quant, a
)'!ipon' ~osc paroLidienne profonde, aprÈs avoir tapissa, comme nous J'avois vu,
cu!~ ~!it(?)'o-extcrne des musc)cs styHcns, cHc s'apph<;uc a la ))asc de t'apophysc

Se!
t-t.
6

't'-iitt")Hlt'oti'!ic))nc,vu~cn
j~A

S<'))~tn~')<')a,)~p:u'<tt)'n<'nno,vu~f'ncou~t'v'r-
rftt)j''t!"tix'ntt~)c('t~~Ut'i)c,Hcg)t)cnt U'-<)-t)'a!)SY<).h'<c'')t~th-(.))t,ë.c~m(')~p<~trrn~tit'
[))f'-[i'n)')''taroupc). ()c)a<'t'up.').
).!r.m'!K'tttn)a'<.i)tat)cin~ticut'aj'o- t.comh)itandttifc\)c)np.j[':no)H!f~)iet)tc<h)cr;)))'
['!)~f-h!'n'i''t-)!nusctcs<=h)ict)s.<nass~tct' 3, apoplme s(~loïJ. 4, mu""clt.S ~(~lil~US, 5~ .1"OJl!TO~
t.j')~r.~f'Ï'i.t)tH<<)te.<tiï:ash'iqnc.C,st<'rt)0- j'ar()ttdi('t)n'u)'c'fi<'i<'))t'a;'on~t)'ft--<'parott<tie)U)C)'t<tf'rtn<t('.
c!Kt~t)).[-f'.t')H')t.–T.~poo~~oscpat'otittu'tUt'* 7.tct)!'fnstona)~pattic)!)fcr[CU!t'd<'iait'gc.–s.ttfch'*
.1I1'{'rtil"¡..illo.
–j'h;nt«\te,onficcf'!t:u't)~t~)t<tc tatoue
xit'r't'.
Ctt~t))'
IU, ralcruc.t
apOUt'noseparolinlicunc IU.oronde. i)nti<)))ttnttagitUH)tfm<)ctcmficP)')tat'\))u)cntt<')~i<c.)')uc!
t"-tjt)acrsm'u!t)'):t)tat)t'~t')CHt'àt.t<'ouj't'c-noti't''
).Tt')i})i))H.)),c.t!oti<tcntff't'c.–t2,ju~u!:<i'c iulcruc. ju~ulaire inlcrnc.
)t.j'f:)u.–U, tissu ce)tu!ucsous- t~.jui:tttairec\tc<))C.–i3.j«'au.–ïi.sncf'!tu);mcsun5-
Cttt.HHC.
t. (~al'otidc

~!u')d''<'t-arr'tcta:au)ieudcserecourber en dehors pour aHer a la rencontre


d~t';tj)unrvr~-esuperticieHc,et)eprend insertion sur la face intérieur''du ten)-
~ur.tt.r!! -e c<mfondanL ta avec )c périoste de )a))aseduc)'anc.Com)))eon)e
vit. r!tr .t
séparée de [ nponcvt'usc supct'ncic))~, a ce niveau, par ).ouL )'in[<'r\'ai)c
qui <tr~))\<'(uinpris cntt'e )!) base ()c t'apop))\scsty)o'fdc PL )'ar''adc xyg0tna).iquc.

2'Lo~eparotidietine. L'espace compris cntt'c les deux fcui))cts aponcvrutiqcc';


que !)un' vcnon;- de ()ccrirc constitue la k'ge parctidicnnc ot nous voyons d~ja~ par
k'nnjd'' )'\))(~~ qui prcccdc, que ccUc cavité n'~at. pas une toge exclusivement.
.i))un~\r~ti<ph'. mais bien une toge ostco-aponevrotiquc togcosLeo-aponcvroUquo,
f)U)p-.( j~)))))~' <')] haut par une partie <)c )a base du crâne et qui est circonscrite
)M)'t'ut :uH~))rs par des lames aponevrotiques ou tout. au moins eettutcuses.
~ou- !vun-ajouter que la togeparotidiennc n'est, pas cntieremen),c)osc. Et)cest.
t"')'c~, ;( -;) partie la ptus profonde, d'un premier orifice (tig. 2H,K)),qui est en
regard de la paroi tatërate du pharynx et qui livre passage a un protongeuh'nt de
la parotide. Ettc nous présente en outre., a. sa. partie antéro-inh'rieure, un deuxième
orifice pour le passage de la carotide externe (fig. 2t2/[J), qui de la région sus-
hyoïdienne passe dans la région parotidienne. A sa partie inférieure, enfin, s" voit
un troisième orifice (fig. 212/12) pour la jugulaire externe.
L'aponévrose et la loge parotidiennes nous étant maintenant connues, nous pou-
vons aborder fructueusement l'étude de ta. grande parotide proprement dite.

U.– GRANDE t'AHOTJM PXOt'RHMRX'r Rt't' SON CANAL KXCttHTEt,

1°Forme. La glande parotide remplit I:i loge parotidienne et se moutc e~acte-


ment sur les parois de cette toge, comme le ferait une cire moite qu'on aurait routée
dans son intérieur. E!!c reproduit, par conséquent, avec )a ptus grande fidctitét.')la
forme de cette dernière c'est assez dire qu'ettc est fort irrëguiierc et, de ro fait,
difficitemcnt comparable a une forme géométrique déterminée. Nous pouvons
cependant, pour la commodité de la description, la considérer comme un prisme
trianguta,ircagra,nd axevcrtica), dont f'unc des faces regarderait en dehors, tes
deux autres étant antérieure et postérieure.
2° Coloration. La gfandc parotide revêt une coforation gris jaunâtre, nui se
confond presque avec cette du tissn adipeux environnant. La masse gtandut.urc se
distingue de la graisse, cependant, en ce qu'elle présente une teinte plus s'rise,
qu'ettc est ph.is consistante et plus regutièrement tobutce.
3° Volume et poids.– Le votumc de la parotide varie beaucoup suivant les
sujets. Comme le fait remarquer SAppE~ en comparant entre elles celles qui appar-
tiennent aux types extrêmes, on constate que tes ptus petites seraient aux plus volu-
mineuses comme le chiffre t est au chiffre 8. Des trois diamètres do la glande,
le diamètre vertical, te plus considérable des trois, s'étend depuis la base de
t'apophysc stytoi'do jusqu'à tO ou )S mittimctrcs au-dessous de l'angle de ta
mâchoire. En targcur~ ta parotide occupe t'intervatte compris entre la branche
duma.xutairccttcsterno-ctëido-mastoïdicn. En profondeur, enfin, cttc s'étend
depuis l'aponévrose supcrficicttc jusque sur les côtes du pharynx.–Son poid~
moyen est de 25 à 30 grammes.
4° Rapports. La parotide a des rapports a ta fois très nombreux et très com-
plexes mais t'ëtude de ces rapports nous sera grandement faciHtce par ta descrip-
tion, précédemment faite, do ta toge parotidienne. Nous examinerons sëpir~nf'nt:
t" ceux qu'eHe présente avec les organes qui sont situés tout autour de la !oge
aponévrotiquc (?'a~o~s e;K<crï'eM?'s ou pe)'<pAërt~M<M); 2-' ceux qu'cttc présente
avec les organes qui sont contenus dans la même toge qu'eHe (?')<?)'~ !H<ewM/s).
/t. RAPPORTS EXTHtUEu~ DE L.\ pAROTtOE. Laparotide, avons-nous dit ptus haut,
revêt la forme d'un prisme triangulaire. Nous pouvons donc lui consider.'r trois
faces, trois bords et deux extrémités
a. Faces. Les trois faces se distinguent, comme nous l'avons dit tout à t heure,
en externe, antérieure et postérieure. La /'<:ce e~'<e?'~e, plane ou légèrement
convexe, répond a la peau, dont elle est séparée par t'aponëvrose superficiejtcet
par une couche plus ou moins épaisse de tissu cellulaire, le tissu ccttutairc sous-
cutané. Dans le tiers inférieur de cett~ couche se voient les pâtes faisceaux du
n)usc!c)'!sorius. –La.
/'(ïcepos<ë?'t'eM?'e, extrêmement irreguiicrc, est successive-
ment en rapport (fig. 2H) t" superfidettement, avec rnpophysc mastoïde et te
mnsdest.crno-cieido-mastoîdien; 2° plus profondément, avec le ventre postérieur
du di"a'-))')quc, l'apophyse st,y)oïde et les trois musctcs qui s'en détachent. On voit
parfois un protongcmcntdc la parotide (~'o~oM~e??!eH<~os<e'eM)')s'insinuer entre
h'stcrnc cteido-mastoïdicn cL )e digastrique. –La /'ace<M<<')'teM;'e(fig.1!) ))sccrcuse

Vue <)'cnset)t)<)c <)' g)<mdes s:t)iv<n)'cs (c«t<j ttt'oit).


j).e)t)aid)airciufericuraeL6r<56qttdu c'ttcdtoit, depuis ïasy:H~scjus<jHà!aÏ!tanche montante.)
A. t'ar~u'it.avec A', son protongcmcuL autcripnr. H, gtandc sou~-tuaxittairc. C. ptandc sut'tin~uatc. D,gtandc
.).'<r.)mm!.).)ihu)dm.–t!.g)andcdc\Veber.
canal t)'- >)«)0tt. &, cauat de Wharton. avec son orifice sur te t'tanchcr de la houchc. c, canaux cxcr~cut's
'ttasuUii~u.de.
). stfn)<t.n)<t tHasto'fdicM. tu\to-))\tt)diptts <hoit et gauche. –4, h)0-
2, vcnft'c )tOStf*')'jcurdtt di!~stri<jttc. 3. 3
~f~-e. .no gtossc. 6, pharyngo gtossc. nmss~tcr.
7, g6mo-!)yoïd<en. huccinatcur. tu. constric-
tmrmo~'tdtf jtharynx.– t),art6recato[idej')'uMttnc.veinejugtdait'e interne.– 1~, artère caroUdcCtterMe.
t4, attoc inn~tiate. ia, artère faciaic. itï, veine faciatc. (7, artère tcmj)ora)e ~u)'erticic!ic. t~ artère
~att-vpt~aif th ta face. oerf facial. ~0. nerf auricuto temporat. nerf tin~uai. un t'eH dt~dact'' en haut par
~te'tu et);m:;«ncutdcposiUondc)atangue.

'')) mM gounièrc verticale qui embrasse par sa concavité )c bord po-téricur ou


parotidio) (tu maxiHairc une nappe de tissu conjonctif tactic, sorte de synovia'c
rmtintpni.lirc, favorise tes mouvements de glissement de ce bord sur la masse gtan-
~t:un?. C'-ttc face antérieure de la parotide est encore en rapport en dehors du
maxittair' avec te masscter; en dedans du maxillaire, avec )c pterygo'fdicn
"ttemc. frj encore, on peut voir la masse glandulaire envoyer un mince proton-
gcmcnt (tans t étroit espace qui sépare ce dernier muscle de ta branche du maxil-
~))e;m!)i-<;e protongement~ qu'on pourrait appeler jM'o<o?!<yeM!<?M/ ~/p?'y~oîft'!eM
de ta parotide, est; beaucoup plus rare que le précèdent et. quand il existe, i!ps[
toujours très court.
b. /?o~s. Les trois bords sont postérieur, antérieur et interne. Le &ord
po~erteM;' est en rapport, en haut, avec )'apophyse mastoïde et, plus bas. avec)cIc
sterno-ciëido-mastoidien.–Le &o?'a! aH~er~eM~ mince et inega), ordinah'ement
obtique en bas et. en arrière, répond au massetcr. Il se prolonge plus ou moins loin
sur la face exte!'nc de ce musctc, mais sans sortir de la loge parotidicnne qa')) se
contente de repousser devant tui. Ce protongcmcnt, connu sous le non de~'o/oj.
yeM:eM< aM<e?'teM:' ou ~e'Mt'e?: de la parotide (ng. 2)3, A'),se présente ordinairement
sous la forme d'un cône ap!ati, dont la base fait corps avec la giande et f)ont!<le
sommet est situé un peu en arrière du. bord antérieur du masseter. Le&o~
M<e?'He, profondément situe'dans Fexcavation parotidicnne, regarde le jtttfn'ynx.
)i répond a ]'apop)iysc styioi'dc et, au dc!a de cette apophyse, au paquet vaso)if).
nerveux que nous avons signale plus haut (voy. p. 69) sur les eûtes du pharynx,
savoir:)a carotide inter!)c,)ajugutaire interne et les quatre nerfs pneumogas-
trique, g!osso-pbaryngicn, spinat et grand ityjtogtosse. Ces différents organes su!))
toujours très rapproches de la parotide. La carotide interne, notamment, N'en est
sëparëcquc par la faibic épaisseur de t'aponëvrose, que, souvent même, ctte dcpr'nM),'
en gouttière mais, dans aucun cas, ctic ne pénètre dans la iogc eHc-nH''n)c. ))<!
bord interne de la parotide se détache ordinairement un prolongement, ~o/oH~-
MteK<tM/c?'Heonp/j6!?'H~!eH, qui sort de la loge parotidicnne j)ar un oritirt; décrit
pius haut et se porte ensuite en dedans, du côte du pharynx. Ce pro!ongc)nent,d~)t
i'importancc est grande en chirurgie, est a peu près constant (7 ou 8 fois sur i~,
mais son dëvcfoppemcntest très variabtc tantôt c'est une simp)e saiHie, en font)';
de mamelon, qui est rattachée a !a. masse g!!)ndu)airc par une )argci)ase;t.in~t,
au contraire, c'est un votumincux )obu]e, a peu près iso!ë, qui n'est rehe a !a p.')n).
tide que par un étroit pedicntc. Quoi qu'il en soit de sa forme, qu'it soit session
j)cdicu!e, icpro~onge)ncntp)~aryngiendc la parotide passe toujours en avant <)~
paquet vascuiaire et, d'autre part, s'étend jusqu'à )a paroi latérale du pharynx.
e. 7;eMt:<es. Les deux extrémités de la parotide se distinguent en.supé-
rieure et inférieure. L'e.r~'eHM<e SMjOf/K?'e, fortirr6guherc comme )cs partie
eontre !csqnci!cs elle s'appiique, répond à cette portion de !a !ogeparotidiennen)n
est formée par une paroi osseuse (ng.'2[2). H)!e recouvre l'articulation tcmpoi'o-
maxiiiaire sur une grande partie de son pourtour et, d'autre part, elle embrasse L't
portion i!~fcrie~)re des portions cartiiagincusc et osseuse du conduitauditifextenK'.
)Jn tissu ce!))dairc, ordinairement assez tache, unit la g)ande à ce coodnit.
L'e~/?'ëH:e '/H/eMre regarde la région sus-hyoi'dicnne. E))c répond à t'cxtremi~
postérieure de la g)ande sous-maxi))airc,dont c))c est séparée par une c!oi:-ui)
fi)))'euse, que )'on pourrait appetcr la c~oMOM sottS-MKï.BtMo-pa?'o<!d!eHHeet qui
n'est, comme nous l'avons dit plus haut, qu'une portion de l'aponévrose co'vic.ik'
superticieHc, presque toujours renforcée a ce niveau par un certain nombre ')e
tractus fibreux ascendants, qui vont du bord antérieur du stcrno-ctcido-mastoi'dien
à i'augfe de la mâchoire. Ces tractus fibreux, qui sont parfois très deveiopj~s ci
dont quctques auteurs ont voulu faire une formation spéciale, sont tout sin)p!e-
ment ics restes de l'insertion du stcrno-ctcido-mastoi'dicn sur le maxiHairc (voy.
<S'/e?'HO-c<e!</6'-M!a.s/oM<eH),insertion qui a disparu chez t'homme, mais que t'oo
o))scrve encore normatcment chez quetques tnammifcres.

j~. RAt'pon'rs jx't'Httu.;u)ts R).: LA rAHOnûR. Outre la parotide, la toge parotidienne


renferme encore des artères, (tes veines, (tes lymphatiques et des nerfs, qui prese))-
)~)ta\'c''ian'assegtandu)aire des rapports intimes.
a..tfec~'esa?'<c?' –La principa)e des artères qui traversent, la rëg!'0!i paroli-
JiC!)nc("'iL')CS?'o/~ce.r<'e~'Me.Ce!c arLèrcpcnèt.rc dans la )og'cpnrsn])arHf
,i))(('')'o-in!"rnc, a t'union de son quart inférieur avec ses trois quarts supérieurs
~2!))'.E)!e chemine,'d'abord, quoique temps
~)tt'et'!n)oiievroseettagiandc;puis,arrivcca)a
h~rti'yc!inc de cette dernière, ci!c s'engage dans
.u!) q)a!cur et gagne ainsi, en plein tissu gtandu-
~)irc,!c~'oi du condyic, en suivant un trajet oblique
~;))as')baut, de dedans en dehors et un peu
(!n\'ant'arrière.–C'est ta disposition ordi-
!a
!),)irc, f'ctic même qu'on rencontre prest(ue toujours.
!1us !'ar''u~'nt, t'artèrc carotide se contoitc de. se
r!<;uscrt)nsiHon dans la partie antf'ro-internc de ta
~tindc parotide; plus rarement encore, elle cH'cctuc
!;) tut.'dit~ de son trajet en (te))ors ()e ta !oge paroti-

diouw, entre ('.e))c-ci et !c ptiarynx. –Au cours


~0i~t!'ajctint!'a-parotidicn,)a carotide externe
tm)nnLr~!<r<'CK~a~'<?pos<c!eM?'e(ng. 2)S,)5) cette
.utn'c c'.t donc contenue, a son origine, (tans t'epais-
s~'ut' tnetue de la parotide, n en est de même de la
~m;M)' ~e?'C!'e~e et de la H;f~t//f(/e oi<c?')!e,
h'5 deux branches terminâtes de la carotide, qui,
njmme un )e sait, prennent naissance au niveau du
Fi~H.
rut (tu rof)d\')c, pour se porter de )a, ia première Ct'upctrausvcr~dc't~tut~
p~s~ant un peu nu-<)c-~t)U~ de
d.)hs la r~gio!ttemporate,)asecon()edans ta fosse rc<*)mn<'nn' -tj~Htodc (t-<'tt~
~('ry~maxiitaire. druU.sc~n~-n~int'tCur'!<'t.t
b. tt'ec /<'s oe/i:cs. L'n peu en dehors de )a caru- coupe).
U(i<'cxt'ne, et sur un ptanptus antérieur, c)temine 1, masill.lil'" illfl~l.i("UI', UI~l.=-i:

une :,r~"se veine, la MetHe~'?<~M~a~'6 e~<o'~t'. Hnc


cm:dcm't.t'<m<).u–u~c'tc!ît<')tat.
!Mita)n)ivt'auouu[tpcuau-(fessousducotducon-
–ptcr\tdi)<tf)'n')'<)"
~t)~-<tt!<'Ï<!<tf'!<'sntu-rft-s'-h)if'H--
~ytc,')a''))c résulte de la reunion de la temporaie –7.t'.a'ftntt'<'0)U's.jo~t)).
i)tt<')tn'c t)i.)ù<)''rn<t".
'-uj)crti''i~n<'etde la maxiHaire interne. KHc se dirige ~t"
11~. OII'li'I'(' m:nïllai. iulcruc. ("1111'('('
!t<)H't)t'))t-–
)t-)t'tK~n<tt)t<'t!)'a).–U.i:tan't''
<'n'nit(' fn bas, eu eheminattt (tans )épaisseur de )a pat\(tn)t'.
~r'jH~jusqu'au niveau de Fangte de la mâchoire.
L't.pH~'degagede la gtande d'abord, de togcaponevrotiquc ensuite (f)g.~)5,Hj
la
ct.tkv'nuf' sup~'rficic))c, se jette suria face externe du sterno-ctefdo-mastotdicn.
tt.ms :-u)) U'ajeL inU'a-parotidicn, la jugn)ait'c externe reçoit qnctqnes aff!uentg,
nutatumcnt )a ~H~oe~'s~/e de La /'ace et. P~tCM~<epos<e)'eM)'e. On voit assez
ft~jnetmm-nt, presque toujours~ ta veine jugulaire externe, un peu avant de se
't~ago <h' la g)ande, envoyer une anastomose, parfois très volumineuse, soit à la
veine farintc, soit A ta jugulaire interne (ng. 2t5). Cette anastomose, tantôt honzon-
talc, t:u)M <j)jtiqucment descendante, traverse nature))emcnt elle aussi la glande
purotidr.
c..ti'M' /M /ym~/ia~Mes. La toge parotidiennc est encore traversée par des
aisseaux tymphatiques, pour la ptupart très vohunincux, qui proviennent du
Ct'<(n<; un d~' la face. Ces lymphatiques aboutissent a. de nombreux gangHons dits

!H<iY(-;M;'o/)! que nous diviserons, d'âpres ta situation qu'Us occupent, en


supernciels et profonds. –Les <~Mt~'0)M SM~<c:e/s répondent a )a, face externe
de !a. parotide; ils sont tous situés au-dessous de i'nponévrosc etsontg('n('fa!e-
ment recouverts, en partie ou en totatite, par )c tissu g')a.nd)j)ait'e. On tesdistinM;.
en trois groupes:'1° un ~M;)es;j.
pe?'t'eM?', comprenant deux ou troi-.
petits ganglions, qui occ~ent~ I¡>
tiers supérieur de la gtandc;JLs sont
te rendez-vous des tympiotiqn~
temporaux 2° un ~'OMpc (mfe.
?'<eM~ forme par de tous petits ga-
gnons, qui sont situés un peu au-
dessous et en avant des prennent.
ils rec.oivent les tymphatiquesthf
sou!'cit,de la partie externe des p.tu
piores et des téguments d<' tu p&m
mette; 3° un ~?'<3Mjt7sp~.s/e)'i<'K)'.
comprenantdeux ou trois gau~tio!
qui se disposent le long <to ))or~
antérieur dusterno-ctcido-tnastoi'-
dicn;àcegro"pea))outissf'ntdes
lymphatiques venus de ~'))oiHf
postcrieuredupaviHondei'urei!!c.
Les </SH~MoMS y~'o/'OM~ )'f'n)ar-
quabtes par leur peUtcsst', sunt
accolés à la carotide cxteDH' ecs
ganglions profonds aboutissenL des
lymphatiques venus du cundui)
auditif externe, du voitc du paLi);.
et de ta partie postérieure des fosses
nasatcs.
t'2]5. d. Avec ~c~ Mer/ Deux no'ft.
Le creux p!j,roU(ficn a[n'<s i'a.bta.t.ioM de son contenu. importants se fraient un pas~ife.in
{~a)))Hcho't'c)))r~ricm'cesti))Conu)!(~t.ct))pt)).tux~ccttava)i~ travers la parotide ce sont, le i'aci,))
dûmantf't'canticuïdL'conv)')t't':u')')&rc-J't)ttddctaeavité.) et t'auricuto-temporat.– Le /acM/,
A,condu)~at)<!jtifo!ttc)'')C.–H,at'Oj))n5Cva~ina)cc~parHe nerf moteur, s'échappe du cr:'u]C))a)
jtos~ricurc de i.<. c.Lvite ~)'no)'dc. C, apophyse st.ytot'dc.
U, apophyse tunstoïde. hot'd pos~icu)' du maxift.th'c inf6- te troustyto-tnastoïdien (Hg~iS/tS).
ricur.–i'mtg')cdchttt)m'[tou'c.G,a''ticutnUon~c't)poro-
)naxiUa.)t'c. A peine sorti de ce trou, il s'engag''
i, nn)Sctcs),crno-cf~ido-nt!!sLoYfticn,t'ccou~ft'tpat' t'aj'on~ro:~ dans t'cpaisscur de la parotide, eu
su~Ct'tictcNc.–t',so)'bQf'da)ttf't'ict)f',aunh<'îtuduquctfcfcu)tieL
a~o't'osc a. ~tt''
se dirigeant obliquement d'amp)'
<:Kt.crnc de cette r~sequ~. 2, muscle di~ns-
Irique et 3, )nnsc!cs shficns, rccom'et'ts par le feni!te). profond.
4, orifice j)hat'\n~i('n de la loge pat'o~idift'nc. 5. njass~ter. en avant, de dedans en dehors et un
G, cloison sous-inaxitto-paroUdicnno,nu-dcssous de ta~ucUc se
voit une annston) ose entre les deux Jugutaircs-–7,g)andc
sous-maxillaire. 8, caroUdc externe. 0\ vaisseau)): peu de haut en bas. Dans ce trajet,
nm~'Hair~s internes. tO, vaisseaux t.cmpOt'aux supc''ftCtcts. te nerf facial, tout d'abord jo'ofo))-
H, vaisscam~ U'a.nsv<'t'sanxtic ht face. t~. veine jn~utairc
situé, se rapproche peu a
externe.–i~ttu't.ct'eoccit'if.ate.–(4,Cj[ncoccitt[~tc.– demcnt
]S, i5'. vaisseaux am'iCtdaircs jtost~t'icurs. iC, une petite
peu de la surface externe de ta
:u't.ôf'cntassc~rinc.–i'arto'c s).\io-~as).o')'d)C!inc.–]S,ticrf
t'Mmt,a\'cc i8', ses br~ct'cs. t~, pt'oton~nipn~tn~'ricu'' de
taparoUda. gtandc; mais, quel que soit te point
~0. nct-t' am')Ct)to-)cn)t)f)t'a). ~t, ftexus veineux
mass'('-ritt.–22,~caucfUssuccHutim'Gsons-CtdauG.– où on te considère, onit'h'ouvc
~pcaucicr.–2~g'an~t0tt]n'c;uu'i(;u].ti)'c.
toujours placé en dehors de t.) caro-
,ide et de i.i jugutairc externes. En atteignant te bord postérieur de br:nif;))R dt
naxiHairc, quctqucibis pk)s tôt., il se bifurque en deux branches terminées, ti
branc)~ temporo-faciate et la brandie ccrvico-faciaie cette bifurcation s'effectue
dans tY'paisseur même de la parotide et, par conséquent, tes deux branches préci-
tées ~nt situées à leur origine en plein tissu gianduiairc. L'f<M?'/CM~o-<eHtpo?'a~
bran')"' maxillaire inferiour, traverse de dedans en dehors et de bas en haut la
partie toute supérieure de la parotide (Hg. 2)5,20). )) se dégage du tissu gtandu-
)airc ~'n peu au-dessous de l'arcade xygomatiquc, pour contourner cette arcade et
Mgn';) la région temporate ou, pour le moment, nous n'avons pas a la suivre
(\'oy. ~'o'scM~).

5<'Canal excréteur. La salive, sécrétée par [a parotide, est transportée dans


)a bouche par un long canat excréteur, ie caH~~ ~e .S'<cMOH (f)g. 2)3, a).

a. ~He. Le canal de Sténon nait sur la face antérieure de la g)ande, au


nh'pan du bord parotidien de la mâchoire.
tiers intérieur avec ses
unx~n de son tjcrsmtcDcur
.1 l'union
A i
deux ti~)'<- supérieurs. 1) est, forme, comme
nous k verrons pins loin, par la réunion
d'une n'uKitude de canaux, qui vont en
d~'roi-s.intjusqu'ai'acinusetquiportent
sufcc-ive!))ent les noms de canaux, de
~)!(h'ranauxintratobu)aires,dccnnaux
!oht)i.iires. ijC mode de ramcsccncc intra-
]Ku'uth!i''nducana)dcSt.enoncsL Lres
\.)!ih! tantôt il se divise en deux con-
duit n j)('u près égaux et. se séparant, l'un
de )'.iuh'e sous unangte aigu; tantôt, sans
-.fttifurquer.i)se dirige obtiqucmentcn
)M't''n arrière vers la pai'LicposLero-
)n~)'i~)u'e de la gtande, recevant au cours
de ««! trajet, par son bord supérieur et.
'.on )~trd inférieur, ses conduits cottate-
raux. ~ht~t te nombre varierait de 6 a 14 18 i g.
L\)M.)'T!t.)!.ordeaux,!898). !i~.2!G.
h. 7'r~?/. Quoi qu'it en soit de son Ï~cana~tcS(cn"n.\u'-u)'~nc<'<mpchot't-
!!)?))' ') dans t'epaisscur même <!e
mine x<tntuicdchtftH't'~c~t<'t!i''nt.sc~)))cnt)nf<
la ))n)~)ide, )c canal de Stcnon, au sortir t'icut'<tctac'jupc\ud\'n))tmU.
de la :;i:u)de, se porte obHquemcnt en 1. glande parotide, avec i\ son prolongement anté-
rieur. eanat<tc St~non.– :t~nmss~(c)'t.nmxi)-
~) avant, jusqu'à 15 ou 20 miHi- -6,
haut ~'t

n~trc- an-dessous de l'arcade zygoma-


pléryoïuie. 7,
tairc mf~ticur. pt~)'v~oïJipn interne. anop!n'-c
mavillaire supérieur. coupé au nin-au
des racines des dents. S. racines de la dcu\i<~nc
ï~ voûte paiatinc, avec
tique. Si)d)echissant alors en avant, il
chemin~ ))orizontatement sur la face cx- buccale. i
grosse molaire <-u;"?ricnrc.
9\ vaisseaux et ncrfj'atatins postoricurs.–tO.muqucngp
), huccinatcnr.
i3, boule praisscuse de tîichat.
t~, x\s;omatique.
tt. tissu cellulaire
sous-cutané.–j~apon~vro~psuporticicUp.–t~. )6\ ar-
term' du massëtcr, en compagnie de Far- t7. nerf faciat.
t~rc et veine faciales. t8, a<'t<re
[erp u.))~versa)c de la face, qui est située carotide externe. t'~ at~'t'c et ycinc dentaires infé-
ricures. :'0,ne~fdc))tai)einr<)icut' :'t.Mcrftin~uat.
unpr'uau-de-usde!ui, et des divisions du
nerf f.K-ia!, qui sont situées, les unes au-dessus, les autres au-dessous.Arrive au bord
:n]t~'irm- '!<) masscter, il contourne ce bord, contourne en môme temps la boute grais-
''pu~' d.' )!h hat, qui cstsous-jaccnte au muscte, et atteint te huccinatcur. Apres avoir
che)ni!h' quoique temps sur la face externe du buccinatcnr, tout à côte des glandes
mutanr-i (\.)\. p. 15), il le perfore obliquement et arrive alors sur la muqueuse
huccate: H ~Hsse au-dessous de cette muqueuse dans une étendue de S ou 6 mitli-
mètres, ta. perfore à son tour et, finalement, s'ouvre dans le vestibule de la Itouchc
par un étroit orifice en forme de fente, qui se trouve situé un peu en avant du eoftet
de la deuxième grosse molaire supérieure (ug. 216,2). Cet orifice s'ouvre parfois
au sommet d'une petitesaill ie en forme de papitte. La longueur totale du cana! (~
Sténon est, en moyenne, de 3S a 40 millimètres; son diamètre est de 3 miUi)n;.j,t'es.
c. ~o!p~'<s. Dans sa portion initiale, le canal de Sténon est recouvert parie le
prolongement antérieur de la parotide. Mais, à partir du point ou il se d6g.~e de
ce prolongement jusqu'à la boutonnière qu'il s'ouvre à travers les faisce.tuxdu
muscle buccinateur, il che'minc constamment dans le tissu cellulaire sous-cutané.
On est toujours sUr de la mettre a. découvert en pratiquant une incision suivant la
ligne droite qui unit le tragus à la commissure labiale.
d. Zo&M~e &ccessot'?'e de ~pa?'o<~e. Il se développe parfois sur le trajet du
canal de Sténon.Ie plus souvent au niveau du bord antérieur du masséto'.u))
lobule glandulaire isolé et plus ou moins volumineux, que l'on a désigné a tort sous
tonomdepa?'o<~cscce~OM'e.Ce n'est pas, en effet, une glande surajoutée, une
glande indépendante le canal excréteur qui lui fait suite, au lieu de s'ouvrir iso-
lément dans la bouche comme celui de la parotide, se jette constamment dnns le
canal de St6non. De ce fait, la formation glandulaire en question acquiert la signifi-
cation d'un simple lobe erratique de la parotide ce n'est pas unep~'o/~c acccs-
so~'e, mais un simple lobe accessoM'e de la parotide.
6° Constitution anatomique. La glande parotide est le type des glandes en
grappe. Elle a pour éléments essentiels de toutes petites masses de forme pyra-
midale, que l'on désigne sous le nom d'acï'Mt c'est dans l'acinus qu'est sécrétée ta
salive parotidienne. Un nombre plus ou moins considérable d'acini se groupent
entre eux pour former un segment glandulairc plus important, appelé lobule
p?'t'M: A leur tour, un certain nombre de lobules primitifs se réunissent entre
eux pour donner naissance à un ~o&M~e coH~ose ou ~o&M~e secoK<~<n)'6. Enfin, l'en-
semble de tous les lobules composés constitue la glande. Ces divers segmcnt.sgiiM-
dulaires sont reliés entre eux par un tissu conjonctif interstitiel, plus ou ntoin'.
riche en vésicules adipeuses, dans l'épaisseur desquels cheminent les vaisseaux et
les nerfs parotidions. Nous étudierons tout d'abord les acini glandulaires; nous
décrirons ensuite leur appareil excréteur.
/t. Ac~Nf GLANt)u).AmEs. Les acini, <jue t'on désigne encore sous le uutn de
cu)s-dc-sac sécréteurs ou d'a~Mes,
sont piriformcs.abasc arrondie et
p)us ou moins convexe. Leur coupe
présente ordinairement un conLour
potygona).. par suite do pressions
réciproques. Chacun d'eux, cus'isage
au point de vue hist.o)ogi<p)c, se
compose d'une paroi propre et d'un
cpithëtium:
a. /~?*0!jp?'o~'<?. La par')) pro-
pre est formée par une membrane
très mince, hyatino, cnLicrcn~'n!, dé-
pourvue d'étëments (igurés. Une est
i'Iiomotoguo de ceUe, plus <?p!)isse,
des glandes hu~fucs, qui, eHe-meme, est t'homo!oguc évident de la membrane
vi~c '~s glandes sudoripares, )aque))c enfin n'est autre chose qu'un prolonge-
ment i~amëdiat de la vitrée du derme (HE~AU'r).
b. A'i'te~MNi. L'cpitheHum sécréteur est représente par une seule rangée de
ce!)u)cs prismatiques ou cubiques. Et)es s'implantent sur la paroi propre par un
pied p~s ou moins infléchi. Leur hauteur atteint presque la moitié du diamètre
de)'a'us, de telle sorte que la cavité même du cul-de-sac gtandntairc se trouve
('\t)'<tncnt; étroite. Morphotogiqucment, ces cenu!cs apparticnucnt a la classe
des ccthdes dites sep'CMses' et la g)andc parotidedcvient ainsi unog)ande séreuse
type. i~~s possèdent chacune un noyau, tantôt arrondi, tantôt a contourangu-
teux. u" même festonne, occupant hahitueHcmcnt le tiers inférieur du corps ceUu-
laire. i~'ur protop)asma (ng. 2t7) nous présente dans toute sa hauteur une mutti-
tudc ')<' petites vacuoles, do forme et de grandeur diverses, dans tcsqucUes
s'acct)n!)))c un liquide ciair, ayant l'apparence de i'eau, mais renfermant a l'état.
de dissuiution des sets minéraux et des substances aibuminoîdes. Les travées
pt'otop~smiqucsqui detimitcnt les vacuoles, nous présentent a )cur tour des gra-
)]u!a~~))s de nature albumineuse, qui, au même titre que le contenu des vacuoles,
-ont)'' produit de sécrétion du protoptasma ccHutairc.
Ces };.anu).Ltions. M:- vu.t'iu.btcs pat' )cu!' no)nhf\! et pin' t'-ur \u)u)))e. variant, cnrm'o hcu.ucoup
auivant t'onftitions pitysiotogiqu~'s où so trouve h), s~c.–Sm'un<! st.mdc a )'~)u.L <)<; repos
((i~).r)itiss<)nLunitbrmcn)Hnt
n'jMu~!urssurton[ofu.haut,);U)'dt;s
~uptunt~m~c
tf;))u!cs:a('f.'Nu)cs,dureste, sont
!t~unH''n'dt)t'tLn!ltc(.def'cduirc
~')h'-(;i.tU!shup!octL\'itcvh't.uen(j.
–Sit"i~m'c<n!t.intonij.nt,unc
ghfxtc'jui a fonctionne f)uc)f;uc
h')n))S)~.i!S(jui n'cst ))a.sencui\*
r~ui! di~)8.B), on constittc'
~u~)d~))~'))iisUL)cd~)a.M))utcnt'
pr~en~'j'tus (h'~ianutiLHons.tandis
~M~T)!~>-ti(~)tpet'nisLcd.inst:).
z<j)M'.juir!')M)nd:t)u.)u))]i<'redu
~iM):"h(uu~tittc.lussi)u. présence
A
't~ H

Acini d'une gtimdf s~rcu-'c d;t)t~ tro:- conditions )'htsiotog«)ucs


<:

t!('~u.j'i~t'unutt)LUon:)d<msiii din'O'entcs (d âpres L~Y).


'.ni~!n'Nt''dei<tcinus.–Hnnn.si A..1I"êt.t ùe l'l'I")5 ~Ic: ~r:tuulali"'n~ snnt unifm"Uh'lIwntr.-1IanthH' ll.ms. tmutr
la Laulear du III'olol'l.t~Ula ('lIulôlhe)- R, alni·5 unc rmurtc 11t"'riod,. d'.H"IÎ\i!
n~u't'm!hH)nst)nc~;tiH)dot<lti- (le, J.:I'anulatious(Int d,sllal'u de (;¡ lllnl~ ha:lI. C. apn' unr !rdh'n prolmu-
r;t'Í!' (tc-s Eranulatiun. ni evislrnl 1,lu, 'IU'tU niveau lh~ la. h~t~ ds· la 1"lIul. au
::n~tj)u!)r ainsi dii'CL'puiscc pin voi.ina~e olc 1. lumière dc r,al'inu"I-
un!~n')mcn)M))t.dMtonsuo<hn'cM
tis.2fS.Q nous voyons (jue la zone ctaire de tout a i'heure s'est encore asrandie et <)u on ))c trouve
p!!)sdc::iat)u)atiousn)aintonant <)ue sur <)eux points: )"sur t'extronite interne de la
~')iuk'.t"u! c~!dre ht hnniere du cana) 2° sur ta nmiU~ intemM <)<;a bords tatoraux.–Tous ces
~ut-p<i'Nt!scit<unn''rt'j)srL.tXGt.EY.t)''us))<'t'tttct(t't))<<'on<')uf'c\<jt)<t[)ftt')tt)''<itoù
htg!.i!jd' ~c < t'etitt <)c rt'pos à tctat d'<n'ti\itf. cUe chasse da!)s ta cavité ')c racinus et dans
k's r,ti~.i)i. ~hs ra')i'~ (\oy. plus ba:-) cc)tM de ces ~ranutations '[ni sont te )))us rapuroch''M de

Xuu-. !.))(j)eUcruns ici, en cassant (\oy; pour jttus de ttetaits tes traites d'histologie), <jue les
::h))<)r.<hure,[k'.s se divisent eu trois groupes: gtandes séreuses, gtandes tnu')ueuses. gtandes
~i\k". ),es<a;;</M~e<Me~ ne ronfermcnt dans leurs aciui ')ue des ce))uics dites séreuses.
"ft'
!~)c-~<~h)d un ti'juide etair, athutnineux, dépourvu de mucus, pouvant .mir,soit iuecani'jue-
rhiniifjuenient par ses sets et surtout par tes ferments <[u'it contient a~t'etat de (tiss"-
tuti~n. f~ (\pe des laudes séreuses est représente par !ii. parotide et pin' ta ptupart des gtandes
'te t.) n~u jueuse huccate.– Les 'a/)f/M m~MptMM sont constituées exclusivement par des cenntes
~ucij~!r'. t~tes scc!etL'nt. comno teur non) t'indique, un liquide nmqueu'L. A ce groupe appar-
t~'tth'ftt i.t ijtafide retro-iitiguaft* du cot'aye, les gfaodes sahvaircs des otseitux et. chez i'ttommc.
un ';rd.nr, n~nd~e de gtandutes des deux régions genicnne et patatine.– Les '<!)t(/M ntf.t'/c.s' possè-
dent a ht i~i-. diversement metangees cutre eUes dans tes acini, (tes ce))u)es séreuses et des cet- l-
)uJM otu~ju~ u'es. Letifjuidc <)U'e))es sécrètent participe des propriétés physifjue.-i et fonctionnenes
'k~tui (~partes deux autres groupes g)andu)aircs. À ce groupe des glandes'" mixtes
at~MrtieîU!)~.chext'ho!n)nc.)asous-)naxi))aireet)asubHngua)e.
cot.tc ca.vit.c. Elles sont rornpia.cccs, a.u fur ot à ~ncsm'u qu'oUos s'echa-ppont, par les gri).nu!,).[iot
ex~et'nos, (csquoUes se j'uppruchcut, pou n pou de la b''t.e de la ce)iu)c pour, a leur t.om', pass!
d!tns)a.turnio)'egtimdu!tH!'c.
c. Cat)!'<e de ~'ae~HMS.– L~ tunuëre de j'acinns, trës eLroite, comme nous t'von
dit p)us haut, est aNongée dans le sens de l'acinu-, lui.
même. Vue sur des coupes longitudinales (Hg. ~9),
c)te est limitée, à droite et a gauche, par une hgnc
t'ëgu)ièt'emcnt festonnée, (Senties parties sai!u)tes
répondent' a l'extrémité do ta cellule, les angles ren-
tt'ants au point de contact de deux ceiïutes voi.~iaes.
Au niveau de ces points de contact, la cavité de i'aei-
nus se protongc, entre ces deux cciiuies, sous forme
de diverticuiums, afTectant natureHement, par r.ippot't
au centre de i'acinus, une direction radiaire sont
les ~HS~CM~ t'a~MS M<o'ee~M~M'es. Ces canaiicates
intcrccHutaires, déjà signâtes ([cpuis tongteinj~ par
)'Ff.u(j[';n et par E\v.\)j.), niés ptus tard par qm'tques
histoiogistcs, sont, nettement mis en évidence p:u' la
méthode de (.j!oigi(ng.2't9).)is s'étendent, en pt'ufon-
)'<.2t9.
deur, jusqu'au voisinage do ta paroi propre de ['arinus,
Acini d'une gta.ndcsct'eu.so
vuocncoupciongit,udir):),h nmis sans ['atteindre ils se terminent d'ordinaire, sous
(g)ttndc suhHn~uiUodf la forme d'un cut-dc-sac plus au moins renne, a fiau-
)'homrnc,prcpi).r<iHonpaj'k It ajouterons, on ce qui concerne la
ntc~hodct[cGo!gi,t('n.prci teur du noyau. Nous
Ë.MuLLEn). )nn)it'rc de t'acinus, qu'on y rencontre parfois d~c<?/-
/,hHni('t'Rdt[<'amU.ft')!t[(''cc) <!M<e~ ce):<)'o-acMtëMses, analogues a ccHcs qur nous
tût)',tnontt'.m~u <'f'rt.TLin)o)nb['t décrirons pins tard dans )o pancréas (voy. /~Hcrcas).
fcdtt'cj'Heu!cscn!tiic<)!~s.')!fs( s<
t)'ofons('nL(ffms)'ii[c'f'va)!cc)n)f''))K Ces cetiuics, déjà. mentionnées
!at)s)'~p(U!)t'ur tfjscf')iu!f ntu par plusieurs autcu)-
jucusc~<,c:nd)(!utt'ssinittti''f" ont été retrouvées tout récemment (t899~) par L~.L'E.s:-E
)i!nmxxi.
rbnélrnul ~luus lcs crois,aUs. nl<
et JouvËK~L sur la parotide d'un suppiieié.
d.Ce~i~sx~eBo~ Sur la face intérieure de la paroi propre, entre celle-ci et
la base des cetkdosgtanduian'cs, se voient des cettutes aplaties,
à prolongements protoptasmiques ramifies et anastomosf' ce
sont les ee~M~i en p<ïMe/' de Hof.L ou, tout simptetue! les
ce~/M~s ~e ~o«. Ces coHutes, nvcc teut's pruiongements .'masto-
mos~s~ formonL dans tcut' enscmbte un vaste réseau (fi~. MO),
qui cntace tes ecHu)cs g):u)dutaircs comme dans une sorte de
panier ou de corboii!c percée à jour. Il est rationnel de penser,
avec UxNA, que le réseau en question est, de nature contractile
et, par conséquent, que les cellules de BoH ont la mo! signi-
fication que ces ccMu)cs myo-epithetiatcsque i'on renconti' dans
Fig.220. bon nombre d'autres glandes, notamment dans iag)a)Kh; mam-
Cellules on panier maire ici,
do Bon.. iso)ces
comme aitteurs, elles ontpour fonction do comprimer
pnf ina.c~ra.t.ion, les cettuies
glandutaircs et de déterminer ainsi par action méca-
g~ndesous~f~- nique le passage, des vacuoles protoplasmiques dans la huuiere
xi)ia.u'educttioa de l'acinus, des produits secrètes par eHes. Nous rappei!crot)s, a
(d'!ipr6sFn)!Y).
ce sujet, que LAcxûix (1894), en étudiant ta structure de !a glande
mammaire, y a. constata, sur certains protongcmcnts des ce))u[cs de BoU, ['existence
d'une striation rcguticrc~ rappetant, exactement ce qu'on observe sur les cylindres
primitifs des muscles lisses et sur ics ceUu[cs myo-epitheHates des ~tndes
~doripfu'es. La, propriété contractite (tes paniers de .But) ne parait donc pas dou-
teuse.

j?.)'['A)!t:[L Excn!h'EL'H. Les acini, en nombre variable, ([ui entrent dans la


constitution d'un iobuto primitif s'ouvrent, tous dans un même canal qui porte le
Mm de rans~e 7~o~. Un ccrLain nombre de canaux de J!(j)t (tous ceux qui pro-
tio))ic)U des lobules primitifs entrant dans la constitution d'un iobuie compose)
'.('jcttP)ttde mémo dans un canal commun, appete caHa~ tM~'a-~o~M/a~'e. A leur
tour, tous tes canaux intra-iobuiaires que renferme un )obu)c aboutissent il un
N)):i) cuncctcur commun, que nous désignerons sous te nom de caHr~ ~K~Mre
ca):~ t~o'-MM~'e de certains auteurs). Hntin, tous les canaux tobutaires de la
parotide viennent se brancher successivement sur un dernier canal qui les résume
tous, te MH~ e.KC~'ë<eM)'~?'op?'e?~eM< ou caM<~ de tS7fnoM. Voyons maintenant
nucttc Mt la structure décès ditïercnts canaux.
,1. 6'«xaM~
~e ~o~. Les cauaux de I!oU, encore appetes Cft~aM~ ~~e/'ca~M'es
A'eA~.s<MC/ce des anatomistes a!tcmands), ont une structure très simple. )ts se com-
jwseat(tig.~t):t° d'une paroi propre, cxtre-
h)C!))c))t ininf'c, faisant, suite a ceHc de f'acinus;
:"<un~ couche epit,)ie)iate forntant, a la face in-
h'ntefh' ta paroi propre, un revêtement continu.
C~'Hc c')~)*(; upiLhc)ia)c csL fornu'c par des ce[-
!uk"- prismaLiqncs basses a protoplasma homo-
::f)«' eL réfringent..
i).6'f<)iaM~tH~'N-/o~M/at'e~Lcscanattxinh'a-
~!)~iair''s nous pt'csenLcnL, comme tes canaux
de Bon, une paroi c). un ëpit,hëHum. Lajo<ï~/ est
rcpr)~'nt<e ici par une mince )amct)cconjonc),ivc,
-e [ominant, du côté do ta tumièrc du cana) par
unevitr~QuanLat'e~ie~'Kni,il est forme par
d~ ccHuics prismatiques hauLcs, possédant, ctia-
~un~ u r-a parLie moyenne ou dans son Licrs in-
knx', m) noyau arrondi. Ce qui caract.erise cssen-
Hctk'mcnt ces cellules, c'est que tcur protopta~-
!ha, d.u)- la partie comprise entre te noyau eUa
)).~e de la ccttutc, nous présente un système de
-tries di-po-ecs en sens tongit.udinat,je veux dire
-dtant ftc ta base vers ic noyau (fig.2t7,3) cHes
r~)u))<h'i~ (t't't.ucHR) à une série de bâtonnets re-
t-).
Schc'na d'une ~.tunde~tivun'c.
ft'ingpnt-, d'une extrême ténuité, reguHeremcnt
ft,<t\ vitrée.–6. && conchpcoujonc-
p:n'at!etcs entre eux. D'après i{.\xviKn, ce seraient. tivc,doutant t&~ttr~e.–<t'ithchutusccr~-
des furmations contractiles, destinées, au même tcur.–t~ cavi~ de tacinus.
htre que )cs ceHutes en panier de BoLL, a favoriser l'excrétion. Ce rutc, ajoute
!!A\')EH, es!. d'autant, pins utitc qnc~ sur les conduits des gtandes salit-aires, depuis
))tu-. )h~ jusqu'au canal de Sténon, il n'existe
pas une scuic fibre muscutaire.
c. C«;t««.<; /o&M~M-es. Nous retrouvons ici les deux couches précédentes,
~fus pruiundcment modinées. La <Mn~:te p?'op?'e, tout. d'abord, est plus
~paisse ic tissu conjonctif qui la forme est plus condensé et
par cela mcine plus
"ftstant i) renferme des vaisseaux et des nerfs. L'c~/te~KMt nous présente
encore, cumme dans les canaux intra-tobutaires, une assise continue de ceUutes
prismatiques a bâtonnets. Mais cette couche n'est pas seule au-dessous d'ehc, se
voit une deuxième assise de cellules, reposant directement sur la vitrée; ces
cellules profondes, d'âpres t{t':xAL'T, devraient être considérées comme des cei))))es
en panier, qui se seraient protongécs sur les canaux excréteurs.
d. C<ïHa~ < ~ëMOM. Le canal de Sténon, rendez-vous commun de !ons ks
canaux ]obu)aires, est te-canat excréteur proprement dit de la parotiu' i\'o)!s
l'avons déjà étudié ptus haut dans son trajet et ses rapports. 11 nous reste a indi.
quer qucite est sa structure. Comme ses atuuents, le canai de Stënon se compose
d'une paroi propre, rcv(H,u<; intérieurement d'une couche épitheHate. L~ y)a)'o:
jt~'o~re, relativement épaisse, est formée par du tissu conjonctiftrcs serré, cujnme
dans le derme. EHe renferme de riches réseaux de ubres élastiques, des v.'tisscaux
et des nerfs. EHc se termine, du cùté dei'épithéhum, par une vitrée. L'ep~/M-
~MHt se compose de deux couches cellulaires, f'une profonde, l'autre supet')icie)ic:
la couche profonde (coMcAe g'ëKe?'a~'tce de KRNAc'r) comprend des ccUutcs ctthiqms
ou plus ou moins g)obu)euses, avec quelques ccitutes de BoH la coucl)c ~Hperfi-
cicne est formée par des ccHutcs cyiindriqucs, se terminant, du cote de ht
tumiëre du canal, par un mince ptateau dépourvu de cHs. De loin en foin, se
voient, entre les ceUuks à plateau, un certain nombre de ceUutcs caticii'urmcs.
Enun, au point d'abouchement du canal excréteur dans ta bouche, cet cpiU)fti)))n
prend peu a pou ics caractères de t'epithéNum pavimenteuxstratinede la muqueuse
buccate.
Chox cort.u.ins aaini~ux, notu.nxuont. (.'hox !M sotipcdcs (Ane, chûvat), )c ca.nu.t oxci'ct.eur propre.
m('nLdit.vie))ts'ûu\'ri)'sui')u.t)tu<}uousHtiuni\'ca.ud'u~potiL intiniolon CBJ'ot'mo de <wM~
creuse d'un petit. c:n!U.) ccnf.nd, dans )'int,e<'iou[' duquel s'ëtab!it: taconti.
(HKXAUT). Le bu.i'~ii)on esL
nuit.e do r~itiUmHm\~ cy!.mdri()un du ca.naA cxc~cut' avec t'epit.h6tium pa.vimentou'c sh'.ditie de
<:). ea.viLe bucciUe. UKXAU'i' fait t'onttt'quot'qu'au niveau paroi se mieve en
de eo put'o !,ûr<)tini).t, « )a.
piis e! en eminonct.'s pa,pi)!a.ii'os !ongucs. do telle sm't.e 'tue, tant sur les coupes (ongit.uftin.des ~ue
sur )os tt'unsvo's~tos, ){t ca.vi)c du j)orc pj'cnd respect d'une opongo, dont. )os cspMM )ijjrc:.
iacunoux, rcpon()ent. a,ux itdorva.ttos dûs nombrouscs pilpiUcs s~ittuntos u. l'int.Mi'iou)' et se projc-
tu.nt da,ns tous hjs scus sous dos incidences viu'iaDes )). On conço't, qu'avec un pa.t'ei[ ()ispo.,itif.
!aco[onnesa.)i\h'c vienne se briser c(jnt.ro tes ti'i).vcespu.pina,u'cs du porc t,er)nina.tot,dH ce fait,
s'ccouto en na.ppLt mi Heu de s'échapper en jet.

7° Vaisseaux et neris.
La parotide, comme tous les organes a fonctions très
actives, est très riche en vaisseaux et nerfs
a. /i?'<e?'es. Les artères proviennent de ptusicurs sources de t'auricutait'c pu-i-
térieure, de !'auricu)airc antérieure, de la transvcrsatc ()c la face et du tronc mOne
de ia carotide externe. Ces artères, après s'être divisées et subdivisées dans h' tissu
conjonctifintcrstitict,arrivent au voisinage de la membrane propre des acini.tuut
autour de laquelle elles constituent un riche réseau capiHairc. Les maitu's de ce
réseau ne traversent jamais ia membrane propre et, par conséquent, n'amvent
jamais au contact des ccfiuies glandulaires.
b. Fe~:es. Les veines issues des réseaux capiuaires deia parotide, cbonincnt
comme les artères dans )cs cloisons conjonctivesintcrtobutaires. Unesscrétuussoit
les unes aux autres pour former des vaisseaux de plus en plus votumineux el, (ioft-
)cmcnt, viennent s'ouvrir dans tajugutairc externe ou dans ses aMuents.
c. ZyM~Aa<~Me~. Les tymphatiqucs de la parotide sont représentes par~c
g'ros capittaircs, irréguticremont calibres, plus ou moins anastoniosës entre eux,
cheminant dans le tissn conjonctifinterstitict. ))s sont réduits a uncsimptecouchc
cudothéiiatc et. untiercment dépourvus de vatvutes. On les voit sur ph'sicurs pouus,
notamment au niveau du pédicute des iobutes composés, envetoppcr plus 0"
moins les vaisseaux sanguins et même k's canaux excréteurs. Finalement, )es)ym-
phatiqucs de la parotide aboutissent aux ganglions parotidiens décrits plus
hMt.
d. ;Ve;<. Les nerfs de la parotide proviennent de trois sources -1° de t'auri-
cu~o-tcm~ora), branche du maxiUaire inférieur; 2" de la branche auriculaire du
niexus c''rvica); 3° des rameaux sympathiques qui entourent les artères paroti-
Jjcnncs. ifs se ramifient, comme les vaisseaux eux-mêmes, dans les interstices con-
jonct.ifs 'h' la glande et se résolvent ainsi en de très fins rameaux, les uns à myeiine,
lesaut' sans myë)ine~ qui forment autour de chaque lobule primitif un riche
rcsMn, )'' ~'esesM për~o&M~M'e.PAL.uuxo, depuis longtemps déjà, a signatë l'exis-
tence, dans ce réseau, de petits ganglions uni ou pluricellulaires.
!)nn!sf'aupéritobu)aircpartent unemuttitude de rameaux, qui pénètrent dans
repaisse')' même des lobules. De ces rameaux, les uns, véritables vaso-moteurs, se
ncrt.cnt~ar les vaisseaux et s'y terminentsuivant le type habituel. D'autres se .jettent
'.ur~cs canaux excréteurs leur mode de terminaison n'est pas encore nettement
élucidé. n'autres enfin, véritables nerfs sccrctcurs, pénètrent dans tes intecva!tes
(!cs acini et forment tout autour d'eux un deuxième plexus, le /~<KC!M perMe/Mc~.K
0)~6)'('CO~M'e.
Ce pt''x)'s, a son tour, donne naissance :L des fibriHes extrêmement ténues et
pius oo moins variqueuses, lesquelles perforent la membrane propre, arrivcn)
sous )'cnitbe)ium et viennent se terminer, non pas dans les ceUuics g)anf!u-
hn'es.c'nnme le prétendait, rFLÙRH)t, mais, comme
!edcmut)t)'ent, tes recherches plus récentes de FusA)u
~t'AXASrj,dei{AMOXYCAJAt,,deRETX[L'S,deK<)HO)-
K~w, dans t'intcrvattc de ces ccttutes gtandutaires.

~)). ULAXDËSOUS-MAXtLLAUtH

La gta!tde sous-maxillaire occupe la région sus-


!~ui(ii<'nj)< MUc est. située contre la face interne du
)naxi!)air'; inférieur, immédiatement, au-dessus de la
purtion tt~yenne du digastrique, remptissan), pour
ainsi dir~ t'espace angutairc que circonscrivent, entre
(')!X )'' ventre antérieur et te ventre postérieur de ce
'kmkr musctc. Comme la parotide, la gtande sous-
maxittain' est renfermée dans une toge ostéo-
lu <o~e soMS-HM.c~~M'e, que nous aUons
ti!)t'cus<
tuntdidf~rd décrire.

A. LO(;); SOCS-)tAX)L!.AUm

Xous cuimaissons déjà. ta toge sous-maxittaire


pour av'ir étudie son mode de formation a propos
des aponévroses du cou (voy. t.. t). Nous avons vu,
a ce sujet, que t'aponëvrosc cervicatc superficielle,
''<) pas~tht de t'es hyoïde dans ta région sus-
i'yofdien)~ ~c divise en deux. feuillets (Hg. ~M) un
ieuittet-'up~rticict(4"), toujours très net, qui se rend
'hn'ct.enicuL au bord inférieur du maxillaire; un feuittet profond (4' pltis mince,
i-ouvoU !)H ~)c assez mat différencie, qui, s'écartant du précèdent a angtc aigu,
tapisse la face inférieure des muscles hyogtosse et myio-hyo'idicn et vient se (ixer
ensuite sur la ligne oblique interne du maxiDaire inférieur.
Eh bien, l'espace qui résulte de l'écartemcnt de ces deux feuillets, c'')mp)(!tf;
d'autre part, en dehors, par ta. face interne du maxiHa.irc inférieur, constitue )aio~
sous'maxiUaire. La Hgurc ci-dessus (Ftg. 222), toute schématique, nous montrer
cette loge est prismatique triangulaire, avec une face externe formée par ).; mMit-
!aire, une face interne répondant a. une nappe musculaire, une face inféricurco)
rapport avec les téguments. Nous devons ajouter que ]a, iogc sous-ma\i!)aircM
trouve fermée, en avant et en arrière, par la rencontre et !a, fusion réciproque dfs
deuxfeuiHots aponévrotiqucs précités.
Cet espace est comblé (f)g'. 224,2) pa,r ta gtandc sous-maxillaire.

H. (.[.AXm!: SOUS-)[AXU.LAUU! DtOt'nEMHXT D[T~, SOX CANAL ]!XC)t~THUf(

1" Couleur. Vne extérieurementou sur des coupes, )a. glande sous-m.ixitjain',
au repos, revêt une couleur gris jaunâtre. Cette coloration devient d'un gris rosc.

Lii ghuidc sous-tna.xUtaiM du. cû[c droit., a.pW's <)isseet)on. )a. t~'tn t'nt. dans )'cxLcnsiun et dans
)iL rotation du côhj opposa.
), glande sonii-n~xitiairc. 2. efando parotide. 3. bandckttcsous-nMxiHo-))arotidicnnc. 4, corps <)e ~'os )nmti!'
avGc4'. su grande corne. tj, m\to-)n'o')'ttien. 6. vcnh'c an~'rtcur du digash'iquc, avec C\ son venh'e [tn~X'ricur.
7, st;')o hyoïdien.n'a9stter. 9. stcrno.cMdo-mastoïdicn. (0, arKirc faciatc. –tt, carotide Mtcrnc.-
f~,carotide intcrop.–i.~vcmcfaciatc.–)~;vci)tcjug('!aircinterne.–)~,arf-erGthM'o')'d)cnncsut"-iiearc.–
t~u').~rc))))gua)f.
('
(ï~acrû)xf;)ncstngnt'c('t)tiO))'sm'tat<tCccx~rnc()ciag!andc[ndi(juc)cj)0)n)LdGsafaceinternconn.t'tjt'cana!
de WhartO)); h Hgnc de croix indique la séparation ()e ta face etterne et do la face inférieure.)

quand la g'tnndc f'oncLionnc, et pnss'' au rouge plus ou moins fonce dans !c cas de
st,asc veineuse.
Poids et volume.
2° Considérée au point, de vue de son votume, gtandesous-
maxitiaire est de )a grosseur d'une amande; cne pèse, en moyenne, 7 on 8 grammes.
H!!resL comme on !c voit, bien moins volumineuse que la parotide, son poids ne
rep''csf))~nt environ que le quart, du poids de cette dernière. Par contre, e)te est
~n'h'nn trois fois plus volumineuse que ta su)))inguate.

3" Forme et rapports. Lag)andcsous-maxiHairc, comme la parotide, repr'j-


<h)it.ex:)''t,ement)a forme de )a)ogcost,co-nbreusequ'ct)e occupe et dans !aque)h'
~)!eesL pour ainsi dire mou)ee(fig. 224,2). E)!
i.t hwgutiercmcnt prismatique triangu-
aire, .') grand axe dirige d'arrière en avant
[ de (fehors en dedans, paraHètement au
n:)xi!)re iui-meme. Nous pouvons donc
ni considérer trois faces, que ('on
!is!.inp:ne en externe, interne, inférieure
dfux extrémités, qui sont t'unc anté-
icurc, l'autre postérieure.
a. /~re e~/o'Me. Jja face externe de ta
.:h)~h\ h'èrcment convexe, est en rapport.
~a)' --i~ partie postérieure, avec
[c mu.scte
~ry~îdien interne. l'ar sa partie ante'
rien! cHc répond a la face interne du corps
Ju !naxiHairc, qui, il son niveau, s'cxcave
en ('os-et~e pour )a recevoir
(/'o.sse«e .soM-s- Fig.~i.
~a.t;<7/«/re, voy. O.sTHOt.ot.f)':). <rest sur la C~upc\ct'Uco-h'<ms\ct'su.)c<h'iu.~t.m<!<'
p.u'ti)' inférieure de cette face, le tong du bord sous-tn<~)Uu.)i'c ~ujct. congc! s:nn'Ki
:mh~'ictn'dcht.c<tUjn').
infcri<'ur<)u maxi))airc, que cheminent (i'ar-
ri~-r en avant Partere et ta veine suus- t.cout)ûd(:!a!anguc.coHpc'i''i.t~t.in'f<'
sous-)naxi))ai)'c.avec~\&on~FO<ougct)K')t(a"t~-
n)('nh)te- Sur ie même point se disposent ricm'3,caHat<!c\\har~n.–t,!Man!)ai)'etH
faneur.os!t;oÏt)<av<'c~\sapt'ht<;Ct)tn<
eu )m'' série Hneaire six
~u sept gansions –<aj'0))~vt'osccpt'vi<;atc~"t'Ctticn'tt<T."n't''
!)\o-~)o'-sc.–8~)nusct<'s~oust)~'ï<H'')~tt);!u
!yn~')):ui<]ues ces gangiions, dits soM. h~oïdio). tO, mass~ter. )t, buccinatcur.
i:bontcgt'a)sscusedct!ic!)at-–t~,nf'tfti)~tL
«)«.('<7/««'e.'<,son) constamment situes au- )t, HerF grand h\j)0~!ossc.– t~, artcrc tm~uah'.
a\cc deux j'etitcs vcmcs satf!Utcs. )". tci)~ ttu
'!e~-uu-- <!c t'aponevrose et, par conséquent, ~uidc. t7. tcn'toM du d!~astr)qn< t~. tM~uu 't
hument immédiatement en contact avec tissu cc)iu)ai)c sous-cutau' U'i 't'u'-ctf )n':m<'i<')
dn<'om.
ic ti-a ntandu)airc.
h /'«t'<M/o'Mf –La face interne, assez régulièrement. plane, en rapportes),
ti~5): t" par sa partie inférieure, avec )c tendon intermédiaire du digastrique
~'t i~tctt'ton terminât du styto-hyoïdicn, qu'ettedéi)ordcort)inaircmcnt,de6a8n)it-

!i!n~t)''s, qm'tqncfois plus; '2" par sa parUc antérieure, avec )<* muscle )ny)u-
~h)icn; 3" par sa partie postérieure, avec te styto-hyuïdieu et. te vcnLrc posLérieur
'!)) ~i~striqne; 4" par sa parLie moyenne, avec le musc)c ityu-gtosse, dont ettc e~t
~[M)~ p.n' Ic nerf grand hypoglosse et. par ta veine Hnguate; quant, :L t'artere lin-
i;uak, <')tc est ptus profonde; elle chemine, comme on le sait. (voy. Ax'iHtuL'H),
~'u't:) fa''('profonde de t'hyo-gtossc et, de ce fait,, se trouve séparée de la gtande
)M)' tonte t'epaisseur de ce dernier muscle (<ig. 226,7).
De n'ttc face interne de la glande sous-maxittaire se détachent, deux protungc-
~~er~s, t an antérieur, l'autre postérieur. Lc/))'o~oH</emeH<~os<e~eM?'est ordi
!)~'n~'nt peu marqué il se confond le
plus souvent, avec t'cxtremite postérieure
la i:).unte cHe-méme. Je l'ai vu cependant, sur plusieurs sujets, s'étendre jus-
')n.m ))~r(t postérieur du muscle ptërygoîdien interne, jusqu'à t'aponévrosc paru-
t"t)en))~ )).t)'conséquent. LcM?'o/OMQeMeM<NH<M':e!<)', beaucoup mieux isotc et
aussi beaucoup p)as )ong, a )a forme d'âne languette conoi'de, aplatie transvcrsa-
kment. Se portant ohtiqucmcnt d'arrière en avant et un peu de bas en h.m~ i)
s'insinue, comme le grand hypogtossc, cnh'e les deux musc)es hyo-glosse et myio-
hyoîdien(ug.227/i0) et s'étend, dans )n plupart des cas, jusqu'à ]a partie postp-

li est,accompagne par te canal


de Wharton qui longe son c~tf
supérieur et interne.
H est des cas où la portion pos-
térieure du prolongement .inté-
rieur de ta. sous-maxin.m'c ne
s'est pas dévetoppëe. Le proton-
gement glandulaire, réduit ntors
à sa portion antérieure, f'ormc
une sorte de lobe isolé et indé-
pendant, que certains autfm's,
par anatogic avec ce que nous
avons déjà observe pour la paro-
tide, désignent sous te num dc
soMS-MM.c:7~e accessoM~. M.ns
ici, comme pour la parotide, il
convient de remarquer que le
lobe en question, au iicu d'f~t-
voyer ses canaux excréteurs sur
la muqueuse buccale, devo'.se son
produit de sécrétion dans h' caun!
de Wharton et, par conscqocn).
n'est pas une sous-m.ixinahv
accessoire, mais un simp!(' /o~
accessoM'e de !a sous-tnitxin~it'c.
c. /cem/e)'teMt'e. La face inférieure de la sous-maxittairc, ta ptus étendue
des trois, répond a. ta peau. Rttc en est séparée par divers plans, qui sont en allant
de dedans en dehors '1° ['aponévrosecervicale superficielle, qui constitue t.i paroi
inférieure de la loge sous-max.iUa.ire; 2" le muscle pcaucicr, dont les fibres soot
obliques en haut e!, en avant; 3" une nappe ccHuto-~raisscusc, peu déve)opp'c ciM:'
les sujets amaigri! mais pouvant acquérir chez tes sujets doués d'embonpomt un!'
épaisseur considérab)c.
La face inférieure est, encore en rapport avec la veine quoi ta croi~' obli-
quement dans son tiers postérieur, et avec quelques fines ramifications nerveuse-.
qui proviennent, soit du facial, soit du plexus cervical superficiel.
C'est par cette face qu'on aborde l'artèrc linguale quand on veut en pratiquer la
ligature. La figure 226 nous indique nettement quels sont les différents plans que
devra traverser t'opérateur pour arriver sur le vaisseau. Il divisera tout d'abord,
a égale distance de l'os hyoïde et du bord inférieur du maxillaire, la peau, ic tissu
cellulaire sous-cutané, te peaucicr et l'aponévrose superficielle. Puis, soHtRvi)))t
la glande sous-maxillaire, il aura sous les yeux une petite région triangutairc
(fig. 22S), qui est limitée en bas par le tendon du digastrique et, en baut, partf
nerf grand hypoglosse, tt incisera le muscle hyo-gtossc dans le milieu de ce triangle
et trouvera t'artere au fond de l'incision.
<i. A'K~ aM<e?'~M?'<?.–L'extremit.c antérieure de in gfnndc sou.s-i))axif)fnre~
tantôt ttiince et effilée, tantôt arrondie et mousse, re-
garde ventre antérieur du digastrique, mais elle ne
je
recouvre que très rarement (fig. 22S). Elle repose
surtcmylo-hyol'dien.
e.
~j'/reHH~pos<M'eM?'e. –L'extrémité postérieure
s'appti'fn'' contre le ventre postérieur du digastrique
et contre le styto-hyoïdien. Elle est très rapprochée (le
ta parotide comme nous t'avons vu précédemment,
les deux formations glandulaires sont s6parécs l'une
de Fautt'c par une cloison fibreuse, la cloison soKS-
)MM!<M?'o<e?:me (fig. 223,3), qui est une dépen-
dance 'ie t'aponévrose cervicale superficicUe et qui
s'étend du sterno-ctëido-mastoïdicn à !'ang)e de la
machu!t'e. L'extrémité postérieure de la sous-maxittairc
f.~ etxorf' en rapport immédiat avec t'artère faciatc,
(H)i ta croise obliquement de bas en haut et de dedans

en dch'jrs, on se creusant en plein tissu glandulaire,


soit "ne simple empreinte, soit une gouttière profonde
ou m~!x' un canal complet. A ce sujet, nous rappelle-
rons, <'n passant, qu'au niveau de l'extrémité poste-
netuc de la sous-maxillaire, les deux vaisseaux homo-
nymes, artère et veine faciale, qui se sont croisés sur le
bord du maxillaire, se trouvent sépares maintenant
par un certain intervaUe la veine, tout d'abord, est
n)ace<' o) avant de i'artère puis, tandis que t'arterc est
profondément sttuec sur le cote interne de la gtande, ta vemc, relativement super-
JicieHr, descend sur son côte externe.

4°Canal excréteur. A la gtandc sous-maxittairc fait suite un cnnat excréteur,


charge de porter sur le plancher de )a bouche la sa)ivc sécrétée par elle c'est le
ca)if</ </c )r/;a?'<o~.
Cc(.u).i), remarquable a la fois par son volume, par la minceur et la résistance
de se- parois, mesure 4 ou 5 centimètres de longueur, sur 2 ou 3 mittimetres de
(fiamMn'.
H nait de la face interne de la gtandc, a sa partie moyenne. De ta, il se porte obli-

qucnx'ttt d arrière en avant, de bas en haut et de dehors en dedans. H chemine,


tout <) ubu) d, sur la face externe de l'hyo-gtosse, entre ce muscle et te my)o-hyoïdien.
Pni-, en quittant i'hyo-gtosse, ii vient se placer entre ta gtandc subtinguate, qui
est en dehors, et les muscles genio-gtossc et lingual inférieur, qui sont en dedans.
Sur ta face interne de la glande subtinguate, il entre en rapport intime avec te nerf
tingunt .~t t'artëre subtinguate, qui te croisent obliquement l'un et l'autre en passant
con!-tat,)i).ci.tsur son côte externe. Ptus loin, il s'adosse, sur la ligne médiane,
à son homotogue du côté opposé et glisse alors immédiatement au-dessous de la
muqueuse buccate dans une étendue de 3 ou 4 mittimètres. Finalement, il vient
s'ouvrir sur les côtes du frein de la tangue, au sommet d'un petit tubcrcute, par
un tout petit pertuis a. peine visible a t'œit nu, auquel, depuis BouoEL, on donne le
nomd'uA/tif?~ Mm&~c~e (ug. 14~3). Cet orifice n'est sépare de celui du côte opposé
que par t'cpaisscur du frein.
5" Constitution anatomique. La glande sous-maxiHaire est constitue sur !c
même type fondamenta) que !.t ciand~
parotide. Comme cette dernière, c'est m)~
glande en grappe, successivement,deconj-
posabie en )obu)es secondaires ou com-
posés, iobu)es primitifs et acini, p)un~s
ici encore dans un stroma conjonctifpj~
ou moins riche en vésicules adipeuses.
Nous envisagerons tout d'abord les acini,
puis, )'apparcH excréteur de la gi.uidp.

A. Acj'<r.– L'acinus ou [))vëoh; se com-


pose ici, comme pour ta parotide, d'une pa-
roi propre etd'un cpithëtium. !);)a)'o;
pro~M'e présente exactement tch incmes
caractères que pour tes acini par~UdicHs.
Quant, a. )'ëpt</teKtfMt sëe)'~e«)', il es)
tout a fait difTerent. En cn'et, t.'uxji-iquc
les acini parotidiens ne nousontjti'Mcnte
qu'une seule espèce de cc))u!es, des cd-
!u!es séreuses, nous rencontrons d;n)s tes
acini de la sous-maxittairc deux urdt'c.s
de ceHutcs, les unes séreuses, tes antr~
muqueuses. La sous-maxii)air'' est donc.
morphologiquement, une glande txixtc.
Quant au mode de répartition de.s denx
ordres de ccitutes sus-indiqueos, il est
très variabte et on peut à ce sujet distin-
guer des acini séreux, des acini nuxjncux
et des acini mixtes
a.~CtH!Se?'eM.c.–Lescav'sscct~-
tunLcs séreuses ne renferment comme leur nom t'indique, que des ceiit!~
séreuses~ présentant individuenementiaptus grande
analogie avec les ceHutcs homonymes des acini paruli-
dicns. HHcs dincrcnt cependant, de ces dernières (i.A-
r.L'Es.t)!' et .JocvK~EL) par tes caractères suivants 1° une
partie du corps ceHutairc, cette qui avoisinc la bas~
n'est pas a)veo)isec et nous présente~ par c'jr)h'c,tu)
systetnc de fHamcnts, dits /<~MteM~s 6a.sY<M~ 2° ics
atvc~cs sont gcnët'atcmcnt p)us petits 3° te nuyau est
p)us gros; arrondi, non dcntetë; 4° les grains suât plus
nombreux, un peu moins sensib)es aux réactif-), un
peu ptus facitesaconserver.
b. /iCM: ?MM~MeMa?. Les acini muqueux, un j~u
plus rares que les précédents~ mais plus grands, oe
possèdent que des ccHutcs muciparcs. (!e sont des cet-
]u)es cytindriqucs, assez anaiogucs aux ceituie-i c.'tiici-
formes, mais difréfant de ces dernières en ce qu'cHes
s)nL<'nt.H;t'C!))('nLfet'm<cs. L('))i~(idc!ace)hde,p)usoun)oi))8'cf[it~s!)tH~ctut
façon a s'implanter sur la paroi propre par t'unc de ses
).it(!['a)ement (dg. 228) de
~cesptuU''t que par son extrémité. )) renferme une mince couche de protoplasma
,ondcns6, a !a surface duquel se voit un noyau aplati de haut en bas et parfois
,~mc creuse en cuputc. La portion de la cettute comprise entre te noyau et la
lumière ~tandutaire est occupée par un t'eticuhun protoplasmique, dans les maiUes
duquel s'amassent des boules de mucigënc c'est une sorte d'épongé remplic dc
tnuci~cnc. Les cettutes mucipares sont séparées les unes des autres par de petits
utaux, c~M~tCM~es )'adïës (7), quij ici comme dans les acini parotidiots, ne sont
,me des (tivcrticutes de la cavité ccntrate de t'acinus le produit de sécrétion des
fautes r.iuqucuses s'ect'appe donc a la fois et par tcur extrémité interne et par
jcurs faws tatcrates.
c..tc~t M~.r<es. Les cavités sécrétantes mixtes de la sous-maxittaire pos-
-Mcnt c" même temps des cettutes muqueuses et des cellules séreuses, ces der-
~jfrcs (''tant les homoto~ues (tes cct-
~j)esparotidionnes. ijesccHutcsse-
n'Hscssont placées parfois sur la môme
r.xr~c qm' )cs ccHutos mucip.'n'es,
..étendant cœnmceHcs d'' la paroi
p~~ca~tmmet~dcr~H~~D~m-
h'~foi~fc~sct.t'ouvent,sit~ncc.at)-
ftc~ousd'c))cs,aiÏGCt.ant.t('p)nssou-
\ïi)t.!U~)~):) forme d'une catut.tc ou
du" croi!-s:u~ embrassant, par sa con-
duite t''s rcUntcs muqueuses sus-
jj~'f'nte~ ce sont les ~MHM~es de ))m-
HtAHAiX, tcsO'OMSNK~ de (<tAX)XX). Les
rn)iss:)!)ts ))e (inx~xz! (fig. 2~0.o~, dont
!~num))rc et. les dimensions son), tou-
~)))-' ('xtremement, variabtes, prcscn- ~.=~
t~ttt ces caract.eres communs t'* qu'its
Uuu~c d'une p~Wte~c la ~hutdc~'tu:nt~\ttt~
-tt)))..signes ent.rc tes cellules muqueuses ')<'r))cnn)ac(d'npr'HKtttL\HA~)
''t ta paroi propre de la gtaude; 2''qu'its S'" te côté droit de la nK~<* vo'cnt ;t ta fct-~ dct ~<i
un! un ;tspcct, ~t'anutcux c). une coior:)-
tntt~uc'n\etdcsacuiiMi~~p't<'c~tf~uchftn'uot'pr''
"ptttc'tuc des acini s~rcMX.
)iun fotK'ee 3" qu*i)s renferment un
~rtain nombre de noyaux (3 ou 4 ut'dinairen'ent), répondant chacun a un'' cet-
Ces'eHuies, qu'on a prises tour a tour comme des ccHutes de remptace-
nt'nt (HKu'KXHA)\), comme des ceHutes muqueuses déchargées et, au repus (STumo,
~ntcon-iftcrees aujourd'hui par la grande majorité des hisLotogistes connue ~taoL
~entahksce))u)es séreuses. Du reste, si t'un suit, sur des c<)U('es seri's. m)
-nju~e de o'uissants de Cianuzzi, il n'es), pas rare de les voir ~S(".t:En, L.\<:ms-H et
t~rv~H).) s'aOongcr, prendre gradue!(en)ent de t'importancc et., tinatonent. cuosti-
hto (Mi ur euscmhte un vëritabtc cul-de-sac séreux, en tout scmb)ab)e aux arini
pmemo!) séreux. L'idcuLiucat.ion des cruissanLs de Uianuzxi avec [es ecHuk's <h's
M)))) s~n'm n'est donc pas douLeuse. Les cettutes constitutives de
ces croissante
!Ct ';omn)c dans les gtandcs purement séreuses, sécrètent
un liquide clair, aH)u-
")eux, B.itt- mucus, renfermant en même temps les principes chimiques et, [es
~ments d~ la salive.
<s CtHitt- :,ect<jta.nt.e:im).\t!s <)ittm'C))L 't'iMpecL ~uivitn). qu'on tes cunsidm'c n )'cLa.t. dM t'Mpu~ou
.'t'~sum-~c!!.)()(; ftHSMCL-ct.ion. –H'e<a~e''c/)(M ((ts.~30.A). [oiieoUutcs nnn;i['<n-c~ sm~ tn-s \ntu-
mineuses, très aUongeos au point d'arriver au contact de ceties du côte oppose et de rendre ainsi la
lumière de l'acinus purement virtueiie. Tandis que sapartie hasale nous présente un ]'tf<p!M;))'t
granu)euxotun noyau ap)at.i,te reste du corps ec))u]aire estda.iretj'empti demueig6n(;)U)))'f;t)s~
hëmatoxytiquo cotore on h~ou pa)o. Au-dessous de ces cellules mucipa.ros s'étaient te~ cellules
sereuses des croissants de Gianu~i avec leur teinte sombre, )our aspect granuteux, Jour nuy,tu
arrondi. leur eo]ora.t.ion rouge. SM<' <ct ~~H~e cpi<:see par un fonctionnement plus ou )nnins ton'.
(fig.230,B),)os ceUutes rnucipares persistent, formant, comme précédemment, une r.u~<;e rMu'
tiÈro tout autour do l'acinus. Seutoment, cHes sont moins votuminouaes, moins hau's. eunuth'
affaissées, ce qui agrandit, d'autant, la cavité de l'acinus, laquelle ntaintcnant est tr. Mcus~c.
D'autre part, le noyau est contra), et )c protoptasmagranuteux, qui. tout a ['heu)' qu'ait f~
refoule par le mucigcne vers t'oxtremite basaie, occupe, maintenant que ]o muci.~ ne a c[/.
expu)së, toute Fetondue du corps cc))u)airc. Quant aux ccDuies dos croissants do Gi.muy.zi ei!c.
sonttoujot)['!i(H',posef;
au-dessous f!pi precedon
tes; oHcsor~consf'm
)ouri'<)['ntn~~j).ra.)cct.
sut'touf.. cites n'ont)),).
iUigmonk' de jiontbre
Ainsi tombe )i)Ypoth(;se
onisc autrefois j)ari!E~.
DEKHAtK, <tUO)ps ceintes
muqueuses disj.ar.iissen~

5)48 A
à S 4
)<
8
au cours de )''ur h~
tionne)MC))tef.~u))t!'fm.
])ta,cces!t.)<)i's()i!rh':i(;t.j-
)u!esdos(;n)i.a.r!t')&
Fig.230. (fuoUes.n'u.y.uit d'autre
Acinimittcsdciasous-maxiHait'c! A,)'<mt do re~os;i!tjn't5 épuisement dohg~ut<!c fonction qut'd'rtred~
parun)ong~oncLionnctMCH~(~c/t~«t~'fytfc.) ciments dj; retnpt.icc'
],u'])'ctnt)s<:ou;)6ctttt'n\'ers.–2,unncif)uscoupeenioHg.–3,<'anatdeBotL–<,t;eHu!sinent,sC)nu!tipiiertiMi)
muqueuses. 5, croissanec de Ginllul1.i. f;, 6, t:a\'itt1 de l'acinus. 7, tissucoujoncur. au fm' et a
8, vaisseaux. nh'~uj'e <)ue
les cethuHs niUtjUfiusc-
tombent et disparaissent. L'examen comparatif de l'acinus gtiMtduiiufc <L\'ant. et aprun tc~ secn
tions nous apprend que t'icn n'est moins exact. Comme nous l'avons vu plus haut, h~ cellul,
superficiellesou cellules ct&iccs et les ccHnh's pré'
fondes ou cellules sombres sont de~ f~onents
morphologiquement très diffm'ents, u~n suscep-
tibles do se transformer et de se j'Hiu)))Mer mu-
LueUoment, les premières sont des (~)u!es mu-
(~ucusos et resteront, des cellules muquemes; )ei-
secondes sont des cellules séreuses et ne chiinge-
ront pas plus de nature que les pr~c~dontes.
APPAREtL EXCRÉTEUH, ))H WnA!t-
CANAL

TON. L'appareil excrëLcur de la sativc


sous-maxiHaire~ est rcprésenLc, comme
pour la parotide, par des canaux (te Bull,
des conduits intralobulaires, des condui~
tobutaires et, enfin, par un canal excré-
teur proprementdit, le canal de Wharton.
Ces différents canaux présente))) exacte-
ment la même disposition, la même struc-
ture que ceux de la parotide. Nous ne
saurions y revenir ici sans tomber dans
Fis. 23). des redites. Le canal de Wharton seul
Coupe de g)imdo sous-ma.xiUtUrc du chien.
tu. présente une particularité intéressante,
i,canatiMtra-iobu)aire.–2, canal intercalaire.– c'est qu'il possède, a la partie moyenne
3,acinus~!andutairc. –4,6, cloison conjonctive sena- de sa paroi propre, entre deux plans
ccUntcs muqueuses.
S, croissants (te Giauu/.xi.
ranttcsacini. conjonctivo-ëtastiqnes par conséquent,
une couche de fibres musculaires lisses diversement entrecroisées en plexus.
Contrairement a la parotide, dont la structure est assez fixe dans la série des manmiferM. la
nts-mM~a~'o est très variable au point de vue histologique suivant, les espaces où on t'examine.
fh'ytes
',nt'.
r~.i~eurs, notamment chez le )a.pin et )c cobaye, o))c est entièrement composée d'ete-
st''rc!~chez le rat, également, c'est une glande séreuse pure. Chez )o chien, au contra.ire
~tt. sous-ma'citta.iro ne t'enferme que dos acini muqueux t'etement séreux n'y est.
.Mrcsoit'' ~nc par ~c nu'es et minces croissants do Gianuzzi. Chez l'âne et le cheval, ta. sous-
M<m'ii! comme chox l'homme, une glande mixte.

6° Vaisseaux et nerfs.– La glande sons-maxiHah-o, comme ia parotide/est un


or"anc U' riche en vaisseaux et en nerfs
a. y))'es. Les artères proviennent de deux sources t" de la /acM:~ qui, en
croisant -a partie postéro-interne, lui fournit deux ou trois grosses branches,
MturcHeotcnt très courtes; 2" de la soMs-meMfct~ qui, en passant sur sa face
sterne, lui abandonne toujours un certain nombre de rameaux. Ces vaisseaux
pcnetrod dans l'épaisseur de la gtande., s'y divisent et s'y subdivisent en des
rameaux de plus en plus ténus et, finalement, se résolvent en de riches réseaux
(.ipi)tair''<, dont les maiHes entourent tes acini., sans jamais traverser la membrane
propre. K'jwALEW~KY (t88o) distingue dans la sous-)nnxiHait'c, et en gênera! dans
tentes k'- idandcs salivaires, les artères des acini et ce)tcs des canaux excréteurs.
Lc-pn'micn'ssontptus iongucs et beaucoup plus résistantes. Cette différence de
rei-i-~an~' en faveur des artères des acini est due A ce que, sur ces dernières, la
inique musculaire estptusdëvetoppec et s'étend beaucoup plus loin que sur )cs
artères devinées aux canaux excréteurs.
t). FeofCt:. Les veines issues de ces réseaux se jettent, en partie dans la veine
-ou'-mentate, en partie dans le tronc même de la veine faciale.
t. /,y~/«ï</</tfes. Les lymphatiques de la sous-maxiHairc présentent exac-
tt'mcnt la même disposition que dans la parotide (voy. ~a?'o/
p. 254). Hs
.;e jeUou. au
sortir de la glande, dans les gangHons de la région sus-
hvuhfioHn'.
d..V<i<Lesnerfs destinés à la lande sous-maxittairc sont fort nombreux.
))-pr<ni''))))(')]t pour la plupart du lingual mixte
lingual '-t corde du tympan réunis), soit directe-
-"it pat- l'intermédiaire du ganglion sous-
ment,
maxiUai)' <pti s'interpose, comme on le sait,
~nh'c le)h'rf précité et la glande. La sous-maxit-
hirc rf'c~it, en outre, un certain nombre de
n'meaux nerveux du plexus qui entoure l'artère
ho-iJect qui émane, comme tous les plexus vas-
cubit'cs, système sympathique. Ces différents
<)u

)i))nc~nx )x')'\cux se comportent ici exactement


Fig.232.
c'jnunt' (ian- ta parotide. Ils se terminent, en par-
lie :-m' t<~ vaisseaux (Her/s esscM~<m'es), en par-
To'tuiniusons nerveuses sur un aci-
nus de la sous-maxiUairc du chica
lie '-nr h'- acini et les canaux excréteurs (H~?' (mcUtode de Golgi, d'&prcs RET
~<'ci'ffe!«'s 'ju ~(H~M<f<M'es prop)'e?MeH< (M<s). xtrs).
X')u- rajtjwi ferons, à propos de ces derniers~ que Les fibrilles nerveuses sont figurées par un
h'att, fin parsème de pelites nodosttes. Les
terminâtes traversent la membrane
kurs fi))rii)''s gros traits noirs représentent la lumière de
tacinus cl t'en voit très netteilleiit qu'd en-
propre d~ t'ufinus pour venir se terminer au-des- voie des proiongcnicntsjus'BU' dans tes crois-
sauts de CtanuMi.
sous et dans l'intervalle des cellules épithëHates
~"AM et i'AXAsct, H.\MON Y C.UAL, RETZtus, KoKOLKow). L'ancienne opinion de
)'n.ucE)!, t)t)i faisait, terminer les nerfs gtandutaircs dans t'ëpaisseur de ia cellule,
q'u les f;u-.tit même se continuer, au niveau des canaux excréteurs, avec tes
bâtonnets des ceDuics ëpithëiiaics, cette [opinion,dis-je, est aujourd'hui eomp)~-
tement abandonnée.

§in.–C),AK))K SUBLINGUALE

La gtan()c subtinguate, la plus antcricurc~dcs grandes salivaires, est située sur


!eptancherdc!abot)e))f,immé-
diatement, en dedans ducorps
du maxillaire, de chaque €?
de la symphyse men'onnif'n'
etdnfreindcta.ianguc.
1" Poids et volume. Ht),.
pèse 3 grammes en ntoycnnc.
C'est donc la plus petite <)~
trois g)andes sa!ivaircs.Son
vohtmc ne présente (juc !c Ho'
de cc)ui de la gtan<t<' sou<-
maxillaire, la. dixi(';mc p~rh,'
seu)cment de cc)ui d'; ).i par~-
tidc.
Forme et dimensions

La giande sub!ingua!ca!.)In
Fig.233. forme d'une otivc, un peu np)a-
La.g)iU]desub)'ngun!c(h'oit.o,vuccn)))tt.cc,.tpr's~csoc)io)i tic dans le sens transvcri.at nl
d(;).tmQit,ic'h'oit.ofJu))'it.in!),h' disposée de telle façon tp)e sun
A,faeedorsa)ede!aiangue,~rign<ocnhautct.c!ta)'aKL–B,a grand axe se dirige pacaih''h'-
pointe.–<J,sabaëc.–D.~pigtoLto.–H,iuettc.–t'\nn)y~dat(igauche.
–(<oi)ed~pahis.–tI,son[)i)!crantét'ie"r.–H',sonpi[iep)mstu- ment au corps dn mnxi!iai!
i'icu!K~tnaxiUairctnMneui'L)gr.intïccor))Cdc)oshyo'j'de.
),branche droite du V)ingu:t).–2,foi!icu!csdeta.bascdc)abuguH. c'est-à-dire d'arrière <')) avan!
3,f('pUg)osso-Pptg)ot.tittUCtncdia)t.–4,gïandcd<Vct)cr,avpc4\nïu-
<))!cus& de )aiauguc,r6sëq')~c su le bord droit pour découvrir co) te glande.
et de dehors en dedans. &<
-hordd)'o)~dc)a langue avec sesrcpttsfoii~s.–6, coupe du tongucur~ qui repond a son
sh'to-gtossc. 7. hyo-gtossc. S,g<!n'[o-gtossc. 9, g~no-hyo'fdien.
–tH,m)to-t)yoïd'Gt),cf)Up6ct~rtgn<6cnh!tS.–tf.nct'fgrandttytto-
gtoss' H,c.'ma)dcWha)'ton,avec )3.so~0['incc sorte j)iat)c!)Gi'de
grand axe, mesure de ~S .1
~tbo"eh('t't,ncrf)i))g)m).–tS,g):)))dcsuMmgu.'))c.avM)~.)'un 30 mitMmetres. Sa targeur, rc-
tf'3s<(-a)nntxcxt'r<('uï's.
prcsontëo par son diameir''
e))nn,estdc6à8tnj!tin)ctt'C!
v('rhpa).C!.L'h'K).\)'2mHHmètres.Soncpaisscuj'~
3" Rapports. La glande sublinguale n'est pas contenue, comme la pa!'oti()ed
la sons-maxiitairc, dans une loge osteo-aponevrotiffuc plus ou moins fermée. R~'
baigne tout i-impfement dans une atmosphCrc de tissn conjonctif iachc, (pn, d'u)~'
))iu'Lsc t'unt.innc avec )c Ussu conjoncUf du voisinage, d'autre part s'insinue i-uu-.
forme de cloisons entre les différents )obn!osde ta g)ande. Lasubiingt)a)<a\'cn-
nous dit pins haut, a la. forme d'une olive un peu apiatie dans te sens transvcr~aL
Nous pouvons, en conséquence, !ni considérer deux faces, deux bords pt, <icnx
ex) rem tes.
~L FA<:f:s. distinguent en interne et externe.
Les deux faces se La /'<K'c
6'x'/e?'Ke, convexe, est en rapport avec la face postérieure du corps du )n:)xH)ai)'~
tjni, se moulant exactement sur e)ic, présente a son niveau une légère excavation,
déjà étudiée en osteotogie (voy. t. )) sous le nom de/'o.sse/<e SM&~K~Ma/c. La /'<!?
))i<en!6répond aux deux muscles lingual inférieur et génio-giosse.EHeest séparée
de ces deux muscles par
le canal de Wharton, par le nerf lingual et par la veine
ranine, qui la croise plus ou moins obliquement.
Des deux bords de la sublinguale, l'un est inférieur, l'autre supé-
rieur. )~&o~ M/'o'MtM% relativement mince, repose dans l'espace angulaire
que
forment, en s'écartant l'un de l'autre, les deux muscles myto-hyoïdicn et génio-
"josse. Le 6o)'d SMpet't'eM?', plus épais, répond dans toute son étendue à la
mu'fucuse du ptancher de la bouche. C'est lui qui,
en soutcvant la muqueuse,
(ietcrmine de chaque coté du frein ces deux saillies obtongucs, qui ont naturelle-
htentJau~'nc orientation que la glande et que nous avons déjà décrites (p. 19)
Mus le nom
de ctM'OKCM~s SM&~K~MS~es.
C. EyntM'rrÉs. Les deux extrémitésse distinguent en postérieure et anté-
,.j(~.(;– L'e.c~'eHM<<* postérieure répond au prolongement antérieur de ta glande
sous-maxillaire et souvent même parait se continuer avec lui. L'<M'<<'eHM'<e
a))M)'6:n'e est en rapport avec les apophyses géni et avec les quatre tendons ou
muscles qui s'en détachent. Au-dessus de ces 15 B n,
rendons, i~- deux gtanucs suunnguates, ta
nauche et la droite, arrivent au contact l'une
je t'autre derrière la symphyse mcnton-
nifre.

4° Canaux excréteurs. La salive sécré-


te par la giande sublinguale est apportée
-ur te plancher de la bouche par des con-
duits toujours multiples; mais les auteurs
-N)t (t'être d'accord sur tcur nombre
loin
c[ leur disposition anatomique. Les rechcr-
tht' anciennes de Kn'txus, de BART))OHN et
<ic W;u.Tm:H, les travaux plus récents de
SutEt, 't'' To.LAUX, de Gnox.. de SczAXXË~
t~ut PHfaisant la tumière sur certains points
'untroverscs, n'ont pu encore réussir a faire
~"jMraitrc toutes les divergences. Ces di-
~'r~'nccs, disons-te tout de suite, ont leur
t.ngine non pas dans un vice quetconquo de S)
8 A
la méthode dont s'est servi observateur, Fig.234.
mais ptut~t (tans les nomt~rcuscs variations Coupe vct'Hco-niediimo <)c ta face, prati-
quMeona.n'i'odt;Ia.canincsupcrtCU['<;
i))(tinduc)t<sque présente la disposition ana- (sujet, congctu).
tûmiquc otj'crvec c'est assez dire qu'eHes (Les conduits eMrctcurs de la glande suUinguate
'furcront autant que les variations elles- sont figurés d'une manière dpmi schématique.)
A, maxillaire inférieur. scié au niveau de t'atv~'otc
Mihncs, qu'ettes ne disparaîtront jamais. de la jM'emitrc prémolaire (a). B, maxillaire su-
Comme dans toutes les dispositions ana- périeur.
1, glande sublinguale, avec t'. le canatdeBartho-
tomiqucs (lui varient à l'infini, la descrip- iin c~ i". ses conduits excréteurs accessoires.
S. canal deWharto)). S. tangue. 4. artère et veines
tion ne doit être ici qu'une moyenne, con- raMincs. 5. artère lin~uate. 6. ~enio-~osse-
7, m;)o-h;oTdicn. 8. digastrique. 9. peaucier.
venant à la majorité des cas, non à tous. 10, carré du menton. il, buccinatcur.
12, tissu cellulo-graisscux de la joue. t3.)<cau.
En utilisant
a la fois les recherches des 14, muqueuse buccale. 15, couche glandulaire de
anatomiste:- précités et mes propres dissec- la voûte palatine. t6, sillon gingivo-tabia).
l~
t'ons.je cuji~ devoir indiquer,
comme se rencontrant le plus souvent, la disposi-
tion suivante:
La masse glandulaire sublinguale se compose en réalité, non pas d'une seule
glande, mais de glandes multiples. De ces glandes, l'une, relativement plus volu-
rnineusc, constitue ce que nous appeHerons la glande principale les autres, beau-
coup plus petites, forment les glandes accessoires. La ~aH~e sublinguale p?'m-
cipale donne naissance un canal unique, caMa~ ~~tc~a~ que l'on doit apjtcter
indistinctement cs)ta~ de .RmmMS ou caKS~ de Z~'</tO~'K, ce canal ayant ëtc signale
pour la première fois par RtVfNus, en 1679, et ayant été bien décrit par BAX'moux
cinq ans plus tard, en 1684. Le canal de Rivinus, né de la partie postérieure de ia
glande se porte obliquement en avant et en dedans, s'accole au côté externe du
canal de Wharton et finalement va s'ouvrir sur le plancher buccal, tout à côte de
ce dernier, un peu en dehors de l'ostium umbiiicalc (Cg. 234,~). Les ~/a):~s
SM~'M~Ma~es accesso~'es sont de simples grains gtandntaircs, qui se disposent in'c-
guticrcmont autour de ja glande principatc. Chacune d'eUcs possède un cana)
excréteur particulier, qui vient s'ouvrir isofement sur le p)ancher bucca) au niveau
de la caroncule suh[ingua)e ou un peu en dedans de cette saillie. Ces canaux
excréteurs des gtandes subUnguaies accesoircs (fig. 234, 't"), nous les appcfh'ron.s
ca~aMa; de U~~e!\ du nom de t'anatomiste qui le premier, en 't724, les a observés
chez i'bommc. Les canaux de Walter présentent les plus grandes variétés dans
leur disposition tantôt,leurs orifices se disposent en une série )incaire qui suit fa
me,mc direction que le bord supérieur de la glande; tantôt ils se disséminent, sans
ordrc aucun, sur la caroncule ou dans son voisinage. Leur nombre n'est pas murns
variable tandis que WALTE)! n'en admettait que quatre et SAn'EY quatre ou dnq,
TfLf.Aux, estime qu'ils sont, en moyenne, au nombre de ~5 ou 20 et peuvent xicioe
atteindre )e ct~iffre de 2S ou 30.
Nous ajouterons qu'il n'est pas extrêmement rare de voir un ou plusieurs canaux
accessoires, parfois même le canal principal, s'ouvrir dans le canal de Wharton un
peu avant sa terminaison. Cette union de la glande subfinguatc avec le canal cxo'e-
teur de la glande sous-maxiHaire per-
met, de supposer que, suivant ht judi-
cieuse remarque de GEUHXuAt'tt, CM
deux glandes ne sont que des dif~rcn-
ciations d'une gtandc prhnitiv~incnt
unique.
Constitution anatomique.
5° La
glande suhlingale présente, a p~'u uc
chose près, la même structure fooda-
menlate due la sous-maxillaire c'est
une glande mixte, possédant a la fois,
irrégulièrement, mêlés les uns aux
autres, des acini séreux, de cotoration
foncée, et des acini muqucux,de teinte
claire. Mais, contrairement à ce qu'on
observe dans la sous-maxillaire, oi'
i'étémcnt séreux l'emporte sur Fetement muqueux, c'est ici rctément, muqueux
qui prédomine manifestement. L'apparci) excréteur se dispose comme dansla
parotide (voy. /o<e). H a également la même structure.

6" Vaisseaux et nerfs. Les aWe/'e~ destinées à la glande sublinguale sont four-
nies, en partie par la linguale, branche de la carotide externe, en partie par la
sous mentale, branche de la faciate. Leur mode de distribution est exactement le
mentf' que pour les artères parotidiennes et sous-maxillaires. Les veines se jettent
dans !.i veine raninc et, de là, dans la jugulaire externe. Quant aux Ke?'s, ils
proviennent à la fois, comme pour la sous-maxillaire, du lingual mixte (Hnguai et
(ont'' ')u tympan réunis) et du grand sympathique. Ils se terminent exactement
comnie dans les deux autres glandes salivaires.

§ [V. S.\LtVE

Chacune des trois glandes ci-dessus décrites déverse dans la cavité huccale une
sativc-peciate. Il existe donc trois espèces de saHves une salive pa?'o<f~eMH~
une ;M/tt!<?
soMS-Mta~c:7/<.[ù'e et une salive SK&H~MM/e. L'ensemble de ces trois
saiiv" mëtange au mucus buccal et aux produits de sécrétion des glandes de ia
otuqtx'usc buccale, constitue la salive <o<a~ ou sa~'ue M~.c/e.
1' Salive parotidienne. La salive parotidicnne est un liquide ctair, incolore,
d')nu' d~nsitë variant entre t,004 et 1,008. Neutre pendant l'abstinence, il devient
.fk.Hin ;'u moment des repas ctac'de deux heures après. H ne présente, ni mucus, ni
c~!uh s. Sa composition chimique, clicz l'homme, est indiquée par )o tahh'au sui-
vant, dont j'emprunte les cléments aux analyses de )lo)')'H-SËYLHnet deMn'scnHuncn
HOf')'SEYL):n MtTSCHEKUCM

organiques.)j HM~C 98!)

gras.
~h'aitit.)<;out")uc.
)'t\iL!in')mL~i<t'cs 1
9
!;))ithuiimu,n)aU6rcsnont)issoutc> )
Sn)tocyim.jLtûdcpo~ssiun).
~hhnui'csatcittins. 0,30 C.3U

<:a!!)un.lt.u<;u.)ci<)ue.
Saisit acide
1
3,K) 1
H

Tu~d. tOUU.tt) t003.30


La satin' parotidiennc, sur tOOO votumes, a donne 70 mètres cubes de gaz, con-
tenant K) d'oxygène, 2S d'azote et 35 d'acide carbonique, non compris celui qui
restait ~tjnd~inc (A. UAL'ïtHtt).
2'Salive sous-maxillaire. La gtande sous-maxtUaire secrète deux salives
~p'i.'df-s, repondant, chacune à l'excitation de l'un des deux nerfs, sympathique ou
Cttrd'' du tympan, qui se distribuent, a ccHc gtande.
a. La native qui s'écoute par ic canal de WttarLon quand on excite la corde du
htttjtat) estctaire~ un peu filante, de réaction atcatinc.
<C''t!e que produit, t'excitation du sympathique est, au contraire, btanchatre,
tr'<~[)aisse,g)uantc,fortement, atcatine. Et)ercnfcrn)c de la ptyaline, tandis que
ta pn'f-t~k'nte n'en présente aucune trace.
c. t.a --ative sous-maxittaire tota)e, formée par la reunion des deux sativcs prece-
<t<'ntc-, doit présenter vraiscmbtabtcmcnt une composition variabte suivant la pré-
'tomut.utcc de t'une ou l'autre des deux influences nerveuses d'où dépend la secrë-
ti'jn. t).)ns les conditions ordinaires, elle est tonjours plus ou moins visqueuse,
t!0)d)i., tëgèrcmentatbumincusc, riche en mucus. Un y rencontre, chez t'homme,
'!(' t.i jdy.dinc et des traces de sutfocyanates. En fait de substances minërates, t'ana-
lysf ( t)njti(juc y dëcète des phosphates et des carbonates de magnésie et de chaux
''n p:m~ cotnbines aux matières organiques, ainsi que des chtorurcs de potassium
<'td''suditnn.
3° Salive sublinguale. La salive sub)ingua)e n'est pas encore parfaitement
connue. Elle se présente sous la forme d'un liquide filant, très riche en mucine,
très alcalin, C'est elle qui, de toutes les salives, renferme la plus forte proportion
de principes fixes elle peut en contenir, en effet, de 28 à '100 p. 1000. C'est elle
aussi qui fournit à la salive mixte la majeure partie de sa ptyaline.
4° Salive totale ou salive mixte. La salive totale ou salive mixte résulte,
comme nous l'avons dit plus haut, du mélange des trois saHvcsparotidicnne, sous-
maxillaire et sublinguale avec les produits de sécrétion de toutes ces petites
glandes qui se disséminent dans l'épaisseur et au-dessous de la muqueuse bucc.iie.
C'est un liquide incolore, inodore, insipide, opaHn, spumeux, un peu filant, très
tcgèremcnt atcaUn. Sa densité peut aUerde '),C02 a. 1,009. Il tient en suspension
des cellules epithéiiaies et des corpuscules muqueux, renfermant eux-mêmes de
fines granulations douées d'un rapide mouvement (A. GAu'nRtt).
L'homme adulte produitordinairement de 800 il 1.200 grammes de salive mixte
par vingt-quatre heures. Son principe le plus important est la ptyaline ou diastase
salivaire, Découverte par ~)rAL!fE en 18-45, la ptyaline est un ferment soh)b)e,

KM.
jouissant de la propriété de transformer i'amidon en sucre. C'est a elle q~cia

et
la
sative estredcvabiedc son action saccharifiante. A t'ctat d'isolement, iaptyntinc
est une substance Hanche, amorphe, so!uij!e dans l'eau. EHc peut transforutcrcn
dcxtrine puis en sucre plus de 2000 fois son poids d'amidon.

PtyaJinc.
Voici quelle serait, d'après les analyses de iL\MEtU)AcnE[i, la composition fJc)a

Mucinc.
saLive mixte

E))iU)c)iu)ns.)
Sufibcya.tia.t.Hs.
Chtorumsaka.rtns.)
P))dsphn).esodi[[ue.
1
y

¡
994,20
),30
ag
0,04

Sofsdcchtm.'LcLdoluu.gncsio.) 2'20
2,20

Tu). 990,94

Voyez, imsujoL des gttindesstLtivaireset de Jours (;tLnu.uxc.<;rut.curs,pa.rmUcst.ra;v(tuxn'(~![t~:


HuKEH, Ut'tc?' </ie JH/Ï<?;6 f/c<' Sy)et'c/te/'y(f;g in ~t*<: /t'eo~<t f/e~'
.Spe'cAeMt'MA'eM, Arch. f. jni)tr.
Anat., 187~; Asp, 0;t;Ye)'pe)')M'M«Ht<)t;/t,M~<po/«r~o'tiH,Nord.modic. Arkiv, Bd.V, )873:
–LAVDuwsKY, ZM;ei';ie)'e)t ~ht«<. M/td M~<o/. der S/)etc/ieM<<MK, oLc., Arch. f. mikr, A~a.)..
i87S ('A!o~o, Dc~e <e)'M!<;ia':<o)!e c~et /te)'fi )te«e ce~e
,?it<o~)'t, oLc., Nitpui!, !8?!i;
KLEiK, 0;t /e
/M~/)~<<e .!y~<e<)! a«f/ </te M:t/ii</e s/«c<M''e o/' </te M~t'ua)'~ 'y/a~M/s ~d
p<;M<')'eM.
Thé ()un). Journa) of microsc. Se., 1882 HEiCHHL, Be<<<'f~/ :«)' ~/ot'p/<o/. </<')' ~/M~/A~7t/eK'
t/)'M6'pt! ~e;' U'<'c<tt'e)'e, Morphui..i:Uu'b., t882 Km.'rscHn'y.K), H~/o/o'/te ~e<' ,Spetc/;e/<</MH.
Odessa. i88~; )\owALE\sKY, t7<?&e'' <~M R/M/.f/e/'fM.s'ys/oKf/e;' S/)e<c/)c~<)'~e;i,Arc)), f. Anid. u.
Pttysio).. J88S; ~AVAt.)C!HXCt K\M)AXOt''F, 7'C;-HtUi«MOX </M !!e;6' f~)M les f/'<a)i(/es M/f'Mi')'M.
Arch. s)tt\'cs de )!iu)., !88C LAXGLEY, 0)t t/ie .!<)'!fc<tt)'e of mKco;<s M~:M< ~aHf~ Pt'oc. ~fthe
roy. Soc. uf Londoi), )88C; HAK\'t):R, 7t'<«</e aH<.[/. ~M '«<M/M coM!me~ sous les )tOHM </e 40)M'
))~M'airee<t't/6<i/);/M«/et;e:/e6'H!«M)Ht/e)'e~,At'ch.dcPhysioL, i88C; PEtiMANDO, «'e~cAe
.op)'a <~cKHf ;'<~j;Mt'<< t;?!a<OM;~ct f/e~a paru/t'~a, Genova., t8S9 NtTOT. Hec/t. a~at. SM)' fo
,~6t~<<e ~oK5-)):«~7~n')'c e/sox ca<fa~ c~;c''ë<e:< At'ch. do )'hysio)., t889; HtCARD, De </M<MM
<'<.t~O)V;f H)tn<OHt~M (/e <ct y<(o<e M;M-Ma;t'tM~t<'e, Du)!. Suc. una.t., )889 Pn.m'r, H<'<
/a .«<!</e .so;<Mi«.r<<e f/M f;'eiHf<r~ Cuit. Soc. AnuL. )89Û ZuMSTKtf, Uc&e)' ~('e <f'f!<
/fte/e<'t/<'i'<.s'o!ciM~/er~ttu~e; i\[a.rburg, t891 SoF~A~'ii.ft, SM~a <o;M~)'.</cMa ~a?)~o/H ~o-
MtMM</n;'e, C.ti:. tnud., Loinb., )89t METXfUS, t/e&e)' ~'e ~H/'so~e f<e;' .DrMMtt.'ya~e H. <c
tVe)-~e)ie;tft')y/!<;i~e/) (/e;: Spe«;/ieM<'«i)'eyt ~e~ 7/~Hf/M, Uioi. Unk!rs., 1892 KonoLKow, ~'e
.Ye)'Ee~e))f<);/Mt;e;iiM ~0: Spo'e/tc~/t'~M)!, Ana.t. Anx., 1892; LASEKSTR~ Arc)), f. ges. Pi~ys!u).,
)893 A)uu.E~), /M;' ~M~<. f<ct' S/)e<c/te/f<t'fM('/i, Nord. rncd. Arkiv., )893 LoEWËKDiAL, /!«''
A'e)i)i</ii.K' </p7' C/a;;f/K/a 6'u&H!a.~<Me;;i~ct' SKM.e//<ie)'e, Anat Anx., f89ï SEt))ËKMAx.
zM:Ut7ci~.)/)'/si'o<of;fef/o' Se/t!etM)t~<M<),htt.crn. Monat.ssch)'. f. AniiL, i893; WiLD-r, /<
Mc;<
:Mt' Mt7, ~/iM/. t/e;' ~)eic/tc<«M«, tn. Uiss., ~orm., t894 OsTMOGOKSKY, ZM?' /tt'c f~'
~!C 7/;M<'rt'~h'o/t (/o' .Spe:e/te~/)'MM)t, Wt'aisch. 1894 SoLHER, X«r A'eM~t: f/e;' .!Rce)'ttt''e?!f<eo
Ze~eM ~e;' G~m~M/M .<&M!a.Ma)' ~M Me~MC/tCt:, Anut. Anx., 4894; Dtj M~E. ~eme ~«ye/,
dans )L' Fcst.sciit'it't i'. Gi;GE~BAUH, 1896; STutH), </etet*~f<?t~:e~e)t M..Se/D'<?/e~a)'e< Arc!
j. unk! Ann.t., 1896 GAnKfER et BouiN, S«)' ~a ~))'e.!f'nce (/e 'yt'ftMM~/tOt~ f/ra)6'seM.s'f.s' (/f<)M' /M
<'e~M''<'s.f/<a)!~M~s"'MM;'eMM~, C. R. Soc. de Biol.. ')897; KttAUSE, Re<< :«'' V/M/o~. f/o' Spe!
c/tf~'Mf"- A)'ch. f. mikr. Ani).t., 1897 RAwn'z, t7e~M' ~t/Mp/c)to<c<t&tMMt!)? ~jetc/tc~MA'e;
An~. Anx.. 1898; NEtSSE, t7e&. ~enBt?Mc/ ~o)t /'f;ro<MMppc/te)i 'M /~))t;)/t/f;!o<e;t, AuiiL
i!etb'. )898; –MoNGOun, Co?Mt~. ~Ka<OMt!</t<e~4'i<)' le cr<f<<pa)'o<tf/ten. Th. de Bordeaux, 1898;
[jACLESSE et, JouvEXEL, J9eoc)'ip<. /<M<o~. (~M .M~M sa~'fatt'M ~;<r x;! ~«/)pHc!f. Bihtiogr.
Anat., )899.

ARTICLE I[
FOtE

foie (ailem. Ze&e?', angl. T~'ue~), le plus volumineux des viscères, est un
Le
urg:u~ glanduleux, auquel est, dévolue la double fonction de sécréter la bi)e et de
produire du sucre de glycose. Le sucre, au fur et à mesure de sa production, passe
dirf'tcrnent dans les radicules des veines hépatiques qui le transportent dans le
ca'ur, lequel le répand ensuite dans tout l'organisme. Quant à la bile, elle se
dcv't'r-e dans le duodénum en suivant un système de canaux spéciaux, que nous
décrirons part sous le nom d'appareil excréteur de la bi)c.

§ I. COXSJDHUATIOXS UEXÉnALES

1' Situation. Le foie est situé dans la partie supérieure de la cavité ahdomi-
t)! au-dessous du diaphragme qui le recouvre a. la manière d'une vaste coupole,
au-dessus de l'estomac et de la masse intestinale qui lui forment comme une sorte
decoussinet élastique. A lui tout seul, il remplit la presque totalité de l'hypochondre
droit, une grande partie de l'epigastre et la partie la plus élevée de l'hypochondre
gauctu' (pour la valeur anatomique de ces différents termes, voy. p. i04).

2" Moyens de fixité. Cet organe est maintenu en position 1° par la veine
cave mfpricure, qui est essentiellement fixe et a. laquelle il est. intimement uni,
dans une étendue de 3 ou 4 centimètres, par les veines sus-hépatiques 2° par la
veine ombilicale et le cordon fibreux qui la remplace chez l'adulte, cordon fibreux
qui, en se rendant de l'ombilic à la veine cave inférieure, passe au-dessous du foie
''t tonne, pour ainsi dire, une espèce de corde tendue, le ~<:H:eH< ?'OH<< c'M foie,
sur laquelle repose ce dernier organe; 3° par un certain nombre de replis du péri-
tou~ qui, partant de sa surface extérieure, vont s'attacher d'autre part sur divers
point- de la paroi abdominale. Ces replis, que nous désignerons sous te nom col-
tectft'dc ligaments ~M /b!e, seront décrits plus tard à propos du péritoine hépa-
titju'' ')). 2~9). 11 convient de leur adjoindre, dans leur rôle d'appareils Hxateurs
du tui~, un autre repli du péritoine, l'epiploon gastro-hepatiquc, qui relie la face
mfcri.'ure du foie, d'une part à la portion tout inférieure de l'œsophage, d'autre
part a ta petite courbure de l'estomac et a la première portion du duodénum.
~lat~t'e la multiplicité des dispositions anatomiques qui semblent avoir pour
t'uled~ maintenir le foie dans la. situation qu'il occupe, cet organe n'est pas abso-
lument fixe. C'est ainsi qu'il s'abaisse à chaque inspiration pour reprendre,a l'expi-
'attun suivante, sa position première. De même, à l'état pathologique, nous voyons
iesëpanchemcnts pleurétiques droits le repousser en bas et, vice versa., tes tumeur.;
et les dpanchements abdominaux le refouler en haut du côte du thorax. Mais ce ne

Le foie, vu pa,r sa fN,eo supérieure ot. en ptijLcc, sur une coupe horixontn~c<tu),rf)j)!'
priiUquee au nivea.udcia. douzième ver).6bt'odorsa,)e.
A, ftbro-cat'~iïago de iadouxienic dorsale.–H,apophyse épineuse –C,cauatverLebt'a),avcctatnof-Hc.–
D,conpcde!aparUesupcricurcdctaduu/.iÈ)necôLc.–Ë,coupcdGiaohxicmccôLc.–F,coupcdus)ct')U[))).–
f!)coupe du diaphragme fcgûroncnt. (''rigne 01 avauL G\ centre nhr~niftuc dû ce musctc. tt, coupe des inter-
costaux. ). masse sacro-tombaire. K, ;nusc!egrand dorsat. M, )nusc)c grand pectora!. L, N, muscte!. f;r:u~
dontci<ctgrandob)iquc.
t, grosse ~uMros)L6 de t'cs)j0tnac. raLû. 3, eapsutc surrf''na!cgauc[tc. paquet, graisseux <pf)idaf)f
de repipïoott gast.ro-coiiquc. S, lobe gauche du foie. G, son iobc droit. 7. coupe des deux t'c')'H"ts fi't
tigamcnt suspcnscur. 8, feuiUct supérieur du tigament coronaire. 9, feuiHc). inff'rieur du mèmc tig.uumt.
!0, ]iga)nenL t.riangutah'cgauche. ), tinu~es du tigament. h'iangutairc droiL, siLue sur un plan inf~ricut' a ta c'm~e.
t~, parUo du bord posLôricut' du foie dirccLcuicn~ eu rapporL avec le diaj)fn'agmc. t3, pf~'iLoifio p!)''i'j;d.
f~~vcmc cave inr~i'tcnt'c (on voit, dans la profo"dcur,rcmbouchurcdes deux veines sus-hcpaf.ittucs). t~, ~'sopha~f.
tC, canal thoracique. i7, aorte.

sont, ia, il faut en convenir, que de simples mouvement.s sur place ce ne so~
pas des dëpiaccmenLs proprement dits.
3° Volume etpoids. Le foie est de beaucoup le plus volumineux et le ))tus
pesant, de tous tes viscères. Mais il est aussi Fun de ceux qui présentent dans ton'
dëvctoppement les variations individucUcs tes plus étendues.
Tous les anatomistes insistent avec raison sur les dimensions considërabh'squ''
présente cet organe dans les premiers stades de son évolution ontogeniquc. Chez
t'embryon de trois mois (fig. 23'7), il descend bien au-dessous de t'ombitic et. ('hcx
t'onbryon de cinq ou six semaines, il occupe à lui tout seul la plus grande partie
de (a cavité abdominale. Les recherches déjà anciennes de HuscHKE et de MK<;KKL
nous apprennent a cet égard que le poids du foie est a celui du corps (po~s )'e/a<)
CitCzunenthryon do) mois, conune~'chiffre) est, :u)f;hif)'ro 1
g 1 3

Chez un fœtus de

Chcxt'ii.duKe.
S
S
9 ) )

1
t 16
)8
M
33
Le volume du foie, comparé a celui du corps, se réduit, donc de plus en p!ns an
fur et à mesure que le sujet grandit. Est-ce à dire, qu'au lieu de s'accroitrp, ret
orgnnc subit une atrophie graduelle et continue? Bien certainement non le foie,
sen))')ablc en cela aux autres viscères, s'accroit constamment depuis la période
embryonnairejusqu'à l'époque ou il a atteint son complet développement; mais,
comu'e le corps se développe lui aussi et cela dans des proportions beaucoup plus
cot~i'ierabtes, il en résulte que, bien que son poids absolu s'ëfève graduellement,
-un poids relatif, je veux dire son poids comparé a celui du corps tout entier,
diminue peu à peu.
.\)rive au terme de son complet développement, le foie pesé de 1.4SO a
l.&O~ grammes. Son diamètre transversa) (longueur) mesure de 24 a 28 centimètres
son diamètre antëro-postëricur (largeur), de 't8 a 20 son dia-
mètr''vertical (hauteur ou épaisseur), de 6 a 8 centimètres.
Ce )if sont )à, bien entendu, que des moyennes, qui se trou-
t-er«"t en défaut pour bien des sujets. L'observation nous
tK'm~ntrc, en effet, qu'en dehors de toute innucnce pat)to-
iogiq' le foie le plus petit n'est que la moitié du foie le
p)us \otumineux. CmjvEtLnn';n a même écrit qu'il n'cn était
que ic tiers mais cette dernière appréciation me parait peu
(m)(!~(')'ai remarque que chczia femme, qui a t habitude
du ~nsct, le diamètre transvcrsai du foie diminue, tandis
<)uc ~un diamètre antëro-posterieut' augmente. Citez cHc, )a
!at'n<'m se rapproche beaucoup de la longueur ou même la
dépasse. Du reste, chez ta femme, le foie est un peu moins
d~\ c)oppe que chez f'hommc la difTërence oscitte. d'ordinaire,
~ntt' <!() et et, 80 grammes.
Un a considère tongtcmps le tempérament biticuxethypo-
chondriaque comme iie, ehez)essujctsqui [c présentent, a un
foie v~tumineux. L'observation anatomique n'est nullement
f!(\'o);))))c a une scmbfabfc théorie, aujourd'hui surannée.
i':un)i ies conditions physio)ogiqucs qui ionucnt dirccte-
Fig. 237.
mcnt '-ur le développement du foie, nous devons signater
Mn j~~nnerc ligne )'ctat de sa circulation. Le foie, en en'ct,
Le tuicchcxunon-
h)'yo<)dct)'oi5tfiois
étant nu organe très vuscuiaire, son tissu étant siHonne dans titttcnu.
ton-: )''s sens par des canaux artériels et veineux d'un dia-
!)K't)t;considcrab)c, on conçoit sans peine que so" vo'u'ucsera modifie sun'ant que
't'.s <i;)))x seront cux-mcmcs plus ou moins distendus par )'' sang. Chacun saitquc
tot's~a on pousse une injection dans ta veine porte, sous une certaine pression et
d'une façon continue, on voit te foie se goutter gradueUementau fureta mesure que
[~n~'trc l'injection et acquérir ainsi un volume bien supérieur a cctui qu'il présentait
au dchut de t'cxperience. Mais le fait suivant démontre d'une façon plus nette encore
cette mftuence de la cit'cutation sur les dimensions du foie si, sur un animal vivant
'iunt '~) :) ouvert la cavité abdominaic, on comprime la veine porte avec le doigt.,
un v'nt immédiatement le foie diminuer peu a peu de volume et comme se ttetrir
[)ui:st ')); cesse brusquement, la compression, la circutation un instantinterrompue
:-<; rcUthtit, le sang remplit de nouveau les ramitications intra-hcpatiqucs de
la
vint; ))0!'te et, du même coup, l'organe revient a ses dimensions primitives.
iS.u't'~y ''stinte u 450 grammes la quantité de sang que renferment, chez l'homme,
les \;)i-eaux du foie. Le po~s joAysto/o~t~Me du foie (on entend par ce mot le
poids <[ne présente i'organe sur )e vivant) est donc représente par le potc~s caf~ue-
)'~<'e augmente de 400 a 450 grammes.
sont limites en bas par une ligne obliquement ascendantequi, partant du cartilage
de la 9" ou de )ad0°cùte droite, remonte au cartilage de la 7° ou de la 8° côte gauche.
Par ('intermédiaire du diaphragme, la face convexe du foie est en rapport
1° en haut, avec la hase du poumon droit, la face postérieure et la pointe du cœur,
la base du poumon gauche rap-
pelons, en passant, que le dia-
phragme est séparé des poumons
par un double feuillet pleurajet et
du cœur par le péricarde 2°e))
avant, avec les dernières eûtes
du cote droit et avec les sixième,
septième et huitième côtes du
cote gauche. On admet gencra)e-
ment qu'a l'état normal, le sujet
étant couché et en expiration, le
foie remonte en haut et à droite
jusqu'à la cinquième côte, tandis
qu'en bas, il atteint le rebord des
fausses eûtes, mais sans le dépas-
Fig.239. ser. Au moment de l'inspiratioo,
Httpport.s du foice).de)'est.ot])iicavec le rcbofd costtU. ces
rapports se modifient par
A, estomac (eMroK~).-t: foie (c)tM<f]–C',C'
L.t',C'cinquième.stj;i6)ne,scpUctnc,huit)6)nccL
(:
neuvième c'~cs.
cette double raison que la con-
traction du diaphragme, d'une
–L~,deuxième vertèbre iotnban'c.
part c!ëve les eûtes, d'autre part
abaisse le foie. Cetui-ci descend alors au-dessous des fausses côtes d'une quantité
qui, variant natureitement avec.t'amptitudo même de l'inspiration, est tégeredans
les inspirations faibles, plus considérable dans les inspirations fortes ou forcées.
2" Face postéro-mîerieure ou concave (ug. 240). La face postëro-infehcuredu
foie (face m/'o'teufe de quelques auteurs) regarde obliquement en bas, en arrière
et à gauche. Elle diffère de la précédente en ce qu'elle est concave et surtout beau-
coup plus accidentée. Nous y rencontrons, tout d'abord, deux sillons toujours très
marqués, qui vont du bord antérieur du foie a son bord postérieur et qui, parcon-
séquent, parcourent cette face dans toute son étendue Fun d'eux, celui qui est a
gauche, a reçu le nom (nous verrons tout à l'heure pourquoi) de st~OM de la veine
ombilicale e< (ù< canal M!MeM;y; l'autre est le sillon de la vésicule &t7<a'e ~(<e
t)et'He cave. Ces deux siitons divisent la face inférieure du foie en trois zones:
une zone moyenne, une zone tatérate droite et une zone latérale gauche.
A. ZoNK MOYENNE. La zone moyenne, ta plus importante des trois, est exacte-
ment compriseentre les deux sillons antéro-postéricurs que nous venons de signaler
et que nous aUons tout d'abord décrire
a..tS't'~on de la veine onibilicale et d~ canal NemeMa?. Le siMon de la veine
ombilicale et ducanal veineux, encorcappeté s:«OM longitudinal ~M /'0!e((lg.340,S),
répond assez exactement a la ligne d'insertion hépatique du ligament suspenseur,
et, comme elle, sert de limite respective aux deux lobes du foie. –'Sa Mto~/e anté-
rieure iogc la veine ombiticale ehez le fœtus et, chez l'adulte, le cordon fibreux qui
remplace cette veine. UabitueHement, on voit une languette de tissu hépatique
passer a la manière d'un pont d'un de ses bords à l'autre et transformer ainsi, à
son niveau, la gouttière en un canai complet. Cette languette (6) varie beaucoup
dans ses dimensions suivant les sujets elle peut être très étendue ou même double;
dans d'autres cas, elle est très petite ou même remplacée par une simple membrane
fibreuse, Sa moitié ~os<ë?'K3M)'e, un peu plus profonde que l'antérieure, livre
passage, chez le fœtus., au cana) veineux ou canat d'Arantius, qui s'étend de la
branche gauche de la veine porte a la veine cave inférieure. Ce canal, sur lequel
nous aurons à rcvenirptus loin, s'oblitère après ta naissance comme la veine ombi-

Fig.2.0.
Le tbic, vu pn,r s.). fiLCH infuficuM ou tuM concave.
A. tmrd ant6!-o-inK'ricur. B, boni posttro-supcricur. C, cxh'tmiM droite. U, Mtr~mitc gauche.
t.)o)'<'droit, avec
c.trr' ou ~-tnmencc
<t, son empreinte cotifptc, A, son pn)prcintcr~na!c,c,
porte antérieure.
son c'nprchdccapsutairc.–
~t, lobe gauche cf empreinte gastrique.
2. lobe
<, tohc (te Sptgct ou éminence
t'o<tp]tu~t''ricurc~avcCK,sasaiHicautericm'oct~,sonpro)ottgCtncntantcr'<'uroutobtdccaude.–5,sit)onto)t-
~tmtiu.d. pont de substance hépatique, passa)it par dessus ce sillon et rcHant cnscmbtc le )oLtc gauche et le tobc
tf,
carre.tigamcn~rond (vente ombnicatc obtiL<'T(''c), occupant la partio antérieure du sillon tongitudinaL
corf)<'t) fittrcttK (tcsttgc du canal ~cijieux <rAt'at~tus~ iog~ dans la pat'tfc post~tictjrc de pe sillon. 9, sU)o'i
tiansvcr- ou hile du foie. 10, fosscLie de la vésicule bitiairc. Il, vésicule hiHaire ou cho~c~stc- t~, canal
cystt'jtx'. 13, canal h~pati~uc. t<î\ canal chot~doque. ti~ artère tn*'pati<~)C. t~
t<Ypi)tccave[nf~rteuro,avcci(i',sagouHtët'c.–t7,t7'cmcsh~pattqttc5droitcs.–t8.vci'te!n'patifjuegauchc.
artt'i'e c~stiqHc.
t~. n'ijte capsulaire droite. 20~ vciiïG diaphra~tnatiquc droite. –~i, vemc tiiapitra~'natiqucj~uchc. i2. fcuiUct
mfericut 'h) tiga'uent coronaire. 23, t)0t'd postérieur du foie, noti r~eoH'.ert par !p p<ritoi"c. 24, ttgamcnt
''u~tot'-f-tu'. ~5, trcne de la vci)tc porte.

)ica[<' fhcx l'adulte, on ne trouve plus a son lieu et place qu'un simple cordon
fibreux (tig. 240,8).
b..S'H de la ~~<CM~e biliaire et veine eaue. Le sillon de la vesicute
biliaire et de la veine cave est situe a 6 ou 7 centimètres a droite du précédent, n
lui est (l'abord parallèle; puis, il s'en rapproche tëgèremcnt au voisinage du bord
postérieur du foie. Comme lui, il se divise en deux parties 1° une partie anté-
rieure, gouttière iarge mais peu profonde (/osse«e c</s<~Me), de forme ovoMe~ dans
taqueHc se trouve couchée ta vcsicutc bUtairc (H) 3° une partie postérieure, beau-
coup ptus profondément excavëc, dans laquelle se loge la veine cave inférieure (16).
c..S'<7/o/t/?Y(Hsue)'se. Les deux sillons que nous venons de décrire sont reHés
l'autre par un troisième sitton, cctui-ci dirigé transversatémentde gauche it
l'un :t
droite c'est le sillon /)YM:~fo'~e ou hile (<M/'Ot'e (9). Les trois sillons réunis rap-
pellent assez bien, comme on le voit, tes trois divisions d'un H majuscule. Le
sillon transversc est un peu plus rapproche du bord postérieur du foie que de son
bord antérieur. Il représente une excavation targe et profonde, mesurant 6 a
8 centimètres de longueur sur 20 à 28 millimètres de largeur. C'est, dans cette exca-
vation que passent presque tous tes organes qui vont au foie ou qui en partent ),i
veine porte, l'artère hépatique, des vaisseaux lymphatiques, les canaux
et
un certain nombre de mets nerveux. Ces différents organes se disposent di~s
l'ordre suivant (f)g. 272, p. 302) a la partie postérieure du hiie, la veine port. en
avant d'ette, t'artèrc hépatique et ses branches; en avant, de t'artëre hépatique
et sur un plan beaucoup plus profond, les canaux bitiaircs. Nous rencontrons
encore au niveau du hite plusieurs ganglions lymphatiques, qui s'accolent de pré-
férence aux divisions de la veine porte. A gauche, le sillon transverse arrive au
sillon de la veine ombiticatc et s'y termine. –A droite, il aboutit de même au sillon
de la vésicule biliaire et de la veine cave, mais il ne s'y arrête pas it envoie dans
le lobe droit un petit prelongement, ordinairement très marqué, qui se dirige ob)i-
quement en avant et en dehors
(fig:!240) en formant, a son ni-
veau, la limite respective de deux
dépressions ou facettes que nous
appellerons tout a l'heure la fa-
cette colique et la facette rénale.
d. Lobe cs?'?'e ~M /bM. Eu
avant du sillon transyerse, noh'c
zone moyenne du foie est f<m&<'
par une surface quadrilatère r~uc
l'on désigne sous le nom de lobe
co't'ë~M/'Ot'e (eMM'KeHcepo?'/e
aM<6'eM?'<? de quelques anato-
mistcs). Cette portion du foie
(fig. 240,2) est tantôt apliuie,
tantôt plus ou moins I)ont))ee,
surtout a sa partie postérieure.
e. Lobule de <S'p~e~. H))

Coupe verUco-)a.tcra.)c pa.ssa.nt par ~c rein <h'oit., pour arrière de ce même sillon trans-
montrer les ~'oisomprcint.es()o)<).fa.coin('c!'icuMdu verse, nous rencontrons un
toiû((<emt-.fc/)CH!f(<!f/Ke).
deuxième lobule, de forme et
t,fotc.–2, diaphragme.–3,~oumoudt'o)LL–4,c'A~s~~&uy- de dimensions fort variables
rt'nntc. 5, rein droi). (i, coton transtcrso. 7. paroi abdon)ina)û
anLtricurc. S, muscto ~soas. 9, muscle carre des tombes. (ng. 240, 4) c'est le MM/e de
)0. musctes spinaux.–jt.jjgamcntcoronaire.–X[[,dou/.iemecôte.
Spigel (ë?H!KeMce ~o)'<e ;M~-
?'/eM?'e de quelques anatomistcs). De forme quadrilatère, plus allonge dans le sens
antôro-postérieur que dans le sens transversal, le lobe de Spigel est. neUt'tneot
limité en arrière, par le bord postérieur du foie; en avant, par le sillon trans-
verse a droite, parie sillon où chemine la veine cave; a gauche, par le siiiun qui
loge le canal veineux. De son extrémité postérieure s'échappe un prolongement1
plus ou moins volumineux (p~'o~oM~eme~joostë~etM'du lobe de Spigel), qui, en
s'6ta)ant, sur )a paroi postérieure de la veine cave (fig. 242), agrandit la gouttière
de ce tronc veineux et parfois même !a transforme en un canal complet. Cn pro-
longement, quand il ne recouvre qu'une partie de la face postérieure de la veine
cave, est ordinairement,réuni a.a lobe droit par une l&meUe Rbrcuse ou simple-
ment conjonctive, dans laquelle se voient parfois des vasa aberrantia (voy. plus
loin; p. 300). Son extrémité antérieure se soulève ordinairement en une saillie.
,-))')'0))[!ie et mousse (a de la figure 240), qui forme la )evrc postérieure du sitton
jj'ansverse et qui s'avance plus ou moins sur la branche gauche de la veine porte.
CeUt'saittie donne naissance, sur son coté droit, a, un prolongement transversal
(8 de ta même figure), qui va rejoindre la zone droite c'est te co~'CM/MS c<M(da-
~s 'e IfALLEii, encore appete <o~M/e caM<~ë ou~?'o~on~e?MOM<aM~CM)' c~M ~o&e ~c
,S'pt~"y. Il se dirige obliquement en avant et en dehors, passe en s'amincissant
cnt)' ta veine cave inférieure et la branche droite de la veine purte et, finalement,
vicn! se perdre sur la face inférieure du lobe droit, en formant la tèvrc posté--
ricm')' de la petite scissure, mentionnée ci-dessus, qui prolonge t'cxtremite droite
du sillon transverse.
f. ~appo?'<s de la ~OMe MtoyeMHe. Les rapports de la zone moyenne du foie sont
les suivants. Le sillon transvcrse tout d'abord, plus ou moins cumblé par les
orgattcs énumérës plus haut, donne attache au bord supérieur de t'épiptoon gastro-
hcpaUque, qui descend de là sur la petite courbure de i'estomac et, de ce fait,
sépare 1 la manière d'un rideau le lobe carre du [obc de Spigel (fig. 248,3). Le
!ube carre, situé en avant de cet épiptoon, en pleine cavité péritonéatc par consé-
quent. repose sur la première portion du duodénum. Le tobe de Spigel fait
-~iuk' dans t'arrièrc-cavitc des epipioons. est en rapport 't° en avant, avec
['ëpijduon ci-dessous mentionné 2° en arrière, avec les piHcrs du diaphragme et
p!us particuiicrcment avec le pilier droit; 3° a gauche, avec la portion tout infé-
rieure (!c t'œsophagc (voy. CfsopAa~e) et avec les pneumogastriques, qui cheminent
dett.'Httcn bas le long de ce conduit; ~°cn bas, avec le tronc cœliaque, avec ).'
p!cxns solaire, avec le bord supérieur du pancréas et aussi avec la petite courbur.'
de rcsujmac, surtout lorsque ce dernier organe est a l'état de réplétion.

Il. /oxE LATÉttALE cKorrE. La zone latérale droite comprend toute cette portion
de la face inférieure du foie qui est située ;a droite du sinon de la vésicule bitiaire et
de la veine cave. Elle est
remarquable par la présence de trois facettes ou empreintes
que forment les organes sous-jacents en s'appliquant sur elle. On les distingue en
antérieure, moyenne et postérieure. La/ace«eaH/ër<eMre (Hg, 240.M), tantotplane,
tantôt j))ns ou moins excavée, est située immédiatement en dehors de la vésicule
bitian e. Elle a une forme irrégulièrement quadrilatèreet répond au coude que fait te
cùlon ascendant en se continuant avec!ccô)on transverse. Un ta désigne, pour cette
raison, sous le nom d'en~'et'M/ecolique. La facette MtoycHMe (&), encore appelée
cM~H'eN~e)'eHs/e, s'applique contre !a face antérieure du rein droit. Elle est concave
et rcv.'t )a forme d'un triangle, dont la base regarde en dehors et dont te sommet
se c'jnf'jud avec le protongement antérieur du lobe de Spigct. La facette posté-
)'M!<)-e te), située en arrière dela précédente, longe te bord postérieur du foie. Tantôt
pLmc, tantôt Jégeremen); convexe, elle répond à la face antérieure de la capsule
~-tu'rcnaic droite elle a reçu, pour cette raison, le nom d'em~'em<e SM?'7'e?M<e.
C. /<Ë LATÉHALE cAucuE. La zonetatérate gauche comprend toute la portion
dc)a face inférieure qui se trouve située a gauche du sillon où se logent la veine
umbifjcafe et le canal veineux elle répond exactement,
au tohe gauche par consé-
'[ueot. Sa forme est celle d'un triangle, dont la base forme la lèvre droite du sillon
prêche. Légèrement
concave, elle s'étale sur la face antérieure de l'estomac quand
cet <m::u)e est a l'état de réptétion, sur sa grosse tubérosité lorsqu.'H est à t'état. de

)'cst(j)H.!f-, sous le
nom d'e?M~'etM~e ~as~Me.
vaout~ on désigne quelquefois cette concavité, en raison de ses rapports avec
3" Bord antérieur. -Le bord antérieur du foie, mince et tranchant, est obtique-
ment dirige de bas en haut et de droite a gauche. Il tongo tout d'abord le rebord
des fausses côtes du côté droit. Plus loin, au niveau de l'échancrure sous-stern.'de,
il est immédiatement en rapport avec la paroi antérieure de l'abdomen (Rg. 239.B).
Plus loin encore, il disparaît sous les septième et sixième côtes du côté gauche.
Ce bord nous présente deux échancrures plus ou moins profondes, losqucUes
répondent a l'extrémité antérieure des deux sillons antéro-postérieurs, que nous
avons déjà étudies sur la face inférieure du foie. L'une de ces échancrures, voisine
de la ligne médiane (Hg. 240, 24), livre passage a. la veine ombilicale et il la partie
correspondante du ligament suspenseur du foie. L'autre, située adroite (Qg. 240,11),
est combtéc par l'extrémité arrondie de la vésicule biliaire, qui habituellement
déborde de 'Lu à 18 millimètres le bord antérieur du foie.

4° Bord postérieur. –'Le bord postérieur du foie (/ace SM~~eM)'e de quelles


auteurs), très épais dans toute sa portion qui répond au lobe droit, s'amincit gm-
duoHcment en se rapprochant de i extré-
mité gauche.
Il est en rapport, dans la plus grande
partie de son étendue, avec )cmusctc dia-
phragme, auquel il est re)ië par les deux
feuillets, feuittet supérieur et femtiet
inférieur, du ~~Mte~< co~'OHSM'e. H esta à
remarquer que, les deux feuillets préci-
tés ëtant justement se pares l'un de l'autre
par l'épaisseur même du bord postérieur
du foie, ce bord présente avec le dia-
phragme des rapports immédiats, c'cst-it-
dire n'en est sépare par aucun feniiict
péritonëai une couche de tissu cci)u-
taire, toujours très mince, unit t'un ,'t
l'autre, a ce niveau, le muscle et fc vis-
cèrc(ug. 243,4).
Le bord postérieur du foie n'est pM
rectiligne. Un peu a gauche de sa partie
moyenne, il nous présente une iarge
échancrure, qui répond à la saillie des
corps vertébraux. Il est en rapport, au
niveau de cette échancrurc, avec des
organes importants qui passent du tho-
rax dans l'abdomen et vice versa, de
l'abdomen remontent dans le thorax ce
sont l'œsophage, les deux pneumogas-
triques, l'aorte et la veine cave infé-
rieure. Ce dernier vaisseau, comme nous
l'avons déjà vu, se creuse en plein tissu hépatique une gouttière profonde, (ju'un
prolongement, du lobe clé Spige), appliqué A la face postérieure du tronc veineux,
convertit parfois en un canal plus ou moins complet. (Hg. 242). Au fond de cette
gouttière se voient les orifices, toujours fort nombreux, par lesquels les veines
sus-hépatiques débouchent dans la veine cave (voy. plus loin, Vaisseaux ~M foiej.
5° Extrémité droite. L'extrémité droite du foie, remarquablepar son volume,
rcmplit l'hypochondre droit. Elle se continue, sans ligne de démarcation aucune,
avec la face antéro-supérieure. Comme cette dernière, elle est fortement convexe,
régulièrement lisse et unie. Sa hauteur moyenne est de ~!2 a 14 centimètres. Elle
est en rapport avec le diaphragme, qui la sépare des côtes et auquel elle est unie
parun petit repli du péritoine, le ligament <?'~K~M~M'e <0t'<; nous le retrouve-
rons plus loin, à propos du péritoine hépatique (p. 282).
6° Extrémité gauche. L'extrémité gauche, mince et aplatie de haut en bas,
revêt la forme d'une languette horizontale qui s'insinue entre la grosse tubérosité
de l'estomac et le diaphragme. Comme l'extrémité droite, elle est reliée à ce
muscie par un repli du péritoine, le ~<!M!eM< ~'MM~/M~M'e ~MC/te (p. 283). Chez
lc fo;t,us et chez le nouveau-né, l'extrémité gauche du foie se prolonge jusqu'au-
dessus de la rate et se trouve immédiatement en rapport avec elle. Chez l'adulte,
et pour les raisons déjà indiquées plus haut, les deux viscères, sauf dans les cas
exceptionnels où le foie présente une longueur insolite, n'arrivent plus au contact
l'un de t'autre. Entre eux se trouve un intervalle, souvent très considérable, dans
teqnd vient se )ogcr la grosse tuhérositc de l'estomac (fig. 236, )).

§ H[. CONSTITUTION ANATOMIQUE

Envisagé au point de vue de sa constitution anatomique, le foie nous présente à


étudier '1" des membranes qui l'enveloppent, les enveloppes dit /'OM; 2" un tissu
propre, le <MSM Ae~M<?/ 3° un système de conduits dans lesquels chemine la
bile, les conduits Mzat?'es.

A. EXVELOPPES DU FOIE

Le foie possède deux enveloppes superposées


une enveloppe superficielle, for-
mée parte péritoine; une enveloppe profonde, de nature fibreuse, qui lui appar-
tient en propre.
i* Péritoine hépatique. La surface extérieure du foie est revêtue, dansia plus
grande partie de son étendue, par la séreuse péritonéate (voy. Pë~'<0!Me). Le
pcrH<Hnc perihépatique ou hépatique forme un certain nombre de replis qui rat-
tachent te foie, soit à la paroi abdominale, soit aux viscères voisins et contribuent
ainsi il le maintenir en position. Ces replis, dont ta description est intimement liée
a cène du péritoine hépatique, sont au nombre de sept, savoir le tigamcnt sus-
pcnscur, te ligament coronaire, le ligament triangulaire droit, le ligament trian-
gulaire gauche, t'épiptoon gastro-hépatique, les deux ligaments hépato-rénat et
hepatu-cotiquc.
/L LmAMEXT suspjExsEuit. Le ligament suspenseur représente une cloison ver-
ticale et antéro-postéricure, reliant la face convexe du foie à iaface inférieure du
diaphragme et à la paroi antérieure de l'abdomen, qui lui fait suite (fig. 243,2).
a. 6'6'M/fM'MM~OK<s;r/<'r~M~°.Envisagé au point de vue de.sa forme, il rap-
pettf as-ez exactement la faux du cerveau de là le nom de ligament /f~c/o?'me
ou de ~c~? /'aM;y du ~0!He que lui donnent quelques auteurs. Comme la faux
du cerveau, le tigament suspenseur nous ottre à considérer deux faces, deux bords,
une b; et un sommet. Les deux faces se distinguent en face gauche et face
droite. Lorsque !e foie est engnc en bas, c'est-a-dirc ëcartë du diaphragme, j~
face gauche est tournée ir
gauche, comme son nom
l'indique, et Jaface (h oit.
à son tour regarde mani-
festement à droite, ~fais
dans les conditions ohy-
siologiques, je veux dire
lorsque la voussure dia-
phl'agmatiquc s'applique
exactement sur la <'on-
vexitë du foie, )a pre-
mière de ces faces de-
vient inférieure, s'indinc
a gauche et repose ~u' le
foie, tandis que la s''<;or)'
de, devenue supérieure,
Pi~
Lcti~<j,fUf~tLnnsp.'t)nt.'a!'<tMt\jn;np~rsa,t'<jn;cdro~c
s'appUquLC contre le dia-
(fig. 244, A <'tB).
(<j/6'f'e). phragme
Des deux bords, ['un
),diaptn'ag'Hp,~t'i~t\6ctifun~)!~muo))Lsua)'Cttscut',vu]WS&f:tcn
h'oitc.cL~\fcu)tie(.sup~f')Ct)t'et.f'cui)!c[.jntt''ricut'<!u)tgan]entco)'Otta)t'c. est supérieur, )'auh'<' in-
4~ horj ~ost~rfout' dn foie, dit'cctc'~cnt. eu rapport, avec le dtaj'hf'a~fnc.
), vcmc on~biHcatc. 6, onthitic. 7. cordo". 8, cst.onmc. 9, épip!oon férieur. Le bord supé-
5
~s).ro-tt~jmUfjuc.")0, foie.coupla )t)ffii'H('U'ps~droi~e(Jtt])gatnc)t[,sus-
rieur est fortement con-
)Gtiscur.– )t, pa['oiat)(tonm~deM~t-iRu''c. )2,rachis'. t3, i3, cavit.~
tbdo'timaic. H, fu')'H'rc-canL~ des <j)t;)toons. suivi d'arrière en
vexe
avant, il s'insère d'abord sur )a face inférieure du diaphragme, puis sur la paroi
antérieure de [abdomen jusqua tombthc. Le bord infé-
rieur, concave, s'insère sur ta face convexe du foi'' sui-
vant, une tigne a peu près droite qui, partant de )'exh'c-
nuté antérieure d.u sillon de la veine ombiïicate, se dirige
obliquement en arrière et en dehors pour venir se termi-
ner vers le milieu de la veine cave inférieure (fig. ?(),'?).
La &ase du Hgament suspenseur (bord iibre de quelques
auteurs) s'étend obHquement d'avant en arrière et de bas
en haut/depuis FomhUic jusqu'au sillon de )a veine om-
biiica)e. Arrondi et mousse, il notte librement d:u!s la
cavité abdominale il ]ogc dans son épaisseur la veine
ombi!iea)e chez )e fœtus (fig. 243,5), le cordon fibreux qui
)a rcmptacc chez l'adulte. Ce cordon fibreux, qui s'étend
de i'ombitic au foie, constitue ce qu'on appeHc impro-
:B prement le ~'<yaHMM< ?'oH~ (~M /'o<e ou ~MCH~ /tf'pa/o-
~ig.ait. OM:M/c~. Le soHt?He<, tronque, se dirige en arriÈre.
Coupe vo~'UCt),)c et t.t'{ms- )! répond, ainsi que nous l'avons vu, aucot~ antérieur de
vot'~tc~uiigitmcnLsus- )a veine
pensmu'itu-dcssus(!u cave inférieure.
foie b. 'S'MC<M)'e. Envisage maintenant au point de vue
A.)efeic~ta))),t'e.-u't*dudia- de sa constitution anatomique, le Hgamcnt suspenscm'du
ptn'a~mc.tct'oifcLant.tU) fuie, mince et transparent,
cott(:tcLdudiaj')n'agn)C. se compose de deux feuiitct-.
f.diaj)hragn)c.oic.– péritoncaux, adossés t'un aFautre. Ces deux feuiUet- qui
'3,!)gan)cnt6uspcnscut'.

suit.
.O-
se distinguent en droit et gauche, se comportent comme
Au niveau du bord supérieur, ils se réfléchissent, l'un a. droite i'autt'e~ il
-4-1-
ga.uchc, pour tapisser la face inférieure du diaphragme. Au niveau du bord
infet'u'ur, ils se réfléchissent, de.mcme, pour revéHr~ l'un la face supérieure du lobe
.'a.u< hc du foie, l'autre la, face supérieure du lobe droiL
0""
;~t niveau du sommet, le feuillet gauche et le feuillet
droit se continuent, chacun de son côté, avec le feuillet
BUj')~'iour du ligament cocouaire. Au niveau de la base,
entu', tes deux. feuillets s'unissent t'un a l'autre, en for-
mant, une gouttière à concavité supérieure. C'est dans
ceLtc gouttière que se loge ta veine ombilicale. Les
deux feuillets constitutifs du ligament suspenseur sont l''ig.2M.
adossas l'un à l'autre dans la plus grande partie de leur Coupe h'ansvcrsa.ie du li-
étendue. En arrière, cependant. ils s'écartent graducUc- ~in'Mut sus()cnseut' it.u-
dcssustfota.ve~ncon)-
ment l'un de l'autre, de manière a intercepter entre eux. !)i)i(;:t)c.
un espace triangulaire, dont la base répond à la veine cave ~,diK)~ra.me.–2ct2\feuit-
eUnc-nre de'15 à 20 miHimètrcs de largeur (ng. 243, '12). !c~ droit et fcniUct gauche du.
figmnc!l[susjtcuscut'3,60n
)Mf<' tus deux feuillets s'interpose une couche de tissu hot'd'nf~t'icm'tongc~ntl'Avcm~
ontbiticatc.
<:cHu[:nrc, au sein de laquelle cheminent des lympha-
Uqnc- quetques veinuies et quc!ques a~énoies qui se rendent, au foie.
!.f(UMHf<'r conoXAm):. coronaire (ftg. 246,4 et, 8), dirige
Le Hgament,
transversalement, s'étend du bord postérieurdu t'oie & la partie correspondante du
diaphr.mme. 1) comprend, lui aussi, deux fcuittets, l'un supérieur, t'autrc inférieur.

B G
Fig.216.
Le fuie, vu par son bord postérieur.
A, !f't.c ~.mche. H, lobe droiL C, tobc de SpigcL D, touc cai'r~. E, Lord tmt~ricur du foie. son
i'orttj'o-f'ftcut'G,vu5tcuïcbiliau'c.
tt Yettx <c; iufet-icut'c. 2~ tigament, suspeHscm'. 3, veuic o'HbiUcatc. 4, rcu'Hct supL'rx-m'du U~meut
coto);u<t'. 5. 5, fcuiUet- mfcncur du ntuntc iiga!Hent. 6, 6, parUc du Lord post~'ttcu)' comprise odn; ces deux
~utUct~ <{ x~n tccouvcrte p.u' te pÈritoinc. T, ii~auïCHt )r~Hgu!airû gauche. tigatMeMt trmngutati'c droit.

–L(;/e!<t~e< SMpe)'teM)' n'est autre quece!ui qui tapisse la voussure diaphragm~-


tiquc. Au niveau du<bt)i'd postérieur du foie, il descend sur cet. organe et, s'infié-
'hissan~dors d'arrière en avant, il s'étale sur sa face convexe, a droite et à gauche
(h) Hument suspenseur. Le /eM~e< m/'ë~eM?' est ia. continuation du feuillet qui
tapi~c de bas en haut la paroi postérieure de t'abdomen 0] arrivant au Lord
pustcrkur du foie, il se rédéchit en avant pour se jeter sur ce dernier viscère et
tapisser sa face inférieure (voy. la coupe représentée dans la figure 24t).
Les deux fcuJUcts précités du Hgament coronaire sont toujours très courts en
conséquence, ils ont pour effet de fixer solidement )e bord postérieur du foie M
diaphragme. Toute tentative pour éloigner l'un de l'autre le muscle et le viscère
reste sans résuttat tant que le Hgamentcoronaire conserve son intégrité.
D'autre part, adossés )'un à l'autre aux deux extrémités du ligament, les deux
feuillets périLonéaux s'écartent plus ou moins à sa partie moyenne, permutant
ainsi au bord postérieur du foie d'arriver immédiatement au contact du diaphragme
(fig. 246). Cetécartcment présente son maximum sur le tube droit, au niveau de
la partie interne de )a capsufe surréna)c il mesure en moyenne, sur ce point, de
4S a 53 minimetrcs mais j'ai observé, sur plusieurs sujets, 6 centimètres, 7 cen-
timètres et rnémcpius. A gauche de la veine cave, i'écartement des deux feuillets
est beaucoup moindre il mesure de 20 a 28 miHimetrcs seulement puis, il dimi-
nue graducUement au fur et a mesure qu'on s'éteigne de la ligne médiane ct)ps
deux t'euiUets ne tardent pns a s'adosser de nouveau pour prendre sur le foie une
insertion linéaire. est à remarquer que cette insertion viseératc de fa part.ie
gauche du ligament coronaire ne se fait pas exactement sur le bord postérieur du
foie, comme t'écrivent a tort !a plupart des auteurs, mais bien à'10 ou 18 tniHi-
mctrcs en avant de ce bord, sur ta face supérieure de )'organe par conséquent.
C. LlUAMKN'rs 'nuAN(.uLAnu!S. Les h'gamcnts triangutaires du foie (ng. 246 et. 247),

Les)iS!in)~nt.st.n!mgu)~i~s<!ufoit!:A,)igani(]nLt['~ngmanru~ro[L;n,ng:H)lM))t
h'ia.ngutu.h'oga.uchc.
t,et~'emi)M droite dufoip.\UCp~r6~face SHp6ri('U)'C et reCCUterte~r te ))eriLoinC.t'.6CHC\tremite!tUche.- u
i!p<iritninoparieLa!.ta)ussaut)a)aceinteruedudiaj)i~agn)C.–3.)igafncnttriangu)aircdroiL–ga~e!~
triangtdaircKauehc.i.S'.point ou )e péritoine passe de ta face supfncure du roio sur )a face inférieure du dMpiu'asme.
en formant te fcuittct supérieur du ti~amcnL coronaire. –(<, coupe du diai)hragme.

au nombrc de deux, )'nn droit, l'autre gauche, occupent chacun t'ext.remiLécon-es-


pondantc du H~'amcnt, eorona!rc.
Pour prendre une notion exacte de teur fortnc et, de teur dispusKion, il convient.
le fuie étant en p)ace, d'erigncr en dehors les portions du diaphragme qui répondent
a ]'ext)'emit(! droite et a)'extrcmitc gaucho du foie. On constate alors (<ig. ~,A
et)!) qu'i!s rcvct.cnt chacun la forme d'une petite lame, mince mais très rcsts-
tantc, de forme triangntairc comme )cur nom t'indique. Le Hgamcnt triangut.Ttt'c
droit est horixontat; celui de gauche est tëgèrcmentobtiquccn hautctcndc))'.)t's.–
Des trois bords qu'ils présentent, l'un, ic &o~ !M<e?'Me, s'insère sur la face supe-
rieut'e du foie; le second, le ~or~e~et'Me, se fixe au diaphragme; te troisième,
ic (;oj'<< &~<<'?'tCMt', qui représente 1;). hase du triangtc, est mince, Hbrc, Hottant.
<J:H)b la cavité abdominale. Quant au so<H)H.e<, il se confond, sans Hgnc de (t('ma)'-
citHoH aucune, avec J'extremite correspondante du )iga)uent cof'ottait'e, et c'est a
juste titre que t'en considère les deux tigamentstrtanguiah'e (troit ettrianguiait'e
gauche comme une dépendance de ce dernier ligament.
Le ligament triangu)aire gauche est ordinairement un peu p)us devetoppe que le
dj'uit, il mesure de 20 a 30 mi)Hmëtres de hu'gcur. J)u reste, tous k's deux sont
identiques au point de vue de tour structure, lis se composent essentieiiemcntde
deux icuiUetspcritonéaux,l'un supérieur, l'autre inférieur, unis t'un a t'autrepar
mx; mince conciic de tissu cc!!u!aire, dans iaqueffc se vuiettt ordinait'emen!
quelques vaisseaux sanguins et lymphatiques.

Hpn't.oox t.ASTM-)[Hi'AT)o';E– )/epiptoon gastro-!)epatique on ;;e/:< e/<)/~OM


(!ig. 1 )9) se détache, comme
(jn)<'sait.,detapct.it,ccour-
h~)'<'dei'cst.omacctdc)a
portion du duodc-
[)r(')~ict'c
)n)n).t)e ta, il remonte vers
f.tf.tce inférieure ()n foie,
~uit~e{tx.e:l°sut'tcsiHon
Li'an-c)'8t;;2"sut'taparUe
du!-it!<jndetavcntCOtnbi-
tic:(!c et du cana! veineuxx.
<)tfif"-)si~)eeenat'ricf'cd(t
~iiiun U'ansvcrsc. Comme
bun h' rcpHs (!pip)ol'qucs~
!])t;[iLcpip[oonc<jm))t'cnd
't''nxi't'niHcLs adosses, t'un
.i))t)'')'im)t'J'au),i'eposLo'icut'.
t'~ttr'')'deux cheminent
!cs organes qui se rendent,
au i)i!cdufuiconquicn
p.u'it'nL h veine purtc,
t'ar~'t't'itepaUquG~tecanat
c)M~cd<jqnc, le cana[ cysLi-
quf, k' c:mat hépatique~ cLc. c 2
Ea atteignante le siHun
t)'an!<'rse,tesdeuxfeuittet:s Fig.~m-
cunstituHfs du pe),it, ëpi- L'c~iplu'~n ~ush'o-ttcpn.Uquc A, \m' att~m'). ït. vu sur
ptouft s'ecartentt'un de)'an- Ut)C<;OUpchCt'tXt)it<,L~
tt'epunrs'cta]ersnrjafacc {t.a)ignc~.f,dat)siat)!?u'c-i[)dt<)'tGtc))tan't)!iv.t)tt!eftUctact~fmte
lacoMpercpt'fscn~cdttttsJafi~H'cJt.)
mf~ricurc du foie, qu'its t.corpsvo~cht'at.pijttf)Ot)~a!5t''o-hcpAti')ttc.:tvcc:'t-<utatchoto-
veine porte: c- ar<~['c h~patxjue. a. !tt!')th'<tc Spti;('L recouvert
tapi~ntdans fa p)us grande enfantb, par
(to<(ue~
i'~[nptoongast'<)-h<~mtif)uc.t\)('!ncttn'coup~cntravp!s
partie de son étendue. Au sufr~natc droite. péritoine.–4.rcint!rfnt.–t'.sacot)p<S.capsu!c
et ctnoxt'~parte
o\ s~ coupe. ti. ~<'inc <nc <m<'t'icur{'. 7. aorte.
nivt'an dessinons tongit.u- i'épiploons.
capsule surrom'c gauche.
t). hiatus de Wt)t~o\
rc'u gauche- t". arrit'tc-ca~it~<te-~
t~, feuillet p.nit'Hd <!u péritoine.
dinauxque présente ce'te tapissant la paroi ahdotnuta~' pos~ricHrc. t3, ligament h~p~to-r~ttat.
t~prcnnci'cporttonduduod~'tmtt.
hcc, ta séreuse, au tieu de
dcscendt'G dans )c fond de ces siiions, passe a la manière d'un pont sur tes organes
qui s'y logent sur la veine ombilicale~ sur la veine cave, sur la vésicule biliaire.
Le feuillet péritonéal qui tapisse la face inférieure du foie se comporte difféff'm-
ment au niveau du bord antérieur et du bord postérieur arrivé au bord anté-
rieur, il le contourne de bas en haut et se continue alors avec le feuillet qui revêt
la face supérieure; au niveau du bord postérieur, au contraire, il se réfléchit en
bas et descend sur la paroi postérieure de ('abdomen, en constituant, au moment
où il change de direction, le feuillet inférieur, déjà décrit, du ligament coronaire
(voy. Qg. 243).
Enfin, a l'une et a l'autre des deux extrémités du foie, le péritoine de la face
inférieure se continue et se confond avec le feuillet inférieur des Hgaments trian-
gulaires droit et gauche.
T· Lr~.tnrwTS HHpA/ro-coLiQUE. Aux
c~r ro:enTO-cor,rQuF:.
in~.e~uo-nn,nr,ET
LiGAMEXïs uKpATO-HENAL péritonéairx ci-dcssus
replis përitonéauxci-dessus
Auxreplis
décrits, il convient d'ajouter deux autres ligaments moins importants I'un,!e
~/<MHeM< /~e~a<o-)'eMa~ (ng. 248,')3), qui se porte de la face inférieure du foie,
soit sur la face antérieure du rein droit, soit sur la capsule surrénale l'autre, le
~<M?:eM<~epM<o-co~Me, qui, comme son nom l'indique, descend de l'empreinte-
colique du foie sur le coude droit du côlon transverse. Ces deux derniers ligaments
ne sont pas constants, et, quand ils existent, ils présentent dans leur forme, dans
leur situation, dans leur développement, des variations individuelles souvent fort
étendues (voy.Pë~<otMe).
2°Enveloppe fibreuse, capsule de Glisson. L'enveloppe fibreuse ou tunique
propre du foie entoure cet organe dans toute son étendue. C'est une membrane fort.
mince, demi-transparente, jouissant ma)g)'(! sa
minceur d'une certaine résistance. Sa surface
extérieure répond au péritoine, qui lui adhère
d'une façon intime. Sa face intérieure repose
immédiatement sur le tissu hépatique, au sein
duquel il envoie de fines cloisons conjonctives.
Au niveau du hile, la tunique fibreuse se r~Oe-
cbit sur elle-même et remonte dans ('intérieur du
foie, en formant des gaines cylindriques com-
munes aux différents canaux, veine porte, artère
hépatique et canaux hitiaires.. qui pénètrent avec
elle dans le viscère. Cette portion rénéchic ou
intra-hépatiquc de la tunique fibreuse consUtuc
ce qu'on appelle la capsule de <?~sso?t.
La capsule de Glisson représente, comme on !e
voit, un système de prolongements tubuteux, et
comme ces prolongements tubuleux se rumi-
fient en même temps que les canaux qu'ils engai-
nent, chacun d'eux, quelles que soient ses
dimensions, renferme dans son intérieur, intime-
ment accotés les uns aux autres (fig. 249), une
rameau de l'artère hépatique et un conduit biHairc.
Par leur surface extérieure, ces pro]ongements tubuleux de la capsule de Glisson
sont intimement unis aux lobules Jiepatiques. Leur surface intérieure, au contraire,
n'est reliée aux canaux qu'ils renferment que par une couche de tissu cellulaire
extrêmement lâche. H en résulte que les divisions de la veine porte, mal soute-
nues par les gaines précitées, s'affaissent
elles no sont plus distendues par le sang.
les veines périphériques quand

[[isLofogiquement, l'enveloppe fibreuse du foie présente tous les caractères des


memt'ranes fibreuses elle possède comme éléments constituants des fibres du
tissu conjonctif, auxquelles viennent se joindre quelques fibres élastiques. Les pro-
tonscmcnts tubuleux de ta capsule de Glisson présentent la même structure. Le
tissu fibreux qui les constitue devient de plus en plus ténu ou fur et a. mesure que les
nroiongements deviennent plus étroits et, dans les espaces interlobulaires, il se
trouve réduit, chez l'homme et chez la plupart des mammifères, a quelques é)é-
mcnk du tissu conjonctif. Dans quelques espèces animâtes, notamment chez le
cochon, le chameau, le cheval, le bœuf, son tissu est plus compacte.

.H. Tissu PKOPXE nu t'otH

Si pratique dans le foie une coupe quelconque, verticale, horizontale ou


l'on
oMiqur', cette coupe nous présente partout et toujours (fig. 2SO) une infinité de
cot'pusctttcs arrondis, de dimensions à peu près identiques, qui donnent à l'organe
un asp''ct granuleux. Ces grains, déjà constatés depuis longtemps par MALpimn,

les considère, sont morphologiquement Le


mais bien interprétés seulement, en 18~3, par KtEnxAN, constituent ce qu'on appeUe
les lobules Aepa<~Mes. Tous les lobules hépatiques, quelle que soit la région ou on
foie est donc un compose
()e]o]ju!es et, pour avoir sur sa structure une notion complète, il suffit d'étudier
un seul de ces lobules, Chacun d'eux, en effet, représente, toutes proportions gar-
'h'cs, un foie complet c'est un foie minuscule, un foie en miniature.
1' Lobule hépatique. Le lobule hépatique a la forme d'un ovoïde, dont la
surfac'' extérieure, par suite de pressions réci-
5
[)roq~ est constituée par une série de facettes
planes. C'est donc une sorte de polyèdre légè-
rement aHongé sa coupe transversale est
repre~ntée par un polygone de cinq ou six
Mtes. !) mesure, en moyenne, '1"8 à 2 milli-
mètre- 'tn longueur sur '1 millimètre de lar-
geur.
C));)' d'eux nous présente deux extrémités
un

ou pôk". De ces deux extrémités, l'une, un peu


plus votumincusc que l'autre, forme la base du
hjbuk'; elle est entièrement libre. L'autre, ap-
pe!ëc sommet, laisse échapper un vaisseau
veineux qui parcourt le lobule dans toute sa
longueur et qui, de ce fait, a reçu le nom de
veine /M~'t!&M~!M'e (KtËKNAN) OU de MeM:e 4
MM~'a/e dit ~o&M~e (KnuKEXBERG). Comme nous F.SM.
le ven'ons plus loin, cette veine intralobutaire Coupe du foie pour montrer sa.
prend, au sortir du lolmle, le nom de ueme constitution tobu)iUte.
.'<KS-</aM'eet, âpres un très court trajet coupce ), tohute hépatique- 2, veine intratobutairc,
en travers. 3, espaces de Kicrnan.–
s'nbou(-hf dans la veine hépatique la j'i'ius hurcs.
4, fissures de Kicrnati cL vaisseaux intcriobu-

voisine, i'ar la veine sus-tobutaire, le h)bu)c


est ap~'mht laveine hépatique comme un fruit à son pédicule la veine e
question devient ainsi le pédicule du lobule hépatique.
Les tobutes hépatiques sont extrêmementnombreux. SAPpEY en a compta (je
60 a 70 sur une surface de un centimètre carré, ce qui porterait Je nombre total
des tobutes, dans le foie d'un sujet adulte, a un chiffre approximatifde douze cen[
milte.
Envisages au point de vue de teur mode d'agencement ou, si t'en veut, dans
teurs rapports réciproques., les iohufes hépatiques, quoique fortement tassas les
uns contre les autres, sont sépares de leurs voisins par une couche de tissu con-
jonctif tache, le ~'MM coMyoHc~ ~K<e?~o6M~o:M'e. Ce tissu conjonctif, toutefois
varie beaucoup suivant les espèces. Chez te porc, qui est pour te foie un exce)tcn[
sujet d étude, u envetoppe te jobuie hcpa-
tiquc sur tout son pourtour il t'isotc ainsi
des iobuies voisins et t'individuaiisc nette-
ment au point de vue anatomique. Chez
f'homme, le tissu conjonctif inteftobutairc
est re)ativement peu dëveioppé et ne rcvrt
le tobute que sur certains points en
dehors de ces points, te iobutc entre direc-
tement en contact avec !es fobufcs corres-
pondants ou même se fusionne avec c~x. La
ngure 2SO nous montre d'une façon n'es
nette queUcs sont [es relations des iobuic;.
î~t. entre eux chacune de leurs facettes ptane~
t.Jt')cspnccdcK'ct'tian,vttsu)'U!iceoupt;' répond a une facette simi)aire du !ubuk'
ft~nHvc~s~tc~c). voisin chacune de fcurs arêtes repund de
1, lolaules -1, CSI)~let iIc Hiernan.
3, fissure de Kicrnan.–4,br'mchcdetavcfnc même aux arêtes correspondantes des deux
pof'fc.bt'Hftcttc<]cJ'îr~t'<'h~ptt~(i~e.–<t,c;ttja~ tobutcs voisins. Or,
hinuit'einLt'atobttiah'c.–7.ty)))j'hat)qm'. comme ces arêtes so~
emoussëos et arrondies, il en rësuftcqueic
Ic
point de confluence de trois lobules (fig. 281) est marqué par un espace pristM-
tique triangulaire, qui, en coupe transversale, revêt naturettemeht ta fbt'tnc
d'un triangle': cet, espace et ses similaires sont connus sous le nom d'excès <~
A'e)'MSM. On les appcHo encore espaces ~w<es, parce que etiacun d'eux i'e))-
ferme, entre autres formations, une division de la veine porte.
Les espaces de Kiornan, nous venons de le voir, ont en coupe une forme tria))-
gutaire. Leurs bords répondent aux arêtes émoussées des lobules hépatiques.
Leurs angtes se prolongent,, entre les faces correspondantes de ces mômes tuhutes,
sous forme d'étroites fentes, les /ssM?'es de A'<e~t~M (fig, 2oi,3). Ces fissurei.
interiobuiaires sont naturellement interrompues sur les points où les deux tobu)cs
qu'elles séparent arrivent au contact et se fusionnent. Les espaces et les (issm'M
de Kiernan sont comblés par le tissu conjonctifintcrtobutairc,sig!ia)é plu-- haut.
au sein duquel cheminent les vaisseaux et les nerfs destines au lobule. C'est
encore dans ces espaces que se trouvent les conduits biliaires.
Histoiogiqucment.te lobule hépatique comprend les quatre parties suivantes:
1° des ~at'sse~M.K 2° des éléments cellulaires, constituant les ce~M/e& Ae/M/~MM;
3° des conduits extrêmement fins ou chemine la bitc, les canalicules t'~MM'es:
4° du tissu conjonctif, le <t's.M eoHyoKC<<H~Y~o6M~t/'e.Nous attons décrire suc-
cessivement chacun de ces éléments, dans l'ordre mcm<* ou nous venons de les
énumérer.

2" Vaisseaux du lobule. -Les vaisseaux du lobule hépatique se distinguent eu


~ais~a"x afférents et, vaisseaux efïcrents. Les premiers sont unis aux seconds par
un sys~'me de fins canaux, dont )'cnsemb!e constitue ]c réseau capitiaire intra-
iobu);)ire.

,t. VAISSEAUX AFt'ÉHEKTS. Les vaisseaux


afMrcnts sont la veine porte et
t'.n-Lcrc hépatique. Ces deux vaisseaux apportent au lobule, le premier te sang vei-
neux recucilli dans ie tuboiutestittat et ses annexes, le second du sang artériel
ordinaire.
a. Dt~'stCMS ~e uet'He ~o~e. Les dernières ramifications de ia veine porte.
dKes ue!'Mes ïM<e?'/o6M~n?-es, viennent se p)accr, comme leur nom t'indique, dans
espaces de Kiernan. Chacun
)cs
de ces espaces contient ordinai-
remenf une sct'te veine. Ces vei-
nes if)(cr)obutaires,a.u cours de
icuf trajet, s'engagent dans les
fissures de Kiernan et s'y anasto-
nMsetit avec celles venues des
t'cinc." i))tc)')obuiaires voisines,
()e façon a former font, nutom' de
ehnqoc'iobuienni'cscauptusou
))]ûi))sseri'e.. le réseau inter ou
pet'iio)u))aire. A la formation de
fc restau concourent comme on
h; voit, j~usieurs veines intcrto-
huiairc-, quatre ou cinq ordinai-
rement. i)u reseau p6ri)obu)ait'e,
pat'k'nt des rameaux extrême-
ment f)urts qui pénètrent dans
)e)ob't)e et s'y résolvent presque
intmediatenient en de nombreux
eaptH.tires.
b. /~c~!OHS de t o'<e?'e Aepa-
~~ff. Les divisions de ('artère hépatique se comportent, a peu de chose près
fum!)~' t'eHes de la veine porte. Issues des artères intcrtobuiaires (voy. p!us loin,
p. 30~))et provenant, pour un même tobu)e de ptusicurs artères difïercntes~ c))cs
se jptb'nt tout d'abord sur la surface extérieure du !ohu)c. On )cs voit suivre
avec une sorte de prediiection !es conduits bHiaires intcrtohuiaif'cs, auxquets
eNcs fournissent un etegant réseau. Quctques-unes, a l'état de rameaux extrfmc-
!ncnt !c!!ns, pénètrent dans fa partie periphet'ique du )o))u)c et s'y )'eso)ve))timme-
diatouent en capiHaircs. Tous ces capiHaires arterieis, qn'its pénètrent, dans te
fubute isu)<?)ncnt ou qu'ifs y arrivent comme sateHitea des conduits bHiaires~
ontfaff)~))c destinée: ils se jettent dans le réseau capiHaire veineux de prove-
nance porte.
Au "nje( d,
Ausuj~'t l'apporl:; des
~ca t'a~ppot'Ls tirculalions ()c
doux cu'cutiitioos
des <ioux !it ,-cine
do la vein'' ~f):'ti)
ptH'lù c!et (L* ht ,'eilll!
Il,, la h"paliquc dans
~cioM )h')):Lti(jue 'hms
j~'foir, \~)\c-']'intutHssnnL !nonoirc (tu tt;n'ioxK et Mo~utû. ~< ~< (;f'ci</«/'o)) f/x.sY<))'/ f/«))x le
/a'(;, in Àt,')n\ i~Homics de Uiotogie, t. )X. d t. XH, )8S8 cL 1SS9.

B. VAf-,>f;(;x Et'FHRE\T.s. Les capiHaircs veineux que nous venons de décrire


sediri~ot tous vers le centre du )obu)e et s'y terminent dans un canal coHecteur
c~)Kmt))t, qui est la veine iotratobutaire. Cette veine prend naissance au voisi-
nage de ta base du lobule par la confluence sur un même point (fig. 253,4) d'un
certain nombre de capiHaircs disposes en rayon et formant dans leur ensemble une
sorte d'étoile étoiles de //e)'M</). Ue 1;)
elle se porte vers l'extrémité opposée
du)obuteen suivant régulièrement
une direction axiale. Elle reçoit, che-
min faisant et sur tout son pou)tour
les capillaires des différents étages du
lobule, augmente ainsi de volume au
fur et à mesure qu'elle progresse et,
finalement, s'échappe du lobule a;!
niveau de son sommet pour devenu'
uneueM!<?S!<s-~M~'e.
C. RÉSEAU CAP!LLAmK!XTBALOm')-.U))E.
Au tota), la circulation sanguine
Ftg.2~3. intralobutaire est représentée p:u' un
KLoUcdcUcnn~(d~prusR!~AU't'). système de capillaires veineux, qui,
t,t~h~n~t':i!~pntftp)c!c!asu)'~tCodnF<)ic',vnparsa partant de ta pertpMnc du lobu)e
tmsc-~pon.i.utt. a !acaf'sdc de 0[)sson(!cs vaisseaux onL (nous avons vu comment ils y pren-
('L!i'jccLL"~).b!'<n)c!!Cndcfavcittc;tortndis~'i!juant,
naissance), traversent te )ubu)e
pa(i;)tcs.j'6~t'ancapi!!fttf'ûftutotn)ic.4,ct.oUcde nent
;'tftt'<.)tccLa~ncit(.']csvissom!x:tfT<t'an!sdes!obnics'tn'
H~f'!))~.r(''j'omt:mL!'H~Ct't[)):usotidchvcinci)i~'alobutah'c a la manière de rayons (eap~~M'M
('nf de petits ho'!)'~co"st'c)(~sct);n)ip0).)fc. )'a~es) et viennent se jeter dans la
v'cino intrnbhutairc. Au cours de leur trajet, ces capillaires radies s'axastu-
mosentavec)es capi~aircsvoistns, d'une p&rt. avec ceux qui cheminent, dans un
ineme p)af') ]iorixont.a), d'autre part avec ceux des deux plans sus- et sous-jncents.
H en résulte )a fortnation (t'm) vaste réseau, qui occupe toute rëpaisseur du hjhu)c

[jO !ohub nprcs tnjcct-ton des va.issoa.ux A, vu en coupe u'ansvorseuc


hc[K),tw[ue,
<pc;'))cmtiMi!m'cn)cnt. n sou &xc); B, vu en coupe tongit.udtnato (pa.ra.iiutoment.a.~nine).
i, tôhu'.c ttt'pdLi~uc.– vehjc inU'atohutiin'c.– capillaires vemeux, av'cc tcurs !HUts~on)oses t'ctpro~ucs.– t, cordon-
dc cjNu'ps ht'j'idi'jucs (bt')nattt. les h'avëes de Rcmak, 5, veine sus-tobuiah'es.

et dont, !a <)ispusit.ion se voit également bien sur les coupes transversates ut sur
les coupes tongitudinates.
Sur les coupes transversales (fig. 253et354,A)~ nous voyons successivement: i°i'
ta p'.u ipheris uu toijutc, dans les espaces de Kiernan, les coupes des veines it)tcrio-
bu~iit'es, émettant à droite et à gauche des collatérales transversales, qui s'enga-
gent sur les facettes du lobule et s'y anastomosent plus ou moins avec leurs simi-
)aircs de façon a enserrer le lobule dans une sorte de cadre 2° au centre du
lobule, la coupe d'un gros vaisseau, qui n'est autre que la veine intra-lobulaire;
3°entre le cadre vascutaire périphérique et le collecteur centra), l'ensemble des
capillaires allant de l'un à l'autre. Ces capillaires, comme nous le montre nette-
ment la coupe, sont disposés en rayons et, d'autre part, sont réunis de distance en
distance par des anastomoses transversales ou plus ou moins obliques. C'est en
somme un véritable réseau a la périphérie, les mailles de ce réseau sont arrondies
ou polygonales dans tout le reste de l'étendue de la coupe, elles sont allongées
dans le sens du vaisseau. H y a déjà longtemps que les histologistes ont comparé
cet ensemble vascutaire à une roue, comparaison qui, du reste, est parfaitement
juste; le moyeu de la roue est représenté par la veine centrale la circonférence,
par te cercle péritobutaire les rayons, enfin, par tes capittaires radiés.
Les coupes longitudinales (fig. 254.B) ne sont pas moins instructives. Elles nous
montrent tout d'abord la veine intra-lobulaire occupant dans toute son étendue
la ligne axiale du lobule. Elles nous montrent ensuite les capillaires radiés se jetant
un à un dans cette veine intra-Iobutairc,
qu'ils abordent sous des angles d'incidence
variabios, les uns très obliquement, les autres a angles droits. Elles nous montrent,
enfin, que ces capillaires sont, comme tout à l'heure, unis les uns aux autres par
des anastomoses transversales ou obliques.
Envisagés au point de vue de leur structure, les capillaires du lobule hépatique
ne nous présentent pas, comme les
capittaires ordinaires, de cellules endothéliales
nettementdifférenciées. Leur paroi est constituée par une simple lame protoplasmi-
que, mince, partout continue et parsemée de noyaux. Ces noyaux sont aplatis, allon-
ges dans le sens du vaisseau, fortement saiitants en dedans. Ce sont des vaisseaux
restes à l'état embryonnaire, tout comme on l'observe dans les villosités intesti-
nales et dans les glomérules du rein. H est rationnel d'admettre que cette dispo-
sition est en relation avec l'activité fonctionnelle de t'organe et facilite singuliè-
rement les échanges osmotiques entre le sang des capillaires et tes cellules
ambiantes. Nous verrons plus loin (p. 297)
que les noyaux précités, chacun avec le
protoplasma granuleux qui t'entoure, ne
seraient autres, d'après KupFFEit, que ces
céments cellulaires que l'on a décrit, sous
le nom de cellules étoilées du foie.

3° Cellules hépatiques. Les cellules


hépatiques~ parties essentielles du lobule,
occupent les mailles du réseau capillaire
ci-dessus décrit et les remplissent complè-
tement. Affectant exactement la même dis- FiS. 2~.
position générale que les intervalles dans Mode d'agencement des ce]lu)es hépati-
lesquels elles se moutent, eUes nous appa- ques, vu sur une coupe transversale du
lobule, dont les vaisseaux ne sont pas
raissent sur les coupes (fig. 255) sous la forme représentes.
travées disposées en sens radiaire,
de longues <, périt)h6t ie du lobule. espace circulaire
occupé
je veux dire allant à la manière d'un rayon de Rcmak, ~Mr Ja ~fiMe httt'a-iobuiatre. 3, 3, travées
disposées cn sens radiairc.– 4, t, espaces
de la périphérie cgatetucut radiaires, occupés par les capittan'es.
au centre ce sont les <?'<
MM ou cordons de T~enta/c. Chacune de ces travées est formée par deux ou trois
rangées de ceUntcs (souvent un pins grand nombre), ajoutées bout à bout et cou-
r.ant entre deux capillaires radiés. Cette disposition se voit très nettement et sur
les coupes transversales (fig. 254.A) et sur les coupes longitudinales (fig. 2S4,H).
Les travées de Remak ne sont pas indépendantes. Au cours de leur trajet, fîtes
s'envoient réciproquement de nombreuses anastomoses, de telle sorte que, dans leur
ensemble, elles forment, elles aussi, un vaste réseau dont les maUtes s'enchevêtrent
avec celtes du reseau sanguin (fig. 258/1). Les deux réseaux sont, du reste, partout,
en contact et, de ce fait, on peut dire que l'un des deux. est le moute de l'antre.
.rajouterai que, dans les travées de Bernait, [es ceitutcs hépatiques ne sont pas
seulement juxtaposées cttes sont unies entre elles, par leurs faces corres;)(jn-
dantes, à i'aidc d'un ciment spécial que dëcete le nitrate d'argent. Ce ciment est
mou, semi-ftuidc et se dissout assez rapidement après la mort, ce qui rend relati-
vement faciles la dissociation des travées do Remak et t'isotement des cc!)u!cs
hépatiques. ]
Vues a i'état d'isoiement (fig. 256), les cctiutes hépatiques ont la forme de petites
masses polyédriques, ayant en moyenne de six à huit faces. Elles mesurent environ
2zazt)p.detongueursurt8a20~.deiargeut'.Le
Gt~
GtGt ,t t 0 ?. Gtft ,ï ) ï
long de leurs bords (fig. 260) se voient des gout-
tières plus ou moins profondes, qui ne sont que
les empreintes des capillaires sanguins avec les-
quels la cellule hépatique est en rapport. Ces
gouttières ne représentent jamais qu'une potion
de cylindre, ce qui veut dire qu'elles ne répon-
dent chacune qu'à une portion de la surface exté-
rieure du capiHaire correspondant. EHcs sont
naturellement complétées,quand les cellules sont
en piacc dans tes travées de Remak, par tes gout-
tières correspondantes des ccHutcs voisines il
faut ainsi., suivant les ,cas, trois, quatre, cinq ou
même six ceUuIes pour former le canal un se
trouve emprisonné le vaisseau. )t est a remar-
quer que, sur les points ou la cellule répond au
capillaire, il y a, entre les deux formations, con-
tact immédiat « les capillaires radies du )ohu)e, dit RnKAu'r, font, tous corps avec
[a. surface des travées hépatiques. CeUes-ci, a leur contact avec les capiuait'cs,
sont doublées d'un simple )isër(! protoplasmique rëpondant u. ta paroi du capiitain'
correspondant. Aucune dissociation ne peut séparer cette lame granutcusc des
cc))uics hépatiques a~xqueHes ciïe adhère. Isotees, les ce)[utcs g)andu!aircs
emportent chacune un tamheau de la paroi protoplasmique du vaisseau sanguin.))n
Au point de vue structura); la ccHutc Iicpatiquc se compose, comme les ccHutes
glandulaires, d'une masse protoptasmique et d'un noyau. Httc n'a pas, malgré les
assertions contraires de quelques histotogistcs, de membrane cuticutaire vraie.
Le noyau, arrondi et votumincux, mesure 6 de diamètre. H est situe, tantôt au
centre du corps ceUutaire, tantôt sur un point plus ou moins excentrique. Il est
souvent doub)e. De son pourtour partent des travées protoplasuuiques dc)ica!.cs,
)esquc)!es se portoit de )a vers la périphérie et s'y terminent dans une [âme de
protoplasma restée homogène, qui limite extérieurement chaque cc)luie hépatique
(couche p?'o<op/a&'Htt'~MC .H!6!<M6!~f de HËXAu't'). Ces travées rayonnantes s'anasto-
mosent les unes avec les autres au cours de leur trajet, de façon à circonscrire entre
eUcs un système de vacuoles (&g. 2o7,B), de forme et de grandeur diverses. C'est
diUis ces vacuoles que s'accumule la matière gtycogt'ne. Elle s'y trouve, non pas à
t't'~tdc granula.tions, comme le pensait CL. BEux.\)U), mats sous forme d'un liquide
de consistance sirupeuse. On sait qu'elle a pour caractère histo-chimique de se
coturercn brun acajou quand on fait agir sur elle le sérum iodé. La quantité de
")ycugene que renferment les cellules hépatiques varie beaucoup suivant les
csp<'ccs animales et, dans chaque espèce, suivant ]c tnomcnt, oil on l'examine. Elle
at,t.ci))t son maximum après chaque digestion (voy. plus bas) et va ensuite en dimi-
nuant au fur et a mesure qu'on s'éteigne de l'heure du dernier repas. RAxvtEn a
démontré que chez le rat, après un jeûne de quarante huit heures, il n'y avait
n)us de glycogène dans les cellules hépatiques. Les cellules n'en présentaient pas
moins leurs vacuoles intra-protoplasmiqucs, mais ces vacuoles étaient alors rem-
piien p:u' un simple liquide aqueux tenant en suspension quelques substances
minérales. Ce fait est intéressant: il nous apprend que les vacuoles précitées ne
sont pas le résultat de l'élaboration du glycogène, mais qu'elles sont ~M'ë/br/Mees
cttptc Icgtycogëne ne fait qu'y prendre place au fur et a mesure de sa production.
Ontrc le glycogène, la cellule hépatique renferme encore de la graisse et des
granulations pigmentaires. La graisse se dépose, non pas dans les vacuoles, comme
)eg!)'cogèn0j mais bien dans l'épaisseur des travées protoplasmiques qui circons-
crivent ces vacuoles. Elle s'y montre sous forme de grains plus ou moins volu-
mineux et plus ou moins confluents. X est des cas ou cHe esttcHcmentahondantc
(~on's~'as)que la cellule a tous les caractères extérieurs des cellules adipeuses.
Quant aux granulations pigmentaires, elles sont ordinairement peu nombreuses.
Eticsont une couleur brune ou jaunâtre et présentent les réactions caractéristiques
des pigments biliaires.
La cellule hépatique qui, comme on )c sait, joue un ru)c important dans la
destruction de certains poisons et même dans la formation de l'urée (A. GAc-nEK),
acfptiert de ce fait fa valeur d'une gfandc xymogènc et doit, bien certainement
elfu~rcr quelques ferments en rapport avec les fonctions sus-indiquécs.Mais,nous
n'avons encore, sur les caractères de ce ferment et sur son mode de sécrétion,
aucune donnée bien précise.
An.it'~u'* M ce<n. u. t.out(is tes ccUutcs do n~m'c ~t~ndutim'c, )A t'cUutt; hcp'~t.i'juc pn~cnt'
où on les
!no))'(irUs0Í1
i-uiv.jn) h's 1ll0Illents
HIÍ\.JIIllcs cellules
l'examine, n)odijic:~ionsnollllJks
des 1lI0cliJicalions qui ont ..t,)
nu~Lbtcs fJui et'' bien
hiL'n Illises
mises '~n iumi'
''n lunlÎ('I'I~
par ttimLUX de LAtCLEV, de i[E)UEKHAIX, de COOX, t'tc.

)'ig.~7.
Cc~uteshcpah~uesJ(tch<CHàd(ncrcntss(attcsdchtdj~c5[ion(daprcsHt:ittËXtt\):

que ent les


IVI,l.nl!I"1"1+" t:!1 lcs
='iycn~i-i~- :-t prèsentantun aspect granutew.
lracées de ee twliculumC,
A.f<i!ut-itt),itpsdesubstan<'e~hco~~ne;–B,cc)tu(esHpt~9htdispirHion~uëty<'oi;.nMpre<t'))ta!tttr~~nette)MCt)tterét't~t)tttpr~-
l'ellules i.l)'.l\ltt, cumve tes t,rbcédeates, lIel-du lesr

C)!r/ Mni)UiL), u. rcLat. do jHÙno. h). ccUutc hcpu.Uqu~ nuus ap~arai). in'cc un noy<m ccnhitt t''cA
"et <'t :ni < ur~s coUuta.ire plus ou inoins gniLnutcux.Ces gra.nu)ations, tout eti ''),:mt. dissmumecs
Irrégulièrement, se disposent de préférence tout autour du. noyau, de telle façon que le corps ccila
Jaire se trouve parfois nettement divisé en doux zones concentriques une zone përinuctefure.
riche en granulations et plus sombre une zone périphérique, pauvre en granulations et pius
claire. Les travées du reticulum protoplasmique sont nettement visibles, surtout dans la zone
claire.
Déjà vers la quatrième ou cinqui(';mo heure qui suit le repas, les vaisseaux intra-lobulaires sont
dilatés et gorges do sang. Les cellules hépatiques, de leur côté, ont augmente de volume. Les
granulations se sont multipliées et s'étendent maintenant jusqu'à. la périphérie du corps ce))u.
taire. Quant au reticulum protoplasmique, il est peu visible, plus ou moins masqué qu'il est par
oes granuiations.
Dans les heures qui suivent, les granulations de glycogène (on est. bien moins fixé sur l'évolution
des granulations graisseuses et biliaires) augmentent encore en nombre et en volume, Puis, elles se
réunissent les unes aux autres, de façon à former des masses irregulieres, a contours arrondis,
d'aspect floconneux (ng. 257,A~ ce sont dos blocs de glycogène. La col!u!o, vers la dixième ou la
douzième heure qui suit le repas, en est remplie. Rappelons, en passant, que le glycogène occupe
les vacuoles que délimitent les travées protoplasmiques, jamais l'épaisseur même des travées.
Le glycogène, une fois accumule dans la cellule hépatique, n'y reste pas comme un élément
définitif du protoplasma cellulaire. Sous l'influence d'un ferment, qui provient très probablement
du sang, il se transforme pou à peu en glycose, lequel, au fur et à mesure de sa production,
passe dans les capillaires sanguins du lobule. Cette transformation est permanente et la cellule
hépatique se débarrasse ainsi peu a peu de toute la substance glyeogene qu'elle avait fixée au
cours do la digestion. Quand elle est terminée, le corps cellulaire n'est plus représente, comme
nous le montre nettement la figure 257,B, que par une série de vacuoles, remplies d'un liquide
aqueux et circonscrites par des travées protoplasmiques a directions plus ou moins radiaires.
Les cellules hépatiques refont alors peu a. peu leurs granulations et, de nouveau, protUMnt
l'aspect granuleux que nous leur avons décrit plus haut comme caractérisant l'élément u. l'état
de repos.

4" Canalicules biliaires. Outre les cellules hépatiques et le réseau sanguin, le


fobu!e hépatique nous présente encore un réseau de canaux extrêmement fins,
dans lesquels naît et chemine la bile ce
sont les éanalicules ~tMsM'es. Certains his-
tologistes les désignent sous le nom de ca-
~'MsM'es biliai1'es, mais cette dernière
dénomination doit être abandonnée, les
canaux en question différant essentielle-
ment des capillaires sanguins par leur
structure comme par leur signification mor-
phologique.
a. 7)<spos!OM ~eMë~e et )'<ï~o?'<s.
Les canalicules biliaires naissent entre les
cellules hépatiques par des extrémités libres
plus ou moins renflées et terminées en
cœcum. De là, ils se portent en sens radiaire
vers la périphérie du lobule, où ils se ter-
Fig.2M.
minent dans les conduits biliaires interlo-
Schéma. montrant, sur une coupe t,rans-
bulaires. Dans ce trajet, ils sont situés dans
versale du lobule, les rapporLs respectifs l'épaisseur des travées de Remak (fig. 258,2),
des ca.n~ticu)os bi)icures et, des capiDnircs constamment recouverts, sur tout leur pour-
radiés.
tour, par les cellules hépatiques. Comme les
t,t,h'M<esdeRcma)f.–2,2,2.CMa!icu)cshi-
tta)rcs,cons(antmc)t~S[tu~SGtitt'cffc(txmnE~cs(te capillaires sanguins, ils présentent avec ces
ccnu!cs)~paU~ucs,d.'ms['Memtmcdes)r!n'<!<"idc cellules des rapports intimes mais, tandis
Rcmak.–3.3.cajt))iai)'GSt'adi~s,s!tu6scntt'ctcs
travées de Romak et ('onstai)uncnts<))ar<!s des cana-
Ifc'dcs bttiith'cs. que les vaisseaux sanguins répondent aux
bords ou arêtes du corps cellulaire, les cana-
licules biliaires cheminent sur les faces en y formant parfois (fig. 259) deux
mailles réciproquement perpendiculaires. Du reste, sur tous les points ou il est
n contact avec les canalicules biliaires, le protoplasma cellulaire se déprime
comme au niveau des capillaires sanguins, et forme ainsi
une gouttière destinée à les recevoir. M résulte d'une
pareille disposition les trois faits suivants, qui résument
nettement les rapports réciproques des trois formations
intra-lobulaires 1° Les canalicules biliaires sont délimi-
tés par les faces correspondantes de deux cellules hépa-
tiques, chacune de ces faces se creusant en une gouttière
représentant un demi-cylindre; 2° les capillaires sanguins
sont délimités par les arêtes correspondantes de qua-
tre cellules hépatiques, chacune de ces arêtes se creusant
en une gouttière qui représente un quart de cylindre;
3° les canalicules biliaires ne sont jamais en contact
avec les vaisseaux sanguins; il y a toujours entre eux Fig.2S9.
(fig. 260) une épaisseur ou une demi-épaisseur de cel- Une cellule hépatique, vue
à,l'état d'isolement, pour
tute hépatique.
montrer ses rapports
b. ~Mas/omoses. Au cours de leur trajet, les canali- avec les capillaires san-
cules biliaires s'envoient mutuellement des anastomoses, guins et les canalicules
biliaires (schématique).
de façon à former dans leur ensemble un vaste réseau.
Ces anastomoses, comme pour le réseau sanguin, se font, (, cellule hépatique.
ca- S,
piHaircssamgmns.–3~.g~~
d'une part, entre canalicules situés sur un même plan, danttiû)'csdenu-cyHndt'if)UcsrcpO!t-
aux canalicules biliaires.
d'autre part, entre canalicules de plans différents. Nous
ajouterons que, sur !e point où un lobule se fusionne avec un lobule voisin, le
réseau biliaire du premier se continue de
mcmc avec le réseau biliaire du second. Ces
anastomoses entre canalicules voisins sont
cependant moins fréquentes qu'on pourrait le
croire au premier abord. Les canalicules, en
etïct, comme le fait remarquer STônn, s'entre-
croisent souvent dans des plans différents, ce
qui peut donner l'illusion d'une anastomose
vraie alors qu'il ne s'agit, en réalité, que d'un
simple entrecroisement.
c. Z~uer~cM~ <a<e?'<:Ma?. Les canalicules
biliaires, quoique suivant dans leur ensemble
un trajet radiaire, sont bien loin d'être rec-
titigne- Comme nous le démontre nettement
la figure 261, ils sont au contraire fortement
Oexupux, plus on moins disposés en zigzag.
D'autre part, ils émettent de distance en dis-
tance des prolongements latéraux, sorte de
diverticutumsqui, après un trajet variable, se
terminent, comme les canalicules eux-mêmes,
par une extrémité fermée en cul-de-sac. Ces
diverticules sont de deux ordres les uns,
relativement longs, ont un calibre assez régu-
ticrctnent cylindrique les autres, très courts,
se terminent par un petit rennement arrondi ou ovalaire, rappelant assez bien
une baie avec son pédicule. Quelles que soient leur forme et leurs dimensions,
les diverticutes du réseau biHairc se trouvent toujours situés, comme
cules eux-mêmes, entre deux cellules hépatiques. Ils ont exactement la mcme
les
signification que tes canaHodes
dont ils dérivent.
d.<S~'MC<Mre.La structure des
ca.na)iculGsbi)iaii-es est une ques-
tion qui a. ët6 longtemps contruver-
SëO. ECEUTH Ct HEIDENHAJK Ont <h~is
l'opinion que ces cunaiicuies ))os-
sédaient une membrane propre ce
qui les individualisait nettement en
tant que canaux. LEGnos allait nteme
plus loin il admettait, tout autour
des canalicules, un revêtement en-
dothélial continu, rappelant celui
des capillaires sanguins. Mais cet
endothélium de'LKCHOs, pas j)!us
de reste que la membrane propre
d'Ei)E)tTMetdeHKU)RKftAiK,n'aete
Fig-.26).
l
retrouvé par les histotogistes. H est
Rcsoa.u des cMa.Ueu)esbi]iiiu'es du fuie de L'homme universellement admis aujourd'hui,
<p)'(!pa.ra.).i<]np!U')a.m6H)odcdcGo!gi,d'!Lp)-Ès depuis les recherches de HumxM,
~DonHOtDAViDOFF). confirmées par celles de J{AK\f);K,
<)nvoiL,aïapa'Gi)]f6)'!CurcdGiaf)~ut'c,!c!'6scftudescanaN-
CHtoaaanasLontoscrnvcccctuidHtohutcvOt&in. que les canalicules en question ne
possèdent aucun vestige de inem-
brane propre et n'ont d'autres parois que les gouttières protoptasmiques des
cellules qui ics dëtimitent. Ils acquièrent ainsi,
on le voit, la valeur de SMMp~es espaces M!<e;'<
~M~M'es.
c. <S'M'/<ca<t'OM )?tO)'pAo~o~~Me. Ce der-
nier fait est important, en ce sens qu'il jetle un
jour tout nouveau sur la signification des canati-
cules biliaires et des cellules hépatiques qui, eti
les délimitant, constituent leurs parois les cel-
lutes hépatiques sont des cellules ëpithé)m)esa à
signification glandulaire et, quant aux cana.H-
cules, ils ne sont pas autre chose que des lumiè-
Fig.262. res glandulaires, ana)ogues a celles que l'on ren-
C.i))!i!icu)es biliaires du foie humain contre dans une glande en tube, la gtandc de
(j~'cpa.t'aLionparJu.mcU~odcdo Liebcrkfihn
Cuigi, d'après Opt'KL). par exemple. Les travées cellulaires
de Remak, chacune avec son canalicule centra!,
acquièrent, en conséquence.. la signification d'une glande un tube ordinaire, dont
e)tes ne différent au point de vue anatomiqueque par ce simple fait, que deuxcc)-
tutcs suuisent ici pour circonscrire)a cavité gtanduiairc(ng. 263), tandis que, dans
les glandes tubuteuses ordinaires, on en trouve toujours un plus grand nombre
(trois, six, dix ou mémo davantage). Ce n'est là, on en conviendra, qu'un caractère
d'importance secondaire chez quelques animaux inférieurs, en efict, tc)s que les
fourmis et les abetUcs (t~N~u'r), on voit certains acini des glandes sativaircs se
réduire parfois à une seule ccHute, qui, pour la circonstance, s'est creusée d'une
cupide centrale d'en s'échappe le canal excréteur; d'autre part, dans le foie
des mammifères, il n'est pas extrêmement rare de rencontrer des travées for-
meM par trois rangées de ceHu-
jcs,!)vec, a leur partie centrale,
un'na)icu)ebi)iairc circonscrit
,uo!S par trois ceHutcs au ticu de
(jeux. Le fuie est donc une glande
en /<~c )'~MK/<ëe.
Ct'ttcconception, du reste, est
parfaitement confirmée par la
disposition anatomique que nous
présente le foie chez les animaux A
info'ion's. Chez t'ammocete,chex Fig.2U3.
[es ~tracions, chez les reptiles, Parallèle do hj.
glande iKjpu.),iquo (A) avec une glande
en~ubec"'dmu.n'e(B).
les f'(j)iu)cs hépatiques s'ordon-
!,ltHnmrcgtanduïan'c(c'p&ttccana!n'ulct"H'n''cdtntsia figure A).
oe)]). des cordons assez régu- –cf'Hutcsg)a)tdu)a)rcs(ccS[)u)Lïcscc]hitcstt~pnttt'(u<'SttansLt
)ièren)ent cylindriques, formés, figure A). 3. ra))i)hn'cs peri-acineux (rc sout les capiifait'c,
)'adi<is dans la figure A).
chacun par dc~x, trois, quatre,
cinq ou mcme six rangées de cellules. Or, tandis que la surface extérieure de ces
contuns est. en l'apport, avec les capillaires hépatiques, leur axe est représente
par une tumierc droite qui n'est autre
que)<'c!u)a)iculebi)iaire.))enresu)te
~nc, ~m'des coupes transvcrsaies de
cescordons (tig. 264), nous retrouvons
cxae!nc)it )c dispositif qui caractérise
)esi:)andcs en tube, je veux dire une
!un)i~r'' ccntratc circonscrite par une
com'")))tedcc(')in)cs epithctiates, dont
)cu'Mnbrc varie ordinairement de
quatn'asix.
f. /~<a(ye f/c //e?'?: )) me reste
a ir)di(jm'r comment s'etabtit icpa~
sagc entre )e ca.naHcutp biHa~irc et les
cumiuit-;bi)inircsit)tcr~obufaircs<}ut
tcur fo!d suite, autrement dit entre te
tube ~reteur et te tube excréteur. Ce 'rriivcf~ h~pî~itjucs
Fi.i:
tuhuicuse~ du foie de ï'am
pa-)~ a été parfaitement décrit par nt<tc'to Ct'upccs !<'s unes en ~N~. les au~'ca en
)n;):L~, et, plus récemment, par !!A\- h'cL\'crs(d\LpresRt~r);.
LtmtUt'te~hmduhut'od't~ha~cot'oujtcff'nh'avc')-
v~tt. Les conduits bitiaircs intcrtobn- ~,)un)H'rc~:)nn)<)ntah'dut'tt'a\~<'<'ou)~t'f'nÏOi!
faire? secomposent, comme nous te j,))0\au~t)cscc'<)uks::i<itdntah't-t.zcnf'sujfnt-
)n)ctc.ut'p. gt'auuteusp.
5, une mfm-tmctcairc. 0. capil-
verrons ptusioin, d'une mince tuni- tah'os~m~ums-–T.~ohu'L's'-au~'tiu~–î!.novau\t'ndu
fhc!tatfX(tcsc;t~M!hti)e-~JH<crh'.tt)~Ct~<titc~.
')m' conjonctive tapissée intcrieurc-
ment j~t-un epithciium cyiindhquc. Arrives au contact du )obu)e et au moment
dcj~t~trer <)ans son épaisseur, ils subissent les modifications histotogiquessui-
vantr~ ()ig. ~(jg) )(.m. ~miquc conjonctive s'atténue peu a pcn et finit pm' dispa-
raiU.' fctu's ccHutes cpithcitafes deviennent ptns basses, presque pavimcnteuses.
pu ~)nc temps qu'cUcs s'aHongcnt dans )c sons de )'axc du conduit les noyaux.
L'tu~r, ~'aptatissent et d'an-ondis qu'ils étaient, prennent une forme cHip-
t'qnL' grand axe longitudinal. Puis, brusquement, quand )e conduit a pénètre
dans le lobule ou presque immédiatement après, les ceilutes épithéliales préci-
tées sont remplacées par des ceUutes à )a fois plus
hautes et plus larges, qui ne sont autres que les
cellules hépatiques d'un cordon de Remak. D'autre
part, la lumière du conduit biliaire, qui est relati-
vement large, est continuée au même niveau par
une fissure extrêmement étroite, qui s'engage entre
les cellules hépatiques et qui est le canaiicule bi-
liaire. Tel est le passage de Hering il est situé dans
la partie toute superficielle du lobule hépatique et,
comme on te voit par la description qui précède, il
reproduit exactement ce qui se passe, pour les gian-
des salivaires, au niveau.du point ou t'ëpithélium du
canal de Boit, premier segment du canal excréteur,
~i~. 2G5. fait place à l'épithélium glandulaire de l'acinus.
Hchctua,, monL).'a.nt le mode de
f-onLinuit-c du conduit bUnure 5° Tissu conjonctif du lobule hépatique. Le
{tvcclecant.Uicuio bi!inu'c (pas-
tissu conjonctif interlobulaire envoie dans le lobule
sage de HEmNG).
lui-même un certain nombre de faisceaux très
I, conduit bHiairc, avec 2, sa. pin'oi
conjcncUvc ~t sou ~pittiëiiuni 4, sa greies mais ces faisceaux s'arrêtent toujours dans
kHxitirc.– S, une (rav~c h<~pa~tfjuc,avce:
t, ceHntcs hénaUqups 7, catmticu!chi- la zone marginale du lobule. On trouve, d'autre
) nij'c.– 8, passage de Hct'in~ !), point part, sur le pourtour de la veine intedobutairc, un
< u te canaUcutc h6na(.itjnc se co~de pour
jpoint;:
asscr dans nn autre pian;
coup6 en travers.
il es), sur ce deuxième groupe de faisceaux conjonctifs, qui all'ec-
tent pour la plupart une direction longitudinale
dont l'ensemble forme au vaisseau précité une sorte d'adventice. Le tissu con
jonctif marginal et le tissu
conjonctif périveineux sont
unis l'un a l'autre pat' un
stromafibnUaire,d'aspectLout
spëciat, sur la nature duquel
les histologistes ne sont pas
nettement fixés. H est consti-
tué (fig. 26GJ par des filaments
extrêmement fins, irrëgniiere-
ment flexueux, s'entrecroisant
et s'anastomosant dans tous
les sens ce sont les G'e?'-
/'ase?'M (/~&)'es en ~'et«!s) de
OppEL. Cette formation nbri)-
laire, dans son ensemble, re-
présente comme une une den-
telle jetée entre les capillaires
FiK.266. sanguins.
ncticuium conjonctif (Cf~o'/a~e)'?:) du lobule impaUquc WAGNEK et ExGHL-REtMEH:
(pr~pin'at.ion pin' la mcUtodo de Golgi, d'upt'ùs Bum[ et depuis longtemps déjà, ont
DAVtCOFf).
décrit dans icréticuium pré-
j, vcinc ccnh'ulcdu lobule, 2, l'~Ucniutt) conjonctif.
cité, en plein lobule hépatique
~3 j_
par conséquent, des ccHuIes conjonctives à prolongements' multiples et plus ou
.1.
moins ramifies, les cellules étoilées ~M foie (~<MxeMeM). Ces cellules, rejetées
plus tard par HEKf.E et par IlEtUNC, ont été décrites a. nouveau, à une époque plus.
récente, par DissE ('[890) et par FnENKKL ('1893) etc. Eties sont, suivant les cas/
irrégulièrement potygonafes, allongées en fuseau,
n

triangutaires, étoitées.Mais.queUe que soit leur


forme, elles sont constamment appliquées contre
les capillaires sanguins. Elles sont ûncment
nranuteuses et, sous l'action du chiorure d'or,
se colorent en rouge ou rouge violacé. Les
cellules étoilées du foie ont exerce longtemps la
sagacité des histoiogistes et nous ne sommes pas
encore parfaitement fixés sur leur nature et leur
signification tour a tour on les a considérées
comme des éléments du tissu conjonctif, comme
des cellules nerveuses, comme des cellules plas-
matiques disposées autour des vaisseaux, comme
tics cellules endothéliales. Dans un mémoire tout
rccent. (niai '1899), Kf['t''FEHse range à cette der-
nière opinion et,, lui aussi, considère les cellules
doives comme' appartenant a la paroi endothé-
iiaio clan capillaires sanguins du lobule. Mais ce
qu'ii y a de particn)icremcnt intéressant dans les rcsuttats obLenus par KupFFEn,
c'est que' ces cellules à signincation endothéliale jouiraient: cle la propriété d'in-
coi'porcr tes corps étrangers et,
tout pat'ticuticrement., les gto-
hutes (Ill sang
l'oll~;CS du
htIICS ronges san^~ ou leurs
lcurs
dctx'is: ce seraient de veri-
~Aa~cy~es, qui ne se-
(:th!cs
raient pas sans analogie avec
ecttuncs espèces de cellules
lymphatiques.
Au total, le tissu conjonctif
intra-tubutaire est représente
i" )M)' ]Rtissu conjonctif mar-
ginal, qui est une dépendance
<)« tissu conjonctif ititertoi)u-
!ait'e par le tissu conjonc-
2"
tifcentral, qui entoure la veine
htira-tobutairc à la manière
d'un adventice 3" par un fin rëticulum (C~ef/asent), avec ou sans cellules (ta
question, comme nous l'avons vu plus haut, est controversée), qui va de la couche
conjonctive centrale à la couche conjonctive marginale et qui n'est vraisembtabte-
ment qu'un tissu conjonctif modifié.

Le tohuie )<enatique, tel que nous venons de le décrire, pour contre une veine, la veine cen-
trale ou intra-tobutaire il se développe autour dc cette veine et
a. exactement pour limites les
t'tn'tes )nc~nes de son territoire capillaire. Si le lobule hepa.ti<)ue est paLrr<iitoment.isolé et indivi-
duatis~ ct~'z les annna.ux, où le tissu conjonctif intertubutaire est très devetoppe, il n'en est pas
<)emffttc cticx l'homme, où le tissu conjonctif, rot&tivement peu ()evc!oppe. n'entoure ie lobule que
sur une partie de son étendue. Comme conséquence, les lobules entrent en contact immédiat
avec voisins et se fusionnent plus ou moins avec eux. De ce fait, leur individualité n'existe
pa.s d'une façon absolue tout a~u moins.
Au lobule classique, SABOURtN (1888) a cherché à en substituer un autre, basé, non plus sur le
mode de distribution vMcuta.ire, mais sur te mode d'agencement des canaux producteurs et
voctours do la. bi!e. c'est le MM~e &au'e. Voici en quoi i[ consiste. Chaque espace do KitU'n:).N
possudo un conduit. hiH<m'o, toque) reçoit, ses u.niùc'nts do qua,U'o lobu)os voisins, nf (;(;
quatre )ohu)es. trois seulement son)- visibies sur une coupe hot'izontiUo (fig. 269). Le qua.ti'i~nc
cstpta.ce a.u-deasua dos trois a.uU'os, immudia.tomcnt au-dessus du t'espace de tHerna,n; ii ne poat
rtt'o vu que sut' des coupes vortic:Ucs. D'un autre côt.c, ces &fttuenta du conduit ))i)iairo
ifttot'tobu~u'c ne naissent p'M du tohuto tout entier, mais d'une partie seulement du )obu)ë, de la
partie qui avoisine t'espace do K.io'nan on question, soit un sixième du )obu)e environ (Rg. 269).
Autromont dit. chaque conduit h'diau'c interlobutairo se divise en quatre rameaux, dits MK.
!aM'M,un pour c))a,cun dos quatre [obutos voisins. Ces ramoa.uxiobuta.ires, après s'Atrùptui,
ou mftiM divisas, pcnHh'ont. dans )em's iobutcs respectifs et s'y
continuon), a.vo(; tes Kftna.)icu)os hitinircs où. si l'on veut, tn'cc
]?-. U'ncs ()G Ren<a.)t. Chacun d'eux se di~'ibuc une p(u't.ie
~n ~obuto souie~~en) (i),u sixicme cnvh'on), la.quette dovicn). son
~InrriF~nirn rl'nrinini.f!n~
)cn'j).ou'cdor;g)nc.L:c
t.ejïit.oii'o, cotnmo nous
()cniontj'onc).to~ncnL)t).
figure 270,a,su!']es
eoupHsIii.fot'inod'un
),ria.ngh),<tont,iesom-
!nct('onfh)C:jLt:).voinc
int.ra.obutairoct.dor)!.
)a.b!isct't!j)on()i'L l'es-
pace de )uf;rntH). Eh
t)U.'n,lesqui).U'oten'i-
~uit'cs l'essot'Lissant ù
un même canal biti~ire
inn'a.-iobuicm'c CM~-
tuonttc~~i~eM/MH'e
H~ deSA~outux.
Le)obu)o))i)iu.irca,, t-o.
~'Ghën~td'untotm~hUJait'f'd'âpres
incotCCpUûtt du.nssonc~scn)b)o,tu. Sch6tMa.dct'acnmslti!iam'<ttitpi't;'i
dEë.\t!Ot;RiK. t'oi'!))c d'une pyt'a.tnido S.moun)N.

des
Itui).cspa''Ct)cKict'nnn,nvec3,3~esf''oiaittb[)t<!s
le circonsÜd \'l'ul. fi,conduit hiliair~ ¡nled(Jhü..
11lirc se diviaruU en
10 lu secteur
scmble le lobule bilioil'c.
trois tubules prénilés.
nba.sotriu.nguta.h'o:it
lrois 6, coild.i~ pour se pOI'Lcl' dans
6,6' 6"lrois .nr.ini hiIÍ1\lr.cs, .collstilmmL dnns.leur en.
contt'o
pou)'
a,
il
un espace
do Kiet'na.n et pour
côtes dcs)ignesb'c!.ivos
['o)iiintcn(,)'ocHos)o8
2, LL.ltn~es dn llentik,
~.<:M~uHMH~m\ntM\~)H\a)f.
'3,
utlsdu lobute hépatique.
veine
divisiondr
dieisinn (le
porte.–S,veineif~ra-!o))u);)ir<
¡J,
b

deux veines intra-)obutaires tes plus voisines. décompose morphologiquement en quatre seg-
U su
ments, segments qui appartiennent a quatro )obutes ditierorits et qui acquièrent chacun la
signittcation d'un acinus gianduiairc, t'actHM' <ai)'e. Il convient, d'ajouter que chaque conduit
bitiaire, en abordant son )obu!e, emntëne avec lui (fig. 270) un rinnca.u do t'a.t't<i'c hM))ati<jue ci
une bra.neho do la veine porte. )csquf)tes se ra.mitiont comme lui et présentent en sunj!uc
)€ mémo mode de distribution.
Certa.ins f.ftsontpruntes!').t'u.na.tomio pathologique, u.['ombryo)ogio et n )'ani)Ltomie cofnpareu.
dont on trouvera t'expose dans le fivre (te SAHOb'KLf. pa-raissent favorabies a la, conception du
lobule h'diairo. Cti iobuto hiiia.irc est donc autre chose qu'une vue do l'esprit. Ufaut recon-
na-itrc, cependant, que tes ca.naficuics biliaires d'un acinus communiquent targoncnt avec ccm
des acini voisins, non seutemont dans un même )obu)e, mais dans tes lobules différents (fis' ~S~'
Les UmUoa du )obu)e bitiairo sont donc tout aussi conventionnonos. sinon plus, que Miifs
lobuto hépatique.

C.– CoXDm'jL'S fitHAUtHS IXT)tA-fff!)'AT[QUKS

Nous (MstgneMns sous ce nom coHccLif de conduiLs bitia.ires mLrti-hepatiqucs


tous les cnnaux vecteurs de la bitc qui cheminent dans t'cpaisseur du foie, depuis
leur origine sur le tobuio hépatique jusqu'au hi~c.
Origine.
1" Les conduits hihaires, comme nous t'avons vu plus haut, fout suite
aux. cana)icu)cs biliaires, comme, dans une glande quelconque, les canaux excré-
teurs font suite aux acini. Au sortir du tobutc, Hs cheminent quoique temps a la
surface de cciui-ci, puis se jettent dans t'espace de Kiernan. La, ils se rëunissf')))..ivcc
)es conduits hitiaircs issus des iobutcs voisins pour former des conduits plus \'o!a-
minenx, <cs coM~M~s &t~'aM'cstH<e?'~o&M~t?'es. Nous ferons remarquer, en passant
nue chaque tobute est tributaire de'cinq ou six conduits inter)obu)aires différents
ou, ce
qui revient au même, que chaque conduit interlobu)aire reçoit ses radi-
cutcs des cinq ou six lobules voisins. Du reste, entre Ics )obu)es dont ils émanent,
les conduits interlobutaires et )eurs radicutes s'anastomosent fréquemment, entre
eux, de façon a former un riche réseau, te t'eseaM
t)!<e~o&!t~we. C'est de ce
réseau intcrjobutairc que partent les c<xH~M;,c &<aM'esjo?'o~?'eHieH<~<<s.

2'Trajet.–Les canaux intertobu)aircs, une fuis formes, se dirigent tous vers


tchite du foie. Chemin faisant, ils se réunissent les uns aux autres, a )a manière
des veines, pour donner naissance a des conduits de plus en plus vofumineux.
C'est ainsi que les ramuscutes donnent naissance a des rameaux, les rameaux a des
branches, les branches a des troncs. Au niveau du hile, il n'existe plus que trois
canaux principaux, quc)qucfois dcuxseutcmcnt, )esque)s se fusionnent enscmh)e
potn'constituer un canal coHecteur unique, le MMM~ Ae/~t~Me (fig. ~72,10).
3" Rapports. Les canaux binaires, en se portant ainsi des espaces in{.er)obu-
tah'es, vers ichite, cheminent constamment dans un prolongement tuhuteux de la
capsutc dcGtisson, en compagnie d'un rameau de t'artcrc hépatique et d'une divi-
sion dn ta veine porte (fig. 249). CcHe-ci est toujours reconnaissahte a ses dimen-
sions qui t'emportent constamment, et de beaucoup, sur ce))cs des deux autres
canaux.
4" Anastomoses. –Au cours de !cur trajet dans t'cpaisseur de ia masse hcpa-
uqne, les canaux biHaires sont rcfies !cs uns aux autres par des anastomose. qui,
rcLitivement rares chez i'homme, sont infiniment muitiptiecs chez certains ani-
maux, notamment chez je chien, le chat, le chevat, le bœuf(S.u'PEY). On rencontre
id tes mêmes types que sur les vaisseaux sanguins ce sont, tantôt des anasto-
moses par inoscu)a.tion, tantôt des anastomoses par convergence, tantôt des anas-
tomoses transvcrsa)es, obliques, eHiptiqucs, etc. C"s anastomoses sont parfois
t(')it')nc!)t nombreuses que les canaux bHiaires intro-
)t(!))ati')ucs, dans )eur cnsembte constituent de veritaidcs
i'e"n~x.
5" Structure. fjes conduits f~iHaircs intra-itcpaUqucs
se (-un'posent, cssent.icHetnent. d'une mince pai'O! cuii-
jonctiv~ n'vôt.ue inLct'icut'emcnt. par une scutc ran~cc do
ccttutcs ~ptt.)tciiaics
a. V~)'o!p;-ojM'e. La paroi propre (fig. 271, )) s~ <'om-
posf de faisceaux du tissu conjonctif, reunis tes uns aux
autres par un réseau de fibres c)asUques gretes., diriges FiK.~ti
[Muri.iptupartdansic sens du conduit. HHe se tenninc Unc<)ttuitbi[i:iirei").)'.i-
d))cùte de l'épithélium, par une sorte de Hmitant.c qui, hf))a)iqu~uencoupt'
tru.nsvutStLJt' (d'âpres
\Taise)tib)ab!cmcnt~tient lieu de vitrée. Auxe)emcn)scon- .SCXKXK).
joncUfs viennent s'ajouter, sur les conduits les plus volu- f.paroiprnjut'cp'thctiutn
n)incnx, un certain nombre de fibres musculaires fisses. <ii'~h't~tc.
b. A'Aë/tMMt. Quant à l'épithélium (fig. 272,2) il est, représente par des cct-
iuics pyramidales, dont la base répond à la paroi propre, le sommet a fa tumicre
du conduit. Un certain nombre d'entre elles, cependant, sont orientées
en sens
'nvct-sc, c'est-à-dire ont leur extrémité étroite
en rapport avec la paroi [propre,
'eu)- extrémité large tournée du côté de la Jnmièrc. Cette lumière du conduit
biliaire est régulière et limitée par un mince plateau non strier tel que celui des
celtutes profondes des glandes de Lieborkuhn de l'intestin grêle du chien (REK.tu'f).
Les cellules épithéliales ont un protoplasma légèrement granuleux, un noyau
arrondi situé à la partie moyenne ou dans le tiers inférieur du corps cellulaire.
c. Cw<es MtM<j'MeMtC. La surface interne des conduits biliaires nous présente
de nombreux, orifices, qui conduisent dans des divcrticutums plus ou moins déve-
loppes, mais toujours fermés a leur extrémité libre. Ces diverticulums varient beau-
coup dans leurs dimensions les uns, extrêmement courts, sont de simples fossettes
qui ne dépassent pas la paroi propre du conduit; d'autres, plus longs, se pro!on-
gcnt au delà de cette paroi propre, laquelle, dans ce cas, est comme hérissée par
les saillies que forment les diverticuiums. Ils varient aussi dans leur forme les
uns, sont régulièrement cylindriques; d'autres, a la suite d'un orifice étroit,
s'élargissent plus ou moins et se terminent en caecum; d'autres, enfin, sont
bifides ou même triudes. La signification de ces divcrticutums des conduits
biliaires n'est pas encore nettement ctucidée. Certains anatomistes les considèrent
comme étant de véritables gtandos mais une pareille opinion a contre elle ce
fait que l'ëpitMHum qui les revêt est entièrement semblable a celui qui tapisse le
conduit biliaire lui-même. Ce sont donc, non pasdcsgtandes vraies, mais plutôt, de
simples cryptes, auxquels on ne saurait attribuer aucune fonction spéciale. Peut-
être pourrait-on les envisager comme des rameaux biliaires abort-ifs, je veux dire
comme des rameaux., qui, s'étant sépares du canal hépatique primitif, avaient.
commencé a se développer, puis, brusquement avaient cesse de croître. Mais ce
n~cst là que pure hypothèse.

6° Vasa aberrantia. On rencontre parfois, sur certains points de la surface


extérieure du foie, un système de canalicules, de couleur jaunâtre, diversement
ramiues et plus ou moins anas-
tomoses entre eux. On !cs dé-
signe, depuis WEtiEn, sous ie
nom de vasa a6e?')'aM<ï's.
Ces canalicules singuliers
s'observent le plus souvent so)'
icbord interne de l'un ou l'au-
t.re des deux ligaments t.)'ian-
gulaires, avec une prédomi-
nance très marquée pour !c
ligament triangutaire gauche.
Atnis on tes rencontre encore
dans d'autres régions, notam-
ment le long du bord antérieur
Fig.271/w;.
du foie, au niveau de rattache
VitStt a.bo'ritntiij. du foie (d'iipr~s SAt'pHY).
hépatique du ligament suspen-
L2,dcu\v<tSKa))crran)tt,<)Kc.t)i!)rf'fortirrtguUer,()o))L)es~
sent pour la ptu~arthi'pm'h'ophieM.un notre eonduitdont tes seur, au voisinage de la vési-
de
parois sof;tsN)'f))o;t(t'cst)eghtn(tc.'i;)fu*tn)mm)t)c..<e)
r.'uniHcftN'otts
cule binaire, sur la languette
t)iHaires anMtomoseosenh'ecXM.–4,nnpetitcem~Htauatogncau'L
dcuKprcnncrs.
fibreuse qui, du lobe de Spigel,
~o porte en arrière de la veine cave inférieure, sur cette autre languette ûbreusc
{ui est jetée comme un pont au-dessus du sillon de la veine ombilicale, etc. Ils
ont défaut chez le fœtus et je ne sache pas qu'on les ait encore signalés chez l'en-
'ant. D'autre part, ils sont plus fréquents chcx le vieillard que chez l'adulte.
Les vasaaberrantia, que f'onrcmpfittoujour. en poussant une injection finc
dans le canal hépatique, doivent être considérés comme de véritables canaux
biliaires, qui ont été mis à nu et sont devenus supcrficicts par suite de l'atrophie
des (ofuncs hépatiques dans t'épaisseur desquc)s ils étaient primitivement plonges.
.\u miticu de ces processus régressifs, qui frappent ainsi, on ne sait trop pourquoi,
[es cnHutcs hépatiques et amènent leur disparition graducffe, !cs conduits biHaires,
non seulement ne dégénèrent pas, mais paraissent s'hypertrophier. Devenus vasa
iibeft'antia, ils possèdent encore leur tunique conjonctive, leur couche épithéHate
et leurs diverticutes tatéraux. Ils n'en sont pas moins, comme tous les organes ves-
tigiait'cs, entièrement dépourvus de fonctions actives. Kon.tKEn a. émis l'opinion
que les vasa aberrantia pourraient bien sécréter' du mucus. Mais cette sécrétion est
fort réduite, si tant est qu'elle existe car, comme l'a ~démontré R.\xv)En, on ne
trouve dans le revêtement épithéHa) aucune cellule caiiciformc.

§ [V. VAISSEAUX ET NE M'S

Le fuie est un organe très vasculaire. D'une part, il reçoit (MMScaM;~<7~"<'?'eH/s)


deux sros vaisseaux, l'artère hépatique et la veine porte, auxquets il faut ajouter,
chez le fœtus, la veine ombilicale; d'autre part, il émet (u~tSseaM-r c/e~s)
des
veines et des vaisseaux tymphatiqucs.

1° Veine porte. La veine porte amène au foie ic sang veineux recueilli par
elle dans la portion sous-diaphragmatique du tube digestif, dans le pancréas et
dansi.i rate. Nous savons déjà, pour l'avoir vu en angéiotogic, qu'elle est formée
par ta réunion des deux mésaraïqucs et de ta spténiquc et que, pour gagner le hile
du foie, elle chemine dans le bord droit de l'épiploon gastro-hépatique, en compa-
gnie de i'artère hépatique et du canal cholédoque, qui sont ptacés en avant d'cHc
(fig. 248, ~) et qui tongent, la première son côté antéro-intcrne, le second son côté
externe. Nous savons aussi qu'en atteignant le hile, elle se partage en deux bran-
ches, fortement divergentes, qui se dirigent, t'unc a droite, l'autre à gauche
(fig. ~72,8' et 8") et qui, a elles deux, constituent le s;'H!<s ~e ueMM~o?'~ de cer-
tai)].)uteurs(voy-t.I[,p.3t8).
jt. Lus DEUX unAxcHES 'rKHMtKALEs DE LA VEtXE t'onïE. Les deux branches de bifur-
cation de la veine porte (Hg. 272) différent beaucoup par leur longueur et par leur
catihre.
a. ~'SHC/M droite. La branche droite (8"), rctativcmeut courte, se porte vers
t'extrémité droite du sillon transverse et là se divise en trois on quatre branches
secondaires, qui pénètrent dans le lobe droit, ainsi que dans la partie droite du lobe
carré et du lobe de Spigel. Au cours de son trajet, la branche droite de la veine porte
reçoit dans la plupart des cas la veine cystique. Mais cette veine peut se jeter aussi
dans le tronc même de la veine porte il en était ainsi sur le sujet qui a servi a ta
préparation représentée dans la figure 272.
b. NraHcAe gauche. La branche gauche (8') est environ deux fois plus longue
que la droite, mais elle est beaucoup moins volumineuse. Elle se porte de droite
à gauche entre le lobe carré et le lobe de Spiget et, arrivée à l'extrémité gauche du
sif)o)] transversc, elle se partage, comme la précédente, en deux ou trois branches
secondaires, qui se distribuent au lobe gauche ainsi qu'a !a partie gauche du lobe
de Spiget et du lobe carré. La branche gauche de la veine porte reçoit quelquefois
ta veine pytoriquc. ['extrémité gauche du sHton transverse, c[)e donne at~tche
A
en avant au cordon nbreux de )a veine ombUicaic (')6) et, en an'iore.àun deuxionc
cordon fibreux (18) qui représente le canat veineux, du fœtus.
e. ~a~o?'i ~e ces deM.K&a'McAes. –Considérées au point de vue de fours rap-

Fig. 272.
Leh[)c(tufoiH(S/3dcg~mdcurna,h]t'cHc)
),)ties(]euxfGuiHeLsdercpij)!oont?as).ro-!):pa~ique.j)roton~en)cnLdttS)!htnf-ranverscdufoic.si)fo)f
lobe
avec': 8', gaucho; 8", sabranchedroite.–
H'anchcfh'oiLc.–)0,canatft6pa~qUe.
avecses Li, t,
ar~'ch'~paLique~-7,avec
ongitudinaL–4,)obc<icSj)ige).–S,)ebecarrc.–(i,vt'sicu!cMHaire.–7,veu!ocavcinMrieure.–s.remc
)orLc, branche K'auche;')".
tt'jisbra)tchcsrad)Cnfai)'cs.–t)~cantt)cysUque.2.can~)c))o)'
su S3
toque.–):t,veh)ûs portesaccessoires.–i4.g-a"ons!y)ttpi)at."jucs.–J5,ca))a! veineux.–Kt,tigan"'uLt'o]t'!
doquc. 1 :1. veines portes accessoires. 11, g~lIIglionsJ)'mphalif(UCS,
vcincondjiiicatcohHtcrec).–17,at'H~'rocystt~ue.–)H.vcinec~s)i'ttte.
J5, canal\'cincux, lif, liganllluL road

ports, tes deux branches ()c bifut'caUon de h), veine porte sont. pf'ofondemen!. situées
dans le sillon tr.insvcrse. EHcs sont pcn visibtes sans dissection et, il est n6ccss.)in\.
pom' prendre une notion exacte de tenL' trajet et de !em's rapports, d'écarter ton!
d'abord les deux )evrcs du sillon ou elles sont ptongécs et d'entever cnsui.tc .tvc''
prëcaution l'espèce d'atmosphère ccHutcusc qui les entoure. On constate alors qm'
leur face postérieure est apptiquëe contre le lobe de Spigcf, que leur faceantci'iem'c
répond au iobe carre, dont c))e est séparée par les preiniercs divisions de i'.it'te)~'
hépatique et par les canaux biiiaircs. Tout autour d'cHcs, mais de prëterence su,'
ieur face inférieure, se disposent de nombreux gangUons lymphatiques ()4).
d. JLeM?' Mode de ?'~M!e<!<OH. Arrivées dans t'ëpaisscurdu foic~ ics divisions
précitées do la veine porte s'y ramifient exactement comme ic feraient des artërcr'.
Toutefois, tcur mode de ramification est essentieHcment irrëguticr. Le type dichu-
tomique existe, mais il est rctativemcnt rare, et )'on voit chacun des gros vaisseaux
donner naissance, a la fois et sur tout son pourtour, a des veines d'un calibre
moyen et à de toutes petites veinu)es. On se rend nettement compte d'une pnrcitie
disposition en pratiquant clans le foie des injections par corrosion ou, phtssim-
picmcnt, en ouvrant )ongitudina)cmcnt ;'). t'aide des ciseaux t'unc des branche'-
principales de tu veine porte. On voit alors (fig. 273) que la paroi vasculaire prë-
scnt.e des oriGccs très volumineux et, à côte d'eux, des orifices tout petits a peine
visibtcs a )'œH nu. Les premiers représentent l'origine de grosses coHatëratcs; les
seconds sont le point de dëpnrt de simples vcinutes a trajet fort court. Nous
ajouterons que les prcmicrcs ra-
mifications des branches de la
veine porte se disposent parattè-
iementu !a face inférieure du
foie,dont elles sont toujours plus
)'app!'o('.)iHCS que de ta face supé-
riem'c.
e. /.<'s c'<u~s!'<?HS ~o-?'/<?s daHS
fepa~'seK?' dM /'ot'e. Toutes les
divisions de la veine porte, que)
icur catibre, cheminent
que '-oit
dans les gaines tubuicuses que
)cu)' fournit la capsule de GHs-
son, chacune en compagnie d'une
division de t'artere hépatique,
d'un conduit bi)iaire et d'un cer-
tain nombre de vaisseaux )ym-
phati~jues (fig. 249). Une couche
de tissu ccHutafre rattache leurs
p;u'ois a la gaine <tbreuse. Tou-
tefois <'<'ttc adftcrencc est toujours
l.'ig.2M.
très f.)i!e, ce qui fait que, surdes
coupes (!u foie, tes branches de ta Mode de )'tH))ific:ttiunde~ branche;. <)';<.i'Lcitt'! porto
une gt'usse vinc du )obc (h'oiL incisuc dans le son
veine porte s'aH'aissent quandol ()t;su.!o))gu<!ur.
eHessont. vides. D'autre part, les On constat rc\tS(et)CC du t~j'f diettotomi~up; mais on voit ans*
divisions intra-hëpatiqucs de ta tes pt osses ht ancitcs donner naissance,en mOnp tcn'j's/ades veine
dnn tno~cn eatibtc et à de toutes petites peines.
veine porte, analogues en ccta a
ieur& branches abdominates. sont ctitict'cment, dépourvues de vah'u)''s. Oc plus
dks in- s'anastomosent jamais entre elles.
~Fr).t'E\Ts. –Au cours de teur trajet, dans te foie, tes ))ranchesde la veine
porte reçoivent un certain nombre d'affluents. Ces afiiucnts, toujours très gretes,
sf<ti-t!))gucnt en deux groupes tes veines capsutaircs et tes veines vascutaircs.
Lcst'p/Mesca;pSM/s:res repondent, aux artères do môme nom. Mttes proviennent de
t'CHvetuppe fibreuse du foie et de la portion réfléchie de cette enveloppe ou capsule
de t'tisson. Les veines vasculaires émanent des réseaux capittaircs qui sont ali-
tncntes par tes hranehes, dites vascutaircs, de l'artère hépatique. Le plus grand
nombre d'entre elles proviennent des conduits biliaires les autres naissent sur tes
paruis des branches de ta veine porte et des divisions de l'artère hépatique.
L'accord n'est pourtant pas parfait, entre les anatomistes, au sujet du mode de
terminaison des veines vasculaires. S.u'w.;Y, notamment, estime que ces veines, au
tien de se jeter dans les branches de ta veine porte, se rendent directement aux
tobntt's hépatiques, devenant ainsi autant de petites veines portes accessoires.

C. ~MH; DE TEitMixAtsox. Parvenues dans les espaces intcrtobutaircs, les der-


'wrcs divisions de la veine porte, qui prennent ici ie nom de veines u!/c~o&M~M'?'<M,
se résolvent chacune en cinq ou six veinules, lesquelles pénètrent, peu âpres icur
origine dans les lobules les ptus voisins. Chaque veine interlobulairc se distribue
ainsi a cinq ou six lobules et, vice versa, chaque lobule hépatique recuit, ses
rameaux portes de cinq ou six veines interlobuiairesdiilerentes.Nous avons déjà
vu plus haut (p. 287) la manière dont se comportent les rameaux portes dans
['épaisseur même du lobule. Nous n'y reviendrons pas ici.
roitTEs ACCESsolBEs.– Le sang veineux que charrie la veine porte n'est
M. VEtNES
pas!eseu[que reçoive [e foie. A cet organe aboutissent encore d'autres veines,
beaucoup moins importantes sans doute, mais qui se ramifient dans son ëpnisscut'
comme ia veine porte eUe-meme et acquièrent ainsi )a signification attribuée à cette
dcrniërc ce sont des 'ueMtes?o)'<essccessoM'es.Ces veines ont ëté déjà ctudiées

Schéma inont.rant, sur une coupe sagitt,ato du foie, ios ve'mes portes accessoires.
). foie. i!, vésicule biliaire. 3, tigamcn), snspcuseur du foie. 4, ligament rond. S. ligament eoron.tire.
< pat'~t abdoftunaje. avec o~ttbihc.– 7, dfapht'ag'fne. 8, 8, 8, fft'ues portes aceessoft'csffu ([gantent sff~j'cttSCHf
(f/fmO'/eHte <y)'OMp~). 0, veines portes accessoires du cinquième groupe (;OM/)ep(t)'omMmt<).
accessoires du deuxième groupe (<y/'oN~e cys/~tte).
!t,
vcmes pertes
veine pot'Lc accessoiredu UgamenL coronaire.
U, veines portes accsssoircs du troisiômc
i-f, veine porte. t~, paroi i-noracique.
groupe.
cotouuc ver~~n'afe.
une

en angëiotogtc (voy. t. nous n'y reviendrons pas ici. Nous rappellerons seule-
H)
ment qu'elles proviennent des points les plus divers et qu'on peut, a ce point de
vue, les diviser en quatre groupes '1° un ~oMpe t/ss~'o-Aë/M~Me, situé dans
l'épiploon gastro-hëpatique et comprenant plusieurs veines ou veinules qui, dc'.t la
petite courbure de l'estomac ou de l'épiploon tui-meme, se rendent au sillon trans-
versc la figure 27~ nous présente trois veines (i3, 't3, '13) appartenant à ce
groupe 2" u)t ~'OM~f cystique, formé par douze ou quinze veinules qui pro-
viennent de la face supérieure de la vésicule biliaire; 3'' un ~?'oMpe ~a~/M'ai/ma-
tique, qui, de ta face inférieure du diaphragme, descend vers la face convexe du
foie en suivant )c tigamcnt suspenseur 4° un ~'oM~e pcM'ONt&ea~, comprenant
une série de veinules qui proviennent de ta paroi antérieure de l'abdomen etquise

Sans rcjot.or ont.iërcmon). i'opinioit cinist: par SAPPKY que ces veines du groupe ga~tru-Mn.t-
~ique se t'u.mifient dans l'cpiussour ()u i'oie n Ju. )))<miert] de )a. veine port.e, j'a.nh'fnc, pour .u'cir
observé cct.Le disposition plusieurs fois, qu'un certain notntx'G d'entre elles tout a.u moins ne se
r~niitient, pas et, se jettent, après un purcours plus ou moins [ong, dans l'une des divisions de la
vcino porto. Ce ne sont plus alors des ~c/Hc~ /)0)'/< <7c<;eMo«'M vraies, mais do simples a/<MM/t
</M ~)/){<eM6 pot'/g, qui, au lieu de
se rendre au tronc même de )a veine port.c. pénètrent. d:uM !e
l'oie et se jeLLenL dans l'une des divisions intra-hepati'juos de ce tronc.
portent vers le sillon longitudinal du foie, en longeant !e cordon fibreux de la veine
ombilicale. A ces quatre groupes, il conviendrait, d'après SAfpEy, d'en ajouter un
cinquième, constitué par ces innombrables veinules que nous avons décrites plus
haut sous le nom de veines naseM~aM'es et qui prennent leur origine sur les parois
marnes de la veine porte, de l'artère hépatique et des canaux biliaires.

2" Artère hépatique. L'artère hépatique, branche du tronc cœtiaque, se dirige


d'abord de gauche à droite et un peu d'arrière en avant. Apres avoir fourni deux
eo))at~t'a)cs importantes, la pytorique et la gastro-épiptoi'quedroite, elle se redresse
en haut pour
longer, comme la veine porte, le bord droit de l'épiploon gastro-
hépatique et gagner le hile du foie. Dans la première portion de son trajet, l'artère
hépatique est placée sur un plan un peu postérieur à celui qu'occupe la veine porte.
fuis, ellecontourne d'arrière en avant le bord gauche de la veine porte, pour venir
septaRO' au-devant de ce dernier vaisseau (fig. 248, c), situation qu'elle conservera
désormais jusqu'à son entrée dans le hite.
/t. MonE UE nAMfncATMN. Arrivée au hile, l'artère hépatique (fig. 272,9) se
partasc en deux branches fort inégales une branche droite (9"), relativement
volumineuse, et une branche gauche (9'), beaucoup plus petite. Ces deux branches
suivent le même trajet que les branches correspondantes de la veine porte, en avant
desquelles elles sont situées. Comme ces dernières, elles se portent transversale-
ment vers les extrémités du sillon transverse et disparaissent alors dans l'épaisseur
du foie. Là, elles s'engagent dans les gaines tubuteuses de la capsule de Glisson,
se divisant et se subdivisant exactement comme les branches de la veine porte,
qu'c)!s accompagnent fidèlement et qui leur servent pour ainsi dire de soutien.
Chaque gaine glissonienne, comme nous l'avons déjà dit plusieurs fois, renferme à
la fois une veine, une artère et un conduit biliaire. Toutefois, dans les gaines de
petit calibre, on rencontre assez fréquemment, pour une soute veine, deux artères
égales ou inégales, réunies l'une à l'autre par des anastomoses transversales ou
obliques.
Chemin faisant, les divisions de l'artère hépatique
MoxE uE Djs-nuuu'noN.
fotn'nisscnt quatre ordres de rameaux des rameaux pour les conduits binaires,
des rameaux vascutaires, des rameaux capsulaires et des rameaux intertobutaires-
a..RameaK-xdM conduits &?'aM'es.– Les rameaux des conduits biliaires, exces-
sivement nombreux, mais très grétes, se jettent sur les canaux vecteurs de )abHe,
auxquels ils se distribuent.
b. ~«MeaM-r oascM~M'es.– Les rameaux vasculaires, véritabtcs vasa !)aso?'MH:,
seramifient sur les parois des vaisseaux qui cheminent dans t'épaisscur du foie
Lranchps de la veine porte, veines sus-hépatiques et artères hépatiques elles-
memcs.
T~KeaK.K csjtMM~M'es.
c. Les rameaux capsulaires se dirigent vers la capsule
fibreuse du foie et, en t'atteignant, se divisent, en quatre ou cinq ramuscules cha-
cun, qui, divergeant a ta manière desbranches d'une étoile, viennent s'anastomoser
avec les ramuscutes similaires du voisinage. ils forment ainsi un vaste réseau, le
!'Me<i;K ~<?e~/ ou soM~-c<i~M~e, dont les larges mailles sont directement
appliquées contre la face profonde de la membrane ubreuse qui entoure le foie.
Les t'amcaux efférents de ce plexus se terminent, en partie dans cette dernière
membrane, en partie dans les lobules sous-jacents.
d. Aa/Hea; M:<er/o&M~'es. Les rameaux intertobutaires, enfin, accom-
pagnent les veines de môme nom. Comme ces dernières, cites se divisent, dnus ics
espaces intertobutaircs, en quatre ou cinq rameaux, qui pénètrent dans les tobuies
voisins et s'y terminent dans la zone toute superucieHe du iobute, de la façon que
nous avons indiquée plus haut (voy. p. '87).
C. Atn'ÈREs HHt'A't'tQUES A<:CËSSo;[!E.s.Indépendamment de Fartcre hépatique une
nous venons de décrire, le foie reçoit encore un certain nombre d'autres arbres,
beaucoup moins importantes, que nous désignerons dans tour ensemble sous k nom
d'<c?'es /të;M<~Me.s f!cce.s~(wes. Ces artères, qui ne sont le plus souvent que de
simples a rterioics, proviennent(fe trois sources de fa coronaire stomachique uu de
(apytorique, de ta. mammaire interne, des diaphragmatiques inférieures.– t.cs pre-
mières cheminent entre les deux fcuiHctsde l'épiploon gastro-hepatiqueetpen'trcnt
dans le foie au niveau du h~c. CcUcs qui proviennent de la mammaire iotefnc,
remarquables par leur ténuité, se rendent à la face convexe du foie en suivant, ie
ligament suspcnscur. Enfin, cettcs qui émanent des diaphragmattq~'s infé-
rieures, également très gre!es, sont situées en partie entre tes deux fcnittf'tg du
ligament suspenseur.cn partie entre les deux fcuincts du ligament coronaire. E[k!-
ahorden!. te foie, les unes par sa convexité, les autres par son bord postërfOor.–Leur
mode de t,crminaisondans
te fuie est. ex.acLen~'nti~;
Ic
même que pour tes rameaux
de rhepaLique.

3° Veine ombilicale. La
veine ombiticatc est, un or-
gane t.t'ansitoit'c, npjiarte-
t)nnt,f't.)flvicfœ(.fdc.E)Je.)a
pour fonctions, t.ni),qH'c)fc
)'csLe pcrm('ab[e, d'.ippurt.cr
?mfoicct,atav(;!)h:caYc
inférieure )e sao:, :)rtu'ic)
qu'cHe recucHic dansk's
réseaux p[accn(.ai)'i's.
/l.TH.U)iTHT)))t.\X~f)HSCO[.-
L\TKftALE~. Apr~'s avoir
t, ['averse l'anneau onii~itica!
cite suit te bord inférieur
du tigament. suspcnseur,
Fi~~i. puis s'engage dans iesitf~t
Foie d'un nou\c:ui-nc, vu pa. sa, t'a.cc infct'icuuc, pour monter tongiLudinatdufo'c,qu'e)k
ta, \'chmo)ttbi!icatcct.lccan~~ veineux. parcourL d'avant, <'a arrière
A, !ohc dt-oiL ]!. )obc gauche. C, !obc c~t-t'6. D, tobc de ëpigcL
<rigu'adroi~c)'om'découvrirtccmmtvGincnx. (fig. '275,2)'. Ln peu avant
jt,eHt)n!vc')fcux.–2,veine ombilicale, avec'.I\ son t'Otfioncnt. d'à. t, (.oindre fesitiù)'traxs-
3,scg[)i!cnL()c!aj[fa)'oiat)~icu)'cdGt'itt]don'c'LVU))at'safaccpost.~t'tenre.
7,v<sicn)chi!i:ut'e.h~a~
–4.hot'd:H!)~t')';nt'duio'c.veinej)0r(.c.i,veine cave intcrient'c.–
anh)t)ûK'<ccL~'anâtbr)nan~asonnivcan,)cs[ttonlong)tudinatc))un
verse,c)te s'élargit plus ou
[noins(2')et.funrnit,aC('
c;).uatco)nt'!cL
niveau de nombreuses co!-
Meratcs qui se dis~'ibucot., les unes au iobc gauche, ]es autres au iol)cc.))'rf. Ces
co))at.et'ates, une fuis arrivées dans te tissu hepaLiquc, s'y ramiftGnLd'' la
façon que les branches de )a veine por!,e.
j?. MonE DE TEnMiXAisox. –En atteignant le sillon
transverse, la veine ombilicale
se partage en deux
branches terminâtes, qui sont '1" le canal de communication
avec la veine porte 2° le canal veineux.
a. CsHa~ de coNUH.tMM'ea~'OM avec la veine p0)'<e. Le canal de communication
avec )a veine porte descend dans le sillon transverso et va à la rencontre
de la veine porte, avec laquelle il se continue. Considéré dans son ensemble,
ji n'est pas exactement transversa), mais décrit une légère courbe dont
!.i cavité, dirigée en avant, embrasse la partie correspondante du lobe carré.
Chemin faisant, le canal de communication avec la veine porte fournit un certain
nombre de branches collatérales. De ces coltatérates, les unes, postérieures, se
rendent au lobe de Spigel tes autres, ascendantes, se distribuent à cette
portion du foie qui sépare le lobe de Spigel du lobe carre. U est remarquer
que l'importance dit canal de communication porto-ombilical varie suivant les
.iges. D'après SAp)'E\ il est peu développé dans les premiers mois de la vie intra-
uterinc. It commence il s'élargir au quatrième ou au cinquième mois et, au septième,
il est déjà ptus considérable que le canal veineux. Au huitième et au neuvième

mois, son calibre est supérieur il celui de la veine ombilicale cttc-meme. Enfin, au
moment de la naissance, il ëgate environ, comme nous le montre la figure 275,
celui de la branche droite de la veine porte.
b.6'aM~cM!eM.c.–Lecanal veineux, encore appelé ce[Ha~t)'aK~Ks(ng.275, )),
est beaucoup moins important que le canal de communication porto-ombiticat
son calibre, en effet n'est que le tiers ou le quart de ce dernier. Continuant la
direction du tronc dont il émane, le canal veineux parcourt d'avant en arrière la
portion postérieure du sillon longitudinal du foie, chemine entre le lobe gauche et
le lobe de Spiget et vient s'ouvrir dans la veine cave inférieure, au niveau du
point ou elle se dégage dit bord postérieur du foie. Plus rarement, il se jette dans la
veine sus-hepatiquo gauche tout près de sa terminaison.

C. L\ vm'<R nMMUCALE ApnÈs t,A N.\issA'<cn. Apres la naissance, te tronc de ta


veine'jmbiticatc, n'ayant plus désormais aucune fonction à remplir, s'oblitère peu
il peu d'avant en arrière et, unatcment, se transforme en un cordon tibreux qui, chez

le notneau-né et t'aduttc, prend le nom de ligament )'o)td dM /'oie. Le canal vei-


neux, !-))t'issant une régression analogue, devicnttui aussi un simple cordon fibreux
~ui, cutnme le vaisseau qu'il remplace, s'étend du sillon transvcrse à la veine
cave. Quant au canal de communication porto-ombilical, continuant a recevoir
du sa)).~ du système porte, il persiste sous un nom nouveau il devient la branche
gauche f.'e la !H:<? jM?'/<?.
4" Veines hépatiques ou sus-hépatiques. Comme nous l'avons dit plus haut
(voy..S7r~c/:M'e du <o&M~e, p. 287), le sang veineux et le sang artériet apportés au
totmtc par les divisions ultimes de la veine porte et de l'artërc hépatique, se
rendent l'un et l'autre, à t'ctat de sang veineux, a un canal collecteur commun,
la veine tK/r~M~M'e, laquelle occupe le centre du lobutc et s'en échappe par
son Ctjt)~ supérieur et postérieur.

A. ~)j'H ))'ottt<;tXE. Au sortir des lobules, les veines intra-tobulaircsprennent


tenon de veines SMS-~o&M~M'es. Ces veines sus-lobulaires, après un trajet toujours
très court, s'abouchent dans des canaux collecteurs qui cheminent entre les lobules
et qui constituent les oe~MS AëjM~Mes ou SMS-/fë~a<tes. M n'est pas rare de voir
un certain nombre de veines intra-Iobulaires s'ouvrir dans la veine hépatique
aussitôt après sa sortie du lobule, auquel cas la veine sus-lobulaire n'existe p&s.
Les veines hépatiques se réunissent les unes_aux autres pour former des vaisseaux
de plus en plus vo)umincux ici, comme sur les autres points de l'arbre veineux,
les ramusculcs donnent naissance aux rameaux, les rameaux donnent naissance
aux branches, celles-ci aux troncs, U est, a re-
marquer, toutefois qu'une multitude de veines
de petit calibre se jettent directement dans les
grosses branches ou même dans les troncs,
sans se réunir préalablement en rameaux suc-
cessivement croissants. Aussi, si on incise dans
le sens de sa longueur une branche hépatique
quelconque (fig. 276), on constate que sa paroi,
tout en présentant ça et là quelques orifices
assez considérables, est comme criMëe de tout,
petits orifices qui sont les points d'abouche-
ment d'autant de veinules afférentes.
Outre les voines sus-lobulaires, qui sont con~idcrcea
à juste titro comme les radicules dos veines ht;p<)U-
ques, celles-ci recevraient encore, d'après SABoumx, un
certain nombre de rameaux qui proviendraient dircc-
tcmcnt des branches gUssonionnos de la veine porte
sans passer par le lobule. Ces rameaux constituent
dans l'épaisseur du foie, co que Fon appetie )('ii eom-
t7tMt!teft<o?ts po)'<o-sMs-~ep((H~ues(Hrec~es. Si t'existeMe
do ces communications directes était confir!m;< it y
aurait dans le foie deux courants sanguins un courant
par le réseau cap)))airo des lobules; un courant direct
allant de la veine porte à la veine sus-hépatique. Le
premier, ajoute SABOUtON, serait la circulation de la
g]ande a l'état d'activité, celui que suit le sang après
le repas, ators que l'absorption par les radicules portes
est co)ossaio la seconde serait ]a circutation de la
g)an()e a l'état de repos et servirait surtout en dehors
do la période digestivc.

B. TnAJET ET TERMINAISON. Ainsi constituées,


les veines sus-hépatiques se dirigent toutes
vers la gouttière, plus ou moins profonde, que
présente le bord postérieur du foie pour loger
la veine cave inférieure. Elles s'échappent du
foie au niveau de cette gouttière et, immédia-
tement après, s'ouvrent dans la veine cave. On
peut, d'après leur situation, les diviser en deux
groupes un groupe supérieur et un groupe
inférieur.
a. Gt'OMpe SMjaëWetM'. Le groupe supérieur comprend deux veines volumi-
neuses, placées côte à côte; que l'on distingue en veine hépatique droite et veine hépa-
tique gauche.–La 'ueMte /tëpo.M~ue d)'0t<e (dg. Sl'7,3) est formée ordinau'ement
pa.r deux gros canaux, qui se réunissent à 1 ou 2 centimètres en amont de son
embouchure et qui proviennent tous les deux du lobe droit du foie. L~MMM
hépatique gauche (fig. 277,2) est formée, elle aussi, par deux ou trois canaux voh'-
mineux qui, comme pour la veine précédente, se réunissent ensemble tout [n'es de
la veine cave de ces trois canaux, l'un, cetui qui est te plus à droite, provient
du lobe droit les deux autres tirent leur origine du lobe gauche.
b. GfOM~ ~M/'e~eMr.– Le groupe inférieur comprend des veines beaucoup plus
petites (8,5,8), dont le nombre varie habituellement de 10 à 15 j'en ai compté
jusqu'à vingt-deux sur un sujet dont le foie présentait des dimensions normales.
Parmi ces veines hépatiques inférieures, on en rencontre ordinairement une ou
deux, plus volumineuses que leurs voi-
sines (4 et 4' de la figure 277'), qui s'ou-
vrent sur le coté gauche de la veine
cave et qui proviennent du lobe de
Spigci. Les autres, irrégulièrement.
disséminées à droite des précédentes,
émanent du lobe droit.

C. PARALLÈLE ANATOMIQUE ENTRE LES


t).:r\'ES SUS-HÉPATIQUES ET LES DIVISIONS
!XTHA-))ÉPATIQUES DE LA VEINE PORTE.
Comme les branches infra-hépatiques
(le la veine porte, les veines sus-hépa-
tiques s'anastomosent jamais entre
ne
c!)(;s nu cours de leur trajet. Comme
elles encore, elles sont comp)ètcment
dépourvues de vatvutes et, de ce fait,
M laisscnt remplir avec la plus grande
hcitite par une injection poussée des Lavcfncc~vcinJcnum'c<timss~~onLH''rchc-
troncs vers les rameaux d'origine. Mais pa.H~u'inciscccn:n'rK'r<'ct(':ii.tccpourtnon-
dtes diU'ercnt des divisions de la veine tt'ci'tcso''inccs<!csvutncshcp~Uqu<
porte p.ir )eur direction, par leurs rap- 1, lobule <tc Spigct. t', son p)'"ton~e)nfnt posLericur
~ngH~ à gaucfte. 2, oi'jîïce de ta n'ine h~m~~ucgauche.
ports et par leur structure. oriftcu ~c ht veine hôpaUquc dt'oUc. 4, 4, oritices
dcsvc!!ncsdutot'u!edc~pfgct.–a,officesdes tftHcs
a. Les veines sus-hépatiques (je par le hépatiques mf~t'icut'cs. G, 6. oftHecs de deux vcmcs
diaphragtn~thjucs tnf~ricutcs. 7, tohc droif, du fofc.
bien entendu des branches d'un cer- 8~sonbot'd postérieur.
tain calibre) suivent pour la plupart
une direction antéro-postérieure, tandis que les branches de la veine porte,
)cs branches principales tout. au moins, affectent ptutôt une direction transver-
sale.
&. point de vue des rapports, les veines sus-hépatiques ne sont pas conte-
Au
nues, cmmnc les branches de la veine porte, dans les gaines arboriformes que
présente ta capsule de Glisson. E))es cheminent au contraire en plein tissu
hépatique, sont directement, en rapport avec les lobules et leur adhèrent de la
façon la plus intime, grâce d'abord
aux nombreuses veinufes, qui du lobule se
portent dans la veine hépatique, grâce aussi à un tissu cellulaire très fin et très
serre, qui unit l'un a. l'autre ces deux éléments. Il rësuttc d'une pareille disposi-
tion que, sur les coupes du foie, les veines hépatiques restent béantes
comme les
artères, contrairement aux branches de la veine porte qui, moins bien soutenues,
s'a))aisscitt. t.
c. En)))) tes veines sus-hépatiques se distinguent des branches de la veine porte
par iederetoppement tout particulier de leurs Hbres musculaires, qui leur forment
sur tout leur pourtour et dans toute leur étendue une véritable tunique. Cette
tunique, qui joue certainement un rôle important dans la circulation des veines
""s-hépatiques, comprend une couche interne de fibres circulaires, et une couche
externe de fibres longitudinales. Elle est assez mince chez l'homme, mais elle est
très épaisse chez quelques animaux: c'est ainsi qu'cUe atteint jusqu'à 4 mi))i-
mctrcs d'épaisseur chez )c boeuf et le chevaL
5° Lymphatiques. Les lymphatiques du foie, tout en ayant la même origine,
se divisent en supcrucicis et profonds
a. /.?/)~As~Mes sMpe~tCt'e~s. Les fymphatiques superucic)s, très nombreux,
cheminent a )a surface extérieure du foie, comme !cur nom J'indique. Ils forment
sous la tunique peritoncaie, tant sur ta face supérieure que sur la face inférieure
de t'organe, un réseau dont les mailles sont extrêmement serrées. Les troncufcs et
les troncs qui émanent de ce réseau suivent, pour se rendre a leurs gansions
respectifs, les directions tes plus diverses. Les uns s'eteveat entre les deux
feuiiicts du iigameut suspcnseur, traversent le diaphragme et, se mêlant alors
aux lymphatiques mammaires internes, viennent se terminer comme ces derniers
dans le canal thoracique au voisinage de son embouchure. D'autres se dirigent
vers le bord postérieur du foie ou vers i'uno ou l'autre de ses deux extrémités, Ils
se séparent du viscère au niveau du bord pariétal des ligaments coronaire ou
trianguiaires. Puis, en partie ils descendent dans les ganglions sus-pancrcatiques,
en partie ils traversent le centre phrénique, pour aboutir aux ganglions sus-
diaphragmatiqucs. Un troisième groupe, constitue principalement par les )ym.
phatiqucs qui occupent la face inférieure du foie, se dirige vers le sillon transverse
et s'y termine dans ics gangtions du hi!c. Quelques-uns enfin, d'après SAppuv, se
portent vers te cardia, ou ils se confondent avec les lymphatiques qui accom-
pagnent )cs vaisseaux coronaires de l'estomac.
b. T~H~/i~~M~ ~M'o/OMc~. Les lymphatiques profonds, à leur tour, se subdi-
visent en deux groupes. Les uns, ~esc<?Hd<M/s, s'accolent aux divisions de la
veine porte. Comme cHes, ifs cheminent dans les gaines tubuicuscs de la c.ipsufe
de Glisson (on en compte ordinairement un ou deux pour chaque gaine) et
s'échappent du foie au niveau du hite. fis se terminent dans )cs gangHons de ).i
région. Les autres, asceM</6:H<s, suivent le trajet des veines sus-hepat.if;ues.
Arrivés au niveau du bord postérieur du foie, ià où les veines sus-hepatiq~cs se
jettent dans ia veine cave inférieure, ces tymphatiques, condenses alors eu cinq
ou six troncs assez voiumincux; s'accotent a ce dernier vaisseau. Avec tui, ils tra-
versent le centre phréniquc et, parvenus dans ic thorax, se jettent dans tes gan-
g'Hons sus-diaphragmatiques. Nous rappetterons ici, à propos des lymphatiques
profonds, que, depuis longtemps déjà ('L869), CunxoxcxsxHWSKt et K)ssHLH\v ont
décrit chez le porc des fo!)icu)es fymphatiqucs, occupant les espaces de Kicrnnn.
Ces formations n'ont pas été signalées chez d'autres animaux.
L'origine des va.issctm'L iymp!ia.t.i([ues du ibio n'est pas oncoro nettcmont. utucidee. Cet'~ins
)dst,o)ogistes tes fou nain'e dans !cs osp!iccs ou ics fissures do Kicrna,ft, Ofi dehors <fu )o))uie
par conséquent, pur (tes cxtrënut.ës fermées en cu)-<)c-sa.c. D'autres, im contra.irc, jd.u'c'nt leur
(origine da.ns )'eptUsseuf mômo du tobutc hëpa.tiquc.
MAC Gi~.t.AVHY, en poussant une injection dans les iymphittiqucs do ia. veine porte eu bien
d!ins)e tissu conjonct.ifdu foie, a, vu h), mu.tiere injectée se repa.ndre entre tes ca.pifia.u'es du)o))u)!<
cl
les eejiutcs ttepu.tiques, da.ns des espaces qu'il considère conutte des espa.ces ~mp/«.<yM')<M.
f.'M/<we. Les dispo.'iiUons consttUeos p<tr MAC G);,LAVttYsur ]o chien ont été retrouvées pur FM)
et tMUMKtt sur )e )a.pin et d'uutres tn~mulifures. )'lus reecf'nnent, KtssELHw i), décrit a.u\ espars
pree'des une paroi endoi.he!iu.)o(chien, porc). Cepcnda.nt ItEEUKG émet dos doutes au sujet ft' dn
)a. nature de ces espaces periva.scuta.ircs i) pense que et mu.tierc a, injection a. pu s'c'.trin'a'ef
entre tes capi))aires sa,nguins et Jes ceinues hépatiques Gt if <'a.it. remarquer <jue chez )L' )iuM),
où ie.s eeifutes restent adhérentes aux e;tpi)!aires, il n'existe pas d'espaces semhja.h~s. A leur
tour, Asr (en )8~'i) et BuuGE (en 181S) (h'crivont do nouveau )os espaces signâtes p:n')tAcG~-
t.AVHY et, comme ce dorniot', ils les considèrent comme constitua-nt les vëritabtcs origines t)M
)ympha)it)ues du (oie.
Les travaux ptus récents de DfssE (J890) setnbfcnt démontrer pet'omptoircmcnt l'existence df
M'it~!es gaines lymphatiques perivascutairos autour des capiUaircs du tobutc, entre ces vais-
seM\ et les ce)lu)es hépatiques. Âpres avoir fait des dissociations de foies dont, tes lymphatiques
.n'tucntcte injectes avec des masses au nitrate d'argent ou au b(ou de j'russe, ou dont ios lyn)-
pt~athjHCS avaient été laissés vides, tenant compte ëgaiemont dos resuftats fout'ui. par des coupes
dciuh' bien Cxë, Dfsst; conclut que les espaces perivascutaires qui s'inject"n) dirccto!nent par
les v.ti.sCtLUX tymphatiquos possèdent une paroi indépendante. Cette paroi est formée d'un sut)
str,ttu!H amorphe avec un réseau do nnes nbriHos sur ioque) sont apptique<s des cctfutes dtoiieos
t't<~))<'ttics. Elle entoure le capittairo sanguin a la manière d'un n~anctmnet s'aj)pti')uoparsaface
~[('rnf contre les ceUutes ilépatiqucs. Des reseaux fibriltaires, partis do rctte paroi, rejoignent
)cs gaines voisines M travers les tra.ccs cottutairos du t'oie. Les ~iUt'CA perivust'utairos preciteM
s'rn'nt dune de base au strofja du )o))u!o hépatique.

6° Nerfs. Les nerfs du foie proviennent de deux source.') du pneumogas-


trique gauche et du piexus soiaire (voy. NËvnoLOGf)':). On a. signale encore )'exis-
teoce do quelques Oets qui, du nerf phrëniquc droit, se rendraient au bord
postérieur du foie en passant entre les deux feuillets du tig'ament. coronaire; mais
t'existf'ncc de ces derniers niets n'est pas encore nettement ctnbiie. –Les rameaux
que h; pneumogastrique gauche envoie au foie se détachent du tronc nerveux a
-on oitrec dans l'abdomen. Apres avoir tongc quelque temps la petite courbure
()e)'estomac,iis s'engagent entre les deux feuiHets do t'cpipfoon gastro-bepatique,
timvott au hiïe du foie et pénètrent dans cet organe en suivant !cs divisions de la
rcioc porte. Les rameaux qui émanent du piexus soiaire se rendent au foie en
suh'io) pour )a. p)upart t'artère hépatique, autour de )aque))c ils forment un
j))cx(t-, le ~MS Ae~<Me, anatogue comme disposition aux divers plexus qui
entourcut toutes lcs artèrcs viscérales. Le plexus so)aire jette encore sur la veine
poi'te ui) certain nombre de rameaux (p~CM~ 7!<ueK~~ la ue<He ~o/<?., qui pénc-
trott. :[v' elle dans te foie.
Les nk'ts nerveux précités se composent en grande partie de fibres de Xcmak.
;)ux([u<)es vient se mëtcf un certain nombre de nbres A
tttyëtinc.
Hs s'' distribuent vraiscmb)ai)temcnt aux canaux hi-
aux parois des din'crents vaisseaux qui cheminent
tiaft'cs,
dans )'- <uic et, probabicment aussi aux ëtëmcnts propres
duiubuh' hépatique. Mais leur mode de terminaison n'est
pas cncurc nettemement ëiucidë. M;\CALLUM~ qui a étudia
t'n !887, les terminaisons nerveuses intra-hepatiqueschez
te nectm'us et chez rhommc, a pu suivre des fthres dé-

~om'vucs de myeiine jusque clans le tohu!e, oa elles for-


:i(ent, cidre les cellules hépatiques~ un ptexus qu'il désigne
<ûus )e nom de ~e.XMS Mt<e?'ce~M~e. De ce ptexus par-
tn'aicut ensuite des GhrHtes terminâtes, qui pénétreraient,
dans h'a ccfhdesdu foie et s'y termineraient, au voisinage 2222 2
du noyau, par un petit renucmcnt. Ptus récemment
(t893), K')noLKO['F, utilisant le hteu de methytenc, a vu t-'i.78.
lui aussi les uhrcs nerveuses s'engager dans [e [ohute PJcvU!) nerveux t)[l fubuiu
hcpu.tnjue du pigeon
hépatique et s'y résoudre (tig. 278), tout autour des (<) u.prcs Konot-KOw;.
travées de Rcmak, en un réseau de ûbriHes, fines et
t.t.tit'ti)t~snct'~cu~f'sj)~s-~nt
variqueuses, dont les arborisations terminâtes s'cpui- rnlrs· 1·.·. Il'¡tH-('S ccllulaire; nlu
Ivlml,·-
saient a ta surface et dans t'intervatte des ccHutes, )ian's:nt't;t!t'lush~t)~H'~tt'
lilwillc.· raeni-
jamais dans les ccUutes ettes-memes. La même année, –:î.fta~(''cscc]iulaii'c~du~-
[.u!c.
tiKHKLËY,
par t'emptoi de la méthode de Gotgi, a retrouve é
!es nerfs inLra-!obutaires et leurs terminaisons intcrëpit)n')iatL-s d'autre part, il a
pu suivre des fibrilles nerveuses sur les fibres muscutaires des canaux biliaires et
jusque dans l'intervalle des cellules épithéliales de ces conduits.

§ V. APPAREIL EXCRETEUR DE LA BILE

La bitc, pour se rendre du foie à l'intestin, chemine tout d'abord dans des
canaux intra-hépatiques, tes conduits M~'<M)'es, lesquels se portent vers le hile
en se réunissant les uns aux autres et en formant ainsi des canaux de plus en plus
volumineux. Au niveau du hile, les conduits biliaires, réduits à deux ou trois
canaux seulement, se jettent dans un conduit excréteur unique, qui vient s'ouvrir
d'autre part dans la deuxièmeportion du duodénum (fig. 289). Un peu au-dessousde
son origine, ce canal excréteur donne naissance sur sa face latérale droite à un con-
duit récurrent, le c~Ma~ ey~~Me, qui bientôt se renne en un volumineux réservoir,
la vésicule MMt're, destinée à recevoir et à emmagasiner la bile dans l'intervalle de
la digestion. Le canal cystique, en se branchant sur le conduit excréteur commun,
divise ce dernier en deux portions une portion supérieure, située au-dessus du
canal cystique et appelée cf(K<~ /tëps<~M<?; une portion inférieure, située au-
dessous, à laquelle on donne le nom de ca?!~ cholédoque.
L'appareil excréteur de la bile comprend donc chez l'homme 1" les conduits
&:7M!?'es !M<?'a-/<fyM~Mes; 2" le canal hépatique,. 3° la vésicule MM~'e; 4° )e
caM~ cys<~«e S° le caM~ cholédoque.

A. COKDdTS BILIAIRES INTRA-HËPATIQUES

Les conduits binaires, situés dans l'épaisseur du foie, ont été déjà décrits à
propos de la constitution anatomique de cet organe (voy.. p. 298). Nous ne sau-
rions y revenir ici sans tomber dans des redites.

H. CANAL HÉPATIQUE

1° Origine et trajet. nait dans la partie droite du sillon


Le canal hépatique
transverse, ou il résulte, comme nous l'avons déjà vu (p. 299), de la réunion des
deux ou trois conduits biliaires terminaux. De là, il se porte obliquement de haut
en bas et un peu de droite à gauche, jusqu'au canal cholédoque qui le continue.
2° Dimensions. Le diamètre du canal hépatique mesure de 4 à 8 millimètres.
Sa longueur est, en moyenne, de 3 centimètres; mais elle varie beaucoup suivant
les sujets. Ces variations dépendent de l'une ou l'autre des deux conditions
suivantes la réunion plus ou moins précoce des conduits radiculaires du canal
hépatique l'origine plus ou moins élevée du canal cystique. On conçoit sans peine
1° que le canal en question sera d'autant plus long que ses conduits radiculaires
se réuniront plus haut ou, ce qui revient au même, que le canal cystique naitM
plus bas 2° qu'il sera, au contraire, d'autant plus court que la réunion de ses
racines sera plus tardive ou que l'origine du canal cystique sera plus étevéc. Comme
chin'rcs extrêmes j'ai observé 42 millimètres et 3 millimètres. Ce dernier chiffre, se
rapportant a un cas de brièveté extrême du canal hépatique, peut même descendre
plus bas il est réduit à zéro quand les conduits biliaires ne se réunissent qu'au
niveau de l'origine du canal cystique, auquel cas le canal hépatique n'existe véri-
tablement pas.
3° Rapports. Dans toute l'étendue de son trajet, le canal hépatique est situé
,j:)ns i'epaisseur de l'épiploon gastro-hépatique. Tout d'abord, il son origine, il
croise perpendicuiairement, sur leur cote antérieur. la branche droite de i'art.rc
Mpat.ique et la branche droite de la veine porte. Puis, au sortir du hi)e, H vient se
ptacc!' sur le côté antéro externe du tronc de la veine porte, situation qu'il conserve

Lf'~voics ))i!<an'os extrit-hupatiques vues au niveu.u du i)i)c, te foio toposMtsu)' NU. t'u.cc convexe.
< )<t. <<t'!M
~itudin~t.
feuillets <)e )'<if))ocn ~attro-h~Ktti~t'c. 2, jM'otongpnteo) du si))ou traostpt'se du foie.
4, lobe de Spigci. 5, tohc can< 6. vésicule biliaire. 7, veine cave tnft'rn'm'c.
3, si)!on
8, vcittf
jortf. Mer S', sa bmMci~c gauche 8", sa hmuchc (troitc. 9. a) tt~rc hc;)a)i')Uf, avec sa ttranchc gauctx- s-t
!~nc))~' djt'itp. 10, cattaihcputif~te. avec ses trois tuanchps )'a<)icutai)f" U, caHal cvsti~uc- canal chot~dofjue.
–i3,v(m(~ pfn'tcsaecpssoirpg.– t4,gaugtions ~tuphatiqucs.– t:i, canat veineux.–Ï6, h~amcnt rond (toncombih-
M)<'oHj)c)H'). )7, arttrc rystique. t8, Yei!)~ c'sti~uc.

josqu'a sa terminaison (fig. 240~3~. Chemin faisant, il contracte des rapports plus
"Hmoios intimes avec les gangiions et troncs lymphatiques du hitCj et aussi avec
ies branches nerveuses qui se rendent au foie.

4" Structure. Envisagé au point de vue structura), )e canal hépatique se


compose de deux tuniques, t'une externe, l'autre interne. La /MM!~M<? c.r/c?'H<?,
de nature conjonctive, est formée
par des faisceaux de tissu conjonctif, diversement
mtreeruiscs et unis les uns aux autres par de nombreuses fibres élastiques. A ces
déments conjonctifs s'ajoutent, chez !'hommc et chez les animaux, un certain
nombre de fibres muscutaires lisses, a direction longitudinale et plus ou moins
p)cx)formes. Nous les retrouverons
sur le choicdoque. La<MK:'</Me Mt<e?'Me, mal-
gre sa minceur, est une véritable muqueuse, avec un derme et un epithetium. Cet
cpithetium est représenté par une simple rangée de cellules cubiques, dont le pro-
toptasma. comme dans les conduits biliaires intra-hepatiques, est finement gr~nu-
leux. Elles se terminent, du colé de la lumière du conduit,
par un mince ptateau.
La muqueuse du canal hépatique nous montre une multitude de diverticufes
latéraux (cryptes muqueux), qui rappellent exactement ceux que nous avons déjà
décrits sur les conduits biliaires intra-hépatiques (voy. p. 300). Ils ont exactement
la même signification.
5*~Vaisseaux et nerfs. L'irrigation sanguine et l'innervation du canal hépa-
tique est la même que pour le canal cholédoque. Les ~'<e?'es proviennent de
l'artère hépatique.–Les nettes se rendent à la veine porte. Les /M~/icM-
~Mes aboutissent aux ganglions du hile. Les MO'/s, enfin, émanent du ptexus
hépatique.
C. VÉSICULE BtLIAmB

La vésicule biliaire, encore appelée uëst'CM~e <~M/te~ ouc/tp~ec</s<e, est un réservoir


membraneux, annexé au canal excréteur de la bile. On la rencontre dans ir:s cinrf
classes de )'cmbrancbcment des vertèbres elle est à peu près constante dans )<?'
espèces qui se nourrissent de matières animales; mais elle manque souvent (fa);.<
celles qui vivent de végétaux.
1° Situation. vésicule biliaire (ng. 240, 11) est située à la face inférieure du
La
foie, immédiatement en dehors du lobe carré, dans une dépression, large mais peu
profonde, que l'on désigne sous le nom très significatif dû fossette c~~Më. A son
niveau, le péritoine qui revêt la face inférieure du foie se soulève et, en s'appHquMt
contre )a face libre de la vésicule, il la fixe solidement à la fossette sous-jaccnte
toute tentative pour l'en écarter devient inutile, tant que le péritoine est int.tct.
2° Forme et direction.– Laforme de la vésicule biliaire est le plus souvent
celle d'une poire, dont la grosse extrémité est dirigée en avant et en bas, du cùte
du bord antérieur du foie par conséquent. Plus rarement, elle revêt une forme
cylindrique, ovoïde ou dcmi-sphériquc. Son grand axe se dirige obliquement, de
bas en haut, d'avant en arrière et un peu de gauche a droite, de telle sorte que son
extrémité inférieure est un peu plus rapprochée du plan médian que son extrémité
opposée.
3° Dimensions. La longueur de la vésicule biliaire est de 9 il 11 centimètres:
sa largeur, de 35 a 40 millimètres. Son volume varie naturellement, comme k
volume de tout réservoir membraneux, avec celui de son contenu. A l'état de
distension moyenne, la vésicule biliaire renferme de 50 a 60 centimètres cubes de
bUe. Mais ses parois sont très extensibles et l'on peut introduire dans sa cavité,
sans produire de rupture, 180, 200, 250 centimètres cubes d'eau et même plus. La
rupture, qui survient nnatcment à la suite de ces injections forcées, se produit
toujours (c'est du moins ce qui résulte de mes propres expériences) sur )<' même
point, véritable poMt<(M'~e de la vésicule c'est sur la partie de sa face droite
qui avoisine le col, un peu au-dessus du bassinet par conséquent.
4" Division etrapports.- On distingue à la vésicule biliaire trois portions (fig. 280
et 281) 1° une portion inférieure ou fond 2° une portion moyenne ou corps: 3° une
portion supérieure ou col, cette dernière se continuant avec le canal cystiquc.
/i. PORTION INFÉRIEURE ou Le fond, dirigé en avant et en bas, répond au
FOND.
bord antérieur du foie, qui présente à son niveau une échancrure plus ou moins
prononcée, l'ëc/taMO'M~'ec</s<~Me. Dans la plupart des cas (4 fois sur 5), du moins
chez l'adulte, ta vésicule biliaire déborde le bord antérieur du foie de 10 à. 18 mil-
limètres. Arrondi et mousse, le fond de la vésicule flotte librement au-dessus de
ta masse intestinale et vient se mettre en rapport immédiat avec la paroi antérieure
de j'abdomen. Le plus souvent (37 fois sur 40, d'après CALû'r), le point de contact
entr'; la paroi abdominale et la vésicule est situé au niveau de l'extrémité antérieure
du dixième cartilage costal droit. Pratiquement, c'est a l'intersection de la côte
avec le bord externe du muscie grand droit que l'on doit chercher la vésicule. I)
convient d'ajouter que ce point de repère doit être reporté un peu en dedans dans
les cas d'hypertrophie du foie, un peu en dehors dans les cas d'atrophie de cet
organe.
B. t'M'noN MOYENNEOU conps. Le corps de la vésicule biliaire nous ofïre a con-
sidérer deux faces, l'une supérieure, l'autre inférieure
a, /ac<? ~Mpe?'teM?'e. La face supérieure est en rapport avec la fossette cys-

tique, alaquelle elle est unie par une couche de tissu conjonctif tache et par des
vaisseaux qui vont du foie à la vésicule ou, vice versa, remontent de la vésicule
vers le foie.
b. Face m/eM)'e. La face inférieure, libre, fortement convexe, partout lisse
et unie, est recouverte par le péritoine dans toute son étendue. Elle répond le
plus souvent à la partie supérieure de la deuxième portion du duodénum ou au
cuton transverse. Mais ce rapport est loin d'être constant. U varie naturellement
torsquc la vésicule se déplace en dedans ou en dehors dans le premier cas, la
Yesicuie vient se mettre en contact avec la première portion du duodénum ou
même avec la portion pylorique de l'estomac dans le second, elle répond au
côlon ascendant ou à la face antérieure du rein droit. Du reste, tes rapports pn!.
cités entre la vésicule biliaire et l'intestin sont changeants sur le même sujet
l'intestin et la vésicule n'étant complètement immobiles ni l'un ni l'autre. Dan;
certains cas, cependant, il se développe des adhérences entre la vésicule du (ici e~
tes différents organes sur lesquels elle repose, adhérences qui ont pour résultat de
fixer leurs rapports réciproques. Nous ajouterons, en ce qui concerne les rapports
de la vésicule biliaire, qu'elle est reliée parfois (1 fois sur 6) à la portion druite du
côlon transverse par un repli péritonéal qui, de ce fait, est appelé ~/<M~/
c~/s<co-co~Me. Quand il existe, ce ligament prend naissance, en haut, sur la face
inférieure de la vésicule biliaire depuis la région du col jusqu'au voisinage (h
fond. De la, il se porte en bas, pour venir se fixer a. la fois sur la face antcrieuK
du duodénum et sur le coude droit du côlon (voy. ~o'~o~e).

C. PoK'noN fNFËmEKRE ou cor.. Le col est, comme son nom l'indique, la partie ht
plus étrorte de la vésicule biliaire.
a. CoM/'o?'M:a<!OM e.K<ë)'etM'e. Ce qui le caractérise au premier abord (fig. 280),
c'est sa forme essentiellement nexueusc, tranchant nettement sur la direction
rcctiligne du reste de la vésicule. Il se recourbe d'abord de bas en haut ctdr
droite à gauche, puis directement d'avant en arrière. Il décrit ainsi deux courbe''
a la manière d'un S italique. Ces deux inflexions successives, qui se font a peu
près a angle droit, sont maintenues par le péritoine qui s'applique sur d!~
et les rattache au foie.
Le col de la vésicule se continue, a son extrémité inférieure avec le canal cystiqnc.
Mais cette continuité se fait sans ligne de démarcationprécise etilestbiendinicih',
dans la plupart des d'indiquer exactement ou se termine' la. vésicule et oii
commence le canal cystique. Lorsque, après avoir relevé le foie, on considère h
vésicule biliaire au niveau de la région du col, on constate sur son côté droi!
l'existence d'un renflement, souvent considérable, que BaocA a designé dcpui'
longtemps déjà sous le nom de 6c!MtMe< de vésicule. A ce renflement situe s))!
le côté droit répond, sur le coté gauche, une sorte d'échaucrurc ou d'angle rentrant
dans lequel se trouve ordinairement un ganglion lymphatique, que nous appel
lerons le ~H~'OM cystique (fig. 280,4) le ganglion c-)
1
remplace parfois (i'AuHE~ par un paquet ae gros iytnpn:)-
tiques qui entourent le col et, en suivant le canal cyc-
tique, vont se jeter dans les ganglions de ['épiptoon gastro-
hépatique.
Extérieurement, le bassinet de [a vésicule bitiairc est
délimité par deux sillons l'un supérieur, qui le sépare de la
vésicule proprement dite l'autre inférieur, qui le sépare du
canal
( cystiquc. De ces deux sillons, le premier est urdinai
Fig.282. rement
1 très visibtc a son niveau, la vésicule est comn~'
La valvule supcricure étranglée. Le second, il faut le reconnaître, est beaucoup
<

'iubiLssinct.vucpa.f moins marque et, dans bien des cas, fait même complè-
la \'(;sicutcbUi:m'c.
tement défaut.
i,cavit6<)clav~sicuïc
hittaifc.tVttivuïcsup~- b. CoM/b?'?Ma<!OM M:<<M'eM)'e. Si maintenant nuus
'ifurc du bassinet. –3,
dcuxt~ntcvatvutcdubassincL ouvrons le bassinet et le canal cystiquc (fig. ~8t), nous
constatons t" que la saillie extérieure, que nou~ avun~
iesignéc tout a l'heure sous ic nom de bassinet, se traduit par une dcnt'ession
!nrge et arrondie, en forme d'ampoule; 2° que i'an~ie rentrant, qui r.i!tfacc~Ù
la saillie précitée, forme une membrane saiiïantc en forme d'éperon, que J'on
appe)te~'omoM<OM'e (fig. ~8i,4). La limite supérieure du bassinet est représentée
n:u' une
valvule transversale ou oblique, assez constante, le plus souvent semi-
tnnait'c, rétrécissant
de la moitié, des deux tiers ou même des trois quarts l'orifice
,)))) met en communication le bassinet avec la vésicule (fig. 382,2). Du côté du
canai Kystique, le bassinet est limité quetquefois par une deuxième valvule qui,
Mftant du promontoire, se porte en bas en formant avec la précédente un angle
voisin de l'angle droit. Mais cette disposition est loin d'être constante et, au lieu
etpfMC de cette valvule unique qui facHitcrait tant la description du bassinet, on
en
trouve souvent deux ou trois, quelquefoisplus, qui sont très irrégulières et qui,
une fois détachées du promontoire, divergent dans tous les sens. !) est à peu près
impossible, dans ces conditions, d'établir ta timitc inférieure du bassinet cette
(imite est purement arbitraire.
c.&~joor~s. Envisagé au point de vue de ses rapports, le col de la vésicute
Miairc répond, en haut, a la branche droite (le ta veine porte (voy. fig. H4, p. t39);
mtNS, i) repose sur la première portion du duodénum, tout près de la courbure
qui !a sépare de la seconde portion.

5° Constitution anatomique. La vésicute biHairc se compose de trois tuniques,


(pi se superposent dans l'ordre suivant en allant de dehors en dedans une tunique
'.o'eusc, une tunique fibreuse et une tunique muqueuse.
A. La tunique séreuse est une dépendance du péritoine
T)"<tQUE SÉREUSE.
hfjMtifjnc e))e recouvre toute la portion de ):) vésicule qui n'est contact en

'~cc la fossette cystique. Si nous suivons de droite à gauche le feuiHet përitonca)


rev~t ia face inféneurc du tobe droit du fuie (fig. ~83), nous le voyons, arrive
ttor'J ())'t)it de ta fossftte cystique, s'appHquer a la face inférieure de ta vésicule
biliaire et l'abandonner au niveau du bord gauche de la fossette pour tapisser!le
lobe carré. Si nous le suivons maintenant d'arrière en avant (fig. 288), nous voyons
le péritoine tapisser régulièrement toute la face inférieure de la vésicule, depuis !e
col jusqu'à son extrémité inférieure. Là, il contourne cette extrémité et rcvct la
face supérieure de la vésicule dans une étendue de 30 à 35 millimètres. Puis, se
réfléchissant en avant, il s'étale sur la face inférieure du foie et s'étend ainsi jus-
qu'au bord antérieur, oh il se continue directement avec le feuillet péritoncat dela
face supérieure.
Le fond de la vésicule est donc entouré par le péritoine sur tout son.pourtour
et sa face supérieure, contrairement à la face supérieure du corps de lavesi~,
n'est pas en rapport immédiat avec le foie. Elle en est séparée par un double fe.
let séreux ou, si l'on veut, par un espace, angulaire dont le sommet répond exacte-
ment au point où se réfléchit le péritoine pour passer de la vésicule sur la face
inférieure du foie. Cet angle (fig. 284, 8"), que l'on pourrait appeler angle hépalo-
cy~t'~Me, est a peu près constant un intervalle de 10 à 15 millimètres en moyenne
sépare son sommet du bord antérieur du foie.
B. TuNtouE ftMEUSË. –La tunique fibreuse est constituée par des faisceaux
tissu conjonctif, fortement tassés les uns contre les autres de façon à former une
sorte de membrane fibreuse. Sur sa face interne, tout contre la muqueuse, se
trouve une couche de fibres musculaires lisses, affectant une disposition ptexj-
formc on observe en effet, un peu sur tous les points et irrégulièrement entre-
mêlés, des faisceaux transversaux, des faisceaux longitudinaux et des fnisceaM
obliques. La tunique moyenne de la vésicule biliaire est donc à la fois fibreux
et musculaire (<MMZ'~Me/o-MH<scM~wede certains auteurs). Il convient d'ajout
que la couche musculaire n'est pas continue et qu'on trouve entre les faisceaur
contractiles des espaces parfois assez étendus, ou ne se voient que des fiLrs
conjonctives.
C. TuNiQUE MUQUEUsn. La tunique muqueuse revêt dans toute son étendue la
surface interne de la vésicule biliaire. Elle se continue, au niveau du col, avec
celle du canal cystique.
a. /~spos~'OM ~ë~ë~e, aspect e.x~'t'eM?'. La muqueuse de la vésicule ) a
une teinte jaunâtre ou verdâtrc très prononcée. A l'état de vacuité de la vésicule,
elle forme des plis irréguliers qui s'effacent à l'état de distension. A culédcœ
plis, plis <eM~O)'6H'?'es, existent des plis ~6?')HaHeH<s,d'un tiers à un quart de mini-
mètre de hauteur, qui affectent les directions les plus diverses (fig. 28S). En
s'anastomosant les uns avec les autres, ils circonscrivent des cavités ou aruolcsqui,
suivant les cas, sont triangulaires, quadrangulaires, polygonales. En examinant
ces aréoles sous l'eau et à l'aide d'une forte loupe, on constate que dans leur intérieur
se trouvent des plis plus petits qui, en s'anastomosant de la même façon que les
précédents, forment des aréoles secondaires. Du reste, la vésicule proprement
dite ne présente aucune trace de valvule le premier repli muqueux qui mérita
véritablement ce nom se trouve à l'entrée du bassinet.
b. <S'<?'MC<M?'e. Envisagée au point de vue structural, la muqueuse de la vcsi-
cule biliaire, nous offre à considérer, comme toutes les muqueuses, une couche
profonde ou chorion et une couche superficielle ou épithéliale. Le cAonotest
ici, comme ailleurs, une formation conjonctive au sein de laquelle cheminent des
vaisseaux et des nerfs, que nous décrirons plus loin. Elle nous présente, à sa sur-
face libre, une série de crêtes, de forme et de dimensions variables, qui répondent
mx
plis permanents signalés ci-dessus et que certains histologistes, non sans
raison, ont comparé à des villosités lamelliformes. Elles sont constituées, comme
les
villosités, par un stroma conjonctif très délicat, dans les mailles duquel se
en plus ou moins grand nombre des éléments lymphoïdes. Le chorion
disposent
muqueux se termine, du côté de
MpitMIium, par une sorte de limi-
tinteconnective analogue à celle
que l'on rencontre à la surface des
~Hésites intestinales. L'ep~Aë-
?;?? est formé par une seule ran-
tcodcccnnies cylindriques a pla-
teM strié. Leur protoplasma ren-
ferme des gouttelettes graisseuses,

tout. comme les cellules des villosi-


~5 intestinales au moment de la
t)i!;M!iort.Mais il ne s'agit proba-
~mcnt pas là, comme dans la villo-
site,d'un phénomène d'absorption.
Si l'on songe que les parois de la

Zieute ])i)iaire, comme t'ont établi


les recherches récentes de DoYox et

BL'FouM- (Soc. de ~o/ 1896), éli-


Fig.285.
minent certaines matières grasses
La mufjueuso de ta.vesicute bitian'c, vue par sa
aMsJbrmc de cholestërinc, on sera sui'fMO intérieure. avec ses rcptis c~ ses :u'eo)es.
Mturetieutent tenté de conclure que
hsgranufations intra-épithëtiates on question ne sont autre chose que ccsma-
(im's graisseuses destinées & être rejetëcs dans la cavité même de la vésicule.
~u- retrouvons dans la vésicule biliaire tes (~uer<eM~MH:s ~seK~o-~H~M~a~'cs
<)n<nous avons déjà rencontrés sur le canal hépatique et que nous rencontrerons de
MK\Mu sur le cholédoque. Ils sont ici, cependant, beaucoup moins nombreux et
.M-j moins développes. Ils ont, du reste, la même signification morphologique.

6'Vaisseaux et nerfs. Les vaisseaux et nerfs de ta vésicule biliaire sont Il


peu près indépendants de ceux du foie et, de ce fait, méritent qu'on les décrive
sqMremeot.
t.
a..Mcres. Les artères de la vésicule biliaire proviennent de la cystique
(f!g.3'<9,)7). Cette artère nait de la branche droite de l'hépatique, tantôt à droite
(tucafMt cystique, tantôt
a gauche. De là, elle se porte vers le col de la vésicule et
nebrde pas a se diviser en deux rameaux, l'un interne ou inférieur, l'autre externe
ou supérieur le premier se dirige vers te côte gauche de la vésicule le second se
pwte sur son côté droit d'abord, puis sur sa face supérieure. Ils descendent ainsi
j"'qu'au rond de la vésicule, ou ils se terminent. Constamment, les deux rameaux
de artère cystique sontretiës l'un n l'autre
par une anastomose en forme d'arcade,
dont la concavité est dirigée
en haut et qui occupe la partie moyenne de la vésicule,
'iuc6te<tc sa face supérieure ou adhérente.
Les rameaux terminaux de la cystique, ainsi que l'arcade qui les réunit,
deux
donnent naissance a de nombreuses cottatërates qui, après s'être subdivisées à
leur tour, viennent former au-dessous de la muqueuse un riche réseau à mailles
potygouaies.
Au niveau des crêtes, nous voyons ce réseau muqueuxenvoyer dans leur épaisseur
des ramuscules ascendants, qui rappellent par leur disposition les vaisseaux des
viiïosités intestinales. Ces rameaux vasculaires se terminent au sommet des crètes
par des anses très élégantes, dont les branches descendantes aboutissent nu
réseau veineux sous-jacent.
Outre les branches précitées qui lui sont fournies par la cystique, la vésicule
biliaire reçoit encore par sa face supérieure quelques uns rameaux qui viennent
directement du foie, plus exactement des branches intra-parenchymateusps de
l'hépatique (~'aKC/tss /i.ëpa<o-c~<:</Mes). Par contre, des deux branches de division
de l'artère cystique, mais principalement de sa branche supérieure, s'échappent, un
certain nombre de rameaux qui pénètrent dans la portion avoisinante dit fuie et
s'y anastomosent avec les ramifications de l'artère hépatique (branches cys~co-
hépatiques) Ces branches cystico-hépatiques ont été signalées tout récemment
('1900) par CAVALiË et P~nts chez l'homme., parBiLLAuo et CAVALiË chez le chien, je
lapin et)e cobaye. Grâce à ces deux groupes d'anastomoses, la circulation du foie
et celle de la vésicule biliaire sontjusqu'a un certain point solidaires et il est pos-
sible (CAVAMË et PANrs), par l'injection de l'artère cystique, ou inversement par
celle de l'artère hépatique après Hgaturc de l'artère cystique, de remplir a ta fois
les deux systèmes artériels du foie et de la vésicule.
b. l~'Hes.–Les veines de la vésicule biliaire se partagent en deux groupes:
veines superficielleset veines profondes. Les~et'Mes SMper/MeMes, plus ou moins
satellites des artères, tirent leur origine de la moitié inférieure de la vésicule. E!tes
se réunissent d'ordinaire en deux troncules, qui se dirigent vers le sillon transverse
du foieet la se jettent dans la brandie droite de la veine porte (fig. 279,'t8), soit iso-
lément, soit après s'être préalablement fusionnées en un tronc commun. Elles
cheminent ordinairement sur le côté droit de l'artère cystique. Les Met'Kesp!'o-
/'OKdes proviennent de cette portion de la vésicule qui est couchée dans la
fossette cystique. Au nombre de '12 ou 13 (SA)'i'EY), eHes pénètrent dans la subs-
tance hépatique et s'y ramifient a lamanière des artères, devenantainsidevéritables
veines portes accessoires.
c. ZyMtp/ia~MM. La face inférieure de la vésicule biliaire nous présente un
riche réseau lymphatique. Ce réseau reçoit certainement des vaisseaux lympha-
tiques issus de la muqueuse de la vésicule. Mais la plupart des canaux qui !e
constituent proviennent de la face supérieure du foie et lui arrivent après
avoir contourné le bord antérieur de cet organe et cheminé quelque temps sur sa
face inférieure. Du réseau lymphatique précité partent deux groupes de vaisseaux.
Les uns, ~K~M~s e.r/<??'Mes, suivent le cûté droit de la vésicule et se
rendent aux ganglions qui occupent l'extrémité droite du sillon transverse.
Les autres, ~/)H~Aa<~Mes M~o'Hes, longent le côté gauche de la vésicule et abê-
tissent, en partie au gangtion cystique (p. 3'16), en partie aux ganglions du sillon
transverse.
d. ~Ve)'s. Les nerfs de la vésicule du fiel émanent du plexus solaire. La ptupart
d'entre eux suivent te trajet de l'artère cystique ou du canal de même nom; les autres
ont un trajet indépendant. Arrivés a la vésicule, ils se divisentetsesubdivisentde
façon à former des rameaux et des ramuscules de plus en plus ténus. Leur
mode de terminaison ultime n'est pas encore complètement élucidé. On sait cepen-
dant (GEttLAcn, VAHiOT, I!Ax\'n.;)() qu'ils constituentdes plexus annexés à l'appareil
musculaire des voies biliaires et présentant une certaine analogie avec le plexus
d'Auerbach que nous avons rencontré sur l'intestin. Ils diffèrent de ce dernier.
cependant, en ce qu'ils sont beaucoup plus irreguticrs. Les p!exus nerveux do
la v<icu)c bitiairo sont formes, comme t'ont: etai)!i les
recherches de !{.\xvfHn, par
()es libres de Hemak. i!s présentent, aux points d'intersection dus fi)cts nerveux, de
nctit.s ganglions microscopiques, comprenant chacun de 3 H )S cejjuics nerveuses,
)psuaet!cs sont, cnctavecs entre les tuijcs nerveux ou piacees en de)<ors d'eux
(\'A)t)'). Les Hbriitcs terminâtes qui émanent de ces ptexussc rendent, en partie
~ux.musc!es lisses, en partie aux parois des vaisseaux. f.toefques-unes enun, do
naUu'e sensitive, se rendent au chorion muqucux, ou ils forment, deux reseaux, t'un
)),'otui)d situe en plein chorion au-dessous du réseau capitiaire sanguin, ('autre
superficie), situe immédiatement, au-dessous de )'epithe)ium. Il est rationne) de
neuser.par anaiogie avec ce qui sepasse sur les conduits biiiaires infra-hépatiques,
(jxe ce dernier rescan émet
de très fines (ibriHcs qui viennent se terminer dans
t'in(.o'a)!e des ceHuJes epithciiaies. J'uur )a physiologie des rterfs des voies
hiti.dn's, vcy. i)oYox, 7~!<.<~e emo.~tt'~Me ~es or~aues x!o;f~i?'.s des oot'cs ~~tatrc.s
c/<~ /< ~e~'< T)). ))oct. es Se., Paris, -J893.

U. C A K A), t: YS ')' ) 0 r );

cysti()uc (fig. 280 et 28)) s'étend de ta vesiode hi)iair<' a t'extrcmitf~


).c r.))):d
hd~rieure du canal itepatiquc. H se reunit a ce dernier pour Former un canat
MtUtttm, le canal cholédoque.
1" Trajet et direction. Le cana) cystiquc fait suite au bassinet de )a vesl-
cHJc hiHairc. H s'ouvre, tantôt sur ic fond tncmc du bassine!, )an!d sur son côte
sanche. un peu au-dessus du fond. De ta, il se porte ohtiquementenbas, a ~aucf)e et
<'n ;H')')ere et
vient s'ouvrir dans )c cana! cho!~do([ne, dont il constitue rune des
un~ines il se termine d'ordinaire sur le côte gauche du chotedoque; p)us rare-
)!H'nt. il contourne ce dernier canal pour s'ouvrir sur son côte postérieur.

2' Dimensions. La tongucur du cana! cystique est en moyenne (te 33 a


ij)t)iNi)))eh'es. Son diamètre mesure de 3 a 4 mi))imetres, mai? H n'est pas regn-
!i~cttK'!)t catibre et on rencontre presque constamment, au niveau de son abou-
thenn'ut dans te chotcdoquc, une ditatation plus ou moins accentuée, ditatation
([oi e. scion les cas, fusiforme, aHongee ou inemc ampuifaire (FAr):):). Sa partie
!a piHs étroite (2 mHfimetrcs a 2 mi!Hmetres et demi) serait située a sa partie

)n')\)ttK' d'après HvitTLj a son origine uu en un point voicin df son origine d âpres
)'(f;H);ct it.UXAL.

3' Rapports. Envisage au point de vue de ses rapports, )e canai cystique,


connue )e canal tiepatiquc, chemine dans i'epaisseur du petit epiptoon, en avant et à
druito de la veine porte. L'artère cystiquc., qui l'accompagne, )ongc tantôt son côte
:Mnchc, tantôt son côte droit. Le cana) cystiquc est habitucHement sépare du
t.m.u hépatique~ du moins dans sa portion initiatc, par un angte aigu a sinus
supérieur. Dans sa portion tcrminatc, en effet, il lui devient paraHète et s'accote
:t lui jusqu'à son abouchement dans le chotedoque, ce)a dans ut)<' étendue de 10,
Uj, de 20 et même de 23 miUimetres.
4" Forme. La forme du canal cystique est très irregutierc et très variafjfe.
t~rott.'nt cylindrique et rcctHigne, il esttcptus souvent fiGxueux.atternativctncnt
bottdje et rétréci mais je ne l'ai jamais vu se tordre sur lui-même, pas plus que
H~T.\nxx, ÏËnnmn et DAD.Y. Cette disposition spiroïde, que lui attribuent gratui-
tement certains est une simple apparence, que nous explique très nette-
ment son mode de conformation intérieure.
5° Conformation intérieure, valvules. Si l'on ouvre en effet le canal cystiquc,
surtout iorsqu'i) a été insufué et desséche, on constate que sa paroi interne, au!icu
d'être régulière et unie, présente au contraire de nombreuses saillies ou va)vu)es,
qui répondent aux po'~es e~'oz~s et interceptent naturellement entre elles des
parties plus larges, tesp~es 7'eM/Mes. Ces valvules, qu'on désigne communément
sous le nom de valvules de J/e!S<er, du nom de l'anatomiste qui le premier tes a
déc'rites en ~732, sont mathcureusemcnt très variables suivant les sujets a cote
i

de canaux qui ne présentent aucune valvule bien caractérisée, il y en a d'.iuLt'es


qui en sont comme hérissées depuis l'une a i'autrc de tours deux extrémités el,
entre ces deux dispositions extrêmes, se trouvent tous les intermédiaires. Il est
assez diflicile, on le conçoit, de dégager d'une telle variabilité les éléments d'une
description univoque et ainsi s'expliquent les divergences des auteurs en ce qui
concerne le nombre, la forme et les dispositions de ces valvules.
Les valvules du canal cystique présentent ordinairement une forme semi-hmaire,
avec un bord adhèrent, un bord Hbre.et deux extrémités. Quetqucs-unes d'entre
elles sont horizontates; mais fa piupart sont obtiques, c'est-à-dire s'inciinent p)us
ou moins sur t'axe du conduit, d'une façon telle que l'une de ses extrémités est
toujours p)ac<c à un niveau différent de celui qu'occupe l'autre. Elles s'insurentic
plus souvent sur le tiers, sur la moitié ou sur les deux tiers du pourtour du canal.
Parfois aussi, elles décrivent un tour complet ou même plus mais, quelle que soit
leur longueur, elles conservent toujours leur individualité, je veux dire qu'elles
ne
se continuent nuHcment les unes avec !es autres par )eurs extrémités corres-
pottdantes de manière à former par leur ensemble cette w<K/~ K~Mc, rêvée
paf certains auteurs, qui parcourrait en spirate toute l'étendue du canal cystique,
uuetque chose d'analogue (la comparaison est déjà fort ancienne) a la rampe
d'une vis d'Archimèdc.
On connait les difficultés que t'en rencontre a. pratiquer par la vésicule biHairo le
cathétérisme du canal cystique. Ces difficultés proviennent parfois de ta situation
presque toujours latérale de l'orifice supérieur du canal cystique mais cHes s'expli-
quent aussi et surtout par la disposition même des valvules. Chacune d'cttes, sans
doute, n'occupe qu'une partie de la lumière du canal cystique; de ce fait, elle ne fait
quête rétrécir et, par conséquent, permet toujours à un stylet ou à une sonde d'un
petit diamètre de passer entre son bord libre et la paroi du canal. Mais, au-dessous
d'une première valvule, s'en trouve une seconde, une troisième, une quatrième
(H)i ne sont pas orientées dans le même sens, autrement dit, qui s'avancent dans
le canal juste sur le point ou la valvule précédente laissait le canat libre. ![cn
resuttcque le stylet, après avoir franchi une première valvule, heurtera fatalement
la va)vu)c suivante ou ]'une des valvules suivantes et ne pourra avancer qu'en
brisant l'obstacle, c'cst-a dire en déchirant le rcpH muquenx qui t'arrête. TeUe est,
a mun avis (et c'est aussi ceiui de ft.iTMAxx, de TE)U!)M<t et D.\).LY~, la cause
des difîicuftés que présente le cathcterisme du canal cystique. Ce qui arrête )c stylet,
c'est moins le nombre ou t'étenduc des valvules que tcur disposition irrëgutic-
rement alternante chacune d'elles, considérée isolement, laissera toujours passer
l'instrument totalisées ensemble, c'est-à-dire reportées sur un même niveau,
lout en conservant leur orientation propre, e))cs équivalent à une (.'a'/fH/e KM~te
~K/M'< coM~/J/e, je veux dire qui fait barrière sur tous les points et qui, de ce
fait, est infranchissabfe. Est-it besoin d'ajouter que ce qui arrête le stylet, toujours
p!us ou moins rigide, ne saurait arrêter un Hquide, lequel toumc l'obstacle et pro-
gresse toujours, pourvu qu'it existe un orincc pour lui tivrcr passag'c. On sait, en
e)tet,que ta bitc chemine avec la plus grande faeititc dans le cana) cystique etqu'i)
en est de même des injections.
L'observation démontre que, dans la plupart des cas, les valvules de !ïeister
sont surtout nombreuses dans la moitié supérieure du canat cystique. Dans la
moitié inférieure du canal, elles sont beaucoup plus rares souvent même, elles y
font complètement défaut, it en résulte que, lorsque la sonde a franchi la première
moitié du canal, elle a beaucoup de chance de ne plus rencontrer aucun obstacle
et de descendre alors assez facilement jusqu'au canal cholédoque et, de )a, jusqu'à
i'ampoute de vater.
Certains auteurs, a la suite de t'~Ecu (C. R. Acad. des Se., )8a~ ont décrit, au
point d'abouchement du canal cystique danstechotcdoquc, une vatvute que l'on
pourrait appeler /et'HHH<~e. Cette valvule ne me parait pas exister, a moins qu'on
prenne comme telle l'espèce d'éperon vertical et plus ou moins prolongé qui, sur
ce point, sépare le canal cystique du canal hépatique. Mais cet éperon, on en
conviendra, n'a nullement la signittcation d'une formation vatvutairc.

6" Structure. Le canal cystique a une structure analogue a celle de la vési-


cule binaire (voy. p. 317). Les libres musculaires y forment des faisceaux longi-
tudinaux plus ou moins développés suivant les sujets il n'y existe pas de fibres
circulaires. ToutËX, en )853, avait bien signaté, à sen origine, t'exi~tcncc d'un
anneau de fibres musculaires tisses, constituant pour ia vésicule biliaire une sorte
de sphincter. Mais cette formation muscutaire n'a et<! retrouvée depuis par aucun
autre anatomistc.
7° Vaisseaux et nerfs. Les at'/o'es destinées au canal cystiquc, au nombre de
deux ou trois, proviennent, de l'artère de même nom. Elles s'anastomosent cuns-
tamment, a )a partie inférieure du canal, avec les artères du canat chotëdoquc.
Lcs'uetHes sont toujours très gretes celles qui sont te plus rapprochées de
vésicule bitiairc se confondent avec le réseau veineux de la vésicute tes autres se
jettent directement dans )c tronc même de la veine porte. Les ~/H~ï(/Mes
se rendent aux ~anghons du hile. Les Me~s, comme ceux de ia vesicuk,
émanent du picxL~sttepatifjuc.

E.–UAKALCUOf.K~OQUK

Le cauaf chofedoquc faNcm. /~Mc<MS c~o<'e~oe/tMS~ ans'f. Cot~moM &t7e-</MC<) résume


de !a reunion des deux can;mx.
cystique et hépatique. Utirc
son nom des deux mots ~rccs
/oA'bi!e ct8o/di;,qui cuf)-
ticnt, qui reçoitil reçoit, f;))
cf)'et,ta.bi!edesdeuxca!j.iux
cysUqtic et, ))epat.ique cLh
t)'a))S[)0)'t.c dan, Iadcuxi'))ie
pût'Lion du duodénum.

1° Trajet et division.on-
Unua.nt tout d'abord la direc-
t,io))ducana)bepot,ique,!ccho-
tëdoque (fig. 288, '13) se pode
obHquc)ucnLdehaut,enbascL
do dehors en dedans, vers i.i
première portion du duudc-
num. Arrive au duodénum, il
passe sur sa face posLëricurc et
y rencontre bicnt.ùt le bor(!s!)-
perieufdc la t,ctcdu pano'c.t.s.
S'innecinssant alors en dehors
et un pou en avant; il s'en~.t~e
au-dessous du pancréas, gi'sn~
la partie postëro-interne tic la
troisième portion du duodé-
F~.288. num, traverse sa paroi et s'ou-
L''jx),t'<')t)itc<o))cdup~nC!'c.tS,vuOti-n~cncur'L'- vre dans )& cavité intcstith'nc.
),<'sfo')m('i])0]'Uu)))'Yto')uc).)~)o)'c.td"<)dctttmt:ncc ijC chotëdoque chemine donc
~)t)ah'<'j)<it'!)t'ns.–4..('itnn)'ih''on.jtanctTus.a\G(;:(~~<6[< successivement au-dessus du
7,sottf'f!')f)uist)N)if':S.)m'c''ssusu)t(;in.!Ltt)s.t)'n~c''('('Lvfinc
m'St'H~t'H)uc-;s))ji)')'it'[))'t'.s.–)0,cj'i[)!non~.ts[ro-hcjta(i<)))t't),)!nUnsduodénum,
de 'Villslow. da us
1(11111('1e! illll:o"ltlilc uné somlc~camml(c.-11, H'inc en arrière du dao-
))')t't('):}, t.tn!t!(-)R)!(h)<jtt<'(s<)nh'ajf'!R.H't)'i('trcjn')Cït{~j)arut)cdënum, sous le pancr6as.dana
tf't<)!'(ch~))<'j)<mtfii)c'i~,f':m!tt)n''))a<n)Ut'[~.c<)[dcin\esicut<'
f'itmirt'ft.t'im.dc~sti~m')ti,m')6r(j))~])!t!)(jUf.–t7.[tytot'njtn' l'épaisseur de la paroi df la
J~sh''t-)ip)~j'fjNCfh'<'i)c.–t'~j~utt~)iofitshtHpht~f({(K's.
deuxième portion duduodc-
!H)!n. De là sa division en quaLrc scgmcnt.s 11 le se~M:CK< SMS-~MO~eM~ ~°
.<iM)MH< !'ë~'o-dtfû~ëMa< 3°
le se~n~eM< ~:nc~'e6:<t</M~;4" te se</HM?t< ~fo'/e~
Remarquons tout de suite que ces quatre segments ne sont; pas pfaces sur une
)ï)0nc)ignc droite, autrement ditquc le cholédoque n'est pas exactement rccti-
jjn'ne: jusqu'au pancréas, il est obtique en bas et en dedans; a partir du pan-
ft'ea". comme t'a. fait reniarquer QuEXU, il est légèrement oh!ique en Las et en
dc)~')'s. Le canaJ, dans son cnscfnbtc, décrit donc une )ég-ure courbe a conc.ivité
cxto'rx'.
2~ Forme et dimensions. 1~ cliotédoque, connne tcca!)af hépatique auquel i(
fait '-tdte, est un conduit a coupe circulaire, un conduit cylindroïde par conséquent.
Sa iongueur varie ordinairement de G a8centimètres, dont )Oà30ntiHimetrcs
puut' ta portion sus-duodenate, 20 a. 25 miflimstres pour ta portion rétro-duodénale,
g0;) 25 mil)im?;tres également pour la portion pancréatique, '10 il 12 jnillitnetres
nom' (a portion intra-pariétalc. Son diamètre, un peu plus grand que celui du canal
hépatique, est de 4 a S millimètres, soit t3 à ')6 mHtimëtrcs de circonf'ercnco. Q~j'r,
(un a mesure de centimètre en centim{'trc)a circonférence du cholédoque sur
mx; vingtaine de sujets, a trouve, pour i'cx.trëmité supérieure, un chitl'rc moyen ()e
)H miHitnetres; puis, il a vu ce chiffre s'abaisser successivement, au fur et mesure

(Ut'on se rapproche de t'extremite inférieure, ft )), 10, 9. 7 et jusqu'à 6 m itii mètres.


L(;c))")edoque n'est donc pas regu!ierement cyHndriqnc et, contrairement aucanat
cy-tiqaeqni présente son maximumdctargcurasonextrémité inférieure, i)(ti)ni-
nueau furetamesure qu'il descend il est infundfhuHfof'tne.
~'ous ajouterons que, comme toutes ]cs voies bitiaircs, it se )aisse facitement
fiiiater, comnic le démontrent surabondamment les injections sotidifiabies que ron
uuuc-e dans son intérieur pour en prendre le montage. On )e voit parf'uis, dans tes
ras de lithiase amenant !a rétention de la )ji)c au-dcssus d'un calcul, atteindre
«)) catibre très considérable, presque aussi considérable que celui du duodénum.
3" Rapports. –Les rapports d<tcho)cdoqucontncqtusdansces derniers temps une
uapurtance considérable, en raison des opérations que l'on pratique sur ce canal
f);u).- rertains cas de lithiase biliaire. M convient de préciser tout d'abord la silua-
tion dr ses deux extrémités l'extrémité inférieure, assez fixe, est située a 25 miili-
)t)et)'f"- environ de la ligne médiane, en regard du disque intervertébralqui sépare
h troisième lombaire de la quatrième d'après Qm':x: en regard du bord supérieur
ae h troisième lombaire d'après W[An'r; son extrémité supérieure, beaucoup plus
mo))i)e en raison précisément de ta longueur variable du canal (or/Me /<a«/e ou
'ie~asse), répond à la moitié supérieure de la prcmicrc lombaire d'après
<jLÈ\r, .n) bord inférieur de la première, lombaire d'après \[.\)rr. Cette extrémité
supérieure se trouve à 30 rniHimétres environ de fa ligne médiane et, d'autre part,
ff'f fnf''rta))e de 45 à 75 rniHimetrcg la sépare de l'appcndtcc xiphoi'de. Ceci posé,
vuy'jn- quels sont les rapports particuliers de chacune des portions du cholédoque.
a. /'«;<JM SMS-~MoJeHM/e. La portion sus-duodénalc du cholédoque mesure,
fn moyenne, tO a t4 millimètres de longueur. On la voit, dans certains cas,
'~It'ver jusqu'à 30 millimètres, comme aussi ou peut la voir descendre a 0,
ce qai veut dire qu'elle n'existe pas, les deux canaux hépatique et cystique ne
:-c réunis-ant alors qu'en arrière du duodénum nous rappeUerons en passant
'j(M. dans certains cas, les deux canaux cystique et hépatique, avant de se
lu-ujm~r, sont intimement accolés l'un a l'autre, au point d'en imposer pour un
''an;d unique, le cholédoque, alors que celui-ci, en réalité ne prend naissance
~l'tp p)us lias. Quand il existe réeUemeut, le cholédoque sus-duodénal se trouve
situé (fig. 288, d3) dans le bord libre de l'épiploon gastro-hépatique, immédia-
tement en avant de l'hiatus de Winsiow. Il prend part ainsi a. ia constitutiot)
du pédicule hépatique, avec la veine porte, Fartère hépatique, les )ymphatiques et
les nerfs du foie. Le cho)édoquo repose, dans la plus grande partie du son
étendue, sur le côté antero-externc de la veine porte. Tout en bas, immédiatement
au-dessus du duodénum, il n'est pas rare de voir les deux canaux suivre des dircc-
(.ions légèrement di-
vergentes, perdre con-
tact et être sépares
alors par un étroit in-
tervalle à base infé-
rieure. L'artère hé-
patique longe la face
antérieure de la veine
porte elle est située,
par conséquent, un peu
cn dedans du cho!edo-
que. Ce dernier cana!
est quelquefois croise,
sur sa face antérieure,
part'artèrcgastrocpi-
ploïque droite. Quant
A l'artère pyiorique,
elle est située plus et!
dedans et, de ce fait.
n'a aucun rapport di-
rectavec)ecl]o!cd<)-
que. –Troisou quatre
gangHons lymphati-
ques, reliés les uns
aux autres pardc;;
canaux lymphatifptcs,
accompagnent ie ehu-
tédoque dans sa por-
tion sus-duodënak.!)e
ccsgangHons.tcujour'
très variables dans
tours dimension: il en
est deux qui sunta ;'1
peu près constant?: p,
prcmiersetrouvesitue
au niveau de !<xt)'e-
mité supérieure du conduit.; le second (fig. 388, '19) se dispose dans t'anetc que
forme le bord externe du cholédoque avec le bord supérieur du duodénum.
b. fo!'<to?! )'c<?'o-(/Mo~ëH(!~e. La portion rëtro-duodénate répond, comme son
nom l'indique, à !a face postérieure de ta première portion du duodénum.
avant, le canal est appliqué, tout d'abord, contre la paroi duodënato. Puis.apfi'aH))
trajet de tongueur variable, il rencontre le bord supérieur de la tête du pancréas
et s'applique alors contre la glande, qui, suivant tes cas, lui forme une goutticK
ou ut) canat complet. Cette dernière disposition est, de haucoup, la. plus rare.
Mais alors même que le bloc pancréatique ne présente qu'une simple gouttière, il
n'est pas rare de voir la lèvre interne de cette gouttière (fig. 289), se prolongeant en
dehors jusqu'au duodénum, s'étaler sur toute la face postérieure du cholédoque, de
telle sorte que ce dernier conduit, appliqué en avant contre le tissu gtandutaire,
recuavert en arrière par ce même tissu gtandutaire, parait, en réa)ité, suivre un
(ra~t inLra-pancrëatique.'La veine porte est toujours située sur le côté interne du
ehot~toque ici encore une petite languette de tissu pancréatique sépare les deux
canaux. Z?K tH'e, le choiëdoque rëtro-duôdëna) répond successivement
j" a )m ou deux ganglions lymphatiques 2" a une lame aponevrotiquo (~~c de
ï'f~), mince, mais assez résistante, vestige du méso-duodénum primitif (voy.
/'aHf?'ess) 3° à la veine cave inférieure, dans toute son étendue.
c. Po'OM ~aKO'es/~Me. Nous désignons sous ce nom la portion du cholé-
')oquM qui s'étend du bord inférieur de la première portion du duodénum au point
oit lecanal pénètre dans la paroi de la deuxième portion du duodénum c'est te
c/toM<~f/MC soMS-dMO~e'Ma~de quelques auteurs. Elle mesure, comme nous l'avons
n) plus haut, de 20 à 2S millimètres. Le chotédoque sous-duodénal traverse une
petuc région quadrifaterc, sur Jaquette QuËNU a appelé l'attention et qui est délimitée
fit;. ~88) en haut, par le bord inférieur de la première portion du duodénum;
en oas, par te supérieur ocmn'ot-
Mora
siemf portion; en dehors, par le bord in-
terne de la deuxième portion; en dedans,
pai' la veine mësentcrique supérieure. Eh
bien, !c trajet de notre cholédoque dans te
quadritatere do QuËxu me paraît assez bien
indique par une ligne oblique qui, partant
fij) tiers interne du bord supérieur, abouti-
nit au milieu du bord externe. Dans ce
court trajet, te conduit vecteur de )a bi)e
en plein pancréas, une sorte de
~-uit f'f)':ore,
eht'mio couvert, n répond 1° en arrière, a
une languette plus ou moins épaisse de
tissu pancréatique et, par son intermë-
diairf'.a )a veine cave inférieure; 3° en
<!vant. a la tète du pancréas, qui te recouvre,
~couverte eHe-mëme par des branches ar-
[mcth; issues de ta gastro-epipto't'quc
'h'oif'- et parte péritoine parieta!. Suivant ta
n'uMnmcdc (JcË~u, t'ëpaisscurdu tissu
jMtx'r~.dicp.te qui recouvre en avant le cho-
tpdo'jxc est d'autant moindre qu'on se rap-
juwhe de sa terminaison 14 à 15 mitti-
'netn~, au niveau du bord inférieur de la
j)rpmi;Tc portion du duodénum; 10 miiti-
mctr' a la partie moyenne du quadrita-
~re ou 6 mittimetres seutcment tout
cohtn' la portion verticate du duodénum. Ce ne sont là, bien entendu, que des
chfth'c? moyens qui, natut'cHemcnt.sc trouveront
en défaut sur bien des sujets.
'i. ~o~ :'H~n)'!e<a~, <!H!/)OM~e de ra~r. La portion intra-pariëtafe ou
intcrstitieXc du cholédoque comprend toute la. portion du canat qui se trouve
comprise dansFepaisseurde la paroi duodennic. Le c!io)cduque perfore )a
deuxième portion du duodénum au niveau du point, ou ta face post,ericurc du con-
duitintesLina! se continue avec son bord interne. H traverse obliquement, t.)
tunique musculcuscd'abord, puis la tunique ceHutcuse, et dei)ouc!)e'a)orsdans un
petit réservoir qui est creuse en pleine muqueuse et qui lui est commun av-'c ic
cana! pancréatique c'est i'ftt~pOM~ de Va<er.
L'nmpoute de Vater, que l'on ne peut bien voir que sur une coupe de la pfn'oi
duodenate faite suivant )'ax.e du cholédoque (fig. 290, H), est une petite cavih; de
forme cono'f'dc.donUa, base, diri-
gée en haut et a gauche, reçoit
)cs deux canaux citoicdoqat' et
pancréatique. De ces deux canaux.
!cpremier est constamment situe
au-dessus du second. Un petit
rep)i transvcrsa) en forme dY'pc-
ron, les sépare )'n!i de )'aut)'c.
)jeg)'anddiamt't.t'e()e)'a)nnuutc
doVater,oh)iqncdo))auten!)a~
et de :j;auci)e a droite, n)e-[n'(! de
6it7n)i))hnet)'cs;s<')iar.t)rc.t
de 4 a a mitUnietres. Sa base
répond a t'oriftce des deux canaux
qu'cHe reçoit,. Ouut, 0) 1887,:)a
signale il ce niveau, tout autour
des deux canaux choicdo<f<x'et
pancréatique une couche d(}(i)n'es
muscu)aires Hsses, qui co!<stitun
)~, pour chacun des canaux pn'-
citcs, un veritah)e spiuncter.~m)-~
y reviendrons plus loin. ~'Oft
sommet, cousiderah)ctnentr<
treci, aboutit à un petit orifice, arrondi ou elliptique, qui s'ouvre dans le dnude-
!ium. Sa surface intérieure présente constamment un certain nombre de petits
replis vatvutaires, dont le bord tibrc regarde l'orifice de sortie. )is scmbicnt. ;n'oir
pour destination d'arrêter les corps étrangers qui, de la cavité duodénale, cherche-
raient a s'introduire dans les voies biliaires ou pancréatiques.
Vue extérieurement, du côte de la face libre de la muqueuse (fig. 4'Jt), la
cavité amputtairc que nous venons de décrire, se traduit par une petite saillie
en forme de tubercule, présentant naturellement la même direction que sa cavitc
centrale, c'est-a-dirc s'inclinant en bas et à droite c'est la ~'ande co'oM~e
(earMHCM~ Htf~'o)' de SAX'ro)u.\i). Rappelons, en passant, qu'it existe au-dcasu:-
de la grande caroncule, une saillie similaire, mais plus petite, repondant a l'abou-
chement du canal excréteur accessoire du pancréas, )a~e<t'/e cf~'OHCM<e (fig. ~t00,2
ou earMHCM~t
La caruncuta se
HHJ<o?' de S.\KTomxi.
trouve située (ug. 300,3) sur la face interne de la deaxifme
portion du duodénum, en un point qui est un peu ptus rapproché de sa paroi
postérieure que de sa paroi antérieure. Ette occupe d'ordinaire le tiers moyen de
cette face mais on la voit parfois remonter jusqu'au tiers supérieur ou descendre
ms(!ue dans le tiers inférieur. Un int,crva))e variant de 8 à 't 2 cen!.imet.res la sépare
do pyiorc. Sur sa face supérieure s'ëLatc presque toujours une petite valvule
(;ontHvcntc(fig. 29t,8), qu'il est nécessaire de relever pour bien voir la caroncule.
Cet,). valvule sus-caronculaire s'avance jusqu'au voisinage du sommet de la caron-
cut' souvent même jusqu'au sommet, mais sans jamais recouvrir l'orifice qui le
termine. La face inférieure de ta caroncule donne naissance dans ta. plupart des
cas (t fois sur 2 d'après L).;TLf~)s et NATTAx-L.uutmn) a un petit repli vertical
(!)~. ~91,4)qui, d'autre part, vient se confondre avec la muqueuse située au-
dessous repli, qui contribue à fixer la caroncule dans la position qu'elle
ce petit
(jcc~j'c, a reçu de S.ïf'fUNf te nom de /)'M ~e la ec:?'OMCM~. Il présente ordinai-
a
rentcnt de 6 a 8 minimMres de hauteur, sur 4 6 mittimetres de saillie.
U' Hxxtc <)e contûrn~Uon de )'u.m))ou)o ()eVa.t.cr et. aussi les disposinons ruciproquos afTccMcs
par chotudoquo et, ptu' te c~na,! pa.no'ëa.i.iquo sont. très vat'ia.b~es. LETfn.E et NATTAf-LAn)!)EH
()89M;, oui ont ctudioij.vecsoinccpoint spécial
<)c )';LnntO!nlc (!uo()cna.)c. ont ctc a,nien6s dist.in-
KU);r 'ju~h'ctypes. Le /~e (2 fois sur 2) cas)
consiste L'nl'i).bscncccomp)(tt~()etoute saillie ail
fj[t'('.tttt)<')'a))0))c))<)ncn)i!)t('stina.)(iig.292).L'o-
iiiic~ibouchcmcn[..situM:'i~k~su)'!a.mu([UOUse,
.it,ri!nv.m(.!cscas.ci)'cu)a.iM,o\'a.ta.it'c,enJut'tjt(!
<!f )'hh'\('rt.ica)c.Kn[)UVi'nntcctorifice,on cons-
~t(')~uLd'n))0)'dq~H,C)iti,i'i'i(')'cdciui,~n'e.\iij(.M
pit:tn<j<ou)o.<;t on constate u.ussi<;uo)o cho-
!(~o~s(;nt!).bout,'[tn)'oi'ifi<;e('n([ucsti(jn.Lt;
;;tna)~)~\Virsung s'est. jct(''<)t).tistcciio)c~otjUt'
,t)int'rtainc()istt).!)cc<tc)!i'nn<)UC~scduOttL'-
mt)~Lo/y/<c7jf<<if«issur2ic<i,s)(!st)'t;)))~-
~'))t<j).trLt disposition ctiiSf;itjur',(;cn<quenous
.ivuj!-o~rritcp~usf':tut:unccu.j'0[tcu)f,un"
tHnjH~n!~ de Ytt.ters'ouvmntpa.run orifice <n't'on-
di.u[-ot!nnctd(3]a,ca.)'oncu)cf't.d.tnstefond
~)~'iinjpouto,t'tLhouci[ement des deux <).-
mm\r)jo)~do([ucctpa.ncrCtiHquc.–La/)/pc/
~)f')t-'Nrii)c<i!!).scf().)'ac),t.')'iSL'pa.t'uncciH'on-
r!~(! )!ud('vc)oppMe.pa,r):Lpr~scncu,t),u-dessous
)<)).f'unctcgcrcfossuttc ou gouH.i<'f'(; et. p;).r
t'.U)-h.d'.tU)pou!('deVitt.orifi~.t!H3).Les doux
'u~,un.huh''do(juM(;tp{n)croati(jUC,u.('co!cseon)!Uc
h"d!'n\t.u!onhd'un<usUdoubh:dt''bouctu;nt)'uu
~t).u)t.tus«!tnuet<)eta. CtHoncute.Us suutse))ares)unde)'autrepiu'unepetite eh'isoutra.ns-
'f'-at' ~)ui se continue dans ['épaisseur de ta parui intestinate sur une longueur de ) atn)iHi-
!m'hi~. Le /)e /)~ (t l'ois sur 2) t'u.s) est. Ct'nstituc 1° pur une caroncutt' )t'<s dt'vctuppff.
)K)Uv:tn( .[jtcrjuiitjutt )8 ;tti))i<ttt't)M 'io )))n~))M)r. surutif im'~cur de 6 !)]U[i"tr<'s; par )'ah-
-tf~iU-~h.'ss<)Usd''ttc,dL'ta~uss('ttcsi~ntth'dansk'!ypcU!:3''p~r)'<jt))se!)cCt!'i).!i)p()u)e(to
à
V~'t. i'~s ttt'm ca.nitux venant, c<)!U!t)L' tout )tt'Ut\ s ouvrir au suuttttct <);' fit citf'oxcuto p:n'
~u~~ntm's distincts et. ju\ta.poscs. Ccs<)cu\ ~ritn't's sont. p~fois 'tispusfs ''uncc'ntri<)ucm~nt
)Hn p.u r.ipj)«rt à t'autrc et. dans <'u CM, c'est t~uj~urs te canitt de \Virsuns;, a«ir)ucnt LETULLEct
~ATm ),AnnŒ«. fjui forinc !mt"ur du ''hutcduquc une gouttière u. cuncu.vitt' supérieure.
4' Structure Le canal chotéduque se compose, comme les auLrcs canaux
bitiaitï" de deux tuniques, l'une externe, l'autre interne
a. 7KH:<~Me e;E<e?'H<?. La tunique externe (/i'6)'o-H!iMC!~H:')'e de certoina
auteurs) est une tunique conjonctivo-fibreuse, de tous points analogue à celle
fies canaux hépatique et cystiquc. MUe nous présente, a, sa partie interne, une
couche (jp fibres musculaires lisscs, atrectant une disposition ptexiforme i'examen
uesc~jnpeg nous montre, en cuet, des nbrcs tongitudinates, des fibres transvcr-
sa)e-; ,.) (jcs fibres o)))iques, entrcmëtecs de la f'acou la plus irreguHerc. Cctfe
''ouch'' muscufaire, bien devotoppee au voisinage de t'ampoute de Vater, va
cnsmt'' <-)) s'atténuant au fur et à mesure qu'on remonte vers le foie. n existe
même quelques points du canal où l'élément musculaire fait complètement défaut.
b. TMM~Me Mt<e~!e.– La tunique interne est une
muqueuse/présentant,comme
toutes les muqueuses, un chorion, qui est ici très mince, et un epithelium. L~pi-
thélium est forme par une seule rangée de cellules cylindriques, se terminant du
côte de la lumière du canal par un plateau strie. Ce plateau s'amincit peu a peu
D'autre part, ses stries,
au fur et a mesure qu'on s'éloigne de l'ampoule de Vater.
d'abord très visibles, de-
viennent plus délicates,
moins distinctes et, unissent
même par disparaitrc. Aux
ceDules épithënatcs cylin-
driques viennent se joindre,
à la. partie tout inférieure
du canal, un certain nombre
dece!)u!esca]icifonnf'La
muqueuse du cho[6do(juc,
comme celle des canaox
présente
sus-ja.ccnLs~ nous
un certain nombre de di-
vei'Licutums en (toigt de
gant:, fongs ou courts, sim-
ples ou bifurques. Ce M
sont ici comme sur
autres segments des voies
Coupe h'a.nsvct'saJc pa.ssa.nt par )e canal ()c Wirsung et fc biliaires, que de simples
c])0)(;doquc u. )cur enL~co duns )a, Luniquo musculcuse du
fJuofi~nnnj'd'a.pr~sJtEt.LKY). cryptes, dontt'epithenum
7~K/t, canat chot~doquo. DAV. canal de Wirsung. &, &, vaisseaux est en tout scmb)ab)c a cc!ui
sanK"s. tunifjMc museu)cusc, disposfe en eercto autour des canaux.
du canai lui-mernc. Il
Uti ~oi~ s~r ecUe coupe, ~uc h) njufjucuscdes deux cauau\ présente une
!M''rie de cr&tcs )ongih~diua!es, entre )esque))cs se trouvent, des dépressions
sinueuses. On y constate encore ta présence de très nombreuses gtaudes
existe, cependant, dans
mufjueuscs. qui se trou'eut situées, les unes dans la paroi de la muqueuse,
tcsn.utt'csdausI'~paisseurdGso'ctespreci~ccs.
t'ampoutedeYateretdans
son. voisinage immédiat,
chez l'homme, comme chez ie chien et le lapin (PjLLET, REXAUT, LETLf.f.He!
el
NATTAN-LAiuuËn), de véritables glandes tubuleusesramiflëes, rappelant les glande'
de Crunner, dont les cellules sont, par places, chargées de granufations et assimi.
tables à des cellules a ferment, H convient d'ajouter que des fibres musculaire,
lisses, issues de ia. tunique externe, s'insinuent entre les landes précitées c!
leur forment comme une sorte de gangue contracti)e. « L'intrication de ces i!ots
contractiles, disent LnTL'r.LE et NATTAX-L.\MiEn, est extrême; cttc se poursnif. jus-
qu'à ~a surface profonde du chorion de ]a muqueuse. Peu d'organes, à l'exception
peut-être de la prostate, possèdent une aussi riche combinaison de tissu muscu.
laire et de glandes en grappe enchevêtres à une aussi grande distance tic Ja
surface du canal excréteur fondamenta). » Nul doute que ces ë)éments contractiles
jetés tout autour des formations glandulaires ne favorisent l'expulsion au dehors
de ]eurs produits de sécrétion.
c. <S'p/tMtc<e?'dM cholédoque. Le cholédoque, en atteignant te duodénum, se
fraie un passage travers ta tunique musculeuse de l'intestin, qui, a son niveau,
présente une so)ution de continuité, très nette suivant les uns, assez mal délimite
suivant tes autres. D'après LR')'uu,E et N.\TTAx-LA)uuRi!, le canal biiiaire <hs-iocie
plus ou moins les deux couches musculaires qu'i) traverse et vamon~ju~o"
s'f)pproprior un certain nombre de ses éléments. Quoi qu'H en soit de ces rapports
intimes entre le musc)e duodënat et le cilOtëdoque, celui-ci conserve ses différentes
(.nnKjnes .jusqu'!), i'ampOLtie de Va.ter. Au moment de s'ouvrir dans t'ampoute., tes
fibr<)nuscu)aires tra.nsversaics s'épaississent d'une façon considérable etforment
)H une sorte d'anneau a coupe arrondie ou ovatairc c'est le sp/;t'nc<e)' du cAo~e-
do<?M. Cet anneau contractitc avait déjà cté soupçonne par (.[j.ssox (')C8t), qui avait
con-tat~ que t'extremité inférieure du. cho)ëdoque se fermaitapres te passage d'une
somte. Mais ce n'est qu'en 1887 qu'ii
a <;to defnontre nnatomiqucment par
Ooof (chez le chien, le mouton et, te
bœu! d'ou le nom de ~/tMtC<e?' d'OcMt
qu'on lui donne quekjuefois. Depuis
qu'a pfu'u le travail d'0))i)t, le sphinc-
ter dn cholédoque a été bien étudié au
point de vue fonctionne] par Dovox
(1893), au point de vue anatomique
par /K.\xtECK;t (1894), par LETL'LLE et
i\'A'n.\x-LAHMEit (1898), par HELLEY
(1899) et par HEXDmcKsox (t900), au-
qud j'emprunte la figut'oci-conti'e.
C~))))')'* nous le niontre nettement cette
figure, ic cholédoque est, entoure dans toute sa portion prevatërieune par un
vct'it~ttte manchon de fibres circulaires, qui appartiennent en propre a ce canal
et qui le séparent du conduit de Wirsung sur le point ou les deux canaux sont
en contact. Cette figure nous apprend encore que, aux fibres circuiaircs précitées,
viennent se joindre des fibres longitudinales (fait, déjà constate par HEH.E\'), qui,
en-,étendant, jusqu'au sommet de la grande caroncute, ont vraiscmbtahtemen),
pour eti'et, quand elles se contractent, d'amener la rétraction de cette dernière.
Htte n"us montre, enfin, que te canal de \irsung possède fui aussi, dans sa
portiui) terminate, un sphincter propre parfaitcme))! distinct du précèdent. j\ous
yrcvh'n'trous a propos de t'apparcit excréteur du pancréas.
5' Vaisseaux et nerfs. Les ft~ëres, destinées au cana! choiédoque, pro-
viennent de ('hépatique ou de l'une de ses branches. Ses fC!'He~ se jettent dans
ta vcioe porte. Ses/ywp/ta~Mcs sont encore peu connus, tts se rendent vraiscm-
Mab)~'ute))t t° ceux (te ta partie toute supérieure, aux nau!ï!i"ns ftu hile; 2" ceux
(te ta partie moyenne et de ta partie inférieure, aux ganglions qui s'échelonnent
te t<j!)~ du conduit et, de ta, aux gangtions qui sont places eu arrière de la tête du
pano~ts. Ses Her/'s, comme ceux de la vésicule hitiair'' et du cana) cystique,
Mn.inc))) ()u ptexus hépatique. lisse distribuent, en partie a ta muqueuse, en partie
auxvMisscaux etaux éléments contractiles de la paroi propre. A )a hase de l'ampoutc
deVate)', ()))))t et HosctAxo (t896) ont décrit tout récemment des groupes de ccUutes
sympathiques, qui seraient destinées au sphincter du cholédoque et tiendraient
sous h'ur dépendance la tonicité de cet anneau musculaire.

§ Vt. HtLE

La hi)e est un liquide titant, limpide, d'une couleur jaune verdatre plus ou
moin- touche, d'une odeur scnsihte et assez dësagreabtc, d'une saveur nauséeuse.
Sa densité varie entre-1010 et '1030. Sa. réaction est alcaline chez les herbivores, °

légèrement acide chez les carnassiers. L'homme adulte en produit en moyenne de


600 a, 700 centimètres cubes par vingt-quatre heures. L'éva.poration ménagée de
)a bile laisse un résidu fixe de 10 a '18 p. ')00 environ. Ce résidu comprend deux
ordres de substances des substances organiques et des substances minérales.

1" Substances organiques. Les substances organiques se subdivisent cues-


mêmes en substances azotées et substances ternaires. Les substances axoLëcs
sont de !a mucine, les acides biliaires~ des matières colorantes, de l'urée et deia
lécithine. (~uant aux substances ternaires, elles comprennent do la. cholestérine,
de la graisse et des savons.
a. ~MCtKe. La mucinc, insoluble dans l'eau, paraît être dans la bile a. un état
de demi-dissolution, grâce a, l'alcalinité des savons qui l'accompagnent. L'alcool et
l'acide acétique la précipitent; il suffit de )a.redissoudrc dans de l'eau de baryte
et de la précipiter une seconde fois par l'acide acétique, enfin de la )a.vcr a. l':dcoo)
pour l'obtenir pure.
La mucine n'est pas sécrétée par la cellule hépatique elle provient dcl'(''p)-
thélium des conduits et de la vésicule.
Si l'on excepte une diastasc extraite en très petite quantité de )a, bile par Wrma)
et jAcoxsKN et qui est d'ailleurs peu près inconnue, la mucino est le sent prin-
cipe a.lbuminoïdc qui existe dans (il hile. Encore, par sa. faible teneur en axote,
est-elle assez éloignée des matières protéiques ordinaires.
-b. vicies &?'/MM'e.s'. Les deux acides ta~u'ocholique ctglycocbotique, décou-
verts et étudiés par GMEUN, S'r)tEC))En, D~MAncAY, LEUMA~, B~NScn, Sc)!)jKp):t) et
d'autres auteurs, sont les produits les plus caractéristiques de la bile. Ils sont
formés par la condensation, avec perte d'eau, d'une molécule d'un acide ternaire
en C~H'~fr', l'acide cholaliquc, avec une molécule de taurine Œir'AzSO~' pom'
l'acide taurocbolique, ou une molécule de glycocotle CWAxO'' pour ~'acide s,)yco-
cholique.
L'acide <f-<M?'oc/to/Me (C~t)~zSO'') est en unes aiguilles blanches,'so!ab)e
dans l'eau et dans l'alcool, dcdoublable sous l'influence des bases en ses deux
générateurs~ l'acide chotaliquc et la taurine. 11 existe dans la bile à l'état de tau-
rocholates alcalins et représente un tiers environ des acides biliaires.
L'acte ~coc/to~Me (C~H"AzO°) est Gu cristaux peu solubles, que les bases
décomposent n chaud en glycocolle et acide cholalique. Comme l'acide tauroc!)o-
liquc, il est cond)iné dans la bile aux alcalis, à l'état de glycocholates, représen-
tant les deux tiers des sels d'acides biliaires. L'acide gtycochoiique est plus stable
que son congénère il se dédouble moins facilement et résiste mieux a. la putre-
hction.
On sépare ces deux acides de la bile en évaporant celle-ci a~ siccité au bain-
marie on reprend par l'alcool, on filtre et on évapore. Le résidu est dissout dans
l'alcool absolu et précipité par l'éther. Des cristaux se déposent on lesdii-sout
dans l'eau et on les précipite par l'acétate neutre de plomb, qui fournit du giyeo-
cholate de plomb insoluble. Les eaux mères, traitées par le sous-acétate pion)-
bique, abandonnent le taurocholate de plomb. Les deux sels, soumis séparément
à l'action de l'hydrogène sulfure, fournissent les acides libres.
Les deux acides biliaires, traités par un mélange d'acide sulfuriquc et d'eau
sucrée a. 70°, se colorent en rouge pourpre. Cette réaction commune ne leur est
pas spéciale (P)!'r'rE~Kor)![t).
L'origine des acides taurochoHquc et g)ycochoUquc estasses of~scure. L'un des
ctements générateurs, la taurine ou acide amido-ethyi-suffurcux, est, un produit
de dédoublement des matières atbuminoi'des sa constitution, sa teneur en soufre
nc hissent aucun doute à cet égard. Il en est de mémo du gtycocoHe ou acide
amine-acctique. Quant a i'acidcchoiatiqne, rien n'autorise a lui attribuer la même
origine on le rapprocherait plus volontiers de la cho)esterine ou des acides gras,
de sorte que les deux acides taurochoHque et g'tycocho)iqn<; paraissent être des
produits des métamorphoses encore inconnues que. les graisses et tes matières
azofc'es sffhisscnt dans le foie.
c. ~Va~'es eo~'aH~es bile. La&M&!Me(C'')PAz()~onC"'J)"'Ax~r')
peut s'extraire de la bile fegerement aciduiec par simple agitation .ivcc le cJttoro-
fo)')t)c. Par évaporation de ce dissolvant, elle se dépose en prismes orthorhom-
biqxcs tabutaircs, oranges, insoiubtes dans l'eau, f'atcoo! et. i'etbcr, sotubfcs dans
)cc))toroforme, la benzine, le sulfure de carbone et ['a)coot a)ny[iquc. Les atcatis
dissufvent également la bi)irubinc en se combinant avec elle et on trouve quelque-
fois des ca)cu)s formes par la combinaison catciquc de la bitirubinc. Sons
!'inf!uencc de )'hydrogene naissant, la tutirubine peut se transformer en hydrobi-
jjndjinc, probablement identique avec )'urobi)ino ou matière coiorantc nrinairc.
J.K'tion oxydante de i'air au contact de )'cau transforme la biiirubinecn~tM-
t!C)'JtHe (C"'it~AzW) c'est une matière cotorantc de la in!c normate, particutiere-
mcnt abondante dans ia hile exposée a t'air. La biiivcrdine est une poudre verte,
(nn peut cristalliser de ses solutions acétiques en labiés rhumboi'dates elle n'est
très so)ub)e que dans Fa)coot et les atcatis. Comme la bitirubinc, e)!e donne avec
i'ncidc azotique nitrcux une série de co)orations verte, bteu, viutette, rouge,
jautte ((jMH)jx).
La ~Vit'/MMitHe ("JP"Ax'0') et la M~-ast'He (C'~H~Ax'O~ sont des matières
hruncs trouvées en petite quantité dans certains catcuts eUes dérivent des
pi~mf'nts précédents.
L'origine commune des cou)eurs de la bite parait être t'hemogiobinc ou plutôt
run de ses produits de dcdoubfcment, i'hcmatine. L'identité fies réactions <)c );<
bitirubine et de t'bematoïdine des cxtravasations sanguines en est ta preuve.
d. t'e<? <?< ~c~/iM~. L'urée et la teeitbine n'existent dans la bi)c, dans i''s
(M)()itions physiologiques, qu'a )'ëtat de traces.
< CAû/cs/zM~, ~'aMM c< xauoHS. La chofcsterinc (<H''t) -<- JPO; est un
Mtcou) )))onova)ent en beHes ëeaiiies nacrées, insotubtc dans i'cau, très sulubte
fiat)s fether. Sa pr~scnee en petite quantité dans )n hile humaine a été signalée
dcpui- tongtcmps par CuxnEDt et par CnEntELf.. C'est un produit constant des
t'cactions infra-organiques, auquct on ne peut fixer d'origine précise.
A eut'' de la cho)esterine, la bile renferme des corps gras neutres la patmitine.
la strarine, t'otéinc, et les savons de soude correspondants, )cs pahnitatc, stéarate
ct<jteate de sodium.

2° Substances minérales. Quant aux sels minéraux contenus dans la hitf.


itssu))) constitues par des chtorurcs de sodium et de potassium, du phosphate et
du carbonate de soude, du phosphate de chaux, un peu de fer, des traces de cuivre
et de manganèse.
Enfin on trouve en solution dans la bi)c un peu d'azote et d'acide carbonique.

3" Analyses quantitatives. Nous donnons ci-dessous quelques anatyses des


matériaux de la hile humaine. Celles qui figurent dans le premier tableau sont

Eau.
duesàFnEXtCtfsetàGoHup-BESANEz:
r mn iv
Ai8ans ~22ans ~Mans OMana
Mucino.
SeIsbitiiLires.
!!6,00
2.66
7,2
8~92
2,98
82,87
2,21
89,81
1,45
p. 100

Gmisso.
Cho~es~'t'ine.
Sctsmincra.ux.
0.16
0,32
0,65
9,i4
0,26)'
0,92
0,77
)
'10,79

1,08
S,65

0,63

~mM. soude.
L'anatyso suivante de
faisséspart'évnporat.iondetabite:
JAConsEN se rapporte à l'ensemble des matériaux solides

~M~m~ soude.
G)ycocho)!it,o do
Piltmit.a.LeotsteM'a.todosoudc.
sodium.
Gmisscet.unpoud'ntea.todo

soudn.
4,48
0.64
0,04
0,25
0,02
p. 100

soude.
C!uo)'urodnpof.a.ssiu[n.
C)))oru!'o do

Ptiospha.t.edochMx.
Phosphate de
CM'bonttt.e de

Cette Me ne renfermait pas d'acide taurocho'iquc et, par conséquent., pas de


soufre organique.
2,45
0,12
0,60
0,n
0,41

Les t'csuitats données par Socor.ofF, TfuFAxo\vsx[ et tïopE-Sm'mti confirment


pt'csquc tous les chiffres précédents, sauf pour les taurochota.tes dont l'absence est
exceptionneUc dans la bi)e anatysëc par jAconsEx.
Consumez .m sujet du fuie et des voies hiHait'es, parmi les f.t'a.vMf: récents ([88t-)892) YAMfOT,
.S'M)' ~< dM<)'f&tf<<of:<<M MCt'y.ï </a;:s ~t!0!M t!7M!rM<t;~Yt-M<!(/MM, BuH. Soc. a.nii,t., t88)
LAxc!.EY,P)'e/H!i<)a)'ecoM);<o/teceHso/'</t<M)',ctc.Pi'oc.o('t.hoi'oy.Soc.)882:–XAUS,
A'o/c.s'M~/f.f~/M ,)/o/e~</K ~Mp/<?He e/ les ~;Mo~~ ~Mp/jy~M/~Ke~ ~« /'o~c, Rev. ))tc<).
de la Suisse runmndo', )883; HoTHK. Uete)'(HeS<o'tt:eMe): ~o'rc)'. Dissort., Munchcn,'1882;–
PFErn.'Rn, Ue&c<' .Seo'c/t'acMo~e;) f/e;' ~ete)':e~e<: n): ~<M<!wme)t/;HH~e M!'< «'e/i Ga~eMcap)7M)-eM, Areh.
)'. f)ii)u'. A)i!U., )883; A[''AXASSiEw, {/f~<')' «t:a< t''e;'t'tt)~(')''<M~e?t f/e)' /,e&e)'tu<t/)''e)!a'~c/~c/a'ff/Mc<'
27;«/c!('f/p. f'Oitgcr's At'ctt., 'J883 SA.nounL'<, Les lobules /<M/e/'H:~M/M'e~Ma~y;-
oa«.t:, etc., Prog. nuid., 1883 Ascn, (~c&e)' ~!e ~l&~aperit~ t'ot Fe« M. Pt~MM/~ :;t c/e't S/<n):e~
~~</e)'etc; Dissct't. Honn., t88t; M!U[UA, Bet~ ~u)' 7/~<o~. </e;' /.e&e?', Virchow's Ai'th..
)!d. XCYH Du MK~E. ;icf/ =«)-/t'eMM<?tMs f/o' GaMe<tef(p:MM-<'?t,!bi(~ M. XCtX. t885;
y)M. in ycK;
But')in, )88a;
(/e j)/;e;'o~
B.\L'M, J~t'e
de iS85 LAXRAU, /)/e H~H~er/e&< «/!<'< f/e/' 7/fM:e~Mc/t
~o' ~e&e?'seMe): M. ;/t)'e ~'e)'<t;tf/<')'M7<e;t tf;~A)'<M< ~ef
<Ï7;('M.
H~-
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1887 L.tuoussE, Cc~t&. ~<«~c f/e.~7/:0('ie~/«);M )HO;p/<. <e ceM~/e /<<e pf/;f/MH/ /e

~«e<<f;'c (/« /uf'e~a;' la /<K


.!ëo'E<oH, Arch. de Uio)., t. YI[. )887;

SttM~ft'/e&pr. Morph., Jaht'huch, i8!<8


Du MHMK, ~!ec/t. M-po'tn:. ~M<' /'t)t/<ence e.co'c~; .s'M)'
c~M~< eAo~/o~KC, Ibid. RM, Be<jUo)'/)/!0/c.f</M
BmssAUD et. SABOumx, Sf<?' <H co!ts<!V<t<t'o?t ~)t«~tt)'<' </M
foie e/ /<'6- :wM de la e/cK~/to?: ~(!yM;e !)!<<'<«'/M<t~e,Soc. bio)., )888 Sv.'ffXGTOx, 0/; c~
/«!?!& ~/t;o/o'/fca< Mo'M/t'ots !;t <e s/tffpe att~ ~<Mi<)'otM o/' </te ~'rct', Edinh. med. Journ., J88S',
SAMûumx. Rce/t..oo' ~ltta<. <:o)'t?!. et pn</t. ~e la .<ï?tf/e tt~'ax'e </<* <oMM)te, Paris, )888;
RAToxi; cL MoKU~o, .S«Ma Ciy'co~0!!c fM sf<H.<yt<e ?!C~ /C~/o, Arch. ita,L de Biol., 1889 t'n.LET.
Con/)'<&. a fc/~f/e f/M c.<pa'CM~O)~M f'~< /btC c~c~ <y;«?~M M;6~<M. Journ. ()o i'Anat., ~9;
Ku~PFEti, t.'etc)' f/e;; A'Mc/)tt'c;s. ~c;' GaMettMptMfH'CM u. ~('c'~c/tOt ffMo'tt in f/ot ~etc)'<)cA<
</Mre/( ~f)~(~, Sitx. d. GcscUsch. f. Morph. u. Phys. in Munchen, )889;–ëuoitE!LndJo'<i:s,
//fe ~<)'!<c<M;'f n/' //te t'e~e~t'a/e <:t)e< Joum. of Phy~ ~889 CxKnxv, {/e&o' 7iKcM!Mi<H. 1''c'"
.'?s?i.'y<'<-<e&f?;Arch.f.ndkr. AnaL.. f890; DfSSH, f.Me<' ~f<ym~<in~<c<SMM.'i"
/A!'et'/e6c<Arch. f. ~nikr. AmiL. '1890: OppE[-, Uett')'G!et'cr~~et')ne)!M/7.e&et';<<
An&t., Anxciget', )8!)t; ))AM'MAKN, QM~Kespot~Mtr r.-i)ta<. et Za ÇA: f<M voies &~w'M.
Bu)). Soc. Ana,t. i8!)t ))ELE)')KE, Co;t/)'t&;f<)OM <o //)e ~<M~y of //t(; Met'/et?'a<e /:t'o', Pt'oc. of
thé t-cy. Suc., )S9) STOCQUAM'. A'o/e s;<r le potWx et les f!'<Hie)M!'o/~ c/M /'o:e e/tc: /'fH/'a'
Jout'n. inLcrn. d'Ani~t. et de P))ys., 189) FAUttE, //aMjfo'c~ ~M~e?MCM~ f/M /'o'e, Ti). Pa''i§.
j~ Du .nÈMË,' C~M~OM:~ ~'«)' /?:~<. ~M e&'w~ ûy~«*, Bu)). Soc. a.nat. )892 TEntnEn,
~) JtALLY, Du ea</të<ë!'Mme (<<M cotes &H')'e.s, Hev. de Chirurgie. 1892; RurxtL's (C.), f/e&e;' <e
~;f;~f)tcaptHa)'e?: M)t(< ~e~ Dt'Ssen&~M ~ef'e&e; tiio~. Untcfsuc)).. Sfockohn, i8!). FnEKKE)..
/);; /'M'M <'o!:yo/ic~f<H~ /e ~o~M~e ~<'j0~</i<ef/e ceW~t/ts maHtMt/e;'M', )!u)). Sm'. bu))., )89~
)jjiTT)''nE)t, SM)' les !'<~po)'/s t/c rfo'/o'e /tc~a<i'</t<e, C. R. Soc. do BiuL, )S'J2 Ceux. //)~<o<. el
/'A;W. M~' f/t'e (j')'&'MM.e<!tf~e M. f~c Le~e~, DissorL, Urjstau, t89~. KnAU.sR (ff.), Bc/
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t!MLEY, S~tf~M :)) </te AM/. o/tc ~:M; AnaLt. Anx., ')893; t)oYo. 7~/M</c «)tM/<tf/Me des
f);M<s' H:o<e;o'~ <:<cs voies &t<t)'c.s, T)t. doct. t's sciences, t'a,ris. (893 (.'MH~ ~'('&. a'/c C~
/<j);~c t~ f~e)' St<«f/<e<'<!?&<?< fnt.ern. ~!ona.),s.sc)))'. f~),. Ao.. ')S')3 S~
t'n.t.Kr. <)e Hiu)..
t.S:)i; X~StECK), Me;<)'. :«)' A<'t:n<)t!'M </e;' t~M~o'KH.'ye;: t<<M f/;tc/«.s' ce/j/fx. Af'/ta/tu'~sM.
c/tO/f;ctM,etc. !n- Diss. GrcU'swiltd, )89t-t89;): K.\YX.u., H('c/). &<)' la t't'.s'f~/c ~<<t'.
!i)U-c. )894 OnDi pL RosciA~o, Sto' <'<?.<e)!ce (~ 'ya~'y~'otis Mf'rtff.t' .s'/x'n~ ~o.??~f </</
Tnu- ')'
.<nA!)'c~f'' ~K e/to~f~o~Ke, Arch. it!).). de Biol., 'i89S Xf.M)))i)n)~< [/'c~. '<* /'<<ff'e .h'<t<c/t'/f/ der
.S/fM~c&e)', Verh. (t. ima.L Ces., ]89a; CA\'Axx,\X) e~ A[A.'<c. Co"<< « /'r/Mf/f (/f <'f)t<tp<'M-
tion du /o'c, Arch. ik).L de Bio]., t89a Q~'Exu, A'o/e ~f<r <'at)M/. ~« c/«)~</o~«c «« /)o«t<</p f't
r/)i<'M)'tCf<<, Hev.do Chir., ~89S; GLKXAnff ut. Sn<Af:n,7t'/w/M~s'tM~/f/c/<
t~Mc
MA~'f/Mt' ?< ~M ?'w/.f ~« /'o!e ca<~<<y«e p<!)' les «</ec<)'0!< ~</<'e«A'M f/~t;.s'
/c.s' veines t/e <'c<
e~M~f, Lyoi), mcd., <89a; –ScuLATTEH, X«)' ~M/o~/tC ~o'~c~o'. An;tL Aux.. t89T; LHFAs,
~!u)). Sof. a.niLL, 4899; –Ku~'FFE)!. (7e&o' </t'e M/y.e<')t:cMc)t f/e'' .S~~e~e)'f'< At'ch. f. tnikr.
An.'tt. t8H9: t«ie;' [~'fM.?..S7~'fi:e<e<i
MAYEn, A'eMtO'A. «'c;e/'
H.f/«'.S7/w/<e~;7/<7/'e~
~«.M'e, Anat,. Anz.. )8'9 ))).;)nK!ii)A)X, L'êtes (h'e .SYt'<u'' des D<;r;)«*('f//c);, Arch.
f. )nd;r. An~L, )899 W~Aur. /!<'e/t. ~«)' ~n)ta<. /opo. c/ /c~ t'0)'e.s' f/tccc.s' (/ff f/to/ef/of/ftc, Ti).
)'.ui! )S99;
St!")'
Moucuo'rrE c).Kùss. ~o6«~/<o)t
~f~ COHf!«<!tCa<iO/t);
.))f<)f'<'i;;c, )900
pO'0-f/)~M«M
Ct\tLtH et )'t<s, V.p~
f/t'C/M
A/'f<~c/<<
f/
c/h&M~tc''<o~<~f /'o/e.Hun. Sih. inu~L. t9UO:–
le /o;'t' /<«Mt</t' jti'VUM de
/K~M/f(/</f. f/f /7c~<' <<7/<' f/
;AoM~e, C. )t. Su~. (h; tiiot.. t900 L!u.[m et, C\vAHÈ. /.<< <;<'H)tc/)M /)f'~«/f/es f/c y'(«7<p
fy4/t~«e c/«': le c/t'c; C, X. Suc. <!M Bio)., t900.

AHTfCmtff
PANCRÉAS

pancréas (aHcm. etangt. ~MC/'efts) est une gtande volumineuse aoncxee au


Le
duodénum, dans la cavité duquel il déverse te produit de sa sécrétion, te Hquide
pancréatique. Par ses caractères extérieurs, comme par sa structure, il présente la
p)us grande analogie avec les gtandes sativaires, d'ou te nom de gtandc sativairc
.i))do'nina)c (CaMcAspe~c/te~Mse)sous [equct l'avait désignée Su:~)).)) et que lui
donnent encore aujourd'hui certains anatomistes aHcmands. Le pancréas fait défaut
chexk's invertébrés. [[ manque encore dans quc)ques groupes de poissons; mais
il existe, a des degrés de devctoppement variabtcs, chcx tous h'- autres vertèbres.

§ [. CoXSU)ÉnAT)OXS RHXËUALES

1" Situation. –Le pancréas est situé dans t'abdomcn supérieur, en avant de );)
colonne tomhairc, en arrière de l'estomac, entre la rate, qui répond a son extrémité
gauc!tp, et f'anse duodënaie, qui engtobc dans sa concavité toute so)i extrémité
((roitp. Il répond ordinairementà la première et a la deuxième tombairc. )[ n'est
pas rare de !c voir remonter jusqu'à la douzième dorsate (pos~<o/< /<~K/e), comme
auss) on peut, dans certains cas, te voir s'abaisser jusqu'au niveau de la troisième
tombairc (pos~'OK ~asse). Cette position basse est ptus fréquente chez la femme
que chr'x t'homme, a cause de t'innuence du corset. <Juoi'tue pjace des deux côtes
de la ii~ne médiane, te pancréas n'est
pas divise par cette tigue en deux parties
~a)cs: on peut admettre en gênera! que, sur une coupe sagiHate d'un sujet aduttc,
le tiers de la g-tande se trouve dans le segment, drott de la coupe, )es deux autres
ticrsdansIesegmentgaLUche.
2° Moyens de
fixes.
fixité.–Toutes les portions du pancréas ne sont
Son ea7~'eMK<e droite est intimement unie à ta. deuxième portion
dénum par des brides conjonctives, par des vaisseaux et surtout par les canau\
pas du duo-

excréteurs de la glande, qui, comme nous le verrons plus loin, traversent de nar~

JL.t: pt'no'MS, vu en p)a.co a.p)'(''s plus grande piu'Uc de t't;st.0!i)ttc.


)':ibta.tn)n de lu.
A, face inférieure(h) foie. rein droit. R. C', capsutoa sorrenates. )), rein gauche.
U. )!. pancréas. )'. partie
supérieure de l'estomac. (j, rafe. !t, duodénum, arec sa nrcfn'ërc pot'tion; &, sa portion dcsccnf)~n!c; ~} sa
j'ortion horixonta.tc; t/, sa j'ortion asccn'tautc. ï, jéjunum. K, an~ic duOt~'no-j~junat.
), cai'fjia. 2. t'~Ot'G. .3. trot)'; ca'liaque. < artère corouan'estomactu~uc. 5, aFt~t'Gh6ttat.K)uc.doutt~con-
cavi(,6 cmbt'assc te iohc de Sjugct 6. 7, 7', vaisseaux spt'~tiqucs. 8, artère gast)'o-6j)iptoïfjucgauche. 9. art~c ~a.'i
tro-~j)ipio')'quGdroite, couple au niveau de son ct'ircc dans !ahasc du ~rand C])ijt!oon. 10, vaisseaux ntescntcrKjtx'asuj'
''ieurs. H, veine porte. t~, canal hépatique. !3. cauaf cvstifjuc. t4, vésicule hifiairc. iS, pitier~i.mf'he'fn
diaphragme. t6, aorte. <7, veine cave inférieure. )8, artère n~senteri(jue inférieure. !9. t9', taissMM
spo'tnatinues.

en part [a. pa.rot duodënalû. Ot', comme cette deuxième portion du duodénum est
soiidcmcnf, appHquce par !e péritoine contre la paroi postérieure del'abdc"f)c)), la
partie du pancréas qui )ui correspond est, comme cHc, a peu près immobitc. Il
n'en est pas de même de son e.r~'ëMM'<e ~MC/tecelle-ci, retiéo par les vaisseaux
spléniques a un organe qui est essonticttcmcnt mobile, la rate, se meut'tout "atu-
rcifcmcnt avec cette dernière et la suit dans ses dëpfaccments. –~Quanta fa~<i!?'
?Hoy<?MM~ du pancréas, elle est bien recouverte en avant par je péritoine qui, en
sur elle, l'applique contre la paroi abdominale postérieure mais ce n'est
là qu'un bien faible moyen de uxit6, et la partie moyenne du pancréas est presque
tout ~ussi mobile que son extrémité gauche.
3' Direction. Le pancréas, avons-nous dit plus haut, est couche transversale-
ment nu-devant de la colonne vertébrale. M convient d'ajouter que sa direction n'est
ni exactement rectiligne, ni exactement transversale tandis que sa moitié droite

et (h' bas en de
est horizontale, son extrémité gauche est légèrement oblique de dedans en dehors
telle façon que les deux portions, en se réunissant l'une à
j'.nitf'e, forment un angle fortement obtus à sinus dirigé en haut et à droite. De
p)us, tandis que la portion moyenne de la glande est refoulée en avant par la
colonne vertébrale et par les gros vaisseaux qui croisent sa face postérieure, ses
deux extrémités, la gauche surtout, s'enfoncent plus ou moins dans les hypochon-
dres. Il en résulte que, dans le plan horizontal (cela se voit très nettement sur tes
coup~ transversalesde sujets congelés), le pancréas décrit dans'son ensemble une
courbe plus ou moins accusée, dont la concavité regarde en arrière.
4' Volume. Envisagé au point de vue de ses dimensions, le pancréas présente
comtttc la p)upart des viscères, des variations individuciles souvent fort étendues.
Sa lùnnucur, mesurée de son extrémité gauche a son extrémité droite, varie de
t6 f) ~0 centimètres sa hauteur est en moyenne de 4 a 5 centimètres; son épais-
seur ~!c 2 il 3 centimètres.
L'observation démontre que le pancréas est ordinaire-
ment )))us développé chez l'homme que chez la femme.
D'après les rechei'chesde AsSMANN, la glande pancréatique s'accroît très vite, beau-
coup j'ius vite que le foie, pendant l'enfance et la première jeunesse. Son volume
angnx'nte graduellement, jusqu'à l'âge de quarante ans, pour diminuer ensuite à
parti) decinquante ans et subir alors, plus ou moins rapidement, l'atrophie sénilc.
5° Poids.–Son poids moyen est de 70 grammes chez l'homme, de 68 grammes citez
la fcnnnc. ~tais ces chinres se trouveront en défaut sur bien des sujets. On peut en
ctlet, <'n dehors de toute influence pathologique, rencontrer des pancréas, beaucoup
plus petits, dont le poids n'excède pas 30 il 35 grammes d'autre part on peut eu
observe)' de plus volumineux, qui pèsent jusqu'à 100 à 150 grammes. Si nous nous
en rapportons aux assertions de SoKMMtifuxG et de MECKEL, on rencontrerait même.
et ce!;) dans des cas qui seraient loin d'être rares, des pancréas de t80 grammes.
Le jt~ids spécifique du pancréas varie de ),040 a 1,OSO (AssMAXx). il est, à peu
de chose près, le même que celui des glandes salivaircs.

6' Couleur et consistance. A l'état de repos, la glande pancréatique a une


eolorah'jn d'un blanc grisâtre. Elle se'congestionne, comme les glandes salivaires,
poxhnt le travail digestif et revêt alors une teinte plus ou moins rosée. Envisagé
au point de vue de sa consistance, le pancréas est relativement ferme, quoique
trcs friable. Comme les glandes salivaires, il se moule exactement sur tous les
voisins les vaisseaux, notamment, laissent a sa surface extérieure des
c'u)pr''intes très nettes de leur passage.

§ f[. CoKFOKMATtOX EXTËHIEL'RE ET UAPPOnTS

L'' ~.tticréas a uneforme très irrégutière on t'a comparé tour à tour à un crochet,
a un marteau, il
une langue de chien, a une équerrc de maçon. Laissant de côté ces
'J)j)').'te;. comparaisons, toutes aussi grossières que peu exactes, nous dirons que
le pancréas est un organe allongé dans le sens transversal, aplati d'avant en
arrière, beaucoup plus volumineux à son extrémité droite qu'a son extrémité
gauche. On lui distingue ordinairement trois parties une partie moyenne ou
co~s; une extrémité droite ou tête; une extrémité gauche ou ~MeMe. Aucune
ligne de démarcation intérieure ou extérieure ne sépare Fune de l'autre ces <L'ux
dernières portions. Mais il n'en est pas de même des deux premières entre le
corps et la tête, se trouve une partie rétrécie, que l'on désigne indistinctement
sur le nom du col ou d'isthme. Nous décrirons séparément chacune de ces por-
tions du pancréas, en allant de droite à gauche.

1° L'extrémité droite ou tête (po'~OK verticale de


Extrémité droite ou tête.
quelques auteurs) se trouve enc)avéc dans l'espèce de fer à cheval que forment dans
leur ensemble les L'ois
premières portions et
souvent même les quatre
portions du duodénum
(ug. 288 et 296). On
dirait que,pour In for-
mer te pancréas se re-
courbe, comme le duo-
d6nnm iui-meme, de iiaut
en bas et de dedans en
dehors. Son extrémité m-
fôro-interne se projette
vers la ligne médiane en
une saillie aplatie, sou-
vent enroulée en volute,
plus ou moins accusée
suivant les sujets c'est
te crochet ou jM'oceM!K
MHC!M6:<MS du pancréas,

~ig.~97. que )'on désigne oncon'


La. ).~c du pancréas, vue a-n~ncure, <ns scsrappot-t.~ a,Yce]c
quelquefois sous le nom
pc'f'it.onccLnot.a.n'nicnLfLvcctctncsocôiont.t'ansvct'SL?. depe~'<~0!Kc?'eas,c/epf<H-
c?'eas de TFtMS/o~. ~Qus
t,3,3,4)pt'Gtnic)'c,t!cus)6tHC,tt'oisi~t))ccffjua<)'if'mc;)Or))OndLtduod~)tt'n].
j~juno-i~on. 6, pancréas, avec: G', sa ~tc; <i'\ processus uncinatus;
ft' H)
encoche dutxt~nfdc G" ~tbft' omcntate. 7, vaisseaux n~scnt<'t'i<~tcs. ajouterons que M cro-
H,rcin<h'oiL–'),')')fcui)fc).su{)<)eu['c~ft'uHtcNnf~t'tcurttutncsocAto)i[t'ans-
~crsc. !0, m~scnt~rc.– i),
f~)ip)of)n gast)'o-t''['tt<i'juc.– )2, hiatus de Wins-
chet du pancréas 'c sé-
tow, avec une sonde cannci~e a]!an{. dans la grande cavU6dcs<tptoons. pare parfois du reste de
)3, aorte. Lt, tronc car<))fKn)Ccf' ses bt'ancttps. t5, c'~on descondanL
la glande, constituant
alors une variété de ~aMO'ëss accessoire, On peut considérer à la tète du pan-
créas un contour et deux faces, t'une antérieure, l'autre postérieure
a. CoM<OM< Le contour de la tête du pancréas, irréguHcrcment arrondi ou
ovalaire, répond, dans la plus grande partie de son étendue, à l'anse duodcnato. Il
diffère d'aspect suivant qu'on t'examine dans sa moitié supérieure ou dans sa moitié
inférieure. Dans sa Hto~'ë SM~ë~'t'etH'e, il est remarquablement épais. La masse
gtandutairc ne se contente pas de prendre contact avec le duodénum suivante
remarque très juste de VKRNHuiL, elle l'embrasse, la première et la deuxième por-
tion surtout, comme la parotide embrasse le bord postérieur du massëter, c'cst-a-i-
dire qu'elle se prolonge en avant et en arrière de façon a recouvrir le quart ou
même le tiers interne du cylindre que représente l'intestin. Notons en passant que
ja~'tMde s'étend un peu plus loin sur la face postérieure que sur l'antérieure. Ce
rapport entre le duodénum et la tête du pancréas est intime. On voit même, dans
bien des cas, un certain nombre de grains glandulaires s'engager dans t'épais-
seu) de la paroi intestinale il y a alors, non pas seulement contact des deux
organes, mais pénétration de l'un par l'autre. Dans sa moitié ï'M/e?'zeM?'e, le
contour de la tête du pancréas est relativement mince, irrégu!ier, comme festonné.
j) n'y a pas la moindre trace de gouttière. La masse glandulaire répond seulement
u ta face antérieure du duodénum, a laquelle elle est unie par de simples tractus
conjonctifs, qu'il est toujours facHede rompre.
b. Face pos~'MMM. La face postérieure de la tête est en regard des deux
tiers supérieurs de la deuxième vertèbre lombaire et de la moitié supérieure de la
troisième. Elle est recouverte immédiatement par une mince lame aponévrotique,
qui, comme nous l'avons déjà dit a propos du cholédoque, est un vestige du
mcso-duodénum primitif c'est la ~MHe de 7'?'e~z de certains auteurs. Par l'inter-
médiaire de cette aponévrose, la tête du pancréas est en rapport avec l'aorte, le
pilier droit du diaphragme, la veine cave inférieure et la veine réna)e droite.
Une couche cettuto-adipcuse, souvent 1res développée, sépare la glande des vais-
seallx. La face postérieure du pancréas est encore en rapport avec le cholédoque
(fig. 298, t3), qui se creuse sur elle une gouttière plus ou moins profonde, plus rare-
ment nn canal complet (voy. Cholédoque).
c. Face <:H<ë?'teM?'e. La face antérieure de la tête du pancréas, légèrement
convexe dans sa partie externe, nous présente sur sa partie inféro-intcrnc,
précisément au niveau du processus uncinatus, une gouttière longitudinale, ordi-
nairement large et profonde, dans laquelle cheminent l'artère et la veine mésen-
teriques supérieures. Elle donne insertion de gauche à droite à la partie
corre-pondante du mésocôton transverse, qui la divise ainsi en deux parties, l'une
située au-dessus, l'autre située au-dessous (fig. 297) la partie qui est au-dessus de
t'insertion mésocolique est tapissée de bas en haut par le feuillet supérieur du
mcsocuton, qui se porte vers la première portion du duodénum la partie située
au-dessous est revêtue de même, mais de haut en bas, par le feuillet inférieur du
mcsufôton transverse, qui va un peu plus loin former le feuiUet droit du mésen-
tère. La face antérieure de la tête du pancréas est donc recouverte, dans la plus
grande partie de son étendue, par le péritoine pariétat. Par l'intermédiaire de ce
revêtement péritonéat, le pancréas répond à la portion pytorique de l'estomac, au
cûion transverse et aux anses grêles. Sur la face antérieure de la tête du pancréas
chcnunent des artères importantes, savoir 'l°Iamésentériquc supérieure, déjà
signatee plus haut; 2° la colique droite supérieuro, qui, de la mésentérique supé-
rieun'. se rend au côlon transverse 3° la gastro-épiptoi'que droite et la pancréatico-
duodéna)e, branches de l'hépatique.

2° Isthme. L'isthme ou col est cette partie étroite du pancréas qui réunit la
tète :m corps. Fortement aplati d'avant en arrière, il nous offre à considérer deux
faces ft'une antérieure, l'autre postérieure) et deux bords (l'un supérieur, l'autre
inférieur).
a. Face pos<c?'xeM?'c. La face postérieure nous présente une gouttière profonde,
il direction verticale ou légèrement oblique, dans )aquc!tc cheminent de bas en
haut la veine mésentérique supérieure et la veine porte, qui la continue. C'est
dan~ cette gouttière, et habituellement en son milieu, que la veine splénique
À P P A RE IL DE L A DIGESTION
s'unit a la,veine mësenterique supérieure, union d'où résulte la veine porte.
b. 7'~ce aH<ë!eM?'e. –La face antérieure, convexe, représente ta partie ta ntus
saillante du pancréas. Elle est recouverte par le péritoine (fcui!!et postérieur de
l'arriere-cavité des ëpip)oons), qui la sépare de la portion pylodquc de L'estomac.
c. Do?'6<' sMpM't'etM'. –Le bord supérieur reponda ta veine porte et a l'ar~'re
hépatique, qui a son niveau devient ascendante, d'horizontale qu'eHe était (fig. ')8).
Ce bord, dans sa partie externe; est marque par une dépression en forme d'écha.n-
crure, qui embrasse )e duodénum et que l'on désigne, pour cette raison, sous le nont
d'ec/~MM'M?'e sMpe?'MM)'<?ou ~Mo~eMa~e (e~cocAe ~Mo~ëHa~deWt~R'EUcHvt'c,
passage a l'artère gastro-épipioi'quedroite, branche de t'hëpatique. Dans sa p.u'Lic
interne et immédiatement en dedans de l'échancrurc précitée, notre bord supérieur
s'élève parfois en une sa!Hie plus ou moins marquée, qui déborde la petite cour-
bure de l'estomac c'est le <M&e<' owëM~e (~f.&ë)'ost<ë eptp~oï~Me de itts), ainsi
appelé parce qu'il est recouvert en avant, par le petit ép!p!oon, qui est l'o/yteM<Km
MUM~s des anatomistes aiïcmands.
d. Bo)'<H/eM?'.–t~cbord inférieur du coi, dirigé horizontalement, recouvre
les vaisseaux mésentériques supérieurs, qui, a son niveau, se dégagent de !;) focf
postérieure du pancréas pour passer dans )e mésentère. Ces vaisseaux forment
parfois sur le bord inférieur du pancréas une sorte d'échancrurc ou d'encoche
p[us ou moins profonde c'est i'ee/<a)!C?'M)'e Mt/e)'!eM)'e ou ecAaHC~'M?'<? Mit'xeH-
<c?'~Me du pancréas.

'3° Corps. Le corps du pancréas est, situé un peu pius haut que la tête. Il
répond ordinairementa la première et a la deuxième lombaires. Mais il n'es) pas
rare de le voir remonter jusqu'à la douzième dorsate. Noustui considérerons,
comme aux deux précédentes portions, une face postérieure, une face antérn'ut'c,
un bord supérieur et un bord inférieur:
a. /'Y<ce joos<e~'e!M'e. La face postérieure est successivement en rapport, en
aHant de droite a gauche '1° avec l'aorte et la mésentérique supérieure, qui se
sépare de la face antérieure de i'aorteen formant avec elle un angle aigu a sinus
inférieur 2° avec )a veine rénale gauche, qui passe de gauche a droite dans t'angic
précité; 3° avec ta. veine méscutérique inférieure, qui rejoint la supérieure en
arrière de t'iëthmc 4° avec ta partie antérieure et inférieure de la capsutc surrénale
gauche et avec ta face antérieure du rein gauche. Par l'intermédiaire de ces diffé-
rents organes, le pancréas est encore en rapport avec le diaphragme et, par Hn-
tennédiaire du diaphragme, avec la colonne lombaire elles dernières côtes, ~ous
signalerons enfin l'existence, sur la face postérieure du pancréas, d'un grand
nombre de ganglions lymphatiques.
b. /'Y<ce aK<ë)'e!M'e. La face antérieure, concave dans le sens transvcr~ai,
plane ou légèrement concave dans le sens vertical, est recouverte par le péritoine
pariétal, lequel se continue, en haut. avec le péritoine diaphragmat-iquc,en has
avec le feniHet supérieur du mésocôlon transverse. Cette face est croisée oblique-
ment, un peu a gauche de la ligne médiane, par la portion ascendante du daode-
num (fig. 296, (<), qui remonte plus ou moins haut pour former l'angle duodéno-
jéjunal sur tous les autres points, el!c répond a la face postérieure de l'estomac,
dont eHo n'est séparée que par l'arricrc-ca.vit.é des épiploons. Dans le décuhitu~
dorsal, l'estomac repose sur la face antérieure du pancréas comme sur un ti! (~t't-
~M~M~M~t'Ma;?',ditSoMMM)!.tux(:)ctytrace parfois une véritable empreinte c'est
l'emp!'e!H<e ~as<)'t~Me du pancréas.
[;. Ho)'~ SMpe~'ïeM)'.Le bord supérieur du corps du pancréas se dirige ohHque-
oK'utde dedans en dehors et un peu de bas en haut. Nous t'avons dcja vu, a son
cxtr'aite droite, au ni veau du point ou il se continue avocic col, se soulever en haut
en âne saiiïie triangulaire (fig.
297,6"") qui est le <M~e?' OH!CH<s/<' (<i(&erfM/e épi-
c~o~/Me) de J)is. ït répond tout d'abord, au nivcanmômc du tuhcr omcntaic, au tronc
ca;!i.!<juo et au plexus so)aire. Pins en dehors, à gauche de )a figne tncdiane, i)
t'st successivement en rapport, comme la face postérieure, avec te pihcr gauche du
(Jnt~hragme, avec la, capsule surrénale et avec )o rein gauche. Il est tonge, (jai~s la
p)us grande partie de
son rendus, paries
vais~t'aux spléniques
et présente,a, cet eifet,
(tig'. 3'J8) une gouttière
jjtus ou moins accusée
dcsUnco a les rece-
voir. ijâ veine, rect.iH-
~necLptusprofondë-
HK'n). située, se !ogc
u!'di)).iu'cmcnt. dans
ccH''gouttière, )a-
~~h' se transforme
pm't'uis, dans une
ct.c!)duc plus ou
moinsgrande, en un
caH.ucomptet.L'artc-
i'e, f'm'tcmcnt flexueuse
~t)H)neup)usë!evcc
(jne!a veine, présente
!tui'('!ieiucntavccla
~!<njd~ des rapports
n)oin'-i!)ti)ncs:aiter-
nati\nent, c])c s'en
rappn~ct'eets'enëtoi-
gnc,cr!deerivantainsi
')c nuNthreuses cour-
bures tig. 313,4). Le
et, i )st)nnc du p!t.nct\i~, vus pur leur laoc ~"strr<curc.
La. Lctc
du bord supé- 0!~acri~nccitttcdan'uuc)a))~Ut')tt'jt!t)tcrrati'jH('pour!u(')ttf'<*Ot~ct~):t
)'ipm' ~'L des vaisseaux j'un'tiunsous-dut)'dcfUttcdncho)~[fuqu<
'-j)i~))i(jucs, se dispo-
se! comme sur la
face postérieure, de
oomtn'cux ga.ng)ions
veilles méscnlcriyues10.
t,c&t0tn;ic(j'ortint)jt\ltni<ju<').–2.p\)<M'c.<)uodcnmtt.av<'<cst)uat[Ct"tt-
ttoos.–4.jcjm)o-i[~un.(''tt''fujm!tprcas.avcc:<i,fm<-m-(~:7,~fmHif't'<'
<f;utslaqttcUcp:~sctcct!<')c'tuquc.processus
épiploon
mtciuatu' artft'ct't
Il. veisit-
sjt!6t)iquc.–t2,vcincjt0)t<i:t.t;an:ttf'hot~d<n[t)C~v<'f't)t)S('i;n!Ct~u5-
duod6na);&on'chinent t'~tt'<<tuo<~t)at:c.sou'-<~)n('ntpan('t~aUquc;<t'')
sc~n)Ctttittha-pH)icta).–t~.Rotttctu~o'.icuh'hitiai'cctcattatcyhtnfuf'tEt~cat'a!
!y)up)<.)tiques. !)Cj)a)i()UC.–m.)<at)~ci~jmt)(juc-–)7.a)t<tt'<'j)a))crca))co-duudt'')m)cit)fcrieurc.–
~.ht'anchpartc!'i<'nc]uovcnttnlt!cta!Lrastt'tt-~p)~ioïf]Uc<)t'oitc.)!).~an~Hcns
hntpt).di<ju<'t-.
<\nn)f).uKju<
d. /~)'t<tH~e)'!eK?'. J) I1lplJalHluc,.

Le inférieur, ordinairement aminci chez lcs viciHards, est rctat.ivement


Lord Il
t']M)s cncz l'adulte et chez l'enfant. Son épaisseur est parfois
assez considérable
pour justifier le nom de /'ace M!ë?'teM?'e que lui donnent certains auteurs (Ihs &t
HoMn) entre autres). 11 répond
assez exactement au bord postérieur du mesocôtou
tnu~v./t'sc à son niveau, les deux feuillets du mcsocôton
se séparent, [c supé-
rieur se réfléchissant en haut pour revêtir la face antérieure du pancréas, l'infé-
rieur se portant en bas pour tapisser la paroi abdominale postérieure.
4° Extrémité gauche ou queue. L'extrémité gauche, plus connue sous le nom
de queue <~M paMC?'MS, est tantôt aplatie, mince et comme emiée tantôt, au con-
traire, elle est arrondie et mousse ou même légèrement renflée en massue. Dans
ce dernier cas, on en conviendra, le mot de queue que l'on emploie pour la desi-
gner, est tout ce qu'il y a de plus inexact.
Ses rapports ne sont pas moins variables tantôt elle est en contact immédiat
avec la rate tantôt elle en est séparée par un intervalle qui varie ordinairement de
1 a 4 centimètres. Dans le premier cas, la zone de contact pancréatico-splénique
est située sur le plan interne de la rate, immédiatement en arrière du hile, au
niveau du bord interne par conséquent (voy. Rate). Une couche de tissu conjonctif,
plus ou moins riche en graisse, unit l'un a l'autre les deux organes. Dans le second
cas, il n'existe aucun rapport immédiat entre la rate et le pancréas. Les deux
organes sont alors reliés l'un à l'autre par un repli du péritoine, connu sons le
nom d'e~~ooM pfM!C)'es<co-sp~?!~Me.
L'épiploon pancréatico-splénique, on le voit, est loin d'être constant.Il est même
assez rare. Quand il existe et qu'il est nettement différencié (fig. 3~,10), il
mesure de 1 à 8 centimètres de longueur. U se compose, comme tous les épiptoons,
(le deux feuillets un feuillet antérieur, qui provient de la face postérieure de
l'estomac et qui revêt l'arrière-cavité des épiploons; un feuillet postérieur, qui
se réfléchit d'une part sur la face postéro-interne de la rate, d'autre part sur la
paroi abdominale postérieure. C'est entre ces deux feuillets que cheminent les
vaisseaux et nerfs spléniques. On y trouve encore un certain nombre de ganglions
lymphatiques.

§ HL APPAREIL EXCRÉTEUR

Tous les conduits excréteurs du pancréas aboutissent, après un trajet plus ou


moins long dans l'épaisseur de la glande, a deux canaux collecteurs, qui déversent
le suc pancréatique dans l'intestin et que nous distinguerons en conduit ~'M:c/pa<
et coM~Mt~ accesso~'e.
1° Conduit principaL Le conduit principal (ng. 300/1), plus connu sous le nom
de MK6~ de tFM'SMM~, du nom de l'anatomiste bavarois qui l'a découvert (Padoue,
1643), s'étend d'une extrémité i l'autre du pancréas, qu'il parcourt ainsi dans toute
sa longueur. Dans ce trajet, il occupe assez exactement l'axe de la glande, c'est-à-dire
qu'il se trouve situé à peu près à égale distance de son bord supérieur et de son
bord inférieur, a distance aussi de sa face postérieure et de sa face antérieure.
S'il s'écarte parfois de cette ligne axiale, c'est, dans la plupart des cas, pourse
rapprocher ou de son bord inférieur ou de sa face postérieure.
Dès son origine, le canal de Wirsung se dirige horizontalement de gauche à
droite et conserve cette direction dans toute l'étendue du corps dupancréas. Arrive
au niveau de la tête, il se recourbe d'abord en bas, puis en arrière et ne tarde pas
à prendre contact avec le canal cholédoque. 11 s'accole à lui et tous les deux, après
avoir perforé les tuniques musculeusc et celluleuse du duodénum, viennent s'ou-
vrir dans l'ampoule de Vater, que nous avons déjà décrite à propos du foie (voy.
p. 328) et qui s'ouvre a son tour par un tout petit orifice de forme elliptique au
sommet d'un tubercule, la ca~'MHCM~ M~'or de Santorini, lequel occupe, comme
on le sait, la paroi interne de la portion descendante du duodénum. Rappelons ici
nn'en débouchant dans )'ampoutc de Vater, Je canal cholédoque est au-dessus, Je
cana) deWirsung au-dessous, et que les orifices de ces deux canaux sont séparés
j'un 'Je l'autre par une sorte d'éperon concave, minceet presque tranchant (fig. 299).
Happcions encore que le canal de Wirsung, dans sa portion terminale, est entoure
nar un anneau de fibres musculaires lisses, qui lui sert de sphincter. (Pour les varia-
tions des rapports réciproques que présen-
tent a leur abouchement les deux canaux
biti.lirc et pancréatique, voy. Cholédoque,
?.?!)).
Le canal de Wirsung se grossit, chemin
faisant, d'un grand nombre de canaux col-
latéraux, qui suivent pour la plupart une
directionperpendiculaire a la sienne. 11 les
reçoit, du reste, sur tous les points de son
pourtour, mais de préférence le long de ses
ticux bords supérieur et inférieur.

2°Conduit accessoire. Le conduit acces-


soire (fig. 300,2), bien décrit en 't'775 par
SAXTOttfN), puis oublié, a été étudié a nou-

veau en 1849 par CL. U~RNAnu et en 1851


par VnoxEL'fL. Depuis lors, son existence
n'est plus contestée par personne et sa des-
cription se trouve, avec plus ou moins de
détails, dans tous les traités d'anatomie.
tf~J~.
!<'ifr9'tQ
Coupe de la paroi duodfn:i)c. pusë~nt. par
Ce conduit prend naissance dans la cavité i~tnpoutc de Va~ûi* (f/c~n-~cAe~c).
même du conduit principal, au niveau du t,sc~)nc))Lth)c\h))drcduod~nîtt.VH[)at'saracc
point ou cetui-ci change de direction, au interne.–2,orificedct'an)poutc<tc\dct'H,ta
C3Vt(é<tcrat)ïttOutc,avcc3', sa paroi supérieure.
niveau du col de la glande par conséquent. –3",saparoi inférieure.–i,fr<'iH<)cra)npoutc
<!c Vatcr (/'r<'m<~î Cfïf'c<f~'). o, canal cho)e<to-
De ta, il se porte de gauche à droite, tra- <juc.-6,canaîdc\Vi)'su!7,u!tcvatvu)econ-
niventc, ~rign~c t~gôrempnL en haut. S, 8~ autres
verse <!e part en part la tète du pancréas vatvutcscotxn ventes.
et vient déboucherdans le duodénum, à 2 on
3 centimètres au-dessus et un peu en avant de t'ampoutc de Vatcr. Son orifice
duodena! ((ig. 300,2') se voit sur le point culminant d'un petit tubercuic de forme
conique, la MM'MMCM~ HHHO)' de SANTOtnxt, qui rappetie de tous points ces petites
saillies de la muqueuse subUnguate au sommet desquelles viennent s'ouvrir tes
conduits salivaires.
\H cours de son trajet, le conduit pancréatique accessoire reçoit, comme le con-
duit principat, de nombreux canaux de second ordre, qui proviennent de la tctc
du pancréas. Matgré ces affluents, il n'augmente pas de volume au contraire, il
s'atténue graduellement en allant de gauche a droite, ce qui nous autorise à penser
que, dans les conditions physiologiques ordinaires, la circutation s'y fait de droite
a gauche. Il convient d'ajouter
que cette circulation n'est réglée par aucune valvule
''L qu'eHc peut tout aussi bien s'effectuer
en sens inverse en effet, lorsqu'on pousse
une injection dans le conduit principal par l'ampoule de Vatcr, on voit te liquide
'njcet.c ~chapper en jet continu par la petite caroncutc. Le conduit pancréatique
accessui)~, complètementavatvutairc et ouvert à la fois dans le duodénum et dans
le canal principa), devient ainsi
une voie dërivativc importante, qui peut au besoin
remplacer ta voie ordinaire/dans tes cas par exempte où un obstacle quelconque
s'oppose au )ibre écoulement, du liquide pancréatique dans t'ampoute de Vatcr.
3" Parallèle anatomique des deux conduits. Compares entre eux, les deux con-
duits excréteurs du pancréas sont fort inégaux en vo)ume. Le cana) de Wirs!mg,
comme nous t'avons vu~ grossit peu a peu au fur et à mesure qu'on se rapproche
du duodénum au mo-
ment de dispar~ttrc
dans l'ampoule de V.)-
tcr, il présente les
dimensions d'une pe-
tite ptumed'oie.–Le
conduit accessoil'f di-
minue, aucontf'.iife,
de son extrémité
(1G SOn CXtI'Llllttt~ gau.
~t411·
c]ie a son cxtr(''n)it.('
duodena)e.Sonca)ii)fc
i'Cl>l'(:SCtltC:i.
repi'cscnt.c tL pcitH;
l7Cilst; te
]C

tiers de celui du f.inai


principat. En <'f qui
concerne ce dernier
canal, l'observation
démontre que s.i por-
tion droite ou <inodc-
na)ocst retativctnent
plus développée chez
t'enfant .que cilex l'a-
duttc.Eifediminucpar
Fig.MO. conséquent au fur et
Ca,)iMXGxct'c),cu!'s()up.nict't''a.s. a mesure que ie sujet
A.~anc''(''as..iYcc<t,S3të~c.–B.duod~!n)m,dontlaj)!t['nian~)'icttt'ca~(''s'qu~c
au niveahdc l'union de sa portion ascendante avccMpocUonhorixoi~nJc.–C,je- avance en âge, cU'ot)
junum.–)),Yesicutebi)iaire. peut voir dans cette
~csumtp)'ihcip~onea~)dC!\Vu'sHng;2, conduit panct'c'atique accessoire,
in'cc~son orifice su)'lanatoinost~t'o-intc)'nc(tndnod6num(pcLtt.ccaroncu!c).–atténuation progres-
-t. grattdecaruncutc, renfermant )'a)"nou!c de Vaf~er.–4,cana[choi''do'jne.–
;i, canal c~sUqne- G, canal in~pafiqnc. 7, aoffc. 8, vaisseaux fn<senLcrifjucs sive un nouvet argu-
sun~rifurs.t,tronc cœnanue avec ses trois branches.
ment en faveur (h;
)'hypo[.hèsc émise plus haut que, dans les conditions ordinaires, le conduit accc;
soire charrie le liquide pancréatique dans le canal de Wirsung et, de ce fait, n'est
pour ainsi dire qu'un gros affluent de ce dernier.
ExceptionneHoment,le conduit, accessoire pont. acquérir les dimensions du cana) do AVir.-nn~.
On l'a vu nx''))ic (CL. HEHNAnD, ~toYSR) dovenir conduit principu.),)ccu.na.I de Wirsung dHscclidMt
alors au )'ang du eu.na.t accessoire. Dans un autre ordre de faits, le canal de Wirsung peutne
présenter aucune relation avec i'ampoute do Va.t.er et s'ouvrir alors dans le duodénum par un
disparition du conduit, accessoire, )e pat~crca.s peut qu'un
orincc spécial plus ou moins éloigné de )'or'ince du canal c))o)edo()ue. Enfin, par suile de la
seul conduit oxcrcU'ur.–
Toutes ces dispositions, anormales chez t'honuno, se rencontrent normalement dans la série des
mammifères.

§ tV. CoNSTtTtJTION ANATOMIQUE

La structure du pancréas rappelle assez bien, dans ses traits essentiels, celle
des gtandcs salivaires c'est, comme on le sait, la ~~Hde~aMuaM'e a6<~o~K<
(BaMC/!S~e;c/<eM?'Mse) des anatomistes allemands. Il est a remarquer, cependant,
que le pancréas, tout en se rapprochant beaucoup des glandes salivaires par son
aspect extérieur, par sa consistance et par la disposition gënératc de son tissu,
n'est nullement une glande saiivaire. II en diffère sur bien des points, notamment
p.tt' la structure de ses canaux excréteurs, par 1a nature de ses cellules sécrétoires
et, surtout, par les propriétés physiologiques de son produit de sécrétion. Le
pancréas appartient, morphologiquement, à la classe des glandes en grappe et, de
ce fait, est successivement deeomposabie en lobules secondaires, lobules primitifs
et acini. Un tissu conjonctif, dit interstitiel, unit les uns aux autres les différents
segments du pa.ncréa.s, ainsi que les canaux excréteurs qui en proviennent. Nous
étudierons, tout d'abord, les act'Mt; nous décrirons, ensuite, la s/?'KC<M/'<' des
cM~M.c e.ycre<eM!'sct le ~sSMCOM/OMC~M~e)'sMte~.Nous signalerons enfin l'exis-
tence, au sein des lobules pancréatiques, de formations spéciales au pancréas et
connues sous le nom d'ilots de LftK<y~e?Y<HS.
1° Acini. Les acini sont les éléments fondamentaux du pancréas comme les
lobules hépatiques sont les éléments fondamentaux du foie. lis sont tous morpho-
togiqucment équivalents et
il suffit d'en connaître un
scMi pour avoir, sur ta. struc-
Lure de l'organe tou~ëntier,
une notion complète cha-
cun d'eux est un pancréas
minuscule. Envisagés au
point de vue de leur confi-
guration extérieure,les acini
pancréatiques se présentent
sous deux aspects les uns
sont vésicu)cux, arrondis,
en forme de grains les au-
trci-, et ce sont de beaucoup
les plus nombreux, sont
atk'ngés et plus ou moins
ramifiés. Voi)a pourquoi cer-
tfuns histotogistcs, considé-
rant le pancréas comme un
intoinédiaire entre les glan-
des acineuses et les glandes
en tubes, en font une glande
.K'ixo-tubufeuse. Une pa-
reille distinction est sans
importance, et tous les acini,
qucHc que soit leur forme, se composent des trois parties suivantes 1° une paroi
pr'jpre 2" un épitbeHum une cavité ccntratc.
3'~

/t. PAxoi PKOpnE. La paroi propre de Pacinus est représentée par une mcm-
bt'iux' continue et fort mince, comptètemcntanhyste. Extëricurcmcnt, c)tc répond
au tissu conjonctif interacineux. Intérieurement, elle est revêtue de distance en
dij-~mce, par des cellules plates, à prolongements multiples et anastomoses, qui
sont \'rai8emb)ab[emcnt les homologues des cellules eHpaHïe!' que BoLL a décrites
sur la paroi propre des glandes lacrymales et salivaires (voy. C/<:M~es ss~'tXïo'cs,
p. 282). Nous ferons remarquer, cependant,, qu'elles ne sont pas exactement sen)-
btabtes a, ces dernières, comme t'avait reconnu HoHj hti-mûme elles sont, notam-
ment, moins nettement din'érenciées et moins isoiabtes. Un certain nombre d'entre
elles s'avancent, à la manière d'un coin, dans l'intervalle des deux ceHutes secr<
toires voisines, formant ainsi les cellules CMMe?y'o~'M!e& (A'e~e~M) des histob-
gistes aHemands.

7?. É['rr[)MmjM. L'epith6!inm de l'acinus comprend deux ordres de ceHu!es


1° des ceHutes préposées à la sécrétion du liquide pancréatique, ceMM~es sec?'e<OM'cs;
2" des cellules particutieros, occupant le centre de l'acinus et appelées pour ccHe
raison ce~tf<esceM<~o-acMteMs<?s.
Cellules sëcrë<OM'es. Les cellules sécrétoires forment, a la. face interne de
i'acinus, une rangée unique, mais continue. Elles revêtent la forme de pyramides,
dont la base repose sur la paroi propre et don!, le
sommet, plus ou moins tronqué, répond a ta )nmièt'e
de l'acinus. Chacune d.'clles (fig. 302,1) nous pré-
sente, à sa partie moyenne, un noyau arrondi ou
ovalaire, lequel divise la cellule en deux zones, l'une
interne ou supra-nucléaire, l'autre externe ou infra-
nucteairo. La zone externe est claire, d'apparence
vitreuse, parcourue dans le sens de sa hauteur par
des stries extrêmement deHcates (fig. 303, A), souvent
Fig.303. même peu apparentes. La zone interne, au contraire,
Coupe tr<).nsvorsa,)o d'un Minus est occupée, dans la cellule au repos, par une série
p!H~crca.t.K[ue t)o ta. gronontUo
(d'N.prësItO~ot.DAVtDOFF). de grains, qui sont d'autant plus accusés qu'on se
~,noyamct.xo))cit)f)'a-nttciëatt'cou
rapproche davantage de la cavité de l'acinus. Ces
xonc claire. 2, xonc suprtL-tmct~fdt'c grains, plus ou moins confluents, ont été considères
ouxoncgfanu~eHsc.
autrefois par LANRXMXANscommeétantdenaturegrais-
eusc et, de fait, ils prennent une coloration foncée sous l'action do i'acidc osmique.
Is diffèrent, cependant, de la graisse par une série de propriétés physico-chimiques,
notamment par ce fait qu'ils sont solubles dans
t'a)coo) et dans l'acide acétique étendu. On
admet généralement aujourd'hui, âpres les re-
cherches de HEtDENHAiN, que les g!'anuiati<jns
en question sont constituées par du ~Mto~M
(de ~Jp.Yj, /'e?'H:e?t< et Y~<xM, ~eH~eK~'e), sub-
stance d'oit dérive le ferment pancréatique.
A t'ëtat d'activité, je veux dire au moment de
la digestion intestinale, des modifications int-
portantes, bien mises en lumière parHKtDHxnux
Fig.M~. ()87S) d'abord, puis par KuxNE et LEA (1876),
Cu~()<i-s!icptmcrci).H([uo:A,vuu,l't;t.nt surviennent dans ta cellule pancreatiLquc. Les
du repos, cui-(tu-s:).cdcn),c)é;B,vunit
grains dezymogène (fig. 303, B) s'échappent ))0)
)'uLa,t,d'u.c(.h'it.t],cut-do-su.c)isse(d'it-
pt'(''sK'un!<Ect.LK.\). a peu dans la iumicrc g)andu)aire. Comme con-
)~T~dc~n~Ut~v~tc~c
ci-contre.
séquences d'une pareiUe migration, la xunc
claire de tacetlute augmente de hauteur au hu'
et mesure que la zone granutensc diminue et., d'autre part, le noyau, dëbarrass
mamtonant des granutations qui le masquaient ptus ou moins, devient beaucon
plus apparent. Quand (a s6cretion est terminée, les grains ont en grande partie o~
))k''ne entièrement disparu, et la cellule glandulaire, revenue sur elle-même, .1
co.usidërabiement diminue de volume.
Survient alors une troisième période que l'on pourrait appeler la pe't'u~e de
~eMOtx~MH. La cellule se gotiuo et augmente de hauteur, en même temps que de
nouveaux grains de zymogène apparaissent dans le protoplasma. Ces grains,
d'.)!)ord rares, augmentent peu a peu en nombre, se tassent dans ia xone supra-
nucléaire et, après quetqucs heures, la cellule a repris tous les caractères que nous
lui avons assignés plus haut elle est de nouveau mise en charge, toute prête pour
uxc nouveiie période d'activité.
KussMUM a. décrit, en 1881, sous )c nom <1c noyau nccMso:e (pf«'<i~c<eMs, ;Vp&<'M/f<')'y:), dans les
(~tt)fHS pa.nct'ca.t.iqnes de <]uo)f)uos vort.dtit'cs infct'icurs (s:).t(Hna.ndn', g~'cnouiHc. frit.on), de petits
corpuscu)cs (le
(~orl~tiseules forn)o et, de grandeurs diverses, qui se h'ouvont, it!U)it.uo))nn)ent,si).u<'s ~Lli-Llessous
de foriiicel nu-dessous (111
du
n'jyM) norina). Ces co)'puscu)os jfig. 30t) sont bri))iints, reMn~ents ils ont, d'iluffo pEtt't,, une
grande affinif-u pour tes coiora.nts nucléaires. Ils ont assez sou vont nnc forme scn)!-h)na.H'c, emhru.s-
st~< alors dans leur conca.vitu le noyau sus-jacent. it'ilutt'cs hns, ils sont arrondis ou ovatiurcs. On
en a vu qui se disposaient sous forme d'anneau, de spiratc, de petoton. On peut en rencontrer un
ou plusieurs dans la mémo cellule.
encore <<M'<. obscure. D'âpres OGATA (<883). il
représenterait te nucieoic émigré du noyau
La signification mot'phtdo~ique du noyau est
nj)rcs que )a cellule !L rejeté itu dehors son
f!)aU'i'io) de st'o'ct.ion et il tt.ura.it. pour ro)e de
n'ancrer ce miLh;ric! en se friignicnt.Mt, dircc-
tt'nj~'nf.cn gritins dcxymog6nc. ftAAGEN.ditns
un tr,iva'd rccont (t8')7), se riinge u, ccHo opi-
z~Ot) il a pu voir pendant )a po'iodo fto su-
crcti~n (sous rin~uence de ta. pi)oca.['pint)),
!c'- nuft~ofes f)uit,t.or )o noyau, se logor dans F.g.~04.
)e p!uh)pia,s)n!i en y prenant )'orn)f de
)a. Divers t~pcs de ))o\im\ accessuit'Mthuts tes cci!utcs)'ancrua-
cnHs-.tnt et se décomposer ensuite en gra,nu-
hui"n- de xymogene. LAGUHSSE. tout. en ad-
nn'H~nt que le noyau accessoire peu), prendre
A, cellules ;el~ double norau accessoire; .i du
tiques <)c la satamandra tuacutosa. (<ra)n~s Nrsstt.\uM).
corps celle-
luire se mil un 11lI~'au hoMo 8 autv eeHule acec un noyau
nCRûa~oiresoUdeptat-c au )ui)ieu d'une ta''u~te.–C,aut)'cce)-
jt.nt & ia sécrétion ceHuiairc. est d'avis <)u'd
il lule aHJC ;en noyau «icces~.1re ronlournv en Spi".llt!
n'y participe que d'une façon indirecte, en cellulaire. 3',m)yaua<'<'esst')t'<~b')t' accessoinw (3~ebenkern).
t,
tt~)u)tant peut-etM au protopfasn'a certains nuyau
3" accessoire
i:s.olé.

rurps dérives do la nucteine et destines a


enurr dans ta composition des t'eDnents.–Acote de cette opimon.tjui attribue au noyau
;t('<ir<i
¡¡e('('i,'o uneun''ol'igine inLm-lIue!tÍ¡LÎ,.t) et
origine intra-nucicairc Uli r<)e
el un l'dIe adif
actif dans l'èlabomliolJ "s
,Ians t'cfaboration des grains
gmills ,le z)'lIwghw,
dexyox'~MX;,
nou~ si~naterons )es conclusions toutes diiïerentes émises dernieronent par S'HtxHAUS et par
M.tCALHiM, à savoir (juc tes corpuscules eu (juestion ne sont autre chose 'jue des parasites, se
raU.~hant v!'aiscmb)ab)ementau groupe des sporozoaires et, par conséquent, ne prenant aucune
part .t t'acte (je la sécrétion intra-ceHtuaire. La question, cotnme on )e voit, n'e-t rien nn'ins
~nchn'idee, et nous devons, à ce sujet, attendre de nouvenes recherches.
b Ce//K/es ceH~'o-ac~MeMSM. LAxctfHnAx;- a (!c''it, en )8U9j sons te nom de
ecHoi~s cenLrc-acineuses.,des coHutes qui se Lt'ouvcnt, situées dans la cavité ccnt.ratc
de J'acinus (d'ou teuf nofn), sur les cu!in)cs sëcretoit'es par ('ut)sC(jucnt. Ce sont
(ng. 305,~) des ceUutcs ptatcs, fusifo'ntcs ou tosangiqucs~ a prutuptastna presque
i)0)nu:Hnc, ayant peu d'affinité pour tes cuiorant: De leur po'ipho'ie partent
ordinairement un certain nombre de prolongements, tamcHcux-ou fHiformcs, sim-
jnes ou bifurques. H n'est pas rare de voir certains de ces protongoncnts descen-
dre daos )'intcrva))c de deux ccHutcs secrctoircs et se rapprocher ainsi plus ou
moios de la paroi propre de la gtandc.
i.s ccHuics ccntro-acineuses paraissent constantes dans )a série des vertèbres.
On tes trouve un peu partout dans la )umière de t'acin~s mais cHes sont particu-
iicn'nicnt abondantes sur )c point ou l'acinus s'ouvre dans son canai excréteur
(cnnat intcrcatairc). A ce niveau, on voit les ceHutes ccntro-acineuses se con-
nnm't directement, sans ligne de démarcation aucune, avec les ccUutes (~pithetia)cs
du c.'tttai intercalaire, qui présentent à peu de chose près tes métncs caractères.
La signification des cellulescentro-acincuses est encore fort controversée. En se
basant sur le fait indiqué, tout à l'heure, de la. continuée des ceUu).es centru-
acineuses avec les cellules épithéliales du canal intercalaire, LANGHEUÂNs et, apt'&s
s
tui,S.\vioTM et LATSCHENBEHGER, ont considéré ces éléments comme n'étant que des
cellules de revêtement, du canat interca-
laire qui, on ne sait trop pourquoi et
comment, auraient été refoulées dans
l'acinus. LAGUEssE, dans ses recherches
sur l'histogénie du pancréas, a constate,
chez la truite et chez le mouton (1896),
que les tubes sécréteurs de cette glande
sont originellement constitués par une
double assise de ceHutesépithétia)es, qui,
d'abord identiques, se différencient en-
suite, les unes (tes profondes) en ccUutes
2 sécrétoires, les autres (les superficielles)
l'30u. en cellules centro-acineuses. En s'ap-
'LesceUu~e8ConU'o-&c'T'eusoschex!G]ap!n puyant ] sur ce fait, LAsuEssE considère les
(d'âpres SAV~OT'n) A ot, B deux cu~s-do-suc centro-acineuses
( comme des éiéments épi-
gta.nduta.ifcsà.poupr&s complots, coupés théliaux de soutien ce seraient toute-
t'unon)ong)'fiutMon~'nvcrs;C,doux fois, des eiements de
ccUutes pa.nct'tia.t.k~ucs, au-dessus dcsqucHos « soutien actifs,
se voient, doux cothttoscontro-iMineusos. jouant un rôle dans tes remaniements de
J,.cdiu)osp.)nc~aUques.–2,ceUu)esconLM-!teincuscs. la glande ». RfSNAUT, de son côte, s'est
3,tut))!6rcgtandu!iurc.
étcvé contre l'opinion de LANfjHEnAXs et,
pour lui,1 les
1- cellules
11 1 centro-acineuses ne seraient que des ccHules conjonctives
ramifiées, qui, du reste, seraient par leurs pro)ongemcnts en continuité avec le
tissu conjonctifpéri-acineux.
REHAUT (C. H. ~e~. cles Se., t879 et ï'MH~'d'V/M/o~. ~'«<<e,1899)consid<ro le pancréas, non
pas comme une glande en grappe, mais comme une 'ntde con~otee, comparab)e, dans ses dis-
positions générâtes, a. un gangUon fympbatique-: c'est, pour employer son expression, un o~M
~)Mp/io-n)t(M<M)'e. Pour )ui, )os acini des descriptions ctassiquos ne seraient que de spsendo-
acini. Ce sont de simples amas de cellules sans cavité centrale, de veritabfcs centres cellulaires
nomotogues des cordons foUicutaircs du gangtion les cellules lymphatiques sont represcntces
ici partes cellules que nous avons appelées sécrétoires le système trabecuiairo est figure partes
e~Hutes ccnh'o-aeincuscs et. tours prolongements anastomoses avec )c tissu conjonctif intorstitid.
Quant, aux canaux excréteurs du pancréas, ils viendraient se terminer, non pas dans la cavité'le
l'acinus (cette cavité n'existant pas pour RKKAUT). mais dans le tissu conjonctif du lobule.
6\ CA\')TE DE L'ACtKus. La cavité ou lumière de l'acinus est fort étroite,
souvent même peu visibte. Elle a naturellement la même direction que l'acinus
lui-même. De ses deux extrémités, t'unc se termine en csccum l'autre se continue
directement avec l'origine du canal intercalaire. Latéralement, la lumière de
l'acinus est limitée par des cellules glandulaires, sur lesquelles s'étalent en une
nappe discontinue les cellnles centro-acineuses ci-dessus décrites.
LANnuEKANs a signale, des ')869, des prolongements radiés que la lumière de
l'acinus envoie entre les cellules glandutaires. La même année, SAvioi'Tf d'un coté,
GtAKuxxt de l'autre, ont retrouve et décrit a nouveau ces canalicules radiés intercellu-
laires ils ont même émis l'opinion qu'ils s'étendaient jusqu'à la paroi propre de
l'acinus et que, )a, a la base des cellules glandulaires, ils s'anastomosaient entre
eux de façon à. former un réseau qui est connu aujourd'hui sous le nom de )'MMK
de 'S'awtotM.
Il est généralement admis aujourd'hui que le réseau de Saviotti n'est qu'un
:n'HftCc (Je préparat.ion. Mais il n'en est pas de même des canalicules de Lan
gherans: ceux-ci ont une existence réelle et ils ont été bien mis en évidence, t
raide de ta, méthode de Golgi, par HAMON Y CAjAL et C~AUDio SAt.A ('t89')). Ces deu)
histotogistes ont. constamment vu (Hg. 306) la
lumière centrale de l'acinus hérissée de rami-
fications divergentes, qui pénétraient entre
les cellules de l'acinus I'a.cinus devient ainsi,
pour emprunter leur langage, une « sorte de
tac collecteur de plusieurs sources ».
Ces diverticutums canaiicuiés de la, lumière
de l'acinus s'arrêtent d'ordinaire a mi-hauteur
de la cellule, autrement, dit à la ligne d'union
de la zone claire et de la zone granuleuse. Ils
se terminent là par un renflement arrondi ou
ovalaire. Chacun d'eux présente à son tour,
comme nous le montre nettement la figure 30(i,
un certain nombre de diverticules latéraux Fig.306.
qui paraissent pénétrer dans l'épaisseur même Origines desconduit.s pitncrca.Uquos
du corps cellulaire. L'existence des canalicules (pt),nct'uas de )a. gronouUto, methodo
intercellulaires a une importance au point de do Go)gi. d'a.prfs C.UAt. et SALA).
()nvoUh'<'snc(tcn)f'nLf)noia)umicre!;)an-
vue du mécanisme de la sécrétion grâce a du)ah'c()ct'acinus envoie (tes prolongements
eux, ics cellules pancréatiques peuvent se dé- !a[eraux(cana)icu!es radie!.),fjuis'cngagententre
fcsccUutcss~crotoircs.
ban'nsscr de leurs produits de sécrétion, non
scutement au niveau de leur tête, mais encore au niveau de la moitié interne de
leurs faces latérales.

2' Canaux excréteurs. Au sortir des acini pancréatiques, les canaHcutes


excréteurs ou canaux intercataires (tS'cA<~<s<MC/t'e des anatomistcs allemands) se
comportent exactement comme dans les glandes sativaires. Us se jettent dans des
conduite de plus en plus volumineux., qui constituent successivement les canaux
intra-iobuiaires et les canaux intertobuiaires, lesquels, à leur tour, aboutissent fina-
lement au canal de Wirsung ou à son accessoire.
a. CaM~M-K m<o'c~~M'es. Les canaux intercalaires ou canaux de Bott (voy.
~g. :)) ont une structure très simple. Ils se composent d'une paroi conjonctive
extrêmement mince, que revêt intérieurement une seule rangée de cellules aplaties,
a~ong~'s dans le sens du canal, avec un protop)asma plus ou moins homogène et
un grus noyau faisant saillie dans la cavité du canal quand celui-ci est vide. Rap-
petons, en passant, que ces cellules se continuent, au niveau du col de t'acinus,
~ce h's cellules centro-acineuses.
b. CaHftK~ de MtoyeM ca~&e. Dans les canaux de moyen calibre, la paroi
conjonctive devient plus épaisse, plus résistante, en même temps que t'épithétium
augm~ue de hauteur. Il n'en est pas moins encore un épithétium bas, plutôt
cubique' que cylindrique.
c. C«MaK.K de ~'os ca/t&)'e. Enfin, dans les canaux de gros calibre, dans le
canal de Wirsung et dans son accessoire, la paroi conjonctive s'épaissit encore.
Elle c't riche en fibres élastiques et possède de nombreux vaisseaux. Certains
auteurs (itcmx, PoucHE'ret TounxEux, LATSCHEXCEMEH, En.ExnERGÉn)y ont signalé la
présence de fibres lisses mais on admet généralement aujourd'hui que ces éléments
coutru~ Uh's ne se rencontrent que dans le canal de Wirsung des animaux de
grande taille. Quant a. l'épithélium, il est form6 par une seule assise décennies
cylindriques, mesurant en moyenne '15 a '18 de hauteur sur 4 à S li, de iafguut'.
Le canal de Wirsung nous présente un certain nombre de petites gtandcs en
gra.ppe/de')30a'lS()u.de
diamètre. KÔt-MXÉ)~ qui les
a découvertes, les considère
comme ayant la même
structure et la même signi-
fication que les acini pan-
créatiques. LEYDM et i'LEX-
MUGEn, qui les ont retrou-
vées depuis, sont du inerne
avis. qui tes a étu-
GinES~
diées chez .ie cobaye les
décrit au contraire comme
des glandes muqueuses il
y aurait rencontra en
effet, des cellules c:~iciior-
mes. Arriva à la paroi
duodenaïc, le cattni de
Wirsung, comme )e citûie-
C!oupc Lra.nsvcrs~e pa-~su-nt. par le ca-ïifU de Wirsung et. le
cholédoque à. loue cuLrce da.ns la. inique tnuscu~uëC du doque, perfore )a, tunique
duodénum (d'a-prësHEtj.EY). museuteuse de t'inte~m.en
~fA,caMfi!choMdof{ue.ca.na.îdcWifsun~&,&,va.isscau\ s'appropriant pcut-6!rc uo
siu'guins. tunique muscutcuso,disposée fitt co'cfe im~oor des cunimx.
certain nombre de ses élé-
Ott voi~ sur ccLt.c coupe, que la tnutjucusc (tes deux canaux présenf-c nnc
SGt'jtedcct'ûtcsJongittfdtnafes, entre Jes~Hc~cs~c tt'ott~cnf. des dépressions
ments. Il traverse ensuite
sinueuses. On y constat.o encore la j~'6scnco df très nombj'Guses ~tandcs
la tunique ccHutcusc, pour
Tt~ufliuctt~cs, qui se ~rouven!. sit~u~es, les unes dans h), paroi de )n muqueuse,
[es autres dans ï'~paisseuî'dcsct'~espt'ccit.écs.
aboutir àt'ampouic (fc Yit-
ter. Comme le cholédoque encore, i)nous présente~ dans sa. portion tcrmin.'tie, u))
manchon de fibres musculaires lisses,
qui lui forment un vëritabfc sphinc-
tcr, le spAM!C<e~ ~M ca;Ma< de )~MH~.
Ce sphincter (fig. 308,4), successive-
ment décrit par OûD! par ll)i:),LHY, jMr
nENORrCKSON, est juxtapose au sphinc-
ter du choiedoque et possède, comme
ce dernier, un certain nombre de fibres
iongitudinatcs qui s'étendent jusqu'au
sommet de la grande ca.roncuh'. )) a
vraisemblablement pour rôle, d'une
part de rendre l'excrétion pancréa-
tique intertnittente, d'autre part d'em-
pôchcr le contenu de l'ampoule de
Vater et de l'intestin de remonter dans te pancréas. 1'
3"Tissu conjonctif du pancréas. Le pancréas ne possède pas,
comme le foie et
la rate, d'enveloppe fibreuse. H est entoure tout simplement
par une couche (te tissu
conjonctif, qui lui forme une enveloppe celluleuse mince et mat limitée. En dehors,
elle se confond avec le tissu conjonctif du voisinage. En dedans, elle envoif dans
j'epaisseur.de la. glande, des cloisons relativement,épaisses, qui s'insinuent succes-
sivement entre les lobules secondaires, entre les lobules primitifs, entre les acini.
Q'pst.)f long de: ces cloisons que cheminent les vaisseaux et les
nerfs du pancréas.
Le tiss" conjonctif
interstitiel du pancréas est plus ou moins chargé de graisse.
j)'Mn''s tes recherches d'A~MANN, la graisse, chez l'adulte, représente en poids
environ 9,8 p. 100 des matériaux solides.

4° Ilots de Langherans. présente, assez


Le tissu interstitiel du pancréas nous
re"n)i('rcment répartis dans la masse glandulaire, de petits corpuscules arrondis ou

Coupe du pa,nct'eM d'un suicide de vingt ans (d'âpres vos EMEK).


(!fm i!f'ts de Laoghcrans. a, ean~ cxcr6~cu~, avec trois afHuc~s situés dans te tissu conjonctif in~rtobutatrc.
aa, acini avec leurs cellules secrétaires.–t~'cinc.

ovaiatt'). que l'on désigne aujourd'hui sous le nom d'îlots de Z.aM~/<e?'<ïHS, du nom
de rhisto)ogiste qui les a découverts en '1869 Ce sont )cspot<:<s /bM~CM<aM'es de
!tEXAt'j,k'SpSCM~O-oMïCM/esdePOD\VYSSOTSKY,
!csaM<a.s tM<e?'<M~M<a;ex de KunNE et LEA.
itots de Langherans nous apparaissent
Les
sur tes ronpes sous forme de champs arron-
disou h~'rcmcnt allongés; tranchanten clair
sm'!e tissu pancréatique (ng. 309, L). Leur
nonbiT f'st considérable on en trouve ordi-
nah'enu'nt plusieurs dans chaque tobule; on
peut ''n compter plus de ~50 sur certaines
coupes (t'un centimètre carré (LAGUESSE).Leur
grosseur varie beaucoup suivant les espèces
très p'-Hts chpx le chien, ils sont volumineux
au cu!!i!'fiii'e chez les singes et chez l'homme. FiK.~U.
Hss~)~ ic plus souvent simples; mais on en Coupe d'un ttot,dc L~nghct'u.us du M<n*:K'u~
reoeui~t'c de je
composés, veux dire, qui sont rhésus (d'a-p)'cs vos EHKEH).
divises pi)!' (tes cloisons conjonctives en un t. ccHu!esg!andu)a!rcsdesaci)nsitués tout autour
de Uot de t~angucraus. 3, 3, 3, capiUaitfs san-
certain ~ojnbrc de segments plus on moins ~uitts.. 4. 4, corttotis cellulaires de ïîtot de !~n-
dtst.)!)ds. ),cs itots de Langherans n'ont ~hf'aus.
pas
de ran.mx excréteurs qui leur appartiennent
en propre. Les canaux excréteurs
pancréatiques les abordent~ les pénètrent memc~ mais presque aussitùt ~ëm'
lumière s'efface et itsdisparaisscnt.
Histo)ogiquCtnent) les îlots de Langherans sont formés (fig. 310) par des cordons
ceUu)aires pleins (~o~s~e~MS de quelques auteurs) i

de'calibre fort irrégulier, contournés sur eux-


mêmes et anastomosés )es uns avec les autres. Cha-
cun do ces cordons, pris a part., est constitua, par
des cellules ctaircs~ do forme polyédrique, .') ])ro-
toptasma homogène, plus petites ordinah'f'ment
que les cellules gtandu)a,ires des acini. Les con-
tours des ceDutes sont souvent indistincts, <)uquc)
cas l'amas parait forme par une masse protopi.is-
mique indivise et parsemée de noyaux (LEW.ts-
cnEw). Les itots de Langherans oHt une v.tscu)a-
11g. 3)).
risation très riche et toute spëciato J{.E~AL"r d'a-
Un HoLdc La.nghera.ns chez l'homme
apf6s injoction des va.issoa.ux (d'a.- bord, puis Kû~NE et LEA. y ont décrit des sortes de
p)'6sLAOUESSE). g)omërutes (fig. 3H, 3), formes par des anses
),Uo~(JeLat)ghGf'Ms.ar),6t'io)cs larges et très serrées, qui sont aiimentés, suit par
aMrcjttes.–3, anses vascutaifcs~omùruMes,
dUaMc9,t.O)'tueusc6,de)'!)o),cxco))UnniK! tes ramifications terminâtes des artères panerca-
avGc)ct'c'scfmcaj'it)a)r<'or(tinairc4.
tiqucs, soit par Je réseau capillaire voisin.
La signi(ica.tion 'ios ilôts de Langheran~ n'est pas encore bien connue et nous les voyons consi-
dères tour à. tour par KunNE et. LEA. comme de véritables follicules clos pin' PoDwvsso'f'SKt,eomnie
dos forma.tions qui n'ont rien de commun avec fcs formations tymphoïdcs (pseudo-Mticutesj;
pal' REHAUT, comme des !im&s épithéliaux, àsigmfica.tion lymphatiques, en continuitt; :u'MC )c;
cordons cellulaires du pancréas (voy. plus haut, p. 348), qui semblent on rayonner et M; peio-
tonnor autour d'eux. En )886.LEWASCHEwëtnoti'opinion que les Ilots de Litnghera.nssuntde.
aeini modifiés, susceptibles de rotormer ptus tiu'd de nouveaux acini scct'c).curs. Doo~t.. ()e son
côté tes considerp comme des a.~nitsd'ëtëmontsgtandutN.iresfonetionnc))ementmorts et vw
vraisëmbtàblement (puisqu'ils n'ont pas de cu.na.) excréteur) a une régression compieto. Mtiscdte
opinion, émise par DociEL, est peu conciliable avec ce double fait cjuc tes ttots de LiM~ghem):
(cordons pleins) apparaissent chez J'embryon avant les acini. sécréteurs (cordons tubuhinji) ainsi
que i'ont démontre les recherches do LAGUESSE, d'autre part qu'i)s présentent chox )'.n)u)tc un
développement considérable de leur appareil vascuiairc, indice certain qu'une fonction Mtut
est dévolue a ces formations.
Dans un travail récent ()899), LAf.L'KSSE n'hésite pas à. considérer tes îlots de Langher:mscomme
des glandes à sécrétion interne, autrement dit comme dos glandes dont le produit de sécrétion
est déversé dans les capillaires ambiants. Ht cette conception
n'est pas une simple vue hypothétique. Choi! la vij~'re le;
cellules constitutives des Mots pleins possèdent des ~ranuh'
Lions d'une nature spéciale, différant par leurs caractère
histo-chimiques, et vraisondjiabioment aussi par leurs pm-
prictes, dos grains de xymogeno que reniorment les eeth~M
secrutoiros des acini. D'un autre côté, toujours chez la
vipère, on voit des acini sécréteurs perdre peu ~jf~ieur
iumiero centrale, perdre du m~me coup leurs rota.tiu~s avec
ra.ppareit excréteur et se transformer ainsi en de vcntaMes
flots pleins. La figure ~2 nous fournit un exempte très net
do cette transformation. Nous y voyons, on 4, une nusse tic
collules qui
coUuios s isolout tteit
qiti s'isotont ix. pca
pou. u. pou do t'Minus pour
<l01'ac'snLis pouf lorsrrec un itat
t'<jv'tuct' u~ ttot
do Langherans. Or. si sur ces acini on voie do transformation
on examine attentivement les cellules epithefiilios, on constate
qu'elles changent pour ainsi dire c.le poiarite te noyau, qui
primitivement était a la base de la cellule, gagne fe i-~nmet
de celle-ci le zymogene, qui occupait de préférence !e i-ounnet
de la cellule, disparait et il est remplace par des granutatio~
nouvelles, granulationstrès fines, granulationscar.f.et~t~uM
do la cellule d'not, lesquelles se disposent dans Ja partie basale
de la cellule, tout conU'o ]es capillaires. C'est autour des ca,p!)t<ui'os tna.int.enant et non plu
autour d'un canal ccn~'ilt que s'ordonnent les cellules epithetiates, et c'est aussi dans ef
cani)ia.i)'es qu'eues déverseront désormais leur produit, de sécrétion. L'ftot plein, ainsi entendu,
n'est, suivant t'exprcssion de LAGUESSE, qu'un ae~t!M tM<e)'t)M'/t l'organe a. sécrétion externe est
dovcnu. maintenant un organe à sécrétion interne (îlots eH~oct'tttM).
LAf.uESSE, on terminant son travail, fait remarquer l'analogie qui existe. au douh[o puint de
vue anfitomiquo et
fonctionne!, entre [c pa.ncrea.s et le foie. En cf!'ot, les ce)iu)cs constitutives des
dcu< organes sont bipoiu.ires, c'est-a-dirc laissent échapper leurs produits de S(~'retion parieurs
dcuxMtrctnitcs. Pour le foie, par exemple, la cellule hépatique jette sa sécrétion externe dans
!M cunaficutes bitiatres, sa sécrétion interne dans les capi!!aires radies. En ce qui concerne te
HMCt'cits.iacoUuiepancréatique se débarrasse de sa sécrétion externe (suc pancréatique) dans
des cunMx excréteurs do la gtando, do sa sécrétion interne dans les eapittiiit'es voi.itis. L{t scufc
differfince important qui existe entre les deux glandes, c'est que la sécrétion externe et la sécré-
tion interne sont simultanées dans le foie, tandis qu'elles sont allernantes <)a.ns le pancréas la
cc)iu!~ pancréatique étant un organe à sécrétion externe quand elle fait partie do f'acinus, un
organe a sécrétion interne quand clle fait partie d'un îlot plein. Elle est bion bipolaire comme
),t ccHuie hépatique, mais elle présente cotte particularité qu'elle ne fonctionne jamais que par
)'un on l'autre de ses deux pôies.

§ V. VAISSEAUX ET NEUFS

1° Artères. -Le pancréas reçoit, ses arLercs de trois sources différentes (ftg. 3)3)
de la sj)tcniquc, de l'hépatique et de la mcsentëriquc supérieure. La ~~M~M~'
(!

Les a.t'tff'es du pancréas, vues sur ta. face iin~ricm'c de ('organe.


). ao'ff. 2, troue ccciiaque. 3, artère coronaire stotnachiquc. 4, artère splénique. 5, artère ~astro~epipïonptc
pmchc. < vaisseaux courts. 7, artère !n''ftatiftue.
d6nat)"-uj'(')iuurc.
artère gastt'o 6[n)'to')'~<tc droite.
)0, a''t6t'c paticruaLico-duod~natcutMriem'c.
9, artcrc pancr~atico-duo-
H,arL~rc ntôsent~riquc iH~rieurc. f2, arcade
j'ajtCfcaftc~duod~natc ant~'ieurc. t.?, arcade pat)cr~a[ico-duod~nate postérieure. 14, artcre ))ancrt''atiquc mfe-
Dcme. )5, i
petite artôrc se portant de une des divisions de la spicuiquc vers la queue du pancréas et s'y auasto-
't)osat)t ;ncc la ipronnaisoade la précédente.

pano'ritsct.se t.erminedanstarat.e. autre branche du tronc


L'Aë~f<<~Me (7),
cœHatjnp, abandonne au voisinage du pytorc, par l'jntcrmediatrc, de la gastru-
cpiptoi'quc droite, une artère p<!Me?'eo!<<'co-~MO~<'H~e SK~e?'eKre (9), qui (tescend
en avant de la tête du pancréas, un peu en dedans de la ligne courbe suivant
)aquc)k')ag)andc s'unit, au duodénum. La MeseM<e?'~Me s!tj~M?'e (tt),
branche de t'aortc~ fournit deux branches au pancréas. Toutes les deux se séparent.
de la mcsentérique (tantôt isotëment, tantùt par un tronc commun) au niveau
du point où le tronc artériel se dégage de la face postérieure du pancréas.
Mais, suivant des leur origine une direction diamétralement opposée, t'unf
se porte a droite, J'autrc a. gauche. La. première, que l'on pourrait appcter
~<tMC?'ea<î<yMe ?'M/'o'eM?'e (')4), tongc le bord inférieur du pancréas jusqu'au niveau
de tn queue, où cUe s'anastomose avec un rameau de la spMnique. La seconde, sous
le nom d'artère ~aHcrea~co-~tode'M~e Mt/'o'MMt'e ('K)), se porte obiiquemoitde
g'auc))c a droite et de bas en haut, contourne en avant la tête du pancréas et '.ient
s'anastomoser a plein canal avec la pancreatico-duodénaie supérieure, ci-dessus
décrit.e. Les deux artères pnncréatico-duodénatcs forment ainsi, dans leur ensem-
ble, une sorte d'anse dont ta cavité, dirigée en dedans embrasse tatetcdupano'e.is.
!t est même très fréquent de voir )cs deux artères précitées se bifurquer a peu de
distance de tour origine et constituer ainsi deux <'<H~es ~<!MC)'c~<tco-~MO<Mr<~s,
i'une antérieure, t'autrc postérieure (fig. 3!3, 't2 et 'J3).
n resuttc (tes diverses anastomoses que nous venons de décrire que le pam'rcas
se trouve entoure par un cercle artcric! complet, [e cefc~e per?-pfMtcreft<t~it< ))e
ce ccrc)e])cri-pancr6aLique partent ensuite de. nombreuses cotiatcrates, [esqu'')tes,
suivant un trajet p)us ou moins radiairc, se portent sur ta gtandc, les unes snr sa
iacc antérieure, les autres sur sa face postérieure.
Ces rameaux, fréquemment anastomoses entre eux, se ramifient dans t'epai~eut'
de ta glande et, finatement, se résolvent en un riche réseau capi)iairc dot~ [es
maiiies cmbr'assent comme dans un <Hct )cs cuts-dc-sae sécréteurs. D'après )i~j:
))Atx, les cuts-de-sac ne seraient pas complètement entoures par tes capiHain's,
telle sorte que, si ta ptupart des ccUutcs giandutaires ne sont séparées des vais-
'scaux que par ['épaisseur de [a, membrane du cu)-de-sac, il eu est un certain
nombre d'autres qui en sont assez etoignees.
De icurcùtc KuuxKct LH. qui ont pu observer la circutation pancréatique' sur
te vivant, font remarquer que parfois des centaines et des miniers de ceXuk'-iuc
sont pas en rapport immédiat avec ic sang. H est vraisembtaiue que, dans ce Ms,
elles ne reçoivent les matériaux nécessaires a tour fonctionnement que par t'hjtf')'-
mediairc de la )ympbc.
2° Veines. Les veines, issues de ces réseaux capillaires, se dirigent vers t.i
surface extérieure du pancréas. Ouetqucs-unes suivent, un trajet indépendant. Lc."
autres, et, c'est te plus granit nombre, s'accotent aux artères et nous forons remar-1'-
que!' qu'ici, conxne dans tout le t<'t'riton'c de )a veine porte, il n'existe qu'mtcstu~'
veine pour p.h!iquen)'tè)'c. LcsYpinespuncrcatiqucs se jettent, en partie d!n)s la
sp)enique ou dans t'une (!es deux mesarai'qucs, en partie dans le tronc tneur' df la
veine porte. Au niveau de )a tête du panerons, on rencontre ordinairement,, rutnnx'
pour tes artères, deux arcades veineuses paucreatico-duodénntcs unissant t'un x
l'autre !c tronc ()e ta veine porte et. )a veine grande mesaraïquc.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques du pancréas sont fort nombreux, mais
difficiles a injecter. Lcnr origine dans i'cpaisseur de la gtnnde n'est pas encore bio)
connue. KLE~ en 1882, avait décrit tout antom'des acini des espaces lymphati-
ques, qui étaient limites, en dedans par )a paroi même de t'acinus, en dehors par
les vaisseaux et te tissu conjonctif. Mais nous savons aujourd'hui (voy. t. ))),
que tes lymphatiques naissent au sein des tissus par des réseaux fermes et ne sont
nnticmcnt en eoninnutication directe avec les espaces interstiticts. Les espaces
periacineuxdc KLH)K ne font donc pas partie du système lymphatique. S.u'rf:y, d'uoc
part, (r. el M. Hoe.r.A~, de t'autre, un't observe un réseau lymphatique a la snrface
extérieure du toinde, mais ils n'ont pu le suivre dans le tohutc tui-meme.
Ils
Du

k'm's
réseau péri-lobulaire, les lymphatiques se portent dans les cloisons conjonc-
tives interlobulaires, en suivant exactement le même trajet, que les vaisseaux
arrivent ainsi à la surface extérieure de la glande, pour gagner de la
ganglions respectifs.
Nons pouvons, à ce sujet et d'après la direction qu'ils prennent, diviser les tym-
phatiques du pancréas en quatre groupes, savoir t° des ~Ntp/~a~~MssSM~etM'.s
on ascendants, qui se rendent aux ganglions
échelonnés le long des vaisseaux
sptcniques; 2° des ~MtjpAa<t</Mes ~H/e?'eM?'s ou e<e~ce?!<~0!M<s, qui se jettent dans un
groupe de ganglions situés immédiatement au-dessous du pancréas, tout autour
des vaisseaux mésenteriques supérieurs; 3° des ~/m~a<~Mes «'?'o<<s, qui se diri-
gent vers la deuxième portion du duodénum et se terminent dans un groupe de trois
ou quatre ganglions places au-devant de ce dernier organe
4" des ~/Mp/tH-
~K~ <~MC~es, qui, cheminant en sens inverse des précédents, se portent vers la
rate ~t se jettent dans les ganglions, déjà signalés plus haut (p. 342), de t'cpiptoon
panct'catico-sptcnique.

4° Nerfs. Les nerfs destinés au pancréas émanent du plexus sotairc. Quetqucs-


ttns rendent à la glande isotémcnt: mais la plupart d'entre eux suivent le
U'.tjct'Jcs vaisseaux, en formant autour d'eux des plexus. De ces derniers filets, les
uns suivent le trajet de l'artère splénique et abordent le pancréas par son bord
~pct'icm' les autres accompagnent l'artère mëscntcrique supérieure et pénètrent
Je panf'réas par son bord inférieur; d'autres, enfin, provenant du plexus hépatique,

se distribuent a la tête de la glande en suivant le trajet de t'arterc pancréatico-


(tnod'~ate supérieure.
Oudte que soit leur provenance, les filets nerveux pancréatiques, excessivement
tenus, cheminent dans les espaces intertobutaires et y forment un riche plexus, le
plexus <M<eWo&M~M'e.Ce plexus possède de très nombreux ganglions (LAXtiEnnANs,
SoKuLow, HEiDËKtfAlK), de 100 a 300 pLde diamètre, renfermant chacun de 2 a 50 cel-
tutcs nerveuses. H nous présente encore, outre ces ganglions nullement t)if!eren-
oes, of; s~mptes cellules gangnon-
n:)i)'<'hirregufierement dissë'ni-
nces!bxg des filets nerveux du
j))cxu- i)u plexus intcdobutaire
~'6ct)<)j)pent, une multitude de
ratnc:)uxetder{nnuscu)cs,te8-
quci~ pénètrent dans l'épaisseur
.des !bu!es et, finalement, se
iHSu!\cnt. en des filets exLrênie-
menL t~nus, qui se disposent au-
tuurd''sacintenunricheptexus,
ie ~e~s ~e?'MCt'?!eM~.
Envisages au point de vue de
leur terminaison, les filets ner-
veux du pancréas se divisent, ici
comum dans les autres glandes,
01 deux groupes: des nerfs vas-
cuiair~s et des nerfs gtandu-
taires. Les Met'/x oascM~es
se tc~nhient sur les vaisseaux, suivant le mode habituel. Les Me/s g~M~M-
~M'es ne sont pas encore parfaitement connus. D'âpres PFLÛGER, les tubes nerveux,
arrives à l'acinus, se dépouiHcraient de leur myéline, traverseraient alors la mem-
brane propre et se termineraient dans l'épaisseur même des cellules glandulaires.
Mais les observations de PpLÛGEn n'ont pas été confirmées par d'autres hisbio-
gistes et paraissent devoir étre abandonnées. Tout récemment (1891), RAMON y C-UAL
et GLAUDM SALA, dont les conclusions sur ce point ont été en grande partie confir-
mées par EttMK MûLLEn, a vu les fibrilles eu'ércntes du plexus periacineux per-
forer la paroi propre de i'acinus pour venir se terminer, non pas dans les cellules
glandulaires, comme l'admettait PFLÙGEit, mais entre ces cellules (fig. 3~4) cette
terminaison se fait par une extrémité libre, plus ou moins renflée en bouton. Sur
les mailles du plexus périacineux se trouvent disséminées de nombreuses cettutcs
nerveuses, fusiformes, triangulaires ou étoilées, auxquelles CAJAL et SALA ont
donne le nom de ceMM~s ~aM~OMM~M'es ~scef~es. Chacune d'elles peut être con-
sidérée comme un petit neurone excito-sécréteur, se mettant en relation d'une
part avec le plexus intcrtobutaire, qui lui apporte l'influx nerveux, jetant d'autre
part ses arborisations terminales tout autour des cellules glandulaires, auxquelles
elle transmet ce même influx nerveux plus ou moins modifié par elle.

§ VL SUC PANCRÉATIQUE

Le

)~u.
suc pancréatique est un liquide incolore, épais, filant, de saveur salée, de
réaction franchement alcatine. Sa densité varie de 1008 à 1010. Sa composition
'chimique se trouve résumée dans le tableau suivant, que j'emprunteà KnôGER pour
le suc pancréatique du chien et à HEu'rER pour celui de l'homme

Ma.tniccsa.tbumtnoïdos.)
Popt,onoseU'ormen),s.
sotub)esda.ns)'a!cco).
M!!).t,i(!rcs organiques
Soudcunieauxu,)bumino)()cs.
Ohp.uxot.Km.gn~siG.
Chtorut'odesodium.
Ch!oruMdopo~a.ssium.
1
CmM
980,44
.to'ja
73
3,30
0,01
2,&3
î
XOMtl):
975,90

'i8,00

To~).
0,93
Phosphutodachaux.
t'))ospi:a.todf!ma.gn('sic.
0,07
0,01
0,02
cnn

1000,04 1000,10

Les matières organiques du suc pancréatique comprennent de l'albumine urdi-


n:ure et une atbumine spéciale, appelée ysMO'ea~Me; puis, une faibic quantité de
peptones, de caséine et de mucinc. On rencontre, en outre, dans le suc pancréati-
que, un certain nombre de ferments, savoir la trypsine, la diastase pancréatique,
le ferment saponiucateur, la chymosine.
a. La ~'yjosïMC, substance blanche très soluble dans l'eau, mais insoluble dans
l'alcool, jouit de Ja propriété de peptoniser les substances albuminoïdes. Ce fer-
ment semble provenir de la transformation lente d'une substance soluble dans l'eau
et dans !a gfycérine, que HEioENHAlK a signalée dans la glande à t'etat frais sous le
nom de ~Ho~eMe.
b. La dMS<6!se~O!Mc?'ëa<~M~,analogue à la diastase salivaire, saccharine l'ami-
don et la dcxtrine.
c. Le /'e?'MMK< ssjooK~cs<CM?'exerce son action sur les graisses neutres, H tes
émulsionne tout d'ahord, puis les dédouble partieHement: en gLycérine et en acide
gras, Cette saponification des graisses par le suc pancréatique a été attribuée à tort
faction des bactéries n'est nullement entravée, en effet, par la présence de
eUe
certaines substances, les sels mereuriets par exemple, qui s'opposent au dévelop-
pement des bactéries (GAu'riEK, WAsstHEr).
La c/n/MtûSMte, comme la présure gastrique, jouit de la propriété de coaguler
le lait. On la rencontre dans le suc pancréatique du porc, du mouton, du boeuf.
EU'; manque dans celui du chien.
e. Enfin, le pancréas sécrète, d'après LÉM~E, un forment spécial, qui, déversé
continuellement dans le torrent circulatoire, y détruit, le gtyeose normal. Toute-
fois ce ferment, auquel LM'iXE a donné le nom de /'o'}~e?:< glycolytique, n'a pas
encore été isolé.

A consumer au sujet, du pancréas BÉcouHT, ~ee/tere/icx ~io' le pancréas, Th. Strasbourg. 1830.
YMKEUn.. QMe~Me~ points 6'x)' <'a!tf<<ont!C(<t< pa;tc;'MM, Mon. Hoc. de Biol., 1851 CL. Brn
XAK6, MemoM'e «M' le pancréas, et.c., Paris, 1856 LANcEnuAxs. He<<a~e :;< !i!)'A-)'. ~a/oMte t<e<'
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~eMn~"M t/M ~aKA-t'e~, Arch. f. ges. Physiologie, 1875 HENAUT, .SM;' les o;'<yaMM ~mp/to-
<y~!)f/i~nt''Me<~M)!C)'MM.C.R.Aca.d.des Se., 1879; JtocGAK (G.cL E.).OK //<e /~H!p/ta<<cso//){Ht-
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BnMc.s des jHaKC/i.~e!C~e~t/)':Me, Ai'eh. !r. PomvïssoTXKY, ~e<<)'<t'yc :)«' /t'e;))t</iM)f f/c< /'e'))ereM
Anal-, 1882 –OuATA. Die t'O'mx/o'Mttg (/o' t'<t)t-
/,<'eK.s:e~e;: bei ~/e!' &'ee)'e<!OM, Arch. f. AnaL u. Pitys-, 1883 AsSHAxx, Zx;' AcHH/'tMx des l'an-
A)'Ms, Vh'chow's Arc))., 1888; RAMON Y CAJAL et SALA. T'et'HHiiHCiOM f/e los oet'ftoxy y tubas 'y/(M-
f/H~f/t'.s (tel paMe~'ëa~ de los ~o'/ett'a~ox, Barcelona, 1891 EuM'Df et Atut-t-ËH, t/H~o'~Kc/t. a&er
<«))/!<'Mx, Zeitschr. f. \viss. Zoologie, 1892; MuLLER (E-), ZM)' KeMt~Mi~ <~e)' .'tu~ret/Mn.'y
MM<< ~'Ht/f.~u)t'tce)sedc)'M~</e)t-Dfo'm- M);</ ~'stto'etMMo'oen.Arch.f. mikr. An!tL,189: T)tOLAHD,
Ao/f &<«' /« t/u'ec~onde la !'«<e e< dit pHtio'ëa~ chez le /(B<us e< chez l'enfant, Soc. de Bio).. 1892;
t'):rni' A'o/e ~Mt' la p)'ese;tce f/e cot'~jM~CM/e~ </e l'acini el f/e 'yaH.?~o;ts)te<'t'PM.<'dans le pnMCt'f'os
<<Mc/;a/, Bull. Soc. Diol., 1892;–DoGtE)., Z«)'F)Y<~eK&e)'</te~lM~M/tt'KM~s'ya)t~e</ext*nMA'<'e«s</e.!
Moi.sf/tf; Arch. f. Anal. u. Pitysiot-, 1893 ScumuER, Bci~ZM'' Geschichle u. ~)no<oMtte des f'an-
ofa)., tn-Diss. BMel, 1893. LAGUESSE, Sfo' la /*o)')Ha<tO)t des !~o<s </e ~.aH~/<er«HS. Soc. Biol.,
j8!)3 Du MEME, A~o<e ~M)' ~iM<o,ë)tie dt< 7'a!tC)'(*«~, ibid-, 1893: Du MÊME, La ccM~/e p<Mct'ëa-
<f<e,ihid., 1893;– Du tiKME, S< quelques f/c/a:~ de s<)'uc/M<'et/M~aMC<'e<!xAKH)HtH. ibid..
tStt Du MÊME, S<?'MC<M)'eel f/dMyo; <<;< ;M?:c''ëa.t, <o/))'e~ les /)'at'aK.<; t-ëcett~ Journ. de
)'Anat.. t894; Du MÊME, /!ee/t. ~u;' <tM/o~eH;e du panefëas. Journ. de t'Ana.)., 1896 ScatEf-
fEn. Du pancréas </aH< la ~ët'te animale, Th. MontpeUier, 1894 MoL'RET, yf~« lymphoïde f/K
)M'<('~M~M~u~ce)t<)'o-ac!MeMc~, Soc. Bio).; 1894; Du MÊME, Des !Ho< sM&<es par la
cf~M/e paHcrëa/~Me pe;)<AHi< la sect'ë/tott. Soc. de Biol., 1894: .tAxostK, Le ~MOtCt'cox et la
rate, Bihtiogr. Ana.L, 189&; SYtnxHTOx, On Me <opo. ~~a/oMy of </tt';M<tto'cas. eLc-, Trans.
ufU~; H.ACttd. of tned. of lr., 189H; Kxoxt.Etx, A7<M. M. <op. a))f<<. Mc~ :ut' C/wMt'~tef/M
~'NH/;«'fM, Ye)h. d. deutsch. Ges. f. C))h' 1895 TsCHAttssow. BeMtp)' f<&<'<' (/f'e Af<~et'Mn</ </e<'
Bouc/t.~)t';c/teM)-ai:e,Ana.L Anz., Bd. X!. 1895; –FKAxx. Ueb. CoM/"y. ~h-.o-te;) tn </e'- ~myc,
&M));/ </t')f~<f)t~efM,Anat. Anx., 189S BntMiXGHAM, T/te ~opo~)'tno/. of //te s/)<eett, /)aMcrë<M,
</M<M/e<)Mm, /<<):e' eLc., Journ. ofAniLt. and Physiot.. \of. XXXt. 1897; i)AAGEX, Be«)'. zur
hf~H/HM). (/e)' ~H/s/e/tKK~ !<. Bcf/e;</M)t'/ </e)' pat'«))MA'<e«/'pM Ge&t'Me !); f/etK PaMA're<M=eMeM, tn.
M's.. Xurich. 1897 HEn-v, H<')/ =M)-~lna<. (/cs Poo~-MM K. seine ~lu~/M/o-Kn~tt~e,Arch.
f.mikr. Aniit-, 1898; CtiAm'Y, JnoHt. </es ca)t«M.r <<;< paMC''ë<!x, Journ. de i'Anat. 1898;
Dn)mŒ, .S/Mf/f; ~«//e isole di 7~<H~/<e)'a))x del paHO'ef<if, Intern. Monatsetu'. 1899 LAGt'ESSE.
Les ;/«/.s e/t(/ocr;Hp~ (/(;Mf; le pfHto'MM de la vipère, C. H. de l'Assoc. des anatomistes, Paris, 1899.

ARTICLE tV

RATE

Lii rutc (attem. angt. 6'p<eeM) est une glande vasculaire sanguine, dont les
fonctions, encore très mal connues, paraissent rattacher a l'hématopoïèse. Elle
se
fail défaut chez les invertébrés. Mais elle existe chez
presque tous tes vertébrés
peu développée encore chez les poissons, les batraciens, les reptiles et les oiseaux,
elle atteint chez les mammifères et notamment chez ['homme des dimensions re!a-
tivement considérables. Comme toutes les giandesvasculaires sanguines, elle <'sL
dépourvue de canal excréteur et ics produits qu'eiie ëiabore passentdirectemcnt
dans tes vaisseaux sanguins ou lymphatiques c'est une ~a~e à sécrétion ~K<e/'Ke.

§ t. Co~SJDËJtATIONS GËNEn~LES

1° Situation. La rate occupe, comme Ie~ foie, l'abdomen supérieur. Elle est
profondément située dans l'hypochondre gauche, occupant là une sorte de to~c,
dite loge s/?/ëKt~Me. Cette loge se trouve circonscrite 1° en haut, par la voussure
diaphragmatique; 2° en bas, par fe coude gauche du côlon 3° en dehors, pat-la
face interne du diaphragme; 4° en avant, par ta face postérieure de t'estompe;
8° en arrière., par la face antérieure du rein et de la capsule surrénale.

2°Direction, La rate, dans sa iogc, n'est ni verticale, ni horizontaic, mais


oblique. Elle est orientée d'une façon telle que son grand axe ou axe longitudinal

h extrémité supérieure. 2, cxtrAniiK inférieure. 3, bord postérieur. 4, bord antérieur. 5, Lont


interne.– 6, 6, incisures.– 7, facopostéro-inteme.–8, face antcro-interne,atec !), te hi)e; JO, M (tortion pre)tihi;e;
ttjSaportionrétro-hitaiï'c.

s'incline de haut en bas et, d'arrière en avant. C'est, a peu de chose près, )a direc-
tion des dernières côtes (voy. ng. 319). L'axe longitudinal de la rate forme avec
la iigne scapulaire un angle aigu ouvert en bas et en avant, qui mesure, en
moyenne, 60° chez l'homme et 88° chez la femme (Ptcou).
3° Moyens de fixité.
La rate est maintenue en position par un certain
nombre de replis du péritoine, qui, partant de divers points de sa surface, vont
s'attacher d'autre part, soit; sur la paroi abdominale, soit. sur les organes voi-
sins. Ces reptis, que t'en désigne sous le nom de ligaments ou sous celui d'epi-
n)('(t))8, seront décrits plus loin a propos des envetoppcs de la rate. En les signatant
ici, nous-ferons remarquer qu'ils sont ordinairement très taches et que. s'ils s'op-
posent. a ce que le viscère abandonne sa région pour atter dans une autre, ils lui
permettent toujours de se mouvoir Hhremcntsur p)nce.
t';t de fait, la rate est presque continuellement en mouvement, comme t'établis-
sent tes nombreuses recherches de GEfutAau')', de )<«:)«')', de LRf<:n'))ixsT!iRN, de
t'm, etc. au moment: de t'inspiratibn, elle s'abaisse et se porte en avant, pour
rc~.mncr, au moment de l'expiration, sa position primitive: la grosse tuberosite
))c)estomac, en se distendant, la refonte en dehors, en même temps qu'eHe lui
imprime un certain mouvement de rotation, en vertu duquel l'axe de la rate se
rapproche ptus ou moins de la vcrticate te coton transvcrsc, a son tour, quand
i) passe de t'ctat de vacuité a t'état de reptction, soulève t'cxtreniite intérieure de
ta t'ide et la rapproche de la position horixontatc. Les changements d'attitude du
corjt.s influcncent, de tcur cote, tes rapports de ta rate. et tes ctinicicns savent
parfaitement, que lorsqu'on passe du décubitus dorsal au dccubitus taterat droit,
ja ):)Lc se deptace en bas et eu avant comme dans une forte inspiration.
HxccntionncHemcnt, et par suite d'un retachement anormal de ses Hgamcnts, la
ra~' quitte t'hypochondrc gauciie on peut )a rencontrer, suivant tes cas, at'hypo-
:)-.tre, dans ]a région itiaque, au pli de t'ainc etjusfp'c dans le t'assit).
4 Nombre, rates surnuméraires. La rate est ordinaircmeut unique chcx
t'hu!mnc. Dans certains cas, cependant, un trouve dans son voisinage de petites
m:)" arrondies ou ovataircs, de coloration rouge fonce ou monc noirâtre, qui
pn~'ntcnt ta même structure qu'ette et, par conséquent, constituent de veritahfes
;'f<<<M s!H'MMHMrf(t?'es ou accessoM'es.

L'' v'tumede ces rates surnuméraires varie te plus souvent de la grosseur d'un
~')'t.')celui d'un pois. Leur nombre n'est pas moins varinbto tcscasdc double
)'.)t" '-ont relativement assez fréquents S.\)')'HY a observe trois rates sur deux sujets;
il ~'n existait quatre dans un cas de ))LVt;)tM;Y, cinq daus un cas de P.nx, sept
't:u)-.uu ''as de B.\)[.).m, sept egatcment dans un cas dc(~t'\H)).))H:x: OTTO en aurait
r'*ft«tj)tr'jusquà vingt-trois sur te même sujet, .t'ai observe moi-même jusqu'ici
tr~is faits de ratessurnuméraires. Oans les deux premiers faits, il existait,
hooi~tiatemcnt en arrière de la rate normatc, une rate surnutncraire de la gros-
~'ur'tune noix. Dans te troisième fait(f'etus (t'un moi~, it y avait quatre rates
-iurmuneraires, disposées te tong de la grande courbure de t'cstomac, un peu
:)x-')'sous des vaisseaux courts ta plus volumineuse d'entre cites mesurait.
tt millimètres de diamètre; les trois autres étaient de ta grosseur d'un pois
'jr'tiu.'ire.
t~ rates surnuméraires se développent de préférence, soit dans t'epiptoon gas-
tnj sptenique, soit dans t'epiptoon pancreatico-spteniquc. Mais on les rencontre
.ot-si dans ta masse graisseuse qui entoure te rein et jusque dans te grand cpiptoon.
(j" que soient te nombre, te siège et les dimensions des rates surnuméraires,
~b<~ nue d'ettcs possède toujours un pedicute vascutaire qui tui appartient en
pr..j~
5 Dimensions et poids. La tougueur de la rate mesure, en moyenne, 13 ceu-
tn~h'es; sa targcur est de 8 centimètres; sou épaisseur de 3 centimètres a 3 cen-
)))H.)r''s et demi; son poids de 180 a 200 grammes. Mais ce ne sont ta que des
chiffres moyens la rate, comme le foie, plus encore que le foie, présente suivant
les sujets des variations votumétriques et pondérales souvent fort étendues. H n'est
pas rare de rencontrer des rates de 120, 100 et 80 grammes; quelques auteurs
parlent de rates qui ne pesaient que 20 et même 10 grammes. Par contre, on voit
le poids de la rate s'élever parfois à 3 ou 4 kilogrammes. On en cite même de plus
volumineuses en fouillant dans la littérature anatomique ancienne, on trouve ia.
mention d'une rate de 12 livres (JtELYjn), d'une rate de 18 livres (ScuLTEï), d'une
rate de 18 livres (DuvEnxEy~, d'une rate de 20 livres (CoLUMBo). EnGn, dans un cas
jusqu'ici unique, tioscus aurait observé une rate qui pesait jusqu'à 33 livres.
Le poids de la rate ne varie pas seulement suivant les sujets, il varie aussi sui-
vant les âges et suivant les sexes. Les recherches déjà anciennes de GnAY nous
apprennent que, vers le sixième mois de la vie intra-utérine,le développementde
la rate devient très rapide. Au moment de ta naissance, son poids représenterait
environ ial/3SO° partie du poids total du corps et cette proportion se maintien-
drait sans grande variation jusqu'à l'âge adulte. Puis, à partir de cinquantenns,
le poids de la rate diminue graducHcment de façon à ne plus représenter, dans
l'extrême vieillesse, que la 1/700° partie du poids du corps. En ce qui concerne
le sexe, l'observation démontre que la rate est d'ordinaire un peu p!us petite chez
la femme que chez l'homme. Mais une pareille formule, si elle est vraie quand
il s'agit du poids absofu, est erronée s'il s'agit du poids relatif; si l'on rapports )e
poids de la rate à ta taille du sujet, on constate que cet organe est également
développé dans l'un et l'autre types.
-Les recherches de GtESK~n, de Dn'TMAn, de Scf)o~f''LEr.D tendent a démontrer que
la rate augmente de volume pendant la période de la digestion. C'est cinq ou six
heures après le repas que cette augmentation-de volume atteindrait son maximum.
Ptcou, qui, à t'aide du phoncndoscope, a conSrmc les recherches précitées, estime
que l'accroissement votmnétriquc en question ne dépasse guère, pour la targcnr
de la matité spténique, le chiffre de un centimètre & un centimètre et demi.
Le poids spécifique de la rate est de 1,060 d'après SoEMMEtuxc, de 1,037 d'après
Scxu~LEa et KApr. SAn'EY donne le chiffre intermédiaire de 1,OS4.

6" Couleur. La rate présente une coloration fondamentale rouge, variant du


gris rougeâtre a la teinte lie de vin. Examinée sur le vivant, elle est ordinairement
d'un rouge foncé. Après la mort, elle revêt une teinte plus sombre avec un reflet
bleuâtre ou violacé. Si la mort date de plusieurs jours, la couleur de, la rate, par
suite de l'altération cadavérique, n'est plus uniforme et, à côté des points qui ont
conserve leur coloration rouge, il en est d'autres qui présentent une teinte hvidc
ou franchement noirâtre.
La coloration rouge, qui caractérise la rate est due a la grande quantité de sang
qui circule dans sa masse. Si, en effet, on vient à t'hydrotomiscr, c'est-à-dire si on
la soumet à un lavage intérieur, qui entraine peu à peu tous les éléments du sang,
on voit la coloration rouge de l'organe s'atténuer peu à peu pour faire place à une
coloration grise, qui s'éclaircit graduellement et aboutit en définitive, lorsque le
lavage est complet, a une teinte absolument blanchâtre.
7" Consistance. Un des traits les plus caractéristiques de la rate est son
extrême friabilité c'est certainement le plus mou et le moins résistant de tous les
organes glandulaires. Chacun sait qu'elle se laisse facilement écraser entre les
doigts. Facilement aussi elle se rupture sous l'action des chocs violents, que ces
chocs soient appliqués directement sur la région qu'elle occupe ou qu'ils lui soient
transmis à distance, comme co)a arrive dans les chutes d'un iieu élevé. D'autre
p:n't, la rate se décompose, après ta mort.~ avec la plus grande rapidité môme en
hiver, deux pu trois jours suffisent, comme le fait remarquer UuscffKE, pour )'a)te-
rer au point qu'it n'est plus possible de reconnaitre les divers etëmcnts qui h:
constituent.

§ H.–CuXi''OHMAT[OX EXDJRtHCitE HT XAPPOttTS

l..t forme de la rate est éminemment variable et nous )a voyons comparée, tour
A tuf!)', par HALLEH,eHipsoMe coupé suivant son grand axe; par AssoLAxT,
a. un
:mn prisme triansuiaire: par CuxxfxcfMM. a un tétraèdre a base inférieure, etc. Si
nous examinons la rate à l'état; d'isotcmcnt,
clic se présente à nous(ûg. 3ta) avec un con-
tour ovalaire, une face externe regardant
le diaphragme et une face interne tournée
du note de ta cavité abdominatc cette
face interne nous présente une saillie !ongi-
tudinale, qui la divise nettement en deux
portions, l'une antérieure, i'autre posté-
rieure. Si, maintenant, nous examinons la
rate en place, sur une coupe transversale
pratiquée sur un sujet congelé (fig. 3t6/I),
nous constatons qu'elle a la forme d'un
triangle, a base externe et à sommet dirige
en dedans. La rate est donc une sorte d'o-
n)ï<)c a coupe transversale triangulaire.
Nous fui décrirons, en conséquence, trois
fat'M, deux bords et deux extrémités.

Faces.
1~ Des trois faces de la rate,
l'une est externe., les deux autres internes.
Nous distinguerons ces deux dernières en
posture-interne et antéro-intcrne.
a. /'ace e.r<e?'He. La face externe, convexe et lisse, répond au diaphragme,
d'où le nom de/~cep/eKt~Me,sous lequel la désignent encore certains auteurs.
Au <)<')a du diaphragme, elle est en rapport
avec la cavité ptcurate, la partie infé-
ricux; du poumon gauche, la paroi thoracique et les parties molles qui la
recouvrent.
Suivant certains auteurs, cette face externe serait en rapport avec l'extrémité
gauche du foie, qui non seulement arriverait a son contact, mais se prolongerait
sur t'ftc et la recouvrirait dans une étendue plus ou moins considérable..Je crois
devoir considérer cette disposition comme exceptionnelle. Je ne l'ai observée, en
elfcl. que dans des cas fort rares; encore était-ce sur des sujets où te foie était plus
votmnincux que d'habitude et i'estomac entièrement vide. L'estomac a l'état de
réplétion ou de demi-réplétion, s'interpose toujours (fig. 236, p. 270) entre le lobe
gauche du foie et l'extrémité supérieure de la rate.
L.) face externe de la rate ne donne insertion a aucun ligament, du moins dans
les conditions normales. Toute adhérence entre la face externe de la rate ct~ië
diaphragme est pathologique.
b. Face joos~'o-Mt<e?'Me. –La face postéro-interne ou/ace )'eMS~,)aplus petite
des trois, est comprise entre le bord interne et le bord postérieur. Concave a trt fois
dans te sens verticat et dans le sens transversal, ~ei!e repose dans toute son étendue
sur la face antérieure du rein gauche et de la capsule surrénafcqui )a surmonte. Ce
rapport entre ta rate et le rein est a peu près immédiat il n'existe, en effet, (ntt'c
les deux viscères (fig. 3't6) qu'un double feuillet péritonéal. J'ajouterai même f~u'i!
est constant je veux dire qu'aucun organe, à i'étatnormaL ne vient s'interposer
ce deniveau, entre la rate et le rein. Le rein et la capsule surrénale séparent la
la colonne vertébrale.
rate
c. 7'ace a~<o-tM<e?')!e.– La face antëro-interne ou face ~~s~'t~Me est, dans la
grande majorité des cas, beaucoup p)us étendue que ta face précédente. Eite
regarde en dedans et en avant. EHe nous présente.à la partie postérieure, un peu
en avant du bord interne, un certain nombre de fossettes, six ou huit en moyenne.
disposées les unes au-uessus des autres suivant une ligne pfus ou moins ycrtiea!e.
Gcs fossettes,, qui livrent passage aux vaisseaux et aux nerfs spléniques (fig. 3!7),
Constituent par Jour enscmbte ce qu'on appoitclc/M/e de ~)'a<e.
Le hHc de la rate, tout en se rapprochant beaucoup du bord interne, en est
sépare par un intcrvaHc, dont la largeur varie de quelques mittimètrcs & nu centi-
mètre. Il en résulte que notre face antcro-intcrnc se trouve divisée par le hile en
deux parties une partie antérieure ou préhiiaire, qui est de beaucoup L') ptus
importante une partie postérieure ou rétro-hitaire, tout étroite, qui lolige te bord
interne.
La face supëro-interne de la rate présente des rapports importants. Dans si)
portion retro-hitairc, tout d'abord, elle répond à t'arrière-cavite des epiptoons,
dont elle est séparée par Fëpipioon pancreatico-sp)6nique,quand cetui-ci existe.
Dans sa portion prëhitaire, elle est en rapport ')." en haut, et dans ta plus grande
partie de son étendue, avec la grosse tubérosité de l'estomac; 2° tout en bas, dans
une étendue qui représente le cinquième ou ]e quart inférieur de cette face, ,n'cc
l'extrémité gauche du côlon transverse et la portion initiale du coton descendant.
Le hile. jui-meme répond aux gros vaisseaux qui vont a ]a rate ou ()ni en
reviennent. H répond aussi, au voisinage de son extrémité inférieure, à !a (jneue
du pancréas (voy. p. 342), qui lui est unie parfois (voy. PaKcreas) par un repli
du péritoine, répiploonpancréatico-spténique.

2° Bords. Les trois bords de )a rate se distinguent, d'après leur situation, en


antérieur, postérieur et externe
a. Z~o?'~ c!K~'<eM?'. Le bord antérieur, plus ou moins convexe, orditMo'e-
ment mince et presque tranchant, se porte obliquement de haut en bas et d'arrière
en avant. Assez souvent, on le voit suivre tout d'abord une direction transvcrsate,
et cela dans une étendue de 3 ou 4 centimètres, puis s'infléchir en bas pût'r g~no' :j

en ligne droite t'oxtrémité inférieure det'organc le bord antérieur nous présente, j


dans ce cas, deux portions nettement distinctes, l'une transversale, t'autrcvct'ti- i
café. Envisagé au point de vue de ses rapports, ce bord antérieur répond t°o)
dehors, au muscle diaphragme; 2° en dedans, à la grosse tubérosité do l'estomac.
Sur le bord antérieur de la rate se voient assez souvent (fig. 315,6) des itx'isures
plus ou moins profondes, tantôt transversales, tantôt obliques, vestiges pruhabtes
d'une division primitive de i'organe en segments multiples et indépendants.
b. ~o~j9os~i~M?'. Le bord postérieurse dirige, comme le précédent, ohHque-
ment de haut en bas et d'arrière eu avant. Il diffère de l'antérieur en ce qu'il est
ptus épais et beaucoup moins convexe; il est roctiHgne ptutût que convexe. On y
comme sur le bord antérieur, des incisures, mais elles y sont en général
beaucoup plus rares. Au point de vue de ses rapports, le bord postérieur se loge
dans )'espëce d'angle dièdre (ug. 3).b) que
forn"' le bord externe du rein avec la
naroiabdominato.
c. ~o?'~ M<e?'He. Le hord interne
();M/7/o <a<e?'M~MM de LuscxKA), qui
sepat'' ta face rénale de la face gastrique,
se dirige obliquement, lui aussi, en bas
et en avant. H est le plus souvent fort
irre.sutier, arrondi et mousse ptutôt que
tranchant. H s'étend, en 'haut, jusqu'à
t'extr~'nité supérieure de la rate ou a
son\uisinage. En bas, il descend de
même jusqu'au voisinage de ['extrémité
i)if<.T)'rc. Dans certains cas (Og. 3t7), il
se (h\i:-e en has en deux branches divcr-
xent's; )'unc antérieure, qui se porte vers
j'extren'itc inférieure de t'organe; une
hraix'hc postérieure, qui vient se ter-
mine) sur )e hord postérieur. Le bord
interne, a*ec ses deux branches de bifur-
cation, rappelle assez bien alors un Y
renverse (~). La portion de la rate qui se trouve incluse entre les deux branches
de t Y, représente, pour ainsi dire, une quatrième face, la face basale de Cuxjxx-
c)).\M. ~ctto face basate, disons-le tout de suite, est loin d'être constante CoxsTAX-
nxKSt;~ ne t'a rencontrée que huit ou dix fois sur les cent rates qu'il a étudiées;
moi-même, sur quarante rates que j'ai examinées, je n'ai vu la face basale bien
nettement représentée que sur six. Le bord interne de la rate répond à l'angle
diedr<' que forment en s'adossant l'une à l'autre la face antérieure du rein et la
.OHC tubérosité de l'estomac (fig. 316). Quant à la surface basale, elle est en
rapport, quand ctte existe., avec le coude gauche du coton.

3" Extrémités. Des deux extrémités de la rate, l'une regarde en haut et en


arrière, c'est ta supérieure; t'autre se dirige en bas et en avant, c'est l'inférieure.
a. A~)'cM!~SMpe?'teM?'e. L'extrémité supérieure, que l'on pourrait tout aussi
bien appeler postérieure, est ordinairement (mais pas toujours) ta plus volumi-
neuse tk's deux de là le nom de <e/c de la t'<!<e que lui donnent certains anato-
misU's. Elle est située à la hauteur de la dixième dorsale, à ou 2 centimètres
en dehors de la colonne vertébrale, parfois contre la colonne ettc-meme. Au point
de vue <!e sa forme, elle est tantôt épaisse et arrondie, tantôt mince et plus ou moins
cf!i)'v. <"cst a son niveau que viennent se terminer les trois bords de l'organe.
Lextrcoiité supérieure de la rate répond 1° <~ avant, à la face postérieure de
t'estconac 2" en arrière, au diaphragme et, par l'intermédiaire de ce muscle, à
la ca\ i~ pleurale et à la base du poumon gauche. Dans certains cas, comme nous
t'avon- vu plus haut, elle est séparée du muscle diaphragme par l'extrémité gau-
che du foie, qui s'avance sur elle sous la forme d'une languette aplatie de haut en
bas: nous avons déjà dit plusieurs fois (voy. /o;'e) que cette disposition, qui est la
règle chez le fœtus et que l'on rencontre encore assez fréquemmentchez l'enfant est
tout à fait exceptionnellechez l'adutte. Assez souvent, on trouve sur cette extretni~
l'empreinte de la tête de la onzième côte, et C(H<s'r.\NT;NËSCo,qui signale !e fait, se <!e-
mande si la colonne verte-
brate nejoùepa.snn rôic ces
important dans les déchiru-
res si fréquentes de la, rate.
b. A'x~'eM~e m/'e~M~o'g.
L'extrëmitë infërieun'ou
~M<?M~ ~e ?'<<:<e, plus pe-
tite que la prëcédente, par-
fois même plus ou moins
efïUée en pointe, répond au
coude que fait le coton
transverse en se continuant
avec le côlon descendant.
Elle repose là (f!g. 318) sm'
la face supérieure, creusée
Dgatjtcn!,ptn'ûno-cot)(]ucg&uchc ou ~.isœnta.cutum hcnis.
en cupuie, d'un petit rcp!i
li
teuton t-ransversp,avec i',ses a))j)<nd)ccs<~))pto')'quc's,–3,t)aï'0)ab<fn-
tnin&to ~'ign~o en dehors. 4, U~a~cnt. pht-~no-cotif(t)c gauche.
i'n)c,reposa.nis).)r!Gt'gann'))f,))h!'ëno-co!ifit)c.
gulaire~ qui s'étend
o hori-
zonLadement de i'cxtrëmit.e gauche du côlon transverso et de son mésocûton
pa.roi)atëratedc)'abdomcn(~~aMte~p/o'ëKO-co~Me).
a m 1.
péritonéal, de forme trian-
;jy. ia
Projection de la rate sur la paroi costale. L~ t'ncc externe de ta, répond a.ux O'. t()',
)'a,(.c
) t" côtes et aux espaces interces-
taux correspondants. Sa
rcnce, projetée sur ta paroitt~ora-
ciquc.re~ëtna.tut'oiiomontJitCorme
d'un ovale in'egu)ior, dont ic grand
axe se dirige obliquement en bas et
en deftors, on suivant n, peu ji)'~s la
direction des dernières eûtes. Nous
désignerons cet ovale sous )c nc~n
do zone splénique. Sa situation e)
ses limites ont aujourd'hui, en j'iti-
son des opérations que l'on pfafifjue
sur la rate, une importance consi-
dera.b!o. Voici comment il convient
de le tracer (ng. 319)
Marquez sur le thorax u~ pre-

mier point, point a, situé sur )& face
externe de la )0~cote,a.uni''ea))
du point où cette côte s'articule
avec Je sommet de l'apophyse
transverse de la 10" vortubj'c do)'-
sale, u. 30 rniHimetres environ (le
la ligne médiane. Ce point a rcpnm)
:'t l'extrémité supérieure de la rate;
2" Marquez un deuxième point,
point b, situé u. 13 centimètres du
Fig.3): précèdent, dans le 10. espace inter-
Projcct,iondo)andcsur)a))MoicosLa)e. costal, !'), peu près a. cga.)o distance
et
C'C'C'C",C<hMtif'mi:.ni'n'itm< dixième, onzième et dmi.\i;'me de la côte qui est au-dessus
côte.. DIX, 1)'t, Dxl D-til, neuyibnc, dixi(omo et douziime certi·Inres la côte qui est au-dessous.
d'))'Sittt's.–L',L",tea'de'ncprcn)i~res\t't&hrcs)o'"haircs.–t.rein.–9,rate.–
3, ligamenlcintrédu djn~hragme. -rJ', Jigll,cl\\illairc moyenne. tjy,~ügno
et de
CopoinKi
répond u.t'o.t['emitc inférieure ()e
b

pojnUlIéerépontlantauhord intérieur le la
ffittitaubot'tiittMrieut'ftupoumon.
(¡:;ne 1-ér'on- l'organe
3" Monex une verticale
"1
1~. point, point c, où
sommet du ct'cuxdol'OLissoUc~gne <n'iUiiiro moyenne), et marquez le .4 partant du
cette
nnIIP
jigno croise le bord inférieur de la 9° cote. Ce point e répond au bord antérieur de la rate, à,
peu près a l'union de ses deux tiers supérieurs avec son tiers inférieur;
4° Ceci posé, réunissez le point a au point c par une première courbe, qui s'éfovo tout d'abord
d:nts le neuvième espace intercostal, puis longe la face interne de la neuvième cote, en remon-
tant par son point le plus élevé jusqu'aubord supérieur de cette neuvième côte (ne pas oublier
que la rate remonte très fréquemment dans le huitième espace intercostal jusqu'à ta huitième
cûtc) réunissez, ensuite, le point c au point b, par une deuxième courbe, qui, continuant la
direction de la précédente, croise très obliquement te neuvième espace intercostal d'abord, puis
la face interne de la dixième côte; réunissez, enfin, le point & au point f< par une troisième
courbe, qui descend tout d'abord dans le dixième espace intcrcostal, longe ensuite fafaco interne
de la onzième côte, sur un point très rapproché de son bord supérieur, et remonte enfin dans
le dixième espace intercostal pour gagner ]a, face interne de la dixième côte, où se trouve te point «,
notre point de départ. Vous avez ainsi sous les yeux la zone spféniquo.
Comme on le voit, c'est un ovale à grand axe sensiblement parallèle à la direction des cotes.
Son extrémité interne est située à 30 ou 35 millimètres de la ligne médiane son externe
déborde la ligne axillaire de 15 a 30 millimètres. Son bord antéro-supéricur, convexe, remonte
jusqu'au 8" espace intercosta.), quelquefois, jusqu'au bord inférieur de la 8° cote. Son bord postéro-
inférieur suit assez régulièrementle bord supérieur de la U" côte.
Si, maintenant, nous examinons quels sont les rapports de la zone splénique avec les deux lignes
yy et zz qui représentent, la première ie bord inférieur de la plèvre, la seconde le bord inférieur
(lespoumons, nous constatons 1° que la rate est tout entière recouverte par fa pfcvro; 2" que
sa partie supérieure seulement, environ les deux cinquièmes, est recouverte par le poumon
gauche.
Le procédé que nous conseillons pour tracer sur fe thorax la zone splénique est, comme on le
voit, extrêmement simple il est comme la moyenne des résultats que m'ont donnés de nom-
breuses recherches sur des sujets adultes de l'un et de l'autre sexe. !f a malheureusement, tous
les inconvénients des formules géométriques appfiquéos à des dispositions qui, non seutement
n'ont rien de constant, mais sont au contraire extrêmement variables s'il est précis dans la
ptupart des cas, il en est d'autres, beaucoup d'autres, où il se trouvera en défaut.

§ HI. CONST!TUTJOX AXATOMIOUE

a une structure essentiellement complexe et sa signification anatomo-


L:t rate
physiologique, malgré les nombreuses recherches qui ont été entreprises a ce
sujet dans ces derniers temps, n'est pas encore nettement etncidee. Nons lui consi-
dérons, comme au foie 1° deux enveloppes; 2'* un tissu propre.

A.– ENVELOPPES HE ).A HATE

deux enveloppes de la rate se distinguenten externe et interne. La première,


Les
séreuse, est une dépendance du péritoine, c'est le péritoine s~eM~Ke. La seconde
appartient en propre à la rate.
1' Enveloppe séreuse, péritoine splénique. L'enveloppe séreuse, dépendance
du péritoine, entoure la rate dans la plus grande partie de son étendue. D'autre
part, elle forme trois ou quatre replis qui relient le visccre aux organes voisins. Ce
sont Fépiptoon gastro-spténique, l'épiploon pancreatico-sptenique, le filament
phréno-splénique et le ligament spténo-cotique.
a. ~~ooM ~as~'0-sp~ug'Me. -L'épiploon gastro-spténique (fig. 320,3) est une
cloison verticale et transversale, allant de la grosse tubérosite de Festomac au hile
de !:t rate. I! se compose de deux feuillets: un feuillet antérieur, qui provient de la
face antérieure de l'estomac et se rend à ia lèvre antérieure du hile un feuillet
postérieur, qui, de ta face postérieure de l'estomac, se porte vers la lèvre postée
ricure de ce même hile. Entre les deux feuillets cheminent l'artère gastro-épiptoîgue
gauche et les vaisseaux courts.
En atteignant le hile, les deux feuillets constitutifs de t'épiptoon gastro-spté-
nique, jusque-là adossés l'un à t'autre, s'ecartentpour suivre un trajeC fort digè-
rent (voy. <ig. 324). Le feuillet aM<e)'etH', s'innechissanf, en avant, tapisse tout
d'abord la face antero-interne de la rate
Puis, contournant son bord antérieur, i!
revêt sa face externe dans toute son éten-
due, parvient ainsi a: son bord postérieur,
le contourne à son tour et arrive à la face
postéro-interne, qu'il recouvre d'arrière
en avant jusqu'au niveau du hile. L~,
abandonnant la rate, il se rénéchit en
arrière, se'jette sur la paroi abdominal
au-niveau du rein et, finalement, se
recourbe de dedans en dehors et d'ar-
rière en avant pour tapisser le di;i-
phragme. Le /'<?M?7/ p<9S/o'eM?' </e
~p~oo?! ~o-~6'M~M6, parti de !a
tèvre postérieure du hiic, se dirige oUi-
quement en arrière et en dedans, li s'ap-
plique tout d'abord contre le feuillet pro-
cèdent, qu'il accompagne jusqu'à la paroi
abdominale. Là, il s'en sépare et, se por-
tant définitivement en dedans, il rcv~t
successivementla face antérieure du pan-
créas, l'aorte et la veine cave inferieurf,
en formant, à ce niveau, la paroi posté-
rieure de f'arrière-cavite des épiploons
(ug.32t,d3).
Fi~0. b. Epiploon ~aKerea~eo-~eM~Me et
Mpiptoon gastro-sptënifjuc, vuou.ntcrieuro liganzent ~/M'<'MO-s/?~M!Me. Comme
(nom'o~u-ne).
on le voit par notre description et miotx
l,rnLc, avec:)', son bord antérieur; sa t'ttco
.tnMf'o-)'ntcH)<r",sof)hi)c.–2,~roS!!otube)'osi(c<~ encore par le schéma ci-dessous (fig. 32)),
~'estomac.(''niptoongasLt'o-spt~niquc.4,)ig:amp))) le hile de la rate
ph''<!no-ga<itriqne, faisant suite, en )~ut,~i'(''jjip)of)n ou la partie de la face
gmtM-!i))Mnf<)Uc.i,<'))ip)oongMtro-eo)i~ue, faisant antero-intcrne qui avoisine ce hile est
Sui<,c,Ctthas,)t'f'))ij)!of)!t~as[r))-sp~ni){uc.–b'.ai'f'tf't'e-
relie à la paroi abdominale postérieure
CM'iM dcst))ip)o(t~s.aYfc:6'son bord gaucho.–7,dia-
phragme.<)~)!<'oni!aut et cndchors.
par un repli péritonéal, dont les deux
feuillets ne sont que les prolongements des deux feuillets de notre épiploon gastro-
splénique, lesquels s'adossent de nouveau après que le feuillet antérieur a enve-
loppé la rate on pourrait l'appeler le ligament pos<<'?'eM)' de la ?'a<e. C'est entre
les deux feuillets de ce ligament que cheminent les vaisseaux spléniques. La partie
supérieure de ce repli, qui s'étend de la tête du viscère au diaphragme, n'est
autre que le <'<~aMteM< p/e'MO-sp~eK~Me ou ligament S!Mp<??<seM?' de la ?'<x~. S~
paieié inférieure,
partie infé~yicure, dui
qui est justement représentée d~ns fibure 32'i
la figure
dans ta (90) et qui refic
3~1 (10) relie
la queue du pancréas à )a face interne de ia rate, est l'ûp~ooK ~)<!KC)'es</co-
~eM~M6. L'épipioon pancréatico-spténique n'est pas constant. \VrA)n', sur less
nombreux sujets qu'il a examinés, déclare mcme ne l'avoir jamais rencontre.
Quand il existe, sa longueur (c'est-à-dire son étendue dans Je sens transversal)
mesure de 't a 8 centimètres.
c. L~ante~ s~/ëMO-co/~Me. On rencontre parfois un petit repli epiptoi'qnc
qui, partant de t'extrémité inférieure de la rate, vient se fixer, d'autre part, sur le
c~'tontransverse au niveau du point ou il se coude pour former fc cô)on descen-
~6~
dant c'est le
1 1
~o-eo/~Me. Il est assez rare. Il peut, au lieu de se
porter sur le coton lui-
venir s'insérer
mësocôion transvcrsc
sur
)c
on même sur )c Hgamcnt
))hrcno-coUque.

2" Enveloppe fibreuse.


L~Lunique fibreuse
,i[)[inrtient en propre à la
ru'te, qu'cHe entoure coin-
pi~-Lcment. EHc est mince,
(;[c!ni-transparente,adhë-
)':u)t. intimement, (dg.
~2) d'une part a, ta.së-
n'nsc pcritonéaje qui la
j'cconvre, d'autre part à
la pulpe splénique sur
).i<{<tcHec))es'eta)c.
Annivenuduhiteet
analogue en cela à la tu-
nique fibreuse du foie, t-'ig.32).
elle se réftéchit sur les Coupe horizontale (lu tronc passant par le hile de la )'it~ pour
vaisseaux et pénètre avec montrer les t'entions')c cet ot'ganca.vcctcpo'ituine.
ces derniers dans t'inte- f, rate. 2, cstonmc. 3, queue du pancréas. 4. yehie cave inférieure.
S, aorte. 6, artère splénique. 7, vaisscam courts. 8, paroi thoraco-
tio'r de l'organe, en leur abdominate. –O~~pipiconpa~tro-sp~tuquc –i(t~cpip)oon)[tancr~atieo-
fur'nant des gaines cytin- spteniqne.–U,pigeon gastroMpatiquc. avec ft\ tepcdicutc du Me. H,
hiatus de Winstow. articrc cavité des ~piptoous. )4, ptcvrc gauche.
dt'iqucs qui se divisent
et se subdivisent comme eux. L'ensemble de ces gaines constitue ce qu'un appelle
la eapsM~e de ~a~~y/M, laquelle, par son origine et par sa disposition, rappelle
exactement ta capsule de C~'ssoM, que nous avons déjà décrite ;t propos du foie.
C)t;ict)t)c d'elles, les plus petites comme les plus targcs, renferme a son centre, au
milieu d'un tissu conjonctif lacbc, une artère, une veine et un ou deux canaux
lymphatiques.
t)c ta face interne de la capsule fibreuse de
la rate se détachent une multitude
de prolongements trabéculaires (ng. 322,3), qui se portent ensuite dans l'intérieur
de t'urganc. A leur tour, les gaines vasculaires précitées (yc<'H<'s MM/p~A~HMes)
donnent naissance, par leur face externe, à des protongemeuts analogues. Ces pro-
tonucmcnts se divisent et se subdivisent au fur et à mesure qu'Us s'éteignent de
leur origine sous les formes diverses de cloisons, de lames, de tamettcs, de petits
cordons Htiformes, ils s'entrecroisent et s'anastomosent dans tous les sens, déli-
mitant ainsi dans toute l'épaisseur du viscère un système de cavités ou aréoles,
que i'on a désignées longtemps sous le nom de cellules de la )'<!<e. C'est dans ces
aréoles formées par le réseau conjonctif trabécutaire, aréoles toujours irrégulières
et 'te dimensions fort inégales (leur diamètre varie de 1 à 5 millimètres), mais
communiquant toutes entre elles, que se loge le tissu propre de la rate.
Ht-totogiquement, la capsule fibreuse de ta rate, la capsule de Malpighi et leurs
pro~'ngements sont essentiellement formés par des fibres conjonctives et des
fibres élastiques, auxquelles viennent se joindre, chez cert.iiinsanima.ux, un grand
nombre de fibres musculaires lisses. Ces fibres musculaires sont surtout abon-
dantes chez le chien, le porc, le mouton, etc. Chez l'homme, elles sont relative-
ment fort rares et on ne les rencontre guère que suc les trabccules conjonctives
les plus défiées.

B. 'i'tSSL' PROPHE D)! LA MATE

Les espaces areo!aires ci-dessus décrits sont combles (fig. 322) par une substance
de couleur )ic devin.deeonsistancc molle, que l'on a.comparëe a une pulpe et qu'on
désigne, pour cette raison, sous le nom de pulpe splénique. Cette pulpe est comme
parsemée de petits corpuscules blanchâtres, que ron appelle indiffërcmment CM'-
~MS.CM~s sp~eM~Mes ou co?'pMSCM~es de ~a/F~/M. La pulpe splénique et les corpus-
cules de Matpighi constituent, dans leur ensemble, le tissu propre do !a rate
1°Corpuscules de Malpighi. Les corpuscules de la rate ont été découverts, en
d866, par MALM&Hf, d'où IG nom de corpuscules de Matpighi que leur donnent
aujourd'hui tous les anatomistes.
a, 7*'o)'M!e, ~M~eMStOMS, MOHt6re. Ils nous apparaissent, sur les coupes de !a
rate, sous )a forme de petites masses vësiculeuses, assez régulièrement (fig. 322,4)
arrondies, tranchant. nettement par leur
Coioration btanchatreoub'ancgrisâtrf'sur
ta teinte rouge foncé de la putpe c'est ta
pM~pe 6~HcAe de certains auteurs, par
opposition & ta putpe splénique propre-
ment dite qui, pour eux, devient tajOM~e

de 0" 0'
)'OM~e. Leur
3 &
diambtre varie ordinairemeHt
4 il en existe de plus
gros, comme aussi on peut en rencontrer
de beaucoup plus petits. lls sont séparas
les uns des autres par des intervnttcs
qui varient de 2 a S nuttimetre&. Ils sont
extrêmement nombreux d'après SAt'pEY,
6 il en existerait un pour chaque espace
Fig.322. cubique de 3 mittimètres, ce qui porte-
Coupe de la, t'a.t,o~<'eMt-Nc/i(fnM;<<«'
t, péritoine st't6ntquc,avcc]acouchccellutcusc sous-
~~L'itonénto. 2, envctoppe «hreuse. 3, 3, h'av<'cs et
corpuscules que renferme une
moyennes dimensions.
de
rait a 10.000 environ le chiffre total des

t,)'a!](';cu!es.–4,corpusCu(csdeMfttpt'~t)[,:n'cc:4\)cut'
f'cn~)'cgcr'nina)if.–5,p~~sp~)~ccsMC~- b. jRf<ppo?'<s aoec ~esMt'sse~Mir. –Les
t)ons!H)astomf)ses(co['donsdcBi)iroth),–6,6,~is-
scaux. corpuscules de Malpighi présentent ce
caractère commun qu'ils sont annexés
aux artères de petit calibre, a ces artères que nous décrivons plus loin sous le
nom d'hères peM~c~ëes: tantôt. ils leur sont accolés tantôt, ils leur sont
comme suspendus par une sorte de pédicule d'autres fois, ils viennent prendre
place dans l'angle de bifurcation du vaisseau. Très souvent, on voit te rameau
artériel traverser le corpuscule, soit a sa partie centrale, soit au voisinage de
l'une ou l'autre de ses deux extrémités cette dernière disposition serait même )a
règ)c chez t'hommc, d'après Bn~ROTU. Chaque artère de 80 a i00)<.de diamètre
possède de 5 a 't0 corpuscules, qui lui appartiennent en propre. Lorsqu'on isole
de la pulpe spiënique une branche artérielle avec ses ramifications et ses corpus-
eûtes, Ja. pièce ressemble assez bien (<ig. 3~3), pour employer une comparaison de
Mt.L'KE)), a une grappe ëtéganLc.
c. ~'MC<M)'e. Hist.otogiquement,, les corpuscules do Malpighi se composent
d'tut ret,icu!um conjonctifdans les mailles duquel se tassent des cléments iympha-
tiques. Leréticntum est extrêmement
fin. A )a périphérie du corpuscule, il se
condense plus ou moins (ng. 324), de façon
a former a cchu-ci une sorte d'enveloppe,
laquelle se continue extérieurement avec le
réticulum de la pulpe. Quant aux élé-
ments lymphatiques, ce sont des leucocytes,
appartenant pour la plupart a. la variété
connue sous le nom de ~/mp/toc?/<es cet-
t~es lymphatiques avec un noyau volumi-
nenx et un protoptasma peu développé,
souvent même peu visihte. On sait que Cn.
i~M)s les avait considérées comme n'étant
(juc de simpics noyaux. Les lymphocytes
sont entièrement dépourvus de mouvements
nmibu't'des. Au milieu d'eux se trouvent dis-
sémines, en nombre variable, des leuco-
cytes de taille supérieure, a noyau !obé,
conf.ourné, ou en bissac, ana)ogucs aux leu-
cocy~'s tnononucleaires du sang circula.ut
(!!o.H).
d. ,S'M?/(C6[<ïOMMKM'pAo<o~Me. Somme toute, les corpuscutcs de Ma!pighi,
)\ect(!)n' fin réticutum conjonctif bourré de teucocytes, ont la même structure
t'und;nncnt.a)e que les foHicuies dos: ce sont des formations tymphoïdes, analogues
aux t'ùtticutes des gang'Uons lymphatiques, atonies y a même signale l'existence, a
la parité centrale de chacun d'eux, d'une zone ptus claire, véritab)c ceM~'e 'yo'MM'-
Ha~C!) tout sembtabte acctui qui a été découvert parFt.EMMixc dans tegangifon
)ympi);)tique ordinaire. Les corpuscu)es de JMn]pigi)i deviennent ainsi, au même
titre que les ganglions lymphatiques et les follicules clos, des centres de rénova-
tion des cettutcs tymphatiques.
2'Pulpesplénique- Laputpespleniqucou pulpe rouge rempHt tout t'inter-
vatte que laissent entre elles les travées conjonctives ci-dessus décrites, ies vais-
seaux de gros catibre et les corpuscutes de afatpighi. Sur une coupe de !a rate,
après durcissement convenaMe, elle se prescnto sous );) forme de cordons, de
configuration et de dimensions diverses, irrëguHerement contournés, anastomosés
les uns avec les autres de façon à faire un grand tout ce sont les cor~o~
~e F;7~'o<A (Hg. 322,8). Ces cordons, envisagés au point de vue de leur struc-
ture, comprennent, outre tes vaisseaux sanguins et lymphatiques que nous décri-
rons ptus ioin un ~'e~'cM~MNt; 2" des ë~ëMteH/s ce~M~H'es.

-t. )!);ricuLUM. Le rëticuium de la puJpe, découvert par TjGtu en t847, présente
exactement les mêmes caractères que celui des corpuscutes de Atalpighi. Comme
ce demier, il est formé par des trabëcutcs extrêmement déticates, irrëguUerement
<!exueuses et entrecroisées dans tous les sens. EHes dérivent, en partie de la paroi
des vaisseaux, en partie des travées conjonctives qui cloisonnent
en tous sens le
parenchyme sptënique. Aux points nodaux du reticutum se disposent des noyaux,
et il est à remarquer que ces noyaux sont d'autant ptus abondants que te sujet est
plus jeune ils tendent à disparaitre, en efïe~ avec les progrès de l'âge.
Lanaturedureticu]umde)a pulpe splénique est encore controversée et nous
nous trouvons, à cet éa-ard, en présence de deux opinions principales. Les uns,
avec Fnn~ Kôf.rjKjEt!, Mrs (LAGCEssE s'est
rangé dernièrement à. cette opinion), sont
d'avis que le réticulum en question est
exclusivement formé par des cellules con-
jonctives à proJonge-ments ramii~g et
anastomoses (~M ~<~Me). Ces pro-
longements anastomoses constitueraient
les travées de notre réticulum, et, quant
aux noyaux des cellules conjonctives,
elles représenteraient les éléments nu-
ctcairns situés aux points nodaux. Les
autres, avec UANViEK, RENAUT, IhzxnzEM,
]'n!SAr,ix, considèrent les travées du réti-
Pt~.3~. cutum spténique comme formées purdes
Le i'cUuu~ura de la pulpe spfcni~uc, vu au faisceaux du tissu conjonctif, faisceaux
uivc<m û<. su! ic pourf.our d'un cor-puscuic de très uns et revêtus çà et ia sur leur face
Ma.Jpfg)u(meUto<fe(!cGof~i,d'a,pf'csOppHL). libre
par des cellules endothéliales.
f,cot'[)uscufcdcM!tt)ngf)).2,uncptH'{icdeson De ces deux opinions, la dernière est
'['6t.)Cutun)."tt,co)ntcnsiUionf)ot'c)'~)n'u!u)nto'L)L~ut'nn'
dt.<cort't'scu)R.–4,xo)tGsi~)6ccndehot'sdo)ai'on(j3,3,
oniûrt!f'cutmncsf,ttt0ffts~(~tts.–S,fj,)it'st<cfjmjone- celle
qui tend à preva)oir aujourd'hui
les histologistes. Tout reccm~nent,
pi~hi. 8, t'ettcututudctaputpc,adjacent. !t!'art.~rc. parmi
Ufcruncat'6)'c.–7,captt!tm'('S(Jueot'pttscu[ct!cMnl-
OppË). ()891), appliquant la méthode de
Gotgi à t'ëtude de la structure de la rate, a mis en évidence, dans ce dernier organe,
un système de fibrilles extrêmement unes, nexueuscs et anastomosées (6'~<'?'<!s~'H
d'Opt'EL), qui vraisemblablement répondent au réticutum conjonctif de la pu)pc
et des corpuscuies de Malpighi, La figure 334, que j'emprunte a Ot't'Et. iMi-mcme,
nous donne une idée très nette de cette formation. Comme on le voit, les fibrilles,
assez mal imprégnées à fapartiecentratc des corpuscules et relativement espacées,
.se condensent a sa périphérie, pour se continuer ensuite, avec leurs mêmes carac-
lères, dans les espaces occupés par la pulpe.

ELHMEX'rs
CR'.Lur..u)!Es. Les éléments cellulaires que renferment les mailles
du réticulum putpaire sont fort nombreux et de significationsdiverses. Nous les
ramènerons, abstraction faite des cellules endothéliales, déjà signalées, qui
revêtent les trabëcufcsconjonctives, aux deux groupes suivants groupe iymphoïde
et groupe hëmatique.
a. G?'OMpe /yM~Ao!(/o. Le groupe tymphoïdc est représente par les formess
les plus diverses des cellules lymphatiques ou leucocytes. C'est ainsi que nous y
rencontrons ~"des/yM~ocy~s, ceifuiesanoyau volumineux et à protoplasma
peu abondant 2° des <eMCOC<s MtOMo?tMc~a!)'es, ce[tu!es iymphatiques de grande
taille, arrondies ou rendues potygonatcs par pressions réciproques; ce sont. les
éléments de beaucoup les plus nombreux; 3" des ~Mcocy<es ~o~KKC<e~M'es, en
plus petit nombre que Jcs précédents, renfermant ptusicurs noyaux, ou bien un
seul noyau en voie de division ou de bourgeonnement; 4° des phagocytes, cellules
lymphatiques renfermant dans tcur protoptasma, pour les y avoir incorpora, des
(jehris d'hématies ou du pigment, sur lequel nous reviendrons tout a l'heure
8° des leucocytes colores en )'oM~ par de t'hcmogfobine et pouvant en imposer
pour des cellules rouges ou hémoglobiques (ë?'y</M'oc,y~ de certains auteurs) que
j'en rencontre normalement dans la moelle des os (voy. t. i, p. 27) et qui sont dcs-
tin'es produire des hématies.
b. C~'OM~e A~?M!~Me. La pulpe splénique renferme constamment une
quantité considérable d hématies ou gtouuics rouges,
provenant soit des corpuscules de Matpigtu, soit des vais-
seaux sanguins de la pulpe. Ces hématies se présentent
M nous sous les formes les plus diverses hématies de
tous points normales, hématies de dimensions normales
mais décolorées, hématies déformées, hématies à l'état
de simp)es fragments, soit libres, soit englobés dans le
protoplasma de quelque phagocyte, etc. On admet géné-
ralement aujourd'hui que la rate a, entre autres fonc-
tions, une fonction dite ~eMM/o~Me, ayant pour objet Fi~.325.
de détruire tes globules rouges du sang, non pas tous les CcHu!cs <!ivct'scs<!c la
g)o))"tcs circulants, mais ceux qui sont vieillis et qui, de puijtcspfcn'quctd'a.prè~
ce fait, sont inaptes à remplir plus longtemps le rote
FitEY).

important qui leur est dévolu dans la vie de )'o)'ganismc. Lc5cc!)u]ps«~ap;Mn't)t'))i)cntit


t'tK!nnnc;tt"<cphutesccL/
¡i
f,
Ces globules rouges une fois tombés dans ta pulpe spté- autK)Hui;!csc<:ttMÎes~au au
chct~
niquc, sont des organes fonctionnellement morts et desti- <ï,nny.tfttittt'c.–A,CeHn~
nés a disparaitre. Ils commencent a se décotorer, autre- tytup)m)")u<*ott)n)aHf.–c,cc[-
)utca)H)'\au,renfermantun ~to-
ment dit à perdre leur hémoglobine, Us se fragmentent ttu!c ~att~uitt. ceiiutc du
)n~mc!~c)u'c,coMtet):mt'!cnxg!o-
ensuite et finissent par disparaitre, absorbés le plus sou- Imlcs sm'g-uins. e, aulrc éct-
tuicr<'tt<ct'tttat(tf)'L')ïOtnbrcu\
vent par tes phagocytes, qui, comme nous l'avons dit, t;tot)Ut<"it'at~HH)5.CcHH)f
abondent dans la putpe. Quant à i'hémogtobinc, cttc se contcn amtttes ~fatmtattonsgrais-
seuses.–<y,<"cHuip contenant
transforme en pigment, pigment qui présente constam- des ptMS)cnrsi:totm)cs sanguins et
~ranntatt0ns t:ra)$"cuses.
ment les réactions du fer (comme rhémogtobinc dont it /[,<'<')))t)prpntpitcd4;~rimuta
Ho))s~ra)..sen'-<t-grau"!a-
(terne) et qui, lui aussi, se cantonne le plus souvent lioas lil;I'(~s. cdlnle aVeC rto
ttetite='"tot'~<'n)''sincoto'
dans le protoplasma des phagocytes. Les hématies se
détruisent donc peu à peu au sein de la putpc splénique; et voilà pourquoi nous
trouvons dans la pulpe tous tes stades de cette destruction graducHe, depuis
t'hon.nie complète, qui ne fait qu'emigrcr des vaisseaux, jusqu'au pigment
d'origine hémogtobiquc, qui est comme le dernier reliquat du processus régressif.

§ IV. VAISSEAUX ET KEUFS

1" Artères. Les artères destinées à la rate proviennent de la splénique. Cette


artère, branche du tronc cœtiaque, remarquable a la fois par son volume et par
ses (If'xuositës, chemine de droite à gauche le long du bord supérieur du pancréas
(fig. 3)3, 4). Chemin faisant, elle abandonne i" plusieurs rameaux pancréatiques~
qui descendent sur le pancréas la gastro-ëpiptoi'que gauche, qui gagne la
grande courbure de l'estomac. Puis, elle se divise en six a huit branches, irrégu-
lières et flexueuses (fig. 326), qui, après avoir fourni les vaisseaux courts (voy.
Es<omac), pénètrent dans la rate au niveau du hite.
a. 7')'<~e< e< mode de <Ms~&M<OH. Chacune d'elles, dans l'intérieur de la
rate, chemine en compagnie d'une veine et d'un lymphatique dans Func des
gaines conjonctivesde la capsute de Malpighi, jetant ça et la sur tout son parcours
des divisions secondaires, lesquelles, à leur tour, se divisent et se subdivisent en
'des rameaux de plus en plus ténus. Un caractère à peu près constant du mode de
ramescencc des artères spténiques, c'est que les rameaux cottateraux se détachent
du tronc générateur sous un angle
droit ou voisin de t'angte droit. Lors-
que les divisions de i'àrterespténique
ne présentent; plus qu'un tiers on un
quart de mittimëtre, elles se séparent
des veines, qui jusque-là ont été tcm's
fidèles satellites, et eiïes se rësotvent
alors chacune en un pinceau de fines
artériotes (peMîc~ de quelques au-
teurs) qui se perdent dans la pulpe
splénique. De ces artériotes terminales,
les unes se portent sur les corpuscules
de Matpighi, les autres se distribuent
de la rate a ta pulpe elie-meme. !)om!
a décrit tout récemment ('L893) autoth'
des artériotes une gaine lymphatique.
h. ~t?'<ë?'es des co~MSCM~ de ~<:<-
~)t~M'. Chaque corpuscule de Mal-
pighi nous présente ordinairemcntune
artère centrale. De cette artère partent
de nombreux capillaires, de 30 a 50iL
de diamètre, lesquels se portent à la
périphérie, en suivant un trajet plus
ou moins radiaire et en s'anastomo-
sant entre eux de façon a. former un
réseau, le ?'eseaM ~M cprpMseM~e. Arri-
vés à la périphérie du corpuscule de
Malpighi, les capillaires radiés, ou bien
se recourbent sur eux-mêmes pour
s'épuiser dans t'épaisseur du corpus-
cule ou bien, poursuivant leur trajet, Us sortent du corpuscule pour passer dans
la pulpe et s'y terminer. Ce dispositif vasculaire présente, comme on te voit, une
grande analogie avec celui des follicules clos, ou les capillaires suivent également
un trajet radiairc. H est a remarquer, cependant, que dans le folticute clos ils
rayonnent de la périphérie au contre, tandis que, dans le corpuscule deMatpighi,
ils vont au contraire du centre à la périphérie.
c. ~~e?'es de la pulpe. Les peniciHi artériets se résolvent dans la pulpe
splénique en un réseau captUaire, tout specia), qui sert d'intermédiaire entre les
artères et les veines. Nous le décrirons tout à L'heure, j
d. Ca?'6!C<<'res p?'o~'es <ïMa? <ï)'/e?'es sp~M~Mes. Les branches de la splénique
présentent des leur origine les caractères propres aux artères dites <e!'HHHt[~s,
c'est-à-dire qu'elles ne s'anastomosent pas entre elles au cours de leur trajet et se
ramifient chacune dans un département déterminé. Si l'on pousse, en effet,l,
une injection au suif dans l'une de ces branches, on ne la voit jamaispénétrer dans
les brandies voisines. On peut ainsi injecter successivement toutes les divisions
(!ola splénique avec des masses d'une coloration différente et constater alors, par
ta dissection ou par la méthode des coupes, que la rate se compose d'un certain
nombre de territoires entièrement distincts, dont chacun a, suivant son étendue,
la valeur d'un lobe ou d'un tobute. Cette indépendance des artères spléniques
s'observe non seulement pour les troncs, mais encore pour les branches et pour
les rameaux. Il convient d'ajouter, cependant, qu'il n'existe dans toute l'étendue
de la rate qu'un seul réseau capillaire et que les artères précitées, si elles restent
indépendantes au cours de leur trajet, communiquent toujours entre elles par l'in-
termédiaire de ce réseau.

c"l/r~ .1J'll.
sj)]ënique. ~rdJ-1-
Elles se jettent, peu après
leur origine, dans tes gaines tubuleuses
de la capsule de Malpighi, qu'cDcs
n.u'
2° Veines. --Les veines, de la rate proviennent a la fois du fin réseau capil-
tnire des corpuscules de Malpighi et du réseau pseudo-lacunaire de la pulpe-

parcourent, ensuite jusqu'au hile. Che-


min faisant, elles se réunissent les
unes aux autres pour former des vais-
seaux de plus en plus volumineux. De
plus, elles s'anastomosent fréquem-
ment entre elles, non seulement au
niveau des ramuscutes, mais aussi au
niveau des rameaux et des branches,
dl' telle sorte que, dans chaque dépar-
tement de la rate, toutes les veines~de
ce département, forment dans son en-
sf'tnbtc un vaste réseau.
Arrives au niveau du hile, les bran-
ches veineuses ne sont plus qu'au nom-
bre de huit à dix, comme les branches
atterieUes.ËHes sortent du viscère par
k'~ mêmes orifices qui livrent passage
aux artères (ug. 326,8), et il est a
remarquer qu'elles sont ordinairement
placées sur un plan postérieur à celui
(ju'occupcnt ces dernières.
Du hile, les veines de la rate se portent en dedans et, après un court trajet.. se
Munissent en un tronc commun qui n'est autre que la t'Ct'~e s~JeM!~M<?, l'un des
:)))]uent5 de la veine porte (voy. AxuÉlOLûfUE).
3 Réseau intermédiaire aux artères et aux veines de la pulpe. Le mode
d'union des artères et des veines au sein de la pulpe spténiquc a été long-
tctu)~ controversé et les histologistes ne sont pas encore entièrement d'accord à
ce -ujct.
t )!HY et deux de ses élèves, OLGA STOt'FetSot'tffE HAssE, ont émis l'opinion que lcs
c.tj)i))aircs artériels s'ouvraient à plein canal dans les mailles du réticulum splé-
nique et, d'autre part, que les veinules naissaient directement de ces mêmes
mailles, Le sang cheminerait donc, entre la terminaison des artères et l'origine des
veines, dans les aréoles mêmes du rëticulum, autrement dit dans un système de
s)))tpies lacunes. De ce fait, il entrerait directement en contact avec les éléments
ceHutaires, ci-dessus décrits, qui constituent iapujpe splénique il circuJerait au
milieu de ces ëiemcnts, suivant ta comparaison de Fn~y, comme i'cau d'un fleuve
presque à sec coule entre tes cailloux qui forment son )it.
RûBtif etLEGMs se sont élèves contre une pareine opinion~ qui faisait du sys-
tème sanguin un système non ferme/Ces deux histologistes, utilisant successi-
vement tes injections au carmin et [es injections au nitrate d'argent., ont bien
retrouvé le réseau intermédiaire aux artères et aux veines, tel que FKEY t'avait
décrit; mais, contrairement à ce dernier, ils ont reconnu l'existence, tout. autour
des prétendues lacunes, d'un revêtement endothëiia) non interrompu, se conti-
nuant, d'une part avec !'endothë)!U)n des artères, d'autre part avec celui des veines.
Voici la description que nous clonncnt 1<OBM etLEGRos sur le mode de formation
des réseaux capiUairesde la rate « lespeniccUi artériels sont tapisses parl'ëpithc-
~ium ordmairc des artères. En suivant .ces fines artcrioies du côte de teur termi-
naison, on les voit augmenter légèrement de diamètre, puis s'évaser; en ce point,
on reconnait encore ta disposition habituene de l'épithëiium. Mais audeià.ics
parois artérielles se dissocientt en r~aHte; cttes forment ainsi des trabécuios compo-
s6es de Ubres-ccHuIes, de minces ubres [amineuscs et élastiques, sur ]esque)J<;s

1.
l'epittieiium vasculaire s'appjiquc, s'ëtaie, se mou)e,de sorte qu'il ne présente
1
plus ses cambres ordinaires.
CADiAT a admis, lui aussi, t'cxistcncc
»

d'une couche endothéliale tout au-


tour de la colonne sanguine a tra-
vers la putpesptcnique.DENYS,de
son côté, compare, non sans raison,
les aréotcs du re),icu)nm spiëniqne
aux espaces lymphatiques qui, d<u)s
un ganglion, entourent les folli-
cutes d'un côte, comme de l'autre,
les travées et trallécules sont revê-
tues, par un endothëtium continu.
Le réseau pseudo-iacunaire qui,
dans la pulpe splénique, unit les
artëres et les veines a donc 1-t sigili-
fication d'un réseau capillaire. Ces
capillaires présentent; ce caractère
spécial, bien mis en évidence par
les injections,qu'ils sont de grandes
dimensions, qu'ils ont une forme es-
scntieUement irréguJicre (fig. :328,3)
et que leur endothélium se confond
avec celui qui revêt les trabëcutes
conjonctives qui leur servent de soutien. Outre leur endothélium, elles possèdent
une paroi propre, d'une minceur extrême, !aque))e serait constituée, d'après vof
EuNEn (')899) par des fibres élastiques disposées circuinircmcnt et reliées les
unes
aux autres par une très fine membrane.
Nous ajouterons que, d'après les recherches de quelques histotogistes, notam-
ment de KuLTcnisKY, les parois de ces capillaires, comme aussi les parois des der-
nières ramifications artérielles et des premières voies veineuses nous présentent de
très nombreux orifices, il travers lesquels s'échappent les éléments du sang pour
tomber dans la pulpe. Mais KuLTCURKY ne manque pas de faire remarquer que,
malgré ces orifices, ta paroi endothétialc no s'en étend pas moins d'un capillaire
artérielaune radicule veineuse. Ces ouvertures interendothétiales ont été signa-
)ecs a nouvea,ùpar MAhL en 1898 leur largeur est telle que, dans les injections
vasculaires expérimentâtes.. elles se laissent traverser avec la plus grande facilité
par les grains de cinabre elles )aissent passer plus difuciiement les grains
<)'outre-mer et sont infranchissables pour les grains de jaune de chrome.

4" Lymphatiques. Les lymphatiques de la rate, signâtes pour la première


fois par VEStJxc, figurés plus tard par Ruvsc.u et par ]MAsn.\n\t, se divisent en
superficiels et profonds
a. -Li/M~At[<K?nes SMpe?'/tC<'e!s. Les lymphatiques superficiels cheminent la.
surface de l'organe, immédiatementau-dessous de son enveloppe sëreusc. Us for-
ment, chez les ruminants et chez le cheval, un riche réseau muni de valvules.
Chez l'homme, ils sont beaucoup plus rares, mais ils ne font pas entièrement
défaut, comme l'ont prétendu à tort certains auteurs ils ont été injectes, en effet,
pnrRofUNetLEMos. Les lymphatiques superficiels tirent leur origine d'un sys-
Lf'nte de canaux qui cheminent sous les travées conjonctives 'tu parenchyme spté-
nique et dans l'épaisseur même de sa capsuie fibreuse.
b. ZyH~pAa~Mes ~o/'oH<:<s. Les lymphatiques profonds sortent de )a rate
au niveau du hile, en même temps que les veines on compte ordinairement de 6
a 8 troncules. Si nous les suivons du hile vers la profondeur, nous tes voyons che-
miner, paraliclement aux artères, dans les gaines conjonctives de la capsule de
Malpighi, se diviser et se subdiviser comme elles et, (maternent, les entourer a ta
manière d'un manchon (ToMSA, KvBEK, Hooix et Lunnos). Ces gaines lymphatiques
périvasculaires, en tout semblables à celles qu'on rencontre dans beaucoup d'autres
organes, ne constituent pas cepcudant les vrais canaux, d'origine des lymphatiques
spléniques. Suivant ToMSA, elles entreraient en relation avec un réseau spécial
situe au sein même de la pulpe splénique, Dus récemment, KvuËR a décrit lui
aussi dans le tissu propre de la rate, comme faisant suite aux gaines lymphatiques
pcrivascutaires, un système de fentes ou de lacunes, limitées par des faisceaux
''onjonctifs sur lesquels s'appliquent par places des ccttules endothëtiatcs.
c..Vo~e de <e?'HMMa;:soH. Les deux réseaux lymphatiques superficiel et
profond sont reliés l'un à l'autre par des anastomoses plus ou moins volumi-
neuses, qui traversent naturellement la capsule nhrcuse. Finalement, tes lympha-
tiques de la rate se jettent dans un petit groupe de ganglions, qui sont situés au
voisinage de la queue du pancréas dans l'épaisseur même de l'épiploon pancrca-
tico-sptenique.

5' Nerfs. Les nerfs de la rate émanent du plexus solaire. Ils sont apportés à
ta rat'' par t'artere splénique et pénètrent dans le hile en même temps que les
branches de cette artère, ifs se composent en grande partie de fibres de Rcmak.
A coté d'cttes, existent toujours, mais en plus petit nombre, des fibres il myéline,
tes unes larges, les autres minces.
Arrives dans l'épaisseur de la rate, les rameaux nerveux se divisent et se subdi-
visent, les uns en suivant le trajet des vaisseaux, tes autres en cheminant isolé-
)ncnt. Au cours de leur trajet, ils s'entrecroisent diversement entre eux, de façon
a former au sein de la pulpe splénique un « plexus à filaments singulièrement
''utrctacés, mais ne présentant que rarement de véritables anastomoses M (FusAm).
~lOXUs~Hei'~eux~~tM~spie&t~L1c'éebàpP¿Í1t,èn~rt Hectes filires tëf~n~nn.lés,
~Ka~o~s'~ cMstn't~'net~tnï!avecf]~t)[ir.ncER~ën~i~~Mes.~ët~se~S~ti~ës~G~s
~GBS~së~ter~nënt~/sui'vttnt~ 'mode les fbiës yusc~tÏarreS':olés
~s~te~iëUes~ai.ns~ que 'sur~Jes; ë)ëm cantractiles dzü,' chei cért~.rris hni-
~ajouteM~u~-elëmen~conjQl1ctifS'destra.ée, ~ibï~eri5es l~es. Jil>te's- se~i-
~]:)6ttë.Ment,sdit-ctarts. les' ;corpnsc'[.Uë8 'de ~a.[gN~s0]t;d~p~!p~~t~s~
~t~~tnen~~ibremënt~ôu 'pa.)' d~'pëtit.s :rep nemBRta~n~iHie~ ,E;wt
~Hf.M:n,~G[epuis~longtemps, de)~ av~it signàte sur le/tr~s~erj~ spM&iq~
:M''6~is.t;ënce.de'.GeUu!cs nerveuses. Ces ceHuiës ont
{~F~MBf~<~i;â,Bmp)oyë da&s,~ recheréhes Ja::mét1~Qdc de, f~olgi. et, ta miL
ëtëdecri~
én '189`?.

hi;Jjch:
~lOde~d~EhfUch ~eUës
~p~i~ues de.~
de petiie~.C1j; e~I;SiOl1S(20v,eI1VjrOn),
seraientp&)ygona!es,.de~pëtttes'~ilnenstons~Û~~
ellessCl,'ü,ientpolygdnaÍes,
ou, CJ11q prolongements, tQus en::l'B n:,ayec les, fibres ncl'-
t~J~QnviMt.d'ajontër~ dans leurs tl~aYauil;,èb~,niJtETÙus(J89~),

;S:
~~K~LN,K~

~i~Ln~TH;Be:<)~
~~p~b.iSM;
'~u~;F.:s<o7.
~i893) n'&B~pu ('onnrmer.~e ce dui coliceroc les,cellliles, ,nerveuse!'
~p~ntqaës, les descriptions do'MûLLM~ëtd
de )a. ra.f.R

!Mu<En (WJ/' Ms&e)' ~etr


~e/
GnAY/(![:),

~&MC~
OM~7/t6,t~'MCf':«'c
de li'us.Újr.

ver~l. Aatalti~nie der bülz,-28itschr. J'. wis$,' ~oï~logie;


lnch., 18,62 I)U
<:?:Më,o/ondon,
–'S'n).;n,t.

MïIW d..W[enët' Âka.d.jd.}Wisspnsch.,BK


l3ttu rler Âtilc; Leipzig. ;Ent:Y,'yM!'M.
~ler Pül:,

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~~c4'ST6F~(0~)~M~ASsË':(~ 'EtH~e NpHM~H&er'CM'eM/a<:MM-~(')'SHn~ë~)'~
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~H8%[ët;~i8?S
'i~<Û~'g~o/f<9BfM,?'M~Wn~
f/K~ë)~KC/t; a~er~~tt~?K;V:<'<&'MArtppxta·`tcl "1
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–~BAXx~ ;bAGUEssE,
Betgtque, '1888 A'o/e S!«' le <'e~i(';<h<nt;~e:<a !'a~.
itbea· `rlie Dülz; Areh.° f. milcr," AnaL:,
TK~A' ~Q~&M nernreuses
ilireetiozï lle lrt r~t(e el. dzi"pucncz·étis-Îlcens
,~391;la--Pus.~nr;_=Zérnziaz~tisoazs blzezle-=par~rzcl~~ahe zyle,C,
clze~ l'eazfctaï-t,
le fcclus.. él cle.'Zc~ n.
f!.
a~oe ·c(t;,Bsol,
~Ë~c!ëj'BM.t;~ FUSA nI, 1'eI'InÍllaison,~ 'l}el'1)ell~e8 '(leUls l!1i!«l'e'~c1t(¡lI¡e,diJ;lal'te,NO!) il.
:p~ji.:rit~ h,Oa etCAHBO!'I~; BeîZa·; zua· llistol. xc: l'lzysio=l'alh, den rllilz Flén Süzçgelhiéne.
~'g]~6~B~tr., '~8~ Lncr;ésâc, Lé `tisszc spléiziqtte él'sdrz développzeaneazZ;~lnat Anz.;
~,F'EC,tSe6~~
~)'<'M)~j)~ M~e)'~ cl.;meuséhC. Leboa·' ztazd Jlfilz,A.nat.' Anz.189'J,
Biôl. Untezes.; 4$9Q,; "PI'[~Re /<;)'
~t'ës'e~ B~i;;lS92!Soc. de T3igl., :1892; EmLIANoFF,'
~alg'ïs7zea le viexllarrl, 8oë..de
~~<<):mj!:)o~t~oM~M~~
ËtnL)ANpFF,"&<~
1>iet`~x, Reela:
Szta' lë a·6le
sttn l'élCCl de /a
cll:sÍf,I,l'é.I(.,zt
~é'la.aocle`iczc~ poinl rle vué
~a'n~ Areh. 'des Se. 'biot. de Sfnp~-Pëf.CfSbOui'g,~893
~tS~Kt~'B~M~e/a~e-~)' MMz/Jouri~1893 –;HnYER,e)t~~a~~e!
~t'ph()L;.Arbot~ 1,893;- l{ur,TSCrrrn({y, Zur, S~M'Arc!t. milcë: .~net..
&AM' ~<'K)'<tppo7'~
'{MS* -P)çou, De ~< ~t<M<i:<:o')! )t<))'Ma~e de la
~M~/ Th.~Paris,t896'.COMS'MftTtKfisco,~Mf«'o!K~
.$C~Mtc)tER,
t'C[<e ~a;'
~'a~, Th.~d6
e/a~/fc~c ~e~~ cln,rn2ilz, A2·çlr. ~i)c;\ Anaf., ~899,'
f~
pKt'St a ~K;
Pa.ris,
Mof'aeegMe
!l8')9~–
cAe;
mx
TRAtTË

DANATOMIE HUMAINE
TRAVAUX DU HtËME AUTEUR `

De l'action topique de l'hydrate de chloral sur la muqueuse de l'estomac;


Mémoire in-8" de 00 pages, Bordeaux, 187H, avec une planche en chromoiiH)o-
graphic.
Recherches expérimentales sur le M'Boundou du Gabon; in 8" de 60 pagfs,
Paris, ~8~8, avec i3 gravures sur bois.
De la symétrie dans les affections de la peau, étude physiologique et c]i-
nique sur la solidarité des régions homologues et des organes pairs;·,
Thèse inaugura]e,in-4" de 500 pages, Paris, 1876. i,
Ct)urom)6(mMaiHc({''argent par )aFaodM do mtdcchm de Paris.
Vaisseauxet nerfs des tissus conjonctif, fibreux, séreux et osseux; Tth'.se
présentée pour le concours d'agrégation (Section c~Hf~owM e<<e /t<t'o~);
Paris, t88u,in-t°do2NOpages,avec4p)anches en lithographie.
De l'action du chloral dans le traitement de l'éclampsie puerpérale in-4° <te
200 pages, Paris, 1877, avec une planche en chromolithographie.
M~'înoirc courante par i'Acad<m!c de médecine de Paris.
Mémoiressur la portion brachiale du nerf musculo-cutané;in-4" de 60 papM,
tirage à part des ~<'MOM'es~<'<i<;6t<<e'M!t'e~e?)K'~e:H<;(<(;7-'fM'<s',
<88~.
Contribution à l'anatomie des races nègres dissection d'un Boschiman;
in- de 48 pages, tirage a part des A~K<M'e/Mt)M dit j/M~KM ~'A/.s/o~'e o~/H
!'c~c de Paris, i88~, avec 3 planches en lithographie.
Le long&échisseur propre du pouce chez l'homme et chez les singes tirage
a. part du T~MM. de la Soc. Zoologique de 7''ra):ce, 1883, avec une planche en chromo-
lithographie.
Les anomalies musculaires chez l'homme expliquées par l'anatomie com-
parée, leur importance en anthropologie; un volume in-8" de 858 pages.
Paris, 1884.
Ouvrago couronne pat' la Soci6L6 d'AnUu'opotogic de Paris (PRIX tînocA, t883), par 1'tnsU~uL de f'ancc
fptfxAîoNTYos, t885)CLpa)'t:t Facutt.t''dc médecinede Paris (PH'x Cf'ATHAUVtt.LAns, 1885).

Qu'est-ce que l'homme pour un anatomiste; teçon d'ouverture du cours d'An.i-


tomie a la Faculté de médecine de Lyon, tirage à part de la Revue scientifique, i 88~.
L'apophyse sus-épitrochléenne chez l'homme; vingt-deux observations no)) ;i
vet)es, tirage a part duJotM'H. t'H<e;'Ha<. <ytHa<oHKe et de ~'A'M/o~t'e, 1889,
gr. in-8" de 60 pages, avec deux planches en chromolithographie.
Myologie desFuégiens; m-4°de 50 pages, tirage a. part de la ~Mt'o)t t~M C~)
//ont(enco)iaborationavecIeD''HYADEs).
Recherches anthropologiques sur le squelette quaternaire de Chancelade j
(Dordogne); tirage à part du ~M«. de la Soc. t<M<opo<Of/e de Lyon, <88'J,
gr. in-8" de 122 pages, avec quatorze pianches, dont quatro en photogravure.
Anatomie appliquée à la médecine opératoire les anomalies musculaires
considérées au point de vue de la hgature des artères; in-4" de 60 pages,
avec douxe ptaucbes en chromolithographie, Paris, 1892.
Anatomie de l'utérus pendant la grossesse et l'accouchement section
vertico-médiane d'un sujet congelé au sixième mois de la gestation,
grand in-fotiode 2i pages, avec six planches en chromolithographie,grandeur
nature, Paris, 1803 (en cottaboration avec M. RLA~c).
:)

i ÉVtiËUX, n)Pt))ME[ttE DE OHAnLESHEntSSEY


TRA1 T E
D'ANATOMIE
HUMAINE
PAR

L. TESTUT
Professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Lyon.

Quatrième édition, revue, corrigée et augmentée

TOME QUATRIÈME

APPAREIL DE LA DIGESTION. APPAREIL DE LA RESPIRATION


ET DE LA PHONATION
APPAREIL URO-GÉNtTAL EMBRYOLOGIE

AVEC 890 FtCUKES DANS LE TEXT)!


r.

t)!is.s~6KS fAK G. DEVt'


DONT 4i3 TIRÉES EN PLUSIEURS COULEURS

PARIS
OCTAVE DOIN, ÉDITEUR
8, PLACB DB L'ODÉON, 8

1901
Tous droUs réservés. `
LIVRE [X

APPAREIL DE LA HESPIRATtON
ET DE LA PHONATION

Nous avons déjà vu, dans la partie de cet ouvrage consacrée a t'angéjoiogie,
que le sang artériet, en baignant les éléments histologiques, leur abandonnait les
principes nécessaires à leur nutrition et a leur fonctionnement et recevait d'eux,
c!) échange,
les matériaux dits de d!esass~m7a<tOM. Ainsi modifie, le sang prend
!cnont de sang veineux il est noir, pauvre en oxygène, surcharge de matériaux
de déchet: mais ce qui le caractérise avant tout, fonctionnellement, c'est qu'il est
devenu tout a fait impropre à entretenir la vie.
La respiration a précisément pour but de lui restituer ses qualités premières, et
cette fonction consiste en un simple échange de gaz entre le sang veineux et l'air
atmosphérique l'air abandonne au sang une partie de son oxygène, tandis qu'a
:-on tour te sang rejette dans l'air de l'acide carbonique, de la vapeur d'eau et un
peu d'azote. A la suite de cet échange réciproque, qui constitue le phénomène de
t'M;a~se, le sang veineux a retrouvé toutes ses quatitës chimiques et biolo-
giques il est redevenu sang artériel.
La fonction respiratoire, chez tous les animaux a respiration aérienne, a pour
ur~ancs essentiels les poMMtOKS, viscères pairs, volumineux, situés dans les parties
itérâtes du thorax, de chaque côté du coeur et des grands vaisseaux qui en
jMftcnL C'est dans leur épaisseur que le sang veineux et l'air atmosphérique
viennent se mettre en présence et que s'effectuent. par voie d'osmose a travers
une mince membrane, les échanges gazeux dont il est question plus haut. Chacun
des deux poumons est entouré par une membrane séreuse appelée p/eu/'e.
t'utfr arriver aux poumons, le sang veineux et t'air atmosphérique suivent un
trajet bien différent. Le sang veineux y est apporté par les artères pufmouaires,
'[ni proviennent du ventricule droit et que nous avons déjà décrites. Quant a t'air,
il suit un long conduit, le coH~M~ a~'t/ët'e: il comprend, a son origine, les fosses
nasales et accessoirement la bouche; plus loin, il est formé successivement parie
pharynx, te larynx, la trachée et les bronches. De ces différents segments du
conduit uerifëre, tes premiers nous sont déjà. connus nous avons étudié, en effet,
les foi-s' nasales à propos des organes des sens, la bouche et le pharynx il propos
det'app.n'cit digestif; nous n'aurons donc à nous occuper, dans le présent livre,
que (te:- segments situés au delà.
En ce (lui concerne la phonation, elle ne possède aucun organe qui lui appar-
tienne en propre. La nature s'est contentée de différencier, en vue de cette fonc-
tion spéciale, une portion du conduit aérifere, celle qui est située entre te pharynx
et la trachée et qui constitue le ~M'yMa?.
Nous étudierons successivement, dans quatre articles distincts
i" Le ~a?'yH.r;
8" Le COK~M~ <?'SC/MO-&?'OMC/~Me;
3."LespoMntOMs;
4° Les/t~eo'es.
Nous décrirons enfin, dans deux derniers articles, deux glandes à sécrétion
interne, le-corps </t!/?'oMe et le </t!/tMMS, qui se développent en avant du conduit
aérifëre et présentent avec lui des relations anatomiques intimes. Ces deux for-
mations sont constantes, volumineuses, d'une exploration facile. Comment se
fait-il qu'elles soientr encore si mal connues? Leur structure, malgré les nombreux
travaux publiés dans ces derniers temps, est encore mal élucidée et nous ne
savons rien ou à peu près rien sur leurs fonctions. Le corps thyroïde et le thymus
prennent place, sous ce rapport, a côte des capsules surrénales et de la rate, dont
la signification est tout aussi énigmatique.

ARTICLE 1

LARYNX

Le larynx (angl. Z~'y~œ, allem. A"e/cop/'), portion différenciée du conduit


aérifère, ne sert pas seulement au passage de l'air de la respiration. 11 est encore
l'organe essentiel de la phonation et, à ce titre, il prend place parmi les organes
les plus importants de la vie de relation. Il doit ce rôle élevé d'organe phonateur
à l'apparition, dans son intérieur et à sa partie moyenne, de deux lames élastiques
et plus ou moins tendues, les cordes vocales, lesquelles sont susceptibles de vibrer
sous l'action de la colonne d'air expiré et transmettent ensuite a cette même
colonne d'air les vibrations qui constituent la voix. Le larynx, on le voit, est
de tous points comparable a un instrument à. anche. U fait défaut chez tous
les invertébrés et, parmi les vertébrés, chez les poissons. 11 existe chez quelques
reptiles, chez les oiseaux, chez les mammifères, et acq-uicrt chez l'homme son
plus haut degré de développement. H est à remarquer toutefois que le larynx,
même chez l'homme, ne produit que le son, le SOK /a;?'</H~'eK la voix résulte des
modifications, si nombreuses et si variées, que subit le son laryngien en traver-
sant les différentes portions du conduit aérifcre qui surmontent le larynx. Quant
à la~a/'c~e, qui est la voix articulée et qui est particulière à l'homme, elle n son
origine dans une action nerveuse spéciale, d'ordre psychique, dont le centre,
comme nous l'avons vu en névrologie, se trouve situé à la partie postérieure de
la troisième circonvolution frontale.
Après quelques coMStdë~OMS </eKë~es jetées sur le larynx, nous étudierons
successivement sa coH~o!'N:a;<tOM <M?<e?'!e:M'e, sa coM/'o?'mc<ï'oMMt<er!'etM'e, sa cons-
<!<M<t'OH <M!a<oHM</Me, ses vaisseaux et ses Her/s.

§L–CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

Situation. Le larynx, organe impair, médian, symétrique, occupe la partie



moyenne et antérieure du cou. M est situé '1° immédiatement en avant du pha-
rynx, avec lequel il communique par une large ouverture, qui répond a sa base:
2° au-dessus de la trachee-artore, qu'il surmonte à !a manière d'un chapiteau;
3° au-dessous de l'os hyoïde et de la langue, auxquels il se trouve intimement lié
et dont il suit tous les mouvements.
Projeté sur la colonne vertébrale, le larynx, chez l'homme adulte, répond ordi-
?
i~
r 7

Fi~9.
Le !at\nx d'une femme do trente ans, vu sur une coupe sagiltale (sujcL congelé, segment gaucho
de la coupo).
C' C' C~, C~ C~ troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième ccr~icates. H'. D". première et,
<tcuxt<-)t«'dor5ates. axe passai par-la partie ta plus etcvcc de rcpi~toHc.
.cj*. yy. axe passaut par le bord supé-
rieur du cartilage thyrotdc. axe passant par le bord iu~t'icur du cartilage crico'dc.
t, tamn. mec 2, 6pig)otte 3, cartHagc thyroïdo i, t\ cartitagc cricoïdc a, tnuscte ary-arytenoïdien 6, entrée
du vc!i't!!p. 7. os hyoïde. T, bourse séreuse de Uo~cr. 8~ [noMbraue thyro-tmudiciHtf- 9, trachée.
K),œ~0j))t:t:fc. H, corps thyroïde, hypertrophie et comprimant la trachée. )2, deux veines thyroïdiennes-
Mîautbtre m~ctiotr. i~. g~uo-g~sse- i5~ g~iio-hvoïdieM. t6, myto-hyoïdicn. )T, aponévruse cervicatc,
~cd~ooittaot au-dessus du sternum. i8, espace sus-sterigal. 19, sternum.

nah'cmcnt aux quatre dernières vertèbres cervicales une ligne horizontale et


médiane menée par rëchancrurc du cartitage thyroïde rencontre, en arrière, la
partie supérieure du corps de la cinquième cervicale; une deuxième ligne hori-
zontal, passant par le bord inférieur du cricoïde. rencontre ta partie moyenne ou
même !a partie inférieure du corps de la septième cervicale.
L'observation démontre que le larynx est un peuptus étevé chez ta femme nue
chez rhomme. D'après TAGucnr, le plan horizontal tangent au hord inférieur du
cricoïde répond, chez elle, à la partie supérieure du corps de la septième cffvi-
cate. Quant au plan tancent an bord inférieur du cricoïde, il rencontre ta partie
supérieure du corps de la septième cervicale ou bien le disque intervertébrn! qui
s'épare la septième de la sixième.
Les recherches de SvMfKGTON nous apprennent encore que le larynx est beau-
coup plus élevé chez l'enfant que chez l'adulte. Son extrémité supérieure repré-
sentée par le point le plus élevé de l'épiglotte, répond chez le nouveau-né, à la
partie moyenne du corps de l'axis. Chez l'enfant de six ans, elle remonte encore
jusqu'au disque intervertébral qui sépare t'axis delà troisième cervicale.
2° Moyens de fixité. Le larynx est maintenu en position 1° par sa continuité
avec ta trachée, a taquette il fait suite; 2° par sa continuité avec le pharynx, dont
i) constitue., il son niveau, ta paroi antérieure; 3° par un certain nombrf de
muscles, et de ligaments, qui le rattachent d'une part a l'os hyoïde, d'autre part a
la base du thorax.
3" Mobilité. Matgrë ta multiplicité des conditions anatomiques qui tendentn
le fixer dans la région qu'it occupe, te larynx jouit de mouvements qui sont ai;)la
fois très variés et très étendus. Ces déplacements s'opèrent, suivant les cas, daus
lésons vertical, dans te sens antéro-postérieur, dans le sens latéral
a. 3/OMue?KeM<~ t)e<ca;M.K. Les mouvements verticaux se produisent, tout
d'abord, dans la déglutition chacun sait que le larynx s'élève au moment ou le hol
alimentaire passe de la bouche dans le pharynx, pour revenir à sa position initiale
ou position de repos, lorsque ce bol alimentaire est parvenu dans t'œsophagc. C~
mouvements s'observent encore dans te chant, le larynx s'élevant dans les sons
aigus, s'abaissant au contraire pour ta production des sons graves. Le déplacement
dans le sens verticat ne dépasse pas 2 ou 3 centimètres.

s'abaisse.
c. ~/bM:~MeH<s7o;<e?'~M..c.
et
h. ~OMfe~eM/saK<e)'o-pos~eM~ Les mouvements dans le sens antéro-pos-
tcrieur s'associent habituellement aux mouvements précédents c'est ainsi que !c
larynx se porte un peu en avant quand il revient en arrière quand il

Quant aux mouvements latéraux, ils ditterent d~


précédents en ce qu'ils sont purement mécaniques, c'est-à-dire complètement indé-
pendants de l'action musculaire. Pour donner deux exemples, la main saisissant le
larynx peut le porter alternativement à droite et à gauche; de même, une tumeur
se développant sur t'unc de ses faces latérales, le repousse devant elle et lui fait
abandonner la ligne médiane. Comme on le voit, ces déptacoments latéraux, du
larynx ne sont pas physiotogiques, mais accidentels.
4° Dimensions. Les dimensions du larynx varient beaucoup suivant les indi-
vidus, suivant les sexes et suivant les âges
a. Fù~'M~'OMS suivant les M~'u~MS. Les caractc'res physiques de )ft voix
varient suivant les sujets et ces variations sont telles qu'on a pu dire, non sans
raison, qu'il y a. autant de voix que d'individus. L'organe producteur de la voix
est naturellement, lui aussi, fort variable. En faisant abstraction des variations de
détait pour ne considérer que les variations portant sur l'ensemble, on peul
admettre des larynx de grand, de petit et de moyen volume.
Ces variations volumétriques du larynx sont indépendantes de la taille. Mais
c~es paraissent intimement; liées à ce qu'on pourrait appeler le diapason de la
voix les petits tarynx sont l'apanage des sujets dont la voix. s'étend surtout dans
le registre d'en haut; par contre, les larynx très déveioppës sont en rapport avec
les voix graves.
Lc~ mensurations de SAt'pEY nous apprennent d'autre part que, des trois diamè-
~)-es ~tn larynx, i'antëro-postërieur est celui qui varie te moins; vient ensuite le
()ia)nc!,re vertical et~ en dernier tieu., te diamètre transversa). Tandis que ic premier
<]ccc-j diamètres varie de 1 a 8 millimètres, les variations du second s'étendent
a
Je! 6miUimetres, les variations du diamètre transversal de ) at'l
millimètres.
h. t~«<?MS SM~MN6s M~e~. Les variations sexueHes du iarynx, ordinai-
rcmott très accusées à l'âge adulte, peuvent se résumer dans cette formule gcnc-
mtc: farynx de l'homme est beaucoup plus développé que celui de ).i femme.
SAfpKY, qui a mesure co~nparativemcnt un certain nombre de iarynx appartenant
a t'un et a l'autre sexe, est arrive a des resuttats qui sont très démonstratifs a cet
rgard et que je consigne dans le tab)eau suivant

Il
LAHY!<X))EL'OMME LARYNX ME LA FEMME
1
DfAXÈTXËS M )))AMHT)tES
ES M

AHH -3
S
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AUH '5 § o3 '$'Ë
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tnn). )nm. m)M. nui), nttn. Mttn. tn<n. mm.


~7 ans. 4S 42 M t}2 Mans. 36 .;â )t5 1
:!))<H)S. M 48 35 t43 25i).ns.
40
3a 40 241 )0'!

JUS
:MMS. 42 al 33 140 30a.ns. 3? 42 H7
M:Lns. 43 40 3S I;i0 3ti).ns. 108
~5:t.ns. 45 M 36 )36 38a.ns. 3~ 44 :!4 109
;M!mii. 43 44 M j)3tt Mims. M 27 ~8
:i'i.tns. 4345
'iU.ms.
40
43
M
M1
)ii3
).i) 70
50a.ns. 34
35 37 xU
4C
4t 28 fOG
tUS
)t.)~-nncs. 44 43 ? 1:!6 Moycnn' ? t) 2C i)~

Si nous comparons entre eux les différents chiu'res contenus dans ce tahteau,
nu))~ constatons,tout d'abord, que la circonférence du tarynx est de 136 miXime-
))<\s chez i'homme, tandis que, chez la femme, cne n'est que de miiïimctrcs m
soit «oc différence, en faveur du tarynx de t'homme, de 24 mi!)imètres. T~ous voyons
ensuite que les dimensions moyennes des trois diamètres du tarynxde l'homme
ronjxjrtcnt toujours sur les dimensions correspondantes du )arynx de la femme.
<A'Hc <!i)Mrence de tongucur en faveur de t'homme est de 8 millimètres pour )c dia-
mctn' vo-tica), de 2 rniHimetres seulement pour le diamètre transversal, de 10 mil-
!imH!"s pour le diamètre antero-posterieur. C'est donc sur le diamètre antero-
po'-toit'ur que porte surtout la ditïerence; et, si l'on veut bien se rappeler que
les c~nici-. vocales sont précisément disposées d'avant en arrière, on pourra en
'o))c)ot<' a jM'que ces dernières formations doivent naturellement être plus
tongm's chez t'homme que chez la femme. C'est, du reste, ce que nous apprendront
un pins loin !cs diverses mensurations des cordes vocatcs.
c. !'«;a<<o?M suivant les âges. Les variations du farynx inhérentes à I'<igc
'-ont bjnt aussi remarquables que les variations sexuelles. Chez le nouvcau-nc,
l'organe phonateur est relativement petit son diamètre antéro-postérieur mesure
à peine d2 millimètres; ses deux autres diamètres, le transversal et ['antëro-postë-
rieur) chacun de/18 à '18 rniHimctrës. De plus, ses dimensions sont a peu pr's tes
mêmes dans les deux sexes.
Dans les dix ou douze premières années qui suivent ta naissance, le larynx ne
subit pour ainsi dire aucun changement notable. Les din.erentes parties qui le
constituent s'accroissent sans doute; mais cet accroissementest peu marque et,, en
tout cas, il n'est proportionne, ni à celui de la taille, ni à celui des autres organes.
A l'époque de la puberté, en même temps que l'appareil génital avec lequel il est
intimement lié sous ce rapport, le larynx sort brusquement de fêtât de- torpeur où
il est resté jusque-là et présente un accroissement rapide, tellement rapide que,
dans t'espace de quinze à vingt mois, il a pour ainsi dire achevé son évotuHon:
l'épiglottë devient plus targe; le cartilage thyroïde s'élargit lui aussi en môme
temps qu'il augmente de hauteur; les deux apophyses qui s'échappent de la base
des aryténol'des s'accroissent à leur tour d'une façon remarquable; tes cordes voca-
tes deviennent à la fois plus longues, plus larges, plus épaisses. Ces modifications
morphologiques entrainent naturellement un certain nombre de phénomènesd'or-
dre fonctionnel, dont l'ensemble constitue ce qu'on appelle la WMe de /& nota?
la voix est rauque, inégale, discordante, surtout dans lé chant. Il 'semble que le
larynx, en se transformant, en devenant un instrument nouveau, obéit mat encore
à la volonté ou n'arrive que diflicilement a harmoniser te jeu de ses diverses par-
ties constituantes.
L'espèce de révolution qui s'accomplit dans l'appareil phonateur à t'époque de
la puberté s'observe également bien dans l'un et l'autre sexe. Mais elle est incom-
parablement plus profonde chez le jeune garçon que chez la jeune fUte. Chcx cette
dernière, les dimensions du tarynx, les dimensions antéro-postérieurcs notam-
ment, s'accroissent beaucoup moins, et cette inégatité de développement crée les
différences sexuelles, indiquéesci-dessus, qui caractérisent le larynx de l'adulte. tt
est à peine besoin de rappeler que, tandis que la voix du jeune garçon se trans-
forme entièrement pour devenir à la fois plus forte et plus grave, celle de la jeune
fille se modifie beaucoup moins tout en s'étendant un peu dans le registre d'en
bas, elle conserve toujours, même dans t'âgo adulte, ces caractères de voix aiguë,
de voix grêle, qui sont l'apanage de l'enfance.
Après la puberté, le larynx continue à s'accroître, mais lentement, jusqu'à t'iigc
où se termine d'ordinaire l'accroissement du corps jusqu'à t'agc de vingt
a vingt-cinq ans chez l'homme, jusqu'à, t'âge de vingt à vingt-deux ans chez la
femme. Plus tard, de vingt-cinq à trente ans, les pièces cartilagineuses commen-
cent a s'ossifier, et ce travail d'ossification, sur lequel nous aurons à revenir pro-
pos de la structure des cartilages (voy. p. 399), se poursuit régulièrement jusqu'à
t'âge mûr et t'extreme vieillesse.

§ M. CONFORMATION EXTERIEURE ET HAPt'ORTS

Considéré dans son ensemble, le larynx a la forme d'une pyramide triangLuairc


dont la base, dirigée en haut, répond à la partie postéro-inférieure de la langue
et dont le sommet, fortement tronqué et arrondi, se continue avec la trachée. Ainsi
entendu, il nous présente à étudier, comme toute pyramide triangulaire, trois faces,
trois bords, une base et un sommet.
i' Faces. Des trois faces du larynx, l'une regarde directement en arrière,
c'est la face postérieure; les deux autres sont antéro-tatérates.

!CE posTEtUEURE. La face postërieure du larynx, comme nous t'avonsdcja


vu a propos de l'appareil digestif, constitue en même temps la portion inférieure
de !a paroi antérieure du pharynx. Nous l'examinerons successivement (fig. 330)
dans sa portion médiane et sur les eûtes
a. Dans sspo~onMtec~'sne. Sa portion médiane, tout d'abord, se présente à
nous sous la forme d'une saillie vcrticate, volumineuse, disposée en forme de
bariL

LeJtU'ynx,vueposLL'rjcur'
incite sar ta H~nenx~dianL'
(fjtt pat'oi ~ost~tictJJ'cdt)pttatym f't de l'cfsopha~c a L'tf'
cttcsdfUXtMoi)ieso))(6t6~rign6cscndchors.)
ttft-c < la )at)~uc. avec i sftnmpt <iu V Ut'~uat. 3, pha)';ux. -t, <csopha~. 4, ~pt~)ottc- Ot'Hicc sup~riput'
'tu ta! u' 'tans t~ fond <fu<jupi on aperçoit fcs cordosvocatcs. 6. cartiïa~csary)~fw«!p~. 7, tfpHs a)'yt<)io-c~i~jotti~ups.
tui"'rcut<' <!f Wt'i'-bpt~ ou cun~ifu~c. htt'crcutc de Santorini ou c<nnicut6. t0- ~c)tan<'rurc intorarvtc-
utïttx'Hm'. tt. rppïi tntt't'arv[6[t0!'<)i<*tt.
tit')pj)))ai'j]~o-ja)n~6c. )5.
t:ca)tfta~c cricoide. t~. rcptts phat-\)t~o-ep!g!o(t)qm's.–(t. gout-
pli du ïat'Yt~é su])crtcuf. t6, grande CODtc dcrhyoïdc. i7, bord postérieur du
t)nroYd<

Cellesaillie est formée par la partie postérieure du cartilage cricoîde,


1° en bas,
double des deux muscles crico-arytenoi'dienspostérieurs 2° en haut, par les deux
cartilage,; arytënoi'dcs, réunis l'un a l'autre par les faisceauxconstitutifs du muscJe
ary-nnt~noidicn. Sa partie moyenne (portion renf)ëe du barit; répond précisé-
ment :) la ligne d'union du cartilage cricoMe avec les arytcnoîdcs. A la partie
toute >u[)prieure de ta saillie précitée, se voit une echancruro médiane, t'ee/~K-
o'M;'e <K~a/'y<e)tûi(Me?meou glotte î'H<e?'c<!)'~7a~n:eMse c'est ia~HtM<<ï des ana-
tomi-tes allemands. Elle est limitée, sur les cotés par les deux aryténoïdes et, en
bas, pat un repli muqueux, qui s'étend transversalement de l'un à l'autre de ces
derniers carti)ages et qu'on appelle, pour cette raison, te ?'ep~'Mt<e?'<ë;M/~)j.
L'éch~ncrure interaryténo'diennereprésente !a partie toute postérieure de t'o~ificc
supérieur du larynx nous la retrouverons plus loin a. propos de.cet orifice. )! est
a peine besoin d'ajouter que i'échancrure interaryténoïdicnne, très variabi~dans
ses dimensions, est d'autant plus iarge que les deux aryténoïdes sont plus ('nr~
l'un de t'autre. La portion médiane de la face postérieure du larynx est recou-
verte dans toute son étendue par la muqueuse du pharynx (voy. ~/M?'yMtc).Ki)etui
est unie par une couche de tissu cellulaire tache, qui s'infiltre facilement.
b. fS'K?' les cd<6s. De chaque côté de la saillie médiane que nous venunsde
décrire, la paroi postérieure du larynx est représentée par deux gouttières ion-
gitudinates, qui se dirigent de la bouche vers t'œsophage et qui livrent passage,
dans la dég)utition, aux atiments Uquides ou semi-liquides ce sont les ~0!<e)'M
pA<ï~yM~o'o'M~ees.. On les désigne encore sous tcsnomsdc S!'HMSp~b?'m<'soH
de.S!oH.~ ~<ë?'aM~~M )0/«ï?'</M:c. Elles commencent, en haut, du côté de )a tangue,
a un reph muqneux transversa) qui s'étend du bord de l'épiglotte au pharynx, te
?'e/n/< p/yM~o-e;)!o«~Me.De )à, elles se portent en bas, diminuent peu a peu
de profondeur et, nnatement, se confondent avec la paroi tatérato du pharynx.
Les gouttières pharyngo-taryngécs sont délimitées, en dedans 't° par les hoj'ds
latéraux de )'épia'!otte; 2" par ia face externe de deux replis muqueux, l'un droit,
l'autre gaucho, qui s'étendent des bords de I'épig!ot[e
aux aryténoïdes 3" par la face antéro-cxtoroc des
aryténoïdes; 4° par la partie sous-jacente du o'i-
coïde. En dehors, elles sont formées par l'aile du car-
tilage thyroïde, par la grande corne de l'os hyoïde et,
entre les deux, par la membrane thyro-hyoïdienoc.
Les gouttières pharyngo-taryngées sont revetue-i
dans toute leur étendue par la muqueuse pharyngée,
laquelle se continue en haut avec la muqueuse buc-
cale, eu bas avec la muqueuse œsophagienne, en
dedans et par-dessus te bord libre des repUsaryteno-
épiglottiques, avec la muqueuse laryngée. Cette mu-
queuse est soutevée, en regard des replis a!'yt~no-
épiglottiqucs, par le nerf laryngé supérieur, qui
chemine immédiatement au-dessous d'elle. it co
~ig.~JSi. rësuHe la formation d'un petit repli (fig. 330, )5)
Le]a.ryax, vu par SeL i'a.cc a,~t.cro- obliquement dirigé en bas et en dedans, lequel déli-
lat.o'~tc gauche. mitc, au-dessus et au-dessous de lui, deux fossettes
i. os hyoïde, m'en: r.sngrimdc plusou moins accusées.
corne; i'\sa.ppti).cco)'ttc.cat'ti-
!tmeUtyt'o'f'dc,av(jc:sû)i6cha:'Ct'ure
médiane; 2' s;t~rimdGco)'t)c;2",sa
j)ct.itceo)'nc.ca)'t)tagcU)y't)'dc.– B. FACKs AKTEKO-LATÉHALEs. Les faces anté)'o-)atc-
~cpi~oHc.–4,t.rat;ht3t'-a~(!yc.– rates (fig. 331),
S.tnonbt'.mothyro-ttyoxHomc.–fi.H- ou plus.simplement faces latérales,
g;aniCt)t(.f)~t'o-t'yo')'dic)ttat6t'aLaL\'cc:
<)',ttodutcc!u'tifa~mcnx.–7,n)cn)h)'a)ïe sont au
nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche.
ct'tco-U'\)'t)')'dictmc.a)'tict')fttion
ct'ico-H)~'o')'(Hct)t)c–muscles U)y-
Elles regardent, comme leur nom l'indique, en avant
i'f)-))\ 0!titen. U', crico-hyo'dif!)). et en dehors. A leur constitution concourent deux
9"tcrf'o-hY<)M)CtL–tu,]n(c''s)"'t'ti-
ganicnf. eux,donnant i'tso't.iott.c~t'astm cartilages: en bas, tecricoîde, légèrement bonite; en
atct't)o-).hy['o'f]tcn,c)ihimLanth;ro-'
hyo'idicn –~tt.cat'Hta~ccrieo't'cfcc) tiaut, i'aite du thyroïde, assez régutièrcment ptnne.
))]UsctcCt'ico-a)'yt6no)dtfnj)Os~t''cm' Ces faces tatérates
t2,ntus';)cc'')co-[hy)'o'tdien. sont recouvertes t" par le corps
thyroïde (voy. cet organe) 2° par tes muscles ~terno-
thyroïdien et thyro-hyoïdicn, qui s'insèrent l'un et i'autrc sur l'aiie du thvroi'fh'
-iuiv.iot ""e ]ignc obHquement dirigée de iiaut en bas et. d'arrière en avant.;
~pni' le sterno'byoi'dien, qui recouvre les muscles précédents et qui est, recouvert.
;) <on tour par l'aponévrose cervicafe supeWicieHc et la pea«.

2'Bords. Les trois bords du ].T.rynx se distingacnL, d'après )enr orientation,


o)])~)'(t antérieur et bords posLcricurs, cesderniet' au nombre dedeux, .-iedi-i-
Hnm~nt a. teur tour en bord poat.criour droit et bord postérieur gauche.
.1.
/A~ o;H<e?'!eM~ Le bord anLcricur, siLue sur fa !igno médiane, est forme
'')) b.)S par le carLitagc
cricoïdc c~ en iiaut. p~r t'angtc saiHant. du carUta~c
jhyrui'dc. A sa. parLic t,out, inférieure~ il est. recouvert par i'istbnn' du corp. t))y-
roi'fic. Au-dessus de t'isth'n3, il est p.~ur ainsi dire supcrnciei, n'eiant sépare de
;,i pf-.m que paria Hgncbfanchc sous-
jn'oi'fficnnc.jcYcuxdirepart'etroitctame
(ibrcasc qui unit les musctessous-tiyo')-
(iicns d'un cùtc a ceux du côte opposé..
)). //o~s ~os<ë~eM?' Les bords
j~t~'icurs (Hg. 3~0) regardent ta colonne
\e['t.~)"tc. ifs répondent, aux bords posté-
ncur- du cartilage thyrofde, que prolon-
~nt ~n haut et en bas ies gt'.indcs cornes
~'[ ~'s petites cornes de ce cartilage. Le
)ong'tu bord postérieur cheminent de
bas en haut la carotide primitive et, en
~eho)' d'citc~ te pneumogastrique et la
t'enK'jugufairc into'He (<)§'. 387).
3" Sommet. Le sommet du tarynx est
f'unn~ oritice arrondie qui se con-
par un
font! :n'ec la trachcc-art.crc. !) est situé
~xnctentent sur te môme plan horixonta)
que t'extremite infëricure du pharynx et
rcj~nd, par conséquent, comme cette dcr-
ni'r' ax corps de )a septième vertèbre
ccr\i~))c on au disque intervcrtebrat qui
~'jMr'' la .-ixiemcdc ia septicme(voy. plus Coupe sagiî~ du Lu'ynx le ~c~mont droit.
<!cia.cQnpc,\npat's~~L<'cintcrnc-
haut. <~uex le nouveau-né, te inrynx A, cpi~t<)H<* ft H~a'n~nt tf);t'o-t~f"ttnjuc.
car-
~esc~ud beaucoup moins bas il se ter- ti)a~))nt<m)t'C.catma~cotcoïdt'b-c<t)'psdt*
l'os t)yo)dc. H..ttttK'MH'L <'<ttti!a~ittcux <]c la hachet'.
!))in''<'n regard de la cinquième ccrvicate f, ~î'andc c<'rnc th' i h~mtt'.
~u))h''n)e de la quatrième. ta
t~;)i~)u))p.
s"aUa<:h('I'
c"ttt<' sMjH'rtfttrp <fn
le-' parties
)h\)'uYdc.nit')Mt))')nn't)t\ro-h\nÏ(H('))nf.at<'<t'.un
faisceau latél'iLit-S (fi'
Ïi~amcnt )!tyrft-hy~ïdif)i Jatpra). a~pt*
cnl'tila~Îl1('ux. firamrul (11%«I»~Iivüïcli~-il
sun no~-¡\U
4' Base. base de la pyramide la-
)~a moyen- 6. vcntt'u-utc 'tu tar~u\. 7. coxtc voeat'*
~ttjK~i'fptttc. 8. curde t'M'atc iMfcrii'urt'. f, puttion
ry!)~ cat située au-dessous et en arrière '-us-~toHioufttu
sus-glollit\ue du hn'~n\.
hn'~ us. tft.
10. sa 1-,
sous-~lotti.iUl'-
su ~utti(msmtt–~)Htti'tMf-
de t.) ba~e (te ta tangue. Elle nous pré- U. n'juiar\t~tt()-0)ti~t««[U< rctioftut'MK* ;Mr
ta~tandcpr<'a)'\tfnoTdiptun'. )~. sa)Htct<trtMccpartt'
sent)' -uccessivement, en allant d avant cartita~c eornicutc. )t, face into'ttc du cartHa~t'
!tt't t~ttHt~îc fh'Mtt. <5. <t)H<C~' ;n't -at't tCM'~dn'M-
''tt;!n't~rt'(<ig.33~: )tt. sUttm )'~)htM()ant au burd su))~ripm'dc anneau cn-
c~di~M. 17. )MM<)~M ntt'nituaucu-~ <tp ta trachée.
t'j.f'ttordsupericurducartitagethy- tH, paquet adipeux ;uc~t~Hi~uc. t~. mu-'etc thyro-
surmonte ta membrane thyro-
hvoï.lirl1. :O, séa-euse de liuycr. =:!L musclc
rohL'. que ~cnio-grtos'p. ha-p <~ la tatt~MP. ~t. tv~
~tossu-cpi~t~tti'jup médian. ~5, <nu<~K'u~r tar\n~tt'.
ttyu'tdicnne;
'ne
tuasse ceiïuto-gt'~isscuse, le joa</Me< graisseux p!'ë~<o/Me, comprise
cnh'c i~ membrane Lhyro-hyoïdicnne et l'épiglotte
3<L'épiglotto, avec les ditïérents replis muqucux qui, de sa face antérieure, se
rendent. la b&sc de la langue
4° Les replis pharyngo-épiglottiques et aryténo-épigtottiques, qui unissent les
bords latéraux de l'épiglotte, d'une part aux parois latérales du pharynx, d'autre
part aux cartilages aryténoïdes
5" L'ouverture supérieure du larynx.
Cette ouverture (tig. 330, 5) qui fait communiquer le larynx avec le pharynx
(o?'<ce ~/<<Mg'xeM du larynx de quelques auteurs) est fortement inclinée de haut
en bas et d'avant en arrière. Elle a la forme d'un ovale, dont le grand axe serait
antéro-postérieuret dont la grosse extrémité serait dirigée en avant; en arrière,
elle se prolonge en une sorte de fente verticale et médiane, que nous avons déjà
vue propos de la face postérieure du larynx, I'ec/ta~c?we M!<e)'-<M'<eMO!<Me)M)c,
ou 'ttMM~a. L'ouverture supérieure du larynx est délimitée 1'' en avant, par le
bord libre de )'épig)otte, dirigé transversalement, légèrement courbe à concavité
dirigée en haut; ~° en arrière, au niveau de l'échancrure interaryténofdienne, par
la face interne des aryténofdes et par le repli muqueux qui les unit l'un à i'autre;
3° sur les cotés, par le bord libre des replis arytëno-épiglottiques. Sur ce bord et il
sa partie postérieure, se voient deux saillies l'une antérieure, c'est le tubercule
de IF~'M&e?' encore appcté <M&e<'CM/e de ~or~~H! ou <M&e?'cM~cMMet7'ot'me
(fig. 333, 'H); l'autre postérieure, c'est le <M&e?'CM~e de ~'aM<o?' ou <M~e?'eM/e cor-
M~<' (ng. 333,10). Ces deux tubercules résultent du soulèvement de la muqueuse
a leur niveau par deux petites masses cartilagineuses, le cartilage de Wrisberg
et. le cartilage de Santorini, que nous décrirons plus loin.
Les dimensions de l'orifice supérieur du larynx varient comme celles du larynx
lui-même, suivant l'âge, suivant le sexe et suivant les sujets. Elles varient aussi,
sur le même sujet, suivant les conditions physiologiques du moment, je veux dire
suivant la situation qu'occupent l'épigtottc et les aryténofdes, deux formations
essentiellement mobiles, pendant la déglutition, pendant la respiration et au
moment de la phonation. C'est ainsi que l'orifice se rétrécit au deuxième temps
de la déglutition, qu'il se rétrécit encore pendant l'émission des sons aigus, qu'it
s'agrandit au contraire dans les fortes inspirations, etc. A l'état de distension
moyenne, il mesure de 30 à 35 millimètres de longueur, sur 18 a -)8 miHimctt'es
de largeur.

§ 111. CONFO)(MAT)ON !NTËittEL'HE

Vuintérieurement, le larynx, large à sa partie supérieure et a sa partie infé-


rieure, nous présente à sa partie moyenne une portion rétrécic, une sorte de
détroit, appelé glotte. ?<ous pouvons donc, au point de vue topographique, lui
considérer trois zones une zone supérieure ou sus-glottique une zone moyenne
ou glottique; une zone inférieure ou sous-glottique. De ces différentes zones, la
moyenne ou zone glottique est de beaucoup la plus importante; c'est elle qui va
d'abord nous occuper.
XOKE (.LOTTt~UH
E

La zone glottique est la portion essentielle du larynx, celle à laquelle il doit son
ro)c d'organe phonateur. Elle nous présente tout d'abord, sur la ligne médiane,
une fente allongée d'avant en arrière c'est la glotte. Cette fente est dcfinutee
par des bandetcttcs membraneuses, appelées co?'~es t'ocf~es. Au
)i)t.ër.itcment
nombre de quatre, deux de chaque côté, les cordes vocales se distinguent en supe-
ricutf's et inférieures. Enfin, a droite et h gauche, entre la corde vocale supé-
rieure et l'inférieure, se trouve un divcrticutum de ta cavité laryngienne, que l'on
f)(!sis;)'c sous le nom de MeM<We«7e ~M ~?'H.r. Keprenons maintcnnnt chacun tte
ces'céments de la zone g)ottiquc.

1" Cordes vocales. Les cordes vocales, avons-nous dit, se distinguent en supé-
rieures et, inférieures:
a. Co'o'es vocales SM~e?'<'eM)'cs. Les cordes vocales supérieures (('g. 332, 7 et
jii~. 3~! 't8) s'attachent, en avant, a la partie la plus etcvec de t'angtc rentrant du

). ha-c de )a (au~uc.
'jt)~)oHK)nc.stat~'raux, )'t ou
<).cphanntaM<)uv('r(euan'i6rcs)u')a)i!!ncm)''dia))e,ctksdpuxta)))i~au!Lfortcmcn!iuc)in<)atcra)cm<'ut.)
4~, Ïos~eHca
2. ~pigtotte.
'~IJÍgloll.i41I1e5Ial{'raUl;, avec 4' 1-1 il, ros~cUcs
son houtrptpt. 3, v
avec ~)ossso-6piptoHt()Upsou aUccuta'
rpjdt tPj'))5phar\ngo'piptoHn)up~.
s!o<~o~~t~totti<jucttt<<)ian.– 'c~))~o~50
"allccula' 5. replis phal'~ngo-{opi~dollitlm."5.
Mjttt<' de la ~t'audc corne de los hyoïde.– 7. saittic do ta corne supérieuredu cartUa~e ttm'outc. K. saittk' du hord
)'t't'T)''m dt) utc-mc ca)'H)apc. 9. rc;i a)'\t~uo-cpt~tott[quc. ~0, saillie du cartda~c cofuicu)~ n.~inUif du cat'-
h!ap' dr \Vrisf)crg;. <2, face post~ricutC du cricoMc.– ):). podtierc!-))har'))an-);t)~)~f.<t i. cordes 'ocatcs su)"
)iof[. )), co''dcs vocates iuf~'riem'cs.– tG, cc!tancrufc nttcfar~t<ttu)d)cn))p(t'iumia}.– 17~ oriHcp ~!ottiqu<?.
~artn.mc thyroïde, ne )à, eUcs se portent horixo))ta)c)t)cnt en arrière et un peu en
~')~n- <'t viennent se fixer sur la face antérieure du cartHagc nrytenoïde, feHe du
ente droit sur l'aryténoïde droite cette du côté gauche sur t'nryténoîde gauche.
).eur)ongueur est, en moyenne, de 20 miUimètrcs chez l'homme, de 't5 millimètres
citMt.t femme.
E)ks revêtent la forme de deux lames aptatics, présentant chacune deux faces
''t deux bords.– La face SMpe?'teM?'e, fortement inclinée en bas et en dedans,
~ponf) à la portion sus-gtottique du larynx. La face M/cy'MM/'c, inclinée dans
)~ tnone sens, forme la paroi interne du ventricule taryngien.– Le &ord ea;<erHe,
;)d)i')'f'))t, se continue sans ligne de démarcation ttien nette avec le repli aryteno-
~"etuttique correspondant. Le &0!'d tHferHe, tibre dans toute son étendue,
t'cg.ude la fente giottiquc. En raison de son obliquité, indiquée ci-dessus, it est
~[Mr~ ()c cehiidu côte oppose, par un espace triangulaire a hase postérieure.
Cun-tderces au point de vu? de leur structure, tes cordes vocatcs supérieures
sont formées chacune par un repli de la muqueuse laryngienne, comprenant, dans
son épaisseur une lame fibro-éiastique~ que nous décrirons ptus tard sous !e oo)))
de tigamentthyro-aryténoïdicnsupérieur.
h. Cordes focales tM/'ë)'tCM)'es. Les cordes vocaies inférieures (tig. 3.8;
s'attachent 1° par leur extrémité antérieure, dans t'angte rentrant du carUJagc
thyroïde, a3miUimètrcs au-dessous de l'insertion des précédentes; 2" parteur
extrémité postérieure, sur l'apophyse interne des cartHagcs aryténoïdcs. Ht~s
ont, du reste, la même direction que les cordes vocates supérieures, c'est-.i-di)'
qu'ettes se portent horixontatcment d'avant en arrière et de dedans en dehors.
Les cordes vocales inférieures nous présentent, comme [es supérieures, deux
faces et deux. bords. La /f:ce M!/e?~eM?'e regarde en bas et en dedans. H))e fait
partie de la portion sous-gtottique du larynx. La /sc~ SM~e~'eM?'<?, a. peu près
borixontafc, forme le plancher du ventricuto taryngicn. Le &o?'~ ea;<e)' ou
adhèrent, remarquabtc par son épaisseur, repond a faite du thyroïde ou, pins
exactement, au muscte thyro-aryténoïdicn, qui double a ce niveau la face inh;t'!)c
du cartHage. Le 60)'~ ~t<e;'Me ou tibre, fort mince, forme avec son homoiogoc
du cote oppose un petit triangte isocètc a, base postérieure (fig. 334).
La longueur des cordes vocales inférieures est, en moyenne, de 30 a 25 )))H)i-
metrcs chcx ['homme, de '[6 a 20 miHimètrcs chez la femme. Au point de \)u; d~'
teur structure, c)tcs se composent essentiellement, comme les supérieures, d'm)''
tame eiastiquc, le tigament thyro-aryténoïdien inférieur, revêtu sur ses donx
faces par un repli de la muqueuse taryngienne. Chacune d'cUcs comprend, c!)
outre, dans son épaisseur, un votumin.eux faisceau du muscle thyro-arytenoïdipn
(Hg. 33S,i3')et c'est précisément a.)a présence de ce faisceau muscutairc qn'p!ic
doit la grande épaisseur qui la caractérise.
c..Pa?Y«'~6 aMa<oN~Me ~es co~~es ucca~ et ~M/e!<?'c.s'.
8M/?~'t'<'M?'es
Comparées entre e![cs, les cordes vocales supérieures et les cordes vocales it)f~-
ricures (tifferent tout d'abord, comme nous venons do te voir, par leur fonnect
par leur structure les premières étant minces, rubanéos, sans cléments !nuscn-
taires; les secondes étant au contraire très épaisses, prismatiques triangutah'e-.ct
possédant dans toute leur longueur un faisceau musculaire volumineux.
HUes différent encore par leur étendue transversate, tes cordes vocaic.-) infé-
rieures se rapprochant uu peu plus de la Ugne médiane que les supérieures. ![
résulte de cette dernière disposition t" que !e triangtc qui sépare tns deux
cordes voca)es inférieures est un peu moins large que le triangle qui sépare h'
deux cordes vocales supérieures et qu'it est récHement inscrit dans ce dernier:
2" que, lorsqu'on regarde io larynx par en haut (fig. 3;}3), on aperçoit a la foi-
quatre cordes vocales, tandis que lorsqu'on le regarde par en bas, on ne v~ii que
les deux. cordes vocales inférieures, tcsqucHes masquent complètement ics supé-
rieures en les débordant en dedans.
Les cordes vocales différent enfin, au point de vue fonctionne!, en ce que k'-
inférieures sont les organes essentiels de i'apparcit phonateur et sont les scuks
qui méritent réeUement le nom de cordes vocates. Les supérieures sont des dé-
ments tout à fait accessoires, d'une importance presque nuHc on peut en Wt't't.
comme l'ont étab!i depuis longtemps les recherches de LoxGË'r, les inciser ~u'
des larynx )aissés en ptacc ou attirés au-devant du cou, sans que !a ~phonation
ait sérieusement a souffrir de cette mutilation.

2° Glotte. La giotte (fi.g. 334~ A) peut être définie: l'espace, aHongé d'avant en
fx'ri~'e, qui est Umitc, sur les eûtes. par ic bord )i))rc des cordes vocatcs infé-
rieures et pa,r ta, face interne descartitagcs arytenoïdes. Cet espace comprend deux
nurfi~ns bien distinctes,, une portion antérieure qui repond aux cordes vocales et
une portion postérieure qui est située entre les arytenoïdes. L.T. première de ces
Jeux portions est la g)ottc proprement dite ou gtottc interUgamenteusc; la seconde
constitue la glotte intercartitagineusc ou espace interarytenoi'dicn
a. ~«e !'K<e)'~a:tHe7!<eMS('. La, g'totte intcriig'amentcuse (~~o~e vocale des
phy.H't'istcs) revêt ]a, forme d'un triangle isocctc dont le sommet est situe dans
)'ann!~ du thyroïde et dont ta, base, tout ideaic, rcpoud a. une tigne transvcrsate
inen' par les apophyses internes des arytenoïdes. Sa. <OM<teM?', représentée
~r t.t pcrpendicu!aire a.ba.issee du sommet sur )c miHcu de la hase, est à peu près
<\i;.i<c (quokfue toujours ~n peu moindre) a la tongueur mémo des cordes vocales
inf~if'tu'es soit 20 a 28 miHimètres pour Dtomme, '16 u. 20 minimctrcs pour la
fcn)tin\ Sa /af~eM?' varie naturoHcmcntavec [a~ position qu'occupent !es~cordes
vorn~'s inférieures, repiis essenticHement mobitcs, qui, suivant les besoins de la
~on.ttion, tantùt se rapprochent de
);))mj)Cmédiane, tantôt s'en c)oi-
~x;nt. Dans le premier cas, la glotte
pput~ttCHK)rc,asabase,dc'tOa
!S)t)i)!imetrcs de largeur. Dans )c.
-<'<'<)))<), e)je se réduit d'autant plus

~juc t deptacemcnt en dedans des


~urd~'s vucates est plus prononce
~!)c~isparait même complètement
(~cciu-ion de )a glotte) torsqnc les
~'ux cordes vocates arrivent au
~~n~t t'une de ('autre. On admet
;rn'r;dc)ncnt qu'à t'ctat de repos,
~'v'nx dire en dehors de toute con- Fig.334.
tr.n'ti~~n de ses muscles constricteurs FiKt"'cst;)u~na.H~uc,rcp)'cscnta.nt)csdi~rcnLfs
~ndi).)tateur-i(ng. 334, .\),!a fente tbi'tu~Stjucpt'csctitcnt. les dout glottes intt:rng!t-
ntentcnseo~in)'')'citrtdaginousc,sui\'imt<[uo)cs
~hjHhjuc mesure à sa base 7 ou cot'dM vociLtes: t°sun(,à t'ftiit.de repos (A); 3° sont
K mitiimctres chez )'homme, 5 ou ccM'Lcus t une de t'imtt'c fH) 3" sont i':).)~)ro<:hccs
du la ligne médiane (Cj.
~ttxHimt'trcs ci~ex ta femme.
t, glotte mtcrhgamcntcusc.– 2, ~toUc tMto'carLUa~incusc.–
b. ~~«e ~)t<c)'ca)'<~a~<MeMse. cordes vocales inférieures. t, cartilages ar\tt'noTtt''5, avec
La
~.icUt'a.pt'~h~&can~ern'utconYocatc.–a~mctnbt'aMcintar-
id~tte intercartHagincuse (glotte at'\(cn0tdict)ne. 6, cartilage thyroïde.
/es~i)'a<ot'e des physiotog'stcs), qui
hit.-mte a la précédente, est circonscrite, sur les côtes, par la face interne des
~.u'ut.)~cs arytenoïdes, en arrière par te muscle ary-arytenoïdicn. Sa longueur
n~un' en moyenne 6 ou 7 mittimctrcs chez l'homme, i ou 2 miHimetrcs en
~)uin' '-hcx ta femme. Quant, à sa forme, cUe n'a rien de fixe, les arytcnoMes qui
la !iuni'-t)~ ).t{ëra!ement. étant, eux-mêmes trcs mohites. Elle varie donc suivant la
pu-iHun qu'occupent ces derniers cartilages, ou, ce qui revient, au même, suivant
cUd d.' la glotte interUgamenteusc (iig. 334). A l'état de repos de celle-ci, la glotte
i)dc)r:nH[agincuse offre la figure d'un petit rectangle assez régulier. La gtottc
int~ii'-atnentcuse vient-ettc à se dilater ou a se rétrécir, le côte antérieur du
r.'dininie précité s'aHonge dans le premier cas, se raccourcit dans le second.
K"hu, <t;ms t état d'occlusion de la glotte intertigamenteusc, la glotte intercartila-
~incu' revêt l'aspect d'un triangle., dont le sommet, dirige en avant., répond
exactement à l'extrémité postérieure des cordes vocales inférieures, accotées !'))));.
à l'autre sur ia)ignemëdianc.
Ventricules du larynx. Au nombre de deux, l'un droit, )'a.utre gauche, les
3"
vcntricufes du tarynx ou i)eK«'/cM~~ ~e j~o?'~s~M! sont des diverticutums dp i.i
cavité laryngienne, qui occupent, de chaque côte de la ligne médiane, tout J'cspacf
compris entre ia. corde vocatc supérieure et la corde vocale inférieure. Ils sont
nHonges dans le sens antero-posterieur et ont, a peu de chose près, la même )o!)-

'-HJUjH".IIUHI,(I"H, ull jtU".)'II.\


lU.~CXII.'elJl itJlU;- \.¡ul.lln' :'Idr:.lL.litlt./ Illl JUTJJL\. 11: ~l'IIII:1I1 (ll'llll
ricurd'eoupc,vup.'u'sa,f'ttcopost.t'riu'u'c. 'te )~co))pn, vu parsH.t'ace interne.
t''ig. ~i. t. face pos[<riou'cdf' l'~pigtoUc. avec f, sot) ))ourrctot.– 2, r<'p!i ar\~t'no-(~p)g!oU)f;uc.– 3, corde voc.t!
st)j)t''rieurn.– corde vocale inférieure. fï, fosscUc cfntrafc de ~t~RKKr.. C. vcnfriodc du ]ar~nx, atcc soitjttc
fon~emcn~ ascendant, 7, arc anj/'ricur du cricoïdc. S, coupe du 'n6)]tc cnrU)age.– caf'tifagc ftnt'o't'dt'. )0. n)~'
hranc t!)))'o-t!;n'fdio)n< musetc U~ro.hyoi'dien.– )2, n~usde at';t<')m-~igiotLiquf.– i3, iuusde Unrn-antHmi'-
dicn. !ncc t3~ sou t'aiâccfm iuLct'nc conLpnn dans )'6))ai''st'<n'de la corde t'ocatc mrcricut'c.
"i~)Or))On.sfms-~)otU(jUGduJat';nx.–JC~ca~i~dcfa
trachée.
t
i, nn)ScJcc)'tco-Uttr<n'<it!'t).
i')~. ~~<i. A, ëptgfoUc et iigatnen) ~)\ t'o-<jnp)o).tt'j)'c. H, cartitu~o t)n)'o')'dc. C. car)i)a~R crtco')'d<?.– corj~
de l'os hyoïde.– r~ atntnaux car).i!agi)tc~x de la t)'ach<< ). ~<'a))d<' cot'nc de t'hyo'fdc.– 2, corne 6ut'icu)'cf)u Un-
!'oï(~ :j, mcmhf'ancU~ro.h~oi'dicnoc, at'ec 3', un faisceau qui va s'attacher sur'tos parties tatf'ratesde J'epi~ottc.~
-i. tigamonf~Ut~ro-hyoYdtCHla~'t'at. avec son noyau car~tiagincux. 5, ligament thvro-~tyo'j'dicn moyen.– G, vcntric)))t'
du hrynt' 7, corde vocale sup~rieut-c.– S. corde vocale inférieure. !), jtortioi) sus-gtoHique du farim.– tC. a
portiou sous-g~oHique.– ti, rcpfi arytt'no-CpigioUiquc.– tS. rciiet form~partagiaudc pr~arytenoïdiconc.–H. st~tic
formée par )o carti)agc coruicu)~. )4. face interne du cartitago ar;M))oïde droit.– <5, m'uscjc ary-aryt~ni'diM.–
iC,8ij)our('pond:u)),aut)ordsup'ricurdct'au)ïcaucrico'<'dieu–i7,porUo!t!nou)h''ancuscdctatri'ch~c.–)~,j'a<j))ct
adiprux pr6g!oUi(p)c. )tt, muscle ttnro-tnoïdicn. ~0, hoursc soccusc de Ro\cr. ~t, ntuscle g~njo-h'odtf')].
muMtcgC'j~io-g~osse. M.basedc !alangue.– 2!. repli gtosso-~jig~oHiqncmédian.– 2S, muqueuse iart!c.

gucm'quc )cs cordes vocaics ciies-memes, soU.cn moyenne, 20 min[jn(;Lj'c;.chez


['homme, iS mittim~Lrcs chcx la femme.
Vus en coupe vct'Ltco-Lt'ansvcrsatc (fig. <}3o,6), les ventricules de ~urgagni
'rc\'ctcnt la forme d'un prisme trianga)airc et nous présentent, par conséquent,
trois parois une paroi interne, oh)ique en bas et en dedans/qui est fonn6c par
la corde vocale supérieure; une paroi inférieure, a peu près plane, qui n'est nuu'e
(iuc
supérieure de la corde vocale inférieure; une paroi externe, dirigée
la face
yertic.'ttcmcnt, qui repond a l'aile du tttyroïde, double à ce niveau par tes fais-
ceaux supérieurs du musetcthyro-aryténoïdicn.
,\sn partie antérieure, te ventricule de Morgagni donne naissance a un profon-
dément. ascendant (po~'OM n<<ea~ ou a~p~H~ee de quelques auteurs), dont Je
son'o'ct remonte, suivant tes cas, tantôt jusqu'au bord supérieur du cartilage
(hyro'h!c, tantôt jusqu'à ta partie moyenne de la membrane thyro-hyoi'dienne, ou
pjus h.t encore jusqu'à t'es )iyoïde. Je l'ai vu plusieurs fuis s'étendre jusqu'au-
dessous de la muqueuse de la base de la tangue. Ce prolongement est t'homologue,
)Utfi'"f~aire chez t'homme, de divcrticutums beaucoup ptus considérables, qui
existent norniatemcnt chez quelques mammifères et qui, sous le nom de sacs
~r)/):~H~ ou~oe/~s ~M'~M~eHMes, s'étendent ptus ou moins loin dans la regio))
du cou ou même sur le thorax. C'est ainsi que nous voyons, chez t'orang, des
divertifutums laryngiens, remplis d'air, recouvrir non seulement la face antérieure
du cou et te devant de ta poitrine, mais descendre jusque dans les aisscttcs.
Les ventricules de Morgagni communiquent avec la cavité laryngienne, de
chaque côte de la gtottc, par un orifice attongë d'avant en arrière (fig. 33)~6), qui
estdetinute, en iiaut, par le bord libre des cordes vocates supérieures o), en bas-
par te hord libre des cordes vocales inférieures. Il est a remarquer que cet orifice
est toujours un peu plus court que les cordes vocates ettes-mêmes, celles-ci se
fusionnant t'unc avec t'autrc un peu en avant de leur insertion postérieure sur tes
.n'ytcnoîttcs.Au point de vue de sa forme, l'entrée des ventricules du larynx est
tttipufptc ou en boutonnière sa partie moyenne, qui est naturellement la plus
brg. o) ;8ur<j 3 ou 4 mittimëtres de hauteur. C'est a son niveau que se réftëchit la
muqueuse laryngienne pourattcr tapisser t'interieur des ventricules.

t!. Xu~H SCS-U).<JTT)QLH

t~a zonesus-gtottique, plus connue sous le nom de !)es<t&M~e (~K /<H'</M.jC, est
'-imw, comme son nom l'indique, au-dessus de la gtotte. C'est une cavité ovatc,
ptos far~e en avant qu'en arrière, nous présentant quatre parois (fig. 330 et 33C)
t)~c pix'oi antérieure, une paroi postérieure et deux parois tatcrates.

1° Paroi antérieure. La paroi antérieure ou epigtottique est formée par t'cpi-


doKc. Trcs large cti haut, ettc se rétrécit graducttetnent au fur et à mesure qu'on
ttcscc!)<t et se termine, en bas, par une sorte de languette très mince, qui vient
'interposer entre les insertions thyroïdiennes des cordes vocales supérieures.
Au-dessous de cette languette terminale, se voit une petite dépression médiane, la
/bMe«e ceH<?'a/e de MEHKEt. (fig. 33S,8), laquelle est située immédiatement au-
dessus (te t'insertion des cordes vocales inférieures. La paroi epigtottique du ves-
titfute t'st concave transversalement. Dans le sens vertical, elle est convexe en
haut, concave à sa partie moyenne et, de nouveau, convexe en bas. Cette convexité
nucncurc est parfois augmentée par un petit paquet de tissu adipeux qui se
dépose entre le cartilage et ta muqueuse lorsqu'elle est très accusée, cttc cons-
des replis aryteno-ëpigtottiques et au-dessus des cordes vocales
titue, en dedans
supërtcmcs, une espèce de saillie triangulaire, que l'on désigne sous le nom de
<'OM~/C~ t~M~/0«~M<?.

2' Paroipostérieure. La paroi postérieure est constituée l* sur la tignc


'n"(iian' par les faisceaux les plus ëtevés du muscle ary-arytënoidicn, au-dessus
desquels se voit t'ëchancrure interarytënoïdiennc; 2" sur les côtés de ta ti~f.
médiane, par la partie toute supérieure des cartilages aryténoïdes, surmontas des
cartilagescornicutës.
3" Parois latérales. Les parois latérales sont formées, en haut, par ics rfp!js
aryténo-ëpigtottiques, que continue, en bas, la face interne des cordes vucates
supérieures. Considérées dans leur ensemble, ces parois latérales se dirigent o)))i.
quement de haut en bas et de dehors en dedans en se rapprochant ainsi graduc!-
tement ['une de l'autre, eHes donnent au vestibule du larynx une disposition
franchement infundibuliformc.
G.–XOKHSOUS-m.OT'fffJL'K
La zone sous-glottique du larynx comprend toute la portion de ta cavité laryn-
gienne qui se trouve située au-dessous de la gtotte. Elle est constituée: t" en
arrière, par ie chaton du cricoïde; 2° en avant, parla partie antérieure de ec monc
cartitage cricoïde et, au-dessus de lui, par la partie inférieure du thyroï~'
(fig. 335, 18); 3° sur les eûtes, par les parties latéralcs du cricoïde en has et, en
haut, par la face interne des cordes vocales inférieures.
La portion sous-gtottiquc du larynx se divise elle-même en deux parties, t'unc
supérieure, l'autre inférieure. La partie inférieure, cette qui surmonte )a h'adw.
est assez rëguiiërcment cylindrique. Sa partie supérieure, par suite de J'indi-
naison en dedans de ses parois [atërates, revêt l'aspect d'un entonnoir renvoi,
ou bien encore celui d'une sorte de voûte qui serait traversée à son sonuont jMr
une fente autero-postericurc, la fente glottique,

§ IV.–CoXSTtTL'TtOX AXATÛMtQL'H

Considère, au point de vue de sa constitution anatomiquc, le larynx nous pré-


sente a étudier '1° une série de pièces cartilagineuses, les c<M'<!7a~es <~ <'<!)'y~,
dont )'cnsemb)e constitue la charpente ou squelette de l'organe 2°)ess/c!f/a-
<OMS et les ~~SM:eM<s, qui unissent entre eux ces différents cartHagcs; 3° !?
MtMSC~es qui les meuvent; 4° un revêtement muqueux, la tMM~MeMse ~a?'~Hf//6n)ie;
8" des formations glandulaires, ~~K~es ~M <a?'</K.r, annexées a cette muqncut-f.

A.–CAt)TtLA(:);DL').A)tYXX
Les pièces cartilagineuses ou fibro-cartitagineuscs qui entrent dans la constitu-
tion du tarynx sont au nombre de neuf, savoir 1° trois pièces impairesei
M~MMgs, qui sont, en allant de bas en haut, te cartilage cricoïde, le carti~gf
thyro'tdc,)'epi.gtotte;2''six pièces ~MM'es e< ~<er~es, trois de chaque cùt~ qui
sont les cartilages aryténofdes, les cartilages corniculés ou cartilages de Satuorini
et les cartilages de Wrisberg.
1"Cartilage cricoïde. Le cartilage cricoi'de (fig. 337, A, B, C) occupe la partie
inférieure du tarynx sur lui, comme nous le verrons, reposent tous les autres.
Vu dans son ensemble, il a la forme d'un anneau, d'ou le nom dcc/Mc(de
x?(xo~, anneau et eMo;, forme) qui lui a été donne. Toutefois, sa hauteur n'est pa;.
uniforme, comme sur un anneau ordinaire elle mesure, en effet, de 20 a 30 milli-
mètres a sa partie postérieure, de 8 a 7 millimètres seulement a sa partie anté-
rieure. Le cartilage cricoi'dc est donc beaucoup plus haut en arrière qu'ctt avant.
.ttjssi )c compare-t-on, non sans raison, a une bague, qui serait disposée horizon-
t~cmcnt et. dont le chaton serait tourné en arrière. En raison de sa forme annu-
),)h'c. !e cartilage cricoïde nous présente 1° deux surfaces, l'une intérieure, t'autre
HX~t'm'c; 3" deux bords, l'un supérieur, t'autro inférieur, aya!)t tous les deux. )a
forjnc d'une circonférence.
a. 6'M/<ïce t):<e)'ïeM)'<?. La surface intérieure, concave, repond a la portion
sous-iottique du tarynx. Lisse et unie, cttc est tapissée par )a muqueuse dans
tonLc ~ou étendue.
b. 6'K?'ace e.c<ë?'eM)'e. La surface extérieure, convexe a sa partie antérieure,
à peu près ptanc a sa partie postérieure, est beaucoup plus accidentée. Elle nous
nrcsentc successivement 't° CM auo~, une petite saillie médiane, de chaque cote

L~(:))u)a~cct[coi<)c:A,YUpa['sa.'<lcoantC't'iGU!'e~)!,vup!trs!).HU")tLt~rntc<h')h'
C,vupm'si),i<).('cpostt:ri(jm'f'.
')<'iinnK'a)!4.)~o''dsu()t'')')CU)',ob)i(juc'~pnt<tn-i~<<'nbasPf.f')at:u't.–a.raccUcsa[t'cu!aH'ps.('out'!a!'a-'cdp?cat
). fnrfitff'- tfftf~t'fc'n'e-<o<fc, <)e i'autteau Ct'tc</t'<ftcn.– sa tt)o')i6 f'osf~'it'ttrc, ~tar~ic c'i fcrtno <)c chaf~tt- 3. cavtt'
,1_4!ralUH'Ju. 4. Lord SUpél'ÎClII\ ohliqucmenl dil'igl~
cu bas et rl1 waut. -3, facctlcs arliculaircs, lour la h3:C C.h~'6 car.
t)!apeNat\t~)'<tï<tos.–G.Lcn'd't)f'<t'tcu)',avt'c7,7.<)ct)xsainic5poUt't'mset'~ont)tf!)ut5etccot)Sh'i<'tcu)'it)f('')'ipm'')n
jj)Hr;)~. ~.8,faces externes, avof 'J. les faccUcs articuhurfs J)OU!' t~'s cornes iuft''rie)UfS dn carUtagc Unrcïttt'.
fH.f.)Cc)'h''ripnt'e,ancct],sacr<'Hcn'n'dtancctf~,sesf']'sscHcstat'i'atfs.

se dctnchoitJes deuxmusctes crico-thyroï()icns: 2"eH ay't'tey'e, un'~


<ie)!)fj))ofte
m'-Lc muusëR a directton ver~icatc, sur taqueUc s'insèrent quctqucs-nncs des fibres
!~ngitm)inn)cs de t'œsophagc et, de c))aquc cùt,e de ccHc cr~Lc, deux dépressions
~)us ~n tooins profondes, dans tesqueUcs prennent naissance les deux muscles crLco-
.u'\UhK)Ïdicnspostérieurs; 3° ~<ë?'~<?)He)!<, à l'union de sa partie convexe et de sa
partie plane, une petite facette, supportée parfois par une sorte d'apophyse, facette
p.ir t.~neitc te criconte s'articute
avec les petites cornes du cartHage thyroïde.
~'t/ tH/o't'eiH'. bord inférieur, assez régulièrement arrondi, mince et
t~e
ha))chai)t, répond au premier anneau de la trnchëe, auquct il est relie par une
'npmb)':me ubreusc. De ce bord, se détachent ordinairement trois petites saiHics,
[une anténeurc et médiane, les deux autres latérales, qui se dirigent vers le
premier anneau de la trachée et souvent s'unissent a lui.
d.~o)'dsK~ë?'!eM?' Le bord supérieur din'erc du précèdent en ce qu'il est
t)eancuu[)p)us épais et moins nettement ch-cutaire son diamètre antero-poste-
rieur, eu effet, l'emporte sur le diamètre transversat d'un tiers ou d'un quart. Il
t'ndin~' encore en ce qu'H n'est pas horizonta) comme lui, mais fortement incline
< haut en bas et d'arrière en avant. Sa partie antérieure donne insertion a la
Monhtath' crico-thyroi'dienne ses parties tatëraies, aux deux musctcs crico-arytë-
"OKhens tateraux. Sa partie postérieure nous présente, de chaque cote de la
!'g')p tncdiane, une facette elliptique, regardant
en dehors et en haut (ng. 337, A, S)
elle est destinée à l'articulation du cartilage cricoi'de avec le cartilage aryténoïde.
Entre les deux facettes, le cartilage cricoïde, légèrement ëchancre, répond aux
faisceaux inférieurs du muscle ary-aryténoïdien.
2"Cartilage thyroïde. Le cartilage thyroïde (fig. 338, A et B), ainsi nppete
(des mots grecs 8upe~, bouclier et ~So~ forme) parce qu'il se dispose à la manière
d'un bouclier protecteur au-devant des parties essentielles de la phonation, occupe
la partie antérieure et supérieure du larynx. Il est formé par deux lames quadrija-
tères, placées verticalement et s'unissant l'une à l'autre sur la ligne médiane, de
façon à intercepter entre elles un angle dièdre dont l'ouverture regarde [a colonne

Le cu.t't.ita.go t.hyroïdo A, vu par sa fitcc a,nt.criouro; B, vu par sa face postérieure.


i,cchanC!'urcnieditU]c,s'j)aranLGnhau)!csdcu';motti<sducar[ifagc.–2,a])gfcsai)!an(,fjf.2',ftngfcrc))fr;m!,i'orf~
.pftr)a réunion (fèces deux moitiés.–3, tes parties fateratcs ou aHesdn thyroïde,vues parieur face externe.–}',)ci
)t)c'ntes,vnespa['teu['i'accinic!'ne.–4,Lot'ds"perieur.–5,5,t)Ord&j)osLericur's.–G,hor(finf<rieur.–7.!tiijcjcn!<
sup<ricurs.– 8, t~bercutcs inférieurs.– M. corne inférieure.– t~t'chaucruro sfparaut cette corne du tubcjeuie i~tt-
ncur.–H, cornes supérieures.–t3,facett.e5arHcu)airespour)ccat'ti)agecrico'fdo.
vertébraJc. Ainsi entendu, le cartilage thyroïde ressemble assez bien à un livrerÙ
demi ouvert, dont le dos serait vertical et tourné en avant. On lui considère imc
face antérieure, une face postérieure, et quatre bords, que l'on distingue en Lord
supérieur, bord inférieur et bords postérieurs
a. Face aM<e~'eK)'e. La face antérieure ou superficielle (fig. 338, A) nous pré-
sente tout d'abord, sur la ligne médiane, une saillie anguleuse, i'sM~e sa!7/aM<a'K
~/foMe, formée par l'union do ses deux moitiés latérales. Cette saillie longitudi-
naic.ptus marquée a sa partie supérieure qu'a sa partie inférieure, constituer
~)OM~He f~tc~M des anciens anatomistes. Chacun sait qu'elle est beaucoup ptus
prononcée chez l'homme que chez la femme. -De chaque côté de la ligne nn~!ia"c,c,
se voit une surface plane, quadrilatère, plus étendue en largeur qu'en iumtem*
Une ligne, obliquement dirigée de haut en bas et d'arrière en avant et présentant
a chacune de ses extrémités un petit tubercule, divise cette surface en deux parties
inégales une partie postérieure, relativement petite, recouverte par les nutscies
stcrno-thyroïdien et constricteur inférieur du pharynx; une partie antérieure,
beaucoup plus grande, répondant au thyro-hyot'dien (fig. 339, c et 6). Quant a la
ligne oblique eUe-meme (as), ainsi qu'aux deux tubercules qui la terminent, elle
donne insertion en haut a ce dernier muscle, en bas au muscle sterno-thyroi'dien.
h. J~ace pos<e?'!CM?'e. La face postérieure ou profonde (fig. 338, B), d'une
configuration exactement inverse de la face précédente, nous présente tes éléments
suivants 1" sur la ligne médiane, un angle rentrant, l'angle )'eM</Y<M< dit
<oMe, lequel donne successivement attache, en haut à i'épigiottc et aux
cordes vocales supérieures, plus bas aux cordes vocales inférieures, piu~ bas
encore aux faisceaux des deux muscles thyro-aryténoïdiens 2° de chaque cùlé
([e laligne médiane, une surface quadrnatère, plane ou légèrement concave,
répondant en partie aux ventricules du larynx, en partie à la muqueuse pha-
t'yn~.ennc et aux muscles thyro-aryténo'fdiens et crico-aryténoïdiens latéraux.
c, V!o~
~H/O't'eM)'. Le bord inférieur, tégère-
ment sinueux, répond à la circonférence supérieure
ducricoi'de, auquel il est uni par la membrane crico-
thyroïdienne. H donne insertion, dans la plus grande
nai'tie de son étendue, aux muscles crico-thyroïdicns.
d. Ho?'~ SM~e~eM?'Le bord supérieur, plus long
surtout plus fortement sinueux que l'inférieur,

et
et
nous présente
trois échancrures une echancrure
médiane, I'ec/KïKC?'M)'e <A~'oïfMeKMe, surmontant la
pomnie plus profonde chez l'homme que ~.33').
chez la femme deux échancrurcs tatëra)es, t'uno Lecat'tHî~e t.hyt'ut(tc,vupa.r
(h'oHe, i'autre gauche, répondant à la partie la plus su.fticctat(;rn.!c~n.uc!
f'xtcrnc de ce bord. Le bord supérieur du thyrordc, i,3. 3. o.G,7, 7, 8, 9, JO et ~.connue
bien représente par deux S dnns!a.(igurc~
on le voit, serait assez n<t:,t)gncvirLucHct/rotf'ye~Mnissa))t
majuscules qui seraient couchées et adossées t'unc J<'hthct'cutcsup~r'eu['auh!bcrcu!cmf~
rieur ctdmsat'ttafuccta~rate'tuthy-
.') t'autre par leur partie descendante. Sur ce bord t'oïde en deux j)at'tifs:unc partie anté-
rieure'~),c[unc['artic))0s[ct'icnrc(c.
rattache )a membrane thyro-hyoïdicnnc.
e.~o)'~spos<e~'<?M)'s. Les bords postérieurs (fig. i53,5), diriges vert ica)c-
mcnt, arrondis et mousses, donnent attache, à droite et a gauche~ a t'aponevrose
du pharynx et aux trois muscles constricteur moyen, pharyngo-staphyiin et stylo-
pharyngien. Ces bords se prolongent en haut et en bas sous la forme de deux
.tpopby;-esvertica)es,de forme conoïdc, que t'en désigne sous le nom dcc~'nes
~< </u/o<~e. On les distingue en cornes supérieures et en cornes inférieures. Les
rornc- supérieures, beaucoup plus longucs que les inférieures, mesurent de t5 a
? millimètres de longueur elles sont reHecs à l'os hyoïde par un cordon Hbreux,
le ligament thyro-hyoïdien latéral ((ig. 346,1). Les cornes inférieures, plus courtes,
ont une longueur de 5 à 8 millimètres elles se terminent a leur extrémité libre
par une facette articulaire, laquelle s'unit à la facette similaire que nous avons
rencontrée plus haut sur tes parties latérales du cartilage cricoïde.
f-attiiagc thyroïde n'est pas une pièce unique, t) se compose en ruaHt", comn)c t'o)U, Mta.b)i
Le
'it'pui: i'M)gte'")M les recherchos de RA~HAuc et RËXAL'LT (O.c
c< ~et'~o/i~?H!CH/ os, Paris, <
)St)t!.ue «eux pièces tateratos l'eûmes tune a taun'e par une n'ot-
,i"1I1e pièce, ce))e-ci
-iu!~ p¡¡..te, i~npaire et.
celle-ci impaire el médiane, que nous désignerons sous
sou:;
)'' num de t'<!r<f~e tM/e)'</ty''oMtC)t (M)'Mo~c t'oca< de HAMBAUC et
!)B\ALLT). Ce dernier cartilage. très visible chez l'enfant quand on
regarde le th; roxte par Lransparonco, est moins apparent chez t'aduito
i't disparait comptètenient chez le vieillard par suite de sa fusion
.ncc les pièces latérales. Comme le montre la figure ci-contre
dig.34t),tj,iocai'maguintorthyroïdiens'étend du bord supérieur du
thyroïde a son bord inférieur. Plus large a sa partie moyenne qu'à
aM deux extrémités, il revêt ta forme d'un losange à grand axe ver-
lical. d~nt les deux angles latéraux seraient très obtus, les angles Fig.3M.
-upericur et inférieur au contraire très aigus. RAMHAUD et RËXAO.T (d'aprôsR'mttuDetRESAn.T).
CarhtagcmMiandt) th'roMc
k Mmp.trent, non sans raison, a une aiguitto do boussoie. (d'al'rés R"III.\liD et R.SAl'LT),
Le cartilage intcr)J)yroidien diffère des lames du thyroïde par sa 1. yièce lat~n:ole. 3, ~rande rornc.
''outeur, <jui est moins opaque, et par la nature même de sa propre 3, peti(e cnrnr. .S, piècc médiane
ou cartilage inlerthrroidien.
-t)bi-(anc< <jtti est plus flexible et plus élastique. H est uni aux por-
linn~ I:~L~r:,l. du
~uns i.tujr.uos ,t" carutage th,·1~ "a, un
"I.fil!1O'CIo myrooe par "11 ca.rt.Uagmcux
''11. tissu
~ans )i; jeune Age. permet de très légers mouvements.
£l'!II.I~crin,n,111
plus ou moins tibnUa.irc, qu<,
Ces) .ui ia. Ja.cc postérieure (!u cartifage intorthyroMien et à sa partie moyenne que s'imp)anto
un petit ht)y.m nbro-carti)a?ineu\ le tMf<M~c ~<o«~Me <!H/ë''teKt (p. 403), auquel viennent s'atta-
fhe) h"; «.]es vocales inférieures.
3" Cartilages aryténoïdes. Au nombre de deux, )'un droit, Fautre gauche,
)es cartilages aryténoi'des (f)g. 34:) et ~42)' sont situes sur !n. partie postérieure cl
supérieure du cartitagccricoïde.Chacun d'eux a la forme d'une pyramide tt'iangu-
laire a grand axe verticat et neus présente a étudier, parcon.sëquent, une basc~ un
sommet, trois faces et. trois bords
a.. J9sse. La base, dirigée'en bas, s'articule avec le bord supérieur du cat'tit~c
crico'fdc elle nous présente, a. cet effet, une facette eUiptiqne dont ie .grand axe est
ob)ique en arrière et en dehors. En avant ~t en arrière de cette facette articn)airc,
]a base de rarytenoïde se protongc sous la forme de deux.apophyses, qne)'on
distingue en.antërieure et postérieure. –L'~op/~se a~tCM?'e ou M!<en;efait
saiHic dans )a cavité même du tarynx. EHc se termine ordinairement en pointe el
donne attache à. !a corde vocatc uifcricure. L'apop/n/se ~osto'teM'e ou c.j;;e)')te

Les Ctu'U)a.gcs a.ryMtMïdes et cortuct~ea, vuss Les CtU'Utti-gcs îu'yt.cnmdcs et cornu-~)~. \-n;.
(liu'tour t'tice postérieure (grossis deux: p!l,)' tt~UL' i'cu.nt~L'o-oxt.Ct'tic (gt'tjs~ts deu';
fbis~:A,ccn't.i)a.~o()ucotuga.uchc;B,cu,r- fbts) A, c~t'ti!u,gtï du côte ~uc)u' H, cat-
U!:).gc du (;oto droit. t.iia.go du c~~ droit.
[.fctcc postérieure.–3,fnccitito'nc,vucdcp''ofit. t, face antrro-c~crof' 2, fosscLtc jfOx)' t'))]5c''(t0!}
–3.apophvscant't'o-tnLcrHCOuvocafc.–4,apophysc du ntusctc t.hyt'o-ary!.<jno'['t!ic". 3, apoptn~c attt~ro-
post~t'o-cxLcrnGoutUusculan'G.–o.a~a.sGducacmagc, mtcr~c ou yocuic.– 4, i~tûphysf pos~t'ù-t'\<cn)&mt
afCc)a)'accHcquts'at'Ucu]cav<'e)ec!n'ti)!tgccrico'Me. tuuscu~n'c.– somntct. de l':tf'y~)t0')'de.– 't. cartib~p~
–C~soMSonmcL–7iCarmast'sco)'nicut~s. eomicu~s ou ca)'t.ifagcs de Santqri)]i.

est située en dehors de ta cavité laryngienne. Pins courte, mais pius votumineuse
que )a précédente, cHo donne insertion aux deux muscles crico-arytënoi'dien pus-
teneur et cr!CO-arytenoïdicnIat,er<U.–En raison me.me de leurs connexions, les
deux apophyses précitées sont désignées très souvent, tant en anatomic qu'en
physiotogie.ta première sous le nom d'sjoop/M/se~oc~e, ta seconde sous celui
d'a~o~e H~MSCM~M'e.
b. ~ONtMte<. Le sommet de t'arytcnofde, dirige en haut, s'incline it~gercmp)))
en dedans vers celui du cde opposé. H est surmonte par te cartitagGcornicuK'.
qui [ui adhère intimement et le continue.
c. Faces. Les trois faces de l'arytënoïdc se distinguent en interne, posUh'iem'c
etantcro-cxterne. –La./aceMt<en!<?, plane, lisse et unie, est recouvert par!.)la
muqueuse. Elle timitc, avec celle du côte opposé, l'espace que nous avons designs
plus haut sous le nom de gtottc intercartitagincuse.–La/acepos<er~'M)'e, cxMvcc
en fossette, répond au muscle ary-arytenoîdien, qui prend sur elle la plus grandf
partie de ses insertions. La face <'mtët'o-ea;<e)'Menous présente deux tui-settes'.
une fossette supérieure, plus large, dans taqueHo s'attache la corde vocidcst~-
ricure une fossette inférieure, beaucoup plus petite, dans taquctic vient s'inset'cr
le musc)e thyro-aryténoi'dicn. Une crête mousse, souvent peu accusée, sépare i'unc
de Fautre ces deux fossettes.
d. Po'~s. –Les trois bords de t'aryténotdc séparent les faces ci-dessus décrites.
)!s s" distinguent, d'après leur situation, on bord antérieur, bord postérieur, bord
externe. Décès trois bords, le dernier scu), le bord externe, mérite une mention
<,))fC)!de. it est contourne en italique et s'étend depuis l'apophyse externe jus-
(fo'at) sommet du cartHa,ge. Sur lui viennent s'insérer les faisceaux externes du
nrnsde thyro-aryténol'dicn.
4"Cartilages corniculés. Les cartHnges cornicuiés, encore appelés ca~7~~
~.S'~K~'MM, sont deux petits noyaux cartilagineux ((ig. 34),7 et 341,6), situés
au-dessus des aryténoïdes. Leur longueur varie de 4 a 6 iniHi-
j)))nt(''f)iatemcnt
mcU'f's. Leur forme est cette d'un petit cône, dont la base repose sur le sommet
tronqué de )'aryténoïdc correspondant et dont [c sommet, rccourt)é. ci), dedans et
~n arrière, arrive presque au contact de ceJui du côté opposé.

5° Cartilages de Wrisberg. Les cartHagcs do Wrisberg ne sont pas constants


d, quand ils existent. Us présentent, dans tours dimensions, des variations indivi-
dnciïcs très étendues. Au nombre de deux, )'un droit, l'autre gauche, ils sont situés
replis aryténo-épigtot.tiqucs.
(!.ins les
C)'acun d'eux revêt la forme d'un petit cylindre, le plus souvent aplati dans )c
-'eus transversat a ta manière d'un coin. [t mesure en moycnno de 8 a 10 mUtime-
h'cs de hauteur sur 1 minimetrc et demi a 2 iniHimètrcs de )argcur.
On lui distingue deux extrémités, i'unc supérieure, t'autrc inférieure. Son
n
<r<n'H!t<ë s~tpë~'te~~)'e (fig. 333,H), rcnftéc et arrotKUe, fait saiHic sur ic bord
)i))rc<)urcp)iaryténo-épigiottique,un peu et) avant du cartitagc cornicuté cor-
respondant. Son <'a;<r<'HM<<' !'H/'ë?'t'eM)'e, plus mince et comme enitée, se perd
dan- t'épaisseur même du rcp)i muqueux au niveau du bord adhérent de la corde
vocatc supérieure.

6"Epiglotte. L'épigtotte (de s~ sur et Y/.M~ gtotte) est un ubro-cartitagc


imnair et médian, situé au-devant de l'orifice supérieur du larynx, sur lequel il
sahaisse à la manière d'un opercu)c, lorsque te tarynx vient, au moment de la
d~tutition, s'appHqucr contre la i)asc de la tangue. Ce fibro-cartitagc, une fois
i~é (tes parties voisines (fig. 343), revct )a forme d'une lame mince et de formn
ov.it;)ire a grand axe vcrtical. I~ous hu considérerons deux extrémités, deux faces
t'td~'ux bords:
a A'.r/renn'<('s. Les deux extrémités de t'épigtottc se distinguent en supe-
m'un- et inférieure. L'e~'eMt/c SMpe?'f'eM;'c ou &ase est tibrc, arrondie en
<tcnu-r''retc, un peu déjctée en avant du côté de la base de la tangue. H))e pré-
sent' sur la )ignc médiane, une tégerc écbancrurc. Sur les côtes, elle se con-
tiaac avec les bords tatéraux de t'épigtotte par deux angtes fortement arrondis.–
L'e~<'eM:<ë tK/'ë/e!M'e ou soHU?K*<, plus ou moins gretc, est cachée dans l'épais-
seur des parties mottes du voisinage. Elle vient se fixer, au moyen d'un'c languette
fibreuse, dans t'angtc rentrant du thyroi'dc, immédiatement au-dessus de t'inscr-
tiou fies cordes voça)cs((tg. 346,3).
h. f'aees. Des deux faces de )'épig)ottc (fig. 336 et 35:!), l'unc est antérieure,
l'autre postérieure:
T) La /'ace <Mt<e?'CM)'e, concave de haut en bas, convexe transversalement, regarde
base de la tangue. Sa moitié supérieure est Ubrc et recouverte par ta muqueuse.
la
Cett~ muqueuse, en passant de )a face antérieure de t'épigtotto sur la tangue, forme
trois x'pHs que nous avons déjà signâtes, a propos de la tangue (voy. t. Ht), sous
le nom de repli ~~osso-ep~~o«t'~MS M~M et replis ~~osso-o~t'~Mes
!'SM~ (fig. 3S4). Entre ces replis se trouvent deux fosset-
tes, l'une droite, l'autre gauche ce sont les fossettes
<osso-ë~tp'!o<Mg'Mes ou ua~ccM~ ("g. 354,6). Au.
<
dessous de sa portion libre, la face antérieure de l'épi~lotte
répond à l'os hyoïde et a la membrane thyro-hyoMiennc,
dont elle est séparée par un volumineux paquet de tissu
cellule-adipeux (ug. 336/18) que l'on a appelé tort
~<Mt<~e de ~o~~M. Ce tissu, en effet, est entièrement
(

dépourvu d'éléments glandulaires et l'expression de


glande, dont on s'est servi longtemps pour le designer,
doit être abandonnée comme consacrant une erreur. Nous
lui substituerons lenomdGpa~Me<<~peMa?p?'e~o<<Me.
P) La /</C6 ~o~e~etM'e de l'ëpiglotte, tournée du cûté
du pharynx, présente la même configuration que )a face
antérieure, mais en sens inverse, c'est-à-dire qu'cHc est
convexe de haut en bas et concave dans le sens transvcr-
saL Libre dans tout.eson
cLenduo; cHc est recouverte
par ta muqueuse iaryn-
gienno.Saportion médiane
-'tUUMU.t~ttUUtUU'im~icmu
(fig. 343,8) est fisse et unie. Ses parties latérales (6),
a'u contraire, sont comme cribtëcs de petits pertuis,
visibles a t'cci) nu, qui ne sont autre chose que les
orifices des nombreuses glandes situées dans t'cpais-
seurdufibro-cat'tHage.
c. Bo~s. Les deux bords de l'ëpigtotte se dis-
tinguent; en bord gauche et bord droit. Ils sont con-
vexes en dehors et donnent naissance, comme nous
l'avons déjà vu plus haut (p. 386), aux prolonge-
ments pharyngo-ëpigtottiques et aryteno-ëpigtot-
tiques, lesquels viennent se terminer d'autre part,
les premiers sur les parois latérales du pharynx, les
seconds sur le bord externe des cartilages aryté-
noïdes,

Structure des cartilages du larynx, leur ossification.


larynx n'ont pas tous la mûme stt'uchn'o.
Los CiU'Lilu.gM du
Le cricoïde et la portion inférieure (tes aryténoïdes, y
compris ses deux apophyses .intérieure et* postérieure, sont.
essenUoUement tonnes par du C!irt,it~ge hya.Un ils sont, en
outre, enveloppés par une lame pcrichondt'ate. Leur structure,
comme on le voit., Ktppetle assez bien celle des ca.rt.it<iges
costaux. Le thyroïde est également constitué par du car-
tilage hyalin dans ses parties latérales, tandis que sa purtic
mëdiane, ceUe que nous avons décrite plus haut sous le nom
de ca.i'ma.geintort.hyro'idien, appartient M. la varici.6 descarti-
lages élastiques réticulés. L'epigto~o (lig. 3'H). le cartitago
de Wrisberg et la portion montante des in'ytcnoidcs sont
formes, eux aussi, piu' du cartitago etastique et it en serait do
mémo, d'après HtfEtKM, do i'apophysc antérieure de t'aryte-
nofdo. Quanto auu, carH)age
ua. euu.gwude Santorini,
uauwrm, ilm appartient au
(Ll'J.'tL[-lH..HIl. a.u
groupe dos fibt'o-cu.t'tnu.ges.c'ost.dire qu''L est.co[isti(.uu ptu' du tissu ca.rtita.gineux &.substMce
ft)ndament:UGconjonc).iVt'.
Vers l'âge de vingt-cinq à trente ans, souvent plus tût, les vrais cartilages du larynx sont
envahis par l'ossification. Les premiers points osseux apparaissent d'ordinaire sur le cartilage
thyroKie au niveau de son bord postérieur c'est aux dépens de ce centre, centre /<ë;'a<, que
<'ossifi''nt les petites et les grandes cornes. Bientôt après l'apparition de ce premier centre, s'en
devoto'ipe un second sur la pièce médiane c'est le centre Mef/t'aK. Le centre latéral et )j centre
médian, prenant continuellement do l'extension, se rapprochent pou à peu l'un de l'autre et finis-
sent pa.r se rencontrer. A l'âge de soixante à soixante-cinq ans, chez )'homme, toutes les parties
du cartilage sont ossifiées au cartilage thyroïde a succédé l'os thyroïde. Le cartilage cricoïde
fommcnce a s'ossifier peu de temps après le thyroïde. Cette ossification se fait par deux centres:
l'un postérieur, qui apparaît de vingt-cinq à trente ans sur le bord supérieur du chaton cricoï-
dien; l'autre antérieur, qui se montre quelques années plus tard a la partie moyenne de la face
Mtcrifure de ce cartilage. Comme pour io thyroïde, ces deux centres marchent a la rencontre
l'un de l'autre et arrivent à se fusionner. L'ossification du cricoïde est ordinairement complète
vers Age de soixante-cinq ans. L'arytenoïdo est envahi par l'ossification a peu près a la
mcmc époque que le cricoïde. Le tissu osseux se montre tout d'abord au niveau de l'apophyse
externe et, de là, s'étend progressivement dans toute la hauteur du cartilage. Quant au carti-
JMedeSantorini, il s'ossifie plus tardivement. Un point osseux apparaît à son centre et envahit
MU à peu tout
le cartilage. A soixante-cinq ou soixante-dix ans, les cartilages de Santorini sont
ordinairementtransformes chacun en une petite pièce osseuse, qui tantôt se soude a l'arytcnoïdc
Mi'Mspundant, tantôt conserve toute son indépendance et toute sa mobilité.
Cette transformation progressive des cartilages duiarynx en une substance de consistance dure
et pierreuse n'est pas un simple depûT. do sels calcaires, comme le prétendent a tort certains
Mteurs, 'nais une ossification véritable. C)UEwnz, qui a étudié cette ossification avec le plus
~mnd snin, nous apprend que )c tissu osseux se développe tout d'abord dans les couches pro-
tundcs (lu cartilage le porichondre ne prend qu'une faible part a l'ossification et encore n'entre-
t-il en action que lorsque le processus d'originc centrale a atteint les couches superficielles- Le
tissu osseux, ainsi produit, a un aspect spongieux mais on rencontre ça et là cependant un
twitatde tissu compacte.
Xuua ajouterons que l'envahissement des cartilages du larynx par le tissu osseux commence
toujeur- un peu plus tard chez la femme que cliox l'homme, fl marche aussi plus lentement <'),
tMdis que, chcx l'homme, l'ossification est ordinairement complète a soixante-dix ans, quelque-
f~i;. )jhi' tôt, ce n'est que de soixante-quinze a quatre-vingts ans qu'on observe cette disposition
rhc/. la tcnune. Encore, a cet âge avancé, reneontre-t-on le plus souvent des traces de cartilage
sur ct'it~ins points détermines, notamment a la partie antérieure et supérieure du thyroïde et
sur l'arc antérieur du cricoido.

U. –A)tTtCL!),ATmXS );T HCAMHXrS U)' LA):YXX

LesarticutaLions du larynx se divisent en extrinsèques et intrinsèques. Les


~'emi'Tcs comprennent l'union du cartiiagc thyroïde avec fus hyunie et i'uniun
du carlihgc cncoïdeavcc la trachée. Les secondes nous oitrcnt tout d'abord l'ar-
tirtualkm du cricoîde avec le thyroïde~ l'articulation des arytenotdcs avec le cri-
cuïde et l'articulation des cartHages cornicuiës avec les arytenoïdes ce sont !a les
arn'cufalions vraies. Elles comprennent, en outre, un certain nombre <ic iigamcnk,
qui um'ent entre elles des pièces cartilagineuses dépourvues de surfaces articu-
iaircs et même séparées par un certain intervaHe tels sont )e iigament qui unit
)'cpi:r!utte au thyroïde, les iigaments qui unissent )e thyroïde aux arytenoïdes, les
tigamoit-; qui reficnt les arytunoïdcsàt'epigtottc.

l'Union du thyroïde avec l'os hyoïde. Le cartilage thyroïde et l'os hyoïde


sont unis i'un à l'autre l°a, leur partie moyenne, par un ligament en forme de
membrane, !e ligament thyro-hyoïdien moyen 2° sur les cotes, par deux tiga-
Mcnta en forme de cordon, les ligaments thyro-hyoïdiens latéraux (ng. 34o ct~4C).
a. V.i;/MMteM<</iy)'o-/t~oM~'eM moyeH. Le ligament thyro-hyoïdien moyen, plus
connu ;:ous le nom de M:ew~Y(ne </it/<'o-/t!/oMzeMHe, a la forme d'une membrane
quftdrihtLere, mesurant 2 oncentimètres de hauteur sur 4 ou 5 centimètres de
largeur. Elle se détache, en bas, du bord supérieur du cartilage thyroïde. De là,
elle se porte en haut, passe derrière l'os hyoïde et vient s'insérer sur le bord pos-
térieur de cet os, ainsi que sur le bord postérieur de ses grandes cornes. jF~
<ï~<!K<, la membrane thyro-hyoï'dierme est en rapport t° sur iaiigne médiane,
avec une bourse séreuse, la &OM?'se ~e7'e!Me.~e Boye)' (fig'. 336,20), quireinon~
jusque sur I~ffmc postérieure de i'os hyoïde, e~ plus superficieHement,, avec t'npo-
nëvrosc et. In peau; 2° sur tes côt,cs, avec les trois muscles thyro-hyoi'diens,stcrno-
hyoi'dicns et omo-hyoi'diens. ~'M ai''?'ïe)'c, eHe répond, sur la, ligne médiane, ?));
paquet, graisseux pregiot,t,iquc, qui ta sépare do t'epigiottc; et,, sur ]cs côtes. M h
muqueuse qui rcv6t )cs goutUcrcs p)iaryngo-)aryngces. ~H deAo)' eruin, ips
.F

LM [u'H(;u)a.).ions et t~'s tigitmeit~ ttu larynx, Les ttt'UcutilLions et ios Ugaments du tarynx.
\'[)S))<t)')c!!rJ'<K'eunturicu)'o.. vuspa.t'Jcnr~ccposMi'ieuj~.
t''ig. 3~i. A, os hyoïde, .n'pc ses grandes cornes ses ))cL~cs cognes.– A, cat'Litagc ~hyroMe. C, carU'a~c
Ct'icp'i'de.–D.)t'actn''c-ar),L'c.–),hg'a(H<;f)[Lh\t'o-hto't'diG)tt)]oycn.igamcn)~f)tv)'o-hyoïdt"cns)tt~')-:tu\n<'e!.
)to\aucar))ttt~mGt)~<'<)Htc)tt!dunafpu]'6)'[sscut'4,4\oi'iticcstivranLp!is<if~ca))xvais5e!mx!!it'yng<ssu[~'rift)r3.–
;h~tft)ûntet'ico-t)nfuydif'~f)!0~fh–ttt't)CtfJtt~onscnco-thuw'<t)et)Hc.~Jatcra!f').7)U))iottducrfcot<)t?<ttM~
la
trachée.
Fi~. 3~6. A, os t~o'ntG.– H, carLi~~G U~t'oYdc, avec: b, ses cornes su)'ieurcs & ses cornes inf~'ricurf's.–
C. ear[i).)gc crieoïdf. h. cartHages :n'\tenoïdos.– i~ cartilages coruicu)<s ou de Sa)ttorini.– F, tpig!o~e t.. fr.)-
t'h~e-nr~j'c.–i,}i?at))f)]jstt)~ro-)n(''t'dtcnstatOt';tux.:n'cet'.tGU)'noyau
ca.t-U)a~f'ncux.–2,membrane H)vrtt-fnf))'<))e)))'p.
suj)<)eu)'c.– ti~an'enL
deux orifte~s j)ou)' t'iu'Lcre )at'yn~6c th~'o-t''j)i~!o~iquc.–4, tigamctttsfhv'o-arth'
<ncc
"oïdit'tts inférieurs.– Hs'Ls crico-a)'y).('']toïdic)ts. 6- 3,tigamentscrico-U)yo')'dicns ta~et'aux, a~ ce a, !cui'5 fait-ccam
ascendante,fL~cut'sfaisccauxdf'scpndmU:)."7, t)niottdnc)'ico')'dcavcc]a~'ach~c.

bords )at,ct'aux de ]ti membrane Uiyi'0-ityoi'diennearrivent au contact, des ligaments


thyro-hyoïdions tato'ai~x et se confondent avec eux.
h. J'<~M:eM<s /Ay?'o-AyoM~'eMS /a<ë?'~Ma. Les iigamcnLs Diyl'o-hyoïdiensiate-
)'anx (fig. 346,)) sont de petits cordons fibreux, [ongs de 25 à 30 mihimctrcs, qui
s'étendent verticatement des grandes cornes du cartilage thyroïde au sommet dci.
grandes cornes de l'os hyoi'dc. [)s sont intimement unis, en dedans, avec ta )))<')')-
branc D~yro-hyoffticnnc et on peut les considérer comme formant les bords intcrnux
de cette membrane. On rencontre assez fréquemment, dans )'épaisseurdes!is;.i-
mcnts Ulyro-hyoi'diens iatcrnux et a )cur partie moyenne, un noyau cartHngincux
de forme arrondie ou obionguc (c<!?'/t7a~e /:o/o?'MM, co'</7a~o <?'!<!cea), q"i
s'ossiuo avec les progrès de l'âge et en même temps que le cartnage thyroïde
(8g.3et346,-t').
2° Union du cricoïde avec la trachée. Le cartiïage cricoïde est uni au premier
annc;'udc'ia trachée par une membrane fthro-étastique, qui, par sa nature et par
sa déposition,
rappelle exactement celle qui, plus bas, rctic entre eux !esdiHe-
rcnfs anneaux de la trachée.
Ë)!c s'étend du bord inférieur de l'anneau cricoïdien au bord supérieur du pre-
mier anneau trachéal et se trouve renforcée a sa partie antérieure par un petit
cordon, impair et médian, qui descend comme e!tc du cricot'do sur la trachée.
Kons rappellerons ici pour mémoire que, dans certains cas, le cricoïde s'unit à
la trachée d'une faon beaucoup plus intime, t'nnc on l'autre de ses apophyses laté-
rafes, quelquefois même toutes les deux, se continuant directement avec )e pre-
mier nnneau de ta trachée.

3" Union du cricoïde avec le thyroïde. –Le cricoïde et le thyroïde sont unis
f'un a i'autre: 1" sur les cotés, par une véritabte articulation a leur partie
moyenne, par un ogament en lormc ue mem-
)))'aac.. te ligament crico-thyroïdien moyen
n..t?'CM~!<t'OM c?'<co-~y?'oM~HMe joro~t'eH:eM<
(h'/c. Cette articulation (f)g. 345,6) appartient
~gt'«npc des artht'odies. Comme surface arti-
culaire, nous trouvons deux facettes planes et
.tn'oudics, qm occupent 10 sur le cartilage thy-
roïde, l'extrémité inférieure de ses petites cornes;
i'sut' le cartilage cricoïde, les parties !atëra)es de
sa surface extérieure.– Un ligament capsulaire,
a fibre" verticales et parallèles, maintient en pré-

sence tes deux surfaces précitées. Cette capsule


fibrcH-e est renforcée, a sa partie antérieure et a
sa partie postérieure, par deux faisceaux fibreux
plus ou inoins bien isolés, les ~<MMeM<s o't'co-
thyroïdiens aK~ëv'teM?' et ~os<<n?M~ qui descen- L~siu'Ucutattun~ et testaments
'ifot u)' la petite corne du thyroïde sur les parties ftuttu'ynx, vus parieur face in-
con'cspoudantcs du cricoïde. Une synoviale, terne.
jM!'f.(it'*u)c'nt développée, favorise le jeu des sur- (Le tar~nx et t'os hyoïde ont élé divisa
5)n'tati~nc<n~diaHCpnde<)\moitiés: la
thccs articulaires. L'articulation crico-thyroî- ngorc représentela moitié droite t'cpigtoHe
a ~té cnïc~c.~
'!icnne nous présente, tout d'abord~ des mouve- A.ost);o~p,a~cc:M,sagrandecornc:a'.
petite corne. f!, cartita~c UnroÏde.
')«'))t~ ()e glissement, qui s'effectuent, suivant les sa
avec A. sa corne sup~ricmc. C~ cartita~e
''as, dans le sens antëro-postcricur ou dans le cricoïftc. !), cartilage aryt~noïdc, sur-
tMOMt~ du cartilage cnrnicutc.
<c))s v'ttica). E])e possède, en outre, un mouve- I, t~aniCNt Um'o-tnof(ÏtCH "toypn.
ntpmbrancUtvro-hyoYdtcnuc,avec ~rorificf
ment dit de bascule ~'ù~'<e?'e eH avant et ~'au<ï~< pour les vaisseaux )afy't~s supérieurs.
3, )i~an)entth3ro-hvo)'')icH latéral <tro<t.
M (nT;e, qu'exécute le cartitage thyroïde autour avec 3\son notau carUtagineux.–4.mem-
5, articuiatiou
't'un nx<; transversal passant par les deux sur- brane crico-th~t'oTdicnnc.
crico-aryt~noTdio)nc. 6, apol)làise
apo~h~sp vocale
vocaie
faces .u'ticutaircs. En bascutant en avant, le du cartilage arytunoïdc.
U)yroh)f s'abaisse à sa partie antérieure et cet abaissement parait limité par la
tension (ht ligament crico thyruïdcn postérieur. En basculant en arrière, au con-
traire, il s'cic~e et s'écarte du cricorde ce mouvement d'ëfevation est limité par
la tensiui) de ta, membrane crico-thyroi'dienne.
h.a/HeH< cy'!Co-<A~'oM~eM Moye?:. Le ligament crico-thyroïdien moyen,
encore appelé en raison de ses dimensions we~Me c?'!CO-</M/?'0!'(MeKHe (fig.
346,8), revêt la forme d'un triangle, dont la base s'insère sur le bord supérieur du
cartilage cricoïde et dont le sommet, fortement tronqué, vient se fixer à la partie
moyenne du bord inférieur du cartitage thyroïde. Cette membrane, de co'ioraLion
jaunâtre, est remarquable à la fois par son épaisseur, son étasticitë, sa résistance.
Sa face antérieure est en rapport avec les muscles crico-thyroïdiens, qui reposent
sur elle. Sa face postérieure est recouverte par la muqueuse laryngée. Elle pré-
sente, sur la ligne médiane, un certain nombre de trous, destinés à Uvrer passage
à des vaisseaux et a des nerfs (voy. plus loin).

4" Union du cricoïde avec les aryténoiides articulation crico-aryténoïdienne


L'articulation par taqueUe le cartilage cricoïde s'unit à t'aryténoïde est une iu'Lhro-
die. Les surfaces articulaires sont 1° du côté du cricoMe, une facette cHip-
tique, longue de 7 millimètres, large de 4 miitintcU'c!
située sur le bord supérieur du cartilage, un peu en
dehors de la ligne médiane; cette facette, dont, le ~nnx)
axe se dirige obliquement de haut en bas et do dedans
en dehors, est convexe dans le sens antcro-pbstéricur
2° du côté de l'aryténoïde et sur la base de ce cart.ijage,
une facette également obtongu.e, mais dont te grand(j
axe est justement perpendiculaire celui de la pnM-
dente et qui est concave d'avant en arrière. Les
deux. facettes articulaires précitées sont maintenues co
présence par un ligament capsulaire, qui s'insère sur
leur pourtour et qui est bien visible sur la Hgm'c 34(i.
Ce ligament est tapissé intérieurement par une
synoviale, qui est très lâche et qui, de ce fait, permet
a raryteno'ide des mouvements facites et étendus.
Des différents mouvements qu'exécute le cat'titagc
aryténoMc sur le cricoïde, le principal est un mouve-
ment, de rotation autour d'un axe vertical passant p!u'
les surfaces articutaires. En vertu de ces mouvements,
l'apophyse postérieure ou musculaire.se porte, soit pn
dedans, soit en dehors, tandis que i'apophysc anté-
rieure ou vocale se déplace dans un sens diantptraie-
ment opposé en dedans, quand t'apophyse muscutain'
se porte en dehors, en dehors quand l'apophyse mus-
culaire se porte en dedans. C'est par ces déptaconenb
des apophyses antérieures des arytcnoïdes que s'effectuent, comme nous le ver-
rons plus tard, les variations qui surviennent dans les dimensions transversaie'-
de l'orifice glottique.
Nous devons ajouter que cette rotation de l'arytonoïdo ne se fait pas dans un
plan exactement horizontal. L'observation nous démontre, en effet, que, lorsque
l'apophyse vocale se porte en dehors, l'aryténoïde s'incline en arrière. De même
le déplacement en dedans de cette même apophyse s'accompagned'une inclinaison
en avant de l'arytënoïde. En d'autres termes, l'apophyse vocale s'ëlcve légèrement
en même temps qu'elle se porte en dehors, s'abaisse au contraire quand elle se
déplace en dedans (voy. au sujet de l'articulation crico-arytënoïdienne, WILL,
Thëse de Kœnigsberg, -) 895).
5° Union des aryténoîdes avec les cartilages cornicutés
articulation ary-corni-
culée. L'aryténoïde est uni au cartilage cornicuté par une articulation qui est
rangée par HuscnKE dans le groupe des arthrodies, par HENLE dans celui des am-
nhi.n'throses. -A la constitution de cette articulation concourent deux facettes
l'une supérieure, convexe, occupant le sommet de l'aryténoïde l'autre inférieure,
concave, occupant la base du cartilage cornicuté. Une capsule fibreuse très déli-
cate, tapissée parfois par une synoviale, réunit les deux cartilages. Ces liens
fibreux, assez lâches chez l'enfant, deviennent plus forts et plus serrés au fur et à
mesure que le sujet avance en âge. Chez le vieillard, les deux pièces cartilagineuses
sont presque toujours confondues.
6° Union de l'épiglotte avec le thyroïde. L'épigtotte est unie au larynx par
)))]ct<)nguette fibreuse, impaire et médiane, qui fait suite à son sommet et qui
vient ."e fixer, d'autrepart, dans )'nng)e rentrant du cartHagc thyroïde (Hg. 346,3).
.\ous donnerons à cette languette fibreuse le nom de ~ameH< t/<y?'o-e~t~o«t'~Me.

7° Union des aryténoïdes avec le thyroïde ligaments thyro-aryténoïdiens.


LecnrH~ge thyroïde et les aryténoîdes, étant séparés par un certain intervaHe,
ne -ifmr.iient s'articuler entre eux. Us sont simplement unis par dos ligaments.
Ces ti~aments thyro-aryténoïdiens sont au nombre de quatre, deux de chaque
<'ù!e. i!s se distinguent en supérieurs et inférieurs
a. Ligaments <o-<M'y<ëHoMt'eHSSK~e?'eM?'s. Les tigaments thyro-aryténoï-
diens supérieurs (?'ase/<eHMK~e)' des anatomistcs aHemands) occupent l'épaisseur
des cordes vocales supérieures, dont ils constituent la charpente fibreuse. Aplatis,
ruhanes, fort minces, ils s'insèrent par leur extrémité antérieure a la partie supé-
rieure de l'angle rentrant dit thyroïde. De )a, ils se dirigent en arrière et viennent
fixer par leur extrémité postérieure il la partie moyennede la faceantéro-cxternc
des arvtcnoïdes, cehu de gauche sur Farytenoïde gauche, celui de droite sur fary-
~noïdc droit. Leur iargeur mesure 4 a 5 miHimetrcs.
Chacu!) de ces deux ligaments nous présente deux faces et deux bords. Des
deux hces, )'uno, dirigée en dedans, est recouverte par la muqueuse laryngée.
L'autre, dirigée en dehors, répond au ventricule du larynx. Les deux bords se
distinguent en supérieur et inférieur le bord inférieur, libre dans toute son éten-
due, forme la lèvre supérieur de l'orifice cUiptique qui conduit dans les ventri-
ruics du iarynx; le bord supérieur, adhérent, se continue sans ligne de démarca-
tion bien nette avec le ligament aryténo-épigtottiquc correspondant.
itistotogiquement, les ligaments thyro-aryténoïdiens supérieurs se composent
de fibres de tissu conjonctif, auxquelles viennent se metcr de nombreuses fibres
Mastiques affectant de préférence une direction antéro-postérieure.
i'. i~f<M:eH<s <A?/?'o-a?'y<eHoM~e):i! M~/e~eM?' Les ligaments thyro-aryténoï-
d!cns inférieurs (<S'<M?nM6<M<~e?' des anatomistes allemands) occupent de même
tenaisseur des cordes vocales inférieures. Plus larges et plus épais que les précé-
dents, ils s'insèrent en avant dans l'angle rentrant du cartilage thyroïde cette
insertion se fait par l'intermédiaire d'un petit noyau fibre-cartilagineux, long de
ou 3 tniHimctrcs, épais de 1 minimètre, auquel
on donne le nom de HodK~f glot-
t~Me axfc~'MM?'. De l'angle rentrant du thyroïde~ ces ligaments se portent horizon-
talement en arrière et viennent se fixer sur l'apophyse vocale de l'aryténoïde et un
peu sur le corps de ce dernier cartilage. Ici encore nous trouvons, coiflant le som-
met de l'apophyse vocale, entre l'apophyse et la corde vocale, un petit noyau fibro-
cartih~iheux, appe)é MO~M~e ~o/~ttepos/e~eM)'.
On distingue aux ligaments thyrd-aryténoïdiens inférieurs, comme aux supé-
rieurs, deux faces et deux bords.–La face inférieure ou interne est recouverte
par la muqueuse de la portion sous-glottique du larynx.–La face supérieure
ou externe répond tout d'abord au muscle thyro-aryténoïden et, an-dessous de lui,
au muscle crico-aryténoïdien postérieur. –Le bord supérieur ou bord libre forme
la lèvre inférieure de l'orifice d'entrée du ventricule. –Le bord supérie'a' ou
bord adhérent descendjusqu'au bord supérieur du cartitage cricoïdc et s'y insère.
8° Union des arytënoïdes avec l'épiglotte ligaments aryténo-épiglottiques.
Les aryténoïdes sont reliés a l'épiglotte par deux ligaments, t'un droit, t'autrc
gauche, auxquels on donne le nom de ~<.</aweM<s ~<ëKO-ëj0~~o«<~Mes.(:c sont
des lames fibreuses, larges et minces, situées dans ['épaisseur des replis aryteno
épigtottiques et présentant exactement ta même disposition que ces derniers. Hs
prennent naissance, en avant, sur les bords latéraux de I'épig)otte,auxquc!s
ils font suite. De là, ils se dirigent en arrière et viennent se terminer sur ).i face
antéro-extcrne des cartilages aryténoïdes. En haut,, Us se fusionnent, comme
nous t'avons déjà dit, avec ta partie externe des cordes vocatcs supérieures.

C.–MUSCLES DU LARYNX
X

Les muscles du larynx se divisent, comme tes ligaments, en extrinsèques et


intrinsèques.– Les muscles extrinsèques, insérés par une de leurs extrémités seu-
lement sur le larynx et, par l'autre, sur les parties voisines, impriment t'organr
des mouvements d'ensemble. Ce sont le f~'MO-tA~'oMt'eM, le <ro-AyoM!'e)t,
le c<~s<nc<<'M?' <H/er<eM!' ~M ~s~Ma?, le s<o-pAa?'MM. Tous ces muscles ont
été déjà décrits, soit en myotogie, soit à propos du pharynx (voy. t. L MtûLONB,
et t. IV, p 73).– Les musctes intrinsèques, fixés au larynx par leurs deux extré-
mités, impriment, a ce dernier des mouvements partiefs, c'est-à-dire qo'iff.
meuvent les unes sur les autres les différentes pièces cartilagineuses qui entrent
dans sa constitution. Ces muscles sont au nombre de onze, dont un impair et cin()
pairs. Le muscle impair, ptacé sur ta Hgne médiane, en arrière des aryténuKtes.cst
te muscle a?'y-s?'y<eHoMteM.Les muscles pairs sont le c~'co-<A!/)'oî~eH,le cnco-
(M'y<eMoM!<'M po.<e)'<?K)', le cr!CO-a?'y<ëKOt'eM /a<e?'<ï~ le </t!/?'o-a;'?/~MoMiM
et )'a)'y<ëMo-e/?t~~«!'</Me.
1" Muscle crico-thyroïdien. Le muscle crico-thyroïdicn (fig. 349,4) est u):
mnscle pair, de forme triangulaire, situé a la partie antérieure et inférieure
du larynx.
a. /KSO'<tOMS. H s'insère en bas, par son sommet, sur la face antérieure du
cartilage cricoi'dc, immédiatement en dehors de ta ligne médiane. De là, ses fibres
se portent en haut et en dehors, en rayonnant à ta manière d'un éventail, et vien-
nent se fixer sur le cartitage thyroïde les unes, sur son bord inférieur d'autres,
sur sa face antérieure; le plus grand nombre, sur sa face postérieure. Les fibres
les plus externes s'étendent jusqu'aux petites cornes du thyroïde et s'y insèrent,
en se confondant en partie, il. ce niveau, avec les libres du constricteur inférieur
du pharynx.
Assez fréquemment (fig. 349), le muscle crico-thyroi'dien se trouve divisé c"
deux faisceaux plus ou moins distincts:'un faisceau interne, presque vertical.
connu sous le nom de c)'tCO-</t~'oM~A(~w< 'un faisceau externe, fortement
oblique, le c;'<co-<A!/roM!'eH oM:~Me.
b.J~tppo~s. Le muscle crico-thyroïdien est recouvert par le muscle sterno-
[hyroîdicn et par le corps thyroïde. H recouvre, à son tour, les origines des deux
muscles crico-arytënoMienlatéral et thyro-arytënot'dien. Sur la ligne médiane, les
deux crico thyroïdiens sont sépares l'un de l'autre par un espace triangulaire a
hase supérieure, dont le fond est forme par la membrane crico-thyroïdienne.
e.e/t'OH. Les muscles crico-thyroïdicns, prenant leur point fixe sur le cri-
coïd' font exécuter au thyroïde un mouvement de bascule, qui s'effectue autour

d'un axe horizontal passant par les deux articulations crico-thyroMiennes. Hn


vertu de ce mouvement de bascule, la partie antérieure du thyroïde, celle qui est
placée en avant de l'axe horizontal précitée se rapproche du cricoïde, tandis que sa
partie postérieure s'en écarte. Ur, dans ce mouvement, le bord antérieur du thy-
t'ohic ~c (fcp)acc à la fois en bas et en avant il en résulte un agrandissement, de
l'intervalle qui sépare l'angle rentrant du cartiiage thyroïde de ta base des ary-
lénoïdes et, par conséquente un aHongement de la glotte et des deux cordes vocales
tnfct'icmesqui fa defimitcnt. Le muscle crico-tliyroïdien est donc un muscle ~HseMr.
~'es cordes vocales.
Coi)tt.)i~;)nent. cette opinion, quiostcoUo tic tous les classiques. MounA a.<tmet qucto muscle
rnco Uiyti.idi(;n pi'end
son point fixe, non pas sur le ciicoidc, mais sur )c thyroïde, icfjuct sc
hoKvc h< pendant l'émission des sons et l'acte de la déglutition, par « les muscles de la région
H)yro!dH ..ne et par ceux du pharynx a. Dans ces conditions, le muscle crico-thyroïdicn, entrant
en contraction, « attire vers le bord inférieur du thyro'ido l'annoau cri&o'i'dien et, avec lui, h'it-
.choe. Un mouvement d'ëquerro ou de sonnette est ainsi produit le cricoi'de subit de bas en haut
un dépècement qui, d'une part le rapproche de la moitié a.nMrieuro duthyrOde et, d'autre pin't
porte en arrière sa moitié postérieure sur laquelle sont articules et nxes les deux aryténol'dcs. Ce
double mouvement a pour effet l'allongement des lèvres vocales d'une quantité proportionne!)eij. ù
leur degré d'élasticité )). Quant à rabaissement du thyroïde sur fo crico'tdo, il serait détermine
par le muscle storno-thyroïdien qui, lui, prend son point fixe sur te sternum.
2° Muscle crico-aryténoïdien postérieur. Le musde cnco-aryt.énoïdicn posté-
rieur (fig. 380,3) est un muscle pair, triangulaire, situé à la partie postérieure el
inférieure du larynx.
a..fMse?'~OKS.–H prend naissance, en bas, dans cette dépression latérale que
nous avons signalée sur la face postérieure du chaton cricoïdien. Delà, ses fibres

Schéma, destine ~montrer le modo d'action des muscles crico-aryténodions A, action du


crico-a.t'yt~no'tdion postérieur B, action du crico-a.ryt.eno'fdicn Ia.Mra.).
(La teinte rosé iudifjuc la position nonvctte qu'acquict'cnt ics ary~nontesp! !os cordes vocales partefait de la contraf
Uon des museies e)'ico-a)'}')enotdic!M tes Oeches rouges i))dif)uent)e sens dans te~uc[ se tncm'ent k's deux apophv'-M an!c.
t'ieurc cl ~ostecieut'o.)
A, A', car(i!age cricoïde. H, cat'fitage thvt'oïde.– t, cartitagc a)'\ [enoïctp.– 2, apophyse voca!c, avec S\ sa j'aetHs'
a])rts la contractiondu musc)c.– 4, ccnh'c <)cs mom cments de t'ar; i<nof<)c.– !i, cordes voeaics inférieures, avec 5' inn
position nonvcHc âpres ta contraction du musctc. 6, gloUc intûriigampuicusp. 7, gto~c itttpycaytita~in~isp.-
8, nechc indiquant te sens daus tc~ne) se dep!acc t'apopjnsc externe ou museu)aire.

se portent en haut et en dehors, en suivant une direction qui est horizontal pour
les fibres supérieures., oblique pour les fibres moyennes, presque verticale pour
les fibres inférieures. Finatemcnt, elles se jettent sur un petit tendon, lequel s'in-
sère sur l'apophyse externe de l'aryténoïde, en arrière de l'insertion du cneo-
aryténoïdien latéraf.
b. ~s~)po?'<s. Par sa face antérieure, le muscle crico-aryténoïdien postérieur
est immédiatement appliqué contre le chaton de tahaguecricol'diennc. Sa face
postérieure est recouverte par la muqueuse pharyngienne, à laquelle elle est unie
par une couche de tissu conjonctif)ache.
c. ~tc<tOK. Lorsqu'its se contractent, les muscles crico-aryténoïdiensposté-
rieurs, prenant leur point fixe sur le cricoïde, agissent sur les apophyses externes
des aryténoïdes, qu'ils portent en bas et en dedans. Comme les apophyses internes
se déplacent en même temps, mais en sens inverse (voy. p. 402), celles-ci se por-
tent en dehors et un peu en haut. II en résulte que les cordesvocales, qui s'insèrent
sur elles,s'écartent du plan médian et élargissent d'autant la fente glottique, qui
les sépare (voy. fig. 35t,A). Les muscles crico-aryténoïdiens postérieurs sont donc
essenticUement. ~7a<a<eM?'s de la glotte.
3° Muscle crico-aryténoïdien latéral. Le muscle crico-aryténoïdien latéral est
un muscle pair, irrégulièrement
quadrilatère, situé sur les parties latérales du
!ttfyf]x, immédiatement en dedans des ailes du cartilage thyroïde. Pour le mettre à
découvert, il faut inciser verticalement le thyroïde un peu en dehors de la ligne
médiane et renverser en bas la portion de ce cartilage qui a été libérée par cette
incision et qui recouvre !e muscle (Hg. 3o2,3).
n. /Hse7'<tOK5. Il prend naissance, par son extrémité antérieure, sur ia partie
iatëraie du bord supérieur du cricoïdo, immédiatement en avant de l'articulation
erico-thyrot'dienne. De la, il se porte obliquement d'avant en arrière et un peu de
bas en haut, et vient se terminer sur ('apophyse externe de i'aryténoïdc correspon-
dant, immédiatement en avant de l'insertion du muscle précédent.
b. JT~DO~s. Considéré au point de vue de ses rapports, le muscie~crico-
arytenoïdien latéral répond, par sa face interne, au ligament thyro-aryténoïdien
inférieur. Par sa face externe, il est en rapport avec la face postérieure du
MfLiiagc thyroïde, doub)é a ce niveau par les attaches supérieures du muscle
n'ico-thyrofdien. Son bord inférieur, oblique de bas en haut et d'avant en
arrière, est situé un peu au-dessus de I'articu!ation crico-thyrO'dicnne. Son
bord supérieur répond au muscle thyro-arytenoîdien, avec )equet il est plus ou
moins confondu.
c./ic~on.–Les muscles crico-aryténoîdiens)atcraux, en se contractant, por-
knt en avant et en dehors les apophyses externes dcsaryténoîdes~ sur !csquc)!es ils
s'inso'ent. Simultanément et en vertu de la formule énoncée plus haut (p. 40~), les
apophyses internes de ces mômes aryténoïdes se portent en dedans, du coté de la
!ignemédiane. [t en résufto que les cordes vocales inférieures, qui s'insèrent sur
f:,dcr')i't'cs apophyses, se rapprochent t'une de l'autre et rétrécissent la fente
est toujours proportionne))c a icur déptacemcnt (voy.
-')'jt)i({uc d'une quantité qui
fi: 35),)!). Les muscles crico-aryténoïdiens latéraux sont donc antagonistes des
Musdcs crieo-aryténo'fdiens postérieurs its sont coH~t'Ctews He ~~o/<e.
4' thyro-aryténoïdien. Le musclc thyro-aryténoi'dicn (fig. 3o~,3) est
Muscle
mxnusctc pair, déforme quadriJaterc, trcs mince en haut, très épais en bas, situé
au-dessus du précédent dans l'épaisseur de la corde vocale inférieure et de la paroi
externe du ventricuie du larynx.
a. Insertions. Ce muscle s'insère, en avant, dans les deux tiers inférieurs de
!'angtc rentrant du cartilage thyroïde, ainsi que sur la partie moyenne de la mem-
htanco'ico-thyroidicnne, qui est sous-jacente à cet angle. De cette longue tigno
d'insertion antérieure, les libres constitutives du muscle thyro-aryténoïdion se
dirigent obliquement d'avant en arrière, de dedans en dehors et un peu de bas
en haut et se partagent en deux faisceaux, l'un profond ou interne, l'autre
superficiel ou externe
Le /'<CMM M~e~'He (HtMSC/e <o-s~<eMO~'eH M:<erKe de ItENLE) occupe
'épaisseur de la corde vocale inférieure (fig. 38~, 13'), d'où le nom de /<MSceaMp?'o-
pre de corde vocale que lui donnent certains anatomistes. Prismatique triangu-
laire, il rcvct naturellement, sur des coupes vertico-transversales, la forme d'un
triangle, dont les trois faces se distinguent en supérieure, externe et inféro-ir'tcrne.
n est toujours très dévetoppë et c'est à sa présence que la. corde vocale mineure
est en grande redevable de son volume. H se fixe, a, son extrémité postÉ-
rieurc.surle sommet et iesdcux bords de l'apophyse vocale, ainsi que sur une
petite fossette qui se trouve située sur la base de l'aryténoïde, entre cette do nio'c
apophyse et l'apophyse musculaire.
P) Lo/'&!SceaM e~<e)'Me (MtMSC~ <À</)'o-<ï)'MoM~eM <?~<e~ne de nEsm) est sitm!c~

Les musc)cs du larynx, vus sur la f~cc Les muscles thyro arytenoïdicn et ai'yffn".
tLLLct'a.!cdrottcdcro)'ga.nc. cpigtottfquc, vus sur une coupe f)'un),<uc.
<t, cat'hta~ c)')t'o')'dc. &, cartitagc thu'odc, l,fa<cpos~t'icm'pdc~<'j)igtottc,a~cct\ofthom'j'fM.
<tottLranf'dt'oitc&\ incisée UHp~ucndchors de la –2,t'cjt)t!tt'yK'no-~])ig[oLU<)u<3,cord<'vt«;!dc''<)[M'-
ii~nc ntfdiunf, a 6tc6)')~n~c o) bus.–c,6pi~to)to. t'icnrc.– 4, cu)'dc ~'ocatc hif~t'icurc. ft)s<<'Uf cff)trat<'
~) os hyo'tdf. f, ]'c~)t ~tosso-dpigtot-thjucmé- de Mcrkct.– C~ vcnk'icutc du larynx, mec 6'. ~-on :trti''rf'-
dian. nn'n)hran~crico-)h\'r<n(tictmc.–
t'rancU)y!'o-t)yo'KficM)K'.
~) n)cm- c<n'i(6.–7,a)'can<c)'icurdtic]'ico')dc.–8,cuuj)''(fnnt~)tf
cartHagc.– 9, cartitagG thyt'oïdf.– )0, nn'mi'~ttf f~)-
i,tnusclc{u'<n'yt<tK)ïdicn.n)usct(?C)'ico-
U~'roYdicti. tf~ musctc ct'ico-a.ryt.étKndicn post.e-
hyoMtCnnc. tt,
at'yt6no-~p~to~K]uc.
muscle Utyro-hyoïdicn. i~. tnu'-fti-
muscle th\i'o-at')iMtliptt!fa~-
ricut'. 4, musctc Ct'ico'aryt~no'idicn tatf''rat. ccau PX)cnK'), avec ).f', son taisccau interne f'n!)f)tu<fa)h
nmsctc H~o-in'yt~non.tton, m'cc~ 5\ son taiaconu repatsscur de la corde voca~f inféric~n'o.–t4. ntu~tp fnM-
u''y-syndcsn)io)t;5", son~isccau thyro-mcn)b)-anpux. thyrntdi<'n.–i5,j)o''tiot)sous-gto[H<(Ut'duiitnn\
C, muscle ar\-t~io-jti~)otUquc. iC,cat't)cdc)atf'ach~c-a)'tôrc.

comme l'indique son nom, en dehors du précèdent (fig. 3S2,'t3). Aptati transver-
salement, il gHsse entre l'aile du thyroïde et )a paroi externe du ventricule laryn-
gien, et vient se terminer sur le bord externe de rM'yt.énoïdc, depuis tilbasc de ce
cartilage jusqu'à son sommet. On rencontre même, dans la plupart des cas, un
faisceau plus étevu encore, qui, au lieu de gagner l'aryténoïde, s'innéchit en haut,
s'étalc en une lame mince sur le repli aryténo-epiglottique et se perd sur ce repli
ou bien remonte jusque sur les côtés de l'ëpigtottc. Cette mince lame nmscuiah'e
décrite par certains auteurs comme un faisceau distinct, sous le nom de MMSC~e
est
</M/n)-ep~o«~Me ou <o-MtCH~'aMeM.B(ug. 352,8"). Une pareille distinction ne
saurait être maintenue, le muscle en question n'étant qu'un simple faisceau, le
faisceau supérieur, du muscle thyro-aryténoïdien. Les fibres musculaires qui
proviennent du ligament crico-thyroïdien moyen se différencient parfois en un
petit faisceau distinct, qui, se portant obliquement en arrière et en haut, vient s at-
tacher a la partie inférieure du bord externe du cartilage aryténoïde. Ce faisceau,
quct'un a designé en raison de ses insertions sous le nom deH!tMc~e a~'y-syH~es-
Mt!'eK('ig. 3S2.8'), chemine dans toute son étendue au-dessus du crico-aryténot'-
dien tatérat, avec lequel it se confond plus ou moins. It sert ainsi de trait d'union
entre ce dernier muscle et les autres faisceaux du thyro-aryténoîdien.
b. 7i'a~oor<s. En dehors, Je muscle thyro-aryténoîdien est recouvert par l'aile
du cartilage thyroïde, dont il n'est sépare que par une couche de tissu cellulaire
tache plus ou moins riche en graisse. En dedans, il répond successivement en
a)!ant<lcbas en haut i" au ligament thyro-aryténoîdien inférieur, qui te sépare
(le la muqueuse laryngée 2° a ta paroi inférieure et a ia paroi externe du ventri-
cule (in tarynx; 3" par ses faisceaux les plus étevés, au ligament arytcno-cpiglot-
t~ttc–Enbas, son bord inférieur se juxtapose au bord supérieur du crico-
arytcnoïdien latéral et, a. ce niveau, l'union dcs deux muscles est parfois tellcment
intime que toute séparation est artificielle.
c..ic/t'OH. Les muscles thyro-aryténoi'diens ont, a peu de chose près, la même
action tjuclescrico-aryténoi'dicns latéraux, qui sont situés au-dessous d'eux et qui
présentent la même direction. Agissant, comme ces derniers muscles, sur la partie
externe des aryténoi'des, ils portent les apophyses externes en avan~et en'dehors,
tandis que les apophyses internes, se déplaçant en dedans, tendent tes cordes vocales
d rétrécissent la fente gtottique. Ce sont encore des coHSO'('c<Ci<~ de la glotte. Mais
ce n'est pas tout: comme la contraction d'un muscle s'accompagne toujours de
~'jn gonitonent, le faisceau interne du thyro-aryténoîdien se gonne au moment
unit-contracte Du même coup, la corde vocale inférieure, dans laquelle il se
trouve pour ainsi dire inclus, subit dans son volume et dans son état de tension
de-modificationsprofondes, qui inOuent puissamment sur les qualités physiques
<!usun « les musctcs thyro-aryténoïdiens, dit HËcLAnD, sont par teur faisceau
interne tenseurs des cordes vocales, mais des tenseurs d'une espèce toute particu-
lière ils exercent principalement leur action tensivc par une sorte de gonnement
dr la purtion vocatcdu muscle, ce qui distingue essenticHemeut t'~HC/te f~aM/e de
toute:- tes anches possibles, même des anches membraneuses élastiques, qui ne se
fendent qu'en s'amincissant H.

5" Muscle aryténo-épiglottique.–Ondonne ce nom à un faisceau musculaire,


p.'ne et mince, souvent peu visible (fig. 382,6), qui s'étatc sur la partie supérieure
'les replis aryténo-epiglottiqucs.
a /Mt;e)'HS. Comme son nom l'indique, ce petit muscle s'insère sur t aryté-
notdc. au niveau de son sommet. De ta. il se porte en avant et en haut, en s'appli-
quant immédiatement contre le ligament aryténo-épigtottiquc,et vient se terminer,
en partie sur ce ligament, en partie sur les cotés de l'épigtotte.
Le plus souvent, le muscte aryténo-épigtottique se trouve renforcé par les ubres
supcrticietles des aryténoïdiens obliques (voy. plus bas), qui croisent la partie
supérieure de t'aryténoide.sans y prendre insertion et, continuant leur trajet, se
dirigent vers t'épiglotte.
b. ~e~OM. Le muscle aryténo-épiglottique me semble avoir pour usa?;e de
rétrécir l'orifice supérieur du larynx. Quand il est fortement développé, il peut
encore, prenant son point fixe sur l'aryténoïde, porter l'épiglotte en bas et en
arrière, d'où !o nom de muscle a&~tsseM)' de l'épiglotte (re/!ec<0)' ep:o«~s) que
lui donnent certains auteurs, THEiLE entre autres.
6° Muscle ary-arytenoïdien. Le muscle ary-aryténoi'dien (fig. 3o0,2) est un
muscle impair, médian, symétrique, situé à la partie postérieure des deux
cartilages aryténoïdes.
a. ~tse~tOMS. Ce muscle se compose de deux portions, une portion superfi-
cielle à direction oblique et une portion profonde, à direction transversale
La~orMoM o&K~Me (a' et a"), que l'on désigne le plus souvent sous le nom
de muscle s~'yteMoMteM oblique, est constituée par deux faisceaux, l'un droit,
l'autre gauche. Le faisceau droit s'insère sur la partie postérieure de l'apophyse
externe du cartilage aryténoïde droit. De là, il se porte obliquement en dedans et
en haut, croise la ligne médiane et gagne le sommet du cartilage aryténoïde
gauche. Inversement, le faisceau gauche s'étend de la bxse de l'aryténoïde gauche
au sommet de l'aryténoïde droit. Les deux aryténoïdiens obliques, on le voit,
s'entrecroisent réciproquement en sautoir sur la ligne médiane. Arrivés au
sommet des aryténoîdes, ces deux faisceauxmusculaires se comportent comme suit:
leurs fibres profondes se terminent sur le sommet du cartilage ou, plus exacte-
ment, sur la partie la plus élevée de son bord externe quant à ses fibres superfi-
cielles, elles ne font que prendre contact avec le cartilage et; poursuivant icur
trajet, elles se mêlent aux faisceaux du muscle aryténo-épiglottiquo ci-dessus
décrit, qu'elles renforcent et dont elles partagent le mode de terminaison.
La po?'OM ~'SMSt)e?'sa~e (a), encore appelée MtMsc~e 6M'</<eKoM:eM transverse,
est plus volumineuse que la précédente tout en ayant une disposition plus simple.
Elle est constituée, comme son nom l'indique, par un système de fibres transver-
sales, qui se portent horizontalement du bord externe de l'un des aryténoîdes au
bord externe de l'aryténoMe du côté opposé. Ces fibres transversales sont paral-
lèles les unes aux autres et, de plus, elles sont d'autant plus longues qu'elles sont
plus inférieures.
b. Rsp~o?'<s. En avant, le muscle ary-aryténoïdien est en rapport avec la face
postérieure des deux aryténoîdes et, dans l'intervalle des deux cartilages, avec la
muqueuse laryngée. En arrière, il répond à la muqueuse du pharynx, qui ne
lui adhère que par un tissu cellulaire lâche.
c. Action. -Par les fibres superficiellesde sa portion oblique,qui se mêlent aux
faisceaux de l'aryténo-épiglottique, l'ary-aryténoi'dienpartage l'action de ce dernier
muscle et concourt a rétrécir l'orifice supérieur du larynx. Par toutes ses autres
fibres, il agit sur les deux cartilages aryténoïdes, qu'il rapproche l'un de l'autreen
rétrécissant naturellement la fente glottique c'est donc un muscle coKS~'M/eio'
de la ~o«e.
D. MCQUHUSE DU LARYNX

Le larynx est tapissé, dans toute l'étendue de sa surface intérieure, par une
membrane muqueuse, la MH(<?MeMse ~t'yK~ee, qui se continue en bas avec la
muqueuse de la traehée-artëre, en haut avec la muqueuse de la langue et la
muqueuse du pharynx. Elle est très mince, lisse et unie, d'une coloration grisâtre
ou légèrement rosée.
1° Disposition générale. Si nous la suivons de bas en haut, nous la voyons
tout d'abord recouvrir la portion sous-glottique du larynx, contourner le bord
libre des cordes vocales inférieures et pénétrer dans le ventricule de Morgagni,
dont ette tapisse successivement les trois parois. Puis, sortant du ventricule, elle
contourne de bas en haut le bord libre des cordes vocales supérieures et s'étale
alors sur les différentes régions de la portion sus-glottique. Arrivée au niveau de
l'orifice supérieur du larynx, elle se comporte de la façon suivante 10 en arrière,
elle se continue, dans le fond de l'échancrure interarytënoïdienne,avec la portion
de la muqueuse pharyngienne qui revêt la face postérieure du larynx 20 sur les
cotés, elle se fusionne encore, par-dessus les replis aryténo-épiglottiques, avec la por-
tion de cette même muqueuse pharyngienne qui recouvre les gouttières pharyngo-
laryngées; 3" en avant, après avoir tapissé la face postérieure de l'épiglotte, elle
contourne ce fibro-cartilage, revêt sa face antérieure et se continue alors avec
!a muqueuse de la base de la tangue, en for-
mant a ce niveau (fig. 354) les différents
replis gtosso-épigiottiques et pharyngo-
epigtuttiques ci-dessus décrits.

2° Couche sous-muqueuse. -Dans ce long


trajet, !a muqueuse du tarynx adhère intime-
menL a la face postérieure de !'épig)ottc~ à
)a portion libre des cordes vocales supé-
rieurcs et inférieures et à la face interne des
jigamcnts aryténo-épigtottiques. Sur la
face externe de ces derniers ligaments, au
conh'.)irc, eUe est douhtéo d'une couche de
tissu cellulaire htche, le tissu ce~M~M'e
Fi~.35t.
L/epigIoUc, vue pur sa. face antérieure,
Mtts-mM~'MeM.r, qui peut devenir le siège
avec ses rcpUs gtosso-upig!ott.)qucs et
d'une infiltration séreuse. Cette infittration, pIia.ryngo-cptgIo~Uques.
qu'on désigne improprement sous !e nom i~bascdf la tangue.bascftctcpi~!of)o.–
d'(edi'mc de la gtotte, rcfoutc en dedans les epig!oHit[ue
3, 3, rcjttis pfmrvn~o ~pi~tottujups- 4, tfjtH ~tosso-
tn~tian. a. rcpHs ~tfts~(W()i~!oUn)Hp-;
rcp)is aryténo-épig)ottiques et, en rétrécis- )at<')~u\. 6, 6, Po~scUcs gtos~o-epi~tuttxjucs ou
YaHpcttta~.
sant <iu la sorte t'ouvcrturc supérieure du
hnnx, eue expose les sujets qui en sont atteints a des accidents de dyspnée ou
rncmr' :mx dangers de la suffocation. La muqueuse iaryngec est faibtcmentadhé-
rente encore sur la partie supérieure des arytenoïdcs, sur les parois des ventricuics
()e Morgagni et sur la face antérieure de l'épiglotte, principalement sur tes points
ou eHc se rëftechit en avant pour se continuer avec la muqueuse Hnguate.

3' Structure. Histotogiquement, la muqueuse laryngée se compose 1° d'une


couche <pithë)iate; 2° d'un derme ou chorion, auquel sont annexés un certain
nonn))~ de formations glandulaires.

d. Hf'DOKDCM. I/épithétium de la muqueuse laryngienne se dispose suivant


deux t\[<cs parfaitement distincts i'ëpithétium pavimenteux stratifié et l'epithë-
lium c\tindrique citie.
a. /</<ë/tMHt joa;UMHeH<eM.K. –L'épithëHnm pavimenteux rappeUe exactement
repith'Hium bucco-pharyngien, avec lequel il se continue, du reste, au niveau de
['onticc supérieur du larynx. Il se compose, comme ce dernier, de trois couches de
ceiku~'s t" une couche profonde ou génératrice, formée par une scu)c rangée de
cellules cubiques ou cyiindriques, implantées perpendiculairement sur le derme;
2° une couche moyenne ou corps muqueux, comprenant elle-même quatre ou cinq
assises de cellules arrondies ou polygonales, avec, a leur périphérie, de minces
fUa.mentsunitifs en forme d'épines; 3° une couche superficieUe ou épidertnique,
formée par cinq ou six assises de cellules plates, chacune avec son noyau.
b. /i'jD!</te~'MMt C!/MM<t'</Me. L'épithétium cylindrique nous présente tout,
d'abord, t la surface libre de la muqueuse, une rangée de cellules cytindt'iqucs,
(iétimitées, à leur extrémité interne, par un plateau cuticu)aire muni de cils vibra-
tiles. Ces cils, longs de 35 à 48 se meuvent de bas en haut, du côté de l'orifice
supérieur du larynx, par conséquent. Sur le même rang que les cellules ci!it'!cs et
dans leur intervaite, se disposent
ça et, )a quelques ceHuteseaUci-
formes. Au-dessous des eettuies
ciliées s'entassent d'autres cc
iuies, cyiindroîdes ou potyedri-
ques par pressions t'éciproque!
ce~MJ!~ ~ro/'OH6!es, sepnr.'mt la
couche des ceUutes supo'ticicih's
du derme sous-jacent. Ën)!n, au-
dessous de ces ccHutes profondes
s'ëta)e une membrane timitantp,
amorphe et fort mince, mesurant
'ta2~ d'épaisseur.
c. A/o~e de )'epa)'<t7it&M ~es
deMa? ejO~Ae~t'MMts. En ce q~
concerne le mode de rep.'x'tiiion
de ces deux variétés epit!)~ia)cs
sur la muqueuse laryngienne, 0!j
peut dire que chez !'adu)tc, )epi-
thëfium pavimenteux s~'atific se
rencontre sur les points suivant:
sur la face antérieure de i'cpi-
gtotte, dans toute son '!k'nduc;
2" sur la face postérieure de cette
même epigtottc, dans sc.s deux
Fig.3~. tiers supérieurs (dans sa, tnoit!e
Coupe vct'Ucc-tf'tLnsvo'StiJo des deux cordes vocales de
l'homme (d'âpres Co\). supérieure seulement d'ajtrcs cer.
1; corde vocale 2, cOI'de i-ocale infériemr.
tains auteurs, dans toute son
3.vo)dt'tCt)tcdn)a)'\nx.;nce~sonot')(icod'pnt''ff'4,ï'6~ionpa-étendue d'après d'autres); sur
pittan'cdc!acot'<-iev<)catchti'icm'e.–5.t)~atn('n)tfn't'ti-ttt'ttû-
n(ndit'n)nf~rj<'ur.~C,nn<sctcdtyr()-aryt~noKiic'nfj)a['UcjH'ot'on)Li('). la partie supérieure des rept~
–7,)atidcs('jt~')'ajf);)t'n'cc7',tcm'cana!~xct't't(-u)'8,8,fot-
Hcutcsctos, contenue dans la couche supo'ncieUfduchot'ioti epigtottiqnes, suivant
aryténo
t))mjuc'u~.
une bande de S ou 6 mithmKtres
de largeur; 4" enfin, sur le bord libre des cordes vocales inférieures, dan~ une ren-
due transvcrsaie de 2 ou 3 miHimetres, tant sur ta face inférieure que sur !) f:)C'?
supérieure. Partout, aiUeurs, t'cpithëtium est représente par )e type cytindri~ueci!if.
d. M~'e~ e/e'Hte)!<s ~e <'e~t<Ae7MtHt. tj'ëpithéHumlaryngien, outre tos ~'icmcnk
cellulaires sus-indiques, nous présente encore un certain nombre de k'ncocytM
immigres, Jcsqucts proviennent vraisemhtabtement des fotHcutes sous-j.cnt- et
qui se dirigenL vers ):1 surface libre de la muqueuse. On y rencontre enfin dcpt't~
corps ovoïdes (fig. 362 et 363). qui rappellent exactement, par leur forme comme
par tcur structure, les bourgeons
gustatifs de la muqueuse linguale. Nous y
reviendrons plus loin, à propos des terminaisons nerveuses du larynx.
B. <!nomoN. Le chorion est essentiellement constitué par des éléments du
tissu conjonctif, auxquels viennent se metcr, surtout dans les parties profondes,
u~
nombre de fibres élastiques. Ses couches superficielles, cc))cs qui sont
immédiatement sous-jacentes à l'épithélium et à la membrane limitante, sont
formo's par un tissu rëticutë, analogue au tissu tymphoïdc. On y rencontre, en
dt'ct, un grand nombre d'éléments arrondis, qui rappellent exactement par leur
forme leur volume les corpuscules lymphatiques. Ils sont fortement colorés par
le cannin et reliés les uns aux autres par un rëticutum très grêle, très fin, circons-
crivant des espaces de forme le plus souvent polygonale. Ce rëticuium s'appuie
manifestement sur les parois externes des vaisseaux capittaires, qui cheminent
dans cette couche (CoYNE).
La face externe ou superficielle du chorion muqueux est généralement rëguticre,
lisse e~ unie. Sur ic bord libre des cordes vocales inférieures, cependant, elle nous
présente un certain nombre d'élevures coniques, vëritaijtes papi))cs analogues aux
papii~cs du derme cutané. Ces papilles iaryngëes,bien ëtudiëes par CoYNE, mesurent
';0a80 de hauteur, sur 30 à SO [L de )argeur. On en compte de 't8 a 28 sur une
M~'mc coupe transversale passant par la partie moyenne de la corde vocale. C'est,
(turcs))', sur cette partie moyenne qu'elles acquièrent Icurpius grand dévcloppe-
ment on les voit diminuer, en effet, en nombre et en volume, au furet ft mesure
~u'on sëioigne de cette région pour se porter soit en avant, soit en arrière.
(ht n'ncontre encore des papilles sur les deux points suivants 1° en arrière,
dans t'f-pacc intcrarytenoïdicn, sur le point ou s'établit ic passage du )arynx au
)))):n'\nx: 2'' en avant, sur la face postérieure de t'épigtottc Remarquons, en
passant, que ces éminences papiHaircs n'existent que dans les régions de la
Htnf[ufn-~ que revêt un épithélium pavimcnteux. t~cs régions a ëpithéiiumcyiin-
driqn~' citië en sont entièrement dépourvues.

4' Glandes. Les glandes annexées a la muqueuse du larynx sont de deux


"ut'tcs des glandes muqueuses et des glandes folliculeuses ou follicules clos.
.(. <)i.\xD):s ML'ouËUSEs. Les glandes muqueuses sont des glandes en grappe,
(iont acini sont situés immédiatement au-dessous de la muqueuse ou dans
~pitis-i'nr même du chorion muqueux. Les unes sont isotëes, les autres réunies en
~oup~- jdus ou moins considërab)cs. l'armi ces groupes gtandutaircs, ics plus
import;m[s sont formés par les gtandcs épigtottiques, les glandes prëarytënoî-
~i~nncs et les glandes des cordes vocales inférieures
a. 67f?~es ep!~o«~Mes. Les gtandcs epig)ott.iqnes occupent, la face posté-
rieure (te t'epigiotto. Leur volume varie de la grosseur d'un grain de minet à ccHc
d'un gr.tin de cttënevis. Logées clans les dépressions mêmes que prescn).c a ce
niveau h- fibt'o-carLHagc epigto~ique, cHes \-ionnent. s'ouvrir à la surface Hbre de
la )nu<)u<'))sc par une multitude de petits pertuis arrondis, de diftcrentcs grosseurs~
)n:)is~'H~atement très visibles a l'œit uu (f)g. 343,6).
)'. ~~tM~esp!'eo;?')/<<;MoMt'e?:Kes. Les gtandes prearytenoîdienncs (fig. 336,t2)
''(mt--it))~c-, comme leur nom t'indique, au-devant des cartitagcsaryLeno'fdcs,dans
)~pai:tr des replis aryteno-epigtottiques. Le groupe forme par ces gtandcs est
fort ~ot'iu. Si nous le suivons à partir du JMrd supérieur des rep)is aryteno-
qodottiques, nous le voyotis tout d'abord descendre verticatcment )c )ong de la
face antérieure de l'aryténoïde, depuis le sommet de ce cartilage jusqu'au voisi.
nage de sa base; puis, changeant brusquement de direction, se porter horizonta)e-
ment d'arrière en avant, en suivant le bord adhérent des cordes vocales supé-
rieures. Le groupe glandulaire préarytënoï'dien se compose donc de deuxportions:
l'une verticale, relativement longue l'autre horizontale, beaucoup plus courte,
Comme ces deux portions se réunissent l'une à l'autre à angle droit, elles repré-
sentent assez bien dans leur ensemble les deux branches d'un L majuscule, dont
l'ouverture serait dirigée en haut et en avant dans l'angle formé par !fs deux
branches de l'L se trouve inclus le cartilage de Wrisberg. Les glandes prcaryte-
noïdiennes s'ouvrent isolément sur la muqueuse laryngée celles de la portion
verticale, dans le vestibule, un peu en avant des cartilages aryténoMes celles de
la portion horizontale, à la partie postérieure de l'entrée du ventricule.
c. C~K~es des cordes vocales m/'e~'etM'es. Les glandes des cordes vocales
inférieures se subdivisent, àleur tour, en deux groupes secondaires, qui sont situés,
l'un sur la face supérieure des cordes vocales, l'autre sur leur face inférieure. Cha-
cun de ces groupes se compose de deux ou trois rangées de glandes en grappe, qui
occupent toute la longueur des cordes vocales, mais qui sont surtout développées
sur leur partie moyenne. Ces glandes sont nettement représentées dans la ligure
38S (7). Le lecteur constatera, a l'examen de cette figure 't° que leur canal excré-
teur est très long, 2° qu'il vient s'ouvrir, pour l'un ou l'autre groupe, à la limile
de la région des papilles 3" qu'il est oblique de bas en haut et de dehors en dedans,
de façon à diriger le produit de la sécrétion vers le bord libre des cordes vocales.
d. tS'<rMC<tM'e c~es ~~tdes ~)'y?t~te?Mtes Envisagées au point de vue de leur
structure, les glandes annexées à la
muqueuse du larynx se composent
essentiellement d'un certain nombre
d'acini sécréteurs, auxquels fait suite
un canal excréteur. Les act'Ht sont
allongés, tubuleux, plus ou moins ren-
nés à leur extrémité Hbre. Ils sont
tapissés, sur leur face interne, par de
grosses cellules mucipares, présentant
eu. et là, sur leurs côtés ou :'t leur
base, des croissants de Gianuzzi (voy.
C~MC~es M~t'MM'es). Le caHa~ ex-
mesure de 'i00 a 300 u. de dia-
c?'<'<e:M*
mètre. H est irrégutier, sinueux, sou-
vent dilaté par places en fuseau ou en
ampoule. Il se compose d'une couche
extérieure ou conjonctive, revêtue in-
térieurement par des cellules cubiques,
lesquelles, dans les zones a épithé-
lium cilié, se transforment peu u peu,
au voisinage de la surface libre, en un
véritable ëpithétium cylindrique.

B. FûLucuLESNous avons vu
CLOS.
plus haut que le chorion muqueux renfermait dans les mailles de son retic~um de
nombreux corpuscules lymphatiques. Outre cette infiltration lymphoïde difïuse,
on rencontre encore dans !e chorion de la muqueuse laryngienne de véritables fol-
licules lymphatiques. Ces follicules (~~K~es /'oMï'CM~M'es de certains auteurs),
décrits chez le porc et le mouton par VERSON (in STMCKEft's ~M~McA) et chez
l'homme par CoYNE (~)'cA. de Physiologie, 1874), occupent toujours la partie la plus
superficielle du chorion muqueux. Ils se présentent (fig. 333,8), sur les coupes,
sous la forme de petites masses arrondies ou ovalaires, dont le diamètre mesure de
3 à 8 dixièmes de minimètre. Leur distribution est fort irréguiière, mais tous les

auteurs s'accordent à admettre qu'ils se développent de préférence a la face posté-


rieure de l'épiglotte et sur la muqueuse qui revêt les parois du ventricule. Dans le
ventricule lui-même, ils sont surtout nombreux à sa partie antérieure, au niveau
fiudiverticulum ascendant ou appendice: ils forment là une sorte de groupe a part,
que Fn.ENKEL a désigné sous le nom très significatif, du reste, d'amygdale ~'yH-
~'eH?:e. La structure des follicules laryngiens est exactement celle des foiïicutcs clos.

§ V. VAISSEAUX ET NERFS

1° Artères. Les artères destinées au tarynx, ar~'es ~M'y~ees, sont au


nombt'f de six, trois de chaque côté on les distingue en supérieure, moyenne
et postérieure.
a.,)r/e~M~~M~e?'!<°M?'e.–L'artère laryngée supérieure, branche de la
thyroïdienne supérieure (voy. ÀNOÉMLOGtE), traverse d'avant en arrière la mem-
brane thyro-hyoi'dienne et descend alors vers !e muscle crico-aryténoïdien iatéra),
dansteque) elle se termine. Chemin faisant, elle abandonne de nombreux rameaux
m!fatc!'aux les uns, ascendants, se distribuent a la moitié supérieure de i'épigtotte
et aux différents reptis muqueux qui se détachent de la face antérieure de ce ubro-
cartitagc; les autres, descendants, se perdent dans lercptiaryténo-épigtottiquc,
dans la corde vocale supérieure, dans le ventricule, dans les muscles thyro-
arytenoïdien et aryténo-épigtottique.
)). ,'t)'e ~?*)/M~ee Mt/'e)'tCM?'e. L'artère laryngée inférieure ou moyenne,
autre branche de la thyroïdienne supérieure, génératement plus petite que la
précédente, se porte obliquement en bas et en dedans, vers le muscle crico-thyroî-
dien. Après avoir fourni quelques rameaux à ce muscle, elle traverse d'avant en
arrière la membrane crico-thyroïdienne et se ramifie dans la muqueuse de la por-
tion sous-giottique du larynx, y compris la corde vocale inférieure.
c..h'e ~M'?/M~ee ~os<e)'teM)'e. L'artère laryngée postérieure provient de la
thyroïdienne inférieure (voy. AxcÉtOLOGtE). Oblique de bas en haut et de dehors en
dedans. elle chemine au-dessous de la muqueuse qui revêt la face postérieure du
larynx. Ktte se distribue, en partie à cette muqueuse, en partie aux deux muscles
crico-arytcnoïdicn postérieur et ary-aryténoïdien.
d. jVo(/e de <e)'HMMa:soM des artères <at'yM~ees. Le mode de terminaison des ar-
Ures )iu-\ ngées ne présente aucune particutarité intéressante. Ces artères, arrivées
dans la muqueuse, se résolvent en un réseau capHtairc qui occupe la couche super-
ficielle du chorion muqueux. Sur les cordes vocales inférieures, là où se trouvent
des papilles, chacune de ces papilles reçoit du réseau précité une anse vasculaire.

2' Veines. Les veines du larynx suivent le même trajet que les artères. Nous
trouvons encore ici, de chaque côté de la ligne médiane, trois veines laryngées
une veine taryngée supérieure, une veine laryngée moyenne et une veine taryngée
postérieure. ~?~e
La ~eM:e SMpë?'!eM)'e répond à Fartère de même nom. Elle
tire son origine de la portion sus-gtottique du larynx, en particulier des cordes
vocales supérieures, des replis arytëno-ëpigtottiques et des muscles tatéraux. E!)(;
traversed'arrière en avant ta membrane thyro-hyoïdienne et vient se jeter, soi', dans
la veine thyroïdienne supé-
rieure, soit dans laju~utnirc
interne. La, veine laryngée
supérieure s'anastomose a
la fois, par ses branches
d'origine, avec les vcmesde
la base de la langue, avec les
veines du pharynx et avec
les deux autres veines la-
ryngées. –La ue~tc /a?'yM-
g'eg MtOt/eKMe, encore appe-
tée t)<?!Ke c?'~co-<Ay)~!f/M)t-
Me, provient de la porLiun
sous-glottique du hrynxct
de la corde vocai'' infé-
rieure.
Apres avoir h'avers~
la membrane crico-t!)yroï-
diennc, en compagnie de
t'arLèrc homonyme, ciic se
porte en haut et en dehors
et, vient s'ouvrir, comme !.i
précédente, dans [a veine
thyroïdienne supérieure.
La fetHe ~7'yH~ce ~os~-
?'~eM)'e répond encore at'ar-
tèrc de même nom. Eiip
prend naissance a la hw
postérieure du larynx, ou
e))e s'anastomose, sur ic
muscle crico-aryh~noMioi
postérieur, avec t'nne des
brnncites ascendantes uf !a
veine laryngée supo'icuM.
De )a face pos~érion'e du
larynx, cHe se porte en b.ts
et en dehors, pour venif se
jeter dans l'une des veines
thyroïdiennes inférieures.

3° Lymphatiques. La muqueuse du [arynx possède un réseau jymphauquc


d'une extrême ricitessc. Ce reseau, qui occupe ta couche la plus superfi('ic))c<!u
chorio't, est également développe dans les portions sus-glottique, vent,)'icu)airc et
sous-gtott.iquc du iarynx. TouLefois, les lymphatiques sont plus rares sm' le ))on!
iibrc des deux cordes vocales, principalement sur le bord libre de l'mf'icm'c.
Les troncs qui naissent de ce réseau se distinguent,, d'après leur origine cUcur
trajet, en supérieurs et inférieurs. Les ~KNAa~'o'Mes SMper?eM)'s, au nombre <)e
trois ~u quatre de chaque cote, se dirigent en avant, en suivant le même trajet que
laryngée supérieure. Apres avoir perfore la membrane thyro-hyotdicnnc,
)'.u't.(;!c
ils ob!iffuent en dehors et viennent se terminer dans les
ganglions situés au-dessous
(h) sLcrno-ctéido-mastoïdicn, au voisinage de la bifurcation de la carotide
primi-
(JVC. Les ~H~a<t~MCS
i)i/'c)'/eM!'s,signatësenl887,
nat'put)U)-:n, émanent de la
porHu)) sous-gtottiquc du
réseau. Suivant le trajet de
)';u'Lcr(;taryngGCinférieure,
!).,L!'n\['sent d'arrière en
.ivant la membrane crico-
thyt'u'fdienne et se rendent,
tantùLdunoudeu.xgan-
.'iions qui sont situés en
iivanL <)u larynx dans l'es-
jj.icccNfurmedcY'quecir-
conso'ivcut tes deux mus-
des c)'i''o-t)tyro'fdicns(</aM-
~!OHS ~e7a!'yM<yes~ tantôt
~or!-fju''ccsgam;tionsprc-
!;u'yn-funt défaut) dans
)<u~)ions qui sont situes
'.nr k'~ c~tes dn carti tagc cri-
)uï(tc~ dans )'cspècc d'angtc
dièdre <juc)brment en s'ac-
f;utnntrm~a)'autrefe)a-
rynxc!!a carotide primi-
tif.
4" Nerfs.– i/inncrvation
'!u !a!uxest furteomptexc,
~j)t)pk' d'abord parce que
tctfu'yuxrccoitaiafoisdcs
titct:'u!ot''urs, des fitets sen-
'-)uf'<i'n)cts\'ascu)aires,
n)i)'c)u('ncdcsfHctssen-
.mn'). compicxe ensuite 8
j~u'ct'nuc tes données de )a. t~.3~8.
di-scctiui~, par suite d'anas- Les nerfs (tu larynx, vue pos~th'ui'c-
t~)i)u'i<t'))corc mat connues, (Lc pharvux et t'a'~ojiha~o et)) ~(c mcis~s sur la )i}:n<' n~<!):ut' t't nutUic
~Iroilc a été ~ull'(oe; la i(~ gatielie a été ansxercée el l'I'i~pu~)
moU
m's'a&ordeut pas toujours A,tar\t~t!~t)af
[)'€(~a'St'])itnnf-dtmUa)tUK[m'u~c:t''tchtcis'~

avec )<données de ia cti- a~pat'tn'sujn')!t'mc.–U,)'h:u';))\t\o~hy<'H)c.-f'.oart[ta{;cthv-


rutftc-–H-cor~sthyundc.
nitU!~('tdct'anaton)icpa- ).tn'tfr~cutr<'t)La\cc:s<'s)'.t!n<'au\n'sopt)i~œns;:t.nc!'fduc)it'
m'jtoxique. at'ytooïdiCH jK'st~t'icm'; ncr) dM Cttco-at'~cnoYdift) t.t'a!; a, nctfdf
t'H) r\tcno?ttn'u. ti. t)Ct'f hu'vu~c sut~ncu). à ou du cote gauche, otc~x'
)peuu ert par la nnxjueusc du cù~ dtttiL 7. anastonome '!<* Ga!icn.
.f.J)~).);:S)));;LADt~H(;- S. ça otntc. Unr~ïtticunc ~up~ttcux'. !<)- ih;t'nïtti~<n)'' int~'n'un',
cutuuraul dalls unc sode (le Inouctc la lmrtic· l'°st(ÕI-¡(-"W,(o du ¡'éCIII'I'('UI.
Tiu\ j.ps nerfs <)n tarynx
proviennent du pneumogastrique, soi), par te Ln'ynge supérieur soi), par )c tarynge
mf~'iem'. Le ~)'y)~e iiMpë~etH', comme nous ravons dcja vu en nevroiogic.. se
détache de lapartio inférieure et interne du ganglion plexiforme et, de !f), il se
porte'vcrs le larynx, en décrivant une longue courbe à concavité dirigée en haut
et en avant. M se partage, un peu es arrière de l'os hyoïde, en deux rameaux un
rameau' supérieur, exclusivement'sensitif, qui, après avoir traversé la membrane
thyro-hyoïdienne, se distrihue aux deux faces de l'épiglotte et à la portion sus-
glottique de la muqueuse du larynx; un rameau inférieur ou He~~y~ee~g~ie,
a~Ia fojs sensitif et moteur, qui se porte obliquement en bas et en avant, et qui,
aprc,s;; avoir innervé le muscle crico-thyroïdien,. traverse d'avant en arrière [a
membrane crico-thyroïdienne, pour venir se ramifier dans la muqueuse de la
porti&n sous-glottique du larynx, ainsi que dans la muqueuse du ventricule. Le
~CM'i/~ë ~'M/'ëWeM?' ou ?'ëcM)'?'e?ï< se détache du pneumogastrique à la partie supé-
rieure du thorax. De la, il remonte vers le larynx, en suivant le sillon an~'ataire
que forment en s'adossant l'un à l'autre l'œsophagc et ta trachée. Arrivé a !aface
postérieure du larynx, il'se divise en un certain nombre de rameaux, qui, après un
trajet'variable, se terminent dans les muscles crico-aryténoïdien postérieur, crico-
aryténoïdien latéral, ary-aryténoïdiens, thyro-aryténoïdien et aryténo-épigtottique
(voy.t\IIf, SYSTEME NERVEUX PERU'HÉMQUE).
A ces rameaux moteurs, il convient d'ajouter un rameau sensitif, qui se porte
verticalement en haut, et qui se réunit, sur la face postérieure du muscle crico-
aryténprdipnipOStérieur,avec un rameau descendant du laryngé supérieur. Cette
longue .anastomose jetée entre les deux nerfs laryngés constitue, on le sait, )'a):as-
<o?Hose ~e Ga~'eM.
Au total, le larynx reçoit deux ordres de rameaux: des rameaux moteurs et des
rameaux sensitifs. Les )'s)MeaMa? MK)<eM)'s, destinés aux muscles intrinsèques,
sont tous fournis par le nerf laryngé récurrent, a l'exception du rameau du crico-
thyroïdien, lequel provient du laryngé supérieur. Les ?'aM:esM.c seMSt/t/'s, des-
tinés au périchondre et surtout a, la muqueuse, émanent tous, tant pour la portion
sous-glottique que pour la portion sus-gtottiquc, du nerf laryngé supérieur.

B. DoxKËES DE LA cLiNtQUE ET DE L'ANATOMtEpATHOLOGMUH. Cette dernicre for-


mule, que l'on pourrait appeler la formule classique, est simple, facile a retenir;
mais elle n'est pas entièrement exacte. Elle est en opposition, en effet, avec cer-
tains faits cliniques et anatomo-pathologiqucs, qui ont été mis en lumière, en
'1883 et ~884, par WEtxzwEic, par MANDELSTAMM et par ExNEH.
a. 7~'<s)'e~s a ~MM<t)S<OK tHo~ce. Le muscle crico-thyroïdien, tout
d'abord, n'est pas innervé exclusivement par la branche externe du laryngé supé-
rieur. Si l'on sectionne en effet, chez le lapin, le nerf laryngé externe, comme l'a
fait S'rËiXËR, on constate que l'animal pousse encore des cris et que, lorsqu'il crié,
son muscle crico-thyroïdien se contracte. Ce muscle doit donc recevoir un nerf
autre que le nerf sectionné. En fait, le professeur ExxER (de Vienne) a constaté que
la branche pharyngienne du pneumogastrique abandonne de chaque côté un
rameau nerveux, qui descend vers le larynx et vient se perdre en partie dans le
muscle crico-thyroïdien. Ce nerf, auquel il a donné le nom de7~'</H~e H:oyeH,sc
voit très nettement chez le lapin. Il existe également chez l'homme; seulement au
lieu de partir, comme chez le lapin, de la branche pharyngienne, il se détache du
plexus pharyngien. ONO))t(1888), tout en admettant le nerf décrit par ExxEK.a a
émis l'opinion qu'il provenait du laryngé supérieur et pénétrait dans le rameau
pharyngien du pneumogastrique, qu'il ahandonnait ensuite pour se rendre au
crico-thyroïdien. Mais ptus récemment (1891) Livox, à la suite d'expériences entre-
prises sur le chien, a cru devoir rejeter comme non fondées les conclusions d'ONODt
et considérer le nerf )aryngo moyen comme entièrement, indépendant du nerf
jaryngc supérieur.
Le crico-thyro't'dien n'est pas le seul musc)e du )arynx quf possède une innerva-
tion double. D'âpres ExNE~
tous les autres muscles taryn-
gcs, t'ary-aryténoMien, le
ti)yro-aryt,énoïdien, le crico-
arytenoïdien postérieur et le
crico-aryténo'Ldicniatëra!, tout
en étant innervés en majeure
partie par le laryngé infé-
rieur, reçoivent encore qoe)-
qucs filets nerveux du laryngé
tUpcricnr.
h. /<s )'e~a<s A ~Ke?'-
M<:o~ scHS~'ue. En ce qui
concerne l'innervation sensi-
tive, )c iarynge supérieur est
bien certainement le nerf sen-
sitifde la muqueuse iaryngec;
mais tes ramifications du )a-
ryngei!tfericur possèdentaussi
un certain nombre de fibres
~nsitives. Les faits physioto-
xiqncs et pathologiques s'ac-
Mrdon, en effet, pour nous
'J'hnontrcr que les deux nerfs 9
!aryng~s concourent a la fois, Fig.359.
~toifnto dans une proportion Les nerfs'tu taryn\. vue ïa~ra.Ïc.
hrtin~gaic, a ['innervation (i.ccattita~ct)nro')deaetcresetju6uupcnendehorsdetatitf)tf'
-cn-itiv'' de i'organc do la nn~diauc; te pharynx a etc. lui aussi, iucisc un peu en arrière du c~r-
Utagcthyrot'dc.)
p))on.ition. Et, a ce sujet, nous A, tarynx. B, trac!tee. C, fcsopimgc. D, phar~it~. Ë, tan-
t~. hyoïde. G, cariUa~ H)\ro'f<tc. !I. thyroïde
fcruns remarquer, avec ~tAx- ~up. os
tortc~PH~ tienne p't avant.
ncrfrôcurrcnt droiL av~c
J,u~totte. <psopt)a~)<'ns nerf du
corps
(, ses t'atucaux
t'E'.sr.\)))t, que les nerfs laryn- crico-ar~tôuotdicn pos~ricur; 4, ~crf du crico-aryt~noTdicn )atcrat
nerf de l'ary-arUcnoÏdicu; G. nef taryngc supérieur,
gcs
eés ncne se distribuent pas
ac (IlStrll)llellt exac- ;i,cri~nc (la tnctnbt'a)~c thyro-ttyoïdipuc ayaut ~tc <'n!<'vecsoutont
1)aS eSaC-
par unf
<)ans la prépa-
tement, chacun à )a moitié du ration).–7~rameaux a-ccudauts.screndant à tcpi~t~'tte et a la hase de
la langue. 8. anastomose de ('atien. 9. a)t'-re t!~roïdit'une infé-
!arynx qui hu correspond, rieure,entourantdans une sorte dp bouc)c la partie postérieuredu récur-
rent.
mais, >ur certains points, fran-
chisscnt la ligne médiane pour aUcr innerver une partie de la moitié opposée.
C'est ainsi que l'on voit
sur la face postérieure du tarynx deux ou trois anses
"crvcu-es a direction transversale, qui passent d'un cote a. l'autre et qui sont for-
cées vraisembtabtement par deux ordres de fibres par des fibres qui, des nerfs
~n cutc droit, se portent à gauche et par des fibres qui, vice versa, des nerfs gau-
ches se portent au cùté droit.

C. Mu!)E ns TEUMixAtsox DES NERFS LARYNGÉS. Le larynx nous offre a considérer


quatre ordres de terminaisons nerveuses des terminaisons motrices, des termi-
naisons ascutaircs, des terminaisons sensitives et des terminaisons sensorielles
a. 7'e)'MM'K/MSOKS Hio/~ces.– Les Hhres motrices se terminent dans les nmsc!es
suivant te mode habitue) (voy.MYOMf.fE).
b. 7~'NMMan'MMS fascM~M'es.– f[ en est de même des (ilets nerveux d('stin(!s
aux vaisseaux. Us ne présentent ici aucune particularité digne d'être notée.
c. 7'enMtMaMOKS séM.u<M. Les filets nerveux sensitifs présentent sur icur
trajet de nombreuses ceHutos ganglionnaires.STuu.TNG, en 1883, [es a vus, sur t'ëni-
fu,eu)ooj,'esnvus,su!')en!-
~)o).te, former un'très riche
p)exus de fibres ~]n\inc.
immédiatement au-dessous de
['ëpHhcfium. De son cô<,u,
LuscHKA sighatf; rcxist.cnce.
:). t'cxLrëmit.ë do certnincs fi-
briHcscy)indraxUcs,()cf'()rp))s-
cules terminaux, pirifoDnc!;
ou ova)aircs (co'pMSCM/e.~ de
/.MSC/t/M). S~MANOWSKY (!88.'t).
qui n rch'ouvc ces corpnscutcs
terminaux sur les cordt's vû-
catcs inférieuresde )'i~onime,<i
décrit en outre, toujours chf'x
[homme, des mets nfrveux
dont les dernières ramifications vont, se perdre dans i'epithétium )aryng'~ rappe-
lant. amsi par Jcur disposiLion !cs terminaisons sensit.ivcs de )'ëpithd)inm coroeen.
Les recherches rëcer)t.es entreprises a t'aide des méthodes de Go)gi ctd'Khr!ich
parFusAio (1893), par RETX)~ ('i894), par i'LOsamo (')897), ont, confirme, toute))
tes preosant, icx!"
LcncedocesLernu)~)-
sonsintcrepij)x''tia)e'.
0)i rcncont.t'ct.out<)-
bord, im))it;di:(temc<~
au-dessous dn ['~pi[!
thim,un riche ))texu-
le jo~e.cMS soM.s-e/M~-
~<a~,<(dnnsi('qHt't,no!)
seulement !f's pet)[s
faisceaux tto'~pu.'i.
Fig.:)fi). inniscnf'orc chacune
Tc)'min!),iso~nm'ousodMs'hLpa.~).ieinf~)'i<;ut'odc)'upig)oUo des f[))rcs, en s'.mnstu-
(cha.t.dc six son~unes, m~hot)c dcGo!~i, d'p)'t'a RM-xtus). n)osanLs'0)))t)CcntC))
()i!veit sur ccHc~rKjmr~ion~uatrchourgnensgust~ifs avec )('s<!)jt'csncrtcu.fs réseau et. sc mp~ent
(jui se (crn~ncn) dans )cnrsint(-r\'KHcsom)<mstcnrintt'ri<'ur.nn))!i
chacun f)cs()c<fx
bourgeons do Ka"ch''se voit u))cec)tu)pscnsf))'in))c<;o)orcp en noir nart'impre-
rapport, avec de
gnaUanttrgentiquc. en
nonibrctïses f'cihdes
nerveuses gtonuteuscs et ovoi'des )) ()~jsA)u). Ce plexus se voit dans toute t'cLendue
de ta muqueuse tnryngionnc; mais il est particulièrement développe au niveau
de ta. corde vocale inférieure, ou les fibres nerveuses sont. a ta fois plus noniht'ense.
et plus serrées. Du ptcxus sous-epithetia) s'ëchappent une multitude de fibres
ascendantes, IcsqucHes s'eicvcnt entre les cettuies ëpithëiiaies, s'y rauniicntct
Snalement se résolvent en des touffes do minces {ibriitcs, que ion peut suivre
jusqu'à ta surface tibre de la muqueuse.
ces terminaisons interepitheH.ites, Pf.oscrfKO et. A~NSTEtx décrivent, encore
Ûn~'t;
~gat')'J''tsations terminées fuwfcssous de )'cpi1.hc]ium ctdcspetot.ons terminaux
~~nsf~isseur môme du chorion muqucux.
(j. 7~?'H~'M<7~0H. MMSû~e~es. VmsoN a decriL et figure en '1870. dans )c
jys):!te< <:<e .S'tc~er, de petits corps ovoïdes, a grosse extrémité inférieure, situés
~ns['épaisseur de Icptthehum du. tarynx.
~mecunnut du reste )cur véritable signi-
iic!)tiuu. Ces formations ont été retrouvées
dennis pur de nombreux histotog'istcs, par-
!!)i)c~)nc)s nous citerons DAV). (1817).
~MAX'J~'SXV ( )883), nHYA)AN!< ( t889), Ï'LOSCHKO
ii897L On [es rencontre presque exclusive-
n)Mt 'tns tes régions a cpithe)ium pavi-
mc!)tcux, c'est-A-dire, sur l'épiglotte, sur la
)Mt't~' supérieure des reptis aryteno-epig'tot-
!i()MS, .-ur la face interne et sur le sommet
(tes cartilages arytenoïdcs. Us y sont très
!)un)!)r''nx D.)s, sur )a face postérieure
~cr~)igicttcdct'))ommc,cnacomptedc
nt; ~.lyvm. m~mm:, u,m w ..vmlc uc
20 Ù
:!f) a 25
2u pal' rniHimetrc carre.
par millimètre eal'l'é. On observe aussi corpuseules dans les zoncs
ces corpuscules
ees zones ita
~pitheHnu) citie, mais ils y sont beaucoup plus rares et s'y disposent, suivant une
n)0f)a)it~ tonte spéciale, qui a (''te bien décrite par ï)A\ts au-dessus d'eux (fig. 362)
)~))Hn'iinut cylindrique citic est rcmptacc par un epitbeHum ptat et.. d'autre part,
cd<'piLhe)ium ptatnes'etèvcpas jusqu'au niveau de )'ppithc)ium ci)ie, fortnant
.)in-i une sorte de dépression en forme de cupu)e, au fond de laquelte apparait
i~ sonuuct du corpuscule.

Tout r~'emninnt, KAU), (t896) a montre que les corpuscules décrits par YHttscx
~'t )).i- postérieure do t'epigtottc sont parfois supportes par une KOrte de
ta face
)Mj)itt<' <ig. 363), qui se creuse en cupute pour les recevoir. Dans ce cas. te corpus
rutc ."u!)h've par ia paplUc sous-jacente, proeminc plus ou moins a la surface de ta
th[!<))x'n-e et se trouve entoure par t'epithetium de revêtement sur toute sa surface
c~'icare, excepte sur deux points au milieu de la base, qui repose sur ta papittc
~).(j))f-.Liou; au niveau de son soin-
t))<'t,fjai s'ouvre !i)))'emGnt~ta sur-
f.tt'c < ta cuuchc cpit,hc)ia)c.
tt~iut~~iqucnicnL, )cs corpuscutcs
<k \~r.
ont. cxact,P)ncnt. ta même
r-h'ncUm'que )cs bom-geonsdu goût
'pK' non-- avons décrits dans ta
ntuqu~u~' )ingaa)e (voy. Om:AXEs
~;sSK\s; (-Lits ont Yt-atscmb)abte-
mcnL );t tn<?)ue.$igni([caLion ce sont

dc.s ))uur::<'uns gustatifs égares


sur
la !!)U()n~u.-c laryngienne. HETXtCs,
')"! a pu réussir a. imprégner par
) argent h' fUcts nef veux destines a ces formations erratiques, )cs a vus s'y com-
purtft' ''xactcment de la même façon que dans les bourgeons gustatifs de ta base
la t.~gue. Ce sont donc bien des terminaisons sonsoricUcs et ainsi
se trouve
.jH:;u!ic litre sous lequel nous les décrivons. H nous parait ratioonct d'admettrj
que les bourgeons gustatifs du larynx sont innerves, comme ceux de ta, tangue
par les branches terminales du gtosso-pharyngicn.
A consumer au sujet du )a.ryn. TouRTUAL, A'eMe !7):~)'s:<e/tt<<yg!tRoe)' de)t Bau des Hiemeti.
Sc/(/M):des MKd A'e/t~/co~/s, Leipzig, 1846 MEftKEL, .~Ha/onne des me?tse/t~. S/t'mm- M.d 'x'Hc/Mf.
pfttM, Leipzig, 1883; LuscHKA, Der ~e/t~o~o/' des Me;:seAeM, Tûbingon, 1871; Coy.\i;, ~ee/t.
su?' ~'aMa<. M0;'?):<!<e de la ?M:~?<eMse du Z<!f~)M, Th. P<u'is, 1874; FuHBRtxoKn, Bet<a~ A'fKM~iH.i
der 7f'e/<op/s)):Ms/;M~<M)',Jona., 187S WR~'HEno, Ces/a~ d. /~e/d/fop/s ~t K~'seA. ~e&pM~erti
Arch. f. kUn. Chir., 1817; JACOUSEK, /H)' Z.e/i?'et)om Rau M. der /K?te<tO): des MMsc/d. Ï'Ay)'eo.
<t/<eMoidcMS oet'm Afettsc/tcn, Arch. f. mtkrosk. Ana.t., 1877; MounA, Dt)):e)M:o):sdf. <t'e;w.!
pa~ie; des lèvres vocales, But). de l'Acad. do Med., )879; CmEwrrz, t/H/e~~e/t. M&e;' </j'e )<f.
/oe/te;'M:.f/ de~ ?):6)Me/t~. 7t'e/tMo~)M~.)e~,Arc)).f. Ana.L u. Physio! 1882;WEL'<xw):fc,ZfH
~t!M<on!tac/e)' ]Ce7[~fop/'s)te)'t)e)t, SUxungsb. d. kiLis. Aka,d. der Wiss., Wten,1882; –MAK~s-Mim.
.S<:<d!'eM S6e;nHet'M~:o?t K;td ~t~'op/H'e der /f<tM-op/'s);!M~/ce~t,ibid., )883; SnATTocK..Va<eott
</t~ a:?:f<<o)):)/ of <e </t!o-a;<eHoM M;~c/e in Me /t!<ma;t ~a;K, Journ. of Anut. aLnd Physio).,
18S2 Du MÊME, Ket'C:<0-</t?/)'0-A!/OtdMM.M~6 as a P<'M'M<on :K /M):f<K C[Hf~OH:)/, ibid., t'n). XYf[;
KoRXEtt, Be!<)'t~e pe)'j~e:e/t. yJ):a<. M. F/M~. de~ A'e/tMop/s d. SaM~e~/tMt'e ?(. des .IfMMhM.
Fr~ni~t'urt., 1884 S'nfu.tXG, ~1 ~M/tp~e me</tûd o/' de)))ûM</t'a<:H~<Ae ne/'ue~ o/' </ie <'p!o/4', Journ.
of Ana.t.. a,nd Physiol., t883 FKSSLEn, Ue&o' 7)f!M M. 7)!Me)'M<<to;tdes ~a~;i.~e~i/e~Munchen.
1883 StMA\'owsKY, 7~ei'«.~e ~to' ~f)ta<. dM ~e/Mp/s, At'ch. f.
mikf. Ana.t. 1S83 !h! )jhns.
f7e&e;' di'e /<e,eHe)v</fo;! des .E/)<<e~ de;' toa/t~M S<tM:n:&rt;ide)', ibid., 1883
!a<io;t des h'e/tMop/'s, "Wiener S'dxungsboi'tCht.o, 1S84; SvMtXGTOx, 0)t</t<6i'f<<i'o):s
foid /ncAea <e t)ei'<e6)'fd co~~Mt t)t </te /'a;<t<s fmd c/ttM, Journ. of Ana,t. a.nd l'hy&u)~. )s~,
o/
Ex;<M. ~<' /HM)'-
/<:)')/;).)

vot. X)X; –MounA, S;M'~e~~e d« muscle c;'<co-</t~<'o;d!e;t a):/ë)'!e«)', Revue de La.)'y!~otoi:i(;,


1885; Da HËttE, C~Mt/:Mt<:oK des mt~c~M ~)')/)t.M, ibid.,1887; DuBOS, /<)'.Vo~p/~t/~x't/M
~a<n-E,A)i!t.t,om. Anxcigcr, 188S; –MASSR, ~ct rE,tO?t ~oi~oM~Hedit !a)'~)t.t',Rev. ~c La.ryn-
goJogio, )887; KAtN, 2«)' ~o'p/io~o.te des Wy'~&e)'e/ie): K'KOt'peh, Scpa.t'Abdt' t8S1;–
GOUGUEX)!E!M, G~O«M ~)~.)MH!et!/a:)'C~,ROVUO de Litryngotogio, 1887; ZUCKEHKAXUL, f'f'te)' .-).
)!!e<)';e des A'eM/op/e)'M~<e~, Mona,tsschr. f. Ohroihciik, 1887 –Oxoct, Ccnt.t'atb]. t'. d~' nje!!if.
Wissonsch., 1888, KAKmACK, S~di~t a&e)' de;! ~M<o/o~te de)' ~a~/MM/t/etM/ia! \'i~ho\
Areh.. i889;– OuMË.~n.XKt' //<~<.de;<t'HtM/'tt~de)',ibid., 1889; –Su'n'ox, ï'/teMM/co~/mx;
</te/t!/oept'o«:de!MH:Mxe~(',Journ. ofAniit.a.nd Physiot.,1889;–ItEYMAX!<, Bet/)'e~ :!< A'<'HH<Hm
des ~pt</teh u. de;' D)'K.;e)t de~ )):e)MC/ ~i'e/t~A'op/~ tin g'es/totdot u. i'))t /i')'nn/fc~ ZtfS<(;ttd, Virehow'-
Arcb., t880; 'i'AGL'cm, Bet'ft'/e ~Mr <opo.~)'ap/t. ~ina/o~ie des ~te/tMop~, Arch. f. :\n:tt. an'i
Physio! i889; COLUEtt. A~o<e o)t </ie <!Hf<<on!y of the ep!<o«)'s, La.nco)., 1889; .~t:n (V.),
Die lV«'M;y de)' S<tntHt)'t~e))t)ms/M~t, Arc)), f. Ana.t. u. Physioi.. i889; ScnuL'rxE, f't'to' asf)
Ma~'eM dM&'e/!?7d/iO)'pe~ Disso't. 1890; L[\'ox, /M?te;'t)a<;o?t dt; MtMc/e c)';co-</t;c/7/<f'M.An'h.
do Physioi., )891, KAK'mACK. ï'/te wo'p/to~'e of <7te /a;\)/;M, Journ. ofAniit.. a.nd !'hv~~).. )8!
–GEGE~nAUH, DteBptp<of<t's, in FesLschnft. f. A. Kot.HKEn, 1S92; CAVAZXAM o SrEMXL
Ht:)ic:i'o; HM'~oM de< Mf~eo~ /n)'~)t~et de~ caM<~< Arch. por le Se. ttiedictto, 1S'J2; KAXt'n.m.
T'/tf );o~t/ of <e ~)!.T, Journ. of. Anat. and Physiot., vo!. XX.V[, 1892 )')u )H':t!K.
/'ft)tc<[0)ts fOtd ~l)!ft/o?)t~/ of <7ie~p!oM~, Proc. of tho ta.ryngo). Soc., 1894; Wjf.UEt'w'f.
!/t /e/]/i'o.~ey!M:s of <Ae /a)'t! Ana.t. Aux.. 1893; FnAXKEL, N/Mdte)t:M)'etit..tH<d'~Mf'e(h'-
/<e/t//Mp/ e<e., Areh. f. Lfn'yngo). u. Rhinoh. 1893–GdP)').;M'r,U<'&e;' d;e//e;tM;<d<'<f O')'t.!tfr'
sc/te~ A~o'peh. etc., MorphoL Ja.hrb., 189t; FusAm, 7'e)'n:MO)!~ ):e)'e:Me~da)).<dft'M-
</tt;«))M, Arci). itu.). de Bio)., t894; STAURExem, D~s~'t&!t:to)te e <erntt)M:tO)tE df~e /)e
Mf)'.
t'oM xe~ MKco.!f! de~'<'p:o«;de, HuU. dc)ta. Soc. med. chir. di Pa,via, 1895; !tr;nt. f'to'('M
Se/dMM/<~«~eM/e)t des w</M'M .$<tH:M&a;td~ des .1/e/~c/iCt:, Arch. f. Anat. u. Phy~iof.. )!!?:
RE!XKf;, 6~:<crsi(e/t. t'<tcr dns mettsc~ S<t)nM!'a~d, Fot'ts&hr. d. Med., 1895; ~V)u., c&. tiif
a<<c:d6f/<o eWeo-o'eHOidea, Inaug. Diss. Konigsborg, 189o ALBRECHT, Be:<< ;'f''f/<
d. S<tM.e</t:'e;('e/<Mo~Sitx. a.. K. Akad. d. Wiss, in Wicn., 1896; –FmEDtucn. P!e f/c/fp)'
/Me)'~ ut KeAMop/'e. Arch. f. La,)'yngo).u. Rhino)., 1896;–RAHi., A'o<~ x~yMo/'p/io~ ~c<' GM-
c/tmfïc/nospett de;' ~p:o«M, Anat. Anx., 189C; STK~t.EcuxER u. 'i\TTEf., J?e;' n!«.)'cidM< ~fn~
KM~M des .Me<!M/i(~, Sitx. d. K. Acad. d. Wiss. in Wion, fid. 106, 1897 PLOseuM. /e
.Ye'
)jc)te)tdt'y. u. Cfot~e?: de;' ~Mpt~MMO~Mf, Anat. Anz., 1897 GuEHMKt, .SM.f/ p/i;M!eM<
e~M<t'et de~e vie ;'Mp~'a<o)'!6s<tpe)'to''t, [ntorn. i\[ona.t,sschr.f. Anat., 1898; Etcm.E~. Zf"' ~'«~:
S/Md ~MC)! !H! M'n/tt'en &'<tH!M~ide e;i</ta~e~? Arch. f. Laryngo)., )89S; FL'cu=-\Vo~.FM.w.
t/e&. de;) /'ei'He;'c)t Ma;< de;' D/'i~e;: des A'e/d/cop/'M K. de?' T~/Yt-o/iff,Arch. f. mikr. Anat., tS9S.

ARTICLE If
CONDUIT TRACHÉO-BRONCMIQUE
Le conduit tracheo-bronchique..qui fait suite au larynx, s'étend depuis te car~-
lage cricoMe jusqu'au hile du poumon. Il est constitué, à son origine et dans la
nk)S srande partie.de son trajet, par un canal unique, impair et médian, la ~c/te'e-
aWO'e. Ce canal occupe d'abord le cou. Puis, il pénètre dans le thorax, oh il se
divise en deux branches latérales, les ~'oMcAes, qui se portent
obliquement, celle
de i~'hc au hile
du poumon gauche, celle de droite au hile du poumon droit.

§1. TfjACHËE-Am'ÈnE

La
Uachée-artere (de -cp~ ~P~ et Kprfjp~, artère, parce que les saillies que
forment, ses cerceaux cartilagineux la rendent irrégulière et rude au toucher;
in"), et nttem. ?yac/!e<ï), ou tout simplement trachée, est cette portion du conduit
aérifère qui se trouve comprise entre l'extrémité inférieure du larynx et l'origine
des bronches. Son extrémité supérieure, chez l'adulte, répond ordinairement à la
sixième ou à la septième vertèbre cervicale (voy. Z<!?'</Ha;) son extrémité infé-
rieure, a la troisième ou quatrième vertèbre dorsale. Chez le fœtus, la trachée
commence un peu plus haut, en regard de la cinquième ou même de la quatrième
ccrvicn)e d'autre part, elle se bifurque ordinairementau niveau du disque inter-
vcrtcbr.t) qui sépare la deuxième dorsale de la troisième.

A. CONSIDERATIONS GENERALES

1° Situation. La trachée-artère, conduit impair et symétrique, est située tout


d'abord a )a partie antérieure et inférieure du cou. En quittant cette région, elle
descend en arrière du sternum pour occuper la partie supérieure du thorax. Dans
tout son trajet, elle occupe le plan médian et se trouve placée, comme le tarynxdu
reste, eu avant du canal alimentaire.

2' Direction. Considérée au point de vue de sa direction, la trachée-artère se


porte obliquement de haut en bas et d'avant en arrière. Elle s'écarte ainsi progres-
sivement de la surface cutanée l'intervalle qui la sépare de la peau est de )8 milli-
meu'es a son extrémité supérieure, de 45 millimètres au niveau de la fourchette
sternaie, de 7 centimètres au niveau de son extrémité inférieure. Depuis son ori-
gine ju-qu'a sa bifurcation, la trachée suit un trajet assez régulièrement rectiligne.
t'arfuis, cependant, elle est légèrement flexueuse, surtout chez les sujets âgés, mais
les courbures qu'elle présente dans ce cas sont généralement peu accusées et
s'effacent quand on porte la tête dans l'extension.
3" Mobilité. La trachée-artère, essentiellement extensible et élastique, suit le
larynx dans tous sesdéptacements elle s'élève quand celui-ci se porte en haut,
pour revenir à sa position initiale quand il se porte en bas. De plus, sous une
influence quelconque, action des doigts, action des productions pathologiques, elle
se laisse déptacer plus ou moins, soit à gauche, soit à droite.

4" Forme. Sa forme est celle d'un tube cylindrique, dont la partie postérieure,
!c quart ou le cinquième environ, serait remplacée par une surface plane (fig. 364
''t3H5). Dans sa partie moyenne, le cylindre trachéal, abstraction faite de sa portion
p)ane, est à peu près régulier, quoique très rarement d'une symétrie parfaite. Mais,
dans ses régions extrêmes, il est légèrement aplati aplati transversalementà sa
partie supérieure, aplati dans le sens antéro-postérieurà sa partie inférieure.
En outre, la surface extérieure de la trachée nous présente un certain nombre de
dépressions plus ou moins marquées, dont deux sont à peu près constantes.
L'une, située à gauche, immédiatement au-dessus de sa bifurcation, est déterminée
par la crosse nous t'appellerons, pour cette raison, i'em~'et'K/e <fo~<e
de ('aorte
(fig. 364,8). L'autre, située également a gauche, mais a sa partie snp~'ieorc,
parait être le résultat d'une compression exercée sur la trachée par ie iobc gauche
du corps thyroïde c'est t'e~ret'N~ </t7/?'o-M'<f;MKe (ng. 36~,4). Cette dernière
dépression s'étend du deuxième au cinquième anneau de la trachée a son nit-Mo.
les anneaux cartilagineux sont aplatis sur leur moitié gauche, parfois arrimes en

La L~u'h~ccUcs
'n'
U'In.
bronches, vnc~ntcncurc.
Ù'U'I'. L~h'u.chccc!.)csbt'(jnchcs,v[)''j")-tr!'i<))~.
l,<'aHi)a~f'('nc')t')c,–2,j'rfnii<'r:n)Hc:tu<!t'):ttra- t.Cfti'tiin~ct'ricu'xtt'p\)!'<tt))!f'<'f'rc\'it~
(-h<'<dft'ni(.m))<n)dcJ;th'ac))fe,cnftH'n'('d'c- cartHft~Hifux.–3,tn('r)ihra)tcf)t)t<f))"~cuff't)-
~L
-i, c;npccinlc 'i, f'ml)l'(\inlc la Iraclnr. :3', la m(~(1)P. :uy ui~rau ~In. hl'Ímrlw~,
ttortt'joo. tj, !))'ouct<c droite.–7, bronche gauche. –4,4,tinif's~tnndtitfm'c~.

gouttière, et te plus sonvent)cur moitié droite n'en est que ptus arrondie et ptu")
convexe (LRjA~.s).
J'ai fréquemment observé sur la face antérieure de la trachée~ une (h~)t'<'s~ion,
plus ou moins accusée suivant les suj.ets~ qui répond au tronc artériel hrachi"-
cephatiquc.
Nous devons ajouLc)', en ce qui concerne ia configuraLiongcnera)c de !a h'aci)~
que son diamcLrc augmente graducHement en a))ant de haut, en bas. Ce conduit l
n'est, donc pas un vcritabtc cytindrc, mais en reatiLé une espèce de tronc dccùM
(
très a))onge,dont, la i~asc repondraiL a son extrémité inférieure.
J

5° Dimensions. La tongucur de la trachée, le sujet, étant debout et n.'ifardant


i'ftorixon, mesure H centimètres chez t'homme,H centimètres chez la femme. )i:)i"
te cylindre trac))ëat n'a pas une longueur absolument fixe i) s'allonge qo~t]') tct:
rynx s'etevc ou quand la cotonnc cervicatc se renverse en arrière il sf r.icconrcit
dans lesconditions contraires, c'est-à-dire quand Ic larynx s'abaisse ou quand la
colonne cervicale s'infléchit en avant. La différence qui existe entre les dimensions
extrêmes de la trachée, longueur maxima et longueur minima, est de 3 ou
'tcentifnctres, soit le tiers ou le quart de sa longueur ordinaire. L'aHongemcnt
tieia tracitée s'effectue grâce a l'élasticité do )a membrane qui sépare )cs cerceaux
Mft'tagincux. Quant au raccourcissement, il se produit sous l'influence de cette
~emc élasticité et n'est limité que par la rencontre réciproque des anneaux.
Les dimensions horizontalesde la trachée varient, comme celles du larynx, sui-
t'ant le sexe et suivant les âges l'observation démontre qu'elles sont généralement
plus considérables chez l'homme que chez la femme, plus considérables aussi chez
Mutteque chez l'enfant. Chez l'homme adulte, le diamètre transverse mesure de
~!L22miHimëtrcs, soit une moyenne de 20 millimètres le diamètre antéro-
postérieur, plus court, est de '14 a')8 millimètres, en moyenne '10 miHimetrcs. Ces
dimensions s'appliquent a la trachée morte, je veux dire à la trachée examinée sur
te cadavre. Mais elles sont notablement différentes sur la trachée vivante (Nm.usË et
LMs) <'t cela, par suite du rapprochement des deux extrémités des cerceaux car-
ti)agin<iux.
A t'ëtat ordinaire, les fibres musculaires de la trachée (voy. p. 430) sont en con-
traction comme conséquence, les extrémités des cerceaux cartilagineux arrivent
M contact et le segment postérieur ou segment mou de la trachée se plisse en une

sortede bourrelet longitudinal qui fait saillie dans la cavité du conduit aériferc.
t'dte est la disposition qu'on observeconstamment chez un chien vivant, tant que
la respiration reste calme. Mais si l'animal vient a crier, si la respiration devient
forte et tumultueuse, la contraction cesse, les extrémités des cerceaux cartilagineux
s écartent, et, du même coup, s'efface le bourrelet dont il a été question plus haut.
Ce dernier état de la trachée, si différent de l'état précédent, est précisément celui

(juc t'on observe après la mort et l'on voit, par ce simple


exposé, que les dimen-
sions horizontales (diamètre transverse et diamètre antéro-postericur) sont plus
considérables sur le cadavre que celles qu'on observe sur le vivant, les seules qui
soient récHcmcnt utiles dans la pratique. LEJAns, qui a étudié comparativement
les dimensions du conduit trachéal dans l'un et l'autre état, est arrivé aux résul-
tats suivants
TH:\CIIh:E 10PTE tA.\Cfilfi V'1\'A\TE Inli'FFAfi3Lfi
Lai~'ut'dut~annea.u !<T7 ~!2°"°, i"77
Panneau !t'. S il, u, 1

G* anneau )T. IL H ('.


!)'anneau )8, )), K G. 8

Cumnn' on le voit par ce tableau, qui résume les observations prises sur su- )t
jet~ )a diH'ercnco qui existe entre le diamètre de la trachée morte et celui de la
tt.tchee vivante est considérable il est de 4"7 au niveau du premier anneau et
(le 6""°,8 au niveau du neuvième. Nous devons ajouter que cette diuerence s'atténue

pMmpca en passant de l'adulte au vieillard. Chez ce dernier, en ell'et, la calcifi-


Miion pi"s ou moins' complète des anneaux cartilagineux d'une part et, d'autre
p!i)t t'atrophic consécutive des fibres muscu!aires apportent nécessairement une
grande g!nc au jeu de la trachée~ je veux dire a. ces alternativesde resserrement et
()e()i)at.')ti')n, de systote et de diasto)e, que nous présente la trachée de l'enfant et
'ie)'a')u~
H. UAI't'OHTS
La traritec-artèro est entourée dans toute son étendue par une couche de tissu
cellulaire tâche et très abondant, qui favorise ses mouvements etqui,jus<ju';t un
certain point, jouea son égard le rôle d'unemembrane séreuse. Par l'interfnéfli.ijt't'
de cette atmosphère cellulo-graisseusc, la trachée présente des rapports impor-
tants qui différent portion cervicale et pour sa portion thoraciqae.
l°PortiûH cervicale –Dans sa portion cervicale, la trachée est rcla)!v<'n)en(
superficielle
a. 7~aucM<, elle esten rapport 1" avec l'isthme du corps thyroïde, qui rccon-
vrc ses deux ou trois premiers anneaux (voy. <7o?'~M ~y?'<?Me) 2° plus h.ts, avcr
les veines thyroïdiennes inférieures, toujours multiples, généralement très vutumi-
nouses et plus ou moins anastomosées, qui descendent vers la fourchette sk't'n.itf'
'pour se jeter dans )e tronc veineux brachio-céphaiiquc gauche; 3° avec !'art~'<'
thyroïdienne de Ncubauer, quand elle existe 4" avec les muscles sterno-~hyt'oï-
diens et stemo-hyoïdiens ces muscles, sur la ligne médiane (voy. t. 1), sont, spi-
rés de leurs homologues du côté opposé par un espace étroit, presque tittéair~
combté par ia ligne bianchc sous-hyoïdcnne, espèce de raphé fibreux a la ~'onsti~
tion duquel concourent a la fois les fibres de l'aponévrose cervicale supcrt'h'ici~ c)
celles de l'aponévrose ccrvicaie moyenne. Sur ces lames musculaires -[a~f.
enfin, l'aponévrose cervicale superficielle, le tissu ceDulaire sous-cutané et la peau.
Tout à fait en bas, la portion cervicale de la trachée est encore en rappur! pa~.i
face antérieure avec )o tronc veineux brachio-céphaiiqucgauche, dans !cs !'< ou r.'
vaisseau déborde le sternum et s'élève plus ou moins haut dans la ré~Jui) son-
])yoïdlenne.
b. ~M a~'tc'e, la trachée répond dans toute son étendue au conduit œs~ph.n;jp)).
qui la déborde un peu à gauche (fig. 71) et auquel elle est unie par un Us-n ccllu-
laire lâche mêlé de ubrcs élastiques (voy. ŒsopAa~e).
c. 'y:M' les côtés, la trac)iéc est embrassée à sa partie supérieure par !cs tohesdu
corps thyroïde (fig. '71), qui, en augmentant de volume comme dans h' goth'r,
peuvent comprimer latéralement le conduit aériferc et déterminer ainsi des phcho-
mènes de suffocation. Plus bas, elle est en rapport avec le paquet vascu~-
nerveux du cou, c'est-à-dire avec la carotide primitive, la jugulaire inique d ie
pneumo-gastriquc, auxquels il convient d'ajouter les deux artères thyr~ïdic~n'
inférieure et vertébrale. Nous devons faire remarquer, a ce sujet, que tes vaissc.inx
précités ne présentent, des rapports intimes avec. la trachée qu'au voi-inn~edc)!) l.r

fourchette sternale. Au-dessus du sternum, en effet, par suite de leur direction qui
est oblique de bas en haut et de dedans en dehors, ils sont séparés du c"))'iuit ~M'i-
fëre par un certain intervaHc, qui s'accroît graduellement au fur et a met-urc qu'un
s'élève cet intervalle est comblé par une masse de tissu cellulaire, dans laquettc
s'échelonnent do nombreux ganglions lymphatiques. La trachée-ar~'re c")
encore en rapport latéralement avec les deux nerfs récurrents, qui chcminon,
celui de droite sur la face postérieure de la trachée, celui de gauche dan~ l'ange
rentrant que forme la trachée avec l'oesophage.
2° Portion thoracique. La portion thoracique de la trachée est beaucoup p!u-.
profonde que sa portion cervicale. Elle occupe, dans toute son étendue, le medias-
tin antérieur.
il. A'M <ïuM<, elle est successivement en rapport -t" a sa partie supérieure, avcf
le tronc veineux hrachio-céphalique gauche, qui repose immédiatemcnL '-xr elle.
et, sur un plan plus superficiel, avec le thymus (chez le nouveau-né), le muscle
stcrno-thyroïdien et la première pièce du sternum 2° à sa partie inféri'tu'e, avec
jet~nc artériel brachio-cepha)ique, qui ia croise obHquemcnt en se portant en
haut ''L droite, n.vec l'artère carotide pnmitivc gauche, qui se porte ohHqucment
m h~)'!i et
à gauche~ enfin avec !a crosse aortiquc qui, en gagnant ia cutonnc
tcr(~a)c, s'applique directement contre sa face ant~ro-]atera)e gauche et y detcr-

')j)~ u'a.osverStLio nu mot'u.x passMnt par )o utsquc !ntcr\crt'))ra) qm M'piu'r


~(tUiit)')<'<!)edors!Ltt;dc)u,cin~uit'n)e.
).dt-<)t!'f!'tt't\('t')cht'id<')t()'f'h"'t'ttt.–2.œ-op)ta~<3,canatth(n'n<'Kjtt<4.h'at't)t''o.f'tmj)~t'nmm''(ti;tf<
IIw;;1"II-'¡I.HII~ df' la Ilif'ul'catioll. 5. ~:i'. IH'OlleilP ~auchl' cl lu·ouclu·.
(;'l'IJ:f' lh'oih'.
(',u't. ti. .1,wlÎtJ\W. 'l'iul'
.~jw'rit-ax'.6.UKJ<'ayy~o'nc<:S'.sm):t!n)u<'ht'in('tU<tansf~vcincc.m')'t[<ra/s.–(tL~~u~t)"ti*(n-
).!)t!tjm' ~h~rcvtte~n~c.–)2.))~t!'<ncdias)im't:t,puun'un<h'oit.–)i.~Mum'~t~.nt<'hc.

nm~ rnh!n~' nous t'avons dit. p!ns ))aut (fig. 364.5), une Cit'pt'eiotc ptus ~'u m'jm~
n)a)'()n'
it. ~/f'J?'<?, la ~'ach~e-.n't.ct'c répond encore a )'œsophnn\\ qui la sépare (te ta
~!u))))r'v~)-i<~))'a)e.
'S'f' les co<et; gauche, avec la ptcvrp mcdiasti'u'
pHc est co ['a])j)ort, t" a
~uekM <)ni la sépare du poumon gauche, nvcf; le nerf récurrent gauche et avec
ho'o~~ <te l'aorte qui la croise d'avant en arrière 2° a droiLc, avec ta ptevre me-
t!ia-.un~ dtoitc qui ia sépare du poumon droit, avec ta veine cave supérieure qui
h !ung'' di' t<aut. en bas, et avec ta grande azygos (<!g. 375,8) qui !a croise d'arrière
"a.[i!a'!e!['ouvrirdans)aveine cave.
/aK
<)..)M de sa ~x/'K?'ea//OM, la traci)ee repond au péricarde et. aux oreiHcHc-
ttuM'tu. a en avant d'ette, et sur un plan un peu inférieur, la bifurcation du
)'.)("
'runcdc r.x-tet'e pulmonaire ct,p)us spéciatemcnt, [a branche droite de cette artère
3'4 KHc est cntacee, tant sur sa face antérieure que sur sa face postérieure,
p~'tes n~ubreuses ramifications du pneumogastrique et du grand sympathique,
~U')-)nb)c constitue un riche et important ptexus, tc~e.rMX~'K~~M~'e. Au
'M.t du )d''xus, tant
sur ta face postérieure du conduit que sur sa face antérieure.
se voient de nombreux ganglions lymphatiques (fig. 366,10), que l'on puurrait
appeler les ~M~t'onA' de ~~M'cct/tOM &?'oMc/n~Me.

C. CûNSTtTUTION ANATOMtQUEfi:

La trachée se compose essentiellement, de deux tuniques une tunique externe.


a, la. fois fibreuse et cartilagineuse, qui constitue pour ainsi dire la charpente ou
squelette du conduit une tunique interne~ muqueuse, a la surface de laquelle vien-
nent s'ouvrir de nombreuses glandes.
1° Tunique fibro-cartilagineuse. La tunique externe de la trachée est consli-
tuée 1° par une membrane fibreuse et élastique; 2° par des pièces cartilagineuses,
les cerceaux cartilagineux de la tra-
chée, qui se développent dans son
épaisseur 3° par des fibres muscu-
laires, qui se disposent sur sa face
postérieure.
a. J/eMt~Me /~)'eM~e. La mem-
brane fibreuse revêt la forme d'un
cylindre creux ou, si l'on veut, d'un
long tube qui occupe sans interrup-
tion toute la hauteur de la trachée.
En haut, elle se continue, au niveau
du hord inférieur du carti!agc cri-
coïde, avec le périchondre qui re-
couvre )e cartilage. En bas, elle se
bifurque pour se continuer de mono
avec la membrane similaire qui
forme la tunique externe des liron-
ches. Histotogiquement, cette mem-
brane se compose de fibres de tissu
conjonctif, auxqueUes viennent ?
metcr un grand nombre de fibres
élastiques. EUe est travcrsco ça et
ia par les nerfs et par les vaisseaux sanguins et, tymphatiques qui se rendent la à
nn~qucusc trachéale.
b. Ce~'ccf/M~; CNWt7f«/MteM~. cerceaux cartilagineux de la trachée sont
Les
situés dans l'épaisseur de la membrane précédente qui se dcdoubiopouricsrea'-
voir et qui naLurettement. augmente d'épaisseur a. leur niveau. On en com~c
chez l'homme de ')8 a 20, disposés horizontalement, les uns au-dessus des autres.
Chacun d'eux mesure, en moyenne, de 2 a 4mii]imctres de hauteur. Les i)uerva)i~
qui les séparent et que l'on désigne quelquefois sous le nom de ce?'eeaM..CtM6m~'a'
neux, ont une hauteur qui est toujours un peu moindre cette hauteur représente,
suivant tes cas, les deux tiers ou seulement, la moitié de celle des cerceaux cartiLi-
gincux.
Au point de vue de icnr configuration, ics cerceaux cartilagineux ont la fonm'
d'un anneau incomplet, d'un anneau dont on aurait enlevé )e quart ou le einquiemf'
postcrienr. En conséquence, ils n'entourent jamais ta, trachée d'une façon com-
plète ils occupent seulement sa face antérieure et ses faces tatëraies. QuantaM
face postérieure, celle que nous avons vue être régulièrement plane, elle est formée
exctusivement par la membrane fibreuse.
Chacun des cerceaux cartilagineux de la trachée, considéré isolement, nous pré-
sente (f)g. 369,1) t" une surface extérieure, qui est. convexe dans le sens transver-
~), plane dans le sens vertical 2" une surface intérieure, qui est concave transvcr-
salement et convexe de bas en haut 3° deux bords, l'un supérieur, t'autrc infé-
rieur, ptns ou moins horizontaux, qui s'unissent avec les cerceaux membraneux
correspondants 4° enfin deux extrémités, t'une droite, l'autre
brusquement coupées et un peu renversées en dehors.
qui
sont

f) existe, en gênera!, peu de régutarité dans la disposition des cerceaux cartila-

xineux de la trachée. Tout d'abord, ils n'ont pas tous la même hauteur et chacun
d'eux, pris à part, est bien loin de pré-
senter une hauteur uniforme sur tous les
points ~!e son étendue. Puis, ils ne sont
pas toujours
rig'ourcusemcnt para.Uctcs
les uns aux autres. On les voit, au con-
[rfure, s'incliner en haut et en bas, arri-
ver au contact des cct'ceaux voisins et
s'unir a <'ux, soit par l'une ou l'autre de
leurs extrémités, soit par un point quel-
conquc (fe leurs bords supérieur ou infé-
rieur. < rencontre parfois des cerceaux
beaucoup plus hauts que les autres, qui
resuheot vraiscmbiaJ)icment de la fusion
comptcte de deux cerceaux primitivement
(tistincts. Dans d'autres cas, certains cer-
ceaux "<' bifurquent à l'une ou & l'autre
de leurs extrémités,quelquefois aux deux.
il est probable que les dissidences des au- t'S.
teurs tcucl~ant te nombre des cerceaux de Lah'a<'hcc'-tH't<'rc,hu'ts~cton~tLudtn~iemcnt t
à sa pa.rUc postcncut'c et c~tce.
la [mchee proviennent en grande partie
t, sa porUon ttbt'o-earti)agitifu-c. sa portion
de ces faits de soudure ou de bifurca- tUpntht'a~fM'-o. ~t. ccrCt'~tt~ c~'tita~ittpm. 4, e~t'
cc<m&)))cn)t')'ancux.
tion de certains d'entre eux, qui dimi-
nuent h'ur nombre dans le premier cas et t'augmentent dans te second.
t)cux f'rceaux cartitagineux, le premier et, le dernier, affectent une disposition
~uiteur est propre.- Le premï'e?' se distingue des autres par sa hauteur, qui est
[ihHcon~ittcrabtc. U n'est pas rare de le voir se continuer avec le cartilage cri-
co'de a t'aide de deux petites apophyses qui occupent ses parties tatëratcs. Le
Jcmte; celui qui précède immédiatement ta bifurcation de la trachée, s'inftcchit
mtMsasa partie moyenne, de façon u. former une sorte d'éperon dont le sommet
? dirige en bas et en arrière (fig. 364,3). Par suite de cette innexion, il se décom-
~c r~'ttcmcnt en deux demi-cerceaux a direction oblique, auxquels font suite,
en aval, k's cerceaux cartilagineux des bronches.
Ënvi~gcs au point de vue de leur structure, les cerceaux cartilagineux de la
trachée-<jntformés par un tissu hyalin, qui ne présente ici rien de particulier. On
les trouve assez souvent, chez les vieillards, plus
ou moins envahis par t'ossinca-
tion. A ta fuis très élastiques et très résistants, ils ont pour attribution, de même
que les cartilages du nez et ceux du larynx, de résister a la pression atmosphérique

au moment ou elle tend à affaisser te conduit aerifèro, de maintenir ce conduit


toujours béant et d'assurer ainsi une fibre circulation à la co)onnod'ai)'(jui,ti,
chaque inspiration, se précipite vers les vésicules pulmonaires.
c. 7'<?s MtMSCM~t?'e.s. Ces fibres, bien décrites en '1883 par STi!u,[N< :-(; rpn-
contront, a ta partie postérieure de fa trachée, sur toute fa portion de fa p.n'~i qui
est dépourvue de cartilages. EUes forment )a. un p[a.n continu, le
);M<sc/e ~'acAea~ dont t'epaisseur varie, suivan fies sujets, de laÙ
minimëtros. Leur direction est transversa.Io; on rencontre, ce-
pendant, sur les portions itérâtes du muscle trachea), qne!(jues
fibres disposées dans le sens tongitudinat (KôLLiKEn, Vm~~m.i,
Les fibres constitutives du muscte trachéat s'insèrent., a ~'anche
et à droite, sur les extrémités des cerceaux cartilagineux corres-
pondants et, dans t'intcrvano des ccrcea.ux cartilagineux, sur la
membrane fibreuse qui !es unit. Cette insertion se fait à t'aide de
tout petits tendons élastiques. Du reste, en avant de ce p)an )nus-
culaire, entre lui et la muqueuse, s'étaient do nombreux faisceaux
de ûbres éfastiques, la plupart dirigées paraiicJcmcnt a )';)xcdn
conduit. Eiics forment, a la partie postérieure de ta, trachée, de
vëritabtcs bandelettes longitudinales d'une coloration bianc jau-
nâtre, p!us ou moins sai!fant,es, reiidcs tes unes aux autres par
des faisceaux anastomotiqucs a direction transvcrsate ou ohtiquc.
Leur dévctoppcment assez faible a. !a pa.rt!e supérieure d(; !L tra-
chée, augmente graducHcment au fur et à mesure qu'o;} <.e rap-
proche des bronches.
Les fibres musculaires de ta. trachée sont des fibres tisses. Un
se contractant, elles l'approchent )'une de i'autre les deux extré-
mités des cerceaux carLifagineuxsur fesqucfs cUes s'insèrent et
diminuent d'autant )c diamètre transverse de ia tracJtée. Hiic-;
Fi~.3M. résistent ainsi A )'cffort de )a colonne d'air expiré, qui da)).-cer-
Coupojongitudi- taines circonstances, la toux et l'effort par exempie, tendraient a
nttkdHJa.h'tt- ditatcr outre
('t)ce. mesure le conduit aérifërc.
~cf't'c'n'\t;:n'(i!;t-
t:!ncn\S,mc!n- 2°Tunique muqueuse. La muqueuse de la trachée revêt
!ancf)t'('))so(eff-
et':m'<)))cm!))'~nnux~. régulièrement toute la surface intérieure de ce conduit, sans pré-
–3,mu~uc~sc'
~f'ONchp'-c'os-ntft- senter aucun p)i, soit dans le sens longitudina), soit dans )e se))<
'[Of'usc. transvcrsaL Elle est min~cc, demi-transparente, très adhérenu;
aux parties qu'eUe recouvre. Comme la muqueuse laryngée, à laqucUe c)!c hit
suite, la muqueuse tracheate se compose i° d'une couche epithcfiaic; 3" ()'))))
dermeouchorion.
a. /fe<'t'M)H. L'epithetium do la trac]~ëc ((ig. 367/t) est une épithélium cy)i!)-
driquc ciiic, présenta)]), la plus grande analogie avec celui qui tapisse la rc~i'jn non
olfactive des fosses nasales et ia plus grande partie de la cavité taryngicunc. C'est
un epithëiium stratiSc, c'est-à-dire compose de plusieurs rangées de ce)!uk'~ super-
posées. –Les ce//M~ p?'o/'oM~<?.s ou ce/~M7e~ ~s~es sont des ulëments nD'uxdisou
plutôt potyedriqucs a gi'os noyau. Les ce/Mes SMjoe?'c/'e~es sont pour la ptupart
(tes ccitutcs cytindriqucs, a noyau ovataire~ portant a )eur extrémité fii'rc un pLi-
tcau cuticutairc garni do cils vibratiics. J)nns )'intervaHc des cellules cyii!uh'i(jue:-
ciliées, on rencontre ç.aet )a d'autres cellules, triangulaires a base externe, qui s'en-
gagent entre les deux. ccUutcs voisines à la manière d'un coin (ce~M~es CMHe~ormes
de Djt.\scu) cites présentent au voisinage de )cur base un noyau volumineux, an'onfh
L ouovataire; leur extrémité externe, souvent bifurquee ou même trifurquëe, des-
ccnd jusqu'à, (a m&mbranebasa.Ic; ieuL' extrémité interne, plus ou mo.ins ciïnëe,
s'avance jusqu'à ta surface libre de la muqueuse. Ces cellules cunéiformes sont des
ectiu! muqueuses à différents stades d'activité quelques-unes d'entre cïïes, arri-
,es la
~pes ta périodc
période ultime
uttime de ieur sécrétion,
Ieur sécrcvtion>
sont, franchement caticiformes. L'epiUtc-
~it)m trachéal comme i'epitheiium laryngien
.mqnc il fait, suite, possède dans ics ir rs-
ticcs f'cHutaires, un nombre plus ou moins
considérable de leucocytes migrateurs.
H nuns présente encore, ça et ta, des
iMs (i'cpithëHums pavimenteux stratifiës
les animaux, HAHA-
~))A.s(;f!, ScttUTXLEft chez
;tt.\ chez
f'homme), dont la signification
n'est pas encore bien connue. Pour les
uns, CM zones d'ëpithetium pavimcntcux
-.eriticni normales et s'expliqueraient peut-
ctrc par des actions mécaniques. Pour d'au-
tres, .a~ contraire, cHes seraient pathoto-
giques ''t surviendraient, a la suite d'une
)t)i)a<))t)).t)on )oca)e ce qui est cct'tnm (DKASCtf, ~cftL'cHARnT, (jtfUFf.-fNf) ccst que si
)'M détruit expérimentalement t'cpiMtéHum trachéal, cet ~)J)tI)eiium~sur les points
un il a <h! détruit se rëgënërc a t'etat, d'ëp)U)ëJimn pavimcntcux straUfic.
!).C/t<OK. Le chorion ou derme muquenx ((ig. 367, 2) est constitue par du
t~suconjonctif, renfermant un grand nombre de
(ibrcs 'nstiqucs. ))ans la portion de la muqueuse
qui confine aux nhrcs muscutairos, les fibres e)as-
(iquc's, 'accotant les unes aux autres, forment. les
JMtKJpicttcs longitudinalesdont il a été question plus
tt~ut. Ainsi, le tissu etastiquo est assez abondant
pou)' constituer dans ia tunique muqueuse de ta
trachpe ~Ics formations speciatcs; chez les grands
.tnimnux même, t'ctëphant par exempte (SAppEv), il
furmc :'L ''c niveau de veritabtes tames de plusieurs
miNimctrfs d'épaisseur. Le chorion tradteat se ter-
mine, du cute interne, par un mince liseré homo-
.~ne et finement serré, vëritab)e &<!sa/e sur Iaquc))e
rcjMsc t'~nithetium. Nous ajouterons qu'it est !e
si~c d'une infiltrationabondante de gtobutesblancs.
La membrane basate précitée nous présente ça et ia
(te;. su)uLions de continuité (fig. 37)), sortes d'ori-
V I~
(ices fnuci's lesquefs ëmigrcnt les leucocytes pour gagner t'epithëHum d'abord~
puis ta 'n i!c metne du conduit tracMa).

3" Glandes. Les glandes de la trachée sont. tontes des glandes en grappe,
Mmposrt". d'un canal excréteur plus ou moins tong, auquel est appendu un nombre
vfn'iabte (!'acini.
DedinK-nsions trësdifTërentes(t/2 mitt. a 3 mitt. de
diamètre), ces glandes sont
i-)tuces p)'i))f-ipa)cment dans les intcrvattes des anneaux cartilagineux et dans la
portion postérieure de ta trachée. Celles qui occupent cette dernière région sont
en général les plus volumineuses. Leur corps,
forme par la réunion des acini, prend pLico soi[
immédiatement au-dessous de la muqueuse, entre
celle-ci et les fibres muscutaires, soit même exté-
rieurement à ces dernières, entre elles et la tunique
fibreuse.
Itistoiogiquement, les acini des glandes trarh~ates
se composent essentieHement (fig. 372) d'une mem-
brane propre, sur la face interne de laquelle se dis-
posent deux ordres de cellules des celluiles cfaires,
F~2. présentant tous ies caractères des ceHu.ies mnquen-
(les cellules sombres, situées te plus souvent en
(jta.ndcs do la. tt'a-ch~û d'un chcvat ses
(<;ra,p!'t'srucHS-Wofj''njNt~. dehors des précédentes, plus petites qu'elles, ayM[
ft,acuut5cuftôt'ctncf}fntf~<[f'nx;t.t
fa
la même signification que dans certaines landes
)ut~ït'')'~(!Rt'aci)tnscst!'cn}))icdc'"u- saiivaires les croissants de Gianuzxi. Quant
CU~. L. ~Iqus aéiuuss~réux, s'ouvraut
-=-:
au canal
<fimsrac)[iusnufqfffUX;on~'Ot!iC~h't' excréteur, il est tapissé par un epithétium prisma-
Joscc)hi!Gs,dcnnscannlict!cs,simptps
divci'~icuhm's tttte'rccttuhu'cs de Ja tique bas, auquel se substitue, au voisinage de soi
ttfm[ùrcdct'fteh)us.
orifice, l'epithëfium prismatique ciHe qui caractc-
fisc ia. muqueuse de la trachée.

t).VAtSSUAUXHTX~UPS
1°Artères. Les artères destinées à la trachée proviennent de plusieurs sour-
ces des thyroïdiennes supérieures et inférieures, des thymiques et de la hronchi-
que droite. Les rameaux et ramuscutes que ces différentes artères fournissent a h
trachée se distribuentprincipalementà la muqueuse, aux glandes et a ta couche
musculaire. Ils forment au-dessous de }a muqueuse un premier réseau~ ou ia plu-
part d'entre eux sont dirigés transversaiement.Les artères qmémntMntdeef
réseau pénètrent dans la muqueuse et y affectent de préférence une direction lon-
gitudinale. Finalement, elles se résolvent en un riche réseau capillaire, dont les
mailles polygonales sont situées immédiatement au-dessous de la membrane ba-
sale.
2° Veines. Les veines de la trachée se disposent en général de la façon sui-
vante. De petites veines, issues du réseau muqueux et des gtandes, cheminent
d'avant en arrière dans les intervalles des cerceaux cartilagineux. Arrivées sur la
paroi postérieure de la trachée, elles y rencontrent un ou deux petits troncs fongi-
tudinaux, dans lesquels elles se jettent, comme les veines intercostales dans te!'
azygos. Ces petits troncs collecteurs sont situés tout d'abord au-dessous de la
muqueuse. Ils perforent ensuite d'avant en arrière ta membrane ûbreusc et vien-
nent s'aboucher dans les veines voisines, principalement dans les oesophagiennes
et tes thyroïdiennes supérieures.
3° Lymphatiques. -,Les vaisseaux iymphatiques de la muqueuse trachéate sont
fort nombreux; mais leur origine est encore peu connue. D'après TEicmn.ff, ils for-
ment deux réseaux 'î° un réseau superficie!, situé dans rëpaisseur më~e de h)
muqueuse, c'est le 7'ese~M ~M~M~!M?; 2" un réseau profond, situé au-dessous de la
muqueuse, c'est le réseau sous-muqueux. Les deux réseaux communiquent large-
ment du reste, grâce à des anastomoses verticales ou obliques. Comme les veines.
Jes Jymphatiques de la trachée, cheminent d'avant en arrière entre les cerceaux
cartilagineux, perforent ensuite la membrane fibreuse et, {maternent, viennent se
jeter dans les ganglions qui s'échelonnent sur les parties latérales de la trachée et
de i'œsophage.
4" Les nerfs destinés à la trachée tirent leur origine de deux sources
Nerfs.
du pneumogastrique et du grand sympathique. Ceux qui sont fournis par te pneu-
mos'astrique proviennent, on partie du plexus
nutmonaire, en partie des récurrents. Les autres
émanent des ganglions cervicaux et des deux ou
trois premiers ganglions thoraciques, soit direc-
tement, soit par l'intermédiaire des plexus pu'l-
monaires. Ils se distribuent à la muqueuse, à la
couche musculaire et aux glandes ils sont donc,
à la fois, sensitifs, moteurs et sécréteurs.
Leur mode de terminaison a été étudié par
]i)i.\EC[CEx'n en 1892 et
par PLosonKO en '1897. BEKE-
MCEX'n décrit dans l'épaisseur de la muqueuse
trachéale trois plexus superposés un plexus pro-
ô
fond et un plexus moyen, dont les maiHes pré-
Fig.373.
sentefit des rapports intimes avec les vaisseaux et
glandes; un plexus superficiel, dont les
les
Tcrtnin.usons no'vcus~- dans la
fn'cc t!).citMC (d'ii])n''sP).oscuKo).
librilles terminales se perdent dans l'intervalle ).fi!n'cstt)uscuh~it'cs<h'tah'ach~f.–
des éléments épithéliaux. PLoscnKû a confirmé ~,C)'«fc'tct'vcusf&Y)npaNtt')t)t;
!olon~cmcnls I)t*otol)lasiiii~ities. 4, sm~
l'existence de ces terminaisons interëpithcliales. pt'oto))gcmcu~<'y))Mdriqup,aHantsct'antHtc)'
et se j~rdre séries faisceaux)))))seufaircs.
Il a décrit en outre, sur le trajet des Hbres ner-
veuses destinées à ta trachée., des cellules gangtionnait'ps, isolécs ou groupées en
des ganglions minuscules (fig. 373,2), qui ont la signiucation ()c ccllules sympa-
thiques. Elles reçoivent, à titres d'alférents, des fibres sensitivcs qui se resotvont
Mtourd'eHcs en un plexus péricellulaire et, d'autre part, émettent des cylindraxes

les
~conononous le montre ncttcmenUa Hgure ci-dessus, viennent s'arboriser sur
du muscle trachëa).
Acon.uttef au sujet. de )at.t'~cheo, pM.rnu )os h'ava.ux récents: TARCHErn. ~'«~<! s~'<f//«;vf f/c~f
.~M)K/o<<' M!MC<pn;'e (<eMa <ac/iea', Rivista (ti Soresina,, i8Tt I''RAXKHXHXt;SEf!. ?'<!cA<'c-&o/<-
c~MheA/<in/;aM<, Th. Hof'pa.t, ~879; ~fACKHXstE, t/e~e''<~t'H Hc/MM;/ e</ie~' ~.ree~t~~M)!~ f;<: </e<'
7'f'!<<7. )tf;sc)fL's Mod. Ju,))rh., 188) \VAH,);)t cL DjonKMAX, S/Kf~eit f<6cr ~e't Bf«t </e<- !')'«-
f/iMhcA/<;<M/<aM< H<[/ teso;i<<. B<'f'«c/M;c/t7~M)).'?f/M 7~/jt</te~, Biol. Uoters.
v. RETxus. tS82
U'AjcïOt.o. /J'MM /;YM/te~ Kmf«tft con <<'e &oMC/!t. Meui. de)[a. AceLd- 'H Bt~ugn.t. )88S STtM-
ux(,. ÏVtf ~t(;/tea/M muscle o/' !):a;t aHf< e'i!HM/ Journ. ut. Anu.t. an<t t'i~ysiu).. 1883
calibre f/c la /)'ae/tee el </es 6)-ot!c/tM, Uuft. de f'Ae~d. de Med.. t878;
h ~'Mc/tCt' c/ Revue jnedica)e. 1889
?<iC.<~E.
BAHABAX, 7/e~~A'<~w de la ~-acAëe et des
/o/.
~f. SËE,
de
i"'eKeAf~ c/ f/e6' &<'o;ic/te~.
M/i x~p/MM, Rev, med. de t'Est, )890;
~Me de /a /nc/;<;e. Revue (te Chirurgie, 189i
JjEjAHS, 7.<! /o)'Me <'< le t;(t/<6)'e ;)/ft/o~o-
BENE)MCEK'n, Ricerclte ~K/~e ~c<'M!ttia:)0)t:
tte'~e~c Me//a mucosa f<eM« <)'ae/;ea. AtLi d. soc. t,osc. di Se. tmt, Pi~it. )892 ScuxuxLEK.
A'fHH/MtM der ';t')'ac/tM~c/t~et'H:/MM<, etc., Inaug. Disscrt.. Munchen, )8*)3:–Lt\'tXt.
f!M<)'. :<;)'
~!fo''f)o aHa .~)'M/<«)Yt (/eMa /)'acAea, Muni), xoot. itat., 1896 CL'fEYSSE..SM<'</M~M<0!H/.4
f<H')f;f~<;i;c ~e l'app. rMp:)'<~ou'e, Journ. do t'Anu.t. et de la Physio). i898: FLCHS-WoLFiuxG.
voy. p..i~

§ II. Bl(OXCHES

Ondonne le nom de bronches (de ~poY~os, gorge ou gosier ang[. et a)tem.


~'&c/~) aux deux conduits qui résultent de la bifurcation de la trachée. Leur
origine est marquée par une cloison sagittate, qui s'avance de bas en haut dansia
lunaire de la. trachée a ta manière d'un éperon, l'éperon <rac~e~. Nous ladéfn-
ronsptusioin.
1° Direction, –~tnëdiatemen!, après leur origine, les deux bronches s'ëcartf'nt.
]'unc de t'aut;re sous un ang)o de 78 a 83 degrés, pour se diriger obliquement
en
bas et en dehors et gagner,
celle de gauche te hi! du
poumon gauche, celle de, droite
le hile du poumon droite.
et 36S). Nous verrons tout, u
l'heure que cette obliquité
n'est pas la même pour fes
deux bronches.
Conformation extérieure.

La conformation extérieure
des bronches rappelle exacte-
ment celle de la trachée. Cha-
cune d'elles représente uncy.
lindre creux, dont on aurail
enlevé le quart ou !c cin-
quième postérieur. Elle est,
par conséquent, convexe et
arrondie sur sa face antérieure
et ses faces latérales, assez
régulièrement plane sur sit
face postérieure.
Parallèle anatomique des
3"
deux bronches. Quoique
conformées sur un même type,
les deux bronches diffèrent
Fig.3~. l'une de l'autre par leur direc-
La bifurcation do la.tra.chdc, vue par sa face posLermurc. tion, par leur longueur et par
trachée-artère. :Ï, bronche droite. 3, bronche gauche 4, leur calibre
œsophage. 5, orcihcitc gauche du coeur. C. orcittcttc droite.
7) aorte, coupôc au point, ou eue contmcncc a devenir descoidiuuc. a. Par /e;M' jM'ec<!OM.–Les
S. m'L~rf sou~-chn'if'tt'c gauche. 9. artère carotide gauche. iu- deux bronches, avons-nous dit
f.rnuf: ar)6rtot brachio-pcnhanquo.–)f,tronc veineux bra(;!)io-ccnhati'jm'
gauchf. t2, U'onc veineux bruchio-cÉphaHqup droit. t~ vcino ca~c plus haut, pour se porter (le
supérieure. grande veine axygos. 15. veine cave inférieure.
~6, veine' coronan-c. t7, artère ptumonah'c gauche. !S, artère p~- la bifurcation de la tracMcau
ntonairc droi)e. H), bifurcation du tronc de t'artcre puunonairc.
20, veines putmounircs gauches. ~), veines puttuonaircs droites. hile clu poumon, suivent l'une
~2, pneumogastrique gauche. –t,]K')'frecut')'cntgauche. –:ît, reuftc-
tucut. gcmgHouuan'c. 2o~ pncumogash'i'~cdfoU. 2G, plexus puhuo- et l'autre une direction qui est
nairc postérieur. 27, auast.ou)oscs des deux pneumogastriques autour oblique de haut
de t'œsophagc (/j/c..etts o"~o~/t(ï~fn). en bas ct()c
dedans en dehors. Mais, tand"
que la bronche droite est fortement oblique, ta bronche gauche l'est beaucoup
moins !a première tend a se rapprocher de la vcrtica)e, la seconde de l'horizon-
tatc. Pour représenter cette inclinaison par des chiffres, nous dirons que la
bronche droite fait avec le p)an médian un angte de 25 a 30 degrés, tandis queia
bronche gauche détimitc avec le même plan médian un angte moyen de 4S dcgt'cs.
b. /6M?' ~OM~teM)'. La bronche gauche est toujours beaucoup ptus longue
qtK' )a bronche droite. La, longueur de )a
bronche gauche est, en moyenne, de 4S
a 5C
millimètres; celle de la bronche droite, de 20 à 28 millimètres seulement. Les
dc~'< bronches sont entre elles, sous ce rapport, comme le chiffre 2 est au chiffe 1.
c. /'<M' <eM)' calibre. Inversement, la bronche droite est beaucoup plus volu-
mitr'use que la bronche gauche. Tandis que le diamètre de la première mesure 15
on fO minimètres, celui de la seconde est, en moyenne, de 10 ou "H millimètres
seu)' ment. La bronche droite est donc a la bronche gauche, sous le rapport du
votunie, comme le chiure 8 est au chiffre 8 (comme le chifïre 100 est au chiffre 77, 9
d'apr.'is BRAUNE et STAHEr.). Cette différence de calil)re, en faveur de là bronche
()roK' s'explique naturellement par ce fait anatomique que le poumon droit l'em-
porte constamment par son volume sur le poumon gauche il existe, en effet, une
rotation étroite entre le conduit aérien et l'organe auquel il aboutit. MAnc SËE, de
ses recherches comparatives sur les bronches de l'homme et celles de la femme,
est arrivé à conclure que, chez cette dernière, le diamètre des bronches est tou-
jours plus faible que chez l'homme de 2 millimètres environ pour la bronche
Atmtc; de 1 millimètre et demi pour la bronche gauche. Si maintenant nous
comparons les chiffres précités, indiquant le diamètre des bronches, à ceux qui
représentent les diamètres horizontaux de la trachée, nous voyons que les cali-
bres réunis des deux bronches sont un peu supérieurs au catibre de ce, dernier
conduit.
La bronche gauche et la bronche droite diffèrent
d. /'f()' /<?M?'s )'«!~oo?'<s.
encore par un certain nombre de leurs rapports, comme nous allons le voir.

Rapports.
4" Les deux bronches présentent des rapports qui leur sont com-
muns et des rapports qui sont particuliers il cha- s ? i 4
f'unc~'nes:
a. ~~o?'<s comtKMKS aMa? ~OKa? &?'o?!C/tes.
).?5 bmtfehes, en se portant de )a trachée aux
poumon~ font partie du pédicule pulmonaire et
pr~cn)(;nt deo rapports plus ou moins intimes
.li'cc )es différents organes qui entrent dans la
constitution de ce pédicule artères et veine pul-
M)0))ai)'f's, artère et veines bronchiques, lympha-
tiques et nerfs. L'ar<e?'e ~M~KO?:<!M'~ oblique-
ment dirigée en haut et en dehors, croise la
))ronc))f correspondante en passant au-devant
<)'c)tc. !~)c fui était inférieure à son origine; elle
fui devient supérieure au niveau du hite. Les Fi~5.
t'eoies ~K<MtOM<ï:')'es, au nombre de deux pour Rapports de la bronche dt'ottp,
chaque poumon, passent également au-devant de vuclatct'aïc.
h ))t'ott<-)tc, sur un plan un peu postérieur a cc)ui_ pect,ntrachcf at't~rc. 2, Lronchc droitt*. rou-
deux cfMtnMch'cs fn ttpho-s de la tra-
qu'occupe l'artère homonyme. L'ar/M'e et ta chée. 3, cc~opha~c. 4. veine cave supc-

MMie ~oHcA:~Mes cheminent sur la face posté-


rirure. 5. ,°ld7ltl(` l'ftllC a21'~OS.
terp puhnonah~. 7, ~pinfs putmonanf~
ar-
8. 8\ aftcrp Pt~ v<*inP itronc)))')'
rieure <<' la bronche correspondante. Les t'ats- 9,pnpunto~astft~updmit. !0, t!cH\ ra-
SM! /H~Aa<~Mes qui proviennent des pou- ~tions tymphaH~ucs. t~, (issuH.cc!hdo-
)))pau\ du ptcxus bronchxjup ~a)i-
~t'aisspux. 13, m'rf pht'~nuptc.
M)uni- "t les ~aH~/MHS /yM~<~MCs qui s'ëchc-
mnn~r~ sur leur trajet sont irrégulièrement dissémines sur tout le pourtour des
hronrjn-s. Les Me?' destinés au poumon longent de préférence leur face posté-
ncu! Tous ces organes, contenus dans le pëdicute du poumon, sont unis les
uns aux autres par un tissu ce))u)aire abondant, et lo pédicule dans son ensemble
est entouré par un feuittet séreux, !a~eu?'edMpëcMcM~e, sur lequel nous aurons
à revenir à propos des plèvres.
b. ~!a~o?'~ particuliers à c/m~Me &?'OMcAe. La bronche droite est en rapport
avec deux vaisseaux veineux qui n'ont pas de représentant à gauche. Ce sont )a
veine cave supérieure, qui croise de haut en bas sa face antérieure; 2° la portion
terminale de la grande veine azygos ou crosse de l'azygos, qui contourne successi-
vement sa face postérieure et sa face supérieure (ng. 374,1.4). –La bronche gauche
à son tour, est contournée d'avant en arrière par la crosse aortique, dont la conca-
vité répond tout d'abord a sa face antérieure, puis sa
face supérieure et enfin a
sa face postérieure. Cette même bronche gauche est encore en rapport en arrière,
avec t'œsophage, qui la croise de haut en bas; en avant, avec le canal artériel et le
plexus cardiaque.
Eperon trachéal. L'éperon tra.cMa.], comme nous l'avons vu plus liaut, est cot.te cloison
a.nt.et'o-posUjrieuro (ttg. 376,4), qui s'avance de bas en f)!iut dans la huni6;'o do ia. imchMet el
qui sépare, a. leur origine, h), bronche droite de la bronche gauche. Vu d'en ha-ut, ù. tra.vo's une
U.V"
coupe honzontitte de )a. ).mc]K'c passant un peu au-dessus de sa, bifurcation, il nous MpMij ~l,l,u·u
sous la forme d'un bourrelet ou plutôt d'une
crête, qui s'étend en sens sagittal, de la paroi
antérieure de la tra.nchep a. sa paroi posKrieure.
Vu )a,tern!o!nent.i[rovôt!:), forme d'un croissMt,
a concavité supérieure. Mince à sa partie moyen.
ne, l'éperon trMhea.1 s'épaissit. gra.duoncn)ent m
fm' et a. j~esure qu'H se rapproche des parois de
la. t.ra.chee. A son cxtrëmH.c a.nt,6riKurc, ses
deux fjords droit et gauche s'cca.rten), l'un de
l'autre et, on même temps, se retevent te long de
ta. paroi -,intérieure de la trachée, de t'iK;on it
(lélimiter une petite région triangulaire. c'est )e
~'ta!).<?<e aK<t6«'' de l'éperon. A son extrémilé
postérieure. il forme de même un triangle, te
<)'t<Mt;t* pos~ëWeu)'; ce triangle postérieur, tot)-
tefois, est genora.tement plus petit ~ue t'ante-
rieur.
trachéal pas
Quoique dispose en sons sagittal. i'Mperon
toujours exactement <n<'d!an.

Sur
llEt.LM et ScnnoTTKR (189'!}, qui ont cu l'occasion do l'étudier sur 12S sujets, ont trouvé qu'il était
médian dans ~2 p. 100 des cas, reporté un peu à gauche dans 57 p. 100.
En ce qui concerne sa constitution anatomique, l'éperon trachéal est tantôt cartilagincM.
tantôt certains sujels, il est mixte, c'est-a-diro possède un squelette en partie
fibreux en partie cartilagineux. Dans la statistique de UEU.KR et ScHXôTTEB, l'éperon était cM'tih
gineux dans S6 p. 100 des cas, membraneux dans 33 p. 100, mixte dansai p. 100. Nous ajou-
terons que, dans les cas d'éperon cartilagineux, le cartilage peut dépendre soit du dernier nuti-
lago trachéal. soit dos premiers anneaux bronchiques, tantôt le droit, tantôt le gaucho, ou mi'm<
les deux a la fois.
5° Constitution anatomique. Les bronches présentent exactement la même
structure que la trachée, à laquelle elles font suite. Elles se composent, comme
cette dernière
a. D'une fibreuse et é)astique, dans l'épaisseur de laquellese
<MH~Me ea?<e)'Me,
développent des cerceaux incomplets de cartHage hyalin et à taquette se trom'e
annexée, a sa partie postérieure seulement, une couche de ubrcs musculaires )is5C6
a direction transversale;
&. D'une <MM«~Me M:<e)'Me, la muqueuse bronchique, a la surface de laquelle
viennent s'ouvrir une multitude de petites glandes en grappe. Du reste, la
muqueuse et les glandes des bronches présentent les mêmes caractères histoto-
giques que celles de ]a trachée et nous ne saurions y revenir ici sans tomber
dans des redites.
6" Vaisseaux et nerfs. Les<M'<e?'es destinées aux bronches proviennent des
arLeres bronchiques, branches de l'aorte thoracique. Les ~eMtes accompagnent.
tes artères et, comme eUes, sont au nombre de deux, Fune pour )a bronche
gauche, l'autre pour la bronche droite.
L:t veine bronchique droite se jette habi-
tu(~cment dans la grande azygos, tout
pr~'s de sa terminaison mais on la voit
encore, dans certains cas, s'ouvrir dans
)e tronc commun des veines intercostales
supérieures droites ou directement dans
ta v~inc cave supérieure. Quant a )a veine
bronchique gauche, elle se rend, suivant
les cas, à la petite azygos ou dans le
troM veineux brachio-céphatique gauche,
quelquefois, mais plus rarement, a )a
veine mammaire interne. Les deux veines
bronchiques sont dépourvues de valvules.
Les ~/M!p/<a<~Mes des bronches se
jettent dans les nombreux ganglions qui
entourent ces conduits. Les He?'/s éma-
nent. pour la plupart du plexus pu)mo-
nait'c postérieur quelques-uns provien-
nent directement des récurrents. Sur leur
trajet, se trouvent de nombreux gan-
Fis.??.
Coupe t)'msvot's~te d'une bronche de t h~nnno
glions ces ganglions, d'après les re- (()'<tj)['('sBaHMetD.~v[))OF'').
cherches de KAKDAXAZKi, s'observent de- 'pi)h6H)))nc~md)'ittucciH~,atcc,au-dM50nsdc
puis la trachée jusque )ui,)a!)'cn)))ranei)asa)e.–2,(ibr<<')M)i<)u<'seou))<M
sur les divisions cutra'c' 3, gtmndes. 4, ccuchp ))r«j)rc (stratum
bronchiquesde troisième ordre (voy. /'OM- )))0))r!um).–5, anneau car)i)agineut.–(i.tissucon-
jonctifj~tih'aehta).
motM); on les rencontre, non seu)emcnt
sur les filets nerveux qui cheminent à la surface extérieure des bronches, mais
encore sur ceux qui sont situés dans l'épaisseur même de la muqueuse. Le mode
de terminaison des filets nerveux est ici exactement le même que pour la tra-
chée.

VeyM au sujet des bronches AMY, ~p<- J~-<MC/tM/A~M dei' &c//<we ~</ </c~ ;Ve/Mc/
Leipzig, )8M; KAXUAHAXK), Uc&e)' ~i'e A'e)-t'M f/ct- ne.))<'a<tO))S)M<ye, Arc)), f. Anitt.
u. Physio).~
)88) SotHôTTEH, J9et<?'a.'y :M)' ~e/!0/o~e f/o' ~«M~eH~an~eH t)e&x< Bemct'AtM~CH :M<- .4 ;)< f/e)-
')f~f« K<-oK<<:<t. Wien. )<)in. Wochcnschr., )890; NAftATH. !'e~/eteA. ~J/M/omte f/e.< BnM-
c/im/&«<fMM.Yerha.n(U.der ana.t. Gesettsch. a.uf der sechsten Yet'sammL in Wicn.. t892;
Bn\cni c Coccm. SM: t'appoi'/t f/e~' «/&e)'o &)'oHC/t;a/e co~<! po-e~e po.e)-Mt-e t~e~ ~o~-ace, Arch.
ft<t). fi~ )!io).. 1891 itELmo et SoiBôTTEtt, Die cf~-tna /)-<!c/tp~, ein Bet<)-. ZK)' <fe))n/HM< f/e<-
K'M~ft/io)! <<. ~u/'<o7t)'e, Denk. d. math. nalm'w. (:). d. k. Akad. Wien, ~89~.

AKTtCLH H)
POUMONS

Lu poumons (~E~M-~ de T:M je respire ang). ZMM~s, aUem. ZM?~) sont les
organes essentiels de FappareU respiratoire. C'est en e{ïet dans leur épaisseur que
s'ac<ump!it, sous l'action de Pair atmosphérique
que leur apportent, incessamment
les bronches, l'important phénomène de l'hématose, c-'est-a-dire la transformat.iun
dusang veineux en sang artériel.

§ I. CONSIDERATIONS GENEKALES

1° Situation. –Au nombre de deux; l'un droit, l'autre gauche, les poumons
sont comme appendus aux deux branches de bifurcation du conduit aérifèrc. ])s
sont situés en entier dans la cavité thoracique, dont les parois se moulent ex.~cLe-
ment sur eux. Sépares des viscères abdominaux par ta Cloison diaphragmati.jnc,
ils sont sépares l'un de l'autre, sur la ligne médiane, par une série d'organes (nti
comme eux, occupent le thorax ou bien ne font que le traverser pour se rendre
dans tes régions voisine-. Ces
organes, que nous aurons à
éaumërer plus tard en décri-
vant les rapports des pou-
mons, constituent, par leur o)-
semble .une sorte de ctoisoo
interpulmonaire, à Iaquc))eo))
donne le nom de me~as<M.
2~ Volume. Le poumon
étant essentiellementconstitué
par un système de petites cavi-
tés où s'engage l'air atmosphé-
rique, son volume varie natu-
rcHement avec le degré de
réplétion de ces cavités ou, ce
qui revient au même, avcc!a
quantité d'air qu'il contient:
c'est ainsi que, dans le rythme
respiratoire, la masse pulmo-
naire s'amplifie notablement
pendant l'inspiration et se ré-
duit au contraire au moment
de l'expiration.
A un état de développement
moyen, je veux dire à un état intermédiaire à l'inspiration etal'exp!.rati<jn,te le
poumon nous présente les dimensions suivantes son diamètre vertical, mesure
en arrière, oit il atteint sa plus grande longueur, est dc2S centimètres en moyenne;
son diamètre antëro-postëricur, mesure au niveau de la base de l'organe, est. de
16 centimètres son diamètre transverse maximum, mesuré également au voisi-
nage de la base, est de 'LO centimètres pour le poumon droit et de 7 centimètres
seulement pour le poumon gauche. Ce dernier diamètre, comme le précédente
reste, diminue graduellement en allant de bas en haut. En les mesurant l'un et
Sur !o sujet oit ces monsura.tionsont. eL~ faites, ]c h~u'd a.nLcneut' du poumon droit d~~ssait
de bea-ucoup aligne mcdio-stei'nn.tc, disposition qui a. pour effet, d'agrandir un peusondi.unctr.!
!inte)'o-posM;'ieut'toque) a ti(.c mesure du bord postérieur au ))ord Miterieuc. Nous ferons rc~niu'-
(juor encore que la coupe n" 5 pu.sse pin' t'echa.nct'uro ca.rdia.fjuo du poumon gauche, ce q'n nous
explique la r~dneLion, rota.Livcment considcrabto, qu'u, subie ù. eo nivoilu ]e bord a.ntcrictn' de
l'organe.
t'anH'e sur un certain nombre de coupes horizontales du thorax pratiquées sur
un sujet congelé, j'ai ohtenu les chiffres suivants
JttAMETnE DTAMETHË
Kn'EAUÏ'ET.ACOUPH ANTÉRO-POSTÉRtEt'R TnAKStt:t)SAt.
P. droit. P. gauche. f. droit. P. gauche.
)°Corpsdota.3°dorsa.Ic.
~Articu)a,(.iondoIa.4'<!ot'sa,{oa.oc!a.S*
0°,S:i
4,M
0'82
~3~
0°',S)) 0",ut)
0,-tT
O.Sa
~Co~'psdeIa.O'dorsa.to.
t'Arttcuta.t.iondc[a.7'dorsa.[eu.vccia.8'
),73 t,S.j
1,59
0,7:i
0,!)t
0,43
0.72
S''Àrt.ieu)a.Hondeta.9"dorsa,)oa.vccliilQ' 1,63 1,25 0,9.'} 0.7)
Les poumons remplis d'air et en expiration, état dans lequel ils se trouvent sur
le cadavre après ouverture de la cavité thoracique, présentent un volume de
)6!7 centimètres cubes chez l'homme., et 't 290 centimètres cubes chez )a femme,
soit une difTérence de 327 centimètres cubes en faveur du premier.
Le volume des poumons n'est pas exactement le même à droite et à gauche. Le
poumon droit, par suite de la saillie considérable que forme le lobe droit du foie.,
descend un peu moins bas que le poumon gauche. Par contre, le poumon gauche,
fortement déprime par te cœur, qui, comme on le sait, s'incline de droite à gauche,
;) un
diamètre transverse de beaucoup inférieur à celui du poumon droit. Toute
Mmpensation faite, le volume du poumon droit l'emporte toujours sur celui
du poumon gauche d'un cinquième ou d'un sixième environ (d'après .\EMY,
813 centimètres cubes pour le poumon droit, 744 pour )e poumon gauche). Ce
'hiiu'c, toutefois, n'est qu'une moyenne sur dix sujets que j'ai examines à cet
.ard, j'ai observe comme maximum un tiers, et comme minimum un quator-
zième. ·
d'ordre pathologique, dont nous n'avons pas a
Abstt'.tf'tion faite des influences
nuus occuper ici, le volume des poumons varie suivant les âges, suivant les sexes
et suivant les individus. En ce qui concerne les t)(n'M~!OHS~M!'u<ïHf/cs <~<?s.
chacun Mit que, chez le nouveau-né qui n'a pas encore respire, le poumon est
Mdu'tta des dimensions qui différent beaucoup de celtes qu'il présentera plus tard.
JI ft'offMpc alors qu'une toute petite portion de la cage thoracique en avant, it ne
Mcoun'c pas le cœur et, d'autre part, il est fortement refoulé de bas en haut par la
voussure diaphragmatique, qui remonte parfois jusqu'à la troisième cùte. Lorsque
la respiration s'établit et que l'air pénètre dans le thorax, te bloc pulmonaire,
jusquc-ta compacte, immobile et pour ainsi dire inerte, s'adapte rapidement a la
tunction <jui lui est brusquement dévotue il s'amptifie dans tous les sens et, en
fjudqnc- jours, il a acquis les dimensions relatives qui le caractérisent chez
!a()n)tc. Les M?'t<!<t'OHS se~Me~M des poumons sont a peu près les mêmes que
f'f))cs 'Ju thorax le volume de ces organes est pius considérable chez l'homme
f)t'echcx la femme. Nous devons ajouter que, chez cette dernière, l'usage continu
au surtout d'un corset très serré, en rétrécissant le thorax et en refoulant
'ers ccHf-cavité le foie et l'estomac, réduit d'autant les dimensions de la masse
puimc! Quant aux ~o'ta~oHs M:d!UtdMe~es, elles sont considérables pour
i'' [Mmn'jn comme pour les autres viscères, mais les lois qui régissent ces varia-
tions n'' nous sont pas connues. Nous savons, toutefois,
que te développement de
la m; pulmonaire n'est en relation ni avec la taittc, ni avec l'embonpoint des
-"jets, u):tis bien plutôt avec la capacité du thorax. Une poitrine étroite, avec des
j~umuns peu développés, se rencontre assez fréquemment chez des sujets de grande
hntp. mais de constitution faible. Par contre, on voit très souvent des sujets de
)"utc~u)Jc, mais fortement constitués, présenter une poitrine large, fortement
bombée en avant et abritant dans sa cavité des poumons d'un volume considé-
rable.
3° Poids. –1[ importe de considérer le poids des poumons 1" en lui-mcme,
c'est lepot'ds d6so~M; 20 comparativement a, un même volume d'eau, c'est le poids
~ect/t~Me.
a. Poids a&so~M. Les deux poumons, chez un fœtus à terme, qui n'a pas encore
respire, pèsent en moyenne 65 grammes chez ce même foetus a terme, après réta-
blissement régulier de la fonction respiratoire, 90 grammes. Si l'on eslime a
3SOO grammes le poids total du foetus, on constate par une règle arithmétique des
plus simples que le rapport du poids des poumons au poids du corps est, en chiffres
ronds, de '1/33 dans le premier cas, de '1/37 dans le second. Ces deux rapports sont,
comme on le voit, notabLement différents. Pf.oucouE'f, se basant sur ce dernier fait,
avait émis l'opinion qu'il suffisait, un foetus étant donné., de comparer le poids du
corps tout entier à celui des poumons pour savoir s'il avait ou non respiré c'est
le jM'ocede de 7-*<OMC~Me< ou procédé de docMMS!'e pM~HOMM'e pa?' la ~a~ice.
Chez l'aduitc, ic poids absôiu des deux poumons varie de 900 grammes ;)
1300 grammes.. soit une moyenne de 1100 grammes, dont, en chiffres ronds,
600 pour le poumon droit ctSOO pour le poumon gauche.
b. Poids spëc~/t</Me. Les poumons, grâce à t'air que renferment leurs i))\'eoks,
sont d'une légèreté remarquable. Lorsqu'on les jette dans ['eau, ils surnagent tou-
jours, qu'ils appartiennent à un vieillard, à un adulte ou même à un fœtus, à con-
dition toutefois que ce fœtus ait respiré. S'ils appartiennent, en effet, a un fuitus
qui n'a pas encore respiré. ils tombent au fond de l'eau comme le ferait une rate
ou un morceau de foie. On conçoit aisément toute l'importance qu'acquiert, ce fail
en médecine légale. Il est utilisé, de préférence au procédé de Ptoucquct ou con-
curremment avec lui, pour savoir si un enfant mort-né a respiré ou n'a pas respiré
c'est le procédé de docMMas~'e pM~MOMa~e Ayd~'os~~Me.
D'après les recherches de SApp~Y, le poids spécifique des poumons, chez i'enfant
qui n'a pas encore respiré, est de '1,042 à 1,092, soit une moyenne de '1,068. Chez
te fcctus qui a respiré et chez l'adulte, il descend a 0,625 ou même a 0,356, soit un
chiffre moyen de 0,490.
4° Capacité. La capacité des poumons est mesurée par le volume d'air qnc
renferment les alvéoles après une inspiration ordinaire. Cette quantité d'air com-
prend :'t° l'air en circulation, c'est-à-dire l'air qui pénètre dans les poumons a
chaque inspiration et qui en sort a chaque expiration (<M'?' de ?'espM'a<MMdcs
physiologistes) 2° la masse d'air qui, après une expiration ordinaire, peut être
encore chassée des poumons par une expiration forcée (<M'?' de ~sc?'M des physio-
logistes) 3° l'air qui reste emprisonné dans les alvéoles après une expiration
forcée (<K)' )'es!dM<~ des physiologistes).
Si nous nous en rapportons aux données de la physiologie expérimenta)e,h h
colonne d'air en circulation, dans la respiration ordinaire, est égale à 800 cenh-
metres cubes, tandis que l'air de réserve réuni a l'air résidual est six fois ;))?
considérable, soit 3000 centimètres cubes. Au total, la quantité d'air qui se trouve
emmagasinéedans les deux poumons après une inspiration ordinaire, autrement
dit la capacité pulmonaire, est de 3600 centimètres cubes ou 3 litres et demi.
D'après MAuc S~H, la surface des vésicules pulmonaires réunies, représentantce
qu'on pourrait appeter la SM)'aee )'espM'a<OM'e, mesurerait près de 81 mètres carres,
soit environ cinquante-quatre fois la surface du corps.
5' Couleur. La couleur des poumons est notablement différente suivant qu'on
l'examine chez le fœtus, chez l'enfant, chez l'adulte et chez le vieillard
a. Chez le /œ<MS~ <c?'me,qui n'apas encore respiré, les poumons nous
présentent
une coloration rouge foncé, qui n'est pas sans analogie avec celle du foie.
b. Chez le nouveau-né, en même temps que s'établit la fonction respiratoire, la
teinte rouge-brun est remplacée peu à peu par une teinte plus claire, qui est d'abord
rouge vif, puis nettement rosée. Cette teinte rosée se maintient, sans changement
notable, pendant les premières années de la vie.
c. Chez l'adulte, en dehors de tout état pathologique, les poumons sont
d'un
blanc grisâtre. La teinte rouge plus ou moins foncée qu'on rencontre encore à cet
âge au niveau du bord postérieur de l'organe, est due à une stase sanguine, qui se
produit dans cette région comme conséquence du décubitus dorsal dans lequel on
a l'habitude de placer les sujets après la mort.
d. Ve)'s/e~e<)'eM<e~<?'eM<e-CtM~aMS, on voit apparaître à la surface exté-
rieure des poumons une multitude de petits points bruns ou noirâtres. Ces points
se muttiplient et s'unissent les uns aux
autres pour former des lignes. Les lignes
à leur tour, en s'allongeant et en se réu-
nissant avec les lignes voisines, délimi-
tent des figures polygonales dont le con-
tour répond exactement a celui des lobules
pulmonaires (fig. 379). Ces dépôts de ma-
tière noirâtre augmentent avec les pro-
grès de l'âge et, chez le vieillard, les pou-
mons présentent une coloration d'un gris
ardoisé on même d'un bleu noirâtre.
Du reste, cette matière noire, dont la pré-
sence caractérise les poumons de l'adulte
et du vieillard (cA<M'&o~ pM~K)H<M)'e),
n'existe pas seulement à la périphérie de FiR.3T9.
for~ane. On la rencontre encore dans Une portion do la fa.co externe du poumon
son intérieur, dans les cloisons conjonc- pour montrer les contours des lobules péri-
phériques.
tives interlobulaires,autour des vaisseaux
lymphatiques dans les ganglions du hile, dans les parois des lobules et jusque dans
les cellules épithéliales des alvéoles. Examinée au microscope, elle nous appa-
rait sous la forme d'un amas de petites particules irrégulièrement arrondies et de
dimensions très inégales. Ce sont des poussières et plus particulièrement des par-
ticules de charbon qui, entraînées par l'air inspiré, pénètrent dans les lobules pul-
monaires et y sont absorbées par les lymphatiques, lesquels lymphatiques vont les
déposer ensuite sur tous les points de la trame pulmonaire, mais plus particuliè-
rement sur le pourtour des lobules périphériques et dans les ganglions dont ils
sont tributaires. C'est grâce à ces dépôts que les ganglions broncho-pulmonaires
présentent à la coupe, chez les sujets âgés, une coloration noire caractéristique.

6° Propriétés physiques. Le poumon a une consistance molle, rappelant


assez bien celle d'une éponge. Il cède à la moindre pression. Mais, quand la pres-
sion a cessé, il ne reprend qu'incomplètement ses dimensions premières
car l'air
qui :t été chassé des lobules comprimés, soit dans les lobules voisins, soit a l'exté-
neu), n'y revient qu'en partie ou
pas du tout.
Lorsqu'on presse fortement entre les doigts une portion de la masse pulmonaire,
on perçoit un bruit tout particulier, indéfinissable, appelé o'ep~a~'OH. On i'a
compare au bruit que produit la décrépitation du sel ou le froissement du papier.
Le bruit dé crépitation paraît être le résultat de la rupture d'un certain nombre de
vésicules pulmonaires sous l'influence de la pression qui la détermine. Si l'on vient,
en effet, à examiner attentivement la partie du poumon qui a ainsi crépita on
observe sous le feuillet viscéral de la plèvre de nombreuses bulles d'air, qui n'ont
pu y arriver que grâce à une rupture des vésicules dans lesquelles elles étaient
primitivement emprisonnées.
Malgré sa faible consistance, le tissu pulmonaire jouit d'une grande cohésion
il se laisse difficilement déchirer quand il est sain et résiste merveilleusement aux
pressions élevées de l'air qui remplit ses alvéoles, que ces pressions élevées soient
expérimentales (insufflation) ou physiologiques (toux, effort).
Enfin, le tissu pulmonaire est très élastique. Pour mettre en évidence cette
dernière propriété, il suffit d'enlever un poumon et d'injecter alors une certaine
quantité d'air dans le conduit aériferc a l'aide d'un tube muni d'un robinet. L'in-
sufflation une fois faite, on ferme le robinet, et le poumon conserve le volume exa-
géré qui résulte de la réplétion forcée de ses alvéoles. Mais, si l'on vient à ouvrir
le robinet, on voit l'organe, en vertu de l'élasticité qui lui estpropre, revenir peuir~,t
peu sur lui-même en chassant l'air qu'il possède en excès. C'est encore grâce a son
élasticité que le poumon s'affaisse toutes les fois que l'on vient à ouvrir la plèvre,
soit-sur le vivant, soit sur le cadavre. Il est facile de s'expliquer ce fait dans les
conditions ordinaires, les parois thoraciques étant intactes, la pression atmosphé-
rique s'exerce exclusivement sur la surface interne des vésicules or, cette pression,
faisant équilibre à l'élasticité pulmonaire, empêche cette dernière d'agir. Mais
lorsque la plèvre est ouverte sur un point quelconque et que l'air atmosphérique
arrive librement par cette ouverture sur la surface extérieure du poumon, les con-
ditions sont toutes différentes. La pression atmosphérique, dans ce cas, s'exerce a
la fois à l'intérieur et à la périphérie or, comme la pression extérieure est exacte-
ment égale a la pression intérieure, la première annihile la seconde et l'élasticité
pulmonaire, redevenue libre maintenant, entre immédiatement en jeu de la, l'af-
faissement du poumon, l'agrandissement graduel de la cavité pleurale et t'entrée
de l'air dans cette cavité.

§ H. CoXFtGL'!tAT!OX EXTËittEUUE ET UAPt'OKTS

Les poumons ont la forme non pas d'un cône, comme récrivent, la plupart des
auteurs, mais d'un demi-cône, convexe en dehors, dont la base reposerait, sur ic
diaphragme et dont le sommet serait dirigé en haut du côté du cou. Chacun d'eux
nous présente à étudier: une face externe, une face interne, un hord antérieur et
un bord postérieur, un sommet et une base. Nous décrirons successivement ces
diu'ërentes régions, en considérant chacune d'elles au double point de vue de s&
forme et de ses rapports
1" Face externe. La face externe, convexe, lisse et unie, répond dans toute
son étendue à la face interne des côtes et, entre les côtes, aux espaces intercostaux.
H n'est pas rare de rencontrer à sa partie supérieure, des gouttières transversales,
plus ou moins accusées suivant les sujets et résultant d'une compression exercée à
leur niveau par les premières côtes (eM~'e!'H<es costales).
face externe des poumons nous présente une scissure profonde qui se dirige
La,
otniquement de haut en bas et d'arrière en avant et qui, pour cette raison, est
appeiëe scMSM7'e oblique. Commençant en haut ;), 6 ou 7 centimètres au-dessous
du sommet du poumon, elle se termine en bas a la partie antérieure et inférieure
de t'organe, immédiatement au-dessus de sa base (ug. 380,5 et 381,4). Pius rare-
me~eUe empiète un peu sur cette dernière.
Cette scissure oblique est simple sur le poumon gauche. Sur le poumon droit,
au f'ontraire, elle est bifurquéc ou plutôt elle abandonne, un peu au-dessous de
son origine, un prolongement qui se dirige vers le bord antérieur du poumon, en

suh.int une direction horizontale ou voisine de l'horizontale. Pour distinguer


cette nouveHe scissure de la scissure obtique dont elle émane, on lui donne, en rai-
son de sa direction; le nom de scissure Ao?'30M~c.
Les scissures précitées s'étendent en profondeur jusqu'au voisinage du hile.
Eftes divisent ainsi chaque poumon en segments plus petits appctés ~o&cs/cHes-
'nemes, pour cette raison, prennent le nom de scMSM~es !'K<e~o6a:t?'es. Le pou-,
mon gauche, n'ayant qu'une scissure, possède deux lobes seulement, !'un supérieur,
t'autre inférieur. Ces deux lobes sont à peu près égaux en volume. Le poumon
droit, ayant deux scissures, se décompose naturellement en trois lobes, que l'on dis-
tingue en lobe supérieur, lobe moyen et lobe inférieur. Le lobe inférieur est ordi-
nairement le plus volumineux des trois; viennent ensuite, par ordre de volume
decruissant, le lobe supérieur et le lobe moyen. Nous verrons plus loin comment
doivent ètre homologués les lobes du poumon droit et ceux du poumon gauche.
La tubutation des deux poumons est sujette a. de nombreuses variétés. Dans des
cas qui ne sont pas extrêmement rares, on observe trois lobes sur le poumon
gaudic par contre, on rencontre parfois des poumons droits qui ne présentent
que f'enx lobes. On a signalé des poumons à quatre et cinq lobes. J'ai eu l'occasion,
en )8m, d'étudier un poumon droit qui possédait six lobes parfaitement distincts.
n convient de signaler enfin, comme une anomalie des plus intéressantes, l'appa-
ritioh, au niveau de la base du poumon droit, d'un petit lobe surnuméraire, connu
sous le nom de lobe azygos. Ce lobe azygos, accidentel et rudimentaire chez
l'homme, existe normalement et à un état de développement parfait chez tous tes
mammifères quadrupèdes. Il acquiert ainsi, en anatomie humaine, toute la valeur
des anomalies dites )'eue?'s~es. J'ajouterai que ces vestiges du lobe azygos, refati-
vement rares chez l'adulte, sont extrêmement fréquents chez le fœtus. Je les ai ren-
contrés, à un ëtatde''diuerencia.tionvariable, ')8 fois sur 60 sujets de l'un et t'autre
sexe que j'ai examinés à cet effet, soit une proportion de 28 p. ~00 environ.

2° Face interne. La face interne, concave, est en rapport avec le médiastin,


d'où le nom de face n2édiastinë que lui donnent encore certains auteurs. Cette face
nous présente tout d'abord le /M~ c!MpoM-
woM, c'est-à-dire le point de la surface
extérieure où passent tous les organes qui
pénètrent dans le poumon ou qui en sortent.
a. /Me.– Le hile (fig. 382,8) est relative-
ment étroit, si on !e compare au développe-
ment considérable de la masse pulmonaire:
il mesure, en moyenne, 8 centimètres de
hauteur sur 3 centimètres de largeur. II est
situé, non pas au centre de la face interne,
mais à la réunion de son quart postérieur
avec ses trois quarts antérieurs, à peu près
à .égale distance du sommet et de !a'base.
ï[ livre passage aux ramifications du con-
duit aérifère, à l'artère pulmonaire et aux
veines de même nom, à l'artère et aux veines
Fig.382. bronchiques, à des vaisseaux lymphatiques
Le poumon gauche, vu par sa face interne. et à des nerfs. Ces différents organes, immé-
A,tobcsup6t'icut'B,lobGmfct'icuv. diatement en dehors du hile, se trouvent
scissure intGt'!f)))Qh'n. 2, bord pos~ricur du réunis en un volumineux paquet que l'on
poumon. 3, son bord antérieur. 4, sa base.
5)hnc,avcc:a,art.<ropn)n]OMtHrc;6t&,veinespuÏ- désigne sous le nom de pédicule du pou-
monaircs;c,hronch('!gauche.–6,fcuiUctan~)-tCur
du )igamen~ triangulaire. 7, son feuilleL pos~- moM. Nous aurons naturellement à les dé-
rieur. 8, son cxti'cu)i!.6 inférieure.
crire à propos de la structure des poumons
(voy. p. 468) et nous indiquerons alors les rapports réciproques qu'ils présentent,
soit dans le pédicule, soit dans le hile.
b. 7-'or<t'OM ~'e<?'o-/M7<we. La portion de la face interne qui est située en ar-
rière du hile, po)'<!om ?'e<)'o-/M7<M?'e, répond à la colonne vertébrale et, en avant de
la colonne vertébrale, ace qu'on appelle le me~:ss<mpos<e?'<eïM' (voy. les Traites
d'anatomie topographique), c'est-à-dire 1° pour le poumon gauche, à l'aorte des-
cendante et à ta partie supérieure du canal thoracique 2° pour le poumon droit,
à l'œsophage, a la partie inférieure du canal thoracique et à la grande veine azygos.
c. Po'~OM p?'e/~<XM'e. La portion de la face interne qui est située en avant
du hile, jM?'<:OK ~'e/M7<M')'e, s'applique contre le médiastin antérieur, lequel est
formé par la trachée et les bronches, par le cœur revêtu de son péricarde, ainsi que
par tous les vaisseaux qui émergent de sa base (aorte, artère pulmonaire, veines
pulmonaires, veines caves). Au niveau du cœur, la paroi pulmonaire se déprime
pour recevoir cet organe. Or, comme le cœur ne se développepas symétriquement
suivant le plan médian, mais s'incline fortement de droite à gauche, il s'ensuit que
]a dépression cardiaque est notablement plus prononcée sur ie poumon gauche que
sur (e poumon droit c'est à cette dépression du poumon gauche, on le sait, qu'on
donne le nom de M< du cœw. Nous 'devons ajouter que deux nerfs importants,
le pneumogastrique et le phrénique, sont encore en rapport avec la face interne
des poumons dans toute l'étendue de leur portion thoracique (voy. ces nerfs).

3' Bord postérieur. Le bord postérieur du poumon, très épais, régulièrement


arrondi, remplit la gouttière costo-vertébrale correspondante. H s'étend detapre-
mi'h'o côte à la onzième et répond successivement, en allant de dedans en dehors
P <\ la face latérale des corps vertébraux ~° aux articulations costo-vertébrates
3° à l'extrémite postérieure des côtes et des espaces intercostaux; 4" au cordon
du grand ,sympathique, qui,
comfnc nous l'avons déjà dit
en npvrotogie (voy. t. Ht),
repose sur la tête des côtes.

4° Bord antérieur. Le bord


antérieur diffère du précédent
en ce qu'il est fort mince, pres-
que tranchant, plus ou moins
sinueux. H en diffère aussi par
sa longueur, qui est beaucoup
moindre il s'arrête, en effet,
au niveau de la cinquième ou
de la sixième côte. Celui du
côté droit est presquevertical;
celui du côté gauche se porte
obliquement de haut en bas et
de dedans en dehors. Ce der-
Les deux pomnons en pla.cc, vue posLcru-urc.
nier présente à sa partie infé-
rieure une échancrure plus ou A, trachéc-artcrc. tt, sa bifurcation.
C, poumon droit, avec 1, son sommet 2, son hor't tnfoif'ur; 3, son
moins profonde, qui répond à bord postérieur 4, son lobe sut~ricut', 5, son tot'e mo\cn n, son totte
inférieur 7, sa scissure interlobairc hot'tïontalc 8, sa sci~ure inter-
fa pointe du cœur c'est I'efA<ïM- tobairc obtique.
C', poumon gaHc!!C~ avec 9,
son sonnet Io'
)0, son bord
boa.'l intcnpur~
inférieur
O'M'e C~M'~Mt~Me du poumon ison
14,
bord postcneur H, son lobe supérieur
scissure mtcriobairc.
13, son lobe inférieur
sa
gauche (fig. 318 et 382).
Envisage au point de vue de ses rapports, le bord antérieur du poumon s'avance
plus ou moins sur le péricarde. H répond tour à tour, en allant de haut en bas, à la
face postérieure du sternum, au bord de cet os, à l'extrémité interne des cartilages
costaux et auxvaisseaux mammaires internes, qui tongent la face postérieure décès
cartilages. Assez souvent, à la partie supérieure du thorax, le bord antérieur du
poumon droit dépasse la ligne médiane et vient se mettre en contact avec le pou-
mon <)u côté opposé, soit en arrière du sternum, soit en avant des cartilages cos-
taux du côté gauche. Sur un sujet congeté et débité en coupes horizontales, j'ai vu
le poumon droit s'avancer ainsi jusqu'à 25 millimètres
en dehors du bord gauche du
sternum.

Sommet. Le sommet du cône pulmonaire est arrondi. H répond a l'orifice


5"
supérieurdu thorax, qu'il déborde en haut de 20 à 2S millimètres, quelquefois plus.
H p:-t en rapport 4° en dehors, avec la première côte, qui imprime ordinairement
sur lui un sillon plus ou moins prononcé (fig. 380,6) 2" en dedans, avec l'artère
sous-clavicre, qui l'embrasse dans- sa concavité, avec l'origine de 1'artëre intercos-
tale supérieure et de l'artère mammaire interne, avec la branche antérieure de la
première paire dorsale et avec le ganglion cervical inférieur du grand sympathique.
L'observation démontre que les sommets des deux. poumons ne sont pas situés surr
un même plan horizontal d'après les recherches deBuAUNE et S'fAHEL ('1886;, le
sommet du poumon droit dépasse celui du poumon gauche d'un demi-centimch'c à
Un centimètre en moyenne.

6" Base.La base du poumon, concave et fort large, répond aux parties )afe-
ralesdudôme diaphragmatique, sur lequel elle se moule exactement. Par cunsë-

Coupe h'onta.te du tronc pMSimt par lé ea.rdia., pour montrer les rapports des poumons :n'ec tes
viscères abdominaux (sujet congelé, segment postérieur de la coupe).
t, foie. 2, grosse tut'eros'd6 de rcstomac. 3, œsophage. 4, diapht'agtnc.
avec 4', son centre phreniqu'' 4".
~5
piticrs. S. poumon droit, avec 5', sa scissure itdcrtohairc 6, poumon gauche. 7, fcnit!et pariétat <)c la ptt'tK'.
avec 7\ sou feuillet viscéral. 8, sinus costo-diuphra~matiquedu c'~c droH.– 9, sinus co~o-drttphragmatujUftht <'<'A''
gauche.– )0, CTur (paroi posMt'icuredes yentrieubs). U, cavit<; du pericardn. )2, rate. i 3,.pancréas.– )i,t,
portion descendante du duod~imm. avec H\ sa portion asccMdanfc. 1;'), c<*don desecndanL. 1R, anses ~!M.–
t7, veine cave mftt'ieun* t8. vcinos sus-htpati~ues.– i9, aot~c ~MomiKate.–M, musc)c grand dcntcX' !), mx'ch
grand dorsal.
0", C' C' C' C', C' sixii'mc. septième, huit~mo. neuvième, dixième e). onzième c~tes; la douxit'mc o)tf.
nonjn)6rcssec par la coupe, est pjacéc dans i'epaisseur du scgmcut.

quent, le plan suivant lequel elle se développe est oblique 'de haut en bas, d'avMf
en an'H;rc et de dedans en dehors. En d'autres termes, elle regarde en bas, en avant
et en dedans.
Par l'intermédiaire du diaphragme, les poumons sont en rapport avec les vis-
cères abdominaux la base du poumon droit répond au lobe droit du foie
base du poumon gauche répond au lobe gauche et, en dehors de ce !obe, à la grosse
tubërositë de t'estomac et à la rate (fig. 384). Nous avons déjà dit plus haut, et
nous le rappeUerons ici on passant, que la base du poumon droit, en raison )ncmc
de ses rapports avec le lobe droit du foie, se trouve située sur un plan un peu plus
ë)evc que celui qu'occupe la base du poumon gauche.
La base du poumon, en s'unissant avec la face externe, forme une espèce de lan-
gnette dcmi-circu)aire, taqueUe s'insinue dans la gouttière anguleuse qui est cons-
en
M~M~Me).
dedans, par le diaphragme et, en dehors, par la paroi thoracique (sinus
Il est à peine besoin défaire remarquer que cette tan-
~)e!)6 circonférentielle du poumon descend plus ou moins bas dans le sinus, sui-
vant que les alvéoles pulmonaires sont plus ou moins distendues par l'air de la res-
piration. Nous reviendrons du reste, sur cette question à propos des plèvres
~'oy. plus loin, p. 477).

§ IH.–CoNSTt'1'UTIOXANATOMIQUH 1~.

Envisagés au point de vue de leur constitution anatomique, les poumons se com-


posent essentiellement,abstraction faite des vaisseaux et des nerfs, auxquels nous
consacrerons un paragraphe à part 1° d'une multitude de segments, naturcUement
ptus petits, appelés ~M/espM~ntOHaM'~s 20 de nombreux canaux raminés, qui,
sous le nom de&~OKcAes ~K~'a-pM~moMM'es, continuent le conduit aérifèrc jus-
~ux [chutes 3° d'un tissu conjonctif, le <!ss« coM/o?:c/ ~M~oM~OH, qui unit
ef)SHnb)e les lobules et les di)!erents canaux précités.

A. LO)!UL]!S PL'hMOXAtHES

Les plumons., comme le foie, sont décomposab)esen une i-érie de segments qui,
)na)g)'('' tcur diversité de forme et de volume, sont tous équivaicnts au doub)c point
de vue morphologique et fonctionnel. Chacun d'eux revêt la forme d'un petit sac
monhr.tncuxdont la cavité se rempHt d air à chaque inspiration et dont les parois
toujour-: fort minces, servent de substratum aux vaisseaux de l'hématose.

1°Disposition générale. En se réunissant pour former le poumon, les lobules


puh)Mt).(H'cs se tassent les uns contre tes
xutre-ans ordre apparent,. Un tissu
c<m)oncUf, assez abondant chez )'enfant,
fnai~ hcs rare chez l'adulte, )cs unit. entre
fffXtfnnf'façon intime. Chez t'enfant, on
peul arriver, en insunhnt de t'air dans
tes c)<jisuns conjonctives et. en produi-
~ntaiN-i un emphysème artiticie), a iso-
)"[' !cs ihasscs iohutaires et a prendre
<t)ur. m)'' notion sunisammcnt précise de
i''ut'\t))mne, de leur nombre, do leur
fut'mc cL de tours rapports
;t. ) et MO!H&?'e.
(~KM!e Leur volume
Mt,pn moyenne, de i centimètre cube:
'ti~ il en existe de ))caucoup ptus petits;
~n~t. aussi,
aU.I, on en rencontre
len 1 qui sont Une portion la l"ons.
pout'")t)nLrct';iO)())!ude<)ctt))'u)!it!un.
moulrvr son mo~le ile tulmlahun.
'feux ~m trois fois plus volumineux, En honr
''mnp.trartt ce chiUrc a celui qui rcpt'escntc le voiume des deux poumons, on voit.
~n~' i''nombre des iobutes est très considcrabtc mais il ne saurait être ~vatué
'nctuc d'un'; façon approximative.
/)Me. La forme des )obutcs pulmonaires est fort variabtc et nous pou-
vons :t r.-t (~ard les diviser en deux groupes, tes tobutcs périphériques et tes [obutcs
cpnh.Tttx. Les lobules ~Mes, c'est-a-dirc ceux qui occupent la couche
toute superficielle du poumon, y compris les deux faces des scissures interlobaires,
ont une forme plus ou moins pyramidale. Leur base, plane ou légèrement bombée,
répond à la surface intérieure de l'organe, et ce sont précisément les bases des
lobules périphériques qui y forment ces champs polygonaux, de trois, quatre, cinq
ou six côtés, que nous avons déjà signalés plus haut (p. 441) à. propos de ta colo.
ration extérieure du poumon. Quant au sommet du lobule, il se dirige du côte du
..hile et se continue avec l'une des divisions terminâtes des bronches, la ~'Mc/M
.!Ms-~&M~M'?'e,.quilui sert ainsi de pédicule: le lobule périphérique est suspcti'iu a
la bronche sus-lqbulaire comme une poire a sa tige. Les <o6M~sceM~Ma;, for-
tement tassés des uns contre les autres, prennent, de ce fait, les formes )csp)us
diverses. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'ils sont plus ou moins allongés, ellip-
tiques où'oyoMes; taillés à facettes par suite de pressions réciproques. Comme
tes précédents, i)s sont suspendus, par celle de leurs deux extrémités qui reg.'irdele
hile, a une division bronchique.
c. Rapports. Les rapports des lobules pulmonaires sont les suivants l"ceux
qui occupent la périphérierépondent à la plèvre par leur base et, par tous les autres
points de leur surface, aux lobules ambiants; 2° les lobules centraux sont enco))-
tact, soit avec les lobules voisins, soit avec les divisions vasculaires ou bronchiques
qui cheminent dans les espaces interlobulaires. Quelque intimes que soient leurs
relations réciproques, les lobules pulmonaires ne communiquent jamais entre eux,
mais restent entièrement indépendants, tant au point de vue physiologiquequ'au
point de vue anatomique. Chacun d'eux, pris à part, représente donc un organe
complet, un vrai poumon minuscule, de telle sorte que résoudre le problème de la
structure du lobule, c'est établir du même coup la formule histologique du poumon.

2° Constitution anatomique. Nous avons vu plus haut que, chez l'enfant, les
lobules pulmonaires sont assez faciles à isoler les uns des autres. Chez l'adulte, ils
adhèrent, au contraire, très fortement entre eux et leur dissection devient très diffi-
cile ou même impossible. Des lobules voisins peuvent aussi se souder entre eux,
grâce à la disparition progressive du tissu conjonctif interlobulaire, et ne plus
former qu'une masse indivise. Chez certains animaux, le bœuf par exemple, chaque
lobule.est séparé de ceux qui l'entourent par une véritable cavité séreuse, incom-
plètement cloisonnée par des brides de tissu conjonctifet revêtue d'un endothélium
que l'on peut imprégner d'argent (REXAu'r et PienRET). Dans ce cas, on le conçoit, les
lobules sont encore plus faciles à isoler que chez l'homme.
a. /oKcAe intra-lobulai1'e et soK MOf~e de ~:Mn'/tca;<OM. Si l'on fait une coupe
passant par l'axe du lobule (Hg. 386), on constate que la bronche sus-lobulairese
prolonge dans l'intérieur de ce dernier, en changeant de nom elle devient la
&?'OKC/K? !K~'o~o6M~;M'e. Cette branche intra-lobulaire (fig. 386,5) suit assez régu-
lièrement l'axe du lobule, rectiligne ou très légèrement flexueuse. Elle abandonne,
chemin faisant, un certain nombre de collatérales et, arrivée à la partie moyenne
du lobule, se termine en se bifurquant. Ses ramifications se distinguent donc en
deux groupes des branches collatérales et des branches terminales. Les ~'SK-
cAesco«a<e?'a~s se séparent ordinairement à angle aigu, plus rarement à angle
droit, très exceptionnellement à angle obtus (branches récurrentes). Leur nombre
varie naturellement suivant le volume et surtout suivant la longueur du tronc
générateur on en compte habituellement trois ou quatre. Chacune d'elles se divise
bientôt en deux branches plus ou moins égales, lesquelles se ramiuent a leur
tour, souvent plusieurs fois de suite, en un certain nombre de rameaux divergents,
)(.“ ascendants, les autres descendants (L.\GUE.ssE et D'lJ.\ru)iviLL)';tt). Les ranufi-
~n-.
f'K).ion- nHimes se t,C)'minent. chacune par un acMMS et, de ce fait, sont. appelés
~'onc/"?x ou 6?'oMC/t!'o~sae!MeMS~ Les ~'<!HC/<cs /er?H~'Ma~s subissent, e))es
aus-i. certain nombre de bifurcations successives, formant dans icnr ensemble

Srih'!n.t<h[)ot'u)cpu)mon!tit'ode)'hon)nn'(h)tth't)cL.\Q)'ËSSKC~rHA«DtVtn,E[t,
avec quelques te~'t'cs )uodi)ic:itiuns).
T,[)(.ut ho)tjfOMt:t).))nssHnt3unnpaut!c)ahttMj~a)t(ind<'t.tt'ron<tfintt'a-toht'hmc.–y.y.anh'Cj'tattitOj'ixfmtat
supérieur.t'ta~pmo;<'tt.ta~f
~i--a)]t:t't)')-.ta!ïc('<h<jthm})r'e6tfe)t[ct<fct:t)'tt5et!t)tuhu!c.–t.~[a~e
mf''rK'm- t-h'f'nctx'stt'–tohutain'5.h)'<)nchpitth'a-l"))utair<ti.C.M'~Cfiiatft'aLtcs-scstn'aneht'stt'r-
m!md~).h.sfa!nH!entiousform<t<)ans)curcnscn)h)p)Pp.u)achctcr'"ina!8,8,c)uisonsconjo!)ethcsd<iimi-
t.mtt(~ttt).u)in'dcuxucini.

une so)~' de pa?:~cA<? <e~HM:s~ (LAGUH~SE et n'HAttDtVfLLEX), asscx regu)tC)'cmcnt


dieix~omi~e. Ici encore. les derniëres divisions aboutissent à des acini et prennent
le nom de &?'OMc/t:'o~es acM:e!<ses.
)j. ~es ~OKcA:'o~s acMïeMscs. Le nombre de bronchioles acineuses
on, ce qui revient au même, le nombre d'acini que renferme le lobule pulmonaire
Mtcun:.i(fct'ah)e, mais les ebitTres donnés par les auteurs sont fort variables: Cn\)t-
"T (to)n)p un tota) de 4 a 20 ou 30 pour rcnsembte des bronches acincuscs, tant
coiiatcraks que terminales MATUiAS DuvAL donne le chitTre ttc 10 a t4 (<ttAxcnEn,
CEiut de ~). LAmKssK et d'UAnnjvtn-EK arrivent a
un chiffre beaucoup plus ë)eve
pou)' eux, if nombre des bronchioles acincuses est normatcment au-dessus de 36;
il peut an<-r jusqu'à 50 et même 100.
c. yo~~Y/ne ~M /o~M/e. Il résulte de la description qui précède, schema-
t'Stp dans la tigure 386, que le tobute pulmonaire peut être divisé
par un plan per-
pcndtcuhtire à son axe (.c.e) en deux portions l'une,
en rapport avec le sommet,
r~pond&nt au tronc de ['n.rt.ère intratobata.ire; t'&ut.)'e, en rapport, nvec i~base,
répondant non plus {Ll'artcrein.
tra-tobutaire, mais à son p.inache
terminal. Cette dernière portion
peut~ason tour, être divisée pur
un deuxième plan horizons) (yy)
en deux segments, ['un périphé-
rique ou superRcie~ra.uh'c cen-
trai ou profond. Au total chaque
lobule nous présente trois étages
que nous distinguerons en supe-
rieur, moyen et inférieur. Les
coupes transversaiesdu)ot)u!c va-
rient natureiiement suivant te HJ.
veau auquel elles sont faites eUala
figure précitée (386) nous indique
Fig.387. nettement quel sera l'aspect de
Lobu)o cort.ic!).! des poumons McUon h'a.nsvorsa.to fu.it.e ces coupes dans chacun des trois
a.u voisinage du p6dicu)o (d'après GRANCHE:!}. étages. Les cûM~es ~'a~'</Mees
dans l'étage sMjoe?'/et<r nous mon-
i,cs))Me))(;rito)ju!aire.–9,<isnaccintra-)oLH)aire.–3,espace
alvco)~))'c. itreront toutes (ng. S87), à )cur
centre ou sur un point voisin du centre, le tronc même de la bronche intrn-toijuiaij'c

Section trttnsvc~s~e du tn~nte ]obulc, fa.itc a,u vois'tn:Lgo de la base (d'u.pt'L's <jm'<ci~n).
f,ictus('onjo''cUfs,~)))anu)~ttttL)Ssucottjon<'Ut')]ttC)')o)julai)'(;,)cnftan[a<tivisc'r)c!<ïtjutGCttquMt"'fot)u!)u9.-
ï. espaces i[~t'a-)o))u)Nircs, au tiontbre do f~~h'c ~our chaque tobutin, e~ sciM pom' )c !o))u)o. < n!f's esjncK.
<ton~lnbrouchc~~tcunp~udt:ctni'6cpm'tncoupe.–4,cs]~ccsi')6t'Hctju[.m'fa.

plongée dans une sorte de gangue conjonctive, au sein de laquelle ci'fnune i!'
branche corresponda.nte de l'artère pulmonaire. Tout autour se voient les coupes
transv.'rsa.tcs ou plus ou moins obliques, d'un certain nombre de collatérales, cha-
cune avec sa gaine conjonctive et une division de t'artcre pulmonaire. Les
c6:~c< prs~Mees dans l'étage MtO!/SK nous montrent en coupe deux, bientôt quatre
et trè,; souvent vers le bas huit bronches principales, provenant des trois premières
divisions successives de la bronche intratobutaire et s'écartant assez régulièrement
j'une l'autre. H est rare que l'on ne trouve pas, en outre, plusieurspetits rameaux
se rantinant sur place, ou même
récurrents, et l'extrémité de quelques-unes des
collatérales nées dans l'étage précèdent. Les espaces conjonctifs intra-tobutaircs,
qui entourent les ramifications bronchiques, vont se divisant avec toutes ces
bronches, mais leur importance va gradueHcment diminuant jusqu au pédicule de
l'acinus (LAnuEssE et D'ltAnn:v!Lr,En). Les coupes pra<~Mees dans ~J/a~e M/'e-
!'t'eM! cnfm, nous présentent (fig. 388) des divisions bronchiques de différent
caiibK', au nombre de huit à trente, sectionnées en tous sens, les unes transver-
s.i)emcnL les autres ob)iquement, que)ques-unes paraUeiemont a icur axe. Tout a
fait en bas de i'ctage, a i ou 2 millimètres de la base du lobule, les divisions
bronchiques n'existentpius. A !eur lieu et p!ace se voient les canaux atvéotaircs et
icsinfnndibuia.
d..tc<H: Les acini sont de petites masses irreguHèrement ovoïdes ou pyrami-
dales, de ) ou 2 millimètres de largeur, suspendues a la bronchiole acineuse, comme
le )obn!c pulmonaire a la bronche sus-lobulaire.
Voici fumme il est formé. Immédiatement en avant
d'un rétrécissement (ng. 389) qui indique le point ou
!abronc))io)e acineusc s'ouvre dans Facinus, se voit
une sorte de rendement qui est lc vestibule. De ce
vcstibn!c partent, en divergeant, trois, quatre ou
cinq conduits, ditscoK~Mt'/s alvéolaires, lesquels se
terminent dans des cavités plus vastes et fermées en
cut-()c s.ic, les tH/'MK~'&M~. Suivant les cas, chaque
conduit alvéolaire s'ouvre dans un infundibu)um
uniq~' ou bien présente des infundibuia multiples.
!).ins c'' dernier cas, les infundibuta se distinguent
en h~')v<K.c et <e)'H<!Ma?.' tatëraux, quand ils nais-
sc!)t sur les parois du conduit alvéolaire; terminaux,
qoaft'Jf);-se détachent de son extrémité terminale.
!.c\c'-)i!m)e, les conduits alvéolaires et les infundi-
hui:) ''onsHtuent les différentes parties de t'acinus.
f..t/cM/es. La bronchioleacineuse et le renfle-
ment vf.stihotaire qui lui fait suite sont ordinaire-
mcnNi-scs; mais il n'en est pas de même des con-
doits :t)\j)aircs et des infundibuta. Ces derniers,
vus extérieurement, sont hérisses de hosseiures, irregutiercs de forme et de
d)mo)-.i~ns. qui se traduisent, sur Jf) surface interne de la cavité, par des dépres-
sions ~.it~ment fort irréguiieres. Autrement dit, la paroi des conduits a!veo)aircs
et de- in!\N)t)ihu)a est formée par une série de iogcttcs disposées en nid d'aheilles,
'i ou te uu)n d'a/ueo~es sous lequel tes désignent aujourd'hui la plupart des histo-
t'jgi'.tc-. )!.i]<pe)ons ici la comparaison bien connue de C)tA)tcoT, disant que )cs
a!\6û)f' ).n)tnonaires s'ouvrent dans le conduit atveoiaire ou dans t'infundibutum
comme -'juvrent les ceHutcsdaus )c corridor centrât d'une prison.
ans.
Les dimensions des alvéoles augmentent avec )'<lgc, ainsi que )e(~ëtnont)'cnt)es

(!e
de
1

(]o

dc2SmOMS.
3

G,
4a.ns.
ja.n-),2.
chifû'cs suivants, que.j'emprunte a HossiHNOL:
ACE
)';))fnat.),yit.ntn'spH'uc[ne)(jucsheures.
!i.').6a,ns.
A<)uftcf)et8<j,20a)]S.
()o)OM.)!!
1
D!i)[!NSIOXSBEL'.i).VM;.t'
0,OSmi)Urt).
0,)0
0,ts!
0,)4i.
0,n
0,20
0~3
()e:i0i't(i0:).ns 0,30
VioiHfn'ddoTOu.SOMs. 0,34

Le notvibrc des a.)veotos pulmonaires est t,rès considëraHe. U'après )es recherches
d'A)!t)Y, '1 mittimët.rc cube de poumon renfermera.it environ 250 alvéoles, tcsque~
rep)'6scnt.entdans leur ensemble
une surface de 3i ntitJhuetfM
carres. Si t'en admet que fe vu'
]umo des poumons chez t'hûmmc
est, de 16i7 centimètres cubes, on
arrive à cette conc)usio))(jt;c )c.
deux poumons comprenoent, en
chiffres ronds~ 404 minions d'fd-
vëofes, t'cprescn~nt un<; surf;)~
totale, qui cstdeSO m!) t'es car-
res au moment de rc\j)i)':ttien
forcée, qui s'efeve a 79 mètre;;
carrés tL l'état de distension
moyenne et qui atteint jusfRn
129 mètres carrés pendanU'i)).
piration forcée. Chez ta fcmtnf,
dont tes poumons n'ont qu'un
voinme de '1390~ ces.chif'frcs sont
naturcHement moins 6[c\'c<):tcs
poumons de ia femme ne t'enfer-
meraient que 322 mittiuns d'a!-
veotcs~ représentant une sni'f.)M
Fi~U. totate de 40 mètres can'capcn-
Lobut~ pulmona.n'c (~c/i~). dant Fexpiration forcée, de ?
), c-)Ubu)c; canaux ~h't'-bt'ut'cs: 3, i)i!'tn)')i)juta: i- atvfotc d'un
n('i)t~nt[)n)<Ht!th'c,vudff'ac('C))<')ttK't't\vcs)i)ju)c;etniaux mètres carrés a l'état de disten-
u)v~t)a))'t's;i',iHfu)t(.tt!'ui<.ti:-t\ah't''otc<i'[tftactft<tStUftt<'o"j't' sion
!~hon<'h'nh'<<ob"lnu'c'6,bronRhotft'n)ntn)~?,]'nn)('au<)c moyenne., de i03 me!r~
i'a)'[ pulmonaire. –S, t'scau c<tpiH~)''c ~cs ahfoh~. t'acoK's carrés a i'etat de distension for-
df'i\pmppu)j!)0)iah'c.–i0,v<'i)t<'jmtttnma))'c.
cée. lUcnqu'aiavuedecc-ichif-
fres, on ju~'c. de l'intensité avec faqneHc s'accomptissent ics échanges osmûtfqu~
cn~'o ts milieu extérieur et le mitico sanguin;, qui se trouvent situes, )'u)) H
face externe, Fautrc a )a face interne, de la paroi alvéolaire.

3° Structure des différentes parties du lobule. Voyons maintenant uncnc e't


la structure des diffët'cntes parties constituantes du tobutc pulmonaire.
,t. BnoKcuE tx't'K\-LOBUL.\tHE.–La bronche intt'a-tobuta.ire et SGsdiffct'cntcs ['iinu-
ncations, tout en présentant la constitution fondamcntate dci'arbrcb)''j))chi(juc,
ont u~e structure relativement simple. Nous t'etudicronsp)us loin (voy. p. 4H3),
à pt'oj~js des bronches intrâ-pu)monaires.

~i. ALVEOLES DHS COXDUtTg ALV!!OL,\n(ES ET nRS !XFUK))t))ULA. Les atvcotes


pn!)n~t)aires~ qucUe que soit; leur situation, qu'ils appartiennent aux conduit.s
a)v~'L'urcs ou auxinfundtbuia, sont, tousmorphofogiqucmcntequiva)en(.s. chacun
d'eux, j'ris :i part, peut être considéré comme un petit iobutc ou même comme
un
paroi
j~'tit poumon. IHstologiqucmcnt, t'atvéotc pu)monaire se compose
d'un epithëiium.

f d'une

a. /V'< –.Lapin'oi a)vco)airc est une membrane très mince, pteinc~ transpa-
rente, ne renfermant ni fibres, ni cellules conjonctives. Cette membrane est une
vitn'f (i<K\A);T). La membrane
propre de f'atvcoJe, estdou-
h)(!(; extérieurement par un
système do fihres ctasUques
donL!n dit-position acte bien
dect'i~' [)af' fhiAxcHRf!. Ëiics
fû)'))~d (.ont d'abord~ autour
de t'0!'iHPc de chaque a)vëo!c,
uncs'n'tc d'anneau, qui dcti-
)))itci'.i)\'cu)cdncutHde]'in-
fundthutmnffig. 391,1) cc
sont )f's /<&?'es <o?'t/<ee de
IDe
(!)t.~c!n;n.))s
Guwcw.:u. cet
cct anneau
amieau par-
har-
tent d~' très nombreusesfibres,
qui, se portant, en dehors, se
rqN!~h-r~ d'abord dans les
c~iMxs i ') t.o'ah'coJai t'es (/<&e.s'
MMM<ic.sdc()i!AxcnH)<),puis
surtc font) (tc)'ah'eo[c lui-
Htonc (//6;'e.s ~K sac (fc Ctt.\x-
c))Ki!).'j'd''rnit'r(?sfibrc8ebe-
tnino~dans tons tes sens eL,
d'ant)' part, s'entrecroisent.
!u~)<ttt.~)csf('sp)«sdivct'a.
EHp- tonnent ainsi, tout, autour de t'atvëo)e,une trainec en forme de paniers ài
sa)ad'' on de corijeiHe (Un.\xcnmt). U est a peine ])csoin de faire remarquer que ce
rcticu~nneiastiquo diffère d'aspect suivant qu'on le considère sur un afveote
(iistpodt) (inspiration) ou revenu sur Jui-memc (expiration) dans le premier ea~,
les fibres eta-itiquesse trouvant a i'etat d'activité, les travées du rëticutum sont
ptus )nu~;es et ics mailles plus targes dans le second cas, !cs Hhres se trouvant
a )'td'' t\;pos, ces mêmes travées sont p!us épaisses, plus ou moins ondutcuscs,
p(u-) souvent au contact les unes des autres. La paroi atvëotaire
r.q~))'o~)tees et
nous [)r~entc, sur sa face externe, un riche réseau capiHaire, que nous ctudic-
ron~dans un instant. Sur sa face interne se dispose t'ëpitheHum dit !'e~t'i'<~o~'e.
h. /<MM. L'ëpithëtium a)vëo)aire, encore appeie <)/<c/!MM ~'esjtx-
)'f<<o~ f'n raison de t'importante fonction qui lui est dcvotuc, forme a )a surface
interne des alvéoles puimonaires un revêtement continu. Quelques anatomistes
(To))[', iiuxKY) ont autrefois doute de son existence, mais cHe est aujourd'hui hors
de contestation. Il est forme par une seule rangée de cellules larges, aplaties, ~con-
tour irrégulièrement, polygona), disppsitton que décèlent nettementies inipj'cgnf)-
tions d'argent (ng. 394). Chacune d'elles possède un noyau, et il est a. remarquorque
ce noyau est constamment placé dans la partie de la ceUute qui répond à une mai~e
du réseau capillaire. D'autre part, il est presque toujours en regard du noyau de
la cellule voisine, Cette disposiLion e.~
surtout bien visible sur des coupe'
verticales de la paroi alveotnire. S
nous jetons tes yeux sur runc (le ce!
coupes (ug. 392), nous voyons toujours
les capillaires sanguins coupes en
3 vers et, entre eux, les espaces interca
Fig.39S.- piHaires ou mailles du réseau. Stmain
Coupe ()o)a, paroi d'un al \'uo]e pu] ~nona-H'e
tenant nous examinons les ceHuie
(sc/tetKa<t(yuc). ëpithetiatoSj nous constatons qu'elle
i,membrane vit.rëc.–2,vaisseauxcap~au'es.–3,cc!h)tps descendent dans les espaces intcrcapij
f;))iUM't)cs. 4, ))Ot'tio)tttH)t<:Uaircd6c':s dct'mcrcs, rccou-
vt'anLtfS vaisseaux.
taires précités et/do ce fait, quccha
cune d'elles nous présente deux pm
fions '1° une portion épaisse, granuleuse, répondant aux mailles du réseau enpit-
laire, c'est cette portion qui renferme une portion extrêmement
le noyau 2°
mince, transparente, répondant, non plus aux espaces intercapillaircs, mais aux
capillaires eux-mêmes. Cotte dernière portion se réduit à une simple lame pro-
toplasmiquc d'une épaisseur insignifiante. Ce sont là, on en conviendra, les
caractëres morphologiques d'un cndothélium; mais on verra plus tar<t(voy.
EMBKYOLOGFE) que les cellules de revêtement interne de l'alvéole sont bien rcctte-
ment des cellules ëpithéliales, qui font suite à l'épithëlium bronchique et qui ont
subi ici une transformation endothéliale ou plutôt endothéliforme en rapport avee
leur fonction spéciale.
On admet genoru.temont que les alvéoles putmôna.ires sont indcpenda.nts les uns <tr;sautrM
otne sont en communication (juo par rintermufUa.iredu conduit alveo)a,h'e et de )'infun<!ihu)un!
(jui sont leur a.houtissa.nt commun. Cont.ra.it'cmont u.cct.t.e opinion, certains auteurs ont. sign'~
t'existonco, sur les cloisons intertttvootnil'os, de véritables Ot'i(icc-do formoet. de dinK'nsMns
diverses, qui mettraient en communication directe les deux a.lvcotcs voisins. Le fait en tui-mf'm<
pa.ra.tt indenia.btc. M<i,is il reste ù, savoir si tes orifices en question sont réellement normaux ou
bien, a,u contraire, sont la conséquence d'un processus pathologique.
4° Tissu conjonctif du lobule. Le tissu conjonctif du lobule se divise (CHAMUT)
en deux systèmes, l'un central, l'autre périphérique. Le système ecH~O)
M!<r<o&M~ft!'e est représente par ce tissu conjonctif, déjà. signalé plus haut, qui
entoure la bronche intra-Iobulaircct ses divisions. Ces gaines conjonctivespéri-
bronchiques diminuent d'importa.nce au fur et à mesure que les ramiitCfttion'-
bronchiques diminuent de calibre. EHes se poursuivent ainsi jusqu'au pédicule de
l'acinus, mais elles s'arrêtent la sur l'acinus lui-même, le tissu conjonctif n'est
plus représenté que par l'adventice des vaisseaux.– Le 8?/~<~Mep<M'!p/te~!<go)!
jt~'t7o&M<<we forme tout d'abord au lobule une enveloppe complète. De cette enve-
loppe conjonctive partent un petit nombre (4 a. 't2) de cloisons pénëtrant.cs, qui se
dirigent vers l'espace conjonctif central et ses ramifications; graduellement
amincies, elles disparaissent presque toujours avant de l'atteindre et ne lui sont
reliées que par quelques brides (LAGUESSE et ))'n.u!MVJLLEn). Ces cloisons divisent
le lobule en un certain nombre de segments, naturellement plus petits que les
lobules, mais toujours plus grands que les acini ce sont les ~o&M~KS <Ic CM~-
cffHR~'ig. Les
se
prolongements in tra-tobutnires du système conjonctif périphé-
prolongent jamais jusque sur t'acinus il n'existe donc pas de cloisons
rique ne
intei':)' incuses. Le tissu conjonctif përiacineux est tout simplement représenté,
com'n'ous t'avons déjà, dit plus haut, par t'advonticc des vaisseaux, adventice
rnii s'' continue, d'une part, avec le système conjonctif contrat par les artériotcs,
(t'auLt'c part avec le système conjonctif périphérique par les veinutes.

5° Vaisseaux et nerfs du lobule. Les lobules pulmonaires renferment deux


ordre- de \'aisscaux, des vaisseaux sanguins (artères et veines) et des vaisseaux tym-
))hatif)"es.–Les~ë~sdutobute,
tant cet tes destinéesaux canaux bron-
chiques, que celles qui se rendent
aux acini, sont, toutes
fournies par
j'arto'c pulmonaire (LËFOH'f, ZucKKu-
KAN))L). Chaque tobute reçoit, de
même que la bronche intra-Iobutairc,
t'artèrc pulmonaire,
une !n'.))icbc de
qucnutts(!esigneronssous)e nom
d'H;c/ /o~K/MM'e. Cette artère lobu-
taire (u~. 3'3~ penctre dans le )obu)e
!)n niveau de son sommet, intime-
ment accotée a la bronche intrato-
hutitirc correspondante. EHe la suit
tTgutièrcment dans ses différentes
)':u))HicaUons, fournissant comme
d)(; t)cs coitatëra)es et des termi-
nâtes des eoHat6ra)es, qui se rami-
ficnt exactement comme )esco))ate-
rates iu'unchiques; des terminâtes,
qui s<'divisent et M subdivisent
cxactou 'nt comme les bronches du
panache tc!'mi)iaf. L'arbre artëriet
du kjhatc, on peut le dire, est dëcat-
(jUM sm' i'arbrc bronctiiquc. Arri-

yc~samc)nus,tesartenotespu)- `
munaires se jettent sur ce dernier et s'y résotvent presque immédiatement ( fig. MO~
en un riche réseau capittaire, qui couvre de ses mantes la surface convexe des
!'t\-(~tps. Un admet généralement aujourd'Imi que les arteriotcs acineuses présentent
!e earactcre terminai je veux dire qu'ettes ne s'anastomosent, ni entre elles, ni avec
ccHc:- <)f's acini voisins. Le réseau capillaire de l'alvéole est constitue (fig. 394) par
des canaux très uns, d'un diamètre qui varie entre 0"0086 et 0"OH~ (F)tE\) et
qui pcruict juste te passage des globules sanguins. Ces capitiaires s'unissent tes uns
aux ituh-cs, en formant un lacis très regutier, à maiHes rondes ou ovales, dont le
thamcn'c est tel que lesvides laissés entre les vaisseaux soient il peu près équiva-
lents <'t );) surface occupée par les vaisseaux eux-mêmes. C'est assez dire que le
réseau rnp)Haire de l'alvéole est extrêmement serré et qu'une quantité de sang,
très gr.m.k' retativement. à son étendue, l'occupe n un moment donné. Les M/H~f
du tubu! proviennent à la fois du réseau capiHaire précité (réseau atvëotaire) et du
réseau (j~'s dernières divisions bronchiques (réseau bronchique). Suivant un trajet
absolument, inverse a cetui des artères (ng. 390), eHes se portent vers la périphérie
~.1.. l,l~s.,1"1~n ~h~n~7~v et
au touute ~e~tes ~e/'tfu~Mt.Ht'/v' ~7
s'y reuni&senttes unes nux autres pour
former des vaisseaux de plus c!! p)u§
volumineux, lesquels aboutissent, aux
veines pulmonaires (voy. p)us toin).
Les ~</M~Aa<~Mes du lobule j)!))mo-
naire sont encore maT connus.. tisp!'en-
nent naissance sur les bronches intm-
tobutaires, où MfLLRR ('1896) a ~u)es
suivre jusque sur les ptus finc~ divi-
sions. Certains auteurs (WTwoDsoFF et
SoKOHSKY) ont encore décrit des vais-
seaux. lymphatiques sur )a paroi des
conduits atv~ohures et jusque sur les
atvëoies. Mais ces tymphatiqucsp~ria!-
'Fig.394. véotaires n'ont 6~ë retrouves, ni par
Tf-:[CHMAKX, ni par Mir.mH. Quoi <tu'i)cu
Resca.u c~piUa.u'o d'une co)Me acrionnc de ].),
grenouiftc,a.veel'('pit.h('!iutnqui lo recouvre, soit, ies tymphatiquesd u fobute ~~gnent
['cndu u.ppa.ont. pfn' )'impt'6gnit.Hortt!'u.rgen!. o!. les espaces interiobuiaircs, ou nous les
la,cofoi'a.tion a.u carmin (d'n.prÈs Kôi.htKKn).
retrouverons (voy. p. 469). –De-t~
ft, réseau captUau'c. 6. cethdcs 6j]iU)6tiaics. c, tours Me?'t)6M.r ont pu ûtre observes p!U' M)!T-
noyaux t'(;)mndaut aux n<ai)ies des c!tpiHaims.
x[t;s (méthode de Gotgi) sur la p.irûidfs
atveotes(fig. 406). Mais on ne sait pas encore comment ils s'y terminent (voy. p. 4TO).

B.–BttOKOnRSINTHA-)'U).MONA!ii)!S
Nous comprendrons sous ce nom de bronches intra-pulmonaires toutes te." r.imi-
fications du conduit aerife.re, quel que soit leur calibre, qui s'ëtendent des extré-
mités externes des deux bronches au sommet des lobules. Nous décrirons succes-
sivement 10 le tronc principal 2" son mode de ramcscence 3° la disposition de
ses collatérales primaires; 4° leur forme; 50 leur structure; 6° leurs vaisseaux et
leurs nerfs.
1"Tronc principal ou bronche-souche. Les bronches intra-putmonaircs~ëi"
particulièrement bien étudiées en 1880 par A.K)n', dont la description est restée
classique. Chaque bronche extra-pulmonaire ou bronche-souche ~S'/f~MM~'OKc/tKs
d'AEuv) pénètre dans le poumon, au niveau du hile et le parcourt dans la plus
grande partie de son étendue, en se dirigeant obliquement de haut en bas, de
dedans en dehors et d'avant en arrière. H diminue de calibre au fur et à mesure qu'il
descend, mais il conserve toujours son individualité~ du moins jusqu'au voisinage
de sa terminaison. La bronche-souche d'AmiY est encore appelée h'onc ce!t<f'~ou
axial. Cette dernière expression toutefois est peu exacte, le tronc en question ne
suivant pas exactement t'axe du poumon, mais se trouvant placé en arrio'c dctui.
Quoi qu'il en soit, il existe deux troncs principaux, l'un pour le poumon droit,
l'autre pour le poumon gauche, et nous rappcttcrons ici que, comme les bronches
cxtra-putmonaires auxquelles ils font suite, les deux troncs principaux différent
l'un de l'autre par leur volume et leur direction te tronc droit est plus volumineux
que le gauche et, d'autre part, il s'écarte un peu moins de ia ligne médiane.
2° Son mode deramescence. –On a admis )ongtemps que le tron'; bronchique
principat se ramif!n.it par dichotomie, c'Gst-n-diroprcsenLaituno scric de ~t/'M/'ea-
ftOH~' ;<MCce.s'StUes d'où resu)to l'arbre bronchique. Contrairement a cette opinion,
AE!)Y~démontre que les bronches primaires naissent sur les cotes du tronc princi-
pal A ''a tHaMte; ~es co~a<ë?'~e.s. Nous voyons, en enet, ce tronc principat (ftg 396)
aprè~ avoir fourni une branche, conserver son indépendance etcontinuer sa route
pour, un peu plus loin, abandonner une deuxième branche, puis une troisième et

~,û.t'tt'('s'-ujn')'if))r.)noyc)tptfn)~)'i''ut''htjn)un)on~t'f)i).–{:,c\M~~uj:t'ic))ï't'tintt'r!~u)''tupt)un)t~~auch<
!.tn~M't'a!h'avce)'tt<if)t!'<t!ou.hrm)ehp~h'oi~3,hnmchf'au<-h').:i.(:.)fsh'oishm))ch<'sdc
'fiYiH<'H<hth)'tHtf-hndt'~ttc{A''o~<'A''t/f)6<<o/?).)it)nV!)tic)'CL'jt;u't~ripttf'.)'Stt~u\aMh't's))y)M)')'t'to)!<'s-–
7. )< J'-n\ htattc'ttc~ (te <)nfsf'jt) < ht ht'ottctx* ~aucht' (<o~eAM ~«/rf? ~'ttf/f~). înutos t''s <t<'u< tn~iU'('TtcH<'s.
-anen'pu!tn.HMiredfuitp.–i~, artAt-t'puhMnu!thv gauche.),!),dnisiuM-i~~c<<'u\!tr(t'rt's.

ahtsi 'h' suiLc jusqn'~ sa terminaison. Au visinagc de s:t terminaison, le mode


coHa~r;u csL moins net tes branches qui~ a ce niveau, se séparent du tronc prin-
cipaf ont u peu près le même A'oiume que cctui-ci, quejqucfois exactement le même
vutmm', de tcUe sorte qu it est bien difficile, sinot impossible, de distinguer te
tronc prmf'ipa) de scsco!)atera)es. fci~ on peut reettement admettre que te mode de
ramei-Ct'nf'e est dichotomique, )a dichotomie étant egate ou inegaic.je veux dire tes
<)cux ht'.t~'itcs d'une même bifut-caMon ayant te même volume
ou un vo)ume très
peudi!re))t.
L'e))t)))'\r))ogie (KuTTXEn, GAUtA'r, d'Jt.\)U))vu.LKn) justifie ptcincmcnt une
pareittc
'~crp~taLion. Chaque poumon renferme tout d'abord un petit canal epititétia),
partout cuntinu et sans ramification aucune~ qui représente lc tronc principa) de
t'aduue. Puis apparaissent des bourgeons tateraux, qui,,
en s'aHongcant devicu-
dront les collatérales dont il a té question plus haut~coHatëraIes qui;a leu~' tour,
émettront de nouveaux bourgeons, rudiments de coHatërates secondaires. Le mode
de croissance est donc MtOMf7/?o~<~M(°(K(JTT!fEM), expression qui veutdireque haque
bronche, avec son bouquet de ramifications secondaires, s'imptantc sur le tronc
principal par un seul pied (f.o'~0~ seM~ et ~o'j<o86ç, ~e<~).
Les bronches, toutes volumineuses, qui se détachent de la bronche-souc)~sont
dites co/~<e/'<]!7<?s~<i!M'<?s.Les collatéralesprimaires, à leur tour, ëmettoit, tou-
jours de )a. même façon, des coHatëra.tcs moins importantes, dites co~<ë?'~s se
coH<~aM'M; celles-ci, des coMs<c)'a/es<o'<MM'es,et-a-inside suite jusqu'aux rami-
ncations ultimes qui aboutissent a.ux tobutes. Ainsi se forme l'arbre bronchique
intra-puimonaire. L'angle d'inGlinaison des collatérales sur le tronc gënmitMr
est très variable, mais on peut admettre en principe que cet angle est d'autant plus
petit qu'its'ag'it de cpnatëra.)esp)usvotumineuses il s'agrandit au fur et à mesure
que les collatérales diminuent d'importance, se rapproche peu à peu de !'fmg)e
droit, devient un angle droit (auquel cas la bronche est implantée en T), ou mf''m<'
le dëpasse(auquet cas ta bronche est dite rëcurrente).
Au total, le mode de ramescence de t'arbre bronchique est essentiellement colla-
tëra) ou monopodique.Ce mode domine manifestement dans les portions pmxinMic
et moyenne de chaque
bronche, queUe que soil
d'aincurst'impot'tancede
cone-ci. Au voisinage (le
son extrëmitë distale, il
est beaucoup moins net:
il cède peuapeuia place
au mode dichotomique.
la, dichotomie étant, égaie
ou inëgate.

3° Division et mode de
distribution des collaté-
raies primaires. –Ct'a
que hronchc-son'he,peu
a.près son entrée dans ie
poumon, est o'uisee en
avant (fig. 396) par la
branche correspondante
de )'arfère puhnonairc,
qui, la contournantes
Fig.MH. pas de vis, vient occuper
L'<u'bro bronchique, vue antérieure. successivement son cùtc
externe et son cote pos-
t,
avec
trachnc-artere.– 2, 3, bronche-souche gauche et. bronche-souche droite
V, V2. V', V*, )cs co)htera)es prhnaircs ventrates; ))', ))*, ))', D*, les
cn)iKtera)csprimnirc'it)orsa)es.–t,()'oncdet'ar(cro~uh<)onairc.i,arteretérieur.
pumonnirc gauche.artère putmotmh'c droite.
divise
Les croit + ) placées en attuM des deux bronchcf.-souches droite et gauche
ainsi le conduit aérien
en deux portions l'une
fdifjuent. ic point d'origine, sur la face postérieure de ces bronches-souches,
des~unirecottttteratcsdorsatf's.
située au-dessus d'c))e,
ccst)apo?'OKep<M'<e?'!eMed'AE[)v (de au-dessus); l'autre située au-dessous.
c'est la ~o?'<!OM /n/pa?'<er~eMe (de u?(;, au-dessous). Par extension, tes c~Hatcratei-
hronchiques prendront le même nom que la portion de la bronche-souche dont
e)!es émanent elles seront ejna~ë?'te«es, si elles naissent de la partie supérieure
eUes ~(.'ront A?/~<:?'<ë?~'eM<'s, si elles naissent de la portion inférieure. Ceci pose,
nous pouvons étudier la disposition des deux arbres bronchiques droit et gauche
et, co'n'ne ces deux arbres sont asymétriques, nous les examinerons séparément

/)..utHHË HRûNomouE nnon-Le tronc-souche du côte droit émet, au cours de


son U.'jct, une bronche épartérieUe et de, nombreuses bronches hyparterieitcs
a, /~KC/M'epa?'<e?'M'/<e. -La bronche épartérielle (Hg. 397,)) nait, comme son
nom t'indique, de ta portion de !a bronche-souche qui est située au-dessus de ]'ar-
tère putmonaire. EHe est destinée au
lobe supérieur droit c'est la ~roM-
c/<6 /<«M'e &'Mpo'~eM?'e (<)'o/<e de
!'ancicnnc nomenclature. JLmmëdia-
t.ctncnt après son origine, etiose
porte transversatement en dehors,
en d~'rivant une tegere courbe a con-
caviLe supérieure, et.apres un trajet
()c 10;'tS millimètres, se partage en
deux branches divergentes l'une,
anterif'urc~ qui se dirige en dehors
et en avant; ['autre, postérieure, qui
? porte en dehors et en arrière De
la bifurcation antérieure
branche de
se détache un rameau ascendant,
generatetnent bien difl'érencië, qui
se dirige vers le sommet du pou-
mon et auquc), pour cette raison,
H.\ssn a donne le nom de 6?'OHC/ie
4
a~ca/e (de a/~c, pointe). F~.397.
b. M<'MM<'Aes /M)'<<')'M//es.Les
L'arbre bronchique droK. vu paHu. t'tK'c ~xtct'nc uu
eot!ater:des primaires hypartcricHps poumon droKtd'ap.es ttAss~:)
(fig. 39(~ sont au nombre de huit La fttec externe du poumon «dus munh'e npHc"K')tt )cs d<'n\
dispus~'s en deux séries, t'une an- sci~~tn'cs et. <tc!i!Hiîc=i~sr e!!c§~ !cs !o:'j icbcs -Uj)Ct-)cm', mo~cn
etinfi')cur.
tericnrt- uu vcntratc, l'autre postë-
t, ht'ottchc épartericUc, avec t' sa h)auf!c ftc hifur~atiun
ricurc ou dorsatc: les /<M?'/<<c//c.s jiost~'ictuc; t'\ sa t'tanchc de bihtrcaHun autëticu)~ <
branche a;)icatc droite. j, ptonifre )'t-on'!)C !t. j'attc.ic.tc ~cn-
ra
C~lih'tt!i·x, au
MH/«/c; att nombre de quatre,
no1111)rC ole quatre, tt'ato, '-e routant au )obc mo~ot.– :t, jt'on'ci'c )'r 'n tich.-j'att~-
t'tpUc dotsatc- 4, tcrnu~aisoH du tronc jn'meipat.
naissent, successivement tes unes
au-des-nsdes autres sur ta face antérieure du tronc bronchique; les /<y/'a<e;e//ci<
</<Ms«/ f~afement au nombre de quatre, naissent de ta même façon, mais sur la
hccpo-i~rieure.
On k's désigne, dans
l'une et t'autre séries, sous les noms de première, deuxième,
truisK'n)" et quatrième, en aHant de haut en bas. Il existe dune quatre p:nres
d hy)Mrt"ric)tcs, chaque paire comprenant
une coiïaterate vcntrate et une cuHatë
ra)edur-;i)c. [) estaremarquer que, daus chaque paire, les deux hranchi's ne nais-
sent pas :))t ntenu) niveau (a ventrate est située un peu au-dessus de la <)orsa)c
co)'cs)Ju!n):mte. H est a remarquer aussi, que tes deux Hgnesd'imptantation~antë-
non'cct jfj-t~rieure.des coHatërates hyparté'ieUes nesontpascxactcmenfaxia)es.
jcv(;)jx<!)!epa)'aHë)esai'axetongitudina) de ta bronche souche. Le point d'im-
ptant:U)un des coHatcrates ventrates tend a devenir externe
au fur et a mesure
qu'on se rapproche de rextrémitë terminate du tronc bronchique; de mon' )e
point, d'imptantation des cottaterates dorsales tend à devenir interne au fur et a
mesure qu'on descend. On dirait que t.n bvone.he-so~chc,au cours de son trajei des
ccndant. a subi un tc~'er mouvement de torsion sur son axe, en vertu duqoft sa
face antérieure serait; devenue antëro-cxtcrne. sa face postérieure postëro-int.'t'ne.
Commo nous te montre nettement ta n~uro 396, ia série ventrale et ~a série do'saje
sont séparées )'unc de l'autre, en dehors, par t'artëre putmonaire_. qui occup!' t.ùut
d'abord la face externe de )a bronche-souche, puis passe sur sa face postérieure.
Le mode de distribution des bronches hypartëHCttes est des plus .simples n) peut
se résumer comme suit: ta première hypartÉrieHevcntrafcpénètre dans)''tobe
moyen et s'y ramifie/c'est la ~'o~e/ie ~o~aï?'e MtOyeM~e de l'ancienne nonn'Dcta-

raissent danste infe-rieur..


ture: tes trois antres bronches ventraics et tes quatre bronches dorsales dispa-
)obe
c. B?'OHC/<e.s ~ecessoM'es. –Outre les cbHaterates primaires que nous venons de
décrire, collatérales qui sont constantes et typiques. la bronche-souchedu poumon
droit émet encore) dans sa moitié inférieure et sur son côté antero-intcrnc,ut)
certain nombrcd'ant.res coHatcrales. très variables en nombre eten dimensions.que
nous désignerons avec An))\' sous le nom de &?'oMC/t<~ accessûM'e~. De ces bronches
accessoires, il en est nne qui mérite une mention spëciato c'est ta &?'oMc/ie e<M'-
<~?'a<yMe, ainsi appctée parce qu'ctic se rend, chex tes mammifères quadrupèdes, il

un lobe spécial qui est situé à la base


du poumon droit et que l'on désigne
indistinctement sous le nom de lobe
c<M's<yMe ou de lobe a~t/~os (voy. plus
haut, p. 444). La bronche caniiaquc
nait sur le côte interne de la bronche-
souche un peu au-dessous de la pre-
mière bronche hyparterictie v<'nt)'a!c.
De là, elle se porte en bas et disparait
dansletobc inférieur, le )o))C car-
diaque n'existant ptus chez t'homme
qu'a t'~tat d'anomalie.

B. A)t))fU<: ))RO?<CHtQUE G.\UC))E. Li)


bronche-souche du poumon souche,
disons-le tout de suite, n'émet aucune
bronche ëpartériei)e:c'est là un carac-
tère morphologique de premier ordre,
6
qui distingue essentiellement l'arbre
Fi~.398. bronchique du côté gauche de celui du
L'arbre bronchique gii.uchc, yu pîif h). i'ij.ce externe côté droit.
du poumon gu.uche t(t'iip)'cs ~AssE). Au-dessousde l'artère pulmonaire, la
LitfttC('G\(t'!ncdtij)ûtt')n'nntmsn]ûtihcnc!tc)~t'tdta bronche-souche fournit (fig. H9C) huit
'-f'isst))'oi)))pr)o!)ai)'~et, (~tu'tit'L'spat'cHc~tpsdcttx tubes
sn~t'u'm'ctmf~'icut'. branches, les ~'OHcAes Aypa?'/t')':eMes
i,pt'cn)t{'t'c])t'Hm'h<'h~pnt't~)'iclicvr')ih'a)('.aY('c:3,ht'a)t-
chpaj)icat('n.tt.<('l')!U)'c).Ct~)n'ntpt'n(c)'i('urc:4h:im- ~CMC/tes, qui présentent la plus grande
ch('tt!n<'a)cpf~tt''ri('u)~a.p!<)icrt't)'H)cttfdo!~t'tft~par- analogie avec les bronches hyparte-
lët'i~'Hc.–U,t('rmnmtËH)ud\ttt'cncpvmc~!t.
rielles du côté droit. Ici encore nous
trouvons deux séries, une antérieure ou vcntrntc~ l'autre postérieure ou dorsate,
et chacune de ces séries nous présente quatre bronches, que l'on désigne comme
nrcccd'mmcnt par les adjectifs numériques de première, deuxième., troisième,
quatri~no.enaDantdehautenbas.
Voici maintenant que! est le mode de distribution de ces coHaterak's pri-
~j~–La~'enM'o'e &?'OMcAe /t~<ï?'/e?'<'e~e MCM<?'a/e se dirige obJiquementen
avant'~ en, dehors et, après un trajet très court (')5a 20
millimètres), se partage
dcnx i)ranches, l'une antero-infericurc, rautro postëro-supërieurc. ia première,
en
comme sùn nom l'indique, se porte en bas et en avant et vient se
ramifier dans la
partie antérieure et inférieure du lobe supérieur; la seconde se dirige en. haut et en
at'ricrc et envoie ses ramifications divergentes dans la partie postérieure et supe-
riem'f' d'' ce même lobe, c'est la ~'OHcAe c~'CM~M'e gauche de MASSE. La première
!)\pa)'t"ricHc vcntrate est donc destinée exclusivement a.utobe supérieur du pou==
mun droit
(6?'oMcAe ~SM'e SMpe?'ï'eM)'e ~aMeAe de Fancienne nomenclature).

/i~es
Les <?ws d<°!'Kt~'cs ~'CMC/tes /t~p<'<i'<ë)'te~es oe~<a<es et tes ~Ma<<'c &o)!c/te.s
do?'sa~s se distribuent au lobe inférieur, disposition qui l'appelle
exactf'Mcntce qui se passe pour le lobe inférieur du poumon droit.
Emisse dans ta série des )nammife)'cs,)'arbro bronchique présente la nx''mod!spositionfon-
()itmenti)~' que chez t'hommo ii est ossenticnement constitue, dt'oito et. ;L gauche, par un h'on''
prineip.tt ouitronct~e-suucho.d'oùémergent, sous des <).ng!os divers des coUu.t.eraics pritnu.ire~. tes
unes
~j'artMrioDos. les autres hypa,rteriu))es. Los bronches hypm'terieHossunt constantes et
(!i5))o~" syntetriquement dans chacun des deux poumons. Quant aux bronches upartcricttes.
dks j)~f))tont. dt's variations spécifiques, qui ont amené AEnv à admettre, dans ta disposition
de t'tu'bn' bronchique, tes trois types suivanls dans lu premier type, il exisLo deux bronches
tjMi'tMrn')ies, i'uno droite (pour le poumon droit), Fautro gauciio (pour )o poumon gauche) dans )o
sccnnd type.'d n'ya. qu'une epartërieUe.cejie de droite;
(hms te iruisie'ne type, enfin, t'cpartcrioHofait défaut à ta.
tui.s i't (h"itc et. a gauchc. On observe te premier type chez
)'L')~ti~!t'd.)ephoquo,Iocheva).Lotroisiemotypoestre)a-
tivejm'nt rare:AKUY t'ordt'o
ne i'a constate, en effet, que choi'
t/f/r o'tx/a/a, de des rongours. Le' douxicroo
tv)M. ()ui. c«)n)ne nous l'avons vu osL t(i type hutmun. os),
d<!)eau'np)e p)usfrc()uen(.: on )o ronconh'c diinsprcs-
<jueteu~)HaO''dresdf<))ttm[nift';t'cs.
Les ji'rhcrches d'AE)! t'ont. conuuiL il honto)ugucr tes
tu~s p))i!non.tit'f's de iil t'u.çun suiva.)dc t" le )ob(: supé-
rieur druit. qui répond M. if), uroncf~o cp'n'to.'ietic droit.o, est
Mnc foni.ttion spécifie au pou!non droit, il n'a, pas son
rt'))rt'jt'[)d:tgauci)odH)n~inct)uc)!],bronc))cepa.r'tc-
ne)ic ï' !(' moyen (tu cote dt'oiL a. pour ttomotoguo
)o)~e
).' tohe 'up~ricur gaucho tous ics ()eux. nous i'avons
vu ~H-mt,rcçoivcn),)ii première broncha i)ypa,rt.Hi'ic))c
<ent)Tt)e:)e lobe intérieur dt'oi). répond au tobcinfc-
n(;ur!itu~!n! qui, co!nn]e)ui. reçoit, ies trois dernières
bronches !)yparteric)ics vont.ra)cs et, toutes les hypartc-
riettL' dursates. L'asymétrie de t'appareit pulmonaire
SL'n!tjte duhf se reduiru a ce sin)p)e i'ait f<<;M~o/)p<'M;c))<
« <<c)~ <K)) <otc xMpe't'i'eM)'. !c~Me/ K'e~ts/e pas u ~<fMC/t~.
Fig.Sït".
&'s cum'hisions d'A~UY ont été combattues, en )892 et en
)SM,par\A)tÀm. qui rejct.tod'on'btéetadi vision des col- ~chémudp ~m'h)'c tt)onct"'jn<* <J t'oit, ~upar
hK't~cs prinjaires en cparteriones et hyparterieites. Pour sa face cxtc''nc (d'aptes N~RATH).
)ui, tes (''p.trt<'rietics ne sont que des rameaux de la prc- 1, artère pulmooaire droHl' 2. hrollf'he.~ouclae
du ponmon droit. 3, coU:tlél':IIe~ellbale~.
nnere!!y~urtcrict)eventra,)o qui, primitivement implantes 4. cuUato'a)"& <tot-sat<'5. hr<tn<'t'e ntncutnire
<l)'oHetM)pu]nt)Uë)cuHater;'te<tel:t[;)-<'n)!àreYcn-
Mir eMU!' parh'riene ventrate, ont pou a peu émigré vers traix, Jailudle. émigrant vers le 'dau dursnl, rienl
k piandorsa) c't, nnaf~ment ont pris sur ia hronche-souche fOllulllalltel'
.c'implmnter'· laI,t
i"UI'
Ü' -ur partie arrirredx l'artèreconsli-
rnrtieIntérale~ de la DruncLe-
au,d4!¡;~u!j.ee ~n arrii-re de rattère con~ti-
sOllche.
ci' ~u'on appeter une ifnptantation secondaire. ~aut ator%
(Mxjrrait. t'~partcneHed'Aeby.
Chez i'nn!u; notamment, )'eparterioncdi'oite(fig.399,h,S'),
la scuk- .)ui existe du reste. aurait pour homologue, à gaucho,
ce rameau ascendant de )a pre-
mttte h\p.)))K)ic)ie Yontrate ([ue nous avons ()uct'it. plus haut sous to
non) de &)-onc/;e n~ttM/e
~Me/tc; la ~u)M diifo'oncc qui existe, c'est que, tandis que, du côte droit, ta bronche apicale s'est
~'))!uce ~c )i~ ittonche d'origine pour s'implanter secondairement
sur un autre tronc, cette même
Jonche, ~n < ute droit, n'a pas émigré et a conserve ses relations primitives
!!m< Lcsc.jn~usions qui découlent natureUcment de
avec sa bronche d'ori-
ces faits, c'est que le /t)&c~)<He)';eK)'~t<
yjOMmoH .9at«;Ae t'ep)'e~M<era:Y à !a /'o!'s f/etw ~o&Ms.eneMt' e< mot/eM <~<;poM!o<)
fa,it
précis. Oncomprendn.ceH[.
n <e;
thdo~c '.)o N~tATH. tout. hypot.Mhcjûc. nct'opose suL'a.ucun
migration d'une bt'onchu so h'a.nsporta.nt,du plan ventra.1 :ni p)a.n dorsa,t et pMsa,nt pin.fJesMs
unoa.rtÈre pou'' !).Hcf s'nnp)(tnte! un tronc autre que
sur celui
oùeUo il pris naissance.
D'HAHUtvnj.Mn, en ')?«!, a, constf).tù choz )o lapin utffaLit d'une hante importa-nco mot'pho!u~!quc.
(jui, s'iteta,it confh'mepourd'imtres cspecos et gënora.Uso.ruinera.tt. comptctonent, ]a. U~Mric
deNAHA')'H.«Chox )o)a,pin.diLd'HA)u~vn.u;)!
dont to type bronchfquo est a,teta.ta()n)to)t.
ln
même que celui de l'homme, j'ai vHa.ppt-
raitre(tig.400), a une certaine période du
developpomcnt et assez longtemps aj)!'cs que
la bronche eparterioUe droite s'est formée.
un bourgeon eparteriet a gaucho (S'). Cdui-ci.
commo son congen'o'o, dérive ttot~btonche.
souche, ma.is, a.u ]iou de persister, il s'atro.
phie et dispa.ra.tt bientôt. Hn tout cas. iteg~
tout a. (a.it indopenda.nt de )u. premièrehron.
che hypa.rt6rieno. tt y a. donc primitivement
cttex te tapin deux bronches ëparMriHite}
symetritjues, non contempoi'a.ines, et t'asv-
tnetrie est acquise secondairement j~ar dis.
parition do l'eparterioUe gauciio. )) A t'appui
de ces conclusions. d'ttAnOtvtLLEhsi~naieun
certain nombre d'a.no!na.Ues du poun~on, m).
t~mmcnt. ce fait d'un fœtus de six n<uis,d(mt
tes deux poumons no présentaient f)!Mun
hcs bronches tt)(,)'a-p[))n)ohait'eschcxun cn'bt'jottcfciapin que deux )ohes et chox feque), coi!('urrem-
dc)~jottrs<d'ai)t'(:sd'HAHDV)tn,E"). mcnt avec t'abseneo du tobo supérieur drai).
r'" 1,h'.ïchée.-1 uunioe(h;uiL>S, on consta.ta.it l'absence do la bronc!)e ~partf
9 poummn gouclre. -:4.:n;lt~l'ee
pulIJlullairc divtile
d¡'o.los.
épllI'/èl'.i('[le III'oih'.
giluchè.
¡"III.tcl'epllhIlOlluil'e -5,
neHe droite. WALREYSH et d'AjuTCf.o ontmj)-
brondle
:i', l)l'hlll~he v.pnthiielle gAuche. 6. bronches
},lypal.\tHicHcs porte des faits analogues.
6'.b..ouches,hYflilrlé1'icllcs gauches.
S

mvm voita
Nous wuaudonc mv ramones idées u anw
wu.~ u.ncca (t'Amt
UoJI1\iJJU", a.ux
sur rhomo)f)~Lt.ion des tobos puimontm'cs )os deux poumons sont. primitivement symétriques~
chucun d'eux, n t'~titt Otnbryonnim'u, possède une bronche epM'tci'ieUo, rudunenL ()un)otjf
-sujtUnuur,uLiuù~et/tKt:u/t'.f~ctt(;t;L/<fztt<- (1-
~<ep)'ot)te!t/f/ece~Mece7'M<)ne;)/a)'nM.
«c<)'0!7c, « M): complet f/fue~op~e))!fM/, /asf/M
que, il .r<Kc/<e, il 6'<<)'o/)/M'e peu it ;jf« e/ /M
pa/M/)(M'fM/)'e.
Forme des bronches intra-pulmo.
4"
naires. Envisagées maint.cnant ~)!
point de vue de leur forme, les divi-
sions bronchiques intra-puimunairc"
sont régulièrement cytindriques. Elles
dinerent sous ce rapport des bronche:;
extra-pulmonaires, qui, co))!ii)C nous
l'avons vu,sont arrondies ;),)f'Ht'partie
antérieure, planes à leur partie posté-
rieure. Elles en différent encore par
la disposition de leurs éléments carti-
lagineux. Tandis que, sur les bronches
extra-putmonaires, ces cartilages se
disposent sous forme d'anneaux incom-
plets, représentant chacun les trois
quarts d'un cercle, ils forment, sur les
divisions bronchiques inh'a-pulmo-
naires des pièces plus petites, très va-
riëcs et très irrëguHcres. –AuTOiSt-
nage du hile, sur les divisions bronchiques de premier ordre, on rencontre encore
des ~mnents d'anneaux; mais ces segments sont plus petits que sur les bronches.
De pi"s, ils se disposent sur tous tes points du tuyau bronchique, et c'est juste-
ment cette dissémination uniforme des éléments cartilagineux sur tout leur pour-
tour'c les bronches intra-putmonaires sont redevables de leur forme cylin-
drique. Plus bas, sur tes bronches plus petites, les segments d'anneaux sont
remp~ces par des lamelles isolées, qui sont habituellement p)us attongées dans un
sens 'juc dans l'autre et dont le grand diamètre, suivant les cas, suit une direction
transversale, oblique ou même longitudinale (Hg. 40t,t). Au fur et a mesure
qu'on se rapproche des lobules et que les divisions bronchiques diminuent de
catihrc. tes iameties cartilagineuses deviennent à la fois plus petites et plus espa-
cées. H.ms les bronches de un mittimètrc de diamètre, elles sont réduites pour la
plupart de simples nodules arrondis ou a contours ptus ou moins angutcux. Les
c.i)'t)!:):;cs ne se prolongent jamais jusque sur la bronche intra-lobulaire ils ne
neneh'f'nt donc pas dans te iobuto.
5° Structure. Comme la trachée et les bronches proprement dites, les divi-
sions bronchiques intra-putmonaires se composent de deux tuniques 'f une
tunkpL~; externe fibreuse; 2*une tunique interne muqueuse, doubtëe dans la plus
~mndc partie de son étendue par une couche de fibres muscuian'es lisses.
J. 't'rx[<.))jË FinnEusE. –Elle est constituée par du tissu conjonctif renfermant de
nombreux réseaux élastiques. Les nerfs et les vaisseaux qui se rendent a ta
muqueuse bronchique cheminent quelque temps dans son épaisseur, avant d'at-
tcmure cette dernière.
Comme iespta.quescar-
titagineuses qu'ette ren-
fenne,t.i tuniquefibreuse
diminue beaucoup d'im-
j)0)'Uuire vers tes derniè-
res ramificaHons bron-
'))iqncs. H))e cesse d'exis-
ter au point d'entrée de
i.i)))'o<]''hedansie)obu)c,
on nx')<'se réduit;),une
tniocc iame conjonctive
qui pnveioppc !a mu-
queuse fie la bronche in-
tra-)o))n)nirc et fournit
<[ue)<[u<moyensd'union
cnh'e ''ettoderniëre et
!c-<jbu!insouJesvais-
'eau\ qui l'entourent.
B.t:'))CUE MUSCULAIRE.
–Kn dedans de la tu- i''ig.M2.
nique fibreuse et descar- Coupe tjansvcMiue d'une divi-iion bronchique.
titagcs tju'ene renferme., ), fncmbmoe <ih['cus< 2. musctcsde Reis-ieisscn.–:t. d~nuc de ntuqueu'H'
hrotchxjnp. 4. cpithÉUntn bronetn<[up. 5, anms(!c ~)ohutcsbiancs-infi)tt'p'-
~e trouve une couche de dans k derme <nM<)M<'u):. (!, cc))u)fs caMcifenoes :') <)<ucus. 7, gtandcs bron-
<i!n'csn)u~'utairestisses~ chitjtK's. 8, 8~ carmagcs.
s.
')"' app:). tient à la muqueuse bronchique, mais que, \'u son importance, nous
df'o-u'on- a part. La couche musculaire, encore appelée couche des muscles de
jReissetSsen, c'st constituée par des fibres lisses groupées en petits faisceaux fusi-
formes, dont tes deux extrémités se' continuent par d'élégants réseaux étasUqucs,
qui se perdent dans le derme de la muqueuse et leur servent ainsi de t"ndons
d'insertion. Ces faisceaux s'agencent les uns a. coté des autres, de ma.nier~:tfor-
mer sur les grosses divisions bronchiques une couche continue. Leur direct ion est
en majeure partie transversale, de sorte que les muscles des bronches soni, ftvant
tout des muscles'a, /t6res CM'Ct~~M'es; cependant KOLUKER a signalé des faisceau);
disposés obliquement, en écharpe ou même longitudinalement. Les muscles de
Reisseissen se poursuiventjusque dans )e.lobule pu) monaire, sur la bronche intr.i-
'lobula.ire n. laquelle Us fournissent im revêtement discontinu. Us ne s'étendent
pas toutefois jusque sur les terminaisons ultimes du conduit aérifëre ils man-
quent tonjours.; en effet, au niveau des bronchioles terminales.
tunique muqueuse nous présente a considère)' l'un
C. TuNtQUE MUQUEUSE.La
épithélium.2°undermeouchorion;3''dosgtandes.
a. ~'p;'<Aë~'M~L'épithélium est un épithélium cylindrique a cils v!hrati)cs.
.Stratifié au niveau des premières divisions bronchiques, i! diminue bientôt de
hauteur par la disparition de ses strates les plus externes et se réduit alo!s u!)e
couche de ce~M~es.ct~'ees, mëlangëës a des cellules ca)iciformes a mucus, iaqueife
repose sur un seul rang de petites cellules rondes a.djacentes.à la metnbrartc balaie.
Au niveau des bronchioles terminales, on ne trouve plus qu'un seul rang de cet-
Iules, ceDutes ciliées, d'abord cylindriques, puis diminuant peu à peu de hauteur
ct-Hnissant par devenir cubiques. Ces cellules perdent alors leurs cils, s'apintisscHt
de plus en plus (épithélium de transition) et, finalement, se continuent avec l'épi-
thëiium alvéolaire déjà décrit.
b. CAoWoM. Le derme, ou chorion muqueux est constitué par du Li~u con-
jonctif, très riclie en rëseaux élastiques et infiltré de globules blancs. On y rencontre
même parfois un certain nombre de follicules lymphatiques (FnA.NKEXHAb'SEn,STOMn).
Il est limité, en dedans, par une membrane basate ou vitrée et présente, du côté de
la lumière des divisions bronchiques, de petits relèvements en lames, qui forment
l'axe des plis longitudinaux que l'on trouve a la face interne des canaux bron-
chiques. Ces plis longitudinaux manquent au niveau des bronchioles teruuntues.
c. G~Ka!es. La muqueuse bronchique est criblée, sur Iap!us grande partie de
son étendue, paruncmultitudede petits orifices glandulaires. Ces orifices cuodaisent
dans des glandes en grappe dont les lobules, d'assez petite taille, prennent place,
entre les cartilages et les muscles de Reisseissen,dans la couche de tissu cunjonctif
lâche qui rattache la tunique libreuse à )a tunique muqueuse. On ne trouve ptu!-
de glandes au niveau des bronches intra-Iobulaires et, ptus forte raison, dans !es
bronchioles terminales. Les glandes des bronches infra-pulmonaires sont des
glandes muqueuses et en ont tous tes ça ractèreshistologiques.
6" Vaisseaux et nerfs. Les vaisseaux des bronches intra-pulmonairM sont de
deux ordres, sanguins et lymphatiques:
a. Va~sseaM.x soMt~îM'MS. Les vaisseaux sanguins sont fournis par l'artère
bronchique, dont les ramifications forment, dans les parois des bronches, deux
réseaux capillaires distincts l'un externe, plus lâche, situé dans la eouche des

de la muqueuse. Dans les bronches de très petit les


muscles de Reisseissen; l'autre interne, plus serré et plus délicat, occupant tcdennc
veinutes nées de ce
réseau capiUairc ne se rendent pas dans les veines, bronchiques, mais se jettent
dans les radicules des veines pulmonaires. Les veines que l'on trouve sur te trajet
des~'os troncs in'onchiques débouchent, au contraire, toujours dans les veines
brond'iqucs.
b. FaM~e~M~c ~wp/ta/t~Mes. Les vaisseaux lymphatiques naissent dans le
dcrm" de la muqueuse, ou ils forment des réseaux très déliés. Puis, ils traversent
perpendiculairement la couche musculaire et la membrane fibreuse, à la surface de
)~([uc))c ils se disposent en troncs longitudinaux, qui se rendent dans les ganglions
bronchiques, soit directement, soit après s'être unis aux lymphatiques issus du
!ubu~' pulmonaire.
c. A'er/'s. Les nerfs suivent les divisions bronchiques. Ils se terminent à la fois
sur )~s etements muscutaires (Me! Mto<eM?'s) et dans )a couche cpithéHaio (MO'/s
iiC))S<). Nous y reviendrons plus loin.

C. T[SSU COXJOXCTIF DU POUMUX

Le tissu conjonctif du poumon unit les unes aux autres les différentes parties qui
entt'fnt dans la constitution de cet organe. U sert de chemin aux conduits aérifères,
aux v.usseaux et aux nerfs, auxquels il fournit des sortes de gaines communes.
(Je ti~su est d'autant plus abondant que l'on se rapproche davantage du hile du
poun)~)). A ce niveau, il se continue avec ic tissu cellulaire du mcdiastin. Au voi-
-.ina~r des lobules, il se subdivise en une série de cloisons minces qui s'insinuent
entre ces derniers. Enfin, à la surface extérieure du poumon, il forme une lame
.'ontinuc, qui sépare les iobutcs périphériques de laptevre viscerate, c'est le /<ssM
co)~o/ic< soMS-p/eMra~.
.\uu~ avons déjà vu (p. 44t) que, chez l'adulte et chez le vieillard, des gt'anuia-
tion.s j)ig)nentaires noires, formées par des poussières charbonneuses venues du
dchurs (cAa?'&OKpM~HOK<we), se répandaient dans toute la trame conjonctive du
j)uu)nun et jusque dans les parois des alvéoles. Jsons n'y reviendrons pas ici.

§IV.–VAISSEAUX ET XE)U'S or t'OtM'tXx

).
j)u)nnou, comme tous les autres viscères, nous on'rc a considérer deux
groupe-- de vaisseaux des vaisseaux sanguins et des vaisseaux tymphaUques. Le;'
vaissL'.mx sanguins, il tour tour, sont de deux ordres !es uns, t'a/sseaMa; </e ~<eM!<ï-
~se ou ua~sesMa; /'OKC<oHMe~, amènent aux tobutes du sang veineux et t'amènent
te 'm~, une fois arteriaHse, vers le Ititc d'abord~ puis dans l'oreiHettc gauche;
les autt'cs, ua~seaMj' MOMrr/c!'e)'s, sont simptement destines a la nutrition de
t'ut'g.mc.

A. VAtSSHAUX t)H L'ftKMATOSH

Lesvaisseaux du poumon, en rapport avec la fonction de t'hematosc~ sont


)" les </<es pM~HOMaM'es,qui transportent aux )obu)es le sang veineux puisé par
encs ditns le vcntncute droit; 2")csue:Mes~M~MOK<wes,qui rccuemcnt sur tes
piu'ois )<j))u)aires le sang nouveitcment artëriatisé et le ramènent au cœur.
1" Artères pulmonaires.Au nombre de deux, i'unc droite, l'autre gauche, !cs
artères pnimonaires se portent chacune vers le hile du poumon correspondant.
Là, cH< pénètrent dans l'épaisseur de )'organc et croisent en avant te tronc hron-
ctxquc [frincipaf, pour venir se placer, d'abord sur son cote externe, puis sur son
cùt~pu.hh'ieur.
L'artère pulmonaire se ramifie exactement comme le tronc bronchique qn'c!)e
accompagne. Elle fournit successivement, des coHatërates primaires et des tcrmi-
nales, lesquelles, à leur tour, se
divisent et se subdivisent comme
les bronches correspondantes.
Chaque bronche, quel que soit
son calibre, porte ainsi sur sa
paroi, dans ('atmosphère con-
jonctive qui l'entoure, une divi-
sion de l'artère pulmonaire. Arri-
vées aux lobules, les divisions de
la pulmonaire les pënetrci)). au
niveau de leur sommet et, sous le
nom d'<M'<e)'es <o6M<aM'es, M ra-
mifient dans leur épaisseur. Nous
avons déjà indique plus haut
comment se comporte t'artere
tobutairo dans l'épaisseur du lo-
hute, nous ne saurions y revenir
sans tomber dans des redites.
On admet généralement que les
artères pulmonaires sont exclu-
sivement destinées aux lobules
et, en conséquence, n'abandon-
Fig.403. nent au cours de leur trajet aucun
Schéma montrant ]a. disposition, da,ns un lobutc, des rameau collatéral, soit aux bron-
tn't~rese), dos veines putmona.ires. ches, soit aux autres parties
<, vcstitjutc; 2. canaux a)\('o)ai)'cs; 3, infundibui.u 4. a)vt'o)c d'un
acinus;)utnionfm'c,Tt]dcfaccGncn)ict't'.vMti)jutG;2',canaux constituantes du poumon. Il est
a remarquer, cependant, que la
a)vco)airc"; 3'.infundibu!a;'i.ah'eo)cd'un acinusvu encoure.–
5.bronchcin(.ra-!ohu)atrc'6.bronct)ctct'miHtttc.–Y.ramcaudc
muqueuse des plus petites bron-
)'at'ti're))u!monait'p.–S,n''seanc!)~mai)'cde'iatv(io)cs.),racinc
dc[avci~e)'u)men.<h'e.–)0,Yeinc))u)monairc.
ches, tout au voisinage du lobule,
reçoit la plus grande partie de son sang (AnxoLD, ÀDMAK)) des divisions de Fartere
pulmonaire.
Veines pulmonaires.
2° Les veines pulmonaires, comme nous l'avons vu pré-
cédemment à propos de la structure du lobule et des bronches, proviennent de
deux sources principales et possèdent par conséquent deux ordres de raclicules.
Les unes., 'ueMtes jOM~MOMa~'esp?'o~?'~M:eH< diles, ont leur origine dans le réseau
capillaire du lobule. Elles charrient du sang artérie). Comme nous l'avons déjà vu
à propos du lobule (p. 488), elles se portent vers la périphérie du lobule et passent
alors dans les espaces interlobulaires, où elles se réunissent les unes aux autres
pour former des vaisseaux de plus en plus volumineux. Ce sont tes ~emes M~eWo-
&M/~M'es. Les autres, veines /oKcAo-pM~mo?!<ïM'esde LEFOHT, proviennent des
réseaux capillaires des dernières divisions bronchiques. Elles aussi recueiticnt
probablement du sang artëriei, les phénomènes osmotiques qui constituent f'hc-
matose se poursuivant vraisemblablement jusque dans les petites bronches qui
précèdent l'acinus. Ces veinules, comme les précédentes, aboutissent aux veines
interlobulaires.
Aux deux ordres de veines précitées,veines pulmonaires proprement dites et
veines hroncho-puimonaires.it convientd'ajouter, comme affluents des gros troncs
veinciix pulmonaires, un certain nombre de veinules qui tirent leur origine du
réseau sous-picura) ce sont les veines ~etM'o-jOM~HOMM'es de LEForr. Leur mode
de terminaison est variable ou bien, elles se métent aux veines efférentes des
)ohu!es du voisinage ou bien, conservant toujours leur situation superficielle,
elles gagnent le hile du poumon et, )a, s'ouvrent dans les veines pulmonaires.
Le-' veines intertobutaires se dirigent toutes vers le hile, en se réunissant les
ttnes aux autres pour former des canaux de plus en plus volumineux. Ici, comme
aitiem.s, les ramuscutcs forment des rameaux, les rameaux forment des branches
et, :'t leur tour, les branches donnent naissance à des troncs. Quel que soit leur
caJihre, tes veines pulmonaires s'accotent pour la plupart aux divisions bron-
chiques, comme le font les artères, et il est à remarquer que chacune d'elles se
place de préférence sur le côte opposé a cctui qu'occupe l'artère correspondante.
Qustqucs-unes cheminent isolément, sans présenter aucun rapport régulier, soit
avec les bronches, soit avec les divisions de l'artère pulmonaire.
Au niveau du hite, )cs veines pulmonaires viennent se placer (fig. 404 et 405)
sur un plan postérieur à celui qu'occupent les bronches. Elles forment ordi-
nairement quatre troncs, deux pour le poumon droit et deux également pour le
poumon gauche. Nous savons déjà, pour l'avoir étudié en Angéiotogie (voy. t. !!),
que ces quatre troncs se portent vers )a base du cœur et s'ouvrent isolément dans
t'orciHctte gauche.

B. \AtSSEAUX X"r<Ut)CmRS DU POUMOX


N

Lesvaisseaux nourriciers du poumon, ceux qui apportent aux différentes parties


(te ror.mc les matériaux nécessaires à teur nutrition, sont les artères et les veines
bronchiques.
1" Artères bronchiques. Les artères bronchiques, branches de l'aorte thora-
ciqu' -ont au nombre de deux, t'unc pour le poumon droit, l'autre pour le pou-
mon nauchc. Elles pénètrent dans le poumon au niveau du hile, ou cHcs occupent
ie coté postérieur des bronches (fig. 494 et 405). Elles durèrent ainsi des artères
puhnonain's, qui sont ptacees sur )ecôté antérieur, maiscHes en diffèrent surtout
par L'ur calibre, qui est beaucoup plus petit.
Dan- !paisscur du poumon, les artères bronchiques s'accotent aux bronches,
'ju'e!s:)rcompagnentdanstoute (eur étendue. Elles vont ainsi jusqu'aux lobules,
'!)ai~ -;u)- y pénétrer. Tout t'arbre bronchique int)'a-)obu)airc,comme nous l'avons
vt), rc~jit son sang de Fartèrc pulmonaire.
C!i'')j)in faisant, les artères bronchiques abandonnent des rameaux 1° aux divi-
sions h) otx-biqucs; 2° aux artères et veines pufmonaires; 3" aux gangtions pubuo-.
)iaitcs 4'au tissu cellulaire et aux plèvres. Les )'<HMe<!M.E &OHc/t~Kcs sont à
la foi-' ht s nombreux et très vohunincux les artères bronchiques sont, en effet,
i:j)eci.i'C!!t destinées aux bronches. Leur mode de distribution dans la paroi
bronchique a été étudié plus haut, a propos de la structure des bronches (voy.
p. 464,. ~ous n'y reviendrons pas ici. Les ?'s?Hea:MC destinés aux divisions
de /'ar/t'~ e/ des veines pM~MOH<es, véritabtes vaaa vasorum, sont au contraire
~ce~i\<~ncnt grétes. Ils forment sur les vaisseaux précités un réseau capillaire à
)na)Hcs h.– serrées, que t'on peut suivre, d'après KoLUKEX, jusque sur des bran-
ches de t)'6 et au-dessous. Les )'aM:MM..c des~Hes dKa; <yaH~'o?!s ~M:<a<:(jrMes
"ati-scnt !jah!rcnement au voisinage du hile et se perdent dans les ganglions
de la région.Us sont ordinairement très volumineux. Leur volume, du reste, est
toujours proportionnel acetui des ganglions eux-memea. –Les ~'ameaMa; /)~
~'aM.K se séparent des artères bronchiques, soit au niveau du hile, soit dans
l'épaisseur des poumons. Ceux qui naissent au niveau du hi)c, sans pénétrer dans

le poumon, se ramifient, sous la ptcvre qui tapisse ta. face interne de l'organe. ).cs
autres cheminent quoique temps dans les espaces inter-tobuiaires, puis ~ncrgent
sur différents points de ta surface extérieure du poumon. Tous ces rameaux,
remarquab)es a la fois par leur ténuité et )cur tongueur, forment un roseau a
larges maiiïes dans le tissu cellulaire sous-pleural.
RuYScn, depuis bien longtemps déjà, a signée Foxistence d'anastomoses directes jetées da~.s
l'épaisseur mC'me dos poumons, ent.rc r~rM't'o bronchique et. i'artuf'c pulmona-iro. Ces unastomasM
admises ptus !,a.)'d pa.)' HHSSEtssM, pin' V)HM)ow, pm' Ho\'EH, ct,e., ont. uLc 1'cjct.~es pin' de nombres
!),ut.eut's, not.u.nnnenL pa.r LKt'onT et H\(<TL. EUos ont etc décrites :), nouveau, en J88. )).u' ZK~m-
KANt))., qui les divise en suppWick'Hes et- profondes. Les a)t<'M/o!)to~eS ~«~er~c/c~/e.< suntrej~'f-
sentuos p!),r des a.rtHt'os qui. naissant de t'a.rLeM hronchique au nivettu du hile, se JHttt'nttout
d'abord au-dessous do In ph're, puis, après un trajet vat'iii.h!e, p)ongon), dans ['épaisseur ()<s
poumons pour s'unir ù. une des divisions de t'artero pulmonaire. Ces anastomosas se voient
preforonce sur ta face interne des poumons. On en rencont-rc habituettement une dans te rcp)!
ptourat qui unit, )e )ohe intérieur au tobe moyen (pour te poumon droit.) ou au !<'he supérieur
(pour )o poumon gaucho).–Lt's a~~s/omosM p)'o/'OHf<e~ sont, situées, comme )cur nom t'indiftuc.
dans Fepaisseur mCme des poumons. Ettcs sont constituées par des rameaux de diniensienshrt
variables (il y en a qui atteignent jusqu'à un domi-miUimetrede diamètre), qui vont de )'artw
hronch~uo l'artère pulmonaire ou qui, vice versa,se rendent d'une division do la pulmonaire
à une division de l'artère bronchique. Ces anastomoses profondes se font sur la paroi même du
conduit bronchique, dans l'atmosphère celluleuse qui entoure ce conduit.

2° Veines bronchiques. Les veines bronchiques (fig. 404 et 405) répondent.


aux ancres bronchiques, qu'elles accompagnent régulièrement dans leur trajet.
Et!cs proviennent en grande partie des parois bronchiques et nous ferons remar-
quer, a ce sujets que le réseau capillaire ou elles prennent leur origine est un peu
moins étendu que le champ de distribution des artères correspondantes. Nous
avons vu en effet que, tandis que les divisions det'arterc bronchique se prolongent
jusque sur les plus petites bronches, tes veinules issues de ces petites bronches
(veines ~'OMcAo-pM~onaM'es de LE~ORT) se jettent, non pas dans les veines bron-
chiques, mais dans les veines pulmonaires. Les veines bronchiques ne reçoivent
donc que le sang des bronches de gros et de moyen calibre. Encore convient-il de
faire remarquer, que d'après ZucKERKA~DL, les veines bronchiques, issues des
grosse- bronches s'anastomosent au cours de leur trajet avec les veines pulmo-
naires. ('.es dernières, on le voit, charrient vers t'oreittette gauche une grande
partie du sang veineux de l'arbre bronchique.
En cheminant vers le hite, les veines bronchiques se grossissent (le nombreux
afuucnts, provenant 1° des parois des artères et des veines pulmonaires 2° du
tissu conjonctif intertobutaire et sous-pteurat 3° des ganglions lymphatiques du
poumon.
Au stn-tir du hile, les veines bronchiques sont représentées, pour chaque poumon,
tantôt par un tronc unique, tantôt par deux ou même trois troncs. Ettes viennent
se placer, comme t'artere homonyme, sur la face postérieure de la bronche corres-
pondante et, après s'être plus ou moins anastomosées avec les veines du médiastin
postérieur, ctles s'ouvrent d" cettes de droite, dans la grande azygos, quelquefois
mais plus rarement, dans le tronc commun des veines intercostales supérieures
droites '~umeme dans la veine cave supérieure 20 celtes de gauche, dans la petite
azygos ou dans te tronc veineux brachio-cephatique gauche, cxceptionncttement
dans la veine mammaire interne. Nous avons déjà dit, a propos des bronches, que
ces veines bronchiques sont depouvues de valvules.

C. LvMPHATtmHS

Les lymphatiques du poumon se divisent en superficiels et profonds.–Les~ym-


p/tH/~Mcs .SMpe?'/<ct'e/s ou MMs-p~?:(MtMa? occupent, comme leur nom l'indique, la
surface extérieure du poumon. Ils forment ta, dans le tissu sons-ptcurat, un réseau
qui est p.n-ticutièrement développe sur les limites des lobules. Hs proviennent en
~ndc p.n'tie, peut-être en totalité, de ta ptcvre cHc-mcme (voy. /~fM'es), De ce
)'MMu periputmonairc partent deux ordres de rameaux: les uns pénètrent dans le
poumun et servent ainsi de traits d'union entre te réseau superficiel dont ils
<mane))i et ie réseau profond avec lequel ils se continuent; tes autres gagnent le
hile, en suivant des trajets divers, mais
en cheminant constamment a la surface
extérieure de t'organe. Les lymphatiques~'o/bK<~ proviennent, comme nous
i avons vu ptus haut (p. 457 et 465), en partie des tobutes putmonaires, en partie
des dtvtsi'ms bronchiques. Comme les précédents,
its convergent vers la région du
hite, en suivant le même trajet que les vaisseaux sanguins, c'est-à-dire l'atmo-
spherc e.,)tjonctive qui entoure les diverses divisions de l'arbre bronchique. H
existe, pour chaque division de l'artère pulmonaire,
un ou deux vaisseaux tym-
pratiques, ~uana u y en a ueux, lis sont situes surdos laces opposées Mavjus-
scau artériel, unis l'un à l'autre par des anastomoses plus ou moins nom-
breuses.
Arrivés au hile, les lymphatiques superficiels et les lymphatiques profonds se
jettent dans un groupe de ganglions, qui se disposent tout autour des premières
divisions bronchiques et que nous appellerons pour cette raison ~aM~'aMs
~'OMCAo-jOM~OHaM'eS.
Ces ganglions sont très nombreux. Les plus profonds sont situés à 3 ou 4 centi-
mètres en dedans du hile, en plein poumon par conséquent. Leur volume est fort
variable a côté de ganglions minuscules, a peine visibles a l'œil nu, on en rencontre
de la grosseur d'une noisette ou d'une amande. Leur coloration est, suivantes `

cas, grisâtre, piquetée de noir ou même complètementnoire par suite de )a péné-


tration, dans la masse .du ganglion, de particules pigmentaires ou charbonneuses
qui leur sont vraisemblablement apportées parles vaisseaux lymphatiques. Cet en.
vagissement des gangtionslymphatiques du hile par le charbon pulmonaire ne com-
mence guercque de dix à vingt ans. H augmente ensuite avec les progrès de t'ftse.

D. N]Utt'S DU POUMON

Les nerfs du poumon émanent des plexus pulmonaires antérieur et postérieur,


a la constitution desquels concourent à la fois des branches du grand sympathique
et des branches du pneumogastrique. Ceux qui naissent du plexus pulmonaire
antérieur se jettent sur la face antérieure de l'artère pulmonaire. Ceux qui pro-
viennent du plexus pulmonaire postérieur, à la fois plus nombreux et p)us volu-
mineux, cheminent sur la face postérieure des bronches. Les uns et tes autres
pénètrent dans l'épaisseur du poumon et s'y ra-
mifient comme les divisions de l'artère putmo-
naire et les divisions bronchiques, auxquc))esi)s
s'accolent et qui tour servent pour ainsi dire de
support.
KEMAK, KôLLiKEu et, plus récemment, SrmuM
(~pjos~'e~ Keri~Ma? o!MpOM?MOM, in Uritish met).
Journal, 1876), Ecouow (Cen<<'a~ y. d. med.
H~SeMSCA.~ 1879) CtKANDARASKY(~i)'cA. /)?!(!<
i88t) ont signalé sur le trajet des nerfs pulmo-
naires l'existence de petits ganglions microsco-
piques. Les plus simples sont réduits une senk
cellule nerveuse.
Le mode de terminaison des nerfs pulmonaires
n'est pas encore nettement élucidé. Mais dansées
derniers temps, l'emploi de la méthode d'Ehrtich
au bteu de méthylène (CuccA'ri, SMiuxow, Mo'.Mt)
ou de celle de Go)gi au chromate d'argem.(HETXKs,
BEnKLRv), ont mis en évidence un certain nombre
de f<uts intéressants. Tout d abord., il convtcntde
distinguer deux ordres de nerfs, les uns destinés aux v&isscaux, les autres de.stin~
aux conduits aëriferes. Les Ke~s usscM/aM'e~ sont extrêmement ahundants,
surtout au niveau des divisions bronchiques. Ils se terminent dans les parois des
vaisseaux suivant le mode habituel. Les M~s destinés aux coMc<M~s aët'~t'~
tonnent.. dans la couche fibreuse des bronches, un riche plexus, d'où embuent
des fibres motrices, qui vont se terminer dans la couche muscutaire; des fibres
scnsiU\t's, qui viennent, au-dessous de l'cpithëiium. former un deuxième plexus,
le c~ soM8-ep~ë~'f< De ce ptcxus sous-epitheiiat, partent des nbriHes asccn-
(t.i~te~, ksqueites se terminent, ()ans l'épaisseur même de t'cpitheiium, par des
arbori-ntions iibrcs (Bt~uo.Ev). i~KT/rtjs, chez un embryon humain de 'iS centimètres,
,-) pn
sti~'re les fi))res nerveuses jusque sur la paroi des alvéoles (fig. 406). ~tais
nous ne summes nuHcment
fixés sur leur signification, je veux dire sur la manière
()ont efh'- se terminent

A Mn~uttcr, tu) sujet du poumon. [)<n'mi )es U'tU'aux rccous )!iM)F!.):iscu.~f/.s7r«/. f/. M. 7~'o~-
t'/oM.Mt'd.Cp~fra.)~).. ')872;– AuFttHcfrf'. A'/j~/«?/. f/. ~<n).~<'«a~t'<'o/~). Xcd. Ct'nU'ath).. 'J87S–
h'iirrM!K /.<~<c)!e/iC~tt«tt. Wirchow's Arc)! )8'i8 ])u ~i;UK, 7~c</r~/ s. A'c;))t/M ~e)' A't'eM-
fft~)'ef'n'.Mc (/e/' SaM'/F</i«;~«;e, itfid.. 1878 CtfHAT. /i<!p/)o)'s' c;)<re le f/et'e/op/j. (/;< /?o~-
MM el M' f.MC/f~'e.
Arch. de t'hysioi., '877 EGOt~'H'. f~'tet' f/'f A'e''t'en der /,<e;). Cent)', t'.
~jot. ~i-scfiSc!L, ')879 STnu.!x(,, A'<')'roMt' n/~f<)Y;<i<~o/' </«! ~~tf/. )!rit. fncd. Journ~t. )!<7(i, atn)
Jmn-jL ut Anut. :ind Physio)., ')88! AEtn, ~«.' GM/M// f/M ~<'o/!c/)if</<)~Mme.f«. f/)e //omo/o.'yf('
(;<vf.MH7');x'" &e!'M!e)).c/<e;t, Ce))tr.~(bt. f.d. )))cd. Wi~cnst'h.. 1878; KA\)'Amz)a. 0<) ~f
;tM'MC/f!'M'Y~- ~~M. Arc!L f. An:tt.. t88t )\n~n;KH. M<7M (<<~ Me;Mt'/< /.M;)',tC, \Vui'x)).
Y~rhiU)~ )881 ÏESTUT et MAuco!<nf:s, Ut; ;M;/Mo;t <«' lobes. Rux. )~;h(!. des Se. mL'd. du )!o<
J~nx, )S.S):
~h'siu! )SS)
)'tEt~t)!r et REXAU'r. ~cw. s; les sacs /);)/MP.s-~('r<7n&«/a~-<s'. c)t'. Arc)'. <h'
XucKHitKA~'i)!{/p&e;'f/tf t''e~t<f< :<c;e/<e« f«'<f'<W/e;t ~e/«.s'fM </('<' w<'H.!cA/.
f,tfM'/eH. Si!x. (t. Wicn. Ak.~)., t88) FH!')'n.!)EM, .S/<«)f/ f~')' «o'oif~fK ifM/<e<)/.«<t/if<'«t'«~f/f)',
~c.. Uis.r).. ))<)r)):d, i884; SKE (M.)..S«'' ~< t<!c.««'<' de la t'to'nce )'<s'/);c;/o;<v f/M /~o;Mon,
!)n!L Ac.i~. ()" M~d-, ~886; S['H)!)xo. /'o/!<)~)ie </M/t'o ~<Yu/f'. co~
Mn< (/p~'Hy<'t'c. Oiorn. deHa. K. Ace.td. di mcd., i887
/<« .<o/Y<HM));. co;'<<-
)}xAL'xR u. STAHK[.. t,'c&erf/fM t~t«/<<)M.
f.MM.~<'M ~.f :'< M)!<e)if/e)' /.M/'<Y<;<)):<? =tt <7<'M M)'<M)f/;tc;t n/.</<pi/t't)f/Mi /!«7<FM. Arch. )'.
Anat. und !'hysio).. !886 R~.UAnu. ï'o/w?<Y~)/fi<' t/e~ Ac~cs' ;H/c;o&n«'M (/ /)o;<MO/i. <j.tx.
~'jiApit.am. 1892: Mo~)[f), Coo<W~«/o f<Mo~<<M/<o f/e//c <<'t')M)Mf<OK<)te)'fo~<'?tptpo/M)0))f</ft
h~'aM ~MM)' Ciorn. di Assoe. ]m,po! di mod. e n.Lturit).. )892: M)n,EK. 77<e /o&M/e of //«'
/My~M/ '/i &/oo~/MMC/.<. Anat. Anxoigct', fsm; HoBf.\so. OA~'c; OH /<* cf«'/<ct'<y< ;«
/tff/ft~e/M!M< o/' /<* /<~ o/' !Y<<s ~'t</ M'ce, Jour;), ut An~t. anft )'h\'siot-, vut. XXH). )889
–A~t:. f~c;' </t7< H«i< ?)!e~c/ /~<)t'/e)!, A<'c)L ). An.it. u. Physi~).. )8M: Hu MH~t;.
«fmo't. K~f'<' f/ic ~<H)M~ M. f/f! ~cf ~«;t.~eH 'f. Mt<'<' die Fo;'Mt f/c< /(''i/)<M-<M'&< &f; </<?)'
7~M«
Jft'M(7«'M S«;<<ffe<'ptt, Arcit. t. An.tL Physioi.. fSH. !\AtnTH. )'<*<<c<c/t..toa/oM!
~M~fo"<7f~t'/M«mt'.t. Ver)!, d. tin~t. Ucscttsch., i8i)2: CLCCATL .So~a il </<&MtMe)t<t< e~/
tm)N))H:'M<)<''/c//e /iA;'e )M)'i'ec ?:po/moM; <f< ;Y<t)« /<));)f~v/ h~t'rnat. ~~o~!i~~NSc))r. fur Anat
u. )'!i\'h)) ~888: nu MÊME. ~/o<'«o f~ M0</t) i ?!c<'t" 6't <<'f&ff«f'o«{' e /ei'Mt;)aMOHf; /jo~M!0)t).
<h..fM /t't<H ci'M<«.s'. ibid., )8~9; Moxt~o, Co'</<'<& <f//o .s/Kf/o f/<c <c<'M!t')t«:<oni HCi't'o~'
)if<y)c~Mfw <<' &<'«c<. (iiorn. d assoo. Kupot. di Mcdic. n Ki~tunuisti, )S92: )!E!tKLt;Y. 7'/t<'
f))/<)M)<tt/<~o<;H' MO't'M ?H ~«H!);M/M, Juini Hupkins itospittt) R'ports. )8'.)t;– TKtCuXAXX.
f')ef,ym;(7(MxF /«'/ e<)/zM!)f/c'CH /')'occMO) ~cr«se'' ~f//p /ef'Mif;' ~f.' AttHyett MHf/ </c;' ~ctcr,
At!x.(i.A)..h). d. WiaS., in Kr.ika.u. )Ki<6;– ~hn.E):, 7'/«' ~i/tii;)yiu?<c o/' /e
<<M'y. AnaL Anx-
)<?:– [)i)A)!U)\in.i:H, /)<'M'/op/ f/ /to":o/o~/«~<'tt des <')'<))ie/<M'y)t'")e'/M~c/<e~/fs)))<7M)Mt/crc.<.
Th. ).))'< )S:~ HL' MmiE. ~.e~ &aHC/;e~ f/)«<t'rie/~ c/tc: les ?tiaM!Mti/c<'<< c/ s/)c<a~MiOi< c/<f~
~ommc. C. «. Acad. des Se., )897 LA(,~ essH et d'HARun'tLLEH. ~Kf la /o/M,'y)'«p/tt'e du lobule
)~fMMMf;'t'(7'<<tOMM)< Bibilogr. anat-, 1S')8.

ART1CLI-: )\'
PLHVUES

ptevres (angi. et aUem. f/e!<?*œ) sont des membranes séreuses, des sacs sans
ijcs
(~vo-turc par conséquent, destinées à facHitcr le gtisscment des poumons sur les
jMt'uis dp la toge qui les renferme. Il existe deux plèvres, !'uHC pour le poumon
gnurhp, t'autre pour [c poumon droit. Les deux séreuses gauche et droite quoique
se trouvant en contact en arrière du sternum, sont complètement indépendantes
t'une de t'outre. Elles ont, du reste, la même valeur au point de vue morphologique
et, sauf quelques différences de détail, que nous indiquerons au cours de noire des-
cription, eUes présentent a. droite et il gauche une disposition absolument identique.

).–DISPOSITION nËNÉRALE

Chacune des deux plèvres comprend deux feuillets un /'eM!e< utsce?' qui
recouvre le poumon un /'eMt'Me< pariétal, qui tapisse la cavité ou il est contenu.
Entre ces deux feuillets se trouve une cavité~ la cavité ~e p~ëu?'<?. Comme ia
cavité de toutes les séreuses, la cavité pleurale est simplement virtuelle a )'etj(t
format: elle n'existe rëeUement que torsqu'eHc est te siège d'un ëpanchement
liquide ou gazeux.
1° FeuUlet viscéral La pièvrcviscerate ou pulmonaire présente une disposi-
tion qui est des plus simples. Elle entoure le poumon dans toute son étendue,

Fig.407.
Rapports de h), ph''vr.' avec to poumon (ffC/;('H:n<~He) A, coupe frontale passant en .mut du
hUo; B, coupe frontale passant par te hile et le ligament trian~utaire; C, D, H. tr.ns cou)).~
horizontales, passant la première au-dessus du h'do, la seconde au niveau du iufe. )tL [r'ji'i~me
au-dessous du hile (par ce, tM et ce d~Ia figure M).
1, njt't'e costatc. 2, j~cvt'f di:q)h)'a~ma)njuc. H, ptc~rc mt~fiasLinç. 4, p)cvt-c ~c''r.t!<
5, [tte~t'c du )K'dicu)c. t) pL 7, ti~ant~n~ [t'ian~utait'cdu j)outiton.

excepté au niveau du hile ou elle se rënëchit en dedans pour venir se ctHKinner


avec la plèvre pariëtatc. M)te revêt donc successivementet sans discontinuité les
deux faces de l'organe, ses deux bords, sa base et son sommet. C'est cHc que la
surface extérieure du poumon est redevable de son aspect lisse et po)i.
Au niveau des scissures intcriobaires, la plèvre viscérale descend sur )'u))c<!e'
lèvres de ces scissures ctj arrivée au fond, remonte sur la )evrc opposa'. C!Mquc
lobe pulmonaire est donc séparé de son voisin par un double feuillet séreux, d
tous tes deux glissent réciproquement l'un sur l'autre comme le fait )c poumon
tout entier sur la paroi thoracique. Autrement dit, la cavité séreuse envoie (!cs
proiongcments dans les scissures interlobaires, et ces prolongements s'étendent
jusqu'au fond des scissures.
Le feuillet viscéral, très mince et parfaitement transparent, adhère an po))))]~
d'une façon intime, d'une façon si intime qu'il est impossible de t'en scp.irerp:n')a
dissection. Cette adhérence est assurée par une mince couche de ti~-n cellulaire,
le ~!( soMS-p~eM)'<i! lequel se continue dans les espaces intertohutaires, avec le
tissu cellulairé du poumon.
2"l'euillet pariétal. La plèvre pariétale revêt régulièrement, dans toute son
étende! la vaste cavité où se trouve logé le poumon. En bas, e!)c s'étale sur la
partie tatérate de ta coupole diaphragmatique. En haut, elle forme au-dessus du
poum"" une sorte de cut-de sac, qui se moule exactement sur le sommet de l'organe.
En dedans, etterevôt la face correspondante du mëdiastm. Enfin, en dehors, depuis
la colonne vertébrale jusqu'au sternum, elle tapisse la face interne des côtes et
des espaces intercostaux. Envisagée dans son ensemble, la plèvre pariétale est
partout continue à elle-même et forme par conséquent un grand tout. Elle prë-
sente cependant, suivant la région où on l'examine, quelques caractères particu-
liers et, pour la commodité de la description, nous la diviserons en plèvre dia-
~/t)'a~MS/!?Me, jaMr?'e ce?'m'c<~e, plèvre n!e~K!s~'Me et plèvre cos/f~e
/). ]').HVttHD!Ap))RA(;MATiQUE. La plèvre diaphragmatique. revêt toute ta portion
du diaphragme qui, dans les inspirations forcées, répond à la hase du poumon.
Elle est fort mince et adhère intimement au muscle sous-jacent.

B. P~.KVKE cEnvtCALE. La plèvre cervicale comprend la partie la plus élevée de


a p)e\ )'c
pariétale, celle qui est en rapport avec la région du cou. Elle est repré-
sentée par une sorte de calotte, dont la concavité, dirigée en bas, coiffe le sommet
tu poumon c'est le cul-de-sac SMjoe~'eM?' de ~jo~e~'e ou encore la ca/o~e p~eM-
'a~ou ~()?Hep<eM?'a~. Le dôme pleural répond a l'orifice supérieur du thorax: il
cmc~t'' )'abitueHement a 2 ou 3 centimètres au-dessus de la partie antérieure de
la première côte. Il présente naturellement tes mèmes rapports que les parties du

~omnun qu'elle recouvre (voy. p. 448) et nous rappellerons ici, en passant, qu'elle
revêt immédiatement, à ce niveau, la face inférieure de l'artère sous-ctavièrc, d'ou
le d!i)):j:t d'ouvrir ta cavité p)eurate quand on pratique la tigaturc de ce vaisseau.
Le <)ôijH; )))eura) sort de surfaco d'hnptauta.tion un cofta.in no)n)n'o de f.nscea.ux fibreux ou
!nn-<'u).ti!"s oui ont pour eflet. <to le (i';cr <)ans ta.
~ositiun~u'ii occupe.
·.
(j'sY'trmehbro-muscuiaire. particulièrement bien
~tudi' j~ar XucKEUKAxnL ()877) et. par SËBn-HAU ()89t)
ctn-tit~- )&/)/M;7 ~~f/Me~t' ~e la y~c~f de ce
dt'mi~r. Il comprend deux faisceaux principa.ux.
!u!i su~'Hicid, i'.Lut.ro profond. Le /aMe<'nM
Mf~f't'f'~tiS.MS.4), tin) tôt. fibreux, tantôt mus-
~ui.tin;. mais )e ptus souvent, muscuiaire d'après
~M<LE.<r, <)etact)e du tutjercute antérieur de la
-ept"'f!h'rervic!jL)e. quelquefois de ta.sixietncotde
la .)<tit !u<\ Ue là, il descend vera te dôme pleura)
e) s\ ni-' rc en envoyant un certain nombre de
fibre. a!.)prennero cote. Ces dernières tibrcss'in-
-rrc!)t i-~r h- bord interne de ta face supérieure de
')t'
fit un peu en dehors de rattache du sca.)ene
.utiL'i'ifui. Suivant sa nature et suivant ses inser-
tions int. ii~urcs, le faisceau superficiel devient )e
'ftmett/ /<teM;'o-/tY<H~Met'~a))'e, le mM~c/e p<<wo-
<tf;M4[('t.«/< )e H)Msc/c eox<o-p~eM<'o-<)'aM~fe''M'«'e.
)! t'st tu~j'~urs situe i)nniëdiato<nont en arrière de
tiit'h's~osciaviere, entre ce vaisseau et la der-
'Ut' )~ r~rticaie. Lo /a!~cca" ~Ji'o/bn(< (408,S)
t~t toujt~n- fibreux. Il prend naissance, en haut,
sm' la ~r.'tHi<'rc cMc, à 2 ou 3 centimètres do son

.m.
Mb"))t~ vcrtebrate. Puis, il se porte oMiquemont
CM b,~ et ~n Jcbors et ne tarde pas à so diviser

Mt';rnc ~fr)tf;t~..vwm. u.w.et co~o-~eK)'a~


en dcu\ t t'-rcau~ secondaires, l'un interne, t'autre
v.up.
cos/o-p/eM'Y~
!?t<o'Me
wm.u.
M'/e<'))e <to SÉ't.E\u). Tous tes deux
s'élargissent a ta. manière d'un éventai] et so fixent a ta partie externe de ta calotte ptcura!);
Entre les deux faisceaux. comme nous te montre ta, figure 4u9, passe )e premier nerf dors.U.
Aux deux faisceaux précités, faisceaux principaux, s'en ajoute un troisième )o ~<nKM< Mo'/eAi'o'
p~eM)'~ (fig. 408.6), loquet se dotaci~o des corps vertébraux des dernières corvicates ou du ).). pfe-
miere dorsale et vient se fixer, d'autre part, sur io cote interne et supérieur du cui-de-sac [)!ou)':ti.
Lotigamont vortehro-pteurai, dinleitomont iso)ah)o, toujours très variable dans ses dimensions
et dans sa résistance, n'est vraisembiabtoment qu'une portion condensée de )a couche c~inteasc
qui unit lecuf-de-sacsupérieur do la pievre a. la cotonno corvico-dorsato et aux doux conduit!
la, trachée ett'aisophago, qui descendent en avam de cette coionno. Quant auxd.'ux au(.r.'s)ig)t-
ments, ils ont une signification tout autre. Le faisceau superficie tout d'abord, est très pruha.
Moment. ]o mémo musctc, phia ou tnoins réduit par to processus atrophtque, que co~ui ~u;j'ai
décrit moi-même (B«H. Soc f<'yt/t</t)'o~)o~'ef<e /'a<'M, i8S3) sous le nom de ~caM):e tM<e)'M!f/Mi')'e
et qui, anormat chez t'hommo, est constant dans un grand nombre d'espèces simiens s ;iii(
s'étend do la première c~te a. t'apophyse transverse de la sixième on do )a soptiemo c<i)'viea.)e
(voy t. I, p. 729) et i[ tait partie du système dos scaienos. Lo faisceau profond ou costo-~iourit!
me paraît avoir une signification anaioguo c'est eueoroun roiiquat, un reliquat fibreux, 'h'. fiti6-
ceaux niuscufaires appartenant au système scaieniquo et qui, se trouvant chox t'homme cnfirre-
ment dépourvus do fonction, ont disparu en tant qu'organes contractites.

C. PLÈvuE M~ntASDN; ptëvrc mediasLine, comme son nom t'indique, t'epond


Ln,
auxdin'erents organes qui const.iLnenL te mcdiastin. EHc forme ia paroi ioto'nc
de ta vaste cavité qui renferme te pou.
mon. y a naturoHement doux j))e\'res
fi
mediastines, la droite et la gauche.
Envisagée an point de vue de sa dis-
position g6néra[o, la ptèvre medi.~inc
se comporte différemment '1" au-dessus
du pédicule pulmonaire; 2" au niveau
de ce pëdicute 3" au-dessous d<; ini.–
~M-des~MS ~M pédicule (fig. 4GH, c). le
feuillet séreux s'étend directement el
sans interruption de la colonne verté-
brale au sternum. ~M M:'UMM du pé-
dicule (fig. 439, D), lcs din'erents canaux
qui constituent ce pédicule an'HtotUcIn
Fig.409. feuillet séreux et Fobtigent a se réflé-
Disposition générale do la plèvre media~stino
chir sur eux. Si, sur une coupe trans-
B, coupe frontale du poumon droit, passant par versale, nous suivons la plèvre médias-
le hile et le iiga,mont triu.nguhtiro C, 1), H. trois
tine d'arrière en avant, nous la voyons,
coupes horizontales. pa.ss)tnt la premiëre au- arrivée au pédicule, se réf[échit'f)o de-
dessus du hile, la seconde au nivoa.n du hite,
)i), tt'oisiemc au-dessous du hile (par ce, fM et dans en dehors, tapisser ta face posté-
ee do la figure B). rieure du pédicule et, à t'extremite
5, plèvre du pcdicutc. et 7, ligament tciangutfm'c externe de ce dernier, se continuer
du poumon,
avec le feuillet viscërat qui tapisse fa
face interne du poumon. Si, maintenant, nous suivons cette plèvre médiastine
d'avant en arrière, nous la voyons, de même, se rénéchir sur la face antérieure du
pédicule pulmonaire et, arrivée à l'extrémité externe de ce pédicule, se continuer
avec le feuillet viscéral. Il résulte d'une pareille disposition que, au niveau du
pédicule pulmonaire, la plèvre médiastine est, en réalité, divisée en deux parties:
t'unc postérieure ou re~'o-pe~CM/aM'e, qui s'étend de la colonne vertébrale a la
partie postérieure du pédicule; une partie antérieure ou ~M'e~ëtKcM~aM'e, <p'i ~du
sternum la face antérieure du pédicule. Au-dessous du pédicule (ffg. 409, E),
la disposition est à peu près la même. La plèvre médiastine se divise encore ici
en deux portions, l'une postérieure, l'autre antérieure. Ces deux portions, nrfn'ecs
,m c<)daci:
l'une de i'autre, s'inHechissent de dehors en dedans et, intimement
;)cco!~cs, gagnent la face interne du poumon, ou elles se séparent pour se conti-
nuer .cc )e fcuii)et viscera) c'est à ces deux feuillets acco!cs,
a!tant du mcdiastin
a la nuftion sous-pcdicu)aire du poumon qu'on donne le nom de M~<M!eM< <~M
MM~~M- Nous y reviendrons ptus loin.
L<~ organes que renferme le médiastin n'étant pas disposés exactement suivant
)a loi (fc symétrie, Ja ptèvre mediastine, qui les rev(''t, présente des rapports un peu

M
Fig.410.
))!rvr("! vues sm' une coupe horizontale du thot'ax passanl iuxuedi~Lement au-dessus de
ht hifurciHiou de )a. h'~chcc (sujet, cougeic, sogun'nt. intérieur de ta. coupe).
). <ii'")u< mtcrvei h't't'a) pnh'c D~ et D~ :ï. œsophage. -t, canal Lhoracnjuc. 4. trach'c. couple imtx~diatc-
.f(t (t'«~ de ht hifut'<'iitt"tt.
t'tCtjt 5, 5 bronche canette et Ij~ot'cttf' dtonc. 6. crusse aot'Uquc. T~ vente c&vc
-tfj"'icut< 8, ~randf ax~gos. a\'Gc 8\ sot) at)ouchu)t) ut dans la vc:e oa~e. S, petite ax~ûs. '0. gaugUons
~t])('!cttt<)uc: tt, ptcvrc \tscL'ta!c. t2, ptf\rc tn~dtas~Hc. ts, ~umo~ drott. .4, ponmoM gauche.

diu~'f'nts droite et à gauche. La.wgMK'as~Me~'ot'~ revêt, successive-


fnc')t, ~n :)n.mt d'arrière enavant, la partie inférieure de rccsuphage, le tronc arté-
riel br.n )tio-cephaLique, la trachée, la veine cave supérieure, la grande azygos et
sao'us''p, Ic péricarde, enfin, dont elle est séparée par le nerf phrénique et par les
vaisseaux diaphragmatiques supérieurs. La ~Mure ~ë(Kas(t!te ~(fMC/te, à son
tour, tapisse successivement le flanc gauche de t'œsophage (voy. Œsojo/tCt~e) et
t'aortc ficscendante, puis la face gauche de la crosse aortiquc et l'artère sous-
c!avi(!rc gauche qui en émane, enfin la face gauche du péricarde, dont elle est
sep.n'cc, ici comme du côté droit, par le nerf phrénique et par les vaisseaux dia-
phragtuatiqucssupérieurs.
La ptcvrc médiastine est assez épaisse. E)!e n'est unie aux organes sous-jacents
que par un tissu cellulaire tache, plus ou moins riche en graisse. Sur le péricarde,
cependant, ce tissu cellulaire devient beaucoup plus serré et la séreuse, à ce
niveau, c-t fortement adhérente.
Nous verrons dans un instant commentla plèvre médiane se continue, à s;) par.
Ue postérieure, avec la portion correspondante de la plèvre costale.

D.PLÈVKE cosTAm. La pIÈvrc costale est remarquab)e par son épaisseur. E))e
estdoubiëcsur sa face profonde par un mince feuillet aponévrotique, qui augmente
sa résistance et permet de l'isoler par la dissection. Si nous ta suivons d'av.ujtcn
a.rriëre, nous la voyons recouvrir tout d'abord la face postérieure du stcrtKun et
le muscle triangutaire qui y prend ses origines. Puis, elle s'étale sur les vai'-seaux
mammaires internes, sur les côtes cartilagineuses et osseuses et, entre les côtes,
sur les muscles intercostaux internes.
Tout à fait en arriere/au niveau de
l'extrémité vertëbrade des côtes, ctte
recouvre tes muscles intercostaux
externes, ies vaisseaux et nerfs inter-
costaux, le cordon du grand sympa-
thique et tes ligaments antérieurs qui
unissent les eûtes a la coionnc vcrt.c-
brate.
a. jpK dedans des o'~CM~oH.s'cos/o-
~e~e~a/es, !a plèvre costale serefh'.
chit d'arritiro en avant sut' la face ).ttc-
raie des corps vertébraux et vient se
continuer sans ligne de dcm.'n'catio!)
aucune avec la ptevre m6diastinc. Tou-
tefois, la disposition n'est pas exacte-
ment la même a droite et asauctK'.
A dt'Otte, !a. plèvre., dans sa puruu))

inférieure, au lieu de passer dh'cde-


Fig.4-1]. ment du nanc droit de la cotutuic vcr-
L~ pa.)'t,ic pos~t'mut'c du sinus cost.o-dmphMi.g- tëbrate sur la face tatëraic dr~Hc de
ina.ttque droit., vue d'en i'a~ut.. t'œsophage, s'insinue assez souvo~
[X,X,Xt et Xtt,ncuYK~ïnc, dixième, aux emcctdou- (mais pas toujours) entre ce dernier
xiùniccutos.–i,di:)Lp!n'ajgmf',)'t''cUnecna~a))!,ct.Cttb:ts.
sinus costo-t)iajtht'a~)na)njuc, dosccttdan~u pfu nu-dcs- organe et )cs corps vertébraux, ça for-
sousdcia'fouxien'ocutf.–3,œsojt]tat{C)Cttat'tët'cdtt([uft
s')nsumntaj)!f't'cjtou)'formerte c't!"dc-sact'tt'o-cfsophft- mant ainsi une sorte de cut-de-~acpfus
~fcn. at-to'ca iutcrcostak's, l'pcouvcrtps par la picore.
ou moins profond, que je désignerai
sous le nom de CM~-de-MC )'ë<)'o-o'sop/i~ï'<3M de la plèvre (fig. 4t'3). Cf'cu)-dc-
sac, parfaitement représente par Bn.\u;<E dans son aUas (pt. XH!), a été signée o)
France pat' FAKA)!EUF et par Qu~KU. Comme BnAUKE, j'ai constate plusieurs fuis sou
existence sur des coupes de sujets congelés. Dans un cas notamment (fig. So,
p. '1H), je l'ai vu s'étendre jusqu'à 't centimètre a gauche de la ligne médiane.
.4 ~[McAe, il n'existe rien de semblable la plèvre gauche, en quittant la face
taterate de la cotonnc vertebraic, se porte directonent en avant pour tapisser te
flanc gauche de l'aorte sans former )c moindre cu)-dc-sac. C'est ce qui a dcLo'ntioe
QuKXU a choisir et à recommander le côte gauche pour aborder, après )~.sccnon
des côtes, le mëdiastin postérieur.
A ia partie inférieure du tllorax, cependant, lorsque l'aorte a atteint la ligne
médiane et que rcesopbagc est venu se piaccr immédiatement en avant ')'c))e, )K
pievre mëdiastine s'insinue (fig. 4t2), a gauche comme à droite., entre les deux
organes, n existe rccnement,a.ccniveau,dcuxcu)s-de-sacrétro-oesop)):)gi<;n5ou
,t0t'ti<œsophagiens, l'un à droite, t'autre à gauche. Ces deux culs-de-sac, qui
se re~.u'dent par leur convexité, s'avancent plus ou moins loin en arrière du con-
duit "soptiagien. Entre eux s'étend une lame fibreuse transvcrsatc.plus ou moins
Mpai~ et plus ou moins résistante, à taqueHe Monosow a donné le nom, bien
)tnp)'<re i't mon avis, de ligament !M<e?'/)/eM?'a/. Ccpscudo-iigament, en effet, n'est

La pi'-vf- <-u~tnudias~nc, \'uc sut' une coupe horixont,a.)c du t.ho)'<n passant. par ta. parttc
Htir!'it'urc de ht ~0~ vc:'t.)''b''e doi'StjLic (sujet congctc, segment infcl'icur de la eoupc).
1. «''t'f'hM~f. tncc tes pttcufHftgastttqHCS.–2, aorte. 3, grande axygos. t, jn:fttc axygos. caoat thoraet'juc-–
<i. ))ou'm')t~. 7, j'tcvtcs, avec T cut-dc-suc pt'ua'sopha~icn. 8, lame conjonctive aï)an~ d'u)tc picvre a tautt'c
'<Mt''f/ <</f?tfr~~ de Atonosow). 3, di~'t"'a~n)e. tft, tbic. U, vcixcs sus-t'~jtati~ucs. )~, vci)te cave
i))fai<'u)t'. f~. estomac. i~, p~titoim'. i~i, itCtf~rand sptaHcJmiquc. )6, cotounc ~ertctïfatc.

autre (juc te tissu conjonctif peri-œsophagien, qui s'est plus ou moins épaissi a ce
ttivcaiL
b. sa ~a?'<<'e SMjoë)'MM)'e, ta ptevrc eostatc se continue de même, sans tigne de
dcmar~'atiun ))icn nette, avec la plèvre eervicaic ou dôme p'cura).
c..t .«f 'p«)'~e ?M/'er~!M'e, cHc descend jusqu'aux insertions costates du dia-
p)n'a~nn' c[. de )a, passe sur la face supérieure de ce musc)c. En se réfléchissant.
ainsi de la face interne des côtes sur ta voussure diaphragmaUque, cite fonnc une
::uuHif'r.' :u!guiaire, demi-circulaire, obiiqucmcnt dirigée en bas et en arrière
(!ig.4H.~): c'est, te s<M!Meos<o-~ap/u'<HKt<~Me(cM~e-sac tH/et'ïeM~' de quetqucs
,)ut<'u!>): il s'étend obtiquemcntde la base de l'appendice xiphoïdcjusqu'n la don-
xiem.; cùte. Il est a remarquer que la tigne suivant )aque))c se renechit la ptevrc
custak' puur passer sur te diaphragme n'est pas une iigne régulière, mais une
!ignc ))!s ou moins festonnée, les dents des festons répondant aux arcs costaux et
de prcfct'pficc au bord supérieur de ces arcs, tes festons eux-mêmes étant en rap-
)K'rt avec les espaces intercostaux.
d..t.<s p~t'e aH/e~eM;'e, te fcuiHet qui revêt tes cartilages costaux et ).a
face p'jst'h'ieure du sternum~ en se l'ënochissant brusquement en arrière et en
deJiut's jxjui' passer sur lc médiastin, forme une nouveHe gouttière angutaire,
ob)iquc 0) bas et en dehors (fig. 441), que nous désignerons sous te nom de
siK:M<;M~-më~ï<M~'Ms~. Dans ta. respirationmodérée, le poumon ne remplit jamais
cnuf'r.'hu'nt les deux sinus costo-diaphragmatiquc et costo-mediastina). La partie
la plus profonde de ces sinus est inoccupée et, à son niveau, les deuxf.'i)i!!ets
séreux qui constituent le sinus sont immédiatement adossés l'un a l'autre. Nous
aurons l'occasion de revenir sur ce sujet dans le paragraphe suivant (\'oy.
p. 482).
3° Mode de continuité des deux feuillets. Nous avons vu plus hau! que te
feuillet viscéral de la plèvre revêt le poumon dans toute son étendue, excepte au
2 s

Fig.-H3.
Lo ligament triangulaire du poumon gauche, vu pa,r sa. face a.n(.crieu''e.
(Le poumon gauche est eri~uc en dehors ïc e~ur, conlenu dans son péricarde, est fortement. rëciit~ :'t droite )
A, poumon gauche,avec:saface interne;A\sahasp;<t",ïangueHccircutaircrecuedanstc sinus
costo-diaj'hragma-
Uuuc.–B,tohc supérieur du poumon dro'tt–C,CfUt'.rfvctndcso!tp('t'icin'd<D.diaphragme.
i, iigantcnt du poumon gauche. t', partie supérieure de ce ligament, envc~opjjant le pédicule pulmonaire.-
2, trachéc-ar~ëre. 3, œsophage. 4j crosse aorLif~uc.

niveau du hile. A ce niveau, le feuillet viscéral, se réfléchissant en dedans, se jette


sur les organes qui constituent le pëdicute, les enveloppedans unegaine commune
et, arrivé au feuiHet pariétal qui est formé ici par la plèvre médiastine, il se con-
tinue avec lui. La séreuse se trouve ainsi ramenée a t'unitë.
a. Gaine séreuse du pë~t'eM~e. Si nous nous arrêtions là dans notre descrip-
tion, le lecteur penserait certainement que la gaine du pédicule, qui établit la con-
tinuité entre les deux feuillets de la séreuse, revêt la forme d'un manchon cylin-
drique dontt'extrëmitë interne, circulaire, se confondrait avec le feuillet viscerat
tout autour du hile et dont l'extrémité externe, également circulaire, se continue-
rait avec la plèvre médiastinc. Une pareille notion n'est que partiellementexacte
et a besoin d'un correctif. Tout d'abord, la gaine séreuse du pédicute n'est pas
unminchon sa longueur, en effet, exactement égale la distance qui sépare le
feui))''t viscéral du feuillet pariétal, est nulle dans les conditions ordinaires, alors
(ntet:! cavité pleurale est simplementvirtuelle et que les deux feuillets précités
sont immédiatement adosses l'un à. l'autre. Ce n'est que dans les cas d'épanchement
njeurai que les deux feuillets en question s'écartent l'un de l'autre et que la gaine
du poiicu)e acquiert une certaine iongueur, une longueur qui est toujours propor-
tionndte au degré d'ëcartement des deux fcuiHets. D'autre part. si nous exami-
nons "nr la face interne du poumon (fig. 382, p. 444) ta. ligne
suivant laquelle se réftéchit la plèvre viscérale pour se porter
vers le niédiastin, nous voyons que cette ligne, au lieu d'être
exact.ment circulaire comme le laisserait croire te mot de
m<?HC/<~K emp!oyé ci-dessus, forme en réatité une sorte de
raquette, dont la portion renftéc répond au pourtour du hile
et dont le prolongement ou manche se dirige en bas et des-
cend jusqu a la base du poumon. Du côte du médiastin, nous
rencontrons une disposition tout a fait semblable.
b. /MM:eM< <MM~M/a!')'e dM ~OKHtOM. La face interne
du ponmon est donc reliée au médiastin, indépendamment
de la t;aine du pédicutc, par un long repti~ qui est situé au-
dessons de ce pédicule et qui répond au manche de la
miette dont il est question plus )iaut. Ce repli, qui conti-
nue en bas ta gaine du pédicule, a pour effet de fixer le
poumon au médiastin on lui donne, pour cette raison, le
nom de ligament ~M jooMMtOM. II suffit pour le mettre en évi-
dence et pour prendre en même temps une notion exacte de
sa disposition,
d'ouvrir le thorax a sa partie antérieure et
de renverser le poumon en dehors et en arrière.
On constate alors (fig. -H3,t) que le tigamentdu poumon Le ligament U'<a.ngu-
revct la forme d'une lame triangulaire disposée en sens !a.n'c de !a. i)gu!*c pfc-
ccdcntc, vu sur une
frontal, et nous présente ainsi un sommet, une hase, deux
coupe verticale et
bords et deux faces. Le soMMKe<, dirigé en haut, répond u.ntut'o-pus~jt'icut'c.
:) la partie inférieure du pédieute. La base, encore appc- t,diap)t)'agmc.-2, plèvre
dmptu'agm~Uquc.–3.fcuit-
tec &0)'<< M:ë?'!<°M?', repose sur la voussure diaphragmatique. iî'~ant'~icut'duHgamcMt
Tant.ùt elle adhère au diaphragme dans toute son étendue.
h'iaHgutah~t.sotttcutHct
1bostél-ieur. 5, pédieuge
Tantôt, comme c'était le cas pour le sujet qui est représenté ~u)n*onan'c,avcca::artërc
puhnonahf;<hi'ottf)ïc;c,c~
(tans la figure 413, elle ne lui adhère que par sa partie vcinfs putntonatrcs: << d.
ganglions. 6, peritoino.
intern' sa partie externe étant entièrement tihre.–Les f~eM.c
/<n)' ~c
~o)'</t' -c ftishnFnf.nt en intft'nf
distinguent fn interne et
et ~~)<*rn<' f.n premier
externe. Le rtt'fmif)' répond
)'<!< au médiastin, le
second .') la face interne du poumon. Ces deux bords ne sont pas exactement verti-
caux, mais s'inclinent légèrement de haut en bas et d'avant en arrière. Sur le
poumon, notamment, on voit le bord externe du ligament se porter de la partie
inMi'ieure du hitc vers te point ou le bord postérieur du poumon se réunit a la
région de fa hase (fig. 382). Des ~eM.c faces du ligament triangulaire du pou-
mon, t'tuie regarde en avant, l'autre en arrière.
Du reste, comme tous les reptis des séreuses, le ligament du poumon se compose
essentic!!cment de deux feuittets, l'un antérieur, l'autre postérieur. Ces deux fcuit-
iets, au niveau du sommet du ligament, s'écartent t'un de l'autre pour envetopper
tepedicutc pulmonaire. Sur tous les autres points de la circonférence du ligament,
nss'ecartfntde même pour se porter, l'un en avant, l'autre en arrière, et se conti-
nusr 1° au niveau de la base, avec ta plèvre diaphragmatique 2" au niveau th)
bord interne, avec la plèvre médiastine 3° au niveau du bord externe, enfin. avec
cette portion de la plèvre viscérale qui tapisse la face interne du poumon.

§ If. Tot'OGnAI'tfH.; THOfiACO-PULMONAJttE

En pathotogic mëdicnie, pour préciser un diagnostic/en chirurgie, en vendes


opérations que l'on peut être appetc à pratiquer sur ie thorax, U importe d'ët.re
bien fixe sur les rapports que
présentent, les parois HiûrMi-
ques 't°avec les deux sinus
costo-diaphragmatiquc et costo-
mëdiastinat; 2° avec les, parties
correspondantes des poumons
3"avcc les scissures interlohaires.
1° Rapports de la paroi thora-
cique avec les deux sinus de
la plèvre. Le fond des deux
sinus costo-médiastina) cl costo-
diaphragmatique, autrouoit dit
ta ligne suivant laquelle se reuf'
chit la plèvre costale pour passe)'
sur le médiasUn et sur le dia-
phragmc, commence~ en haut, 0)
arrière de la facette artio.uairc
qui se voit de chaque cut~ de la
fourchette sternale et sur iaquci!c
repose la clavicule. A partir de ce
point, ta ligne en question suit
un trajet qui est un peu ditîdcent
à droite et a gauche (f!g. 4)5:.
~1 d!?'o~e, elle se porte tout
d'abord obliquement en bas et en
dedans, atteint bientôt, la tignc
médiane et la dépasse, dans !i)
plupart des cas, pour se mppro-
che ptus ou moins du bord gauche du sternum. Puis, elle descend vcrticaJemcnt
en bas, jusqu'à t ou 2 centimètres au-dessus de la base de l'appendice xiphoïde.
La, s'inftéchissant en dehors, elle croise l'articulation duseptièmc cart.iinsccosta)
avec te sternum, et gagne, par un trajet oblique, l'extrémité antérieure de la portion
osseuse de la huitième côte. Elle se dirige alors, en suivant un trajet presque
hoi'LzOntat, vers la onzième cùto c'est au niveau de cette onzième cûte que le sinus
costo-diaphragmatique présente son point le plus déclive; ce pointest-itupàtO
ou I'! centimètres de la ligne médiane. partir de ce point, )a costo-
diaphragmatique devient légèrement ascendante elle rencontre la douzième cote
a 8. ou 9 centimètres de la ligne médiane, croise obliquement sa face interne eL
abandonnant son bord inférieur, elle vient se terminer sur le rachis au ni\eau
du bord supérieur de la première vertèbre lomhaire. La plèvre costnie déborde
donc en arrière et en bas la douzième côte de 1 centimètre et demi.
centimètre a 1
l'Axst.n l'a vue descendre jusqu'à l'apophyse transverse de la première lombaire et
men; jusqu'au bord inférieur de cette vertèbre; mais ces faits sont exceptionnels.
–/( ;/aMcAe, la ligne costo-médiastinale,partie de l'articulationsterno-claviculaire,
descend le long du bord gauche du sternum (parfois en dehors de ce bord) jusqu'au
nivc.in duquatrième cartilage costal. La, elle se sépare du sternum et, s'infléchis-
sant en dehors, elle croise obliquement les cinquième, sixième et septième carti-
lages costaux, ainsi que les espaces intercostaux correspondants, pour aboutir,
comme du côté opposé, à l'extrémité antérieure de la portion osseuse de la hui-
tième côte. Elle se rapproche ensuite des côtes suivantes, en descendant un peu
plus bas que du côté droit, et finalement atteint la colonne vertébrale un peu au-
dessons de l'extrémité postérieure de la douzième côte.
Comme on le voit par cette description et mieux encore par la figure 41S, les
deux pievres, la gauche et la droite, séparées à leur partie supérieure par presque
toute la largeur du sternum, se rapprochent réciproquement l'une de l'autre,
arrivent au contact à la hauteur du bord supérieur du deuxième cartilage costal
et conservent ce contact jusqu'au niveau du bord supérieur du quatrième carti-
elles se séparent de nouveau, la plèvre droite continuant quelque temps
son
iagc.
trajet descendant, la plèvre gauche se dirigeant obliquement en bas
et en dehors. Il résulte de cet écartement réciproque des deux plèvres qu'il existe,
sur la paroi thoracique antérieure, une portion de cette paroi, répondant à la
partie inférieure, qui n'est pas revêtue par la séreuse, qui est extra-pleurale par
conséquent. Cette région a la forme d'un triangle, dont le sommet est situé un
peu en dedans de l'extrémité sternale du quatrième cartilage costal gauche et
dont la base répond à une horizontale menée par la base de l'appendice xiphoïde.
Elle comprend, avec l'extrémité sternale des cinquième, sixième et septième car-
tiiages costaux du côté gauche, la partie du sternum avec laquelle ils s'articulent.
La n'-gion précitée, recouverte en avant par les insertions du grand pectoral et
du grand droit de l'abdomen, est en rapport en arrière avec le péricarde et le
cœur (vuy. r~es?'~): une aiguille, enfoncée sur n'importe quel point de sa. sur-
face, pénètre jusqu'au cœur
sans intéresser les plèvres.
2° Rapports de la paroi thoracique avec les bords antérieur et inférieur du
poumon. Le sac pleural occupant par rapport au thorax une situation absolu-
ment fixe, les poumons au contraire présentant, du fait de la respiration, des mou-
vements alternatifs d'ampliation et de réduction, les rapports du contenant avec
le contenuvarient naturellement avec le volume de ce dernier, c'est-à-dire suivant
qu'on ie considère en expiration ou en inspiration.
a. 7'OMmoHS en expiration. Au moment de l'expiration (fig. 416, A), condition
qui est assez bien réalisée par l'état cadavérique, le bord antérieur du poumon
droit se rapproche beaucoup du fond du sinus costo-médiastinal,
sans toutefois
['atteindre. en est encore séparé par un intervalle de 10 à 1S millimètres en
moyenne. Ce bord est du reste vertical comme le sinus lui-même. Le poumon aban-
donne le sternum
au niveau de l'extrémité sternale du sixième espace intercostal,
et se porte alors en dehors et en bas comme le sinus costo-diaphragmatiquc, mais
en suivant un trajet beaucoup moins oblique que le sinus (fig. 41S). M longe tout
d'abord le sixième cartilage costal, croise ensuite l'extrémité antérieure de la
portton nsseusc de la sixième côte, se dirige de là
vers la dixième, qu'il croise au
n'vean de la ligne scapulaire, et finalement aboutit au col de la onzième. Le bord
inférieur du poumon droit, on le voit, est situé sur un plan bien plus éiev~ que
celui qu'occupe le sinus costo-diaphrngmatique (ug. 416, A) au niveau de la ligne
axillaire, c'est-à-dire nu niveau de la. verticale passant par le sommet du creux de
t'aisscHe, ce bord est sépare du sinus par un intervaHede 7 à 9 centimètres.
Quant au poumon gauche, son bord antérieur se comporte tout d'abord comme
celui du poumon droit, je veux dire qu'il s'arrête à 10 ou ')2 millimètres en dehors
du sinus costo-mediastinal. Ce rapport se
maintient jusqu'à l'articulation stcrnate
du quatrième cartilage costal. La, tf bord
antérieur du poumon se porte en dehors,
puis eu bas et en dedans., formant ainsi
cette large echancrurc, que nous nvons
appelée t'<'c/ta!MC?'M)'e ca~Me. Cette
ëchancrure est très variable suivant )cs
sujets et, naturcHement, cHc s'ccartc
d'autant plus du sinus qu'eHe t'L plus
profonde. Sa corne inférieure repose or-
dinairement sur te. sixième carti!<'cos-
ta)/ a égale distance de son ex! t~mite
antérieure et de son extrémité posté-
rieure. A partir de ce point, le poumon
<XOft~ gauche suit un trajet entièrement ana-
~.u< B
logue a celui du poumon droit, avec cette
Le sinus co~t.o-tUt\.pht'tt,g~~U<tUC drott, vu sur différence cependant qu'H descend un peu
une coupe \'ct').ico-h'<insvet'su.lc(]tit.ronc: plus bas. Au niveau de !a ligne axiuairc,
A.ponda,ntt'e.ptt'tttn)n;!î,ncnf!iLuU')ttHpi-
'r~Uon. son bord inférieur croise )a. septième cùte.
t.pouniohdroiL–S.tohcfh'Oitdufutu.t.jttc'Vt'c b. /~oMH:ons e)t !HspM'a<OH. A)!
t:[ia)t!u~~fH!\H<~n'4,ptcst'fCGs~o,snm~'costo- moment de l'inspiration (fig. 4)6, f!)
t)tHj)hm~nmfitjt]('. <i, (JiaptH'apmc. 7; tnu".ctc ~t'.tnd et
<tf'ntp)c.–8,ntUSC)('}.)'~)Ktd()rs:d.),)ttti)K')n''t'spacf
tn)C)'cos)Mt.–)0,j)~f'i~oim'. par suite de t'augmentation de volume
'C~c[C'x,hu))[f')])Cct,n~u\if't))o<'6)<'s.
(0)ivoitp:u'('<'sdou\fi~ur<i:["<jt)~jt('tKhm.t'c\jH- que présentent ators tes poumons; tes
ï'atio)t,)itf!ft-h~([uip~n<')t'('ttt't'i/<))thtt(')ttc)ttdatstchui-rapports précités se modifient de !;) façon
tiimw cspacc iulorcuslal nïnl('I'('s;,¡c pas le puumon
~fjn('j)f))d<tnU")spu'a(.if))t.ant'on~'ai)'<h'j)OU)<tn,q).)i suivante. Si l'inspiration est modérée,
s'est abaisse daxs te sinus cbst.'u-<fi.t))t))'.ti.)n:dque,es)
~'a.ns~Ci'c''f~tu~me~m~st)uctcdi!t)tht'a~ntCt'(~'i'oif.) comme c'est te cas dans la respiration
ordinaire, )c bord antérieur du poumon
se porte en dedans vers te fond du sinus costo-médiastinat, mais sans atteindre ce
fond les deux poumons, quoique se rapprochant beaucoup l'un de l'autre, n'ar-
rivent pas an.conta.ct. À son tour, te bord inférieur du poumon descend dans
le sinus costo-diaphragmatiquc~ mais, comme le bord précédent, it n'arrive pas a
le combtcr entièrement (ng. 4~6, H). Son abaissement, mesuré au niveau de )atignc
axinaire, n'est que do 3 ou 4 centimètres, tandis que la distance qui, pendant
l'expiration, sépare le poumon du fond du sinus est, comme nous t'avon-' vu, de
7 àUcentimètres.– Par conséquent, même quand les poumons sont en inspiration
physiotogique, les deux sinus costo-médiastinat otcosto-diapbragmatiquc ne .-ont
pas entièrement occupés par ces organes ils possèdent encore, au voisinage de
leur fond, une portion )ibre, une ~o;'<<OM !'M/ta&<<ee, qui mesure, pour )e sinus
costo-diaptiragmatique, de a8
centimètres de hauteur. Ce n'est que dans les
inspirations forcées que tes poumons, augmentant encore de volume, descendent
jusqu'au fond des sinus et quête sac pleural est, tout entier, en contact avec la
surface extérieure de son contenu.
3° Rapports de la paroi thoracique avec les scissures interlobaires. Les
rapports des scissures interiobaires avec les arcs costaux, déjà indiqués en '1857
par LuscMKA, ont ëtë, en ')892, l'objet, d'un travail spécial de la part de RocHAno,
qui ;) soigneusementétudié ces rapports sur douze sujets adultes. Les conclusions
auxfjueUes est arrivé KooHADD diffèrent un- pou de celles qui ont été formulées
par L[;scuKA. Du reste, la situation des scissures interiobaircs varie beaucoup
suivant les sujets, et le trajet que nous allons leur assigner n'est qu'un O'e<
moyen, je veux dire un trajet qui conviendra au plus grand nombre des cas, mais
qui certainement se trouvera en défaut sur bien des sujets. On ne saurait, en effet,

F.g.4i7.
Ra.pporî.s des sctssm'cs intcrioba.tr'îs a.vec !a. paroi t.hora.ct'tuc ~c~c~<Mc)
A, côt.cdt'ott;B,cô~ gauche.

!~L~V~LVn~mc~c~s~mccû~.
t<
t. ~.3, t,j
(Les h'aits rouges iMdi')Upntle trajet des scissures injcriobah'fs )

)))'CH)icr,deu\iÈmc,troisiëtMc, '[ujtt'tÈtnc~ cm'tuiÈtncpt:-ix~'mp espaces mtot'costau~. .r. j*, ti;?tc a\i!)ah'p.

décrire avec une précision mathématique une disposition anatomique qui, elle-
même, n'a rien de précis, rien de fixe.
a. Scissiire oblique ~'Ot<e. La scissure oblique droite (()g. 4t7, A) commence
en haut et en arrière, dans la région de t'cxtrémité vcrtébrate de la troisième côte
(LcscHKA), te plus souvent au niveau de la cinquième côte (RocHAno). De ta, elle se
porte ubtiqnement en bas et en avant et vient se terminer dans te cinquième espace
intercos!a) ou à la face interne de la sixième côte, à 5 ou K) centimètres de la ligne
médiane (KocuAito). Au niveau de la ligne axiHaire, elle est en rapport avec la
cinquicnm cùte.
b. Scissure oblique gauche. La scissure oblique gauche (fig. 417, B) com-
mence un peu plus haut et, d'autre part, se termine un peu plus bas que la scissure
oblique du côté droit. Son extrémité supérieure est ordinairement située au
niveau de t'extrëmitë vertébrale de la quatrième côt& ou du troisième espace inter-
costal. Son extrémité inférieure répond a. ta face interne de la sixième c('!Le, au
niveau du point où cette côte se continue avec son cartilage. Comme ta précédente,
elle occupe, sur ta ligne axillaire, la face interne de la cinquième côte.
c. Sc~ssm'e Ao'txon~e ~Mpo~moK droit. –La scissure horizontale du poumon
droit (f)g. 417, A) se sépare de la scissure oblique au niveau du quatrième ''space
intercostal, dans la partie de cet espace qui est recouverte par le scapulum. De ta,
elle se porte en avant, croise'très obliquement ta face interne de la quatrième
côte et vient se terminer, sur la plupart des sujets, à la partie postérieure du ster-
num, en regard du troisième espace intercostal.

§ III.– STRUCTURE DES PLÊVUES

La plèvre présente la structure ordinaire des membranes séreuses. Elle se


compose de deux couches, l'une superficielle, l'autre profonde
1° Couche superficielle. La couche superficielle ou endothéliale est formée
par des cellules aptatics, irrégulièrement polygonales, mesurant de 40 a M p. de
diamètre. Cette couche présente ça et la de petits orifices ou stomates qui, seion
DvBKOwsKY, qui les a découverts, feraient communiquer la cavité de la séreuse
avec les lymphatiques sous-jacents.
2° Couche profonde. La couche profonde qui sert de substratum aux ccfhdes
endothéliales, est représentée par une trame conjonctive très riche en fibres
élastiques. Cette couche est très nette et très épaisse sur le feuillet pariét<i), prin-
cipalement sur ta plèvre intercostale. Sur le feuillet viscéral, elle ,e8t très mince,
très adhérente au poumon et presque exclusivement constituée par des fibres
élastiques.
§ IV. VAISSEAUX ET NERFS

1° Artères. Les artères de la plèvre viscérale sont fournies par les bron-
chiques, branches de l'aorte. Celles de la plèvre pariétale proviennent de
sources très diverses l°~OtM' ~e~'e cMc~/M's~HM<~Me, des artères diaphrag-
matiques supérieures et inférieures 20 ~OM)' plèvre më~MS~'MC, des artères
médiastines postérieures, des bronchiques, de fa mammaire interne et des dia-
phragmatiques supérieures; 3° pOM?' la plèvre ~'H<e)'cos<~e, des artères intercos-
tales postérieures, branches de l'aorte, et des intercostales antérieures, branches
de la mammaire interne. Ces artères pénètrent dans la couche conjonctive de la
séreuse et forment au-dessous de l'endothélium un réseau à larges mailles.
2° Veines. Les veines suivent le trajet des artères. Ettes aboutissent, pour ta
plupart, aux azygos et de là, à la veine cave supérieure.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques de la plèvre ont été injectés par
DYDKOWSKY, en 1867. Ils sont surtout très nombreux au niveau des espaces inter-
costaux et du muscle triangulaire du sternum, beaucoup plus rares au niveau des
côtes et sur les ptèvres diaphragmatique et médiastine. Leurs réseaux d'origine
sont très voisins de l'endothélium, qu'ils semblent même soulever parfois. Quelques
canalicules se terminent en cul-de-sac; d'autres feraient suite aux stomates signâtes
ci-dessus. Ce premier réseau, dit M!<?'s-sën?Ma?, communique avec un deuxième
réseau, le réseau s~MS-s~'6M.r, par des branches verticales ou obliques et va dëvcr-
ser h tymphe qu'il contient, soit dans les troncs lymphatiques qui accompagnent
les vaisseaux mammaires internes, soit dans ceux qui sont situés de chaque côté
de la colonne vertébrale.
Lrnwto et SctfWEtGGER-SEtDEL ont décrit, eux aussi, de larges sinus lympha-
tiques sur la plèvre qui recouvre le diaphragme. Comme le réseau superficiel de
DïttKowsKY, ces sinus seraient très superficiellement placés.
Mais la description la plus complète des vaisseaux lymphatiques de la plèvre
nous a été donnée par BrzxozEKO et SALVIOLI. La description de ces deux a.nato-
mistcs diffère peu de celle de DvuKowsKY. Comme ce dernier, les deux histologistes
italiens décrivent des lymphatiques infra-séreux, formant sous la membrane limi-
tante nn réseau lacunaire qui rappelle celui du péritoine, et un réseau sous-séreux
qui est en communication directe avec le premier. Sur la plèvre pulmonaire, ils
ont décrit également un ~'ëseaM SMper/te~ à mailles très serrées, formé de vais-
seaux très fins, peu bosselés, et un ?'esef<M~M'o/bH~constitué par des vaisseaux très
larges et remarquables par leurs bosselures très irrégulièrcs. Ce dernier réseau
est situé entre la plèvre et le parenchyme pulmonaire, communiquant à la fois
avec ic réseau do la séreuse et le réscftu du poumon.
Dans un mémoire récent (1895), HELLM a signalé l'existence, dans )e tissu cellulaire sous-
pleural, non seulement de nodules lymphatiques microscopiques, mais de véritables ganglions
yisibh;s a t'eci) nu. Ils sont tous variables dans leur nombre, leur volume, leur situation. On les
rencontrerait de préférence sous la p)cvre intertohairo, aux points nodaux des septu. interlohu-
hires. Quant u. )eur volume, il vin'io ordinairement de celui d'un grain de mi))et a celui d'une
)enti)!L'. Comme les ganglions hronc)nques, ils se colorent avec l'âge en même temps qu'ils aug-
mentent de consistance.
4" Nerfs.– Les nerfs de ta plèvre sont encore mal connus. Pour la plèvre parië-
talc, ils proviennent des nerfs voisins (intercostaux, pneumogastrique, sympa-
thique, phrénique). Pour la plèvre viscérale, ils émanent du plexus putmonairc et
arrivent à la plèvre en suivant le même trajet que les artères bronchiques. KoLUKER
a rencontré chez l'homme, dans la plèvre putmonaire, des rameaux nerveux qui
mesuraient jusqu'à. 73 p. de largeur ils étaient composés de tubes fins et de tubes
de moyen calibre et présentaient de loin en loin sur leur trajet de grosses cellules
gangtionnaires.
A Mnsujter au sujet des ptèvres LuscHKA, Die B)'K~<0)-yatte des jtTcH~c~en in !/t)'o' Lage,
Tu))inK''u, 1857,et ~na<0!):)'e des ~fe;Mc/ie;t. Tùbingon, )86t DvBKOwsKt. <7eter ~<M/'<'au<y;Mg'
Mn~.t~oHf/o'M))~ ~<)'<!MMnd,Leipzig, 1867:–Zt'CKKKKAXDL.Bei/)'. :M<'</exe;'tp<tt'e MH<</opo-
.apAMc/ten ~na<o))t:e < M/t<e)'e;! //a'~{/)'e;ecA'e.?,Zeiitsctt)'. f. Anat. u. Entwick, )8T/; BtzxozEfto
e StLVtOL), Sludi st<Ma x<)'M«M)'<t e ~«t ~n)/'a/!c) delle ~efOM «mane, 18~8 PAXScn, L'e&e<' die
m;/f/'< ~;K/ oAc~'eK ~ci<?Y<jy)'ca~~H, Arch. f. Anat. u. PhysioL, 188i; S)CK, L~/c)W«'/<. ?/A~'
<hM Ce)~< (<e)' P~Kra&/<<e;' an: S/o'nMM, etc., Arch. f. Anat. u. PhysioL, 1883; BROOKS,
On <Ae ;'f~<t0tt OK lhe /)<CM)'a <o </ie s/entMm und cox<a< c<:)-<)~e<, Transact. of Jour. Soc. of
Mand, 1889 SËmLEAU, L'appareil ~M~e?tseK)' de la pM~-e, Paris, 189t TAxjA. t/e&e)' die
Gfe)):cH f/e~/eHt'a/M/t~e!: &e< des ft'tnta/eK M. &et etHf~et: (!M<?e)'e)t ~HK<ye</ttere!t, Morphot.Jahrb.,
)89) RocuARD. 7'opo.)'ap/e ~es soMuf'M {?)<e)'/o&a)')'M du poMmon, Gaz. des Hôpitaux, 1892;
RucE, 0;e G;'e)t:~tK:e;t f/e;' ~eM''<MacA'eM. die jLa~erK)!~ des /7er:ens bei ~tM!a<eM, Morphol.
Jlinf)., t8t2. IIELLER, (7e&. s«&pteMM~e~ymp/t~'M~en, Deutsch. Arch. hfin. 5fed., t. LV, 1895.

ARTICLE V
CORPS THYROÏDE

Le corps thyroïde (ai!em. ~cAtM~'Mse, ang!. 7~oMe &o~y) organe impair,


médian, symétrique, est un corps volumineux, couché sur 1~ partie antérieure du
conduit iaryngo-trachéaL auquel il adhère d'une façon intime et qu'il accompagne
dans tous ses mouvements. On' l'appelé encore glande </t~'dtNe ou, tout simple-
ment, <~y?'ot<:)!e. Sa sig'niftcation anatomo-pbysiotogique, comme nous t'avon.s deJH
fait remarquer au début de ce livre, n'est pas encore nettement élucidée. On s'ac-
corde généralement à le considérer comme une glande à sécrétion interne f;t les
'faits expérimentaux, de même que les faits pathologiques, nous apprennent que
cette sécrétion, pour être encore mal connue, n'en est pas moins très importante:
t'aniation du corps thyroïde, chez les animaux, jette dans l'organisme une pf't'tu)-
–bation profonde, qui se termine presque toujours par la mort. Et ces accidents
'sont bien la conséquence de ta suppression du corps thyroïde ils ne survi''nnent
-pas, en effet, si on a le soin, comme l'a fait Scnw, de greffer préatabtentcntun
dobe du corps thyroïde dans la cavité abdominale, et, d'autre part, ils sont
grandement atténués, chez t'animât qui tes présente, par des injections sons-cuta-
'nées de liquide thyroïdien.

§ L– Coxsn))!RÂ'rn)xs m!N)![)Ams
1° Situation.
à peu prcs a, l'union de son tiers avec
Le corps thyroïde occupe la face antérieure du cou, ou il répond
ses deux. tiers supérieurs. H se trouve
situé en avant et sur les côtés des deux conduits digestif et respiratoire, entre les
deux carotides primitives, en arrière des muscles sous-hyoïdiens et des deux
aponévroses cervicales superficielle et moyenne. Il fait partie, au même que
les organes précités, de ta région sous-hyoïdienne. Quelques anatomistes, en raison
même de l'importance qu'il a acquise dans ces derniers temps, en .font l'organe
.principal d'une sous-région, ta~'ë~o~ f/n/roMt~me, région qui a pour limitesles
limites mêmes de t'organegtandutaire.
S" Moyens de iixité. Le corps thyroïde est entouré sur tout son pourtffNrpar
une enveloppefibre-conjonctive,qui, d'autre part, présente des connexions intimes:
't° en avant, avec t'aponévrosc cervicale moyenne '2° latéralement, avec la gaine des
gros vaisseaux du cou; 3" en arrière, avec l'aponévrose prévcrtebrate, aa ni\'e:)u
du point ou elle se fixe aux apophyses transverscs.
Cette enveloppe, que nous désignerons sous le nom de c<!pSM~e de ~a </<?/)'o«/e, est
très variabte dans son épaisseur et sa résistance. Chez le fœtus, ce n'est tf p)us
souvent qu'une simple toile celluleuse, peu ou point distincte du tissu cc)iut.iirc
~ambiant. Elle s'épaissit dans 'la suite au fur et à mesure que le sujet avance en
âge; mais, même chez l'adulte et chez te vieillard, elle est bien loin de présenter
toujours les mêmes caractères. Chez les uns, et c'est le plus grand nombre, clle
est mince, transparente, se laisse facilement déchirer. Chez d'autres, au contraire,
:ettc est relativement épaisse, se rapprochant beaucoup des formations fibreuses,
très résistante, facile a isoler, surtout à la partie postérieure de la glande. Dansée
'dernier cas, on peut, apr.es t'avoir ouverte à sa partie antérieure, éuuctéer te corps
thyroïde en se servant du doigt ou du manche du scalpel. Les cloisons conjonctives
que la capsutc envoie a la glande cèdent facilement elles sont, en cft'ct, très
minces et les doigts n'ont point la sensation de l'obstacle qu'elles leur opposent,
ni des déchirures qu'ils y pratiquent (S~mLHAu).
La capsule de la thyroïde est une dépendance des aponévroses du cou. SK!)u.EA)-,
,auquel nous devons une étude approfondie des feuillets fibro-conjonctifs compris
entre l'aponévrose ccrvicatc moyenne et l'aponévrose prévertébrate, ta décrit de ta
façon suivante. La lame nbro-conjon'ctivc qui passe en avant de la jugulaire et de
~carotide, continue son trajet en dedans, rencontre bientôt les lobes iatcraux du
corps thyroïde et, )à~ se divise en deux feuillets un feuillet antérieur ou super-
ficie), (lui revêt successivement la face latérale et la face antérieure de ta thyroïde,
contre laquelle elle applique le groupe des veines thyroïdiennes inférieures un
feniU. postérieur ou profond, qui recouvre la partie postérieure des lobes thyroï-
dien-. puis s'insinue entre eux et les parois œsophago-trachéa)cs, auxqueHes e))e

Le corps Lhycoïdc, vue antérieure.


L' [o!x' ~.mcftc estctuourc de su caj~ujc coujonctit'c et il en est de uu'mo de ses p~dicutes vasculaires: uuc sonde can-
Kpjt'p-jtfivc cftte capsule. Listhue et !etu)tedr<ttt6out.au contraire,débarrass'~ de )curcapsu)e; ils sont, d'autre
{'3t!,f!}!!ttix-ttt6rig))~sc)tbas et eu dehors, pour laisservoir les tigamcnts qui !~s unissent au conduittaryn~o-trach~at.
t. t)nm!f. trachef. ~!at)dc thyroïde, afc 4~ son p~dtCHic ~a~cu!airc sH~'icur; j, son ~~tCHÏe tas
cuta[r<- ht)< )ifn) vascutaire )no~cn. 7. uyt'anudc de i.atouctte. H, ligament tat<)'a). '), ligament
C, son pédicule
tNO;t supérieur ou suspcuscur de la p\<amide. tt, attcte )ar;ng6c supérieure.
tarm~'c
]'t. Hsrjuncnt
la~~llg~eittt'tif'utc. t~. ilet-f
Îllfpl"wUI'e. 1:1,
tatrëmktti''
nerf J¡u'lIgé J.
sup('ricur. i4. iiei-f
faryu~c sujt<ric<u'. nof iar\n~e cltcl'ne. );i.
lar%itgt~ cxterue. 15. carotide
cal"olide primitive.
i7, pucutnogashiquc. 18, tnusctcs crico-thyroïdicus. t* ntusc!es th~ro-t~oïdiens.
I)rinjitive.
t~, artère
it~jugu-
Iii, jugu-

Mfho'e. Sur la ligne médiane, chacun de ces deux feuitiets~ superficiel et profond,
se continue naturcUement avec celui du côte opposé et ainsi se trouve complétée
tacoqu~ fibreusede la thyroïde.
L'<'n"'k)ppe Uhro-conjonctive que nous venons de décrire constitue, pour le
corps tt)\ ruîdc, un prcnner moyen de fixité. On lui décrit, en outre, trois )iga.mcnts
'C)tLHE)t;, que t'en distingue en moyens et tateraux. Le /K~M:eM< MtoyeH ou liga-
M!eH< M~aH (ng. 4t8, 9) est situé sur la ligne médiane, comme son nom l'in-
~ique Tu"- court et très serré, il prend naissance, en bas, sur la face profonde de
L't)))))c, ainsi que sur la par tie avoisinante des lobes taleraux. De là, il se porte eu
haut et vi~'nt s'attacher
sur les points suivants f
sur la face antérieure du car-
htage cj ir<jK)c, entre tes deux musctcs crieu-thyruMicns 2° sur t'aponevrosc qui
re'couvre ces muscles; 3° sur le bord inférieur du cartilage thyroïde. C'est k'. H~f:-
MMM< SMSpeHSCM)' de la glande thyroïde de WôLFLEn. –Les ~SM!eM<s ~<!<a;!M;
(fig. 418,8), l'un droit, l'autre gauche, se détachent de la face profonde des lobes
latéraux. Ils viennent se fixer, d'autre part, sur les deux ou trois premiers anneaux
de .la trachée et sur les parties latérales du cartilage cricoïde. Ou les voit remonter
parfois jusqu'aux cornes inférieures du cartilage thyroïde.
A ces trois ligaments, qui ne sont autre chose que des lames de tissu conjonc-
tifdépendant de la capsule fibreuse de la thyroïde, it convient d'ajouter, comme
contribuant encore a la fixité de cet organe, les ar tères thyroïdiennes supé-
rieures, les artères thyroïdiennes inférieureset les veines thyroïdiennes moyennes,
qui se séparent de l'organe (fig, 418), les premières (4) à sa partie postérieure et
supérieure, les secondes (S) à sa partie postérieure et inférieure, les veines thy-
roïdiennes (6) au niveau de sa partie moyenne. Ces gros vaisseaux, ventantes
pédicules vascutaires de la thyroïde, sont d'autant plus aptes à remplir le rote que
nous leur attribuons ici, qu'ils sont entoures par des expansions fibreuses, souvent
très résistantes, qui se détachent de la. capsule fibreuse de la thyroïde, pour venir
se fusionner, d'autre part, avec la gaine des vaisseaux du cou et, par l'intermé-
diaire de celle-ci, avec l'aponévrose prévertébrale (G. MARCHAIT, SÉOLEAu).
Quelques anat.omist.es décrivent encore, comme H'ya)ne):<<pe)':eK)'ducorps thyroïde, un petit
cordon fibreux de 2 & 3 mittimett'cs de largeur ~ig. 4t8, 10), qui se détache, en bas, du sommet
de la pyramide de Lalouetto (voy. plus loin) et qui, de ia. vient se fixer a l'os hyoïde, soit. sur la
ligne médiane, soit un peu à gauche de tatigne médiane: on le désigne encore, en raison de ses
relations avec la pyramide de Lalouette, le M~aMen< sM~e~eu?' de la pyramide. Mais c'f-t là un
pseudo-ligarnent. Le cordon fibreux en question représente le reliquat d'un canal, fec<ïH~)'eo-
S~oMe (voy. p. 498), qui, primitivement (voy. HMBRYOMGtE), relie fil. hase de ta, tangue a. t'eb~udM
thyroïdienne médiane. Cette interprétation est d'autant plus rationnelle qu'it est dos cas où ie
prétenduligament de la pyramide, au lieu de s'arrêter à t'es hyoido, remonte jusque dans l'épais-
seur do la langue, en se rapprochant ainsi plus ou moins du foramon ciecum, qui est le point
de départ du canal thyrco-giosso.
3" Couleur. Le corps thyroïde, à l'état normal, nous présente une coloration
gris rosé, tirant un peu sur le jaune. Cette coloration varie suivant l'état de t:i cir-
culation une congestion active donne à la glande une teinte rouge une stase san-
guine, survenant à la suite d'un obstacle quelconque apporté a. la circulation de
retour, lui communique une couleur plus ou moins violacée.
4° Consistance. corps thyroïde est un organe mou, se laissant facilement
Le
déprimer ou déchirer. Sa consistancevarie, du reste, suivant le dévotoppcuientdcs
cloisons conjonctives qui séparent ses lobes et ses lobules mais elle varie aussi
suivant la quantité et la tension de la substance liquide qui se trouve contenue
dans les follicules glandulaires. D'ordinaire, elle est un peu plus grande qnc cette du
thymus, mais moins grande que celle de la rate et celle du foie. Lorsqu'on sectionne
la glande thyroïde et qu'on promène le doigt sur la surface de coupe, on éprouve
comme une sensation de viscosité particulière, qu'on ne retrouve pas sur les autres
glandes et qui provient de la nature toute spéciale de son produit de sécrétion.
5"'Volume. Le corps thyroïde mesure, dans les conditions ordinaires, de 6 à
centimètres de largeur sur 3 centimètres de hauteur; son épaisseur est de 4 il
6 millimètres pour la partie médiane, de 'i5 a 20 millimètres pour les parties laté-
rales. Ce ne sont là, bien entendu, que des chiffres moyens, qui, pour bien des
sujets, seront ou trop forts ou trop faibles. Le corps thyroïde est, en effet, t'un des
organes qui varient le plus dans leurs dimensions, et c'est là une nouvelle analo-
gie qu'il présente avec la rate.
a. Va~'s~'OHS sea?Me~es. Le corps thyroïde varie d'abord suivant les sexes
l'observation nous apprend qu'il est, plus volumineux chez la femme que chez
l'homme. La différence a cet égard est minime mais elle paraît plus grande
qu'elle ne l'est en réalité, en raison du peu de développement que présente chez
la femme la saillie antérieure du cartilage thyroïde, vulgairement connu sous le
nom de pomme d'Adam. i[ convient
d'ajouter que, chez la femme, le volume du
corps thyroïde augmente au moment de la menstruation et pendant la grossesse.
b. r<M'M<!OKS Mtc~'Md'MeMes.–Le volume du corps thyroïde varie encore suivant
les individus.–Chez les uns, i est réduit; a des proportions minuscules les faits de
cette nature sont relativement rares. Chez d'autres, au contraire, il acquiert
des proportions considérantes, descend jusqu'au sternum ou mème sur le thorax,
soulevant la peau sous la forme d'une tumeur plus ou moins volumineuse. Chacun
sait que cette hypertrophie de la thyroïde, appelée <yo:<?'e, se rencontre avec une
fréquence toute particulière chez les crétins et est endémique dans un certain
nombre de vattées profondes des Pyrénées et dcsAtpes.
c. fs~a~oHS StMMM< les âges. Le corps thyroïde varic-t-it de même suivant
les âges ? Les auteurs, à ce sujet, sont loin d'être d'accord. Les uns estiment que
la thyroïde est relativement moins volumineuse chez t'cnfant que chez t'adutte. Les
autres, au contraire, pensent que cet organe est, toutes proportions gardées,
plus développé chez le fœtus et chez l'enfant que chez l'adulte. lïuscnKE, notam-
ment, a écrit depuis longtemps que la thyroïde se rapetisse après la naissance il
a constaté, en
effet, qu'elle représentait ta )/400 partie du corps chez le nouveau-
né, ta t/H66 partie chez t'enfant de trois semaines, ta i/1800 partie seulement
chez le sujet adulte. La question, on le voit, n'est pas encore nettement résolue et
appelle de nouvelles recherches.
6" Poids. Le poids de la thyroïde est, naturellement, tout aussi variable que
SM) votume. A un degré de développement moyen,
elle pèse 2 ou 3 grammes chez
te nouveau-né, 25 a 30 grammes chez t'adutte. Son poids spécifique est de t,036t
a t,OG55, d'après Kn.\usE.

§!). –CoXFOBMA't'tOX EX'rmUEURE HT XAPi'OttTS

Envisagé dans son ensemble, le corps thyroïde peut être considéré comme une
sorte de demi-anneau, dont la concavité,dirigée en arrière, enlace étroitcment tes
deux conduits alimentaire et respiratoire cette disposition se voit très nettement
sur des coupes transversales du cou (fig. 4~0,'t~. Si, maintenant, nous examinons
la thyroïde par sa face antérieure, après l'avoir débarrassée des différentes forma-
tions qui la recouvrent, nous constatons (fig. 419) que sa partie moyenne nous
présente deux échancrures une échancrure inférieure, toute petite une échan-
crure supérieure beaucoup plus grande, intéressant a peu près les deux tiers supé-
rieurs de l'organe. La thyroïde nous apparait ainsi sous ta forme d'un croissant,
dont la concavité est dirigée en haut, du côté de l'os hyoïde. On peut encore ta
comparer a un H majuscule dont les deux jambages seraient inclinés en bas et en
dedans et dont la barre transversale serait située, non à leur partie moyenne, mais
a t'umon de leur tiers inférieur avec leurs deux tiers supérieurs (W). Quoiqu'il
en soit de toutes ces comparaisons, on peut considérer au corps thyroïde trois
parties 1° une partie moyenne, relativement étroite (par suite des deux échan-
crures signalées plus haut), c'est I'M<AM!C; 2" deux parties latérales, beaucoup plus
volumineuses, ce sont les lobes latéraux de la <o~<?/ou tout simplement tes
lobes de la ~)'oMe, que l'on distingue natureHement en lobe droit et. lobe gauche.

1° Isthme du corps thyroïde. L'isthme du corps thyroïde s'étend d'un lobeil


l'autre: c'est la barre transversale de )'H majuscule. Disons tout de suite qu'il pre-
sente des variations individuelles considérables: on le voit parfois, plus dëvdop]')e
que d'habitude, atteindre les mêmes dimensions verticales que les lobes lat~ux:
par contre, il peut se réduire de volume et même faire complètement défaut (1 fois
sur 20 d'après GRtiBEi), '1 fois sur'10 d'après MAftSHALL, d'après BÈnAUD et d'après
CnEMtN). Dans ce dernier cas, il existe en rëatitë deux. corps thyroïdes, l'un droit.
l'autre gauche, disposition que l'on rencontre normalement chez un grand nombre
de vertèbres, notamment chez les oiseaux et, parmi )es'mammifères, chcxics
monotrèmes et beaucoup de marsupiaux. ATëtatde dëveioppement ordinaire,
t'isthme de la thyroïde mesure de 8 a 12 millimètres de hauteur, sur 8 ou C mini-
mètres d'épaisseur. H nous offre a considérer i" deux extrémités 2° deux faces,
l'une antérieure, l'autre postérieure; 3° deux bords, un bord inférieur et un bord
supérieur, auquel nous rattacherons un prolonge-
ment ascendant connu sous le nom do~yraH~de~
~o~oMe«e.
a. ~a~'eMM<es. Les deux extrémité l'une
droite, l'autre gauche, se continuent chacune avec
le lobe latéral correspondant. Aucune ligne de dé-
marcation ne sépare l'isthme des )obes latcr.inx.
b. Face <Mt<erMMt'e. La face antérieure, ptanc
ou légèrement convexe, répopd aux muscten sous-
hyoïdiens, contenus dans icur gaine et recouverts
successivement par l'aponévrose cervicale superfi-
cieUc, le tissu cellulaire sous-cutané et la peau. Sur
la ligne médiane, où les inuscles font défaut, t'isthme
n'est sépare de la peau que par le tissu ec!huai)'c
sous-cutané, par les deux aponévroses co'vicatcs
U3 8
superficielle et profonde réunies l'une à l'antre et
Fig..4t9.
par quelques veines thyroïdiennes.
Le corps thyroïde, vu en place c. Face ~o~<e~eM)'e. La face postérieure, con-
pin'sa.f<)LCoant,cnout'c.
cave, embrasse le cartilage cricoïde et les deux pre-
tct3,tobedroitc).tobcg!H)ehodu
corps U'yyoï'dc. 3, son isthme. miers anneaux de la trachée, sur lesquels elle se
<,[)}t'amidcd<! Mouette.–<i.osh;oïdc. moule. Entre elle et le conduit trachéal, se voit un
–6,<:at'titagûUiyro')'de.–7,Ctn'titagc
ct'ieoïdc. 8, membrane t,h)t'o-h\o'{- plexus veineux plus ou moins important, d'ou nais-
dicnuG. 9, muscicthyt'o-hyo'fdicn.–
iO, muscle crico- Utyroïdien.
cMc.
tt.tra- sent en partie les veines thyroïdiennes inférieures.
On y rencontre aussi un certain nombre de fines
anastomoses jetées entre les vaisseaux laryngés inférieurs d'un côté et ceux du
côté opposé.
d. Bo?'d Mt/'o'teM?'. Le bord inférieur de Fisthmc est généralement court,
concavité dirigée en bas. Il répond ordinairement au deuxième anneau de la ~'a-
chée. On peut admettre en principe que, la tête étant dans la rectitude nonnate, un
intervalle de 2S à 30 mi)timëtres chez l'adulte, de 18 à 20 millimètres chcx l'en-
fant, sépare ce bord inférieur dela fourchette sternale. H est des cas oit ['isthme,
beaucoup plus developpé que d'habitude, descend sur la trachée bien au-dessous
des lobes latéraux, constituant alors ce qu'on désigne sous le nom de lobe me~MH.
< /?or~ ~M~e?'!CMr, ~yt'~HM~e de Lalottetle. Le bord supérieur, concave en
h.mt, répond à la partie moyenne du premier anneau de la trachée. ~AUCLAfRH
(6'<)('. aM<x< 't898), qui a examiné a cet, égard 80 sujets, a constate que )c rapport
précité existait dans les deux tiers des cas. H est plus rare de voir le bord supé-
rieur de i'isthme reposer sur le deuxième anneau, plus rare encore de le voir des-
cendre jusqu'au troisième. Chez l'enfant, le corps thyroïde parait ctrc un peu plus
e!cve que chez t'adutte et il serait assez fréquent, toujours d'après M.\);CL.\ntE, de
le voir affleurer te bord inférieur du cartilage cricoïde.
))u bord supérieur de l'isthme se détache un protongcmcnt long et grê!c, qui se
porte ensuite en haut en s'appliquant contre le iarynx (fig. 4t9,4). Ce prolonge-
mcnt, mentionné depuis longtemps par Ef'sTACHE, par BfnLno et par Afonj.Anxt, a
ctc étudie nouveau en 1743 par LALO~E'nE, qui lui donna le nom de ~/?'aMM'de;
de taie nom de~/MMMde de Za;~OMe</e, sous lequel le désignent aujourd'hui la
plupart des anatomistes,
La pyramide de Latouctte se présente habituellement sous )a forme d'un cône
très aifongë et ap)ati d'avant en arrière- Sa base, dirigée eu bas, fait corps avec
la thyroïde. Son sommet, dirigé en haut, remonte, suivant les cas, jusqu'au
hord supérieur du cartilage thyroïde, jusqu'à la partie moyenne de la membrane
(hyro-hyoïdienne ou plus haut encore jusqu'à l'os hyoïde lui-même. II adhère inti-
mement aux parties sous-jacentes, soit directement, soit à l'aide d'un petit cordon
fibreux (fig. 418/10), que nous avons déjà signalé à propos des ligaments thyroï-
dien:- et qui, comme nous l'avons vu, est un reste du tractus thyrëo-gtossc de ][[s.
Le prolongementpyramidal de L\MUKTTE est éminemment variable, comme le
sont du reste toutes les formations qui n'ont pas de fonctions nettement définies.
)i varie tout d'abord par son origine nous venons de voir tout l'heurc qu'il
se détache du bord supérieur de t'isthme; mais il nait aussi, dans bien des cas, soit
sur )<- point ou l'isthme se confond avec les lobes tatéraux. soit sur les lobes laté-
rfmx eux-mômes. H varie encore par sa situation et sa direction. Sur quelques
sujets, il occupe la ligne médiane mais ces cas sont rares (9 fois sur '109 cas,
XojA). nabitueHemcnt, il longe t'un des côtes du plan médian, soit à droite, soit a
gauche, mais le plus souvent à gauche. Quant a sa direction, elle est verticnie ou
obtiquc, suivant qu'H se détache de l'isthme ou des lobes latéraux. -Sa forme
n'est pas moins variabte il peut être régulièrement triangulaire, cylindrique)
)'t))M))e. D'autres fois, ic profongement, rcnf!é à sa partie moycano et étroit à ses
'icux extrémités, revêt plus ou moins la forme d'une cHipse ou d'un ovale. Je l'ai
vu, dans un cas, renne à son extrémité supérieure et constitué a son extrémité
inférieure par un simple pédicutc, de 2 miHimetres de largeur, qui s'implantait
sur le lobe gauche. La pyramide de Lalouette est simple dans la plupart des cas.
"n peut, cependant, la voir bifurquée à sa partie inférieure, je veux dire se divi-
ser en bas, a ta manière d'un Y renverse (~), en deux branches divergentes, qui
tiennent se fusionner chacune avec le lobe latéral correspondant. On peut même la
voir dou)))e, l'une cheminant à gauche de la ligne médiane, l'autre se trouvant à
'huit" de cette même ligne. J'ai observe, tout récemment, sur un sujet chez lequel
t'i-~unne faisait défaut, cette dupHcité de la pyramide toutes les deux naissaient
de la n~rtie interne du lobe latéral correspondant: puis, se portant en haut et en
'tedans, ils marchaient à la rencontre Fun de l'autre et se fusionnaient, comme le
fonUes deux branches d'un V renverse (A) au niveau du bord supérieur du carti-
)age thyroïde (pyramide en V). Far contre, la pyramide de Latoucttc peut man-
quer et cette disposition est même loin d'être rare XojA )'a constatée 36 fois sur
'147 sujets CuEMiN, 9 fois sur 40 sujets. L'absence de la pyramide s'observe donc
dans'1/4 des cas environ.
Dans certains cas, la pyramide de Lalouette se trouve séparée du corps thyroïde
au niveau de sa hase, constituant alors une formation complètement indépendante,
une véritable </n/)'oMe acccMOM'e (voy. plus loin). Dans d'autres, elle est comme
moniliformo, je veux dire qu'elle est interrompue dans sa continuité une ou ptu-
sieurs fois, formant ainsi un certain nombre de grains glanduleux indépendants,
qui s'échelonnent de bas en haut et qui constituent, eux aussi, autant de petites
</n/?'oMes accessoM'es.
Quant à sa constitution anatomique, la pyramide de Laiouette, quelles que
soient sa foi'me et ses dimensions, est toujours un corps plein, sans canal central,
forme dans toute son étendue par une substance homogène et absolument identique
a celle du corps thyroïd-eiui-même. Suivant un grand nombre d'anatomistcsja
pyramide thyroïdienne serait parfois musculaire. Je ne puis, pour ma part, accep-
ter une parciltc assertion. Sans doute, on rencontre assez souvent dans la région
qu'occupe )a pyramide un faisceau musculaire plus ou moins volumineux, qui de
l'os hyoïde descend sur le corps thyroïde. Mais ce petit muscle, qui nous est bien
connu depuis SoEMMEtuNGsous lenom de ~et)a<o?'M~M~ </i</)'0tdea?, n'a rien de
commun avec la pyramide de Lalouette. C'est comme nous l'avons déjà établi en
myoiogic (voy. t. 1), un simple faisceau aberrant des muscles rubanés qui s'in-
sèrent à l'os hyoïde, faisceau aberrant qui, au lieu de descendre jusqu'au sternum,
s'acrete sur le corps thyroïde et y prend une insertion anormale. Le muscle é)cva-
teur de la thyroïde et la pyramide de Lalouette doivent si peu être confondus,
doivent si peu.etre pris i'unpour l'autre, que les deux formations coexistent parfois
sur le même sujet. On a même vu le faisceau musculaire en question s'insérer à la
surface même du pro)ongcment thyroïdien.
La signification morphologique de la pyramide de Lalouette est aujourd'hui
bien connue ce prolongement ascendant de la thyroïde représente la partie sous-
inférieure du. canat thyréo-giosse, qui, chez l'embryon, réunit la base de la langue
à l'ébauche thyroïdienne médiane (voy. EMtmvoLOGtE). Nous rappellerons a ce sujet
que la pyramide peut, dans certains cas, soit directement, soit à l'aide d'un trac-
tus fibreux, remonter plus ou moins haut dans la région sous-hyoïdienne et
jusque dans l'épaisseur de la tangue, disposition qui s'explique nettement par la
persistance plus ou moins complète du canal précité. Nous y reviendrons p)us loin
(p. 499), à propos des thyroïdes accessoires.
2" Lobes du corps thyroïde. Les lobes du corps thyroïde, larges et épais à leur
extrémité inférieure, s'atténuent graduellement pour se terminer en haut et en
arrière par une sorte de pointe. D'autre part, leur coupe transversale (fig. 4~0,1)
revêt la forme d'un triangle à bord postérieur. Chacun d'eux, par conséquent, res-
semble assez bien à une pyramide triangulaire a sommet supérieur, et, de ce fait,
nous offre a considérer 't° une base; 2" un sommet 3" trois faces 4° trois bords.
A. BASE. La base regarde en bas, quelquefois en bas et en dedans. Convexe,
plus rarement plane, elle répond au cinquième ou au sixième anneau de la trachée.
La distance qui la sépare de la fourchette sternale est, en moyenne, de 15 milli-
mètres chez l'enfant de deux ou trois ans, de 2 centimètres chez l'adutte, la tète
étant dans sa position normale. En portant ta tête dans l'extension, cette distance
augmente de 10 à 'ta millimètres. La base du corps thyroïde est en rapport avec la
branche inférieure de i'artère thyroïdienne inférieure et avec de nombreuses
veinns, qui, pour la plupart, sont tributaires de la veine thyroïdienne inférieure
(yoy.p)usJoin).
B. SoMME'r. –Le sommet, dirige en haut et en arrière, est désigne par quelques
anatonustes sous le nom de co~'Me SMjE'e?'eM?'e du cor~s thyroïde. Arrondi et
mousse, il répond au bord postérieur du cartilage thyroïde, le plus souvent à son
tiers inférieur, plus rarement à son tiers moyen. Il est, comme la base, en rap-
port avec de nombreuses veines qui proviennent, les unes de la face externe, les
autres de la face interne de la glande. C'est à son niveau ou un peu en avant de
lui que ('artère thyroïdienne supérieure aborde le corps thyroïde.

C. FACES. -Les trois faces du lobe thyroïdien se distinguent en externe, interne


et, postérieure (voy. <]g. 4~0).
a. Face Mt~'Ke. La face interne, concave, embrasse successivement t" sur
un premier plan, les parties ]atéra)es de la trachée et du.cartiiagecricoi'dc, la par-
z. ,'K.

Coupe transversa.io du cou passant par l'isUnno du corps t))yro')de (sujet congelé, segment
inférieur de la coupe, vu d'en hijLut).
j. corps t!on!c. avec sa capsute nbro-ceOu'cuse. 2. trachée artère. 3. œsophage. t, carotide primitive.
j))~)!)ne interne. 6, pneumogastrique. i, T\ nerfs récurrents gauche e! droit. 8, veines thyt~Miennes.
9. ~rou thyroïdien. 10. sterno-cieido-tnotdien.–iL onm-hyoïtj'pn- t~ stcrno-cfeido-mastoïdieH. t3, p~au-
cicr. )~ .ijfonpvrose cervicale superficielle. 15, aponcvrose cervicatc moyenMe.– j6. muscfpsprévcrtebraux.avec
a'j'et'~to'-)' j'tt'vertét)rate. i7~jugutaire antérieure. t8, scatenc antérieur. t9. grand syntpathiquc. 20, artère
d~phtc ~c<tt'bra)es. 21, cototnic vertébrale.

tic inférieure et iatémie du cartilage thyroïde sur un plan plus profond, les

parties correspondantes du pharynx et de t'œsophagc. Ces rapports, on le voit,
ont une grande importance ils nous expliquent la gène, souvent très considé-
rante, apportée à la respiration et à la déglutition par certains goitres qui, en se
(fcveffjppjint en dedans du cùtë de la ligne médiane, compriment le conduit aérifère
et le conduit digestif et, de ce fait, réduisent plus ou moins leur calibre.
b. Ff<cc f.r<e?'He. La face externe, convexe, est recouverte parune couche mus-
culaire, que constituent, en allant des parties profondes~ vers tes parties superfi-
c'ettcs ) sur un premier plan, le sterno-thyroîdicn avec sa gaine aponévrotique
~"sm- mi deuxième plan, le sterno-ctëtdo-hyo'tdienet t'omo-hyoïdien, revêtus eux
aussi de leur gaine aponévrotique 3° sur un troisième plan, le sterno-ctëido-
mastûidici).Sur cette couche musculaire s'étale l'aponévrose cervicale superficielle,
et, sur ce'ic aponévrose, le tissu cellulaire sous-cutanë, le peaucier et la peau.
c. Face pos<ë?'!<we. La face postérieure, la moins étendue des trois (&o~
pos<ë)'{'eM)' de quelques auteurs), regarde en arrière et un peu en dehors. EHc est
en rapport avec le paquet vascu)o-nerveux du cou et, tout particutieremen!, avec
ta carotide primitive, qui la longe de bas en haut et qui, le plus souvent, se
creuse sur elle un sitton plus ou moins profond. Ces rapports de la thyroïde avec
ta carotide primitive sont intimes il n'existe, en effet, entre la glande et Je
vaisseau, que la couche de tissu conjonctif qui forme la gaine des vaisseaux du
cou. Rappelons, en passant, que iajugutaire interne est placée immediatenu'nt en
dehors de la carotide et que le pneumogastrique chemine dans l'espèce d'angle
dièdre que délimitent, .en arrière, les deux vaisseaux.
D. Bonus. Des trois bords des lobes thyroïdiens, l'un est antérieur, fc second
postéro-extcrne,)c troisième postëro-interne:
a. Hor<~ ~M<ë)'<eM)'. Le bord antérieur, relativement mince, se dirige oblique.
ment de haut en bas, d'arrière eu avant et do dehors en dedans. C'est lui qui
forme, avec le hord antérieur du côté opposé et le bord supérieur de t'i-thme,
réchancrurc supérieure du corps thyroïde. Il répond successivement, eu aHantde
haut en bas, à!'ai)e ducartiiagc thyroïde, au muscle crico-thyroïdien, an cat't.i-
tagc cricoïde. Le long de ce bord cheminent (fig. 4't8) l'artère crico-thyroi'dicnne
et la branche externe du nerf laryngé supérieur (faryngé externe).
h. jSo?'<~ ~os<ë?'o-e.r<ef/!e. Le bord postéro-externe, tantôt mince et tt'un-
chant, tantôt arrondi et mousse, répond à ta face antérieure de la joguJnire
interne, plus rarement à son côté externe.
c. ~o?'d!pos<ëro-Mt<e)'Ke. Le bord postéro-intcrue, ordinairement plus épais,
s'insinue entre la carotide, qui est en dehors, et le conduit iaryngo-trachéa),(lui est
en dedans. lise dirige ainsi vers le pharynx et t'oesophage, avec lequel i) pn~ente
des rapports ptus ou moins intimes. Nous ferons remarquer à ce sujet que, par
suite do la déviation a gauche du conduit «'sopha-
gien~ les rapports de la thyroïde avec ce conduit
sont toujours plus intimes du cote gaucho que
du côte droit. Le bord postero-intcrne de la t))y-
roïde est encore en rapport 1° avec t'arterc
thyroïdienne inférieure et sa branche postérieure
(voy. ptus loin) '2" avec le nerf récurrent, qui,
comme on le sait, suit un trajet ascendant, le
gauche sur la face antérieure de i'msophage, )c
droit dans l'espace angulaire que forment en s'u-
nissant l'un a t'autre t'œsophage et la tractée.
Thyroïdes accessoires. Nous dcsigncj'on.-i sous le
nom de </t</roMes «cefMo~'es de petites n)ass)'s g!an()u-
hm'os, do forme et dû dimensions variablos, ~jui se (!cvc-
loppent au voisina,ge de la thyroïde et qui p~'sentent la
mémo st.t'uctm-0 fond<imenta.)o que cotte demir~ Httcsse
distinguent, d'après leur situation, on pi'cj~vttidicnncs.
sus-it.vuïdienncs n). sous-hyofdienncs
Fig.4~). cL. 7')'o't(<M' ftCceMO~'c~ pt'tt/oMt'MH'M. f~s
(h\'r()h)e!)
Thyroïdes acccssoh'cs. pt'chyoidicnncs se trouvent situons, connue )cu)' nom
1, 2; cartilage 8. musclns
t'indique, tm-dovunt de l'os hyoïde. Des faftë ')e t'otte
t)tyro-hyt)i'))en.–4.nn'tu-hynït)ten,ë)'it!;ncenbaa. nature ont été observes depuis )on~temps pal' K.~uY' (t~9i
–S,nctt'<)'i-~d)en.–6,os))yo)dp.–7,co)'[)S
thyMnfe.–8,8',denxtf)y!t'i'desf)c<'e9soi''essous- et, plus reco'nfnent, j)<i;' S'rttECKE!SK.'< (t!<86;. Ce dem~'
dlienne. 9, l6yruïdc lu:cessoh'c sus-6yoi- auteur insiste tout pa.t'tieulierement sur ce point, ~ue
<Jtenne.
les tityt-oïdcs accessoires qui se développent tm niteau de
l'os hyo'tde, sont sit-udcs sur un p!~n a.nt.unou)' i), cet. os
li. !7t!oMM accessoires ~«.s-Ayo~/t'etUte~. Parmi les thyroïdes sus-hyoïdiennes nous signa!o-
r(jn .comme étant la. plus connue, celle dite .<j~<Mdede;KC/t<')'/MMfH(Hg. 421.9), qui se trouve
niiKL'e immédiatement au-dessus do l'os hyoïde, dans l'interstice co)!u)oux qui sépare les dcu\
mu ';les g6nio-hyoidiens. STMCKMSEN a signalé cet,t.o gtando dans ios 27 p. dOO des cas. EUc SH
nrc ~nto habituellement sous la forme d'une petite masse spMriquc, de coloration jaunâtre, d'un
vota'ne J'appefant celui d'un grain de chënevis. Elle est entoures par une cnvcfoppe cc)fu)euse
et se trouve rattachée a l'os hyo'ide pa.r une sorte de pédicule
c. y/t!/)'oMM' seeeMOt'i'e~ so<M-/t~oM<e?:):e~. Les thyro'fdes accessoires sous-hyoïdiennes se
;)~t'fio))[)ont de préférence itu-dovant do la mumtjrane thyro-hyo'idœnne ou sur ia face iinte-
ricmc dos (teux cartilages thyroïde et o'icoïdo. Eitcs rcmptacent d'ordinaire tout ou partie do la
pyramide de Lalouette. Il est des cas où, au lieu et place de ta pyramide, se disposent en sens lon-
"itudintL) trois ou quatre thyroïdes accessoires réunies les unes aux autres par de simples tractus
eoojonctifs on dirait, suivant la remarque de S'fnECKEtSEN.une
pyra~nido divisée par des etrangiements en trois ou quatre seg-
ments superposes. Une autre variété do thyroïdes accessoires est
constituée par ce fait que J'isthmo do la thyroïde est remplace
pin m)o petite masse médiane comptctCmom. tndepondiinte ~t
du t'~e gauche et du lobe droit. On peut, enfin, rencontrer des
thyroïdes accessoires au-dessous de la thyroïde normale et
nous signalerons, à ce sujet, cène décrite par Wôn'mK un peu
.m-dfssus do )a crosse dé l'aorte, la .nH(/e ~iM-nor/x/Me de
WO'.H.ER.
< ï'<v<c<<M <y)'eo-?~o~e f/e 7/M. ]'ou)' interpréter cot)))))e
(;))cs !c i~eritent les t'ut'mations aberrantes ci-dessus décrites,
il importe de se rappeior )'origine de )a t!)yro')do tnediitnc. La
thyroïde médiane se deveioppo aux dépens d'un bourgeon impair
~t tm'dian tte t'epithetium bucco-pharyngien, qui se porte d'eu'-
rit'rc ('n avant et. do haut en bas jusqu'au hutho aortique. C'est
it )'<t)''t))iie inférieure de ce bourgeon epithehaf que se forme
la gtande. Le reste du bourgeonprend alors raspect d'une sorte
de ion.~ pedicutc, creux d'abord
(canal), p)cin ensuite (cordon).
rtttinhmtt t'organe nouvellement forme n. t'epithetium bucco-
pharyt~ien.
Le pedicuto cpitbehat de la thyroïde nfëdiano disparait ensuite
au cuxr.s du développement. Mais sa persistance. partieUe ou
téta! est extrêmement fréquente et, dans ce cas, il se présente
Mtun'nemcnt sous deux fonucs, rappelant chacune t'un des Fig.4~.
deux stades embryonnaires précités sous forme de cana) ou Le tractus )hyrro-ûsso fhcx
a~us forme de cordon. Dans le premier cas, c'est te ea!ta~</ty)'eo- raf!nttc.
.~cMe de )hs dans le second cas, le co't/o/t ou <ae/<~ </ty/'M-
Jo la tan~ue.
1, Lase foramen ra·-
}/a;f.<f. acec .I)ilJe ralidforme. os
I."U1II,
i, laryns.
Le''tH).d ou Je tractus thyreo-gtosse, quand il existe chcxradu)te, lu-o'ide. thfro~de. 5, trachée.
corps 7. jummMe de La-
~)!tHt)e)HC en haut au niveau du foramen ca'cum. où depuis touette. 8, tractas thyr~o-gtosse.itvcc
)ongtenq)S déjà, MoH(JA(.!<< d'abord (mi),
puis BocnDALECK (1866), R', sa portion sus-h~-oidienne; 8", sa por-
lion rétro.hyoïdieDue;8" sa porlion sous-
~ntsi~n.de t'existence (dans t/4
des cas environ, dans i/K) h~onhenne ligament sospCMeur de ta
"YF3!M!e). fusiOKReeavee ia nyrann<te<!e
des cas, d'après Bf.ASD SuTTfM, 7 fois sur quarante cas d'anres La guette.
CHEHtx~ dun étroit conduit qui descendait dans t'cpaisseur de ta.
htt~uc que i'on désigne ordinairement, en France, sous )o nom de <.wtf~ f/e /}oe/<A<~ecZ C''
<~
enduit, ~jui nait le plus souvent en arrière de la papitto ca)icitbrn)e du foramen cf'cum. plus
mrcmcnt en avant d'eue, « est. richement pourvu do gtandos muqueuses: il poss<()c un cpi-
!hc)iunj < y)in<h'it)uo n cils vibratiles et envoie en avant un ou plusieurs diverticules ht.pissc:-
t'arictocfuc cpithutium et recevant de tins canalicules :ma)ogucs à des acini g)u.nduti)nrcs; ccx
tanaliculcs sont contenus dans l'épaisseur des muscles gcnio-gtosses et leur longueur peut
.tHeiodjc 4 )ni)ti)nct['cs)). Leca.na.[ de Bochdatock n'est que la partie toute supérieure du traetus
thyn'o g)osse de Hts. De ia, région du fora.mon cœeum, le tractus thyreo-gtosse <)escend dans h*
~eptutt) mcdiijtn de la langue, puis dans la membrane hyo-gtossionnc et arrive ainsi au bord
supoicu) de l'os hyoïde. Poursuivant alors son trajet descendant, il passe en arrière de cet o.
(en inimt d'après certains autours) et gagne le sommet de la pyramide de Lalouette, qui le
MUachc .) l'isthme thyroïdien.
c. A'~)if/)ca<t0ttdes </t)/t'oMes nccessoft'es. Revenant maintenant u. nos thyroïdes accessoires.
nous constatons que, quels que soient leur siège, leur forme et leurs dimensions, elles se devc-
bppent toujours sur le trajet du tractus thyrëo-gtosse et, torsque
eo tractus existe, lui sont inti-
mement unies. Constater ce fait, c'est, du mémo coup, dégager la signification morphoto-
s'~ac des thyroïdes accessoires ces thyroïdes accessoires ne sont autre chose que dos forma-
tons surnumérairesou aberrantes, qut se sont dcvotoppees aux dépens de t'ébauchede )a thyroïde
'"e<))ane ou de
son pédicule. Voilà pourquoi les thyroïdes accessoires possèdent la même struc-
ture que )a thyroïde normale. Voilà pourquoi,
encore, elles nous présentent ies mêmes réactions
pathologiques et notamment les mêmes dégénérescences dogenerosconco kystique, deguocrcs-
<?enco))yportrophi[juo(go!tredesthyro'dosaccessoires),otc.
n est un t'ait qui s'accorde mal avec l'interprétation morphologique qui précède c'est qu~ )(";
thyroïdes accessoires qui apparaissent au niveau de l'os hyoïde se placent manifestotneu). en
avant de cet os (thyroïdes prehyoïdionnes) tandis que !e tractus thyreo-g!osse passe en a.rt'iet-o.
Les recherches <)o ths nous expliquent nettement ces deux faits en apparence contradidoires.
Le tractus thyreo-gtosse, on le sait, procède dans son apparition, l'os hyoïde et ses di~rcnts
etements. Or, sur une coupe sa.gitta.te d'un embryon humain de '16 miUimetres, His a, constate
que t'ëbMChe de l'os ]tyo!do passait par le centre de ta. chaîne epithotia.te reprdscnta.nf.ic tractus
thyroo-gtosse, de tette sorte qu'une pa-ftie de l'épithélium était rojetee en avunt do l'os hyo!))e.
tandis que l'autre partie se trouvait en arrière. Ainsi s'oxp)ique la possibi)it6, pour des thyroïdes
accessoires ~dc se montrer en avant do l'os hyoïde, c'est le cas des thyroïdes prehyoniiennes
de KADYi et de S'rftECKHSM 2'' de se développer en arrière, c'est fe cas de la pyramide de
La.fouotto, iorsque cette pyramide remonte jusqu'à ia. tangue.

§Ut.–CoXSTITU'riOKANA't'OMIQUt!
Envisa.g6c au point de vue de sa constitution anntomique, !a. thyroMc nous pt'e-
sent.c, comme toutes les ghtndes a sécrétion interne, les deux éléments suivants:
'1° un éiement de soutien, constituant le s<?'OMm conJonctif; 2° un élément sécréteur,
représentant le <<s~M~'op?'6 de ~'or~Me. Nous ne parlerons pas ici des vaisseaux
et des nerfs, auxquels nous consacrerons un paragraphe à part.
1° Stroma conjoHCtif. Le stroma conjonctif forme, tout d'abord~ a )a giandc
thyroïde une envcfoppc mince et continue, qui n'est qu'une dépendance de la cap-
suie fibreuse ci-dessus décrite.
t)e la face interne de cette enveloppe partent une multitude de profungements
qui, sous forme de cloisons et de sous-cloisons (septa et se~<M~), pënètrent dans
t'epaisseur de ('organe et le divisent en- une série de petites masses, armndies on
obtongucs, souvent polyédriques par pressions réciproques, mesurant de u"5!n
'1 miHimëtre de diamètre: ce sont les lobules </t~'oM~'eMS, et les cloisons conjonc-
tives qui les séparent les uns des autres prennent, de ce fait, te nom de c/oïso))s
M<e?'~0&M~M'<?S.
Les cloisons interlobulaires, a leur tour, envoient dans l'épaisseur des lobules
d'autres cloisons, extrêmement délicates, qui décomposent ces tobutes en un cer- 1

tain nombre de formations plus petites, que l'on désigne indistinctement sous le 1

nom de ~WMS <?'oM<eMS, de :~i!CM~s <y?'oM~MMcs, de follicules <oM:e)M.


On leur donne encore quelquefois )c nom d'ae~M', dénomination basée sur t'ana-
togie, bien réotto comme nous le verrons plus loin, qui existe entre les grains en
question et les culs-de-sac sécréteurs des glandes en grappe.
Histologiquement,le stroma thyroïdien se compose essentiellement de faisceaux
du tissu conjonctif, auxquels s'ajoutent des fibres é)astiques et, dans les parties
toutes superficielles de la g)andc, un certain nombre d'éléments adipeux, Ici,
comme dans les autres formations glandulaires, le tissu conjonctif, soit intcriohu-
)airc, soit intcracinenx, sert de soutien aux vaisseaux et aux nerfs de l'organe.
2" Tissu propre, follicules thyroïdiens. Nous venons de voir que la thyroïde
cstdecomposabte en une multitude de petites masses, morphotogiquementëqui-
valentes, les /b<cM~s </(~'oM<ens. Le follicule devient ainsi l'élément essentiel de
la glande thyroïde: i[ est à celle-ci ce que le lobule hépatique est au foie, ce qu'est le
lobutc putmonaire au poumon, ce qu'est l'acinus sécréteur à une glande en grappe.
Nous pouvons donc regarder la thyrot'do comme un compose de follicules ou bien
encore considérer le follicule comme une thyroïde, petite mais comptètc, comme
une thyroïde minuscule. Les follicules thyroïdiens mesurent de 50 à 't00 p. dedia-
mëLre ils sont, en généra), un peu plus volumineux chez le vicillard que chez
t'eniant. Vus en coupe, ils sont dëHmit.ës par un contour arrondi ou ova)ah'e, d'où
cette conclusion qu'on trouve
partout, que les follicules thy-
roi'diens ont une forme sphé-
riouc ouovoïde. Les recherches
récentes de STR)~).' (reconsti-
(.uLion en cire des follicules
d'après les aspects successifs
qu'ils prennent sur des coupes
sériées d'épaisseur connue) ëta-
hHsscnt, cependant, que quel-
ques uns sont manifestement
tubttieux et que beaucoup pré-
sentent des renftements am-
pullaires ou même de vérita-
b!es cliverticulums. Quelles que
soicnt leur forme et leurs di-
mensions, les follicules thyroï-
diens nous présentent tous )a
même structure. Chacun d'eux,
en effet, se compose :'t° d'une
membrane propre 2° d'un Fig.423.
cpiLhcUum; 3° d'un contenu. Coupe du corps thyroïde.
a. ~H~?'aHC ~'o/M'e. La
l, i. t, t, FoUtCuips du corps thyroïde (leur contenu c'~Hutup, tcgcre-
membrane propre, admise par ment rutracté, se (romc séparé par une fcnt" droite <)c la paroi <'pitht-
liale).- 2, 2, \aisscaux calullaires. 3, stroma conjonctif.
certains auteurs, rejetée par
d'autres, a parfaitement mise en évidence par Rn'tÈnE (Th. de Lyon, t893) eiïc
est jnincc, transparente, complètement homogène, d'une épaisseur de ;JL et demi
otvtrou. Elle est l'homologue de la membrane vitrée,
qui, dans les acini des g)andes tubuleuses ou en grappe,
sert de hase à l'épithélium sécréteur et le sépare des
vaisseaux.
i) /<Ae~'M?M. –L'ëpittteHum thyroïdien forme, à la
surface interne de la membrane propre, un revêtement
continu. Il est constitué par une couche unique de cet-
lules prismatiques, dont la hauteur varie suivant les
espèces animales, suivant l'âge du sujet et, sur le même
sujet, suivant les conditions physiologiquesdu moment.
LAXf:)-;xMM'F les partage (fig. 4M) en deux catégories:
cettuics principales et cellules coHoi'des.– Les ce/<M~es
Fig.m.
p)'t;tCf'~s/es(//MMjo~e~eH de L.\KGExoonFF)sont de beau- Coupe UimsvcrsiUc de la U<y-
coup )cs plus nombreuses. Ce sont des cellules à con- roïdc d'un chien de ituit
tours nettement limités, à protoplasma clair, finement semaines (d'après ScHMio).
strie en sens )ongitudina!, ne renfermant ça et là que OnvoiL sur )e revêtement des fol-
licules des cellules /)t'fnct/Kt~ et
de rares granulations. Chacune d'cHe renferme un des ce/~t~ collotdes a divers stades
de devetuppetnent.
noyau, lui aussi relativement était', de forme arrondie
M' ovaire. Les ce//M/es coMoMes (CoMo«/ze~eKde LAXGEXOOKFt.-) sont, pius
rares o)) en compte ordinairement. 1 pour 3 ou 5 ceiïutes principaies. Elles se
distinguent des précédentes par leur teinte foncée, par l'état granuleux de !curr
protoplasma et aussi par ce fait que, en présence des réactifs colorants, elles se
comportent exactement comme la substance colloïde.
Malgré cette diversité d'aspect, les cellules principales et les cellules colloïdes ne
sont pas des éléments que l'on doive considérer comme essentiellement distiucts.
Elles ont, au contraire, la même origine et la même valeur morphologique, et, si
elles sont si différentes dans leurs caractères extérieurs, c'est qu'elles se trouvent
en tant qu'organes sécréteurs, a des stades différents de leur évolution physiolo-
gique, la cellule principale représentant l'élément à l'état de repos, la cellule col-
lol'de représentant ce même élément a l'état d'activité. Du reste, entre ces deux
états, qui sont des états extrêmes, se trouvent tous les intermédiaires.
Los cellules thyroïdiennes, a.na.tognes on cela aux cellules epithoUa.tos dos gta.ndes sccr~ion
oxtm'no, jouissent d'une MHv~e propre, dont le rësu)ta.t est l'apparition dans le prot.optMma.ce)-
lulaire et !o rejet N,u dehors d'un corLa.in nombre do produits nouvoa.ux, qui sont tours p/'of/Mih
(~e ~ee)'d<!0!t. La cellule, au cours de l'acte sécrétoire, subit nat.ureHcmcnt un certain non~tt'c de
transformations struot.ura.tcs, qui ont utc soigneusement etudiucs, en )894, par AKDKiissox. C~U)is.

Fig. 425.
L'epithctium thyroïdien chez un lapin de quatre mois A, fo)Ucu!e a ['6tat de repos fi, une partie du Micuie à

ces
t'ctat de suractivité, provoquée par une injection de pilocarpine (d'âpres AxDeusso~).
On voit notlement, en cieux figures, que 3ans la figure B les cellules sont plus lonôues, qu'elles bomlrenl par leur
extrémité interne vers ht cavité du foUicutc et, enfin, nue leur proto~asma renferme une fnuttitude ~te guuttetettcs ffurcscntant !;t
substance cotbido (ehrom&phobc).

totogisto provoquait l'activité sec~'etou'odo )a thyro'idochex les animaux par dos injccHonN<tepi)c-
carpine. U en)ovait alorsla glande et examinait l'ët.a.t de ses follicules. Puis, exLirpilnL la thyroh)e
ù. dos animaux de m6me espèce et de même âge, auxquels il u'u.vu.H. pas injec~ de pilocarpine, il
etudia.tt do mûmo l'epKkeUutn folliculaire. Cette étude comparative d'une glande fujtctionnM!
normalement avec la mémo gta.ndo pia.cco in'UH&ieHcment en cta.t, d'hype''a.ctivite, ont amené
AKDEnssof) u. distinguer,dans l'évolution physiologique de l'epithelium thyroïdien, les trois phtstj
successives suivantes (fig. 425). La p;'e)):t'e;-e phase répond ù. la cellule ~'<;<a<de )'t-po~. Les cel-
lutes thyroïdiennes ont des dimensions relativement petites et, d'autre part, so trouvent délimitées
du côté de la. cavité folliculaire par un contour rectiligne. Le protoplasma est fortement trié ditns
le sens de la longueur de l'opithelium. Le noyau est
propre. La(<eua;t'eM:ep/MMest marquée t'app6t)'t<:oM du
)a
périphérie, tout contre la mei))))ra)M
produit ~e~ëo'e/to:: c/i~HM~Aote.
par
La cellule augmente de hauteur et son extrémité interne, plane tout a l'heure, bombe mainte-
nant dans la cavité folliculaire. Le noyau, abandonnant ta région de la base. vient se pta.o'r u. la
partie moyenne du corps coUutairo, situation qu'il conservera désormais. Dans le protophsma
apparaissent de nombreuses gouttelettes d'une substance spéciale, qui se colore difficitement et
que, pour cette raison, ANOËHSsox a appelée ~M&~<a!:ee c/H'omop/fo&e. Ces gouttelettes, d'ithor<t
toutes petites, grossissent ensuite, soit par apport de particules nouvelles, soit par fusion de dem
ou trois gouttelettes voisines; elles se rapprochent peu a peu de l'extrémité interne do la cellule,
qu'elles soulèvent, et finalement s'en échappent pour tomber dans la cavité i'oHicu)aire. La
<fM!'eMe phase est marquée par I'appa<<t'oK du p)'06;ut< desec;'e<t0!t e/o;):op/M7c. Dans lc corps
cellulaire apparaissent de petites sphères d'une autre substance, qui, celle-là, contrairetnentab la
précédente, présente beaucoup d'affinités pour les colorants c'est la ~!<&~a;:M c/iromop/tth.
Ces sphérules chromophiles, que circonscrit une airo claire, grossissent pou à peu. pou a peu eu
anssi, ellos se rapprochent de la cavité fo)ticu)a'n'o et, comme les grains du'omophobes, tombent
d!Ln;i cette ca.vit6. La cellule thyroïdtonne, une fois débarrassée de son double produit de
seerction, revient sur ehe-memo, reprend sa teinte claire et
son aspect strié c'est, de nouveau. une cellule au repos, un
retour pa.r conséquent iL la phase initiale.
C<<N)me on Je voit, tes cellules épithéliales de la thyroïde
élahorent, par un double processus, deux substances profondé-
ment différentes (Kg. 426) l'une, la substance chromophobo,
ufc'n') naissance directement, dans le protopf~sma co)fuiairo
sous forme de gouttelettes byu.!ines l'autre, la substance citro-
n)0))hite est d'origine nucléaire et se forme comme les grains
de xvfnogcne dans les glandes a. ferment. La prcmiero de ces
deux substances constitue la )na<e''e colloïde. La seconde est
vnuscnibiabtementun forment, te /'e;'MM:< <?/oMteK, dont la
natarc, comme les propriétés, sont encore à déterminer. Fi~6.
))MS un travail récent ()8'J7), GALEOTTf a confirme les con- Deux cellules )h\t'oïdicnnf5 de la tot'Lue
clusions d'AxcEttssox touchant la double sécrétion des cellules (d'apt'CS GALËOTTi).
thyroïdiennes. 11 a établi, en outre, que certaines substances
f
Ces deux cellules nous présentent i la lois
toxiques activent l'une ou t'autre de ces deux sécrétions,
bien les doux a. la fois. C'est ainsi que la leueine, l'urine
ou substance
et~
o i Icur parlie mo~ enne. de -,rosses boules de
c6romoplmbe °o un peu 1)~irtout,
de. g~.inul~ition, chl'omoljhilcs

"'V' 'd~
jiU!nainc et la neurihe déterminent une hypersécrétion des
fouttetettos hyafines. Pa.r contre, les injections do bi)c ou de
rougf), dont Jes pius grosses se tr~urent si-
tuecsauvoisinagedel'extrémité
luées au coisinuge de l'extrémité interne.

scis ))i)iiLu'es augmentent, h), production des grains ci~'omophifos. Enfin, )a cruatine, )a xa.nt.hino
U"

c) )MS produits de~a. putrcfMtion ont. !a, proprium d'activer à ia. fois la production des grains chro-
!nophi)cs et celle des gouttelettes chromophobes.

e. 6'am/c <~M /'oM~CM~.La cavité du follicule thyroïdien est dëHmitëe sur tout
soit pourtour par l'épithélium sécréteur. Elle est comblée par une substance spé-
ciale. n)o)ic, transparente, de color ation jaunâtre, complètement amorphe: c'est la
S!<f<~ce co~oMe (<Ay)'o-coMo!!ne de REXAU'r). Le carmin la colore en rose; l'éosine
hemntoxytique, tantôt en rose, tantôt en violet, réaction variable, qui ne peut s'cx-
pliquer que par une composition également variable de la substance en question.
Sou- l'action de l'alcool fort, la substance colloïde se coagule en une masse homo-
~ne et réfringente; elle subit en même temps un mouvement de retrait, de telle
~t'ic qu'H existe alors (ftg. 423,1), entre le bloc colloïde et l'épithélium follicu-
!airc, entre le contenant et le contenu, un espace libre délimité le plus souvent du
du contenu par une ligne irrégulière, on-
dutpu-c ou même festonnée.
La composition chimique de la substance
colloïde n'est pas encore bien élucidée. Cette
'-ubstance renferme, en tout cas, avec une forte
proportion d'eau et quelques sois. les deux pro-
duits de sécrétion des cellules le produit de
~cr'~tion chromophobc et le produit de sccrë-
)ion chromophite. Elle peut contenir aussi des
débris de cellules épithéliales ou même des cel-
fu)es comptctes, dëtaci~es de ia paroi. On a
signatc, enfin, l'existence de gtobutcs sanguins Fig.4~7.
plus ou moins altérés. Follicules thyroïdiens d'un chien <)e
Pour la plupart des auteurs, les follicules huitscma.inc!S(<i'ap)'csScmuu).
du corps thyroïde seraient absolument clos. On voit.
sur cpHe figure, dfu< fotttcutes
cont-
ntuu!([U<mttt)navccf'at)trf,)'ar<;uitcdeta
Contrairement à cette opinion, BoÉcttATCt, régression pnrticUc de la ctoison ~ui les sépa-
raitpritnittYcmcnt.
après tui,ZEiss"et HiTZtGont admis qu'Us
pouvaient communiquer et, au fait, qu'ils communiquent fréquemment les uns
avec tes autres. Nous rappellerons à ce sujet que certains foUicutes présentent des
tiiverticutums plus ou moins étendus, qui, toujours, sont en communication avec
le follicule dont ils émanent. SCHMio a établi, dans des.recherches récentes (')896\
que les éléments épithétiaux peuvent, sur certains points, s'atrophier et dispa-
raître par une sorte de liquéfaction. Cette atrophie, si elle se produit simuitMc-
ment sur les deux surfaces épithéliales adossées, a naturellement pour consé-
quence la disparition, sur [c même point, de la cloison qui sépare deux follicules
voisins et voila comment deux follicules, primitivement indépendants, arrivent,
grâce au processus que nous venons d'indiquer (fig. 427), à communiquer directe-
ment l'un avec l'autre.
On admet généralement aujourd'hui que les produits de sécrétion de la thyroïde,
représentés par la substance colloïde, s'échappent dans le système lymphatique.
Toutefois, le mécanisme en vertu duquel s'opère ce passage de la cavité du follicule
dans les lymphatiques périfotticutaires n'est pas encore bien connu. ANDKussox
suppose que, par suite de l'atrophie dont les ceHntes épithétiates sont le siège, des
solutions de continuité surviennent dans leur intervaHe, a travers lesquelles le
contenu du follicule s'écoulerait dans les espaces lymphatiques là, la substance
coHoi'de serait diluée par la lymphe, perdrait ainsi sa consistance caractéristique
et serait alors entraînée dans te torrent circulatoire. iIum'HLE, de son côté, admet
que, sous l'influence de la tension progressive du contenu folliculaire, des méiLts
s'ouvrent entre les cellules du revêtement épithéiiai, méats a travers lesquels la
substance cottpïde s'échappe de sa cavité pour passer de là dans les lympha-
tiques. Ce n'est ta encore que pure hypothèse. RENAu'r n'a jamais rencontré, ni
trous, ni lacunes, ni méats, même quand le foDicule était très volumineux et sur-
distendu par le produit de sécrétion, et il en conclut que ce dernier passe dans les
lymphatiques,uniquement par dialyse.

§ fV. –GrLANDULES PAHATHYftOÏDtËXNËSOU t'AUA'fnYttOi'DES

Les glandules parathyroïdiennes ou parathyroïdes sont des corpuscules arron-


dis, de dimensions et de valeur diverses, qui sont annexés au corps thyroïde ce
sont les ~~t~<?s <AyroMe.! de N[noL.\s, les Q'<aMc<M<ex </t!/?'oM<CKMes de CLKY, les
co?'~s épithéliaux (jb'~AeMw/M?'de KoHK). Nous adopterons de préférence la déno-
mination de parathyroïdes, qui, tout en indiquant nettement la situation de ces
formations, ne préjuge en rien leur nature. Signatéespour ta première fois en 1880
par SANDSTROM, elles ont été étudiées depuis, chez l'homme et chez les animaux,
par de nombreux anatomistes, parmi lesquels, nous signalerons, en AHemagne,
ScHApfsn (1893), KonN (1896), MuLLER (1896), JACOHY ((897), ScuHEn~ (1898), en
France, CuANTHMMssE et MAME()893), NtCQLAs ()893), PnENAN'r et StMON (t896),
TounNEUx('I896) et VERDUN, qui en a fait l'objet de sa thèse de doctorat en médecine
(Toulouse, 1897) et de sa thèse de doctorat ès sciences (Paris, 1898).
1° Description macroscopique. Les parathyroïdes, comme leur nom t'indique,
se développent au voisinage du corps thyroïde. On les distingue, d'après leur situa-
tion, en externes et internes
a. P<M'a</M/?'oMes e.x<e?'Hes. Les parathyroïdes externes (co~MSCM~ épithé-
~MM.E e~e~'Mes de KonN, g~M~M~s <AyHH</M~ de PnENANT) se trouvent situées, dans
la grande majorité des cas, sur la face postérieure des lobes latéraux (fig. 428,5,8'),
soit à sa partie moyenne, soit a sa partie inférieure, plus rarement à sa partie supé-
rieure. Il n'existe le plus souvent qu'un seul corpuscule de chaque côté: des faits
de parathyroïdcdouble (l'une supérieure, l'autre inférieure) ont été signalés cepen-
()ant,p!C'L~T)!M)!ssEctM~'UH et par SANDSTMÛM tui-m~mc. Les parnthyroi'dcs f'x-
ternes ont une coloration brun rougcatrc, tirant
plus o" 'Moins sur le jaune. E~cs présentent ainsi
)a plus grande anatogie avec certains tobuics adi-
yeux ut tour dctcrmination n'est, pas toujours fa-
ei!c: c!)cs s'en distinguent, cependant, en ce que
tctU's contours sont mieux limites et leur consis-
t.mcc plus ferme. Leurs dimensions, très varia-
b!cs, oscittent entre 1 et 12 miHimctrcs: oHcs onl
i)abitne))cmentla grosseur d'un grain de chèncvis,
fjuctqncfQis celle d'une petite ientiifc. Leur forme
n'est pas moins variable elles sont, suivant les
cas, apfatics, gtobuteuses, ovoïdes, etc. MuLLEX dé-
critchacune' d'e)!cs Mne dépression ou /~7<?, par
)cque) pénètrent les vaisseaux et au niveauduquc)
te corpuscule prend, sur des coupes transversa)cs,
un aspect plus ou moins reHiformc. En ce qui
fon&o'no les rapports précis de la parathyro'fdc
externe avec te corps thyroïde, ils sont eux-mf'mes
hrtvn!'ia)))GS: tantôt tft gtanduie €s(,tmm<'(!iatcmfntnpp)iqnuccontre ta LhyroMc.
!.o)idcn!cnt unie a cette dermere par
un tissu conjonctif interposetantôt,
;)tt contraire, eUc s'en Joigne de quct-
~ucs tniOimetres, tout en lui restant
unie par un mince pédicule d'autres
fois, enfin, cHc est, enticroucnt dis-
tincte de ta gtandc thyroïde, située
alors suit dans l'épaisseur ()c sa cap-
su)e, soit dans )c tissu ccHuto-adipcux
du voisinage.
h. ~u'a</M/?'oMes M:<e)'Hes. Les
[Mf'atityi'f'Mcs internes (fo~Ksc?</<'s
('p)fAe<!aM.c !'M<e)')tes de Konx, ~<(tH-
<fM~ //<yroMe~ de PnEKAtST), se dis-
iinB.ucntdcs preeedent.cs en ce qu'cHes
~j)!t situées, non à la surface de ta
thyrui'de. mais dans son épaisseur
Wies occupent, de préférence, un point
qui avuisinc la face interne de la
sif'ndc (fig. 429.3). Leur présence citez
f'ho)nme a été constatée par ScnAi'Hn et
jM!'M)!K!i,a la fois chez t'adutte. chez Cuupe tt'ansvo'satcdu !obc ~auci<c < la thyroïde
l'enfant et chex le nouveau-né. H))es du ch~t. passant par tes dcu\ parathyt'oïdc~
existent aussi chez la plupart desniani- (d'après Kon\).
mifcrcs. Comme pour les parathyroïdes tobe gauche de la thyroïde.parathyroÏ<tccx-
(prne (gtan<tu!c thytni~ttc~ de forme aptatic, t'6nnic a sa Un-
'erncs. un n'en rencontre ordinaire- yMdû p~v une couche de tissu coitjtmctit.– 3, papathyroïdc
mtcrnc (~tandu)e th\t'o'fd(Gnnc~mciust" dans !c Ussu Uty-
ment qu'une de chaque côte. Koux, qui t'oïdien.– 4. cloison conjonctive s engageantdans t'epa~scur

t.
t&s a parLicuticrementétudiées chez le
de la thyroïde et rt'nf~-mant à son centre nn gros vai&seatt.

'hat, tem décrit une capsutc propre, disposition qui atteste pour ainsi dire )cur
autonomie au sein du tissu thyroïdien qui les entoure. Sur plus de cinquante
lobes thyroïdiens d'adultes et de nouveau-nés (carnassiers) qu'il a examines a ce
sujet, VEMUK a trouve constamment la parathyroïde interne, mais dans des situa- 7
tions fort diverses ordinairement incluse et rapprochée de la face interne, elle
était, dans d'autres cas, logée dans une dépression superucieUe de la glande ou
simplement appliquée contre ta thyroïde et placée entre celle-ci et la trachée,
disposition ëgaiem.ent constatée par NtCOLAs. La parathyroïde interne, tout en
étant le ptus souvent placée dans t'épaisseur de la thyroïde, peut par conséquent
s'extérioriser tout comme la parathyroïde externe.

2° Structure. Des '1880, SANDSTnoM a établi que les parathyroïdes sont cssen-
ticDement constituées par des masses cellulaires, entre lesquelles s'engagent des
cloisons conjonctives, amenant avec elles de nombreux vaisseaux. Pour )ui, ces (

formations cellulaires présentent une évolution histologique absolument semblable


il celle de la thyroïde, avec cette différence que cette évolution, qui est complète
pour )a thyroïde, s'arrête, quand il s'agit des parathyroïdes, à un stade
plus ou moins imparfait. Ru reste, les parathyroïdes pourraient, dans certaines
circonstances favorables, après l'abtation de la thyroïde par exemple, reprendre le
cours de leur évolution et se transformer ainsi en un tissu thyroïdien parfait,
Somme toute, le tissu des parathyroïdes ne serait qu'un tissu thyroïdien resté a
l'état embryonnaire. Les idées de SANDSTROM ont été acceptées, après lui, parBoxxf,
par ScHMio, par ScnApEn, etc.
Contrairement a cotte théorie de la parenté histotogiquede la thyroïde et des
paratityroïdes, d'autres anatomistes enseignent que ces deux ordres de formations
n'ont d'autres rapports que des rap-
ports topographiques quant leur
valeur morphologique, elle cstahso-
tument différente et, par conséquent,
il est tout à fait inexact de prétendre
qu'une parathyroïde peut, histoto-
giquemcnt, devenir une thyroïde.
Parmi les partisans de cette auto-
nomie des parathyroïdes, je citerai
Hot'MEtSTiSn, GL)!Y, NICOLAS, JACOUV et
Kûnx. Ce dernier auteur admet,
comme SANOSTHOM~ que les parathy-
roides présentent dans leur consti-
tution anatomique les trois élcmeiits
suivants 't° des cellules épithélia-
les, de forme polyédrique, a prolo-
plasma clair et presque réfringent,
Fig.430. possédantchacune un noyau arrondi
Coupe d'une p!n'i).t))yro'fde du moulon ou ovalaire; ces cellules, fortement
(d'a.prfsScHAt'Hn). tassées les unes contre les autres,
t,ca))!i)aLrf's.–2.cv<'tcmcntc))do)~6ha)desea))n)ah'<'s.– forment dans leur cnsembic,comme
3,cordons<'piU~iit)t~dc)Kp!<rath:roMo.–4.tri'v<icsconj('nc-
Uvos. S. h'ain~cs de pigment. 6, e~Mem tihrcs d~imi~ nous le montre nettement la figure
pat'tpscc)!u)cs~ptLh6!mtcs. 430, un système de cordons pleins
irrégutiercment anastomoses les uns avec les autres 2° du tissu conjonctif, qui
sous forme de cloisons, s'insinue entre les cordons cellulaires; 3° des
vaisseaux
artères et veines, qui suivent les cordons précités et qui se résolvent autour
des ccftutes epitMiates précitées, en un riche réseau capiHairo. Les rapports de
l'élément cellulaire avec t'ctément conjonctif sont très variantes et Konx distinguo
ace sujet les trois types suivants )a/o?'nte co?Hp<M<e, dans laquelle, les ctoisons
conjonctives étant rares et minces, l'épithélium constitue pour ainsi dire une
masse continue; la /WMe ?'e~'CM~ee, dans laquelle les cloisons conjonctives, étant
plus développées, s'anastomosent entre elles, de façon à former une sorte de réti-
euhxn, dans les mailles duquel se disposent les h)ocs épithé)iaux ta /b?'?He
lobulée, dans laquelle la masse épithéliale est subdivisée, par le tissu conjonctif,
en des masses
plus ou moins arrondies rappelant les lobules gtandutaires. Ces
trois formes ne sont, bien entendu, que des stades successifs d'une même évolu-
tion et toutes les parathyroïdes, quelle que soit la forme histologique qu'elle pré-
sente, a toujours la même signification.
La parathyroïde externe et la parathyrorde interne ont la même structure fon-
(Jamottatc. L'interne, cependant, présente une particularité intéressante, qui a
etcbien mise en lumière par KonN c'est une connexion intime de ses propres élé-
ments avec les étéments thyroïdiens. On voit, en cnet, partir de sa périphérie de
minces prolongements ou pédicules, qui s'insinuent dans le tissu thyroïdien avoi-
sinant. « A leur origine, dit VEHDDN, ces pédicutes présentent une structure com-
pacte et sont nettement limités par une rangée marginale de ccHutes cylindriques;
puis, insensibtement, ces caractères se perdent et les cellules prennent le même
aspect que les éléments qui constituent les amas inter-acineux de la thyroïde
plus itjin, enfin, le pédicule s'élargit notablement et, dans cette expansion termi-
nalc, apparaissent dès lors les acini thyroïdiens
:n'cc leur apparence hahituettc. Il y a donc,
C!) ces points, une sorte de
transition graduelle
entre le corpuscutc et la glande. »

3° Signification morphologique. Le déve-


loppement vient encore ici, comme il l'a fait
pour les thyroïdes accessoires, nous fixer sur
l'
la va!cur morphologique des gtanduies para-
thyroïdiennes.
Comme nous le verrons plus loin en embryo-
)u:!ie, t.) quatrième poche endodermique donne
naissance par sa paroi ventraJe à un diverti-
cule ë['it)teiia!, qui deviendra plus tard la thy- Fig.Hl.
t'urde].<ter.tie, laquelle thyroïde latëraie se Figure schématique montrant l'origine
fusionnera avec la partie postérieure corres- des dérives bramehiaux, chez )'em-
pondante de la thyroïde médiane pour consti-
b)yonhunittin;t&p<n'oidu))ha.rynx
est vue pat'su.fitcoimtcrieure t't'a.pres
tuer la thyroïde définitive, telle que nous la ToKHXECX).
rencontrons chez i'enfant et chez l'adulte. Cette ï,n~~rpn)ift'eptdcuïi<Htep<Mhc'5cnt'odcr-
ébauche de la thyroïde latérale se montre chez 2, trajet –~Luhcrcutcitnjt.urdciahm~He.–
miqucs.
du cordon H~reo-~o~c- 3, tt~rodc
l'homme vers le commencement du deuxième ntMiane.–4,htbciar\t)~o-h'acht''a!i,a:NO-
jthagc.– 6. thtmus- 7, ~)am)u<c thymique ou
mois. En mémo temps qu'elle, apparaît, sur la jmrathyrofde cttcrnc.– S, thyroïde )aL~ra)e.–9,
gtandutc thyroïdienne ou parathyroïde interne.
paroi dorsate de la quatrième poche (ug. 431,9)
un petit amas de cellules épithéliales d'apparence étoilée. C'est t'ébauche de notre
gtandute thyroïdienne ou parathyroïde interne. Cet amas ëpithctiat, dont les élé-
ments résultent d'une transformation sur place des cellules du revêtement dorsal
de la quatrième poche, se sépare bientôt de cette poche et forme alors un petit
corps sphenque, que les vaisseaux sanguins envahissent vers La. fin du deuxième
mois, en même temps que l'aspect etoi)ë des cc])u)es épithéliales s'atténue et dis-
.1
paraît (TouRNEUx). Au sixième mois, le corpuscule epithetiat est maniiestement
fragmenté en un certain nombre de cordons cellulaires, que séparent de ininces J
croisons conjonctives. Plus tard, il se fusionne, comme la thyroïde tateraic cttc- t
même, avec les lobes latéraux de la thyroMe médiane. )i

La troisième poche endodermique donne naissance, elle aussi, u deux formations \1

épithéiiales (fig. 432) l'une tubuleuse (6), développée sur la paroi ventrale de la
poche, c'est 1 ébauche du thymus; i'auti'c,
gtobuteuse(7),devctoppëesuriapa)'oipos
térieure, c'est t'ébauche do )a parathyroïdf;
externe ou g)andute thymique. Lorsque les
cordons thymiques se sont sépares de la paroi
du pharynx pour se déplacer en bas et en
dedans., les g)andu!es thymiques, s'étant f~
placées dans le même sens, se trouvent situas
(fig. -432,8),. chacune a. t'extrëmitc snpcneu)'
du cordon thymiquc correspondant. Les ghn-
dutes thymiques sont ptacëes, tout (t'atjori
sur un point plus cteve que celui qu'oceupen!
les gfandntcs thyroïdiennes. Mais, hientut.
J.i'tg.4:!2.
par suite de leur migration en b.is, c)!~
Reconstruction fron~Uc dos dcnvcs leur deviennent inférieures et vicnncni. s'ac-
bt'unchia.uxa.vcciesY.nssoa.t'xsM-
guins su!' un fœtus )ium!).in de coler, comme nous le montre nettoncot.):) la
29nti)t.(d'i).p'S'l'0)JR!<Ërxct,VEHDUK;, ugure 432, à la partie postëro-infcrinurc ()c~
i,tt~n)us.–2)3,v6s]CutGSthytn)fft)cs. lobes tatëraux. de la thyroïde, situation qu'en~
3,Ui}ro'Mc.pyramidede LatoueUc.– conserveront désormais le corps du !Jh-
u,g)andu!ct,hynïif)uc(paï'aU)yro'Kfcc\tCt'nc\
6, gtand~te thyroïdienne ()mt-a)h;ro'Mf interne).
–7,gt'a'Ht)nnïifjnccxtc)')}e. mus, poursuivant son déplacement, viend~
s'abriter dans la cavité thoracique les gi.i!)-
dûtes thymiques, elles, resteront à côte de ta. thyroïde.
Au total, les parathyroïdes sont, des dérives branchiaux. La para.thyro'fdc
interne (gtandutc thyroïdienne) provient de la paroi dorsale de la quatrième poche
cndodermiquc, la thyroïde tatëratc naissant de ta paroi ventratc de cette mcnM'
poche. La parathyroi'de externe (gtandute thymique) émane de ta. paroi fiui's!
de la troisième poche cndodcrmiquc, te thymus tirant scm origine fie la p~M
vontrato de cette mOnc poche.
Annexes des parathyroïdes. Aux parathyroïdes se trouvent annexes dans bie!) des fil-.
mais non toujours )° des corpuscules, prcsen~a.nt la. mcmc st.cuet.ure
que le Utymus, ceseM'.
les 7!OtM<M </tynït~M€ une ou plusieurs cu.vit.cs de forme vesicuteuse, dites ~M!CK~' ciliées.

~t. NonuLEs 'rny.ttML'Hs. Les nodu)cs Utymiques (~o&M/M </tymt<y!<e~ ou ~)'aMM //t)/Ntf'</MM ftc
curt.a.ins auteurs) sont surtout, très devc)oppes chez le chat, où ils ont etc bien étudies par KoM
et, p!M* VKHDUK. Ils se rencontrent aussi chex l'honxne, mais ils y sont beaucoup p!us fiU'es.
a. &'t<<M<:oM <'< ;'apjoo< Hn nombre ega-t à ceiui des pamthyroides, les nodules ))]ym!fjucs'
distinguent., comme ces dernières, en internes et externes. Les t;of/M/M <)n;MM ;H~'MM.
annexes aux parathyroïdes internes, sont constants, mais dans des situations variables. Tantôt.
ils sont inclus dans )'dpaisseur même de ]a. thyroïde, sur le cote interne de la p.u'a.UiyrofJecM-
respondante. Tantôt, s'oxtMriorisa.nt,ils viennent se ptaccr contre la. face interne de )t thyr~'ic,
entre cotte face et le conduit taryngo-trachea). Les HO(/~<M <M!MM e~<c)'):e.! (tig. 432,7;.
annexes au parathyroïdesexternes, manquent assez souvent. VEHDu~ ne les a rencontres 'juc dM-
les Ë/5 des cas examines. Ils sont situes a la partie postérieure dos lobes tateraux, uresentMt
des relations topographiques plus ou moins intimes avec les parathyroïdes externes ils sent.
suivant tes cas, immédiatement accuses a. ces dernières ou complètement independanb.
b. R~'MC<«)'e. Les nodu)es thymiques, vus sur des coupes (ttg.433.2), nous présentent, deux
zones: une zone externe ou corticale et une zone interne ou <neduHaire. La première ne
d~furo
pas 'h' celle du thymus en générât.
La. seconde est. essentiellement formée par des cellules epitho-
)i&'cs Ces ce)tu)os, « disposées, tantôt en tractus d'épaisseur vanu.hto, tantôt en itots irrë~utiers ou
en tu:~s at't'ondis, présentent par
place des modifications dont ]o caractère régressif ne peut être
mis fn doute: le corps cellulaire, assez large, mais d'une faible
epaii'ur, est ù.peine teinté par t'eosine: to noyau, generato-
men' votuntineux,est pauvre en chromatine, et t'ou rcncont.re
dans son voisinage des grains vivement colores, qui se rap-
proc)h.'nt do tu. tmratohyatino par tour aspect ot tours réac-
tions enfin, on que)ques points, le protoplasma cellulaire
parait c.'cuse de va.euoJos H. (VmtDun). On trouve assez sou-
vent, it ta. partie centrale des grains t.hymiquGS, des forma-
tions (''pithëiia.Ies n disposition concentrique (fig. 433,3), qui
rappeXcnt les corpuscules de lIassal (voy. y/iym:M) et qui en
ont <'iut' la va.)eur.
c..S~H)~ca<OKMo~o~/t'<<e. La provenance des grains
Lhyn'i'iucs qui apparaissent a.u voisinage des pa.rii.t.hyro'idos
n'est j~s encoro nettement élucidée. Tandis que JACOBY et
S~MO.'i tes considèrent comme des fi-agiiients dcta.ches de la
portion cephatiquo du thymus, Kons les fait dériver d'une
cbM'hc spéciale. C)tosnuFF (1896), dont l'opinion sur ce point
a été .t'ccpteo pin' VEKmjN/M.t.tribuem&me u. chacun des deux
groupM. une origine distincte. Les grains thymiques externes
(ceux (pli Meomp<tgnent les parathyroïdes oxternes) ne sont
que (h s fragments de la tète du thymus, qui, au cours du
(Mvc)u)<j)onent, se sont détachés de la masse principale de
t'N'g<u"' pour rester en connexionavec les parathyroïdes prc-
citces. Quant aux grains thymiques internes (ceux qui sont
annexes aux parathyroïdes internes), ils proviennent d'un
hour~'o)) spécial, issu do la paroi externe de la quatrième
poche, tout a côté de t'ébauche de la parathyroïde interne.

B. VESICULESouÉES. Au voisinage do la parathyroïdo in-


terne et de son nodule thymiquo ou même dans tcur épaisseur,
on rencontre assez souvent des cavités, de dimensions diverses, l
à contour arrondi ou elliptique, que l'on désigne indistincte- ri~.4:î3.
ment ~oua les noms de cMiCM~M ou de ty~/p~. Des cavités do Coupeh'ansvc]'<a!edt'tath\roYdcd")t
mfme nature (fig. 434,3) se rencontrent aussi, mais plus rare- chat de eittftscn'aines (d'abcs
ment, dans le groupe parathyroïdionexterne (parathyroïdc et gCHMtt'}.
nodutc thymique externes). On les a. signalées enfin, dans
mi<)ucexterne.HYe<-3,Ut)C{trpuscu)e'teHM-
snll. One mince conrlne de lissu ronjonrlif-
t'cptti~ur même des lobes thyroïdiens (tig. 435,t).
Envi~a~es au point de vue histotogiquo les vésicules en avec des ,aiSsc3u: unit res nleuc Curmatfuus
question se composent d'une paroi propre et d'un cpithetium- au lobe torreslmndanl de la Ih~'ru¡de. ulunt
on\oittes[uHK':<i(esatn'tt:ur<teinterne.
La pin~i propre, d'épaisseur variable, est de nature conjonc-
(ne. Quant, a t'epithetium, il est cssentioUement poiymorphe cubique, cynndriquo, pavimen-
teux, ci!i)))te ou stratifié, portant dans la plupart des cas sur son extrémité interne de longs cils
vibmtih~. Ces vésicules ciliées renferment un liquide d'aspect muqueux, tenant en suspension
des débris cellulaires ou même des cellules complètes détachées de la paroi.
La ~i:)ti)ication morphotogiquo des vésicules ciliées, annexées aux parathyroïdes et aux
!Mdu)':s thymiques est. encore fort discutée. En tenant compte des nombreuses recherches qui
ont été )tH)<;s sur ce point par Koux, par ScMAPE!), par MuLLER, par CMABi, pat' KtCOt.AS, par
S~Mx. )).u \'EKCUx, on doit admettre, ce me semble, que toutes les vesieutes no re)('Yent pas de
la mont; interprétation et qu'on peut, à cet égard, les distinguer en trois groupes vésicules par
rétention, vesicutes par régression, vésicules dérivant de cavités embryonnaires. Les vésicules
pfo' )-<'f<;));<o)t, admises par Koitx, parMut-LEn, par Scn.u'EM, resuiteraient, pour ces divers auteurs,
~'une sorte de sécrétion rudimentaire qui rappellerait, tantôt celle de la glande pituitaire, tantôt
M))e de )~ thyroïde oUe-memo. Cette sécrétion venant à s'exagérer, le produit sécrété s'écouterait
plus dinieitement, s'accumuleraitsur place, (l'où fortnation de cavité. Les vésicules pf! <'ë~)'es-
No't se tfncontrent exclusivement dans les nodules titymiques. Elles se dëvctoppent au niveau
des co)))Us);utes de Hassal par le processus suivant les cellules centrales des corpuscules de
Hass~ sont le siège de phénomènes régressifs, qui aboutissent peu à peu a la destruction de ces
cellules. Par suite de cette disparition, « il se constitue une cavité limitée par plusieurs couches de
cellules jihites et renfermant des dftritus cellulaires
ou même des portions de perles épithéliales
laissaut encore reconnattro la structure concentrique ces cavités peuvents'agrandir peu à peu, de
fr;un A prendre un volume plus notable et ne sont plus limitées que par une ou deux couches
de ccUu~'a cubiques
ou aplaties '< (VEftoux). Les fMtCK<M dérivées de cavités eMt&r'/onnao'es
(N~noLAs) trouvent leurexplication dans la persistance do cavités diverses, qui existent normale..
ment da.ns les systèmes thy~oMien et thymiquo do t'cmhryon (voy. ËmmYOLOG!)!):la vÉsiodethy-
xuqua prin-mivp, la tumitro contf'a.te do t'ëba.uche thyroïdienne latérale, le'conduit opithé~st (m!.
soM )c nom de es/M< <<'(!o-p/tat'y;y!et:, unit la, thyroïde tnt6t'a,)o a la cavité pbarynsn'nnc.

i''ig.43t. Fig.4::S.
Co~j'otran~Yers~o d'une j)ara~h;)'oMoexterne.montrant Par tic d'une cou;)c~'ansvcrsatcd'u)iïo))(')hu'o'tdictt
unevesicM)oci)!tc~chienctdu)te.d'anrcsKnH.). d'untftpin)tom'cau-i)6(d'aj)t'i.'sKht!).
~.2.<'ofions<-Rt[u)nH's))j);)nf'tRn.inta!;tp~t-nU'y'i't'xt''rnc. i,unevësicu)eH'y)'oï'!ienne.2,cnnaicentr,)!de!.tf!~r(mi.?
3, \Îculc dih':e, lhpÎsliée, tlillkieUl'emelll pill.tfnéltith,~IÍlim
cuhiqupt>l "nrt!¡'!IIilI1L th ris son int!ll'ien¡' dc nombrt'!us"s cn1-
in)f}tep)U)6)t:)tei.,(it'tac))~<'sdcs)'j')!roi:tpa''Ri)«!se;nU)6-
simples ou (le dessin
aveé.sun~ reeètemenf épillnélial formé pnr des celluh~s_cul;Í'lue,
ne rcprésente qu'uue inoiliéJudu
ca)):tt).–3,ceHuteéj)ithfh.)lea~'etat(tedc~sccfjce;=
liules sont en luu'lie sUI'u1cmlé~s par des ciLs \'iht'aUle~. ceitu!essentb)aMc8sevoiontditn6latu[t)iÉrc'tu('af).)!.

Toutes ces fo!')na,ti')ns vesicuieuscs ou kystiques, quelle que soit leur origine, sont d~timitM.'
priinitivcmcntp.n' un epithetium non citie. Les cils n'a.ppara.issej~t fjuo plus tin'd, au cours du
dcvetoppenmnt, !u, présence des cils sur te revêtement epithetiil) des vesicu)es en question est
donc un filit d'nnportiinco secondaire.

§V. –VAISSEAUX ET NEUFSS

1"Artères. Le corps thyroMe possède une vascularisation très riche, aU-cs-


tant nettement que les fonctions de cet organe, pour être encore mal connues, n'en
sont pas moins très actives et par conséquent très importantes. Quatre artères
volumineuses, deux de chaque côté, alimentent ses réseaux capillaires ce sont
les <A!/?'oMzeMK~s .u./<e?'MM?'es, branches de la carotide externe, et les </ty)'oM~M!M
~e~eM?'es, branches de la sous-clavière. A ces quatre artères, qui sont cons-
tantes, s'ajoute parfois (une fois sur dix) une cinquième artère, celle-ci impaire et
médiane, la /y?'t//eM?/e M<n?/~nMe ou y/t~'oMt'eMe ~VeM~SMe?'.
Nous avons déjà décrit, dans le tome II (voy. ÀNGEMLOGtE), ces différents troncs
artériels et les nombreuses branches qu'ils fournissent à la thyroïde. Nous nous
contenterons ici de les rappeler.– La </t</?'on'eMMe SMp~'eM?'~ après avoir fourni
les deux tarynge.es supérieure et inférieure, aborde le corps thyroïde au niveau de
son sommet. Elle se divise généralement en trois branches 1" une &?'<:KC/M
~M<<'?'He, qui descend obliquement le long du bord antérieur de l'organe et vient
s'anastomoser, au niveau de l'isthme, avec la branche similaire du côte oppose;
2" une ~'a«c//e e~e~'Me, qui se jette sur la face externe du lobe latéral corrcspon-
!ant<'t,s'y ramifie; 3° une ~'6!McAe~os<e?'!eM)'e, qui descend sur le côté postéro-
nj.ernc du lobe latéral, entre celui-ci et la trachée. La <?'oM!'6HHe Mï/'ë-
~!< aborde ia. thyroïde au niveau de sa base~ sur un point plus rapproché de sa
partie postérieure que do sa partie antérieure. Elle se résout, comme la precé-
!entc, en trois branches terminales, savoir: '1° une &)'aMcAe M!ëWeM?'e, qui longe
horizontalement le bord inférieur du corps thyroi'de et s'anastomose,. sur la ligne
médiane, avec celle du côté opposé 2° une &~<M<;A<? pos<e?'!etM'e, qui monte le
bn~ fie son bord postérieur et s'anastomose avec la branche correspondante de la
~vroï'Jicnne supérieure; 3° une bl'an-
f,
cA<? jc/'o/OKde, enfin, qui se porte sur

la interne du corps thyroïde.


face
La thyroïdienne de A~?M6<:Me?', quand
elle existe, aborde la thyroïde au ni-
veau (tu bord inférieur de l'isthme.
Elle s'anastomose, a la fois, avec la
itt'ftnctto inférieure des deux thyroï-
diennes inférieures et avec la branche
interne des deux thyroïdiennes supé-
rieures.
Ces différentesartères thyroïdiennes,
:ncc L'urs nombreuses ramifications,
cheminent tout d'abord, irrëguHcre-
nb'nt nexneuses, à la surface extérieure
de i'organe dans l'épaisseur de sa cap-
su!e conjonctive. Puis, pénétrant dans
:-on épaisseur, elles suivent les
cloi-
<fjn: ci-dessus décrites, qui séparent
les toh~s et les lobules, en se divisant
"ucce!-si\'ementen des rameaux de plus
en plus nombreux, mais de plus en plus
x~k-s. Finatcment, elles forment au-
tour des follicules un réseau capillaire
à mailles très serrées, qui se place
immédiatementen dehors de la paroi
propre et entoure le follicule comme
)t' ferait un filet.
Xcu~ avons vu plus haut que les
~tu't'ct'tcs branches des troncs thyroïdiens s'anastomosaient entre elles à la sur-
face de organe, sur le coté correspondant d'abord, puis 'd'un côté à l'antre. Ces
MastomfjsGs, indéniables à la périphérie de la glande, existent -elles aussi dans
son épaisseur ? Ihn'fL et AxxA BÉnouxE répondent par la négative: pour eux, les
branche-. artericHes qui pénètrent dans la thyroïde auraient le ca)'<!c<e?'<* <e?'HKHa!<
''t les an:tsLomoses, intra-glandutaires n'existeraient pas. Ainsi formutée, cette
"pinion csL trop exclusive. Les artères thyroïdiennes s'anastomosent réeUement
le long des cloisons conjonctives qui leur servent de soutien mais il convient
ajouter que les anastomoses intra-gtandulaircs sont relativement rares, le plus
auvent tn''s fines et, partant, d'une injection assez difficile.
L.t .juc.-ti~n <)cs rapports (to l'a.rLèt'e t))yroïdienne into'ieuro,
a.vce )o nerf rMeurront a pris dans
't!-dcrni<'t<~ années une certaine importance, en raison des interventionsehirurgicates plus nom-
breuses sur Ia.g)iHido thyroïde. Hestma.Uieureusement,impossible do reconna.ttroa.ceUedisposi-
tion un type constant. La situation va.riab)o du récurrent d'une part, d'autre part. les vu.! irions
que présente la thyroïdienne inférieure dans sa direction et son mode de ramesconce e\)))iquMt
suntsammon[ la mumpncKo aos types décrits
par les divers auteurs.
D'ap!'e5KocuER(~t)'e/t.ftt)t.C/)'tSS3)
a le nerf laryngé itn'erieur, au momt'nt oit il
atteint, ]e niveau du corps thyroïde, est. situe
~et'Wfre les plexus veineux do l'iu't~'e t.hy-
ro'fdienno qui recouvrent la fa,ce pu-h~'ieure
de la glande B. Pour WôLFLEH, le t~current
chemine en <!caM< du tronc do I'a.rt(';i.. thYrcï.
dionnc inférieure. RoïTEH (~4;'c/i. y. /C/ti-
!'K)'.f)' )88h), sur une statistique de to prepii-
rations, a vu, dans un tiers des cas, t'ai'tu'e
antérieure au nerf; dans un autre tiers, )'M-
est
toro est postérieure dans )e reste des cas,
déjà divisée en branches et le
n.orf traverse iourontrecroise~nont. J)MBm
(!V!)Mt. me~. Woe/tOtse/t?' )887) et TACMn
(~t'e/i.?:<!<.K.j!t!889)conc)uHnt:ttit
momo variabilité et à ia non existence d'un
type constant.
Une notion nouvelle a été fournie p.ir jAMe-
t.AY et Vn.LARD (t-j/ott më~tca~, 1893), rjui ont
insisté sur la différence de disposition;L droite
et itga,uci)o,Ierecurrent droit, connue on le
sait, étant generatomcnt situé sur un phn
plus antérieur que le récurrent eMche
a(h'0!'<e. le nerf passe le plus souvent en
«!)<< de l'artère ;<t<ya!/c/;c,ijpassem
Fig4~7. a;')'te<'c (voy. ug. 437). Quand t'artej'e est déjà
divisée, lo nerf s'cntrerneio a ses rameaux,
Rapport-s des nerfs récurrents et des arLercs thyroïdiennes
en affectant toujours, sur fo côte droit, une

le
inMt'icut'cs.
disposition plus antérieure.
1, phitt'ynx. 2, tt'af:h<!e- 3, 3, corps ihyro'ide. 4, nortc.
Ë,Rarot.idfpr'in)ithe.–C,sou8-c!Hvier-–7,t)'vi'oïdi('nne)nf6- Il n'existe d<Jnc pas (le 'type habitue) dans
r)Gtn'e.–S,8',nerf9'ttrrcnt9gau<:he.etth'o)t()ûnauc)tcpKssecnles rapports du récurrent et. de t'arteroti~-
M'riMe des brnnches. droit s'enrego dans une soUe de
rOUl'che tormée par deux branchesde la thyruïdlenne,dunt l'une, l'in~ roMienne. La seule notion per.si.stantec:.t
t'~rieure,passecnart'i6t'eduner)',)'aut['e,fa!;u[K;t'iHurfi,j)a9seen celle do leur contact très hruncdi.it au voi-
avant).
sinage de ]a trachée. Lo chirurgien en doit
conc)ut'o que, pour Éviter les a.ccident.s paralytiques provoquas pa.r la Ugidm'o sonuKMce du
nerf ot do )'art.6ro, on devra toujours lier ra.rtcre le plus loin possible en dehors de ):t ti'MhM.
2'' Veines. Nées des réseaux périfolliculaires, les veines de la thyroïde se
dirigent vers la surface extérieure de l'organe, en suivant, comme les artères, mais
en sens inverse, les espaces interlobulaires. Arrivées à la périphérie de la gtnnde,
elles s'anastomosent les unes avec les autres, de façon à former tout autour fie
l'organe, mais principalement au-devant de lui, un riche plexus, le plexus </M/o:-
dte?t(Rg.438). Les veines qui en émanent sont toujours très irrcguHbrps, p!us
irrégutieros que les artères. Nous pouvons cependant, d'après la direction qu'cttes
prennent, les diviser en trois groupes veines thyroïdiennes supérieures, veines
thyroïdiennes inférieures, veines thyroïdiennes moyennes.
a. V<Mes</M/ro!d!eMM<MSM~'t6M?'es. Les veines thyroïdiennes supérieures
(ng. 438/tO) répondent assez bien aux artères de même nom. Ettes tirent leur ori-
gine de la partie supérieure du corps thyroïde et s'en dégagent généralement au
voisinage de son sommet. De là, elles se portent en haut et en dehors, avec l'artère
thyroïdienne supérieure, croisent de dehors en dedans le côté antérieur de la caro-
tide et viennent s'ouvrir dans la jugulaire interne, soit directement, soit en se
jetant préalablement dans un tronc qui leur est commun avec la faciatc et la lin-
guate, le <?'OKC <Ayro~M~'Mo-acM<. Les deux veines thyroïdiennes supérieures, la
droite et la gauche, sont réunies t'unc à l'autre par une anastomose trfm.svcrsate,
'MMecommunicante ~M~'0'~M~'<?, qui passe à la manière d'une arcade au-dessu
du bord supérieur de l'isthme. KoofEH, au-
qun) nous devons une bonne description
des veines thyroïdiennes (/~t~<'H~ec/c'~
eA~ 1883), a signaié l'existence d'une anas-
tomose perforante jetée entre cette arcade
et !a jugulaire antérieure.
b. FcMes </(~'oMtCMMes ~M/'e?'eM?'
Les veines thyroïdiennes inférieures (ng.
438, t6 et 17) répondent à la fois aux artères
thyroïdiennes homonymes et à i'artère de
Nenbauer,, quand celle-ci existe. Ces
veines, remarquables par leur nombre et par
leur volume, émergent du corps thyroïde au
niveau de son bord inférieur. Elles sont réu-
nies là, les unes aux autres, par des anasto-
moses transversales ou obliques, qui consti-
tuent tes veines co?KMn<MïcaM<estM/e?'e!M'es.
Du bord inférieur de la thyroïde., les
veines thyroïdiennes inférieures descendent
en arrière des muscles sterno-thyroïdiens, en
s'anastomosant plus ou moins entre elles et
en formant parfois un important plexus,
dont les mailles, toujours irréguliëres~ re-
couvrent la face antérieure de la trachée. ~ig.438.
Ëttes communiquent largement, du reste, Les vaisseaux thyroïdiens, vue antérieure.
avec le réseau veineux trachéat et, par l'in- t, )ohc droit du corps th~rodp. 2. son lobe
tertnediaire de ce dernier, avec le réseau toucHc. 5,3, sonhyoïde.–
gauche. isthme. 4, p\ra'"idc do t.a-
os <ï, cartita~c t!t\rox)c.
hmncho-pulmonaire. Finalement, les 7, tfachéc-aWcMï. S, arïf'tv caî~tfdf? jmnH'in'.
9, veine ju~utait'c interne. )0, tr<mc veinem
veines thyroïdiennes inférieures viennent se t)i;ro-HngHO-~scia). )0' vftnp ":yt~tdiennes'n)6-
ricm~. U,artptf Unï'oltdicunp~ ~upfricHt-c.
jeter: t° celles de droite, dans la veine jugu- t: vaisseaux iaiyn~<'sn)~'i'ie)t)" i:f, t''iue UivroT-
dicnnc ïno; pnnc. 11, art<e sou'- cta\ iè)'c.
laire ttroite 2" celles de gauche, dans la i5, artère thyrcudiouuc interift)! iti, vcinfs thy-
rotdipnncs infcricurps tatératpB.– 17, t fines thvroÏ-
veine jugulaire gauche ou dans la portion diCH'tCs "ïîf!e"cs !oyf"ncs.– t8, trône hrachio-
initiale du tronc veineux brachio-céphatique ccphaHquc vpincux gauche. i: ero~e <)c t'aorte
~0, ~0, nerfs puoun)o~ast)'t')ups.
gauche; 3" celles qui répondent a la tigne
!t)M)i;)ne- dans le
médiane, trnnc veineux
te. tronc veino)~ hrnftiin
brachio.céphaHque
n.~nh')) gauche. On voit parfois quelques
veines thyroïdiennes inférieures gauches descendrejusqu'à la veine cave supérieure.
c. )MH<M <<?MMMMes M!oy<?MM<?s. Les veines thyroïdiennes moyennes,
situ~'s entre les supérieures et les inférieures (fig .438,!3); ne sont pas constantes-
Quand elles existent, elles se détachent de la partie externe des lobes latéraux, se
portent transversalement en dehors et viennent s'ouvrir, après un trajet toujours
très cu'u't, à ta face antérieure de la jugulaire interne.
d..t//seHCe de valvules. Toutes les veines thyroïdiennes, dans leur portion
extra-tdanduiaire comme dans leur portion intra-gtandutairc, sont dépourvues
de vaimjes et, par conséquent, sont remplies facHement
par une injection poussée
du tronc vers les rameaux d'origine.

3" Lymphatiques.La thyroïde possède un riche réseau lymphatique et cela se


comprend, les lymphatiques représentant ici les voies d'excrétion de l'organe
glandulaire. Nous les examinerons successivement: '1° dans i'épaisseur du lobule;
L
2° dans l'intervalle des lobules; 3° H la surface extérieure de la thyroïde.
int1'a-lObttlaires, Les lymphatiques
a. ZyMpAa~Mes ~M<?'o&M~SM'<?s.– lyrnphatiquesfo1'1Úent
forment tout d'abord,
en plein )obùte, un riche réseau capillaire, dont les mailles enlacent comme duns
une sorte de filet tous tes grains foiïicutaires. Ces captUaires, réduits à leur couche
endothéiiate, sont immédiatement appliqués contre les fotticutes, de telle sorte
que i'épithéiium thyroïdien n'est sépare des vaisseaux iymphatiques que par i.i
paroi propre des foUicutes. C'est à travers cette mince paroi, devenant ainsi une
sorte de dialyseur, que passent, comme nous t'avons déjà vu plus haut, les pro-
duits de sécrétion de la thyroïde pour se déverser dans te système lymphatique.
Par suite de ce passage, les lymphatiques périfolticulaires renferment toujours
de la substance colloïde, parfaitement reconnaissante par les réactifs propres de
cette substance (BtONM, LANQENDonFF, HENAUT).
h. /.yM~/M<~Mes MKo'~o~M~M'es. Des réseaux intra-Iobuiaires partent des
troncutes de calibre très variable, qui cheminent désormais entre les tobutes. fis
courent dans les c)oisons intertobuiaires, en compagnie des vaisseaux sanguins,
auxquels ils s'accolent intimement etqu'its entourent parfois a )a manière de
manchons (g~MMs ~~pAa<~Mes). Ces lymphatiques interlobulaires ne sont cons-
titués tout d'abord, comme les lymphatiques intra-JobuIaircs, que par une simple
paroi endothéliale. Ce n'est que plus loin qu'ils prennent une paroi propre et,
aussi, des dispositions vatvutoïdes ce sont des «'cloisonnements incomptets
réalisant des poches irréguiières, ouvertes en aval du cours de la lymphe, mais
pour fa ptup.art insuffisantes à réaliser la clôture du vaisseau M (HtsxAur). Tous les
lymphatiques intra-lolulaircs se dirigent, comme les veines, a la surface exté-
rieure de ta glande.
c. ReseaM ~ë~<-<A!/?'oM<eM, <e?'MïMta!'s~Mdes /yM:p/t~<~Mes.
roïde, les lymphatiques, en s'anastomosant les
sortir de thv-
Au
tes autres, forment
),i
uns avec a ta
superficie de l'organe un réseau à mailles assez unes, que nous appellerons ~caK
joë)'t-<A!oM~H. H estptacé dans l'épaisseur de la capsule. Les rameaux, les troncs
et les troncutes qui en partent se divisent en ascendants et descendants. Les
~/mpAa<~Me~ descen~sm~s se détachent du bord inférieur de i'isthme et de i.i hase
de chaque )obe. De là, ils se portent en bas, vers la fourchette stcrnaie et viennant
se terminer, après un parcours variabte, dans un certain nombre de ganglions
qui sont situés au-devant de la trachée et au-dessus du thymus. LEG~uttR .1 ren-
contré un ganglion, quelquefois deux, à la partie inférieure du bord postérieur de
la glande thyroïde. Suivant BûËcuA'r, qui a retrouvé assez souvent ces ganglions
sous-thyroïdiens, ceux du côté droit seraient a peu près constants. Les /</H:p/ia-
/~Mes aseeK<M<s se subdivisent, à leur tour, en médians et latéraux. Les premiers,
au nombre de 2 ou 3 seulement, naissent du bord supérieur de t'isthmc et se
rendent à un ou deux petits gtangtions qui sont placés au-devant du larynx, de
préférence en avant ou un peu au-dessus du muscle crico-thyroïdien. Res seconds,
beaucoup plus nombreux (de 6 a 8), s'échappent du sommet des lobes ou de teur
voisinage et viennent se jeter les uns, dans un ganglion situé entre la carotide et
la veine jugulaire interne', au niveau de l'angle supérieur du cartHage thyroïde; les
autres dans les ganglions situés sur la paroi tatératc et postérieure du pharynx. Il
en existe parfois qui accompagnent dans son trajet l'artère thyroïdienne supé-
rieure, pour se rendre (BoEcnAr) un ganglion placé au-dessous du muscle stcrno-
ctéido-mastoïdicn.
4' Nerfs. Les filets nerveux destinés a la thyroïde proviennent en majeure
pfx'tie du sympathique cervical. Ils s'en détachent a des hauteurs différentes, mais
principalement, chez l'homme, du ganglion cervica) moyen et du deuxième nerf
cardiaque (DnoBNtK, BniAL'). Ces filets sympathiques se jettent, en partie sur l'artère
thyroïdienne supérieure, en partie et surtout sur t'a! 1ère thyroïdienne inférieure,
qu'ils entacent de leurs anastomoses, en constituant le plexus /Ay?'oM~eK SM/<eM/'
e!,)cp~e.rMS<A!/?'oM<enMt/ert'eMr.Ils pénètrent dans la glande avec les diverses
branches des deux artères précitées.
L~s deux laryngés supérieur et récurrent, participent, eux aussi, a l'innervation
de t.) thyroïde. Le taryngé supérieur, après avoir fourni )e taryngé externe, jette
sur ia thyroïde deux ou trois filets importants, assez gros, faciles à suivre (B)UAL').
)~s rameaux thyroïdiens du récurrent, bien décrits par LtxnEMA~N ('189)), se sépa-
rent du récurrent au moment oit ce tronc nerveux est caché sous la masse thyruï-
dieonc, au niveau des deuxième et troisième anneaux dé la trachée. Ils dispa-
après un court trajet, dans la partie postéro-interne de la gtandc.
raissent,
On a signalé encore, comme se rendant a la thyroïde, des filets provenant du
~and hypogtosse (RËpaEs d'ahord, puis AwroK~A'row), du premier cervical (Mm)),
Ju iffusso-pharyngien (Pun!t), du pneumogastrique (){KaAftD). Mais ces dit!ercnts
fiiets doivent ètre tout à fait exceptionnels. Bx!AU dcctare.ne tes avoir jamais ren-
co)itt'(''s dans ses dissections.
Arrives dans l'épaisseur de )a g~de, les filets nerveux thyroïdiens cheminent
pour la ptupart. avec les vaisseaux,
dattes cloisons inter)ohu)aircs; quelques-uns,
cependant, suivent un trajet indépendant. Leur mode de terminaison a été étudie,
(hns ces derniers temps, soit a i'aide de la méthode deGotgi, suit à t'aide de la
jucthudcd'Ehrhch, par CjusA-
rCL),), par'l'ttAUTMAKN, parSACKH-
mjTTi,)'arA'<DEnssoN.Lcsunsse
h'rininentsur les vaisseaux., ce
soitt les nerfs vascutaircs tes
~otj'f's vont jusqu'aux fo!ticu)es,
fc sunt les nerfs glandulaires.
Les xe~s uo!SCM/<ï:?'es tbraieuL
.mtum'<)cs artères des plexus pe-
!'ivas'daires~ d'autant, p)us sim-
ptcs <)uc ces artères sont plus
petites de ces plexus partent
de (i))-rameaux variqueux, qui
vont se terminer dans la tunique
moyenne. Sur les artérioles et
sur tes capillaires, ce plexus est T
beaucoup moins serré. Il est
)t!duit parfois~ surtout au niveau
t!cscapiHaires, à quelques ramus- .i
eûtes variqueux, qui courent le
tong de la paroi vasculaire, en se divisant de temps dc autre et en se terminant,
fpt'cs un trajet variabte, par (tes extrémités libres. Les ptexnspérivascutairesdcs
veines .-unt cotistitués de la même façon, mais ils sont beaucoup moins riches
A\))Ep.ssux). Les Me?'s ~~«Mt~t/M~'esou se(-?'(-<c)< leur tour, furmcnt autour
des funicH)cs thyroïdiens de riches plexus, très compliqués, constitués par de fins
rameaux variqueux. plexus péri folliculaires partent des fibrilles termi-
De ces
nâtes, lesquelles viennent se terminer (AnoEnsaoN) sur la face externe ou h.)sa)c
des cellules glandulaires par une extrémité renflée en bouton.
PûtNGARE, qui avait déjà décrit en 1~§ les plexus nerveux périvascutaires, avait
signalé en même temps l'existence, sur ces plexus, de nombreux ganglions.
CMSAFunj, ÏKAUTMANN,SACERDOTTI, tout en rejetant les ganglions de PoiNCAnÉ, décri-
vent sur le trajet des filets nerveux thyroïdiens de nombreuses ceiïutes ganglion-
naires, de dimensions variées, de forme irrégutiere, émettant des prolongements
(de 2 a 5), qui s'entrecroisent avec les fibrilles nerveuses (SACEKDOT'n). AND):nssoxa
1
vainement cherché ces ceHutes ganglionnaires et, pour lui, elles résulteraient en
réalité d'artifices de préparation.
Les glandutes parathyroïdiennes renferment, elles aussi, des filets nerveux, qui
tespenëtrent en même temps que les vaisseaux. Ils s'y terminent exactement
comme dans la thyroi'do.
A consulter, au sujet du corps thyroïde LEGEKnnE, De la </t!o'td< Th. Piu'is, 18u2; Koni.-
HAUscn, jSet<)Y<;?e x:o' 7fe?M:<7t!M de;' Sc/Md)'use, Muu.EH's Arch. für Anatomic, 18S3; !!<jECM,
Yiec/te;'c/te~ s;;)' ~~<t<c<M)'e Mo'MM~e du eo'p~ </tt/oïde, Th. Piu'is, 1873; PotNCAK~, A'o/e mr
!'ttme)'t)<t<to)t de la '?!a!Kd<! </n/pMe, Journ. de t'Ana.t.omio, 1875; –Z<MA. Rtcet'c/te aHtttomic~e
still'uppeitdice della <~a!:do/a <t')'o:'de, Il. Accad. dbi Lincei, )87!i-18?9; –KACYf, {/et6;' f/ccMM-
t'MC/te Sc/tt~M)'eH~ay)pe/ien M: </e'' ~MH~eH&esM.~e~eMd, Arch. f. Ana.t. u. Physiol., )879
C~ES\VELL BAUHH, 0;< the ~M~/ia/tcs a'M~~a;'e):c/;)/)):ao/'</te ~/t!/roM.sM~ o/e
de.?. Phitosoph.
TrimsiMt, 1876; Du MÊME, ~escs/'c/ies on the minute ~<t'Me<iH'eo/' //<e <A?/?'o!~ ~a?if/, ibid.,
1882 AFAKASSfEW, We<<e;'e {77t<e<Mc/t. Mte;' ~e): BsM u. die Em<u)tc/ce~. des Thymus, etc. Arttj.
f. n~iivr. An<.tL, 1877 SANOSTHÔM, 0)?: xy /fo;'<e< /to~ meK?:M/Mn ocA <(~/t!M:~a do.t/<Mr, Upsala
Lu,k!).ref. F(irha,ndUg{u',1880.; FoEUND, D!eBM:e/tM7!yf<e)'Sc/t:Ma!M2Ktoe!&Hc/!eHCe.<c/i<MA<-
o?'~a):e~, Deutsch. Zoit.schr. f. Chirurgie, 1883; SïHECKElSEN, De:<)'. ZM?' J)Jo?'p/to~ ~e;' ~'c/f!'M.
df~e, Wirchow's Arch., 1886; BEtUtY, SM~p~nM)'~ /t~Me!:< of the <)'o:f/ ~'i'~H~, Journ. of
Ana.t.. andPhysio)., 1887;–WAf.DEYER,Be!<)'.2M)'~4y:a<. ~'SeMM~r~M, BerL Jdin Woc!)C))schi'
1887; SEtitt.EAU, La ca~:Je et les H~wen<~ du <'o;'ps </it/y'oMe. Bu)). Soc. a.na.t., 1888 BtOM).
Be!<?'. si< f/e;' S~'MC~Mt' M. 7''M!:c<:o?: </e)' Sc/M~'aM, Berl. k)in. Woch., 1888; LA!<uE.\))o~pf,
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dp)' Sc/t:Md;'MM, Arch, f. Anat., 1894; RuDEH., Ue&e;' die Bez:e/t. de;' Sc/dd<M s;;)' f/M
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de la glande </t~)'oïde chez les Mamt):e)'es, Rcv. bio!. du nord de la France, 189t; PtŒMjiT,
CoM<t&. it ~'ë<!<de du développ. du thymus, de la glande </ty)'oïde et de glande ca;'o<!dtMiy;e, Lit
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Journ. of Anat. a. Physio)., vol. XXIX, 189S; ScnAt'ER. Ueoe''d:eM~e)t.7:'p:t<'Mw/je)'(C/a)i-
dM/tBpa~'n</i'o:dea'),etc., Arch. f. mikr.anat., 189S;–T'HAUTMAXtf, Ueoo'dteA~'MKdef.S'eAtM-
dt'MM, Inaug. Dissort.. HaUo, 1895; KoxN, S<;<d:e)< atef die ScAt/ddt'M~e, Arch. f. mikr. Anat..
1895 et 1897; –GmART. E/Mde ~M~de~-oïde, Th. Pa.rig, 189C; S)MON, ï7<~wde <<f-
?'a/e e< .'y~n~dM/e </))/<'oM!'eHHf' chez les 9KaH:H!e)'e~, Tfi. Nancy, 1896: ScuMiD, J9e)' &'ee)'e/!f"!
~ot~HH~ in de)' Sc/t:7dd)'Kïe, Arch. f. mikr. Anat., 1896 MùLLEn, Bet<?'. z, /.fM~. d. HO~n. K.
f/<'«;t/ Sc/tt/t~'Mc, Beitr. x. pa.t.!h u.nnL. do ZiKGt.RR, S(i., XfX. )S9C BKHARf), ï'<'ai<eMe<i< f/«
t/oi~'f'. Th. Lyoti, 1896; Si'Min't', Ut'&. ({<e fo~H t<e;' Sc/o~MWh'e~oMtM~Cif ~e/Mc/;e)!, Arc)).
~n)ii;r. AMt.M. 48,)897; G.tt,EOTT), Ce< :<«' /<'e')K~:t's&' (/e)' See<'e<<o<Me)'M/)<;t;!M);<jfgM!n
~r f'~7MseMeH~'Sc/i:Mt/M(',At'c)). f. ~nikt'. Aaat., )8'.)7; KfCût.AS, <Yot;M//M t'ee/<«;M
M;(t)tff«fe4' pat'a</t)/)'oM<M, ttibtiog)'. u.na,t.. 't89T CitixsTtAKt et FEn))A~). Ce MK<i<e f/M .f/~H-
~M~ /'a;'a</t.f<tet:?tM,Soc. Hioi.. t897; J~uAO, ~sc/). a~M/. <
~/<y~'o/M~' /iMei'~a/M/: </«
co)'B.<
/oK/e, Th. Lyon, 1897 O'n'o, Be;/< <!er' a;ia/. c/e)' G/~)i~f<~ </<~)'otWM u. 7'/f'
,~t.!(/ a'&Mfye</<te)'e, [na.ug. Uisscrt., Ft'cibut'g, ~807; VKnbux. Co))<t6. u re~M~e c/ps.Ot~M~M
.M<c<7M' r/e la y/ty/'oMe c/tes /M )):f<;Mn:<'<'M el en pCt'<:<*«~'c)' c/'e: <<oM)Ke, 'J')). Touiouso, )897
Ur MÊME, Co'&. à ~'d~<~e deA' ~o'fcM &)'a)ic/ti<7fM' e/ie: les t)e)'<<'&e.! ~«/)ë<eM)' Th. )Joc(.. )''s
Sc..)'J!'is, )898; KuRSTKtXKH, yh'e &j<</t<<7rperc/t<;tt </M .~fe)Mc/)e't. An~L )h;f).c, )89S;–
\'ËH)). G/M<~p~Y<iv)'oiW!MMC4', Journ. cfAna,L .md PJtysioL, )898;–ScnnHtHEn. ~<?f' :M<'
A'M'i~d. B;:<M'ic/t. M. RaMe~ (/e)' G~«!~K~H'pH''a//t'/<'OK/<B ~M ;~e)MC/<e):, Ai'ch. f. mikr.
_Ut!tL. )898;–FusAM. Co?:<<'<&. ~Mo ~<«f~'o /'o!'n:a:;o)t< p<f<'<t<tt'o«/pfE He~ em&t'totte totMxo,
f.iorn. Accad. di Mcdicina, di Torinf), 1899 L~x), 7J<?</c /<;<'m/;tn:<o;)<' << Mo' ;!<ft
/c~. Lo spo'iment.a.to. 1S98.

ARTICLE Yi

THYMUS

Le thymus (angt. y'/<??!MS ~aM~, aHcm. T'Ms) est, comme ic corps thyroïde,
une glande vascutairc sanguine, deveioppëe au-devant du conduit, aerifere. H dif-
fi'red!' la thyroïde en ce qu'it constitue u)i organe transitoire, appartenant csscn-
)!cHeuK'ut a la vie embryonnaire et ftctate. Il fait, sou apparition vers tccommencc-
nH'nt du deuxième mois de tavieintra-utcrina et s'accroit ensuite graduettcment
jusq)t au neuvième. Apres la naissance, il progresse encore jusqu'à ta deuxième ou
troisième année. Puis, il s'atrophie peu à peu, de tctte sorte qu'H est dcja. fort
rc<u)it a t'agc de quinze ou seize ans et qu'it n'existe p)u' c))ez t'adutte, qu'a
t'~at. d'* simple vestige.

§ t. C 0 X S H)É HATIONS <:HXK)tALES

1"Situation. Le thymus (ug. 440,o et 6) est situé dans le incdiastin anté-


rieur, t'utrc la partie antérieure des deux poumons, en avant du cœur et df.s gros
vaissf.tux qui en partent, en arrière du sternum qu'it dehorde tegcrcment en
))ant. Il occupe a la fois la cavité thoracique et !a partie inférieure du cou.

2" Couleur. Sa couleur est rosée chez le fœtus, d'un htanc grisâtre chez )c
jeune enfaut. Ptus tard, le thymus revêt une teinte jaunâtre et cette dernière coto-
ration s'accuse de plus en plus, au fur et a mesure que le tissu propre de t'organe
c-tcnvahi partes éléments du tissu adipeux.
3" Consistance. Le thymus est un organe mou, facilement depressib)c. Sa con-
si'-tancc est plus faihtc que cette du corps thyroïde, plus faible aussi que celle de la
rate et (tes gtandes sativaires.
4' Volume. Les dimensions du thymus varient avec t'agc, cet organe, ainsi
que ncn-. l'avons dit plus haut, augmentant de volume jusqu'à la deuxième année
ds<'r'~)uisf)nt ensuite graduellement jusqu'à t'uge adu)tc. –Chez le nouveau-né,
sa ton~m'm-, mesurée par son diamètre vcrtica), est en moyenne de 5 centimètre-.
–&t largeur, représentée par son diamètre transvcrsc, est de t2 à 14 rniHimetrcs.
Son épaisseur, représentée par son diamètre antéro-postérieur, mesure egatc-
mon), de 12 à. '14 miUimetres. Sur un sujet congèle, que j'ai débita en une se))'; de
coupes transversates (Sg. ~4t), ce dernier diamètre l'emportait de miHimetrc- sur
le précèdent.
5°Poids. Le poids du thymus varie. natureHement dans tes mêmes propor-
tions que son votume. Chez l'enfant naissant, le thymus poserait de 8 t\'t3 ei'am-
mcs d'après n.u;(.sTnnT, ')3 grammes d'après l<(tE()i.)!RK~, ']6 grammes d'.)pr{'s
MECKEtL, 3 grammes seulement d'après S.\r['ËY. Les chif'frcs donnés par HAt-~TKDT,

3
Fîg.440.
Le thymus en p~cc. npt'ca ab~Uon du pt~sh'on st.cmo-cost.iiL
t.t)\tcht''f-at'tc')'f.–2,co)'pa)hyt'D'ttJ~3<
tron'hra''h)o-c~pttftHf[UCV('inc't)x droit.–4~tt'.))iicf'raf'!tio-c'~ha!i')t!('
vctnf'nx~iiU('h~)<'hfdr<n(ttu thynms. –G.sûn)ohe ~aurhc.–7.7.cot)j)c de h)ttf'~t'cttt6di~Ui)t'8.)))'-)-)fa)'<ff.
di:tp)n'a~mc. 10, )0', pumttons droit (~ gauche, ~t'i~i)''s on dehors. 11, coujic de la paroi )ftOr<K'it~!f. f~
cuu[)f: de la ctfn'ictdc. 13, coupe du muscle &tfr)it.ct'ido-mas{o)'d!C)'.

par FRf<D)j![)Hx et par sont beaucoup exagères. Par contre, celui de S.u~'E)'
MEonsf.
est un peu trop faible. Si je m'en rapporte a mes propres recherches, qui portent
sur une série de 20 sujets, j'estime que !e poids du thymus du nouveau-né doit
être evatué a 5 grammes en moyenne. Mais ce poids est très variante j'ai ren-
contre, dans la série précitée, un maximum de H grammes chez un fœtus à terme
et un minimum de 1 gramme et demi chez un enfant de quinze jours.
Lepo~t/sspëc~Me du thymus est de 1,099 chez le foetus de sept mois. Puis il
diminue graducHement il n'est plus que de ),0*H chez le nouveau-né il était de
't,02Q chex un c~fi\nt de qu~t.orï.ojours (tL\n,TEB'r).

S H. Co~FOUM~TtON KXTÉRtEURE

Lethymus a la forme d'un corps allongé de haut en bas, avec une extrémité
supérieure et une extrémité inférieure. L'extrémité inférieure, beaucoup plus
iarge que la supérieure, constitue la base; elle répond au péricarde et s'arrête,
d'ordinaire, au niveau du aUton auriculo-ventriculaire antéuieur; on peut, cepen-
dan !a voir descendre plus bas, jusque sur fe diaphragme, mais ces cas sont
rar'-s.
L'extrémité supérieure ou sonMKe< se divise habitucHcment en deux
pro!ongements conoïdes, fes co?'Mcs f~M <?/MH<s, qui sont presque toujours d'iné-
sa)e hauteur la plus longue est tantôt la droite, tantôt la gauche, mais le plus
souvent !a gauche (60 p. fOO d'après mes recherches). Les cornes du thymus
s'ch'vent jusqu'au voisinage du corps thyroïde, sans toutefois l'atteindre. Un
jn~'ivaHe de 6 à dOrniHimetres sépare en gênera) les deux organes; les cas ou le
thymus arrive au contact de la thyroïde m'ont paru tout à fait exceptionnels.
Le thymus se compose de deux iohes, un lobe droit et un lobe gauche, adossés
l'un a l'autre par ieur face interne. Le plan de séparation des deux lobes est rare-
ment médian dans la plupart des cas, il est placé a droite de la ligne médiane
quand on examine le thymus par sa face antérieure, à gauche de cette même ligne
mcfiiane quand on regarde l'organe par sa face postérieure. Autrement dit, le plan
de séparation interfohah'c se dirige obliquement d'avant en arrière et de droite à
Cette disposition se voit très nettement sur les coupes horizontafes du tho-
rax pratiquées sur des sujets congefés (<ig. 44t). Ces coupes nous montrent en
me)))'; temps que chacun des deux lobes thymiques revêt la forme d'un triangle,
dont le sommet est pos<ë~'6M?' pour le lobe gauche et ante~eM?' pour le lobe droit.
Les deux fobesthymiques sont intimement unis fun à f'autre par leur face cor-
respondante. Ils ne sont sépares, en effet, que par une mince couche de tissu con-
jonctif. i! est des cas oil cette cloison sëparative disparalt sur un point plus ou
moins étendu sur ce point, les deux lobes sont complètement fusionnes, ou, plus
exactement, ils sont réunis t'un à l'autre par une partie commune, a direction
transversale, reprë&entant une sorte d'isthme. Suivant que cet isthme occupe la
partie inférieure ou la partie moyenne des lobes, le thymus prend la forme d'un H
(<y)KK.s eK H) ou d'un V (<A?/HH(S e~ V).
La surface externe du thymus, lisse et unie, nous présente dans toute son éten-
due 'te petits champs polygonaux, indice de la constitution lobulaire de f'organc.
Le thymus se compose, en effet, comme nous allons le voir tout a f'hcure~ d'une
multitude de lobules et chacun des polygones sus-indiquës représente la base d'un
de ce'- lobules,

§ fit. nAppoms
Le thymus, avons-nous dit plus haut, occupe a. la fois la cavité du thorax et la
partie inférieure du cou Nous pouvons donc, au point de vue de ses rapports, lui
coni-idcrer deux portions une po?'~OM cerctco~e et une portion </tO?'ctc~Me. De
ces deux portions, la dernière est incontestablement la plus importante elle
)'cp)'cs<'ntc, a effe seule, les quatre cinquièmes de l'organe.

i" Portion cervicale. Dans sa portion cervicale, le thymus, un peu aplati


'f'avatU en arrière, nous offre à considérer deux faces, l'unc antérieure, l'autre
postérieure et deux bords latéraux
a. 7'«ce aH<e?'MM?'e. La face antérieure, convexe, est en rapport, sur la ligne
médiane, avec la ligne blanche sous-hyoïdienne et, de chaque côté de la ligne
médiane, avec les muscles sterno-thyroïdiens et stcrno-cfeido-hyoi'diens~ que
recouvrant successivement l'aponévrose ccrvicafe superficielle, fc tissu ceffufaire
sous-cutané et la peau.
b. /ce ~os<ë?'it'e:M'< –La. fiice postérieure, conGave,;rcposc par sa jj.irt.ie
moyenne sur ia. face antérieure de la trachée et, par ses parles tatérates, sur tes
deuxcarotidesprimtLivns.
c. ~o)'<:)'s ~<ë)'aMa?. Les bords tat.éra,ux se dirigent obtiqucmcnt en ha~t n). en
dedans, ïïs croisent a. angle aigu les carotides primitives/qui, elles, sont t<rc-
mentoh]iques en hautcte.n dehors.
2° Portion thoracique. Tous ics auteurs considèrent ta. portion t1)oracu)nn(tu
thymus comme étant ap!atie d'avant en arrière. C'est )H.,cn effet;, la fonncque 1

revêt l'organe quand on i'cxamine sur ie cadavre après ablation du phstro!)


(
sterno-costaL Mais, dans ces conditions, )c thymus, grâce a. sa. faib)e consistance,
s'est déforme il s'est ëtatc transversa)emcnt par )c seul fait de t'operation qui .1
ëtë pratiquée pour te mettre a. découvert. Pour prendre une notion exan)c()c sa )

configuration et (te ses rapports, ta. mcHteure méthode a. suivre consiste a priui-
quer des coupes horixontatcs du thorax sur des sujets préalablement congf't~. <h)
constate alors (fig. 44')/) ) que !e tt'ymus n'est nullement aptati d'ayant en arrière,

Coupe horixonLide du h'onc d'un nouvca.u-nc, p''u.t.i~o an niveau de )a, cro-.sc ~m't'~pN. )M)ur
tnontMr)~ forme eLic'smppot't.s du thy)))us (sujet congc]~,segment, inMi'icm'detii.ujW).
At ()anh'i6mc vût'tcbt'cdt~'snic. R, omnptatc. C., htm~'rus. U, stt'rnutn. E, f!cn\icmc c~tc. E', nahii-mf')~.
t,i~ynms,n'<'csGsdc'i)x)f)b~2\j)oun)<)n')(h'<))fL<'f~;ntchf'.cnfourc~j):trt<'apic~]'fs.–2".s''i~~n<)!j"f'.ii'c
dupountougauche.Y<'incftv~sutt6)'ictH'c.crussettortiffuf.5,H',nerfsphi'(''t)i<ju~~dt'oi~<'t.~fn't)'
ch6c. 7, ms0[t!m~p. 8, ~isst'~ux nu~<utu~n'p,6mLcrucs. t. mnsptc ~r:md )W<-tot'a!. tO. )~)it ])ccio t t.'tt'~
),f')'dc. ~2,fcnfton de )a t<ï)g"c p'u'tion du hicfps. t3. c<))'aco-b)'a<')u:d et CMn'tc po'fioH du hto'ps. fi. !"))~t'c
pû)'t(0)\du biceps. )~ so [s-~jmicux. )G. sous-scaptdait'G. )7, ~rand dptd'')e.
h'ajj~KC. ~20, rhotnb~'nt'. ~), numctcsdfs~tmt~io'cs\cf'teb)';tlp~.–~vaisseaux axiihm'M.
'~opastt'i~ufs dt'oi). et ~auch'. xct'frccm't'pnt ~ntchc.
-f
~8, ntui-ctcs in <'tct'-)am.
~ï\('t'o)!-

qu'au contraire, son diann'treantet'o-postct'ieurest un peu supërieur a son di;)-


mèt.rc Lransversc et, qu'en souimc il peut. être compare a une pyramide'p'adran-
gutairc., dans son cnsen'ti))c, dont les quaU'c faces se disLin~'ucraient 01 ant~'ipm'e,
postérieure cUaLcra)cs:
a. FMce aH<o'eM?'e. La face antérieure, p)anc~ répond à ta face pos(.)'i('m'cd~
ste.rnum, dont&no est. séparée~ en haut., parles insertions d'origine des muscles
stcrno-thyrpt'diens. H))c r6pond encore plus ou moins (ceta dépend du de'ctoppe-
men). de l'organe) a l'art.icu)ation stcrno-c)avicu)airc, aux trois ou quah'c pre-
micr. articulions sterno-costates et, un pou en dehors de ces articulations, aux
vaisseaux mammaires internes.
b /~ee~o~<e?'t'eM?'e.–La face postérieure, légèrement excavée, est; en rapport.:
t"a 'a partie inférieure, avec le péricarde qui la sépare de l'orciHcttc droite et de
)a purtion verticale des deux artères aorte et pulmonaire 2" a sa partie moyenne,
aver l'aorte ascendante et, sur le cùte droit de i'aorte, avec la veine cave supé-
rieur: 3° il sa partie supérieure, avec le tronc artériel brachio-céphatique, l'ori-
gine')c ta carotide primitive gaucho et de Fartere sous-ctaviere gauche, la face
antérieure de ta trachée et le tronc veineux brachio-céphatiquegauct~c.
c, Faces ~/e?'<i; Lestatératcs, assez régulièrementp)ancs, répondent
fac.es
aux poumons, dont elles sont séparées par la ptèvrc médiastinc. Elles répondent
e~a)''rncnt aux nerfs phrcniques, mais ce dernier rapport est un peu difiérentà à
droit'' et à gauche droite (fig. 44t~8), le nerf phrénique longe le bord postérieur
du thymus a gauche (fig. 44f,5'), il chemine un peu en arrière de ce bord et, par
eons'~uent, n'est pas en contact immédiat avec t'orgauc.
Thymus accessoires. On rencontre assez souvent, dans .ta région du thymus, des )ohf'sp)us
ountuins volumineux, entièrement isoies du reste de t'organe. Ces //<)/miM f;')'M/<'yK<s' ou aeecp.s'-
-.ont, uniques
sot'rM ~i,lit, uiiiilties ou rnu)titnes
illulLi[)IOS 01)
on en a.a 01)scr%-é jusqu'à Cillil
observe jUS(Jtl'à cinq ,Ul- sujet (.)EXDH.\sstK).
sur le même SUji,~t
1)5 s~ dL'vetoppent., de préférence, sur tes pu.rHos ta.tera.tes du thymus ou .m voisinage de son
Mt)~ supérieure. Sur ce dernier point., ils sont ordinairement situes entre les Rorncs du
thvjHU' et )a partie inférieure du corps thyroïde, <)ui parfois les recouvre entièrement.J'ai rcn-
eontn' tout reeemmûtit. (février )89S), ci~cx un nouyea.u-ne, un thymus accessoire couche sur la
parti'' .ndero-externo du iobo droit; il niesura.H. 3 centimètres <!e longueur sur S miHimëtres de
t.u~'ur. Sur ce sujet, le thymus se composait reonemcnt de trois iohcs au lieu de deux. Dans
un.utht' cas, j'ai observe deux petits lobes accessoires, situés sur le j~ericarde immédiatement
,tu-~c-~f)ns (te la hase du ]ohe droit. Suivant ta remarque d'A~mAX.ta présence de )<)bes accès-
soirM ,tutour du thy~nus pa.ra!t coïncider rcgufieremcnt avec un deve)oppement très prononce
<)c<'r)"i'~<tne.

§ CoxsïtTL'rmx AX.r<m[(.))'t:
Envi"agé au point de vue de sa constitution anatomique, te thvmus se compose
coHune le corps thyroïde, d'un stronia conjonctifct d'un tissu propre.
l'Stroma conjonctif. thymus est contenu dans une envetoppc (ibreusc ou
Le
ptutut conjonctive, mince, déticatc, difiicite a isoler c'est la capsule (.'M </i~HtMS.
Sa .sx;<!C6 e.K~y'~M~e se continue avec le tissu cettuhurc du voisinage. Elle
s'unit intimement en bas, avec le péricarde: en haut, avec l'aponévrose cervicale.
–Sa surface M!<e?'eM?'e donne naissance a une série de protongements, qui, sous
le mun <)e cloisons et de sous-cloisons(septa et scptuta), pénétrent dans l'épaisseur
du t))y<)))tset te divisent en une multitude de segments plus petits, que nous décri-
ronsto!)tu)'heure.
I.a c.~)so)e du thymus, avec ses prolongements intra-thymiqucs, sert de soutien
aux vai~'aux et aux nerfs destinés a l'organe.
)fi-~d"giqucment, elle est essontieifementconstituée par des fibres du tissu con-
jonctif, auxquelles viennent se mêler des libres étastiqucs nncs et un certain nom-
)<rc uc cHutes adipeuses. Ces étéments adipeux~ très
rares chez te nouveau-né., très
rares encure chez le jeune enfant, se muttiptient plus tard quand l'organe subit
~-O!) évoftuion régressive (voy. plus loin).

2° Tissu propre. Le thymus, avons-nous dit plus haut, se compose de deux


tobesta~raux, l'un droit, l'autre gauche, Ces deux lobes sont morphologiquement
tquivatents et le thymus peut, en reaHté, être considéré comme un organe !)irc
symétrique.
/t. DnHouLEMEKT DES LocEs: LOBULES E'r coHOON CENTRAL. Si on examine chacu
des lobes du thymus avant toute préparation, on cons-
tate qu'il est pelotonné sur lui-mème, comme s'i! avait
voulu diminuer sa longueur et disposer sa masse sous
le plus petit volume possible.
Si alors on le déroute, en détruisant a F aide du ciseau
et du scalpe) les attaches conjonctivesqui unissent entre
eux tes différents reptis, on le voit diminuer de humeur,
mais acquérir en même temps une longueur triple ou
quadruple (hg. 442, A et B). Ainsi déroutes, les deux
lobes du thymus nous présentent chacun un cordon
central qui occupe toute leur longueur et tout autour
duquel viennent se fixer tes nombreux ~o~M~es qui te
constituent. Ces lobules sont très irréguhers, comme
le montre la figure ci-contre, et il en est de même de
leur mode d'implantation sur le cordon centrai, (h) les
a comparés dans leur ensemble, non sans raison, aces
champignons des prés que l'on enfile dans une corde
pour les faire sécher.
L~ Lbymus, on ta voit, est essentÂeHement, constitue
par un nombre considérable de lobules appondus à un
cordon centra). Cette disposition répond au mode de
développement de t'organe (voy. EMBitYOLontK). Le thy-
mus, en effet, se compose au début d'une sorte <)c cor-
don épithétiat, qui engendre tout autour de lui une série
de petits bourgeons pleins, formant comme tes grains
d'une grappe dont le cordon serait l'axe principal.
Toutefois, chez l'adulte, le cordon épithélial n'existe
plus il est remptacé par une masse de tissu conjonctif
servant a la fois de chemin aux vaisseaux et de lien
commun aux différents lobules. L'axe épithéHat du
début n'est donc qu'un organe transitoire, qui dispa-
rait, après avoir engendré les lobules, à mesure qnc!e
thymus perd sa forme primitive de glande en grappe
et que les grains de cette grappe deviennent en quel-
que sorte indépendants les uns des autres, indepe~)-
dants aussi du cordon epithcUa) qui les a produits.
7~ ~OLUCULEs.–Lestobesdu thymus se décomposent eux-mêmes en un ccr-
tain nombre de parties plus petites, appctces/'o~'CM/e~. Les follicules mesurent (le
0'3 0"6a de diamètre. Us ont tous la même signiiïcation morphotogiquc et i!s
sont au thymus ce qu'est a ta thyroïde le follicule thyroïdien chacun d'eux est
un thymus minuscule. !)isto)ogiquemcnt, les fo))icu!cs thymiquessecompo-ientde
deux couches: une couche externe ou périphérique, constituant taSM~/MHcecû)'-
ticale; une couche interne ou centrale, appelée substance we~M~at/'e. Disons tout.
de suite que les différents follicules qui entrent dans la constitution d'un même
)obulc sont unis les uns aux autres au niveau de leur substance n~du))an'e
443). tissent, au contraire, libres et
<()s;. indépendants au niveau de leur
aubsi.tncc corticatc. Entre eux s'insinuent dentinccs cloisons de tissu conjonctif
):ich\ dépendant du stt'omn conjonc~ifde l'organe.
a..S'K~aHce co?'ea/e. La substance corticatc (f)g. 4-43, ')), rctativcmcnt. som-
hrc. ~st constitudc par une trame adénoïde; 2° par des vaisseaux; 3° par des

~3-
~P~C~C~Ut~C~ C'jUipc'h) thymus d'un enfant ((t'MprcsëcnXFK~): on )<)hu!ft~ynfiquH.
<)fi'-t.utt'ccc't'fica)c(cortc~)fiuto])u)c.<])vi-.(''C('n))~du!cst'tn-.nnn]f)tttsiso)<s;n't~s)!'av~f'scot)j"nftn<'sJ.

eti'mcn!scei)u)ai)'es. Lu trame est. représentée par un fin reticutum conjonctif,


rappct.mt celui des g'angHons!ymphn(.iqnes ou ()cs foHicutcs clos. Le [ongdc ce
t'cM'au se dispose., accompagne par qoetqucs (ibrns conjoncLivcs, u~ lacis de capH-
!au'cs s.u)s;nins fournis par une arLct-iotc foUicutaire ccHh'a!c, qui le plus souvent
pt'ovi~'nt, ()c t'axe conjonctif en h'avcrsant !a substance meduUairc. Enfin~ cntt'c
)<'s tnaiik's de ce sysU'mc reLicu)e, et (es ronpiissant exactement se trouvent un
:;ra!)d nombre de cc)kdes. Ces cciiu)cs, rondes, pourvues d'un noyau volumineux
occup.Dtt )a majeure parLie de )'ë)ement ccULdaire, sont. tout. a fait anatogucs aux
f'oHu~s que ['on trouve
dan~tfs gangiions lym-
~hathjuc~ ce sont des
ccnui'mphoï(ies.
)). <S'«~HMc<*?He<~M/~<M're.
–)~ substance mcdut-
t:)i)'e()ig.443:3)~quise
caractérise par sa couleur
piusciairc~ nous prëscnt.e,
eODunc la précëdcnt.c, un
!iit i'~ifuium conjonctif
tuuu'fut-.ccrcLicutumest.
plus d(Uicat-e(,t).maines
ptushu~cs. D'autre parti)
est mums riche en vais-
seaux et te contenu de ses
maiucs est un peu diflerent. En effet, outre Ics cellules lymphoïdcs (f)g. 444,!),
qui exist 'nt ici comme dans la substance corLicate, on rencontrc encore des élé-
ments de divers ordres, qui sont: ']° des ceHutesgranuteuses, de coloration jau-
nâtre; 2° des ceUutcs géantes, a noyaux multiy~es~, assez analogues aux !ny(;)o-
ptaxes 3° enfin, des formations spéciales appelées co?'pMSCM~s coHceH<W<y;'esde
HASSAU ou tout simplement co'pMscM~es de //asss~. Parmi tous ces ëlénieu! tes
corpuscules do Massât méritent d'attirer spécialement l'attention.
c. Co)'pMSCM~s de ~assa~. Les corpùscnies concentriques du thymus, siu'nutcs
tout d'abord par HASSALLet par Vmcnow, minutieusement étudies plus tard pf(r
EcKER et par Bxucn, sont des corpuscutes arrondis ou ovoïdes (f)g. 444,~), situes
dans la substance mëduUaire du thymus, de préférence autour des vaisseaux. l)s
mesurent ordinairement de '17~. a 20 u. (KôLUKER). H en estdeplusvoiumineux,qui
atteignent jusqu'à i60 et 't80~.de diamètre: mais ces derniers, dits co?'?M.scM~s
composes, resuitent do ta reunion d'un certain nombre do corpuscules simples.
llistotogiquement, les corpuscules de HassaU se composent de coUutcs ou d'une
GeHuie centrate, ptus ou moins atteinte par la dégénérescence graisseuse, qu'eu-
tourent d'autres ccUntes~ ceUcs-ci aplaties et disposées
en lameties concentriques comme tes ecaiiïcs d'un
oignon. Leur aspect se rapproche beaucoup de ce!ui
des perles epithëtiates contenues dans les cano'oMcs.
La signification morphotogique des corpuscuif's cun-
FiS.~b.
!)ouxcf)rpuscu)(!sdpHa.ssa,n ccntriques est encore fort obscure. Pour certains au-
du thymus humain, vus à teurs (STfEDA, H;s), ils représentent tout ce qui t'cstcdu
rcta.t d'iso)o)nent('t'a.i)i'Ès thymus ëpitheiia) primitif, les autres éléments
Kt.6tx). que
nous présente cet organe à l'état de devetopponent
complet n'étant autre chose que des éléments !ymphoi'dcs. Pour d'autres ('i'omxEL.\
et UEMMAKN), ce sont tout simplement des aggtoméraiions spéciales de ccHutcs
lymphoïdes. FmEOLEBKx, de son côté, considère les corpuscules de HassaU comme
des foHicutcs thymiques en voie d'atrophie; KôLUKEn, comme des ccHuics thymi-
ques, autour dcsqueUes se seraient déposées des couches concent.riques de subs-
tance amorphe. D'autre part, CoRNtL et RAXvtEn, ApANAssjEW, ayant noté les con-
nexions des corpuscules de llassal avec les vaisseaux, les regardent comme )e
produit d'une difMt'cncia-
tion de ta paroi cndoth~'tiate
de ces derniers rcnduthe-
Hum, d'abord simp!c,pro)i-
féreratt, se disposo'uit 0'
plusieurs couches Ht, arrivc-
rait ainsi peu a peu a ob)i-
tërer comptetemenL !c va!s-
scau. Comme on te \oit, ces
hypothèses sont un ne peut
plus contradictoires et la
question appeUe df nou-
veites recherches.
Vésicules ciliées du thymus.
ontsigna.le,din)slcthymnsde5
REMAK. WAT.SKY. Cu'OCHXCO
ont signal6, dans le tlymns des
tna.nnnifcres, l'existence ~e~'s!-
t'ulos ou ]:ysLes, ta.pis-t.'s par un
upiUtetium cubique n cils vibratos. Ces cavités r~ppenont exactement celles ()u~; nous avons
dcj:L décrites, dans l'article pt'uccdent,, u. propos des parathyroïdes (voy. Co/s </)'/<'<jM' p. 'C.)j.
Ettos ont ta. m~me valeur morphotogiauc.
Involution du thymus.Organe transitoire, le itiymus, aussitôt qu'il n'a plus de rôle a. jouer
.fttn.t )organisme, subit, dans sa, structure des transformationsrégressives, que t'en désigne ordi-
nitif'f~'ent sous le nom <]'M~<~oH /AyM:<<e. Le processus régressif consiste ici dans t'envuJns-
aenK'nt progressif do l'organe par )c tissu adipeux, lequel détruit, peu à pou les éléments propres
,)u!h\!uus et prend leur ptace.

heu .tt'votumo, en mémo une


Le phénomène commence dans le courant de la deuxième année le thymus diminue peu a
temps qu'il coforation plus ou moins jaunâtre. indice non
~jui.mjue de son envahissement par la graisse. A t'ago de ta. puberté, il est déjà. considerahlo-
n~n! réduit. A Fagcde vingt ans, it est plus réduit encore. A vingt-cinq ou trente ans, on ne fo
n'trt~ne plus qu'à t'etat do simple vestige. On a. cru longtemps qu'il disparaissait d'une fu.con
.;nm[~t''te. Les recherches de S.pt'EY et. do WALDEYEK cta.htissont, au contraire, que les vestiges
[tmniques pcrsistont jusque chez )o vieillard et, cela, d'une façon constante ils sont représentés
p.tr une tnasse graisseuse, de forme et de dimensions variables, couchée dans le jnedia.stin
.mt~if'nr entre ia. fourchette sterna.fc et )es gros va.issea.ux. WAf,DEt'Ef), d'abord (f890), puisSuLT.tx
(1807) ont <n<!mo constitto la persistance, dims cet organe si profondément frappe' ptn' ia. degë-
ncrc-enco graisseuse, de certaines parties du tissu thymiquo ce sont des formations adenoxtes
(tii: i '<'), soit u. l'état diffus, soit disséminées en petits itots, provenant manifestement de lobules
!ncnH)j'!cteo)ent dégénères.
Xous signalerons enfin que, dans des cas qui sont loin d'être rares, on a rencontre chez
t'.ntuth' etm&me cliez le vieittard, des thymus aussi volumineux, parfois même plus votumineux
))MC f'ht'x te nouvcau-ne.

V. VAISSEAUX ET NEXF.S

1" Artères. Les arbres destinées au thymus (a~res </t!/MH(/Mes) proviennent.


en s) partie des artères mammaires internes/qui~ comme on le sait, chemi-
ande
nent verticalement sur les côtés de i'organc. Quelques-unes, moins importantes
~juc cc!)es issues de la mammaire, lui sont encore fournies, en haut par les thyroï-
diennes inférieures et, en bas, par les péricardiques ou les diaphragmatiques
'-upf') ieures. Les divisions des artères thymiques, après avoir pénétré dans l'inté-
ticur du thymus, suivent pour la plupart le cordon central. Au niveau de chaque
iobntc, cHes émettent une branche qui pénctre dans le hile de ce dernier (~'<tHcAe
/o~</<e) cette branche )obutah'e, cheminant au sein des délicates travées con-
junctivcs qui traversent la substance médullaire, se ramifie de plus en plus, pour
terminer, finalement, au sein de la substance corticale par les riches réseaux
rnpiH.ures que nous avons signalés plus haut.

2' Veines. Les veines issues de ces réseaux capillaires se dirigent vers la sur-
face extérieure de l'organe. HUcs sont fort. nombreuses et suivent les trajets les
p)us divers. Un certain nombre d'entre cHcs se rendent aux veines mammaires
htterrn" aux thyroïdiennes inférieures, aux pericardiques et aux diaphragma-
tiquc- supérieures: mais ces veines sont en généra! excessivementgrétes. Les plus
\cnumi))cuses s'échappent du thymus a ta partie moyenne de sa face postérieure
et viennent se jeter, après un trajet très court, dans le tronc veineux brachio-
ceph.dique gauche.
3'Lymphatiques. Les lymphatiques du thymus naissent à t'intérieur même
'tes follicules, ou Hs forment un système de sinus, identique a celui qui a été décrit
di)))s fc-i ganglions lymphatiques (H).s). j))s sortent ensuite des follicules et se
répandent, sous la forme de capillaires lymphatiques, dans le tissu conjonctif du
tt'bute. t~inatemeut, ils se réunissent en trois ou quatre troncs, qui se jettent dans
tes ~angtions rétro-stcrnaux.

4' Nerfs. Les nerfs du thymus proviennent du grand sympathique et peut-être


aussi (tu pneumogastrique. La plupart d'entre eux, tous peut-être, arrivent a t'or-
gane en suivant le trajet des vaisseaux. Dans l'épaisseur même du thymu., ils
cheminent le long des cloisons conjonctives, irrégulièrement no~ueux et ptusou
moins plexiformes. Leur mode de terminaison n'est pas encore bien connu. Tout
récemment, BovEM (1899), en utilisant tour à tour la méthode de Goigi cUn
méthode d'EhrIich, a pu les suivre jusque dans la substance médullaire, oit i!s se
terminent par des extrémités libres légèrement renHées. H ne lui a pas été jusqu'ici
possible de voir quelles sont les relations intimes de ces terminaisons nerveuses
avec les éléments cellulaires du thymus. Il n'a pu réussir non plus a mettre en cvi-
dencc, dans le thymus, ces éléments ganglionnaires qui ont été signalés par I's.uu
dans la rate et les capsules surrénales, par PENSA dans le rein, parSACMMTTf dans
la glande thyroïdienne.
A consulter, au sujet du thymus CoopEfi, ï'/te aM/owy of /Ae //t.Mt:<s ,tf/, Londres, JS.'iS;–
UAUGSTSDT, y/;)/HM n: /tOMMe<:c.~)e)'~<iew aMWta~MM ~('M)':p/. «;M<o)! CoponJmguc, )S.'i3;–
StMo.'), ~(pA~o<. M~<oM </ie /)/H:;M 'y~f/,
Lontton, )84a;– jESDHASsm, ~l!:a<. t/<6)'t<c/(. ffter
~en BaK~C!' '?7t.yn::Mf/)'t~e, Sitxungsb. t). K. Akad.. Wion., 18a7,– Fi!))';Du.:fiEft,)!'ef/i!f<~
ÏVt~))ttM(<<'<<se, l''rimkhn't, 18X8; ttts, Ue&e)' ~te ï7)!/M!KS(<t'M.!e,Yoi'i)Mni). dor Na.i.ut'f.-tj~'tisch.
in Base), <8G6: ÏHAON. DM </t)/nt:M a«.<' (/t~e)'en~ ~M, Mouv. med., 1873; AFA.\Ass~\v.
fJe~o'~t'e coMceK~'MC/ten/&'<e;' ~o' ï'/i~M~, Ar'ch. i'. mi):t'. Anaf. d87T: DAmis, 7~'<<K/M)'/e
<))::M, Th. Piu'is, 1877; AM~AX, 7;te!<)'. JtM~. ~e;' ï7<~Hi<w~7.s'e, Zut'ich, 1882; \V.v[;;M.
T/)e M:!MM<e ana/OMy o/' </<e //i,t/);iMS, P!u)os. Tfansact., 1883 S(Œ[)EL, ~e~pe)'Me/trM;;y ;H f/e/'
77t)/))ttfs~)'~e, Arch. i'. mikr. Atmt. 1884;–XojA,
/~)!e:MHt e ?!eyH a~o/Meen/t, Bu)): Scient, 1885;
.S: ~e;'mm:e<:sa f/eHa'f~aH~o~t /<M;o Hei
S;<~a ~/a/:<o~< /MM, Pa.t'm.L !88ti;
MoKGUtUt,
–TOUMKEUX CL HERHMAN. Sur
re'M~f<<OH /<M<0~. << </f'/m!M C/te: /'e~!<')'y0;! /tKMM!), Soe.dc
Bio)., 1887; WALDKYKH, DM /!ac<'&tY</M!:<y </< 77<y))!:M, SU,x. d. Âka.d. der Wisscnsch., )t);rtin,
1890;–CA['0)<[AKCO, CoH<)'Af<st07!< aMa t)to?'o~o'y/a <~ ~t'HM, Giorn. dc))'a.ss. dci natufidisti e
'nedici~ Na.poli, 1891;– TAHt)LueMARCui!<ES),tM;'c/ieM<o<o. ~t~<tMto,Buu. d. Sor. L.tnci-
siana. di osped. di Roina, )89o; Su~TAK, 7~e</)'. ~i«' 7):M~M<to;i <<&! 77;Ht!M, Yh'chow's ArcJL,
t. CtV, 189'VMtSAHt. ~en/tc
/!tt:<c/te 7:eM'«oMo c~M: a/tM~))!M:ct't,)!u)). Soc. Lancisiena
di Ospod di Roma, i897;– Voyex aussi la. biMfogra.phio du coi'p% t.hyro'id& (p. S12).
LIVRE X

APPAREIL URO-GrËNtTAL

L'appareil uro-genita) comprend, comme son nom l'indique, l'ensemble des


organes qui se rattachent aux deux importantes fonctions urinaire et génitale.
La /MC~bM M)'<Ka;M'e, on le sait, a pour but de rejeter au dehors, avec l'urine,
des matières azotées et autres substances non vo)ati)es(voy. ~'o:e), qui s'amas-
sent <)a))sie torrent circulatoire à )a suite do fa désassimiiation et qui, si elles
n'étaient pas expulsées, jetteraient dans les différentes fonctions une perturba-
tion profonde. L'appareil urinaire acquiert ainsi la signification d'un vaste cmonc-
toire, charge, au même titre que les poumons et les glandes sudoripares, de
débarrasser nos tissus des matériaux de déchet provenant des combustions
organiques. Quant à la /'OMC<tO?ï <yeM<<a/e, encore appelée /'OHc<OH ~e ?'e/))'o-
(~MC~'oH, elle a pour but la conservation de Fespecc c'est cette fonction par
jf)()m't)< )cs êtres vivants se muttiptient en donnant naissance à d'autres êtres
sfm))!abtcs a eux.
Qucique différentes que soient ces deux fonctionsdans )cur nature, )cs apparcifs
organiques qui leur sont dévolus présentent dans les premiers stades de leur
dc~'t~ppementdes relations intimes et, même chez )'adu)tc, nous voyons un même
conduit. le cana) urcthrat de t'hommo, servir a la fois au passage de l'urine et du
sperme. Ainsi se trouve justifiée la ctassification anatomiquc, qui réunit en unscui
système !cs dcuxapparcifsurinaire et genitat et dans un même tivrc tout. ce qui se
rattache a tcur description.
Les urganes urinaires, abstraction faite du cana) de iurèthre qui est beaucoup
plus court chez la femme que chez t'hommc. nous présentent une disposition,
anato~ne dans les deux sexes, et nous pourrons les étudier dans un seul et même
chapitre. Mais il n'en est pas de même des organes génitaux, lesquels différent
du tout au tout suivant qu'on les considère chez i'hommc ou chez la femme.
La .~neration sexuée qui, commeon le sait, est le mode de reproductiou de tous
les êtres un peu perfectionnés, de tous les vertèbres notamment, exige le concours
de deux eientcnts: l'ovuie et le spermatozoïde. Ces deux ëiements, tous Jes deux
essenti~s, sont cependant d'une valeur bien différente, et leur part respective dans
la fonction de reproduction peut se traduire par cette formule bien simp)c que
nous aurons à développer en cmbryo)ogic: )'ovu)c, féconde par le spermatozoïde
donne naissance à un germe qui, en se développant, constituera plus tard un être
morphologiquement semblable aux générateurs.–Ctiez un grand nombre d'mvc)'-
tébrés, tes deux éléments précités, l'ovule et le spermatozoïde, sont portés p~' )c
même sujet qui, pour cette raison, est dit bisexué ou /K~'?MSpA)'c'<~e. ~;)is.
chez tous les vertèbres, ils sont produits par deux sujets distincts, don! i'u)).
celui qui fournit, le spermatozoïde, est appelé M~ate, l'autre, celui qui porte 1 fvutf.
prend le nom de /~H:e~c. Les deux sexes sont, dans ce cas, nettement tranches
et, dans les espèces animales qui présentent ce caractère, chacun des sujets es) dit
sexué oit MHMC~MS.

les corps glandulaires qui produisent les


L'appareil sexuel, comme tous les autres appareils, se complique au fur et il
mesure que l'animal devient lui-même plus par fait, Chez les vertèbres info'iunrs.
et tes ovutcs constituent
a eux seuls l'appareil tout entier. Ovules et spermatozoïdes tombent, au fur et a
mesure de teur production,'dans la cavité génératc du corps. Puis, ils s'échappent
au dehors par des orifices qui sont situés sur ta paroi abdominatc, tcs~o;
(ïMomMMM~Si nous nous élevons dans la série, nous voyons apparaître, a
titre d'annexes des glandes génitales, des conduits spéciaux qui retient ces landes
a. t'extérieur ce sont de véritables canaux, excréteurs, par lesquels s'cchappcut, tes
spermatozoïdes chez le sujet mate, tes ovules chez le sujet femette. Si nous nous
élevons encore, nous voyons, dans les espèces qui s'accouplent tors de ta féconda-
tion, l'appareil genitat acquérir un nouveau perfectionnement par le fait de
l'adjonction aux formations précitées d'organes, dits co~M~eMrs, ayant pom'
fonction l'introduction des spermatozoïdes dans les voies parcourues par t'ovuh'.
Placé au sommet de l'échelle zoologique, t'homme présente dans son apparcd
genitat tous les perfectionnements sus-indiquës et nous trouverons chez lui, a Li
fois sur tesujetmatectsur le sujet femelle, des gtandes gënitatcs chargées de
produire tes etéments essentiels de la fécondation, des canaux excréteurs (tiu)-'s
lesquels cheminent ces éléments et, enfin, des organes coputateurs. Ces diffet'f'nts
organes sont naturellementtout différents chez l'homme et chez la femme et,
contrairement a ce qui a été fait dans les livres précédents, nous serons obligé de
les décrire séparément dans i un et t'autrc sexe.
Nous étudierons donc successivement, trois chapitres distincts;
'1° Les o?'~aH<?s M?'tM~M)'e~, chez l'homme et chez la femme;

A
2° Les

t'appareit génital, nousles


osâmes génitaux de <o~M!e;
3° Les organes génitaux de /'entMte.
MMMte~, organes gtandutaircs des
fines a sécréter le lait. Sans doute, ces gtandes se trouvent situées, du moins cttpx
t'homme, sur un point très éteigne des organes génitaux d'autre part, elles n'ont
avec ces derniers organes aucune communauté d'origine. Mais il n'en es) pas
moins vrai qu'en assurant pendant un certain temps l'alimentation du nouvcau-ne.
les mamettes deviennent une annexe importante de cet appareil, dont la fonction,
définie plus haut, a pour but la conservation de l'espèce. Nous lui consacrerons un
chapitre a part.
Enfin, dans un cinquième et dernier chapitre, nous donnerons une description
générale du~<0!Me, qui présente avec les organes génitaux et urinaires, cliez
l'adulte comme chez t'cmbryon, des relations si intimes.
(;))Ar'rmRPH~MtKR

ORGANES URINAIRES

[/.ippnrci[urinairc se compose esscntieUcmcnt: de deux parties (fig. 447) t" un


~j'anc sécréteur, )o'eM!,qui préside a t'ë)aboration
de i'urinc; 2° un système de canaux excréteurs., qui
rpcnci!)ent ce liquide au fur ci: a mesure qu'it est
st'cr~te par les reins et le rejettent, ensuite dans le
)))!!n'~ extérieur.
(~ npparcii excréteur, très tohg, irréguJière-
o~en! ca)ii)ré, se subdivise a son tour en trois seg-
~ents, qui sont 't" un pronicr cana), le conduit
~c?'f~?«' t~M 7'eM:, qui rccueiite l'urine a sa sortie
la ::t:tnde et la conduit dans ia vessie 2° la ues-
stc.M'itedc réservoir dans leque) s'accumule t'urine
~)s(pt'.m moment ou ci!c est expulsée au dehors
3" )U) deuxième canal, )'M?'c</M'c, qu'on désigne quel-
qucfuis sous le nom de COH~M?~ e.KC?'e<eM?'de la ves-
.<te et qui fait communiquer le réservoir urinaire
Mvcc )f'xtérieur.

.x reins, nous rattacherons, n titre d'annexes,


if's ca~SM~es derniers organes, bien
sMrreMa~es. Ces
(jtK' n'' prenant aucune part à la fonction urinairc,
pr~scnu'nt avec les reins, tant chez l'embryon que
fhpx )'t<ht)te, des relations anatomiques suffisamment intimes pour justifier un
~n~d~m~
ART(CL): ) 1

RHtNS

.\n timbre de deux, l'un droit, l'autre gauche, tes reins (ang). A'cy, aitem.
.V/e!'e; sont des organes g)and)dcux et. t,rès vascutaircs.. auxquels incombe ['impor-
tante functiond'ctaborcr t'urine. Hs constituent ainsi la partie fondamentale de
rappax'i! urinaire. Après quelques considérations gënërates sur leur S!'<Ma<!OH et
)cm'sM!«)/eHxd'e/Ct<e,sur leur Mom&t'e~ sur leur d~'ec<!OH, sur ieuruo~Kmeetsur
~'ut'po~f.surtcureo/ora/t'oKettcur coMSM/aMce, nous étudierons successive-
ment: knr cûH/b~Ha~'o~ ej?<ë?'<eM!'c et leurs }'cp/)o?'<s; tcur coHS<t7M<t07:
<i!M6!<07M~M<°;3" leurs vaisseaux et leurs Me?'/s;4° leur produit de sécrétion
FtM'/MC.

§ ï.–CoNS!f).ËHATIO~'S GBN)h)ALES

1° Situation.Les reins occupent la région postérieure de l'abdomen. Ils sont


couches (fig. 448, A et A') sur les côtés du rachis, à la hauteur des deux dernières

I-'ig.Ho.
Les dcu.Y reins et ieurs conduits cxcrctout's, < us 0;! pi~cc.
A. A'. rein droit et rein gauche. [; uretères. C. vessie urinairo a demi distendue, avec C', coupe de t'ourafjtic.
U,
rcnts.
U', e.t~sutcs surrunatcs droite et gauche.
L',corj'sctuft-)teuxgauche.
K, portion furérectale du côlon i!io.peh'icn. f'
[' eauauï <f<K-
t. aorte. 2. t'cioc cave tuff'ricurc. 3. arbres di.tphr.tgmattfpfcsinff'-rient'es. 4 troHC f;<c)iaq«c, rf'iir')~~ a M!)
orjgmc. S. artf'rc capsutairo moyenne. 6. artcre nn''SL'ntt''r)f)ne supérieure. 7, 7', vaisseaux reuaut di'Mts et
gauche. 8, vaistcaux Sj~ernuiti~ues. *), artère mcscnterifjuc inférieure. )t), vaisseaux iliaques primitif!

vertèbres dorsales et des deux ou trois premières lombaires. Le rein droit est ordi-
nairement situé un peu plus bas que le gauche (dans les deux tiers des cas d'après
les recherches de HELM), probabtemcnt à cause de la présence du foie, qui fe sur-
plombe et qui, en pesant sur lui, tend à le refouler du côté de ta fosse itiaqac. Chez
la femme, en générai moins éicvés que chez l'homme de la hauteur
tes reins sont
d'uM demi-vertèbre lombaire (H'Em).
2" Direction. Les reins sont aiïongés dans le sens vertical. Mais leur grand axe
esUoin d'être exactement parallèle au plan médian H s'incline sur ceptan (fig. 4o8)
de h.u'tcn bas et de, dedans en dehors.
)i en résu!tequc les deux reins sont convergents en haut ou, en d'autres termes,

se trouvent pins
rapprochés à leur extrémité supérieure qu'a teur extrémité infé-
riem'c en effet, tandis que la distancehorizontale qui sépare l'une de l'autre les extré-
mité supérieures est de 6 ou 7 centimètres, ccUc qui sépare tes extrémités inférieures
s'éieve a tO ou'H centimètres. Si nous voulons maintenant rapporter cette obtiquité
des reins au plan médian, nous pouvons dire, avec Moiuus et RHCAMtEft, que le burd
interne du rein est séparé de la ligne des apophyses épineuses par un intervalle
qui mesure 2 centimètres '1/2 en haut et, en bas, 3 centimètres 't/2 à 4 centimètres.
11 est a remarquer, d'autre part, que l'axe transversal du rein, je veux dire l'axe

qui s'étend d'un des bords à t'autre, se dirige, non pas directement de dedans en
dehors, mais ohliquement de dedans en dehors et d'avant en arrière (voy. fig. 449).
Cette obliquité sur le plan transversal du corps varie de 40 à 80 degrés.
3" Moyens de îixité. -Les reins sont maintenus en position, tout d'abord t" par
tcufs vaisseaux (artère et veine rénales), qui .pont relativement très courts et qui
les relient a l'aorte abdominale et a. la veine cave inférieure; !2" par !c péritoine
pari~a!, qui, en recouvrant )a plus grande partie de leur face antérieure, les
apntif~c fortement contre la paroi abdominate. Sans rejeter entièrement l'action
tixatru'c des vaisseaux et du péritoine pariétal, nous devons rcconnaitrc qu'elle
estfout a fait secondaire. On peut, en effet, comme Fa démontré LuGUEu, enlever le
neritoinc pariétal, on peut même sectionner les vaisseaux rénaux sans amener
pour ('c)a de dep)acement du
rein: sépare de son péritoine et
de ses vaisseaux., [ercin n'en
reste pas moins en place et résiste
aux priions exercées de haut en
bas pour t'abaisser.
.I.f-'AscfAKHXAL.–Al'acUon
t)cs\i)i'-seaux et du péritoine,
action tr''s faible, vient s'ajouter
comme un moyen de fixité autre-
ment important, une enveloppe
tibreusc qui entoure t'organe dans
tuutc son étendue et que l'on dé-
signe pour cette raison sous le
nom d<' /<ïscM~e)'M'ëHa~ou, tout
:U![i!e.n<-ni, de /~e~ ?'e?:a/.
Le f:tscia rénal est une dépen- .r, j*, ligne médiane. i, rcht. aorte et votte ca~c
dance de ta couche ccHuicusc qui,
inférieure. 3, fascia p)'~)'~na!. t. )a-'cia rctro-r~nat. t!. G.
masse adipeuse p~t-))')')mtp ~<t/M)~fn~tf~'}. 7, m~sgf adijK'u:
pararfuafe. S. ppntoint: parifta). tcpt't~cm~ schéma) i~u''n*cnt
xous ic nom de fascia propria, par une couche de cellules ptatps. vprtfbt' tu. psoas,
douhle )c )'eni)tet, pariétal du pé- avec son apOM~voËC. Il, t, car~c des to'nbc~,avecson aponévrose.
titoinc. H est forme de la façon suivante (ug. 449) en arrivant au niveau du bof't)
externe t!u rein, )c fascia propria se divise en deux feuiUets un feuillet antérieur,
')ni pM~' en avant du rein, c'est le /'eM<Ke< ~'ep'eHa~; un feuillet postérieur~qui
passe en arrière, c'est le /'eMîMe< re~'o-eK~Le/eM!Me<)'e<?'o-)'eHa~(4), cnf;t)!'e
appetë /'ase:<i! ZMC~'A<!7~~ du nom de ]'anatomistc qui )'& bien d(!crit ej) i<S8~,
s'insinue entre te rein et la paroi abdominale postérieure, n s'appiiqu" tout
d'abord contre le carre des tombes, puis contre te psoas et, finalement, vhntsc
fixer sur la partie antéro-tatérate de la cotons.; ver-
tébrate, immédiatement en dedans des insertions
de ce dernier muscle. Entre !es musctes pt'ëcit~
et le feuillet rétro-rénai se dispose une couche
ceUuteuse ptus ou moins accusée suivant tes
sujets, la coMC/te ce~M~o-sc~eMse ~a)'«i'e)!s/<;
(fig. 449, 7 et 480, 7).– Le /'<'M~/c~e)'e~ (3;.
un peu plus mince que Je précèdent, suit exacte-
ment le même trajet que le péritoine p.u'iëtil!.
qu'il double et renforce. -Il s'étale, tout d'abord,
sur la face antérieure du rein, qu'it recouvre
dans toute son étendue, depuis son bord externe
jusqu'à son bord interne. Poursuivant ensoi~ son
trajet de dehors .en dedans, il passe au-devant du
bite du rein et des gros vaisseaux prévo'tcbraux
et vient, sur la ligne médiane, se fusioux'ravce
celui du cOté opposé.
Voyons maintenant, sur une coupe sagit)a)c<!c
la région (ftg. 480) comment se compo)1cnL nus
deux feuillets pré-et rétro-rénat a leur partu'
supérieure et a leur partie inférieure.– A'~ /t(t!f<,
tes deux feuittcts.cn arrivant à t'cxtrémitc supé-
rieure du rein, passcn!: )'un et f'autrc sur ics fa<;e-,
correspondantes de !a capsule surrénah', rccun-
vrent ces faces comme ils ont rccouvcr!. celles du
rein et arrivent ainsi au sommet de la capsule
surrénale. Là, ils se fusionnent et contracLc~ de
fortes adhérences avec la face inférieur); fitfdi.t-
phragme.
I)hragiiie. ~HE?% &~s, au niveau
bas, ~iL, niveau de l'extrémité infé-
rieure du rein, tefeuittet rétro-rénat et k feui!!et
prérénat se rapprochent l'un de l'autre, mais sans
se fusionner, sans entrer même en cunLact. )!s
continuent a. descendreiso!émcntt'un en avant de
l'autre et viennent se perdre dans le tissu ce)!u!o-
adipeux de la fosse iliaque interne.
H résulte de la description qui précf'tc. xetle-
ment schemattseedans tes deux coupes 44Uct 4&U, que ic tasoa rcnat forme au rc!f)
et. a ta capsule surrenatc une toge commune c'est la ~o</3 t'CHa~e. H en rcsuKc
aussi que cette loge., si et)c est parfaitement fermée en haut et en <h'huf; ''s!
manifestement ouverte a sa partie interne et a sa partie inférieure a sn pa)'
interne (fig. 449), c'est une ouverture targc et haute, qui fait connnnniqncr la
loge rénale avec la région prcvertebrate a sa partie inférieure ((ig. 4M), c~!
ptutôt (les deux feuillets étant très rapprochés l'un de l'autre) un ('U'oit cana!
qui descend verticalement vers la fosse itiaque interne. Constatons, en passant,
que le rein peut dans certains cas sortir de sa toae et que, pour cela, dcuxvoM
lui sont ouvertes une voie interne, qui ramènera sur la ligne médiane une
voie inférieure, qui le conduira vers le bassin.
Le fascia rénal n'est pas lihre. Nous avons déjàvu qu'il prenait, en haut, de for-
tes attaches sur la face inférieure du diaphragme. Nous l'avons vu encore se fixer,
en dedans, sur les parties antéro-tatérates de la colonne
vertehratc. En dehors, it
est'H~intenuen place, le long du bord externe du rein, par sa continuité avcc le fas-
ciapropria. En avant, des travées conjonctives l'unissent au péritoine pariëta). En
arrière, des travées analogues le rattachent au carré des lomhes et au psoas, ou
plus exactement aux feuillets aponévrotiques qui recouvrent ces muscles. La loge
fibreuse perirënate est donc, comme on le voit,
solidement fixée.
Le rein, a son tour, n'est, pas libre dans sa toge
(ibrcusc. De toute sa surface extérieure partent
(i'innombrabtes travées et trabécu)es (ug. 449
et, 450), qui vont s'attacher d'autre part; a la paroi
interne de cette loge et qui ont pour efï'et, on
ic ccneoit, de rendre le contenu a peu près
imtttoi'iie dans ie contenant. Ces travées con-
jonctives se trouvent partout, mais cHcs sont
particuHeremcnt accentuées (Lt;(.UEu) a F extrémité
supérieure et au niveau du hile, on elles forment
autant ()c petits K~aH:eM~ sMspeKseM~
Au total, le rein se maintient en position parce
qu'il est fixe par des tractus conjonctifs aux parois
d'un''toge fibreuse, iaqueiïe, de son cote, est fixée
par <)es tractus conjonctifs anatogucs aux régions j
avoisinantcs.
Lo fascia prerenat se trouve renforcé, sur certains points
<jue nous indiquerons tout. à t'hourc, par une tatno ccUu-
ieusc. ~))nuc sous le nom do /'eM)7/< </e ï'o/t/ Cette )a.mo
e-t U)H' ftcpcnfta.nco du péritoine ot, pour bien comprendre
sa si~~ificatio)). il importe de se reportera ):t vie endx'yon-
tM'i'e. tO st:idc oit te eùton, n'nyant pas encore suui su
!uiS!"h. Hotte tibromcnt dmis l'~bdotnen. rctic n tu cutunnc
tertct~atc j)ur un ton~ repii peritonciU. te H«'.s'e«<<ept't'<)it'~<~
~g.4~t.A). Arrives à Ju. cofunno vertchrate. iesdeux teuit-
tt;t5 'jni tonnent eo mésentère se séparent pour tapisser. :'t
(i)HiU' et u gauche. la paroi itbdominttte postérieure et cons-
titue) .tinsi te péritoine pin'ieta.t primitif, iequc) passe au-
!tcvant des reins.
i'tu- tard, te coton et son mésentère se rabattent, en Schéma indiquant. gur u'x* conj'e h'ansvcr-
dchur- et s'aj)pti~)ucntcontre )o rein il en resufte (ti~. 4ht, B) sale du rein ~uch<* !c mottf de forma-
'j'MCe) <jr~ant;S(! trouve ators recouvert par trois feuittets tion du fcuitietdcTot<t):A,)c<'u!t)navant
)~rito)~-aut. <p]i sont, en anant d'arrière en avant, te feuitfet sa torsion, avec son nx'-sottt'reprixnUf;
j~ti~t.d prifuitif. te fcuittet droit du mésentère primitif, te H, te pulon s~tant ra~Husut' la face an-
feHiHft K<tuctie de ce même mésentère. tcrtcu'c du rein; C- le feuit!ct K~uchc du
t'tus <!t!(t encore ffi~. i5t, C) les deux premiers de ces n~seutfrc s ~tm~ fuaio"Mf avec le fcuit!e~
tr')iste)!dtets s unissent t'un a t'autreet disparaissententant. pr~t'~)ïal [U'mutifpout' fot !)*cr le fcuiHct de
Totdt.
'jue teuit.t'ts séreux, ne laissant à leur lieu et ptace (ju'uno t. rein ~uch< –2.tasctaprér<-mtt.–3.fasc'~
ta~uc M'thdeuse, qni est. précisément )o feudtct de 'Mdt.
Qu.mt au tcuittct superficie) (iincien fenitiet droit du m~ primitif 6 et ff~Utet sn~uchp et rcuiltpt'IfOtt
duin<pnttt-epf'm)it)f.fcuittf't<Tot<!t.–
sf'ntt're mixntif). il persiste, constituant alors tcpo't'/otxe H-pfritomcp~i6t~dcRnmf~hMV~uHe):H
il
par;c~)/ f/c/?nt/ )o ~f;otHC pf/e/a/ </e <K/;<c. t) est autre 'jue le fenittct 7 (chez ienthryoa).
Le h.'mttet de Toldt n'est donc, connue on le voit,
~ue lu retiquat de deux feuillets périto-
nMux .ti~~ttus au cours du dc\-ë)op))''<ncnt. )t n'existe na.turcUoncnt
que sur les points où s'est
rabattu t)' mésentère pt-imitif, c'est-à-dire sur les deux tiers inférieurs de la htco antérieure t!u
tv!)) dr~tt et
sur la partie tout inférieure (ie ta face antérieure du rein gauche. U convient
d'ajouter qu'it est toujours, chox )'a,du)te, peu ou point visiUe. Il n'a., en tout cas, aucune
impat't.a.nce,soU,physioiogiq(M,MH,chu'm'gtC!i)o.
CAi'scLE Ar~pEUSE DU L'ensembte des travées et tra-bëcutes que nous
KE!
venons de dëcrh'o entre ic rein et sa loge fibreuse est presque entièrement fonnc.
chez te fœtus, par du tissu conjonctif & peine aperçoit-on cAet ta, irrégutici'enH'n).
dissémines, quctques lobules adipeux d'une couleur grisjauna.tre. Hen est encore de
même dans les premières années qui suivent la naissance. Mais, vers t'agc de dix
ans, quelquefois plus tôt, les éléments. conjonctifs sont envahis par la graisse, dont
la couche augmente gradueUement et atteint parfois, chexl'adu)te, 2 ou 3 ccntitne-
trcsctmemc plus: Ainsi transforme, ainsi CK~sse (qu'on me permette cette
expression), le tissu conjonctifpcrirënal, veritabte atmosphère graisseuse jetée
tout autour de Forgane, prend )e nom de capSM~e s<eMse c~M ?'eM!.
La capsule adipeuse de rein (fig. 449,6), quoique constante, varie bcaucoupavcc

Loupe bon.'on).)).)e du tronc pa.ssan~pa.f]:), douzième vort.ebrc dorstUe, ')8))ii)timf.'t,t'esau-dessous


de son bord supérieur (sujet congeie, Cctce supenem'c du sogmonL).
D~ doutieme vertèbre dorsatc. [)~ apophyse épineuse de la onzième.
tunti6n)e. uem'i&me. dixif;!))p, onitiëmo et donxitm'c c"[es.
C'
C~ C' C~, C~ C~ sfptitmt.
t, rein, seeUonu(! un pou an-dpssous do son extrémité supérieure, arce )', sa capsute adipeuse. ca)au!e
:?ui'cuatc 3, rate, avec 3', son hitc- 4, cstonac. o, diaphragme. 6, poumon droit et 6', poumon ~:tuchc.
7. feuiuct pariétal et 7'. feuillet yiscera) de la ptet're. 8. epipioon gastro-hépatique. 9, rpipfoon gMtro-
npicuifjuc. iû, iigamcnt paucreatico-spteniquc (ta queue du pancréas est située nu peu au-dessous de )a coujtc}.
tl,!t)'f'u're-cayite des cpiptoons. 12, aor~c. t3, cave inférieure. t4. grande a'~gos. t~ canatt~a-
)')tatiquc. tG. grand Sjnqtathiquc. 17, masse vcuic sacro-Iondtairc. t8, erand dorsa). 10, grand ohixjue.
!!0. petit dentet~ postérieur et inf6ricur. ~), vaisseaux et, nerfs intereostan);. M, une artère intcrcesi:)f',
coupée en lou~.
)'embonpoint du sujet elle est ordinnircmcnt plus développée chez la fenimc que
chez l'homme.
De plus, ta graisse penrenatc ne se répand pas uniformément, sur toute ta
surface extérieure de l'organe )a couche qu'eHc forme est plus considet'nbtc sur
sa face postérieure que sur sa face antérieure~ plus considérable aussi autour de
son extrémité inférieure qu'autour de son extrémité supérieure. Mais c'est surtout
au niveau de ses bords, l'externe principatcment, qu'eUe présente son maximum
d'épaisseur. Au hite, eUc se prolonge dans te sinus et y comble tout, l'espace laisse
libre par les vaisseaux et par la portion correspondante du bassinet.
Tct'rtEn, auquel nous devons une bonne description de la capsutc adipeuse du
reit), insiste avec raison sur l'aspect, différent que présente cette capsule sur ie
vivant et sur le cadavre « Sur le cadavre, dit-U, nous sommes habitués dans
ie;- autopsies à trouver une couche graisseuse compact facile a dissocier et a
déchirer avec les doigts. H en est tout autrement sur le vivant. La graisse forme
ators une sorte de masse fluide, dans laquelle le doigt se perd, qui fuit sous la
pression sans se laisser dissocier, qui se déchire dans les mors d'une pince et qui
présente une mobilité désespérante. En vain perçoit-on, à travers cette mince
couche dëpressibte, le plan résistant formé par le rein l'index, comme les
instruments, n'arrive qu'avec difficulté jusqu'à i'organc. C'est surtout a son
extrémité inférieure qu'il est difficile de le séparer il existe là des faisceaux
ubrenx qui vont du rein au caecum et qui rendent particulièrement pénible la
deûndation. »
C. DÉPLACEMENT;) uu KEfx. conçoit sans peine qu'une telle accumulation de
On
graisse tout autour des reins contribue puissamment à assurer la fixité de ces
organes dans la position qu'ils occupent. Maison conçoit aussi que, si cette graisse
vie))) a disparaître sous uncinfjucnco quelconque, le rein, remplissant mal alors sa
togecf'Hutouse démesurément agrandie, relié aux parois de cette loge par de sim-
ples Lravecs conjonctives, maintenant Iac)ics et peu résistantes, jouisse d'une cer-
taine mobilité et puisse même, abandonnant peu à peu sa position normale venir
MotLo plus ou moins librement dans la cavité abdominale. Telle est, dans bien des
cas, t origine de cette affection qu'on désigne, en pathologie, sous le nom de rein
mo&f7e ou de )'em /~o«aK<.
L'observation nous apprend que ces déplacements accidentels des reins sont
beaucoup plus fréquents chez la femme que chez t'homme. C'est ainsi que sur 35
cas <Jc déplacement réunis par Fmrx en 1889, nous trouvons 30 femmes et S hommes
Si'memeut. Les statistiques plus récentes de RasExs'rEtx (t870) et de Eus'rEtx (t875),
parient dans le même sens la fréquence de l'affection chez la femme est de
82 p. tOO dans le reievë de UosENsTEtx, de 85 p. JOO dans cehu de ExsTEfx. Les sta-
tisî!']t)f's nous démontrent, d'autre part, que le rein droit se déplace beaucoup plus
souvent que le gauche sur les 3S cas de FfUTz, i9 se rapportent au rein droit et
4 seulement au rein gauche; dans les autres cas, te déplacement était bUaterat,
mais utoins prononcé pour le rein gauche que pour le rein droit.
La fixité moindre du rein droit est due vraiscmbtabtemcnt a l'action du foie qui
rcjxjsc sur lui et qui, en s'abaissantchaque inspiration, tend a lerefouler en bas.
Quant a la prédisposition toute particulière de la femme à présenter des reins
H')Hank, eHe s'explique par le dcvetoppement plus considérable qu'acquiert chez
elle la eapsutc adipeuse périnëfde, par l'influence des grossesses répétées et peut-
être aussi par l'action du corset.
EcTof'iE ~MALK. De ces deptacentous accidcntets des <'ems tjui surviennent, M. un M~e [))us ou
moins :n;mce, jnais iliais toujours aprûs la nitissance. il col]%-ieiit $le rapproche'' les deptacentonts
convicnL de
~ut)g<ini(<tu'<, conxtituemt, l'ec~opte )'ë)m~e. Le rein depiiiee ou ectopitjne se t'encontf'c sur tes points
tes ~iui- divers t" a~t-deviint de ta~ colonne tonuum'e- un peu au-dessuus de sa. posiUoti nm'tna~to
*'sur i.tng!csaero-vc['teht'a) ou sut')a. symphyse sae<'o-itia(u'o;3'' sur le détroit supérieur du
)MMi[) i' dans le bassin tui-tneinc. en aLvant ou en arrière du rectum, etc.
Le 'h''))!.K'ut))cnt peut être unitato'a) ou bihtterat. Quand il est. bitatera), JoB deux reins sont
M(iiMi<e!!K'nttusionnes,soit par tour oxU'emite inférieure (ce qui est )ecas le plus fre()U"nt),
soit par t~'m extrémité supérieure ils revêtent ainsi la forms d'un croissant ou d'un fer à chcva.!
couehc ~ut la colonne lombaire (rein c/t fer à c/;et'), dont la concavité regarde en ttaut dans le
premier cas. en bas dans le second. Dans des cas beaucoup plus rares, les deu\ reins so fusion-
tu'
nent à la ))at"teurexh'eimtesupérieure et par tear extrémité inférieure, constituant ainsi ce
f)n'M) pounait appeler le !'c<H C!t?i;~a!e. Dans tous ces faits de fusion plus ou moins complète
des deux reins, on croit tout d'abord avoir atïaire à. un rein unique. Mais un examen plus attentif
on mettant sous les yeux de l'observateurun double hile et un double uretère, permet p&r cpj~
memod'etabtirtaduatitereet!ef)et'organc.
Il est, à remarquer que dans les déplacements, soit congénitaux, soit accidentels, la capsuie
surrcnate n'accompagne jamais le rein, mais conserve invariablement sa position habituelle.
Le dcpla.cemcnt con~enit.at du rein se distingue toujours du déplacement ii.ccidont.ct p:n' un
ensemble de caractères dont, les principaux sont. les suivants. Le rein congénitalement d<plac,;
est fixe, tandis que le rein accidentellement déplace est plus ou moins mobUo et mûme Dottant.
Le premier est plus ou moins altéré dans sa forme générale, tandis que le second cou~'nc
sa configuration normale. Lorsque le rein se déplace pour venir flotter dans la. cavité a.hdenn.
nale, son pédicule vasculaire s'allonge en raison même de l'étendue du déplacement; nmis.fjme!
que soitl'attongement de ce dernier, t'artero et la. veine rénales présententavec l'aorte et l.Lv~'u~.
cave les mêmes relations ([u'avantto deptacoment, je veux dire qu'eues naissent sur Jeui puin)
habiLuel. Or, il
li-~il)iLtiel. Or, il n'en est pas
1),,ts do iiièillc pour )o
(le mémo rein coilgéniLal("IliellL
10 i,cii-i congeniLatement déplace
(Iéplil(,.é celui-ci reçoit
1,("('~i)ii, son
"Oll
artère du tronc le plus voisin, do t'extrërn'dë inierieuro de l'aorte, de t'uno des itiaques. de ht
sacrée moyenne. J'ai a.ctuoiiomentsous les yeux un nouveau-né dontle rein droit, sitm' ~u)' ),).
symphyse sMro-itia.que, reçoit trois artères diU'erentes, t'uno provenant de l'iiiaquo prilnitivt; dn
in~mo côte, )os deux autres fournies par i'itia.quo primitive du cote oppose,. De même, ).). veine
rénale, au lieu do rornonter jusqu'à ti). partie moyenne de'la veine cave inférieure, vient s'ouvrir
dans )a portion initiale de ce dernier vaisseau ou mémo plus ba.s, dans t'uno des veines iii.~jucs.
Hnfin, t'urotero, dans les cas do déplacement accidentel, nous prësonto toujours sa ien~enr
ordinaire. Dans tes cas de déplacement congënitat, au contraire, il est rctaUvemeut court,
d'autant plus court que le rein est plus abaissé.
4° Nombre. Les reins, ~vons-nous dit plus haut, sont au nombre de deux,
symétriquement placés de chaque côté de la colonne vertébrale, Exceptionnetiement,
on rencontre un rein snpptémcnLatre, lequel se trouve situé, soit a côte de l'un
des reins normaux, soit sur la ligne médiane entre Ics deux reins. Par contre, !ant-
térature anatomique renferme un certain nombre de cas bien observes, ou i) n'exis-
tait qu'un seul rein. Ce rein unique est tantôt a gauche, tantôt a droite (mais icp!us
souvent a droite), occupant sa position habituelle ou plus ou moins dëptace. L'ab-
sence de l'un des deux reins est non seulement compatible avec la vie, mais le plus
souvent, elle est sans conséquence physiologique appréciable. Celui des viscères qui
existe est ordinairement hypertrophie et, a lui tout seul, il suffit amplement a la
fonction urinaire.
5" Dimensions et poids. Les dimensions du rein sont très variables. Ces
variations, toutefois, sont moins étendues que pour les autres viscères. Chaque
rein présente, en moyenne, 13 centimètres de longueur, sur 7 centimètres dcta)'-
geur et 3centimètres d'épaisseur. Son volume est de '130 a 150 centimètres cubes;
son poids absolu, de t3S à )5S grammes; son poids spécifique, de 1,035 citez
nouvcau-nc et de 1,050 chez l'adulte.
Le volume du rein ne varie pas seulement suivant les sujets; il varie, sur le
même sujet, d'un côte a l'autre. Le rein droit est ordinairement plus large qucir 1"
rein gauche par contre, ce dernier est, a la fois un peu plus long et un peu plus
Toute compensation faite, le rein gauche cet le plus volumineux des deux:
il présente de 10 a 2o centimètres cubes de plus que le rein droit.
Les dimensions du rein varient encore suivant les sexes. Poun't'EyKOx, qui a exa-
mine a ce point de vue spécial les reins de 86 sujets (65 hommes et 11 femmes), est
arrivé aux chiffres suivants 140 grammes pour le rein de l'homme et 1~5 grnmaMs
pour le rein de la femme soit une différence de 18 grammes en faveur du sexe
masculin.
6" Couleur. rein nous présente une coloration rouge-brun, tirant un peu
Le
sur le jaune. Mais cette teinte fondamentale prend des nuances diverses suivant
l'état de la. circulation de l'organe rouge foncé dans les cas de congestion ou tic
s[aëR sanguine, elle pâlit et devient d'un gris rougeatrc quand le viscère est plus
ou moins exsangue. Entre ces deux teintes extrêmes se trouvent toutes les teintes
intermédiaires.
7' Consistance. Le rein a une consistance ferme, beaucoup plus ferme que
cpHe du foie ou de ta rate. H résiste beaucoup mieux que ces derniers viscères,
soit aux chocs traumatiques, soit aux tractions directes. Nous avons déjà, vu,
prolos du foie, que la face inférieure de cet organe se déprime au niveau du rein
et -f moule exactement sur lui (emprem~e )'eM<e cht foie), tandis que le rein ne
présente a sa surface extérieure aucune trncc d'empreinte hépatique.

§ 11. C 0 X 0 )! M A T 10 X X T )~: tt t )'; rER E T H A P t' 0 )t TS

.\))ongc de haut en bas, aplati d'avant en arrière, convexe en dehors, fortement


echnocrc en dedans, l'organe sécréteur de l'urine a été comparé, fort justement, du
reste, a un haricot dont le concave
ou hile serait tourné en dedans. Quoique
tou~urs conforme sur )e même type, le rein présente néanmoins quetqucs variétés
c'est ainsi que, suivant les rapports réciproques de_s~Uongueur et de sa targeur,

4 4
Fig.i:i3. L''n:.4;it.
Lcnh)<!rui(.vn<')ip)a('u~['s:).fu.('e Lcn~'u)c.)L'U)Umcct.\n))a)'a.ita)-c
.ant.ci'iout'o- ()nr.h''rtet))'o.
t. t'ft)t) < \icmc. 2, hot'd intct'nc, avec ïc tntc. cxt~tUtU*' ~t~ricupe- e\U'~n~f infcficnrc.
cajt-ttk rtttT~'naic. G, ar~rc t'ouate et ses divisions. 7, veine t'enate. i'assinet, avec S', son collet.
!ufctcrt. H', at'tctc eapsutau'e ïntt'ricurp. U, ay~'rc capsulaite n)0;c)ute. t!2. art~t'c capsutait'c su~n'icurp.
–i3,~)it)xk'vf'i)tccap5utait'c.

nous avons tes ?'e~MaMoH~s et les ?'etMS ~es


ou reins coMr~s suivant, que ses
deux f~'cs sont très rapprochées et M peu près planes, ou bien très écartées t'uno de
t'autrc et fort.emcnt bombées, nous avons tes !'e!'HS p~<s et les ret'HS ~<o&M/eM..c.
t'a) fui-, t'cxtremite supérieure eta~t très développée~ t'extremité inférieure se tcr-
mine en une sorte de pointe et Forgane, dans son cnsembte, revêt alors la ibj'rnec
d'une pyramide triangu)airc ()'e~! ~H~M~M'e). Ces variëtës moi'pho)ogiquf's, on
le voit, sont peu importantes et le rein, a. quelque variété qn'i) appartienne, nous
présente toujours !cs six régions suivantes 1° deux faces, l'une antérieur
Fautre postérieure; 2" deux bords, l'un interne, l'autre externe; 3'' deux ('x~
mités, que ron distingue en supérieure et inférieure.

1°Face antérieure. –La face antérieure, tegèrcment bombée, unie et i-égaiiere


chez l'adulte, plus ou moins bossetée chez le fœtus, regarde en avant et un peu en
dehors. Le péritoine
doublé par ptaees p.ir
te feuitict do Totdt
(voy. p. 529), en se
portant de )acLdont)e
vortébrate sur )it pfu'u)
nbdo)n!n&Icpost,('')'icu-
re, r.cvct. cct.t,c face
dans !a. plus gmnfJc
pat'dedcsonet.cndup
(voy. ~e7'/<ûïH<).Qu.'tnt.
ses n.u),rcs rapports,
ils varient, suivant qnp
['on considère te rein
droit, ouïe rein gauche
(f)g. 4S8 eL 406~
a.OtM'~)'<;M:
â: l'oac~' le ~'ei~a ch'o2't,
tf~ face anLëricurc est
on rapport:)" avec
ta. face inférieure: du
foie, qui repose i-nr
ette dans ses trois
quart.s supérieure et
qui lui est. intimement
unie, dans hic!~ des
cas, par un repii p"-
ritonëat très varif)b!e
Fi~.tM. dans ses ditncnsiuns,
Les doux reins; vus en place pour tuonh'or tcurs ra.pporLs avec les !e ~a?HeK/ /«'pa<o-
viscères du voisinage (t/eMt-.scAeMa/f~Me). )'eMa~;2°avcc)ecù-
C~,C~\C~ les trois dernières cotes.–L'troisième vcrtcrcfomhait'c. )on ascendant ctia
A.rate.–]j,côlonascendant.–B', côlon tt'ansversc.–B\cù!on descen-
dant. D, queue du pM)cr6as. K, deuxième portion du duodénum. E',<)Ut- portion initiatc du c"-
tt'icmcporUoudu duodénum.
), parUo du rci)' droit recouverte par te péritoine (ot ,'ose). f, t", parties du ion transvcrse, (nn
rein gauche egatcmcut recouvertes par le peritoiuo paric'tat (~ ?'o~f). xone où
Je rein droit est directement en rapport avec le foie (sans péritoine; et limitée par
répondent asonquattt
l'insertion du ligament hcpato-renat. 3,
che.
capsules surrénales droite et gau-
4, 4', urcti;res droit et gauche. 5, vciue cave inférieure. 6, veine
inférieur; te coion as-
rénale gauche.
iliaques internes.
7, aorte. 8, 8\ vaisseaux iHaqucs externes; U. 9', vaisseaux
tu, ligne indiquant le bord externe du grand psoas.
cendant est. innnedia-
tement. en contact, avec
le rein par sa partie postérieure; plus raronent, il lui est, t'ctié par) )H) )))esu
(voy. Cd~OM asceH~aM<, p. 208); 3° avec la deuxième portion du duodénum, qui
descend verticalement le long de sa partie interne, en croisant à angle droit, an
niveau du hite, tes vaisseaux rénaux ou tours divisions 4° enfin avec la veine
ça' inférieure, qui, en gagnant son oriucc diaph)'ngma),iquc, s'incline un peu en
dchot's et croise uniquement, ta parUe toute supët'icure du rein.
)). /'o:M'e<M~6!MC/te,iaface ant.et'ieure répond successivement 1° en haut.,
:( !n ((acuc du pancréas, qui repose hahitue[[ou)ent sur son quart, supérieur 2" en
h au'.et en dehors, atn,raie (fi g. 452,3);
3"pn bas, Ma portion termina!educù!on
tr:)n>vcrsc et au coion descendant, qui
s'apptiquent contre sa moitié inférieure
un sf's deux.
tiers inférieurs, avec ou
snn- u'eso. {{emarquons, en passant,
nne!eôion descendant présente avec
itt rein gaucho des rapports beaucoup
pins Vendus (;uc ceux dn'cûionascon-
(t.mt avec le rein droit et que, d'autre
part, '<' côlon descendant est a la fois
mi jtf'u plus externe et un peu pt"s pro-
fond ')nc )c cô)on ascendant, Le pre-
mier, ('x effet, )onge pour ainsi dire le
hurd f'unvcxc du rein gauche, tandis
()nc )<' second répond ptus spécialc-
ntcnt ta face antérieure du rein droit
ttig. )~), p. 203). La face antérieure du
rcingituchc est enfin en rapport, dans
sa partie ta.isscc Hhre pa.r tes viscères
p)~ci~ avec la grosse tnbërositedot'estomac,dontcttc est séparée scutement par
!t!')'ier<cavitcdes epiptoons.

2" Face postérieure. La face postérieure du rein a peu près plane )cgarde
f't) tn'fh're et- en dedans. Comme la précédente, c))c est tisse et unie. Si nous <'nte-
vuos le rein pour voir quelles sont les formations diverses qui sont placées en
~)TJf'!e (fit;. 438), nous reconnaissons tout (('abord la deuxième côte et, en dedans
't'cttc, i'iucadc du carre des lombes ou tigamcnt cintre du diaphragme, qui,
comme un le sait, s'étend de la douzième côte au sommet de l'apophyse transvcrse
de la '!cuxienie vertèbre tombaire. Cette )ignc transversatc ('(M/o-K</«H<eM<eMse di-
vi-<'ta &jne occupée par le rein en deux parties :) peu près égaies, t'une située au-
'tf~u' t'autrc située au-dessous
a. &)po;s aM-des~OMS de la Cù<e c< ~M /~<:m~H< <H~'e. Hn bas, au-dessous
(tptnduaxionccôtcctduiigamentcintredu diaphragmc(ng.4a8), ta face postérieure
du rein «'pose sur le muscle carre des tombes, dont ette est se parée par te feuiUet anté-
)iMu-<ie t aponévrose du transversc et par une nappe ccHuto-adipeusc, ptus ou moins
~\ch)[)j)re,)aM:<Msece//M/o-<peMse p<{!'a?'eMo~t' (voy. ptus haut). Dans cette
~appc ceHtdcuse cheminent tes trois nerfs suivants tout en haut, longeant le bord
inférieur <)'- la dernière côte, le douzième nerf intercostal; un peu plus bas, et très
'appt'ud~'s l'un de l'autre, te grand abdomino-genitat et le petit abdomino-genitat,
~cux br.itn'hes du ptcxus lombaire.
Le rein déborde toujours, eu dehors, le bord externe du carré des tombes il
)'epund a)"rs aux musctes targes de rabdomen et plus particulièrementau musctc
transver-r.
La face postérieure du rein est entièrement dépourvue de revêtement pdriton~)
la disposition contraire, c'est-à-dire celle où l'on voit le péritoine tapisser celte face
et. la rattacher à ]a paroi abdomi-
nale au moyen d'un mëso, est tout a
fait exceptionnelle.
b. 7?s~or<s SM-dessMs de la cd<(!
et ~M ~~c!meM< C!M<re. Au-dessus
du ligament cintre et de !a douxieme
côte (Sg. 488), te rein repose sur le
diaphragme qui le sépare de cette
douzième côte, du. dernier espace
intercosta) et du cut-de-sac infé-
rieur de la plèvre ou sinus costu-
diaphragmatique. Nous avons déjà
décrit, a propos des plèvres (p. 480),
les rapports que présente te sinus
costo-diaphragmatique avec tes eû-
tes, nous n'y reviendrons pas ici.
Nous nous contenterons de r.ippeJer
(fig. 437) 't" que le snms costo-
diaphragmatiquc commence, du
côte du rachis, au niveau dn bord
supérieur de la première io)n))aire,
a )0 ou ')8 mi])irnetrespar consé-
quent au-dessous de la tête de Li
douzième cote; 2" qu'a partir de ce
point, il se porte en dehors et un
peu en bas, rencontre le bord infé-
rieur (te la douzième côte a 8 on
9 centimètres de la ligne des apo-
Fi~.4~. physes épineuses, croise successi-
Happo~~sdcJaf~'c'posf.ct-)eurc';tnt'(~n(sujt~cvement sa face interne et le derniei'
trente-deux ans. c~t.(~ ~a,uchf). espace intercosta), et aborde, la
~ptnuït0)),nvc'ci\sonbor]tnft''rieut'2,j)iL"n'c))arn''),atc,onzième cote a 11 ou 12 centh~eu'c-.
2', sinus cos)o-dmpt))'a~)):diff"c ou <'ut-<!c-safinft''f'[cur '~i
H\'c<'
/c!f).–3,(fiaph)'Mfïn]t;4ii~antcnt.('i)t!)'H.n)'ca(fc<fu de la ligne épineuse; 3" qn'H pré-
psna!(i,hiatus ('osto-(Uaj)!)'!i!~n)ntiquc.–7,t'<'tn~t?'o!
i: sente ia
sajt.n'(ic('ac)~<fst,indiqu~<'[aLt'nnc)i~ncjtOtnt))!cf.–S.hot'') son pointtep)usd(;c)i\'eet
fxtct'nctht('!tt't'6<f~sïon]hps.),!)0i'dc\t['rn<osn]u'-f'tcss;)i- qu'H
ttaux.–)0.o'<Uc)!htfjt]c. se dirige ensuite, par un trajet
C'C~tC~C~ neuvième, dixième, onzième c(,dcmxicmc d'abord horizontal puis oblique-
c~t.ps. t)' U~. D~ !)~ ticm'i~mc. disif''tnc, ouxicmc eL
douxiC'ntevct'i&ttt'csdot'sjdcs.–L',t.j't'cnn6rc, ment ascendant, vers la base de
deuxième, Lt'oisiuntc et qua).)'i~mc vo~Èbrcs lonthaircs.
t'appcndice xiphoi'dc.
La. donziètne côte est malheureusement très variabtc dans ses di)ae!)siuns, et
)cs rapports de ]a plèvre avec ta douzième côte varient. naturettefnent avec )a
tongueur de cette derniorc. Si la côte est, /OK~Me, et. c'csL )a disposition de
beaucoup la plus fréquente (qua.t)'e fois sm'cinq, d'après McAMf!~), les rapports
en question sont. ceux que nous venons d'indiquer la face interne de la douzième
côte est i.apissec par la p)evre jusqu'à 9 ccn'imct,rcs de la ligne cpine~c envi-
ron, a peu près dans ses deux tiers internes c!)e est extra-p)eura)e dans sun tiCM
externe. –Si, au contraire, la côte est coM?'<e (6 ou S cent.nnet.res et au-dessous),
eiïe est tout entière en rapport avec ta séreuse, et te sinus costo-diaphra~matiquc.
tp.i que soit le point. de );i. côte ou on le considère, se trouve toujours situe
,iu-'i''ssousd'ct)eenptciucspnr-
Ut'tHUi'C.
\~ns devons faire remarquer
c!)r~)rc, a propos des rapportsdu
rf'in avec le cut-de-sac p)eura)
dans la région de )adouztè!nc
f'u(.,que)esfH)resd)aphragntn-
tiqucs qui répondent, innnëdiatc-
!)jcr,! a ta face postérieure de
!'u)')))efo)'mcnt.unolan)ccxces-
')\<nenL mincc~ barrière peu
i't'sittante qui se laissera facHe-
)n(')!tt'cfou)erou)nCjtnett'avcrser
paries coitccUons përinephre-
rnju~s. ~aiscen'e§t pas tout:
i)!)iu~diatcment en dehors du
ii)is~)n défibres qui vient s'in-
s~rcr sur t'arcadc du psoas ou,
))u~<'up)t)s)oin,aunivcaudeia
partis externe f!e l'arcade du
car!~ des ionbes, la cloison dia-
p)u'<~)uatiquc présente très sou-
vc!~ une interruption, un vëri-
hiatus de forme triangu-
taij)~' H~s.
)!!irc,dont la base, dirigée en L'hiatus dmph)'ag!t)ati~uc, vue ~nt~ricurc ti~n~
!~a-reponda)afoisa)'arcade pointtUce rouge indique ic contour du ictn.
du r:n')'e des iombeseta)adou- ), dtap))t'a?ntp, avec c~ t', sca Jeux piHcrs. 2. pcUt psoas,
avec a)'ca<!c ntx'cusc du psoas. 3,ca''r6 des tomtM's. –4, t'ga-
xie!)~' côte, c'est r/~a<M~ ~'<ï- tncnt cu'u t)n dia('t))'agtMc. 5. transvo'sc de t'abdomcn.
p/M!f<<t~Me (fig. 4S8,6). Cet hintn:; costo-dia;aî;)nat)<jt)c. 7, p!~vrc diaptu'a~mattquc.
visible à travers ccl hiatus. 8, cl S\ onx)&tnc cl douxu'tnc côtes.
tfiatus diapbragmatique se ren- P, douïientc )tcrf httercostat. tO, t0', Mprfs abdomitto-~nitaux.
it. nerf feinoro-cntan~. )2, nerf g~nito-o'ura). )3, œso-
contre environ, avec des di)nen- phage.–)4,aot'tc-
si~ns j))us ou moins considëra-
L' <)uah'iemc tontbait'e.
Me- 'tans les deux tiers des cas. Cette année même nous avons examine,
M. TnKVKxoT et moi, 49 sujets l'hiatus existait sur 33 d'entre eux, ~2 fois des
deux rutcs, 2t fois d'un côte seuioment. Nous avons déjà signalé l'hiatus en
quc-h~n a propos des insertions du diaphragme (voy. t. I, p. 846) et, si nous y
i'f'n'n')))-. ici, c'est pour faire remarquer que, a son niveau, la face postérieure
du n'ijt se trouve directement en contact avec le cut-dc-sac inférieur de la ptèvrc
(fig 458, 7). Cette disposition, on le conçoit, acquiert en pathologie rénale une
~mpurtance considérable elle nous explique nettement la possibilité, pour une
)~iuii h'Hainmatoh'edurein.de se propager a ta ptevrc et, pour les collections
pmui~ntes perinëphrëtiques, de s'ouvrir en pleine cavité pleurale sans avoir a
j~'i't'n'L't le diaphragme.
c. 7)'a/)po?'<s éloignés. Les rapports que nous venons d'indiquer sont ce qu'on
pourrait appeler les rapports immédiats de la face postérieure du rein. Au delà du
~anv fh"~ tombes pour la partie inférieure de t'organe, au dciades fausses côtes pour
~-a partie supérieure, se trouvent un certain nombre de formations qui, pour pré-
i-pnto avec te rein des rapports plus éloignes, n'en sont pas moins très importantes.
Ces formations, dont l'ensemble constitue la ~t'OM ~o?'so-~o?K&&M'e, sont, en a~nt

1 .1 -l-
~Gtn)~1~n«~n)'
d'avant en arrière (ng. 452 et t. I, f)g. 633) 1° le feuiltet moyen de i'aponëvi'ose

vrose lombaire; 4° le tissu cellulaire sous-cutf.nc;


n

S" la peau (voy. pour plus de détails, les y?'a4<es


d!M~<o?M!'c <opo~?'~At~Me).
3° Bord externe. Le bord externe du rein, con-
vexe et assez régulièrement arrondi, déborde un
peu, à sa partie inférieure, le bord externe du
carré des lombes et des muscles spinaux. On esHou-
jours sûr de le rencontrer dans l'angle aigu, ouvert
en bas et en dehors, que forment ces derniers
muscles avec le bord inférieur de la douzième côte
(fig. 687). A droite, il répond au foie dans la plus
grande partie de son étendue. A gauche, il répond a
la rate et au côlon descendant.
4° Bord interne, hile et sinus du rein. Le
bord interne ou bord concave répond au muscle
psoas. Arrondi en haut, arrondi également en bas, il
présente à sa partie moyenne une ëchancrure, tou-
jours très nette, que l'on désigne sous le nom de hile
<~M ?*<M'M c'est, en effet, par cette écbancrure

u -1 .1-0- 1_ V.]
(ng. 4S3 et 4S4), que passent tous les organes, vais-
sea,ux, nerfs et cf~na) excréteur, qui se rendent au rein ou qui en paient.
a,. flile du rein. Le hile du rein a la forme d'une
fente a direction verticale. Elle présente 3 un 4 cen-
timètres de hauteur sur 12 a'18 miHimètrcs de lar-
geur. Elle est ainsi limitée par deux lèvres l'une
antérieure, ordinairement convexe t'autre posté-
rieure, rectiligne ou tëgèrement concave. De ces deux
lèvres la postérieure, comme nous )e montre nette-
ment la figure 489 (3 et 4), est un peu plus rappro-
chée de la ligne médiane que l'antérieure; autrement
dit, le hile empiète sur la face antérieure du rein,
plus que sur sa face postérieure. Des différents
organes qui traversent le hile et dont t'enscmbte
constitue le ~eeft'CM~e du )'et'M, la veine rénale oc-
cupe le plan le plus antérieur. Vient ensuite l'artère
rénale et, en arrière de Fartërc, le bassinet ett'ure-
tère.
b. Sinus du fe~t. Le hile du rein )i'est qu'un
simple orifice en forme de fente. Il nous conduit
dans une excavation profonde, qui lui fait suite
immédiatement et qu'on désigne sous le nom de
~'MMS du ?'e!'M. Cette excavation renferme, environ-
nés par une graisse molle qui est une dépendance
de tacapsute adipeuse, les nombreuses divisions des vaisseaux rénaux et. tes
canaux d'origine de l'appareil excréteur.
Si nous enlevons tous ces organes, le sinus, ainsi vide, nousapparait sous la
fornto d'une cavité rectangufaire,aptatie d'avant en arrière et circonscrite de toutes
parts, excepte au niveau du hile, par le parenchyme du rein. Pour en prendre une
noLion exacte, il convient de l'examiner sur deux coupes du rein, l'une horizontale,
)'!in!t'e frontale. –LajtM'eMMe?'e (fig. 460,2) nous renseigne sur sa largeur et sa pro-
fon'h'ur sa largeur mesure de JO à 't2.miHi-
mètres: sa profondeur est de 30 & 3S milli-
mètres, soit.fa moitié environ de la largeur
du rein. La. seconde (fig.461) nous ap-
prend, tout d'abord, que les deux parois
supérieure et inférieure du sinus sont rela-
j.ivcinent fort étroites et, de ce fait, ressem-
blent de simples bords. Elle nous apprend
ensuite que ces deux bords s'écartent l'un de
l'autre, en allant de dedans en dehors, autre-
ment dit que le bord supérieur est oblique
en dehors et en haut (GbHquement asccn-
<)a)u), tandis que le bord inférieur est ob)i-
que eo dehors et en bas (ob)iquemcnt des-
cen()unt). I) en résulte que la hauteur du
sinus s'accroit au fur et a mesure qu'on
s'ëtoi~e du hile et atteint son maximum au
niveau du fond de la cavité.
Les parois antérieure et postérieure du
sinus, suivies du hile vers la profondeur, F~4~.
sont d'abord lisses et unies. Mais, bientôt, Sinus <)ut'cmt!ro)L vudc~~Citcc
elles deviennent irrégutiéres et se hérissent
pos~r~urc.
même de nombreuses saillies (fig. 46t). Ces (Lap3t'oia)tt~t'ie)trcdusi!)U5aët6e'ticv~c))Our
montrrr sa paroi yostéricurcct sa circonl-irencc-j
saillies sont de deux ordres les unes i, cxtr~nut~ sujt~rictH'c du rein. jc~re pos-
t6ricm'p(!u))itc.pa)'oip05t~r)t'medus'nus.
(4 et 4'), disposées en forme de cône, cons- –4.4'.jHtpiHcs['~naies(4aYccs.ico)tci'eHcm('tn-
brtmcu'ecûMsmu~cpartapm'Hps.Htn~-icurcdu
)it))cn) lespapilles <~M 7'cM!; les autres cat)cc cort'csjtondaHt). 3, une papific bifoUcc.
G, 6, StUnicsforn~espar les cotooncs de Bertm.
(6,6), arrondies et atternantrégu)ièrement
avec tes précédentes, constituent les saillies ZH/efpaptKa~'es. Nous reviendrons
naturellement sur ces saillies Il propos de ta. structure du rein et nous verrons
a)o)<- i" que les premières, les papilles, représententles sommets des pyramides
de Midpighi; 2° que les secondes, les saillies interpapittaircs, sont formées par
la substance corticale du rein (co/OMHM de ~e~H), qui, a ce niveau, fait comme
hernie dans la cavité du sinus.
Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure du rein, arrondie et mousse,

répond il la face interne de la. onzième côte. On ia~ désigne fréquemment sous le nom
de/)6~SMpërMM?'du rein. Elle est coiffée par la capsule surrénale (voy. C~MM~e
sm'eM/e).

6° Extrémité inférieure. –L'extrémité inférieure, encore appelée ~d~eM:/ey'MM?',


est un peu moins volumineuse que la supérieure eUe est aussi, comme nous l'avons
fait remarquer plus haut, plus éloignée de la ligne médiane. Elle répond ordinai-
rement à un plan horizontal passant par l'apophyse transverse de la troisième ver-
tèbre lombaire. La distance qui la sépare de la crête iliaque est, en moyenne, de
8 centimètres pour )e cot6 gauche, de 3 centimètres et, demi a 4 centimètres pur.r Je
côté droit. EUc repose sur le psoas et ic carré des tombes.

~H).–CoXSTtTUTtON A~ATOMmCHU,
Le rein est, qui au premier abord nous parn~-oU
.parmi les viscères, l'un de ceux
le plus complexes. C'est aussi l'un de ceux qui ont été ie mieux étudies, et sa c<)s(i-
tution anatomique, grâce aux travaux relativement récents de ScuwEmEx-SRf))! de
KôLHKEH, de LuDWfs et de nt~DE~UA~ est aujourd'hui assez bien connue. H se com-
pose comme le foie et )a rate:'1° d'une enveloppe ûbrcusc; 2° d'un tissu propre
3° d'un tissu conjônctifinterstitiet, auquel vient se joindre un certain nonthre de
fibres muscuta.ires tisses.

A.–CAPSULA FUiRHUSR
L'enveloppe fibreuse du rein, que t'en désigne ordinairement sous le nom de
cspsM~e /<&?'eMse ou (te Mtent6?'<XMe~M'op?'e, de coloration bfanchu.trc, mince ]n,')i;i
résistante, épaisse de 0"t
a 0"2, revêt régulièrement toute la surface extérieure
de l'organe. Arrivée au hile, elle s'engage dans le sinus, qu'elle tapisse égatonott
dans toute son étendue et au fond duquei cnoSc continue avec la tuni(jue eoi~-
jonctive des calices et du bassinet.
Extérieurement, l'envctoppc fibreusc du rein est en rapport avec la e.)psu!e
adipeuse, à laquelle elle est unie par des tractusconjonctifsetpardcsvai-seaux.
Intérieurement, cno repose sur le tissu propre du rein et lui adhère a r:iide
d'une multitude de prolongement! également conjonctifs, qui s'cnfoncpi)). dans
répaisseur de t'orga.nc. Ces dermers prolongements sont très déHés ils se déchirent
a. la moindre traction et, de ce fait, permettent toujours a t'anatomiste de sepfu'cr

assez facilement !e parenchyme réna) de son cnvctoppe.


Envisagé au point de vue tiistotogique, la capsule fibreuse du rein se c~mpu.e
essentiellement de faisceaux du tissu conjonctif, auxquels viennent i-e )))e)o'
quelques fibres étastiques. Elle renferme, en outre, un certain nombre de \'i)is-
seaux et de nerfs, que nous décrirons plus foin.

H.–Ttssui'Kop~m
Le tissu propre constitue la partie essentielle du rein. le rein proprement (fit:
il se compose, d'une muttitude d'éléments tubuteux, les tubes M)'Mt/c?'es, se ~rut)-
pant systématiquement en lobules d'abord, puis en lobes. Pour procéder avec mé-
thode a l'étude de la constitution anatomique du rein proprement dit, nous décri-
rons tout l'aspect qu'il présente sur des coupes macroscopiques, ~'uus
étab)irons ensuite qu'il se divise successivementen lobes, tobutes, tubes urhnfères.
Prenant un de ces tubes urinifères, que pour la commodité de la description nous
supposerons isolé, nous étudierons ses difTérentes portions, en le suivant pas a pas
depuis son origine dans la substance corticale jusqu'à sa terminaison dans le sinus.
Nous indiquerons enfin, dans une description synthétique, queUes sont les rela-
tions des divers segments de ce tube urinifère avec les différentes zones de
l'organe.
1° .-tspec< dM t'et'K vu en coupe.
Si l'on incise le rein paraUètement a ses deux faces, en allant de son bord cu')-
vexe
qu'il
's
<
le hi)e (fig. -462), on constate, en jetant les yeux sur la surface de coupe,
constitué par deux substances d'aspect bien dinerent ]'une centt'aie ou
)nc(h)i).iire l'autre périphérique ou corticale. Examinons-tes séparément,

1" Substance médullaire. La substance medu))airc, encore appelée &K&s/<Mce


<t<&M/«'s'c, se dispose tout autour du sinus du rein. Et)e est remarquable par sa for-
)))c(~ ~-f consistance etune coloration rouge plus ou moins foncé. Au premier coup p
d'oei). constate qu'ette est for-
mée p'u'un certain nombre de
peUt- c))amps triangulaires (ng.
~2. dont la base regarde en
dchof". Chacun de ces triangles
~oupelongitudinaie d'une
est, ta
fonnati'jt) conique, que ronde-
signe sous le nom de ~aMM'~
~e ~/a~)~/M.
~uM!)ttH M~ D'ftAMJDRS OH
M,uj')~H!. Les pyramides de
.~a~)ist'isufitau))0))tbrcde5ou
6 sur )a cuopo sus-indiquce. Mais
itco~s!. d'autres, plus posté-
!')eur''s nu ptus antérieures, qui
n'ont p.')sct,ë intéressées par la
secUun et qui, par conséquent,
nesuntpas visibles sur cette
coupe. 0)' en compte 10 :) 12, en
t)h)\'cnne. pour le rein tout entier.
B. !.)':t'H 0)t)HX'i'ATtOX ET LEL'))
[))<j'f).s!Tt" Gt;x)!)(ALE.–QucHe que
-.uit)cu!ituatiou,qu'cnessoient
Mnt~)'i''nt'e! moyennes ouposte-
ricnn" )es pyramides de Ma)pi- Fi~.46~
::)ti sunt toutes orientées d'une Coupe ttu rein droit, intéressant en partie !c ha~sinet
f.)~on!<'ttcque!curgrand axe ait et les caUces(se~'ucutaa~<'t'icurdc la coupe, vu par
sa ~9.,l!t.ê!iC:\I"l')'
sa face postcncut'c).
l
la dirL'cHun d'un rayon du rein.
i, substance corUcaJc. 2. pyratMhÏps de Ma~ti~hi. avec 2', ~ta-
ChaoN~c d'elles nous présente pilles. 3. cototmes de tîct'Un. 4. cavité du bassinet.
5, 5, 5, calices 6, pa~iNcs situées sur un j'tan ant~ricut' à celui
trois ctrtncnts 1° une SMr/'ace de la coupe. 7. coupe d un calice tcccvanL la papille d une i'~ra
t')tdc. située dans le scgtuent postérieur de la coupe. 8, ar~rc
M'<e)';e;<e, arrondie comme Fest r~natc. avec 8', sa branche postérieure. vciuc rénale.
extérieure d'un cône 10, urctèrc.
la surface
une base, dirigée en dehors, fortement convexe et assez mal délimitée du côté
de la >u))stance corticale; 3° un soM~e~, qui, sous le nom de papille (fig. 46i,4),
fait~iHii-dans la cavité dusinus.
Les pyramides de Matpighi se distinguent en py~'aMMdei! simples et pyramides
composées: les pyramides simples sont celles qui, comme leur nom l'indique, ne
scdiv~t'nt pas et constituent un cône régulier; les pyramides composées sont celles
qui se divisent en deux ou trois pyramides secondaires, lesquelles, parfaitement
'sot(!)'s:m niveau de leur base, viennent se réunir au voisinage du sinus sur un
sottttn?) <)umm. Ce sommet commun, du reste, peut présenter dans son contour
<tig. 46!) des traces de divisions plus
ou moins accusées.
Les pyramides composées, suivant ie nombre débours divisions, sont dites
M/Mes, <Mcs, M:M~t/~es: elles se rencontrent de préférence dans les /,ones
antérieure et postérieure du rein ou à ses extrémités. Les pyramidf's (rui
appartiennent a la zone moyenne de l'organe et qui rayonnent vers le bord exh'rne,
sont ordinairementdes pyramides simples.

C. LEUR MvmoN EN DEUX ZONES. LuMwio distingue aux pyramides de j~t-


pighi deux régions ou ~OMe~. De ces deux zones, l'une; interne, forme t. zone
,~a,si~~n~inn
papillaire1°~oS~inn
l'autre, .nwl~nn~nn
externe, est
w,.f dite
fl:l-
zone limitante:
a. Zo?ie ~'CtpïMsM'e.–La.zonc papil-
laire (llg. 463, a), de coloration claire,
forme ces saillies coniques ou iname-
ionnées qui, sous le nom dc~e~'Mgs
ou de msMte~OMS, se projettent dans
la cavité du sinus. Les papitips me-
surent de 6 à 8 mitiimètres de lon-
gueur en moyenne. Elles sont, comme
les pyramides de Malpighi, au nombre
de 8 à '12 et se disposent dans le sinus
en trois rangées, une rangée anté-
rieure, une rangée postérieure et une
rangée moyenne, lesquelles répondent
aux pyramides antérieures, posté-
rieures et moyennes. U convient
d'ajouter que ces rangées ne sont
jamais parfaitement linéaires et, d'au-
tre part, que dans chaque rangée les
intervalles qui séparent les papilles
sont fort inégaux.
Du reste, les papilles eUcs-mcmes
sont loin de se ressembler entre elles
et chacune d'elles reflète pour ainsi
dire le mode de constitution de la
pyramide a laquelle elle fait suite
(f)g. 464). Celles des pyramides sim-
ples (1) sontp&rtlcuLlièrementsaiUantes
et assez régulièrement coniques. Celles
qui appartiennent à des pyramides
composées (2 et 3) sont à la fois plus
volumineuses, moins saillantes et
moins régulières elles sont, comme nous le montre nettement la ngurc 464, un
peu aHongées pour les pyramides bifides, trifoliées pour les pyramides trifides, etc.
Considérée isolément, chaque papille rénale nous présente une base et un
sommet. La base fait corps avec la pyramide à son niveau se voit assez souvent
une sorte d'étrang)ement circulaire, le col de la papille, sur le pourtour duquel
vient s'insérer le calice correspondant. Le sommet, qui répond au point le plus
saillant de la papille, est arrondi et mousse. H nous présente une série de petits
orifices, les ~o?'es M?'!H<wes (fig. 463), de 0"t a 0'2 de diamètre, dont
t'ens~mbie constitue )'<ï?'ea c?'t~?'oss de la papille (/~o?'eH/'eM des anatomistcs
aHeniands). Le nombre de ces orifices est variable Muf.LEn en a compté, chez
t'hof'ume, de 10 a 24 pour les papilles sim-
nies, <te 30 à 80 pour les papilles compo-
sées. Ils sont, suivant les cas, arrondis,
ova).i!'es, en forme de fente. La plupart
d'entre eux se disséminent d'une façon irre-
gutiere la surface même de l'o'ea; c?'t~'osa.
D'autres sont situés, par groupes deà
a 4,

dans le fond de petites fossettes plus ou


moins infundibuliformes, dont le diamètre
mesure de 0'6 a 0~,8 (Mû).r.ER). Quoi qu'il
en soit, qu'ils soient superficiels ou plus ou
moins dissimu)és dans le fond d'une fos-
sette, tous ces orifices répondent à la termi-
naison des tubes urinaires et constituent
~ig.464.
une sorte de pomme d'arrosoir, par où s'é- Divers types de papilles rénales.
coule t'urine en passant des conduits urini-
(Les calices on~ été rcs~qu~s à la base de tcms
feres dans les calices. Même sur le cadavre, papilles,)
en ptcasant latéralement les papIUes, on i, papille simple. 2, papille Lifoliée (provenant
de deux pyramides). 3, paj)H)G triroHëc (protf-
voit sourdre a ia surface de !'<M'ea c?'~?'oss naul de trois p)t'amidcs). 4, t. paroi du sinus.
des gouttetcttes d'urine.
b. J~oHe MMM<<ïM<e.
et..1.
s'étend1 de
1 .1
La zone limitante
·
(fig.
.1
463, b) fait suite a la zone papillairc
là jusqu'à la base de la pyramide. Elle se
distingue de la zone papillaire, tout d'abord, par sa
cobr-ition qui est plus foncée. Mais elle s'en distingue
encore et surtout en ce qu'elle est striée dans le sens de
!a tongucur, présentant à l'œii une série de rayons aller-
nativemcnt paies et colorés. Les t'ayons c~s!?'s ou pâles
(3), disons-le tout de suite, sont formés par des tubes
m'inifcres à direction rectiligne (tubes de Be!Hni), inti-
mement accolés les uns aux autres. Quant aux ?'ayoMS Fig.465.
/'<MiC('.s ou co~'<~ (4), ils comprennent des vaisseaux, A<'CiLC)')hrosa<i'unepa])i))c
principalement des veines ce sont les vaisseaux ~'o~s rénale, chez l'honnnc
(d'ttpt'L'sMûD.Eft).
'Je HE'o.E. Les rayons pâles et les rayons colorés occupent
toute la hauteur de la zone limitante. Arrivés à la base des pyramides, ils passent
en grande partie dans la substance corticaie nous verrons tout à l'heure ce
qu'ils y deviennent.

2° Substance corticale. La substance corticale (fig. 462,t) a pour attributs


distinctifs une consistance moins ferme que celle de la substance médullaire et une
cotm-iUK'n p)us ou moins jaunâtre, tranchant nettement sur la coloration rouge
foncé des pyramides.

-L th-'i'osrnox (.HNËnALH, coLoxxEs DE Elle se dispose tout autour de la


BERTiN.
substance médullaire, remplissant exactement tout t'espace qui sépare cette
dernière de l'enveloppe fibreuse du rein. Mais ce n'est pas tout eUe s'insinue
entre tes pyramides de Matpighi et descend ainsi avec elles jusqu'au sinus, sur
les parois duquel elle forme des saillies plus ou moins arrondies, attcrnant sur
les cott~s avec les saillies papillaires (tig. 462,3). Ces prolongements que la
substance corLicate envoie entre ies pyramides onLëtë parfaitement dpc)'i!s p~t.
BEttTM 01 '1744, d'oh le nom de c~OHnes de ~et'~M sous tequci tes ()(!s,a:nc)~
aujourd tun ta plupart des anato.iistes.
Les colonnes de Bertin entourcii! com-
plètement la surface ext6rieu!f des
pyramides, la papille excepte~. Vues
en coupes longitudinales, cH'~sont
pour la plupart rennees à icurs extré-
mités, étroites à leur partie moyenne:
elle revêtent ainsi, dans un en-embte,
l'aspect d'un sablier.

C. STRUCTURE. substarw'c corti-


La
cale proprement dite, celle qui .s'étend
de la base des pyramides a )~ r.~psnic
fibreuse du rein, se compose de deux
ordres de formation, cntio'enn'ot dif-
férentes par leur aspect extérieur et
par leur- constitution anatonnque:cc
sont les pyramides de /e?'?'eM eL te
~&~tM</ie.
a. 7'y?'~MH~e~ d'e /?'e:H. Les
rayons pâles des pyramides de )fai-
pighi, arrivés à la hase de la pyra-
mide, se prolongent dans la substance
corticale en suivant, dans cette subs-
tance, la même direction rayonneeque
dans la substance médntiaire. C'est,')n
Fig.466. ces prolongements, constitues comnif
Coupe tongit.udinalcdcla. substance corticale <tu
les rayons pâles par un paquet de
rein (d'a.pr6s SAPPEY). tubes urinifères à direction rectiligne
t,).hasett('spyran)idt'sd<dp)ght.–2,pyramides <!c et intimement accotés, qu'on donne le
nom de~Mtt'c~ de 2'*e?')'6!'H o'ayo<<
Fo'f'cin.t,Lu)jf'sco)))<mr))t~s.–4,cor~uscutcst!oMat-
j'i~ht.–5,rundcccsco)'{)uscutt's,iious-jacc!))acnp-
suie du rein. 6. branche art.cric~c provoianLdc iavout.c Mte~MMaM'es de LuDwio). Lcm' nombre
sus-j)\'ra)nida!cet s'6)c~'ant, au-dessus de ccUo voûtée)) croi-
sa)~ pt'cstjuc pcrpcudicuhut'ctUQnt, les pyramides de Fert'cin.
7, fn'tët'cs ttttct'tcbutan'cs. S, [,uLcs contournas,
est considërabte il varie de 400 a 500
lan'cs. 0, cm'ctoppc fibreuse du rein. pour chaque pyramide. Chacune d'cttes
voHant. sur une pat-tic de leur trajet lcs artères infc!'to))n-
renferme de 50 a 'K)0 tubes urinifères.
Considérées isolément (fig. 463, 6 et 466, 1), les pyramides de Fcrrein se dirigent
exactement en sens radiaire et, comme elles diminuent peu à peade i.u'geurau
fur et à mesure qu'elles s'élèvent dans la substance corticale, ctiacunc d'elles
revêt dans son ensemble la forme d'un cône très allongé, dont la base rcpond !')
la pyramide de Matpighi et dont le sommet, plus ou moins aigu, se r.ipprochf
beaucoup de l'enveloppe fibreuse du rein, mais sans jamais t'atteindre.
b. Z<ï&</?'m</ie. Les pyramides de Ferrein sont séparées les unes des autres
par des espaces dont la largeur augmente naturellement au fur et à mesure que
celle des pyramides diminue vus en coupe longitudinale (dg. 463, 7 et 466), ils
ont la forme d'un triangle, dont la base regarde la capsule fibreuse du rein et dont
le sommet repose sur la pyramide, dans l'angle aigu que forment deux pyramides
voisines en s'écartant réciproquement l'une de l'autre.
CM espaces sont comblés par une substance, d'une coloration rose jaunâtre, a
iaquc'te LunwfG a donné le nom de ~6y~'H<Ae. Le tabyrinthc~ comme on le voit
neHc.')cntsurIes coupes transversales, fait tout le tour des pyramides de Fer-
rein d'autre part, comme nous le montrent les coupes tongitudinates, il se pro-
tongc jusqu'à la capsule fibreuse du rein
et rc:nplit tout l'interva.lle qui sépare
cette capsule du sommet des pyramides
de Fcrrein. 1) résulte d'une pareille dis-
positiun que les pyramides de Ferrein
sont entourées sur tout Jour pourtour,
leur base exceptée, par la substance qui
forme le labyrinthe. Nous devons ajouter
que c'est au labyrinthe que viennent
aboutir les rayons colorés de la pyramide
deM.tipighi.
Le !abyrinthe est constitue, comme
nous. h' verrons tout a i'heure, par des
vaisseaux et par des tubes uriniteres à
direction variable. On y distingue, à la
loupe ou l'œil nu, un semis de petites
granuiations rougeatres (463,9), que l'on
designs sous le nom de eo~'pMscM/es de
J/a~/tt. Ces corpuscules, assez regu-
iicrcnie!)t sphériques, mesurent, chez i
t'hom)))c, de 0"2 0"3
a de diamètre. F!g.4R7.
~ous verrons plus loin quelles sont leurs Sci)cma.Jc)a,<'ircu~u.Uondarcin.
relations, d'une part avec les tubes urini- a, zone limitante. A. zone eorticaic. c. couche
souscaffsufairc.capstdeiïbreusc.ca)tstdc
icres, d'autre part avec les vaisseaux du adij'cuse.
Luut-e~mcnt d'une pyramide de ~!a!pi~'L an ce
!ah\'rint))e. Qu'i) nous suffise d'indiquer 2, ses stries c'aircs p~ 3. i, 3. ses stries ronceps.
4.p\[Bnt'idcsde~e!'t'ct)t.),)ah;riHU!<atcctcscor-
ici que ieur mode de dissémination n'est puscutcsdc Ma)f)i?tn. t;, <i\ vo~tc at-t~ri<*Uc et voûte
veineuse susp\ra!H"!atcs. 7 et 7*, artère ctvemc
pas q~'jconque, qu'ils occupent au con- intertoi'uÏaires. S. ~toitcs de Yet'he~en. ana~to-
lrairc une situation parfaitement détermi- moscs 'ïcs veines i"tert 'bu~ait'cs avec les veines de ia
capsutc adipcxse. 10, vaisseanx droits (les artères
née et qu'ils se disposent sur les flancs des p)'oviG)inC!)! des h''a~chcs efT~rentes des sdonterutcs: tes
veines se jcUent dans la voûte veineuse).
p\)'anii<)cs de Fcrrein en séries regutiè-
t'es, quf t'on voit. très nettement sur des coupes, soit )ongitudina)es, soit transver-
sah' ~f ia substance corticate. Sur des coupes tongitudinates tfip;. ~67,5', chaque
pyt'ami'h- présent.c à droite et à gauche une série !ongitudina)e de 8 ou tO corpus-
eujc- Sm' des coupes horizontales (ng. 468), ces corpuscules se disposent tout
.tutourdcs pyramides,qu'ils enlacent comme dans une sorte de couronne on compte
encore, --urccs dernières coupes, de 8 a 10 corpuscules pour chaque pyramide.

3" Z.~K/a<t'<jM du /'<M.

ConH))~' lepoumon et le foie, le rein se décompose en une série de segments


plus p~t~ts, appetés lobes, ayant chacun, tant au point de vue morpho)ogiquc
qu'au point de vue fonctionnel, ta même valeur que )'organc tout entier.

i°Lobu!atiou chez les mammifères. Cette lobulation du rein est très mani-
feste d~x certains mammifères, notamment chez les cétacés, chez fours, chez la
loutre, ouïes lobes sont entièrement distincts et s'attachent en forme de grappe
sur les branches d'origine du canal excréteur. Chez d'autres mammifères, les
lobes du rein, quoique indépendants fonctionneHement, se soudent entre e!n par
la plus grande partie de leur surface.
Leur base seule est isolée et, comme
cette base répond à la surface exté-
rieure de l'organe, celle-ci se trouve
formée par un nombre plus ou moins
considérable de bosselures, qui répon.
dent chacune à un lobe distinct. Telle
est la disposition que nous rencontrons
chez le phoque, le bœuf, l'éléphant.

2° Lobutation chez l'homme.


L'homme lui-même nous présente un
rein bosseté durant toute ta période
fœtale (ng. 469). et, à ce moment, la
Fig.468.
lobulation du rein est tout aussi ma-
Coupe transvct's&to <)u passant par ta. subs-
tMco corticale (~e/t(f<K«<«y!te). nifeste chez tui que chez les mammi-
1, piramidcsdc Ferrein ou t'ayons m<du)!aircs. 2, )aby-
fères précités. Mais, tandis que, chez
rinUic, avec coL'puscufes de Matpig!)).– 4, espaces HUer-
lobutaircs, avec les vaisseaux int,ey!obulatt'es. ces derniers, la disposition en question
persiste pendant toute la vie, elle s'at-
ténue chez l'homme au fur et à mesure qu'il s'éloigne de la vie foetale les bosse-
lures s'affaissent; les sillons circulaires qui les circonscrivent deviennent de plus
en plus superficiels et, finalement, la surface exté-
rieure du rein, d'irrëgutière qu'elle était, re\'6t cet
aspect lisse et uni qui la caractérise chez l'aduue. Dès
l'âge de cinq ou six ans, bien souvent plus Mt, il
ne reste plus ordinairement aucune trace extérieure
de la lobulation primitive.
Les lobes rénaux, cependant, ne sont fusionnés
qu'en apparence et, bien que leurs limites extérieures
aient disparu, ils n'en persistent pas moins avec toute
leur indépendance fonctionnelle. Morphologiquement,
chacun d'eux est constitué par une pyramide m!))pi-
ghienne et par toute la substance corticale qui est en
relation avec cette pyramide. De ces deux éléments,
le premier est central le second est périphérique et
Fis. 469. recouvre le précèdent sur tout son pourtour, excepté
Rein foc au niveau de la papille.
ta.), avec ses bosse-
lures extérieures (rein droit Sur une coupe longitudinale du rein, la limite sépa-
vu par sa J'aco antérieure).
rative des différents lobes est assez bien indiquée par
des lignes en rayon, qui seraient menées par le sommet de la portion sfuttante
des coionncs de Dcrtin et qui, de là, aboutiraient à la capsule fibreuse. Du reste,
à la période embryonnaire et fœta)e, au lieu et place des rayons sus-indiqués, se
trouvent des cloisons conjonctives qui dépendent de l'enveloppe fibreuse de l'or-
gane et qui, à ce moment, établissent nettement les limites respectives des lobes,
Ces cioisons, véritables espaces !'H<e~o~M'es, disparaissent ensuite au cours du
développement. t.
3" Nombre des lobes. Les lobes du rein devraient, ce semble, être
en nombre égal à celui des pyramides, soit 8 à t2 pour chaque rein. C'est là,
en ci)'et, te
chiffre qu'on rencontre chez l'adulte. Mais, chez le foetus, si l'on compte
le nombre des lobes, comme l'a fait MAMsor, par celui des bosselures que présente
la surface extérieure de l'organe, on arrive à un chiffre trois fois supérieur
28 à 30. It en résulte que, au cours du dëve)oppement, au fur et à mesure que
s'en'accnt sur la surface extérieure du rein les sillons séparatifs des lobes, les
pyramides se fusionnent par groupe de deux ou trois, augmentant de volume, mais
diminuant de nombre.

4" Division des lobes en lobules. Quoi qu'il en soit de leur nombre, les lobes
du rein se subdivisent à leur tour en un grand nombre de ~o&M~es, 400 à 500 en
moyenne pour chaque lobe. Chaque lobule est formé par une pyramide de
Ferrein et par toute la portion de l'écorce qui dépend de cette pyramide (fig. 463
et 468).
Le lobule rénal est donc exactement constitué sur le même type que le lobe
il possède un élément c<'M<?'<~ ou eKue~ojope, qui est une émanation de la substance
meduHaire, et une partie pen'p/e ou eHue~~H<e, qui est formée par de la
substance corticale. Ici encore la substance corticale entoure la pyramide de
Ferrein sur tout son pourtour, excepté au niveau de sa base, laquelle est pour
le tobuie ce qu'est la papille pour le lobe.
Sur les coupes longitudinales du rein, les limites respectives des lobules sont
indiquées par des lignes en rayon qui passent entre les pyramides, en plein
labyrinthe par conséquent, et à égale distance des deux pyramides voisines. Ces
limites ne sont pas seulement conventionnelles comme celles des lobes. Elles sont
indiquées par des vaisseaux à direction radiaire (fig. 467,6 et T), que nous décri-
rons dans le paragraphe suivant sous le nom, parfaitement justifié du reste, de
CftMSe~K.E M:<eWo&M~!M'CS.

5° Division des lobules en tubes urinifères. Nous venons de voir que chaque
rein se divise en lobes et ceux-ci en lobules. Mais nous pouvons aller plus loin
encore dans cette dissection systématique du rein. Les lobules, en euet, sont
essentiellement formés par un certain nombre d'éléments tubuleux, tubes M7'MM-
/e)'es, tubes M?':M!pa)'M, <M&es Mt'maù'es, qui tous sont constitués sur le même
type et ont la même valeur. Chacun de ces tubes fonctionne isotemcnt et, à lui
tout sent, H constitue pour ainsi dire un rein en miniature. Il nous suffira donc
de l'étudier dans sa disposition et dans sa structure pour avoir une idée générale
et suffisamment exacte de l'organe tout entier.

3° 7'M~e M)'MM/e?'e, coH~z~'e à l'état d'?'so~meH<.

1" Disposition générale du tube urinifère.Chaque tube urinifère, considéré


isotëmcnt (fig. 470) prend naissance au niveau d'un corpuscule de Matpighi et se
termine à l'un des orifices de l'area cribrosa de la papille. Sa longueur est de
6 à 8 centimètres en moyenne. Dans ce long trajet, il change plusieurs fois de
direction et subit, dans son diamètre, de nombreux changements sur lesquels il
importe d'être bien fixé.
a. Col. Tout d'abord, au sortir du corpuscule, il nous présente une partie
rétrecic que l'on désigne sous le nom de col (2).
b. 7'M~M~' coM<o?'M. Au cet fait suiteun conduit beaucoup plus large, fortement
ftexuenx et plus ou moins cnronië sur ini-meme. Ce dernier caractère lui ;). va)(;
son nom ce sont )cs <M~M~' coM/o~t (S).
c. ~tHse c~e AprÈs avoir décrit ces flexuosités, le tube urinifere, ,'iban-
/yeK~.
donnant brusquement ta région du gtomëruie ou il a pris naissance, se porte en
ligne droite vers le sinus du rein.
Arrivé a. une certaine distance de
)a papille, distance qui varie
beaucoup pour chacun d'eux, il
s'infléchit sur tui-meme en (écri-
vant une anse a court r~yon et
remonte, parattètement u sa di-
rection première, du eût, de la
capsutc fibreuse. Gette portion
du tube urinifère, on !c voit, ii
la forme d'une anse dontics deux
extrémités sont situées dans )a
zone corticale et dont la partie
moyenne descend jusqu'iu) voisi-
nage du sinus c'est i'~n~c~
T/eK/e (4). Des deux branches
de l'anse de Mente, t'une.ia &?'<:)!-
e/<e ~scfM~<i!7:<e (4'), est très
étroite, presque ntifbrmc; l'autre,
la &)'aMcAe
!a aseeM~SM/e (4"),
UT~t~ac)te asce~acla~zte (~r"), est
notablement plus votumineusc.
Le tube urinifére se rét)'(''ci~ donc
à l'extrémité distale des tubu!i
contorti et s'élargit de nouveau
pour constituer la branche ascen-
dante de l'anse de Henic. Toute-
fois le point où se fait cette aug-
a mentation de calibre est très
Fig.470.
variable tout en occupant le voi-
Schuuia montrant lu configuration et le trajet
(testubosurinifÈrcs. sinage de la portion moyenne de
l'anse, il est situé, comme nous
a, papille, &. zone papiUairc. zone ii)Mttan~c. zone
corticale. e. couche sous-capsutaire. f. capsule fibreusedu rein. le montre la figure ci-dessus,
1 gtomeruio de Matpiphi. 2. col du tube urinifero. 3. tubuii
contorti. 4, an~c de Henle, avec 4'. sa bt'.mcfïc dcscfudau~e tantôt sur la branche descen-
4", sa bt'ancbe ascendante. S. pièce in~o'mM'airc. 6. canal
dante, tantôt sur la branche as-
d'uniou. 7, tubes collecteurs du premier ordre. 8, tubes collec-
tpurs du second ord~'c. La partie moyenne
cendante.
de l'anse, autrement dit le point ou se rënëchit le tube urinifere pour changer de
direction, est constitué par )a portion )arge dans le premier cas, paria portion
grêle dans le second.
d. 7~'ëce~/e?'wëdtaM'e~caMC<d'MH!OK. –Parvenus dans les couches super-
ticieUes de t'écorce, les tubes urinifères décrivent de nouveau quelques ucxuosites,
qui rappellent assez bien celles des tubuli contorti cette nouvctte porhon
nexncuse (5) prend le nom dejot'ece M<e?'Mte~t'MM'e (~c/i<ï<s<MC/<;deSt:ff\vH<GGER-
SEtDEL). E!ie est continuée par un tube ptus étroit, mais encore un peu Hexucux,
appcië caH~ ~'MMMM (6).
CsMf~ coMec<eM?' (tubes de Bellini). Le canal d'union est très court; il
s'abouche dans un dernier segment du tube urinifère, le caHa~ co~ec/eM?' (7),
ietj!(c[ descend en Hgne droite dans la pyramide de Ferrein d'abord.. puis dans la
pyramide de Matpighi et, de là, vers le sommet de la papille, ou il s'ouvre dans
tc&i.ti'ces((tg.470.~). Dans les pyramides de Matpighi, les canaux collecteurs
prennent le nom de tubes de Z?eM!W.
.hisqu'aux canaux collecteurs, les tubes urinifërcs conservent leur individualité,
jedire qu'its ne s'anastomosent jamais entre eux~ qu ils ne présentent avec
les tubes voisins d'autres ripports que des rapports de contiguïté. H n'en est pas
de même pour les canaux collecteurs. Tout d'abord, un même canal collecteur
recuit à son origine dans la zone corticale plusieurs
tnhM urinifères, comme ou le voit sur la ngurc 470.t
Pui- au fur et a mesure qu'ils descendent dans
t'ppaisseurdes pyramides ma)pighiennes, les canaux
collecteurs (tubes de Bellini) se réunissent les uns
aux autres à )a manière des veines, pour former
des canaux de plus en plus volumineux, mais de
moins en moins nombreux (Hg. 47t). C'est ainsi que
!cs 4 000 ou 6 000 canaux collecteurs que l'on ren-
contrela base d'une pyramide de Maipighi ne
fonucnt plus au sommet de cette pyramide que
la ;'t 20 conduits, ayant chacun son orifice dans
t'arcn cribrosa. Chacun de ces derniers conduits,
ecHa~ collecteurs p?'tHet)oaM.K, résume donc, en
moyenne, 2SO à 300 canaux collecteurs primitifs.
Les tubes de Bellini mesurent, au niveau de l'area
o'ihrusa, de 0"1 il 0°'3 de diamètre. Mais, par
suite de tours bifurcations successives, ce diamètre
se réduit rapidement, à 0"1 dabord, puis à
O'"°',05, dimensions que présentent les canaux urini-
fercs à la base de la papille et qu'ils conservent, ensuite, sans modthcaUons
hien sensibles, dans toute la hauteur de la pyramide ma)pighienne.Dans l'écorce,
les canaux collecteurs mesurent en moyenne de 40 a 45 de dismètre.

2° Structure microscopique du tube urinifère. Les divers segments du tube


urinitcrc que nous venons de décrire ne durèrent pas seulement par leur trajet,
par km's dimensions et par leur configuration extérieure. Ils dUterent aussi et
surtout par leur structure.
A. CuHpuscuLESDE MALPiGHt. Le corpuscule de Matpighi (p. S4o) se compose
essentiellementde deux parties, une enveloppe et un contenu l'enveloppe porte
indistinctement les noms de capsule de CoMMMH ou de c~/MM/e de ~/M«e?'; le
contenu est formé par un paquet vasculaire, appelé <~OM:e/'K/e.
a. ~)SM~e de J?OM)N:6tM. La capsule de Bowman est une membrane hyaline,
mince et transparente, mesurant de 1 à 2 d'épaisseur. Elle revêt la forme d'une
sph~- creuse, se moulant exactement sur le paquet de vaisseaux qu'eite renferme
a son intérieur. De ses deux pûtes, l'un, le pôle M?'Mt<we, donne naissance au tube
urinifère l'autre, !e pd~e vasculaire, livre passage aux deux vaisseaux anerent et
efféretit du glomérule. La face externe de la capsule de Bowman répond au taby-
"nthc. Sa face interne est tapissée dans toute son étendue par un ëpithétium
aplati, fort mince, à contours polygonaux. L'existence de ces cellules epithcii.'des
est nettement révélée par les imprégnations d'argent (ng. 472), soit qu'on plonge
le rein dans une solution argentique (CnKzoNSZczEwsKY), soit qu'on injecte cette
solution argentique dans l'artère rénale. Leur épaisseur mesure, chez le porc
(KoLUKM), de 20 à 30
b. G~OMte~'M~. Le glomérule est formé, comme nous le verrons plus loin, en
étudiant tes artères du rein, par un paquet de capillaires flexueux et enrouas sur
eux-mêmes. L'endothétium qui revêt leur surface et limite leur lumière ne s im-
prègnc pas par l'argent, et l'on sait que
c'est là le caractère deTendothélium des
vaisseaux en voie de formation. HonoLÊs
en a conclu avec raison que les capillaires
du glomérule conservent chez l'adulte leur
état embryonnaire et que leur épithctium,
non différencié en cellules distinctes, ac-
quiert la signification d'un eMdo<Ae7<K.mà
MO!/f<M.r MtM/<)~es, tout a fait analogue à
celui qui forme la paroi d'un réseau vaso-
formatif. Nous rappellerons en passant, à
propos des vaisseaux du glomérule, que le
vaisseau efférent est plus grêle que ic vais-
seau afférent et nous ajouterons que, tandis
que le vaisseau afférent présente jusqu'à son
entrée dans la capsule une couche continue
de'fibres musculaires annulaires, le vaisseau
efférent ne possède de fibres annulaires qu'au
voisinage de la capsule, ce qui revient à
dire qu'il a tous les caractères d'un capil-
fairc non musclé. Cet anneau musculaire
(fig. 473,9'), jeté sur le vaisseau efférent
juste au moment où il sort de la capsuie,
Fig.472. est une sorte de sphincter et il en remplit
Corpuscuio do Ma.)pighi du lapin, traite vraisemblablement toutes les fonctions
par le nitrate d'argent (d'après LuBWto). comme tel, il est susceptible d'augmenter
v, vaisseau afMrcnt. avec son rcvôtemcnt <'pi)h<
)iat. –B',nbrcs )nuscu)aires transversajes de ce der- ou de diminuer, par ses alternatives
de con-
nier vaisseau.- e, vaisseau efférent. n.n'.cap- traction et de relâchement, la pression san-
sule de Bowman, avec tes contours de ses cellules
endothéliales, A. continuationde la capsule de
Bowman avec le tube urinifère.
guine dans les canaux situés en amont,
dans le glomérule par conséquent, et, par
suite, de régler la filtration urinaire au niveau de ce glomérule. ".i"c"
c. 7i'~po?'<s de capsule de J~oM~M: avec le glomérule. Les rapports
intimes du glomérule avec la face interne de la capsule de Bowman sont d'une
étude difficile et cette question, qui est encore loin d'être résolue, a soulevé parmi
les histologistes de nombreuses controverses. Pour les uns (HENLE), la capsule
et son revêtement épithélial sont simplement perforés par les deux vaisseaux afïë-
rent et effërent, et le paquet gloméruiaire est à nu dans la cavité de la capsute.
Pour d'autres, au nombre desquels il convient de citer IsAAcs, SENG, FuEY, GECEX-
BAUlt, le glomérule est revêtu sur toute sa surface par une couche d'épithélium
pavimenteux qui, au niveau du point où les vaisseaux ailerent et efférent pénètrent
dans la capsule, se continuerait directement avec t'épithelium capsulaire. Ces
deux feuillets ëpithéiiaux, /'eM~Me< cspSM~e et /'eMt'Me< ~OHto'M~M'e, appliqués
i'un contre l'autre et se fusionnant réciproquement au niveau du pôle vasculaire,
rappe)tent exactement dans leur ensemble une petite membrane séreuse, dont le
feuiilet viscéral serait représenté par le feuillet gtomérutairc, le feuillet pariétal par
le f~tiUet capsulaire (ng. 473). Cette manière de voir a pour elle l'appui des faits
embryologiques, lesquels nous montrent le paquet vasculaire, qui deviendra plus
tard le glomérule, refoulant devant lui l'extrémité renflée du tube urinifère au lieu
de !c perforer et, finalement, se trouvant entouré d'un double feui))ct, comme
l'est la tête dans un bonnet de coton. En fait, CAnus a parfaitement ren-
contt'c, sur le triton, une couche
epiU'etiatc à la surface du g)o-
mërate. ScMWEfGGEn-SEjDEL, sur
un ftctus humain de six mois., a
const;ité lui aussi la présence
d'une double couche épithéliale
dans le corpuscule de Matpighi.
De son côté, KuLHKEn~ auquel
j'emprunte les deux citations pré-
cédentes, a observé un épithélium
distinct sur le gtoméru)e de l'em-
4. 3
bryon du bœuf. HEu)E!<nAtN a fait
la même observation et, pour lui,
Fig. 473.
i'épiU'eMum glomérulaire, non Coupe méridienne d'un corpuscule de Matpighi
(~C/tEMM~MC).
seutement recouvrirait la surface
i, pôle vasculaire. 2~ pôle urinaire. 3, capsule de Bowman,
extérieure du glomerute, mais avec 4, son revêtement. épithélial. ;i~ paquet gion'Ct'utau'e, avec
6,sc5Hoyauxpcr)phcri<;ucs.–7,cavité dciacapsutc.–8,vais-
penctt'f'rait même jusque dans seau afTërcnt, avec sa tuniquo muscuÏeusecontinue. 9, vaisseau
encrent, avec 9', sos fibres ntuscutaircs tocaiisécs sur sa portion
les anfractuosités qui séparent initiale et formant sphincter; 9", son endot![cMutU. 10, col, avec
lesv.iisseaux. son epith~num de transition. n tuhe urinifcrc, avec sa membrane
propre et son epithctium en bâtonnets.
L'existence, à la surface du
gtomct'ute, d'une couche ëpithetiate, distincte de la couche qui revêt la capsule,
n'est donc pas douteuse, du moins chez l'embryon car jusqu'ici, je ne sache pas
qu'on t'ait retrouvée chez l'adulte. Peut-être que sa mise en évidence présente alors
des difficultés nouvelles, dont les histologistes n'ont pu encore triompher. Peut-
Être aussi a-t-elle complètement disparu.
REXAur et HonroLÈs se rangent à cette dernière opinion. Pour eux, la partie
rcneehie de la capsule de Bowman et de son revêtement épithélial disparait par
régression au cours du développement et il n'en reste aucune trace chez l'adulte.
On trouve bien, autour du gtomérute et dans les sinuosités qui séparent les capil-
laires, de nombreux noyaux, mais ces noyaux n'ont rien de commun avec le revê-
tement épithélial primitif, d'origine capsulaire. Ils appartiennent aux cellules
plate" de la gaine conjonctive qui entoure les vaisseaux, cellules qui, à ce niveau,
se sont étalées jusqu'à se confondre par leurs bords. Les caloillaires du glomérule,
matgrc ta disparition de la couche epithétiatc qui les revêtait a la période
embryonnaire ne sont donc pas entièrement a. nu dans la cavité capsulaire. Ils
sont '-ntùurés par des cellules conjonctives considérablement élargies et sou-
dées par leurs bords, autrement dit, par une lame protoplasmique semée de
noyaux.
niveau du pôle urinaire, l'épithélium plat qui tapisse intérieurement la
Au
capsutc de Bowman se prolonge sur le premier segment du tube urinifere, le
col(ug.473,10). Mais, en même temps, il augmente de hauteur et revêt à
peu
peu tous.tes caractères de 1'épithélium cylindrique qui tapisse les tubuli contorU
F. STRUCTURE DES TUBUU CONTOMr.
Les tuhuli contorti se composent (i'une
tunique externe, tapissée intérieure-
ment par un ëpithétiumcaractéristifjuc:
a. La tunique
Y'MMî~Me e.B<e)'Me.
externe ou ~H~Mt~'aMe p?'op)'e (fin-.
474,1) est la continuation dehincm-
brane de Bowman. Comme ccHc der-
nière, elle est mince, hyaline, partout
homogène.
b. Fp~A<°~M~. L'epithcfiun) est
formé par une seule rangée de cellules
Fig.~74. cylindriques, mesurant de 10 a 20 n
Un tube contom'nu A, vu en coupe longitudinale; de hauteur. Ces cellules prësentoit des
B,vupnc.oupot)'a.nsvecs!),)e. caractères spéciaux, qui ont cU'- ))ien
i,p!)roi[)ro))rc!i)!t)mc.–2,<!j)ith<hum)rou)))couen
iMMonnets, stn~dans sa portion profonde. [incmcnL granu- décrits en 'J874 par HmNDEN~Atx. Tout
)eu!:d:)ns!ia.poftionsupcr(ieieUe.–ii,noi!tu.–4,hu))i<ircd'abord, elles
duco'tttui). sont très volumineuses
et, en occupant la plus grande partie
te ~espace dëtimitë par la membrane propre, elles ne laissent au conh'c du
étroite (fig. 474,4). Leurs noyaux sont ordinni
rement peu visibles et elles-mêmes sont peu dis-
tinctes les unes des autres. Quant au proto-
plasma, il est très différent, suivant qu'on consi-
dère sa portion superficielle ou axiale et sa
position profonde ou basatc sur le premier
point, il est clair, transparent, finement ~ranu-
ieux sur le second, il est trouble et Je cuuicur
sombre; de plus, il présente un système de stt'iM
ou de bâtonnets, qui se dirigent pour la plupart
paraUutement à l'axe transverse du conduit et qui
ont valu aux cellules épithéliales en questiun te
nom de cellules à &a<OMM6<s. Ces bâtonnet-, vus
sur une coupe longitudinale du tube m'iniffrc
(fig. 474, A), sont paraHetes les uns aux .mires.
Sur une coupe transversale (fig. 474, H), ils Hf)ec-
tent une disposition rayonnee. Entii), su)' des
cellules vues de face, ils ne nous montrent que
tours extrémités et nous apparaissent alors sous
ta forme de tout petits cercles ou de shnptes
points. C'est vraisemi))ab)ement au niveau des
tubuli contorti que s'effectue le passage des prin-
cipes spécifiques de t'urine, le glomérule ne )<us-
sant filtrer que la portion aqueuse.
C. STRUCTURE DE L'AXSE DE HKXU;. L'.UISC de
Hento se compose, comme les tulmli couorti
auxquels elle fait suite, d'une membrane propre hyaHnc et d'un cpiLhcfium. Cet
epiii~iium diffère beaucoup suivant, qu'on te considère dans la portion grf)Ic ou
)aj,!))'Uontargede!'a,nse:
S'K?'~po~<oMS"eou~o/oK~ceK~M~(fig.478,Aet H), ce sont:des cci)n)cs
a.
c~i.s, fortement apta.tics, se soulevant ptus ou moins au niveau de tcuf noyau.
pt'ësentent la plus grande analogie avec les cellules cndothcHates des vaisseaux
Ei)'"
sanguins, et il est parfois bien dinicHc, sur une coupe horixontate des pyramides
de ~iutpighi, de distinguer une branche descendante de
Uenit' d'un vaisseau artériel ou veineux coupé en travers.
j)..S'M)' portion ~e ou ~or/oM asceH~aM~ (ug. 475,
:<~ )!), t'cpit.hëHumchcmgcdu tout au tout: c'est un cpitM-
)iun) cylindrique~troubte~ à bâtonnets. H présente exactement
!es))K'mcscaracteres morphologiques que sur les tubuli con-
torti probablement aussi, jouit des mêmes fonctions.
SrHL'CTfHE DE t.A PIÈCE ]NTERMKMAUtM. Dans la pièce
intcrutediaire., nous retrouvons encore une membrane propre
hyaintf et un revêtement épithélial. L'cpithcHum est cons-
i.it.u'~ ici par des cet!u!es ciaires~ trausparentcs~ de forme
cubnj"c, tenant le mitieu entre répithétium plat et l'cpithé-
lium f'y)indriquc.
A'. SïmjCTUHE DES cAKAux COLLECTEURS. Les canaux col-
)cetp~s, depuis leur origine jusqu'à, leur terminaison, nous B
pj-csp~cnt, comme epitheHum, des cellules claires et trans- Fi~.4TU.
parpf~cs, à contours nettement délimités, disposées comme Canaux cottectcm'vus
prtT~!cmmcnt en une seule rangée. en coupe h'iinsvcr-
U.ms les canaux coHecteurs de petites dimensions, <tans i-atc:A,c!mcLtcott''<
teurf)o)ccOt'ec;B.
ceux notamment qui font suite aux canaux d'union, ces cel- gros canal co))ectcur
)u)''s sont légèrement aptaties, mesurant i). peine de 8 a t2 'tetapapi!)'
de hauteur. Si l'on veut bien se rappeter que le diamètre du l, membrane propre à
conduit est de 40 a 85 simple contour.f''))itM
on voit que la lumière centrale est hmn.–S.tutMt~ipducanaL
rdfdivcmcnt très large. 4. tissu conjonclif de la
)'a;'i)!<' formant, dans la
Au tnr et a mesure que l'on descend et que le tube uri- tigurcB.tat'at'oipropredu
canal.
nifft'c, par suite des nombreux a(!)ucnts qu'il reçoit~ aug-
mente de calibre, les cellules épithétiatcs augmentent peu a peu de hauteur et,
an nm'tu de la papille, revêtent. le type franchement cylindrique.
Les canaux collecteurs possèdent encore dans la plus grande partie de leur
~endw, comme !es autres segments du tube urinifcrc, une membrane limitante
hyaline. Toutefois., cette membrane est ici beaucoup plus mince, plus délicate et
))ep)~<'nte jamais (FnEY) qu'un simple contour. Elle disparait même d'une façon
compote sur les gros canaux couecteurs qui cheminent dans la zone papiHaire
i(tcurt)i\eau((ig.476,B), les cellules cpitheHates reposent directementsur le tissu
conjo'x'tif interstitiel de la papille.

4 ~appor<s respectifs des divers se~M~eM<s du <K&e M/e?'e


e< des fM~c/'eH/es zones dit re~t.

L'cxionen d'une coupe longitudinale du rein (fig. 463) nous a appris que cet
organe ct.nt, constitue par trois zones concentriques. D'autre part, nous venons de
voir, en étudiant un tube uriniferc à l'état d'isolement, que ce tube se compose
d'un certain nombre de segments, ayant chacun une disposition et une stru'n'e
particulières (fig. 470). Nous devons maintenant, pour compléter les notions jus~
qu'ici acquises, reporter la figure 470 sur la figure 463, c'est-à-dire indiquer (j)t!'hc
est exactement la situation qu'occupent, dans chacune des trois zones du rnin,
les divers segments du tube urinifère. Cette étude complémentaire, qui du 'c~e
sera fort courte, nous fournira tous les ëtéments nécessaires pour interjeter
comme elles le méritent )es différentes coupes du rein, que ces coupes soient
transversales ou longitudinales, qu'elles portent sur la substance mcduH.m'c
(fig. 477) ou sur ta..substance corticale (fig. 468).
Les ca;MM.xco~ec<eM?'soccupent tout d'abord ]a pyramide de 9)a)pighi,on
ils forment les rayons pâtes et qu'ils parcourent en ligne droite depuis )c stumoct

Fig.477.
Coupe t[':msve['sa)c du rein. passant aunh'eijLU de !i),xonot'Hnit.:inLH.
t, tubes de UeUini. 2, branche dcsccnd.mto do t'anse de Hûnte. :), t~'ancho ascendante de ['anse de Hcnte.
4,'ais'.cau!Lsanguins.–S,sh'om!tconjoncL!t'.

jusque la base ils constituent, dans cette première partie de leur tr.ijct, 'es
<M&es de jBe~MH. Arrives à la base de la pyramide, les canaux cottecteurs [M-nt
dans la substance corticale, au sein de taquette ils forment tes p!/)'a~«'<e.(~
y~TCtK. fis s'étendent ainsi, en suivant toujours une direction radiaire,.jusqu'au
voisinage de la capsule, mais ne t'nttcigncnt pas.
&. Les canaM..c d'MKtOH et les pteces tK<e?'M:e~!aM'es, qui leur font suite, sont
situés de préférence dans la couche toute superficicttc de la substance f'orticatc,
dans cette couche que l'on pourrait appeler soMS-capSM~îre. Mais un tes tmaye
aussi, quoiqu'on moins grand nombre, sur les cotes des pyramides de t~'n'cu',
depuis leur sommet, jusqu'au voisinage de ieu)' base.
c. Les <M6M~ contorti se disséminent un peu partout dans ta zouc')'t)ca)c:
tes plus élevés remontent jusque dans la couche sous-capsutaire; les p!us mfe-
rieurs descendent jusqu'au voisinage de la zone limitante.
Les eo)'~MSCM<es de ~/a~M', qui, comme on le sait, donnent naissance aux
tubuticontorti, occupent la même situation que ces derniers. !ts scdt-pu-cnt<
s~s régulières tout autour des pyramides de Ferrein. Nous avons déjà vu plus
i)ai't que ces séries g)oméru)ah'es sont orientées en sens radiaire sur les coupes
jon-jitudinates du rein (fig. 466 et, 467), tandis que, sur tes coupes transversales, ils
fur)))pnt des espèces de couronnes, au centre desquciïes se trouvent, les coupes
()c- pyramides de Ferrein (fig. 463). Chacune de ces couronnes, comme nous Favons
()~;t dit plus haut, nous présente ()c 8 a 10 corpuscules, ce qui nous indique que
chaque pyramide de Ferrein possède, h' long de )a surface extérieure, 8 ou 10 séries
i~t):.dtudma)esdegioméruIes.Sinous songeons, d'autre part, que chacune de ces
serins, vue en coupe longitudinale, comprend également de 8 a 10 g)oméru)es, il
nou" est facHc d'en conclure, par une simple muttip!ication, que chaque pyramide
de !'en'ein, autrement dit chaque )obu!eréna), possède sur sa surface extérieure
<)c 'SO a )00 gtomérutes et autant de tubes urinifères.

e. Huant aux a~ses <~e //cM~c, elles appartiennent a la zone cortica)e parieur
portion initiale et par leur portion tcrminatc, c'est-à-dire par le commencementde
leur branche descendante et par la terminaison de tour branche ascendante. Par te
ré: de leur étendue (partie moyenne), elles occupent tes cotonncs de Hertin et.
(!fu~)es pyramides de Matpighi, la zone limitante et )a partie supérieure de la
}!()))'' p.ij~iiiairc. Aussi dans les coupes, soi) longitudinales, soit transversates. por-
tant sur ces deux dernières zones (fig. 477), rencontre-t-on toujours trois ordres de
ht)~ savoir ')" des tubes de Be)Hni, rcconuaissabtes a leur cpithetimu c)air;
3'' des ))ranchcs ascendantes de Dente, caractérisées par tcur epithéiium troui')e
en !d"nnets; 3° des branches descendantes de Henfe. que )'on distinguera to)i-
jums (tes deux ordres de tubes précédents, grâce a ieur faib)e diamètre et a leur
epit!teiium clair et aplati.

C.–STXOMA <:«XJOX!:T)F KT MrS<;r)..t)t<f:


E

)j's formations histo)ogiqu.cs que nous venons de décrire, corpuscules de Mat-


pighi, tubes urinifères, toutes formations dont t'enscmbicconstitue )c tissu propre
du rein, sont plongées, ainsi que les vaisseaux et les ncrfs~ dans une gangue c"n-
jmtdive qui forme comme la c/<f<?'pe)!~e de t'orgaue. A cette gangue conjonctive
vient s ajouter mais sur quctqucs points seulement, un certain nombre de fibres
nu)scu)aircs Hsses.

1" Éléments conjonctifs.–Décrit pour la première fois en 1842 par (joousm,


rcjet~ cusuite parvo\ \Vm'<c)), le stronta conjonctifdu rein a été décrit a nouveau
''tprt'squc a la même époque par tsAAC~, en 18o7 et par Auxom BËËtt, en 1889.
Ucjxu- ia publication des mémoires d'IsAAcs et de BEER, le tissu conjonctif du rein
est admis par tous les histologistes. n a été, du reste, étudié dans tous ses défaits
à unr date plus récente par Lun\vtc, par KoLUKKK et par ScuwEtnHËn–SËtDEL.
Le tissu conjonctif du rein n'est pas uniformément répandu sur tous tes points
de t'~rgime. Sur ta papille et dans la zone dite papiUaire, c'est un tissu nettement
<ib)i));tire, et les hbriUes, pouria ptupart, se disposent circuiaironent autour des
canaux urinifercs. Ces tibri))cs deviennent de plus eu ptus rares au fur et a mesure
qu'~n s'éteigne de !a papille et, dans la substance corticale, on ne trouve plus, en
fait <) céments conjonctifs, que des ceUutes étoitées ou fusiformcs, dont tes protou-
gom'ttts viennent se fixer ;) ta paroi des tubes urioifères et des vaisseaux sanguins
(ScH\\Hir.r,E«-SH)DE).). Ce tissu ressemble beaucoup, suivant la remarque de KôLUKEn,
au )~'hcu)um de la putpe spténique. Les ubriUes conjonctives reparaissent au voi-
sinage de la capsule fibreuse du rein, et cette capsuie peut être considérée
histotogiquement comme une partie du stroma conjonctif du rein, qui se serait.
condensé a la périphériede Forgane de façon a lui former une véritable membrane
enveloppante.
Nous devons signer en8n la présence, dans le corpuscule de Matpighi, de cel-
tules conjonctivesanalogues à celles qui ont été décrites par ScnwEtGGER-SEH)KL catre
les tubes urinifèrcs de la substance corticale. Ces cellules, déjà signalées par !s\Acs
et décrites plus récemment par A. KEY, unissent les uns aux autres les capilinires
flexueux du gtomérute. tt résulte des observations deKLEBS que ce tissu conjuticUf
intra-glomerulairo peut être le siège d'une inflammation localisée (~OMïe~'t~o-
H~M'~<e de KLEus) et, de ce fait, l'existence de ce tissu acquiert en patho)ogi<; nnc
importance toute particulière sous t'influence du processus inuammatoin', en
effet, les ccHutos conjoncti.vcs se mu)tip!ient;e)Ies compriment graducnoncntles
capiitaircs du gtomërute~ les rendent plus ou moins imperméabtes au courant,
sanguin et, du même coup, suppriment te phénomène de filtration urinaire qui se
produit il icur niveau.

2° Éléments musculaires. )[ENLE, en 1868 (/iM~<. ~esJ~eMSc/teM, t. Il), a décrit,


tout autour des papilles rénatcs, des fibres muscutaircs lisses qui se continuent en
bas avec la, couche muscuJcuso des caticcs, du
bassinet, et de i'uretère. Ces fibres se diposcnt
sur deux plans (f)g. 478) les unes, profondes,
sont longitudinales; les autres, suporf)ch'i!es,
affectent une direction circulaire. Les prnono'es
pënëtrcnt un peu dans to parcnchytnc t'~ia!;
tes secondes s'arrêtent au niveau ou un peu
au-dessus de la réflexion des calices et forment,
ta un faisceau volumineux (fig. 478,3), nuque)
itKXLE a donne le nom de MUtsc~e aHHM/sM'<'
<~ pap~
A son tour, EMftTH, en'[872~ asignate )'is-
tencc~ a [a surface du rein de i'Jiomoh', d'une
nouvcHe couche de Ii))rcs musculaires tisses,
formant un réseau a larges mailles et envoyant
uuctqucs protongemcnts dans lasubstat~'neut'-
tica)c.
Ptus récemment, jAUDU'f, tout en contit'mant
les données fournies par HEKLE et Hu);!))')) sur
!es fthrcs musculaires superficicties et, sur !e
muscie <mtiu)airc de )a papitte, a décrit un
nouveau groupe de fibres muscutairc! qui,
partant de la papille, remonte))! vers !a base
do la pyramide et y forment un rest'aa au
niveau de la voûte artërieHe (voy. p!n~ !oi").
Du reste, eHes ne dépassent pas les !in)ites
de la pyramide et ,!A!tu).;ï, pas plus que IJEXDs, n'a rencontre d'éléments nK)sca-
)aires* dans ta substance corticale. L'n autre fait mis en lumière par les recherches
de jA[tDi.;T, c'est que les nbres muscutaircs intra-rënaics, de même que celles du
i)assinct, s'hypcrtrophtent dans tes indammations chroniques du rein cL peuvent
voisinage et même tout autour des artères, des t'aisccattx ~!us uu
foDnf')' atot's, au
t)t(jittsvu)um'neux. e

§ IV. VAISSEAUX ET .EftF.S

l'Artères. Les reins, comme tous les organes auxquels sont dévêtues des
functiuns importantes, possèdent une vascularisation extrêmement riche. Nous étu-
die) <~s, tout d'abord, ta circulation artérielle du rein iui-memc. Nous décrirons
ensuite tes artères de sa capsule adipeuse.
A. An'fÈREs nu REIN PROPREMENT DtT. –Chaque rein, comme nous l'avons déjà vu en
!U);,ctu)ogie(t- If, p. i92),
reçoit une artère votumincuse, I'a?'<e/'e)'eM<ï~correspon-
ff;mt< Cette artère, un peu plus longue à droite qu'à gauche, ttaif, sur le côte de
t'aortc abdomina)e. De la, elle se porte obliquement en dehors et un peu en bas.
crois' successivement les piliers du diaphragme, le grand et le petit psoas et arrive
au b~'d interne du rein, ou elle se termine.
a. JA~e ~e7'om~ceMee ~e /'<M'~)'e ?'eH~e. Le mode de terminaison de l'ar-
(et'e roiale est fort variable. La seule formule qui convienne a tous les cas est
(;<'t)e-ci l'artère rénale, en atteignant le
couvent même avant, de t'atteindre, se
)!))(*,
-ai 1

p.n'tnnc en un nombre de branches qui varie


de 3 4. La disposition qui me parait être
)a p!o-! rofnmune,ce))e qu'on observe dans
les (h'nx tiers des cas environ, est une bifur-
MLiondutroncarteriet(fig.479)enune
bt'ancix' antérieure et une branche poste-'
t'ienr' La branche antérieure, a son tour,
M'subdivise, presque immédiatement après
.un ~tisinc, en une branche ascendante et
une hr.mche descendante.
nf'xi-te donc, au niveau du hite, trois
tn'an''t)cs principales une ))ranc)ie posté-
rieur', une branche supérieure et une bran-
f)tci)))')'ieure, ces deux dernières naissant
dutr~tj~rena), soit isolément (disposition la
[))ui-fr~jucnte d'après \VtA)n'), soit par un
u-unc ~tumun très court (disposition )a pins
cu!)))nujtt' d'après ScHMEtutHn). La &?'aMc/<e
M/w/cK/'g se porte en haut et en avant et
'tisjMi.tji dans la partie la pins élevée du
t'i)c. )ja 6~'<ïMcAe <M/<;)'eM?'e, se dirigeant
obHqtu'nx'nt en bas et en avant, croise la
face antérieure de la veine renate et. s'en-
p)~' d.~)g )a partie inférieure du hile. La
b)'a))f'h<' intérieure et. la branche supérieure, disons-te tout de suite,
se distribuent
a la !nui)ie antérieure du rein. La ~'a~cAe /M~'«'Kre c'n'tom'oc d'avant 0)
arr~'n' ~t de haut en bas la face postérieure, du bassinet, Jonge ttuei({ue tonps )a
~\rc p.~tcrieure du hile et, nnatement, disparaît dans la profundeurdu sinus. EUe
M )-em! ;t )a moitié postérieure de Forgane.
A peine entrées dans te sinus, les branches précitées de Fartcre rcna)e se di'. ispxt
et se subdivisent en branches secondaires, icsquetles, suivant un trajet j)h!sou
moins divergent, forment par leur ensemble un iarge éventait, dont la fornu et la
hauteur sont exactement celles du sinus lui-même (fig. 479). Les dernières divi-
sions de t'éventait artériel se dirigent vers les saiHiesque forment, dans )f'fund
du sinus, les colonnes de Berlin. tj!')., elles pénètrent dans ces saiHies par ienr par-
tie moyenne, et. chacune d'cHcs se partage presque aussitôt en deux rai~c~ux
divergents, qui se portent par un trajet oblique sur les deux pyramides )~ p)us
voisines (ng. 480). t) convient d'ajouter cependant que, très frequcmin< n),
bifurcation précitée s'cfrectuc au-dessous des saillies des colonnes de Berlin, .mqup)
cas les rameaux qui résultent de cette bifurcation gagnent isotément les cotes des
pyramides matpighiennes, en pénétrant dans le parenchyme rénal au niv';)ndes
siUonscircuta'iresquic)i.tourenttcspapiHea.
b. /ty'/e?'es ~o&<ïM'es, uoM<e <ï?'<er/e~e SMS-p!<M7!.M~e. Quoi qu'il en soit, chaque
pyramide malpighienne reeoit de sources différentes et au voisinage de sox extre-
mitcinferieure,quatre ~ucinf)
artères qui chemineot ensuite
à sa surface parai)è!e)))e))t;)
ü

son axe, en se dirigent)! vers


sa base par consequen!.
Ces a.rtëres, que j'ftppctipt'ai
a?'~?'e.s pë)'/p7/?'a;Mn~< su~u
destinées a l'un des iuhc.s du
rcin,acc)uiquirej)~))d:t!a
pyramide qn'e))es enhtun'nt
de ce fait., eUcs a.cqniet'cnt la
signification
aibnificatiorr cl'a~·tères
d'<M'/<M'~ /o&a:-
lobcvi-
')'es. Arrivées ta ha~' de !;)

pyramide, cttess'incjincnt tes


unes vers les autre-- pt, o)
ntcmc temps, fournisse))) c))n-
cune un certain, no'nijt'c de
ramifications tratisversfttcsf~ el
plus ou moins i!]cur\'(''e:-cn
arc (fM'<e)'t'œ &')'Ct/'t')'))tes), fjui,
en s'anastomosant :u'cc fcs
ramifications si)nih)in' des
ui'tcres voisines, fo)'iu't)!n
vaste réseau. Ce réseau, qui coin'c à la manière d'une calotte ou d'une vont'' la base
de la pyramide, est, désignée sous le nom de t)OM<c <M'<ë?'ï'e//esMS-p?/?'a)M/</N~(~
toutsimptoncnt dcuoM<e a?'<ë?'<e~e(fig. 480,4). Ses mai!ics, comme nous )c
montre nettement ta ngure preciLcc, unL une dh'oction transversale par rappurt
a i'axe de )a pyramide matpighiennc cL chacune d'eUes cnLourc, a la mann'r'd'un
coitier, )ai)asc d'une pyranudc de Ferrein.
Ainsi constituée, )a vouLe arMriene sus-pyramidatc nous prcseut.c une (~)nvexitc
qui est. tournée du côte de la surface extérieure du rein, et une concavitc qu'
regarde le sinus, Par sa concavité, cUc n'émet aucune branche, cui)h'!t"'c)t)cnt
aux assertions de quelques anatomistes, qui font parvenir de la voûte un certain
nombre d'artères descendantes destinées a ia pyramide malpighienne. ~us ver-
ron-t'~t a t'heure (}ue )cs artères de la pyramide ont, une origine tout, autre. De
~f.'nvexitë, au contraire, s'échappent, te plus souvent, a n.ng)e()t'o!t, une
n)n)!f)e de tjl'anches, qui se porLcnt en ligne droite vers ]a capsn)c fibreuse du
j'pijt.t)suivant une direction radiaire. Ces branches cheminent constamment en
ntein ).ii)yrinthe, entre deux pyramides de Ferrein et a égaie distance de )'nne et
(!et'mt.)'e. En d'autres termes, eties sont situées a)a iimitc même de deux ioiudes
jji". 'i<)7,7) de ]a, le no)n d'a?'<e/'es <K<e~o~M~M'essons iequc) les <)esignent avec
j'aisun)a plupart des auteurs.
c..i/e/'es M!<e?'/o&M/c!'?'es, ua/sseaM.K <<e?'eH< e< e~ereH< du co~'pMSCM~e de
a/n.– Les artères intcriobuiaires, encore appelées a~/eres r~o~z'ees, se terminent au
nh-c.mdeiacapsuieuhreuscdu
rein, en fournissant )hi certain
nombre de ramuscu)cs qui~ pour
iap~part, se distribuent a cette
Mp~nte; d'autres la (.rn.vcrsfnt
(<ï~<po'/o'a?t<es), pour venir
se perdre dans ]'atn)uspfter<'
ceuut~-graisscttse qui entoure )c
rein. Mais ces rameaux, que f'on
nmu')'.)it appcicr <e?'?M/HaM.r,sont
!)ien)~'u importants comparaU-
\cn)rr)t aux. rameaux coMa<ë?'aM.K.
Chc)))in faisant, en cn'et, tes Fig.48i.
nrt''r< intcr)obu!aires abandon- Cuupcutcri<ticHncd'uncoi'pustu!c'!cMa)pi~hi
(~C/tC~t~MC).
ncnU:dera)e)nent,dedistanccen
t, pfttc vascu)ai['c. ))ûtc unnairc. 3, capsutc de tïowHatt.
(tistajtf't', mais cependant a des avec 4, son rc~ôtptucnt ~jHth~ttat. :t, paquet ~)o'n~ru!airc, avec
6,scsno~:mxj)~)')jth~'iqt'cs.–7,cavit)'dc!acapsute.–8,vais-
intcrv.d)<'s assez réguliers, des seau afictcnt, avec sa ttnu~uc nntscu)pusccontinue. vaisseau
cn'~ren~ 9\ tihrcs nutscutaircs portion
r.Dncilux transversaux qui, après mitiatccL formant Sj'))i)tctcr;
avec ses )oca)is~cs sur sa
son pM<!oU!f)iun). fC. coL avec
n!) c~urt trajet, pénètrent dans
som''t')H~Hunn)cL)'.msitio)).–tt,tM<(CHtmtfoc,avecsit)Mc'"bratic
)')opt'cctsoncptth~tiunt<'tiLAto!tHc)s.
));-c~j'u-f'u)es t)e A)a)pi~hi (ng.
t&),8! sur un pont exactement oppose a ce)ui qui donne naissance an tuhe nrini-
R')i' ce son), tes a;'<e~'6S <oHK'rM/(!<r<M ou t)ftt'sse<(M~; a/y~'eM~ a'M ~OMet'ft~e,
ainsi !ij)pc)(~ parce qn'its forment le gtomcrntc (p. 550). Les :;)omeru)es <)c )[al-
pii;t)i sont connnf suspendus chacutt a un rameau !aL<rat de )':))')è)'n intertohu-
lail" d
!.n)'r. ('eLlp <)crnterc,
r~ cette nH'C )'cnson)))e
deruièl'e, avec dl'
l'enscmhlp des n)on)et'n)es qui tni
g:lollu:I'ul('s (jni appartiennent.
lui appill'Iit'unelll,
r<('m)'!e assex bien a une branche chargée de fruits (ti~. 463 et 467).
Àp). cire entrée dans je corpuscule, en traversant )a capsnte de Hownian,
cttacu! 'tes artères gtomerntaires se divise en cinq on six rameaux, tesqnejs se
)'Mu)\en! a ienr tour en des faisceaux de capiHaires, dont !'ensenthtc (Hg. 48),a)
rfjn-.tih)'' te gtomerntc propronent ()it. Ces capi))aires, rcmarqnahtcs par )ps
Dcxm~Hes qn'itg ([écrivent, s'cntaccntetroitoncnt sans jamais s'anastomoser entre
''ux. t'innte'ncnt, ils se rennisscnt de nouveau en nn vaisseau nniqnc, qui sort du
dunt~ ute exactement, sur le point qui a donne entrée au vaisseau aH'ërent c'est
)e M/.ss''«M <?'eH< ~M </<o??të?'t</e (fig. 48t,')) et l'observation démontre, comme
nm)-);ons déjà fait remarquer plus haut, qu'H est toujours moins volumineux
qm' i.!t)erent. Ce vaisseau ettercnt, ine)t que provenant de capiHaires, M'es< ~<t;<
me t'e'/tc, )Ha!S :fHe tï~ey'e. Le paquet (te capittaires qui constituent )e g)omern)e
se truu\~ ainsi interpose entre deux artères et, de ce fait, acquiert )a signification
~'nn r~t'aM ~Hn~'<<[&~e (voy. AxcÉ)OLOGn~ p. 86) ou rcseaM <!?'/er/e~ &~o~7'e.
Voyons maintenant ce que devient )e vaisseau cft'éreni.
d. ~/ode (~e <~M<?'&M<tOH ~M uat'sseaM e/ye?*eK<. En quittant les g)bn)eruh's df
Ma)pighi, les vaisseaux cfïerents (ng. 482,8) se dirigent, )cs uns vers ics )iih)))i
contorti, les autres vers Jes pyramides de Ferrcin et, se divisant de nouvcao c~!nn)(;
!e font, ics'artcrcs ordinaires, ils se résolvent en un riche réseau capiUnirc dont )<'§
maincs entourent tous les tubes urinitercsqui occupent ia substance cortic<i!c.L.i.
substance corticaie tout. entière (tabyrmthc
et pyramides de )''crrcin) est donc i)'))~'
par les vaisseaux efferents g)omeru)tnrcs
tous les auteurs sont d'accord sur ce jtoint
En ce qui concerne ]asub&tancen)edu)-
iairc, les opinions sout partagées. Tuus if's
nnatotttistcs admettent bien, dans i'cpai.s-
seur des pyramides de MaJpighi, t'exi.
t.cncc de vaisseaux artériels, qui cheminent
para))cjcmcntàces canaux ctqn~ en nu'sun
clc )cnr
de Icur dircctiuu
direction .r'c:c;tili
recti)ig'ne,sontf)j~))e!ps
;r.ic, sont allhcl(,
6t)'<e?'t'cS ?'ec<a9; mais les divergences con-
menccat quand il s'ag'ft d'indiquer Jcur
origine. Pour les uns~ )es arterifie rcc!.esunt
fournies, au même titre que les arbres
simifaircs des pyramides de Ferrein, parh'.s
vaisseaux ctï'(!rcnts du g)omeru)c, prij~cipn-
iemcnt par ccnx-qui sortent des gionot'n!~
Fig.482. ]cs plus rapproches de !a hase (fes pvr.i
mides. Pour d'autres (AuK(jn.'),eiic'.)if)i-
Figure ëchumiiti~uc, t'cpr~St.'n~uL ic gtu-
mut'utc ij-vcc son vatssca.u atturcnt. et. son traientcnamontdesg)omeru)csde~nij)i-
va-issc~u élurent.. ghi, soit des artères inter]ohu!aircs, soit (~
1, artôre ~]om<rulairc. 2, veine gtom~t'uh"'e. ta concavité de la voûte arterieiic. Enfi)).
3, pyramide de )''ert'cin. 4, fab\rint,hc.
o, corj)uscutcs (te ~[atpighi. –o, un tube u)'i)itfcfc d'après une opinion mixte (~ËALK, K!,);iX).
(portion nexueusc). 7, vaisseau an'~rcti). du glo- cHcs seraient fournies, coimnenunsi~'
m~rufc. 8, vaisseau cu'crcnt. tt, 0', roseaux
capiHaircs de la pyranudo de Fcrrcin cL du iaby-
huthc. tO, un atHucuL de la veine inLct'!obu)ai)-c.
montre la Hgurc 483, a la fois par des ''?'-
rcnts g)omëru!aires et par des branche;- (!e
la rénale. placées en amont du g)omëru)e.
De ces trois opinions, la première est soutenue par Luuwtc et par KoujKi~ c'p~
celle qui me paraît la plus acceptable. Elle a pour elle ce fait important, q~'en
poussant une injection dans l'artère rénale, on arrive parfois à rempHr toutes )cs
artères de ta voûte, toutes les artères de Fécorce, y compris les ranteaux h's ptns
délies des branches inter)obutaires, sans rempHr toutefois une seule des at'terkc
reckf. Ce fait ne se produirait certainement pas si les arteritc recta' nni'-saierH,
comme les arLères interlobu)aires, de la voûte artéricUe. Il faut de toute necessib''
qu'un obsLacte, infranchissable pour le liquide injecte, se dresse entre les fu'tcrcs
rcmpHes par l'injection et les artères respectées par elle. Or, cet obstacle n'est
vraisemb)ab)ement que le glomérule de Ma)pighi. Les artoriEC rcctcc Mnisspn~ donc
en aval de l'obstacle et, dans ce cas, ne peuvent provenir que des vaisseaux cfte-
rcnts glomérulaires.
Quoi qu'il en soit de leur mode d'origine, les arteriœ rectœ forment tout autour
des canaux collecteurs de t'urine, tant dans la zone papi))aire que dans la zone
limitante, un réseau capillaire a mailles quadrilatères et allongées dans le sens
même de la longueur des tubes urinifères. Ce réseau s'étend jusqu'à, la papille et,
au niveaude l'area
cribrosa, forme comme une sorte de coHicr a chacun des oriaccs
des canaux excréteurs (fig. 483, up).
e.tC[S<oMK)ses rec~'o~Mes des fM'<e?'es ?'cHû!~s.–Les artères du rein n'ont nul-
ten'c~t le caractère terminal que leur attribuent à tort certains auteurs. Si la voûte
artérieite, considérée seulement à la base de chaque pyra-
mide, semble constituer à ce niveau un système indépen-
dant, il faut reconnaître qu'elle est en relation par ses
origines avec les voûtes artérielles du voisinage, les ar-
tères qui pénètrent dans le parenchyme rénal se divisant
toujours pour se rendre au moins à deux ventes diffé-
rentes. De plus, les artères interlohulaires d'un tobequet-
conque communiquent constamment au cours de leur
trajet, soit en pleine substance cortica)e, soit dans l'épais-
seur de la capsule, avec les artères intcriobuiaires des
iohes voisins. C'est grâce à ces anastomoses qu'on arrive
à injecter la plus grande partie de la substance corticale
ou' même l'écorce tout entière, en ne poussant l'injection
que dans une seule des branches arterieHes du sinus.
f. J?'<e?'es ?'ëK<z/es accessoires. Nous devons ajouter
que t'artëre rénale, tout en étant t'artere prineipate du
rein, n'est pas la seule voie que suit le sang artériel pour
arriver à cet organe. Outre quelques artères anormales
(venues de la renate ou d'aiHcurs), qui sont loin d'être
rares et qui abordent, le reinn
par l'une ou l'autre de ses
extrémités, on observe cons-
tamment dans la capsule
adipeuse un certain nombre
d'artérioles, qui provien-
nent !e plus souvent des
lombaires et des capsutaires
(voy. ng. 561,9 et 10) et qui
sont en relation avec lcs
réseaux du rein, soit parce
qu'elles pénètrent directe-
~.483. ment dans cet organe en Fig.4S4.
Yucd'cn~ftttbÏc des vais- traversant son enveloppe
seaux <)urcin~rapi'ëâ fibreuse, soit Une branche a.borran[o de )'<u'-
Lumvx.).
qu'elles
parce (crcrunu.tc.sei'cnda.nt.a.re.'L-
t.art''rci))tpr!obu!au'c.–2~ s'anastomosentt dans !'ë- trcnute supérieure du rein.
'ci)ien)tct)obuhure.–3,cor- paisseur de la capsule adi- ),bot'detterne<)Mr<'in.ki)e.
f~cutc de Matpt~n. 4, (~O)tc
3. sii!on se dirigeant du hHc tcrs ie
tct)teu=ct!c\cr!tcven.i,ar- peuse avec lcs rameaux, des p~esu~tiricut'
terfsdrom-i.– 6, groupe –a)Mrcy<na)e.–
tt'artf-res droites.7~vciuc branches 5, branche de inférieure
interiobulaircs. 6~ branche supérieure,ut''nc)Lraut
UfutCaUon
droite.rou~e de vemcs signalés ci-dessus, qui dans
droite: réseaux vascu-
t épaisseurdu t'ciu par un orifice spécial
se situé sur ta face antérieure de i'organe.
]aircsttpJajf:t))iUe.
distribuent à cette capsule.
Ce sont )a de véritables avères ?'eH<s aceessoM'es, et, si eHes sont pour ainsi
dire n~gtigcables dans les conditions normales, elles sont susceptibles, dans cer-
tains cas détermines, de se dilater peu à peu et de devenir ainsi une voie collaté-
rale importante.
7~. ;)tTÈtU!S UË L.v CArsuLt: ADjpEcsË. La capsule adipeuse du ron reço't ses
a.rtèresdcsources fort diverses.
Le plus grand nombre de ces artères, que nous désignerons sous te nom géné-
rique d'avérés capSM7o-r<d~eMSes, proviennent de la renatc et, cela, de (jeux

divisions de la rénale au niveau du hite et qui se les


façons ce sont d'abord de nombreux rameaux qui se détachent des pronif'res
unes sur h face
antérieure du rein, les autres sur sa face postérieure: ce sont, en second ]«';<, )cs
divisions terminales des artères interlobutaires, qui, sous tc'noi'n de joe)'o?'<'o:<es
(p. 8S9), traversentde dedans en dehors la capsule propre du rein pour venir se
terminer dans la capsule adipeuse. Ces dernières branches, très déveiopppcs (;hcz
certains animaux (nnvn/) sont, chex l'homme adulte, rctativement rares et de
toutes petitesdimensions.
Aux hranchcs naissan-t de ta renate, &?'aMcAes capsM~o-ad'~eMses jM'!Hc/es,
viennent se joindre des branches moins importantes, provenant des nrt.ercs
capsu]aires (tout particutièrement de i'infërieure, voy. ng. 86)~), des fu'tercs
mësentëriques, de t'artèrc spermatique (utéro-ovarienne chez la femme), des trois
premières artères iombaires et, parfois même, de i'aortc et des diaphi'agnh-ttiques
inférieures.
Ces divers groupes d'o'<e?'es ca?SM7o-a~cMses acces~ot'res communiqucitt.tou-
jours entre eux, et l'on conçoit la possibilité, dans les cas d'oblitération de l'artère
rënatc, de t'ëtabiisscment d'une circulation suppléante.
2° Veines. veineux du rein se dispose ù peu de chose près comme
Le système
le système arterict. Toutefois il existe entre ces deux systèmes un certain nombre
de dinerences, et ces diner~oMS sont
assez importantes pour que la circula-
tion veineuse mérite une description
particulière, A cet effet, nous décrirons
séparément, comme nous t'avons fait
pour tes artères 'i" les reMtex «'« ~H;
~?'op?'e~eM< dit; 2° les t)eM:es de la
capsule adipeuse.
/t. YEtKËS UU MEIX PHOt'HEMKXT ))fT.
Le parenchyme rénal nous présente
tout d'abord une voûte veineuse, la
f0!(<e veineuse sMS-p~'<MH!<~e, la-
qucifc occupe exactement !n même
situation que la voûte artéricllc (fig.
480,8). Elle diffère seulement de cette
a
dernière en ce que ses branches sont
Fig.-tM. plus volumineuses et plus anastomo-
Les cioites veineuses de Vct'ttoyet), vues sur ta. sées. A cette voûte aboutissent deux
fa.ccttntcrieut'c()u)'ein(i'cinth'oit). ordres de veines, les unes descendan-
bord externe durcin.hi)c.a~'ccïcs\aisscaux tes, les autres ascendantes. Les
t'duaux.–s.ëtoitcs~'cjncuscs.
MMtes <~esceMdo;M<<M sont les MHtes
~'K/e~o~M~wes. Elles prennent naissance au niveau de la capsule par des \'cinu)cs
très unes, qui suivent tout d'abord au-dessous de la capsule une direction trans-
versale. On les voit, sur des reins injectés ou simplement congestionnes.. consti-
tuer des groupes distincts, composés chacun de cinq ou six branches, lesquelles se
dirigent vers un centre commun la manière de rayons convergents (fig. 485,3)
e! forment ainsi, dans leur ensemble, des espèces d'étoiles connues sous le nom
d'e~~es de Ve?'eyeK. C'est du sommet de ces étoiles que partent les veines inter-
loluilaires. De là, elles se dirigent en ligne droite vers la substance médullaire,
en suivant le même trajet que les artères homonymes (il n'y a qu'une veine pour
chaque artère) et, arrivées à la base des pyramides malpighienncs, s'ouvrent dans
la convexité de la voûte veineuse. Chemin
faisant, elles se grossissent d'un grand
nombre d'affluents, qui proviennent du
réseau capillaire de la substance corti-
cale et notamment des tubuli contorti et
des pyramides de Ferrein, Les uex'Kes
aseeHdaM<es (fig. 480/10), situées dans les
pyramides de Matpighi, tirent leur ori-
gine des réseaux capillaires qui entou-
rent les tubes de Bellini ce sont les
MHa' ;'ee/cB. Elles suivent, mais en sens
inverse, ta même direction que les artères
homunymes. Ce sont elles, disons-ie en
passant, qui, de concert avec tes anterim
recta',constituent, sur tes coupes longi-
tudinales du rein, les stries foncées ou
rayons colorés de la pyramide (p. 843).
Les vente rectao augmentent de volume
au fur et à mesure qu'elles s'éteignent de
la papille et, finalement, viennent s'ou- i
vrir a angte droit dans ta concavité de la ~.486.
vunte veineuse. Schctt)~dchLca'cu!î).~OttdU)'cin.
La vm'tte veineuse sus-pyramidale est, ~t~xoncHnutantc.–&,xonccortica)e.–< couche
sous-capsulaire. capsule fibtcusc. capsule
comme on le voit, le rendez-vous commun adipeuse.
de la presque totalité des veines du rein. 1. un serment d'une p\ra")idct)cMa)pip;t)i, avec
2, il, ses stries claires et 3. 3. 3, ses st~rns foncées.
Sur son pourtour, prennent naissance 4. pyramides(le tcrrc'n.t.!ah;riuthc,avecles cor-
pusculcs de Ma~n~tti < 6\ voûte arteDeUc et voutp
des branches volumineuses, qui s'infté- veitteuse sus-pyratnidatcs. 7. et 7\ artèt'c et veille
itttc'!obu)aires.– 8, ~[oi)cs de Verhcycn. 9, anasto-
chissent en bas et en dedans et descen- moses des veines mtcr!u!tutaircs avec les veines de la
ca;)SuÏc adipeuse.–tO, vaisseaux droits (les artères
dent vers le sinus en longeant la surface proviennent des brattches ctT~rcntes des glomérules; les
de la pyramide correspondante veines se jcHcnt dans la voûte veineuse).
ce sont
veines ~o6<M!'es. Elles cticmincnt côte a cote avec les
les veines pë?'!pyr<tHnda<es ou
art~rc-. de même nom. Au cours de leur trajet, elles reçoivent quelques affluents
des coftjnnes de Bcrtin et, Hnatement, s'échappent du parenchyme rénal pour
amver dans le sinus (fig. 480,7). La, elles se réunissent les unes aux autres, en
formant des branches de plus en plus volumineuses, les branches uetKeMses t!M
s/M~. !cs unes en avant, les autres en arrière des branches artericHes correspon-
dantes. Cette dernière disposition parait être la plus fréquente les artères sont
''arc- un même complètement absentes entre le paquet veineux du sinus et le bas-
sinet. A leur tour, les branches veineuses du sinus se condensent en un seul
front, tn ue:He )'e~a/e, qui est toujours située en avant de l'artère homonyme et qui
v~nt, après un trajet très court et plus ou moins transversal, s'ouvrir dans la
veine fave inférieure (voy. Af~GÉMLomE, t. H, p. 3t4).
toute;- les branches veineuses du rein, quels que soient leur calibre et tcur
situation; sont avalvulaires et, par conséquent, se remplissent facilement par
une injection poussée par le tronc ou par les grosses branches.

B. VEjNEs nE LA. CAPSULE ADIPEUSE. La capsule adipeuse du rein est parcourue


par des veines nombreuses, les ~eM!es espsM~o-a~peMses, qui se dissimulent pour
la plupart dans l'épaisseur de la masse graisseuse, mais qui deviennent très visi-
bles quand elles sont injectées ou simplement congestionnées. Elles forment en
avant et en arrière du rein un vaste
réseau, dont tes maities, très iargcs
et très irrëgutieres, s'attongent de
préférence dans le sens transversal.
En. dehors, elles se condensent en
une longue arcade, qui se dispose
parallèlement au ))ord externe du
rein et a laqueUe nous donnerons le
nom d'src~~e veineuse e~o)'eH<7<e.
Envisagées à un point de vue gêne-
ral, les veines capsuto-a'iipcuses
sont ordinairement très ()eveiop-
pees, trop dévetoppées pour que
nous puissions admettre qu'elles
prennent naissance exctusivcmcnt
dans la capsule adipeuse du rein,
qui par elle-même est physioiogi-
qucment peu importante et par cela
même peu vasculaire. E!tcs pro-
viennent en grande partie des ré-
seaux voisins, ou bien elles s'y ['en-
dent elles relient ainsi ces réseaux
les uns aux autres et cons!itucnt.
suivant les besoins de la circu)atiun
veineuse, un centre de dérivation
dont il importe de connaih'c les
ftinne~ions.
a. CoMHM~'OMS avec la net'Me ?'eHa/e. Tout d'abord, nous voyons quelques
rameaux, issus de la partie interne du réseau capsulo-adipeux, se diriger vers
le hile du rein et, là, se jeter dans la veine rénate ou dans l'une de ses branches.
Ces rameaux m'ont paru constants et parfois très volumineux je les ai toujours
trouvés plus développés sur la face antérieure du rein que sur sa face postérieure.
h. COKMeaMOKS avec le ?'ese<XM M:<?Y:-)'ë?M~. Le réseau capsulo-adipeuxcommu-
nique ensuite, à travers l'enveloppe fibreuse du rein, avec le réseau veineux intra-
réna). Ces relations sont établies par deux ordres de vaisseaux 'P par des vais-
seaux ceM<?'pë/es, qui, de la capsule adipeuse, se jettent dans les étoiles de
Yerheyen et de là dans les veines intertobutaires; 2" par des uûKSseaM.ceeH~'t-
fuges, qui, prenant naissance dans les couches superficielles de la substance cor-
tica)e, viennent s'ouvrir d'autre part dans les veines de la capsule adipeuse. Ces
derniers vaisseaux, dont les origines et la terminaison ont été nettement précisées
parSTErKACn, constituent de véritables Me~es ?'ëK<ï/esa;ccessoM'es.Leur calibre est
de 0"8 en moyenne et on les observe indistinctement sur tous les points de la
surface extérieure du rein. Ces veines rénales accessoirescommuniquent )argement,
dansFépaisseurmeme du rein, avec les réseaux d'origine de la veine rénale prin-
cips)e, et on conçoit sans peine que, dans les cas de compression ou d'oblitération
de ce dernier vaisseau, le rein pourra encore se débarrasser de son sang veineux
par une voie détournée, en le rejetant dans le réseau de sa capsule adipeuse. Ainsi
s'explique l'engorgement des veines capsulo-adipcuses dans tous les cas ou il
existe quelque obstacle dans la circulation de la veine rénale ou de la veine cave
inférieure.
c. CoKHe~'OKSavec les ~M~'es réseaux du voisinage. A son tour, le réseau
capsulo-adipeux peut se débarrasser de son sang veineux, quelle qu'en soit la
provenance, par de nombreuses voies. Ces voies de dégagement ont été étudiées
avec le plus grand soin par TupFfEH et LEJAns et c'est a leur travail publié
dans les /h'c/iM)<M <~e Physiologie de 189), que j'emprunte la plupart des défaits qui
suivent:
l"Au niveau du point ou le colon est en rapport avec le rein, se voient, entre
Fun et l'autre de ces deux organes, de nombreux vaisseaux veineux, qui, en haut,
communiquent avec les réseaux de la capsule adipeuse et qui, en bas, se jettent
dans les veines co)iques et, de la, dans la veine porte. Ces vaisseaux forment deux
groupes les uns, très fins mais d'une richesse extrême, cheminent a la face pro-
fonde du péritoine et appartiennent a cette séreuse; les autres plus volumineux et
ptus profonds, sont situés dans le tissu cellulo-adipeux qui sépare le cùlon de la
face antérieure du rein.

cette se
2° Nous avons vu plus haut que les veines capsulo-adipeusesforment, le long du
bord externe du rein, une longue arcade, l'arcade veineuse exorénale. En haut,
termine dans les veines surrénales. En outre, elle communique
toujours, par un ou deux rameaux, avec les diaphragmatiquesinférieures. Du
côté opposé, elle s'incline en bas et en dedans, entre en rotation avec le réseau
veineux d& l'uretère et vient se terminer dans les veines spermatiques. Veines
spcrmatiques et veines ureteriqucs communiquent a leur tour, au niveau de leurs
origines, avec le système des iHaques et même avec le système porte.
3° Sur la face postérieure du rein, les veines capsuto-adipeuscs se jettent dans
les veines pariétaies de la région lombaire, lesquelles sont en relation, en haut
avec te- azygos et, en bas, avec les veines du bassin. De pius, cilcs communiquent
en arrière avec le réseau veineux sous-cutané par de nombreuses et )arges anasto-
moses, qui perforent le muscle carré des lombes ou contournent son bord externe.
Ces veines anastomotiques, sur lesquelles a insisté tout récemment ItEXAUT (/?MM.
<W.tc~. <~e~e~tS90), rappellent jusqu'à un certain point ces branches vei-
neuses perforantes qui, au niveau des membres, unissent à travers l'aponévrose le
réseau profond et le réseau superficiel.
4° ~\uus ajouterons un dernier détail le douzième nerf intercostal, les nerfs
grand et petit abdomino-génitat, qui cheminent à la face postérieure du rein, sont
accompagnes par des veines qui leur appartiennent en propre. Ces veines, vérita-
b)cs t'cH:e M~'uorMM, forment ordinairementun plexus dont les mailles enlacent le
cordon nerveux et pénètrent même dans son épaisseur. Or, ce plexus périnerveux,
qui Ctjumuulique en dedans avec la veine lombaire ascendante et en dehors avec
les branches de la veine i!io-!ombaire, reçoit de nombrcuxaHluents issus de la cap-
sule adipeuse du rein. Voilà donc, pour le dégorgement du rein, une nouvellevoie
démati\e. Nul doute qu'elle soit, elle aussi, distendue et gorgée de sang dans tous
tes cas de gène apportée à la circulation de la veine rénale, et ainsi s'expliquent
sans doute (TuFFfEn et LEfARs), par une congestion des nerfs précités, bien piatût
.que par une compression directe, ces névralgies lombaires que l'on voit survenir,
comme un symptôme il peu près constant, dans les thromboses de laveine cave ou
de la veine rénale.
d. ~ëSMM!e. En résume, dans les cas d'oblitération de la veine rénate, une
circulation suppléante peut s'établir, grâce à )aqueHe le sang veineux du rein se
jette dans le réseau de sa capsule adipeuse et, de là, rejoint la circulation générale
en suivant l'une quelconque des quatre voies suivantes 1" en haut, les veines
surrénales et les veines diaphragmatiqucs inférieures 2" en bas, les veines ure-
tériques et les veines spermatiques 3" en arrière, le réseau sous-cutané de la
région lombaire; 4" enfin, le plexus qui entoure le douzième nerf intercosta! et
les deux nerfs grand abdomino-gënitat et petit abdomino-génita).
GMEHG, on 1885, a sign&)6 r'exist.enco, dans la capsule du rein, d'anastomoses at'tcno-veincuses.
je veux dire de canaux faisant communiquer directement les vaisseaux arteriotset, tesvaisseM):
veineux. Quo)quos années ,plus tard,
on')893,GoLUBEwa.décrit des anasto-
moses a.na,toguosf)a.ns)ot'oin))ji-m~me,
notamment dans )a substance curt!cab,
(tans les colonnes de Berlin, la hase
dcsp!j.pi))cs.
La, disposition de ces a.nast.omosL'sest
fo)'tv!H'ia.b[o.Ta.ntût(fig.488)c'~stune
co))~t.ci'a)e art,ct'ieUo qui, aprus un trajet
tn'scout't, se jette dans une grosse
veine p)a.C(''o tout.t.côte do )',trt~j'c()nnt
eUo ooanc. Tantôt. le f'atoCttu anasfe-
n)ot,ique,a.p['t!s sa, sorUodcia~H're,
plonge da.ns !a. profondeur et prend peu
n peu tous)es caractères d'un vais-
seau veineux. D'a.ut)'cs fois on vit. une
branche arterietle s'épanouir, d~ son
origine, en un bouquet de petits r.t-
;nenux,qui après un trajet pius ou
moine long, aboutissent a des 'veines.
Leurs dimensions sont ega.tejnenttrt.
variabtos.GEORM, dans )iL capsule <iu
Mtn, & constaté que les -plus petites anastomoses mesuraient de 0°"OHi a. 0"021 de di~neti'e.
GoLUDEw, dans le parenchyme rénal, est arrivé a un chitfre un peu inférieur, 0"0! autre-
ment dit 1/80 do miUimetre. Dans ses recherches sur ta. circulation du rein, S'rEf~'AO! .t vu !e~
grains de lycopode passer des artères dans lus veines. Comme ces grains présentent de <)'°°',M9
à 0""°,032 (STEtNACx) de diamètre, c'est-à-dire des dimensions trois fois supérieures i'L ~'nes des
''anaux anu.stomotiquos décrits pa.r GEHEHG et par Gon;uEW, nous devons conciurc, ou bien fju'i!
existe des anastomoses pius iarges (;uo celles signalées pa.r ces deux imtours, ou hien ';nc f~
canaux de GEBEM ot do Got.uxEW sont susceptibles do se laisser distendre et d'acquérir ainsi
des dimensions suffisantes pour laisser passer tes grains de lycopode. Cette dernière hypothèse
n'a rien que de très rationnel. HovEH, en effet, a fait connaître to lait que. à la soik' d'une
injection do gélatine concentrée, les canaux en question peuvent arriver a un difunctre trois
fois supérieur a celui qu'ils avaient avant t'jnjcction.

3° Lymphatiques. Les lymphatiques du rein se divisent en superficicts et


profonds
a. Zy~p/~<!<yMcsp?'o/'OM~s. Le sysLème lymphatique du rein a été étudie, en
1864, par LuDwiG et XAWAnyKjX. D'après ces auteurs, il serait constitue, kmt
d'abord, par de simples espaces )ymphatiqucs, que t'on trouverait un peu partout
dans les différentes zones de t'organe, mais qui seraient surtout développas dans
le labyrintlie, entre les tubuli contorti et les vaisseaux sanguins. i)s seraient plus
rares dans les pyramides de Ferrein, pins rares encore dans tes pyramides de
Maipi&'hi, ou l'on n'en rencontrerait guère qu'au voisinage des vaisseaux dmits.
))Ch espaces analogues, communiquant tous entre eux, existeraient dans t'epais-
ge)))' même de la capsule fibreuse du rein.
Dans les espaces intert,ubu)airesprécités, LcD\v[G et XA~U!YKix avaient remarque
i\ ta suite d'une injection interstitielle de nitrate d'argent, un réseau de figuress
découpées en jeu de patience, qu'ils avaient considérées comme des cellules endo-
thë)ia!cs caractéristiques des voies lymphatiques. Ces figures existent en effet.
Ën~ ont été retrouvées par HoHTOLÈs, dans des conditions analogues. Hfais nous
()ev"s ajouter que, pour ce dernier auteur, elles auraient une signification tout
iUttn': elles représenteraientles bases des cellules ëpitheHates des tubuli contorti,
vues par transparence à travers la paroi propre du conduit urinifère.
L" système lacunaire du rein donne naissance a. de vëritabtes canaux )ympha-
tinucs. possédant une paroi propre et. parfois même de vcrita.bies vatvutes. Ces
canaux lymphatiques se dirigent tous vers )c sinus, en s'accolant aux vaisseaux
sax~'ins. Dans le sinus [ui-méme, on en trouve ordinairement quatre ou cinq,
un pour chaque division de l'artère rënate. Mais on peut en observer un ptus
"raint nombre sept, huit, dix ou même plus. Quel que soit leur nombre, ils
s'échappent du rein au niveau du hile et se jettent dans les ganglions lombaires
qtti rchcionnent le iong du bord interne du rein.
!). /H~a<!<yMes superficiels. -Les lymphatiques superficiels, signalés d'abord
par.~AscAGXt, puis par LL'DWM et ZAWARYKtx, cheminent à )a. surface de l'organe
leur nom l'indique. Ils se portent vers la région du hile et, comme les
lymphatiques profonds, se terminent dans les ganglions lombaires.

Nerfs.
4" Les nerfs du rein (fig. 489) proviennent, pour )a ptupart, du ptexus
sotam'cL du petit sptanchniquc. Quelques-uns sont fournis directement par te
eonio)) lombaire du grand sympathique. Ils se
ren'tcnt an rein, en s'accotant aux artères et en
formant autour d'cttes de riches plexus, sur les
mailles desquels se développent toujours un cer-
tain x~nbrc de petits ganglions.
Arrhes dans t'ëpaisseurdu rein, ils cheminent
coeur'' a côte des branches artérielles. HETZH's
a un tc~ suivre jusque sur les artères intcrtobu-
tairc- et inetne jusque sur le vaisseau att'erent des
:;tmt"tde; BEMKLEY (1893), de son cote, a cons-
tate ) existence de fines ubrittes jusque sur t'ëpi-
thcii)un des tubuli contorti.AzoLLAY(t894ctl895),
à son t'mr, en utitisant la méthode de Go)gi, a pu Fig.439.
saine tes nhriHes nerveuses du rein jusque dans Schéma montrant le modo d'innt'f-
vation durent.
le s:i~)H''rute. Elles y pénètrent avec le vaisseau
t.ron. –2~capSt)tesutT~na)c.
atlercot et s'y divisent en branches secondaires, aotte.–4,aortc)vnaic;atcc<ouj)!cnts
el ses gan~hons. 5. ~raud sym-
ieHpx'iie:- s'appliquent contre la face interne de la no'tcHx
j'athi!)ue.–6.pems)))anch)uque.–T.
ca[Mutc de Bowman-et se dirigent en sens méri- ~rand~ptanchnique-S.gan~îionscn't-
Imtaire.–N.ptcmssetairc.
dien vf'rs le pote opposé à celui par tcquet elles
sont mirées. Chemin faisant, cHes émettent latéralement de fins rameaux vari-
queux, qui se terminent sur les capillaires des gtomérutcs. Comme le gtomërutc
n'a p.t' de fibres musculaires, il est rationnel de penser, avec AzouLAY, que ces
fib)'< nerveuses glomérulaires ne sont pas vaso-motrices,mais scnsitives, comman-
dant }h'ut-etre par action réflexe la tension sanguine dans les vaisseaux dugiomërutc.
Plus récemment ('1899), d'EvANT a repris la. question et a retrouvé les libres
nerveuses décrites par ses devanciers, a, la fois sur les vaisseaux, sur les tubes
urinaires et sur les glomé-
rules il les a, vues, sur ces
derniers, se terminer habi-
tuellement par de petits ren-
nements en forme de bouton,

§V.–U)UNE
Le rein secrète, par un mé-
Fig.490. Fig.491.
canisme dont t'élude relève
Fig.490.–Nerfs du t'cind)ex]ort).t(d'a,pt'esd'EvAK')'). de la physiologie, un tiquide
t,arf,urei)iLct'tobuiait'c,avccS,nedpscolta).~i'aïes.–t,
vaisseau
ftfMr<)tdnj;)om~)'u)e.–4,g)omt'ru!cdcMiitpig~iavc6dostibt'iUes chargé de sels minéraux et de
HOL'~cuscstcrmiti~cscnbou~Ot). déchets azotés, qui rcstutent.
Fig.40t.–Termina.tsonsnerveuses sut'tos tubes urini- de l'activité chimique de nos
f'fi'os (d'après d'i~vAK'r). tissus aussi bien que do la des-
).tnbem'[nif<]'c.–2,faisceaux nct'vcux.–3,fibriHcstcrmmaies,
truction progressive des subs-
sedttachantdcsfaisccauxprtictdonts.–4,termhtaisonsc~bouton.
tances quaternaires introduites
dans l'économie a Litre d'aUment. A t'ëtat physiologique, l'urine sert, dû véhicule,
a peu près exclusif, aux produits azotés de la désassimitation. Toutes )cs causes
qui. modifient l'intensité ou la nature de cet ordre de phénomènes nutritifs, reten-
tissent sur la composition chimique de t'urinc. A l'état pathologique, le rein
élimine encore des composes chimiques très divers, sucres, albumines, acétone,
ptomaïncs, toxines, pigments, sans parler des ferments solubles ou figures, des
ëiémcnts histologiques empruntés au sang, à la iymphe ou aux voies urinaires,
des parasites de toute nature, etc., etc. C'est de la dépendance étroite qui relie la
compositionchimique des urines aux variations normales ou pathologiques de
la nutrition que découte toute l'importance de t'urotogie comme procédé d'inves-
tigation ou comme élément de diagnose.

A. PKOPKtÈTHS GÉNÉRALES DE L'UlUNE

1° Couleur. L'urine est un liquide aqueux, de coloration assez variable, qui


peut aller du jaune ambré le plus pile (hystérie) au rouge sang (hématurie) ou
même au brun presque noir(atkaptonurieet intoxications phénotiqucs),cn passant
par la gamme des jaunes plus ou moins fonces.
2° Limpidité.–Normalement, aumoment de l'émission, Furine est [!mpide;
mais très souvent, quelques heures après la miction, elle abandonne du mucus ou
des dépôts uratiques de couleurjaunerougeâtre, des sédiments cristallins (oxa-
late de chaux, etc.). Dans quelques états pathologiques, la limpidité fait place à
un trouble plus ou moins accusé (catarrhe vésical, chylurie).
3° Consistance. La consistance des urines est celle des solutions satines fai-
bles, et par conséquent, se rapproche beaucoup de cette de l'eau pure, sauf dans
l'albuminurie. Le liquide mousse alors très facilement.
4° Odeur. L'odeur de l'urine est une odeur sut gcneris qui, chez l'homme
soumis à une alimentation mixte et de composition moyenne, rappelle souvent
i'od'urdet'amande amere, légèrement affadie. Sous l'influence de causes nom-
breuses qui relèvent de l'alimentation, des processus pathologiques ou des médi-
cations diverses, l'urine peut présenter des odeurs très différentes odeur spéciale,
due au mëthyimercaptan ou sulfhydrate de méthyle, après l'ingestion des asperges;
fcLi'f~t' plus ou moins accusée dans les cystites graves, le cancer de la vessie, les
fermentations putréfactives intra-vësicates odeur aromatique après l'adminis-
tratif'!] du copahu, du cubèbc, du safran odeur de violette sous l'influence de
Fcssf'nce de térébenthine, etc., etc.
L'urine conservée plusieurs jours a l'air perd son odeur propre et exhale l'o-
deur ftfnmonia.cate, déterminée par la fermentation de i'urée elle se trouble alors
par suite de la précipitation des carbonates et des phosphates terreux. Quelquefois
même. dans le catarrhe vésica), quand les ferments urëiques ont envahi la vessie,
)'urin''sent l'ammoniaque immmédiatementaprès ta miction; elle est trouble et
fait effervescence avec les acides.
5°Poidsspéciiique. Le poids spécifique de l'urine normale varie de '1,020
à!,Cachez l'homme il est un peu ptusfaibte chez la femme, '1,018 à '1,020.
(;omm~' tous les autres éléments urotogiques, la densité subit d'ailleurs des varia-
tions notabtes déterminées par la proportion et )a nature des ingesta solides et
!iquidcs, aussi bien que par les troubles morbides. Le poids spécifique s'ë)cve dans
la fièvre, i'atbuminurie, génëratement dans toutes ies atrections qui s'accompagnent
d'oiiguric. H s'abaisse au contraire après l'attaque hystérique, dans te diabète
sucre, dans tous les cas de polyurie, quelle qu'en soit l'origine.
La détermination du poids spécifique est un ctëmsnt urotogique important
car il permet de calculer, avec une approximation sumsante, le poids des maté-
riaux fixes de l'urine en multipliant par 2,2 les deux derniers chifrros de la den-
sitc m'Hrcc M + 15°. Soit, pour vingt-quatre heures par exemple, une émission de
).~00 fOttimetres cubes d'urine de poids spécifique '1,016 on aura.~ommc résidu
fixe, )<)~x2,2= 38'~2 par litre et, pour les '1.200 centimètres qui représentent
)exc)'(''tion de la journée, 35, 2x'l,2==42s',2. Ce chinre exprime le poids tota!1
des tn.it.criaux fixes de la nutrition minérale et azotée dans un cycle de vingt-
quai)''? heures.
6" Pouvoir rotatoire. –Examinées au potarimëtre, les urines an'ectent un pou-
voir rotatoire qui, a l'état normal, est toujours tëvogyre, quoique peu marqué
±0°,0' ;'t 0°,S. La rotation à gauche peut s'élever notablement dans le coma dia-
hetiqu' ('albuminurie, certaines affections parasitaires du testicule (L. Hcooc-
\);0). Sous l'innuence du sucre, le pouvoir rotatoire change de signe et la rota-
tiun dextrogyre peut atteindre un chiure très élevé.

7" Acidité.–Chez l'homme et les carnivores, l'urine est normalement acide.


Cette acidité augmente par le régime carné, et, comme conséquence de ce prin-
cipe, dans l'abstinence, la fièvre, tous les états pathologiques qui s'accompagnent
tiet'autophagie des tissus. Au contraire, chez les herbivores et chez l'homme sou-
mis à une atimentation exclusivement végétale qui introduit dans l'économie des
acides ceux-ci subissent une combustion complète, se résolvent en
eau et oi acide carbonique, lequel s'élimine par le rein à l'état de carbonate de
p'~ssiuin. C'est à la formation de ce dernier qu'est duo la réaction a!ea!ine des
tu'tne~ t~ suite de l'alimentation vëgétate. Sans parler de l'introduction directe;"
'te:, atc~ii.. dans l'organisme, d'autres causes peuvent du reste provoquer t'atcati-
nisationdesurines, entre autre la fermentation intravésicale de l'urée, qu'on
-observe si fréquemment dans les cystites.
Evalué arbitrairement en IICI, le degré d'acidité de l'urine normale oscille gene-
ralement entre'Is~-jg et 2~3, par vingt-quatreheures. Mais en réalité, le principe
acide qui dans l'urine fait virer les réactifs indicateurs, n'est pas l'acide chiorhy-
driquo la réaction acide provient de l'équilibre instable et variable d'ailleurs
avec la température, la diiution et autres conditions physiques et chimiques, qui
s'établit dans le liquide urinaire entre plusieurs éléments constituants: acide
urique, urate, acide de sodium, phosphate monosodiquePOWNa. Il faut voir dans
ce dernier sel le principal agent de l'acidité des urines, mais non le seul il coexiste
d'ailleurs, la plupart du temps, avec une petite quantité de phosphate disodiquc
PO'HNa*, dontia réaction alcaline est masquée par l'acidité du sel prédominant.
Néanmoins, et par exception, ces deux phosphates peuvent se trouver dans ta
même urine en quantité exactement équivalente; ils exercent sur lesréacUfsindi-
cateurs leur action respective et indépendante l'une de l'autre, le phosphate
monosodique se comportant comme un acide, le phosphate disodique comme un
alcali; l'urine bleuit alors le papier rouge et rougit le papier bleu de tom'nesot,
elle a une réaction amphotère.
8° Action toxique. –L'urine entraînant tous les produits de déchets minci aux et
azotés de l'économie,doit exercer à priori une action toxique, que l'expérience
confirme pleinement. BouotAm.) a calculé que 1 kilogramme d'homme adu)!c éli-
mine en vingt-quatre heures une quantité suffisante pour tuer 480 grammes de
cobaye. A l'état pathologique, la toxicité urinaire peut s'élever bien au-df'ssus de
ce chiffre.
L'action physiologique des poisons urinaires n'est pas une, et BoucHAfm n mon-
tre que les urines recueillies pendant l'état de veille exerçaient des ctl'ets narco-
tiques alors que l'urine du sommeil est surtout convulsivante.
La toxicité urinaire ne relève pas non plus d'un seul agent chimique les éléments
toxiques sont certainement nombreux et, si l'on peut citer en première H~ne les
sels de potasse, il ne faut pas se dissimuler que la, plupart, parmi les autres, sont
chimiquement fort mal déterminés.
9° Quantité.–Ajoutons, pour terminer cette étude générale, l'excrétion
que
urinaire, très variable elle aussi, oscille en moyenne, en France tout au moins,
entre 't.250 et 't.400 centimètres cubes pour l'homme adulte; chez la femme ces
chiffres doivent être diminués de 100 à 200 centimètres cubes environ. liappot'tee
au poids du corps, l'excrétion urinaire s'élève, pour les deux sexes, à 21 centi-
mètres cubes par kilogramme et par jour.
Egale a 12 centimètres cubes, le premier jour après la naissance, l'excrétion uri-
naire s'élève à 6S centimètres cubes le dixièmejour et s'accroît ensuite rapidement.
L'enfant de douze ans sécrète il poids égal, deux fois plus que l'adulte chez le vieil-
lard, au contraire, l'excrétion tombe presque aux chiffres de la première enfance.
A tous les âges et dans toutes les conditions, l'excrétion urinaire est sous ta
dépendance d'un grand nombre de facteurs. Au premier rang, il faut citer l'inges-
tion des liquides: le thé, le café, le champagne, la bière provoquent !a diurèse.
C'est surtout à l'usage presque exclusif de cette dernière boisson, que les Ang)a;s
et les Allemands doivent les chiures fort élevés de leurs excrétions urimures,
supérieures de '180 a 300 centimètres cubes à celles des Français.
D'autres causes interviennent aussi pour augmenter notablement le volume de
)'urine: l'action du froid sur la circulation périphérique, certains phénomènes
nerveux (attaque hystérique, anxiété, joie).

jour.
;\n contraire des actions précédentes, l'abstinence des boissons,les températures
estâtes élevées., les marches, les exercices violents, la sudation qui en est la
conséquence, la .diarrhée, les vomissements répétés diminuent notablement le
chiffre de l'excrétion urinaire et peuvent le faire tomber bien au-dessous d'un litre
par
grand nombre d'états pathologiques (intoxications, fièvres graves) se com-
Un
pliqncnt d'oligurie et aboutissent, par conséquent, au même résultat.

f.-f;
B. COM)'OS[T:OX CmMtQUE HE L'OUNE

Lai-santdecôté, pour le moment, tout ce qui a trait a l'élimination des subs-


tancf; particulières qu'une alimentation spéciale, des processus pathologiques sans

/U~
nombre ou les médications diverses peuvent faire apparaitre dans l'urine, nous
donnerons la composition chimique moyenne d'une urine humaine rapportés au
litre et a l'excrétion de vingt-quatre heures.
Parhtie ParMhcure~

5
? <L~7~
uriffue.
hippurique.
Acide

'Crca.tininu.
)
9a6M
2.')~.37
0.40
0.50
0.80
t2t3~
33'.00
0.5~
0,<!3
~.00
~:o/M. <Xa.nU)ineet.anu)ogucs. O.Ot 0.05
gt 'j'igmcnt.sc~ma.Uùt'escx~'Mtivcs. 4.5 {'.So
t Mucus, pepsine
~)
Et1 kC~M
,Phuno)su)ra.Lo.
~fndoxy)su!f<iLc.
)'cme.«juantitc:<
O.OtTàO.OSt
0.00~0.0)9
Pctites<)uantitcs
O.O~tàO.063
O.OONàO.OM
!t<«'t'M<«/)<M'8k!).toxy<su[f:).te. Traces Traces
S~ Acide
acides
pa.ra.oxypi~cnytacutifjue.
fixes volatils
0,Û)0&0,020
0.0)0
0,0)~à0.02t
0,0)2
grits ou
r.Cor/M
/('<)««;'M.
'Gtycose, etc.
~\cidf!OXtt)i([uc
jtG)yccrophosp))a.tes.
acide lactique,
Ch)orurcdesodium.
0,0):i
Traces
0,001
)0.5
0.0)8
Traces
0,0)2
)3.65

Phosphates cu.ki<jues.
Sulfates alcalins (soude, pota.SBC)
magnésiens.
3,1
0,3)
0.4ii
4,03
0,40
O.S8
))).-<.offps alcalins (soude, potasse)..
itixtHALX ammoniacaux.
Se)s
Silice
<,43
0.70
1.8);
0.91

Azotates.
X'
Traces Traces
Fer Traces Traces
Gaz(0,CO',Az). Traces
»
Traces

Nous passerons successivement en revue les plus imposants de ces composés


i" Matières organiques. Les matières organiques que renferme Purine se
'Hstin~h.'nt~ comme nous le montre tetabteau ci-dessus, en corps azotés, corps
aromaii~jues et corps ternaires
A. (~i'.)'s AzoTHs. Le rein étant la voie d'ëtimination à peu près exclusive des
déchets .txotes, ces derniers forment le
groupe le plus important des principes
immcdmts de t'urine.
L')u'fe ou MH'&o~MMMM~e (M'Az-CO-AzIP), corps neutre, incolore, cristallisant en
beaux prismes sotubies dans l'eau et l'alcool, est !'ë)cment urinaire le plus impor-
tant. M~!sre)e nombre des théories qui s'efrorcent d'expliquer sa formation, on
n'est pas encore fixé sur les réactions qui donnent naissance à l'urée. On peut
cependant rapporter l'origine de cette amide '1° à la décomposition parhydr'dyse
des albumines qui, préexistant dans les tissus ou introduites dans l'économ! pa,
l'alimentation, donnent naissance a.do l'urée par suite de la présence dans ieur
molécule d'un groupe générateur Az–CO–Az. 2° a la combinaison de l'acide car-
bonique avec l'ammoniaque, provenant de la. destruction intra-organique des subs-
tances atbuminoïdes (CO!+2AzIP==ïrO+IPAz–CO–AzH~. La théorie suivant
laquelle le foie serait le siège de cette transformation n'est pas encore abso))unent
établie, bien que l'urée diminue considérablement dans les lésions un (oie
(SCHMIEDEUERC).
Quelle que soit la théorie qu'on admette, la production de l'urée est étroib'ment
liée à la désassimilation dessubstances quaternaires elle n'en est pas scutemcnt,
le témoin, elle en donne la mesure. C'est ainsi que l'excrétien de l'urée augmente
par le régime carné, diminue par une alimentation végétale, mais ne s'abaisse
jamais jusqu'à zéro, même par le jeûne absolu.
L'urée augmente sensiblement a la suite du travail musculaire, après l'adminis-
tration du phosphore, des sels organiques d'ammoniaque, dans la ncvrc, après
l'ablation des tumeurs abdominales, sans doute a la suite de l'autoph.~ie des
liquides albumineux épanchés et des tissus mortifiés en voie de résorption.
L'acide M?'t<yMe (CWAzW) est une poudre blanche, cristalline, fort peu so!ubie
dans l'eau et dont les sels alcalins eux-mêmes se dissolvent mal. L'acide urique
ne saurait être considéré comme un produit de désassimilation incomplète des
albumines il provient plus vraisemblablement de la décomposition des nuciéines
qui constituent les noyaux cellulaires, bien qu'on ne l'ait jamais rencontré dans
les végétaux où abondent cependant les nucléines et leurs produits de dédouble-
ment (xanthine, adénine et autres composés voisins de l'acide urique). La pro-
duction d'acide urique s'élève par une alimentation riche en viandes, dans la
fièvre, chez les goutteux, les rhumatisants et surtout les leucémiques.
L'acide A~tM't'~Me (CO~I–Cl~.AzH.C~H"0) ou ~eM~o~cocoMe est en prismes
incolores peu solubles. Il provient de l'union, dans le rein, de l'acide benxoïquc
introduit par l'alimentation végétale avec le glycocolle, produit de dédûuHcment
des albumines. Tout ce qui augmente dans l'alimentation la proportion d'acide
benzoïque élève l'excrétion d'acide hippurique.
La crea<tMt'Ke (MrAz~O) se présente sous la forme de prismes incolores très so!u-
bles, fortement alcalins. Elle provient vraisemblablement de la créatinc de la
viande car, par le régime lacté exclusif, elle disparait complètement. Elle aug-
mente, au contraire, par l'exercice musculaire prolongé.
Les co?'~s ~aH</M<y:(es comprennent la .raM</MHe (C~Az~) et la sa?'c:)!e ou
/n/~oa?<!M<A:'Ke (C~IPAz~O), corps vaguement cristallisés, peu solubtcs, et qui
paraissent provenir de la désassimilation de la nucléine. L'urine n'en renferme
d'ailleurs que des traces.
Au nombre des pigments urinaires figure l'M~'oc/M'OMte, pigment jaune très
voisin de l'urobilino et qui provient certainement de cette substance, d'autres
pigments voisins (to'oMt~e, M?'o~M<ëM!e, etc.).
L'urine renferme encore des principes complexes fort mal connus et désignes
sous le nom générique d'ea~cM/s.
On y trouve enfin une trace de ferment soluble voisin de la pepsine et de la
mucine, matière albuminoïde qui, par hydrolyse, fournit un hydrate de carbone
voisin des gommes et des sucres (LoEBiscn).
Coups AROMATIQUES. Ils ont tous un caractère commun ce sont des produits
ultimes de la putréfaction intestinale des substances albuminoïdes, combinés
utt~t'ieurcment à l'acide sulfurique pour donner de véritables éthers, comme le
SK~C acide ~K'M7/~ (JIO SO" OC'H'').
Le plus important de ces dérivés est l'indogène ou acide !M~o.Ky~sM~M?'<e
(C''i)~'AzO.SO~'H). C'est ce corps qui, en s'oxydant à l'air, donne naissance au pig-
mcftt rouge des urines. Oxydé plus énergiquement, il fournit l'indigo des teintu-
riers.
L'acide sA'a<o:K~SM~/tM'M<9 (C~PAzO. SO~H) est un homologue du précèdent, et
présente les mêmes propriétés.
C''s combinaisons, découvertes et étudiées par BAUMAxx, ont été l'objet, d'un
~r.md nombre de recherches. On sait qu'ettes augmentent en même temps que les
puticfactions intestinales, et les variations de leur excrétion rénale mesurent
)'int"nsitéde ces putréfactions.
Hn même temps que les composés précédents, on a découvert dans t'urine la
prcsf'nce de plusieurs acide-phénots, dont le plus important est l'acide ~arao.xy-
p/tfH!ee~Me (110 C~H* C~ CO~Jt) qui se rattache, par la tyrosine dont il
provient, à la destruction hydrotityquc des matières albuminoïdes. Certains sujets,
qui ne présentent d'ailleurs aucun trouble pathologique, émettent une urine qui
se cuK're fortement en brun ou en noir quelques heures après la miction. B~;DECKE«,
qui :t signaié le premier ce phénomène curieux, l'a désigne sous le nom d'<:MMp-
<o't)'<c. Les travaux récents de Kmx:, WoLKow et BAUMAXX (~et'/sc/ y. p/<y&zo<
C/t~H., )!d. XV, 228) ont éthbli que la matière chromogcne de ces urines, l'alkhp-
<o;ie par conséquent, était constituée par des acides pbénots, l'acide /tOHK?~eH<t-
s;~e'())0)==CW–C)P-CO~tet rac~e Mt-o~MC~Me='(0)i)=C~Ctt'CO~
C. Cmu's TEHNAmEs. Ussont fort peu abondants dansFurinc, qui reste presque
compietemcntétrangère à l'élimination des déchets de l'alimentation ternaire.
Le ptus important est l'acide o~c~Me (C~O~IP), qui préexiste dans un grand
nombre de végétaux alimentaires, provient du dédoublement des albumines et
sans doute aussi de l'oxydation incomplète des hydrocarhonés. Il se rencontre
presque toujours à l'état d'oxalate calcaire.
Quant aux autres composés ternaires, acides <<ïS, acide <ac<Me, acide p/<os-
~Aoy/eer~Me, ~yeose, alcool, ace/OHe, ïHost<e, acide y/ycM)'o?!t'~Ke, ils n'existent
qu'u état de trace, douteuse pour plusieurs d'entre eux encore peut-on dire que
leur présence dans t'urine n'est pas absolument constante. Ce sont des corps
échappés a la destruction totale que subissent dans l'économie les aliments ter-
nair''F. Sauf pour le glucose et l'acide oxa)ique, on ne sait presque rien de précis
sur knrs variations pathologiques.
2" Composés minéraux. La plupart d'entre eux reconnaissent deux origines
t'aihxcntation et la désassimilation des tissus dont ils font partie intégrante.
C\st ainsi que le c/t/o~we a~soa~Mm en particuticr provient du sel atimcntaire
aussi bien que des modifications chimiques dont le plasma sanguin est le siège.
Ce qui le prouve c'est la diminution et quelquefois la disparition comptètc des
chjutut'es, dans les maladies fébriles aiguës, tout spéciatementdansla pneumonie
leur '"apparition dans l'urine constitue au contraire un des meilleurs symptômes
de la défervesccnce.
Les phosphates, eux aussi, proviennent des aliments et de l'usure des albumines
de n~js tissus riches en phosphore, telles que les nuctéines. L'excrétion phospho-
rique est particulièrement etevée après un repas de viande, a )a suite de l'activité
intellectuelle intense et du travail physique prolongé. La phosphaturie s'accuse
encore dans la méningite, le rachitisme, Fostéomafacie, au début de iatubercof~se,
dans quelques affections du système nerveux, dans certaines dyscrasies telles que
le diabète phosphatiquc de ÏEissiER.
L'act~e SM~Mr~Me existe dans l'urine sous trois états 1° les sulfates de )'a)i-
mentation et de l'usure organique 2" l'acide sulfurique combine aux corps aroma-
tiques étudiés plus haut; l'origine n'en est pas exactement fixée 3° enfin, des
composes organiques sulfurés encore inconnus et où le soufre est engagé sous
forme de combinaison très stable, difucHement oxydable (SALKowsKi, LËpfNE et G(;É-
R)N). Une part de cet acide sulfurique revient à l'oxydation du copule sutfm'e qui
entre dans la constitution des albumines.
Une faibic partie de F~MMïOMt'a~Me M?'tMat')'e préexiste dans quelques atimonts
mais on peut dire que la part qui revient à la désassimiJation des tissus d.ms la
genèse de cet atcati est prépondérante. L'ammoniurie est en effet exagérée (t.ins

similation intense.
les maladies fébri)es et dans toutes les affections qui s'accompagnent d'une désas-

Les autres composés minéraux n'entrent qu'à )'état de traces insigniuantcs dans
l'urine normale.
Pour compléter les indications précédentes, nous passerons rapidement en revue les c)L'njen!s
anormaux qui, à la suite d'un grand nombre d'états pathologiques, traversent le rein et passent
dans 1'urine
-t°.Cu sont d'tUjofd des affjumincs et en premier Heu la M'f:<; dit sang, souvent m~m~e de
~/o&M<Mte(a.)burninurietransitoire, litiiiase rena.te, n)i).iduBrig)it, iroubtes circu)t).toiros,eh'ctc.j;
)& ~)'tHe (hcnuLt.urie); tes a~MMOses ou p~'ope~/o~e~ (ost.eona.ta.cie, néphrite u.igue); )es/)c;)/o);M
(carcinomes, procossus pyogenos. pneurnoniH.'e.tsuda.ts pleuraux, grossesse, atrophie .u~ue du
foie, intoxieiHons pm'te phosphore, etc.); les ntttCt'MM et ':<~Mo-a~KmtHM(cystite, et.c.).
2"]''ttrmi io3 corp..itet'naif'es, nous signaforons tout d'&hord.comms.t'eiementJc p)usi))i;~)'tant.
le ~<)/co.<e ou ~e~t'ose (C"M'Wj (gtyeosurie a.iimentii.iro, glycosurie tra.nsit.on'o, di:)Lhet,e suc:'c'); la
laclose C"tt"0" (nourrices iiu moment du sevrage) l'inosile C"lt" (0)))° (diabète, albuminurie.
polyurie avec lésions rnëdutiaires) plus rarement ta f/e.c~'tHe, t'</t;'o~<M'M:e, le ~/yc~f/e;if;
(C'H'"0''), le ~«Me (?) (diabète) t'<:cë<o<te C'n"0 (diabète, coma diabétique, états febritos. ps\ rhuses,
troubles digestifs, etc., etc.); t'ac~e~t'aeë/t~Me ouf<cë<aef'<Me C'M"0* et l'acide ~-o.f~&M<y)'y;te
tevogyrc C~H'O* (coma diabétique}.
3" l'lus rare~nont, on constate l'élimination renato def/t'a~e, la cbylurio (an'dctions parasit.ures
du sang), cachexies, pltthisie putmonaire, pyottemio, phosp!)orisme aigu, atloctions divo-ses du
foie et du pancréas); f'apparition, t~srare (raiiteurs, d'un beau corps suifure crista))i;tnt en
belles Jamettes t~exagonaios. la o/t'tc C'it'~Az~O' ne paratt s'accompagner d'aucun trouble
pathologique notabio la <e;<c<)!e C"it'~AxO~ la /~rost):c C"H"AzO' s'éliminent iL )a suite des
fusions hépatiques graves.
4'' Signalons encore un certain nombre de diamines, ia /)«/?'Mc:;te ou <<a'M~/<.yi'e/te-fA'ftMMc
(C'Jt'Az'); )a pe)!/aME</ty~ë):ef<tfï?)t!)teou ca~aff'f'~te (C'{t"Az*),qui sont de veritabies phjnitunes;
les /)o.<e.s',t'f<~<;)!e~/t<t'ë,t'acM/een)'&ott<yt«' fibre non dissous (pneMn:n/M~e):ccrt.tins
corps indetertnines qui donnent l'acide diaxobenxo!-su!furiqucla f<:azo-)'eac/<o!t<<'A'A)'eA.

sang en avec
S" Comme complications do quelques états pathologiques, on voit apparattre dans t'urine du
tous ses ctemonts histologiques et chimiques globules, albumines, hémo-
globine plus ou jnoins modifiée ())ematurio,pyurio. methonogiobinc). L'éliminationdes pigH!Mts
bdiairescstau moins aussi fréquente; celle des acides biliaires l'est beaucoup moins.
6° L'urine peut encore servir do véhicule à un grand nombre d'êtres vivants, levures. bactéries.
~to'oco(;c!M M;'c<j", ~:eroeocc!M oe/tt'o~e;<ct;s, 0)'c/<tOcocciM ure~/t~'a! (L. HuooufENQ et J. f'~i.tLDj,
B~Ci/~MS 6'c/j/tc'«), S/ajo/ty~oeocctM ~yo~e/<M (t;<eK~, ~'o&~e<7/M~ /~</e/e;'eM~, etc., etc. 'feutres
parasites plus efoves on organisation, Ft<f!t't<!M/t~M«:MAoMt;:M,OM<o/MM)K/<a'Ma:<otiMM. /J'A<
.a, etc., etc.
7° Enfin, rappelons pour terminer que presque tous tes médicaments introduits dans t'orgi-
nisme s'éliminent par le rein et se retrouvent dans l'urine après avoir subi des modifications
quelquefois complexes et dont l'étude, d'adteurs très longue, no saurait trouver place ici.

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l'oUIiTRYriO\,7~;M<e
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corrtpctr·alive srt~· l·arzalonxie e~ la pf<</to~o'/<e<M
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S/Kf/tf~ a&e)' t/eK J!<M</f)'eM~M/'(<ef A~'ere, Si(.z. d. Wicn. Akad., 18St; GEHEM, L'e&c;' <Ï!ee/e
~Ka.omose?t .:MMc/<en ~<'<et'e)t M. t''e):eK nt </e<' A~e;'e~'ap~. Internat. MotiaLsclir. f. Ana.t.. u.
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/,c'<M"'Ha~ef/et )'eHt !'M!'ap/JO)'/o a~en~oMfth'e </e~< co~oH«f< Ho'/e&t'a~e !;eH'«omo, )!u)i. Accad.
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]Jt:n~GEn, f/eter f/e): HsM f/e)' ~H~t.t/At'~c/te): (Je~t<M~<Hi;f< der A'fe''e, Th..Brcs]itU, 1888;
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)!At~n.. 7o;)0~?a epprc'MSi'oxec/e! t'en', Il policlinico. 1894 LAUDALM, (.'pAo' die .S/)-«c~<)'e
f/f- A~')'p;)p~i'</tc~,AnaL Anx., Bd. 10, 1895 Be'
l[E).x, :u'' A'<'H;)//<Mx f/e;' A':e)'eM/o/)o~<te,
)jMU~. !)iss.. Bertin, 1895 LEGUEU, Que<</Mp~ co;W~-a<;0)t< SKt' rn7;(! po~/t. du )'et;t MoMc,
Huit. S~M. anat., )895; GEHOTA, ~<«' A'e))))/)i)'M f/e;' Be/iM<t.'y«H'y~)/M'Yi/M </C)' A;'t'c, Arc)', f.
Anat. u. )'))ysiot.,1895 Cu\x~GUAM. ï'/te/orm of the ~/)/p~t aM(< o/'</fp ~-)(/?)fy, Journ. cf Anat.
u. t'hv:-io).. voL XXIX, 18H5 KoFt'MAxx, E!M!</e .S/Mf/<e K~p)' <e c/tt)'M;Y/o/jo.)'np/<M<'Ae)t
.j)«f/. </c<- A';0'e, Wien. mcd. ÂVoc))., )89S et 1896; [)f:sroT (L [!i;HAnD. ta cx'CM~~tOM a)-<pt''e//e
</«)<'«'. e/Mf/ice f/'np)'~f/<M )'a(/)'o.ap/)te~. C. R. Soc. de [!io)., )896; ScMMEKttt.t). f!fc/t.a/)ft<.
.<M)'<'«/<e rénale, Th. Lyon, 1895; SAUER. A'c«e tOt/e~Hc/t. MOf;' (las A'<e<'<tc~t//t<~ M. se<M
)c'7'f't bei y/a)';M&~oH</e)'«M~. Arc)), f. mikr. Anat.. Bd. XLYt. )S96 MAMScn. {/<'&o' die
Xff/~ ");;0)Y<<!UH'y ~6!J)'<ttC/<e)t r)/)'amM/M !« ~cf MteMxc/A'fere, Anat. Anz.. B'). X)l. )896:
–CH!t;wrrx, B<'ot~c/t<. M. BeMO'A. M&e)' Sf<M~c//<e)')!tC)'c)i, Arch. f. Anat-, 1897; RÛHE, L'cop)'<<'
Mtj'Mitf<«tH ;M'o~)';a ~o' ~a)'H(;a)!(Mc/;eM M. '/))'e He:)f/< ;<)). :«;' (/CM ;M/e'<'c~c/t CeM'c&e f/ef .Y'e<'f.
Arch. f. AnaL u. Dtysiol,. t897 \V'AHT, tVo</e f~e f/tt)M<OM </c ffo'/ct'e rcon~e e< t'nppo)'~
niveau dit hile, Soc. anat., Paris. 1897
</?<<< <')«;tc/te~ a;< (i).AXTEXAY et. GOSSE' Le /<Mc«ï ~er;-
<v;M/. \nn. des maladies des ors- genit<urinaires. )898 Onuoxo. SM <<fH ;'cne )';t ee/('a
~ehtt<i <-<</<))/a e ~M//a .s'e~Hie/i/iO/ie f/e~e ;'eHe, Soc. tned.-chir. di Pavia, 1899.

ARTICLE JH

CAKAL EXCRÉTEUR DU HEIN

L'mine, à sa sortie des papilles du rein, est recueillie par de petits cylindres
membraneuxappelés calices. Les calices, toujours très courts, se réunissent les
uns :mx autres, pour former un réservoir commun qui est le &assMte/, lequel, a son
tour, est continué jusqu'à la vessie par un long canal, rM?'e<e?'e. Nous envisagerons
tout d'abord, ces trois segments du canal excréteur du rein, au point de vue de leur
conformation extérieure et de leurs rapports. Nous étudierons ensuite leur m~dc
de constitution anatomique, leurs vaisseaux et leurs nerfs.

§ I. MODE DE CONFOBMATtON ET KAPPOnTS

Envisagé au point de vue de leur configuration extérieure et de leurs rapports,


les trois segments du canal excréteur du rein sont très différents ies uns des autres
et il convient de les étudier séparément.

A.–CAUCKS
Les caUces (Hg. 493,3) revêtent la forme de petits tubes membraneux, dont )a
longueur est en moyenne de 1 centimètre, la largeur de 6 a '12 miHimetres.
1° Nombre. Leur nombre est ordinairement éga) à celui des papilles ctfes-
mômes; dans certains cas, cependant, il lui est inférieur d'une ou de deux uni~s,
par ce fait que l'on voit deux papilles voisines s'ouvrir dans un seul et mmnc
calice. En examinant à ce point de vue onze mouies de bassinets avec tem's
calices, j'ai compte en moyenne 9 calices par bassinet, avec un maximum de 13 et
un minimum de 7.
2' Forme et rapports. Chacun d'eux, considéré isotément, nous présente
1" deux surfaces, l'une intérieure, l'autre extérieure 2° deux extrémités, que f'on
distingue, d'après le cours de i'urine, en supérieure et
inférieure.
a. <S'Mr/<:ee Mt<e)'eM~. La surface intérieure des
calices, lisse et unie, est continuellement baignée par
l'urine.
b. ~'M~ace e~er!'eM?'e. La surface extérion'c est
en rapport sur tout son pourtour, avec !a omisse
moUo qui remplit le sinus et aussi avec les dernières
ramifications de l'artère et de la veine réna)es.
c. ~r<?'eMM<6 SMpe~'t'eMre. L'extrémité supérieure
2 répond a la base de la papille correspondante, a la-
Fig.492. quelle elle adhère intimement (fig. 478). Quant )a
Unopa.piUot'cM.to~vocson
ca.Hco. papiUe, elle s'engage dans l'extrémité supérieure du
~pa['iHer6ua)e.–2,sonsom- calice (ug'.492.,2)enle ferma.ntcomptetemcntcomme
met :n'oc)':)rcitcribrosa.3,na)ico, le ferait un bouchon conique.
mosc et O'igne,avec 3~,son insertion
snrfecoidelapapitte.–4,pat'oi d. ~.r<)'eMt!<e M!/er!eM?'e. L'extrémité inférieure
()n sinus.
est toujours moins targe que la supérieure, d'oi) il
l'ësuite que le calice n'est pas régulièrement cylindrique, mais ressemble plutôt
à un tronc de cône. Cette extrémité inférieure s'ouvre dans la cavité du bassinet.
Toutefois, les calices ne se jettent pas isolément dans leur réservoir commun.
se réunissent prëafablement entre eux (fig. 493) par groupes de trois ou quatre,
pour former des canaux collecteurs plus volumineux, auquel on donne le ~u)n de
~'an~s calices ou &)'as dit &assMe< eux-mêmes, pour cette raison, sont :))~e!~
parfois ~)e<ï'<s calices.
3° Grands calices. Les grands calices varient beaucoup dans fcurs.<)itncn-
sions les plus longs que j'ai observés mesuraient 26 millimètres; les plus courts,
3<)u 4 millimètres seulement. Leur longueur moyenne, est de '12 à 18 millimètres.
(jn en rencontre ordinairement trois, que t'en distingue en supérieur, moyen et
[nf'm'icur (tig. 493). Le p~K~ cs~ce sM~O'~Mr ou &~<xs sMp~'t'eM?- «'M bassinet se
Jit'~c obHquement de haut en bas et de dehors en dedans. Il recueille les caticcs
;lui, au nombre de 3 ou 4, répondent a la partie supérieure du rein. Le ~'<M</
ca/~e M/'c)'~eK/' ou bras !e?':e!M' f~M bassinet, obliquement ascendant, est formé,
connnc le précédent, par la confluence de 3 ou 4 calices qui proviennent de la
pai'h'' inférieure de f'organe. Comparé au grand calice supérieur, il est plus court,
m!H~ presque toujours ptus volumineux. –Le ~'aK<:< calice M~oyeM ou &?'<'<s MioycM
a'M/s/K<?< tire son origine des deux. papilles qui répondent a la partie moyenne
dn~-inus. Il se distingue des (feux autres par son volume, qui est beaucoup moindre,
et p;!)' son trajet, qui est plus oumoins horizontal. Quant a sa terminaison, il vient
s'ouvrir, tantôt a la partie moyenne du bassinet, tantôt dans l'un des deux grands
caiif'c.~ supérieur et inférieur, mais le pins souvent dans l'inférieur. Ce dernier
moi" de terminaison me paraît être de beaucoup le ptus fréquent et, comme on le
voit. le nombre des grands calices se trouve réduit dans ce cas a deux seulement,
!'un -.npérieur, l'autre inférieur.

B. ))AS.S~HT

).<' bassinet (angL Pelvis o/'<Ac /c!He?/, allem. ~V?ereK&ec/t'6K), deuxième seg-
ment, du canal excréteur du rein, est une sorte de réservoir auquel aboutissent les
ealil'/L.

1 Dimensions. Sa hauteur est, en moyenne, de '20 a 30 millimètres sa


i:u'i;('ur, mesurée au niveau de la hase, varie de ')o a 20 millimètres, t) est situé
inntj~fiatcment en arrière de l'artère rénale et forme par conséquent le dernier
pian, h' plan le plus postérieur, du pédicule du rein.
2° Configuration extérieure. Considéré au point de vue de sa configuration
extérieure, le bassinet a la forme d'un entonnoir membraneux., aplati d'avant en
oni' dont la base regarderait en haut et en dehors et dont le grand axe
serait obliquement dirigé de haut en bas et de dehors en dedans, il nous offre
a considérer deux faces (l'une antérieure, l'autre postérieure), deux bords, un
sommet et une base
a. tS'«/HMM<. Le sommet se continue avec l'uretère, le plus souvent par une
transition insensible. Sur quelques sujets, cependant, la limite respective des deux
organes est marquée par un léger étranglement auquel on donne le nom de col du
<'<?M; On peut l'appeler, avec tout autant de raison, le col de ~M'e/o'c. Nous y
reviendrons plus loin à propos de ce dernier conduit (voy. t~'e/o'e).
1). /e. La base du bassinet regarde le fond du sinus. Sa partie moyenne est
concave. Ses deux extrémités supérieure et inférieure se projettent en dehors, en
formant ce qu'on appelle les co~'Hes dit bassinet. C'est aux cornes du bassinet
qu'aboutissent, comme nous le montre nettement la figure 493, les deux grands
ca!iccs '-nperieur et inférieur.
Les grands caticcs, nous l'avons dit ptus haut, sont très variahtes dans leur ton-
gueurct, si nous y revenons ici, c'est pour indiquer que ces variations entrainent
toujotj)-, pour le bassinet, des modifications morpho)ogiqucs importantes. Le
point uu le bassinet se continue avec l'uretère étant a peu près invariahle, et,
d'autre part, le sinus du rein ayant toujours la même profondeur, on conçoit sans
peine que la longueur du bassinet sera. inversement proportionneite a ceHe de ses
bras ou grands calices aux longs calices correspondra, un bassinet court et, vice
versa, un bassinet très long, très ample, très développe en un mot, sera la consé-
quence d'une réduction dans la longueur de ses grands calices.
Dans le premier cas, le bassinet, se divisant au niveau de sa base en des pro-
longementstubuteux (grands calices), lesquels se subdivisent a leur tour en quatre
ou cinq prolongements plus petits (calices), est dit ?'a;MH/eë (ug. 493, C). Dans le
second cas, les grands calices étant très réduits et n'existant pour ainsi dire

Figure dc))ii-sc))e.ma.tif)ue n~onU'ant ics différentes formes du bassinet. A~ bassine)..1trois bras


(forme ordinaire); t!, bassinet ampuUaire; C, bassinet ramifn;; I), bassinet ramifie. avttcfor-
tnat'ton de bassinets secondaires aux conftucnts des calices.
), ut'cLct'c. bassine!. 2\ 2', bassinets secondaires (dans la figure D). 3, calices. 4, sinus du rein.
5, subsLance [n6du!i~i''c du rein.

pas, le ba.ssinet. s'avance jusqu'au voisinage des papilles et remplit entiët'cmoit


toutes les cavités du sinus il est dit ampM~M'c (f!g. 493, B). Nous devons ajouter
que bassinet ramifié et bassinet ampuHairc sont deux types extrêmes, entre Ics-
quels se derouie toute une série de types intermédiaires.
Piu'rni les nombreuses variétés qui se rattachent au bassinet ramiftc, nous
indiquerons celle-ci sur les points où les calices se réunissent pour former tes
grands calices (confluents des calices), se voit une espèce de rennemc))t en
forme d'ampoule triangulaire, qui constitue un véritable bassinet secondaire et
qui est relié au bassinet principal par le grand calice auquel il donne naissance
(fig. 493, D). Dans les cas de ce genre, le bassinet principal est ordinairement fort
atténué il peut même disparaître entièrement et l'anomalie alors peut en imposer
pour un uretère bifurqué dont les deux branches de bifurcation auraient chacune
son bassinet propre.
c. Faces. Les deux faces du bassinet se distinguent en antérieure et posté-
rieure. Elles sont planes quand le bassinet est vide, plus ou moins bombées quand
it est distendu par t'urine ou par une injection.
d. /}o?'~s. De ses deux bords, l'un est supérieur, l'autre inférieur. Tous tes
deux se dirigent obliquement de haut en bas et de dehors en dedans. Toutefois,
cette obliquité est beaucoup plus marquée pour te bord supérieurque pour !c bord
inférieur, ce dernier se rapprochant beaucoup de l'horizontale.
3° Rapports. Le bassinet est situé en partie dans le sinus, en partie ell dehors
de lui. De là sa division en deux portions, l'une intra-rénale, l'autre cxtra'rënate:
:i..PoWtOM M!<)'a-?'ën~~e. La, portion intra-rënate baigne, comme les cnHces,
dans la graisse molie du sinus. Et!e est, en rapport, ')" en avant., avec les divisions
successives de l'artère et de la veine rénales; 2° en arrière, avec la paroi du sinus,
dout c)tc est sëparde, chez qucJqucs sujets, par fa branche postérieure de t'artèrc
renatc. Cette branche artériette est constante; seulement, dans les cas de bassinet
court, cite contourne, non ce dernier, mais son bras supérieur.
)). /'o?'<ï'OM e.K~'a-?'eH<e. La portion extra-rënaie est beaucoup plus consi-
derxhJe que la précédente eHe représente à ettc seu)c la plus grande partie du
bassinet. –En avant, elle répond au péritoine et a la lame antérieure de ta capsule
adipeuse, dans l'épaisseur de iaqueUe cheminent les premières divisions des vais-
seaux rénaux. La face antérieure du bassinet est en outre en rapport, a droite, avec
la deuxième portion du duodénum. En arrière, e)ic repose sur la lame posté-
rieure de la capsule adipeuse et, par son intermédiaire, sur ie muscle psoas.
L)') Ht fait remarquer avec raison que la face postérieure du bassinet, dans sa
portion extra-réna)e, est constamment dépourvue d'un contact vascutaire. Htte est
donc, sur ce point, facilement accessible.

C. t'ftHT~fij;

L'uretère (o'.ipMYjp, de oupo~ M~'He; angt. t/e/e~a)tcm. //<H~e~o') est cette partie
du conduit excréteur du rein qui s'étend du bassinet a )a vessie.

1° Dimensions longueur de t'urctère est de 26 a 30 centimètres pour )e


La
cote gauche, '1 ou 2 centimètres en moins pour le cote droit. Sa )argeur moyenne
est de ou 6 millimètres mais nousverrons tout à l'heure que cette largeur varie
hc.uu'oup suivant les points que t'en considère.

2 Trajet et division topographique. ))u sommet du bassinet, ou il prend nais-


sance, t'uretère se porte vcrtica)cmcnt en bas vers l'angle de bifurcation de Fartère
jH:upu'primitive. La, il descend dans te bassin. Puis, obliquant en dehors-, il stagne
la partie inférieure dota vessie, traverse obHqucment t-a paroi et vient s'ouvrir
dnn- sa cavité (fig. 500, 2) à t'angte tatëra) correspondant du triangte t)e Lieutau(!.
L uretère traverse donc successivement, comme on je voit, la cavité abdominate,
ta fos-e itiaque interne, t'excavation peivicnue, !a paroi de !a vessie. Nous pou-
vo!)-' donc ic diviser en quatre portions, qui sont, en aHaut de haut en bas )" la
u<M'fM aMonn'Ha/e ou ~OH&~M'e; 2° tajoor/t'OM ?'f!te; 3" la ~ot'?<~e~'<'e?!Hc;
4° t.) /w~!OK t)<'s~c6:<e.
A t''ur extrémité supérieure, les deux uretères sont -ëpares t'un <te t'autre par

un iutervatte de 7 ou 8 centimètres. Cet intervaHe. au niveau de t'orificc ve-icat~se


trouve réduit à 2 centimètres. Les deux uretères, envisages dans l'ensemble de )cur
trnjf't. se rapprochent donc de la ligne médiane, autrement dit suivenU'un par rap-
port a t autre une direction fortement convergente. Leur trajet abdomino-Diaqucest
ftsscx bif-n indique (Tôt n\EU)i) par une verticale qui, partant du point de jonction
du th'rs interne de t'arcadc crurale avec ses deux tiers externes, 'ëtèverait jusqu'à
la ttautcur de la douzième côte.

3" Forme et calibre.–L'uretère revêt la forme d'un tong tube membraneux,


c\tiu<h.udc, un peu aplati d'avant en arrière. Son calibre, toutefois, n'est pas
exactement uniforme. Si nous te suivons de haut en bas, nous constatons tout
d'abord (tig. 494), a sa partie supérieure, un premier rétrécissement, --cuvent très
accuse, que )'on désigne sous )e nom de co~e< de /'M'e<e)'e (<s<M:e <~e ~M?'e<e
de ScHWALBE). Ce rétrécissement se trouve parfois à l'extrémité supérieure de
t'uretèrc, je veux dire au point de jonction avec te bassinet. Mais, dans ta. grande
majorité des cas, il est situ6 à 1 centimètre ou 1 centimètre et demi au-dessous
à 7 ou 8 centimètres environ du hile de rein.
Au-dessus de ce rétrécissement, la portion initiale de l'ure-
tère, légèrement renflée (ng. 494,2), a reçu le nom d'Mï/'Mtf~
~M~MMt.
Au-dessous du rétrécissement, l'uretère nous présente un rea-
nement fusiforme (/'Mse~M p?'!Kc~s~ de Scn\VAL)i~), qui s'cLcnd
depuis l'isthme jusqu'au cûteoxterne des vaisseaux iliarlues,
sur une longueur par conséquent de 10 ou l't centimètres. Arrive
sur:ie cûté externe des vaisseaux iliaques, t'uretère sf; rc!,re-
cit de nouveau. En même temps H s'indëchit sur iui-m(''me
il se eoMc~e pour contourner tes vaisseaux qu'il a devani lui.
Ce coude répond exactement au détroit supérieur du bussio,
d'où te nom de coM~e.~f~Mm~, que leur donne SonvAUtE
son angte d'ouverture oscille entre 'H2 et 18S°. Au-dessous du
coude marginal, dans sa portion pelvienne, l'uretère revêt, (htns
ta plupart des cas, une forme assez régulièrement cylindri-
que. Exceptionnellement,' il présente une deuxième ditn-
tation, qui repond le plus souvent a sa portion tt'ans-
versatc c est; le )'eH/<e;MeMf pelvien ou /Msea~ pe;UM?t
(fig. 494,7). Mais ce renflement, pet vien, quand il cxisLe,
est toujours moins accusé et surtout moins long ~u'; !e
renttement abdomino-itiaque.
Autotat, l'uretère nous présente successivement
(fig 494) 1° une portion plus on moins accusée,
de 1 centimètrea.centimètre et demi de lon-
gueur, t'M!MKû!t~M~MHt;2° un premier rétrécisse-
Fig.494. ment, le collet ou t'<s</M?!e; 3° un rcnnementfn.si-
forme, de 7 ou 8 centimètres de longueur, !e
Fnrmo de t'u)'oK!t'c:i'urot,(;re droit
injecté au suif, doini-~t'a.ndour. ~'M~e~M ~Me;pe! 4° un deuxième rétrécissement,
moins accusé que le premier, situé exactement a
t.imssincL–S.infundiijutum.
trt''C)S5cntp)tLmtLia[.–4, fuseau ;)['f)tcij)at l'extrémité inférieure du renflement m'eci~e, an
ou abdominal.–S.coudetniu'Rinai.–ti,
î'~(,r6cissGn)cn(t))arghiaL–7,fuscaupcl- niveau du coude marginal, c'est le ?'e<c~<
0.
vien.–8,9,art&rec), veine Oiaques exter- MeM< )Ka;Ka<; 8° au-dessous du coude margi-
nes.–i0,oriuccv<sicat.
na), une portion assez régutiëromont cntibree.
susceptible cependant de se ditatcr dans sa portion transversale, formant ainsi
un deuxième fuseau, le /'MsesM pelvien.
Les dimensions moyennes de ces ditTërentes portions sont les suivantes pour
t'infundibutum, 8 ad0 miHimetrcs; pour l'isthme, de 2 4 4 mHUmètres; pour le
fuseau principal 8 a 13 millimètres; pour le coude m'u'ginat, de 4 a 6 mii!i-
mëtres pour la portion pelvienne, de 5 a 7 miUimètrcs.
Dans une intut'ossfuit.o comrnuniciUion faite a. )'~l)M<on:tM/)e G<Me~e/ta/V (Session de 1896j.
ScifwA~jiK a fait )'oa)U,t'quc[' que, chcz les quadrupèdes, la portion pelvienne et la cmtrhutc de
t'urut.ùro font défaut, et. <t'a,ut['c ptt.t, que ta. diia.ta.tion abdomino-iliaque n'existe pa. Chez les
singes, el. tout. pa.rt.icuHcremont chex les singes anthropoïdes, la portion peh'icnnc apparait ft
avec clic, )e coude margina.) et la di!atation fusiforme qui est située au-dessus. Mais c't'at c)M
l't~otnnie que ces dispositions anatomiqucs sont le plus accusées. Il paratt donc rationne! de
j~nscr que f'u.ppa.rition d'une portion pelvienne avec coude miu'ginn.) est la conséquence du
paM.Lgc de l'itnima.) u. )a, station b'tpcdc ct~ (~uc, i'i. son tour, ta. prcscnco du fusecLu nbdominit)
t~i t'ut'et.fc est )(jL conséquence de cette dernière disposition anatomique cette d'd[Lt:).tion fusi-
tb~'t~c de t'uMtere resuU.eru.it de t'o))sta.c)o que rencontt'o l'ut'inc au niveau du coude ma.f-
.~n.t). tt convient d'ajouter queje fuseau pt'incipa.t existe dejù., comme l'ont eti),b[i ScnwAmE
h)i-!)n''n)e et, u.prestui, So.GER (~}nf<<. /t?!M!'jye)', )8!)G), chez le j'œtus iiumitin de 20 centimètres
il s'it )a., par conséquent, d'une disposition nxee p:u' ]'heredite.
Rapports.
4° L'uretère présente des rapports importants. Nous les examine-
rons séparément pour sa portion abdominale, pour sa portion iliaque, pour sa
poriion pelvienne et pour sa portion vesicnte

Les deux rctns et tcurs conduits'cxo'etcut's. vus eu place.


A. A, rc:)ts droit et gaMcttc. B. tt'. uretères. C, vessie urmairc à doni distendue,avec C\ eoujic de t oura~ue.
tt. !t\ c;tp-<n)cs surrcHatcs. R, ~ortmn ~rërccta~c du côtou iHo-pc!vtcn. F, c~nau~ d~ft'rcn~. G, corps caver-
ncm ~.mctfc.
f. a{;!ic 2. veine ca~c inférieure. 3. arbres diaj'tu'a~matiques iurericurcs. 4. tronc cœtia~uc. rcsc'~H' à son
or~n]c.i.artcre
SauctK' s. capsutaire nM;ennc.
Taisseaut spcrtnatiques.
C.arMrcmtsentcriquc SMpcrieurc.
artère n~scnterique.
T.T'.v.tisscam r~uaut droits et
i0, vaisseaux itiaqucs primitifs.
.i. t'oMTiox ABDOMfKALE. La portion abdominale, encore appetëe portion tom-
baitc, tncsure de 9 à M centimètres de iongueur. E)ie n'est pas exactement recti-
ligne, mais décrit dans son ensemble une légère courbe a'concavité externe. Le
point le plus saillant de cette courbe est situé (dg. 498, B et B') a 3 centimètres
et demi ou 4 centimètres de la ligne médiane des corps vertébraux il répond .1
une verticale qui passerait a un demi-centimètre ou 't centimètre et demi en
dedans du sommet des apophyses transverses des vertèbres lombaires.
a. ~Mo'r!'e)'6, t'uretèrc repose sur la partie la plus interne du psoas, dont il
est sépare par le fascia iliaca et par une nappe cellulo-adipeuse, le <t'ssK ce~
<:e<îpeMtc ?'e~'o-M)'e<e?'<<yMe. Cette nappe adipeuse, continuation de ta nappe adipeuse
pararëna)e (voy. p. 828), est plus ou moins épaisse suivant les sujets et il 0:4 i,
remarquer que, torsqu'ette est très développée, t'urotërc n'est pas noyé dann son
épaisseur, mais occupe sa partie toute superficielle, celle que revêt le péritoine.
A sa partie supérieure, l'uretère abdominal répond encore, par sa face postér'icm'e,
au muscle petit psoas mais, comme ce muscle se porte obHqucment en bas f't c)i
dedans, tandis que t'uretèrc se porte directement en bas, il ne tarde pas a penhc
tout contact avec ce dernier organe.
b. A'M a'edaMS, Furetere est en rapport a gauche avec t'aorte droite, avec ta
veine cave inférieure. Ses rotations avec la veine cave sont toujours plus intimes
qu'avec l'aorte et, cc)apour)a double raison que la veine cave est d'abord plus
volumineuse que l'aorte et, d'autre part, qu'elle s'écarte un peu plus de !a tigne
médiane. Les deux uretères sont encore en rapport, par leur côté interne, :)vec te
cordon du sympathique et avec le chapelet des ganglions lombaires.
c. /~t f/eAo?'s, t'uretèrc contourne tout d'abord la partie inférieure dn bon!
interne du rein. P)us bas, au-dessous du rein, il est côtoyé, a une distance plus
ou moins grande par ta. portion verticale du
co)on, cô!on ascendant a droite, cùiou descen-
dant a gauche, Ici encore les rapports avec te
côion sont; plus intimes :i droite qu'a gauche,
et !a. raison en est que le coton nscoxt.ud est.:)il
ta. fois plus volumineux et plus intcrDf' fjuc In
cû)on descendant,
d. 7~t 0!~aM~ l'uretère est recouvert pa)' !t'
péritoine parietat qui, a son niveau furm'' !!u
relief plus ou moins accuse. C.utor :) '-i.nna)''
t'existcncc de tractus tibreux qui vont ')c !'a)'c-
tère au péritoine sus-jaccnt et uttis~cnt inthm'-
ment les deux formations i'unc a ['autr~ !~)[i'
le péritoine et l'uretère s'interposent ~.ir pta-
ces, te duodénumet les vaisseaux spcrmatiqac~.
Le 6<Moa!ëHMMt, par sa seconde porHon
(fig. 493 ~), descend au-devant de t'urct~T
droit jusqu'au niveau d'une !igne transvo'sai''
menée par le bord supérieur de la qna-
triëmc lombaire. L'uretère gauctic ne pré-
sente ordinairement aucun rapport, immédiat, avec le duodénum. <Juc!qncfuis,
cependant., il est plus ou moins recouvert, a sa partie supérieure par la put'uun
terminatc (quatrième portion) de ce dernier organe. L'N?'<o'e ~'o'HM~M
M<e)'o-ot)<M'!eMMe chez la femme) croise obliquement l'uretère, tant a droite qn'
gauche, sur un point qui est habituencmcnt en regard de t'apophyse t)'.mt-vcrs.'
de la troisième )ombaire. Les fe~MS s~'?/'m<:<~Mes (M<ë~'o-oua?'<eMHe.s' chex !a
femme) croisent également t'uretere, mais d'une façon un peu différente a droite et
a sauche a droite, le vaisseau veineux, étant tributaire de la veine cave infé-
rieu'e, suit le mémo chemin que te vaisseau artériel et croise l'uretère sur le
même point; a gauche, !a veine spermatique, étant tributaire de la veine rénate,
se sépare
de l'artère correspondante a la partie moyenne de t'abdomen, longe
nue~jue temps ie côté externe de t'urctère et croisecctui-ci tout près de son origine.
i'ofo'fox CHAQUE. L'uretère iliaque est relativement très courte 3 ou 4 centi-
mètres seulement.
a. A'H a?'te?'ë, il répond aux vaisseaux iliaques, qui le séparent de ta symphyse
sacro-iliaque et qu'il contourne de haut en bas et un peu de dehors en dedans.
fjCj'uintou l'uretère passe ainsi au-devant des vaisseaux pour descendre dans le
bas.siu varie beaucoup suivant les sujets et, sur le même sujet, de droite à gauche.
)j)M:K.\ nous a donné, à cet égard, la formule suivante a gauche, t'uretere
croise l'artère iliaque primitive a 't8 mittimetros au-dessus de sa bifurcation a
droite. il croise l'artère itiaquc externe a 18 mittinu'trcs au-dessous de son
origine. Cette formule est vraiment trop précise pour convenir a tous les cas et ettc
soiroovera bien souvent en défaut. H suffit, en effet, d'examinerun certain nombre
de suj~t~ pour constater qu'il n'existe à cet égard aucune reg!c absoluc t'urctëre
pass'' au-devant des vaisseaux iliaques, soit au niveau de ta bifurcation, soit un
peu nu-dessus (iliaque primitive), soit un peu au-dessous (iliaque externe). Rap-
pctun. en passant, que en arrière des vaisseaux i)iaques chemine le nerf iombo-
.sacn'' ~'t. t'arterc Hio-iombaire.
h. A"M ~e~HS, l'uretère iliaque répond à la partie inférieure de la colonne
fotn~nrc, dont il est séparé par une distance de 2 centimètres a 2 centimètres et
demi. tt est à remarquer que cette distance est un peu plus grande du côté droit
<jnc du côté gauche, a cause de la présence, à droite, de la veine iliaquc primitive
droit' laquelle refoule un peu en dehors t'uretero correspondant.
c. A'H deAo?'s, l'uretère, dans sa traversée iliaque, est en rapport plus ou moins
immédiat avec les vaisseaux spermatiques ou utéro-ovaricns.
d. /,M afaM~, il est recouvert par te péritoine. Il estcroisé,agauctte, par le coton
ifio-u.'tvien et par le mésocôton homonyme; à droite, par le segment terminât du
jejtuht-itéon et la portion correspondante du mésentère. C'est au niveau du point
uuihotuourne les vaisseaux iliaques que t'uretere, soulevé par eux, est le ptus
.sujjerticictct, de ce fait, pour employer une expression de ttALm. s'otrrc te plus
cùnmtaisammcntà à la palpation abdominale. Ce point, d'après JtAH.H, répondratt,
sur la paroi antérieure de l'abdomen, a l'intersection de deux tignes, l'une hori-
xontatecttransversate partant de l'épine iliaque antéro-supéricure, t'autrc verti-

ment la
cale montant de t'épine pubienne. D'après Toun~HUH, il serait situé exacte-
ligne horizontale unissant les deux épines iliaques antéro-supe-
rieur! ligne ~t-~M~Me, au tiers de la longueur de cette ligne, un peu au-dessus
cependant.
C. htftïtox ['KLVtHxxH.La portion pelvienne de l'uretère mesure )3à 14centi-
mctrt's 'te longueur. Le contenu du bassin étant différent dans l'un et l'autre sexe,
les t'appurts de l'uretère pelvien varient naturcitcment suivant qu'on les examine
chez ttumme ou chez la femme
a. (7<e; ~'AoM~Me. Chez l'homme, l'uretère, en arrivant dans l'excavation
petvn'ijnc, se dirige d'abord en bas jusqu'à la partie supérieure de la grande
echancture sciatique. S'inftéchissant alors en avant et. en dedans, il gagne la face
inférieure de la vessie et disparaît dans sa paroi. H décrit, dans son cnsemhte
une longue courbe, dont la concavité regarde en haut, en dedans et en avant.
Nous pouvons lui considérer deux portions Func descendante, t'autro transvo'-
sate. –La po?'~oH descendante, encore appelée po?'~oM p~te<!a~, répond
paroi latérale de t'excavation. Elle repose immédiatement sur l'artère iliaque
interne, longeant sa face antérieure à droite, tandis qu'à gauche elle suit ptnLot
sa face interne. En arricn- de
l'artère, sur un plan p!us pro-
fond par conséquent, se trouve
ta veine itiaque interne ou hvpo-
gastriqueettcnerfJombo-sacrc.
En avant, l'uretère repon!) au
péritoine pariétal, qui le rcccavrc
da.ns toute son ëtenduc o) t'ap-
pliquant contre rarterc. Tunt &
fait en bas, a.u point ou s~to'-
minG l'artère hypogastriquH.i) jl
est en rapport, la fois, avec le
a.
bord postérieur du musc)'' t'c!~
vcurdci'anusetie))or(!supf~
rieur du nmscfc pyramida). C'est.
là qu'it se coude et que connnox'c
2 & sa portion transversale.
Ftg.497. ~oi''<OK<raMsue?'ss~e, encore ap'
Les vcstcuïcs s~mina.tcs, les canaux déferont ci. l\u' pe)6e ~o?'<'<OK t)~sce)'~<e en rniso))
tcre, vus en place pa.r leur ~cc postérieure. de ses relations avec les viscères
i, vessie.–2,p)'ost,a.t.c.–3,3\v~sicutGSs6)nina!cs.–4~ petviens, se dirige obhquoncnt
na.uxdf''r~['cnt.s.–S, canaux ~jacuta.cu)'s.–(i,6\m'ct.f:rcs.–
7, 7, cuf-<fc'sac p~f'tv~stca~ du p~f'itofifc. Si tt'ja!ïg!c h~t'rd~M- en avantet en dedans. KHc~issc
rcnUc!, en )'a[)porL dircc), avec )crGc[.un), dontitc&L s6])a.r~ scu~cn~c)l~
pat' rapon6vt'ose prosta.),o-p6rito)n5ate.
tout d'abord sur la face posté-
(hcs deux croix (-~ +] indiquenL !c ponit ou les uretères dispa- rieuro de l'aponévrose ot)t!)i!ku-
raissent. dans )a paroi vësicalo.)
prevésicaie(voy. t~SM),ct'oiM'
en arrière le canal déférent et l'artère déférentielle, et aborde le bas-fond de la
vessie (ng. 497) un peu au-dessous de la base de la vésicule séminale coti't'spo))-
dante. Elle chemine quelque temps entre la vésicule séminale et la paroi n'sicatc
et, finalement, s'engage.dans l'épaisseur de cette paroi, ou clle constitue M
quatrième portion. Nous la retrouverons tout a l'heure.
h. Chez <<: /eMHte. Chez la femme, l'uretère pelvien présente la même direc-
tion générale que chez l'homme. Successivementdescendant, puis transversal, il
nous olfre encore a considérer deux portions. La po?'<!OM e~esecH</a)!<e ou
~a)'t'e<a~ représente assez bien la portion homonyme de l'uretère mn-i~din.
Comme ce dernier, l'uretère de la femme suit l'artère iliaque interne, rcrouvo't
en avant par le péritoine pariétal. II longe tout d'abord la partie postericut'c
de la fossette ovarienne (voy. OusM'e) et, ta, cntro en rapport plus ou moins
immédiat avec l'ovaire et avec l'infundibulum de la trompe. Puis, obliquant un
peu en avant et e:) dedans, il traverse en diagonale la fossette sous-ovarienne d
s'engage alors dans le ligament large. Là, commence sa deuxième portion sa
portion transversale. Dans sa ~o?'~OM <)'ansue?'s~e ou viscérale, t'ut'eto'c
occupe tout d'abord la base du ligament large. En entrant dans ce ligament, te plus
souvent avant d'y entrer, il rencontre l'artère utérine et, avec elle, se porte vers
le eut utérin. L'artère est toujours placée en avant de Furetèrc et lui est intimementc
unie par ce tissu dense, a la fois conjonctif et musculaire, qui forme la base des
ii~.tments iarges une ou deux veines seulement accompagnent t'artëro; ~e gros
p;)![net des veines utérines est toujours place en arrière de l'uretère. Arrivés a )5
ou 20 millimètres du col (fig. 498)~ l'artère utérine et t'uretere, jusque-là conti-
gn;, se séparent: )a première, pours'innéchir en dedans et en haut (crosse de

18

Fis. 4M.
Ut'cliji'cpch'icndcia.)'C)n'nc,uc.m).cnuut'(;.
f, t. n'cttttn. uL~rus, avec 2', son eot; tronpc (!c Fattopc. :î, vessie.t, utÈih'e. 5, vagiu- –C. (L
)HCt''r<s'fxj[t et gauche. 7. artère et. v<'nm tiia<jucs jt)'i))itm's.–8. art~'c veine ifi.«)ucs intpntps. 9.art'r<-
cL

–tt,p-t-. t'
c't ~eixc jfiiuj'h's e~tetucs.

dc-sac ~t'~ico «tct'in.


iO..trLÈrc ttt6)ine. t), vatsst:.ntx et nf)fs o!t[tU'atet)''N. )~, ~ais~'aux u~'to-ovari n~
mu~ftc i!iaqu< 11, nc'fcrut'a).
t~, espace petvi-t'cciat sttpL't'icur.
!5, to, 5, tomHct postf~icur du ti~an~'ttL tar~e.
tS, creux ischio-rcctut. )9~ tsehtOtt.
iti; cul-
~Oj cavit''
coh)<'ï'Jc. :I), peau du ~crm~e.

<!<<f)'~e, voy. t., t[, p. 204) et gagner le bo)'() correspondant de t'uterus; le


second, pour continuer son trajet obHquement descendant vers la base de ta vessie.
L'm'c~re se rapproche ainsi gradue))ement du bord du vagin, l'atteint un peu au-
dessous du cul-de-sac latéral, le croise obliquement et passe alors sur la paroi
vagi)i:d'' antérieure. H effectue sur cette paroi antérieure un trajet de t5 a 18
mit!i)tt~h'cs, cheminant dans t'ëpaisseur du tissu conjonctif qui, a ce niveau, unit
le vagin au bas-fond de la vessie. Finatement, il disparait, comme chez t'homme,
dans la paroi de ce dernier organe, a )0 ou )5 millimètres de la ligne médiane,
<'t 2 ou 3 centimètres au-dessous de l'orifice externe du col utérin.

D. P~imox vjÉsicALE. -Dans sa portion vësicaie enfin, ionguc de '10 il 15 milli-


mètres, l'uretère est contenu dans l'épaisseur même de la paroi de la vessie c'est
)a~oWtOMM<7'a-t)est'ca~e ou M!<)'a-paWe<~e de certains auteurs. Tout d'abûr(!.i( il
traverse obliquement la tunique muscu)eusc, laquelle il est intimement uni "race
aun échange réciproque de ûbrcs. Puis, arrivé sur la. face internede ta tunique
muscufeuse, il gHsse quoique temps entre cette dernière tunique et la tunique
muqueuse et vient s'ouvrir dans le bas-fond de la vessie, par un orifice ovatairc ou
en forme de fente (fig. 800,2), que nous décrirons plus loin, a propos de la confi-
guration intérieure de la. vessie (voy. Fess<e), Dans sa portion toute tcrmiti.'tte,
l'uretère a sa paroi supérieure exclusivement constituée par un repli d~ la
muqueuse vesica)e, lequel, sous t'influence de !a moindre pression venue d'en
haut, s'applique plus ou moins fortement contre la paroi postérieure de ):) le
nom, bien impropre du reste, de us~M~e ~'M'e~'equi a été donné a ce repli
muqueux. I[ résulte d~une parente disposition que t'urine passe avec ia ptus
grande facilité de Furetère dans la
vessie, sans pouvoir refluer de la vessie
danst'uretere.

§ It. COXSTITUTIOK ANATOMtQL'K

Le conduit vecteur de l'urine prc-


sente une structure qui est a peu près
la même pour chacun de ses trois sF:r-
ments. H se compose esscnt.idicmcut
de trois tuniques, qui sont en afiant
de dehors en dedans 11 une tunique
conjonctive; 2° une tunique )nuscu-
ieuse; 3° une tunique muqueuse.
1°Tunique conjonctive. Li toni-
que conjonctive, encore désignée sous
le nom d'adventice, se comptée de
fibres du tissu conjonctif, divo~cment
entrecroisées, auxquelles vient sejuin-
dre un certain nombre de fibres Mas-
tiques.
En haut, au niveau de l'orifice supc-
rieur des calices, cette couche conjonc-
tive se continue avec t'cnvctoppe du
rein.
Fig.499. En bas, en atteignant tavcs~ic.eDc
Pot'Uon d'une coupe transversale de l'uretère du
(;hien(d'a.pt'ÈsSzYMOKOW)cz). se confond en grande partie avec )a
couche ccHuteusc qui enveloppe cet
i,)'iU~)ium.de)'m(!ouchorion.–3,couchcdc
fibres muscu)ah'cs)<)ngiLud!na)es. –4,couchedc(ihrfs organe. En par tie aussi, elle >c p)'o-
mu'icu)air{!seircu)aii'cs. -S,!tdvenUce.–6,)u)jn)esadi-
))cu).7,Yaisscaux sanguins. longe autour de l'uretère int.ra-vcsica!
qui, grâce a elle, reste iso!é de );) paroi
vésicale et conserve ainsi plus ou moins son individualité au mitieu des nom-
breuses couches musculeuses qu'il traverse. H convient d'ajouter, cependant, que
les vaisseaux qui cheminent dans cette gaine conjonctive communiquent a
fois avec le réseau de )'uretèrc et celui de la vessie.
2' Tunique musculeuse. La. tunique musculeuse représente a. elle seule la
!))(,!tie environ de l'épaisseur de la. paroi. Elle est essentieiiemcnt, constituée par
je- fibres musculaires lisses, unies les unes aux autres par du. tissu conjonctif.
n. /oSt<zoM des /<&?'es. Ces fibres (fig. 499) sont disposées sur deux pians
un plan superficiel (4), formé par des fibres circuiaires; un plan profond (3), c"m-
p~'nantdcs fibres ton~'itudinaies. Ces deux plans se continuent sans interruption
sur tout.e la iongueur du conduit vecteur de !'urine; ils sont, toutefois, beaucoup
m(ji"s développés sur les caticcs que sur le bassinet et l'uretère. Sur la moitié infé-
neH)'c de i'urctère ou sur son tiers inférieur seulement, il s'ajoute aux deux plans
pt'mt.es un troisième plan sit,uc immédiatement en dehors des fibres circutaires et
fort~, comme le plan profonde
5
pardcs fibres longitudinales. A ce
ni\'f'.iu,]a tunique muscuteusc de
)'un't<rc se compose,en réalité de
deux couchesdc fibres )ongitudi-
niUf-, tes unes intei'jies, les autres
externes, séparées parunecouehc
intermédiaire de fibres circu-
laires. Voyons mainfenant, com-
ment ces fibres se terminent
)°cn haut, ducùte du rein; 2" en
bas, (tu cote de la vessie.
)). /.eMr MtO~C de ~'HMM~M'SOM
CM /<«M<. Nous avons vu plus
hant, a propos des reins (p. 586),
eonnncutse comportent les fibres
!nn'-<'))!:)i t'es de)'uretère au niveau
de la ['.)piHc(voy. fig. 80i). Nous
n'y n' icndrons pas ici.
c. /.eKr mo~e /e?'HHHaMo~ Fi~.jOO.
CK ~«.s. Du coté de la vessie, Mo<tcd~~crtn)tn)n~jn<tctut'ct<t'c<tnn~c~r.ic
la tunique muscu)eu?e de t'ure- (L'ntiA!~t!cdix~nr.,vc~~m\i<t'
terc ]u'o)onge, avec ses deux i,U!C~C<tnc<d)'oiL–so))at)OucheiMcntdanshtV'stt'-
s~' 3, higone de LK'ut:'ud. t. co! < fa vessie. bas-fon'i.
ordres de fibres, dans )'ëpaisseur <},<)b!cscti'Cii!;nreâdc!'Mn;tp.–7,fib!'cs!onn~t)))i')n)fS.avcc:
faisceau supél'îeuI' {IJOUI'I'clet
7', sou Íulcl'U!'ctél'jtIUè) 7" suu faisce,1lL
de la p.u'oi vésicale. Ses /<&?'es inféricur; 7'
i)~ctiem';7'\sonfttiscc.mtMO~t')t.rparf!))t~cnftetttatLsU)'tc~
sou faisceau moveu, cparpillb cu 6rentaiL sar le:5-
tlhrcs pro~t'es~H Ut~ouc. S. utUt)[K'u~cv~s[C.i)c,t~otccc) <?f'tgHce.
CH'c~/M<')'es se terminent sur le
pourtour de t'oritice ureterique. Ses /<?5 /~?~M<
beaucoup ptus
!ongtf~, s étaient sur le tngone vésical nnmedtatcmcnt au-dessousde la muqueuse.
Sur ui) enfant, de dix ans, dont ia vessie était eutiercment vide et possédait, de ce
hit, une paroi fort épaisse, j'ai vu ces libres )ongitudina)es se partager nettement
sur la j~aroi supérieure du conduit (Hg. 800,7), à t2 ou 15 mitUmètres en amont
de !)!!cc uretcriquc, en deux. faisceaux divergents, Fun supérieur, l'autre infé-
r!MU! je faisceau supérieur (7'), se dirigeant
en dedans, se réunissait sur la
hgnc )ti(''(iianc avec celui du côte opposé, formant ainsi, a la limite postérieuredu
u'i~fjnc. un cordon transversal que nous décrirons plus loin, à propos de la vessie,
soas )'' nom de &OM~'e~e< tMferM7'e<ë?'t~«e; le faisceau inférieur (T*), obliquant
en )).i- et en dedans, longeait le bord correspondant du trigonc et descendait
~n)-) jusqu'au cet de ta. vessie, formant comme le précèdent une sorte de bourrctet
an'on.!). Entre ces deux faisceaux, les fibres inférieures de i'urctere s'épanouis-
sent en un large éventai] (T") et recouvraient.. avec tours homologues du c
opposé, toute la surface du trigone. >

3" Tunique muqueuse. La muqueuse du conduit vecteur de l'urine, )is:.G


unie, de coloration grisâtre~ revêt intérieurement et dans toute son étendue
canal excréteur du rein.
/1. DEPOSITION GËK~HAL)- Cette muqueuse prend naissance (fig. 80't) sur
sommet des papilles rénales, ou elle fait suite à t'épitheiium des gros canaux c(
lecteurs du rein et au stroma conjonctif qui ies
entoure, Elle revêt tout d'abord la surface des
papilles, depuis le sommet jusqu'au col. Là,
elle se réfléchit en bas pour tapisser la surface
intérieure des calices et, au delà des caiices, la
surface intérieure du bassinet et de i'urntère.
Arrivée à ta vessie, elle se prolonge, en conser-
vant tous ses caractères morphologiques, jus-
qu'à l'orifice uretérique et, a ce niveau, sn coit-
tinue avec la muqueuse vésicale.
B. STuucTUHE. La muqueuse du conduit
vecteur de l'urine se compose, comme toutestes
muqueuses d" d'une couche profonde ou cho-
rion 2" d'une couche superficielle ou epithe-
iiaie
a. CAo?'t'OM. Le chorion muqueux est très
mince sur ies papilles rénales et sur la partie
supérieure des calices, où il ne mesure que
48 ou 20 pL de hauteur. H s'épaissit peu u peu
au fur et a mesure qu'il s'éloigne du rein et
atteint, sur l'uretère, un quart de millimètre
ou même ptus. Sa face externe répond a ia
tunique musculeuse; sa face interne, entière-
ment dépourvue de papilles, sert de hase :'t
l'épithélium. On admet généralement que cette
face interne est entièrement dépourvue de }M-
pilles. Contrairement à cette opinion, BAnrn (1893) décrit, dans les parties supé-
rieures du canal excréteur, de petites élevures coniques, coiu'ées d'une couche épi-
théliale et ayant les significations de papilles rudimentaires. Ces papilles (fig. ë0~
renferment des cellules volumineuses, qui ne ressemblent, ni aux cellules Rpi-
theliaies, ni aux cellules conjonctives. BARTn, sans apporter toutefois aucune preuve
histologique précise, incline à penser qu'elles sont de nature nerveuse et qu'elles
constituent des appareils de sensibitite.
b. ~t)!<AeMMMt. L'épithélium de l'uretère mesure en moyenne de 60 à 70 ~.de
hauteur. C'est un épithélium mixte ou polymorphe. I! est formé par plusieurs
assises de cellules, très différentes de forme et de volume suivant le point où on
les considère. Les plus profondes, celles qui reposent directement sur le cttorion,
sont petites et arrondies. Celles qui occupent la couche moyenne revêtent une
forme cylindrique ou conique. Enfin, les plus superficielles, celles qui avoisinent
la lumière du conduit, sont aplaties, parfois lamelleuses, à contours arrondis ou
polygonaux.
GLANDES. La question des glandes urcteriquesest encore très controversée.
P.AHf)[NO et SEHTOuchez le cheval HAM~unnER chez le chameau, U!<nu)[ et EoLi chez
j'homme, ont décrit, dans le bassinet
et <~ la partie toute supérieure de l'ure-
tère, des glandes muqueuses de petites
dim"))sions, ayant une forme plus ou
moir!" tubuteuse. BAnTH, en '1893~ a
confirme ce qu'avaient dit à ce sujet
L'x~ et Ef;n. La même année, voN
BH)'i\\ et BiANCHr ont rencontré, eux
aussi, dans les régions précitées du
canai excréteur du rein, des bourgeons
épiUK'naux, avec ou sans lumière cen-
trai. qui sedétachaientdet'épithéHum
de la muqueuse et s'enfonçaient ptus
ou n~oins dans le derme sous-jacent.
Mais les cellules qui constituent ces
bourgeons ont, exactement les mêmes caractères que celles de l'épithélium dont
elles (''manent et rien n'autorise à les considérer comme de véritables forma-
tions giandutaires. BtANcni estime qu'il s'agit de la section d'un pli étroit. qui se
terminerait en cul-de-sac et il émet t'hypothese que ces plis, d'a)!ure spéciale,
pourraient bien n'être que les vestiges des invaginations des premières généra-
tions de tubes urinifères droits, invaginations qui disparaissent plus tard d'une
fafon plus ou moins complète. AscHOFF, dans son travail de t894, conclut comme
vox !~<(ixN et BtAXCHi, a l'absence de glandes dans la muqueuse du conduit
excréteur du rein.

§ IH. VAISSEAUX ET KEXt'S

1° Artères. Les artères destinées au conduit excréteur de Furine proviennent


de plusieurs sources 1° pour le calice et le bassinet, des divisions de l'artère
rénale; 2° pour les portions abdominale et iliaque de t'uretère, encore de la rénale,
puis des artères spermatiques ou utéro-ovariennes 3" pour la portion pelvienne,
des branches de l'hypogastrique qui cheminent dans son voisinage, notamment
des artères vési.cates et, chez la femme, des artères utérines; 4" pour la portion
inlra vcsicate, des branches artérielles de la vessie.
Ces artères sont toujours de petit calibre. Elles se ramifient dans les différentes
tuniques du conduit vecteur de l'urine et se terminent dans les couches superfi-
cielles du chorion muqueux, où elles forment, immédiatement au-dessous de l'épi-
thélium (ExGELMANx), un réseau à mailles très étroites.

2° Veines. Les veines des calices et du bassinet forment en arrière de ce


dernier organe un plexus, le plexus veineux )'e<?'o-p?/e/î~Me, qui est ordinairement
très devetoppé et qui est en relation à la fois avec la veine rénate, avec les veines
capsuto-adipeuses postérieures et avec les veines de la portion initiale de l'uretère.
Les veines de la portion abdominale de l'uretère aboutissent, pour la plupart,
aux veines spermatiques ou utëro-ovariennes tout à fait en haut, cependant, elles
entrent en relation, comme nous l'avons déjà vu, avec le réseau de la capsule
adipeuse du rein. Enfin, les veines qui.proviennent de la portion peivienj! se
condensent ordinairement en un ou deux troncutes, qui, suivant le trajet du ';on-
duit, viennent se jeter, soit dan&
l'iliaque interne, soit dans !'ih.i(jue
primitive.
Les veines urctériqucs,d:)f!s les
conditions normales, sont peu déve-
loppées. Mais, dans le cas de com-
pression ou d'oblitération de !t par-
tie inférieure de la veine cave, elles
se dilatent peu à peu et finissent
par acquérir un développement con-
sidérable. Elles constituent ainsi une
voie dërivative importante, p.n' ).i-
quelle le sang veineux du bassin
remonte dans la veine rënah' et, de
là, dans la partie supérieure de fa
veine cave restée perméable.
3° Lymphatiques. Les lympha-
Fig.:i03. tiques ducanatexcrdtcui'dxrein
U)'eMrc<!uIa.pin,tLvccsonrëscaunct'cux;p!'cpit- sont encore mal connus. S.t)')'),fji)i
)'a,tiontHlb)cu de xiet.hytcno (d'uprts Djs.suL- a réussi à les injecter cbcxtef'hcva!,
fMtts'f).
n'a pu observer que. le rcsc.m mus-
Lf's!igncsverLica]cssm~csa~)'Ottcc~)~'and)cdetaficure
h!f)i~ucnticsJitt)i!psJ<t~t'a)cs[teru)'c)L')' culaire; mais il. n'est pas 'footeux
que la tunique muqueuse possède
aussi son réseau. Les lymphatiques du bassinet aboutissent un gangfion p!acc
en arrière de ce réservoir (~aM~'M !'<o-
~.ye~Me) ou, quand ce ganglion fait dc-
faut, aux ganglions du hile du n'ift. Ceux
qui proviennent, de l'uretère se dirigent
en dedans, soit vers les ganglions pel-
viens, soit vers les ganglions JoftitMtif'cs.
4° Nerfs. Les nerfs proviennent du
plexus rénal, du plexus spcrmntifjue et
du plexus hypogastrique. Ils stxvcnt le
trajet des artères et forment dans t'ndve))-
tice un riche réseau, qui aëté parfaiteinent
décrit et figuré, en 1894, par Dfss).;f,;fO)tST.
2 g Ce reseau compose cxc)usivpinc))t par
des fibres de Itemak, est t'cm:u'quabk
F.g.SO-t.
(Hg. 503) par sa régularité et sa dcfica-
Ga.ngtionnot'vcux de t'U['eLf!ro(!uc))c\h tesse. 11 entoure t'ureterc
prcptu'itUon iiu pio'o-Citt'trtift (d'aprcs su)' tout so~)
DoGtf';).). pourtour. Le long de ses maiHcs se dispo-
f, uine conjouclirc iles éarucaWnerveux.
i,cautcconj<n)ctiv<'dcs''<t!n<'au\ nervcw. ?Y: sent par places de petits gangiions micros-
caj)smcconj0t)c)[vcdn~attg)iun.ecnu)c~ut'r- copiques ou mémo de simples ceth)!es
vfuscs.
nerveuses ŒNGEf.MAXN.OuRns'n':)~ t''K~),

DoGJRL). DfssHLHo'tST a vamement c!terchc des ceHufes nerveuses dans la tnn'(j"e


muscutcusc de l'uret.ct'c. Il a bien rcnconLrc dans la muqueuse quchju~s grosses
cetHcs avec noyaux granuteux mais ces cellules s'ëioignent assez par leur aspect
des cellules ganglionnaires pour qu'on ne puisse affirmer qu'il s'agit réellement
d'ei~'icnts de cette nature. Du réseau nerveux de l'adventice partent de nombreux
(i)cta. qui pénètrent dans l'épaisseur de la musculeuse et que l'on peut suivre
jusque dans le chorion muqueux. Il est rationne! de penser qu'Hs se terminent,
en p.n't.ic sur les fibres musculaires, en partie dans rintervaHc des cciïutes ëpithc-
)ia)es mais, malgré les nombreuses recherches entreprises sur ce sujet a l'aide
des procédés les plus divers (acide acétique, chromate d'argent, citrate d'or, bleu
de ni~hylène), leur mode de terminaison ne nous est pas encore connu.

Vo~x. au sujet du conduit vecteur do Tm'inc H~GELMA~x. ?;<)' Physiologie des f-'re/e; Pfliige)''s
Arcit.. )S69 Bou\')!<, 0;)e)' ~e;: &OMM) e;: </e &ett;e~iy </e;' u;'f<e<'M, Utrocht, 18C9 FnEuxo u.
JosEm. BerUn. ktin.Wochonschr., )869; HvnTL, 7)a~A'iet'eH&ec~Cttf/e)' SH«~e</i)'e M.f/M
.VeMM/fM, Akad. d. Wiss., Wien, 1870 Heu. De<'D)'ett des TVte~/t&ecA'eH~, Arcit. t. mikr.
Ànat.. 1~3; DociEL. ~u;' /tCKn<MMSf<<')' A~t'MH dei' U;'e/e;'fM, Arch. f. mikr. Anat.. t. XV,
j~
~hen 'M
U.U!BUHGEK,X«)' //M/0/.
f/et) //a)'at/'M/M'e)tdett
A';e)'eH&ec~'e)M, Arch. f. tnikr. AnuL, 1880
tVc~en des Afe;Mc/<eM M. ef'M~e'i '?*/r<e)'c,
Die
Virchow's Arc)).,
Ga/<-
t88t
){ou, '?'o/)o.<y)-apA!'e des ??!'&<. 7/a)'):/e!<e)~, Wien med. Wo<'hens''hr., ]882;–ToLnxEUR.
(.~e<e" <*< /)e)'tM!-e<e;'<<e, Tlr. Pa.ns, )886 RtCAno, De fyf<e<<y!;cs )'a~o)'~ de Z'n)'<e;'c M/o'i/fe «
~)'o;;a.s'/c <<f)'ec<OH!ie !)a.MC!<c, Sema.ine inedicatc, 1887; !lAt.LH. t/e/<')'t/e e< /;yë~<c, T)).
Paris. )SS7 P~ef~
LLOYD, o~e<'ff<<tOtM o~ A-t<<Key s/oMe attf/ /MHe'/ mot<<</y, Tho PmctiLionfi'.
)S~ PKHEX, J~)~o)'a<!on des M)'e<e;'M, Th. Pu.ns, 1888 PAKTALOxt.~a po/tO): ~e~!e;ute f/e.s
«<e7f'<'x c/t~ /a yemme, Tii. Paris, )88!) LEGL'Eu, ~aHn/o)H;e c/it')'<;)'</<M/c du <'aM<)ic~ et
/'<<)/o<w<<oH ut<('<'ie«)'e ~M )'etK, Annales de Guyon, 189t –WALDEYEn, t/cto' die M~eM. t/<-e/
cAeK/c, \crh. d. ana.t. Ges., in Wien, [892; CAHOT, Observ. u/Mn </fe <!na/oH)'/ <:H~ ~M<er'/ o/'
/Af ;;)'<< Tho Amorican Journ. of Lho med. Sciences, 1892; Bnxcni-MAmoTTt, 7!ft.'e;'Ae sull'
f;<o<o.ft <'o)'ma7e dell' Kre/o'e, Atti e t'endic. do)!' Aca.d. med.-chir. di Poru~ia, 1893 vox Bnu~x.
<etcf /<; MM/~tc/iC J~<M«M~e;t !M </e)' Nc/;<eiH!/<aM< des A'fft'e/t&ecZ'OM f<cs L'<'e<er~ «. (/. //<:)'H&<<Me
tf<M: .U'MC/teM, Arch. f. mikr. Ana.t., 1893 ÂSMOFF, Ein Jïe;<)'. =«!'MOt'M:. u./M<Ao~. ~Ha<. </pt'
.<<t/ctMt/)f" der 7~a)'Mtueye M. i/o'e;' f~'M~/yeM ~lH/t<tH.~e, At'ch. f. patho). Anat., Bd. 138, )894
BAHT)<.f!t'f/«;'<a~<MC<M''e~<u<'e<e<'e/tKM<M,ThL'se N:).ncy, t893;– MARGAHL'ccf, Htco'c/ie
!M~<ï r«t'f)/a:to;!e p;'o/J)' ~eM' K)-e<e;'e, Po)ic)inica.. Roma.. t89t DtssEmoRST, De;' //a<')!~et<e)'(/e<'
U'~c/y~'c. AnaL Hettc, Bd. fV. t89t; PLAXTEXAY,-i;M<. ~e <'<o'e<e)'e. Th. Paris, tSfo;– ScuwALBE,
X«)- .t)ta/. f/o' t7;'e~')'eH, Yorh. d. AnaL Gessutsch.. 1896 Sof.GER, ZKt' A'ou)<MM< </ct' Syxnf/e~-
/<;)'H)~/(';<A'<'M'e<<c)'MH.'jr <<M menschl. ~)'n~e</eM, AnaL Aux.. Bd. X)t, 1896 PETIT, Les t'a~po<<
;M/«'«.< ~M M)'e<o'M chez <<! /'cmtH~, Gaz. ))n''d. Paris, 1897 FuKKE, f'e&ei' f/ot ~'e<< f/e;'
t~f/cx'M. Ucutsch. mud. Wochonscht' 1897 WALDEYEH, jSe~teft. M&e)- (/<e /.ffye f/e<' f<'e/e)',
Y~h. ii)htt. Gessetsch., 1897.

ARTICLE Ill
VËSSLE

La v'-sic (ang). /M<MMer, allem. /ya!'H&~<e) est un réservoir musculo-


tnembr.un'ux, destine a recuciHir t'urinc, au fur et a mesure que la lui apporte
t'un-t~x', et a )a conserver jusqu'au moment ou, le besoin d'uriner se faisant
sentir, -s parois se contractentpour chasser ce Uqmdc dans le canal de l'urèlhre
et, de i:). a i'cxterieur. Ce réservoir, intermédiaire aux uretères et a rurcthre,
est un 'o~ane constant dans la ctassc des mammifères. Il dérive, comme nous le
ven'o. pins tard (voy. EMXfnoLoctE), de la partie inférieure du pedicute de
!'a))a)n«fde, la partie supérieure de ce pedicute s'ohiitërant progressivement
pour c'jt~tituer l'ouraque.

§ l. CoXSfDËRATiOXS UËXKRAt.ES

i" Situation. La vessie est située dans l'excavation pelvienne, immédiate-


'ncnt en arrière des pubis. Pendant la vie fœtaie, son sommet s'élève constam-
ment .au-dessus de la symphyse, et
la partie supérieure de l'organe, sa ptus
grande partie pourrait-on dire, occupe en rëaUté la cavité abdominale. Cette dispo-
sition s'observe encore chez le nouveau-në (fig. 808), et elle serait même, d'itpres
les recherches de TAKAHASi, plus prononcée que chez le fœtus. Mais, apn's ta
naissance, nous voyons la potion
abdominale de la vessie s'atté-
nuer gradueliement; le rés' rvoir
urinaire perd peu à peu te con-
tact avec la paroi abdominale et,
chez l'adulte, il se dissimute en-
tièrement, du moins quand il est
vide, derrière la symphyse.
Il se produit donc, au cours du
développement ontogeniquc, une
sorte de descente de ta vessie dans
l'excavation pelvienne. Mais ce
mouvement de descente est plus
apparent que réel. H s'explique
avant tout par ce double fait
i" que, chez le fœtus, le bassin
est encore peu développe, que ia
symphyse, notamment, est beau-
coup moins élevée qu'elle le sera
dans la suite; 2° que, d'autre part,
la vessie fœtale, sans atteindre
les dimensions qu'ette nous pré-
Ptg.50S. sente chez l'adulte, a une forme
Coupe sagKt,:iic d'un nouvcau-në (nujct congctc, beaucoup plus allongée et pos-
segaien). <h'.oit. de la. coupe).
sède un diamètre vertical relati-
t, symphyse pubiouic. 2. vessie, avec om'afjue. ~cana.!
de ru''ûUn'c 4, \'ct'~c, avRc 4', son UgamenL supérieur.–5~bour- vement plus considérable.
ses. 6, t'cct-unt. 7, colonne saci'o-îombau'c. 8, anses grc!cs. Le mot de descente, appliqué
à la vessie pour expliquer ses changements de situation par rapport a la paroi
abdominb-petvicnnc, n'est donc pas parfaitement exact.
Toutefois, il ne faudrait pcut-ôtre pas le rejeter entièrement H me parait
assez rationne! d'admettre, en effet, qu'au moment où le sujet s'habitue peu à
peu à l'attitude bipède, la vessie, semblable en cela aux autres viscères abdomi-
naux et cédant à t'inftuence de son propre poids, descend réellement dans l'exca-
vation pelvienne.
L'observation démontre que, chez la femme, la vessie se trouve placée un peu
plus bas que chez l'homme et, d'autre part, est plus antérieure. Cette différence
sexuelle dans la position de la vessie s'explique 1° par l'absence de )a prostate,
qui, chez l'homme, élève la vessie 20 par la présence de l'utérus, qui, en s'interpo-
sant entre te rectum et la vessie, refoule cette dernière en avant; 3° par l'obliquité
plus grande du bassin de la femme, créant chez cette dernière, pour les viscères
pelviens, une tendance plus forte a glisser d'arrière en avant.

2°Moyens de fixité. La vessie est fixée, à sa partie inférieure ou base, par sa


continuité avec 1'urètlire et par l'insertion d'un certain nombre de ses faisceaux
musculaires a ta prostate, urèthre et prostate étant eux-mêmes intimement, unis au
plancher pelvien. Chez la femme, la base de la vessie repose sur la paroi anté-
rieure du vagin et, comme nous le verrons plus tard, lui adhère d'une façon intime.
A son extrémité supérieure ou sommet, elle donne naissance a trois cordons
fibreux, l'un médian, les deux autres latéraux, qui viennent s'insérer, d'autre
part, a la partie inférieure de la cicatrice ombiticatc ce sont tes ~/<MMeM<s supé-
)'g«?'i) ~e la vessie de certains auteurs. De ces trois cordons fibreux, le co'~OK
m~'<w porte le nom d'OMfa~Me (oùpfxyo~, de o'jpo~, urine) il n'est autre que la partie
supérieure du pëdicute de l'allantoïde, qui, primitivement canaticuté et commu-
niquant avec la vessie, s'est peu a peu rétracté et transforme en un cordon liga-
menteux. On voit encore sur la surface intérieure de la vessie, au point d'implan-
tation du ligament médian, un petit pertuis suivi ou non d'un cut-de-sac, vestige
de la communication qui existait primitivement entre le réservoir et t'ouraque
embryonnaire. On observe même, dans certains cas, la persistance du canal de
i'ouraque dans toute son étendue, depuis le pote vésical jusqu'à l'ombilic. Les
deux co/OH~ ~<e?'<iHM? sont placés l'un il droite, t'autre a gauche du cordon
médian. lis représentent, morphologiquement, les artères ombilicales du fœtus
qui, après la ligature du cordon, s'affaissent, cessent d'être perméahtes et se irans-
formcnt, comme i'ouraque, en un sim-
ple cordon fibreux. Les Hgaments
supérieurs de la vessie ne sont donc
pas des ligaments au sens anatomique
du mot. ce sont des pseM~o-~amoKs.
Mais, têts qu'ils sont, ils n'en contri-
buent pas moins a. rattacher !a portion
supérieure de la vessie à la paroi anté-
rieure de l'abdomen.
A sapartie antérieure et inférieure,
la vessie est solidement nxëe au bas-
sin osseux par deux bandelettes, l'une
droite, l'autre gauche (ng. 506,4), qui
émanent de sa tunique muscutairo et
vicnncxL s'insérer, d'autre part, sur la
face j~crieurc du pubis, ;t. la reunion
de !-cs deux tiers supérieurs av ec son
tiers inférieur ou même un peu plus
bas ce sont les ligaments <M:<ë-
)'!e';rs de la vessie ou ~6MMeH<s jOM&o-
MS!'e<!Mj;. doivent être considérés
Us
comme les tendons des fibres longitu-
dinales antérieures do la vessie et nous Fi~.oOe.
les retrouverons plus loin à propos de Moyens de Hxitu t!c la vessie tes Hga.mcn)~
la structure de ce dernier organe. Ce pubo-vcs'cu.ux.
sont encore des pseM~o-~an!<'H<s. (La vessie a etu crign~c fbrtc'ncnL en bas et un peu à gauche.)
Enfin le péritoine, qui recouvre & ta 1, symphyse pubienne, vue par sa face postérieure.
2, musctcs obturateurs interne et cxtcrue. 3, vessie, vue
manière d une calotte les faces posté- par sa face antérieure, avec 3', l'ouraque. 4, Uga-meuts
pubo-v~sicaux. 5, plexus de Santonui. 6, 6, auastc-
rieure et latérales de la vessie et qui moses des veines obturatrices. 7, veines vésicales au~
rieures. 8, S~fasciapetvicn, t'ceouvrauUcs musctcsobtu-
se rélléehit ensuite tout autour d'elle rateur iutCt'MC ci retcvcur de f'anus. 9, veines honteuses
internes,
pour passer sur les formations voi-
sines, iui constitue, au niveau de sa ligne de réflexion, comme une sorte de liga.
ment annuMre, qui t'unit successivement /1° en arrière.au rectum t'hex
l'homme, a. l'utérus chez la femme; 2° en avant, a )a partie antérieure de .~hdo-
men; 3° sur les côtes, aux parois latérales du bassin.
.Le réservoir urinaire, on le voit, possède de nombreux moyens de fixité et. on
conçoit difficilement qu'il puisse s'échapper de la cavité pelvienne. On ),) \u
cependant, dans des cas fort rares it est vrai, remonter dans la fosse iUaque et
fairo hernie, soit a travers le canal inguinal, soit a travers l'anneau crural.
Des différentes parties do la vessie. la plus sotidemcnt fixée est, sans conteste, la p:u'!i" i)!(r-
rieurc ot, pendant ~ongtomps, on a enseigne que ta. n~inn voisine du col était à poa pt'~ inniitj-
bite. tfn'cn est rien. Si
)os tnoyous do fixité, ci-dessus décrits, qui rc)icn) la hase (te ):) n'i-sie
&, la, symphyse pub'tennM et à. Ui pt'ostute ontpûchcnt )o cul do dt'M'cndf'c.ils ne peuvent
eu .iHcunc
façon t'ompecher do monter. Ht, en tait, )o col peut, sous certaines innucncos. s'eicvor fk iO ü
20 mdtimëtrcs au-dessus du point qu'il occupe dans les conditions ordinaires, Il est inOu~M;
tout d'abord, par )'ctat du contenu utérin )\'xarnen de couj)C;' sa~ittaies pratiquées, a]m'- ('(mg~.
laUon, snr tes cadavres do femmes mortes (fans les derniers mois do la grossesse, nou:- montre
que te col vesical a de plus ou moins ref'ouie on haut par te gtobe utérin. ))'autre par!. i'r\pMri-
inontatioh (PETRHSKN. GAnsoK, FunLEfSEs). nous apprend que l'introduction dans !e rect~xf d'un
batton do Potorsenutevo to col d'une quantité qui varie avec lc votumc du battou. PALL f)KLM:r.t ¡¡
observe. ù.co sujet, que lorsque le batton est vide. )o eo) est a Gc' !i du plan symj)h\n: il
n'est p)us qu'a Scm,5 quand )o baUon renferme ~0 grammes de liquide; a f",&.quand !<'h.))ion
contientSOU grammes à 4''m, quand )e hatton a re;.u ~00 grammes a 3*9. qnaud J.'rfn~~nu
du baiton a été porte a 400 grammes. D'après (jAt!SO!(, !'e)cvat'on de la vessie, dans )es conditions
prec Leos, se fait non pas grâce a !'eievit!tf<n du périnée, mais par distension de t'urcthn' jn~t.t-
tiquc et do t'uretho membraneux.
3° Forme et direction. La forme ct!a direction de )a vessie varient he.ttu'oup
suivant. les Ages.
&. Ve~s~'e du /'ce<MS. Durant la vie intra-utérine, le réservoir urinairc, cuonnc
nous t'avons déjà fait: remarquer p)us
haut, revêt l'aspect d'une poche allon-
gec verticatement, fusiformc ou coni-
que. Cette /'o?')M.e a~OM~ee s'~hsen'e
encore chez le nouveau-né (fig. 505) et
dans tes premières années qui suivent
la naissance. Puis, elle va en s'atté-
nuant et le réservoir urinain' prcnf)
peu a peu la forme globuleuse ou
ovoïde qui le caractérise chez l'adulte.
b. Vesst'e de <'ac<M«e. –Cbcx t'ad:
du reste, la vessie din'ëre beaucoup,
quant a sa configuration extérieure,
suivant qu'elle est vide ou distendue
par t'urine:
~) A l'état de vacuité, elle se pré-
sente sous deux aspects principaux,
constituant le type sphérique et le
Fig.S07. <ype aplati. Dans le premier cas-
Vessi)'vide, vue posLero-superieuro. (fig. ot3, A), la vessie est plus ou 'noins
i,pa)'oîabdontina)can)~t'tcut'c.–2,tnusc)cgrandd!'oi). arrondie, sphérique ou piriforme. Cette
–ourxfjue. 4,ves!-ievidc,n!C(m)'sat.tMpos~-
fteurc. –5.j)ar<ntat~t':ttc(tu))nss[n.–G.tissucetiuto* disposition est relativement r;u'e.
adipcut de t'cs~ae<*pr<sicaL–7, muscle obturateur
))ttcr)ic –8~couj[tcdc[oscoxa).–7,ut~t'ns.<')'i~n6pn Dans le second cas, qui est de beaucoup
arri~i'c. 10, cuf-dc-sac vë~ico-t~L'rh). itj uretère. le plus fréquent, la vessie, furtement
)2,)igampnt)a['gc.
aptatie d'avant en arrière, a la forme
d'une lame triangu)ah'e(fig. 507,4), dont le sommet regarde en haut et en avant,
et d'j))L ia base, plus ou moins concave, embrasse le rectum chez l'homme, Je vagin
chex !a femme. Ses deux bords latéraux sont tantôt rectiiignes, tantôt légèrement
coi'~xcs en dehors. De ses deux faces, l'antérieure, convexe, s'applique contre les
puhi~ et la partie antérieure du triang!e sous-pubien la postérieure, plane, ou
plus ou moins creusée en cupule, répond aux anses intestinales. A ses deux
ani~'s postérieurs aboutissent les uretères. Dans certains cas ou les parois du
resf'n'uir urinaire sont flasques et peu
Hpai-scs, )a cavité vésicaie et la portion
init.dc de t'urcthre, vues sur une
cou;).' sagittate (fig. S08,t), revêtent
la )'"rn)c d'un Y comme nous le
~nonhc nettement la figure précitée,
le )'i< de )'Y est représente par le
canal de i'm'cthrc sa branche ante-
ricm\ couchée derrière la symphyse~
repond a la paroi antérieure de la
vessie; sa branche postérieure, un peu
plus courte que t'antéricurc., répond
a)t tribune et au bas-fond.
S) t <e~ de plénitude (f<g. 813, B),

la vc-sic a, dans ia. ptupart des cas, la


font)'' d'un ovoïde, dont )a grosse cxtré-
mité 'rait postëro-infcrieure et dont la petite extrémité regarderait en haut et
en n\mt. Son grand axe, plus ou moins parallèle au grand axe de l'excavation,
se dirige obliquement de haut en bas et d'avant en arrière il est assez bien repré-
la
sente j'.ir une droite qui, partant d'un point intermédiaire symphyse pubienne
et )on<bi)ic, aboutirait d'autre part au sommet du coccyx.
c. /)'M/~or~ t'ec~'o~Mes des O'OM d~Hte~'es de /'ot)oMe vésical. Des trois
diamètres de l'ovoïde vésical, le vertical est le ptus long. Viennent ensuite, par
ordre décroissant, le diamètre transversa) et le diamètre antëro-postëricur. Le
'tiawtr'' transvcrsat t'emporte parfois cependant sur le diamètre verticat et cette
disp'~itio)), créant un nouveau type, le <~M ~'<!MSuers<t~, est particutièrcmcnt frë-
quo)~' ())cx la femme. BAHKOW, en effet, ne ''aurait observée que 2 fois sur 7 chez
rhunmt~ tandis que, chez la femme, il l'aurait rencontrée dans plus de la moitié
't'js c.ts Le mode de genèse de ce type transversat n'a pas encore été expliqué
't une f.m'n satisfaisante, et il en est de même de sa ptus grande fréquence chez
la femmf'. On a invoqué, pour cette dernière, t'inuuencc de l'utérus et de la gros-
ses: jnais une parcitte explication est difficilementconcitiahtc avec ce fait que
!c ty)x' .')) question se rencontre quelquefois chez f'honuHC. BA)tM\v attribuait
cette .tH~uuatiou du diamètre vertical de la vessie chez la femme à des contrac-
tions fréquentes des faisceaux longitudinaux postérieurs de cet organe, contracttons
qui se jou'tuiraient en même temps que celles du conduit utéro-vaginal cette nou-
velle hypothèse n'a pas plus de valeur que la précédente et la même objection lui
est. appti~abte. Ennn, nous signalerons l'opinion éminemment, suggestive de lÎE~LE,
'[ni coosittcrait cet, ëtargisscmcnt de la vessie, chez la femme, comme un caractère
sexnf! '~ngcnitat, en rapport avec les dimensions transversatcs de son bassin.
't..(.s'/fMc/~e de t'essïe. Quoique pair et médian, t'ovordc vesieat ne se
deve!ojt[)c pas toujours d'une façon exactement symétrique, tt n'est pas rare de
voir ).i n'ic distendue se dévier a gauche par sa partie inférieure et s'incHncr à
droite par sa partie supérieure. Cette déviation latérale, déjà signalée par C):L:.E, a
été constatée à. nouveau par HmïL, par HENLE, par GuyoN, etc. n convient d'ajouter
que, comme tous les organes mous/le réservoir urinaire se laisse déprimer partes
anses intestinales qui pèsent sur lui, surtout quand elles sont remplies de~maiièrcs
fëcales. La vessie, dans ce cas, se déforme et devient plus ou moins asymétrique,
comme le démontre nettement la figure 809, représentant une coupe horizontale

ta
Fig.509.
La vessie, vue sur une coupe horizonta.te du bassin
passant, a 8 centimètres au-dessous du promontoire (sujet congelé).
A. sacrum. –)! Mte femOratc. avec B', son cartilage d'encroûtement. C. os'itiaquc, avec C, Mctatmhm
et C"< fpine sciatique. U, coupe do l'arcade crnrale. r!. muscte grand fessier. F. muscle moyen fcss)cr.
G, muscle petit fessier. Il, tenseur du fascia lata. couturier. K. muscle psoas-iliaque. L. tendon
direct du droit antérieur de la cuisse, avec L'. son tendon rouf'chi. M. obturateur interne. K, musrtes ht~tt
de la paroi abdominale. 0, droit antérieur de l'abdomen. P, pyramidat.– Q, eapsutc articulaire. It, bourrelet
cotyloïdiol. S, M~amcnt sacro-seiatiquc.
1. 2. anses intestinales vides 3, 4. 5, 6, 6', anses intestinales remplies de matières fcca!cs et rerouianL la vessie.
6", coupe d'un repli formant éperon entre tes deux segments 6 et ti\ de la mémo anse. 7, cô!o)) i!io-;)['hicn.
8, rectum (tes fKches indiquent le cours dos matières; la réunion des deux segments 7 et 8 du ~ros intestin se rail sur
un plan supérieur u celui de ta coupe). vessie. tu, tri~onc de Lieutnud. avec 10' t'orifice de iur~Htre.
f0" tes oriuccs des uretères, dont on voit la coupe en ft. en dedans du muscle obturateur interne. t3, [~'ritoinc
pariétat. t3. brides formant cloison, s'~tevant de la paroi abdominale antérieure et séparant tes deux anses mtes
tinalos adjacentes. t4, espace prcv6sicat.
a, nerf sciatique. &. artère honteuse interne. c, vaisseaux fessiers inférieurs. vaisseaux itiaques internes.
6. vaisseaux obturateurs. y. cordon inguinal. < vaisseaux circonflexes itianucs. A, nerf erura). artère
iliaque externe. A, veine itiaquo externe. vaisseauxépigastriques.

de sujet congelé. On voit, sur cette coupe, le globe vésical fortement rejeté en
arrière et à gauche grâce à la présence, sur sa face antero-latérale droite, d'un
certain nombre d'anses grêles, distendues par des matières fécales durcies.
4° Dimensions. La vessie est bien certainement celui de tous les réservoirs
de l'économie dont les dimensions nous offrent le plus de variétés. Nous l'examine-
rons, à ce sujet sur le vivant 2° sur le cadavre 3° à l'état pathologique.
a. <S':M' le vivant ca~sc:'<e moyenne et capacité physiologique ~sa?<ma. –Sur
le vivant, tac<ï/M!Ct<ewoyeMMc' de la vessie est exactement représentée par la
quantité d'urine qu'elle contient quand naît le besoin d'uriner. Or, l'observation
nous apprend que cette quantité est habituellement de 150 à 2SO grammes. Tout
rëcc'ument, PAUL DELBET, expérimentant sur des sujets atteints d'affections vési-
cates, a injecte des solutions boriquées jusqu'au moment où le malade accusait la
sensation de besoin il a obtenu, sur 34 cas, un maximum de 800 grammes et
un minimum de
40.
Mais le sujet peut résister à ce besoin d'uriner et, dans ce cas, l'urine continuant
,\déboucher goutte à goutte par les uretères, la vessie se dilatera graducttcment
pour la recevoir. Elle se dilatera ainsi jusqu'au moment où le sphincter, qui tend
a la retenir, ne pourra plus lutter contre la réaction des parois qui tend à l'expulser
et L) laissera s'échapper d'elle-même dans l'urèthre. Cette capacité nouvelle
du réservoir urinaire, que l'on pourrait appeler sa capacité p/<yst0~o<)'~Me
m<M;<HMï, est représentée par 300 à 360 grammes de liquide.
Du reste, la capacité de la vessie, capacité moyenne et capacité physiologique
maxima, varie beaucoup suivant les habitudes et le régime alimentaire des indi-
vidus. Elle varie aussi suivant la sensibilité de sa muqueuse, suivant les qualités
réactionne'lles de son appareil contractile, et GuvoN a pu dire avec beaucoup de
raison que la vessie, sur le vivant, a une capacité physiologique bien plutôt qu'une
capacité anatomique.
b..S'M?' le ea~t~'e. Sur le cadavre, ou les propriétés biologiques des organes
ont fait place aux propriétés purement physiques, les choses sont toutes différentes.
On admet généralement 1° que la vessie cadavérique est moyennement dilatée
quand on a injecté dans son intérieur 500 à 550 grammes de liquide; '2° qu'elle
présente alors 11 ou 12 centimètres dans son diamètre vertical, 8 ou 9 centimètres
dans h- sens transversal, 6 ou 7 centimètres dans le sens antéro-postérieur.Mais
on peut la dilater encore et injecter, sans la rompre, 800, 900 et 1 000 grammes de
liquide. La rupture survient ordinairement entre 1 200 et 1800 grammes, excep-
tionneUcmcnt au-dessous de 1 000 grammes ou au-dessus de 1 600. Des expériences
récentes de PiEMtE DELBET (1892) nous apprennent que, dans les conditions physio-
logiques, la vessie vigoureuse des jeunes sujets se laisse moins distendre et se
rompt plus tût que la vessie affaiblie des vieillards. Elles nous apprennent encore
que la rupture est le plus souvent linéaire, à grand axe vertical, à bords irrégutiers,
et, d'autre part, qu'elle se produit toujours dans te segment supérieur de la vessie,
tantôt en avant dans la portion extra-péritonéate, tantôt en arrière sur la face
pët'itonéate.
e. A l'état jM~Ao~t'~MC. Ces dilatations artificielles de la vessie par des
injections expérimentales sont des dilatations brusques. Dans certains états paiho-
!ogiqu''s qui ont pour conséquenceune rétention plus ou moins complète de t'urine,
on voit ta vessie subir une dilatation lente mais progressive et, de ce fait, acquérir
des dimensions beaucoup plus considérables. Les vessies renfermant 8 ou 6 litres
d'urine ne sont pas extrêmement rares. On en a observé qui en renfermaient 10 à
20 litres et, dans un cas mentionné par FRANCK, la vessie, remontée jusqu'au-dessous
du diaphragme et occupant par conséquent tout l'abdomen, contenait jusqu'à
80 titres de liquide.
Variations sexuelles. On trouve écrit partout que la femme, plus esclave que l'homme des
Men~itm'Hi- sociatf's. possède une vessie plus développée que celle de l'homme Une pareitte
.tSieWiui), foi mutée mais non justifiée, est en opposition formelle avec tes mensurationsde BAXKOw,
de S.)'Y t't t)c quelques autres anatomistes, desquelles il résulte que les dimensions du reser-
von unn.tirc prédominent chez l'homme, tt est de fait que la vessie a, chez l'homme, un poids un
peu iiu~uicur à cetni qu'elle présente chez la femme, qu'elle est par conséquent plus développée
chez le[Homo'. Mais comme le poids d'un réservoir élastique et contractito n'est pas nécessai-
rement rn rapport avec. sa capacité, nous ne pouvons en conclure que cette capacité est égale-
ment p)u' K'iinde chez l'homme.
Four ovatuor en chiffres la capacité du réservoir urjnairo, it faut. le jauger, c'Ost-a-diro mesurer
exactement ta quantité de liquide qu'il contient sous une pression de.tcrm)neo. C'est, ce qu'à t'.m tout
récemment (1892) GEi'<ouvn.H!.Opérant comparativementsur SO sujets, dont25 hommes ct~S fc~uncs.
il obtenu les chiffres suivants 1° sans pression, la vessie renferme 88'gratnmes chez t'homme
et 58 grammes chez la femme ta. capacité vésicale est, dans ces conditions, manifestement pfus
petite chez ht femme, où otte .no représente duc les deux tiers de cotte de l'homme 2° sous tine
pression do 0",30 do hauteur d'oau (t/a0 d'atmosphère environ), ta vessie de t'hommo contient
238 grammes de liquide, tandis que cène de la femme on renferme 337 la proportion est, comme
on le voit, bien différente elle est presque renversée. Or, si nous admettons avec certains
expérimentateurs (Mosso et PEn.ACA~(, DucHASTELK'r) que le besoin d'uriner survient, non pas
quand le réservoir urina,ire contient telle ou telle quantité de liquide, mais bien quand it ;'en-
fornie du liquide sous une pression déterminée, nous pouvons conclure, ce me semb e t'~uc la
vessie de Ja femme se laisse plus tacitement distendre que cette de l'homme 3° qu'au moment, on
natt te besoin d'uriner, elle renferme une quantité do liquide ptus considérable que n'en contient
colle do l'homme dans los tncmos conditions; 3° qu'en conséquence, sa. capacité moyenne c.st.j))u<.
élevée que cette do t'hommo.
Il nous reste a savoir jusqu'à quel point les résultats obtenus par GKXOUVILLE sur des vessies
mortes et enlevées du bassin, sont applicables à des vessies vivantes, avec la sensibilité de leur
muqueuse, la tonicité et la contractitite de tour tunique musculaire, la tonicité et la contt'.Lctitih''
de tours sphincters: ce sont là, on en conviendra, des facteurs importants, qui, on venant s'ajouter
au problème, sont bien capables d'en modifier les conclusions. Aussi, de tous les procèdes mis
en œuvre pour déterminer ta capacité physiologique do ta vessie et juger ensuite que) est
celui, de l'homme ou de la femme, où cette capacité est la plus considérable, il n'y en a pour
ainsi dire qu'un seul qui me paraisse pratique. C'est celui qui consiste à mesurer tout .-iinipte-
ment, cbe!! l'homme et ehM lit femme, la quantité d'urine fournie par la miction, a la condition
toutefois t° que les sujets choisis soient parfaitement sains 2" qu'ils évacuent tous leur vessie
au moment précis où le besoin d'uriner se fait sentir; 3° enfin, qu'ils forment, dans l'un ett'tutre
sexe. des séries numériquementsuffisantes.

§ H. CoXFORMATtON EXTKtUEUHË ET RAPPORTSS

La vessie, avons-nous dit plus haut, a la forme d'un ovoïde, Nous pouvons, par
conséquent, lui considérer '~une base, qui répond à sa partie inférieure; 2" un
so?MH!e< ou pôle, qui regarde en haut et en avant; 3° un co'ps, qui est intcrmé-
diaire au sommet et a la base et qui comprend la plus grande partie de t'organc.
Le corps, à son tour, nous présente une face antérieure, une face postérieureet
deux faces latérales. Nous examinerons, au double point de vue de sa contigurau'on
extérieure et de ses rapports, chacune de ces diffërentes régions.
1° Face antérieure. La face antérieure du corps vésical s'étend en hauteur
depuis )es ligaments puho-vesicaux jusqu'au sommet de Forganc, c'est-a-dirc
jusqu'à l'origine de t'ouraquc. Elle répond, suivant qu'elle est vide ou distendue,
à la paroi antérieure du bassin et à la paroi antérieure de l'abdomen. Toutefois,
ces rapports de la vessie avec la paroi abdomino-peivienne ne sont pas unn)u()iaL-.
Entre la paroi et ic réservoir urinairc se trouve un espace virtuel, que comble
une couche de tissu cellulaire làche et plus ou moins riche en graisse et que
nous désignerons sous le nom d'espace pt'ëMSMM~. Nous allons, tout d abord, dé-
crire cet espace prëvesica). l! nous sera faci)e ensuite, cet espace une fois connu.
d'indiquer quels sont les rapports antérieurs de la vessie.
A. EspACE pj(E\'HS[c.\L. –L'espace prévésical a été longtemps désigne (il tMt en-
core aujourd'hui par certains auteurs) sous le nom de cavité ~M'e~e~<Mif~f' de
RETXfL's, ou tout simplenuent, de cavité de .Re<2MM (MUMm ~e~ù'), du non de t'ana-
tomiste suédois qui, le premier, a appelé l'attention sur la nappe ceHu!o-adipeuse
qui s'ëta!c au-devant de la vessie. Mais l'espace décrit autrefois par n<:Txns est
bien différent de celui que nous décrivons aujourd'hui. La dénomination précitée
de cavité de Retzius consacre donc une erreur, et voi)u. pourquoi nous lui substi-
tuor.- ici celle d'espace prëuëstca~ qui, tout en ne préjugeant rien sur la nature
de espace en question, a l'avantage de préciser nettement sa situation en avant
du r~crvoir ufinairc.
n /<M:<<OH /~M<es. L'espace prevësical s'étend, en hauteur, depuis t'om-
biiic jusqu'au ptancinr pelvien. Très étroit a. son origine supérieure, i) s'étend
tran-vcrsatement au fur et a mesure qui) descend, de façon qu'au niveau du
pia~'berpetvien il s'étend en largeur d'une échancrure sciatique a (autre. Forte-
ment aplati d'avant en arrière, il nous offre à considérer deux parois, l'une anté-
ricm' l'autre postérieure, et deux bords latéraux.
h. /'a?'0t NM<e?'<eM?'e. La paroi antérieure répond a la paroi abdomino-
pc!\i''nnc. Elle est formée successivement: 't°A'M /iaM<, depuis t'ombitic jusqu'aux
arcades de Douglas (voy. t. ), MyoLontE), par le feuillet postérieur de la gaine du
grand droit; 2" A sa ~a:?'e ~MoyeMMS, depuis les arcades de Douglas jusqu'aux
pubis, par le fascia transversalis; nous rappeUcrons en passant que ce faseia trans-
versaii- qui s'attache a la tbvre postérieure des pubis, est sépare du musctc

par
~rand droit, qui, lui, s'insère à la tèvrc antérieure, par un espace triangulaire a
base inférieure (fig. St3, d), du tissu ccituto-adipeux et connu sous le
nom ()'<?.Mee sMS.-7?M&!eM (cauMM SM~'a-pM&~Mm de Lt;cssEn, /'osse ?'e/ru-
M:<s<</aM'e de CnAHPv); 3" 7~'n bas, depuis les pubis jusqu'aux ligaments pubo-
vésicaux, par la face postérieure du corps des pubis et par la symphyse.
c. /o~ po~e~eM/'<?, apOHewose o?M6:7<'eo~ëues:'ea<e. La paroi posté-
rieure de l'espace prcv6sieal est constitué par une tame ccHu)o-u))rcuse, qui
s'étend, comme l'espace lui-même, depuis l'ombilic jusqu'au plancher pelvien
nous la désignerons sous le nom de /'ascm OM&co-ëfM!~ ou aponévrose
om~7~o-prëues!C<ï<e. C'est le /'e:(~/<?/ ~?'ëuM!C<ï< de CuARpY, t'<)OMëu~'o<c oH~t'co-
vésicale de F.\u.\)}Et;F et de i~ExoE DEtjtET, l'~OHët~'o~e a~M~i~tCHMe de PALL
))K!.)tKr.
r.
De formetriangutaire, cette aponévrose s attache, en haut, par un sommet
tronqn'' (fig. St3,6~ sur la partie inférieure de la cicatrice ombilicale. Puis, elle se
porte eu bas, en passant au-devant de t'ouraque et des artères ombilicales, et
atteint bientôt le sommet de la vessie. Là, s'ë)argissant brusquement et se rcptiant
sur cth'-ineme, de façon à former une gouttière a concavité postérieure (fig. otO, 9),
elle embrasse la face antérieure et les faces tateraics de la vessie et descend ainsi,
le tcng de ces trois faces, jusqu'au plancher pelvien, ou elle se termine de la façon
suivante: sur la ligne médiane, elle se fusionne avec les ligaments pubo-vesicaux;
sur tes "'tes, eUe se confond de même avec t'aponévrose pelvienne, depuis les liga-
ments pubo-vesicauxjusqu'au bord antérieur des deux echancrures sciatiques. II
y a fusion intime entre l'aponévrose pelvienne et fa base de l'aponévrose ombi-
tico prevesicate et t'en comprend parfaitement la conception de certains auteurs,
.)\!u\vAt et iiENLE entre autres, qui considèrent cette dernière aponévrose comme
un {"'o'ungement ascendant de la première (fig. 671, 14).
En r~ gard des échancrures sciatiques, t'aponévrosc ombitico-prëvësicate se
n'f]ect)it de dedans en dehors, gagne le bord antérieur de ces échancrures et, là,
se fusionne avec l'aponévrose de l'obturateur interne. Cette portion réfléchie de
notre aponévrose ombitico-prévësicaie ferme l'espace prëvësicat à sa partie posté-
rieure, du côte du rectum (fig. S12,14). Elle répond à l'aponévrose du pyramidal et
aux vai.spnux hypogastriques.
0 convient d'ajouter que l'aponévrose ombitico-prëvcsicate,sur ics points ou eHe
répond à la vessie, adhère d'une façon intime aux parois de cet organe cUc fait
corps avec cette paroi et ne saurait en être séparée par la dissection. Comme le fait
remarquer avec raison PiEME DELBET, lorsque la vessie se déchire en avant, jamais
on ne voit le liquide s'épancher sous le feuillet aponévrotique; toujours celui-ci se
déchire en même temps que la vessie elle-même.
d. Bofds ~<e?'SM.K. Les bords latéraux de l'aponévrose ombi)ico-prévr;;ica)e
(fig. SIO, 9) s'étendent obliquement de la grande échancrure sciatique a t'o<nM)ic.

Fig.StO.
L'espace prcvësica.! chez Diornmo, vue a.nt.cro-supuncuro.
(La coupe représentéesur cette Hgurc a été faite sur un sujet eongcie. Puis, lorsque la pièce
a été
dccon~ef<f ri conte-
nab)ententdureiedansuubaiudeforn'oi,ouacntevt'icsausesg''ctesetonafortenicntérignee))ar)'ie)'GJ.tvcssic.t'' le
pet'ifoincpr6vésica!ct)'apOt)évroseon)t)Hico-pr~vésica!c,en rompantat'aidedudoigtiestractus fibreux qui onisscttttc~
deux dernières nicntbraucs au fascia t,rans\evsatis.)
i, os coxal. scié au niveau de la pa~ie la plus élevée de la grande cchaucrut'û scialique. 2, grand 'JutUdc )'at'-
domen, avec 2', ligne blanche cL adminiculum fincte aïbn'. 3, muscles larges. 4, fascia (ransversatis. 5. syn)'i-
))h}se pubienne. < ouraquc. 7, cordon tibroux i'(isu)[an~de t'oMiMraHon de rarUiro <tmbiHca!e. S, ptntMm
paric~at. dëtaci)~ de la paroi abdominale antérieureet fortement crigt)6 en arrière. 'ï, aponévrose onn))bf'n-j'r~M-
cale, tegeremen).écarte du périloine. 10, tissu eeUutaire unissanUc péritoine au fascia transversafis. )t. espace
parévésical, avec ti'c(ti\ ses dcuxprotongcn)cnts))ostericut's.–13,)igantcn),antcrieurdc)a vessie.vais''cam
obturateurs )4, vaisseaux cpigastrifjucs. 15, canal dureront. t6, psoas-iliaque. i7,p;ran)idautdu~sit.
18. nmsctcs fessiers. f~ m\ artère et vcittc itiaqucs externes. ~0, ncrfcrurat. 3i, temunaisun 'fc jhvj'o-
gastrifjue. 22. nerf obturateur. 23, plexus sacré. ït, artère et nerf fessiers supérieurs. S.'i. uretère.
~G, rectum. ~7, ~7, excavation pctvienuc. ~8, sacrum. ~0, nmsctt's spinaux. '~0, tendon du ~utm'it't' et 'tH
touscur du fascia lata.

Ils suivent assez exactement le trajet des artères ombiHcates~ tout en tes débordant
on dehors dans une étendue qui varie, suivant les régions, de '1 à 4 ccntimÈtres.
Sur le côté externe des artères ombilicales ou des cordons fibreux qui les rempla-
cent chez l'adulte, l'aponévrose ombiHco-prévësicaIc se confond insensiblement
avec la couche conjonctive du péritoine pariétal. Si, maintenant, nous considéronss
ces deux bords latéraux au point de vue de leurs connexions avec la paroi abdo-
mino-pelvienne, nous constatons qu'ils adhèrent assez intimement a ''cttc paroi
sur les points suivants 1° en bas, immédiatement en avant de la grande échan-
o'nn' sciatique, t'aponëvrosc de l'obturateur interne; 2" en haut, a. la gaine
a.

(h) s'r~nd droit.et au faseia transversatis, depuis l'CtnbiHc jusqu'à 3 ou 4 eenti-


mètres au-dessous des arcades de Dougtas. Sur tous les autres points, les adbë-
)'ene(~ entre )e bord latéral de l'aponévrose ombitico-prevesica)e et !a paroii
abdumino-petvienne sont faibles ou même nulles. H en rësuitc que t'espace
nr~vf'sicat est très incomplètement ferme sur ies o'ttes, d'ou !a possihi)it~ pour

a.
tes productions pathologiques qui s'y dëvctoppent, les collections purulentes par
exemple, de faire irruption dans les fosses iliaques.
Lit ~'scription,(lui (Io t'aponovroso
précè~(le, do
qui pt'MCfde, n'est pas
l'al)oiiévrose ombitico-pruvcsictUc. ri'est pas colle de t.uus
celle pas
auteui' Kous avons déjà vuquo RETXius faisait passer rapon~'vt'osc en question, non pas en a.v.int.
u~i?

tussie
.'n :u'['n're de la vessie. Plus t'ccem-
fflp.tL·u
!nent. Bonn.y, en 1880, et l'AUL DsmET, en
1895, la font dédoubler au sommet do la

(feMi7~<
~'tt deux feuillets divergents l'un
preecst'ca~
ftce ar!t~riem'e de
qui descend sur la
l'organe; l'autre (/'<;MtMe<
tous tes
les

fe<o-['Mico~, qut descend sur la face pos- i


[Prieure.
!'uur (.tire la tumifro sur une question
aussi mtdroversMO, CuKt:o et VEAU se sont
ad ]'essc-t'embryo)ogie.Duns un infère s-
.s.mt )nc!~oire, puMio dans te ./ou)'"<~ de
t'.tKa<oK!)e de )899, ils ont établi que primi-
tit~incnt, t'iicx un fœtus de 45 miUimetros,
).t vessie et tes deux artères ombiticales
sont re)ic''s n la paroi abdominale antérieure
.ti~.S) ).) par un repli médian, constituant
un vrai Oicso, le M!ë~ocys/ep)'o):i<t' Entre
h vessie et la paroi abdominale se trou-
vent a.insi deux poches en forme de eut-de-
'!u-. )'u)~c droite, )'a.utro gauche, séparées
t'nnc'it-tautre par le meso précité. Plus
tard, au cours du développement, les doux
feuillets peritoneaux qui circonscrivent ces
[tacher (.itérâtes (te feuiUot postérieur ou
v~ical 4't le feuillet antérieur ou abdomi-
!MhsadtL~-eraicntt'unl'autre, perdraient
leur <'om)w' endothctiate et se fusionne-
ment ))<'u à peu par leur couche conjonc-
tivc.U~'produiraitici exactement ce qui
't'))as-e.iu-devantdurein(voy.p.M9)
~.utre )c nh~ocoton primitif et le péritoine
j~rcn.d la fusion ou eoa/McpKcë (c'est, le terme consacre) entre les deux feuillels peritoneaux
~rnnitiv.ent indépendants et simptetnont juxtaposes.En avant du rein, ta. coatescenco des deux
teuittcts (K'ritoneaux donne naissance à une ianm conjonctive, que nous avons décrite sous le nom
'te /cMiHc/ de ï'oM<. En avant de la vessie, la coa)escence des deux feuillets prevesicat et abdo-
!~inat ttunocrait naissance egatemcnt a une tame Hbrouse (lui ne serait autre ~ue notre apone-
\roEc'~t)hitico-pre\'esici.t)e.L'aponévrose o<nbi)ico-prevesicate aurait donc une signilication toute
!-)w;i.ttt': cttc serait le rotittuat fibreux do deux feuillets përitun<'aux disparus par suite du prcce:-
'us dit de coalescence. Nous voyons du même coup, si les choses se passent reeUement connue
nous venuns de !o dire, combien sont peujustineos les descriptions, ci-dossu- indiquées, qui font
)asse)' t'-tp~nevrose en question en arrière de la vessie ou qui la font se dédoubler au sommet de
~'t organe pour t'envelopper sur ses quatre faces cette aponévrose. t'e'nbryotoKie nous te
donontre, ne se dedoutde pas et, d'autre part, ne peut être quo /M'<'t'<w'M/<
AxcEL, d.ms un travail tout récent (T)). Nancy, <S99), s'eteve contre t'opinion do CuxEo et VEAL.
H a cftHint!
en e!Tct. la présence do ('aponévrose ombUieo-prevesicate sur des fœtus et de~-
adulles, <)uut te péritoine avait conserve sa disposition embryonnaire, avec mesocyste et poche:-
ttttcr.itc~.ttimtrc part. sur certains fœtus, chez tesquets les fonds des poches tatrrates étaient,
très ~cat~r, i un de l'autre, il n'a jamais vu entre eux que du tissu conjonctif jeune ahsotu-
!)]eat.St;tni~:ibte a cciui qui entoure t'ouraque, la vessie et les artères omu'ticates. Apres avoir
constak ce double fait, AxCEL incline à croire que la disparition des poches reieve d'un tout
Mtre processus que celui de la coatesc~nce. l'our lui, cette di-parition serait due a un simple
ptMnunhw de deptissement, deptissement
porteur d'un n~socyste et de poches compietes.
que l'on peui. reatiser artiticiettement cher t'adutt.'
t
Comme on to voit, )a. question do la signifir.a.tion morpho)ogi([ue do nponëvrose o~ttjijico-
n'est pM oncoro comptet.oment ctue'uMe et. a.ppeUc Ao t~ouve~es recherchas.
pïcY~sic.<t)o

e. 7:~aee p)'o~?'eMteM< ~<7. resuttc de la description qui précède qm; notre


H
espace prévesica.1 (()g. 810/H) est un espace tria,ngu)airc ~basc infërieurc, creuse
en gouttière sa, partie postéro-infëneurepour entourer la moitié antérieure de)a
vessie. U est situé en partie dans t'aMomen, en partie dans l'excavation pct\icnnc.
Dans sapo?'<ïOM aMo~n'M~e ou SMS-pM~teMMe, il se développe derrière Li paroi
abdominale, entre cette paroi et l'aponévrose O!nbi)ico-prëvésica)e, qui )a scp,i!'e
de Fournquc, des artères ombilicales et du péritoine. Dans sa. po'MoM ~e~eMK''
(fig. 812,10), l'espace préve-
sical est encore compris entre
l'aponévrose ombitico-p)'<!vcsi-
cate, qui !a detiuntccn m'riprc
et, en dedans, et, )a. p.irui )<e!-
vionne, qui la 'm'co't~t'H ~))
avanL et en dehors. )) )'f!pond
Lout d'abord a la fiu'p ~n~
rieuro de la vessie eL se pro-
iongo cnsuit.c te )or)g de s~
faces )a),eraics, entre te pian-
chef potvien et te ~tt-f)f;-s:)f
])eriton6a) qui )e sm'munK',
jusqu'au bord ant.cricjn'de !.i

grande echancrurc s~i:~iqM.


Fig. 5t2. Ainsi entendu, )'usp:n' prcve-
L'u'.piicopruvusifa~.Yusut'unocoupt: f)onx(jn~)o')u sical; dans sa porUfj!) pe!-
b:Msi))(sc/)eH:ft<ie). vionnc, revêt (ians son ~tsem-
t.s.tfrun~i!-ehif)).–3,t~~edufe!uur.–t.))ubis.–S,));M- htc la forme d'un fer a d)c\)t
mu~)dMbaii'im,Bnecso !<)MUK\fese.–6,o))tu<'aLtcHrint(!rM'M'cc
sot)apo)K'f'osc.–7,0)tut'atf'Uï'c\~Cf'nR.vro~'0~ ou d'un U majuscute, qui serai)
tr!ce.t.tisscauxht)MC;ash'u)uM.–te,t0', ta",portion mo\fm)e
el. ~o)'tions)ah''ra!es de t'espace prfvtsien).vessie.rcctu!n. p)ace horizonta)cnten!, c!, du)!)
.n'ccti!espace retro-rcc[iU.-t3,)j~nde)eHc-,int<;ro.reet.Uc!i.–fi,
L, tt, rouvcrturo serait tmu'ncc m
Mpon!vrt)sc<))nh))ico-pt'<vesicn)c.
ari'tcrc. Nous pouvons donciui
considérer (f!g. a) 2) une partie tnoycnnc ([0), qui répond au pubis et deux partie
iatët'atcs (')O' et 10") qui, faisant suite a droite et a gauche a la portion rctr"-
pubiennc, s'('tcndent en arrière jusqu'à, ta grande cchancrarc &d~ttquc. i.'cs~c''
prëvësiea) est ferme ta, cumme nous l'avons déjà dit, par t'adhërence de t'apo!
vrose ombi)ico-prëvësica)e aux aponévroses des doux muscles pyratnida! et ohh)-
rateur interne, adhérence qui est intime et le sépare du rectum, des vaisseaux
hypogastriques et de t'ureterc.
Qt.uu'Y a décrit une tame fibreuse, disposée en sens sagitta), qui s'étendrait f!e
la Hgnc Hanche a l'aponévrose prevësicate et qui diviserait ainsi t'espace pn!
sica) en deux moitiés tatcndcs. PtmutE DEUtËT, à son tour, asigna)ërcxistcnM,.u!-
ticssus du pubis, d'une autre ctoison ccHutcuse, cei)e-ci ptacëc horixontafemcnt
entre la gaine des muscles droits et ['aponévrose ombHico-prëvesicatc..t'ai c))erci<f
ces cloisons sur plusieurs sujets .)c ne les ai jamais rencontrées.
L'espace prëvësiea) nous étant maintenant connu, revenons à notre t'aec anté-
rieure de ia vessie et voyons que!s sont ses rapports avec la paroi aijdumh)u-
potvicnne 1° quanj:! )a vessie est vidc 2" quand la vessie est distende.
HApt'ûRTs A'<T)~uf<u)).s DE LA vKSsrR A r.'ËTAT DE \-A(:L-;TM. )'ëtat de vacuité, ia
A
vcssif' ne dépasse ordinairement pas le bord supérieur des pubis, et par conséquent,
se trouve comptètcment
cac))ëe en arrière de ia paroi antérieure du bassin. Elle
rëpund, par )'intermédiairede f'cspacc prëvesica! (fig. 5)H,A) ["sur la ligne mé-
dia! a !a symphyse pubienne; 2" de chaque côte de la ligne médiane, aucorpsdu
nubin et au muscle obturateur interne revêtu de son aponévrose. Le péritoine,
comnK'nous le montre nettement la figure 5t3,A, passe directement de la paroi
.tbftununate antérieure sur )c sommet de L( vessie et, de ta, sur sa face postérieure.

6'. )!\[')'on')'.s AXTMtUKLus ui'; L.\ VEssîn ufST)!Xi)L'H. i~orsque la vessie se di)ate, soit
)tnturc)!emcnt, par t'apport incessant des uretères, soit artificicHement a la suite
y

ttMj)j)f)rt;'<)e)a vessie avec tt'pubisct avec ta paroi ant'~it')<)'c de )ab<)(]iut*n


A,àictatdcvacuite;B.atetatt)!')e)))etif)n.
~)t).pt~s(-jmbicmic.patoiaï~)0)[ntta)c.–c.cspaccpr~v~Stcat.–t/.c<:)tacfsusj)t)t'icn.
). j'.uofs 'te la ~c~~ie. sa c<nit< :t, ut'cttu'c. t. prostate. 5, canal d'fct'ct)L droit. C, Ottra'juc. ttt
.'t.itt[<t)).jtKt~('YoiLtaj)om'~)'o&cotnhit'co-p)'~t'NtCatc.–7,ntoh)c.
~.tt't<f/~)ttatepa'isatttan-dcssoMsdctasn))p)t;se.–yt/.pfaMdud~'irtmsupCDCur.

d'!)nc inj'~ctioft de Uquide dans t'urèthre~ son aecruisscmcn), se fait surtout aux dé-
pens ')c ses parois postëricm'c et iatëfates. La paroi antcrieut'c s'amptifie aussi, mais
dans dt's proportions qui sonUjcaucoup moindres. Dans ces conditions, la base
'))) rc-~nuir restant à peu près nxc sur ic plancher pctvicn, son sommet se porte
peu .1 peu en Iiaut et en arrière, de telle sorte que la série des points occupés
successivement par le sommet lorsque la vessie passe de t'etat de vacuitéà l'état de
distension complète, que cette série de points, dis-je, forme une ligne courbe dont
la concavité regarde en bas et en arrière. Le sommet, en s'écartant ainsi de sa posi-
tion initiale, entraine avcctuit'ouraque, et la partie inférieure de cetui-ci se dispose
peu a peu en une sorte de courbe a concavité supérieure (fig. 513, B) la branche
antérieure de cette courbe conserve ses rapports avec la paroi abftomiuatc sa
hanche postérieure s'applique contre la paroi antérieure de la vessie; sa partie
~nf'yenne, entin, regarde le pubis et s'en écarte de ptus en plus, au fur et a mesure
~j" te commet de la vessie s'élève ou, ce qui revient au même, au fur et a mesure
'jm' );) vessie augmente de volume. Nous devons ajouter, toutefois, que ce mou-
vement ascensionnel de t'anse formée par t'ouraque n'est, jamais en rapport
constant avec ie degré d'ampliation de la vessie.
Quant au péritoine, qui est directement applique sur le cut.é supérieur de i'ou-
raque, il descend tout d'abord (ug. 8t3, H) jusque sur la partie moyenne de t'anse
que forme t'ouraquc. Puis, il remonte, avec la partie ascendante de ce cordon, jus-
qu'au sommet de la vessie, pour descendre ators sur sa face postérieure. La
séreuse forme ainsi, en avant de ta vessie, une sorte de cut-de-sac a concavité supé-
rieure c'est le et~-de-sac pt'e~es/c~.
Le cut-de-sac prévésicat est d'autant plus profond que )c sommet de la vessie
effectué une excursion plus étendue ou, ce qui revient exactement au memp, (jue
le réservoir urinaire a acquis un volume plus considcrabtc..Mais H n'en est pas
moins vrai que le fond de ce cut-de-sac s'éloigne de plus en plus des pubis dan-.
tes mêmes eonditions.c'est-a-diro au fur et a mesure que le volume de la ve-sie
augmente.
Ces faits, en apparence insigniuants, acquièrent une importance considernhte
en médecine opératoire, quand il s'agit d'arriver sur ta vessie par une incision sus-
pubienne. Il y aurait, on le conçoit, un grand intérêt à savoir exactement quette
est la distance qui, à un état de distension donne du réservoir urinaire, sépare i.i
symphyse pubienne du cul-de-sac précité. Théoriquement, on peut admettre que
cette distance est nulle quand ta vessie est vide, qu'elle atteint 1 ou 2 centimètre;.
après une injection de 300 grammes de liquide, 2 ou 3 centimètres après une
injection de 400 à MO grammes, 3 ou 4 centimètres après une injection de 600 .~)
700 grammes. Mais, sur ce point comme sur bien d'autres, les variations indh'i-
duelles sont nombreuses, comme t'établissent surabondamment les divers;m;esdes
résuttats obtenus par tes auteurs. Tout d'abord, t'étévation du pôle vé~icnt où-
dessus de la symphyse n'est nullement en rapport avec le degré de réptétiun de iii
vessie si, sur certains sujets, on voit le réservoir urinairc, au fur et a mesure
qu'i) se distend, s'allonger et remonter graduellement dans t'abdomen, on le voit.
sur d'autres, s'agrandir presque exclusivementdans le sens de ses diamètre-, hori-
zontaux et il n'est pas rare de rencontrer des vessies, renfermant pourtant de 40M
a 600 grammes de liquide ou même plus, qui remplissent entièrement !'<;xca-
vation sans dépasser en haut le niveau de la symphyse. D'autre part, ator. me)~'
que ta vessie est fortement distendue et que son sommet remonte très h.uu dnni-
t'abdomcn, il peut arriver, surtout chez les sujets maigres, que le péritoine n'M
descende pas moins jusqu'au voisinage du pubis, et même plus bas jusqu'au rn-.d~
ia symphyse j'ai observé deux fois cette disposition sur des sujets congelés, dont
la vessie ne contenait pas moins de 600 grammes d'urine. Tout récemment Knco'c,
sur un vieittard de quatre-vingt-douze ans, dont la vessie fortement distendue
remontait jusqu'au voisinage de t'ombitic (f)g. 517), je n'ai trouvé qu'un i)itcr\'a!)c
de ')8 millimètres entre le cul-de-sac péritonéat et le bord supérieur du pubis,
Les relations du cul-de-sac prévésical avec la symphyse sont donc éminemment
variables et on ne peut à cet égard établir aucune régie fixe. Un fait pourtant est
a. retenir, c'est que, même avec des vessies renfermant de 500 à 600 grammes de
liquide, le contact du péritoine avec la symphyse est une disposition retidivement
fréquente, assez fréquente pour que le chirurgien ne puisse jamais avoir la certi-
titude, quel que soit le degré de distension de la vessie, de pouvoir arriver surette
sans rencontrer le péritoine.
2° Face postérieure. La face postérieure de la vessie est recouverte par )c
p~t'it.oinc dans toute sonétendue. Elle a précisément pour )i)))itc info'icm'c t.i ligne
suivant laquelle se t'ëHéchit la séreuse pour passer sm' les ot~ines ptaces en
arri~'e d'e)tc, le rectum chez)'hot))mc, t'uterus chez ta femme.
CeUe face varie beaucoup, comme la précedentc.dans sa forme ctscr' dimensions,
guiv.int que la vessie cstat'état. de va-
cttit'ou a l'état de distension. Dans te
n)'e))))C)' cas cife est triangulaire a som-
nw! ".upcriour, obliquement, dirigée
de t~s en haut et. d'arrière en avant,
phfK' quand ta vessie se rattache an
type plat (ug. S) 4,4), plus ou moins
cunvcx.e au contraire sur une vessie a
tA'pf ~[obutcux. Dans le second cas
jtiLL. ~t3.B), cHe est beaucoup plus
grande, fortement, convexe, assez regu-
))i')r'm'i)t arrondie, regardant encore
t'n )).iut et en arrière, mais se rappro-
chant beaucoup pi us du plan horizon ta).
)';n\isagéc au point de vue de ses
r.ipjxjrts, )a face postérieure de la ves-
sie n''pof)d au rectum chez )'homme;
chf'x la femme, à l'utérus et, de cha-
~uf'r~edc l'utérus, aux ligaments t-'i~
titras. J)c plus, e!)e entre en rapport \'cst-i''vntc,vucpt)~tri'<jt-~ntcri''ur'
ave'' le coton pelvien et avec les anses ), paroi at'dcmiunh' antc'H'tHf. 2. Mn~ct~ gram) dfoit-
–3.oura~m't.~f:tc~idc,vue)'arsafaccjïostc-
t:r('')''>, qui reposent directement sur ttcxrf. 5. paroi tat<')a)f du Lassi! < tissu ccUuto-
l'cspace 11II1~CIt. oLluraleur
~))' Ces anses intestinales, lorsque mtpt'xc. 8, c<nu'o dp t'~ c~\at.
adip(>ux Je p1"("n~sieal. 7.
ut~'u~, ~ri~uf eu
i;) v~'ssie est vide ou moyennement dis- arrt~t'p. )0, cu)-(!c-?ac vc~ico-u!~rtu. t)i tneb'
t~-ti~a'no~iar~
tendue. descendent toujours ou prcs-
que tuujotn's en plus ou moins grand nombre dans le cut-de-sac péritonéat qui
s'int'Tpose entre la vessie et le rectum chez t'hommc, entre la vessie et t'utérus
chf'xhfcmrne.

3° Faces latérales. Les parois iaterates de la vessie, quand ceUc-ci est vide,
;-c r'~tnii-ent ordinairement a de simples bords. Quand le réservoir urinaire se
rcmj'tit, ces parois tateratcs s'agrandissent à la fois en largeur et en hauteur au
fm et .'< mesure que s'accroît le degré de réplétion elles acquièrent ainsi peu à peu
titvtdcnr de véritables faces. Le péritoine tes revêt de haut en bas dans leur tiers
aupehcm, quelquefois dans leur moitié supérieure, et s'en sépare ensuite pour
veni) tapisser les parois latérales du bassin. Kous ferons remarquer, à ce sujet,
que la ligne suivant laquelle se réfiëcbit la séreuse pour passer du viscère sur la
paroi pptvienne est représentée par une courbe à concavité antéro-inférieure.
De plus ((ig. 5t5), elle est obliquement dirigée de haut en bas et d'avant en arrière,
d'où il résulte que le péritoine, sur les côtés de la vessie, descend d'autant plus
bas qu'on se rapproche davantage de la face postérieure de l'organe.
Eu haut, dans leur portion péritonéale, les faces latérales de la vessie répondent
aux anses intestinales. En bas. dans leur portion infra-përitonëate, cttes sont en
rappurt avec les parois du bassin, lesquelles sont formées à ce niveau (Hg. 671) par
le t'ch'veur de t'anus et l'obturateur interne. Elles sont séparées de ces deux muscles
par l'aponévrose périneafe supérieure et par le tissu cellulaire de l'espace pr;!vi-
rectal supérieur.
Enfin, sur les faces iatëraies de la vessie cheminent (Hg. 5't5) 1° r;)rn;re
ombiUca,tc du fœtus, remp~cee chez ('adu)tG par un simple cordon ubreux; le
canal défèrent, chez l'homme. Ces
deux organes, tous tes deox obli-
ques, mais non paraltcies, s'en-
trecroisent, en X au cours de icur
trajet, comme nous te mont.rc la
ngure ci-contre. Dans cet entre-
croisement, qui s'effectue ordi-
nairement à 3 ou 4 centijnett'cs
en avant de la base des vesicines
séminales, !e canat defët'c))~ oc-
cupe le plan superficiel, l'n'tere
le plan profond. Autrement dit,
t'artère passe entre la vessie (ju)
esten dedans et le canal défèrent
qui est en dehors.
4° Sommet. Le sommet de la
vessie ou pd~e ~esMa/ regarde en
haut et en avant, du côté de t'om-
bi)ic. Tantôt allongé et conique,
tantôt arrondi en forme de dôme,
il donne na.iss&nce chez t'iuiu~e,
comme nous le savons deju,sur
la ligne médiane à t'ouraque et,
sur les côtes, aux deux cordons
nbreux qui résultent de )'ob!itcration des artères ombiHcatcs. Le pote vésical,
essentiellement mobile, s'élève plus ou moins haut, comme nous l'avons déjà vu,
suivant le degré de distension du réservoir urinaire; mais., quelle que soit sa
situation, it est. constamment, eu rapport avec les anses intestma.tcs.
5° Base. La base de la vessie (/oce M!e?'t'eK)'e de quelques auteurs) s'ctoxi
depuis t'oriuee postérieur de l'urèthre jusqu'au cut-de-sac vësico-rcctat chez
l'homme, jusqu'au cul-de-sac vésico-utërin chez la femme. Plane ou )ëgf)'C))tO)t
concave, eHc se dirige un peu obliquement d'arrière en avant et de haut en bas.
Ses rapports, qui ont en chirurgie une importance considërabie, digèrent csscn-
tieHement dans l'un et t'autrc sexe
n. CAex rAomme. Chez rhomme (f)g. 193, p. ~n), la base de la vessie, suivie
d'avant en arrière~ repose tout d'abord sur la base de la prostate. Plus en nr) icrc et
sur les côtés, elle répond aux vésicules sëmina)es etaux canaux déférents qui iongent
leur côté interne. Les deux canaux déférents,suivant l'un par rapport a l'autre un
trajet convergent, forment les deux côtés tatërauxd'un espace triangulaire, )e~'M)!-
gle i!H~'dë/'<"reM<!e~(fig. 8 [6,8), dont le sommet conune à la prostate et dont la base,
dirigée en haut, répond au cul-de-sac vesico-rectaL Ce triangle, qui mesure à peine
15 ou 18 miHimetresde longueur quand ta vessie est vide, s'agrandit peu à peu, M
fur et a mesure qu'elle se remplit, et atteint, quand la rëptétion est complète, 40 à
45 mini mètres de hauteur sur une largeur à peu près égale. A son niveau, la vessie
repdse sur le rectum et ce rapport, est à peu près immédiat, les deux organes n'étant
sépares l'un de l'autre que par t'aponévrose prostato-përitonëaie (voy. plus )oin,
~Mc/es e< ~OMëu~'oses ~M~e~Hëe). Ce dernier rapport nous fait comprendre
la p(.sibi)ité 1° d'explorer la vessie par le toucher recta) 2" d'arrivcrsure]!e pnr
ta vf'ie rectate et sans intéresser
le péritoine, suit pour la ponc-
tionner, soit pour l'ouvrir ptus
!ai'e)nent (taittc vésico-rectaie)
3" de refouler la vessie en haut. et
en avant par l'introduction dans
t'a<nponie recta)e d'un corps vo-
lumineux, )c baUon de Pcterscn
par exempte.
h. ~7te2 /'CM~Me. Chez )a
fontuefng. 194, p. 2)9), la bascdf
la Yessie est en rapport, en haut,
avec la face antérieure du col
otet'H), a iaqueHe e))c n'est unie
que par un tissu ceUuiairc )âchp.
Pins i<as, cHe répond à la paroi
antérieure du vagin et lui adhère
ti'uue façon intime, formant ainsi
avec e!ic une sorte de cloison diri-
gée transversatemcnt, la cJot'soK
PM/c~-ua~tHa;~ (voy. Va</z'M). Ce
f'appm't. intime de la vessie et du
vagin nous montre tapossibiHtc
i" ()'exp)orcr la vessie par le fou-
etter va~ina) ponction-
2" de la
no' c) de t'ouvrir par te vagin. Rappctons. eu passant, que dans la couche
('cthth'use qui unit !a, vessie au vagin, chemine l'urct.ère et, avec t'm'ctcrc,
f['tc!qu<;s rameaux art~riets destinés a la fois au conduit vagina) et au réservoir
urinaire.

§ttt.–CoXt-Ot:M.\T)OXtXrnH!KL'!tE
E

1" Aspect général. –Vu intérieurement., )e


réservoir urinairc uou~ présente ia
rn~mc configuration générale et les mèmes divisions topographiques que sa surface
extérieure.
Ses parois, chez le fœtus, sont regutiercment lisses et unies et il en est de même
chez i enfant. Mais plus tard, par suite d'une hypertrophie irregutiere de la couche
))Uiscu)c't)sesous-jacente,la muqueuse se soulève au niveau des faisceaux hyper-
trophie-. se déprime au contraire dans leurs intervalles, et )a paroi vésicale, dans
son ensonbie, revêt alors un aspect réticulé et aréotairc que l'on a compare, non
sang rnison, a cetui que présentent les oreillettes du c~'ur.
Cette disposition réticuléc <ug. 3t7) s'accentue peu à peu avec les progrès de i'age
certains sujets, les saillies formées par les faisceaux musculaires hypertro-
et c)tt'x
phies sont si considérables, qu'elles se détachent en relief sous la forme de véri-
tabtesc')!unnes (vessies à colonnes). Dans l'intervalle des colonnes, la paroi est natu-
reUement déprimée elle forme, dans certains cas, des cavités ou ceUutcs pins on
moins spacieuses, qui, quand elles sont très développées, constituent de véritabies
diverticulums de la cavitc vesi-
cale (t)6s~'es à ce~M/es). Des
calculs peuvent pénétrer (tuns
ces cellules, y séjourner plus
ou moins longtemps et parfois
même s'y enchatonner.

2" Trigone de Lieutaud.


Des diMerentes régions que
nous présente )a. surface inté-
rieure de la vessie, la face infé-
rieure ou base mérite sente de
nous arrêter quelques instants.
En !a parcourant d'avant en
arrière (fig. 815), nous rencon-
trons tout d'abocd une petite
surface triangulaire (2), pres-
que toujours lisse et unie
c'est le ~oMe vésical de L)KL-
~l'I. -> TAun ou tout simptcmcnt le
<?'~OMe de ~M<sMa!. Il répond
Fi~.sn. à la prostate chez l'homme et,
F~ce inLernc d'une vessie u. cotonnc (sujet, do 92 Ms, chex ]a femme, à la paroi anté-
coup08a.gtt.t.i).toi(.pt'csc(mgcta.).ton,M<)uet,ion de t/4).
rieure du vagin (voy. Va~Hi).
), vessie, M'ocscscotonncscL ses ec!)u)cs.co)dc)avc)i!iic.
–-3,bits-fond–4,pt'ostaLc/at'cc:5,son!obcntOyC!cottsid6t'a- C'est a son niveau que la paroi
i'tement hypcrh'ophn'. 6, urcHn'e. '7, eui-ttc-sac p6ritnnM situt k
j8tt)U![)n6t['esa'i-dcssusdc!!)LSyn]p!'jSO.–8,anse !))LcsUtta)e descen- vésicale présente son m.ixi-
due dans to cu!-dc-sae. 9, pubis. iO, Hgantcutanteriput' de la 'es-
siH.–H,p!cxusvcinpu' mum d'épaisseur.
a. Fo?'Hte et (~KeH.stOMx.
Comme l'indique son nom, le trigono de Lieutaud revêt la forme d'un triangle,
dont la base est dirigée en arrière et dont tes trois côtés, à peu près égaux, mesurent
30 à 25 millimètres quand la vessie est vide, 40 à 50 millimètres quand elle est
fortement distendue. Chacun des angles de ce triangtc est marque par un orifice
a ses deux angles postérieurs débouchent les uretères (3,3) à son angle a'n'h'ieur
prend naissance le canal de t'urethre (2').
b. O~tees ïH/'ë;'t'eM)'s des M?'e~'<?s. Les orinces inférieurs des uretères se
trouvent situés, tantôt au sommet d'une petite saillie mametonnée, tantôt sur
une région ne faisant aucun relief sur te plan de la muqueuse. Us se pt'ese~cnt
ordinairement sous la forme de petites fentes fortement taillées en biseau, dirigées
obliquement de dehors en dedans et d'arrière en avant, mesurant chacune de 3 à
5 miUimètres dans son plus grand diamètre. En dehors, ils sont nettement Hmitcs
par un repli muqueux failciforme, que l'on désigne improprement sous le nom de
u~'M~e de <'Mt'e<e)'e (voy. t/t'e<e)'e, p. 086). En dedans, ils se prolongent assez
souvent sur fa paroi vésicate sous la forme d'une petite gouttière de a ou fi mii))-
mètres de tongueur. Entre l'orifice droit et t'orifice gauche, s'étend une sorte de
bourrelet transversal, légèrement concave en arrière, arciforme par conséquent,
toujours plus accusé chez i'homme que chez la femme c'est le &OM?')'e~< ~/<MM-
<ë)'t<~Me. n est formé, disons-te tout de suite, par un faisceau musculaire <)p même
direction, qui, plus développe que les faisceaux voisins, soulève la muqueuse a son
nivc:m. Quelques auteurs le désignent, assez improprement du reste, sous le nom
de H.'KSC~ë des !M'e<e?'es.
c.w~ce~(M<e~eM?'de ~'M?'e<e. L'orittcc postérieur de t'urethre ou col de
~t'M.s'/e', arrondi chez le fœtus et chez l'enfant, rcv6t plus tard, par suite du
devotoppement considérante
que jH'end ta prostate, la forme
d'util fente transversale, avec
une !t'vrc supérieure et une
)evr<' inférieure. Dans certains
en' et. cette disposition est
M<jut'ntc après cinquante ans,
la h''vre inférieure se soutève
en une petite saillie mamelon-
née uu conoMe, que i'on dési-
gne depuis LmuTAfD sous ic
nom de ~Me«<? vésicale. Cette
sain'c, qui sur certains sujets
prend des dimensions suffi-
santes pour faire obstacle au
eatMto'isme, est duc, comme
nous le verrons plus tard, a t~8.
une hypertrophie du lobe Face inférieure de ta. vessie avec in porUun initia)'* 'te
moyen de la prostate. L'oriuec t'uretht'e.
m'cthra) de la vessie répond (La vessie cLt'urethrc ont c~dnisescHava~tet en haut sm'!a
ttgncnï~dtanc.)
habituellement au point le
bas-fond de la vcsstc.– 2. hourrctct intprurct~t'it[uc, formant le
ptusd~eiive du réservoir uri- bord (fostëncur du trigonc. col de la vessie. 3. orifices dos
ut'ctct'cs. 4, ut'~ht'e ~rostaUqnp. veru tMontanom. a~'ec '-M
nairc. )t est relativement fixe freins: 5", la cr~te urethra)c. 6. orifice de l'utricule prostatique, Hant)))'
ù droite et à gauche des orificesdes conduits ~jacutatcurs.
et nous aurons à indiquer plus
loin, a propos du canal de i'urèthre (p. 627), quelle est sa situation précise par
rapport a la symphyse pubienne.

Bas-fond de la vessie.
3" La partie de la surface inférieure du réservoir
urinaire qui se trouve située en arrière du trigone, a reçu le nom de &as-/OM<~ de
/at'csx/e (fig. at8/)). Elle répond au vagin chez la femme et, chez homme, aux t
\esieu!cs scminatcs, a l'ampoule des canaux déférents et au triangte interdëfe-
rcntic!. Morphotogiquemcnt, le bas-fond de la vessie se présente sous la forme.
d'une dépression ellipsoïde, dirigée transversalement et d'autant plus accusée que

1 Les chirurgiens, en général, font du col de la vessie une région distincte, mais ils sont loin
de .<)( t'~der (juand il s'agit d'assigné*' des limites ;'). cette région les uns donnent le non de
col à o ttc po! tion de la vessie qui précède roriiice urethr.1) d'autres désignent sous
ce nom la
purtx~t t'urethre qui se trouve comprise entre i'oriiiee postérieur de i'urethro et lc veru mon-
t.tnun) j jur quelques-uns, onnn, te col comprendrait à la fois la portion de la vessie qui précède
'('rdicc t. question et la portion de t'urethro qui le suit. De telles divergences suffisent, à elles
'euL )) ur nous faire abandonner ta <'<*<~<M) << co/ cette région n'existe pas. Le mot de col
fui )!)< )n( est une expression inexacte morphologiquement, en effet. le réservoir urinaire se
cnntinnf directement avec le canal de t'nrethre sans qu'aucun rétrécissement extérieur vienne
m<iiqun .t ta;it la limite respective des deux formations. Toutefois, comme ce mot de ''<
'unstn'rc aujourd'hui par un long usage. a acquis droit de citè en anatomie comme en chirurgie,
tMu;- k' < <~nser\crons(tans notre description, mais il ne sera pour nous qu un simple synonyme
de t'oritir.' vesico-urethra).
ic bourre)ct inLcrurcténque, qui la dëtimitc en avant/estptus saillant. Sa profbn-
dcur s'exagère chez le vieittard par ~.uite
de ce doubtc fait 1" que le bourretct. pré-
cité augmente de hauteur; 2" que )n pros-
tate, en s'bypcrtrophiant, soulevé i.i rcgioo
du trigone. C'est dans ces conditions
(ng. 619,6) que !c bas-fond, tout p)) ne
représentant pas le point )o p)us ddcthc de
vessie, devient quand même une ;-u)'te
de cul-de-sac dans [eque~ se togcnt ks c.'))-
cu)s, dans tcquet aussi séjourne, a[)Ms !.i
~g. miction, une petite quantité d'urine que )c
La base de Ut vessie, v~c sur ut]0 coupe musc)e vesica) n'a pu parvenir a expu~er
.ë~inatc. ainsi se trouvejustine le nom de ~.s'M~,
i, symphyse pubienne–vessie.–3,co!do
rur~t.)'c.–4,tt'i~<'nf*d(;Lic))hu)tt–5,Ot'ifieCtff que l'on donne, en anntomie et en chit'ut'-
rurct~t'f et 5', bout'<'cte!.m)crm'f'torique.–G,b~s-
i'o~d de la vcsstc. 7. pt'ostutc'. gic, a. cette partie du réservoir urinairc.

§).V.–CûNSTn'r'nOKAKA't'OMfQL')':

Les parois de in vessie mesurent de 8 à '!S mitti métrés. a l'état de vacuité de t'o)'-
ganc, 3 ou 4 mittimctres seulement a t'état de plénitude. Ettcs se composent
essentiellement de trois tuniques concentriques, qui se superposent dans t'o'dre
suivant: une tunique externe ou séreuse, une tunique moyenne ou muscuteuse,
une tunique interne ou muquc'usc.
d° Tunique séreuse. La tunique séreuse est. une,dépendance du péritoine.
Gomme nous l'avons déjà fait remarquer plus haut, le péritoine vésical ne recouvre
pas toute la surface extérieure de ta vessie, mais seuiement sa face postérieure et
la partie la plus élevée de ses faces latérales (tig. ë'IS). De la vessie, il se réfMchit
sur les parties environnantes, en formant tout autour du réservoir de t'urioe un
cul-de-sac circulaire, le CM~-dc-sac jo~es~ca~.
En abandonnant ta. vessie, la séreuse se jette t°en avant, sur la paroi ahdomi-
nale antérieure, dont elle est séparée, sur la ligne médiane, par t'ouraque et, co
dehors de l'ouraque, par les deux cordons fibreux résultant de robtiLération (ics
artères ombiUcaies a. droite et à gauche, sur les parois ]atéra)es correspon-
dantes de l'excavation pelvienne 3° en arrière, sur le rectum chez t'honuue, sur
l'utérus chez ta femme.
En passant de la vessie sur t'uterus, te péritoine se réfléchit de bas en haut
pour former un cut-de-sac a concavité supérieure, le cM~-dc-sae ~e~co-M~'M. (~
cut-dc-sac, qui marque en arrière la Hmite de la portion pcritoneate de ta'yc.sic,
répond dans la plupart des cas à l'isthme de l'utérus.
Eu passant de la vessie sur le rectum, le péritoine forme, de même, un cut-de-
sac à concavité dirigée en haut, )e cx~-de-Mc ~ës!co-?'ec<a~. Ce cut-de-s.'tc, qui
représente ta parLio )a plus déclive de la cavité péritonéate, est timité )atér.'dt')ne!)t
et en haut par deux petits reptis de forme scmi-tunaire, qui, comme te cut-de-sac
lui-même, s'étendent de la vessie au rectum ce sont les )'e~'s de DoM~s, encore
désignés par certains auteurs sous le nom de ~Mte~/s pos~e:<?'s de la t'MSM
(fig. S~0,8). tts rappettcnt assez bien par leur disposition les reptis utéro-s.io'M
qui, ')c la face postérieure de l'utérus, se portent'sur les vertèbres sacrées et sur le
['echnn. Ils en différent cependant, au point de vue structural, en ce qu'ils ne
rcnf''i'ment. pas dans leur épais-
seur d'éléments musculaires, mais
gcuk'mcnt du tissu conjonctif et
quchjues vaisseaux.
),<' péritoine adhère intime-
ment a )a paroi vésicale sous-
jaccntc. Comme le dit fort bien
P)E!t)'.t; DELBË'r, it n'est pas mobile
sur in vessie; la vessie n'est pas
ntobiin sur lui; il subit avec elle
des mouvements d'ampHation et
df retrait,; il se distend et se ré-
tracta comme elle. Cette adhé-
rence est telle entre le péritoine
et la paroi vësicate qu'il est très

l'un
diffici!c, sinon impossible, de les
de l'autre. i) est à
remarquer, cependant, que sur
la partie la plus déclive de ta face
pust'Tn'ure, au voisinage du rec-
tum chcx l'homme et de l'utérus
chez la femme, l'adhérence est
moins intime que dans les autres
régions et, sur ce point, on peut
arriver, soit avec le scalpel, soit
avec la pointe d'une sonde can-
oetec a decoHer le sérum dans
Fii?.o20.
Les rcp~s de !)ou~)<ischcx t'hommc ~n'unca.u-nc).
une étendue de 2 ou 3 centi-
mètres. i, vessie érigncc en avant. 2, rectum en place. 3, vaisseaux
iliaques cxternes. t. vat~scaux iliaques internes. 5, artère
ombilicale. 6, canal dffereHt. replis de
Tunique musculeuse. Les Dougtas. cut-dcsacdc !)<i"as. 7, uretère. 8, 8,
10, vaisseaux spcfma~iquc~.
2" 11, artère ~pi~ashi'tuc.
~rigHfc
t2, paroi abdominale anteficurf~
fibres musculaires tisses qui cons- eM avant et en bas-

litucnt cette tunique (~Msc~e ues/ca~) se disposent en trois couches concentriques,


que i'on distingue en externe, moyenne et interne
.i. <;uLC)Œ ËXTEftXE. La couche externe ou couche superticicHc (ng. a2t,A) se
compose de fibres longitudinales, c'cst-a-dirc de fibres dirigées parallèlement n
l'axe vprticat de la vessie. Nous diviserons ces libres, d'après leur situation, en
antérieures, postérieures et latérales
a. /es longitudinales am<ë!eM!'es. Les libres tongitudinaies antérieures
forment sur la face antérieure de la vessie un plan continu, toujours très devctoppe,
qui s'étend sans interruption de la base de l'organe a son sommet. A tcurcxtrcmite
supérieure, elles contournent rouraquc, les unes a gauche, les autres a droite, et
se continuent pour la plupart avec les fibres longitudinales postérieures quelques-
unes seulement se jettent surles parois de l'ouraque. A leur extrémité inférieure,
p)!cs se condensent en deux faisceaux aplatis, l'un droit, l'autre gauche, qui, se
séparant de la vessie, se portent d'arrière en avant et viennent s'insérer sur la face
postérieure des pubis et de la symphyse pubienne. Ces deux )angucttcs, moitié
charnues, moitié fibreuses (ug. 806,4), ont été improprement appeiëes ~an:e)!<
<Mt<<eM~ de La ness~'e ou encore M~MîeM<spM6o-'uss~csMa;. Eties s'ëtatent au-dessus
du plexus de Santorini et présentent, entre elles ou même dans leur continui! un
certain nombre d'orifices pariesqueis passent les veines vësicaies antérieures pour
se rendre,;), ce dernier ptexus.
b. /?'eS ~M~s .os<e?':eM/%s. Les fibres longitudinales postérieures
occupent, comme leur nom l'indique, la face postérieure de l'organe. Elles fo) ment

Fig.Mt.
La tunique muqueuse le la vessie, vue fa.cc Mterioure
p<n' sa
A, sa couche superftcie)[e;U, sa couche moyenne; sa-couche profonde.
C,

-S.
i,om'aquG.iganiGutspuho-vcstcaux.– 3, sphincter vésical –i, fibres Jon~H.udHïaïe'iantÉt'ictH'cs.-
fibres tohgitudmafcs an~ro-taL~'atcs.–0~ Hbf'cs issues du faisceau !ongiLudiuat auterieu!' ef- 5'cpa))ouis',a)tt sur
les côtes do fa vessie. 7, ttbt'cs cireuiait'cs. 8, fibres tongthtdi)ta)esde îa couche profonde, s'anastomoaa)~ oft'e
elles et ch'conscrh'ani. des ntaiitcs ellipriqucs qui doinctiL à cc~c couche un aspect picxifonnc ou r6Hcuh'

comme les précédentes, un plan continu qui, sa partie inférieure, mesure a peine
3 ou 4 centimètres de largeur, mais qui s'épanouit ensuite a la manièrc d'u!)
éventail de manière a recouvrir, à sa partie supérieure, non seulement la face
postérieure de la vessie tout entière, mais encore une partie de ses faces t.~i'ues.
Ces libres se continuent en haut, il droite et a gauche de t'ouraque, avec h'a fibr.'s
iongitudinatcs antérieures ci-dessus décrites; en bas, cHes s'insèrent sur la )M6~
de la prostate chez t'homme et, chez la femme, sur k tissu cellulaire qui nuit d'une
façon si intime la vessie et le vagin.
c. /es <o~t<Md~M~es~ër<~es.-Les fibres tongitudinatcstatcra)cs sontà la
fois moins développées et moins nettement isolées que les antérieures et les posté-
rieures. Elles prennent naissance, en bas, les unes sur les parties corrcspottdantf"-
de ta prostate, les autres sur l'aponévrose périnéale supérieure. De ta, elles se
portent en haut et, après un trajet variable, s'inclinent vers la ligne médiane, tcs
unes en avant, les autres en arrière, pour se confondre peu à peu avec h's <!)))'€
de la couche suivante. Cottes de ces libres tongitudinates latérales qui répondent
aux uretères décrivent autour de ce conduit des espèces d'arcades, qui s'cnt,)'c-
croisent plus ou moins leurs deux extrémités.
N. Coût;)))!
Mo~x'o. La couche moyenne (fig. S~1,B), ordinairement ptu'-
pato que la couche précédente, est formée par des faisceaux de fibres circulaires.
fn)i se superposent assez régulièrement et sans discontinuité du sommet, de la
ves-i' sabase. Arrivée au niveau du col, cette couche s'épaissit graduellement et
forme, tout autour de l'orifice urëthral, une sorte d'anneau, que l'on désigne indis-
tinei.nontsous les noms de sjo/~MC<e)' vésical ou de ~HC<e?'M!<c?'Me~e /'M)'e<A?'e.
Ce muscle annulaire, s'il commence au niveau du col de la vessie, s'étend
ensnite jusque dans l'épaisseur de la prostate, en entourant comme d'un manchon
la partie la plus reculée de l'urèthre prostatique i) appartient donc iU'urèthre
bien plutôt qu'à la vessie et, pour être logique, nous le décrirons dans l'article
suivant. (voy. p. 645).

C. CoucuE MTERXE. La couche interne ou couche profonde (o~t.C) se compose,


comm<' l'externe, de fibres longitudinales elles forment des faisceaux aplatis
et rnbanes, qui descendent du sommet de la vessie vers la région du col. Ces
faisceaux, ne forment pas~un plan continu, mais sont sépares les uns des autres
p;)r des intervattes tout, aussi
HTCgnticrs dans leur forme que
vai'iahtcs dans tcurs dimensions.
De p!t~s, ils présentent ce carac-
tère distinctif qu'ils échangent
nu cours de leur trajet de
fre-
quc!~<'sanastomoses,d'ou!enom
de co'<cAe p/e..ct/'o?'H:e donné par
ccrt.'nn- auteurs a la coucl)e des
jihrc.- !(jngitudinaics internes.
(;h<'x le fœtus et chez t'enfant,
h''0!)chemuscutairc interne est
rjiat)\ nmentpeu développée.Mais
elle saccroit graduc)iement au
fur~'t a mesure qu'on avance en
!i::c el c'est elle alors qui donne
M )a'-uit'acc intérieure de la vessie

c<'t ;~jM'f-t réticule et areotairc qui


ta't!a''jerisc chez t'aduitc et
c!t''x !<' \ieil)ard. ("est encore a Fi~
c''s fai-ccaux hypertrophiés que ModcdctcrfntnîUsondcstiht'esut'c~ct'iquesdu.n~ta.css!C
(enfant de d<\ ans. vessie vidc~.
so!u '!us ces types de vessie M
i, ut'ctct'c du Ct't. droit. son abouche'netd dan-; la vessie.
co~oi~x'.s et de uessM o c<?~K/<?s., tt'igone de LicHtand. t, col de la ve:-5ic. 5- !tas-fond.
du))) il a été question ptushaut. 6, Mitres cn'Ctdaircs de rm'ctûre. 7, ttbrcs tougitudt)m!es. avec
7\son taisccau supérieur (bouf'etct mtcrurptcrique);7". son faisceau
t''m' extrémité supérieure, mf~rtCHr; 7"\son faisceau )Uoycu,~par)tiHf en ftOttait sur les titres
propres du h'igonc. S, muqueuse vesicatc. isolée ct~ érignec.
!es fi!)n'-longitudinalesinternes,
princi paiement celles qui occupent les parois antérieure et taterates, remontent1
sur «m'aque et constituent la plus grande partie de ses éléments musculaires.
leur ~xtt~ntitc inférieure, cUcs descendent dans la paroi du canal de rur~Hn'e, eu
~uus tf's retrouverons.
Au niveau du trigone vésica), les fibres internes de la vessie présentent une dis-
postU~n toute speciate. Ce sont des fibres fines., dirigées transversalement, forte-
ment '-rrr~es les unes contre les autres~ formant par leur ensemble un plan régu-
tief et h'ouogcne, qui tranche nettement sur l'aspect réticulé des régions voisines.
Sur < titjres qui appartiennent en propre à la vessie, s'étale un plan surajoute de
fibres obliques, qui cheminent immédiatement au-dessous de la muqueuse et <jui ne
sont que l'épanouissement des fibres longitudinales des uretères (Hg. 822.T").

différentes couches ires


jD. f{.Ef.A'i'[OKS UECJfXOQUËS DES TUOtS COUCHES ML'SCULAItiES, ~USCLE VESrc.
que nous venons de décrire sont reliées te? ~nes
Leg

aux autres par du tissu conjonctif qui, chez les sujets doués d'embonpoint, se !.iii<se
plus ou moins envahir par la graisse. Mais elles sont unies d'une façon bien ptus
intime par des faisceaux,dits aM6[S<o~o<~Mes, qui passent d'une couche a t'uh'e:
c'est ainsi que les fibres latérales de la couche superficielle se terminent pour la
plupart dans la couche des fibres circulaires, que les fibres postérieures de ).i
couche ptexiforme s'entrecroisent avec les fibres circulaires au point qu'on ne
peut plus les distinguer, etc. Ainsi unies et plus ou moins confondues, les trois
couches musculaires externe, moyenne et interne constituent un seul et tnëmc
muscle, dont tes faisceaux sont encore plus sotidau'es au point de vue fonctionne)
qu'au point de vue anatomique: c'est le MUtSc~e rester. Ce musctc, en se con-
tractant, tend à diminuer tous les diamètres de ta vessie. Il a pour fonction par
conséquent, quand cette ci est distendue par l'uriné, do comprimer ce liquide et
de le chasser dans le canal de t'urèthrc c'est te M!M~c/e ca~M~'eM)' de <'M?'me.
)) a pour antagonistes les deux sphincters de l'urcthre.

3° Tunique muqueuse. La muqueuse vesicate tapisse dans toute son étendue


la surface intérieure du réservoir urinairc. Ette fait suite, en amont, a ta muqueuse
des uretères et se continue, en aval, avec celle (lui cana) de t'urethrc.
/L Dfsposmox [.EXHRALE. BtanchAtrc chez t'enfant, d'une couteur cendre chez
l'adulte, cette membrane revêt chez le vieillard une teinte plus ou moins rosée ou
même rougeatrc, par suite de la congestion sanguine dont elle est si souvcnUe
siège. Elle mesure en moyenne un tiers de mittimetre d'épaisseur soutemou;
mais, maigre sa minceur, elle offre une résistance remarquable.
a..S'M?'ac6 e~e?'Me.–Sa surface externe ou adhérente repose sur ta tunique
musculeuse, ci-dessus décrite, et se moule exactement sur toutes les incga!ite<
de cette tunique. Elle lui est unie par une couche de tissu conjonctif tache, que
nous décrirons plus bas.
t). S'M?'~6fce ~:<e!'He. Sa. surface interne ou libre est continuettcmcnt h.tigne''
par l'urine. Elle nous présente, à t'état de vacuité de la vessie, un certain
nombre de plis plus ou moins éteves et de direction variable, Ces plis, (jUit ne
faut pas confondre avec les saillies permanentes qui résultent de t'bypcrtrophie
des faisceaux musculaires sous-jacents, ne sont que des plis temporaire' qui
s'effacent peu a peu au fur et à mesure que le réservoir se remplit.
B. STMUCTL'HE. Distotogiqucment, la muqueuse vésicate se compose de deux
couches 1° une couche profonde ou chorion 20 une couche superficielle ou épi-
thétiatc, aux dépens de laquelle se développent des glandes rudimentaires.
a. CAo?'!OM. Le chorion se compose essentiellement de faisceaux conjonctifs
denses et serrés, disposés parallèlement à la surface de la muqueuse. Aux éicments
conjonctifs s'cntrcmetcnt des fibres élastiques ces fibres, relativement rare~ sur
le corps de ta vessie, deviennent très abondantes dans la région du trigonc, o"
elles forment un réseau d'une extrême richesse.
La SMr/'aec e.r<o'Me du chorion répond à la tunique musculeuse, a laquelle
elle est unie par une couche de tissu cellulaire tache, qui se continue ensuite avec
la trame conjonctive de la tunique muscutcuse. Cette couche constitue uneve~-
tabtc sous-muqucusc, et c'est grâce à e)tc que )a muqueuse vcsica)c se p!issc et se
der~o plus grande facHite dans les alternatives de vacuité et de disten-
sion réservoir urinaire. Au niveau du trigone, la sous-muqueusc disparait et,
dans rottc région~ )amcnJ)t'anc moqueuse adhère intirnetnent a la tunique mus-

C'ttipc <)c la muqueuse vcsicato au niveau du U'iguuc chf'x un ctU'an! (d'uj'n's At.u.utKAX).
fï,ghtndcs.–6,Ussutuuqncu\adhp['entà)atut)iquctHUBCu!<'Hsp.

f'nten-f sous-jacente. On voit, même quelques fitx'cs muscutaires pénétrer ptus on


)noi')s dans tes couci'cs profondes du ct'orion. ~tais ces utu'cs, qucttc que soit Icur
situation, apparUennent toujours au musctc vésical il n'existe sur aucun point
de ta )))uuueus<~ pas plus dans la t'egion du tt'igonc que dans les autres régions,
une Otu-rutaris mucusa* vcritah)c, anato~uc a celle quo nous avons (t'ritc sur
la muqueuse intcstinate.
)/( !.t/ace M!<erMC est presque partout, tisse et unie. Au niveau de la hase.
cc~'n'tant,, et principatouent, sur le trigone, ettc nuus présente de petites etevurcs
papittaires, très minces, a sommet. cni)e ou légèrement renfle eu massue, qui
s'cntut)''enL dans ta couche epitheliatc sous-jaccnte. <~es papittcs de ta muqueuse
v~-icai! rejetees a tort par certains anatomistes, ont été signatees depuis long-
toup-. déjà par GKitLACt) et par ))KX)-H. At.t!)Ut. qui les a étudiées de nouveau en
)~9t, t<'s a rencontrées constamment, dans la regicn du (rigune et, au niveau
t!n bas-t'~nd, dans une proportion de trois fois sur cinq sujets.
t). A'/M//iC/<'KM. La couche epit.heiiate, épaisse de 40 a 60 est constituée,
cun)ntL' sur t'urcterc, par un epithetium mixte stratifié. I~es cciiutes, en effet.
difn'tcni t'.csucoup d'aspect, suivant qu'on les considère dans la couche profonde,
dans la couche moyenne et dans la couche superticicUe. La coMC/ie ~o/'oHt/e
ct[c«Mc/<e ~eHe?'a<?'~ce est formée
par une seute rangée de ccHutes hautes, présen-
tant parfois des figures de karyokinese. Leur forme est très variante elles sont,
suivant tes cas, cylindriques ou coniques; ou bien encore, c)tcs affectent la forme
d'une raquette, dont la pointe, plus ou moins eftitee, repond au chorion et dont
la partie renflée s'avance ptus ou moins dans la couche suivante. La co:fe/<e
Moye~c nous présente deux ou trois rangées de ccitutes arrondies ou potye-
driques par pression réciproque. Chacune d'elles possède un gros noyau, j))acë
au centre du protoplasma. La coMC/:e SMpe~ct'e~~ la plus intëressant.f des

Coupe de la puj'oi vésicale normale d'un enfant de cinq ans, passant prus 'tu c~
(d'!lpi'CsAn!Af)ftA!<).
).

a, cellules claires de t'fj)ith~iium. t, ceUutcs j)a)'i!))C))[euMs supcrficicUcs. c, derme et. sous-n~uqnmst.


d, vaisseau sanguin.

trois, est constituée par des ccHutes nptaUes et franchement, pavnncnb'use'


disposées en deux rangées une rangée externe, formée par des ccl)u)es de 35 :')
30 M. de largeur, dont la face profonde se
moule exactement sur tes extrëmiLes renftecs
des cellules précédemment décrites: une ran-
gée interne, comprenant des cc))u!es très
minces, lamelleuses, à contours polygonaux,
mesurant ~00 à 't50 u. de diamètre. Ces (k'r-
niercs cellules (ceMM~es épithéliales ~e~i<Mde
Doc~L) délimitent la cavité vésicale et, de ce
fait, sont constamment baignées par t'urine.
DociEL, auquel nous devons une bonne descrip-
Fig.SM. tion des cellules superficielles de la vessk,
HpiUtc[iumvcsicaIdu)'(\'usut'unc !cùr distingue deux parties, l'une externe,
coupe vortictUc (d'âpres DooiE!.). l'autre interne. La partie externe, granuleuse,
l, cellules de la couche SUIJeI'ficielle, arec possède un ou plusieurs noyaux; et)'' porte
2,tCtn'xonoc);urc:3,!cm-i'otK'g''i)]ndcusc.–
4,MOuksdchcouchc profonde.–S,fitamcnts l'empreinte des cellules sous-jacentes. La partie
jn'otOtt)aS)ui'{ucs,H)Hss:)nUcscci[ntcsprofondes
au\ccftu)c-ssupct'ncip!!csco)'r<'snottda)t[cs. interne, ctairc et liomogène, est une sorte de
plateau, d'ou s'élèvent de petits prolongements
en forme de champignon (fig. 326,3), qui, âpres s'être pëdicuUscs, tombent dans
la vessie. J'ajouterai que des prolongements protoplasmiques, de ionguenr et de
]n)'nr fort variables (f)g. S28,8), unissent les grandes CGitutcsJamettcuscs de la
cuu' hc superficielle aux cellules de ta. couche moyenne.
Ph:iCUrs observateurs (PAKETff, OBE)!DICK. Uf.TXMAXN) ont note
tjn.' !"s ccUu)cs epitheUa)es do )a, vessie diminuent do ))autcu;'
.m<H!~ ce rcset'voir passe do !'c(.iU <)o vucuih; i\ )'<;tat do diston-
siuo <<<). se comprend )a. surface intcj'iexro de la vessie, a.cqu~
r. ~-).tduo!)cinent.
dr)ij )~s
un de\'o)oppement ()oub[e. Lt'tpto ou '~u:t-
cellules 6piLhc)iu)cs, conservent Ujujum~ )cu''s
({ui
!H)j"~t~ rceip)'o(;ues, je veux dn'o qui t'cstcnt. unies pa~t' )f'uM
j~)! doivent forcement s'ettU'~n' du.ns ie:, mt''n)cs pt'oporUons:
.;t < itHune leur masse prot.optastniquc reste tu n~'uto, cttcs
t)etd~tt nntm'oUcntcut en ~pinssom' ce qu'oUca gagnent en sur-
fMf Sur ia, muqueuse du trigonc, TouxxRUx et. )tE))KMAXx ont
~n.t!)' l'existence de vitcuoios spitct'iquos qui occupe))) i ep:us-
~eiu' ')c t'epitMi'um (;t dont (c ditunciro peu), s'eievei- .'t ~0 et
:m ~~a. Ces Yiicuotos, fjue l'on rch'ouvo ptus ))us d!ms ]u )uu-
de t'urethro pro~t&t.iquc, t'enfennent. habitucuomcnt une Fig.:j28.
fjUf'u-~
'-u))s~.n)ce coUo'ide, qui se Hotoro Icgcromcnt. en rosc par le pict'o- Coupe trans\'pr.=::tk' do la
('i)nnin. ~ous iijoutorons enfin que, chex ]es batraciens. )'<~)i- \Hs~ic 'tu rat ('i'.n')'
))ie)intn vcsica) renferme un certain nombre de ceHtdes cu)ici- ))O~.H:L).
j~rm' Lm«'c)'n)))fr)~U:<)!<)t').t
(.tlucll('~upe.didd((', atrc
2.. uu prn-
6'. ('LAXuEs. Sur ie trigonc c(, de prefct'cncc ~u )"U~<')))f]tt~tHtt)t')f\t.cut-
))t)'t~ti!)t~)ia!csd'~d''u<co))cjt'
voi~uiagc du col (Rg. 523, a), )'cpithcHum de la vessie tttny<?)m~t'tpt''tfon'tt't.<t<*t'm'
cmcL profondément des proiongcments ou bourgeons,
"m'l'wu\
ptns'~u moins dévctoppés, tantôt simples et cylindriques, tantôt muttitohés. qui
descendent plus on moins bas dans l'épaisseur du chorion.
<ontdcs~~aH</es)'K~tme)t<<tt)'es,mal différenciées, qui font suite à celles de
la moqueuse uréthrate. Httes ne possèdent pas, -en cnct, de membrane propre, et
iem's éléments sécréteurs sont représentés par des cellules cytindriqucs stratifiée:
présentant la plus grande analogie avec les cellules profondes de t'epithctium
vc'sif'aL leur centre, se trouvent parfois des vacuoles, en tout scmbtabtes n ceites
que nous avons signatces tout à t'hcure dans t'epaisscur même de la couche épi-
thetiatc.
En t)ett0t'g du col et même du trigone', on peut rencontrer encore des gtandcs
nnaio~ues Af.BA)UtA\ et vox Dtuixx en ont vu sur la paroi antérieure de la vessie,
f'n dettot's de toute altération pathologique. Mais elles sont beaucoup plus espa-
cées et encore plus rudimentaires que celles de la région du cet. Ce ne sont, te
plus souvent, que de simples c~p~es NtU~MCMa;, dont )'épithé)ium dinere peu ou
puint ')e )'épithetiumvésicat proprement dit.

§ V. AtS~EACX ET XHRFS

i" Artères. Les artères de ta vessie («t'es


vésicales), toujours fort nom-
ht'cnsi's, proviennent toutes, directement on indirectement, de Farterc itiaque
intpinc un hypogastriquc.
a. 0)'~me e< <?'<ï/e<. -On les divise, cl'après leur mode de distribution. en supe-
tieux's, inférieures, antérieures et postérieures. Les artères vésicales SM-
~o'/ftfres sont fournies par la partie restée pcrméabtc de l'ombilicale. Elles se
dis))))<t<ent :t la région du sommet et aux faces latérales. Elles jettent, en outre,
sur t~maquc un certain nombre de uns rameaux, qui remontent jusqu'à l'ombilic
et y anastomosent avec les ramifications de l'épigastrique. Les a~o'es vési-
cales ~</('<eM)'es émanent directement de i'hypogastrique (t. H, p. 203). Elles
cheminent entre ta vessie et !e r~ctuni chez i'bomme, entre la vessie et !c v;igin
chez la femme. Elles irriguent a i~foisa:d°!a paroi inférieure de ta vessie et [ont
particu)ièrement )a région du triangte de Lieutaud 2° la prostate et !n. portion
prostatique de Furèthre; 3''unc por~on des vësicutes sëminateset des canaux
déférents. –Les a~'es oes~ca~sjt~M~es, hranct~es de )'h6morrhoidaic
moyenne, abordent la vessie au nive~ de son bas-fond. De )~, elles remontent
sur sa.face postérieure et s'y distribuent. EHcs sont constamment renforcées, chez
)a femme, par un certain nombre de p~ïnea.ux issus de la vaginale et de )'ut/:)'ine.
Les <ï!es ~es'es SH<e~etM'M,&outes petites et'en nombre variab)e, sont
fournies par ]n. honteuse interne et quelquefois par )'0bturatrice. E)tes se distri-
buent, comme teur nom Findique, a fat~e antérieure du réservoir ur~~ire.
b. 7t7o~e a!e dt's~'t&M~oM.–Les art~esprëcitëess'anastômp~entplus ou inoins
entre cHes a la -surface extérieure d~Ia vessie, formant .dans ?teur ensembio ie
?'ëser<M~e)'~()es?'ca~.Puis, cHes traversant )~ tunique musëuteuse, en lui abandon-
nant de nombreux rameaux, et viennent former au-dessous de, 1~ muqucu-ie un
deuxième rëseau aiarges mai))es,tc%ëse~M soMS-tMM~MeM~. De ce réseau sons-
muqueux partent des ramuscutes trës ~ns, qui s'ëièvent dans )a muqueuse et s'y
rëso!vent en un réseau capiHa.ire a t~!)cs très ëtroites. le )'es<M MM~MeM.y. Ces
captUaires termmaux s avan-
cent au-dessous de i'cpithe-
hu'n: aussi peut-on les obser-
ver faci temen t (A LHAnn.\ N) pen-
dant l'examen endoscopiquc.

2° Veines. Les veines de


la vessie, ainsi que )csp!exus
veineux intra-pciviens aux-
que)s cncs se rendent ont été
bien étudiées en ~)869 pa)' Cn.-
LETTR. Nous les examinerons
successivement '1" dans)a
muqueuse (?'e~esM Mn~ueu.)
2° dans la niusculeuse (réseau
tH<7'a-nn<scM~M'e); 3'*a ).i sur-
face extérieure de la vessie
(~'eseaM per~estca~).
a. J'i'ëseaM 7?n<~MCM.c. Les
veinules qUi proviennent des
réseauxcapillaires prccit.cs for-
ment dans ta muqueuse du
1.:15' Voio. corps de la vessie un ricfx; ré-
Veines de la în~q~cusc vésicale.
seau, te 7'eseaK MtK~MCK. A
t.c rei-ican veineux <tc ta vessie a été t'ouptt par une injection H. froid toupc (fig. 537),
t'oeit nu et à la loupe
I'oeil
(c!tup)btcu<r<)ttt.)'c-ntct'c't suspension) )'()nss~epat')ttv('i)n?<.)orsaic
proifbndodc ht vo'~c. i'His. )~ vessie :uant. 0)~ en!cv6c. une fcnôh'c a 6t6
fhitc dans ta couche musculaire <<" sa paroi,nntcriotrc.pour tnettt'c sous on voit une multitude dcvef-
tes veux la face externe de la muqueuse. On voitHel.~cmcnL sur ptu- nules s'anastomoser )(~ unes
sicm's points, un ccr~in nonhreft'i veinuicscoino'~crvcr~nntronc
collecteur commun, te~net est coupe nu ntontent où il abaudommiLla avec les autres, de façon a
muqueuse pou)' passer dans la couche muscu)ai)'c. On voit d'attire-pari,
sur )cs parois de la fen~Lre p)'ati'[u~cdans!e mttSf~o.véMoa~quciqtMS former un plexus ;( maitics
roucuics passer du cc~eau de fa muqueuse dattaJcH&scausupet'~cieL
potygonates. Les veinute~ pt"s
grosses, issMs de ce~seaa, convergent par groupe de 5 ou 6 vers un canat collec-
tcr.f commune s'y abouchent toutes
simultanément, rappelant ainsi jusqu'u. un
ceri~in point ta. disposition étoitëe des veines superficicttcs du rein et des vasa
vo'icosa de la choroïde. Dans la région du col, les veines muqueuses revêtent
uo aspect un peu
différent il existe sur ce point un plexus circulaire i) mailles
cxtrtmenient fines, qui se continue avec celui de t'urèthre et d'où partent des
tron s, dont les uns ont la direction des freins postérieurs (tu vcru montanum~

n
Fis. 528.
L"s veines du bassin (chMt'h<m))t)c).
A. auricule du sacrum. U, s~n)ptt\sc j'ubicnnf. C, verge. dont le corps cavpn:cux droU a t'-tu rt's~uë à
sa partie postérieure- 1). sphincter c~erne de tanus. H, u~cvcm' de tanus. F, i5chto-cMC\~cn.
(!. sfctiott des )i~atMcn)s sacr<j sciatiques. i
Il, vessie, avec H\ o~t'aque. 1, uretère. K, cuton iHo~'ch'cu.
t<, recHnn. M, vesicu!c seminatc et canal defcrcut.
t, tt'i)!p cave iHft''neur< ~i ycinc iliaque extcrtte du c<'d6 droit. 3, vch)c !n)'n~astrique. 4, veines fessières.
5. tL'in'- oi'tmatrice. H, (ï, (!\ vciMes vt'sica!cs. T, vpinc honteuse interne. 8. plexus i~n)0'rit0)da).
9.u)ctU!. '~ico jtt'ostatiquc. it). ntctusstmim).

dont tes auh'cs vont gagner tes parties tatendes de la muqueuse vésicale uu !e
bas-fond de r<jrg&ne (G)f.LETTE).
·
1). /seaM M:<H:MscM~M'e. Les canaux cfterents du réseau muqueux passent
de lamuqueuse dans la musculeuse et y forment, de concert avec tes veines pro-
prcs <tc cette dernière tunique, un deuxième réseau, le t'ëseaM ïK~'a-?MMSCM~M?'e.
Lcsvf'ines qui le constituent se disposent, dans la plupart des cas, paraHèicmcnt
aux colonnes musculaires correspondantes, soit qu'elles cheminent à leur sm'face.
soit qu'elles occupent tcur épaisseur. D'autre part, cttes suivent un trajet indépen-
dant de celui des artères; mais ce n'est pas la, cependant, une rëgte gen.T(uc.
Assez fréquemment, en cuet, comme l'a constaté G)LLEi"f]s, les deux ordres d''vais-
seaux s'accolent pour suivre, quclque temps du moins, le même trajet. Dans r.' cas. (
les petites artères sont accompagnées par une veine unique; les artères tcsptus
volumineuses, au contraire, sont nanquëcs chacune de deux veines, et il esta
remarquer que, dans ce cas, l'unc des deux'veines sateitites est toujours plus petite ·
que l'autre. (
c. ~ësesMNe~t'oes'tCN~. Au sortir de !â tunique muscutcuse, les veines de)a
vessie iorment tout autour de t'oj'~nc
un troisiÈme rëseau, te )'eseaM s~~e)'
C~ ou~es~ca~' ou l'appette encore
t'esesM sot~-pe?'~OM~ pour les rt~'ions
de la vessie qui sont revêtues parte
péritoine. Les veines qui entrent, dans
la constitution de ce réseau suivent
pour ta/plupart un trajet tongitndmnt.
c'est-à-dire que, prenant naissance dun'.
la région du sommet, tout autour de
i'ouraquc, elles se dirigent ensuite vers
la base. E)tes sont ordinairement, très
ditatëes, plus ou moins uoxueuscs ou
même variqueuses, reliées les unes aux
autres par de fréquentes anastomoses
rcctilignes ou arciformes. Les val-
Vutes y sont très rares et parfois mtim<'
.semblent faire complément fi~faut,
tant i! est facile de les remptir par une
injection poussée des troncs Ytn's ics
rameaux d'origine. Ces veines vesicaics
superficieUes se distinguent, d'apt'M
leur situation, en antérieures, tatcrates
et postëro-infërieures. Les veines
vésicales ~H<e'~eM?'es (f)g. 52'), 7) che-
minent de haut en bas sur la face
antérieure de la vessie. Arrivées à i.i
partie inférieure de cette face, elles per-
forent ou contournent les ligaments
pubo-vesicaux (fig. 829,4) et se jettent
alors dans un important plexus, le
plexus ~o-MMC~ ou p~~us de ~cnt<o)'t)it (plexus pMd~~s~s de cf'rtains
auteurs). Ce ptexus n'est pas situe en arrière de la symphyse pubienne, cumme
on t'écrit gënëra)emcnt, mais un peu an-dessous de la symphyse. W.u.f)KY).t a
fait remarquer, en outre, qu'it est ptacc a gauche et a. droite de t.t iignc
médiane, plutôt que sur la )igne médiane cUe-meme, de tetle. sorte que ['on peut,
dans la pfupart des cas, pénétrer dans la vessie par la voie sous-pubicni.'c sans
intéresser les gros canaux veineux du plexus en question. Parmi )e~ vetnes
vésicales antérieures, on en rencontre assez souvent une ou deux, plus Yoh'm'-
ncu.s que les autres, qui longent la ligne médiane et qui peuvent être tcséesdans
i'op'i"n de la cystotomie sus-pubienne. Les uemes ves~ea~s /a<e)Y~es
'jj~. ~~8,6'), remarquables a la fois par leur nombre et par leur volume, suivent
co'n~c les précédentes un trajet descendant cites aboutissent au ptcxus vésico-
nro-ttUque. Quelques-unesd'entre elles se rendent parfois directement a ia veine
)iy~' gastrique. -Les veines uës!'c<ï~spos<e?'o-tK/e/e!M'es(fig. 828,6"), éga)ement
trÈ;- '.u)umineuses, se subdivisent à )cur tour en deux groupes les unes, issues de
);L )).!> de la vessie et plus particu)ièremcnt de la région~du i'as-fond, se dirigent

d'aval en arrière et de bas en haut. Les autres, tira)~ tour origine de la face pos-
t.o'icnre de la vessie, suivent, comme les antérieures et les latérales, un trajet des-
cendant. Toutes ces veines aboutissent, en définitive, en partie a)a portion la plus
reçu)' du plexus vésico-prostatique, en partie au plexus veineux qui entoure tes
vésicules séminales (plexus seMt~'Ha/).
d. 7i'e.SKM!e plexus ~e~uï-ue~îc~~ et ses aKH~OHtoses. Au tota!, les veines de la
vessie sont tributaires des trois ptexuspubo-vësicai, vësico-prostatiquc et seminnt.
CesdiOerentsptexus sont intimement unisies uns aux autres et n'en forment
pour ainsi dire qu'un seul, que l'on pourrait appc)er le plexus pelvi-vésical
([ig. ~38). A ieur tour, les canaux veineux qui constituent le ptcxuspctvi-vesica!
déversent leur contenu, par des voies efférentes toujours multiples, dans les veines
hypogastriques.Nous devons ajouter qu'ils contractent des anastomoses avec tous
les n'scaux veineux du voisinage te réseau de l'uretère, !c réseau du rectum
(re'-e.T) hemorrhOdat), les veines des parois abdomina)cs, les veines honteuses
internes, les veines obturatrices, les veines spermatiques chez l'homme et utéro-
ovarn'nncs chez la femme, etc., etc. Tous les réseaux veineux du bassin, on peut
le dite, sont reliés les uns aux autres par des voies anastomotiqucslarges et nom-
breuses ils deviennent ainsi sotidaires les uns des autres et peuvent, au besoin.
se sn)'p)ecr mutuellement.
e. ~e~<M vésicales chez la /'e)MH:e. La description qui précède s'applique a
fhonunc. Chez la femme, les veines de la vessie se distinguent encore en anté-
rieures, postëro-infëricures et latérales les Mêmes vésicales antérieures se
rendent, comme chez l'homme, au plexus de Santurini les veines jo<M<e/'o-
M/'c;eK?'es viennent se jeter, au niveau du col utérin, dans le plexus utero-
vaginid les veines ~/e)'s~es, enfin, aboutissent aux parties !atera)cs du plexus
vesico-vaginat et, de là, aux veines hypogastriques.

3" Lymphatiques.Les vaisseaux lymphatiques de la vessie ont ëtc décrits par


CKUKsn~K et représentes par MAscAGXt. Ma)grë t'autoritë de ces deux anatomistes,
on a longtemps considéré le réservoir urinaire comme entièrement dépourvu de
iymphatiques « L'absence comptète de glandes et de vaisseaux lymphatiques dans
la muqueuse vésicale, écrivait SAPt'Ey, est un des traits tes plus remarquantes de sa
constitution. » L'existence de ces vaisseaux n'est plus contestable aujourd'hui,
après les observations si démonstratives de M. et
de
)!
HoG(;\x, qui datent déjà
)882, et les recherches plus récentes de Lt-uniA et AmAtUtAx (1890) et de
('EM)A (t896). Les lymphatiques vésicaux naissent a la fois dans la muqueuse et
dans )a tunique musculeuse
a. /~Mip/ta/t~Mes de ~aMM~MeMse. Les vaisseaux lymphatiques forment, dans
l'épaisseur de la muqueuse, un riche réseau, que l'on observe également bien sur
toutes les régions de la vessie, mais qui est particulièrement bien développé au
niveau du trigonc. Sur ce dernier point, les tymphatiques sont non seulementplus
abondants, mais encore plus volumineux De la muqueuse, .les rameaux tympha-
tiques précites passent dans la tunique musculeuse,s'anastomosent plus ou inoins
avec ceux qui appartiennent en propre a cette tunique et arrivent alors à ta s~rfiice
extërieurederorgane, où nous les retrouverons tout l'heure.
b. JL~:p7ta<t~Mes de MMtsCt~eMse. Les lymphatiques de la musoiteuse
prennent leur origine dans les couches tes ptussuperucie))es de cette tuniqu.e par
des réseaux délicats, d'où s'échappent des troncs très sinueux et peu v.dvuies
(GEMTA.). Ces troncs su por-
tent/comme les précédents,
a la. surface extérieure de
]a vessie.
c. ~ifode <~e <e;'MtMtfnso!!
des ~M~/ta<~ites uës~ectM.p.
Arrivés :'i ia surface ex-
térieure de l'organe, les
lymphatiques vesicaux se
comportent comme suit.
Quelques-uns d'entre eux,
suivant un trajet ascendant,
remontent vers t'on'aque
(M. et M. HoMA-s) <n se jet-
tent très probahtoncnt, au
niveau de t'ombiHe, dans le
réseau tymphatiquc de Lt

paroi abdominatc. –Les


autres, et c'est de beaucoup
le plus grand nombre, se
Mg.SSO.
dirigent, en suivant un tra-
jet plus ou moins ncxucux,
Lymphitt.tquos do )ii inuquuuso (tu trigono chez un onfant de
i:.c'ii;omois(d'a.p)'fsAmAm<Ax). vers la partie inférieure de
la vessie. Nous les divise-
rons, au point de vue de leur terminaison, en trois groupes un premier groupe
aboutit aux ganglions qui s'échelonnent le long des artères hypogastriques (~n-
~<!OMS /n/~o~o;s<)'t'~Mes); un deuxième groupe se porte vers les parties latérales
de la vesssie et se jette dans des ganglions, dits ~aH~'MS oe&~aMa? /<ï<e/'a:M',
qui se trouvent situés sur les eûtes de l'artère ombiticale; un troisième groupe,
enfin, descend sur la face antérieure de ta. vessie et se jette, en arrière de la
symphyse, dans des ganglions, dits ~tïM~'OMs ~eM'caM.c aM<ë?'!eM?'s, qui sont situes
dans le tissu adipeux rétro-pubien.
Les gangiions lymphatiques vésicaux latéraux sont connus depuis fongtcmps:
ils sont mentionnés, en euet, par MAscAGNf, par BoYEn, par J\tE)tC)E«, ctf. 0"
aux ganglions vesicaux. antérieurs ou prevesicaux, Us ont été signâtes, en )896,
par GE)(o'r,\ et décrits à nouveau, en '1899, par Kû't'TXËX et PASTE.\u.
Les vaisseaux cu'ércntsdcs ganglions vésicaux, soit Jatéraux, soit antérieurs, se
rendent a un ou deux ganglions qui sont situés, suivant les cas, au-dessous de
]'))iaque externe ou au niveau de la terminaison de t'hypogastriquc. En somme,
c'est toujours aux gangtions hypogastriques qu'aboutissent en définitive ics )ym-
phatiques vesicaux. Au)AH)t.\K a constaté l'infection de ces gangiions 'Lins <)es
cas de tumeurs de la vessie.
4'Nerfs. –La vessie, étant a, la fois un organe sensible et un organe contrac-
tile, j'ossëde, de ce fait, des nerfs fort nombreux
a. (~'t~Mte.– Ces nerfs (Me?'/s vésicaux) émanent de deux sources 1° du
njexas hypogastrique, qui, outre ses ra-
meaux sympathiques, renferme des filets
sensitifs issus des deux premiers nerfs
!om!)'es; 2" des branches antérieures
des 'j'oisième et quatri'eme nerfs sacrés,
(fue)f]!'cfois aussi du deuxième. Le réser-
voir urinaire est donc sous la dépendance
des deux systèmes cerébro-spinat et sym-
pa.thi<jue. Les fibres, issues du système
cet'ehru-spinat sont des libres à myëtine;
les libres sympathiques sont des fibres
de Kernak.
h.Y'a/e/. Les filets nerveux prë-
citcse rendent a la vessie, soit isoië-
ment, soit en suivant les vaisseaux.
Comme tous les nerfs viscéraux, ils
s'anastomosent entre eux au cours de
leur [r.ijet. Arrivés a la vessie, ils con-
tinuent à s'anastomoser, de façon a
former, dans t'épaisseur de la paroi ve-
sica)e, un vaste plexus où les fibres
C(h'ëbro-spma)cs et tes hbres sympathiques sont intimement confondues.
c. J/o~e de /e?'HMHa/soM. Envisagés au point de vue de leur mode de tcrmi-
naison )cs filets nerveux vésicaux,
se distinguent ça filets moteurs,
filets scnsitifs et filets vasculaires.
Les/e/s K~scM~S!?'es se termi-
nent dans la paroi des vaisseaux
suivant tcur mode habitue! Les
filels )HO/e!M's se rendent au muscle
vcsicat et s'yterminent comme se
terminent tes nerfs moteurs sur tes
libres lisses. Les /~e<s seKM'<s
se distribuent à la muqueuse. De-
puis longtempsdéjà, Ki&~LEW (~/et~.
CcH~'a/a~, 1868) les a vus péné-
trerdans l'épaisseur de l'epithéiium.
Toutrcconment, HETZtL's (t892) et
GxiixsT):)x(1900), en utitisant: la
mct))ud'' d'HhrIich et ia méthode de
Gûtgi, ont pu, denouveau, mettre en
évidente ces terminaisons intcrépi-
thétiah" Comme nous le montre
'teHeni.'nt la Hgure SM, les fibres
nervcu-~ dcpouiHëes de leur myëtuie s'élèvent verticalement dans ta couche
''p~h~):)h' et s'avancent ainsi jusqu'au voisinage de la surface libre de la
muqueuse, s~ns toutefois t'atteindre. Puis, s'innechissant sur eHes'memeb, cites
suivent un trajet, tangente), je veux dire un trajet plus ou moins pa.raHe)c !th
surface de tu muqueuse. Chemin faisant., elles émettent de nombreuses cbilat~ues,
plus ou moins raminecs, lesquelles retournent vers les couches profondes ()f )'ëpi-
thélium et s'y terminent par des extrémités libres.
Sur le trajet des filets nerveux vésica.ux se disposent de nombreux gandions
piuri- ou uni-cellulaires. Ces cellules ganglionnaires sont très variables d<' forme
et de dimensions. Elles varient aussi par le nombre de leurs prolongements, les
unes étant unipolaires, les autres multipolaires. GnuxsTEm a nettement constate
<mtQUL' d'un certain nombre d'entre elles, l'existence d'un plexus periceuu)ai)'c
(ug.-S32),leque), ici commp ailleurs, n'est que l'arborisation terminée d'une
fibre sensitive venue de plus ou moins loin Ces cellules à plexus périccHulairc
envoient leur cylindra.x.c dans les cléments contractiles de la, tunique musculaire.
Ilecevant par l'arborisation précitée des excitations soit d'origine centre soit
d'origine périphérique, elles les transmettent par leur prolongement cy)indrfun)c
au muscle vésical dont elles règlent ainsi le fonctipMtement ce sont nom' )a
vessie, de véritables centres rënexes,
Voycx, a.u sujet (~eht. vessie, pm'nu les tj'cn'imx récents (t880-i899): i!ART, Ue!)e'' L«.e MM~ ytM-
</e/t)t!<M'i' de;' M)e<&<tC/te)).Blase, ConU'u.tb). f. Gynittœl., t880 Uouu.n', 7'tf)):eMM ff~Mt'.s e< c~'o.
?<tyMe.! de ~« Mt't'Mp<'eM<<tCf~c,Th. ()'.i,gr<j{{., Paris, 1880; t'AUXAT, CoK<)'t&M<to<i t'f !'ë<Mf/c de fN
)'e~:o)! ~x'ë~e.s'tCH/c, etc., Hdx. )))<;(). de Pilris, )880 ))o6GA!i (G. a.nd E.), T/tc coM!e .4)M-
<oMM/ of the /H)p/M<<M of //<c Ma<)t))K~«!)t t<)'ina)')/ &~KMe)', Journ. of
Anu.t,. ttntt t't)\'i-i))t.,t)iM.
vol. XV Lt:ussEn, !/e&e<' f/a~ c~t'Mm /!e~:î M. p)'M:ca/e?t .<&ceMe, A)'c)). f. ):)in. Chir., )S83:
–MossootPEU.ACAKt,S;«' les /b?:e<!OH<f~e~ MM:'<A)'ch. ita, de Biologie, t88S; )!fj.MY))tm.
Quelques tito~.sK)' ~t vessie de la /'e)M;te, ait point de t)ue aM<ontt'~Me et p/t.si0~o.M~, Hfh)r!)j:
tnod.Jout'n., d883; OBEKOO;, Uc&e;</te~ KH~O?'&<eK ~e;f«'&~Mfe«;taitce<H))~)))a)n!<.
U<'e</t)Y<, Pi-oissc]u'ift,CoU.ingon,]884;– LAUXOts.~pfM'e~ Mt':Ma!)'ef/p~ !)tei7~)'<Th. f'.tris.tSSS.
NEALE, UEADLEY. (.~c&e)' (he Cnpnc~a< de;' B~Me 6e!M tVaite, !)nt. nicd. Joum., i8Sa. )<().
–CMMEN, Ue~'d<e CN'p6!CtM./f~'tf)<'t& 7fa)'H~~e,i).)id.,)885,p. n7;–DucuASTHu.r, Capacih'
M< <e)M!'o;t de la ceMte, Tit. <!o Pin'is, i88G; Guvo. A'o<e ~o' seyM;t;<<' de t'M~'c ff ~'ctaf
tto~~nt el pa~!o!of/it/!te, Annales de Guyon, )887 LAC))), L'epiMio vesicale McoMf/o i ça)' y<'i:</t
<<t ~M<e;M!o/;e fM/a pe~t'ect, Poru~iu,, i887 CffAm'Y. La ~o;<t:<' f<M WHM~es <ot<s et la c«t~'fe pt'eK-
stcn~e, Hov. ()û Chit' 1888 WALDEYEn. ~t!<;<o?!ti'ede y'fo'ca~ep«&en?te e/ de la t'c~MH aM/f<'<eK''<'
~e vessie, Congr. de ]a. Soc. aUon. de Chirurgio, 1888; TAKAHA.S;, Se:7)'.
y~e de)' jf6<f~eM iHid /Hd<!chcK ~f<t;'))M<Me, Arch. t'&rAna.L u. Physiot., ~888
2!
/feHM/<f<M (fer
Fuscn.~iemeft.
Kte)' ~<e Meste/tKH~eM des 7)<!Mc/eM~zMt' t'o~e;'e« H~
f/e;' //f«'?:&~Me, AnaL AnM~ar. )S8!
FLEMHtKU, At'ch. t'. )t)ikr. AnuL. )889; CuccAït, A'«o~e oMe!'fa~. al ~<)'~K!'MeH/o e alla /c<'Mt-
,H6[=:OMe <:<eMe/)'eHe)'cose tteHafestca Mt'tMWft~t f~cto!! am~M ?'e«:H e MMMMH/eW, Mon). 4e!L
H. Accitd. dt Botogna., 1889; DJSSE, J9e!<)'. EM- TfcMM/nM~ t<. Spa~aMMe des ~MM/<M.'f/e/'
N~eM~/)a~a«m bei A'nx~ei')! u. sein ~e<M/<?tiM ~HM Caf;H): /!e/s< Arch. f. An:u., i889. ))L
MÊME, U;t<e)'s. <t&<')' fite J-a~e <!e)' Menseh!. ~a)'&!a~e :<. !/t;'e !~e)'aM~<M?!~eM!M ~.sM/e H'c.s' u'acA.
/MM~, Anat.. itouo, )89) DELBET (Pid'i'o), QMe~Me~ ~e/t~'e/iM a!:a<o)):<~Mes e< e~x'<«M<)~<!c<
&'«'' <a vessie et ~')f)'c</t)'e, Ann:).). des m~htdics dos Oi'g. gcnito:urinau'os, i8')i!; –Pn.f.Ei,)/tMc<c)'
t'n/eme de la vessie, Bull. Soc. iiniit.. t8!)2; Du MÊME, Essai ~<?' ~<ï section dM H!;Mf/e vésical,
Journ. do t'Anit.t. et do la Physto)., t893; DRAppœtf, CoM< & ~c<Mde dtt p~tnc/te)'peh'!e)t et de
N~~L~MTi.t~rw. t~nt.
MamMfMe,TM)ingon,i894;–GHU'mns,
Anat. a. t'i~ysio)., vol. X[X, 1895;
t~t.c ~~f.n, F~
la ca~t<ë~<'<'M~!ca~e, Th. Paris. i89S;–)fEY, <7e&e)' D~Mtt, 7~p:eM, JTp!</te/ M. B~<f'/«.Mef/t'<'
n7~~7~ M. L'g//t;Y<hmrn.af
0&~e;'f. Kpom <Ae «y't/Mry B/afMef t..<t ~C
GEXOuvn.t.E, La cotih'ac~tM dit MttMc~e !)M;K<< <'< MH< '?)'-
mal et M ~'<Ma/ pa</to/o.<(j'Me. Gaz. des Uûpi~ux, 1895 !)E).BET ()'aut), Anatomie c/<;<'M/y. </e /«
fM<f<e,Th., Paris, t89S; GE!!OTA, (7e&e?')e /,yH:p/;</e/'HMC M. Aymp/it/~seyt (/er.VnAe~('yMf/
<<e)'~a)')t&<<:se, Ana.t. A.nx., tS'.)6; Vessie fie
7')'~o)!M!?:MStca', Sitz. <). kon. Prouss. Aka.d. (). Wiss.. 1897;
t'e?:t,T)i. ~a.ns, 1896; WA)j'HYE'B~
VEHSAHt, Hec/t. f«' ~M'~<'
il.

de la vessie, etc., Ann. <)es ma.))idics des 0)'g. ~cnit.o-urintm'os, ~8~7 BERrr, So~tY' ~< ~'M
vescicale <)'f(t)e)'M e sop)'(t a~cMte p<:)'<tcoh;)'!<a </ey!: o;<Ht pelvici tfe: &aMt&«ti, )!uH. ()e Sac.
mM.897 HoMAHY, Ha'ppo)'<~ (/e ~a t'e~tot et))<ë)-feti)'e f~!« t'<M!c avec le përt/atMe '«' '<ï-
;'e; d~M. T)). Lyon, )897; FftAtsSE, A'o/e <;«' la <opo. de la vessie et des «;'<< <<ff
/'e)HMe, La Son), gynuc., 1898; thHtHKCUAM, T/M sc/tape a/td po~t~o;! o/' </<e K?'~M' t~~Me)' in
</te c/ttM, T~tns. ofU~e roy. Aka.d. of med. of tMhmd, t898; DAWSOK, O&set'L'. on //fcc;)f~e.
h'MM o/' </te K)'fMa)'y &~fMe;' </t Ma):, HuU ot' t,ho Hopkins's ttospita,), )898 Cu~Éo c) YEAC, Bf
la .!«y;:t~ca<)o/! Mo/'p/to~. des f~otifM'MM jM')'<M!C~M, Joum. de i'AnaL et. de la l'hv.-i~)., 1899;
)'tsïEAU. C;M~MMM ~/M!)<«/!«'<' </e la vessie, Th. Paris, t899 A~CEL. Cot!<<'(&. « ~'ë<<M/e f/<s'
mp; pf)'~0t?!e avec ~M f?r<e)'M o)n<')~'ca~M el /'o:/)'a~!ff. Th., Nimcy, i89n:
~W~M~AM~~Tm~~AM~~M~ GtiùxSTE)'<,

AR'rrcL~tv
UKHTtHO!:
i~:

L\)<'t'thrc(<JpTj6pct,dc o2p6tv, uriner; angt. 6~'e<A?'< attem. //<M'M?'ô/o'e) est. un


canal par tcque! l'urine, après un séjour plus ou moins prolonge dans la vessie, est
expui-ee au dehors. Ce canal, dernier segment des voies urinaires, di(!crc beau-
coup suivant qu'on l'envisage chez )'hommc ou chez la femme. Nous t'etudicrons
St!pai'nent dans l'un et l'autre sexe.

§ ]. L'itHTfmR CUEX f.')fOMt)R

jjur~'[)))'c del'homme est. un long conduit, étendu du col de la vessie a t'cxtre-


tnit~ !ii're du pénis. Dans sa portion toute supérieure, en arrière du veru monta-
num, il est parcouru exciusivcment par l'urine, JMais, en avant du veru, t'urèthre
tivrc jMssagc également au produit de sécrétion de la glande gènitate il devient
ain-i. d.'ms ta plus grande partie de son étendue, une voie commune a. j'urine et
au -.p~rtHe, d'où le nom de eaHa~ M~'o-~eM~a~ sous icquct te désignent certaius
autcu)'
A. –C"XSU)KR-\T[()XS (.HXHttA'.HS
S

1" Direction. Le canal de t'urethre, en se séparant de la vessie, se dirige ohti-


<j)«'i~'nt en bas et en avant (fig. 533). Parvenu au-dessous de la symphyse, il
.ioft~'hit en avant et en haut jusqu'au niveau du point "u tes corps caverneux du
pénis rh.mgent de direction et, d'ascendants qu'its étaient, deviennent descendants.
La hn~thre, suivant exactement la direction de ces derniers, s'infléchit de nouveau u
.u!' )ui-ut')ne pour se porter verticalement en bas.
<)!)t<<' on te voit, !e canal de t'urethre, au cours de son trajet, décrit deux
~)n'))~ 1° une coM?'&e ~o~eWeM'e, a concavité dirigée en haut et en avant:
un-' <vw&e <M/e?'/<e, a concavité dirigée en bas et en arrière. Ces deux
')))')«'tant orientées en sens inverse, te canal dans son enscmhte revêt la forme
d'un .S' it.diquc. Nous appellerons aH~e soKS-pM~eH te sommet de la première
'tn'tjc ).f; sonunct de la seconde, qui répond a )'insertion inférieure du ligament
suspf'n-eurdc la verge, deviendra !'aH<~ejM'epK&!CM.
!)cs deux courbes précitées, la première est permanente. La seconde disparait
tursqnc h- pénis est en état d'érection ou torsque le chirurgien te re)eve au-devant
df t'at~to)!)cn pour pratiquer te catheterismc. Dans l'une et l'autre de ces deux
fenf!it!~)t< (tig. S33), l'urethrc ne décrit ptus qu'une seutc courbtU'e, dont la conca-
vité r~.trdc en haut et en avant quand le sujet est debout, en haut et en arrière
quand it repose dans le décubitus dorsa).
2" Divisions. Le mode de division du canal de t'urethre varie suivant te point
'te vn~' .ojquet on se place !° d'après ses rapports avec l'aponévrose perinëate
moyens; ~'d'après ses rapports périphériques; 3" d'après sa mobilité.
a. D'ap?'e&ses )'o;p~o?'<s avec ~'6!pOKeu?'dse pë~e~~ woyeKKe.– L'urëthrcest
situé, a son origine, dans l'excavation pelvienne il passe ensuite dans le p~'in~e
et, au sortir du périnée, dans la partie libre de la verge. Au cours de son tr.'tjct il
traverse d'arrière en avant l'aponévrose përinéatemoycnne et nous pouvon'- déjà,
en tenant compte (le ce dernier rapport, diviser le canal en deux portions: une
portion supérieure, située au-dessus de l'aponévrose perinëale moyenne, c'est,

Fig.533.
Le canal de i'm'~Uu'c, chez i'))0)nmo, vu sur une coupe vcrtico-mMiu.ncdu corj)s.
1. symphyse pubienne. 2. espace prevcsieat. 3, paroi abdominale. 4, vessie. 5, ouraquc. vcstcn)e
seminaic et canal défèrent,. 7. prostate. 8, plexus de Santorhii. 9, sphincter vésical. 10, ttgafnont .usppttSt'ur
de )a verge. )). verge a t'ctat de OaceMite. i~ (en peinUtM), verge à l'état, d'érection. 0, g!and.–
t4, bulbe de t'urethro. tS, cnl-de-sac du bnthe.
a, urëthreprostaHquc. ~) ureUtrc membraneux. c, m'cthrc spongicux.

I'tM'e</M'e ~'H~'a-~e~t'eH ou M?'e<A?'e ~MjD6?'?eK?'; une portion infëricure, siht<!c au-


dessous de cette mémo aponévrose, c'est i'M.?'ë</M'e e.K~'a-pe~meM ou M?'e</t/'e M)/e-
)'t'<'M?'.
b. D'û~M'es ses )'<XjOpo?'<s ~e?'ië/Mes. Si nous suivons t'urcthrc <t'amere
en avant, du col de la vessie vers le méat urinairc, nous le voyons tout d'nbord,
au sortir de la vessie, s'engager dans l'épaisseur d'un organe gtanduteux,
prostate, et traverser cet organe dans toute sa hauteur. Après s'être deg.)!;e de la
prostate, le cana) reste iibre dans une longueur delOa t2)ni[iimetres,ct c'est a)ors
qu'il perfore l'aponévrose moyenne du périnée. Puis, un peu au-dessous (ieceuc
aponévrose, il s'enveloppe d'un manchon de tissu érectile, que nous décrirons plus
tard sous le nom de co'~s ~OH~eM.r de <'M?'e</M'e et qui )'acco)np!)gn<'jusqu'au
mëat. En considérant ces différents rapports, nous pouvons distinguer dans
t'urèthre trois portions (a, b, c, de la t)gurc 833), qui sont, en aHant d'arrière en
avant une po'~OK jM'o~a~Me (:M'e</M'e pros<a~Me), comprenant toute la
'1°
portion du canal qui est )ogëe dans l'épaisseur de la prostate; 2° unc~o?'<?oH mem-
~t'a~Mse (M?'e</i)'<?~eM~aMeM.r), étendue du sommet de la prostate à ['origine
(ie gaine érectHe 3° enfin; unepo~OM spOM~'cMse (M?'e/c ~MM~'eM~c), com-
nre)!.i!)L tout le reste du cana) et ainsi appeiéc parce qu'ciie se trouve située au
ccn)'<' du corps spongieux.
c. </a~'es
sawo&e. –Quoique ëtroitcment lié aux organes voisins, )'uret)n'c
j)'c"! p!'s cgatement fixe dans toutes ses portions et cette considération neuve!) o

va !)'js
conduire a une troisième division, celle-ci très importante au point de
ynp j)r.')ti([ue. La partie antérieure,
coHe qui rëpon() a la portion fibre de la verge,
nrcs.'oLe natureiionent la inOne )no!)ititc que ce dernier organe c'est i M?'c//i?'e
mo< La partie supérieure, !'ang!e prépubien, celle qui va au col ()c la vessie, est
n~u~'nue en position par suite de ses relations intimes avec tes organes qu'cHe
cut' ou qu'elle traverse c'est i'M;'('<?'e /<e.
3" Longueur. –Chczic nouveau-nc, !'urèt)u'e mesure 5 ou 6 centimètres scu-
tcm'~t a dix ans, 8 ou 9 centimètres; a t'agc de la puberté, c'est-a-dirc à quinze
uu ~xe ans, il atteint rapidement [2 a i4 centimètres (S.u')'Ev).
Ox'x i'aduite, la fongucur moyenne de t'urètin'c est de )6 centimètres; mais
on j~'n! rencontrer, sur des sujets egatement bien conformes. t4 centimètres
(:<i'<«vs coM?'~s) et 20 centimètres ou même ptus (K?'<<?'es /oM'ys). Les t6 ccn-
tij)~tt~'s de tongueur moyenne que nous présente i'urcthre de i'aduitc se
t'~)).ir!i-.scut ainsi entre ses trois portions pour )a portion prostatique, 28 ou
30 )ni!!iinct.)'es; pour ta portion membraneuse, 10 a H mittimetres; ccnti-
j)~h''s. cntin, pour ia portion spongieuse. La portion spongieuse est donc de beau-
cutU) );) plus étendue des trois a cHe seutc, e])e représente trois fois la tungucur
(tc'- 'if'ux autres réunies, soit les trois quarts de la tongueur totale du canal.
Ch~x !cs viciHards, ia longueur de l'urethrc augmente ordinairement de 2 ou
coitouftres. Cet a;~OM~eH!<'M< seH/e serait du, d'après S.u't'Ey, n la stase du
saoi; veineux dans les arëotes (tesappareits érectiles ()c la verge, stase veineuse qui
fer.u! c!!c-mëme ie résultat d'une contractiHte moins active ()e ses éléments
ou)sc)'dres.
4 Topographie de l'uréthre fixe. .\ous avons dit plus haut que t'urcthre,
()anss;t portion fixe, décrit une courbe a concavité dirigée eu haut et en avant.
La nfuurc géométrique de cette courbe, le point ou cHe commence et cctui ou c))e
fi))i<, fougueur, ta direcUon exacte de ses différents segments, ses rapports
)')M'is avec la symphyse sont autant de questions qui intercs'-cnt au plus haut
puint h' chirurgien. Pour les résoudre, on a utiiise tour à tour la dissccUon sur
pitTc" pre.i)abiement durcies, les injections dans )'urèthrc tte substances solidi-
<iah!t's, )'cmp)oi de ~c)~es enfoncées dans la symphyse pubienne, les coupes de
sujpkc"))ge)es. De ces din'ërcnts procèdes, le dernier, en nxant les orgaucs dans
ieur fo! )ue et ieurs rapports réciproques, me parait de beaucoup prëferabte a tous
iesautr's c'est celui que j'ai mis eu usage. J'ai choisi quatre sujets adultes de
ircnic ;'t quarante ans, et après tes avoir fait conge!cr dans t'attitude debout,
J!)ip);)!iquë sur te bassin une série de coupes verticales et antëro-postcrieures.
L'ctu'h'dc la coupe médiane, intéressant i'urètbre dans toute son étendue, m'a
pcrtius de constater, quantala topographie de ce canal, un certain nombre de faits
que j<' n'sume dans )cs queiques propositions suivantes (Hg. 534)
!° t. col de la vessie, tout d'abord, se trouve constamment situé au-dessus et
en a) i~!e de t'cxtrëmitë inférieure de la symphyse ou angle symphysien. Un inter-
dite de ~5 miinmetres en moyenne te sépare de cet angte.
2" Une horizontale menée par te col rencontre la symphyse a. sa partie moyenne
ou un peu au-dessus de sa partie moyenne. Dans un cas étudié et figure par
BH.uj~E (Atlas, Pi. H), elle passait par l'extrémité supérieure de la symphyse, niais
cefaitesttoutafaitexcoptionne).
3° La distance en li~ne droite qui sépare le col de la symphyse est, en moyenne,
de 23 à 25 mtHimètres.
4° Le point le plus déclive de i'urCthre est toujours situé en avant de i':)ponf-
vrose périn6ate moyenne, le plus souvent au niveau ou au voisinage d'une vo'ti-

Fig.534.
Lu. portion iixc du canal do t'ut'cLht'c, vue sur une coupe vc''tico-nh''di<i.ncdu bas-in
(sujut congèle, adulte de quin~nte-sn ans, gra.ndcur nttLure).
i,symp!)jscpubicn)tc,–2,co! de la vessie.–3,point!cp!usdec!ivedcrurcthrc.–t,a))~!ep(''t)ictt.-
5, cavité vésicale.
dc)'ur6thrc.
< prostate. eanat défèrent. 8, canal cjacuiateur. 9, veru ntontanufn. lu. Mit
na, j)):m du d~tron. supérieur. &(), axe de la symphyse. cc, horiy.ontato men~G par le col de ).: ressic.
~t)orixotttttie passant, par t'e)[h'6n')~6inf6t'icurc de !ns;)nj)hyse.–cc,hot'ixonta!cit'en6cp<n'i'a!t:c'pt't"
ttorixoti~alû n~ti~o par [c poin~ te plus dd'cUvc du canal de ut'L'~u'c.
tA droite de la ngurc se trouve ;))acee une division métrique pour permettre au lecteur de constater r.uudcmmt
la distance en verticale qui sc'parc les uns des autres les difterentspoints marques sur la coupe.)

cale passant par l'angle symphysien. Ce point, déclive est sépare de !'angtc
symphysien par un intervalle moyen de '18 miHimèt.res. J'ai observe m) mini-
mum de '12 minimctres et un maximum de 2o. Cette donnée est, par const''fpent,
très variable.
S° L'angte prepubicn de l'ureUti'c a, par rapport au pubis., une situatiun tu)')
variable. Je l'ai toujours trouve au-dessous d'une ligne horizontale passa!)! pfr
l'extrémité inférieure de la symphyse, sauf dans un cas où il remontait jusq"-1
cette ligne, mais sans la dépasser.
6° La longueur de t'urèthre fixe est, en moyenne, de 6S à 70 mmimutt'ca, dont
40 pour la portion située en amont du point déclive et 23 ou 30 pour la portion
située en aval.
7° Si de l'horizon tatc passant par le col nous abaissons deux verticatf. t'n)~
sur )c point déclive, l'autre sur l'angle prépubien, nous constatons que ces vcrti-
cat's mesurent en moyenne, la première 32 miiiimetres, la seconde 26 miHi-
m~rps. L'urèthre descend donc à 32 mi)timètrcs au-dessous du niveau occupe
par )c col et remonte ensuite pour atteindre f'angte prepubicn. Toutefois cette
ascension est peu considérable, puisqu'eXe n'est que de 6 miUimctrcs..)e dois
ajouter que l'urethrc, entre le point décfive et )'ang)c prepubicn, n'a pas toujours
une direction ascendante. Sur deux de mes sujets, ta distance en projection qui
se h'uuve comprise entre une
horizontale menée par le col et le point !c p!us
déciivede t'urethrc, est exactement égate a celle qui sépare cette même horixon-
tate fie i'angie prepubicn. Sur ces deux sujets, par conséquent, le cana! de t'urethrc,
du point le plus dëc)ivc a t'angtc prepubicn, suit un trajet parfaitement horizontat
et je remarque qu'il en est de même dans t'obscrvation précitée de BuArx);.
8 La distance en ligne droite qui sépare le col de t'angie prépu))icn, autrement
dit. ta corde de l'arc que décrit t'urc'U~rc fixe autour de )a sympttyse, est évaluée par
Su't'Kt a 7 centimètres. MHe atteint même 75 minimètres sur le sujet étudie par
)!)tA' \):. <~cs chiffres me paraissent beaucoup trop etevës. J'ai obtenu, dans mes
quatre observations, 58 miHimetrcs, 84 mi!!imètres, S5 miHimetrcs et, de
nouveau, 54 minimetres soit une moyenne de 55 mittimètres.
9*'On retrouve un peu partout cette assertion de <<Ë).v que la coui'))e urethratc
se rapj'orte assez sensibicmcnt a une portion de circonférence engendrée par un
rayon 'te 6 centimètres et que sa longueur représente un peu moins du tiers de
cette circonférence. Formutce d'une façon aussi cxpHcitc et sans tenir compte des
\fn':)t!uns individucHes, cette proposition n'est pas acccptabic. (jk'yox, sur deux
sujet- scu)ement, a trouvé un rayon de courbure qui mesurait 3 centimètres chcx
h* prunier, 6 centimètres chez !e second. Je dois avouer que sur tes quatre sujets
(jncj':)i examinés et dont jai actucHement sous les yeux !cs courbes urethratcs,
jenai jamais rencontré dans le trajet décrit par f urèthre une portion de circun-
Mn'nfc, mais bien une courbe fort irreguHcrc, se prêtant d autant moins a une
f)cfunti<'n géométrique qu eHe varie pour chaque sujet. La scu)c formutc qui, sur
''<' p0!)!t. paraisse se dégager de Fetudc comparative de mes observations est celle-
ci :c/Are fixe se co??:~se <-<'«? s<°~~MCH< ~n'a~ <t joeM près ?'ec/<7~M<? et f/'M?~
.«'~n~< /e)'H!Ma~ e~/e?Hen< )'ee<<7!'</Me, reMH!'s ~'MM f< ~'HK/?'e ~ar MMe co'o'~c de
;'acccr</c~:e?:<. Cette courbe de raccordement cHc-memc varie beaucoup dans sn
)ot)i;aeur et dans sa nature, et ce n est pas nécessairement une portion de circonfé-
M'oc'. )~) menant deux tangentes par ie coté extérieur des deux segments initiât et
h'rniit): et en les protongeant [une vers )autre, on les voit se réunir en arrière du
canai <)'' )urethre, en formant un ang)c que i on pourrait appc)cr <ïM~/e (~e coM~'&Krc
~<'<'w//<?'c/?.re.~fais cet angtc, au lieu d'être fixe, varie dans des proportionscon-
~i<)ér.d))es sur mes quatre sujets, je l'ai vu obtus citez l'un d'eux scu)emcnt<) 06"
aigu (hex les trois autres (58°, C3° et 65°). N'est-ce pas !c cas de répéter qu'i) n'y
a [)as nn urethre, mais des urethres, presque autant d'urethrcs que d'individus ?

H. Coxr'm.MATtux ):xr~mHr)tH ET )tA)'t'o)(TS


L'ur:))ne, une fois isolé par la dissection, nous présente deux renuemcnt-,
tuns i.-s deux très vo)umincux l'un, situé a l'union de son quart postérieur avec
ses tr~i-~fjuarts antérieurs, a reçu le nom de &M~e (ttg. 533,)4); 1 autre, situé a
son extrémité antérieure, constitue !c ~~M(~ (13). Abstraction faite de ces deux
''outo~ ias, qui appartiennent a )a gaine spongieuse du canal et que nous décri-
rons ultérieurement à propos des formations érectiles du pénis, t'urëthre, corome
la plupart des canaux de l'économie, revêt une forme assez régulièrement ''ytin-
driquc. Ses rapports, qui ont une importance pratique considérable, va'iou
naturellement suivant qu'on considère ta portion prostatique(M?'e<e p?'os<a<f'te),
la portion membraneuse (M?'e</M'e M~m6?'aMeM~c)ou ta. portion spongieuse (Mn~/i~
~OH~eM.E). Nous les étudierons séparément pour chacune de ces trois poil ions.

l~Uréthre prostatique. –L'urëthre prostatique, qui fait suite immedia~ne~


~u col de ta. vessie (voy. Vesste, p. 609), suit un chemin couvert dans l'ep~-eur
de )a prostate. Maisi) s'oif.ujt.de
beaucoup que )c conduit urcH!rn) se.
confonde avec Faxe de fa ghmdc. Pour
se rendre un compLe exact des rap-
ports qu'H présente avec cet axe, il i)n-
portc d'examiner deux coupf's de la
prostate~ l'une vcrLico-mëdiiU)'; un sa-
gittate, ['autre transversale
a. CoMpe
minons, tout
s~e.
d'abord, des
Si nuus exa-
coujx.s vcr-
tico-mëdiancsdu bassin pratitpK~'ssuj'
des sujets congctës (fig. S35, nous
constatons que, a la partie supérieure
Fi~.S3~. de la prostaLc, t'urèt.hrc est situe en
Coupe sagittale de )a. prostate et de i'ureLhro avant de i'axc de ta gtande.uus !c
prostatique. voyons ensuite se rapprocher j)et) a
),Ycssie.aYCct',sonco).–2,))rM)n'c.–3,prosta(e.– peu de cet axe, )'attei!utt'e un jx'n au-
vcrumontanum.–S,utricuio prostatique.–{!.ytsicutc dessus du
4s<miH)Ue.–7.can.'t)dt''f'cre~t(unsty!etn'tt'o(h)!td!~MC<' sommet de h prust.ate et
ta)mtM)'i))ie'~nsrwMHn'c)'ros~fiuc,un))CUcnt)c- souvent même passer en arrière de lui.
t[u:'sdc]'uU')cu!c).
U résulte d'une parcitie disposition
1"que te cana)de t'urethrc et l'axe de ta. prostate s'entrecroisent, en X :t t.i p.irUc
inférieure de la g)andc et sous un angtc de 15 à 20 degrés; 2" que t'urcUtj'c pros-
tatiquc, dans la plus grande partie de son etcxdLK',
est plus rapproche de ia face antérieure de la ~)ndc
que de sa face postérieure; 3" que, dans sa portion
tout inférieure, il est, au contraire, un ph~
rapproche de la face postérieure que de t'.inhh'iem'f.
p'
b. Coupe <?'aMS!)e?'sa~. Pour rcpres''nk'r ))~
des chin'res les rapports précis du canai (h' i ut'cun'c
Fi~.SM. avec la surface extérieure de ta prostate, il e'jnvient
Les din'crcnts rayons urct.hl'o- de pratiquer sur ce dernier organe des coupes per-
prusta.~iques. pendiculaires il son axe et de mesurer ensuite les
différents rayons qui se rendent, de t'ut'c'thre aux
faces antérieure, posLërieure et. )aL(!ra)cs de la gtandc (fig. 586). En pru~dant de
la sorte sur onq prostates d'aduite et en prenant des moyennes, je ~)ir- :)['ri\'c
aux chin't'es suivants pour )c quarL supérieur de la gtandc
antérieur.
Rayon médian
Rayon tt'ansvfjrso
Ma.yonU'itnsvo'so
Rayon oblique on
droit.
gaucho. ')G
Rayon médian posLcriour

dci~orsot.onm't'iuro.
4 tn'djhnctrf.'s.
18

16
24
jtc ces différents rayons uréthro-prostatiquos, l'antérieur est de beaucoup le plus
pft.i.. )) représente le quart seulement du rayon postérieur, ce qui revient à dire
qm; t'urcthre
chemine dans la prostate, du moins a sa partie supérieure, a l'union
de .~m cinquième antérieur avec ses quatre cinquièmes postérieurs, ~'ous devons
aiou!r que, sur certains sujets, te canal de t urcthrc n'est entoure par les gtandutcs
nro-iatiqucs que sur ses faces postérieure et )atera)es sur ces sujets, tcsgtandutes
foth romptetcment défaut en avant et, dans ce cas, la prostate fournit a !'uret)n'c
nu)) p~s un cana) complet, mais une simp)c gouttière.
c. 7f's~or~ e~oï~M~. Par rintermëdiairc de )a prostate qui l'entoure, t'urethrc
est en rapport en arrière, avec l'aponévrose prostato-peritoneaic, qui le sépare
du rectum (voy. ~poHëu?'osesdM~e?'<'He<');2''cnavant, avec !c sphincter strie de
)'tu;')hre(voy. p. 764), le plexus de Santorini et ta symphyse pubienne; 3° sur tes
C(')tcs, avec les ligaments pubo-rcctaux(voy. /os/f<<e) et le muscle re)evcurde
ranu&.

2"Urèthre membraneux. La portion membraneuse de )urëthrc s étend du


sonn~et delà prostate à )a partie supérieure et postérieure du butbe. Quctqucs
auteurs, après AMussAT, la désignentt
1
cnco~- sous le nom de ~o~oH M:MS-
cM~K.'<e. Cette dénomination est im-
j)ru))r~ etdoit être abandonnée. Nous
vcrro)! en en'ct, en étudiant )a
st)'~<u<'c deurët.hre, que la pré-
sence d une tunique muscutcusctout
autour de t'm'èthrc membraneux
npst nuUement un caractère dis-
tinctif pour cette portion du canal,
la h)))i'[ue muscu)cuse se rencon-
trant 'atemcnt~ quoique prot'on-
'i~)))Ci)t hou)evcrséc, sur t'urèthrc
)))'o.)a)i')uc et sur t'urcthre spon-
gieux. Vers le mi)ieu de son trajet,
iuW'Htrc membraneux traverse t a-
Fig.~37.
ponc\ ro-e périneatc moyenne. Koua
Coupe ~a~'Ua)c de )'u<'<'t!))'<' tnonhnutcux c~ de ta.
'pouvons dune, au point devue de ses p<H'U"n [nii)M!f d<' rur''t!u'c spongieux.
ntpport' lui distinguer trois seg- i,s\tU)'))'.sp.t'A!n<'ut~ous)mfne)'t.portion uoo
mcnh. que nous désignerons sous \\{.tiouhi{.c de r "pou{'yrosep{'I'Îlli'ah~ moyenuc. .r. IctlÍlIl"1
1 et
iuf~ticnt'ct ~'mitt't:-uj'<ict)r 'te cette a)'t))t~v'o~ –t)ton)'~os<*
tes notts de supérieur, moyen et p{'I'Ínl'a1,~ supcl'licicl1(!. 5", HJlOIII~n'osC' pro5Iato'JI¡"'I'ltoll~ô1I('.
ti. ut.~thrc txottbrancux. 7, u)'<'th)'e sj'oxgtcux. t'. coUet
infe)'K'u)'. du bulbe- 't- eu) de sac <tu b~UM*. )n'o"t~c. U. nm-
tj[t!<'useu!~)hra!<tissuKpO)tE;ipux<'tt'unt<t3,couche
a..S'MeH< SMpe?'<eM?'. Le seg- s])on~icnsc de turcttn'c~Hjtfoeur. 11, jtortio)) <te!aj<ar~t-)ip~-
ricurc tic tlt"I'OlU"'UCdu tissu ~I'ong¡("ux.
ment -nperieur ou sM~-aj')OH<'f?'o< t)'<t!tS\<')'SRSupctî)C)ct.–hi.tnu'-ctct'an'pr-'c pt'otbttd 15. muscle
rUI.t~lhr('.
ou HtH-ctc
~<'e c-tué, comme i'urcthrc pros- dc~nUn'tc. –tï, Couper. musctf
~tandc<tc de W~son.
i~, sj'hittctcr e~~rnc de t urt'thrc. pp:m. :*). d~rio~.
tatiqm', dans i étage supëricur du H~sn ecttu~nrc &ou~ cutad'. ['a;'h~ tn~dmu dc~
tHusctes tschic-buNtan'e- ~t. cot-)'5 cavcrncut du pcfus.
po'incc Il est en rapport 1° en
avauL avec )c muscle de Witson et te plexus de Santorini ~° en nn-iërc, avec
t':q")w\ n)se pro8),ato-peritoneatc et. le rectum 3° latéralement, avec lc reteveur
de (nnu-, revêtu de son aponévrose. Le sphincter strie de FurcHu'c )entoure
sm' tout. ~n pourtour (fig. 648). Nous ferons remarquer ici, a propos des rapports
de t ui'i Uu-c avec te rectum,
que ces rapports sont a peu près immédiats au niveau
de l'extrémité supérieure de t'urcthrc membraneux. Sur ce point, en effet. )eg
doux organes, très rapproches l'un de l'autre, ne sont sépares pour ainsi dire que
par ['épaisseur de ['aponévrose prostato-péritoneale. Plus bas, l'urethre se (th'icc
en avant;, tandis que le rectum s'infléchit en arrière ils s'écartent ainsi récipro-
quement l'un de l'autre sous un angle de. 90 a 't00 degrés et se trouvent niors
séparés par un espace triangulaire, )e ~'t~H~e )'ec<o-!M'ë</M' dont labasc répond
au périnée (voy. 7i!ec<Mnt, p. ~~0).
b. <S'e~~MeK<'Htoye?t. Le segment moyen ou Mt<?'o;-<~oKëu)'o~Mede !u<'H)rc
membraneux est compris entre les deux feuillets de l'aponévrose périnealc
moyenne il est donc très court. H est entoure par les faisceaux du muscle tr:uis-
verse profond du périnée ou muscle de (juthric (p. 763). Au-dessous de lui et un
peu sur les eûtes, se trouvent les deux glandes de Cowpcr, baignant elles aussi au
milieu des faisceaux de ce dernier muscle. En traversant l'aponévrose peuneaip
moyenne, l'urëthro adhère intimement aux deux feuillets de cotte aponévro~ qui
joue ainsi a son égard le rôle d'un appareil uxatcur.
c. Mt/e?'!eM?'. –Le segment inférieur ou soMS-~oneu)'o<~K<?,égaknient
~e~HteM<
très court, est en rapport avec le bulbe, dans lequel il pénètre (ug. S37). Au ttivc.m
du point où il prend contact avec le bulhc, l'urèthrc suit une direction a pfn près
horizontale. Le hu!be de son côte, au lieu de lui présenter une surface vertic.lic.
lui offre une surface oblique d'arrière en avant et (te bas en haut. Il en résulte (un'
l'orifice par lequel l'urèthre membraneux pénètre dans la bulbe est for~ment
taillé en biseau et, de ce fait, a une forme elliptique et non circuiaire. )) en resu~n
aussi que Je tissu ercetile du corps spongieux revêt l'ureLhrc sur sa face iméncure
d'abord, puis sur sa face supérieure, et, en conséquence, que la paroi superic~rp
do l'urethro membraneux est un peu. plus longue que sa paroi inférn'tn'p. Ls
figure 537 nous représente très nettement cette disposition. Le lecteur, en ch)()ifu)t
cette figure, voudra bien retenir comme détail utile en pratique (dans )')m''t)u~-
tomic interne) qu'an niveau de )a base d)t)mibc.
tandis que la paroi inférieure do i'urethre cs[ m.i-
telassec par une forte couche (te tissu en'ditc, sa
jiaroi supérieure en est. encore totalement (~pour-
vue et se trouve exclusivement en rapport avec )c
tissu conjonctifqui !a sépare de t'aponevrf~p p~'i-
xeatc moyenne et de l'origine des corps cav't'ucm.

3° Urèthre spongieux. L'urethre sp~ncicux


chemine au-dessous du pënis~ dans la sunttiert'
Fi~.538. anguteuse que forment, en s'adossant !m a !'a~-
L'ut'ct.ht'c spongieux. \'usut'nuc tre, !cs deux corps caverneux, Il este)) rappot't
cout'o))'a<ïtsvci'sn.tcd'Iu.Cf'~c.
't° en haut, avec tes corps caverneux et )cn)' cloi-
l,cnt'!ddcl'm'~tht'c.–2,cot'j)f)Sj)û)t-
gicuxdcrnrt'tht'f'3,soMatbu~n)'c.– son médiane, dont il est séparé par de nomhn'usc;-
4,4\cot'j)Scfn'ct'm'nK.],uUmgiu';cdcs
ccn'))S caverneux.–û,c)o)son.–7,\cme vcincs: 2° en bas, avec te fascia pénis (voy.
pt.nct'rsdorsans.),ar~t-cs !H't't'cscm'cr- ro'~e), qui forme ainsi une gaine conunuttea
doM~tc profonde. 8, 8'. dof-satcs !'n-
ncusos.–10,i(.t'.bt'a.)]chfant.~)'tcn)'edc rfthrc et
rnt'j crc butbo-cavot'ncusc. ). vcinp dorsatc aux corps caverneux, et, au ()c~ du fas-
supcrficicttc.–t:t,peau.–[3,datées.– cia,avec )c tissu coi)u)aircsous-cutnnec!tpp:u!.
)t,cc'uct(ccc)!utcusc.–H',fttsei:tpcn)~.
L'urèthre spongieux se termine en avant par
un orifice en forme de fente verticale, haut de 6 il 8 tniHimètres, qui o~'r'upc te
-ommct.dD ginnd et qui porte te nom de Mea< M/'Mtï~'e. n est, suivant ~'s cas,
'nti~rcment iibrc on plus ou moins recouvert par le prépuce.
Comme nous l'avons dit plus haut, le bulbe et le giand, au doubie point de vue
morpbotogique et structurât, seront étudies plus )oin propos (tes formations
e)'c''mcs de la verge (voy. p. 13)).

G. C A ). t ft )(E I)
K L L' H H T t!KR

L'' catibre de l'urethre varie suivant qu'on examine le canat )° A ~'(' (fe
Mc'f~e; 2° a l'état de distension ?)tO!/eMne, au moment
de !;t miction, par cxempte;3''a~'ë<a<ded!S<eHMOM
Ma.~r~.
1" Urèthre à l'état de vacuité. Dans les conditions
o)'<!ii~tircs, je veux dire en dehors de la miction, les parois
de j'uf'ethrc sont partout appliquées a cttes-memes. De ce
ffut. t:' cavité urethra.to est purement virtaelle et se pré-
sent sur des coupes transversales du cana~ sous ta
funoe d'une simple fente. Cette fente varie, du reste,
dan-' sn forme et son orientation, suivant les régions
que t'un considère (fig.
839). Au niveau du méat, la
fente uréthrale a une direction verticale. Elle est
enc'jre verticale, mais un peu plus haute, dans presque
toute l'étendue du gland. Vers la hase de ce dernier
urgan~ nous voyons apparaitrc a la partie postérieure
de ).) fente verticale une petite fente horizontale qui donne
:L
i'tu'eUtrc la forme d'un T renversé (jj. Cette fente
))orixu)da!c augmente ensuite gradueHement d'étendue,
tandis que la fente verticale diminue celle-ci finit même
p:n'disparaitrc et Furëthre, a partir de ce moment, est
représente par une simple fente transversate, )aque)ic se
in:)intieut jusqu'à la portion prostatique. Toutefois, au
niveau de la partie postérieure du bu)bc, lcs deux )èvres
Hntet'ieorc et postérieure sont, dans certains cas, tegere-
tnent eeartecs par du mucus ta fente de tout a l'heure
crt :du)'~ remplacée par un petit iosangc à grand axe
iransver~id, se terminant tatera!emcnt par deux pointes
très effilées. Dans sa portion prostatique et par suite
de la [tresencc du veru montanum, la fente urcthrate
-tnecte la forme d'une courbe a concavité postérieure ou
bien eeHe d'une étoile a trois rayons, )'un antérieur, les
deux autres postéro-tateraux. C'est entre ces deux der-
niers rayons que s'avance le véru, dont la coupe est, dans Fi~t,
ce cas, franchement triangutaire. Au delà du veru, la Cmtpes h'tmsvcr-tjLtcs'tt'
cotqic '!e devient de nouveau transversatc. Je
i'ai vue dans un cas, cependant, irregutierement ctoHec,
ru!('thr<pndt'jucc~.t il
<UHc''cnts nhcau~-
(f~cs !cth< majuscHtps placécs
ks ptus tongs rayons se disposant dans la direction du :t::au~hct!t";coujtp=; indiquent
leur ordrc dc 5UCcc5sÍon: les
plan médian. –Quant à t'oriticc du col, il est circutaire chiure' ;))ae~s:t()roi[c.)ttdiquc<tt
en nn!tnm'ttp5t~ distance qui
ou p!us ou moins ëtoUë chez les jeunes sujets. Chez 5~'arcchacut)c<)pficsdun~at
) adu)te et surtout chez le vieillard, par suite de l'hyper- urinairc.)
L'ophk' ())) lobe moyen de la prostate (<Me«e vésicale de LtEurAun), la
paroi posté-
rieucc du col se soulève en une saillie plus ou moins volumineuse et l'orifice,
dans ce cas, prend la forme d'un croissant a concavité inférieure.

2° Urèthre au moment de la miction (calibre physiologique). Au moment de


ta miction, l'urine chassée au dehors par la contraction du muscle vésical, di)a[c
le canal de l'urèthre et cetui-ci acquiert à ce moment ce qu'on pourrait appeh'f son
ea/e physiologique. Pour t'ëvatuer en chiffres, le procédé qui est certainement
le meilleur consiste a pousser dans t'urethre, sous une pression egate à cetic que
possède t'urine en parcourant le canal, une injection sotidifiabte de gélatine on de
cire fondue, de plâtre dibx" etc.
Le moule de I'urethrc,ainsi obte-
nu~ représente exactement. la co-
lonne Hquide au moment de la
miction. Or l'étude de ce moule
nous apprend tout d'abord que
i'urèthre, tout en ayant une forme
cylindrique génërate, n'<! pas
nj) cylindre régulier, m!)i.s q))'i)
est au contraire mal ca!ib)'< pré-
sentant attornativcmcnt des par-
ties larges et des parties (truites.
En procédant d'avant en arrière
(fig. S40), comme t'instrument
dans l'opération du catheterismc,
nous trouvons tout d'abord une
partie étroite c'est ie Mte~ Mn-
Ma~'e. Le méat n'est pas seutc-
ment rëtrëci; ii est encore po)
extensible et, de ce fait, se prête
Le cilUbro de l'm'uthro, vu sur une coupe sa.git,ta.te. mal a la dilatation, que cette do-
tation soit brusque ou progres-
sive. Au delà du méat, le canal s'étargit et nous présente une dilatation fusiforme,
connue sous le nom de fosse na~tCM<st')'e. Elle commence a 5 ou 6 rniHim~res en
arrière du méat, quelquefois a '10 millimètres seulement, et se proionge ordinai-
rement dans une étendue de 30 t 25 millimètres. Certains auteurs ont cru devoir
considérer la fosse naviculaire comme le résultat d'une distension locale du canal
de Furèthrc produite par l'urine en amont d'un point rétréci, le méat. ~'s cette
hypothèse est peu conciïiabte avec les observations de LocKWOOD, qui a rencontre
la fossette en question chez l'enfant et chez le fœtus. Du reste, les recherches de
]{,E')")'i![u':R ont établi que la fosse navicutaire existe dès la fermeture de in gouttière
uréthrate et est intimement liée au mode de développement de l'urèthrc haktnique
chez l'homme. Au de)a de la fosse naviculaire, l'urèthre se rétrécit de nouveau
et conserve un calibre a peu près uniforme jusqu'à l'angle pénien. La, H se
produit une nouvelle dilatation aux dépens de ta paroi inférieure du canal. Cette
ditatation, qui occupe toute la longueur du bulbe, qui s'étend par con'-rqucnt
jusquau voisinage de l'aponévrose périnéa)e moyenne, a reçu le nom df CM<
sac c~K &M~e (.ng. 837,9). Le commencement de la portion membraneuse est
marqué par un rétrécissement brusque, qui répond exactement au point oil la
paroi inférieure de t'urèthre prend contact avec le bu)bc c'est le collet
&M~c. Ce rétrécissement, se continue ensuite dans toute t'étendue de la portion
monhrancuse. Une nouvelle et dernière dilatation, de forme ellipsoïde
conune la fosse navicutaire, se rencontre au niveau de la portion prostatique. Htte
se trnnine en arrière par un
dernier rétrécissement., qui répond à ['o~<ee ~os<e-
}'6K. ~e /'M)'e</M'e ou col de la vessie.
\u totat, le canal de t'urëthre nous présente quatre segments rétrécis et, dans
)'in!.i rva))e de ces quatre segments rétrécis, trois segments diiatcs. En aUant d'avant
en arrière, les segments rétrécis que l'on pourrait appeler )es~e<?'o?'<s ~e~'K?'e<c,
sont 1° te méat; 2° la partie moyenne de ['urèthre spongieux; 3° le collet du bu)be
se ptûiongcant dans la portion membraneuse 4° eufin, l'orifice du col. Les trois
sesnH'nts diiatés sont )° )a fosse naviculaire; 2° le cul-de-sac du bulbe; 3" la portion
prostatique tout entière. HEYHAHD, en mesurant sur des moules les diamètres de
ces différents segments, a obtenu les chiffres suivants
SBJRTS gpJET3
))e25it30ans. De70&80a))s.
))cmc)'oJ!).fosscn:n'icu)<m'G. 7"" T°"G
AiSccnt.imch'ostiumcut.
Aiaou)6eontin)t"M(!iu!!i:j. 8.3 9

A tu. membraneuse.
région
Auecnt)'ode)~))o''Hc'npt'os~tiquc.
)0,3
S,(i
H,G
10.
9

)'ieti\'t)ELBHT, dans des recherches toutes récentes ()S92), a constaté que le point le plus
étroit ~c t'urethro (abstraction l'aite du méat et do la portion monnraneuse) était situé dans
Jt~purti~n penienno, :t, 3 ou tO centimètres du Méat, et présentait dans la plupart des cas un
~iMirh'c supérieur u, 7 nnitimetres. C'est ainsi que, sur vingt uret)tres parfaitement sains, )e
~ian~hc du point le plus étroit mesurait 7 tniHunetresdansquatre cas; 7 a. 8 millimètres dans
deux r.ts: 8 à 9 miUimetrosdans trois cas; 9 à JO millimètres dans quatre cas de )0 à 14 <nit-
timctn's dans huit cas. Sur ces vingt urethres, par conséquent, il y en avait dix-sept '[ui. en h'ur
point )r ptus étroit, n)osuraiont plus de 7 mithtm'tros, douze qui mesuraient 9 millimètres ou
~.n'in~nc.

3° Uréthre dilaté (calibre agrandi). Les parois de t'm'èthrc étant très exten-
sihtp. ce canal se prête merveH!cusenicntaIa dilatation et chacun sait qu'il permet
)'intn)duction d'une sonde ou autre instrument dont le diamètre est bien supérieur
aux t'hifircs indiqués dans le tableau précèdent. Le caHbre de t'urethre, ainsi
agrandi par la dilatation, peut aller, d'après les recherches de ()Lyox et C.pE\o\,
jusqu9 9 miiHmètrcs de diamètre, ce qui équivaut a une circonférencede 28 miHi-
mf'ttcs. Les auteurs américains donnent des ehin'rcs pius etcves 30 millimètres
d'aprc;. KEYEs, 32 à 33 miHimètres d'après PEASE, de 28 à 40 rniHimetrcs d'après
(tus. Il est possible qu'on ait pu, dans des cas particuliers, arriver a des dilatations
aussi cunsidërabtes mais ce ne sont pas des exemples a suivre. Il sera toujours
pt'udcfHdc s'en tenir, dans la pratique, aux chiffres de 25 à 28 miHimètres. AHcr
au dei;), ce serait exposer le malade à des déchirures du canal et a toutes tes consé-
quences qui peuvent en dëcouter.

D. CoXFOUtATtOK IXTHttiEUHH

La configuration intérieure de ['urethre est des plus simples. Ses parois, en eft'et,
abstraction faite de quelques plis longitudinaux qui s'e<Tacentpar ta distension, ne
nous ~tirent à considérer qu'un petit nombre de détails, que nous examinerons
successivement (f)g. S4J) dans la portion prostatique, dans la portion membra-
ncu-c < dans la portion spongieuse
1° Uréthre prostatique. La portion prostatique de t'urèthre nous présente sur
sa paroi postérieure et à. sa. partie moyenne une saiUie ob)ongue, toujours u'es
marquée, que Ion destgnesous te nom de "?;{
mOK<<ÏMMH:.

A. VÉnu MOKTANUM. Le véru montanum (c~~


~f{Mt?M~tMtS et co~tCM~ns senuM~s de certains
auteurs) mesure habitueiiement '12 à 14 miiiimi.'tfes
de longueur, sur 1 miHimetre de largeur et, i ou
2 millimètres de hauteur (fin. 542,4).
a. j~c~'emt~ë SM~6~eM?'e. –Son extrémité supé-
rieure, arrondie, donne naissance à un ou plusieurs
plis qui se portent en arrière et qui, sous )c nom
de /?'e:MS dM Me?'M (2), rattachent ce dernier a t'ori-
fice vésical de l'urcthre. Ces plis sont très vari.<h!cs
très deve)oppés chez certains sujets, ils font chez
d'autres entiërement défaut. Dans ce dernier c.iK, il
existe en arrière du véru une dépression plus ou
moins marquée, à laqueUe on a donné le non de
fossette jM'os<a~M<?. Dans cette fossette vient s'ou-
vrir un certain nombre de conduits excréteurs de
la prostate les conduits du lobe moyen.
b. 7~<?'eMn/e tK/'<*?'!eM?'e. Son extrémité infé-
rieure, au lieu d'être marquée par un renfh'ment
comme la précédente, s'affaisse graduellement et est
continuée, sans ligne de démarcation bien nette,
par un pli longitudinal, la c?'~e M?'e</M'a~, iaqucHe
se prolonge ensuite jusqu'à la région membraneuse
et s'y termine en se bifurquant.
c. Case. La base du véru fait corps avec la
paroi uréthrate sur laquelle elle repose.
d..S'OMMHe<. Son sommet, entièrement fibre
dans la cavité uréthrate, nous présente une fente
antéro-postérieure, impaire et médiane, longue de
L'urctiu'o ouvert pa.rsa.fMe supé- 2 aSmiUimetres, large d'un tiers de nuHimeu'c
rieure et cta.ft!,pour montrer seulement. Cette fente nous conduit dans un petit
!es<)okutsdosa.pMoipostcro-
inMrieure. canal qui se termine en caecum et que l'on désigne
A,po)'tion))rostatiqMC.–B,portion pour cette raison sous le nom d'M~cM~c ;M'o~a-
tticnïhr.ineuso.–C,porUonspongicnsc. <~M(S. Nous y reviendrons dans un instant. Qu'il
i,Vth'unton)amtm,avcR!csofinecsdcs
ccn)c)uiLs<jacn)atCtH'sct.dct'nL''ic<)tc." nous suffise ici d'avoir indiqué sa situation p:u' Mp
2. frein f)uf<i'umoi~anom.–3.pros-
tate,avec 3\~in))tht]cs)')'osLit)fjt)csde la port à t'urëthre prostatique et son ouverture au
partie a)ttt''ro-s))ff~)'ieu]'c de i'uroUu'e.–
4,ccmpG<)t)Sj)tnnctcrHssc.coupe sommet du véru montanum. A droite et a gauche de
dusphinctcrah'i<fi, parois dnt'urt- la fente utriculaire, toujours sur le sommet du véru,
t!)rc membraneux.–7,g)a))()csde
Cowpcr,avcc7',oriftcesdotct)rsccm-
duits excréteurs.butbedctur<hre. se voient deux petits orifices arrondis (fig. 542,8~,
–-0,phslon~ih)')inauxqucpr~scn)ela souvent peu visibles ce sont les ouvertures des
muqueuse u)'<'t)n-:<)cdans )aportio))bu)bo-
tMemhra)tcusc.–)0, paroi postérieure <~Mf(M.r e/acM~e!M's, qui, au moment de i'~jacuta-
de ta portion spongieuse de )'xrcthre.–
ti,raci!tf!sdt's corps caverneux.– tion, déversent le sperme dans i'urèthre. Ils s'ouvrent
~2,c!oisondescorps(;avcrt)cuXisuivant
laquelle a cL~ pratiquée la section de la
"~tuuuua<-Lupr;t')q)tCC'asecuonaC[a
verge.– tS', oriticesou lacunes, par ~esquc))cs les ar~otcs dcsdcMtlecorps Myerncuï communhjucntc)~n'e"cs.-
,j
quj!aN')ar''ae
i3,ttto des corps caverneux.rc~uodans une excavation que présente g)and.–)3'.c)oii.on fibreuse
t5, gtaud. it),sse
ce dernier organe.– coupe de la partie antérieure du corps spongieux de rureUu'e.
naviculaire, avec t7, les deux moit!esdc ia valvule de Oucrin. i8, tacunes de Morgagni. tn, m~at uni~a~e.
partie moyenne des ièvres de l'utricule, soit au voisinage de leur
soit .-n'' la
cx~mit.é antérieure, très rarement en avant de cette extrémité.
ihcoLEs LATEHALES DU v~nu, onificES GLAXDULAmES posTHRtEUiis. Lateratc-
ment, le véru montanum est délimité par
deuxiigotcs an téro-postérieures, les )'~o/6s
~<e;7/ex ~M véru (f)g. 842/).0). Dans ces
rigo!es viennent s'ouvrir par des orifices
arrondis les principaux conduits excréteurs
de la prostate ce sont les o~<ces ~~Me~M-
<su'M~o~<e?'zeM)'s.

C. (hUPJCES GLAXDULAHU;S AXTH)UEUnS HT


nr!rx–Sur les parois antérieure et laté-
ratcs < !'urèthre
prostatique, nous rencon-
trons ~a!cment (fig. 542) une multitude de
petits orifices microscopiques, qui repré-
scntf))t Fabouchement des gtandutcs pros-
tatiques correspondants ce sont les o?'
lices '?K~M~s~'es <ïM<e?'teM?'s et <<!<e)'sMa;- l.'iS.~H.
Mais ces orifices sont toujours heaucoup Le véru montanum, vu de fiico aptes inci-
sionn<e<)i!ine(!e)u. paroi in[c''icut'cf!c
p!t)s petits que ceux qui occupent la paroi )'uœ).ht'c.
postérieure du canal. Nous verrons, en effet, t,vessie.t!t'~t)))'c.–3,)'ros~tp.–4,V(*'t'u
étudiant la prostate, tohutes ntoxtnnut)).–5, freins du vcru.–6,crctcurë-
e!) que ses thrate.–7,utricut<'p)'ostat)qop.–S.orifices des
giandutaires atteignent leur maximum de canau\ <'jacu!a[curs.
iO.ri~ojpstatctatcSftuvc'ru.
fossette [)r<)s)atique.

devetoppcment dans la partie de l'organe qui


repoli :'t ta paroi postérieure de l'urëthrc et diminuent ensuite graduellement de
voixj)~' :'u fur et à mesure qu'ils se rapprochent de la paroi antérieure. Revenons
maif~cn.-tnt à notre utricule prostatique.

t'T~uo.f.H pnosTATiQUE. i/onuce en forme de fente que nous avons rencontré


sur sommet du veru montanum nous conduit dans une cavité tubuicusc,
t<-

impair' et médiane, souvent renflée en forme de bouteille, que l'on désigne indis-
tincff'nt~nt sous les noms de s'HMS p?'os<a<tCMS, de s~MMS joocM~rtS, de uesîCM/a
s~'m<c<ï spM~'M!, de Mes~cM/e <~e~er;'eHHe, d'M<?'tCM<e ~'os<a<<e. Cette dernière
denommaHon est pour ainsi dire la seule usitée aujourd'hui eu anatomic ctassique.
a. y';Y</e< e< ~MteHStOHS. Du sommet du veru montanum, l'utricule prosta-
tique !ti~. 543,8) se dirige obliquement en haut et en arrière, passe entre tes deux
tobcs ta~raux de la prostate et se termine par une extrémité en caecum, qui, sui-
vant tes cas, occupe l'épaisseur de la prostate ou, dépassant les limites de celle-ci,
vient j.m'c saittie au niveau de sa base, entre les deux canaux éjaculatcurs
(fig. ?~,9~. L'utricule prostatique n'est pas constant on le rencontre chez
t'homnK' dans une proportion de 80 p, '100. Quand il existe, il présente ordinai-
rement une longueur de 10 à )2 minimètres. Mais il n'est pas excessivement rare
't'en u))~f'r\'er qui mesurent 20 et 25 miHimetrcs. AnxoLu parle d'utricu!es de
6 a 8 rt'ntimctres. D'autre part, chez quelques nouveau-nés, MECKE). a vu l'ex-
tremitc -tqjerieure de l'utricule donner naissance a un pro)ongement fUiforme,
lequel -t; terminait ensuite par une bifurcation.
b..S7<'Hc/K?'e. Histotogiqucment l'utricule prostatique se compose d'une
tunique externe musculeuse, tapissée intérieurement par une muqueuse, dont !'epi-
thétmm serait cyltndnque pour tes uns, pavimenteux stratifié pour d'autres
TounKEUx, qui a étudie le développement de l'utricule chez )e foetus et le nouvcnu-
né, se range à cette dernière opinion. La muqueuse elie-mëme nous prescf'!c()c
nombreuses invaginations epit,h~ia)es
qui, suivant leur degré de différencia-
tion, constituentde simp)esdëpressions
ou de véritables formations gi.indu-
iaires. La cavité del'utricuie renferme
un liquide grisâtre et d'aspectcrcmcux.
c. ~~a~M~ eoM~a~'ec. Ex.'imitx;
dans la série des mammifères, t'nfri-
cutc prostatique varie beaucoup sui-
vant les espèces. Chez les singes, il
présente a peu de chose près les mêmes
caractères morphologiques que chez
l'homme. U est beaucoup plus réduit,
2
Fi~.543. en gênera), chez les carnassiers, ftaos
certaines espèces, comme chez Je
L'uh'iculc i~'os~Liquc, vu sur une coupe
silgiMcdeïa.pi'o~dLc. renard et le ieopard, il a po'da sa
t,TCssic,fuec)',soncoi.2)U['~).[n'c.–3,pt'os(a~c.– disposition tubuteuse, et se trouve
4,6)'un)0~[anun).–5,t)h'icutcpros[aUfjuc.–6,v~sieu!e constitué ators par un simple fordon.
st'min~tc.–7~canaId~'[~rGnL(unsty)t.'Ltn~roduit.()ansco
c!in&lf!ti~saiUic<tftnst'U['6H)rcpt'os~aUfjtfc,unpcucadc- Chez d'autres, enfin, il fait co!np~tc-
])Oi'sdc)'[)),t'tCt))c).
ment défaut de ce nombre sont )c
mouton (LHUCKAnr)et le )an!a.(H![LNE-ËowAttus). Par contre, i) existe de nombreuses
espèces, principalement chez les solipèdes et chez certains rongeurs, qui ont un
utricule prostatique beaucoup ptus développé que celui de l'homme. C'est iUnsi
que, chez l.e castor, l'utricule est représenté par une paire de conduits termines en
ctccum, qui s'étendent de t'urethrejusqu'au testicule. LEUCKAn'r a égafcmcnt ohscrve
chez le bouc un conduit médian, qui, à une certaine distance de t'urcthrc, se
partageait en deux branches divergentes, )esqucHcs remontaient ensuite jusf{u'i
i'épididyme.
d. ~M</<ca<<OM MtO?'joAo~o~t~Me. Les études embryologiquesont étahii depuis
longtemps que l'utricule prostatique, n'est, chez l'homme comme chez les ani-
maux, qu'un organe rudimentaire représentant l'extrémité inférieure des cnn.mx
de Muiler (voy. 733 p. 849). WEHEu, en conséquence, lui avait donné ie nom
d'M/ërMS MM~e (M/e?'MS MtsscM~t'MM~). Cette dénomination, qui est encore pnmfoyce
par la plupart des auteurs, est cependant tout à fait impropre i'extréinitH infé-
rieure des canaux de Muiicr, en effet, donne naissance, non a i'utérus, mais :u!
vagin, et si nous voulons conserver à l'utricule un nom qui rappelle son homo-
!ogie avec le segment correspondant de t'appareit génita) de la femun', nous
devons l'appeler, non pas l'utérus mate, mais le M~ïH MKi~ (ua~MM M!a.scM~'?ia).
Les cilnij.ux ()o Muifer, au lieu de dispara.t~'o, pouvant pci'sist.or <)a.ns !.oute h'uj' t~e))(!u.;
BoooAnu en )S'!u. MA)n')K en ]8'i8, BAnTH en 1878 en unt.obsm've chacun un exempte. On a
vu. mais dans des cas tout. u. fii.iL eteeptionnets. )iL porLion des conduits qui avoisiuM fu~'On~
se dovotoppot' on un corps plus ou moins considm'a.bto, ra.ppotimt exactement pur sa t'u~ et ~r
sa structure, toutes proportions g;a.rjee~ bien entendu, l'utérus de la femme. Deux o))- 'rv.ttim~
de ce genre ont été rapportées, i'une par t'urrr, t'ilutro pa.r FnAKQUf'. Dd.ns l'un et r.LutM f'M.
rutorus )nMcu!inus était surmonte de deux trompes, dont le pa.viUon ct~it pt~cc tout <t'' ')'
organe qui r<ippo):ut t'ova.ire, ma.is (lui avait la structure et par conséquent la v<i)eu!' d un <est!-
cu)e. Du rosto. il existait un epididyme, un c~ni) dotèrent, <)es vésicules scmina.tos, el ~'xe ~f
sujet n'était pas ftouteux:. BuECKËt., en t89.t, a rencontre de même. sur un jeune hont~c <)'unc
vingta.ine d'années, un utérus bicorne avec um: h'ompo ot un filment )iirge; dMi9 cL'ta cnee)'
il Y
.mit un testicule, un ëpididym); et un canal défèrent. attestant d'une façon très nette io

un a'
st'\(' ~fi~scutin du sujet. Plus recomment (t896) JACQUES a observe, sur un homme do trente et
un long conduit qui, partant du véru montanum, remontait en arrière de la. vessie jus-
(m'.t t.) ijasc dos vésicules séminales sa longueur mesurait 7 centimett'es, sa )a.rt;cur maxima
t8 )n.n<).)'es t'cpaisscu)' de sa paroi, 2 ou 3 tniUimctres en moyenne. Histoiogiquomcnt.,i) s'j
('ont)'t"ait d'une tunique musculouso ta.pisscc intcricure<ncnt p:n' une muqueuse à cpithetium
c\'iit.i()uc stratifiée. La ]itt(;ra.t.uro médicale ronforme quelques observations rciu.ti\'H.s u, <)us
j)M!~ 'ë qui, tous les o~ois, perdaient du sang par l'urëthrc, ta muqueuse de t'u.pparoi) urinairo
~a~t d'ailleurs parfaitetnont saine. U para!t rationnel d'admettre, comme l'ont déjà t'ait romar-
~ut'i !')':riT et S~H'so!<, que ces sortes do régies observées chez t'homme, coïncident c))cx lui avec
un u!. jus mascutinus d'un duvotoppement insolite.
Ynvux, a ce sujet Prni', Ilist. de /co't/. )'oy. des Sc!'e;)CM de 7~e/<</Me. 1720, p. 38; FxAxorE.
in Sc'xoxf's Heitrago, !!d. tV, p. 25: RoHix et CADtA'r..S'«r ~co)M<t<M<t'oM cle r;<M m<f/e. des
tY;f; f/e/f)'eH/~ et des <)'on!pe.s de faHo~e, Journ. de l'Anat., )87a )!uoGAnn, ~e;~a</e)t CM
mef/c'. ~'o~ ~'af/. t)a~ tVe<e<~c/t., 187S MAti'nx, jVën;. ~;«' MX cmi de~o'~M~ncef/e~ cn)!a;<~
~e.W/f, Journ. t'Anat., tS78; –BAt<TH, ~4))0))!«h'ef/e~e:'e/o/)pemcn/~e ~'H~eM/e~M'o~a/;<<F.
de
fiuti. s'H anat., <878 I!E.\)Y, ~e'më o~o'M<<!on, Journ. de t'Anat.. 1879 YtAULT, /.e co~
de H"
Ttt. d'agreg.. 1880 LAXGEH, 7~'H 7:e!te;a~ MMt t7<e<'<M )':fMCK~i;M &et 7:fM<c/MeHe;
Arch. r. Anat. u. )'i)ysiot., d881 Bo).:CKE).. Bu)L Acad. do med., )893 jAcouHS, <.7e;'<M ?Ma/e
el M/M/cp)W/a/«/«e, Bibtiogr. anatomique, )89C.

Urèthre membraneux. La portion membraneuse de )'urèthre nous présente


2"
ordinairement, sur sa paroi inférieure, un système de plis
longitudinaux (fig. 54't,9), qui font suite a la crête uréthratc
et qui se perdent insensiblement dans le cul-de-sac du bulbe.
Sur !e- parois de i'urèthre membraneux'se voient les ori-
fice-. de nombreuses glandes muqueuses, connues sous le

non) de glandes de Z~'c. Ces orifices, quoique occupant


tout le pourtour du cana!, ne sont cependant pas répandus
d'une façon uniforme ils sont toujours plus multipliés sur
la paroi supérieure que sur la paroi inférieure.

Uréthre spongieux.
3° Dans sa portion spongieuse,
t'm'fthrc nous on'ro à considérer 1" les orifices des glandes
de <A)\\pcr; les lacunes de Morgagni; 3" la valvule de
(tuo'in.
a. ~?ces (les <<ïH~es de Co~joe?'. Ces orifices, sur
i"qnds nous aurons à revenir plus tard (voy. C<<!H~es de
Cf/~e?'), sont au nombre de deux, un pour chaque giandc. L'ur~U)''eouvcrtpars<t
Ils se trouvent situés sur la paroi inférieure du canal, a t'iMcintcm-tu'eetsur
la ligne médiane,
droite et it gauche de la ligne médiane, a la partie antérieure pour montrer )csdc-
(in f'u!-dc-sac du bu)be (fig. S4i,T). t.iUs tic ~titce supé-
rieure (''npiju'tie d'a-
~/o)'~<?:t.
)). /.NCKHM de surface intérieure de
La prcsJAKJAVAY).
t'tn'~hrc spongieux nous offre a considérer, dans toute son LaHgtcsu))('neurdmMc.'t.
étendue, un système d'orifices ou plutôt de dépressions, que atcct\sa!cvrc droite.–
~,fossenavicu)aire.2\face
Mû)t.,A!j, qui les avait parfaitement décrites en i'70C, avait supérieure du cnnat.–
.iOMd<'pio))gcanLdaustcle
comparées a des lacunes et qu'on désigne depuis lors sous cut-de-sacdefavatvutcdc
(tU~rni. –4~ bords )atc-
ie num de /acMM6S de J!/o?'~a~Mt. Le mot de sinus leur con- rauxducana!t!p!Mrën[rc.
viendrait beaucoup mieux. a'<'c:t.foraminuh)aMraut.
4'\foranunuta<ncdiaMS.–
Ces lacunes, très visibles à i'œit nu, se divisent, d'après 5, grandeslacunes de Morga-
giii ou foramina. 6, cour)e
teur- dimensions, en grandes et petites. Les ~'<ïH(<es? ducorpssj'ongieut-–T.)<r.
~uce.ran'enépoarriercdu
~acMM ou /'oraMM?:a! (Hg. o44,S) occupent la paroi supé- giafd.–S.eouj'edestcgu-
m<:nts.–9,g)a~d.
rieure (le t'urèthre, où elles forment, sur la ligne médiane,
une raogcc unique, qui s étend en longueur depuis ta fosse navtcutau'e jusqu a
t'an~h' [.rcpubien. On en compte ordinairement de )2 a i4 (de 5 à 23 d'après les
observations de jAfUAVAf). Leur profondeur varie le plus souvent de 8 à '10 ).)i)ji-
mètres. Mais il en existe parfois de beaucoup plus grandes GnuvjsiLmEK en .') ren-
contré qui mesuraient jusqu'à 27 millimètres de longueur. Les~~es /a.ws
ou /b)'aMMHM~: (fig. 544,4' et 4") sont situées en dehors des précédentes, soit-~n'ia
face supérieure du canal, soit le long de ses bords. On en observe aussi tjnef-
quefois sur la paroi inférieure: mais elles y sont beaucoup plus rares. Quf'H.- r;ue
soit leur situation, les foraminula se disposent pour la plupart, comnx' les
foramina, en séries linéaires, dirigées parallèlement à l'axe de l'urethre.
Grandes ou petites, les lacunes de Morgagni représentent des cavités tubutcuses,
qui d'une part s'ouvrent dans le canal de l'urethre et, d'autre part, se termiof'ntc))
ceecum. Ces cavités présentent cette particularité caractéristique qu'au lien de
s'enfoncer dans la muqueuse perpendiculairement à sa surface, comme font
d'ordinaire toutes les formations glandulaires, elles suivent dans la paroi un'hra)e
une direction très oblique, de telle sorte que leur extrémité fermée regarde tou-
jours la racine de la verge, leur extrémité ouverte étant dirigée du c~ du
gland.
L'ouverture des lacunes de Morgagni, circulaire ou elliptique, est constituée en
dehors par la paroi même de l'urèthre et, en dedans, par un mince repli nmquenx
de forme semi-lunaire, assez analogue à une valvule. Cette ouverture mesure, pour
les grandes lacunes, '1 à 3 millimètres de diamètre et, comme elle est tournecdt)
côté du méat, elle permet aux bougies de petit calibre de s'engager daos les
lacunes. De la la recommandation, qu'on trouve écrite partout a propos du c'.u.he.
térisme, de suivre constamment la paroi inférieure du canal de l'urètbrcdans
toute l'étendue de la portion spongieuse. Cette paroi inférieure possède bien
parfois des lacunes, comme nous l'avons dit plus haut, mais leurs dimensions sont
toujours trop petites pour se laisser pénétrer par les bougies.
c. V~UM~e de G'Më?'tM. Sur la paroi supérieure de l'urethre spongieux, a ) ou
3 centimètres en arrière du méat, A. GuHfUN, a signalé en '1849, l'existence d'un
repli valvulaire, appelé depuis va~M~e de (.Mët'm (ng.o44,3). Au-dessus ~'ceHe
valvule, entre elle et la paroi supérieure du canal de l'urethre, se trouve une sorte
de poche ou de cul-de-sac, de 6 à 12 millimètres de profondeur, c'est le .s~~
Guérin,
Le cul-de-sac de Guérin, avec le repli semi-lunaire qui le délimite en bas, t'np
pelle assez bien par sa disposition les grandes lacunes de Morgagni, qui sont situées
immédiatement en arrière, et la plupart des anatomistes, y compris (irE)ux
lui-même, l'ont considéré comme n'étant pas autre chose qu'une grande lacune
de Morgagni, ne différant des autres que par sa situation, qui est plus antérieure,
et par ses dimensions, qui sont beaucoup plus considérables. Contraironcntacette
opinion, RETTEKEn (1892), en se basant surtout sur ce fait que les lacunes de Mor-
gagni sont revêtues intérieurement d'un épithélium cylindrique (nous avons vu
plus haut que RourxctC\D[AT, au contraire, considéraient cet épithélium comme la
continuation de celui de l'urèthre), tandis que le sinus de Guérin est tapisse par
un épithélium pavimenteux stratifié reposant sur un chorion pourvu de papilles,
l!)s'r')'K)U!t!, dis-je, se refuse à confondre morphologiquement les deux formations.
Pour lui, le sinus de Cuérin représenterait tout simplement une partie de l'urcthrc
embryonnaire, sa partie toute supérieure, qui se serait isolée do la partie infé-
rieure par suite de la. soudure, immédiatement au-dessous d'elles, de deux bour-
geons partis l'un et l'autre des parois latérales du canal (fig. 84ë, A et 1~ ces
deux bourgeons, soudés l'un à l'autre sur la ligne médiane, formeraient une lame
t.r.t!~vcrsaic qui ne serait autre que notre valvule de Guérin et, d'autre part,
)a !u'tic toute supérieure de Furèthre, qu'eHe isofe ainsi du reste du cana), d'evien-
(!['.tH le sinus de Guérin. Du reste,
!(; -nius de Guérin, une fois forme,
[if'u! donner naissance ;t des bour-
be..ns epiLhëtiaux, qui plus Lard dc-
glandes et, de ce fait,
\'i~'),d)'ont, des
i)[~'uL recevoir chez l'adulte un ou
p!u~icurs canaux excréteurs. Mais
ses parois proprement, dites ne sont Fig.;iM.
nu!i''mcnt d'origine glandulaire. Section frontate du ))cnis d'un f')u- )!U)))ain ions
tjuoi qu'i) en soit de la significa- dolUccntintctrcs (milieu du 4" fnoi- A. pMsant
)ion)'cc))cdeiava)vu)cde(iuerin, i!n)ncdiiltC[m*ntcn:t\itntfiusi!)u.dc(iuurin:
près cons- B, passant par )e f~nd du sinus de '.ucrin (d'ap)<
cette valvule est a peu KETTKttE!).)
Lanh' J-uuAVAY i'a vue manquer ),corps'-poi){:ieux<!pt'Ui'4~h)'c.ea)M)dt')'urf'Uu'('~Nr-
)U)cf~is sur scpLscuJemenL On con- t'~po''f)'')'ipUt't'avcc2's:()tK)'ticantcript!t'c:f'cUf'j':tt'ti)'ajit'
)'tCt!rc..s~p:n'()t)rt'~h'duc:))):ttt)a)t''tat)'~tn'ct!.<H)-.[i)uciL-
Ic
çoit s.ms peine que, mieux encore !)i.s de <)Ucrin. :<. tahu~p <)c (.uf)J!t. rc-un:t))t do la s~N-
<)t))'cac)'unfimftt'~dcuxpat'0)'at<)'a)t'-(h)c.m:t).
qn~ ic-,foramina, c))e puisse arrêter
la sonde dans le catheterisme. On évitera tacitement cet o))stac)c en avant soin
d'appliquer l'extrémité de la sonde, comme je l'ai déjà dit plus ))aut, contre la pa-
roi interieureducana).

H.–<XST)TrT)<'X.\XATUM)QL'H
Le-parois de t'urethre sont constituées par trois tuniques concentriques, qui
son~ eu aHant do dedans en dehors une tunique nmqueuse, une tunique vascu-
taiti'e) «ne tunique museufeusc.
1 Tunique muqueuse. La tunique muqueuse de t'uretiu'c revêt le canal dans
tu)!t<- son étendue. Hn arrière, e))e fait suite a la muqueuse de la vessie; en avant.
''Ne s'' continue avec cette du gtand. Elle se continue de tueme, au niveau du veru
<a<jn~u)[))n, d'une part avec la muqueuse de )'utrieu)e, d'autre part avec ceHc des
canaux ejacutatcurs et des autres voies spermatiques.
.t. <A(:TK)ti;s t'tHStQL'Es.– La muqueuse urettu'aie~ examinée sur le cadavre,
nuus ju'escnte une cotoration fondamentale d'un b)anc jaunâtre c'est du moins !a
tciotequ'on rencontre ordinairement sur ses deux portions prostatique et memhra-
tx'use -urta portion spongieuse, et a cause du voisinage de la gaine vascutaire qui
<t p)a<;ee immédiatement au-dessous de la muqueuse, cette teinte devient rosée.
Eii'' f-t quelquefois, principalement sur les points déclives, franchement rou-
SCMtn' ou même ptus ou moins violacée- La muqueuse de l'urèthre est très e)as-
tiqm- < 'est ::race a cette propriété qu'c))c se laisse distendre au moment du pas-
;-ag<-uc ['urine et qu'e))e revient sur ctic-memc au moment de la miction. Son
tjMi~-eu)' est d'un demi-millimètre environ. Sa consistance est rctativcment fai)))e
si <-t!t- )r-iste assez bien a la distension et aux tractions qu'on exerce sur c))e, c!te
se)a)'-c tacitement traverser par un instrument metaUiquc, la sonde ou le stylet
part'x''tupte.
B.t!\)')'umsETMODËD'HTALEME\T. Des deux faces de la muqueuse, t'extcrne
toute son étendue a la tunique vascutaire et lui adhère intimement.
''cjMn'i (tans
L'interne, entièrement Hbrc, délimite la tumiere du canal. Outre les lacunes de
Morgagni (p. 639) et les orifices gta.nduta.ircs, e)]e nous présente un système de
plis, à ia constitution desquels concourent, à la fois la tunique muqueuse et une
partie des tuniques sous-jacentes. Ces plis muqucffx
sont ordinairement peu apparents dans les d'-ux
portions prostatique et membraneuse. Ils deviennent
plus marqués dans la portion spongieuse et ac<jiu<
rent leurs plus grandes dimensions dans la région
du cul-de-sac du bulbe. Quel que soit leur degré de
dëve)oppcment, ils sont toujours diriges pfu'aHete-
ment à l'axe du cana) nulle part on ne rencontre
de plis transversaux ou obliques. Les plis muqueux
de !'urëthre sont des plis de uacM'~e, qu'on n~ per-
mette cette expression ils s'effacent, en effet, tîntes
les fois que le canal passe de l'état de vacniic A
l'état de distension, notammentdans le cathctcristne
et an moment de la miction.

C. S'i'uucTL'itE. Envisagée au point de vue de sa


structure~ la muqueuse uréthrale se compose 1" d'un
chorion 2" d'une couche épithéliale.
a. C/to?'<o?t. Le chorion, nous t'avons dit p)us
haut, adhère intimement par sa face profonde aux
parties sous-jaccntes, et ce n'est qu'avec de grandes
difficuitës qu'on parvient à isoler la muqueuse uré-
thraic par la dissection. Sa face supcrnci<'))c se
soulève par places en de nombreuses papiHc! qui
s'enfoncent dans t'épaisscur de la couche cpitheiiaie.
Ces papilles se rencontrent dans toute la )onnnem'
du canal, mais leur distribution n'y est pas uni-
forme très rares dans l'urèthre prostatique et
spongieux, rares encore dans le cu)-de-sac bulbaire,
elles augmentent de nombre à partir de t'angte pré-
pubien et sont surtout très abondantes dans la région
comprise entre la fosse navicutairc et le mca!. Elles
sont simples, hautes de 40 a 'i50 disposées )e plus
souvent en séries iongitudinates.Quantàteurfunne,
la plupart d'entre elles sont coniques, se tc))!)H)ant
Fig.546. en une pointe mousse ou plus ou moins cffitee.
Coupe longitudinale de la partie Quelques-unes, comme sur la muqueuse vesicate,
bulbeuse de ~~rët.hrc (d'après sont cylindriques ou même légèrement renflées en
RûHtNCLCADH.'r).
/t,couche tontine.–m~Lranicpro- massue.
prcmcnt. dite de h). ntttquRnsc. pftij.c Durant la vie intra-utérine, la muqueuse nré-
lacune de Mot'gitgni, ~)us~6e parmême
~f)iU)~Humfjucta.nu)(]nct)S<'cf.Sf'j)ro- thrate, abstraction faite de la portion qui répond au
tong'ca)it,()ntt~t~t)<nsscu''(!o!atn'tqt)cu!-c
presque jtaraUoifmcnt il s:t surface. voisinage de la fossette naviculaire, est cnti'ren)cnt
v, vaisseauxcoupés en tt'avct's.– c, c, foi-
Ucutps5),mptps.uupGUt'cn~<t''s~tcu]'cx- dépourvue de papilles. Ces etevures ne font, p~r con-
tr~nutë pt'o)b)ntp. auLros foHi- séquent, leur apparition qu'après la nai~!U)ce. De
cules, avec Icudance, pOur le fond, se
i't
dinsct'en cuts-de-sac nmUiptcs. plus, elles augmentent en nombre et en dimensions
au fur et mesure que le sujet avance en âge (HoniN et C.U):AT).
Un des traits caractéristiques de la muqueuse uréthrale est sa richesse en fibre
('.) ~tiques. Sous ce rapport,, aucune autre muqueuse., pas même la muqueuse tra-
ch'' )!c, ne saurait lui être comparée. A elles seules, les fibres etastiqucs represen-
tei;i les huit dixièmes de la masse totale du chorion, le reste. ëtantconstituë par des
ct~ents conjonctit's et, de ta manière amorphe. Ces fibres élastiques sont très fines
e)!'mesurent, en moyenne, 2 ou 3 u. de diamètre. K!)es sont peu Hexueuscs, se
bii.'rqueutet s'anastomosent fréquemment entre elles, de façon a former dans leur
(;j).)nb)c une sorte de reseau, dont les maiHes sont habituettement a))ongëcsdans
)e )'ns de la longueur du canal. Dans les parties superficiellesdu chorion, elles
ffjrtnont comme des nappes mutUptes, p~raUetes et superposées. Au-dessus d'eUes,
du < ote de !a. tumiercdu canal, s'éta)o une mince couche hya)inc(&~M/~ ou u<<),
de d'épaisseur, qui les sépare de la couche cpitheiiatc.
h. /</të/:MMt. L'epitheiium de la muqueuse urcH))-a)e repose directement
sur cette membrane hyaUne. Son épaisseur mesure de 80 à tOO cuLex ['adulte, de
30 oO seulement chcx le fœtus a terme.
H ;-e divisées (tcux fo~ches, rune superucie))e, l'autre profonde la couche pro-
fui~h; se compose de deux ou trois assises de petites cellules arrondies ou potye-
driques; la couche superucieHe est formée par une seu)c rangée de cciiules pris-
matiques ou pyramidales.
Anx deux extrémités du canal, l'epithelium urëthral se modifie plus ou moins
bru-fjuement, pour se continuer avec celui des régions voisines. En arrière, a
partir du sphincter vesical, la couche superftcieHe est formée par deux au trois
rangées de ccDules aptaties, qui se confondent, au niveau du col, avec les cellules
anatogues de l'épithéiium de la vessie. De même, en avant., a 5 ou 6 millimètres
en :t) t'icrc (tu meai, les cellules prismatiques sont remplacées par un épitbélium

du gtand.
pavif~nteux avec couche cornée manifeste (RoHfx et CAHDUT), lequel se continue,
sur tf pourtour du méat, avec l'épitliélium de même nature qui revêt la surface

D. ('L.\xcES. Les formations glandulaires de la muqueuse uréthrale se pré-


sentent sous deux formes les follicules et les glandes en grappe. Les lacunes de
Morgagni, ci-dessus décrites, que quelques anatomistes considèrent à tort comme
des landes, ne sont autre chose que de simples dépressions de la couche épithé-
tialc dans le chorion muqueux. Leurs parois, en elfet, quel que soit le point où on
les examine, sont partout formées par le chorion surmonté d'une membrane
basale et d'un epithëlium en tout semblable à celui de la muqueuse uréthrale. Ces
dépressions muqueuses en forme de cul-de-sac peuvent bien présenter, dans cer-
tains cas, soit au niveau de leur fond, soit sur les côtes, les orifices de quelques
gtandcs voisines; mais ce n'est, pas ta une raison suffisante pour les comprendre
enes-mcmes dans les formations glandulaires. Tout au plus pourrait-on les assi-
miler, dans les cas où elles sont l'aboutissant d'un certain nombre de culs-de-sac
glandulaires, à des canaux excréteurs.
a. Fo~!CM/es. Les glandes en forme de follicules se rencontrent dans toute la
longueur de l'urethre, à partir du deuxième ou du troisième centimètre qui suit le
méat. Elles se trouvent irrégulièrement disséminées entre les glandes en grappe
et les lacunes de Morgagni. Morphologiquement, elles revêtent la forme de petits
sacs cytindriques~ dont le fond est souvent renflé, quelquefois même divisé en
deux ou plusieurs lobes. Leur longueur varie de 0"05 à 0"30 leur largeur, de
0"03 :t 0°'09. Envisagés au point de vue structural, les follicules de l'urèthre se
tompusent d'une paroi propre, tapissée intérieurementd'un épithélium. Cet épithé-
litim, pourUoui~et GADfA'rcst semblable a celui de la muqueuse uréthrate (.'ans
la moitié supérieure du follicule; plus bas, dans la moitié inférieure, it est fo.'tnc
par une ou deux rangées de petites cellules polyédriques.
b. C~K~es en ~?'6!jo~. Les glandes en grappe se composent, comme leur ),om
l'indique, d'un canal excréteur, auquel aboutissent un certain nombre de cu!M-de-
sac représentant l'élément sécréteur de la glande. Leur ensemble constitue une
petite masse, ordinairement un peu aplatie, présentant un demi-mittimëtre de
largeur sur un quart de millimètre d'épaisseur. Quelques-unes sont contenues
dans le chorion muqueux. Mais la plupart d'entre elles s'enfoncent jusqu'à t ou
2 millimètres au-dessous de la muqueuse, en suivant le plus souvent une direction
plus ou moins oblique.
Comme les follicules, les glandes en grappe de la muqueuse uréthratc font )enr
apparition a 2 ou 3 centimètres en arrière du méat et s'étendent de la Jusqu'à l'ex-
trëmité vésicale du canal. On les rencontre, par conséquent, dans les trois portions
det'uréthre. Dans la portion prostatique, elles se confondent avec les glandes
prostatiques ettcs-memes et il n'est pas rare de voir quo)qucs-unes d'entre e)!es
s'ouvrir dans les canaux excréteurs de ces dernières. Dans la portion membra-
neuse, elles sont connues, comme onie sait, sous te nom do ~CMM~s cfe /<}'c,
bien que LrrTitE n'ait jamais vu que leurs orifices; leurs cuts-de-sac occupent
l'épaisseur de la tunique musculeuse. Dans la portion spongieuse, enfin, ciies
sont situées dans la tunique vasculaire, baignant en plein au milieu des ëiements
du tissu érectile.
Quel que soit leur siège, les glandes en grappe de t'urèthre ont partout la même
structure, et cette structure présente les plus grandes analogies avec celle des
follicules. Elles se composent d'une membrane propre, qui se continue avec la
basale de lit muqueuse et qui est tapissée intérieurement d'un épithëHum cpithe-
tium cylindrique dans le canal excréteur; épithélium polyédrique dans les culs-
de-sac.

2° Tunique vasculaire, corps spongieux. Tout autour du chorion muqueux.


se dispose une couche conjonctive très riche en fibres élastiques. Cette couche est
une soMS-MtM~MCMse modifiée et, ce qui la caractérise essentiellement, outre sa
richesse en fibres élastiques, c'est ta présence, dans son épaisseur, de nombreuses
cavités veineuses de dimensions variables, largement anastomosées entre elles,
formant plexus par conséquent. L.

Sur les portions prostatique et membraneuse de l'urèthre, cette couche est peu
épaisse et encore mal différenciée (fig. 547,18) c'est, si )'on veut, un <ssM caHe?'-
HëMa? )'M~M!eM<a!e.
Mais, en passant de i'urèthrc membraneux sur l'urèthre spongieux (fig. 337, [2),
la couche en question prend brusquement un dëvefoppement considérable, en
même temps qu'elle acquiert tous les caractères des tissus érectiics. Elle se pro-
longe ensuite, sans discontinuité, jusqu'au méat, en formant tout autour de
t'urëthre penien comme une sorte de manchon que l'on désigne sous le nom
de cor~s s~OM~'eM-r. Cette formation nouvelle, analogue morphologiquement et
physiologiquement aux corps caverneux de la verge, au-dessous desquels elle
se trouve située, est en rapport avec le phénomène de t'ércction c'est un
des éléments essentiels de l'organe copulateur et, pour cette raison, )'ons le
décrirons plus loin, à propos de la constitution anatomique de la vcrge (voy-
Verge, p. S04).
3 Tunique musculeuse.-La tunique cct)u)o-vascuiaire*est doublée sur sa face
cx~'rnc par une couche de fibres muscu)aires lisses. Ces fibres se disposent sur
deux plans un plan interne (fig. 8-47,8), formé par des fibres tongitudinaies: un
))!au i-xterne(fig. 547,9), constitué par des fibres circutaires.
.). t''))t!U!S LOK(,!TUt)[!<ALE3. –Les fibres
)ongitudinaics font suite aux fibres de la
cuuf hc pfexiformc de la vessie. 1'rès développées sur la portion prostatique, effcs
att"!H'ent ensuite sur la portion membraneuse. EHes diminuent encore d'impor-
t!U)'en passant dans la portion
-puti~icusect,,iina)ement,secon-
)on')''f)t avec Jcséléments muscu-
hin" tin corps spongieux (voy.
6'or~.< S~OM~CM.K).

B.fU!UMC))tcL!f.A!m;s.–Lesfihrcs
(;i)'(;~).ii)'es de )'urct,)u'e continuent,
(!<'))~n)e,[csfibrcsci['cn)ait'esdcfa
vessh't'cs développées en ai'['i(;re)
comn~' les fibres iongitudinates~
elles forment tout autour de la por-
tion initiale de )'urèthre un large
anneau, que l'on désigne impropre-
ment s~usic nom des~/n'MC~e
vessie (ug. 347~9). Comme nous
t'avon-- dëja fait remarquer plus
haut, 't anneau musculaire, par
sa situation et par ses rapports, ap-
j'artict)! bien p)utôta)'urëthre qu'a
la vt's.-ic nous l'appellerons, par
''ons~quent,sp/KC<e?' lisse <7e<'M)'e- Coupe s~tt~t~ de ~un~hi'c ~~p~ncur. pnuf mon-
~)-e '~pAM!C<er M:<e?'?M de HEXLE), ti'c)'ht.tn~posiU'ta<!csonapp~t'cUt)!UN('tiItHrcct
noLattHucut ses <!cux sphirn'~ers (~t'M<?/Mc).
par opposition a un deuxième
sphincter, !e s~MC<p?' s~e ou ),syntph\scpubieunc.vessie.canatueiut'cthre-
4. prostate, 4\ utricule j't-ostatiquc.
avec 5, muqupuëc
.</j~;)!c/<'?' ej?/e)'Me, que nous decri- vésicale. < muqueuse Ut'fthratc. 7, tunique musculeuse de
la vessie, avec <t, c. ses trois couches. S, fibres lisses fousi-
'('nsu)t~ricurcment. tudinatcs de l'm-cUtre.–KJiitrcs lisses circulaires de la portton
prostatique, formant le <-pt)incter intcrttp. h), libre, lisses
a. -S'He<er lisse de ~'M?'<e. circulaires de la portion tucmtn-aneusc. H, H- sphincter
Le sphincter lisse de t'urèthre cxteruc. 12, ligaments puho-v~sicaux. )3, aponévrose
p&nucatc )noYe!)nc,~vcc ses deux feui!!e[scUcmuscle dpGuttnie.
itig.~47,').prcsentedel0à!2mit- ti, veine dorsale proronde de la verge.
Santorini. )G, muscle de Wtfson-
)5, ptexu~ de
!7, corps spongieux
timctrcs de longueur. et bulbe.
i!aponévrose
tS. tunique vasculaire de t'ureture supérieur.
prostato-pet'itouea!e.
Son épaisseur mesure 6 ou 7 mil-
timètrcs au niveau de son extrémité supérieure. fuis, il diminue graduelle-
ment au fur et à mesure qu'on s'éloigne du col vésical, de telle sorte que le
sphim'tt'r, considéré dans son ensembie, ressemhte non a un cylindre, mais à un
''une a b:)se supérieure. Sur des coupes sagittales (fig. 547,9~, it revêt la forme
d'un triangle, que traverse Furèthrc de la hase au sommet.
Sa surface intérieure répond à la muqueuse urëthra!e, dont il est séparé par la
couche des fibres longitudinates et par la couche vasculaire.
Sa surface extérieure est incluse dans la base de la prostate en arrière, elle
repose directement sur le tissu propre de ce corps glanduteux; en avant, elle est
recouverte par les faisceaux supérieurs du sphincter strié.
Anatomiquement, le sphincter lisse de l'urèthre diffère du plan circulaire de 1a
vessie, auquel il fait suite, par les deux caractères suivants mis en iumièn' par
VERSAm (~897) tout d'abord, les faisceaux muscu)aires qui le constituer)! sont
ptus serrés, plus tassés les uns contre les autres, séparés par un tissu ce))u!nre
beaucoup moins abondant (Hg-. S48); puis, a ses fibres circulaires viennent se
joindre un certain nombre de fibres longitudinales, lesquelles provienno:; des

I"
fibres longitudinales superficielles de la vessie et viennent se terminer en padic
,I.~A.n rl., I~.n ,nr,clnFn
dans l'épaisseur du sphincter. Ainsi cons-
n~n:_
sur!esu'omaHeiaprosutM;,ei))):)rt)c.

titué, le sphincter lisse de t'urethro forme.


dans son ensemble, une masse (turc et
compacte. Sa consistance ferme et sa
co)orat)on d'un blanc grisâtre sont très
analogues à celles de ta prostate, et ce
n'est guère qu'a l'aide du microscope
qu'on peut distinguer l'une de l'autre tes
deux formations.
Envisage au point de vue fonctionne!,
te sphincter lisse, agissant par sa contrac-
tion ou simplement par sa tonicité, pré-
side ai'occiusion de l'orifice qui fait
communiquer la vessie avec t urethre il
permet ainsi a l'urine de s'accumuler
dans son réservoir naturel. D'autre part,
au moment de l'éjaculation, en fo'mant
la portion de Furèthre qui se trouve en
amont des orifices des canaux ëjacuta-
teurs, il s'oppose ce
que le liquide
spermatique remonte vers la vessie et,
de ce fait, l'oblige a prendre la direction
du méat.
Fig. 548. b. Les /t6?'es CM'CM~M'cs aM-~e~OMS~M
Coupe sa,git~d!G de la région. de passage de la S~A/MC<e?' lisse. Le sphincter lisse de
vessie au cu.nal de t'm'et.ht'e (vessie d'un nou- t'urcthre n'existe réellement que dans le
vCtLu-ïie,pm'oi post.ut'iout'c, d'upt'ùs VEnsAtu).
quart, supérieur du canal prostatique. )!
a, faisceauxdu fibres ïons'dit~'tcsc\torncs <ic la ves- s'arrête d'ordinaire a la partie moyenne
sie, qui se jc~cn~ pntrc les i'itiscoaux du sphincicr )))-
(.cm' &, muqueuse. 0, sphincter interne. du vëru montanum. Au-dessous de ce
< v~s'cutc s~mmatc.
point et dans tout le reste de l'étendue
de t'urethre prostatique, les fibres circulaires sont très rares, a peine visibles:
profondément bouleversées par le développement de la prostate, elles ont été
rejetées comme nous le verrons plus tard (voy. /os<a<e), soit a la périphérie de
cet organe, soit dans son épaisseur. La couche des fibres circutaircs se recons-
titue, épaisse et compacte, tout autour de t'urethre membraneux (ug. M7,)0).
Puis, elle se réduit de nouveau, en passant sur la portion bulbeuse de t'urcttu-c,
et disparait bientôt après en tant que couche distincte ses faisceaux, profondé-
ment dissocies, se sont confondus pour la plupart, comme les faisceaux )ongttu-
dinaux du reste, avec les autres éléments du corps spongieux.

C. FmnES MuscuLAHtES STRIÉES. Les fibres musculaires lisses que nous venons
de d. rire ne représentent qu'une partie de )'nppareU contractite de t'urethrc. A ces
fibrr~ tisses (/t&res!M<?'!Mse~Mes),viennent se joindre des faisceaux de fibres striées
(/;&s qui. se grou-
M;M'!Mse~Mes),
pan' corps musculaire distinct,
con~nnent les muscles butbo-caver-
neux, temusdc dcGuLhne~e muscle
de~ .~on et. le sphincter externe de
i'm'CLhrc. Tous ces muscles seront
décrits p]us toin propos des for-
mations musculaires qui sont an-
nex~'s <\ t'apparcit génital de

p.
)'homme (voy. ~/MSC~es e~M po'tMee,

Structure spéciale du véru montanum.


–Le "ru montanum, examine à sa. partie
postL'ji~urc(fig.aa'). A), se compose d'un
i.fjucirn('<'cn!i'atf'))'t))u[)iirunt~seii.udo Cm)))e h'ansvet's.atfdot'urL't.hrcmembraneux, pra-
)ihrtS!'fa--ti()ucs, dans les ina.ificsduf)uo! H')Uuciui)u<'()i.~Ct))<'ntitu-<)essusde)'(t)x)n<r<)BC
set~Htt!es<ibresmusculu,i)'osiissesà
il pcnn~a!o)noyennc.
dirccH'~tion~itudina,)c. Cette masse cen- ).iumierc()ueit!M).–2,t'pith~mm de la membrane mu-
trai' u~!atieti'Msvot'saiomont. commute queuse,avec <son chorioi).–3, (utti.jucvascuhirc.fibres
tis'-es)ou!;itudin:ttcs–a. (ibrestisses circulaires.–6. fibres
vct'ufui-n~Hme, se confond, par son bord striées circutaircs. constituant la nortionmcmbrajteuse du
posh;r!r)n'ou hase,avec )c tissu propre do sphincter externe <!e )urethrc. 7, taisseau;; veineu!
).ipru'kde. Son JMrd antérieur, p)us ou
muins ~.ngi, estrccouvo't partit muqueuse U)'ut)u'a)e, laquelle est finonenL ptiss~c & ce niveau
pour pictcr aux variations do vo[umo du vcru <nunt.anu)t). ~cs faces tateratos. enfin, sont
m!iteta"<cs par une couche do tissu spungioux, qui lus sépare de la muqueuse cL qui est une
dcpend.tnM de !a tunique \'ascu)ai)'o de t'ureUn'e.
A la ~.n !ic moyenne du vct'u, dans la t't~i'm qui correspond au\ orifices do )'u).ricu)e prosta-

t'ig.SSO.
t~U)"~<in~er~a!c";dt)tt''ru fMontanutM, passant: A, par sa portion la p!usctctec. derrière tcmbouct'urc des
M'~m~creteurs principaux de la glande prostatique; B,in)inMiat<'mcnt en arrière des orifices de !utrtcn)e
prostith.jnc tt des ca!~ux tjacuiatcurs; C, en avant de l'embouchure des canaux éjaculaleurs (imitée de H~n).
) !.n)t~ <'<'i)tt-.de du v<;ru moutaumu. tissu favernpt)~. muqueuse urctt'ratc. 4, utricute )trusta[iquc.
ranaun éjarulalcura.

tnjue.t .i.;s canaux ~jMu)curs (lig. SjO, Bj.Io squetcHe utitaH~ue et muscutairc dispiu'iut.et
to~.th.' i.~tt entier se trouve formé ii. ce niveau par du tiasu spongieux,
au sein duquel sont
pton~ir..anaux précités.
)'.n~n..n a\an) de t'abouchement des canaux ejacu)a.tours ())g. 550, C), tes fibres etastiques
et tes !)hns )nu:icu!aires font de nouveau leur apparition au centre du véru montanum et do la
<'rt'te ur~hr.ije. E))cs so disposent ici encore sous la forme d'une cotonno médiane, dont la base
Md cm).- :tv~.c Ja prostate et dont te sommet s'eieve jusqu'à ta muqueuse. Quant à ses faces tate-
ra.tcs. oUos sont.sepa,t'cos do cette dornicrc, comme pt'cco'Jemmont.,par une couciieptus ou ~uins
épaisse do tissu i-pongieux.

F.–VAISSEAUX n'I'XERFS

1" Artères. Los artères destinées à t'urèthrc proviennent, des sources ics p!us
diverses, savoir i° soM?' ~Mre<A?'e pros<s<~Me, des artères qui se distribuent a. la
prostate ellc-même, c'est-à-dire de l'hémorrhoïdatemoyenne et de la vésica!r infé-
rieure, branches de l'hypogastrique 2*' jooM?' /'M)'e</M'e meM~faMeM~, de i't)"mor-
rhoïdate inférieure et de la transverse du périnée, branches de la honteuse interne:
3°~OM?' /'M?'e<A?'c spoM~t'eMa?, de la bu)bo-uréthra)e, de la caverneuse et de t.) dor-
sale de la verge, trois branches qui naissent également de la honteuse interne. Ces
dernières artères se distribuent tout d'abord au corps spongieux, y contjo'is le
butbe et le g)and (voy. p. 726), puis a la tunique muqueuse.

2° Veines. Les veines issues de la muqueuse uréthra)c présentent cette parti-


cularité qu'oitcs aboutissent toutes à un système de gros canaux disposés en p!cxu~.
qui forment les éléments cssentiels de la tunique vascutairc ci-dessus décrite.
A leur tour, les veines afférentes de la tunique vasculaire se rendent, suivant h)
région de t'urëthre dont elles émanent, à la veine dorsale profonde de ta ver~c, au
plexus de Santorini, au plexus vésico-prostatiquc, a )a veine honteuse interne.
Finaic'mcnt, et par l'intermédiaire de ces derniers vaisseaux, elles aboutissent à
la veine hypogastrique.

3° Lymphatiques. Les lymphatiques du canal de t'urèttn'c forment dans !e


chortOnmuqucux, un peu au-dessous de Fépithétium, un riche réseau, ((ui s'étend
d'une extrémité a l'autre du canal et qui se continue, en arrière, avec ce)ui dci.i
muqueuse vésicnic, en avant avec celui de ta muqueuse du gland,
Au niveau delà portion prostatique, ce réseau fournit un certain nombre d'ef)e-
rcnts quisemctent pour ta plupart aux iympbatiqnes propres de la prostate, f~tei
ques-uns, cependant, remontent le long des canaux ejacu)ateursjusqu'au cfti deIn
vésicute séminale et, )a, se confondent avec les lymphatiques de ce dernier <N'inc.
Sur les deux autres portions, portion membraneuse et portion spongieuse, if
réseau lymphatique uréthra) donne naissance, d'après S.u'p)';y, a deux troncs (lui
traversent )a paroi du canal au niveau du frein de la verge, pour se terminer datx
les vaisseaux qui contournent la base dugiand et aboutir en définitive, connue ces
derniers, aux gang'Hons superficiels du p)[ de faine.
4° Nerfs. Les nerfs de )'urethrc, comme les artères, proviennent de sources
multiples '1°pour t'urèthre prostatique et t'urcthrc membraneux, du plexus hypo-
gastrique 2° pour t'urèthre spongieux, du nerf perinéa! superficiet et du nerf
dorsatde la verge, deux branches du honteux interne. A ces nerfs qui s<; rende)))
isolément a i'urcthre, it convient d'ajouter de nombreuses fibres sympathiques.
qui arrivent a cet organe en suivanUc trajet des artères et en formant autourd'eucs
des plexus.
Les nerfs urcthraux se terminent, en partie sur les vaisseaux (/7e~fasc'M~),
en partie sur tes éléments contractites de la tunique musculeuse (filets M~eM~),
en partie sur )a muqueuse (/~e<s seKS~'<s). Ces derniers affectent une direction
longitudinale et, de plus, décrivent des ftexuosités nombreuses, probahicu~cntpom'
se prêter à i'aitongcment que subit la muqueuse uréthrate au moment de t'ercction
(Qt'Hxt;). Ils forment, dans la couche )ap)L)ssuperncic))c du chorion, un riche
r~m sous-ëpithëiiai, d'on partent, ensuite de fines fibritics destinées a )Y'pit))e-
[jLu.tKH-meme. CeshbrtUessct.crn'uncnt
f'j ni "II
dans )'int,erva!ic des cc)in]csëpi-
~[!rr/'H;s)
[L~i.dcs par dcsextrcnutes fibres (fig. 55)),
)(' unes en pointe, les autres plus ou
mu~jS roiflecs 01 tjouton. J'LAx~'Kn, en '[888,
a décrit dans ia muqueuse urcLhraiedc
!)(.'h)ine des corpuscules nerveux t.eruii-
))anx.quinesont,vraisetn).))abte)uent,quc
(JFsrot'puseu)csdeKrausc.
On:)signa!c',sm')et,rajotdcsner)'sdest,i-
t)~s~iu''t;t,)trc, un certain nombre de gan-
~iiuH-' minuscules. Les pius connus sont. ceux que t'en rencontre autour de la
pro-'t.'dc, sur la paroi inférieure do la portion membraneuse et à la partie poste-
]'icmcdubu)be.

§t).–UftËTtfHEHHEXLArEMA(R
j/nrftbre de la femme, ))caucoup plus court que cc)t)i de {'homme, représente
ecu~'it~'nt.ies portions prostatique et membraneuse de ce dernier. H se distingue
cncon; de t'urcthre mascuiin, au point de vue morphotogique, en ce qu'il n'est
en (~j)nmunicationqu'avec un seul réservoir, le réservoir de t'urine il est donc
pxdusivemcnt M?'/M<ïM'e, au lieu d'être M?'o-~eH<<
1" Longueur. Le canal de 1'ttrètlire, chez la fcmme~ mesure en moyenne
? millimètres de iongucur sur deux coupes de sujets congèles, j'ai observe
~t mHiimetres sur la première, 41 millimètres sur la seconde.

2"Calibre. Son calibre est généralement évalue a '? ou 8 millimètres de dia-


nt''tn'. Toutefois, ce ca)ibre n'est pas uniforme rétréci & son extrémité inférieure,
t'm'r-thrc s'ëtargit ensuite jusqu'au niveau du col véstc~ eu il se rétrécit de nou-
veau. Le canal, dans son ensemble, n'est donc pas exactement cylindrique, mais
tusifonne. Nous devons ajouter qu'il est très dilatahle et qu'on y introduit assez
facik'~H'nt des sondes de 10 à 12 mittimetres de diamètre. H peut même, après
!Ji):u;uit))) progressive, permettre l'introduction de corps beaucoup plus vo!u-
~in''t)x. le petit doigt ou l'index par exemple. Dans la pratique, Guvox estime que
i on m- (toit pas pousser la ditatation au delà de t3 millimètres de diamètre. Mais
il est <fes chirurgiens qui sont beaucoup plus audacieux Smox (de Hcidctberg)
va jn'-qo'u 2 centimètres et pense qu'on peut aiïerptus loin encore, jusqu'à 22
et ~u )niHimètreschez la femme adulte RËDQLET a!tait jusqu'à 30 miitimètrcs.

3' Direction. L'urèthre, du col de la vessie à la vulve, suit un trajet obHque


de i)aut en j)asct d'arrière en avant (fig. a22,10). Il présente donc, sur l'horizontale,
une inclinaison de même sens que le vagin, qui est situé en arrière de lui, et nous
ferons remarquer, à ce sujet, que les femmes, quand elles voûtent uriner debout,
:ont !c ~jns souvent obHgées, pour rendre le jet vcrtica), d'incliner en avant leur
bas:-in Ue plus, t'urèthre n'est pas rectUigne, mais décrit dans son ensemble une `
tc~èt'Cfourbe a concavité antëro-supéricurc.
4" Conformation extérieure et rapports. Envisage au point de vue de sa in-
formation extérieure, Furethrc féminin revêt respect, d'un cordon assex rë~uhrrc-
ment cylindrique. H nous offre a considérer un co?'p.9 et deux e.r~'eMH'<e6', r'c-
scntecs chacune par un orifice en haut, du côte de la vessie, t'or~'ce SKpo'/eM'
ou col; en bas, du côté de la vuivc, ['o?'</<cc ~t/'o'MM?' ou ?Kea<.
J. corps de t'urèthrc, traversant comme chez fho))))));'
CofU's))H L'L'~ÈTHft)!. –Le
raponevrosc perineate moyenne, se trouve divise par cette aponévrose en ()cux

FiS.iM.
C~u))e~usi~tUL'di')'a!'MUu'e.()e)u.vuh'd<Ldav.]~in(su.jet.<:<)n~<(H,t't'utn)eYit;f~c
dcvinst'')t'o'n~.H~K~o"n')'
Ls\n)[))nscj)uhicanf'hga!ttctdauspc)tscurdneIiLor)S.cot'))5 caverneux du efifo)'i.f-\h<))ti!
anLuricureductitorisf~tand).–<sonc.)j)tH;!)0)t ou prépuce.–G~vcincdoraaicductUori~T.ph'tsu'ifiott
it)tci't]n~diaireau<'moriscLimh<d!)C.–8,8\t'a['0tsa)d~ricurt!c[.j)os~rtom'cdciavc5~ie.–9,co!dftavf'-sic.-
iulernWliairo au cliloris cl au Lullrc. 8 liarois auldricure eL paslirieurc Jc La vcasic. 9, col rlc la ce:,ic.
tU.Ut'6Lhrc.–It~j')d)tc~crcxfPr't''dc!'urôthrt'nK''i<Lurf))!m'c.–i.~ petite )6vre.–)t,grat)d''h'Vtp.–

1Il'iuuil'c.
)~,vcsUhuic.–[6,ot'[ti<:um[V't'ict)t''fuva~h).–t7,)7'cotoin)can).cr'Gurccf.co)omtc~()~tcr[curcdH~m.–
JS~tut'cJ'eutevaginaL–H),(~tucu.U.SjtttntC~'rcxtRrncdci'anus.<)',constric(e).tt'do!ayut'e.),ii-cp.t!it
de ce dernier n))!sc)c infcrmcdiaire au clitoris c) a t'urtthre. ~2. fosse navicuhire. ;!<), fourciictte. eu! de'stc
vës'co-ut~f'm.–2j,cs))accpr6vt'sicat.
;cj',j'ta)tdudt'troitsujK''ricu['?/v.))Orixotda!ctHcm'ct'ar!cttOrdinfurj'cu)'defasyt]'f'!iYsc.h<'t'i.)'~uc
uscnéc lror Ic neal

portons de iongucut' ])icn différente une porUon int.t'a-pe)vtcnnc, rcpt'cso~ant


environ )cs quaLrc c!nquiutncs de la )<jngueuf Lotatc du canal une portion f'xtra-
peivicnnc~ beaucoup ptus coni'Lc et. rëpondat)), au cinquiëtne infcricut'. ChacHnc de
ces dcuxpot't.iuns nous présente des t'apport,s iinportants, que nous examinet'o))-'
snccessivonenL en arrière, en avant et, sur les côtes
a. 7~: ~?'y'<e~e, t'urethrc feminm repose, dans toute son étendue, sur fu )):u'oi
antérieure du vagin. Dans son tiers ou son quart supérieur, il est. encore rctuti~'e-
ment iibre, n'étant rctic au vagin que par une couche de tissu ccNuiairc n'ex
)achc. Mais, dans te reste de son étendue, it adhère a la paroi vaginate d'une
façon teHoment intime qu'H fait pour ainsi dire corps avec cïïe. Ainsi fu-iuum'cs
)'unc avec l'autre, la paroi de t'urëthre et la paroi du vagin constituent entre )cs
f)< conduits une cloison épaisse de ~0 a )2 mit)imetrcs,tac)oisonM)'f'</)/'o-
r«;;nt(t~e.
h. )'a~aH<, i'urëthre répond, tout d'abord, au plexus veineux de Santorini, qui
du pubis et des ligaments pubo-vésicaux. Puis, il traverse, en même
!c -'ep.'u'c
k'nfj's que )c vagin, i'aponevrose perineatc moyenne et: se met en rapport, dans
ccU'' traversée aponevrotique, avec [c muscle de Guthrie, qui se trouve p)ace
cotre les deux feuiUets de t'aponevrose sus-indiquée. Après avoir traverse t'apo-
)ir\'t'ose j)erineatc moyenne, rurethrc répond au constricteur du vagin et, au-dessus
jp lui, a un plexus veineux, qui le sépare de )a base du cUt.oris. Au niveau de
s~ (t'uversec
aponévrot.ique, il est sépare de t'ans~e symphysien par un interva))e
(ie!~at5mit(imeh'es.
f..s'K~esco/ë~, le canat de t'ureLhre repond successivement, en aiïant d'arrière
en ;utt,:
1° au plexus dcSantorini 2" au muscfe de WHson, dont tes faisceaux
viot'H't't s'entrecroiser, sur la Ugne médiane, entre i'urètbrc et (evagin; 3° a t'apu-
)~e perineato moyenne et au muscle de Gutbric, qu'H traverse 4" au constric-
tcu)' <tu vagin et a ia racine des corps caverneux du cUtorig.
;'j'.))t!)ru:t':sc!'HtU!;r)!ui(;f)),L'orifice supérieur ou col répond, comme citez
)'))u~)H)e, a t'angtc antérieur du trigone vesica). H est situe a ou centimètres
en .urieredc la symphyse pubienne, te ptus souvent sur le trajet d'une itorixontatc
tiui ttaverseraLt cette symphyse au niveau ou un peu au-dessous de sa partie
)nuv')me. Sur te sujet représenté dans la jfigurc 5M, )a distance comprise entre te
!)i\)u de l'orifice vcsicat et fangte symphysien, mesure en projection, était de
)) miHhnetrcs. Au point de vue de sa forme, t'orince supérieur de t'urethre est
;u't'undi ou irrégulièrement etoiie.

C. <h:!['H;n t.'<r)~UF.cnoc MK.r.– L'orifice inférieur ou méat s'ouvre dans ie cana)


yutY.nt'e, a ta partie postérieure du vestibule, acentimètres en arrierf du cUtoris
d ixmtediatemcnt: en avant d'une saH)ie arrondie qui, sous le nom de <K~'c!~c
p'Ma/, termine la coionnc antérieure du vagin (voy. )'a~n:). H est situé à t7miHi-
)n!'t)t'- environ de ta symphyse pubienne. I.c méat représente a la fois la partie la
jttus ctroite et ta moins ditatatue du canal de t'urëthre. Sa forme est assez variante
ite-t hmtut dispose en fente tongitudinate, tantôt arrondi ou ptus ou moins etoiie.
t)';nure part,est superficie! ettresapparent,ou Lien ptus "umoinsenfonce dans
uar d~pressioude la muqueuse et, de ce fait, t'eaucoup muins fac~e a découvrir.
t. j'tn- ~ouvott, tandis que sa demi-circonférence antérieure est unie ou tisse, sa
'icon-circonferencepostérieure se trouve recouverte de rugosités, qui, quand cites
ittb'i~nent un certain degré de devetoppement, prennent l'aspect d'un amas de
vc~t.diuns irregutieres, masquent plus ou moins le méat et deviennent ainsi un
oh-t.td'' s~'mux da~s i'opo'atmn du cathétérisme.

5' Conformation intérieure. L'ureture feininin, sur des coupes pratiquées


j~rpt'udicutairement a son axe, rêve), la forme d'une fente qui est tra.nsversaieasa
partie supérieure, ptus ou moms etoitee a sa partie moyenne, tongitudinate au
voi'-in.i~e du méat.
Yu intt~'icurcnicnt~ après incision iungitndina)c de sa paroi (fin. 553), le cana)
nous présente une coloration b!anchat)'Cj passant à la teinte ['usëc et mt''[ne
t'omu' fuucc, dans te cas un tes reseaux vascutain's de sa muqueuse sont ptus ou
'non)- .~t'gcs de saug. H est parcouru d'an'tèrc en avant par un certan) nombre
<Ic jn'iit- pUs lungitudinaux. qui s'ctiaccnt
par la distension. Independamnient de
ces p)is muqueux, on rencontre sur la paroi postérieure une petite crête médtane,
également, )ongit.udina)e,qui commence au niveau du col et, deia, s'~pnd
puis ou moins iom au cou; uu
méat. Elle est peut-être i'humo-
ioguc des plis. que l'on voit, chez
l'homme, prolonger en ai'ncip le
véru montanum.
La. surface intérieure de J'ure-
thre nous présente de nombreux
orifices. Ces orifices sont de <)cux
ordres. Les uns nous condui-
sent dans de petites déprécions
en cœcum ce sont les s~n<.s' H!K-
~MeM.c ou ~CMMes ~e ~/o?'~<~)i:
Les lacunes de Morgagni ont ici
la même signification qn'; citf'x
rhomme. Leur profondeur, tr~
va.ria.bie, mesure ordinaitTmcnt
dcl a 4 millimétrés;
rencontre
mruso)]
de beaucoup pin-
Fig.SNS. en
L'ur~Hu'efcminin.vucanMncut'o. grandes, atteignant jusqu'à )ëf't
[.a faro' n))t<h'icu'*c de t'ut'f-Un'c a. <6 incisée sur la. ligne n~diauc et 20 miitimetres. L'observation dé-
j!brtf')t]e)it~)')gn~GcntfcttOrs(f!ij)~t'UGd'a))t'C'sToLDT).
!,vpssic.mcR)'soncoL–2.ur6Utt'c,a.vccscsptisfon~ttutH)t!mx montre que ces
lacunes son!, sur-
cl ses orifices gtandulan'cs. 3, ccc~ uf~Htratc.–4,hmiftucu)\ts- tout nombreuses et développées
cu)ct)sedct't)r<'Un'c.o, sphincter externe~–6,orifice externe de
i'm'<'Lh)'c.–7.tutjft'cu!cva{ft))aL–S,vagin.–9,pcmcsi6vrc's.– au niveau et en arrière dûment.
)0,cUtOt'!s-avccH,sonpt'~pucc.
Les autres orifices répondent
a )'abouchement des glandes, dites M?'e</t?'a/es (voy. plus bas).
6° Constitution anatomique La paroi de t'urcthrc, chez )a femme, mesur<'3ou
4 millimètres d'épaisseur dans sa portion supérieure. Elle se compose de deux tuni-
ques concentriques et rëg'uHèrement superposées une tunique interne muqueuse
et une tunique externe musculeuse. )1 n'y a pas chez la femme, comme chez
l'homme, de tunique vascu)aire distincte: les éléments de cette dernière tunique
existent pourtant, mais ils se trouvent disséminés, comme nous le verrons tuut à
l'heure, au sein des fibres musculaires.
/<.Tux)QUËMUQL'EUSE.–La tunique muqueuse revêt le canal det'uret)n'dans
toute son étendue. Elle fait suite, en arrière, a ta, muqueuse de la vessie et se con-
tinue, en avant, avec celle de la vutvc.
a. C(M'ac<e)'esp/n/Sî'~ues. La muqueuse uréthrale de la femme rcsscmb)c beau-
coup à celle de t'itomme. Elle est mince, élastique, assez résistante, doub!ce sur M
face profonde d'un tissu conjonctiflâche qui t'unit faiblement, à la tunique nnfsm-
leuse. C'est grâce a ce tissu conjonctif sous-muqueux qu'elle se p)isso et se (icp)isM
avec tant de facitité.
h. ~<e<M)'c. ttistotogiquement, la muqueuse nrethralc se compose d!' deux
couches: 1" d'un c/tû?'<OH, riche en nbres élastiques surmonte de papittM
vasculaires assez rares et de petites dimensions 2° d'un ep~/te~'MM!, formé par
deux ou trois rangées de cellules polyédriques, que surmonte une rang'
uniques de cellules prismatiques ou pyramidales. Cetépithéiium, aux deux extré-
mités du canal, se continue insensiblement, d'une part avec répithëiium 'nixtc de
ta \~sic, d'autre part avec l'ëpithëHum pavimenteux stratifié du vcstibutc. Nous
ferons remarquer, à ce sujet, que la transition entre rëpithetinm vestihuiairc et
repiihetium uréthrat se fait non pas sur les
)evrf-- mêmes du méat, mais un peu en
~nunt, de cet orifice, en pteincana) de l'urè-
t)n'~ par conséquent c'est ainsi que sur la.
par~i postérieure, contre la cloison uréthro-
vn~ni.dc, l'épithélium pavimentcux stratifié
()u Yf'stibuie se prolonge a. une distance de
ph~ ')c 1 centimètre (TouRKE),'xetHEfUtMAKN).

c. <7~î~es. La muqueuse uréthrale de


).i fi'nHno nous présente, comme celle de
t'honnie, deux ordres de formations g)andu-
)!)i)'M des fo))icu!es et des glandes en gra.ppc.
L~ /'o~'CM~s revêtent exactement les
mcn)f's caractères morphologiques que chez
t'hcmux'. iis sont toutefois beaucoup moins
no")h)cux et, d'après UomN et C.\N.\r, pour-
rnicnt même manquer quelquefois. Les
glandes eH ~'ajDjoe se composent, ici comme Fig.t.
Coupe transvcj's~tc de t'utt'thrc chM i~
chez itomme, d'un certain nombre de culs-
tenonc, passant p~r su. partie n)!)\cnm;
dp-snc réguliers ou irréguliers, aboutissant (.!<<('m~/«yM<*).
tous à un canal excréteur commun. Ces ),cotonnea)))cripHrc<!uva!:in,avec:tï.n)u-
gtand~ qui sont ordinairement peu nom- <!ct!) gueuse: 6, couche t))uscute"sc;c.couche fibreuse
paroi'p;ina~e.mutjucuscdct'ttn~hrc.–
hreu: et assez mal différencices, forment ~ï,couche des titiypsUssp-s~ongittutinatcs.–4.couche
des fibres lisses circulaires. 3. cauam veinctit
des séries linéaires disposées para!tè)emcnt <fiss~n)im''s dans tes deux couches de fibres fisses.
G, sphincter eslerue de 1·urrtlwe ou sphinc(f'I> stria!.
.lux p)is muqueux ci-dessus décrits. Leur
cnsouNe représente, à I'6tat rudimentaire, la prostate de i'hommc.ct nous aurons
a y revenir plus tard à propos do la p)'os/a<<* /'eM:e~e (voy. chap. m), G~M~<?s
aM;i~'t'es a <'<ïppfo'e!7 ~7a~ de la /eHu~e).

B. Tr';n.!UE Mu~cuLEUSE. –La tunique musculeuse est essentiellement constituée


j~r '!('- tibrcs tisses, qui se disposent sur deux pians: un pian interne de nhres ion-
:;itudi)):des et un plan externe de fibres circutau'es, Les /f6)'es lisses <OH<jf//Kd<-
nales ti~. oa5,5) sont placées immédiatement en dehors de ia muqueuse- Eiies se
continuant en haut, du cûtë de la vessie, avec les fibres de la couche plexiforme,
Les libres lisses c~'eM~i)'es (fig. 53S,6) contiuuentde même les tiix'es circuiaires
du re-.e) \t)ir urinairc et se prolongent, ensuite sans interruption jusqu'au méat.
Trei- (h'veioppecs a l'extrémité supérieure du canal, elles forment, dans la
région qui avoisine le col, un large anneau (7), que l'on désigne improprement
-ous h- nom de ~pAt~c~er de la vessie. C.e~ anneau, par sa situaUon, appartient
ptu'ût & i'urethre qu'à la vessie, et, ici comme chez i'homme, nous lui
'!o))~n- )e nom de sp/ttHc~' ~ss<? de <'H)'c/At'e.
Dans l'unc et. dans l'autre couches, les fibres musculaires forment des faisceaux
cylindriques très serrés, entre lesquels s'insinuent, sous forme de ''toisons, des élé-
'ncni~ t'mtjonctifs et élastiques. Nous trouvons encore, dans leurs intervalles, des
.'u'tcrioh's et de gros canaux veineux, qui sont plus particulièrement développes
dans [n couche des fibres longitudinales et qui donnent a ia tunique musculeuse
tout enti're un aspect spécial rappelant un peu ceiui des tissus caverneux. Ces
grosses veines sont/tes homologues de ccjtcs qui constit.nentj dans l'urct))).' (t<.
rhonuiK'~ la Laniquc vascnlah'e (p. C44). Ettcs en différent scutetncnt~ com!~< n'j)~
l'avons déjà fait remarque)'ntusr
haut,, en ce que, au tien de s'' m'ou-
percnunecouchedistincte.dtes'.c
disséminent irrëg'utierement d.in.,
]'ëpaisscurde!at,uniqucm))sf'uif'n.
(fig.SS4,S).
AccLapparciI
A cot a:r~harcil musculaire
ruriseyla.ire )i.<scdc
li:5c~ clu ¡n

t'tn'èthrcdeIafGmmcct.sut'tsH)'-
face extérieure viennent scjuindrc.
com'nc chez l'homme, des fibre..
nmscuiail'esstriees.Cesfii~'e'.cu)~.
titucnt ic s~/M'HC<e?'s<e de /eM)'e
(ug. 854,6, et, 855,8 et. 8'). ;\u)).s ).
décrirons, conformément, im plan
que nous nous sommes t)')f'i\:n-f~'
Fig,b¡);_). les aut,re.s musctcs du perii)!f; (\ov.
.')~<sc~s ~M~eftMëe).
Lesdcu\sp!t'nc~C)'~ft''t'Lu'('t,ht'o<)C~i~t\'t)Ut)C,

vus sur une couj)~ sii.~itt,a.ie (~c'~<<f/).


l,coi<)c))LvpëStf.–2)Canit)dct')tt'ôH!t'c.m'ccl!nt~.t).–
Vaisseaux et nerfs. j.cs a; 7"
3,p:H'o'an~ricut'cd)'VH~iH.–4,tunique ntuscuicusodetit lu <eres de l'urcUirc provicnjie))!, d)('x
Ycsstc,aYcc:scsfiht'csfon~i:!t)fHn:t!t'si)ttct'ttcs;&,sesfi))f'cs
cit'cut{m'Gs;c,scsfib)'csto)]~[fu(.titm!cs("'Lte!]cs.–5.(if)t'ps!o)~]:)fe)mue, de iahonLcu'-e interne.
gitudin~tcst.ict'u)'t''thrG.–C.scsfitn'cscn't;u)'cs.–7,s)thinct.c)'
itt~)'n<'dc!'ut'eUt''eo()sphi)tCtcrÏissr'Sct.8',sc~tnft)ttttt[~- dc)a vesicate inférieure et de !.i
t'ioui'c~ serment posL)''t')cm'dusj'!nnctct'cxtf'"cd(;t'm'~Un'cûu
sptut)c~rN))'i~)ig'!unc)){s[)nbo-v~sic!t.ux.–i0,ap0)t6trosc vaginate. Les o~Mes, tr~ dcvf-
p~rtn~a!ctno~']t)iG.–U,m~t~C)'ut)icum'. toppëes, se rendent aux rdexus vui-
sins, ph'xus vesica), ptexus()c Santorini~ piexus vaginal et. plexus vtdvan'e.–j~.
~M~As~Mes se jettent, (tans les gangHons situes sur tes cotes de t'excavati~n )).')-
vienne. Les Mcy's onanent du honteux interne et du plexus hypogastriquc. f~
se terminent dans ta muqueuse (filets se?!S!s), dans ia tunique )nusca)('u-c
(/7e~ ?Mo<cM)'s) et sur )cs vaisseaux (/<7<?~s '~ascM~es).
Voyez, au sujet do )'mi''tiu'o, chox t'J~)))nne c) ci~c'x ).L ('uHunc, p.t.rnii ics U'u,<.LU\ ~'<'n~ )teii~
c). CADiAT, St<)' la <<;e<«;'e !<wp </e la )<</</p<Mt; <?/ f/M r/~o;(/f.! ;<c//«v/~</c /7~M< f'/ </f
/'e)HMf. Jom'n. de ]'ftid., JS74: ~toni~ 7')ii~«<' Mt;/K'i</<'f/.<c (/e <'t~'<f)'c, S~f. dt's Se. ~t.'
KtLncy, )877: B!:t.t'u':h[), Ztf;' A'f'i<fM' ~Cf tMo)'n.Hf'&c/t< /.fi/fHyie/t f/o' 7/~<'«/At'f.Wn;M
foed. AVochenst' )S8i ScffL'u.ËH. /~)t /)<7t'~</ xt/?!n/oM;c f/e/' M'et't/. ~/w"7"'< \irf)~)w-
Ar(.'t[.,1883: LAUKOtS, ~e /'H/)/)f!e~<'«)~<'t'/<e: ~c t';e<f/.
T)~. PiU'is, )SS~; ))Es\o-r
/'f*o!'<M'se coH/yfMi/aVe f/<i H!ef<<, ses cotH/cn/f'oH.s'. Anna~fs (h; (!u\'o)). )8S7 V.uut. ~c<w/<'
~)Mf/ f/cf.'HM'ttiM/tc/tfH ('o~f;;t</<p~;Y</A'iHn. uj~<).Wû('i)ensc)u' )8f7;– )'j.A~Fji. )~<
f/~M )~o)'OH:H;e;i M;; .Yf'<'<'e)i<'t;)f)'c/)t';i /<; f/c/' n)«;~)/. 7~)'<t;'<'7)re. Ai'rh. )'. mikr.
L);jA)<s. 7~M conf<M.)' «('ct'o!<?6' f/f ~'<v//t;'< A~n. '!c Guyon, t8S8;
)S!i7:
LAVAL'x. /.« <'r'HM M<'M
A!
/<)Y<)!Ct/.s'e (/e r<ft'c//t)'e. C. K.f'.n). des Se.. i88t): i)H~)Er, UK.\ou\'iL!.E. <oe. ~"y. t'cM'f. c'
p. (i~tj THSTu'r. A'o/e /o/)~7'p/«'f de <'M)'<)'e /<-< c/i/~tee ~t«' ~t'.s' co<s' <«/<
COM~C~. C. R. Ac~f). ftOS Se.. JS't't: ASCitOFr.t;M/. HO<'Mt. C/ ~<V/ f/M' t'OtM tf/'<H<7//<irh. f.
p~th. A!ud., )!d. t38. 1894: –K!.E~ u. GttO.scnL't'F. f.'c&. ~t/<Y<c~<e~'<e /Me<t
.<c/~e;H!/t«t/ An.tL. Aux.. )!d. Xtt, J896 ~u.DKYt':)!, H<?' yf/t«<. </C)' n!f7;«'=;
fn'
f//<A''t'.
Sitx. d. Preu~s. Aknt). d. \Viss., !89S.

ART) CH;: V

C.U'SLLES SLJ!i{H\ALHS
ijcs capsules sut't'eualcs (aug'tais ~'i/Y~'eKa~ ca~SM/es, aUcniand ,Yf~<ui:e;'f
sont des organes d'apparence gtanduicusf, occupant ta pari,ic supcri.:u)'j ~'t pu-itt'-
n<'m.' <tcta cavité ahdominato. Leurs fonctions, dans )'organisme, sont. encore
(!))inHMtiques. On sait qu'Anmsox, en !85o, a rattache a l'altération de ces organes
(tne ..faction, qui depuis porte son nom (?Ha/s~!e ~(M~'OM ou M:a/<ï~e ~'oH~c<')
et (mi est cssentictiemcnt caractérisée au point de vue symptomat.iquc par une
anet))~' profonde et, une coloration foncée des téguments. 'fout récemment, AiH;).ors
cl L~<))-. ont conctn de nombreuses expériences que les capsutcs surreuaies,
~Ti~'tes g!andcs a secretiOji interne, e!aboraient une sui~stanco speciatc qui,
h'm'j~rtee dans )e torrent, circutatoire par tes veines ou les tymphatiques, avait
puur ~et de nentra)iser ou do détruire de-) poisons a type cm'arisant, tesque)s se
nt'omtisent. normatemcn!, au cours du travai) n)uscu!aire. La sig'nincaUon tnorpho-
jtmifj~x' des capsu!cs snrrena!es n'est, guère mieux connue. <!)i:UKXMAL'x, en se basant;
~n'Haines rciaLions endjryoiogiqucs qui existent entre le sympat,))ique a))domi-
t!!)t i~'s capsutcs surrenates, a cru devoir décrire ces derniers organes conmx'
nM dépendance du grand sympaLhique. ~[ais nous verrons pins )oin que, si ces
)'da)!~s sont, indeniab!es pour la porLion centraie de !a capsule surrenaie, c))es
<)'exi-)''nt nu)!etncnt.pour sa ))ort,ion corUcatc, !aque))e dt~'ive manifestement, du
jnc-~h~-te cotume. ie rein. tu.t-memc. Hn tenant compte de ce dernier fait, en
h'n.tn) rompte aussi des rapports anatomiqucs intimes qu'eHcs présentent ci'ex tous
k's tn.mnniferes avec tes reins, nous décrirons )es capsutessu!'rena)es a la suite de
i .u)p.')r''i! urinaire.

§ I. (~).\S)nHitATU)~S (!t!HS S

l* Situation. –Au
nombre de deux, t'unc droite, t'autre ~auc))e, tes capsu)es
sxrrro.des sont. situées dans la partie post6ro-superiem'e de la cavité ahttomtnatc
hmti~diateme)~au-dessus des reins, ec qui )eur a vah' )eur nom. i)e !a encore te
thjm de ~'e/HS sMceeM/M'/e.s, sous lequel les avait désignées CAssruur. Les rapports
du rein avec la capsuic surrena)e se bornent a ce simp)c rapport de contiguïté. )t
«rxisic entre les deux organes aucune rc)ation physiotogique et, si nous ne
!'0))n;n--ons rien ou presque, rien des fonctions des capsulessurrenates, nous savons
hjutau moins que ces fonctions ne se rattachent nuHemcnt a i'uropoïese. ))u reste,
dans f'cas ou ie rein se trouve dep)ace, soit accidcnte!!e)t)''))i, soit congenita-
!ncnt. (es capsutcs n'en conservent pas moins )cur situation normatc.
2'Moyens de fixité.–La capsule surrenate es), tout d at'ord. rattachée au
rein,
:-nr)cs p"iutsou tes deux organes entrent en contact, par une c'mche de [issu
r'~jonrii) qui les unit )'un a i'autre. Atais ce n est )a qu un moyen <)e fixité tout a
fait secondaire, et je rappcHerai, a ce sujet, que lorsque te rein se deptace, il se
drpjacc seu! ta capsule surrenatc ne t'accotnpagnc .jamais.
C<j)tn!)e nous t'avons vu, a propos du rein (p. 5~7), ics deux fascia prereua) et
~tr'j-renai, avec la couche ccituto-adipeusc qui )cs doubte, arrives a l'extrémité
supérieure du rein, passent, sur la capsuic surrenate pour ['cnvctoppcr dans toute
s.t )).)nt<'ur et se fixer ensuite a la face inférieure du diaphragme. La capsule
"tur'h):de se trouve ainsi contenue dans la même toge nhrcusc que le rein et.
't autre part, elle est rciiee aux paruis de celte toge par des travées conjonctives
'u)i s ~happent de tous les points de sa surface. Somme toute, la capsuic surreuate,
tumtttc te rein qu'ciie surmonte (voy. ~e~s, p. 5~9), garde sa position parce qu'eite
~t tixce aux parois d'une loge fibreuse, iaqucitc est fixée ciie-meme aux forina-
ti'jxs du voisinage.
A ce moyen qui est de bc~ue~uple p~s importunait convient d'f'.j~ter
<lc &xHc,
Comme moyens accessoires 1° les vaisseaux qui arrivent a. )a capsule (artères) on
qui en émergeut (veines) 2° les nombreux filets nerveux qu'elle reçoit; 3°tp le
péritoine parier) qui, en passant sur i~ face
antérieure, l'applique contre la paroi ab'tomi-
nale.
3° Dimensions et .poids. Les capsu~s sur-
rënatcs mesurent en moyenne 30 minhnRh-es
de hauteur, sur 28 mittimetres de tar~'nr et
8 ou G millimètres d'épaisseur. Elles pèsent
habitueDement do 6 à 7 grammes. Leur poids
spécifique est de '1,016 d'après KnAusE, de 1,033
d'après IIu.scHKE.
Ces chiffres nereprésentent, bien ent.endu,
que des moyennes ils seront, dans bien des
cas, ou trop élevés ou trop faibles. Les c.ip-
sules surrénales, en effet, sont très vari.ibics
dans leur dëvctoppcmcnt, et )'obs';t'vatiun
démontre qu'en dehors de toute inthtcnec
pathologique, les plus petites sont aux plus
volumineusescomme techiCfrel est au cllilfre 2.
Ces organes sont relativement plus dcvt;)~ppes
4 chez le foetus et surtout chez l'embryon que
Fig.S~iC. chez ['adulte. D'après Goi")'sc))AU, elles augmen-
Le rein et la. capsule surrcnato du côté teraient de votume, du moins c.hcx tes inam-
drûi~ vue a.ntcncut'c.
mifères, pendant la période de gcstatior). ST)L-
i~c.–2,!)ordintc'e,avcc
2'. hi!c. 3, cxh'6mit6 su;)6ricure. 4, extrë- uxc~ de son côté, a, constaté sur les capsuiei-
mH6inf~)'tGU)'c. 5, capsule stn'r~na!e.
tèrct'6tmt[cet,SC5~ivistons.–7,Ychmr~lc. surrénales du tapindes variations satso)!MM)'es,
6, ar-

8, bassitie~ avec 8\ son coUGL t, urOôrc. je


10. artèrc c~psu~h'e hi~ricurc. tt, arti'ifc veux dire des variations votumétriqHCs qui
capsuÏai)'cmoycji)ic.–i2,ai't6t'c capsulaire scmhtent ètre en relations avec les différentes
supérieure. 13, grande veine capsulaire.
époques de l'année et, de ce fait, suut vrai-
sembiabtement en rapport avec les fonctions sexuelles.
Nous ajouterons que les deux capsutes surrénales sont rarement égales celle
de droite, probablement à cause de la compression qu'exerce sur elle le fuie, es!
ordinairement un peu moins volumineuse et pèse un peu moins que celle du côté
opposé.
4" Couleur et consistance. Vues extérieurement, les capsules surrénales nou'
prësentent une coloration brun jaunâtre, tirant plus ou moins sur ic rouge dans
les cas de stase sanguine. Sur des coupes de l'organe, cette coloration est toujours
un peu plus foncée, surtout à la partie centrale cette dernière partie, par suite
de l'altération cadavérique, prend même dans certains cas une teinte franchement
noirâtre. Les capsulessurrénales ont une consistance assez molle, un peu in~nem'e
dans la plupart des cas a celle du thymus ou de la thyroïde.

§ II. COXFORMA.TIOK EXTÉRIEURE ET RAPPORTS

La capsule surréna)e a la forme d'un cône, dont la hase serait dirigée en bas et
qu'on aurait fortement aplati d'avant en arrière. Elle coiffe le rein à la manière
d'ut) bonnet phrygien. On lui considère deux faces, deux bords, une hase et un
sommet, (fig. S86.S).

1 Face antérieure. La face antérieure de


capsutc surrénale, comme la face
la
correspondante du rein, regarde obliquement en avant et en dehors. Le~'remcnf
concave ou convexe, mais le plus souvent
cuncnve, elle nous présente, un peu au-
(ic-s~us de sa partie moyenne, un siHon
nu'vitigne, qui se dirige tantôt transver-
sa!enient, tantôt obliquement de haut en
bas ~'t de dehors en dedans (ng. 561,b).
<:e tantôt superficiel, tantôt plus
~H!on,
~~)
tnoins profond, constitue ce qu'on
.ipjx'Hc ic Me de Ja capsule surrénaie.
< .~son niveau, en cnet.que pénètrent
un certain nombre de branches artérieHes
et qu'émerge la uetMe p~c~ de !'or-
M! ou Même ce~e.
rapports de cette face varient sui-
).c--
t:u)! (p''ou examine la capsule gauche ou
la droite. A gauche, la capsute 9 ~0
est r'~ouvertc par le peritoiiic dans la Fi~7.
pins grande partie de son étendue. Elle La. cap~utc sut'r~natc droite, vue par sa i'acc
n'pund successivement. 1° en arrière, antérieure.
auh~rd postérieur de la rate; 2° en avant i,cn])âu~sur)'c)~)c~mpc:h!)c:3,~<'i)tccct)trate.
4,i"~ne)'<['coutCt'totMtrtavcm<;ca~cinft'r)<'urc;5,zou<'
''t eu )<aut, a la portion de la grosse )CC<nnc)t<'jta)')ot))io<tc))um;<MUC)'f'c~"vci't';t'at'Jt<'
ftti<)Mt)si)))cr)tO-iUot)<)n)tt't)toi))c;7~70'n')<'cOtm'rt<'
))d)ci"sHc de l'estomac qui avoisine le j'n'!ofoioatt'<'ntt<')jtositio))<h)p~t'itoi)t'S.tchf
t'anJi:) 3° en ))as, a la queue du pancréas. catc htft~'icux'. )~s''<)u~)'att uivpau 'ht jt~utt on elle c~
eu fitj'j'Ot'! av<'c la rap'.u~c surt~natc. 'iuo'tcmxn.
Ce dernier rapport n'est pas constant, le t~Sf'jm' au nitcatt dn point, où il <tcn cuntact avec ta
can-tnc.–H'.)'auci'~a"tt.t'e'tt'ft'oit.
panfirn-i, dans certains cas, ne s'élevant
pa-ju-tju'a la eapsu!e surrénale et. reposant, cxetusivcment sur le rein. –.t ~'o<<e,
t.) f.c antérieure de la capsutc surrenatc est en rapport, an voisinage du hord
i!)tcr<)' avec la partie correspondante de ta veine cave inférieure et avec Je
duo~num. Dans tout le reste de son étendue, ette répond a la partie la p!u:-
t'crtuc.' du foie et nous avons déjà décrit, sous le non de /ace«e sM~'eH~e,
) ''t))j<n'intc que forme la capsule sur la face inférieure de ce dernier organe. En
:'t!:uit de dehors en dedans (fig. 5a7), le foie est d'abord en contact immédiat
avec la capsule surrenate plus loin, à la partie moyenne de la capsutc, il en est
'-cjMt'c par te péritoine.

2° Face postérieure.La face postérieure, moins étendue en hauteur que la


t't'Jc'~icotc, ptane ou légèrement convexe, un peu tournée en dedans, repose
'titpf~'tttpnt sur la portion tombairc du diaphragme (<)g. 808), en regard de la
'hxiftne vertèbre dorsale. Elle répond, par l'intermédiaire du musctc diaphragme.
<"utd abord au cul-de-sac inférieur de la ptevre (sinus costu-diaphragmatiquc).
pt':s. sur un plan plus postérieur, aux dixième et onzième côtes et à l'espace inter-
e'jsta! ,lui les sépare.

3" Bord externe. Le bord externe, convexe, régulier ou plus ou moins sinueux
se dirige obliquement, en bas et en dehors. Comme la face postérieure, il repose
sur le diaphragme, qui )c sépare de )ap!èvre et des côtes.
4° Bord interne. Le bord interne, presque vertical, est en rapport 'i" à droite,
avec la veine cave inférieure et avec le duodénum, qui le recouvrent 2° à. gauche,
avec l'aorte abdominale, qui, tout en le lun.
géant de haut en bas, en reste sépare pat
un intervalle de 8 ou 6 millimètres de lar-
geur. H répond, en outre, à gauche et a
droite, au plexus solaire et tout particulière.
ment aux ganglions semi-tunaircs.
5" Sommet.– Le sommet regarde en haut,
en dedans et un peu en avant. Quand ia
capsule surrénale est très étendue verticale-
ment et revêt, de ce fait, une forme fran-
chement conique (<yjoe coKoMe), ce sommet
est nettement marqué. Quand, au con-
traire, la capsule est peu élevée, étendue
surtout en largeur (<<e seMM-ouoMe), il est
arrondi et plus ou moins effacé les deux
bords interne et externe se confondent alors,
sans ligne de démarcation aucune, sur le
point le plus e!evë de )a glande et n'en for-
ment plus pour ainsi dire qu'un seul, de
forme demi-circulaire, à convexité supé-
rieure, c'est le <w~ SMpeWeM)' de certains
auteurs. QueHe que soit sa fonnc, le
sommet de la capsule surrénale répond la
face inférieure du diaphragme et, par )'in-
termediaire de ce muscle, a la cavité pfctf-
raie et aux arcs costaux.
6° Base. La base est une surface con-
cave reposant sur l'extrémité supérieure du
rein, a laquelle elle est unie par un tissu
cellulaire )ache. Cette surface n'est p~ho-
rizontale, mais taiUëe obtiquement de haut en bas et d'arrière en avant. Il résulte
d'une pareille obliquité très nettement visible sur les coupes sagittales (tig. 588;
que la capsule surrenate descend beaucoup plus bas sur la face antérieure <fu
rein que sur sa face postérieure.

§ [H. CONFORMATION INTÉKHSUttE

Si l'on pratique sur la partie moyenne de la capsule surrénale des coupes, soit
verticales, soit- transversates, on constate tout d'abord que f'organe est entoure sur
tout son pourtour par une enveloppe /t6?vMse, qui rappelle assez exactement
celle du foie ou du rein. Quant au tissu propre de la glande, il comprend deux
substances bien distinctes, l'une périphérique ou corticale, l'autre centrale ou
médu) taire.
).a SM&s~Mce co?'<)'cs~c, située immédiatement au-dessous de l'enveloppe fibreuse
(fig. ëo8, a), aune cotorationjaunAtre, une consistance relativement ferme, une
épaisseur variant, suivant les points que l'on examine, de miitimètre à .mitti-
mëtt'c et demi et même 2 miHimètres. A elle seule, elle représente environ les
deux tiers de la capsule surrënate.
LssM6.<a;KceM~~M//<K~,entièrement incluse dans la précédente (ng. 888,<<),
représente le tiers seulement de la capsule surrënate. Son épaisseur varie, suivant
les points examines, de t/4 de millimètre (voisinage des burds) à 2 ou 3 miHimè-
tres partie centrale). Et te se distingue de la substance corticale )° par sa coloration,
qui 'ist grisâtre ou brun foncé; 2" par sa vascularisation, qui est plus riche; 3" par sa
consistance, qui est plus faible, et surtout par sa grande friabilité. Après la mort,
elle s'altère avec ta plus grande rapidité, se ramotiit et se transforme parfois en
une substance difnuente. Si, dans ces conditions, on sectionne t'organe, on ren-
contre :t son centre une sorte de cavité remplie de liquide c'est vraisemblable-
ment a des observations de cette nature, considérées a tort comme représentant
l'état normal. que les capsules surrénales sont redevables du nom, fort impropre,
sous lequel on les désigne encore aujourd'hui. Les noms de co7'/)s SM?'?'<;MM;t' ou
d'or~Hes SM?'?'eHaM~ seraient bien prëferabics.

§ )\. Co\ST)TUi'H)X AKATOMi~')


H

L.)
secompose donc :~° d'une eKt)e/jtM/eMsc;2° d'un <
surrënate, envisagée au point de vue de sa constitution anatomique.
capsute
;)ro/e, cetui-ci se
subdivisant, comme nous venons de le voir, en substance ct~/c~e et sM&s/~KC''
n:c(/M'e.
l'Enveloppe fibreuse. L'enveloppe fibreuse, assez mince, mais très rési:
tante, adhère intimement au tissu propre. Elle se compose essentiellement de fais-
ceaux du tissu conjonctif, disposés pour la plupart tangentiellement a la surface
de t'organe. Aux éléments conjonctifs s'ajoutent des fibres musculaires lisses,
remarquables par le grand nombre de divisions que présentent tours deux extré-
mités (t''t'SAB[).
a. sa~.M?'/Y!CC ca;/e?'!<3M?'e,)'enve)oppefibreuse de la capsule surrénale envoie
aux pa<ois de sa loge fibreuse (voy.ptus haut) de nombreux prolongements con-
jonctit! qui se chargent, chez l'adulte, d'une quantité plus ou moins abondante de
graii-sc fig. 388). L'organe tout entier baigne alors dans une atmosphère ccHu!o-
graissettse, qui fait suite à celle du rein.
b. P~' sa surface ~<er/eM?'e. elle envoie, de même, dans l'épaisseur de l'organe
une multitude de cloisons lamelleuses (fig.889) qui marchent en sens radiaire
et qui, en s'unissant les unes aux autres par leurs bords, forment un système de
canaux A coupe hexagonale, que l'on a comparés aux alvéoles d'une ruche d'a-
beilles. C'est dans ces atvéotes, longs de 2 miHimëtres à 2 millimètres et demi,
larges de 38 à 4S que se disposent les éléments propres de la substance cor-
ticale. Les cloisons conjonctives précitées se prolongent sans interruption dann
toute l'épaisseur de la substance corticale. Arrivées à ta limite interne de cette
dernière, elles se résolvent en de minces filaments conjonctifs, qui pénètrent
dans la substance médullaire et la traversent dans tous les sens.

2° Substance corticale. La substance corticale nous offre à considérer trois


xones~qui sont., en a)tant- des parties superficieHes vers les parties profondes
't° la zone ~<oMtë?'M~M'e la ~OKe /'asetCM~ëe; 3" tn,20Me ?'e<t'CM~M'e.
a. ~o~e <~oMK')'M~H'?'e. LsL zone gtomërutairc est formée par des cordons
ce))u]aires, pliés et repliés sur eux-mêmes~ au point de rappeler les glomérules
ues gtanaes
1 7 'J'
suaoupares ac 1 1'1ie nom (te xonc
m
gtomérufaire qui a été donné par Attxo~u a c<'tt"
partie toute superncieitedeJasubstance corticale.
Ces masses cellulaires, du reste, varient )~can-
coup dans leur nombre suivant les espèces oit on
les étudie chez certains mammifères, con))n<'
chez le cobaye, elles forment une seule ran.~
chez d'autres, comme chez l'homme, elles se dis-
posent en deux ou trois assises. Elles diOpren!
encore par leur forme assez régulièrement sphe-
riques ou globuleuses chez certains anit~nux,
elles révèlent, chez d'autres, la forme d'arcs, dont
la concavité regarde le centre de l'organe et dont
les deux extrémités se continuent avec )c~- cor-
dons de la zone sous-jacente.
Mais, quet que soit ienr mode d'cnrou!e)Hr;t)[,
ces cylindres ont toujours la même vateo)' ana-
tomique ils sont essentiellement constitues p;))'
des cellules glandulaires, superposées et trcs
serrées les unes contre les autres. Ils sont en-
tourés, d'autre part, par des travées conjonctives,
qui tes séparent des cylindres voisins et tendent
ainsi aies individualiser. Quant aux ceitntes elles-
mêmes, obligées de s'adapter à t'espace q(f'<;))es
doivent remplir, elles sont, suivant les cas, s[)hc-
Fig.55!). riques, ovoïdes, prismatiques, plus ou moins
Coupe (ransvet'saio de la capsule allongées~ etc. Elles sont gënératemcnt « vuhnni-
sutTcuato de f'hommc (d'ttpt'cs neuses et possèdent un noyau vésiculeux, arrondi,
t~tEHTI)).
assez gros, mais dont le réseau de chroniittine
ff,Gnvc)oppcconjon(;t[\t'&,c.f~7.one n'a pas beaucoup d'affinité pour les ntatien's
g}o'ï)6)'utnirû,7.onffa!;cicu)'cc't7.oncr~'t'cn-
1ait'edc).tsubs~ncccorticatc.–e,su))s- eotorantes, ce qui indique un noyau au repus
tancemf''dH)t~h'c.ttnc:?t'onscvctnc.
(VtAU.ETOx).
b. ZoMe/'a's<MCM~<?. La zone fascicutëe, elle aussi, est formée parde.s';ordons
cetluiaires, qui se continuent, d'une part avec ceux de la zone g[oméru)aire, d'autre
part avec ceux de ta zone réticutaire. Hfais ici, les cordons, au lieu d'être luxueux.
sont rectilignes, orientés d'une façon telle qu'ils se dirigent de la zone gh)n)o'u-
laire vers le centre de i'organe (disposition radiaire).
Chacun d'eux se compose de deux ou trois rangées de cellules polyédriques, avec
un noyau centrât et un corps protoplasmique bourré de vacuoles arrondies. H<:KE)!
avait cru voir, tout autour des cordons précités, une membrane propre et, t)e ce
fait, il avait considéré ces cordons comme de vfritabies formations g!andu)f)i)'cs.
Mais cette prétendue membrane n'a été retrouvée par aucun histofog'istc, et, l'opi-
nion d'EcKEn n'a aujourd'hui qu'un intérêt purement historique.
Les cordons ceHuiaires de la zone fascicutce sont séparés les uns des autres
par des vaisseaux, comme eux rectilignes et disposés en sens radiaire. Ces
vaisseaux, quel que soit leur calibre, sont réduits a leur couche cndothétiate
jts~nL donc la signification de vrais capillaires. Les cellules glanduleuses qui les
entuurent se trouvent donc très rapprochées du courant sanguin. De distance en
distance se voient les cloisons conjonctives., ci-dessus décrites, qui de l'enveloppe
(ibr''))se se dirigent vers la substance médullaire et qui séparent les uns des autres
de-: paquets plus ou moins considérables de cor-
dons cellulaires. Letongde cescioisons che-
minent les vaisseaux et nerfs de distribution.
d. /o/M ?'e<t'cM~<M'?'e. La zone réticulaire a
encurc pour ëtements constitutifs des cordons cel-
kunires. Ces cordons, qui-sont la continuation de
ceux de la zone fascicutee, se dirigent ici dans
tous les sens. De plus, ils s'anastomosent entre
eux. <tc façon a former dans leur ensemble un
\'asU' rcscau, dont les mailles sont occupées,
con)n'c précédemment, par des vaisseaux à type Fi~.5<it).
capiH.in'c. Les ce))u)es des cordons rcticutaircs CcUutes <!c Ïa. c~psuic sm'rcnutc de
t'in)ttttnc(tt't~)H'('st\ÔLL)KEt[).
pt'c.sf'ntent peu
près ies mômes caractères que
i,ch)tjccUutcs<)cht)toiu[c'ruttc;)tm<r<-
ceH<~ '!es cordons fasciculés elles en diffèrent, cortica), remjitics d'une'iui)st;t"c<'j)':t)e.
~,ceHu!cs)ngnx'H~csdcfaxonCt't''t)cu!ain'
cep''ndant. en ce que leur protoplasma est plus –;t,ccttut<'sctmtcnautttc!a~t'a!!s~p,jHtt-
huntt~nc et leurs vacuotcs moins nombreuses. jaune.–tenan~d'u))csnhstanccc"rHcatf<'otor~('c)t
vésicutf'K'tUjtiic de
grosse
graisse, ;'tovcnan(dunccat'sutc<c)nb)ab)p.
3° Substance médullaire. La substance me- –ch)(jcct!ufc5t!ctasub')iancenn'du!tairp.
avecicuiSfrotox~ottCH):
dullaire (fig. 5o~ e) présente la même constitution
fofxhmentate que la substance corticale elle se compose de cordons ccf!u)aires
rut'tottent anastomosés en réseau. Les mailles de ce réseau sont comblées ici
tHf'rf par des capiHaires de grandes dimensions, dont la paroi endothétiate s'ap-
p)i'[u<; exactement contre les cellules qui les délimitent.
Ces cellules mesurent en moyenne de 25 à 30 j~. Elles sont, par conséquent, plus
vt'bunhtcuscs que celles de la substance corticale., dont le diamètre varie de
)5 a ~0 u.. Elles ditfërent encore de ces dernières par leur forme, en ce que k'ur
cuntuu) est anguleux, émettant le plus souvent, comme les cellules nerveuses des
ccntn's, un certain nombre de prolongements simples ou plus ou moins ramifies
(fie. 5t!U, </). MHes en difrërent, enfin, par tcur réaction chimique elles se cotèrent
en hrun foncé sous l'influence du bichromate de potasse, tandis que cette substance
est s:m- action sur les cetlutes de i'ëcorce.
L'f-cHutes de la substance meduHaire sont remplies de fines granulations, qui le
)')ns auvent s'ordonnent en séries, suivant la hauteur du corps cellulaire. Ces
granulations, que ALEXANDEX et C.utHEH ont cru devoir rapprocher dc~ granuta-
lions x~mogëncs de certaines gtandes, sont des produits d'élaboration du prutu-
[)t:~n).t et il est rationnel d'admettre qu'elles passent dans te capillaire voisin, en
tr:uos.tnt la paroi de celui-ci. Ainsi se trouverait justifié le non de glandes a
~«M t'H<e?'ne dont se servent les physiotogistes pour désigner la capsutc sur-
)~]ah' Dans les cettutes et vaisseaux que nous venons de décrire, ia substance
t)~'h)Uairc renferme encore 't° un certain nombre de nbrcs lisses, qui pro-
\icn)~'nt de !a tunique musculeuse de la veine centrale (voy. plus bas) de
numhn'u-cs cellules nerveuses, sur tesqueUes nous aurons a revenir à propos
dcsi~'rfs (le la capsule surrénafe.
Dtt(n.- d.~ rechorclics toutes récentes do STH.nxG 0898). ):K-apsu)c KUtTcn:ttcsu!)n'tHt. suivant
L-i ~ai!ns, uti Mt'kun nonibro do modifications s~'uct.urcUcs, se n)iHiif<;st:U)t u )i). fois su)' la
substance corticale et sur la suhsta.nco médullaire. Parmi ces modifications, que S'rn.L)Kû a parfai-
tement bien étudiées chez !agrenouiHe. l'une des plus intéressantes est l'apparition, au ))h.)n;n(
de t'été, do cellules nouvelles (ce~«<M f/'e/e). différant entièrement des cellules ordinaires cf par
leurs caractères morphologiques et par leurs réactions. SïtLUKG, sans préciser ]a nature <i,' ces
ceUntosnouvottes. émet ['hypothèse que tour apparition pourrait bien être en rapport avuc tes
!'e)ations physiologiques (!.ui existent vraisemMabiemont entre tes glandes surrénales et tes tunc-
tions soxuettes.
Capsules surrénales accessoires.- On observe fréquemment (iOfois sur 42 autopsies, R. M,<~
des capsutes surrénates accessoires, dont le volume varie ordinairement de celui d'unr tête
d'épingle a celui d'un pois.
a. S:<M.!tOM. On tes rencontre dans trois régions principales dans les reins, dans ).~ xone
du sympathiqueabdomina!. au voisinage des glandes génitah.'s.– Dans )os reins, des landes
surrénales accessoires ont été signalées par RoK!TA!<s)~, par GnAWrrx, par MonLfA. PH.t.Er (!8')0),
sur un vieillartl de l'hospice d'[vry, a renconh'ti un fragment de capsule- sun'enafe. aphtji et
mince comme une pièce de cinquante eontimos, situé sous t'enveloppe fibreuse du rein. Le
plexus sotaire est le siego do prcdUection desgtandfs surrun~ies accessoires etics sedHvefoppMt.
suivant L's cas, autour des ganglions semi-tuna.ires, dans tour épaisseur (un cas de .Luion.AY).
sur tes rameaux qui en partent, etc. 8Tn.[.)X(- qui en a fait une étude minutieuse, chez )u t.tpin,
chex ]e chien et chei' te chat. les considère comme constantes. EHes sont, en outre, fort nom-
breuses et une fois, sur un jeune chat, i) en a compte plus de trente. Envisagées au point f))' me
de icur forme; ci)es sont arrondies, ovataires ou ptus ou moins aUongeos. Leur votu~c Mt
egah;ment très variahte: certaines sont a peines visibles à t'oeil nu, tandis que d'autj-cs
atteignent jusqu'à 1 centimètre de diamètre. Hn ce qui concerne les capsules su)',rM!M
accessoires devctoppees au voisinage des glandes génitales, on les t'cncontro: chez la JY'nin~e,
dans Fepaisseur des )igamonts larges, a côté de t'organe de UosonmfiHer ou du paronpt~ore de
VALOKYf':n (observations de MA)!CHA~[J, de Ctn'K). de GtMwnx); chez rhommo, dans la )'ct:ion de
i'epididymc. DAt.o~K'r. en )~8S, a rencontre une glande surrénale accessoire dans t'epididvjnf
du cote droit chez un entant, et tout récemment Pn.LET a communique à la Société ana)')~)i(juc
te fait d'une nouvelle capsule su!'renah; accessoire, observée par lui dans le meso-epittidyme
d'un nouveau-né. Il est a noter que les débris surrénaux qui constituent ce troisième groupe s,.
développent, non pas dans les glandes génitales eUes-memcs, mais bien dans les portions
d'origine wolftienno qui les avoisinent. Ce fait est important et nous en donnerons i'c\'pjicttiun
tout a t'houre.
h. &'<tfc<M)'('. Parmi les capsules surrënates accessoires, un certain nombre prcsf'nten)
exactement la même structure que les capsules normates comme ces dernières, elles posscdent
deux substances, l'une ccntrato, l'autre corticale. D'autres, au contraire, sont cot~titums
par une seule de ces substances et les observations histotogiques nous df'montrojt que,
tandis que les capsules accessoires devc)oppéos au voisinage des glandes genitaie'.ncdxu-
prennent dans leur masse que de la substance corticato, celtes qui se trouvent situ~'s d.n);-
la xono du sympatttique se composent exclusivement, dans la plupart des cas, de sutfst.tnf'e
muduttaire.
c. ~OHMCM de /'eM&)')/o/o~ee/ de /'M!a<omM co?!~ft)'ee. L'ernhryotogie et i'anatonnf cent-
paree nous oxphqUt'nt ce double fait d'une façon on ne peut plus satisfaisante. L'embrye-
togie. tout d'abord, nous apprend que les d. ux substances fondamentalesdes capsu)es i'u!'romtM
ont une origine toute différente ta substance médullaire dérive du système nerveux i-np:t.
thique la substance corticale provient, comme le corps de Wolff, du mesobtaste. La capsute
surrenate se compose donc ombryotogiquoment de deux parties, une pa)'<e !!f;'MM'e et une
paWt'e ?):ëi<o<)/a~<!(/;«'. dont l'une est enveloppée et l'autre enveloppante.- L'anatomie cunqMiM,
a son tour. confirme pleinement cette manière do voir. Chez les elasmobranches, comme i'.t
établi BALFOux. les deux ])arties précitées, non seulement se développent isolement, mais restcut
séparées les capsules surrenates comprennent, cbex eux, n une série de corps pairs ucrivrsdu
grand sympathique et un corps impair il'origine mesob)astiquc a. Chez les amniotes. l'organe
nerveux et l'organe mesobtastique, originellement distincts, se réunissent ensuite, au coms du
devetoppomont, pour constituer la capsule surrénale mixte, telle que nous la rencontrons chez
tous les mammifères.
Ces faits éclairent d'une vivotumiero l'histoire des capsules surrénales accessoireschez l'homme,
et î'on comprend maintenant: <* comment it se fait que des capsules surrënates accessoires,
composées exctusivcment de substance corticale (pn/'<te MMO&/a~<:</M<'), se rencontrent au voisi-
nage des glandes génitales, a côte d~s débris ou des dérives du corps de Wbtff. qui les a entrai-
nées a sa suite: S° comment il se fait que des capsules surrënates accessoires soient si frëquentes
dans la zone du sympathique abdominal et que ces dernières soient, pourfa plnpart, eMfusive-
mont formées par de la substance médullaire (pa)'<<e ?:e)'~<'</M).
d. ~eM;'MHpot'<a?teec)!)?/4'!o/o'/<ee<e;:a)ta<om:ejaa</)o~Me.– L'existence des c.'tpsutes
surrënates accessoires a, en physiologie expérimentale et en anatomie pathologique,une impor-
tance considérable. Elle nous explique l'impossibilité, pour i'expërimcntateur, de détruire
complètement toutes les formations surrénales s'il peut enlever ou détruire sur place les
capB'iics
causes accessoires qui occupent la zone du sympathique, et ces
pourront parfaitement augmenter de volume et suppieer, d'une
ainsi
normales, celles qui coiffent les reins, il ne réussira, pas a atteindre les nombreuses
façon plus ou moins
respectées.
cornpfete.
cet~'s ~jui ont etc détruites. Comme conséquence, i'a.na.tomo-pathotogiste, <~ui rencontrera &
r.nit~'sie la dégénérescence des capsules surrena)es sur un sujet qui n'aura présente de son
tn.i aucun des symptômes de )a. maladie d'Adthson, ne sera nullement autorise a concturc de
ce tait .1 la négation
de toute relation pathogeniquc entre cette au'ection et la dégénérescence des
Mpsuk's surrenates. tt aura pour devoir d'examiner attentivemcn). s'il n'existe pas dans tes
n;gion-i sus-indiqueos. p!'incipa)ement dans la zone du p)exus soiairc, des capsules surrenates
aurnmncr<iires, présentant, cette hypertrophie que S'ru.t.i~G a appelée tort justement /e)'/)'o/)/t;e
MM~<t~<fe et qui est susceptible de supp!eer)es capsules atterees ou détruites.

§ V. VAtSSEACX ET XEK)-'S

Le-capsules surrénales possèdent une richesse de vascularisation et d'innerva-


tion, peu conciliable avec l'opinion émise par certains auteurs qu'elles ne seraient,
chezt'adutte, que des organes rudimentaires. Elles dénotent chez elles, au con-
trains une fonction réelle qui, pour être encore mal connue, n'en est pas moins
très active.

1" Artères. Les capsules surrénales reçoivent trois artères, dites cojMM/aM'e~,
que Fon distingue, d'après leur origine comme d'après leur mode de distribution,
en supérieure, moyenne et
inférieure (<ig. 861). La
ca~M/a~'e sMpë?'t'eM?'e (7),
branche de la diaphragma-
tique inférieure, aborde l'or-
gane :m voisinage de son
somnx't el. descend ensuite
le iongdH son bord externe.
La ca;MM<a:'7'<? ?MoyeHHe
(8), b)'iH)c)ie de l'aorte ab-
dominale, l'atteint au ni-
vpau de sou bord interne
''t se r;)uiiue sur ses deux
faces. Kt!c envoie toujours
un ou deux rameaux dans
le '-i))~)) qui représente le
t)i)c. La ca~sM~eMt/e-
n~o'e (9), née de t'artèrc
rcna)e un de l'une de ses
branches, se porte vers la
capsule en suivant un trajet
ob)iqucn)ent ascendant et
se distribue principalement
à la région de la base.
Les t'.tniifications de ces
trois artères, après s'être
anastomosées entre elles a
la sur~ec (te t'organe, pénètrent dans
son épaisseur, en suivant les cloisons con-
jonctn's ci-dessus décrites et s'y resotvcnt en un riche réseau capillaire, lequel
est un peu différent dans la substance corticale et dans la substance méduthiirc.
Dans la substance corticale, les capillaires, larges de 6 ou 7 forment de t~rges
mailles allongées en sens radiaire, dans le sens des cordons cellulaires par consé-
quent. Dans la substance médullaire, les vaisseaux sont plus larges et, d'entre
part, les mailles qu'ils forment sont arrondies et très serrées.
2° Veines. -Des réseaux capillaires précités naissent les veines. Ces veines, dp
calibre fort irrégulier, souvent élargies en forme de sinus, se dirigent punr la
plupart vers un gros canal cottecteur qui occupe la partie moyenne de la c:)psutc
surrénato et qui, pour cette raison, est appelée veine ce~'a~e. Cette veine tra-
verse d'arrière en avant, la substance méduttaire d'abord, puis la substance
corticale et débouche a ta face antérieure de la capsule surrénale, au niveau du
hitc. Se portant alors en avant et en dedans, elle vient se jeter, a gauche dans ta
veine rénale, a droite dans la veine cave inférieure.
Outre ce gros tronc veineux, <?'OMCjM'MtC:6~,la surface de la capsule laisse
échapper un certain nombre d'autres veines, beaucoup plus petites, provenant de
la substance corticale. Ces veines eapsM~wes accessoires, toujours très variables
par leur nombre, par leur volume et par leur situation, suivent plus ou moins !e
trajet des artères et aboutissent, les unes aux veines diaphragmatiques, les
autres aux veines rénales, d'autres aux veines de la capsule adipeuse du rein.
Les veines des capsules surrénales sont remarquables par le développement
considérable de leur tunique musculaire. GttANDav a même signalé depuis longtemps
déjà, sur la veine centrale, la présence d'une couche de fibres musculaires a direc-
tion longitudinale.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques de la capsule surrénale, signâtes depuis
longtemps déjà par MAsc.\GNi et par HusotKE, ont été soigneusement étudies,
en '1887, par STiLUXG. Ils naissent, par de fins capillaires, à ta fois dans fa subs-
tance corticale et dans la substance médullaire. Les uns, se portant en dehors,
viennent former à la surface extérieure du tissu propre, entre la zone glomérutairc
et l'enveloppe fibreuse qui la recouvre, un riche réseau; le )'esef(M ~Mper/i'c~. t.e-
autres, convergeant en dedans, viennent former tout autour de la veine centralc,
un deuxième réseau, le t'esectM p)'o/'o)M< ou )'ëseaM ceM<< Ces deux roseaux.
réseau superficiel et réseau profond, sont reliés entre eux par de longs canaux,
qui vont de l'un à l'autre à la manière de rayons.
Le réseau profond ou central se condense en deux troncs collecteurs, qui
s'échappent de la glande en même temps que ta veine ccntrato. Le réseau super-
ficiel, a son tour, donne naissance à un certain nombre de troncs et de truncufes,
qui traversent l'enveloppe fibreuse et arrivent ainsi a la surface extérieure de ta
glande. Se dirigeant alors en dedans et en bas, ils viennent se jeter, de inetnc que
les deux troncs qui émanent du réseau profond, dans un ou deux ganglions qui
se trouvent situés un peu au-dessus de la veine rénale. Nous ajouterons que ce;-
ganglions, rendez-vous commun des lymphatiques capsutaires, se distinguent
des ganglions voisins par leur richesse en pigment.
Si l'on compare entre eux au point de vue de leur développement respectif, les
deux ordres de vaisseaux, veines et lymphatiques, qui émanent de la capsule
surrénale, on est frappé de la prééminence des vaisseaux veineux. Nous p'juvon"
en conclure, avec Go'1'TscnAu, que si les lymphatiques jouent un rote dans t'eva-
cuation des produits de la sécrétion surrénale, ce rôle est bien secondaire. C'est
dans les capillaires sanguins et de là dans les veines, qui leur font suite, quêtes
ce)~!cs glandulaires ddversent tours produits de sécrétion la veine ccntrnte
devient ainsi comme le caMa/ e.ro'e<CM?'de
ia glande surrénale.

4~ Nerfs. Les nerfs qui se rendent aux


surrénates, soit isolement soit en
cilpsuk's
sui\t les vaisseaux, sont extrêmement
nombreux. KoLDKEn, rien que d'un seul coté,
en a compte jusqu'à trente-trois, dont huit
mesuraient de 0"80 0"25, cinq de
à
0")~' à 0"t0, sept de 0"08 à 0"07 et
treixc de 0"06 à 0"0o. La ptus grande
partie de ces nerfs émanent du plexus so-
[aire et du plexus rena). D'autres, mais en
ntus petit nombre, seraient fournis directe- Fig.se~
ment, d'après HEHGMANX,.par)c pneumogas- Terminaisons net'vcuses <!u.n~ la cumule
sut'rcnaic du chien, ntcLhodcd.~Uoi~t
trique ft par le ptn~énique. (d'apr~ Dot.tEt.t.
Les nerfs capsulaires abordent rorganc i,cou)~)tan<t'<ntt'<tt)n'-im'C))t<'ux.at)-dt"
par sun bord interne et par sa moitié infé- sons du'jnpt se von')~ ïcs ~t~toents <!<' la stibstatK''
tn~dt'ttah'c. 3, )'atnifieatio)):i ucttcusps, con-
ricurf. !is traversent la substance corticale, tfmr))!H)(tcsc<'ttu!cst)('ias)t!)St~uc<'n)edu))nh'<'Pt'-f
h'nninant dans la ~u!)5tancc httfrccnHtan't'.
en suivant,, comme les vaisseaux, la dn'ec-
tion des travées conjonctives, et viennent se terminer (tans ta substance medut-
1'1 réseau.
taire, ou1 ils forment un riche
Sur le trajet des filets nerveux, comme aussi
sur tes maittes de leur réseau intra-médnHaire,se
disposent de nombreux ganglions uni- ou pluri-
cet)u):urcs. HoLM et, après lui, DosTOtHWSKY, Gor-
r'om et DoefEL ont même signalé des cellules
oo'vcuscs en liberté entre les éléments propres
!Je la substance méduitaire. Les cellules nerveu-
ses, :tinsi annexées aux nerfs capsulaires, sont
.HTundh's ou oblongues, mesurant, d'après Mt)Hh;
<)K48:) 80 de tongucur sur 21 à 7t de iar-
!;cm-.
Lt mode de terminaison des nerfs dans la subs-
tance médullaire n'est pas encore nettement élu-
cidé; nuis nous possédons sur ce point un certain
nomhrc de faits que nous devons aux récentes
recherches de FL-sA)o (i890) et de DoMEL (1894).
Dans )a substance corticale, les fibres ner-
veuses tf'nnent un riche plexus, qui enlace étroi-
tcmcnt h'g cordons médullaires, mais ne pénètre
jamais dans leur épaisseur. Il n'en est pas (le
même pour la substance médullaire. Du réseau
Mt-veu\ tic cette substance se détachent de'nns
'nmeaux, qui pénètrent ensuite entre les ëtëmcnts propres de la substance médu)-
laire et s'y divisent
en de fines fibres variqueuses. Ces fibres, à leur tour, âpres
un tinjpL variable, se subdivisent brusquement en un certain nombre de proton-
gement- très uns et très courts, qui, par leur ensemble, forment un rëticutum ter-
mina) muni de petits rendements discoïdaux ou pojygonaux. Examiné à uu fort
grossissement, ce réticulum terminal revêt dans son ensemble ta forme (['une
sphère creuse ou d'une corbeille (fig. 563), enlaçant par ses nombreuses fibrine..
une ou plusieurs ceintes giandutaires ces fibrilles, avec leurs renuemcxtster-
minaux, reposent directement sur te protoplasma ce)]u)airc. II existe donc, pntre
les nerfs et les éléments propres de la substance méduHaire, des relations annto-
miques intimes.
AconsuKor, a.u sujet, des capsules surrcn~)es, pilt'mi les triiva.ux récents (1880-1892) Mrrsuiiunh
0~ </te ~ct)c~op!)te;t<o/ //te S!fp)'fo'e/ta/ bodies m Mamma~'e~, Qui~l. Journ. of micr. Science, 1882;
–jAt<os)K,7}eme?'/(.<<oe)'(He7};!<[(.c~.f/e)'A'e&eH)t:e)'e,Arch. f. mikr. Ani~t., 1883;– RAUBE~.
X~' /'<'t'ne~~ S/i''?<c/!«' ~et'NcbeMtito'e)), Dissort. vun Rostock, '1881 GoTTSCHAU, Ue&ft'A~e)!-
M!'e;'eM f/er SttM'ye</t:e)'e, ~pM!'e/ :<oet' die des ~e~sc~~t, Sitz. '1. phys.-mcd. GesoUsch. xn Wur:
imrg, 1882; Du MÊME. Ue&e)' f/te A'e&etUtto'e)! (/e)' S<t;e<te)'e, Bio).Centralb).,1883;–UuMtiM.
.S<)'MC/Mt' M. eH!&)'ot!. Ktt/M~c/f'~Ktt.~ ~o' :Ye~e)t?ne)'e~&e!.Sot<e//<!e?'et:, Arch. f. Anat. u. )')n'siot.,
)883; CmAM,enM<?ttM t/et'accpM; A'e&e)t?t!'ere!t ~e~'A~t~c/teM, Pt'ager Zeitsetn'. f. Ileil
kun()e, 188t WELDO~, OH Me ~Mpt'o'otf~ bodies of ~o'/cAt'a/a, Qua.t.. Journ. of micr. Se., fSSS:
–BALFOUH, ï')'at/f <<'e?t:t'o~te. Lmd. i'M).nç., 188S DAGOXNUT, ~et~c/M'. f. y/et'M'Mt~e. vehY).
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palhol. des capsules 6'io't'eHn/e.s', )nt,crn:tt,. MomUsschr. f. Anu.t.om., ~88~ STin,f<G, /!«;' /)Ha~.
<<er iVe&p)!<ttC)'('H, Yirchow's Arc]~ 1887 )h; MHME, t/e~e;' f/t'e co~t/je/tsf~o~e/ie 7/t/~ffh'op/tK'
<<e)' A'e&e«)i!e<'<')!.Vh'chow's Arc)).. V(d. 118. 1889 Du !H~H, propos de quelques e.~eneMe&t
.<u)'~< Hta/n~e f<f/(/M)!, f!m'. de n~ed., 1890 GuAftXfMf o), M.tCfXf, 7~M~?f~Ke/mv
des capxt~cs ~«D'exf~M, Arch. iLn). de hiotogie. 1888 Ttxxo~t, L'e&a'' die tV/y'/f~~eo </<')' B~h'f.
pa<oH t/e;' A'/e&eHtitM'e): auf A'at!)/!c/ie/t, in Bei~r. zur pu.lit. Anut. de Z[);GLER, 1889: jABOuni.
Cap~M~M ~M;'re;tH/M «ccc~soit'fs t/o)M t<K ~an.OM se)):t-~M~a«'c, Lyon méd., 1890 f'fLLCT.
De&t'M </? cap~~ ~;«'<f~c~ f/nu~ les organes </e'ra'M corps du de )Vo//y', Progrès ))tedicn).189i:
1)u MÊME, Cf<ps«!essMf')'t!))fi<es~nos p~c;rt<s sotfttt'f, BuU.dc hL Soc. ana.t. de l'u,t'is, tttitt'
ÂLEXAKDEn. t.<<er~Mc/t. !<6o' f/fe A'e&e)t));e/'eK «.
p~HtOt. Anut.. de XlMLE~, 189)
'e Be:te/t!M,~e?! zMm A'e;'fe?M~em, in )!eitr. z.
MAMHAKD, Bet<r. :M)' !:0)'))!. !<</ pa</t0/. Anal, </e;' f/ya)!<<<<;
co'o/tce: M~ ~e<' A'ete~)i:e)'e, Intern. Roilr. zur wisscnsch. Modiein, 1891 FusAtt), O.M'f'rt'.M~'
/<'<'M:'?<fM!OHt 7:e)'coM e <;M~<? M~Mppo f/c//e e~M~e ~K?'<')ia~ Rond. d. H. Accad. dei Liftt~'i. )8!W:
Du MÊME, S«M<et'm')!<tz:oxt)ie)'t)o6'e ))eKecf/pi'<e st~'ena~~ctmaMMt/'et'i,A~i d. R. ;\K~).
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c/e M~MWMa~ cap~f. Intern.
A'ete;:?:tc?'e):, Arch. f. )ni)ir. Ana).
Bd. LU, 1898 VfAt.t.ETW, .S~'ttc<M)'e f/e~t cap~M/e sM?'ef:a~, Nouv. Montpollier ;nc<)i(;a!, )S9S.
CH.U'tTHE )t

ORGANES GÉNITAUX DE L'HOMME

L'apparcH genita) de Fhomme se compose essentieHcmcnL de deux parties


p d'ttn urganegtanduiaire,le <es<<CM<e, auquc) incombe t'import.antc fonction d'eta-
borcrtf liquide fécondant, ou spe~'Hte; 2° d'un long conduit, destine a transporter
ce !iqmde dans la
poche copuiatricc de la femme, conduit qui prend successive-
mf~t )es noms de e~Ha~ dë/'e?'eH<, up'st-
t'e.!CMH?:a~e, caMf~ e;'acM~<<eM)', :M'<)</t;'e
ou c~t'M~ Kro-~cK~a~. Jusqu'à i'uri'-
()))'f, conduiL ou chemine le sperme
c~ pa!)', comme t'organc qui !'c)a])0f'e.
h'ut'ethrc au couL)'.iiL'c, comme nous
)';)\'o))s vu d~)ns )c cftapiU'c précédente
e'-t impair et médian et, de ce fait, recoiL
!c prottuit de l'un et l'autre testicule.
L'orM! dans sa portion cxtra-pet-
viotnc, est entoure <)c formations ercc-
~!es <mi, en devenant turgescentes et
n?i<)<n< n)omp))t~ de )a copu);)Hon, favo-
nsf'nt )intromission du conduit vecteur
ttn §p''rme dans te vagin leur cnscmhte,
rc~tt' )'.);' tes te~umct)ts, constitue un
'M! atkmg'~ de forme cytindriquc S<-h)'')tmi'ct"ntanU\'n~n~t!cd<'ra)'pîu\'U
~nttatct)t'xt'hn)H)))f't<'<')t~'))''ntj.
;)ppc!c i'f/e ou ~eKM. jmriion prostaîtque tif ï'Uffthrt'-
Anx ur~tnes précités, qui constifuent C. A.§a vessie.
itOt'iOiî !ia!ict! ït, sa portion spot~'f"~
!)):!)'tie--essentiet)cs de t'apparci) sexué) ), testicuto < roit. fj'ididw~c.catmt d~fcrp)~,
avec :t\ sou at pou)< t ~-tcutc s'~minatc- 5, caua)
!'it~u!)ne, viennent, s'ajouter a titre ¡'jaculalcm'. d(·Imucl(ant sur le cÙIc~ du n"I'u nmnlanum.
n, ~)<Ut'<c (c tlo~per. an'c T, ~on canal cycrctpu'
'i';(f))t('x''s t" un système d'envetoppcs
runcentt i'jttcs, qui, sous le ncm de ~OK~'ses, entourent )<* tc~Ucutc :2" un ccrtain
!)um))n' ')c ~/aMc<es, qui se devetoppcnt sur te h-ajctdc )'urcHn-c cL mctcnt tcur pru-
<fffit:'t~')ui de la giandc gcnitatc; ~des fut-maUuns muscufaircs, cuti)), qxp nott:;
rcnitirons dans un monc artictc sous te titre de MtMSC~es el «HOMCM'oses t/M B~ce-

AR'i'iCL);!1
TES'nCtLH
LesU'-ti'-u)es(<es~s.û'.3u~:ang).7'<'s<<'c~e;ane))).7/«~e;, encore appetes
~OHf/c.s Sf?M!Ha<fS. sont deux organes d'aspect gtan(h))airc. destinas a produire
!m~nt sperme, le spcrtnatoxoïde. Leur présence caractérise cssen-
jH'incipn) du
t~'ttcnh' FappareU matc~ de même que les ovaires sont les organes essentiel de
t'appareit femeHc. A leur partie postéro-supérieure, chaque testicule est surinontc
d'un corps aiïongé qui, en raison de sa situation, est appeté e~td~me (de ~t.
sur et S~Suu.d~ testicule). L'ëpididyme est a. proprement parler le premier serment
des voies spermatiques, mais il présente avec la glande séminale des connexions
tellement intimes, que sa description ne saurait être séparée de celle du testicule
proprement dit.

§ t. CoXStnËRATtONS GENthtALES

1° Situation. Les testicules sont situés au-dessous de la verge, entre tes deux
cuisses, à la partie antérieure de la région périnéate. Ils sont contenus dans uo
système d'enveloppes, qui ont reçu le
nom très significatif de 6ûM)'SM et que
nous décrirons plus loin. Du reste les deux
organes n'occupent pas exactement le
même niveau le gauche descend ordinai-
rement un peu plus bas que le droit.
Suspendus a t'cxtrémité inférieure (tu
cordon spermatique, comme un fruit:son
pëdicute, dépourvus d'adhérence dans la
plus grande partie de leur surface exté-
rieure, les testicules sont très mobiles.
La main, on le sait, les déplace avec ta
plus grande facilite et dans tous les sens.
D'eux-mêmes, ils s'élèvent vers t'anncau
inguinal à la suite de la contraction du
dartos et du crémaster, et, par leur propre
poids, reprennent leur position initiale
3 quand les deux muscles précités cessent
Fig.SCH.
Le cordon cL)c testicule du côt,c droit, vus
de se contracter.
et) piu,cc, tLprcs incision des téguments qui Chez certains animaux, les testicute"
)es recouvrent. L- eltectuent des excursions beaucoup plus
i,orifice externe t)ucanaU))g{n~aL–2,cordon.–
3.tcsLicu!cavcc3',sonc~id)dynx'tuniquevagi- étendues encore que chez l'homme c'est
~inatc,incisée cL'ri gu~e.i,scrotum.–(t,vfrge.– ainsi que chez la plupart des rongem''
7,tnont-dc\'6)tus.–8,cuisse droite.–9, abdomen.
et des insectivores, nous les voyons sor-
tir du canal inguinal à 1 époque un rut pms, quand cette époque est passée.
remonter de nouveau dans l'abdomen pour y prendre leur position de repos.

2° Migration des testicules. Du reste, chez t'hommc comme chez tous !cs
mammifères à bourses, la présence du testicule au-dessous du canal inguina! n'e'-t
pas une situation origineUe, mais une situation acquise au cours du développement
ontogënique. La gtande séminale, en cu'et, comme nous le verrons plus tard en
embryologie, se développe en pleine cavité abdominale, à droite et à gauche de la
colonne lombaire, tout a côte des reins. Ce n'est que plus tard, vers la fm du troi-
sicmomois, qu'abandonnant la région ou elle a pris naissance, elle se porte vet.s
ie canal inguinal, t'atteint, traverse à son niveau la paroi abdominale ftdc-icexd
alors dans les bourses, position qu'eUc occupera désormais d'une façon définitive.
Pour comprendre les phcnonx''ncs de la descente du tesLicuto, il importo d'6t.ro prM.)!.ib)emcn<
fixé sur un certain nombre do faits cmht'yoiogiqucs que nous résumerons hriL'v'omont. f.nrsfj~e le
(Ojj,s de Wo)iTa.pparait,iisoulevé uu-devantdotui te péri toine<)uiie recouvre,e)cc dernier lui
tt)r,f~t.it)r.sconimounos()r)odc)t)eso.fjuisopr(.)]ongoe))))<mtct.pnbasj)<u'dcuxrcp)is.)'un
supérieur, l'autre inférieur. Le repli supérieur part. de i'cxtremite supérieure du corps t)e Wotf)
(.) dirige en ha.ut. vers le diapttf'o.gtnc il constitue te ~<:H)Ctt< </«!/j/i)'H<y))i<'<«' </M eo)'/)f; f/p
)t~(K6!.LtKE)!). Lo )igamcnt,di:)phr.ig!tta.t.iquo ne joue plus hn'd .meun r<'dc; il n'en s':ru.p!us

du rein primU.if vers fit. région inguinfUo. et const.it.ue le t)).


<)u. '-)ion. Mais il n'en est, pM do même du repli inCerieur. <)ui se diri~' de t'exh'emite intérieure
<tf;t< co)~.s' </e H'o~'
jK").LiKH)~). Ce ropii s'épaissit, par )a. suite et. forme, sous )e nom de ~«te~'H~cM/~M ~M/).s' <te
th.~TEt!. un des organes auxfjuots on a ut.tribue un ro)e ossentie) dans la descente du t.esiicu)e.
L~' testicule prend naissance en dedans du corps de WohT. entre ce dernier e), ia ti~nu
njc(fii[n').Au<urotà)))Csure()u'iiscdevc)o))pc.iccorpsdc Wo)<)s';Uroj)hi(',(').ce<ff?rnif'riinit
h.u dispuraih'e après avoir fourni à )a g)ande mitio t'epididyme et )e canal défèrent. Shnu)-
tanguent, te tosttcufesappropno on quelque sorte temeso per)-
t~j!a) du rein primitif, quitui forme un mMO)'c/t)MM.et le guber-
nMntum. fjui continuait au début la partie intérieure du corps
de \o))f, sc!)d)te s'attacher maintenant au tosticutc et faire partie
dct~ppin'cit génital.
f.M ))f<so)'ct)ium disparait par Ja suite, ainsi que le )i~)))cnt <)ia-
))jna~"):~i<juc. Le gubernin;u(u<)~ i).u contr:Lirc. prend une grande
inn~trtafx'c. t) se conposc si<ttj))c't'Cfit au 'fëbut d'un r<;p)i puri-
)(j)ir:d soutenu pitr un iixe do tissu conjonctif. )t se con)p)if)uc
phn t.trd p.n' t'apparition de (H)t'os n)uscu)airos, qui proviennent
dp- !)n)sctos c!j)i()uos de )'<).bdon)on et forment une couche intcr-
nf)'.)'~ entre te péritoine et t'axe conjonctif. Le guherna.cutu~n se
ji\c ''n t'aut !t.u tt'sticu!o. en bas .'L l'anneau inguinal.
Sut son pro)ongemont. au niveau de t'anneau inguinal. appa-
r.ti) ))t!C;'t'tit.c dépression du péritoine en forme t)o doigt de gant.
.)(~h'ssion qui s'ahouge peu a peu jusque dans te scrotum et
forme te p;'occM;M M'M/ i'</tf<?<<cK/<' !)a.«f< de JtEnrwM). Le Fi; :itifi.
d'abord constitue, au-dessous do la peau. par une
'-<'rot)nn est Of~a))cs~t'nitou)'mai)'csd'Utt<'nt-

hrtOtthHfMain~c'(t<atr<'<-pftta<HC-
-.ur~- de bourrelet massif de tissu conjonctif jeune. très riche en
;d'ajM<'sK<in.))(E<t.
vair-e~ux (fig. !)(t7 A. 2) le processus vaginal déprime ce tissu et
p~mt i-a place. Fait très important. ce processus vaginat pren') 1, capsulc surrénale. rein primitif
ou cor'rs Je \Yolff. a, rein êauclre
)Mir"~nce avant Ja descente du testicuto il n'est donc pas pro- 4. canat de WotfT- 5. gtande~ënih)e.
duit. comme on pourr:ut être tente de le croire, par faction 6. ligament in~uinat du rein primit't (su
bernaculum de llunler/. 7. ~~ctum.
m.'<niquc du testicufe repoussant au-devant de lui ta séreuse 8, res<ie. 9, velue case intérieure-
pt'rit'~tcate.
f,<' nufx'rnacufum. que) que suit, la profondeur du procossus vagina). s'insère bonjours par son
..<h<N!it<'intérieure, dans le fond de celui-ci.
tj; festicufc- pface dans tes tombes, descend d'abord jusqua f anneau inguinal, où il est arrive
.)')t.t)n~jd<' vers )e sixième )t)oi.~ A partir de ce montent. il cotre dan. le cana) inguina) et le
))an'i'!irt lentement, die fa';on a arriver dans te scrotum avant la (in de la vie fœta)c. Cependant
h d~rnte peut, ne se terminer ()u'aprcs ht naissance. Les tcs<.icu)es occupent <)')nc dans )<'ur
t!!igr.<!inn trois positions diftcrontes :,ils sont suecessivcmont. infra-abdominaux, intra-inguinaux
~Nntr.LScrotaux.
t:))~/ )''s mannnif'rcs, les testicutcB pouvent se rcncontrbr dans t'unc ou t'autre de ces posi-
tion-. et les dincrentos étapes do )a migration de la glande chez I'i)omn)e semblent répondre il
it'jt.uft d'étapes dans ]'ct'o)t)tion de J'appareil sexuel. En effet, d'une manière généralo et à
~Ut~)!)''s exceptions près, les mammifères qui ont leurs testicutcs situes dans t'abdomcn appar-
hriH).f aux groupes intérieurs; les rongeurs et les insectivores, plus eteves en organisation.
ont <))'- testicutes inguinaux et, enfin, tes carnivores et les primates possèdent tous un véritable
<crotunt.
L<- fjh'canisme do la descente dos testicules a cte très discute. réside évidemment, pour une
t:)i)ndc part. dans tes rapports inégaux de croissance entre tes parties (J. CLEt.AXD. Kou.t)MR,
M«tMt\\ Pour bien le comprendre, il est bon de diviser )a descente en trois temps t'* descente
~M t<~t!)M's jusqu'à t'anneau inguinat; 2'* parcours du canal inguina); desconte dans le scro-
tu)~. Le premier temps résulte surtout de l'accroissement dont ta région tombairc est le siège.
jnin) à ia fixité du gubernaculum. L'accroissement de la région tombaire ost indiscutable il est
'jà suffisamment indiqué par l'épaisseur considérable du corps des vertèbres de cette région
et il p~'duit bien d'autres phénomènes que la descente du testicule, notamment la prétendue
<t-t'o)-iuu de la moelle épinière, a laquelle il contribue pour une grande part. Si, lorsque cet
.i~)~i~c')'cnt se produit. )o testicule reste fixe à l'anneau inguinal par le gubernacutum inex-
t''n~ihtt', il est clair que, au fur et à mesure que la région lombaire s'allongera, le testicule
pit~tutra se rapprocher de plus en plus do l'anneau inguina) et sembtc<t descendre. Quoi'jucs
ituh'nM ont pensé que le gubernacutum avait un rote actif et que les libres musculaires qu'd il
r~f.'rn).- rapprochaient par tours contractions fc testicule de l'anneau inguinal (E.-tt. WKUER).
M.ti- KoLDKER a montre que ceta. n'était pas possible. tf suf)ttque le gubernacu)u)n ne s'accroisse
pM dans ta. nicme proporUon que !a. t'~sion tomba.h'n pour qu'i) ontmtnc )c d6pli).cemcn~ ~u
tostLCutp dont il est question. En outre, le guberna.cntutn ))eut subir un tcger t'accourcissonif nL.
compa.t'a.bto ù. ta. rétraction cica.tricic)te du tissu conjonctif (I!. MECKEL). Ainsi )a, descente du
tosticu)o jusqu'A. l'annca.u inguinal s'explique pa,t' t'n,ccroisse)nent de ta, région lomb:),in; et ~M
)a.présence du guhornacuhjin j)ji
niaintiont ]a. g)a.nde genita. )m'
et tjtëmo se raccourcit un ~u.
Qua.nt.u.ia.ttoscont.edutesUrutc
da.ns)cca.n:),tinguina.!d')~]().
puis clans tes bourses, i) ~'t!
ptiqucpa.rco~'iptofa.it,:)",juu
le procossus vagin:). devient ~~j
ptusenptustong.jeveuxdh'o
qu'i)so;'npproc))edcpluscn~iu5
des bourses; 2' quo le gu))L'r)),i-
cuiumrcpond toujours, par ~n
oxtrumitcinf'Hricuru.iLufonfidn
processus; 3° quo ce <Ut''n)r~u-
born!)LCutum conserve toujo)]~
mCmo longueur ou n!<inc sf; rac-
courciHëgùremant pin'suit~H)~)
)'6ti'MttondGSetsct'ncnt-,t't))~-
t.it.utt.nts. On conçoit, san;- pcin~
(juotorsquc~o processus v.uMtf
atteint. !e fond des honr.i.)t'
le
A,f<ch)sdf'7j9,H'~pnL–H.f<t'~5dci9;3'a<JttL–C.ft"tus<le~,S~fettt.–a.guncrnacntun) s'y trouve.Lu~si
D,f(Bt~sdf~4~tRccf)t.
I,tçrg(jcull.2, tissuCQnjoncfif dell:)!) ocrupant sner.ussi\>emcnlle Ciii¡fi! j¡¡~u¡îî¡¡1 et. avcnhti.)e testicule, qu'i) y
et tas~bourses,f)Hnstfquets'pngn~e[){'ni)))ctt~[)ro''essnsY~nina)~upe)'i)oi)~ acntru.!ne(voy.fig.Sfi7;.NoM.i
::J, guhcl'nnclilum. 4, cnnll pél'itouéo-Iginal. ti, pal'oi des, hourses.
verrons plus loin nuo)ursnnc)i
migration est terminée, iit partie du processus vaginai (canal ~)('<'<Vo)!ëo-t'<(tu fo'tu.~ fjui
s'étend du testicule a )a cavité abdominale s'obtitero, tandis que la partie qui répond au testieu!~
hu-memc persiste pour former la <;<M:</t<e M(;?tM/e. Nous verrons aussi que le gubern,~ij)un!
tcstis devient une sorte de tigament qui unit t'cxtremit.c postero-mfericure du tosticuie u )a p.tu
dos bourses, le ~ya)':e?:< ~c)'o<f<< du tosticu)e.
Voyex. au sujet de 1<), tnigration du testicute )!HAinx./<re/t. y. ~'H't. C/<!<w~e. ~90; KLAtT.scM,
Mo!'p/M~. J<&
Bd..XVf,'t890; SounÉ, Th. de Toutouse, 189;i.

3''EctopietesticuIaire. peut accident.eHcmcnt. s'an'et.er an cours


Le testicule
desa. descente et se fmc~ durant toute la vie. sur un point plus ou moins ctui-
gnë des bourses. Cette anomalie, qui, comme on le voit, n'est que la persistance
d'une disposition norma)e mais transitoire chez le fœtus, a reçu le non) d'ectopie
<esMcM~o'e(deex, hors et ~o;, lieu).
Du reste, le testicule ectopique peut occuper les régions les plus diverses, t.f;
plus souvent, on le trouve dans t'abdomen ou dans le canal inguinal. Mais on te
rencontre aussi, quoique dans des cas plus rares, dans t'anneau crurat, sous k pli
génito-crura) et jusque dans t'cpaisscur du périnée. J)e ta, les cinq variétés d'ccto-
pie <tMonMKa~, <'H~M!Ma<e, crM;'a~, <yëMi<o-c?'M?'a~e etpe~'tHca/e, variétés dont tes
noms seuls équivalent a des définitions.
Quelles que soient les variétés de i'ectopie, un fait est constant te testicule fait.
toujours défaut au niveau des bourses. La malformation ainsi créée constitue M
qu'on appelle la e;'yp<o?'cA!'6~'e (de xpu~Te~, cacher, et 6'p~ testicule), et te .sajd
qui en est porteur a reçu te nom de cry~<o?'c/M~. La cryptorchidic, comme Loutcs
les autres anomalies, peut être unitateratc ou siéger à la fois à droite et a gauche
on est donc, suivant les cas, HK)HO-ery~o?'c/i~eouM-c?'y~<o)'c/i~e. -La cryptor-
chidie bilatérale est excessivement rare et nous rappellerons à ce sujet que M.uiCHA)'
ne t'arcncontrëc qu'une seule fois sur 10 800 sujets soumis a son examen. D'autre
part, la cryptorchidie est ~M'~e~e ou totale elle est partielle lorsque, le tpstif'ntc
étant dëptace.t'cpididyme et le, canal déférent occupent leur position tmtHtuettc
dans les bourses; elle est. totale dans les cas ou le testicule, t'epididyme et le c.in.it
dirent se trouvent tous les trois dans t'une des positions anormales indiquées
ci-dessus.
La fixation du testicule sur un point plus ou moins éteigne des bourses est nor-
m.dc, ainsi que nous l'avons vu plus haut, chez un grand nombre de mammifères.
(;t ainsi que nous voyons cet organe rester toute la vie dans la cavité abdominale
dicx ]'ëtéphant et chez les cétacés, occuper la région de t'ainc chez la loutre, des-
cendre jusque sous la peau du périnée chez la civette, etc., etc. L'ectopie testicu-
jait'c de l'hommen'est donc pas seulement la reproduction d'une disposition fmtatc,
fOtnme nous l'avons dit plus haut elle est encore la reproduction d'un type qui
e~L normal dans ta série zoologique.
~ais, si, chez les animaux précités, la glande séminale, malgré sa situation en
dehors des bourses, remplit admirablement les fonctions qui lui sont devoiucs,
il )) en est pas de même chez l'homme. Chez lui, le testieute arrêté dans son mou-
vement de descente ne produit pas de spermatoxoi'dcs, comme t'ont établi les
recherches parfaitement concordantes de v.\x )lAE).Ts, de (juuttE.u.'x, de !ot.L!x, de
ti~.uu). Le testicule ectopique est un organe dégénéré, un organe fonctionnettc-
mcnt mort. Il en résulte, et c'est là le côté grave de l'anomalie 1" que le sujet
atteint de cryptorchidie bilatérale est infécond 2" que le mono-cryptorchide est
encore fécond, mais qu'il doit exclusivement cette aptitude a la fécondation a
C(dui de ses deux testicules qui, ayant accompli normalement son mouvement de
dc-cpnte, se trouve logé dans les bourses.
L' conctusions précitées de CoL'HKALx et t''oLL)x (t8N7) touchant ta dégénérescence anatomique
~t t~~rtionnetie du testicule cctopiquc ont été confirmées depuis par 'h; très nondn'euses obser-
y.tti~n- parmi tesqucttes je citerai celles de LnDEXTL' ()8(i9). de KucMK ()!!87). de CottNn. j)888). de
f!. MAM~A~D etMottAX (1891) do YAHtOT ()892).do XËXAxnox()89~\ de LAuxos ()894) et. eofin. cette
<tc t'HL!K< et I!)'AXCA (1898), <).ux<juets nous devons une e\<'et:e)t)c étude du testieute eetopiquc.
~)Xi;T et B~tAxCA.
~K~)h .Ld!')ettre
la
deux
suite de )'ex.m)et) histu)osi')ue de 2t )esti<;u)cs ectopique;; ont cru
types ijLnatou)i<)ues. se t'appo'tant rm) :). f'ent'fnu. i':u)tre u. )':).dutte-
(.7;c: /'<«"<, le tcsticu!e ectopique présente encore une structure iobutinre ntanitesh'. Ses
f;ina)hu'es sont pourvus d'une monbr.me propre et d'un revctonentcoutpose de petites <;e)fu)es
tjud~'ti.des. aux')ue))cs se joignent pii.rtbis de grosses ceUutes sexueHes. Le tissu conjom'tif est
tr<" (j'-vetoppe.Quant aux ee))u)cs interstitieHes.elles font )e plus souvent défaut et, fjuand c))cs
~\i-n). e)ies sont peu nondjreuses. C/t< /'a<<u/<e, )e tes)icu)c ect"pit)ue n'a plus de tohutes
!n'Uf!o't h)di\idua)ises. « La pardi propre descanaticutcs présente une xon!' externe nhriHairo.
s~t~<' de novaux. et une zone interne, hyaline, capable de s'h\pertrophier an point de com-
)t)L') la itnniere du t'anancute. qui des lors perd son revêtement cpithetia). Mais. avant d'eu
<ini~ ta. )e canahcu'e donne imptantation pendant (ongtemps a de ttr-inds ''tements de tornte
![!nm' ça sont ta des cet)u!es de S~'i't'jn. Le~ cc))u)es 6pit)n')i"ïdes sont extremonont non)-
h~'u- et)es apparaissent, cttar~ees de pigment, de graisse et de cristaHofdcs et se t'assonbtent
~t )~")u)cs, en cordons, en anneaux. Etfos constituent, <norpho)o};i<juetnent, te véritable tissu d<;
!utb'n du testicute adutte de ce fait, et)es occupent tes espaces intcrtubutaircsct se substituent
~hi'iun <n"ins au tissu conjonctif. M (FEUXETet BitAXCA.)
L\p~ritne)itation. a son tour, est venue confirmer tes données de t'anatomie anor)na)o. PiAXA
dah~.d ()89t). puis Sm.DXG (t89~), en arrêtant artificieHementta glande genitaiosur des points
fjivcr' de la cavité abdominatc, ont vu la glande s'atrophier au bout de deux ou trois mois t'e-
j~thrjitnn de revctentent des canaliculcs se réduit (STtLUXH) à quet'jues spermatogonies et a un
n;r).un nondtrc de ecttutes de soutien. Les expériences de U)Ufm)tS (t893) partent, dans te monc
s "i~ Ce dernier autour a constate, en outre, <)uc, si t on remoute dans i'abdon'en ie testicule d'un
chien adullc, cet organe diminue d'abord de vo)uu)e. puis subit, dans sa structure, dos transfor-
nttti~n~ d ordre atrophiquc, qui te rendent inapte à la production des spermatozoïdes.
Lf )~ticu)e ectopn[ue est donc, comme nous t'avons dit, plus haut. un organe dégénère, un
uri:.tm' tonctionnoUetncntmort. Sans doute on a pu, dans certains cas, constater la présence de
i-j~mHituïofdes. soit dans le sperme ejacuie par des cryptorchidos (faits do TuFF)Ex et ToupET).
~it.t.u!- la glande génitale cttc-mono (faits de VALETTE, AmEKT, LAXXELOKGUE,Mo!fODotAtm)AUD);
f~iti- '-ont ta des faits tout àfait exceptionnels et t'opini on ctassiuue n'en ''onscrve pas moins
t'm!' -!) vak'ur comme formnto generaie-
4° Nombre. Les testicules sont au nombre de deux, l'un pour le côté droit,
tituhc pour le côté gauche. Anormatement.it n'en existe qu'un sent. l'autre ne
s'étant pas deve!oppé. Cette absence de l'un des deux testicules, s'accompagnantou
non de celle del'épididyme etdu canal déférent, constitue )aM!OKO)'cAt'e; eUcest,
fort rare. Dans des cas plus rares encore, les deux testicules font complètement
défaut, malformation que nous désignerons sous le nom d'~Mo~c/n'e
Par contre, nous trouvons dans la littérature anatomique un certain nombre de
faits se rapportant à des testicules surnuméraires. Il en existait trois dans un cas
de ËLAStus, quatre dans un fait de BLKCcXY, cinq dans un cas deScHAMF. Maisccs
faits ne sauraient être acceptés qu'avec une extrême réserve. La plupart d'ogre
eux manquent de détails précis. A tous, il manque le contrôle du scalpel et du
microscope, établissant nettement que les prétendus testicules surnuméraires pos-
sédaient rëeHementia structure caractéristique des testicules vrais. Nous savons,
en effet, que des tumeurs, arrondies ou ovoïdes, développées dans le voisinage des
bourses, sensibles au toucher comme le sont les testicules, peuvent en imposer
pour des testicules aberrants ou surnuméraires, alors qu'elles ne sont en t'MHte
que des kystes, des boules graisseuses ou même de petites masses ëpip)ofques.
5" Dimensions. Le testicule, chez le foetus, chez l'enfant et chez )'adot(;s<;ent,
nous présente des dimensions rc)ativcment fort réduites. C'est a cette époque un
organe qui sommeille, je veux dire qui est encore dépourvu de toute fonction. A
t'age de !a puberté, il s'accroît brusquement comme tous les organes génitaox, en
même temps que s'étab)it la sécrétion spermatique, et arrive en quelques années a
son état de développementparfait. Il mesure alors, en moyenne, 40 à 45 miUin)ct['cs
de longueur, sur 25 millimètres de iargcuretSO millimètres de hauteur.
Ces dimensions qui sont celles de t'age adulte, le testicule les conserve jusqu'à
un âge très avancé, parfois même durant toute la vie. Il s'atrophie cependant sur
la plupart des sujets, au fur et a mesure que s'atténuent les fonctions genitaies et
peut perdre ainsi le cinquième ou même te quart de son volume.
Les deux testicules ont habitueUemcnt des dimensions égales, Lorsqu'its diftcfcnt
l'un de t'autre, la différence est toujours minime et elle est en faveur, tantôt du
testicule gauche, tantôt du testicule droit. On a remarqué que dans les cas de
monôrchidie ou de cryptorchidie unilatérale, le testicule que renferment !cs
bourses présente ordinairement un développement insolite et peut ainsi sunpfécr,
d'une façon plus ou moins comptde, celui qui est ahsent ou simplement ectopique.
6° Poids. Le poids des testicules varie naturellement comme leur vohunc. En
moyenne, chaque tcsticute, y compris son épididyme, pèse de 18 a 22 grammes,
dont 4 pour t'épididyme. Dans un cas de monôrchidie rapporté parCunMKC, le tes-
ticule droit, le seul qui se fût dévctoppé, pesait 70 grammes, beaucoup plus par
conséquent que ne pèsent normalement tes deux testicules réunis. Le poids spéci-
fique du testicule est de 't,043S, d'après KitAusE.
7° Couleur. Vu extérieurement, le testicule nous présente une coloration d'un
'La, plupart des auteurs donnent le nom de Monorc/iMe aux individus qui n'ont qu'un scu!
testicule dans les bourses, le second étant ectopique. Une pareille définition nie piu'i~ peu con-
fot'tnc u, )a. valeur étymologique du mot monorchide (de p.o'/o<. seul et opx~, tesUeuh;). On M
peut t'a.isonna.bfemon). upputc;' fnonorchido, Aomnte KK seul <e«~, un sujet qui en possède
r~oUement deux, f'un situé dans tes bourses, l'autre ca.chc, mais n'en existant pus muiu~ Voila
pourquoi j'ai cru devoir créer le mot do Mo~o-e~p~'e/ti~e pour designer ce sujet, résinant hi
mot do monorchide pour ca.ract.orisot' celui qui no possède qu'un seut testicule, l'autre ne s'ctant
pas dcvoioppc. Les auteurs désignent co dernior sujo). sous le nom d'a~o~'c/tK/c c'est encore une
erreur, ce mot indiquant étymologiquement l'absence du testicule (de et, privatif et o?x! tcsti-
cule), et le sujet en question en possédant réellement un. Pour moi, l'anorchide est cdui chez
loquel ]qs deux testicules font comptctoment défaut.
btnnr bleuâtre, tirant un peu sur le rouge quand l'organe est gorge de sang. Mais
cett.f' coloration est celle de son enveloppe bien plutôt que celle du tissu testicu-'
lairc proprement dit. Ce dernier, que l'on ne voit bien que sur tes coupes, revêt
une teinte jaunâtre ou brun jaunâtre, qui rappelle jusqu'à un certain point l'aspect
des glandes salivaires.

8° Consistance. Le tissu testiculaire se présente sous la forme d'une putpe


me!)' délicate, dcmi-ftuide. Maigre cela, et grâce n l'épaisseur de son enveloppe
fijjrci~e, le testicule offre la patpation une consistance toute particulière, Cett''
;)
consistance, toutefois, varie beaucoup suivant t'etat de rëp)etion ou de vacuité des
cnnnux seminifèrcs. Dans le premier cas, i'cnveioppc fibreuse étant fortement dis-
tendue par son contenu, le tcsticu)c est ferme et etastiquc comme l'est le globe de
)'ceii exploré sur le vivant. Lorsque au contraire les canaux seminifèrcs sont vides,
comme ccia s'observe après le coït plusieurs fois répété, la glande est molle.,
Oasqu' se déprimant facilement sous le doigt qui la presse et revenant mal,
quand la compression a cessé, t ses dimensions premières. C'est vraisemblable-
ment j'ar suttc d'une vacuité relative des canaux seminifèrcs que tes testicules sont
moins consistants chez le viciiiard que chez t'adutte.
L'epididymc, dont t'enveloppe fibreuse est beaucoup plus mince que celle qui
revêt !e testicule, présente, de ce fait, une consistance qui est beaucoup moindre.

§ H–CoXF"):MAT[OXi:XrH)UKL'nKHTK\)'t'U)!)S
ou'isagerons successivement, a ce point dp vue.. le testicute proprement
Nu~)s
ditcti-uncpididyme.
1"Testicule proprement dit. Le testicule (fig. 568,) a ta forme d'un ovoïde
.tptnti dans le sens transversal. Son grand axe est obliquement dirige de haut en
bas et d'avant en arrière; il est incliné de 45" environ sur l'horizontale. Un consi-
dcrf; au Lesticutc~ en raison de sa forme, deux faces ta).eratcs. deux ))ord~ et deux
''xu'~)))i~s:
)'ËS LÀ'r):n.\LHs. –Des deux faces taLerates,l'une est externe, l'autre interne.
La f;t''e externe est convexe; la face interne est à peu près pfanc. Toutes tes deux
sunt r''c<juvertcs par un feuiHct séreux, qui, en s'etaiant reguHèrement sur et)es
«oy. t~t'Ha~e), leur donne un aspect lisse et uni.
)!«. Les deux bords du testicule se distinguent en antero-infërieur et.
posto'o-superieur: °
a. aH~'o-H/c~<?M?'. Le bord antero-inferieur est convexe. La séreuse,
~'n passant d'une face sur l'autre, le rêve), dans toute son étendue.
b. ~o/'J ~/o~<M'<?-SMp<<eMr. Le )jord postëro-supericur (~ot'SMMt ~<M de
quptques auteurs) est droit. H répond dans toute sa longueur a )'epididymc,qui
lui affht'rc intimement à ses deux extrémités et dont il est sépare, a sa partie
moyenne, par un cut-de-sac de la séreuse vagina)c, le cMMe-SHc de ~'cp:(/yme
C'est par ce bord, et immédiatement en arrière de la tète de t'epidi-
(fig. 5!J7,!();.
')\mf, ~t!c passent les nombreux vaisseaux qui se rendent au tcsticutc ou qui en
jMrtoit partie moyenne du bord postero-supericur devient ainsi le hile </H
la
MicH/e. Au sortir du hile, le paquet vasculaire précité, compose en grande partie
gro- v.nsseaux veineux, s'applique
<<<'
contre i'epididyme et le recouvre (ng. SUS, i~
i)en resuitc que ce dernier organe, très apparent quand on regarde te teshcuic
par sa face externe (fig. 868, A), est toujours plus ou moins masqué quand o.nte
regarde par ta face opposée (ug. 568, H).
C. HxTMMn'MS. –Les extrémités de la gtande scminate se distinguent en anté-
rieure et postérieure
a. ~.x/?'ët?M7ë<!M<ë)'t'eM?'e. L'extrémité antérieure ou ~d~e <<!M<eM7', t'c-:(dic-
rement arrondie, regarde en haut et en avant. Cette extrémité présente parf'oi~ une
M j<? MO

A t'lg.568. B
Lctcs)icu)c(trf)iL:vu)ian'sa.i'Meoxt.nrnc;)},Y'np&['s<t.fMcit)Lon~
t.t'acec).).ernedutcsticu)e.safacei)ttcrnc.–3,sonhordanMro-inft''rieur.–4,sonbordpost,ro~)~Mien!.
son cxtrC!nit6 antérieure. G, h;datidc de Morgagni. 7, Mtremite postérieure du testicule. <. tctc
t t''pidid)ntc. 9, son cor[)s. 10, sa queue. 11, cordon spcrtuatiquc, a~'cc son ctu'etoppc nbt'cusc <'t branchc-
dot'tu'MrofumcuttLire.–H.portiondo ce cordon recouverte )Nrt3,)cfcuij!et. visera! de la h!ï~')n(').i!mk
i'
fini K été rc'sttjue et recthte en lias sur ia Hgurc i! pour nmnU'er t'cmcrgence des veines spermatifjnes. ti. reaitk.t
naricta! de )a tunique vaginatc. 15, point ou le feuillet ;).u'i6ta) de la séreuse se reu~chit. pour se canhnaer ."ce
le fcuittct. visc6rat. tC, jtortion du cordon, dénudée pour montrer ses c'tOncnts vascutaircs. t7. H fai~cfa!!
anterj'eur et faisceau postérieur des veines spermatiques.
t'artercdcfercntieUc.
t8, artère spermati'jue. i! cauai d'fr!fut arcr

pcLitc snii)ie, l'hydatide de ~/0)'~a~u (fig. S68,6) sur taquet~c nous .nn'uns .'t

t'evenir en étudiant les débris embryonnaires annexes aux tcsticutcs.


b. /L'a?~'e??n'<e ~os<ë?'<et<re. L'extrémit.e postérieure, encore appi'<' ;?<'<'
pos<e)'eM?', répond a la partie la plus inférieure de la gtandc. Elle donne nftis-
sance a une tame, moitié fibreuse, moitié musculeuse, qui va s'attacher d'autre
part a la partie correspondante du scrotum et qui, sous le nom de /t~H!<'))<
se?'o<<M testicule (ug. S69.5), a pour effet de fixer l'extrémité postet-feurc dcfpt
organe a ses enveloppes. Au-dessus d'cUc~ se trouvent la queue de t'epidi<!ymc et
te canal défèrent, qui lui fait suite.
2 Epididyme.– L'cpididyme (Hg. S68,9) est, un corps aUongc d'avant, en ar-
).ii.!c. couché sur le bord postero-
sup'Ticur du testicule et te surmon-
tnnta)a manière d'un cimier de
eim~ 'J'out en longeant te bord
po-i'u-supericurdci'organc,i'cpi-
(tid\i'n' se renverse en dehors et
ejnj)i.<'ainsi plus ou moins sur sa
i'ac~'xtft'nc.It mesure, en moyenne,
j f'nLimct.rcs de fongueur sur
[~)tiH)ime<,resdciargeuret.5mi[-
ionf'tt'c's d'épaisseur. On lui consi-
(h''n', en a!tant d'avant, en arrière,
Lun' t''tc, un corps et une queue
a. 7'e7e. –La tête (~/o~M~ M~'o?'
de certains auteurs) est ia partie la
j)!us:~deriem'edcrepididymc.C'est
us.si. rujnmcson nom J'indique, sa
partis la plus votumincusc. Arron-
die et )i'-sc.. c)te repose au-dessus du
pùjc ;Htt'!ricur du tcsticufe. EHe foi
Fi~SUf.
cstmii't°par )cfeui)ictviscerat Li~!)<cnts<'t'otat<!ut.c:-))t-uk'.
de la vaginale, qui, à ce niveau, t,)t"~Licnicd!Ot),vn}'a)'safacec~icrnp.tctcdei'fjti-
pa.s''directement du pù)e anté- di'iytnc. 2', sa tjucMp.
beau des bourses, <ign~ en bas.
cofJoH s~ft'ntatM~tc. tam
o. hpa.)Ment scruta) du
rieur ''t des faces )atera)es du tcsti- tcs('CM!c. <~ tuniqm: vaghtafc, <te<act'f'c de ~a ~uotc <<c rcj'xtt-
ttYmcct~t'!S'cc)tata)t).
fu!esur)'epididymc; 2" par une (t~atip))Cj'ointi!)'?t')ndi<~)c)a<-ituationducutt!e-~acof['ta-
b!!t!aco!ttitmih~t!)tfcuH!ct~i5<'craIavcctcfc'uittf')j'art~)ai.~
''<tuc')"' iotermëdiairc de tissu con-
junr-U) 3" par ics conduits seminifèrcs (cùncs ''t~t'cnk), qui, de )a K<andc,
t'ptnontf'ntvcrstepidtdymcctseconti-
tm<*t)~;n('<; ce dernier.
i). <'or/)s. Le corps de t'epididynic,
ajttati df- )taut en bas, revêt sur tes coupes
)f'af)!-v<'r';a)es la forme d'une vh'gute, dont
la t't~' serait dirigée en dedans et la
()u<;t)c rn dehors (fig. a70~4). )t nous pre-
.~nt' p;n' conséquent, deux faces et deux
hord-. Des deM.c /~ce~, la supérieure,
cu)<x' regarde eu haut et en dehors
tinfcri~ure, concave, repose sur la partie 5 <
28
ta ptus .'tcvec de ta face externe du testi- Fi~0-
cutc Toutes les deux sont tapissées par )c Coupe frontale de Fcpididyinc, passant pm'~n
partie moyenne.
/<
f''uifi<-i viscerat de fa vaginale. Des
t'cxterne est mince, tran- ~t. ), testicule avec ses ctoisun~
rot'ps d Hi~hmo'c. 4. ejmt't~'nc.
chant, flottant librement dans la cavité pariétal et feuinct visc~ra) de la va~hm)~
aH(U~in<~c.
5, 6, feuillet
7, 7.
points d union de ces deux feuillets- < aw!~ s~osp.
vagtn.th'. f/intcrnc, beaucoup plus épais, 9, cul-<tc-sac sous-cptdithmairc. ))), canal dcft--
rpnL H. artcre d~fo-CHUcHc. artère st"'rmati-
t'cpunfi .iux vaisseaux qui s'échappentdu que, Ctttout'~ (ruH lacis de vcinpt-. connue f'Ht's oh)i<HtC-
hile du testicu)e ment ascendantes. 13. auh es veines du cordon
un repli séreux, tou-
jours tn-s courte le M!ëso-QO~??te, le rattache à
ce paquet vascutairc. Sauf sur
ce ))U)' into'nc~ le
corps de t'ëpididyme est entouré par la séreuse sur tout sou
pourtour (voy. rMM~Me ua~t'Ha~e) de )a., sa mobitité relative, mobiiite qui p-u'aiL
d'autant plus grande que, par ses deux extrémités antérieure et postérieure, P(!pi-
didyme est entièrement tixc.
c. Queue. La queue (~<o~MS MttMO)' de certains auteurs) présente à pcn de
chose près les mêmes dimensions que le corps elle n'est donc pas une extr~mit.c
amincie et cffitëc, comme semble t'indiquer son nom. Elle repose sur l'extr~nit.e
postérieure du testicule, à laquelle elle est intimement unie par une coudn' de
tissu cellulaire très dense, qui s'interpose entre tes deux organes. Elle adhère d'.mtre
part, comme le testicule lui-même, à la partie inférieure et postérieure des bon'scs,
grâce a. ce ligament scrotat, signalé ci-dessus, qui prend sur elle un certain nom-
bre de ses insertions (ng. 369,5). La queue de i'épididyme est continuée, sans
ligne de démarcation bien nette, par le canal défèrent, que nous étudierons dans
i'artiete )M.

Inversion du testicule. –Les rapports que nous venons d'indiquer, entre )e groupe t<)t.i('u)c-
epididymo et. les bourses, peuvent être profondément modHios. L'anomaiio ainsi créée est appc)~'
indistinctement !;}Mf's'o): du testicule ou uti~~ifMt de /'<'p?~M~))!f.
L'inversion comporte do nombreuses variétés. La, plus commune ost t'tMper.Koyt an<c;'i<;Mre.
On ne saurait mieux la définir qu'en disant que )o tcsticutc et son epididyme ont exef'~teun
mouvemet~t do rotation do 180° autour d'un axe vertical passant par son contre. Il resuncd'un
parcit dcptaconcnt que to bord postcro-superiour du testicuto est devenu antëro-superieuret
que I'épididyme, qui a conserve ses relations avec ce bord, so dirige-maintenantob[jquen!('ntde
bas en haut et d'avant en arrière sa tète regarde on haut et on sa queue est située en
bas et on avant, et le canal défèrent qui lui fait suite s'o~evo vorticatetnont on haut, en longeant,
non plus la paroi postérieure des bourses, mais bien leur pai'oi antérieure. ROYET, auquel nvu:;
devons une excellente ëtudo de l'inversion du testicule, estime a 8 ou 10 p. )00 la fréquence de
cctto anoutatie. Mais ce chittre est vraisonbiabioment trop oteve. SApfEy, on effet, n'a rencontra
qu'une seule fois l'inversion antérieure sur 4u sujets qu il a examines. L'inversion peut ~tre
&«p<'t'<eu)'e. Da!M ce cas, le bord postero-superieurdu testicule, devenu supérieur, se dirige hori-
xontatoment d'avant en arrière. Le.pididyun!, horixontat lui aussi, regardo 'tiroctomont en htut.
Dans d'autres cas, i'epididymo occupe t'un des cotes du tosticuie, io côte interne ou le c~<;
externe de )a t'tttMt'stOM 7t<<et'«~e ut<e)'Meet )'<M!)e<OM ~a<ë;'a~e M;<e/')t< Enfin on a décrit,
sous !e nom d'tHM~iOt< /o/t<~<; ou !<:t)e<t'o?t en f~Me, une variété de l'inversion anteriHurcdttf;

postero-infëriour..
laquelle le canal déferont, au liou de remonter to long de )a paroi antorieuro des bonri-cs, '-e
reneCitit en arrière et en haut, pour longer le bord libre du testicule, tequot, dans ce cas. r~t

(Voyez au sujet, do i'inversion du testicule, RoYET.Th. de Paris, I8S9, et


gation, Paris, i869.)
LE DËtru. Th. déro-

§ HL CONSTITUTION AXAT~MKJUH

Considérés au point de vue de leur constitution anatomique, le testicule et son


ëpididymo se composent 1" d'une enveloppe fibreuse, très épaisse et très res-
tante, connue sous le nom d'a~M~tKëe; ~d'un~ssM ~'opt'c.

A. ËNVHLO't'E Ft))KEL'S)': OU ADiUGtXKH

i°Albuginée testiculaire. --L'albuginée est une membrane fibreuse, d'une colora-


tion blanc bleuâtre, présentant les plus grandes analogies avec la sclérotique de
l'ceii, fi laquelle on i'a justement comparée. Elle entoure le testicule sur tout son
pourtour et lui forme ainsi une sorte de coque, partout continue, mesurant chez
l'homme 1 mittimetrc d'épaisseur. Sa surface extérieure est tapissée, dans la plus
grande partie de son étendue, par le feuillet viscéral de ta tunique vagiuutc. Sa
surface intérieure répond au tissu propre du testicule, auquel elle est unie par
de nombreux vaisseaux qui'se rendent de l'une à l'autre.
.\n niveau du bord postero-supericur du testicule et sur la partie moyenne de
ce !d, Faibugineeprésente un epaississement considcrabte, appelé eo~s d'A-
Hto;'e. Cet épaississement, que l'on voit t,rès nettement sur des coupes sagiHa!es ou
frui!t.')es du testicule (fig. 57),~ et 570,3), revêt la forme d'une pyramide, dont la
))a; iarge de 5 à 6 miHimètres, repond a la périphérie et dont le sommet, plus ou
ou ti~ins tronque, s'avance a ta manière d'un coin dans l'épaisseur de fa masse tes-
ticuiaire. Hien qu'occupant la partie moyenne du bord postero-superieur du testi-
eu! )c corps o mgnmorc est, un peu pms rappro-
cha ~c i'extrëmité antérieure de l'organe que de
son f'xtrcmité postérieure, un peu ptus rapproche
aussi de sa face interne que de sa face externe.
corps d'Highmore renferme dans son épais-
seur, comme ~ous le verrons plus loin, de nom-
bt'cu~ vaisseaux cL un réseau de canaHcutcs spcr-
connu sous le nom de rese~M de //a~e/
))).itir)ues
)'M)' son sommet et par ses faces )at,eratcs, il
donne naissance à un système de tamcHes ou
doi-'n's, toujours fort minces, qui se dirigent
en rayonnant vers )a périphérie du testicule et
Yienncnt s'unptantcr d'autre part sur la surface
profonde de t'athuginee. Ces cloisons (se~o/c ou
en se réunissant par ]curs bords, de-
composent la grande cavité que circonscrit l'al- Figure s~h'hna-tt~uu. m"nh'~ttt ).i
hugincc en une multitude de loges de dine- cunsUt.u~'n)<nmt,o)un~ucttu<c~-
t«'u!cctdcr~p)<Iit)\'H)<
t'cntcs grandeurs, mais affectant toutes une forme
conique ou pyramidale (ng. 571). C'est dans ces La)bugit)fc.etotson';eo!tjo'tctites
into'Iobutaircsouse~tut~))n)oitutt;
toge;- que vient se placer le tissu propre du tcsti- attcrnt&ttquc, avec ses canalicules s~nuHtfcrcs
se terminant partes canaux droite-
eotc. 4, corjts d Hightnot'c aven le rcte vascutosunt
tcstis.–S,cunese(ï'rcnts.i.canat~pi-
itistotogiquement, t'atbuginec nous présente ~idytnaire. 7, vas aberrans de H~M-En.–
tous.te;; caractères des membranes fibreuses. H, t-anat dëf~rcu~.
Elle -c compose essentiellement de faisceaux de fibres conjonctives diversement
entrecroisés, auxquels viennent se joindre des cellules plates du tissu conjoneUf
et un petit nombre de fibres etastiques unes. Chez certains mammifères, notam-
ment chez le lapin, l'albuginée est doublée a sa surface extérieure par une
cuuchf 'te fibres musculaires lisses, qui se continuent avec le cremaster interne
(voy. /~M?'ses). Cette couche muscutaire accluiert chez les solipèdes un déveto~-
pemcnt plus considérable encore. C'est ainsi que, chez le cbcvat et chez le
mu!<-t, )'a)huginëe est essentiellement muscutairc et envoie même des faisceaux
de tihtcs lisses dans les ctoisons intra-testicutaircs signalées ci-dessus (HEnnMAxx
et Tu! 'tXËLx). jj'atbuginëe de l'homme nous présente aussi des ubrcs muscu-
laires lisses, mais sur un point seulement, a sa partie postero-infericure, là ou
elle rontractc adhérence avec les bourses. Partout ailleurs, elle est exclusivement
[ibj't'us~.

2' Albuginée épididymaire Au niveau de la tète de i'épididyme, ratbu-


gin< ~c prolonge sur ce dernier organe et l'enveloppe dans toute son étendue.
)!ai~, f'n passant du testicule sur )'épididymc, t'atbuginec devient beaucoup
plus mince et partant moins résistante. Elle s'atténue encore graduellement
en se dirigeant de t'extremité antérieure vers l'extrémité postérieure et se
trouve, réduite, au niveau de l'origine du canal défèrent, une simple couche
ceijuteusc.

B.–TlSSf;)'KOP!!)';
Le tissu propre du testicule et de t'épididyme, dcpouiHc de son cnvefoppR
fibreuse, nous apparaît sous ta forme d'une putpc moHc, dcmi-fiuidc, de cuh~'a-
tion brun jaunâtre. Si nous )a soumettons à l'analyse histotogique, nous c~inMh)-
tons qu'ei~c est formée par des canaux très fins, qui se protongent dans )e r~rps
d'ttighmore et dans )'ëpididyme et nous constatons aussi que ces c.toaux
dififèrent beaucoup, suivant )a région a )aquei!c ils appartiennent, par leurs
dimensions, par leur structure et par leur valeur fonctionnetio. A ce dernier poi!~
de vue, ils se divisent en deux groupes. Les uns, situés dans i'epni-.se~'
même du testicule et constituant ses éléments essentiels, sont tes o~aHes
~'o~Mc~M?'~ ~°.s ~t~M~o.zoMM. Les autres, qui font suite aux précédents, sont
comp)ètemcnt étrangers a cette importante fonction ils sont, pour !cs
spermatozoïdes, de simples cot~Mt~ ea;e)'e<etM'.9.
1° Canaux producteurs du sperme (canalicules séminiféres). Les c.u)!U)x
préposés a )a production des spermatozoïdes sont habitneHemcnt désignes suus te
nom de canalicules .~MW;/7e~
Nous étudierons successiv<'i))C!)t
!eu)'disposition gcnct'a.iG,)Gurnom-
bre et leurs dimensions, ient'Ut'i-
ginc, leur trajet, leur mode (t.; t&r-
minaison et )eur structure
~t.D)S)'ÛSrL'tOK(!)iXH)tALH,).())))')JM
spRKMATtQL'ES.–Les cana)icu!ssc-
tniniferes reniptissent les )o.nes ci-
dessus décrites, que circonscrivt'nL
les cloisons de t'atbuginec. Ib se
repartissent ainsi en un grand nom-
bre de petites masses plus ou tnoins
distinctes, qui prennent le non d~
lobules sjoe)'ma<~Mes (fig. 57),5).
Les tobufesspermatiqucs revient
naturellement la même confi~m'.i-
tion que les loges conjonctive (!:n)'!
lesquelles ils sont contenus leur
forme est celle d'un cône un d'une
pyramide, dont la base repose sur
-la face profonde de t'atbugincc et
dont le sommet répond au corps
d'Highmore.
Leur volume est très variable d
on peut, à ce sujet, diviser ics lo-
butes du testicule en ~'sK~'s, /Moye)!S
et ~e~'<s les plus grands sont ceux dont la base répond au bord tibrc du tcst!-
cutc les plus pet.it.s, ceux qui avoisinent le bord supérieur. D'après Su'H;y, les
p)~. grands egateraient deux ou trois fois le volume des moyens et sept ou huit
fui-r'ptui des plus petits.
/<i)nuu'; Dunsxstoxs. Le nombre des tobuies, également très varinbte~ est
)'('
en iron de 280 à 300. Chaque tobutc spcrma tique, pris a part, est constitue par
tru:" ou quatre cana)icu[cs seminifcres, ce qui, pour un même tcsticutc, donne un
hjt. de 900 a 950 cannHcu)es. LAU'fH estime ec nombre a 840; ~cxno, a ~00.
S.u-y,a1100.
[,- dinmetrc des cana)iodcs soninifëres est de )50a200 Lcurtongucur, quand
ij~. derouies, mesure 30 centimètres pour les petits iobu)es,
>ont t'SO pour les
iohnjcstespmsvolumineux,
i-uiU'nc longueur moyenne
(h'!)0 centimètres.
).~)!ombretotatdcsca-
n.'din'tes étant de 900a9SO,
)t(~~ voyons, par une rca;)c
nriUH~<~iqncdPsp)ussim-
~ir-ju'cn ajoutant, i)out. a
)~u!usccscanaticu!cs,on
:)rriv~)('onst.ituci'u)icanat
)n)i<()'nnc )ongucm'<)c
SMa~Omet.)- Ces chif-
fre-. il estapo'ic besoin
dc!~ dire, sont purement
.ipj')i)xi)))atifs:i)s varient,
()ur~te,(runsujctà!'autrc
~tr('!adan&dc)argespro- Lcs<'tLnatu-u!t.'sst'<))itt)f<')'es.Ct))'a'[icdt'r<)u)'s:A.:tn.[-t<)-
H)osuso~c.c-<mns<)cs<-im.(t)<-)))(".s~tni)nt<r<(<)'.t))<r~SAp-
))u)'ti'~)s. i'KY);)t,Uont;o<th'('s<'()tU')d'unt'«n))uit;inif''n'nCt-
sixf:e(-Ut)!S (d'après S\ppE\:C.)t-sc~u<)<'tasuh-itant'c
< "titt.fXE. Les anato- ''())'<i<;tLiu(d'a))t't'i;LA(;T)t).
mi;sncsontpasentière- ).t,).c!H)aHcutesan~sto)n<))ittup~2,c~'cutM<'ou))-.
3, a, a, loug~. cn·cum ~Lifiulc.
ca·cums
H)''ntd'accor() sur [e mode
d'origine des canaHcutcs scminifères. i~es uns, avec LA) TH (tig. 573, C), tes font
naitn' d'un roseau a targcs maittcs, qui forme t'ecorce du testicute, qui repond a
la )M- des tobutcs par conséquent. Les autros, avec S-\)'pEY (fig. 573. A <'t !!),
fidni~tt''nt au contraire qu'Hs naissent, par des extretnites tibrcs, disposées en
':ecnn) et p)us ou moins renftëes. tesqueUes extrémités seraient situées, non pas a
la surface tibre des tobutes, mais dans icur portion basa)e, a t, 2 ou 3 miHi-
n)rh\'s de profondeur. Entre ces opinions opposées, la contradiction est plus
.tpjMx'nte que reeHc. SAppËY, en efTet, admet t'existence de nombreuses anas-
tonx'-e~, unissant les uns aux autres, non scutcmcnt tes canaticutes semini-
K'res (t un même )o)mte, mais encore les canaticutes d'un tobntc quelconque a
f-pnx <tes )obu)es voisins. Or, il n'y a pas une différence esscnticHe, on en convien-
dra, etth'c un système de coH(~M!7s ~!sposcs CM ?'ese<!M et un système de c«H<<'M:7s
/'<'f~emmeK< a?!as~o??:oses eH<?'e eK~.

!i:ui:T )!r Quoi qu'it en soit de )cu)- mode d'origine, tous les
AxAsTOMOSEs-
''anaiirtdes seminiferes se dirigent en convergeant vers le sommet de [curs )obu)es
rpsjx'ftifs. Toujours très (lexucux, itss'enroutent et se pelotonnent sur eux-mêmes,
de famn a n'occuper qu'une longueur de 2 ou 3 centimètres, alors que, déroutes et
ramenés à une direction rcctUigne, ils présentent, une longueur vingt-cinq à trente
fois plus considérable.
Au cours de leur trajet, les cana)icu)es séminifères contractent entre eux des
anastomoses nombreuses. -'l'out d'abord, les canaiicuies d'un iobute entrent ex
relation avec ceux des lobules voisins ces anastomoses, que l'on peut appeter
t'm<e?'~&M~M'es, sont surtout fréquentes dans la zone corticale du testicule et r.'cst
l'ensemble de ces anastomoses, qui constitue le )'e.seaM ~'o'~t'Me de LAu'rff. A )eu)'
partie moyenne et à leur partie supérieure, les iobuies ne sont reliés entre eux
que par des anastomoses beaucoup plus rares et possèdent, de ce fait, une Indé-
pendance a peu prcscomptete. -Dans un même lohule, les canalicules seminiferes
sont encore unis les uns aux autres par des anastomoses à direction ob)iqoc et
ordinairement très longues (fig. 873, A), Ici encore, il est a remarquer que ces
anastomoses, assez nombreuses dans la région de la hase du lobule, vont ci)
diminuant au fur et a mesure qu'on se rapproche de son sommet. EnHn, on
voit parfois un canaiicutesëminifere se diviser en deux branches; puis, après un
parcours plus ou'moins long, ces deux branches se reconstituer de nouveau eu un
canal unique, rappelant ainsi cette variété d'anastomose que nous avons si~nfdee
a propos des vaisseaux sanguins sous le nom d'aMas/OMOM ~M~M~'Ha/c.
Sur les parois des canalicules seminiferes viennent se brancher de distance en
distance des diverticules en forme de caecum (iig. 873,2). Leur nombre est fort
variable; mais, comme pour les anastomoses, c'est toujours a la base du iohuic
qu'ils présentent leur maximum de fréquence. SAPMY, a qui nous devons une des.
cription dëtaiHëe de ces c:ccums, en a compte jusqu'à treize sur un tronœn de
28 centimètres de longueur. Mais c'est là une exception chaque canaiicuk; scmi-
nifère ne possède habitueUem'ent que deux ou trois diverticules. Leur longueur est
ordinairement de 2 ou 3 millimètres. Toutefois, il en existe de beaucoup plus ~ongs,
comme aussi on en rencontre parfois qui se trouvent réduits a de tout petits rcnftc-
mcnts en forme d'ampouic.
T?. MoDH nE TERM[KA[sox. Arrives au voisinage du corps d'Mighmorc, )es difi'r-
rents canalicules seminiferes, qui entrent dans la constitution d'un ]obu!c, se réu-
nissent pour former un canal collecteur unique (fig. S7')). Ces canaux coHecteurs,
qui résument chacun la canalisation du lobutc correspondant, présentent ccearaf-
tèrc rcmarquabtc qu'ils sont a peu près rectilignes, d'ouie nom de ca~aMj; droits
(~MC~M~' ?'ee/<) que leur donnent la plupart des anatomistes. Les canaux droits se
distinguent donc, par leur direction rcctiHgne, de leurs canalicules afferent-i, dout
la direction est essentiellement flexueuse. Mais ils s'en distinguent aussi et surtout
par leur valeur morphotogique ils ne produisent p!us, en effet, de spermatoxoi'dcs
et ne sont pour le sperme que de simples canaux vecteurs. Nous les retrouverons,
par conséquent, dans le paragraphe suivant. Disons auparavant quelle est la slruc-
ture des canaticutes séminifères.
F. S't'xucTutus MtCMscorrQUE. Histo)ogiqucmcnt, les canalicules seminiferes
sont constitues par une paroi propre et par un revêtement ëpithéHat interne
a. f<ï?'ot~'o~'e. La paroi propre est assex épaisse, O'005 chez ['honmc.
HHe parait formée de couches concentriques omboitces [es unes dans les autres et
renfermant quelques noyaux aplatis. On a décrit pendant longtemps, a la surface
externe du canaticulc sëminifëre, un endothélium continu, endothélium qui se pro-
longerait ensuite sur les scpta et septufa au point que les cana)icu!cs producteurs
des spermatozoïdes pouvaient être considères comme plongés dans une sorte de
cavité séreuse. En fait, quand on a. imprègne par l'argent, tes canaHcutes sémini-
ferL's, on constate l'existence, sur leur face extérieure., d'une série de champs poty-
s:M;)Ux (fig. 578) présentant les plus
~t;:ndes analogies avec les
revêtements
endutheUaux. Ce revêtement endotheti-
f0!'t!)e a été considéré tour à tour.,
contne un endothélium lymphatique
(T~MMASt~ MmALKOW!CS~ M.\LASSMz),
con.tnc l'ensembledes cellules conjonc-
tives situées entre tes lamelles concen-
triques de la membrane propre (Tou)t-
.\)!rx et HEnnMAKK). Contrairement à ces
deux opinions, REGAno a cru devoir
condurc, a. la suite de recherches toutes
)'ec<'))tes (1897), que les po!ygones pré-
cités répondaient a la base d'implan-
tation des cellules les plus externes
de t'epithetium séminai, c'cst-a-dirc
aux cellules de Sertoli et aux sperma-
togunics (voy. p)ns loin). Il n'existerait donc sur les toh~s s~)nini(?'rcs aucune
sorte d'endothëiium.
L. /~t<e~Mm. Le revêtement epitheHa) est
can'-tituc par des ccHutes, de formes diverses, que
non'- ne décrirons pas ici. Leur description est si
intintoncnt Hce à ce))c de ]a spcrmatogenèsc que
nous'Toyons devoir ta renvoyer au paragraphe sui-
vant (voy. p. 689), ou se trouve étudie ce dernier
fait biotosique.

(.. Ttssu coxjoxc'n~ tXTËnsrn'iËL, cHLLums tXTKttsn-


T)K!.).):s.Dans leurs toges respectives, les canaux
~tninitet'cs d'un môme lobule sont soutenus par un
n~can dcHcat de tissu conjonctif, dérive des septuta.
CcHe surtc de charpente du iobule spermatique më-
rite une mention spéciale car, en dehors des élé-
ment:- conjonetifs et des vaisseaux, que l'on ren-
contn- dans toutes les couches de tissu conjonctif
)achc, elle renferme des ccHufes particatièrcs, dites
ce~M/cs M~eMes.
Les cellules interstitielles du testicule, découvertes
par LEYnm en -18SO, se rencontrent de préférence dans les interstices anguleux
des MoaHc'tIes sëminiferes. Mais on les trouve encore, quoique beaucoup moins
nombreuses, dans )e corps d'Higbmorc, dans les septula ctjusquc dans les couches
les plus internes de t'atbuginëe. Elles sont parfois isotees le fait est rare. Le plus
souvent, elles sont groupées en nombre plus ou moins considérable, soit sous forme
d'amas gtobuteux, soit sous forme de cordons. Ettcs présentent des rapports
inti)))ps avec les vaisseaux, et on les voit, sur tes coupes, se disposer tout autour
des capiHaircs, formant à ceux-ci comme une sorte de couronne.
Considérées isolement, les cellules interstitielles sont, suivant les cas, arron-
f~
dies, ovaires, irrëgutièrement polygonales (fig. 876). Leur protopiasma, grau))-
)eux, est souvent chargé de graisse il peut renfermer encore un pigment brnu ou
jaune. Tout récemment (1898), KElNKE a décrit, dans le protoptasma des ceiintcs
interstitieHes, une nouvelle substance, encore ma! connue, qui se présente .~us
,1~ ~))~"t~
formcdccnsta)ioïdfs:ce
sont de petits corps iiftun~s
en bâtonnet (fig. 877) asscx
régulièrement rccti)ig!!f;s.
emoussës à leurs deux <'x-
tt'cmitës.fisontcterch'on-
vcs depuis par LENnnssKh,
pa.r PxENAKT~ pur MAnnEr.
La.signiiicat.ionutOt'pho-

togique des coHutcs interstitieites est, encore fort obscure et nous nous trouvons ici
en présence de deux opinions contradictoires l'une, soutenue par NussoA! et
par MfHALKOwtcs, qui envisage ces ccUutcs comme des ceHuics de )'epithe!u)nj
semina! (cordons de Pf)uger), nrrL'tces au cours de )cur évolution i'afdn', qui
les considère comme un produit de différenciation des ceiïutcs fixes <tu ti~su
conjonctif. C'est a. cette seconde opinion que se sont ranges, dans ces <h't'nk'r;-
temps, UANSHMANK, PuTO, huEDMANN. Ces )usto)ogistcs ont trouve, en effet, tout~
les formes intermédiaires entre ta ccHutc conjonctive ordinaire et ia <'f')!u)c
intcrstitieHe nettement caractérisée.
Les ceUutcs intorstitiettos ct.mt coast.int.cs <i!H)g la sëne des nm.mmiK'res et. a.hund.imntcnt
)'upm't,ics d'ai[[om's da.ns t,ou), )o tcsH(;u)e,ont.Mvi<tem!nent unr'jtoitrcmptit'. M~is <'er~)ef)c
nous est pits encore connu, PLATO, tout t'cccmtucnt, a. conclu de nombreuses t'ccho'chcs ~jue )M
cellules interstitielles Mcurnutincnt. de h), gra.issc. ()u'c))es U'a.nsmoU.a.iont, ensuite, a b'iLv~ ()t?
canalicules prcfoMncs, aux.ccUutcs de soutien et, de là aux sponnittoxo'fdos en voie do drv~o))~
jncnt. B~xrtELEHfN, de son côte, estime qu'cfics tc<ivct'scnt la metnbmne propt'c des c<))!;tficH)c.-i
sominifÈres, et, !U'v<jes dans io c<Lni).!icu)cs, s'y fixent, ù, )'cta.t do ccuutcs de Sortuii. )).t~f-cso<t)
)u. des ))ypo),)tusos, ptutôt que des faits nottoncnt démontas. Un hut, qui pin-dit i))dt'ni.d)k'.
c'est qmi les ceUutcs intoMtiticUcs (;!u.boront au sein de leur protop)iisniu, des suhstfmccs p.'u'ticu-
Hct'os, tout au moins des gt'a.nuia.tions grn.issouses et les corps crisIfLUoides signalés ci-dessus.
Que deviennent ensuite ces substances ? l'Msent-ettcs dans fc c;ina.iicu!c sctninifcre ou ))ic~ ~nt'
eues déversées, comme ce):), se voit pour les ~!u.ndcs n sécrétion interno, d~ns tes vuit's
iympita.tiqucs ou veineuses '? Nous n'en savons rien. Il convient de répéter ici que HA,SH!nxx a
constate que, chez ta marmotte en sonunoi) hivermU, te testicute no possède p.ts de<M)fu)''s i;dt;r-
titieUes:ce)tcs-ci font leur apparition au ntomcnt du revcii printa.nier et se développent, cunu~
nous l'avons dit p)us in).ut, aux dépens des ceUutcs du tissu conjonctif. Si ce t'ii.it si inh~
cta.it confirme, il t'audrait concture ,L t'e~istsnce d'une retation étroite entre te fonctionn~uo)!
des cellules interstitielles et t'MtivitJ de la spermatogonese.

2° Canaux excréteurs du sperme. Le sperme, au sortir des canaux -cmi-


niii) es, traverse successivementpour se rendre au canal défèrent 1° les canaux
(i~nts. 2" ic rëseau de Ha[)er; 3° les cônes cfïërents; 4" )c canal Hpididymaire.
.(~AXAuxDfiOfTS.–Les canaux droits résument, comme nous l'avons vu plus
han!. chacun la canalisation du tobutc dont il émane. Immédiatement, ou peu après
!fU!' origine, ils pénètrent dans le corps d'JHghmorc et. se
npr~t'nt dans le réseau de HaHcr.
i.' canaux droits sont fort courts, et )cur diamètre est
joueurs un peu inférieur a cciui des cana)icu)es sémini-
fct'c-' nuxquets ils font suite ils mesurent 200 à 400 pL de
ion~ifcur sur 20 a 80 ;j. de targeur (MmALKnwics).La limite
!)nah)nnque entre le canalicule seminifere et le canal
(j)'o!t. entre t'etément producteur et !'ctément vecteur du
socrmc, serait marquée, d'après S'n'D. par un iegcr
rch'isscment.
.U' point de vue de [our structure, les canaux droits
sont dépourvus de paroi propre. Cette paroi n'est autre
que le tissu fibreux qui constitue [c corps d'Jtighmore
et i~ origines des septu)a. Sur cette couche fibreuse,
s'~tn~' une couche d'epithëHum prismatique, disposée en
une s~tde rangée et mesurant, chez t'hommc, de 35 a 30
<)<; h.tutcur. La transition entre l'épithélium stratine du

can:)!if")e sëminifère et celui du tuhc droit est toujours


Fig.78.
trc.s hru.sque. J'ajouterai que ta portion initiatc du cana)
Coupe iun~itudiniito <)'un
(U'oit. je veux dire la portion de ce canal qui fait imme- hthe()mtt.')uU'sticuh;
dinff'xjcnt suite au cana)icu)c seminifere, présente habi- "i'aj)«'s)tn[At.KOw)csL
tudb'nien) une petite dilatation, en forme d'ampouic ou Lc~e~t~
cana!ict)h'nti))ifft<hdx'
d'0)tu))))oir, qui est très manifeste suria figure ci-contre 'trait.avec .(.sa portion mitiidc.
(fig. <!itatcccnntt)[)Outcouf)tCt)to)t-
empruntée à MmAf.Kowtcs. Comme, d'autre part, tmir. 4, rtsc-tu de HaHcr.
h- canaticute seminifere, en raison même du devetoppc-

ment do son epithëHum, ne possède qu'une lumière fort étroite ou même a peine
vi:-i))h'. i) en résulte que cet epithëtium s'avance plus ou moins dans la dilatation
)))~it~< il la )nanierc d'un véritable bouciion.
)!t;sKA(~t)KJfAf.f.Kft. Le réseau de Ha'ier (?'<?? ~ascK~KMt <es<<s), auquel
.lin'nti~st'nt tous les canaux droits (fig. S7I.4), est situé dans le corps d'Highmore,
'Je jo'rf~rcn~e dans sa partie inférieure, sa partie supérieure étant presque entié-
t'cnic'nt occupée par des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Ses mailles s'allongent
dana )~ .s''ns longitudinat et, par conséquent, paraHèiemcnt au grand axe du tcsti-
fute. )! est constitue, chez l'homme, moins par des canaux régulièrement ca)ibrcs
que par des cavités irréguiières et plus ou moins anfractucuses (fig. 578,4), farge-
))K'n( ;)!t.istomosecs entre elles. Le diamètre de ces cavités est très variaiuc, mais
tuujuuts supérieur a celui des canalicules séminifères et des canaux droits il
usdHt' )):tbituc)Iemententre 200 m et 400
Connnc )cs canaux droits, les canaux qui forment le réseau de Naticr ne possè-
dent p.~s de paroi propre. Us sont creusés dans ta masse fibreuse du corps d'itigh-
murc (Junnt a leur revêtement cpithéUai, il varie beaucoup suivant les points que
!'on < uusi()(-rc ici, il est formé par des ceUu)es cylindriques, rappelant celles des
canaux droits ta, il est constitué par des cellules cubiques; ailleurs, par un épi-
theiiun! p[at nettement pavimenteux.
C. VAfssEAux ou CÔNRS EFFEnEMs. Le réseau testiculaire de Hailer donne nais-
sance, à sa partie antérieure et supérieure, à un certain nombre de canaux, dits
M!S~e<ïM~e~'eM<s (fig.S'H,S), qui, se portant de bas en haut, s'échappent de
t'albuginéc, pénètrent dans la tête de l'épididyme et là s'abouchent dans la portion
initiale du canal épididymaire.
Ces vaisseaux efférents sont au nombre de '10 à 18. Chacun d'eux suit !out
d'abord un trajet plus ou moins rectiligne. Mais bientôt il devient flexueux; puis,
il se pelotonne sur lui-même, de façon a revêtir dans son ensemble la forme d'un
petit cône, dont le sommet répond au corps d'Hi ghmore et la base à l'épidid,yme.
De ta, le nom de ed~es efférents donné par la plupart des auteurs aux canaux qui
émanent du réseau de HaUel'.
Les cônes efferents, mesures en place, ont une longueur de 1S à 20 millimètres;
une fois déroutes, ils atteignent jusqu'à 1S et 20 centimètres, soit une longueur dix
fois plus considérable. D'autre part, leur diamètre, qui est de i/2 millimètre au
niveau de son émergence du rete testis, ne mesure plus que 1/3 de millimètre à
sa. partie moyenne et d/4 de
minimètre seulement à son abouchement dans le
canal épididymairc. Les conduits qui constituent les cônes efférents diminuent
donc graduellement de leur extrémité initiale à leur extrémité terminale et, par-
tant, présentent dans leur ensemble une disposition qui est légèrement infunfJitm-
[iforme.
Les douze ou quinze cônes ciTerents du testicule de l'homme se disposent les uns
à la suite des autres dans le sens antéro-postérieur, comme nous le montre la
figure 871. Le premier, je veux dire le plus antérieur, se continue sans ligne de
démarcation aucune avec le canal épididymaire et constitue à proprement parler
l'origine de ce dernier. Les autres se jettent tous dans ce même canal épididymait'e
isolément et successivement,c'cst-a-dire que chacun d'eux s'ouvre dans le canal
précité un peu en arrière de celui qui le pré-
cède et un peu en avant de celui qui le suit.
Histoiogiquement, les vaisseaux eu'ërcnts se
composent de deux couches '1° d'une eo!<e/M
externe, constituée par des éléments fusifor-
mes, qui se disposent circulairement et qui
sont vraisemblablement de nature muscu!ai)'e;
3" d'une eoMc/te Mt~et'Ke, épithétiafe, formée
par un ëpithëHum cylindrique cilié. ScffAt'FER
(i892) a décrit:, sur la paroi interne des cunes
efTérents, de petites fossettes tapissées par un
épithelium spécial, qu'il considère comme re-
présentant des g]andu)es simples. Tantôt très
abondantes et se touchant presque dans cer-
tains canaux, elles sont, dans d'autres, grou-
pées par petit nombre ou même isotecs.

D. CoxuufT HptomYMAin)' Le conduit cpi-


didymaire, cana! cofJccteHr commun des cônes
efférents, nait, comme nous venons de le voir,
au niveau de la tête de i'epididyme et s'étend de là jusqu'à la queue, on il prend
le nom de canal défèrent (fig. S7'i,6).
Sa tongueur est de 6 ou 7 mctres c'est assez dire que, comme les enr~tc~cs
seminifères et bien plus encore que ces derniers, its'enroutc et se po)otonne
sur tui-meme pour n'occuper qu'une étendue tongitudinate de S centimètres.
S")) diamètre~ contrairement à ce que l'on observe sur tes vaisseaux efïercnts,
s'n'('ro)tgradue!fementaufuretàmcsurcqn'i) se rapproche du cana) défèrent.
A ii partie moyenne du conduit, il mesure 380 à 4SO
don! )50 j;. environ pour la lumière centrale.
L's mille flexuosités que décrit le canal epididy-
mftirc sont unies les unes aux autres par un tissu
ce)!n)airc assez dense et dépourvu de graisse, qui se
continue insensiblement, au niveau de la queue de
)'ér'")'dymc, avec le tissu cellulaire du cordon.
Quant au canal lui-même, il se compose, comme
les vaisseaux efférents, de deux couches concentriques,
)'unc externe, l'autre interne (fig. 580). La couche
M~p/ie est constituée en majeure partie par des nbrcs
musculaires lisses. Cette couche, dont le dévctoppc-
ment augmente au fur et à mesure qu'on s'éteigne
du ~'sUcuie, mesure en moyenne de 20 a 25 u. d'épais-
seur. Au voisinage du canal défèrent, elle se divise
nettement en deux plans distincts un plan superficie),
comprenant des fibres iongitudinatcs et un plan pro-
fond, constituecxctusivcmcnt par des fibres circutaircs.
La couche !M<e?'Me, epitbétiate, & été bien décrite par BHCKHx, en )856. Elle est
formée par une rangée de cellules cylindriques ciliées, mesurant de 50 a 60 u. de
hauteur et renfermant, dans leur partie profonde, un volumineux noyau. Les cils
qui surmontent; ces ce)fu)cs sont remarquables par )cur iongucur; ils se meuvent
d'avant en arrière et tendent, par conséquent, à chasser les spermatozoïdes vers
le 'mat défèrent. A la partie profonde des ccHutcs cylindriques, ou plutôt entre
leurs pro)ongemcnts basi!aires,on rencontre une nouve)iccouc)tC(te toutes petites
cellules, de forme triangulaire sur la coupe, pourvues d'un noyau circulaire
de oa 6 ;J de diamètre, autour duquel se moule un corps cellulaire peu apparent
(Tôt )t\H''x et IlEnRMAxx). Ces cellules profondes ne sont vraiscmbtab)cmcnt que
des ceHutes jeunes et encore mal différenciées, destinées a t'cmptaccr, au fur et
~) mesure qu'elles tombent, les cellules situées au-dessus d'ciics.

Débris embryonnaires annexés au testicule. On rencontre sur le testicule ou dans son


t'oi."in:tse un certain nombre d'organes rudimentaircs, dépourvus de fonctions par conséquent.
-font !;t sif;f)ifiC!ttion nous est nettonent fournie par t'et.ude du devetoppem~ut de t'appan'eit
uro-ii~ nit.d. Ce sont les hydatidos de ~torgttgni. t'orga.ne de Git'akh''s et. les va-a abcrrantia de
r~pi()i~\tt!C.
-t. )huATtDES DE MottGAO!!). Les ttydatidfs de Morgagni. ainsi appelées du nom de t'anato-
)niste~)ui les a signalées. sont deux petits appendices, l'un pédicule, )'auh'e sessile, qui se deve-
)o)'p'))t<t la partie antérieure du testicule et de t'epididyme
a /t'/f/a/'(/e pédiculée. L'hydatide pédiculée (<ig. 58~.3) est une vésicule arrondie ou piri-
,jj.jj~, ..i)!neplus ou moins retrccie et formant pedicuto rattache à la tête de repididymt'.
ordinairement t"5
de à 2 miUimètrcs. Quant au pedieute, il a dos dimen-
S~i~ diamètre est
~iuns f'~t \ariab)cs surcertains sujets, it mesure 1 ou 2 mi))imètres <)e Joncteur seu)ement. tandis
~u i) ait~iut sur d'autres S mUtimetres, i2 miUimetres et mémo plus. Mais. queUe que soit sa )on-
parait, entrer en relation avec les canaux seminiferes. L'hydatide pedicujm' de
Mor.(;<nen'est pas pas
"upur il
constante. Quand ette existe, elle se compose d'une enveloppe conjonctive,
titni~-cc intérieurement d'un epithëtium cy)in()rfqucà cils vibratites. A son ccn))'< se trouve une
.jUiH~'e plus ou moins grande d'un tiquido transparent.– La signification de Fhydatide pedicuteo
<)f Mum.i"ni n'est pas encore parfaitoinent etucidce. Les auteurs
s'acconient cependant d'une
Mm~f~nera)e a le considérer comme le reliquat d'un canalicule aberrant du corps de WnttT.
b. ~t~Me MM;7e. L'hydatide sessile ou non pédicuMe (fig. S82.4) est beaucoup p)m fr(;-
quente que la précédente elle serait mémo constante, d'aprÈs Kn~uaR. Elle se présente M.~ la
forme d'une saillie arrondie ou apiatio, a surface lisse ou irrcgu]i<!)'o, quelquefois mu)U)o;)ce,
qui s'implante, suivant les cas, sur là tôte de l'cpididymo, sur t'extrëmité antérieure du tusti<'n)e
ou dans l'angle de réunion do ces deux organes. Ses dimensions, très variables comme cdh r, de
tous les organes rudimentaires, oscillent d'ordinaire entre 8 et 8 miHimetres. Mais on en voit ;]e
beaucoup ptusd6vctoj,))t;cs,
qui atteignent jusqu'à t:; on
18'mt))imetros.–L'i~yd.ttidc
sessi)e n'est plus, conune
)'))ydatidopcdicu)6e,unf're-
sicule creuse ou remp!i<. de
liquide ot, de ce fa.it,cU<')Me-
t'itGbienm!ttsonno~Le
p~us souvent, copon'Ja.nLcHe
nous présente u. son centre
une cavité tubuicusc, df~~t les
pa.roissontt'evôtuesin~rieu-
rcmentd'unopithetiutncytin-
driquec'dic.Cecu.n~tc.'ijtrtf
s'étend parfois très foinil
se termine en cn'cuin~u s'a.-
bouc)~ dans un conduit s(i-
minifere. On conçoit ~juc,
dans ce dernier cas, )'hYdt-
tidcsessite puisse renfermer
des spermatozoïdes.– Au
point de vue dosa si~tufic.L-
tion )norpho)ogi([uo,i'hyt)it-
tidcsessi)oestgenHra)c~))cnt
considérée comme représen-
tant i'extremite pcri~tnMh'
du conduit de Mû)icr. Rite
est donc J'ttomoiogue, chez
l'homme, du pavi!tunf)et.L
trompe utérine, et i'oneom.
prend maintonantqueihydit-
tidc puisse se présenter sous
ta.tbrmed'unorificeev.~Met
abords franges.cofnn)e)'it ob-
serve bien.con~nc
LOËWt; ou
t'avuRo!!), sous la tonne
d'un entonnoir auquc) taisait
suite un !on~ can~~ <;cntr.t),
cheminant le ton~duhan!
iibrodet'ëpididyme.
c. /<i</)'e~ CM!'c:</<~ pf)v'.f/
~?'f/y/Ma!M. –Outre )cs <)'j))t
hydatidos que nous venons <)e
Pië.SSt. décrire, on rencontre encore
Schéma niont.t'an). la dcsUa~e du corps de Wo)ff et de Forgnnc génital chez le souvent, tout. le tong de )'Hpi-
fœtushunmian~dc. didyfno. mais de préférence
de
Le canal \füller est en rouae; le corps de Wullf et ses dbpendances sont en bleu.
ft~f'hoittdiqucte sensd~nstequa) se dëphcete testicule, cntta]n!)ntnvcctu)teca<).)tde
La au voisinage <!c son e\tremitc
MiU)eret~C!n'[)S(icWoHT. antérieure, d'autres vesicutes
de volume variaute. mais
))a.bitue)feme))ttoutes petites et sessifcs. Leur signification est encore assez mal ctahfie. On les t
considérées tour a tour comme dos formations kystiques de t'epididymo (GossE[.i). con)n)M des
kystes séreux (Lusc~KA), comme des débris du canal de MuUer (KouEt.T), comme les restes de
quelques canalicules du corps do WoH[, comme de simpies di\'orticu)ums des Ctnimx .scini'n-
j'm'cs, enfin, cntntno dos dihtt~tions lymphatiques (HocHHNKGt.). A )))on itvis, toutes ces prufiM-
tions vesicuteusos peri-epididyma.ires sont do na.turo tr~s diucrento et chacune des intciprctt-
tions precitHes est probiib!o)nentjuste, ù, )!). condition qu'on ne veui'dc pas en faire une turn)ute
~cnerato, mais qu'on se contente de t'app)iquer seulement ù, un certain nombre do cas dHtct'n~ncs
B. OMAf)! Dt; GntALRKS. GmALcÈs a décrit, sous le nom do corps innominu (JoM''tt.
f-tt/(<<'<OHtH:ec<f/Mat<:H:a!M.);,janv. )8S)), un petit organe rudimentaire, d'une contrat on
blanc jaunâtre, situe a ta partie antérieure du cordon spcrmatiquc. a 1 ou 3 m'dtimetrcs au-dcs-
su?)
~itiéto<)ei'Hpid'dyme (fjig. N83,2) c'est )e ~M/o'f'f/ymc de WA[.DEYf:x )o;ja)-<)t(/;W'/we([e

)[6 :u:. On te trouve ordinairement, au niveau du cul-


de- .c de vaginato mais on le rencontre aussi un
ta.
pc~t i'.u-dossus ou un peu
au-dessous de ce cut-do-sac,
co)t:~)etement en dehors de la séreuse dans le premier
ca~ mLieremont recouvert par otto dans )o second.
L'.)!ano (Je Giratdés est très variable dans ses di-
mensions il mesure le plus souvent do 12 a 14 mit-
tintctrcs de diamètre, et se trouve constitue par un
ecrt.iio nombre de grains plus petits, aplatis et a con-
tour. irregutiers, mesurant do 4 a. 6 mitiifnetres dans
leur i))us grande ]a.rgeur. Chacun de ces grains, exami-
nés microscope, nous apparait sous la forme d'utt
tub'' ')e JOO a 200 de diamètre, plus ou moins enroute
aurhii-mrmeon formedog!omendo((ig.&83). Du
reste, ce tube est teigne a ses deux bouts et se compose,
M ~uint de vue histoiogiquo, d'une gaine conjonctive
htj'i; t'n dedans par une cotrctic d'epithefiu))) cylin-
driq' à cils vibratiles. Aux formations nettement tu-
butcus~ viennent souvent s'ajouter, dans t'organc de
Girab~ des formations vesicu)euses d'un tiers d<'
n)innictroa2mi))imetrosdediametre.Ccsvesicu)ci-,
(~ui pr~scntent exactement la même structure que les
tuh' ne sont autre cfiose, comme l'a ctabii GtHAi.nÈs.
qui; d~'s portions de ces derniers, qui se seraient diia-
)cc.<'))a!npou[cs d'abord, puis isotees. EOessont
~.trf~is h'es nombreuses et on rencontre même des
M~.Hn-de Giratdes qui sont uniquement constitues
~t't!a.
Qui! soit forme exclusivement par des tubes ou
Hg.
par Urtn'is cmht'yomum'c-; annexes au )c=ttcu)c
des vmicutcs, ou bien a la fois par dos luttes et des (<cA~«;~<yf;f).
yesiruh's.t'organo de Giratdes a toujours la même A, Icstitule. tt, l~llilli,I~lIu', :¡\C 6. ~a tète el L~, SI
i'ignitit:)ti«n:c'estteroti(juatdo la partie intérieure du yncue. C, tonlun. U, fcuilll'i pariélal dc la u;;i.
a<!j)s de AVotff.t) Ilpour homologue,chez la femme. n<lle: U'. feuillct ,'i~cel';J1de la lUi~III.~ memLrane. dêdli~
l'OUI' IIIOU Il'(:1'
cet t'n-onbte de tubes que 1 on rencontre chez etio 0) I.1o vac Urertans de 1f.\l.LER. le toefa innominrde
Jc~a~sdet'organodeRosenmutter.cntretovaireet Giraldès. -:J,"h~dillide I..¡'icuh~e, rh)'datidl':o:cnili!
htnuHpf. et qui constitue le pat'ot'o'tMM: de )hs. ou ~aroo/)/<o<'OM ')cW.t).DHYER (v.'y. 0;f<Ht".
'/M;/«M.t de la /en!;Ke.

C. \As.\ AnHKKAXHA DE ).');['fOfDYME. Au cttur.s ttc sun tMjct, h' <n<t) ~j)i<ti<)\')tMirc t-ccoit
sssM souvent un certain nombre de canaficufcs borgnes, je veux
~ire qui i-e terminent en cul-de-sac ce sont tes MMa «<'t'<'<<)/t(t </c
<'c/«<mt'.
).pi!Ls important de ces vasaaberrantia, comme aussi te plu.
eenstimt. se detacbc. du la queue de t'cpididymc Oig. !i8~.)), ou tticn
~c la [Motion initiale du Cima-t duMrcnt, c). de Ju. se porte en haui
et n~ nvant. en se réunissant aux utentents du Cûi'don on te désigne
a"U!- i<' n~tn de rfM «&e)')'<?)!s de //<!</< Sa fongueur varie ordi-
naironfnt de 2 a 6 centitnftros. Le tube qui le constitue est d'abord
tMtiti}:)~- mais, peu après son origine, il devient ncxuoux et se
peiotonn!- ~raduencincnt, de façon a revêtir dans son cnsentbje ia
t!'nnt; .)'u)) cône à base supérieure. UfM fois<fe)'ou!e, <-etube tncsurc
en moyenne de iO à tu centimètres, quelquefois 23 et même 30 ccil-
ttt~h';UT.
A cùtf des vasa aberrantia du conduit ëpididytnairc, nous devons
stgniu'T )'e\istenco fréquente d'un vas aberrans imptanto sur )<i rote
Ya:iC))!~nnhtestisdeUAH.Et).CediverUcu)e,signa)cpar HoTU
fM )X;fi «fM !t&e)')'a!Mf~ /<o</)), parait être très troquent PotttERdi)
i<t\ou n'ncontrc 25 fois sur4S testicules. J) se détache, dans la ptu-
t'.nt d' cas. de la partie moyenne du rctc testis, immudiatetnent en t-')~SJ.
.nnen' du dernier cône efferent p)us rat~nont. on ie rencontre an Co)'t'sdcGira!ttfS:mtca)ta!tcut<'
n'iHeu d.s cônes. Sa tonguour est en moyenne <)o 4 ou :i miiti- tcrnu))~ a ses deux cttrcnnt~
"n't!H; Quant a sa direction, cHe est ordinairement la même que ~rdcsreHttptneMtscnca'cutn.
celle fk'A (unes cfFcrents; mais le vas aborrans du rctc tcstis t<eut
encore s'inctin')' )')t)x ou
fonts..<.)!t d'avant en arrière, soit d'arrière en avant.
(
1uu:i vasa aborrantia, qu'i)s soient. imp)ant~s
t~h: <.)it la )nt.j)M structure ils se composent d'unesur
le conduit epididymain' ou sur )c retc
gaine conjutx'tivc, revêtue intérieurement
d'une couche d'ëpithëtium cylindrique cilié. Us ont aussi la mémo signification ce sont des ior-
mationsresiduoUos de la partie supérieure du corps de Wotfï.

§ IV. LES srEKMATOXOl'UËS ET LEUN MODE DE GENÈSE

1° Spermatozoïdes. Les spermatozoïdes ou /~aMteM<s sénzinaux (~sH:eH-


/'fi;~eM des auteurs allemands), découverts en 1677 par Louis IlAM, sont de pt'tits
corps mobiles formes d'une partie renflée, la <<~e, et d'une partie mince et effile,
la ~MCMe.
La tête a une forme caractéristique, dliférente suivant qu'on l'examine de face
ou de profil. Vue de face, elle est régulièrement ovale vue de prou), elle parait
piriforme avec une extrémité pointue, libre, dirigée en
avant et une extrémité large rattachée à la queue.
A la tête fait suite un segment court, tronc conique,
que sa forme et ses caractères histo-chimiqucs ont per-
mis a. ScHWEiGc.EH-SMDEL de distinguer c'est !e seg-
MeK< Mt<e?'M?edM~'e, sorte de pièce d'union entre la
tête et la queue et qui ne prend aucune parl aux
mouvements du spermatozoïde (fig. 838,2).
La queue est un long filament termine en pointe;
elle constitue le système moteur du spermatozoïde. On
la divise actuellement en deux segments l'un, assez
volumineux, en forme la plus grande partie, c'est le
se~MeK< j~'Mïc~p~ (/aMp<s<MC/i: des anatomistcs alle-
mands), placé immédiatement en arrrière du seg-
ment intermédiaire l'autre, très court et très effilé,
forme sa pointe et a reçu le nom de se~nteH< <g!'m:):a<
(Ë'Mds<MC/c).
La tête mesure 8 millièmes de millimètre, le seg-
A B ment intermédiaire 6 millièmes de miHimetrc, et la
Fig.584. queue 40 millièmes de minimètre, soit en tout ai mi!-
Spermatozoïde ()c)'ho)t)mo: lièmes de millimètre (ScuwEiGGER-SEfDNL).
A, vu de face; B, vu do pi'oH). La structure de ces différentes parties est la suivante
)< tète. 2, segment intermc- lit tête est formée par une masse de chromatinc diffuse
diairo.–3, segment principat de
!aqucuc.–4,segmcn~ terminai.– fournie par le noyau de la spermatide (voy. plus loin)
5, filament axial.
et revêtue d'une très mince couche de protoplasma.
Le segment intermédiaire et !& queue sont constitues par un filament axial
décomposaMe en fibrilles longitudinales, revêtu d'une écorce protoplasmique
qui manque toutefois au niveau du segment terminal, ce qui explique la grande
minceur de ce dernier, réduit au seul filament axial (EiMEn, JEKSEK, vo.\ Hncxx).
D'après les données les plus récentes, le filament axial serait rattaché à la tète
du spermatozoïde par un petit corps, le 6oM<OH <e)'MM'H~ dont il sera question
plus loin.
Examinés dans du sperme fraîchement éjaculé, les filaments séminaux se mon-
trent doués de, mouvements rapides. Mis à l'abri de la dessiccation, et maintenus à
]a température moyenne d'un laboratoire (17°), ils conservent ces mouvements
pendant plusieurs heures.
Quelques a.ut,eurs (JENSEN, G)MEs) ont décrit, autour de la queue des spermatozoïdes de
l'homme, une mince lamelle spirale analogue à )a membrane ondulante des filaments scm'naux
<]:s!Ja]nMd)'es:ma.isnETX)usa~conLcsf.cson existent. f''<ftSTftj)Oi'tt)i!,<)~concifi''rces f)cu<
(~)n]ions,ontnont['a.nLf)ue)eût~tnei)tspirtL[cs)unei'ornii).ti<)ntrimsitoiredf'peudcdureo.Hcst
1!inions, en rnontr'a.ril, quu lo filalnenl, spiral cal. unel'onïlulion trunsitoire ilc· !>cu clc duré~. fl est
),,)'t![cp!H'une membrane tirs
j"J'lI[(J par une membrane Ll'Ós mincc,))yatinc.
minco, hyaline,quirluicntu)]r<tt)'~ent)ncc!').iuntnou)cntdt'f'~v')-
enloul'c l¡ll1\le it un elJl'lain IHOII/eut de J'I"'O-
J!~i~n du spormt).t,oxf)ïdc,eLqui(.'st.tni'du en spir!L)oj)ond:udi~'t.r:tjc'tdt't! dernier ù.h'iiv~rah!
t'.t.~u.YSoninifercs.
2~ Spermatogenèse. Les canalicules seminiferes, que nous avons décrits pins
]j.t, se montrent soit, i'etat de repos, soit a ['état actif. Dans le premier cas
(< 574), tcu!'cpiHic)ium se compose de trois ou quatre coucItes()cccHu)es
[~ics ou potyëdriqucs, dont les noyaux sont au repos. La lumière des canaux est
)ji.~i)imitëectrcmp)ie par une masse finement granuleuse coagufee par l'action
de- reactifs durcissants. L'activité g)andu)airc se rcconnait, d'abord a la division
dfh noyaux ccHuiaires, puis il t'apparition de formes de transition vers les sper-
jnatoxoïdes, et enfin de spermatozoïdes vrais. )n(!epcndammcnt de ces derniers,
on distingue dans le contenu des tubes semmifercs ~fig. 585) trois sortes d'eie-
mfids )° les ceMM/es /cs<<CM~M'e~, rondes ou polyédriques, d'aspect varie,
t'no~ccs les unes au-dessus des autres comme les éléments d'unepitbéHum
straiifie les ce//M~es /<.EM de S[.:)t'rf)).t ou ce~/M~s de soM~'e~ de MERKE).,
di-j'usees radiatcment entre les cc))uics testicuiaires 3" les ~e?'ma/o~
j'c'unrjaissabies a )eur grappe de spermatozoïdes, ~ous étudierons successivement
cjt.ienndeces cléments.
J. (;t:D,ULEs TËS'i'iCL'<.A)!u';s. Les ce!)u)cs testicutaires dérivent toutes les unes (tes
ftnir~s parfnvtston )ndt-
rcct~: mais )csce)tutcs-fit)ps
nf rc-'soubient pas a tcur
m~d'(jui)rësu)t.eqn'i! 1

y;)plusieurs sortes de cet-


tcsUcu)ait'es. On en
it))~'s
dishnnucLrois formes pt'in-
~ipa!s )cs s~e?'H:a<o~o-
)i< tes sne?'ma<ocy~es, les
.<C~</«~~eS (L\ VALHTTK
S.\f.\j-t<j.:o)tf.Ë).Lesspc)'ma-
L'j.iHc:- )'c}))'esenLcnt,)a pré
)jU~')'f' ftj)'me:c))cscngcii-
drf'tjtpnr division indirecte
les ~j~-rtnatocytes~ icsque<s
j'r~duiscnt a icm' tour et
))arh'tn(''n)cmodc)csspcr-
mati'i~'s. Ces proUfërat.ions
cc!)ut;ti)'cs eL ces changc-
tnentsdc formes s'opërcnt.
'!c<)c))urscndcdans,dcta
jMi'ijtt'upt'cvergtatmnicrc
1:
du <)));))icu)e. Les
r din'erentes
.mr· cettutes sont rangées suivant des couches supcr-
pu-t-()ig.o83).
:(- ( ~KcAe !e;e!M'c spe~)Ha<o<yoH:M. iutcricurc ou couche des
La couche
sppim~tugonies (fig. 58S,2), es), formée de cellules disposées sur un seul rang,
adjar~nt a la membrane propre- Ces ceUu)es ont. leur noyau, soit Fêtât de repos,
soit c~ \uic de division indirecte. Leur corps protoptasmique eme). des prolonge-
ments ramifies, qui s'unissent aux prolongements similaires venus des cct!uh's
voisines, en formant un réseau dans les màiUes duquel passent les pieds dcssjK'r-
matobtastes et des ceHuios de soutien. Les spermatogonies engendrent tcsceihff'
placées au-dessus d'e)tes (SRMOLf), d'oit le nom de ce~M~es ~HtMtS~'ue~ sons
lequel les désigne ce dernier auteur. On les a aussi appelées ovules M~~es, )n;)is
ce nom a été donne à tant d'éléments divers dans )a spermatogenèso qu'i)
vaut mieux l'abandonner.
b. Couche woye~He, s~'Mtc~oe~es. La couche moyenne ou couche des sp~i'-
matocytes(Hg. S85;3), est caractérisée surtout parte noyau fortement granutf'xx
de ses cellules (HEXLE). Le corps cettutaire des spcrmatocytesest assez volumineux.
H renferme un corpuscutcparticutier, placé auprès du noyau et compose d'nne
masse arrondie de protoptasma fortement cotorabte par )es reactifs c'est ta ~v
deLENttossEK. Cette dernière semble se rapprocher des sphères attractives fvoy.
A'<M'yoct'Mese, in MMmn'OLOGn;), mais ce n'en est pas une c'.est plutôt un ot'u'.me
spécial, destine a former des parties distinctes de la t~te du spermatox~()e,
comme on le verra plus loin. Nés par karyocinesc, les spermatocytcs cngendmu
de la même manière les spermatidcs.
c. CoMcA<?SK~e?'<?'e ~er7?:a<~<?~. La couche supérieure ou couche nc.s
spermatidcs (fig. 588,4) est constituée par des ccHu)cs plus petites, rondes on

sëcs sur plusieurs en


polyédriques, bien caracterisdes par !eur noyau clair. Ces ceHutcs sont supo'po-
nombre incgat suivant les points. Les plus s~jK'r-
iiciettcs, en rapport avec la lumière du tube, font pius ou moins saittic dans r~L~
dernière leur corps s'aHongc et devient ovoïde ou piriforme. Chacune d'e]h's se
transforme finafcmcnt en un spcrmatozoi'de. Si J'on applique à rhomme lcs fnit.s
observes par LEXttossEK chez ]c rat albinos, on peut dire que cette mctan)0)'p!!osc
s'opère de la manière suivante la chromatine du noyau perd sa forme gt'.uu)-
touseouréticutee, et devient diffuse ou homogène. Elle s'accumule sur on~'s
côtés de ce dernier, ou cHc dessine un croissant fortement cotorc (fig. 58~,4't.
Plus tard, ce croissant chromatique forme la majeure partie de la tête du spcrm.i-
tozoïde, tandis que la partie cfaire du noyau disparaît. La sphère se pfarc sur
t'cxtrëmite du noyau voisine (tes ccUutes de Sertoli. Dans son intérieur, un petit
amas de substance fortement co)orab)e, rac?'oso?Me-dcLExuossËK,apparait.'u) sein
d'une vacuole claire, puis la sphère s'etafc sur le noyau dont cffeformcr.i plus
tard l'enveloppe protoptasmique ou coiffe de la tète du spertnatozot'dc. L'acroso~ne
s'applique contre !c po)o du noyau, ou il est maintenu par la coiffe et con-Ut))''
t'extrcmo pointe de )a tête du spermatozoïde. La queue apparait comme un fil-
ment pius coloré qui t!'averse lc protoplasma et scmbtc partir du f'cntr~sume
(voy. ce mot a A~uc;'Kese in EH~m'OLOGU!:) restant de la division précèdent'. Ce
centrosonie (parfois dédoublé) chemine au sein du protoplasma de la sperto.didc.
entrainant derrière lui le marnent caudai, et vient se fixer au pote posterk')n'du
noyau (oppose à celui oit est t'acrosomc), auquel il attache la queue en furn).mt
ccque.));s]j:xaappelé !e~OM<OH ~'m~a~ (~'H~AHOjo/'c/teM). Le bouton t''rn)iniu
parait ôtre te centre actif des mouvements de )a queue du spermatozoïde(L);ssi;K,
MEVEs), de rnën~e que dos fragments de centrosomes places aia base deci)a'ju'' ci!,
dans les cellules vibratites seraient le centre des mouvements des cils ')h:'<-
NEuuv). Le centrosomo serait donc, dans toutes les cellules douées de mouvetnotts,
l'organe spécial et comme le centre de ces derniers.
La queue ou mieux le fi)ament axile de cette dernière, ainsi forme au sL'i)) da
protoplasma sous l'influence du centrosomc, traverse le corps de ta -))''m'a-
(i,)f s'étend ineme en dehors de ce dernier dans ta tumierc du canalicule
eL
~t~inifcrc. Le protoptasma disparait peu a peu cependant un en trouve
~i.cure des traces pendant, quelque temps sous la forme de petits amas proto-
ht.)Stuiqucs accolés a la queue. Les spcrmatidcs, bien décrites pou)' ta première
)\ par Kûf.t.fKEn, représentent, )a dernière forme des cellules testicutaires. Fait
tt. iutportant, cites naissent des spcrmatocytcs par deux. divisions indirect.cs se
sn. <dant sans intcrvaUe de repos la chromatine de leurs noyaux est donc
r.~uitc de moitié (0. I)i;)t'rwn.), ainsi que nous te verrons a propos de ta karyo-
f'ii~'SC.
)~s trois formes cellulaires que nous venons de décrire sont. rarement réunies
-u! un même pomt Le plus souvent, on n'en trouve qu'une ou deux, la troisième
.ivant déjà disparu dans les transformations successives, ou bien n'ayant pas en-
cote ['ris naissance.
/i.Cm.LULHSUEsoL'r)nx(fig.885,5).–Entre tes ccHutcs testicutaires on voit ça
des etemcn),s spéciaux découverts en )8()M par Smn'('[.<. <:c sont; des ccHutcs
<ti-~usecs radialement, qui s'appuient d'une parL sur ta membrane propre et qut
-ri;eut d'autre part entre les couches de ccUutes testicutnircs, qUettes traversent
~jH. )quefois dans toute leur épaisseur. Sur tcurs bords, ces ccttu)cs sont ptus ou
touinsexcavees pour recevoir !c cor]is de cet)u)cs tcstieutaircs, qui s'imprime en
(nicique sorte sur cites, et elles émettent des protongemcnts minces qui se glissent
otin' tes strates de ceHutcs superposées. SEitTon désignait ces ccHutes sous le nom
de (e~M7<'s /?.c~, voûtant indiquer par ta qu'cttcs restaient toujours les mêmes dans
)c c'~n's de ta spermatogenesc, tandis que les autres se transformaient sans cesse
pour devenir des spermatozoïdes. MRHKEL les a comparées aux ccttutcs que l'on
voit dans )cs épithéliumssensoriels, interposées aux cellules sensorielles propre-
xiod dites et formant a ces dernières une charpente destinée a les soutenir. Il les
a .tppetees, pour cette raison, ce~M/es de soM<M)t.

C. S)'KHMA'ro)iLASTKs. Pour comprendre la structure des spcrmatobtastes, il


i.[))1it ')e se rappeler les ccUuIcs de soutien. Ces dernières se montrent le plus sou-
vent sur tes coupes, en rapport avec une grappe de. spermatidcs ptus ou moins
a\a!H'ees dans ta voie de tour transformation en spcrmatoxoi'dcs, et qui se placent
autour du sommet de la cellule de soutien qu'elles semblent prolonger (ug. 585,6).
Uan- les dissociations, tes spermatides restent habitucttcmcnt accolées à la cellule
de '.(H)Uen et forment avec elle un tout, que t'on a pris pour une cellule d'une forme
))arti<'uiii're, souvent comparée à celle d'un candélabre. Ces ccttutcs ont, en efTet,
un [)icd élargi, qui repose sur ta membrane propre et dans tcquei est toge le noyau,
pui- (in col effilé, qui supporte une grappe de spermatides, ou même de spcrmato-
i'uîdt's, figurant les branches du candélabre.
V~\ K)!XHn, qui découvrit en t8'H cette forme singutière d'etement ceHutaire,
lui aUribua un rùle prépondérant dans la production des spermatozoïdes et lui
don));), pour cette raison, le nom de ~erma<oMas<e. Pour cet histotogiste, te
spcnnatobiaste était une cettute bourgeonnante, qui produisait a son sommet
une st'-ne de gemmes ou de bourgeons., lesquels devenaient plus tard autant de
i-pcnn~toxoïdes. Les cellules testiculaires n'étaient que des globules blancs plus
ou u)~ins transformés, destinés à fournir la partie Hquide du sperme.
0'ttc noUon du spermatobtaste et de son rûtc a été longtemps admise. Cependant,
depuis longtemps déjà, SERTOLI regardait les cellules testiculaires comme les véfi-
tabt''s mères des spermatozoïdes qu'elles engendraient par simple transformation.
C'est tu. )'idëequi domine aujourd'hui, et )c spermatobtaste est, déchu de ta pince
etevëe qu'il occupait dans la spermatogcnëse.
M]tnKEt.fd,remaMjuorque)ospei'n]atob)astopou\'aitctreconsiderecommoune)omontcon)pu.
de deux sortes de ce)iu)cs bien distinctes )° d'une çoHute de soutien; 2° do cotiutes-mere;) 'h'.<
spermatoxo'fdes, coHees & )a cellule de soutien pur une matière tenace.
Cette idée, d'abord dë)aissco, a, été adoptée depuis par un grand nombre d'observateurs ~.<'e
qui est très important, par vos En~EH tui-rnemo, ]o créateur du spermatoMaste, nuque] il a
renonce dansun mémoire récent ()888).
Cependant ]osretations qui exis!cnt entre iace!)u!o de soutien et tes spormatidesuuies en
un spermato))!astosont comprises de différentes manières par les auteurs. Los uns, comm<!
MEftKSL, y voient un simple accoteuicnt du a une matiero tenace, coaguiee par )esre,u'!d&.
n'autros, comme GnûKUACEN et aussi, d'une certaine façon, BENDA, croient, que )a. cctt!)!" de
soutien contribue u. !a. nutrition des spM'ma.toxoïdes. ïtExsoN pense que !n, ccUuto do soutien s'ac-
crott a,u moment do la, maturité des sperma.toxoïdos et. pousse ceux-ci da,ns la, tumieM dos canit-
Hcu)os scminiferos. Enfin BEKDA regiirdo i'union dos spormatides et do la ceUute de soutien
comme nno sorte de copuia.tion. C'est la réédition d'une ideoMtericuromeutémise p:).r f!A!tAX~.
qui avait docr.t. chez )es p~gios).omes. une Ctmjuga.ison soxuoUe entre ies difterentes coihihsdu
tosticuio.
Quoiqu'i) en suit, )ospcrnia.tob)a.stc n'est ptnsune)en)entce))td.a.iret')'<< c'est un eh')!c))t
con)p)oxo for!ne -pftr l'union /'o!'<u<<e (MF.xKEt.) ou o&~<7<o:)'e (CK.'<DA) de plusieurs spotin.)idMs
a.vcc une ce!)u)o de soutien: Ma,is quef)e est )a. va,iour des coUuies do soutien? t'our cer~!ns
.tuteurs, ces ccHuios sont dos etemonts indin'ereuts ditns )H. spcrm~togenese elles se bornfnt it
soutenir les ce'))u)es testiculaires, oUos contribuent peut-eh'c aussi a tour nutrition, mais eX~sm'
prennent jamais une part, dirccteàfapt'oduction dos speruiatoxoidos. On pourj'a.it les conq)ar<'r
aux coUuies ()u follicule qui entourent et protègent ]'o\'u)e (~[EKKKL, vox i~En, etc.). !'our
d'autres autours, cites no seraient mémo pas des ce))u)csveri),ab)cso). seraient tbrntecssinjpie-
nient par une masse de substance coaguieepar tes reactifs. MujA~io\tCs,)enren)ier,rcK.).d.t)(' Ic
corps ramifie de ces prétenduesccHutes cotinne produit par fa c'jagufa.tion d'une substance ififer-
posee aux etentents du tuhosenHnifero.l'KEXAK'r a soutenu aussi cette idée avec ))eancou[) (te
j'orce, en faisant romarquor que l'on peut trouver des coiiutos do soutien sans noyaux, f) n'v
aurait donc point do vcritabtes conuios do soutien, mais dos corps formes d'une substance co.'L-
g'uteo. engtobant dans sa masse un noyau provenant, soit, (t'uno cc))f))o rostce en dehors ()M
transmutations qui aboutissent a ia. production dos spormatoxo'fdos (S~o~'D~). soit d'une r~ijuk
speeiaie représentant tes ovules primordiaux (PxEKAX'r).
Les discussions sur la nature de )a ceiiuto de soutien se résument on ces doux opinions t''J<i
ce))u)o do soutien' oxiste r<e))eniont, c'est un ctemcnt indiû'erunt dans J;i spcrfnatogcne.sc. une
sorte d'élément fo!Hcu)airo; 2° !accnute de soutien n'existe pas on rea)ite,)es figures qai~
represontont sont des produits artificiets de coagulation. Dans le premier cas, les tubes t-en)i))i-
Ccres comprennent doux sortes d'eiernonts, )os co)iu)es testicuiairos (pji engendrent les sperjna-
toxo'fdes, et dos co)]u)es indifférentes. CL')iu)o.-i fo))icuiairos, celfuies de soutien (théorie dcfi)
duabte do composition dp fa gtando ma)e). Dans le second, tous les éléments contenus ditnstc.
tubes seminiferes ont la n)eme va)our fonctionneUe ils sont tous capabtos de produire des~et'-
matoxo)dos(t)teoriodo]'unite de composition).

D. R~UMH.–La spermatogenesc se réduit, en somme, a une muKiphcaUon


ceDulait'c abondante, accompagnée de changements de forme des ce)[tdes-(i!ics el,
pour la dernière génération, d'uHC réduction dans ia quantité de chromatioc du
noyau (voy. EMMHYûLOtin':). EHe peut se résumer ainsi
1° Des ceHu)es, ptacëes immédiatement en dedans de la membrane propre du
tube scminiiere (s~e?'/?!6!/oyoK~e.s'), engendrent par Jfaryocinese des ce))u)cs-<i))es
(s~e!'?na;<oc?/<es), qui donnent naissance chacune, par le même procède, a (pt:urc
xpe?'ma<t'<~es;
2° Ces dernières s'unissent par groupes et prennent p)ace dans des e.s))acc&
étroits, situes entre des jHes de cc)[u)cs moins avancées dans leur dcveioppe-
ment
3° Dans ces espaces, réduits à t'etat de fentes, s'accumule une matière fnto'cct-
!u)aire tenace, qui unit tes spermatidcs aux ceUutes de soutien. Si l'on n'accepte
pas l'existence de ces dernières, on peut admettre que la matière intercf'nutau'c
forme une co)onncttc engtobant parfois le noyau d'une ccHuie voisine de la p.'iroi
dutubeséminifëre.
't LtLproduction du spermatozoïde est duc à une sinipie din'ercnciaHon bistofo-
giq)' <tes spcrmatides.

§V.– \'ArsS)i:A);XH'r.\Et()''S

1 Artères. La circulation artth'icHe de )a glande ~(~nitat'' cht'x t'houmte est


as=!<~c par deux artères une arLère principatc~ )'N)'<o'e spc~'Hia/~M~ qui est plus
sp~< i.ttctncnt, destinée au tcsticu)c une artère accessoire~ !'a)'<o'e <o'eM/<e~e,
qui s" distribue a)a portion initiale du canal défèrent a )a partie poste!'icure de
t'cpi iifiyme et au pû)e inférieur du testicute. Ces deux artères, du reste, s'anasto-
n)o'n!apiein canal et peuvent se snpp)eGrn)ut.ue))etnc))L
.i. MonK Df.: ))MTiU)tunox nH LA L'artère spermatique., conone nous
spEtiMA'nout'
i'av~i's au en Angeiutogie, se détache de t'aurtcabdottUttafe.Apres un )on~ trajet
sou~-peritonea) sur la paroi postérieure
dci'.ibdomcn, ctte s'engage dans te
cf)n:(t)u~uina),tc parcourtdans toute
son ~Lenduc~ descend dansiccurdun
et H.m!)e ainsi le cûtc interne de i'cpi-
<tid\t))(',qu'e))cat.t,cint, a l'union de sun
quart anLuricur avec ses h'uisquiu'ts
~o'-tc)'i<'urs.0b)iquant,ato)'sen))as<'t
en arrière, cHf;ct''jisetjHiqncmcnLie
eu!'?" de i'epididytnc, arrive sur ic
~<t'd supérieur du t.est.icu)c,)on~ccc
arrière et,, parvenue a
hord d'avant, en
) oucentimètres du pute postérieur

(cep~int est très variabie), cnc se par-


tin:c eu ()cux ))ranct)cs /ë!'MM'Ha/es
)'m)t'i!)tcr)u',raut,rc externe.~faisde.ja
Lii-ucrutatique a fourni un certain
!)o'ntu't'dcco//M<ë~Y</et! que nousaHons
tout d'.u'ord décrire. J
a. ~'HHcAes co//<a;<i[/es. L'n peu fi~SG.
.ttt-dc"-f)s (je fépididymc, Ja spcrtna- LL-s!t!u'n.'s<!uicsti<'H)t':t~sL"u)cth'('it.\U
!i')nc .tbandumic deux branches cpidi- jfarsi~ta.tcintom'.
dymairrs ()ig.586,8uL8~, que nuusdis- ).)<'i'H<'t'(<pi<)tdy)nc.– 3.can;d'!t'r<rt'H).–
tiogtu'runscnantérieure et. poste t'icm'e. 4,id[n)~i)tt'f.S(*'<)H<'t't')th~ut<'t''nit:tS.–5.artt'rt;~)tc'-
n)ati<jttt'.avcc:<(iu'tmchr<tci'iru)eatiunc.rnf':T.s:t
La /~Y/Mc/<e (~<y?M<i!c aM<i!'eK?'e t')~)[chc<)c)'irmvati<'ni"tc)'t«*8.K\artft't's'itH'
U)attfsa!th)n'm't;t'tpost<tn'mv.artërc<~K'rcMttfH<
))'c?[ jta-- constante. Quand cUe existe, –te.arcadcsus~j'itfithn'ain')!,)amcaMtc!.)itU):tirt'
dcfadeftrMticnc.
p))c j~'ric SL'r la tête de l'ëpididynic
et s'y 'ii~tribue en s'anastomosant avec des rameaux ascendants des branc))es ter-
inin.iJ~s. La ~'a~c~e e~</<(~M<o~e~K?'<?, se <)iri~e<)))t,cn an'icre et en bas,
ton~c ute interne de l'cpididyme et vient ordinairetnent s'anastonmset' a ptein
(-anat.t\cc la terminaison de l'artère dcfercnticHc. Il en resuttc ainsi une tongue
a)'cad.[ue )'un pourrait appetcr a!'cad'e~Ms-('(/MtM!e. De cette arcade naissent
tk ihxnht'cnx rameaux, qui se distribuent à la purtion avoisinante de i'epididyme.
Uu!)c ces branches epididymaires, la spcrmatiquc, avant sa bifurcation, avant
m'hno sn pénétration dans t'atbuginee, fournit assez souvent un certain nombre
de &)'(Mtc/tes <es<tCM~(t!'es, d'importance variable, qui pénètrent, dans l'atbu ;in<;e
au voisinage du hite, se jettent sur tes faces latérales du testicule et, aprr' un
trajet ordinairement très court, plongent dans le parenchyme et s'y capitiari'cnt.
b. Bra~cAes <e)'MMM~s. Les branches terminales déjà spermatique, t~vons-
nous vu plus haut, sont au nombre de deux: l'une interne, qui se porte sur la (ace
interne du testicule l'autre externe, qui passe sur sa face externe. De cp- deux
branches, l'externe est, dans la grande majorité des cas, moins considérai~' que
t'interne et, de ce fait, peut être considérée comme une simple collatérale. Du n'stc.
elle présente )o même modo de distribution que l'interne et nous nous conten~o-ons
de décrire celle ci. La branche de bifurcation interne (fig. 886,7), arrivée :u) pùif
ou au voisinage du pote postérieur, s'infléchit en bas et en avant et chemine nturs,
irrëguticrcment flexucuso, )e long du bord antérieur du testicule. EHc remonte
ainsi jusqu'à la tête de l'épididyme; ou elle se termine en fournissant un banquet
de trois ou quatre rameaux, qui, comme nous l'avons déjà dit, s'anastomosent
avec les rameaux descendants de t'arterc epididymairc antérieure.
Au cours de son trajet, la branche de bifurcation interne de la sperm.itiqm'
abandonne do nombreuses collatérales, les unes internes, les autres externes. Les
premières, contournant, le bord antérieur du testicule, passent sur ta face externe
de l'organe. Les autres, de beaucoup les plus importantes, s'élèvent verdie hih',
en suivant une direction flexueuse et plus ou moins perpendiculaire à t'axf ion~i-
tudinal de la glande, disposition qui a ct,6 parfaitement signalée par J.uif'Of et
parAauou. Ces dive!'scs branches peuvent être groupées sous la dénomination-;r-
nërate deco~a<ë!'a/es dM~?'eMne?'o)'c. Elles cheminent en partie dans t'epaisscm'
de l'albuginée, en partie au-dessous d'oHe.
Des collatérales du premier ordre naissent des rameaux plus petits, c~Ta~
dMSecoMd o?'e, pénètrent dans les cloisons interlolxulaires et se portent vers
)e corps d'nighmore. Ces rameaux intra-tcsticulaires, très flexueux connae les
branches dont ils émanent, fournissent à leur tour des <e?'<'o~.s /e/')M/M<</<'}.
courtes et rares au voisinage dei'atbuginée, plus nombreuses et plus nr~csnu
furet a mesure qu'on se rapproche du corps d'I[ighmorc.
D'après AttHOU (Th. de Paris, 1S93) tes coUit~t'atos do second ordre se dirigcra.icot vers h'curj~
d'ftighmoro s~ns fournit' itucuno hr~ncho do distribution. Arrivées au corps (1'iti:{tn<KH'c. elle..
s'epa.nouirtuont on un certain nombre d'arLcrioies, qui, suivant a pa.r).ir de ce point Utt trajet n'h'')-
grade, se portcraiont vers le bord antérieur de la glande, en jetant de fins )'.unc.ui~ ~ur
canaticutos suminifc~'cs. De l'examen d'un grand nombre de LcsUcntes qu'il a injectes .nus fne-
yeux, mon prepatatour M. PRt.LAKD~ est arrive i), des conclusions enHëj'omont dittcrenh's. t'uur
)ui. la dispositionprécitéeexiste bien certainement, mais elle serait exceptionnelle.Je uK'cont")t!c
()o signalet' ici cette conclusion, M. ]'Ë!.).AribA devant prochainement exposer les resuttat-' de -e-
recherches dans un mémoire detaiHe, actueiiement on préparation.

B. Mot!E DE DisTnnu-'TioNDE LA DEFËnEN'i'iËLt.E. L'artère déférentielle ((ig. 586,9).


branche de la vesicaie inférieure, accompagne lecanal déferont jusqu'à son uriginc.
Puis, elle remonte le long de l'ëpididyme et, comme nous l'avons vu, vient -t'abou-
cher a plein canal dans l'artëre épididymaire postérieure, branche de ta spenuH-
tique. Nous avons vu aussi que, de l'arcade ainsi formée (~'cac/e SM.<(M~-
y/taM'e) se détachaient de nombreux rameaux destinés à l'épididyme. Au moment
de passer sur la queue de l'épididyme, la deferentieHc jette un ou deux rameaux
d'importance variable (ng. 586,t) sur le pôle inférieur du testicule. Ces r.uncaux
testiculaires se distribuent aux lobules du voisinage.
C. MODE DE TERMINAISON DES AHTHHES TESTICULAIRES ET EPfDIDYMAmES. Les !))'tCt'Ca
testiculaires, quels que soient leur origine et leur trajet, pënètrentdanst'epaisscur
f]("-t~L")cs, s'y ramifient. cL, <inatcmcnL, se rcso)vcnt, tout autour dcscana)icu)<;s
-~mixifèrcscn un réseau capU-
titir'~ a larges mailles, dont les
Y.)i-aux. présentent de 6 n't2u.
~e(!i.)nictrc.Sur)'<'pid[û!ymc~tes
ar~riotcsformentantourducon-
(!uit !idi()ymairc un rescan ana-
iogu'. mais a mailles beaucoup
ph)-!nrgcs.
2" Veines. Les veines du
[estim)e ou uëtMes .Sjoe/a<~Me.s
nitis~nt des reseanx capiUaircs
su-nidiqncs. Envisagées dans
)eur''nse)nb)e, cUcs sont très va-
ria)' dans teurs dimensions et
dan-h'ur trajet.–Au point de
vue d~ h'urs dimensions, ics unes
.ontt'~M?'/e~(10 on i2 mifjjmutt'cs
()c)~!)-:))cu)'),<md)))cuse~dcdi-
twti~napeup)'csrceti)ignc;)es Fig.~87.–Lcsv~inc~<)ut.csUcutc:~cst!f'uK''h-t)i~
au~'c.' sont ~oM</Me~ (de 20 a vup.n's'if~cc)tttcn)C.
30 n)i!tin)cL)'cs)~ Hcxueuscs, rami- t.k'stk'ut< .)))ttnt\)MC.n);t)()ct)')'cut.–t.aJbu-
~iM-. '~s dcrnicrcs décrivent g)m~'dont~com'hc')'<)icicne~~t~t!ctr''au[)ht'u')ttt":H-
<Htc.j,\c'mp-p~t'ij)hr)'i<ju~v<'stt)t'Hci<'t!("ct)t'tntt).mt'!a)t''
dans )~h'st.icu)c des anses, qui t~paisscu)' n)ot)pd<' ra)hu~inccct)t)!nn- <t~ \['ais '-itut~.
issuesducot't)sct<te!afiucue'k')cj'ittitwn< 7.~n)upf~<'incm
'). Vt'inps
'o)t)'<'ct'oi'-cn(.dc t~fneon la plus jtn'-t-t!ff6''fn)ict. $- s;toupc \<*i))CH\put ~fct~')~)c). 9. ~<'h)c i~-uc
<!t'!at~tft!ct'cph!xt\tHp.–)0.ar)cr<'<jtcrntaU'~f.–H.attcrc
nr't!i'')'c.(~))aqttca)'t,et'cunpeu 'tërcrctttictfc,
votun)incusccst)'abituei)c-
ment accompagm'c d'une
veine longue. Au point
devuedetcurtrajct.onpcut
tes distinguer en ue<Hes eeM-
~'<~es et ue!'He~ pe~tp/të/'t-
~KM. Les prcmn'rcs (en
i-unsid~i-an:, le corps d'High-
more contm; un ccnh'e)cun-
(')'gcnt vers le <;u)'psd'Uig)t-
ntut'f <'L y forment pat-
tcm'rcuniun de grus vais-
seaux veineux de t mi!)i*
tnetrc et ptus de dianK'trc.
Les secondes~ suivant une
direction contraire, se por-
tent vers la périphérie des
tobutcs spcrmatiques, pêne

t''t;. Les Ychici; du testicule, vues sur une coupe schumaLtique do tof'gane.
<- ").<t~. J.t''fmtidyt)t' 3, atbugincc. avec '-es cloisons )Mtcr!obu!'nrcs. 4~cor))S J'ÏH~hnïore. 5. S,dcm
''incs <j~ une veine tonguc. 7. une vdnû p~)tph<*riqucousut'<'rticicno. H, une veine centratc ou j't'o-
r"m!f. ,,n sinus veineux phft d-ms )épaisseur de r~tbusiHce. tO. un CM'a) aMastcmoti~ucaUimt du sixMs
'M~M~\ !j.u;;im'c au corps d'Highmore. tt,paquet veineux itUant au cordoM.
trent alors dans l'épaisseur de l'albuginée et s'y réunissent en de larges -inus
(BrcHAT), visibtes par (,ransparence, tesquets, sur l'une et !'a.utre faces du tcs~'cuic,
se dirigent perpendiculairement au grand a\<' de
l'organe et gagnent le corps d'Highmorc.
Arrivées au corps d'Uighmore, les veines përipJK;-
riques (u~Mes SM~e?'/<c!<?~e.f) se réunissent: aux veines
centrâtes (t)e'/Me~ jt~'o/bn~es), de façon a formfun
premier groupe de cinq ou six troncs, qui, s'' por-
tant verticalement en haut, croisent, te bord adho'Mt
de t'cpididymeet passent dansfe cordon (Hg. ?8, H).
Au premier groupe viennent se joindre qur'tques
veinules issues de )a tôte de t'epididyme, ou e!!c.
forment un réseau superuciet a maittes très c~'oitcs.
Les veines qui proviennent du corps et de (a (jucuc
de ce dernier organe forment un deuxième groupe de
trois ou quatre troncs seulement, qui passent rg.itc-
mcnt.dans te cordon.
Fig,M9.
Dans le cordon~ les deux groupes veineux précité:
Coupe L'a.ï'Hvcrsu.fo du cordon
Hpcrma-Uquc du cô~ droit. comme nous le montre nettement ta (ignrc a8!t
(sujcLcon~ctc, sc~tf)Ctt).i!dc- (S et 8) se ptaccnt, t'nn en avant, t'autrc en fn'ricrp
TtClU'<tcl~COUp'). du canal déférent. Nous savons déjà, poxr i'a~i)'
i'O~tG~C.<!([') Ôt'cf'mfCt~Utt'C.– vu en Angéiotogic (voy. t. tf, p. 324) 't° que !c
cana! d6f~rent.. 9, nr~t'c d6f6-
4.art.ô)'osj)ct'nm[.iquc.i,jL;t'ou))e vei- groupe postérieur ou post-dëfércntiet aboutit ordi-
neux an~ricur.–(i.groupe veineux
j'ost-~ricm'7t't,7')nnhatiqucseL nairement à fa veine ëpigastriquc ~° que )c grOHj)M
ncrfs.–8,LtssuccUtjhn'Gt'6unissat)t.
ccsdttÏ't'Ctttsë~tncttts.– ~.couche' antérieur ou pr6dëfërenticl vient s'ouvrir, réduit k'
fibreuse.10,couche n]usc'ttcusc(cr6- plus souvent a
hmst.pi'j.–il, couche ccUu)cus(; un seul tronc, adroite dans la vein';
~.(fiu'~os.–]~.pcau.–H,sit)ou cave inférieure, a gauche dans ta veine renaie cur-
g~iuLo-C[').)ra). to, peau de la cuisse.
rcsnondante. Il c0)i vient d'ajouter ffuc. en raison df-
nombreuses anastomoses, transversates ou obtiqucs, qui unissent, entre ('ne-' )es
veines du cordon, la distinction de ces veines en deux groupes distincte l'un niur-
ricu)', t'autrc postérieur, se trouve réduite a ta. valeur d'un simpte sciuhna.
HAlIEnrm a,
HAt)Hft)':n nicennnent. sign~td
11 l'lÍèOmll1en!, (<ii98).sous
sigmllé (IBOS), )c nom
sous 10 nofn de t'cMC lIl(lf'(fÍll({le du /M/;e~/t'.
t'eiue M:<r.yMa~ le.sliclIle, IlIie
«Ne t'eif).'
\'t'i/l"
(jui tonst't'.tit, h), fu.cc o~temc <)o l'or~a.no a.u niveau ()o son bord postérieur et cottHrh'j'.ti) ;) n'
mvea.u toutes tes vemos superticiofes do cette fu.co. f) it. décrit !msxi. sous !H nout de :«<? Mm''
'yn:f</)' <<e /'ë/)M/M!/Me. un tronc voinoux: f[ui tongoritit ['cpiJidytt'd ptt.ra))6tement t'.u'r.t' .'[r)r
rioHe c)uo nous avons signa.)ec p)us h,n)t; e)!o ahouti~it .m groupe vuineu.'e postct'i~ur. (:t's ~en\
vaisseaux veineux sont trf's
va.issea.ux ,'einoux inconstiints el,
tl'lIS ineonstiluts quandita
et, qu<md ils oxistent, iis sont
existent, ils sont tt'L's
I.l'ès l'fniahll':i
va.ri('ih)cs dans
d.nj~ leUi'
~'ur
vohime et dans )cur disposition.
3° Lymphatiques.– Le tcsticute est, un organe très riche en jyniph~iq~s
Us prennent naissance dans le tissu interstitict de )'crg'ane par un sy~t~nc <ic
)arges tubes disposes en reseau autour des canaticutes sëminifères. Ici.cummc
partout aiHeurs, ce réseau d'origine est c)os de toutes partsct,tesë)emcr)ts(!eh)
la
tymphe, qui cheminent tout. d'abord dans tes interstices du tissu conjondif, "r
pénètrent, dans )os capillaires jyntpuatiqucs que par osmose ou di<)ped''sc. C"s
capitiaires~ dépourvus de paroi propre, nous présentent t'cndothcHun) ear.tctrriN-
tique des origines )ymph!it,iqt'cs. Ils mesurent, chez te taureau, 40 a HO ')~
mètre; ieursceUutes présentent 90 à )00 j~.de )ongnenr, sur une fargeurde )<).~3~
Les vaisseaux lymphatiques, issus de ce réseau d'origine, se dirigent's if
corps d'Hig-hmorc, en suivant, comme les veines, [csunstesscptutain~rtohu-
)aircs, les autres )a face profonde de ['aUjuginee.
Arrivés à la base du corps d'Highmore, i)s s'unissent les uns aux autres et se
condensent ainsi en sept ou huit troncs. Ces troncs, auxquels viennent se mêler les
)yniphatiques de l'épididyme et ceux du feuillet viscéral de la vaginale, remontent
iivor. autres éléments du cordon vers l'orifice externe du canal inguinal, traver-
les
sent ce canal, débouchent dans la cavité abdominale et, finalement, viennent se
jeter dans les ganglions lombaires.
Le tnodo de distribution des lymphatiques dans le testicule varie beaucoup suivant les espè-
ces. HECAUD, auquel nous devons une
excellente étude sur ce sujet, distingue trois types princi-
,)~u\. –PaM /e~)'eM!'e)' type (lapin), il existe deux réseaux )'un, périphérique, qui occupe
toute t'etendue de l'albuginée; l'autre, central, situé dans l'épaisseur du corps d'Highmore.
<Ja;M~ deM.fieMe type (chien), nous retrouvons les deux réseaux précités, mais ces deux réseaux
ffui ctiiient isolés dans le type précédent, sont reliés dans celui-ci par un réseau intermédiaire, qui
M trouve situé dans les septula.-Dans le <t'oM!eme type (bélier) il existe, indépendammentdes
réseaux caractérisant les deux premiers types, un nouveau réseau, qui entoure sur tout son
pourtour jetobuie spermatique et qui, pour cette raison, prend le nom de réseau pë)'~o&K/<we.

4" Neris. Les nerfs du testicule proviennent de deux sources t° du plexus


~rma<~Me, qui entoure l'artère de même nom 2°du~e.CMS de/'ë?'eMKe/, qui,
avec t'artcre défërentieUe, accompagne le canal déférent. De ces deux plexus,
le premier, se comportant comme l'artère qui lui sert de soutien, se rend à la
fois au testicule et à une partie de l'épididymc le second se distribue exclusive-
ment à l'épididyme.
Envisagés au point de vue de leur mode de terminaison, les nerfs testiculaires se
distinguent eh nerfs de t'atbuginée, nerfs vaso-moteurs, nerfs des canaticutes.
Dans t'atbuginée, les rameaux nerveux forment un riche plexus (LECGH, 1894), à
plusieurs couches, dont les filets efférents viennent se terminer entre tes différents
pt:)))s de la membrane fibreuse. Les rameaux vaso-moteurs se terminent sur les
paroi-- vasculaires suivant le mode habituel. Quant aux filets destinés aux
canalicules séminifères, leur mode de terminaison n'est pas encore complètement
~uciué. LETXEn'O), depuis longtemps deju, avait noté que les dernières divisions
!)0'\C[)ses traversaient la membrane propre du canalicule et se terminaient, entre
cette membrane et t'épithétium, par de petits renflements pyramidaux ou en forme
(te nms-;ue. Dus récemment (1894), ScLAVuxos et F.\LuoxE, en utilisant la méthode
(lie (iuu.t, ont pu les suivre plus loin encore jusque dans t'épaisscur de t'épithe-

lium elles cheminent dans les intervalles des cellules et s'y résolvent en des bou-
quets de ubrittes extrêmement ténues et plus ou moins variqueuses, dont quelques-
unes se terminent par un petit renflement en bouton. Tmot'EEw, de son côte, dans
un mémoire paru la même année (1894) sur la terminaison des nerfs testiculaires,
conteste l'existence des filets intcrépithetiaux. La question, on le voit, appetts de
nouve))''s recherches.

~VL –St'HXME
Le sperme éjaculé n'est pas seulement le produit de la sécrétion du testicule il
est mehnge de liquides sécrétés par les vésicules séminales, les glandes prosta-
tiques, les glandes de Cowper et autres formations gtandutaires réparties sur te
trajet, des voies séminales.
On n'est pas exactement fixé sur la composition chimique de chacun de ces
excréta. On sait qu'ils sont filants, albumineux, alcalins et chargés de chtorure de
sodium.
Le s))('['me mélange à tous ces produits est un liquide non homogène, opalin,
incolore, asse:! épais et dans loquet nagent des Hots blanchâtres. L'odeur du
sperme.. duc a. un alcaioîde particulier, la sjoe?'MUMe, est tout a. fait spéciale fi s,')
réaction est atcaiine. Sa. densité est.
supérieure à celle de f'eau.
L'analyse histochimique étémen~urc
démontre dans te sperme la présence
de deux éléments 1° les spcnn;it<.)'
zo'fdes~ qui n'ont pas été isotcs et; dotit
la constitution chimique est par cunsc-
quent inconnue 2° une Uqneur up:)-
tinc, qui renferme de fa mucinc, une
matière aibuminoi'de particutierc, la
des sels et un compose
sj?e!'M:<:<t'Ke,
particuticr, la s~er~n'He, ou e<A<M
Fig. S90. MMKe (C~r'AzH), qui se dépose .1 ).i
Spct'mc humain (d'n.p)'t's['AULiEKet. HÉfE'r).

tvec du phosphate (le chaux.


phospli,.i[e de
longue etptus facitement par evnpor.i-
tion du sperme cjacute, en conthinai-
It forme forii-ic (C'ill~~zlt' 1-ll~)
eli~iux. Cette combinaison de la
dans
)'
de
son avec
cristatfisc en prismes il quatre pans, les acides, les afcatis et f'amfno-

'M~
niaquc. Ces cristaux, fusibles en se décomposant vers 'nO"~ se t'encontrent (''paie-
ment dans ie sang des ieucocythémiques, ou C)).(;oT]es a. ia iofon
de c)'t's<6[Ma? de CAf~'eo< sous lequel on les désigne.
Il n'existe d'autre analyse quantitative du sperme que celles, fortancicn!)cset
peu instructives d'ai)Jeurs, de VAucuEUN et de KoLLiKEn
S)'E)t:ME)tmf,UX

AtitLict'cscxt.t'a.cLives.
A~a.tn'rosnnno'a.tcs.
90p. )00
0
4
ces dcrmcrcs formées .presque exclusivement, de phosphaLes de chaux.
Voyez au sujettes tML!cutcs, pin'fni les h'ttvaux récents ()880-!9))0): 'J'ouftNK~x. V~.< ;v.s/c.!t~f
co; f~c
/)escen.!M.!
)Vo~'c/t~ /'fff<'M/<'e, thUt. se. du Nord, )8S2; UHAtfAxf, /~<Y<~
7'e.t<<ctt<o)'Mm ;</)<< (~eHi fJt;&et')tHC;<<))! 7/Mt</e;'t des
/.f/v t'c/; </m'
~c«s<f0;, ))isso'). Kuni~'i~'r~.
)883, et At'c~t. fur Ana.).. u. Physio)., i8St: )~cimAU)i. t7o/e<MC/<. M&e)' (/e)! /)fA'ct'H.'iM.s- /<<of-
/o/M!. Revue )'. ')'h!et')tci)!<t!n<]o. )8<3;–WHn., <eA<'rc/<'M C<?.cp;<4' <M/tc;</oy' /;p~.t7 /<<<
~'«tt.~e)t K~e;' f/t'a .h'H<K;)'c/ (/c;' .S'e/fetf/e~/tttM/e«)'<< cles .Sc~xMM, Pra.gC! Zci).sciu\ )'. Hciik.. )S!ii;
A~T)),\U[),7~«f/<i;t)'<e/CA'<t'(;«<e~M<7c. 'J'h. l'tU'is, )885; HocuRXRt.c. L'été;' C//A/eo< //n</fM
Mt«< ;Ye6e;t/;o(/e~, Wn'n. med. Jahrb., )SSK; .<'<r
~to.sOD et, AtrrHAt'i), /'n//t0//e<t!e el
;je~t'<?/e~ ~e t'ë~x~Wt/Me. Arch. de ['hy.siot.nonn. e), ))a.th..t88.'i;
~s
))Esxos, /t<'rA. tK<'
<pn)'e~ f/ë)it/<:< des t)i'e/~f<)'< Annu.!cs dH Cuyon. )88(i; )[o,\on et, ARTHAUC, Archive' ::t'nc-
r~~os do Médecine, t887: LocKwoon, Ï7)e f/e:'e/o~;t!e?i< a; /)Y<;M/o<! o/' //ie /eA'/tt;M~<s Mt);'Ma/
nttf/~&mot-Htf~.)!riL )ncd. Jou!'iUt), tS8'7; )!tMA)t, /!cc/;e<'c/te~ ««;' la <<s'/?'~M<o)! f/M ;'<;M.\f'MM.t'
.?~e;'nif<<es e/te: <e.s' )HH))ttHt'e;-f. <?/ <e: ~towM?c. Journ. (!o rAnat., 1888; HKH~iANX.;!<«.t'
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O~H )tf<e/< f7)!/f)~!7(;/t.<'<); h'<t/c~c«. /<<t;t</f'N ;<;)f< 7t'H~e; At'ch. f. !nikr. Ani).L, )889;– hmr.scH.
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C'CM</a//c~. Anat.
;x.. fjECGE, ?'e)');M. no't'ose t«~ /e.t/:co/o, Ronm, t89t;–
FALCOXE..S'f~/e /e''mxt~o/i<
;t o'o.~f Hc~ /M<<eo<o, Monit. zoot., 189t TmoFEEw, X<«' A'e;!);/MMA' f/e~' -Ye;'t'c;;e~f//</M?)~<'n
;<. f/fH ?n<f~)~. GMe/i/ec/t~o'~<;?!<*<i f/e)' .S~ti~pr, Anat. Anz.. 1894: Sru.Ltxc, )'cr6'Hc/;e ~&e;'f//<'
.t.w)/t!C t'o'~et'~e/t 7/of/eM.s'. HciU'. f. p:Uh. Ana.t., t!d. XV, t8n3; F~AKKt.. A'Ht~ps «&<')' f/;f
/;):M<<H: (<e.!Sc/tei(/ex/'o)'a/:M «. </)f 7/;<Me)t </M7fof<eM, Ât'ch. f. Ana). u. Physio).. )8!)5;–
.St.L~):.&)' ~< m:.</)'n<'o!t (~ <M</<;<~e. Tf). Toulouse, ~89~: ScHArt'Eft, ~eM;e)' !<e<' '/?'f
t'c/t'f?)'/t<HM~e ;n) me;ixc/t/. A'c<'p))/<0f~e~, [ntcm. ~f~)ni).~ssc)a'. f. Anitt. in Physiot-, )8')6;
j'nïo. /~e ~/o'~<!<)<e)t ~<) f/M ~o</f)!.<. Arph. f. tnikr. Aniit.. )8!)(i: )<KH.\t;D. /.M !v;s4'ef<M.~
/V~f~</f<e.< f<« /<M<tC;</ec< les
)X' (JAnnEi.EBHX, Cc'7<
/t'
p«f/o</<ë/t'«))!.<</g la ~t~<;Fp </< /t/tf.! .!0«/n;<es. Th. Lyon.
/<o/fx//0f/e)<x u.
:S/!e<'M!o.f/eMe&'<' /'p)'w ~<')Me/<cx. Arch. )'.
.\n,). u. P!)ysio)., t8HT; L~XHOSSÈ);, Bef/f. /t'<'n))/tt)'.M </c'' Xu'Mc/)e;i:<<?;! (/F.! //o(/eHS, Arch.
t. An~t. u. PhysioL, )8'.n; !LutFJtEK, U<'&. <<t'e ~HO) </<< me/M<<<. 7/o</<).<. Arch. f. Anat. u.
D~-io).,)8HS;– BEfssxKtt, Ctc/f!f~c/&r/<ï/M//<M'<M. <f. <7<t'f* /e;y~f«'
Arcti. f. mitit'.
Afbit., )898: MAtinKU, Df la ce/<t;/e<))<f)'<</t'e</ef/< /e.s'<<CM/<'c/ f/p~M p)'o<tt/4'f/e ~ov/MH. Th.
K.,n! v, )S')8; FHDxfTC),B)t.\xf:A. /o~<<;e;</c<'c/o/)'f/M< Joum. de )'An!lt. ft.<)e la Phvsio)..
)8''s: R):c.n:o..Yo/<? .<e
/<.<;< co~o~c/ ~/« /M7;'t~<'< /w/, C. )!. Soc. <)<; Hio)., i'M)0;
~K~tT. CoH/&. /'<tyf/c f/t/ /iM'< eo~'ot;c~/ f/M ~<;cf~e. Th. Lyon. i900.

V..ycxaussi, au .sujet 'k'si-pcDoatozoxfMctdcta .sj'o'otatoj~oi~sc.)'a.)')))i ~'a mcotoit'H;; rcccnt.s


OSSn )'.)00): JEXSEX. ~'c.S/f<c/<«' ~ef .So)<)c<)/t«/(';i, Bci'g~'n, i87i); ))').)C)'m~/o~p/)fA<'c/ff:
/< /<actcnx, Gax. <n~(). P~t'i- )88t); –MEYE)' /~fe Sp<'t'H)~~o.~c/;<'M &p; </c'f .S«K'ye</«c)'eM. Mcn'.
imp. Sc. S.iint-PctCMhout'g. ]S80; KLE)'i, ~<'f/)'<~e :«)' Aen<)/;)Mx </p<' .SnM<*M:e//fM )/<;<<
//f/ /<<)<))'/ f/c<' .<ï);<po/<ff/e« bei .S'M<y<t)p)'CM. Central)), f. <). nx' Wisscnachat'tcn. t8SU:
f!su:D, 7~/«f/e~M'< .</)<))<?<o.?p)!~cc/<f: le /f~)<H, C. H. Acsn). (te;- science' )8SO; 'aotEs
On ~e 6'M<«;'e o/e .S~Mrmn/o~uû; Qu:).te<')y Jom'n. of ntio'o:-c. Se.. ~880: ))u\.u., ~/w/M .w)-
/M~m«/oce~f~ec/<e~ la /'o/<K/<);e t')t')'pn<'c, Jom'n. niicro~ra))h.. )880; t)u MÊME. ~ec/«;t-/«'<
.<M; .<<e<'M!f~o.7<ft'~ec/te~ la ~tot/t/ye, U)i()., )880: RETXtLs. X~r A'<)H/<t~ f/o' S/)<'fMif</<<<,
BicL L'ntcrsuch.. t8S)~ f)LOM!Ei,u, 77;e f/et'e/f;)mc;)/ o/'</te.S;)c;'M!<o~<~p<YtM</ ftoin. Qua).
Journ. ot'tnio'osc. Se.. 188); KKAUSE. ~'yjo'mM/o~pytp~-e &c'</p;) -St/M'/p)'. Centrah). f. <). me').
Wi–rnchaftcn, )88t; UL ~K~E. /Hm S/)«Y</M<«'M </<-<'&;H!FM/<f(/c)'. ]tio)og. Centrah).. t88):
–u~T)En. La .)e)'M~/o~<'M~e c/tc; les .-htnëtM/M'e~ les t'eWeAf'cx.C. H. Acin). <). se.. )882:
HEU)!MAX'<. ~ec/t~'c/fM s~' /a ~M'mff/oyexMe c/tp: les ~f/nc)'CHN,Jot)r. dct'Anat. et t'hy-<8S~:
)tt;xs()\, De /as/)e;');;c/o'/CHMpcAe: les ~MiMx/e~M, Arch. bio)., i88~: T)!0)S. 7{ec/<e;'c/<ps e.<~['-
n«)<</f.s~'<)'/<<)e)'mn~o:o<WMf/e~ /y«M/om<M, Jom'n. Microgr.. )883: –jEXSEx, 2!<'c/<ft'c/<f.s
.t«t /ff .t/WM/~c~MC, Arc)'. <)c hio).. )88;t, i88t: tfEfittifAXX, -S~<.r~e<~M/o<yeKC.te~/M<«.?
<M< /««/o/)/<</<n/MiM,6'/)<*cta/c))tc<;< </M </<'cfi~!Of/M, C. R. Aca~d. d. Se.. )883: Du MH!)E. -SH'' /<'
~tM~oy/cHMc c/'c~/p~c~'iM/~cM <'(/<o~)/t//t~/M)f6.C. R. Ac. d. Se-, )883:–S\ARX et MAs'jt:Enx.
A/M< sM/a ~p~a/o~c~Mp, Aich. df hio).. J8S4: PKn.AC.tXf, ~t')' Bau f/M mp<Mc/<<«'«
.~H;Kt<</M')ff. Arch. f. nnkr. Anat.. i88t: f
PLATXEtt. p&e)' </fe -S~ct'm~/o~cnfM &et ~p/i t'M/-
~)~M, At'ti~. f. mikr. Anat., t883; SA)'AT)EH, -St<t'/« ~o'Mia/o'/cnMC (/c< c)'«x~<!ee«/('c<f/jo'/f"
C. H. Ac. <). S'd885~ Gn.sox. 7~/f/c com/tff;'M .<«)' /<e)'M~<~o~pMMec/tc:les m'o'o~of/f~.
t.itf~Uuk', )S8~: L.\ VALETTE SA)XT-(;EO):E. ~jct'MtM/o/o'/fse/tcHFi~'o~e, Arctt. f. n)ikt'. Anat..
)~:) )S8S: GnuMfAREX, Ucto' (/<e ~)p~M)«<("yp))c~t' &ct Matta /'«s<'(f (/cn)~or<tff!. Mt'd.
C~ttr.dht.. t88~; «HAUSt:. 7~' .Sp/;v</M)/M f/f;- &tM;f'))/(fMfn, intcrn. )iona~c)n'. f. Anat. u.
)hst. ).S~; LAULAxm, 6~)' /'MHtMf/M~M'ocMS<M(/e M .~)pt'M)n/o~pMf.se <'A< ~f.f)nnntMtf/<
)! \c. <). ~-< i883; HiOKD). /)<c 7~</K'tf/.p/M~~</p;' .~)et'tHH<o:o'f/ft). Areh- f. mikr. A'tat..
!.SS: ))L MEME, t/n/f)-~e/;<fM</<'t)<'p/)'<fMf/<<' ~jp;-M)<?/o<y~iM<A)'ct).f. Anat. u.Pi'ys.. )88:
(h )~.ME..S'H//o~t't~<;);)o </c' s/)t')'"<a/c:o'</f,A''ct). p. f. Sc. tnc'L. t886: HA) t.owtïx, ZM<'A<u-<-
<«)< </<'< .'</)-Mc~M)' f/p;' ~)C)'<t)a/o;oe/ AnaL Aux.. t88<): )!EXDA. t t'&pf (/«* .'s/)<«t<f/o')<'<tp.sc </<'<'
~tf;yt't<f;c ;/<)</ f/M itcrtinet' k)in. \Vochenschr.. i88<);–JEXSEX, <,ete;' ~cS~'M<M''
.VMi4'f/<e;t,
</<*<' .(.')/«*(' &e< .SftM'y<'</t/p)'<'H. tu~e/)t u7)</ .~M~Af&teH, Anat. Anx., 1886; WA)-DEYt:f:.
tftf' «fof i;M</ ~;i<M;<c'~f/M;t'/ </e;' .S'~M!F)t/y;f~), Anat. Anx-, )887: P)!EXAXT.t!pc/te<'c/<pss'f'~<
<«*/«'fOm</Me/<'mM<.«/«/M&c ~<'<Mtnt/<<' af/«//e f/f~ .UaHtM'/o'ps. fntetn. ~tonatscb)'. f. AnaL
'). )'hy- j887; Du ~);))h. 7:«~c~ ~wc/f/e </tt /</&e ~/H~<°/'e</<<!wm;/c/'f~,)887:
)<te)'(/<e~MiC/~<p<(/t' .'?«Mf/<)fpre. !<M t<Mf/.hM~/o'&f(iM.A''c)!.t.
JEXSE- f/)/<')-~K(;/iMH.e;t f.
'iiki A!tL. !g87; ))E KoHOTXEFt. SM;' la ~/)<mH/o'7Ct)M< C. R. Ac. t). sc., 188~; )!EKCA.
~< >/«'<M~/o'yc)«'MM)f/7/Of/eH~<<-t/c/</<'f/p)' U'o'&c/fAto'F, Anat. Anz.. )88'7: )!)OXD). f,'e&c'-<
t''</M..<e/j; (/p;. ~)Hf)i/fM/~)i &t'<;)i Jjfct)<c7;e;), Ht'cstaucr in'Li'1. ZeiLscIn' 1887: BEMOMt'i).
'<H/<;(t;t/o ~o ~fo f/c//M ~)f)')M/o'/pHc;M Met <'<')'/t'6<'o< Rasscgna di Sc. nx'd. ~[~)dc'na. )888:
h!t\T..Vo/e «;<' /<t x/<'Mc/ff;'c (/M ~)Ct'mn<o:o«/Fx c/<c~ ~7tOf))M!p. Soc. d. t!io)., t888: ttt
'n:in;. 'tt/<~M<;<))i«/7;o<yc))Â';e </t< /<;&e A'cm'/t'fM. )ntcm. Monat~f')))' )880: )!An.owtTX.
«/tH~f,t K~f;. f/;c ~7<'«c/;«' </(' .S;)p)'M)afo:op;i, ~!f~/F«'/t ef/i Bft7<'a. :M)' <.c/<c !'OM' /'c/-

).t'
/tf
't<'<f/;
</M
</e;'coM~Hc/cM Jt'/cmeM/f. Arc! f. tnik)-. Anat., )888:
Arch. it,a). de )no)., i888:
SAX-FEt.iCE, .'</x'HM/«;/<'M<~F
t)R KonorxEFF. Bc<7<'<f~e ~to' ~wm~/o/o.e. At'c)). f.
""k). Ai!,tt.. )88S~– KAYSEti. UH~o'NMcA. «&€)-<(' ~f</t;«/HM~ f/e)' &<H«'o&!fMet). DiMO'L t~'t'Un.
t88'J: UALLowtTx, DfM !!e/:)<M's<tc ~!</s<Mct f/Ft-St'fM</F//ttC)-)c''MM/o:opM. tntpt'n. Monatscttt-.
f. Ana u. Phys., ~890:–BAKDE).ECEX, <yeoe)'c!ë)t/'e!met~H\BaM<<e)'))fe)Me/tHc/teHSpet'ma<o~uc;
Aaa.t. GesoUsch., 189); RMAUD, Ot'~me, ~e!to:iMHen:e!~< e<ue<Mre d~ ~pe)'mfi!<o~on!e~ e/;f;
le !'a<,Vo'h. d. ana.t., GescUsch., 1899; Du nÊME, No/e .$:<)'. <ft ~Ma/o.~eM~e ~M mfmMM/'e'
BibttOKt'. Anat., 1899. Du MÊME, S<t)' .Mt0)y/to/o.?!e ~e cellule de &'e)'<oH et SM;' so?: x~c
dans la ~pe!Ka<oye?tesee/ie: les ))MH!n!t/et'M, Assoc. dos Anat.. 1"' session 1899 P. it(~~x.
,,ç,
propos du H0)/t!t< ~e <<! cellule de Se;'<oH, Bibliogr. a,na,(. '1899 V. EMM, {/ete)' f~'e y/;f;-
/MH<? (<e)' Spe;'mft<oc~Mt bei (<e?: S<tM;ye</<te!'e, Sit.zungsbot' K. Akad, 'Wissenseh.Vicn,1900.

ARTICLE H

ENVELOPPES DES TESTICULES (BOURSES)

Les deux testicules, comme nous l'avons vu dans l'article précèdent., occupent
primitivement les parties latérales de ta colonne lombaire, et, ce n'est que plus
tard, du troisième au neuvième mois de la vie intra-utërine, qn'its émigrcnt dc
l'abdomen pour venir se loger au-dessous des téguments qui revêtent la paroi
antérieure du bassin. Dans ce mouvement de translation, habituellement désigne
sous )cnomde~esceM<e<~M <es<!CM~e, !a gtande seminaie ou son gubcrnactffxm
(car le cnnat est tout formé quand descend le testicule) se fraie un passage tra-
vers )a paroi abdominate, traversant quetques'unes des couches qui constituent
cette paroi, refoutant les autres devant
lui. Il en resuite que, lorsque te change-
ment de position est effectue, !este.-iU-
cuics se trouvent entoures par un a'r~in
nombre d'cnvc)oppcs, dont. il faxt f'ho-
cher les origines dans tes ëtément.s (if hi
paroi abdominale qui se sont deptac~s
avec eux. L'cnsem])ie de ces euve~npc-
eonstitne ce qu'on nppeHc Ics /<~x;'sc.s.
Nous envisagerons successivement: t")(;m'
coM/'o?'Hm<t'oM e~<e')'<e!H*e 2"
/~M~'o?! <i'Ma~M~<e 3" !eurs
ettcurs~e~s.
u~
icur c~HS-

L Coxr()!iMAT[OX KXTHH~.rttH

ttourses (fig. S9t/i)sc pre.)dcnt.ail


)~cs
t'œi[ sous l'aspect d'une saitiic vuiun)!-
neusc impaire et médiane, située dans ta
partie la plus élevée de l'espace an.mdah'f
que forment en avant )cs deux cuisses.
Libre en avant, en arrière et sur les
3 S.C~f
cotes, cette saiïïic est Hbre encore p.'t' son
l''ig.~J[. extrémité inférieure. Son extrémité-unc-
Les bourses, vue tUtteneuro. ricure, au contraire, rctativemcnt eU'uih'
), bourses.–2, ra)~h< médian.–3.p)i!! transver- et comme
pëdicutec, adhère a la r~ion
saux.–4,4.cuisscs.–S,Yci'ctrign<;<'cu!iau).– pubienne et se confond successiv~nent
6,poi[sd~pubis.–7,p)i()e['aii)c.–8,par<)iabdo-
nmatc. avec te périnée, la face inférieur~ La

verge, la région de l'aine et la paroi abdominale.


La forme et les dimensions des bourses varient beaucoup suivant les' <lges. Chez
h- nouveau-né etchez l'enfant, elles sontpetites, globuleuses, de consistanceferme,
fortement appliquées contre le pubis. Chez l'adulte, elles présentent un volume
p!i(s considérable; en même temps, elles revêtent une forme ovoïde et sont a la
f'u~ moins fermes et plus mobiles. Eties s'attongent encore chez le vieillard et sont,
chez lui, Casques, pendantes, piriformes plutôt qu'ovoïdes.
Chez un adulte bien constitué, l'ovoïde formé par les bourses mesure en moyenne
(; '~ntimctres de hauteur, sur 8 centimètres de largeur et 4centimètresd'épaisseur.
Les bourses nous présentent sur leur face antérieure, le long de la ligne
m'~tiane, une dépression verticale, une sorte de large sillon longitudinal, ~jui tcur
donne un aspect, ptus ou moins bilobé. Dans le fond de ce sitton se voit un raphé.
plus ou moins accusé suivant les sujets, indice manifeste de la duplicité primitive
dl' l'organe (voy. EMum'oLoctE). Cette duplicité primitive des bourses, quidif-parait
c)~z l'homme en ne laissant d'autre trace qu'une cloison médiane et te raphe pré-
ci~, persiste pendant toute la vie chez quelques mammifères, parmi tesqucts nous
si~n:))crons le lièvre, la roussette et les sotipèdes, qui possèdent en réatite deux
))L'm'ses, l'une a droite, l'autre à gauche. Par contre, il est d'autres espèces (chez
coLains marsupiaux, notamment te kanguroo) qui, à t'état adulte, n'ont môme pas
de doison médiane et chez lesquels les deux testicules se trouvent toges dans une
cn\ ité commune.

H. –CoXSTfTL'TtOX AXATOMtQCE1-
t. bourses se composent de six tuniques rcguticrcment superposées, qui sont.
en attant des parties superficielles vers les parties profondes i" la peau, prenant
ici h' nom dcsc?'o<MHt; 2" une tunique musculeuse) constituant le ~<r<os 3" um'
tunique celluleuse 4° une deuxième tunique musculeuse ou <MM«~<e c<<f<t<'e
5" une tunique fibreuse 6" une tunique séreuse, appelée )'<t~n:f«e. Deccsditïé-
ren~- tuniques, ta première, grâce au raphé médian ci-dessus indiqué, est com-
mmn' aux deux testicules, mais c'est la seule. Toutes les autres sont doubles c)
t-haquc testicute possède les siennes. Les homotogies des six enveloppes du testi-

t'MitU.
enic avec tes dm'érentsétémcnts de ta paroi abdominate antéricun' {tcuvcnt <t)'<-
~t.)h)i~'s comme suit

<M~n~«e).
PA):f)).\)t[)0!n';ALl;

L
T)'uCMHu]!ln'csous-<;))t.mf/
Aponévrose supL'rhctc)h'
):XVt.).OP)'Ei5L!t;STLS)tCCt.ES
Sr['ch))n
«art~a
lie m·lluluu=~
Mu!-f')cs')cruhdumcn.
t''as(-ittt.['&nsvN'su!i: ')'m)it)Ut'tnu-cut''u~L'.
Ttmi'jUt'tifuct)-'
['critoin<'tit.t.issuccHu!:m.L Ya~i))tt)~<-tti–uc.'))u).tuc
suu~-pcritonca).s suui-u:fimL).
1 Scrotum. Lf scrotum n'est autre que )a peau des bourses. HHe est mince,
dt'itti-hansparrcntede cutoration plus ou moins foncée. ËHc est, de p)u~, très exten-
sib!c et présente cette particutaritë rcmarquabtc que, torsquc puur une cause
qm'h'~nque cUe a ëté distendue, elle revient d'eUc-nietne a ses dimensions pre-
mi~~s, en formant une série de plis transversaux qui s'ëtagent reguHercmcnt de
bft- en haut. Tous ces ptis (Hg. a91,3), connus sous te nom de ~'i'des du scro/MH!,
pariant du raphë médian et se dirigent ensuite en dehors en décrivant une
te~'ie courbe a. concavité supérieure.
Considère au point de vue de sa structure, le scrotum nous offre quelques
caractères qui lui sont particuliers. H nous présente tout d'abord de nombreu;s
glandes sudoripares, des glandes sébacées également fort nombreuses et surtout
très développées. Daus tes cellules profondes de son épiderme s'amassent ~'s
granulations pigmentaires, a ta présence desquelles les bourses sont rcdevn)~<'s
de leur coloration foncée. Le derme, très riche en éléments élastiques, est sur-
monte de papilles votumincuses. Enfin, a la surface extérieure du scrotum.
croissent des poils longs et raides, anatogues a ceux de la région pubienne, ni.ii.
cependant beaucoup plus rares.

2°Dartos, cloison des bourses. Le dartos (8'xpT6;, de SspM, j'ecorche) est u!)c
tamo mince, de co)oration rougeatre, d'aspect finement fibriiiairc, apptiquëcconi)~
la face interne du scrotum et lui adhé-
rant intimement. ii se compose cssi'n-
ticHcmcnt de f)brcs muscu)aires iissrs,
auxqueUes viennent s'ajouter, a Nh'<'
d'éléments accessoires, des ubrcs (Mas-
tiques et des fibres conjonctives, f~s
iibres muscutaircs affectent tes dn'c-
t'ons tes ptus diverses. Le plus t;rand
nombre d'entre elles, cependant, so!)t
longitudinales, c'est-à-dire dispo-ws
paraitëiement au raphé médian. Hth's
sont, par conséquent, perpcndicutnin's
aux rides du scrotum, et ce sont f'Ne.s
qui, par leur contraction ou si)))j))<
ment par leur tonicité, déterminent
te pHssement de ta peau qui constitua
ces rides.
dartos scrotal existe sur tout h'
Le
pourtour des bourses, mais il est sur-
tout développe sur ses faces antet'ieotY'
F-.g.~ et )atëra)es. Arrive a l'extrémité sin~-
Les deux sa.CH (f~t'toïqucs, vus su.' une coupe rieure des bourses, il se compt))'i<* de
t't'ont,i.i.h.!<)<s bourses (~c/ff/~f).
la façon suivante. En avant, il s~'
).vcr~c.soutigutucnLsttSt'cnscut'so'ofUtn. prolonge tout autour de la
--4ct.darLosduc)tt.~(t)'oi).cLdar[osdnc~tt'fmehe.– ver~ <t
i~cioison des bou<'scs,fm'fi)'?c partes deux d:trt.os,fjt)c
reH)]iLi'u"ar:)ut.t'Gut]Cconc!tCconJDncti\'c.–G,testicu)f* constituant le <<os peMzeH (vuy.
dmiL–7,LcsLic))tct!~uchc.–8,dorsale profonde ~e/e). En arrière, il se contins'
dchtvct'gc.–9,rap)tc.
de môme avec une tame similaire, qui,
sous le nom de a'a)'<<M ~ë?'M~ s'étatc d'avant, en arrière au-dessous de ta jf'au
du périnée. Partout aitteurs, dans l'intervalle compris entre la verge et le péri-
née, Icdartos change de nature il perd peu a peu ses éléments musculaires ''t
dégénère en une simple tamc élastique, qui a été décrite par SAppEY sous if n~x
très significatif d'ap~(M'et< SMSpe~setf!' des &OM!'ses. Ce nom mérite d'être con~'r'
La )ame élastique qui fait suite au dartos se comporte différemment en haut et
sur les eûtes. –<S'M?'/es c~/cs, c))c s'attache aux branches ischio-pubiennes,fix.i)))
ainsi les bourses au bassin et les fermant d'autre part du côté de la cuisse. A"
/i6!M<, elle remonte sur la peau de l'abdomen, entre le canal inguinal et la verge, c! -f
perd insensiblementdans le tissu cellulaire sous-cutané. Sa partie médiane, eotr.
tendant à la ligne blanche, présente un développement tout spécial un certain
nombre de ses lamelles, les plus superficielles, se uxcntaux téguments de la verge
t. s autres, les ptus profondes, descendent plus bas et, se mctant à des fibres simi-
).,ircs venues de la symphyse, s'attachent à la partie postérieure des corps caver-
n~ ux (Hg. 893, 1), en constituant le M~{meH< SMS~eHseM?' de la ue?'</e (voy. Fer~e).
Voyons maintenant comment se comporte le dartos au niveau du raphé des
hi~rses. Les anatomistes sont loin d'ètre d'accord sur ce point. Les uns, avec
SA!')'f~ enseignent que, sur le raphé, les deux moitiés de )a lame muscutairc se
continuent entre elles comme les deux moitiés du scrotum et forment ainsi une
sente et même envcioppc, commune
aux deux testicules. Les autres, au
cnntrairc, estiment que les deuxmoitiés
du dartos, arrivées au contact au ni-
vc;!u du raphé, ne se continuent pas
r~'iproquement, mais se recourbent en
:)!i''rc, s'adossent l'une à l'autre et se
portent ainsi, en conservant toujours
leur individualité, jusqu'à, la partie
po'~ricurc des bourses. 1) est de fait
fju'' Jorsqu'on insuffle de l'air au-des-
suN-. (!u dartos, mais d'un côté seule-
f)tf'«[, la moitié des bourses corres-
pondant au côté insufne se gonfle
sente, ta moitié opposée ne se modi-
fiant nullement dans ses dimensions.
(:" t.ut expérimentât ne peut s'expli-
Fi~î.
Le Ugujncnt suspendu' de vcr~c, vu pîn' s<~n
(jm'r que par la présence d'une ctoison côte gituchc ~~t-~t-~cw~c).
t))'di:me, qui sépare les bourses en
hi~.mtcoL SMSj'euset))' <ic ta vf)'~e (t~t~<Nt~'?} s~
<)<'«. moitiés tatéraies, complètement )noiti<~auct)C.eonton)'))at)tte corps ca~prncnx corrcsjtondant
et t'~u)ns<aut. pu n~cc c<*)u) du cut~ op)*osr. tibrc"'
i)).)c)'cndantes t'unc de l'autre. Cette de &cce !i~a!)tpn( (tcsccndant dans la cloison des hot)Mp$.
ct~i'u des bourses (~ep<M?~ sct'o~ C.t. au~tc portinn (n~rtn<a)c 'te la vcr~c. sa ~rtion iitu'c.
j~tuex. 7. !i~)tC htauchc at'donnnatf. svn!-
'!cquc)qucs auteurs) existe en c(M plyse fJuhil'nue.
)0~ rament HLrcux d') pruis.
3f10n(o\"ro:;c périncalr. mycuue.
)i. a))f)n(~tf<p jtrrtt~atc
tti~. 59~, 3) et, pour les partisans de mtcrtcm'e. )t. aponc~rose prcstato-~t't'tOHcaip.
t3, vessie. )4. j'rostatr.
t'ujtioion précitée, elle serait cssen-
ticfk-meut constituée par
li.'lIl'IIlcnt tes deux pOl'tiuns
pal' les portions n;:1éehics
reHechies du dartos, accolées t'une ila
accotées l'line
t':u!trt'.
Hntrcccs deux opinions contradictoires, il y a ptace pour une opinion mixte
Hi!~ a été enuse par BAXHOts. rom' ce dcrtiict' obso'vat.cur, )<' dartos n'est pas une
);u)n' unique, mais comprend deux feuillets (fig. o9~ 2) de signification bien difïe-
rcnt.' t" un /eMtMe< SMpe~/<c/e< (2'), venta)))'' peaucio-, consUtue par les fibres
)!)))i-'ot<)irc.s lisses du derme et occupant, les couches inférieures de cette mem-
br.n))' un /'<M«e< ~'o/'OKd (2"), beaucoup ptus épais que )c précèdent, situe
tissu ccituiairc sous-jacent, et, represcnt.ant, au niveau des bourse?, une
fu[-m:ttio)) spéciale et surajoutée. Or, ces deux feuiHcts, en arrivant au raphe, se
sc~m'nt l'un de t'autre pour suivre chacun un trajet particulier, i.e feuittet super-
tMc! !o;t'oK~erHn'<?Medu (fa?'<os).faisant,partie du scrotum, se comporte comme ce
'k'rni.'r et se confond avec le feuillet similaire du côte oppose. Le feuittet profond,
.)u'~))t)-airc (Jf<?'<o~ ~'o~?'~M<?H<~/7), à droite et a gauche du raphe, se reftcchit
ti'avmt en arrière et forme la cloison médiane dont il a été question ptus haut.
Au total l"Hexiste deux sacs dartdïques.t'un pour te testicute droit, l'autre
pour le testicule gauche 2'' d'autre pa.rt, la, cloison des bourses est constituée par
ces deux sacs adosses et unisi'un à l'autre par une mince couche de tissu con-
jonctif~ dans laquelle viennent se perdre, en haut, les fibres les plus inférieures
duUgamentsuspcnseurdetaverge(ûg.892,5).
3" Tunique celluleuse. Le dartos est doub)é/ sur sa face profonde, par une
couche celluleuse c'est le fascia de Coo~e?', qui le sépare de la tunique suivanLe.
Cette couche celluleuse est nnKn-
ment délimitée, du cûté de la
cuisse, parlesinsertions du dartos
aux branches ischio-pubicnnes.
Elle se continue librement, .tu
contraire, avec le tissu ceHuhure
sous-cutané du përinée, de )a
verge et de la paroi abdominale
antérieure.
Le fascia de Cooper se confond,
au niveau de l'orifice externe de
l'anneau inguinal, avec l'aponé-
Fig.S9.t. vrose du grand obHque aussi le
Coupe schemaUque des bourses, pratiquée pcrpcndi- considérons-nous, quoique assez
cuta.iromont M raphe, pour montro' le mode do
constitution do la cloison. mal individualisé, comme repré-
), scrotum.–i'.t)artps.a''fei!sonfctt!He).intra-dcrmiqu<'ct sentant, au point de vue morpho-
~")SonfoutUcLsous~ff;t'tuiquc(dat-).us[j'ro[)rcti]tn~dit).–3,tuni<)uclogique, l'aponévrose supcrficicHe

–M~c~M~–S,
eoHutonae ou fascia de Coo))cr. 4, tunique tnuscutcusc ou ér)-
.Lhrot'de~– S~ Lunique ubi'eusc.–G, couche ccHutcusc sous-vaginïdc.
tissu
de la paroi abdominale et le tissu
cellulaire sous-cutanë.
cellulaire t'éuuissant.sur Ja ft~ne ht~dianc les deux dartos.
t~,ie,cOtYi).~dC9dcuxsa.c5~caticuta][res.–n,raph('.
11 est constitué par du tissu
conjonctif lâche (f)g. 896, 3); presque complètement dépourvu de graisse. C'est
dans ses mailles que se font les infiltrations pathologiques des bourses et que se
logent les gaz, développés au cours de la gangrené ou de la putréfaction cada-
vérique.
4° Tunique musculeuse, crèmaster. La tunique musculeuse ou érythrot'de
(de ~puQpo~ rouge et Eï8o< ressemblance), située au-dessous de la précédente, est
formée par ['épanouissement du crémaster. Le muscle crémaster (xpe~T- de
xpep.KM, je suspens), qui accompagne le cordon dans toute son étendue, prend nrns-
sance/eu haut, par deux faisceaux pMmittvemetit distincts :un faisceau interne,
relativement petit, quelquefois absent, qui se détache de l'épine du pubis, c'est le
/'<MSC<MMpM6!6M; un faisceau externe, beaucoup plus volumineux, qui s'insère
sur l'arcade fémorate, un peu en dehors de l'orifice interne du canal inguinal,
c'est le /s!'sce<;ïM!7M~Me. Ces deux faisceaux (iig. 898, 7 et 7~) descendent à la surface
extérieure du cordon, le premier sur son côté interne, le second sur son côté
externe. Arrivés au niveau du testicule, ils s'épanouissent, à la manière d'un
éventai), sur tes parois antérieure et externe des bourses et c'est à leurs fibres
ainsi éparpiUées sur ta tunique fibreuse (fig. 896, 4) qu'op donne le nom de tunique
érythroïde.
Ces fibres divergentes, on le voit, ne forment jamais une enveloppe continue
et, naturellement, s'espacent de plus en plus au fur et à mesure qu'elles se rap-
prochent de l'extrémité inférieure des bourses. Du reste, elles présentent des
variations individuelles considérables elles sont habitueHcment plus développées
<!icz les sujets vigoureux que chez les sujets frêles, plus développées aussi chez
taf)uKcquechezIeviei)t!ird.
Les faisceaux muscutaires de rërythroïde se terminent tous sur la tunique
iiht'cuse des bourses, les uns par des extrémités libres, les autres en formant des

Les on\'c)oppM ')u tt'sUcute. vues par leur f<tcc antérieur'


c" droit, te scrotum et te daftos ont rfse~nes pour ntontrer cr<tnaster et !ortthrofdc. i)n c'tc gauche
!)ne
i):j
fibreuse, douhlec en bas'Jnfeuittet
"K"rie tGsticutcct.sonc'pidid~tnc;
été
de
)c
vaginajc. a et~inci~L'c et
pariétal la en eFi.su~c
pour
voit, sur ce côte gauche, u)tepersistancepartieHe du conduitp'rHonco-
dehors
on
Mi:i!~d du fœtus.)
t. t.~ttie de la vût'~c, er'~ncc en naut, a~cc M, f'ut'c~x'e; <t\ a\ ~cs corps caverneux, recou~ftt'; par le fas' t'a p~nt--
t;- cma) in~uina) du coté droit, dont la paroi antérieure a été incisée et rectiure C, ttoursc du cutf droit.
)'. )' 'ufse du côte gauche. H. F, testicule et epidid~me du côté gauche. en bas.
G. cordon SjM'rmatiquc.
). ~connn. atec i', raphc. 2, dartos. 3, peau de la vcrs;e. 4, dartos penicn. a, dartos de la cloison.
< JnK~jnc cctio)cuseou fascia de Cooper. 7, T'. faisceau interne et faisceau ctternc '<<) c~master. S. tnni')n<'
't\tj)<"i'k'. fonnec par i'c))a)touissetncntde ce dernier muscle. tuniouc fitn'eusc. t", tunique vaginale (feuillet
~ir~!a)!. it, canal peritonc'o-funicutaire,vestige assez rare du conduit peritoneo-va!:ina).

sutic-~d'anscs dont la concavité regarde en haut. On voit quelquefois un certain


rtum~t de ces faisceaux passer d'un côté à )'autre du testicule, en contournant son
hun! tnf~t'icur et en enserrant pour ainsi dire cet organe dans une sorte de sangte.
~<ju- devons ajouter qu'aux deux faisceaux d'origine du cremastcr~ le faisceau crural
c'Uc faisceau pubien~ viennent s'ajouter, sur bien des sujets,
un nombre plus ou
m<jH~ considérable de fibres arciformes, qui se détachent du bord inférieur du
muscle petit ohlique. Ces dernières fibres s'échappent du canal inguinal, s'et,a)f'))i
sur le cordon entre les deux faisceaux précités et descendent ptus ou moins hi.s
du côté des bourses.
Le cremaster et ta. tunique erv-
throïde (tunique ërythroïdc, qui
n'est quc)'extr6mite infériez-
ducrcmastsrëta)t'cneventai!)sc
composent de fibres striées, Leur
contraction, brusque et instantn-
née comme cciie de tous les mus-
cles de la vie animale~ portent!'))
haut la tunique (ibreuse et, p.u'
suite, rapprochent )e testicule
de l'anneau inguinal. Cet appa-
reil ëieyateur de la gtandcgeni-
talc'simple dépendance des mus-
cles larges de l'abdomen, se con-
tracte naturellement dans touh's
les circonstances ou ces df'mif'r-,
muscles entrent en jeu, dans );t
toux, dans l'effort et tout pai'ti-
cuticrcment dans l'acte du <'uït.

5" Tunique fibreuse. La turn


que fibreuse des bourses innxc-
diatement sous-jacente a t'~ry-
throïde, revêt la forme d'un s.ic
qui enveloppe à la fois ie tc~i-
cule et le cordon, d'oh)Ht)om
de gaine COHMKMMe au testicule
e<aMeor<~OMquetui donnent
certains anatomistes.
Assez mince au niveau dit cor-
don, cette tunique devient a la
fois plus épaisse et plus r'~is-
tante en passant sur te tcstit;ut<
A sa partie supcrieurf, <')h'
s'engage dans )ccnna)h)~)U))a!
avec les (Hcmcnt.s qui constituent
le cordon. EHc peut être suivie
jusqu'au fascia t.ransvcrsa!is,a\c<'
tcquct cttc se confond et do)~ eik'
n'est, qu'une dépendance.–A-a
parUe inférieure~ elle at!![erp
inUmcment, d'une part au <tar-
tos et au scrotum, d'autre part à )a parUc posMricure du LesLicute et de !~pf-
didymc. n existe )a, an niveau de ceLtc double adhérence, une sorte de )amL'<
parfois mince et, grcte, parfois très épaisse et très résistante, qui unit, à travers tes
différentes couches des bourses, la g)andc génitale a son enveloppe tegumcnt~t'f.
Jtans cette tamcHe, que nous avons déjà signale dans t'articte précèdent sous )c
))~m de /~SH:PM~ ~o'o~a~ ~M /CM/<? (fig. 5S9, 5), se trouvent comme eiements
(.tnstitunnts ')" des fibres conjonctives et, des fibres eJastiqucs, qui forment
r..)umc tes éléments fondamentaux du ligament 2° des vaisseaux, qui servent de
tt'jit d'union entre ta circfffation superficiellc et la circulation profonde 3" des
(jhrcs <nuscu!aire8 lisses, qui s'unissent, a la fois, en bas avec te dartos, en haut avec
)' creuiask't" interne. C~ sont ces faisceaux muscutaires que Cu)U.t\t: considère
r.utinte étant les reste.-) du //M~'MCM/KM~cs~s du fœtus, insérés au fond des bourses.
tfisk'iogiquemenL ta tunique fibreuse des bourses est constituée par un enchc-
~'tf'ementdc fibres conjonctives et de fibres élastiques. HHc renferme dans ses
nombreux vaisseaux sanguins (fig. MO. :'):. qui forment ):'t une
j)<!)'ties externes de
~ou'!)e presque continue caractéristique ()!.uut0)s). Sur sa fuf'e interne, se voit
une couche importante (te fibres musculaires Hsscs, :') direction tongitudinatc
jfi~. ~'OC, ) )' Kf,h'f\ et )!ut)t(u. désignent, i'enscm))tc de ces fibres sous te nom de
f/c~Has~' MO//PM. pour tes distinguer a !;) fois du cremastcr externe, qui s'etaie
.-ur te cote externe de la tunique fibreuse, et du cremaster interne, que n"us attons
r~tcuntrer tout ;( )heure dans f épaisseur de la vaginate.
6 Tunique vaginale. tunique vaginate est une membrane séreuse, dnns
La
!;upu'He s'/Hr~o<M/ )e testieu!e et son epididyme.
). i)).srcs)i! t.H.\E)!LH. Connue toutes les séreuses, t.) vagin;))e nou~ })!'c-
-n[e deux feuittets (<ig. 597), un feuittet -parieta) et un feui))et viscera). inter-
c~'j't-m) entre Ctfxutt*'cavité virtueite, ta cavité va-
~in:))o:
;). 7-'<?«~e/ ~<!?'<'e<a/. Le feuiHct parieta) (6'j
t;t~i–<')a cavité dftttstaqueHe est coutenu te (esti-
ma)' Sa face interne est, en f'apport. avec la cavité
s.'t~u-et. par fix~'t'mediait'c (h'cette cavité, avec
!<fi))<'t'Lit.ret':))''tfa~fa!u)c!enitatc.–Saface
)<'
rxt''rn<')'epu)tt)aiatn))i'jnei)tjrense.ataqnc))ec))e
r't unie pin'mx'mincc couette de tissu ce))u!ai)'e, te
~x~ (-e//K/<ï/?'<? t;OKS-fa~!H<t/(fig.5U6, t3). Ce tissu
c.'nutaire suus-vagmat est ritoinotugue du tissu cei-
int.u)e -uus-set'uux qui~ dans la cavité abduminatc~
'iuf'hf'' !e feuiftct parieta) du péritoine.
h /'fM! M/scera~. Le feuillet viscéra) (6)
n't tout d'abord te bord inférieur du testicule
')<m~ foute t-ot) étendue, ruis, se portaut en haut, F~.U97.
il t.tpi~se -a face interne et sa face externe, egatc- CoU))C h'unt~Ïc du t'~ticuic. puur
nxtntrcrht disposition de 1:~
tu'o! dans tuute leur étendue, t) arrive ainsi au va~'nu.tc.
~i'fn.ufe du bord supérieur que surmonte t'c))idi- t. tc~t i0))c. 2, aU'H~xtcp. 3. cort'
'!y!t,!ef.'ui!!etviscerai se comporte d'une don.–ti,ft'uiHptt)NCf'r.[!ctC'.fcuiH<')
dHightnor~4,cpidtdttMc.cor-
fa~ diuerent.e, suivant les points que i'on exa- )'ari<'tat~<ata~)na!('T.jrcottion
'ni' {'ouren prendre une notion exacte, nous etftcapxtpritedeMï tcuincts sur c~fS nitente
du cordon. S. nt~so-cpi-
9~ cavité ~a~itmtc, avec <
t'u\ i-.t~crons successiveinent. en dedans, en dehors, dithtnc.
tccuÏ-d~c-sac sous~t'nttd~tnatrc. U~
paav.mt el en arrière: L(H)t-SC5.

x feuillet viscéral de la vaginaie rencontre )c paquet vasculo-


~'H<~?</f<Hs, le
n~r\uxfjui, du bord supérieur du [est.tcuie s'c)ëvc dans ic cordon, n s'applique
c~ot).' c~' paquet (tig. a97, 8~, le revêt, de bas en haut sur une hauteur de tO miHi-
mitres environ, puis se recourhe en dedans et en bas pour se continuer av'
te feuillet pariétal.
j~) jFM feuillet viscéral s'engage entre le testicule et l'épididymejtt-
~eAo~'s, le
qu'au paquet vasculaire précité là, it s'inHéchit en dehors, tapisse successive-
ment la face inférieure, !o bord externe et la face supérieure de Fépididymc ''t
rencontre de nouveau le paquet vascula.ire se -redressant alors, il le tapisse dr-
haut en bas dans une étendue de queiques miHimètres; puis, se recourbant (!)
dehors, il se continue avec le feulHel pariétal. H résulte d'une pareille disposition
(fig. 897 et 898) '1° que t'ëpididymo, au niveau de son corps tout au moins, (;-t
enveloppé par Ja séreuse sur tout son pourtour, son bord interne excepté; 2° qu'au
niveau de ce bord interne, les deux feuillets sus- et sous-épididymaire sont h~s
rapproches Fun de l'autre et parfois même arrivent au contact dans ce demio'
cas, ils s'adossent l'un à )'autre, en formant ainsi, entre J'epididyme et le paquet
vascutairc, une sorte de meso, le M~so-e~yMM (8); 3° que la cavité vaginah'
prolonge entre le bord supérieur du testicule et J'epididyme sous la forme d))t)
petit cut-dc-sac, le <?M/<°-~ac soM~-c~
<~y7?M~ (tO). Ce cui-de-sac, toutcf~i.
n'existe que dans la portion moycnoe'fc
Cdpididymc.A leurs parties antérieure
ctpûst,dt'icm'e, tcsticuteet epididyntc sont
unis d'une façon intime et fa séreuse, .m
lieu de s'interposer cntt'c eux, passe direc-
tement de t'un à i'autre.
v) a~aK~ )a. vaginate revêt la trte
de t'épididyme, passe suric côte antérieur

5 <
S 8
du cordon et, après l'avoir revêtu de (M-.
en haut dans une étendue de 4 à8)i)i()i-
'Fi~.598. metres, s'inffëchit en avant pour devenir
Coupe frontale du corp~ dû l'cpnUdyinc cL de feuillet pariétal.
la. pot'Uon t.LVoismu.titc du testicuic. 3) ~M f~T~e'e~ )a sëreuso se compu~'tc
i, )esLieuto, &vcc ses cloisons. 'iî, ntbugin~c. d'une façon toute din'érente. Arrivée .m
3, corps d'ifi~hmoro. 4, ~pidtdy'nc. S, 6, i'cuiHc)
p!)]-i6t<d et tcutUpt. visc~rat de la vaginnic. 7, '7\ pointa point de jonction de t'cxtrémitejM'-tc-
<)'nnion de ces ttfux fcuH!ct.s. S, c~v~ séreuse. rienrc du testicule et de la queue de repi-
cut-dc-~HC sous~pididymaii'f. 10, cana! d<t~p)tt.–
tt, nt'tf't'c d6f6t'cnUc)tc. t~, a)'t6)'ospGrtnaLn[tK'.c)t- didyme, elle rencontre cette )amc fi!o-
fotN'ët' d'un tacis de veines, ef'ïHnc ('Ufs oijfi~ttcmott
ascendantes. t3, auLt'cs Ycincs du cordon. muscutaire, que nous avons décrite plus
haut sous te nom de <~ameK< sc?'o/s/ dM
'es~'CM~e (f)g. S69, p. 615) elle se rëuechit de haut en bas au-devant de cette
lame et, après l'avoir revêtue sur ses faces antérieure et tatéraics, se continue
'tvec le feumet pariétat. La queue de t'ëpididymc se trouve donc ptact~' en
:)ehors de la cavité séreuse.
c. Cavité os~Mm~e.– La cavité vaginaAe (9) n'est autre que t'espace compris
entre les deux feuillcts pariétal et viscéraL Elle se termine en haut, ta on les
feux feuillets viscéral et parietai se fusionnent, par un cul-de-sac circutaiff, qui
entoure les origines du cordon et qui, comme i'cpididyme, est oblique de haut
3n bas et d'avant en arrière.
Comme nous Favons vu plus haut, ce cul-de-sac se trouve situé à tO ou iu )t)i!-
imètres au-dessus du bord supérieur du testicule. Nous ajouterons qu'il est, 't.ins
ap)upart des cas, un peu plus élevé en dehors qu'en dedans.
Dans tes conditions ordinaires, c'est-à-dire à t'etat physiologique, iacavitev'
nnte, analogue en cela a toutes les cavités séreuses, est simplement virtuciïe, et [c
~uiHctviscërat, dans les divers mouvements qu'exécute le testicule, glisse directe-
ment sur le feuH)etpari6taL Un liquide ciair, niant,, analogue a la tymphc (~Mt'</e
''«~/Ma/), humecte les deux feuillets précités et. favorise ainsi leur gHsscment.
Il. SfGNn'-icATMX MORf'noLOGfQUE. La tunique vaginafc n'est, qu'une portion du
j!~ritoine~ descendue dans les bourses par le fait de la migration du testicutc
![). 669). Primitivement, en effet, et, cela jusqu'au moment ou )e testicutc a pris
!!ans les bourses sa position définitive, jusqu'au neuvième mois par conséquent,
*s deux cavités vaginato et péritonéale n'en font qu'une ou, si t'en veut, commu-

niquent l'une avec l'autre par un long canal, le c~H~ ~OMeo-î)~Ma/, qui
s-~tcud depuis t'orifice interne du canal inguina) jusqu'au voisinage de t'ëpididymc.
!.a descente du testicule une fois effectuée, ce canal commence par s'obHterer et
<fisparait même d'une façon a peu près comptcte, ne !aissant a son lieu et place
fjo'nn cordon fibreux ou conjonctif, le /<~MCK< N~H~ souvent peu visible,
j~'rdu qu'il est au milieu des éléments du cordon. A la naissance, t'obtitëration du
f~nnt përitoneo-vaginat est toujours commcncëc, sinon effectuée comp)ètcment.
S~r 68 nouveau-nës qu'i! a examines a ce sujet, CAMpEn l'a vu
desdouxc<')Lcs. sur
Ferme
Ouv<;rUtcsd<'uxcù~s. 7
39
sujets.
Om'orLscu)e)!'ent.à(h'oitc.
Ouvct't.sou)en)cnti').gtmc)io.
14
S
<j' travail de régression débute simuttancment (FttA~K).) au niveau de l'anneau
in~inat interne et dans la partie moyenne de la portion funiculaire, d ou il pro-
~tf'se à la fois de bas en haut (vers )c canal inguinal) et de haut en bas (vers le
tc'-ticute). II s'accomplit, du reste, avec )ap!us grande rapidité et, au quinzième
ou au vingtième jour qui suit la naissance, les deux canaux sont fermes dans les
trois quarts des cas.
contrairement a ta règle, le canal qui, chex le fcetus, etahtit la continuité entre la cavité
v.ti.'Hf.tic et la cavité peritoneato peut nu pas sObiito'o)' chez t'aduftc- Sa persistance, 'joi
<)h-~t\e nonnatement chox un grand no!ni))'c de matnnnferes, se rencontre chez )'))omme dana
~f~r proportion de p. fOO environ '2 fois sur 2t5 infuttes d'après RAMOxÊDF.j. –n'outres fois.
c. )!. persistance est seulement partieUe. te travail d obtiteration dont il est (gestion plus haut
nf "tantaccompti que sur une partie du canal. Cette anomatio comporte deux sortes de cas
produit sur l'ex
t'obtiterat.ion se 1)i-o(luit
~irn I«oblités-ation
~u 1-ii-it
~sti t'extremite intérieure elu
ti~t~itii tq- iiifét-iotit-e du cima)
caiial seuleiiietit
seutement et,et. alors, le pcri-
I)éi-i-
t~im' se prolonge a travers le canal inguinal (tig. a95.H), en "no so'e de divertit-uhun ptus où
)t!.u)~ tong, tnais presque toujours monititorme, c'est-a-dirc présentant une série de rennements
il! rn~nt avec des parties rétrécies et comme étranglées (t fois sur 2Hi attuitos. RAMOXÈDE) où
)<i'N trinai) régressif oh)itcrc à la fois les deux eïtronites suputieur'' et inférieure du canal.
!)" tant sa partie moyenne, qui persiste alors sous ta forme d'une cavité séreuse intermédiaire
aux 'i''ux cavités vaginatc et péritonéale. mais ne communiquant ni avec t'une, ni avec t'autre-
C'
du
~tvite peut devenir le siego d un epanchement tiquid~c qui constitue t ~y~'occ/e Ftt~f'p
c'" //o~.
f'. SruucTUKE. La tunique vaginate se compose, comme toutes les séreuses
c)) if~))cra), de deux couches régulièrement superposées une couche profonde,
comprenant des fibres conjonctives, des fibres etastiqucs, des vaisseaux et des
nerfs une couche superficielle ou cndothëHatc, formée par une seu)c rangée de
ccHn!s plates a contours po)ygonanx. Entre ces deux couches se trouve une
f))~tj)))-ane limitante ou vitrée, granuteuse sur certains points, <tbrit).urc sur
d.u)t)M (Lm). La couche cndothëHate de )a tunique vaginalc diffère de la couche
horn.inymo du péritoine et des ptëvres en ce qu'ette est partout continue, je veux
dire qn'e!)c ne possède pas de stomates.
Le fcuiHct pariëta! nous présente en outre, dans ses parties tes ptus externes
ou m''n)c dans la couche sous-sëreuse. un système de hbres musculaires lisses
(fig. 898, )2) qui lui appartient en propre et qui constitue )cc?'e~MS<e)' ïH~'Me. (j's
nbrcs du cremaster interne affectent pour la plupart une direction tongitudinak'
on rencontre/cependant, à icur partie profonde, un certain nombre de fibn'~
disposées transvcrsatemcnt. t.
Le cremaster moyen et. te cremaster interne sont nettement distincts à leur p.')r)i(.
supérieure ils sont, en effet, séparés l'un de l'autre par une couche conjoncLi\~
qui )cs rattache, le premier à la tunique fibreuse, te second a ta tunique fi-
nale. A tcur partie inférieure, cependant, tes deux formations muscutaires
rapprochent graduetfemcnt, arrivent au contact et finissent par se confondre. rjffrs
se confondent, en même temps, avec les libres lisses que fions avons rencoutj't~s
dans l'épaisseur du tigament scrotat du tcsticuie (p. 67S). C'est cet enscm)))(' d~
fibres muscuiaircs de la vie organique (crémaster interne, cremaster moyeu r(
fibres lisses du ligament scrotat) qui représente vraisemb!abicment, ctiex )~-
duttc, )cs restes du gubernacutum de la vie fœtale.

§ ) )L Y A t S S H A t;X )!T K S

1" Artères. Les artères des cnvcioppes du testicute s~ divisent en s)qH'tj-


cicifes et profondes. Les o'cs s~e?'/<c~~es, dcsti!)ees au scrotum et au darto-.
proviennent de deux sources des deux artères honteuses externes, branches
de ta femoraie de t'artèrc perinéale supcrficieJie, brancfie de la honteuse inh'ro'
Les premières se distribuent principatement aux parties antero-iateraies des
bourses les secondes, à la partie postérieure et à );) cioison. Uu reste, h'-
hontcuscs externes et la perinëate superficielle s'anastomosent targement ent)~
eUes, et, de plus, te réseau arterie) d'un côte entre en communicntioft, stn' );)
ligne m6diane, avec le réseau du côte oppose. Les s?'/e?'es ~'o/~H~es sont four-
nies par !'artèrc funiculaire, branche de ['epigastrique. HHes se distribueut ;u!
crémaster, a ('erythroîde, a la tunique fibreuse et au teuiUct parieta! de!a tuoiqu~'
vaginale.
2° Veines. Les veines, issues des enveloppes du testicule, forment un )'n')n'
reseau, qui communique targcmcnt, auxconfins de ta région, avec )es veines suno-
ficiettcs du périnée, de la verge et de la paroi abdominatc antérieure. Considerefs
au point de vue de leur mode de terminaison, cites se divisent en deux ~rotn"'s
un groupe externe et un groupe postérieur. Les ueotes ~M ~'OM~e M'/e/<e
dirigenten dehors et, suivant a peu près te même trajet que les artères houb'u-cs
cxtcrnes, viennent se jeter dans la saphcne interne et, (te fa, dans ta femoratc. On
voit ordinairement les veines tes plus etevecs de ce groupe, ptus ou moins nna-
tomosees avec tes veines de la verge et de la région sus-pubienne, aboutir directe-
ment a la fëmorate en traversant l'un des orifices du fascia cribriformis. Les
~t'Hes ~M~Mpe~o~o'tëM)' accompagnent t'artère. përincaic supcrficicne et vien-
nent s'aboucher dans le tronc de la veine honteuse interne.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques sont extrêmement mu)tip!ies s)U' k
scrotum, Ils se dirigent obliquement en haut et en dehors et aboutissent, conu)K'
ceux de la verge, aux ga ngtions supëro-interncs de ta région de t'ainc.
4" Nerfs.– Les nerfs des bourses, a ta fois sensitifs, moteurs et vascutaires, pt'u-
viennent de deux sources 'f° de ta branche perinëate inférieure du nerf hont'HX
interne f/~e;KMS sac~'e) des branches génitales des trois nerfs genito-crura),
2"
~rand a))doniino-gcnitat et, petit, abdornino-genita! (p~e~'MS ~Ht&CM'e). j)e ces
<!h'erscs ))ranches, la première~ suivant !c trajet de t'artère peri))ea)estfpe)'ficip))c,
aborde la région dcs])ourses par sa face postérieure. Les autres, primitivement.
contenues dans la cavité abdominale, débouchent avec les éléments 'tu cordon par
r~rificc externe du canat inguinal, ("est de ces dernières branches qu'émanent tes
r.,n)eaux moteurs destines au cremasterct a t'erythroïde.
A cunsu~cr, au sujet, cles tjout'scs e)tox rhooHnc LAXXELOxoUE. /tee/<<«' /'<)~<re~ w;M~<'c
f<f))tM'e
rltll/cJ:é
,r,mr,c~~ aua;Mtesticule
leslicrzlc el M<'
et
/e~<<cM<ee< sur ses
SUI' (onctions,
.<M/'ot!c<o)M,
ses/'oncliorzs, Areli.
A)'c)L
AI'ch. dc
de
/;M)/'f<<'c< f/<<<; M~t'M/e, At'ch. dette Se. t))(',d., 1S82
f'itysi")..
l'lysinl.,
Physilll.. 1868;
i8S8
98G8 .œ
f~vf,
LIYI,
«~
–YAUTtHEn,7ff'e/i.
~nlla.s/)'M<Yt
Lmn, SI/lla .?!
slrullur·ae e .wi
st/'ltlt/(j'{(
/e?
A'i< /M c~y.~
.sui

;« /i~t«/Me !v//yu)a/e, )tev. mcft. de


<A.<e/!t.'e/o~e.s'<('~<!(;M~e, Tih de )/d)f.
)a. Suisse )<~)n:mdc, )88t
18S2.
B~iMts. CoM/~7'. f y'f/M/p

A K ')' t C r, H t 11
VO)KS Sl'm<MAT)QUHS

t.c sperme etaboro par tes testicutes traverse successivement, comme nous
r.tvoxs déjà vu a propos de cet orgfuie~ les canaux ~'oï<s~ tes cônes e~M'eM~s et )c
c<ï«<~(~~t~HK!M'e. Tous ces conduits, entièrement étrangers n )a production des
sjH'natozoïdes, ne sont pour euxquedesimptes conduits excréteurs. Hsconstt-
tucitt en rcatité les premiers segments des voies spcrmatiques et, si nous les avons
dcja étudies à prepos du tcsticutc., c'est qu'ils lui sont unis d'une façon tcHcment
intime que nous n'avons pas cru devoir les en separct' dans notre description. Au
sortir du canal de rëpididyme, te sperme che'nine dans un tong canal, )t'MKa<
</e/e)~, qui te dépose momentanément dans un réservoir, la ues~cK~ seMU'Ma/e.
La vesicute seminate et le canal défèrent sont continues par )c c<MM;< e/acM/a<eM~,
tequct, au moment de t'cjacutation~ projette te sperme dans te canal de t'urethre
<-t, de là, a l'extérieur.

§ I. CA.\Af. ))!:H;R):XT

t.<- canat défërent (angt. fas (/e/'e~'eH~, atten.S't:M!e<~c!7e/'), que t'on désigne
i<npi opremcnt sous le nom de conduit excréteur du tcsticu)e, s'étend de la queue de
t~pididyme, dont il n'est que te prolongement, jusqu'au col de la vesicute seminatc.
1" Dimensions. Sa tongueur est de 33 a 4S centimètres. Son diamètre, mesure
:t~ partie moyenne, est de 2 niittimetrcs a tniHimètres )/
Ce diamètre aug-
mente gradueUementau fur et a mesure qu'on se rapproche de son extrémité ter-
!))in.de sur la portion du conduit qui tonge la \'esicu!e seminaie, il est triple de
\utt)!n<' et même quadruple.

2" Forme. Le canal défèrent nous présente, dans ta ptns grande partie de son
étendre, une forme régulièrement cylindrique. Sa portion terminale. cependant.
< mone temps qu'etio augmente de calibre, s'aptatit iegeronent d'avant en
.tf'fiffc de plus, cnc se rétrécit sur certains points, se renne sur d'antre~ de
fa'jut) :i présenter, sur la surface extérieure de sa paroi, une série de uossetures
invt;ieres, qui rappeUcntjusqu'à un certain point ccHes de la vcsicuie senu-
oah' ''t qui répondent~ sur la surface interne du cana!, a des dilatations également
))'!(~oH<'rcs et souvent anfractucuses. Cette portion terminatc du canal defe-
rent, ainsi agrandie et bosselée (fig. 604,4 et4'), a reçu le nom d's)KpoM~e<
cots~~e/'ëreM<.
3'' Consistance. Le canal défèrent;, dans toute sa portion cylindrique, je vc)!
dire en avant de l'ampouteterminate, a une consistance ferme et caractërist.iqu..
qu'H doit a i'ëpaisseurremarquabtede ses parois. GrâccaeDe, le chirurgien pp)ff
facilement le distinguer au toucher au milieu des autres éléments du cordon L
préciser ainsi nettement sa situation et ses rapports.
4"Trajet. En se séparant du conduit épididymaire, auquel il fait suite, )''
canal déférent se dirige obliquement de bas en haut et d'arrière en avant, parnU.

Fig.MO.
Le canal dcMrcnt. dans sa portion a.bdommo-petvionne.
l,~ca)iald6f~rcnL–2,Vt'sicu)cs6)nn]a)')')g!~fcnarr)('rc.–3.
1, 1. canal déférent. cessie, 6ri;:uie en avaut. -4, urcti·rr.
vi·sieule sémiuale, eri~n~e en arrit~re. 3, vessie,i~nccpn'ivanf.–4,tî[').f'
S,~)'tt')'t'civcinGUiafjUCsprin)i)ivcs.–C~ar~t'cthafjm'externe.–7,at'L~t'cepigas[['ique.–8.vai~$cauxsjn-t'«utt'
<ju('s.–9,))soas.tO,musc(csi)iaquM.–U,n('('fcrnra).–f2,paroi abtJominatc.crigneccoatttNt.–f~rf'
tunt.–t~jtoHsdupubis.

lement à l'épididyme. H s'étend ainsi jusqu'à la partie moyenne de ce dct'oicr


organe. Là, il se redresse et, se mêlant aux autres éléments du cordon, put't'' se
verticaiement en haut vers t'orificc externe du canal inguinal dans lequel il
gage et clu'il parcourt dans toute son étendue. Au sortir de ce canal (fig. 60t,!j, it
traverse la fosse iHaque, descend dans l'excavation peivicnne et gagne le ba-j-t'ot'd
de ta vessie, ou il se termine.
5° Division et rapports. Le canal déférent on !e voit, pnrcourt. dans son tons
rajct des régions très difïërentes et, nous pouvons, a. ce
-ujct, fui distinguer quatre portions, savoir t" une por<!0?t
'CM~tM'e ou ëjOMM~MtSM'e, oblique en haut et en avant;
une po?'<z'OM /tM~CM<a!M'e, vcrticatemcnt ascendante;
une pot'<MK tM~M~M~~e, obtiquG en hau); et en dehors;
i" une ~ot'<t'OM <ï~<:<OMH'KO-pe~~eMMe, enfin, obHquemcnt di-
iigee d'~VML en arrière, de haut en iMs et de dehors en
(tedans. Chacune de ces portions nous présente des rapports
spéciaux
a. Po~!OK <<MMcM~)'e. La portion testiculaire (ug.
S<'8, t9), longue de 25 a 30 miHimètrcs, chemine sur le côte
inicrne de i'épididyme, auquel elle est unie par un tissu cel-
!u!airc tache. EUe présente, comme te conduit epididymairc
(jn'cnc continue, des ficxuosites nombreuses qui l'ont fait Mg.eot).
n'pt'csf.-ntimUe
roHiparer a une natte de cheveux. Sur son côte interne et sur Schéma.
h'ajct ct,)t'St(Uittrc
stjtt cote externe se trouver! les origines des veines qui, portions <)u ca~nit) dc-
d.ins )e cordon, forment le groupe postérieur ou post- fMt-cnt.
dcf'erontie) des veines spermatiques. t,dt,3.t,))rc<ni't'.
dcuxiûntC~ troisn-tnt' et qua
b. Por~OM /'MH!CM<<ïM'e. La portion funiculaire est hn'ntcpOttitxs'iudcffi'CHt.
;-)t))ee dans l'épaisseur du cordon, en avant du groupe vei
–tfsticut'tï,<*jndi
')\m('7.t<icMtc~L'«t)-
naLk'S~c~n~tfjacutatcMt'.
n<'<)x postérieur, en arrière du groupe veineux antericut
et de Fartèrc spermatiquc (fig. 601, t). )Jn tissu ccHutairf tdchc~ ph)s ou moins
t'ichc en graisse, l'unit a ces vaisseaux.
h) désigne en anatomio topographique, sous le nom de <-o~Y/~ .<ywHM<m«e ou f')ut sitnnte
t~'nt de cot't/OM, t'especo do pédicule M. t'extrënntd duquel se
"t~vc susj~endu le testicute. t) est. essentiellement constitue
!!n !e canat déferont, qu'accompagnent des artères. des vei-
des tytnpttiitiques et des nerfs.–Ces din'crcnts orgiitx's
c di-j)"sent en dt'ux ~)!<~u(!~s. l'un !mM)'ieut', t'auLre pnsM-
icu) (<i~. 00)) )o paquet antericm comprend, uutt'e <!cs
.tmcdU'L et d'js iyfnpha.Uques, le groupe des veines spet'm.t-
i.ph'- antcricut'cs (p. 696), )'a)'~t'e spcrma.Uque ot. ce tractus
~nj'<nctif. Ot'dina.it'cment peu visibtc. qui représente te t'cti-
(Uit~ du canal vitgino-pct'it/jnca.t obUMt'e le pa.que(. pos~'iem'
!) t')))c par le gt'oupu des voiuesspcrmijLHfjucspostcrteures
f)'. <i!'(i), en m'Mt. desqucttes chemmeot te ca.na( dëMrcnt. et
mx att.cros detet'ontieUe cLfunicuta.h'e.Tous ces canaux.
hH
«Hi- )(~ uns aux iulU'ûs par une couche abondante de
tissu
v
~)t))<mctit', sont envctoppcs dans un manchon fibreux, qui
h 't imtre que te pt'otongemcnt de la ntembranc tibt'cuse qui j
''ttt'mx' te tesUcuic- Autour de cette enveloppe fibreuse se
j
<)i-)")'-t'nt ensuite tes quatre couches que nous avons dcjaetu-
<)ir~ a propos des bourses, savoir te cremastor, une couche
~itM)t'))~e, le dartos et, enfin, la peau. Arrive à. rorince
<"ih-n)c du canal inguinal, le cordon, se débarrassant de ses Fig~on. 1.
'nM'tt' tuniques externes, pénètre dans te canat et te parcourt
Coupe iransversalc du cordon inguinal
<!a!!s !f,u!e sun étendue.– Au niveau de )'m'i<ico interne, ses
du c"~ droit (sujet c~uge~, segment
~'f~'nt~ consUtutit's se dissocient, pour suivre, dans la cil- mf~t'tcur de la couttc).
vih abdontino-petvienne, un trajet qui est difterent pour medtaT). i, eauat 't<:ferent.
i'h.h)jt! d'eux t'artcro spermatique et le groupe veineux :utcre rj' pta))dêférenlielle. 3, ar~rc funifu-
ftnt'iimr remontent vers t'abdomen supérieur: fo groupa ~i,.e t, artère Sjtcru'atiquc. 5, ~roo~
Ycmea~ antérieur. S, prouve vetneut ttos-
vc.m'm postérieur se jette dans la veine epigastrique; te terieu' 7, [~tnphati'tue?- T, nerfs.
feUth~rc rëunis~act res divers fte-
f-H~M) 'tt'turcnt. et fartero dofërcntioUe so portent, on arriére 8, Ussu
9, eonehe Hhrcu~e. t0, couche
( vessie, etc. Le cordon spermatique a donc pour limite mcmts- musculeuse ~n-tnastcr).
teuse )2.artoa-
H, couche Mt!u-
)3,j~au. It.s't'on
sillon
tup.neure l'orifice interne ou péritonéal du canal ingui- g~mto cr~T-tt. 15. p~u fUiMC.
nal.
t ~0)'<fOK Mt~uMKî~e. La portion inguinale (Hg. 49S, p. o8!) est )ogec, comme
son nom t'indiqua dansle canal inguinal, au-dessus de l'arcade fémorale, au-
dessous du bord inférieur des muscles petit oblique et transverse. Cette portion,
comme la précédente, chemine encore au milieu des grosses veines du cordon.
d. PorMot s&doNMMO-pe~~eKMe. La portion abdomino-pefviennc(fig. S99,))
est constamment située au-dessous du péritoine, du
péritoine pariétal d'abord,
puis du feuillet viscéral qui recouvre la vessie. Immédiatement après sa sortie
du canal inguinal le canal déférent abdomino-pelvien décrit une courbe a conca-
vité interne, qui embrasse la courbe à concavité supérieure que forme à ce niveau
la portion initiale de l'artère épigastrique.– Puis (ûg. MS,3), passant eu dedans
des vaisseaux iliaques externes, il longe d'avant en arrière )a face latérale de ta
vessie, croise obliquement, en passant au-dessus d'elle, l'artère ombilicale on h'
cordon fibreux qui la remplace chez l'adulte, et arrive a la face postérieure du réser-
voir urinaire. S'infléchissantalors en avant et en dedans (fig. 604, 4 et 4'), il sc
rapproche graduellement du canal déférent du côté opposé, linit par l'atteindre
a la base de la prostate et, presque immédiatement après, se continue avec le'canal
cjaculatcu)'. La limite respective des deux conduits, canal déférent et canal cj.K'f;-
lateur, est marquée sur la paroi externe par un petit orifice, arrondi ou oval;)irc.
qui conduit dans la vésicule séminale correspondante (ng. 608,4). Nous avons
déjà dit plus haut que la portion rétro-vésicalc du canal déférent était élar.~ip.
irrégulicrc, plus ou moins bosselée et avait reçu de HENLE le nom d'ampOM~. Sps
avant, cHc est, directement appiiquée contre ).1
paroi vésiea)e: en arrière, elle répond an rectum,
dont eHc est séparée tout d'abord par le cu)-'h'-
sac reeto-vésicai. et, au-dessous de ce cut-dc-sac.
par une membrane a )a fois conjonctive et mus-
culaire, i'ftpOHeM'ose p)'os<<z<o-pë)'~OKea~ (vuy.
;VMSC~es (Jtt ~e?':He'e) en dehors, elle )on~'
côte interne dn ia vésicule sëminatc en dcJ.ms.
cnnn, elle est séparée de l'ampoule du cote op-
posé par un espace triangulaire ou en formel' V.
!c ~'MK~~e M~erde/'erot~, dont le sommet re-
pose sur la prostate et dans faire duquel ic rf'c-
tum et ta vessie sont presque en contact inxw-
diat, n'étant sépares l'un de Fautre que par t'anu-
névrosc prostato-péritonéate (Hg. 608,9).

6° Constitution anatomique. La paroi du


canal déférent, présente une épaisseur rcmar-
quab!e. EHc mesure un peu pfus de t )n<Ni-
mètre, tandis que la Jumière du canal )ui-m<tnR
c. atteint à peine un demi-mitHmètre. EHc est
Fig.602. constituée par trois tuniques concentriques, q"'
Coupe ~'ti.nsvcrsdto du ea.uu.) ~e* superposent comme suit, en aHant de de-
(ift'cl'Hnt. hors en dedans ((ig. 602) une tunique ccNn-
A,hH~~uccp!h)ict)SC.–i~tunifjuûfnus-
eutcusc, avec: t,couche iongitudhMte cx-
teusc, une tunique musculeuse et une tun'~nc
~['ne;ccmc!tccircuhm'c;couc!)clon- muqueuse.
~ttudmalc intcf'nc. C, hmi~uc muqueuse,
fn'cc:4,cho)'icmmu(~cuK;5,coucttGL'j'i-
U~)i!t)e.
a ?'MM!'</Me eeMM~eMse. La tunique ce!)u!usc
ou a~ueM</ce (A) est essentiettement constitua
par des éléments du Hssu conjonctif, auxquels viennenL se mêlcr des vaisseaux,
des filets nerveux et un certain nombre de fibres lisses disposées parallèlement
a i'axe du canal.
b. ?'M?M~Me MtMSCM~eMse. La tunique musculeuse (B), remarquable par son
développement, représente a. elle seule les 4/0 de l'épaisseur de la paroi. Elle se
compose de fibres muscutaires lisses disposées sur trois p)ans t° un plan super-
ficiel, formé par des fibres longitudinales; 2" un plan profond, forme également
par des fibres longitudinales, mais beaucoup plus faible que le précèdent., souvent
tncmc peu reconnaissabte 3° un plan moyen, le plus devctoppe des trois, com-
prenant des fibres circulaires, HOMITI, dans ce plan moyen, a constaté encore
l'existence de fibres disposées en réseau. Les éléments musculaires du canal défè-
rent présentent 220 de tongucur, sur une targcur de 9 a tÛ ;j- (KoLUKEtt). ttssont
unis tes uns aux autres par un tissu conjonctif très serré.
c. 7'MHK/MC tHM~/MeMSe. La tunique muqueuse du canal défèrent (C), de coto-
ration blanchâtre, épaisse de 'i/8 a. t/4 de mit)imetrc, présente quelques plis tongi-
tudinaux, qui s'effacent par la distension. Elle se compose d'un cborion, tapisse
intérieurement par un cpithëtium cylindrique de 50 à CO f)e hauteur. Elle est
'~paree de la (.unique muscutcuse par une sorte de sous-
M!~KeMse très ricitc en fibres élastiques. Au niveau
<h' t'ampoutc, la muqueuse présente des modifications
imposantes. Tout d'abord, cHc s'epai&sit légèrement,
et (te btanchatre qu'elle était, devient peu a peu jau-
x.iU'c ou brunâtre. De plus, elle présente une mutti-
!ndc de plis plus ou moins satHants, qui, en s'anas-
t'nuosant entre eux sous tes angtes les plus divers,
-tonnent n la surface intérieure du canal un aspect
r'ticuie et arëotairc (ng. 603). A son tour, repitheHum
<!i!))inue de hauteur et se charge de granulations fon-
<s; c'est à ces granulations, de nature pigmentairc,
<pK' la muqueuse de t'ampou)c est redevable de sa
r'~u'ation specia)e. Entre les plis précités de ta
muqueuse se trouvent des dépressions ou areotes très Ftg.GO.}-
Y.i)'iai))cs en surface et en profondeur ((ig. 603) 'es
&r.'mdcs areotes, circonscritespar [es pUs ies ptuseic- Su)'t:K'cin~'n"'<)u('.mat')'
f~)fnt<'u\c)tduns)')'n
v~ sont, divisées par des plis p)us pcHts en areotcs d~' sa ion~)h*Ut'(~ujct '!c
~'c~'ndaires et ceHes-ci en areotes ptus étroites encore. qu.L!'ant'm-. [)~[tiu))')n
c:m.t!t"))n:mt)<i))<nti(-fit
t~'s plus étroites de ces dépressions, disposées en p)u=~)uvt''cdL-ta!))puu~
f'.erum de 20 30 u. de targeur scutemeut, présentent
un.' grande analogie avec les gtandes utrieutaires et. ont été prises comme tettes
)':u certains histotogistes, notamment par JtE\LE. D'autre: avec KoLUKE):, tes
''ui~-idercnt comme de gimp)es dépressions de la muqueuse.

7 Vaisseaux et aerfs. Les <!?'<e)'es du canal défèrent proviennent de la defe-


n'uti'-He, branche de la vësicate inférieure. Cette artère aborde te canal tout pré;;
de s.t terminaison et, de ta, t'accompagne jusqu'à son origine. Chemin faisant,
dh' fournit un grand nombre de rameaux, qui forment dans ta tunique conjonc-
tive un premier réseau. De ce reseau partent une multitude de ramuscutes, qui
viennent se résoudre en capillaires dans la tunique muscutcusc et la tunique
xunjueuse. Les veines issues de ce réseau capittaire, se rendent dans ta tunique
<nj~nctivc, où, comme les artères, ettes forment un réseau superficie). Ce reseau
donne naissance à de nombreuses branches, qui se rendent, les unes (mx veines
du cordon, les autres aux plexus séminal et vesico-prostatiquc.– Les ~/Mjo/M-
tiques naissent sur toute l'étendue du canal déférent (SAt'pEv). Ils sont, toutefois,
plus multiplies et plus volumineux a l'une et a l'autre de ses deux extrémités.
Hs se rendent aux ganglions petvicns. Les nerfs proviennent du plexus hypo-
gastrique; ils forment tout autour du canal défèrent un riche plexus, qui a ct~
ugure parSwAN (A~'ues o~/tMMMM 6o< pf. V, 82, et p). Vf, 81). fisse distribuent
vraisemblablement aux deux tuniques musculcusc et muqueuse; mais leur mod~'
de terminaison nous est encore inconnu.

§M. VXsfCPLE SEMtXALE 1,7

Les vësiculos séminales (angl..S'eN~HS~ i)es'<c~es, al!em. 'S'~MteK&~aseN) aOnt d~'b


réservoirs membraneux dans tcsquels s'amasse le sperme au fur et a mesure de s.i
production, avant detroprû)''(e
.'tudehorsdans l'acte de )'ejact));t-
tion.Ettessontafag')andcgcf]i),.i)c
ccqueiavësicutebitiaireest.m
foie, ce que)a vessie est&)'o"i:f)))f
sécréteur de ('urine. EHcsin:H)-
qucnt. chez Jes marsupiaux et )<
monoh'cmes~ ainsi que chez )~
carnivo)'esct.)csceLaces.MaiscN~-
cxistentchextaptuparLdc~anh~
mammifères, pt'cscnta)]), ut) d<
)oppemcnti,ontpa['Licutierchc/
insectivores cachez les rongeur-
1" Situation. Au nombre fie
deux, )'mtedroiLe,)'autt'cg;;iN-
che, les vësicutes scminates s~nt
pt'ofondoncntsjituccsd.ansi'cx't
v:)t,ionpctviGnne(fig.604,3<
cnh'c la vessie et, te rcehnn,
immédiatement au-dessus d~' la
base de la prostate~ a.vecfnq'K'H~
ct!cs sont intimement unies j~tr
extrémité inférieure.
)eu)'
2~ Dimensions. Les vesicuh'.<
séminales mesurent en moyenne de 5 a 6 centimètres de longueur, sur j6 )))i))i-
mètres de largeur et 6 mittimetrcs d'épaisseur. Leur votume, du reste, est i~'s
variable et cette variabi)ite est vraiscmbtabtcmcnt en rapport avec l'activité f'unc-
tionneHG de la gtandc gëni(.a)c. Les vësicutcs sëminates s'atrophient après i'extn-
pation des testicufcs et, daos tu) cas de G))uv)HU))E)t, ou il n'existait qu'un seul tfhti-
cule, ta vésicule correspondant a celui des testicutes qui faisait défaut se f['ouv.i!t
réduite a des proportions rudimentaires. C'est pour ta même raison que le réserva)'
spermatique est tout petit chez t'enfant, dont ia g)ande sëminatc est encore a t'c[.)[
inerte, et diminue de voiumc chez icvieiitard~ a)ors que la fonction spermati'p~
sans <trc comptctcmcntéteinte, a beaucoup perdu de son activité.
3" Conformation extérieure et rapports. Vues extérieurement, avec ou sans
injection préalable (()g. 604,3 et 3'), les VGsicn)cssemina)cs sont, des corps attonges,
~gerement aptatis d'avant en arrière, coniques ou plutôt piriformes, dont la base
ifgarderait en haut et dont le grand axe serait obH~f'cmcnt. dirige ()c haut en bas,
d'arrière en avant et de dehors en dedans.
n. /.eM)'s différentes ?'e~!OH~. On leur considère, en conséquence 1" d~'ux
(ffccs, l'une antérieure, t'autrc postérieure; 2° (tcux bords, )'nn externe, t'antre
interne; 3° une base 4" un sommet. La yace (ï?t<e?'!eMt'e, que l'on ferait mieux
d'appe[er aH<e!'o-SMpë)'teîM'e, repond au bas-fond de )a vessie, auquel c))e est
hibernent unie. En haut, elle est séparée de ta paroi vesicate par la portion

C~))n' huriM'ttttUc d~' la \casic <'( <tos \<sicutcs scminute: p:Ma!m) p:u f'xitice inK't'iour ')t'~
ttb t~t'cs (homme <[c U'onte-six ~Us, vcsi-ic pt'uiUtLMoncnt~iRtooduc pin' Uf'c if)j<'c)i~n t)c suit).
'mf.tcc mtf'-i'ieut'c de la tcssic. 2. 2\ th'ctctcs. botu't'ptc~ tntct'm'c~'ri~uc. 4, ttas-fo~d. vcstCHtc-
"lIlllIill(' arec Icurs ccllules. 6, canaux slGl'érenls (porlion ampullail'C'). -7,
;<j~M)('ro''ff')'os[ato)'t''ntot)~atc. if), atnto~p!tCtccOt'jot)C)htt)nuscutcM~c,
(t'¡a.ngle Îul('l'c.h'.frt'(\ulÍel. 8~ reclum.
pmpto[)faHt )<'5v~sicn)c:-ct te canal
ti-trtttti, n. U, )isst) cpth))<tirc thj bassin.
t''rn)it):dc de l'urètre, qui )& croise ohiiqucmcnt (voy. ~'e/e/v;. I~a /'<?ce ~os~e-
;e~/<' ou mieux ~)0~'rû-:M/e'?'MM}'e repose (ftg. 60a) sm' la ))arHc moyenne du
rectum entre les deux organes s'int.crpos!' seulement t'aponevrose prostate'
))~)ih'nefde (voy. /tj90HCu?'oses ~M pët'mee). Ce dernier rapport nous cxp))<{))'
la jH~sibiHte d'expioror ics vésicules séminales n t'aide du doigt introduit dans
!e n'f'torn. )[ nous cxpUquc aussi comment il se fait qu'au moment de )a
't'~rt.ftion~ le cylindre feca) comprime !cs vesicutcs séminales et provoque
itiusi une exputsion de son contenu chez les sujets atteints de spermatorrhee.
)- &o~ e~er?~, plus ou moins convexe, repond au plexus veineux vésico-
['['us~ttique.– Le &o)'t<Mt<et')te tongc, dans toute son étendue, la portion terminal'-
ua :)!t)pou)c du canal défèrent. La &<Me, irregutiercment arron<tie, répond, en
an'u'n'. an feuillet viscera) du péritoine~ qui )';ipp)i(ptc contre ta vessie et qui.
âpre-' :)\oir recouvert la vésicule dans une étendue de 10 a. to rniHimetres~ se rc-
cumh" en ttautponr tapisser la face antérieure du rectum. Le soyMM:e/. toujours
f'cUrri. constitue te co~ de la vësicutc. tt repond a la hase de la prostate et nous
pt'cscnk' un oriuce. arrondi ou eUiptique (tig. 608,4). par tequc) la vésicule semi-
H:)tc suuvrc dans t'originc du canal c)acutateur.
h. /.c!n' a.!pec< e.c/e~eM/ –Les vésicules seminates nous présentent, sur toute
leur surface extérieure, une série de siHons plus ou moins profonds et de di-
rections fort diverses. Ces siHohs, en se réunissant les uns aux autres, délimitent
un système de sai))ics, comme eux très irreguUères, qui donnent au réservoir
spermatique un aspect bosseië caractéristique. Nous verrons tout à t'heure que~c
est la signification de ces bosseiures.
c. Z.eM?'MK?~Ac?'e ce~M~-MMScM~Mse. Enfin, les vésicules séminales et !;t
portion des canaux déférents qui teur est contiguë sont ptongees dans une at-
mosphèrc ceHu)o-muscu)euse, qui est essentieHement consti-
tuée par des fibres musculaires lisses diversement, entrecroi-
sées et unies à une quantité plus faible de fibres conjonctives
et de fibres élastiques (fig. 608/10). Cette atmosphère cchutu-
musculeuse a certainement pour efTet de fixer Jesvesicnh's
dans la position qu'elles occupent; mniseUen.aussipou)'
rô)c,, quand ses éléments muscuiaires se contractent, de les
comprimer et, par suite, de chasser au dehors iciifjnidc
qu'elles renferment. Les faisceaux musculaires jetés tout
autour des vésicules séminates deviennent ainsi, au mdnn'
titre que ceux qui sont contenus dans leurs parois, de \'f!t'i-.
tables MMsc~es e.BpM~seM?'s du sperme.
4° Conformation intérieure. La surface intencct'e <)<; i.i
vësicute seminate est encore ptusirregutièrc que sa surface
extérieure. Lorsqu'on t'ouvre au ciseau, ou iorsqu't))) Li
débite en coupes sériées après l'avoir convenablementdurcie
ou congelée (fig. 6U6, AetB), on constate que sa c.'n'itc,
cloisonnée à l'infini, se décompose en une multitude de
cellules, communiquant toutes les unes avec les autres, nt.ns
toujours très irregu)iercs quant à, leur orientation, tcnrrûtDic
Fig.COG. et leurs dimensions. D'autre part, les parois de ces ce!nue:'
Le canal déférent el la examinées ;t la loupe, au ticu d'être lisses et unies cûuuHck'
vesicutosëminitio: sont celles de la vésicule bifinire,
A,vuscncou[)M)o))- nous apparaissent comme
git.ujitm.te: H, vus en hérissées de petits replis qui, en se réunissant les uns aux
(;()Uj)ehurizont,:ttu. autres, donnent a ces parois un aspect réticufe autfpffx'ftj
),CM~dt''('ercnt.9,s!t dit, les srandes ceHu!esqui constituent la vésicule se divi-
~or~ontct'tninfi)eouatï~'ut-
hurc. –3,v6s)cutG66)ui- sent en des ccHutes de second ordre et celles-ci en (tes
uaJe,affcN\sesct(nsottS.–
4.s:tj)n)'Uoutcrmit):Uc,– cellules plus petites encore ou cellules de troisième o<'d)'c.
S)CaHt)i~acu]ateuj'.
Cette disposition est exactement celle que nous avons ro)-
contrée dans )'ampon)e du canal déferont.
5" Constitution anatomique. La. vésicule seminato est, comme )c )obu)e sper-
matique, comme les cônes ouerents, comme )c vasaberrans de JLujj!)), une (b)')))a-
tion tubuieusc diversement inHechie et pctotonnec.
a. /~e/'OM~eMteK< c<M <M~e se??!!Ma! I) importe donc, pour prendre une not'un
exacte de son mode de constitution, de )a dérouter préalablement, oper:Hion que
!'on pratique en cntcvant soigneusement par )a dissection le tissu conjottctifpt
musculaire qui reunit les unes aux autres ]es nombreuses bosselures de sa surface
extérieure.
b. /ts~ec< yeH~ Le derouicment une fois eu'ectue (ng. 607), on constau' que
!n vesicufo est formée maintenant par un long tube, le <MÙe s6??:<Mù! qui pr''s'tc
6à8mi))imètrosdcdiametreetquiatteint de 12 à 20 centimètres dcion.~em',
quelquefois plus. Ce tuhe, quoique déroute, reste ficxueux, mal catibre, c.'est,-a-dirc
t'ëtrëci sur certains points, renne sur d'autres. De ptus, il donne naissance iatera.-
tement à des prolongements diverficuliures, dont t~ disposition varie beaucoup
selon les sujets~ mais qui sont toujours fort nombreux. Les uns, rctativement très
courts, sont de simples c.,ccums (4) rappciant exactement ceux dci-. canaux sémini-
'~rcs.Lesn.utres,tongsdc3ou4centimè-
res ou même plus (3), sont. de véritables
'unduits, représentant, des ramifications se-
!'ondaires du conduit principal. Comme ce
[crnier, ils sont monitiformes, inftechis sur
'ux-mcmes une ou plusieurs fois, munis ou
rmn de caecums et complètement fermes :t
~nr extrémité tibrc.
c. (S'MC/to'e.– Du reste, ta vésicule semi-
nale, que nous pouvons considérer comme
mi simple divcrticuic de la portion amput-
i.ut'e du canal défèrent, nous présente exac-
tement la même structure que ce dernier
conduit. Ses parois, comme cc)[es de l'am-
puule, se composent de trois tuniques con-
centriques qui sont, en attant de dehors
<'ndedans
t" Une <M)t~!(e ceMM~e~se, retativemcnt
nmtcc, très riche en vaisseaux et en nerfs
Une ~Hi~Me H:MSCM~eMse, dont !es
(itx'es, ici encore, sont disposées sur trois
j)):ms, un ptan moyen comprenant des fibres
Fi~.607.
'in'ntaircs, un plan interne et un plan
Vcsictt!c St')nina!c <!t'<'itc. dcrou'fC et vue
''xt<nc dans tesqucts les fibres affcctcntune par sa <a< pos~ncun' (sujet de tjua-
<m'ction tongitudinatc cette tunique mus- r.tnte uns, tnjccUon preahU~c au su)fj.
''ut''use, quoique très épaisse (cHc repre- t, canal <t~)'cnt. avec t\ son am['<'H!c. vësi-
cutc St'nti'tatc. avec 3, ses proton~cntcnts tatéraux
"cnte a ctte scute plus des deux tiers de ses rcnMcmcMts en foru)~ de Ctfcnm 5. les t~ssc-
tm'es de sa paroi. 6, réunion de la v~sicu!e avec
t'ep.usscur de la paroi), est cependant beau- te canal dff~rcMt. 7, canal ~Jacutatcur.
coup moins développée que sur le canal L'hor~ontatcj'j; untiqun le niveau de i'p~tr~mite
suitctipurc de la vf6icu!c, avant te d~rou!ct"<*nt.)
'tcfi~'cnt:
tJne tMHK~Me MtM~MeMse, de coloration btanchatrc, épaisse environ de 1 mil-
thnftn' et tapissée en dedans par un epithclium cylindrique.

Vaisseaux et nerfs.
&' Les aWe/'es, destinées aux vésicules séminales, sont
fournies par la vesica)e inférieure et par t'hemorrhoïdate moyenne, deux branches
')G l'iliaque interne. Les veines, remarquabtcs a la fuis par leur nombre et par
tcurvotame, forment à la surface extérieure des vésicules séminales, dans l'atmo-
i-phi'x' conjonct.ive et museutcusc qui les cngaine, une sorte de ptexus, te p~CKS
.<emi«M~, que viennent grossir de nombreuses veines issues de la face postérieure
de h vessie. H se continue en bas et en avant (fig. §28) avec !e plexus vésico-
pro-t.itique. Les <?~<MM, comme les veines, forment tout autour des vesi-
cu!< s<hnina)es un riche réseau. De ce réseau., naissent, à droite et à gauche, deux
ou h'~is troncs, lesquels viennent se jeter ensuite dans les ganglions situés sur la
partie )atera)e du bassin (S.u'pEY). –Les Ke7' egatement fort nombreux, émanent
du ptcxus hypogastrique. On n'a. pas encore pu les suivre au deià de fa tunique
muscuieuse.

§ nf. –CANAL EJACULATEUK

Au nombre de deux, l'un droit, t'autre gauche, tes canaux ëjacuiateurs resu)t;en)
de la réunion, à nng)e très aigu, de l'ampoute du canal défèrent et de )a, vesicutc
seminate(ng. 607,7). Usent pour fonction d'amener dans te canaide i'urèthrc J''
sperme accumulé dans ces deux réservoirs.
1" Trajet. Les deux canaux ejacutateurs se
portent obHquement de haut, en bas etd'arrie)';
en avant. Peu après leur origine, ils pénètrent
dans l'épaisseur de la prostate et viennent s'ou-
vrir, par deux petits orifices elliptiques, ordin.ii-
rement peu visibtcs, sur la partie antérieure du
veru montanum, à gauche et à droite de t'utrictde
prostatique (ug. S4)/)), cxccptionnc!)ementdans
l'utricule tui-uicme. Mo<:oA(~'t et DoLHEAL' ont u))-
serve ce dernier mode de terminaison.
On a va encore les canaux cjMuJa~etU's s'ouvrir--u~' !f
voeu !)Mnta.num pa;' un orifice co))))))un et, <)u~)].s un r.u
pt'ohiUtteinent unique, observa p<it' Cnt;~t!)).)))Rn, )cs fh'))\
canaux se fusionnaient, a.u niveau do la )'(;unit))) fj'
rMincs des corps caverneux, en un canal unique <jui fon-
gea.it d'arrière en a.v<m(. te dos de la vcfge et vona.its'ouvrir
u. la base du gta.nd. Dans ce dernier cas, il existait fMJ
tetnent, deux ca.na.ux médians cf. superposes un <(t;a)
sunerieur ou canal geniui.1 et un canal inférieur ou c.um)
urinaire.
Dimensions. Les conduits ciacutateurs on:

une tongueur de 20 à 2S mHHmètrcs. Leur ca!ibrc mesure~ en arrière, )"5.
H dulfunuc ensuite graducHement au fur et à mesure
qu'on se rapproche de t'urèthre, de façon qu'a. ['extré-
mité terminale du conduit, il ne présente plus qoe
0"8 de diamètre. Chacun des deux canaux ejacu!a.
Leurs revêt donc, dans son ensemble, la forme
cône très a.Hongé il est, comme te canal u~f~rc!))
')
lui-même, mais à un degré moindre et dans un sens
différent, légèrement infundibuliforme.
3° Rapports. A leur origine et dans une e~'nftuo
de quelquesmillimètres seulement, tes canaux cjacu-
Fig.609. tateurs sont Hbrcs au-dessus de la base de fa pros-
Lc.s deux canaux cjMutii.t.curs,
vussm'unocoupot''a.nsvo'- tato, baignant à ce niveau dans cette atmo.phf~
sa.)cduvoj'un]ont.t).numpa.s- conjonctivo-musculeuse dont nous avons sig~af~
sam~ immédiatement, CM a.rnÈre plus haut l'existence autour des vésicules s~m'-
dof'o)'ificcde)'ut)'icu)t![')i'os-
tttt.ique(d'aprt''sHEf<).)!). nates. Dans tout te reste de leur trajet (fig. 6< ils
2.tissu caverneux de f'Ut'Ctt~'c.–9,
3, cheminent en plein tissu prostatique, plus ou moh)s
muqueuse n)~t!~M)e.utrict~e~ros- accotes l'un à t'autrc, mais jamais confond!)- E"
(ati'jue.–f),5,IesdcuxcHt]at'xcjacu-
).)[cur! arrivant au veru montanum, queiqnefois plus L~t, ils
s'écartent un peu l'un de l'autre pour livrer passage a l'utricule prostatique
(p. 6~7), qui suit à peu prës la même direction. Canaux ejacu)atcurs et utricuie
prostatique occupent le centre d'un canal commun que leur forme la prostate
ils sont entourés d'une masse de tissu caverneux, qui s'interpose entre eux et ic
tissu prostatique (Hg. 609, 5, 8) et dont nous verrons tout à t'hcurc le mode de
formation.
4° Constitution anatomique. Les conduits ejacuiateurs présentent la même
structure fondamentatc que les canaux déférents, auxquels ils font suite. Nous
retrouvons ici les trois tuniques celluleuse, muscuteuse et muqueuse
a. Tunique ce~M~eM.se. La tunique celluleuse ou adventice, présente tout
.) abord, dans la portion extra-prostatique du conduit, les mêmes caractères his-
iutogiqucs que sur le canal défèrent. Dus bas, à t'entrée du conduit dans la
prostate, la tunique celluleuse se confond, d'une part avec le tissu caverneux,
d'autre part avec le tissu conjonctif de la glande.
h. y'MH~Me HtM~MCMse. La tunique muqueuse, considérée a la partie su-
~t'ieure du conduit, nous offre exactement les mêmes caractères que celle qui
r<ct te canal défèrent et la vésicule seminate elle est jaunâtre, irrégulièrement
;))isscc, aréoiaire, a épith'Hium cylindrique. En se rapprochant de l'urethrc, elle
jx'end peu a peu une cotoration bianchatrc en même temps, elle devient plus
motte, plus mince, plus unie, presque lisse. Au voisinage de son abouchement
dans l'urèthre, son épithélium devient pavimenteux.
o. 7'MK:~M<* MtMSCM/eMse. La tunique musculeuse nous présente encore, dans
t.) portion extra-prostatique du canal ejacutateur, les trois plans de nhrcs qui
<))'acterisentceite des canaux placés en amont. Mais, en pénétrant dans i'cpaissem'
d~' la prostate, cette tunique subit des modifications importantes. Le plan des
(i)))'cs longitudinales internes persiste encore, quoique sensiblement atténue. Quant
.mx deux autres plans, ils se laissent envahir par des nbres élastiques et par de
~rus vaisseaux veineux, qui dissocient les strates musculaires et les transforment
~'u un véritable tissu caverneux (fig.
609, B), lequel se continue du reste, au niveau
')u veru, avec la tunique vasculaire de Furèthre.
5" Vaisseaux et nerfs. Dans leur portion extra-prostatique, les canaux éja-
!'n)atcurs reçoivent des artérioles de t'artère vésicale inférieure et des filets ner-
v'u\ du plexus hypogastrique. Plus bas, dans leur portion prostatique, leur cir-
culation et leur innervation se confondent avec celles de la prostate.

Voyez, au sujet des voies spet'ntitUqucs KLEtx, Art. C<Ma< f/ë/'o'c"<, t'M'cf~ewM'Mo/ee/c~Hu~
c/~cK/n/eM'' du STHMKEK's Handbuch BmssAUD. Ë/Hc/e aM~/oM!o-/)a/o~o'y/<yMe.<«)' les e/ye<~ tic la
/M;'ef/M caMa< déférent, Arch. de Physio)., )8SO t'ELLACAXî, Oe//a~/t-K//M)Y<<M /MMteo/o
t/)'<Ma/tco /H <<<e)'N! pe;'i0(/t della !)t/«, Rev. sper. di Ft'cniatria, i88;! et i884 GuELUOT,
/'<«'MCM~i!ent!a<e~.aHa<oHt)'ee<p<o/o.?'e. Th. Pa.)'is, )882 (cette thûso renfcnne une bibtio-
~rajthie detiniice) RoMm, S:<M<! s~'M«fo'a f/e< coMf/o«o t/e/eren/e MHt«Ho, AtU della Soc.
tus. 1896.
ARTICLE !V
VERGE OU PÉN!S

i-.i verge ou pénis (angt. et attem. V~eK/s) est t'organc de ta copntntion chez
t'hommc ctte a pour fonction, dans l'acte du coït, de porter le sperme dans les
pat Lies génitales de la femme parcourues par l'ovule et de favoriser ainsi ta fecon-
Elle est essentiellement constituée par des formations crédites et c'est à
leur présence qu'elle doit de pouvoir remporta fonction importante qui lui est
dévolue.

i~l.– CoXSIDKHATJOXSGÉNÉnALES
r
1° Situation.–Envisage dans la série des mammifères, l'organe copuiatcur
du mate se trouve constamment situe en avant de Fanus. Chez les monotrèmes f~
les n)arsupiaux, il est logé dans t'intéricur même du cloaque. Chez )cs autres mani
mifèrcs, il est extérieur, prenant naissance entre l'anus et ta symphyse pubienne
Chez la plupart d'entre eux, il s'avance jusqu'à cette symphyse et )a se comporte
de deux façons ou bien H se dirige du côté de Fombilic, plus ou moins enve-
loppe dans un repli tégumentaire qui te rattache a la ligne blanche abdominal
oul)ien, se'dégageant des parties profondes, il s'inftéchit sur lui-même et pend
librement au-devant du pubis. Cette dernière disposition est cc)ic qu'on observe
chez tous les singes anthropoïdes. C'est aussi celle que nous rencontrons chez
l'homme. Chez lui, le pénis est situé immédiatement au-dessus des bourses, au-
devant de ta symphyse pubienne, a laquelle il est soiidcment fixe, comme nous h'
verrons plus foin, par deux tigaments, l'un fibreux, l'autre étastiquc.
2" Direction et division. La verge prend naissance à la partie antérieure du
périnée, dans la loge que circonscrivent l'aponévrose superucicDe et l'aponévrose
moyenne. Elle sa dirige tout d'abord, comme les branches ischio-pubiennes,
'obliquement en haut et en avant, du côté de la symphyse. Là, elle se dégage
de ta région profonde, devient iibre et s'entoure alors d'une enveloppe cutané'
Nous pouvons donc lui considérer'deux portions une portion postérieure ou
përinéate, une portion antérieure ou libre. Cette portion antérieure constitue ta
verge proprement dite. A Fêtât de repos ou de naccidité (fig. 610,)'!), elle est
motte, verticalement descendante, formant avec la portion périnéale un ans)''
aigu, que l'on désigne sous te nom d'~M~epëHt'eH. A l'ëtat d'érection (fig. 6)0,)~.
eUc devient dure, turgescente, a la fois beaucoup plus longue et plus volumi-
neusc. En même temps elle se relève du côté de l'abdomen et, ainsi retevëe, pro-
longe la direction de la portion përinëate la verge, dans son ensemble, décrit
alors une longue courbe, dont la concavité, peu accentuée, regarde en haut et eu
arrière.
3° Dimensions. –Les dimensions de la verge sont nature~ement fort différentes
suivant qu'on la considère à l'état de repos ou à l'état d'érection. Dans le pre-
mier cas, sa longueur, mesurée de la symphyse à l'extrémité antérieure du gtan'i.
est de t0 à 'l'I centimètres, 2 ou 3 centimètres en plus chez le vieillard. Sa circon-
férence, mesurée a sa partie moyenne, est de 8 ou 9 centimètres. Dans Je second
cas, lorsque les arëotes des organes érectiles sont gorgées de sang, la verge, tou-
jours dans sa portion présymphysienne, mesure en moyenne 't5 ou t6 centi-
mètres de longueur sur '10 ou '12 centimètres de circonférence.

§ 11. CoKFOtMATtOX nXTËmEL'fU! ET RAPPORTS

On considère au pénis une partie moyenne ou corps et deux extrémités, !'u"c


antérieure, l'autre postérieure.
1" Corps. –Le corps a la forme d'un cylindre un peu aptati d'avant en arrière.
Il nous présente, par conséquent J° une face SMpe/c:e/que i'on désigne genc-
ralcment sous le nom de dos de la ~er~e 2" deux &o;s ~<<ë~'aM.e.. arrondis et
mousses; 3° une face ~t/'o'/e<M'e, dont la partie médiane se souicve, au moment de
l'érection, en une saiHie tongitudinaic formée par t'urèthre.
2" Extrémité postérieure. –L'extrémité postérieure ou p'actMe de la t~M'~e se
trouve profondément située dans t'epaisseur du périnée. Elle est fixée a ta paroi

&
Mg-GtO.
Coupe nnidio-\edica)c de t~ vcr~' fhex tttonnm' (s~c"t dr~it <)c h), couper.
I. symplt~sc InOtienne. 2~ eslace 1Jl't!n"'sicat 3. paroi alnlomiuale. ce,sic. 5~ ou raque. G. ,.é~Ícule
-ttu)ta<pt'teatmt<tfft'ctd.–7.prostate.–S.p)p\usdL'Saitt(n'tni.)'hmc)et'V)'tca).–)').H~an)Ct)t5u'-)'cn-
-.ur de la n'rj!p. )). verge a r~tat de Hacciditf. <~ en poh)ti)!c), \f!~c a r~tt) dcrcction. 0. g)and.
tt.httiJ'cfipitn'cUu')o.eut-<tc-sacdntmthc.
"-m~tt)rcj)roataU'jmc.–<t,utL'tt!t'en)<'nd'iancux.–f.t)t'cHtr'i'sj'on::tcux.

.ut~ricurc du bassin, d'une parL par rins~rUon dos corps caverneux aux. branches
i-rhio-pubiennes. d'auLt'c par), par un tigament. sp~ciaL te /~a??tc?!< sHS~eHSCK?'
< /a t'e?'e.
H~ainent ~ig. 611,() rcvct la forme (t'unc lame U-iangutairc, don). )c sommet,
(!h i~c en haut, s'insère li )a fois sur la partie supérieure de )a symphyse et sur
!a partie avoisinante de la iigne btanchc abdominatc. ))c )u, il se porte en bas
''t ~n avant, en s'étargissant gradueUement à ta matiierc d'un éventai). Parvc-
i~u~'s sur la face dorsale de la verge au niveau de ['angte pcnien, !cs fibres consti-
tutives du ligament suspenseur se divisent en médianes et taterates. Les fibres
Ln!diancs se lixent a t'atbuginee des corps caverneux, à droite et a gauche de ta
v iae dorsate de la verge. Les ubres tatërates forment deux tamcttcs btanctiatres,
~)~ s'écartant l'une de t'autrc, contournent latéralement les corps caverneux et
~e ~'joignent au-dessous d'eux, constituant ainsi une sorte de sangtc (fig. 6!4,8')
f)"i supporte la verge et détermine ta formation de t'angtc penicn. Le ligament
suspenseur de la verge se compose presque exclusivement de fibres élastiques. L'
p!us grand nombre de ces fibres se fixent à l'enveloppe ftbreuse de la ver~e )c"
autres, descendant plus bas/se perdent
dans te raphé des bourses (fig. 892,S).
En arrière du ligament suspenseu).
la racine de la verge est encore fixf~'
à la paroi antérieure du bassin par un
système de faisceaux conjonctifs, dont
l'ensembleconstitue le ~~MMK</<g;<
(~M ~6MM de LuSCHKA (Hg. 6i't/t0). <~s
faisceaux sont a la fois très épais <'t
très courts sur les côtés, ils unisson
l'enveloppe fibreuse de la verge à t'nr
cade pubienne sur la ligne médiane.
ils rattachent l'urcthre a la parUc
inférieure de )a symphyse et a i'apon~-
vrose périnéale moyenne.
i-'ig.tin.
1.
Le tiga.mcnt, suspensour do ta, vorgc, vu par son
3° Extrémité antérieure. L'ext! r
cût.cgMcho. mité antérieure de la verge est co))~
1; ligament snspenseur de la vergo (<')t ./aHMe). sa tituëc par le ~~M~, )equet est plus ~)i
moitié gauche, contournantle corps caverneux con'cspondanL
oLse reunissaut,en 2', avec celui do cM opposa. 3, fibres moins recouvert par un repli, motH~
do ce h'gafttCttf, descendant dans la cfotSOtt des bourses.
4, portion perineate de )a verge. 5, sa portion fibre. muqueux, moitié cutané, appelé ~<'c-
(j, angle penien. 7. ligne bfancbc abdomina)o. S, sym- ~Mce.
physe pubtcnne. aponevj'osc pct'hteafc tnoyetnto.
iO, tigamcn~ nht'eux du pénis. )t, aponévrose perineate
))ifcriGurc. f3, aponévrose pros~aLo-periLoncatc. yi. GLAND. I~c gtand est une sai)!i~
)3, vessie. tt. prostate. conoîdc formée, comme nous t'avons
déjà vu (p. 629), par un rendement du corps spongieux de )'urëthrc. 0 nous
offre a considérer un sommet, une base et une
surface extérieure
a. <S'OMMe<. Son sommet, dirige en av.Du,
nous présente (fig. 6')2,2) une fente verticale
6 a8miHimetresdehautcur, le MK~ M?'tHa;c.
1). Base. Sa base est fortement obiiqm' de
haut en bas et d'arrière en avant, autrement dit
est taiïïee en biseau aux dépens de !a face mf<
rieure. D'autre part, comme son diamètre est
supérieur a celui du corps du pénis, il deh~n!r
partout ce dernier, formant autour de lui un ri'!iet'
circulaire qui constitue ce qu'on appelle la e</K-
t'OHMe ~K~~)t~ (fig. 6t3,d'). Ce relief est beaucoup
plus prononcé du côté de la face dorsaie du pénis
que du côté de sa face inférieure, ]) cstdc!imite en
Fig.612. arrière par un sillon, comme lui circuinire. te
Leg!a.ndot.)cmc!t,).urina,irc,
s:«oK eo?'OMa!)'e ou st~om &<ï/aKo-p)'epM<!a/.t~'
vus d). face.
portion du pénis qui répond a ce sillon. et.mt
~,g)amL–2,m<.(),urinau'c.–3,hord naturellement rétrécie,
lihrcduj't'epncc.–4,frdn. a reçu le nom de col.
c. ~'Mr/'ace ea;<e?'e!M'e, /)'em ou filet. !)
surface extérieure du gland est partout lisse et unie. Sa face supérieure, par nui'~
de la direction oblique de la base, a environ deux fois la longueur de sa f~
nfdrieure. Cette dernière nous présente sur !a ligne médiane un si)!on tongitudina)
ai commence un peu en arrière du méat urinaire et s'étend de )a, en s'etar-
issant, jusqu'au slHon batano-preputtat (ng. 613~ S). Dans ce si))on, s'insère
,!) petit rep)i muqueux de forme triangulaire, ic /'?'eM ou filet (6), qui va
attacher, d'autre part, à ia partie correspondante du prépuce.
Le /Me< ~e ~e?'~e cstptus ou moins long suivant les sujets. Le plus souvent, i!
nf prend naissance qu'à 8 ou tO millimètres en
arrière du méat urinaire; dans ces conditions.
u!) te conçoit, i[ permet toujours au prépuce de se
rabattre facilement en arrière du gtand, en décou-
vrant entièrement ce dernier. Sur certains sujets,
frpendant, on le voit s'étendre jusqu'au voisinage
du méat ou même jusqu'à cet orifice dans ce
c.)<, it est parfois si court qu'il apporte une ~ene
a la locomotion du prépuce, rend ('érection doutou-
n'c et peut même se déchirer au moment du coït.
Qttcts que soient sa longueur et son mode d'inser-
tion, te filet interrompt toujours a son niveau le
.siHun batano-prëputia).
l.
Sur les faces latérales du frein se voient deux
petites fossettes en cul-de-sac, les fossettes ~a<(~'a/es
do frein (fig. 613, 7), auxquelles aboutissent les
L<'gïand,vupu.rëa.taccinf~t't<'ut'c.
cx))'emites du sitton prëcitë. Ces fossettes, bien dë-
i.ErIand, avec t\ couronne.–
crit''s par VALEXTi (1886), sont tantôt bitatërates 2,jtt'~t'uc~,ratnenccu:n'rn''rc.sittou
hatano-prcj'uttaL–4.H)~att!fi)taHf.–
dan;- les deux tiers des cas, tantôt unitatO'ates. Ettes si<!o)) mfdi:m. ti. frcm ou HteL
7,fnsscHcs )atcra!cs du HtcL S.corpN
ont une forme arrondie et sont bordées parfois df la vcr~c.
par une sorte de bourrelet circulaire. Leur revête-
ment interne est identique a celui du gtand et. de la face interne du prépuce.

P)tKpucE. Le prépuce est, un rcpti tégumcntairc qui se dispose en forme de


)n:n)chon tout autour du gtand.
a..)/o~e ~e /'o?'n~<!0)t e< )'~oor/s. Son mode ()e formation est te suivant la
pf'.m du pénis, arrivée a l'extrémité antérieure de Forgane, se replie en dedans et,
s'adossantà ettc-méme, se dirige d'avant en arrière/en même temps qu'eUe prend
t'jus tes caractères d'une membrane muqueuse e!!e se porte ainsi jusqu'au siHon
)M!;i!)')-prëputiat là, elle se réfléchit de nouveau, celte fois d'arrière en avant, pour
ta))i"<riegtand et se continuer, au niveau du méat, avec la muqueuse du canal1
de in)'eHu'e. Ainsi constitue, te repli preputia) nous présente t" une surface
cx)''rienrc cutanée, qui, sans ligne de démarcation aucune, se continue avec
['envetoppe cutanée du corps du pénis: 2° une surface intérieure muqueuse, qui
se otutde exactement sur le g)and, mais sans lui adhérer, si ce n'est a la partie
inférieure, ou prépuce et gtand sont unis t'un à l'autre par ce repli médian que
r!!ju' avons décrit ptus haut sous le nom de frein ou fitct; 3° une circonférence
postérieure, adhérente, qui répond au siHon hatano-préputia) 4° une circonfë-
ren'c antérieure, entièrement Hhre, qui constitue ce qu'on appeHc l'aMHe~K ou
!'0!ce ~?'epM<<a~.
b. C<n)~e~Kp?'epMcc.–Entre le prépuce et te gtand. existe une cavité ordinaire-
m''ht virtue))e, la cau~ë ~Mjm'ejOKce. Sur les parois de cette cavité, se dépose, chez
k- individus malpropres, une matière Hanchutre, casécuse, très odorante, a
iaqueiïe on a donne le nom de SHM~HM. Le smcgma, préputiai est essentieUem~it iL
formé par des cellules épithétiates desquamées,auxquelles viennent se mêler les pr~.
duits de sécrétion d'un certain nombre de glandes sébacées (voy. pius loin, p. 7371.
c. 7,)~Ke)M~'OKS. La longueur du prépuce varie beaucoup suivant les sujets.
Tantôt, i) s'étend jusqu'au sommet du gtand ou même le déborde en formant ;fn-
'devant de lui comme une sorte de vestibnie. C'est la disposition que )'on observe
chez i'enfant, avant t'age de puberté. Elle se modifie ordinairement, chez l'adu)~,
mais cUepent persister cependant chez ce dernier avec tous ses caractères infiin-
tiles. Tantôt, au contraire, il s'arrête en arrière du méat et ne recouvre at.ji's
qu'une portion du gtand, ses deux tiers, sa moitié ou seulement son tiers posh'-
rieur. D'autres fois, il est encore plus court il se trouve réduit a un simple CûHi~'
situe en arrière de ta couronne et, dans ce cas, le g)and tout entier se trom'e
constamment a découvert. Quant ['orifice préputia), il est, dans la gramte
majorité des cas, suffisamment large pour permettre au prépuce d'cx.cursionncr
hbrement au-dessus du gland, en d'autres termes, pour permettre a ce dernipr
de sortir de son enveloppe au moment de l'érection et d'y rentrer de nouveau
quand l'érection cesse. Il est des sujets, cependant, où ses dimensions :-o)it
inférieures il celles du g)and, auquel cas ce dernier renftcment se trouve coitt)-
nueiicment emprisonné dans la cavité prëputiafc c'est à cette disposition, so~vfttt
fort gênante pour l'exercice du coit, qu'on donne le nom de ~AtHMSts, !c()uc!
phimosis peut, d'ailleurs, être congénitat ou accidentel.

§ 1H.CONSTITUTION AXATÛMIQUH

Envisagée au point de vue de sa structure, la verge est essentiellement cun-ti-


tuée par deux ordres de formations 1° par des o/'y&Hes e;'ee<~es, qui occupent -.es
parties centrâtes 2" par un système d'e~ue~opjpes, qui sont jetées tout autour <k
ces derniers.

A.–<j)t(;XHSHH)':C'rtLESDHLAYHHt;t!
le

Les organes crédites sont susceptibles, comme tour nom l'indique, d'entrer en
érection, et ils ont pour attribution de donner à la verge la rigidité qui lui c.'t
nécessaire pour l'acte de la copulation. Ils comprennent '1° les deux co?'~s cat'er-
MeM.r, qui appartiennent en propre à la verge 2° te co?'p6' spOH~teKa?, qui c-t
une dépendance de 1'tirèthi,e,
1° Corps caverneux. Les corps caverneux occupent te ptan dorsal de ta verge.
Leur longueur est de 'ta à 16 centimètres à t'ctat de flaccidité, de 20 à 2i centi-
mètres à l'état d'érection. Its revêtent la forme de deux cylindres, adossés sur !f)
ligne médiane a la manière des canons d'un fusit double et s'étendant sans inter-
ruption depuis le périnée jusqu'à ta base du gland. Sur les points ou ils en[r''ut
en contact, tes deux corps caverneux ne sont pas seulement adossés, ils sont fusion-
nés au point que leurs parois, au lieu de former deux membranes adjacentes, ne
constituent qu'une seule cloison, le se~KMt pe~ts (fig. 622, 6). Encore convient-il
d'ajouter que cette cloison est incomplète, je veux dire qu'elle présente ça et t.~ tt<'
nombreuses lacunes, a travers lesquelles les aréoles des deux corps caverncnx
communiquent largement entre elles. ?\'ous y reviendrons plus loin.
~i. CoxrottMATjo'N KXTmuHunE NT K.u'rotn's. Fusionnes l'un a l'autre, connus
nous venons de le dire. les deux corps caverneux ne forment pour ainsi dire qu'ont
-.))) organe, impair et, médian, de forme cyHndroi'dc, un peu ap!aU d'avant en
.iD'ière, nous présentant, par conséquent,
q'.atre faces et deux extrémités
a, /ce SMpe?'<eM?'e. La face supé-
rieure ou dorsaie est creusée d'une gout-
ti'rc médiane et antëro-postérieurc
c'r;-t. [a ~OM«t'e)'e SMS-e<!ue?'Met<se, dans
iauueUe chemine ta veine dorsale pro-
fonde (ng. 622, 7), nanquëe, a droite et
~t Rtluche, de )'artère dorsale et du nerf

de tnemc nom.
it. 7''ace ~K/'er~M?'e. La face inférieure
nous présente, elle aussi, une gouttière
tou~itudinaJe et médiane, la ~oM~to'e
soM.<-caz'e?'Ke!Me. Cette gouttière, beau-
s
coup plus targc que. !a précédente, est
(te<'fpëc (~fig. 622, 2) par le corps spon-
gieux de t'urèthre.
c. FacM /a<e?'<es. Les faces )atëratcs,
convexes et régulièrement arrondies, sontt
contournées de bas en haut par les bran-
che- radicu)aires de )a veine dorsate pro-
fon<!c de la verge.
<). /r.r/r<~M7e p<?s<e/eM?'<?. Le cyfindroi'dc forme par tes corps caverneux,
arrive au niveau de la symphyse pubienne, se divise en deux branches divergentes
qui t'onstituent ses ?'<ïCM:cs. Chacune d'eHes se
por~jh!iquemcnt en dehors, en arrière et en
ha- en s'cffitant gradueticment termine.
cHe se
pac't~nséqucnt, en une sorte de pointe, dont le
stttt)!net occupe a peu près le milieu des )))'ant'))cs
ischiu-pttfjicnnes ~fig. 6t~ 2 et 2'). Par son côte
~up~rieu~ la racine du corps caverneux repose
sur la in'anche descendante du pubis elle hu est
intimetuentunie par un tissu conjonctif très ser-
r~, qui se confond d'une part avec !c périoste et
'r.mtrc part avec )'cnvc)oppc propre de )'organc
~rp<'tii' Par son côte inférieur, cnc repond au
mu~'fc isehio-caverncux dont les faisceaux )'cn-
g)ot~'nt (voy. fig. 645 et 6S4) d'une façon plus ou Fi~.Cio.
moin-comptete. C~upchot'ixontatcdug!tmd,hu)~c-
<tm.tctncn~ i~u-t)cssu~ dc~ r~t-j~
o. /c~'c?H!'<ë aH<e?'<??<?'e. leur extrémité
A t'm'crncux (d'âpres JAtUAVAY).
antérieure, chaque corps caverneux se ternunc par A.pt'c!on~cntcnt)ibr<'uxtM~'tiandc<-cor)tS
catt't)tCHïda)'s!e~)and:sa[tet'<nma)n-<mau
une surte de pointe mousse, qui constitue son nt)''a(:tf§)aH)pHcsInt'atc:.<)n'iifttic).–
U,B.pro!tn!~ptn<'t)is<itncu\!ateraux<tc-;
sommet. Les deux sommets, ic droit et le gauche, cot)t-.ca\ot'n<'ux:]i<s-Ct)cta<-hpntdel'e~tr~-
s~nt -epares l'un de l'autre par un petit ang)e ttn~antcucut'cdcceacorps. f:'tidi-que le
j')'otoH::cmpnt)MC<ttanH.tHdt')cm'i)tt<'rtaHp.
'hc<!ie a ouverture dirigée en avant. Cet ang)e
dtfdn' est, comb)e (fig. Gta, A) par une cxpansn'n fibreuse qui se dirige en avant
cL qui f-onstit.ac le ligament aH/c~~M~' des corps
c<!fe?'MeM.K.
Ap);)~ de haut en bas, le ligament antérieur des corps caverneux nous offre
à considérer deux faces, l'une supérieure, l'autre inférieure, et deux hoi!~
latéraux. La face inférieure, concave, répond à la muqueuse uréthrale, qui iui
adhère intimement. La face supérieure, convexe, donne naissance a une muUi-
tude de prolongements qui s'irradient dans l'épaisseur du gland. Les deux bords
latéraux, s'infléchissant en bas et en arrière, viennent se fixer sur la partie
latcrafe du corps spongieux.
Outre cette expansion ubreuse médiane, qui, comme on le voit, unit rcxtroui~
antérieure des corps caverneux a la cupule postérieure du gland, .)Aiu;\vAY d(''f't'it
deux expansions latérales (ng. 6't8, B, B'), moins importantes, qui se dirigent ohii-
quement vers les parties latérales du gland, émettant dans tous les sens des lames
de plus en plus ténues entre les aréoles.
B. S'MtucTUHE.–Les corps caverneux se composent '1° d'une enveloppe propre:
2° d'un système de tra.bécules, émanant de cette enveloppe; 3° d'un système
d'aréoles circonscrites par les trabéculcs.
a. ~toe~oppe jD)'op)'e. L'enveloppe propre ou a)buginec est une membt'.me
blanchâtre, de consistance fibreuse, présentant exactement la même forme et les

La cloison mcdia.no des corps cuvo'ncux, vue p:n' sa ['Mû latérale gimchc.
(Lcscorpscavcrncuxontt'ttinjcc~'sansuif.)
1, corps caverncux, avéc 2. soncxtr~)ni)c an~t'icurc. 3. corps spox~icux 4, cloison mcdinne c'tt fort)]'' <k'j'<'t};nc
(cloison pcctintfot'ntc), avec ses dents ~rtJcatcs c) ses fcnifs h))ft'f)fn)ah'p'

mêmes dimensions que les corps caverneux ([H'cHc entoure. Elle est fois t!s tn
extensible, très élastique et très résistante elle supporte sans se rompre des poids
considérables et l'on sait qu'on peut soulever un cadavre en le prenant par la verge.
Son épaisseur, la verge étant à t'ctat de flaccidité, varie de '1 à 2 minimctn' Au
moment de l'érection, elle s'amincit peu a peu au fur et à mesure que les cut'ps
caverneux augmentent de volume et ne présente plus, quand l'érection est c<)))-
plete, qu'un demi-millimètre d'épaisseur ou même moins.
Histologiquemcnt, l'albuginéc se. compose de faisceaux conjonctifs, entn-'tndcs
de fibres élastiques. Les faisceaux conjonctifs se disposent suivant deux pfans
un plan superficiel, comprenant des faisceaux à direction longitudinale; un plan
profond, formé par des Mbrcs circulaires. Quant aux fibres élastiques, cll~ font
toujours fort nombreuses et forment dans leur ensemble un réseau très scrr< plus
développé dans les couches profondes que dans les couches superficiellcs. <)u)n'
ces deux éléments, libres conjonctives et fibres élastiques, certains auteurs, )u.EL\.
entre autres, ont décrit dans l'albuginéc un système de fibres musculaires ti-M,
qui, comme les fibres conjonctives, seraient en partie longitudinales et en partis
circulaires mais ces fibres musculaires sont rcjetées par la plupart des ani-
mistes et, si on les rencontre chez quelques mammifères, elles semblent fun'c
complètement défaut chez l'homme.
médiane qui sépare l'un de l'autre les deux corps caverneux (sep/M~
La cloison
;~Hi!s) est, comme nous l'avons vu phis haut, une dépendance de t'a)huginec et
~n a tous les caractères. Elle est, cependant un peu plus mince et peut-(''trc aussi
nn peu moins riche en fibres élastiques. Les faisceaux conjonctifs s'y disposent
-uus forme de petites colonnettes verticatcs, séparées les unes des autres par
d.'s intervalles ou fentes qui étabiissciit de )arges communications entre les
ftrux. corps cavemeux. Il résulte d'une parciHc disposition que, vue de face
ni. 6t6,4), la cloison médiane des corps caverneux, avec ses colonnettes et
t- fentes étroites~ ressemble assez ))ien a un peigne c'est la c/oMOH pee~tM!
/me des corps caverneux. Nous ajouterons que ces fentes sont pltis nom-
breuses dans la portion antérieure des corps caverneux que dans sa portion posté-
rieure et, d'autre part, qu'elles n'occupent pas la partie moyenne de la cloison,
th.us qu'elles sont toujours plus rapprochées de la face dorsale de la verge que
d~'"a face uréthrale.
!). 6'ys~ëme ~'a~ecM~M'e. –De la face interne de )'a)buginëc se détachent de
nombreux prolongements en forme de trabecu)e' les unes larges et tameUeusei- les
autres ptus minccs/ptus té-
!in' ayant t'aspect de sim-
p~'sfitatncnLs. TouLcsces
tt'n)~cu)cs.. qne))es que
f-ui~'ottcur forme et teurs
dh!~c))8ions. se dirigent les
un<e)'s)csaut.)'es,seren-
cuntrcnt, sous les angtcsies
jttus divers et sesoudent ré-
rijo'jqaement aux points de
~'«ntact. E)tcs décomposent
:nn-i )e vaste espace cyHn-
(h'iqnequccirconscriH'n)])u-
:;in' en une muttitude de
c'~njt.u'timents, qui consti-
tt~-nNesareo/es des corps
c.n~-rneux. 1 1
Uistuiogiquemcnt. les tra- Fig.C!
i~odcs précitées, qui for- C~u~h'ansvcrgi~c de ~ver~cHprrs injectant au i-uH'
nx'nt. comme on te voit, <tc:; în'cu)cs <!cs
c~t'ps cuvct'ncux.
f' '-i'jisons separatives des t. )ttj<'ctioï) du tis-.tt<'3\<'r)tpuxa~('-fnitcat:dtiodune canuts tn)r(td~i!t'
.tr~t)tcs, se composent. diu)slaracmc<htcut'j))~canctneux~a'tchc.
''u)))n)e)'a)hugineedontcHes f. at~ugtn~c. sc~funt tn~Han, (t-avprs~ c:t pt là par <!cs \cinc-.
~out)n'rp urcthmïc de la ~o's:c. 4, une partie du corps ca~frnfux rau-
~)~an<'t)t, de fibres conjonc- c!)p. 5. une j'artic du Cû!p') ca\crttfux dt'tui. <i, (issu caverneux. dont
tt's azotes gt)nt distendues par la thaficro mjcctcf. T. artcrc catorncusc.
tiv~'s~'t de fibres etastiques.
cf's (h'uxetements viennent se joindre, cbex la ptupart des mammifères, des
!i!nc- 'uusctdaires lisses. Mais ces libres varient beaucoup suivant !es espèces
hndis que, citez un grand nombre d'animaux (âne, cheva), cbicn, ciephant), tes
r~ji>uns qui circonscrivent les areotes renferment manifestement des etements
mu-nJaires, chez d'autres (taureau, baleine), ces ctoisons sont cxciusivemcnt
tibn'u-f's. )~cs corps caverneux de t'bomme nous présentent, sous ce rapport, une
~isj~-ition intermédiaire les grandes travées, au moment ou elles se séparent de
t'nHtu~inee, ne renferment que des fibres conjonctives et élastiques; les travées
plus minces, qui [pur font suite, possèdent toujours en m3mc temps des fibres
musculaires parfaitement développées.
Ces fibres muscutaircs ont été considérées jusqu'ici comme un des éternels
constituants des trabecufcs qui se détachent de i'a)bugi))éc. Contrairement à ccttf
opinion, RETTHREn, dans un travai! récent, a fait remarquer qu'elles ne sont pns
metécs aux éiéments propres de ces trabéeufcs, mais qu'cHcs constituent partout
des formations indépendantes, en forme de faisceaux ou de membrane, et dis-
posées tout autour des aréotes, entre cclles-ci et leurs cloisons conjonctives, i'j)
conséquence, il n'hésite pas a les rattacher aux aréotcs c))es-memes et a tes consi-
dérer comme appartenant récHement a t'efëment vascufairc des tissus ércctiies.
c. /t;'eo~es. Les aréoles des corps caverneux ont une forme très irréguticrc
Ct, d'autre part, sont très variabtcs dans leurs dimensions. Relativement petites nu
voisinage de l'atbuginéc, cttes augmentent de volume au fur et à mesure qu'on
s'ëioig'nc de cette membrane et présentent Jeu;' p!us haut degré de déve)oppe)))f))t
dans la portion axiale de chaque corps caverneux. Quels que soient leur situation
et leur volume, les aréotes communiquent toutes entre elles une injection
poussée sur n'importe que! point des corps caverneux se répand avec la p!ns
grande facilité dans tout )e système arëotairc.
La surface intérieure dos arco)es présente un revêtement continu de ccibnes
aplaties et minces, que l'on met facitemcntcn évidence par l'imprégnation d'.ir-
gent et qui nous offrent tous tes caractères morphologiques des ceUutcs endoU~-
liales qui tapissent les vaisseaux capiHaircs. En conséquence, les aréoles e!tcs-
mêmes, que certains auteurs considèrent comme étant des cavités vemenscs
(KûujKE)t, FftEY), ne sont que des capiiïaircs fortement ditates et reliés les uns aux
autres pa)' des anastomoses fort nombreuses. Comme tels, its communiquent, su!'
un ou plusieurs points de leurs parois, avec tes ramuscutcs terminaux des artcrcs
caverneuses suivant une modalité qui n'est pas encore bien connue et sur taquefh'
nous reviendrons plus loin (voy. --h'<e/'es, p. 737). D'autre part, ils donnent nais-
sance a des veines.
La nature capillaire des arëotcs est très nette pour ccHcs du corps spongieux de
)a plupart des mammifères, le chcvat et )'hommc exceptes ces aréoles, en cfR't,
entièrement dépourvues (le faisceaux muscutaircs, sont formées cxctusivcmcut par
des éléments conjonctifs et élastiques. Quant aux aréoles des corps caverneux,
elles présentent autour d'cHes, comme nous l'avons vu plus haut, une quantitc
plus ou moins considérable de fibres musculaires fisses, qui se disposent t:u!i<[
eu faisceaux isolés, tantôt en nappes plus ou moins continues. Leur cnscmbtc
forme a Ja cavité vascufairc une sorte de tunique contractHc qui, pour (''trc
incomplète, n'en a pas moins uuc grande va)eur c'est un élément nouvean, un
étéjncnt surajouté. De ce fait, nos capillaires des corps caverneux din'èrcnt un peu
des capillaires ordinaires ce sont bien encore des capinaircs, mais des t'.tpH-
laircs contractiles, des capillaires qui se sont spécialisés en vue de la fonction toute
particulièrc qui leur est dévotue.
2' Corps spongieux. Le corps spongieux de t'urethrc (ug. 6 tu) est un organe
impair et médian, situé sur le pian inférieur du pénis. Sa longueur totatc est de
't2 a 16 centimètres.
CoxFOHMATfo~' .EX'f'KJum.HH et n.u't'o)t')'s. Morphofogtqucmcut,il nousoth'L';)i.
considérer trois portions, savoir t" une portion moyenne, très longue mais re).t-
tivemcnt étroite, le cor~s s~oM~!CK.c~?'o~'e?MeH< ~t<;2"une extrémité postéricurt',
n'nnëc, appelée ~M~e; 3" une extrémité antérieure, ëgatcmcnt renflée, constituant
!<!M~.
a. /'o?'«'OM MK)yeMH<? OM co~s ~OK~tCM~p)'opr6HM?:<dit. La porUu)) moyen))''
~u corps spongieux proprement dit occupe la gouLti'-rc ant.t~ro-posLericurf- et m~-
~ianc que forment inferieurcmcnt )cs deux corps caverneux. EUe a )a forme d'un
!<~)g cylindre mesurant de 10 a i2 miHimetrcs a t'etat de repos, de J~ a18 mU)im'
[!fs a t'état d'érection. Le canal de t'urethre la traverse d'arrière en avant, en sui-
v.mtapeu près sa )igne axiate. Il est à remarquer, cependant, qu'H est un peu p)u-;
r.i!)nrochë de sa face suDërieurc nue do sa face
inférieure; autrement dit, il existe une épaisseur
ptus grande de tissu erectiic au-dcsspus ({u'au-
dcssus du canat ((ig. 539, p. 633).
b. Z,<?'e?Ht<<'pos<er~eM)'c ou &M7&e. Le bu)be
est le rennement postérieur du corps spongieux.
Il a la forme d'une sorte de poire dont la grosse
rxtrcmite ou base (<e<c de quciqucs auteurs) est
ex arrière et en bas (fig. C)0,t4). Sou axe se
dirige obliquement, d'arrière en avant et de bas
fit batu, comme les branches iscbio-pubicnnes.
S.t i'jngucur est de 3 centimètres en moyenne. <tn
!ni f'onsidere un sommet., nue ba~e, une face su-
jx~) ieurc~ une face inférieure et deux faces tate-
r.ih'Le~o?HHte< rejtond a t'ang)e de réunion
d' deux corps caverneux, n se continue sur cc
[tuint, sans ligne de démarcation aucune, avec la
portion moyenne du corps spongieux ci-dessus
d/'f )it< La 6tïse répond au rapbo que forment,
ot se reunissant l'un à l'autre, les deux m~sctes
b'.n~verscs du périnée cHc est séparée de t'anus
par un in).crvaHe de 12 a 15 miHimètrcs(que)'jues
xnthmetres en moins chez le vieittard). L'n siHon
v~rticat et médian, plus ou moins accusé suivant
ic- --ajets, ta divise en deux moitiés ou lobes. Ce
:-iH~i), indice manifeste de la dupticite primitive
'))) i)u)!)e, est continue en avant par une cloison
r)))r''H-.c. comme lui verticaic et médiane, qui se
prui~tge plus ou moins toin dans t'epaisseur de
r<jr-me. La race ïH/c?'M!<?'e du bu)be repose
~LU r:q)0))evroseperij)ëa)e superficieile, :t iaqueiic
''Hc est unie par un raphé médian. Les /«crs ~t/a~s, convexes et arron-
!ti(. -ont embrassées, ainsi que la face précédente, par les faisceaux a direction
')c'i"j''c"'a)re des deux musdes buibo-caverncux (voy. <ig. <i43). La /<ïCf
.sM~t'cK~'e repond a. l'aponévrose perineate moyenne et lui adhère intimement,
'ttr~juL sur la iignc médiane, l'ar l'intermédiaire de cette aponévrose, ei)c est
~)) );)j)j)ort cncurc 1° avec le muscle de ~ifson, qui est piace au-dessus d'ctfe;
.)vct; )e musctc de Cuthrie et les glandes de (knvper, qui sont situes dan-
-) épaisseur. Nous rappeiterons en passant qu'à sa partie supérieure, ic hnihe
'[ h.tvosc très optiquement par le canal de t'urethrc il resnfte de cette
'jMi'jmte (voy. fig. o37) que la gaine érectile dont s'entoure i'urethre connnenc''
beaucoup plus tût sur sa face inférieure que sur sa fa.ce supérieure, et que
renflement butbaire nous apparait connnc
déveioppé exclusivement aux dépens de <;)
partie sous-uréthrale de cette gaine. ;\o~s
rappellerons encore, pour en finir avcr
les rapports du bulbe, que cet organe (~
traversé d'arrière en avant, a droite et a
gauche de la ligne médiane, par les canaux
excréteurs des glandes de Cowper (voy. c'
gtandes, p. '753).
c. jE'a~'ëH~e aM<e~eïM'eoM5f~t~ !.)'
~~M~ ou renflement antérieur du corps
spongieux a été déjà décrit plus h.iat.
(p. 724) à propos de la conrortnation cxt<
rieure de la verge. Nous n'y reviendrons
pas ici. Nous ajouterons seulernenl que,
contrairement au renflement butbairc, it .<'
développe surtout aux dépens de la portion
Fig.6]9. sus-uréthrale du corps spongieux. Le ti~u
Mode d'union de l'extrenut.cantérieure des erectHe fait même complètement défau! :t
corps caverneux iivoc le gland. sa partie inférieure et médiane, connnc il
(Le )iga~)cat auMricur des corps cavo'noux a <K fait défaut a. la partie supérieure du on-
incise cL)o gland, ainsi !ihcrc, a 6~ f'ortcmenL
érignt à droite,) de-sac du bulbe.
i. cxLi'~nu~ antérieure des corps caverneux. 2, Voici comment est formé le gland. Si nous
restes dtt tigfuucnt. antoricu! 3, goutticre urc-
Utra!c des cot'ps caverneux. 4, gland, a~ec 5, sa suivons d'arrière en avant le manchon érce-
cupule pos~crieurG',G, sa f'cnLc tnMt'icure; 7, sa cou-
ronne; 8, 8, corps spongieux de t'urottn'e. tile qui constitue le corps spongieux, nous
le voyons, sur sa face inférieure eta'l centimètre
environ en arrière du gland, se partager en deux
moitiés, l'une droite, l'autre gauche. Cette division
inférieure est constante. Elle est marquée par une
fente étroite qui répond à l'insertion du frein et qui
s'étend jusqu'au méat. Cette fente sous-uréthrale est
comblée, par la muqueuse uréthrale d'abord, puis
par un système de tractus conjoncti f (fig. 6~0,6), qui
unissent intimement l'une à l'autre les deux moitiés
du corps spongieux et auquel pour cette raison on
pourrait donner le nom, assurément un peu préten-
tieux, de ligament tM/'e?'/eM)' du ~~Me~. A sa partie
supérieure, le cylindre spongieux nous présente éga-
Fig.620.
lement une division médiane celle-ci, toutefois, est
La. jMu'Ue inférieure de )it porHo!~
moins étendue et moins accusée que la précédente. g)a.n()ai['o dos corps spongieux,
H résulte d'une pareille disposition que le corps vue de face.
spongieux de l'urethre se trouve représenté, à sa (t~ntuquc'uscdngtantla<t't)!c~f
su''tafaCGin~rtCUf'cde!o~Htnt.)
partie antérieure, non plus par un manchon com- ), corps spongieux.fe))tc'tn''
–3!iame)ks!atM'a)e',du
plet, mais par deux lames latérales. Ces deux lames corps s~oogieux,
dirnc.
for t))ji))tt!ipo)'Uo)'<t' di-
)'cctc<)ug)a!)d.–4,4,portionn''«-
se prolongent jusqu'au méat. La toutes les d'eux se chiodugfaf~L–5,cout'on)!f.

-11 "a.l-
y,
recourbent en dehors et en arrière (fig. 620,4,4) et, tissu conjoi)ctif,co))sU[uMUc)ii:t
inférieur du gtam).–7,mc'aturnK~r'
après un trajet de 25 à 35 millimètres se terminent
"l" u~J"
par u)i bord arrondi et mousse, qui n'est, autre que la couronne du g)and.
Ces portions réfléchies du corps spongieux se comportent dincremmcnt en haut
!en bas en haut, elles arrivent réciproquement au contact et se fusionnent:
n ))as, elles n'arrivent pasjusqu';), la ligne médiane (ng. 620) et, par conséquent..
n'stent indépendantes i'une de Fautrc.
Au totat le 'gland envisagé comme renucment antérieur du corps spongieux est
~-enticttement constitué 1° par deux lames iaterates a direction postero-ante-
j icure, constituant ce qu'on pourrait appe)er sa /)0/?K ~<?e/ 2" par deux
j.'mcs renéchics à direction antero-posterieurc (/?o/OK ~'e/~c/~e), fusionnées en
it.lut, séparées en bas par une fente médiane. La portion directe et )a portion rëne-
chic délimitent à la partie
pusterieurc de t'organc une
excavation en forme de cu-
j)[!)(\)acM~M/e~os<<°~'MM)'c
~;< ~~a?:~ (f!g. 6'19~8) nous
:)\~ns déjà vu que c'est dans
<'i' cupule que vient se
tun~f't'extremite antérieure
~'s corps caverneux de )a
v<')'~c.

If. STitUCTcnH. Le corps


<p()))gicux présente une
'-tj'ucture analogue ace))c
(ie'- ~urps caverneux. Comme
ces derniers, if se compose
~i.s G~)) d'une enveloppe
propre ou atbuginee, rcn- Coupe U'a-nsvo'siUc du corps spongieux de t'ux'Utt-c, :tp!s
fpt'fnant dans son intérieur injection au suif des arcotes <tu tissu c<i\'ft'ncux-
un tissu ërcctite. H diffërc L'iojccttO)) des inco!fs a ctc faH'* t'aide tt'um' eattutc h'<-s<tt)c introduite
~ircctt'tncntput ~at)s le cot'j)~ -ptm~tcux.
c''[~'ndant des corps caver-
)~ catm) de t'urcUnp. nnujueusc ut'c(hra!c. 3. :t!t'Ut:i)K~.
octfx pu ce que son aibugi- 4, 4. (issu caverne" do«t tes art~tcs sont 'H'-tcuducs far la nmti''rf iujfC-
t.t'e (tes at'tct'cs not~ pas ~tc <)cs<.ttïcps).
n~' est plus mince et plus
riche en fibres élastiques sur le gtand, elle mesure à peine un quart de miHunètrc.
En ~[ftrp, ses travées sont plus délicates et ses areoics beaucoup plus petites. Ce
n'est i~uère que dans les parties centrales du butbe qu'on rencontre ces grandes
!acunf's qui caractérisent les corps caverneux, partout ailleurs, et notamment au
))i\m (iu giand, le tissu erectite nous présente un système lacunaire très étroit.
l'an- lcs descriptions qui précèdent. nous avons considère le gland comme un simple rcnt)c-
!ih'H! lu corps spongieux. CeUe opinion, etniso autrefois par RuyscH (f?37). adoptée p)us tard
par jAtUAVAY dans ses ~<M/)e;-c/;M a!!a<om;es~M'' <'f/~e</f)'e</e <'Aowc!c !)85S), ''gtcfho <fUc i'uit
h.~n~ imjourd'hui dans tous les traites ctu.ssi()uos. E)tc repose sur les t'iuLs suivants ~i l'on
inje' h- tes corps ca.vcrneux,la partie centrale du gland se gonlle, tandis que la partie periphc-
ri'ju.' HC ci'ange ni de vo)ume ni do consistance si, au'contraire, on pousse !'injcction dans )c
hu~hc. ia partie peri])herique du gtand devient turgescente, tandis <jue sa parUe centraJe reste
<h- [Ut~. )lais ces faits ne sont nuOement sunisants pour tnettrc ies conctu=ions de Ruysot a
tiibr! t)!' toute critique ils établissent SHutcment l'existence d'étroites t'etations \ascn!aircs
cnh )t partie peripiierique du g),and et te corps spongieux ils ne démontrent nu))cment quc
)c- d. ux fonnations aient la tneme origine et, partant, ta mente signincation morphojogiquc-
Dan~ u)t travail récent (1892), RETTEttER,en étudiant le développement du pénis sur des embryons
t !)f )~tus de ditlerents âges. est arrive, en ce qui concerne la constitution anatomique du
t;)<in' a une conception toute différente, Pour lui, les corps caverneux du pénis se terminent.
'o~Hncnuus l'avons dit plus haut, en une sorte de pointe qui s'avance plus ou moins loin dans
t(')<~i~'urdu gtand. Quant au corps spongieux, il accompagne l'urèthre jusque près du méat,
)nais sans augmenter de vohnne et sans présenter te moindre rcnnentont il se trouve cn'con"-
critdu reste, dans sa. portion batanique comme dans sa. portion penionne, par ]a couc!)c con
jonctive qui lui appartient en propre et qui J'isole parfaitement des formations voisine~
L'extrémité antérieure des corps caverneux et l'extrémité antérieure du corps spongieux, réu-
nies l'une a fautro et incluses dans i'cpaissenr du g)and, constituent lu portion axiale de n )
organe, mais la portion axia)e seutomont. Tout autour d'cJic, se dispose a Ja manière d'u~
manchon une ia.!ne périphérique, tort épaisse, surtout du cote dorsa). qui représente à ce niveau
les onveioppos fibreuse et cutanée du pénis elle en dinerc, cependant, au point do vue structu-
rât, en ce qu'eue est formée par une couche continue, fibro-eiastique. Cette couche fibro-elastiqnf.
dans taqueUo viennent s'cpahoui)' les branches terminâtes dos artères et dos nerfs dors.nx
du pénis, se différencie plus tard en un veritaMo tissu ercctiio, et c'est eUo qui forme, ch<
t'adulto, la portion poripitcriquo du gland. En mémo temps qu'eife se développe, i) s'établit dr'
connexions entre ses artères et cotto des formations eroctites situées dans son épaisseur tou!c-
j'ois ces anastomoses artoricUes, très nombreuses et très larges pour )o corps spongieux, sont
reiativoment rares et toutes petites pour les corps caverneux. Ce dernier fait nous rond pari'ai))'-
ment compte dos rcsùttats obtenus par Ruyscu dans ses injections poussées afto'nativomontdin~
tes corps caverneux et dans les corps spongieux dans )e premier cas, l'injection ne pénètre p:~
dans la partie périphérique du giand, les anastomoses qui unissent Je g!and aux corps cavernei!\
«'étant pas suffisamment deveioppecs pour lui livrer passage dans le second cas, et grâce ,t.u\
targes anastomoses précitées, l'injection passe iibremcnt du réseau da corps spongieux d.~n-
ce)ui du gland.
En résume, )e giand, a t'etatde devefoppemcnt parfait, se conqMso, d'après Hr")"j'MM, .!<'
deux portions bien dinerentos l" une p0)'<)0<t M/t/t'a/c ou a~'M~c, rciativement fort rcdui~
contprenant i'cxtremite anteriout'e du corps caverneux efntce en pointe et )'extremite anteriL'i!rr
du corps spongieux cette dernière accompagne l'nrethro jusqu'auprès du méat. mais .sans nrr-
scnterle jnoindre ronDement 2" une po)'<;o!t~M't;)/;e'</«e, beaucoup pius considerai))e qu~' ).ila
portion centrale, enveloppant cette dernière a la manière d'un manchon, faisant corps ave.' r!h.
et formée par une partie des deux envetoppos cutanée et fibreuse dn pénis qui, a ce nivf'.m. '<'
sont fortement épaissies, surtout d~) côte dorsa), et sont devenues crectiies.

)!. HXVKLOPPUS n! LA VJ.~tCH

Les organes urecLUcs que nous venons de décrire sont, entourés par un cerh'ii))
nombrcd'envctoppes concentriques, qui continuent,, auniveaude taverne, tcspi.ni-
supcrucicts des régions voisines. Nous les examinerons tout d'abord sur )e corps de
ta verge. Nous verrons ensuite comment elles se comportentau niveau du prepuc'

1° Sur le corps de la verge. Les enveloppes .du corps de ta verge son! :m


nombre de quatre. Ce sont, en a))ant des parties superficicHes vers les parties pru-
fondes '1° une enveloppe cutanée 2° une tunique muscufcusc 3'* une tfftti~w
ceDutcusc 4° une enveloppe élastique.
/L Ex\'Enn')'H m;'rA\É)- L'envctoppc tegumcntairc de ta verge fait suite, en
arrière, à la peau de ta région pubienne et des bourses. En avant, elle se reptic
sur ctte-metne, ainsi que nous t'avons vu ptus haut, pour former le prépuce.
Sa face inférieure est tongce, d'arrière en avant, par un ?'a~Aë Mte~~M, qui est ta
continuation de celui des bourses.
La peau de ta verge est remarquable par sa finesse, par sa mobilité, par 'a
coloration foncée qui rappettc cette du scrotum. On y rencontre, dans toute son
étendue, des poits et des glandes sébacées. Mais ces éléments décroissent a ta fuis
en nombre et en dimensions, au fur et a mesure que l'on s'éteigne de ta symphyse
dans ia partie moyenne du corps du pénis, les poils ne sont déjà ptus visitm's a
t'ccit nu et, sur te prépuce, les gtandes sébacées se trouvent réduites a des pro-
portions tout a, t'ait rudimcntaircs.
Histotogiqucment, t'enveloppe cutanée de ia verge se distingue de ta peau df'
autrcs régions du corps en ce que te derme est entièrement dépourvu de titnc'-
musculaires lisses et, d'autre part, ne présente pas sur sa face profonde d'etenterd-
tdipeux est exctusivcmcnt constitué par des fibres du tissu conjonctifet par
il
une grande quantité de fibres élastiques.
/). ExvELoprE ML'scLTLEuSË. La peau de la vcr~c est revêtue sur sa face pro-
(undc par un système de fibres musculaires ti~cs (fig. 62~13), qui se conti-
nuent en arrière avec le dartos des bourses et doit f'ensembfc constitue le ~aWos
~eK:eK (muscle pe?'~eH!'e~ de S.\ppEY). La grande
majorité de ces fibres est longitudinale: )cs autres
disposent suivant une direction oblique an
tu("'mc transversatc, croisant les précédentes so~.s
i~s angles les plus divers. Dans ic tiers antërict~
<ht pénis, le dartos, par suite de ces entrecroisa
tncnts divers, revêt un aspect plus ou moi~s
)))''xiformc.
Le dartos s'étend sans discontinuité jusque
t'(n'ifice du prépuce. Arrivé là, il se compose
exactement comme la peau, c'cst-a-dirc qu'il ~c
)''p)ie en dedans et se porte, en s'atténuant ()G
lulus en ptus. jusqu'au col du pénis.
Les fibres musculaires pcripenicnncs se co)~
tractent sous certaines influences, notamment sc~s
t'.t'tion duft'oid. Elles compriment afors, surtu~t
tpa)' pourtour, les organes ercctites et rëduise'lt
d';)utant les dimensions transversales du pcni~
tnt''f venant dans l'orgasme vénérien, elles co<
pritncnt les canaux veineux situés au-dessous d~Ues et, en favorisant ainsi ta stase
veineuse dans t'organe coputateur, cttes contribuait au phénomène de t'ërection.
<. HxYELOt't'E CELLULHt's)!. Au-dessous de )~ peau et <)u dartos, se trouve une
<;o)!< he de tissu cellulaire tache, très riche en iib~s élastiques, a peu près dëpour-
vo'' dégraisse. Cette couche (fig. 6~2, )4), au schi de taquettc cheminent les vais-
f'aux et les nerfs superficiels, se protonge jusque dans te prépuce. <c-.t a elle que
la j«'au, doubtëe du dartos, est rcdcvabte de sa grande mobitite.

HxvELOf'i'H KLASUQUK. L'enveloppe e)asti<j)Kc, encore appeiee/asc~ pcH:<


(t)!t. C2:2,t5), repose directement sur les org;H!!Cs erocti'es, aHxque)s e)!e forme
<)))''iMinp commune et qui lui adhèrent inUmcmc<)t. Ce-;t surcHc que gtisscnt fa
pc:)" et le dartos ()ans les différentes excursion du prépuce. Le long du raphe
n)~)ian inférieur du pénis, elle est unie a la fuis (voy. Hg. 6~) a ta peau et au
c')) spongieux de t'urethre.
tj' fascia pénis répond encore, par sa face pMfundc, aux vaisseaux qui se ren-
dent aux corps érectiles ou qui en proviennent. H <~t en rapport notamment ~sur
t''s~'jtes, avec les veines iaterates qui conver~nt vers la veine dorsale profonde;
-'(t' la ligne médiane, dans {a gouttière sus'c~vo'neuse, avec ee(te même veine
'!u!c profonde, avec les deux artères dorsatc~ <;( tes deux nerfs de même nom.
1~ arrière, le fascia pénis se continue, d'une r~rt avec h' ligament suspcnseur,
d'autre part avec i'aponëvrose përinëatc supo'tX'tcUe. Hn avant (tig. 623,4), U
s att.n'tte a ta base du gland, et aussi au cut-de-s~c eircutaire que forme la muqueuse
'tu j~'pucc en se rencchissant sur la couronne. )/cnvctoppc élastique du pénis est
'to~ beaucoup plus courte que les trois envetoppûë précédentes et, contrairement
a dernières, ne prend aucune part a ta constitution du prépuce.
Envisagé au point de vue de sa structure, le fascia pénis se compose presque
exclusivement de fibres élastiques a ces fibres élastiques viennent se joindn'.
mais a titre d'ëtémcnts purement secondaires, un certain nombre de ûbres du tis~n
conjonctif. La membrane en question est donc essentiellement élastique et c'est a
tort que certains auteurs lui donnent le nom d'enveloppe fibreuse. Grâce a cet~
élasticité, mise en jeu au moment de l'érection par le fait de ta turgescence ()(".
corps caverneux et du corps spongieux, elle comprime les veines profondes <h)
pénis, j.0t.i:t"c6mtn~4~dartoscomprime les veines superficicUcs, et, comme ce d(;i'-
nier, favorise ta stase sanguine dans les aréoles des organes érectiles. Le fasci.)
péms devient ainsi t'un~dcs facteurs, facteur important quoique purement m~)-
nique, du phénomène ~'e t'ërcction.
2° Sur le~pr~puce~ En étudiant les différentes enveloppes de ta
verge, nuu-'
avons in'ctiq.ue ta.paft respective que prend chacune de ces enveloppes a la con-ti-
tution anatomique, du prépuce. U nous suffira donc, pour fixer le lecteur sur i.i
structure de cet organe, de réunir ici, eh manière de conclusions, les ëtëox'nt-:
ëpars dans tes pages qui précèdent.
A la constitution du prépuce concourent les trois enveloppes supcrficicUM df'
la verge. Mais comme les deux premières sont repiiécs sur cttcs-memcs, donh)<s

Cou~c sa.~it-~ïcd(;Ïa.p~ûfLn~tCurcdcm. Cou~c t~nsvct'~c du gta,n<i p<~si.u~ p.u


vct'gc',pourmonU'C!'lcmo~cdcconsUt.uUon ht couronne.
dupr~pucc. (t,fsco['psc~t'(;i''icnxonL~)~)ttjccf~~c))f-
l.l'.pf~ude~Ycr~~ci'.htpt'cpuco.–2,<~at'~o~,avcc t<'s corps'&tnmgit'uxc~cgt(H)d)t{uit'n(.i(-pt~t'i.)!t
~'f'L3"jtcot)LiutHd)0)tS(H)stapf'fHt(:)ctsoush).tnn- )')''mjc(;~scn))Icu.)
<)U~u~t'<'2")()n[H't''j)ucc.3\U!snco))joncti<'t.ous- Lco'j's spongieux.–2,cot'psdct'u)'<[-tht'f.–
o))am''<~)a~c)'~<'ot. du prépuce.f'usciap~ni; ~tam).–4,co)'jtsc~vei'ncux.nt'o-u'i-
corps cuYc\eux, n\cc~, son U~an~u~n~rtout'.
co!'psA])on~ic))x.–8,~)an'([t~pf))():uitduco)'pssp0)t' nf~. cons~'h~nt. ~05 origines de la \'fincdo)' i'
fonde.(i,p)'c]mc' avec ses din'frc')ttf's<'ot"tp-.
~k'n\).–i),urtît-)n'o.H),tn~atut'ntairc. –7,f't'ein.

par conséquent, nous rencontrons en réalité, en at!ant des parties supcr(it'h'))cs


.vers la cavité prëputiatc cinq couches différentes. Ce sont '1° une couche t~u-
mentaire, la peau 2° une couche musculeuse, formée par le dartos 3° une euu-
chc celluleuse, qui n'est que Ja. continuation de la couche homonyme de )a vcr~
4° une deuxième couche musculeuse, qui n'est autre que le dartos, lequel s'p~
reucchi en dedans au niveau de l'anneau prëputiai 8" une dernière couche, enfin,
qui n'est que la couche tegumentaire, repliée sur elle-même comme la cou'")~'
muscu)cuse.
Toutefois cette couche tégumcntaire, en passant de )a face supcrficicHe du pré-
puce a sa, face profonde, change de nature eue devient une membrane muqueuse
(<K~KeMse dM prépuce) et en conserve tons les caractères en s'etatant ensuite sur
te -)and (HH<~MCM~e ~M ~f!)!<:<')- HHe possède bien encore des papHie-, mais c))e est
entièrement dépourvue de g)andes sudoripares et de poils. l'ar contre, elle nous
pimente de nombreuses gtandcs se))acees rmtimcntaircs, cunnucs sous le nom de
<M(/6S ~e 7'</SOM. Ces gtandcs siègent, de préférence, vers )e fond de la cavité
pr~putia)e dans )e si)!on bafano-preputia), surja couronne du g)and et dans tes
fn'-cttcs taterates du frein. Leur structure rappeHc exactement celle des gtan'Jes
s~~cccs. Leur produit, de sécrétion, de consistance buiicuse et d'odeur forte,
co~titue fun des éfements du smegma preputiat (p. 735).
t~t signification des furfOittions cpiUtctiuics (Jccrih' aous k [<<n)t<)c ~hm')cs ttuTy~un t'~t unt.'
~uc~tiun ow'fo'c controversée. Cc:i i~tumk. n.dtniscs p<n' la )'tu)<:u') ~es hisioiogis)' nxxt't'nt;-
~Mt.t. SCHEXK. GME~BA~H. SïtiHH. ëCXAtEt!. MUM cl UAV)[)OFF), on) ~tc rejeter-- dans C''5 th'i'nic)'-
h'n'j'~
.~a tii~c
)'te pt'ofesseu)' HrtEUA et, )):u' t'un (h' ses u~VL'a, ffAXs St'nuxcK. t)ui en M. )a.it le -ujt-t de
iuim~ut'ate (Kooigsherij:. t89T~. )). S<')~(:K com'tut <tc scA m))n)n'us< t'h''rc))M ')')'))il
n\ [ja? h'uccde gi:mdcs ."ubac~us.ni d:nts le ~tinxt. ni (tdns t.t ))mqucu-du j)r'))u''c. itjx'nsc
~(~ ))~rnn tes :mtMurs<)ui ont~inhniii )cu)' ~\ië.)t;nL'c'. tes uns ont pris )c:' j)H))i))f's du ht t'txn'onth'
)M~h d)'~ s~d~s. ti)))dis que tfs itiurcs, au courum. <~nt <'uo:.idciv ''oitnn tcij''â h's c<d'"tK~
j~n'~t'' ~pide)'))ti<jues intc)'j')j'iMah's.Dans u:! ice't'nt Jiiuttioirc ns!.t. c<'<i( <i:m'- )<' iiitmr.ttm~' ''t
~)~'
h~u
)~
lui.cxif-tfm' dfa ~ttmdcs
st;- c~itpe~ du M* d'
<m!tn')!c du jti'ofcsscu)' \AH'F.\Kt(. \ux s'fk'Yc t-uubc t'upinion d~- SfffCXCK.
SA.\n'E(.[)
de Ty~n n'c~t pas (it'u~'u~c il )t'- a )'fn<'u)U! dim*
f"'s sur lit ntuqucu.'c ::)!tnd<tirf. ~ur la )UU<)Ut'usf du si)f<m (-or"mm'c
~t.urht <nuqUt'Ujt' pfcjUtLitttc. H))cs client .~iut[)~'s')U t'amifi~'s. ~uu uhondiutt' «)!tis tts~'i'
!!h'n')u)~n'ucict's))~uruf)L)'<u'uer ta. couvicLion ')ucc~~mUjiendc v)'tm.'s ~hmdcs "t non d.j
!.h)~~<" hna~iniUiott~cjtiHtctiilks. H)k's !))' -c dir-Hn~ucnt. dfs ~itndcs sci).L'c.s d<' la p<n).
.~u~M S.\At.FK).o, fjue ptH'ur pctitc'i'sc. )HU!')~td)nmi)))c et pin'tcm ~ituati"t) ))Hn~ um' tc~iutt
~t'p~urvu~ d~ puds. )~)tcs j))cs~)du<'a.imd uinsi i:tj))us {;)'.tttdc <)<)it)o~i<' itvcf ft's stiH)dt'ss''t)M''<
iic~ ~dcs ~vrcs. 'J'A.\DLEU ut fJou~Y ()8SH). s:; nmg<ud rupinion de S.tAt.Ft.Lp..tni)'H"-))ta
h'U! t im' ):t ))r<'sL'n<'p. suc la )mK)UOu~ ))!UiUto-)W))Uti!t)H,de vct'Ita))i<'s g)imdcs ~chiK-)~~ i)-
h)ftt rt'n).n'')m')', ccpfnditnt. quftk's sont cntincuom'ftt Vin'iabtcs diU)~ )<m <m')«e et )''nt's dinh'n-
~n)!< r). !t'tLU)< ))a)t, ~)u'u))L'i dui\cu) ''ne cun~iderccs moi~ntuh~xjt.tL'txctd<;<m<tnc dt' i:tim')'
~tr.s tr~u)i<)'t.~ f't U)) ~'U s).cr)M~

t\–V.\t--sK\rx HT xmus
1" Artères. artères d.' la ver~' se distingnent en deux groupes: )"s artère~
i<es
'h's''nYe)oppcs et les artères des organes erectites.
.t A)!)HHH~ <)):> Kx\ELu('t' Les :n't~t'cs ttMth~cs aux ''n\)uppcs de ta \)'~c
)))'uvir))nc))t: )"dcs«~/<cs /<o~<<'M~es e~o'~es. (o'.mchcsd~ )a fcmut'ah': ~'d''
in/'<t'rc/KM~csM~e;e!'e~e'Ld')at/o~'sa/c<t'p/«t't'< )))';utc)"s <t'' ta hun-
b'n-n)t''rnp.
AmHftKs ))Hs f))t<;A\)' MBKcm.Hs. Toutes (csartct'cstjui se rendent aux (n'~anp:-
<)'ttih's émanent, de la honteuse interne. !) convient d'cxamin'T :-eparenK'nt
t'ecHc" du c<jr;)s spongieux 2° nettes des corps ea\'<')'nenx.
.L .cres (/K co~s~pc'?i<y<e!< L< ;u'te)'s destiner au on'ps spongieux ~un[
fumnics t" ponr le hutbc, par )a transverse du périnée ou buH)0-m'etnt'a)e
H: '~5.7) 2° pum' sa portiot) inoyennc ou corps spongieux proprement dH, par
hutbo-uretnratc et par [a dorsale de la verge f~ qui irriguent,
''ptte tu~tne artère
).)pn'mi~re les parties iatërafes et inférieure du corps spongieux, la seconde sa
[Kutie supérieure: 3'* pour te gtand. par ics branches terminâtes de ta dorsate de la
vrp'.
)'U'e~ </« eo~-ps e<ïuerMe«~ Les artères destinées au corps caverneux sont
les deux artères caverneuses (voy. ÂNGÉtOLOGïE). Chacune d'elles, arrivée au-
dessous de l'aponévrose périnéaie inférieure, se dirige vers t'angte de réunion
deux corps caverneux et se termine comme suit (fig. 625,8). Elle fournit t.of)t
d'abord un rameau récurrent (8'), qui se jette sur la racine du corps caverneux "t
se ramifie dans son épaisseur. Puis, elle pénètre dans le corps caverneux con'M-

Scheniti~ctit.cu'cu~a.Honiu'tcnenodota.Yorgc
t.cor)~cavcr))en)f,avcct',sat'aci[)c.)tgamctiLsuspc])SGur
de taverne.–3,cor~s spongieux,ïnec: 4. h'~hf;
S, gtand.–6,arU'rebon~cuseinterne.–7,art6re)ju)bo-ur«)u'a!e,!n'cc:7', sabranche bulbeuse; 7",s~)H'a!Mbe
at~crtcurcaUautjusqu'ani't'cin.–8.a['L<cea\'fr)tt'usc,avce8',sabranchcr6cur)'cn~o.–9)at'~)'Rdorsidf'<if)itla
verge.–)û,)0,ses branches ta~'KUes.–)!,6ater]))hmisondans)eg)[tnd.

pondant et le parcourt d'arrière en avant jusqu'à son extrémité antérieure. L'ori-


fice par lequel t'artère caverneuse s'engage dans le corps caverneux se trouve situ~
sur un point qui est très voisin du bord supérieur de la cloison médiane. Les deux
artères homonymes sont donc très rapprochées à la partie postérieure de la \m'.s:c.
EUes s'écartent ensuite gradueHement i'une de l'autre, pour gagner te cent)' du
corps caverneux et conservent cette position axiatc.jusqu'à leur terminaison. C)K'-
min faisant, les deux artères, ta droite et la gauche, sont retiées i'une a t'autn' par
de nombreuses anastomoses transversales, qui naturellement passent a travt'rs )cs
tacunes de la cloison médiane. Enfin, à l'extrémité antérieure des corps caver-
neux, elles s'anastomosent de nouveau en formant une sorte d'arcade. <))un' j<s
artères caverneuses, les corps caverneux reçoivent encore un certain nonihredc
rameaux de la dorsale de la verge mais ces derniers rameaux sont toujunrs
de petit calibre et n'ont, dans la circulation des corps caverneux, qu'une inlpor-
tancc secondaire.
c. Mode de ?'aMK*sceMceet de <e?'Hn~~t'sondes o'~e~'es c~Hs les o'~SHes érectiles
de la verge. Le mode de ramescence et de terminaison des artères dans )cs
tissus ércctites a donné lieu à de nombreuses controverses et, maigre tes patientes
recherches de MuLLEn, de RouRET, de LANGE)), de LEGRos, d'EcK)f.\RD, de Ff'KY, ta
question n'est pas encore complètement élucidée. Depuis longtemps déjà (1833),
MuLLEH a fait remarquer que les artères qui cheminent au sein des tissus er<'cti!cs
sont ftcxueuses, contournées sur cHcs-mcmes en tire-bouchon ce sont des ~o'M
Aë~'CtMes. Ces nexuosités, niées a tort par VA),ENT)X, ont été de nouveau si~nidccs
et bien décrites par KoL'uE'r (1888) et L.\NûEtt (t863). Elles ont pour raison d'ëU'c,
ici comme ailleurs, de se prêter, sans se rompre ou même sans subir de Urai!ic-
ment, a )'amp!iation considérabte que présente l'organe crectHc au moment de
t'érection.
Envisagées au point de vue de leur mode de terminaison, les artères des or'incs
érectiles se distinguent en deux groupes. Les unes, exclusivement destitue. a
nutrition des éléments histotogiques, se divisent, et. se subdivisent dans Fepais-
s.'ur des cloisons et,, finatement, forment un réseau capHiairc a maiites )arges et
p~ygona)es. Ce réseau, comme les réseaux ordinaires, donne naissance a des
vf incs. C'est le t'ese~M KOMn'tC:e?' de t'organe. Les autres, en rapport avec
i'~rcction, constituent !e?'ëseaM/OK<e'HMe< ou e?'ec/~e. H)tes s'ouvrent dans les
.n cotes. Hfais, si les histotogistes sont aujourd'hui assez bien d'accord sur la ques-
titoi de fait., its te sont beaucoup moins quand il s'agit.
d ''xpiiquer la manière dont s'effectue cette communica-
Uon des artères avec les aréotes des organes ercctHes.
D'après EcKHAitD (ZMr /.e/M'<"woK f~Mt ~<ïM MH~ </er ~'<'c-
/i~H des ~eKMj Beitr. zurAnat. u. i'hysioL, 1877~, qui a
(Um!ic ce point avec te plus grand soin, !cs ptns petites
!)r:tnchcs artérielles se resotvcnt en de vcritahtes bou-
quets de ramuscutes excessivement courts, qui s'appH-
f[)t~'nt contre les parois des areo!es voisines ce sont )cs
//<Ke<s e)'ec<z7es d'EcKHAnn. Ces ramuscutes. remarqua-
i~cs par le développement de leur tunique muscnfeusc,
oc fournissent aucune coDateratc et sont. manifestement
tet~'inaux. Ils présentent, a leur extrémité, de petits ren- Fig.GM.
(]c!cnts en bouton et chacun de ces rennements est perce ArU'i'es)h'')i('inc.<)('-f'i'-
d'ut) orifice qui s'ouvre d'autre part dans t'areotc nous ~.)H(;Sth'ecti)f5J')'aj<r<"
R~L't!ET).
(Jonuerons a cet orifice )c nom d'once ~c~'o-<fo/a/c.
EcKHAHO a fait remarque)' que la tunique muscu)euse du ramuscute artériel cessait
jn'ustjuementau niveau de ['orifice précité cela est vrai pour ceux des tissus vas-
cuf.lires dont les areo)es sont dépourvues d'etements contractitcs mais ce n'est
pas ta une disposition constante, et nous rappe))eronsa ce sujet que dans les orga-
!)<~ ercctites a type parfait, dans !cs corps caverneux de )))omme notamment, les
arides possèdent une tunique musculeuse ptus ou moins deveioppec. H a fait
t't'm.tt<[ucr aussi, et c'est )à un fait d'une importance consideraDe, que le tissu qui
fbn))'' le pourtour de )'orifice artërio-areotaire est très etastique et que t'orinee en
question, grâce a cette e!astieité, est constamment ferme dans <es conditions ordi-
tt.'urf-s, c'est-à-dire torsque t'organc erectite est a t'etat de f)accidite.
'). j/<*csK?sH:e de /'e?'ec/?'o?! Hn tenant compte de ces faits histotogiqm's, nous
puions cxptiqucr i'ërection de la f;tcon suivante. Dans ]es conditions ordinaires,
rotHi<'e :n'terio-!n'eo)aire étant ferme, te sang des bouquets erectHcs ne pénètre
pa-- dans tes aréoles et celles-ci sont plus ou moins vides. Survienne ['excitation
no\f use qui doit avoir pour résultat t'erection t'oriftce s'ouvre, soit par le fait
de );) (Ontraction des fibres )ongitudina)cs du ramuscu)e arteriet qui te précède,
soit par le fait d'une action inhibitrice sur ses fibres circulaires fot'mant sphincter.
).e s.tttg artériel, avec sa haute pression, se projette alors Hbrementdans les areotcs
et !e-; distend de )à, la turgescence progressive de t'organc tout entier et, fina!e-
nK'at, cette rigidité qui caractérise t'erection.

2 Veines. Les veines de la verge forment deux systèmes, ['un superficie).


tnutn' profond. Ces deux systèmes ditTèrcnt nettement par tour origine, par tcur
h'aj'-h-t par tour terminaison.
.1 SysTÈME VËfXËUX sL't'EttFictEL. Les veines superficicUcs tirent leur origine des
Mvet~ppes de ta verge, y compris !e prépuce. Quetqucs-unes d'entre eHcs, celles
qui '~[xjndent a ta partie la plus reculée de la face inférieure de la verge, se reu-
nissent aux veines du scrotum, dont e))es partagent ensuite le mode de terminais'in.
Les autres, et c'est te plus grand nombre, convergent vers la face dorsate et s'y
résument en un cana) coHecteur commun, qui chemine d'avant en arrière en sui\ ..nt
assez exactement ta iignc médiane ce cana) commun (fig. 6~7/t) est tanche
do'sctfe ~Mjoe)'Cte«e.
La veine dorsale superficielle, comme son nom t'indique, est située dans le j,i-n
cettutaire sous-cutahe, immédiatement au-dessous du dartos. EHc est parfois rem-
ptacée, dans toute son étendue ou dans une partie seulement de son trajet, par df~x
veines latérales, égaies ou inertes, cheminant
côte a côte et p)us ou moins anastomosées01) rc
elles.
Arrivée à la racine de la verge, ta veine dor~dc
supcrficie)!c entre en rotation avec le réseau vei-
neux. de ta. paroi abdominale. Puis, s'innëchis-
sant en dehors, eiïc vient se terminer dan;- t.i
saphènc interne, soit du côt6 droit, soit du cote
gauche, souvent encore (après s'être hifurqncc
ou quand elle est primitivement douhto) (hii!s !n
saphene de l'un et de l'autre côte. Je )'ai vue
plusieurs fois se rendre directement ta )'en)o)~)t'
en traversant l'un des orifices du fascia rrihri-
fo!'mis.

7~. SYSTHMH vmxHt'x rnoFoxu. Les veines pro-


fondes du pénis proviennent des organes en.'c-
Utes. EHcs tirent teur origine n ta. fois du resM))
nourricier et (tu réseau fonctionne). Nous envisa-
gerons séparément celles du corps spongieux et
ceUes des corps caverneux
a. t'e:)!<?s c<M cor~s s~OH~eM.r.–Les vehte-du
corps spongieux émanent, c<t et, ia sur totdc );)
tongucur de ce manchon crédite depuis te hunx'
jusqu'au giand.–L'~s veines ~M ~/aH~ se diri:(;))t
~7. vers l'excavation que présente
gane et y forment un ptcxns, le
)a base de 'et or-
p/e. )'<
Lu \'cihCft<fS:~ctt)'<)J''))nit'<;Ls''s
aiUucnt~- ~aH<</Me(fig. 627,2). Les rameaux cuerentstic
A.nf~L–H.corj);;cav<'t'ncux.– ce plexus se portent en haut et en arri<n' et,
<cot'j'Cf)tt)'nhis,[u'atiqt.n'c un tx'u au- arrives en arrière de )a couronne, se reunii-sent
dessous dcta~\)')()h;sc.
). cittc (tor~aio pt'ofondc. son origine en un tronc unique, impair et médian, qui est i.i
c)ta)'t'i<)'C(ht~!an~(pte\ns)'t''h'o-bat<jH)"[n<').
ses a<nuent.s,()rovtmn~(ics corps
()). Nous connaissons
Mit'He ~o~'sa/<; ~'o/'OHù!e
c:n'rttcn'<c)ducorf'ssj)0m;t('ux.–t. la
\ci))cdor:-a)f'.hifut'')n'ce~d!)'CH~c~))utic
ta déjà. cette veine pour t'avoir étudiée en an~)''it))o-
sor).~<tcjt!<'xus~)cj)!c\us~ou'"jmhic" gic (voy. t. ))) elle chemine d'avant en arribrr
~~j)h'\us<tGSantOt'i)]i.–<j.ana't.o"'os<'s
4J(~ la veine clor'salc slIl)eplicÎelle arec les dans )e siHon médian supérieur des corps caver-
hfttttctiSfSf'~tcf'NCsctJ~htui'tttf'icc.
neux, immédiatement, au-dessous du fascia pcni?.
qui la sépare de ta veine dursate superticieUc; cHc arrive ainsi n la t'acin~(!c!
vet'~c, traverse ['aponévrose, pet'ineatc moyenne, un peu au-dessous de la >y'a-
physeei disparait dans icptexus de SanLu)'ini (S), dont cneconst.ii,uc)'uu''de-.
principales origines. Nous attons indiquer dans un instant, tes nombreux affluents
que reçoit ce tronc veineux. Les 'ue~es c~M &M~e, parfois très votumineus' --c
portent: dans l'intervalle quisépare les racines des corps caverneux et, âpres avoir
U'avorsé l'aponévrose përinea)e moyenne, se jettent dans lc plexus de Santorini ou
'~ans Ics veines honteuses internes. Les veines issues de la po?'<?'OH moyenne du
<'o;'j9S spongieux (ng. 628), se divisent en supérieures et en inférieures les pre-
mières (6) émanent de ta partie supérieure du corps spongieux et, peu après leur
origine, s'unissent aux veines inférieures des corps caverneux (voy. plus bas)
h's secondes (7) naissent de la partie inférieure de cet organe et, comme tes veines
(!n hutbc avec lesquelles elles se confondent plus ou moins, elles aboutissent nu
p)exusdeSantorini.
b. Vemes corps eauo'MeM~.
<~es Les veines
des corps caverneux traversent Faibuginee sur
quatre points principaux en haut,, en bas, en
avant et, en arrière. De ia icur division en supé-
rieures~ inférieures, antérieures et postérieures.
Les ueMtes SM~)e?'eM)'es (fig. 628,3), au sortir de
hdbuginec, se trouvent dans )c si)ton médian su-
périeur des corps caverneux. HHcs y rencontrent
In \'cine ()orsa)c profonde et s'ouvrent, après un
U.jet toujours très court, sut'ta paroi adhereuf.e
(if '-e vaisseau. Les MtHes /H/'er/etH'<?s (4),
ijcaucoup plus importantes que les précédentes,
<ir))ouc!)cntdnns)esi))on médian inférieur,entre
<'c siijon et t'urëthrc. HHes reçoivent, tout d'abord,
cuutjne nous t'avons vu, )cs veines issues de la
partie supérieure du corps spougieux. Puis, se
purtaut en dehors et en haut, cHcs contourncut ;t
'troite et a gauche les corps caverneux, rceueiHcnt
'')!f')))iu faisant quctfptes veinules issues de tcurs
u.!)iies )ateratcs(a)ct,fi)ta)ement, viennent, se
jeter dans la veine dorsaic profonde. Les
'c~ics aH<e?'teK?'cs, comme )cur nom t'indique,
naissent du sommet des corps caverneux. Ettcs
-tnisscnt aussitôt aux veines du g)and et, comme
''))' se jettent dans )cs origines de la vciue dor-
sate. Les veines jt)OS<e)'<?K?'es.enfin, émergent
a ia partie postérieure des corps caverneux, dans
)'.in~)e de réunion de leurs racines. Ces veines,
tuuptur' mu)tip)es, ordinairement tresvotumi-
ocu'e-, coustitucnt )cs principaux etfercnts des
'orps caverneux. Kttes perforent, sur des points divers la portion sous-symphy-
!-i~!)ne (te t'aponevrosc pcrineate moyenne (Hg. 645, p. 7(!3) et viennenL se tertni-
n''r, soit dans te plexus de Santorini, ~oit dan~ les veines honteuses interne: qui.
c'jutme on le sait, émanent de ce plexus.

<. iiHSL'MK AXASTOMUSKS M\'smMES.– Au totat, tes veines de ta


K\Tttt: ).Es))ELX
Vt'r~c se disposent comme ccHes des membres en deux réseaux, un réseau supcr-
tki"! et un reseau profond. Les t'eues s!<pe)'/?c<'e</es tirent teur origi~~c des
<~Y'')oppes de la verge, cheminent dans le tissu cellulaire sous-cutané et ahou-
tis-)~t la veine dorsatc superHcict)e, laquelle, son tour, se jette dans ta saphenc
interne et, de ta, dans la fémorale. Les veines profondes émanent, des organes
érectiles, cheminent entre ces organes et le fascia pénis et se rendent pour 1:1
plupart a la veine dorsale profonde, t'un des principaux affluents du plexus d
Santorini. Celles qui ne vont pas iL la veine dorsate aboutissent directement, comn)"
cette dernière, au plexus de Santôrini ou aux veines honteuses internes.
Quoique sépares l'un de l'autre par le fascia pénis, les. deux systèmes veineux
précités communiquent largement entre eux, en arrière du gland, au niveau d~'s
origines des deux veines dorsales et peuvent ainsi se suppléer mutuettemcnt..t'n
vu plusieurs fois, et cette disposition est peut-être constante, les deux vcim's
dorsates s'anastomoser également au-devant de la symphyse.
.~ous.devons ajouter que tes veines de la verge, au cours de leur trajet, présententl
de nombreuses valvules, complètes ou incomplètes, d'ou la difficulté qu'on éprou\-<;
a tes reniptirpa.r une injection poussée des troncs vers les rameaux d'origine.
3°.Lymphatiques. Les lymphatiques de ta verge se divisent, comme ks
veines, en superficiets et profonds
Les lymphatiques superficiels proviennent de.s
LYMpHATtQL'KS surEHftCtHf~.
téguments. Us forment deux réseaux principaux, l'un sur le prépuce, l'autre sur )e
raphé médian. Du réseau préputiat s'échappe un certain nombre de troncntes
qui se réunissent presque aussitôt en un tronc collecteur commun, le ~K/<«-
<~Me ~o?'s<:< SMpe!<c~ (fig. 629, '). Ce tronc suit exactement le même t)';)jd
que iâ veine dorsatc superficielle. Arrivé à la racine de la verge, it se bifurfj~e
ordinairement, pour venir se jeter, à droite et à gauche, dans les ganglions de
t'aine~ dans te ganglion le plus étevé du groupe supéro-interne- Le rés'~u)
du raphé, donne également naissance a huit ou dix troncutes, lesquels con-
tournent en demi-cercte les faces tatérates de ta verge, pour gagner sa face dur-
sale. La, quelques-uns d'entre eux s'abouchent dans le lymphatique dor-~t.
Les autres, conservant leur indépendance, se rendent isolément aux gangtif))]'-
inguinaux internes les plus étevés.
it est il remarquer que le tronc lymphatique dorsal est souvent double, Dans ce
cas, il n'est pas rare de voir les deux canaux s'entrecroiser en X et aboutir, ''ctt)i
du côté droit a un ganglion de t'ainc gauche et, vice versa, celui du côté gauct~' a
un ganglion de l'aine droite. Cet entrecroisement peut s'observer encore pour~'m
des troncutes du raphé qui ne sont pas tributaires du tronc lymphatique m~tiao.
OEnAKU MA)!CfMxr a si~ofJe tout rcccfnfttenf. (t889), suc ic t.t'u.jo!. des fymph~Uf)ucs (.for~.nn',
l'existencc de flexuosités no)nbrcusos,(;ui se montt'cnt. surtout aux changontents de dh'e~'ti'jî~'t
()ui rcvt't.cnt, suivant, les cas, la forme d'anse simple, de itud de chilfre, de vcri~btes [K't~t~n'
Ces nexuosites (fis:. 640, A et B), qui ['a.ppc)tont jusqu'il un certain point la disposition h~kinc
des artères, ont certainemenl leur origine dans les changements de volume que prer-ent!'
gane sur teque) elles sc développent elles pormottent aux canaux lymphatiques de s'u.d.tpb'i'
t'
aux dimensions nouvcttes qu'acquiert )c pénis en passant de l'état de flaccidité u.)'etatd'erfcti'
D. LYMi'nATtQUEs M(:u''ox!'s. Les lymphatiques profonds prennent naissance
sur le gtand, ou ils forment un double réseau un réseau superficiel, à maitte~ tn's
étroites, situé dans la muqueuse; un réseau profond, a maittes beaucoup plus
targes, situé au-dessous d'elle. Ces deux réseaux communiquent targement, au

de ta couronne, le
niveau du méat. avec le réseau de t'urethre. tts entrent aussi en relation, en arnei'e
réseau du feuittctmuquoux du prépuce, lequel commun ique
a son tour, sur le pourtour de l'orifice, avec le réseau tégumentaire.
Du réseau sous-muqueux partent de nombreux rameaux, qui se dirigent v'
les fossettes du frein et y constituent deux petits plexus, les /~ea?MS ~<er«:<~
/ew de PAKiMA. Les troncuics efYércnts de ces deux plexus se portent obHqucment
.'n haut et en arrière, en suivant a droite et gauche la partie correspondante du
<').

-it!on batano-préputia). Ils forment ainsi, tout autour de la couronne, une sorte de
~Herette, qui est très visible sur la figure 629. Arrives sur te dos de la verge, les
ironcutcs du cote droit et ceux du côt6 gauche se jettent dans un tronc commun

Fig.GM. [-'ig.6M.
)~)\))tp)iaLUf)ues de ti), verge (en partie A et B,ncxuo~ites<)''s)\n)pi)~ti')ues')t')a
d'après MAHC~AKf). vcrgc(d'!ltneaMAnct)AXT).
L htnphati~Hcs sn[)<')fictctSi avec ïc h'onc dct'sat tm*')tian su)'otn'ich tronc dor'-at )n<<i)an j'rofon't.
9 rt'~cam dM gland. 4. eoUereHc ))m))))ati~uc jcMc tout autour de la couroxxc. i. atbucinfc 'tes cor~
f;mrncux.fasciapt'')tt5.
in~j'ait' et médian, le ~Htp/t<ï<Me c<o?'s<!< profond (2). Ce tronc chctninp, côte <)c
la veine homonyme, au-dessous du fascia pénis et se bifurque au niveau de la
racine de la verge pour se rendre, à droite et a gauche, au groupe superu-intcrne
des ganglions inguinaux. Comme le lymphatique dorsa) superficiel, le )ympha-
ti')ne dorsal profond peut ne pas se bifurquer, auquel cas il se rend en totatite à
'") -eut groupe ganglionnaire, celui du cote gauche le plus souvent (M.utC)).\x'r).
i) .futre part, if est que)quefois doubtc dans toute son étendue et les deux canaux
)'eu\cnt, ici encore, s'entrecroiser en X sur la ligne médiane, pour aboutir a un
g.u)~)ion situé du côte opposé à. celui dont ils proviennent.
T"us )cs )ymphatiques profonds du pénis ne se rendent pas aux gang)ious de
t ;'i')c'. Un certain nombre d'entre eux pénètrent dans le bassin à travers rapone-
v'~c périliéale moyenne et viennent se terminer dans les ganglions prevésicaux
(~~y.ress:e).
4 Nerfs. Les nerfs du pénis sont fort nombreux et d'origines diverses. H
convient d'examiner séparément ceux des enveloppes et ceux des organes ercctHcs.
L A'er/s des eM~e~op~es.– Les enveloppes de la verge, y compris le double
feuillet muqueux qui tapisse la cavité bafano-preputiafo, reçoivent leurs nerfs
)° du rameau génita) du gënito-cruraf, branche du plexus fombairc; 2° du rameau
gënitaf des deux nerfs grand abdomino-gënitaf et petit ahdomino-gënitaf, autrf's
branches du plexus fombaire; 3° du nerf honteux interne, branche du plexu-
sacré, a la fois par sa branche périnéale inférieure et par sa branche pëniemx'
ou nerf dorsa) de la verge. Ces nerfs se distribuent a la fois au feuillet tëgumcn-
taire et au dartos. Leurs ramifications présentent, dans fa muqueuse du gfand,
une richesse toute particulière. Elles s'y terminent, en partie par des extremit'~
libres, en partie par des corpuscules de Krause. SnnwMu.uEn-SEtnHL a rencontre df-.
corpuscules de Pacini en arrière du gland, près de l'artère dorsale de la verge.
b. A~s des o?'~aMM e?'ec~:7es. Les organes érectilcs de la verge sont, eux
aussi, très riches en nerfs. Ces nerfs, a )a fois scnsitifs et moteurs, provienncntdc
(feux sources, du système sympathique et du système cërébro-spinaf. Lesprcntn'r's
tirent leur origine du plexus hypogastriquc ils arrivent aux organes érectiles eo
accompagnant les artères (tout particuHèrement caverneuse)
et en fonn.int
autour d'effes des plexus. Les seconds émanent du nerf dorsal de la verge ctda
))crf périnéal superficie), deux branches du honteux interne. Le mode de tenni-
naison des nerfs dans la trame ërcctife n'est pas encore nettement efud'fe.
KôLUKEf! a signafc la présence, (fans fes trabëcufcs des corps caverneux, de fifcf-.
nerveux composés
nerveux fa fois
composes ùa la, tubes minces et de fibres
cle tulres
fuis de (il)res do
de liemalc. La ptup.ii't
f~cmak. Lu plupnnl
de ces filets se distribuent vraisembfabfemcnt aux ëfëments muscufaircs (lui
entourent fes vaisseaux ou qui sont annexes aux trabecuies.
Voyez, nu sujet do ia. vcr~e. p:mi to~ tr:t\),u\ rccent.s ()880-99) FnEY, L'e&e<' f/te /<<c/
/M~ f/e;' .Se/tfccM/M)'pe)'n: <~M Ce/tM~cm, Arch. t'. Anat. u. f'hysio)., t8SO; HEAUiu':t.,uu) (-!
HouLAXT, 7i<'c/t. ~i«' les o)'f<):M ~e/!<<o-<«'HMt<'<M des Bn/a'/fM/M, Journ. de f'Anilt, )88:'
OupLOuy, CoM!H:e':ecme)t< f/'OMt~CH/tOK </e la c/oMo;t des co)'/M eû'Mt'H< Ann. de Guyon, tSS.'j
–FiXGHH, Set/ xM;' /hta<omt'e </M HKu:t!<te/te;tGe<ii7t~e,.Siti!. d. Wicu. Aka.d., tSSa: RErr!
MM, ï'e.t'/tt~'e <<e~ <ÂMt~f't'<'c/!7c.! </a~M o~ya;:M <act'o~/t'wc/ Soc. ()c fii<))ogi< <<M~:
VA).E.Tt, /o.s'<'«M ~/f'<v<~ ~< /')'<'<)< <<« p<'<'pf<ct', Arch. ital. de )!io!u~io, ~886 XfcoLAS.M''
/)/.)«)'et7 <;o/)M~<<'M<'(<« &ë/e< Joum. do !'Ana.L., )887 Du M~))K. A'o/e ~M;' les e~i/<ni'<t
o<<MM ef'ec<!<< Soc de tiiofogie, ')887 –H)cn)!AU.\f, U)!<e)~Mc/). !<&e?'f/te~M;)'c/f. f/e<S'c/;M'f'
/'o')pe<' «.f<e;H)')'u7t)'e. Deutsc))cZeitsc!n'. f. 'Dtienncd~. u. vcrgt. t'ath.. 1888 ))UH!f:. /f'
/«.<' =!<)'~tMa<. f/e~ot~, Momt.tssctn'. f. prakt. Dcrtua.t.oi., )888 Run'KH~t cL HoGEti.«/.
<&< o/'y.e/<<o-M<'<<'<M'c.s'<«/; cA/i /<yyjo.?/jfK/c, -fourn. de t'tmilL, tS89 MAHcnA.f)', /tec/<s'K;'
les /Mtp/M/<C.< ~e.! /('<W~t<A' des 0;«!!M'yCt!t7f<t' de ~tOM:H!C, )tu)).d(! ht S()C. anal. !SXf)
ZEtsst. und HoHOwrrx, K/tt Be<Y<t/ :«'.-f;tn<. f/e<' /)t~/t'/<NMe f/c<' );tft;u:<tC/«;H C<<f/<~f<ur-
f/f:oc, Verhnnt!i. ()..deut.sch. dej'nmh)). GcaUusch.. Congr. zur P~ 1889 RETXfUS, t.Mc/'
/<<<.t/«)!.ysH~~('f/e;Vf<'i)ent'K f/e): <7e;:</n/;t<;t'ue)t/t<jr/M/'e/te/t~es/t'f!Mt))<)e;)~. h~Ct'n.Monttt.-srj~.
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)'. An~L u. !'hy~if))., 't890 RE'n'Hfo~), A'o/c s< /« t~~eto' ;o)'<o/o'</e f/« <a<t<< cles H;«Mt-
31diti.
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Soc. de BioL.
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T)nH)ty, A'o<c.s'.<w <0!.< f;o.s' </e !a/t'«/t'.<
<M mM~«f!Me /j<'c/);</t'a/e. t<uH. Soc. :).!)nt.. 189) SpnuxK, t/e&C)' f~'c t'e/ne<):«/c/x'/t 7'tfK'
.s'e/tOt ~)'MA'e)t. i)iss. K&nigsberg. 1897 Kut.uKRn, ~'e&. ')'<; 7's'oM' .<c/;t';) /J;<MH des ;)/('M.s't7«'<
Verh. mm.L. Gcs., )897 SAAU''K!.D. Ue&. (/!e Ï'OM' .s'c/ic~/J<'t<M;t. Areh. f. mikt'Ln.tt.. !8'.)'.):
ÏAKDLt~t U. Uo.MHXY, Uet. 7')/MK' ~C/)f)t /~)'MM~, Wicn. Mcd. \Vocf)., ]8!)8 ])HS ~JMJES.
llislol. des <ttfst'<e/< Go~a~M', Arc)L f. jnikr. Ana.t t899.

ARTtCLH V

GLANDES ANNEXÉES A L'AITAKELL UKNiTAL DE L'JfÔ~fMH

A f'apparcif génital de f'hommc se trouvent annexes deux organes gfandufam'i-.


la p)'os<a<e et tes ~H~es Ct'e 6'OM~e)'. Ces glandes sécrètent un liquide qui. -m
moment de l'éjaculation, se mefe au contenu des vesicufes séminales, apporte d.w)-
i'urëthre par tes canaux ëjacutateurs. Elles fournissent, ainsi au liquide sperma-
jique un certain nombre de ses éléments et, a ce titre, appartiennent bien mani-
festement à l'appareil gënita).

§ ). PROSTATE

La prostate (allem. P?'os<a:<e, angt. 7~'os<a<6~<<ï?!~)est un organe de nature gtan-~


(iu)airo, qui se développe autour de la portion initiale de t'urèthrc. La plupart des
.mteurs, a tort selon moi, !a décrivent avec la portion prostatique de l'urèthre
cette glande, en effet, se rattache manifestement par ses fonctions à l'appareil
~'xuel. Les observations de IIf~TEK et d'OwEN, eonnrmëes tout récemment par
r~ies de GRtFFfTHS, nous apprennent que chez certains mammifères, notamment
chez la taupe et le hérisson, la prostate, toute petite pendant l'hiver quand la
fonction génitale est pour ainsi dire endormie, s'accroit au printemps quand
n'nait !a période d'activité génésique et acquiert alors, comme les testicules du
reste, volume relativement considérable. Par contre, elle dégénère, chez les
un
animaux, à la suite de t'abtation expérimentale des testicules ou de la simple
section des canaux déférents (L)MuE)j, !898). On Ça même vue, dans certains cas,
s'atrophier chez l'homme à la suite de la castration. La signification que nous
lui avons attribuée ci-dessus n'est donc pas douteuse et ainsi se trouve justifiée la
place que nous lui assignons dans cet ouvrage.

1° Situation. La prostate, organe impair et médian, est profondément située


dans l'excavation pelvienne (fig. 63i,8), au-dessous de la vessie, au-dessus de
Fanonévrose périnéale moyenne, derrière la symphyse pubienne, en avant de
i'ampoutc rectale. Elle est contenue la dans une sorte de loge fibreuse, la loge
pi'os<a~Me, que nous dëcriruns plus loin.
2~ Forme. prostate a une forme très in'ëgutièrc, assez diincitcmcnt com-
patahtc a un volume g6omëtrique détermine. Nous pouvons cependant, pour la
''onnnoditc de la description, la considérer comme un cône, qu'on aurait !cgèrc-
otcnt aptati d'avant en arrière et dont la base serait dirigée en haut, du côte de ta
\es-ie. Son axe, représente par la ligne fictive qui réunirait te sommet au milieu
de sa base, n'est pas exactement verticaL mais oblique de haut en bas et d'arrière
en avant il forme avec la verticale un angle de 20 à 2o*.

3 Consistance, dimensions et poids. La prostate revêt une couteur gris ron-


~C!tttt', quctquefois nettement blanchâtre. Elle est dure au toucher et oppose en
~n~ra) une grande résistance aux ettbrts qui tendent a la déchirer.
S~n volume varie beaucoup suivant les âges. nudimcntaire chez le nouveau-né
';t chez t'cnfant, la prostate s'accroit subitement à l'époque de la puberté, comme
les autres formations génitales, atteint son complet développement à t'agc de
\in~t a vingt-cinq ans et parait ensuite rester stationuaire jusqu'à t'ago de
'[u.u-ante-cinq à cinquante ans. Elle mesure alors, en moyenne, 28 millimètres de
ton~u'ur, sur 40 rniHimètres de largeur et 2S millimètres d'épaisseur. Son poids
Hb-~iu est de 20 à 25 grammes son poids spécifique, de t,043.
Après soixante ans, souvent plus tôt, la prostate s'accroit de nouveau et peut
acquérir ainsi un volume double ou triple de celui qu'elle nous présente à t'ëtat
adulte. Cette hypertrophie sénile de ta prostate porte, suivant les cas, soit sur la
totalité de )a, glande, soit sur l'une de ses parties seulement, l'un des lobes ta[.f
rauxou le lobe médian.

Rapports. La prostate a des rapports très importants. Nous cxamino'0)i



séparément 't° ceux qu'elle présente avec les organes qui sont situes f

Fig.631.
La prbsLato, vue sur une coupe sagitLa.ic d'un sujet, congo)c pa.ssa.nL un peu n gauche d.' i.t
ligne incdia.nc (segment droit de la coupe).
),sytnphysepubicntic.–2,vcsstc,avcc2',soncot.–3,iigamcu~ antérieur dctavcssîc.–4,apon6vrosc.0t)'iti't-
pr6v6sicafc. a, espace prcv~sica). <t, rectum. i, cui-df-saf vôsico-rccta),rcni'crntant une anse gr~)~. 8. jn'c-
~0, canal ~jacutatct!t' <)n c'c' gattchc, coupé ob)N{ftC)ncHt.
fafc. ~'<~t'tt monfirHum:
droit.– m, apon~i'osc p)''i'in<~atcmoyenne' avec )e nuisctc de GnUtrie.– f3,a[jon6Yrosc prostato-p~t'iton~atc.–
15, i;i, ''phincter (":Lernf. t< ~)ande de Cowpcr, –i7, buthcdc )'U)'t'tht'n. t8, urcttn'c spongieux. f. f."j"
i.)'
H, cana) <i~)'<t'cnt 'J'< c~)''

cat'o'ncm. 20, tigament, suE.j)cnscur de la verge. Sj, voinc dorsatc profonde. 2~, p)exus de Saj)t~i!ni
2:pcrinec.–24,bourses.
dehors d'cHc(?'a~~)o?'<se~e?'<etH's); 2"ceuxqu'eHe présente avec les organe-- qui
ia traversent (!'a~o)'<s m<e~'eM)'s). Nous commençeronspar ces derniers.
'/<. RAPPORTS tXTH!UEURs DE LA PROSTATE. La prostate est traversée de hnut <i
bas; et d'an'iërc en avant '1° par l'urethre; 3° par les deux canaux ejacuJaU'ur-.
Les rapports que présentent ces divers canaux avec la masse prostatique ont L't~
déjà indiqués et le lecteur voudra bien se reporter, a ce sujet, aux pages 63' 't
496. Nous rappellerons encore que le ue~'M Mn?M<aMMMt et t'M~'CM~ ~'o~<s/fc,
que [a ptupart des auteurs décrivent avec la prostate, ont été déjà étudies à pr(.{)os
de rurëthre prostatique (p. 636 et 637).
N. RAPt'on'fs EXTËntEUBs DE LA pjtosTATE, LOGE rjtosTATtQUE. La prostaf.c, avon~-
nous dit plus haut, a la forme d'un cône aplati d'avant en arrière. Nous pouvons
~irconséquent ]ui considérer une base, un sommet, une face antérieure, une face
oostérieure et deux faces latérales
a. Face~<M<e)'t6Mre. La face postérieure regarde en arrière et en bas elle est
!!<c)inée sur l'horizontale de 40" a 48° environ. Elle nous présente, sur la ligne
médiane, un sillon vertical, pins ou moins marque suivant les sujets, qui divise
!rgane en deux lobes, i'un droit, l'autre gauche. Ce siHon aboutit en haut, du
r~té de ta base, à une échancrure toujours très accusée, ce qui donne à notre face
postérieure une certaine ressemblance avec un cœur de carte à jouer. Envisagée au
p.nnt de vue de ses rapports, la face postérieure de la prostate repose sur la paroi
.mteheure du rectum, dont elle est séparée par une )amc, à la fois fibreuse et mus-
( uieuse, qui, du feuiHct supérieur de raponërosc moyenne du périnée, s'étend
ju-qu'au cul-de-sac vësico-rectat c'est ~'a'jooHëuy'o~e p?'os<a<o-~o'~o)!ea~e de DE-
xf.jLLEf)s (voy. Jjoo?!eu?'oses ~M ~e?'?'H<'< p. 773).
!). Face aH<ë~eM?'e. La face antérieure regarde la symphyse, d'ou le nom de
/~ce pubienne sous lequel la désignent certains auteurs. Elle ditTère de ta précé-
dante en ce qu'elle est Plus courte et que sa direction, tout en étant un peu obiiquc,
--c
rapproche beaucoup de ta vcrticak'. EHe est séparée des pubis, en haut par tes
ti~aments antérieurs de ta vessie (p. a~)3) et au-dessousd'eux par le pfcxus vemcux
deSantorini.
<. Faces ~<c~Y~<?s. Les faces fatéraies de la prostate répondent au rctcvcur
d~t'anus. Elles sont séparées de ce muscle par une )ame, moitié fibreuse, moitié
umscuteuse, a )aqueHe on donne te
n~m d'<tpOHcu)'ose <(t<ë)'ft~ de pros-
fafe. Cette )ame, comme nous te ver-
i't.ni- plus tard (p. 775), est une dépen-
<h)nce de )'aponëvrosc du rctcveur
f'))'' n'est autre que ta zone inférieure,
un p''u moditicc dans sa structure, de
~'tt'' dernière aponévrose. De forme
ijua'tritatere. placée de champ, cUe
>!)ttat')tc en avant sur )c corps du
p~bi-, et, en arrière, sur )a paroi !até-
)':)~' du rectum (tig. 634, 7') de !à le
t~nn d'apoHëut'ose pK&o-?'ec~fe que tui
'tunnent encore certains auteurs, après
)))~')~Y)LLË)tA (/men/s p!ft'o-ee<f<M.c
~rtains auteurs). Le bord inférieur
<)''
de f-ette aponévrose repose sur le
fcain''t supérieur de t'aponëvrosc peri-
n('a~' moyenne et se confond avec lui.
ft'H~t~
), )it:a)))CMt suspcnsct" de la vc)'i:c 2, sa
tn(n)t~ gauche.contoumaotte corps caverneux co)'t'c-on<)a))t
S.'n bord supérieur se continue de ( ) ~p t't~umssa'tt en a*cc cchu dM cut~ o~pos~. fibres
dc cc lig-amclil tlcsccmlant dans ta cloison des Lourscs.
t, portion (t'i)i~aic de tct'~c. 5, sa portion ithr'
m't~' avec la zone supérieure de l'apo- 6. ;tt)~ic p~nieH. 7, )~Mf binuct)C.iLd<MM)M~c. S. '.wtt-
n~\i'<jse du rc!eveur et, de p)us, il est t'tnsc pubienne. appu~~rosp permute 'moyenne.
tU~ ti~atncnt tibrcux du p~uis.– ) t,apom'vro5Pp~t'n~atcit)~-
r~ttni à celui du côté opposé par une r~urc. H.at'OH~\rosc pro~ato-t~'t~oH~atc. !3,vp~5ic.
14, prosta~.
iibreuse a direction horixonta)e,
ta!))''
'(ni n'est autre que le ligament NM<M':eM)' de la pesste ou ~MeH< pK&o-tx's/'ca~.
~~u-~ devons ajouter que, entre tes faces inférâtes de ta prostate et raponevrosc
pubo-rectate, se trouvent de nombreux canaux veineux disposes en plexus r"
sont les p<<KCMS 'uës~co-)o?'<M<6!~Mes.
d. Base. Lu base de la prostate est très obliquement coupée de haut en b~s
d'at'rio'o en avant. Elle est très irrégutiere et, de ce fait, nous pouvons la divisât
en trois zones (fig. 633), que nous distinguerons en antëneurc, moyenne c)
postérieure. La zone sM<ë?'!eM?'e répond au col de la vessie. Elle nous prëset~c'
l'orifice postérieur de t'urcthrc et, tout autour de cet orifice, les fibres circutair''s
qui constituent, le sphincter vésical, entourer
eMes-memcs par les fibres longitudinales supo'-
ficielles de la vessie qui viennent s'implanter sur
la prostate.– La zone moyenne, placée ''n
arrière de la précédente, se soulevé cnunes!)i!!ic
médiane, oblongue, transversale c'est le lobec
MtoyeH de la prostate (2), dont le devctoppempnt
varie beaucoup suivant les individus et suivant jes
âges. Nous y reviendrons dans un instant. Ln
zone /30~'<ë~'eM?*e, enfin, nous présente une iar~f
fossette dans taquettc se logent les vésicules sotn-
natcs et les canaux déférents (7 et 8). Au fond d<'
La.pros).a.to,vuop:u'sab~se cette fossette, se voient deux orifices, l'un droit,
(imitée do SAt'~EY). l'autre gauche, qui ne sont autres que les can:u)x
<.<ohes)aK)'Mx.–2.iobcn)(''d!M.–
S.orifice~osMt'iourd~Cttnn~deturf'thre.– éjacutateurs pénétrant dans la masse prostatique.
4.Sj')nnc).crv~stcal.–S.coupcdcsfitu'cs Entre les deux canaux déférents se trouve parfois,
tongitudin.itcs de la vessie à tout'insertion
8Ut'[aj)ros!i)c.~fi,deprcssions~tt]itm!c, faisant une saillie plus ou moins considérnbk',
!tYcc:7,7.fesvfsicu<<'ss(!n!h)a!cs;8.!i,t<;s
canaux d6f6ron)s; 9, i'H~'icutcpt-ostatiquc. i'extrëmité postérieure de l'utricutc (voy. p. (i~7).
–!0,t''e!)ancrm'cposL6rtCUi'c. e..SoMM~e<. Le sommet, encore appelé bec
de p?'os<a<e, est ordinairement .4 situé
~:I~û a 3
`.t n., illi.i,i,~l~~nnc.~.n"Inecn..c.
ou 4 mittimctres
W
au-dessous ,In l'I"
de t'iuu'i-
zontale menée par l'extrémité inférieure de la symphyse. Un intervalle de )5;'t il
80 millimètres le sépare de cette symphyse. H est continué en avant, du cuté de
l'aponévrose périnéate moyenne, par la portion membraneuse de t'urcthre.
f. Loge ~'os<a<~Me. Si, maintenant, résumant la description qui précité.
nous jetons un coup d'œit d'ensemble sur les rapports de la prostate, nous voyons
qu'elle est contenue dans une cavité, en partie aponévrotique, en partie osseuse,
connue sous le nom de loge ~'os<a~Me. Cette loge a natureHement six parois
(voy. (ig. 631 et 6~4) une paroi antérieure, formée par les pubis une paroi pustc-
neure, constituée par l'aponévrose prostato-péritonéale; deux parois latérales,
formées par les deux aponévroses pabo-rectales une paroi inférieure, cotin,
répondant à l'aponévrose perinëate moyenne. Quant à la supérieure, elle est
incomplète elle n'est représentée que par les Hgaments pubo-vësicaux. En arrière
de ces ligaments, la loge est largement ouverte par cette ouverture, la prostate est
en rapport immédiat (fig. 63t) avec la partie de ta vessie qui entoure le cot, avec
les vésicules sëminates et avec les canaux déférents.

5" Sa division en lobes. Vue extérieurement, la prostate nous apparaît connue


étant constituée par deux tobcs, l'un droit, l'autre gauche cette disposition
bitobée nous est nettement indiquée, en arrière, par le sillon médian postérieur
décrit plus haut et par l'écbancrurc qui le surmonte. A ces deux lobes, lobes /~<
)Y:M.r, ta plupart des auteurs en ajoutent un troisième, appelé lobe médian ou lobe
mo~/eM i) comprendrait toute la portion de la prostate qui se trouve comprise
'~ti'c t'm'ëthre et, tes deux canaux ejacutateurs. Ainsi entendu, [e lobe moyen est
..mstant; mais il s'en faut dR beaucoup que sa diucrc))ciaHor) soit, toujours aussi
!)'tt,esur )c sujet. qu'n[!c t'est dans les dcsct'ipUons.Su)' copains sujets, en effet,
~)'ou(. sur les sujets jeunes, rien ne revête, soit a t'extefieu)', suit a f'intcricuf'.
t.'xistcncc de ce troisième lobe. Chez d'autres, il est simplement représente par
f.Hc&aitiie médiane (fig 63~,2), éminemment variab)c par sa forme et pa)'ses di-
h!t)sions, tantôt oblongue et transversate. tantôt scmi-itonispberiquc, te p!us
-auvent petite et tout extérieure, quf
)iu))savoussigna!eep!us haut sur )a
)).tsc de la prostate entre les deuxxoncs
\ica)c et seminatc. Enfin, dans co'-
t;.i!)se:)S.iinttfintdcsdimen''ionsb('nt-
<)pp!usconsidëra))iesct conunc-j)il
t.nondaucoidctavcssi('.i)!ou)fvc
))h! ou moins a sun niveau iaparot
inff~'ietn'cdct'o'ificc'quifaitcommu-
xi'jnct'tc i'eso'voi)' urinaire avec!
c:)n.)!dct'm'et.h)'c.)tfi)iLainsi,ai'en-
tr'dct'm'cHn'e, uncsaHticpktso))
ttt'ons accusée., (; ni acte dc.sijHxcc p.n'
tj):<TAL'usou'')('noinde~Mc~<'t)es/e«/p
'-tf'ontrctaqt)e)[<'pcuLveni)'))ntc)-!a
-~ndcdans)'ope ration (tncaUteterismc.
\'ms()c\'onsajout<'r(jncccHcsai))iK.
cunspqu[encedc)'I)yperLrophiRdn)o))('
nn~yen de la prostat.e~ n'cxisLc habiLuc)-
)'tcnt que chez )c-- sujets a~cs et qo'cHo
~-t tucrne considéréepar beaucoup d'à tt-
t<'a!s comme de uaturepathotogique.
6' Constitution anatomique. Si
tit.tifttpnadtuousdivisousfaprostat.c
o~ coupes minces etporLons ces coupes
stju~ !e microscope, nous reconnaissons
d;tn-) sa massc~ abs~'acLion taitc des
'ax spttinctcrs interne et externe, qui
~out décrits a)Heurs(p. 645 et ~64~
(k'nx etëments bien distincts un s~'om~ et des /'<MtM/tOMS ~aM<<M7a<'y'es.
.t. STttOMA. Le stroma est formé par un mëtange de tii-su conjonctif et de
fibn'g musculaires lisses. Les éléments musculaires y tiennent, une place impor-
taj~ et, à eux seuls, ils représentent une bonne moitié de la masse prostatique.
)~' --tto'na forme tout d'abord, autour de la prostate, une enveloppe continue, une
-"rtc de capsule ou coque à couches concentriques (fig. 635, !), dans t'epaisscur de
![uf))e se togcnt une muttitude de canaux veineux, plus ou moins anasto'nosës
''n ptcxus. Ces vaisseaux, avec la gangue conjonctive et muscutairc qui les en-
tomc, constituent dans leur ensemble une sorte de système caverneux, auquel
.'huutissent les veines prostatiques et ta plupart des veines vesicatcs.
i'arsa surface extérieure, la coque prostatique est en rapport avec les dinerentes
j'.iroisdc la loge prostatique et se confond en partie avec elles.
Sa surface intérieure donne naissance a un système de cloisons, qui se diri~pt.s
en rayonnant vers le centre de t'orgnne et s'y condensent, en une masse plus ou
moins considérable, qui porte le nom de M0!/f/
ce~f'c~ (ng. 635,3). Ce noyau central est. tra-
versé par l'utricule prostatique et les canaux:
ëjaculateurs; le cana[ de l'urèthre passe u~Il
peu au-dessus. Les cloisons précitées circon'-
crivent entre elles un certain nombre de lo.
qui, sur des coupes transversales, affccten) !.(
forme de triangles à base périphérique. C'<~t
dans ces loges que se tassent les éléments gl.'n)-
dulaires et chacune d'elles, contenant et cun
tenu, acquiert la valeur d'un lobule (ng. 63S.7;.
Le mode fte <tisposiHon (-tes ctotucnLs muscu).th.
dans la pt'ost.itt.c a (;t.u soigneusement ct,udio, en )S').
Last;,s~. De Lft-coque
pae LusRSA.
i)~' ltériyftériyte,elles
lv citrlrie périphérique, cUcs so-
se I>artn,~t
pt)~~
ve''s te centre de i'orgu.ne on suivant., tes unes I~
ctuisons précitées, ies autres les formations gk)~)]-
hlires. Les (ibres qui cLppiu'ticnnent a.ùx cloisons s~t)
rola.tivcMtcnt. peu nontbreuses. CcHea fjut 'ic nh'i!
a.ux g)a.ru)es son), de besLueoup les plus )n)port.!intr
au niveau des ca.ntmx excréteurs et des iobu!es ~i.
d~tilircs. eUcs suivent un trajet tongitudinit), para!) j..
a, t'a.xo de canaux alli,
(it~, ces canaux au niveau (los cu)s-dc-sa.c, cttes
niv(,kx'Ll dos sui- eUes-memes p~u~
elles s'inncchtssont sur
prendre uao direction ptus ou moins circulaire et. former autour do chaque cut-de-sac une sftrtr
de niche ou de cupule.
B. ÉLÉMENTS GL,\Nt)UL.REs. Les éléments gtanduiaires
de la prostate anjt.ir-
tiennent au groupe des grandes en grappe et, comme te)s, se composent esseut.n'i-
tcment d'acini, auxquels font suite des canaux excréteurs.
a. D~'spost~OK ~CHe?'a<<? de8~aMdesp)'os<a<~Mes. Ces gtandes, au nouhrc
de 30 à 40, se disposent en rayons tout autour du canal de t'urèthre. E)[es i-unt
très inégales en volume les plus considérables sont situées dans le segment pu-
tërieurouretro-urethra)dc)aprostate; viennent ensuite, par ordre de vohnuf
décroissant, les gtandes!atera)es et les glandes antérieures. Ces dernières sont tou-
jours de très petites dimensions et, parfois même, elles font complètement dcf.uu.
L'urcthre, dans ce cas, se creuse dans la masse prostatique une simple gouttièn; et
non un canal comptet.
b. C~MCiM~c e~o'e/eM~. Les conduits excréteurs des gtandes prostatiu~i-
varient dans leurs dimensions, comme les corps glandulaires dont ils provicnrh'nt.
Les plus petits sont cylindriques; tes pius volumineux sont irréguHèrement 'i-
brés, bosselés, tortueux. Mais, qucHes que soient leur forme et leurs dimcn;-iuns,
ils se dirigent tous obliquement vers la muqueuse urcttirate et s'ouvrent a la sur-
face libre de cette muqueuse par de petits orifices arrondis, que l'on ne peut itico
voir qu'à l'aide d'une loupe: les plus étroits occupent la partie antérieure de !'mi'-
thrc; les plus larges se voient dans la fosse prostatique de t'urèthrc ou se di~uo-
scnt en séries irrégutiëres dans les deux gouttières qui longent )atéra)emf'Ht
véru montanum (ng. 3LO, 7). i) n'est pas rare de voir plusieurs canaux s'ouvrir
côte a côte dans le fond d'une fossette, qui leur est commune et qui revêt, de ce f.ut.
l'aspect d'un petit crible. Parmi les canaux excréteurs de la prostate, on eu ren-
contre ordinairement deux, plus votumineux que les autres (eaKaM-K ~HC~M'
de la p?'os<<ï<e), qui tirent leur origine de la base de l'organe et viennent s'ouvrir
à droite et a gauche de t'cxtrémitc postérieure du véru montanum.
c..S'MC~'e MM~'osco~MC. nisto)ogiquement, les cufs-dc-sac g)andu]aircs
.nt irrcguUers, ovoïdes ou piriformcs. mesurant en moyenne '150 a 200 de )on-
Lucur, sur une largeur de 100 à 200 i~ Leur paroi se compose
d'une couche de
ti'su conjonctif dense, tapissée intérieurement par un épithélium sécréteur, ~et
.jtithélium repose directement sur la couche
~r'~cédente, sans interposition de membrane
~i.-ate.
)jcs histotogistes ne sont pas d'accord sur la
o.dure de i'épithéiium prostatique. Les uns,
.ncc KôLUKEH, le considèrent comme formé
h.u' des cellules polyédriques, de 9 à H de
jouteur, disposées en une scu!e rangée. Les
;ud)'cs, avec L.\xcn)mAxs, décrivent au contraire
<t.'nx assises cet)u)aires )'unc profonde, com-
prenant des ccHutcs de petites dimensions, a
.~ntours arrondis, munies d'un gros noyau;
t'at!t)'c, superficielle, formée par ([es cetiuies
r\!mdriques, hautes de 80 en moyenne,
n'nfermant dans )cur intérieur des granuta-
ti"ns jaunes ou ptus ou moins brunâtres.
'~nant aux canaux excréteurs, ils se com-
pf~'nt, comme les acini, de deux couches
))). couche externe, formée par du tissu con-
jura Uf, auquel vient s'ajouter, d'après Ho)u\,
tnx' <(uantite au moins cgatc de fibres muscu-
t.tir~ lisses; une couche interne ou epit))c)ia)e,
~~tt-tituee par une seule rangée de cc!tu)cs
fytindriqucs. Ces ccUutcs, dans les gros canaux
ex' rieurs, seraient pourvues de cHs vibra-
!i)~ f){f)Mix).
d. Cf?:c?'e<OHS p?'os<<.t<!</M<?s. A partir de
\!))~t a vingt-cinq ans, il se dépose dans les
('(d–dc-sac g)andu)aires de la prostate de pe-
tit~ concrétions arrondies, dont te nombre ci
volume s'accroissent avec les progrès de
)'.i~ petits calculs sont formes par plu-
<~cs
-i'')' couches concentriques et, de ce fait,
pr'ntentunc grande anatogic avec des grains
~amidon. Usent pour substance fondamentale
un'' matière azotée, qui se dissout avec la plus
gr.~tdc facHite dans t'acidc acétique. Quand i
c!h"- ~ont de formation récente, et par consé- ~.636.
(H"d de petit votume, les concrétions prosta- Cuupostransversa)os<)e )a pro-tah*
hq's nottent librement dans le liquide de p.iss<mt.: A,a (i miUitnt'h'c:-au-'tt's~'ui-
'<u<'u);)1!L)Hmi))nnrt<'es<)uc-"t:
racinus; elles passent môme, avec ce liquide, C,:t~5miHinn't''csduco)~U.)):u't''
d.i!)- h's canaux excréteurs et, de ta, dans !'urè- sommet 'Je ia. prostate E. par la partie
postérieure ()e)'nn'thre )))pm))runet)x
(i~om<nedcMans, grandeur nature.
.n<) de tnrMhre. 2, sphincter tisse Ou sphincter interne (ot r0!<-). 3. sphincter strif ou S)'i!inctcr
'\[< .); t-axt/t-). 4, enveloppe de la prostate (coqne prostatique). 5, no'an centrât. 6. von monta'nuM.
c"~un ejacntatcnrs. S, ntricute prostatique. 9, tunique vascntairc de t'ureH~re.
thre. Mais, à un stade plus avancé de leur développement, quand elles ontacqui:-
sur place des dimensions supérieures au diamètre des canaux excréteurs, eHesres-
tent emprisonnées dans l'acinus d'autre part,, comme e!i<'s
continuent à s'accroitre, elles arrivent finalement à rempth'
entièrement ce dernier et même à l'agrandir en refoulât.
peu à peu ses parois dans une direction excentrique. La pro-
state tout entière augmente naturellement de volume, en
même temps que se ditatent ses acini, et j'on comprend
sans peine qu'un pareil processus constitue un facteur
important dans le mode de production de l'hypertrophie
sénile de la prostate.
7° Vaisseaux et nerfs. a. ~'<ë)'es. Les artères desU-
nées a. la prostate proviennent des vésicales inférieures et
des hémorrhoMales moyennes. Très variables dans leur nombre, \nais en génct'n)
de petit calibre, cttes se ramifient dans l'épaisseur de l'organe et forment, autour
des cuts~de-sa.c glandulaires, un réseau capiltaire mailles polygonalestrès serrccs.
b. Vp~Kes. Les veines issues des réseaux prostatiques se dirigent pour la plu-
part en dehors et se jettent dans ces canaux veineux, toujours très dévctoppcs,
qui se voient sur les faces latérales de ia prostate et dont l'ensemble constitue le
plexus t)es!'co-p)'os<6!<~Me. Nous avons déjà. vu, a. propos de la vessie, que ce
plexus vésico-prostatiquc communique largement (Mg. 828), en avant avec !f
plexus de Santorini, en arrière avec le plexus séminal.
c. ZyMp/Mes. Les lymphatiques de la prostate sont extrêmement nom-
breux. Ils ont été décrits, en '1854, par SAPPEy, auquel j'emprunte les détails sui-
vants. Ces lymphatiques naissent, autour des parois des culs-de-sac glandulaires
sous forme de plexus plus ou moins riches, les plexus jtMWact'MeM.K. De là, itssc
dirigent vers la surface extérieure de l'organe, ou ils forment un réseau, le réseau
j9ertp?'o~a<Me, qui est surtout développé sur la face postérieure. De ce réseau
partent ensuite quatre troncs principaux, deux antérieurs et deux latéraux les
deux troncs antérieurs, en général assez grétes, se rendent à un ganglion qui se
trouve situé entre le trou sous-pubien et la partie correspondante du détroit supé-
rieur les deux troncs latéraux, plus volumineux, se dirigent transversalement, en
dehors, pour venir se terminer dans un ganglion situé sur les parties latératt's et
inférieures de..)'cxcavation.
d. ~Vey'/s. Les nerfs de la prostate émanent du plexus hypogastrique. Ils che-
minent à côté des artères ou isolément et présentent constamment, au courr- de
leur trajet, un certain nombre de ganglions minuscules. Us se divisent naiurci!c-
ment en deux ordres de rameaux )'aM!e~M~ ~M!s et sëc?'ë<eM)'s, pour les élé-
ments glandulaires )'<!M:eaM.c Nto<e:M's, pour les fibres musculaires du stroma et
les fibres musculaires des vaisseaux. Mais on ne connaît pas encore leur mudc
de terminaison. Quelques auteurs ont signaté, sur leur trajet, t'existencc de corp~-
cules de Pacini.
8° Liquide prostatique. En comprimant la prostate après la mort, on fait
sourdre dans te canal de l'urcthre, au niveau des orifices des canaux excreU'ut's
de la glande, un liquide d'aspect laiteux, fitant, de réaction acide c'est le Hquidc
prostatique. C'est lu le seul moyen de se le procurer à l'état de pureté. Sur !c
vivant, en cnet, il ne s'échappe de la glande qu'au moment de l'éjaculation c'. se
méte immédiatement au sperme. Examiné au microscope, le liquide précité nous
!,réscntc tout d'abord de nombreuses cellules épithéliales, qui proviennent, les
unes des culs-de-sac gtanduiaires, les autres des canaux excréteurs. Hoct\ a fait
remarquer que ces cellules épithéliales, tenues en suspension dans le liquide pros-
tatique., sont d'autant plus nombreuses que les sujets sont morts depuis plus long-
U'mps; il nous parait rationnel d'en conclure qu'il n'en est pas de même pendant
t.: vie et que leur présence, dans le liquide recueilli après la mort, est un fait pure-
ment cadavérique. Le liquide prostatique renferme encore des granulations grais-
s uses et un grand nombre de ces petits calculs a angles arrondis, de coloration
pnnatrcoubrun rougcâtre, que nous avons vus se former dans la cavité même
des culs-de-sac.
consulter au sujet de la prostate A)f:~ctE~, f<ec/). a<ta/. ~«)' la pf'o~/a~c des )';c<~wf/ But).
S~c. anat., )836-7; LHXOY d'Hnoms, Co~M/.ffMo~. e/ c/t/<'t<)'<jr..Mo-~pr<M~<e, f'aris. 1840;
Ti.oMt'sox, Some o~eru. o): /c o/M/oM)/ f<nf<pay/fo~o< o/tf <.t</M/<p)'o.f/«<e,MM<).chir.Traosact..
L'~ndon, J8NT; MESS);n, /<epo~< o't //te eoH~<</on of </te~)'o~/<t<<' 'M oM M.~c, ibid., isGO;
LtscuKA, Das t'o)Y/f;'t'm!/<eb<MeA (/e)'7'o4<a<a. Arci). f.path. Anat., t86a; PETTfGHEW, On //«'
MMsCi~f!)' fH')'aH.eme)i/x of /e 6<f<f/</ei' f<)if/ ;M'ox/a/e, etc., PhUos. Trans. London, t867;
Ht~MT, fjcte;' G<t)i~h'en:H<!H de)' P)-o~<ff<a, Zeitsciu'. t'. rat. Med., <8C'); PATMBAx, L'e&f<- <~(.s
) f')/t~<t </e'' //ai'H)'«7t)'e ~')'o~/a~<. A))g.Wien.Zeit-, )87t LAXGMH.\xs, ~'e&f<'<e acc~sor.
/~MM;' ~e'' GMC/t/cc/t/sot'~aoe. Virchow's.At'ch., i874: –IvEMSEX, /')'04~<M Mo)Wf(<e ana~om',
K~d. med. Ark.. 1874; RûDtfiGM, ~M'' ~<)tf<<. </c'' /')'o~~a/«. des L/<'<M M<M<')<H)<A MM(/ f/c<
~M</M4<MCM<<t/o?')' Muneitcn, )883; STtt.t.tXG. Cco&ac/t~. a&f)' fffnc//o;i </(' /'t'o~/<ï/«. etc..
Vhchuw's Areh., t884; JtAtuusox, ï'e p)'o~<«~e?)UMc~c. L~ncet, )88C; G~H'nns. 0&Ac<'f. «H
/Af <M<oMy o/'</iep<'o.<e,Jom'n. f)f Anftt. !nid Physif)).. i8S9; Ou MÊME. 0&.s<t-. oM Me
/<~)'07) o/' /e ;x'o~/a/c '/<«?!< etc.. ibid., 1889; Du Mf:M. ?'/tcy<o~~e '?<a<x/,t'[c., ibid.. )890
)(MXAU).D, 7~«f/e ~)'7'<'M~i</<OHr/c /a p)'o.</<e t'/tc: /e c/t<e" e< c/<e: /t<!M!M!c. Joum. de t'An~-
t~niir, ~892; –XtMLM, Co)t/)')'< « ~'e/'«/e de la c;<'cM/a<tOH t'ptMeMM (/c /n /<M/f</c. Th. !tor-
<h'~mx, 1893; Mout.ux, K. MA~SEU., co)i/<&. ~o </<e Mof/)/to~o.'?~of /e /'t'o~<<c.Joum. ot
An~tt. tt. t'hysiot.. vo). XXfX, 1895: LEGUHr, De4)'«p;M)' en/t'e les /c.<<tcM<p~ < /ffp)'ox<H/p.
An )<. de Phvsio). nom), et piUh.. t89G; Lc~EXA, SM~<f/t!!pox<:toHc</c//c f-eMt//e Mt)<co<f«'/ <«'«'
M<< y!)'o~/n~. Antit. Anx t89G; GuÉDs, Les t'ptnM f/c /« pt'os~t/f. Lit France n)ed., !89~.

~1)–Ct-AXUES i)EC('WpE)t

n'~a signalées en 18H4 par MËttv (VûM~'M. (~es .S'soaH~, n" i7, p. 304~, ces g)andcs
ont été minutieusement décrites, dix-huit ans plus tard par Cuwt'Ex (~/<~osopA.
7raKsac<t. XXt, p. 3t!4), qui a eu la bonne fortune de leur attacher son nom.
EHcs ont été bien étudiées a nouveau, en t849, par GciiLEX (Th. de Paris),
~uus le nom de glandes &M~&o-M}'e//<)'<es.
Conformation extérieure et rapports. Les glandes de Cowper, glandes de

Mt'n, glandes hu)bo-urethrates (tous ces termes sont synonymes), se présentent
sous la forme de petites masses arrondies, d'une consistance ferme, d'une colora-
U'jt) )))anchatrc, situées en arrière de la base du buthe~ dans l'espace angulaire
que (orme cette base avec la portion membraneuse de t'urethrc (Hg. 837,17). Leur
volume varie de la grosseur d'une lentille il celle d'une petite noisette. JtALLER les
cun~paraità un pois, WtxsLow a un noyau de cerise.
Au nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche, elles se disposent symétrique-
ment de chaque cote de la ligne médiane un intervalle de 5 ou 6 millimètres ics
s~)~re ordinairement l'une de l'autre. Cet intervalle est toutefois fort variable, et
il est à noter que les corps gtandulaires sont d'autant plus rapprochés qu'ils sont
p)us volumineux. H n'est pas extrêmement rare de les voir, quand ils sont très
'!cv<'toppës, arriver au contact l'un de l'autre par leur cote interne, au point d'en
imposer pour une glande unique, impaire et médiane.
Les glandes de Cowper sont placées dans t'ëpaissour de i'aponevrose perinëa)'
moyenne (dg. 638,8). Elles sont donc en rapport en bas, avec le feuillet inférieur
de cette aponévrose, qui les sépare du bulbe; en haut, avec son feuillet supf-
rieur, qui les sépare de la prostate et de la loge prostatique.,Tout autour d'elles s.j
disposent les faisceaux du muscie transverse profond du périnée (voy. ~/Msc~es (.'M
pe/ee) le corps glandulaire est pour ainsi dire englobé dans ia partie posté-
rieure de ce muscle,
2° Constitution anatomique, canaux excréteurs. –Parieur constitution arm-
tomique, les glandes de Cowper appartiennent à la ciasse des glandes en grappe
et, commetelles, se décomposent successivement en ~o&M/es et acini –Aux acini
font suite des canaiicoies
cxcrëtenrs, qui présen-
tent cette particularité
qu'its sont très iargcs,
mal cahbrés, plus ou
moins hossctes. Ces c.i-
naticutes se réunissent
)cs uns fmx autres pont'
donner naissance a ~(~
canaux de plus en pins
volumineux ctuna[e)))f)i[
se résument en un cnn.i]
unique, qui émerge de
y la glande sur son cutc
Ftg.638. a-nterieur et supcrif'nr.
Co~pehori/ont.filcdu pcrmue passant par l'urcUirc, pour tno~t.t'or De ta, le canat excré-
]csi'îi,pporLsd(is~htndcsdcCowpct'(A'c/<c~f/~c). teur commun se porte
!.Lht'anct)('StSchio-pubicnncs-2,2\fcu)t!G!.tnr~t'icut'ct.fcuii!e~st)j)f''t'tcur obliquement en avant et
dcr!tpo"6v)'oscpt'')')ncatûnt0jcune.–S~inusctcdcGutin'icoutratf-ivci'sc
j'rofûitd. 4, ))U~)]C de i'urèUu'c. C, 7, portiotts pros~tiqnc, tncmht'ancusc
cLspongicLtSûducana!dcf'ut'<th''f.–8,g]atidesdcCow[)p)'0,!eurca)m!
un peu en dedans, tra-
excréteur. iU, aponévrose jn~rxi~atc supct'ficieUc. !), toge infct'ieure du verse le feuillet inférieur
~t'in~c. t~, cxLr~'iHM inf~rio.t.rc'.tusotumct.dc la prost.atc. t3. m, espace de l'aponévrose perineaic
jjch'i-recffd sup~t'icu'
moyenne, s'engage peu
après dans f'cpaisscur du bulbe, arrive sous la muqueuse ic urëthrate,
urcthrate, .slissc
glisse (me)-
(met-
que temps au-dessous d'elle et finit par la perforer, pour s'ouvrir sur la paroi pos-
térieure de f'urèthre au niveau de ta partie antérieure du cul-de-sac du hn)~'
(fig. 639/)0'). Sa longueur, relativement considérable, est de 30 à 40 miftimetre~,
dont '10 ou d5 pour la portion intra-butbaire, 20 ou 25 pour sa portion suns-
muqueuse. Dans ce iong trajet, les deux canaux excréteurs, celui du cùté
gauche et celui du cote droit, sépares à leur origine par l'intervaitc qui sep.n'c
les gtandes ettes-memcs, se rapprochent graduettement l'un de l'autre, arrivent
bientôt au contact sur la ligne médiane et, à partir de ce moment, cheminent
paraitètement jusqu'à leurs orifices tcrmina.ux. Ces orifices terminaux '-û))t
tout petits, le plus souvent peu ou point visibles. De plus, ils se disposent diffé-
remment sur la paroi urëthrate, sctou que les canaux excréteurs ont unetonguem
egate ou inegatc dans le premier cas, ils sont placés côte a côte, à droite et à g.m-
che de fa ligne médiane clans le second, ils sont situés f'un en avant de f'aufre et
à une distance qui peut varier de 1 a 1S millimètres. Sur un sujet étudié par SAt'f-):Y,
les deux canaux excréteurs s'ouvraient sur la muqueuse par un orifice commun.
3° Structure microscopique. Les acini de la gtandc de Cowper ne paraissent
j't.ts avoir de membrane propre, à moins qu'on prenne comme telle une enveloppe
t.'ticutée, de nature conjonctive, qui se confond avec le tissu conjonctif )achc situé
autour des iobutes.
Leurs parois sont'formées par des ccHutcs pyramidates, mesurant )2 de
t'mteur et disposées sur une seule rangée. Au-dessous d'c)ics~ cependant, se
tiuuve un certain nombre d'éléments, que quetqucs'jauteurs considèrent comme
constituant une deuxième couche
(~ ceitufes et qui paraissent com-
p.n'abies aux croissants signales par
ijjAXuxxf dans les gtandcs saHvaircs.
Quant aux canaux excréteurs,
ils sont constitues par une enve-
h'ppe propre, rctativcment épaisse,
U's riche en fibres élastiques. Sur
g!) faceexterne s'étale une double
couc)ie de fibres muscutaircs lisses,
Jps unes longitudinales, les autres
circutaires. Sa face interne est re-
vcktc par un épithélium à deux cou-
ci'cs, finement granu)eux(S'ru.L!xn).
4° Liquide des glandes de Cow-
per. Les glandes de Cowper sé-
cW'tent un liquide transparent, de
co'tsistance visqueuse, de nature
atbuminoi'dc. Comme la prostate et
tes vésicules séminales, elles se vi-
dcut dans t'urèthre au moment de
f'/jacutation et fournissent ainsi au
:-p<'rmc l'un de ses etëments.
5" Vaisseaux et nerfs. –~Lcs
a)'es, destinées à la glande de Fig-~9.
Cowjter, proviennent de ta bu)bo- La. portion posLcucurc de !utcU))~ \uciipt-<
branche de la honteuse
nt-<=H))'afe,
inct~onjmcdnme<h;!a.ptUultmtcn'~ur'~dc<'c
conduit.
interne. Les veines vont au
t, col vésical. 2, coupe de la prostate et des sphincter';
ph'xus de Santorini et, de là, aux ut~hraux.ï,c(tMpcdc!'ur~hrc'neniLt-ancHt.–t.ct)Mj'c
de i'ut'ctht'e spoitgic'tx. 4', huïbc. 5, 5. les deux corps
vci~'s hypogastriqucs. Les <yHt- caverneux.–6.verun)ontanun),avccf',orit'ccdcrutricu!e
7. paroi postérieure de rurethre prostatique
~a~f/Mes se rendent aux ganglions prostatique.
avec ses orifices glandulaires. S~ canal ~jacutateurdroit nus
à S\ orifice.. 9, glande de Couper.
hypogastriques. Les nerfs pro- canal cxcretcu)' H)is à nu. t0\ orifice de ce caual. 11.
nu, avec son 10. soo
p!is
viennent du honteux interne, bran- dubutuc.–t3,coUetdubuH)C.
tougitudinaux de la muqueuse de i'urcthrc. )2. cul-de-sac
che ()u plexus sacré.
Signification morphologique. Lesgiandcs t!e Cowperexistent chez la plupart dpsmammi-
Kns ) chez quelques-uns d'entre eux, notamment chez les chéiroptères, ettex fjuetfjuc~ carnas-
si~ ci)ez quelques insectivores et chez les singes, elles présentent des dimensions qui ~ont
rd.~ivoneut beaucoup plus considérantes que chez t'it0tnn)c. C'est chez les )non<)t)'etncs et les
n~Ku~iaux ()u'e)!es paraissent atteindre leur plus haut degré de développement on en compte
dt'ux [taires chez la sarigue, trois paires chez le phatangcr, trois paires ega)e<ucnt chez le kan-
pn~j. D'autre part, un certain nombre de faits établissent nettement que, connne la pros-
tate. <s glandes appartiennent bien aux fonctions génitales c'est ainsi que nous fes voyons
s'' <<~(;)op[)er à i'iigo de la puberté, se réduire pendant t'hivcr chez les animaux hibernants
tHu'nenter de volume a l'époque du rut, s'atrophier à la suite de la castration. ctc.ScHXEtDEUÙHL
a. constata que J'épithélium sécréteur des glandes de Cowper présentait des différences structu-
rales très nettes, suivant que les sujets étaient émasculés ou non. Do son cote, S'nLunn, exa-
minant comparativementles glandes de Cowper du lapin après un isolement de quatre ou siv
semaines et immëdiatoniont après i'accoupiement, a notoJes faits suivants dans le premirr
cas, les cellules des acini sont volumineuses, nettementisoléesles unes des autres et present.u.L
un protoplasma très clair; dans le second cas, c'ost-a-diro après l'uecoupicment, elles sont plus
petites, mal délimitées, iinement granuleuses, et, quant aux canalicuies excréteurs, d'a.ri'on~i~
qu'ils étaient, ils sont maintenant plus ou moins aplatis et présentent sur des coupes dos con-
tours plus ou moins sinueux.
A consulter au sujet des glandes de Cowper; GuuLE)!, Des ~ffM<~ de M6)')/ <'< de leurs !):ft/
d:e~, Th. Paris, J8M; ScuNEiDEMUHL, Fe~a~a/OK. UH/et~McA. !'<&o' f/c~ /tM<o/. BftM ~<
CoM~er'M/tCK JO<<M; Deutscfte Zcitschr. î. Thiermodicin, 18SO; St'fLLtKG, Ue~' ~<8 CoM/)y'r'
.!C/teH J9)'MM~,Virchow's Arch., ')88S;– Exonsot, Ue&e;' ~lMf;<. M. ~st/to~. c/er Cowpe/c/<eH 0?'a.!<')t.
Wien. m6d. Jalirb., )8SS;– MuD.SR, (/e&e)'e 7~tt«f<c/t. M. /et)te)'. Anal. tl. ~a)'<Ao/t?!'A'c/~tt
<MdCoM)jM)'M'/tMD)'e;t(<M ~VotA-c/ten, Arch. f. mikr. Anat.,1892; BnAUS, t/e&dgtt /e/;i<<')t
BaM ~e;' Cotcpe)''se/te;t Dt'ase ~es M~MC/MK, Anat. Anx., 'l'JOO.

ARTICLE VI
MUSCLES ET APONÉVROSES DU PÉRtNËE CHEZ L'HOMME

Le bassin est fermé en bas, au niveau de son détroit inférieur, par des parties
molles, de valeur diverse, dont l'ensemble constitue te ~Mee. Cette région a!~
forme d'un losange dont le grand axe, dirigé d'avant en arrière, s'étend de l'an-dM
sous-pubien au sommet du coccyx et dont le petit axe, dirigé transversatcmcot,
unit l'une à l'autre les deux tubérosités ischiatiques. Le petit axe, représente pa)'
la ligne bi-ischiaiique, divise le périnée en deux moitiés, l'une et l'autre tria))~)[-
laires une moitié antérieure ou joe~'Hee ~M~'z'eM?', une moitié postérieure un
~)ë?'M!6e jOOS~'t'etM'. L'étude méthodique des différents plans qui entrent dans la
constitution du périnée appartient a l'anatomie topographiquc. Nous devons nous
contenter ici de décrire systématiquement
1° Les MMSC~es qui se développent dans cette région
2" Les ~MHes apoKet)~o<M<?s qui leur sont annexées.

§ L MUSCLES DU PEnf~HE
Les muscles du périnée, cliez l'homme, se répartissent en deux groupes. Les
uns, situés dans le périnée antérieur, appartiennentplus spécialement à l'appareil
génito-urinaire. Ce sont le <)'(ïHsue~e ~M ~<M'tKë<?, I'scA!0-c~e?'MeM~ le ~(?0-
caMe~'MeM.r, le M!Msc~<? de GM~/M'~e, le muscle de tF~sûM et le s~/MMC<e)' externe de
~'M?'ë</i)'e. De ces six muscles, les trois premiers sont pairs et symétriques k's
trois autres sont impairs et occupent la ligne médiane. Les muscles du deuxième
groupe appartiennent au périnée postérieur ou région ano-coccygienne. Ils sont
au nombre de trois Iesp/HMC<e?'e.K<e!'M<?de~'aHM.le )'e~eueM)'~e faMMfict!'Mc/i:o-
coccy~t'e?!. Tous les muscles du périnée, qu'ils appartiennent à l'un ou à
l'autre groupe, sont des muscles striés.
1° Transverse du périnée. Le muscle transverse du périnée (~'aHXM'M
SMp<M'/<c<e/ de CnuvEtLmEa) s'étend transversalement, comme son nom l'indique,
de la tubérosité clé l'ischion à la ligne médiane (fig. 640,8). Il revêt ordinaire-
ment la forme d'une lame triangulaire, dont la base est en dedans et le sommet en
dehors.
~1. iNSEnTMNs. Le transvcrse du périnée nait sur la face interne de la tubcro-
:~e ischiatique, entre les insertions de l'ischio-caverneux et celles de l'obturateur
interne. De )à, il se porte en dedans et un peu en avant et vient se terminer .sur un
,aphé fibreux, Ie)'apAëjorë?'ec<a< ou <M!0-6M~<M'?'e, qui s'étend depuis )a~ partie
antérieure de )'anus jusqu'à la partie inférieure du bulbe de l'urethre. Cette ctoi-
)n médiane, fort variable dans son développement, est néanmoins constante elle
.pare l'un de ['autre les deux muscles homonymes., et il n'est pas exact de dire,
ranime le font quelques auteurs, qu'un certain nombre de faisceaux du transverse
(ioisent la ligne médiane pour se continuer avec ceux du côte oppose.
Outre les faisceaux précités, à insertion franchement médiane, la plupart des

Mns'e(h[))L'rincc('hexrht)!))!<K'(p)unsup!'Wicit')).
(L*a)tOtK''n'osc)ftittcatc supcttictpHc a t'tc conservée sur le e~Lf gauche du sujet.)
.j'cttHL'catn~t'tf'ut'p~rim''epost6''icut'.
Lrauchc ischio-)tuLiot))c. )~ ischion.cocc\x. E. corps caverueux Je la verge.
C, anus. H, corjta
~p'Xt~Uxdciut'cHH'C-
LtHu'-c)e)tu!<)0-cave)neux,avccr.musc)e<)e)ious)OM.tnusc!cischio-e.ner))cut.–
:),muscte<ransfer'!<'
~u}" tttetc!. apon6\tose nt&~pnuc du p&rtML'c. u. sphiMetûr extcntc de t'anus. ti, mH&cïc ischtO cocc\~tpn.
7 .r;u!() fessier. 8, tissu cetiuto f;raiss~ut de la fos-e ischio-reetate. 9, tigamcut saoe-sciatiquc. )<), rapM
au"i'uthan'c.–HtËaph)''ano-cocc~gien.H~rctc~eurdcranus.

at'tomistcs décrivent au transvcrsc quctqucs faisceaux qui, en aUcignant le rapM,


ioOcchisscnL, soit. en avant, soit en arrière, et qui paraissent se continuer, les prc-
mi~)-- avec )e hu)bo-cavc)'ncux, les seconds avec le sphincter de Fanus. Ces fais-
t't).x existent en ctïet sur bien des sujets et, s'Hs se continuent reeticment avec le
ftofhu-caverncux et le sphincter anal, ce qui !nc parait très difficile a ëtab)ir par la
'ti~cction, ils constituent pour ces derniers nmsctes des faisceaux surajoutes a
in~.Ttion ischiatiquc.
/<. HAt'ronTs. –Le muscle transverse du périnée, par son bord antérieur, cons-
titue le coté postérieur d'un triang!e, le ~aH<~e tSc/t!'o-&K~<M)'e, dont tes deux
autres côtés sont formés, l'interne par le butbo-caverncux, l'externe par i'ischio-
caverneux.–Son bord postérieur sert, de limite respective aux deux régiuit-
périnéate postérieure et périnéaie antérieure.– Sa face inférieure ou superfi-
cieUe~ repond a [a peau, dont elle est séparée par l'aponévrose périnéate supt'i-
ncieUc. Quant, a sa face supérieure ou profonde, elle est en rapport immédiat
avec l'aponévrose périnéate moyenne.
C. Le transverse du périnée reçoit ses artères de la péri-
VAISSEAUX ET NEUFS.
néate profonde et de la honteuse interne. H est innervé par le nerf honteux
interne, branche du plexus sacré.
Z). Ac'r[ON. Les deux muscles transverses, agissant de concerta semhient avoir
pour action de tendre le raphé fibreux sur icquet ils s'insèrent, iïs favorisent ainsi
l'action des bu)bo-caverneuxqui, trouvant un point fixe sur ce raphé, pourront
ensuite agir plus efficacement sur )cs corps caverneux de !a verge (voy. ces mus-
cles). Les deux muscles transverses peuvent encore, en redressant leur courbure
comprimer ta paroi antérieure du rectum.
2° Ischio-caverneux. L'ischio-caverncux (f)g. 640,3) est un petit musdc
aHongé, couché sur la branche ischio-pubiennc et s'étendant de la tubcrosité de
rischion a ia racine de la verge.
/i. IxsEn'noxs. Il prend naissance~ en arrière 1" par un faisceau interne, sur la
face interne de )'ischion., immédiatement au-dessous des origines du transversf;
20par un faisceau externe,
sur la branche ischio-pu-
bienne. Ces deux faisceaux,
plus ou moins distincts a
leur origine, ne tardent, pas
à se fusionner pour former
le corps muscu)ai['c. Cehn-
ci s'étale alors sur ta racine
du corps caverneux, en se
dirigeant, comme eHc, de
bas en haut, d'arrière en
avant et de dehors en de-
dans. Ses fibres les plus
internes se terminent sur la
racine même du corps ca-
verneux. -Ses Hbrcs exter-
nes se jettent sur une apo-
6
névrose très épaisse et U'cs
Fig.6~.
Los deux muscles ischio-ca.vcrneux et bu)bo-ca.verneux,
résistante, véritable tendon
vuo!!itcra,)c. terminal, qui se fusionne
t,symphyse))ubi<'nnc.–i!,brNnc))eischio-pu))icn))C.–3,corpscaver- peu à peu avec t'enveloppe
ncnx,avcc3',S!ti'actnGt'ccouvct'~Gpat')G)nusctcisc))io-eavGt't)cux.–4,
fibreuse du
corps spongieux de )'ut'6thrc. 5, jigamcnt de la
suspcnsour (por-
verge corps caver-
tiohia~erate).–6,)nusctcisc))io-cavcmcux,avccC',sonfutSccausus- neux. Cette insertion se
pënicti, constituant le muscle de fîouston.–7,jbutbo-cavcrneux.–8,
veine dorsale profonde. 9, artère dorsale de la
–)i,trou obturateur, avec membrane obturatrice.verge.
10, nerf dorsal. trouve située à )'originc
même du corps caverneux,
un peu en arrière de l'insertion supérieure du butbo-ca.verneux.
On voit parfois (ng. 641,6') un faisceau plus ou moins distinct, répondant a la
partie latérale du muscle, s'insinuer sur le côté interne de la portion faterate du
ligament suspenseur, gagner ainsi le dos de la. verge et s'y réuni)', au-dessus dee
la veine dorsale, avec un faisceau similaire venu du côte opposé. C'est, ce faisceau
(jniété décrit par Hous'rox (/)M&/tK 7/osjO..Repo; V) sous )c nom de coM-
/?)'esso?' t)eKœ ~o?'i!a~MpeK!S. On le désigne généralement aujourd'hui sous le nom
t!c?MMSc~de//OMS<o?!. Le muscle de Houston, inconstant chez t'homme, est retati-
voncnt très dévctoppé chez te chien et chez quelques autres mammifères.
RAt'ron'rs. Le muscle ischio-cavcrneux est, comme leprécèdent, un muscte
superficie!. Sa face antérieure, convexe, est recouverte par t'aponévrosc péri-
m .de superficielle, le tissu cellulaire sous-cutané et la peau. Sa face profonde,
creusée en forme de gouttière, embrasse successivement dans sa concavité la
hanche ischio-pubienne et la racine du corps caverneux. Cette racine du corps
caverneux se trouve ainsi entourée par une sorte de gaine ostéo-muscutaire,qui est
('ut'n)ée (fig. 654), sur son côté externe par la branche descendante du pubis, sur tes
u'
hurd interne, suivi en
autres cotes par le muscle ischio-cavcrncux et son aponévrose terminale.
Sun bord externe répond à l'origine pelvienne des adducteurs de la cuisse. Son
avant, forme tout d'abord le coté externe du trian-
atf ischio-buthairc. l'uis, il prend contact avec ic bu)bo-caverneux et répond alors
u ce muscle jusqu'à sa terminaison.

V.u~E.\ux 'r
xm~'s. Ce muscle reçoit ses artères de la périnéate profonde et
()c la dorsale de la verge, branches de la honteuse interne. Il est innervé par le
honteux interne, branche du plexus sacré.
Acrtox. Quand les muscles ischio-caverneux se contractent, ifs portent la
vo~e en bas et en arriére. De ptus, en comprimant t'originc des corps caverneux,
ils tendent à chasser vers ta portion antérieure de la verge le sang artériét qui
atf)ue dans ces deux organes érectitcs. Ils concourent ainsi :) l'érection.
D'autre part, quand le muscle de Ilotistoli existe, ce musctc furmc, avec celui
du coté opposé, une espèce de sangle transversale, laquelle, au moment de la
contraction de t'ischio-caverneux, comprime de haut en bas la veine dorsatc
profonde, qui lui est immédiatement sous-jacentc.et, en arrêtant ta circulation de
retour, amène une stase sanguine dans tout te territoire de ce tronc veineux. Le
mu-de de Houston détermine ainsi la turgescence des organes érectitcs de ta verge
et concourt, par un mécanisme indirect, au phénomène de t'ércction.. t
3 Bulbo-caverneux. hutbo-caverncux (fig. C40,t) est, comme les deux pré-
Le
tcdeuts, un muscle pair, situé en avant du sphincter de t'anug de chaque coté
d'' ta ligne médiane. Couché sur la partie spongieuse de t'urethrc, il forme à cette
dernière une sorte de demi-gaine, qui s'étend depuis la partie la plus rccutéc du
tudhe jusqu'au voisinage de la symphyse pubienne.

.t. txsERTtoxs. te constituent prennent naissance, en arrière,, sur


Les fibres qui
if raphé médian ano-butbaire. De ta, elles se portent toutes obliquement en dehors,
en avant et en haut, en décrivant des sortes de courbes, a concavité interne. Le
pin-grand nombre d'entre elles, les fibres postérieures, après avoir contourné la
face tatérate du bulbe, arrivent sur sa face supérieure et s'y terminent par un sy~-
t'-me de petits tendons, qui s'entrecroisent sur la ligne médiane avec les tendons
siniihm'es du coté opposé. Leur ensemble constitue ta/)w/tOMK?'e<A~/edumusote.
Les fibres les plus antérieures, qui forment la ~w/to~('?n<°HHe,sont beaucoup
plus longues elles se disposent le plus souvent en un faisceau aplati et ruhané, qui
contourne obliquement la portion spongieuse de i'urcthrc d'abord, puis le corps
cavcrneuxcorrespondnt!l,
et. qui vient se terminer
1° tantôt sur t'enveloppe ii-
hreuse du corps caverneux.
immédiatement en avant; de
['insertionpéniennedc)'isc))iu-
caverneux; 2° tantôt sur i.i
ligne médiane (ng. 64~ C) n
t'aide d'une expansion fibreuse
qui passe au-dessus de iavcioe
dorsale et qui lui cstcomnntne
avec )e faisceau muscu]aire <)u
côté oppose. Dans ce dernier
cas, le faisceau penio) ~u
bulbo-cavcrncux se dispose
exactement comme te mnsde
de Hôust.on~ décrK a prupus
du musctc isch~o-caverneux
il forme, avec son homologue
du côté opposé, une sorte de
sang!c, qui embrasse dans sa
concavité les deux corps caver-
neux et )c paquet, vascniu-
ncrvcux de la gouttière sus-
caverneuse.
B. UAi'foa't's. On peut considérer nu butbo-cuvcrncux deux faces, que t'on
distingue en interne et externe, et deux extrémités, runc antérieure, l'autre p~s~-
rieure. La face interne ou concave embrasse suc-
cessivement la moitié correspondante du hutbc ut~-
thra), la portion spongieuse de t'urèLhre et, au
niveau du faisceau pénien, ta portion initin! ()u
corps caverneux. La face externe on convexe
répond tout d'abord au triangle ischio-butbairc, j'")s
au muscle ischio-caverneux, qui est situé iunnc-
diatemenLen dehors d'elle. Hi)ecstrecouvcrLc,cu)Nn)f'
ce dernier muscle, par l'aponévrose périnéale supo'-
ficielle, le tissu cellulaire sous-cutanë et la peau.
L'extrémité postérieure est en rapport aYf'
sphincter anai, qui ta recouvre en partie. –L'exh'c-
mité antérieure (lorsque le muscle s'étend jusqu'à
la Ugne médiane) se trouve située sur le dos < ift
verge. immédiatement en avant du iigamentsusj~'))-
seur. A ce niveau, le muscle repose directo~'nt
sur la veine dorsale profonde, rapport import.'nt,
comme nous le verrons tout à l'heure.
C. Ac'Dox. Les deux muscles butbo-cavci'tn'ux,
à leur origine, ne sont sépares l'un de l'autre, sur la iignc médiane, que par
simple raphë fibreux souvent même peu visibtc. Aussi la plupart des auteurs
ronsidërcnt-its les deux muscles comme confondus et les décrivent-ils comme
<'unstituant un muscle unique, impair et, médian. Quelque inexacte que soit une
j~reitte conception au point de vue anatomique, elle est.admissibte en physiologie.
Ceci posé, examinons séparément ics fibres postérieures et les fibres antérieures
(!u muscle, autrement dit son faisceau urethra) et son faisceau penicn. Le /aï's-
c"'7M M?'e</M'~(ug. 643,8) représente une sorte de cylindre qui engaine le bu)bc el,
rumme ses fibres sont obliquement circulaires, e))es compriment cet organe au
moment de leur contraction. Cette compression, qui s'exerce a la fois sur toute la
périphérie du butbc, a un double en'et f° au moment de la miction et de !'ëja-
ctdation, e))e chasse vers le méat urinaire l'urine et )e sperme accumules dans
!c ('u)-de-sac bu)baire, d'où le nom d'<ïcee/er<ï/o)' !Ma' et seHH'?t/s que les anciens
.mtcurs donnaient au musctc butbo-caverneux; 2" au moment ou se produit
) ~(ection de la verge, ë!)c chasse fc sang que contiennent tes areotes du ))u)be,
d.uts la portion spongieuse de t'urcthrc d'ahord, et de )a dans te g)and. Le musc)<'
hu)bo-cavcrncux, par son faisceau urethra), prend ainsi une part active a ['érec-
tion de ce dernier organe. quand il s'arrête sur ta partie
Le /'<M'sc<M:( pcHt'CH,
j)"stero-extcrnc des corps caverneux, comprime ces corps caverneux et, en refou-
j.mt te sang vers la partie antérieure de la verge, participe a l'érection du pénis.
)) .mtre part, quand H se reunit sur fa )igne médiane avec cetui du '-ute oppose,
il .mit exactement comme )e faisceau de Houston de t'ischio-caverneux il com-
prime, a la manière d'une sangie, la veine dorsafe profonde et favorise t'erection
en arrêtant la circulation de retour et en amenant une stase veineuse dans tes corps
!)\<'rneux.
V.ussK.nx );r XE))F~. Comme pour le musc)c précèdent.
4 Muscle de Guthrie. Le muscle de Guthrie ou M:Msc~e ~'<MSM/'M~'o/'o~ </M
pf/ /MM (fig. 645,6) est situe au-dessus et en avant du transvcrsc superticiei, entre
deux feuillets de t'aponévrosc përinéa!e moyenne. Àptati et 'fort mince, il
<')~)b)c d'une façon a peu près comptètc l'espace triangutaire qui -e (roov'' fimite
''n ;u riere par le musc)c transverse superficie), en dedans par )a )igne médiane, en
dehors par )cs branches ischio-pubienncs.
t. ]\s);)tT)oxs. Le muscle de(<uthric nait sur la lèvre postérieure des )'ranc))es
iseftio-pubicnncs, en partie par des fibres charnues, en partie par des fibres tendi-
'x'u-es. De ia, il se porte en dedans et vient se terminer de la façon suivante ses
fibre- postérieures, passant en arrière de i'urethre, se fixent sur la paroi médiane
de j.t lame fibreuse qui les recouvre et qui n'est autre quête feniHet antérieur de
) ancttcvrosc perineaie moyenne; ses fibres antérieures s'insèrent sur )es faces fate-
raie-! et sur la face antérieure de la portion membraneuse de )'urethrc, immédiate-
ment en arrière du buthe. Le muscle de Guthrie est )'homo)ogue, chez )'homme,
<))) jtmgcte transvcrso-urethra)des carnassiers (P.\n.ET).

f{ u'f'cftTs. Envisage au point de vue de ses rapports, le muscle de GuHn'ie


non.-présente deux faces. t'une inférieure ou supcrficic))c,)'autrc supérieure ou
prui~ndc. Sa face inférieure est recouverte par )c feuillet superficie) de t'apone-
vr~ perineate moyenne. Sa face supérieure est en rapport avec )c feuillet
pr.)f~))() de cette même aponévrose et par son intermédiaire: t" en haut, avec te
mus< h' de \i!son 2° au-dessous de ce muscle, avec te ptexus veineux de Santo-
riui 't parfois avec le sommet de la prostate. –Ses bords iateraux nous présentent
une série de boutonnières (f)g. 643), qoi livrent passage aux veines profondes d):
pénis. Enfin, son bord postérieur répond à la glande de Cowper et à son can:~
excréteur.
C. VAtssEAUX ET NERFS.Le muscle de Guthrie reçoit ses artères de la përincah'
profonde ou bu)bo-urethra)e et de la honteuse interne. Ses nerfs proviennent du
honteux interne.
D. AcTfON. Rëuni a, celui du côté opposé, le muscle de Guthrie forme une su) t<;
de diaphragme contractile, qui renforce t'aponévrose périnéale moyenne il prend
ainsi une part importante a ta constitution de ta portion antérieure du plancher

Fig.G~.
Los ~n)!i~!(;s<)upurincc chez t'honnno(p!M profond)
(Du cù).e gauche du perh)f''c autc'rieur, les trois muscles de la couche supCt'ncicHe ont de enlevas, en nie! !i'n'~
~u'on a resequC tes corps caverneux et !o butbe uret)n'at 4 droite. le feuiHet inférieur de t'aponevrosc moteuj~e a rtt
cn)evc; au niveau du periut~e postérieur, on n pratiqué une large fenêtre dans )e rctcveHr anal et l'ischio-cof~ipn,
cL le j'ectum a <it<! fortc;ncnt attin'' CM ar; i ~rc pour dccourri)' les organes profonus.)

A, syn)j)hyse pubienne. tî, bas-fond de la vessie. C, prostat.c. D, vcsicu)cs séminales et canaux defc'rctu-,
E, urtHn'e, coupt transversalement. t,
t, aponévrose supcrficiet!c. restqnee en partie et rejetée en dehors. 2, aponévrose moyenne (feui)~t inférieur.)
niuscio de Guthrie ou transverse profond. 4, feuillet supérieur de raj)on'vrose moyenne, taissant vou j'ar
transparence te musctc de Wiison. landes de Cowpet', situées dans l'épaisseur du trausversc profond.
6, plexus veineux sous-pubicn. 7, partie de l'apouevrosc moycunc en rapport avec te bulbe.

petvien. Sa signification physiotogique me parait assez obscure.– Par ses faisc~fux


postérieurs, tout, d'abord, il nxe le raphé nbreux prërectat et, de ce fait, favorise
bien évidemment le jeu des muscles qui s'y insèrent. Mais ce n'est pas tout le
muscle de Guthrie comprime les veines qui )c traversent. Or, comme ces veines
proviennent pour la ptupart des organes érectiies du pénis, il détermine la st.isc
veineuse dans ces derniers organes et devient en conséquence l'un des agents <tc
l'érection.–H comprime encore ia .portion membraneuse de l'urèthre et dottv'.tt-
semblablement concourir à l'expulsion de l'urine et du sperme. Ii compn'
enfin, les glandes de Cowper, qui, comme nous t'avons vu, sont. plus ou moins
~ngtobées dans sa masse et, pi'.r cette compression, exprime dans le canal de t'tu'
tht'etcprodiitdcsecrëUondccct.tegtaitdc.
5° Muscle de Wilson. \i)son, rejeté a tot'L par certains auteurs,
Le )nusc)(- de
.~nsidere par d'autres comme a!)e dépendance duspitinctct'strie de )'uret))re, est
!m inusc)e impair, mëdia)t, symétrique, situe (tig. 64~,10) dans ran~iequetbrtnent
en se reunissant, l'une a l'autre les deux branches ischio-pubienncs.
,t. )ssERTtoxs. Sa base, diri-~c en haut, s'insère en partie sur le ti~ament
i-"us-puhicn, en prn'ticsu)' la tnme tibreusc qui s'eta)c au-dessous de ce ti~ament et
]

t''ig.('H'.

Le muscle de GuUnn- )'t (c )nusc)e de Witson. u& j':n it'ur )ut-<- im~-ricur.-
('/pm;c/«'M!n/"jf </<').
i
t'L'' ft'uit!pt i))f<t'icm'.dc a~on~vrosp ~tinf'att'
mo~omo a été p)dc~~ dans la moiU'd<oi(p de la ~t:UtP. t~ porUon
n!C!h!at~'tM<-de turcthrca <'t<- n'sfqutc imnx'd!atcn)CUt en an'iftc du t.uthe: la ))ar))<' de ff dentier orgallc {lui est
cf) raj'j'ort de contact atec Iapom''vtosc f~riM~atc Mto~cmtc est htdi~W'c pat une tipMC ~mtttt~c.)
1. "mJlh~.sc pulJicnne. racines des corys C3n'rlU'tU:, 3, i~chio-caH'I'n('(n;. 1. lrans.n'~ 5ultCrficiei
du p tt))t'c. 5.
fcuittct inf~f'tCttt' de tapont*'vros<' p~ri<)'atp tno~cnnc, se fusionnant en arro-re du transversc
acec tajiOn~tTosc ~6r))t~ate su~crticictte. <~ nmsctc d~ Gutttric ou H'attï'r-'c prttfnnd. 7, ra~h6 &oMS-MfUtrat.
S. urtthrc. 9. gtandes de CoHffer. 10, tMusck de WUson. tt. tdne <fo<d<' profomtc de la 'prgp.
f~. a[t<tc dorsale. 13. nerf dorsal. tt, a~èrc eavcmcusc. <5, YfU)C? ~oat~ricMFM dM corps caverneux.
)6. artères et veines Lutbpuscs.

que traversent le, gros canaux veineux du plexus de SanLonni. Son sommet, diri-
ge en bas et-en arrière, se perd sur les parois latérales et inférieure de la portion
membraneuse de t'urëthre, principalement sur sa paroi inférieure.
Des deux faces du muscle de Wilson, la face inférieure repose
Hu't'onTs.
sur Je feuillet profond de l'aponévrose përinéate moyenne, qui la sépare du trans-
Yer-c profond. Sa face supérieure répond au plexus de Santorini. Sur tes
côte: le muscle de Wilson est séparé des faisceaux antérieurs du releveur de
Faon-; par l'aponévrose tatëraie de la prostate ou aponévrose pubo-rectate.
C. VAtssKAux HT NE!t~s. Comme pour le muscle précèdent.
D. Ac'rrox. Comme tcmuscte de Guthrie, le muscle de WHson renforce la por-
tion sous-pubienne du pla.nchcrpetvien. En raison de la direction de ses fibres, il
comprime de bas en haut la portion membraneuse de t'urëthre et i'cieve vers h
symphyse.
Le mnsc)e do Witson a. été très discute. SAppEY. I~c)u;r, T~LLAUX lui Msi~nont, une fot'nic
t.t'ta.nguhurc. dont Ja ba.sc répond au tiennent sous-pubien et, )e sommet a. )'ur6t.h)-e )Hcmh)'itneu\
c'est la, description que nous avons donnée plus haut. CADiAT (i877), i~y~nt consta.te que ceth-
!ame tt'iimgutu.ire est constituée en majeure po-rtio par des fibres circulaires, estime ([u'it faut fa
considérer, non pas comme un muscle distinct, mais comme une dépendance du sphincter sfri~
de j'urèthre. Pour t'AULET ()877), la )a.me triangutaire en question serait conjonctive et non n~s-
cutairo te musto do \Vi)son n'e\'istcra.it donc pas. Q[;nxu ()88C), en utiUsa.nt te microscopf. !t
consta.te, au contra.ire, que cotte ia.me triangu)a,iro est bien constituée par des fibres muscutair''s
striées et il conclut do ses recherches que la description donnée par SAppKY est exa-cto do tou~
points.
6°Sphincter externe de l'urèthre. Le sphincter externe de t'urethre ~0
sphincter strie (par opposition au sphincter interne ou sphincter lisse, que ))f)t~

L<L proH)<Uc, vt!c pa.r su fa.ce n.nt.tu'icut'c ou La. munie, ~pt'cs incision )ongit.udinM.u'~u
pubiontie pour tiion!rer le sphincter externe cu.na[doi'urf';t,hrecL(;ctu'tcmcnLdc'(u'u.\
doi'urcUit'Ct tcvrcsdot'incision.
t,vessie,avec i\!ig'amcntspt)bo-vésicaux.p!'ps- t,vessie,avec)',Irigonede tjicutaud.–2,prostate.–
fatc, avec 2', sa hase; 2", son sommcL 3- po'Hon 3.aponévrose pcrineate moyenne.–t,co)<)c!!m"ic.–
membt'ftncuscdcrureUu'c.–4.hu)bcdci'tu'ÈUn'c.– 5,vct'umotttanut)).–6etC,porUon]"'ostaUqu('tj'or-
sphincter cxt-crne ou sphincter &tt'i'YCc!)\ la Uou tnembt'ancuscde rut'ct!n'c. 7, 7,sphtucLct' c~'me
t)0!)OtidGCcn]usc!e<~Ht'6[)ond:\iur6f.))rctHcmbt'a- iisse.L
titres
ou strie.–8.sphincter inLerne oucircuiaircsit~
nenx{e~t'ot«y<?).–6,aponévrose p~)'i)K''atotnoycnnc. lisses ]ongi~udmates.–)0, fibres
7, nrc~rc, m'Pc 7\ son orifice v6sicat. S, vësicutc i'urcthremcmhraMem.–H,muqueuse u!'cfhra!e.–
scminafc. 9. canat df~cro~. 12, couche spongieuse. i3, g)audu~es prostatique'

avons déjà vu n propos de t'urèthrc) occupa comme le musc)c deWHson, !'i)'te-


rieur de la toge prostatique.
/i. MoDK DE coxsTf'ruTtox. –Ce muscle (fig. 646,5 et S') s'étend en hauteur de-
puis t'nponevrose përinca)e moyenne jusqu'au col de la vessie. Il répond, par
conséquent, aux deux portions membraneuse et prostatique de l'urethre, m.i!ssa
disposition est bien diuerente sur l'une et Fautre de ces deux portions.
.sm'turethre membraneux, forme a celui-ci un anneau complet ou, si l'on
il
veut, un véritable manchon cngainant la couche des Hbrcs musculaires lisses. S)))'
ic sommet de la prostate, nous rencontrons encore un anneau complet. Mais un
peu p!us haut,, f'anncau, comme s'i) ne pouvait s'adapter aux dimensions eraduet-
!'cn)cnt croissantes de la prostate, se brise sur
les eûtes et, à partir de ce moment, se trouve
divise en deux demi-anneaux, l'un postët'icur
-itue en arrière de la prostate, f'autre antérieur
.'étalant sur la face antérieure de ce corps
-fiandufairc (ng. 648, D). De ces deux plans de
iibrcs, le postérieur est peu développé et dis-
~arait rapidement on ne le rencontre guère
.)ue dans le quart ou le cinquième inférieur
de la prostate. Le plan antérieur, au contraire,
poursuit sans interruption jusqu'au col de
!.i vessie, Il est constitué par des fibres trans-
v~'rsatcs qui vont d'un bord à t'autre de la pro-
~tatc par leur extrémité externe, les ptus
tangues s'insèrent sur les travées fibreuses de
Il ) coque prostatique les autres, plus courtes,
disparaissent entre les faisceaux de fibres tisses
~n même entre les éléments de fa masse gtan-
dntaire.
!.<' sphincter strié de )'urethre mesure, sur
portion membraneuse, 4 ou a mitiimetres
épaisseur. Sur la portion prostatique, le dcn)i-
.umcau antérieur présente égatement à son ori-
gine nnc épaisseur de 4 a 5 millimètres puis,
il va en diminuant au fur et a mesure qu'il
"Y'tcvc et se termine, au voisinage du col, par
un bord très mince. Nous rappellerons a ce
prupos que le sphincter lisse (p. 645) s'atte-
hue tui aussi graducHcmcnt, mais en sens
inverse, je veux dire en aUant de haut en bas.
!j' d'-ux sphincters de t'urëthrc revêtent, donc
i an et t'autre, sur des coupes vertico-mediancs
ftiir. 647,7 et 8), l'aspect d'un triangle dont le
~tmnct est supérieur pour le sphincter strie,
inférieur pour le sphincter lisse.

Yu par sa face antérieure


HAi')'o)tTs.
i
~n pubienne (fig. 646,5 et 5'), le sphincter Fi,f.M8.
externe de i'urethre nous apparait sous la
Le sphincto' ~-x~'rnc ()c )'ur't)')'< vu
f'~nne d'une large lame triangulaire, dont la sur <tcs coupes tt'Mvo'~aLtcs~c la
~1- confine a la vessie et dont le sommet, )"'()sttttop!)~<tt)t:A.:LK'uiUi)))..iU-
(u) tement tronque, repose sur te feuiHct supc- ')ci)SouS)tu<'<'t;B.:tf5fni))ifn.du
a'jntmct'te )~ prostate; par )njMt't'c
pusteticurc 'te )'un;Un'<' mcmbr.incux.
t. canal de )'ut'ct)u'c. sphincter lisse ou sp!ti)tctc)'in)crnp (<?H ro~f). 3, sphincter strié ou sphincter cUccuc
r'.t'~t' t. et)ve!o~pG de la prostate (coupe prostatfque). 5, noyau central. 6, vcru ntoutanu'u. 7, canant
"t)t.ttcu[s. S, utricule pt'ostatiquc. tunique vascu)aitf de t'urctt)['c.
rieurde ['aponévrose périnéale moyenne. Ce feuillet le sépare du muscle (t.
Guthrie et des glandes de Cowper.
a. ~'K s?'?'te?'e, le sphincter externe de l'urèthre est en rapport avec l'aponé-
vrose prostato-péritonéale (voy. plus loin), qui la sépare du rectum.
b. ~M MUSM/, il réponde tant dans sa portion prostatique que dans sa portion
membraneuse, au muscle de Wilson et, au plexus de Santorini, qui le sépare du
pubis et des ligaments pubo-vésicaux. Sa portion prostatique, formée., comme nous
l'avons vu, par des fibres arciformes, repose sur la face antérieure (te ta prostate
et contribue ainsi, sur la ligne médiane, a renforcer la paroi antérieure du can;)!
de J'urèthrc. Tout à fait en haut, dans toute la portion du canal qui répond ait
sph'incter lisse, le sphincter strié repose directement sur ce dernier muscle et nou.
voyons maintenant que si la prostate (laquelle n'est que le produit d'une transfor-
mation locale, du conduit, uro-génital) ne se développait pas, ce rapport de con-
tact immédiat entre le sphincter externe et le sphincter interne existerait drm.-)
toute la hauteur de ce dernier, sur sa face postérieure comme sur sa face antérieure.
D'autre part, le sphincter externe conserverait jusqu'à son extrémité supérieure
sa disposition annulaire et, dans ce cas, les deux sphincters ressembleraient exac-
tement à deux manchons emboîtés l'un dans l'autre.
C. VArssRAUx )!T NnnFs. Le sphincter externe de l'urcthrc reçoit ses artères des
branches destinées a la prostate. H est innervé par le honteux interne, branche
du plexus sacré.
D. AcTtOK. Grâce à sa disposition annuiairc ou semi-annutairc, !c sphincto'
externe de t'urcth.ro a bien évidemment pour attributions de resserrer furèthreet,
par conséquent, de comprimer les matières liquides ou solides que peut renfer-
mer ce canal. C'est lui, qui bien souvent, arrête la sonde dans le cathétérisme.
C'est lui qui, en fermant }'urèthrc postérieur, quand la vessie est suffisamtnf'ot
distendue pour faire naitre le besoin d'uriner, permet ta ce réservoir de se distendra
encore au deia des Umitos fixées par ta résistance du sphincter lisse. Intervcnimt
enfin dans t'éjacutation, au moment ou le sperme débouche des canaux éjacutn-
tcurs, il chasse brusquement ce liquide de la portion prostatique dans la portiof)
membraneuse, de la portion membraneuse dans la portion spongieuse et de
celle-ci a l'extérieur. C'est vraisemblablement laie principal rôle du sphincter
externe de )'urèthre et ce muscle acquiert ainsi une signification spéciale qui est en
rapport avec les fonctions génitales. D'après GmFm'us, son développementmar-
cherait parallèlement avec celui des testicules et, chez des animaux castrés,
subirait une dégénérescence fibreuse.
7" Sphincter externe de l'anus. Le sphincter externe de l'anus est formé par
dix ou douze faisceaux concentriques, disposés tout autour de la partie inférieure
du rectum. H'mesure de 20 à 25 millimétrés de hauteur sur 8 ou 10 millimètres
d'épaisseur. Lorsque l'anus est dilaté, soit par l'introduction d'un corps étranger,
soit par le passage d'un cylindre fécal, le sphincter revêt la forme d'un anneau
assez régulièrement circulaire. A l'état d'occlusion de l'anus (fig. 640,ë), il est
aplati latéralement et, par conséquent, beaucoup plus étendu dans le sens antcru-
postérieur que dans ie sens transversal.
~sHUTtûNS. -Les ûbrcs constitutives du sphincter anal s'insèrent, en arrière,
sur une lame fibreuse médiane, le ?'a/?/ië CKO-coce?/~eM (640,1/t), qui s'étend de
la pointe du Coccyx à la partie postérieure de l'anus. Quelques-unes d'entre elles,
!cs plus superncieites, s'attachent a la face profonde du derme, a la manière des
muscles peauciers.
De cette origine, eUes se dirigent en avant et se partagent bientôt, en deux moi-
tics, dont chacune, affectant !aformed'un demi-anneau, embrasse dans sa conca-
vité la partie correspondante de i'anus. Elles arrivent ainsi a la partie antérieure
cet orifice et s'y terminent de la façon
-vivante les fibres les plus superficielles
r~' fixent aux
téguments tes autres, et
r'cst le plus grand nombre, se terminent,
après s'être plus ou moins entrecroisées,
sur une deuxième lame fibreuse, le )'apAe
~~o-~M~SM'e (640, '10)., qui, comme nous
l'avons déjà vu, s'étend du bulbe de l'urè-
tttre à la partie antérieure de l'anus. Un
t'l'l'tain nombre de fibres, enfin, se conti-
nuent ordinairement, soit avec le trans-
vcrse superficiel, soit avec le bu)bo-cavcr-
t~'UX.

1;. HAt't'ottï.s. Le sphincter externe


de t'anus est le plus superficiel des mus-
ch's du périnée. Sa face externe ou
-operficicUe est en rapport avec la couche
~tutu-adipeusequi remplit la fosse ischio-
t'f'rtate. Sa face interne ou profonde F~.6~.
rc'pond successivement i" en haut, au Schc'na. i\'pt'cscnta.nt, t'Mppa~t'c't tnuscutah'c
de l'anus.
sphincter interne (p. 228 et fig. 201), qu'il
1. anus. 2, revêtement cutané. coccvx. 4~
déborde en t)as de S ou 6 millimètres ra~h~ ano-coccygicn. 5, ra)*h6 ano-buHtatre. 6-
sphinctcr interne. 7, sphinetor externe, avec 7'ses
bas, immëdiatement au-dessous du
~'n nhtpst'ircu)an'c<i 7 ses libres odrpcroi<<~cs ~'our la
p!upa)'t à mscrtinn cutanée). 8, rctetcur de !'anus,
'phincter interne, a la muqueuse du ree- avec 8\ son faisceau interne (/CfH~f' ~M< ~ro~WK~
tujn et au plexus veineux hcmorrhoï'dal. son faisceau externe.
Les pohtts MU~cs. jttac~s entre les sphincters on
t-jttrc les deux sphincters descend un sur les sphincters, rpnrcscntfn~ les nf-crUons cutanées
'te libres tongUndinaiesdu rectum.
paquet plus ou moins considerabte
'h' fibres tongitudinaies, qui proviennent, en partie du rectum, en partie 'tu
x-k'vf'ur de l'anus. Sa circonférence supérieure est en rapport avec te rctevcur
dr t'anus, auquel il est uni par une même couche de tissu conjonctif. Sa
<;m'f)i)f'h'cncc inférieure repond à la peau du périnée. Nous rappellerons, en
p:)–ant, que te sphincter anal est traverse de haut en bas, par un certain
nu)t))')'c de libres tongitudinates du rectum, lesquelles vont chercher insertion à
la face proibnde de la peau de t'anus.

C. \tssE.\ux ET xEms. Le sphincter externe de l'anus reçoit ses artères de


rt)<mc'rrhoîdale inférieure, branche de la honteuse interne et de t'hëmorrhoi'date
m~Ycnne, brandie de t'hypogastrique. est innerve par te nerf hëmo'rhot'da),
)na)K'he du plexus sacré.
AcTtox. Envisage au point de vue de son action, le sphincter anal appar-
tient a la classe des muscles orbiculaires. Il a pour fonction de fermer le rectum à
son extrémité inférieure et d'empècher ainsi les matières fecates de s'échapper au
dd~jt'a c'est le coHS~c<o!' aH~ des anciens anatomistes. Il agit ordinairement
pa.r sa. seule tonicité. Il n'intervient par sa contraction que iorsqu'ii s'agit de h~
ter contre 1'action antagoniste des fibres musculaires du rectum et des musctcs
abdominaux.
8°Releveur de l'anus. Le musctc retevcur de ['anus (Sg. 320,8 et 321,9~ f~!
un muscle mince, aplati et Cort large, qui s'étend de la paroi antcro-Iateratc
bassin à la région de l'anus.
~t. tNSEnrtONs. Avec W. Roux (188't), auquc! nous devons une excellente etudf; ')''
la muscutaturc de t'anus et dont les opinions sur ce point ont été adoptées en grand''
partie par HoLL ('t88i) et. p.n'
LEssnAF'r(')883),itconvif'))!
de distinguer au muscie t.
tcveur deux plans de fibre-
un ptan externe ou supcr-
Hcie), formant la portion
externe dn
extc~r'ne lllllscle; l.m
drl profond, xn p););)
lil;ui
interne ou profond, coni-ti-
tuant sa portion intcrn'
a. ~'o'~o?te.r<e)'He. ).
portion externe du rcfL'vou
(sp/iMC<< OM' C.r/O'HKS df
LKss)rAF'f),]aptL)s''on-;id~-
rab)e des deux (ug. 650.
prend naissance sur !f;s
points suivants: 't°cna\t.
sur la branciie desccnd.u)~'
et sur la branche horixun-
tale du pubis; cette inser-
tion pubienne cutnmettr<'()«
cotedeta)igne!nedi:nh':t
it

8ou"K)niit)inietresfff't.~
symphysc,a4ou~h!ii!i-
metres au-dessus du !ina-
i, tncnt sous-pubien, s~nv~ot
Fig.CHO.
sur le tigament hu-)))~nh';
Lo mus)c Mtovcur dcr.inus, vu dcn hu.ut. 2" en arrière, sur )a (':u'in-
t.symphi'cjU)bicnnc.–9,oscoxK).eou~i~ori?.ont~(;)cn(!n)nne!tuterne de i'epincsciatNjHc.
dctact~'itt~cftLytoYdc. –3,t''pincsciaU(ftc.–4, coccyx.rctctcut'
de t'tnusnYec:son faisceau interne,souic'('.&droifc,)mruncsond<' )nnncdiate)Mentcnav.tn!du
cannetoe; S",son fftiseMncxt<:fnc;5'"))etit
faisceau,uonconstant passant
sous tcfaisceauprecMentnourse rendre au rnpht'6,jMrUf*antérieure muscic iscliio-coccygi~'n
de ('aponévrose dnrcteveurMgnec en avant.7,ischio-eocct!;ie)).–i<,
fbtttfa~cttr httcrnc, rccom'pt') de son apftttevrose. tcnfttfU'us.l'intervalle compris
3° dans
t0,vais.<eauxct.ne''fohturatcurs.–tt. rectum avecarcust2.raj)he rctro-
entre ces deux points exte-
t'ec[a~t3,ranht'j)rcrecta!)4, prostate.–ta, aponévrose perineaie
)noy('nnc.
rnes, sur une sorte d'accath'
fibreuse, )'a)'CM$ ~H~iMeMS (ng. 650,9), qui s'étend de )'un a t'autrc et que !'on peul
considérer comme rcsuttnnt. de )'cpnississcmcnt, a son niveau, de t'aponevro~L
muscle obtura tcurinLerne.
])c cette tonguc ligne d'insertion, les faisceaux constitutifs de la portion exbjtnc
du rcteveur se portent tous en arrière du rectum.. en suivant un trajet qui vari"
pour chacun d'eux (ug. 650) )cs faisceaux antérieurs ou pubiens se portciu
directement d'avant: en arrière, en croisant perpendiculairement )cs parois ~<'
t'aies du rectum; les faisceaux postérieurs se dirigent obliquement d'avant en
arrière et de dehors en dedans; les faisceaux moyens ont un trajet pins ou moins
oblique, un trajet qui se rapproche d'autant plus de la direction- transversale
qu'ils sont plus postérieurs, d'autant plus de In. direction antéro-postériem'e qu'its
-ont ptus antérieurs, indépendamment de cette inclinaison sur le plan médian,
!ous les faisceaux du releveur sont descendants autrement dit, !cur extrémité
externe ou pelvienne est toujours située sur un plan plus élevé que celui qu'occupe
k'ur extrémité opposée.
Arrives en arrière de l'anus, au niveau du raphé ano-coccygicn, les faisceaux
de la portion externe du reteveur s'entrecroisent pour la plupart sur la ligne mé-
diane avec leurs similaires du côté opposé, en formant des angles qui sont
J autant plus aigus qu'on se rapproche davantage du coccyx. L'n certain nombre
d'entre eux, ceux qui sont placés immédiatement en arrière du rectum, semblent
-e continuer directement avec ceux du cote oppose ils forment ainsi, dans leur
f'uscmbte, une sorte de sangle dont la concavité, dirigée en avant, embrasse tes
trois quarts postérieurs du cylindre recta). Les faisceaux les plus postérieur:
reax qui proviennent de l'épine sciatique ou de son voisinage s'insèrent sur les
i~rus du coccyx..t'ai rencontré souvent un petit faisceau spécial (fig. 6oi),o'") qui,
s'' détachant de t'épinc sciatique, entre t'ischio-coccygicn et le rctcvcur, longeait
)~)t d'abord le bord postérieur de ce dernier muscle, puis passait au-dessous d''
lui pour venir se terminer, soit sur la pointe du coccyx, soit sur la partie la plus
j~u-téricurc du raphé ano-coccygicn.
H est a remarquer que les faisceaux constitutifs de la portion externe (tu rctc-

n ur passent sur les cotes du rectum sans présenter avec cet organe d'autres rap-
purts que ceux de la contiguïté aucune de leurs fibres ne pénètre dans son épais-
-ur ou ne s'insère sur tui. J'ajouterai que cesfaisceaux cheminent immédia-
~nent au-dessus du sphincter externe de t'anus, dont ils sont séparés, cependant.
);.))' une mince couche de tissu conjonctif.
b. /~ot'<!OM Mt<e)'He. La portion interne du rc!evcur (~.eua<o!' <t!K pro~t'n<s de
t.K-sHAFT) ionge le bord interne de la portion précédente. Elle prend naissance, en
avant (fig. 650,5'), sur les deux branches descendante et horizontale du pubis,
iunnédiatcment au-dessus du faisceau correspondant de la portion externe s"n
in-crtion pubienne est représentée, comme nous le montre la figure C50, par un''
tknc oblique de dedans en dehors et de bas en haut.
))n pubis, elle se porte d'arrière en avant, croise la face latérale de la prostat''
tt arrive au-devant du rectum. La (fig. 650), ses fihrc-i se divisent en deux
groupes fibres internes et fibres externes. Les fibres tM<e~i<?s ou ~rë<'ec<a~,
~entrecroisent sur la tignc médiane avec celle du côté opposé; puis, s'infléchi!-
-:)))t en bas, elles se fusionnent avec les fibres tongitudinaies du rectum (voy.
p. ~~5) et descendent avec elles jusqu'à la peau de l'anus.-Les /es
e~c/crHes ou
/~f~'o-?'ec~es ne s'entrecroisent pas. Elles gagnent ta face tateratc du rectum et,
r~oxne les précédentes, se recourbent en bas, pour devenir descendantes et se
nie)cr avec les fibres tongitudinatcs de ce dernier organe.
Au total, toutes les fibres de la portion interne du releveur viennent se terminer,
.ij'r~s ou sans entrecroisement, à la face profonde de la peau de Fanus, tout
"jxnnc les fibres !ongitudinates du rectumi placées tout d'abord au-dessus du
-)')iincter externe, elles cheminent ensuite (fig. 65t,8) sur le coté interne de ce
.i''j')ticr muscle.
LMSHAFT a. décrit, comme ~0)'<«M pM/t?)'<p;<t'c (/M )'e~t'f')' (le faMMif. deux petits fiii'cc:mx
l'un droit, Filutro gaucho, qui, de la colonne sacro-coccygienne se rendent à la partie postérieur"
du rectum përincat c'est le M:Mc~ t'<'c<o-eocct/eK ou )'c<ac<eM)' de ~aM;<s de THEt'rx, le <<;HMt'
/'<MCM6 peh'M de Kon.xAuscH. Les .deux fa,isceiiu. en question naissent, en .irt'iet'o, sur la. face
Mtëneure du somtnot du sa.erum et suf la t'a,co a,nteneuro du coccyx. De in, ils se portent c)~
avant et en bas vers ta. pa.rt.ie postérieure et latérale du rectum. Les fibres externes s'insèrent
sur l'itponevroso pelvienne, irnmedia.ternont en dehors de ta. paroi )a.tera.)e du roctun), insertion
qui justifie la denonina.tion sus-indiquëo de <eHM)' /'a~c!;B ~e/~is. Les fibres internes, arrivées
uu rectum, s'inHëchissonten bas et viennent se terminer, en pa.rtiedMs !'ëpa,issour du sphinctfr
interne, en partie a. la f'iMe profonde de la peau de t'a.nus. Ces doux petits muscies, quand if~
se contractent, attirent l'anus en a-rrierc et on haut.

li. RAPPORTS. Ainsi entendu, le releveur de l'anus, avec ses deux portion-
externe et interne, revêt dans son ensemble la forme d'un vaste triangle, auquel
nous pouvons considérer l°dcux
faces, l'une supérieure,, )'au(.r';
inférieure; 2" trois bords, que
t'en distingue en interne, externe
et postérieur. Sa. face sup(~-
ricure, concave, regarde en h.'ud
et en dedans. Elle est recouvo'te
dans toute son étendue par une
)ame aponevrotique, tY~OHCM'~c
&'Mpe?'~eM)'<3~M)'e<!eueM?',qui)n
sépare du péritoine et des or-
ganes contenus dans l'excavation
pelvienne.–Safaccinfericutc,
ohtiquement dirigée en bas et en
dedans, a'ëcarte progrcssivcmcj))
de ia paroi tatcrate du bassin, ~'n
formant avec cette dernière ux
angte dièdre (fig. 67~, G), qui n'e-t.
autre que ta /'osse !'sc/M'o'?'ec<a~
de ['anatomie topograpbiqut'.
Sur cette face, s'eta)e une minc~'
)ame aponcvrotique, )'6~o?M-
Fig. C5L M'ose Mt/'c?'iteMreû''M)'e<!eue!H';
Coupe fronce do tîL région a.n~o, pour monLrer les elle sépare le muscle de )a)nas--f
fUu'cs dcscenda'it-cs (iu rctevcur (schématisée d'a.prcs ceUu)o-adipeusc qui combte in
une ftgut'c de W. Roux). fosse ischio-rectaie. Son ))or(!
), nu)(]ucusc rcctafc. 2, pcim do t'anus. 3, fibres cit'cutaires interne, étendu du pubis au coc-
du rect-um. 4, sphincter mtprnc. S. sphincter pxt.crnc. 6,
faims. cyx, répond successivement en
fibres tongitud[)iatcsdurcc).un). 7, conci)c externe du rc)c~curdc
8, couche inLct'nc ()c ce tnômc mu:-c)c, ror!n6e par <)cs
aHant d'avant en arrière (Hg. 652):
fibres ([ui, à ce nivcau, descendent vers la peau dp l'anus en se tnc-
ïa.~t.aux Ghi'cs tong~udhn'Licsdu recLum.
'1" a la prostate, dont il est sépare
par l'aponévrose pubo-rectate (voy. plus loin) 20 au raphé ano-butbairc 3° ):t
paroi tatërate du rectum 4° au raphé ano-coccygien et a la pointe du coccyx.
Son bord externe, qui représente sa ligne d'insertion pelvienne, est successi-
vement en rapport avec le pubis, l'obturateur interne (arcus tendincus) et l'épine
sciatique. Son bord postérieur, enfin, répond au bord antérieur du musd'*
ischio-coccygicn, qui suit exactement la même direction. Une simple ligne cctt~
leuse ctabHt le plus souvent les limites respectives des deux muscles.
C. VAissEAux HT KE)(F~. Le rcieveurdc l'anus reçoit ses artères de la hontcus''
interne et de la vësicaie inférieure. 0 est innerve par un nerfspécia!, le nerf du
releveur, branche du piexus sacré.
D. AcTiox. Les deux rcievon's, réunis l'unPnutrc sur la
Hgnc médiane,
forment dans leur ensemb)c une sorte de diaphragme inférieur (fig. 6~2), dont la
concavité, dirigée en haut, s'oppose a ce])c du diaphragme supérieur. Ce
/)/i)'s~M!epe~t'eM, qui est comptctc en arrière par les musc)cs ischio-coccygiens,
<
i

Fi~.C;!2.
Lcptanc))crmuscn):Lh-C()ubaS!)in,f-hMt')u'n))))c.\ud'e)'h!mt.
(L.!pe)'t~resc pchicunc, )aissf'e en place sur la moitié gauche de FcMa'atiou. a f)p putc'cc sur sa moitié droite
f. s~tuphtse puhiCUHc. 2. os iliaque. sci~ au-dessus de la grande ~chancrurc sciati~uc. 3, sacrum.
t. coccyx-
rt'tc~curdc ïanus.
~'pine sciatique. 6, prostate.
10. ischiococcvpiot.
rcct'
7. partie 'nf'~r'Ct'rc du
1. p\)au)ida). i~, arcus tcudiupus.
~t obturateur iutemF.
13. bauttptcttp pr~sciati~uc.
tt. ra)tt)<* auo-bu)bai)p.
ff-ieM supérieurs.
15, rapht* auo-eoec~~icn. !C, canal sous pubien. )7, trou pour ics vaisseaux
)S. bord du petit Hgamcnt sacro-sciati~juc.
Lt~ h~ucs jMH'nUHecs tM<hquptïtte contour osseux <Mi (i~trott tMf<rtpur.

:)~it dans le phénomène de t'cu'Ot'L et, en redressant sa courbtu-e, produit un


'h'uNe résultat il diminue le diamètre verticat de ta cavité abdominu-
pctviennc et contribue, au même titre que le diaphragme supérieur et les muscles
alluluminaux, comprimer les viscères 2" il soutient les organes pelviens et
t'Htt particulièrement le rectum, que la contraction des muscles précités tenf) a
"-fouicrvcrstebaLS.
Mais ce n'est pas tout. En raison de ses attaches sur le pourtour du rectum, le
x ieveur agit directement sur le segment terminal de ce dernier organe et, a cc
-ujct, il convient d'examiner séparément tes deux portions du musctc.
La portion externe du releveur forme avec celle du côté opposé une sorte de
s:)))::ie, qui embrasse dans sa concavité la paroi postérieure et les parois latérales
')u rectum. En se contractant, la sangle musculaire a pour action 1° de rappro-
''h~r )a paroi postérieure du rectum de sa paroi antérieure 2° d'appliquer t'unc
contre t'autre les deux parois iatëratcs. La portion oxtcrnc du reteveur devient
ainsi, pour le rectum, un muscle constricteur, le e<?M~c~M?'o/'OMi!, et, a c~'
titre, il est congénère du sphincter externe. Cette action constrictive du rele-
veur a été, du reste, démontrée expérimentalement par BuD&E et, tout récemment.
par MoHEs'Dx (Th. Paris, ')894). Notons, en passant, que la portion externe du rc)c-
veurn'a aucune action directe sur i'anus, pour l'excellente raison qu'il ne s'inset'<
nu!)ement sur cette région.
Quant a la portion interne du releveur, elle agit directement sur l'anus, qu'ctt~
porte en avant et en haut c'est, comme nous l'avons vu plus haut/te ~eua<or SH;
projortMS de L).:ss!)'"r, dénomination qui est parfaitement justiuëe par la fonction
du muscic.
9° Ischio-coccygien. L'ischio-coccygien (ug. 6S0.7 et 653,9) est un petit
muscte aptati et triangulaire, situé en arrière du reteveur, qu'il semble continue).
tNSRRTtoxs. Jf prend ses insertions fixes "1" sur la face interne et fcs deux
bords de t'ëpinc sciatique 2" sur)a face profondedu petit Hgamentsacro-sciatiqof'
30suir la partie la plus rccutce de t'apu-
nevrose de l'obturateuf interne.
De ta, il se porte en dedans, en s'é-
largissant à fa manière d'un éventait.
et, vient senxer à la fois sur le bord duii
coccyx et un peu sur sa face an~-
rieure. Ses fibres tes ptus postëriem~
remontent ordinairement jusque -u)'
le sommet du sacrum.
Ce muscle est constitue en partie p.n'
des fibres charnues, en partie pnr 'tes
fibres apenévrotiques. li diffère ainsi,
par son aspect extérieur, du refcvcur
de l'anus qui ne comprend que <)c'
fibres charnues.
B. i!.u'rof)TS. Ijâ face supérieure
de t'ischio-coccygicn,légèrement con-
cave, inclinée en avant etcndcd:!)'
répond à l'aponévrose pelvienne et aa
rectum. Sa face inférieure est ~t)
rapport avec le petit ligament gacr~-
sciatique, qui, dans sa partie exto'm'.
)ui adhère d'une façon intime.
Son bord antérieur tonge, connue
nous t'avons déjà vu, )e bord pu-t'?-
rieur du re)cvcur de l'anus. Quant
a son bord postérieur, il répond nu
bord inférieur du muscle pyramidal du bassin.
C. VAtssEAUx ].;T XRRF! Le muscle ischio-coccygien reçoit ses artères de
sacrée latérale. Il est innervé par un rameau du nerf coecygien.
/).StGXtMCAT[OXAx.TOM[QUE.–Cheztcsmammifëi'csàqueuo,)csdeuxpet.itsmusc!L's
que nous venons de décrire sont remplacés par deux muscles volumineux qui, sous
le nom d'aMMC<eM?'sde la <~MeMe, ont pour fonction de porter cet appendice aiter-
nativement gauche et a droite. Notre ischio-coccygien,qui est t'homologue de cet
abducteur de la queue, n'est qu'un organe dégénère ou rudimentaire comme le
-ment squelettique sur .lequel il s'insère voit:) pourquoi l'élément fibreux se
!nefe chez lui a t'ctement musculaire et arrive même parfois a le remplacer d'une
f~con complète. H n'a donc aucune fonction active. Tel qu'il est, il ne me parait
avoir d'autre rôle a remplir que celui qui est dévolu aux parois dites contractites,
ci je ne puis m'empêcher, en terminant, de faire remarquer l'analogie qui existe
,'tcc point de vue entre Fischio-coccygien et les muscles intercostaux, qui, comme
ini, sont des muscles plus ou moins dégénérés au douhtc point de vue physiolo-
~ique et anatomique.

g t). APOXHVHOSES t)U PHmXÉE

Aux musctesquc nous venons de décrire se trouvent annexées un certain nombre


lames aponëvrotiques, que l'on désigne sous le nom générique d'~OMeo'oses
f/K~o'Mtec. Ces aponévroses sont aunomhrcdctrois teur situation respective
nous permet de les distinguer en superficielle, moyenne et profonde.
l* Aponévrose périnéale superficielle. L'aponévrose périnéale superficielle
un inférieure (fig. 654,6 et 65S,4) est la première que rencontre )e scaipct en
ai!.int de la peau vers les muscles.
:i. CoH/'07'nKï<!OM e.r/eWeMre et )'a~o?'<s. Elle occupe l'espace angulaire
qm' circonscrivent les deux branches ischio-pubicnncs et revêt, de ce fait, la
fftDncd'un triangle ayant exac-
~'mf'nt les dimensions de !'cs-
j):<- précité. Nous pouvons,
pat' conséquent lui considérer
th'ux bords latéraux, un som-
)))f't. une base et deux faces,
) nnr' inférieure, l'autre supe-
ti''«r' Ses &0?'~S ~<~Y!'K~
s'Httac))cnt, a gauche et a
'h'uik', sur la tèvre antérieure
'tes branches ischio-pubiennes.
Son som)H6/, dirige en
.tv.tot, se continue, un peu en
.t\:u)t (te ta symphyse, avec
) 'pfnduppe fibreuse du pénis.
–Sa ~se s'étend d'un ischion
à t'autre et, par-conséquent,
limites respectives
'~tahiit ies
du j~rineeantérieur et du pé-
hm''p postérieur. Et!c se rc-
cuurijf de bas en haut et,
~pr~s avoir contourne le hord
pos~'i'icur des deux muscles
transverscs, se fusionne avec
le feuillet inférieur de l'aponévrose perinéate moyenne, que nous étudierons dans
un instant. Sa /'f<ce Mt/~eK~'c répond a la peau, dont elle est séparée par le
tissu cellulaire sous-cutané et par une couche de fibres musculaires lisses, qui
n'est qu'un prolongement du dartos (p. 738). Sa face SMpe)'~eM?'e s'étale sur h's
muscles transverses superficiels,ischio-caverneux et bufbo-caverncux. E))cfour))it
aces différents musetes des gaines conjonctives, g6nëratcment très minces, qui se
continuent profondément avec l'aponévrose përmcale moyenne. Dans )'interva!)c
des trois muscles précités (~'<a:M~e !sc/M'o-&M~<3:<?), les deux aponévroses peri-
nea)c superficielle et përincate moyenne sont directement en rapport t'unc avec
t'autrc et arriveraient an contact si elles n'étaient séparées par une couche de
tissu ce!tu!o-:)dipeux, dont t'cpaisscur varie naturellement-avec !'embonpointde.s
sujets c'est dans cette couche cenuto-adipouscque cheminent les artères bu[!)0-
urëthralcs.
b. ~<?'Mc<M?'e. L'aponévrose përiuëate superficiettc est. ordinairement furt
mince et peu résistante. E))c se compose en grande partie de fibres transvcrsah's,
que croisent, sous des angles divers, des nhres a direction antero-posterieurc ou
1
oblique.
2" Aponévrose pehnéale moyenne. L'aponévrose périnéale moyenne est
située immédiatement au-dessus des musc)cs transversc superficiel, ischio-cnvct'-
ncux et butbo-caverneux. C'est le ~aN:eK<~ë)'/Më~ de C.\M:AssnxNH, te ~~<?MeH<
<)'MM~M~M'cde ~'M~'e~rc de Con..).;s, le ~M~At'a~nte m'o-~eH~J des anatoms~'s
aUemands. Tous ces termes sont synonymes.
a. CoM/b?'M:6!~OK e..t.'<e~eM?'e et ?'a~o)'<s. Quel que soit le nom sous )cquci un
(a. désigne, t'aponevrose perinëatc moyenne (fig. ëSS,3) revêt la forme d'fn!

L'~ponth't'osH pm'mca.io moyenne, vue par sa. fa.ce int'encuro.


~M~X~M~~uMM~~Mnh~arM~M~~c~t~M~nMMM
3\ snporHon non dhistcconst~n)) te !ig.jLmcnttmns)'crsc du bassin.–4, apon~t'rose périnée suneWic~'Ut!
:v<;incdorsah!))i'orondf'du)M'n!s.–6.ncrfhontcnxintcm<7.arti!rchontcusoin[erne.aecomjm~n~p(k'<!M~
veines. 8, artcrc cL yemes )ju)i)0-uL'(;t!n'tUcs.
n(:uscs.–))Judh''un;H'a!.au-<~ssous(!u~upi M voicnU~
9. 9' arUre (' veines perinéaies su))crficic!)es )0 ?<!h!.< c~er-
doux ghndes de Couper; ir,ra)'h6nno-)M)b!!irc.–
~,ischio)).–J~,)nusR]cobtU)'<itfH)t'cxtf'n)c.

trifmgtc, combJnnL cxacLcmcnL l'espace isc))io-pub)cn. Sun dinp' du


côte de la symphyse, se continue avec te Hgamcnt. sous-pubien. Sa. base rq'un')
~o~
a !a ligne bi-ischiaLique ou, ce qui revient au même, au bord postérieur des
deux musdes transverses supe)'(icic)s. Ses &or~ ~M~s'attachen! aux
branches ascendante de' l'ischion et. descendante du pubis, non plus sur la t''vt'c
antérieure comme pour l'aponévrose superficielle, mais sur la )èvrc posterif'urc.
p
j.cs Jeux aponévroses pcrinëates sont donc séparées t'une de t'nutre, au niveau de
jnnr insertion latérale, par toute i'ëpaisscm' des branches ischio-pubicnncs.
))('g ~fM~ /'ac<M de l'aponévrose perinëafc t))oy(.'t)t)c, la supo'icurc répond au
mosciede Witson~ an sphincter externe de !'uri''t)irc~ an ph'xus de Santorini cL a
la prostate, qui repose sur eHc. La face
inférieure est en rapport (ng. 654, 2)
)"cn arrière, avec les muscles trans verses
superficiels 2° sur les eûtes, avec tes
racines des corps caverneux et les mus-
cif's ischio-cavcrncux; 3° sur la Hgnc
jn~iiane, avec le hutbo de rurettire, sur
!es faces )atera)es duquel !'aponëvrosc
moyenne jette des expansions plus ou
fMios résistantes.
h. C'OHS<<<M~ anafOMU~Me. Hnvi-
sa~~e au point de vue de sa structure, i-Cot;.
j'aponevrose perineate moyenne se com- [An)on't'o:-c pth-in~dc
inuycnno, vue ~ur
j)o--e en rcatitc de deux feuiHets suj)erpo- Uttuf'oup~ft~dc.
sus, )'un inférieur~ rautresuperienr.Tous t,pubi~t,tt~a'"c))tsf)usjnj)')t't,pt'o-tatc.
–t.~m'cfhrc. -nthcun~tnt. –t!,aj)")t~-
k's deux, du reste, ont la tnémc configu- ~rosct'n~atc)t!0yc)))tc(ffntt<mn<mt!ti<i~c.)i~n!tc)tt
t'atio", )cs mêmes dimensions, les mêmes <j" t!~msvc);:('du)ta-'i!t.nvcc:<t'0!)fm!tct'.u~~)icur;
son feuittct marieur.7,i)po'~Kt-tCf"'t)<n'ate
~du~~t~
aH.'chcs ischio-pubicnnes. Tous tes deux su~pt'ficiette. –8,apot)c~!0~ej't'o-t<do-t'~)'itOM<'î[!c.–
cn~ ~re se terminent au niveau (te la Hgne
hi-i'-chiatiquc, mais d'une façon qui varie pom chacun d'eux. L<' /'e!t<e< /H/W-
~/(W contourne de haut en bas le bord posté- i
rh'"rdcs deux musctcs transverses et. se conli-
nue. comme nous t'avons vu plus ]iaut, avec
t'itp'xtcvrose perinea)c superncictte.–Le/CM/7-
let y!~)M'eM?' se comporte din'ercmment a sa
parti'' moyenne et. sur les cotes sur les cotes.
il f'cs-e brusquement, ou plutôt, se perd dans
)c ti-su ce])nJo-graisscux de la fosse ischio-
n'cta)'- par sa partie moyenne, au contraire,
!t s'' con'inuo avec une nouveHe aponévrose
qui, -€ port,an), en haut, ent.rc !a vessie et, te
rectmn, vient se terminer sur te cut-dc-sac
v~i.rcctat (fig. 656,8).
c..t~OHeurose jM'os<a<o-jM~OHC<!<< Cette
apon.~t'ose ascendante, qui fait suite a la
portion médiane de l'aponévrose pcrincate
!))oye)H)e et qui remonte en haut jusqu'au p<–
''ifu!(-, constitue t'apoMeM'ose jo?'os<a/o-pë!'t-
<o/i(~</e de D)jxoxv)LHE)(s,ainsi appe)ee du nom
du chirurgien qui, te premier en 1837, t'a hicn
ticcrit" On la désigne encore plus simplement
"jos )~ t)u)n d'~OHeo'ose de ~eKOH~t/~ers.
KH~ a la forme d'une tamc quadritatere, ohti-
qtK'tt'f'jtt dirigée d'avant en arrière et de bas
en h.)ut. Les connexions de ses deux bords inférieur et supérieur nous sont
déjà connues. Ses deux bords latéraux se perdent insensiblement dans le tis'-u
cellulaire de l'excavation petvienne.–Quant à ses deux faces (ng.63'l,'[3), ta
postérieure repose sur le rectum; l'antérieure répond successivement a iaprc--
tate, aux vésicules séminales, aux canaux déférents et, dans l'espace triangulaire
qui sépare ces deux canaux (triang)e interdeférentiet), au bas-fond delà vessie.
L'aponévrose prostato-péritonéale est ordinairement très épaisse, quoique p~u
résistante. Histotogiquement, elle se compose de fibres de tissu conjoncti.f, aux-
quellesvient se mêler une grande quantité de fibres muscuiaire~ lisses. Nousav~ns
déjà. vu, a propos des voies spermatiques, qu'elle jetait autour des vésicule.
séminales et des ampoules des canaux déférents~ une sorte d'atmosphère musf'u-
[euscqui, en comprimant ces organes, devenaient pour le'sperme un véritatitc
muscle exputscur.
C!)oz..t'embryon la disposition du pëntoine vcsico-rectal est bien difïeront.c do ce qu'c)fH esl
chez i'&duiLo. Si nous suivons la séreuse d'~va.nt on ..n't'iÈt'c (fjg. 658,A), nous la voyons, tout
d abord, former un pren)ier<:u!-dc-
sac (cM~e ~)'<e~!<a/) cj])r),' la
face postérieure de ia, vessie et la
f~co a.nt.ut'iout'o des deux canaux (h;
Wo)(f, a.ux dépens dosqueis se dé-
vefopporont p~us Lard les c<tn<m\
defct'onts et Iesvesicu!cs soDin.'ttL's.
Kous voyons cnsuKc cont.ui~'r
devant, en am~'o ces mf'-inc.s CMo.tHt
de WoH)', desccndfo jusque sMi' )u
p!a.nchc[' peivicn o[. se r'ciever tdo~
sur le rochun, en const.Ku:int n~
deuxième cu!-dc-su,(;(cM~-</e-.wc;'c.
<)'o-~d/<t~dunUu. paroi postérieure
répond im rcctunt et dont. ht parni
antérieure est gucccssivemc))trf)n–
Schéma, montrant, sur une coupe sa~if~alc, les transformations que suhi~ titueo 1" par tes canaux do \Voh)
Ic j)6)')Loino vësico-rcct&lGU passant, de i'f'mhr; on (A) chcx raduite (H).
2° par les canaux de Mù))er, qui, en
t.t'.vessie.2,2',t'ectun).–3.Cn!]ntde'(t))T(ttans)nngurcA);3'.canHt s'atrophiant, donnerontnaiss.ujec.'j il
déférenl et vésicules séminales '(dan$ In tlg'UI'e I3j. 4-. urétbre prosfaH![u~ (sans
prostate dans )a fi~oraA, av'\c prostate dnns la f~m'e B). –5. o,péritoine. rutricuto prostatique; 3° par )!Lf.t~'
0, cut-de-sac préKénUat C' tnme conjonttho-fibt'eusechex t'athttt.e. 7. cut-de-aac postérieure du sinus uro-nitid.
.1'étro~gÓnjlal; î' lame nlH'euse (nponécrosé prostalo~péritonénle)chez l'iHlulle.
qutformeraptustardiesdru~por-
lions prostatique et membraneuse du canal de t'urctbre. L'étude de coupes sagittales priithju~
sur-dés embryons et des fœtus de différents tiges nous apprennent (CuxÉo et ~'ËAU) qttch."
deux culs-de-sac pré- et retro-genitat disparaissent peu a peu par le processus dit de f'M/M-
ee;tfe, que nous avons déjà fait connaftrc à propos du péritoine rénal les deux feuillets p.'ri
tonea.ux qui circonscrivent le cul-de-sac s'appliquent l'un contre l'autre, perdent leur eH'!othc
tium et se fusionnent int'unomont par tour couche conjonctivo-eiu.stique.Des deux cui-.)e-~
précités, te pretnicr dispMa.tt complètement nous savons que le péritoine chox t'udutu'. p.ts"
directement do la face postérieure de ia. vessie sur la face postérieure des vesicutcs semin~h'x:
une lame coHutouso, peu ou bien marquée, ra.ppc)tesou)ol'existence des deux feuillets pn)!o)!-
nu,ires disparus. Le second cul-de-sac dispa.ra.it lui aussi ~raducttement de bas en hau), non
p!i,s dans toute son étendue, mais dans la plus grande partie de son étendue, jusqu'à la faf
postérieure de la base des vésicules seminaies (tig. 6a8,)!). Au-dessous de ce point les dem tcui)'
lets péritonéaux se sont unis par coalescence et, a leur lieu et place, il n'existe plus maintcnan
qu'une lame Jibreuse ou ceiiuto-Hbrousc, qui n'est autre que l'aponévrose proi)tato-pcriton'U';dt'
DE'iOxv'LHEfis. Cette aponévrose a donc la même signification, que t'apo~oM oM<)HfM-['
cale, que la lame p)'ë)'f)M<e do TOLDT, elc., elle est, ici comme ailleurs, le rcUquat df d~HX
t'euiHets poritonea.ux, qui, primitivement distincts, se sont soudes l'un à t'autre par cofde-~w
au cours du développement ontogeniquc.
d. JRsppo?'<s ~'ec~'o~Mes des deux /'eM~/e~ Mt/'ë/'teM~' et sMpe;'t'eK)' de ~M)if-
orosepë?'<Ke<i!~e MtoyeMMe. Les deux feuillets précités de l'aponévrose p/'t'iifc.'ttc
moyenne difrèrent. dans tours rapports réciproques, selon qu'on considcre leur
portion antérieure ou leur portion postérieure. Immédiatement au-dc'-souf
de la symphyse et dans une hauteur de 5 ou 6 millimètres, les deux feuillets ~nt
entièrement confondus. Ils ne forment, en rëatite, qu'une seule membrane ronsti-
!ucc par des fibres aponevrotiqucs très serrées c'est, le ~H:eH/ <)'aMsuo'se~M
~as!s~dcH.H\LE(f)g. 656.6). J'fus bas, le feuillet superficiel et )e feuillet profond
s'ecnrtehtt'un de t'autrc et, a partir de ce point jusqu'au niveau du ulusctctrans-
\<'rse, ils se trouvent sépares par un intcrvattc plus ou moins large, dans tequct
~ous rencontrons les organes suivants, organes qui maintenant nous sont bien cun-
nus:'l" une. iamemuscutnire, qui n'est autre que te muscle de (iut)u'ie ou traus-
verse profofu) <!u périnée: 2° )es artères et veines honteuses internes, qui !ongcnt
.h' bas en ))aot tes branches ischio-pubicnnes 3° ics branches supérieures ou
peniennes des nerfs honteux internes 4* tes gtandesde Co\vpcr, qui. conune nous
r;!vons vu (p. '7a4~. sont situées sur les cotes et en arrière du hu!he. plus ou
tnoins cng)ohëes dans ies faisceaux postérieurs du transverse profond.
e. Ti'esMw. Au tota), ['aponévrose përincaic moyenne est constituée par deux
portions de structure bien diuercnte (fig. 656; une portion antérieure ou sous-
symphysienne,toute petite, exciusivemen~t Uhreuse~ c'est te /Mte~ /MSue<'se </M
//ass/'H de )fEX). une portion postérieure, beaucoup plus étendue, représentant
rnviron )cs 8/6 de !'aponëvrose et formée par deux lames aponevrotiqucs, inter-
ceptant entre eHcs une )amc muscu)aire. Nous ajouterons, pour en finir avec
ce!te aponévrose, qu'cHc est traversée d'avant, en arrière par un certain nombre
(i organes importants et qu'cUc présente par conséquent un certain nombre d'ori-
~'cs (ng. G3o; tout d'abord, sur la ligne médiane et immédiatement au-dessous de
ta sympitysc, nous t rouvons la veine dorsate de la verge sur la ligne méd iane encore,
mais a 20 ou :26 miDimetrcs au-dessous de ta symphyse, xous rencontrons !a por-
U~'n membraneuse de t'uretin'c (o~ce Mre</o'<!< de t'aponevrosc moyenne) enfin,
-u) les cotes et sur des points plus ou moins rapproches des branches ischio-
pubiennes, nous constatons t'cxistencc de nombreux orifices livrant passage au
oo'f dorsal de la verge, aux deux artères dorsale de ta verge et caverneuse, a
t'arterc et aux veines butbeuses, aux veines postérieures des corps caverneux.
3 Aponévrose périnéale profonde. L'aponévrose perineate profonde ou
supérieure, encore appetëc a~OHCM'ose ~e~/e~MC Hn /<!sc/a /,<e/<a, est la plus
f'-t'-vee des aponévroses du périnée. Heaucoup ptus étendue que les précédentes,
''ne occupe à la fois te périnée antérieur et le périnée postérieur. EUe dépasse
même les limites de la région perineaic, pour remonter sur les parois taterates
'!u bassin et atteindre par piaees le détroit supérieur. Les relations de i'apone-
\r"e petvienne avec le contenu de t'excavntion ont, dans ta pratique, une
hupf'rtancc considérable. Mais, avant de les étudier, il convient de bien se fixer sur
te- hmitf's et sur le mode de constitution de cette aponévrose.
,t. Cuxs'rtTLDOx AXAroMtQLE. Si )'on examine par en bautt'cxcavation pet-
vi'*))t)c après t'avoir soigneusement débarrassée des viscères qu'efic contient
(tin. 659~. on constate que cette excavation est fermée du côte du périnée par
quatre muscles pairs et symétriques Omit en tout), qui sont 10 pour la région
tncdianc, les retcvem's de t'anus. qui s'inctinent l'un vers l'autre et qui sont
continues en arrière par les ischio-coccygiens; 3" pour les régions tnterates, les
'ji'turatcurs internes en avant et tes pyramidaux en arrière. Chacun de ces huit
mus' !es est recouvert, sur sa face pelvienne, par une aponévrose qui lui appar-
tient en propre. (h\ si par la pensée nous réunissons bord a bord ces huit tamcs
aponevrotiques~ nous avons une lame unique et continue c'est notre aponévrose
pdviennc~ et nous voyons par ce simple énonce qu'elle est constituée par ta réunion
d'' ptusieurs aponévroses musculaires juxtaposées et soudées par )eurs bords.
J3. FoRME ET RAppoK'rs. Ainsi entendue, l'aponévrose pelvienne revêt, dans su.n
ensemble ta forme d'un entonnoir cylindro-conique, tout comme la cavité sur ks
parois de laquelle elle s'étate. Pour la commodité de la description, nous la divis'
rons en deux moitiés symétriques et nous considérerons à chacune d'elles un hord
externe, un bord interne, une face supérieure et une face inférieure
a, Bo! e..c<e?'Me. bord externe de l'aponévrose périnéale supérieure, de
Le
forme dcmi-circutait'e,répond à la ligne d'insertion pelvienne de cette aponévrose

Le phinchor ïnuscutfuro t!u bassin, chez Hiotnntc, vu d'en liilut


(L'aponévrose pctvicnuc, taiss~c en place sur ta tnoiLi~ gauct)e de i'excavaUon, a 6~ cn!c~6c sur sa tnoiH6 droite.)
symphyse pubienne. 2, os iliaque, sci6 au-dcssns de la grande ~chano-urc sciatiquc. 3, sacrum.
4~ coccyx. ~i, 6pino sciatiquc. 6, prosLaf.c. 7, pat'Uc inr~ricurc du rect~m~. 8, obLuritteur tnicruf.
0, retovcur de l'anus. tO, tschto-coecygtcn. U, pyratnidaÏ. i2, arcus Lendincus. 13, bandetcHe pr~sci~x;)
14, raphë ano-butbairc. tS. raph6 ano-coccygicn. iG, canal sous-pubien. 17, ~'ou pom' !cs vais-CL
fessierssupérieurs. 18, bord du pet.tL HgamenL sucro-sciaUquo.
Les !ignes poittLiUccs indiquent. !c contour osseux du dëtroit, inférieur.

En avant, il est situé sur la face postérieure du corps du pubis et de sa branche


horizontale. lt présente à ce niveau une partie libre de 12 à 15 millimètres de ion-
gueur, qui forme le rebord interne et postérieur du canal sous-pubien (fig. 65'), t6).
–En arrière de ce canal, il remonte jusqu'au détroit supérieur et s'insère sur la
ligne innominée, en se fusionnant avec la portion correspondante du fascia iliaca.
Cette insertion à la ligne innominée se prolonge jusqu'à la symphyse sacro-Uiaquc.
Arrivé là, le bord externe de notre aponévrose pelvienne descend vers la grande
échancrure sciatique, où il rencontre le pyramidal. Se réftéchissantalors en arrio'c
et en dedans, il longe le bord supérieur de ce muscle et gagne avec lui la face anté-
rieure de la première pièce sacrée. A la partie la plus élevée de ta grande échan-
crure sciatique, il forme le rebord inférieur d'un nouvel orifice (fig. 659.. n,),
par lequel s'échappent les vaisseaux et les nerfs fessiers supérieurs.
niveau du point où le bord externe de l'aponévrose pelvienne se rënechit de la
paroi osseuse du bassin sur le bord supérieur du pyramida), prend naissance une
petite bandelette fibreuse qui descend ensuite vers l'épine sciatique et s'y termine
en se confondant avec l'extrémité postérieure de l'arcus tendineus (p. 768). Cette
bandelette sert de limite respective a l'aponévrose, rctativement épaisse, qui
recouvre l'obturateur interne et à l'aponévrose, plus mince, qui revêt le pyra-
midal on peut la considérer comme résultant de la soudure, à son niveau, de ces
deux aponévroses. Dans son trajet, elle longe le rebord antérieur de la grande
~chancrure sciatique nous la désignerons, pour cette raison, sous le nom de
~Kde~e«ejM'escM;<t~Me; c'est la plica ïse/na~c~ d'HoFFMAxx, la &aH~e/e«e Mc~~a-
/~Me de BouRGEny.
b. /?o?'d Mt<o'Ke. Le bord interne de l'aponévrose périnéale supérieure regarde
la ligne médiane. II est fort irréguHer et la façon dont se comporte à son niveau
l'aponévrose diffère suivant tes points oit on l'examine. ~c y
A sa partie antérieure, tout d'abord, l'aponévrose pelvienne,
représentée ici par l'aponévrose supérieure du releveur de
l'anus, ne tarde pas à rencontrer la prostate. Au lieu de
.insérer sur elle, elle descend ie !ong de sa face latérale et
yif'nt se fixer, un peu en dehors de la ligne médiane, sur
tf fcuillet supérieur de l'aponévrose périnéale moyenne
(fi~. 67~ '12). H en résulte que, depuis la symphyse jusqu'au
muscle transverse, les deux aponévroses du releveur (celle
di~ côté gauche et celle du côté droit) n'arrivent point au
contact l'une de l'autre elles sont séparées par un intcr-
v.iffe dont la largeur diminue d'avant en arrière et, dans cet
Fig.CCO.
ii~crvattc, le ptanchcr fibreux du bassin est en réatité formé
0~ coxaï droit, vu par
jMt' t'aponévrose péritléatc moyenne. Il résulte encore d'une sa face mt'jt'nc.
p.irdttc disposition que t'aponévrosc du retcveur peut être (Les ii~nes rouges .cjc et yy
divisée en deux zones une zone supérieure, qui est située Ïpsqucts passent
indiquent )cs~)ans suivant
les deux
au-dessus de la prostate, et une zone inférieure, qui s'ap- coupes rpjtrcscntecs
tigures<Jtitet~62.)
dans tes
j'ti'juc contre la face fatérate de cette glande. Cette dernière
x'ftc a reçu le nom d'~OMeu/'o~e ~<e'?'<ï/e de la ~'os/a~ ou d'a/WteM'ose ~K&o-
!'ec/a/e. Elle s'étend, en effet, depuis le corps du pubis jusqu'au rectum et, en
séparant la prostate du rctevcur, elle constitue la paroi tatérate de la loge prosta-
tique (Hg. 634, 7'). D'ailleurs, l'aponévrose puho-rcctate se distingue du reste de
l'aponévrose pelvienne par une structure particulière comme l'aponévrose pros-
~(o-peritoncatc, avec taquette cHc présente la plus grande analogie, elle se com-
))u:-<* à la fois de fibres conjonctives et de fibres musculaires lisses. Au delà du
txusctc transverse du périnée, entre ce muscle et le rectum, t'aponévrose du
rch'vcur descend jusqu'au raphé ano-butbairc et se confond avec son homologue
<!u (~té oppose. Plus loin, au niveau du rectum, elle adhère intimement à la
Lune conjonctive qui entoure ce dernier organe. De plus, elle paraît donner inser-
U~n aux fibres les plus superficielles de ia couche tongitudinate du rectum.
Plus loin encore~ entre le rectum et le coccyx, l'aponévrose du reteveur s'étend de
nouveau jusqu'à la ligne médiane et, sur le bord supérieur du raphé ano-coecy-
gic!), se confond avec celle du cùté opposé. Enfin, sur le coccyx et le sacrum,
le t.ord interne de l'aponévrose pelvienne, qui est formée a ce niveau par les
aponévroses réunies de l'ischio-coccygien et du pyramidal, s'insère sur la face
antérieure de la colonne sacro-coccygiennc, un peu en dedans des attaches de ces
deux derniers muscles. ïci, comme dans la région rétro-pubienne, les deux aponé-
vroses gauche et droite n'arrivent pas jusqu'à. la ligne médiane entre leurs
lignes d'insertion respectives, se trouve un intervalle dépourvu d'aponévrose
(ng. 689, 4,), ihtcrvatte qui augmente de largeur au fur et à mesure qu'on s'étoigne
de la pointe du coccyx et dans lequel cheminent les deux cordons du sympa-
thique sacré.
En résumé, les deux moitiés de l'aponévrose pelvienne n'arrivent au contact
l'une de l'autre sur la ligne médiane que sur deux points, qui sont le raphé ano-
bulhaire et le raphé ano-coccygicn. Entre ces deux raphés, les deux aponévrose'-
sont séparées l'une de l'autre par un large orifice qui livre passage au rectum.

Coupe h'onLate du bassin de t'hominc; passant par le n~d!cu des branches ischio-pubionncs
scgtncuL a.nt.'h'icuf do la coupe (f/gmt-M/tëMah~Me).
(La coupe des aponévrosespérinéales est uiarqucc par des traits b~cus.)
A. vessie dont la partie postérieure a de abrasée par la coupe. ë, B', prostate. C~ paroi antérieure de t'urftitrc
urostatique. C', urctttrc membraneux. D, D\ cavités cotytoïdcs. E', bra"chcs ischio-puhicnttcs.
['
)' protongcn~'ut antérieur de la fosse ischio-rectate à gauche, le paquet cc)ju)o-adipcu'< qui remplit ce pro!a]~e-
tncnt. a 6t6 enlevé.
1, aponévrose pët'in~atc inf(''t'icut'c ou supct'ncicttc. 2, 6Lagc inf<ricut' du périu~c. 3, 3, les corps caverncu't.
recouverts par les musctcs isehio-caverucux. 4, Je hutbc u)'t';Hu'a), recouvert par le huUm-cavcrncux. S, h')kt
infëricur de t'apou6vi'osc moyenne. 6, son feuillet supérieur. 7, espace compris entre les deux preccdctus
fouittets et conlenant. les vaisseaux c~ ncrt' honteux internes apptiqnCs contre la branche isctuo-pubicuuc, te musefe
de Gut.tu'ic, t'urettirc membraneux et tes glandes de Cowpcr. muscle obturateur interne 9, aponuvrnse
obturatjricc. 10, muscle rctcvcurdc t'anus, avec ti, son apon6vrose inférieure; t~, son aponévrose supérieure.
t3, arcus tcudiucus, avec t3\ sa coupe. !4, fouittc). ascendant de l'aponévrose pctvicnuc, rcmoutant, sur tes faces
)aMfa)es de fa vessie. t5, membrane obturatrice. 16, muscle obturateur externe. f7, t'aisscau! <*t nerf
obturatcut'a. t8, petoton adipeux.
<

avant du rnpM ano-butbatrc, elles sont séparées par un inLcrvaUe triangn-


En
iairc., a base antérieure, icqnct csLconsULuë par t'aponévrose perinëa.tc nloycinn'.
De même, en arrière du raphé ano-coccygicn, il existe entre cttcs un nouvel
espace triangu.airc a hasG postérieure, lequel est combté par un ptan osseux, la
portion médiane (tu sacro-coccyx. ·
c. Face m/'et't'6M)'e. La face inférieure de l'aponévrose pelvienne, convexe,
repose directement sur les musctcs sous-jaccnts. Elle leur est unie par une mince1
couche de tissu cellulaire, au sein duquel cheminent ça et là un certain nombre
d'artères, de veines et de mets nerveux,.
d. Face SM~t'MM?'e, espace pe~t-)'ec~~ ~M~eM?'. La face supérieure, con-
''ave, répond successivementen allant d'arrière en avant, à t'ampoutc rectale, à la.
partie inférieure de la vessie, a la prostate, a la partie initiate do )'urèthrc mem-.
t~raneux, au péritoine pcivicn. Toutefois, le péritoine, en passant de la vessie et du
rectum sur les parois du bassin, ne s'appHquc pas directement sur ('aponévrose'!
pelvienne. Entre ta lame fibreuse et la membrane séreuse s'interpose une couche,
ordinairement très developpée, de tissu ccttutairc tacite, plus ou moins rl.che
~'n graisse, lequel entoure ta portion extra-përitoneate de ta vessie et du~ rectum.

Fif.6~.
O'opf frontale du i~s:iin de' t'hommu, pasi-ant par )c ~-t-Luo) nt t'anu> scgtocnt imtoicut
de la coupe (f/<'Mit-e/tCM«;tfc).
(t.a coupe des apou~~ioscsperinéates est marquée par des traits hu-us.)
vessie distendue. if. [i, vesicntessennnatcsct canaux déférents. –C, C. uretère. t~antpoutc rertatc.
). -mus. r\ F', coupe dc t ischtott. U. fosse ischio rpctatc. d~bart'assfc de son tissu ceHuto-graisscux pour
'tttUtttcr le plancher de son protongemcu~aut~ricur.
t. muscle transverse. t\ son hord post<ri('u). au niveau du'juet les att0m'vro''<'s supcrficielle et moyenne du
t'oit~e se confondent. 2, nmscte obturateur interne. 3, aponévrose ot'tnratricc. oriHee interne du
c;U);d sous j'uhien. 5, arcus teudineus, avec 5 sa coupe. fï, tnuscfc re!evcur de )anus, avec 7. son apone-
'ff)M- inférieure; S, son aponévrose supérieure. 9, feuillet viscéral de t'aponevrese pehiennc. se détachant de
tMjK)tt''VfOsc du rctcveur pour venir se terminer sur )c rcctutn. tu. vaisseaux et nerfs honteux internes.
)t. sp!u!)Ctcf externe de t'anus. tï, sphincter interne. Une soude caunctec est placée dans le cut-de-sac
'n't~ u'-sicat.

CeUe couche cellulo-geaisseuse n'est qu'un'- dépendance du tissu ceHutait'c sous-


L'espace qu'elle occupe constitue t'espace pe~t-t'ec/a~ SM~erteM)*, ainsi
:)[)pdH par opposition à la fosse ischio-rectnte, que t'on désigne quelqucfois
sous te nom d'espace joe~t'-t'ec~~ M:/e~MM~' (voy. les Traités d'Anatomie topogra-
phiquc). Comme nous le montrent nettement les coupes frontales du bassin reprc-
"ett~es dans les figures 661 et 66~ tes deux espaces pelvi-rectaux, le supérieur
et t'infericur ou fosse ischio-rcctate, quoique très voisins, sont sépares l'un de
l'autre par trois plans, qui sont en allant de haut en bas 't° un premier plan
fibreux, l'aponévrose pelvienne; 20 un plan musculaire, formé par le releveur de
l'anus et l'isehio-coccygieu; 3° un deuxième plan (Ibreux., celui-ci très mince,
formé par les lames aponévrotiques qui tapissent la face inférieure de ces deux
derniers muscles.
Voyez, au sujet des muscles et aponévroses du périnée chez l'homme LessMAF'r, Uete;' ettt~e
die [/e</u'a M))t'ye&e)t~'t A~Ms/ce~M tOt~~a.~eK, At'ch. f. Ana.t. u. Physiol., 1873 ZucKEttKAsni.,
t/e&et' die Fa~eta ferutet p)'opt'«t, Med. Ja.hrb., Wicn., ~S~5 CADtAT, E<[ft<e stt)' les MtMc~es </)t
pe)'t)tee, Journ. de l'Anat. et do ta.Physio)., 1877 –PAULE'f, 7!<*e/ ~M?' /na<oM!e co~p~'M (/K
pefut~e, Jourh. dol'Ana,t,.&t.do ia,Physiol., 'i877 –Roux tW.). De:h'a'/e .<)' Ke'uthttMder
~t/'<e)W!M/tM<a<«)' des Mensc/ten, Arch. f. mikr. Anat., 188) )[oi.L, [/e&e)' c/e)' ~[;Mssc/c.<
'?)ta!w!. Bec/te~, Arch. f. Anat. u. t'hysto)., 1881 QuK:<u, Mt/sc~e~ de Wt~oney dBG:i</t)'!e,in
art. U'<M'e du Dict. Encyct. dos Se. m<!d., )886 CHOs, Hec/t. fma~. ~Mf les MK~c~M f/e M~7mtt
et de Gi<</M':6, Gaz. hobd. des Se. mod.deMontponiOt', )887;–RootE, A~o<e sM)'/e~apoKM)'ose.<
L pe!'Mteee< ~M ta~Ht, Journ. dos Se. mod. de LiUo DRAt'p~n, CoM<)'t'tM<to?M A fë<'M/e <tpf(tM-
e/ie'' pe~Me?!e~ ~e la c<M(<e p~fMtea~, Th. Paris, 1893;–KOLmAXK, jDe)' ~eua<o)' sKt und Coce~-
pëiM,<'e!de!t<yeM/ttt)e[<!x<eR~/)'e<tM../t)t</n'opoMeA, Verh. d. anat. Gos.,1894;–LAnTScuKEtr'E~.
J9teS<e!M&etMMMS/cM~a<Ut'des MeMe/ie~ M. :/M' Bez:e/tu)t~et zMM /.eM<o)' aMt «. ~c/fe~MCtCH.
Wton. Sit.x. 1894, et Dontschr., t895 –EcOEUN, Die DaMMMM~'M!a<M)' de;' BeM~e~~to'e, DisserL
Heid&Jborg, 1895 Hou-, HfMtO~e ~e;' AfiM~-e~ ~e~ DtSp/M'a~M~ pe~M, Ana,t. Aux. B<) X.
1894 Du t)ÈMR, Xi~' Jfo~o~o.~M M. P/t~oyenMf d. Mt<<eht <,fe~ BecAe~aM~a): des Mpn.s'cA<'H
)bid.,CdX[[, 1896; –KA'SCHER,/)!')' U)'o~):t~h):tM~~<M)'<M/)aMM?MS, Bcriin, 1900.
CHAPITRE IH

ORGANES GÉNITAUX DE LA FEMME

L'appareil génital de la femme; profondëmsnt situé dans l'excavation pelvienne,


se distingue ainsi de celui de l'homme qui, presque tout entier, se développe au-
dessous des téguments. H se compose essentiellement de deux parties (fig. 663)
1° d'un corps gtandutaire, l'ovaire, dans lequel se forment les ovules; 2" d'un long
enduit, produit de la différenciation du
ana) de MûHcr, qui s'étend du voisinage
Je l'ovaire à la surface extérieure du
~urps et qui prend successivement les
nums de <?'o?Kpes de Fallope, d'M<e?'Ms,
de vagin.
Ces trois segments, du reste, sont net-
b'ment distincts au double point de vue
morphologique et fonctionnel. Les
(rompes de J''a))ope ou oviductes sont
pour l'ovule de simples canaux vecteurs
ii-- le recueillent, au moment de la ponte,
;L la surface de t'ovaire et le conduisent

()a!is t'utérus. Celui-ci, sorte de poche


a parois épaisses et contractiles, retient
)'o\ute féconde, lui fournit les éléments
nécessaires a son c\'o)ution et, quand il
f' arrive à maturité~ l'expulseau dehors:
~663.
c'est l'organe de la gestation. Quant
Appareil i~nKat <!c la femme (~eAe~Me).
au vagin, qui fait immédiatement suite à
1, ovaire.
l'utérus, il livre passage, au moment de h'om))C. 3, ut~fus.
5,ttdvc.
4- vagin.

t'af-couchement~ au fœtus et à ses annexes.


Mais ce n'est là, pour le conduit vaginal, qu'un rôle tout à fait secondaire ce
conduit est avant tout un organe d'accouplement, destine a recevoir, au moment
du coït, le pénis et le liquide fécondant qui s'en échappe.
Le vagin se termine, du cùté des téguments, par des formations de valeurs
diverses, que l'on désigne gënératcment sous le nom d'o/aKes ~ëH~aM.c e.r<erMCs~
teur ensemble constitue la t)M~'e.
Aux organes précités, ovaire, trompe ou oviducte, utérus, vagin et vutvc, qui
constituent les organes sexuels proprement dits, viennent se joindre, à titre d'an-
nexes d" un certain nombre de glandes, qui se développent, les unes sur le
pourtour de t'urethre, les autres à l'extrémité inférieure du vagin; 2" des forma-
tions musculaires, homologues de celles que nous avons déjà étudiées chez l'homme
et ~ue nous décrirons, ici encore, sous le titre de MUtsc~es e< aponévroses dMpe~Hëe.
Nous avons donc a décrire, dans te présent chapitre et dans six articles distincte
l''L'o~an')'e;
2°La<?'o?K~ed6Fa~(~eouo!)M<Mc<e;
3''L'M<ë;'MS;
4"Leua~tM;
8° Les ~(Mdes <mnea;eps a, t'appareH genitat de !a femme;
6° Les MtMSc~es et <'<poMeu)'oses dM ~e?'Mïee..

AUTtCLEil
OVAIRE

Les ovaires ou glandes génitales de ta. (allem. JF/e/'s<oc/c, ang). OusWes]


femme
sont des corps d'apparence glandulaire, destinés .Y produire les ovules. Organe
essentiels de l'appareil sexuel de la femme, ils sont à cet appareil ce que )'s
testicules sont a l'appareil sexuel de l'homme~ d'où ic nom de <es~ mM~c~'c~
sous lequel les désignaient après GAt.tËN, les anciens anatomistes.

§L–CoxSH)i';)~TtOKSGKXH!iALKS
1° Migration de l'ovaire. Les ovaires, comme les testicules, sont situes pri-
mitivement dans la région lombaire, de chaque côte de la colonne vertébrale, en
dedans du corps de Wotff. Ce n'est que plus Lard, vers
le troisième mois de la vie intra-utérine, qu'its a))an-
donnent cette région pour venir prendre, dans le hns-
sin, la position qu'ils occuperont désormais d'une façun
définitive. tfabitue))cment, ils arrivent dans t'cxcav;)-
tion dans le courant du neuvième mois.
Ce mouvement de descente, accompli par l'ovaire au cunr.-
du devetoppcmont, est. un peu moins étendu que celui du tc-ti-
cule il est aussi un peu moins complique. Les disposition-
embryotogiques. d'ailleurs. sont tes )n<mes que chez l'bonum'
)o corps de Wo)ff possède, comme chez ce dernier, un court
<)!MO, un ~<t))e)t< f/)'f<p/M'r<?ma/<ue et un /t'/a;)!e)t<t;«'<
L'ovaire n<).tt sur le côté interne du corps de Wo)ff et. apn"
t'atrophio de ce dernier (atrophio qui. chez la femme, est fic.'u-
coup plus marquée que chez t'hommo) lui emprunte son nh'so.
Contrairement a ce qui se passe chez l'homme, ce me-o ne
s'atrophie pas, mais prend au contraire une grande import.incf:
il forme le <t')'aMe;!< <a;'f/6. Le tigamont inguinal devient )e /a-
MeK< )'o;id. Le processus vaginal prend aussi naissance, d cuns-
titue le ca;!a< de ;Yi<c/ La descente de )'ovaire est due a i'ac.
croisscmont inëgat do)a région )ombaire, combine à la uxitf du
iigamont. large et du gubornaculum. Le ligament )arge subit une
série de changements de forme et de position il contrach' dc~
rapports étroits avec la portion inférieure des canaux de jMtiHer
qui forme t'uterus.
Dans certains cas, l'ovaire imite le testicule dans sa migra-
tion et vient so )oger sous )a peau des grandes lèvres. Ccla s'e.
plique par l'identité des dispositions anatomiques des embryons
des doux sexes. Le moindre trouble apporté dans t'evoiutiun
d'un sexe peut taisser se réaliser des dispositions qui appar-
tiennent d'habitude a t'autre sexe.
2° Situation. Leur mouvement de descente une fois effectué, les ovaires se
trouvent situés dans te cavum rëtro-utcrin, sur les parties faterates de !'excavation
pelvienne, en avant du rectum, en arrière dn trament tar~c et de la t.roopc
(n§'. 665,7). On les rencontre babitucitement A !5 ou 30 miitimctrc.s en avant de
la symphyse sacro-iHaque, a 8 ou 10 miUimetres au-dessous du détroit supérieur,
a )ou 2 centimètres au-dessus et en avant du bord supérieur du musc)e pyrami-

I''i~.<it!a.
Les\isf't')'e:-it)t!t-))f)vicnsf)ft;)t'C!')!"c.vos d'en hiH)t)'.u')''dt;')mit:-uj'rrit'm'.
(t)n c''t' gauche, t ovaire et la trompe ont e)e oignes eu haut vers la fosse i!ia')ue.)
t. vessie. 2, fossettes paravesicatcs. a. fond de utenf. i, ti~atMCMt h'gp. 5. jisament rMtt). 'ex:)
~t-) dans le caua) iu~uinat et se hifmquant pour vcttit' sattacher an puhis par ses f:osc<u\ itttt'rncs (5t. -nr t.'
j~N!! f) )a grande )<rc par ses faisceau CïtCincs ('<'). ti. trompe droite en ptace. ptongeant en arrière dan- t;t
t't-~t'tte ovarinuc. T. ovaire gauche. 8. portion fernunatc du cô!on itio jK'tviot. se eontinuant et) bas af''
if ttftx))). )igan)0)))<i xtero sacres. )0. vaisseaut tdero-ntariens. t). aorte. );. reiue cave inférieur'
)3. ~ai-seaux iiiaqucs primitifs. )4. vaisseaux itia~ucs e~terucs.
)7. péritoine.–t8,cutde-sacvesiconterin.–t9,cui-de-saerccto-tagina!tntcu)desacde!toug)as.tt,
)'
t.t. vaisseaux i)ia'p)es internes. nretere.
paroi
atwtomitmtc. ~0'. petH ohfif)uc. 2t. (jMah'ietnc vertehrc )omhaire. puhis. psoas. ~i. carre Je:.
f.md.es. ~), tissu ecHuto-adipeuxsous j<eritoxeah comj~ris dansangte -jue forntC )c psoas et te muscle itiaque.
~foas'-esacro-to't'hai'c.
'ta!. On peuL les comprimer, à travers la pnroi nhduminate. sur le mincu d'une
tiifnc qui reunirait ta symphyse pubienne a t'épine itiaquc antero-superieure. On a
')'))~ que t'ovaire gauette se trouve situé sm' un plan un peu autericur a celui
qu occupe i'ovairc du cùté opposé.
3' Moyens de fixité. Leur bord antérieur, dans toute son étendue, adhère au
trament hu'ge a raidc d'un court repli péritonéal, qui porte te nom d'~<7e/'OM ~)w-
/f< <cM?' et sur lequel nous aurons à revenir. Les ovaires se trouvent ainsi intime-
ment unis au feuillet postérieur du ligament targe.
a.<.tM).e)t<.s deTou~M'e. sont en outre fixes dans la position qu'ils occu-
Us
pent par trois faisceaux musculaires, que nous désignerons, en raison de leurs
insertions, sous les noms de ligaments utéro'ovarien, tube-ovarien, tombe-
ovarien. Le ~œn:.ëM< M~'o-ou~r~'eM ou /!</ameM< de ~'otxwe (fig. 666, 4') est un
cordon arrondi, mesurant 3 centimètres iL 3 centimètres et demi de longueur sur
3 ou 4 miftimètres de diamètre, qui s'étend transversalement de ]'extrcmité intertif
de l'ovaire t'nngtc de )'utërus.H occupe le bord iibre de l'aileron postérieur el,
par conséquent chemine au-
dessous du péritoine qui )ni
adhère d'une façon intime.
Histo!ogiqucment, te ligament
utéro-oyaricn se compose 'h;
fibres musculaires lisses qui,
comme tui, se dirigent trans-
versaJement et se confondent
a. icur extrémité interne, av~'
)csûbrcsde )afacc posLericm~
de rutcrus. Le ~'gaM:e«/
<M&o-oua~cm on ~ameK< ~e /'<
1~.666. <?'OMtpe (fig.666,8) unit ['extr~
U~a-ments de ro\'u,h'c (côt.c(h'oi),, vuoa.ntericut'c). mite externe det'ovaire a )'o)'i-
), ui~t'us. 2, obture. 3, {.t'ornée fot'~cfncntët'ign~G,avec son
(Ice abdomina) de la tronqtc.
)'avif!o]'4, )iga[ttot)t.ut,t!i'o-ov:u'icn.–5,ligament t.ubo-ovat'ien.–
<~ tf~'atttcftf fontbo-ot'artcftoti StjStK'tpscm'Je roture. 7, t'ectum. Sur te côte externe de ce ti~;)-
8, f)~a)')Gnttargo.–0, vaisseaux Ut~qucs.
vient se ûxer, paL' i-a
mcnt.~
face përitoneatc, une frange du pavilton, la /)'aH~e oust'~Me (voy. 7'OM:pc.s'),
qui descend ordinairement,, comme te ligament lui-même, jusqu'à l'ovaire. Ou''i-
quefois, cependant, la frange ovariquc s'arrête un peu au-dessus de l'ovaire. Au-
dessous d'cUc, )c ligament tube-ovarien, devenu entièrement libre, nous présent''
ators une petite gouttière longitudinale, qui fait suite à la gouttière de même
direction, creusée sur la face externe de la frange précitée (fig. 680,9). Le ~<-
?!<??< /OM!&0-Of<i!?'!<?M ou ~!0-0!)<eM (~<MMeM< 7'0?~ SM~e?'eM/' de i!ou<;f;f,
~SMK'K< !M/'MM~&M~o-pe~!eM de HENLE) est, comme les précédents, un faisce.tu
de fibres muscutaires Hsses recouvert par )e péritoine, qui nait en liant sur !f
fascia sous-peritonca) de la région tombairc et qui, de ta, se porte au bord adhèrent
de i'ovaire, en suivant io trajet des vaisseaux ovariens (fig. 666, 6). H est, p~))'
l'ovaire, une sorte de ~HMM< sMSpeMseM?'. Ce ligament, dont nous devons ).<
description a Houc-HT (VoM)')!. de ~M~
t. I, 1858, p. 479), est arrondi, chez la
ptupart des mammifères, aplati et ctatc en nappe chez la femme. U n'est qu'un
faisceau, le faisceau moyen, d'une large lame musculaire, qui occupe pour ain~i
dire tonte ['étendue transversale du ligament )argc et dont les autres faisceaux
terminent sur la face postérieure de l'utérus, sur la trompe et sur son paviHun.
Le rovcLomcnt, pcfitonëa.t du Ug.m~ont suspcnscur do t'ov.urc fonuc un rcprt ptus ou ntuin~
Siltita.nt suivant, les sujets, qui descend, conxne te )ig<~ment. fui-n)cmc, de Ju. région peh'it'nrn'
)!lt.et'a.!e vers )tL part.ie externe du liga-menL targe. Son &o)'(< a<t<;re)t< repose sur )a. fosse Uia~u~.
Son &o)'f< HA)'c. u. peu p[~s vct'Heu.), décrit une tegere couî'bc à concnvi).e dirigée en dcd.ina r!
on i~nut.. Son ('.t'/t'e'M~t:' 6'ë<'t<'M<'e doit e~'o ex:Ln,)inee séparément a droite et. u. gimei~' a
gn.ue!)e cHe est située au-dessous de ta. portion iiiiMjuo du côfon, ([u'it fa,ut t'ecuner en ))Mt pour
bien voir te Hga.nMn).; :L droite, ctie se trouve suivant les cas, sur te meso de rappendice (ce '['n
jusUfic !a. denominit.tiofi de /fy<'<H:M<! <i:p/!eMf<<CM~o-oM<'t~< de Ct.ADo), sur te péritoine qui ''0'~
loppe la fin de t'iteon, cxceptionneUement sous le renuement cmcat (Du~AfiD). Son M<fMt'
<y</<7eMre se continue nvec la pa.rtie supcro-extcrno du )iga.n)ent targo. A ce niveau, le rt'pii
pet'itoneat.poursoutevo)' iepavittonetle corps de ta trompe, s'épanouit en une sort''
d'expansion membraneuse, transparento, triangutaire. Les trois côtes de ce triangle sont. t'un.
postérieur, iibrc. qui s'étend du détroit supérieur au puv'dton Ui~ autre antérieur, qui se continue
aveciciiga.mentta.t'~c; te troisième iofefieur, qui adhère à. fa trompe et. a son pa.vit)o;). CeU''
expansion terminato du tigamentitio-ovarien recouvre t'ovaircphts ou moins;mais. presque
toujours, it) partie qui reste découverte est minime (VAL~K). UuKANt), auquel nous devons un''
bonne description du )!gamenti)in-ovarien (~)'o.r. J)f<M.. )89H). te considère comme représentant
)e méso qui accompagne dtLns teur descente les dérives du corps de Voift'. Le tigamcnt. itio-
<t)'iu'i(jn se jvncontre.rait aussi chex l'homme, mais considerabtemcnt réduit et inconstant. Quand
d existe, il est. rept'csente par un tout petit repti, situe au niveau des vaisseaux spermatiqu'
repli qui s'étend de la fosse itia~tuc au hord de l'excavation.

b. ~/bM~ë de ~'ou~M'e. Ma)grc ces nombreux moyens de iixKu, l'ovaire est


un organe très mobHe et il ne saurait en être autrement lcs Hgamcnts précités,
en cn'et, sont très cxtcnsibtcs et ne sont jamais complètement tendus; d'autre part,
deux d'entre eux, t'utero-ovaricn et te tnbo-ovarien~ rattachent ('ovaire, non pas
a des parties fixes, mais à des parties qui jouissent cttes-memes d'une grande
Htobitite. Tout d'ahord, t'ovairo, adhérant au Hgament, targe par son bord antérieur
-cutemcnt, !ibre partout aiHcurs, osciite de bas en.haut et de haut en bas autour
de ce bord adhèrent avec la même faciHte (pue se meut un volet autour de sa char-
nière. D'autre part, il se meut avec t'utërus, lorsque celui-ci est écarte de sa posi-
tion normate par les variations voinmetriqucs de la vessie ou par faction des anses
mtestinatcs (voy. t//e?'M.<).
c. Z)ep~ceHK?n/s ~e OM~'e. Ce ne sont la que de simples oscillations sur
jtface, qui doivent se produire à chaque instant et qui sunt sans conséquence
~murie fonctionnement de l'organe. ~)ais l'ovaire nous présente parf"is<)everi-
!;tb)csdcp)acements.
Chacun sait qu'it accompagne t'utërus gravide et qu'it s'eteve avec )ui dan-
fa cavité abdominatc, ou it occupe successivement t'hypogastre et ta région )om-
haire. AprÈs l'accouchement, il redescend assex rapidement dans la fosse ihaqu'-
et, de )a, dans t'excavation. ScoL'LTXK, chez douze accoucttees, a constate que
) ovaire avait déjà repris sa place au vingtième jour qui suit taparturitiou. Le
deptacementprécité est donc à la fois physiotogiquc et temporaire. Toutefois, dans
cette )ongue excursion en dehors du bassin, i'ovairc peut contracter des adhérences
sur les différents points avec )esquc)s il est successivement en contact, et son
d''p)accment devient ainsi définitif c'est une ectopic acquise, une ectopie patho-
logique. Ce qui en fait la gravite, c'est que cet organe a perdu ses rapports de
contiguïté avec le paviHon de la trompe et que tes ovules, au sortir des vesicuies
de (!raaf, se perdront désormais dans la cavité abdominale. Si le deptaccment est
tot.ttërai, )a stérilité en sera natureticmeot la conséquence.
))aus un autre ordre de faits, tout à fait en dehors de la grossesse et par )c seu)
<:tit du rcfachement de son apparci) ligamenteux, t'ovaire peut descendre dans le
tund du cavum rétro-utérin ou même s'échapper de la cavité abdomino-petvicnne.
est ainsi qu'on a constaté sa présence dans des hernies inguinales, dans des hcr-
m' crurales, ctjusquc dans des hernies ischiatiques.
4' Nombre. Les ovaires, comme les testicutcs, sont au nombre de deux seule-
mf'nt, t'un pour le côte droit, l'autre pour le côte gauche.
a. 0"<n?'es sM?'HMHte!'<M?'<M. Des ovaires surnuméraires peuvent se développer
.m voisinage de t'organe principal, de préférence le long de son bord antérieur
jnK. 66i, S, S), et si l'on s'en rapporte aux observations de BEU.EL (/~<A< /tH<!<o-
w;e f/e?' ~t'et/M. ~?'!<c/i<&<!M'Ae~,Braunschweig, )878), qui en a rencontré 23 fois
sur 500autopsies de sujets adu)tes, les faits de cette nature ne seraient pas extre
moment rares. Toutefois, pour l'ovaire comme pour le testicule, il ne faut accepter
qu'avec une extrême réserve des observations non suivies d'examen microsco-
pique. On peut rencontrer, en c(!et, dans la région de ('ovaire de petits corns
ovoi'dcs, qui présentent tous les caractères extérieurs des ovaires surnuméraires c)
qui, en rcaHte, ne sont que des masses conjonctives, des kystes, des fibromes
minuscules, etc.
b. ~ua~'es )'Ko':)K<?H<6K)'6.sOM <!&seH<s. Par contre, la littérature anatomiquc
renferma un certain nombre d'observations rciativcs'a des ovaires rudiujcntait'cs
ou non développes. L'absence d<'
['ovaire est uni)atera)e cubitale
raie. Mais l'absence des deux
ovaires est. excessivement rare.
Cette anomalie coïncide d'ordi
nah'c avec des malformations de
nature aLrophiquc, porLantsuHa
trompe, sur ['utérus, sur [e(i:i-
ment (arg'c et même su)' )e vaght.
( tuant aux organes génitaux <;x-
tcrncs,its présentent ordinairt'.
ment tcur conformation no~'m.i)~.
Dans les cas ou l'un des ovaires
faitdéfaut,i'ovufationpcrsist,')))[
pour t'autrc, le sujet, peut, être féconde.L'absence des deux ovaires, on te concoiL
entraine fat.atcment après elle ta, stérilité et une sto'itiM irrémédiable.
5" Volume. Le volume des ovaires varie beaucoup suivant, tes figes. PuEr.)),
qui en a examine un grand nombre aux difTërentes époques de leur évolution, ("~
at'rive, en ce qui concerne tcurs dimensions, aux moyennes suivantes
OVAtnHMOtT
.Longucut.
t"W«;t~tMa))(;e.ir~our.
)9,8mii))n<.
OVAiHEUALOtH
~8,2M)itfim.
MftYHX~E
~9<ni))ifN.
6 (i
~))i),issfm' ~,K
o
~,5

2"
.Longueut'
C/t<r<')'«<)<Labeur. 2(i.7
9
gt
8.4
35.3
8.7
)',p;tisscuf' 4.) t,4 t,2
.L~ngueut'
3"pM&<e.Li).r~cu! 29,6 M 27.3
16 t4 JS
't';ptLisscu)' )0 9,3 9,6
~Longueur. 36,5
4° Liseur. 4813,7
C/ie;<'«~«//e.
(bp~isscur. J6,7
H,3
3<i,'2
n,3
t2.5.

\ous voyons par ces chiffres que i'ovairc, anatoguc en cela a tous les orga!s
génitaux, augmente graducHement de volume depuis .ta naissance.jusqu'à)'.).
aduKe. Cet accro.issement porte a ta fois sur ses trois diamch'es~ mais (['une
fu~on fort, tnea.'nic. En cnet, tandis que la Jongueur devient dou)j)e, la h'tt'gcf'r
acquiert des dimensions trois fois phis grandes. Mais c'est surtout l'épaisseur <)')i
se modifie de 2 a 3 miHimètrcs qu'eHe mesure chez l'enfant, cHc s'é!ëvc c)~x
i'aduitc a )2 miHimètrcs et demi, soit un chiffre cinq fois plus considérable.
Apres ta ménopause, i'ovaire, devenu organe inutHo, s'atrophie peu a peu et se-'
trois diai))(''trcs diminuoit alors dans des propoi'Hons qui sont très variables sui-
\a.nt les sujets. Le tableau précité nous apprend encore que les deux ovaires
présentent dans leurs dimensions une légère diOercnce et. que cette diu'drencc est
presque toujours en faveur de celui du cote droit.
Certaines conditions physiologiques, la menstruation et la grossesse par exempte,
ont sur les dimensions de )'ovaire une inftuencc considérable. C'est ainsi que, pen-
dantta menstruation, celui des deux ovaires qui doit donner l'ovule acquiert un
\o[umc double ou même triple de celui qu'i) avaitavant la période menstruelle. De
rnonc, pendant tes trois premiers mois de la grossesse, l'ovaire sur lequel se trouve
f~ corps jaune est heaucoup pfus volumineux que celui du côte opposé cette dine-
t~ncc peut atteindre 4 miUimëtrcs pour l'épaisseur, 7 à )8 millimètres pour la lar-
~eur,'t0:t]5mmimctrcspour)aJongueur ()!oL'nET). Apres la grossesse, comme
.q)rès la menstruation, l'organe producteur des ovules revient peu il peu a ses
dimensions ordinaires.
6" Poids. Le poids de i'ovaire varie naturcHemenL comme son votume. Il est
d~' SO a 60 centigrammes chez [c nouvcau-nc, de 2 ou 3 grammes chez J'enfant. de
'< ou S grammes à t'agc de la puberté, de 6 ou 8 grammes chez )'adu)tc. Ce dernier

~!tinre, représentant le poids de i'ovaire a sa période d'état, se maintient sans


changement notable tant que dure, pour )a femme, )a j)eriodc de fécondité. Pius
iard, après la ménopause, il se réduit gradueHcment et peut, dans certains cas,
retomber a 2 grammes, t gramme et demi, et même moins.
Lepc'tt~ .s~e(;<~«e de )'ovaire est de t,05).
V Couleur et consistance. D'un b)anc rosé chez l'enfant, )'ov.tire nous
présente chez la femme adulte une cotoration rouge, qui s'accentue pendant les
périodes mcnstruc!fes, par suite de t'hy- 1 Y
perhemieptus ou moins considérabledont
j;)~)a))dcgenita)cest a)ors)c siège.
)t est ferme, rcnitent, d'une consistance
<)uirappe))ejusqu'àuncertain ])oint cette
(tu testicute, mais un peu moindre cepen-
~t:u)t.
Apres la ménopause, t'ovai reprend une
tf'int.e grisaire ou grisjauuaLrc. En mOne
t''fttps, sa consistance augmente et )'ur-
~.inc, dans toute son étendue, acquiert
))''u a peu cette dureté
toute specinte, qui
caractérise les corps fibreux. ())U)uxnx,
"))) des ovaires appartenant a de vicittcs
fdmues, a rencontre des follicules infil-
tras de concrétions calcaires.

8' Mode d'orientation. Le mode d'o-


''i~titation des ovaires a soulevé dans ces
dfDiiers temps de nombreuses contro-
vt~es.SAt't'Hv, dans son traite d'anato-
hu~ nous enseigne que t'ovairc csLhori-
i'))t:t), comme te )igamcnt, qui t'uni), a l'utérus. i))s, au contraire, en )msan), son
'Ntion sur t'ctudc de coupes ccngciccs, fc considère comme ayant une direct.ion
~'ruc~tc. ))'aprcs HAssi. te ~rand axe de ('ovaire serait o)))iq<n' de haut en ha-
de dehors en dedans et d'avant en arrière, tandis que, pour Souut/rx)'; et pou
V.YLUN, ce grand axe serait dirigé d'avant en arrière, l'extrémité utérine regar-
dant en avant. Comme on le voit, ces différentes opinions sont on ne peut pfos
contradictoires et, comme chacune d'c)lcs concorde avec un certain nombre de
faits, nous devons en concture que t'ovairc, dans des conditions entièrement, pfn
siotogiques, occupe les positions les plus diverses, ce que pouvaient nous fain'
prévoir, du reste, ta laxité de ses ligaments et son extrême mobilité. Pour n~
part, j'ai examine t'ovairc en place sur un grand nombre de sujets de tout a~
et j'ai constate dans la situation de l'organe une telle variabilité, qu'i) me par.iif
hiendifficile de dégager de ces observations une formule quelque peu précis.
I) m'a semble cependant que, dans Je plus graud nombre des cas., i'ovaire se dit-
pose dans la partie supéro-externc du cavum rétro-utérin d'une façon tcHc <)H.'
SOM ~'an~ axe, <OM< eH se ?'('<p~'oc/t<t/~ beaucoup de la fer<t'cs/e, e.s< dirigé o~
~Me)?teH< <~e /t~M< CM 6f<s, de ~eAo~'s en ~e~aHS et tt7t ~eM u'~)'r~e en <ïoaM<. Lc~
grandsaxesdes deux ovaires, prolongés, se rencontreraient donc, non pas et)
arrière de t'utéf'us, comme le veut HAssts, mais cri avant de cet organe, .rai repré-
senté cette disposition dans la figure ci-dessus (fig. 668); mais je dois ajouter (ph'
ce n'est )à qu'une position moyenne, qui se modifie très fréquemment et dans d~
timii.csjj'cs étendues, non senfemcn!; suivant les snjeLs, mais, sur )o même s~j'
d'un coté a t'autre.

§ t). C()~r())(MATK:)X EXTHRtRUI)! ET jt.U'j'OjtTS

Considéré dans sa période d'état, chez un sujet de vingt a quarante ans, i'ov.nr~
revêt la forme d'un ellipsoïde aplati, dont le grand axe mesure deux fois environ
la longueur du petit axe. On l'a comparé, non sans raison, a une amande. t\f))~
pouvons, en conséquence, fui considérer f" deux faces, f'une supérieure, !'anf<~
inférieure; 2" deux bords, t'un antérieur, t'autre postericui'; 3" deux extrénti~s,
que nous distinguerons en interne et externe.
1° Face supérieure.–La face supérieure, convexe, regarde babitueHctnent en
haut, en avant et en dedans. Elle répond a)'ai)cron supérieur du ligament).'))'
qui, selon tes cas, se rabat sur elle d'avant en arrière ou en est séparé par un a))~'
aigu ouvert en haut, dans lequel s'amassent les anses intestinales.
2° Face inférieure.– La face inférieure, convexe comme la précédente. !i'.
orientée en sens inverse, repose sur les parois )atéra)es de ('excavation. K)tu'):,
en 't84i, a décrit à ce niveau une dépression, qu'il a désignée sous le nom de /bs-
seMe oua~'eHHe. Cette fossette, que j'ai vue très accusée chez certains sujets, fait :r<')-
souvent défaut. Quand elle existe, elle est limitée ((ig. 669 et 670) ')" en arrière,
par les vaisseaux hypogastriqucs et i'urctcrc 2" en avant, par j'attache pel-
vienne du ligament targe; 3° en haut, par les vaisseaux iliaques externes fpn la
séparent du psoas; 4° en bas, par une artère a direction antéro-postérieure, qui
est t'artere ombiticaie ou bien t'utcrine, ou ijien encore un tronc commun a f'of))-
biiicate et a ('utérine. Quant au fond de la fossette ovarienne, il est formé n~n'
péritoine doublé d'une couche cenuto-adipeusc, au sein de )aqueHc cheminent h'
nerf et les vaisseaux obturateurs.
3" Bord antérieur. Le bord antérieur de l'ovaire, à peu près rectHigne, doti'tc
attache a un rcpH du !igamcnt targc, qui constitue r<ï:~?'OM~os~'x'eM?'~fig.67).
(;'est.a.son niveau que t'ovairc rcçoiUcs fibres musculaires du)it,a)ncnUu)nbu-uva-
rion. C'csL a son niveau aussi que passent !cs vaisseaux et, )''s nerfs qui arrivent, a

t. utérus, fortement erigne e)t avant. 2. hampe, erignee en avaut. t. ovaire, entrain- enavant avec la )ro!n)~
t. fusette ovarienne. ii, uretère. ti. vaisseau), utero eraricns. 7. artère tn~ogastriqnc. '<, artère ute-
)))i! 9, artërc obturatrice. )0. nerf ohtut'atcnr. H, artère iHaquc c\tcrne~ t~. repti <!<* Dous!a'
if.de-sac ()e Doug~as. )t. rectum. Hi. péritoine )'arie)a), incise et eri~ne. )< aorte. t7, veine eatc
iof~fteurc.
)'~).i;:tnc ou qui en parLcnt. bord nnt.ct'ietn' dcvie)~ ainsi !c hile <t'e ouan'e. L<'
)e
))~! itoine~ contrairement, aux nssertions anciennes, n'' se protons.c pas sur t'ovairc,
inats sarrcu* an mveau ou une smvam une ugne
t'csbtnnee, toujours très nette, ou t'eu voit t'endo-
))~)iuu) de la séreuse cesser brusquement et être
t'<'tu)')accpar t'epitheUumovarien. !t résulte d'une
)):u''it!c disposition, ncttentcnt représentée sur la
~ure6'7t, d'une part que l'ovairc tout entier,
s.u)i's")iboi'd antérieur, baigne en ptein dans la
ravite peritoncate et, d'autre part, que la mem-
séreuse se trouve reeUement interrompue a
t)!;tne
w niveau, comme eUc i'est sur te pourtour du
[Mvittou de ta trompe.

4" Bord postérieur. Le bord postérieur de


!'u\:)irc, convexe, est tibre dans toute son eten-
(tnc ti repond aux cireonvotutions intestinales.
5 Extrémité externe. L'extrémité externe
en tubaire, qui serait mieux dénommée extre-
'ni)'' supérieure, est plus ou moins recouverte par la trompe. Ët)e donne nai--
sance, comme on sait, au ligament (fig. 666.S) qui unit Fovaire a ce dernif')'
conduit, le ~<ïHtSH/ /M&o-ot)fM't'cM.
6° Extrémité interne. L'extrémité interne ou utérine, que i'ovairc soit verticnt
ou obtique, est toujours ptncëe à un niveau inférieur a ce)ui qu'occupe )'cxtrc)ni(/'
tubaire,d'ou)c nom d'extrémité inférieure que tui donnent avec raison cct'tains
auteurs. Sur c))e s'insère te/~aHtCM<M<ë;'o-ousWeM.
Chez jeune fU)o, <n'nn( t'ota.btissemont. de )a. fonction mensU'ne])e, h), surface c.\t.<icui'f (h'
)a,
t'ovaiceost tisse ot unie. t)a,ns corta.ins CM, cepMnd<),nt.,on y observe des dépressions nne&w-c) ('1
parfois mémo do VHrit.a.Mcs siftons, indiecs d'une sogmcnt.a.tion incompt&t.o de ]'orgu.nc. (:hc<
1'a.duue, ceU.o suffitee deviont. in~ga.)o, fcndiHuc. bossoicc. Une pa.mitto disposition est duc à 0'
double fa.it t° qu'un ccrtitin nombre do follicules de duGt-u.a.f, tr<is ~vu.nces da.ns Jour cvoluUon.
sont ptus ou moins'proërnincnLs a. ta. surface do ['ovaire; 2° que ceux d'ont.re eux qui se sunt
deJM, rompus )a.isscnt. âpres eux une cicatrice. Ces cicatrices, irresutieroment, ct,oi)ces (fig. f:8).t~
II
a.ugrnentont nitt.urcticmcnt de nombre a,u fnrct à mesure que le sujota.va.ncc en ugc. Aprt's !.i
mcnopa.use, )'ova,ire on est. ti.t.t.cr~i~ement crible sa, surface oxLeriouce, irregutifrumen!, p)is?<'r.
a.!torna,t,n'omcnt,déprimée et. stuHa.nt.e. rcv~t une configura.tion t;outc spucuuo (oM;<'<'4'e;!?/e\ oui
suivant comp!t.ra.is()n do RAC.nionsKY, ra.ppoUo ceUcd'un noyau de pûchc.
g H). –COKSTITtJTIOXAXATÛMfOU!

pratique sur i'ovan'e une coupe sagiLtaJc passant par le miHcudu Hic.o))
Si l'on
distingue, sur la surface de coupe, deux zones morphoiogiqucment,bien distincts:
une zone cenLrate, qui f.uLsuiLc nu hi!c, c'csL ta sM&s~{Hce me~M~aM'e (~M/</e (~
tOt)6!<?'edcccrt,!)in'-auL<;urs~:
l'autre périphérique, cn~~
rant fa première de toute-.
parLs, exccptLe M ni\'c!m<)u
hitc, c'est, ff).SM&s<aMce cf)'
ea/'e. La substance mc(tu)i!)i!'('
cstd'm) rougovif; cttf'r-.t
cssGn(.icHfmGni,const,itm''cp.'tr
dcsvatsseaux, noy('s dans une
sot't,edcganN,'uca.[a.fuis<'uit-
jonct.iveGtmuscuiaii'G.tJu.H)!
Ftg. 672.
a. fil substance corLicaiR, c!
Coupe H~it.talc de l'ova.u'c puss~n), pur sa partie <noYcnnc
(schématique). renferme,irrcgubèrcmcnhii-
t, iutc'-O)) posL6)'icur du ti~n~nL htrgc. hi!c <)c t'ovairc, avec sëminé8da!isimst,roma''(!n-
ses vaisseaux. subs).ancc m~duUaire (tjuibo de ['ovaire). -t, subs- jonct,if,)csctcn)cntscssentic!
tance corLicatc. 5, atbupm~c. (!, ~ptUt~Hmn fn'itt'iot. 7, codo-
th~fiumdn jK~ritoinc. –8,t'o![if'u)cs pt'iniot'diau\. P, follicules cn dct'ovairc:tcs/'oM<CM~cs~e(/<'
vu!c de croissance. tfhfoHicntonn.n', ()r<'s (t'cctaLo'.
6'?'aa/'ou omsacs. Si t'o)) cxn-
mine maintenant la surface extérieure de la substance corticale, on constate qu'ctt''
est recouverte dans toute son 6tenduc par une couche de cellules épiLhctiatcs, (!on!
l'ensemble constitue ['ëpithëtium ovarien. L'ovaire, envisage au point de vue d<i
constitution anat.omiquc~ nous oft're donc a considérer, outre ses vaisseaux et sc-
ncrf's, auxquels nous consacrerons un paragraphe a part: 1° )'e~<e~'MH! otWMM
2° le s~'OHM coM/OMC< 3° les /b~tCM~es ~e de G'raa/
1°Epithélium ovarien. L'epiDictium ovarien est forme par une seule couct)!'
de cellules cytindriqucs on, plus exactement, prismatiques par pressions rccipn'-
qucs. Vus de face, après imprégnation d'argent, les cellules forment des chatnp-'
polygonaux. Vues sur des coupes perpendiculaires à la surface de t'ovan'e
!g. 673.6'), cHes nous apparaissent sous la forme de petits cylindres, don), rcxtn'-
mité externe répond a la cavité pér'ttonéatc et. dont, t'extrémité interne repose sur
nne tame conjonctive que nous décrirons font a t'heurc sous te nom d'f<«/Më<?.
t.hacuned'cHe est formée par un protopiasma homogène, renfermant à sa partie
moyenne un noyau arrondi ou ovaiaire. De StXH'i'v et )''L,\tS(;unx ont signa)é, dans
i Cpithétium ovarique, ta, présence de ccUutcs a. cils vibratiles. Cette disposition
< j)iee, on te saJ~ est la régie pour t'epithétium ovarien c)tex un grand nombre de
vertèbres inférieurs. Au niveau du bitc, t'epithetium ovarien est continué brusque-
n~'nt par t'cndothëtium du péritoine (fig. 67~,7). Une tigne circulaire, pins ou
)))uins accusée, sépare a ce niveau les deux formations cctiutaires c'est la /~e~
/an'e-<?ye?'.
2" Stroma de l'ovaire, albuginée. Le stroma de i'ovaire est formé par des
fnisccaux de tissu conjonctif diversement entrecroisés, formant dans )curcnscmb)c
!«) tissu dense et serré. Ce tissu, que t'en rencontre a ia fois dans la substance
c~rticatc et dans la substance médullaire, ronptit exactement tous )cs intervaHes
r~mpris entre les fo))icu)cs et les vaisseaux.
A la surface extérieure de i'o'airc, te stroma conjonctif se condense en une sorte
().' membrane qui entoure i'ot'gane a la manicrR d'une capsufc fibreuse on la
(h'-i~ne improprement sous te nom d'a~M~~ce. Cette )amc fibreuse, ordinairc-
n~'nt très mince, et qui n'existe pas d'aiHcurs dans les premiers temps de la vie,
n~' mérite guère
d'être comparée a ['atbuginée du testicule, qui est très épaisse
très résistante. Pour éviter toute méprise, il convient de !'appetcr/<:K.<ea~!<-
~ee. Ettc est revêtue, comme nous venons de te voir, par t'épithétium ovarien.
['étément conjonctif s'ajoute, dans le stroma ovarien, une quantité plus ou
noinsconsidérabic de f)))resmuscu)a)rcs lisses. Ces nbrcs sont tr''s dévctoppées
d.tos ia substance méduHairc, ou CHes se disposent irrRsuHèrement autour des
viu-scaux. De in substance mëdut-
hm', cHcss'irradientptusou moins
h<i)) dans ia substance corticatc,
in~is en aucun cas, du moins chez la
t'-ttHtte~ c))cs ne se protongent
ju-nesurtcfoUicu)c:onnc)'en-
~Httt'Gautour du foHicutcqucttu
!i~uconjonctif.
3 FoUiculesde de Graaf. Les fo)-
ii''t))<j.s de de Graaf, ainsi appe)6s do
mon de cetui qui le premier, en
)'J7~, tes a bien décrits, sont des
v~icuics arrondies ou ovataircs,
') i!)s t'interieur desqucHes se trou-
\))t!esovu)cs:dc)atcno)nd'out-
.<<s' que leur donnent encore cer- Fig.ti?.
tnit)'- auteurs. Ils sont constamment Coupe vcrtica.te <)'' t'ov-m'e d'une pnt'.tnt ))ou\ ''an-«)''c
siUt~s dans ta substance cortica)e (t<'Mpt'<")WAt.DEVEH).

'~) n'en trouve aucune trace dans la teu)'<t.(''))ith<)mmgcrmiH!)tif.–4ctt<.tn[)Csdc['t)ii::cr()K)ur


si~niRcation, voy. KMtmyoun'tB). < ovutc prmtorjia).
sn!~tancc mëdu)tairc. Les foUicutes f\amasounidst!cfo!!icHtcspriM)0!'diam.fot)tcutps)ni-
tnordiauxisoK's.vaisseaux sanguins
')' dcUraafsc présentent à des stades
développement divers et chaque ovaire, depuis la puberté jusqu'à la méno-
pause, renferme (fig. 672) 1° des folliculesjeunes, dits /'o~!CM~s~)'~o?'dMM.r (8);
2° des follicules CM voie de o'o~'ss~Mce (9) 3" des follicules entièrement dévelop-
pes, que nous désignerons sous le nom de follicules adultes ('t0).
/1. FOLLICULES pniMORDjAux. Les follicules primordiaux se disposent en une ou
deux rangées dans la substance corticale, immédiatement au-dessous de la fausse
albuginée. Leur nombre est considérable SAppEv, sur la jeune fiHe de deux à trois
ans, l'évalue a, 400000 pour chaque ovaire. Il est à remarquer que ce nombre est
moindre à l'âge de la puberté, moindre encore chez la jeune femme. Le nombre
des follicules diminue donc au fur et à mesure que le sujet avance en âge. Cette
diminution a bien certainement pour cause le fait même de la poM<ë ou~'t~Ke,
chaque ponte étantmarquéepar l'éclatementd'un ou plusieurs follicules de de Graaf;
mais elle s'explique surtout par ce fait qu'un très grand nombre de follicules pri-
mordiaux n'évoluent pas et disparaissent par régression. Nous y reviendrons plus
loin. Histotogiquement,lesfollicutcs primordiauxse composent chacun (fig. 674,)
d'un ovule nu (/1), c'est-à-dire encore dépourvu de sa membrane vitelline, et d'une
couche de cellules plates (2), rudiment de la membrane granuleuse, placée autour de
l'ovule. Cet ovule est encore de très petite taille, 80 à 5S p. de diamètre en moyenne;
son protoplasma ne renferme que des granulations très fines il n'a pas encore de
grains de vitellus. Ces caractères, joints a. l'absence de la membrane vitelline, le
différencientnettement des ovules plus avancés.
B. FoLucuLES EN votE DE CROISSANCE. Ceux des follicules primordiaux qui sont
appelés à se développer (nous avons déjà dit qu'un très grand nombre restaient
stationnaires ou môme disparaissaient par ré-
gression) et à devenir foUicutes adultes, subis-
sent une série de transformations successives
que nous allons énumércr.
Tout d'abord, les ccitules plates qui entou-
raient l'ovule dans le follicule primordial
deviennent cubiques et forment autour de lui
une couche épithéliale continue, d'abord sim-
ple (fig. 674, B), mais qui, par la muitipiica-
tion incessante de ces cellules, devient bien tut
pluristratifiée. Ce revêtement épithélial cons-
titue la HK?m&)'aKe ~'aMM~eMse, la MteMt&raHa
~t'aMM~os~ ou, tout simplement, la ~raM!'<o~
du follicule.
Peu de temps après que la membrane gmnu-
c leuse est devenue pluristratifiée, une mem-
brane mince, la M:eH!&)'aMe ~'<eMMïe, se devc-

a.
Fig.(i'i4. loppe autour de l'ovule. D'autre part, des
Follicule de de Gra.a.f ù. divers stades do grains de vitellus apparaissent
leur devetoppemonL:A, follicule pri- au sein de son
mordi:B,C,M!ieutoscnvoiodo (le protoplasma. L'ovule, dans son ensemble,
croissance (~cAe'Ma/t~Me). revêt peu à peu l'aspect qui le caractérise à
i,o''utc,avcct'(dansh(iguroC),sftmembrane
titeUine. 2, granuleuse du fo)iicu)e. son état de développement parfait.
3, niembraucusc'busatc. ~) ttiôquc interne. En même temps, certaines cellules de la
5, HtÈque extcroo.
J,J,.&&& granuleuse deviennent des ceihucs
membrane à la fois plus
J.
volumineuses et plus claires. NAGEL considère ces éléments comme
nutritives chargées de pourvoir aux besoins de l'ovule. SEDwicK Mfxo'r, au con-
traire, pense qu'elles sont plutôt en rapport avec le fait qui va maintenant se
produire et qui aboutit à la formation du liquide folliculairc. Au mitieu des cou-
ches stratifiées de la membrane granuleuse apparaît une fente, d'abord étroite,
puis de plus en plus large, qui divise cette membrane en deux feuillets un feuillet
interne, convexe (du côté de la fente), qui reste appliqué sur l'ovule un feuiUct
externe, concave, qui tapisse l'enveloppe conjonctive du follicule. Cette fente,
comme nous le démontre nettement la figure 67o, ne fait pas tout le tour de l'ovule,
de telle sorte que celui-ci reste toujours attache par un point au feuiHet externe de
la granuleuse. Le petit amas de la substance granuleuse au sein duquel se trouve
l'ovule a reçu le nom de CMMu~Ms j~'o~ëre ou out~e~'e (6). Quant a la fente qui
s'estcreuséè à la partie moyenne delà granuleuse (7), elle est remptic par un liquide
clair, légèrement albumineux, c'est le ~MiMe ~'o~tCM~M'e ou ~MO!' (ollic1.tli.
Mais ce n'est pas tout. Pendant que s'opéraient dans les étémcnts constitutifs des
follicules, les changements de structure que nous venons de décrire, le follicule
lui-même s'est entouré d'une enveloppe conjonctive, qui est la y/te~KC /b~'CM/<K?'e
(<Aec~ folliculi). Cette enveloppe conjonctive (Hg. 678), qui n'est qu'une portion
différenciée du stroma de l'ovaire, se compose de deux couches concentriques, de
structure diCferente une couche externe ou thèquc externe (a) et une couche
interne ou thèque interne (4). La //te<~Me e.r<e?'He (~n'c~ /!&?'os<ï de IlEXLE) est
de nature fibreuse. Elle est constituée par des faisceaux de tissu conjonctif
diversement entrecroisés et fortement tassés les uns contre les autres. Elle est
traversée par de nombreux vaisseaux sanguins qui, du stroma de l'ovaire, se
rendent à la thëque interne ou, vice versa, vont de la thèque interne au stroma
ovarien. La <Ae~Me t'H<e~e (<MKtca ~?'op~(ï de tlEXLE) appartient, comme
formation, au tissu conjonctif iâche
quelques auteurs, a la suite de SLA-
viAxs~Y, en ont fait un tissu réticulé. ft
est formé par un fin réseau conjonctif, 3
richement vascularisé (voy. plus loin),
avec de nombreuses cellules étoilées.
Outre ces cellules, qui sont manifeste-
ment de nature conjonctive, la thèque
mLernc nous présente des cellules spé-
cia)''s, de grande taille, arrondies ou
fusiformes, dépourvues de prolonge-
ments, tantôt isolées, tantôt réunies
en groupes plus ou moins considé-
rabJcs. Leur protopiasma renferme,
a~ec un pigment jaunâtre, de nom-
Fig.ti~S.
breuses gouttelettes que l'acide osmi-
Un follicule ()<;de Gmaf, :tt'ct(Lt de maturité.
quc colore en. noir ou en bistre. Ces i,o\Mtptavcct\5atucfMbrancvitcHinc.me"tbrane
éléments, que l'on rencontre encore en eranuteuse du fotticu!p. 3, tMOMhrane Lasatc on mcn~
))[us ou moins grand nombre dans le hrana juopt'ia. tïtf~ue interne. 5. Un'quc externc
ou tum<)uc fibreuse.–ti,cu<nuht9)'r<))!ger<7,
stt'oma ovarien, présentent la plus )iquo)'fo)Hcu)i-<:Mmen(sten''taircsdetathe<)ue
interne (ces élémcnts ne sont rcjM'fsenH's que dans la
grande analogie avec les cellules in- moitié gauche de la n~t)rc dans la moitié droite, ils ont
ett chassés pour laisser toir le reticnt'im conjonctif).
tcrstitieHes du testicule ce sont les
cellules M~e?'s<t7ïeMes~e l'ovaire. Elles sont vraisembtabtcment, ici comme dans
le testicule, en rapport avec la nutrition de ta. granulosa et de l'ovule. Nous
devons ajouter, en ce qui concerne la thèque interne, qu'elle n'est pas en contact
immédiat avec les cettutes de fa membrane granuteuse. Ette en est séparer
comme nous le montre nettement ta. figure 673, par une mince membrane basai.
1,

ou vitrée (3), à taqueHc WALf))n'EH donné le nom de 7MeM&~<x?!<x~?'o~r/<7.

C. FoLLicu'jHS ADULTES. Ainsi complété par l'adjonction do sa thequo conjou-


tive, le fotHcute de de Graaf' est arrive maintenant a. l'ctat adutte. Il se compose dc-
éi6ments suivants tout en dehors, une envetoppe conjoncLive, la </teca /'o~t-
1~°

CMM, subdivisée en deux famés concentriques, la <Ae~Me ea?<e?'Me et la <Aë~


tm~'Ke, celle-ci très riche en vaisseaux; 2" une mince membra.ne basate~ou vit,)~
la Mte)M~YM!<î~'c~M'tsde \~ALD).:YK~; 3° une couche d'éléments ceitutaires, [a M:e~i-
ùraMa ~'aMM~osa, tapissant intërieurement.tamombrana propria et présenta)))L
sur un point, un épaississement )oca), de forme sphérique, )c CM~ïM~MS ~?'û/i!~?'<?,'
4" au centre de )a granutosa, une cavité renfermant, un iiquide transparent et [ch-
roment jaunâtre, ie/~M~e/'o~'eM~M'e; 3° au centre du cumulus protigerc, t'e).
ment. esscntict du follicule, t'o~M~e; nous nous contenterons ici de signatcr J'ovu!)'.
nous reservant, de le décrire en défaits en Embryologie (voy. Livre Xt).
)/ovutc, en parcourant les divers stades de sa croissance, a considerabtenx'nt
grossi. )t mesure~ maintenaut.
2 u 3 miiiimutrcs de diarn~
quelquefois plus on en rencontra
parfois qui mesurcut: jusqu'à 9
mii!imct,res.
et, 10
Quant, a sn forntc, cUe n'a j~
vane c'est toujours (iig. (')
un vesicutc ptus ou moins n'n))-
tu'renient sp))H)'ique. Son t'xt)~-
iniU! inLernc (p~~e Mï<e)'Me; '"i
profond(!menLsiLuHCdans ta r~u-
che corLicatc de t'ovau'c c~'r-t Ù
son niveau que se (.rouvc te ''a-
inutus pl'ongo'e eL t'ovutc. Sun
extronitc cxbo'tie (p(~e c.c/f)'~<
5 ffait a la surface extérieur 't~
Fig.676. t'organe
) une snittic arrondi~ ptus
).'nfuiticuiutnùr,pt'cadese)'upt.urc['. ou
r inoins accusée, dont. te p'"nt
t.foUicu)e<)edcCrMf.–2.H!C()ucextcr))e.–a,Hn'!qucin)crne.
-4.anutoSH,avecs!tvi(rcc. –!i,cun)utusj)ro)~M'f.avee cutminant,
f a rceu )c uom 't~
)'ovu)cS'6,)iqt)it)cfoHicu![tirc.–7,sHgm.).–8,t'pit!!t)ium s~na. )~c sUgma (7) t'cpn~t'nt.'
ovarien.–9,idbugin<c.–i0,strom!tm'<u'ien.–t),taissc!tut. c
la parLic la plus mince de la parui
fbfHcufairc. A son niveau, ht thèquc interne a disparu et. fa granuleuse, rf~h'
ici a une ou deux assises de cellules, n'est séparée de i'cpithetium ovarien q~'
par une très mince couche conjonctivereprésentant )a thèque externe. Le ~tigm.
reste, est parfaitement transparent et compietonentdépourvu de vaisseaux
sur ce point que va se produire ta dëhiscencc du foHicutc.
')
La saiHic arrondie que fait a la surface de t'ovairc ic pù)c externe du fo)!i<'u!
d'abord peu accusée, augmente progressivement. Kn môme temps, la paroi (~!ti-
cutaire s'amincit de ptus en plus. l'uis, brusquement, sous t'inf!uence d'une aun-
mentation de pression du liquide intérieur, eHe eciate au niveau du stigma. ft
t'ovute, avec ta ptus grande partie du Hquidc folliculaire, cstcxpuisc au dehor-:
nous verrons plus loin qu'il passe dans la trompe et, de ta, dans l'utérus. <~tt.'
rupture ou dëhiscence des t'orientes <ic de (iraaf constitue ce qu'on appelle ta ~o?:<e
f~ar~Me. RUc coïncide ha))itucHcn)ent, c))ez les animaux avec t'epoque du rut,
~tiex ta femme avec ta période mcnst.ructtc.nconvicntd'njoutcr,ce])endant,qu'ette
n'est pas seutcment timitëe a cette époque d'une tnaniere gëneratc, ette jteut se
ju'oduirc sous t'inftuence de toutes les causes qui amènent une congestion intense
~te t'ovairc. Chez la femme, un seut follicule ectate (sauf exception) a chaque
période menstruette et il en est de même des animaux qui n'ont qu'un petit, a
chaque portée. Chez les animaux, au contraire, qui a chaque portée ont plusieurs
petits, il ectate a ta fuis un nombre de foHicutcsëgat a cctui des petits dont se com-
pose la portée, rappelons en passant, que )a, grossesse )'i- ou trigemcHairc, chez
la femme, retevc de l'un ou l'autre de ces deux faits, on bien, de la rupture
-imuttanec de deux on trois fotticutcs, ou bien de ta rupture d'un fotticute unique
renfermant deux ou trois ovutcs.
Ce qui reste des fotticutcs ruptures, après expulsion de t'oyute et du iiquidc
totticutairc, subit une série de transformations, qui aboutissent a ce qu'on appette
des co?';).s ~'aMHe.s.

4" Corps jaunes. Le corps jannc a donc pour origine un fotticnte ectate. Aus-
sitôt après son éclatement et t'cxputsion de t'ovutc ')ui en est la consequem-c, te
~'tticutc se ftetrit, revient sur tui-memc et diminue ainsi de votume. Très rapide-
h)ent,t'ouvcrtnrequiativrepassagca)'ovute se ferme par affrontement et
-endure de ses fjords. Puis, d'importantes modifications bistotogiqucs survicn-
!ientatafoisdanst'ëpitbetiumdctas;ranu)osaetdanstatheqne.))uc'te<)e)a
uranutosa, tes cettutcs deviennent très votnmineuses et se chareent peu a peu de
~ranutat.ions graisseuses, qu'un pigment, la ~M<p!'He, cotorc en jaune. ))u cote de
ta tbeqnc conjonctive, tatame externe (tttequc externe) conserve son caractère 'Je
)))em)))'ane)i)'rense,maisitn'en est pas de même de tatame interne chèque
interne). Cetie-ci s'épaissit: sescettutes augmentent de votume, se muttiptipnt, se
ttargcnt plus ou moins de granutations graisseuses, et pénètrent en sens t'ndiairc
dans ta granutosa, entrainant avec cttcs dans leur minratiou des faisceaux
'onjonctifs et des vaisseaux. Mais ce n'est pas tout en même temps que
'effectue cette invasion de ta granutosa par des bourgeons cethuo-vascutaircs,
i'sus de la tbèquc interne, une multitude, de teucocytps migrateurs s'échappent
de la theqnc pour faire irruption dans la granutosa et dans sa cavité ccntratc,
t.iquettc cavité ccntrateest eombtee peu a peu et par la migration des fcucocytcs
') par tes bourgeons cettuto-vascutaires dont il vient d'être question.
Te) est te corps jaune. H est, comme on te voit, constitue par tes deux parties
-vivantes )° par une sorte de coque périphérique, de uature fibreuse, représen-
tant ta tbèquc externe du follicule; 2" par un noyau centra), renfermant, an sein
d'un stroma conjonctivo-vascutaire, des leucocytes migrateurs et de grosses cct-
tutes chargées de granutations graisseuses. Ces ccttutes dérivent u la fois et des
~ttutes cpithëtiatcs de la granutosa et des ccHutes conjonctives de la thèquc
mjo'uc. Quant aux travées conjonctives et aux vaisseaux, ik proviennent exclu-
sivement de la thcque interne, taquettcadisparu en se fusionnant avec tes etc-
~f'nts de la memtn'ane granuleuse.
Certains auteurs, a la suite de HEXn; et de r.\TE)tsox, ont émis l'opinion que te
'"rpsjauj!Cfesu)tait, en totatite ou en partie, de la transformation du sang qui, au
moment de la dchiscencc, s'épanchait dans la cavité fottieutairc. Mais cette théorie
')'' t'Of'~Mtc /<ema~Me du corps jaune doit être abandonnée, pour l'excellente
raison qu'un grand nombre de fotticutes se rompentsans produire d'hëmorrhagies
et que les corps jaunes ne s'en forment pas moins tout comme dans les follicules
qui, après leur rupture., sont comblés par un caillot sanguin.
Les corps jaunes n'ont qu'une existence temporaire. Après qu'ils ont atteint le
degré d'organisation que nous venons d'indiquer, ils ne tardent pas a. s'atrophier
la substance jaune disparait peu à peu et il ne reste plus à leur place qu'une petite
cicatrice, qui, à son tour se confond peu à peu avec le tissu de l'ovaire. Leur régres-
sion varie avec certaines conditions de la vie de la femme elle est beaucoup plus
lente à se faire pendant t'ëtat de grossesse. De là la distinction des corps jaunes en
co~s~MMe~ M'ans et en co~s y~MMe~ faux. Les premiers sont ceux de la gros-
sesse ils sont volumineux (1 centimètre de diamètre) et
persistent pendant toute la durée de la gestation. Les
corps jaunes faux sont plus petits et leur évolution s'ac-
complit en six ou huit semaines.
Nous avons vu plus haut que le nombre des follicules primor-
diaux était, chex la jeune lillo do deux ou trois ans, de plusieurs
centaines de miUc. Si nous admettons qu'un seul follicule serotnp)
iL chaque période menstruelle et si, d'it.ut.i'o pa,['t, nous fixons à
sc!)~MU<jt)cd'fNt trente-cinq ans la durée moyenne de la vie gcnita.Ie chez la f'onmt.
Coupe schématilluû d'uu corps
C'oupo
nous voyonsque -450 follicules de do Graaf, 500 au plus, sont appels
jauner6ccfiL(d'!tpt'~sfJAt.f![Ar<)]. à remplir leur destinée physiologique et a parcourt)' les diftercr~s
a.st.rûi~&dci't~inrc.fcTjUlet stades de leur évolution. Les autres ne se développent pas ils
G!'a!tr.–(;.feu))!cti!itt"-nt,ttYf)Gt'h-o- disparaissent, comme éléments inutiles, par une sorte de régres-
phiëctpi'ssc. reste tfej.tmcm- sion oud'atresie. Parmi ceux-là mémo qui commencent a
se déve-
dutoHiCutcttcdcGMaf. lopper, il y en a un très grand nombre qui s'arrêtent en route ~'t
qui disparaissent, soit par une sorte d'atresie due à un processus
assez voisin de celui qui aboutit à la. formation des corps ja-uncs (St.AV)ANSKY), soit, par une
sorte do degeneration (PALAD~'o). Il est à. remarquor que cette régression des follicules de de Graaf
os), ordiniurement précédée d'une dégénérescence quetconquo de t'ovuto ra-tentissonont (iu
t)0y;iu on un petit, gtobuto irrëgutior, tra.gment.u.tion do ce noyau, eu grains chroma.t.iquos (c/u'o-
nM<o<M), dégénérescence graisseuse del'ovufo, envahissement du vitcituspa.r des icucocytes,etc.
HENKESUY et JA~ostK ont signée ce fait intoressa-nt, que t'ovuto, a.u cours de )a. regressiort <)e
son follicule, pou), subir une segmenta.Lion impii.rfinte, comme s'il était, )o siège d'un développe-
ment pa.rthonogenetiquc, iequof s'arrête d'a.i)!eurs aussitôt.

§ IV. VAISSEAUX ET KERFS

1° Artères. Les artères, destinées & l'ovaire, proviennent de )'<~6M'/eMHe,


branche de l'aorte abdominale. Cette artère descend vers le bord externe du ligl-
ment large et aborde l'ovaire au voisinage de son extrémité externe.
Là (fig. 728,4), elle fournit habituellement une collatérale ascendante, l'M'c
<M&SM'e e.x'<e?'Ke (9), qui se dirige vers l'extrémité externe de la trompe, et que
nous retrouverons à propos de ce dernier organe. Puis, s'infléchissant en dedans,
elle longe le bord antérieur de l'ovaire et vient s'anastomoser avec une branche de
I'M<e~Me. De cette anastomose à plein canal de deux vaisseaux cheminant en sens
inverse, résulte la formation d'une arcade transversale, plus ou moins nexueuse, ou
il est bien difficile de faire la part de ce qui revient à l'ovarienne et à l'utérine.
Un grand nombre d'auteurs, accordant un rôle prépondérantà l'ovarienne,pour-
suivent cette artère jusque sur 1'utérus et placent son anastomose avec l'utérine
sur les bords mêmes de ce dernier organe: ainsi comprise, l'artère en question est
une ~'<ë)'6 M/<o-0!Wz'eMMe. –D'autres, au contraire, parmi lesquels nous citerons
WEjtEH, réduisent l'ovarienne a des proportions minuscules et font provenirde l'uté-
rine la presque totalité des rameaux destinés à l'ovaire. Tout récemment, en '189~
nKOHCK.HftT, après avoir étudié la disposition de l'artère utérine sur 23 sujets d''
tout âge, a cru devoir se ranger a cette dernière opinion pour lui, l'artère uté-

se
rine se distribue à l'utérus et à ses annexes, tandis que l'ovarienne, branche très
rend a l'extrémité externe de l'ovaire, mais ne va pas au delà.
Entre ces deux opinions extrêmes, il y a place pour une opinion intermédiaire,
qui consiste à dire que l'artère ovarienne irrigue l'ovaire sans irriguer ['utérus et
que son anastomose avec l'utérine a lieu précisément dans l'intervalle qui sépare
tes deux organes, c'est-à-dire un peu en dedans de l'extrémité interne de l'ovaire.
Une pareille interprétation a pour elle l'enseignement des faits embryologiques.
Nous savons, en effet, que dans les premiers stades de son évolution, l'ovaire, situé
niors dans la région lombaire, reçoit ses vaisseaux de l'artère ovarienne, tandis que
t'ntérus, qui occupe le bassin dès son origine, reçoit les siens de l'artère utérine.
A ce moment-la, les deux artères sont complètement isolées et chacune d'elles
irrigue l'organe auquel elle est destinée, en respectant l'autre. Plus tard, a lasnitc
de la descente de l'ovaire, les deux vaisseaux se rapprochent, leurs deux réseaux
arrivent au contact réciproque et s'unissent par des anastomoses qui les rendent
pour ainsi dire solidaires. Mais ces anastosomcs secOMC~t'res ou eoHsëcM/i'pes.
quelque nombreuses qu'elles soient, ne détruisent jamais le type primordial, et les
deux artères, tout en perdant leur indépendance anatomique, n'eu conservent pas
moins leur domaine respectif. Voilà pourquoi je crois devoir placer la limite sépa-
t'ativc des deux artères ovarienne et utérine., limite toute théorique du reste quand
il s'agit de l'adulte, entre le bord de l'utérus et l'extrémité interne de l'ovaire.
C'est de l'arcade artérieHe que nous venons de décrire, que se détachent les
artères de l'ovaire. Au nombre de dix ou douze, elles se dirigent vers le bord anté-
rieur de la glande et disparaissent dans son épaisseur, ou elles se ramifient. Ces
artères, ainsi que leurs hranches de division, sont éminemment flexueuses, con-
tournées en spirale, plus ou moins pelotonnées sur ellcs-mcmcs ce sont de véri-
tables <M'es Ae~cmes. Après s'être anastomosés en arcades, a la limite des deux
portions médullaire et corticale, elles pénètrent dans cette dernière et viennent se
terminer~ en partie dans la fausse albuginée, en partie et surtout sur les parois des
folliculesde de Graaf, ou elles forment deux réseaux un réseau externe ou roseau
p~t'ifoHicuhure, à larges mailles, situé tout autour du fu))icutc; un réseau interne
ou intrafolliculaire, à maiiïcs beaucoup plus serrées, situé dans la tfn'que interne.
Les maiUcs de ce dernier réseau arrivent jusqu'au voisinage de ht membrane gra-
nutcuse elles n'en sont séparées~ en e)ïet, que par l'épaisseur de )a membrane
!);is))c. Rappelons, en passant, que, st<i' les fotficutes an'ivccg a i'etat de matut'tié,
!s vaisseaux sanguins font complètement défaut au niveau du pute externe ou
sUgma, là où doit se produire l'éclatement de la paroi folliculaire.

2" Veines. Les veines de l'ovaire, issues des réseaux capillaires précités, se
dirigent vers la portion médullaire de l'organe et, en s'anastomosant fréquemment
entre elles, y forment un riche réseau. Ces veines, toujours fort nombreuses, sont
d'autre part d'un calibre irrégulier, plus ou moins variqueuses, diversement cnrou-
tcf's et pelotonnées (fig. 678). Unies aux artères et à des faisceaux de fibres
listes qui se continuent avec les ligaments de l'ovaire, elles forment au centre
do l'organe et jusqu'au niveau du hile une masse considérable (&M~&e de ~'oua~'e),
que HouGEf a cru devoir considérer comme une formation érectile. Les veines qui
émanent de ce réseau sortent de l'ovaire au niveau du hile et, se mêlant à un
certain nombre d'autres qui proviennent de l'utérus, remontent vers l'abdomen
en formant le plexus Fam~M/wme. Nous savons, pour l'avoir vu en Angéio-
iogic(voy.):. H), que ce plexus ni)ouHt ~nnc veine unique, )~ t)smeM<ë?'

ouo'<eM)!c, et que cette veine vient ensuite s'ouvrir elle-mème dans ta vein~'
renaie, pour te cote gauche, et, pour le côte droit, dans ta veine cave inférieure.
3" Lymphatiques, Les lymphatiques de l'ovaire ont été injectes par)hs sur in
vache (f/e&e?'< /~<M c/es .S'MM~e<A«')'eM-e/<ocAs, Arch. f. mikr. Anat., 'I8CS~. Us
prennent naissance sur les parois des fotticutes, tout autour dcsquc)s ils for)u~'))t
un riche roseau. Ce réseau entoure te fotticutedans toute son étendue, excepta sur
son sommet, c'cst-a-dirc sur le point ou s<; produira pius tard la rupture. )jcs tym-
phatiqucs sont également très muttipties sur les parois des corps jaunes, Les
troncs et troncutcs qui émanent des réseaux d'origine so portent vers la portiun
meduttairc et de ta vers le hitc, ou ils sont ordinairement condens6s en cinq ou six
troncs. Ces troncs, se metant au cordon vasculaire utëro-ovaricn (tig. 73~),
remontent vers t'abdomen et, finalement,viennent se jeter dans les ganglions tom-
baircs au niveau ou un peu au-dessous de t'cxtremite inférieure des reins. t)';q))'s
tes recherches de BxUMX~, tes ganglions auxquels se rendent tes tymphatiq~
ovaricns seraient auL nombre de 6 a [0, échelonnes en avant ou sur les cote-- de
t'aortc, depuis ta bifurcation de ce vaisseau jusqu'à t'originc des artères ren!
4" Nerfs. Les nerfs proviennent du plexus ovarien, qui accompagne t'ar~'n'
de même nom ils se composent, en partie de hbres il myctine, en partie de fibr'
dc )~emak. Connue les vaisseaux, ils pendre!)! dans t'ovaire au niveau du hik' ~'t
se dirigent ensuite vers la couche corticatc, en se divisant et se subdivisant eu 'trs
rameaux de ptus en ptus tenus. La plupart d'entre eux, /<<e/s rascM/~M'e.<, se pcnieni
sur tes vaisseaux. D'autres, /~e<s MO~eMrs, se terminent sur tes faisceaux muscutnir~s
du but))e. Un troisième groupe, cntin, /{<e~ ssHM~s, se terminent, en partie sur
les follicules (ce sont les He;s /CM/fwes), en partie par des extrémités tib'
dans le tissu conjonctif de l'ovaire jusqu'au-dessous de t'epithetium ovarien.
Les filets fotticutaires, déjà signâtes en 't864 par LuscuKA, ont été retrouves, ''n
1~6, par Enscu)';)) sur t'ovaire de la tapinc, de la brebis et de ta vache. )'s
récemment, de 1892 a t896, ils ont été décrits a nouveau, chez divers mamniiter~
par RmsH, UE'rztL's, )t)!)u'')' A[.\xt)).,
WtXT~tUAn'Htt. i~eur mode de terminaison n'est
pas t~
encore comptetenK'ttt etucidc Kn~E et ))~iu.'t.' ont pu suivre leurs ubrittc''
minatcs jusque dans t'epaisscurde tamemtjranegranuicuse, mais ces terminai
sons intcrepithétiates n'ont 6te retrouvées ni par KHTXnjs, ni parMA\'))[.. Leur exis-
tence n'est donc pas encore nettement établie.
Tout récemment (t896), EusABET)) WtxrEtUfA'/rEf), en utilisant la méthode d<'
(ioLGJ, a rencontré sur l'ovaire delà femme des cellules nerveuses qui, ici comme
ailleurs, ont la signification de petits ganglions périphériques. Ces cellules, qui
occupent la couche médullaire, se disposent pour la plupart le long des artères.
Elles ont la plus grande analogie avec ces cellules sympathiques qui ont été
décrites par CAJAL dans la tunique musculeuse de l'intestin (voy. /M<esMMs). Dans
leur ensemble, elles forment une sorte de ganglion diffus, le ganglion Mt<)'a-
~s~'eK de W)NTEt)HALTE<(, lequel a vraisemblablement pour fonction de régler
) apport du sang dans l'ovaire.
A consulter, au sujet de l'ovaire, parmi les travaux récents HASSE, Beo&ae/t/. K&e)' di'e ~a~e
f~rB~~e~eK/e !'m weibl. Bec/MMe:M.~ctM.?e, Arch. f. Gynak., 18i5 Scnut.'rxE, J?;«' A'<'?o:/n?s<
pon (~e)' /.a.?e f<e)' Eingeweide t)K Met&<. Dec/tcM, Arch. f. Gynak., 1878 MAC LEon, Coy!&M-
~<c/e
ft ~'f/M~e f/e la de l'ovaire des MaM;):e?'es, Arch. de Riol., tSSO, p. 241, et 1881,
p. )27 VAN BEKEDEtf, Co~<&tt/o): à /'<'<;M<e de la 4'<t'M<«)'e de l'ovaire des maH!H:c)'M,
A~'h. de bio)., 1880, p. 473 CnAXMLU. No<e SM/' ~< ~<)'«e<M)'e (les eot'p.syauMM. Gaz. méd.
Paris, 1880 CADiA'r, /)e la /'o)'ma<toM t/MOUM<<)! el de t'oMtfre c/(e: <es M)a)HM'e''e.f, C. it.
,\<.id. des Se., 1880 Du .«È,\)E, ~e /'o)')na<!OM des o~M/sx el des fes:cM~ de </e M<'fM/ Gaz.
nh''). de Paris, 1880; Du MÊME. De /o)'HM/«M. chez ~emt;'yoM e< e/<e: <*af/M//e, (les vésicules
de G)'aa/ Journ. dé l'Anat., i88t SoiLus. ZM)' JM<M'p/)< t<es Otxtfitons, Arch. f. mikr. -\nat.,
))<!« )[ts,e /.a~e</e<'R!'e~<oe~<' in </e'' ~e/&c/;e)t Aei'c/'e, Arch. f. Anat. u. t'hysiu)., iSS)~
ht. SixËTY, De l'existence (/e cellules e/)/tt:«/M fi cils u!<a< & la ;w/ace de <'o!'a~'e ?io;
MtM<</e la femme, Gaz. f~ud. de Paris. 1882; D'ANns, De !'ep!</ië<'Km otwtM, Th. Pitris, i88~
f!E)t)E et Cuxxf, Co!!<)':&«<o alla ~Ha<om)a (/c/<'oM''i'o </e~<t f/o~<!a ~)'aft</a, Revista ctinica di
Hotugna, 1884 HoMrn.jVMOfeOMe<'t)a2!OMe sM//a ~M//<«'<t<e«'ot'ata «tnana. Soc. tost'. di Se.
nitt.. 1885; SvM)KGTM<.OK <e po.s)<!o;; o/'</<e u~o'M~ o!i<< ofa)'<e~, etc.. Edimb. med. Journ., 1S8C;
~o)))xsû!<, ?7;e position a~M/peW/onea~ ~'e<a<!oH~o/'</<e mamHM~Mtt OM)' Joum. ofAnat. and
rh\io)-, <887 VAH.t'i. S~tM~o;! et /);'o~p~«~ des ouao'M, Th. Paris, d887 Tt)OHpsof.
ff~e)- Vo'an~e/'MnyeM ~c<' 7'MteM MH<< Offo'tOt !)t de;' .Sc/tM'a)t.e;'A'c/M<< <M~ :')t /'«er/<e;KM!,
Zritst hr. f. Gcburtsh. u. Gynako)., 18')0 !<AGËL. ZM)' j4t«f<. <<es mensc/tt. Jne'<o<-x. Arch.
f. Gyaako)., )890 P,u.ADt!iO, 7 poti/t i?t<ece</M/f«'' <<'a uofo ooat'tco e le ce//t</e /'o/~co/«''< e la
/«;<:<o)!e deMa 20H<ï pellucida, Anat. Anzcigcr, 1890 PETrrptRKHE, C'e&p;' </fM ~tM<M.~ctt
teH ~<Y<NM/OMM//eH <cA <e ~o/M pe~MCK/a mgHscM. Bte' tlissort-, Leipzig, <890 VEt'E-
L);n..Yc;<e)' meHMMA<OMa)'ie< Norsk Magazin for tacgcvidcnskahon. t890 RKtSE, D/e
/eio'f;! A'e)'ten/'axc< MM<<
An.t<- Anzeiger, t89i
!e BH~Mn'/eM <m OMa;Mn: c/e'' .Sn~/e~Afc/'e «. </M ~Vet!~c/<CH.
Bu~s, Kee/t. c~p<mp)t<. ~M;' la sen.s)&<tt<e de <'oM<t;'c, Acad. de
Hu!))C, J89I i)EK).p. {/e&. f/. /e!n<M'eH ~e;a;< f/e<' j\'et'fe<t m ~<CtW<op~ </<'x ~eHM/feH.
XcH-rhr. f. Gcburtsh., 1894 MAKUL, t/e&. /t?!0)'f/HKM'/ u. /~M<<t~Mn'M!eMe </o' A'c~'t'eM t<t Otv<-
rtuuf, Arct'.f. CyniUf., )89S MAHTtN, XM)' Topo.'yt'ftp/tte ~c<e<M<<)'«~e,Xcitschr. f. Gcburtsh.
u. Cynak.. 189C W)~<KitHALTEX (Ehsabcth). Knt x</mpa</tMc/<ct' Gatt~/tOK <nt M)ensc/<~tc/t~)t Ova-
itMM. Arc)t. f. Gynfik., i89S; )n;~n. Gtt< es etM x)/M!pa</«<t'/tet' ~<!tt~!<oM in M!C<~e/t<. Ova-
fx;M. ibid.. 1896;–W.u.i)E\E[!,D'e/.o~<; ~M7Heo<ocA-Zeits<;hr. f.Cehurtsh., )8')6; Du MÊME.
f~('rf/;e l'ossa OMH'tt, Verh. d.anat.Gcs.,189C;–SoHorrA.Ue6.(~teBfMun'if (to'Corpus !<;<eMm
tf; </f< MaMs. Arch. f. rnikt'. Anat., 1896 Du MEME, {7e&. ~t'e R</<H. </M Co<)«A' /M<e;<Mt tetM Ka-
Mi<ic/;e;i. etc., Anat. !!cftc. )7t)7 –JA'iOSfK, D'e~o/e</e<oMMM. eine xe<<M;f'x ~e<t«~'n
~<e.
f/f;' Areh. f. mikr. Anat., 1897 ))u M~ME, Topo;Ste~c/t or ~e <<e;' M)«M o/' ~te
pfh'tc cavily, M))'</t special ;'e/'e)'eMce <o lhe utVo'MH yroot'c. Juurn. uf Anat. a!td Physich.
cot. XXXII, t897 UAMMMSCULAG, Dte ia~/e des B<'e''A'<uc<s, Xcitschr. f. Gchurtsit., )897
XcchEKKAXD)., Uetet' OfaWft~ose/te)), Wien. med. Woeh.89~ DuNEME, Xin- M< ~)M/. </o'
'~w «;«atc/t< Anat. Hcftc. 1898 PALAMXO, SM;' le lype de s~'uc~Mt'e de l'ovaire, Arcit. ital. de
~ioh~i' )898 CAttKStiY, ~M <</aMe/t< <t/);)enf<!<;M~-oM<eM, BuH. Soc. anat.. 1898.. RABt,,
f!ttf<. ~M;' YjM/o/. f/M~M/oc~ des ~M~eAcK «. <<e<' St<«j/e</t<ere, Anat. Heftc, 1898 PttEXAxr,
tv</cM)- ?HO)-p/t. du corps jaune, Revue générale do Se., 1898 JUm'uxs, t/e&. <<<e L~mp/i~e-
/"Mf f/c<' M-etM. Ge/<a/M,ctc., Arch. f. Anat. u. Physiol-, 1898.

ARTICLE Il
TROMPE UTÈtUNE OU OVtDL'CTE
Les trompes utérines ou trompes de Fatiopc (allem. ~~et<e?', angl. ~~opM?!
<'f<'M~ sont deux conduits, l'un droit, l'autre gauche, qui s'étendent de l'extrémité
''xterne de l'ovaire à. l'angle supérieur de l'utérus. Us ont pour fonction, au
moment de la ponte, de recueillir l'ovule à la surface de l'ovaire et de le trans-
porter ensuite dans la cavité utérine, où il se fixe et se développe s'il a et~
fécondé, d'où il est expulsé au dehors dans le cas contraire. La trompe dévier
ainsi pour la glande génitale un véritable canal excréteur de là le nom d'ovi-
~Mc<e (de outtm, œuf et e!Mce?'e, conduire), qu'on lui .donne en anatomie comparée
et qui tend de plus en plus à s'introduire en anatomie humaine.

§ 1. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

1" Situation et moyens de fixité. La trompe utérine est située dans l'aileron
supérieur du ligament large, entre l'ovaire qui est en arrière et te ligament rund
qui est en avant. C'est elle, comme nous le verrons plus loin (p. 876), qui constitue
le bord supérieur du ligament large.
Tandis que son extrémité interne se continue avec l'utérus, son extrémité externe
donne naissance à un tout petit
cordon, moitié musculaire, moitié
conjonctif, qui t'unit à t'ovaire et
que nous avons déjà signalé a. pro-
pos de ce dernier organe c'est )c
M~MHeK< <M&o-ouo'M (fig. 68),9).
La trompe est donc maintenue en
position 10 par sa continuité avec
l'utérus 2° par son emprisonne-
ment entre lesdeux feuillets du liga-
ment large 3° par son iigatncnt
tubo-ovarien.
Ainsi fixées, les trompes utérines
ne peuvent, dans les conditions phy-
siologiques ordinaires, abandonne)'
la position qu'elles occupent. Mais
elles sont très mobiles sur ptace,
surtout dans Jour portion externe
c'est ainsi qu'elles se portent en
arrière quand le réservoir urinaire
Fig.679. se dilate, qu'eiïes s'abaissent quand
L'tUMus et, la trompe, vus d'en haul (schéma do des anses intestinales remplies
de
la fi guœ 665, p. 785). matières fécales pèsent sur elles,
i,d6h'oiLsuj'~ricu['2,symjthysc))ubiennc.–3,vessie.– qu'elles se dëptaconten avant ~nand
'uK'rus.–S.rcctum.–6,cavuH)[n'cut<'rin.–7,iigamcnt
rond, avec 7', sa brancitc pubienne;?", sa branche infc- ces mêmes anses intestinales s'amas
rictn'e. S. trompe et son paviUon. 9, cavum rtLro-uMrin.
10, ligament )argc. t Jigatncnts u~'ro-sacr~s. t2, cnt-dc- sent dans le cavum rétro-utérin, etc.
sac de Dougtas 13, Ctd-do-sac vtsico-uKrin. 14, cul-de-sac
pt'cv~sica). )S, aor~c. i6, vcino cave i)it'6ricurc. 17, vais- Nous ajouterons que, dans la gros-
seaux itiaqucs primitifs. i8, vaisseaux fnpogash'iqucs. sesse, les trompes, comme t'ovaii'f,
t9,vaisseauxi)iauucscxLct'ncs.
s'élèvent avec le fond de t'uteru:-
dans la cavité abdominale pour redescendre, après [ accoucnemcnt, dans ta tushc
iliaque d'abord, puis dans l'excavation pelvienne.
2°Direction. Suivies de leur extrémité interne à leur extrémité externe, !c~
trompes nous présentent tout d'abord une direction nettement transversale, et
cela jusqu'à la partie moyenne de rovairc. Là, elles s'infléchissent en arrière et,
après un trajet fort court, elles deviennent de nouveau transversales pour se por-
ter de dehors en dedans. Elles décrivent ainsi dans leur partie externe une sorte
d'anse (fig. 679,8), dont la concavité, dirigée en dedans et en bas, embrasse l'ex-
[rëmité correspondante de l'ovaire.
Hectilignes dans leur tiers interne, les oviductes nous présentent, dans le reste
de leur étendue, des ondulations et même de véritables flexuosités, qui, d'abord
légères, s'exagèrent au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'extrémité externe
f!u conduit. Ces Hexuosités varient beaucoup suivant les sujets cites sont, en
générât, beaucoup plus prononcées chez l'enfant que chez l'adulte.
3° Dimensions. Les oviductes, flexueux dans la plus grande partie de leur
rendue et contournés en crosse à leur extrémité externe, présentent naturelle-
fnent des dimensions longitudinales bien supérieures à l'intervalle qui sépare
en ligne droite l'angle supérieur de t'utérus des parois latérales du bassin. -Leur
tongueur est, en moyenne, de 10 a '12 centimètres. BEIGEL, dans de nombreuses
mensurations pratiquées sur le cadavre, a trouve comme minimum 4 centimètres,
et comme maximum 17 centimètres. De son coté, BABKow, sur 40 oviductes, en a
trouvé cinq qui mesuraient de 52 à 78 minimètres, sept de 78 à iOS mi))imëtrc:
vingt-cinq de 108 à ~80 millimètres, trois enfin de 150 a 180 miiHmètres. Leur
diamètre, qui est de 2 ou 4 millimètres au voisinage de l'utérus, augmente gra-
duellement en allant de dedans en dehors il atteint, au voisinage de l'extrémité
externe ou ovarienne, 6 à 8 miUimètres.

§ !1. Co~'FOttMATJON EXTËXJEURE ET fi.\PPOf!TS

comparait l'oviducto à une trompette (~M~a), d'où te nom de ~'oH~e qu'il


FALLOt'E
lui a donné et qu'il porte encore aujourd'hui. Comme ce dernier instrument, en
enct, le conduit tubuleux qui constitue le canal excréteur de la glande génitale
s'étargit progressivement d'une de ses extrémités à l'autre et se termine, du côté de
)'u\aire, par une partie évasée en forme d'entonnoir, que l'on désigne, du reste,
sons le nom de pavillon (fig. 680,4). On distinguo il la trompe de FaHope trois par-
ti' 1° une extrémité interne ou ~o?'6'M interstitielle; 2° une portion moyenne
ou co?'/)s; 3" une extrémité externe, qui n'est autre que le pavillon.
1° Portion interstitielle. La portion intcrstitic!ie ou intra-pariétatc de la
troupe est située, comme l'indique son nom, dans )'épaisscur même de la paroi
de t'utérus. Sur une coupe frontale de ce dernier organe (fig. 682), on constate
qu'cHe étabHt la limite respective du bord supérieur et du bord iatérat corres-
pondant. On constate en même temps qu'elle est iégëremcnt ascendante et qu'elle
fur'nc, avec le corps de ta trompe, qui lui fait suite, un angle très obtus dont
i'ouvcrturc regarde en bas et en dehors. La trompe débouche dans t'utérus par un
petit orifice arrondi, de 1 millimètre de diamètre (ng. 682,3) cet orifice (os<tMM
!f/c;K:tHt) s'ouvre au sommet de i'infundibufum qui constitue t'angte supérieur de
la c.nité utérine.

Corps.
2° Le corps de la trompe, qui continue la portion interstitielle, se
f~g.'ge de t'utérus entre le point d'émergence du ligament rond et celui du liga-
meut de l'ovaire, mais sur un plan un peu plus étcvé. Nous verrons d'autre part,
dans ['articte suivant (p. 830), que ce point d'implantation de la trompe sur i'uté-
rus se trouve situé sur le même plan que le fond de cet organe chez la nullipare,
.1 10 ou )2mil)imètres au-dessous chez la multipare.
Lecorps de tatrompesesubdiviselui-même en deux parties distinctes qui dif-
férent d'aspect et de voiume (dg. 680) une partie interne (3'), appeiëe isthme
une partie externe (3"), à [aqueHeHENLE a donné le nom d'ampouie. –L't's<Me,
ainsi appelé en raison de son petit calibre, répond à la partie rectiligne du con-
duit. Il mesure 3 ou 4 centimètres de longueur sur 3 ou 4 miHimëtres de diamètre.

10 6 il ?
Fig.680.
La. trompe (le Fallope, vue par sa face postm'iouro (côté droit).
i. u~rus. 2, portion intct'sU<icUc de ta h'ompc. 3. sa deuxième portion ou corps, avec 3' t'isH)mc i'inn.
poule. 4,sa troisième porUon ou pavillon. 5. frange ovariquc. <i. ovaire, (''rig'në en arrière. 7. Hg.uoent
tubo ovarien. –8, ligament ullro-ovaricn. 9, tigamcnt.large. 10, aitcron po~cricm'. H, aiicron sut"rt<'urou
tn6so-satpinx.

Il est cylindrique, dur au toucher, d'une consistance qui rappelle jusqu'à un cer-
tain point celle du canal défèrent. L'aMtpOM~?, beaucoup plus large, puisqu'cfte
atteint jusqu'à 8 et 9 mittimèLres de diamètre, est également plus longue rHe
mesure, en effet, 7 ou 8 centimètres, soit les deux tiers de la longueur totale de i'ovi-
ducte. Elle se distingue encore de l'isthme par la constitution de sa paroi, qui est
plus mince, et par sa consistance, qui est beaucoupplus moHe. Elle en diffère C!
morphologiquement, en ce qu'elle est un peu aplatie d'avant en arrière, irrc~u!i~-
rement catibree, fortement flexueuse et parfois même, surtout dans le jeune nge,
plus ou moins enroulée sur son axe a la manière du tube d'un limaçon.
Envisage au point de vue de ses rapports, le corps de la trompe établit la limite
(fig. 679) entre le cavum rétro-utérin et le cavum prcutérin. H répond aux anses
intestinaies. Il peut aussi, dans certaines conditions, entrer en rapport, en arrit't'e
avec le rectum, en avant avec le réservoir urinaire.
3°Pavillon. Le paviHon(M!.o?'SMSdiaboli des anciens anatomistes) revèt la
forme d'un large entonnoir, dont l'ouverture, par suite des diverses inflexions que
décrit le segment externe de la trompe, regarde habituellement en bas, en arricrc
et en dedans. Du resté, il représente la partie la plus mobile de la trompe sa
position varie beaucoup suivant les sujets. C'est lui qui, au moment de la rupture
d'une vésicule de de Graaf, se porte vers la région de l'ovaire occupée par cette
vésicule, pour y recueillir l'ovule et le diriger ensuite vers la portion tubuleuse de
l'oviducte. Le pavillon de la trompe, en raison de sa forme (ng. 68t,6), nous oure
a considérer une surface extérieure, une surface intérieure, un sommet et une
hase
a. <S'M?'<eec~e?'/eM)'<?. La surface extérieure continue la surface extérieure du
corps de la trompe. Comme cette dernière, elle est lisse et unie, d'une coloration
hfanchâtre, partout recouverte par le péritoine visccrat.
b. 6'M~sce Mt<ert'eM)'e. -La surface intérieure, qui fait suite a la cavité de l'am-
poule, est beaucoup plus irreguUèrc que la précédente: nous verrons pourquoi tout
à l'heure. Elle s'en distingue, en outre, en ce qu'cHc a une coloration rosée et
qu'eHe est tapissée, non plus par te péritoine, mais par une muqueuse, continua-
tion de celle qui revêt l'intérieur de la trompe proprement, dite.
c. <S'om.Hte<. Le sommet du pavillon est représente par un oriHcc arrondi, qui
nous conduit dans l'ampoule. Cet orifice (tig. 681,7~, targe de 2 ou 3 mHHmètres,
est l'orifice abdominal de la
trompe (os<ïMM abdominale).
)f s'ouvre, comme on le voit,

''n pleine cavité péritonéale et


uous présente ainsi ce fait sin-
.~uHer (fait unique dans l'éco-
nomie, du rester d'une cavité
-creuse communiquant avec
une cavité muqueuse et, par
cHc, avec l'extérieur. Cette
''ommunication entre la cavité
peritonëato et le conduit tubo-
utero-vaginat nous explique
''ommcnt il se fait que les sper-
matozoïdes remontoit parfois,
a travers la trompe et son pa-
vition~ jusque sur la glande
S~nitate. Elle nous explique
en même temps la possibilité,
pour une injection médica-
tncnteuse poussée dans le va-
), H~atnod !ar~c, vu par sa tacp jtostcrtoue. 2, ovaire, avc<:
~in ou l'utérus, de suivre le 3, v~sieutcsdc de ('raaf; 4, c'catricps. 5. antpouïc de la tron~'c-
6, ~aviUot~ avec dcnx co-ctes conec)tt''i'[nps de fraudes. 7. o~tiutu
o~tne chemin et d'arriver abdominide. 8~ frange ovuri~ue. avec S', sa ~cmHi~t'c !on~itudinatc.
t)~a!Mf')tt tubo-ovaricn, sm' Ic'jnc) se eonUnuc )a ~OH~iëre itongitu-
ainsi sur la surface libre du dinettc de fa fr.mgc (nariqup. H', organf de RuspmMùHer.
p.)'itoine. Nous ajouterunsque
t ustium abdominale de la trompe a un diamètre bien inférieur à cetui du pavillon
qui le précède et a celui de l'ampoule qui le suit il représente donc comme une
surte de détroit situé entre deux cavité:; beaucoup plus larges.
d. Base. La base ou circonférence de la trompe est fort irrégulière tantôt
elle est simplement festonnée, tantôt, et c'est le cas le plus habituel, elle est pro-
fundëment découpée en une séeie de languettes, qui, cHes-niernes, sont plus ou
'auins dentelées sur tours bords et qui, pour cette raison, ont reçu le nom de
franges ce sont les /?'aM~es ~MpsMMoH (tig. 68t,()).
La longueur des franges varie ordinairement de 10 à 15 millimètres. Leur forme
'*i~ te plus souvent tancëolëe, avec une base répondant a t'ampoute et un sommet
f~'Hant tibrcment dans la cavité abdominale. Leur nombre, d'après ta plupart des
auteurs., varierait de dix à quinze mais ce nombre est généralement très difficite
& déterminer, en raison des franges secondaires qui viennent se greffer sur les
franges principales. Quant à leurs rapports réciproques, les franges du pavillon se
,juxtaposent toutes par leur bord en formant ainsi une rangée unique; ou bien, elles
se disposent en deux ou trois cercles concentriques. Dans l'un et l'autre cas, elles
constituent par leur ensemble une sorte de corolle, toujours irrégulière et capri-
cieuse, mais aussi toujours très élégante, au fond de laquelle vient s'ouvrir l'ostium
abdominale.
Parmi les franges que nous venons de décrire, H en est une, plus longue que les
autres (20 à 30 millimètres de longueur), qui, de la partie inférieure de l'ampoute,
se porte vers l'extrémité externe de l'ovaire (fig. 641,8) c'est la /)'<mg'e o~cn~Me
(/MH6?'M ot)6t?'~ca). Elle suit exactement le même trajet que le ligament tubo-
ovarien, contre lequel elle s'applique par sa face externe et auquel elle adhère inti-
mement. Sa face opposée, entièrement libre, est creusée en son milieu d'un si)!on
longitudinal (8'), qui occupe toute sa longueur et qui aboutit en haut à t'ostiurn
abdominale. Du reste, la frange ovarique descend jusque sur l'ovaire ou bien s'ar-
rête à quelques millimètres au-dessus. Dans ce dernier cas, le sommet de la frange
est relié à la glande génitale par la portion terminale du ligament tubo-ovarien, et
cette partie du ligament, ainsi devenue libre, nous présente sur son côté interne un
revêtement muqueux et un sinon longitudinal, qui continue, du côté de l'ovaire,
celui que nous avons signalé tout à l'heure sur la frange ovarique (fig. 681,9). Autre-
ment dit, l'ostium abdominale de la trompe est relié a l'extrémité externe dcl'ovairf
par un sillon plus ou mo.ins marqué, qui occupe successivement, quand la frange
ovarique ne s'étend pas j usqu'a l'ovaire, le milieu de cette frange ovarique d'abord,
puis l'extrémité inférieure du ligament tubo-ovari&n.
On rencontre assez fréquemment sur la, moitié externe (tu corps de la trompe, de préférence
dans le voisinage du pavillon, des pavillons ~M~tKmet'aM'e~ou aeces~o:)'< J. R<CHAKD (.~M/omi'e
des ~'oH~es ~e ~'M<M'!M c/;e!. la femme, Th. t'a.ris, i8Si), auquel nous devons une oxceitt'nk'
étude de coHe a.nom.].[ie, l'a observée cinq fois sur 30 sujets. De son côte, SAf't'EY, sur 1G4 suj~b
(77 femmes et 87 fœtus) qu'i) a. examines à cet efTet, n'a rencontré de pavillons accessoires (jm;
dix fois. En reunissa,nL ces doux statistiques, bien différentes comme on le voit, nous arrivons a
un chiffre moyen de </i3 comme rcprescnta.nt le degré de fréquence de l'anomalie en question.
1J n'existe, le plus souvent, qu'un seul pa,viUon accessoire; plus rarement, on en rencontre deuv:
il y en avait trois dans un cas de RtCHAM. Quand ils existent, les pavitions accessoires présen-
tent ta mémo configuration générale et la même structure que le pavillon ordinaire comme cr
dernier, ils revêtent la forme d'un entonnoir, dont les parois sont plus ou moins découpées en
franges et dont le sommet s'ouvre par un orifice arrondi dans l'ampoule de la trompe.

§ Ill. CoNt-'OHMATtON tKTm:IEUHH

Les trompes utérines sont creusées intérieurement et dans toute leur tongueur
d'une cavité tubuteuse, dont le diamètre augmente, comme celui do )a trompe cHc-
même, en allant de l'ostium uterinum vers l'ostium abdominale. Dans la portion
interstitielleet au niveau de l'isthme, ce diamètre est de! mittimetre a'1 miHimctr'j
et demi; a peine permet-il l'introduction d'une soie de sanglier. L'ampoule, au
contraire, plus large, plus extensible, se laisse facilement pénétrer par une sonde
de moyen calibre.
La cavité tubaire ne possède aucune valvule ou formation équivalente les
liquides ou les corpuscules solides peuvent donc y circuler dans les deux sens. Pnr
contre, elle nous présente sur sa paroi un système de plis longitudinaux, it dispo-
sition bien spéciale (fig. 682 et 683), qui s'étendent sans interruption de son extre-
mité interne à son extrémité externe. Dans la portion interstitielle, ces plis, encore

Heplis longitudinaux de la trompe (en partie d'après RtCHAM)).


t.OfairfdroiL–2.u).<-rus.–3.orinccinterne de la trompe droite.–4,cana)tu)mirc.–3, ))!<«))<'«'te la
< frange o~at'ique. 7, iigamcnt utc'ro-ovariol. 8, attcron supérieur du HgantOtt )argc ou 'm''so-satpin~.
))Ot)t))C.
".tigamcnt.targe.

m'n accusés, se réduisent, a de simples crêtes, à peine saiHantes et scparccs Ics unes
~!cs autres par des sillons peu mar-
ques. Elles augmentent gradueHc-
menten nombre et en dimensions en
passant dans la région de t'isthmc,
<'t acquièrent dans l'ampoute leur
maximum de développement. Arri-
vées a l'ostium abdominale, elles le
franchissent pour venir se continuer
avec les franges du pavillon.
f.cs plis longitudinaux des trom-
pes sont très variablcs dans leurs
dimensions et certains auteurs les
'Hviscnt a cet égard en petils,
~<Y<H< et M:oye)!S. Les plus petits
--ont de simples saillies linéaires a
pt'ine marquées. Les plis moyens
présentent de 2 a 3 minimètres de
hauteur. Les plus grands atteignent
ou 4 millimètres de hauteur et
m'mc plus on en voit toujours un
certain nombre dépasser plus ou
moins l'axe du conduit tubaire et
-~tevcr parfois jusqu'à la paroi op- t-'ig.C83.
)~<-ee a ccUe qui leur a donné nais-
Cmtj)c t)'ansvcrsa.)c <te )!i trompe 'k FitUopc (pra-
sance. Ces derniers plis présentent ti<[UL'etjmnhca.Ut)e)ist))<)]c(<)'!t))r<sSc)L\tER).
sur rune et l'autre de leurs deux Aut).isdp)attp:urcsc\<]"t)cco)nntencc)ncn~ttet'attcron
faces des plis secondaires qui, à leur suj'f'ricurdu tigamcnt hrge ou m~so sat))im (m voit ncttcmpnf.
sm cfttc cou~c. les j'toton~Ctncnts irW~uïiers que la mu'jupu~c
cuvoic dans
t"nr, se hérissent de plis plus petits t'Ftn''cict.fortcH)entanfractueux.
tu)ni~'t'p du conduit. !cqupt, de ce fait, est trL'$

encore. Il en résulte que, sur une


coupe transversale de la trompe (Hg. 683), les plis précités, par suite de tours divi-
siôns et subdivisions successives, revêtent une forme p)us ou moins arborescente.
Sur certains sujets, les plis que nous venons de décrire sont peu développes,
mais le fait est rare. Le plus souvent, ils sont tellement multipliés qu'ils remplis-
senta eux seuls toute )a cavité tubaireet que celle-ci n'est plus représentée que
par tes fentes étroites que laissent entre eux les plis en question.
La signification anatomiquc de ces plis ne nous est pas encore connue. Mais,
en obstruant partiellement le conduit tubaire, en le transformant en un système de
fentes étroites et tortueuses, ils ont certainement pour effet, sinon pour but, d<'
ralentir la marche de l'ovule et du spermatozoïde,qui cheminent )'un vers l'autre.
et d'augmenter ainsi les chances de contact entre ces doux ëiements, contact d'où
résultera la fécondation.

§ IV. CoNSTrTUTtON AXATOM)QUJ':

La trompe~ considérée au point de vue de sa structure, se compose de trois


tuniques superposées une tunique externe ou séreuse, une tunique moyenne ou
musculeuse, une tunique interne ou muqueuse.
1° Tunique séreuse. La tunique séreuse est une dépendance des ligaments
5 iarges, une dépendance du péritoine par cou-
scquent. hiie tap)ssc te corps de la trompe dans
toute
tolttC sa longueur et
Sa 1OI15l.1Cri1' Sllr tout
(',t sur 5011 pourtour,
lUllt son l)ollr'torll', !c
~(~

bord inférieur excepte. Le fongdecebord,


feuiUet séreux qui descend sur le côté postérieur
de !a trompe et celui qui tapisse son coté antérieur
s'adossent l'un à l'autre pour former à l'organe
une sorte de méso(ftg. 684, 2), que l'on désigne
généralement aujourd'hui sousienomdc?He~o-
salpinx. On l'appelle encore ~t/eroK sMpo'teK?'.
Fig.C8t. En dedans, le péritoine tubaire se confond avec
La trompe eL son n~so, vus sm'uno celui qui revêt i'utérus. En dehors, du côté du
coupe sagi!ta)c.
pavillon, il s'étale sur ta face externe des franges
l.hgamcutiargc.–2,ai)et'on su parieur
out~ëso-salpinx.–3,h'o)npGdcî''a))opc.– et se continue, sur les bords de celle-ci, avec ta
4,!u)erf)npost<fieurf))Mieuiodei'ovaire' leur face interne.
–5,ovai!'GtavccC,son6piUt6iiunicvhn- muqueuse qui tapisse
driquo.–7,7.i!onc!deh'iH)siUone))troi'cn- Le péritoine adhère a )a trompe à l'aide d'un
do~h61iumj)6ri),on6ate~lY'ptth~liumovarien.
tissu cellulaire peu serré, renfermant, quelques
fibres élastiques et un grand nombre de vaisseaux.

2° Tunique musculeuse. La tunique musculeuse de la trompe se compose


de fibres musculaires tisses, disposées sur deux plans un plan profond, compre-
nant des fibres circulaires; un plan superficiel, formé par des fibres )ongitudina)cs.
a. /t&?'es CM'CM~M'e~. Les fibres circulaires, disposées en anneau, comme
Jour nom l'indique, forment une couche épaisse de 0"2 en moyenne, qui s'étend
sans interruption sur toute la longueur de la trompe. En dedans, sur la portion
interstitielle du conduit, ces fibres se fusionnent avec celles de )'utcrus. Kn
dehors, du côté du pavillon, elles s'arrêtent au niveau de l'ostium abdominaic, en
formant tout autour de cet orifice une sorte de petit anneau disposé a la mamft'c
des sphincters.
b. 7'Y~'es ~OM~M~'M~es. Les fibres longitudinales forment une couche a h
(ois peu rëgu)ierc et mal isolée un certain nombre d'entre elles, en effet., se mcic
constamment aux anneaux de la couche précédente. Les fibres longitudinales de
trompe, qui font suite en dedans aux fibres transversales de t'uterus (voy. t/<e?'M«),
s'arrêtent en dehors, comme les fibres circulaires, il t'origine du pavillon. L'n fais-
ceau, cependant, descend dans le Hgament tubo-ovarien et contriijue ainsi a former
.c Hgament. indépendamment des fibres )ongitudina)cs que )'on pourrait appeler
/~res ~oK~M~MM/ese~o'MCS, Wn.DAMS a. décrit tout récemment (f89~) une nouvcitc
ouche de fibres )ongitudina)cs, située en dedans de la couche des libres circu-
taires. Cette couche de/<&?'es ~OK~Me~'HC~es tH/e~'Hes, toutefois, serait très mince
''t, de plus, se trouverait circonscrite a la portion de !a trompe qui avoisinc Futerus.
3" Tunique muqueuse. La tunique muqueuse tapisse intérieurement la
inique muscuteusc et lui aditerc intimement sans interposition d une couche
conjonctive spcciatc. C'est c))e qui, en se sontcvant, forme les plis longitudinaux
(]i)e nous avons décrits plus haut dans la cavité de ta trompe. Dans les intcrvaHes
(!c ces plis, la muqueuse mesure de 0"t a. 0"2 d'épaisseur.

A. Smum-L'nn.. Histotogiqnemcnt, la muqueuse de la trompe se compose,


comme toutes les muqueuses, d'un chorion
et d'une couche ëpitheHatc. HUc est entière-
mentdepourvuedci;tandcs.
<i. CAo'z'OH. Le chorion muqueux est
constitue par une trame conjontivc assez
s~'rrec~ aux ëtëmcnts de iaqucHc Yicnt se
!))')€ par ptaccs un certain nombre de ubrcs
muscutaircs tisses. Ces fibres Usscs sont une Fis.685.
dépendance de la tunique muscutcusc sous- Kpitht~ium<)''):tt)'«mpc.vucn coupf
jo'entc et ne constituent en aucune fagon, \c''tK-u)c td'ttpn'sKonx, onprmttcca il
)'ou\r<tRe th.' XûTH'<AGEt.
un'' mnscu)aris mucoscc anatogue a cette que
t'~D renconLrc à la pnrLie profonde de la muqueuse in~estinate. Le chorion se ter-
mine, du cû).c de t'cpHheiit)m pa;' une mince couche hasatc. Au-dessous du chonon
muqneux se voit une sous-muqucuse toujours
fu)t mince, formée par des 6temcnts conjonc-
tifs jtfusou moins fiches en fibres ctastiqucs.
A'~Me~'MM!. L'cpiLhetium est consULue
par une seutc rnngee de cellules prisma~que~,
))~ut<'s de 15 à 20 u. et sunuonf.ccs de cils vihra-
tih' Ces cils se meuvent, de dehors en dedans
ft t;)vo)'isent, par conséquent, la progression
de f'ovnte dans ia cavité utérine. Outre ces ecf-
)ut~'s eyiindt'iqnes ciiiecs, on rencontre encore
d:u)- ['epithëiinm de la trompe un certain
th)))d)rc decc)iu!es piriformes ou coniques,
non ciHces, dont la base répond a ta mem-
brane basate et dont le sommet, tantôt enite,
tan~t renne en massue, s'cnfonce ptus un
i~'ins entre les ceHn)cs cylindriques voisines
<\h:ons, HoMrn). On trouve cnnn dans CintervaUedcsceUutcsprécitées des ieucu-
''yk-i migrateurs, qui proviennent du chorion et qui tombent, après un trajet
\ar'ab)e, dans iatumièredu conduit.
B. MûDE DE coKTinutTË AVEC LES MEMBRANES VOISINES. La muqueuse tubaire se
continue, à travers l'ostium uterinum, avec celle de l'utérus. Au niveau de l'ostium
abdominale, elle traverse cet orifice et s'étale alors sur la face interne des franges
du pavillon. C'est le long des bords de ces franges ou plus exactement a 0"[2 ou
0"1S au delà de ces bords (TounNEux et HEMMAN~), sur la face externe du paviHon
par conséquent, que se fait la transition entre l'epithélium cylindrique cilié de t.i
muqueuse tubaire et l'epithélium plat de la séreuse péritonéale. Cette transition,
quoique graduelle, est cependant assez brusque elle s'effectue dans un espace
relativement très restreint, '15 IL en moyenne (TouRNEUx et HERRMAKN).

§ V. VAISSEAUX ET NERFS

1~ Artères. Les artères de l'oviducte proviennent de deux sources de l'utérine


et de l'ovarienne (fig. 725). L'M~Me('t), après avoir fourni en dehors la branche
destinée à s'anastomoser avec l'ovarienne (voy. Ou~M'e), se prolonge sur la trompe
en une petite artère flexueuse et a direction transversale, que nous désignerons
sous le nom d'a?'<ë)'e <M6aM'e M~o'Me (2). L'o~eMMe (4), arrivée à l'an~c
externe de l'ovaire, abandonne une collatérale ascendante, qui se porte d'abord du
côté du pavillon, puis s'infléchit en dedans pour suivre, le long de la trompe, no
trajet transversal nous l'appellerons, pour la distinguer de la précédente ~'ar<e)'e
<M~sù'e ea?<e)'Ke(9).
Ces deux artères tubaires, cheminant en sens inverse, s'anastomosent a ptch)Il
canal et forment ainsi au-dessous de la trompe, entre les deux feuillets du m6su-
salpinx, une longue arcade, l'<M'cc~esoMS-<M6<!M'e, dans laquelle il est babituctie-
ment impossible d'indiquer la part respective qui revient a l'utérine et a l'ova-
rienne.
De cette arcade sous-tubaire partent deux ordres de rameaux les uns, descen-
dants, pour l'ovaire les autres, ascendants, pour la trompe. Ces derniers rameaux
abordent la trompe par son bord inférieur et pénètrent tout d'abord dans la
tunique musculeuse, où ils suivent un trajet flexueux et plus ou moins spirui'de,
qui rappelle exactement celui des artères utérines. Ils se terminent dans la
muqueuses, en formant dans la couche la plus superficielle du chorion, tout près
de l'épithélium par conséquent, un riche réseau capillaire à mailles pofygo-
nales.
2" Veines. Les veines issues des réseaux capillaires des deux tuniques mus-
culeuse et muqueuse se dirigent vers le méso-salpinx et y forment, par leurs .inas-
tomoses, un réseau à mailles très larges, allongées parallèlement à l'axe de la
trompe (fig. 691). Finalement, elles se jettent dans les veines utéro-ovaricnnes.
3° Lymphatiques. Les réseaux lymphatiques de la trompe naissent vraisem-
blablement, comme sur l'utérus, des trois tuniques du conduit, mais leurs
réseaux d'origine n'ont pas encore été exactement décrits. Les troncs qui en
émanent descendent, comme les veines, dans le méso-sa.lpinx. Arrivés au bord
antérieur de l'ovaire, ils rencontrent les lymphatiques issus de ce dernier organe
et ceux qui proviennent du corps de l'utérus. Ils se mêlent à eux et remontent
dans l'abdomen, pour aboutir aux ganglions lombaires.
4" Nerfs. Les nerfs de la trompe, toujours fort nombreux, proviennent des
plexus qui entourent les deux artères utérine et ovarienne. Leur parcours et leur
mode de terminaison dans les parois de la trompe ne sont pas encore nettement
élucidés. Mais, dans ces derniers
temps (']894), JACQUES, à la suite de
nombreuses recherches poursuivies
chez de jeunes animaux à la fois
par la méthode d'Envie)) et la mé-
ihodc de GoLGt, nous a fait connaître
il ce sujet un certain nombre de faits
nouveaux que nous allons résumer
(iig. 686 et 687). Les recherches de
,L\CQUEs ont été confirmées depuis
par von CrAWMSxxr, en '1894, et par
Kos'rux, en '1895. Fig.6S7.
Tout d'abord, les filets nerveux Vue d'ensemble dos nerfs do la trompe
destinés à la trompe forment en chez un raL nouveau-né (d'&prcs JACQUES).
fichors de l'organe, dans le tissu veux, f, bouquet d annotes, abordant la tromt~c. faisceaux ttcr-
provenant des plexus périvasculaires. p, plexus nerveux.
cellulaire sous-péritoncat, un pre- situé dans le ligament de la trompe. a, réseau péritonéal.
b, plexus intra-musculaire.
tnier ptcxus, à travées volumi-
m'uses, à mailles irreguiiëres, constitue en grande partie par des fibres de Hemak,
avec, sur le trajet de ces fibres, des cellules ganglionnaires (GAWxosxKv) c'est le
p~cMS fondamental, et nous ferons re-
marque)' que sa situation est un peu plus
superficielle que celle des vaisseaux.
De ce plexus fondamental se détachent,
abstraction faite des filets exclusivement
vaso-moteurs, trois ordres de rameaux,
savoir des rameaux destinés au péri-
toine des rameaux qui se rendent à la
tunique musculeuse; des rameaux desti-
nes à la muqueuse. Les raMteaM.c des-
linés NM per~ome se dirigent vers la
sf)'usc et viennent former, au-dessous de
t')dothëtium, un plexus à mailles aHon-
~'Ts dans le sens de l'axe de la trompe.
tj's fibrilles qui le constituent sont à la
fuistrès fines et fortement variqueuses, Fig.6S8.
suivant pour ta plupart une direction ton- P)o\usintraL)nu5cut.ut'c,vusurunet'oupe
gitudinate. Les ?'<!HteaH.K H:MSCM~ï!')'es tangcnticOc p<n'~t)c)o à t'axe de la trompe
(d'~pt-CS JAC~L'ES).
p~'t~trent dans l'épaisseur de la tunique
mu-cuteuse et y forment un deuxième <tt fibrUtcs du roseau t~'ritonéaL aUoM~ecssui~aut t axe.
t, Bbrcs intra-n<uscu)aircs.
ptexus, le JJ~~CMS M!<?'<9:-H:M~CM~M'?'<?, à
fi)))'csextrêmement nombreuses, ramifiées, parallèles entre cites et pcrpcndicu-
iait-cs à celles du réseau përitonëa!. Leurs plus fines ramincations se terminent,
par des extrémités variqueuses, entre les fibres musculaires lisses. Les
?'aM~ïM.r muqueux, après avoir traversé la couche musculeusc, arrivent dans le
churion muqueux et s'y divisent en un certain nombre de fibrilles, très fines et
variqueuses. Ces fibrittës arrivent au-dessous de l'épithélium et se terminent
dans son voisinage par des extrémités renftëes en massues. JACQUES, pas plus que
G\wvRûxsKY et Kos'ruN, n'a jamais vu de fibres nerveuses pénétrer dans la couche
épithéliale et, d'autre part, il nous apprend qu'il n'a jamais rencontré de ce)Iu)es
nerveuses dans l'épaisseur même de la paroi tubau'e.
Voyez, a.u sujet dos trompes de F~fopo RtCtf.utD, ~Ka<. des <o)H~M ~e !'M<e<'M.!<tez~eM)t)t'.
Th. de Paris. t8St HKLu' Bec/i.«' ~< s<)'uc<M<'e (/es <o)npM M/ë~'utM, eLc., J.dota, Soc. M.i(L
de la Loiro-tn)' M:),nt,os, )8S8; PAKMK, D:e o'~anMc/ie ~et'&nt~<Mt;7 ~e;' ï'M&s )nt< f/eM ~;<
stocke &e))n Me~~c/tot :<;M< ~p)t r/t:<CH. St-Pctorsb. med. Zcit,schr., J862; K)'t)m~, Ue&o't/f);
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f~ M <fan.o)'nta/fo;tp/i)~;o~o~:(/t<e. Soc. do Bio)., i89) B.u.LAXTYKE ot WtD.tAxs, 'iT/ie /t!<o~
aH~pf<</to/o.o/'</ie /'<tMop!'aM tubes, Brit. med.Jour~ t89!W)n,tA.'<s,Co<!<)''<<o</MMOtw<i<
(md pa</t. /i!S/o<o.7!/ o/' y/te /'aMopM;t <t<&M, Anicr. Journ. of )ncd. Se., 't80t Ft~tnAH), Co?t<W&.
a~o studio </eM')x/oL Ho;'m. e patol. <e<t'oM~e,Ann. dLOstet.ric., )89S; PorOFF, .Mot'p/
et /tM<. f/M <)'ot;tpe~ e< (<M pat'Ot)<!)':MH!pe<tf/M/;< /? vie !')t<t'a- <'< c~ft-x<e<'«:e, Arch. f. Gyn.di.
t893; -JACQUES, O~W&;f<!0)t et /<H:t!ntso!ts ~es oo'/s ~aMt' la <)'o~:pe K<e<'<;te, Bihtiogr. <in:U.,
Na,ney, t89t; FEH!)AH)isi, CoM<t' a~o ~<o <<e ~)tn<. !!o;');t. e ;)<ï/o<. (/e//e <~0)?!A< e/c., Ann.
diOst.cLriciii, )89i; G!!USDH\v. Zto' ~~<o<. ~c<' /f<</opt'<t'M/ie;t ï'f<<;en, Contr. f. Gynttk., J8M7.

AHTtCm Ht[
UTÉRUSS

L'utérus, vulgairement appelé matrice (at)em. G'e~M?'mM~e?', ang). Ms?'M~), ''st


un organe creux, à parois épaisses et contractiles, destiné a servir de réceptacle
à l'ovule après )a fécondation. Il reçoit ce dernier au sortir de la trompe, )e retient
dans sa cavité pendant toute ta durée de son évolution et, quand il est arrivé a sa
maturité, contribue par ses contractions a t'expulser au dehors. L'utérus devient
ainsi l'organe delà gestation et de~. parturition. On le rencontre chez tous les
animaux dont les œufs ne portent pas en eux-mêmes tes matériaux nutritifs néces-
saires au développement de l'embryon et du foutus it fait défaut, par conséquent, t,
chez les oiseaux, Ics reptHcs, les batraciens et lcs poissons mais son existence
est constante dans toute la série des mammifères depuis les monotremes jusqu'aux
primates.
§ L CoXSfDKRA/l'IOXS HH~'ËnALES

1° Situation. L'utérus (fig. 689, et 698, 16) occupe )a partie moycntx; de


l'excavation pelvienne, autrement dit, l'espace compris entre le réservoir urinairc
et le segment terminât du tube digestif. ft est situé en dedans des trompes de
Fallope, auxquelles il fait suite, au-dessus du vagin qui le continue, au-dessous du
paquet intestinal qui roule non seulement sur son fond, mais sur la plus grande
partie de sa surface extérieure.
Forme générale et division. La forme de l'utérus est cc]tc d'un cône :)p)ati

d'avant en arrière, dont la base regarde en haut et dont te sommet, fortement
tronqué, s'engage plus ou moins dans l'orifice supérieur du vagin (fig. 701). n
rétrécissement circulaire, situé en peu au-dessous de sa partie moyenne, a pcru.i.s
t
aux anatomistes, comme aussi aux chirurgiens et aux accoucheurs, de diviser
t'organe en deux parties une partie supérieure ou co?'ps, qui, seule, répond a
i'aspectconoïde indique ci-dessus; une partie inférieure ou cu~ diflerant, de la
prccëdent.e en ce qu'cHe est plus courte, moins large et :(. peu pr cytindriqnc. La

t-'ië.MM.
LosvisCfrc:;in)iU.-))t*)\iMns<tot~tctt)n)t'us))cnhi).utp!n')c~<)'~itsu(<ctit')n'.
(Du c't6 gauche~ t'o~aire el la tro'ttpc ont été ~t'i~ncsft) haut tt'rs ).t fo-c iïiafjuc.~
t. ~<"si: 2, fosscllcs paravésicalcs. utérus. i, ti~at')f)d tar~c. tigaotf'nL t0ï)d. -'cn~a~fan) dans
k'ca!ta)ittguiHat<'Lsctftrut'~uanLpout'Vt'nit'suHac!)Ct'auj)ub)S))a)'-csfa!-e('auxnttt'fncs(5\Mt'tctt<tt~ft
.t .'rattdc t('n'c par ses faisceaux cxtct))cs G, troxtt'c dutitf cil )ttaec. )'m~cant 0) atrtc'rp dans ta fosscU~
't-mquc.–7,otan'c~aueht' S.)'orttOtt)<'f(ttft)a!cdttc<)tûttt)jufM'hicH.
«fa. f, tigaments uh*'f0 sact<s. tO. vaisseaux u~'ro-o\ari)t.s. !L am'c
c continuant en bas avf'ctcrcc-
\einc cave info'tcu'e.
'aisseaux itia<;uc5 pt'in)Hifs. )4, vaisseaux Hia~ucs externes, i~ vaisseaux Ha<)ucs it)tcr)!cs. ))j. uretère.
péritoine. t~, cut-dc-sac vcsico-utciin. )9, eut t)c-sac recto-vaginat ou u)-dc sac le Dougîas. ~0, paroi
iti'!oa!i)ta)c. ~0', pctH optique. ~), quatriômc vcrtcbrc tond'airc. pufi~. ~3, t'soa- .tt, carré dfs
)"f)the~. Hsstt cct)n!o-adipcuxsous-péritonéal, cotMpris dans iatH~k' 'jue forftic<t !c psoas et ic t:)u.sc)c ifia~uf.
tuasse sacro-tombairc.

ligne de démarcation entre le corps et le col a rc';u )e nom d'<sf/)H!e de ~'M/crMS.


.cx prononcé chez l'enfant, l'isthme s'atténue
u~oins chez la femme qui a eu
ta
pubct-tc et s'enacc plus ou
plusieurs grossesses.
3° Nombre. L'utérus, dans l'espèce humaine comme chez tous les primates.
't') idrophie,
un organe unique.. médian, symétrique. Dans certains cas, on t'a vu, frapp'
se réduire à des proportions minusculcs ou même faire eotjeremcnt
'f'~aut toutefois, les faits d'absence totale de l'utérus sont excessivement rares et,
parmi ces faits, il n'en est peut-être aucun, comme )c fait remarquer SA)')'r:v,
~n soit exposé en termes assez explicites pour lever tous les doutes. Par contre,
!;t Httérsture anatomique renferme un certain nombre de cas hico constatés
'tut~rusdoubfe.
Cette duplicité de l'utérus est plus apparente que réelle, et l'tLnomalio à laquolle on a don
ce nom résulte bien plutôt d'un arr&t de développement que do l'apparition d'une formiith
surnumet'a.iro. Le conduit uLero-vagma,], on effet, comme nous le verrons plus hu'd enEmbt')
Jogio, est primitivement constitué par deux conduits Jat.era.ux, tous les deux de même valeur,
comme ces conduits sont u. leur origine complètement indépendants, il existe alors deux vagi
et doux utérus. Bientôt, ces doux conduits s'adossent et se confondent sur la ligne média.;)
aux deux organes pairs de tout à 1 heure, .1
succède un organe unique, impair et média!).
Toutefois, si les deux conduits sont confondu,
extérieurement, leurs doux cavités persista!))
encore, séparées l'une de l'autre par une f')~i
son médiane et. antero-posteriouro, qui répond
au plan de soudure dos doux tubes primitifs
l'organe est unique, mais cloisonné. Plu,
tard, cette cloison disparaît pou a peu p;u'
résorption et, à leur tour, les deux cavité
tubuleuscs qu'elle séparait l'une de l'autre ;-<'
fusionnent en une cavité unique, cavité im-
paire et médiane comme l'organe au ~'in
duquel elle se trouve creusée. Or, connnp
cette résorption de la cloison médiane se f.n)
de bas en haut, de la vulve vers le fond fh'
l'utérus, nous avons successivement les tn~
dispositions suivantes 1" vagin cloisonnr d
utérus cloisonna 2° vagin simple et ut~u:-
cloisonne 3" vagin simple et utérus sin~ic.
type do l'adulte.
Mais, ce processus formateur peut, d.u~
certaines conditions que nous n'avons pas .t
examiner ici, s'arrêter a l'un quelconque de
Fig.G90.
ces divers stades et créer ainsi des malfor-
Ut6['us et vagin doubles, fetmnc de quaraïit.c-deuxans f~ant mations qui, morphologiquement, varh'r~nt
cnciurjgt'ossessGs(d'apr~Ot.uvn!rt). suivant le stade où survient l'arrêt do déve-
n,cavité'h'oite.–6,c.n'Mgnuche.–r,ov!th'Gth-oit.)ic;f))nent loppement. S'il survient tout a fait au début.
rcn)ddup[)).<'()roiL–(',lig!)mcntro))()du<-dt6jgnuche.lr(H)H)e
~ftuchc.t'ot !.r!mc))f.f,co).droit.–7,vagu) droit.vn!io on observera deux vagins et deux utérus.
¡.tRuelle.Cloisoil illédi-~l~ie séparant les deux "lIgius. Si l'évolution s'arrête plus tard, on aura, hui-
vant les cas, les types suivants 1" vuijin
cloisonné avec double ut6rus 2° vagin cloisonné avec utérus également, ctoisonne 3" va~in
unique avec utérus cloisonné. Enfin, dans certains cas, les deux utérus primitifs, tout ~n
étant confondus inferiouromont. restent, indépendants par leur extrémité supérieure c'est à t'utc-
rus ainsi conforme qu'on donne le nom d'M<e;M bifide ou d'tt/et'KS Mco'He.
Toutes ces anomalies, on le voit, no sont que des formes embryonnaires qui ont persiste.
J'ajoute que chacune d'eUos est la reproduction d'un type qui est constant dans la série ~05
mammifÈres. C'est ainsi que nous rencontrons un double vagin et un utérus également d~uhk
chox )os marsupiaux et tos monotrcmos: un seul vagin et un utérus douhto, chez'te tapit!, te
iievrp, t'ecurouit, etc. un seul vagin et un utérus profondément bicorne chez le cobaye, c)K'x le
rat, etc.; un seul vagin et un utérus légèrement bicorne chez les sotipedos, tes ruminants, tt'
carnassiers un seul vagin et un utérus a peine bicorne chez les chéiroptères et quelques sin.~
inférieurs. Chez tes pritn:Ues, i'utërus est toujours simpto comme te vagin et présente <t p~t ')c
chose près la même configuration generato que chez t'homme.

4°Dimensions extérieures. Les dimensions extérieures de l'utérus (nous ~n-


dierons les dimensions de sa cavité à propos de la configuration intérieur; de
t'organe, p. 835) diffèrent sensiblement suivant que la femme a eu ou n'a pas cu
de grossesse. Des mensurations comparatives fort nombreuses ont été faites il ce
sujet sur des utérus nullipares et multipares. Nous consignons les principales dans
le tableau suivant

A~/M~ (Longueur.
Largeur.
]t~SCttKE
67
M
AttAt
70
30
RUHOtS
G7
46
UEKLH
70
45
IttCHitT
63
4S
SAPfHY
M
40
?
MOY~

4)

M~/w~M (Longueur.
Logeur. 91 70 75 95 M M t~
60 4t 49 M 4~ 43

Nous voyons, par ce tableau, que )'ut,ërus mesure en moyenne: 1° chez les nuiï'-
pares, 6 ou 7 centimètres de longueur sur 4 centimètres de largeur; 2° chez tes
multipares, 7 ou 8 centimètres de longueur sur 8 centimètres de largeur.
Les dimensions respectives des deux segments de l'utérus, le corps et le col,
varient beaucoup selon les âges. Chez le foetus et chez l'enfant, le col est plus
développé que le corps il représente environ les trois cinquièmes de la longueur
totale de l'utérus. A l'âge de la puberté, le corps s'ëtargit et s'attongc, de telle
sorte qu'a l'âge adulte, chez la nuttipare, il présente une longueur égaie et même
!)n peu supérieure à celle du col. Chez la multipare, le corps possède des
dimensions plus considérables encore sa longueur, toujours supérieure a, celle du
eu), représente maintenant les trois cinquièmes de celle de l'utérus. C'est, comme
un le voit, la même proportion que chez l'enfant, avec cette différence essentielle
que le corps a pris la place du col et vice versa.
L'épaisseur de t'utérus, à l'état de vacuité de l'organe, mesure de 2o a 30 mitti-
mètres.
5° Poids. L'utérus nuttipare pèse, en moyenne, 40 à 50 grammes. Chez la
t'f'mmo qui a eu des enfants, il est beaucoup plus lourd son poids moyen est
de 60 à 70 grammes. Le poids spécifique du tissu utérin est de l.Oo:

6" Consistance. Après la mort, l'utérus prend une consistance ferme, comme
t~ut corps musculaire qui, de l'état vivant, passe à l'état de rigidité cadavérique.
Mais, pendant la vie, cette consistance est beaucoup plus faible les parois de
t'organe sont alors assez molles et assez mattéabtcs pour permettre aux intestins,
)\'<nptis de matières fécales ou simplement dilatés par des gaz (DE)'AUL), d'y laisser
h'ur empreinte.

§ II. MOYENS DE FIXITÉ LÏCAMEXTS DE L'CTERCS

L'utérus est maintenu en position par six ligaments, disposés symétriquement


deux latéraux, les ligaments targes deux antérieurs, les ligaments ronds deux
postérieurs, les ligaments utéro-sacrés.
1° Ligaments larges. Les deux feuillets péritonéaux qui revêtent la face anté-
rieure et la face postérieure de t'utérus, arrivés aux bords latéraux de cet organe,
s'appliquent l'un à l'autre pour se porter ensuite vers les parois iatératcs du bassin.
Us forment ainsi, à gauche et à droite, deux cloisons transversales qui unissent
t'utérus aux parois de l'excavation c'est à ces replis péritonéaux, renfermant
entre eux des fibres musculaires lisses et une couche plus ou moins épaisse de
tissu cellulaire, qu'on donne le nom de <~meH/s ~cu'~ ({1g. 691, 10).
.4. DmECTiox. Leur direction (ng'. 693,1), dans le sens de la hauteur, est
obtique de haut en bas et d'avant en arrière, comme t'utérus lui-mème dans le
s')s de la largeur (fig. 692,4), elle n'est pas exactement transversale, mais un peu
c.bHque de dedans en dehors et d'avant en arrière. Considérés dans leur ensemble,
tes deux ligaments larges, réunis l'un à l'autre par i'utérus, divisent la cavité
pftvienne en deux grands compartiments (fig. 679) l'un postérieur ou c~UMMt
;'<o-M<ë?'t'~ (9), destiné au rectum l'autre antérieur ou cauM?H ~'cM/e~M (6),
o<<;upé par ta. vessie.
F. FoHME ET RAPPORTS. Chacun des ligaments larges revèt une forme qua-
drilatère et nous présente à étudier, par conséquent, deux faces et quatre bords
a. 7-~ces. l'une est antérieure, t'autre postérieure. –La /ac<'
Des deux faces,
sH<ë)'MM)'e regarde en bas et en avant eUe est en rapport avec la vessie, L~'

Fi~.6')[.
L'uUh'us et ses i'mncxcs, vus ptu' leur t'~cc nmiccicu)'
(Du cot.6 gauche la trompe es), r~ctin~c en bas, pour montrer i'ovairc qui a ~t6 t'~ct'cmcnt aLtit'u en haut.)
t,c(n'p5<.)ct'uL6t')js.t'GCOm'crtpa.t')c[)t'')'i),omc.–2,soticot.a.vcct'orif[cccx).Ct't)G.va~in,do))tl.t)~r')'
ant6['ienrc a ~(. r~st'-fju~c. 4, ovntrc gauche. itg~mcnL u~t'o-ovai'iot. C, (rompe, :m'c C'~ son j'anfiot).
7, rrangc ovariquc et, H~ament. tuho-ovfn'icn. 8, hydaLktc do ~torgag)n. 9, f'gumcnL ro))d. 1~. H~mx'nt
Jargc, a\'cc c, ses trois aficrons, antcriour, tno\f'n cL jtostcrïcm'. <f, Ccm~cf post~t'icut' du Hgamotf Jaf~.
i2, vaisseaux uLcro-ovaricns. i3, vaisseaux o~rins. –(On aperçoit, par tf'anspat'Gnco, sous te p6)'Uoi)tc, !ps'mn
ncnt.ionsdcsvcit)Gsu~)-incsc~d'ro-ovaricnucs.)

fc~ittet périLoti~t qai ta consdt.uc cs~ souicvë par !e ligamenL rond. La /c


?o~/d?'/eM?'e regarde en hauL ct~en arrière cHc est en rapport avec le rectum. )f't
encore, tefeuiiïet peritoneat <)u!
constitue cette face se soutevc p')m
cnvctoppcr une portion de [*ù\;)i)'c
et ses tigamcnts.
b.~o?'d's.–Les quatre bord~~)!
Hgnnicnt targe se distinguent
supérieur, inférieur, externe )~ in
terne. Le &<??'~ sM~'<eK?', c))ti'
remcnt tibre, répond a la trompa.
H présente exactement. la nu'')~'
direction et la mémo Jongueur 'j~
cette dernière. Le ~o?'~ !H/('t<f',
très targc, repose sur )c p!ancber (h'
t'cxcavation petvienne ou, piuscx.K-
tement, sm' la couche de tissu cf'ih)-
tairc qui double ce ptanchcr. t.f'
~0}'~ e;K<e)'He, rctativemcnt mince, repond n la paroi )aMra!c de l'excavation. Dan~
sa partie Lou~e supëricm'e, entre )c pavitton de la trompe et I'cx.t.r(!mite externe
de l'ovaire (<ig'. 69i), il est fibre et bottant comme')c bord supérieur. Au-dcssuu--
de t'ovaire, au contraire, il adhère intimement & ta paroi pelvienne, revêtu
à ce niveau par te muscle obturateur interne et son aponévrose. Le /w~
~<e)'Ke, enfin, répond au bord de l'utérus et présente naturellement la même
.paisseur que ce bord. J) est donc beaucoup plus épais que le précédent, ce qui
!)itque, vu en coupe horizontale (fig. 692,4), le ligament large revêt la forme
d'un triangle isocèle, dont la base est située sur l'utérus, le sommet sur la paroi du
bassin. Au niveau du point où il prend contact avec t'utérus, le ligament large est
f'n rapport avec l'artère utérine et le ptexus veineux, toujours si développe, qui
entoure cette artère.
C. Atu'~tONS. Comme nous venons de le voir, les deux fcuittets péritonéaux
(jui, en s'adossant, constituent le ligament large, sont soulevés par places par trois
organes qui sont contenus dans l'épaisseur de ce ligament le ligament, rond, la
trurnpe et l'ovaire. Les portions de la séreuse ainsi soulevées ont reçu le nom
d'f?'OMS des ~aMte~s /a:?'<~e.s. Il existe doue trois aitcrons, que l'on distingue,
d'.iprës leur situation (fig. 691 et 693), en aileron antérieur, aiteron moyen et
aileron postérieur.
a. /l//e?'OM<:H/o'MM?'. L'aileron antérieur (693,3) est ordinairement peu déve-
loppé, le ligament rond se contentant dans la plupart des cas de soulever tégërc-
ment te péritoine. Sur quelques sujets, cependant, on voit la séreuse t'envelopper
presque entièrement en formant en arrière de lui une sorte de méso.
b. ~<<OK MtO!/<*H. L'aiteron moyen ou supérieur (6~3,2) renferme ta trompe
de t''atlope. C'est lui qui forme le bord supérieur du ligament large. Le péritoine,
comme nous l'avons vu dans l'article précédent, revêt la trompe sur tout son pour-

suus le nom de M~'so-sa/y~~a?, descend jusqu'à l'ovaire (voy. 7'?'oM;~e).


<<!7<"7'M: ~o.s'eM)'. L'aileron postérieur (693,4), situé en et
tour et, en s'adossant à tui-mëme au-dessous d'ette, il forme un mince repli qui,

dessous du précédent, répond à l'ovaire et à ses annexes. U s'étend depuis l'angle


au-
de t'utérus jusqu'à t'orifice péritonëat de la trompe et se divise en trois portions
une portion interne, pour le ligament utéro-ovarien; une portion externe, pour le
ligament tubo-ovarien; une portion moyenne, enfin, pourt'ovairc tui-mcme.~ous
avons déjà vu, à propos de !'ov:)ire, et nous nous contenterons de le rappeler ici,
que te péritoine, au lieu d'envelopper cet organe comme il enveloppe la trompe et
le ligament rond, s'arrête au niveau de son bord antérieur (fig. 684) et, par consé-
-jucnt, ne recouvre en réalité que son pédicule.
ST)tuc'i'u)tH. Envisagés au point de vue de leur structure, tes ligaments
larges se composent essentiellement de deux feuillets séreux doubtés chacun d'une
tamc musculaire et unis l'un à l'autre par une couche cettuto-vascutaire.
a. Feuillets so'eM-c. Les deux feuillets séreux, comme ccta a été dit plus haut,
ne sont que la continuation des deux feuittets péritonéaux qui revêtent les deux
faces antérieure et postérieure de t'utérus. /~< /««' ces deux feuittets se
continuent l'un avec l'autre en enveloppant la trompe. /~K (/e/<o~'s, ils s'écartent
l'un de l'autre pour se porter, l'un en avant, t autre en arrière, et tapisser les
parois correspondantes de l'excavation (fig. 692). A'K bas, ils s'écartent de
mcme pour se diriger le postérieur sur le rectum, r:uitérieur sur le réservoir
(u'inaire. Nous devons ajouter que le feuillet postérieur descend beaucoup plus bas
que le feuittet antérieur (iig. 693). Cette disposition est la conséquence du mode
Maternent de ta membrane séreuse sur t'utérus nous verrons plus tard, en effet,
que le péritoine tapisse la face postérieure de t'utérus dans toute sa hauteur
(il ta dépasse mème à sa partie inférieure), tandis que. sur la face antérieure, il
s'arrête à t union du corps et du col.
b. ~.MnK? MtMSCM'~M'e. Les deux feuillets përitonëaux qui constituent les tign-
ments larges sont tapissés, sur leur FttCe profonde, par des fibres muscu]aires tisses.
diversement entrecroisées, mais n~eetant pour la plupart une direction trnns-
versale. Ces fibres, dont Ro'jfiKT nous donné une bonne description, existent dans
toute la hauteur du Hgament targe, t'aiteron supërient' excepté. Elles provienno!:
de la couche superucieUe de t'utérus au même titre que le ligament rond et le )ig.i-
ment utero-sacrc ce sont de simples expansions t&tcra.)es du muscle utérin.
comme nous te montre nettement la ngure 692.
c. Za)He ce~M~o-uascM~a~'e. Entre les deux feui)Iet9 séreux, ainsi doubtcs d'une
tamc muscu)airc, se dispose une nappe de tissu cet!u]airc, plus ou moins riche co
graisse, au scih de iaqueHe cheminent
des vaisseaux Sanguins et lymphatiques:
c'est, le <tssM C~M~'e des ~~?HeH<.<
~a?'<yes (/S)~e ce~tt~o-ufMCM~SM'c de quel-
ques auteurs). Cette couche est, assez bien
Marquée au-dessous de [a trompe, dans ):)
supérieure du mcso-satpinx.
p&rt,ie toute
fuis, cttc devient trcs mince ctrcs~c
teUc dans tout,c)a hauteur (!c ce do'oic!'
r6pt).Apa[''i!'du)ig'QmcnLde l'ovaire,
eUe s'épaissit g~'aduenemeut ct.at.tcint, ;ut
voisinage du piancher pctvien, un de\c-
toppement, rcmarquah)c. En même te~nps,
cHe change d'aspce),, sinon de nature !('
tissu conjonctif, pius sen'é et ptns dense,
preMnte maintenant tes caractères du
tissu fibreux.; a tcur tour, les (i))res ni)!s-

"M Fig.()93.
cutah'es forment des faisceaux ptus ou
moiuavotumineux, qui se dirigent dan~
tous tes sens, en s enchevêtrant avec ks
faisccàUx conjonctifs et les vaisseaux. \u
Cuupe SK.K'c du UginncnL k).rgo (côt.u dt'uit, niveau de la base du iigamcnt targe, la
sogntcnt.int,e''nti()c)u.cuupo). tame ûbro-vascutaire, qui forme corum'
~)ig!tmcnt,)argc,incc:t'.so~f':ui!teLK!)tcricur; te squetettc de ce ligament, se continue
–u)croHSU(K'ricurou
)".6ont'cui))c).j~osh''ricur.
)n6so-satj'n<x.aUcronan).(''ri(it)r.–t,aitcro)tt'os)Lt' avec le tissu cettufaire qui recouvre ;ipu
t'icur.–5,f,rotn[)c.–G,!i~anx'n~ond.–7,ovait'c, névrose pctvicnnc et, conséquent,
atec7',MMiinoctsci;vaisseau).8,v<sicuks<Jcdf par
Gra!tr.–9,arKT(!ut(''riuc.–)0. utérine!
avec celui qui entoure la vessie, te v:)giu
veines
)i,tissnccntdairo()nbassin.–)t!,Mt'e)cre.
et te rectum. De ptus, cHc entre en rcta-
tien, d'une part avec la fosse iliaque interne au niveau du détroit supérieur,
d'autre part avec la région fessière par la partie !a plus élevée de ta grande
échancrurc sciatique. Cette continuité du tissu cellulaire du ligament )argc avec
les couches cettuto-adipeuscs du voisinage nous explique tes directions diverses
que peuvent prendre les coHections liquides, primitivement développées dans
rcpaisseur de ce Ugament.
d. CoK/eMM. Outre les trois organes qui déterminent la formation des fila-
ments larges, ces ligaments renferment encore au sein de tcur couche cettutcusc
1° les deux artères ovarienne et utérine (voy. ces deux artères), chacune avec te
plexus nerveux qui t'accompagne 20 les deux plexus veineux ovarien et utérin,
qui chemincnt'avec les artères de même nom 3" des lymphatiques, provenant <h-
!'uterus, de l'ovaire et de la trompe l'uretère, traversant obliquement la base
du ligament )a.rge pour gagner le bas-fonds de la vessie (voy. ~'e<ë?'e); S" enfin,
une formation embryonnaire, le co~M <~e 7~~CMMtM~e/ que nous décrirons plus
loin (p. 848), avec quelques formations simHairas.
2" Ligaments ronds. Les Ugamcnts ronds (fig. 69i, 9 et (?4, J) s'étendent
<Jes parties antero-Jaterafes de j'u~erus a la région prepubienne. Aptatis d'avant
<'n arrière à leur origine, ils diminuent de hauteur au fur et à mesure qu'iis
s éloignent de l'utérus et prennent peu a peu ta. forme plus ou moins cyHndriquc
.)ui leur a valu leur nom. Leur longueur est de )2 a i4 centimètres; leur dia-
tnetrc moyen, de 5 ou 6 miHimètt'es.
.<. ÏH.UET E'r nA['t'onTS. Ils prennent naissance sur la partie antérieure et fate-
r.)!e de t'uterus, un peu au-dessous de )a trompe. Hs se portent ensuite ob!ique-
ment -J-
__1- en avant et, _f en dehors
_1_1_H- vers
t'orifice interne du canatingui-
na), s'engagent dans ce eana), le
parcourent, dans toute son éten-
due et, (maternent, se terminent
a la base des grandes tevres. Us
<cupent donc successivement te
bassin, ia fosse iliaque interne,
)c canal inguinal et la vulve. De
ht, icur division en quatre por-
)'«n! pelvienne, Diaquc.ingui-
natectvutvaire.
a. /~07-<OM ~e~t<?HHe. La
portion potvicnne (fig. 694, M),
<t:t)jorda}))atictatëra)e)nent,puis
ptus ou moins cylindrique, che-
t!)incdans t'epaisscurdu ligament
t.'rge. Elle s'appHque ptusspecia-
)'))<'nt contre le fcuiHet anté-
rieur de ce ligament, qu'cUc sou-
teve plus ou moins en formant </
uoe sorte de repli qui nous est r'ii!.<i!)i.
'f~j.'t connu, )'7~'OM ~H/e?'MM~ Lc)ig~fttcn)Mt)')<)uc<)tcd)-oi).<u')'.nhttut.
)~' tigamcnt ron() est en rapport t,)igamcnt rond, avec :<t.sa))0rtionpc)'ip))nc;t.sa))orticu
iliaque c, sa portion iuguinate d, sa ~tortidn valvaire. 2, M~ru-
.'ce niveau, en avant avec la 3, trompe, ~rign~c eu haut et en dehors. t, ovaire. 5, vcs-
vessie, en arrière avec l'ovaire, 8~ psoas-iliaque.
sic. 6, vaisseaux iliaques externes. 7, vaisseaux ovariens.
paroi abdominale antérieure* avec 9\ péritoine
''u bas avec te tissu cellulaire de (tarictat. 10, symphyse pubienuc. H. monl de Veuus.
)~, cut-de sac vcsico-utcrin.
)a hase du ligament large.
)'. 7'o~:o): ~M~Me. La portion iliaque (f!g. ,'# 694,.~m "1- 11..
b) s'étend 1,L
du détroit supe-
ri''(n' a forificc interne du canal inguinai. E!)c croise successivement et s~us un
an.iïie h-ès aigu la veine iliaque externe et l'artère de mème nom. Au moment d'-
s rn~ago' dans le canal inguinal, elle décrit une courbe dont la concavité, dirigée
') bas et en dedans, embrasse la courbe de sens contraire que forme a ce niveau
!<t j'ortion initiale de l'artère épigastrique.
/'o?'~OK M~MM!<~e. La portion inguinale (t)g. C94, c) occupe )<' cana)
i'muinat, qui lui est destiné. Elle abandonne sur son pourtour une série de tout
petits tendons qui s'attachent, d'autre part, aux parois antérieure, inférieure d
postérieure de ce canal et qui ont bien certainement pour effet de fixer le tigamen!
rond dans sa position.
d. Po?'<z'oM fM~aM'e. –Enfin, dans sa portion vulvaire (fig. 694, d), le ligamen!
rond, a peine dégagé du canal inguinal se résout en de nombreux f))ame~(~
conjonctifs, qui divergent aus-
sitôt à la manière d'un éventai!.
De ces filaments, sortes de ten-
dons minuscutcs, les uns se ren-
dent à l'épine du pubis ou mon~
à la face antérieure de la sym-
physe (ng. 695,2). Les autres.
et ce sont les plus nombreux, s<'
perdent dans la couche ce)tu)o-
adipeuse du mont de Venus
des grandes tevrcs.
.S. MstSTANCH. Le )igament
rond, maigre son faibtediametn-,
possède une résistance consid~-
rable i! peut supporter, sans.sc
rompre, des poids de SOO ou
600 grammes. nEunNïE)), dans
nombreuses expériences, ra vn
se rompre entre 600 et 900 gram-
mes, mais rarement au-desscos
de 600 grammes. Au moment~'
la rupture, laquelle se profhnt
ordinairement au voisinage de
t'orifice externe du cana)in~ni-
na), sa longueur s'était accru'' de
2a4 centimètres.
C. FOSSETTE )NGU!NAU'; I.:XT):)t'<K,
c.AKA). DE f\ucK.uans son long trajet, le ligament rond est accompagne par
péritoine jusqu'à. l'orifice interne du canal inguinal seulement là, la sér~'nsc
l'abandonne pour passer sur la paroi abdominale antérieure, en formant, au-devant
de l'orifice précité une petite dépression qui constitue la /'osse«e M~MMts~e c~o'HC.
(voy. Pe?'<0t?ie). Chez )c fœtus, au contraire, du quatrième au huitième mois,
péritoine se prolonge sur le ligament rond jusqu'à i'cpinc du pubis il i'o)')<]p
ainsi un long divcrticutum, qui occupe toute l'étendue du canal inguinal et que
t'en désigne sous te nom de c<!K<~ de A~MC/i:. Ce canal, cnticrcmenf, ana!ogt)c M
celui qui, chez l'homme, descend dans les bourses, s'obUtcrc peu a peu a partit'
du sixième ou du septième mois et n'existe ordinairement plus au moment do
la naissance. La persistance du canal de Nuck n'est pourtant pas très rare
CRuvEtmiH)! nous apprend que, pendant son séjour comme médecin a t'hospicc
la Satpetnére, il ra observe assez souvent chez les femmes les plus avanccfs f"
âge, et XtjcKERKAKnL, sur des enfants de un a douze ans, Fa rencontré avec uof'
proportion de 21 p. 100. Ayant examine à ce sujet quatorze femmes âgées 'k
vingt a soixante ans, j'ai constaté sur treize d'entre elles la disparition compt-'t''
otbitatérate du canal do Nuck. Sur une seu)c, une fomue at;('c df vingt-six ans,
le canot persistait à droite et à gauche, avec une pointe de hernie du cote droit.
.D. SïnucTUKE. Considère au point de vue de sa structure, le tigamcnt rond se
compose essentieHemcnt de fibres muscutaires tissci-, qui se confondent, a )eur
origine, avec celles de i'utc-
rus. A ces fibres tisses viennent
se joindre, dans la partie anté-
rieure du Ugamont, un faisceau
'Je fibres striées (fig. 696, 4).
Ce faisceau, homotoguc du cré-
master, prend naissance sur
Fepinc pubienne et s'engage
ensuite danslecana) inguinal,
ou il est. renforce, dans ia plu-
part, des cas, par un certain
nombre de nbrcs issues duu
j'eLit obtiqucct. du transvcrsc.
Ainsi cons[.iLuc, le faisceau
niuscutaire strié se jette sur )e
!igamcnt rond et remonte avec Cuupû U'u.nsvcrs.uc <)u Hg<nt)Ct~ r'tnd (<'<~ <!r<nt,
hiiducôtedct'abdomcn.itst' segment postericut' de la c'~tpc).
!rminc d'ordinaire sur la por- i, p~titoinc. 2, tissu cc!tutairc soMS-pri'iton~at. 3. )at?ecau~ '!<*
~tx'cs nutseutaircs lisses. 4, faisceaux <!c nhrcs ntuscutairc<. '-tri~f-s.
tion itiaquc mais i) s'arrête 3, ~t't~re du U~atMcnL rond. <)~ vt'inca du ti~ameut rond. 7. Hssu
ce)h')ait'citttct'stitic). S, S, tissu ccUn!air<'sou'~jaep))tau h~.mK'n) )"n't.
.issex fréquemment sur sa por-
~ion inguinatc, comme aussi, dans certains cas, on )c voit se protongcr '-ur sa
portion pe)viennc et se rapprocher plus ou moins de i'uterus.
Z. VAfssKAt'x E'r KHUb's. Le Hgament rond est accompagne par une artère, des
veines, des lymphatiques et des nerfs. L'aW~-e (aWt~'e (<M ~'<;aMeM< roM~)
jo-ovient de i'epigastrique. EUc est i'homotogue de !a funicutaire c!)ex t'homme.
t'res grëtc, mais constante, cHc s'engage avec )e tigament rond dans t oritice interne
du canal inguinal, parcourt ce canal dans toute son étendue et vient se terminer
dans la grande lèvre. Au moment de disparaitre dans (orifice interne du cana)
inguinal,artère du Hgament rond fournit un rameau récurrent, lequel chemine
d'avant en arrière dans t'epaisseur du ligament (ng. 69C, 5) et remonte ainsi
jusqu'à Fangte de t utérus, ou il s anastomose avec t'uterine et (ovarienne. Chemin
taisant, t'artërc du ligament rond et sa branche récurrente abandonnent de nom-
t'ienses coHateratcs, qui se distribuent aux éléments constitutifs de ce tigament.
Les uetMes (6), issues du riche ptcxus peri-nterin, cheminot, les unes a la
snrfacc du ligament rond, les autres dans son épaisseur. Ettes s'anastomosent
fréquemment entre cttcs au cours de tcur trajet et forment ainsi un véritable
(')exus. Les plus volumineuses sont munies de valvutes et ces vatvutcs sont
disposées de telle sorte que le bord concave regarde en avant, ce qui nous indique
oeUcment que la circulation s'y effectue de ('utérus vers ta paroi abdominale.
L' veines du ligament rond n'ont pas toutes la mème terminaison tes unes
(''ciHes co:M'<es) se jettent dans t'epigastrique ou dans t'iHaque externe; les autres
(oc/Mes ~OM~M~) s'engagent dans te canal inguina), le parcourent dans toute son
rendue et, se metant aux. veines de la paroi abdominale et des grandes tevres,
viennent s'ouvrir avec e))es dans)a fem")'a)e.sscx petites chex )e)~fant et même
chez l'adulte dans les conditions ordinaires) les veines du ligament rond se déve-
loppent graduenemont au cours de )a grossesse et deviennent ainsi, pour )e dégor-
gement des réseaux utérins, une voie supplante, qui peut, da~ns certains cas ou
les voies ordinaires sont plus ou inoins obstruées, acquérir une importance consi-
d~rabie. Les /M~M<</Mes du ligament t'ond aboutissent; soit aux ganglions
iHaques, soit aux ganglions de t'aine. Les ~e~s proviennent du rameau genitat
de la branche genito-cruraie.
3" Ligaments utéro-.sacrés. ligaments utéro-sacrës (fig. 697, 9), cncon'
Les
appe)és M~smeK<s~osM~eM?'s ou )'ep~s de DoM~~s s'étendent de ia partie postëro-
in~rieure de l'utérus à la paroi
postérieure du bassin.
~t.Tj)\JKt.–Usprennent nais
sance en avant, sur ta face posté-
rieure du col un peu au-dessous
det'istbmc.Deta.itsscportcnt
en arrière et, en haut, contour-
nent. ies parties latératcs du rpc-
tum et viennent s'att.ac))cr, sui
vaut, tes cas, sur )a Lroisièmc, sur
la deuxième ou sur ta première
vcrt.cbrc sacrée, imtnediat.cn~'ut
en dedans de t'articutaLion sacru-
itiaquc. On les voit. parfois s'cte-
verjusqu'ouprojtfontoircctmf~ttr'
ptus haut, encore, jusqula ciu-
quiemc tombairc, d'ou ic nom (te
~.i~~e?!~ M/0'0-~?H&<i!M'~ fp)C
leur avait donné Htjf.ctEn. D'au-
tres fois (et, ce fait m'a paru assez
F~.6t)7. fréquent, mais non
fl'(:CIUCtIt, 111a1S I1U17 constant),
COllstallt~; i!
I~

Lost'epJis<!c))oug)[tsc))cx)itfe)i))))e. existe au-dessus et en dehors <Ju


),uMrus,erignL'e])avanL–grosintesHnen))!ace.–3,vais- repii utéro-sacré, un deuxième
seaux itia~ucs externes. –4, vaisseaux itiaqucsinLct'ncs.–
5,v.nsscauxut6ro-ova!'iens.–G, artère uMrine.–7, ovaire cL rcpti, sur tequet \'A),).)x a appelé
h'ompc.–8,))]'c~uf'c.),]'cpJ)'su~t'o-sacr~50t)rcp]ts<)cDou~!as.
10, cut-do-sac de t)oug)as. iH arUre obturatrice. )2. ar- tattention et qui, partant de la
ttre vésico-vaginale. H, vessie.
face postérieure do t'utérus a S
ou '10 miUimètrcs au-dessus de l'origine du repli utëro'sacre, se porte en hauL et
en dehors pour venir s'insérer sur le cote de la cinquième vertèbre fombaire. (~
repli utéro-iombairc est
l'Cl)Il lltél'O-IO111I)1lrC vraiscmbfabtement cctui décrit
CSt Vr~1SC11111It11)Ielllcllt.celuidc:crit par tti.cru.rl et,
laar H);n''mn et; si non-. Ie
i~ous )<'
signalons a. nouveau, .c'est pour indiquer qu'il peut coexister, sur te même sujet.
avec le repli utcro-sacrë. i) possède, du reste, la même structure que ce dernier.
7.}. nwo~T.s. –Morphologiquement, chaque iigamentutëro-sacre rcvct
FouME ET
l'aspect d'un relili fa)ciforme avec deux faces et deux bords.
Des e~M.x /aces, t'une, supérieure, se continue avec le feuillet postëriou' du
)igament large; t'autre, inférieure, répond a la partie moyenne du rectum.
Les <~eM.K &or~s se distinguent en interne et externe. L'e.r<e?'Ke, convexe.
est mal deiimitë u. son niveau, le figament utero-sacrc se continue avec t''
ligament large et avec le fcuHIet peritonea) qui revêt les parois latérales du
bassin. L'Me, )ibre et concave, rëgunerement fa)ciformc, dëUmitc avec
cctui du coté opposé une ouverture ovataire qui embrasse !o rectum et au-dessous
fie taqucttc se trouve une sorte d'in'ncrc-cavitë~ profonde de 4 ou a centimètres,
tu cul-de-sac de /)OM~~s (f)g. 69i, 10). Ce cut-de-snc descend toujours plus bas
~-hsz te fœtus que chez i'adutte. Nous savons
ffcja qu'i) représente la partie la plus dccfive
(te tacavité abdominale.
.)'ai dit plus haut, qac fies rcp)is utéro-
Jumbait'es peuvent coexister su)'un même
'-ojc! avec des replis uto'o-sacres. Dans cc
cas, )eplaninc)inequi forme la paroi externe
~u cavum rëtro-utcrin est en réalité consti-
tue par trois étages, qui sont, en allant de bas
t'o haHt (f!g. 698) 1° un étage inferieuf,
~itueau-dessousdurcptiutëro-sacre; il n'est
autre que )c cut-dc-sac de Dougtas; '2° un
~tage moyen, compris entre !e rcp)i utcro-
r-ao'ë et )crep)i utëro-tombaire; 3° un étage
.supérieur, enfin, qui s'étend du i'epti utéro-
htnbairc au détroit supérieur du bassin. C'est
dans ce dernier étage que se toge t'ovaire.
C. S'rHUCTuu:. Envisages au point de
vue de leur structure, les ligaments utero-sacrcs sont formes, comme les tiga-
tncnts fargcs, par deux feuillets peritoneaux interceptant entre eux fies faisceaux
(ibrcs musculaires lisses. –M
a!)<ïH<, ces faisceaux muscu)ai)'cs se continuent.
~'n partie avec ceux de l'utérus, en partie avec ceux du vagin. Les plus internes
~'entrecroisent sur la ligne médiane avec ceux du cùté oppose. Z'K o')'r:e<'<
nn certain nombre d'entre eux, en passant a cûté du rectum, se terminent sur
<;<' conduit. Les autres vont s'attacher à la cofonnc sacrée, constituant ainsi,
))our ie muscle utérin, une insertion squelettique qui rappelle jusqu'à un cer-
tain point celle que les fibres antérieures de la vessie prennent sur les pubis.
VAt~EALX Er XEHFS. Tous ces faisceaux musculaires du ligament rond
baignent dans une atmosphère ccttutcuse, au sein de laqucHc cheminent de nom-
breux vaisseaux, principalement des veines, qui sont autant de traits d'union
entre le réseau vasculaire du rectum et celui de l'utérus. On y rencontre encore
un certain nombre de filets nerveux, provenant du plexus hypogastrique.
\t)\x )'.L)))):i)'t'i) )ig!i!))ontcux de )'ut(~'us. p.m))i )t's tM\itm <c<'<'nb Scomst~GEit.
uu sujet ()c
)~< </H(/.
))i7s:
/< t/M/cA. ?<A< M'<ï/J<</o~. 7~~7. !M! M'~A/. B<?7). Wipi)- )nc<). Jah)'))-.
LE BEC. C<«t<<< « <<«</e <<M <"yf<mCM<~ /f<)'M. <itx, h<'h. d~'s Sc. me').. )'<u'i: t88);
Lm.KiŒr, .f'M~. el /~<t«/. t/M <tyamc;i/<<pf., Th. )\uis. fSS) FKELxu. N<f/c;yo<'<'Af
'"< f'pf& Hcc'e~ M. M'Hc y)<<o/. t'c<w«/<e)t. t't~c.. )'')<t:L'X[)S (!yn!tk- KUnik. t. tS!i5:
HoM!!CHGM. f/e6f)' <(' jHes<c/t</M. </<')' ~f«'/e t/o- /?a)M€M~ )'o~«x/<! =M)- ~.et~x))~ der Ko-MA-
t'tMNH/a/M; ihit)., )8Sa; \\)EUE!<, t/c&e'' f/te ~'H/A'/e/tMX'y K. ~H/tt''c/t'<«tt<y f/c'' B~M(/f)' </<< <ret&
''<'H;/«/a/)p~;v</f6 <'e~/i;Uf)MC/feM, Arc)), f. An.tL.~Si): UE~oxiEH, ~ftH'eM~ roM<<f/p rM/et-t~.
)h. Pini: )886; CHARt'y, Oe <<t ~)-MC/t')'e </<M <)~Ht;iCH<~ /nr~M <*< </c /cM)-x abcès, Lyon tncd..
tSSfi: UEfKEt, ~t<M<oxt. L')i<c'«t;/t. K&< (/)e~KsA'M~t<M)' ~e'' &<'e'<pH ~«//e)'&n)«/c' T)[. de Kio),
iS'
§ Mt. DtRECTtûX

S'il est en splanchnologie une question controversée, c'est bien certainement


celle qui a pour objet de définir la position normale de l'utérus. On a écrit sur ce
sujet de volumineux mémoires. Les observations qui servent de base a ces
mémoires sont toujours très nombreuses. recueillies sur des sujets de tout âge et
étudiées avec toute ta compétence désirable. Mais la question n'en est guère plus
avancée pour cela. Le désaccord persiste et le problème est toujours ta, attendant
sa solution. Cette solution comporte la réponse aux deux questions suivantes
l" quelle est la direction de l'utérus en elle-même, c'est-à-dire indépendamment
de ses rapports avec les parois de l'excavation pelvicnne, l'organe étant considère
a t'état d'isolement 2" quelle est ta direction de t'utérus en place ou, ce qui
revient a peu près au même, sa direction rapport aux. parois pelviennes, par
rapport au plan horizontal.
i" Direction de l'utérus en elle-même,l'organe étant considéré à l'état d'isole-
ment. Sur la première question, les auteurs s'accordent généralement à admettre
que l'axe du corps et celui du cet ne sont pas exactement dans tamemedirec-
t.ion, mais qu'ils s'inclinent très légèrement t'un sur l'autre, de façon à former
par leur ensemble une ligne courbe dont la concavité regarde la symphyse
pubienne (ng. 699/16). L'inclinaison réciproque des deux axes du corps et du eu)
est mesurée par l'angle que forment ces deux axes en se rencontrant. Cet ang!e,
que t'en pourrait appeler fMK~e d'MCM;'t)s<t'OK de ~'M<ë?'MS, est toujours très obtu~,
du moins à l'état normal il oseille ordinairement entre d40 et'170°. On rencontre
asscx fréquemment des angles beaucoup moins ouverts, des angles de ~20 a )00"
mais des indexions aussi prononcées ne me paraissent pas normales elles sont
forcées ou pathologiques. Quoi qu'il en soit du degré d'ouverture de t'am;ic
d'incurvation de t'utërus, cet angle est à peu près constant Bour.Aftn l'a observe
98 fois sur t07 sujets, et, d'autre part, les recherches de PANAS (/trcA. de Me~ 186!))
et de CRHDM (/i?'c/t. ~Mai/co~ 1870) nous apprennent que t'utérus franchement
rectiligne, je veux dire t'utérus sans courbure antérieure, ue s'observerait que
dans le tiers des cas.
2° Direction de 1 utérus par rapport à l'excavation pelvienne, l'organe étant en
place. En ce qui concerne la deuxième question, la direction do t'utérus par
rapport à t'excavation pelvienne, nous nous trouvons en présence des opinions les
plus contradictoires.
a. /~tue?'<yeHces des <!M<eM?'s SM)' ce point. Les uns, avec CrujvfMDUKn, S.\)'['KY,
L~GER, BANOL, K.OLHKEH, enseignent que t'axe de t'utérus se confond avec celui de
l'excavation. D'autres admettent que l'utérus, fortement incliné en avant, presque
horizontal repose sur la face postérieure de la vessie cette opinion, ardeu~n'
défendue par ScuuL'rx)!, est encore acceptée par lits et par WALMYEH. Enfin, pun)'
un grand nombre d'anatomistes et de gynëcotogistes, parmi lesquels je cit';t'.u
C~Auunjs, LusotKA, BnAUNE et RuDtNGRH, )'utcrus, au lieu de s'incliner en avant
comme tout à l'heure, se renverserait en arrière pour s'appliquer contre le rectum.
Adoptant une opinion mixte, TscttAussow conclut de nombreuses recherches, entre-
prises sur des sujets de différents âges, que l'utérus est incliné en avant chez
t'entant et la femme nullipare, incliné en arrière chez la femme multipare. Coum)''0
on le voit, le désaccord est on ne peut plus complet.
b. ~eM?'s caM.s'es e.c~'e'HteMoM/~e de <'M<e~'MS. De pareilles divergences peu-
vent-elles s'expliquer parla diversité des méthodes employées, par les conditions
din'érontes où se sont placés les observateurs, par cette part individuelle que cha-
cun, mémo sans le vouloir, apporte dans l'appréciation d'un fait ? Évidemment
non. La position d'un organe aussi volumineux que l'utérus est facile a déter-
miner. D'autre part, les auteurs cités plus haut sont tous des professeurs d'uni-
versité, habitues par une )ongue pratique aux observations scicntinques, et on ne
-aurait mettre en doute )'cxactitude de )curs (tcscriptions toutes les dispositions

C-tupc- vcrUcu-tncdiarK de )tt partif tnl'cru'urc du bassin chez !a femme, pour tmmtK'r !cs rapjJOt~
de Fu~t'us avcf ic va~in. Ja v~sic et ic tcctum.
A, cmqmcfue vpt'tcbrc lombaire. if, promontohc. C'< C\ C" C' C~, tes cini~ vct)cLrp5 sacrées.
f' coccyx. H, symphyse pubienne. F, vessie.
). :un)Kndc rcctate- 2, vatvutc de Hous~n. 3, pot'Hcn attatc du rectum avec auus- t, sphincter h~pt'ttc.
~tinctpr externe. G, faisceaux ischio-coccygiens du ['etcvpm' de t'anus.
!hicn (prcnucrc pottion du t'cctu'u des auteurs). S, coupe de tan~c pch'ennc du coton. 9, intestin
)~ vcme ittaquc pt'in)itivc gauche. tf. espace pruv~si'*at.
K'
po)(io)t tcrnthmtc du cùtûM
t~ ptcxus ~cnicux de SantorinL :ncc t2\ ~eittc dor:-a!f
ctttorig. i3, !tga!ncnt suspcnscur du chtori~. f~~ ctitoris, avec tt*. son capuchon. tu, sa r.tcine paucttp.
)< corps de t'u~t'ns, avec i< sou col. t7. va~ht, ~vcc i7\ son orittep. 18, conahtetcm' de la vtdvp.
c!oisoH rcct.o-vitgina!c,avec t~ f-iisceaux rciro-Ya~naus du t'cicvcut* de t'anus. ~0, oriticc mfcneur de uretère'.
L't,sph)ucLer vésical. 2~, sphinctfr m'~Hn'at. nrcHtt'c, avec 23. m<at. m'mauf- .*t, vu)tc,a\cc:
~t petite ~rc: ~4', grande tcvrc- pennée. ~C, oura~uc. :î7. ~rand ~-ptptoon. 2~, tncscutfi'c- mec
t:a!)~!ions )n6sen~ri<ntcs. m3=!0-c~ton iÏio-pctvicn. 30, Ctd-dc sac recto-vaginaL avec 3')- une an-p
itt~tinatc descendue dans ce cut-dc-sac. 3t. cut-dcsacvcsico-n~rin. :U; p~roi abtonunate. ~3, mont
'<c V~nus.

qu'ils décrivent et qu'ils nous donnent comme représentant rëtat normal ils les
"nt, vues et bien vues. Qu'en conc~rc~ si ce n'est que 1 nterus n'a pas une situation
fixe.,qu'il est au contraire extrêmement mobile, qu'il peut être vertical on
horizontal et, entre ces deux positions extrêmes, occuper toutes les positions
intermédiaires. Cette extrême mobilité de l'utérus est bien connue des gynécoto-
gistes qui, sur te même sujet/mais à des moments différents/rencontrent t'utérus
dans des positions également différentes. EUc est la conséquence de la taxité d(~
ses ligaments et l'étude que nous avons faite précédemment de cet appareil liga-
menteux devait nous la faire prévoir. Sans doute, le col est assez bien fixe, d'une
part parses ligaments postérieurs ou utéro-sacrés, d'autre part par les connexions
intimes qui le rattachent au vagin et a la vessie et, par leur intermédiaire, au
plancher pelvien. Mais it n'en est pas de même du corps. Celui-ci ne possède, en
fait de moyens de fixité, que les ligaments larges et tes ligaments ronds. Les tiga-
ments targes, étant sotidaircsTun de l'autre, peuvent bien, surtout quand ils
n'ont pas ~té distendus parla grossesse, empêcher t'utérus de s'incliner fortement
àdroiteot à gauche mais ils sont impuissants a le retenir lorsqu'une caus~
quelconque tend & te déplacer dans le sens du plan médian, c'est-à-dire àt'incthx'r
du côté de ta vessie ou du côté du rectum. Quant aux ligaments ronds, nous
savons qu'ils sont toujours incomplètement tendus et qu'ils jouissent, du rcsU',
d'une grande extensibilité de l'aveu de tous, ils méritent assez mat le nom qu on
leur donne et, en tout cas, ils ne sauraient gêner le corps utérin dans ses dépla-
cements antérieurs ou postérieurs. Ji en résulte que te corps dé t'utérus est pour
ainsi dire en équilibre instable et, de ce fait, obéit a toutes les sotticitation-
quelque légères qu'eftes soient, qui te poussent en avant du côté de ta vessie ou 01
arri ère du coté du rectum.
c. CoMC~<oMS MtecaM~Mes des d'e/~acem.e)~ de ~'M~'MS. Or, ces sotticitations
sont pour ainsi dire continuelles. Elles proviennent de la vessie, du rectum et de
la masse intestinale
La vessie, en passant de l'ctat de vacuité a ['état de distension, repousse <'a
arrière l'utérus, qui se rapproche peu a peu de la vcrticatc, l'atteint et même h
dépasse. Puis, quand le réservoir urinaire revient sur tui-mêmo au moment de t.i
t
miction, t'utërus lui aussi revient sa position initiale, s'inclinant d'autant plus
en avant que la vessie se réduit davantage. Le corps de t'utérus se déplace donc,
sous t'influence des changements de volume de la vessie, alternativement d'avant
en arrière et d'arrière en avant ces déplacements s'effectuent suivant un arc
de cercte qui est place dans le plan médian et qui peut atteindre, suivant les ("M,
de 60 a TO".
Le )'ec<MHt, distendu par les matières fécales, peut à son tour refouler t'utén~ c'!
avant. Mais ce déplacement, d'origine rectale, est a ta fois peu prononcé ft
momentané peu prononcé, parce que les changements de volume que sub~
l'ampoule rectale ne sont pas comparables a ceux que nous présente le réservoir
urinaire momentané, parce que les matières fécatcs, une fois descendues dans te
rectum, sont bien vite expulsées au dehors par l'acte de la défécation.
Les anses ~t<es</Ma~ anses grêles et côlon pelvien, ont dans la statique de
'utérus une importance considérable, sur taqucttc, a tort selon moi, on n'a p:'s
Sufnsamment insiste sur plusieurs coupes de sujets congctés, ou l'utérus étail
manifestement déplacé, j'ai rencontré sur son pourtour des anses intestinales,
remplies ou non de matières fécates, dont la situation expliquait nettement ic
déplacement précité. Les anses intestinatcs, en ellet, qui pèsent de tout leur poids
sur les viscères contenus dans le bassin, peuvent, en comprimant de, haut en bas le
fond de t'utérus, modifier plus ou moins son angle de courbure. D'autre part, elles
s'insinuent partout ou elles trouvent un espace pour les recevoir c'est ainsi que
nous les voyons descendre, suivant les circonstances, tantôt dans le cut-dc-sac
vésieo-utërin, tantôt dans le cul-de-sac recto-vaginaL Or, il est a peine besoin de
taire remarquer que, dans le premier cas, elles refoulent le corps de l'utérus en
arrière, tandis que, dans le second cas, elles t'inctincnt en avant du côté de la vessie.
d..t/o~a~M 6~<?/ <~M <~cp~<ee/?MH< M<<?x. Dans ces déplacements passifs
que subit ['utérus sous t'influence des organes voisins, trois ordres de faits peuvent
se produire, constituant ce qu'on appctte des versions, des nexions et des torsions.
Dans les M7'S!OMS, t'utérus hascule autour d'un axe horizontal passant entre le
corps et le col il en résulte, naturellement, que les deux extrémités de t'organc s''
portent en sens inverse. Suivant que le corps de t'utérus se déplace en avant, en
arrière ou sur les côtés, le déplacement prend le nom d'aH~u~'sxoM, de ~'c~'o~
.s';OM et de ~a<<M'Ot)e~tOM, cette dernière se subdivisant naturellement en deux
variétés, la ~a<e?'ou<stOM ~'ût<e et la /a<oue?'.st'o~aMcAe. Dans les flexions par
déplacement du corps, cotui-ci s'incline p)us ou moins sur le col en formant un
.mgtc, t'SK~/e de /~c.EtOH, dont l'ouverture diminue au fur et a mesure que l'incli-
naison augmente. Ici encore, suivant l'orientation de l'angle précité, on distingue
les quatre variétés suivantes t'aH<e/Kt'on, la /'e<o/OM, )a/a~7'o/?e~<'OK ~'6~7<?
et la ~<o'o/ï:~oH gauche, dénominations suffisamment expressives par ettes-
memes pour ne pas avoir besoin de définition. Enfin, dans les <o?'s/&HS, t'utéru-
sut)it un mouvement de spire a axe vertica), mouvement de spire en vertu duquel
ses deux extrémités se portent en sens opposé. Du reste, cette torsion peut se faire
a droite ou à gauche, créant ainsi deux variétés la ~c~'o/ot'St'o~ quand la fac''
antérieure do i'utérus regarde à droite et la /.BUo/ors<oM quand elle regarde a
gauche. Les torsions de t'utérus existent rarement seules cHcs co'fncident le plus
souvent avec l'un des déplacements précités, principalement avec les rétrover-
sions. Aux déplacements que nous venons d'indiquer, it convient d'ajouter une
dernière variété, dans laquelle t'utérus tout entier, le col comme te corps, se porte
a droite ou à gauche de ta ligne médiane, -t'en ai observe tout récemment Ijan-
vier 1894) un exempte très net sur une femme de quarante-cinq ans..(c pratiquai
sur ce sujet, après l'avoir congcté, une coupe vertico-medianc et je constatai, a
mon grand étonnement, que le trait de scie, quoique passant exactement par la
-vmphYsc pubienne, n'avait pas intéressé t'utérus celui-ci, tout entier, se trou-
vait dans le segment gauche de la coupe. Ce fait est d'autant plus instructif, dans
l'espèce, que la femme chez laquelle je t'ai observé était vierge encore, malgré ses
(juarante-cinq ans, et qu'on ne pouvait attribuer a une grossesse antérieure te
ftachement considérable que présentait chez elle le ligament targc du coté droit.
D'autre part, l'excavation pelvienne, dans sa moitié droite, était rcmptie par des
anses intestinales et c'csf vraisemblablement ce paquet intestinal qui, en descen-
dant sur la droite de l'utérus, l'avait refoulé du côté opposé.
e. Ce <yM'oK doit CH~on~'e pa:r~ost</OK normale ~e <'K~'MS ~n<ca~'oH de cette
~os<<îOH. L'utérus étant un organe en équilibre instable, un organe dont ta
direction est pour ainsi dire a la merci des viscères qui le surmontent ou qui
t entourent, il parait bien difficile d'indiquer quelle est sa position normale, c'est-
à-dire la position ~M'~preH~ de ~Mt-H~me /or;<yMe, le sujet f~tt ~e<'oM<, le rec<Km
« ~eM ~'Js vide et la vessie Hto~e?'ëwe?!< d/s~e~dMe, masse tH/es~H~e M'e.co'ce
.s'f?' <Mt <tMCK)te <K/~MeMce. Le fait suivant, que j'ai observé il y a déjà dix ans, va
n~us permettre de déterminer cette position d'une façon aussi satifaisantc qu'inat-
tendue.
Pendant le semestre d'hiver '1890-1891~ je pratiquai sur te cadavre pr6a.iabiemcn!.
congelé d'une fille vierge, âgëe de vingt-quiltreans, une coupe verticale et médian':
que j'ai fait représenter dans la
figure 700. Comme on le voit, )<'
corps de t'utcrus est fortement rcn-
verse en arrière et il serait très pro
babtement arrive au contact du sa-
crum si le côion pelvien, distende
par des matières stercorales, n'était
vellll s'interposer
venu entre sa
fi'IpteLpoS~l' Clltl'C Sf1 face
faCC pCIS-
pos-
térieure et te rectum. On voit aussi,
qu'en avant de l'utérus et directe-
ment appliquées contre sa paroi an-
térieure, se trouvent quatre anses
intestinales remplies de matières
fécales. Ces anses grêles rcmpfisscn)
)''ig.7M.
lecut-de-sacvësico-utérin qui,dec<'
Coupe vo'f.ico-mcdm.ne d'un sujet, congèle (fonnno
de vingt-quat.rc uns) t'uMrus, fortemont repousse fait, est représente par un an~tc
~narrio'epiu'dos anses int.est.iniL~cs remplies de dièdre de 95" d'ouverture. Je dois
matières i'(3cn.)es,cs).cnt'ct.rovct'sion. ajouter que le sujet avait été pfaf'
t,symphyse pubionnc.– 2, sacrum. 3,rectum.–4.nturus.
S, vagin. a, vessie. 7, 7, 7, anses i)i[csti)ia)es rcmpiics pour la congélation, dans l'attitude
()e maU&res Mctdcs. S, 8, anses intestinales l'emptics de gaz.
–0, coton pelvien. iO, t'cpti de Dougtas. verttcate, ce qui nous autorise a
A'.r,horixon).a!c passant, au-dessous de la symphyse.
;ptandudetroitsup('ricur penser que la situation occupée
par les viscères abdomino-peivieos
sur notre coupe était, exactement ta. même que celle qu'Us présentaient,pendant
vie. Apres avoir pris le catque de la coupe, je déposai cette-ci, toute congct~'
la
encore, dans un bassin rectan~))-
iaireàfond plat remp)id'a)coo!.
Le lendemain, lorsque je -vou!us
reprendre la picco pour PeLudicr (;n
dët.aH, je ne fus pas peu surpris (~'
constater que l'utérus avait com)))'
tement change de position et ce!.)
spOM<NKeMeK~ car personne n'avait
touché à la coupe depuis qn'))~'
avait été placée dans l'atcuo). Voici
ce qui s'était passe: les anses int'
tinales remplies de matières <et'n!<
qui remplissaient le cut-dc-sac \('-
Fig. 700 bis. sico-utérin, étant devenues Ubres
La mème, après d6congulat,ion()fn]s));tbaind'n.)- après la dëcongëtation, étaient t'c-
cool; les intestins étant remontes iL la surface du montées a la surface du tiqui<t<
h()mdectn'inftucncantp!us)'uterus,cc)ui-eia.a L'utérus, à
p)'isdoiui-jT)&mesa.posiUonMt'ma.)c. son tour, débarrasse <ta
(M&me)<!gcndequopour)a(igurcprécédente.) contact de ce bloc anormal <jai
t'avait refoulé en arrière, s'était !N-
ctinë peu à peu du côté de la vessie et, de lui-même, sans aucune intcrvcntitH)
étrangère, avait pris la position qui est représentée dans ta. figure 700 ~s suo
grand axe, oblique maintenant de haut en bas et d'avant en arrière, était sensihiM-
ment parallèle a l'axe de l'excavation.
Cette position nouveitc, qu'a prise J'utérus quand il n'a. plus été en contact avec
les anses grêles accumulées dans le cul-de-sac vesico-utérin, est bien celle qui
répond à notre dénnition de tout a l'heure <? position que p!'eH(< de ~M!-weM:e
rM<ë?'MS ~o~'s~Me les ftHses M~ss~'Ha~es M'e.xe?'ceK~ SM?' <Mt ~MCMHe ?'H/~MeMce. -)e
crois donc devoir la considérer comme représentant la position normale de
i'orgahe.
3° Conclusions. Je formulerai en manière de conclusions, les trois propo-
rtions suivantes
i" L'axe du corps et !'a.xe du col ne sont pas situés sur la mono Hgne droite,
tt)aiss'ine)incnttrcs légèrement l'un sur l'autre ils se continuent réciproquement
suivant une courbe adoucie qui, dans certains cas cependant, peut se transformer
en un angle à sommet nettement marqué
20 L'axe total de l'utérus (axe du corps et axe du col réunis) est une ligne con-
tinue et légèrement arquëe, dont la concavité regarde la. face antérieure de
) organe; le corps de l'utérus est donc un peu incliné sur le col ce n'est pas une
.intcncxion vraie, mais, pour employer l'expression classique, une nH/t'coM~M/'e;
3° Cet axe, quand l'utérus est en position normale, répond à t'axe de l'excavation
sa concavité par conséquent regarde ta symphyse pubienne, tandis que le fond de
i'nterus se dirige en haut et en avant du côté de l'ombilic.
4" Nous devons ajouter que, sur la plupart des sujets adultes, surtout après de
Nombreuses grossesses, l'utérus s'incHne un peu du côte droit ou du côté gauche,
mais de préférence du côté droit. A cette déviation tatérate (/<:<ë?'oue~tOH f~'Ot/e),
s'ajoute ordinairement un léger mouvement de torsion sur l'axe, en vertu duquel
!'angte supérieur gauche de t'uterus est situé sur un plan un peu antérieur a. celui
qu'occupe l'angle supérieur droit; autrement dit la face antérieure de t'organe
regarde tégèrement à droite, la face postérieure )egeronent a gauche (</e~ro-
/OH). Pour expliquer cette disposition, on a invoque la présence du rectum a
~(uchc, hypothèse peu conciliable avec ce fait, deja~ énonce dans te tivre précèdent
(['. 2)4), que dans la grande majorité des cas l'origine du rectum est à droite et
n'jn àgauche. Il me parait plus rationnel de ta rattacher a t'influence du coton
j'dvien qui, comme on le sait, se porte de gauche à droite et d'avant en arrière,
direction qui repond exactement aux déviations précitées du corps de t'uterus.

§ IV. CoXFOUMATtOX EXTKHiEt iti: HT ti.M't'OKTS

L'utérus présente avec le bassin et son contenu des rapports importants. ~Xous
h' examinerons successivement pour chacun de ses deux segments, le corps et
h'co):
1" Corps. Le corps de l'utérus, de forme triangulaire, nous présente à étudier.
deux faces, deux bords tatéraux et deux extrémités
a. Faces. Des deux faces, l'une est antérieure, t'autrc postérieure. La face
KH/ë)'teM)'e, légèrement convexe, est recouverte dans toute son étendue par le
péritoine, qui tui donne un aspect lisse et uni. Elle répond a la vessie, dont elle
est séparée par un cul-de-sac du péritoine, le CMMe-sact'('Steo-M<<)!(ng. 699, 3t).
L's deux organes sont immédiatement contigus lorsque la vessie est a Fêtât de
r~))étion. Entre les deux s'interpose habituellement, quand )a vessie est vide, un
paquet plus ou moins volumineux d'anses intestinates descendues dans le cu)-dc-
sac précité (fig. 700, 7).La. y'aee pos~'t'eM~e est plus convexe que t'antët'ieui
Mais, comme cette dernière, ei)e est régulièrement tisse et recouverte pa.r Je p(_'
toinc dans toute son étendue. Une crête mousse, disposée sur)a ligne médiane,

'0
Fig.701. Fig.703.
L'utérus d'une (emmoviorge, vu par L'utcrus d'une )'om)nc)nn!Hpat'e, vu par
sa fuce antérieure.
· sa,~cca.nf.(!t'icuf'c.
t.coi'('S(fe)'u~L'rus,rccouvG)'()]m'!cp~rHoitte.(~n'Uccx~'a-iniitcduco).3.,nf.timc.–î,t)ot'(is<!c
1: corps ulc l'ulérus, aeco«veiU, pat· lc yirilome. harlic caU.v-va~inaledu col. 3, ltlltme.
t'ut~t'us.–3,j)a)'h'Ctn)['a-vag[nutoducotoui'tuscaudcta)tchc,avec5')SO)]Of't~cecxLct'nc.–0,paroi
duvag)'n.–7,7, {['ontj'esu~rmcs.–8,8, ft~atnet~s ronds.
«oml, ile
post(''['tf'u)<'

partage en deux moitiés tateraies, qui s'inclinentiegërcmcnt.t'unca droite, t'autrc


il gauche, pour rejoindre les bords de l'organe. L'utér&s, par sa face postérieure,
est en rapport, avec le rectum, dont il cstsepare par un nouveau cul-de-sac du
péritoine. lo CM~-de-sac )'ec<o-M~t'Mf~. Ce eul-de-sac est ordinairement vide c),
dans ce cas, l'utérus et le, rectum sont directement appliqués t'un contre l'autrp.
Mais ce n'est pas là, en dépit des assertions contraires de certains autours, noc
disposition constante sur i)icn des sujets, en cn'ct, surtout quand la vessie est
vide ou modérément distendue, lcs anses intestinales viennent se ptacer dans fcur
intervalle. J'y ai rencontré dans bien des cas le coton petvicn (fig. 700, 9).
b. ~of~s. Les bords latéraux, iëgèrcmont concaves de haut en bas, convexe-;
d'avant en arrière, répondent a l'insertion interne des ligaments larges. Us sont
longés, dans toute )em' étendue, par f'artère utérine et les riches plexus veineux
qui accompagnent cette artère.
c. F~'eMM~s. Les deux extrémités du corps de l'utérus se distinguent en
supérieure et inférieure:– L'ea;<)'ëMH<ë !'H/'e;'tCM?'ese confond avec le col au niveau
de l'isthme. L'MM'/e ~Mpe?'MM?'e, pins connue sous le nom de fond de
~M<ë?'tfS (&0)'~ SM~e/'<eM?' de quo)ques auteurs), représente la partie la plus targc
de J'organe. En se continuant sur tes cotes avec ies bords latéraux, cHe forux'
deux angles, les angles de ~'tf<o'MS, sur tcsquets prennent naissance les trompf'
Sa direction varie beaucoup suivant les âges légèrement concave chez te fu'tus
et chez l'enfant, elle est rcctiUgnc chez la vierge et ianuHipare, fortement con-
vexe chez la multipare elle s'e)ève, chez cette dernière, a 10 ou 15 mi)iimètrc&
au-dessus de la ligne d'insertion des trompes. Le fond de l'utérus, en dehors
de la gestation, est ordinairement situé à. 2 ou 3 centimètres au-dessous du p!:)n
passant par le détroit supérieur du bassin. Par contre, une horizontale, menée p~r
)'cx.trémite supérieure de la symphyse, rencontre toujours t'uterus et, te rencontre
fneme très bas, au niveau de son tiers inférieur ou même plus bas encore au voisinage
de son extrémité inférieure. Le fond de l'utérus est, revêtu par le péritoine dans
toute son étendue. Il est en rapport avec )a masse intcstina)e qui repose sur iui.

2~ Col.Le col de i'uterus revêt la forme (['un cylindre légèrement rcnHe a sa


partie moyenne Cou!n'y )c comparait a. un barillet rétréci dans le ])aut et ctute
surtout dans le bas. L'insertion du vagin, (}uisc fait sur son pourtour a runion
de ses deux tiers supérieurs avec son tiers inférieur, nous permet de )c diviser ex
(rois segments (fig. 703) un segment supérieur ou cxtra-v.igina! (a) un scgtuctti.
moyen ou vaginal (&) un segment inférieur ou intra-vagina) (c).
a. ~'e~MK?H< exGoa-var~znal.
at..Ser~nte~2t <Ke~'a;-<v<M<. f.c segment ettra-va~inal
Le scyocnt cxtra-vaginat ou sus-vaginat
su,-va~inttl ute;ur~·.
tuesure
de 18 a, 20 miHimetrcs de longueur. H est en rapport en avant, avec ta vessie, ua
!aquc))e il est uni par une couche de tissu conjonctif iachc: en arrière, a~vec [e
rcctum, dont il est sépare par le cui-dc-sac rccto-vagina) sur les côtes, avec [e
itord intcrtic des ligaments targes et les plexus utérins.
b..S'e~meM~a~Mr~. Ls segment vagina) correspond a t'insertion supérieure
du vagin. Cette insertion se fait sur tout !e pourtour du col, mais suivant un ptan
qui est fortement oblique de haut en bas et d'arrière en avjU)t (fig. 703, </) autr'
ment (ht, le vagin remonte sm' !a face postérieure du
<-o! beaucoup ptus haut que sur sa face antérieure.
L'union du col et du vagin répond :') une zone qui me-
sure de 6 a 8 miHimètres de hauteur, quctqucfois plus.
A son niveau, )a couche muscu)eusc du vagin se conti-

nue avec ccHe de l'utérus les connexions entre )cs


deux organes sont, par conséquent, intimes.
c. Se~te7t< M<7'<i!-Na;~tH<ï~. Le segment intra-vagi-
nn) constitue ce qu'on appeHc te MK~aM ~e/<!?!e/<e (<M
<
/<Mea') c'est lui qu'on aperçoit dans te fond du spe-
''tuum. )t a ia forme d'un cône, dont te sommet~ dirinc i 2
''u Las, serait tronque et arrondi. Sa tongueur est de F~.?0:î.
8 a )~ miHimetrcs sa largeur et son épaisseur, sensi- i/tnse''tt<tnsupcn'~u'(tu\.t-
)~)ncnt égaies, toesm'cnt, chacune 2 centimètres a ~nC~tCattOt~ttt''t)ts
du fut (~c/fc~<~«y~'j.
centimètres et demi. Le museau de tanche est cir- (L:îCCui'ct!Hvapn)('5tOt))brcccj)
''unscrit au niveau de sa hase par un cui-de-sac circu- '-ougc.)
t~ vas;))~ a~cc 2. sa paroi ant~-
Ltire, beaucoup plus profond en arrière qu'en avant, t'iput'f~ 3. ~a paroi po$tfFipurc:4.

antérieur, postérieur et tateraux du vagm (voy. r<


<mt )cs din'erentes portions constituent, tes cuts-dc-sac ti.muqueuse- corj'5 de t'utffu-
col de )'ut~rus. avec o, sa portion
t!xtra-tagiu.dc;&.saportioutas:t-
itaîc: f. sa portion intra-va~inatc on
Son sommet est perce d'un orifice, ordinan'emcnt tnuseau de tanche. 7~ cul-de-sac
an~rieu)'. :), cuf'de-sac postr-
.irrundi, p)us rarement en forme de fente transversale, ncur.
<)ui nous conduit, dans la cavité utérine c'est t'o/e .7'c.H!Mitprp-pPc)i~dncorpsct
du col de rutct'ns.
<H/o-<eM)' ~K col. Cet orifice, dont te diamètre est de
4:ii}miHimctres, divise te col en deux moitiés ou )evrcs, l'une antérieure, t'autre
p'jstericure la lèvre antérieure est a ta fois plus épaisse et plus proéminente que
!a )~'sLe)'icm'e par contre, elle est beaucoup plus courte, te vagin s'etcvaut moins
h.iutc)] avant qu'en at'J'iut'c. Enth), )c museau de tanche nous présente, dans
i"s conditions physiologiques, une surface regunerc, une cotoration htanc t'ose et
~n'' consistance ferme, qui donne au doigt qui )'exp)oro une sensation auatogue
:'< ''f'Hc
que produit te tobute du nez (A. DL'HOis).
Le museau de tanche, tel que nous venons de le décrire, est celui do )a fcmn~
vierge (ûg. 704, A). Les rapports sexuels le modifient peu. Nous devons cependant
signaler, comme conséquence du coït et surtout du coït répété, une diminution
dans sa consistance, une coloration grisâtre se substituantpeu à peu à sa co)ora.tion
rosëe et, avant tout, un aplatissement de son sommet, d'où il résulte que la portion
intra-vabina;le du col, de conique qu'elle était, revêt maintenant une forme p)u-
ou moins cylindrique..
Mais c'est surtout la grossesse qui imprime à la configuration extérieure du co)
des modifications profondes. Chez la multipare, en effet (ug. 704, C), le muscat)

Le tousca.u de tMfho et son orifice, vus


~'jn' nVI..
(le fitco: A, chex )n funime vierge; B,c))oxt!]Lpmnip.ur
C,ehox)!imu)Lipa,rc.

de tancttc a beaucoup perdu de cette consistance ferme qui le caractérise chex la


femme vierge en même temps, sa surface est moins rcguHèrc et sa proéminence
dans le vagin moins considérabtc. Ses deux diamètres transverse et antero-pos~-
rieur se sont accrus, et il convient de faire remarquer que le premier i'empurb'
toujours sur le second, ce qui revient a dire que le col est aplati d'avant en arrier';
De son côte, t'oridco qui occupe son sommet s'est considérablement agrandi. Puis.
an [icu d'être circulaire, il revêt la forme d'une fente transversale mesurant de )0 :i
15 mittimètres de largeur c'est maintenant que les parties qui ie circonserin'nt,
en avant et en arrière, méritent véritablement le nom de M~'cs. Enfin, le pourtonf
de cet orifice, inegat et plus ou moins déchiqueté, présente a ses deux extrémité.
mais principalement a son extrémité gauche, un certain nombre de siNons ftca-
tricie)s, restes des déchirures qui se sont produites au moment de t'accouchcmcnt.
Tous ces caractères s'exagèrent au fur et il mesure que les grossesses se mu)U-
pfient, notamment la diminution de la saillie du col et l'élargissement de son un-
lice. Il n'est pas rare de voir, chez tes femmes qui ont eu huit ou dix enfant, )c
col entièrement efface, et le conduit vaginal se continuer directement avec la cavi!
de l'utérus sans autre tignc de démarcation qu'un simple bourrelet, tcquei peut
disparnitre il son tour d'une façon complète te vagin se termine alors il sa partit'
supérieure par une dépression hémisphérique, par une sorte de coupoic prc~')]-
tant a son centre t'orifice inférieur de l'utérus.

~Y. (.'OX~ORMA't'fO~' tNTËlUEURH, UAVITH NE ~'U'f'HHL'S

L'utérus est creuse d'une cavité centrale, aplatie d'avant en arrière, excessive-
ment étroite, virtuc)te pour ainsi dire en dehors de la grossesse, qui se conth)'
en haut avec les trompes et qui s'ouvre en bas dans le vagin. Nous t'examinerons
successivement sur le corps et sur le col.
1° Cavité du corps. La cavité du corps (ftg. '705 et 706), de forme trianguJah'e
comme le corps de l'uiérùs lui-même, nous présente :L étudier deux faces., trois
bords et trois angles:
a. Faces. Les deux faces se distinguent en antérieure et postérieure. Elles
sont planes, régulièrement lisses, immédiatement appliquées l'une contre l'autre.

Coupe tt'ontu.tc f)e t'utf'us <)'unc ~ot))!"c Coupe tront~c <)<! Futthu-i d'une foxuu' und-
nu)tipin'e (scguicnt, postérieur do la coupe), tipu.i'0 (segment posu-'icut' de la coupe.
fond de t utérus. parois tatcratcs du corps. 3, cot. isUunc. 3, cavité du corps, avec 5 ses
hm'ds latéraux 6, ses angles supérieurs, se contiuuant, part'o'itium uteWuun'. avec rotMmitc interne des (rompes de
)tdtopc(G*}. 7, arbre de vie. dont taxe est tcgcroueut iuctinc cu haut c~ à gauche. 8, orifice interne du col.
"ou orif'tcc externe. 10, i0', euis-dc-sac tatcraux du vagin.– U, paroi postérieure de ce conduit.

Elles nous présentent parfois sur la ligne médiane une sorte de raphe plus ou
moins accentué, qui t'appeUe le développement de t'uterus aux dépens de
<)f'ux moités latérales et symétriques.
)). Cor~s. Des trois bords~ l'un est supérieur, les deux autres latéraux. Chez
)ajcutte fille vierge ou même chez la femme ouitiparc, ces bords sont curviiigncs,
)<'ur convexité se dirigeant du côte de )a cavité. Chez la femme qui a eu des
enfants, ils sont ptutôt rectitignes et quelquefois même légèrement concaves en
dedans.
c. ~H~es. Les trois angles se distinguent en supérieurs et inférieur, Chacun
() eux est marque par un orince. Les o~<ces ~:t/)ë)'teM)'s (6,6) que l'on distingue
''u droit et gauche, répondent il t'abouchcmcnt des trompes dans la cavité utérine.
Ces orifices, toujours fort étroits (voy. ?'oH~e~), sont précèdes, du coté de i'uterus.
));)! une sorte d'entonnoir, moins large chez la nuUipare que chez la multipare,
uni résulte de la convergence réciproque des deux bords correspondants. A leur
niveau, se voient de petits replis muqueux qui prolongent ceux des trompes ces
j))is, en rétrécissant l'orifice ou en s'appliquant contre lui, peuvent vraisembtabte-
'ueut faire obstacle au passage des tiquides de t'uterus dans la trompe. Mais dans
;nu'uu cas, contrairement aux assertions de ))Ë C)(A- et de Wn.\)nox, ils n'acquièrent
la signification de veritabtcs vatvutes. )7o?'</<ce !M/'c'?'M?< de la cavité du
corps (9~, plus large que les précédents, uous conduit dans la cavité du col. Nous
y reviendrons tout à l'heure.
2° Cavité du col. La cavité du col ou cavité cervicale (Hg. 70S et 706) est
fusiforme, c'cst-a-direrennëea sa
partie moyenne et rétrëcie & ses deux extr~
mités. On lui considère deux faces, deux bords et deux orifices
a. Faces. Les deux faces, comme celles de la cavité du corps, sont planes '')
appliquées l'une contre l'autre. Chacune d'elles nous présente en son milieu un<'
sait)ie longitudinale, sur laquelle s'implantentlatëralement,a droite et à gauche, df's
saillies secondaires obliquement dirigées de dedans en dehors et de bas en haut.
Ces saillies, disons-le par anticipation, sont déterminées par des faisceaux
musculaires de même direction, qui se trouvent situes au-dessous d'elles et qui, a
leur niveau, soulèvent la muqueuse. Leur ensemble, qui rappelle plus ou moins
les nervures d'une feuille a axe médian (7), constitue ce que les anciens anatomistcs
ont désigné sous )e nom d'i'<?vie, dénomination qui est encore employée
de nos jours. 11 existe deux arbres de vie, l'un sur la paroi antérieure, l'autre
sur )a. paroi postérieure. L'un
et, l'autre sont p)us dëvctop-
p6s chez la nouveau-née que
chez la femme adu)tc: chez <a
première, en en'ct,]cssaihics
pt'incfpaics se proJongcnt eo
bas jusqu'à Fol'iucc externe 'Jn
col, tandis que clicx ta fcni!ne
adulte cHes s'arrct.cnt d'ordi-
nairc a 6- ou 7 rniHimetres au-
dessus de cet orifice. Sui-
vant la remarque fort juste ')c
deux s~iifjcs )o;).~i-
fii/t'ON, les
tudinaies des arbrc's de \'if
n'occupent pas exactement, la
tignc médiane~ mais sedc\'ie!)t
)egcrement en dehors etf'n
sens oppose )'anturieurc s'in-
cline a droite, tandis que la
postéricHf'c se rcf)Fe)'sc f'f g~)"-
che.Hresutted'unc parci!!<'
disposition que les deux sait-
ties, au )icu de se superposer,
se juxtaposent, celle < !:)
paroi antérieure étant p!accc
r'7! a droite de ccHc de la paroi
Coupes ~'Msversnics <]c )'nturus. pilssM~ A. pur )u.pa,t'Hc postct'icurc. fi en est ;') peu
supt;i'iou)'c()ttc<)rps.!),univna.)t()c)'tt!)u))ch0!nent.()os près de même pour tes sail-
trompes; )!,j)(u'i<tj):n')ifj moyenne <)« corps; C, par )fL Hes transvcrsa!cs chacime
pu.rLio)HoycnnRf!uco](f'on)!no(~U'cnt,e-sp))!tns,inut-
Upa.ro.grunttcur nature). d'c!tes repond, sur la paroi
Les segments ttct'u)~t)s,ïpj)r'sc')](<s<t,'nts)ps(i~Ut'csA,IÏ,C,soïtL opposée, non pas à une sa i Hic,
vusdeh!mtcnbas,tnf:icpn))L'['ieu)'c<!e)'nj'ga)tcdit'tgeccnavanL si))on détermine
{f~tt'ttcmf~rjcut'cdc~ft~tn'P),)afj)ccposff'')'tct)t'cp))at'rift'P(tjat'tic mais a un
par deux saiHies voisin'
suj~rtC'uft'dotan~tH'P).
Comme on le voit., t.cs deux parois antérieure et postérieure de fa. c.n-ite du eu), e't
s'appHquant, )'nnc contre Pautre, s'engrènent reeipt'oqu.ement.
b. ~o~'ds. Les deux bords de la cavité du col, regu!iërcment courbes,
regardent par teur concavité. Le long de ces bords, les saillies secondaires des
arbres de vie arrivent au contact de celles du côte oppose et nous ferons remarquer.
il ce sujet, que celles
de la paroi antérieure ne se continuent pas avec celles de la
paroi postérieure, mais s'entrecroisent avec ces dernières et vice versa.
c. O?' -Les deux orifices de la cavité du col se distinguent en supérieur ou
L'once tH<e;'MC (8) répond a t'isthmc de l'uté-
interne et inférieur ou externe.
rus. H mesure S ou 6 mittimetres de hauteur, sur 4 ou S mittimètres de diamètre.
<:e n'est donc pas un simple trou, mais plutôt un canat rétréci, autrement dit une

tribuent naturellement diminuer encore son calibre. sur


sorte de détroit jeté entre la cavité du corps et celle du col. Les saillies longitu-
dinales de l'arbre de vie se prolongent jusqu'à son extrémité supérieure et con-
un utérus
parfaitement sain, il se laisse tacitement franchir par une sonde de Sou 4 mitti-
mctres de diamètre (HAXOL). Après la ménopause, et probablement parce qu'i) n'est
p)us traverse alors par le flux menstruel, ~orifice interne du col se rétrécit gra-
duellement et parfois même s'oblitère d'une façon comptète. Cette oblitération,
déjà signalée par MAYEn, en '1826, a été étudiée a une époque plus récente par le
professeur Uno~ (~<:<~e SM)' les c~ut~e's ~e < M/e/'MS à /'c7a< t/e uacM~e, Th. de
t'aris, 18a8), qui l'a rencontrée treize'fois sur vingt femmes, âgées de cinquante-
cinq i soixante-dix ans, soit une proportion do 65 p. 100. Ce chiffre est vrai-
semblablement trop étcvé. S.u'pEY, surdouxo femmes, âgées de soixante a soixantc-
tjuinxe ans, n'en a rencontré que deux, sur lesquelles l'orifice du col était entiè-
rement oblitéré. L'0)'<ce e.x/e)'Me (9) a été décrit plus )~au~, a propos de la
jtortion intra-vaginate du col (voy. p. 831).

3° Dimensions de la cavité utérine. Les dimensions de la cavité utérine nou-


sont assez bien indiquées par les trois données suivantes le dtantètre vertica), )<-
diamètre transversal et la capacité.
a. jM<~Me/)'e uo'~ca~. Le diamètre vertical de la cavité utérine est, en
moyenne, de au à 3S minimètres chez la femme nnHipare. H n'est que de 45 :t
~0 mHtimètres c)tex la jeune lille vierge et atteint, chez la multipare, de 5S a
? minimctres. La longueur respective de la cavité du col et de celle du corps
varie dans les mêmes conditions que la longueur respective du col et du corps
prise a la surface extérieure de t'organc. Chez la vierge, ia )ongueur de ia cavité

cette différence est toujourset


ccrvicate dépasse celle de la cavité du corps de 3 ou 4 miiUmètres. Chez la nuHi-
parc, tes deux cavités ont a peu près la même longueur et, s'il existe une différence,
en faveur de 'a cavité du corps. Enfin, chez
la multipare, la cavité du corps, considérablement agrandie au détriment de cette
du col, t'emporte sur cette dernière de 4 ou mittimètrcs. En chitfrcs ronds,
la cavité du cot mesure en hauteur ~8 mittimètrcs étiez la vierge, 25 millimètres
chez ta nullipare et 22 mittimètres chez la multipare, ce qui nous donne pour la
cavité du corps 22 a 26 millimètres chez la jeune fille vierge, 25 a 27 mittimètres
chex la femme nuHiparc, 30 à 40 mittimètres chez la multipare.
b. Z)<f<M:<e <aKSN<??'ss~. Le diamètre transversal de la cavité de t'utérus,
pris au niveau de la base, est a peu près la moitié du diamètre verlical. (irvox,
uni a mesuré ce diamètre sur dix-sept femmes, dont trois vierges, trois nuttiparcs
et onze multipares, est arrivé aux chiffres suivants pour la vierge et pour la nul-
tipnrc, de 20 à 24 mittimetres pour la multipare, de 30 a 33 mittimètres.
r. 6'apac~ë. La capacité de l'utérus, en dehors de la gestation, est environ
')'' 3 ou 4 centimètres cubes chez ta vierge et la nu))ipare, de 5 ou 6 centimètres
cubes chez la multipare.
L'épaisseur de la paroi utérine étant en moyenne de 10 miHimetres, il est toujours possibb'.
grâce iL un procède que nous devons a RtCftEr, de déterminer sur le. vivant tes diamètres exté-
rieurs f!e l'utérus. Pourcc!a, on devra/tout d'abord, mesurer ai'aide du cathéter gradue la Jon
guouL'de la cavité utérine: soit cette longueur. Pour déterminer le diamètre vertical ext~
rieur do l'utérus (Dv), il suffira alors d'ajouter a la valeur do A'l'épaisseur de ]a paroi, soit t0)])i~-
hntctt'cs (2)v=~A'-}-JOmj]iimetrM). D'autre part, la largeur de la cavité utérine étant ta moith'
do sa longueur, on aura cette largeur en divisant la longueur par 2 (=:).
Cette largeur un"
fois connue, on obtiendra le diamètre transyersc extérieur de l'utérus (0<), en lui ajoutant deux foi-
]'epaissour.de la paroi utérine (B< == -)-
10 + to). Il est a remarquer, cependant, que l'épais-
seur de l'utérus est un facteur qui varie beaucoup suivant les sujets et, d'autre part, que le rap
port indique ci-dessus entre le diamètre vertical de la cavité utérine et son diamètre transvcrsa).
est également fort variab)e. Pour ces doux raisons, les formuics précitées, tout en étant ut'des
dans la pratique, ne fourniront jamais, quantauxdimensions reoUes dci'uterus.quodeschiffrer
àpproximittifs.

§ Vf. COK.STtTUTtOX AXATOMIQUE

Envisage nu point de vue de sa constitution anatomiquc, l'utérus se compose dep


trois tuniques superposées~ qui sont, en allant de dehors en dedans une tunique
sërcuse~ une tunique muscutcusc ctunc tunique muqueuse.

A. TL'XtQUK SËHEL'SH

La tunique séreuse est une dépendance du péritoine pelvien. Après avoir rcvcf.u
htfaccpostfu'ieut'edc ):t vessie, te péritoine se porte sur l'utérus, qu'il rcn
contre ordinairement au niveau de t'istinnc
quctquefbis3ou3mi)Hmèt['esph)shautu;
plus bas. Il s'étale ators.debasenjiaut
sur ia face antérieure de ce dernier orgmx
et ta recouvre dans toute son étendue. Kj
passant de Ja 'vessie sur l'utérus, la sereusf
forme un premier cul-de-sac (ftg. 708, i )),
le CM~e-ssc NM/o'ï'eM)' ou uesxcc-M/o'm.
Arrivé sur le fond de l'utérus, le peritoi)H
le contourne d'avant en arrière et. descend
alorssur sa face postérieure jusqu'au niveau
de l'insertion du vagin. JI se proto))~'
même sur ce dernier conduit dans une éten-
1
?
L
6 due de 'le à 20 millimètres et, una)emcn),
~.708. se réfléchit sur le rectum, en constituant un
Coupe sagtt.LtUc (te l'utérus ~cnnuc inutU- deuxième cul-de-sac, bien plus profond (lue
pu.rc), pour montrct' ic mode d'ëta,!etncnj le précèdent, le CM~e-sac ~os~'MM)' un
duperitoine. 7'ec<o-us~MM< (fig. 708, 12) on le désigne
A)Corps(tc)'u),(''t'u';)t).vcc:<t.sRt'~cca)tt.t''t'icm'c;
ft\ sa face j)os)~riem'c. tî, cot. C. isUnuc. encore sous le nom de CM/e-sac ~<? j~oK-
f.ca~'f~d([cot'[t$.0t'f(fccitttcrfiedttco' glas. Un
orifice externe. 4, euî-ttc-s~c posL~'ieu'' du peu au-dessus de la partie la ptn;'
\agin. cttl-dc-sac an~ficur. (!, ]taroi vagi' déclive de ce cui-dc-sac, ic péritoine ren-
nntcaxL~riourc. 7~ paroi va~tnatc posL~rieurc.
~c]ot50)tv~sico-fit'ri))c.–9.~aj'oidcia vessie.– contre les deux faisceaux de fibres ii.-se;-
i0, p~rit.oittc (ca ~t). )t, cul-dc-sae v~sico-
nL'i)].[;2,cnl-'tc~sacrccto-va~inatoucul-dc-sac qui constituent les ligaments utëro-sao'es
.)ct)ougt:)!-)
(p. 822); il revêt successivement tcurfacc
iupcricure, )cur bord interne et icur face inférieure, et. forme ainsi à droite et
L gauche, entre le col utérin et, les parties latérales
du rectum, deux petits rep!~
'aiciformes (f)g. 697, 9) appeiës re~s de 73oM~~s.
Au niveau des bords latéraux de l'utérus (fig. 693), le feuillet péritonéal qui
revêt la face antérieure de cet organe et celui qui tapisse sa face postérieure,
s'adossent l'un à l'autre et tous les deux se portent transversalement en dehors.
en constituant ces deux vastes replis que nous avons décrits plus haut (voy. p. 815)
sous le nom de ~ameK~s ~a~es.
Au total, le péritoine utérin tapisse successivement: l" la face antérieure du
corps 2° le fond ou bord supérieur 3° la face postérieure du corps 4" la face
postérieure de la portion sus-vaginale du col. Plus simplement, il recouvre toute
la surface extérieure de la portion sus-vaginale de l'utérus, sauf les bords latéraux
<!c l'organe et la face antérieure du col.
L'adhérence du péritoine a la tunique musculeuse de l'utérus varie suivantles
régions que l'on examine. Sur le fond et sur les deux tiers supérieurs du corps,
principalement dans la zone qui répond au plan médian, cette adhérence est
intime. Sur les autres- points, c'est-à-dire au voisinage des bords latéraux, sur le
tiers inférieur du corps et sur la face postérieure du col, il s'interpose, entre la
séreuse et la musculeuse, une couche de tissu cellulaire lâche., le <MSM c<M~M)'e
MtM-pë!OHëa< (tissu p(M'aMte<)'~Me de Vmcxow), qui permet a son niveau l'isole-
ment des deux tuniques. Cette couche ceHuleuse, trcs mince en haut, s'épaissit
graduellement en descendant et acquiert son maximum de développement au
niveau du col elle forme tout autour de lui une sorte de manchon, manchon qui
se continue en bas avec le tissu ccHuiaire péri-v.tginal et dont l'épaisseur atteint
parfois 10 et 15 millimètres.
Parmi les anomatics intéressantes se rapportant au mode d'et.iUement.du péritoine snrt'uteru-.
nous devons signaler les variations do son point, de réflexion vesico-utcrin. Kous avons dit ptn:-
)]<iut que ce point était situe ordinairement, au niveau de t'isthme. Sur certains sujets, surtout
<'hex les multipares, on le voit se ['approcher plus ou moins de l'insertion du va~in et f)no)qm'-
fois mémo descendre jusqu'à ce dernier organe. Dans ce cas. on te ('oncoit, )c réservoir urinaire a
perdu tout rapport, immédiat avec la face atUeriome de t'uteru~.

B. TL'XtOUH MCSCD.HCSH

La tunique musculeuse, remarquable par son développement, forme a elle seule


la presque totalité de l'épaisseur de l'utérus. Elle se compose essentiellement de
filtres musculaires lisses, dont l'ensemble constitue le muscle <~f;<M. Nous étu-
(lierons tout d'abord leur mode d'agencement, puis leur structure histolugique.
1° Mode d'agencement des fibres utérines. Les coupes pratiquées en divers
sens sur un utérus à l'état de vacuité nous révèlent la présence, entre la séreuse
et la muqueuse, d'un tissu gris blanchâtre, très dense et très résistant, criant
presque sous le scalpel. Par places apparaissent quelques urinces vascuiaircs
mais, en aucun point, il n'est possihle de saisir des variations d'aspect ou de tex-
ture suffisammenttranchées pour permettre de décomposer le muscle utérin eu
couches multiples et superposées. Aussi, pour s'éclairer un peu au milieu de ce
chaos, il est indispensable de mettre a profit les modifications que subit la tunique
musculeuse au cours de la grossesse. Dans ce nouvel état physiologique, les ubrcs
:)ua:mcntcnt à la fois en nombre et en volume. De plus, elles prennent une colora-
ttf)n rouge et les faisceaux qu'elles forment, plus gros et partant plus
prêtent plus facilement a la dissection. C'est le procédé qui a été mis en usage par
les observateurs anciens, SuE en HoS, CALZA en 1807, M" B<uv)\ en 1821, DËYtLLE
se
<'u ]844et, à une époque plus rapprochée de la nùtre (1864), parIfHLH: et CnE-
~A~r.us, dont la description est aujourd'hui ctassique. Avec ces deux derniera
auteurs, nous diviserons )a tunique musculeuse deFutërusen trois couches, nnf
couche externe, une couche moyenne et une couche interne. I)isons tout de suit.
que ces trois couches ne sont pas entièrement indé-
pendantes, qu'elles n'ont pas, en tout cas, l'indépen'
dance que nous leur attribuons dans nos descrip-
tions. Entre elles s'effectue toujours un échang'-
considérable de fibres et même de faisceaux, qui rend
leur isolement à peu près impossible et qui, au
point de vue physiologique, solidarise leur action.

A. CoucHE EXTEnxK.La couche externe com-


prend elle-même deux ordres de fibres, les unes
longitudinales, les autres transversales
/t'es
a. <oH~t<M~'K6t~. Les fibres tongitudi-
na)cs(ng. 7'tO,S) forment un faisceau aplati, large de
10 a 25 miUimetres, qui répond à ta zone médianc
de l'utérus et qui occupe successivement sa face
antérieure, son fond et sa. face postérieure. H revêt
donc dans son ensemble l'aspect d'un fer a cheval,
dont la partie moyenne embrasse le fond de t'organe
il la manière d'une anse c'est le /'atScesM aHS!-
/'o?'M!e de HÉLiE. Il est constitué, sur la face anté-
rieure comme sur la face postérieure, par des fibres
primitivement transversales qui proviennent des
parties latérales de i'utérus et qui, a un moment
donné, se redressent plus ou moins brusquement
pour devenir verticalement ascendantes. Arrivées
Fi~.709. sur le fond de l'utérus, les fibres constitutives du
Coupe vcrt.tca.lc de la. paroi de faisceau ansiforme suivent une double direction
l'utërus, au voisina-go du fond, les unes passent directement de la face antérieure
sur une femme vierge de ving'L- de l'utérus sur sa face postérieure et vice versa tes
qua.U'cans (d'après ToL'RNEux).
autres, s'infléchissant en dehors pour devenir de
f) mufjucusc, avec: t'. ~pitt(6!ium; f'\
chOi'ion e~ gî~ttdcs.
cnteusc, avec couche
tunique nms-
profonde
nouveau transversiles, se dirigent vers l'orifice dc.s
sa
'2", sa couche moyenne; 2"\ sa couche trompes. Parmi ces dernières fibres, il y en fi
su~crficiettc. 3, ncrit.ome, avec son
toujours tltl
cndothcUu'n. Sit couette coujoncUvo- presquepresdue to11~0111'S certain nombre
un Cel'talll qui, en s'inf)~-
Il0lYll)l'e Clili~ s'inllc-
ciasUquf~ cL la couche i-ous-St'Teuse. h'us
ncu développée sur ccUe coupe.
chissant, croisent )a ligne médiane et, par consé-
quent, passent du côté opposé a celui où elles unt
pris naissance (ng. 710,6) leur direction, considérée dans leur ensemble, rap-
peUe assez bien celle d'un Z allonge (/es eHZ). Nous ajouterons que le faisceau
ansiforme descend toujours un peu plus bas en arrière qu'en avant en arrière,
en effet, il se prolonge jusque sur le tiers supérieur du col et quelquefois même
jusque sur son tiers moyen, tandis qu'en avant il s'arrête ordinairement a l'union
du corps et du col.
b. 7~es ~'aKsue?'sa/es. Les fibres transversales (ftg. 7'10,4), situées immé-
diatement au-dessous des précédentes, forment un plan continu et régulier dan~
toute la hauteur du corps de l'utérus. Comme l'indique leur nom, elles se porLcnt
d'un côté à l'autre de t'organc, en suivant une direction horizontaie ou légeremen!
civique. Parvenues aux bords latéraux, un certain nombre d'entre elles, se recour-
bant en arc, passent de la face antérieure à la face postérieure et vice versa c[!<
''ont traversées à ce niveau par de nombreux vaisseaux artériels et veineux, tout
tuteur desquels elles forment des sortes d'anneaux arrondis ou elliptiques. Les

autres, dépassant les limites de l'organe, disparaissent dans Fepaissenr du Hga-


ment large, où elles constituent, comme nous t'avons déjà vu plus haut les
famés muscutaires qui doublent les deux feuiHcts peritoncaux de ce dernier tiga-
mf'nt 2" le ligament rond le ligament utéro-ovaricn 4° la couche externe
de la tunique musculeuse de ta trompe. Les fibres transversales de la com'h''
nmscutaire externe se prolongent sur te col utérin, en conservant leurs mêmes
caractères. Leur disposition y est même plus simptc cUcs n'y forment pas de
faisceau ansiforme et suivent presque toutes la même direction, une direction un
peu ohlique de dehors en dedans et de haut en bas.– Cesfibres présentent quelques
connexions, en avant, avec les fibres vésicales correspondantes. En arrière clles
donnent naissance a deux faisceaux distincts, qui se dirigent vers le sacrum et qui
nous sont bien connus (p. 822), tes /<MSC<'<?M.c ou ligaments tt~'o-sacrcs. Enfin
en bas, du côte du vagin, ettes se continuent en partie avec la tunique muscu-
teusc de ce dernier conduit.
c. T.!?KKe m/'e?'z'eM?'e de la eoMcAe e..e<e!e. La couche muscutaire externe ne
s~' prolonge guère au-dessous de t'inscrtion supérieure du vagin te museau de
tanche en effet, comme nous le verrons tout a, t'heure, emprunte presque exctusi-
v~'mcnt ses éléments a la couche musculaire interne.

Couo)).: MOYEXXË. La couche moyenne ((ig. 112) est la plus épaisse des
truis a elle seule, elle représente ta moitié environ de ta tunique musculeuse. Elle
e-t constituée par un système de faisceaux ou de bandes de largeur variable, qui
suivent toutes les directions et s'entrecroisent dans tous les sens, d'où le nom de
COMC&ejO~KM/M'HM donne a cette couche par quelques auteurs.
Ce qui caractérise encore la couche moyenne, c'est la présence, dans les maiUc-;
que circonscrivent les faisceaux précités, de nombreux canaux veineux que l'on
désigne ordinairementsous L'
nom de SMUM M<e~'ns de là, )c
nom de s<?'a<M?~ nascM~osMM
dont se servent hon nombre
d'auteurs pour désigner la
couche musculeuse moyenne.
Sur ces sinus/le vaisseau san-
guin a perdu la plus grande
partie des étemcnts de sa p.i-
roi i) se trouve réduit, en
effet, à sa couche endotheiiatp,
laquelle est fortement adhé-
rente aux faisceaux muscu-
laires qui l'environnent. Ceux-
ci se disposent en arc au~o)'
des sinus et comme chacun de
ces arcs est croisé à ses deux
extrémités par un arc oriente en sens inverse, il s ensuit que le vaisseau sanguin
se trouve, en définitive, entoure par un anneau musculaire (fig. 7'12,6). Ces
anneaux musculaires, pour employer une expression dePiNARD, sont des sortes de
~o:<M)'es ~~&H<es, ne gênant en rien, quand elles sont à l'état de repos, la circu-
tation des sinus, mais susceptibles par leur contraction de fermer la voie à tout
écoulement sanguin c'est, du reste, le rôle qui leur est assigné, après l'accouche-
ment, au moment de la délivrance,
La couche ptox.iforme appartient exclusivement au corps de Futérus, on n'en
trouve aucune trace sur le col.

C. CouciiË ixTE~XE. La couche interne (fig. iH) offre une grande analogie
avec la couche externe déjà décrite, avec ce caractère distinctif cependant qu'eue
n'envoie aucune expansion en dehors de l'utérus. Si nous examinons cette couche
par sa surface interne, nous observons tout d'abord, immédiatement au-dessous
de la muqueuse, aussi bien sur la, paroi antérieure que sur la paroi postérieure,
deux faisceaux de fibres musculaires a direction fongitudinatc, revêtant chacun !a
forme d'un triangle, dont la base, dirigée en haut, s'étend d'une trompe à t'autn;.
Ici, comme pour ta couche externe, ce faisceau iongitudina) est constitué par 'ics
fibres primitivement transversates qui, au voisinage de la ligne médiane, se
recourbent brusquement en haut pour devenir verticales et qui, après un certain
parcours, s'infléchissent de nouveau en dehors pour gagner, par un trajet tra))-
vcrsa), le côté de l'utérus opposé a celui qui leur a donné naissance c'est exacte-
ment, on le voit, )a disposition en Z, déjà signa)éc pour le faisceau tongitudin.d
superficie). La base du faisceau longitudinal interne, avons-nous dit plus haut.
répond au fond de l'utérus ses deux angles forment deux languettes, a directiuh
naturellement transversale, qui disparaissent à droite et a gauche dans la par~i
des trompes. Ce sont vraisemb!ab)ement ces dernières fibres qui, arrivées dans la
trompe, constituent les fibres iongitudina)es internes de WiLHAMs(voy. 7~'OHtp~).
Extérieurement à ce premier plan de fibres longitudinales, se trouve un
deuxième plan de fibres horizontales, qui passent d'un côté à. l'autre et d'une face
à l'autre, qui par conséquent sont circulaires. Ces fibres forment, à l'union du
corps de l'utérus avec le col, un anneau régulier et très épais (fig. 7H,S), que
certains auteurs ont improprement désigne sous le nom de SjO/itHC~' de ft's~/MHe.
Au niveau des angles de l'organe, elles se disposent en une série d'anneaux con-
centriques (fig. 7H.4), dont les plus petits entourent l'orifice interne de la trompe,
tandis que les plus grands viennent jusque sur la ligne médiane s'adosser à ceux
du côté opposé.
Les deux ordres de fibres qui constituent la couche musculaire interne du corps
se prolongent sur le col. Les fibres longitudinales les plus superficielles, par
rapport à la cavité utérine, y forment deux faisceaux médians avec ramifications
latérales obliques, et ce sont précisément ces faisceaux qui, en soulevant la
muqueuse, déterminent la formation des arbres de vie dont il a été question plus
haut (p. 834). Quant aux fibres circulaires, elles forment une couche régulière
et très épaisse, qui occupe toute la hauteur du col et qui, à elle seule, constitue la
presque totalité du museau de tanche.
La structure du col utérin est une question encore fort controversée. Nous avons dit tout à
t'beure que le col, comme le corps, était esscntieUomont constitué par des fibres musculaires
ji~ses. provenant en grande partie du corps même de l'utérus, quelques-unes seulement dépendant
ftc ta musculature du vagin. C'est la l'opinion la plus généralement acceptée, ce qu'on pourrait
appeler l'opinion classique.
Contrairement à cette opinion, Acco~ct (t890) admet que les fibres musculaires sont très rares
dans le col ce n'est qu'a fa périphérie qu'on en trouve quelques-unes, courant pour la plupart
en direction oblique, presque jamais circu)aires le reste serait constitué par du tissu étasti-
(nie, qui deviendrait ainsi l'élément essentiel du col. DmmssKX, tout en donnant une description
un peu différente de celle d'Accoxo. admet, lui aussi, dans l'épaisseur du col, une abondance
extraordinaire de fibres élastiques. FtEUX ((897 et J899) va cneurt! ['tus )fin il rejette entière-
ment t'etement muscutaire et, pour lui, to col serait exclusivement constitue par du tissu con-

sun épaisseur. Sur une petite étendue, correspondant il t'isthme, t à


junctif. Voici textueftoment ses conclusions « Le corps proprement dit est musculaire dans toute
fniXimutrea environ au-
dessus du col, la paroi utérine n'est muscutaire que dans sa moitié externe, avec prédominance
arcusee des faisceaux fongitudinaux sur tes faisceaux circulaires. La portion sus-vaninaf': du cof
es) muscutairc à fibres longitudinales dans son tiers externe seulement, conjonctive dans ses
d~nx tiers internes. Le museau de tanche est exclusivement conjonctif. »
C'-s conclusions, on le voit, renversent de fond en eomble tout ce que nous savions au sujet
()-' );t constitution anatomiquo du col. Mais les résultats obtenus par Accoxet et FfKCx n'ont pas
.-t'' confirmes par tous les bistotogistes. Déjà. en t896. KEtM'EM, s'appuyant à )a tjis sur l'ana-
~)mie )~U!naino et sur t'anatomie comparée, a attribue au col une texture essentiettement muscu-
titirc, avec libres circulaires pour Ics couches les plus internes, avec fibres longitudinales pour
tes «tucbes tes plus externes. De leur côte, WHRT)) et GfiusMw.dans un article paru dans!es~<'<
/M;- <f'/7)a/'o/o/e de 1898, admettent, également deux eoucttos de libres musculaires, une couche
ettono tongitudinate et une couche interne circulaire; ils décrivent même, comme t'avaient fait
du reste les auteurs précédents, des tibres radiées allant de la couche externe à la couche interne.
Knnn, cette année même (1899), L.Ft!A[UKH. à la suite
d'' nombrcus.'s recherches Itistotogiques faites dans le
htburatoire et sous le contrôle de REXAUT, arrive à cette
runctusion, u.bsotuttiont contraire à celle dj F~eux. que
n'tcmcnt qui prédomine dans la texture du col est
!)i'<) t'efement muscutairc. L'ciement conjonctif et c)as-
tique n'y occupe qu'un rang tout à fait secondaire.
C\'st un retour a la description classique. Les faisceaux
f~u~uiaircs presentora.ient cepcnda.nt, d'apr' FfiAtUEH.
'cHe particularité qu'Us ont pour la plupart une direc.
ti~n longitudinale; les fibres circulaires y seraient très
<atcs et disposées sans ordre.
2' Structure microscopique des fibres uté-
rines, tissu conjonctif interstitiel. Le muscle
ut'h'in a pour éléments essentiels des fibres musculaires lisses, mesurant, sur un
utérus à l'état de vacuité, de 50 a. 70 IL de longueur et orientées différemment sui-
vant les points où on les considère. Ces fibres sont plongées dans une gangue
conjonctive et élastique, d'autant plus développée qu'on se rapproche davantage
de la portion vaginale du col. La présence du tissu élastique dans la tuniquf
musculeuse de l'utérus mérite une mention spéciale, car, d'après certains auteurs
(ÀcooNCt, D&uRSEN), ce tissu jouerait un grand rôle dans la dilatation du cul
utérin au moment de l'accouchement. Les 'éléments élastiques apparaissent et sont
surtout abondants au-dessous de la séreuse, Ils forment là un réseau assez serré, qui
se prolonge ensuite dans l'épaisseur de la tunique musculeuso. Ce réticulum élas-
tique intra-musculairo est particulièrement bien développé dans la portion cer-
vicale.

C. 'i'UNIQUK MUQCEUSE

La tunique muqueuse de l'utérus revêt régulièrement toute la surface intérieure


de l'organe. En haut, au niveau do l'ostium uterinum des trompes, elle se continua
avec la muqueuse de ces derniers conduits. En bas, au niveau de l'orifice exter))(;
du col, elle s'étale régulièrement sur le museau de tanche, en prenant tous !cs
caractères de la muqueuse vaginale elle se continue, du reste, avec cette dcrnif'rf
dans la partie la plus élevée des culs-de-sac vaginaux. La muqueuse utérine difîcrc
d'aspect et de structure suiv.mt
qu'on l'envisage dans la cavité du
corps ou dans la cavité du col.
1" Muqueuse du corps. La mu-
queuse du corps nous présente uu<;
coloration blanc rosé. Elle adhère
intimement a la couche musculaire
sous-jacente mais elle est h'fs
friable et, par conséquent, s'atU're
facilement. Son épaisseur, mcsur~'c
à )a partie moyenne de la cavité du
corps, où elle attcint son maximum,
est de 1 ou 2 millimètres. De la, f!h;
diminue gradueUcment en a!)u)U,
soit vers le col, soit vers les annlt's
supérieurs au niveau de t'cmhou-
chure des trompes, elle est à p~'iuc
de 1/2 minimètrc. Sa surface est
lisse et unie. On y remarque, M-
Fig.714. pendant, une multitude de petites
Coupe de )u. paroi du corps do l'utérus en dehors dépressions infundibuliformes, qui
de la période monst.ruoUe (d'après de S~'K-n').
<t,n,Ussu<:oujo))cHf.–&.&,f.iisecauxdc fibres musculaires
sont les orifices d'autant de gLin-
lissés, coup<s en dif]crcntsscns. c, c. coupes des vaisseaux. dutes. Cette surface, même a t'état
–1'evctcmpn~piUtc'liai.–c,p,cou[)Csde5giaMdcs.
normal, est recouverte par un li-
quidc demi-transparent, a réaction atcatine, tenant en suspension des leucocytes
et des cellules ëpitheliales détachées de la muqueuse. Histotogiqucmcnt, !a
muqueuse du corps nous offre a considérer un ëpitbëtium, un derme ou chom'n
et des giandes
a. Z~/teKMMt. L'epithotium consiste en une couche unique de cel[utcsatiun-
gées, revêtant par pression réciproque la forme de prismes a cinq ousixpans. Ces
ccHutes sont ciliées toutefois les cils, dont l'existence est aujourd'hui incontes-
!ab)e chez l'adulte, n'apparaissent qu'âpres la puberté, pourdisparaitrc trèspro-
hah)cment après la ménopause (MoxtCKE, DnSfXHTv). Leurs mouvements s'effectuent
de haut en bas, je veux dire du fond de Futérus vers le col, en sens inverse par
conséquent de la direction que suivent les spermatozoïdes. B.un.'uft'nr (1897) a
décrit tout récemment, entre les cellules épithéthiates de l'utérus puerpérai et
même souvent de t'utérus en dehors de la gestation, des espaces en forme de fente
qui, chez beaucoup d'animaux, notamment chez le lapin et le cobaye, sont tra-
versés par des ponts anastomotiques tendus entre les éléments voisins.
b. CA<M'OM. Le chorion muqueux est constitué par du tissu conjonctif, mais
par un tissu conjonctif jeune et pour ainsi dire embryonnaire. La couche la plus
superficielle, celle qui est située immédiatement au-dessous de )'epith6[ium, est
presque exclusivement formée par des cellules arrondies, a noyau volumineux,
baignant dans une petite quantité de substance amorphe et réunies les unes aux
autres par de minces prolongements protoplasmiques anastomosés en réseaux
fceHM~es eH~?'~op~s~<yMes de Roux). Plus profondément, ces cellules deviennent
plus rares et sont rempiaccos peu peu par des ccHutcs fusiformcs ou étoitces.
Hn même temps, les fibres conjonctives
tt~viennent plus abondantes et se dis-
posent en faisceaux ondutës~ qui se
continnent, à la limite externe de la
muqueuse, avec les travées conjonc-~
tives do la tunique musculeuse,
c. C~H~e~. Les glandes du corps
<k' l'utérus sont des glandes en tube,

dans
souvent tortueuses on memespiroïdes,
leur partie profonde.
!.f'ur fond, légèrement renflé, parfois
i'ifurquë ou même trifurquë, repose
urdinaircment sur la tunique muscu-
)('usesous-jacente;plus rarement, il se
ocuse une loge entre les faisceaux de
tihrcs muscutaires. Les tubes gtandu-
taircs traversent la muqueuse suivant
une direction perpendiculaire ou tpge-
ronent oblique. Ils sont tapissés inté-
rieurement par une rangée unique de
<'cHu)es prismatiques, mesurant de 20

et
a 30

Htn'e
u. de hauteur sur 6 à 8 ;j.
présentant à leur extrémité
un mince plateau garni de cils
de lar- Fig. 715.
Coupe verticale de la muqueuse utérine d'une
jeune temme (d'âpres BônM et DAVtDor).
vif't'atHes. Ces cils, qui ont été bien t, couche tpitMmtc. 2. chorion mu.jut-u);. 3, tunt-
étudiés parNvLA~DEn, parLoTT (t87t) que musculeuso. t, gtan~cs coupées dans le sens de la
longueur.
et plus récemment par MoMCKE (t882),
mnmonnh ~1.,
cn meuvent
se r n~l de
du fond In glande
~ln la ~rlnnrln vers
vnre sonembouchure. La sécrétion des glandes
du corps de l'utérus ne diffère vraisemblablement pas de celle du reste de la
muqueuse et l'on comprend l'opinion de certains auteurs qui refusent a ces forma-
tions la signification de véritables glandes.
2°Muqueuse du col. La muqueuse du col diffère de celle du corps en c
qu'eiïe est plus pâle, moins épaisse et beaucoup plus consistante. EUcendifïer

encore en ce que sa surface libre, au lieu d'être lisse et unie, est rendue tn's
inégatc par les saillies arborescentes qui constituent ies arbres de vie. Elle en
diffère, enfin, par )a structure de
son épithétium, de son chorion
et de ses formations glandulaires:
a. T~Ae~M~ L'epithéiiutn
appartient au même type, le type
cylindrique cilié, mais il est plus
élevé (35 à 65 au lieu de 25
à 3S ~.), et les cils qui se dressent
à sa surface sont également p[ns
longs. Un noyau volumineux, ar-
rondi ou ovoïde, fortement coiorc
par le carmin, occupe sa portion
basale.–Entre les cellules cy)in-
driques se trouvent par places un
certain nombre de ccfiufes cafio-
formes, destinées à sécréter du
M 7 mucus.– En haut, dans fa rf~io))
Fig.Tt8. de t'isthme, t'epithétium cy!ir)-
Coupe longitudinale (lu museau de tanche sur une drique du col se continue graduet-
i'omme vierge do 24 ans, montrant la transition entre
l'épithélium utérin et t'epitf~ctium vagina) (d'après lement avec celui du corps, qui
ToURKEUX). n'en diffère pour ainsi dire que
i.eo! uM)'in, avec 1', museau de tanche.
(canal cervical.
2, cavité du col
3. paroi du vagh). 4, cul-de-sac du vagin.
par ses dimensions. En bas, du
côté du vagin (ng. 7i8),
5, tpithôhum prismatique du canal ccr\icat. 6, <!))iU~!iu)M pavi- i'epfUie-
mentcux stratifié, rceouvraut )a surface vaginatcdu museau de tan-
)ium du col utérin change comph'
che 7, iignfj de transition entre les deux (~pitheliums- S, œuf
de NakoU). 9 et fo, couche musculaire du col.
tement de nature il diminue de
11 et )2, cou-
ches musculaires ctterne et interne du vagin.
hauteur, perd ses cils et se dispose
Les artères se differeucient des veines par l'épaisseur de leurs
tuniques.
en plusieurs couches, dans )cs-
quelles les cellules sont hérissées de pointes et d'autant plus aplaties qu'elles sont
plus superficielles. En d'autres termes, il prend tous les caractères do )'ëpi(.heiiuMt f't
type épidermique, type que nous rencontrerons dans le vagin. La limite sépara-
tive entre f'epithéfium cilié et t'epitheffum pavimenteux strati~ë est indiquée par
une ligne irrégulièrement festonnée, laquelle remonte plus ou moins haut suivant
tes sujetschez la jeune fille, elle est située au niveau même de t'orifice utero-
vaginal ou à quelques miiiimetres au-dessus; elle s'élève un peu à la suite d'une pre-
mière grossesse et peut remonter, chez la femme qui a eu de nombreux enfants,
jusqu'à la partie moyenne de la cavité cervicale.
b. CAo~'oH. Le chorion muqueux, moins riche en éléments cellulaires que
sur la muqueuse du corps, plus riche au contraire en éléments fibrillaires, offre
plus nettement le type du tissu conjonctif adulte. En outre, il possède dans sa
trame quelques fibres ë)astiques et présente dans sa moitié inférieure de nom-
hreuscs papilles, deux
caractères qui font dé-
hut sur la muqueuse du
corps.
c. G/~M~s. Les
glandes du col sont fort
nombreuses., '10.000' en-
viron d'après TvLEK
S.~r)')[. EHes existent sur
toute la hauteur de la
cavité cervicale, mais
c~cs sont u. la fois plus
r.'u'cs et moins devctop-
pcns au voisinage de
furifice utéro-vaginal.
Leur forme est des plus
diverses tes unes sont
de simples dépressions
(Je ta muqueuse ou ct'yp-
b's; d'autres~ de vérita-
htcs glandes en tube; Fig.t<).
d'autres enfin, par suite Coupe de !a.muqueuse <!u co) de t'utous (t)'aprcs DE ~jxh.Ty}-
de )a division de leur <t, tissu conio"ctif. &, ~t, coupes dp5 fai~ccanï de fiht'ps )MU=eu!.t'rcs tisst's.
c, c, coupes des vaisseaux. R. <~ rc\ôtcmeH~ op~hott~f à ctfs Ytittattfes.
partie profonde en cuts- e, e, coupes des glandes t
ccHutes caticiformcs.
(!c-sac multiples, réali-
type parfait de la gtandc en grappe. H!ais, queHe que soit icur forme, tes
--f'nt !c
glandes du col présentent toutes la même structure elles se composent essentict-
tftncnt d'une membrane anhyste ou vitrée tapissée intérieurement par une rangée
unique de cellules caticiformes. Ces ccttutcs caticiformes, plus allongées et moins
gtuhuteuses que celles de l'intestin gréte (DE SfXHTY), se continuent graduette-
ment, a l'embouchure de la glande, avec l'épithélium cytindriquc cilié de la mu-
qncnse. Elles sécrètent un mucus épais, transparent, getatiniforme, très visqueux,
qu'on détache avec peine lorsqu'à travers un specutum on cherche à nettoyer
Je col.
On rencontre assez fréquemment sur la muqueuse du col et parfois aussi sur
ccHe du corps, de petites vésicules hémisphériques (Hg. 7t8,8,), de 1 ou mitH-
m~tres de diamètre, que N.~uoTn autrefois avait prises a tort pour des ovutes. tt
est universellement admis aujourd'hui que les œK/s de A~o<A (c'est le nom que
tcur donnent encore tous les auteurs) ne sont autre chose que des productions
liysliques, renfermant un liquide muqueux au sein duquel flottent des leucocytes
et des cellules épithéliales desquamëes. Elles résultent de l'oblitération acciden-
telle des glandes ci-dessus décrites qui, continuant à sécréter et ne pouvant ph.s
rejeter au dehors leur produit de sécrétion, se laissent distendre par lui.

§VI[.–MODIFICATIONSPHYSIOLOGIQUES DE L'UTERUS
AU MOMENT DE LA MENS'fUUATION, PENDANT LA GHOSSESSE
ET A LA SUITE DE L'ACCOCCftEMENT

1° L'utérus au moment de la menstruation. Au moment de la menstruation,


l'utérus se congestionne, devient turgescent et présente pour ainsi dire, pour
employer une expression de RoucET, une sorte d'érection. Par suite, son vofmrtc
augmente et sa consistance s'atténue; les lèvres du co), notamment, offrent un
certain degré de ramollissement, que Fon perçoit facilement a t'aide du toucha'.
Mais, c'est la muqueuse du corps qui subit, pendant )a période menstruelle, les
changements les ptus notables, L'hyperMmie active dont elie est alors le sic~'e
amène une rép!étion exagérée des capillaires et, finalement, leur efiraction. Des
lors, rhëmorrhagie se produit et un sang noir, visqueux, méié de cellules ép!th~-
liates, s'écouic a l'orifice externe du col d'abord, puis à la vulve.
2" L'utérus pendant la grossesse. Pendant la grossesse, l'utérus subit une
hypertrophie considérable, qui modifie naturellement son volume, sa forme, sa
direction, sa situation et ses rapports. Qu'il nous suffise, pour donner une idée
de cette augmentation volumétrique, de dire que sa capacité, qui à l'état normal
est de 2 ou 3 centimètres cubes, atteint au terme de fa grossesse 6.000 et 7.000 cen-
timètres cubes. Cette hypertrophie, dite </?'o:t~'cM~Me, intéresse les trois tuniques de
t'organe mais à des degrés divers. La. <MMt~Me se~'eMse, accompagnant la paroi
utérine dans son mouvementd'cxpansion,augmente en surface, mais ne change
pas notablement de structure. La tunique mMSCM~Mse présente une augmenta-
tion a la fois volumétrique et numérique de ses fibres muscutaires. La tongucur
de celles-ci, qui normatement est de 50 à 70 jj-, s'élève progressivement au cours
de la grossesse a 150 p.. 300 p. et même 500 li. (fig. 720). De plus, une multitude de
fibres nouvelles apparaissent dans la
couche musculaire interne, présentant
toutes les formes transitoires entre les
fibres jeunes et les fibres comptètcment
développées. Toutefois, cette genèse
de fibres museufaires ne s'obsorv't'aU,
d'après KoLHK);H, que dans les six pre-
miers mois qui suivent la fëcondatiun
Fig.720.
à partir de la vingt-sixième semaine,
Fibres ntusculit.it'es hyporh'opftiëos de FuMrus
gra.vide(d'a.pr<sWACKEH). en elfet, ce dernier histotogiste n'a
trouvé dans le muscle utérin que des
fibres musculaires adultes sans aucune trace de fibres embryonnaires. D'après
RANViEn, les fibres utérines présentent à ta fin de la grossesse, chez ta femme et
chez les femelles du chieu et du tapin, une striation évidente, mais bien moins
nette cependant que sur les muscles striés de la vie de relation. Malgré l'hypertro-
phie considérable de sa tunique contractile, ta paroi utérine n'augmente pas
d'épaisseur: cette épaisseur diminue, au contraire, parte fait de l'expansion de
t'organe et chacun sait qu'au moment de l'accouchement la poche utérine est be.iu-
coup plus mince qu'avant la conception. Quant à la <MHt~Me MH~MCMse, qui
pt'cndra désormais le nom cle cadzcq2ce (voy. EMfifnoLOGm),c!ie devient rceftemcnt
jtK'connaissable. Tout d'abord, l'épithélium cylindrique qui revêt sa surface dispa-
r.'tit, aussitôt que l'ovule se trouve grefTë sur la paroi utérine. Ses giandcs perdent,
<ics aussi., leur épithëlium, du moins dans leur partie superficic)!e; leur partie
profonde, en euet, conserve ce revêtement, mais elle devient ncxueusc et s'c)argit
:)u point que les 'culs-de-sac gtandutaires forment a eux seuls la presque totaHte
de la couche profonde de la caduque. A leur tour, les cellules du chorion mu-
<jneux, augmentant à la fois de nombre et de volume, se disposent en des assises
multiples. Du reste, ces ceiïuies ne sont pas uniformes, mais différent d'aspect sui-
vnnt qu'on les considère dans les couches superficicHcs ou dans les couches pro-

Ftg.72t.
Coupe sch';maLUquc de t'utcrus gravide (imitée de FmEULAXDEtt).

fondes (itg. ~21) dans les couches supcrficicUcs (4), elles sont M'rondtcs et g)obu-
leuses (cellules ?'OH~es de FMEDLAXDEn) dans !es couches profondes (3), elles sont
aphuics, fusiformes, terminées en pointe par conséquent (cellules à aiguilles de
FH)H!)LAXDEH).
Au moment de l'accouchement, la caduque, on le sait, suit l'expulsion de t'œuf, et
e'f-! précisément à cette destinée (de cadMC~ qui tombe) que cette membrane est
f'cdcvabte de son nom. Toutefois, la caduque ne s'en va pas tout entière, de façon
à ):)i:-ser la tunique musculeuse entièrement à nu. Une portion seu)ement, sa
portion surperficieUe, formée par la couche des cellules rondes et une partie des
cellules h. aiguilles, est expulsée au dehors avec tes annexes du foetus (fig. 7M, c).
L'autre portion, la portion profonde, formée par les culs-de-sac glandulaires et par
une partie des cellules à aiguilles, reste adhérente a la tunique musculeuse et
c'est aux dépens de cette portion profonde (po'OM ~oM<yt'eMse de FiUE[)LANf));t()
que s'en'cctue, âpres la délivrance, un travail de reconstitution qui aboutira nu
développement de nouveaux tubes glandulaires, d'un chorion muqucux et d'un
épithélium de revêtement, comme autrefois cylindrique et cilié. Ce travail de
reconstitution dure environ trois semaines, de telle sorte que ce n'est que du vin~t
et unième au vingt-cinquième jour après la parturition que la cavité utérine se
trouve de nouveau en possession d'une muqueuse vraie,"cn tout semblable à celle
qui tapissait sa paroi au moment de ta conception.
Tout ce qui précède s'applique à la muqueuse du corps. La muqueuse du col,
qui reste pour ainsi dire insensible à l'influence de la menstruation, ne subit
ëgatcmënt, du fait de la grossesse, que des modificationspeu importantes. Du cote
du chorion, nous observons, dans les intervalles qui séparent les éléments histo-
logiqucs une infiltration d'une substance amorphe, homogène, transparente, à peu
près dépourvue de granulations. Du côté de l'épithelium, Lo'fT a signalé une
hypertrophie véritable, portant à la fois sur les cellules pavimentueuses qui avuisi-
nent l'orifice utéro-vaginal et sur les cellules cylindriques ou caliciformes qui
revêtent le reste de la cavité cervicale. Le mucus sécrété par ces derniers élémMts
s'amasse dans la cavité du col et la remplit à la manière d'un bouchon, Ic&OMcAoK
gélatineux de la grossesse.
3° L'utérus après la parturition.
arturition. Comment, après la parturition, la tunique
musculeuse revient-elle à sa constitution ordinaire, je
veux dire à l'état qui la caractérise sur un utérus non
gravide? On a cru longtemps que, vers le troisième unie
quatrième jour des couches, la plus grande partie des
fibres du muscle utérin subissaient une dégénérescence
granuto-graisseuse, qui permettait la-résorption lente de
ses éféments; les lames musculaires ainsi disparues se re-
constituaient ensuite aux dépens des lames restées intactes.
Des recherches récentes ont démontré (S~XGEn) que tes
fibres musculaires ne subissent pas une pareille destruc-
tion, mais qu'une partie seulement de leur masse proto-
plasmique est frappée de dégénérescencegraisseuse,cette
dégénérescence laissant intacts le noyau et la partie du
Hg.7~. protoplama qui t'entoure. C'est donc à une atrophie p<))'-
Oi'~mics génitaux internes d'un tielle des éléments musculaires, non à leur destruction,
embryon humîH)t,du sexe fémi- qu'est dû le retour de la tunique musculeuse à ses dimen-
nin~ mesm'anLiOccnt.imëLrcs
dc.ïOMgUCUt'(d'tlt"'ësWAt.DE\'EH). sions normales.
1. ovikire. 2, cann! de ~Bfülte~ ou
uiyiduetn, nree 2', son orilice abdomi-
na[.–3,<poophut-t)'i())0))totoffu<!dc
Débris embryonnaires annexés à l'appareil utéro-ovarien.
répulidymedusexctuascutin.cest- Au voisinage de l'uLorus ot de ses annexes, se voient., cornue chez
"!J'W~~m~ l'homme autour du testicule, un certain nombre d'orgu.nM rudi-

du
dire
W~ff.A; la portion 'f:éitHnle du corps de
togueducanatdeMrentdnsexem.s- mentaires, longtemps unigma-tiques, considères aujourd'hui avec
cutin).jiaï'oophor(!n(humo)o~tte
du masculin, raison comme des formations e'ftbt'yonMiros qui ne se sont pas
sexe
restedu eOflJi>
cutedcMnfpighi. le \VaUT. 6, corpu5~ développées. Co sont les corps de RosenmûUor ou cpov.u'ium, )e
parovarium,l'hydatidopodiculcodeMorga-gntoUecanal do(-utnci.
Nous décrirons ce dernier &. propos du vagin.
A. Cotu's DE RosEKHULLEB. –'Le corps de RosonmûHot' (e/)o~)''Km de H)S, epoop/)f))'on ou
<~)oop/tf)'e de WALDEYEn) est situé entre l'ovaire et la trompe, dans t'épaisseur do t'aderon supé-
rieur du Uga.mont. )<u'go (<ig. 68t,)0). H csL consULu~ par des c.ina.Hcufcs vm'tic~ux, au nombre de
a 20, qui prennent naissance nu
voisinage du hiio de i'ovairo et, do
ta, se dirigent, vers la trompe. Ces
eanaticuios décrivent dans tour tra-
jet des uexuositcs nombreuses de
pius, ils sont_ irrcguiicj'enx'nt, c<tfi-
!u'cs, je veux dire renOcs sur cer-
)<tins poinLs et comnio et.rtt.ngics sur
d'autres. Fermés en cmcun) A, leur
extrémité inférieure,'ds s'ouvrent,
p!tr tour oxt.reuut.e opposée, dans
un canal coUccLcur comnun, )e en-
<«~ (~e ~ë~oop/'Ot'e, qui se trouve si-
tue un pou au-dessous de la trompe
et donHii direction esttra.nsvet'sa.tc,
rotmno cette do cc dernier conduit.
))u rustc. le cana) <)o i'epuophore
sarre te d'ordinaire aux limites in-
terne ctexterno do ses canalicules
.dMrents et, d'autre part, se teDnine
t'n dedans comme en deilors par une
extrémité fermée en cut-de-sac.
Les canaux que nous venons de
décrire forment, par leur ensombte
un petit système triangutairo
itig.7s!4). dont le sommet repondà ù
t'uvairo et la base a )a trompe ou, ce
.)ui revient au même, au canal col-
tccteur commun. On t'aperçoit par
transparence dans l'aiieron supé-
rieur du ligament large, ou mieux
encore, on ontevant délicatement le
tcuit)ct péri toneat qui Je recouvre
)tig.68)).Sa)an,E;uour,mesureopar
la distance qui sépare son extremitc
interne de son oxtre!nite externe.
v.uic onUna.iremont. de 3 à,centhuch'cs; sa hauteur, <(e t .L 2ceu[i!)tL'tt's.Sea ~iftK'nsi~t~- f~-fa-
~ivcmcnt peu cunsidci~btes chez le t'œt.us. augtumttent i).\cc t'imc, conunc [c dt-mon~'c
-.uivimt.auci'(3mt)t'untt;à'fot)ft!<h'fj'x:
t''taMeau
mwtuv uuym·w u avunsr.W
UMGMUR LOXMEm
)'a-tusdc6mois.
))UCA''tt.net.'E~oomnn!t
m)eUcdet:ijo<iM. 5n)iUhn
M~M~M~MM~-
j;imi!)im.
HitcUcdeGans.
deMà30aMS.
Femme
t:!
)7
M
7

)SS
Apt'cs lit ménopause, t'urganc de RosemnuUcr s'itu'ophit; ))ro!j;i-c-sshc!nt. Cin'x une tcmnt.-
de quatre-vingts ans, disséquée par
TouxxEL'x, il
no mesurait plus que
):!n)iHitnet.rosdeta.['gcui',ti),ndis(juM
~'se.)Lna.ux afférents n'attcigna.iunt
H)t''nMp<istOnuHin)('h'cs.
)Iisto)ogiquc<nont, les canaux du
<urps de Roscn<nuHor, caiiaticules
attcront.set.cana.tcoUeetcut', se com-
pMsentossentic!)e)nottt<)'unotu)ti-
~ne fibreuse ou conjonctive, cpa.issc
iK {t 50 et tapissée inMrieurc-
n!ntpa.r un épithélium cylindrique
.[cits vibrâmes. Ils ronfennent un
tiqoidc transparent,incoloroou Mgc-
r'nent teinte en jaune..
LccorpsdeRosenmùtIerrept'e-
'nte )a. portion sexuelle du corps
Woiftet la partie supérieure du
'<nnLt de WoUt'. 1) a pour hotxo-
t~guc, chex )'))on<f)te, le canal de
tYpididymc, )M cùnos ctKrents, lo t'été vtLscutcsunt du corps d'Uigtnnot'e et les Ctmau'c 'h'oit-
B. PAMVAtUMt. On donne te nom do parovarium (pfo'oop/toroK oupa/'oop/tOt'ë do WALDEYEM)
à une série de grains, ordinairement co)ores en jaune, qui sont situes également dans l'aiteron
supérieur du [igamenttargo, un peu on dedans du corps de RosonmûUor (fjg. ~3,B,3). Le paro-
varium, assez fréquent (constant peut-être) chez )o fœtus et chez l'enfant, ferait comp)ctemcnt
défaut chez l'adulte, d'après Tom~Eux. Il a pour)(omo)ogùe, chëi! t'homme, ]e paradidyme on
corps do Gh'aldes et, comme ce dernier, représente une partie non utilisée du corps de WoKÏ, la
partie inférieure ou urinairo.
C. Ih'UATtDE pËMCULÈR DE MonGAux;. L'ttydatido pedicutee de Morgagni (Cg. 69i, 8) est un~
petite vosicu)o arrondie ou piriforrno, suspendue par un pédicule plus ou moins long, tantôt au
bord externe de t'aiteron supérieur, tanMt a t'uno des franges du paviiion. Son volume varie do la
grosseur d'un grain de millet à celle d'une petite noisette. Le pedicute de i'hydatide est plein.
L'hydatido c)!o-n)cmo, sorto de vosicute romptio d'un iiquido transparent, se compose d'une
enyctpppo con.jonctivc, tapissée sur sa face interne par unepithetiutn cylindrique cHi~L'hyda-
tide pedicuteo do )a femmo a, comme on ]e voit, !a même structure que )a formation homonyme
que noue avons vue, chez l'homme (p. 688), se détacher do la M'to do t'epididymo. Sa significa-
tion est encore la même c'est un débris, soit du corps de Wo!n', soit do son canai.
Voyez, an sujet des débris embryonnaires annexes ai'appa.reit utero-ovaricn FoLtjN. /<ec/<s'H;-
le eo;). de ~Vo< Th. Paris, 1830;–tiEfOEL, Z<«' 7~!7!e;e/t. ~c)' Wolff' ~e/t6)t /Co;)p)'4' ~c;'HtM('H.t-
c/M; Ccntr. f. mod. Wissonsch., ')876; VfAULT, ~e cot'ps ~e U'o/ Th. d'agrëg.. <880:
WASSu-'EF)', Be/e/eH~ ~<e ~f!H!e)t/e de)' Wo~ M/;<'M GH~~e Aetm )Ve)'&e, Arch. f. Gyniik., 188:
YALEK'n, Va)''e<f< ~e~'o;aKt f/t /toMM:<H('<' e ?'uc/tMe;:<: fM cK?!e ~< Ca)'<ne<' ~e~/n f/onnn,
BoUct. do))a Soc., etc., in Siena, 1883; Du MK~K, ~f~cM~e f/<)e;Y<<a ~op?'a .~t o/aMt !«/
!M<'x<<r~ ~op;Y! ~'o/io ~i /<oM/!H:MMf/ etc.. Ait. dc)fa R. Aca.d. di nsiocr. di Siena, ')S85;
FtsenEt., !7e&e;' da~ ~o)'/tOMtH:eH t'om /!e&/fM ~M M''o~c/te!: G<H!.<y<~ !/t f/er )''a,~Mtn~)0)'0!), Arc!j.
f. Gynatc., 1884; TounxF.ux, //o)'at?e </e ~o.?en"7~t' e/ p~rotwnfm chez les ?M~Mn!<<.
]Journ. de l'Anat., ')888.

Y)). –VAISSEAUX )!')' NR)!t''S


S

1° Artères.
arLères une artère principale,
t'arLercdu Ugamen), rond.
deux
Les réseaux vnseuiau'cs de I'ut,6rus sont atimonLes par Lruis
artères accessoires, l'ovarienne et

a. P~?'< yKt )'eu<eH< à ~'M<ë!'t'Ke. –L'artère utérine (fig. T2o,')), branche de i'hypo-
gastrique, descend dans la base du ligament large et se porte ensuite transversn-
tonent vers les parties latérales du col, qu'elle atteint ordinairement au niveau de
t'inscrtion vaginale, quelquefois, surtout chez les multipares, a 10 ou )o milli-
mctrcs au-dessous de cette insertion. La, elle se réfléchit de bas en haut en forman!
une sorte de crosse et, longeant désormais le bord correspondant de l'utérus, cHc
s'e)ève jusqu'à son angle supérieur, ou elle se divise en deux brandies une
branche inférieure, &?'aMC/ie <Mas<o?MO<~Me, qui se porte en dehors pour s'anasto-
moser à p(eincanat(3) avec l'artère ovarienne; une branche supérieure, t'a?'/c?'e
<M~aM'e tM/e?'?te, qui se dirige ëgatement en dehors et se distribue a la trompe.
De ces deux branches, ta dernière doit être considérée comme ia continuation dr
t'utcrine ou, si l'on veut, comme la branche tcrmina)o de cette artère; la branche
inférieure, matgrc son volume, qui est presque toujours plus considérable, n'eu
est qu'une simple collatérale (voy. Oufo'e, p. 799).
.\u moment de sa réflexion, )'artere utérine abandonne à la face inférieure de la
vessie et a la partie supérieure du vagin un certain nombre de petites branches,
ditcsuës<co-MtytH<~es(6). Puis, dans son trajet ascendant, elle jette sur les deux
faces de l'utérus de nombreuses branches, a direction transversale ou tcgërcment
oblique, qui disparaissent bientôt dans l'épaisseur de )a tunique muscuicusc. Ces
branches, éminemment ftcxucuses, contournées en tire-bouchon, rappeHcntjus-
qu'à un certain point les artères hcHcines qu'on rencontre dans les tissus ércc-
ti)es, et Hou(.ET, frappé de cette analogie, n'a pas hésité à considérer l'espèce de tur-
gescence que présente t'utérus pendant la période menstruelle et probablement
aussi au moment du eoït, comme une véritable érection. A[:tis ici, comme pour
!'ovaire,uneparei)te interprétation n'est pas acceptante, au point dcvucanato-
mique tout au moins on ne trouve nuHc part, en effet, dans ['utérus ce tissu a
disposition et à structure sp6cia)cs, qui caractérise essentiellement les formations
(''f'ectiles, les corps caverneux du pénis par exempte.
HucutE)) a signai, ài'union du corps et du col, t'cxistencc d'un cercte artcrict,
résultant des anastomoses, sur les faces antérieure et postérieure de t'organe, des

?' c c~r

/(llU
À
Fig.723.

Vttissea.tix do t'uturus et. de ses annexes, vue po~etieut'e.


fond de )'uierus.
;m'c C, sou paviHon.
A', museau de tanche.
D, ovaire
t~
t!, va~i)t ouvert par sa jmroi postérieure,
H. ligament rond.
trompe de t aUfj'e
)'\ )i:?a!nents utero-sacr' < adcrou supérieur du
ti~atncnt targc ou meso-satpinx. t), uretère.
t. artère utérine. avec i'. sa portion ascendante. 2. branche terunuate de t'uteriuu. aua-tomo~e jMtt
moscutatiouentre t'artcre utérine et t artère ovarienne 5, artère- tt~ticincAda cotjt~de tntet'tts. C- attere"
t-t~iftates superiettres. 7, plexus veineux utCt'nt. pte\us teiueuv va~ittah artère et Ycinc tMi~anv-.
f). vaibscaux du )u)e de t ovaire.

branches artéricttes du côte droit avec ceHcs du cote gauche. C* c''rc)c, ce~'c/c
<K~M:'er, n'est pas constant. <t doit ~tt'R tn~mc cxtt'Ononcnt )'.u-c. cat', connm'
h' fait remarquer FttEUËT, la région de [ isthtne es' ecHc o" tes branches trans\ er-
"atcs de l'utérine sont le moins nom))t'cuses ii ya a ia, outre fes artères du col et
)''s artères du corps, une sorte de zone exsangue, supcrucietfcmeot du muit)-.
Les divisions de t'artère utérine disparaissent, avons-nous dit ptus haut, dans ta
tunique musculeuse. Elles se t'amincnt dans )a couc))c moyenne ou stt'atum vascu-
)u--um et s'y anastomosent, d'une part avec )es artères du metnc côte (<ïMas/o?HO~et;
/o):<Md~M<es), d'autre part avec ceUcs du côte opposé (o'Has/omoses <?'<ïHSt'et'-
~<~s). Uu réseau ainsi formé naissent deux ordres de rameaux, tes uns externes,
)cs autres internes. Les )'<itH:eaK~e~e~c)'Hesse rendent a la couche muscutaire
snperficie!!e et, de )a, au revêtement péritonéa). !.es )'aMieaK.r <M<c;'Mes, suivant
ttoe direction inverse, traversent la couche muscutaire profonde, à taqucUe ils
-tbandonnent de nombreux ramuscutes, et arrivent ainsi à la muqueuse. ))s s'y
terminent en formant un double reseau un réseau profont), qui entoure tes cu)s-
dt'–acgianduiaircs; un réseau superficie), a maiHes très serrées, qui se dispose
dans les couches superficieHesduchorion muqueux.. immédiatementau-dessous de
tépithétium.
b. 7-*<M'< ~M~'eut'eH< a L'artère ovarienne (fig. 725,4), branche d;
~'ous?'eMMe.
t'a.orteabdomina)e,aété déjà décrite avec la circulation de l'ovaire. Après avoir
fourni des branches à ce dernier organe, elle s'anastomose à plein canal ave''
l'une des branches de l'utérine et peut, par conséquent, bien que primitivement
destinée a t'ovaire, devenir une voie d'apport importante pour les réseaux vascu-
taires de t'utérus. C'est pour cette raison, sans doute, que la plupart des ann-
tomistes prolongent cette artère jusque sur ce dernier organe. Nous avons déj.~
indiqué à propos de l'ovaire (p. 799) les raisons qui nous déterminent à t'arrêter
en deçà. de t'utérus, au niveau de sou anastomose (3) avec la branche inférieure
de l'utérine (voy.OusM'e).
c. ~a)'<~M~fe!)teH<<!Z'<'M'<e~e~M~~sweM<?'om~. –L'artère du ligament rond.
branche de t'épigastrique, est de beaucoup ta plus petite des trois artères qui se
rendent a..i'utérus. Ette n'est le plus souvent qu'un tout petit rameau, destiné prin-
cipalement aux éléments histotogiques du ligament rond. Elle chemine d'avant ('
arrière dans l'épaisseur'de ce tigamcnt (fig. 696,8) et remonte ainsi jusqu'à t'angh'
supérieur de t'utérus, ou elle s'anastomose avec les divisions de l'utérine. Kt)
supposant que cette anastomose soit constante, il n'en est pas moins exact de
reconnaître que l'artère du ligament rond, en raison même de ses faibtes dimen-
sions, ne pcutappOrtcra t'utérus qu'une quantité de sang & peu près insignifiante
(voy., au sujet des artères de t'utérus, !e récent mémoire de FnEnE'r. in ,/oM)'H. <<'c
~M< et ~e P/~to/ 1899, p. 838).
2" Veines. Les veines de l'utérus, remarquables il la fois par ieur nombre e)
par leur vo)ume, entièrement dépourvues de valvules, tirent leur origine de-,
réseaux capiUaires des trois tuniques séreuse, musculeuse et muqueuse. Elles
convergent, tout d'abord, vers la couche musculaire moyenne et s'y collectent
dans un système de canaux spéciaux, très volumineux (surtout pendant la gros-
sesse), réduits a )cur revêtement cndothéHa), comme creusés dans la tunique nn)s-
cuteuso et, de ce fait, restant béants sur les coupes ce sont les SMMS M/enH.s,
dont il a déjà été question plus haut. Ils sont particuliers au corps et sont princi-
palement développés dans la région qui avoisinc les angtes supérieurs.
De la couche musculaire moyenne, les sinus veineux précités se dirigent trans-
versalement en dehors vers .tes bords latéraux de t'utérus et forment ta, a droite et
a gauche, deux importants plexus, les p/e;CMS oemeM~c utérins (fig. 72o,7), qui
se togent entre les deux feuillets du ligament large et s'étendent sans interruption
depuis le plexus ovarique jusqu'au plexus vaginal.
Ces plexus, a leur tour, donnent naissance de chaque coté a trois voies dii)~-
rcntes en bas, aux uet'Hes M~'t'Hes, habitueltcment au nombre de deux pour
chaque artère, qui, suivant le même trajet que l'artère homonyme, se rendent :'f la
veine hypogastrique; 2° en haut, a une série de branches, de dimensions fort
diverses, qui se réunissent aux branches issues de l'ovaire et du ligament tar:
pour constituer le jf/ea;MS M<ë?'o-OMW<'M ou jMMtpMM/'o~He, tequ~t se porte
ensuite vers la région tombairo et vient s'aboucher, a droite dans la veine cave
inférieure, à gauche dans la veine rénatc; 3° en haut et en avant, aux ue/MM
~M ~<MM<?M< 7'OM~, qui, comme nous l'avons déjà vu, se jettent en partie dn))- t:)
veine épigastriquc, en partie dans la veine fémorale.

3° Lymphatiques. corps et te col de t'utérus possèdent, comme t'ovaire et


Le
le vagin, un riche réseau lymphatique. Ce réseau, qui intéresse a la fois tesan:u"-
inistes et les gynëcotogistes, nous est aujourd'hui assez bien connu dans ses
origines et dans son mode de terminaison.
OMGtNES. Les lymphatiques do Futérus proviennent, comme les veines, des
irois tuniques muqueuse, muscuteuse et séreuse qui entrent dans la constitution
<!c cet organe. Les ~KpAa~Mes de la ~M~MeMse existent sans discontinuité
mr toute l'étendue de cette membrane, depuis l'orifice (lu col jusqu'aux orifices des
trompes. D'après LEopoLn (Die /.?/MtpAye/'<i;sse des Mo~'Mtf~e):, )nc~< sc/i:t'<!H~e?'e)!
r<e?'MS, Arch. fur Gynak., ~874), dont les conclusions a ce sujet ont été contrôlées
par nE SfXETt (7'?'a;t<e de C!/Hëco~o</m, '1884), ils auraient leur origine dans un sys-
t.'me de fentes et de iacuncs situées dans le chorion muqueux. Nous avons déjà
fiiL en Angëiotogie, ce qu'il faut penser des fentes et des )acuncs considérées comme
origines des lymphatiques. L)':opoLD et nE SixE'rv signaient encore t'cxistence, dans
)a muqueuse utérine, de gaines lymphatiques, qui se disposent tout autour des
\!)isscaux sanguins. Quoi qu'il en soit des modes d'origines des lymphatiques
muqueux, ces lymphatiques forment dans )e chorion un véritahte réseau canati-
cn!é, te ~'eseaM ~MpAa~MC mM~Me:<.c, lequel est beaucoup plus riche sur fa
muqueuse du col que sur la muqueuse du corps. Les ~/m~/<~<~Mes (le ~ï <M?t~M<'
MMSCM~Mse forment trois plans (F)out'E, ~ym.pAatt~Me.s M<e?'<H~, Tli. de Paris,
1876~, qui correspondent aux trois couches du muscle utérin un plan interne,
comprenant des vaisseaux à direction transversate un ptan externe, dont tes vais-
seaux suivent au contraire une direction iongitudinate un pian moyen, formé
p;)rde larges canaux, successivementdilatés et rétrécis, munis de valvules, forte-
ment Hexueux et à direction oh)iquc\ Les <yMp/ta~</Mes de la <MHt~Ke se~'eM.se
paraissent avoir été injectés pour la première fois par MtHRZEtEwsKt(~?c/ SM/' les
/~Mp/«t<ï~MC.de la couche soMS-so'eMse~e~'M~'HS, .tourna) de CAnatomie, )879).
tts forment, presque immédiatement au-dessous de Cendothétium, dont ils nesont
-éparés que par la membrane basate ou vitrée, un réseau capiHairc d'une extrême
richesse, qu'il fauthicn se garder de confondre avec les tymphatiqucs sous-séreux.
~)<H)(XËjE\vsK[ a décrit et figuré a la surface Hhre du péritoine utérin des sortes d''
stofnates qui, comme les puits lymphatiques du centre phréniquc.feraientcommu-
niquer la cavité péritonéale avec les lymphatiques sous-jaccnts. Mais il convient
').ajouter que ces stomates n'ont pas été retrouvés, que je sache, par d'autres his-
t'jtogistes.
HÉ~;Ac coLLECTECR soLs-sEju:) x. Les troncutcs et les troncs, qui émanent
d~ trois réseaux muqueux, muscutaire et séreux que nousvenons de décrire, se
dirigent vers la surface extérieure de l'utérus et forment tout autour de t'organe
lui riche réseau, que nous désignerons sous le nom de yese~M~ey~/tër~Me ou de
7'p~eaM soMS-so'eM.r. n est situé, comme son nom l'indique, dans la couche de tissu
''cHuiaire qui sépare la membrane séreuse de t'organc sous-jaccnt. Ce n'est pas un
réseau d'origine, mais un réseau coHcctcur.
('- MoDE DE -rmunxAtsox. Ce réseau périphérique, a son tour, donne nais-
sance, comme le réseau veineux, a trois groupes d cu'ércnts )cs tymphatiqueg
supérieurs, les lymphatiques inférieurs et les lymphatiques moyens.
;i. ~ympAa~Mes SM~o'/eM/'s. Les lymphatiques supérieurs résument assez
bien la circulation lymphatique du corps de ['utérus. Au nombre de deux ou trois,
ils se séparent de l'organe au niveau de son angtc )atéra), pénètrent dans l'épais-
st'cr du ligament targc en suivant te trajet des veines utéro-ovaricnncs, remontent
avec elles dans ta cavité abdominale et, finatcmant se jettent dans les gangtiuns
lombaires. En passant au-dessous du hile de )'ova,!re, les tymphatiques supérieurs
de l'utérus rencontrent les lymphatiques ovariens, qui, a partir de ce moment,
suivent exactement )c même trajet. Dans toute leur portion pelvienne, les tyr~-
phatiques utérins e);!cs)ymp)t;)-
tiques ovaj'iens, quoique juxtaposés
et cheminant côte a côte, conser-
vent, réciproquement leur indepf'n-
dancc. Ptus haut, au niveau de ta
cinquième lombaire, ils s'anasto-
moseraient entre eux, d'après ]'<))-
jnôme se fusionner~icn!
j:)Ei!, ou
pour déverser leur !ymphe dans fin-
canaux communs. ]!mjf)j'<s, cité p.i!'
WAmKYEH, n'a. pu retrouver ces
anastomoses entre lymphatiques
utérins et lymphatiques ovariens.
Quoi qu'it en soit, les iymphatiques
du corps de f'uto'us remontent jus-
que dans l'abdomen pour se jeter
dans les ganglions iombaires a la
hauteur de i'cxtrémitt' inferictn'f
des reins.
b. Zt/M~Aa/~Mes M!<')'<eM;'s.
8 8 Les lymphatiques inférieurs pro-
viennent de !a, portion du reseou
Fig.MC.
Lcstytnp)t,t.Li<tUC8de('uL''rus,YUca.nt,C'riou)'o
périphérique qui entoure le col. Au
(.M/tëM~/tf/Me). nombre de trois ou quatre, ils se
~nt<!rus.ovan'c.–3.)ig!)n)entrond.–4.h'omj)edo détachent de la partie iatëra!eth!
t''a!!ope. h'ntjtjmi.iqucs supôt'icut's, aboL'~ssit!~ a 5', 5', gau-
K)i""siombaires.–r),)yh)phitti~ucsn)o)ens,!tbou)i'.sa))t&(i'. col et, presque immédiatement,
gangtionsiji~qucsexternes.–7,);mphaÙquosin)'t'ncurs,!t))f)u-
après s'accolent aux vaisseaux tue-
7',
lissant ~utgiions situas dans ~hifurcu~ion de )'.u'K!re
iii!M)ue primitive.–8, j~totonnonenUym~hatiqno.formepar
)osf}m[))mti()ucsinférieurs.–9,mj~hatitjuesdc)'ovaire.
rins, dont ils suivent la direction.
Comme ces derniers, ifs cheminent
),om, uiiuoru ue ueuans enacnorsoans ia uasc (tu ngamem. iaige. i'ms.smn~-
chissant en haut et en arrière, ils gagnent la paroi tatërate du bassin et vien-
nent se terminer dans un groupe de deux ou trois ganglions qui sont pia~s
dans l'angle de bifurcation de t'Hiaque primitive. Quelques lymphatiques du ru!
se rendraient, encore, d'après C)Uj'VE[m)ËH et A. U'jHfttN, a un petit gangtion sit~ a
!'entrëc du canal sous-pubien. Ce gangtion, Hguré dans leur atlas par Boutu~tY
et JACou, existe bien certainement, mais il doit être bien rare t'ouum!, au cotu's
de ses nombreuses injections de lymphatiques utérins, ne t'aurait rencontre
qu'une fois. De son côte, L);(;As-CuAM)'MNN)È)Ui (~?/H~)/~<<yM<~ M<e7'/?M, Th. <ic
l'aris, t870) a. décrit, « pour t'avoir vu souvent, M, un petit gangtion situe sur te
côte et en arrière du col, un peu au-dessus du cut-dc-sac iatërat du vagin. Ce
gangtion, SA)'i'KY, FjourK, PouuEn t'ont vainement cherche. Ce qu'on rencontre
assez fréquemment sur le point indique par LueAs-Cjt.ux'tOXNnhŒ, c'est une sorte
de pelotonnement de tymphatiques onercnts du col (ng. 726,8), et pcut-ëti'c
).L<:As-Cf)Atn'joxxtHHËa-t-it pris pour un gang)io!i la petite masse tymphatiqu''
formée par ce peiotonncment.
c. ~M~a~Mes)MC'?/<?MS. f.es )ymphatiqncs moyens ou ~H~/t«<~Mes ~tf
~yaM:<'M< ~'OM< ordinairement, peu nombreux et très g)'~)cs, suivent te même
h'.tjct que les veines homonymes. Pfn'tis des nng]cs de )'utcrus, ils se dirigent avec
)<' Hgament rond vers t'orifiRc interne du canal inguinal et viennent se termine)-,

soit dans les ganglions itiaques externes, soit (après avoir traverse )c cana)
inguinal) dans. les ganglions dn pli ()e t'aine.

4" Nerfs.–t/uterus reçoit tout d'abord tes (Hcts nerveux, d'origine sympathique,
qoc lui apportent les deux artères utérine et ovarienne )'' /KK.! M/c/'x'M, qui
provient du ptexus hypogastriquc, et )c p/ej;«s M<et'o-oua)'t'ci), qui émane dn
ph'xus tomho-aortiquc. H reçoit, en outre, de nombreux fi)cts qxi sont entio'emcttt
indépendants des vaisseaux
cj~ui tirent )enr origine,
k- uns du ptcxus hypogas-
t)'iq)'Cj d'autres (tes troi-
sième et q))at.)'i')nR nerfs
-T~'cs,da(d)'cs,cnfi<), du
h'une mcme du sympnthi-
quf sacre. Oc ces fHcts ner-
veux à trajet indépendant,
quetqncs-unsscnicmcnLpe
nf'h'ent dircct.cment dnns la
)1:(«~utérine. Tous les nu-
tn's convcrgcn). vers les
parties (at.et'atcsdnco) et
ta, au voisinage de t'inscr-
tion du vagin, forment un
i)))j)')rtantp)cxn~iongdc
<i;\ tO rniHimetrcs.targc
'h'u3:c'cstic~e~'M.s'
/M~<ïweH<a~de ~'K/o'MS ou
~/<MS~<c?'o-cc?'fi''c<it/.Snr
-c- )naii)cs se disposent
')<'ftom)jrcux gangHons, de f-'i~.7~7.
f'jt'nx' et de vohnne fort \'a- ~Ct'tsdf tutct'usJuHf uuu\c~u-n''t'. \n~ sm' la tac'' ti~o'at''
g:mch''()')'tjrs'Kt<'(')'H('r.)''«txKEXHXL:.K)!
ri:d)if's. l'tns rarement on
rc))('~))tre,a))tieuctp(acc i.tt)<r"s.–2.tromp')c )anojW. –a.i<a'cc:t'.urct.'rt-
t-\a'~in.Ct*~<m.–6.rcch"n.T.~a')t~n<!<'Fr:tn~<'))hau~f'rft
'tct-citehnnc ptexifonne, j))<'Ytf'.).tt'ro<'Mti<L– m~()!b)n<S'pt'"tM'trn~<'t et
gauche :-ctcu't:tntt']t;nn)icaUjttoïU'.Htt')m-–t".h'ti'-tt-)t)p)tc)'fs:tct.
uo~angHon unique, le ~<!H- –n.t)c~sctaL)i<)U(')~facctt<t)ti''uhmc<)u=actutt't.nt0)tt'h'
Vt'nu-H,\ut\c.–t~nn~.
~~ùM ~c 7-o!?tc/t'e):A«Mse!
Le ptcxus tatet'o-cervica) (Hg. 12~?). touten étant p)usp:))'ticu)ièrement destine
hnerns, envoie toujours quelques fUets aux organes voisins a la h'om~e, a la
~c- au vagin et m~mc nn t'ectu"). Les rameaux qui se )'p))()e))t a i'ntcrus sun)
<n"mucs, en parUc par des fibres a myeUnc, 0) parUe par dei? fibres de Hemak ifs
)"~))tcnt encore sur icor trajet, comme les )<ra(t<cs constitutives (tu picxusfon-
'ian~'utai, un certain nombre de gangtions minuscutcs ou, tout. shnptemcnt, des
''<')b)).-s nerveoscs isoiecs on réunies en petits groupes de 2 ou
(t<E)x, IfHMFt).
point de vue de )enr terminaison, !cs tHcts nerveux de l'uterns se distinguent
''n tiift.s muscutaircs et (itpts mnqncux. –Les /~e/s mMSC!~<wes forment un riche
réseau dans l'épaisseur de la tunique muscuteuse. Finalement, ils se terminf.
ici comme sur tous les autres muscles lisses, en partie par des extrémités libres, en
partie par de petits renflements en forme de bouton. Les /Me<s MtM~MeMa; ont
été étudiés dans ces derniers temps, i
l'aide de diverses méthodes, par P,\TË.\Ko
en'1880, BonDE en 1888, HERFp, GAWttoxsKt,
Cuvto en '1894, Kôs'ruN et St'AKpAM en
'1896. Ces filets forment, au-dessous ou
dans l'épaisseur môme du chorion, un
riche réseau, n, mailles étroites, aux
points nodaux desquels se trouvent des
cellules nerveuses. Les fibres qui en cma-
nent se terminent, les unes sur les gran-
des, les autres dans t'épithéHum. r.\T):K~
Fig.T28. a suivi les premières jusque sur les cu)s-
Muqueuse ut.ennc d'une ent'Mtt, nouvcM-n~e de-sac gtandutaires, tout autour des-
mode de t'u.~tincu.t.Lon des (Ua.meut.s ner- quels elles se disposent en plexus de
veux, au voisinage do [a.sut'f<).co)ib!'G
(d'a.prcsCuvto.) ce ptexuspérdacineux partent ensuit-de
très iines nbrities, lesquelles pénfLrcnL
dans l'intervalle des cellules g)andu'aires ou même dans t'intcrieur (?) de cc.scc!-
tutcs. Hn ce qui concerne les (ibres a destination epitheiiaie, cites se resoivoit en
de riches arborisations, dont, les nbriHes, extrêmement fines, pénètrent dans la
couche cpithcliate et s'y terminent librement, soit par des extrémités et')i!fc<
soit par des extrémités renflées en bouton.
A cortsu)t.ct\ a.u sujet do l'utérus, pa.t'm' les h'a.va.ux rcccnt.s (t880-t899): HoccAx (G.) .nu)
OooGAN fF.-E.),C'o))!<a~'t)e aaa<oM: of <e /yM~/M<tM of /7te ;<<e;'tM, Journa.) ûf Ana.t,. aod Ph\-
sio)., )880, vol. XVI, p. SO:– BAns, {7e&e''da~ Vet'/tft~eM de)' B~ye/n.Me !'m {7<e<'tM, eLc., ArdL
f. Gynuk., 1880 FtScnEL, Bet~'<fye =M)' .)/0)-p/to<. ~e/' ~'Ot'/t'o !)~M:a<M U<e/'t, Arch. t'. Gynak.. <8M
(~ i881; MoiuOŒ, ~e;M</ett f/e;' {//e''«Me/t<et)n/MM< tM</M'<'<:d (/et'jUetM<M<ï<MMt, &;nU'. ).
Gynak., 18~0; PATEKKO, t/e&o't/t'c A~'uMe)!(/t'yM?:~eH in (/e)' L'/e)';MM/~e!M/tn;t< ~e~ ~c/'<cAeH,
ibid., 1880 E[.[.E[\UEHC!:H, ~er~~etc/t. ~M!ft<om. Utt<et'~Me/ti<n.~<Mte;' ~)e /tt.!<o~. ~)u'tc/t<'w/ </?
(/<e<'tM f/e;' T/ttet'e, BerUn, t880 LEtSMA~x, ï'/<e cact<</ of </te ee)'t)t.<; u~'t !K <e ~M/ woH/A.t
o/'p)'e'/)MH:e;Tho Gtascow med. Joucn., t88Q: KouEUHK, .hta~OM. /)et<)'a.~ SMW ~o'/ta~cM (hs
Ceffta; [/<e;'t WM/it'M~ </et' ScAtoa~e'~c/ia/'y, Diss. Urtangon, 1880 WM'r, ZM;- tto<')M~;t .<Ha-
<c)Mede)' Po;'<o t)f<t)i<t's !7/et'<,Zeitsch)'. f. Gcburt.shiUfe u. GynRk., )880; jASTHEuoi't'
tto;'))!. e< pa</to<. <<:< <)'N)~<toH eo'utca~ (<e t'ttMt'us, Th. SiMni.-Mtersbout'g, )88t RA'UMOwsji).
{fe~e;' </<e A'o'!)e): (<e)- Sc/t~etM/it< (<e~ .!C/tU)at!< {7/<')';M &et .Sft;«ye//t!e)'<~t, Th. Silint Pftcr=
hourg. )88i LANGtiK, Ue/je;' f/M St<M de)' M'e<& Bec/~c~fMce<'a. Anxeig. d. k. k. GuscHsrh. dcr
AMxt.o in Wien., 188t KN.DKM, Ue&o' dte Lcf~e dc<' 0)'a;te tM: wetH. Bec/t~, 8i)x. d. Wùry.-
burger phys.-met). Gcsc)Isch.. 188) R~x, 7~~e.t'!M Met'ix'K~' /'o/tdame;!<a~ de ~'M/o'iM, Sur. df
Bio).. t882; WYDHR, DM ~ef/~d/CK der JMMMM Ufo't M<t/tre<td de)- ;Ue)M<M<Mn. Xt'itsrh. f
Gcburtsh u. Gynak., ~883 Tout~KL'x el LE(,AY. ~ëM:o!)'e sio' le dette~o~jeote'~ de ~K/c;'M.<
d« w~t< Journ. de )'An.i,t., 1884 KusT~En, A~o<<: =;< ~<'<M)<!0)~AoMd<M ~erMMp: '))iik.
Conh'a)b[., t88t Du MÊME, A~M'M. Kttd ?.)a</to~. /,a'/eM M. BeM)e'/MH.?c)t des U/e<')M. Stut)t;.u't.
)8S5;
/.a.e des
S'rnAT. D;'e MO~-Ma/e
U/ertM,
~e des U/er;M, Xcit.scbr. f. Gcburt.sh. u. Gynak., 1886. ~t Zw-
Arch. f. Gyn.'tk., i88C; –WAt.uEYER. Mte~a~e de)'t;t;tet'e;ttoet& BM/M~ifaM
têt ~Vt<M~.)a;'eM, Anu.L Anx., t88G i'u.t.KT, ï'e.t;<;o'e ))!«.;cu~atre de rM<ef';M des ;;ta)MtHt/ë''M,
BuU. Soc. xout.. Pm'is, 1886;– SomoDEH, Der M/tM~t~ere x. /.)'etMe<t<e f7<e)'M, Bonn.. )8Sti:
Wu.nAMS, 0~ <€ c'c«<ft<<ott ?<t //ie M/et'fM.otc. Tr.t.nsu.cL. of U)u obs(.et,r. So~ of. Lo)]d«n, )!tSC~
RtCAno, De ~«e~ue« !'ap))o<'<)! de ~'a)'<<e tf<e'f'me & propos de <t;/sM''ec<o))tte t'ogxKde, Sent-
mud., 1887 VAn~En, /.e co< e< <e se.</Mett< t):/<')''e«;' de <'<f<f'M <t la de /a ~t'oMe~'e, /)(w/a~
e/ <J;'M le <)'~Mt)'< de /'<!ccottC/ieMte)t<, Ann. de Gynecotos'n;, [88(i –TscHAUSSow, ~e&c/'dte Aa.~
<<es U<ei't<s, Att.t,t.. Ameigm'. 1887
Anxotg'cr, 1888
BAM)E).E)<M, Uche'' die ~a;/e de;' n'e;&~ Bec~etto~a' A'
Bo~nH. &'«;' le <?tode de d<~<)'tA«<t'o)t e< de <e''m'<!f«'.M~ de~ /:&)'€ ytet'feMs: da".<
<'fdo'M~ de <y;<e/</ue~ H<a))!Htt/ë;'es, La, Hiturma. !ncdiea., <888 i!bA'<c, /{ec/t. /tM<<«' t-<K<
<<tt M.f/))!e"< ;)t/'e)'eMt' de rt<<('<M d ~/)<: de ;<t ~<'OMCMe, Arch. dol'hysiu)., i8S8;–Ross)(,x~L,t'<'
/'f<&sc'tceoi<de~'c<o<)'i<d«):e;t//«;'ede<'«/('t''M, Ti). Pin'is, 1890; SiAunExom, Di '"t c~f/MW*
en/).'ye~/o ~e~ .s'M/o H!e~e /Ma;'e de//« .~<'aC!'d~)t:n. Soc. mod.-chn'urg. di Pu.via, i88'J; ))cv<i..
/~t' la ~<e~a/!fK de /'<);</<MH: </&! C0~?!&; «<<Me~ ~M /W~<<W<, .Soc. <)C fiifjf., )8<M;
Mo~rn, SMM'a)tf!<<))):a <<e~' ;<<e<'o .acM/o, MoniL xou). it.at., )890 Ht. 180) Accoxo, Co~'t.
« ~'e~e de<'a)! cl <e p/ty~to~. ~e r;/<c;'i; f/)'f<!)if/c. At'ch. de Tocoi., )890; ))u))ME;<e'
:)t;' yttM< P/!y~. !<. /'a//to<. f/er ;)0)'<t'o c<t/;a~A' «<o'<, Arc!h f. Gynak.. Bd XLf; )tKL)iR,V/M/o/.
/<W<07:~ OK ~te m;~CML /?&)'eA' ~Mt~ ec/~Mf~c /M.sw.f o/'
/<'pM~'pe?'ti<)):, Transa.ct. <)t' thc t'oy. Soc. of Hdmhu~h, )S!)0
/f ~/<<M ~t'/)y /<? p/c'/ ~<;f/
KA/.XAKnHf!, t/c~)' f/;e Pt.m'M/ft-
/tn)t < C'<erMMc/<H!/ta«/ f/es .S'c/<f<eA', A!'<'h. t'. mikt'. AnaL. t8'.)0 )!oLD'r, Bc;
</<))("')):. Ge&a)'')!«/<<')'St;/i<e<M/t~t<DcuLsch. ]~ud. Wochotachr.. tS'JO;– f'0))))E!A.w/)/i~«/MM</M
:;< A'e;t;i<M<s'
M'Mn~e?:t<a<M'(/e~en!)ne,)'rogn''s tm'dif'at, )8t)0: WAf.DC)), /fcc/e. tY<M'.t'<t;/yM~/<«-
/MM .M<M''e:r (/e ~'K/f;«.s' 'y/'a~tWe cl <!0tt 'y/'«r;We. Th. de P.u'i: )8'Jt NA'.Et., fête;' <<te ~.a.~f
~'< ~et'tM /m !/ietMC/< 7i«!<'t'o, At'ch. f. Cyruik.. )S3! ~onoTTA. Cc'/<'<f?e :M'' (W.f/~c<c/<<<;<
t/M~E;!<t<tc~'e<M?! f/o' {7/e)'t~MfM/M~</< An'h. i'. otikr.Ana.L. iS'Jt
<7'e/~)<p.!:<
WALtjEYE! 7!p<<<'a'/c
AcMM/'iM~ ~c<' /.o.</e ~M M;c! /]'ec/eno)'~a)te !!et~< /!e~c/f )-<&)<)! c~xp.! /<M)/<M
f /c''M6'')"'aM'f/!M < M/«. Dunr), ~iit2 Tt;STL"r et Bt.AXC, J)t(t~)'«'e de <'M/ë)';M .!ce//o)t M;co-
;M('</t'f('te d'KH ~t</e~ coH.f/e/< ax s!;t'<e))!e wot.? (<f /« '/)'OM~.<e. f'aris, )8')3 (avec six piitn~hos en
f;hrun)otith., g~ndeur nu.turc) !)oFMt;!Ë[!. Z!«' A'fH)<)iM f/o' no<'M«/s)i f'/f)'H.;sc/~e«)!/<~M<, &'))-
tra)hi. f. Uynak., i8')3 HEXxjG, L'e~o-t/x' U~MM'~M ch;. Arrh. f- })!i).h. An.LL, )8')3, v~)). t3).
~.AwMXSK', fe&. )~c're!<i<n')' «.7~i<'<t.f. f/o'.Yo-MH t'/t~oi "-<'<&<. <M</<f'/t'eH. Cent.)', f. Cyn.'ik., )S9t:
t'.).n'[0. Co~/rit. alla co'!o~ee;;=a f/e~e /~w«~<:t0~< )ip;o)fe f/jf/et'o. Pa.vi.i, )S9t: S)'At))'A\
.H;);Y< y<ï ~M~&«.:)0)te e /c/W!)<a:)'o)ie </f'f;)o't't «et co~<o<t: f/c«'<<')'o </eMf< ;)eco)'a, Monit.xo')!
tS'~i;– Kssn.'x, C;e.Y~'M)«'))~ in (/. M.'c;& ~'e.<c/~<'c/t/0)''ifatif)). F'x-tst'hr. <).Mcdi<-i)~ <8i)t
!SKOSH, ?7;e pM!<<M o/' //<e ;</e)'tfA' «M</ //<e MW/'n't'~M o/ ;<SM/)/M< Univ. mcd. M~t!!M.. )8')!<.
fiAnn.RtH. /;<«KC/e<: «. XeMtt-i/c/eo oH U<et'<MCp;<c/.An!tmM)tc.XXVOt-XXX, )8')7: –F!H);
/M(/e /f;4/o~. </e ~t m<MCt~«<«<'e ~t<MCf/t;e</e /'M<e;'M.s. Th. Bo)'dcim\. )S'7,cL J~~urn.d~ j'Aoat.
~')!) Voss, A'<M</e ~e ~HH('<'M</<o/t(/e ~</<<M a <'a)f/e de la M)p//<. </c ~'o~<, L:). S~o). ~yn.-<))..
)!i'J7: MAL'CLAHiE. Co)!6t</o'. ~Mr les ))Mf;~</< f/c t'f<t'c.s' i</ër';t<s' ;)orm. < ;M/nn. 'h-
Cyn~'c.. )897 KEn'mt, /!ee/ x~' <'Ma/. el /f<;j/<4'o/. f/e /'f</)~M)'c;< MM(;~<</<' /<<M c/<F:
~('s MiHmm//f'M. Lit. Scm. gyn''cc)., i897 FxAXQUH. Cf'< u. «;</o'c.s' L~c<'<M.s'c'ym<'tt/. ~tun''h.
n!cd. Woch.,lS')T; t''t!K)tA!t), /!«;e<'c/<e M/o~. e t-0)tSt</<'r<t:~M< .o/j~ /'M/fr/< ;/<'< tvcf/xc. Riv.
~r tts~'U'icia, 189T: itnuuxs. t'c&. ~<e /w~/«/e/fM.se der )<-<<< <t<«/<~«'M. <;tt'. Ar'')i. f. A))M).
u. i'hysiu).. t898 Fiii.uxu, -');;«/. p/t<st0/. F< p«//t. /y'M,
t'tf<f'-x<fL; </f tton. S~r. anat..
)??: t'ËtSK! JM/. !t./< L''i/e;-SMC/<. !;&o' A;/M/)/t«/)/M~ </M f /e'M. <;h- ttis~crL tto'fin.
)ji~ WEHTH u. Gf!us')Kw, ~t/e<i<e/ «A. <e 7~!<<c< M..Uot'/)A«/.</e'' Me«sc/ (,~<'«.'<MfK.<
~i/Mt, Arch. f. Gyniik., )898 MF.YEK, (/<&. (/ie /'6t'/o/e <<M);c/t/c'Ht/~«f/, Xt'itschr. t. (:)'t)U)'t~.
u (ivoak., )8M: FtiHUET. Q«c/'y< )'<'cA. s«;' ~cx «'c;'e.! </<' <M/<'<*<M. Journ. de !'Aoat. '') de ta
t'tnsioi.. t898; Du .È)n;, .YcMfe/~c M')''c </e )'cc/<c<'<< s~)' /t'< ~t'r<'s f/c <'M/<'<'M.< </<' /'<'iMMC
'«< t/t«'/c;t f/e la y)Ao<o'y<Y<t!e el (<M «~cc//o;)';
<~M</Me;<' ~o«'' ~M <'«'/<)/).! </<' /f't'M/f'o, ihid )899:
t'~TfŒL)X, J~.Mt (/ta<. COHi/K/t'M <~ /t~f<M!Ctt/S M/('«tX. ')')). Piui: tX'M: FfiAmEft, /.<<
/«w<'</<s de <«<a<'OM ~<~c«'e </« col, etc. Th. Lyun, )8*9.

AR'nCU: IY
VACtN

b' vagin (aHem. 6'cAe~e, ang). )<ï<~HM) est un conduit nutscuto-memhrancux,


a ):t fuis très )ong, très iargc et très cxtcnsib)e, qui s~cnd de l'utérus A )a vutv'.
Cu!<ti))uaLion de ia~ c~v'Lc uLërinc, il tivrc passage aux flux menstruc), aux p)-u-
~)uit- de sécrétion de Fu~t'us et, au moment de t'accouchcment, au fœtus et a s''s
nun';xes. Mais ce n'est ta, pour le conduit vagina), qu'une fonction tout à f.tit
.'tf-Ct's-oire. Son principa) rôle est de recevoir le pénis au moment du coït: il est
t'oritane de [a~ copulation chez la femme.

t. –CoX~H)mtATH)XS (:HXHHA).):S
1 Situation et moyens de fixité. Organe impair et médian, chezhomme
f'onnne chez la plupart des mammifères, te vagin est situe, en partie dans )'cxca-
vation pelvienne, en partie dans l'épaisseur mcrnc du périnée, qu'i) traverse de
haut en bas et d'arrière en avant pour s'ouvrirat'cxtericur. Hn avant de lui, se
trouvent )n vessie et t'urëthre, qui le séparent de la symphyse pubienne en
arrière se trouve io rectum, qui !<;
sépare de la colonne sacro-corry-
gienne. t) est maintenu en position:
'1" a son extrémité supérieure, par
sa continuité avec le col utérin i'
son extrémité inférieure, par sc-
connexions avec les parties avoi-
nantes du périnée et de la vu)\
3° en avant et en arrière, par tes
rotations p)us ou moins intimes ~uj
l'unissent, d'une part au réservai)'
urinaire, d'autre part au sc~nf'fit
Fig.729. terminal du gros intestin.
Dircct.ion du vngin. vue sur une coupe sa.giKtUc ne
sujet. congc)e(uUe vierge (te vingL-qunh'eanr.. 2" Direction, Le vagin, connn"
moiUu(le~)',).n~our<ia,t.ureUe). i'urèthre, se porte obtiquemo)!
~sym))h\6c pubienne.–2,cot(]ei'utc!'us.–3,vagin.– haut en bas et d'arrière en avant, Il
4,ut'<UH'c.–S,anus.
.7'.c,t'ndttd6(t'oi[supérieur.–y!)tot'i/.0)~iilcsous-jf'utticnno. forme avec i'horixontate )HC))é<' jM;
–j:,)iori/.entate passant )Mr)'0!'ificcinf<)'icurdu vagin.–
ï!f,vCt'UcatGj)assanLj)arcc~orincc.–fï[ï,a\cduvagin.s'i))- son extrémité inférieure un andr.
ch'i)antdc6S''sur)'hori?.o))ta)e.
ouvert, en arrière, q(H mcsar~ (')i
moyenne de 6S a 7S degrés (fig. '729) sa direction est, donc scnsibtemcnt parnih'
& ccHe dudétroit supérieur. Ces chiffres sont ceux que j'ai observes sur des coupes
de sujets jeunes et bien conformés ils me paraissent représenter la dir~'hoi)
normate du conduit vagina!. Sur certains sujets, cependant, ce conduit, se r''<))'cs-
sant sur son axe, se rapproche beaucoup de la verticatc, l'atteint ou même
dépasse., pour suivre, dans ce dernier cas, une direction oblique de haut en h.~et
d'avant en arrière mais ces cas sont exceptionnels.
L'axe du vagin, qucHc que soit la situation qu'ii occupe par rapport a !a verti-
cale, n'est pas exactement rectiligne, mais légèrement courbe, a concavité ])u-
tërieure. Toutefois, cette concavité n'est pas constante et, quand elle existe, ~i)~
est peu prononcée. Si ]'on réunit par une ligne droite les deux extrémité- du
vagin, on constate que cette droite n'est séparée de )'axc du conduit, a sa p.irtK'
moyenne (distance maxima), que par un intervaiïe de 4 a 6 miHimètrcs.
D'autre part, te vagin ne continue pas exactement la direction de t'utcr))-. ).?
axes respectifs des deux organes s'inclinent )'un sur )'autrc de façon a form'/r tu)
angle dont t'ouvertnrc regarde la symphyse. Cet angle varie naturcttcment .'u~e
fa direction de ['utérus, laquelle se modifie, comme nous l'avons vu, d.ins jr'
conditions )cs plus diverses il mesure en moyenne, la vessie étant a !'et.)t de
demi-reptétion, de 90 a 'HO degrés.
3° Forme. Le vagin a la forme
d'un conduit cylindrique, qu'on aurai!: .ipi.'tti
d'avant en arrière. Dans les conditions physiotogiqnes, je veux dire en i'a)'s''nce
de toute dHatation du conduit par un corps etrangct', les parois antérieure et )~
terieurc s'appliquent directement t'une contre l'autre et, par suite, la cavité v.~i-
nafc est entièrement virtueHe.
Vue sur une coupe horixontate de t'organc, la cavité vaginale se présenta sua-ia
forme d'une fente transversa)e, tantôt rcctitignc, tantôt curviligne, sa conc.ivi~,
dans ce dernier cas, se dirigeant ordinairement en arrière, du côté du rectum.
Sur certains sujets, cette fente transversatc représente a elle seule to'dc la c.ivitc
\is'ina!e sur d'autres~ elle Lombc perpendiculairement, a l'une et a )'aut)'c de ces
~cnx ext-rthnités, sur une nouve!te fente beaucoup plus pctiLc et, !'), dirnct.ion anL'fj-
postérieure (fig. 730,v) la cavité vaginatc, on ic voit,
r.)ppcUe assez bien dans ce cas t'imagc d'un H ma-
jnscute.
La disposition en cylindre ap)ati que nous venons
décrire s'observe dans presque tonte ta ))auto)r
du vagin. 'J'outefois, cHc se modifie considcrabje-
!nent en haut et en bas, pour s'adapter aux parties
voisines en bas, au niveau de Ja vuh'c, le vagin
-;)p)atitdans le sens trnnsvo'sa) et, de ce fait, son
ouverture est une fente cHiptiquo a grand axe antéro-
j-u.-terieur: en haut. du côte de ('utérus, le con-
duit occupe par le col, se moule exactement sur ce
dernier organe et, par conséquent, revêt une forme
i.~utiercmcnt cylindrique.
Au totat, le vagin, a t'etat de vacuité, est aplati
d avant en arrière dans sa partie moyenne, aplati
Fig.730.
transversalement a son extrémité inférieure, eytin-
Coupe h'i).))sve!'stt]f* !<)) v.t~in
(huïde a. son extrémité supérieure. (it))i(<w')e)tf;xt.K-
1., ilitiscle releceur Jc l'anns. Ii, l'I.~C~
4'Dimensions. (nnt.–L'.t)t't'tht'f'con)n'f«–-ohH~uc
La iongucur du vagin, de son ntcnt.3!ri)ï.
"tifice vn)vaire au sommet du col, est en moyenne
J''6centimètres et demi a 7 centimètres. ))csurëc sur )cs parois, c<'He (ongncur,
p.o' suite de la proéminence du col et. de la formation des cuts-de-sac vaginaux,
f-t natureHementun peu plus considérable cite est de 7 centimètres et, demi pour
!a paroi antérieure de 8 centimètres a 8 centimètres et demi pour ta paroi posté-
rh'ure. Ces dimensions sont bien différentes. on te voit, de ccttcs qu'atteint ie
j'unis au moment de l'érection. Mais nous ne devons pas oublier que, dans ['acte du
f'~ït, )c membre virit. a cause de )'obstac)c apporte a sou introduction par ta
'ynipbysc pubienne, ne pénètre jamais en totaHtcdans te vagin et, d'autre part,
'ph'ce dernier conduit s'aHongc assez facHement a)ors<)c3ou 4 centimètres.
'rtains auteurs assig!~nt. au vagin une fongucurdc H a t4 centimètres (~v/~M
'<«'<). Ces vagins démesurément aHonges existent sans d<i.ite, mais sont tout a
~ti) exeeptionncis,
l';lr cuntr~ oi)
)'.))'cu))tr< rjucl~lucl<lis des
rencontre qnetquei'ois
uu roncrmtr,~ conduits \-a~inaw
llcs uu«tluits tlunt ta
vaginaux dont longueur,
la lon~;ucul·,
)<jr)j inférieure a ta moyenne indiquée ci-dessus, mesure a peine 5 centimètres ou
i!ir)ne 4 centimètres (ua~'HS COM?'~). Une pareitte brièveté congeuitatc, qu'i) ne
faut j)as confondre avec une brièveté apparente due a un abaissement, du cot utérin,
!)\"t pas sans avoir des conséquencesfactieuses. Tout d'abord, ettc rend le coït plus
"n moins douloureux et expose ta femme, surtout quand ce coït est fréquemment
~'p'~te et pratique sans ménagement, a des inuammations utérines ou peri-utcrines.
~.us ce n'est pas tout te pénis, heurtant le col avant que son introduction soit
ru~ptete. glisse en arrière de fui dans te eut de-sac postérieur; il )e ditate peu a
)") et, unatcmcnt, !e transforme en une sorte de vagin arUHcie), que I~jor, dans
""n tangage image, désignait sous le nom de /'aK~e roK<e ua~~M/e. t)r, comme
il y projette le sperme, au Heu de le déposer sur i'orincc du col, la disposition en
(jm'-tion peut devenir, pour la femme qui ta présente, une cause de steritite.
Le cytindrc vagina) est loin d'être regutiercmcnt caUbre. Très étroit a son extre-
mité vulvaire, il s'élargit ensuite graduellement en allant de bas en haut et atteint,
au voisinage de l'ntcrus, ses plus grandes dimensions. Sa. largeur varie donc sui-
vant les points que l'on considère mesurée a la partie moyenne du conduit et sur
une coupe horizontale, elle est en moyenne de '24. ou 28 millimètres. Du reste, les
parois du vagin sont très extensibles et sa capacité, on peut le dire, a pour dimen-
sions celles du corps étranger qui s'y trouve introduit. Ces dimensions sont pnr-

Coupe \'0i't.ico-n)u()ia,no du ba-ssin chcx la, fenunc ("ujct congctc, vingt.-fjuft.t.rc uns,
gmndou)'nature).
i;s)'mph)'scput)icm(e.tig.tmoK~suspcnseut'ductitoris.–3,co;'psc.eMMUj(duc)i{ons.–4.ct)n''mi~
auLcrictn'c du cfttoris on g)amd. 5, son capuchon prépuce. G. t'cinc dorsafe du cHLoris. T. ptexus ~eit'of\
iL~ct'mMi~ireaMch~ori3ot~ubM)be.–6.8\p!u'oisou.intérieure ctpostf't'ieuredeht'cssie.–9,coide ):tt'cs!,ic.
ie,HreUire.–it,sphfnctc['cxtcrncdo)'m'tiH)rc.–):m6aturh)turc.–i3.))eUtc)6vre.–i4.gmnde)trrc.-
15, vesUbutc. 46, orifice inK't'ieut' du vngh). i7, )?', cotounc MtKrieurc
et coionoc posMt'ieuj'edtt ta~M).
)S,(ubercut<!V!tgh)a).–iO,!iymen.– 20,sj)!d])etcrcx~t'nedc t'anus.–M',constricteur de la vuhc.
~~f:iisceauxdGcGdorniGrnn)scici)Ucrtn[''diai['c5auc!itor)sctat'ut'6).ht'c.–23,f05Scnayicu)aire.fot)''c)t<')t<
24-, cul-dc-sac vcsico-u~t'in. ~o, espace p['(''sica!.
~)M dn df''U'oit supérieur. y, y, horixonta!e mente par [e bord inférieur de la s'mptnse.
tnenecparjcmeaturjmtirc.
?, hori/0!Uj)e
fois énormes le vagm on le sait, permet t'inh'oduct.ion des plus forts sp6cu)ums
iHivre passage à ta. m&in et: à t'avunt.-bras dans certaines manoeuvres obst~)'i-
catcs; enfin, au moment de ['accouchement, quand ta tcte hetatc est dcseendu~
sur le périnée et; apparaît il )a vulve, il a pour ainsi dire les mêmes dimensions
que l'excavation ettc-meme. Nous ajouterons que )c vagin est non seutcmcnt tt'cs
extensible, mais encore éminemment élastique et que ses parois, après (cretraitou
l'expulsion du corps étranger qui les avait momentanément écartées, reviennent
d'cUos-memes a )eur position habitueUc.

§M.–Co;FOnMATiOX EXTH)!)EUttH HT !XTEttIEU)tE, HAf't'ORTS


S

Le vagin, comme tous tes conduits tubuteux, nous onrc a considérer une sur-
face extérieure, une surface intérieure et deux extrémités, l'une supérieure et
l'autre inférieure.
1" Surface extérieure. La surface extérieure a son tour, nous présente une
face antérieure, une surface postérieure et deux bords latéraux
a. 7'Y<ce <Mt<e?'ïeM)'<?. La face antérieure du vagin (fig. '73)) regarde en avant
et un peu en haut, d'où le nom de face antero-supërieurc que iui donnent certains
auteurs. D~MS moitié SM~e?'eM?'e, elle est en rapport avec )a vessie (8 et 8'),
qui repose sur elle par son trigone et par une petite partie de son bas-fond.
Les deux organes sont unis l'un a l'autre par une couche de tissu cellulaire assez
hichc, qui permet leur isolement par la dissection. Dans cette couche ccHutcnse,
entre le bas-fond de la vessie et la partie toute supérieure du vagin, chemine
uniquement le segment terminal de l'uretère. Nous avons déjà indiqué, i propos
de t'uretère, quels sont les rapports précis de ce conduit avec le vagin et avec
f'artère utérine; nous n'y reviendrons pas ici (voy.p.584). De )'adossemcntdcs deux
parois vesicatc et vaginale, rës.utte une ctoison, la e~o/so?t UM~co-u~HO'/e, dont
l'épaisseur mesure en moyenne 8 ou '10 millimètres. DaHSSs Ht0t<te~c)'<e?~'c
!) paroi antérieure du vagin répond au canat de t'urethre (10), qui lui est uni, dans
ses trois quarts inférieurs tout au
moins, d'une façon absolument in-
time (voy. t/re</M'e, p. 680). Les
deux parois urethrate et vaginaic,
ainsi fusionnées, constituent entre
les deux conduits une cloison sépa-
rative, connue sous le nom de cloi-
sc~K M~'e</tro-M5'M:~e.
h. Facepos<M'eMre. La face pos-
t~rieure~ suivie de haut en bas, est
recouverte tout d'abord par le péri-
tuinc, qui descend sur elle dans une
(''tenduede 't5a29 mi))imètrcs, puis
s<' réfléchit sur le rectum en formant
le cM~-de-sacrec/o-t~ï~tMa~ (734,H). Ct<upc vertico-mcdianc d'un sujet cnntj'itL' ()''n!)n''
Au-dessous de ce cut-dc-sac, ')cvit)~t-f(u;[t<c<mN);)')!tcru.-t.~rtct<)<'))t<ej't«)S!i.'
)t' vagin s'apptiqùo immédiatement en aLiTi(-rL'p!H'(~'n anses intGst)))ith')'cn)))tif!i~u
nt:ttf<restcc:t)~s,;i0tt't)uvccf) rétroversion.
contre la paroi antérieure du rec-
tum, Étruitemcnt unies l'une a ''u".).s;m)<hys<'puhi('nu<i.Merun).–3.rectum.–t.)!h--
u. ~a~in. tj. ~ossic. 7, 7. 7. anses H)(c-.)iuat<
)cmp)K'sde!))6!!e!V!.K'c;f-8.S.,m-.csm)ci.tin.tiMr<'u~
) :mtre par une couche de tissu cc)- jtti~dp~az,e"~M~{'h!tt.–<<~rc)~t<)<otf~)a:t.
j'j'. ))0)'t/Ott<atepa~~ntatt-dc~sous(t't'tMptme.
iuiairc plus ou moins dense, les )/y,ptai)dttd~ht)it
1~ .D.
supérieur.
fteux parois vaginate c(. rectale fur-
-&
tn''nt, entre les deux conduits, une ctoison membraneuse très résistante, la cloi-
~H ~'ec~o-Ma/6 (ug. 699, t9). Le rectum et le vagin restent ainsi accotes
jusqu'au piancher périnëat. Plus bas, par suite du déplacement en arrière du rec-
tum ana), les deux organes se trouvent séparés par un espace triangulaire à base
inférieure (fig. 699), dans lequel nous rencontrons, baignant en plein dans
!!)!C atmosphère celluto-adipeuse,le sphincter anai, les fibres prcrcctates du reteveur
de l'anus, le constricteur du vagin et le transvcrsc du périnée, plus un certain
nombre de fibres longitudinales du rectum.
Bo?'~s. Les deux bords du vagin sont fonges, comme ceux de f'uterus, part"
u!) riche plexus veineux, le plexus ca~ma~fig. 7~5,8). Us répondent successive-
ment, en allant de haut en bas 1" à la partie la plus inférieure des tigamcnts
targes; 20 au tissu ccHuio-adipeux de l'excavation pelvienne; 3° a l'aponévrose
périnéatc supérieure; 4° aux faisceaux les plus internes du releveur, qui, sans
prendre aucune insertion sur le vagin, adhèrent, intimement a. sa gaine conjonc-
tive et le compriment latéralement toutes les fois qu'ils se contractent (voir a f'r
sujet, ~e~eueM?' de ~'aMMS, dans muscles du périnée, p. 894) 8" enun au butbe d'~
vagin (\'oy. VM~e).
2° Surface intérieure. La surface intérieure du vagin nous présente, sur
t'unc et l'autre de ses deux parois (fig. 733), un système de ptis transversaux.
A 8

Fig.T.iK.
Coupe du vagin pa.ssa.nt. )o ton~ <)c sos hords A, sc~nent. pus~ncut' ~e ta. coupe. n~mh.n~
Ittpin'oi post.et'tourodct'ot'gttne; )!, scgmonLiinb'ricuL'(te la coupe, n~onh'u.nt. ~)~~
!mt,m'iourc.
), co) uKrin. 2, Stt caviK', avec (es SMHie6 tic t'Krhre ttc tie. 3, orifice du de tanche. 4, 4', cu)s-.). -.ic
latéraux duvaght.–5,co)onncanLerieure.a''ccS', le tubercule'agi))a)c!. museau
9' tes ptish'austCMauxftf'i.'pam
autôt'icurc.–(~cotouncpostérieure-tH'cct'~jttish'HnsfGt'saux de [a jnu!'oi[)os)c['ictu'e.–y.meatm'ix.tifc.
9.c)itoris.),t'esU))uie.)0,!e,earouctdcsn)\rtiformes.–H,ro!iScna'icuhirc.–H,);councdcs~o~
droite ct.gaLUchcduvaLgm.

connus sous le nom de p~s uu/'t'~ex ~K ua~K. Les pHs du vagin s'cpaississcnt n
)enr parUe moyenne et ces parLics ainsi épaissies, en s'ëchetonnant de bas en haut,
forment sur tatignc médiane deux saHHcs tongitudinates, arrondies et mousses:
ce sont tes co~OMHes dM ua~tM.
a. Co~ûHHes <~M ua~:M. Les cotonnes du vagin, très variabtcs suivant tc~
sujets, mesurent en largeur de 5 a 18 minimètres. CeUc qui occupe ta p:u~i
antérieure (733,8) prend naissance a t'entrée du vagin par une sorte de rcnfb'-
ment, qui porte le nom de <M&e?'CM/e M~H6~ (o') il est situe un peu au-dess~a~
de l'orifice extérieur du canal de Curethre et sert de guide au chirurgien dan- te
catheterismede ce conduit. A partir du tubercule vaginal, la colonne anterirun'
-.c porte en haut., en s'atténuant graducttement, et disparait vers!a partie moyenne
du vagin. EHe est ordinairement simpfe. Sur certains sujets, cependant, une
dépression médiane, plus ou moins profonde et plus ou moins étendue en lon-
gueur, la divise en deux moitiés Litera)cs. L.i coionnc de la paroi postérieure
fig. 733,6) est un peu moins développée <juc la précédente. Comme c)te, cite
commence a t'entrée du vagin et se perd insensibtcmcnt dans )e tiers moyen dn
conduit. Comme elle encore, cUc peut être douh)c. Les deux colonnes du vagin
n'occupent pas exactement ta )ignc médiane, mais sont situées un peu en dehors de
cette ligne, l'une adroite, t'autrc a gauche. Il en résulte que, dans t'etat d'occtu-
~ioti du vagin, les deux saiHies en question, comme les arbres de vie du co) utérin,
se trouvent juxtaposées et non superposées.
h. TMes <MSue;'S6[~es ~M u~H. Les rides transversa!cs du vagin, connue les
cotonnes, présentent leur plus grant) développement dans ta partie inférieure (tu
vagin. EUes diminuent ensuite de hauteur au furet a mesure qu'on s'éteigne de la
vutvc et font généralement,défaut dans le tiers supérieur ou même dans la moitié
-.upericurc du conduit. Elles s'atténuent egatcment en allant de dedans en dehors
''t sont souvent rcmp)acecs, au voisinage des bords, par une série (te saittics
~nameionnecs on rugueuses, tcsqucttcs sont disposées en séries tineaircs ou irre-
~uHërcment disséminées.
Les rides du vagin varient beaucoup suivant )cs âges. Aux deux derniers mois
de la vie fœtate et chez la nouveau-née, cHes occuj~ent toute la hauteur (h) conduit
et, par leurs grandes dimensions, rappe))ent,jusqu';t un certain point les vatvutcs
conniventes de la surface intestinale. i'uis, c)!es sutnssent gra()ucttemcnt une
>ortc d'atrophie régressive elles diminuent chez ta jeune (Ute, diminuent encore
rhex l'adulte nuttiparc et disparaissent en grande partie sous t'inftucuce de )a
urosscsse. C'est ainsi que, chez un grand nombre de multipares, cites se trouvent
réduites à quelques saiUies mamelonnéessituées au voisinage de la vutvc partout
.dHeurs, te vagin est parfaitement lisse.
L'étude comparative des rides vaginates dans la série des mammifères et chez
femme aux différents âges, ne nous a pas encore nettement fixes sor )n significa-
ti"n exacte dccessaitties. Certains auteurs les considèrent comme de simples replis
de la muqueuse, destines a s'effacer tors de t'accouchcment et à t'acifitcr ainsi f'am-
nfiation énorme que présente a ce moment la muqueuse vaginafe mais fhisfotogic
uous apprend que les rides du vagin, au heu d'être constituées, connue fc sont les
vafvufesconnivcntcs,parde véritables repHsdc i<] "{t'eusc, ne sontquedcs épais-
-issements locaux de cette membrane el, comme tels, ne peuvent se prêter a un
<t''p)issement quelconque. Pour d'autres, tes rugosités qui hérissent ta surface inté-
rieure du vagin auraient été placées là par une nature prévoyante pour favoriser
f~jacufation en muftiptiant les frottements sur le passage du pénis et, t'ejacutation
otte fois produite, pour retenir te sperme qui, par son propre poids, tend a s'échap-
per par la vutve. Une pareille explication, outre qu'cttc rappettc un peu trop la
doctrine aujourd'hui surannée des causes finales, estpeuconcitiatde, on en con-
'ndra, avec ce double fait indique ci-dessus d'une part, que les rugosités en
~t'estion présentent )cur maximum de développement au huitième mois de la vie
~'tatc, alors qu'it ne saurait être question pour elles de la fonction tout hypothé-
tique énoncée ptus haut; d'autre part, qu'eUcs disparaissent par atrophie régres-
sive juste au moment ou cttes devraient être appelées A rcmpfir cette fonction.
Trigone vaginal. Lorsqu'on examine aUentivunn.'xt )u. 'pami ant~neurc ')u vagin. ann''s
~votr tendue, soit sur )c vhant, soit sur le Citdn.vrc, on constate dans sa piu'tic toute supo-
rieure, à. 23 ou 30 mittimëtres au-dessous dol'orinco externe du col, i'existonce d'un repli mu-
queux transversal, légèrement courbe, a. convexité dirigée en avant. On constate, d'autre part,
que ta colonne antérieure du vagin, arrivée à. la. purtie moyenne du conduit, se divise en deux
branches divergentes qui, s'eca.rta.nt't'une de ra.ut)'e sous un <mgto de 60° environ, vont rejoindh'
les extrémités du pli tra-nsversa.) précité. Ces trois replis délimitent,ainsi une petite région triiin-
gutairc, dont les côtes. sensiblement ega.ux, mesurent, en moyonnc, ()o 2S a SO miUimctrM
c'est le ~'<~o):et'a~ta~ de PAWHK ou tout simplement le <)'<yo;:edePatoH/c. Il répond assez bien,
ligne pour ligne, au trigone vesica.tdo LiEUT.~UD (<ig. Si8) son ang!o antérieur correspond :). i'ox-
tromite vesica.)e do l'urcthre; ses doux angtes postérieurs indiquent le point où tes doux uretères
débouchent dans ta vessie. H est a remarquer, cependant, que, dans la. plupart des cas, le ropti
tra.nsvotsa.t qui formo te bord supérieur du trigone de PAWUK se trouve situe sur un plan un
peu postérieur u. celui qu'occupe te bourrelet interureterique.
3" Extrémité supérieure. L'extrémité supérieure du vagin est, comme nous
l'avons déjà vu à propos de i'utërus (p. 83~ un ori~ce circulaire, ta.i))ë obfique-
ment de haut en bas et d'arrière en avant, qui
embrasse le col à l'union de son tiers inférieur
avec ses deux tiers supérieurs. A ce niveau,
tandis que la tunique musculeuse du vagin se
fusionne avec la tunique homonyme de t'utcrus,
sa tunique muqueuse se réfléchit de haut en
bas sur le museau de taHeho et l'enveloppe
rcgutiercmcnt jusqu'à son sommet, on cH<; se
continue, fi. travers l'orifice externe du col,
avec la muqueuse utérine. En se j'cnëchissnot
ainsi sur le col, la muqueuse vaginale déter-
mine tout autour de ce dernier organe la fur-
.mation d'une rigole circulaire, que l'on desigtie
indistinctement sous les noms de uoM<e </M
vagin, de /ontM~ d'aM~oM~~s~tMa~c,de culs-
de-sac ~M ~a~m. Cette rigole përicervica!
quoique partout continue, se divise topogra-
phiquement en quatre parties, une anterieurf,
une postérieure et deux latérales, qui consti-
tuent ce que l'on appelle les cuis-de-sac anté-
rieur, postérieur et [atëraux du vagin
a. CM~ac Le cui-dc-s.K;
<!H<6')'ï'eM)'.
antérieur (fig. 734, 4) est peu profond il '-c
réduit, dans certains cas ou l'insertion du vagin se fait très bas sur le col, il une
simple gouttière transversale. Sur lui repose te bas-fond de la vessie, sépare da
vagin par une couche de tissu cellulaire, au sein de laquelle cheminent quelques
branches artérielles, ordinairement de petit calillre, les artères vésico-vaginak's.
b. CM~-de-sac joos/e~eM)'. Le cul-de-sac postérieur (fig. 734, 5), en raison même
de l'obliquité de l'insertion vaginale, est beaucoup plus profond que le précédent
il mesure, suivant les cas, de 10 à 25 miHimètres. En arrière de lui, se trouve le
cul-de-sac recto-vaginat ou espace de Dougtas (fig. 734, il) et, au-delà do ce cul-
de-sac, la face antérieure du rectum. Nous avons déjà dit que le péritoine vaginnl
se prolonge sur le vagin dans une étendue de 'la a 20 mittimëtres, rarement
plus bas. Entre le fcuittet séreux et la paroi vaginale, s'interpose une conçut'
celluleuse, parfois assez épaisse, qui se continue en haut avec le tissu ccttutairc
përicervica) et dans taquetto se trouvent des veines plus ou moins anastomosée:.
en plexus, servant de traits d'union entre le système veineux utéro-vaginaf et t''
système veineux du rectum.
1
c. Cttls-de-sac ~<<<KM'.
.~1-
l'indique, sur 1les côtés
(lu col, retient l'un a
f
Les culs-de-sac )nt.eraux, sKu~s, Col,,
comme )cur nom
Il(, le 0111

l'autre, a droite et a
gauche, te cul-de-sac
.tntcrieuretiecut-dc-
.-ac postérieur.
Ils sont
iungës par t'urctère~
))ar ta partie la plus
t'')cvee du plexus vagi-
na), par trois ou qua-
h-c canaux iymphati-
~jucs issus du col et,
dans certains cas
ffjuand cette artère est
abaissée), par l'artère
!!tcrine:unintervaHe
dfK)a.l3minimetres
sépare ordinairement
!artt'reutërincducut-
dc-sac fatëra) (voy.
.<~c?'e M/x'He). Enfin, t'735.
oo rencontre quelquc- Rttp))o)').sdoi'.u't<t'euh''nnc.).<'ci'ut'c~rcct.tc~')itk')'u)cms
t'uis(tfoissur3d'après (prnni~.ue.h'ente-dcux.u's).
!<)ËnEn)~ dans la paroi «.)iS"tate par fcc«)-dc-aCjM9t~rt<'Mr<)utagiH.–«'.)<«<.
passant
iccu)t)e-sae:m~'ricur.)i!;McjmssaMt))ar!isthmc.Uxnc
passant par
même du vagin, au passant par le somntf~ <(u tmfscau df tanche. ~j, ti~nc mterurett'rt'~uc-–
HM,)igncmMia!)e.
niveau des culs-de-sac f, arttt'e utérine ctvc~~s tttt'!Hms<)roif< t'.ar<crc ut<t-i<t~~auchc. t'rc-
turc gauche. 3, L'i~ono V)''aicat. i. cotp~ <k' t'utf')US~ rcv~h) par tf jn'-fitoix'
Ltt'u'aux, des vestiges
d'un canal longitudinal, connue sous le nom ()c e~/M~ de Ca?'~c~ Nous )c ft~ct'i-
)'")).-} plus loin ~p. 868).

4" Extrémité inférieure. L'extrémité inférieure du vagin est un oriticc par


fequet ce conduit s'ouvre a la vutvc c'est t'or</ifc<? t'K~'o-u~~a~, ptus ou moins
rétréci chez la femme vierge par )a membrane ttymen (tig. 740, 9). ~\ous )c deo'i-
roos dans )'a)'),ic)e suivant a propos de la vuh'e. Kous nous Contenterons d'indiquer
!<'i t° que l'orince vutvo-vagina) a la foDnc d'une ellipse a ~rand axe antero-
p'j'tericur 2" qu'it eonsUtuc la partie la plus étroite et )a moins ()i)atab)e (tu vagin
qu'i) est entoure par les deux musctes constricteurs, qui se disposent autour de
lui à la manière d'un anneau, PaHMeaM ))M<uao'e, et ()ont la contracture (oa~t'HiSHte
<H/e;eM)') rend te coïtdoutourcuxet parfois même i)npossih!e.

§ m. CûXST[TL"r!OK AKATOMt~CH

La paroi vaginatc mesure 3 ou 4 miitimetres d'épaisseur. Elle se compose de


trois tuniques concentriques (fig. 737) une tunique externe ou conjonctive, une
tunique moyenne ou muscutcuse et une tunique interne ou muqueuse.
1" Tunique conjonctive. La tunique externe ou conjonctive, très mince, de
'utoration blanchâtre, se confond extérieurement avec !c tissn ce))u!aire des
niions voisines. EHc se compose essentietiement de faisceaux de fibres conjonc-
tives, auxquels viennent se meter un ccr
tain nombre de fibres etastiques.
2" Tunique musculeuse. La tunique
muscutcuse, de coloration rougcâtre~e~t
constituée par des fibres muscutaire.s
lisses, mesurant en moyenne 90 jj. de ton-
gueur sur 6 }'. de largeur et disposées sor
deuxptans un plan supcrucict de Ubres
iongitudinatcs et un ptan profond (te
Fig.736. fibres circutaircs.
a. 7'"t'6?'e.s ~)~~M~:KC~es. !~cs fibres
Coupe tra.nsvors.tto de ta, paroi du va.gi)i
"(d'apr<sScnE.'iK). )ongitudina)es~ comme )eur nom l'in-
t.(.~)iH)~iun~)iaLY)mcntcnxstratifi6.i!,eherioM dique, se. disposent paraHciemcnt a )'ax('
mu'["cu!(a\ccsespajïit!esctscsvatssGfn'x. du vagin. Hn haut, cHes se continue!))
couchcmuscuhhc.–t.vaisscauxt'uscncoupp.
avec tes fibres superficicHcs de i'utëru-
Un certain nombre d'entre cites, cependant passent dans les iigamcnts nto'o-
sacrés (voy. Më!'M.s). En bas, e))cs se Let'n)incnL, en parUe sur les branchf's
ischiû-pubicnnGS, en parLic sur tes aponévroses du p~t'inec et dans t'epaisscur dos
pertes tevrcs.
b. Ft~res Ct'rcM~es. Les fibres circutaires forment pour ]a piupart d'~
anneaux, dont la direction est exactement perpendicutaife à cc!te des fibres )ongi-
):u(.m)a~cs;(taut.res sont. onuques et cuver-
sèment, entrecroisées. Les fibres de !.i
couche profonde se continuent en hau!,
comme les fibres superficicties, avec !.i
tunique inuseuJeusc du col ut6rin. Kti
Las, c)!es s'arrêtent a t'orificc vuivaire <~
forment tout autour de cet orifice une sor~'
de sphincter~ le ~<HC< ~'ssc ~M uay:'?!
Hn dehors de hn, Ko)!)!r, chez certains ani-
maux~ et LL'scuKA, chez ia femme~ ont décrit
un deuxième sphincter forme par des fibrcs
striees. Ce sphincter strie~ qui constitue !e
coMS~'t'c/eM?' ~'o/OM~ <;<M u<ï~ appartieni
aux musctes du périnée et sera décrit p!Hs
loin (voy. 7UMSC~es ~Mpe/Mëe, p. 893).
1
Fi~.737. 3' Tunique muqueuse.– La tunique iuu
;oupc f.t'.msvo'sa~c du va~in et. de rt.u'cUu-c. qucusc est épaisse de 't rniHimetre environ
pom')tt(ndt'cr!csj'u.ppo['t.sct.i~cottH~- cne représente, comme on te voit, le tier--
Lut.ion!ina,Lontn)ue<]cr'o~<cnx:<'o)Ktu)).s. ouiequartdei'epaisseurtotatedctapar~i
t.co!ot]ncan(['ictn'e<ft.tvagu).avGC:M,muq)cusc:
,t;ouct)Ctnns(:utct'sc;c,couche fibreuse tfcht'aroi du vagin. Grisâtre ou iegèrcment rosée dans
L)g'itt'')c.)Mt)~ucttscd('f'n!'f''tht'c.–3,couche ics conditions ordinaires, c))c prend une
C3fi).')'cs!issc'sf(tnp;)tt)dina)cs.4-.coHf;if(ics
!j''<?s!'sscs(-i)'cu!im'cs.i.canaux'K'incuf,!iss~- co)oration
)ttn~sdan';i.esd<'t'xconchftsdcf)!))'~stiss' rouge au moment de la mens-
,sp!tit)c~ct'cxicr)tcdc)'u)'(''t.ht'cousptti)K'~t'sU'i~. truation, une cotoration
rouge fonce ou
même viotaccc pcndantia grossesse. Du reste, cHc est. très résistante, trësextcnsiht~
et très etastiquc. Ifisto)ogiqucmcnt, )a muqueuse du vagin se compose, connue
toutes tes muqueuses, de deux couches !c chorior) muqucux et t'epithetium.
a. CAo?'!OM. Le chorion WM~MCM~c, très riche en fibres eiastiques, adhère
intimement par sa face profonde
)a tunique muscuieuse~ sans
interposition d'une couche sous-
muqueuse speciato. Sa face supcr-
ucieHc est surmontée de papilles
vasculaires, coniques ou ntifor-
mes, qui sont ijcaucoup plus dé-
veloppées dans la partie infé-
rieure du conduit que clans sa
partie supérieure, plus de\'e)op-
pees aussi (DE S)XHTY) chez ta
nouveau-ncc que chez la feunue
aduttc ayant eu des rapprochc-
mcnt.s scxuefs et: des accouche-
ments. Le chorion est constitué
par ['n fin rcticututn conjoncUf,
avec une quantité plus ou moins Fi~.T38.
considérable de fibres éiastiqucs. i~)iL)~iiu!)'vu.!<in:Ut)c!a~')nnu'.vusu)-un('<-fM]))(;
llgl%~
)K'r))un~icufiU)'c ~f la jMu'oi <<) u))r< ToMXEt.'x).
Les maiHes du rëticuium sont ~j~)~)i~)~))a~c~)'st~<n'c~1n~<)cs<~cce!c'),c~)~c-
p)us ou moins iiifiKrees de icaeo- p)'o~m(k"t.ct'Uu!t'-=tnn\)'m)c'i'.<UHtcssuj)cr(ict''))("t.2.
<)!n!ion)nn~um~t.j);<)ti))<<t. i.'ai!)t'i)u<cou)Mse;< hi-
cytes. Ces teucocytes sont surtout vers. –j.mth'cvai:eantc<)upr<'n)<mi:d<mst't'p:ii-f)n'<!u))t'
abondants a la partie supérieure !Mj)U)c.
du conduit, ou ils formentdans certain-
cas ()[E\).)-:) de \erita)))csfot)icu)csc)os.
h.jOf</ie/<M~. t.'epithetium pré-
sente.jusqu'à )80 et 200: d'epaisse'u-.
Kns'etatant sur te chorion.iten'ace entiè-
rement, en tes )'C('on\t'.H)t, )<'s saiHies
<)ue fu)'n)''nt tes papiHcs. C'est an cpiUx*
Hmn pavnncntcnx ~U'atifi~ h's cct)utc--
les p)ns pt'ofun'fcs (C(jn''))f ~cno'ah'icc)
suot cytindriqm'~ )cs cctttdfs muy'nncs
~ont pu!yc!t! par prt'ssim]-, rccipt'o-
qucs; )cs<Uu)<'s~tpct')i('ic)tcssonLmani-
fcstcmentaptati''s.nxcc))t))cs~piU)c-
tiatcs se tm'tcnt toujmu'~ nn'' quanULc ptus
0)t)nu)n~consi<)c)'ab)c de Jpt'cucytcs mi-
grateurs, suit. i~o)c?,soi<. tennis''ngrou-
pes. LVpithpHum vagina) covoif dans )c
ehoriun des bourgeons sin'ptcs on p!us
<ju moins
)a)nif)~.Ceg)tou)'.neo)is(tig.~9~
so))t t.on.)0urs des hom'~eons ptein: Il
!'«~ongctnctttscpiU'c~a.ux<ns icpa~~cm'du 0) est que)[{ncs-uns, cependant, qui, par
honuil (v~gtti de tu. femme d~prcs VEnn.) suite de modifications survenues dans
't. ccUutcs f))tthcU:des t'rofondcs. de tornu' c~Hmhi-
'j')f. &, ~;)[HK'!)mM pavunotffux strat~ c. pro-
iem's cc)hdcs centrales, paraissent être ca-
t"n~c<MCMt fjttUtchat (te )ur!uc cvtittdt'uYJe jn'~putant a naticutes et, de ce fait, pourraient en im-
~.t partie tno~ctmc quciqucs ~acuo~s.
poser pour des formations giandutaires.
c. G<aM(<es. La muqueuse vagina)c, comme nous venons de te vo'r, présente
parfois, dans sa partie supérieure et sur le col utérin, un certain nombre de folli-
cules clos, mais elle est totalement dépourvue de glandes par conséquent, k
liquide qui s'écoute du vagin est le produit, non d'une sécrétion, mais de t'exsu-
dation et de la desquamation épithéliale de la muqueuse. Dans certains cas.
cependant, on a rencontre de véritables glandes aux deux extrémités de lamu- 9

queuse vaginatc en haut, sur la muqueuse des cu)s-de-sac, en bas, sur celle qui
avoisi.he l'orifice butbaire. Ces formations glandu)aircs sont entièrement anur-
ma)es. EHes doivent être considérées, sur la muqueuse des cu)s-de"sac, comun'
des glandes erratiques de la muqueuse du col utérin. De même, les glandes rétro-
vulvaires ne sontvraisembtabtemcnt que de simples lobules de la gtandcde
Bartholin, qui so sont isolés de cette dernière gtandc pour s'ouvrir par des
canaux excréteurs distincts dans ta partie inférieure du vagin,
Canal de Gartner. La. partie inférieure dos canaux de Wo)ff (voy. hg. 723,4) persiste ctn'x
certains mammifëros, notamment chcx tas solil)èdes, sous ta forme de conduits, t'uh
droit, )'autro souche, qui longent les parois la.Mratcs de )'uterus et du vagin et viennent, s'ouvrit
<t )'cx),)'ëmit,6 inférieure, de celui-ci, au voisinage du méat. urinaire ce sont tes canaux d.'
Gartner. Us sont particuUo~omont. bien dcvc]oppes chox la vaei~o et, chez )a truie, où ils on), e~
bien décrits pa.)' GAXTKEn d'abord, en 18'22, et plus tard, en 18'2S, par !)E B).Afxvn.[.R. Au point d~'
vue histologique, ils sont. constitués par une tunique musculouso (t''on. R~EDEH) tapissée Sur
sa face interne par un épithélium cytindriquo. `f
Chez la femme, la portion du canal de Wotft' qui, en se développant, constituerait fo ean.'f!
de Gartner, s'atrophie de bonne heure et disparati m~mc contptet.cmont dans la plupart des cas.
On en rencontre, cependant, des vestiges chez l'adulte et mcmc chez le viem-u'd.danstapr')- t
portion de 1 fois sur 3, d'après KfEDEn. Ces vestiges revêtent., selon les cas, la forme d'un tuh.'
epithetia) sans tunique musculeuse ou celle d'un cordon muscu'.airesans t'ov~toment, epit))etia).
toque) est. plus ou moins englobé, conuxe te canal (le Cartner chez les soUpedcs, dans la par~i
antëro-hi.teratcde )'uterus et du vagin. Si nous nous en rapportons aux observations de R)).:UKf. L
nous voyons que t'anomaUo psut être bi)atera)ë ou uni)at,crate et, dans ce dernier cas, que t<;
canal se montro plus fréquemment a droite qu'à gauche. Donnu avait déjà et.ahti, dans se;.
recherches sur l'evotution du canal de Wom', que c'était celui du côte gaucho qui, le premier,
présentait des phénomènes d'atrophie régressive. Du reste, RtfUHn u toujours rencontre fes vcs-
tiges du canal de Gartncr sur )c col de l'utérus ou sur la partie supérieure du vagin, tt n'a
jamais obsot've )a portion infërieurj du canal et il explique ce fait par le développement con~i- I~

dMabJc que prend, a son niveau. lit cloison urethro-vaginate.


.U~ cortain nombre d'auteurs, notamment WASsn.tEM', ont voulu voir te segment terminât de-
canaux do Gartner dans doux petits conduits, décrits par SKEXH en )880. qui viennent s'ouvrira
tavutve, cote a côte et immédiatement en arrière du mc'at urinaire. Mais nous verrons ptu-
tard, a propos des glandes annexées a t'apparei! sexuel de la femme, que cotte homotogio t~'M-t
pas acccptabto. les canaux de St;ene n'étant pas de simples conduits termines en cut-do-h'.
mais de veritabies glandes en grappa (voy. p. 888).
A cansutt.or, t).n sujet dos Cima.ux do Ga.rt.ncf GAM'rxm!, Mcckct's Arc!)., 182~ ux Bf.Ai~u.K
A~o~e ~K;' <cs </o«&<M M)Mu.~e ~t ?~«<<'tcc<<es )Ham)ttt/'f;M~a<'on~u/eA'.deeoKMr~p~)' M. GA)n:<t:h
BdU. Soc. phHojn., 183o; Domt.f, ~&e;' (~e Cft;-<<t('r'M/M<t A'~M~ &etM Yt'e~e, Areh. f. Gyn.ik.
1883;–RfEnEX, f7e&e)'~)e G/<;)e)'<e/te/t A'f«:ft/e &ctm HM)Mc/<<. Wc:/je, Vit'chow's Ar<;h.t88t:-
NEGtif!<), CoM<<&. ~a ~?M<omiH</ct ea~H<) <<< Ma~tf//it ((/e<~ ~t Gfff'<;)e/~ neMM
MtCM. Piu'ma. i8!'7
K[.E). t/e&e;- f<<e Be:teAMtt~ext/cr ~.f~He<c/tc/t :« << ~yo//y"~c/;e~t C(Mt'7e)t tom H'ei&e, Mù~ch
tu.ed. Woch., 1897.

§1V.–V.USSKACX ETKE~U'S
1° Artères. Les artères du vagin sont fournies en grande partie par i'arterc
vn.gina.tc, branche de i'hypogastnquc (voy. ~n.çë~o~o~i'e). Mais le vagin reçoit
encore un. certain nombre de branches des artères voisines de l'utérine, de !.i
vésica)e inférieure, de )'hemorrhoïda)e moyenne et de la honteuse interne. Ces
branches, comme celles issues de la vaginale, se jettent, les unes sur la face antt'
rieure du vagin, les autres sur sa face postérieure. Elles pénètrent tout d'abon!
dans la tunique musculeuse, a laquelle c)ics abandonnent de nombreux rameaux.
et viennentse terminer dans ta tunique muqueuse pfu' un riche réseau capittaire
dont les maittes occupent tes parties les ptus superticicHçs du cttorion. Dans
chaque papitte de la muqueuse s'eteve une anse simple, plus rarement, des anses
muttiptcs.
2° Veines. Les veines, remarquables a )a fois par tour nomhrc et, par )eur
volume, tirent leur origine des réseaux de )a muqueuse et de )a muscu)cuse. Httcs
se dirigent vers les bords latéraux de t'organc et y forment, de chaque cote, un
important plexus, te~/ej?Ms ua~/Ma~. C" plexus, qui occupe toute la hauteur du
vagin~ communique avec tous les réseaux du voisinage en haut, avec le ptcxus
utérin en bas, avec les veines du butbeen avant, avec le plexus vesicat en
arrière, avec le système des veines hemorrhoïdates. Les troncs qui en émanent
aboutissent, a droite et a gauche, a la veine, hypogastriquc.
3" Lymphatiques. –Les lymphatiques du vagin se disposent en deux reseaux,
['un dans le chorion muqueux, t'autrc dans la tunique muscutcuse. f~s deux
reseaux, du reste, communiquent entre eux par de nombreuses anastomoses. Ils
donnent naissance a de nombreux troncutcs, que t'en distingue, d'après leur
origine, en supérieurs, moyens, inférieurs et postérieurs. Les /ymp/tK~r!tes
.sM/)er:e!M's se séparent du vagin dans ta région des cuts-de-sac et, se metant aux
lymphatiques du col utérin, aboutissent aux gangtions situés dans t'angte de bifur-
cation de t'itiaque primitive. Les <HtpAa<t~Mes woyeHs, au nombre de deux ou
trois, s'accotent a t'arterc vaginale et aboutissent, comme les précédents, aux
g.mgHons latéraux de t'cxcavation patvicnnc. Les /ywp/ta<~KCs ~i/c<e:M's
tirent leur origine de la partie tout inférieure du vagin, de cette portion du
<'on3uit qui précède t'hyman.ou les earoncuics Itymeneaies. tts se portent en bas
et en avant, pour s'unir aux lymphatiques de ta vutvc et gagucr avec eux tes
gangtions du pli de faine. Les /~w/</<a~K<°s /MS<c/'«;M~, comme h'm' nom
t'indique~ naissent sur la paroi postérieure du vagin. Se portant ensuite en
arrière et en haut, ils se jettent sur te rectum et se terminent dans les gangtions
accotes a la tunique muscuteuse de cet organe (Hmuxs).
4" Nerfs. Les nerfs du vagin ont été étudies dans ces derniers temps pa)-
t'~f.LË, par Dû!;))i:L et par Kosrux. H~ proviennent de deux sources: du ptcxus
hypogastrique et du honteux interne, branche du plexus sacre. Avant de pénétrer
't;tns ta paroi <)u vagin, ils forment tout autour de t'organc u" ~e~:tM~<u~tHa/,
sur tes maittcs duquel se voient de tout petits ganglions ou même des cettutes
nerveuses isotee-i.
Les rameaux qui en partent se distiuguent, au point de vue de leur terminai-
son, en rameaux musculaires et en rameaux muqueux. Les /~e/~ 7/{:MCM/a~'&sse
terminent sur les ttbrcs musculaires lisses suivant te mode habituet. Lcs/</e/s
)MM<yKeM;c pénètrent dans te chorion muqueux, envoient des fifets fort gretes dans
papittes et, ftnatement, se terminent dans t'epithetium. Ces terminaisons ner-
t'-s
veuses intcrcpithëtiates se rencontrent jusque dans les couches les ptus supeWi-
'-icHcs de t'epithetium.
Kosrnx a signate dans le chorion muqueux, immediatemeut au-dessous de
Cepithettun), des ccHutes qui présentent tons les caractères des cellules ner-
veuses. EHes ont,, en tout cas, ta même signification que ccHcs que l'on rencontre
'taus la mnquensc de t'nterus. On a signate encore, dans la muqueuse vaginale,
'tes corpuscules de Krause, des corpuscules du tact et jusqu'à des corpuscules
génitaux nnatogues à ceux qui existent, dans te etitoris.
A consuttef, au sujet du vagin, parmi )os tt'a.va.ux rÉccnts PESTALOzz.t, ~g~e cM< ~e/~
t!f/i)t(t,Riv.cttmca,. ho)og)ie, )8S~VE)T~], Vf«yt;!a!ep~e! Mt<d ~~i/iaM/'MMH, Virchow's Arch..
1889; CoNDOM),).), V~'M double, avec /i;y~<?/t <K& etc., Ciorn. ita.). deUa ma.fa.t.tie veno'c~.
i889
1889 Lux), Ilie. isloloq~~
Luzi, /<<e. M<o~o.KM still e/)t</tf</o v(tgiii(ile, Rend. deiLincei,
epilhelio M.~i/t~e, Roiiia, '1889.-
dei Line 'ei, Roma., Suip),
)889.– Cxos'n, ~M/p)'f).
CMM tH co)W/tM:o<M <<eMa H~uta Met p;'o~aMt. Mi!a.no, )890; –FAHAHEUF ctVA!<n!n, Pa;'<;t'
.e;t:<f~e <<« ee;)!ff/ pe/t!t-</ë;i!<<'<<, ~i'ere fa.</()to-pe)'?!M ~M/ua~'e, Ann. de Gyn., 189t R):r
TEim~, Buo<M<<o)t (le ~'fp:<e~MM </MM<H, Sac. do Biot., )892; DoG)E[,, Die A'o'feftetMH~M~e))
«t ~e;' /7aM< ~e;' a~Met'e Ge<tt<f~0)'te (les jVc~sc/teM, Arch. i'. )nikr. Anat., -t893; KôsTucf, ~t.?
.V<?/'<'<?/<c/!<y:<ytyg/! M ~e/t ?6; (?e.!cA~c/t<M)'ya<:e; Bcrlin, i89S;–Roux, C<M~&.a i"e<K~
(<e <« p<;)'SM<ft)tcc de r/n/)))e)t «p)'es !'ftcco:<c/ie))te)!<, Th. Pa.ns, t896 FEnHAHESt, S:<M'a?!y('/K
~'</<e~tMa~<0!)e fn~tna/f, Bott. d. Se. Med., )897;– BHUo~s, Ue&. f/'e ~Ht~?e/'f(Me f/. t/&.
~<'t!tj'<:<<'<i, etc., At'ch. f. Ana,). u. Physiul., !898.

ARTICLE V

YULYE
La vutve, ic ~Mde~MHt des anatomistes anglais et allemands, est un tennc
générât, servant a designer t'cnsembte des organes génitaux externes de la femn~
C'est une saillie ovoïde à grand axe antëro-postërieur, qui confine en avant a ia
paroi antërieuM; de ('abdomen, en arrière au périnée., latéralement à la fnc<;
interne des cuisses. Elle comprend les parties suivantes
l" Des replis tégumentaires en forme de ièvres, les /o?'HM~OHS labiales;
2" Un espace médian, limite tatëratcment par ces repiis, l'espace/M<e?'~&!a~ on
~e)!<e t)M~a!'7'e
3° Un a~o'e~ ë?'ec<e.

§ I. FOMMATJONS LABJALËS

Les replis cutanés on tevres qui constituent la plus grande partie de la vu!\c
sontau nombre de quatre, deux de chaque côté, disposés symétriquement. On ic-.
distingue en externes ou ~?'aM~es lèvres et internes oujDe<!<es lèvres. Aux forma-
tions iabia)cs nous rattacherons Je pe'M~ ou ~HOM< de Vénus, qui surmonte )<
grandes ièvres, et c'est par lui que nous commencerons notre description.

A. PË-XiL OU MÛXT UK \'HXUS

Le pënH ou mont de Vénus est cette saillie arrondie et plus oui moins proé-
minente suivant les sujets (fig. 740, 1) que l'on voit a la partie antérieure
de la vulve.
1°Configuration extérieure et rapports. Située au-devant de la symphy~
pubienne, limitée a droite et à gauche par le pli de i'aine, elle se continue en haut
et en bas, sans ligne de démarcation bien nette, d'une part avec )'hypogastrc,
d'autre part avec les grandes lèvres. Son épaisseur, très variable; est en rapport
avec le degré d'embonpoint des sujets de 2 ou 3 centimètres chez les femme-
d'un embonpoint ordinaire, eUe atteint chez les sujets obèses 7 ou 8 centimètre
et même p[us. Uiabre citez le foetus et chez l'enfant, le mont de Vénus se couvre a
t'agc de la puberté de poils longs et raides, qui, comme les poils du pubis chez
l'homme, présentent habituellement ]a même coloration que les cheveux et sout
plus ou moins frisés avec tendance a t'enrouiement.
2° Structure. Envisag6 au point, de vue de sa constitution anatomique, te
mont de Venus se compose essenticHementd'un revêtement cutané, surmontant un
paquet volumineux de tissu ceHutaire et de graisse. Cet amas ce))u)o-adipeux ren-
ferme dans sa masse un système de )amos é)astiques, qui naissent de ta ligne
t

pftti) ou mont de V'nu5. 2 et 2, surface intpt'nc et surface externe <tps grandes ïmres. .t, Ctm'5nrt'
!ntt''tipm'c de la tuhc. 4, capuchon du cHto'is. 5. ctitois. ti. jfctitc~ ievrc?. a~cc 't. tcur racine [)ONH''tn;<u'<
uai-ant de la face )'os)6rtettt'c du cHtortS (rt'ctn du cfttot'tst. T, vcatii'utp. mcat utm:n! ouvcrhu'p du
'iu. )0, fesse )Mticuiaue. tt, fourchfUp. t2. p~rim'c.
du caoat cxct'~teut'des glandes de Ua) )ho!))i.
t:t, auu- H, hympn. t5. orifice cUc'rieur

h);t)]chc et de l'aponévrose abdominale et qui vicnftcnt, d'~ut.t'c part, se termine)'


a la face profonde du demie. i\OHS aHons. tout a t'hcurc, retrouver ce tissu
r!:tëtique dans i'ëpaisseur des grandes )evres.
3° Vaisseaux et nerfs. Les a~o'es du mont de Venus proviennent des hon-
teuses externes~ branches de la fenior.He. Les t'eûtes se portent vers le triangte
<)'' Scarpa et se jettent soit dans la saphene interne, soit directement dans la fcmo-
ndc.–Les ~yM~a<~M<'sse rendent aux gang)ionssupcrt[cie)s (te t'aine. Les
/?'s émanent des branches genitak's du ptcxus lombaire, qui debouciicnt, comme
on le sait (fig. 69S,6,6'), par l'orifice externe du canal inguinal.

B. GxAXDES J.ÈYKES

grandes lèvres (ng. f40,2) sont deux replis cutaues, situés en arrière du
i~es
m~nt de Venus et constituant avec cette dernière saiUic le p)an superucie) de
la vulve. EHes mesurent, en moyenne, 7 ou 8 centimètres de longueur sur 3 cm
3 centimètres de largeur. Leur épaisseur, mesurée à leur partie moyenne, est '!)'
L8a20miHimetres.

1° Configuration extérieure et rapports. AHongées d'avant en arrière.


aplaties transversalement, les grandes lèvres nous présentent chacune deux face-
deux bords et deux extrémités.
a. Faces. Les deux faces se distinguent en externe et interne. La /aee e~
/e)'Me, convexe, répond a )aface interne de la cuisse, dont elle est séparée par un
sillon nettement accusé, te s~OM <)'e'Kt7o-c?'M?'<~ (fig. 74t,'t). Etfe a une cotora-
tion foncée qui rappeUe exactement celle du scrotun), et est recouverte de poils
analogues a ceux du mont de Vénus, mais cependant hlus rares et plus courts.
La /ace !M<e)'Ke, ptane ou légèrement
concave., est en rapport, quand la vuh'e
est fermée, en partie avec la grande
lèvre du côté opposé, en partie avec !a
petite lèvre correspondante. Un si!)on
profond, )c\S!7/OM labial (4), sep;n'e
l'une de l'autre la grande et la petite
tcvre. Dans sa moitié inférieure, !.i
peau qui revêt la face interne des
grandes lèvres présente a peu près les
mêmes caractères que celle de la face
externe elle est foncée et ombragée de
poi)s ces poils, toutefois, sont a fa
fois beaucoup plus rares et plus courts
que sur la face opposée. Dans sa moitié
supérieure, au contraire, elle est rosef,
lisse, humide de plus, elle est ordi-
il nairement gtabrc ou ne possède que
Fig.7.H. quelques poils follets.
Coupe ~'a.ns\'crsujc de vulve, i'ait.c perpcndi- b. 73o?'ds. Des deux bords des
culn-it'oDcnt tJL ta, longueur <tcs gt'a-ndes Jcvi'cs
c~ pd.sna.nt. Hïtfncthu.~cmcnt. au-dcsHUsdu mca~ grandes lèvres, l'un est supérieur,
(se~)ncnt pos'.ct'icur de la coupe, vu pu,r sa face l'autre inférieur. Le &o?'~ SM~e-
<ia).cncLtf'c). ?'teM)' ou &o?'d a~Aer6H< répond aux
~.ht'anchcs descendantes du nubis, )'6uniGs ~ftt' le ligament
sous-put'icn. rctcvcut'dcrantts, avec son apo)x'vrosc. branches ischio-pubicnnes, auxque!)r's
c, obLuraLcur iut.et'no avec soit aponévrose. d, aponc- il est rattache par de nombreux trac! us
vt'osc du h'ou obturateur. c, obturateur externe.
adducLeut's de la cuisse. attouevrosc femoratc. conjonctifs. A son niveau, la gr.indc
peau de la cuisse.
f, siffou getut.o-crurat. grandes lèvrcs. 3, pelitcs ievrc se confond avec les parties mol-
tcvrcs. 4, sillon labial. 5, espace iu).c)'tabial. li. ori-
ncc inférieur du vagin. 7, méat. urinairo. H, butbe <tu les des régions voisines. Le &<)~
Mt/'o'MM?' ou &0)'~ ~'e, plus miof'e
vagin, recouvert en dehors par le coMSh'ictcurde !a vulve.
9, racine des corps caverneux, recouverte en parLic par
t'ischio-caverneux. tO, sac eiasUfjuc des grandes lèvres,
cotnbt6 par un paquet graisseux. H, dartos vulvaire. que le précèdent, est arrondi, légère-
)~, vagin. m, plexus veineux du vagin. t vessie. ment convexe d'avant en arrière, re-
t~ une anse ~us~est.i~~a~e.
couvert de poils comme )a face externe.
C'est hd qui, en s'adossant sur la iignc médiane avec le bord homonyme de ta
grande tèvre du cùLc oppose, detimiLe supcrficicUement, la fente vutvairc.
c. /<?'eM~<M. –Les deux extrémités se distinguent en antérieure et posiericun'
(supérieure et inférieure quand le sujet repose, dans le dëcubitus dorsat). Et)
réunissant deux a deux sur la ligne médiane, ces extrémités constituent ce qu'on
appelle les commt'sSM?'es de la uM~e. La coHtMttSSM~'e aK/eK~ relativement
épaisse, arrondie en forme d'arcade, assez peu marquée, se continue avec la partie
postérieure du mont de Venus. La coMM?nssM?'e ~os/e?'<eM!'e, plus connue sous te
nom de /'oM)'c/;e~, est mince, mieux détachée et partant beaucoup ptus appa-
rente. Au-devant d'eHe, du côté du vagin, se voit une petite dépression appelée
/osse«<3 M~u~cM~M'e (ng. 740,10).
2"
Variations suivantles âges. Les grandes lèvres varient beaucoupdans Jour
aspect extérieur, suivant t'àge et le degré d'embonpoint dcssujefs. ~hcx les enfants
et les jeunes filles vierges, de même que chez tes adultes qui jouissent d'un certain
embonpoint, elles sont épaisses, fermes, résistantes; elles sont, dans ce cas, direc-
tement appliquées l'une contre l'autre et la fente vulvaire est complètement fer-
mée. Au contraire, chez les femmes âgées et chez les femmes amaigries, surtout
chez celles qui ont eu de nombreuses grossesses, les grandes lèvres sont minces,
flasques, comme flétries et, de ce fait, l'espace qui les sépare est constamment
entrebaiité.
3" Structure. –Au point de
vue de leur structure, les grandes tèvres se com-
posent de cinq couches distinctes et superposées. En allant (le dehors en dedans,
nous rencontrons tout d'abord !e revêtement cutané, remarquable par ses tongs
poils, par un épidcrme mince et fortement pigmenté dans sa couche profonde, par
sa richesse en glandes sudoripares et en glandes sébacées.
La peau est doublée, sur sa face interne, par une couche de fibres musculaires
lisses, qui sont les homologues des fibres dartoi'ques du scrotum et qui, parleur
ensembtc constituent ce que l'on appelle )e do'<os de /'eHn~e ou c~M'<&~ /(ï~i'a/.
Toutefois, ce plan musculaire est moins épais que chez t'homme. Il est aussi
moins étendu. On ne le rencontre, en effet, que sur une partie de la surface exté-
rieure des grandes lèvres sa face externe, son bord inférieur et une partie scute-
ment de sa face interne.
Au-dessous du dartos, nous rencontrons une couche de tissu cettutaire ptus ou
moins riche en graisse et, au-dessous de cette nappe ce)!uto-adipcuse, une couche
de faisceaux éfastiqucs diversement entrecroisés et formant membrane. Cette
membrane élastique, que B)!û(:A avait prise a tort pour i'équivaicnt du dartos, )))'-
parait être )'homo)ogue chez la femme de cette membrane, a la fois fibreuse et
Mastique, que nous avons décrite chez t'hommc sous le nom de tunique fibreuse des
bourses. Ktte se dispose ici, dans l'épaisseur de la grande tévrc, sous la forme
d'une poche aHongéc d'arrière en avant (fig. 74t,)0), dont le fond est situé au
voisinage de la fourchette et dont l'ouverture répond a t'oritice externe du canal
mguinat nous la désignerons, avec Su't'Ev, sous le no'n de sac e~s/~Ke de ta
grande tevrc.
Ce sac élastique renferme dans son intérieur une masse de tissu cettuto-adipeux,
quicstptus ou moins abondant suivant les sujets, mais qui ne disparait jamais
entièrement, même chez les femmes les plus amaigries. It est a peine besoin de
faire remarquer que c'est aux variations quantitatives de cette masse adipeuse,
distendant plus ou moins le sac élastique qui les contient, que sont dues les varia-
tions de consistance, indiquées ci-dessus, que nous présentent les grandes ièvres
aux divers âges et chez les femmes d'embonpoint différent. Dans te tissu cettuto-
adipeux du sac élastique de la grande lèvre, vient se terminer, en grande partie,
t éventait tendineux du ligament rond (p. 820). On y trouve encore parfois, a sa
partie supérieure et chez le fœtus seulement, t'cxtrémité interne de ce canal
séreux, dépendance du péritoine, que l'on désigne sous le nom de canal de Nuck
(p. 8~0).
4" Vaisseaux et nerfs. Les obères, destinées aux grandes lèvres, proviennent
de deux sources l°dcs honteuses externes., branches de la fémorale 2° de l'artère
périneale inférieure, branche de la honteuse interne. -Les veines se distinguent
en superficielles et profondes les veines superficielles accompagnent les artères
précitées et se rendent, les unes à la fémorale, les autres à la honteuse interne
lesveines profondes, suivant un trajet ascendant, s'unissent aux veines du bulbe
et, avec celles-ci, se jettent dans le plexus vaginal. Nous rappellerons en passant
qu'à la partie antérieure des grandes lèvres aboutissent les veines du ligament
rond, lesquelles a ce niveau s'anastomosent avec les veines de )a paroi abdominale
et avec tes honteuses externes. Les lymphatiques se rendent aux ganglions
superficiels de t'aine. Les Me)'/s des grandes lèvres émanent, en partie dc)a
branche përinéate du honteux interne, en partie des branches génitales du plexus
lombaire.

C. PETITES LÈVKES

Les petites lèvres (fig. 740,6), encore appelées K!/Mi.pAes, sont deux replis cuta-
nés, aplatis transversalement, situés en dedans des grandes lèvres Leur longueur
est, en moyenne, de 30 à 35 millimètres leur largeur, de 10 à 15 millimètres;
leur épaisseur, de 4 ou 5 millimètres.
1" Configuration extérieure et rapports. Orientées dans le même sens qu';
les grandes lèvres, les petites lèvres nous offrent à étudier, comme ces dernières,
deux faces, deux bords et deux extrémités
a. 7'~ces. Les deux faces se distinguent en interne et externe. La face ex-
<c?'He, plane ou légèrement convexe, répond a la face interne de la grande lèvre
correspondante. Elle en est séparée par le sillon tablât. –La /cce Mt<e?'Me, plane
égatcment, répond à la fente vutvairc et s'applique directement, quand cette fente
est fermée, contre la petite lèvre du côté opposé.
b. ~o~'ds. Des deux bords, l'un est supérieur, l'autre inférieur. Le &o?'<i'
SM/)ë~eM?' ou &o?'<~ a~Ae?'e)!<, encore appelé quelquefpis base des petites lèvres, est
adossé au butbe du vagin. 11 se continue avec les parties molles du voisinage.
Le &o?'~ t'M/'o'teM)' ou 6or~M)'e, plus mince que le précédent, est convexe,
irrégulièrement dentelé, flottant librement dans la fente vulvaire.
c. A'.x<?'eMM'<es. Les deux extrémités des petites lèvres se distinguent, conum'
celles des grandes lèvres, en antérieure et postérieure. L'e.r~'eMM<e <!?t<e?'îeK?'c,
un peu avant d'atteindre te clitoris, se divise en deux feuilletssecondaires, l'un an-
térieur, l'autre postérieur (fig. 740) le postérieur (6'), relativement court, se dirige
vers la face postérieure du clitoris et s'y insère, en formant avec celui du côté
opposé le /'?'<;tK<~MC~O)'t's; l'antérieur, beaucoup plus long, passe en avant du
clitoris et, en se réunissant sur la ligne médiane avec le repli similaire du côté
opposé, forme a l'organe érectile une sorte d'enveloppe demi-cylindrique, que
l'on désigne sous le nom de capuchon dM cK<o?'îS ou ~'epMce (4). Ce repli prr-
putial est relativement peu développé dans nos races européennes. Chez certains
peuples de l'Asie et de l'Afrique, il atteint une longueur beaucoupplus considérable
et l'on sait que quelques-uns d'entre eux, notamment les Abyssins, pratiquent la
circoncision chez la femme aussi bien quechez l'homme. –L'e.r<?'eMM<epos<e?'teM?'e,
plus mince que l'antérieure, comme effilée, se perd insensiblement sur la face
interne de la grande lèvre correspondante, le plus souvent sa
partie moyenne 00
à l'union de son tiers moyen avec son tiers postérieur. Plus rarement, elle s'étend
jusqu'à la commissure postérieure et se réunit sur tu ligne médiane avec celle du
côté opposé, formant ators ta. petite dépression que nous avons signalée plus haut
sous le nom de fossette naviculaire.
2" Variations morphologiques. Les petites lèvres présentent, quant a !curs
dimensions, de nombreuses variétés. E))cs varient tout d'abord suivant les
âges c'est ainsi que, chez la uouveau-née, elles débordent en bas les grandes
lèvres, tandis que piustard, comme nous l'avons vu, elles sont débordées parcHes.
Elles varient ensuite suivant les individus sur la plupart des sujets, elles
répondent. & ta partie profonde des grandes lèvres sur quelques-uns,cependant,
ettes descendent jusqu'au bord libre de ces dernières sur d'autres, ettes le
dépassent. A propos de ce dernier cas, nous ferons remarquer que la partie de la
petite lèvre qui s'est ainsi extériorisée, qu'on me permette cette expression, pré-
sente tous les caractères du tégument externe et, comme la face externe de la
grande ièvrc, revêt une coloration brune, que PAUL Duuots comparait a cette de
t'aréotcdu sein pendant ta grossesse. Les petites lèvres sont encore sujettes a
des variations ethniques on connaitccs peuplades du sud de l'Afrique, tes Hos-
chimans, ou les replis en question atteignent t5 ou 20 centimètres de longueur et,
sous ic nom impropre de voile de la ~M~cK?' ou de <a~e?' des /7<?//<?~/o/<?~
(D)tAppEn), descendent parfois jusqu'à mi-cuisse.

3" Structure.
Structure. Les petites lèvres sont
s( formées (Hg. 7H) par un duubte fcuiHet
tégumentaire, emprisonnant au centre
tégumentairc, cer du repli une mince couche de tissu
conjonctif, riche en fibres élasti-
ques, mais dépourvu de graisse.
Quant a l'enveloppe tegumentaire
cité-même, tes histologistes sont
loin d'être d'accord sur sa nature.
Les uns, avec KoLUKER et (!mtL.\o),
la considèrent comme muqueuse
d'autres, comme C.Aft)!.u)D (!884), )a
rattachent franchement a la peau.
En rcatitc, la membrane de revête-
ment des nymphes est une mem-
brane de transition entre la mu-
queuse du vestibule et la peau des
grandes lèvres. Comme tette, cttc
emprunte ses caractères a l'une et
:'t l'autre par sa coloration rosée,
par son aspect lisse et humide, par
l'absence de poils et de glandes Fig.742.
sudoripares, par l'al)sence au-des- Coupe tt'f)Lns\'crsa.]e passant par le btn'<) ti))M ')c la
pcUte i~vrc (tt apn's CtmouACK et )!osTHO«\).
sous d'elle d'une couche graisseuse,
Ott~<'itncHcmeutsMrcMHccou('c)erctNcmpMt<'piUK'Ha!,)cs
elle appartient aux formations mu- pitpiHcscttcsgtaMdessfbacccs.
queuses d'autre part, elle se rat-
tache nettement au tégument externe par la nature de son épitheHum, dont les
ccUutes superficielles ou desquamantes sont lamelleuses et dépourvues de noyau,
par la présence, dans quelques-unes de ses papilles, de véritables corpuscules du
tact, et enfin par sa richesse en glandes sébacées.
Ces glandes, qui paraissent plus particulièrement développées chcxles femmes
brunes, occupent à la fois les deux faces des petites lèvres. Toutefois, elles sont plus
nombreuses sur la face externe. M;utTfX et LEGER (~7'c/t. gén. de ~fea'ect'Me, 1862).
sur cette dernière face, en ont rencontré'138 en moyenne par centimètre carre,
tandis que la face interne n'en présentait, dans le même espace, que 28. EHes
sont très volumineuses et offrent ce caractère remarquable, bien mis en lumière
par les recherches de WEM'nmME)), qu'elles apparaissent tardivement, restent stn-
tionnaircs jusqu'à la puberté, augmentent alors de volume et atteignent leur plus
grand développement pendant la grossesse. Comme celles des grandes lèvres, elles
sécrètent une matière épaisse, blanchâtre, onctueuse, rappelant le smegma prépu-
tial et jouant vraisembtablemént chez les animaux le rOlc d'excitant genésiquc.
4° Vaisseaux et nerfs.–Les stères des petites lèvres proviennent des mêmes
sources que celles des grandes lèvres. Pas plus que dans ces dernières, elles m;
présentent la disposition qui les caractérise dans les tissus érectiles, Les ~eM:e.s
forment, entre les deux feuUiets tégumentaircs, un réseau qui est ordinairement
très développe. Elles se métcnt en partie aux veines superficielles des grandes
lèvres, en partie a celles du hu)be du vagin. Les ~/m~As<Mes, extrêmement
multipliés, se rendent aux ganglions de l'aine. Les Me?'s émanent, comme pour
les grandes [èvrcs, en partie de la brandie périneale dit honteux interne, en par-
tie des rameaux génitaux du plexus lombaire. H.E'rxnjs et KosïLfK ont pu suivr';
leurs fibres terminales jusque dans l'épaisseur de répithetium. On trouve dans if;
chorion muqueux des petites tèvres, outre des terminaisons nerveuses libres, des
corpuscules de Meissncr et des corpuscules de Krausc. CAmunD y a signaté encore
la présence de corpuscules nerveux spéciaux, présentant une grande analogie avec
ceux qui ont été décrits par [ffLOEH dans la langue des oiseaux.

§ )L– ESPACE !XTEH[.Ai)tAL


Entre les formations labiales que nous venons de décrire, se trouve un espace qne
nous désignerons sous'le nom d'espace M~e?'~{&~ ou caH<~ SM~a~'e (fig, '705,u;.
C'est l'orifice d'entrée des voies génitales, Cet espace, limité latéralement par la face
interne des grandes et des petites lèvres, est circonscrit en avant par le clitoris, en
arrière par la commissure postérieure de la vulve surmontée de la fossette navicn-
laire. Dans les conditions ordinaire, lorsque la vulve est fermée, l'espace interlabi.'d,
purement virtuel, se trouve réduit a une simple fente allongée d'avant en arrièr'
Lorsque, au contraire, les formations labiales ont été fortement écartées les unes
des autres, il revêt la forme d'un large entonnoir (fig. 740), mesurant à sa base <i:'Lu
7 centimètres de longueur sur 20 a 25 millimètres de largeur. Le fond de l'entonnoir
vulvaire, de forme elliptique ou ovalairc, nous présente successivement, en allant
d'avant en arrière 1" le ues~M~e; 2" le MK'<~ M)'Mt<e; 3" l'o't/tce ~M/'e)'ï6M?' tilt
vagin,,rétréci chez la femme vierge par une sorte de diaphragme, appelé /<yn!e/<.

A. VHS'))UULE
On donne le nom de vestibule a une petite région triangulaire(7 40,6), délimitéf a
droite et a gauche par les petites lèvres, en avant par le clitoris, en arrière par
méat urinaire et l'orifice inférieur du vagin. Cette région, lisse et unie, de colora-
tion rosée, rectiligne d'avant en arrière, concave dans le sens transversal, est for-
mée par une muqueuse dermo-papillaire, qui se continue insensibtemcnt, d'une
part avec le revêtement cutané des petites lèvres, d'autre part avec les muqueuses
de l'urèthre et du vagin. Au-dessus d'e)fc, se trouvent dcuxformationsesscntictfc-
ment vasculaires, le bufhe et le clitoris.
La muqueuse du vestibule est entièrement dépourvue de gfandcs qui lui appar-
tiennent en propre. On en trouve bien un certain nombre au voisinage du méat
urinaire. Mais ces gfandes, homologues des gfandcs prostatiques de f'hommc,
appartiennent, de ce fait, à la muqueuse uréthrafc. Nous les retrouverons dans
l'article suivant (voy. p. 887).
En regardant attentivement la région du vestibule, on distingue assez fréquem-
ment sur la ligne médiane, entre le clitoris et le méat urinaire, une handcfcttc lon-
gitudinafc qui a été signalée par Poxxt, en 1884, sous le nom de 6)'tc<e HKMCMKHe
~M vestibule. Ce sont les Act&eKM~B Mi'e~/M'a~es dcAVAL[)).:YE)t. La, ))ride masculine
de Poxxr est si mince et si bien incrustée dans le derme vestibulaire qu'elle ne fait
dans la pfupart des cas, aucun relief. Efte se distingue assez bien, cependant, par
sa teinte un peu plus palle que celle des tissus avoisinants et aussi par )a netteté
rcctiHgnede ses bords, bien difTerents des siUonsirreguHers produits par le p)is-

par
scrnent cle la muqueuse. Sa largeur est de 4 ou 5 miHimètres. La bride mascu-
!ine est à peu près constante chez t'enfant nouvcau-nëc et chez la jeune femme
dont la vulve n'a pas encore été les accouchements. En haut, cUe
s'étend jusqu'aux corps caverneuxduclitoris en bas elle se dédouble à la manière
d'un Y renversé (~), pour entourer le méat urinaire et se continuer ensuite, quand
rbymen existe, avec fa partie supérieure de cette dernière formation. H))e pré-
sente parfois une rainure médiane, dont l'étendue et la profondeur varient bcau-
''oupsuivanties sujets. Quant a. sa signification morphologique, la bride ves-
Hbutaire doit être considérée (Poxx)) comme t'homotoguc, chez la femme, de la
partie antérieure du corps spongieux de t'urètbrc qui, chez elle, ne s'est pas
développée en canal (t'urethre de ta femme n'ayant pas de portion spongieuse) et
u'est pas devenue érectile.

H. )! K A f r ti f x A 11< Il
méat urinaire a été décrit plus haut (voy. U/'<<c, p. 65!). Nous rappellerons
Le
ici seulement 1° que c'est un orifice arrondi, de 3 ou 4 miftimetres de diamètre
i'qu'it occupe la ligne médiane 3" qu'it est situé immédiatement en arrière du
vestibule 4" qu'au-dessous de fui, a. une distance de ou 3 miUimèh'esscutement,
se trouve une saittie arrondie, le /M~'CK/e tM~M~, repère important pour le
chirurgien quand il s'agit de pratiquer le cathétérismc de f'urcthre sans découvrir
la femme.

C.– 0)UFK;H)XFmUHL'HDU\A(:tX
Cet orincc, par lequel le vagin s'ouvre dans le canal vutvairc, diffère tteaucoup,
~juant à son aspect, extérieur, suivant qu'on t'examine chez la femme vierge ou
<'hcx la femme deftoi-ëc. Chez cette dernière, surtout après un premier accou-
''t)ement, c'est un orifice ovatau'e à grand axe antëro-posterieur, sur te pourtout-
duqnet ta muqueuse vaginale se continue directement, d'une part. avec ia muqueuse
'!u vestibule, d'autre part avec le revêtement cutané des formations tablâtes. Chez
!a femme vierge, au contraire, on voit surgir de la ligne de soudure vntvo-
vaginale une sorte de membrane, qui se porte ensuite vers le centre de l'orifice
et le rétrécit d'autant: cette membrane a reçu !e nom d'AyMMM.

D.–Ih~EN
L'hymen (de ù~v, membrane) est donc une cloison incomplète qui se dresse a ta
limite respective des deux conduits vaginal et vulvaire (fig. 740,'t4). Placée hori-
zontalement quand le sujet est debout elle est verticale quand celui-ci repose dans
le dëcubitus dorsal.
1° Conformation extérieure. La forme de l'hymen, comme celle de tous !cs
organes a fonctions mal définies, est éminemment variable. Nous pouvons cepen-
dant ramener le plus grand nombre de ces variétés à l'un des trois types suivants
le type semi-)unaire, le type annulaire, et le type )abië.
a. //?/?MCM senM'MK<M)'e. L'hymen semi-lunaire ou falciforme (ng. 7~3, A) a
la forme d'un croissant a concavité antérieure, dont le bord convexe occupe, selon
les cas, la moitié, les deux tiers ou les trois quarts de l'orifice vutvo-vaginai. Ses
deux extrémités ou cornes se perdent insensiblement à droite et a gauche du tubc!
cute vagina), séparées de ce tubercuie par un intervalle qui varie naturcncmcf))
avec le degré de développement de la membrane. U n'est pas rare de voir tes deux
extrémités du croissant arriver au contact i'une de l'autre sur la ligne médiane,
le plus souvent au-dessous du méat urinaire, quciquefois au-dessus de cet orifice.
.Cette disposition sert de transition au type suivant.
1). //</MteH otHM~M7'e. L'hymen annulaire ou circulaire (fig. 740/14) rcv(''(,
comme son nom t'indique, la forme d'un diaphragme percé d'un trou. Cet orifice,
o?'<ce /tymeM66~(9), occupe le centre de la membrane ou bien se trouve situe

Fig.743.
Variations morphologiques ()o )'hymen A, hyrnon scmi-)unaire ou fa,)citormo; f!, ))y)n!'n
i'rangu (d'âpres LuscnKA) C, hymen bi-~bic D, hymen bi-porforc (d'après RoxE) )~. hynhn
cribriforme (d'après RozË).

sur un point p!us ou moins excentrique dans ce dernier cas, il est p!acë ha)))-
tueUement entro ic centre de la membrane et te tubercule vagina), ce qui fait que
l'hymen, tout en étant circulaire, est ptus hu'ge dans son segment postérieur que
dans son segment antérieur. Quant a ses dimensions, l'orifice hymëncat n'est pas
moins variabte: sur certains sujets, il présente à peine 2 ou 3 rniHimetres de di.'t-
mètre sur d'autres, il a, à peu de choses près, les mêmes dimensions que l'orifice
vulvo-vaginal lui-même et, dans ce cas, l'hymen se trouve réduit, à un simple bour-
relet de la muqueuse, disposé en forme d'anneau sur le pourtour de l'orifice précité.
c. //y?KeM labié. L'hymen labié ou bi-labie (Hg. 743, C) se compose de deux
parties latérales ou lèvres, séparées l'une de l'autre par une fente médiane a direc-
tion antéro-postérieure. Ces lèvres, on le conçoit, sont d'autant plus mobiles que
!a fente qui les sépare est plus étendue en longueur. Quand cette fente s'étend de
la fourchette au tubercule vaginal, elles flottent librement a l'entrée du vagin
cttes se rabattent, soit en dedans, soit en dehors, a la manière de volets et peuvent
ainsi, sans subir de déchirure, permettre les rapprochements scxucts.
2° Rapports. L'hymen, quel que soit le type auquel il appartient, nous pré-
sente toujours deux faces et deux bords
a. ~aees.– Des deux faces, l'une regarde en bas (face inférieure), l'autre en
haut (face supérieure). La face ~H/ë~'eM)'e ou externe, convexe, répond aux

est
formations labiales de la vulve, qui s'appliquent directement sur elle quand
fermée. 'La face SM~'c?'zeM?'e ou M<e~:e regarde la cavité vaginate.
Sur elle, se continuent, mais en s'atténuant toujours plus ou moins, les saillies
rugueuses, soit longitudinales, soit transversales, que nous avons décrites pius
haut sur les parois du vagin.
b. ~o?'~s. Les deux bords de l'hymen se distinguent en bord libre et hord
adhérent. Le bord libre circonscrit l'orifice hyménca). Il est mince, rarement
uni, le plus souvent irrégulièrement festonné ou dentelé, quelquefois même divisé
en franges multiples, qui, si on n'étaitprevenu,pourraicntêtrc considérées comme
te résultat de déchirures de l'hymen (ng. 743, C). Cette disposition frangée se
rencontre de préférence sur les hymens
tablés. Le 6or~ s~/te?'eK< (base de
certains auteurs) répond à la partie la
))(us épaisse de t'hymen. En haut, il se
continue sans ligne de démarcation
aucune avec la surface intérieure du
\tH:in. En bas, du côté de la vulve, it
'st sépare des formations iabiaics par
un sillon circulaire, le sillon vuluo-
/<mëMé(~. Ce sillon, toujours très
accuse, est souvent interrompu, de
'iistance en distance, par de petites
brides transversales et plus ou moins
minantes, qui vont des petites lèvres
a t'hymen et qui, quand elles sont
très rapprochées, circonscrivent entre
elles de petites dépressions en caecum,
tes fosseltes ~M/o-tMeMe<ï/e~.
)'.u'mi les nombreuses anomalies que pré- Fig.T~.
~~uLe l'hymen, nous rappellerons les sui- Un cas dh\tucH double avec d~ttoratio)) unttat~ratc
\.mLes. L'hymen peut avoir deux nfif!ces (o!'§fr~.de~onm'n;Es).
maux ou in~ga.ux. Ces deux orifices sont ordi-
)).th'ument, juxtaposés dans le sens transversal C"~I"'H" l'un
nt- séparés
.r.o.1 et Pun .1n 1'·t..n par
de l'autre 111'1. bandelette
1\!1Ir une "nI1f11nll.
médiane (fig. 743, D). Une pareille disposition coïncide dans bien des cas, le plus souvent peut-
ct)H,avec un vagin double ou cloisonne. Accompagné ou non d'un vagin c)oisonne, l'hymen
Li perfore trouve son explication dans ce fait que la cloison médiane résultant de la soudure
des extrémités inférieures des canaux de Mûtter, au lieu de se résorber et de disparaître, a
persiste chox l'adulte. Des cas d'hymen hiporforc ont, été rapportes parRozE (186S), pat'DELE~
()87'!), par DonnN (1S84), par DEMAK6H (1887), par Roouo'fES (189S). Dans to CM de DEMAKGE, )('
deux oriCcos, eontrairenie!it à la règle, étaient superposes au lieu d'être juxtaposes la handf-
lotto separative était donc dirigée transversalement. Dans !e cas do Roon~uEs, que je figure ici
(fig. 744), la bride était médiane et les deux orifices juxtaposes ta, jeune dUe av&it ct6 f!cnon')'
et, ia. brida mHdia.no n'u.ya.nt pas Hte rompue, la pcnëtra.tion avait ou iiou dans l'orifice droit,, don)
i'hymen avait subi deux dechiruros, l'uno en bimt et en dehors, l'autre on dehors cL en bas:
(jua,nt :), t'oritico gaucito et a, son hymen, ils étaient intacts (/i~))!t'-M'e)'ye). On a, vu t'orifir~'
hymenea-t remplace par une série de petits orUiccs irregutioremont dissémines a ]a surfa.
do t'hymcn <fig. 743, E), ~ui, do ce fait, revêtait ]'aspoct d'un crible ou d'une pomrno d'arrosoh
(/tt/Men. e)'!&t'o)'H!!6'). t'ar contre, on rencontre parfois dos hymens imporfores. Une paroith'
malformation, en s'opposant a t'ecoutoment du nux monstrue!, peut entraîner des conséquence
graves. JJans un cas de ce gont'o, une incision cruciaio de )'hymcn pratiquée par Tn.LAL'x donnu.
issue a 4 titres 'et demi d'un sang noirâtre, analogue a celui des hematoceios. Enfin, i[ resuhc
do cjuctques faits.bien constates que l'hymen peut congénitalement faire défaut, fait très impur-
tant.-quo devra toujours avoit' présent a l'esprit le médecin légiste, quand il s'agira do déclara
si une femme a eu ou n'a pas ou do rapports sexuels.
3" Structure de l'hymen.– L'hymen est formé par un i'epH muqueux, entre tes
deux <eu.iHcts duquet s'interpose une couche de tissu conjonetif très riche o)
fibres e) astiques.
Cette couche fibro-ëlastique~ qui constitue comme le squetetto de t'hymen~ roi-
ferme dans sa trame de nombreux vaisseaux, des ramifications nerveuses c(,
d'après certains autours (LEDUu, BuDtx), des fibres musculaires lisses,qui se conti-
nuent en haut avec la tunique musculeuse du vagin/Toutefois~ l'existence de ~'s
c)ëmcnts contracti!cs n'est pas admise par tous tes histotogistcs. TouxxEUx et
HERHM.\NN, notamment, considèrent i'hymen comme un simpie repti muqucux,
-entièrement dépourvu de fibres musculaires.
Les deux fouiHets muqueux, qui constituent l'hymen, appartiennent t'ui) <'t
fautre aux muqueuses dermo-papiitaircs. présentent de nombreuses papilles,
Hs
de forme conique, simples ou ramifiées, mesurant de 150 a 300 de longueur, et

.1..1.
sont recouverts sur !our face libre par un ëpitbëiium pavimenteux stratifié.
..1
L'hymen, anatogueon cela L-
au vagin, ne possède aucune
trace degtandes.
La couche nhro-ëtastique de t'i)ymen vat'ic ijcauconp
quanta son développement. A côté des hymens minces,
peu résistants, se déchirant avec la plus grande faci!iu''
au moment des premiers rapprochements sexuels, ux
rencontre des hymens épais et charnus, remarqu.iijk'-
par leur résistance, cédant difficilement A la pression
du membre viril et parfois même nécessitant une inter-
vention chirurgicate.
4°Vaisseaux et nerfs. Les vaisseaux et nerfs <)~
l'hymen se confondent avec ceux du vagin (voy. ~s~Mi).
Destinée de l'hymen, formation des caroncules myrtiformes.
Au KiouenL des premiers ['a.pp)'oche<nonts sexuels, t'oriticM
hyntcnHtti, quand fa. )j)c')t)]t'ttno hymen est souple et cfa.sti'jiic,
peutso dita.t.er d'une façon suf'fisu.nt.o pour que ta. pHnctrtdion
«MTajjiM'L'' `~y" un4
du pénis s'effectue iivec facilité et sans douleur. Dans ce cas, ou
ioconçoit,iin'ya.pa,sd'ëe(.)u)emontsi),nguinott'hymen persiste.
()uoi(juc atténue dans ses dimensions, jusqu'au premier accou-
chement. J'ajouterai que les t'a.it-s de co gonro sont bca.ucoup moins l'Mes qu'on ne ic pcn~'
gHnorittonent ut je n'en veux pour preuve que cette statistique do BuDtN qui, dilns t'espcK'~ t!M
trois jnuis, n la cHniquo d'accouchement de la fMu)tu do médecine de Pa.t'is, a. constate tS t<"s
ta. pi'osenco d'un hymen intact sur 7a pmnipiu'cs. Que devient :L)ors eetto croyance si proion-
de~nont enracinée dans )'esprit des masses que la presenco d'un hymen est pour ia. femme un
signe certain de sa virginité, etn'cst-co pas io cas do repetor que cette virginité n'est pas une
fnrjn~~iona)ia.t.o)nL()ue.))ta.is,cotrunet'n,(tit«L'[''rox,aunrtrc<~()~)).u!K'\L'tn~)uinticonsi-tc
(jueda.nsinpm'ot.(''()uc(cur)).
LeB choses. cepondtH~, ne sopa.ssont.pMtuuj~Ln'stut~i. Le p)u.snu\'c!)tnn''n)c,)'!jynj~n~t!
dcchit'oa.up!'C!rtK'i'c<yit.,([ui')u\'iunt~i'ns[p!t)90uniuins'h)ui~t)[\'ux<'t.Sttccu!H))t~c~'uii~'c'jtUL'-
mnnts!u)~U!n)')usou moins cuKS~-
dut'a.bio, ~u~t'tucroit- uh''niedune
\'L't'i~b)c!K~mo!'rh!).sic.m:Lis,f'on-
ti'im'c'euL à l'opinion cjîtisf: pin'
honno)nbt'('t)':Luteu['s,)'!)\'nteun'cst
nuHc)ncn).dMU'uitc)..('on~nCf)ims
tes cas où i))t~ eu M subit'aucune
(h''(;hit'Ut'e.itpCt'sistc,)'ttrtioHcn)Hnt.
<ntnK)in!jua()U'!Ht))):e)nu')'tl(;cou-
rhcmcnLAeen)on)''nt,t:LL<tcrœ-
t.tic. :t~r:).ndiss)n~ (tcmcsuronent,
r<ti'uicovuh'o-v!t~ina).t'ct)irou.s('n
tom'JUjnCinhi'it.nonymcn.M~isics
~M<:hh'Ut'c:)('itUespu.rt!ttuLeduhu-
!us,u.U)non!(;nt<!ot*ilccouc)'enK'nt,
>ott('~utre!n(jnt))rotbn(!os~ucccUos
produites j~iu'te pcnisfo)':) du pt'c-
n~roudM p)'ciuiCt'sut)Jprochc-
njcnts sL'xucts: t'tfcss'utcndoti)
ju.-i()UittttVuh'cct)<)ussou\(')U
~H'')nci))h~'cs.-icnt,coKi;<fc)'!u6r<
))'itU[)'<'p:n't.!i'y")onu't).))asc(u
-ruto'nf'nt déchire. A\!mtf)uc)n
dechiru re se produise, itttete fur-
fetnent distendu et eout.usiunue par suite de t:L pression p[us<!U moins prof"))~ e~ercu.-
surtuip:n')esptirtiesf(jettUescnprcsent.!ttio)t.t)ecet.ut.t.))))u<r.mdep.u)it'd~'s)iun))e.iu\s;
t;ur)grene!'tt-1. tun't'euf. hissant itteurpfttee une ptitie qui S!'rit'.itriseitpfat. Les pMr)icsdt'
)h\n'ont(uiuchappc<)t~cMtte(~h'Ut'r~)~tS~~S"d't~U)')c(tf't)rt!)Ur
de t'unifiée \uh'u-hyn!cnt'tLtH~)cut't!iint)t))utn'L'defui'tti.)(i('nsh'uH<-n')')Ut's)nit~'t'funn)~'s
<'tpa''conséquent peu s~ntantc~.tes !tUU'osph)aMh<)nser>.deH<i-t)<)ttiintes.()<t !')'))-. [))us')u<tn)in~
)~'dicu)e< t'h;. C'est :t ces débris f'ic.itri(;ie)s <)e )'h\'n)(;n (fi~. Tt7. c)ii! qu'un d~nne te t~'n) de
<Y<0!tCi~fX Mi)/)'/)/bi'Cf' ou /t;/M<MtMt/M.
f~en(tfnbf'('et);tsitua.ti<jndesc!trmt('ute''nest()it.H!uu)s
tarit(~(e<)ueteurtt)rfn'Le))ius
-.auvent, il en efisLe une tnedittnc o! tme ou ptu.sieurs ii~crit~-s. occupant, eununc )eur nom l'in-
~~H[(<,tit]'rcnti'e!~ partie fncdi.tno antérieure uunte~nune postérieure de f'anneauvuht)-
\!t.Kin<t), tes u.utres te. pu.rtics titterittes de eet. iun)c:uj.

i;)U. UKt:XES):HH(:H).ES

L'appareit erectiie do la vutve comprend t° U!) organe me()ian, h' cMo~'M: deux
~rga'tes latéraux, )cs ~;</&es ~M t'a<y!'):. Nous \-C!M!~ at: com-s <)<- notre description,
J t)))c part (juc ic cHtoris répond osscz )')<')) au p~oi: d'autre part que tc~ bu))j'i
')" vagia rcprcsentcnt cliacun mie moitié du buthc dp t'urcthrc. Les organes erec-
ti)~ df i'apparcit gunita) sont donc disposas suivant )c nx'-m'' type dans )<'s deux
'xf's.L<'mbryo)ugie,()n reste, nous démontre <ja'i)s ont une origine identique <;t,
-'i! existe chez Fadnite des ditterences si marquées, ces dinercnccs sont la consé-
quence d'adaptations fonctionnelles s'ett'cctuant au cours du développement.

A.–C).)rom'-
Le clitoris est un organe ercctiie impair et médian, situe a la partie supérieur.'
''t antérieure de la vutve. Il est. chex la femme, l'homologue consideraHement
réduit du pénis de t'hommc.
1°Disposition générale, forme et trajet. Si nous suivons )e cHtoris d'arrière
''n avant~ de son extrémité profonde vers son extrémité supcrficicHe, nous
constatons qu'il prend naissance par deux moirés latérales, qui constituent ce
que l'on appelle ses ~acMtes. Ces racines, effilées en forme de cône comme celles
des corps caverneux de l'homme, occupent la loge inférieure du périnée, où elles
se fixent par leur bord supérieur a la lèvre antérieure des branches ischio-
pubiennes. Obliquement ascendantes, elles convergent l'une vers l'autre, arriventt
au contact sur ta ligne médiane et s'adossent alors pour former un organe unique
de forme cylindrique c'est le co!'ps du clitoris.
Ainsi constitue, le corps du clitoris suit pendant quelque temps encore la direc-
tion de ses racines, je veux dire qu'il se porte obliquement en haut et en avant.
Puis, se coudant brusquement un peu en avant de ta symphyse, il se dirige en
bas et en arrière/diminue graduellement de volume et se termine par une extré-
mité mousse et légèrement renH~e, à laque)!c on donne le nom de ~aM< La por-
tion pré-symphysiennc du clitoris forme donc avec la portion initiale, comme le
pénis du reste, un angle a. sinus postéro-inféricur, que nous désignerons sous )c
nom d'angle c/o?'K~MM. A ce niveau, le clitoris est maintenu en position par un
ligament suspenseur, qui, par sa disposition et par sa structure, rappelle exacte-
ment celui de l'homme ici encore (f)g. 748/13), ce ligament se détache de la sym-
physe pubienne et de la ligne blanche abdominale, descend vers le clitoris, se
dédouble en atteignant cet organe, le contourne latéralement, se reconstitue au-des-
sous de lui et, finalement, se perd sur les parois du sac élastique des grandes lèvres.
Envisage au point de vue de sa configuration externe, le corps du clitoris revêt
une forme assez régulièrement cylindrique, Il présente parfois sur sa surface infé-
rieure un sillon médian, qui peut s'étendre jusqu'à son extrémité antérieure et
rend celle-ci bifide. Ce sillon est évidemmentl'équivalent de la gouttière urethra~'
du pénis, et nous rappellerons que c'est à son niveau que se développe la ~c
7H<~CM~M<? de Poxx), signalée ci-dessus (p. 87'?) comme étant l'homologue de
l'urcthre spongieux.
2° Dimensions. Le clitoris, à l'état de flaccidité, mesure en moyenne de GO il
70 mHHmutres/qui se répartissentainsi 30 a 33 millimètres pour les racines.
28 a 30 millimètres pour le corps, 6 ou 7 millimètres pour le gland. Son diamètre
est de 6 ou 7 millimètres.
Le clitoris est, comme les corps caverneux de la verge, susceptible d'entrer en
érection. Mais cette érection est incomparablement moins parfaite que pour les
corps caverneux de. l'homme l'organe, s'il devient turgescent, n'acquiert jamai;-
cette rigidité qui caractérise le pénis a l'état d'érection ses dimensions se modi-
fient peu et sa courbure persiste.
Comme on le voit, le clitoris est une formation bien rudimcntaire, si on ht
compare aux corps caverneux de l'homme. Dans certains cas, cependant, on )')
vu acquérir des dimensions insolites la portion libre mesurait 8 centimètres (h'
longueur dans un cas de C~uvEfLHiER, et elle pourrait atteindre, d'après TAnxn;)~
etCnA.)')U!uu,, jusqu'à 't3 centimètres. C'est à des anomalies de ce genre qu'on doit
attribuer la, plupart des cas de prétendu hermaphrodisme.
3° Rapports. Envisagé au point de vue de ses rapports, le clitoris se divise en
deux portions une portion cachée et une portion libre. La portion cachee

située (les
comprend les racines et la partie postérieure du corps. Elle est profondément
grandes lèvres, immédiatement en rapport avec le squelette
de )a région.– La portion M)'e, formée par le gland et par une toute petite partit'
du corps, est recouverte en avant et sur les côtés par un repli cutané, qui dépend
des petites lèvres et qui constitue le c~pMC/tOM ou p~Mce du e<t<o;s (tig. 740,4).
Les relations réciproques du gland clitoridien et de son prépuce rappellent exac-
tement ce que l'on observe chez t'homme. Tout d'abord, le prépuce recouvre le
gland mais sans lui adhérer ici, comme chez l'homme, il existe entre les deux for-
mations une sorte de cavité, la csu!'<ep?'epM<a~e. De plus, le gland est enveloppe
par une muqueuse dermo-papillaire qui, a )a partie postérieure de l'organe, se ré-
fléchit sur le prépuce pour tapisser sa face profonde. Enfin, pour compléter l'ana-
logie, la face postérieure du clitoris donne naissance a un petit repli médian qui,
sous le nom de /')'MH (ng. 740,6'), rattache le cylindre ércctile aux. petites lèvres.
4° Structure.- Le clitoris se compose de deux moitiés symétriques, les co?'~scaue?'-
neux du cM<o?':s, lesquels présentent la même structure fondamentale que ceux de
la verge. Comme ces derniers, ils sont essentiellementconstitués par une enveloppe
fibreuse ou albuginée, renfermant dans son intérieur un tissu érectilc (voy. Fer~e,
p. 726). Comme ces derniers encore, ils sont sépares l'un de 1 autre par une cloi-
son médiane incomplète (c~o!SO?tpec<mt/'o?'M!e),a travers les fissures de laquelle
le système vasculaire d'un côté communique librement avec celui du cote opposé.
Le gland du clitoris est formé par un noyau central de nature conjonctive,
recouvert extérieurement par une muqueuse dermo-papillairc. Ainsi constitue, il
diffère des corps caverneux, lesquels appartiennent manifestement aux formations
érectiles. Il diffère également du gland du pénis, qui, lui aussi, est un organe érec-
tile mais il n'est pas exact de dire, assertion que 1 on trouve un peu partout dans
les auteurs, qu'il n'est nullement l'équivalent morphologique de ce dernier.
L'embryologie nous démontre, en effet, comme l'ont établi les recherches récentes
de H.ETTËUEH, que le gland se délimite, du côté des corps caverneux, exactement
de la. même manière chez la femme et chez l'homme. Sans doute, le gland féminin
n'a ni urèthrc ni corps spongieux, deux formations que nous rencontrons dans
le gland masculin, mais il en possède tous les autres éléments l'extrémité anté-
rieure des corps caverneux et le manchon tégumcntairc (voy. p. 733). Ces deux
éléments anatomiques, pour être mal différenciés et rudimentaires, n'en existent
pas moins avec leur signification nette et précise. Le gland du clitoris est donc
l'homologue du gland du pénis s'il ne représente pas la totalité de ce dernier, il
en représente une bonne partie, sa partie supérieure ou dorsale.
Quant au prépuce, il est formé, comme chez l'homme, par un feuillet cutané,
doublé sur sa face profonde d'un feuillet muqueux, qui n'est que la continuation
de la muqueuse du gland. Quelques auteurs ont même décrit, dans la muqueuse
balano-préputiale de la femme, des formations glandulaires analogues aux glandes
de Tyson (p. 737), mais l'existence de ces glandes est encore incertaine TomxKcx
etHEMtMAXN les rejettent formellement.

5° Vaisseaux et nerfs. -Les vaisseaux et nerfs du clitoris présentent, dans leur


origine, leur trajet et leur terminaison, la plus grande analogie avec la disposi-
tion que l'on observe chez l'homme.
a. ~7'e.s. Les artères destinées au clitoris et à son prépuce sont au nombre
de quatre, deux de chaque coté ce sont les avères eauo'HCMses et les a)'<<M ~o?'-
sales du c/~o'ts, branches terminales de la honteuse interne. Ces artères, quoique
incomparablement plus petites, nous présentent le même mode de distribution
que chez l'homme.
b. Veines. Les veines du clitoris sont fort nombreuses. Nous les diviserons,
comme chez l'homme, en supérieures, inférieures, antérieures et postérieures.
Les s;f~e;M)'es forment deux ptans, un plan superucict et un ptan profond,
aboutissant chacun a. une veine dite ~orss~ela oe!'Ke ~o~e SM~e)'/<ct'e~e aboutil
a )a. saphene interne et, de )a~ a ia femorate fa ~ewe ~o'.ss~e p?'o/'oH<:<e se rend, :')
travers Faponevrose perineate moyenne, au plexus de Santorini. Les ùt/'e.
)'<eiM'es, ordinairement de petit calibre, descendent dans un p!exus veineux qui
se trouve situe entre le clitoris et te buthe du vagin (p~e~CMS m~)'me~«!M'e de
Ko!tELï). Les s)t<e<e?M'e.s, issues de l'extrémité libre des corps caverneux, s"
rendent en partie aux veines dorsales. Les autres se mutent aux veines inferieurc--
ct, comme cUcs, aboutissent aux. plexus interme(Haircs.– Les ??os<e?'<etH'e.s pro-
viennent des racines des corps caverneux et de fcur ang!e de réunion. ENe.s s~'
rendent, en partie aux veines buibeuses, en partie au plexus de Santorini.
c. Z,</MtpAa~M<s. Les lymphatiques du ctitoris aboutissent au groupe supero-
internc des ganglions de l'aine.
d. ~V<?r/ Les nerfs émanent dn itontcux interne. Sous Je nom de )~s <
saM~c ~M c~t'<o)'~s, ils cheminent d'arrière en avant sur ta face dorsa!e de i'organe.
abandonnent chemin faisant quelques tins rameaux au corps caverneux et viennent
se terminer dans te gtand, ou semble s'être concentrée ia sensibHite exquise,
tonte speciatc dn reste, dont jouit ie clitoris. i!)!')'x)t;s et Kos'rux ont pu suivre
tcurs fibres tcrmina!cs jusque dans !'epitbc)ium. On a signate dans le g!and.
comme appfirciis nerveux terminaux, des corpuscules de. l'acini, des corpuscu!e-
de .~cissncr, des corpuscules de Krause et, enfin, des corpuscnies spéciaux, qui
ont été décrits pour ia première fois par )ut.u;sn et auxqucts F~'Gnx a donne ))!
tard le nom de co~MMM/e de ~t M0~<ë (~o~MS</<o~'pcAeM).Ces derniers corpu-.
cuies, )ongs de )o0 a 200 occupent la base des papiHes. Hs sont rcmarqnab)'
en ce qu'ils ont une enveloppe très épaisse et présentent des espèces d'etrang~
ments qui donnent a leur surface un aspect irreguiicr et comme mamelonné.

)!)!t').)!t.:S ))C \'A(.)X


Au nombre de deux, t'un droit, t'autrc gauche, les huibes ~!u vagin sont dé-
formations ercctites (fig.748,! et75[,5), devetoppecssnr !cs parties )atera)e.s d~
i'urèthre et du vagin. A eux deux, ils représentent te buibe urethratde rbonnn~
qui, cbcx la femme, a été sépare en une moitié droite et une moitié, gauche n.)!'
i'intcrposition du conduit vagina). Nous savons du reste que, même cbcx i'Jtonu)~
le butbe se trouve divise par un septum médian en deux moitiés !atera)es.
1" Dimensions. Le vofumc des )m)bcs vaginaux varie beaucoup suivant )~
sujcts. Leurs dimensions moyennes sont tes suivantes leur longueur, 30 a 35n)i!-
iimetrcs; )cur)argcur ou hauteur, 12 a )omi))imetres;)eur épaisseur, repré-
sentée par Jour diamètre transversa), 8 a [0 mi))imetres.
2° Conformation extérieure et rapports. Kou~-T comparait les bufbes a deux
sangsues gorgées de sang. Chacun d'eux revêt assez bien ta forme d'uu ovoïde .1
base postérieure, légèrement aplati de dehors en dedans. H nous offre a etu'fier
par conséquent deux faces, deux bords et deux extrémités.
a. /~<ce.s'. Des deux faces, runc est externe, t'autre interne. La/ace e.~eni'
convexe, regarde les branches iscbio-pubiennes, dontene est séparée par un~'
distance moyenne de 8 a 10 rniHimetres. Elle est recouverte par te musrh'
constricteur du vagin. La /'sc<? XM~c, concave, embrasse successivcnn')))
dans sa concavité !c canal de i'urètbre, roriiicc inférieur du 'vagin et enfin, kun .1
fait en arrière, la glande vu)vo-vaginaie.
b. ~(M'c~s. Les deux bords du bufbc du vagin se distinguent
en inférieur et
supérieur. Le &o~ i!H/'e?':eM?' repond ;t la base des petites ièvres. Le &o?Y/
~M~M~ repose dans toute son étendue sur l'aponévrose perineaic movenne a
]aque!)e it~est uni par des tractus conjonctifs.
c. 7~<?'eMH<es. Les deux extrémités, a leur tour, se distinguent ~'n antérieure
et postérieure. L'e.r<renu<e pos<e?'t'eM;'e ou ~asc, assex rec'uHcretnent ar!'ondie

~ig.~S.
Le tjutbo f)u vii~in et, )c systcfNc veineux <)u e)t)mi. vus <)<- ),n<- uxitr.' -fi' )\'j)!):).n.
~.buHtcdttva~in.muscio constricteur de ta vuhe.–3,porHou antérieure de ce muscb'i.-a L portion
postérieure, passautsouste cHtoris.i,n''seauiutcruu'diairc ~tand duetitori.7.
'!es jœtitcs terres. 8, veines qui umntent vers Ics veines sous-tcgmueutcusef.de t'ahdomen.
veiuc-tjui viennent
'eiu4'< eo~nnuuu~uant
a'cc la veiuc obturatrice. )0, veine do'saic du c!itoris. t!. tpine ~)~ura)ricc.
corps caverneux.
)~, raeiup droite dn ffitori'

'tcscend ordinait'cmenL jusqu'à)' voisioagc de la fosse nnvi<'u):u)'c. Assox s«u\t)t,


)<* bu)bc s'arrête au niveau d'une Hgnc U'ansversatc passant
par )<' mHieu d<'
!'ori(icc vaginal; comme aussi, dans ccrt.ains cas, on le voit, aH~ipnaot des dimcn-
-ions insolites, dépasser la Hmitc d<' la fosse navicntairc et. se proton~'r plus ou
moins loin dans )'ëpaisscur du périnée. L'c~'<)'e)M!'<e aH/c/M/'e ou s<~H/H< très
mmcec), comme eftitee, est siLneedans ta région vestibntaire, entre )'' méat uri-
naire et le cHtoris. A ce niveau, le hnihc se continue directement a\'e'' cefoi dn
ute oppose ou lui est uni tout au moins par des canaux veineux qui vont de l'un
J'autre. U existe là, entre les butbcs et te cfitoris. un riche reseau, <p'c KoxEL'r
.) désigne sous le nom de )'ése<tM Mi<e?'w<'(<K:ti'<' (tig. 748,~) et a la constitution
duquel concourent a la fois des veines butbeuscs et des veines cHtoridienncs. Ce
~)ex')s étab)it ainsi de larges communications entre la circulation veineuse du
~tdbe et celle du clitoris et, de ce fait, rend ces deux circulations ptus ou moiu--
~tidaircs t'unc de t'antre.
3° Structure. buthc du vagin est nu organe crédite, mais un orgaue
Le
redite beaucoup moins partait que te clitoris et surtout que )es corps caver-
neux de t'hommc. ft difrèrc de ces derniers en ce que son atbuginee est très mince.
réduite parfois pour ainsi dire a une simpte cnre)oppc conjonctive. )) en diuere
encore en ce que ses éléments contractiles sont bien moins abondants et que ses
canaux veineux ne présentent pas exactement la disposition et la structure qui les
caractérisent dans les vrais tissus érectiles. Le bulbe du vagin est donc un appareii
érectilc imparfait et si, dans certaines conditions physiologiques, il devient plus ou
moins turgescent sous l'influence delaréplétion sanguine, il ne présente jamais
d'érection au sens précis du mot.
4" Vaisseaux et nerfs. Le bulbe vaginal reçoit une a?'<<M'e ~M~eM~e, brandie
de la honteuse interne. –Les veines se disposent en deux réseaux (GussEXBAUE)!)
un réseau superficiel, constitue par un lacis de veines très volumineuses un
réseau profond, formé par des vaisseaux beaucoup plus fins. Les veines bulbeuses
communiquent largement avec tous les réseaux du voisinage, réseau vaginal,
réseau du clitoris/réseaux des grandes et des petites lèvres, etc. Elles se condensent
d'ordinaire en cinq ou six troncs, véritables veines efférentes du bulbe, qui se
séparent de l'organe au niveau de son bord postérieur et surtout au voisinage de sa
base, et qu se rendent, après avoir perforé l'aponévrose périnéalc moyenne, à la
veine honteuse interne. Les ~mpAa~Mes du bulbe ne sont pas encore connus.
Des Mer/s, remarquables parleur ténuité, sont apportés au bulbe par l'at'tèro bul-
beuse. Ils se termiment sur les Sbrcs musculaires lisses et sur les vaisseaux.
Voyez, au sujet de la. vulve et do l'hymen, parmi les travaux récents (1877-1895) DELENS, ~e
f/Me~/Kes vices f~e co;<o)'M<t<:o)! <~e ~i'/m<')i, Ann. d'Hyg. pub), et do med. Jog., 1877 UuuL\

f~
.Rec/i..sin- r/;yMeM e< roW/:ce M~tK~, Progr. med., 1879; –Du MÊME, ;YoMt)eHe~ )'ec/t. ~'M;' <t;/MM
e< <'o;'t/:ee ut, &'M<' «)te ~MpoM~'o): pat'<!et<ë)'e des petites
,t6h'ique et Gynccotogie, ~886. p. ï22 et SSi
~M chez ~a /eMMe, in Obs-
MAnrtxEAu, Des (M/'o'mattoxs de la vulve p)'o-
d'M:<espa)'~a~('o<Y<<toH,Union med., 1880; KLE~WACH't'En, ZM)'~?:a<. Knf<</to<. des Vesli-
&M<t<)M' F~!?: Pt' inod. Wochenschr., 1883 WEHTnEfMHR, Ree/t. sac, la ~<)'«c<t;t'e c< /e
développement des o)'.</a)te~ .~ë«!<<t«a; e.<e)'hM de la /'em)Ke. Journ. de ['Anutomio, 1883 ['uxxt,
De ~ft t)'M/e ?)!a~cM<!<!e f<« !)M/;&M<<' chez la /'en:Me e< de ~'o'i~tne de ~t~/HK'K, etc. BuH. de la
Soc. de Biologie, 1884, p. 42, et Mem. de t)). Soc. de Biologie, 1884, p. 2t; –Mn.tKEf! u. HEX~Hn
ZM' ~t):s<. (<e)' CH<o)'M, Sitz. d. 'Wut'xb. phys.-m6d. GoscHsch., 1884 CAnnAHD, Bc:< :«''
~t)M<. M:~ Pa~/to<. </< /f~et):e;t /,a&!e~ Zeitset)r. f. Geburtsh. u. GyniUt-, 1884; DotMS, ~!f'
B:'MM):<t~r des /te~s, Zeitsctu'. t'. Geburtsf~. u. Gynak., 188a DH RocHEHHUKt;, ~c <ff
co!t/'o~')nf<<t'ot! des o;</a'te~ génitaux e.f/et'nes e/tM les /'eM.eH~ des 4'?t.e6' a)t</t)'o/jO)noy'p/tM <<
<yeK)'e yt'o.<~of/~<M, C. R. Acad. des Se., 1886; DE.\fAXG)i, De ~?/meH t~er/'ot'e, etc. Ann. d'tfyg.
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)888; EtcnuAm), t/tt/et'~Me/t. !<&e<' ~eM Bau !<. ~te JT)t~o!C/t'. do' C~t<ot'~ (<<;<' weibl. //aM//t~)'<
Arcli. f. wiss. u. pra.kt. Thierheitlcunde, 1886 Ktivs~sK), ~Mte t'e/ie //i/)Me;t<:)MMiah'e.
Wirchow's At'ch., 1888; a~
WEBST):[), T/te )tet'ce-ettf:s ttt </te ~a&!a ?)tt;to;'<ï eH/orM. Ëdinh.
mod.Journ.,1891;–noDntGUES,H:e;:do!tMe,Rh'istil modico-)cg<il, 1895; Du MÊME, 7)cs
/'0!)te~ de ~t)/MM, Ann, d'Ityg. pubL et Med. )eg., 1900 (voy. aussi ~Mto~Yïp/tt'edu vagin, p. 870).

ARTICLE VtI
GLANDES ANNEXÉES A L'APPAREIL GÉNITAL DE LA FEMMH

A l'appareil génital de la femme se trouvent annexées, comme chez l'homme, un


certain nombre de formations glandulaires. Ce sont '1° les glandes M?'e'</M'a~ et
pe~M~'ë<Ars~, qui, comme le nom l'indique, se développent dans la paroi
uréthrale ou dans son voisinage 2° les glandes UM~o-u~ma~s, qui occupent
les parties postéro-Iatërale de l'orifice inférieur du vagin.

§ L (ji LAIDES UHËTHRALËS ET rËHI-URËTHKALES


(PROSTATE FEMELLE)

Sur la surface intérieure de l'urëthre, de préférence sur sa paroi inférieure et


ses parfois iatëra.tes, viennent s'ouvrir de nombreuses formitions gtandutaires,
appefëes ~Mt~es Mre~/M'ù!
1" Disposition générale, forme et rapports. Ces giandes (f)g. 749,2) se dispo-
sent en rangées linéaires, dirigées paraUètementai'axc du cnnat chaque rangée
comprend trois, cinq, huit et jusqu'à dix orinccs.
La forme de ces glandes est tt'cs variable les unes ne sont que de simpfcs
dépressions de )a muqueuse, )cs
itutres des glandes en grappe par-
faitement développées. Entre ces
deux types extrêmes, se rencon-
trent toutes les variétés intermé-
diaires. Nous ajouterons que c'est
au voisinage du méat qu'cHcs
sont a la fois le plus nombreuses
le plus développées: c])cs peu-
vent atteindre, dans cette région,
jusqu'à 2 miHimetrcs et demi et
:i minimetrcs de longueur. Leu)-
cxtrémitc profonde se trouve si-
tuée, suivant [es dimensions de
la glande, dans )c chorion mu-
queux, surlatuuiquc muscuicus''
ou même dans l'épaisseur de cette 5 y G
tcniquc. i''i~.74'J.
Les giandes urethrates se ren- !U)t'thî'ci~ttnn)n.u'tH)'cm'

entrent dans toute t'etcnduc du Lapat'oi:tnt~))e'<cdctu('~th)<'a)'')"htt'is~t''t~))~Hptut-'fianR


canal. Elles )e dépassent même etfot'fCtttptit-cri~ft~t'ctt'tt't'oi's{<'f)p.tfftc<Ï:t'<'sT"f-['T.
L~('ssicavccr,so)tCot.u~'t)tt'c,:t~c"-<'sj'!ts!fm!;itm)inat!\
en avant et l'on en trouve tou- c) ses orifices ~)~mtu)a"'<'s. ~t. cr~)t' or~ttu~tf. tmu'jnc tnu~-
cutcusGdel'mt'thrc.t.sphincter e xterne.<n't<icc<tc-r)n'dc
jours un certain nombre dans la iu)'<'tf<t'c.–T.tubcrcu!c~.n;t.–S.Y;'n'n–jn'tt)!f.)'cs.
t'f~io)] du vcstibuie, tout autom' –iO,cHto''tsaYcc )!t)))jn'~jtucc.
(!u méat. Nous désignerons ces dernières, pour les distinguer des précédentes,
sons le nom de ~a~des~e~-K~/OY~s.
2' Structure. Du reste, quelles que soient leur forme e( te")' situation topo-
praphiquc, )esg!andes précitées présentent toujours la m~xn' .iruct.ure ce sont
d''s masses épithéliales, arrondies ou tnhntenses, simp)eson )"i<n!ecs. M surface
ntamctonnée, creusées suivant !eur axe d'une lumière centratc tr~s étroite. Leurs
jt'n'ois~ assez épaisses en générât, mesurent dans certains cas HQ et même )M
sont formées de petites cellules sphériques ou ation~ees perpendicutairement,
;') la surface, étroitement tassées les unes contres les autres, et Hmitecs, du cote de

!a fumière centrale, soit par des cellules pavimcntcuscs, soit par une couche de
''e))t()cs prismatisqttes, rappetant exactement cc))es q)n revêtent la muqueuse urë-
!i)ra!c (ToriiXEL'x et ]fE[!)!tnx.\).

3e Signification morphologique. Morphologiquement, ces landes présentent


ft plus grande analogie avec des gtandcs prostatiques qui se seraient arrêtées dans
i''t'r devetoppement, et nous devons les envisager comme constituant chez fa
t'nn)c les homologues décès dernières. H))es forment par )eur ensemhtc la ~'<M/~<<'
/<HeMe une prostate, toutefois, étalée en surface et tout a fait rudimcntairc.
L'embryologie., du reste~ établit cette homologie d'une façon indiscutab)e, comnx'
ra démontre TouttNEux. D'autre part, les observations de ViMMOw(/))'cA. /'w
pa</t. /h!.s< 't8S3) nous apprennent que les gtandes ui'ethralesdelafemn~
peuvent, tout comme les gtandules prostatiques de t'homme, devenir le siège <)-'
ces concrétions axotees que nous avons déjà décrites a propos de ta prostate et qni
constituent de véritahtes ca)cu)s intra-gtandutaires.
Canaux juxta-urÉthraux oucanaux de Skene. tndcpondiumnentdcsgtimdospect-ut'cthriiLtr-
ci-dcssus d~cntes, on t'cnconh'o eneot'c sur ta, p[upa.rt, dos sujets, dans fa, région du vcst.ibufo <)<)!
:t,vuisinc t'uj'MUiro, doux conduits, l'un droiL, t'a.ut.t'o gauche (fig. 7a0, </), qu) vicnncnL s'ouvrir !!))
voisinfigo (fc )a. (toni-circonfurcncc postoficurc du ntea.t, tttnt.Ot sur les Jcvj'os mûntos de cet. t)rifif~
t.itnLf)t ~u sommet do deu. pcUtcs eminonccs piaecos un pou on a.n'i6t'o..
signu.tcs p<u' SKRNEen ]880, ont, cte bien étudies depuis p.
Ces M)tnM.t'~M.');<<t-M)'ë</i)v<M.t,
Scui.n.t.En en t883 et pur ÀnnsoFF, en 1890. t)s existent deju, chez ).i nouvea.u-n6o et même chf.v.
)c fu;tus, s'accroissent avec t'age, atteignent chez t'adu)!'
feur période d'état et s'atrophient apr~sfamonopaust'.
tuais sans disparaftre couipietornent. ScHUf.mf!, on ef~'f.
les a. rencontres sur des sujets de soixante a quatre
vingts a.ns. D'après )os observations d'A!.MASOt''F, its au~
)nont(!raientdovotuinopondMUagrossesse et ce ser:ti!
.m inontont de la parturition qu'ils attoindrijLient )t'Hi
~naxiruum (!edëve)oppemont. Leur existence est ap~
pt'6s constanto Koois )csa f'e))contf(is dans une j)~-
portion de 80p.t00.8ur 90 sujets examines pat'Am,
sot'F, les canaux de Skeno existaienta droite et a gauche
sur 83 et faisaiont défaut sur 3 seulement. Les quati~
autres sujets ne possédaient qu'un seut eanat. Suivant
leur '!e~;re do devetoppetnent, les canaux de Skc;K'
permettent l'introduction d'une sonde n" 1, n" '2 ou n" 3
de i'echcite de Bowman dans un cas excoptionnrL
ÀLMASOFF a pu introduire le na 7. Leur profondeur
Fig.750. varie ordinairement de4a20mHiimÈtres.
C(mjtG~tns\'crs~tede!'Ut't.'Un'cfettUHinavcc,a Un certain nombre d'anatomistesconsi<)&renttc-
à
dt'oKccL~gfluchc,tes deux canaux de Skenc canaux juxfa-tn'cttx'auxde SKH.'<E coftftttc t'eprcse«(Kf)f
(d'après SkESE). les extrémités inferiouros des canaux de Woitf, conj~ic
~,<m.ddct'u)'6tht'e.cftoauxdeSkcne. homologues par conséquent des canaux do Garh~'i.
~,ari~rf.–r,veine. Mais, comme te fait remarquer Scuùn.KH avec ju-.h'
raison, une pareille interprétation est peu conc'diahh
avec ce double fait, que les conduits juxttt.-urethra.uxfont comptctoment défaut chext'endjrvuu
et que, chez l'adulte, d en existe quelquefois trois dont. deux tateritux et un médian. Xou-
savons, d'Mtre pa.rt, que les cunu.ux de Ga.rtner (p. S68), qua,nd ils persistent, doh'oit s'um;'N
([tms le vagin et non ù. la vulve, nu-dessus de t'hymon et non u.u-dossous.
L'étude histotogique dos canaux juxtu-uréthraux, minutieusement faite parALMASOff, nuH-
revete clans ces forma.t.ions do véritables glandes en gra-ppe. On voit, en eftet, le canal principal
se dit'iso', un peu au de]n de son onKce extenour, en un ce~titin nombre de branches secon-
du.iros, )osque))os a-boutisseut it. des Mini, avec membrane btLSi),!e et revêtement cpitheHat carac-
téristique. Ces glandes se rattachent donc, pa.r leur structure comme pin' feur situation, au
groupe des glandes peri-uret.))ra.)cs. Mtios en différent seutomentpa.r leur ()eve)oppement, ';ui r-
plus considérable leur signU!ca,tion a.na.tomique est ox~ctomenHii. même.

§ )!. GLAKNES VULVO-VAGJNALMS

Los glandes vulvo-vaginalcs (HucuiEn), encore appetées glandes de Bart.hoti)] du


nom de l'anatomiste qui, le premier, les a signatees dans l'espèce humaine, sont des
glandes mucipares~ qui débouchent, dans le fond du canal vulvaire (f!g. '?b),(!).
Elles sont chez la femme, tes homologues des glandes de Cowper.

1° Conformation extérieure et rapports. Au nombre de deux, J'une droite.


l'autre gauche, tes glandes de Barthotin sont situées sur les parties tateratc et
postérieure du vagin, a 1 centimètre environ au-dessus de l'orifice inférieur d''
ce conduit. K!)es reposent en partie dans t'espace angutah'c que forment en s'adus-
sant l'un Fantre te vagin et, le rectum.
à.
Re)a.tivcment petites chcx ['enfant, les glandes vu)vo-vngina)cs augmentent
rapidement de voiumc a f'ugc de)n
puberté, présentent leur maximum
de développement chez )'adu)te et
s'atrophient ensuite gt-aduc!)emcnt
dansiaviciitessc.au fur et a mesure
que s'éteint )'activite sexuetie ces for-
mations giandutaires ont donc une
signification nettement génitate. Leur
voiumc varie de cc!ui d'un pois a ccfui
d'une petite amande; est, souvcnf
difrércnt a droite et a gauche. Elles
mesurent en moyenne, ~2 ou t8 miUi-
metrcs de fargc. Leur poids est de 4
ou 5 grammes.
Les gtandcs vu!vo-v:)gina[es ont ta
foDnc d'un ovot'dc un peu apiati trans-
versaiement. E))es nous présentent,
par conséquent, une face interne et une 1~ tt
face externe. La /«ce !H/e?'Ke ré- r~7~.
L~)n<))'\u)\-)t-\<t~in:)Lt<'<H)~t:U)t)<a)'UtOjn.
pond au vagin~ auqnci elle est unie par
(Lc('o')tt(~~h!t'ttnt<~ffuc)<'sttf'ttit'sdtftjuH'c'tHt.t~)().J
un tissu cellulaire dense. La /'f<ce t.O!'it)ccinr)''tiptH'dnvap)n.t)vn"')).t!t~at
ex~'He est eu rapport 1° ie Uttnanc.–4.~tfîo)t!at'mtmn~))'~h~.fos-cnavicn)atrc.–
avec ~.3,t(uit'edn\.tî:in.dt)uLtapartH')))rctK'ur''n<'t~r~s~jH<f'
huHjc du vagin, qui souvent se creuse ~,auclre pour rücouvrir
i< ta ~laudc rulro-variuale
7.sfH)CO)t<!Hit<c)'<tcut':S.on't)ic<'<f<'Cfcoi)dmi.-
en foscttes pour recevoir la gtande 't.'i'.a'tff'csdRtttptand)'(f',cut)''<m'(pU)'<ÎGta\uh<
~° en arrière du bulbe, a\'cc les fais- t'~s~qu~cn j<ar)if (faits sa nmitu~ i:.ntchf. tt, tr.tn'uct'-t-
sttpct')ic't'i.)~. fsctito-bunmn'c. t~, t~.ctxo ca~ctt)C<
–it,St'hi))c~)'.)tta!.
''eaux arques du muscic constrictcu)'.
Le canal excréteur de la gtandc de Bartho)in, )arge <)e miHimetres, iong d<'
t centimètre et doni ~2c~~m~~cs~scd~~cubHqn~n~tdch~~eni~~
d':n'riere en avant et de dciiors en dedans. )i vient, s'ouvrit', par un ori)icc arrondi
fig. 75 i,8), dans le sinon qui sepat'c les peUtes lèvres de t'hymcn on de ses débris
rat-oncutaires o)) te rcnconLre, d'ordinaire, a ia paruc moyenne tic )'orince
vagina) ou a fanion ctc son tiers postet'tonr avec ses deux ticr~ antérieurs, (~ct
"rifice, habitucifcment tout peti~ sou\'e))t metttc peu visibie. est dans certains <'as.
au contraire, très apparent et suffisamment )arge pour permettre J'introdnction
d'un petit sty)et. Hresnttedcque)(juesoi)servations(.)tT!~et t~É'.):t~i~Xt;.
TitftST) que le ea)~a) excréteur de ia g!ande de ]!arUto)in peut être donb)e.

2° Structure.
tjcs gtandes vuh'o-vaginatcs sont des giandcs en grappe et,
''unune teHes, se décomposent en foLntcs et acini. )~es tobtdes gtandutaires
')ig.75t, sontffissemines dans une gangue conjonctive, retativenicottres
<!)
dcveioppëc, qni se continue, à la périphérie de la giande, avec )c tissu ec)iuiai)'t-
du voisinage et dans t'epaisscur de iaqueHc se trouvent de nombreuses fibres
'~uscuiaires tisses. On y rencontre même, par places, quetques faisceaux stries
dépendant du musc)c constricteur.
intérieurement, les )obu)es sont revêtus par une couche d'epithehum caiici-
f~rme, se rapprochant beaucoup de celui qui tapisse les gtandes du eo[ utérin.
Ces lobules débouchent par un point rétréci, dans des espèces de sinus revêtus
(pitheihm cubique et ces sinus à leur tour donnent naissance à des canaux
excréteurs, a. lumière assez étroite, tapissés par une seule rangée d'épithélium
cylindrique (t)E SfNËTY). Quant au canal excréteur commun, qui résuite de la réu-

Coupe de ta, gtiindo vutvo-va.gin~to (d'u.prcs de SixÉ'rv).


a, cuts-de-sac gtandutaircs, tapissas d'[)iLhe)iun) caHeiforme. &, sinus, dans )esf)uc)s débouchent tes acini gtandi~au~
f, canaux excréteurs. <<, fibres muscutaireslisses. e, fibres n)uscu[aires striées. r, vaisseaux.

nion de tous les canaux excréteurs secondaires, il présente un epithetium pris-


matique, dispose sur plusieurs couches et se transformant peu a peu, au voisinan''
de son orifice extérieur, en epithetium pavimenteuxstratiné.
Le produit do la sécrétion des gtandcs de Carthotin est un liquide {Ua)d, l,
onctueux, incoforc ou tëgercmcnt opaHn. Ce liquide, qui s'écoute pt'incipatcmcttt
au moment du coït, a pour usages de tubrifler les parties génitaics.
Unns un h'a.vnit rucent ()889), KutJABKO a, note (jue l'epiUmUum sccrut.eur de la g)it.nde vu)\
Viigina!ec),u.itdiff~ront suivant, que t'orgu.nectu.i!, u, t'cta.t. de ['opos ou u. t'ct!it. d'ueUvitc d.u!-
le pronier cas, cet. cpiUtctiun) set'~it ptus haut que cchti du canal tixcrctcut- da.ns le ser~j.
il serait au cuntrilh'e plus ba.s. Suivant io iuctue n.utcu)', )cs gtnudes vu)vo-a.ginu.tcs t'enfHrnjr-
raient, chez le rat, de vcrita.btcs croissant.:) do Hiilnuxzi.
Vaisseaux et nerfs.
3° Les at'<M'e~, destinées a la glande de Barthotin, pro-
viennent de la honteuse interne, soit directement, soit par t'intermediaire de la
hutbeusc. Les uet!:e~, plus ou moins ptexiformes, se rendent en parLic aux
veines honteuses, en partie aux plexus veineux du vagin et du butbc. Les /ym-
p/Kï<~Mes sont encore mal connus pour les uns, ils aboutissent aux gangtio~
p!acës sur les côtes du rectum; pour d'autres (BoxxË'r, BtiUHXs), ils 'se rendent aux
gangtions de t'aine. Les ?te)'s sont fournis par la branche perineate du m'rf
honteux interne.
Voyez, a.u sujet, des g!a,ndes vuivo-viigimdcs et dos g)a,ndcs ut'Htin'ates et put'i-mrUn'ah'
Rof)E"T, A/cH;o!e ~;<t' /M/aw)M/t'o): c~ /'oMiCt~cs ntt'f/Mc; ~e la MM~'e, Arcb. goicr. de nn'd
cino, t8U:–HuGUtEn, ~pp~)'et~ee)'e~<'Mrf/e. 0)'y/a)!M ')'et)t<f<M.r M~o'Me~' c/;e: la /'CMme e< c/;f:
les a~Mta~f, Ann. des Se. n<Uu)'c)tes. i850 MAnnx o(. LËG~n, /fcc/<. ~~r <'a'<tf?/. pi' /ff ~6f//<
</e/t:<(!M. e.e!'):e. c/tM la /'ent)ne, Arch. Renm'- de mcd., )862:–bESi~KTY. //M/o-
<<es o?'f<)!es
<o~!e</6 sr<<ï)!~e ))!<~t)o-fay!?)a~. Bull. (tohL Soc. de Biol., 4880:
<o~. Bau der t)t f/en «i/~erett U)'o'/e)!i'/<~o<~a))e~ f/M Mexsc/tot
f/
WASsff.fEf, f'c~c;' ~<-
«. (/e<' y/itère t'o<fo<Mme);f/px
Ot'tMen, Wtt.rschM, f8SO SKRXE. y/tf ft))~ n/t~ ;~<<o~. o/' ~co ~)o<ff/t/~ .<y/f<~f/.?o/«; /'<'m<7/<?
«)'e</M'a, Arner.
rzrellet·ct, Journ. of Ohst.etrics,
Amer. Journ. Obs).ett'ics, 1880
f/at')!)'«7t!'e, Vn'chow's At'ch.. ~883
't880 Scnïu.t.etc,
Scnm.LRn. Lirr :)'
/!et/t'a.f/~rrr ~lrzalornie
~'t)i l3ei.lrctll ~hta/oM! </f)'
L.\xo. Cfff//<o~y<t'~c/tC~ ~<?M M;/ <7o/~c//CM ~</M/t/s'-
cler rreiGl.
u'e;&<.

.an<ye; Wion. mod..ta~n'b.. )887 T~osr. B«W/io/;t)t'.sc/<e ~<Me !))!< f/('ppc«e)t /)tM/'M/f)'s-
.<Mt~e, Wion. me'f. HffUf.Of, ~888 ToufiXKL'x..Sf~' la A'«e/c des jy/<ï/;<7c.s' ~~<f~/f.y (/M'M/
/~MM) chez la /'<'W)))e, etc., Bull. Soc. de Bio).. 1888 RoxxKT. /cs /y.s'/e. el abcès (les <M</M
t'o-~a'/tna~ Gaz. des !(')[).. <888: KuuAiiKO. t/c&c;' ~CH B~ </c<- ~o~i!c/;f;; /<7~
StLint-PeLershourg, )88'.): At.MASOt'r, {/s&ei-peW«)'e</<)'n<7))';ht')f&e)mU'o&e.TH)is.iS90;–
RoxcAGLr.4. Delle CM/< <~M'~)'c/<'<x e dei caHe~ ~'e//v</< </e//a </OMHa. Ann. di Ostct.)'i''in. )8M.

AR'DCH; Y)t
MUSCLES ET APONÉVHOSES DU PÉRri\ÉH CHEZ LA FEMME

Le périnée de la femme présente la monc forme et les mcmps iimitcs que celui de
l'homme. !) présente aussi la même constitution fondamentate et, si nous y obser-
vons un certain nombre de différences; ces différences ne sont jamais suni-am-
ment profondes pour masquer les homotogies. Elles sont naturcHctnent iohcrcntcs
aux modifications que subit, dans cette région, l'appareil uro-genita) et dont les
principales sont la disparition de la prostate, l'apparition du vagin et son ouverture
a la vulve, t'ahsence de t'nrcthrc antérieur, la division du buHte en deux moitiés
fateraies, etc. Nous étudierons séparément, comme nous l'avons fait pour t'hommc
10 Les muscles ~M po'tHce
2° Les aponévroses annexées a ces musctes.

g f.–Mr~cLEs nr )'ËmxË):E
Lcg muscles du périnée chez la femme sont au nombre de neuf comme chez
['homme. Ils présentent, du reste, la même situation et portent le même nom.
10 Transverse du périnée. Cemusctc, comme son homonyme chez l'homme,
prend naissance sur la face interne (le )a tuherosite ischiatiqoe par des fibres apu-
nevrotiques auxqueUes font suite les fibres muscutaires.
i)e )a, il se porte en dedans et, arrive sur )a ligne médiane, se termine sur le
!'aphé fibreux qui s'étend de l'anus a fa commissure postérieure de )<) vuh'e, )e
;Y<joAe ~'MMa~ ou aHO-MM~aN'e.
En se contractant de concert avec celui du cote oppose, il tend ce raphé fibreux
et fournit ainsi un point fixe au muscle butbo-caverneux, qui y prend la p)us
grande partie de ses insertions d'origine.
2° Ischio-caverneux. Le muscle isc)iio-caverncux (MC/uo-cH/o~'tM'teMde cer-
tains auteurs) s'insère, en arrière, sur t'isebion et sur la branche iscjno-puh)enne
qui lui fait suite.
De ta, il se porte obHquemcnt en avant et en dedans, embrasse dans une sorte
dc demi-gaine la racine du corps caverneux correspondant et vient se terminer sur
le clitoris au niveau de son coude: ses nbrcs s'insèrent a )a fois sur )a face su-
périeure et sur la face tateratc de cet organe.
L'ischio-cavern.eux abaisse le cHtoris et, au moment dit coït, appnquc le gland
ftitoridien contre la face dorsale du pénis.
3"Bulbo-cavern6UX. –Le butbo-caverncux prend naissance, en arrière, sur !e
raphe ano-vutvairc, où ses faisceaux d'origine s'cntremé)cnt toujours avec ceux du
sphincLef de Fanus. ))u raphë ano-vutvaire, te muscle se dirige en avant, recouvre
successivement la gtandc de Barthotiu et )e bu!hj de t'urèthre et arrive au coude
du clitoris, oil
se termine eu
fournissant deux. !anguettcs
tendineuses:une, inférieure,
qui s'insère sur ia face dorsa!e
du cHtoris !'autrc, supé-
rieure, qui se fixe sur le eot,e
correspondant du !igan)cnL
suspenseur. Au-dessous du
clitoris, Je bu.tbo-cn.vcrncux
présente un certain nondtrc
d'autres insertions, qui se fon!
sur les parLics iateratcs duIl
i.)u!bc et sur la muqueuse vu!-
vairc dans t'espace compri--
entre le clitoris et !c ment.
Le buti)0-caverneux rc\'et
dans sonc[tscm))tetafornie
d'un faisceau arque, dont!.)
concaviteregardeiaiignemé-
diane, réunis t'un ai'autre,
cetuiducôtcdroitetcctuidu
côte gauche constitue)~ nn
musctc impair et médian, de
forme annutairc, qui cmbras-i~
t'extrëmit6 inférieure du va-
gin, comme [e sphincter an.d
embrasse celui du rectum
c'est le MtMSc/e coH.s~'t'c/e'K/'
~M t)S~K, )'0?'&t'CM/M i'a-
9'Mta', le eoHS/c'<o?' cM)tMt, )c compressa!' ~M~onuH. Tous ces termes sont syno-
nymes.
Les muscles bulbo-eaverneux ont pour action )' de comprimer ta veine dors.ih'
du clitoris et de favoriser ainsi l'érection de cet organe 2° d'abaisser le clitoris et
d'appliquer son extrémité libre contre le pénis dans l'acte de la copulation; 3" 'le
comprimer latéralement le bulbe et de chasser le sang qu'il contient du cote <h
vestibule.. ou se trouve, comme nous l'avons vu plus haut, le réseau veineux intur-
médiaire de KoHHL'r 4° de comprimer la glande de Bartholia et d'exprimer ain-i
son produit de sécrétion dans le canal excréteur; 5° de rétrécir l'orincc inférieur
du vagin et, par conséquent, .d'etrcindrc comme dans un anneau le corps ëtran~')'
qui peut s'y trouver au moment de. sa contraction (le pénis dans l'acte du coït). La
contraction spasmodique dn constricteur du vagin constitue ce qu'on désigne, en
pathologie, sous le nom de ua~KS~e ~i/e/'t'eM; Le resserrement de l'orince van-
nal est parfois tellement prononce qu'on éprouve les plus grandes dimcultes .)
y introduire même le doigt. Quant aux rapprochements sexuels, ils sont particuliè-
rement douloureux ou même tout a fait impossibles.
Constricteur profond du vagin. En dedans du constricteur forme par !es deux hutbo-
c,avcrneux, Ko))E).'r a décrit, c)tox certains animaux (jmnent, chatte. chienne. etc. un deuxième
constricteur, que LusciniA, qui a signale son existence chex la femme. a desigm; sous le nom de
co/t~t'c~o)' c;<Mt p<'o/'«;M~. Ce musc!e n'est, pas constant, mais LHssH.\i"r d~'cia~'e ravoir tou-
jours trouve chez )o8 femmes nu))ipares.
Il prend naissance, en arrière, sur)o raphe ano-vuh'aire, ainsi que sur la paroi postérieure du
vagin. Puis, il se dirige en avant, passe en dedans de ia glande de B<rrti)o)in et du huthe .;t vient
se terminer, en partie sur ta paroi antérieure du vagin, en partie sur te tissu cehutaire qui unit
cette paroi a !'urethj-e. D'après LEssuAt'r que)ques-uns de ses faisceaux se prolongentjusque snr
l'extrémité antérieure du butbo du vagin.
Comme ]e constricteu)' superficie). le constricteur profond de LLt-ejjhA ,). pour .x'tiun de re–
serrer l'orifice vu~vo-vaginat.
îschto-bulbaire. On donne ce nom a un petit musete, inconstant, qui s'insrre .sur ta tuhr-
rosite de i'ischion ou sur sa branche ascendante et qui, de )a. se porte sur la face )a!rra)'' <)u
jjulho. LESSHAFr, sur 80 sujets i'a rencontre H7 t'ois, )t fois des deux cotes, M) fois d'tn) côte 'eut.'
tuent, tje muscle ischio-nuthaire s'observe ëgatement c!)ex l'homme.
4" Muscle de Guthrie. t) existe chez )!t femme, entre les deux femUets (ic t'ap'.)-
nevrosc perineate moyenne, destibrcs nutscutan-cs striées, qui sont les homologues
de ceHcs qui constituent, chez i'homme, le muscle de (iutht'ic. Au inusck' qu'cHf's
forment nous donnerons le même nom qu'à celui de t'homme c'est encore )e
M:Mse~e de 6'M</M'e. Jh-;NLE le décrit sous [e nom de ~'aHSMrse pro/'oK(/.
Les fibres constitutives de ce muse)e prennent naissance, comme chez t'homme.
'-ur ics branches ischio-pubiennes. Queiqucs-unes (t'entre e))es, <'epe))f)ant.
semblent tirer leur origine de l'aponévrose perineate moyenne.
Des branches ischio-pubiennes, ces fibres se dirigent en dedans, en suivant un
trajet transversat ou plus ou moins oNique. Nous !es distinguerons, d'après leur
situation, en postérieures, moyennes et antérieures. Les /e.s
~er!'<'My'c.s
/KSuersMsp?'o/'o?t~MS de LEssHAFT) se portent en arrière du vagin, prennent con-
tact sur la ligne médiane avec ceHcs du côte oppose, s'entrecroisent ptus ou
moins avec cHes et, (maternent, se fixent sur t'aponevrosc perineaie moyenne.
Les /<&res Htoye~Me~ se dirigcntvcrs les cotes du vagin c'est le ~'ftHsuo'~KS u~</tMa?
')ei''unnER.I'ourL)-;ss)tAF'r,tetransvcrsusvagin!ecst un faisceau o))tiquc, qui
rend a )a paroi antérieure du vagin, entre ce canat et t'urètbre. Ce dernier ana-
tomistc ne )'a rencontre que 17 fois sur 70 sujets. Les /<< <!M/c~<*Kr<s, en)))).
'-e portent en avant de t'nrcthrc elles constituent te ~'a~St.'e~tM M?'e</u'<c de
LUSSUAFT.

5°Muscle de Wilson. Wn.sox a retrouve cttcz la femme le muscte qui) avait


décrit chez t'homme et qui porte son som. ici encore, ce muscte prend naissance, en
partie sur )cHgamcntsous-pubien, en partie sur les faisceaux fibreux qui entourent
les veines du plexus de Santorini. De là, ses tibres se dirigent vers )'uretbre et
viennent s'entrecroiser(LESSitA)')) avec tcurs homologue-; du cote oppose, immé-
diatement au-dessous de t'urethrc, entre ce canat et ta paroi antérieure du v;)gin.
KHcssc terminent ta sur )c tissu conjonctif de )a région, exactement sur te point
ou se termine le transvcrsus vagime.
6° Sphincter externe de Furéthre. Le sphincter externe de rnrethre ou
.<p/ttHC<e?' s<t'tc commence en haut au niveau du cet vesica) et s'étend de ta jus-
qu'au méat. Il a, par conséquent, )a même longueur que t'urethre )ui-meme.
mais sa disposition est bien différente dans sa partie supérieure et dans sa partie
inférieure (fig. 55S, p. 654). En haut, sur toute la portion Hhrc de t'urèthrc. H
''ntourc comptetcment ce canal a la manière d'un manchon ou d'un anneau.
emboîtant exactement ie manchon ou anneau plus petit que forme le sphincter bsse.
–Plus bas, quand t'urethre adhère intimement au vagin, te segment posteneur
de t'anneau disparaît et le sphincter externe, réduit désormais il sa moitié
antérieure, revêt la forme d'un demi-anneau,
dont la concavité embrasse la partie anté-
rieure de t'urethre et dont les deux extré-
mités s'insèrent, a droite et a gauche, sur
la paroi du vagin (fig. 7S4.6). Comme on
voit, te sphincter externe de t'urethre
le
présente une configuration inverse chez
l'homme et chez la femme chez l'homme
(p. 764), par suite du développement de ta
prostate, il est annulaire à sa partie infé-
rieure, demi-annulaire il sa partie, supé-
rieure chez la femme, au contraire, ;'<
cause de ta présence du vagin, i) est annu-
taire en haut et demi-annulaire en bas.
7° Sphincter externe de l'anus. Le
1 sphincter externe de l'anus représente,
Fig.7M. comme chez l'homme, une sorte d'anneau
L.esphmctor externe ()oi'ut'('Un'cehex la, dispose tout autour de la partie inférieure
icinme, vu 8t]J'une coupe t,ra.nsvet'St).)c
pMS!i,nt,ptn')ti.pan't.!omoyenne <)uc!ir)a.) du rectum. D'après C~L'vt:)uuE)t, ce muscle
de)'u['c),!iro. serait un peu plus développe chez la femme
i. colonne an~'ficut'c du \tgi[),a~cc:ft, rnu- que chez l'homme. Mais sa configuration.
j~cusc, 6, couche muscu)cnsc;c, couche fibt'cusc
!o)apfn'oiva~innte.–2~n)uquc))sûdci'm'6U)''c.– ses rapports, son mode d'origine et de ter-
,eouche (tes fibres lisses )on~Hudinaies.–4,couche
!cs fih''es lisses circutaires. 5, canaux vomeux. minaison sont exactement les mêmes dans
!iss6niiKcs dans les deux couettes do fibres lisses.
~sptnncfcrcxfo'nedcrut'cf.m'cous~tttncfci'stt'ic. )es deux sexes.
8°Ischio-coccygien. L'ischio-coccygien ne présente, chez !a femme, aucu!if
particutaritc digne d'être notée.
9° Releveurde l'anus. Le rctcvcur de t'anus, lui aussi, présente iesp!us
grandes anatogies avec celui de ['homme. H a tout d'abord la même situation, !.)
même forme, les mêmes insertions (vuy. p. 768). Ses rapports sont également tes
mêmes, sauf pour ses faisceaux antérieurs ou pubiens qui, au tien de )onger ic'
parties taternics de la prostate, croisent perpcndicutaircment les parties )atera!e-.
du vagin (fig. 78S,S') à 2 ou 3 centimètres an-dcssns de la vulve.
Sur icspoints ou il entre en contact avec !c vagin, le reteveur de t'anus, sa))~
prcndrc insertion sur la paroi de cet organe, lui adhcrc d'une faco!t intime. Auu
Nus l'a dit depuis longtemps <?!' <sHtp~'<tKact<6?' f~Mec<t<, M< ~~e?'c/'e pM/N?'e.<.

)[ existe )a, en en'et, entre te vagin et !e bord du rctcveur un tissu conjonctifdens''


et serre, qui ics unit solidement l'un a f'autre. On verrait même, d'après Cx)
YEn.HrEn, un certain nombre de fibres longitudinales du vagin, pénétrer entre tes
faisceaux correspondants du muscle rc)cveur.
Comme, d'autre part, les faisceaux pubiens du re)cvcur, ceux du côte droit et
ceux du cote gauche, vont s'insérer sur la iignc médiane immédiatement en
arrière du vagin, ce conduit se trouve inclus dans une sorte de boutonnière mns-
cutairc (fig. 7S5), qui t'entoure sur tout son pourtour, excepte en avant ou tes
faisceaux précités, au iicn de se rejoindre, restent séparés par un intervaHe de
25à 30 mUHmctrcs.
H rësuMed'une parciHe disposition que, torsquc les deux releveurs de t'anus s~'
contractent, te vagin, dans sa partie correspondant a ce muscie, se trouve com-
primé latéralement, tandis que sa paroi postérieure est rapprochée de la symphyse
pubienne. Si, à ce moment-ia, te conduit vagina! est distendu par un corps nuc)-
conque~ ce corps est.
nécessairement com-
primé )ui aussi sur
tout, son pourtour en
arrière et sur les cotes
par le muscle contrac-
te., enavantpar le bord
5
inférieur de iasym-
physe. Bnux, en inh'o-
duisant,dan.s te vagin
descyHndrcsencirea
il
modetcretcntcsrc-
tirant ensuite, après
avoir recommandé au
sujet, en expérience de
'ont.t'acter ses )'c)e-
vcurs, a constate tout s i
autour des cylindres t''i~.7:i3.
précités une sorte d'é- Lcv<t~i<ft)id'un)f!tt)),j~)m't))U))tn')'sMi'.i))j)ujLs~vc!'iMtuisc)'.m
trangtement produit in)ct')X'dut'uicvcut'<)c)a))us.
par la contraction du ).s;U)jth\scj'ubicnup-rcctUtM.<ripu'cuar)it'rc.a~iu,sectionne un
peu au-dessous du co). \fssie, tt''s'<jUt''c tout autour de t crtticc postérieur de
muscle. Dans un pre- rutiiHtie.i.)'')cveu)detauus.a'cc:Ssohf.uscc.)U!!)t<'ru<so)u<esMru)'e
sottdccanuctce; 5"sou faisceau c\tcr)*e.–t!.<dtturatcuritUftm'.t'Ct6tude&on
mier cas, le diamètre i)pot~)Msc. 7. vaisseaux et uerf obturateurs.
~ros<:dut'ett;\eur.erigUt''Geuavant.
!<, )art:c antérieure de t'apon~-
antcro-postérieur du
cyfindt'e,dc3'? miHimctt'esqu'Umc.ut'ait avant son introductio))~ se trouvait
réduit. a 26 miUimctres. i)nns un deuxième ça: il no mesurait. plus que 24 )ni)H-
mètrcs. Quant, au diamètre transvcrsa). il avait suhi des réductions moins fortes,
ce qui nous indique ciairemcnt que la compression produite sur )e vagin par
les retcveurs s'exerce principatc'ncnt dans le sens antero-posterieur.
C'estaia contracture des faisceaux pubieus du reteveurqueron doit vraise'u))iabt''mcut rat-
tacher le MM/~MMic ~~)<'<'<c"r. Hut)tx rapporte un certain no)t)ht'<' <)<' faits rct~tit'~ 'f'M jc'n))'
<C)'Mnes,c))cxtcsf(uc)tcs t.L cuntriieHon n)()U)L'nt:mccott )'crs!S)ant<-t)u rc)''veu)'<ttj)<<'hai).t'int~
<)ucUond\tnspL'cutunt, du doigt, du [)~nis.L')t))t'd'c))~.tjui pourtant avait. <)t'ja eu <h'u\
a<:c<juc)~cmcnts a tenue, pouvait <ncux\ ))~'nu.iut k's rajtjtotts sexucts. fu s~; <;out)'actaut fort'
tuent, ou'p<c)u;t' ta sot'Hu ()u utcutb'u viri) f/jCtiM c«/)/<rtM!. t)[L[)):ut:t~uT. de son coh', ')au-; t'*>
.h'c/t- /'M;' <<i«~o/o';ffe de t8T2, rap[)(utc t histoire d'uu )uan qui. jus~' au uxtu'cnt où il
croyait, tenuiner uu coït, jus()uc-)à ~guticr. scutit tout à cou)' i-a \t-!su ou, pouf tuicu'c diM.
so)) gtand rctcuu tortoueut au tond du vagiu. ctrfiut et cot'tu~ oupfisouuc da!H un anueau-
Ci'afjuo tentative tju'it faisait ))nm' s échapper restait tutructueus' )~ntin. au tout d'* ''outbien
de minutes? (te mari ne pouvait te dire. caf te temp~ de son ''tuprisonnonenL lui avait ac'ubie
interutinabte), t obstactc dispitrut de fui tueuie il était tibre a. H)LUt:HKAXM ajoute ')uc, M en
~'Xtuninant la ieunue plusieurs semaines après, il ne constata rie)t d'anormat daus )e vagin '). )t
s agissait donc ià, bien certainement, de la coutraetiou spasmodique d'un des anueau\ utuseu-
taires (jui entourent te vagin, prubabtemeut des faisceaux pubiens du reieveur.
La contracture du reteveur peut mente dans certains cas. comme t'<'tabtissout. ptus'eurs fi~s
rapportes par HEviLLour, par BKXtCKi:, par UuDix, devenir uu'' ''omptication de raccouchement eu
taisant obstacle à la sortie du hctus.

§ H.–At'OXKVHOSES DL t'EH[XEE

Les aponévroses du périnée de la femme présentent, comme les musctcs, une


t
humotogie parfaite avec ccUcs de homme, Ici, comme chez t'homme, nous ren-
controns trois lames aponévrotiques, que l'on distingue en superficielle, moyenne
ctprofonde.
1° Aponévrose périnéale superficielle. L'aponévrose perineafc superficicffe
occupe l'espace triangutairc que circonscrtvent les deux branches ischio-
pubiennes. Ses <wa!s ~<ë)'aK(.c s'insèrent sur )a icvre .intérieure de ces
branches ischto-pubienncs. –Sa base, qui forme la Hmii.e rccjproque du pcD'nce
anténeuretdu. përmec postérieur, se réHéchit de bas en haut en arrière des deux
muscles transverses, pour se continuer, au-dessus de ces muscles, avec)'npone-
vrose pennëa!e moyenne.–Sonso??~?~,dirige en avant, se perd insensiblement
dans te Ussn ccHutatre du mont de Vénus. Sa /'oce tM/'e?'teMre répond au fascia
supërnciatis et a ta peau. Sa /'<ïce SMpë~:<?M)'e recouvre les racines du clitoris et
ies muscles transvcrse, ischio-cavorncuxetbutbo-cavcrneux. Sa po'~e Mtg~MMC,
entm, nous présente un large orince, aUcngÉ d'arrière en avant et destina a )ivrcr
passage au conduit, vutvo-yagina). Les bords de cet orifice, siLues immédiat.emen!
en dedans des deux muscles buibo'cavcrncux ou muscic constricteur du vagin, se
perdent sur les parois de ta vuivc.
2° Aponévrosepèrinéale moyenne. L'aponévrose perineaie moyenne on iin;)-
mcnt de Carcassonne s'insère, comme c))cx t'hommc, sur )a )èvrc posterLcure des
branches ischio-putuenncs. Comme chez t'homme encore, elle se compose de deux
feuiHcts, l'un supérieur, i'autrc inierieur, danst'int,erva)Ie desquefs s& trouvent )e.
vaisseaux honteux internes et un ccrLain nombre de faisceaux, muscutaires, a
direction transversale ou obtique, que nous avons decriLs phta haut. L'o?'t'fe
M?'e~'a/, tout petit chez L'homme, acquiert chez )a femme des dimensions consitfe-
t'abtes, car, outre t'urethre, il laisse passer le vaginil devient ~'O)'t/tce tM'ë~/M'o-
Ma~t'MO;

3"Aponévrose périnéaie profonde. L'aponévrose pehneaic profundc ou pc!-


vienne présente exactement la même disposition que chc/! ['homme, avec ceUe
variante, cependant, que la prostate est remptacéc ici par le vagin. Sur tes poinLt-
ou e![e entre en contact avec le vagin, t'apon6vrose perineate profonde adirere
intimement a la tunique conjonctivefibreuse de ce dernier conduit.
Voyez. an sujet <s musctes et aponévroses du pefinec chez ta, Cetnn~e LuscHKA. 0;'<' .M's'/f-
fft<Mf nm Ho{<<;)t (/e.s' )(!Ct&<. ~ee/fots. Wmn., )86) Hu.bRHHA~DT. Ue&o' X~<mp/' t/e.! ~aM/o;' ~M'
t'e<H! C'o'~«.s'. Arch. t'. Gyn:tko)., )S72 Mont; ~ppfo'et< <nt<se;<?)'e f<M canal f/c <<{''<e c/tf:
7ft/en)me, c).c., Rcvuo )))mL de, t'hst, )877, p. 27 HutnN, Q)fe~t<cx ~emfo'f/M6~ su;' /M <;OH/;Y/t'.
<to?t p/ty.<i'o/o'?t'y~c e<' p~/fo/c'~Me f/« Hi~c/e )'e~eccM)' (/c ~'f<!i!/s c/)c: ~< /ë<))M:f. P~'og! mcd..
t88t LEssHA).")', L'e~f («e Aft;s/fc<)t tt))<< fasctOt ~o' DaMmf/pf;e))(< ~ett~t We)te, !)!orphu!.
Ja,hrb.,
dalzrl~ ~884188ra \F.muar:, Da
VAUKU. Df< </f'<<'0!< ut/f't'!f</)'znztsculairc
clélroil in/'érieu-r m!<sc;<t?'e t/M &HM~ obsltflrical,
du bassin 1'h. P~ris.
o/M/('/)';ca<, 'J'iL Paris, 1880
)S80
FALOT, /t)Kt<- o&s<e<rt(;n~e <~ t'ot't/tce ;)ttMo-pc'')'tt<'< Th. Lyon. tS89. Voyez a.ussi tes indica
tions tji)jfio~t-t[))titfucs qui sui~'nf, la )n ftcscriptiot) (tes ~t~'c/M' c/ npoticfrot' f/M ;)e)'f'ti'('<; cAf;
tVtontnM (p. '!83).
v
ŒAPH'UHIV

MAMELLES

Les mameHes (a)fcm. ~7cM?'K~e, ang). J/~M~Hsr~ ~~Hf/.s), que l'on désigne
encore sous le nom de seins, sont des organes g)andutcux destinés à sécréter te
!ait. Ce sont elles qui, pendant toute la période que dure i'aHaitemcnt, assurent
l'alimentation du nouvcau-ne et nous pouvons, à ce titre, les considérer comme de
véritables annexes de l'appareil de la génération. Elles font défaut chez tes
ovipares; mais on les rencontre invariabiement chez tous les vivipares, c'e-'t-a-dire
( !)ez tous les animaux dont les petits, en naissant, non seulement sont incapab)cs
de se procurer eux-mêmes leur nourriture, mais encore ne sauraient se contenter
<)cs substances qui forment ia base de l'alimentation de t'aduttc et ont recHcment
besoin d'un Hquidc nourricier spécial, étabore et apporte dans )eur tube digestif
par tes générateurs.
L'existence des mameHes constitue, en zooiogic, un caractère seriairc (Fune
importance considérable tour présence, on )o sait, caractérise tous tes animaux
qui forment la première classe des vprtcbrcs, les w~Mw//t~'c.<.
i~es mamelles existent a. )a fois chez t'hommc et chez ta femme, mais avec des
dimensions et une signification morphoiogiquc bien ditTercntcs. Nous les etudie-
rutts séparément dans l'un et t'autre sexe.

AR't'tCL); t[

t. A GAMELLE (:!))- LA :H
La femme, comme nous l'avons vu plus haut, retient dans son utérus t'ovute
féconde et lui fournit, pendant toute la durée de la gestation, tes matériaux néces-
saires a son devetoppcmcnt. C'est encore à ta femme, et la femme scutc, qu'in-
cumbe le soin d'alimenter le nouveau-né. Aussi t'appareit mammaire, en raison
même de la fonction bien définie et essenticHement active qui lui est dévolue,
.n'rive-t-it chez cl)e à un état de devctoppcmcnt parfait, bien durèrent de celui t)e
t'hommc qui, comme nous Ic verrons plus loin, n'existe qu'a t'etat rudimentairc.

I.–CoxSHnh:AT)UXS (:)~KK.\LESS
1'' Situation. Les mamelles sont situées, chez la femme, sur la partie anté-
rif'ure et supérieure de Ja poitrine, a droite et à gauche du sternum, en avant des
musctes grand et petit pectoral, dans l'intervalle compris entre la troisième et la
septième côte. Placées à la iiautcur des bras, elles sont admirabtcmcnt disposées
pour que l'enfant, porté par sa mère, puisse tacitement prendre le mamelon.
2" Nombre. Le nombre des mamelles varie beaucoup suivant les espèces et il
est a remarquer qu'it y a presque toujours une concordance entre ce nombre e!.
celui des petits faits à chaque portée on admet généralement qu'il existe autant
de paires de mameiïes que de petits, mais ce n'est pas là une rcgte absolue. Chez
certains animaux de l'ordre des marsupiaux ou des rongeurs, on rencontre jus-
qu'à six ou sept paires de mamei)cs. On en compte cinq paires chez )e chat, trois
paires chez le blaireau et l'ours, deux paires seulement chez le lion et la toutn'.
Chez les singes, notamment chez les singes anthropoïdes, il n'en existe qu'une
seule paire. L'homme ne nous présente également que deux mamelles symétrique-
ment placées, t'unc sur le coté droit, l'autre sur le côté gauche.
Variations numériques des mamelles. Les variations numériques des mameHes comportent
deux ordres de faits réduction du nombre dos mamottcs existant normalement.; augmentation
f)o co nK~no nombj'c.
a.. Hf't/</e<!on tht ?to;):t''e ~e.f McmeMM ~was/t'e el «y/të~'e. La réduction du notobrc <))'
mantoncs oxiskmt norm~oment cons),it!;o ]'~M<M/<g (de K priva).!)' o). ~cfTTOt, m&mefJo). Ef)e ;)f;nt
cLro un'da.U;nUo ou bilatérale. L'a.i)scncc des deux ma.meHes est, un fait tout a fait cxcopt.iormf;)
dans t'ospcco humaine :o)ie co'fncittoordininretncnta.voc<)es monstruosités ineofnjMt.ibio.'xH'f'c).t
vie. L'ubsonco un'd.j.t.ura.tc.est ro~a.Hvcmont, ])eu t'roqucnLe t'HHCH, dans sa, Lhôso (/.M f<)!o;<!r</t'es</<; /a
;)tat))('«e, Paris, )876), en a rapport6 dix cas observes sur des femmes d'aiffeurs bien conform~'s.
U'un aui.ro cùt~, )'a.!nas).iû est, !.ota)o ou parHcHo /o/a/e, quand la gtandc ci, io mameton f~U
simuttancmont dëiauL; par/f'cHe, quand, do ces deux parLiosdo )a mamelle, l'une seu!~ r-.(
absenLc.– L'absence scuto du mamelon, je voux dire t'absonco du mamelon, avec persistance de
ia gian~io, constitue )'a//të<«* (de a privatif et, O~A'f,, mamcton). Dans tes cas d'atbctio, les r~n-
duitsg:L)Mtophores viennent s'ouvrir au
centre do )'aroo)o,)cp)us souvent .tufnm)
d'u~e petite ci~viteptus ou moins Mf'u~d'.
b. ~M.we)t<a<<on(/« HOMt&Hf/f'.f;«~-
M!C~M /<)~'y?~M/?e e< /p<Ac/'t'.
L'n.ugmcn!u.tion numérique <)cs m~n~'th~
constitue )7<y/~<'H;a.?<? (do ~nsp, :tu-<Jc-~tL-
Ct ~.XSTO.)nfH]M)!(J) ou pO~H!M.S'/«' (dr
7:<, f)0t).ucot))) et ;~T-:6t, mune)~').Cette
augn'cnta.tion est re~tivement fréquente.
t!mtchcx]'on)mc~uochcz!:tf(.'in~H'i
cncoi'HCi)o peut norter sur ton~n~~jn
sou)ousut')ag)a.ndotoutenti<rc:i'ii)~j-
nta.iic, da.ns)opt'omicL'caLs,cstap)~
/))//)e<tf'/fe ou /jo~</te< (de ~~? tm-dt.
sus, T~o). beaucoup, et 0'<,ÂT, )niln~')<))i;.
C'est pour tes cas où h), for~nittiou surnu-
f~et'itire possède à)ai'f)iBU))egtaji<)c('))!)<
niamoton, qu'on réserve los termes p!'cc!tt'
<)'/<y/je/<M~/t'eet <fc po/yM:~M/«'.
Da.ns)tt.po~</të~'<ieoufcsn~NH')ut~
surnumera.iros donnet]t du lait cornn~' tn
i)t:u~ctonpnncipu.).Ta.ntôt.i)sson)situr'
sur )'Ht'ec'[e mémo, iL cote du ntanH.'hfn
principe! (po~e//e~a'y'co/a~Y' tit~tôt
ils se dcvetoppeut en dehors de [':m'uk',
entre cettc-ct et tu.cii'conf'erenr.'dcta
la
glande f~o/tc/ie ('.l'o-fo'ëo~y'eou.K.t'
~M~))!H)<ït;'e).
L'v~c;'mff.<< encore iippetecM'
M~mm/c, est Ctt)':tcte)'isec, con~no M))) )~'u
l-'i~7o6. ('indique, pa.rra.ppa.rition d'une on )~u-
Sch~)tm~c\V't.i-s)nnutt'ant<tttcUccsUasUuat!f)ndc~t)ta' siours;n<in)c))c.ssumuntei'inrcs.Cc.)a-
t))cHcssm'nu)Ucrtur<'s))U[')'a['j)0)'La)~n'un'cHc)tOt')na!< met!es surajoutées sonttoujoursth'variâ-
t,H'.Ï!t,lV.V.Yf.Vt).;))'cn))<-rc.<tf'uxi'c,h'uisi~mc,<j"ah'i-)))'~ mes <) testeur ()cve)oppom(;nt:ruf)ifn''n-
t-i))((ui'n"sixi['')n'et5Gt'ti(-)nu)tnu'esdft)):uiu!nes-–LiW(untt'~)nc tilircs da,ns cortinns CtLS. eHcs ,ittcit:i~n)
pftft'(.'ifV;c{tt-c'sc))to)e''t])at"eshfr))tidt:s."Lcsh'oi9p''f)))''t'fs
pin t'es (),tï,!H)''<')'on~tHUX)t)!t)))e!tG''sut'nu)ne<-KU'fS sup'iet t'es; dims d'a.utros dos dimensions refii.tivc~cnf
teat)'oisd'n')n6)'cs['a)!'fS(V)VI,VIt).uxma)))cnu5S).'t'nun)crHiresnfc-considérâmes.Lcp!ussouvt'nt,pcndKfdht
rieures. période do ta.c).CLtion,G))us augmente!~ d~
voiumoct.St;C)'utcnt()u)it.~connnuh.'s;n.imc!)es principales
c. St/Ma/toK des mamelles A'Mt';tU))!ët'<a't'e~ .s'c/tona f/e tVtHt<t)Hs. Un des traits caractéris-
tiques des mamelles surnuméraires, c'est qu'eUes se développent. nun pas dans des régions
quelconques, mais sur des points qui, chez les animaux, présentent des mamciïes normales la
potyma.stio, chez la femme, devient ainsi la reproduction d'un type qui est constant dans la série
zoologique et, de ce fait, acquiert toute )<). signification des a.nom:).Uesdites <'e<'e;<eM. A cet effet
et pour indiquer les différents sièges des mamelles surnuméraires. Wtu.tAMs :), crée un sujet
hypothétique i.fig. 756) qui posséderait sept paires de mamelles. Ces mame))ps, toutes Dhioriquei'
iL l'exception de deux, occupent les points suivants, en allant de haut en bas

t" /en~6~'e~ftN'e.
V.<t Pans h' creux f!c rats~cttc:
ï'a</6'M.<emf~t"'e. Sur)() bord antf'ricor~ct'aisscH~;
La /o~~Mt<' /M~'e ï'nm~'ttmtc'm'ntau-dessus ~t un peu <'n dehors (tes ummctfc~ ntn'ntatp~:
4''7.(t<yK<t<)'fe)))e~)([f're. Sur grand ))<'c)orat (ce sent tes tU.t!ncUt'snor!n!<)<'s~
5" L~c~'yMtCMiepa~'e Au-dessouset un peu en dedans ()t'snt:nnc))<'s)tcrn)a)<'s;
G*~ La st'.ï't'emcp~c Sur )c thorax, cuh't* les jtrccrdcutcs et t<uu!')Uc',
7° /.? M~<Mi))<'~)-)'e Sur )a paroi a!")onmM)c.
!) existe donc, quant au siège, six paires de mamelles surnuméraires,dont trois se développent

qui
:tu-<)cssus des mamelles normafes et. trois au-dessous. La iittet'ature u.n.Uomi'jue r''nfe)')))u
aujourd'hui un nombre considérante do faits qui se rapportent à l'une ou à t'autre dei- six paires
sus-indiquees. Les mamelles axiUaircs' ou preaxiUairos ont été observées par LEtcnTExsTEKX,
QuMQUAtiD, UAUSE.UAXN, c'OuTitEPoKT, PEttiiEYXUXt). Les mame))cs répondent par
leur situation a la cinquième paire de Wn.DAMs. sont de beaucoup h's plus fréquentes j'nn ai
publié moi-mOuo un fait (fig. ':5~) dans le M«/L de /n Soc. (<)t~)'o;)«<o.'ytff/e<'nrM. de )883.
UAMY et S~xÉrï ont observe chacun un cas de mameUes surnuméraires se rapportant à )a
sixième paire de WiLUAMS. Quant aux ma'neiics
abdominales, elles sont refativement très rares. 't'AXKŒK
en a signa)e un cas des plus remarquables il s'agit
d'une femme qui portait a. la partie supérieure de t'ab-
domcn, à peu près sur le trajet d'une verLicatt' passant
~in' lcs seins normaux, deux mamelles pin'hitoncnL
dc\'ctoppues.BmjcHc~ DE Mom'LET ont observa des faits
analogues chez t'honune.
Les limites assignées par le schetni). do Wn.uAHs aux
)t):uue)fes surnumérairessont do beaucoup trop ('truites.
On peut, en eHct, rencontrer ces formations anormate;
d une part au-dessus de la première paire, d autre part
au-dessous de la septicmc. Parmi les fails itpjten'tcnaot
ttu premier groupe, nous signalerons les deux observa-
tions de K'~ttet de PuMU. rotatives à des mamcHessur-
ttu'tteraii'es situées sur t'épaule. Nous signateronsausai.
quoiqu'un peu anciens peut-être, les deux cas dem.Lmct-
i';s dorsales observées par PAL'uKUs et par Su.[:sK\
\u (Jeuxieme groupe (mamelles situées au-dessous (le la
septième paire inpotitetique de W)LUA~s) app:uti''ntte
tititde RofiK)tr,reiatifàunofemmequi présentait une ma-
!))c))e sur la face externe de la cuisse, un peu au-dessous
du grand trochantor. J'ai observemoi-même,en )S8;i. chez
une femme d'une quarantaine d'années, une petite ma- ri~.7~7.
nteUe surnuméraire (tig. '7a8,3). située sur ta. face antëro- o-
interne tic la cuisse droite, à C5 rniHinietres au-sdesous ~!a)'n'suttmtnct'an't'-si(u~cau-<t<ou~<t't'-cfu
du pli de t'aine, sur le trajet d'une verticate passant droit j<'u))f~'t)t!t~'tt'\tt)~t-'juatt'c aus,.
j~.Lr t'epino du pubis ette était surmontée d'un uros
~ameton ci, augmentait de votumo à chaque période mcnstruette. t'tus reeefnntent, STHtXHOM! a
ot'serve un fait analogue chez uti ttomme de quarante-sept ans. A ces trois faits de mamcttes
'rurates, convient d'ajouter le fait, jusqu'ici unique, signalé pa.)' UARTuxG. d'une masse ~hm-
dulaire de la grosseur d'un œuf d'oie située dan:, j'ep-tisseut' de la grande tcvre f!<H!))e e)h-
jx~sedu.it un mamelon rudimentaire et, d'aiUeurs. l'exarnen mit-)'o~copit[uerevota dans la gtandf
(récitée ta. nn''me structm'o que dans la tmunettc not'ma.tc.
'foutes les tou'ietes de t)tan)e))es surnuméraires que nous venons de si~nate)' sont rotatives
.t des formations Jatent.tes, je veux dire à des formations situées à gauche ou à droite de
ht. ligne,
médiane. Des mameUes surnuméraires devetonpees exactement sur la ligne médiane ont été
observées, chez la femme, par ConxH etnitr PEncY. BAtttHLs en a signalé un cas chez )'itomme.
d. ~f'/pC)'m<M/te dans ses ;'app0)'/x avec <'f<Ha~OM!te comparée. iSous avons dit plus haut que
k's inamettos surnuméraires, chez la femme, se montraient sur des points où, chez tes animaux.
sr développent, tes mamelles normales. Ceci est manifeste pour celles des mamettes surnuméraires
.jui repondent aux six paires hypothétiques de Wn.uAMS. )) suOU, pour s'en convaincre, de
jeter les yeux sur certaines espèces de l'ordre des insectivores, qui présentent deux rangées de
n~meUes allant de la région do t'aisseUo a la région inguinate. Mais la formute précitée est
encore appticabic aux formations p!us raros qui so d(!ve)oppen(, ttu-dcssus et im-deasous dr~
paires do WiLHAMs. C'est, ainsi (juo nous rencontrons des ma.mo)fes dorsa.Jos chez ()uet([ue& ron-
deurs, nota.m ment chez )cCf</M'o)~.)/s Foi;.)'en,chez]oMt/opo/<!)<MMM!/p!M, chez )e ~a~o.!<om;«
~c/)o</f!< Les )na.)ne)!es sca.pu)~ircs existent. norma)ement chcz]'a~!t«'?'MeKX(BEDDAHD;.
Nous rencontrons dos marncites crur~
chez )o C~))'OM~ /ou)')M'e~t. La. ma.mc~
vutva.ire d'IlAB'ruK.G peut. être considuf'
peut-être comme t'homologuo des ma.
meUes, sefnb)a,b!cmont p)a.cues, que i'~t)
t'encontro chox bea.ucou)) de cet.a.cës. )~n-
n'est pas juaqu'a.ux: mamelles n)Hd!:t-
<in, il
nes qui n':uent Jours forma.tions cortt's
pondantes dans !a. s<~t'io <tnima.)o nn
j'cnnonU'o, en cn'et, dos mamelles rnt'diit-
nos citez ([uotfjucs didoiphiens, nota.mmciW
chez io /)t~<p/;y~ ftry!'Mt(ï)!n. (oppossuin
do Vit'gtnic).
e. JVo~e el /ë~MeMf'e, Envisa.<
au point do vue de tout' nombre, les m~-
mohes surnumerait'os se réduisent ie plus
souvent à une sct!)o g!a.ndc, quoiquofoi.s
ù, deux, beaucoup plus r<),rcmon(. u. tro!
Mais on peut, en observer un plus Kr~t
notnbt'o et nous ra.ppeUorons, a cc sujet,
]c cas roma.rqUttbto de NEUGKn.tL'Kt! qui.
sur io même sujet,
rcncontru jusqu'
huit mu.moiics surnunicra,ires,dont six au-
dessus dos mamelles norma.tcs et d(;u\-
f'ig.7M. a.u-dcssous. Toutes cc.s n)&mc))es, y f;<Mn-
LttcasdematneURsm'tuttuet'ftiresiht~csm'tttfaceanLcro prisios nornmtes, fournissaient du hdt.
interne de la cuisse droile, chez unc femme de43 M)!i. Le mo(!c de fréquence des différente,
de 2"éllioc du pubis 3, mamellcSUI'nURlI!I'IlÎl'o.
variétés topographiques do ]a. po)yn)as!ic
1,
.I ~I,li
nous est indique pa.r Ju. statistique suivant!'
que j'emprunte en grande partie aux mémoires do LEfcnTEXSTEnN et- do Lu.oy. Sur H3 )T)amc!)n<
surnumera.iros, JOO étaient placées sur le thorax, H dans l'aisselle. 2 dans !o dos, 2 sur t'cpautc.
2 sur la cuisse, 1 sur les grandes lèvres. Des 100 cas de mamelles thoraciques, 93 (la p~cs~p)~'
totalité par conséquent) étaient situées au-dessous des marneHes normatcs; 2 so trouvaient, it ).t
hautom' des norma.)cs et 4 au-dessus; enfin, dans un t'as, celui doNRUGERAUEnJes mamelles surt)u-
meraires étaient placées, comme nous l'avons déjà
vu, 0) partie au-dessus, en partie au-dessous.
t. Dt/~Mence <'</t)txjfMC. La potymastie n'a pas
été observée seulement dans nos races euro-
péennes. Les mamelles sui'numct'a.ires ont ct~
signalées encore dans de nombrousos races c\o-
tiques, notamment chez une négresse, une ))<i-
)at.iso, une Mongo)o, une Hindoue, etc. H est
probable quo cette anomatio existe dans toutes les
races, et il mo pa.rait même rationnel d'a.di~ettrc
que, comme ios anomalies revorsivcs. elle est
plus fréquente dans tes races inférieures que dans
nos races civilisées. Mais, sur ce dernier point.
nous manquons encore d'observations sufthani
ment, nombreuses pour asseoir une conciusion
quelque peu précise.
g. //erfM;<g. Enfin, dos faits ro!ative'ncn(
nombreux tondent iL démontrer que la pofy~as-
Fig.759. lie, analogue en cela a, un grand nombre d'ano-
HtnL)'yo)tJ)UH)a)ndc30~).;on)'SYUj)a[')HfacGtaf~-
maties, est héréditaire. Cette influence de i'imr~-
)'a)cdt'oi)c(f)'ap)'L!8KAH.n;s).
ditu se manit'ostet'ait environ dans ~;3 des cas.
d'après les observat.ions analysées par LEicHTE.ss.
La tète de l'cmhl'yolJ, qui manquait sur le sujet examiné pnr
KALt.tUs,aet':t'et'rcaenKesm')Htii'urc d'après icstn)))('nux<te TEtth'. Pour ne citer qu'un seul fait, nous ra~-
JJt~. peiici'ons cette famifJo observée par PETMQU~.
t, t~tc. 2, ébauche du nx'mht'c supërieur. 3, ubauctn' dans laquelle le père, ses trois <!)s et ses dcn\
du n<etnb['e intérieur.–4,)ignematntn;m'e:)a+fjU)estpta-
c~·e à lit parlie supérieure de cette ligne indique le puint où se filles portaient chacun une mamelle Uioraciqu~:
ddrelopperala mamellc normnle.
surnuméraire.
h. //)/pe)'HM~/e MOt'HM~e e/)c~ feM~<oM /t;<t?M<t. SCIIULTZE, on <892, a. (tuent chcx les
embryons de certains mammifères, notu.minont.chex le porc, le chien, le citât, le renard, etc., un
soulèvement epithe)ia) linéaire, allant obtiquement de haut on bas et d'arrière en avant. depuis
ia racine du membre supérieur jusqu'à la racine t)u nœmbre inférieur. Il lui a ()onnc )'; nom d';
~t';fKe m6!)nMa'!)'e(AMc/~mte.~ft~c/t/ei.s'/e).
Le long de cette )tgno, uppiu'jiissentensuite des upaississcinenk tocau' ova)iLin;s o~) fusiformes.
unis tes uns a.uxa.utres pin' dcspa.)'Hcs int.et'mmfia.it'cs M. t<). t'ois moins i.).r~;s et. moins saitt.inh's.
Ces espèces de ponts intermedia.'u'es, non seu)onient ne se dcvc)oppcnt pas. mais its s'-ittenuent
peu à. peu oignissent par dispat'aft.t'c. Les pin'ties renOee~. au contraire, continuent .'t s'tH-<'ro!tre.
a la fois en dehors et en dedans, et deviennent plus tard. a la suite d'une serL; de transforma-
tions que nous n'avons pas a exposer ici ~'oy. H.<))!)n'OLo'f. les mameUes de I'ado)te; ')e )a
les noms divers d'e&f~c/xM en /'M~e~f/ (Rmx). de pot< MaMm«"'f.< (ScnrLTXËi, de Mo~c~/f.
M~MMMM'M(BoXNEï) sous fesquets les désignent les auteurs. Du reste, tous tes rennements préci-
tés n'aboutissent pas nécessairement a une mameHe aduUe un certain nombre d'entre eHes
peuvent disparaître au cours du développement (BuMKHAXD), faH important qui a pour coni-c-
quonco une réduction dans le nombre des mameUcs.
On pouvait penser apWo't que l'embryon tmmain. comme i'embryon des animaux, possé-
dait. lui aussi sa H~)!e MfM)wa:)'c j~'tm~e. C'est, ce que démontrent nettement tes recherches
récentes de ScHM'DT et de K.u.nus(t89ti). Ce
dernier anatomisto. sur un embryon humain
()e trente-quatre jours environ, a constate.
sur ieptantatera-dorsa) du tronc, tant ù
droite qu'a gauctte, la, présence d'une crête
linéaire, longue do ~aa 20 mittitnetros, haute
de )/3 de mittimetrc, s'étendant sans uder-
ruption (ng. 7b9,4) depuis t'ehauct'o du mem-
bre thoracique (futur creux axillaire) jusqu'à
t'ébauche du membre abdominal (futur pli de
l'aine). Cotte ligne, du reste, d'abord peu éle-
vee, atteignait son maximum de devctoppe-
fnent, un peu au-dessous de son origine
supérieure (point marque par une + sur la
ti};. 759), et puis, allait en s'atténuant un peu
jusqu'à son extrémité inférieure, [t est a peine
besoin de faire remarquef que le point où la
cretoestto plus élevé (-)- de la figure'!5U) est
prc'ciscmcn'cotui où doit se dct'cioppcru)te-
neuremontiagtandemaminairedef'aduUe.
Les coupes transversales sériées de la crête
en question etabtissent nettement, que cotte
crête est )o résultat d'une protiferation Ioca)e
de t'ectodorme- Peu marquée à la partie supé-
rieure (fig. 760, A) et à la partie inférieure
(fit;. 760. C) <)ela crête, cette protiteration
''ctodcrmiquc est, au contraire, très active au
niveau du point où s'édifiera iagtandemam-
maire normate. On voit nettement à ce niveau
(fig. 7<i0, B) !'epiU)<;)iu'n ectodo'fniquc se pro-
jeter a la fois en dehors pour former le marne-
ton et en dedans pour former les lobes glan-
dulaires.
Le long de laligne mammaire de t'cmbryon
humain, ScmnDT a constate dans un grand
nombre de cas. au-dessus et au-dessous de
l'ébauche mammaire principale, une série
d'accroissementsépithéliaux, jusqu'à douxe et
quatorze du même cote. les uns coniques, tes
autres lenticulaires, qui ont exactement la mémo signification que les ;)o"t<.< M)'!M"M~'Mdécrits
hex ies animaux par ScHUt-TXE ce sont <)es ébauches <)e glandes fnaotmaires. au mcinc titre
')ue )L'ha-uche pt'itic'pa.te. Toutes ces cbaucitcs, d :uHcu['s, ctaicnt tuf<tU~<t's dijms taL fusion thora-
''i')ue. Ce n'est que dans un suu! cas, chez un embryon dti 35 mUUmMrt's <jue SctMtDT a trouva,
dans la l'cgton inguinale, deux fpa.ississe'uents octodet'mh[ues sem!))a.)])';s aux ct)a.)iehes mnu-
n~airos thoraciques.
Ces faits, on le conçoit, ont une importance consiJct'aDe Us nous fixent nettement sur la
\.i!eur des variations numériques de la mamelle chez t'homme, que ces variations portent sur
une réduction ou sur une augmentation du chiffre norma). Dans limmensc majorité des cas,
toutes les ébauches mammaires, sauf t'ébauche principale, disparaissent sans taisscr de traces,
''t l'adulte ne nous présente alors que deux mameffcs, t'une droite, l'autre gauche tôt est ie <y/<~
/'Hm~i)!. Si, avec tes ébauches surnuméraires, disparait aussi t'ébauche principale (cas excessi-
voment rare, comme nous l'avons vu plus haut), nous aurons !'o;))!<M</e, amastio unilatérale ou
bilatérale. Si, au contraire. une ou plusieurs de ces ébauches, ordinairement éphémères,
persistent et se développent en même temps que t'ébauche principale, nous aurons t'hypormastie.
laquetie, à son tour, pourra suivant tes cas être uni)atera!o, b'daterate, constituée par un nombre
plus ou moins considérable do mamcUos surnuméraires.
Quoi qu'il en soit do ses variétés, f'hypet'mastie est une disposition normate chez t'ombryon, et
la réduction numérique dos ma.mo))os chez l'homme ne s'est pas effectuée seulement au cours <)<'
la phytogenie: elle s'effectue encore, comme nous venons (le le voir, au cours du développement
ontogënique. Nous pouvons donc, en manière do conclusion; considérer i'hypormastio efiei;
l'homme comme une anomalie doublement revcrsive, reproduisant, a la fois, chez l'adulte, unr
disposition qui est typique chez les animaux et constante chez l'embryon.

3° Forme. La mamette revêt l'aspect d'une demi-sphère, reposant sur te


thorax par sa face plane et présentant, sur le milieu de sa face convexe, une saillie
en forme de papille, appelée MMWe~o~. Cette forme fondamenta!o nous offre de
nombreuses variétés. Le diamètre antëro-postcricur, tout d'abord, peut s'aHongnr
ou se réduire dans le premier cas, nous avons la mamelle coM~Me et la mamelle
~M'WMM; dans le second cas, la mamclle aplatie ou ~coM~/e. Chez certains
sujets, principalementchez les femmes g't'asscs et chez les multipares, tamameHc,
au lieu de se terminer en pointe, conserve jusqu'à, son extrémité libre un diamètre
à peu près invariable elle revêt alors une forme plus ou moins c~tM~Me. Quel-
quefois même, la mamelle présente son plus petit diamètre au niveau de sa base et.
dans ce cas, se trouve rattachée il la poitrine par une sorte de pédicule elle est
dite~e~cM~ëe.

4° Volume. A la naissance, les mamelles ne mesurent que 8 a tO mittimctrfj"


de diamètre. Elles sont encore, comme on le voit, tout à fait rudimentaires et cttcs
conservent ce caractère jusqu'à ta puberté. A ce moment, elles présentent un
accroissement brusque, comme les organes génitaux, et arrivent en très peu f!c
temps à leur état de développement parfait. Elles mesurent alors, en moyenne,
10 ait centimètres de hauteur, sur '12 ou 13 centimètres de targcur et S ou 6 cen-
timètres d'épaisseur.
Sous t'inHucnce de ta grossesse, les seins augmentent de volume. Ce gonflement,
qui se manifeste d'ordinaire peu de temps après la fécondation, disparait souvent
vers le quatrième ou cinquième mois, pour rcparaitre à la fin de la gestation
(TAttN)En). Vers te deuxième ou troisième jour qui suit t'accouchcmcnt, la sécré-
tion lactée s'établit et la glande mammaire entre véritablement alors dans sa
~<M'<ûf~<? d'activité le lait s'accumulant dans tes atvéotes et dans les canaux excré-
teurs, elle devient plus dure, plus lourde, plus volumineuse. Elle peut acquérir
ainsi un volume double ou même triple de celui qu'elle avait avant la grossesse.
Enfin, quand l'allaitement est terminé, la mamelle revient à ses dimensions
ordinaires. C'est pour elle ta~e~ca~ de ~'c~os et elle restera comme endormie
jusqu'au jour où surviendra une deuxième grossesse, cntrainant pour elle une
nouvelle période de gonftementetde sécrétion.
Apres la ménopause, la glande mammaire, devenue inutile, subit l'atrophie qui
frappe à ce moment la plupart des organes génitaux. Ses éléments histotogiqucs,
les éléments sécréteurs surtout, disparaissent en grande partie et, quand ils ne
sont pas remplacés par de la graisse, la glande tout entière subit dans ses dimen-
sions une réduction considérable. Elle se trouve, dans certains cas, tcHement
réduite, qu'elle n'est plus représentée que par une petite masse de consistance
fibreuse, située immédiatement au-dessous de la peau et rappelant jusqu'à un cer-
tain point le type infantite.
Comparées l'une a l'autre, les deux mamelles ne présentent que très rarement
des dimensions identiques l'inégalité est pour ainsi dire la règle. La difTércnce,
volumétriqueque l'on observe entre les deux organes, différence qui est tantôt en
faveur du droit, tantôt en faveur du gauche, est parfois considérable chacun sait.
qu'il existe des femmes qui ne nourrissent que d'un seul sein.
Les mamelles présentent dans leurs dimensions des variations ethniques, certai-
nement très étendues, mais encore mal étudiées. En gênera), elles sont plus volu-
mineuses dans les climats chauds que dans les climats froids, plus volumineuses
aussi dans les contrées marécageuses et dans les vallées que dans les pays secs et
montagneux (ftuscuxE). Parmi les races que caractérise un développement remar-
quahle des seins, nous signalerons certaines peuplades de l'Afrique méridionale.
Les boschimanes notamment, quand elles allaitent, ont des mamelles pendantes,
plus ou moins pédiculécs, suffisammentlongues pour leur permettre de les rejeter
par-dessus les épaules et de les donner ainsi a leur nourrisson qu'elles portent
sur le dos.
Le volume des mamelles nous présente encore de nombreuses variations indivi-
duelles, mais ces variations individuelles ne nous sont guère mieux, connues que les
variations ethniques. U ressort, cependant, des quelques observations recueillies a
ce sujet, que le développement, des mamelles n'est en rapport, ni avec la taille, ni
avec la constitution du sujet on voit des femmes de haute taille et de constitution
robuste, avec des seins d'un développement médiocre et, par contre, on observe
assez fréquemment des femmes petites, maigres, d'aspect chétif, qui possèdent des
seins dépassant la moyenne. Du reste, hâtons-nous de le dire, on aurait grand tort
de juger une nourrice exclusivement d'après le volume du sein. Le sein se compose,

un
en effet, comme nous le verrons plus loin, de deux cléments de valeur bien diffé-
élément, essentiel, qui est la glande mammaire proprement dite; un
élément tout a fait accessoire, qui est le tissu adipeux. Ur, ces deux éléments ne s''
mélangent pas toujours dans une proportion égale et bien définie snrccrtains sujets.
ta graisse est excessivement rare et la mamelle alors est presque entièrement cons-
tituée par la glande (~~MtC~e ~sM~M/a~'e) sur d autres, au contraire, la glande
c-tpeu développée et la graisse domine manifestement (mame~e ~r<eM.sc). Un
f-oneoit, par conséquent, qu'a volume égal, une mamelle a type glandulaire aura
toujours des aptitudes fonctionnelles supérieures a celle-; d'une mamelle à type
graisseux. On conçoit même qu'une mamelle, qui est relativement petite, mais qui
possède peu de graisse, puisse fournir plus de lait qu'une mamelle qui est beau-
coup plus volumineuse, mais dans laquelle domine l'élément adipeux.
Un fait intéressant que l'on trouve énoncé un peu partout et qui n's-urt de
l'examen comparatif des femmes des villes et des femmes de la campagne, c'est
que ces dernières ont des seins plus développés et incomparablement beaucoup

taine position sociale et non de la femme en


plus aptes a l'allaitement. Ce fait provient de deux causes. La première, c'est
que les femmes des villes (je parle bien entendu de la femme qui occupe une cer-
consacrant la plus grande
partie de leur temps, jusqu'à l'âge de seize il dix-huit ans, t leur éducation intel-
lectuelle, dérivent ainsi, au profit de leur appareil cérébral, un certain nombre
d'éléments qui auraient du servir au devetoppemcnt des autres appareils, tout
particulièrement de l'appareil génital. Un arrivera certainement un jour il recun-
naitre qu'il y a comme une sorte de balancement entre le développement des
fonctions cérébrales et celui des fonctions sexuelles et que tout ce que l'on fait
'n faveur de l'un de ces deux facteurs est au détriment de l'autre. La deuxième
tause, c'est que, tandis que toutes les femmes de la campagne attaitentettes-
mêmes leurs enfants, tes femmes de la ville, pour une raison ou pour une autre,
les nourrissent au biberon ou les confient à des nourrices mercenaire's. Dans l'un
.et l'autre cas, leurs seins ne fonctionnent pas et, de ce fait, subissent naturel-
lement le sort qui attend tous les organes devenus inutiles ils s'atrophient.
Sans doute, cette atrophie, si on la considère sur un seul sujet, est fort légère,
peut-être même peu visibte. Mais, t'hérédité aidant, elle se transmet de généra-
teurs a descendants et, au bout d'un certain nombre de générations, devient très
.appréciable, (f Nous avons eu l'occasion, écrit j)E SixÉTT, d'observer des familles
dont les enfants étaient nourris au biberon depuis plusieurs générations et dont
les femmes, quoique bettes et vigoureuses en apparence/avaient des seins très peu
développés. » Que de médecins, que d'accoucheurs pourraient confirmer les obser-
vations de DE SiKÉTY Les mamelles s'atrophient donc peu a peu quand elles ne
remplissent pas tes fonctions qui leur sont dévoiucs, et il n'est pas irrationnci do
penser que, si nos femmes des villes continuent a ne pas attaitcr leurs enfants,
un jour viendra ou leurs seins, leurs glandes mammaires tout au moins, sn
trouveront réduites aux proportions minuscules que nous présentent aujourd'hui
celles .de l'homme. Ce sera la conséquence fatale de cette grande loi morphoto-
giquc, qui régit l'évolution des êtres, qu'un organe qui perd sa fonction, qui
devient inutile par conséquent, s'atténue peu a peu phytogénétiqucment, tombe
a )'état d'organe rudimentaire et parfois mémo finit par disparaître.
5° Poids. Le poids de la mamelle varie naturcttcmcnt comme son votunK'.
A la naissance, elle ne pèse que 30 a 60 centigrammes (FL'Hcn). Chez la jeune fille,
tn dehors de la lactation, leur poids moyen est de 150 a 200 grammes. Chez la
nourrice, ce poids osciHe d'ordinaire entre 400 et 500 grammes; mais il peut
-atteindre jusqu'à 800 et 900 grammes.
6~ Consistance. Les mamcitessont fermes et élastiques chez la jeune fille
vierge et chez la jeune femme nullipare. Elles perdent de leur consistance sous
l'action des attouchements répétés et principalement sous t'influence des grossesses,
surtout quand chacune de ces grossesses a été suivie d'une période d'allaitement.
Chez les femmes qui ont cu de nombreux enfants, elles sont, comme on le sait,
molles, flasques, plus ou moins pendantes au-devant de la poitrine.~

§ H. CoXt''ORMATtOX ):XTKi)fK).'fU! HT UAn'OUTSfi

La mamelle, avons-nous dit plus haut, a la forme d'une dcmi-sphcre reposant,


par sa face plane, sur la face antérieure du thorax. Nous pouvons donc lui con-
sidérer t° une face postérieure 2° une face antérieure 3° une circonférence.
l°Face postérieure. La face postérieure, ptane, repose sur le grand pectoral et
souvent aussi, par sa, partie inféro-cxtcrnc, sur le grand dentelé. La glande est sépa-
rée de ces muscles (ug. 764,4)par tours aponévrosesd'abord, puis par le fascia supcr-
licialis auquel elle adhère intimement. Le fascia superficiatis, à son tour, est uni à
t'aponévroso sous-jacente par une couche de tissu cc)!u)airc, qui, suivant Jcssujcts,
est très serré ou excessivement tache dans le premier cas, la mamelle est solide-
ment fixée a la paroi thoraciquc, tandis que, dans le second, elle jouit de mouve-
ments fortétendus. C'est cette couche de tissu cellulaire tache, aréotairc, a grandes
.naiHes, que.CHAssAicx~c a décrite comme une bourse séreuse, )ase?'6Kse)'e/?'o-
/SNtHta~'e ou se?'eMse ~M se~'M.
2"Face antérieure. –LcL face antérieure ou cutanée (tig. ~6t,t), fortement, con-
vexe, répond la peau. Dans ta plus grande partie de son étendue, cette face est

unie, de coloration btanch.Ure, recouverte de poits de duvet. A sa partie


u"-<' et,
'yenne (~ct3) se voit une.région speciaie, formée par i'«rc(~e et le M~mc/OH
.4. A)iÉOLE. L'arëoto ou aureotc (fig. 76~,2) est une région t'egutièremcut cir-
uhm'e. de 15 à 2o mHiimett'cs de diamètre, située a ia partie la plus proemincnt.c
la mameHe. EHe se distingue nettement des régions voisines par sa cotoration,
<i est plus foncée. Elle s'en distingue encore par la présence, a sa surface exté-
rieure~ d'un certain nombre de petites saHtics ou élevures, douze a vingt en
x~yenne, que Fon désigne sous~te nom de /M~e?'CK~ t/e .t/br~a~t; Ces e)ovurcs,
~i donnent K raréote un aspect rugueux, sont ordinairement disséminées d'une
t." on irregunere; sur certains sujets, cependant, on tes voit se disposer suivant
nt! ligne circulaire dont le mameton occupe le centre. Mais, qucUo que soit leur
'J~posiHon, les tubcrcutes de Morgagni ont toujours la même signification ce sont
des ghmdcs sébacées, qui présentent ici un développement tout. particutier et qui.
à leur niveau, soutëvent le tégument. Au centre de chacune d'elles, se trouve u!;
poil, presque toujours de petite dimension.

X ~.B-
t''iS.'7(i2. [''ig.
Le mamelon o!. suit ttr!dt;,chc/'une tcmmo Le)na,mf;h.)netsuuiircok'.e~czunH(c!!intt;
vicr~'e. onceink'.
J,t[iafH<ons.–2.ac<ot<3.f(~'('rctt!c.ff<?RJut'~Hgttt~tg.7~2}f'tt[')n?)'<'u!f'sd<?~!<ï))t~))H't'(ti~.7~Jt}.–4.fiJ'm-
:\tut)asc<)un):ut)<'io!).jK'!Utdnsfhi.–5',u)'~ott'pcu)t<tai['f.–<f;cf')'ctc'v('u)(M)tdcUa)!<']'.
~tt'uuio subit, sous rint!ucncu de )~ grossesse, des ))n)diiic,').Lionsitnpnrt.~nt.cs(t)~. '!C3 2). T~U
dt).burd,cU''chun~ti()ocouh}ur:)'usMOc!)Gx)u,jeunH(i)!o'it.chcx)<Lt'minncnu!t)])in't',etJeprci)d.p('u
doLe!m)Siimt'shLiL'c()nd&Lion,unot,oh~cpiusfo)tCHe,Lt'u~c<]ui\'i).rio,suivi),~t.!ussnJMt.s.duj~u)!('
brun tUt hrun )]oira.trc. E))c est, chez )a im~Msso, ft'un hoilu noir ft'utjt'nc. Pnis. Luu!. i~utouj
(.t'uUe~nappa.rit~un~ttuH'c,qui sctcndp)us~U!t~ins fuir)')ucA!,C()c)!j,(;in;o)itcn'))<'c~i~
la
m~n)cih!.Cct~edt'uxirnh)iLnioiu(a<'ëo/eMcotM<f(<<'<'desaccoucheur) St'disLin~ucf~J~tU')''
décrite [dus itiiut <c<co/c/)/M:!7~'f?Ou~eo/e t)/'<?/c des accoucheNrs) Cf) ce f;uc sa c«)of'<t).i<)Ht~!
unpeunKm)srunceeeLsm'~ouLiU(jihsuniforme.Sion)a.t'e~).r()odopres.enen'e~oncun.ti[k'
()U'c)!ocsLpa.i'scmcoc~cL].\<h; petits dots (te poa.unm) pigmentée. io)'jn!int,tLuL,i.n!.do ).tc)~
ptus ou ~uoins circui~h'es du tu, )t's no~)s divers d'ureo~ /~e/tc~f;'e, «iOMe/tf/fC, /<'e. /M//f<t'/t'f.
qUD t'fm (tonne indist.mctcmoit. )'u.]'cu)o sucond~in;. <~n<in, sous t'HiHucnCt; de hL
)esLubcrcuh.'sdt)i\[or~a.gindevtcnncnLphts\'ohtn)mcuxcLfoi'mcn!,tLJa.SLU'f.).<'cdct'~['ct)i''d<
~r"
saittios sc!ni-)!M~dsp!~riquMS, qui u~esurcnt de 2 u. !i uliitimc~'MS do dia]t)6tt'c (es accou~heurn )(".
(H;sisncrd~)t)rssous icno!ude~M&et'eK/M(<<on<f/OH:e<\v.Yc!'s)~fmdo)tt grossesse,cesLu))L'j'('uh'-
Iitiss<'otsourdrc,(p~tando~)uspi'(MSo)u,t.L't'<i)<in)ent,,un)iquidcquipL'('scnt.et.oush;sf':u'a.r~n'-
(ht cohtst.run~.cj qui t).dutCt'nn))curi~)',ind))on)brt)d'il.ut.cur~L)es considérer cmmur de'
~)a:ndcsiu~miu~ircsrudimcnktir('soubie!t(;ommcdesf~rn)U.t.iot)sin),HrrnL'diti.ircscnLrct~t!~t"d)'
!mLmn):Lirncttes~)!t~dcsscb!M~esO!'dina.ircs.–L!;sfuh<'rcuh.'sdc~iontgon)cry))crsiste)d)"'H-
du.nU.ou),io)ciUps que dure i'a))ndcmenL
7~. ~).)E).ox. Le )nnmc)un (fig.76'2,1 cL 764,3~ se drcssG, connne une u.)'us-p
papHtc, ~u centre de r~r~otc. U ~c dirige cbUqucmcnL'<)'!n'fn;t'cen avant, cL un peu
de dedans en dehors.
a.7''o?'Hte.–Cunstdët'caupoinLdcvuedcsafot')ne,i)rcvct'jrdiuui['e)nPt)!
raspect d'un cytindt'c ou d'un cône, arrondi son exh'cmiL(' t!bt'e. Mais ce n'esL ~:)-
launc disposiLion consLanLC on voit des iuamctons soni-hcinisphdrique. des
mamciuns aptaUs ou discoïde! des mamctons plus votunnncux a tcur cxt.r<~i)it''
libre qu'a icur base, plus ou moins pedicutes par conséquent,. D'autres t'ois, sux
sommet, au iicu d'être convexe, nous présente une dépression ptus ou mui))-
accusee, qui est [c résultat d'une sorte d'invagination du tégument. Cette disnu-i-
tion peut s'exagérer et, dans ce cas, te mameion tout entier est rentré dans ia
glande mammaire sous-jacentc u son lieu et place, t'œit ne rencontre plus qu une
.'xcavation plus ou moins profonde (~a~e~o~ )'CM/?'<'), rnppctant. nsscx bien la
depressK'n ombihcate.
1 Lette (nspo-
1.
sition, du. reste, n'est, pas nécessai-
rement permanente le ptus sou-
vent, sous des influences diverses,
k'tfes que l'attouchement, faction
du froid, la grossesse et surtout la
iactation, le MKï?)!.0~0M )'eM<ë sort
de !a. toge profonde où il est hahi-
nettement enfermé et se dresse en
saittie a la surface de t'areotc.
h. D~MOM~'oKS.– Les dimensions
du mameton ne sont pas moins va-
riables. Jtabitucttemcnt, son dcvc-
foppcmont est proportionne) à celui
de la s:tandc cHc-mëme~ mais ee
n'est pas )a une règte absoluc on
voit assez souvent de tout petits
mamelons surmonter des mameHes
bien devetoppees et. vice versa, des
niametons votnmineux coi'ncidcr
avec des marncHes de petites dimen-
sions ou même rudimcntaircs. Le
tnameton nous présente, on moyenne
tn)eiongueu)'dc lOà t2 mi Hi mètres;
sa )argenr, mesurée au niveau de ta
base, est de 9 ou tO rniHimètrcs.
c..t.s~c/ e;c/M'K)'. Hxterieu-
n'mcn~ te mameton est irreguticr,
rugueux, parfois même comme cre-
vasse. !) doit cet aspect a une mut-
titudc de rides et de papittes qui se
'tressent a sa surface. Sur son som-
met se voient douze ;'t vingt orifices,
'p'i ne sont autres que tes cmbou-
bures des canaux gatactophores.

3" Circonférence. La circonfé-


rence de la mamettc sépare la face
antérieure de la face postérieure.
A sa partie inférieure, ctte répond à

un sitton demi-circutairc, le s<7<'<~<


.t.s-HMtMKHfwe (Hg. 7u)~ 4~. sa partie supérieure, rien ne ['indique cxte-
)K'm'cmeut, a ce niveau, en cHeL la face antérieure de ta marncttc se continue
in-cnsib)emcn(, dans )a plupart des cas tout au muins, avec ta paroi thoracique.

§ Ht. CoxSTfTLTIOX A~ATOMfQCE


Envisagée au point de vue de sa constitution anatomique, la mamelle se con)-
)"~c essentiellement 'tes trois parties suivantes t°uneg!andc, !a ;y/<M~<?m~w-
MMo'e p?'c~'e)MCM< dt'<e; 2° une enveloppe cM<6!Hee; 30 une enveloppe ce~M/o-
~?'<!<sseMse.

A.–Gr,ANDH ~FAMMAtttE PHOP!!EMEXTJ)tTR


P-

1°Aspect extérieur. La glande mammaire, une fois débarrassée pnr ).j


dissection des parties mui!es qui la recouvrent, se présente à nous sous la forni~
d'une masse grisâtre ou a;ris jaunâtre, aplatie d'avant en arrière, à contour in'~
B

u
f''ig.7(i;i.
Lttgh).ndc))ia.)))n)~i!'c.ucinito'icu)'c
A,mandai).–H,ram)pt'('[f)r.)L–(:.()fno'h)f'n.~rai)()ni~i<p!r-j;randd<'n(c)('['i:raMdd..r-.d.
l.~ah''ron)<'m)n)a!r('in(o)'n'\s)thant:tt'in)~t'if'ur<t<'iaca~f!th())'iK'i'n!pi('t'()rtt\"tt<')']tf(tu'-tf'rnnn).~)'t.tn'<
j'crforan(!()eco(K'ar(urc. passant cni.i!ih'pntrf')<ra!Mt)M'<'iora!et fafat'fpratondc de tan(:U)dt'f".r.
interne.artère't!)nrac'mucsupérieure.–J'.ht'.tn'it'~
tn'an'hchpt'r['t))'a))[cs.ahor(!ant)ant:tn)(')to par ~f)n))0)'<)
df iatho'aei~ue supérieure.–3,arterethoracirp~infericure ou mann~aircc'tierne.ftvee:)')'.(!pt!xran~e.)u\th~-
atanuueti)'t,'t,cerc)cftrMr!(~<'ntuuraut)'areo)p.–S,5.deux rameaux jn'ovcnaut des i))tcreos[a)cs.u!r~.
a\itfairc.

circulaire, revêtant, en un moUa mcmc conngumti<jn gcnct'a)e q'n' !.t


guHcremcnt,

mamelle c)Jc-)nëmc. Nous pouvons, comme à cette do'niO'e, lui consido'pr m~'
face postérieure, une face antérieure et une circonférence
a. Face pos<ë?'ï'eM)'e. La face postérieure, plane, n'est autre que la f.t'~
t~omonyme de la marneUc, ci-dessus décrite. Nous n'y reviendrons pas ici.
b. T~ce o~ë/'<gM?'e. La face antérieure, fort accidentée, nous présente ça <'t );'
des excavations plus ou moins profondes, séparées les unes des autres par d'
parties saiHantes en forme de crêtes. Parties déprimées et parties saiHantcs suit)
partout recouvertes par une couche de tissu conjonctif, le <s.SM co?t;OHC<<
HtNMtMMM'e. Mais cette couche n'est ni suffisamment épaisse, ni suffisamment iso-
)abto pour mériter le nom, que lui donnent certains auteurs, d'enveloppe /K~'eMse
de la MMMM~e.
c. C~'coK/'o'eMce. Le contour de la gtande mammaire, avons-nous dit plus
haut, est très irrégulièrement circutaire, et il diffère ainsi considérablement de
celui de la mamelle. Au lieu d'être circonscrite, comme cette dernière, par une
iigne courbe assez régulière et partout continue, la glande mammaire nous pré-
sente, à sa périphérie, des incisions plus ou moins nombreuses et plus ou moins
profondes, qui ont pour effet de découperdans sa masse une série deprotongcmcnts,
plus ou moins nettement différencies, que l'on désigne sous le nom de ;M'o/oH~e-
Mo~.smamtMMtM'es.Ces prolongements se distinguent, d'après la direction qu'ils
prennent, en 1° prolongement supérieur ou c)avicu)airc 2° protongcment inféro-
externe ou hypochondrique~ ainsi appelé parce qu se
dirige vers t'hypochondrc;
3° prolongement infero-interne ou ëpigastrique, se portant vers t'epigastre
t" un prolongement interne ou stcrna), se dirigeant en (fedans vers te sternum
~"protongemcntsupëro-externcou axillaire, se portant en dehors, contournant

vement rares et peu Le


te bord inférieur du grand pectoral et empiétant plus ou moins sur )e creux de
l'aisselle. De ces cinq ordres de pro)ongcmcnts, les quatre premiers sont rcfati-
prolongement axHiairc, de beaucoup teptu:-
<jeve)oppë, est en m(hne temps celui qu'on rencontre le plus souvent 'i'-ucoER et
.~[ASCHAT considèrent comme extrêmement fréquent :<j<)))Et'):A)x admet (ju'it est
le
presque constant; HtEFrEL, sur vingt marncHcs qu'il a examinées a ce sujet, ta
toujours rencontré et décuu'c son existence absotumcnt normate.

2° Aspect sur les coupes. Si, maintenant, on divise la glande mammaire


proprement dite en deux moitiés par une coupe, soit horizontale soit verticale,
passant par le mamefon, on constate tout d'abord, à t'aspect de la surface de
~)upc(ng.~64), que la
~tandc est plus épaisse
a sa partie moyenne
t)u'a sa périphérie,?) us
épaisse aussi asa par-
tie inférieure qu'à sa
partie supérieure. On
f'~nstatc ensuite que
h masse gtandutaire
"))])p)'end deux par-
ties bien ditlerent.es
une partie périphéri-
'jne, de coiorationjau-
!~Urc ou rougeatre,
!oHe,friab!e, formée
)))M)tifestementpar des
crains glandulaires Fig.7Mi.
)!!)C partie centrale, Coupe d.' la mamelle d'une f.-mme a.~uttc en tactuti.'n
'!c colorationbiancha- (~'<tj)t'cs«ESfXKrn.
h< renfermant, avec (t, )nbu)pc,<-omhtitc\cr<)cur.)ronmformc<)c)t-iu<'o"ju"c))).
t)-- la ~t.'ndp. acini tapisse- .rum- cnur! .).j)iti.L.)inmCt)).P)"t-.
~tcs grains glandulai-
de la gtande.
r.'s beaucoup plus rares du tissu cunjunctif et les conduits excréteurs
3" Nature de la glande. La gfandc mammaire est une g)a,ndc en grappe.
Unique en apparence, elle se compose en réaHté d'un certain nombre de gtandc's
distinctes, que l'on désigne ordinairement, sous te nom de ~o6es. Ces )obes, an
nombre de douze a vingt, sont en contact immédiat par feur surface extérieure.
fls se pénètrent même p!us ou 'noins à !euf ponpheris. Mais, quciie que soit
retendue de cette pénétration réciproque et quoique difficulté qu'on éprouve à tes
isotcrpar la dissection, les dinerents (obesdo la glande mammaire n'en conservent
pas moins leur indépendance fonctionnelle: chacun d'eux,- du reste, comme nous
le verrons ph's toin, possède un cana) excréteur qui lui appartient en propre. Les
tobes mammaires, a [eur tour, comme dans toutes )es glandes en grappe, s~'
subdivisent en un certain nombre de ~o~M~es et ceux-ci en acMM. (ci, comme aiueurs,
un tissu conjonctif interstitiel unit les uns aux autres jtcs divers éléments consti'
tutifs de la glande. Nous étudierons tout d'abord les acini. Nous décrirons ensuite
les canaux excréteurs et le tissu conjonctif interstitiel.
4" Acini glandulaires. Les acini ou culs-de-sac sécréteurs constituent je-
parties essentielles de la glande mammaire c'est à eux qu'incombe t'important''
fonction de sécréter te cofostrum d'abord.
puis )c lait. Chez te foetus (fig. 767), chez ic
nouveau-né et, même chez Fenfant, tes acini
gtanduiaircs n'existent pas et fa gfandc mant-
maire, à ce s<.adc de son evo)u(.ion, se tromY'
réduite à ses canaux gatactopho'cs et )(~))'s
ramincations, peu nombreuses encore et, termi-
nées en cnt-de-sac. A !'dge de ta puberté, k's
ramiHcations des gatactophorcs se muitipHen~
par une sorte de bourgeonnement des partie
d~jà formées et, a leurs extrémités, apparftia-
Fig.7<i7. sent des renHcmcnts qui sont !cs rudhttcf~s
Coupe f.mnsvet'safc do )t).n)!imoUcc))ox des futurs acini. Les acini, en en'et, n';)c-
)'ht~nme(('œhtsdo3Sccnt-imctrcs, quierentteur comptct devetoppementquc d:)!t-'
tt'~p~'cs'J'oun~Rux).
t.<)ideL'tne.–2,bout'gcn)))t)'imi[ifdc)!t la première grossesse, alors qu'Us ont a s"
m;tmc))e.),canaux ga!cLop))ores.–4.4, préparet' au rô)e important qui leur inco)))-
siN(Ht<)('iimitant)en)'am))ar<o)air<t!,mu'i-
c!c)isscsnus-,M'<'okut'(!7,))annicu)CM!ipeux bera après l'accouchement.Ce n'est que pendant
SOt'S-Cut~))~
la période de Jactation que la g)andc ma)!t-
maire est vëritabtcmcnt active et c'est à ce moment qu'il convient de l'exami~'r.
~t. S'rmjcTunR DE L'ACtKus EN LAC'rATtON. Les acini de la glande mammaire ftf
jactation se présentent sous la forme de petites masses sphëriques ou pirifornx's-
mesurantcn moyenne de '[30 à 150 Chacun d'eux se compose de trois parU~.
savoir 1° une membrane propre; 20 des cei)u)cs en panier de Hou.; 3° un cpi-
thëiium sécréteur.
a. ~/e?M&~Me ~'ojM'<?. La membrane propre est mince, continue, complè-
tement anhiste. EUc ne se traduit sur tes coupes que par un simple trait.
b. Ce~t~es <<e ~o«. Sur la face interne de la membrane propre, cotre
celle-ci et t'epithcHum gfandutaire, s'étaient des cellules spf~ciafes, rappc);)f~
exactement par [cur disposition et par leur nature ccs'e~M/es CM~MM.qui ont
été signalées par Bou. dans la glande lacrymale et que nous avons déjà dëcrite"
(p. 2S2) a propos des glandes salivaires. Ici encore ce sont des cellules apLtt)~
raminecs et anastomosées, formant par leur ensemb)c un vaste réseau qui cmbr.'t-
comme dans un panier t'épithc~ium scct'etcnr. f'tusicurs ca['acte.rcs des ccfhdes de
Bot), notamment leur situation entre ta membrane propre et i'cpithetium gtan-
du[aire,)afib)'iUationde!icatCf)e)(;urprotop!asma
et, aussi, ta situation constante
desnoyauxaia surface et non (!nns]epici))dn)'cseau,p<-)'))if't!cntd'')est')ppt'<)c)t~r
Hafcs /<<
des formations myo-epithe-
(L.\c!t0[x)quc
présentent !cs gtandes sudo-
nous

riparos.H parait rationne!


d'admettrcqu'cOesontpott)
fonction, dans une gtandc
tjui est entièrement, dépour-
vue de fibres musculaires
nettement ditterencices, de
favoriser )'cxpu)sion (tes
j~rodnits de sécrétion. Nous
a!)ons, du reste, retrouver
'es cei)c)cs en panier <)ans
toutcta)ongucu!'dc)'appa-
teii excréteur.
f. ~/7/MHi ~CC~'C/CM?'.
L'epi)he)ium sécréteur
~st constitue par une seule
r.tnnee de ce))u!es,appH-
'juec contre la membrane
propre ou~p) us exactement
''ontt'e te réseau des ceHutes I''i~.7'W.
Ho)). Ces ce))u!cs sccre- t''t'.t~!ttC'n!).ttuU)H'~)'U!))~h))tt').)t:).uh!<-t)<.m)))t.nn-
)~i)'c.sdif!'è)'cnt d'aspect sui- <!c)!tch:)t!c<'n);n');)L!<"i,rc)tt'a)))))m'i't'jr<m)-
vant les conditions physio- t-!uim<"H))(-)t.t)~<'i'th'd')m'm.t(t'\<-r'
i;tan()u~in'~
teu)int)!Lh)t)t)),ur~d!)!)t)'mit')s<h')!~)t"t)t~t~<)<)-
!o::iqups de )'acinus ou on H~s(d'Mpn":)!E~\t.T).
t~'s o))servc. ~ort heureuse- i.)'~ni''ts'tc!tL–t)<~att\sr')"t'<h't!~)t.«-th<t''<
ment tous )csacini d'un pimicrdo))hhu~t<'t")h)'t)unt.~ucnt'~Mj"j'!)"c.th)<.))t;t!f\«-)<'t)t'h)tr~-
IHhlllain', ~f. ("1'lIult,:) gl,uuluh,il'('5n'~h~(' ru plarr. vu~·< Il., fl"ltlll ¡.Ia .ur_
tn'~ne fof)u)c ne fonction- tftf')')n)fj'))p)i))ft~r;)in~);tt)')')L)i)' –t.fs~tj)f'f)nj')tn'))fnttfi-;))n'-of;tir'
6. IIO~¡UI\. tlr.. f'l'ilull'~ lives de cr 1i"11 ~'Olljolldir h's tlew,
nent pas para)te)ement, les
uns se reposant, tandis que les autres sont on activité, de tette façon <)ue t'en peu),
.-)')' not- même gtandc et parfois même sur ooe même coupe, saisir tous h' .-)a<)c.
~votnLif:- de la f-eHutc gtf)))du):urc. « Dans k's a)\~u)('s <)u'' )\n) peut considère)'
t:u<nmc demeures a )eLat de repus rctatit', toutes tes ce))u)es epithetiates, pristna-
titjues, basses, sont d'egaic itantenr. La tn'niere g)andu)aire est. ihnitee ])ar uoe
)ig))c continue. Le protoptastna des cc)!utes est d'apparence grenue ou spongieuse,
c'tttuue cciui des ccHu)es gtandutaires séreuses. Au voisinage du pote (iin'e, il
renferme de fines granutaUons graisseuses, que t'acide osmique teint en noir fonce.
Les noyaux sont, ovoïdes, aptatis para!ië!e)ncnt a la tneudu'aue propre. Dans
<t autres ah'éotes, ouia sécrétion du lait cumuteuee a devenir active, tes ce)!u)es
epithetiatcs sont devenues hautes, turgides. Leur pote supcriicic) se rende et ta
!un)iere giandu)aire prend par suite un contour festonne. La turgescence des ceHutcs
)ie))t ;) cc qu'au sein du protop)as)na voisin du bord fibre, te nombre des g!obutes
graisseux est devenu beaucoup plus considerabte et que teurvo!umc s'est accru. Hn
'me temps te noyau se devetoppe et, sur nombre de points, il montre des
figures de division indirecte. Le contenu de la lumière gtandutaire des atvéok's
présentant un tel cpithétium~ est moins abondant que dans le cas précédent. Lor.
ceiïutes gtandu)aires ont
pris d'énormes proportions:
cHcs sont turgides au maxf-
mum, bourrées dans tcur
portion fibre, renf]ec f'j)
LëLe, de gtobutcs graisseux
nombreux et cxtr6mempht
volumineux. Ces atveotcs
rcprcsent.cnt, dans )es ptô-
ses de ta s~crëttûft.. ic st.i~c
précédant, immediatcn)fnt
le phénomène de )'Gxcrctiot)
exocciiula.irc (Ii)':N.\u't'). H
N. FoftMATtOX DU C()[.()S-
'rmjM.–])nnstesdcrnit'i-.
temps de la grossesse;,
mameton laisse sourdre une
quantité plus ou moins f'o))-
siderabfed'un liquide c!;)i)'.
Ft~.7(i9. d'une cotoration jaun.U~
Coupe de lu pcrtphcnc d'u~ des a-ctai de !a. g!a,ndc tna.fn- d'une consistance ):!gf'')'f-
tn!m'e(lol!.i.cha.~ccnt!].cta.tion(d'<i.prcsR)!NAUT).
i.~j)tU)'tmm[n')st~nttt[Ucdcscu!s-dc-s<ics~cr~fc'Ut's.–2,!njui(tcsGRt'c~ men't
visqueuse ce tiquidc
rcn)p))ssft!tt:icsenvias ~)nndn!an'cs.–3,tissuconjonctif.–4, vaisseaux
SHn~mijs.i,tra'n''c'jtibt'cnscsdctnp)''t'iptK''t'icdu)o)tutcgtandutairt'.
areçuicnomdeco~m.
SaproductioncontiuHedcux
ou trois jours encore après l'accouchement, jusqu'au moment, ou s'ëtabiït ('r.'m-
chemcnt la sécrétion tactec. Si nous examinons te colostrum au microscope, non-. y
reconnaissons, baignant dans un liquide séreux, les deux éléments suiv<)n)s
(tig. 770, B) '1° des gtobutes graisseux, analogues à ceux que l'on rencontre d.tns
le lait normat; ils diftcrent de ces derniers, cependant, en ce qu'Hs sont un j~'n
plus voiuminsux et: qu'ifs ont une tendance plus grande a s'accoler les nos ;)u.\
autres; 2° (tes corps granuleux, sphcriques ou ovoïdes, de 3 a 25 jA de diamètre,
auxquels HENH! a donne le nom de co)'~)MSCM~es </M co~os~'MH:. Ces corpuscHf'
du colostrum sont constitués par des amas de gouttctettes graisseuses, entoures
ou non d'une enveloppe atbummoïdo. Un certain nombre d'entre eux, ordin.lir'
ment les plus petits, possèdent un noyau, qui, comme }c corpuscute iui-memf. est
arrondi ou ovataire.
La. signifiCtition des globules du cofosh'un) a. soulevé do nombreuses controverses et, fH.t)~'
toutes les recherchos entreprises sur ce sujet, )a. question n'est pas encore comptch'nr'i~
reso)ue. On ne cite plus a-ujourd'hui <)uc pour mcnioiro Fopinion émise p:n' )tE';i,n, qui ~)n'
derait tes corpuscuics du cotostrum comme do simples :),nms do gra.nutu.tions gra.isst'uses. -,u~
cn\'c)oppo et sans noyu.u. Ces corpuscuics, en effet, it l'un do tours sta.des evo)utirs, pre~'ntt'~t
toujours un noyau, et, de ce hbit, ont manifestement une origine conuju.ire- Pour !es u!
(RAU)tE~). ce seraient des teucocytcs, :).Y!).nt subi )n. descneroscence graisseuse. Pour d'imtr<'r-.
sera.ient des ccHutes do t'epitheiium gtanduiairo Jui-meme, dont le protopt.Lsma.ser.Lit bourra d.'
gra.nubf.tions gr~issouses. et iciencore nous nous trouvons en présence de deux opinions t unr,
soutenue pur HH)DE.'i)H)N, ()'<ipt'cs ]aque))c ics coHutes epitbuiuUes précitées a.bsorbent ces grantiL)-
tions par une sorte d'intussusccption', t'Hutre, qui considère ces gr.inu)tLtions comme se dev!~['-
pdnt sur p!a,co dims t'epa.isseur même du protopta.sma. ce)tu)a.iro.
De ces dinerentos opinions, la dernière nous pfU'a.it de beaucoup la p)us rittiunno))o: c'e;,t .H!
ce)fo qui est le plus generiUemcntMcoptee. t)cms tes derniers temps do )a. grossesse, )'(;pith''hu.
dcsa.cinig!a.ndu!a,h'csso)nuH.ip)icden)a.nict'c~)'on)p[i['ent,i)''ro~)fn),)';n;inus.Losco))u)M
cenh'a.tes produisent au sein do !curp!'ot,op)u,stna.dcsH~nu)~tionsgnussc)]Scs,~ui,augjncnti).nt
nl'il.tlur~ltUU1V114 uti 11Vn11U1-c; r;l, r~V vV1Ui111),
tinissonLpa.r occuper t.out, le corps cettutaire
et.masquer )e noyau. HnmOnpLemps que
les coUuicssupet'ficiettes subissent, cette dé-
générescence g)'ansseusc,i)~ppm'a.it.autour
d'elles un liquide séreux secret.e partes cet-
tu)esprotbn()os. Ce t'quido séreux, avec h's
rei)u)es precit.ecs transformées en corpssranu-
teux, n'est autre que iecotostrum.Uoccupe
~ou~ d'abord )a, cu.ite u)e)ne de )u.cinus: puis.
il s'engu.se da.ns les ca.n{Lux oxcret.out's et,, de
proche en proche, H~Rne )'a.rea. crihrosu. du
tna.meton pour s'ccoufer au dehors.
L'ecoutoutent, du cotosLrun) s'onect,uo sous
i'injttuence d'une sort.o devis ù, ter~o, n
).).queHc s'ajoute \ru.isemi))i),b)en')ent, faction
des conutHs de tiott, à, ta.que)te s'ajou),e aussi,
tors do ru.ttait.oincnt, ia. succion exercée p~r ie
nouvcitu-ne.L'a.cinus, une fois deh:u'rassedos
';orpuscu[esduco)osi,ru)nquire!np)iss!lient.
sil citvit.c. no renferme plus qu'une sctuo ra.ngcc de <'c))u~'s a.ppHqucus c~ntt'c sa pirroi. Ce ~on<
rcs<-u))u)es qui vont sco'L't'tntu.iL
C. SÉCRHTtON nu LA)'t'. Lctait, comtne nous le venons plus iuh), secumpusc
cssenUcttemcn). d'un liquide séreux ),cnant.en suspension des glohutes (te graisse.
(;cs gtobutes prennent naissance dans te protopiasma des
cettutes gtandutaires. Tous les auteurs sont assez bien d'ac-
''ord sur ce point. Mais )cs divergences commencent quand
il s'agit d'expliquer la manière suivant taquette ces gtobutes,
primitivementemprisonnas dans ta cellule, s'en échappent
pour tomber dans le sérum du lait. A ce sujet, deux opi-
nions principales se partagent tes faveurs des bistotogistes
La première assimile la gtande mammaire, fbnctionnctte-
ment du moins, a une g)andc sébacée. Les ccttutcsgtandu- Fig.77).
taircs se muttipticraient pendant toute la durée de la lacta- .\ch)us')c~n)au)c)h'
tion, les profondes repoussant les superficiettcs. (Mtcs-ci <)'uBe)C)nnx't'n)M-
tation (d'apn's "H
produiraient des gtobutcs graisseux puis, une fois bourrées StNHTY).
de ces gtubutes, se détacheraient et éclateraient, jetant ieur
rontenu dans la lumière de t'acinus. Le passage des gto- l~.

butcs graisseux dans te lait aurait donc pour conséquence hï'csconjoK'tncs.c~


f/,S~t"'
«.c<'))u!csc)tiU!<-)ia)t"
uovau. c. uucléoL·.

tutt'5jttti'uc~nt0nctif
la destruction comptete des cellules dans )esquc))cs ces
rebutes ont pris naissance. Une pareille exptication est peu compatible avec le
fait histologique, énoncé plus haut, que ['acinus, durant la période de lactation,
oe possède qu'une seule rangée de cellules.
La deuxième opinion, soutenue par HEtOEXHAtx et par P.\RTScn, peut être résumée
comme suit. Les globules graisseux se développent de préférence dans la partie
interne ou centro-acineuse de la ccHutc, entre. son noyau et son extrémité Ubrc.
Cette partie de la cellule, au fur et à mesure que les globules se développent, se
~onne et fait saillie dans la lumière de t'acinus. Puis, quand sa distension a attont
-on maximum et que cette distension dépasse la résistance du corps cellulaire,
ctui-ci s'entr'ouvre a son point culminant et déverse son contenu adipeux dans la
imuière de l'acinus. Mais la cellule ne meurt pas pour cela le dégagement graisseux
"ne fois effectue, le protoptasma se reforme au-devant du noyau et, de nouveau,
.'['paraissent des granutations graisseuses qui subiront le même sort que les préce-
dentes, je veux dire, augmenteront de vo!umo, feront dans la lumière de l'acinus
une saiUic graduellement croissante et, finalement s'échapperont de la cellule à
travers une rupture de sa partie centro-acineuse. Nous devons ajouter que, dans
certains cas, les globules graisseux, en
sortant de la cellule où ils ont pris
naissance, entraînent après eux une
portion du protoptasma cettutaire, qui
les recouvre alors a la manière d'une
petite calotte. Le noyau cellulaire lui-
même peut, dans certains cas où il est
très rapproché de l'extrémité libre de
la cettute, suivre les globules grais-
seux et tomber dans l'acinus, où il ne
tarde pas a disparaître par un proces-
sus régressif spécial, auquel FLEMMfNf.
et NtssEN ont donné le nom de c/o-
M:c[<o~?/se. Il est probabte que, dans ce
cas, un deuxième noyau se forme dans
Fig.~2. la partie de la cellule qui est réstée au
Coupe U'a.nsversiUc d'une ~)a,ndc ma.rnma.irc de contact de la paroi glandulaire; ou bien
cha.H.onundos)'cava,ncedcgr<j.vidit,c(dL'npi<'s
KLH)?i). encore, suivant l'opinion de NtssHx,
a,cf]h'lcs<?p[)h<)[;~csroYf''(an).l<'sa)\'(''o!es-vt)os<1cpro- le noyau, avant la rupture de la ce[-
*fiL–&)]Gsmë)))''Si~u('s<tcfacc(ptusit'm'sf'cnu!cs~piH)< lule,
t'!ttcst'cnfct'mcn).~uj.i;)o))t))c~t'aissct)~;da))stncavit<do se divise en deux noyaux secon-
ftuc)fjt]Cs-uns()('sah(~<))osse~o[cn).dcsg)otjutcs<tntaiLc~c)e daires l'un, superficiel, qui tombera
)asubsta))ee~'Mu!euse).
dans l'acinus en même temps que les
globules graisseux; l'autre, profond, qui restera, en place pour constituer la cellule
nouvelle.
5° Appareil excréteur. Les canaux excréteurs de la glande mammaire se dis-
tinguent en l°csMCMa? M~Y<o&M~<M?'es;2''c<K!<MKK Mt<e?'~o&M~M'e~;3° cana'~
CO~eC<CM)'S COMM~MMS ou CaMNMa? ~<ï~ac<0p/t0?'e~.

CANAUX [XT])A-LOBCLA!)!Es. Les canaux intra-Iobulaircs, comme leur nom


l'indique, sont contenus dans l'épaisseur même du lobule. Ils font suite aux acini
et, chemin faisant, se réunissent les uns aux autres pour donner naissance à de-;
canaux de plus en plus volumineux. Ils sont nettement cylindriques et leur coupe
transversale est assez régulièrement circulaire. Histologiquomcnt, les canaux
intra-lobulaires comprennent dans leur paroi une membrane propre, une com'bc
de cellules deBoIl et un ëpithëlium
a. ~/<°?M&M!?!<o~'e. La membrane propre continue celle de l'acinus. Elle est
pourtant un peu plus épaisse que cette dernière elle se traduit, sur les coupes, pat-
un double contour.
b. Ce~M~es de BoM. Les cellules deDoll, bien décrites parLAC~oix, continuent
de môme celles qui revêtent la membrane propre de l'acinus. Elles forment une
couche serrée (fig. '768,3), séparant la membrane propre de l'épithelium. Ici, comme
au niveau de l'acinus, elles ont la valeur de cellules myo-epithéliales, diminuant
parleur contraction le calibre du canal et concourant ainsi, par action mécani-
que, à la progression du colostrum et du lait.
c. ~pt/Ae~MM:. L'épithélium est formé par une seule rangée de cellules pri-
matiques hautes, différant essentiellement des cellules prismatiques basses qui
revêtent l'intérieur de l'acinus. Elles renferment., an mHicu d'un protoplasma c)air
un noyau volumineux, de forme ovaiaire, aUcngedanstc sens même de la cellule,
B. C-\NAux iKTERLOBULAtHEs. Les canaux intcrtobutaires ou iobuiaires résument
[es canaux excréteurs d'un même !obu)e. Ils s'échappent du sommet de ces der-
niers en leur servant pour ainsi dire de pédicules. Les canaux lobulaires présentent
la plus grande analogie avec les précédents. Ils nous offrent cette particularité,
cependant, qu'ils ne sont pas régulièrement cyHndriqucs, mais qu'Us sont ptisses
longitudinalement ou très obHquemcnta ta manière des petites bronches (KHXAL'ï)
il en résulte que, sur des coupes transversales, leur iumière est plus ou moins fes-
tonnée. Au point de vue structural, ils possèdent exactement les metucs etemcnts
que les canaux intra-lobulaires, savoirs t" une membrane propre, asscx épaisse;
2° sur la face interne de la membrane propre, une couche très nette de paniers
de BoU; 3° sur le côté interne de ces paniers de RoU, une couche epitheHatc,
formée par des cellules prismatiques un peu moins hautes que dans les canaux intra-
tobutaires.
C. CAXAUX cALACTOpHOMs. –Tous tes canauxintertobutaires d'unmême iubc se
jettent dans un canal cottecteur commun, que ['on désigne indistinctement sous )c
nom de c<MM~ ~o&OM'e ou de canal <ya~ae<op/:<e (de
-j~Ax, lait et ?spM, je porte). Ce dernier terme est de
beaucoup le plus usité.
Les canaux galactophores sont au nombre de douze
a vingt, comme les lobes glandulaires dont ils émanent.
Ils sont (ng. 173,'t) irréguliers, flexueux, parfois coudés
sur eux-mcmes mais ils présentent ce caractère coin-
mun qu'ils se dirigent tous vers la base du mamcton.
Un peu avant de t'atteindre, chacun d'eux, présente
une ditatation fusiforme, de 12 a 15 minimetrcs de long
sur 6 à 8 de large c'est l'aH:pOM~e ou le xtMKs ~<<!c-
;tore. Le lait s'y amasse dans l'intervalle de l'atiaitc-
ment et l'ensemble de ces sinus représente jusqu'à un
certain point le réservoir coHecteur que l'on rencontre
sur le trajet de certains canaux excréteurs, t'ureterc et
les canaux biliaires par exempte. Au sortir de leur
-inus, les canaux galactophorcs s'engagent dans te
mamelon, le parcourent dans toute son étendue en Us sM'uks'tc )ii~)andt:
suivant un trajet rcctiligne et, finalement, viennent
)nu)«n'ah<h'~ conduits
gi)Lhtctuptt<jros(d'itprt-.t'HY-
s'ouvrir à son sommet par des orifices arrondis, dont rAm).
le diamètre est toujours inférieur à celui des canaux ).con'h)its~atitct~phorcs.
~bMtf-!t~hni~ett'.inuna*re.
eux-mêmes. L'ensemble de ces orifices constitue, au
summet du mamelon, une sorte de crible ou de pomme d'arrosoir, qui présente
la plus grande analogie avec ce que l'on observe au sommet des papilles ou
't)amelons du rein on pourrait l'appeler ra;'e<ïcr<~?'os<tdu mamelon.
Les canaux galactophorcs, tout en étant cylindriques, sont plissés iongitudina-
lement comme les canaux, interlobutaircs auxquels ils font suite ces plis longitu-
dtnaux. sont même plus accusés que sur les précédents canaux. Ils sont nettement
visibles sur les coupes transversales. Les canaux galactophorcs sont entièrement
dépourvus de valvules.
Contrairement aux assertions anciennes de NucK et de VEHHEYEX, émises de
nouveau à une époque plus récente par Dunois et par J. DuvAL, les canaux galacto-
phores ne paraissent pas s'anastomoser entre eux au cours de leur trajet. SAppEY, en
se basant sur les résultats de nombreusesinjections,rejette formellement )'existcnc<'
de ces anastomoses et je partage entièrement sa manière de voir sur ce point les
canaux gatactophores sont tout aussi indépendants que les lobes mammaires o!!
ils prennent leur origine.
Chez beaucoup de mammifères~ le sommet du mamcfon présente, comme chcx
l'homme, des orifices multiples. Chez la vache, tous les canaux galactophores
débouchent, au contraire dans un réscrvoi)
central, lequel s'ouvre a l'extérieur par un
orificecommun.
nistologiqucmcnt les conduits galactu-
phores nous présentent a peu de chose pr~
la même structure que les canaux qui )c~
précèdent. Nous trouvons ici encore, dans i.i
paroi du canal (Hg. 774), en allant de dehot".
en dedans 1" une membrane propre; 2°u)~'
couche très dévetoppée de cellules de BoU
3" un ëpithéHum continu, prismatique L:)~
ou même cubique. H convient d'ajouter q)K'
la membrane propre est plus épaisse qm'
sur les canaux interlohulaires et, d'autr''
Fig.74. part, se trouve renforcée en dehors par un''
Coupe longi).udina.)c d'un ~'osca.niUga.ttM;- couche de tissu conjonctif, sorte d'a~'o;-
tophoro au voisinage du nmmejon
(cha.t.t.e, d'aprûs R);K.\uT). tice, très riche en éléments élastiques.
1,1,épiU~'Humcy)indt'it)ncdttc''um) excrètent'. Quelques auteurs ont décrit, dans t'advcn-
–2,2,t'ang'dcsnoytmx<!esCf')tu)cscn)mt)icrde tice des gatactophores, un certain nomhn'
Hon.X.nionbrancpt'oprc.–4~4,c('nutcsp!atp.s
du tissu conjonetifdouhhnUa tnomhrancpmpce.– de fibres musculaires lisses. Mais ces fibn"-
5,luf)u6rC(!ncmmtga!acLoj't)Ot'c.
ont été vainement cherchées par f'LŒnTn, p!n'
IlENLE, par KôLUKEn, etc., leur existence est unanimement rejetée aujourd'tuti.
It est à peine besoin de rappeler que t'étement contractile est représente sur
les canaux galactophores, comme sur les canaux intra- et intertobutaircs, par )f's
cellules myo-épithetiates de BoD..

Tissu conjonctif interstitiel.


6° Tous les éléments constitutifs de la gLimit'
mammaire sont unis les uns aux autres par un tissu conjônctif dense, décoloration
b)anchatre, qui s'étend jusque dans les intervalles des acini (fig. 769,3). Il sert (h'
substratum aux vaisseaux et aux nerfs. Ce tissu conjonctif renferme toujours dc-
cctiutes adipeuses, souvent même, chez tes sujets doués d'un certain embonpoint.
de véritables lobules adipeux (fig. 764, 't0). )! renferme aussi un certain nombre
de leucocytes mono- ou potynuctéës.
Ces derniers éléments se multiplient pendant )a grossesse on les voit a!û)'-
traverser la membrane propre et venir se toger, soit entre les ceïïu)es de t'cpith'
tium glandulaire, soit dans la lumière même de l'acinus. Nous rappellerons, a cf
sujet, quêtes leucocytes, ainsi émigrés, avaient été considdres par quelques hist~-
logistes comme devant former plus tard, a )a suite d'une dégénérescence grais-
seuse, tes corpuscules du colostrum (voy. Co~os~'MMt).
Le stroma conjonctif de la marncHc ne s'accroit pas, durant la grossesse, com!
le font les éléments essentiellement gtandutaires. Les recherches de STEfxnAr-.
confirmées tout récemment par celles de Duct.En'r, nous démontrent, au contraire,
~u'il diminue d'importance. Il se réduit, entre les acini, a de rares fibritles et a
quelques cellules, et il arrive même que deux acini voisins sont directement au
.'ontMt l'un de l'autre.

)!. Kx\K).Ot't'H CCTA~KK

La peau recouvre la face antérieure do la glande mammaire dans toute son


rendue. Arrivée au niveau de la circonférence, elle ne passe pas sur sa face posté-
t n'ure, mais, se réfléchissant sur ctle-meme, elle se continue sans ligne de démar-
< ;)tion aucune avec la peau du thorax c'est donc, pour la glande, une enveloppe
incomplète. Envisagée au point de vue structural, la peau de la mamelle est très
ditTéreute suivant la région que l'on examine et, a cet effet, il convient de ta diviser
en trois zones concentriques 1° une 20Mcjoe~p/iet'<~MC, comprenant toute la partie
(te la peau qui se trouve située en dehors de l'aréote; ~° une so~e a<'<'o~{<e, répon-
dant a l'aréole; 3" une ~OHeM!SHH~a:'y'e, comprenant la peau qui recouvre te mame!on.
d° Zone périphérique. Dans sa xonc périphérique, la peau de ta mamctte ne
nous offre aucune particularité importante ettc est mince, soupie, très adttércutc
a la couche sous-jacente, doublée d'une forte couche de graisse que nous décrirons
p)us loin. Elle présente, dans toute son étcndxe, des follicules piteux de petites
dimensions, auxquels sont annexes des musctes ércctcurs bien développes et des
landes sébacées rudimontaircs.
2° Zone aréolaire. La peau de l'aréole dinerc de ta précédente en ce qu'eHe est
plus mince, plus fortement pigmentée, le plus souvent dépourvue de graisse sur sa
face profonde. Mais ce qui caractérise csscnticHement la peau de t areo)e. c'est
qu'cUcest doublée en dedans, du cote de la gtande par conséquent, d'une cuuche
de fibres musculaires lisses dont t'ensembtc constitue le H<K~c/e.soMt!-a)'e6'fou
M~sc/e ~c <'a)'f0/e.
Musci-E AKHO).)ME. Ce musctc, de coloration btauc grisâtre ou rouge jau-
n.Ure, a la même forme et la même étendue que t'aréotc. Très développe au niveau
de la base du mameton, ou son épaisseur mesure de t mittimftrc L'i a miUi-
rnetres, il s'atténue graduellement au fur et a mesure qu'H s'en éteigne et se termine
~ur le pourtour de t'aréoic par un bord très mince. Les faisceaux qui te consti-
tuent, pour la plupart circulaires, forment des anneaux concentriques a la base du
utameton. A ces faisceaux circulaires s'en ajoutent un certain nombre d'autres
di-posés en sens radiaire et croisant les précédents sous des augtcs divers. Toutes
ces ubres, fibres circutaircs et fibres radiées, s'insèrent à la face profonde du
derme le muscle de t'aréoic devient ainsi un muscle peaucier a Hbrcs tisses.
analogue au dartos. Envisagé au point de vue de son action, ce muscle, qui se
''untracte sous les influences les ptus diverses (froid, émotion, simple attouche-
ment), fronce t~ peau de t'aréotc, qui se rapproche alors du mamcton en formant
d"s plis irrégulièrement circulaires. En mémo temps, et principalement par ses
t~-ccaux centraux, il comprime le mamcton au niveau de sa hase et le projette en
avant, phénomène auquel J. DL-v.u. (Th. de Paris, t86t) a donné le nom de /Ae-
~N'.SHte (de OT~-Tt, mamelon et M0:h), pousser, d'où Mt)'j~ action de pousser en
;'vant,). Le muscle aréolaire agit aussi bien certainement, dans la période de lacta-
tn)U, sur les canaux galactophores si ces canaux sont distendus, le muscle, par
s's contractions rythmiques, tend a chasser le lait qu'ils contiennent vers l'arca
cribrosa; si le muscle vient à se contracter spasmodiquement, il comprime tes
canaux galactophores comme le ferait un véritable sphincter et arrête ainsi i'ëcou-
lement du lait pendant tout le temps que dure sa contraction.
B. GLANDES DE L'ARÉom. L'aréole nous présente des glandes fort nombreuses.
Elles sont de trois ordres glandes sudoripares, glandes sébacées, glandes man,-
maires accessoires.
a. 6M(M!<~es SM~o'oares. Les glandes sudoripares sont situées au-dessous de
la peau, entre la peau et Je muscle de l'aréole. Elles sont remarquables par leur
volume, par le degré d'enroulement de leur portion gtomérutaire et par l'aspect.
variqueux de leur canal excréteur.
b. 6'~tH~es sébacées. Les glandes sébacées, également très volumineuses,
occupent les couches les plus superficielles du derme cutané. Ce sont elles qui, en
s'hypertrophiant dans la grossesse, constituent ces élevures que nous avons décrites
plus haut sous fe nom de <K6e?'CM~es de ~oM<~OMe?'< Elles sont pour la ptupart, a
tobutcs multiples et chacune d'elles possède, à titre d'annexe, un follicule piteux
rudimentaire.
c. 6'~t~es Mt~MMMNM'es accessoires. Les glandes mammaires accessoires,
signalées depuis longtemps déjà par MECKEL etHuscHKE, décrites aune époque pfus
récente parDuvAL, IlENLE, LuscnKA, SArpEY, DE SiKÉTY, sont profondément situées
au-dessous du muscle aréolairc, entre ce muscle et les lobules de la glande mam-
maire principale. Leur nombre varie beaucoup suivant les sujets sur 60 femmes
examinées à ce point de vue par PINARD, S4 possédaient des glandes mammaires
accessoires et leur nombre était, en moyenne, de quatre pour chaque sein, Leurs
dimensions sont également fort variables DELMAs (~/ë~. SM?' <'6MïO~. et la ~a/Ao/.
du Mtcfme~oM, Bordeaux, '1860) les a vues atteindre le volume d'un grain de groseille.
Quant à leur structure, elle est exactement ta même que celle de la glande princi-
pale comme cette dernière, elles se composent d'un certain nombre d'acini à cpi-
thétium cubique, auxquels fait suite un canal excréteur, revêtu intérieurement par
un épithéiium cylindrique. Pour compléter l'analogie, ce canal excréteur présente
au cours de son trajet une dilatation ampullaire qui rappelle assez bien, avec ')cs
dimensions moindres bien entendu, le sinus ou ampoute des canaux gatactophores.
Les glandes mammaires accessoires deviennent ainsi des organes de transition
entre les gtandes sébacées dol'aréote et Icstobes de la glande mammaire princi-
pale, qui, comme nous le verrons en Embryologie, ne sont eux-mêmes que des
glandes sébacées a un degré de différenciation plus éievé.
3° Zone mamillaire, muscle mamillaire. La peau qui recouvre le mameio!),
très mince comme cette de t'arëote, est remarquable par la multiplicité et le
volume de ses papilles, Elle ne renferme ni follicules pileux, ni glandes sudort-
pares. Par contre, on y rencontre un grand nombre de glandes sébacées, com-
posées chacune de plusieurs lobes.
Au-dessous des téguments se voit, comme sur t'aréote, un système do fibres
musculaires lisses, dont l'ensemble constitue le ~M~<? M~/M~M'e. Ces fibres
sont de deux ordres, les unes horizontales, les autres verticales. Les /<<s
Ao?'MOK<a<es (fig. 778, m) se disposent perpendiculairement à la direction de=
canaux gatactophores. Elles forment, tout d'abord, au-dessous de la peau une couche
continue que l'on retrouve sur toute la hauteur du mamelon. Cette couche, qui se
compose presque exclusivement de fibres circulaires, se continue en bas avec tes
fibres circulaires de l'aréole, de telle sorte que le muscle aréotaire et le mus'ic
mam'Uairc représentent en réalité, non pas deux formations différentes, mais deux
portions différentes d'une seule et même formation. Par sa surface cxterienre, la
couche musculaire prëcitëc répond la
peau et aux glandes sébacées, qui se creu-
sent dans son épaisseur une loge plus ou moins profonde (MAucAcrj). De sa surface
intérieure partent de nombreux faisceaux, qui, se portant de la périphérie au centre,
s'entrecroisent dans tous les sens, de façon il former dans leur ensemble une sorte
de treillis, dans les mailles duquel passent les canaux galactophores. Les /<es
t'e?'<!Ca~S ou ~OM~M-
//Ms~s (Hg. TI8, ??')
prennent naissance
dans le tissu cellu-
taire de la hase du
mamelon et, de )&/s'é-
tendent jusqu'à son
~ummet,, où elles se
terminent a la face
profonde du derme.
On les voit très nette-
ment, sur des coupes
horizontales du ma-
mcion, sous ià forme
fie faisceaux coupes en
travers. Ces faisceaux,
c~nme nous le montre
ta figure 775,sont très
différents de forme et
'Je volume, mais ils
cheminent, tous dans
)c tissu cellulaire qui
unit les uns aux autres ~i~.77~.
Coupe hansvct'~a.L* du mn.tncittn {<t'upr<s t)E StKÉTY~.
h's canaux galacto-
que
d~ ces faisceaux )ongi-
cfa!f~
c~upc des cnnintx ~atactophorf- e. ~tithetimn cytindrxjtx' t;ui h's r~~<).
phorcs. ~\ous devons ~.)i~t'«H)j'u)ctif.–M'.ftUS<'('au\tm)'-cu)aH'<'s<'<'t!pfs<n)''<('t-('n'-df)<'nr)'~ti;n<'m'
l'existence i/<t;?~'«t~o~'t=~ft'~J').
t'cr~«Kj' ou
–w'. fmscoaox o'uscuhurcs <'<tUj't's trans~'t-.tt'-XK'nt (/«t~-
~o~J/tuN.x i'\ cm'tH' <t)'s \-ai-so<n)\.

tudinaux, s'étendant sans discontinuité de ta base nu somme! du mamelon, est. mise


eu doute par MAttCACCt. Ce physiologiste, n'ayant, pas rencontre ces fibres a tous !cs
niveaux, incline à penser qu'cHcs ne sont que des fibres horixontatcs,qui.a un mo-
mentdonnë, se seraient infléchies pour suivre quelque temps une directionverticate.
Des deux ordres dc fibres qui entrent dans la constitution du muscle mamiHairc,
tes fibres horizontales compriment les canaux gatactophores et, de ce fait, ont les
mêmes attributions que les fibres du muscle areotairc suivant leur mode de con-
traction, elles expulsent !c lait ou remplissent, par rapport aux canaux précités,
te rote d'un véritable sphincter. D'autre part, en portant les parties périphériques
d!) mameton vers le centre, elles diminuent son diamètre et augmentent sa consis-
t.'mcc, autrement dit, elles le rendent à ta fois plus petit et plus dur elles prennent
aini-i unetarge part au phénomène que nous avons désigne plus haut (p. 9t7)
suus te nom de </te~o</i!sme. tt est à peine besoin de faire remarquer que le theto-
thi-me n'est nullcment uu phénomène d'érection nous ne trouvons rien, en effet,
~ans ta structure du mamelon, qui rappelle tes dispositions caractéristiques des
formations érectiles. Sans doute, dans le thélothisme, le mamelon se projette <n
avant et acquiert mémo cette rigidité particulière que l'on observe sur un organf
à l'état d'érection mais, en même temps, il se rapetisse, tandis que les vr.n'-
organes érectiles, les corps caverneux par exemple, augmentent toujours de
volume en passant de l'état de repos à l'état d'érection. Ce fait, à lui (ont
seul, ruine l'hypothèse d'une érection véritable pour expliquer les changements
de position et de consistance que subit le mamelon dans le théjothismc. <s
changements, comme nous l'avons déjà dit, sont la conséquence de la contractifjn
du muscle aréotairc et des fibres horizontales du muscle mamillaire.
Quant aux libres longitudinales du mamelon, leur contraction a pour résultat
d'attirer le sommet du mamelon du côté de sa base, de déterminer sur ce sonunct
la formation d'une cupule et, a un degré plus avance, de faire rentrer le mamelon
tout entier au-dessous des téguments. Ces faisceaux longitudinaux sont donc les
antagonistes de ceux qui produisent le thëtothismc, et nous rappellerons, ce
sujet, que m: StNË'ry a constaté leur prédominance anatomique sur des femmcs
atteintes de rétraction du mamelon.

C. HxvH)<Ot'P)i CH),LULO-AM))')!r.S){

Lepannicule adipeux sous-cutané, en atteignant la glande mammaire, se divise


en deux lames d'un développement fort inégal une lame postérieure, plus mince,
qutStnstnucenn'cfahasc
de la gtande ctfcfnsci.')
supcrncia)is(ng.764ct~6);
~unc )amo antérieure, )x';t u-
coup plus épaisse, qui s~
Latc sur la face convfxc
<;)eta,g)andc;cnt,rect)''ct
la peau. Cet.te derni<')'c la-
inc s'atténue gradueHcn~'t't,
comme nous te montrf' !s
figures précitées, o) ;)!);)))t
de la circonférence
mameton et disparait rom-
,ptëtcment en atteini).i!'t
t'arëote: )e musc!c.)rro-
faire, ainsi que nous )'!noj~
dit plus haut, repose dh'f'c-
tctnentst'ricsiobufes~t.i~-
dulaircs.
H résulte d'une pax'iU''
Coupe h0t')xon[.a.!c de !n ma-tttcHc droKc (sujet, congclc, ving~
deux a,ns; scg'ncnt inférieur de !a coupe). disposition que la~).~)~~
C~,< (~ ci)t<)u'<nic, si\icnic cL scptionc c~tcs.
pas~im) pat' t'a\c du tnatuctott.
~c. ptatt YCt'fi.cat
mammaire, sauf la partn'
qui répond a t'are'de.
A, -<t<)tum. B, gt'and pcctot'at. B\ pcfH pectorut. C, grand dcn-
tt')~. D, intct'costaux. –E, pt6\)'c. t'\ poutnon. trouve comprise da))-- )~
), j)(':t)) <tc la ïnameHc (hot'd axiUim'<'). t'i pc'mdc la tuanicHe ~hord
sfcrtm~. S, 8\ to~cs a(N;n'uscs scus-at't'otau't's. Les autt'cs chin'rcs dëdoubiement de la c<H!<'hc
c0)nt))c dans ta figure 7C~, p. t~7. ccHuto-adipeusc sousc~ta-
née. Cette couche ceiluto-adipcusepcrimanimairc se dispose suivant une niodahu'
un peu spéciale, sur laquelle il importe d'être bien fixe, parce qu'elle nous du)u'c
l'explication d'un certain nombre de faits pathologiques. Nous avons vu plus haut
(p. 908) que la. surface extérieure de la. glande mammaire, au lieu d'être lisse et
unie, nous présentait, des dépressions ou /'osse«es alternant avec des parties
saillantes appelées c?'e<es. Les crêtes donnent naissance a des lames conjonc-
tives qui viennent s'insérer d'autre part, pour la face antérieure de la glande
a la face profonde du derme cutané, pour la face postérieure au fascia supcrticialis.
Ces lames conjonctives ont pour résultat, tout d'abord., de fixer la glande mammaire
au tégument externe et au fascia superficialis, lequel, fixé de son cote a l'aponé-
vrose sous-jacente et au bord antérieur de la clavicule, devient pour la mamelle une
sorte d'û[ppfM'et7 SMSpeMsetf?'. Mais elles ont pour résultat aussi de délimiter tout
autour de la glande mammaire un système de loges, qui sont surtout bien déve-
loppées sur sa face antérieure, mais qui existent aussi sur sa face postérieure
(fig. 764 et 776,8). C'est dans ces loges (/bsses ~~Mscs de Uutif:~ que se lasse le
tissu adipeux.
Les loges adipeuses péri-mammaires, contenant et contenu, sont pour ta plupart
indépendantes, condition anatomique qui nous explique nettement ''e double fait,
qu'un abcès sous-cutané reste habituellement circonscrit a la loge ou il a pris nais-
sance et que deux abcès sous-cutanés. alors même qu'ils sont très voisins, se
portent tous les deux vers la peau, au lieu de s'ouvrir l'un dans l'autre. Dans
bien des cas, cependant, les blocs adipeux contenus dans les loges précitées, au
lieu de s'arrêter à la lame conjonctive qui, dans le fond de la loge, n-couvrcla
glande mammaire, pénètrent dans l'épaisseur delà glande elle-même ils s'insi-
nuent entre les lobules voisins et s'étendent parfois jusqu'à la couche adipeuse
rétro-mammaire. Cette dernière disposition nous explique comment H se fait qu'un
abcès superficiel, primitivement localisé dans sa loge adipeuse sous-cutanée, fuse
peu à peu, a travers les cléments de la glande, jusqu'à sa face postérieure,
constituant alors cette variété d'abcès CM &oM~M de c/tew~c, dans laquelle
'feux poches, l'une sous-cutanée, l'autre sous-mammairc, communique))) ensemble
par un couloir intermédiaire creusé en plein tissu glandulaire.

§ IV. V.USSHAL'X ET XKtHS

i" Artères. Les artères, destinées a la mamelle, proviennent d'' (rois sources
(ng. 777) de la mammaire interne, de la mammaire externe et des intercostales
aortiques. La mamMNt're t'K~'Me(t), branche de )a sous-clavicre, est l'artère
principale de la mamelle. Elle émet deux ou trois rameaux, qui, après avoir
perforé les muscles intercostaux et le grand pectoral, se portent ver- la partie
-npéro-intcrnc de la glande et se ramifient sur ses deux faces. La M<«M/Ha't/'e
e.He ou <Ao~ïCt</Me M:/ë~'e!e (3), branche de l'axiHaire, abandonne au côté
externe de la glande deux ou trois rameaux, ordinairement plus petits que les
précédents. A ces rameaux, s'ajoutent parfois quelques ramuscules ) issus de la
Uioracique supérieure (2), branche de l'acromio-thoracique. Les !j</e/'c~a/es,
enfin, fournissent a la mamelle un certain nombre de rameaux perforants,
toujours très courts et très grêles. Ils abordent la glande par sa face postérieure.
Les branches artérielles précitées, plus ou moins uexucuscs, se ramifient et
s'anastomosent entre elles dans la couche celtulo-adipeuse qui entoure )a giandc
mammaire, de façon a former à la surface extérieure de la glande un prcmicr
''éseau à mailles irrégulières et fort larges, le ~e«M ~'t~Ma~'c.
Ce réseau perimammau'e, nettement représente dans ta figure ci-dessous, donne
naissance ensuite a deux ordres de rameaux, )cs uns cutanés, les autres glandu-
laires. Les raMïeaM.E CM<aHes, extrêmement grc)es, se distribuent a la peau et n
ses dépendances. Les )'s~eaM.c glandulaires, de beaucoup les plus importante.
pénètrent dans t'epaisseur de la glande cHe-meme, se divisent et se subdivisent

Fig.777.
Artères dû ta. ma.n~Uc.
A,)namc!<)n.graïh~pec!trai.–(;.t)c)t~'f()p.–D.pf'an()oj.)i.)!ie.–).utd('u)t'h'r,~ran.)d.~r.
I. 1 al'U~I'e mantnnnirc illl('I'W', ~lIi\,lIIt a Lioléricur rlc la c1\g'e thm'uciqm': lo luorrl (>~I('I'lle du SICI'I1HII). 1 II1'a"¡H~
)airfnr.tnh'd4'Ct'tf('ar)('n'.pa<.saH~('!)S)n)('f'!ttr('h~and))('e!ora)<'<)afacpprufun(k't)t')asku~!(.)"n
supcrit'm'r.(;)'a)t<'h"
!a))cf)C'S)K'(<t)'a)t[t's.af)0)'<fa)t(fat).'u))f!ft'j);u's«)))0)'di))(ft't)<artfrcfhtn'aci'ju
))LUK)i'aci<csujK''j'iRMr('ar!'rt'thcracif~up H)t'ricur<'M~ mammaire externe,ate:df'uxr.'unca~i"
aL~n~in)eHc,–i.t,cereh'vas('uhLreen)f)ui'anU'ac'o)e.–S,S.[~'nx!'a'ncaux~H'o)ena~<h'shdercu-.kde't1.
axiHah't'.

dans tes cloisons conjonctives inLc)'tobuhtirc8cL,Rna)Gitinn~ s'engagent. <!a))s)~'s


lobules, on ils se rcsoivcnt.cn un réseau cftpi))ai)-et.['èsscrt'e, dont, fesmnim's
entourent les acini. Ce ?'e.se~M ~ë~'t~etKeM~ présente ta plus grande anatogie avec
celui des glandes en grappe, ordinaires, tcHes quciagiandc sons-maxiHaireet la
gtandesubtinguaic.
2" Veines.
Les veines, issues du réseau capittaire prëcitë, se dirigent vers )a
face antcricnj'c do ia gtande, on elles forment, au-dessous de ta peau, un réseau
targcs maiHcs, très visiiue pendant )a période de lactation. A ce réseau aboutis-
sent encore les nombreuses vcinuics provenant de ia pean. Sous i'arëoic, ics veines
superticieiies se disposent ordinairement en une sorte de eercic, complet ou incom-
p)ct(fig.778,6),connusonsicnomdec~'e/eue!)!eM.r<)'e//«~e?'.
Lcréseausous-cuLanedelamamcHc communique tapement:, cn.Jtaut avec )c
rëseau superficiel du cou, en bas avec celui delà paroi abdominale. Les veines nui
en émanent suivent le môme trajet que
les artèresles unes, se purent. G!) de-
hors, aboutissent a ta veine axiUairc les
autres, obtiqnant en haot et en dedans,
se rendent a la veine mammaire interne.
A ces veines snpcrficieHes, veines prin-
ripatcs, il convient d ajouter on copain
timbre de veines moins importantes, qui
se dégagent de )a face prpfonde de la
~!ande et se jettent, après avoir traverse
les plans muscutaircs sous-jaccuts, dans
(es veines intercostales correspondantes.

Lymphatiques.
3" Les lymphatiques
de la marneHe se divisent en trois grou-
pes les tymphatiques cutanés, les iynt- 3 &B.
phatiqnes gtanduiaires et ies iympha- f·'i_ ~us.
tiqnes des canaux ga)actophore.s. L~maLnh'~n!~t:n):n'<~)h'.r)h'utK't''nut!.

a. ~,y?Kp/if<<!<Kes c?t<aHes. tym-


f~cs ''n<itt~
phatiqucs cutanés tirent leur origine de l, mamelon. *.i. (111"111.cf¡.
la peau du mamcion et de l'areote, on ils M<mt~")<)<'rv.jtt'.m'ttt-t-m.m-'t.<'<) ~s
('('n'Ie \c~il"'U'\ il., Ilallrr.
forment, dans ics coucitcs profondes dn
derme, un riche reseau, d'autant plus développe qu'on se rapproche davantage
<)u mamelon. Ce réseau dermique est constitue par des canaux votumineux. mais
très irreguticrs de forme et de dimensions i) reçoit, des capittaires tymphatiques,
qui proviennent, tes uns de iacouehcpapinaire du derme, tes autres des fotH-
cutcs piteux et des formations g)andu)aircs de Pareote. Les troncs et troncu)es qui
en ctnancnt se dirigent vers te tissu ceHutairesous-cutane, ou i)s forment un
(teuxiè)nc plexus, (}ui, en raison de sa situation au-dessous de )areote, prend te nom
dep/e.KMS soMS-arfo~e.
)). /)/M~/ta<~Mes <K~M~<es. Deux opinions sont en présence au sujet des
t\mp))atiquesdc[ag)ande mammaire Les uns (~H)K\t:)!,Ko).Es-fKorr.
C)iEK;))T«x,SEnnn:s)placent ['origine des tymphatiquesdans les espaces p~ri-acineux,
tout n côte des etements sécréteurs tes autres (L\X);n.\xs, L\mtt; et Co\xH ensei-
gnent~ au contraire, que les tymphatiqucs ne pénètrent pas dans le tobute et, de
ce fait, n'ont avec les acini que des rapports médiats. Les recherches récentes de
)tHt:cn (t894) confu'mcnt pleinement cette dernière manière de voir te système
'tes lymphatiques gtandutaires est tout entier e.K/<'H-/«<'K~wc.
H est constitue, du reste, par deux ordres de cavités (KRc.\cu) des espaces ou
-acs et des canaux proprement dits. Les sacs /)/M~/<H~Mes, ordinairement de
grandes dimensions, s'apptiquent contre tes tohutes, mais sans pénétrer jamais
dans tour profondeur. Leur paroi est uniquement formée par )'endothe)ium carac-
téristique, découpe en feuiHe de chêne on en jeu de patience. On rencontre parfois
des tohutes qui sont contenus tout entiers dans un sac )ymphatique, mais ce sont
!a des faits tout a fait exceptionncts. Le ptus souvent, les tobutes gtandujaires ne
sont qu'incomplètement recouverts par les sacs. Un en voit même qui ne sont en
rapport par aucun point avec les sacs )ymphatiques. Les CMM«<~ /</H~/«<es
~'op?'emeK< <~<<s, qui communiquent largement avec les sacs, occupent, comme ces
derniers, les espaces intertobutaircs. Ils sont de dimensions variables, très irrégn-
liers de forme, alternativement rétrécis et dilatés. Ils ont la signification de canaux
cottectcurs pour la lymphe qui provient des lobules gtand~itaires. Leur structure
n'en est pas moins extrêmement simple ils n'ont, comme les sacs, qu'une paroi
endothéliale et sont entièrement dépourvus de valvules.
Envisagés au point de vue de leur terminaison, les lymphatiques glandulaires se
dirigent vers l'aréole, en suivant le même trajet que les canaux excréteurs, et se
jettent dans le réseau sous-aréolairc.
c. L~M~Aa~Mes des ~o;~c<opAo)'es. Les lymphatiques des canaux gatac-
tophores sont des vaisseaux volumineux, avatvutés, cheminant d'arrière en av.mt
parattèlement aux canaux galactophores, dans l'adventice de ces canaux, toujours
à distance de lit membrane propre. Ils se rendent, comme les lymphatiques glandu-
laires, au réseau collecteur sous-aréolaire. Chemin faisant, ils s'unissent les uns
aux autres par des anastomoses transversales. Communiquant largement a fcor
origine avec les lymphatiques g)andu)aires, les lymphatiques des galactophorcs
communiquent aussi, à leur extrémité externe, avec les réseaux cutanés du mame-
lon et de t'aréotc. Une injection poussée par le mamelon remplit, en effet, des
réseaux lymphatiques lobulaires très éteignes, fait important, qui nous cxphfjuc
bien le développement des abcès du sein à la suite d'infections à point de dép;))'t
cutané, dans les cas de crevasses du mamelon (UECAuo).
d. Mo~e de ~'Mn'H~MC'M des ~mp/ia~Mes MM~M~M'es. Le réseau sous-
aréolaire, comme nous venons de le voir est te rendez-vous commun des lympha-
tiques mammaires, soit cutanés, soit gtandufaires, soit satellites des canaux gaiac-
tophores. A son tour, il donne naissance a deux troncs, quelquefois trois, ou même
quatre, qui se dirigent en dehors du côté de l'aisselle. Ces troncs atteignent bientôt.
le bord inférieur du grand pectoral, le contournent d'avant en arrière, entt'f'nt
dans le creux axittaire et s'y terminent dans un groupe de ganglions (voy. t. Il,
j6'y~e~<?7y~<Mc) qui se trouvent situés sur la paroi thoracique, à ta partie
inférieure de l'angle dièdre formé par la rencontre des muscles pectoraux et
grand dentelé.
Outre les troncs lymphatiques précités, qui aboutissent aux ganglions axiHair''s
et qui sont décrits par tous les auteurs, la mamelle nous présente encore un
tain nombre d'autres lymphatiques, qui se dirigent en dedans vers l'extrémité
<
interne des espaces intercostaux, traversent ces espaces, pénètrent ainsi dans !c
thorax et se jettent alors dans les ganglions mammaires internes. Ces lymphatique-,
signâtes depuis déjà longtemps par Cnu[Ksn.\xK, HuscuKË, [h'm'L, Auxou), JfH.\u:,
ont été injectés tout récemment (1890) par HtEFFEf,. On peut les désigner sous t<'
nom de ~Mp/ta~Me.s HtSMMH~M'es thèmes, par opposition aux précédents (lui,
se dirigeant vers l'aisselle, constituent les ~/Mtp/«~t</Mes MMHtMtCM'es e.r~'HM.
Leur origine n'est pas encore nettement élucidée les injections sus-indiqu~'s
de HtEFFEL, cependant, paraissent établir qu'its naissent de ta partie interne ')<;
la glande mammaire et peut-être aussi des téguments qui la recouvrent.
A I)rol)os (k'sh'mpha.tiquos
i\ propos (les cuta.tiHS, nous fbt'uns
(utaliés, nous (lu'iiii cot't.a.m
tel-on" t'cmu.rquo!'qu'un nombre (t'entre ~K
coi~Laiii noiiil)i-c
peuvent, franchir tu ti~nc nu;((iMo t;~ aboutir tUnsi a.ux giln~tions a'citta.ircs du cotu opp"
(HiEFt'E~). Um' disposiHon so!))bta.))te existe sur bien 'tes régions et nous l'avons signa.tec pt"
hijLUt. pour les tytnpha.tiquos ~e la verge. En cf) qui concerne la menotte, otte nous explique
ret.ont.issonont. possible d'un neoplu.stne de cette glande sur les ganglions a.xitta.ires du en).'
oppose. YoLK.~Axx en :i rapporte un exempte, qui est on ne peut plus demonstra.ti)' u, cet en.jn~
Il s'agit d'un noyau ca!'finon)<ttoux qui s'était devcioppc sur )a. partie interne <tu sein gauche
qui, tandis (lue les ganglions axillaires du cote ga.uc)te étaient restés indemnes, a.va.itueten~ij'
l'infection de ceux du c'c droit,. L'cx~nen histologiquo rc\'u)a, du t'cste. <)ue l'infection gan-
gtionna.irc uta,it, exactement ()o )a. jncinc nature que )<), tunicur primitive.

4" Les nerfs de la mamelle, abstraction faite des filets sympathiques


Nerfs.
qui se rendent a la glande avec les artères, proviennent de trois sources t" des
deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième intercostaux 2° de la
branche sus-ctavicutaire du plexus cervical 3° .des branches thoraciques du
jttexus brachial.
Ces nerfs se terminent vraisemblablement t° dans ta peau, ou des corpuscules
()ePacini ont été signâtes par KpAcsRCtpar P.\cixoTTt (Her/s .s'e)t}:t/s); 3° dans les
fibres musculaires lisses de t'arëote et du mamcton (?te/s M:o/eK)'.s); 3° sur les vais-
seaux (Ke)'/s t)C!so-nto/6M?'s); 4° sur les éléments propres de la glande mammaire
(K~S S<'C)'eM)'s).
Le mode de distribution des nerfs glandulaires, comme aussi leur mode d'action
sur la sécrétion lactée, nous est encore inconnu. WtXK~n, qui a. étudie les nerfs
de la mamelle sur ta lapine et sur la souris, les a vus se rendre aux vai-seaux et
aux canaux excréteurs d'un certain volume, mais il n'a pu les suivre jusque sur
les acini. Nous ne savons donc pas s'il existe ici, comme pour les autres glandes,
des nerfs scct'cLeurs indépendants des nerfs vascutaircs ta chose est probable,
mais non encore démontrée.

V. L. )
Caractères physiques.
d" Le lait, produit de sécrétion de ta gtandc mam-
maire, est un liquide opaque, btanc bteuatre, de saveur douce, d'odeur fade, de
densité voisine de 1,030, de réaction très tegercmentacide.
Il est constitué par un liquide parfaitement transparent, jaune ambre comme
Je la tymphe, tenant en suspension P des gtobutes butyrcux, dont te diamètre
v.iriedelu-atO u-, et qui paraissent enveloppes d'une membrane atbumino'fde,
la M~M~'aMe /«~)/o~Me, dont t'existence est d'aittcurs contestée 3° de tines par-
ticutcs de matières protciqucs a t'etat de granulations de phosphate tricat-
riquc en suspension a t'etat de grains extrêmement tms. C'est ce phosphate qui -<'
'impose au fond des vases, dans te.squets on a abandonne iongtcmps du lait a t'abri
d.'s germes extérieurs on voit ators se former tentement une couche parfaitement
btanche de phosphate trihasiquc pur.
Composition chimique.
2° Maigre te nom))rc très consideraht'' de reciterches
dont le lait a été l'objet, sa constitution chimique n'est encore que très imparfai-

'm

Ka.u.
t''u)ent connue. On trouvera ci-dessous tes analyses de lait de femme en'ectu'k's par
certain nombre d'auteurs

S~5.
Grince.
Xilti.'icsa.tbuminoidcs.
Sut-rctieiait. :).)3
0.2~
TtLtY
S(i.
"i
S.S7
m.HOLETJOLY
8~.8
~.H
:)
O.tS
tttEL.
St-.M
<-<
a.~
U-
a. J/a/t'J?'es a~MMUHoMes. dans le lait, maigre les ani''ma-
Il parait. exister
t'uns cuntraires de certains antcu)'s, ptusiours matières atbummuMcs, savon' ta
«~ëNic, <jui se coagute sous i'innucn'c de ta pt'esui'e et de t'acidc aceLique, entrai-
~ant un peu de nuctëine (pour te but. de femme les phenuxx'nes sont beaucoup
plus compliqués) 2° ta, ~c/a~MMUKC, coagulable par la. chaleur, et qui existe dans
le petit lait prépare a. froid par simple séparation de la. caséine 3" une matière
albuminoïde capable de fluiditicr l'empois sans le saccha.rilicr, la. </(ï~<c<02</Mtssp
de BjscuAm' 4° enfin des corps très voisins des peptones et peut-être d'une cons-
titution identique.
b. ~/f{<te)'es ~asse& Dans le lait abandonne au repos, tes matières grasse
forment une couette blanche, surnageant le reste du liquide c'est ta. o'eMte, que
le barattage transforme en 6eM?'e. Le beurre est constitué a peu près exclusive-
ment par des corps gras, dont te mélange est, chez ta. femme, plus fluide que chex
la vache. Ces corps gras comprennent de l'oléine, une proportion élevée de pahui-
tine, de la caproïnc, de la, caprine, de la caprytine, de la butyrinc, un peu de stéa-
rine et de myr!stinc.
c. ,S'MC~e ~e <6!t'< OM ~c~se. Cette substance cristaltinc, blanche, dure, un prn
sucrée, solubte dans t'ca.u, pour formule C~H'~0~ -)- JPO. Ette provient <k
l'union, avec élimination d'une molécule d'eau, d'un glucose particulier, la ~s~c-
(ose, avec la glucose ordinaire ou sucre de raisins. Dans l'aliment comptct qu'est
le lait, la lactose représente seule la grande classe des hydrates de carbone.
d. ~a~'eres e~i''ae<<ue.s'. Le tni). renferme encore des traces d'urée, de creati-
nine, d'alcool, d'acide acétique, d'acide lactique, etc., etc.
e. Sels ~M <<M' Voici des analyses des sets du lait de femme que J!u~;)'; a
ctlectueesau cours de ses bel!cs recherches sur la nutrition minérale. EUes ont.
trait a.
Pousse.
Soude.
deux échanti)!ons

Chaux. l" SUJET


0.78
S'-SUJHT
0,1

(iot'O!
Ma.gnesie. 0.2:! 0.2G
0,33 0,3t

CNMC.
0,08 0,06
Oxyde 0,OM3 O.OOM
An)t\'dt'i()ophosphori()uo. 0,47 0,47
0.43 O.tt
principe que les variations dans la composition minérale d~'s
DuxoE a. pose en
t~itsdes disperses espèces animales étaient paraHetcs aux variations de la compo-
sition minérale de t'organisnic entier des jeunes animaux.
consuttor. ~u sujcL de ):L ma,n)c))o chez ['itonn~o et. chox )a. fcrmnc LAXGHn, Ue~e)' </cH
A
M):~ ~<c/e<. </<r M!c/if~M(', Dcnk. d. Wicn. Aka.d., i8a) LusciHvA, Dt'e ~))M<owc </<
)))H))M{. H)'t;sf(Mse)t, MuUcr's Arch. t'. Ana.t.. )8M, i)uv.\). (J.). J~' !nf;n)e~o!t e< t~e Mtt o/'o~t',
Tit. Ptn'is. t8fit HEK.\<G, Bu) Be!f/. :M)' jVn;'p/<o<. (<<;)' H'Ct~L .M:/c/)Y/<se. Arch. J'Gyi~.ik..
)8T),– 8cn\'A),BE. f/e~et' ~e<'j)foM&at! </< M;7c/tA-i<ryc~c/<e)), Arc!), f. rniiu'. An:).t., )87~:
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jU<7c/t.s'eo' Wurxbur~. )877; !'fX\RU, A'o/esy)OM;'se<i')'A <tM/o;e t/M~~OM/ef; <f;'ëo/H~'e.s', iitdL
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imp. des Se. do Sa.int-Put.OMhours. !88) )))'nF.T, A'o/e.! Mm.ma«'M sM;' ee;a;e.; ;M)'cM~
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<MeMpap~/eKM/!M;'e/f<Mf.'</«c;'(',))outsch.Z(!its~)n\)'.TJjici'n~'dicin,t882;–Tu.M.Me<7<v<
~M;- ~/)x<o.~e;e </e!' M'ett/. N;'M.s7<<)'/<.s'e, Ai'(' i'. nukr. AttttL, ]St<2: ~tu~~co. V< ;/i</tft</M
.M/')-e~e~o/a~<Gio)'n. f)o])a.n.Acc;K).<)i~)<~f.(H'<'orifif),).SS.'i:–)<mr.sc!(«')~t«/.
t/f)'.S'a~/e~/t'e<~)7~e?!,M()t'))h.Jit.)n'))..i88.NfssHx.t'p&f'</<< )-'c;7t«/«f/t'te~<«'fM(/fM
.Wt<c/M/Mxe<~e//e)!,Art;h.)'.nnkr.A[M).)88(i:–C~EX.~t't7/«)'t<o;<.)f.f</i.(.s/u/.
.U)7e/«/rSM. X!(;LH[!'s f!cih'ijSC, )887 P.\(J)\')TT). Co~&. c//a .f/<<f//f< /~<</M.<« c/«'f~/<M
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.c<e<'M<o)itMe<'coseHe~~Ht''fin)<t('«.r(;h.p.)..S('no~i<-h'LXH~St<X:–)<nKt.
f/Mg~«eX pOttï/.S' )'e~/<«.K )'f'L;i7<t;'f. et ~«.f ~C<K'<V</t.SY<0<i.S'</('A' C~OCf' '< .)'<
T!i.<te)'.i.ns~8<)0;– UrcLEttT.A'<Mf/e/s'/o/a~c<'c</ut;,f/M/«;u)itj).;))ic)'t!M;–
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)'i:i'~oxE, C'o~<)''< <eo;'t~ </('«' «<f<n~Hio t)t ~M e~fo /'«t'o </t ~o~«!«.s//« «t;<(.«7< f'runj'su
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!n<;d!co, )889 Wu.f.tAMS, /'o/</H!n.<;e M')'t .~e<ff< )'f'/<'<'F;:c<- /« M;«;m;~ cr/Y<c; <;«(/ </t'f-/c
~)/jeMtO:< o/' «eo~/f~M: /o/H .~<y)f'<'y)«MtMf)W!/);if;M!w«)' .s/t'«('«v'A')<jui'n.~f.\n~t..t.XXV.)89)
–TKSTLn\A'o<e.s'~)'<<)i<.Y<i'/e~~<<'t<'Mef'<t;Y</(;o/ff'<'t'('/te;/f</<'H<tf;c.it))H.S~c.~Anthi~'j~
j'.tris, 18Si S'nt.KS. ~h)~ cA')'. f/e /M M:(fMC</< K~iinh.
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.<<<«'? ~e/y/tta)h/o~ni~)/iM:H)';7<</</)Y;<~f'<<ï.s'MH</«'t/<f, Lo S~erifUL'nkL));.)8')~: –fioxxHT.
/~e ;t/MtMH:o'<!C A/c/t/c c/c;' Û/<<u~p;!tf ;f. /)y/f/f'<)t<?. A)H!)K~s. u. !t~Kr's )'hni."S!' 'k'~
ANitLu. )~uhvi''k.. t892;– HA~DKf.HHHX.U'ef/o'c t'/t/c<.<<f</))f/<'<<<«'<t//)t'/v/;f~'<t'<'
.M/ Anat. An< )SM:
!jt<o<x, ~e /'e.M<e<fc<' <<M' ef«f//e.< ('H /)««;< (<t.< /'«c~t'f.s'c/ /< <
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'«;)f/c
;/)aw«:a/<'e, C. R. Acad. des S< t894:–MK~~ru.7~/Mf/<<tA7"s'~<<s't'M'<f<t~M/)/«//f~MM~
/'< .y/s/M/c ma~M~'e, Jout')). (h' )'))<tt.. t83t:
<OftC)i, An<it. Anx.. Xt. i89<! K\us. /tt /<
.Scx'tn'r. ~<). /<');'«< ~f /«'<)<' w<<c/<
t'o;) .U'7c/t/t'«/<' <<< c~M ;<;<<.<
/«~o. AUttL Ht't'tc, t8St! )nnsR!H.\f[). /!('f' '7c<t A'«/<r/f/ t/cr .)/'<<"t«;'f«'«f«' /«'<<;
)/<'M.fc/t<t, AntiL (futLc. t8'.t8:–1')!<)!, /)('</< 0~/f/t't' /f/~f'/<</<)/<w~f/<f//«*.An.tt.
H.'ilc.)8S8;–)h:xxHHHR('J'cc'</<'K'<(V..(/e''J/f'~h't<'ro<\</ft<!<f';f/f)/t\An~t.)it'fh-.)8!
-S~:)HCKEL! ~t'f/)'. :;< .t/O~tO~. «.M''('/t. </<'<)'M!f;/< ~/<f/</<('/<f';<.U<7c/'<<Mt'Xt'd;-r))t'.
f.ut'phu).u.Ant1)ropo)., )89i):– Sr[CKH~.X<f'.7<)/<'f/('<U<7<tf/<w.Ar'')).f.
toi).)'.
.\n.)t.899.LL)V.
\(\xen<;ui'c.ausuj);[dM~n)MN!~t~isu''nunt~r.Lii't')h',<!nf~n!)h~'L~rhrxtJ!t!t~<)!ritEH.
f('~c;'<<'Mn;)M/.C)'<,7f/<'<7')LdctAc.~).i)n)).S.)h)'-)~[';r'.th)Ui'i;.iS)~i:–))A'<l'Y;-)Ui;,JuurH.
<nat.:)nt)PJ)ysiu)..)872:–tt\HTt.\c.~f'~t'f'<'<<<<<<'J7<<<<')/f
</['<'<o; Th. f~itUt~'o.
t.S~i: GoUEf!t\!X, 7~Yt/ .s'~<' les mnMP/s' .«/tM«ir'«~'t' Th. ~t; P.n'i.s. )STT:
\iicho\s Arcit-, 1878. L LXXt)), p. ~urrA. Arrh. dcT~coh~h-. )882: ))AS~T.
)8S!Htt')f,[!u<x~).~h'):[S))i-
«/'<M«'e<~<"<'m~)HfMM<f<«'<iHmc<)'(''t'.T)i.'h')'a!'i-.
t~:h:nrK\stK~
C"
r.~nMn'hj.)882;–(..DH~t''tr)if.).KT.uU.<)c)i[Sur.d'nthrt'))..)SS:Hm\.)!))t!tr!.t<<.
Antt~i)))., )88S )!L.\xC)).\)<t). -S~ M« c<M f/' /<'<MfM/«' f'/ ~'t; /« .s'f'/Mf/<w f/<'< h~<w<t'<
;M~M;<tï/<?.<, (}u)f. ()e )a. Soc. ()'An()u'up.. iS8.i !)n )H':)n:f/)' «M f~.s <'CMt'ïtY/</f<6A'
A('f<W<<i))i<tS8(i; –FAL\HLLE.Uf'<ft;f<'</f/«~<H)"7'r.)!u)<)~Stt)'.d'Authr«p..
~t'Mf''
t.sSti;–H[)\u'[):t'i)Hos.ntC<).Xc~N.)8SC:K)(.K!:uE)!.<:i')ttj'!th!.t'.<n;ik.)!)sS<i:–t'K
IsSt7 l:uw.wos: l'lailos. metl. \cws, lSSfi \u:enmerc. (:utralrl. Iv-n;il:nl.. 113ti
1'. ue
~)\K) t, /~<'<t' 6VM ~/<' po/yM~/M' c/<< /</ /<?w//«'. (.<«'. ttt~<). <h' t'.tri~. )S}<7 i) ~SK'! X.-is!r)u'.
Htjinuiosit-. )S90; i)E\x<G. ~tf;' )<tfft.<e/)/. /'«<M'Y'i<' M/ M<<r t7c<< /'<c')''<"f. A)rh. f.
.\nU)ro[)., )890;– H\'H!.T. /«« t'o« ~&/</M)M</«'. Arrh. t. Anthr.. ).S'.H: –T~srr). A')/<'<
"M <'H.s f/e MffMe//<' ~<f'7Y<i<'< Xu)). <)); )<t Sfi'. ))')<thn)j< )SS~, Lu.'n. <7f r</< /t"~r<
.f*<t/M<s7M', ), Anthrop~tc~ie. [S'S.

ARTtCt.Ktt
LA ~tAMELLH C.HEX L'J)U)H))-;

L'homme possède, comme la femme, deux mameHes pectorales. Ces deux


inameHes ont la même origine embryonnaire que chex la femme et, jusqu'à J'age
d~ treize ou quatorze ans, evotuent. de la même façon. Deux ou h'oisjour~ âpres la
n;(is-u)cc, et. cela pendant den~ ou trois semaines, e!tcs produisent un tiquidc
i));ine))âtrc., connu sons le nom de lait des nouveau-nés, i'uis. e))es restent a peu
[Hts stationnaircsjusqu'à l'âge de la puberté. A ce moment, e})es deviennent !c
-:i~~e d'un travait intérieur, qui se traduit par un gonnement plus ou moins dou-
i~jm'enx et par l'excrétion d'une peUtc quantité de Hquidc analogue au cotostrum.
A).)is, tandis que ce travait aboutit chez )a femme à la formation d'un organe par-
f.tiL il avorte entière'ucnt eneK )'hommc la g)amte, après cet cn'ort impmssant
vers une organisation supérieure, revient à ses dimensions infantiles et les conserve
durant toute ta. vie. Chez l'enfant, le sein masculin est un organe non encore déve-
loppé chez l'adulte, c'est un organe atrophie, un organe rudimentaire. Il mesure
a peine 20 à 23 millimètres de largeur, sur 3 ou 5 millimètres d'épaisseur.
Telle qu'elle est, la mamelle de l'homme nous présente, quoique avec des dimen-
sions fort réduites, les mêmes parties fondamentales que celle de la femme, savoir
'1° un mameton, de 2 ou 3 millimètres de hauteur sur 4 ou S miUimetres de diamètre,
susceptible de présenter le phénomène de thélothisme; 2° une aréole, circulaire ou
elliptique, de 20 à 25 millimètres de diamètre, plus ou moins garnie de poitg,
possédant comme chez la femme des tubercules de Morgagni 3° au-dessous de la
peau, une couche de fibres musculaires lisses, occupant à la fois l'aréole (~K~e/e
<M'ëo~aM'e) et le mamelon (M:MSC~e MMMM'~a~'e) 4° une couche cellulo-adipeuse,
dont l'épaisseur varie suivant l'embonpoint du sujet; 8" enfin, un petit corps glan-
dulaire, aplati en forme de disque, d'une coloration grisâtre et d'une consistance
fibreuse.
L'examen histologiquc nous révèle l'existence, dans cette glande mammaire rudi-
mentaire, de canaux galactophores, courts, étroits, peu ou point ramifiés, s'ouvrant
au sommet du mamelon par des orifices minuscules et se terminant à leur cxire-
mité opposée par de petits renflements pleins. Nulle part on ne trouve d'acini bien
caractérisés.
La présence do mamelles rudimentairos chez lo mâle est un fait consent dans toute lu, -cri~
des mammifères. ]) nous paraît rationnel d'admettre, avec D.~tWtN, que c'est ià un fait d'ata-
visme et que primitivement les doux sexes, le mâle comme la femelle, ont pris part à t'athtitc-
ment dos nouveau-nés. Une pareille hypothèse n'a non que de très naturel. Actuetfomcntenruru
ne voyons-nous pas un certain nombre de poissons, de batraciens, d'oiseaux faire cciurc tcn
œufs pondus par ies femelles ? Ne voyons-nous pas encore, chez le pigeon (UuKT<;H) et peut-ctrc
aussi chez l'ibis d'Egypte (MiLNE-EEWAnos), le mate, comme la femelle, sderetoi' dans son ja.tMt
un produit particulier, assez analogue au lait, qu'il dégorge ensuite dans le bec de ses petits.
Mémo dans la classe dos mammifères, chez les didelphiens, nous rencontrons quelques espèce, où
les mâles possèdent aujourd'hui encore dos rudiments de poches, indices manifestas qu'ils '~Ht thj
autrefois porter'les petits comme les portent actuellement les femelles.
Enfin, il n'est pas inutile do rappeler que dans certains cas, assez rares il est vrai, mais par-
faitement constates, on a vu l'appareil mammaire du mâle présenter lo même développement
que chez la femelle et sécréter du lait. Le fait a été noté chez le bouc par Atus'ro'rt;, par GEOt t'MY
SAtNT-Htf,.UM et par quefquos autres observateurs. I) a de même observé chez l'homme. non pas
seuioment citez des sujets qui présentaient dos signes plus ou moins accuses d'hermaphrodi~nc.
mais chez dos sujets parfaitement conformés d'ailleurs. MunA'ret PA'nsstER, dans tour iu'tic)c
MaMe~M du Dictionnaire en 60 volumes, rapportent l'histoire d'un marin qui, ayant perdu -a
femme et se trouvant on pleine mer avec son enfant encore à la mamoiio, cherchait a le tran-
quilliser en lui présentant le sein: au bout de trois ou quatre jours, il vit ses mamelles se HunOer
et sécréter du lait. HuMHOLD, dans gon voyage au nouveau continent, a rencontre un tabeurcur
dont les mamelles, dans des circonstances à peu près semblables, se mirent il sécréter du fait.
Cet homme avait un enfant qui était nourri par sa femme. Celle-ci étant tombée ma!.i~c< i·1
ayant dû interrompre l'allaitement, il prit )ui-memo l'enfant et lui donna le sein. Peu à ncu. sr.
mamelles augmentèrentdo volume et sécrétèrent du lait en quantité suffisante pour lui por~n~.ttrc
de nourrir pendant cinq mois.
Nous no pouvons, pour l'instant, indiquer les conditions dans lesquelles les mâles ont ct'-sc
d'aider leurs femelles dans l'allaitement des petits et, de ce fait, ont vu leurs mamelius r-'atro-
phter, comme organes devenus inutiles. On a pense que ce pouvait être a la suite d'une di'Ni-
nution dans le nombre des petits. Une pareille explication est tout hypothétique sans doute:
niais elle n'est pas irrationnelle et mérite d'être signalée.
CHAPITRE V

P Ë R {T 01 N E

Le péritoine (~sp~6-o- de ~p! autour et. -r~N, tendre, qui se tend autour) est
une membrane séreuse, tapissant a la fois les parois de la cavité ahdomino-
pelvienne et la surface extérieure des organes qui y sont contenus. H a pour fonc-
tions, tout d'abord, de facHitcr le glissement ()c ces organes, soit sur la paroi, soif
sur la ptupart des organes voisins. D'autre part, par !cs nombreux repHs qu'i) jette
-oricur surface, il les maintient en position, ne tcur permettant que des excursions
jx'n étendues, ou mémo de simp)cs mouvements sur p)acc.
La séreuse ahdomino-pctviennc nous est en grande partie connue. En étudiant
~) effet, dans les deux livres précédents, les organes digestifs et genito-urinaires.
nous avons décrit, a propos de chacun de ces organes, fa portion du péritoine qui
'y rattache. Nous avons donc étudie cette séreuse partie par partie, et il nou-
suffira maintenant, pour avoir une notion exacte du tout, de reunir méthodique-
ment les descriptions ëparscs dans les pages qui précédente Cette description gcn'
r.))c et synthétique nous montrera que le péritoine, comme toutes les antres
~t'cuses, constitue une seule et unique menthrane, partout continue a cHc-meme.
Après quefques considérations générâtes sur la séreuse pcritoncate, nous etu
'fierons successivement
P Son /?'e< et ses ra~joo!
'2" Sa coHS~t/M/;oM <:H<on:~Me;
3" Ses f<e~Mj; et ses M<
f. –CoxstUËftATIOXS (;)!XHKA<.ES

1" Disposition générale du péritoine. La séreuse abdomino-pch ienne '<, de


tîntes les séreuses viscérales, la plus vaste et la plus compliquée. Tandis que tes
.nttres séreuses, t'arachnot'dc, les pièvres, le péricarde, u'cnvc)uppent ])uur ainsi
'fitc qu'un seul orgarfc, !a séreuse péritonéale est en relation avec une foule de \i–
'')''ros, qui sont très disscni)))ab)es par leur fut'mc, )cur \'o)u)nc, leurs moyens de
fixité, leurs rapports avec tes parois de ta cavité qui les contient, etc. Aux un'
'iiMme t'itëon, !c péritoine fournit une gaine a peu près comptctc aux autre:
'~)))me aux reins, une simple lame de rcvetcnicnt, s'etatant surt'unc de teurs deux
<'s sans prendre contact avec t'autre. D'àutres organes ont avec la séreuse dc:-
'.tpports moins étendus encore. Tels sont ]a vésicule séminale et i'ovairc )a vest-
<'()<' séminale, qui n'est t'cvctuc par elle qu'au niveau de sa base; i'ovairc, qui lie
est rattaché que par son bord antérieur. )fatgré cette comp)cxité, réelle et pro-
f'~idc, le péritoine nous présente dans sa disposition générate tous les caractere'-
des membranes séreuses, telles que les a déunies BrcnAï c'est un sac sans ouvcr
turc, enveloppant, plus ou moins les viscères abdominaux et pelviens sans ]cs rece-
voir dans sa cavité,
Pour prendre une bonne idée de la manière dont se comporte le péritoine p.-n
rapport à la cavité abdominale et il son contenu, ngarons-nous pour un instant
que cette cavité soit dépourvue de séreuse et qu'elle renferme néanmoins tous
viscères, chacun d'eux occupant la position que nous lui connaissons, chacun d'p)!\
r.
se trouvant rattache a )a paro! abdominale, soit par des H~'amcnts conjonctifs on
musculaires, soit par ses vaisseaux artériels f't
veineux. Supposons maintenant qu'une main.
armée d'un pinceau, pénètre dans ta. ca\-i~
précitée et recouvre d'un vernis toutes les Stn-
t'aces qui s'offriront à ette, c'est-à-dire ')" i~s
parois ettes-mcmes 2° la partie de )a surface
extérieure des viscères qui sera libre dans la
cavité: 3° enfin, les pédicules ligamenteux ou
vasculaires qui s'étendent du viscère à la paroi.
Nous aurons ainsi, t'opération une fois to'nn-
néc, une couche de vernis partout continue.
d'une part revêtant par sa surface extérieur
les parois abdominales et les viscères .')\cf
leurs pédicules, d'autre part déHmitant p:)r s:)
surface intérieure une cavité parfaitcnu'nt
close. Eh bien, cette couche de vernis mince
et transparente, qnc Fon peut facHemcnt -e
représenter comme étant une membrane, <t
i'ima~'e, toute schématique )nais asscx cx:)rtp,
do la séreuse péritonéaie.
2° Distinction en deux feuillets feuillet
~79. viscéral et feuillet pariétal. Ainsi CNteinin.
Lept''t'Ko'nc, citez DtOtnnic. vu~ur te péritoine, analogue en cota a toutes k-
une coupe vcrUco-medianc du t.t'oac sércuses, comprend deux portions t'nne p.i-
fsc~mct))fh'0t).<tcin coupe).
riétatc, qui tapisse les parois de ta cavité
~<p~)'oia))(!omi))!dt'antet'ifU)'f.–&,pin'oi
:th()~n)))m)t'pf)s~)'icu)'f'c,(Hapt't't~m' abdomino-pctvicnnc; t'autrc, viscérate, qui
<it)if.–f',<'s)<))!)!tc.duod~[)U)n.–< s'étale
pancr~it~f,in(('~ti)t~)'(''tc.cuiontritns- sur la surface extérieure des visc!'n'
v<'t'<-<<onitio-pchi<'tL–rectum.– Ces deux portions sont habitucttcmcnt dé-.i-
<f.si<syn)p)n'-cpu)L)i~)H)p.
),t',t~)'i(otnc'j(a['i~!t! ant~ric'ut'ctposh'
t'i<'U)')~)'itoim'd)n)))t)'a~n)titiqu('3.pt''ri- gnécs, la première, sous le nom de /'<7/<
t<n)K'ht''jm))[[uc~Y<'c3',li~a)~fn)suspt'ntiftn't'( pfH'të~, ta, seconde, sous le nom de /'eM;7/~
3",))}.;an)CHCorf)n:u)'f'4,m~socu!on).r~n~-
vo'sc.– ,~mndt~))ptoon.–('j)i]'<~cn utsce?'a/. Le feuillet pariétat et te fcuittct i-
S:~U'<t-))~pniqm~–y.arr~'t'c-citvitcdcst'')))-
p)oo)i' ,m~s<'ntf't'<H.m~so('utonitio- cérat sont réunis ensemble, sur les point-- tes
jx')\if;)).–)0,cut-<)c'-SfC\f"'tt'<)-t'('c)aL
utus divers, par des lames de mémo natun'
i;n~ainent lés
qui ons;ainent
ilui ligaments ét
les liriaments tes pcclicules
et les pcdicutes\'ascutairesetqui,en s'étendant ~I~~
vasculaircs et dui, en s'étendarU d.'
l'un a rautrc, ramènent ta membrane a )'unitc.
3" Quelques définitions. Les viscères abdominaux et. les viscères peh-i~n"
sc trouvent, ainsi rattaches à la paroi abdomino-pclvienne par des replis perito-
nëaux. qui sont toujours très variables dans )cur forme et leurs dimensions, m~
qui tous présentent ce caractère fondamcnta) qu'ils sont formés par d~n~
feuillets séreux, interceptant entre eux du tissu conjonctif et des vaisseaux <'t
se continuajtt, d'une part a.vec te péritoine viscéral, d'autre part. avec te péritoine
pariétal.
De ces replis séreux., tes uns vont de la paroi abdominale un segment quel-
conquo du tube digestif. Chacun d'eux est désigne par un nom, forme d'un
préfixe générique, M~so (de p-Mo;, Mn<teM, <~<t es< aM Ht~i'eK), auquel 01 ajoute
)c nom même de l'organe avec lequel il est en rapport c'est ainsi que le repli qui
rattache te coton ascendant a la paroi postérieure de t'abdomcn est appelé Hip~o-
cd<û)t ~sceM~an~; de même, le repli (lui unit l'intestin grete (~T)-/) la cotonne
tombairc a reçu le nom de më~e)t<ë)'e (~.Mor/'Epo~), etc., etc.

cëres qui ne sont pas des segments du tube digestif, tout


Les autres replis, ceux qui de la paroi abdomino-pctvicnnese t-CHdent aux vi–

le nom de ligaments: c'est ainsi, pour donner deux exemptes, que ceux qui
simplement

rattachent le foie aux parois abdominales sont désignes sous lc nom de ~HmeH~
~tt foie; que ceux qui vont de la paroi pelvienne a l'utérus constituent tes ~a-
MMK<s de ~'M<e!'MS, etc., etc.
Outre les iiga.ments et les méso, le péritoine nous présente encore un U'oisif-me
ordre de replis, qui s'étendent non plus de la paroi aux viscères, mais d'un viscère
un autre viscère ce sont tes <'p)p/ooHs (de /c
sur et T:i'.), je //o«e, qui
.SH;'). C'est ainsi que le large repti péritonéal qui unit la petite courbure de l'esto-
mac a ta face inférieure du foie est appctéep~ooH</a~'o-/<<~Mt~KC.Nous trouve-
rons de même un ëp~ooM(/as<o-sp~cHt</Meentre la grosse tuberosite de t'estomac
et. le hite de ta. rate, un: cptp<oo;t ga.s<)'o-co~~Ke entre fa grande courbure do
t'cstomaccHc coton transvcrseet, enfin, un cp~«o)~(tMc~N<tco-~e<i;'<j'«eentr.'
la queue du pancréas et le hile de la rate.

§ H. Tu.UHr Er nAppottïs

Pour étudier dans son ensembte le mode d'etatemcnt du péritoine, ~uit sur la
parut, suit sur tes viscères, nous te prendrons au niveau (te )ombitif et, suivant
tout d'abord un trajet descendant, nous t'accompagnerons successivement sur la
portion sous-onibiticatc de la paroi abdominale antérieure et sur )cs <)itïerents
organes qui rcmptissentt'exc&vationpelvienne. Puis, remontant sur ta paroi abdu-
minate postérieure, nous le suivrons le (ong de cette paroi jusqu'au bord anteriem-
du cobjn transverse, ~ous )c taisscrons ia po' !e moment et nous reviendrons a
rombitic, notre point, de départ. Cheminant aiurs en sens inverse, nous accom-
pagnerons la membrane séreuse sur la portion sus-ombiticate de ta par"i ah'tumi-
natc antérieure, sur la voussure diaphragmatique, sur tes nombreux viscères qui
uccupent t'abdomen supérieur et nous arriverons ainsi sur te bord antérieur du
cuton transvcrse, ou nous souderons notre péritoine sus-ombitica) avec cetui déjà
étudie dans l'abdomen inférieur ou sous-ombHic<)t. Ce doubte trajet cttectue,
nous nous reporterons au-dessous du ioie, sur )c point uu se truuve )hiatus de
W'nslow et, pénétrant dans cet orince avec la séreuse, nous étudierons )c vaste
divcrticutum qu'eUc forme en arrière de t'estumac et que Fun de-igne generate-
ment sous le nom d'My'e-CM~/e <!c.s ë~~oo~. .\u cours de cette excursion,
très longue et très complexe, nous rencontrerons a chaque pas des parties déjà
connues et seulement quelques parties nouvcUes. ~ous insisteruns surtout sur ces
dernières. Sur les autres, nous passerons rapidement, pour éviter des redites
inutites; nous aurons soin, du reste, d'indiquer par des chiures ptaces entre
parenthèses les pages de ce volume oh le lecteur trouvera des descriptions plus
détaillées.

A. –PtiniTOtNKsous-ûMBfuc.A).
Le péritoine sous-ombitica)s'étate successivement, sur la paroi abdominale antc
rieure, sur l'excavation pelvienne, sur la paroi abdomihaie postérieure:
Son mode d'étalement sur la paroi abdominale antérieure.
1" En partant (~
l'ombilic, le péritoine descend vers l'excavation pelvienne, en tapissant regulierc-

B
Fig.7SO.
Lit pa.rni u.bdo)))ina!o a.nt.et'icut'c, vuo p.n' su- faci' pcritoncu.tc
A,om))i)ic.–)t.v<ss!['.
i,oura)j)!c.<'orftont!<a)'tf:rcotntn[i(';[[of)hiitt'')'(''f'Ct)rdun<h'ta~ciftCO))t)'))tcak(itg:ntn'tt<fittciforjnf'}.
t, -tt'tiire 6))ig)tstriqnc. 5, cttnn) (ttfO'c))). artère sppt'midi~uc.
6, ~ll,ièl,e 7, face postérieure !nusc)f gi-aittl
I)Dstérieure du iiiu5cle grand ili-oil
droi!
dct'~tn)omcn.]'ccomcrtcpiu']cp(~'itot))c.
ff, fosscHc htg'unmtc <tcrnf. &, tossoUf in~ninaip ~avenue. c, fu~scOc i)i~uiita)(' tnternc ou t'usico-puhiottx'.

ment toute la portion sous-ombi]icaic de la paroi abdominale antérieure (fig. 780).


Dans cette première partie de son trajet, il passe en arrière de t'ouraque et des
deux cordons fibreux qui, chez l'adulte, résultent de l'oblitération des artères omhi-
licales. Sou!eve par ces trois cordons, l'un médian (')), les deux autres tatc-
raux (2,2), il forme trois replis fatciformes, les pétées /<MM: d~ pë?'~otMe, qui
prennent naissance au niveau de l'ombilic et, de là, s'étendent en divergeant, jus-
qu'à la partie supérieure de la vessie (voy. a ce sujet, A~CEL, Th. Nancy, 't899). L'n
peu au-dessus de la partie moycune de l'arcade fémorate, le péritoine est encore
soulevé, mais d'une façon moins sensible, par la portion initiale de rarterc
cpigastriquc (4). qui, comme on le sait, décrit a ce niveau une courbe a concavité
supéro'externe.
Si nous examinons maintenant, par sa face postérieure la portion de la paroi
abdominale qui s'étend des pubis it l'orifice interne du canal inguina) (fig. 780),
nous constatons, dans l'intervalle des replis formés par les trois cordons précités,
un certain nombre de dépressions, plus ou moins profondes, que l'on désigne sons
le nom de fossettes tM~MHtf~es. Ces fossettes, au nombre de trois de chaque côté, se
distinguent, d'après leur situation, en interne, moyenne et externe. –La /bsse~
t~MMM~e Mt<e?'He (c) est située entre le repli ,séreux formé par t'ouraquc et colui
déterminé par le cordon fibreux de t'artèrc ombiticate. !i répond a t'inter~/attc
compris entre la ligne médiane et t'épinc du pubis on t'appettc encore, pour
cette raison, /bsse//e SKs-~M&/eKHe ou t)ëstco-~M&teMte. La /*osse«e ~~<M:a/e
moyenne (b) est située immédiatement en dehors du cordon fibreux de l'artère
ombiHcate. La /'oss<*«e M:<yMM:6!<e c.c/e?'H<? (a'), ia pius externe de toutes comme
son nom t'indique, se trouve piaeec en dehors et au-dessus de l'anse que forme
la portion initia.le de i'artcre épigastrique en se portant en dehors et en haut. Elle
repond exactement a l'orifice interne du canal inguinal. A sa partie inférieure
et interne se voient par transparence les éléments constitutifs du cordon spcrma-
tique, qui, de la cavité abdomiuaic, passent dans le canat inguinal.
La connaissance de cette trouve en chirurgie des applications importantes.
C'est, en effet, par t'unc des trois fossettes sus-indiquecs, veritabtes points faibtcs
de la paroi abdominale, que s'échappe t'intestin pour constituer les hernies dites
inguinates, et nous voyons immédiatement qu'on peut divise)' ces hernies, suivant
ia fossette qui tcur iivre passage, en trois grandes variétcs: la /<e)')t<e ï'H<yMtM<t/c
tM~'Me, la /«?7'M~ !M~MMK:<e )MOt/eH~e et la /tei')ite u~MtMaJ'e c~c~erMe, s'engageant
chacune dans la fossette de même nom.

2" Son mode d'étalement dans l'excavation pelvienne. En abandonnant la


paroi abdomina)e antérieure, te péritoine se jette sur la vessie, dont il revêt la face
postérieure et la partie la plus étcvéc de ses faces tateraics (p. GiO). A droite et a
gauche du réservoirurinaire, )o péritoine vésical se rënëchit sur les parois tateraies
<)e )'excavation pelvienne et, après les avoir tapissées de bas en haut, passe dans
la fosse itiaque interne il la revêt dans )a pins grande partie de son étendue et, à
sa partie supérieure, se soude au péritoine CtCcat.
A )a partie postérieure de la vct-s-ic, te péritoine se comporte diHcremment chez
Fhommc et chez la femme. C/te-: ~<om?He (fig. 779), après avoir recouvert la
base des vesicutesseminaics dans une étendue de )0 a )5 miUimetrcs (p. 717), it se
jette sur le rectum en formant )c cul-de-sac vésico-1'ectal. Ce cut-de sac, qui repré-
sente la partie la plus inférieure de la cavité abdominale, est timite sur les côtes et
en haut par deux petits replis de forme semi-tuuairc qui, comme le cul-de-sac lui-
memc, s'étendent de la vessie au rectum ce sont les replis (~e Douglas, désignes
encore quelquefois sous le nom de /H«'H/sp~M:f)'s t~e la vessie (p. 610 et
(ig. 520,8). CAc~ la /cMM~ (fig. 781), le péritoine en quittant la vessie se ref!e-
chit sur t'utérus, en formant te C!<Me-ssc t'estco-K/ft'tn (p. 836). t) rencontre ordi-
nairement t'utérus au niveau de l'isthme. Uc ta, se portant de bas en haut, il tapisse
la face antérieure du corps de t'organc dans toute son étendue, arrive à sou extré-
mité supérieure ou fond, la contourne d'avant en arrière, s'etafc ensuite de haut en
bas sur sa face postérieure, rencontre ta paroi postérieure du vagin et, après l'avoir
revêtue dans une étendue de )5 a 20 millimètres, se rënechit sur le rectum en for-
mant le CMMe-sac <'ec<o-~a~Mta~ ou CM~-dc-sac de /)OM~~s (p. 836 et ng. 697). A(
niveau des bords latéraux de t'uterus, les deux feuillets përitoneauxqui tapisse))
ta. face anténeure et la face postérieure de cet organe, s'adossent l'un à l'autre c
tous deux, ainsi réunis en une lame unique se portent transversalement en dehor
pouf venir se fixer d'autre part sur les parois latérales de l'excavation. Ce sont !c
M~<MHen<s ~M'~es (p. 8)8), avec tours trois ai)c-
rons ['a~o'OM SMper:eM?', envetoppant la, trompa
(p. 808), ]'<M'?'OM~M~'i!'eM?', recouvrant; te )iga-
ment rond (p. 8t9); t'6ft7e)'o)t pos<ë~MM~ revétan)
a ta fois le pédicule de J'ovairo et les deux liga-
ments utero-ovaricns (p. 81'!). A )a, partie posté-
rieure et inférieure de t'utërus, tm peu au-dessus
du cut-dc-sac recto-vagiuat, [c péritoine fcrm~
deux replis semi-lunaires, l'un droit, l'autrc gau-
che, qui, partant de )a région do t'isthmc, se por-
tent sur )a. troisième, la deuxième ou )a. première
vertèbre sacrée ce sont les )'ep~ </<? Z)OM<y~s ou
~a)HeM<s n~ë)'o-sac?'fs (p. 822 et ftg. 697,9). ~)or-
photogiquement, ces rcpHs utdro-sacres prcsctt-
tcnt. ia plus grande analogie avec tes rcpHs, ci-
dessus décrits, qui unissent la vessie au rectum.
~s en difterem:, cependant, en ce qu'ils sont ptus
résistants et qu'its renferment, entre leurs deux
feuittets séreux, un paquet, plus ou moins développe de nbrcs muscuiaircs tisses,
qui constituent pour l'utérus un vëritabte tigament post6rieur. On rencontre assez
fréquemment, un peu en dehors du repli utero-rcctat, un deuxième repli, le )'e;<
M~o-~o??t&S!'?'e (p. 8M), qui, se détachant, de la face postérieure de t'uterus, a
on '10 mHHmètres au-dessus de t'origine du précèdent, se porte en dehors pour
venir s'insérer sur )c côte correspondant de la cinquième vertèbre fomhaire.
Arrive sur ic rectum, te péritoine rcvct tout (l'abo)'d t& face antérieure de ce
conduit, puis ses deux faces ]atera)es (p. 223). ~'ous rappefjcrons, a ce sujet, que
la séreuse n'est en reiatiou qu'avec ta moitié supérieure de ta première portion du
rectum (tis. 198). La moitié inférieure de cette première portion et toute ta. portion
anatc n'unt aucune reiation avec te péritoine.
3° Son mode d'étalementsur la paroi abdominale postérieure. Au-dessus du
rectum et de l'excavation pc)\'icnne, )c péritoine tapisse de. hn- en haut, la paroi
pos~ncurc de i'abuomon jusqu'à )a. hauteur du cô)on transversc. Si cette paroi ne
présentait aucun visct'rf, )a séreuse s'y etatcrait d'une fa~'on simple et regutierc.
commp il le (ait su)' la paroi antérieure. Mais e))e y rencontre, sur )c milieu, !e
jëjuno-itëon et, sur les cotes, tes portions ascendante et descendante du :ro-.
intestin, f! se soulève a icur niveau, de façon a les envelopper dans une partie ptus
ou moins considérable de leur drconfcrencc
/i.
PHnr<'())XH.u.;jL'xo-)LH.Y~,A~:sE\TK)u-Au.)C)uno-i)eon, le péritoine fournit une
gaine a peu près comptète, il te revêt, en effet, sur tout sun pourtour, son bord
postérieur excepte. Au niveau de ce bord postérieur, tes deux feuiitetspëritonëaux.
qui tapissent tes deux faces iatëraies du conduit s'adossent, t'un a l'autre, en for-
mant. ainsi, en arrière de rintcstin, un Lirgc repli, qui vient se fixer d'autre parl
sur ta, paroi postérieure de la cavité abdominale, suivant une iigne obiique qui
détend depuis ]c côte gauche de la deuxième vertèbre lombaire (!)n.s;)e duodenc-
jcjuna)) jusqu'au côte interne du caecum ce rcp)i, c'est )e M!MeM<o'efp. )48). i~-
inescnterc est donc un vaste )igamcnt, dispose en sens sa~itta), qui retie te jejuno-
iléon à la paroi postérieure de )'abdomcn. Tandis que sou bord antérieur présente
exactement la même )ongueur que te
jcjuno-ifëon, auquel il se fixe, son bord
postérieur ou vertébral, beaucoup p)us
court, ne mesure que 16 a '18 centi-
mètres. Ce bord postérieur répond suc-
cessivement, en allant de haut en bas
fit;. 78~!) 1" au cote interne de )a qua-
trième portion du duodénum 2" au
duodénum tui-meme, qu'il croise, en
tneme temps queFartere mesentcrique,
;)U point de jonction de la troisième et
de )a quatrième portion: 3" a !'aorte
.ibdominaic 4" ;') la veine cave et aux
vaisseaux Hiaques primitifs du cote
'froit. Le mésentère~ comme tous tes
tueso, se compose de deux feuiHets,
~un droit, l'autre ~auebe, eta)es )'un et
i autre sur les faces iateraiesde j'éven-
tai) vascutaire du jejuneo-Heon. Ces
'teux fcuiUets.qui se séparent en avant
j'<urenvc)opperl'intestin, se séparent
.mssi en arrière pour fuir ),~ )i~nc
)uedia))ects'eta)erde dedans en ()e)tors n

--N)' )a paroi postérieure de la cavité


abdominale. Nous tes suivrons sepa- Lc~ntt't'u)uns<~)oh~<'nt<'r'u'l))tct')m'
a))!(";rr<('tio"'h'<a)))u-!t:).nhh']).n'tic't''
apri·; r:··,aiun :Is= la plu; ::r~m;L· ~r.trlie :L.
tonent en commençant par te droit. t'ink's~in~h'.
.<t'<'ttttt.r'tn:)a-<'f-)x!.H)). ('<'))'<)) h'.))t-'v<'r-
J''Hrn.mr t))turr DL' M~sH~T~tU! )')~u- ll. Ct.lnn IIC~e('llIlanl. E. e;.lol1 ¡Iill'I;(.I, ¡"II. F. j"'jtl~
num. (i. pOl'lioli 1('luiliah. nlr ril;"oll. 11. ~nilli:· du
dutHLf)''nu").
)i))XK i)L t: H(:);t 'n' DL' CÙLUX ASCEXn.\XT. 1. l¡ol'd po.kl'i(~Ut. du nH"~c'IIII"I'I~.
C'i)Ul'j~ Ju 1I1I~~('I1-
I~cfeuiOct droit du mésentère H'I'e. :i, II1I~S"ctlioll ;'l.t~I'llÍiaIlL S. ml~f)('t,lüli Il'ans\"('I'
di~. 782), après avoir revêtu de dedans
–mi'i'w!ii<!i~(')i.t" ~.u)"<nfn[~:t!!io-pchipt).
al"I;'I"" il¡:¡'(lIt~ III'jlllilh-p.
7. m'eli'I'l'. '.1. arlin·

') dehors [a partie moyenne de t'aorte ~tgtt~)'<tf'.

;d)(tominn)c, la veittc cave i))f<~rietu'c )c)t.<o;)s.)'t))'f)~)'c,)' v.)i--sc;mx.-pt')')nn-


Hqucs, ta partie inférieure du rein droit, tes artères et tes veines cotiquesdroites.
arrive a [a portion ascendante du gros intestin, constituée en bas pa)' te c.ecum.
''«haut parie coton ascendant.
a..ht ~m'eaM (/M e;)'cM?H, te péritoine, dans ta grande )na)"rite do- ras, rcc'ruvrc
)')r~at~c sur tout. sun p()urt'jur (p. t93).i''tnsraron)ont. ta-rt'nsct'urtnct'n arrière
do c:fcmn un rep)i plus "u moins d<e)<:)pp<\ te le rattactx' ;') la
?H<M<?c<v('MW. '{ni
i~c itiaquc. Hnnn, dans des cas ptus rares cncurc. cHc passe tout simp)(')))C)tt sur
t.) iacc antcricurc de t'orgat)C et )applique ainsi contre t'aponevrose itiaqne. Sur
appendice ca'ca), te péritoine se co'nporte cxactctncnt comntp sur ooe anse d'i))-
h'-tin grë)c (p. 't94) it t'entoure sur presque tout son pourtour et, s'adossant a lui-
n)')ne au niveau de l'un de ses Lords, il tonne un véritable )neso, te H!cso-a~
-~ce, qui rattache le conduit en question, d'une part, au cote interne du c;cun),
d'autre part à la partie tout inférieure du mésentère. Rappelons en passant que )<
mésentère, en se rëHechissant de l'intestin gréte sur le caecum, forme deux petits
rcplis spéciaux, lesquels dëterminent i'apparition de deux fossettes, la /oMe/~
cœca/e sMpë?'~M)'e et là fossette ca?cs~e !M/'ë)'etf)'e (voy. p. 't95). Kappetons ehco'f
qu'on rencontre assez ft'équemmcnt, la {M<
tic postérieure et snp6rieure du csccurn~ a~
niveau du point ou te péritoine se reftëchit d'
la fosse iHaquc sur ce dernier org.ine, une <j)
deux autres fossettes en forme decut-dc-sac, h':
fossettes )'ë<)'o-cœca~ (p. 196).
b. AM )M~ea:M du cd~on ascendant (fig. 78~;
le përitoinc, abandonnant la paroi pour se jct.f';
SLI1' cet
sur CCt organe.,
01'~an(' 1`CVCt successivement sa
revêt SiICC(',SSIVCrnCllt Sa far'~
f7lf'n
interne, sa face antérieure et sa face externe
Puis, il se jette de nouveau sur ta paroi
abdominale, La face postérieure du côlon, res-
Fi~?83. pectec comme on le voit par la séreuse, re-
Le fncso-Rppen~/cc e~ Jc.s <!cu. ~~cUt's pose directement sar les organes sous-jacc)))-
c~PCOLÏcs supcricï.u'c eL intct'~cut'c.
C'est lit la disposition ordinaire on ta rcu
t,Ctfcnn'2~!tp[fcnd!iccc!!fcaL~t'!gt)'cn
bas. 3, it~on~ëri~)t6 en tmuL 4~ !n6scut.6!'G. contre 64 fois sur 't00, d'après T)t)!V).;s. l')H-
–~méso-appendice.–6,t'pj])iit6o-nppcndi-'
cu)an'c.–7,i'osscttocn'ca)ci))r6ricu~oni)6o- rarcmcnt, le péritoine forme au côlon ascen-
.tj'pcndicufairc. S, J'ossct.te c~'c~te Stt{'~r<ct))'c.
dant un court mëso, te Mesocd/o~ <M<?eH<~</
(voy. p. 208). Au delà du côlon ascendant, le péritoine, devenu pariétal, s'étatt
d'arrière en avant sur la paroi iatératc droite de f'abdomen, pour vcmr -.f
confondre avec le feuillet déjà décrit, qui tapisse la paroi abdominato antérieur~

C. F[!U)LL)!T GAUCU); DCMHSj!XTÈ)U! l'Ë)UTO[XH Ut.' CULOX DHSCKKDAXT ET DU CoLOX t).)~-


t'KLVtRN.– Le fèuillet ~aMC/te dit mëseM/o'e, après avoir tapisse de même de
dedans en dehors )c muscte psoas, l'uretère, les vaisseaux spcrmatiqucs, !a partit'
moyenne et inférieure du rein gauche, les vaisseaux coliques gauches, arrive a ht
portion descendante du gros intestin. )f se comporte différemment, sur le co!)
descendant et sur le cûton itio pctvicn.
a. /tK M<uMM ~K c~~K descendant, le péritoine enveloppe ce conduit conurK-
il l'a déjà fait pour le coton ascendant. Le plus souvent (7S p. 100), il se cun-
tente de revêtir ses trois faces interne, antérieure et externe, sa face postérieure
reposant directement sur la paroi abdominale. Plus rarement (25 p. 't00), il fonm'
au conduit un court mcso, le ~tesocd~M ~esceH~s; (p. 2)0).
b. /tM M~eaM dM c~/oM ~o-pc/CK, le péritoine se comporte comme suit. Sur la
première portion du conduit, entre la crête iliaque et le bord externe du psoas
(fig. '784), il présente ta même disposition que sur le cûton descendant. Sur toutes
les autres portions du coton itio-petvien, it se comporte absotumcnt comme ')u'
t'intcstin grete: il revêt successivement la face supérieure de l'intestin, son bord
antérieur'ou bord libre, sa face inférieure et, s'adossant a tui-memc au niveau du
bord postérieur, il forme un long et )arge repli, le M~soe~~OM ~M-~c~ï'eK
s~MoMe (fig. 784;6), qui vient se fixer d'autre part a la paroi postérieure de la
cavité abdomino-petvienno. Cette insertion pariétate~ très irrëgutibre mais entière-
ment fixe, est représentée par une ligne deux fois coudée sureHe-memc, en fonne
d'tS' par conséquente qui s'étend du bord externe du psoas à la face antérieure de la
troisième vertèbre sacrée, là oit commence,le rectum. Nous rappellerons, en pa'
sauf, qu'au voisinage de i'inscrUon pf)t'i<~n)c (in coton i)io-pe!icu, au )ti\Y'a« <jc
t'artèrc itinq'spt'imiLivf' gauche et, un peu nu-ttcssus de M hifut-RnUon, se h'ouvc
on orifice circutah'c qui nous
conduit dans une cavrtt' en
forme d'en ton noir: c'est; la /'os-
xe~e ï'K<e?'s<s'H!oï~e (p. 2U et.
784,7). Aude!) de la por-
fig.
tion desccndant.e du coton, le 1

o~rit.oinc, devenu pariétal se


( exactctttcnt comme
ompo)'t,e
sur le cote externe dacô!on
~cen()an)::it8'eta!cd'arrict'e
f'navant, sur [a paroi taLcrate
n.iuche de t'abdomcnct vient
se confondre avec le feuUtct,
))recëdcmmentdccrit,qui revct
h)pai'oianLc)'innrc.

PH){)TOtXK or Ci'tLCX THAX:


v):ft.sH.–)!cvenons OMiot.cnant.
~n dedans dcscùions ascen-
dant et, descendant et voyons
''omment, se comporte )c pcri-
hjincan)u\'eaudn<'ô!"ntrans-
vcrsc.
Arrive au nivcaff de fntroi-
-.jeme vertèbre lombaire, te péritoine parieta), représente paries deux feuittets
(troit et, gauche du mésentère, se renechit d'arrière en avant, et de haut en bas
poor se porter sur )c bord postérieur <)uc<'dontransverse: il constitue aiosi
tf feuiHet inférieur d'un targc repti, le Mit'~oco/o~ /f'aHt!C<se(tig.779,4),qui unit
ia portion transvd'scducùton :))aparoia))d<')))in;dc['ostc)'i<'m'c.
))ans ce trajet, te feni)tct droit du tncs<'))t'r<' rc\'<t )a f;)C<' <'<))-r'pu))');i))t'?
ta face inférieure) de la troisième portion du duodénum. ).e t'enittet :~auc!)e
t~vet. de même. dans sa moitié antérieure ou dans ses deux tiers antérieurs,
).t quatrième portion ou portion ascendante de'-e même duodénum, et nous
i.ijtpeHcrons a ce sujet qu'i) forme sur te Hanc gauche de ce conduit deux petits
n'ptis fatciformes. circonscrivant deux fossett~'s: ee sont )es /'o.s.«'<'s </«oJ<o/cs,
qnet'on distingue~ d'après (enr situation, eu supérieure e( intérieure fj<. )49
.-ttig.i3t).
\u niveau de t'ang)c duodeno-jejunaL point on se fait la soudure du duo-
d~'numavec !ejéjnno-i)eon et ou se trouve t'extremite supérieure ou racine du
fx~sentèrc, les deux fouittets droit et gauche de ce dernier rcp)i, jusquc-)a entière-
ment indépendants quoique adossés t un a t'auLre, se fusionnent en une tame
unique (fig. !32), qui constitue ta partie moyenne du coton transversc. Juste au
oiveau du point, ou s'effectue cette fusion, sur le dos de t'angte duodeno-.j'junat,
trouve dans certains cas (une fuis sur six sujets environ) une nouveHe fossette,
/se~e ~ModëH<j-je/MHa~e (p. tôt).l.
feuiOct infurieu)' du mesocoion transversc est donc constitue par )e feuiHet
Le
dt~'it et te feuiHet gauche du mésentère, réunis t'un à t'autrc au-ttessus <)e
t'angte duodëno-jejuna). Ce fcui))et, en atteignant [e bord postérieur du cufon
transverse, revct d'arrière en av~nt la Face inferfeure de cette portion du gro."

Fi~.78.').
L.GnxjsocôtoJtt.ra.nsvo~'so.vu'f'unhaut.
t, c'[on h'ansvcrsc, avec '-a t'andc museuiau'f auf~t'o-tnfct'f'GtH'c. 2, tttdsocj~tf ~MNsrcr~ e~h- asc<'))');ft)L
(j,duo<~tmfn.t'n'ccfi\<)t'j)!n~))~f)~it'f~f){''))a)tf;ttc.–7.j6jnno-[t~on.–8,ni~scn~rc.t'cffffft'of~t~.r~nt
avcc~sot)m~sf)cofon.–4,c6!ondf"if<;n<jff.n~a~f!c~snttNfésoc<tf)t).5,insertion coti')uc du~)':ut<f<j'ipt<)f)!h-
G, duodénum. arec (J" (·piploon ga51.I'(}~h{opafi{lIw. 7. jéjuno-ih;on, 8; mé5ent~l'e. U, ('cÍIJ droit. lu. rrio
galJChc. JI,foie, él'jgn(~ en Iraul~. l't\'I'ul-c, avcc 12', ligament l'hl'(~no-coIÍquc. I:l, pancl't!as. ti, aol'1c'.
t~, veine cave n)f<t'ictu'c. itt, vaisseaux m'5('i]t~t'tf)ucssu~crtCtn's. i7, psoas. f8, paroj ah~oNHtta~c.

intestin et arrive sur son bord antérieur. Nous le iaisscrons ia pox)' )''
hicftt.ôf:
)nomcn(. nous sommes arrives, du reste, & ta iimite postf!t'icu:'c de no!re n'i~))
softS-ombificaJe.Nous ic retrouverons tout à t'hcure, et) terminant )a dcseri)))iot)
du péritoine sos-ombiHcat.

t<. !')~UTOi~)'; srs-mftnuc.u,


Sinous reprenons )o péritoine à t'omhitic et si nous te suivons in:untcnan) ~'n
sens inverse, c'cst-a-dirc de bas en baut et d'arr!cre en avant (ng. 779), nous te
voyons d'abord tapisser toute la portion sus-ombiHcate de la paroi abdotninrd''
antérieure et, de ta, passer sur la face inférieure de la voussure diaphragmatxju'
1° Au niveau de l'ombilic. Au niveau même det'ombHic, H est sou!e\e, rhcx
le fœtus, par la veine ombi)ica)e et, chex l'adulte, par le cordon fibreux qui a
remplace ce vaisseau. Cet obstacle apporte au libre étalement de la séreuse a pour
résultat la formation d'un vaste repli, oriente à peu près dans le sens sa~tt;'),
qui s'étend de la paroi antero-supcrieure de l'abdomen a la convexité du ~'ie et
qui constitue le <'«y~MteH< SMSpCM.seM~' de ce dernier organe on le désigne c))~r
sous le nomdc~M<aM~<M~6't7o?'Me(p. 279). Ce repli ligamenteux, de U)nn~
triangulaire ((ig. 786), nous présente deux bords, un sommet et une base 1" un
bord supérieur, convexe, qui s'insère successivement, d'abord sur la paroi a))')~-
minatc à partir de l'omiuh'c, puis sur le diaphragme; 3° un bord inférieur, con-
cave, qui se fixe a la face convexe du foie; 3" un sommet, tronque, qui rcpom) n"
côte antérieur de )a veine cave inférieure; 4° une base ou bord libre, qui s'étend
obliquement d'avant en arrière et un peu de gauche a droite, depuis l'omhith'
jusqu'au bord antm'iem' du foie. C'est précisément, le fong'dc ce dernier fjord et
()ans-)'int,erva)te des deux feniHeLs sët'eux~ que c))C))ih)c !a veine ombiticaic ou )c
cordon fibreux qui la
remplace chez l'adulte
ce cordon fibreux (fig.
7S6,S), ainsi enveloppe
;),n' le péritoine, consti-
it)cte~t~~MteH<?'OMd~M
/'oM ou ~~<meM< Aë~a/o-
~m~t7/csi! (p. 280).

Sur le diaphragme

et la face supérieure du
foie. Sur )c diaphrng-
nie,)cperi(.oine Lapissc
d'avant, en arrière ta face
i))f(!ric)U'cdcco)nusc)p,
;'t (h-oit.cctagauchedu
h~amcnLsuspcnscurJus-
Fi~.7S{i.
(ju'au niveau du bord
Le iigiun~nt. susp~'nseur ()u fuie. vu j~u' sit t'.icc dn'ttc
~ost, trieur du foie. La, il (<<'W-A'C/tt't<;<t/t<f).
descend sur )c foie en f,diaphragme, ~ri~ncdhaut.–T.tiennent !-H!-)K.u!n!H!p.n'M f:[eo
constituant le feniHct droite.( et;)'.feui)h~)M''fi('urctfpud)..tintMt'u<'du h;:amc!tLf~muairt-.
su- –~hoj'<);'G'i)<rtt'tU'd«f<ic.<}itCC)t'n't''t)~'))t;)ppOt'taK'<'t<'<tiat')))a~«K'
périeur dn /t~f(?KeK< co- 5,vcintif<ni))ii!eak')).MiM)ie.–7.~rdm).-S.(~h)!nar.ij))<m!)
~:tSh'o-hc])ati)]HC.–tC,)oc<'oU)"[;i un"))''tr<'sàdr"it<'dut)~:mn-t~tts-
<vHa<?'e(p. 281) et. des j'fnscur.–H.jmt'0)ahdomm<dcan)t''t't<nc.–t~.tachts.–).i~.ca\
Hb(tûtnini)tc.–t4,ai'm')c-ca\it~dc~t'pi[u(]m'i.
(h'UX ~t'~ameH~ ~'«H~M-
/?'<?Â'droite), gauche (p. 282), S~; rcnëctussant niors d'n'rierc en avant, H tapiss''
la face supérieure du foie jusqu'il son bord antérieur, contourne ce bord et, après
ravoir contourne, s'etate d'avant, en arrière sur la face inférieure du viscère.
3" Sur la face inférieure du foie. Sur lainférieure du fuie, la séreuse
face
))eritonëato se comporte dinercmment sur la xone moyenne, sur la zone taterate
droite et, sur la xone taterate gaucftc (p. ~84).
;t..9K?' zone /a/o'a/e <yaMc/<c, c'est-a-dirc a gauche du hite, te péritoine revêt
i~utu'rement, d'avant en arrière toute la face inférieure du tobc manette du foie.
Arrive au niveau du bord postérieur, it te contourne de bas en haut, s'avance sur
ta face supérieure du foie dans une étendue de quelques tuittimetrcs seuiemcttt y et
teucontrc la Hgno d'insertion !tepatiquc du fenittet supérieur du filament coro-
n.tirc. Se rëftecbissant alors en arrière et s'adossant a ce dernier fcuittet, il se porte
vers la paroi postérieure de t'abdomcn en constituant te feuiHet inférieur du /«~-
)<!CH< co?'OHMM'e (moitié gauche) et du /)'~f)MCH< ~aH~K/«<?'e 28t et
</«!«'/<<' ('p.
ti~. 247, B). Arrive a. !a paroi abdominale, il se reftecbit une dernière fois, cette
)"is de haut en bas, pour tapisser le diaphragme et devenir ainsi péritoine parie-
ht. Nous ajouterons qu'à sa partie la plus interne, immédiatement à gauche de
t'epiptoon gastro-hépatique, il rencontre t'œsophagc (voy. p. '~3) et descend sur
lui d'a))0rd, puis sur la face antérieure de t'estomac, ou nous )c rctrouveroos.
tj..S'«r la ~o/xe ~/ëf'a/e ~'f~<?, c'est-à-dire a droite, du hite, te péritoine tapisse
d'' même la face inférieure du foie, y compris la face titu'e de ta vésicule hitiairc
( j). 3)1), jusqu'à son bord postérieur. La, il se réfléchit en
bas et passe sur ta paroi
~hdominate postérieure, en constituant tcfeuittct inférieur du //(yMWCM< co/'OHfM/'<?
(moitié droite) et du ~«ysmeK< ~'MM~M/<we ~'c~ (p. 281 et Hg. 247, A). En attei-
gnant la paroi abdominale,ce feuiUets'ëtatc sur de nombreux organes (fig. 788),
qui sont en allant de dehors en dedans '1° la partie du diaphragme qui est situ~;
au-dessous du iigamcnt triangulairedroit; 2°)a face antérieure du rein droit, dax~
sa partie snpero-externc scuiemcnt (~~??teM< /tejt?a~-)'eMf~); 3" ta face anLerieu)'
de la capsule surrenato (p. 6S7); 4° (a face antérieure de )a deuxième portion du
duodénum; a° la face ant~-
g
rieure de la veine cave in-
férieure. Au niveau de t:)
partie inférieure du rein
droit, ie péritoine se refhL
chit brusquement en avar~
et se porte vers )e bord p~s-
tërieur de ta portion tra))--
vcrsaie du coton, en consti-
tuant une partie, tapa )'U<'
droite.dufeuitJetsupërh'u!
du m~socôlon t)'~n.'sr<'r.
(p. 209). Rappctons, en pas'
sant, que le mesoc~t~)t
transvcrsc donne naissanrc.
a chacune de ses cxtrenn-
tes, au moment ou il va se
continuer avec le perituin.'
des cûfons ascendant et d'<-
ccnuanL, aaeux petits rcphs trtangutau'cs, comme un disposes horizontalement et
aur tcsqucts viennent se placer: sur celui du côte droit, la partie correspondante
ju foie (.SMS/eM/acM~MM /te~s<'<s ou ~s)HeM< jt')/M'e)K'co-co<Me d)'o~); sur cchn du
c~1Cé bauche,
:otë l'éxtcéniité intérieure
gauche, t'extrémite infi~ricure de ta
la rate
rate (.SMS/eM/acM~MHt
(s2sslenlaczllzcnz llez2y;s, ~~a)/)ei'
MeHts, ligtcmn.ul
p/M'eO-CO~MC ~MC/M OU ~~HCM< p~M~'O-eO~~MC, fig. 787,4).
c. tS'M~' ,30He moyeM~e, c'cst-a-dirc en regard du hi[e, )c péritoine revêt In
face inférieure du foie jusqu'au niveau du sillon transverse et, du siHon du ('nn<'d
veineux. La, au lieu de se prolonger, comme sur les deux zones précédentes, jus-
qu'au bord postérieur de t'organe, il se reuechit, en bas, s'applique sur ie cut~
antérieur des nombreux canaux qui forment. le pcdicufc hépatique et gagne !;<
petite courbure de l'estomac, ainsi que te bord supérieur de la première portion
:iu duodénum, en constituant !c feuillet antérieur de t'e/M~ooM ~<ïs/?'o-/<c/M/<'
ou pe//< ep~~ooM (p. '113 et iïg. 789). Nous verrons bientôt qucUc est la pr')\
nance du feuillet postëricur.

4° Sur la face antérieure de l'estomac. Le feuillet peritoneat.qui constitue h'


[cui))et antérieur du petit epip)oon arrive sur ta face antérieure do )'cstomac au
niveau de la petite courbure (fig. 788). t) s'ctatc sur cette face, la recouvre dans
.oute son étendue et, arrive a ses h'mites périphériques, se comporte comme -'nit.
a. EM /tNM<, au niveau du cardia, il se continue avec le feuillet peritonca) <)ui
.apisse i'œsophage(voy. p. 93).
b. ,'< ~'o~e, au niveau du pytorc, il se continue de même avec tcfcuiHct'pu
'cvet la face antérieure de ]a première portion du duodénum.
c.MC/ au niveau de la grosse tuberosite, le péritoine qui revêt laf.)'
antérieure de l'estomac se comporte dinereimucnt dans la regi~'n qui est. ptacee en
regard de !a rate et dans )a région qui est ptacee au-dessus. y'H <y~t
)'epc'H~ s i)
rencontre les vasa brcviora(voy. A~nKmLnr.tK) et, s'app)i([Hant
~c<?'<e,
sur leur cote antérieur, il se porte vers la lèvre antérieure <)u hile de la rate, en
constituant fefeuiffet antérieur de t'ep/'p/oOK </as~'o-s~~H~:<e(p. tto). Puis, se
reftechissant en avant, il tapisse successivement ~(ig. 78'.)) )a partie anterieurf de

Fie'.78S.
L'c[)ip)<)()!tgast)'o-hcpiltitjuc.U))at'itfi[ct;imtft'iHm'oap'ast)u)<<;n<ent<)u)<'ir.
t.tobcdroit.–2.lohp gauche.–3.tt~tecanc.h)!ti''Spi~ci.v~i't'anspat'cu<'c:t)r.Ttt't-j'ipio~n
l:a.<tro)~'pat)<tuc.estomac,(htOdt'tun)).–T.xon('<)ct''ptpt~on~as(rt)h('paUt)t!c.c'm)cn:t!tt!(n''Ht'u)pdn
toit'. /ff'
8. yonc absott)!n<'n[ h'at)5pa<-<'nt~ du nn'tnf cpiptoo)), ne con)''nant ))i ~at-anx. ni ~)a[-<sc (/ï<nt
')i~a)nct!tt)t'')tator~'))a).–tO.rcittdtoit.–U.cap'utcsun'~oatfdt'oUt't-i<'(t)<'tnttah'<):f.~t'«x'ofn!ti-
!!f.J<i~s0)i<]c<'a)~)f't)''c)n'm')]'a])).j)a'!t)iatust!p\\[nsto\<!a"sta)'rn-)'cca~)tt''f't'-p)p!f'on'ï.

!.( face an(,cro-intet'nc de ce dernier organe, son tjord antérieur, sa face externe.
son bord postérieur, sa face postero-intcrnc et son ))ord inLernc, jusqu'à la lèvre
postérieure du hHe. Là, abandonnant, la rate, il se porte en arrière en ton~eant le
''ôte postérieur de fa queue du pancréas et des vaisseaux spteniqocs, attehit la face
.mtericure du rein gauche, se renechit sur lui de dedans en dehors et, arrive au
niveau du bord externe de ce dernier organe, saute sur te diaphragme qu'it tapisse
r~gu!ierement d'arrière en avant. Entre Ic hile de la rate et !a paroi ahdonuttate
postérieure, !c feuiHetpcritoneat que nous venons de décrire constitue te feuiHct
postérieur du ~aHK'K< pos<f?'<eK<' de )Y<(e (p. 366), dont )c /~ameH~ p/CM«-
s~/FH~Me (p. 366) et t'~M/~ooM paHC~'Ja<<'co-sp~eM~Me (366) ne sont que des
~j'endanccs-iM-f/e~s?<s de /a' r~/e, dans ['intcrvaHc qui sépare ('extrémité supe-
rieuredecet organe du cardia. Je feuiitct peritonea) qui revêt; la face antérieure
i"
d~

2 s f'cstomac se porte directement (!e tagrandf


conrbnre a )a partie correspondante du dia-
phragme, en constituant le feui)tetsupericu!'
du /i!'g'aM!eM<M'6Mo-~s<i'M6.Ce ligament
continue en haut jusqu'à l'oesophage les deux
Hga mon ts ci-dessus décrits: i'épipioongastr~)
spteniquc et le figament pfu'éno-spteniqoc.
d. (!'<a:~ .'<!< niveau (Je la grande coo)'
but'c~ le même fcui)]ct peritonea) qui tapii-s;'
la face antérieure de t'estomac abandotHf
cet,
tituant le fcuittot anLerienr de )'<
organe et descend vers le pubis en cons-
g~s~'o-co/t~Me eu ~YM:<:< ~~p/oo~ (p. H."i).¡.
Arrive an pubis ou au voisinage du nunfs
(car te niveau auqucf il s'arrête est très v.i-
riabfe), [f se recourbe en arrière et en bant,
et remonte jusqu'au bord antérieur dn c~un
transversc (fig. 779,8 et 785,5). Il y r~))-
contrc le péritoine sous-ombiiica! que nous
y avons taissë (p. 938~ il se soude a lui, r(
ainsi se trouve etabtic, en arrière, fa conti-
nuité entre tes deux portions sous-ombUicate et. sus-ombilicale de notre përitoin'

G.–)')nTOINK)X1'HmHU«DHL'AfUUHtU'CA\')'t'H))K~fi)'n'LOUNS

Lorsqu'on soufeve [e foie (ng. 788), on aperçoit, entre te si)bn transverse de ~'f,
organe et te duodénum, immédiatement en arriére de fa veine porte et (ht ehfdc-
doqnc, un orifice ovataire, i'Ata<MS «'e ff'tMS~K' (t4), dans icqffc) on <ftt;'od«H
tacitement la pointe du doigt. Le péritoine, qf(e nous avons fuisse a. dessein, d.ms
nos descriptions précédentes, sur )c pourtuur de L'et urince, s'y invaginc de (h'u)tc
a gauche, pour:tHct' former en arrière de t'cstomac un vaste diverticutnm, cotH!))
sous )e nom d'?'e-CMt)t<e des c/Tt/~OHS (fig. 793,7). Ce feniiict peritoneai, ain-i
invaginedansi'hiatusdeWins)ow, en même temps qu'it forme le revêtement
intérieur de'cette cavité, constitue, comme nous !c verrons au cours de notre des-
cription, le feuillet postérieur des trois epiptoons gastro-hépatique, gastro-spfe-
niquc et gastro-cotiquc. Nous étudierons successivement )° t'hiatus de Wiosfo'.v:
2° le trajet du feniHet péritonéal qui s'y invagine; 3° t'arrièrc-cavitc qu'il cireon'
crit. Nous décrirons ensuite les trois epip)oons.
1° Hiatus de Winsiow.– L'hiatus de \i))s!o\v (fig. 788J4 et 790,))) est n))
orifice aHunge de bas et) ttaut, regardant f't droite, nicsto'an!: dans son plus !,ran<!
diamètre de 20 a 3<~ miHimctrcs. )) est iimitc )° en avant, par )a veine porie f't
le choiëffoque ou, ce qui revient; an même, par !c bord droit, de i'epipioo)) gnstto-
hëpatiquc; 2° en arrière, par ta veine cave inférieure; 3° en haut, par ta )';)re
inférieure du foie, représentée A ce niveau parte profongcment antérieur du iob''
deSpiget(~detangurc240);4''cnbas,pnr)aprcmiëreportionduduodënont<')
par la portion horizontale de t'artère hépatique, qui, pour venir se pf.'icer <)<'<)-
t'ëpaisseur de )'ëpipioon gastro-hëpatique, contourne d'arrière en avant !a parti''
inférieure do t'orifice en question.
2" Péritoineintérieur de l'arrière-cavité. -–Pour prendre une notion exacte (ie
la disposition du feuillet periLonën) qui tapisse )'arri('-rc-cavi'e des epiptouns,
ncms
aitons faire deux fois le tour de ccLt.cciu-it.e: la pruniierc fuis, suivant
nt) plan
horizontat passant par )'hia(,us de Winston- !a seconde fois, suivant, un ptan
ver-
ticat passant par ta tigne
médiane ou dans son voisi-
nage.
a. foM?' ~e~'e~~e/oM!
partons du bord antérieur
de !'hintus et reprenons-y le
fcuittet antérieur de l'épi-
ptoon gastro-hépatique que
nous y avons laisse. Ce
fcnittet, après avoir con-
tourne d'avant en arrière,
la veine porte et le chote-
()oque (Hg. 790, H), se porte
de dehors en dedans vers )c
f'ote gauche de t'o.'sophage
et)apetitceourhurcdc)'es-
tomac~cn formantte feuillet
posterieurdet'epiptoonpré-
cité. Arrive sur Pestonlae,
il s'etate sur sa face posté-
rieure et la recouvre dans
toute son étendue. Au )ri-
veau de la grosse tuherosite
(fig.789), il abandonne )'es-
tomac, s'app)iquc sur [c cote
posterieurdesvasabreviora
et, avec eux, gagne te hile
de )a rate en constituant
le feuiHct postérieur de t'e-
~)~o~ </a;ro -s/~eMt'/Kc.
Avantd'attcrptus toin, nous
terons remarquer que, au-
dessus de la rate, dans l'in-
tervatte f'onnri-, entre, tf
-ommet. de cet. organe et t'œsophage, le péritoine gastrique se porte directement
-urte diaphragme en formant, le fcuittet inférieur du //</aH!Oi< y</«'cMf p<t<«',
dont nous avons eLudie plus haut (p. 942) te feuittet supérieur. Du hite de la rate
<~u nous t'avons laissé tout à t'heure, te përituinc
se reftectnt en dcdan.- et revêtI
!uuL d'abord !a face antérieure du pancréas et des vaisseaux spteniques, en con-H-
tuanL le feuittet. antérieur du ~'<yaHiCH<pus/e/eM-' f/e )'s<e (p. !)43). Il recouvre
en'-uite successivement ta capsule surrenate gauche, t'aorte, la veine cave inté-
rieure et. atteint, au niveau de ce dernier organe, te bord postérieur de t'hiatu- de
instow, notre point de départ. Notre prenne)' tour est effectue.
h. PoMr Le ~eM~?~e <OMr (Hg. 793), partons de ta face postérieure de t'estomac
t dirigeons-nousde bas en haut et un peu de sauchc a droite. Le péritoine, arrive
an niveau de )a petite courbure, abandonne l'estomac et se porte niors vers )a tëvn
postérieure du hnc du foie, en formant le feaiHet postérieur de t'ep~oo~ ~as<)'o
Aëj06!<~Me (p. 940). Là, U rcvôt d'avant en arrière te )obc de Spiget et, parvenu :t
son bord postérieur, se ref)e,cbit en bas, te long de )a paroi abdominale. Dans cf
n'fijecaesRenda.n t.,)) re-
couvre tout d'abord, sor
leur face antérieure, ta
veine cave inférieure.
l'aorte et le pancréas.
Puis, se réfléchissant en
9 avant, il passe au-dessus
des troisième et qua
triëmopot'ttonsdudu'j-
denum et se porte vers
le bord postérieur de h)
portion transvcrsatcdu
coton, en constituant h'
feuiHct supérieur du
~e~'oc~~oM ~'a~sue?'.sY,'
(p. 209). Il revêt afû)-.
d'arrière Gn avant )af;)c<'
supërieurede cet intestin
et arrive ainsi àsonb~n)
antérieur. La, abandon-
t,s
45 llallt te
nant coton ~rallSVCI'~f',
IC C()loll transvcrse,
its'adosse au fcui[!etan-
téricur de t'e~p~ooH ~a~-
~'o-co~Me, ci-dessus <)e-
s- crit, et suit exactement
Je même trajet que r~'
dernier, en consumant.
le feuittet postérieur de cet épiptoon. C'est ainsi qu'it.descend vers ie pubis et
retf~onte ensuite vers la grande courbure de l'estomac, au niveau de iaqueHc il se
sépare du fcuiHct antérieur pour s'étaler sur la face postérieure de Fcstomae, d'
nous sommes partis.
3° Arriére-cavité des épiploons.– L'arricre-cavité des epiptoons, circonscr)te
par le feuiHct pcritonëat dont nous venons d'étudier )e trajet~ est, comme on te vuiL
un vaste divcrticuium de la cavité péritoneate~ fortement aplati d'avant en arriÈ~
qui s'éteud en largeur depuis DtiatusdeWinstow jusqu'au hile de la rate c!,o)
hauteur, depuis la partie (a ptus étcvee du tobutc de Spigc) jusqu'à la partie ia
plus déctive du grand ëpipioon. Nous lui considérerons une partie principate et
trois proiongcmcnts, que nous distinguerons, d'après )cur situation, en inférieur,
droit et gauche:
/i. P;urt'tK[')u.\t~f'Ar.R. La partie principaie ou arrière-cavité proprement dib',
se trouve située en arrière do l'estomac, entre ta. face postérieure de cet organe et
la partie correspondante de la paroi abdominate postérieure. On la voit très nette-
ment (fig. 793) sur une coupe sagitta)c de l'abdomen, passant par la !ig))''
médiane.
C. PaoLO~GEMEXT Mt-'EniEUN. inférieur est, t'espace compris
Le prolongement,
entre les deux lames antérieure et postérieure de t'epiptoon gastro-cotique ou
grand épiptoon (voy. ng. 793). Grâce M ce pro)ongcment, t'arriere-cavité des
épiptoons descend, par conséquent, comme t'épiptoon tui-mone, jusqu'au
voisinage du pubis, parfois même jusque dans l'excavation pelvienne.
C. PnoLoxGEMEx'r GAucHH. Le protongoncnt gauche est cette espèce de cut-de-
sac, ordinairementpeu développe, qui se trouve compris entre la grosse tuberosité
de l'estomac et le Ititc de la rate, a, ta face postérieure de t'cpiptoon gastro-spténique
(fig. 809). Il est exactement situé entre ce dernier épiploon, qui est en avant, et la
queucdupancréas (quotqùefoist'épipioon pancréatico-spténiquc),qoiest en arrière.
D. PROLONGEMENT DnoiT: vESTiHULKuKL'AitnjÈttE-CAvrrEDESHm'Looxs. –Le proion-
gement droit (Hg.792), beaucoup plus important que tes précédents, comprend tout
l'espace qui se trouve situé en arrière de t'épiptoon gastro-hépatique. !t représente
une sorte de couloir transversal qui, par l'intermédiaire de l'hiatus de ~Vinsiow,
fait communiquer t'arricre-cavité proprement dite avec la grande cavité pé) ito-
néatc. Nous te désignerons sous te nom de t)e.s/&K7e de ~o'e-cat~e des ëjOt~OHS
~<?'/Mm ~M?'~a° omo~a~s de Ihs. C'est )ajoe~'<e &OK?'se ë~~o~Me de Husc.nKE.
a. ~t'MteMStOHs e< /'o?'Mte. Le vestibutc de t'arriere-cavité des épiptoons, très
développé dans te sens vertica), s'étend depuis la première portion du duodénum
jusqu'au bord postérieur du tobutc de SpigcL Par contre, il est très étroit d'avant
en arrière, ses deux parois antérieure et postérieure étant très rapprochées et
inonc directement appliquées l'une contre l'autre. Son extrémité droite répond a un
orifice aHongé de haut en bas, qui n'est autre que l'hiatus de Winstow. Son extré-
mité gauche est représentée, en allant de haut en bas t° tout d'abord, par le c'~té
droit de t'œsophagc et du cardia 2° plus bas, par un repli séreux que nous déf'ri-
rons tout à t'heure 3*'au-dessousde ce reph, par un orittcc, le /b?'~M:eH &sa' OMfK-
/a/!S, qui fait communiquer t'arrière-cavité proprement dite avec sou vestibute.
b. Fo'ameK 6M?'sa? OMteM/a~t's. Pour bien voir cet orifice, il faut inciser trans-
versa)ement !e petit épiptoon, saisir avec une pince la partie inférieure de la petite
courbure et t'attirer en avant. On constate alors (ng. 79~,8) que t'orifice en que--
tion regarde en haut et à droite, qu'H est c))iptiquc ptutôt que circutaire et, sur'
tout, qu'it est beaucoup plus étroit que les deux cavités entre )e-que)ies il se trouve
situe c'est une sorte de détroit entre t'arrierc-cavité de ['épiptoon, qui est a gau-
che, et son vestibule, qui est a droite. Sur un enfant de trois ans, j'ai trouvé 30 mil-
thnètres pour son plus grand diamètre, tandis que la hauteur du vestibute, mesurée
au même niveau, était de 7o rniHimetres. Le foramen burs;L- omentaHs est circons-
crit i° en avant, par la moitié inférieure ou tes deux tiers inférieurs de la petite
courbure de l'estomac 2° en bas et à droite, par un petit rep)i séreux, qui s'étend
la première portion du duodénum à la face antérieure du pancréas et que je dé-
-igncrai sous le nom de <t~a?HeH< ~MO~eHU-jMMC?'e<Ke(fig- 7M,9) 3" en haut et
en arrière, par un deuxième repli, celui-ci beaucoup plus important, qui s'étend de
!a partie supérieure de ta petite courbure a la face antérieure du pancréas c'est te
/~aH:eH~~M<o-;MHC)'ëa<~Me de HuscnKH.
c. Z~m~H/S/?'o-paKC?'<'a/~M<–Envisagé au point de vue de son trajet et
<).' ses connexions, le ligament gastro-pancréatique (f)g. 792,10) prend naissance sur
t<' coté droit du cardia et sur la portion de la petite courbure qui lui fait suite. !)c
ta, il se porte obliquement de haut en bas et de gauche à droite et vient se termi-
ner sur le pancréas, un peu à droite de la ligne médiane. Morphologiquement, il
est le résultat d'un soulèvement du péritoine pariétal déterminé par ie passage d.
Fartere coronaire stomachique, qui, comme on le sait, se rend du tronc coeHarjno
]a petite courbure de l'estomac. L'artère, accompagnée de sa veine, suit natnrejjt'-
ment Je bord fibre, concave en bas et en avant, qui délimite le foramen bur.
omentaiis. Le tigament gastro-pancréatique est quelquefois prolongé jusqu'.tn
duodénum, soit par le rcp!i duodéno-pancréatique signalé ci-dessus, soit par )u~

915 T

Fig.?92.
Le \'csti))u)c de rm't'iHM-ca.vi!.)' des (j[)i;~oons. avec io fo'u.otcn bursu.; omcn~tis.
L'~p!'p~)()ngasLro-hdpaU((ucaf'Mh~cis<'tME)sr~rsa)cm<'ntctf'fisn~a)af')is('t<)~ut'(sct;mcntsnjK~'ie~r~M<'Hia-
(so~tne)~[nf<)')cur):[apni'tiGt<n)~fsttt'~['ic(t('cdccûtf''t)i)t]<)0)),t'<'s)eGGt)f'tac('.cst.suu)cvt''ca~GCtct)<'cd'mtt'«t''
canne!(''c; )<; ioic est fortement(''f'i~nf'' et) )muj c~ a droite; d autre j'a)'~ la pctit.e courbure de l'c~o'uaR e!-L aUu't'n
a~antc'ti\mct)c;u))cnt;cttc est. pass'c dans t'))iatus<tc\Vi))9)ow.
i,estomac.–S,f<)io,avcc:j'Y~sieu)chnHnrc;ï\Hgam<'))t)'()nddufo)(!3,to~utû<)<'SpigcL–t.t'j'if')aM
gast!'ohop:di<]uc.),aû)'Lc.–C',vcmccavcmft''t'[cu!'û.–7,j)ancr~as(Lubcrou)pntaic).–8,foran]('n!)'t-a'on)<))t.'ti~
–U,!igartïcnt<hto<HO-panct'~atinuG,poui('v~t'at'iart<'rct)~pHttf)uG.–tu,)f~an)C))tfj'astro-panct'L'aUfjuc.(<L-nd))]~tt)!
Il
et H',t'at't6)'ccLhm'inccoronaires st0tnacf)i()u('s.–t~,i.r<mccœh'aquc.–f3art6r~n~))ii'H{ue.–j[4,at'{cr('[~~)f"f(~
t5, arU-rc )':)ori()uc. -r- t<i. ycine ~ortc. )7, chotMoque. )S. t8, deux ganglions )im[)htUf)ues. t9, duo'h'Hua!.

autre repii, situe plus en dehors, qui répond la porLion horizontate de t'ar~'rc
hépatique. Pro~on~eon non a droite de la !is;ne médiane, ce ligament sépare a la
manière d'une cfoison ]c tobuic de Spigel de ta face postérieure de t'estomiu- <'t
permet à ce dernier, comme te fait.judicieuscmentremarquer HrjscHK~ dose nt'~f-
voir de haut en bas on de bas en haut sans prendre contact avec le foie.

D. MptPLOONS

Nous venons de voir, en étudiant le feuillet péritonéal invaginé dans t'arrierc-


.-avite epip)oi'que, cette portion du péritoine constitue)' )c feuillet postérieur des
trois épiploons gastro-coiiquc,gastro-hépatique et gastro-sptenique, l'autre (f'uinet,
!c fcui)tct antérieur étant forme par )c péritoine sus-omhihca). ?\ous pouvons, main-
tenant que nous connaissons tous les ciëmcnts de ces épiploons, étudier dans une
sorte de description synthétique, teur forme, )eur disposition, teurs rapports et
f'ompletcr ainsi la description, naturcUement un peu sommaire, que nous eu avons
donnée a propos de l'appai'ci) digestif.

1° Epiploon gastro-colique ou grand épiploon. L'epiptoon gastro-cotique,


.'ncore appeié grand epip)oon (parce qu'it est te ptus grand des trois), est ce tong
rep)i du péritoine qui reUe l'estomac au coton
~'ausvcrsc.
.1. (7r~M!e, /)'a:/c~, <e?'HH)M!'soH. H prend
naissance (fig. 793,5) au niveau de la grande
r~urbure, ou il est forme par ['adossemcut des
,feuxfeui!tctspé)'itonéauxqui tapissent, )csdeux
~ces antérieure et postérieure dcFcstomac. ))e
~;i. porte en bas, entre la paroi ab<tomina(c
il se
antérieure et !c paquet des anses intestinales.
Arrive au pubis, itscréHéctntd'avantcn arrière
dc bas en haut et gagne )c bord antérieur du
r~on transversc. A ce niveau, ses deux feuiHets
r~))stitutifi-,jusquc-[a adosses, se séparent ['un
de t'autrc pour cnvctopper te cûion et (o) mer en
.rièredotui le mesocôton trausversc.
)). COHS/~M~OH ~HN/OHU~Ke, SOM~MJ'C t~es
~«.c~KCS e~Oï~Mes. –Ainsi entendu, )'epi-
)')oon gastro-co)iquc se compose de deux lames.
'me antérieure ou descendante, i'auti'c posté-
ri~urcou ascendante, qui se continuent récipro-
quement au point de t'enexion de répiptoon.
~'uttme, d'aoh'c par), ces deux famés se conti-
nuent encore )'unc avec t'autrc au niveau de ~3.
~~iîh'iuf'.rht'x i'tt<mit)n'u-'u'
ieurs bords tatéraux, cites interceptent entre L'~t)n<'<upo\C)'th'o-))tc'tian'ut)"m'
rOe-. un )argc espace en forme de cut-de-sac, (sr~)m'jit droit de !.it~up'
~jui n'est autre chose que te prolongement infé- rr. paroi ;,tlnlmuiualc ;;IIII,i('III" (n, paror
~)tt)<Mttitt<[)<'tws)'~it'uro.–<)i;)n:[~tuc-–
) x'ur de t'arriere-eavité, ci-dessus décrit, (~bez ,f' foic. o·. ('Iomac. tluOtI,uum. :1.
ic nouveau-né et même chez t'cnfant, Fespacc /,·, cÙ'on iliO-pt.hiC'fI. l. rrn4ar».
n~l'('.
précité existe récitcmcnt (voy. fig. 193) et se ~i.vc~ic.-)).sy!H[th~st'pu)m'nne.
t,).pc)'ihu)n'j~ui~tatant~tn;urt'fpn-tc-
hisse insuffler avec la plus grande facitité par 'icm.j~t'it"h)cdiHjttu'mttti'(m'X.)"'n-
rhiatusde Wius)o\v. Mais phts tard, tes deux t"iuc)tfp:tti~uc.avt'<'3.tiennent h:
f-H-jtt'nscurt*t.
ii~tntt'ttt c't~'nam'. 4. ))t~oc'to)'
)a!ues descendante et ascendante, qui te cir- n')-j.~).md~pt)'t<ntn.c('~)t<'t(n
i:.t-.ttt))''paH'~)'7.:HtH'tc-c.t\'tcttf's~)"-
f'~userivent, s'unissent peu a peu par leurs ))['t<))'S,m~)itt'tt'n!~50cot<)ttt!io'-
j'('hc't.–t0,cnt<!t'ac['pct'v'ic:d.
~es correspondantes et nnissent même par se
fusionner d'une façon coniptetc ou a peu près <'o)npK'te. La cavité primitive a
~i~paruct )c grand epiploon retrouve maintenant réduit a une tamc unique, tra-
\)-cc de sa face antérieure a sa face pustcricurc par<)c ))om)')'cux orifice. pins
moins surchargée de graisse et tombant a la manit-rc d'un tabtier au-devant de
masse intestinale (iïg. 794, F) c'est te <aMe?' c/~o'~MC ou ~v<M~ /a/C/' f~es
e~Mp/ooMS. TeHc est la disposition qui le caractérise chez i'nchUtc et cbcx .h'
viei.Ha.rd.
c. 7Y~<'<e7' ep~p~O!MC. De forme qu.i.dnfa.t.ere, le tnbHer epipJoi'que nous )))'<'
sente quatre bords un bord supérieur, f)xe à )a grande courbure de t'estofMf
deux bords )a(.erau.
l'un droit, l'autre g.iii-
che, répondant !c pre-
mier au cûfon ascco-
dant, Jesccondauco)~))
descendant,; un boi'J
inférieur, enfin,
ra]emcnt convexe, Lr~-
irrogulier, parfois j)!n-.
ou moins sinueux,')cs-
cendnntunpeu plus jt.is
a gauche qu'adroite,
noLtant )ibrcme)tt..iu-
dessusdes pubis cU)<
arcades crurales. Stn'
hea.ucou])dest)J<'fs,);'
grand epipfoon, au hCu
de s'etaicr ('e~uh'rr~-
ment au-devant de):)
'nasscintesf.tnafe~ed~-
jettcp)us utttooiN.s;~à
droite ou à gauche. Ou
bien encore, Use repiic
sur lui-mOnc et. s'insi-
nue en partie ou en tot.)-
H te entre les anses.nr'
)cs. D'autres fois, i!>r
renverse 01 haut
vient se togcr au-des-
sous dudiaphragnu'en-
treccmusciectie)~)~
Dans ces differcuts'
on fc conçoit, fes;)t~
Le ta.bt'cr des cp'ptoons, vu en pt~ce iipt'~s ouvct't.urc de tu. cu.vit.c coiiqucs et tes anses
a.f)dûHtm<jLfc. grëics, n'étant pfus re-
A.foic,t'')'ig;tt~cnhauL–H,v<a[cu[c!"f):ut'e.–C,csfo'nfK'H.)'.tfc,~t'f~ccouvertes par J'e~i-
?n tfchot's. J~ <ttto<)<))U))j. ~t'and ~piptoon. U, )'m'ois de f'~bdotuot,
~t'i~n~Gs o~ bas. Il ca'cut". ptoo", se trouve))) di-
i,:i0t'(c.–2,o'tcc~tia~uc.–3.a[')'t'cco)'o)mh'cs(oniachi')uc.<u~f'['<'rectement
;p!~niqm'. H, a'')c['G h'pati<)uc. C, at'e jnfottquc. T, artère c;sfh]UG. en cu))!H't
8, ~ash'o-<pij'i')Y'j"cdroite. gauche. fû, tO, t'amcuux
u'~ricis du ~['iu") (~nj'!oon.
9, ~asLt'o-t~iptoHjuc
avec la paroi abdonti-
naic antérieure.
d. 7~'ocessM.s de soM~tM'e <~e ~'e~t~ooM. )~c processus cr) vcrt-u duquel les d''ux
!a)nes dcsccxdanLe et ascendanLo de I'epip)oun se soudent. grudueUemenL n )'t!
l'autre n'est pas encore parfaiLenient ctucidc. D'après X8!txn~ ce U'avait de "t'
jure serait. )a conséquence du mode d'aco'oissoncnt; de ]'epip)oon. Sous rinHuen'
Je l'cxt.cnsion considérable cL rapide que prennent tes lames epiptoïqucs, la cou'-i.~
endothé!ia)e, dont, le développement, est. beaucoup plus )ent, présente do loin en
loin des solutions de continuité. A Jenr niveau, les vaisseaux conjonctifs sous-
jaccnts, ainsi mis a nu, se trouvent'en contact avec tes vaisseaux conjonctifs de la
tanie opposée, privés eux aussi de )eur revêtement endoD~étia). Des rotations vas-
cuiau'es s'étabtissenL alors cnt.rc les deux couches conjonctives et. ces deux couches
nen forment, bientôt, plus qu'une seutc. B.tA!)Ax, qui récenxuentarepris ta (jues-
tion, considère lui aussi comme une condition indispensahfc de la soudure des
deux )amescpiptotqucs)a chute preatabte de t'endothéHunt. Mais, pour lui, rotte
chute de i'endotHciium, considérée eontntc normaie par Xô))'<)':a, se produirait tou-
jours sous une influence pathologique. Or, comme ta soudure des deux iames
épiptofques est pour ainsi (tire la regtc, du moins chex t'a(h.)ttc, nous devrions, si
ic fait énoncé par BAa.\n.\x était exact, conclure (ce qui me parait bien peu
rationnct) qu'il n'existe qu'un très pcHt nombre de sujets qui possèdent un épi-
ploon normal.
~ous i).vons <Ht p)us )~ut que )a. )ame pnsh'rieurc ou ~srr!~)u.)~c f)u ~r,n)(t ~piptoon sr tif~it
Ie )'o;i
=ttr )c
lons du (;)o))
u,nléricur <)u
ltor~! finkU'icut' e0lon tr~n.sver.sc.
Lransver.;t;. C'e.s! bien );),
G~n,l. Lien uu ct)\'t.
li~, eu ull·el. til
hL ~i~))osiu')n
~li:l,os;tinn .ju~-
ym· uuus f'ox~tn-
nous rcncuu-
h'o~s chcx t'!jL()n)tc ~t nK'me ('hcx tenonvcem-n~ (fip;.79.}.S). Mu.i.' i) n\'n <'A) )):t< !nt''n)t' chf/. t'rn)-
!<n). C!iox ce do'nicr (fi~. T)5), nous voyons tim~c .i~'L'ndtjmt~ t'pipioon passer .m-de-su~
de

Fig. ~!o. F¡g. '¡!1ti.


L-~r,m<it''pit'o!tcticc'tontt'a)tsv('rsc,co)~idt'')o~ t.t'antt'-pi~tonnc) Menton ))\t)t5vc)'~f,<))t'-nt't'~5
chpzt'cmhryon. chMia()<')!<
'f.ftt't.e<t')[t~c.p.mcreas.duo'ntun.–
1,,¡lun h'îlnHerse. intestin gl-Ie. colonnc \"PI'lt.(Jt..le.-
!')'ipt't'm~)str')-))t'-pait')ue.–3.))H-s<i')stre(Fttht)'t-).tt))of)n
.tf«-t'oftf[Uf).Mt<'s<'ffttoft)r.tf)s'efs<H-i't)ttir.–t.tjte'e))-
('lllnli tI'n!cl'~è.- inlestin
r,).cp~'<of'n:r.l-)r.Tt(Cj):)tique. ;1,
'f.f"i'stt)'l<c.pa'i'-rea~duo'tt'nutii.– rolonue arrlrlnmle
–3.épi~)<ton~;t-.t)''ï'h'(u'
:[,tti'-s')~'Mtr.))ts\<'r~c–)"<<5.t'ncr~ra'nt~
i-n,i. :.i, ;lrri~re~(";n.ité des épiploons.-6,6, pél'Îloiuc IH\'II..tiqth~- d.o èIIÎI,loOIIS" U, périluinc ltèllali'lu_

;h'<.tr~~pMn4.~nt'dct:'ta'f)Ca~L-en'i.l'ifedu~ri<))drpip(t~nt.<-)<jur,<tet'c~iL'te~tr.<)'j'juBtrcteutUetsH)tH'tt-t't.t.-t-')tt.
~n~M~m~o~ 1;1

;uit'-<)f-ret!tFfolement.te~tllttt-f't)'to~HSt-'n!'tc\<)it-))\r--ut-)<'he't;mt'-ri~m'du<fu)th'an~('
'U)'unU'an~vei'seeL')cs~nnK~0.c't,\t'nH'~eti~e)'surhtpin<t"i~'t)'L't's)rt'i('tnc.~ui\.i)~

"n'')ignct)'itn-C)'sa.te))tMi-tLnt parte panure ils. ha. S!h'nx~'uUh't~s'Ct'a)'h')~,)usu)'r)'n'ur~'


)"~rhuU en ha.ut pour tapisser riu'n&rL'-ca\tcdc'i-rpi)))(~)ns,)'it~f'cn';urs<'r~n~chi<siU)f~n~:[set
<a\a!~pour<rn[criefeuiH<tsupericut-dutnesuc<'<)~nh'a))s\'e)'>e.–Act'sta()L'du<k'\c!<!pp~-
i!n!c!nhr\(utntUrc,la partie ~mh:p<)stcri<'urc ou racine du t;ranJ<'pip)')"p<)~ci-U!')'')n''s~-
'f~))U'ansvcrst!.)naiscn(~)n!-Ct'ant~ut)'s~nin([~pe)u)an''c.jcv''ux()irct'nt!rpr<~s<'tt)an)<n'
!)L'B<)côionpi-t;cik' fjuc()osimp)csrappt'rt<dcc~)tti!juïtc.–rtu'-tard.iidcuxtbrnm.ti~ns
s'unissent pou H. peu par un phénomène dit <)'acco~en:M< ou de coalescence, et, finissent p.n'
t'usionnnot' jusqu'au uiveau <<u bord <mte)'idt;t' du c~ion U'ans~crsc. Cet accotement debu).
(t'upres ToLn'r, da,ns til <)eu.\ien'o moitié du troisième mois et se faut de ha.uton hu.set do dreitt
ù. gimehe. )t osth~hitueUement termine nu commencement du cinquième mois, souvent phi~
tût. Par suite du cotto tra.nst'ormu.tion, représentée schematiquemont dans fa, nguro 7'.)ti
t'insortion supérieure du grand epiptoon se trouve reportée de )a, na.t'ot a.bdomina.fepost.cne~n
sur )o hord a.nt.efiour du cdion tt'dnsvcrso. Mais <;otto insertion, comme nous le montre nettemen!
ta Cgure en question n'est qu'une insertion consécutive, qu'une insertion appa,ronto. En reatite, c~'
est toujours située sur )a, paroi. abdominale, et )e (ouUtot supérieur du. mcsocôton tra.nsvorsc, r,L
dépit des i),ppitrctu'es qui nous )e présentent comme un feuiftet sitnpie, se compose do trois fef!i;-
)cts superposes et intimement fusionnes, savoir i° )e fouitiot antérieur de ia- ]a.mc ascoxdmh.'
du grand épiploon 3" ]o feuillet postérieur de cette même hjLme itscendante'; 3° enfin, ]c t'euiti,~
supérieur du mesocoion primitif.
ËpipioON gastro-hépatique ou petit épipJooj]. L'épipfoon gast.ro-hepatiq'
encore appeté peMt ~piptoon (fig. 797, 7 &L8)/es(, une famé mince, placée en din'r-
lion fronL't!c, qui s'étend de la face inférieure du foie à la face supericurn fh)
duodénum et, a )a pet.it.e courbure de t'esLomac.
a. /o?'/H<? e/ ~'o;ppo's'. Il a une forme quadriiatère et nous présente, par con-i~-
quent.~ deux faces, l'une anLericure, )'auLrc postérieure, et quatre bords, que t'~n
distingue en supérieur, inférieur, droit et gauche. La /'acc <i!~e?'i;eK/'e, p);mr,
continue Ja direction de la face antp-ricnrc de t'estomac. Et!o est recouverte par h'
foie c); ne peut eLro bien étudiée qu'a ta condition de soutevcr ce dernier organe.
La /'acepos/<eM?'e, ëg'atement ptane, deiimitc en avant )e vestibule de i'arrK're-
cavitt: des cpipioons. Ë!]e est en rapport, dans ta ptus grande partie de son étendue.
avec )e )obu)e de Spige). Le <w~ .SM~o'eM?' s'insère successivement, en ai!.Hit
de droite a gauche ')." sur ics deux tèvrcs du sillon transverse du foie (biic); i' -nr
cette partie du sillon antero-postëricur qui )ogc le canal veineux ou, pins sin)p!r-
ment, sur le sitton du canal veineux; 3° sur cette portion du diaphragme qui se
trouve comprise entre ['extrémité postérieure de ce dernier siHon et )c cote dr"it
de )'œsophage. L'ëpiptoon gastro-hëpatiquc, à son insertion supérieure, a, conxt~'
on le voit, u~n trajet très irregnHcr. n change, en efïet, deux fois de (tirccfi'jf
transversal (tans sa porbion initiaic, il se dirige d'avant en arrière dans saporthm
moyenne et, de nouveau, devient transversaL dans sa portion tcrminaic. Le
&o)'c< tK/e~'tc~M's'at~.ac)~e a la partie supérieure de la première portion du duodénum
dans une étendue de 4 on 5 centimètres. C'est te chiffre moyen que j'ai obtenn en
mesurant t'etenduc de cette insertion duodcnate sur un certain nombre de sujets de
vingt-cinq a soixante ans..Fai rencontre comme minimum 43 miHimctres. et
comme maximum 52minimetres. –Le ~H/aMcAe, sensiblement vertical, s'insère
toutd'abord surie cûtëdroit de ]'cesophage, puissurta petite courburcdercsto~n.h'
depuis )e cardia jusqu'au pylore. Le ~o.d ~'ot7, entièrement libre, fornte t.t
dcmi-circonfërcncc antérieure ou, si l'on veut, la ievre antérieure do t'hiatu~ de
Winsiow. ft répond, par conséquent, au pcdicute hépatique, plus particuiièronent
au canat chotcdoquc et, au-dessus de ce canal, au col de la vésicute bi!i;)ire
(fig.790).
b. ~t~SMteK/~ /te~a<o-~MO~e?ta~ e< p/M'eMO-œsop/M~CM. Un grand nundm'
d'auteurs donnent te nom de ~<{H!eH< Aë~s~o-~M~~ëMf~ a !a portion du jf'tit
épiploon qui avoisine t'hiatus de Winsiow et qui s'étend de ta première portu"*
du duodénum au hile du foie. De même, on désigne parfois sous ie nom de ~(/
)HeH< jo/M'ëMO-cesop/i.~teM !a portion de ce même épiploon qui se trouve compr)-
entre le diaphragme et t'œsophagc (voy. Œso~As~e, p. 93). Un pareH morceHe-
ment du petit épip)oon ne répond a aucun besoin et les désignations prérd~
mc paraissent devoir être abandonnées.
c. Z!~f<MMK< Aë~a~o- OM c~/s/tco-co~MC. Le ))or<) Hbrc du petit, epipioon est
parfois prolonge sur la droite par un nouveau repli qui s'étend de la vesicuie
j~ifiaire au cûfon et qui, de ce fait;, a été nppc)e ~HeM/ /<c/?'i!/«-c'o/<'yKeoueys/<co-
co~Më. Ce ligament, se rencontre hnbitucDement.. a des degrés de développement
divers, une fois sur six sujets. Il prend naissance en )):mt, comme son non)
['indique, sur le corps de la vésicule bitiairc, un peu au-dessus du co). ))e ta. i) se
porte en bas, croise la face antérieure du duodénum et vient se fixer sur )e coton
transverse, soit nu niveau de son coude hépatique, soit un peu en dedans de ce

Fi~.7<)7.
L'cpi)))oongastro-hcpatifjU(!.YUpat's:Lr!K-can)<hit'H)'ci)pr<~snutt'\c)t)cn)'h)t')i'
t.t'tt'<'<)['0)t.)obegauchc.tohccarfc.i.!t)hc<)cS('t!;tt.tnptu'trans(arF)t''t'.t)).n<-)-)'')tijt)o<tH
-)nt)t~'pa)~uc.p.tnntac.duo"f~)mn).–7,zp)n'ttf)~t')p[opH!<Kttn'j'a~<))!0.c<Mttt't)aH)!t-)'ict)tc'tn
'S.xoncah'.oht!))e!)~tt'aîtspa)'fn(ctiu!ttt't)tc~)ti)')()on.nt'c<nH<'nat)tttit.')s'-<-au\.tn~)'.u-se!(t'r<M.–
–tt.c;<p'-utcKun<'u:d~dtnt)<–)~<'<-tfut<'hiHauc.–):t,v~'nte'"nhi-
')i.;an)C!)t)tf'j'aL"-K''ttaL–)0,t'cin<hoit.
"catc. tt, sonde catmpt~'e pt'uctratit, par thiatusde \mt-!o\ d:ms farrttrc-cavtfc dpa t'-j'tptoon~.

r.)Uf)e. Ainsi entendu, le ligament cystico-colique nous prcscntc deux Itord;. un


bord droit, qui est entièrement tibre un ))0)'d :~auci)e, qui se <'ontinuc avec le ))ufd
f'iht'c du petit épipioo)]. Nous ajouterons que, à son extrémité i)))'erieure,)c bon)
n;tnche se fusionne, dans certains cas. avec la portion eorrespon(tantc du grand
~jiiptoon, avec cette portion qui se porte vers le coude hépatique (tu coton et que
))\).LHn. pour cette raison, a désignée sous te nom co/~MC. d'e/M
d. CoH~M~'OH <ïK~ow:'</Ke ~K/M/~e/)/o~M. Le petit epipfoon se compose,
~'inme nous l'avons déjà vu, de deux feuiUcts adosses~ qui se continuent récipro-
quement au niveau du bord tibrc et qui se séparent au niveau des trois autres
bords en haut, pour tapisser ta face inférieure du foie; en haut et. il gauche, pou.
tapisser la portion abdominale de l'oesophage (voy. ~so~As~e, p. 93) en bas et
gauche, pour s'ëtater sur les deux faces antérieure et postérieure de ['estomac et dnIi
duodénum. Entre ces deux feuiiïcts et immédiatement en dedans du bord !ihr"
de ['ëpiptoon, cheminent tes canaux chotedoque et cystiquc, la veine porte, !;j
veine hépatique, un certain nombre de canaux lymphatiques et de filets nerveux
(ng. 790), tous organes qui se rendent au foie ou qui en proviennent et qui, p.i''
[eur cnsembte, constituent le pëdicute de cet organe. A gauche dit pédicule hep;)-
tique, les deux feuillets pcritoneaux sont directement adossés t'un <'). t'autrc <
de ce fait, )'cpipioon nous apparait sous la forme d'une famé cxcessivementminc~.
sufîisamment mince, surtout chez le nouveau-né, pour laisser voir par transj).i-
rence le )obu!e de Spigei qui est situe en arrière (fig. 797,4), Cette partie moyemx'
du petit ëpip)oon (8), qui s'ëtaie au-devant du fobuto de Spig'et, a la manière d'un
rideau mince et ftottant, a été appelé par To[,D'r la joa?'s /!acctda de t'epiphton
gastro-hépatique. La. partie e!c-
ta. ptus
vée (te ce même ëpiptoon, ce))c qui est
située immédiatement à droite du c:n'-
dia et, de ('œsophage, étant à la f~i':
plus épaisse et plus fortement, tendue,
arecudum6mc:iutour]enomde~<<
eoMdeMSf(.

3° Épiploon gastro-splénique. ij'~jti-


p)oon gastt'o-sptënique (Rg. '7 98,3) u!nt !;)
grosse tubërositë de l'estomac a la ~tec
interne de ia. rate.
a.. /o?'me e<?'a~oo~s. J)o forme im!-
gutieremcnt quadrilatère, il nous~H'
sentedeux faces et quatre bords. !Jc --es
~eMa? /f<ces, l'une est antérieure, raut)~
postérieure la première constitue un~
portion de la paroi de la grande cavit'~
peritoncateet,decefait,sctrouv<'et~
rapport soit avec la face ant.cro-int.e)'))''
de la rate, soit avec les anses intcstio.'d~.s
la seconde délimite, dans i'intcrv'aOecoN)-
pris entre t'estomac et )a rate, i'art'i~)~-
cavité des épiploons. Les <yMa/e ~<<
se distinguent en interne, externe, supé-
ricur et inf6ricur:)'interne répond.'t).')
grosso tuberositc de l'estomac; i'cxtf'rnf
au hile do la rate; t'inf6ricur se conth)uc
avec la portion gauche du grand <pi-
ploon; le supérieur se continue, de mcrn~,
avec la portion correspondan.tc du !iy-
ment phreno-gastriquc.
muy. .Q.w. ,"u '.>J" b.COHS~M~'OKNHf~OnM~MC.–L'~pi-
ploon gastro-spienique se compose, comme tous les ëpiptoons., de deux fen))tct-
adossës~ entre Ici-quets cheminent les vaisseaux courts et t'artère gasti'û-epipioïque
gauche. Ces deux feuillets se distinguent, ainsi que nous t'avons vu pt'efedem-
mont, en anterieut' ou superficie) et. postérieur ou profond. Au niveau de la grosse
t.uhërosité de l'estomac, ils s'écartent t').u) de rau)rc pour tapisser les faces Jtono-
nymes de ce dernier organe. Au niveau du uifc de !a rate, ils se séparent de même
pour s'etater (fig. 799), ['antérieur sur ta partie de )a face antero-injerm- de la rate

)-!))~tit<)inc~sb'it}Ut'L't h'))ri'itoi)~'s;)h')))f)ue.\u.s))<))ft<'<-<))))'<'))u))X<'<)).))~'))) ))!<))< j),is-t))t


p<n')ci!i)ot)c titra)'
!.fatc.cst0tnac.fjucucdnpa')crt*'as.–i.vGm<'t'aYC)ttf'rtt'n)c.aorte.–t'tttt'!t')th't'')m'
7.vaisseaux coufts.–8,pat'oithot'acoabdfm)ina)<<('tj'toon:;a'!))'<t-s;th')t<jnc. –t".<)'tp)<t)tj')tcrt't)i<
-)t)f'Hi')«e-– )). ~;tij<)ooo gastro-)t~<;<)i<jtfe, a<cc ))', )e )<e<)icu)<' ()« ).)it'.
"m)<f)cs<ij't<t0))s.–il. ~tcvrc gauche.
):nri'w
)*. hiaitts Je WiN-.tnH.

~)'i''stp)accecnavanL<!n))nc, )c pt's)(''ricm'-n)'!<'côt<n))t't'icu)'()u)Mn''r<a-
~) vaisseaux sptcniques (\'uy.
de-- 7~</e).
'S'f/K!7ca~'OM H:o~o/f~«'. )/~))i)t)'\t)!<a! n!s <mo!c nt')~m''nt qa''
r'~)i)))oon gast)'o-sp)c))iqne, cunxne )e ~i'aot) ej'ijttofxi '') )c ii~anx'ot jt)))'r))i')-
~.tstt-iq~c. est une dcpcn()ancc du )))~su:;astr<'primitif.

§ HL –<)X''Tr)'r't!))X.\x.\T<)M)Q)):

Lf p~ri~oine, comme toutes ic~ srrcnscs, est furn)e ))at' deux 'nrhe~ un<'
'")'f-hc profonde de nature conjonc)i\c: une cuoche sup<'r<i''i<'))<' ')'' oature p))')"-
t!n'ia!c'.
1" Couche conjonctive. cu')joncH\c un tratue de la s'cusc c-t f"rt
La couche
!!Hnc<?:cHc mesure, en tnoyc'mc, de )00 à HO puur )cp<h'i~i'parieta),'t''
.')0 :) GO
~.pour le péritoine visceraL Sa face superficicHe sert de hase a i'endoU"
i"!tn sa face profonde répond a une couche de tissu conjonctif iache, )e /?< e<
("<; soMS-pf'?'o?!<'<ï/, qui unit la membrane séreuse aux urganes sous-jaecnts.
Histologiquement, la lame conjonctive du péritoine se compose essentieifementdc
fibres conjonctives et de fibres élastiques, réunies par une substance amorphe
a. Ft&es co~OKC~'Des. Les fibres conjonctives se groupent en faisceaux p!u-,
ou moins volumineux/disposésparaHètement à la surface Hbre de Ja membrane.
Ces faisceaux se bifurquent et s'entrecroisent un peu dans tous les sens, mais
sans jamais s'anastomoser au sens propre du mot. Sur certains points répondan!
aux parties épaisses delà séreuse, les faisceaux conjonctifs se disposent sur
plusieurs plans. Sur d'autres, notamment sur le grand épip!oon ou ia membrane
est très mince, ils ne forment plus qu'un plan unique. Encore convient-it d'ajouter
que ce plan n'est pas continu: les faisceaux, plus ou moins écartés les uns des
autres, circonscrivent entre eux de nombreux intervalles; au niveau desquels f<i,
trame de la séreuse se trouve réduite en réalité à. une mince couche de substance
amorphe. Aux faisceaux précités s'ajoutent çà et là des cellules de tissu conjonctif,
ce[Iu!es qui sont d'autant plus nombreuses que la trame est plus épaisse elles
sont très rares ou fontmeme complètement défaut sur le grand épipioon.
b.7'es e~Mes. Les ûbres élastiques minces, ramifiées et fréqucmtnent
anastomosées entre elles, forment dansteurensemble un riche réseau, dont tes
mailles sont, généralement d'autant plus étroites qu'eues sont oHes-mëmcs p!us
minces et plus efûiées. Ce réseau se rencontre dans toute l'épaisseur de la trame
péritonéate, mais c'est au niveau de sa face profonde qu'it présente son maxime)
dcdévetoppement. H forme là comme une sorte de couche spéciale dont i'épais~'or
varie de 10 à 30 Cette eoMcAe e~M~MC soMS-.s<'?'CMse, signalée depuis iongtcnips
déjà par RomN (VoM~Ma;~ ~M~/oMMe, 1864) et décrite a nouveau a une époque,
plus récente par BjMo~EBO et S~Lviou ()S'<)'M«tM'a de~e sterose, 1876) est d'autant
plus épaisse que les parties suriesqueUcs elle repose se trouvent plus exposées il
des déplacementsou à des changements de forme c'est ainsi qu'elle présente un
développement considérable au niveau de l'intestin et qu'elle disparaît, au con-
traire, au niveau des organes qui, comme le foie, ne changent pas notabfemeot Je
volume (RoBtN).
c. ~M~s/~ce ~Mo~ La substance amorphe remplit exactement tous (es
intervalles compris entre ies éléments précédents. Elle forme a ta surface tibrc de
la trame conjonctive une mince couche hyaline (&<M<?M:6K~M:<?M~Me de Toof) et
ËowMAN), épaisse de 1 à. 3 C'est à cette couche Umitante hyaline, bien plus
encore qu'au pavé endothétiat qui la surmonte, que la séreuse est redcvahic (fe
son aspect lisse et poli. Car, comme le fait remarquer Romx avec beaucoup de
raison, cet aspect s'observe encore sur le cadavre après la chute de i'eodo-
thétium.
d. CoMcAe e<?~M~<?M&'c ~<?K~<?M~ Cette couche ceiiuteuse suus-
péritonéale, plus ou moins riche en graisse, varie beaucoup dans son épaisseur
suivant les points ou on la considère assez dévetoppée en générât sous le péri-
toine pariétat, eUe est beaucoup plus mince au niveau des viscères et fait nn~nc
défaut, en tant que couche distincte, sur quetques-uns d'entre eux, notamment
sur le foie et sur la rate. Elle manque également, pour le péritoine pariétaf, au
niveau du centre phrénique.

2" Couche endothéliale. La couche endothétiate du péritoine est formée,


comme sur toutes les séreuses, par des cellules aplaties, minces, transparcutes,
il contours polygonaux, disposées sur une seule rangée (tig. 800). Leurs bords, très
irrégutiers, sont tantôt rectilignes, tantôt ondulés oumômeplus ou moins sinueux.
Leur hauteur mesure a. peine t ou 2 ;j.; leur targeur est, en moyenne, de 40 il 50
Chacune d'elles nous présente, soit a son centre, soit sur un point plus ou

M~.SOO.
~n<~)J)utiumdo fa. face infcriouM du centre pix'cniquo <)u ):Lpin. tt'ilitc par fc n~ratc 'tardent
(<)'<! [)t'CS K)J!t.\i.
a, a- ccthtips ot'Jittf<tr<'N. h'.tm'?. Etth'c c''s ttertnf)'cs, on voit
petites <'ct!u)<*s tJ'spost's f'n <t<s t)t''jw)s
h't'rtcr~d'at'~nt.

moitts rapproef~c de ses )jût'ds, un noyau ovat~irc, tncsnrant. (te tO :t )~ de )<jn-


~aen)' sur 4 ou 5 d'epaissem'. Lf) hauLcur du noyau est, cunottc on )<; \'oi), bictt
supérieurescette de )aceHutecHe-meme:)t en
résulte que ceHc-ci se renne an niveau (te son
noyau et, de. ce fait, revêt, quand on ta regarde
de profi), un aspect. plus ou moins fusiforme.
Envisagées au point, de vue structura), les cet-
tutes endothéliales (tu péritoine se composent, de
deux parties, t'uno supcrficiette, t'aut.rc profonde.
La partie SMjoe~'c/e~e est représentée par une
ntince lame de protoptasma condense, soTte de
''uticute qui detimite la ccttuto du côte de )a ca-
vité séreuse c'est ta p~<yK<? )'ecoKt~'fo:/e de
Kct-ossow, la ~<a~?;e e~~o/Ae~'a/e, !a p/M~Mf c/o'o
Mi0/)/t//c de certains histotogistes. La ;)<:i'c
~<'o/'MM<~e du corps cellulaire proprement dit est
formée par un réticulum protoplasmique, dont Fig.SUÏ.
!cs mailles sont remptics par une substance ctaire, Httd"thc!mtïi p~t'i~m~tdu U'if'jn
transparente, amorphe, ayant peu d'affinité pour traite ~);u'iH~'ftt(<t'a~)'<r'
Ct)ET<'t.ToUttXt-:CX).
tes colorants. C'est au sein de cette partie pro-
-Sur trois des ceïhttfs tp~ro~cntcc'i. t~
fonde que se trouve !c noyau. Le rëticutum pro- p0ttmnduj'totopt~)naccth)t.m'ctj"icn-
t"ttf<'teno~<ttta[H'fs.so'u~rh~)tJ!CMC<'t))t
t'jptasmiquc précité émet, sur tout son pourtour, )'~acti)\u))e)cm)cfc)tcc'(;.
de nombreux prolongements ptus ou moins rami-
'tes et. ana-t.omoscs les uns, latéraux, se fm-)onncnL avec les prutongcmo)~
~ni!aires des ('cUu)cs adjacentes, constituant ainsi de vcritabtcs ponts intcrceUtt-
laires (KoLossow), tes autres, profonds, se protongent plus ou moins dans ).i
couche conjonctive sons-jacenteet se continuent notamment, au niveau de t'intf's-
tin, avec les ëtemcnts conjonctifsqui unissent les différents faisceaux de la tuniqx)'
musc!))euse(SnHU)))':)x.t,NtcoLAs).
Au mi)ieu des grandes cet)u)e& cndothëtiatcs que nous venons de décrire, on
rencontre de loin en loin d'autres cellules beaucoup plus petites, arrondies on
ovtdaircs, isolées ou disposées par groupes comme les précédentes, elles
juxtaposent exactement par leurs bords et ne laissent entre elles aucun espaf'j'
tibrc (fia;. 800, b). Ces cellules, bien décrites par Kr.MN, par TouKNmjx et ))H)tM\
ne sont pas des éléments spéciaux, mais se rattachent génétiquement aux ptaqucs
endothéliales au mitieu desqueHes elles se trouvent comme enclavées. Si oH~~
en différent si notablement par leur forme et par leurs dimensions, c'est qu'cHe-
sont à un évolutif différent. Ce sont des centres de prolifération (c~Ki'c.
~e?'MtMt6[~'t'ce.s de certains autours) et, comme teHes, elles peuvent bourgeonrx'f,
soit intérieurement du cote de la cavité séreuse, soit extérieurement du côte d))
plan sous-pét'itonea) dans le premier cas, les bourgeons épitheUaux se tra-
duisent a la surface de la séreuse par des sortes de nodules ou de villosités, dispo-
sition qui est fréquente snr le grand épiploon; dans le second, ils forment c'~
petites dépressions qui criblent le péritoine du centre phrëniquo et auxqueUcs
R.\NY)KH a donne le nom dcpM'<<s lymphatiques (voy. Axa~bLomE, p. 333).
Les ccttutes endothëtiates des séreuses forment, on le sait, une nappe parte)!)
continue, je veux dire ne présentant aucune solution de continuité. La sët'eusf;
péritonéale, tout en se conformant a la regtc dans la plus grande partie de son
étendue, présente deux exceptions rcmarquabtes: son revêtement cndothétiat se
trouve interrompu, en cf!'ct, d'une part au niveau du hife de l'ovaire et, d'autr''
part, sur ta circonférence du pavillon de ta trompe. Nous avons dëj!'). signatd ph's
bant (voy. Oua~'e, p. 793 et 7~'ompc de ~t'opf?, p. 8)0) cette double dispositio)
et nous ne saurions y revenir ici sans tomber dans des redites.

3°Particularités structurales de certaines parties du péritoine. La séreux


peritonéate nous présente, sur certains points de son étendue, quelques particula-
rités structurales que nous
aUonsbrievcmcntfairccun-
naitre:
a.. (,')'6:M6~ e~tp~ooM.
Chez le fœtus, et, mcmc r.hcx
isnonvetn.t-nejc grand (~i-
ploon se compose de deux
hitHes, )'u))c ant.et'it'!tn\.
A B
t'auLre post,eriem'c, conti-
Fig.802. guës~maiscnUo'emcnt.itt-
intct'ccttuta.h'c; )),)ctrou dëpendanLcs et, s'ccat'Umt
~iptoon foncée: A, io~'ou est
ost,in(.)'n.-ccUu)u,irc. facilement t'un(;(!<'t':u)U'~
j.<;eihj)cscndo))M''Ha)csdn)~c(K'e))osupe)'fi<i<;t)c,av<'c)eursno;fm!t.– par )'insuiï)aLiou <te t'u'-
2,cc))ukscndathc~a)''sde)~co"e)!(.'m'oie))'tc.tn'<'cteursno;aux. 3. rio'n-ca vite des epip!oo))-
J)f)]C5dcct)nctit.dctn<'ouchcsuj)c''tit;K'U<tn.;)te<)c<'))nont.'tt')~cnn-
chcprotomtc.–s,frouotttK'['tctk'.Sttbsta')cci))~MSt)nLtout<p.msscut' D'aut.rc part, chacune d'cHcs
dcfY'{)ipioo~. l
continue, c'ost-à-diret~'
est,
présente aucune interruption, soit dans sa trame conjonctive., soit dans son en<!o-
thélium. i'ius tard, comme nous ('avons vu (p. 948), les deux tamcs en quest.i<jN
se sou()cntptus ou moins entre. e))cs,en même tempsqD'd s'y fo!ue des trous. Ces
trous, d'abord tout petits, s'agrandissent ensuite, de teûc sorte qnc, !orsqu'i!s ont
.itteint tcm's plus grandes dimensions, repipioon se trouve transtorme Ct! !'}0~)
en une sorte de membrane fenetrec on rcticufee.
tiANVfH)!. qui a étudie miuuticuscmetit )a forme, ta situation, )e mode d'origine
et d'évolution des trous de !'epipu)on,tcsattribu~'aFaction merani(]ue.dese''hu)es
tymphatiques. Ces cellules., toujours en gram) !unn)'re dans la cavité peritoneate, se
tixent, a un moment donne, sur t'unc des races de )'epip)oon. t'tus, eties p~n~t~'nt
(ians son épaisseur c~ poursuivant. )<)r
marche en avant, s'echappcnt.partat'iu'e
apposée, taissant. après cttes une sotut.ion
de conUnuit.c ou trou, qui répond exac-
tcmentau chemin qu'eHcs ont suivi pou)'
h'nvcrserdcpat't,cnpartia)T)C))i)))':)n'
['apports des
Les rwpporl.s
l..es trous c~r~ilatuïtlttcs ;tvec
cles t,ronscpiptoï(]ucs avec
tcsccHutes cndoUtciiatcs qui t'cv<~cnt
t'une et )'auLrc des deux facc<) de )'epi-
ploon sont,U'cs\'ariabtcsGt,,accLcfîct.,
!xvt)!itadmcL les trois t.ypcs suivants:
t° une Hgnnnoit'c (après une imprégna-
tion d'f))'gcn t.) marque )acit'cunfc['c))ccdf!
trou, cL sur (;ct.t,o tigne viennent se Ler-
n)inet')osccHutcsma)'ginafes,soiLdc!n
t'tf'eant.ërieurc, soit, (te ta face posté-
rieure de t'(!piptoon:'2" il n'existe pas de
Hgnenoh'csuriacircontct'enccdutrou i's'
t't,danscccas,tcsccnutestnargiua)esdt' )'"t)i')!( de t\~nj~'nHt Juchât, vu')<').n.-
:)t't<u'tpn~naUtnnt'~)'u.<'n)«t'<)p«".K).t\
t'une des faces de fa membrane se rcpticnt
".t''t)<')tcso)t)t'ous:tmbc<')tt'<~)tjo!t<)in')<-
au niveau de cct.t,e circonférence pour t0tncitcp)tat'r<-mto))'cthmt.
a))er).apisscr)axonemargina!cdctaface t.c')C<'t!u!t"'t'mtothcfi.ttr-n'!f0t)=j')~pnfc"t'ju''
k'mscot'<o'n~<'tm'u<'sj';u'<)<it~)n'~n<]'m'fii:))'
opposée; 3° surl'unG des fitccs dot'epi- .).t~cnh't'-t:)<tH)\au\.tta\a)~fast't<'c(tton')))'-<')tt
j't~~isit)!
ptoou, tes cettutes marginatcs .se t.crmi-
tient exactement sur le pourtour du trou, tandis que, sur la face opposée, t~' )ron
se trouve situe au centre même d'une des piaquesendothetiaies fie cette f.x'c. <s
diO'm'utitcs \'at'ic(.es s'exptiqacnt nettement pat' te motte de pf'ogt't'~si'jn df!- f-~Ho~s
tympitaUqucs a travers la ntt'mht'anp cpiptcique dans h* preMter type. «t) te
rum.'oit sans peine, la cettutc tymphatiqnc a penctre dans t'cpaisscur de ta xx'n)-
)'fane an niveau d'nn interstice ccttntaire et. apr';s avuir traverse la trann' cun-
junctivc, est sortie sur ta face opposée au niveau d'un nouvct interstice: dans te
~'o/'s:oKf? ~p(?, la ceHutc )yn!p)t:))i'jue, après avoir pénètre dans t'epaissenr de );t
'nembranc~ comme tout, a l'heure, au niveau d'un interstice ceHutaire, en est sor-
tie en traversant une ccHute; quant au ~eK~tf~c ~/pe, qui est de beaucoup te
n!us eonunnn,. il ne peut se comprendre, d'après )<AX\')m(, qu'en admettant un
remaniement consécutif du revêtement cndothetiat qui avoisine le trou. Xons
ferons remarquer, en terminant, que )cs trous que nous venons de décrire se pro-
duisent toujours sur des points on il n'existe ni travées conjonctives, ni vaisseaux,
('ar conséquent sur tes parties tes ptus minces et les moins résistantes de f'epi-
ptoon, ta ou la membrane n'est, en réalité, constituée que par deux couches endo-
thetiates interceptant entre cttcs une mince couche de substance amorphe.
Les trous épiploïques une fois produits, peuvent sans doute se refermer par une
sorte de soudure des parties momentanément écartées. Mais te plus souvent, i)s
persistent pour devenir définitifs. lis s'agrandissent alors par résorption des
parties minces qui les circonscrivent, et ainsi s'établit, par un travail lent, mais
continu, cette disposition ye~'ee ou ~tCM~ëe (Qg.803) qui caractérise l'épi-
ploon de l'adulte..
Au point de vue structural, le grand épipioon présente .encore cette particu)arit/
mise en lumière par BAR.\CAN, que tes fibres élastiques paraissent y faire compt;
tcment défaut, chez le nouveau-né, Mais elles
s'y clévelophent plus tard et on les y ren-
contre constamment chez l'adulte, non seu-
lement a la surface des travées principales,
mais aussi sur les travées les plus minces,
sur celles qui sont dépourvues de vaisseaux
et réduites a un seul faisceau conjonctif.
b. CeM~'e p/M'eM!<~Me. Au niveau du
centre phrénique (fig. 804), le péritoine re-
pose directement, sans interposition d'une

~'Jo'
PorLion de ta.surfine p(3ritonca,)o du tendon ccnU'ul Rcsonu vu.scuhu)'c du ~'<Lnd cpiptuon 'tu
()u()ia.phfagmo[)u tiipin, ~prcs imprégnation tiiptn('ra.p)'~st~xv!K!t).
<ra,rj.;ont,(d':q~'L'sK[.E)x).
i.t'jtiptonn.–2,nt')f're,t,vcinf't.
~~h('shnt.cuscsh)vascH)au'Ps.),t't<')!t;n-
s,stomates d<'h~s~t'Gu5c.ca~auxl\m))ht~H(tucs.fais-
ccau\tcndiucu\(tnccutrcj'h)'6mquc. (cuscs~ascu~ircs.

couche sous-screuse distincte, sur les faisceaux tendineux du diaphragme, dans tes
interstices desquels cheminent, on le sait, de nombreux, lymphatiques. C'est au
niveau de ces interstices que la séreuse se déprime en doigt de gant pour former
les p!t/<s ~M~/t<?~MCs de R.\xv)Kn, que nous avons déjà étudies a propos des
lymphatiques (voy. ANGEMLOOR, p. 333) et sur lesquels nous n'avons pas a rcvctU!
c. 7'~c/tes ~t<eMses. On rencontre sur le grand épiploon d'un grand nombre )
d'animaux, jeunes, des formations plus ou moins réguUèrGment circulaires,'pu
tranchent nettement par teur opacité relative sur la transparence de la membrane
séreuse. R.\xvn':R les a d6signëes sous le nom de ~ac/~s /o'!<eMSM (ng. 805). Et)es
f
paraissent formées par des amas de cellules conjonctives, auxquelles viennent se
mêler une grande quantité de cellules lymphatiques. De ces taches laiteuses, les
unes sont entièrement dépourvues de vaisseaux (taches tiascM~a~'es ou t'M~as-
<M~aM'~)-Les autres, au contraire, nous présentent il leur surface et dans leur
cpaisseur un riche réseau capillaire (laches t)ascM~M'tsëes). Ces capillaires, quii
forment des anses caractéristiques, sont reliés aux réseaux du voisinage par une
veine et une artère souvent uniques. « Pour donner naissance au réseau capil-
laire de la tache laiteuse, dit 1<A~V!ER, les artériolcs se divisent, se subdivisent, et
aboutissent à des ramifications tcrminal.es, qui se continuent plein calibre avec
les capillaires du réseau, de sorte que ce dernier semble ètre une émanation
directe de l'artériole. Du coté des veines, il en est tout autrement et, entre celles-ci
et les capillaires qui s'y rendent, il y a toujours une limite' tranchée. Au point
ou un capillaire débouche dans une veinule, conservant son calibre jusqu'à
son extrémité, le capillaire vient s'y ouvrir, de telle sorte que dans ce point il y

que certains histologiques (H.A?<v<E)t) ces


a entre les deux vaisseaux une différence notable de diamètre. »
La signification anatomique des taches laiteuses a été longtemps obscure. Tandis
formations au système lym-
phatique, d'autres, basant leuropinion sur ce fait que les cellules conjonctives qui
les constituent se transforment plus tard en vésicules adipeuses, les considéraient
comme des lobules adipeux à la première période de leur évolution. <h) admet
généralement aujourd'hui que les taches laiteuses sont constituées par des cellules
vaso-sangui-formatives,c'est-à-dire par des cellules qui, au cours du développement,
forment a la fois des réseaux capillaires et des globules sanguins. Primitivement,
elles sont invasculaires et situées plus ou moins loin d une fusée artério-vcincusc.
Mais, plus tard, elles sont abordées par des points d accroissement de cette fusée
arLéno-veincuse et, désormais, leur
réseau canaliculé se continue avec le
système circulatoire générât. 11 résulte
d'expériencesfaites par KtEXER que, sur
des animaux rendus tuberculeux, les
taches laiteuses aboutissent àdes Inhér-
entes.
On rencontre dans rcpa.issouf <)u mcsoeù)on
et du grand épiploon des cetiutcs fixes, d'unt-
nature spéciale, a.uxqu(;)l''s R~xytEK a donné
le nom do c/M/oey/M. Ce sont des cellules
'))' grande tilittc (tour ditHn'h'c' peut attor jus-
qu'à.! miUuncU'o), arrondies mais p)ut~ ova-
laires, munies do prolongements mutUptci-,
plus ou tnoins ''mnifms, nmis jamais ttmts-
toiiiosés entre eux. Au contre du corps cellu-
iitiro se voit un noyau clair, aHonge dans lu
oicmc sens que la ceHuie. Les cti~sn~tocytos
sont formes par du protoplasma finentont
Urimuieux. Quiult n )curs protongemonLs, tout
en prcsontjmt, )i). mémo vatour que le corps
"))uta~ire dont ils dérivent, ils sont plus ou
moins flexueux, très irregutiers, tnoniiifor-
<ncs, je veux dire formes pu.r des parties aller-
Mth'oment minces et ronttees. Leur cxtre-
tmte hm'c est souvent représentée par une sorte do pratns dtsconhnus, <n<))quant f()n<mc un';
i-urLc d'ctmct.temcnt. en poussière du protopiasma cu))u)<m'c (c/o~H)«/osf' de MAX\)t~'). Morphoiog!
quemont., les eta.stna.tocytes doivent être consuft'rcs comme des descendank des ieucocytes.
K\'<V[EH, a.uquu) nous devons une piU'eiUo interpruta.tion. invoque en sa faveur une seno de
faits, notamment ceux-ci i" t'existencc <)e formes de passage entre )e ctasmatocyto et )c teucocyte
2° f'iippa,t'iHon do da,smitt.oRy(,(is s'ofïbct.mt.nt.cxpui'imonta.toinoat da.ns tu !ymphe pct'i~onHa,ic th
ha,t.racicns soumise j)ondu,nt qucfqnc temps n la. tcmpura.turo de 2E)°; 3° enfin, ta. tra.nsfo)'m:tti<n.
'[c8'(')M)n~tocytesonicucocytos,sut'('n:mt,t,)n,smt(*()'unoittf)a.rn~ia.),ione.)M)'imonta,]f<t't

G)as)~nLocy)c~nnu'~f'tt).(~ct)''x)(''rt'it<)n''ris)(ttn~i'ra})rcsTot'j!Km'x).

pcj'itcnnt\ftpara,N.r~tH~nnoNt~dnictf.refjLtM)~'s.)~M<~<e~dcc)'i(GS
par WA!.D!!YHHO).[)a.['Kf[K;.ff.H
noso)U.f(uedcsv(H'K't.cs()c<')n.sni.'itn<'yte~.

~fV.–V.S.SEAL'XETXEUFS.s
4°Arteres. Les artères nourricières (in pdritoinc n'appartiennentpas en pr~))'f
a cette membrane, mais)ui sont fournies: pour le fcuit!ctpa.rietat, par h's
branches du voisinage: pour )c feuiNct viscera!~ par les branches viscer.itcs
sous-jacentc. Et)cs forment, tout d'abord, dans la couche conjonctive située :)u-
dcssous de la séreuse~ un pronier réseau visi!)[e à t'a'H nu, [c )'<'se<!M soMS-.se'eM.r.
De ce réseau sous-séreux pfu'Lent cnsuiLe des vaisseaux U'es ftns, qui peneh'ent.
dans la trame m6mo de la séreuse et. s'y disposent en un deuxième réseau, le t'e.sef~
.ë?'CM~' ~'(~'6)MeH< ~t~ à maiHcs serrées, polygonales, i'e,gutiercmcnL a.ngu)eus~'s,
ayant Lrois ou cinq fois ()<.o~') )c diameLrs des capiHaircs timilants. Il est
rcmarq)<er quêtes capillaires sa))guinsn'at.t.ei~'))cnL.ja.n)a,is)!i)imit.a.n Le hyaiiiw'
cL s'en rapprochent tnemc un peu moins que Ics capiitaircs lymphatiques.
Sur les parties du péritoine ou se déposera pfust.ardfa graisse, te))esqt)e)c
mésentère et te grand epiptoon, des arterioks et les veinules coi'rcspond!U)tes
présentent une disposition un peuspcciate, que l'on retrouve du reste dans te
tissu conjonctif tache: encs émettent (te.s bouquets de capiHaircs, revêtant d.it~
tcur enscmhtc l'aspect d'un disque aptati (?'e.s'esM~c <tHt&t/b)'H:e.s de REXAUT).
2° Veines. Les veines, issues du réseau capiifaire précité, descendent d:)))-; );(
couche sous-sercuse et s'y terminent dans tes troncs veineux, de provenances
diverses, qui cheminent dans cette couche.
3° Lymphatiques.)t est universeticment admis aujourd'hui que )e peritoi~'
possède des lymphatiques lui appartenant en propre, distincts par conséquent (h~
~ymp)t.~ttq(!es sot's-set'CHx. Ces fyjnphatiqucs pefitoncaux ont pte signafes dcpui-
tongtcmps déjà, sur te mésentère par Ku';)x, sur te péritoine utérin par AhEftXK-
.))!WSKt, sur )c péritoine du centre ptn'enique })ar !{E(;Kf.fxunAL's)':y, LuD\
S<~r\vEn!nH)(-SK))))i:L, etc. (voy. t. )),)).332).
B)xxoxE))o et S.\LVfO),j, qui ont repris ci) 1876 cette étude des lymphatiques fh's
séreuses, ont décrit et ugure sur ie péritoine diaphragmatiquc, outre le resc!~
profond ou sous-sercux, un reseau superficie) p)ace dans ]a trame même de ta
séreuse, immédiatement au-dessous de la membrane limitante. Ce dernier réseau
est constitué par des lacunes attongécs, communiquant toutes les unes avec tes
autres à l'aide de canalicules très grêles, qui, pour la plupart, sont para)!e!es entre
eux et disposés perpendiculairement au grand axe de la tacuno. CtxxoxRno et S.u.-
vrou, du reste, ont constaté, sur les parois de leurs (acuncs, un revc'ternent cndo-
théHat complet et caractéristique.
Du réseau lymphatique superficiel ou intrn-
1.

séreux partent des canaux p)us ou moins volu-


mineux, lesquels se rendent ensuite au réseau
sous-séreux et, de là, à leurs ganglions. ~cs
ganglions varient naturellement suivant les
régions du péritoine que l'on considère.
Quant aux relations intimes que présentent
!cs )ymphatiques superficiels avec t'endothé-
)ium de la séreuse (stomates, pMt/s /yHtp/t6f-
<Mes), le lecteur voudra bien se reporter a
)'ngéiofogie (t. I[, p. 333), où cette question a
<i'!jà été étudiée.
t<KVfE~, sur )'<jpij)tuon du cha,). nouvca-u-nc, :L r<;n-
1. n au ~nw uc v 4 tu uprcs n,wnrH~.
runtn; <!M vaissou.ux )\'mph.).ti~ucs i'cp!ics et, gtom'h'u)'~ .'t li manict'c (fM landes sudm'ip.uv.
i! a rcncon~'c aussi, tout à cote des v:tissei).ux tymphati~ucs, des YMsicutc~ oUonirc~:?. <'o)')()t~-
ornent, closes (fig. 808), par:nssa.nt. répondre à des
portions du systcntciyntpha.tifjue,qui se s'TU.irnt
ir-o)ccs a.u cours du dcvctoppomcnL ('es vcsicu)cs
Nt so'aifnL pt'imitivonent qu'un simple divo'ticu-
tun) d'un cilpina.it'c )ymp))a.U([ue, souvrant iar~c-
~Ncn~ (fans fct'ttissea.u su)')C()Ut;ii)se trouve int-
~t.tntc; puis,itsHSora.itpcdieu)ise(tig.8U9;ct,
fin~tcntcnf, par )a. <hsp;).t'i),ion du pcdicu)< sefait
d~ venu con)pi~tomen~ indepOt~danL La (iguœ ci-
"~ttrc, que j'cmprunteà!t.txvfHf<,nous tttontre c'Htt-
).i''ncet[oint.c)'p rotation csLrat.ionncUe.
4" Nerfs. Les norfs du péritoine, signa-
!t'~ depuis tongtcmps par H.\LLRH, par (ins-
par ~(AD'tGHt, ont ctcd~cri~s a nouveau
h une époque p)usrcccn(.epat'LL'st:)n<A('L
par BouMEnY. Ovox, en '1868, a rcncont.r~
'!ans la membrane rëtro-pcriton~atc de la L'nt\)nï't)~t!')u<')t))tn~se!tf~-rcd'un<'n)~noï)~ct'orc
dc()'t!4!dapM'tAXVfmt.
.~rcnoume des nerfs a doubfe contour ces
iK'rfs, après s'être dëpouiHes de (cur myë- Il m. \¡ii~I";1Il

pnr ene
1.1 He
1~'ml,hati'lu~. I. ,i1"ufl' 1~'II'phali'lu,
,neorle1'~I:IlnIlIlÜque 't'n,.)r"C aw· le Ivuyhali~ue~
de l'etli''ul~ "3I1,1ti\'ul~fI. ns. ""l,main'
Hne, formaient un plexus, d'ou s'cchap- HIIIJ!lIin".
paient des fibriUcs terminales excessivement tenues. K[.E)\, auquet j'emprunte
''<'ite dernière citation, signale ëgaiement )'existcncc de fibres nerveuses sur )e
mésentère et sur le péritoine diaphragmatique. t<o)t<x, de son cute, a rencontré des
~fjrpuscutes de l'acini dans le tnescntërc du chat.
Hn t872, L. -!r!.HExapu suivre jusqu'à )eur tertuinaison )ps nerfs perituncaux.
snr te grand épiploon et sur le feuiHetqui recouvre la face antérieure de t'cst'xnac-
Il a constate tout d'abord, dans le derme de la séreuse, l'existence de troncs ner-
veux, suivant généralement le trajet des vaisseaux, s'anastomosant très peu, mais
x<' divisant fréquemment.. Chaque branche subit ensuite de nouvciics divisions.
~"t les plus tenues sont des fibres pâtes de 2 ou 3 m. de diamètre. De distance en
di~trmce, ces fibres pûtes présentent des renflements fusiformes, mesurant de aGu.
dans leur plus grande largeur, ail delà desquels elles reparaissent avec leur dia-
mètre primitif, pour se renfler'cle nouveau un peu plus loin et ainsi de suite. Fina-
lement, eiïes se résolvent en un certain nombre de fibrilles d'une extrême ténuité,
lesquelles se terminent par un renflement ovoïde ou piriforme. Ce corpuscule ter-
minât, a son tour, donne naissance, a son extrémité opposée à celle qui est en conti-
nuitë avec la fibrille nerveuse, a un ou plusieurs filets très grêles, terminés eux-
mêmes par un petit renflement.
Plus récemment (t892-'l893), RANvrEH, sur la membrane rëtro-përitoneaie de la
grenouille, a décrit, un riche plexus, à la constitution duquel concourent à )a. fois
des fibres à myéline et des libres sans myéline, De ce plexus partent des nbrc.s a
trajet flexueux, qui se terminent pour ia plupart, soit par des extrémités arrondies,
soit par t)cs extrémités renflées en bouton. Un certain nombre d'entre elles, au
moment de se terminer, s'incurvent en arc et se soudent à elles-mêmes, formant.
ainsi une sorte d'anse continue, dont la forme rappelle assez bien celle d'un
anneau de clef (/en?MMrt<soM. CM awtesM de clef de ItAKHEn).
A consutto' <ut sujet du pontoum, outre tes mémoires dojn signales propos des visrrh's
a.bdom'tno-pc)vio!t!i (livres )X et X) pa.t'nu tes tmva.ux roconts (i88S-)899) LocKwoon. 7'/<e ~'M-
/opnx'tt< o/' ~Ae f<<e)''M o/te «&(/o)))M a)((<//«' 7'ey<!<o?M <o ~e pc~o)tC!<m, Pt'oc. oi' roy. M'
ot'Lonfton, )8SS; T'tEVKS, ~M/)o'es ;)) </te n7ta<oMtt/ of the ~t/M/f" catt;~ ~Mf< pe)'<7o;!euHt
mn)), Bri).. moft. Journ., 1885~ FAHADE~'i' ~)')'('7 t/'efo~K/to;! ~e ~'M/M~'x, )'rogp. )nc()., tSSS'.
B~f.ox, ~e ~'eptp~odtt cyslico-colilue, Progr. med., )8S8 Tot,R'r,V-f/o.M xft~ A'e/:c <)/;
'ye.~ehmMMt.'i'eM«M~ ~Mp<:t),<?'e~ ~;M<~H~, Wicn, 'i889; U.~t.UtAN, /fec/t..s' la .'iOtM/u;~ f/M
/<e/ </c !'ey)!~<oo?~ h~MtK. Rov. mud. do t'Est, 1889: RoctE, Noie ~'io' <'ct'o~t</ioM de la
po)'/to;t tt!)'a-(/t<o(/<)tn~e ~u <t<~e (~f/es< e< f/t< Mese)t<o'e, Lille, ~889; 0~ t~:))E, /f/)OH:<<' ~a-
h/0)t <<)< pe)'i<0)')te cAex le )!ot«'ea;!{-)!< Bu)), de la Soc. anat.-cUn.' do Lille, i889 Dr MKMK,
Af.~<'«ncn< pa;ic?'M/«''o-A'/)/ëM)'yt«', ibid.)890, A'<DE)tsox, 77te planes of sM~o't/onM~
~!<~)<CM)'f~ <oH)<ec<t'ce lissue wt</t //fef)' M;/c!'st'o))s, .)ourn. of An<)Lt.and Physio)., t89U:
jAHm't.AY, Ta <o~t0)t !e~t)tf<<c fo')'e<e'e (/a<t~ e.);e:<t~;o/ Prov. mod., )891
~o<! PHMnxo'i, A'<~(/e
!< ~e développement </« pc~'y/û/Me </<tn~ ~c~ ?'appor< acec /'<'ro~</io?t f<« /<;&e <es~t/' <;< f/<' ses
OHHM'M. Th. do Paris, ~8*)2 SnnxfiTox, T/tc t'e~~B;~ o/te
pef'~oHCMW /o </te ~Mcs;t~tM'/ fu/oM
in </ie yu;;))a~ st<ec<. Journ. or Aniit. a.nd PhysioL, 'f893; HAXvfM, A~o/M diverses .«/ les
~/mp/<a<ifytfM <t pe;<o«t< c.).f;).ites <)cs C. H.'do )'Ac:td. dos Se., t887-)892 et t892.t897:–
DExïEn, ï'/ie ~7in<o)n~/ o/' //ie peri/o~et;)~, Kow-York, ~892; Tou'T, Bffu/f~ «;;<< ~f's<
Ergobnisse dot' An~L u. Entwici!, Bd. II1, ~893;– SE!t'<o\v, t~'c /,n//c M. ~!e 7''o<'M<'<)/<s7/WM
mfMC~crM~e M..s'eotps ;M('se)t/e't< Boilege zu den At'bcitcn der PftysioL mcd. Ges.. ~)<~k:m-
't89t; RootE, A'o~e .!M~' f/;t'e~o/;t/.s' (le ~'ftM<. du pcf/oute, e<e., Journ. des Se. nu'd. du
Ld)u, 1894; Du~xn, 7~s'po~tVtO)t (<<t pc~t/otne sx;' r<.M/o))M;c et pfo'/tcu~O'emen~ «M Mft'MM
f/M eMrAa, Ga.y.. hebd. de ~fcd., t894: KoLnssow, t/~c/' t~'e S/<f/ f/M' p~t~'op~'f/OHM~
MK< C'e/a.Mp''</tcy.s'. Are)), f. fuiJfr.Anu.L. M.XL[[,1894;– NtcoLAs.A'o~e s«f~aH;0)'p/«'/c'
//e~ fe~t~es c))f/o</i(!6t~ «'« pc)';7o))ie ?)!/c.s/t;t<!<. C. R. Soc. de Bio)., t89S Ho~sox, .S'<«(/t'
< lhe ~<')'iVoHf;«)t<, Journ. or An~t. a.nd Pi~ysio)., vo). XXX, )89<i; Du )mME, y/po'i/o~fMM,
/fM<o<. «. ~'A's't'o~ Chicago, -t898; A.uEEn,
le pe;'f/o~;e, C. R. do l'Aciid. dos 8c., i8'n
& </?! ;to;e< Hp~nre)! M)tf<<o))t"/Me otw'Mf'M
AnAMt, ÏVte f/)'en< 0))te;t~)~, TtiO Ptn)u.de))d!i:t
fncd. Journ., 1898 8w.u';N, \o<e M<t' la /opo~r. <~M orf/axes ftMoHMM~' e< sur <M ~Mpo.tf/n'/K
du pff;')/o<)t< Bibtio~r. i).nu.t. i899;
c't~ert~Me de ~'<'M'o~o</
)!n.\c)u':T,~<ec'Aer<tM' ~e ~/<'M/o/)p. f/c la cavité /«'/<n/u-
el ~N /e<'<M[')/<' (~< pe)';<of;ie chez les MaM?nt/'<rM, A)'ch. de ttin!
t.. XIH, i899; RHTTRKEH, 7/oyenMC </« .~tY<))(< épiploon, </f'M/Opp. f/M r/<0<)«~M..)'0!<~C.S' ('/ des
capiMatt'M, Cinquit.ntono.it'o do la Soc. do Bio! 1899; Ax<:Ef,, Co/&. ~'f/;«/c </<< )'oppor/.f
</« p~'<7otne nt'ec les ff)'/t'e6-oH~;7;cf</M e/ /'c'M)Y<~«c.Th. Kimcy, 1899.
UVRE XI

EMBRYOLOGIE

On peut définir Fcmbryotogic (de su.&pu~, embryon et discours) la


science du développement, des cires. Le développement est la série des change-
ments de forme par tesqucts passe tout être vivant, pour arriver a fêtât aduftc, en
partant d'un organisme tressimptc, ['ceuf.
C.-F. Wot~'r, te créateur de ['cmbryotogie, montra )c premier ()7o9) que t'orga-
nisme est constitué au début par de simples lames p)anes, )cs /eM!7/e/.s' cm~'yoM-
K~M'es, lesquels se recourbent sur eux-mêmes et se compliquent de mille manières
pour engendrer les organes. C.-E. vox B-\E)t (t837) étendit et compléta ('œuvre de
WoL)-'F. Ses travaux, ceux de P.\NDEtt, et plus tard ceux de R~HAK, conduisirent a [a
notion que le corps de t'embryon est forme de trois feuiiïcts, un /eMt/<e< <M;/e!'He
ou ec<o~<*?'MM, un feuillet ~M<e)'He ou eH~ode!'me, et enfin un feuiHet intermédiaire
aux deux précédents, le feuillet MtoyeH ou meso~e~'me. En )849, !!cx).K\ compara
les deux couches cellulaires du corps des coe)enteres avec l'ectoderme et !'ento-
dcrmc des embryons de vertèbres, et ëtabtit ainsi, le premier, que, même chez des
animaux très éteignes les uns des autres, le corps est formé a l'aide le matériaux
identiques ou tout au moins homologues. Cette idée fut développée ensuite avec
beaucoup de succès par H.KCKEt. dans sa théorie de ta<?as~cca, et l'on admet aujour-
d'hui que dans tout le règne animal, Porganismc procède de feuillets embryon-
naires homo!ogues entre eux.
Hn effet, chez tous les animaux métazoaires, les feuillets de même nom
engendrent toujours des organes de la même catégorie t'cctodermc produit par-
tout le système nerveux et les organes des sens, ainsi que les epithétiums tegu-
menlaires, en un mot des organes de la vie de relation le mésoderme engendre
tes muscles volontaires et le squelette, organes de la vie de relation, puis les
muscles lisses, te système uro-génital qui se rattachent à la vie végétative l'ento-
derme donne exclusivement naissance a des organes de la vie végétative, système
digestif, système respiratoire.
La place qui, dans cet ouvrage, est consacrée à t'cmbryotogiene comporte natu-
n'Uement qu'un court résume; mais si j'ai du être bref sur bien des points, je me
suis néanmoins toujours efforcé de mettre en tumicrc les idées générâtes qu)i
dominent l'embryologie actuelle.

Cethrc XI, comprenant rHtnbt-yotogie. a été Ment en entier, conuncje t':u d~jn dit 'tans la
la
p'tiMO. par M. YtALLETOK, profosscut' (t'histotogie faculté de médecine <!c Mon'peUie)-.
Le présent livre est divise en cinq articles dans le premier nous étudieront'
/'œM/'e<~jM'f°MM<'?'es~A<Me.s ~M dëue<oppeM!.em<; cet article renferme un grand
nombre de faits empruntés à l'embryologie comparée, et qui ne se rapportent pas
directement à l'homme, mais il était impossible de les passer sous silence, !t
nature intime des premiers phénomènes du développement, chez l'homme, ne
pouvant être bien comprise que par une étude comparative; le second article c~
consacré à la /b?'MM<itOM du co?~ et aux aMM<?.ees de ~'e~6?'OM; le troisième, a))x
osâmes t<e?'tt)es de <'ec<odenMe; le quatrième, aux o?'~?tes c~es de ~'eH~<-
(~e~'Mte le cinquième, aux o~~Mes du Mtësod!e?'Mte.
En réalité, à quelques exceptions près, un organe ne provient jamais d'un seul
feuillet, car il comprend toujours, avec un tissu spécial, venu de l'un ou del'autn'
des feuillets, une charpente conjonctivo-vasculaire fournie par le mésodcrn~
Mais le tissu propre de l'organe le caractérise seul, il en est l'élément spécifl'jn'
tandis que la charpente conjonctivo-vasculaire n'est en quelque sorte qu'un éh'
ment banal. On peut donc rattacher génétiquement: chaque organe a un s<'<d
feuillet, à celui des trois qui a produit ses éléments propres. Ainsi se trouve jus-
tifié le mode d'exposition que nous avons adopté, et qui, du reste, est celui de ).i
plupart des auteurs.

ARTtCLHtI
L'OEUF ET LES PREmÈtŒS PHASES DU DÉVELOPPEMHNT

L'ovute., qui est tout d'abord une simple cellule périssable comme les autres
cellules du corps dont il fait partie, devient, par le fait même de la fécondation, un
organisme unicellulaire, doué d'une vie nouvelle et capable d'évoluer d'une
manière propre. On peut designer cet organisme sous le nom d'csM/'ou de y/'mc,
en réservant te nom d'o~M~e oud'œM/'ouo'~K pour la ceItutefemcHe non fécondée.
Les produits sexuels, spermatozoi'dc et ovute, qui, par leur conjugaison, donnent
le germe, ont déjà été étudiés (voy. p. 688 et 796). Nous ne reviendrons pas sur
le spermatozoïde, mais l'ovule doit être décrit plus complètement que cela n'a été
fait. I) est en effet le support, le substratum de tous tes phénomènes embryolo-
giques que le spermatozoïde met en train. Sa ~'Mc/M~'e a une grande innncncf;
sur la marche de ces phénomènes, elle doit être bien connue.
L'ovule, avant d'être apte a ta fécondation, doit subir une série de cbange'ncnt~
connus sous le nom de MM~M'OM; puis il s'unit avec le spermatozoïde, dans'
l'acte de la /~eoMc~oM, et bientôt âpres devient le siège de divisions répétées, dont
l'ensemble constitue la se~MtCK~~OM. Enfin, les cellules produites par ces divi-
sions s'ordonnent entre elles pour former les couches cellulaires connues sous le
nom de feuillets germinatifs, d'où dérivent tous les organes du corps.
En suivant cet ordre, qui est celui dans lequel les phénomènes se succèdent, en
peatitë, nous étudierons dans ce chapitre '1° la s<?'MC~M?'e cfe ~ceM/'oua~Ot; 2" la
MM<wa~'OM~era'M/'Ot)~'t('m;3"ta/'eco7!OK;4'' la se~M'M~'OH; 8° la
MM~OMd!es/'eM~<?<s.

§ t.–ST;)UCTU))i!: DJ-: t.'0).;UF OV.UUE.X OU OVULE

L'ovule est une simple cellule et, comme tel, possède une membrane d'enve-j
loppe, un noyau et un corps protoplasmique. Nous étudierons d'abord l'ovule d's
vertèbres en général avec les différentes modifications qu'il peut présenter, Celles-
ci sont en effet indispensables à connaitre pour comprendre la segmentation et
par suite la formation des feuillets. Cette étude faite, nous donnerons quelques
détails particuliers sur l'ovule de l'homme.
1" Ovule en général. -La membrane d'enveloppe de l'ovule est généralement
épaisse, transparente et assez solide. Elle peut être formée par une sécrétion de
l'ovule lui-même, dans ce cas on l'appette MMM~'ane m'<e~M!e, ou bien elle est
sécrétée par les cellules folliculaires qui entourent l'ovule, c'est alors un c/tO~'OH.
Le noyau (vésicule ~e?'MM!a<M)e) est volumineux il est pourvu d'une fine mem-
brane, et renferme un contenu clair, qui ne se colore pas par les reactifs (.s'~c
MMC~e&M'e), au sein duquel est plongé un réseau de filaments renfermant une
substance très facilement colorable, la chromafinc ou nucléine. Sur divers points
(lu réseau sont placées une ou plusieurs sphères colorables, ce sont les <<i[cAes ~er-
HMM~M)CS ou MMCMo~S.
Le corps protoplasmique a reçu le nom de t't7c~«x. M est forme de protoptagma
renfermant une certaine quantité de matières nutritives que l'on a désignées, pur
opposition au protop)asma, sous le nom de~cM~/a~HM. On dit aussi u~e/~s/
HMt~ou utYe~MSp~ïS~Me en partant du protoplasma, ~e~K~MM/~Y' en parlant
du deutoplasma, Les matières nutritives contenues dans le v-ftcHus sont des
matières grasses et des mélanges de matières grasses et de matières atbuminoi'des,
contenant du phosphore et des sels minéraux. Elles se présentent sous les formes
les plus diverses, tantôt avec l'apparence de petits grains semblables a des gouttes
de graisse, mais doués de réfringences très diverses (mammifères), tantôt sous
forme de petites plaques ou de tablettes (poissons), tantôt enfin sous la forme de
sphères volumineuses et de structure compliquée (vitellus blanc des oiseaux). Le
deutoplasma ne joue aucun rôle actif dans les phénomènesembryologiques, il est
simplement destiné a pourvoir à l'alimentation du germe, il apporte même par sa
présence au sein du protoplasma des obstacles aux mouvements m<')écu)aircs que
ce dernier doit effectuer pour se diviser. Aussi la division d'un œuf, sa segmen-
tation, est d'autant plus rapide et d'autant plus facile que cet œuf renferme moins
dc deutoplasma (UALFoun).
La distribution <)u vitellus nutritif dans )\euf ovation a donc une grande importance. à '-ause
de son influence sur la segmentation. On peut. distingue)', chex tes vertèbres envisages en parti
ttUier, trois moues principaux (le distribution du viteUus nutritif.
a. OM<<f& alécilhes. Les grains do deutopiasma manquent tout à fait. ou bien .-ont peu
abondants et pou votumineux. Lorsqu'ils existent, ils sont distribues à peu près uniformément
au sein du protopiasma. Hn les considérant. au point de vue de ieur vitcHus nutritif. Bt[.FOun
ar<iit donne à ces œufs io non d'ovules alécilhes (2 privatif et Asx:0o~, jaune d'<eu~. Les
o\u)cs rigoureusement, atecitbes. au sens htter.u du mot, sont très rares: t'ovute des n'anxmferes
et de )'bomn)e. que BALt'ouK rangeait dans cette catégorie, est en reante pourvu (t'une <;uant't'
assez iniportanto (le vitellus nutritif, tt vaut doih' mieux, pour éviter J.K'ontusion que retyn)o-
(o/t.
)ogie pourrait, faire naître, appeier cet. ovute oiigoiefit))e

b. Ovules <ë/o~ëCi</te~. Les grains plus votumineux et plus Ils


peu nombreux et /x'0o~!
'omotc J'a proposé )')t);?fAKT. Les ovules .Uecithcs et otigotecithes sont toujours petits, [cur dia-
sont
i'tetre ne dépasse guère 2 dixièmes de mi))hnetrc.
sont pas répartis d'une manièrouniforme dans le protoptasma, [nais se pressent de préférence a un
pote de t'ovute, le po)e opposé ne renfermant que du protoplasma pur ou mélange d'une très
lie

petite quantité de doutoplasma très finement divisé. L'ovute présente donc deux po)es, un pote
protoplasmique (pdle yB)))!Ma/)/ ou~t'/eaM"'x'!). et un p0)e dans lequel )c protoptasma est très
réduit en quantité par la surcharge de matières nutritives (p~e MK<)'t7t/'ou t'c~c/a/'T). Dan;, )''s
descriptions, on place d'habitude le pôle germinatif on haut. L'accumulation ffu )')'otop).tS)na
dans un pôle entraîne cette conséquence que !o noyau, qui se niace toujours là où le protop'asma
est )c moins encombre de matiet-os nutrithos. abandonne le centre de )'o:ufct se rapproche du
~o)c supérieur. Ces ovules ont recule nom de/<<~e't.')'<s (-:sAo. fin. p~'de et Aix'.O').;). Toutefots.
la distinction entre les deux pûtes n'est pas absotuc, puisqu'Hya a encore (lu pt'OtopJMma. &u p~)c
nutritif, et ces œufs ne répondent qu'impin'faito~iont n leur définition de t<;to)ecithes. )!s sont.
plus grands que ceux de la prcmiëre catégorie, Jeur diamt'h'c atteint ou d(!pa,sso 1 mii)in)L'trc
(<imp)nbions, cyc)ostornes),
c. Ou!<~e~ MO'o&~a~/i~MM. Il peut arriver que ie deutoplasma rompiisso cntiorctncnf, le p~)~
inférieur de )'œuf qui ne rent'crnic p)us du tout de protoplasma, Ce dernier occupe exciusivonjcnt

f-'ig.StO.
Dnpt'5t.ypGsd'ovutt's(yc/tCwo/)tf~.
A.f)vu)f'aU''ciHtC.–R,OYutot~o)cc'Ht<C,f)v)))f!n)6ro)})!)S)i<)ne.
t,Y~!<'ut'Ct'tnit)ath'c.–2,vitet)usHutrUiF('teLtionIasma).Y~enu~forn)aHffpt'otO[))!)snta~4,xane)nie!-)))c<H!<)i'ecnt!
le
.vit~)Mnutr!t)tct)ctHoMmfonnaHf.

lo p<'))e supérieur où il est disposu sous


la ,forme d'un pcLit, disque hiconvoxo que l'on a.ppc~
da,nsroeuf()c)a.poutc,ia.ctCf:/<'<e;<~e.D!).nscecM)[i,d[st.inc~oncnt.['o(osdcu\:p<~escst~'csncU~;
le p<))c végétatif ho rcnfet'rno plus que dos matières nuh'iUvos. le pôle animal ne ronfonnc qnc
du protoplasma. Nous avons affaire iL un œuf télolécithe pa-rfa-it. Cornmo da.ns ces neufs, )a. p!t!
tie protoplasmique se segmente seule, etformeseule t'ombryon. on les appelle Me?'oMa.MC.f
~soot partie et ~,KT'cosger))!O.Lo(!ia,mÈtrcde cas œufs est a.ssczgra.nd.Da.ns!'ovu!ede p')uf(;
i) mesure 30 miUimtU'es.

2° Ovule de l'homme et des mammifères. L'ovule des mammifères, décou-


vert par voN D.\KR, en 1827, est très sembtahte à celui de t'homme. Ce der-
nier est sphérique, de petite taille, 0")7(NAGEr,), Sa membrane d'enveloppe est
épaisse et transparente, à un faible grossissement elle paraît homogène et forme
autour de t'œuf une zone claire se détachant bien sur le vitellus, d'où le nom (fn
zone pellucide (vox BAEn). A un grossissement
d'environ cinq cents fois, elle présente des
stries radicates très fines dirigées a travers sun
épaisseur. A cause de cciaon l'appelle mainte-
nant zone ~'a~'ëe. Autour d'elle les cellules de
la membrane granuteusc du follicule sont
disposées en une sorte de couronne rayon-
nante (coroKa?'CK;K~a). La plupart des auteurs
sont d'accord aujourd'hui pour considérer ia
membrane de l'ovule comme sécrétée par les
ccUutcs du follicule, c'est donc un chorion.
Mais comme on a aussi donne le nom de cho-
rion à une des membranes formées plus tard
Fig.8H< autour de t'embryon, on désigne la membrane
Ovule de mammifère (WAH)E\'En). qui entoure )'ovutc sous le nomdcjM'ocAono);,
1, cellules de la corona radiai.xonc Au-dessous du prochorion, Eo. VAX BEXEDEX a
t'a'H~c.t,vcsicu!c~ct'm)nathc.r~-
fn)utt)))uct6an'c.–5,tMhG~crn)iua))vc.– signalé, au moment de la maturation de i'o'u!,
<Ucl!us.
une seconde membrane qui entoure directe-
ment le viteUus et qui, sécrétée par )c viteHus tui-mômc, mérite veritabtcmc~
alors le nom de membrane vitelline.
Le vitcHus renferme une certaine quantité de deutoplasma situé principalement
vers le centre de l'ceuf, de manière a laisser a la périphérie le protoptasma a peu
près pur constituer une sorte d'ccorce. Les granulations du viteHus nutritif
rendent l'ovule des mammifères très fortement granuleux et assez opaque: chez
) homme, par exception, le viteHus est très transparent et iaissc facitemcnt étu-
dier les détails de structure (NAGE;.).
La vésicule germinativc (noyau de l'ovule) a été retrouvée par CosfE, en 183~,
dans l'ovule des mammifères peu de temps après que l'unKt\j).: l'eut signalée pour
la première fois dans t'œufde la poule (en '1828). Son diamètre atteint presque te
quart de celui de t'ovutc. Elle renferme en gênera) une tache gcrminative assez
grosse, accompagnée de deux ou trois taches plus petites. Elle occupe générale
ment. une position légèrement excentrique et tend il se rapprocher de la surface
de l'ovule.
Ovule de la poule. Comme le développement du poulet fournit à t'entitrynto~ie des donnée-'
!res importantes, nous dirons quelques mots sur ta coupositionde t'œut de poule. L'o-ulde poule
jtondu présente, cunnxc on le su.it, troia piU'tic~: 1° !:L coquine; )n)!)U)ui!)e, ~ui tm'f'h' )t)ithr.
et en(in 3° le jaune.
LitCOf[uiUc, o['~u,no de p)'otccHon,cst scerct/'c pin' )'o\'idu<'tc. de )m''mc <)uc I:UhU)nine <~ui s''t't
.L la nutrition. Loja~une scut correspond M, )'(f'u) <Jt:tri<'n <)c~ ttttUtfttnictc- H t'st <*f«e)'tpj'c pur

une couche pin'Licutici'c d'a.)hutninc, prutonsc~' de chaque cote p.n' th'ux <'ordon-' tordus sur '')t\-
nu''N)OS, les c/;a~M. (jui s'étendent au sein de i'iUbunnno suivant )'- Kr.md axe de r.ruf. Cette
r~uche ou membrane chatazifere u'esL pas une enveloppe propre de t'ovu)e. Au-des-ous d'ette i-e
houve i!). véritable membraneovutaire ana)ogue à la zone radiée des mammifères. Le jaune est
ronstit.ue par doscouciies concentriques d'une substance jaune d'or en'boitecs tes unes dans les
.tut-res et séparées par dos Uts très nm~'es d'une substance p)us p.Ue. C~'tte suttstance pâte. oui a
reçu a cause de sacou)enr )c nom de pf7~M &< re<-«m')'c toute ta surface du ja"np -ous la
forme d'une tamo e\tren)e!nent mince, taquette, arrivée au po)e supérieur de t'ovute s'épaissit en
une masse infundibutitorme, te )io~« de /'«;)</< puis s'enfonce daus t'interieur de )''eufen for-
mant un cordon étroit f]ui. arrive au .centre, se renne en une sorte de sphère (/«/<<; M !t y a

t~anst'epaisseur du jaune un certain nombre detits de vitct)ust)tanc. <)ui séparent comme on t'a
)) tes couches du jaune proprement dit ou viteHus jauuc. Au po)e supérieur se trouve un petit
:unas tonticutaire de protoptasma. (jui. dans un «'ut pris dans t'ovaire. renferme la vesione Ker-
njinative. C est ta c'<c'f<fCM/<* deto~'uf. la partie j'rincipa)' cette')t)i formera t'embryon. La cica-
hiode repose directe<nentsurte viteHus btane dont il est difficite de Je délimiter exactement. )'j)
cnct, a )eur point do contact, protoptastua et viteXus btanc se nte)an:;<'nt et se pet«')r''nt tct'i-
proijuement. te protoptasma <)e la cicatricute se continuant sous la forme d un re'eau très deticat
.t travers nne certaine épaisseur du vitet'.us btanc.

U. MÂ't'C'T!UX )'K <()VrLEE


L'ovuie, têt qu'it a été décrit ci-dessus, c'est-à-dire pourvu de sa vesicute gcr-
minativc, n'est pas propre a être féconde. H doit au preataNc subi'' une série de
modifications qui constituent )cs phénomènes de la maturation. L'intcXigcncede
f-es phénomènes suppose la connaissance prea)ab)c
d'; la division cc!)utai)'<- indi-
rt-ete ou /M?'yo/tHtëse. Comme cette question n'a pas encore cte traitée dans le cours
de cet ouvrage, nous t'exposerons ici brièvement.

1° Division cellulaire. –H y a deux modes principaux de division ceUutairc:


)" ia ~MMSMM ~M'ec<e, qui s'en'ectue directement par uu simple etrangtement du
protoptasma et du noyau sans changements importants dans ta structure de ces
parties; 2° la ~:t)MK)KtH~?'ec<e, qui suppose au preafabjc une série de modinca-
tions dans la structure du noyau et dans ceUe du protoptasma. On donne souvent
:) la division indirecte le nom de ~'yo~'Hese, ou mieux, conformément a t'ortho-

~raphe française, de c~'yoct'Hcse (x~'jo-~ noyau et x'T.~ mouvement). On ta


fte'-igne aussi quelquefois sous te nom de Ht:7ose (~o,, ntament) a cause de la
structure filamenteuse que revct a ce moment ]e noyau.
Pour étudier les phénomènes de h caryocinèse nous exposerons '1" la structure
du noyau a l'état de repos (Moy~M ~M~esceM<) 2° les phénomènes qui se rattachent.
plus directement à l'activité du noyau (pAenoMteMes MMC~es) 3° ceux qui
retèvent du protoplasma de )a ceHufe (~MOMeMes~'o<o~)~SM!~M<°s).
a. Noyau ~MZ'esceM<. On peut décrire dans les noyaux au repos 1° unr'
mem~Hed'eM~OjOpe; 2° un contenu liquide clair, qui ne se colore pas par )cs
réactifs (st<c MMC~e~M'e) 3° une c/KM'~MM<e formée par des ufaments d'une matio'c
protéique spëciate, ia~i!KC, f))aments qui renferment une substance très facih'-
ment et très ënergiquement colorable par les réactifs, ta c/OMKï<t'Me (xpM'j.T, cou-
leur) 4" enfin des ~Mc~eo~es. C.\nxoy considère le suc nucléaire comme fot'm~cn
réalité d'un protoptasma très déiicatauquet il donne le nom do c~ryo~Jas~e. )~'
protopfasmacoHuiaire prend aiors ie nom decy<o~~sHte.
On distingue deux sortes de nucléoles, les ~Mc~eo~es ~'<M's et tesHMe~ëo~.s c/i;
M:a<~Mes. Les nucléoles vrais sont de petits corps sphériques, très réfringents, et
constitués par des substances diverses, autres que la chromatinc; ils jouent sans
doute un rôle dans la nutrition, mais disparaissent comme par une sorte de funtr
avant la division ccUuiaire. Les nucléoles chromatiques sont do petits corps in'
guliers étoilés, résultant de ['accotement sur un mémo point de deux ou de plu-
sieurs ntamcnts de la charpente. Lorsque la charpente change de forme, tf'.s
accotements des fils se défaisant, ces nuctéoies disparaissent, bien entendu, m:u-
leur substance n'est pas détruite, cUe se retrouve dans tes fils chromatiques.
du noyau peut revêtit' des toi'mcs inuttipies, mais f)ui so fa~issenL :L p~n prf".
La, cha~'penLo
toutes mmoncr u. deux types f
type do h). e/t<pM<c )'ë<tc;~f'e;2~ type dc)u. ;)&/«. c/)c;e
)'s'M. n~ns to promior type (fi~. 8!2. A), ks fi)a.ntcnts. de grossouu va.riahtc, tbr<neid, un
résolu qui traverse M sucnucte.Lnr ~L
vient s'inscrer sur la paroi du noyau, (jui
est, c!)e aussi, c!)tn'gco de c))t'on)atinr.Lf'
noyau renferme dos nuctcotos vrais ~'t~r.
nuctuotcschroniatifjues.Dans fa seconde f~rn!('Il'
((ig.8)2,B!,Jcsn)afnon(.scht'onia(.iqut.Ht(
do deux ordres )os proniura. /?/~M!t'M/.<
Ma/)'M,D)usnros.sontdisposcsenansL's(!un!
A R )<s eonvc.itcs sont. tournccs t,out<'s «'r.< )''
Ff~.8~. )t<(''tno p<))e du noya,u,u, une <;crtaiNO di.'it.tftrt'
Noyaux fjuiescc~ts(s<fc~!ff~f/tfû) <)u([uct cites s'in'r~(.cnf,ti).issattt,Hurt!ttu[rjur
A.nnyau;t(!]ta)'f)cni.et-~ticu)ee;1,tnn'tcoteYt'ai:2,nuc)'~t''('ht'f)-du pote un espace f~uc RABL nomme to c/tM~
po~u'e les seconds, /;YaHte;t/))' .<eMn<
~.menl.e secondnires; 3, anses primnirés.
plus fins, so portent dos branc))cs()'unL'im-
aux bt'anehos voisines, créant. ainsi entre los filaments pri!naircs une foute d'anastomoses. tt ej
rcsuUo [;uo t'onsomb)c des niamonLs chromatifjucst'ormo ici aussi un réseau, mais tes fihtn~
principaux do co dernier ont une oriontation polaire; io noyau possède alors un axe ~ui))~
pa<')cccntM<):!noy<H!et ;~f')ccc))f.)'o du chatn~ notaire.
b. 7~e)toweHes MMC~ëaM'es. Le inLervienL dan-
pronier changement, qui
noyau )ors de la caryocincsc est la disparition da reseau. Dans les cas ou )a fth'u'-
pen~c a )a forme rëticufce tout se passe comme si les nœuds du resenu, cu))t;)a-
rabtcs tt ceux d'un nteL, se défaisaient, rendant au fil qui les a formes sa contiouiU
primitive. La chroinatine se dispose a(ors..cn un )ong fitament entortinc que )'')!)
appc)to )o ~M'~e (~M~iu.~ entortiHement) ou peiuton. Au dëbut les tours du
fitament sont très nombreux et très serres on dit ators que le noyau est au sta~'
du pe)oton sern' (ng. 8!3, A). Dus tard, le (Hament, revient un peu sur !ui menu'.
se raccourcit et devient p)us targ'e; ii forme par conséquent un petoton mou!s
serre, c'est le petoton )achc (fig. 813, B). Enttn, ce peloton se sectionne fui-mein''
en un certain nombre cfc fragments indépendants pticsen anses ou en (Mg. 8)3. <
appelés e/o?M~OH:es (WAf.om'KH).
Dans !e cas de noyaux à charpente po!ariscc les uiaments secondaires se dëHcnt
les uns des autres et rentrent dans les filaments primaires qui, devenus indépen-
dants, constituent autan), de chromosomes.
H y a des cas ou les chromosomes ne consistent pas en des anses, mais simptc-
mcnt en de petites spherutes ou en des bâtonnets larges et courts.
La membrane du noyau disparait et l'on voit apparaitre un /MsesM forme par
des ntamcnts très délicats, hya-
tins, qui se cotorcnt mat par les
rcacUfs (/t~??MM<s ac/M'OMM<t-

t;
f/Mes). Les chromosomes se pla-
ccnt. à i'équateur du fuseau
(fig. 814, A) et y dessinent une
figure qui représente soit une
cLoHe, soit une couronne ou
A Fi~.8)3.
C

même une plaque, suivant qu'on Charpente (l'un


noy~u en voie <)c division (.<e/;t~!<~ "/«(';
la regarde de face ou de profil, A.~c)e~o!)sc)'t'c)o)ont.c!tp.–C,d!romo'!om<'5)ibt'c'
et que les chromosomes sont
p!as ou moins rapprochas les uns des autres. C'est t'as~'oMe de FLE~ux)., ta
ffK/'OHM<? ou la ~/<i!</M<? <'<?Ma<o?'M~ d'f)ut)'cs nuteurs. i~es rapports qui existent
entre tes chromosomes et les fils du fuseau ne sont pas compris de la même
façon par tout le monde pour les uns, chaque chromosome s'appuie par sa
convexité sur un seul fil achromatique, et il y a
juste autant de fils dans le fuseau que de chromo-
somes dans la plaque équatoriale pour les autres,
ptusieurs fils achromatiques s'attachent a une sente
;t))SC.
Après constitution de la plaque eqnatoriatc,
)a
intervient, le phénomène fondamental de la caryoci-
i~se c/t<ï<yMe a?:se c/M'OM:<t<!<~Me se divise /oH~/<!<- A )t
(/!Mtt~eMM7:< eH doMHaH< KNMMHce à deKj; anses Fig.Stt. t.
~<M!e~espa?'/a!/eM:eH< égales. On regarde la forma- )''us<'au\Muc)t'!m'es{)i<<eM«'/f'/K<
tiuo des anses jumeties comme une sort.c de repro- A,chtomo~ontc~ dispos-<'))'c"n-
t0nn''<<)nato)iat<')astrttidc.–tt.d~ton
duction des chromosomes (HovEM).. htcnx'utttMchrooMsen!
Les anses jumelles se séparent l'une de l'autre en
."écartant d'abord par leur convexité, tandis qu'elles restent encore unies pour un
certain temps par leurs extrémités libres (fig. 8i4, B); puis chacune d'cUcs se
dirige vers l'un des pûtes du fuseau. La plaque equatoriate s'est dédoublée en deux
plaques ou couronnes semblables et égales, qui s'éloignent l'une de l'autre en se
rapprochant des pûtes du fuseau ce sont les coKt'OHMespo~es. Comme il y en a
deux dans la cellule, et qu'elles ressemblent etroitcmcnt a )'astro4dc d'un elles
'~rivent, FLEMMiNG désigne le stade de la caryocinèse ou on les rencontre sous )e
notn do~/a~'oM'?.
Lorsque les couronnes polaires sont arrivées assez près des pûtes du fuseau, ta
reconstitution du jeune noyau commence. Dans le cas de noyaux à charpente
pularisée, les choses se passent d'une manière très simple les chromosomes des
couronnes potaires sont disposées de telle manière que leurs convexités, tournees
vers le pute fusoriat, délimitent un champ polaire. Le fuseau disparaM, une mem-
brane deticate se forme autour des chromosomes et individualise le jeune noyau.
Entre les chromosomes qui représentent tes ulamcnts primaires, apparaissent des
fitamonts secondaires anastomotiqucs qui achèvent de compléter ta. charpente.
Dans ce cas, les filaments primaires du noyau fils proviennent directement des
filaments primaires du noyau père on en a conclu que les chromosomes avaient
une véritable individualité et qu'ils se transmettaient de génération en génération.
sans perdre cette individualité (Dovunt, H.uti.).
Cette individualité des chromosomes est plus difficile a concevoir dans t<'s
noyaux a charpente réticutec. Dans ces derniers, les chromosomes des couronnes
polaires s'unissent bout a bout en formant un filament continu et un peloton on
comprend, par suite, que chaque chromosome qui entre dans la constitution du
peloton ne garde pas dans le noyau une place marquée comme cela a lieu dans
le cas précédent. Le peloton ainsi formé est d'abord tache, il devient ensuite plus
serre et passe enfin a l'état de réseau.
Le noyau néoformé,.pour se constituer, parcourt donc en sens inverse tes
mêmes étapes que le noyau préexistant a suivies pour se disloquer. On peut
représenter ta marche des faits dans le tableau suivant, qui se lit dans te sens des
Mèches:

~~PetoLon
g-~Motont.j.cho.
S
Î,
serre.
XOYAUt'ÈHR

1 L~ornaaVonclos cltromosonu,s. Piparlilionolt,s


)'c)ot.onh'K;hc.
FILS
rcticu)Mo(''<06').
f'ciotunscrn;y~
'Chu.rpent.o~t'u'utceU'epo~ Charpente
i~llromosomes.
Formation dos chromosoa)os. Bipartition (ioschi'oniosunw,'a.
rL,\Qt;f':HQUATO)UAt.H
NOYAU

~?
.Ut'?)/t«.!f.

donne le nom de ~'opAase a t'cnscmbtc des phénomènes de dislocatiun,


On il
celuid'~M~/t~eàl'enscmbte des phénomènes de reconstitution entre ces deux
périodes, la phase de la plaque ëquatoriatc (Mte<ap/tase) peut. Ctrc considérée
comme un état d'ëquiiibrc et en quctque sorte de repos (Hovunr).
Lo fusea.u nucieaire est forme pour certains a.ut.curs pur Je protop)<M)M co))u)t).ire, pour
()',iutros pa.r )o noyu,u. Il agit. soit. en servu.nt simplement (te guide pour tes chromosome-. ~pii
giissont le long de sos ti)s en se dirigea.nt de )'c(;ua.teur vers )cs p~tcs, da.ns ce cas )c fu~t'uu
g.u'dosa.fo'tno (t)g. SUi, A). –soitcncnt.ra.tmint n)u<'tmi([ucn)cnt tes chromosomes )).u' une
!'untr;i,c(.ion dosos (!)s. Ditns ce cas, chacune dos anses reçoit, de c))~[uo pote du fusCttu. un cer-
tu.itt nombre de His a.chromtt.UquHs qui s'attachent, ;L ct)c et. la tirent vers les pûtes comme pour-
rtLient le fim'o des (tbros muscuta.irjs (Bo\'R)!f). Des t[ue tes anses jumeHos sont produiLes, rc~
f~ontru.ctions des fils les sepa.rcnt, l'une do t'outre. Kntre tes anses jumenos ainsi cciu'tecs !i~;c~-
niquemcnt, ((ig. 8)u, B), existe une su))stnn<;o ductite qui s'étire en un /;7awM< ~'M~'o;; étendu
entre tes chromosomes dos doux couronnes pota.ircs (Hu. VAX t.(HXt:DE!<, bovEm).
c. 7~AëMOM~Hes~?'o<o~<asMH~M6~. Aux deux. pôies du fuseau se trouvent tes
s/tft'es (i!Mr<!C<t'ue~ de Eu. VAN BtMEDEX. Ce sont des masses qui comprennent.
d'après cet auteur, trois couches emboitees )" une couche externe qui se co)orc
assez bien (soKe coWtCf~e) 2''une couche moyenne hyahnc, inco)orc(~OKe)Hc~«/-
/at')'e) un co?'ps ce7!a~ sphérique, fortement coiot'f! (f)g. 8t8.. i). Le corps centrid
a reçu de BovEH) le nom de ceM<?'osome. H m'a paru constituer la partie esscntiem'
de la sphère attractive, tes autres parties (zone meduttairo et zone corticato,
n'étant autre chose que des portions du protopiasma modifiées par l'action dn
centrosomc tui-memc, opinion acceptée depuis par D.\L!!f.\Kt.
Des sphères attractives partent une infinité de rayons protoplasmiques qui se
dirigent tout autour d'cHes comme les rayons iumincux qui émanent d'un ash'c,
d'où le nom dc soleils ou ss<e)'s donne par F')L aux figures que t'en voit alors aux
pôles du reseau. Les rayons des asters se coupent suivant un plan qui passe par
t'ëquateur du fuseau. Au niveau de )cur intersection, fes granuiations protop)<)s-
miques disparaissent, (cprotopiasma devient absotumcnthyatin en même tonpi-,
la trace du plan d'intersection des rayons prutoptasmiqucs se montre a la surface
de la cellule sous la forme d'un iëger
sillon, bien souvent observe dans le
cours de la segmentation des œufs,
sillon de segmentation. Bientôt au
sillon de segmentation fait suite
une section nette qui partage en
cieux la ceïïute. Dans d'autres cas,
la division s'obtient au moyen d'une
plaque c~MM~aM'e; c'est une sorte de
A
plaque formée par des epaississe- )i

mcnts des rayons protoptasmiqucs Fig.8)u.


Division M))uhliro in(tin;c)c: division t)ei.if'o!
siégeant à teur point d'intersection ~tep~t'un siUon<)(;segtnont.)Ltion:ti. division <).'
(fig. 81S, B). ta.CMhu!e pa.t'unop)~que cci)utu.iic (.s'c/'cMn/f)
).ccnh'Oi.nmc:t'H''reaumcUt'c.si))u~dc~e"tn<'u
Pendant que la division du protoplasma taUHi);hH[tic<'e[iubirc.(i)!U)~n~d'union.t.M
s'est eO'octu~c, le fuseau s'est beaucoup antipode.
!).itonKu sa. p-u'Ho moyenne s'est détruite
et les noyaux iits so sont. fortomentecartes du ptan do section dont ils (''talent tout d'abord :ts-.c/
voisins, t) som))te que les rayons do t'a.stcr opposés imx tHs du fuspii.u, c'~ip.s' a;)o(/cx du En. v~~
REXEDEN (ng. 815, 4) n'a.yijLnt plus de contrepoids dans la rcsist.it.ncc en sens inverse du fusc.m
o)
des filaments d'union, tirent sur les cent.rosomcs et les entrtHnent a\-ee )e n()Y<m. Ce ()ep)a('enn'n)
desnoya.ux s'cil'ectuo toujours suivant ['a.xe du fuseau prolonge, de sorte que tes dem novan\
une fois arrhes a )cur place (tefindivo sont situes sur une !i~ne perpcndicutaire au p!an de
division. Les centrosomossontsdues
centrosomos sont situes sur cette
cette
nemeligne
même )i~ne derrière tes
les noyaux,
noyaux. Claque
Chaque cenute
cellule V
nouvettement formée possède donc un corps pro-
toptasmiquo,unnoya.u,uncont['osomo.Audet)ut,
les cellules qui viennent, de se diviser ne possè-
dent que ta. moitié du protoplasma, la moitié do
)a.chi'onti)tine, la moitié des sphères a. H.ru.ct.ivcs
de la cellulo mère. toutes ces parties se com-
plètent par la nutrition, pendant: le repos qui
suit. ta, division cellulaire, et arrivent, à egatoren
quantité celles de la cellule mero. Si deux divi-
sions se succèdent, sans int.orrupt.ion, les noyaux
<te.hL première génération étant divises avant
d'avoir cu le temps de récupérer toute teur cttro-
A );
t-'i~.SKi.
t)cdoubïpt))entctn))~t'[diond<'sccntt'05enm'5
.y'
C

n~atine. les noyaux de la (.teuxieme ne posséde- ~<a<f'y'fc).


ront jamais que la moitié do la ehromatine du A, dtÕdouhlemenl des ('('lIh'osome~. B. posilinn des rentrm-
vlaos le cas ~1'une di\ i~iun I"u';dl'Ie il la III"cuait-I'c lsuÏ\"OIut
noyau grand-père. car tours noyaux pères, ceux
~aon,·.

a.,
t<'p!.tnt/}.–(:.]".)-.ti't't)<tp'.t-('t)t~'s<H))'d;)nttf't-tt'mt.'
lverpndirulvirc lu )II'cmil-rl! 'wi\.lull~Illan !J'Jo
de ta prc!niere génération, ne possédaient eux- tlhbion ¡-I y. ~·
mêmes
mv:m~ .tw que la
au moitié
do tachromatinedu
m noyau
JJ.VJl\,U
paterneL Deux divisions qui se succèdent sans intorvatte de repos amènent donc une réduction
dans la quantité de la chromatine des noyaux do la deuxième génération (Use. ))EHTWtC.). On
verra le rôle que joue cette réduction dans la maturation do l'ovulo.
Lorsque la cellule fittedoitse diviser a son tour, son controsomese dedouhie. ses deux moitiés
i-e placent aux deux extrémités d un même diamètre nucléaire et deviennent le lieu de tortnation
des potes d'un fuseau qui préside a la division nouvelle (En. VAX HEXËDM. ttovEtt), VuLLErox.
Kol.UKKH, etc.). Soient deux cellules filles séparées l'uno de l'autre par le plan de segmentation
.t'\ et dont tes eontrosomes viennent de se dédoubler (tig. SiC, A), si ces deux cellules doivent
se diviser suivant un plan yy' paraUeto au premier, les centrosomcs se placeront comme en
mémo figure, c'est à-diro que l'un d'eux restant immohito. l'autre décrira autour du noyau un
arc de )!!0°. Si au contraire ces ceUutes doivent se suivant un plan porpcndicu)aire au
premier ((ig. 8)6, C), les centrosomes situés d'abord à la place où ils sont figures par des cerctcs
fiairs devront se distribuer comme l'indiquent les cercles noirs pleins, c'est-à-dire que cttMun
d'eux se déplacera de 90'CA~o\' (1897) nie la division du controsomo destinée à donner les cen-
trosomos de la prochaine division cellulaire. Il admet qu'à ta fin de chaque caryocinese les cen
(rosomes disparaissent et que ceux de la division suivante sortent ultérieurement du noyau..)e
maintiens la réalité de la division des centrosomes dans tes premiers btastomeres de la seiche.
telle que je t'ai décrite on i888.
Les centrosomes de la première cellule du germe proviennent dos centrosomes do t'ovuteet
du spet'matoxoïdo (FOL). Ils se transmettent, comme on a vu plus haut, de génération on généra-
tion. Pour certains auteurs ic ccntrosome paraît &tre un organe permanent de lit colhtie au m~nx;
titre que te noyau (Eo. VAN BEKt:DE!<).I'our JuLM le centrosomoostd'originenucléaire, il disparaît
généralement des que la division cellulairo est achevée,
La position des controsomos autour du noyau règle la place des fuseaux et par suite tadiroc
t,ion des plans de division des cellules. Cotte position paraît être en partie déterminer
(0. HERTwio) par la forme du corps eo]!u)aire (t'axo du fuseau coïncide avec io grand axe de !iL
co)[u!o, une cellule allongée se divise en travers). Cependant, d'autres influences peuvent agir aussi
sur la position des centrosomes et leur faire prendre une situation tout autre que cette prévue
par la loi ci-dessus.
2"Phénomènes généraux de la maturation. Les phénomènes de t~ matura-
tion ont 6t,ë observes de la manière la plus complète dans les oeufs de certains
échinodermes, Les voici, d'après FoL et 0. IfEm'wiG. Lorsque l'ovule approche de

Les diftct'cut.os phases do ).t tna.tm'a.Uon (M/;OM<yMe).


AaF,)csdin'6rpnLcs))!)aspSt1anslcurordrcffcsuccGssion.
1,premier gtobu~epohirc.–i!,sceondg1obutc[~hn'c.))i'onuc)<'usfcmc))e.–4,fti!-caudcdu'ech<)fj.
5,vesict)!egCt')])hmHvc.

sa maturité, la vésicule germinative qui occupait tout d'abord le centre du vitcltus


gagne peu a peu la périphérie (t)g. 8)7, A), en même temps, son contour primiti-
venient arrondi et devient moins net; fmatement elle semble disparaître,
et a sa place on voit un fuseau présentant une plaque équatoriale formée par les
chromosomes de !a vésicule germinative. C'est le /!<sea;M de ~M'ec~'OM, ainsi
nommé parce qu'it préside a la formation des globules polaires ou globules
directeurs, Il est situé au pôle germinatif de t'ovule, son axe est d'abord bon-
zontat ou si l'on veut parattctc à un plan tangent au point de ta surface dont
il est le plus voisin. Peu a peu, le fuseau se redresse, une de ses pointes se dirfgf
vers la surface de l'ovule, tandis que l'autre abandonne la périphérie pour se porter
vers le centre (fig. 8t7, B).. Lorsque ce mouvement est achevé, la pointe du fuseau
située à la périphérie se soutëve légèrement au-dessus de la surface de l'ceuf,
entraînant au-devant d'elle une petite parce!)e de protoplasma qui forme comn)c
un léger bourgeon. La plaque équatoriale se divise alors comme dans la caryocinèsc
ordinaire, donnant lieu a deux couronnes polaires, l'une supérieure, l'autre mf~-
rieure. La couronne polaire supérieure se porte dans te petit bourgeon protoptas-
miquc, dans lequel elle ne tarde pas à reconstituer un noyau vrai (fig. 817, C). Le
bourgeon se sépare alors de l'ovule et constitue un corps cettutairc tibrc accolé à ce
dernier c'est le premier globule polaire (fig. 817, D). La couronne po)airc supé-
rieure ne constitue pas un noyau au repos, mais autour d'etto se forme un second
fuseau dont elle devient la plaque équatoriale, et qui se comporte comme le premier,
c'est-à-dire dont la couronne polaire supérieure va fournir le noyau d'un second
~o&M~joo~ïM'equi prendra place à côté du premier. La couronne polairc inférieure
(tu second fuseau forme alors ta charpente chromatique d'un noyau qui passe au
stade de repos et gagne le centre de t'ovute ou il constitue le noyau propre de
l'ovule mûr (ug. 817, F). Ce noyau est le proMMcMtM /eHK°Me. A ce moment t'œuf
est mûr. Sa maturation est liée, comme on le voit, à la formation des globules
polaires, mais celle-ci n'est pas autre chose qu'une division cellulaire dans
laquelle les deux cellules filles (ovule et gtobute polaire) sont d'un volume très
inégat. Comme la seconde division cellulaire (formation du second globule polaire)
commence avant que la chromatine de la couronne polaire inférieure du premier
fuseau ait pu passer a l'état de noyau au repos, et récupérer pendant ce temps une
quantité de chromatine égale a celle de la vésicule germinative, il en résulte que
cette division a pour résultat d'enlever à t'ovute une certaine partie de la chroma-
tine qu'il contenait primitivement. Le pronuctéus femelle ne possède en effet que
la moitié de la chromatine de la vésicutc germinative, puisqu'il renferme la quantité
de chromatine que possédait son noyau père, c'est-à-dire la couronne polaire infé-
rieure de la première division et que cette-ci contenait exactement la moitié de la
chromatine de la vésicule germinative. Cette réduction dans la quantité de sub-
sLance chromatique que contenait l'ovule est le fait dominant de la maturation.
La réduction chromatique peut, du reste, s'cnectucr par un procédé un peu
différent comme le montre ce qui se passe chez t'ascaris megatocephata. L'étude
de cet animal a, en outre, permis de voir que la réduction porte aussi bien
sur le spermatozoïde que sur l'ovule, ce qui a une haute portée physiologique
ait point de vue de la fécondation et de l'équivalence des produits sexuels
dans ce phénomène. Voici ce qui se passe chez ascaris me~oce~/t~ &:f(~e)!s
les cellules possèdent normalement quatre chromosomes la spcrmatogonic et
t'ovute non mûr, auquel on peut donner le nom d'ouo<yoH:'e, ont chacun ce
nombre de chromosomes. Ces derniers se dédoublent de manière a former huit
bâtonnets qui se réunissent en deux groupes de quatre (groupes <yK<~erH<?s,
)ig. 818). Une première division s'opère, qui va faire de la spermatogouic deux
"j'ermatocytes pour cela chaque groupe quatcrne se place sur t'équateur du
fuseau de division (non représenté dans les ligures), de telle sorte que chacun
d'eux passe dans une des cellules filles qui se trouve ainsi posséder un groupe qua-
t'rne. De même le premier globule polaire se forme emportant avec lui un groupe
quaterne, tandis qu'il laisse l'autre dans l'ovule que l'on peut appeler ovocyte de
premier ordre. Les spermatocytes vont alors se diviser en spermatides tes
quatre bâtonnets chromatiques que renferme chacun d'eux se disposent deux d'un
rote, deux de l'autre, a t'équateur du fuseau et chaque groupe de deux est emporté
dans l'une des cellules filles. De même, des quatre bâtonnets de l'ovule (après
émission du premier globule polaire) deux passent dans le second gtobutc et deux
dans t'ovute ou ovocyte de deuxième ordre. )t résulte de tout cela qu'a la spcrma-
tugonie à quatre bâtonnets ont succédé quatre spermatidcs à deux bâtonnets, et a
t'ovogonie ont succédé un ovutc à deux bâtonnets, un globule polaire a deux
bâtonnets également et un autre à. quatre. Si l'on se souvient que le premier glu-
bule polaire se divise chez certains moUusques en deux, on voit qu'il existe un
parallélisme parfait entre les divisions réductrices des cellules màles et des
cellules femelles puisque la cellule m~)e donne quatre spermatidcs et la cellule
femetleunovuteettroisgtobutcs
polaires (dans le cas on. le prf-
mier se divise); la soute diffé-
rence c'est que les quatre spcr-
matides sont équivalentes et que
chacune peut fonctionner comme
les autres, tandis que t'ovu!e
seul joue un rôle, les globules
polaires sont des cellules a cvu-
iution terminée, des Ot)M/es<ï&o)'-
/s. On voit aussi que la chro)));)-
tine des éléments soxuets a <!).c
réduite de moitié. La division
Phénomènes dû la réduction dans les ccHuJcs scxuoUes
de rAsc~t'is megatoccpbata.. A, dans la ccUutc tn:Hc. réductrice est sembiabte à une
B, dans la, coUutc futncUc (sc/a~~Me). division caryocinetiqueordi!i:ui'c
), spcr'uatogoniG. 2, sf'ct'mafocYtcs. 3, spcrmatidcs. sauf que iachromatineaetëdivi-
4, OYOgonic. o, ovu)f itpt'ôs l'émission du pt'coue)' gtohuîc j'o-
hurc (ovoc\(e dc.pi'cmtc'' ordre). sée p!'gN~(~~)7teH< CK MMS .SCM/C
6, ovu)c après t~misston du
–7,
deuxië~c }j,tobu[c j)o!ait'c (o~ocytcdcdt'uxiûttïGOt'di'c). premio'
fois au moment de la formation
~fo!)uf<' potim'c. secoid~ohtttopotaiî'e. 9, ~chutes issus du
pt'c'~ict' ~tobute poUn'e ('noÙns')ucs seutcntpnL).
des groupes quaternes, en le
nombre de segments nécessaires, et que cette division ne s'effectue plus dans
chaque fuseau au stade de la plaque équatoriale comme cela a lieu d'ordinnire.
Ce mode de réduction et le paraliéHsme qu'il présente dans les deux etonous
sexuels est clairement résume dans le schéma (Hg. 8)8).
Globules polaires. Les globules polaires sont de véritables corps cellulaires. puisqu'ils
posiiedont un noyau. Us sont. d'ailleurs susceptibles de se diviser chez certains mollusques. tts
occupent d'habitude le point, où la segmentation de l'oeuf commence et a son maximum d'activité
On a supposé qu'ils pouva.iontfidtcf'rninefiadirection duprcfi)ierp)itn()c segmentation '-< .t
cause do cela on leur a. donne le nom de 'j~o&M f<!<'ec/et<)'~ ou de CM'cM~e.s' dt/'ccMccs. l).m~
certains cas, comme je t'ai fait voir pour la seiche, loin d'avoir une position fixe ptH' r;ipj)ort .tu
premier plan de segmentation, ils ont avec ce dernier des relations très variables qui scHd)tcnt
bien indiquer qu'ils n'exercent pas sur lui une action véritablement, directrice.
FoL les a appelés co;'pt<scM<M de ?'<'&:<<. Ils ne jouent en effet aucun rôle dans la constitution
du corps de l'embryon, et disparaissent de très bonne heure, en guneral avant. !a fin 'te lit
segmentation. L'exempte de l'Ascaris montre que l'on peut considérer ies g)ohu)es poiKift'
comme des ovules abortits, opinion déjà émise antérieurementpar G~AftD.
Maturation de t'ovule chez les vertébrés. Ces phénomènes de maturation qui ont rtc
observés principalement chez les animaux intérieurs se retrouvent aussi chez les vertettrr.
j'armi les mamtniferes, )':<). VAX i!E~KDE.\ a observe chez le rat que la formation des gtohut.'s
polaires est en relation avec la disparition de la vésicule germinative. Le premier gtohuh'
polaire se forme avant la rupture du follicule, et sa formation coïncide avec un retrait <tu
vitellus qui détermine entre la zone poltucido et l'ovule un léger espace vide dans lequel
logent les globules polaires. Le second globule polaire se forme au moment où l'œuf entre
dans tes trompes.

§ HL FKCOKDATtOX

La fécondation consiste dans l'union de )'étement sexuel mate avec t'ëtémcnt


sexuel femelle. Soupçonnée depuis longtemps déjà, cette union n'est bien connue
dans ses phénomènes intimes que depuis quelques années. C'est aux recher-
ches de FoL, de SELKNKA, de tfEn'rwtG, deEo. VAX Bti:\)!DK\que t'en doit tes notions
actuelles. La fécondation a été observée directement chez les échinodcrmes. Lors-
qu'un œuf mur est mis en contact avec des spermatozoïdes, ceux-ci s'efforcent de
pénétrer dans le vitellus, en traversant la zone radiée (fig. 819, A). Bientôt se forme
a la surface duvitellus, en un point situé en face de la tête du spermatozoïde le
plus profondément engage dans )a membrane vitettinc, une petite protubérance
(c(h!e e~'a<ac<tOK) qui arrive finalement au contact du spermatozoïde. Ce dernier
est pour ainsi dire attiré par le cône d'attraction qui rentre ensuite dans le yitet-
ius, entraînant avec lui le sper-
matozoïde. A peine le spermato-
zoïde a-t-il pénétré dans le vitel-
lus, qu'il se forme sur toute la
surface de ce dernier une mem-
brane mince destinée a empêcher
la pénétration d'autres sperma-
tozoïdes. La queue du filamentt
i-cminat disparait.
La tête du spermatozoïde ar-
rivée dans le vitellus perd sa
forme caractéristique pour pren-
dre l'aspect d'un noyau auquel
un donne le nom de p?'oHMC<ëMS
WfMe, ou de noyau spermatique
.')'pe?'HM~e?')! (tfEnT\tG). Le pro-
nuctéus rniHese dirige de la péri-
phérie, ou il est situé tout d'a-
hord, vers le centre du vitellus,
<ju se trouve le p~'OKMC/ëMS fe-
mc~. Ce dernier se déplace un
peu a son tour et vient au-devant
<!u pronuctéus mâ)e. Lorsqu'ils
se sont rejoints, ces deux. noyaux
restent quelque temps au contact,
puis se fusionnent en un seul noyau au repos (c'est-à-dire pourvu d'une membrane
et de chromatine à l'état quiescent), et que l'on appelle le p?'CHt!e~' Hoyot de ~c~-
HieH/«/ïOM, parce qu'il va se diviser lors de la première segmentation (le œuf.
TcHcsétaienttesidées classiques admises à propos de la fécondation, lorsque
t'~t. décrivit en 1890, chez les ëchinodermes, des phénomènes qui paraissent tenir
une place importante dans l'acte de la fécondation, car (icu.xAm'tes a retrouves
peu après Foh chez certains végétaux. H s'agit du rote que les ccntrosomcs
des cellules sexuelles jouent dans la fécondation, rôle déjà soupçonne par FLEM-
M)\G, VKjuowsKY, RAUL, BovEnr. Voici ce qui se passe. Le pronucléus femonc est
accompagné d'un eentrosome que nous appellerons avec l'auteur Fouoce?)<)'e
te pronocléus mâle amène aussi avec lui un centrosome propre, le s~e~'Hto-
«'H~'e. Au moment de la conjugaison des pronuctci.ccs centrosomes se divisent
chacun en deux, de sorte qu'il y a deux demi-ovocentres et deux dcmi-spermo-
cotres. Chaque demi-centrosomes'écartant de son congénère va s'unir à un demi-
~t'ntrosomc d'ordre opposé, c'est-à-dire un demi-ovocentre à un demi-spcrmo-
centre, et, comme tout cela se passe en même temps que la fusion des pronucléi
f'operc, il en résulte que lorsque cette dernière est accomplie, le premier noyau de
segmentation possède deux centrosomes mixtes (ovulo-spermatiques) qui devien-
nent les centres de la première division cellulaire. Les eentrosomes se montrent
donc comme des corps particuliers, des organes des cellules sexuelles, au même
titre que les noyaux, et, comme ces derniers, se transmettent des géniteurs an
descendant en se fusionnant entre eux.
Tout le monde n'admet pas le ~MQ:e des eeM<?'6s de For., ainsi DovEM regarde
ic rù)e de l'ovocentre comme tout à fait subordonné ou même nu), c'est le sperme-
centre seul qui est important, et c'est lui seul qui fournit les centrosomes de la
première segmentation. Enfin CARKov (i897)assure que chez l'Ascaris megato-
cephala il n'y a ni ovocentre ni spermocentre préexistants, mais que les eentro-
somes du premier fuseau de segmentation viennent de chacun des noyaux sexuels,
l'un dupronucléus mâle, l'autre du pronucléus femelle et disparaissent
ment après la division (le centrosome n'est pas un organe permanentde la cellule).
l'our lui la fécondation consiste dans la fusion de deux individualités d'origine
différente en une entité nouvelle de nature mixte dans toutes ses parties (cyto-
plasme, caryoplasme, centrosomc, élément nucléinien),car l'élément mâle n'apporte
pas seulement son noyau mais aussi son protoplasma qui se mélange a celui (le
l'ovule et se fusionne intimement avec lui.
La fusion dos deux pronuctci en un noyau au repos n'est pas un phénomène indispens~hh'
dans ja fécondation. Ko. VA.\ BEMDKK a, montre que chez i'a.sca;'is mogttioccphaia les <)c))\
pronuctei constitués chacun par doux chromosomes s'approchentl'un de l'autre, puis lorsqu'ils s~nt
arrivés au contact, ils ne se fusionnent pas en un noyau au repos, mais leur membrane propn.'
disparaît, en même temps un fuseau se forme, af'e~uateurduquo) les deux anses chromatiques <f~
chaque pronuc!cus se disposent en formant une couronne equatofiate comme cela a lieu pour
les divisions cellulaires ordinaires. !t n'y a donc pas ici de premier noyau de segmentation.
mais bien un p)'eM:e<' fuseau (<e ~e.?Me;t~a<to?t dont la plaque equatoriale est formée a )it fuis
dos chromosomes du pronucléus mate et de ceux du pronucléus femelle. Ce n'est pas une dispo-
sition fondamentalement opposée a ce!)e dans laquelle on a anairo tout d'abord a un prefuicr
noyau de segmentation, le stade de repos de ce dernier est tout simplement saute.
La fécondation ne coïncide pas avec le moment de ta pénétration du spermatoxo'idc dm)'
l'ovule en effet l'élément mâle peut pénétrer dans l'ovule avant que la maturation suit
achevée. Dans ce cas le pronucléus mâle reste au repos dans le vitellus jusqu'au moment où
le second gtobufo polaire étant, forme, !o ])ronuc!eus femeffe a pris naissance. Lorsque les dcut
pronucléi sont constitués, )a fécondation est faite (Eo. VAN BEKEnEx).
Le premier noyau de segmentation a reçu autrefois le nom de ~:o</a!< t't/gHut. Comme )\m
ignorait son origine aux dépens du pronucfcus mà!e et du pronucfcus femcUa, transfonttatif~f
ultime de la vésicule germinative, qui disparaissait totalement, croyait-on, on avait admis que
le noyau vitoninse formait de toutes pièces ausoinduprotop)as~)<tpar.~t'KM'e(Cf). RoH).
Bien avant les découvertes récentes qui ont fait connaitre les phénomènes intimes dota frc~)-
dation, on avait vu des spermatozoïdes pénétrer il travers la membrane ovu)airo (mammifère.
BAMY, 18H), mais on ne les avait pas suivis plus loin.
Nombre d'obsorvaUonsfaites tant chez des vertèbres que chez des invertébrés montrent que
les phénomènes essentiels de la fécondation se passent partout a peu près de la manière ci-
dessus décrite.
Théories de la fécondation.– On entend par théories de ta fécondation les explications qui unt
été proposées tant pour les phénomènes do la maturation (condition indispensable de ta fécondation),
que pour les phénomènes propres de la fécondation nous examinerons lesprincipalesd'entre c!ic:
a. 7'/i<'o)'!ef<e sexualité ~e~t'otite~t. L'œuf féconde resuttant de l'union du spcnnatu-
zoïde (mate) et de l'ovule (fomoUc) peut être considère comme hermaphrodite. Toutes tes
cellules du corps y compris les cellules sexuelles, dérivant de t'œuf, sont aussi hermaphrodite.
La maturation consiste en ceci quêtes cellules sexuelles, jusqu'alors hermaphrodites,deviennent
unisexuées en rejetant l'une des doux substances scxuenes qu'eHos renfermaient. L'ovule
rejette sa substance mafe sous la forme de globules polaires pour devenir purement fcme))c, L't
le spermatozoïde,
J'auteur do
un
cette theofio,
phénomène analogue, devient exclusivement mi'do. SEDGwiCK Mtxor c.st
adoptée cgafoment par BAn''ouR, HM. VA\' BE~EDEN, etc. Pour )'j'. v.tf
BENEDEN, les pronuctei sont des demi-noyaux, des noyaux incomplets, qui doivent se compteur
l'un par l'autre. Le complément que l'un d'eux apporte a l'autre a pour but do ?'emp~<cct' la
substance que ce dernier a perdue au moment do Ja maturation. Mn un moticpronucjeusmak'
apporte au pronucieus femelle la substance mâle que ce dernier a abandonnée aux giobuic.
polaires. La fécondation consiste dans le romptaccment (le la substance m:Uc de i'ovufc par la
substance mate d'un autre individu, !o spermatozoïde.
On a objecte a cotte théorie qu'etto ne permet pas de cotnprcndre comment une mère peut
transmettre à son fils des caractères cle. ses propres ancêtres milles, puisque son ovufe aurait
expulsé toute sa, chromatine ma)c.
b. ï'/tëo'te de n'e~MM~?). WEts~< admet que i'ovuto féconde ou )o germe renfertnc une
substance spéciale, contenue dans le noyau et probabtoncnt représentée par la chromatme.
substance qu'il nomme le p~asMa ~c)'M:na<'< Le plasma germinatif possède une structure très
comptoxe il est formé par des particules appelées les f<'e/f<)t;M);A' Les déterminants sont tes
e)cments qui dirigent l'évolution d'une cellule dans tel ou tel sens, il y a donc autant de déter-
rninants dans le germe qu'il y aura chez l'adulte d'espèces cellulaires distinctes ou même de
variétés de ces espèces.
Dans le cours du développement le plasma germinatif se divise entre les cellules de segmen-
tation de manière a former doux fois parfaitement égaux en quatitc et en valeur. Mais ces deux
lots ont une destinée bien différente. L'un d'eux passe dans les ce))u)cs qui vont former Je corps,
dirige leur évolution histologique, et forme ainsi les divers tissus. A ce titre, on pourrait
l'appeler, ainsi quo le faisait WEfS.\tA\x dans ses premiers travaux, le p/~MM~ /<M/<~i< tout en
se rappelant qu'il neditTero en rien du plasma gorminatif. L'autre )ot reste intact et passe sans
avoir subi de modifications dans les co))u)es sexuelles où il est conserve pour cire transmis aux
descendants. Si la reproduction parthenogenesique (par œufs non féconde-!) était la régie, chaque
individu serait produit par l'évolution d'un plasma germinatif qui s<; serait conservé identique
depuis l'origine de l'espèce et se serait transmis avec une continuité et une intégrité parfaites
u travers tous les membres successifs de cette espèce. Mais )a reproduction sexuelle intervient
et entraîne des modifications importantes, dans )a. constitution du plasma germinatif. On sait
que cette reproduction s'effectue par l'union des éléments sexucis de deux individus di(!t'rents.
Si les ptasmas gorminatifs paterne! et materne! passaient entiers dans te germe. )e volume du
pfasma de ce dernier croftrait à chaque génération, ce qui est impossible.Aussi, avant toute fécon-
dation, f'ovuto aussi bien que le spermatozoïde subissent chacun nnt; réduction dans )a quantité
de leur plasma germinatif, dont une moitié cstentcvee (maturation;. Le produitcrié par l'union
des (feux parents possède donc exactement la quantité du plasma germinatif <jui est caractéris-
tique pour l'espèce. La réduction portant sur tes plasmas gorminatifs fait varier énormément
leur composition, même pour les etemcnts sexuels d'un individu (tonne, car les déterminants
~'nteves ne sont pas toujours les mémos. JJ en résulte une grande v.u'iabintc dans ta composition
du plasma des descendants, variahitite d'où decoutentunc foule <to variations de forme dont la
s~~fection naturelle s'empaM pour faire des osj)cces.
c. Ï7tf'o<'f'e (/e7/e<t" L'ovule ctfespcrmatoxoïdo subissent une réduction dans la quan-
tité de ieur ctu'omatinc. Cette réduction résulte de ce qu)', au moment de la maturation des
''fements sexuels, il se fait (feux divisions caryocinctiqucs se succédant sans intervalle de rcpo'
uu Lien de phénomènes analogues à ceux décrits page !<75. Il
ctte substance enlevée est ma)e pour l'un des etcmenis et
n
feme))c
a a pas lieu de rechercher si
na
pour t'autre. t) a pas de
-uhstance mato ni de substance fcm<'))e. Ce qu'on appc)!c ia sexuatitc. bien loin d'être une
propriété essentielle et primitive est un ensemble de propriétés secondaires et acquises. L'ovule
et le spermatozoïde ne représentent pas un être t'eme))e et un être ma)e, tnais deux indivi-
duatitcs d'une même espèce, dont chacune possède des caractères propres (grosseur pour )'ovu)<
~nobiHte pour le spermatozoïde, etc.) en rapport, avec son mode de fonctionnement. La f'-cnn-
dation est le mcfangc. la fusion, de deux individuatitcs. )'individua)itc patcrnc))e et t'indivi-
duafite maternelle. Les g)obu)es polaires sont des ovules ahortifs, i)s ont surtout la -.ignincMtion
de souvenirs anecstraux comme t'avait déjà dit GfAM).

)V. SH':Mt;M'\Tt"XN

La.segmentat.iondet'œufcs), un simple phénomène de caryocincse; elle em-


juuntc toutefois un caractère particutier aux rctations qui existent entre la direc-
lion des plans de division et l'axe de t'œuf. L'axe de )'œuf est déterminé dans les
œufs télolécithes par la distribution du vitci)us nutritif et du vitellus formatif
(voir p. 965), dans les œufs alécithes il est représente par le diamètre de l'œuf a
i'cxtrëmitë supérieure duquel sont situés les globules po)aires.
Les plans de division qui interviennent pour segmenter )'œuf ont deux direc-
tions principales les uns passent par l'axe de t'œuf considère comme vertical, on
les appelle plans M~eMS, les autres passent soit par l'équateur, soit par des
cercles de latitude, ou les appelle plans ~M<x/o?'MM~. Comme une des premières
marques de la division cellulaire est la formation d'un sillon a la surface de la
cellule (voy. p. 97d), on donne souvent aux plans de segmentation Te nom de
st'~OMS de segmentation, en prenant. la partie pour )e tout et en sous-entendant que
ces sillons traversent toute t'épaisseur de t'œuf.
Étudions quelques cas de segmentation.

1" Segmentation dans les œufs aiécithes. C'est le cas le plus simple (fig. 820).
Le premier stade de la segmentation est caractérise par l'apparition d'un sillon
méridien a, qui partage t'oeuf en deux moitiés hëmi
sphériques, accotées .par leur face plane. Au second
stade, apparaît un plan également méridien, b, mai-!
perpendiculaire au précédent et qui divise i'ceuf t';i
quatre quartiers parfaitement égaux. Au troisionn
stade, deux cas peuvent se présenter: deux piaxs
méridiens c c (fig. 820, D) se coupant à ang!e droit,
divisent Fœufen huit tranches égales, ou bien ua pLo)
équatoriat d (fig. 820, C), passant par Cëquateur de
t'œuf, divise en deux moitiés, une supérieure et une
inférieure, les quatre quartiers existant au second stade.
Si tes plans de division du troisième stade ont été
méridiens comme dans le premier cas refaté ci-dessus,
on trouve toujours au quatrième stade une division
s'effectuant suivant une direction équatoriale (fig. 820,
E) et, à partir de ce moment, plans méridiens et pf.ins
cquatoriaux se succèdent régulièrement dans fa seg-
mentation, partageant t'oeuf en une série de fragments
Sc§!T'ent.a.tion <t'un œuf atc- de plus en plus petits. Le premier plan équatorial passe
C!tho(~cAe??ï~Mf}. seul par l'équateur, tes suivants passent par des cerck's
A;fJF',)csdtf~t'ctttes phases de de latitude
!aseg)ncnt~tiondu))Stcui'ordt'cde et se forment simuitanement deux par deux,
succession.–<t,a,p''cn)icrsi[[on de même que les deux sillons c c dans un stade nnt.c-
tner'ujiot.–6,6,second &iffot)m<6-
ridicn.e,t.t'oisi'i''n)esinon)n6-. rieur.
rjdfctt.sinot!~qtfatot'iat.
On appelle les cellules produites par la segmentation
~as<û)Mf?'es., ou encore sp/të)'es de segmentation, parce qu'elles prennent bien vite
une forme sphérique au lieu de garder la forme de quartiers de sphères qu'cfff.s
possèdent tout d'abord.
Dans le cas où on a affaire à des œufs atécithes, tous les blastomères sont égaux
entre eux, et comme l'œuf tout entier s'est divisé en btastomercs, on dit que lit
segmentation est totale et égale, t'ceufcst dit Ao/o~/a~Me (6~0~ entier, et ,5/xj-o;
germe). Dans les ceufsoHgo!écithes)csbiastomei'es qui résultent de la segmenta-
tion sont parfois légèrement inégaux entre eux; la segmentation est dite n!ors
totale et&M&e~e.
Comme on le voit., les divisions de l'œuf se font suivant, des directions bien detenninccs.
mais )i part, co ca,t'itct6ro, elles s'accomplissent en suiva.nt cxa.ctcmcnt les lois de la cm'yociocsc.
En effet, lorsqu'on dit qu'au second stade un plan & divise t'œuf en ~[ua.tre quartiers, c'est tout
simplement une expression rapide ot br6vo pour oxprimër )o r<!su)t!it ohtomt mais il n'y a
pas en réalité un seul plan agissant sur toute l'étendue de- la sphère comme le fait un couteau
qui tra.ncho un fruit, et chacune des deux coftutes présentes a ce stade se divise, !?:f/cpMf/aw-
MeM<(<e <'aM<t'e, par un plan vertical et méridien. Comme ces deux cellules' sbnthemispheriqufa.
rigoureusement égaies cntro elles, etqu'o))os doivent, suivant les lois do )a- earyocineso,se diviser
on deux moitiés égales aussi, il en résulte que to plan do division de l'une doit forcement coïn-
cider avec le plan de division de l'autre. De mémo, au troisième stade, dans le premier cas. il
n'y a pas sou)em':nt deux plans ec, mais bien quatre plans do division appartenant à quatre
divisions ce)lu)aire' et qui, pour les mémos raisons que ci-dessus, coïncident doux à deux
dans le second cas, le plan équatorial «' resutto évidemment de quatre divisions pa.rtieHes qui
se confondent dans un mëmo plan, parce qn& tous les ('(cments qu'cHcs partagent sont égaux
entre eux.
2°Segmentation dans les œufs télolécithes. Dans les œufs (,f;fo!ëci).hes tels
que ceux des batraciens, la segmentation s'effectue comme dans le cas précédent
suivant des méridiens et des cercles de latitude, elle est totale, mais les blasto-
mëres sont inégaux, les uns sont plus petits (Mn'c?'OM:e?'es), les autres plus gros
(M:ac)'0t~ë?'es).
L'inégalité des segments résulte de deux causes qui dépendent c))os-nn''mcs toutos deu\ de la
distribution relative du vitellus forma.tit' e) du vitellus nutritif. Ces deux causes sont t" la
position excentrique du premier noyau de
segmentation 2" la quantité du vitellus
nutritifdans f'hemisphereinferiourde Fceuf.
On sait quo le premier noyau de segmen-
tation est situe sur l'axe au-dessus du
centre. Les noyaux des sphères de seg-
mentation engendrés par les premiers sil-
lons méridiens sont. situés a la même
hauteur que le premier noyau do segmen-
tation (tig. 83t, B), car ils résultent de
divisions de ce noyau s'effectuant au
moyen do fuseaux horizontaux ptaces prc-
pendieutaircmcnt sur i'axe de l'œuf, à la
hauteur du premier noyau de segmenta-
tion. Ces noyaux se trouvent donc sur un
f'erc!o do latitude situé assez près du pute
supérieur. La première division qui s'enec-
tuora suivant un plan équatorial, passant
par ces noyaux, divisera donc tes quar-
tiers de sphère engendrés par les plans
verticaux, et égaux jusqu'alors, en deux
moitiés inégales une supérieure plus C D
petite, une inférieure plus grosse. F~.8~t.
L'n autre facteur intervient pour pro-
duire ]'inega)itë des Mastomercs dans tes
)!~LtOL'n a montre que la segmentation loriale. D, division61u:\toriale.
des
I, globules potatt-s.
qui vont a
Sc~tnctïtat'OH d'MH ceuftëio~othe (~A~
t'œuf avant la division. B. t'o'ufdfnsf par un sîUnn tertt-'nt.
~'ufs te)o)eeithes c'est ic viteHus nutritif. C.A.furmation i la prtmüce diri;iao 6)u:1'
-les
iË, pfcatter Hoyau de s~tncntat~a: i', coyam
d'un œuf est d'autant plus rapide que la des hlastomèresengeudrés par les Sitloo;i méridieins: i". mi-
I:romères: 3' des marromères.
portion qui se segmente renferme moins équatorial. :j. fUSC,lU't. Gr vitellusnutritif.
no~'au, 3. sillun 1U'~ridÎ~n.- sillou
df viteUus nutritif. Les micromeres du
)~'))o supérieur, ne ronfer)na,nt. que peu ou pas de dcutop)asme, se diviseront donc plus rapi-
df'mont et un plus grand nombre de fois dans un temps donne. que les macromeres bourrés
vitettus nutritif, ce qui maintiendra et accroitra l'inégalité entre ces deux ordres de btasto-
ineres. De têts œufs sont dits œufs à segmentation lolale et f'/të~p.

3" Segmentation dans les œufsméroNastiques. Si l'on applique a ces œufs la


loi de BALFOun sur la relation qui existe entre la rapidité de la segmentation et la
(juant.itë du vitellus nutritif, on voit que la quantité du vitellus nutritif étant ici
infinie, puisque le pôle nutritif est uniquement composé de deutoplasma, la seg-
mentation devra non seulement être très ralentie, mais encore cesser entièrement
en dehors du pûle formatif qui renferme seul du protoplasma. En d'autres termes,
le pôle supérieur de l'œuf se segmente seul, la segmentation est p~e//e. La
figure 822 offre un exemple de segmentation partielle elle montre que dans ce
cas t'œuf segmenté possède les parties suivantes 1° une couche de ccHutes super-
licielles répondant aux micromères et qui formeront plus tard l'ectoderme; 2° une
cavité de segmentation (voy. ce mot, p. 98t); 3° une ou deux rangées de cellules
répondant aux macromères. Ces cellules formeront plus tard à la fois i'cntodermc
et une partie des éléments mésodermiqucs a cause de cela on donne à la couche
qu'elles constituent le nom d'e~o~'me primitif. A la limite entre le vitellus
nutritif et germe segmenté, on trouve une couche denoyauxqui semblent libres,
le
c'est-à-dire qui sontsemés au milieu de la masse de Fœuf, et n'appartiennent pns
a des cellules isolables, ce sont les MoysM~c ~t/eHt'MS. Ces noyaux, sont les frères d~s
noyaux de segmentation qui appartiennent aux cellules sus-jacentes, c'est-a-dir''
qu'ils sont nés de ces derniers par division seulement comme ils sont ptacës dans
une zone de l'œuf très pauvre en pro-
toplasma, ce dernier, gène par le vitc)-
tus nutritif, ne peut pas se diviser en
territoires spéciaux autour de chaque
noyau pour constituer comme dans )c
reste du germe des cellules de segmen-
tation. Les noyaux vitellins sont sur-
tout répandus a la périphérie du go mr',
ou ils forment avec !ovite[[usune [amc
Fig.822. épaisse qui se continue avec t'entu-
Scgînenht.t.ion de i'œuf d'un oiseau, coupe vo'H derme proprement dit, et constitoe h;
ca,tt!()c)a.cic&H'icu!e,MA'rm\sDL!v.u,. ~OM~'C~ eK/O~MO-U~eM/M (NA'f'ft.
),cc~odct'mc.–2,cavité de segmentation.–3,cnLodct'm' DL'VAL). Lu structure de ce bourre)ct est
))rimi(if.–4,noy~udef'ander.),vitc)fus.
importante a. connaître (voy. fig. 881),
elle résulte du métange de deux parties '1° le protoplasma entourant les noyaux
vitellins 2" les grains de vitellus. Le protoplasma forme un réseau spongieux aux.
noeuds duquel se trouvent les noyaux vitellins, et qui n'est pas divisible en terri-
toires cellulaires distincts, c'est-à-dire appartient au groupe histotogique des plas-
wocft'es. Dans les maittes du réseau sont contenues les sphères de viteilus qui fin
tardent pas à être digérées par le protoplasma pour servir & la nutrition. On
désigne souvent les éléments anatomiques (protoplasma et noyaux) du bourrelet
entodermo-vitellin sous le nom de~H'a6~s<e (Mrs).
La segmentation partielle se rencontre, parmi les vertébrés, dans les œufs des
sélaciens, des tcteostéens, des reptiles et des oiseaux. Les œufs qui présentent ce
mode de division ont reçu )e nom de MK~'o~as<~Mes ([~po~ partie).
i[ résulte des exemples signalés ci-dessus que la segmentation consiste simple-
ment en une série de divisions caryocinétiques, dont la direction est fixe par rap-
port à l'axe de Pœuf, et dont la marche est fortement inOuencée par la présence
du vitellus nutritif.
Remarques sur le premier plan de segmentation. Le premier plan ()o division est, on i'.t
vu, méridien. On s'est demande si ce plan pouvait passer par un méridien quelconque de h)'u)
ou s'il était assujetti au contraire a suivre une direction déterminée. W. Roux a montre que f-hex
]a grenouille ce plan passe par la ligne de copulation dos <teux pronuciei, c'est-à-dire par ).i
ligne qui joint ces doux noyaux marchant l'un vers l'autre. J'ai signalé chox la seiche un corUun
nombre de faits qui appuient aussi cette manière de voir. La dit'ccUon du premier plan <k
segmentation paraît donc déterminée par tes deux conditions suivantes 1° le premier plan d<!
segmentation passe par un méridien de i'œuf 2° le méridien choisi est celui par loquet passe ht
ligne de copufat.ion des pronucidi.
Pour un certain nombre d'animaux (ascidies, CnAUKY; batraciens. Roux, etc.), on sait que le
premier plan de segmentation coïncide avec le plan de symétrie du corps, c'cst-a-dire que t'unc
des sphères de segmentation qu'il détermine fournit. les matériaux de toute une moitié rlu corps,
ta moitié gauche par exemple, tandis que l'autre sphère fournit les matériaux de la moitié droite.
La bUateratite du corps existerait donc des la première segmentation. Chez )a. seiche, f'onsemijfc
des coilutos de segmentation, disposées sur une seule couche et formant une mince membrane
isolable (Mas<<K/e)'Me), présente une symétrie régulière par rapport au premier plan de segmen-
tation.
Des expériences de CuABRY cl de W. Roux avaient montre que si dans les œufs d'ascidies et de
batraciens possédant deux btastomeros (t" stade de segmentation~, on tuait un des btastoinere~
sans empêcher !e développement de fautt'e, ce dernier reste vivant produisait une f/eMt-e,
c'est-à-dire un embryon réduit a sa moitié droite ou a sa moitié gaucho, suivant que c'était lu
btastofnero gauche ou ie btastomero droit qui avait été détruit. Ces c\pcrionccs pouvaient auto-
riser CttABRY a dire: « que chaque btastomerc contient en puissance certaines parties dont .sa
mort entraîne la perte irremediabfe, et que les f/~C/'e~/M ;<M f/e 7'Ma/ MH< /M'f/'o)'Mf'M
t~HM les f/yë!~)t/M parties de ~'Q?«' ;). loi que ihs soutient (je son côté dans sa conception des
~e?')'t'i'0!)'M 0;a?!0~e~M (/K .'?e/'M!<
Mais DfifEscit a montre récemment par de nouvcites expériences qu'un seul des deux premiers
btastomeres pouvait parfaitement, sans Je concours de son congénère, produire une ~'t'e cn~'frc.

La loi de la preformation f)es parties est donc fortement


DmMOt. Jl semble que, dans )o cas de la
par
Seulentent, le volume total do cette tarvo est ators un peu intérieur a celui 't'une tarve produite
dans les conditions ordinaires.
les expériences de
destruction de certains Mastomercs, les btiistomeres
restants suppléent a. ceux qui ont été détruits. CnABtty laissait d'ailleurs prévoir un peu ceta
iotiiqu'ii ajoutait dans )e travail cite « Il rn'u. paru. que parta mort d'une cellule, ta pMt&MHce
f/K~M<')/e.!C/~<<c/<a;)'/Me/<yM'e~M </0))fia!C)!< <~ors x~MsaHee « des ~a'~iM ~Me.Mo~ccfn
elles ?!'f««'M;e'<a~pt'o</f/M.»

§ j<ESCLTATS OE LA SE<!MEXTAT!OX t'OHMATtOX DES fE''U.t.E'rsS


Lorsque la segmentation est aciicvGC, le germe est devenu un corps ptm'iceHu-
laire qui se transforme peu peu en un organisme très simple, la gastruta. taqucHc
est formée de deux couches ce!!u!aires, i'cctodermc et l'cntodo'mc. La gastruta
très simple des animaux inférieurs se complique, chez les vcrtetjres, par l'appari-
tion d'une ligne axiale, la ligne primitive, au niveau de laqu elle se forme la
majeure partie d'une lame ce))u)airc nouvelle, le mésoderme, interposée a l'ecto-
derme et à l'entoderme. Une fois le m(?soderme constitue, les trois feuillets gcrmi-
natifs, base de l'organisation future, sont présents ct!cs premiers stades du deve-
loppement sont achevés.
Pour exposer les phénomènes qui succèdent a la segmentation nous étudierons
tes premières formes de l'embryon et la gastrula 2° fa formation de t'ectoderme
et de i'entodermc 3° !a formation de la gastruta dans t'ccuf de poule pris comme
type de celui des vertébrés supérieurs 4° la ligne primitive et les feuillets 5° l'o-
rigine du feuillet moyen 6° les feuillets germinatifs et enfin 7" tes particutarites
de dëve)oppemcnt propres a i'œuf des mammifères.

1° Premières formes de l'embryon gastrula. segmentation, un


A la fin de la
œuf alécithe consiste en une masse spherique de cellules, toutes égales entre elles
()Ig. 820,1' Ces cellules étant arrondies (sphères de segmentation), fa surface de
) (Muf segmenté n'est pas lisse, mais mametouncc comme la surface d'une mure,
c'est pourquoi on donne a t'œuf arrivé a ce stade du dévctoppemcnt le nom de
H!M'M~ï (morula, petite mure),
bientôt au sein de Ja morula apparait une cavité remplie de Hquidc, qui occupe
le centre de t'œuf et qui s'accroit de plus en plus, de telle sorte que, finalement,
elle est timitëe par les cellules de segmentation disposées sur une seule couche.
On donne alors à t'œuf le nom de blastula (blastula, petite vésicule). La cavité de
la blastula s'appelle cavité de se~H<?H/a/MH ou cao!<e de uoM 7~aer. D'une manière
génerate, on peut dire que la cavité de segmentation se développe a partir du point
ou apparaît le premier sillon équatorial, qui intervient, comme on sait, au trui-
sième ou au quatrième stade de la segmentation. Ainsi dans les œufs atëcithes, oit
le premier sillon écluatorial passe exactement par t'cquatcur, la cavité de segmen-
tation est très exactement centrale, au contraire, dans les œufs tëfotécithes, oit )e
premier sillon equatoriat est excentrique, c'est-à-dire passe par un cercle de lati-
tude, la cavité de segmentation est excentrique aussi, et la blastula possède une
paroi supérieure mince et une paroi inférieure plus épaisse. Dans les œufs à seg-
mentation partielle tels que celui du poulet, DuvAL place aussi la cavité de seg-
mentation au point ou est apparu le premier sillon équatorial (fig. 822).
Lorsque la btastula est achevée, les cellules de l'hémisphère inférieur (opposa
aux gtobules polaires) s'invaginent dans l'hémisphère supérieur, et l'on voit appa-
raitro au pôle inférieur de la blastula une dépression, comme si on refoulait la
paroi dans la cavité de segmentation. Cette dépression s'accentue de plus en plus,
la cavité de segmentation s'efface et, finalement, la portion déprimée de la paroi
Mastuléenne vient s'accoler à la paroi restée inactive. Ce mouvement d'invagina-
tion peut s'expliquer principalement par des phénomènes de nutrition. Les ceHu)es
qui s'invaginent absorbent le liquide qui remplit la cavité de segmentation et créent
ainsi au-devantd'elles une sorte de vide
qu'elles viennent remplir elles-mêmes.
Cette absorption est mise en évidence:
'1° par la disparition du liquide qui
remplissait la cavité de segmentation
2° par cela même que si elle n'avait pas
lieu, la présence du liquide s'oppose-
rait d'une manière invincible à l'inva-
gination et 3" paries caractères nf-
Fig.823.
to)ogiques des cellules invaginées qui
B)a,stu!a.otga.stt'u)u,(!'tmtj)hioxus(d'a.pt'('s
UATscnECK,se/tema<!<jfi<e). se montrent fortement granufenscs
A,b)ash))a.i,gas(ru!x. (contrairement au schéma ci-joint),
chargées de matériaux nutritifs commc
toutes les cellules qui sont le siège de mouvements nutritifs importants. Enfin, il
ne faut pas oublier que ces cellules sont cc))es qui p!us tard, dans t'animât aduftc,
seront chargées des fonctions de digestion et d'absorption.
A !a btastu!a sphérique a donc succédé une forme particuHère semblable a
une
coupe largement ouverte et à double paroi, l'une externe répondant a l'hémisphère
inactif de la blastula, l'autre interne répondant à !'hémisphëre invaginé. L'ou-
verture de cette coupe se rétrécit un peu et ia forme générate de l'embryon devient
celle d'un ovoïde ouvert à l'un des pô)es. On donne à cette forme le nom de ~M-
<?'M~ (~s<)'M~, petit estomac). La gastrula est un sac a double paroi renfermant
une cavité spacieuse, <M'f~<°~'<M/M<? ~WM'<? ou ~'c/~M/~W! (~°X'~ commence-
ment et E'vTspov, intestin), qui communique avec l'extérieur par t'orifice déjà indi-
qué, et que l'on nomme &~s<o~o?'e (j~s~M;, germe et ~po;, porc), ou ~?'os/oMie
(~p~, pour npNTo;, premier et cï6p.<x, bouche).
La laine cellulaire qui forme la paroi externe de la gastrula a reçu le nom d'ec-
<o~'me (~xT6~, en dehors et Sap)~ peau), et celle qui constitue la paroi interne,
celui d'CM<o~<?~:e (evT6~, en dedans). L'ectoderme et l'entoderme sont les deux pre-
miers. feuiUets germinatifs de l'embryon le mésoderme naît plus tard, comme on
fe verra page 987.
Certains auteurs, et notamment les embryologistcs anglais désignent les feuillets
germinatifs par les noms d'&~s/e, de mésoblaste et d'o&~s/e ou encore
d'ec~o, méso et eK<oMas<e, termes qui n'ont pas besoin d'être expliqués ici.
Dans certains cas la gastrula abandonne les enveloppes de l'ccuf et vit librement
au dehors comme un petit individu particulier. Les ccHutes de sa paroi externe
qui ont acquis des cils vibratiles fonctionnent comme appareil sensitivo-moteur,
les cellules de sa paroi interne digèrent les aHments introduits dans l'archentéro))
par le btastopore. La gastruta peut donc être considérée comme un animal réduit
a son tube digestif, d'ou son nom; ou, plus exactement, on peut dire qu'ette
représente une forme animale très simple, constituée par un petit corps sacciforme
muni d'une bouche (blastopore) et dont la paroi se compose de deux couches dis-
tinctes, ~extérieure ou ec/o~o'Mte étant plus spécialement ctiargée des fonctions
de relation, l'interne ou eM<o~e?'Mte étant dévolue aux fonctions nutritives.
Certaines formes animales vivantes reproduisent très peu de chose près, a teur
état adulte, le type de la gastrula. Les hydres d'eau douce, par exemple, peuvent
être considérées comme des gastrutas autour du htastopore desquelles se sont
développés des ~eM/acM/es, simples proiongcments digitiformes de Ja paroi du
corps. Les couches limitantes du corps de l'hydre (ectoderme et entodermc), pos-
sèdent din'érentes sortes de cellules (ee//K/~ ?!eM?'o-MM~cM~M'c~ee~w/ex ?<?'/?-
cantes, cellules ?'eF?'odMC<)'<ces, etc.), dont l'apparition est liée à une division du
(t'avait bien plus avancée qu'c))c ne l'était au début dans la gastruia simple. Beau-
coup d'auteurs à la suite deiLECXELconsidèrent )agastru)a comme la reproduction
dans le cours du développement de l'espèce ou ontogénie (t~ être et Y~M'
naissance) d'une des formes sous lesquelles ont vécu les ancêtres des animaux qui
la présentent dans leur dcvetoppcmcnt,
alors qu'ils évoluaient dans le cours des
agps~ p/o~eMt'e (de cuÀo'~ rameau et
-M'.<, naissance).
Dans le cas d'œufs atëciUies, la gastrula
se forme par invagination de l'hémis-
phère inférieur dans l'hémisphère supé-
rieur de la hlastula, comme si t'hëmi-
sphère inférieur était poussé ou refoulé
en dedans de l'autre. On peut dire alors
que la gastrula s'est formée par embolie
(su.~A/.<d, je pousse). Biais il est des cas
ou t'emhotic est irréalisable. Ainsi, dans
les œufs tétoiécithcs, les cellules de t'hé-
nusphèrc inférieur étant beaucoup plus
volumineuses que ceUcs de t'hémisphèrc supérieur et la cavité de segmentation
étant, très petite, la moitié inférieure de t'œuf ne peut pas s'invaginer dans j'autre
moitié, qui est incapahte de la contenir.
Ceci est vrai à fortiori pour tes œufs mérobtastiques, aussi dans ces derniers
comme dans tes œufs tetotëcithcs la formation de la gastru!a s'opère par un pro-
cède un peu différent de celui que nous venons de décrire. Voici ce qui se passe
soit un œuf méroblastique, sa partie segmentée est constituée par deux couches
de cellules dont la supérieure représente l'hémisphère supérieur de la blastula,
tandis que l'inférieure avec le vitellus sous-jacent à elle représente ('hémisphère
inférieur. Ces deux couches cellulaires forment au pote supérieur de !'ceuf une
petite calotte cellulaire dont le bord, &o?'d 6!'eHfe~o~eH!CH/, s'accroit incessam-
ment et s'étend peu à peu vers le pôle inférieur de l'œuf à une certaine distance
duquel il s'arrête, laissant une petite ouverture circulaire par laquelle le jaune est
directement en rapport avec l'extérieur. H en résulte une gastruta comme aupa-
ravant, mais une gastrula pleine, dont t'archcntëron est rempli de vitellus nutri-
!if. Plus tard, ce dernier sera absorbe et la cavité gastrique apparaitra par ta
même. Dans ce cas, la gastrula est formée par extension des cellules a la surface
du jaune, et par recouvrement de ce dernier, ou par épibolie (e~ sur et ~.D~,jc
tance).
2° Formation de l'ectoderme et de l'entoderme. Les deux modes de forma-
tion de la gastrula exposés ci-dessus permettent de comprendre comment naissent
les deux premiers feuillets germiaatifs, l'ectoderme et t'entodermc. 0. HEnrwfc,
partant de la blastula typique d'un œuf alécithe, fait remarquer que primitivement,
toutes les ceHutes de la btastuta sont identiques et que ce n'est qu'après t'achevc-
ment de t'invagination que l'on peut distinguer deux couches différentes dont tes
caractères s'opposent de plus en ptus. Pour lui, par conséquent, i'entodcrmf;
n'existe qu'après ['invagination, il est constitué par la portion de la b)astu)a qui.
invaginée, entoure fa cavité gastrique.
Contrairement a cette manière de voir, nous pouvons faire remarquer que, dans
nombre de cas, la distinction des éléments destinés a former t'entodcrme est faci!c
à faire dès les premières segmentations, avant tout commencement d'invajination.
On sait en effet, que même dans des blastulas typiques, comme celle de Fani-
phioxus, on peut distinguer les cettutes destinées à s'invaginer et à devenir f'en-
toderme, parce qu'elles sont plus volumineuses et plus granuleuses que tes autres.
Dans les œufs tétotécithes cette distinction devient encore plus nette dans ';<'s
oeufs les micromères forment l'ectoderme tandis que les macromcrcs forment
l'entoderme. On peut donc dans quelques cas distinguer de bonne heure, et avant
tout commencement d'invagination, les matériaux destinés a former les deux
feuillets, mais il faut ajouter que t'entoderme reçoit aussi des éléments qui lui
sont apportés par l'invagination d'une partie des cellules de la surface. Dans ta
formation d'une gastruta épibotique telle que celle des œufs mérobtastiqucs, tes
cellules de la couche profonde qui répondent aux macromères se multiplient
moins rapidement que celles de la couche externe. H en résulte que certaines ccl-
lules de la couche externe se rcploient en dessous en se mettant en continua;
avec tes cellules de la couche profonde ou, en d'autres termes, que les cettutes
super~icieUes du bord d'enveloppement s'inv.agine'nt dans t'cpibotic. Do mon';
dans les casd'cmbotie, tes cettutes granuleuses et de grande taittequi représentent
les macromërcs, ne s'invaginent passcuics, mais sont suivies dans ce mouvement
par des micromères,
Le feuillet interne d'une gastruta ou t'cntodermc est donc formé par deux par-
tics :d° par les macromcres ou les cellules qui leur correspondent (on donne a
cette partie de t'cntoderme le nom d'CH<06~He u~e~M); 2'' par des micromf'n's
invagincs constituant i'entodcrmc d'invagination ou Fentoderme ~as~'M/eeK ~voy.
ng. 824).
3" Formation de la gastrula dans l'œuf de poule: Nous avons étudié jusqu'ici
des gastrulas appartenant à des animaux inférieurs, voyons maintenant comment
est constituée la gastrula dans l'œuf de la poule qui est pris si souvent cornue'
type dans )e dévetoRpcment des animaux supérieurs. L'œuf de poule subit une
segmentation partielle que la figure 822, empruntée a MATU!s Du\-AL, fait suffi-
samment comprendre, et il arrive, a un moment donné, a i'état d'une gastru!.t
épibo)ique. Mais il faut remarquer que dans cette gastruta ta cavité occupée par te
jaune ne répond pas seulement à la cavité intostina)c de l'embryon, mais aussin
t'énorme espace destiné à loger le vitellus nutritif emmagasiné dans t'oeufpour
subvenir aux premiers besoins de l'embryon isolé du monde extérieur par s.')
coquille, En d'autres termes, la cavité archentérique de la gastru)a épibotiqueftu
poutet comprend a la fois la cavité digestive de t'animai futur et la cavité d'un
vaste sac viteiiin appendu comme une annexe ;'( in face ventraic de i'cmbrvon le
petit poulet se développe en effet sur un point très restreint de cette vaste e;astru[a,
dontfa majeure partie forme un sac, .s'ae~Mt, fp.s!CM7c ~H!&!7/ca/e, renfermant.
le vitellus nutritif. Il existe une modification speciaie de t'epibotie, en retation
avec )a formation du corps en un point !ocaHs6 et restreint de la gastrula tuut
entière. Au début du processus d'cpiboHo, alors que les fcuiHets sont réduits a une
petite eatottc ceHutairc, &~as<ode?'M!e, qui recouvre te sommet du jaune, en un
point du bord d'enveloppement qui correspond a ['endroit ou se formera (a rec.io))
postérieure du corps de t'embryon, on voit se produire une invagination speeiaic
qui crée dans ce bord une petite echancrurc (fig. 82a, A). A mesure que le bLi.sto-

Formation de !a. gastruta. (hms t'uiu)' d~ )Mu)c (.<c/tt~)«</f/M<').


Aaf'\stadcs successifs fIc!cn~etof'f)c<Mcnfdttjau)tcpat'tft).'as(oden'
~-Uastodcrmc. cch:(Hct'ttrc fhtbhtstodct')ttc ifutm' <'an:tt t)cm'c)~<r)']tt<' :t- ti~nc pri'nitnt' ~a-~t)''))'0)c
i,jaune–.5,iceit)topore.

derme s'étend, cet.t.e cci~nct'ure s'aHonge de p'"s e!' de !!t;tni<'rc a formor p!


conmc une entaiHc Hn~airc dans le bord postëricu)' du hiastodernu'. <;ommc fc
'nontrent les tigurcs successives de ['enve)oppemcnt du jaune de A a F, on voit
que les deux bords de cette echanct'm'e se réunissent bientôt et se suudent en fur-
)nant un raphé )ongitudinat qui reste uni pendant un certain temps avec te boni
d'enveloppement et continu avec )ui. A un certain moment ce raphe cesse d'être
(ontinu avec le bord d'enveloppement et se trouve isotc au sein du btastodcrme,

/e
dans tequet i! se montre sous la forme d'une ligne attongëe que l'on appcHc ~t
p?'~H!7!ue. La formation de h ligne primitive aux dépens d'une echancrurc
du bord d'enveloppement de la gastrula epiboUquo montre bien qu'eUc n'est pas
autre chose qu'une partie spëciatisëc de ce bord d'enveloppement ou du btasto-
j'urc. Dans t'œufde poute, le htastoporcsc dédouble donc en quelque s'x'te en un
t'iastoporc appartenant a la gastrnia énorme remptic de vitcHus nutritif, c'est )e
tdastoporc du vitcHus ou <ëe(</Kj'joo<'e (lix'.O~ jaune d œuf) et un btnstoporc propre
['embryon, lié a la formation du tube digestif de ce dernier et que t'on appelle
~as/ropore. Aussi bien au niveau du gastroporc qu'au niveau du tëcithopore se
forme une certaine quantité d'entoderme gastruteen.
Nous HA'ons décrit ci-dessus la gaslrulation de l'oeuf de poule conformément.aux idées (h'
n.ECKEL, de BAt.Foutt, de HA'rscHfCK, etc., mais un certain nombre d'embryoto~'istos différent un
pou dans leur interprétation des faits, c'est ainsi <[ne 0. HEn-rw~o ncconsidtit'c pa,s ]e tccithopw
comme une pa.rt.ie du bta.stoporo vra.i. Tout.efois, et c'est )a. ce qu'il nnpoft.e de retenir, tous ips
0!nbryotogist.os qui admettent dans l'oouC dos a.nmiot.cs un stade ga.st)'u)a, sont d'accord pour
rega.rder h), )i~ne pritnitivo contmc roprcscnta.nt te t~a~/opore yfM<)'«~eeH.
ligne primitive et les feuillets chez le poulet. Nous avons vu quelle est
4" La
la signification mot'phoiogiquo de la !igne. primitive, il faut étudie)' maintenant th'
plus presses rapports avec les feuillets cellulaires qui s'étendent sur le viteUus.
Ces feuillets réunis constituent une lame assez mince, facile a isoter du jaune et
que l'on appcHo le 6~ss~odc7'M:e. Le blastoderme détache du viteUus et examine a
l'ccil nu ou à t'aide de faibles grossissements présente a considérer trois parties

Hia~odcrmc de poulet., vu de i'a.cc. Structure de !a. Ugnc prunU.tvc c~ iortn~tio~


du mcsodcftnc (~cAf~a/e).
)~ïi~ncpt'intUt\G.–2,protongcn)Ct~c6p))a)i'[HGd<'
la ligne
et,
pfn)]iLi\c.m~'sodct'tncvupat'h'aDispa.t'cncc
forniântuncxoHcphts foncée antoo)'dotaif~ncpyi-
AC,
)i~nc primiLtvc.
st.adcs successifs du d6v('top[)cmc))(. tte !a
«, cctodcrmc. n~~odo'jnf.
ntittvc.–4,rct'tissen)i-tnt)ait'csdct~irc)ransptn'cnte. i, fttt.odGt'tne.
–ë,a.it'c~t'iuis['a)'cn).c.–H)aif'copaque. t. sillon primitif. sacs cœ!o")iqucs.

qui sont, en aUant de dehors en dedans '1° l'c:M'e opaque; 2° l'aM'e <?'aHSpa)'eH<e;
3° la ligne primitive, L'aire opaque est une zone annulaire située à la périphérie
du blastoderme, vue par transparence elle laisse difficilement passer la lumière d
parait sombre, de là son nom. L'opacité de cette zone est due a l'épaisseur plu'-
grande de l'entodermc a son niveau. En cfTcl, i'cntodcDnc, constitué dans )'ai)'c
transparente par des cellules plates, est forme en dehors de cette dernière par des
cellules cubiques puis cylindriques, de plus en plus hautes a mesure que l'on M'
dirige vers la périphérie, et qui, bourrées de grains de viteHus, ont un aspect
sombre et granuleux. Enfin, en dehors de ces ccHutes cylindriques, se trouve !c.
bourrcjet entodermu-vitcHin qui, constitue par une iamc épaisse, mëfangc ')('
noyaux vitellins et de grains de vitellus, est également opaque (fig. 88f).
En dedans de l'aire opaque se trouve l'aire transparente, dont le contour est
ovale ou piriforme contrairement n la précédente, l'aire transparente laisse facile-
ment passer la lumière et se détache en clair sur le blastoderme (fig. 826,5).
La ligne primitive est située au milieu de l'aire transparente, elle marque 0) 1
quelque sorte )'axc de symétrie du blastoderme. H))c a )a forme d'une crête basse,
assez )a.rgc, rcctiligne ou tegeremcnt coudée, parcourue dans toute sa longueur par
unsitton étroit, )eM~OKp)'~n7t' Partant du bord postérieur de faire transpa-
rente, la ligne primitive médiane traverse cette dernière suivant sa ptus grande
)ongHcm', mais ciie n'atteint jamais son bor<) antérieur <)ont e))e reste toojoors
séparée par un certain intcrva)te. La )ignc primitive occupe environ )es trois quarts
postérieurs dugrand diamètre de l'aire tran-.pa rente.
U resuite de son mode de formation (voir plus haut, p. 98S), que ['on trouve :'t
son extrémité antérieure un petit canat court qui traverse toute fepaisseur du
blastoderme et s'ouvre d'une part en dehors a ta surface de fcctoderme, d'autre
part en dedans la face interne de fentoderme, ou, si ton jtrefere. qui cunduit de
t'extërieur sur le vitcttus. Dans ta suite du développement t'ouverture externe de
cecana] se trouve englobée dans la formation du système nerveux, centra). Il en
résulte que le canal en question conduit alors de la cavité neur.'tte de t animât dans

MCM?'eH/e<Me (~s'jp~v, nerf et r~


sa cavité digcstivc située a la face interne de fcntoderme, d'eu te nom de c-«M~~
intestin) quon lui a donne.
~ous étudierons maintenant la structure de ta )igne primitive sur des coupe.-
t!'ansversaics. On voit quota ligne primitive consiste en deux moitiés, ou deux
!evrcs accotées t'une a )'autre (tig. 8~7,A). Au niveau de chaque tevrc t'ectoderme
se rcptoic en (tessons pour se continuer avec te feuittet profond, en formant un
ento'terme gastru)'cn. Supposons tes deux tevres arrivées au contact i'uoe de
t'autrc.tcurs bords contigus accotes forment une t:))))ccet)utair<'vertic;)te qui va
de )'ectodcrme a, tcntodermc. Lors'pue ta soudure entre tes d~'ux lèvres est ett'et-
tuée,ette est si intime que les cettu)es de t'uues'entremetentet se confondent .tvec
cettes de t'autre, si bien qu'il n'est plus possitdc ()c distiugue)' ce qui appartient ;'t
c))acLme des deux moitiés, «n a a)ors une figure teHe que 8~7, H, dans taqueHc on
voit t'ectodermc présentant un iegcr si))on (sit)o)) primitif) et confondu en dessous
avec une )amc verticatc de ccHutes qui se continuent avec lui sans qu'i) soit pos-
sih)c de tracer entre eux une tigne de démarcation (juetconque. Hn dessous tes
cctfufes de la )amc vcrtica)e se confondent aussi d'une manière inextricable avec
tescc))u)csde)'entoderme.cequirevic))ta<)irequeta/tfjrHe/)rt~t~c«'e.</yM.<
~M/recA<;se~K'MHe/«yHe SM!'oaH< ~o''yKc//<' ~'ec~o~e/'we et /'eH~O(<e/'mc.soM~OK<('.<
~KM à /'C[M~'C et COH/Mt/KS.
La figne primitive ne reste que très peu de temps :t f'etnt simpte que ooxs
venons de décrire. A peine est-cttc formée, en eue), qu'eHc se comp)ique pour
engendrer un nouveau feuillet germinatif, te mesodcrme.

5" Origine du feuillet moyeu. De chaque cote de la famé xxiaie formée par
):t soudure de t'cctodcrme et de t'entoderme on voit naitrc par protiferation une
lame cellulaire qui s'insinue entre le fcui)tct externe et ie feuiXet profond et cons-
titue bientôt un troisième feuiHet. interpose aux deux premiers, )c Mcso~'mc. t.e
mesoderme nait donc des f)a)tes ()e la ligne primitive par une moitié droite et une
moitié gauche qui s'étendent assez vite sur les côtes et en arrière de la )ignc pri-
mitive, mais dont t'accroissement dans la région antérieure est plus lent. Il resu)tc
<!e ce mode d'accroissement qu'a un moment donne, te mesodermc qui s'esl étendu
targement sur les cotes et en arrière, manque encore sur une aire assex targe, en
avant de t extrémité antérieure ou cëphatiquc de Pembryon.
Apres qu'cUe a donne naissance au feuiUct moyen, on peut distinguer dans ta
ligne primitive, trois parties une partie antérieure, une partie moyenne et une
partie postérieure (Hg. 839). Les rapports des feuillets ne sont pas les mêmes dans
ces trois parties.
Cette partie répond au canal neurentérique a ce niveau
ai. P<ï)'<t'e <ïK<e?'i;eM?'e.
l'ectoderme passe directement dans l'cntoderme, c'est un des points où se forme,
comme on Fa dit plus haut, de l'entodermc gastruiéen. Il y a donc en ce point con-
tinuité manifeste des feuillets interne et externe, c'est la seule particularité que
nous signalerons pour le moment.
b. P~e mo?/e~Kc. Cette région répond à la plus grande longueur de t.)
ligne primitive, dont elle occupe au moins les trois quarts, immédiatement ex
arrière du canal neurentériquc. A ce niveau les trois feuillets, ecto, méso et cnto-
derme sont confondus et il est impossible de fixer )eurs limites respectives, la ligne
primitiveest épaisse (fig. 839, 6).
c. /<te~os<e~eM?'e. En arrière la ligne primitive devient moins épaisse par
suite do l'absence du mésoderme sur une certaine étendue. On donne a cette parti)'
de la ligne primitive )e nom de MM?M&?'<?K<? <XMa/<? parce qu'elte sera employée plus
tard a. la formation de l'anus. La membrane ana)o est constituée par l'accolement<!e

A B C Fig.828.
Forma.t.ton du feuitte!. moyen chez Fa-mphioxus (d'tLpres HATscnECK, ~c/temf<<t<yiiC).
A, B, C, U'ois stades successifs du devetoppcmcnt. a, cc~oderfnc. &, mesodcrmc. c, cntodcrmc.
l, moetic 6pini6rc. ii, corde dorsate. :<, intestin. t. CiniM cn:)on<i<)uo 4', portion supérieure (prototcrtcb)'.ih.
<jc cette cavité; l", portion i!)fericurc (pefitortca)c) ()e la trente. S, ébauche des muscles.

t'ecLoderme c!. de t'entodcrme, ctte est Umtt.cc en arrière, u. droite et à gauche parh-
inésodermo divisé en deux tames, t'unc accotée à l'ectoderme, )'au(,t'oàt'ent.odenxc.
H est: très facile de se rendre compte que )c mesodermenait
par prolifération (!
nancs de la ligne primitive, mais lorsqu'on veut préciser [equet des deux fcuUk'
ectûdermc ou cntode)'me,joue le rote principa) dans sa production, on se hcurtf a
des difficultés considérables qui font que les cmbryofogistcs ne sont pas tous d'ac-
cord sue ce sujet. Nous exposerons tout d'abord la manière de voir adoptée par un
grand nombre d'auteurs, et d'après JaqucHc )c mesodcrmc na!t du fcuiUet into-tH'.
mais nefautpasscdissimutcrquc cette opinion., au lieu de s'appuyer sur di'-
données objectives, est surtout basée sur fa conviction que la marche du deve~o))-
pemcnt est cssentieHemcnt la même chez tous les vertèbres, et qu'eHe doit copier
ce qui se passe dans )e développement de t'amphioxus, si bien étudie par A. Kow.
LEWSKY et par nA'r.sofECK. Use. ttHHTWM cstactueHcment fc principa) défenseur <)<' g
cette théorie, que son t)'ait6 d'embryologiea rendue classique, f
Dans t'amphioxus, après que l'embryon a atteint )e stade gastruta, on voitnaitri'
sur les eûtes de ['cntoderme, à droite et a gauche de la ligne médiane, une série < "]
divcrticutcs creux produits par des évaginations de ce feuillet (ng. M8). Ces divcr-
ticules représentent la majeure partie des se~HeK<.s ou Mte~~o'es dont le corps des
vertébrés est formé, ils s'isotcnt bientôt de l'entoderme etconstituentaiorsde petits
sacs, sacs ca~oHM~MC-s (cœlome, dexo~o'~ creux), interposes entre ]efcuii)f;t externe
et le feuillet interne. Ces sacs s'accroissent, leur cavité grandit, ils s'étendent sur
ics côtés depuis le système nerveux, en haut, jusque vers la ligne médiane en bas.
Hs se divisent alors en deux moitiés superposées, l'une dorsale et l'autre ventrale
(fig. 8~8, C).La moitié supérieure ou dorsale forme ce que l'on appelle une proto-
vertèbre qui donnera plus tard les muscles du corps, la moitié inférieure reste
creuse et présente à étudier deux feuillets l'un externe appiiqué en dedans de
t'ectodcrme et que l'on peut appeler lame /<~?-o-cM/o;Mt'e ou somatique (':M;x, corps)
et l'autre interne accoté à t'entodcrmc et qui constitue la lame ~o-M/cs/M~~ ou
.sp~Mc/MM~MC (c~xY~o' viscère). La cavité comprise entre les deux tames libro-
intestinfLte et fibro-cutanéc, et qui résulte du développementde la cavité des sacs
ccetomiqucs, n'est pas autre chose que la cavité péritonéate. La paroi des sacs cce-
lomiques fournit donc chez l'amphioxus les protovertcbrcs et les lames fibro-intcs-
tinale et fibro-cutanéc, c'est-à-ffirc le mésoderme qui dérive par conséquent de
deux diverticules pairs de t'entodcrmc.
Le feuillet moyen apparaît chez les animaux supérieurs, comme deux expansions
itérâtes de la ligne primitive (ïïg. 8:29). !) n'est pas difficile de comprendre com-
ment ces expansions peuvent tirer
teur origine d'un processus scm-
btahtcà.cctuiquiaproduittes.sncs
cœtomiques. Imaginons, en effet.
que le feuillet moyen naisse comme
chez t'amphioxus par deux diverti
cules cntodermiques. Ces diverti-
cules se formant chez les vertehre-
supérieurs' au niveau de la ligne
primitive, on aurait la figure 827,C,
dans laquelle les sacs cœtomiqucs
sont représentés par des masses cet-
tutaires creusées d'une cavité très
étroite, réduite à une sorte de fente.
Supposons nulle la cavité des sacs cœtonuques, le teuutet moyen se présentera
alors sous la forme de deux amas ccffufaires massifs, t'attaches aux nancs de ta
ligne primitive, et qui par leur accroissementpropre, s'insinueront entre les deux
feuillets primitifs, sous la forme de lames, ce qui est d'aiHeurs !a disposition rectte
comme le montre la figure 82!). On voit donc qu'il est facile de passer des cas ou
le mésoderme nait des sacs ca-fomiques, a ceux dans tcsqucfs il provient des flancs
de la ligne primitive, et le raisonnement suivi pour opérer ce rapprochement est
facile à justifier en effet, effacer peu à peu la cavité des sacs cœtomiqucs revient
simplement à dire que le mésoderme, qui nait chez l'amphioxus sons la forme de
divert'cutes creux, apparait chez les amniotes sous la forme de bourgeons pleins.
On sait que dans nombre de cas les ébauches d'un même organe peuvent être,
chez difTerents animaux, des invaginations creuses ou des bourgeons pleins, et
que cette différence de structure n'a jamais été un obstacle sérieux a la compa-
raison et à l'homologation entre eux des organes qui la présentent. H en est de
même ici. On peut donc comparer t'ébauche massive du mesodermc des amniotes
aux diverticules cœfomiques du fcuiffct interne, et dire que le feuillet moyen est
produit,, chez tous les vertébrés, par des bourgeons pleins ou creux de l'cntoderme.
)i est juste d'ajouter que )ÏKHTW[<, a décrit cl'ex le triton des dispositions intermé-
diaires entre celles de l'amphioxus et ccUes des vertèbres supérieurs, de sorte
que la comparaison entre les termes extrêmes de ta série do ces animaux est plu-
soHde et moins artificielle qu'elle pourrait )c paraitre.d'après notre description.
L'origine cntodermiqnedu feuillet moyen n'est pas acceptée par tous tes auteurs.
KÔLHKEH soutient que le mësodcrmc est engendre au niveau de la ligne primitive
par prolifération de t'cctoderme. Bo'<\)!ï et admettent aussi !a participatiui)
KurnEr.
deccfcuiHetala Formation du mësodermo. H est incontestable qu'une grande
part du mësoderme nait par prolifération des cellules superucicDcsde la ligne pri-
mitive (fig. 829) que l'on pourrait regarder comme cctodermiques, mais les parti-
sans de,)'origine cntodcrmiqnc du feuillet moyen répondent que la !ignc primitive
est un point de passage entre l'eetoderme et l'cntodormc, une zone neutre, et qm'
ces cellules superficielles n'appartiennent pas, a proprement parler, a t'cctodern)"
(«ALFOUK, MATtt. DuVA).).
H faut noter aussi que certaines parties du mësodcrmc ne naissent pas de h
iig'ne primitive, et apparaissentassez loin de cette dernière. ENcs proviennent (h'
)'entoderme. En effet, au début, chez le poulet, le fcui!!ct interne est représenh''
par une masse de ccl!utes non disposées en un feuiUct (c)!~oc/o'?He p?'~H!)
(Hg. 8~2), et qui se séparent pius tard par une sorte de clivage ou de dë!amh):t-
lion en deux portions, l'une supérieure qui fournit les ëtëments mësodcrmiq~
'dont ilvient d'être question, l'autre inférieure qui donne t'cntodcrmc définitif.f,
Le rù)e et l'importance de ces parties mésodermiques nées par dclamination (le
l'ontodcrmc primitif sont encore m:d connus pcut-ctrc se cunfondcnt-c))espinson
moins avec une partie du mësonchymc primaire (\'oy. ci-dessous), peut-être au-i
formcnt-eHes une grande partie du mësoderme dont nous avonsattribuëpjnsh.int
l'origine aux sacs cœiomiqucs.
Enfin, Kfj~x~ximm. refuse au feniitct moyen !a valeur d'un vëritatdcfcuijictbi.i--
todcrmique comparable a l'cctodcrmc et a l'cntodcrmc, et le regarde simpicme~
comme résultant de la fusion très prononcée surfont chex les animaux supé-
rieurs d'un certain nombre d'ébauches organiques venues de J'cctodcrmc ou
t'cntodermo. Ainsi, )c système musculaire qui répond a une grande partie du
mësoderme des auteurs, dérive, pour KLK)XKXi!)!)u;, de t'cctodcrmc, ainsi qu'il )')
montré pour IcsAnnélidcs, et comme semblent le prouver )es données de Kôn-nti:
rapportées plus haut. On verra, cncft'ct.quc les muscles naissent de cette partie
du mésoderme qui tire son origine des ccHulcs superficicHes de la ligne primitive
or, l'on est parfaitement en droit de considérer cette partie de la ligne primuiv''
comme ectodermique, car ctfe donnera )c système nerveux (voir plus loin).
On peut résumer de la manière suivante les vues principales émises par tc-
autcurs sur l'origine et sur la nature du feuillet moyen
t" Le feuillet moyen dérive de l'entodcrme, soit par l'intermédiaire des sacs
iomiques, soit par délaminatiou de l'cntodcrmc primitif (Hu-rotn!, i)ÀTSC)n:f:K-
<
Osc. j[Hin'u' MAt)i. DuvAL, etc., etc.):
2° Le feuitlet moyen dérive en grande partie de rcctodermc (KonjK)'~)
S° Le feuillet moyen n'est pas un fcuii)ct véritable, comparable aux deux autres
feuillets, l'cctodormcctt'cntodcrme, maisilesHc résultat de la fusion d'une série
d'ébauches venues des doux autres feuillets (K).R[xnx)!Hnn). H)s le premier (1868) lit
remarquer que te feuillet moyen n'est pas un et homogène, on trouvera ci-dessous.
dans la théorie du mesenchymeet dans celle du parablasto, quelques détails a ce sujet.
Théorie du mésenchyme. Les ccUufos qui constit.uent paroi dos s.K/s c.cfomiquos sont
.reposées en rangées continues, à )a manière des cellules epithetiatf's.Les frères I[EnT\v)(. donnent
ienoj)tde)n(;so(fernioproprenH!ntditoude)HMO&/fM/eù.)aportiondufeuii)e).)noyenquipos-
sede cette structure cpithetiak. et. i)s réservent, tenon] ()cM!Mc~c/M<tune portion du nteftfc
)cui)[ct, qui est. constit.uee pin' de;; ceintes eto'decs ne se disposant jamais en un epithetiutn.
<:hcx certains animaux, la distinction entre le mesenchymc et le mesohfaste est facile a faire.
.linsi chez les ccf~inoderntcs, pondant que in {;!Lstru)a se forme, on voit n:n't~'sur certains points
des feuiUets primordiaux, et notaimnen). an niveau du btastopore, des ce!iuies qui se d(''tachent
);))<'auneetiso)e))fC))t<)cJcur point <)'<)riginc. et, sous f.t. forme d'efonentsrarnities et efoifes.se
r~'pandent (tans la cavité de sogn~ont~tion qui n'a pas été otditereecntieretnen)par la fortnatiot!
de t'archenteron. L'onscud))e de ces cellules etoitees constitue le m~p/;e/t'/me /);t<)n;')v, ainsi
nomme pin-ce qu'i) existe des )e deiiut du devetoppement, et pour Je distinguer du mesenchymc
qui na!tptus tard par un procède analogue du mesnbtasteepitheHa). Ce dernier mesencttyme
f.divc!ncnt.for<nu reçoit !c non) do WM'etx'/t~/Me ~cco;M/««'e.
Dans i'cnduyun des anmiotcs. le fncsodo'mc mjtotong dc):l fi~op jx'iotitit'e rcpuof) ;U) tt)r.,«-
d~'rtnc cpit.c)itL) ou n)cso)d;istc. Lo nu''s~'m:hyn)~ pritn~irM csL reprcscn~; p:n' dcs <'ct)u)';s qui
naissent i't )tt.j)ct'ip)to'ic du bf;tst')')crntcdttns fc ~ourroief c))<o')~rn«)-vitci(in(L'sK')w). t'L s'insinuent
i'ntrH ce det'nicr et i'cc~odc)'n)e,puisseconfondent tt.vcc Je ))or<)pMriph(''ri<jue du tn~sodft'n~pithe-
)i<i) iu'ri\c jusqu'à iour ni\'Ct),u. Nous vet'i'oos plus ta['<[ commenL U!Ht ic mcsouchyxx' spcondait')'.
t'uur OAC. et n. JtE))T~'<G tes diO'o'onccs qui existent cotre )c ««'sottiftst~oth' fu<'s<'n<'hvnh' sont
'cnLicncs.En cn't't,)cinL'sohiMtccs(, un rcuith'piU~)i<~) qui cn~ndrcru.ptusbn'd te
ji'vr(C!nouf upiU!c)iut'fu MM)ou)c.Icj)iU)~tiun)des no!nhrcuscss):m'~cs qui n.tissenLdcf'cdooio
~iandes i;cuiti),ies, m'iniLit'es, c!_c.), pn nn''me toops que h'sn)usc)cs dit.s<~)i).i~ii<iu.\voit'pfus tuitt).
.\u con)r:n)'c, le mosonehyme est un tissu ionnc de ~'c)lu)<'set'jii(jes p)<jn~:t''cs:LU s''in<)'un<
-u))S[anccfondtLn)cnttiton]<))h!et !).nujrp)H!.tf~))!<ndi'c''acxctusiv('n~'ntf<'s tissus de su))stun'
rnnjuuctivc et )c silug en nh''n)C toups que les vaisseaux qui )o t'fntGt'tm'nL
La. distinction taitc par )cs )tf:i~T\\it. <'s) trcs justifiée en tant qu'cnc sépare d''s t-itauciu- dis-
tinctes (ébauche va.scuio-coojmjcjivc et <-j)iNtc)iu)t~ periton~a) par ex~ufph') <;uc )'nn avait jusqu'a-
h)rs plus uu moins confondues dans un ntt'me feuiOct. mais e)tc paratt utoios bonne si l'on ne
<'onsidcre que sa vatcur histutosiquc. car il est évident que certaines parties qui auront, a
un )UOf))Cnt()'j)]t)e, une structure epithetiafo. pouvont av~ir. au début, un aspect mes(.'«c!tyfttatt-u\.
<ounnece)a arrive, par oxempie, pour )o mesobiastc desamuiotes qui est constitue au début par
deseenufesetoifecs. ~t.
ftepius. te inesenchyme ne peut. pa,s être considère cofnm-'un.j unité j)torp))n)o~iqu< cari)il
provient do sources diverses ainsi -tuu.4 Pt.ATT a montre reeenxneut(tS'H) que le <nesenchy<n<-
< cphittiqu'' uu neeturus tantphiuien; naft en partie de fectoderme de ta tête.
La notion du mesenchyme n'est donc pas a t'abri de la critique, néanmoins comme cUe est
Ues commode au point de vue de t'enseignement on peut )a conserver, et distinguer dans te
)''uinct t))«ven deux parties priucipafes, l'une epithe)ia)e (mesob)aste), t'aufre non epithefiate
mescncitytne). Conunc te terme mesob)astc est emptoye par les embryotogistes anglais pour
designer le feuU)et moyen tout entier, il est bon de te re'nptacer par cctui de MtMo/Af~'HM! qua
p)<)pOSeSEt)G\V)CKMt.\OT.
Théorie du parablaste. Dans son .~ran<t ouvrage sur te développement du ])ou)ct, Hfs, t86S.
distingua <)aus le germe deux parties principales, t'fo'c/tt&~A'/c et ic /M)Y<MfM/< L'archiMastc. ou
~erme ptincipa). <-urrespond<iit ;t tout le hfastoduntM te) qu'i) a été décrit na~e 98<i, tneins ie
hourretct entodertuo-vitettin, c'est-à-dire à t'ectoderme, à la ti~ne prnnitivc et à )a. partie ccn-
hate de t'entodermo t'ormeede ceUutcs p)ates. )t fournissait a i'cmbryon t'ensembte des tissus
nerveux, tes musctes stries et Jisses. tes veritabjes epithehutns et le tissu g)andu)aire. Le para-
tdasteou ~erme accessoire repondait au hourrctet entodermo-vitcUin, il donnait te mesenchyme
''t te san};. Le paraidaste était ahsofuutont distinct de t'archinfaste. en ce sens qu'i) provenatt
p)us ou moins directement des gtohutos bfancs de la mère, émigrés dans )'«'uf pendant te séjour
de ce dernier dans t'ovatre, et. t'embryon venait ainsi de deux sources diverses. Actuenemen)
..<t sait que )es cctfutcs du para)j)aste ne sont que des ce))u)es de segmentation
modifiées par ta
présence du vite)!us nutritif (p. 980), et il ne reste de t'aneienne conception de Hts que la
distinction très reeHo entre la partie centra)e du feuittet moyen qui nait au niveau de la tigne
j'iimitive et répond au tfiesothetium, et sa partie périphérique qui t'aft au niveau du parahiastf
t conprend )e mesencimne et tes germes vascut-tircs. Ou a fait rentrer dans cette dernière
partie uneseneftyme; tes musctes tisses que )t)S rattachait à i archibfaste.
6" Les feuillets germinatifs Les trois feuillets d'où dérivent tous les organe;-
s.jnt désormais formes. U importe de bien préciser la notion de ce qu'i) faut
''ntendre par le terme de feuiHet, et de fixer !a vatcur morpitoiogique des feuiHcts
"ux-mcmcs. Les feuillets sont des iamcs ceHutaires desqueifes naissent certains
<i)'gancs~ toujours ics mêmes pour un même feuifict donné dans tous les types
't'animaux; ainsi le système nerveux nait toujours et partout de J'ectodcrmc. H ne
faudrait pas croire toutefois que les feuillets soient des organes histo)ogiques pri-
mordiaux, donnant naissance chacun à des types cellulaires bien déterminés et
spécifiquement distincts, bien loin de là, car les mêmes éléments histologiques
peuvent provenir aussi bien de l'un que de l'autre des feuillets, les muscles lisses
naissent de l'ectoderme (muscles des glandes sudoripares) ou du mésoderine (mus-
culature de l'intestin), le mésenchyme vient, comme on l'a vu, a la fois de l'ento-
derme et de l'ectoderme, etc., etc.
La valeur morphologique des feuillets a été indiquée pour la première fois
parHuxfjn', lorsqu'il compara l'ectoderme et Fentoderme aux deux couches cellu-
laires qui constituent le corps des coelentérés inférieurs. L'ectoderme et Fento-
derme d'une gastrula répondent donc respectivement à ia paroi du corps et à ia
paroi digestive des premières formes animales, et comme ces deux couches
suffisent à elles seules pour constituer un animal (hydre d'eau douce), on peut
les considérer comme les éléments primordiaux, à la fois nécessaires et suffisants
pour former l'organisme des métazoaires. Mais bientôt des systèmes organiques
qui étaient confondus dans un même feuillet se séparent les uns des autres, ainsi
le système musculaire primitivement formé par les prolongements contractiles de
cellules cctodermiques se sépare de l'ectoderme, d'autres appareils font de
même dès lors, chez les animaux supérieurs, Feetoderme et l'entoderme repré-
sentent les parois primitives du corps des formes initiâtes, moins certaines parties
qui, nées de ces parois, s'en sont séparées et constituent les éléments d'un troisième
feuillet interposé aux deux précédents. Ces considérations nous éclairent sur la
position du feuiUet moyen vis-à-vis,des deux autres feuillets. Comme on vient de
le voir, le feuillet moyen apparaît tardivement, il ne peut donc sortir que de l'un
ou de l'autre des deux feuillets préexistants. Pour la plupart des auteurs, il vient
de Fentoderme, et se divise de bonne heure en deux parties, le mésothélium et le
mésenchyme, mais cette division précoce mise à part, il est assez communément,
regardé comme un et homogène, et comme équivalent aux deux feuillets primor-
diaux, l'ectoderme et l'entoderme. C'est là l'opinion classique que nous adopterons,
au moins dans ta division de notre texte, pour rester fidèle a Fesprit de ce livre,
essentiellement classique lui-même, mais il ne faut pas se dissimuler que l'on peut.
envisager le feuillet moyen d'une tout autre façon, comme le montre l'exemple
suivant nous avons vu plus haut que Fépithélium de la protovertèbre et Fépi-
thélium péritonéa), ne sont que deux parties d'un même sac cœlomique, et que, par
conséquent, l'ébauche du système musculaire et celle de Fépithélium des séreuses
ne sont que deux parties d'un même tout. Bien que classique, cette donnée n'est.
pourtant pas absolument établie, et si l'on tient compte des vues soutenues par
KLEiKËKtiEnti dans son 0)'Ke des ~t~MëMes, il est bien plus naturel de penser
que ces deux ébauches sont distinctes et ne viennent pas d'un même feuillet,
l'ébauche musculaire devant être rattachée à l'ectoderme, l'autre à l'entoderme. S'il
en est ainsi, le mésodcrmc n'est plus un tout homogène, mais bien un ensemble
formé par la réunion d'une série d'ébauches organiques distinctes. Dès lors te
terme de feuiUet moyen n'est, suivant le mot très heureux de BoNNE'r, qu'une
expression topographique.

7° Développement de l'œuf des mammifères. L'œut des mammifères est,


comme on sait, pauvre en vitellus (oligolecithe). Sa segmentation est totale cf.
subégale (Mû. Y.\K BENEDE~), c'est-à-dire que Fœuf tout entier se divise en segments
légèrement inégaux.
La première division engendredeux biastomcrcs qu'il est aisé de distinguer l'un
de l'autre. L'un cstcfair, transparent, et plus votumincux que l'autre, qui possède
en outre un aspect granuleux caractéristique. Ces deux btastomèrcs se divisent a
teur tour, et, le troisième stade de la segmentation une fois accomp)!, ('œuf con-
siste en huit blastomères, quatre clairs piusgros et quatre granuleux plus petits.
Lesbiastomèresctairsse multiplient alors plus rapidement que les autres; ils
deviennent natureHement plus petits et tendent a envetopper )'enscmb)e des hi.is-
tomères granuleux. Ils se comportent a peu près dans ce mouvement comme des
micromères enveloppant une masse de viteHus par epibofie, et ifs forment
une
couche externe qui s'étend peu peu sur toute la surface de )'amasgranu!eux cons-
titue paries biastomeres de l'autre catégorie (fis. 83t), A).
Pendant que ce mouvement épibolique s'effectue, il existe un point de la surface
de i'œufqui n'est pas encore occupe par les blastomères externes et qui rappelle
d'une manière frappante le btastoporc d'une gastruta epiboHque. C'est pourquoi
Hn.vANHENEDExaregarde cette forme lorsqu'il t'a décrite (~875), comme reprc-
sentant le stade gastruta dans l'évo-
(ution des mammifères et lui a donne
le nom de më~~s~'M~. H est plus
exact de considérer cette disposi-
tion comme une ressembtance for-
tuite avec une gastrula, ressem-
htance due à la marche de la seg-
mentation et au mode de groupe-
ment des Mastomercs.
Les btastomëres clairs formant ce
que Eu. v.AxBEXMExappeHemainte-
nant (1899) la couche enveloppante,
s'étendent finalement au-dessus du
prétendu blastopore qui est ainsi
''ombtë, et les sphères granuteuses sont alors comptetemcnt enfermées dans un
sac clos dont elles remplissent la cavité. La segmentation peut être considérée
comme terminée, elle s'est eu'ectuëe en soixante-dix heures environ, et pendant que
i'muf, toujours entoure de sa membrane vitelline ou prochorion, parcourait l'ovi-
ducte.
A la fin de la segmentation, t'œuf arrive dans l'utérus.
Dans la plupart des cettutes granuleuses voisines de la couche enveloppante il
apparait alors des vacuoles intra-ccHutaires qui grandissent rapittcmcnt et se
confondent bientôt entre elles de manière à former une cavité qui sépare t'amas
'-entrât de cellules granuteuses d'avec la couche enveloppante,sauf en un point par
lequel l'amas central reste constamment rattache a la paroi interne de cette couche
fHo. VAX BEXEHEx, 1899). Les cettutesdans tcsquetics ont apparu les vacuoles se
différencieront par la suite pour donner naissance a t'entodcrmc des auteurs ou
au ~c~o~Aore de E)). v.~ BEXEOEx, ainsi nommé par cet auteur, parce que tes
cellules qui la constituent répondent à celles qui, dans d'autres œufs, renferment
)c viteHus nutritif.
Les cellules externes continuant alors a se multiplier, ta sphère formée par elles
-'accroit considérablement et devient une grande vésicule close dans l'intérieur de
iaquelte les cellules granuleuses restées a peu près inactives, et dont le nombre
s'est peu accru, forment en un point de la paroi une petite masse, connue depuis
BtscHOFF, sous !e nom d'~Mtss de la segmentation (Hg. 830, B) ou de )'es<e
t'esM~Me~
~î~~M:. L'œuf'conspue alors la ~~<eM~ ~~s<o~'MM'f?Me. Cett.e vésicute atteint
bientôt un diamètre de J millimètre 8 dixièmes à 2 milli-
mètres. Alors les cellules de l'amas résiduel au lieu de
rester groupées en une masse compacte, tendent a s'étaler
en dedans de la paroi de la vésicule blastodermique et a
la doubler en quelque sorte. Finalement, la vésicule blas-
todermique comprend une paroi formée de deux couches,
une couche externe composée de cellules claires repré-
sentant la couche enveloppante et une couche interne
Fig.83[. granuleuse, pluricellulaire au pôle de l'oeuf, et qui repré-
Vésicule btdstodornnquo
sente l'amas résiduel de la segmentation. L'embryon est
avec im'e..cnbfyonn!H['c
vuodcfMe (.;cAëma< alors au stade <Me?'MM'~Me p?'M?M~ (ng. 832).
~MC). Au point de la vésicule blastodermiqueoù s'attachait au
l, aire embryonnaire.–2, début l'amas résiduel la paroi reste plus épaisse sur une
gou~Hct'otncduihu-o.–3,!i~no
primitive.–4,boutûttdcHc)t- certaine étendue, formant une aire ovale dans laquelle se
sen.
développe plus tard l'embryon, et qui a reçu pour cela le
nom d'aire embryonnaire. On voit bientôt apparaître sur l'aire embryonnaire ur
ligne primitive dont l'extrémité antérieure porte un petit renflement (~OM~oH (

Coupe du blastoderme d'un œuf doia.pine,do <00 heures, dans la région de l'aire embryonnaire:
sta.dedidormiquopnmitii(Gr.l20/t),d'a,pt'e;.TOt'RNEUX.
t, couette d'aUjuminc condensée; la zone peUucidc adispm'u. conchc cellulaire supcrficielle (couche cfnc!opt!a)tiL').
3,amasvitci)ni<La)6(couchcccUu)ah'cproioudc).

//cns~ii) au niveau duquel existe souvent un canal neurentérique (fig. 83i, 4). Utn;
coupe de l'aire embryonnaire au début de son apparition montre que les cellules y
sont disposées sur trois couches: 1° une couche externe de cellules plates provenant
de la transformation par étirement et aplatissement des cellules de la couche enve-
loppante, c'est la coMC/ie )'ecoMM'a~<c de RAUBEn; 2" une couche moyenne de cel-
lules prismatiques, nées par différenciation de certaines cellules de l'amas résiduel
3° une couche de cellules plates provenant comme les précédentes des cellules sr.i-

f ~t

Fig.8S3.
Coupe du bta.st.cdcrmo d'un œuf do lapine de H6 heures, da.ns la région de )'a.ire e)nbryonn<m'f
s~do (.nderutiquo primitif (Gr. ')20/t), d'après TouHNEux.
t, couc!icd't)bumine. couche cellulaire superficicXc(couche de Raubor). 3, couche ifitcfmMiaife
(btastopftoro) 4, couchecellulaire profonde ~ecitho))hore).

nuleuses, c'est l'entoclerme primitif ou le lëcithophore de VAi\' HENËREX. L'embryon


est arrive alors a ce que l'on appelle le stade <)'~e?'MH~Me, mais cet état dure peu,
parce que la couche sùperucieUe de cellules plates ne tarde pas à s'exfolier et à
tomber. L'embryon se retrouve alors à un stade didcrmique que, pour le distinguer
du stade semblable qui l'a précède, on appeUetes~~ed~er~~Me~ecoH~M'e.L'as-
sise moyenne de cellules prismatiques devient alors externe, c'est elle qui formera
l'ectoderme dëunitif et ses dépendances, en même temps que les portions de l'ento-
derme résultant d'une invagination au niveau du blastopore (cntoderme gastrutëen).
L'œuf de mammifèrearrive à ce stade de développementcorrespond évidemment

Coupe du bfiistodcrmo d'un ceuf de lapine de HO heures, dans la région d~' )'.ure embryonnaire;
st.ilde didermiqueseconda.h'o (Gr. t20d), d'âpres To~ttxm'x.
t, t'rochorion. cctodcrmc (btastophorc). cn[odcrn)C (t'ctth<')'horc).

à l'œufde poule au stade décrit p'us haut (p. 985). Il suffirai), en ctïct de remplirl'
de vitellus nutritif la cavité de t~Yésicutebtastodcrmiquc d'un mamnufcre pour
obtenir une disposition exactement semblable à celle de l'œuf des oiseaux. La
vésicule blastodermique est donc parfaitement comparable à œuf des oiseaux,
l'absence du vitettus nutritif qui la distingue seule de ce dernier peut s'expliquer
par la présence du placenta, qui, fournissant aux besoins de nutrition de l'embryon
au fur et a mesure qu'ils se produisent, rend inutile l'accumulation dans t'œuf de
matériaux nutritifs, tandis que leur présence est nécessaire dans !'œuf d'oiseau.
n est a noter que la couche externe de la vésicule blastodermique, au niveau de
l'embryon, ne fournit pas l'cctodcrmc de l'animai. EHc forme simplement un ccto-
derme provisoire (couche de ~~M&e?') (fig. 833, C), qui tombe et est rcmptace par
un ectoderme définitif fourni par l'amas résiduel qui renferme par conséquent les
éléments de tous les feuillets de l'embryon. Si l'on réfléchit, que la majeure partie
de l'embryon provient de l'amas résiduel, et en particuner de sa couche externe
(assise moyenne du germe tridcrmique), qui d'après VAX BËXEm;x fournit non seu-
tementt'ectodermcde l'embryon, mais encore l'archentéron, la p)aque chordatc
(ébauche de la corde) et tout le mésoblaste, on comprend qu'il est assez difficile
d'homologuer les couches de la vésicule blastodermique aux feuillels classiques
tels qu'on les connait chez l'amphioxus, et on s'explique que VA\ HEXEnEx ait
nommé t'assise moyenne du germe tridermique le Mas/ojo/<o)'e (~xi- embryon,
oopf~, qui porte), puisque c'est ctte qui produit en définitive t'embryon, et ait
réservé le nom de lëcithophore à la couche la plus interne pour la distinguer de
l'entoderme définitif.
Toutefois M~THrAS DuvAL, '1899, n'admet pas une opposition aussi tranchée entre
ta couche de Rauber et l'assise moyenne, et il les regarde comme faisant partie
toutes d'eux d'une seule et même formation, l'ectoderme primitif. Ayant observé
que chez le Murin (cheiroptère) ectoderme de l'aire embryonnaire s'épaissit
beaucoup puisse creuse, par dissociation de ses cellules, d'une cavité d'abord irré-
gulière, qui se régutarise, grandit et devient la cavité amniotique, il pense que, chez
le lapin, la couche de Hauber pourrait bien représenter le couvercle de cette cavité
amniotique et qu'elle ne serait par conséquent qu'une partie de l'ectoderme pri-
mitif qui comprendrait en même temps qu'elle l'assise moyenne du germe trider-
mique. Dès lors la couche enveloppante de la vésicule blastodermiquc répondrait
hienàl'ectodermc, les sphères granu)euses à l'entoderme et )a gastrula décrite par
Eo. VANRENEMNen t87S (métagastru)a) répond rait véritablement à la forme gastru-
IcennegcnéraLls.

ARTICLE H
DEVELOPPEMENT DU CORPS DE L'EMBRYON ET DE SES ANNEXES

Chez les mammifères comme chez les oiseaux, les feui))ets forment une grande
vësicute~ uestCM~e 6~6:s<oc<e~)K'~Me~ remplie par le jaune(oiseaux), ou par un liquide
qui en tient la place (mammifères). Une région très limitée de cette vésicule est
employée a la formation du corps de l'embryon, on la désigne sous te nom d'aM'e
e?M~?'?/o)MKm'c.Le reste de la vésicule btastodermiquc (sM'e e.r~'s-e~yoKMaM'e)
fournit les t:MKe.ces de l'embryon. Nous étudierons dans ce chapitre: d''ta forma-
tion du corps; 2° les annexes de l'embryon.

§1.–FORMATION OU COUPS

La formation du corps se taisse comprendre aisément si l'on divise son étude en


trois points: ')" diffcrcnciaLion des fcui)[et,s; 3" rote de la ligne primitive 8° fct'-
niaUon des parois ventratcs. Ces points connus, nous ajouterons quelques mots
sur le premier développement des membres.
~Différenciation des feuillets.–On entend, par différenciation des feuiHcts.
les changements de structure qui se produisent dans les différents points det'étc))-
due d'un môme feuiHet germinatif, doue
jusquators d'une structure identique
dans toutes ses parties.
Un des premiers phénomènes (]c dif-
fërcnciation consiste dans !a])parition
d'une petite t.igecyHnd['!qno, qui, parLant
de rextfëmiLc antëricm'e de la ligne pri-
n)itivc,an-dcvantducana!neut'e!)teriquc.
se dirige en avant en se gtissantenti'f
i'ectodcrme et t'entodenne. C'est le ~?~-
~M~eM~eM< eep/Me de la ligne primi-
tive, qui va formef ia co~e c/o~e
(ng. 8'26,2 et. 83S.3). Le protongcment
cëphaiiquc est de nature cntodermiquc,
il nait très probabtement de t'entodcrm<'
Fig.835. gastrutëen invaginë sur le bord antérieur
Bta.stodermc de pou)ct, après 24 heures d'incu- du canal ncurcntëriquc (voy. p. 10o9).
ha.Lion, vu de face (M/tMM~Me). Bientôt au niveau du prolongement
i,~ou)ti6rcnt~du)tah'c.–2,hgncprintHivcavcc cëphaHquo se dessine a la surface du blas-
a, son prolongement c<i))h!tti()uc (corde dors~e).
4,xonct'achnticnnc.–S,xoneparietatc.–G,atrcLt'ans- toderme une gouttière dont, la corde dor-
parente.–7,ah'copaquc.
sale occupe l'axe, et qui, limitée en avant
par une ligne courbe a. convexité antérieure~ se continue en arrière autour do la
portion antérieure de la ligne primitive qu'elle embrasse entre ses deux bords
latéraux sur une assez grande longueur (fig. 83S, Cette gouttière est formée par
l'ectoderme qui s'est épaissi, et de plan qu'it était jusqu'alors, s'est déprime sur
la ligne médiane, tandis que de chaque côté de cette dernière il s'est relevé en
formant des sortes de crètes ou de replis appelés ~mes <:<0)'~f~es (fi~. 83t'). HHc
constitue la première ébauche d~t système nerveux central, et a reçu a cause de cela
le nom de gouttière nerveuse ou de ~OM«të!'e Mte~MMa~'e.
La gouttière méduitaire se transforme bientôt en un tube, le <M~e Me~M~M'e,
parle mécanismesuivant. Lesiamesdorsatcssont formées de ()cux feuillets réunis

FiT.SSti )t
Coupe t.t'MtSvci's~to d'un en))))yon <te pout~t (.sc/)c')))H~<t').
Ectoderme (f)) !)').– ))<5(~iern)(! (cM ;o!!< Kntudcnm-fcM A/fn).
).o'<u!~ire.)!<:<)ot'5K)c.avcc:Mt)t~recc~H)crmi~u<'ctt--K)'rGm!)u)).tirp.–S.<;nr'te
~CMnic. 0. jamc ))roto'f)'K''))ra!< 7, lame mo\M)ue. S. t.-nnc soma)!~u< !amc*p!aHrh!)i.~u'. tO.fatih''
~jeure-p&'itonfate. t),s«nmtf)p~U)'c. !2, s)~aneht)op!nn< vaissfam. tt.houncM F!!)..J<-rmo-tih')hn.

a angle aigu, l'un externe mince se continue avec cctodermc gênera), c est )c
feui!)et ectodermique, )'autre interne épais cstic fcuillet mcduHaire (voy. (ig. 836,4
Ces lames s accroissent en s'avançant, t'une vers autre sur la tigne médiane, de
manière a fermer en dessus la gouttière qu'elles circonscrivent torsqueUes sont
arrivées au contact, leurs feuillets de même nom s unisson) entre eux, ies feuillets
externes se fusionnent et recouvrent d une lame continue tes feuillets meduHaircs
<)ui se sont soudés entre eux de tcnr côteet forment uu tube c)os qui se détache bien-
tôt entièrement de l'ectoderme et se place au-dessous dctui (voy. )ig. 874, p. 1061).
)~a fermeture de la gouttière meduHaire commence au niveau de la région cervi-
cale, clic se poursuit ensuite a partir de ce point tant en avant qu en arrière. Tou-
tefois le tubemëduHairc reste pendant quoique iempsouvert a ses deux extrémités.
L ouverture antérieure (MCMropo?'eaM<e~e!<)repond a un orifice permanent citez
iamphioxus, et qui fait communiquer lc cana) meduHaireavec t extérieur; cite se
ferme bientôt chez tes mammifères. L ouverture postérieure (He!«'c/)<e~os~c-
)'MM?') répond aia partie externe du canal ncurcnterique (voy. p. 987), elle se ferme
un peu plus tard que la précédente.
Ija portion antérieure du tube meduttairc se)argit au niveau de trois point-
placés les uns derrière les autres et sépares par des régions restées étroites, cons-
tituant autant d'ëtrangtemonts (ng. 837). Ces ëtargisscmcnts forment 1° la vésicule
c'ë?'e<o'c/e <Mt<ë?'eMre 2° la vésicule cë~'ë~ra/e H:oye~iHe 3° la vésicule cë?'ë<')'(t/e
~os<ë?'MM)'e. Ces trois vésicules ont encore reçu les noms de 1° cerueNM antérieur
oujo~'oseHcep/ta/e; 2" ee?'ueaM moyen ou Htë~e~cëja/ta/f; 3° ce~'eaM joos/ët't'eK?' ou
~'Aom&eHcë~/M~e ainsi nommé a cause de la forme tosangique du ventricule qui lui
correspond chez l'adulte (4" ventricutc).
La portion postérieure encore ouverte de la gouttière meduHaire dessine, autour
de la ligne primitive qu'elle embrasse, une iigurc ova)airc aHongëeque )on appettc
tcsHHM~'AoMt&oMa~(fig. 837,7)bienqu'ct[e nait rien a faire avec la ditatation
connue sous ce nom et que l'on trouve au niveau de la moelle lombaire chez
l'aduitc.
Autour de la gouttière médullaire le mésoderme subit un épaississement assez
marqué qui se traduit, sur les embryons vus par transparence par une zone foncée
circonscrivant la gouttière c'est la 20Me )'acA~eMMe(voy. fig. 838), d'où naîtront

a
FiS.M?.
!~nbryondopou)et.()e36hcures,Yudoi'Me.
t, v~sicutes c<Mbr:Ucs. 3.'tube mct!u!)f)irc. 3, protovcrt&brc.
cœur.
9,i!o!.dcWoin'7,sinusrhomboïda).–8,)igncprimuivc.
–4, S, sinus terniuMt

plus tard diverses parties du rachis. En dehors d'elle s'en trouve une autre moins
marquée, et qui correspond aux flancs de l'animal, c'est laxoHe p~'t'e/a~e. Sur h'
coupes transversales, ces zones répondent a des épaississements bien distincts du
feuillet moyen. On voit en efTet(f)g. 836) de chaque côté de la gouttière médut-
laire la zone rachidienne marquée parl'epaississement du mesoderme qui a reçu
Ienomdo~M?K'p?'o<OMe/'<ë~'6~e, tandis que les lames ~/e?'a~s représentent la
zone pariétale. Entre la lame protovertéhrale et la lame latérale, d'un même cûM,
existe une bande étroite de mésodermedésignée par KôLLiKER sous le nom de ~~M
)Moye?!He, et qui joue, comme on le verra plus tard, un grand rôle dans le déve-
loppement de l'appareil excréteur.
Les lames )atératcs vont en s'amincissant graduellement vers la périphérie, de
telle sorte qu'il n'existe pas d'abord de limite bien nette entre ce qui sera employé
à la formation du corps de l'embryon, et les parties extra-embryonnaires, mais
plus tard il apparait sur les bords de l'aire pariétale un léger sillon, los!~o?~mar-
~ms~ (fig. 87S/13), qui se creusant de plus en plus, circonscrit nettement l'embryon.
De très bonne heure, au sein du mésoderme de la lame protovertébrale, se dine-
rencient de petites masses cubiques paires, lcs~'o<oMe~e&res. La première paire
deprotovortèbrcsnait un peu en avant de l'extrémité antérieure de la ligne primi-
tive. Il s'en forme ensuite d'autres en avant et en arrière d'elle, de sorte que la
zone rachidienne est bientôt constituée dans sa partie moyenne par une certaine
quantité de segments cubiques, tandis que ses extrémités restent encore indivises
(fig. 837). Les segments protovertébraux répondent aux unités morphologiques
ou métamères dont le corps est formé, ils reçoivent souvent a cause de cela de
de nom soMH<es (sMp.x, corps).
Un phénomène important intervient ensuite, c'est le clivage du mesoderme. Les
lames latérales forméesjusqu'alors de plusieurs strates de cellules disposées en une
seule masse compacte se divisent par un plan parallèle a la surface de l'embryon
en deux lames distinctes dont l'une, la lame /o-CM<f<Kee ou soHta/~Me, s'accole
à l'ectoderme pour former avec lui la paroi primitive du corps ou so)Ma/o-p/eK?'e
(oM~-<x, corps, et T~upx, flanc), tandis que l'autre, la lame /~?'o-!M<es<H<~eou
sp~McAK~Me, s'accole à l'entoderme en formant la sjo~HC/tMOp/eM)'eou paroi pri-
mitive du tube intestinal.
La fente comprise entre ces deux lames est la grande cavité ~e?o'o-pe)'~OHC<~e
ou CCB~OMK*. Le cœlome n'apparaît pas d'un seul coup sur toute l'étendue des lames
latérales, il ne se forme pas non plus d'une manière graduelle a partir d un point,
mais il résulte de la fusion d'une série de petites cavités nssuratcs qui naissent
indépendamment les unes des autres au sein du feuillet moyen. La formation du
cœlome ne se limite pas à l'étendue du corps de l'embryon, mais se prolonge au
sein du mésoderme de l'aire extra-embryonnaire, de sorte que la cavité pleuro-
péritonéale se poursuit bien au delà du corps, formant ce que l'on appelle le cœlome
externe.
En se fondant sur l'embryologie des vertébrés inférieurs on a établi un schéma
de la disposition du feuillet moyen et du cœlome, qui est considéré par certains

ce groupe d'animaux. Voici quel est ce schéma la


auteurs comme représentant la constitution du vertébré idéal, pris comme type de
figure 838 fait suffisamment
comprendre. On a vu page 989 que le feuillet moyen est représenté par l'épithé-
lium des sacs cœlomiquesdisposés métamériquement les uns derrière les autres.
Chacun de ces sacs correspond a une des unités morphologiques (métameres dont
le corps des vertébrés est composé. Chez les sélaciens chaque sac cœlomique se
divise en trois chambres. La supérieure ou dorsale a reçu le nom d'c/M'H:(~'c, la
moyenne s appelle ?HesoMK~'e, l'inférieure ou ventrale /<y/)omë?'<?. Chacune de ces
chambres renferme une partie de la cavité cœlomique primitive que 1 on désigne
suivant la chambre à laquelle elle appartient sous les noms d'épi, méso et hypo-
cœlome. Au début les trois parties d'un même sac communiquent entre cites
(fig. 838, 1), mais bientôt elles se séparent plus ou moins complètement les unes
des autres et évoluent chacune de leur côté.
Les épimères se séparent du reste du sac et constituent une série de petits corps
cubiques disposés métamériquement, lcsp?'o<oueWë~'es.Comme les protovcrtèbres
engendrent les muscles, il s'ensuit que chaque épimèt'e fournit en définitive un
segment du système musculaire, d'où le nom de HH/o/OMiC sous lequel on le dési-
gnera désormais, en réservant le nom de M:yocœ~ à la petite cavité, portion du
cœlome primitif qu'il renferme. Epimère, protovertëbre et myotome sont donc en
somme trois termes différents pour désigner une seule et même chose.
Les mésomères séparés de bonne heure des épimères restent encore un certain
temps en relation avec les hypomères. ils fournissent les matériaux du système
excréteur ou rénal et ont reçu à cause de cela le non de He~o<o)Me;; (HticKEKT).
Leur cavité est le Mfp/M'ocœ~ qui devient ultérieurement la lumière des canali-
cùles excréteurs du corps de Wolfl'; eUe communique, au moins chez les vertèbres
inférieurs, avec i'hypocoejome. Chez les amniotes les néphrotomes, au lieu de
rester distincts comme tes myotomcs, se soudent les uns aux autres dans le sens
longitudinal et forment une masse continue, la lame moyenne, dont i) a etë ques-
tion plus haut.
Pour suivre jusqu'au bout la nomenclature appliquée ci-dessus, on a donné aux
hypomères le nom de c<~o<oHtes parce que chacun d'eux forme un segment du
coetome définitif. La cavité d'un cœtotome s'appelle sp~KcAMOca~e, mot qui est
pris aussi quelquefois dans un sens plus targc pour désigner la cavité pleuro-
p6ritonëa)e tout entière. Les cœtotomes perdent bien vite leur individualité,

Fig.838.
Segments d'un vot'Lcbrf type, dans la tJiHûnc des sacs CM']ojni([ucs (se/tE'MM/tf/Mc).
t,sacc<ï:lottuquccotnmcnf;~nL:'tsed)Yisc''cn:3,e}nmet'o(n)yo)ome~3,m6soni<')'c(ti6ph)'o~nFï)c).–4,)]yt'on].t'f'p
(c'.ctoto'ttc). ti, myoLnmc, et 0. n~chrotome, devenus htdpj)cnda))ts tu)) de J'anU'c. 7, c~ctomc. 8, ))m'ois adj.t-
codcs dû deux cœto~outcs, on voie de disj~riUon. 9, segment, Ct~)hali<juc. [0, fente t)t'a)ichi<dc. 1), bt'anchto-
mere. i2, stomodœum. )3, œiL

parce que leurs parois au contact se soudent et disparaissent (fig. 838, 8), et. les
cavités de ces différents sacs se fusionnent en une seule, le coetome ou cavité
pteuropëritonëatc.
L'embryon n'est au début, qu'un épaississement local des feuillets. La partie
antérieure se détache plus nettement de la surface genératc de t'a'uf a cause (le la
saillie que forment à ce niveau les vésicules cérébrales. L'ectoderme de t'embryon.
soulevé par elles, s'inftéchit brusquement au niveau du bord antérieur de la lire-
mière vésicule pour redevenir ensuite horizontal et se continuer avec t'ectodermc
extra-embryonnaire. La tête do l'embryon, qui commence a s'indiquer au niveau
des renftcmcnts antérieurs du tube méduttairc, forme ainsi un relèvement brusque
de la surface des feuillets, et dont le bord antérieur surmonte a pic l'ectoderme
extra-embryonnaire. Au niveau de t'cxtrémité postérieure du corps, le relief de
l'embryon est bien moins marqué, et le profil du dos s'abaisse peu a peu et régu-
librement sur la surface généraiedc t'œuf. L'cntoderme est plan partout et ne
présente au niveau du corps qu'une légère inflexion formant une gouttière
ouverte en dessous.. ta ~OM«t'ë;'e M<es<~M~ première ébauche de l'intestin futur
et que t'on peut voir dans un embryon plus âgé que celui dont nous partons pré-
sentement (fig. 843, A, 7). Ace stade du développement, l'embryon est largement
ouvert en dessous et etaté a plat. )t n'a ni paroi ventrale, ni aucun des organes
situés plus tard au-devant de la corde dorsale, c'est un animal réduit a son rachis.
Une grande partie de ce rachis est formée par la portion de la ligne primitive
comprise entre les replis médullaires; nous allons étudier maintenant ie rôle que
joue cette ligne dans la constitution du corps.
2°Rôle de la ligne primitive. Les anciens auteurs, confondant la ligne pri-
mitive avec la gouttière médullaire, ne lui attribuaient naturcXement
aucun rôle
particulMr. Duxsv, le premier, apprit il distinguer ces deux
organes l'un de
f'autre. Il montra que la gouttière meduHaire se développe en avant de la ligne
primitive, et, poussant les choses a l'extrême, il admit que t'cmbryon forme tout
se
entier au-devant de cette dernière, qui ne prendrait aucune part a constitution.
sa
Cependant Mfs, \VALDEYiS(!, KoLUKtsp, tout en reconnaissant qu'une partie de l'em-
bryon naît en avant de la ligne primitive, attribuaient a cette dernière la forma-
tion d'une grande partie du tronc, lorsque parut le traite de J).u.t-m;)<. Cet auteur

Recul de la ligne pfimitivn, coupes )on.ij:ihu!ina)cs A, premier st:n)c: )!. st't-ttnd st.ad'' t«;)~<f<yM<').
Le pointHM rose représente la projection sur la ligne mMiane (par taqueHc passent tes coupes; des parties
tnesodcrntifjucs qui cxiste))t de chaque cote de cette H~ne.
), gouttière tneduUairc. 9, protovcrt~brcs. 3, cntodcrtne digestif. 4. corde dorsafe. t, canal ncurc't-
t''n')uc. C, tignc primiU~c (partie tncm'nnc~. 7. tncmht'aticattatc partie postérieure d'' la ti~nc pritnitive'.
cseiome.

voyant avant tout, dans la ligne primitive, le btastoporndc ta gastmta, lui refusa
de nouveau une part dans la constitution du corps de t'onbt'yon qui, pour lui,
se développait exclusivement en avant de la ligne primitive et sans son con-
cours.
Actucttcnu'nt, on est revenu a une notion plus exacte de la vatcur cmhryo-
génique de la ligne primitive, et t'ou sait qu'ctte forme une grande partie du
rachis. Deux choses le prouvent: t" le fait qu'ettc est en grande partie englobée
dans les replis meduttaires: 2" le mouvement de recul qu'elle subit au fur et à
mesure du développement. Le premier fait est très probant, il est ctair que tout
ce qui est compris entre les replis médullaires est employé à la formation du sys-
tème nerveux central. Le moMueM!eH< </e t'eeM~ de la ligne p~Mt7!ueest aussi
très significatif. Beaucoup d'auteurs en ont parte on peut avec Ost;. HEtnwtn le
décrire de la manière suivante « la ligne primitive se trouve, suivant le dévctop-

!a région lombaire, que


pement des blastodermes, dans ta région cervicale, dans ta région dorsale, dans
so)) etoigncment de la portion antérieure du
tube médullaire s'accroit de plus en plus avec t'agc des embryons, n Ce mouve-
ment de recul est du à ce que ta région antérieure de la tignc primitive se trans-
forme sans cesse en les organes situés au-devant d'cttc tuhc médullaire, corde,
protovertebres. Sa masse, compacte, formée par les trois feuillets, ectoderme,
mésoderme et entoderme confondus, se ctive sur la ligne médiane en une portion
supérieure qui se rattache au système nerveux central, et une portion inférieure
qui passe dans la corde et dans t'entoderme, sur les côtés elle engendre les masses
protovertcbraics. A mesure que, dans sa portion antérieure, elle se transforme de
cette manière, elle s'accroît à sa portion postérieure (~OKea!'acc)'0!SS<?Mte~) par.la
formation de nouvelles cellules embryonnaires. Le tube mëduttairc, la corde, ta
zone segmentée du rachis s'attongent donc de pins en plus en empruntant les
matériaux de cet accroissement a la ligne primitive. Le canal neurentërique qui
siège primitivement, a t'cxtrëmite antérieure de cette ligne recule au fur et a
mesure, de ces transformations et occupe successivement des points différents.
Ce rôle formateur de la ligne primitive a été reconnu aussi chez l'hommc par
E't'Euxon ('1898) qui, clans un embryon humain de la deuxième ou do !a troisième
semaine, décrit un canal neurcntérique au pourtour duquel les trois feuillets, bien
distincts partout aittcurs, se fondent en une masse commune et indivise, et en
conclut qu'i) faut voir )a « comme une matrice unique et non différenciée, lieu
d'accroissement et point de départ de l'allongement du corps de l'embryon )).
La première et la seconde portion de la )ignc primitive concourent seules a
former les organes axiaux que nous venons de nommer, la portion postérieure
(membrane anatc), au niveau de taqucHe manque d'ai!tcurs le mesoderme, m;
participe jamais a cette formation. La membrane anatc reste telle qu'elle était, au
début.
La ligne primitive est doue. au point de vue fonctionnel. une-région speciaio. constituée par
une masse compacte de cellules embryonnaires, et qui en avant. fournit'tes organes axiaux
(névraxe, corde, protovertebres) par une différenciation progressive, tandis qu'en arrière c)h;
s'aecro!t sans cesse pat' une sorte de bourgeonnement,. Eue n'estpas sans analogie avec la région
postérieure du corps certaines annélides qui, constituée par une masse cellulaire insogmentee.
(Je
bourgeonne incessamment de nouveaux segments qui entrent dans la composition du corps.
Le rote de la iignc priuutive dans la production du système nerveux et des protovertebrc-
montre aussi que l'un peut justement la considérer avec KhEtXHXnEM comme uuc ébauche
neuro-musculaire, c'cst-a-dirc comme le germe commun du système musculaire et du système
![
nerveux.
est incontcstab)e que la ligne primitive fournit par différenciation une grande partie du
troue, il n'en est pas moins vrai que l'on no s'entend pas parfaitement sur la longueur du
rachis qui lui (toit sou origine. 0. JlEH'rwu. regarde le prolongement cephatique comme une
simple transformation de ta ligne primitive, qui, pour lui, s'étend on avant jusqu'au niveau du
cerveau moyen. La portiou du corps formée en avant de la ligne primitive consiste donc pour
)tEM'\vt(i simplement dans le cerveau antérieur; partir du cerveau moyen toute la longueur du
corps en arrière provient de la tigne primitive. Nous ferons remarquer que. s'il en est ainsi.
toute ta portiou Mguu'ntec du corps commcncaut justement au niveau ducervca.u moyen,
répond a ta région formée par ta ligne primitive.
Kou.)KM regarde bien le prolongement cephatique comme une dépendance de la ligne primi-
tive, mais il ne le considère pas cependant comme une simpto transformationde cette dernière.
Les somitos qui apparaissent autour de ce prolongement, et toute la portion du corps qu'it-
forment peuvent donc être considères comme nés en avant dj la lignt! primitive. Cette région
somatique formée en avant de la ligne primitive est, soit la portion postérieure de la tctc, qui es)
segmentée comme on sait, soit ivla fois cette portion de la tête et une longueur indéterminée de
)a région cervicale. Il est impossible do préciser davantage tant que l'on ne saura, pas exacte-
ment le nombre des segments qui entrent dans ta composition de la tête et le nombre des seg-
ments nés en avant de la ligne primitive. Un somme, dans cette opinion, la portion inscgmcntee

est
de la tête (cerveau antérieur) ot un uomhre iudetcrmin.e des segments qui suivent cette portion,
se forment en avant de la ligne primitive.
Théorie de la concrescence. S'appuyant sur ce fait que ta ligne primitive doune naissance
u. une grande partie du corps, et formée de deux moitiés d'abord séparées qui
se réunissent ensuite sur la ligne médiane (voy. p. 987), Ose. HEXTwu: considère la formation
du corps comme le résultat d'un phénomène de co):c)'c.<ce~M. Il veut dire par lit que chacune
des moitiés droite et gauche du corps se forme indépendamment de sa congénère sur ta )evre
correspondante du biastopore allongé que représente ta tigno primitive, puis se soude a l'autre
moitié en même temps que le blastoporc se ferme. D'habitude la soudure du blastopore précède
de beaucoup l'apparition des organes et est achevée avant qu'aucune trace d'organes (protover-
tebros, moelle) soit visible. Mais il peut arriver qu'elle ne s'effectue pas, et l'animal est ators
forme de doux moitiés séparées l'une de l'autre par une fente longitudinale s'étendant sur une
longueur du corps plus ou moins considérable, monstruosité assez frequeute chez tes embryons
des poissons osseux.
Le théorie de ta. concrosconco acte t'ormutce pour ta. première fois par )hs dafis ~osrec)<erc)~'s
sur le devetoppoment, des te)eosteons.E)te&et,e combattue p.n'ptusicurs auteurs, notammen)
par B.\Lpoun, mais, conuno on vient, de le voir. elle acte reprise tout récemment. par0.tt).rwtf..
KHo est, également. admise pan' SEnf.w~K M~'oT. t.~ne concepUon analogue avait déjà été soute-
nue, d'une manière purement théorique, il est, vrai. par t'anatomiste français SH~np.s dans sa/.o'
~K ~e'ce~o~<')."e)!<ce;i<)'~)(''<e.

Formation des parois ventrales.–La formation des parois vcntrates com-



plète le corps de l'embryon qui prend ainsi peu a peu l'aspect qu'il aura chex
t'adutte. Elle est, précédée par tadidercnciatiuu des cxLronités céphatique eL eau-
dale, et. elle est. due principaicmcnt aux changements de forme d'un orifice dit
OM~t~'c CM<aMë. Nous étudierons donc successivement, pour comprendre ('origine
des parois ventrales: 1*' ta. différenciation de t'cxtrémité céphatique; 2" ta diffé-
renciation de l'extrémité caudale; 3~ t'om))i)ic cutané: 4" la fermeture de )'ombi)ic
cutané.
a. Z)//yë?'eHC!'a<tOM<~e~'ea;<)'ëMH<e ce~/ta/t'/Me. Au début, la tête estsimph'-
ment indiquée par une )ëgère sai))io de t'cctodo'txe .-ou)eve pat' les vésicules co'e-
hra)es. Le bord antérieur de cette saHtic est pcrpendicutaire au ptan des feuinet.s;
ta tête a une paroi antérieure ou syncipit.ate, une paroi supérieure ou occipitale,
mais elle n'a point encore de paroi vcntrate ou de front;. Hientot. la vesif'ute cere-
bratc antérieure s'accroit beaucoup, et, toujours recouverte par rectoderme, fait
une forte saillie en avant et au-dessus des feuiHcts. On peut a!ors distinguera)a
t.ete une face frontate qui s'avance bien au de);'t. du point ou t'ectodenne de )'cm-
bryon se continue avec t'ectoderme extra-endjryonnaire, et surptombe au-dessus
de ce point; la tête s'isole ainsi et se ditfércncic. La formation de t'cxLremit.e cepha-
tique résulte à la fois d'un accroissement des parties préexistantes e) d'un bour-
geonnement; de parties nouveUes.
L'a.cc<'oisso'nent, consiste dans une MgmoUaHon de vu)u<ne de~ \<'sicu~-s tjui grandis-.eot
beaucoup trds sunsibic))ief)t
cLanôer très
san3 cha.Hger
bea.ucoulr sa.ns scusiltlement clc forme, it
de fbr)))p, s':tecumpa~ne de nu\ions
il s'iU;t;o)))ptLgnc ~Iesvesicnie.s
llc.oionn des resiénlc>
<;et'cbru.Icstes unes sur tes a.ut.t'es, dont r.~ude est. renvoyée plus toin. Lo ))our:;eonnon)et)t con-
sistc dans fu, production de purUcs nouvo])es pitr Hnc protifurulion ccHtdairc inLcnse se t'H.is:tnt
en des points hmites. im niveau desquets les ecHutes oe présentent pas encore de din'erenri.uion
itistotogiquc avancée et, ne sont. pas disposées de manière à eonsUt.ucr une région de forme
det.M'minee et. persistante. On observe, chez te puu)et, un bourgeonnement sen)bta)))c au niveau
<fe )'extretni)c antérieure de )a. gouttière meduUitiro dont ta~ longueur -e trouve, ~race a. fe
travail do protiterijLt.ion, considerabtement auf;cntee. On voit donc ijuc, .mssi bien en avant
(cxtrcmite antérieure de )a. gouHiere meduitairc~ (ju'en arrière (xone d'accroissement,de ).L tigne
primitive) )o boursconnement. joue un gra.nd rote dans la formation du corps qui par conséquent
n'est pasexciusivoncfttdueàun simple .u-croissemont, des parLies de t'cndjryon. comme on est
quelquefois tenté de le croire. L'aceroissonentest beaucoup ptus rapide du cot'- dorsat que du
c')to ventra), ce qui force en quelque sorte t'endjryon a se replier sur son axe transversat. de
teUc manière que son front, et son extrémité caudate viennent presque au contact t'un de t'aut.re
en avant. En même Loups t'embryon, p<u' suite de t'ine~atite d'accroissement de ses deu\ moitiés
t<tteru.tcs, subit, aussi une torsion sur son axe longitudinal. L'ensemble des courbures qu'i) décrit
se rattache donc à une spire.
b. D~ë)'eMC!'a<tOH de ~'p.K~'eH!t/ë Cf<M(~~e. Lorsque t'exh-emitc auterieurc du
corps a-ainsi pris naissance, la postérieure se forme a son tour. Par suite de l'ac-
croissement constant de la Hgnc primitive, la membrane anale change de position.
Le mécanisme de ces transformations est mat connu, on peut t'exprimer briève-
ment et d'une manière schématique en disant que tout se passe comme si cette
membrane basculait en dessous et en avant autour de son extrémité antérieure
comme charnière (f)g- 840). A la suite de ce phénomène i'onbryun possède une
extrémité saillante en arrière, extrémité dont la face dorsale est formée par ta
ligne primitive, et la face ventrale par la membrane anafc. L'extrémité postérieure
du corps renferme un cul-de-sac cntodermiquc que l'on appelle t':M<es~M ~<M<e-
W6M)'. L'intestin postérieur est trës court, H communique avec )a cavité de t'ento-
derme par un orince(ng. 840, 8) l'a~Ms pos-
<e)'!0?'. En avant de la membrane anale., sur la
face ventrale de l'intestin postérieur, naît un
bourgeon entodermique creux la vésicule
aUantoïde (fig. 84t,6). L'intestin postérieur
devient alors une sorte de carrefour commun
dans lequel débouchent a !a fois l'intestin pro-
prement dit et l'allantoïde. On le désigne dès
Fig.840. C moment sous le nom de c~oa~Me tM<erMe ou
ce
Coupe tongitudirudo de la parUopos- de6M)'sape~!s(H[s).
(1

Mrieuro du corps ia, membrane La membrane anale et la ligne primitive se


a.nu,!o<). bascule on dessous o~cn
a.vM~(~c/iewa<!</M<'). rejoignent d'abord à )'cxtrëmitd postérieure du
~p~rMO~ch~~M~ndu
m<iMdcrn)CSUL'iKtig~c médiane.
corps
( sous un angle aigu (ftg. 840)~ mais plus
t~lignc~t'hMtf-'YC.–2~bourgcoïTcaudn).–
tard
t le bourgeonnement de la ligne primitive
3, membrane anale. t, intestin posKriour. continuant
(
toujours, cette dernière forme en
S,~ditu5posteriù['(i,ea'iom('.
arrière et au-dessus de la membrane anale
un prolongement, épais, le p?'o~oM<ye~eK< ou 6oM~eo~ ca;MdM (f!g. 841,'t).
La.difïercncm.tiondoh),hgno prinuHvG s'cfToctuo dans le protongonont, ca,ud!).t comme da.n'; h'
tronc, et. l'on y trouve bientôt un tube :net!u!!<i.o, u:!o corde dorsu.)e, des .protovcrtcbres. qui.
bien d'utorcnciRS en avant, se confondbnt en
arrière avec la tigno primitive encore compacte.
La. queue renferme donc tous les éléments qui
entrent. dans la constitution du rachis. E))t!
ront'CDnc aussi un protongcrnont de rintcstin
qui est situé M-dova-nt de la corde dorsale. Cr
pt'oton~onent peut être croux, il constitue a.tors
l'intestin po~ana< qui s'ouvre en arrière dans le
canal neur:U par ]e canal nourcnterique (fig. SU ,~).
Ma.is0.f!EMw;H le considère ptutot comme un
cordon plein ne fonctionnant ja.miiis comme canal
intestin!),) et auquel il donne le nom de M;oM
ett<o(/e)'!):t~tfe.

c. Ombilic cutané. –Au point ou nous


en sommes arrivés, la face dorsale de
l'embryon, ainsi que ses extrémités, sont
Fig.84t. bien distinctes, mais sa face ventrale
Coupe longi).udn)!ttc d'un entb)'yon (sc/tt'f~e). n'existe pas encore et se confond avec
Lu pointnt6roserepr6sentc)ap)'ojectiot)snr):tUgne médiane. la vésicule btastodermique. En effet, du
par [&quc)te passe la coupe, des pft'Ues mësodcrmiquesqui
existe"tdecna(]uecu)édGccH<:Ugne. côté ventrat, l'embryon est rattache a
1, bourgeon caudal. 2. Mnal neurcntërique. 3, inteslin
jtttst-Ntmt. 4, intestin j'ostërieur. H. monttrane ana)e. cette vésicule par une sorte de pédicule a
e~ aHantot'de.–'7. tutu! tnôduHairc.–S, corde dorsak.–t, paroi
dorsale de l'intestin. 10, cct.o~erme. !ï, p)'oto\'ct'tcbrc.
t~. éperon p<!rmeaL 13, trajet de l'éperon pérfn~t dans sa
la fois très large et très court, qui s'insère
descente.
sur le corps suivant une ligne passant,
en avant au-dessous de la bouche, en arrière au-devant de la membrane anate, sur
les côtés au milieu des flancs. Si l'on coupe ce pédicule de manière à détacher
l'embryon de )a vésicule b)astodermiquc, on voit un large orifice ventral, qui a
exactement, l'étendue du pédicule lui-même, et à travers lequel les organes
internes, mur, tube digestif, apparaissent a nu. Cet orifice est l'o~Mtc <?M<aHe.
A travers l'ombilic cutané passent des organes annexes du tube digestif, Iavésicu)e
ombincalc et la vésicule allantoïde, que nous étudierons plus loin; pour le moment,
nous décrirons le tube digestif qui a pris une forme typique. On sait qu'au début
t'entodcrme forme dans l'embryon une gouttière largement ouverte en dessous, la
<y<?M«~'e <M~<Ma~?; bientôt, a partir de l'extrémité antérieure, )cs dct'x moitiés
latérales de cette gouttière s'infléchissent sur ta ligne médiane (fig. 883), s'accotent
l'une a l'autre et forment enfin un tube
clos qui fournira pfustard la portion
antérieure du tube digestif, c'est i''<?t<es/t'H
SM<ë?'teM)' ou~Aa;)'m~eK. L'intestin pha-
ryngien est clos en avant et s'appuie par
cette extrémité borgne contre une fos-
sette de la face ventrale qui donnera plus
tard naissance a la cavité buccale. Ht)
arrière, il se continue par i'a~MS f<H/e-
Wo)' avec la portion moyenne du tube
digestif, au-dessous de laquelle se trouve
appendu un vaste sac sac Mtfe~/H ou
Dëst'CM/e oM~~t'ca/e~ formé pa~' t'cnto-
derme extra-enibryonnaire. Par suite de
la fermeture en dessous de la gouttière
intestinaic, il se forme sur la face ven-
trale de l'intestin pitaryngicn une iame,
Mtesoï~era MeH<)'a~ résuttant de l'acco-
lement des deux moitiés de cette gout-
tière. Le sac vitellin est rattache a l'in-
B
1.
testin de l'embryon par un canal d'abord j'~])ua~ion<t<'s~u)'<në\'cnh'at~s~c/<f~~<r).
très large et très court le canal t~e~m A<'tt!-dt'u\5<ad('ssuccp-if-.
(ng. 842). Ii est facile de passer de la t. ombilic cutané.–2.0)nbi)icmtc--tit)aL–w
<)mr:K'i'juc)')U)titiv<monhraucHnate.–S.stomo-
vésicule ombiiicafe dans ies extrémités d)'u)H.M(')nt'ra))f'j['at'Utj~i<')tt)c.–7.pof')tcdf
antérieure et postérieure du tube digestif Sc<s''t. 7* ))ûc)x' de Rathkc. s. intestin.– {'. conh*
<)<ttsa)c. 10, s~stcntf ncm'u\. t), fo~c cardia'jUt'.
dci'embryon par l'intermédiaire de t'adi- –t2.<'ft~tHCc\tet'M3.–t~.t~chf~uutr~if.
)La)tanto)d(-.
tus antcrior ou de l'aditus posterior, a
cause de cela on donne souvent, au premier de ces orifices le nom d'orifice pha-
ryngo-ombi)icat, au second celui d'orifice intestino-ombiUcaL On appclle ombilic
M!</Ma/ )a section transversale du canal vitellin.
L'omhitic intestinal passe Hbronent à travers )'omudic cutané. Entre CM deux omtfdics règne
un espace annulaire qui les sépare l'un de l'autre et qui représente ie juu qui cxistt) ''ntre ces
deux formations ondjot~ces l'une dans l'autre. Co!e les deux on<bi)ics ne sont pas exa''tcmcnt
concent.riques, il en résulte <)ue l'espace annulaire donL nous vcnons de parler n :). pas en avant
etenar)'i<)'o )os)n~mosdimensions. En avant., il '*st tar~' et (')nstiLnH une sorte Ils toge diviscc
en doux moit.ius, droite cL gauche, par te mcsent.ert' vcnLrat au sein duquel s.; dcvcfoppc bien-
tôt le
tôt. d'où le noiii
ccour, d*où
Je emui-, do fosse c(ti~dieiqiie
nom (le donne ait cette
Mt<Y/ta<j'«e (10[illé cavité ~lig.
(~ette cil%-itt~ SU.!)'. 1«'Il
di;a:. 812.11 arrière, I'iLi-
En iii-i-iére, l'in-
tervalle ([Ut sépare l'ombilic intestinal de t'omhitie cutané csL beaucoup plus réduit il constitue
simpjemcnt. une fente étroite a travers laquelle passe le pédicule de t'attantoide.
d. /e)'?Ke<M?'e de ~OMt&t~'c Sur un embryon plus âge que le précé-
eK<<Me.
dent., !c canal vitellin s'est fortement contracté, diminuant ainsi t'etcodue de
t'ombitic intestinal. L'ombilic cutané s'est aussi rétréci, comme si le pedicuic
ectodcrmique qui, au stade précèdent, rattachait t'cmbryon a la vésicule blasto-
dermiquc, avait été fortement serré par un lieu circulaire. A mesure que cette
constriction s'opérait la base du pédicutc cctodermiquc s'est étendue au-dessus
des viscères, jusque-là à découvert, et leur a fourni une membrane recouvrante,
premier rudiment de la paroi ventrale. Cette dernière est formée par la soma-
top)cure, elle se présente sous t'aspcct d'une membrane mince, la meM~'a~a
)'eMH!'eHs H!e?'ïo?' de HATHKE, à laquelle on donne le nom de paroi primitive du
corps. Les muscles et les os, qui entrent plus tard dans ta constitution de la
paroi définitive du corps, se développent au sein de la lame fibre-cutanée., en
partant des protovortèbrcs, et se rapprochent graduettement de ta ligne médianee
ventrale. En pénétrant clans la lame tibro-cutanée, ces parties secondaires
(os, musctes, etc., qui constituent ce que l'on appelait.jadis les~'o<s~e7a
pr6~oue?'<ë6?'e) )a divisent en deux (âmes distinctes, entre fesquetles efies s'inter-
posent. La tame externe fournit te derme cutané, l'interne donne le péritoine pariéta).
Nous avons considère tu, fnr~nation de la paroi vontrate primitive comme resuftant (Je fa. fer-
meture do i'ombitic cutané. )'!n rt~uite il est. infiniment probable que cet orifice ne se terme pas
et garde a pou près toujours tes dimensions qu'ii a au début, mais l'embryon s'accroft vigourcu-
sement <)o part et. d'autre do l'ombilic, cutané, et c'est, a. ta, suite de cet accroissement que se
forment les parois ventraies, pa.r te (h've)oppomont interstitiei de ta. bande de somatopteurequi
rattacbot'embryon a iavesicuio btastodermique, ou, si ['on veut, àt'ombitic cutané. L'expfication
que nous avons admise plus !~aut (fermeture de Fombiiiccutané) ne doit donc pas être prise au
pied do )a tottrt! et doit etro considérée simplement comme un moyen. fa,ciie d'exprimer les
<;hu.ngornt!n).;i <)(.' forme <)ui se succèdent. En tout. cas )a, foDna.tion des piu'ois vontratos ho resuito
pa.s, comme on ['a. cru, du ropbiement en dessous et do accotement dos (Ia.ncs droit et gauche
qui se reunir.ucnt sur ta. tignc )nedi:mo, ainsi que t'ont, fait les <!ou\' hortts ()o ).i gouttière pha.-
t'Ynfienne. t'ji effet, chcx io potUo! i'omhitic cuta.ne n'est pas regutieremon), ûv~je, ma.is un peu
Mchcmcre en a.va,nt comme un cœur de curtos i't jouer (MATtUAS UuvAL), Il se ferme donc ptus
ra.pidumcnt sur ~t Hgno mcdia.no que sur tes cote; ce qui est incompa.ttbte a-voc io t'a.ba.ttejnent
en dessous des Oa.ncs.
L'ombiliccuhme devient, de p)us en pfus et.roit. H inisso passer un certain nombro d'organes
(lui sont. i° en n.va.nt, te ))cdicutodu sac viteiiin; 2" en arrière, te pédicule do l'aHanto'fdc.
auquel s'accoient fcs gros vaisseaux omb'itieaux qui se rendent au pta.conta. Ces vaisseaux au
nombre do trois sont ongiobes avec te pedicute de t'aHanto'fdo dans une masse do mesoderme
qui'sc soude au !nesodcrmedu bo!'d postérieur de l'orifiCt: ontbiiicat. Entre cotte masse vasculo-
atiantoïdionne et )e burd antérieur df.' i'omhiiic règne un espace plus ou moins vaste, suivant te
stade du développement, et par iequei on peut passer aisément du eœiomo interne, ou cavité
p)curo-perit.onea)e,dans le cœ)omo externe.
Cet espace se réduit do plus en pfus, fe pedicuto du sac vi(.e))in s'atrophie onticromont;, ainsi
quc celui de i'ai)ant.oïde. Lo bord antérieur do i'onibitic se soude a la masse connoctivo-vascu-
)ai;'o f;ui ocfupoie bord postérieur, et i'ombitic sa réduit a un petit espace circulaire, comble
par ta masse mesodermiquofjuo traversent les vaisseaux placentaires.

4" Développement des membres. –BALpoux a montre que chez les sëfacicns
les membres apparaissent comme une différenciation d'une crête cutanée tatërate
(o'e<e <:<e fFo~'), courant te long des Oancs, et formant une sorte de nageoire
comparable a la nageoire impaire qui règne le long du bord dorsal et du bord
ventral chez ces animaux. Sur cette crête deux epaississements saiHants se forment
et se projettent en dehors, tandis que la portion de la crête qui est interposée entre
eux s'atrophieetdisparait. Ces épaississementscorrespondent au membre antérieur
et au membre postérieur. Chacun d'eux est en rapport avec plusieurs somites, qui
fournissent tous quelque chose au membre définitif. En effet, ta musculature des
membres vient des protovcrtcbres, comme cela a été démontre pour certains rcp-
titcs par KLEiM:xuH)tG, tcur squelette est en rapport avec te squelette du tronc, et
tours nerfs appartiennent toujours a plusieurs paires rachidiennes.
Chez i'bomme, )es membres apparaissent, sous ia forme do petites saiuies arrondies, consti-
tihiees par une masse de tissu embryonnaire revêtue d'une couche octudermiquc continue. Dans
)a masse embryonnaire qui constitue tour axe, it est impossible de distinguer tout d'abord tes
ctsments qui deviendront musculaires des éléments sque)ottiqucs. Toutes les cellules se res-
semblent etroitement et no se distinguent que pius tard, par tour différenciation propre. Par
conséquent, il no peut être question de retrouver ici des ébauches musculaires distinctes, venues
des profovcrt6f)f'es, <Mttt;necc)a s ctu possib)o aii)cu;-s.
Chez l'embryon do cinq semaines, t'ébauche du membre est divisée en doux parties, une partie
distato qui deviendra la main ou le pied, et sur taque))o on distinguo do légères incisurcs Ion-
gitudina!es indiquant la trace des doigts, et une partie proximafc. A six semaines, )a. partie
proximate so divise en deux segments qui sont le bras et t'avant-bras, ou au membre postL-
rieur, la cuisse et ia jambe
Les 'Jeux membres ont tLco moment hLfnomc direction. Le bord radia.) du)ncm)))i; supérieur
et le bord ttbiii) du membre postérieur, sont tournes du cote de )a. tête de ]'embryoii.)'tustin'd.
ils tournent en sens inverse autour (te leur a\'e ion~itudina), <;t d~; te))' muniere que ia Jac'e
d'extension du brasse dirige on in'riere, et eeUe de ii). cuisse en a.v.mt (pour t.L torsion de-.
mC)nbres,voy.t.Ij.Cinqsomitcsprobu.bicnte'ttpitrticipentit)<tf'o)i)),j.tionde.)nen'bres:
en effet, S~HWAf.BHa montre que tes nerfs de ta. région radiale (axdtture et mu-eu)o-('utane)
reçoivent ieurs fibres des cinquienn. si.viefne et septi<~ne ncrj's f'e'rvif',u)\ taxdi.s ~ue ceux de ia.
rëgtoncubitate(tn'<Lcttia.tcutané interne et<;u))it:t)j tes tirent du ituitientenert'rerviea.) et d!)
premier norf'thorMique.
duDans
membre; se devctoppenf.u.va.n)
te développement du squelettekdes mondn'es.tesLi<.p're))fier~'
'spiccesdistfttos. pieeesnro\i!nu.n'.s~voi-i)~'s de ~t'acine
p)jMJ:U)~cc-itdin'er.'nciee
du membrej se dél-eloppent uwnt. les pir`ces dislalŒ. Lu pl"'llIi"I'" pbaliLug., l'sI. dil!I'lIcié.'
tLva.nttu.promiet'eappu.rit.iondetiisecondeetdetu.troisienn'.

§H.–A\XHXHS)))';L'm)tYt)Xx
Les annexes de l'embryon sont. fourniss par tuuLc )n portion des f''ui)h'Ls qui
n'est, pas employée ta formaLion du corps. E))cs se sepat'cnt, de l'animal au
jnomenLdesa naissanccct, sont, rejetecs dans [c monde cxt.e)'iem'. Parmi tes annexes
on trouve des organes vesicutcux (sac vit.p))in, aHanLoïde), et. des membranes qui
entourent l'embryon. On peut, decrn'e avec les annexes les p:u'Ue.s qui, chez tes
mammifères, établissent les rctations nutritives entre ta mère et t'u'uf, a savoi)
les caduques et te ptaccnta. Kous étudierons dans ce paragraphe )" la vesicute
ombiticatc; 2° t'ananto)'de; 3" tes membranes fcetate-: tes caduques, <'t 5" Je
placenta.
1" Vésicule ombilicale. Cette vésicule est formée par ta portion de t ento-
derine qui n'a pas été employée a ta constitution du tube digestif. HUc est unie :t
ce dernier par un pédicule, le ca!M~ ut'<e~M. ;\u début de ta vésicute ombiticatc est
étroitement accotée a t'ectodcrmc de la vésicute btftstodct'miquc, parce que te
fenittet moyen ne s'étend encore qu'à une petite distance en dehors de i'embryon
4 4-

(fig. 843, A). Dus tard, ce feuittet, s'accroissant de plus en p[us, s'intct-pusc cnh-c
t'ectodo-mc et l'cntodcrme su)- toute l'étendue de l'œuf. ti est constitue chex les
mammifères par du tissu conncctif muqueux renfermant une substance fonda-
mentale abondante semée de cellules ëtoitees. L'ectoderme s'écarte de plus en plus
du sac vitellin; par suite de l'accroissement de la vésicule btastodermique, et te
tissu muqueux remplit tout l'intervalle qui existe entre la paroi de cette vësicuie
d'une part, ie sac vitellin et )'a))antoi'de d'autre part, d'où le nom de ~ssM~M<e?'~t-
Me.x/e~ (UAs'MH)qui )ui a été donné. Dans nos ugures qui se rapportent plutôt au
poulet, le tissu interannexiet n'existe pas et le mésoderme est représente par une
simple lame qui se clive en deux(tig. 843, A).
Bientôt le clivage du mesoderme qui a commence au niveau de !'embryon se
continue vers la përiphërie, travers le tissu interanncxiet, qu'il divise en deux
lames, t'une externe qui se rattache à t'cctoderme, l'autre interne qui s'accole a la
vësicuto ombilicale. Cette dernière se trouve ainsi séparée de l'ectoderme par une
fente (eœ~M:e externe) qui grandit de plus en plus, tant à cause de l'accroissement
continu de [a paroi de la vésicule mastodermiquc que par suite de ta diminution
de volume de la vësicuic omhilicale, résultant de l'absorption de son contenu.
Le vi(.e)tus nu(.rit.it' renfonnc <iiUts te si).c vitellin joue un gt'a,nd t'ûtc dans la nutrition <)cs
(itnbryons qui ne sont pas, cojTirno celui de t'honuno, reliés ù, leur nmt'o pendiint, tout le cou~'s
t)o leur (Im'c~oppoment. Conti-a~u'oment iL ce quct'on pourrt),iL penser, !cvite~[us nun'itifnepa.sse
pas par io ca.nal vit.o)!in dans )c tube digestif pour y ct.ro digère directement; il est toujours
a,bsorbo pur les nombreux vtussf'a.ux qui rompent sur la vésicule ombilicale, après une sorte de
digestion prCtUtLbJo quo lui ('ont subir les ceUutes ent.odorfniquesinterposées ontro lui ot )o.s
vaisseaux nbsorbit.nts. Il oxisto d'uiUeurs chcx des animaux de types très différents, poissons
osseux, céphalopodes, etc.. une disposition qui s'oppose au passage direct du vitoUus dans le
tube digestif; le canal vitellin est )'or)i)6 pa.r une ['uxo de cottutos entodortniques specia.tcs
et ne s'ouvre p~s fiiins l'intestin. L.i.6sicu!o ombitic~fc finit par s'atropitier C0fnp)etcn)ent. S'jn
pedreute,.)o canal vi(,e!tin, qui s'insère Yers i'itt'on, dispitru.!t aussi sans i~issor do tracos.

Allantoïde.
2° La vésicule ombiticate se rencontre chez tous les embryons
provenant d'œufs mërobtastiques, tant invertébrés que vertèbres les mammifères
en possèdent une parce qu'ils dérivent
d'animaux a. œufs merobtastiques ac-
tuellement encore, t'œuf de. t'ornitbo-
rhynquc est mërobtastiquc. Au con-
traire, la vésicule aHantoîde est propre
aux rcptHcs, aux oiseaux et aux iDajium-
fèrcs, d'ou le non) d'animaux a~M/o?-
dt'eMs sous lequel. on réunit ces trois
groupes, en les opposant aux batraciens
et aux poissons qui n'ont jamais de vé-
sicule aHantoïde développée, animaux
cH6[~(M:<pM)!'eKS(a privatif). Les aniniaux
qui possèdent une allantoïde ont aussi un
Fig.SH. amnios (voy. plus )oin ce mot), tandis
queicsanaHantoi'diens en manquent; il
Coupe )ongitudina,)<jd'un ootbryon
(.sc/if'ma<!<jrt<e). en résulte que l'on désigne les vertèbres
Le pon~iUcrosR représente!~ projection su)'ht!)~n<: aUantoïdiens (mammifères~ oiseaux et
médiane fparta<;nc!)cpasse la coupe) des parUcs m<'so-
dcrmiqucsqui existent, de cha<juccu~ de ccttctignc. rcpti)es)sous le nom d'<x?HK'<o/eset les ver-
<,bouf'~cûJ!cau'J.–2,Ct!)]H))]etn'cnt.<!t'iqHe.– tébrés anaUantoïdiens(batraciens et pois-
~,intesHnposL-anat.–4, intestin])ost trieur.– sons) sous celui d'aMaMMM'o<es.
5,tncti)bra))ûana!c.–6,aHanfoYtiû.–7,h)hcnt~du]-
tah'c.–8,cordcdot'sa)c.pat'oittoi-utcdcrintcs- L'allanto'fdc nait sur la face ventrale
tin.–lO~ect.odct'mc.–t[,pf'ot.ovt't'tut)t'c.–t2,~pc)'on
pôrin~fd. 13 tt'ajctdc r~pcron p~rin~at dans su des- de l'intestin postérieur sous la forme
cende.
d'un bourgeon creux, placé sur la ligne
médiane, juste en avant de la membrane anaf'e (ng. 84~, 6)
Ce bourgeon est unique, impair et médian. H peut prendre naissance avant
viorne que la membrane anale ait bascule en dessous il est alors placé en arrière
:lu corps, et au lieu d'être tourne en bas, il est dirige en haut. ))ans ce cas, l'allan-
toïde, située immédiatement en arrière de ta membrane anale, est placée dans le
prolongement de la ligne primitive, aussi plusieurs auteurs la rattachent-ils a cette
dernière.
Bientôt l'allantoïde s'allonge, s'engage a travers l'ombilic cutané, en arrière du
canal vitellin et fait saillie dans le cœ)ome externe. On peut alors lui considérer
deux parties une partie renuée et un pédicule. La partie rennéc est située dans te
cœlome externe, en dehors de l'embryon; le pédicule, au contraire, est contenu
pour sa majeure partie dans l'abdomen.
Le pédicule paraît un et simple, il importe cependant de lui distinguer deux
segments, un segment antérieur et un segment postérieur. Le segment antérieur
est formé par l'allongement propre de la partie de l'allantoïde située en avant de
la membrane anale. C'est un tube entodermique doublé extérieurement de méso-
derme, et qui traverse la cavité abdominale au-devant de l'intestin en s'accolant
à la paroi abdominale antérieure. Le segment postérieur se forme de la manière
suivante au début, l'allantoïde, née avant do la membrane anale, débouche dans
le cloaque interne, au niveau de l'extrémité antérieure de cette membrane. Entre
l'allantoïde et l'intestin existe un repli (fig. 844,12) l'e~'o): p<u:ea~. Dans la
suite du développement l'éperon périnéal s'accroit en arrière et divise le cloaque
interne en une partie intestinale et une partie allantoïdienne. Cette dernière répond
précisément au segment postérieur du pédicule allantoïdien. Sa paroi postérieure
est formée par le repli périnéal, sa paroi antérieure par la membrane anale (KHUtEL).
Le rôle de l'allantoïde est double. Sa portion vésiculcusecontribue a former le
placenta chez les mammifères, un vaste sac respiratoire chez les oiseaux, elle dis-
paraît avec les annexes. Le pédicule persiste en partie et forme un organe impor-
tant de l'adulte, la vessie urinaire. Le segment postérieur de ce pédicule contribue
sans doute a, former une certaine partie du sac vesical (KEnu.:L).

3° Membranes foetales. Ces membranes sont au nombre de deux, l'amnios et


le chorion, elles enveloppent complètement l'embryon. Leur mode de formation
est très simple il convient d'étudier d'abord l'amnios.
a. ~inuMos. Des que l'embryon a acquis la forme représentée dans la
figure 848, H, il s'enfonce un peu dans l'œuf. L'cctodci'mc, se relevant pour se
continuer avec la vésicule blastodcrmique,forme autour de lui un repli circulaire
qui est l'amnios. Si l'on examine des coupes longitudinales (ug. 84S, A et H) on
voit que, vers la tête, l'cctodcrme forme une sorte de croissant ou mieux de calotte
qui enveloppe peu à peu la tète comme le ferait un capuchon, c'est le capuchon
cepAaK~Me de l'amnios. H en est de même vers la queue ou l'on peut distinguer
bientôt un repli analogue, le capMC/tO~ caMc~. Sur les côtés des replis analogues,
mais moins marqués, prennent naissance, ce sont les capuchons ~er<c. Chaque
capuchon amniotique formé par l'ectoderme doublé du feuillet cutané du méso-
derme, comprend deux lames, l'une interne, œHMMOS ~'opreme~ dit, l'autre
externe et qui n'est autre chose que l'ectoderme de la vésicule blastodermique.
Ces deux lames se réunissent sous un angle aigu qui forme le bord du capuchon.
Les capuchons s'accroissent en recouvrant de plus en plus l'embryon et finissent
par arriver au contact. Ils se soudent alors, leurs lames internes se mettent toutes
en continuité les unes avec les autres, et forment ainsi un sac clos qui renferme
t'emhryon (sac aM~n'o~Me ou amnios); leurs tamcs externes, également soudées
entre elles, forment une lame continue au-dessus de l'amnios, et ce dernier ave''
-t'embryon se trouve ainsi inclus dans une g'rande sphère dont- la paroi n'est autre

Fig.S-tS.
Enveloppes fœtaies coupes longitudinales de l'œufadoux stades successifs A et B (~c/te'HM<KC).
t,ccto<)ct'n)c.n~sodcrn)c.–3,cn(<)dc!'tne.–4,capuchotic6phah'qucdeta)nnios.–H,caj)uchoncnut)!ti
deratHnios.–O.cff.tonic externe.–7, fosse cardiaque.–8,vcsicuteontbihcatc.–U,t))Gntbi'at]Cvitcli))ie.–
tO)V6sj[Cn!faUa)ito't'd<)i,ot)bt'ym).

que celle de la vésicutc biastodcrmique énormément agrandie. Cette membrane, qui


est ainsi devenue l'enveloppe la plus externe de t'embryon enfermé dans la cavité
qu'elle circonscrit, a reçu de vox BAEH le nom de Mte?H&?'aKe s~'eMse; TunN~tt l'ap-
pelle )?Mnt&)YHt<* SM6;soK6~e parce qu'elle est située immédiatement sous la mem-
brane vitelline ou zone radiée.
La réunion des capuchons amniotiques se fait au-dessus de ia facedorsatedc
l'embryon. En marchant les uns vers les autres, ces capuchons circonscrivent un
orifice appelé ombilic a?MHM~Me ou encore o?MMMc <s~
(ug. 850,5). Au moment
de la soudure des capuchons amniotiques l'ombilic dorsal se dût, l'amnios reste
encore rattache il la membrane séreuse par un pédicule court, mais ce dernier se
rompt bientôt et l'amnios devient libre au sein de la cavité circonscrite par )f)
membrane séreuse.
L'amnios est un sac clos qui renferme l'embryon, et qui s'insère sur ce dernier
au niveau de t'ombiHc cutané. U est d'abord presque accolé au corps de l'embryon,
mais bientôt sa cavité se développe par l'apparition d'un liquide qui la remplit, lc
K</M~e tMMMt'o<~Me,et il s'accole a la face internede la membrane séreuse (ug.847,')).
Le liquide eau de ~'a?)t)tt0~, est assez voisin commo composiLion chimique du
<!MtttO<!<yt<c,
sérum sanguin très dituu it ronfo''mc des chlorures de sodium et do potassium, dos phospha-t-fs
terreux, de l'albumine, du sucre; il contient aussi de l'urtie. Son poids spécifique est de 1007
à 1010. Le liquide amniotique est, sans doute produit par le fœtus fui-memo, puisqu'il existe ciiox
les oiseaux qui se développent dans leur coquille, a l'abri de tout rapport extérieur, mais il est
possible que, eboi! les mammifères, la mère prenne une part plus ou moins directe iL sa forma-
tion.
L'amnios est constitue par une lame octodermiquo doublée extérieurement de mesodcrme. Sit
couche mosodormiquo renferme (pnelquos vaisseaux venus des artères allantoïdionnes, et de!.
fibres lisses contractiles.
Le mode de formation de l'amnios s'effectue bien, d'une manière générale, comme nous l'avons
décrit ci-dessus, mais, envisagé dans ses détails, il présente do nombreuses variétés suivant lea
diverses espèces.
Chex le lapin, et chex d'autres amniotes. h) capuchon cephatique n'est, forme au début que par
l'ectoderme, non double d'une tamo mesodormiquo et. auquel t'cntoderme s'accole sur un
certain trajet pendant un certain temps. On te distinguo a cause do cchi sous te nom doy)'OMm<o.!
~Eo. vAK BHKRDEx et. Jun~i. La foi'nta.t.iot) (h) proa.rnnios est. )h''c i'absonpo du incsodo'tnc au-
devant de ta, tf't.o de l'embryon (voy. p. 98'!). Le pro!imnios fru'otoppo )i), ~t~' de )'cu]t<rvon
comme le fuisait, le capuchon e(jpt~i).ti<[m', mais a mesure que te devctnppcmcnt se poursuit, if
disparait, et ccta. par deux procèdes difMronts ou bien !e capuct~on caudat s':).c(;ro!t d'une
manière prépondérante et le remplace peu a peu; ou bien )o mesodf'rme t'envahit pt te trans-
forme en amnios vrai. Dans certains cas tes capuchons amniotiques sf dumhtppent d'une
manière inegate, et leur reunion, au lieu de se taire vis-a-vis du milieu du dos de ['embryon.
est reportée on arrière (homme, ti~. 8a0}. Si les capuchons cephaUque et caudat sedevotoppent
moins rapidement que les capuchons tatera.ux, t'omtntic d'sat au lieu d'être circutai)' <'st
allongé, et la suture amniotique est tincairc, etc., etc.
b. CAo~OM. Le chorion peut, et)'e consid~r~ comme forme par la soma~optcm'c
extm-f'mbryonnau'e. D'après KoLUKEx, sa formation est )ice au 'te\'c)oppement. de
l'attantoïde, qui, pendant que le sacvitet-
lin s'atrophie, grandit; de plus en plus. A
un moment donné, t'attantoïde atteint la
face interne de la membrane séreuse;
alors ta couche du tissu conjonctif qui la
double en dehors~ s'étend en dedans de la
membrane séreuse et s'accole avec cUe,
formant, le cAo~OH. Ce dernier est donc
constitue histotogiqucment par une lame
externe épithéliale (t'cctodermc de la
membrane séreuse), et par une lame mcso-
dcrmique(tissuconjonctif (le t'attantoïde),
qui devient très rapidement vascutairc.
La portion vcsiculaire de t'aUantoïdf,
appliquée en dedans de la membrane
séreuse, s'atrophie bientôt, et it ne reste F~.8~.
de l'attantoïde, en dehors de t'embryuu, )jt\'etopp'~f'cta!<'s:coupr'ïon~Hu<tinH!c
~c)\fut'.
que le tissu mesodcrmique dont ette a
t,atnnin~c~it~attn[io)njnc.ch<'non.–
doublé t'cctodermc. Le cttorion se couvre Ï.vtUosit~rhcriatc.–5,Yt~i<'u)co)nï"tica)o.t~i-
de villosités, sut'tes de protong'cments en ''utc ~Uantoï~c.
tt')ncc\t<'t'ttC.
7, m~so'!p)'!ncnnantftTf'tn'tt- e"
doigt de gant qui hérissent sa surface, et
qui sont constitués par un revêtement externe epitbctia) (['cctodcrme de ta mem-
brane séreuse), et par un axe de tissu connectivo-vascutairc fourni par [p mé--o-
derme de l'allantoïde. La distribution de ces viiïosités a la surface du chorion n'est
pas homogène, ce qui permet de distinguer à cette membrane une portion riche
en villosités touflucs, ramifiées et bien vascutarisees, le cAot'<'o?< t't~eKj; chorion
<OM/~M, c/<o~'OK/)'OK~osMHt, et une portion dans taquc))c les vi))o?ites courtes et
rares contrastent fortement avec celles du chorion vineux, ce qui lui a valu le nom
de c/<OM /<'ssc. e~o?'?OH /a't'e.
4"Membranes maternelles caduques. Chez les oiseaux, le chorion est la plus
externe des membranes de t'n'uf; chez les mammifères, ce dernier est cnvetoppe
par une membrane plus extérieure, fournie par la mère et qui est rejetée au
dehors en même temps que )es membranes fœtatcs, d'où le nom de ca~M~c.
~eCMhM, sous lequel on l'a désignée.
La caduque présente plusieurs parties, ou, si l'on veut, on peut décrire plusieurs
caduques la ca~M~Me M'<Me, ta. ca~M~tM )'e/7ec/i!'e, la c<!f/M~K<? $~'o//Me ou simple-
ment se~'o~Me.
Voici comment se forment ces membranes lorsque l'oeuf arrive dans l'utérus,
la muqueuse utérine est fortement gonflée et épaissie l'œuf s'attache par ses
villosités en un point de cette muqueuse, en général vers le fond de l'utérus,
à laquelle il adhère bientôt assez fortement. Tout autour de lui la muqueuse
utérine bourgeonne de manière à former une couche continue qui recouvre exté-
rieurement le chorion et enveloppe l'œuf tout entier. La portion de la muqueuse
utérine qui tapisse l'utérus en dehors du point d'attache de l'œuf s'appelle la
c<x~M~Me vraie, Jec~K~ ne~'a, la portion de cette membrane qui se prolonge sur
l'œuf et l'enveloppe est la caduque ~e/~ecAt'e, <~ec~Ma ?'e/~e.B~; enfin la partie de la
muqueuse comprise entre l'œuf lui-même et la matrice a reçu le nom de so'oMHe.
L'origine de ces dénominations est la suivante les anciens auteurs croyaient que
la cavité de l'utérus était tapissée par une sorte d'exsudat plastique qui s'orga-
nisait et formait la caduque. Cet exsudat s'étendait sur toute la cavité utérine
obturant l'ouverture des trompes, de sorte que, l'œuf arrivant par une de ces
dernières, devait repousser au-devant de lui la caduque, la décoller d'avec la paroi
utérine proprement dite et s'interposer entre elles deux. La portion repoussée prit,
le nom de caduque réfléchie, le reste constituait la caduque vraie. Par le méca-
nisme même que nous venons de décrire, on comprend qu'au début il n'y avait
pas de membrane caduque entre l'œuf et la paroi utérine, mais il s'en formait une
plus tard, d'où le nom de sérotine (tardive, de se/'o, tardivement) qui lui fut donne.
Au début, l'œuf ne remplit pas entièrement la cavité de l'utérus, et i! existe
entre la caduque vraie et la caduque réfléchie un assez large espace (fig. 847). Plus
tard, avec l'accroissement de l'œuf, cet espace s'efface et la caduque réfléchie
s'accolant a la caduque vraie ne forme plus avec elle qu'une seule membrane,
laquelle est expulsée avec le délivre et constitue la couche la plus externe des
membranes de l'oeuf.
La caduque vraie présente une structure assez différente de celle de la muqueuse
utérine. En premier lieu le revêtement épithélial de cellules cylindriques a cils
vibratiles de cette dernière a disparu, la surface utérine est nue et privée d'épi-
thélium. D'autre part les glandes utérines se sont énormément développées et
s'enfoncent profondément dans le derme de la muqueuse très épaissi, dans lequel
on trouve en outre de nombreuses cellules de forme particulière qui ont reçu le
nom de ce~M~s de la c~M~MC ou cellules déciduales. Ce sont de gros éléments
mesurant 30 a 40 sphériques, a contours nets et qui rappellent parfois les
cellules épithélialcs. Les cellules de la caduque sont répandues un peu partout
dans son épaisseur, mais elles sont plus abondantes vers la surface. M résulte de
cela que l'on peut distinguer dans la caduque vraie deux couches '1° une couche
externe qui regarde la cavité utérine et qui est formée principalement par les
cellules de la caduque, c'est la coMcAe ce~M~M'e ou couche compacte; 2" une
couche profonde renfermant les culs-de-sac des glandes utérines énormément
développées et qui lui donne un aspect spongieux, c'est la coMC/<e s~OM~teMse. La
caduque vraie est pourvue de vaisseaux.
La caduque réfléchie se compose essentiellement des mêmes éléments, toutefois
elle ne renferme des glandes qu'au niveau où elle se continue avec la caduque
vraie. Ailleurs elle n'en possède pas ou n'en montre que des vestiges insignifiants.
Elle est donc surtout formée par des cellules déciduales semées au sein d'un tissu
conjonctif particulier qui forme sa partie fondamentale; elle contient moins de
grosses cellules que la caduque vraie. Des le milieu de la grossesse elle ne renferme
plus de vaisseaux.
Les deux caduques s'accotent intimement. La membrane caduque qui revêt exté-
rieurement le chorion et l'accompagne lorsque celui-ci est expulsé avec le délivre,
après l'accouchement, est composée à la fois de la caduque réfléchie et de la
couche externe ou cellulaire de la caduque vraie intimement unie a la première.
En effet, au moment dota délivrance, la caduque vraie se fend au niveau de la
limite de ses deux couches, sa couche externe s'en va avec le délivre, sa couche
interne ou spongieuse demeure en place et régénère la muqueuse utérine avec sa
structure normale.
Les particularités de structure de la sérotine seront étudiées ci-dessous, avec te
placenta.

5" Placenta. Le p)acenta a la forme d'un gâteau circulaire présentant une


face inférieure ou foetale, tisse, tapissée par l'amnios et au milieu de laquelle
s'insère le cordon ombilical, et une face supérieure ou matcrncttc, convexe, formée
d'un tissu rougeatrc un peu mou, et divisée en lobes polygonaux que l'on appelle
cotylédons. 11 est formé par l'intrication des viHosités choriales du fœtus avec le
tissu maternel de la sérotine. On peut donc lui décrire une partie fœlalc et une
partie maternelle.
La partie fœtale du placenta est constituée par les villosités choriales qui, dès
leur base, se ramifient un grand nombre de fois, formant des arborisationstouffues.
Le cborion touffu prend seul part à )a formation du placenta, les viUosités du
chorion lisse s'atrophient. Les viUosités placentaires se terminent de deux façons
'1° par des prolongements libres; 2" par des prolongements qui se soudent au
placenta maternel, les c?WHpoMS. Les prolongements libres sont de formes très
variées, cylindriques, piriformes, enroules en crosse, etc., etc. leur longueur est
également très variable. Ces prolongements sont excessivement nombreux et
serrés les uns contre les autres, de sorte qu'ils forment a eux seuls presque toute
la masse du placenta. Ils plongent dans de grandes lacunes sanguines que l'on
étudiera bientôt et dont ils occupent presque toute l'étendue. Les eraw~OHS con-
sistent en des tractus filiformes qui partent des villosilés et se portent jusqu'au
placenta utérin avec lequel ils se soudent d'une manière solide, de telle :-orte qu'on
ne peut pas séparer le placenta foetal du placenta maternel. Ces crampons, bien
étudiés par LAXc))-\xs, se portent aussi bien latéralement sur les cloisons fournies
par le tissu maternel et qui séparent entre eux les cotylédons placentaires, que
verticalement vers la voûte du placenta formée par la sérotine et que nous appren-
drons bientôt a connaitrc sous le nom de membrane &as(!7e.
Les villosités sont constituées par un revêtement épitbélial externe, fourni par
la membrane séreuse et de nature ectodcrmique, recouvrant un axe conjonctif
dans lequel sont contenus les vaisseaux. Ceux-ci consistent en une artériolc et en
une veinule qui parcourent toute la longueur de la villosité, et arrivées a son
extrémité, s'anastomosent en boucle. De distance en distance, l'artère émet de
petites branches qui viennent former au-dessous de la surface de la villosité un
réseau capillaire extrêmement riche qui s'étend sur toute la longueur de cette
dernière. Tous les vaisseaux forment un système parfaitement clos et indépen-
dant.
Le placenta maternel est formé par la sérotine, il comprend deux lames princi-
pales, la lame basale et la lame obt'urnntc, reliées l'une à l'autre par des cloisons
verticales (parois des cotylédons). La /amc ou me?H&?'<:He basale est une couche de
tissu de la sérotine qui se détache de l'utérus avec le placenta dont elle constitue
ta.
villosités et
voûte. De cette lime partent des cloisons verticales qui descendent entre les
les séparent en un certain nombre de touffes distinctes
renfermées dans autant d'alvéoles, dont elles constituent les parois concurrem-
ment avec les lames basale et obturante. Les grands alvéoles correspondent aux
cotylédons, ils peuvent être cloisonnés par des lames plus minces et plus courtes
en alvéoles secondaires.
La ~N!e o~tHYMî<e de Wn'KLM est une couche de tissu maternel qui, partant
du bord du placenta, s'avance vers le centre de cet organe, sans toutefois l'atteindre,
d'après KoL[.no;n, de telle sorte qu'elle a la forme d'une membrane circulaire percée
a son centre, ou d'un diaphragme d'optique. La lame obturante s'applique immé-

ULuL'us~L'ti,VK)e~c/tc~e).
i,~)~nios.–2,ca\i~a)nun))iqttc.cho['io)).4,cadu[)uet'Èftuchic.ta)nf'basatcdcta.s~rotittG.
t!.hui)('ohtLU'nntc()c)nsL'r()Unc.–7,~iHosi~ptaco~au'c.–8,cadut[upyraie.),pat'oidcruLt'rus-–f,h'o")jK'.
–f0,('ordo)]cn')b)iica!tt,oR~br~on.

[tintement en dessus du chorion. Les villosités In traversent sans jamais s'en


coiffer. Les cloisons intcrcotytëdonaires descendues de la voûte dapiacenta vien-
nent s'insérer sur la membrane obturante, de sorte que la où cette dernière existe,
les vittositës sont contenues dans des loges entièrement h'mitëes par le placenta
materne), puisque )cur toit, tours parois latérales et leur ptancher sont des parties
de la sérotine.
La structure de tontes ces lames, basaic, obturante, etc., est la même que ceUc
de la couche cellulaire de la caduque vraie, mais on y rencontre en outre un etë-
ment bistotogiquc particulier, qui consiste en des ceHutes géantes ou à noyaux
multiples. Ce sont de grandes cellules qui peuvent mesurer jusqu'à plus d'un
dixième de mi)Hmètre de diamètre, et qui renferment de nombreux noyaux
arrondis. Dans ces derniers temps, on a signale dans le placenta des rongeurs
la présence non pas seulement de ce)!u)es géantes, mais d'une seu)o ce)k))c
géante énorme et formant à elle seule toute la partie du ptacenta considérée
ci-dessus (CnnfnnroN, LAULAXtH, MATU[AS DuvAL). Le tissu forme par cette ccHuie est
unp~smoe~Mm, ou, comme on dit encore, un s~K~<s<e (forme de ceHutes sou-
dées, ?D- avec).
Les vaisseaux, du placenta utérin consistent dans des artères et dans des veines
qui présentent des dispositions très spéciales. Les artères viennent des artèrc.s
spirales de t'uterus; arrivées dans la caduque placentaire, elles perdent leur paroi
musculaire, et, réduites a. )cur tunique endothéliale, elles se ramifient un gran't
nombre de fois dans les cloisons placentaires, puis, tout a coup, sans jamais se
continuer par des capillaires, elles s'ouvrent dans les alvéoles renfermant tes vi)!o-
sites. Les veines naissent directement de ces alvéoles, elles reçoivent te sang par
des trous percés a travers les cloisons placentaires dans t'epaisscurdcsqueHescHes
cheminent, et qui cribtent leurs parois. Les unes accompagnent a peu près tes
artères et ressortent par la face convexe du placenta, mais le plus grand nombre
se portent vers la marge de cet organe, ou elles sont recueillies par un sinus vei-
neux ch'cu)nirc, plus ou moins continu, le sinus veineux ou stMK.s coronaire qui
fait te tour du placenta. Le sinus coronaire déverse lui-même le sang qu'H renferme
dans les veines de ta caduque vraie et de ia tunique musculaire de t'uteru-. Lcs
veines du placenta qui aboutissent au sinus veineux sont distribuées en deux
groupes; les unes naissent dans les cloisons ptaccntaircs, eHcs partent quefquefois
de points assez voisins du centre du ptacenta et, après avoir suivi ptusieurs cfoison",
viennent s'ouvrir librement dans le sinus; les autres naissent du pfancbcr des
alvéoles, elles forment de grandes lacunes anastomosée; situées au-dessous des
pieds des villosités ()'ëse~MMeM!eM.cdes /6[CK~es soMS-c/tO/'M~es). La marche gène-
rate du sang maternel dans le p)accnta se fait de la face supérieure convexe a la
face inférieure plane, et du centre vers ta périphérie.
La description (jui procède est faite principalement d'apn's les dunn~'s ')c K«LuM:)t. )~sL natm'
dcsa.)vcotes dans lesquelles sont contenus les \'iH«sitcs f'cta.tes elle -.m~ tnu.tcrnct t/«c«;;M /)/
e~/a~'c~ u.t)um)<j iieuàdunombt'cusos discussions. t'out'Km-HKEft ct'ont des hn'un~ crcu.-f's

~cctton du ptaccnfa sm' des (eufs de tajuMC du t<)'* j~m' (Af c) fh) ) j~ur (H). )')on)raHt ''o A tcM~ahi'oon'ot <i<' ~t
muqueuse utérine pai* t cctot'~tccnta,et en B ïf ctoisonucmoU de tcctoptaccuta t'n cotonncs. Fi~ux* ')<'t)ti-hcn)a-
ti'jue (TouttKEux) mn~c de ~t. HuvAL.
l, edoplacentaengloLant des vaisseaux sanguins maternels donl1'épithélium diSJuu'aU à on contact. 1. couc6e m~~II~rllli~tue du
chut ion encore dépom-vu de vaisseaux. 3,chonon vascularisé envoyantdci'hmcUcs vasculaires dans tcpaisseut' de t'cctop)ace)tta.
chorion de ta muqueuse utérine.

par les villosités au sein de la sérotine elles ne sont pas tfnntccs par un c~'h~hcHu~t vascu
laire et n'ont d'autre paroi que celle qui leur est fournie pat' les cuUuK'~ de la s'h'oUnc citc-
mcmc.Le sang matct'n~en les parcourant cesse donc <rch'e contenu dana un système clos, et
elles constituent un territoire spécial du système vascu~urc, sans analogue dans le re~tc do
l'Économie. Pour d'autres auteurs, ces lacunes nc seraient que des capithuros maternets énorme
ment dilatés, comparables en plus grand à. ceux des systèmes eroctiies (LHOf'o.o, 0. HEn'r
wtG, etc.). En faveur do cette opinion, Kt':n)EL a. montre récemment, sur un fœtus humain d[
quatre semaines, que les villosités choriales présentaient on dehors de tour opithe!iu!n octod.er-
mique ot )o recouvrant, un ondotheUum vasctuairo repondant à ta. paroi des capii)aires matcr-
nc)s. Cet ondothetium sefnbJe disparaître dans te cours du devetoppoment. t.
Dans une étude très co~nptete de t'evotution et. do l'histogenèse du piaeonta de divers mam-
mifères, M~'rntAS DuvAh a montre que !o tissu ptasmodia!, qui, dans ce placenta correspond aux
uunos et aux etoisons fournies pa.r la serotine ehexi'honuno, dérive non pas du tissu ma.ternet,
maM' (~e rc~)t//ie~'M))t <~c ~ft jttew~'ane M't'cMM f/M /'(B~M. Il lui donne, u. cause de cela, le nom (t'ec-
~op/aM?:~ fptucenta. ectodermiquo). L'oetoplacenta a.borde )e derme de h't muqueuse utérine
ddpouifteodoson epit)t(!)mm, renvfthit et entoure dirocternenHes va.issea.uxnia.ternefs (ng. S48,A).
Puis, du.nsson ep'a.isscur pénètrent, !os capillaires foeta.ux venus dos fu'tercs nU~ntoïdienneset qui
ne sont séparés ainsi des va.issea.ux maternels que par une très mmco couche de tissu eetopin-
cenlairo (fi~. Stf, B). Les données actucDos ne permettent pas de dire s'il en est de mémo chex
i'hommo. Los phMentus dos divers [mnumifÈres, « quoique servant tous à. l'hématose,n'ont peut-
être que des analogies histologiques très éloignées les uns avec lcs a,utres H (MATHtAs DuvAL).
6° Cordon ombilical. mesure que l'ombilic cutané se rétrécir l'amnios qui
A
s'insère sur lui, distendu par le liquide amniotique, forme autour du canal viteHin
et du pédicule de l'allantoïde une sorte de manchon cylindrique, ~MMe d'M co/'doM
(ûg. 846). Au début, ce manchon délimite une cavité, dépendance du cœ!omc
externe~ qui renferme en avant, le canal vitellin, Hbre pemfant tout son trajet
dans la gaine du cordon, en arrière le pédicule de t'attantoi'de entouré des vais-
seaux placentaires et soude sur toute sa longueur a la gaine. Dans les premiers
temps de la vie fœtate, une ou plusieurs anses de l'intestin pénètrent dans la caviU-
du' cordon, mais elles ne l'occupent que temporairement. Bientôt cette cavité
'seCface, ta couche mësodermique de la gaine amniotique se sonde au mësodermc
très puissant qui entoure les vaisseaux' p)acentaires et qui constitue te tissu par-
ticuHet' connu sous le nom de gctee de Wharton. A ce moment le cordon es):
constitue.
Mtudie sur une coupe, le cordon présente on dehors un revêtement opithofia) qui lui est fourni
ptH't'octodermo doi'~Mios, en dedans Ja g'ciëe do Wna.rton i),u sein f)e I.ique)fe on trouve tou
jours les doux artères cf. ta. veine ombiticu.tes, et si rexa.mon est fait de bonne heure, deux
canaux étroits tapisses d'epithefium ontodormique, qui répondent Mx pedicutos de la vesitutc.
ombilicale et do i'aiifinMdo, mais bientôt les lumières des ca.na.ux s'effacent, leur opitbetimn
disparaît el l'on ne trouve plus dans l'épaisseur du cordon que les vaisseaux ombilicaux. Ces
dot'niers sont au nombre de trois une veine et deux artères qui s'enroulent en spirale autour
d'etio. Le cordon ombilical no renferme ni lymphatiques ni nerfs. Il a une tonguour variant de
50 à 60 centimètres, mais qui peut atteindre jusqu'à '1*20. Le cordon s'insère d'habitude au
t!ti)ieu du placenta. Lorsqu'il s'attache au bord (le ce dernier, on dit que t'on a affaire à un ~/a.
ceH~t et' )'ayKC<<!0. Enfin tes vaisseaux ombilicaux en arrivant vers le ptacouta peuvent, au lieu
de rester reunis en une co)onno unique, s'écarter plus ou moins les uns
des .mtros. La. substance du cordon s'et.a,)e ators on une mombrMC f;ui
les Io cordon
tes réunit et fo cor(lon s'insùre
s'insère sur le piMonta.
pltteunla par
p~r cettc, iricitil)ranc. On tL
cette membrane. iL
alors une t)!~e)'<t0)t ue7ame?:Me du cordon.
7" Particularités propres à l'embryon humain. Les descrip-
tions que nous avons faites jusqu'ici représentent en quelque
sorte une moyenne du développement, mais ('embryo)ogic de
chaque espèce prise en pa.rLicutier montre des particularités
intéressantes. A ce point de vue i'hommc mérite une mention
Fig.849. spéciale.
CEufhuma.in, troi- Les premiers stades de l'évolution de l'homme n'ont pas été
sième soma.ino
(A.Tt)OMt'SOt<). suivis d'une manière régulière, la raison en est facile à com-
prendre néanmoins on possède assez de renseignements sur
ce sujet pour afûrmer que, d'une manière générale et dans ses traits esseuLiofs, le
développement de l'hojnme procède de ia. même façon que celui des amniotes.
L'œufain, forme d'une petite sphère, de diamètre variabic, suivant. le moment.
du développement. Les plus petits œufs observes avaient on diamètre de o a 6 mil-
timètres. La surface de Pœuf est, entièrement, recouverte par (tes villosités (Afj.Kx
TjfOMf'sox, fig'. 849), ou bien les vi))osites se trouvent senicment sur une zone assez
!argc de part et d'autre de )'equatcur. les deux poicsdc ta sphère sont nus(i!)':f-
(:n)';f!T, KEr(!EL).
Cette membrane vi))euscqui ti~oitc )'œuf représente teehorion. Si )'on ouvre )e
chorion on tombe dans une très vaste cavité renfermant un tout petit embryon
rattache par sa partie postérieure a un point de la paroi. L'embryon porte appcudu
asafaeeventratc un sac vitcHin volumineux: il est enveloppe par un amnios
encore etroitcmcnt appliqué contre te corps. La cavité limitée par le ehorion n'est
autre que tccfetome externe; on voit que. dans ce cas, ce dernier est excessive-
ment développe.
L'amnios présente une particularité importante le capuchon cepha)ique est
très )ong et recouvre tout le corps, le capuchon caudat est au contraire peu deve-
ioppe. L'ombitic amniotique est reporte en
arriëre du corps, c) ta cavi)e amniotique,
très rcsLt'cint.c encurc. c'sipfftieccn art'iei'f
(fig. 8SO).
t/aHantoîde, au Hpudc faire sait)icHhrcn)cnt
dans te ca')u)npcx~i'nc.cu))))nc)'ous t'avons
vuptushauL s'app!ifp)ccont.t'c ic capuchon
caudat de )amnios, p)., gti~sant te tong de ce
demie)', arrive facilement jnsfp)'a)aparuidc
)'n'uf contre )aqnc))ccHes'eta)e.
H!'es).dte décelé disposition que )'R)ni))'yon
est rattache au chorion pn)'nnpedicutc,te
pp~tc:f/eMM<)'a/(BaMC/<s~e<de ths), forme par
iamas-cmesodermiquc(lui accompagne t'at-
tantoïdc et ses vaisseaux, accotée au capuchon
t-O.
<t~uthmmnn(<t:)Lp'nt!ïs.
caudal de l'amnios. mt~cutt'f~tïtic).
Le pédicule vcntt'at est d'abord très cour). t,t'tnht'Ktt).– ~t~tCMt<in))Ctttt'
3,capuRhuncoj'h:d)qm'ttcta)!t)tio't.t)'u-
mais ptns tard il s'allonge ))caucoup et )'em- t'h")) c~ttthtL ~,ftnthi!it'a)n)tiutt'fuc.–
~i!!sn!:iYi!<T.~t''Ueutp\t')()'a~–S.f~tunn'
brvon perd les rapports si particuHers oui) !'S~T'ctttHtmt.–ft'.tjH"-i)~<'h"i,t)c.
présentai) avec !e chorion. Hn ef!ct. ;'< n)ps)))'e
quet'embryon se déveluppe, le pédicule ventrai, situe d'attord en arrière du
corps et dans son profongemcnt, est reporte .sur ta face ventrate, se mettant a
peu près a angle droit avec la position qu'it occupait an début, et passe dans
la constitution du cordon ombiHca) dont il rooneta moit.)~ postct'ieurc.Tout
rc que nous a\'ons dit de )a fo)')nation (tu cordon ombi)ipat est appti''ab)c a
t'itotmnc, il soffit de se rappcier shnpicment que t'aHant.o'fdp est toujours awo~c
a !a ajainc amniotique du cordon en arrifrc. Dans un cnttu'yon humain de mUti-
)net['cs, )cconttcS)'):asin<)a)cia pt'oscnce d'un cana) nf'm'entcrique. KrE)~"n a
décrit t'eccmutcnt un œufliumain de ta douxioueou de ta troisiouc sp))<a)t)c. Cet
"'ufde forme ova)ai)'e et aplati sur sa face portant ('embryon, mesurait dans ses
di)1ferents diamètres )0"0,
8"2, et 6"2. L'embryon on mieux faire embryon-
naire en forme de biscuit, mesurait 1"3 de )ong sur;0"23 de targc en avant
et 0")8 en arrière, et ottrait sur sa face dorsale un btastopore (futur canal neu-
renterique) perçant de part en part t'embryon.
Comme les autres embryons, l'embryon humain présente une courbure gêné-
rate a concavité vcntratc, due à ce que son bord dorsal se développe plus
activement. Cependant.. a un moment donn6 du développement, il existe une cour-
hure particuticre, a concavité dorsale, siégeant a peu près vers le milieu du corps
(H[s), mais elle s'efface bientôt. La figure 850 indique un peu cette concavité dor-
sa~e, mais cette dernière est en réaHté bien plus marquée que ce dessin ne te
montre.

ARTICLH H!

ORGANES DÉtUVKS DE L'ECTODEUMM

Les organes dérivés de l'cctoderme sont 1° le systone nerveux tout entier, cen-
tra) et périphérique; 2° tes parties épithéHa)cs des divers organes des sens (n'i!.
oreille, organe olfactif) 3° la partie épithéhatc de ia peau et les formations épi-
thé)ia)cs (poits, glandes, etc.) qui s'y rattachent.

L SYSTHMH NHXVEUX
x

Le système nerveux centrai nait, comme on l'a vu (p. 996 et suiv.), de t'ectu-
derme, par le rep)oicment en dessus et la transformation en un tube des !amcs
médullaires. Au niveau de ces dernières t'ectoderme a subi des transformations
particulières qui en ont faitun ):eM!'o-
e~/te~'MM:, c'est-à-dire un epithëtium
de nature nerveuse. Il s'est épaissi, sc.s
ccHuics conservent encore t'ordon-
nance rëgutiëre caractëristiquc dos ëpi-
thëtiums~ niais leurs noyaux places a
d~iverscs hauteurs et disposes sur deux
ou plusieurs rangées, indiquent déjà
une multiplication active.~ suivie d'm!
commencement de stratification des
ccHutes, première étape des change-
ments nombreux que vasubir te no.tru-
ëpit.bdtium pour engendrer ics tissus
qui entrent dans la constitution du
Fig.Sut. nevraxc. En se refermant sur cHes-
LMh'o'tsp)-emiÈfesYCsicu)osecrebra.)eset,)M
ptH't.iosqu'cHcs engendrent: A, B,C,0[s mêmes, les lames meduHaires cir-
st~dos successifs ()udc\'o)oppOinent(.c/;('M!H- conscrivent un canal qui court dans
<<~Ke).
toute la longueur du système nerveux
t.apt'onitit'G vésicule (e6'<'c~x/~r~)L's(coiot-~co)) centrai c'est te ca~c~ ceM<)'a~ qui
rnuse;)a.deuxi('nM!Y<sict)!cfe;'rt'mKmoyen) en tiotct;!a
t['oifi(!tnc(c6'c<tti~o~/<ttr)cnHut). donnera ultérieurement le c~HS~«'e
), cerveau i!)tcrniMi[tirc(f/)'fHce/)/t<t/e).–S.henns- ~'cpeM~t/Mte.
phf~'('se<fchi'aux.–3,K;si<'u)o()ph()uc.)ro)ide ci(,
Monro.–3,ecrYe)ct.–6,fjuatri6mey(.'ntricu)e. Chez i'amphiox.us ]e nëvraxe reste
sur toute sa longueur a t'ëtai d'un tube
uniforme et d'ëg'at diamètre chez tous les vertébrés il se différencie en deux pot
Lions, l'une antérieure formée de plusieurs vësicutes et qui donnera l'encéphale
l'autre postérieure tubutaire qui fournira la moelle ((!§'. 88)). À l'axe ccrcbru
spinal ainsi constitué se rattache )c système nerveux périphérique qui a. avec tui
d'étroites rctations génétiques.
Le tube méduttaire )i'est pas parfaitement, cylindrique, mais présente sur ses
cotés une série de constrictions très peu marquées, qui se produisent a. des inter-
vaHes réguliers sur toute sa longueur, et lui donnent un aspect légèrement seg-
mente. Cette segmentation est particulièrement distincte, dans [es premiers stades
du développement, au niveau du cerveau postérieur ou nous t'avons indiquée
schcmatiqucment, ligure 8S), A et B cHc ne tarde pas a disparaitre rcmpiacëc en
ce point par les vésicules définitives (fig. 85), C). On donne aux segments nerveux
dont nous venons de parler le nom de HCM~'OH~'es ou de MeM/<oM;es. Les neuro-
tomes existent aussi bien au niveau du cerveau qu'a celui de !a moelle; s'étcndcnt-
ils toutefois jusque sur la vésicule cérébrale antérieure qui répondrait des tors a
un ou plusieurs d'entre eux?CN.JftLL admet que daust'embryou du saumon et
dans celui du poulet t'cncéphate est primitivement divise en 1) segments. Les
trois premiers perdent bientôt toute trace d'individualité et se fusionnent pour
former )c cerveau antérieur, ie quatrième et te cinquième engendrent le cerveau
moyen, te sixième te cervelet et te septième jusqu'au onzième la moette attongéc.
~\ous étudierons dans le développement du système nerveux f
)c développe-
ment delà moctic; ~° te développement de t'encéphate; 3' le développement du
système nerveux périphérique.

A.–t)~HJ.O)')'t:MH\TUH),A)m)':L).):
La moette epinicrc a primitivement la forme d'un tube qui sur une section
transvcrsatc présente un contour ovatc (fig. 8T4, 1). Le ncuro-épittiétium qui
constitue les parois de ce tube, est plus épais sur les côtes que sur les bords vcn-
trat et dorsal, de sorte que la voûte (repondant au bord dorsat), et le ptancher
.bord ventral) de la moctte, restetit assez minces. Un det~ors du ncuro-ëpitbctium
se trouve une membrane basate très mince, la HteM~)Y:M ~?'<Mis de HENSEx. A ce
moment, ta moelle est tout entière constituée par les ccttutcs du neuro-ëpitbetium,
mais bientôt apparaissent en son sein des dinercnciations qui permettent d'y dis-
tinguer trois sortes d'ëtëments i° les spongiobtastcs 2° les neurobtastcs 3" tes
faisceaux nerveux.

1° Spongioblastes. Les spongiobtastes sont des ëtcments cellulaires, Ils ont1.


été ainsi nommes par ifis parce qu'its forment un réseau spongieux dans tcque)
prennent place les etëmcnts nerveux proprement dits, cellules et fibres. Ils pos-
sèdent des noyaux peu volumineux, leur corps pf'otoptasmique émet une série de
prolongements raminës qui, se soudant aux prolongements similaires venus des
cellules voisines, constituent les maittes du réseau. Les spongiobtastcs forment en
somme ce qui sera plus tard la nëvrogtic (cellules et fibres). ]ts dérivent du neuro-
ëpithctium, la nëvrogtic est donc ctte-mëme d'origine ëpitt~ctiatc comme l'ont
soutenu ItEx.L"r, KAxvi).:)!, ~'u~K.\L. Le réseau forme par les spongiobtastcs est par-
ticulièrement serre à la périphérie de la moctte ou il forme une couche spéciale
dépourvue de noyaux et que Hfs désigne sous te nom de t)û!e M~'j~'M/ (~<M<
.~c/~e!e?'). C'est dans l'épaisseur du voitcmarginat que se développeront plus tard,
par l'arrivée des cylindraxes, les faisceaux nerveux de la moelle.
Panm )os spongiobt.istes, )c~ ceUu!cs qui )nnit.cnL ic CM<).[ de l'cpendynto gardent pendimt
toute taLVic un ciu'aeuu'c trcs uct.~mcnt, cpit!)c)ia). H!Ies t'unnont. une couc)ic continue, <;o~e/i<'
e'peM/mfWf, sur tout. )e pourtour du canal cpendyma.ire. K)ios sont. a.Hongeos, et se terminent
on dedans pa,r une ha.so plane qui forme la pa.roi du c<ma), on dehors pa.r un sommot, otin'' en
une fibre (/<6<'e t'af/x~e), qui t.ra.vorse i'eptLissour do !a, moelle dans )e sens d'un )'a.yon et sur
)a.quetfo viennent s'appuyer les ûhros du rdaea.u spongieux. ËHespnu\'enf,por(.er des cils vi(jra.ti)cs
bien développes qui font saillie da-ns la envito Hpondyma.iro.
Neuroblastes. Les neuroblastes sont des ceïïuies ovales, munies d'un pro-

iongemcnt cytindra.xUc qui va contL'ibuer à former un nerf. Hs naissent de ce!hdes
que l'on distingue de bonne heure parmi tes celhtiesdu ncuro-epithetinm sous )('
nom de ce~M~s ~e?'~M:6:~e.s. Munis tout
d'abord de leur scui prolongement,cy)i)]-
draxite, les ncurobtastos émettent par la
suite une série de profongonents répon-
dant anxprotong'ement.sramines descci-
)u)es nerveuses don!; ils possèdent des
)oi's tous les caractères.
Les ccUutes gcrminates ptacecs au
début dans la couche la plus interne de la
moeUc, au milieu des efoncnts qui for-
meront u)tcrtcut'e)ncnt L'i couche cpcndy-
mairc, abandonnent )cur lieu d'origine,
se portent en dehors, et nuatement, les
ncurobtastes qu'ettes ont engendres for-
ment une couche, coMC/tcpsMe~edeS~)!
Fig.852. wicK MtxOT, située entre le voitc margina!
Fj'a,~men~.deta,p!n'()i<)ut.uho)ncfh)!)<i.ircc~ et les cellules epcndymaires. La couche
1
voia de dët'cfoppcmcnt (M/i~M fait en paHeate engendre ta substance grise de !a
contbiua.nUttvcrsos figures [te itts).
m cette.
).SjMn};iQbi!tstcs.ce)tu!egcrnun:Uc.–3,"c(t-
ro)))as~ej('unc.–4,))~ro)))M)c.–S,protoMi{CMK'nt
<;i[i)n)r<n.~c!d['sneui'o)~.tstcs.–<i,toi)cm<)<'t;ina). Tous ces ctuf~onts conuncncoi). u, s~' dt'i'h~j-
xer a.vitnt )'a)'t'ivcc d~s t'~issc~ux sft~gm«s').)H'-
la moe)!c, ma.is p'ns (,tn'd ces v.usscu.ux pL'netrcn), L).u f~iUcu d'eux et appo't.en), mt puiss.tn!
secours à Jeu)'nutrition c).â)cu)'devctoppe!nentu)tc)'ieu)'.
3" Faisceaux nerveux. -Les faisceaux blancs de la moelle paraissent se deve-
lopper, indépendamment les uns des autres, au sein du réseau nbriHaire péri-
phérique engendré par les spongiob)astes. Ils sont formés par le concours des
cylindraxes venus des ncuroHastcs.
Les cordons postérieurs sont formés par des cylindraxes venus des cellules de.s
ganglions spinaux les cordons antero-iat.erauxainsi que la commissure Hanche
par les cyiindraxcs des cellules de la moelle ou du cerveau. Les cyHndraxes sont
d'abord dépourvusdemyéline.Cette substance apparaitd'abord au niveau des raci-
nes postérieures puis des cordons postérieurs, dos cordons antérieurs, des cordons
latéraux, elle manque encore a la naissance dans le faisceau pyramidal croise.
Le canal centrât change beaucoup de forme, après avoir été ovaic ou aplati
tatératement., c'est-a-diro aHongédans)csensdorso-vcntra),sur)escoupes, il devient
tosangique. Les deux cotés dorsaux du losange se rapprochent t'un de l'autre, puis
teurépithéHumsesoudot'una)'autrcct)ecana! s'oblitère a ce niveau. La ligne
de soudure de t'épithétium forme une sorte de raphé particulier qui a été pris au-
trefois pour le sit)on postérieur de la moeHc, lequel n'existe pas en réatité. Le
sillon antérieur est formé par le dcvcfoppcmenf: pf'cpOHdét'ant (les parUcsiaterutes
sur la face ventrale de la moelle.
Au point de vue do la. fo~UtHion de la titucite il faut se r~ppo~ef qu une grande p.j.['L'(; duIl
nëvraxe na!t ort arrière de la gouttière meduiïaire par une transformation de la ii~ne primitive.
A ce niveau le système nerveux ne se forme pas par un reptoiomcnt en dessus des tûmes me-
duitairos. il nuit, aux dépens de h), partie superficie~e de la Ji~ne primitive par une sorte de cli-
vage de repaississcmontpuissent que forme t'ectodcrme au niveau de cotte dernière. Cet epais-
sissement n'est. pas occupe par un large canal central, comme te reste du nëvraxe. t'est, par te
canal de l'ependymo, mais on trouve simptomont a sa. partie supérieure un )eger siifon (si)tnu
primitif), et lorsque ce dernier s'est ferme, un petit canal étroit qui contrairement a t'ependymo
est si(,ue excentriquemont dans )e nevraxo. (.'o can;),) .s'agrandira par la suite, sans doute par des
glissements de cc)tu!os qui, abandonnantte cote vent.ra) du nevraxe, se porteront sur ses cotes tat~
raux. Ce mode do développement d'une partie de la moe))c présente quelque analogie avec la
formation de cet organe chez les poissons osseux.
La moelle est. d'abord aussi longue que te rachis, o)te ()epasse même un peu ):t tonnu~'ur du
canal verto~t'a) et se t'cp)io sur oHe-tnemo en S dans sa partie postérieure. Cette dernière toute-
fois reste a l'état de neuro-epithonum, constituant, un tube detie qui formera la partie epithe-
)iate du ~M)): <C)'M!)!a<e.
P)us tard ]o rac!ns s'a))onge beaucoup, la moe)te s'accroft d'une quantit.e bien moindre, il et)
rcsutt.o que sa partie terminato et tes racines rachidienucs qui en naissent, tirées vers te haut.
parce fjueio point de passade dota moeUo a t.raYcrs )e trou occipital peut. être considère comme
un point Hxe. remontent bien au deta du point où elles se trouvaient primitivement. C'est, ta ce
que t'en a appelé )'fMce;M;'o)) de la moenc. De t'ascension de ta moette résulte la formation de la
queue dechevat qui est suffisamment expliquée partes données ci-dc.-isns.
Lo titum terminale, iL un moment, ou tes vertèbres les plus postérieures ne sont pas encore
formées, est on rapports étroits avec la peau de la région coccygienne dont ne te sépare aucune
lame osseuse. Apres t'ascension de ta moelle il peut rester quelques traces de cette disposition
sous la forme de tratnees epithetiatcs qui siègent dans la profondeur do la peau et peuvent être
f'origino de tumeurs mixtes (/f)'a/OMM) decotto région (Tom!XKr.\ ct)h;M!MAXx).

B. ) ) t'; V R ). 0 )' )' ): ~) HTX ))K f. K X C H t* ).


H A H

La parttc ant.en'icut'e du ncvraxc, déjà t'enficc en trois vcsicutcs, se courbe sm'


c))c-môme~ ses parois se diifcrcncient, les vésicules primiUvcs se comptiqupnt et
enfin chacune des parties qui rcsutt.cnt de celle cumpHcation, fcs:'c«~esecoH~t[M'p,
donne naissance à une ou piusieurs des parties définitives de rencephah'. Nous
étudierons successivement:t°tcs courbures de t'cncephaic; 2° )a di~'erenciation
de ses parois; 3" la formation des vesicutcs sccundaires 4" le devek'ppement u)tc-
rieur de chacune de ces vésicules a" )e développement des méninges.
1*' Courbures de l'encéphale. La tou~ueur de t'encepha)'' s'accroit conside-
t'abtemcn~ surtout du côte dursat don), t ac-
croissement est le plus marque chez l'em-
hryon, et, comme t'espace dans lequel H es!:
cont.cnu (crâne primordial ne s'aUongc pas
dans les mêmes proportions, t'cncephatc
subit forcement une série de cour))urcs ou
de flexions.
La première en ~Hunt d a.viint en arr'ct'e est la
courbure /<ïc«t''e ou <~M'e<7/< Elle se fm';))c do la
manie''c suivante: la base Je la vésicule nnt~ricu~.
au lieu tic rostof dans le pt'oiougoment <)o celle de
la seco'tdc vésicule, s'inncchiL en dessous, en (ur- Fi~.8M.
mant a\'cc cette dernière un an~te a.igu ouvert en
'rvoatt d'un <'mh)'\on de \~au 'te cc))t)t)tfh'e-N 'te
bas (f!g'. 853). Pitf suite do cette flexion, le cerveau
iou~ttcm',ttfcîat'?'a)e~)Nt~LKtmïC5.
nnt~rieur est abaissé et le cerveau moyen occupe
1. corp: ,Iri~·. h-ou de- )Ionro. 3. l'leJ.u~ ch{ot"QÍI]{"s
le sotuuie), de Icnccpha.te: ona.ppcnoFW~eHcea~t- d<'SYet)tri<'utestat''t'.tu\4.p)id'Anmtt)n.–5.Ct-r\eau
cf~e la saillie qu i( fot'mo a ce niveau. La seconde moarn. rerrelet. toit du Iluall'i!.m~ venlrirulr.-
,J,.
S, punf de Ya1'ûle- 9. hulhe .chidil.'n.- lU, infundilmlulU.
courbure ou courbure poM<)<~etKoLUKF.R' est dirigée
La fl2efne, ~upé!'ieu.r~ indique In rourlmre apicale:
en sens inverse de la première, c'est-à-dire est mO~-O:}IU\t'.
1;1
la courbure pontique: l'infvrieure. la .oul'lmre
ouverte en dessus, elle siège au niveau de ce qui nuè6ale.
deviendra, le pont do Viu'oto. d où son non. Enfin
la troisicuto courbure, eourhurc M~c/M~e, pm'to sur le point où c))('t;)'ha)c' se continue mec la
moelle, Elle est ouverte en dessous comme la courbure faciale ma.is, moins prononcée que cette
derni)'!ro, elle forme simplement un angle obtus.
Il est, eta.ir que la courbure pontique, dirigée en sens inverse des deux autres. est jusqu'n un
point compensatrice de ces dernières. Les courbures sont d'autant plus marquées que
l'&tre est plus e)evé dans iaserio des vertèbres.
2° Différenciation des parois. Les parois de t'encéphate sont formées comme
celles de iamocHe par un neuro-épithéiium, limite en dehors par la membrana
prima de Hensen. Les différenciations histo)ogiqucs sont les mêmes que dans la
moelle, bien que les éléments qui en résultent soient groupes un peu autrement.
Les cellules nerveuses de forme spëcia)e que l'on trouve dans J'encéphale (cellules
a!e7-'M?'/MH~e, ce~M~es~'sMMds~cs), se dévetoppent assez tard. Les premières sont
reconnaissabtesdans le cervelet au sixième mois )csceHutcs pyramidates possèdent
tous leurs caractères vers le huitième mois (Vt<Ah).
On a déjà vu que dans )f). moelle les formations nerveuse et ne\')'og)ique se devctoppcnt entre
t'cpitbetium epondymaire d'une part et fa. membrMa. prima. d'autre pa.rt, qu'elles tondent a. écarter
beaucoup l'un do t'a.utre. Il on est de morne dans roncepba.to. mais dans certains points ces diffc-
roncia.tions no se produisent pas et les parois do t'oncephate restent minces et réduites a une
simpietume cpit))ctialo qui forme t'epitbetium dos plexus choroïdes ou des to'dos cboroïdiennc-.
Tandis que da.ns ia, moelle !:L substance blanche formait, une ecorco continue autour de ia
substance grise, dans )e cerveau o))c est disposée en faisceaux de fibres p)us ou moins pui~-
sa.nts interposes entre dos amas gris ceutraux (corps opto-stries) siégeant immedia.f.emcnt. <;n
dehors do t'opithertum epcndy!nairo et un marteau gris continu qui revêt touto !a. surf~re
externe du cet'vca.u.
3°Formation des vésicules secondaires. Les trois premières vësicotcs se
compliquent par la production de bourgeons ou par la formation de constrictions
qui apparaissent ateur surface et les subdivisent en partie; simultanément s'in-
diquent les ventricules cérébraux.
a. /eMMe?'e fëstCM~ OM p?'oseMcëp/t~e. La première vésicule émet d'abord au
niveau de son plancher deux bourgeons creux, les restCM~s o~Mes ~M?M'~ues,
qui passent dans la constitution de !'œit et que nous laisserons de cote pour Je mo-
ment puis on voit apparaître sur la surface de cette vesicutedeuxrepHs transver-
saux, siégeant l'un adroite, Fautrc a gauche. Ces replis divisent la première vésicule
en deux moitiés, t'unc tout à fait antérieure, ce?'ue~MaH~eM)'~?'o~7'eme-)!<dit ou
M?'ueaM <erMMHf~ (<ë<eKcëpAa~e), l'autre postérieure, co'ueaM Mt<e)'Mtedt~M'6 ou
~te~cëp/e. Le cerveau antérieur ne reste pas longtempssimple, ses moitiés droite
et gauche s'accroissent d'une manière prépondérante, tandis que son développe-
ment au niveau de la ligne médiane est presque nul. Il en résulte que le cerveau
antérieur forme bientôt deux vésicules, t)es!c«7es des /teH!<sp/es, qui semblent
implantées sur l'extrémité antérieure et supérieure du cerveau intermédiaire. Ces
vcsicutes donneront les hémisphères cérébraux. La ~H:e /e;'?MMM~, ~??nK~ <e/
MtMtaMs, qui, en avant, réunit ces vésicules, représente la partie médiane et an-
térieure du cerveau antérieur; pour d'autres auteurs, elle appartient au cerveau
intermédiaire. Dans ce cas on regarde les vésicutcs des hémisphères cérébraux
comme développées indépendamment i'une de )'a.utre, sous la forme de deux bour-
geons creux de la partie antérieure du cerveau intermédiaire. Ceci n'a. en fait pas
d'importance pratique. Quoi qu'il en soit, les vésicutcs des hémisphères se déve-
loppent bientôt énergiquement et dépassent le cerveau intermédiaire en avant, en
dessus et en arrière, de sorte que celui-ci se trouve tout a fait entre elles et caché
par elles.
b. ~eeoK~etx's~CM/eouMteseHcep/tf~e. La seconde vésicule, ou c~'ue~M woye)',
ne subit pas de changement.
c. 7'oM~Mte ues~cM~e ou )'AoH~eHcep/~e. La troisième vésicule se divise
par une constriction transversale en deux parties, l'une antérieure qui est, en contact
avec le cerveau moyen, c'est le ee~e~M ~'eMM~~eM;,6 (~Ke/CMe~/ta~e), l'autre posté-
rieure, c'est le ce?'ueaM pos<e?'t'eM)'op)'eH:eH< ~t< (H!ë~eHcepAs~e).
d. VeM<?'tCM~esce?'ë~?'aKj;Le canat centra! se poursuit dans toutes !cs vési-
cules cërëbrates, il présente a leur niveau les dispositions suivantes en arrière,
dans le cerveau postérieur, il s'élargit fortement, et forme le quatrième ventricule.
Dans !a. seconde vësicu)e, cerveau moyen, il reste cytindriquo et, peu développe,
formant l'aqueduc Sylvius, passage étroit (t<e)' a tc!'<o <ï~ 'yM<ï?'<MHt t!c?:CK~Mm)
qui conduit du quatrième ventricule dans le troisième situe au-devant, de ]ui. Le
troisième ventricule, ou vcntrictdc moyen, est une cavité ependymairc creusée
dans le cerveau intermédiaire. H communique de chaque côte avec des cavités de
même nature, développéesdans les hémisphères cérébraux, et qui constituent les
ventricules tatëraux. On appcHc <)'o:<s ~e~/o?u'o les ouvertures qui pcrmcttcnL de
passer du ventricule moyen dans tes ventricules tatëraux~Ces trous répondent
a l'insertion des vésicules des hémisphères sur )c cerveau intermédiaire, ils sont
d'abord aUonges d'avant en arrière et retativement très grands, puis ii< deviennent
peu upcu circulaires et très étroits.
4" Développement ultérieur des vésicules secondaires. Après la forma-
tion des vcsicutcs secondaires, fe cerveau comprend cinq divisions consécutives
qui sont, en aHant d'avant en arrière te cerveau antérieur, te cerveau intermé-
diaire, le cerveau moyen, le cerveau pénultième et te cerveau pusterieur. ~ous
étudierons )cs transformations de chacune de ces parties en a))ant d'arrière e))
avant, du simple au compose
~t. CH'tVE.\u rosrEm););n (MYKt.)!xcnr))AL):). Ses transformations sont. très simptcs.
Le ptaneher et. )cs côtes latéraux s'épaississent heaucoup; ils forment, tes pédoncules
cerenetteux )nter<curs et la masse de
substance nerveuse ()ui constitue te hu))je
rachidien, dont tes diverses parties,
oHves, corps rcstiformes, etc.,scdifYeren-
cientpeuapeu.
La Yoùtc reste très mince sur la ptus
grande partie <)c son étendue un eHe
n'est formée <)ne par son epititetiuttt
epend\ maire accompagne de ta mem-
hrana prima. Cet epithetium forme la
membrane recouvrante, MOMt/aMa /cc-
/o?'~ du 4'' ventricnte il est doubte en
dehors d'une couche connectivo-vascn-
lairc, venue de fa pie-merc, et~qm fournit
te ptcxus choroïde inférieur. Sur tes Cctvc.tu d uu c))))))'))) ')<' vcilu <)c tSccnLnac-
)) < co coupe cctico-tucdiime(MtHALKOWtcs
(-ô'es, ta tcctoria peut présenter des epais-
).h<hco)factif.–2.sfj'tum)uCMtunt.–3.'ort'-
sissements qui forment d'une part )es c~t)t'u\hotu~pht'rt'S.ttOHftcM~nro-–
handeicttes, <a')«'as, et dautrc part les t'.cotKix'M~U~uc.–T~taH<t''fiM~a!c.–S.)Mt'<'rcu!t'-
~'K<thi]u<MMu). ~oitfmfdMU.nreaMtnM-ur.–
pedoncutes des tohufes du pneumogas- «).c<'t'te)ct.– il. voi)<'t)«'t)')))air<')«)S)Metir.–
tj,tmh'c!Mrt'i<ticftMC<)t)']uatri<'<n<'Ycntricti)e-
tS.huntCtTtctn')icn.)t,p.mtt)p\att't't<i5,infUH
trique. En avant, la voûte du cerveau ttibutan).–)ti,chi.t'i<nad'"i nerfs optique!
postérieurforme le tje~Mm mef/MMarcpos-
.,t,u~
lcrius ()i~. 854,H) qui unit le cervelet au plexus choroïde inférieur et dans lequel
se din'erencic la vatvutc de Tarin en arrière, elle consUtne le fc~'OK.
Z~. CR~VHAU pÉNULi'tÈMR (MHTEKC)-;['LE).–1)s'épaissit beaucoup sur toutsonpour-
tour. Sa base fournit la protubérance annu)aire ou pont de Varo!e, ses parois
tatëratcs donnent les pédoncules cérébelleux moyens et supérieurs, sa voûte forme
le cervelet. En avant de ce dernier une partie de la voûte demeure mince, e)]c
forme le De~MMt me~M~e ~t<e)'Mts (fig. 884,9) crui unit le cervelet au cerveau
moyen, et donne la valvule de Vieussens.
C. CEnvR\u MOYEN (MÉSExcHt'ffALT-:). It subitpeu de modifications. Son plancncr
et ses parois )at<ralos fournissent ta substance perforée postérieure et, les pédon-
cules cérébraux. Sa voûte, d'abord mince ()ame
quadrijumeiie), s'épaissit, ensuite et, se divise
d'abord (3° mois) en deux moitiés droite et gauche
par un siHon iongitudinat et médian, puis p)us
tard (8° mois), en quatre tobes, ics tubercules
quadrijumeaux, formés par l'apparition d'un sil-
tontransvct'sat qui tombe sur le premier a anptc
droit.t.
D- CHaviS.~u )XTi!HMH))tA)a)': (DmNCÉPMA)~). Ses
transformations, très importantes, sont etroitc-
mont fiées a ceites du cerveau antéricu! et ce
n'est qu'artificicUement. qu'on peut les étudierail
part. Son pfanchcr reste mince et forme en avant
te chiasma des nerfs optiques puis i'm/'MM~tt-
Fi~.8~i. /M~, dont le sommet est en rapport avec !'by-
Coupe Ycr!.ico-n)udit].no d'un cm- pophysc. Ses parois latérales s'épaississent beau-
tn'yondckL})inde~mU!inK''t.t'cs coup et forment !es couches optiques. Sa voûte
t)C lon~'UCUL' (MtHALKOWitCS).
reste simplement constituée par t'épitbéfium
[~GctcuIct'mR. invagination h\po-
))hys~it't'3,cot'd'Jttoi'satc.)ancbtit' épendymaire qui forme la tcctoria du ventricule
ffncc)'\cnuposf.6t'tcu)'5,uiattchct'du Cet épithétium revêt les ptexus choroi'dcs
Ci:t'vemLnn)\('<i.–<i,tn(!sodc!'n]f<ehi.Lasc moyen.
<)nc]\'mc.u')~rctj!~i!m)'c.–7,ptanchG'' du ventricutc moyen. EnHn, deux organes parti-
dncct'\Gau)Rfct'[ncdi!ti)'c.)))fun(t)bn!m~.
cuiicrs, i'e~tyse ou ~sMde~)!në<~e ett'A~
p/H/se ou cor~s ~t<M!<a:')'e se rattachent )e premier à ta, voûte, le second au p!an-
chcr du cerveAu intermédiaire.
[j'ept~/i~e se 'vetoppo connue une eVtLgin.iUon en doigt do gu,nt qui pa.rt do ta. vo&t.e du co'-
voLU int.ot'rucdiim'e nu niVoau oùccHc-ci so eonLinuo u.vocti). tiUno ~ua.dt'ijumoUc. CoHe 6v<j,StH'<
t.iort se (tiri~c d'ctvtt.nton tttTif~'octso t'cnvo'scpour ainsi <!it'e surios t.ubc~'cutesqua.dt'ijumcilux.
Son Mt.rciuttt; ttveu~c cn~cnd~c un gra.nd nombM de j~;),it,s bourgeons clos (t'oHicutL's) qui
<'()!'tn<)!tt)c(;Ot'psd(.;i().g)a,n<)c;sonjje(.)i<'u)ct'<)t'n)CSit).)fHi<–tP()U)']<tsig))ificitUon))')0)'ph'))o-
gif[tje()o)'cpii)hy.sc,v()y.t,.U,G<<'<n~('piHca<e.)
L'/it/pop/o/sc nit.it. df deux pu.t'Ltes )" uncpm'Lic fournie par )'cctodcr!n~ huccn.1 2° uiicp~rUc
venue (!o t'infund'thutun'. Lu prGmu'o consiste en un di\'crt.icuto creux de t'ect.oderjnc huccu.).
qui,ncnn[tv~nLdf't~nh!jnhrMcptuiryngicnnn,Sf'dirigodc!)ascnhtUtt,ct.soptMoa.u-(!oVtLi~
dc~ex~'unii~M~rieurc de ]a.co)'dcdorsiL)o)c~t'eti)cnL infléchie !i.ecnivc<iu(ng.S55).0;
dh'C!'t,icu[c fpoc/te /t)/;jop/<Mo'e ~)u de RA'iDKE) se scpiu'o de t'ocLodet'mc, c),. vors )a. n)) du
deuxième n~ois,c)~M)')tomtncf)[[sj,it engendre une série de t,u))CsepiU)cni).ux qui const.i!,uc!)t
)c )ohe m)<.erieur de t'hypophyse. La seconde piu'Ue (tobc postérieur) vx'ot du p)!m<'hcrf!ucot'rf;(H:
intermédiaire sous ta. fo['!ue d'un pet,i),di\'ert,icutecreuxdtrige en sensinverse du diverLieufr
ocLodermique, c'est-u.-dire de ]!a.ut.en has. tVoy. pour ptus de durits, t. If, Cor~.s' ~t<M!~t"'<
&\ CEttVHAu Aj'<TH!UiSL:)t (TËLEXCKfq).\tj.;). Les hémisphères cërcbt'n.ux depassoit
bienf.ût en avant, en dessus c), en an'ici'e le corvcau int.ennëdait'e, qui se prouve
ainsi situe au milieu d'eux. La portion de ia paroi interne des hémisphères qui est
en contact'avec la paroi )atera)c du dicncëphafe~ se soude avec cHe et ne forme
qu'une seule couche (fig. 857,3) dans )aquoUc il cstdifficite de distinguer ce qui
appartient au cerveau intermédiaire de ce qui appartient, au cerveau antct'icut'.
Les hémisphères sont sépares run (te t'antre sur la tigno médiane par une fente
(sc?'s~M?'e Mt<e)'AeMM's~Ae)'~Me)~qui pour le moment conduit jusque sur !a voûte 'in
diencéphate (fig. 857).
La paroi iatëraic externe de chaque hémisphère présente vers son bord inférieur
une fossette profonde, /OSS6 </e .S')/~t'~MS (fig. 856, ~), dont le fond se rapproche
des parties situées sur la )ig'nc médiane,
si bien que les organes qui naitrontdcs
transformations des couches profondes des
parois de cette fossette, se rattacheront aux
organes axiaux de i'encephate. Il
y a donc
lieu de distinguer dans le cerveau antérieur
des parties axiales, et des parties taterates
ou mieux paHëaics., ainsi nommées parce
qu'oHes forment un manteau (paHium)au-
tour des autres. Les parties axialcs viennent
de deux sources ')" de la partie antérieure
et médiane du cerveau antérieur qui unit
en avant les deux hémisphères, c'est fa
lame terminale fournissant plus tard lit
tamc sus-optique 2° des parois de )a fosse
de Sylvius, ce sont les corps stries.
La portion paUcate du cerveau antérieur a la forme d'un dmni-aoneau ouvert
en dessous, et qui entoure la fosse de Syh'ius. <~n lui (ti-'tinguc hientt'tt quatre
Jobes (fronta!, pariétal, sphenol'da) et
occipital)qui correspondent aux mêmes
iôhesdot'aduite.L'n autre lobe très
important, le lobe o~/ae<t/ apparait
\a la cinquième semaine ()tts) sur )c
~taHctter du ]o])C fronta). il est d'abord
creux et très volumineux, plus tard il
cesse de s'accroitrc, sa cavité disparait,
et au lieu de former un lobe véritable,
il ne constitue plus chczrb~j~ej~u~
le bn)be ofhc~iL.i.es cavités contenues
dans les hémisphères droit et gauche
forment les ventricules )ateraux. H
convient d'examiner séparément, a
propos du développement des hémi-
sphères ')" les transformations des
parois; 2° la formation des plexus cho-
roïdes 3" l'apparition des commis-
sures entre les deux hémisphères.
a. 7~'o!MS/'orM!a<MHS des parois.

-H
sissent~W- ,.1,
Les parois des hémisphères s'épais-
beaucoupet te neuro-épithélium
"Y w
qui les forme se difïerencie en les diverses sortes d'ëtemcnts que nous con-
naissons déjà. –L'épaississement )e plus marque est celui qui se fait au niveau
de la fosse de Sytvius qui proémino d'abord fortement dans la cavité du ventri-
cule iatérat (<ig. 857,8), puis se soude avec ta paroi opposée (ug. 888, 8), et
entre en connexion avec tes couches optiques. En cet endroit on trouve une série
de noyaux gris, couche optique, noyau caudé et noyau lenticulaire du corps strie,
avant-mur, enfin ecorce du lobule de t'insuta, sépares tes uns des autres par des
faisceaux de substance b)anchc, c'est l'un des points oit la distribution des divers
étémentsnés du ncuro-épithétium est te plus compliquée. Au-dessus de la fosse
de Sytvius. l'épaississement des parois est moins marque, et il se forme simple-
ment une couche grise externe (manteau gris) et une masse interne de substance
bianchc (centre ovaic de Yieussens). La portion des parois qui regarde ia
grande scissure intcrhémisphcriquo reste encore mince dans sa partie inférieure
(ug. 887, '12), fait qui est en rapport avec la formation uttéricure du septum
tucidum.
h. ~'orHtf(<<OM des ~e.KMS cAot'oMcs. Les plexus chorot'dcs des ventrieutcs
latéraux sont formes par une portion restée mince de ia paroi des hémisphères,
et qui revêt un bourrelet de tissu conjonc(.ift'cmp!i do vaisseaux sanguins. Con-
trairement a ce qui se passe pour les troisième et quatrième ventricuics, cette
-portion restée mince n'occupe pas une surface étendue, mais bien une iignc étroite
dessinant une sorte do fente. Cette fente dans Jaquette s'engage )e tissu connectivu-
vascu)airc des plexus est marquée sur le cerveau par une )ignc qui, partant du
trou de Monro, en avant, se dirige en arrière et suit )e bord interne du tobe
spMno'idat jusqu'à son extrémité antérieure, en contournant tes pédoncules céré-
braux. On peut distingueracette ligne deux portions, t'uuc, antérieure (<ig. 8S7,
')4), répond au siHon choroïdien qui divise la face supérieure des couches optiques
en une partie externe et une partie interne )'autrc, postérieure (fig. 8S7, 7),
report a la partie tateraie de la ~a)ï<
/'eH<e cë;'e~?Y~e t<e ~/c/tft/.
c. ~pa/o)t c~cs c(~~)~<s.sM;"es.
Les commissures s'jnt des jtunLs de
substance qui s'et.nbHsscn(. entj'c les
deux hémisphères. Jusqu'ici il eLait
facitc d'fu't'iverjustjuc su)' la \ruu),c du
dicncepha)e, en suivant )a grande scis-
sure iuLct'hemispheriquc.Bientôt, cela
ne se peut plus parce que le corps
caUeux apparatt, forme par une bande
de fibres transversaies, se portant d'un
hémisphère a t'autrc (fig. ,888, 18).
T'nsf'or)nationd~~ni(.i\'c<)cs pa.f-t.ics i'cpt-c~caL~cs En même temps un peu au-dessous
t)ansli.).[i~n!'cprccc<)cnU:'(d'a,pL'<siM.UuvAL). du corps caHeux nait un autre plan
J.pat'ott)tt(?t'HCfhff!f~t~~jt!)<t!G.n~=Icu!f'tiudictt- constitue par des fibres transversates
c~)h!i)c.–3,SfSt'!i)'ois)atf'')'.Ucs.–4,~piu'<nsup('
'i~ut'R.j.v(!))h'icutcs!Htt')'anx.–7.r<'f'ou(e)ucntd(.'(it. Iv et surtout tongitudinaies~ te /)'~OMC
).))'oic~r<)n'att'!).!a))a)'ttcmtcrnûdf)afu)t"'cc'j)'')Ct-tp~t'- (ftg. 858, H).
)"')'<!n)c.–8tpiii'oic~['(''ht',).(t'Ct))'pssL['ic.–JU.cnt'm' Entre le corps cattenx
)'A)n!ncn.–))J)'i~onf-–)~,sfpLmntuci()u!M.–t;},corps et te trigone, les parois primitives des
'EtUt'ux.–i4:jttcs.uscho)'o'cif'sd("f't)))'"L;u[cstatc)'attx.
hémisphères restées très minces, for-
ment une ctoison~ te .se~/M;~ /MC«;<MH~ interpose aux deux vcnt!'icn!cs iaLcraux. La
caviLc médiane qui siè~e dans ccLtc ctoison et que ron aappctéc parfois vent.ricutc
d~ sept.u)U n'est, pas au~'c chose qu'une purtio)) isoiuc de )a fcnt,c inLcrhonispItc-
riquc, cHc n'a rien de commun avec les cnvitcs cpGndymaircs connues sous )c
nom de ventricules cérébraux, ce n'est pas un ventricule. Les formations commis-
surates, corps catteux et trigone, dont nous venons de parler, sont des organes de
perfectionnement qui n'apparaissent que chez (es membres tes plus eteves de la
série des vertèbres.
Deux autres commissures transversales se développent encore, ce sont ta coMt-
HtMMM'e ~f(KC/;e f<M/c)'t'eM)'e qui nait de la voûte du cerveau antérieur, et ta c~M!-
MttssM?'ë ~ftMC/tc ~o.s<e?'<eM!'e formée dans ta vente du t))a)amencephatc. La
commigsuj~Lgr~o~n~estpas une commissure verKabte.
Au-dessous <)u trigonc s" trouve une r;a,ite nptu.tie de h;i.s et) h.t.u), ù );~jue))o <')) pcu~ décrire
une
une pül'ni supérieure et
paroi5upéJ'ioun~ une p.j.roi
el. une inférieure.La
1IlLI'oi illf'~l'ieUl' supérieurees),forn!e
puroi S\lI"'I:ieul"~
Lu. ¡Hu'di l'sI. fl]l'II""t~ p.Lr l'IL"iufe'rieure'
t~ftLt'e
¡HU' IlL illft'I'ieuJ'l~

'tes couches nptioucs, )in)it/'H p:l.r t<t !ncnihr.un). prinm


htt.crai'~nentsuusuntH)gh' h't's .Li~u <o\ t. i[. KHvnot.OGtE). dans ~'()u<')
tivo-va.scuia.ir'' des p~<us chor~fd's dos voitricuh's h).r,jm~. Cf)h' ~~vihi <'s~ en parUc n'mptic
j).[L'
p;«' Ic ).t'
Lmstt-l:'n:lio de
h} Ussu rlc la
~)\mde fente
pic-nu'
)n pic-rni~rc ct').p;tr
<'ere)nttte
p!)n' <h's
de
tlr·s wtissn;t.ttx
(ette
ivcinn, de
vu.'tsscaux (veines
~u'etie est
rl~t U.tHen),
1_:a,IG~m, eUe
décrite
s'
(tu t.rigonc, )tL p:),rui inferienre frn'n)L'f' p.t!' p)usit;U)'s p.n'th's dit)'nh's ~[ui son) sur fil ii~nc
mudune, h), voûte du troisième \'i'i))ri<'u)<\ i-or )< c<ttr. ),'i pin'))-' inb'rni.' d~ h). i':u~' su)"h'i''U)'c
H)';xsEX. ('s <h'ux piu'ois s~' n''unisscnt,

d:tns
te tissu c'tnnf'c-

repond àù l;t
r~lli; rntlond ta p~u'tie
ce) ouvr:[~e, t~me n.
lrwtie
~noycnne de ):i. HfCHA'r, !I.
Le dct'eiopponent~ )))0)))i'e ct.Lit'cn) 'n) f)ue cetle e.)\'de t~'es) fpt'nne porHon de t.L t'ente interhe-
)nispherif[ue priluitive isotee par t tri~oi~e.
La. surt'.t.ce externe (h's henuspt ères cureitr.m~ se cotttpUfjue he-meonp par i'.tpj):t)'ition des
cir<)))Vf))u),ions. t)~et"PP*nu'iu de e~'s dernières, voyex L )L;

5° Développement des méninges. Hicn que les méninges soient d'origine


mesodcrmiquc, nous traiterons ici de leur développement, trop intin)('mct)t He à
celui du système nerveux centrât pour pouvoir en être sépare.
Les méninges se forment aux dépens du squelette membraneux. Ou verra ptus
toin qu'au début de son apparition le squelette consiste en un tissu mesodermique
mou, qui forme une gaine continue autour de la moelle et de tcncepbate. Hientot,
des avant t apparition du cartilage au sein du squelette membraneux, les couches
internes de ce dernier prennent la s t r u c tu re 'iTH" tîSsu* c o njtiYi c t if muqucux et
forment ainsi une couche getatiniformequi est te premier rudiment de fa~'e-MO'e.
Apres la séparation de la pie-mère davec te squelette membraneux, il re-tc une
tame conjonctive qui est u la fois la matrice du squetette proprement dit, et de ta
<:h(re-M!M'e. Cette dernÏer<* ne cîcvfent distincte qu'après ta formation des os, c'est-
t a-dire vers le troisteme mois. L ~'Me/iHoi~j'e nait de la pie-mère assez tardive-
ment, car on ne peut ta distinguer que dans les derniers mois de la vie f'rtate.
)t n'y a rien d important a dire sm- le développement des méninges racbidien-
nes celui des méninges crâniennes mérite au contraire d'attirer l'attention. Voici
comment il s'opère: la face interne du crâne membraneux émet une série de pro-
longements lamellaires qui fou7nTs~?nT"a' R fois'ies famés méningées interposées
entre les différentes parties de t'encephatc et les ph'xus choroi'dicns qui se ratta-
chent aux méninges. Ces prolongements membraneux partent tes uns de la base,
les autres de ta voûte du cr.inc.
Les premiers sont au uombredc deux t" un prolongement situé au niveau de
ta future settc turcique, c'est te p~ter aM<<'WeM!' du crâne de KoLUKmt tpt~'er
Mto/e~dc i{ATfiKn) 2° un prolongement situé au point ou la hase du crâne se con-
tinue avec le rachis,p!7t'e?'pos<ët'eM)'(KôLLtKEn).Le pitier antérieur fournit cer-
taines parties de tascttc turcique, et ta portion de la tente du cervetet qui s'insère
sur cette dernière te pilier postérieurs'atrophie presque entièrement.
Les seconds, nés de !a voûte crdnienne, sont de deux ordres les uns sont trans-
versaux, ce sont les ptus nombreux, un est tongitudinat. Les lames transversales
sont au nombre de trois f
une antérieure, placée entre le dicncephatc et te
cerveau moyen, fournit les méninges interposées à ces deux régions du cerveau
une moyenne située entre le cerveau moyen et le cerveau postérieur, donne plus
tard la tente du cervelet, et s'unit sur les côtés au pilier antérieur; 3° une posté-
rieure, peu développée, est destinée a. fournir les plexus choroïdes du quatrième
ventricule. Les deux premières de ces lames cloisonnent la cavité crânienne en
trois chambres: une antérieure limitée en arrière par la lame antérieure et des-
tinée au cerveau antérieur une moyenne comprise entre la lame antérieure et la
lame moyenne, réservée au cerveau moyen enfui une chambre postérieure située
on arrière et en dessous de la lame moyenne, et mal limitée en arrière a cause du
peu d'importance de la lame postérieure qui ne la ferme pas complètement. La
lame longitudinale située sur la ligne médiane est très développée. Elle constitue la
/'<XM..c~'M?M'/M~ du cerveau. La faux primitive nait de la partie antérieure et supé-
rieure de la voûte crânienne, et se dirige verticalement sur la voûte du diencéphale
qu'elle atteint avant la formation du scptum lucidum. Arrivée sur cette voûte, elle
se divise en deux lames divergentes qui enveloppent la partie postérieure du
diencéphale et se glissent entre ce dernier et la paroi interne des hémisphères
cérébraux, puis viennent se confondre avec le tissu de la base du crâne. La forma-
tion du septum lucidum divise la faux primitive en deux parties, l'une supérieure
qui va devenir la faux définitive, l'autre inférieure qui fournira les méninges des
portions correspondantes de l'encéphale, la toile choroïdienne du troisième ven-
tricule et la partie connective des plexus choroïdiens des ventricules latéraux.

C. DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME NEHVEL'X PHUn'UEHtQUE

L'étude de ce développement peut être divisée en quatre parties i° développe-


ment des ganglions spinaux; 2° développement des racines rachidiennes et des
nerfs en généra) 3" développement des nerfs crâniens; 4" développement du sys-
tème grand sympathique.
1° Développement des ganglions spinaux. Jusque vers 1875, on croyait que
les ganglions spinaux se développaient aux dépens de la portion interne des proto-
vertèbres, c'est-a-dh'c du mésodcrme on sait maintenant (M.AnsnALL, BALfouH)
qu'ils naissent de l'ectodcrmc.
Au sujet de )eur origine il y deux opinions principates 1° tes gangHons spinaux naissent
directement du tube meduHairc; 2° ils so forment indépendamment de ce dernier.
La première opinion, qui est celle de BAt-MUR, de MAHSHAH. cf. d'un grand nombre d'autours.
admet que, suivant la Ugne do réunion des replis mcduDaires sur la face dorsale de la moeUe, il
se forme une lame ceUutairo engendrée par !a proiiferation des cettutcs de fa. moelle. Cette Jame,
c)'e7e H.Mt;e, s'étend sur toute la longueur de ta moelle, et même sur t'encepbato, où elle cesse
vr,j.isemb)ab]ement au niveau du cerveau moyen. Elle engendre de chaque cote une série de
bourgeons pleins, disposes metameriquemcnt en fiico de cha.que prot.overtebt'e. et qui sont, tes
rudiments des ganglions spinaux. Ces derniers sont donc reliés entre eux au début, dans le sens
)ongitudina), par )a crête neurate; plus tard, la crête neurale s'atrophiant, ils deviennent indé-
pendants les uns des autres.
La seconde opinion est soutenue par BK.uut. t'our cet auteur, les ganglions spinaux appa-
raissent cotiiiii(,ébauches,
i-itisseiit déjà, comme (,I)atielies. avant la fermeture (les
avtlt)i, ta [âmes meduHaif'cs. )ts
des l~,Liiies Ils iiaisseilt
naissent deile l'cct')-
derme qui occupe )'angtc forme par !e passage des repUs meduuah'cs dans i'ectodcrme gênera).
et se montrent sous la forme de petits amas gangtionnah'os mëtamchques, indépendants les uns
des autres dans le sens longitudinal. Plus tard, lorsque )c tube médullaire se forme, ces
ébauches ganglionnaires se séparant de l'octoderme restent unies il la moelle. Sur un cmbf'yon
immain possédant troixo protovortehres, LE~HûssÉK a vu les ganglions spinaux se former de la
façon que nous venons de décrire (voy. ng. 8a9~.
L'opinion de BEARD se rapproche jusqu'à un certain point de la manière de voir do ms, qui fait
provenir tes ganglions spinaux d'une bande cctodonniquc intct'fnedia.irc au tube medu))ai)'c et i'L
t'ect-odenno goneru.l, le co<'t/o~ !H<e)')i!c'(/Mit<'e ou ~M~c/'OM'a'fy. mais d'a.prcs )}EA)tf< ce f;uc Ht.s
appette cordon int,ci'mudia.i)'c n'a rien i'L hure avec les g!tnstn))M spinaux.
Quoiqu'i) en soit,]es ganglions spinaux viennent toujours de i'ectoderme soKdit'cctentent
(ths, BEAM)), soit. indirectonent.pa.r
rintcrmediah'o
rintcrmedta.iro des replis meduUaires
renUs mcduUtLu'es 2
(MARSHALL, BALFOutf). IIS consistent
en de petits a.ma.scc~u)itiMs,p)!),C(;s
entre la. moelle et les protovcrtob~cs
(fig.839,2)ctsontrat.t!i.c)tespt'imitive-
incntu.!a.n)oo)tepu.)'unc)')inco)j'a)-
nce cellulaire qui dispa.ra.tt plus t.m'd.

2° Développement des raci-


nes rachidiennes et des nerfs
en général. La racine anté-
rieure apparait la première~
sous la forme d'un cordon par-
tant de la moelle. La racine
postérieure se forme ensuite.
On avait primitivement pensé
que la trainëe cellulaire, qui
rattache !'ebauchc du ganglion
à la moelle, formait la racine
postérieure, mais on sait ac-
tuellement que cette racine n'a
aucun rapport génétique avec
la traînée ceUutaire en ques-
tion. Elle est formée par des
fibres venues du ganglion spi-
na), et qui relient à nouveau
la moelle et le ganglion après
que ce dernier s'est sépare du
tube méduUairc.
L'étude du dévetoppement
des racines a fourni des données importantes pour l'histogenèse des nerfs. On
sait que chez les vertébrés supérieurs, la racine antérieure est formée par les pro-
longements cytindraxitcs des neurobtastes qui se groupent en un faisceau unique-
ment composé, au début, de nbriHcs très unes. On admet que c'est là le mode
ordinaire de genèse des nerfs, et que ces derniers peuvent être considères
comme des prolongements partis des cellules des centres et qui gagnent peu a
peu la périphérie en végétant pour ainsi dire comme les rameaux d'un arbre
qui grandit. D'après les travaux embryologiques de His, et en tenant compte des
données histologiques actuelles, on distingue deux espèces de nerfs 1° tes nerfs
médullaires 2° les nerfs ganglionnaires. Les nerfs médullaires nos de la moelle
ou du cerveau sont caractérisés par ce fait que la cellule nerveuse qui occupe l'un
des bouts de la fibre, est terminale, tandis que dans les nerfs ganglionnaires,
nés des ganglions spinaux, la cellule est située sur le trajet de la fibre. En dehors
des nerfs médullaires et ganglionnaires il en existe d'autres formés par des cytin-
draxes venus de ceHutes ectodermiques sensorielles. Cela est particulièrement,
net pour les fibres du nerf olfactif, et la plupart de celles du nerf optique, mais on
en connaît bien d'autres exemples. Ainsi GôTTE, SEMt'M, VAX WUIIE et BEARD ont
montré que l'ectoderme de la ligne latérale forme chez les ichtyopsidcs le nerf
sous-jacentacette dernière (nerf latéral, branche du pneumogastrique). Fuomm'
et surtout. BEAun ont fait voir en outre que certains ganglions crâniens (ganglions
du facial, du glosso-pharyngien, du vague) s'unissent à certains épaississcments
de l'ectoderme de la région branchiaie (organes des sens branchiaux) et que cet
ectodcrme épaissi contribue puissamment à former les branches nerveuses qui se
rattachent a ces ganglions.
Nous avons vu qu'au début tes nerfs sont uniquement composes de cylindraxes
nus. Bientôt a la surface et dans l'épaisseur des faisceaux nerveux on distingue
des ceHufes méscnchymateuses qui formeront, les superficielles, la gaine du nerf
dont le développement est assez tardif, les intcrstitieHcs, l'enveloppe propre a
chaque fibre nerveuse. Pour former cette enveloppe, les cellules mésenchyma-
tcuses s'appliquent etroitementsur le cy)indraxe nu et l'entourent, puis leur pro-
toplasma s'étend assez loin de part et d'autre du noyau, jusqu'à ce qu'il rencontre
une autre cellule chargée d'envelopperun autre segment du nerf. Chacune de ces
cellules forme ainsi une portion de la gaine nerveuse répondant à un segment
tnicrannulairc de JiAxvfE)!. La myéline se forme ensuite dans le protopJasma de
)a cellule engainante. EUc apparait d'abord dans la partie proximale du nerf. Enfin
!a gaine de Schwann se forme et la structure que l'on trouve chcx l'adulte se réalise
entièrement.
La. formu.tion des nerfs par végétation dcscytindraxes es), admise par la majorité des auteurs.
cependant nous rapporterons ici (p.ietques faits qui ca.drcnt mû.) avec cite et qui montrent, com-
Irien it
hic~ il.yy a cnr;oru iluns te
d'obseurit.e ~)ans
encore cl'ohscuriLü lé <lévelopheiitent
développement, tles ncrf,, tiAU.'ou))
des nerfs. liai,romt ay.in),
ayanl, const.a.te tpue h's
r.oristaL~'s que lcs
ritciues iLnterieuros des embryons de soucions cLn.ien). composées de MJhues u,dmit que ces
eet\ttos et.tt.ient. venues (Je )u, ~noc!)(* et se t.rimsf'jnna.icftt peu à peu sut' pi{tee en nbt'cs ne)'-
veuscs. Ces données on), été confirmées pilr divers a.ut.euî's, ent.re u.u).)'espt).r)!EAMu, pour qui tes
fibres nerveuses sont des secreUons do eetiuies disposées en cordons, a. peu près comme )o sont
les fibret muscufuires. Les données nouveXcs d'Af'j'oy sej'a.pport.entijussiassez bien i~coUc
manière do voir.

3° Développement des nerfs crâniens.– Un certain nombre de nerfs crâniens


naissentpeu près comme les racines postérieures et les ganglions spinaux, tels
sont le trijumeau, le facial et Pacoutisque fusionnés ou acoustico-facial, le glosso-
pharyngien et le pneumogastrique. Ces nerfs se composent d'un tronc nerveux
et d'un ganglion, mais leur tronc ne s'épuise pas toujours dans le ganglion cor-
respondant et peut renfermer un certain nombru de fibres qui n'entrent pas dans
le ganglion et vont se terminer plus loin, telle la petite racine du trijumeau. D'au-
tres naissent du plancher de l'encéphale, sans être accompagnés de ganglions, a
peu près comme les racines antérieures, ce sont l'oculo-moteur commun, )e
pathétique, i'oculo-motcur externe, l'accessoire dcWiHis et l'hypoglosse.
On a. f'u.it. des t.ent.nt.ives pour grouper ces nerfs par paires u.mL)osues aux p.urcs rtLcbidiennes
cnt.en.int.cornptede ce fn.itque cert.iuns nerfs purement. moLeurs (hypoglosse; peuvent avoir
fritnsit.oiretneutdes r~eit~es sensinvcs pout'vHcs d'un ~t),))g)ion (FxonfEt'). M~is on se heurte ton-
jours ù, cet.te dnrieuH.e que ccrta.ins nerfs moteurs (h)'iLncho must.icu.trice du t.rijume:LU, nerf facial)
niussen). manifest,C!nent im niveilu de nerfs correspondant, a des raernes postérieures et, par une
ébauche commune ~vee ces derniers. VAN Wu)n': a. propose une explication assez séduisante de
ce fait,; on saitque tes muscles de tat.et.e viennent d'une dbubie source 1" desprotoverfebres
cepba)iques ana)osu''s aux: profovcrt.ebrcs du resLe du corps 2° (ies se~mcnfs muscuiaires
«);'aHc/«'OM:c;'M) formes pariemesoderme des lames )i).fera,!esau nivca.udes arcs branchiaux'.
Or, les nerfs mok'ur;; aberrants, trijumeau (pars) et, fu.ciat, innervent scutcment, les muscles
dérives des bra.ncbiomeres; tousies autres nerfs moteurs, disposes suivant te t,ype resuber.
innervent, des musctes pro)overt.e!)raux. La présence f!e bt'tincttes ~notrices speciaies et aberrantes
serait donc en rapport, avec J'exisLence <)ans la Leto, de certaines parties fournies par i'apparei!
bra!]cbii),t. Pour )hs les nerfs crâniens sont disposes comme les nerfs racbidicns, c'est-à-dire par
paires comprenan). des fibres sensitives e). des nbrcs motrices, mais ceues-ci, au lieu d'être
Sroupees en un sent tronc comparable a la racine antérieure, forment deux faisceaux distincts
l'un supérieur accote a la racine sensitive dontit estquelquefois très difficile de ]e distinguer.
c'cst,]it,?'act<:e~a<e''a!e.t'itufrcinfuj'ieu!'8it,u~surfep~u)c)n')'<)c)'f'))(;(''jd):d'?Y~'<~<?MM/)'?.
Cest.L'ois6)cn)cnts.r.M/uuiscnsiLiv(!ii\'f'csu~ins)'o"t).('inet:tb''ra,h't.r.u;ine\'cntt'tjLh'.qui
unr; h:tire
consLiLuenL une cr~nicnnc typique.
cons),iLucn!,unep.Ht'HCr<lniennt;
eonsl.il.ucnt p,LÎI'e cJ'J.nienno sunt ru.
L~-pirluc,s;)nL
typiqne, sont re!~u!n).tous
riLrenusnl
J'al'Olllenl Lous l'ailullc, les
clrer r,ululln,
pr~sf'nt.St'!)L'xt'nduHt',
tous p,'éôenlô
préscnLs ellI.'Z lcs uns
)¡!ô un. ~)U
UTlô uu
oU
)<;s.).ut,rcsdispiLr.lissi).nt.,eL);Hrt.j,insnor)scr<tnit'j)ssont, t()rn)rsu!)it)UC!ncn) pur l'un d'entre eux.
Ainsi )cmoLHurnt;u)iurpc\h'rn<'cL)'i~ypnstosscrcprcs);nten).d~sr,tcincsvt'n~rt).s;)'ocu~<-
)))<<tcur,)Hpu,thH).iqut'<'Ucspin:L)))HS))nL([ucdKSr.),<;in''s):L'rtL)~s;h'trijuN)r.LU,)'.u'uus!.i('o-
t'tici~teL
fac.ial eL le va~ueKOiftprcn)trnL.i)~i'()is
te vu;;ue comprennr,nL ù Iv foi; la
tu rucine sensi)Iv('cU:Lr.i<;inL').Urratc.Lrt)rrf'on'.u~if'
racine sensiLivo cl, Iv racine I;tlr~r:rl~ 1.~· nnr(' ollhclü-
cLtc nerf opUquc ne sont p!).sc')n~par.Lt))t!S!m';imtrcsn~rt'St'r.mic!~s.

4" Développement du système grand sympathique.–l'our H!:)t.u<, )c systeme


nerveux grand sympathique, comme tout !o système nerveux peripttcrique du
reste, était d'origine mesodcrmique. Bien que cette idée ne soit p)us admise, on
peut, néanmoins, pour faciHter t'élude, conserver une partie de la description de
KEMAK et distinguer avec lui chez le pontet quatre ébauches principales pour te sys-
tème sympathique, ce sont: les cor~oos ~'MH'<)'o;7/tes, te ~Y<):<7 ?ie?' /H<es/i'Hf< tes
Ke?'s Mte~MHS et !cs ?:e~/s <?ë):z'<at<.ï', formations qui seront detiuies ci-dessous par
)cur rote embryogenique. Ces ébauches formées de contons de ccHutcs, sont
d'abord indépendantes )cs unes des autres, puis cUcs se réunissent entre cttes et
avec le système nerveux centrât. Chacune d'c)tcs donne naissance a une partie
déterminée du système sympathique: tes cordons timitrophes fournissent ta chaine
ganglionnaire sympathique; te grand nerf intestinal qui s'étend )e tong <te t'inser-
tion du mésentère sur t'intestin, du duodénum au ctoaque, donne les nerfs et tes
gangHons intestinaux tes nerfs médians servent a établir une connexion entre te
grand nerf intestinal et te ptcxus eudiaque, et, par t'intermediairc de ce dernier, te
relient avec tachaine ganglionnaire cHc-memc enfin, les nerfs génitaux, siégeant
a la partie interne du corps de Wotff, fournissent des ganglions et des nerfs au\
capsules surrénales, aux organes génitaux, etc., etc.
BALForn, ayant vu que, chez tes sélaciens, !cs gangHons de la chaine du sym-
pathique consistent au début en de petits amas cettutaires appendus aux nerfs
spinaux, admit qu'Us étaient produits par un bourgeonnement de ces derniers
(opinion facile a concevoir puisque nAn'oot regardait tes nerfs comme formes par
des chaincs de ccHtdes), puis qu'Us engendraient a tour tour, de ).t même manière
et par bourgeonnement, te reste du système sympathique.
S~HEXCK ctBtttDSA). Oxout, UEAtU) font dériver te sympathique de ta partie infé-
rieure des ganglions spinaux qui se détacherait de ces derniers et formerait une
série de petites ébauches qui, pjaeees les unes derrière !es autres, d'avant eu
arrière en série discoutinuc, ne tarderaient pas a se reticr entre e)!es pour former
tes contons limitrophes. Cette manière de voir, bien que différant un peu de cette
de HAn'omt, aboutit comme elle a cette conclusion que te sympathique nait du sys-
tème nerveux centra), et, par Pintcrmediairc de ce dernier, de t'cctoderme. On
peut donc admettre a. la suite de cela que tout le système nerveux, centra), péri-
phérique et sympathique est forme par te feuiUet externe.
C';pen<)!tntdcst'f'f;h('['r))CS)wnt')''FLSAn<su)'r()tinint'dusYuU):Uhi~Ut!t'))cx)''s'<ise:m\<'t
~'sn)<t)D))nfL'n'aUtntnen!')('srt'su)):ttsunppuuifrt'n)s;\tH''i)t'ursprint')piUrst'!)))f'tu:-i"ns:
J"ô lII¿wllnifÙI'5 \;ounenl des I.,jsullats uu peu dill'l'I'lIb; "oi,'i 11'\11' )ll'in..il'lLl.,s conrlusimns
i'*s prt'mh'rcs <)M('h<'s th's t;~)'<)ons )imitn)p)n's son) )n<!<prnd;u<)es des n.u)n!ions spimm\ ft S)'
'icvctup[)C)tLprob.jLbtcn~'n(.ttu'Ld~)M'!)sd<'s)')ub)\t.'rh'i')cs.En~s)')rnh'ntunr')r()onc"))tinu.
r'auei commnei<xutles nviaenl. plus
Les <'<'«;co');MM;«<Y<);/c.'<n:LissL'nt
Les hu'd ltar un ptoh')):n<~ntt't't)u)t!m'~u)\iLdu<n)~t)
plu5).u'dparun pl'olong"III,'nl. c"lluluirc 'lui vu du "ol,.lon
thMih'()p))t'versh'sncrfssph):LUx.L:LStru('nu'~th'ss.LL"s!asspinaux di<K'r~bt'.LU)<)Up<)<'<)!)'
<tcs ~a.n~ ions sympaUtiqucs. Le ~ran~~ .nerf iuh'stin.U app.LMf). iu(tt''pt'n<hnn!m'nt des ch!iu''hes
~usYn)p:u)HquMU\ï'c~'squ<'Hesi)cnh~uRL'rieuf~'))it'))tt'n rapport. t/asp(-ctd~<;c)tL'rt~'$ttr<
<nn'<r~nL<h;c<'htid<\s<;ur<hn)ssy!t)paUn~pu's.Pcut-)''ht'h'ncr)'H)h's)ina!<'ut~ti)))~i)unsyst~t<<
diITt~I'eul. de l'l'lui ,les l'ol.dons sYlllpathiqlH's. Peul-Î'll'" j¡, 11('1'1' illll'l.ÎlIlll "\IJbtillll'-l-il un s~'st'Ill"
pri!umv<')u('nth)dcpH)t(hLntt~)~dusysh'-uh'<'nccp))~t~-r(U'))idirn(p.!t'du!r.Ut(!syn!p.U)n~nr.
))'nut.rc p:')'P.\TE)iS()'i t). montrc rcromn~nt quf <'hcx h's !n:nntnit)''rrs k'syst~in~ sy~p~thi~u''
j)tt~i!)dcpt'ndtLtnntt'nt()usysh''ntc))t'rvcuxc(*nh;t).MU'cdrp~nsd~t'r)!u!csn)t''srnci)y!!ttLh'us!'s.
de sorte qu'il semble que l'on soit tenu do revenir à l'opinion de Rr.ttAK sur l'origine mesoder
mique du sympathique. Muis Hts admettant que des coUutes nerveuses ëmigrccs une à une des
ganglions spinaux viennent se mélanger intimement a.u mésenchyme pouf former uiterieu-
rement les ga.ngiions de ia. cha.fne, exptiquo l'origine mësodonniquo a.ppa.renta de ces dot'niet's
et permet de ra.tta.chor nna.loment te système sympathique au fouiUet extorjte.

§ 1{ 0 n G A X E ME
l~, LA Y1 S J 0 N

L'oeil est forme en grande partie par l'ectoderme en elTet, sa membrane sen-
sorielle, la rétine, et le plus important de ses systèmes dioptriques, le cristallin,
viennent tous deux de ce feuillet, soit directement (cristallin), soit indirectement
par l'intermédiaire du système nerveux central (rétine).
Nous avons vu que de la base du cerveau antérieur naissent deux vésicules laté-
rales, les 'ues~CM~es op~M~ ~y?!t7~cs, qui se dirigent en dehors vers l'ecto-
derme de la tête. Ces vésicules sont creuses, et tour cavité communique par le
pédicule également creux qui les rattache au cerveau intermédiaire~ avec le troi-
sième ventricule dont elle n'est qu'un prolongement. Au point où la vésicutc
optique vient toucher l'ectoderme, celui-ci forme une petite invagination en
fossette; rudiment du cristaHin, et simultanément la vésicule optique se trans-
forme son fond, opposé son pédicule, est refoule en dedans., et peu a peu la
vésicule optique prend l'aspect d'une coupe à double paroi, la CM~M/e o~<~Me. Le
cristallin vient s'enchâsser dans t'ouverture de cette coupe', dont les deux feuillets
interne et externe s'accotent bientôt l'un à l'autre, euaçant entièrement ta cavité
dont la vésicule optique était creusée.
Les deux lames qui forment la paroi de la cupule ont une destinée différente,
l'interne fournira ta rétine, l'externe donnera la couche épithéliale pigmentée que
l'on a longtemps rattachée à !a choroïde et qui, par sa genèse, se lie, comme on
le voit, à la rétine, puisqu'elle vient, comme cette dernière, de la vésicule
optique primitive.
Le méspderme se dispose autour de la cupule optique pour former les enve-
loppes soit vascuiaire (choroïde), soit fibreuse (sclérotique) de t'œH. La peau
située au-devant de la cupule optique se transforme en la cornée transparente;
enfin, des organes accessoires viennent compléter l'appareil de la vision. Nous
étudierons plus en détail '1° le cristallin; 2° la cupule optique; 3° le nerf
optique 4" le corps vitre 5° les enveloppes de la cupule optique 6" les annexes
do l'œil.
l.

1° Cristallin. Au point ou va se former le cristallin, l'ectoderme s'épaissit,


ses cellules deviennent plus hautes, et les noyaux se disposent suivant des lignes
de stratification superposées. Bientôt cette région épaissie s'infléchit un peu en
formant une fossette, /'osse«e ct't's<aMtMt'eMMe, qui devient de plus en plus pro-
fonde, et se transforme par la soudure de ses bords en une vésicule, la ues~CM~e
C)'tS<<ï«Mt~°MKe. Les parois de cette vésicule sont d'épaisseur inégale, l'antérieure
est plus mince, la postérieure est beaucoup plus épaisse. La cavité comprise entre
ces deux parois tend a se réduire de plus en plus par le développement exu-
bérant de la paroi postérieure, et prend sur les coupes la forme d'un croissant
a concavité tournée en arrière. Cette cavité finit par disparaître, et le cristallin
forme alors une sphère pleine dans laquelle on peut distinguer deux parties, une
partie antérieure (tournée vers l'ectoderme de la tête), constituée par une lame de
cellules peu élevées, une partie postérieure, formée par des cellules allongées, pre-
nant l'aspect de fibres plus ou moins longues, mais gardant toujours une disposi-
tion épithéliale, et se continuant par des transitions inscnsibtes avec tes cellules
de la partie antérieure. Ces deux parties sont séparées t'unc de t'autre pa)' une
iigne très nette. La couche des cellules ant6ricurcs devient de plus en plus mince,
elle consiste c)iex l'adulte en cellules aplaties, disposées sur un seul rang et for-
mant ce qu'on appelle t'e~t/Aë~'Mnt aH<e?'/e!M' c!M cristallin (861, t7').
Le cristaHin est enveloppe pa)' une membrane anhiste, la cristattoïde, divisée,
tout artificiettement du reste, en cristaHoïdc antérieure et cristaHoïde postérieure,
et que l'on peut considérer en partie comme une sécrétion cuticutairc des cellules
du cristaMin, en partie comme/une production de ta membrane vaseutaire peri-
cristallinienne dont il sera question plus loin (voy. p. )03o).
2° Cupule optique.
convient d'examiner
de ses parois.
sonPour étudier le devetoppemcnt de la cupule optique il
mode de formation et ensuite la diuerenci:)tion

a. ft/ode de /'orMt6:<t'0)t.On a dit souvent que le cristaHin déprimait )c fonti


de iavesicute optique, comme on déprime avec )c doigt un baHon de caoutchouc.
En reafitc, tes choses ne sont pas aussi simptcs. Si, en ef!ct, )e o'istaHin s'enfon-
çait simptement dans !a vësicuie optique dans le sens de l'axe de cette dernière.
il la transformerait bien en une cuputc, mais la production de la fente citoroi'-
dienne (voy. plus toin)-resterait incompre))ensi)~c.
Supposons, att contt'ilirc, que le cristaffi)) au lieu de se devctopper ;)u t-oxt.n't
<)u pote de la vésicule optique se forme un peu au-dessous de ce dernier fig. 860,

Fi~.SSO.
Fot'!n.).Lion de )t).tcnt(!t;hm-0)diunnt-()f (;<<<')-
)et~<
.coupe posant parfaxe du s~[f'nop(«[u<H«)'<'o)'p<'sp<'rj)''m)ic«).)i)'f's;tct'ta~t'(tUtt'te
ft, cctoderjne. i. cristj!)). v-'sicuic "pU~pK'.choru'dicttnc.
:). ffntH

et que la vcsicu)c, d'abot'd pct.it.c. s'aco'o~su surtout, par les bords hU'aux
(fig. 860, P). comme le monh'c te pointiHe, de mantère a embrasse)' te o-is).a))i)i
en dessous, i.t vésicule prendra alors la forme d'une fuputc ouverte à la foi- en
avant, pour recevoir le cristallin, et en dessous suivant uuc Hgnc tongitudinatc au
niveau de taqueHc existe une fente p)us ou inoins )argc suivant le mode du deve-
loppement (fig. 860, 3), et qui conduit de l'extérieur a !a cavité de cette cupule,
c'est la /eM<e c/tO?'oï~'eMMe. Cette dernière s'étend non seulement sur toute la
cupule optique, mais elle se prolonge encore sur son pédicule, sous la forme d'une
gouttière creusée a, la face inférieure ou ventrale de ce dernier (fig. 862).
0 a, d'autres manières de comprendre )a, formation de la fente choroïdienne. On peut l'expli-
y
quer en admettant que io cristallin, dëm'imant réellement la. vésicule optique, effectue son mou-
vement, de bas en haut et de dehors en dedans, comme l'indique la flèche dans la ligure 860 A.
Dans ce cas. !:(. fente chot'oïdicnne serait, un reste du passa.g'e du Ct'ista.Hin. On !t aussi rapporté
l'origine de cette tente iL l'intervention du corps vitre, masse mesodcrmiquo qui deprimera.it la
face intérieure de lu vésicule optique depuis la. partie antérieure ou voisine du cristallin jusque
sur son pédicule. Dans ce ca.s, te cristallin se logerait a. la fois dans l'ouverture de la cupule et
da:ns )a. partie a.'tterieuf'e de ceUo fente, qu'il a.ura.itpu contribuer d'ailleurs a. former lui-m&me,
concurremment a.vec le corps vitré. Si l'on admet cette double invagination du corps vitre et du
crista.ll'm, il faut bien se souvenir qù'eile se fait simultanément pour ces deux organes; il n'y a
./n)))aM'tM!'a~Hta<MH~M<Wps !):<)'(;'f<a?M~n cMpM~eo/)<:<yt<(' f~'a /'o;'Me'e. comme on pourrait le
croire d'après eerta.incs descriptions; ca.r, s il en était ainsi, la paroi de la cupule optique ne
serait plus formée de deux, mais bien de qua.tre couches. Le corps vitre pénètre da.nsla. cupule
optique par la fente choro'idienne. A un moment donne les bords de la fente choroïdienne
s'affrontent l'un a. l'autre et se soudent, mais le pigment qui entoure de toutes parts la. cupuie
optique tna.nque encore ponda.nt quelque temps au niveau de la suture qui apparaît comme une
étroite bande blanche sur la cupule optique foncée. l'lus tard, le pigment se forme aussi a ce
niveau, il ne reste plus do trace de la fonte choroïdienne, sauf dans certains cas do malforma-
tion, co~o~oHM, où cette fente persiste plus ou moins.
h. Dt/y~'ettCM/ï'OH des pfM'OtS. La cupute optique so divise en deux régions,
[ une antérieure,po'MO~ CMtaM'e,
qui répond au cristaHin, l'autre
postérieure, ~07'<ito?t ?'e<M?.eMHe
en rapport avec son pédicule
ces deux régions sont séparées
l'une de l'autre chez t'adule par
ia ligne ondulée connue sous le
nomd'o~se)'ra<6t.
La.pa,rtic a.ni.ët'ieut'e, située en m'ant
de l'ora, scr!'i.t),a,, t'este fontiëe de deux
fcui))et.sccHu)i).u'estrèsminces)'('pon-
dt),nt!'cspcctivemc)'[tà.t!iiu,!f)cint.Mi'nH
(i'ct,i)ncn)tc)et.ij.iitttnnccx).<;r))o(j)ig-
mcnt.a.u'c) delà, cupule opt.i()ue. Ces deux
t'eumctsnesubissetitpMdediU'ct'f.'n-
cintio])shist.otugi<.)ucsiinport,a.ntcs,eL
sont composes ç))Mun d'un seutran~
dcce))u.es. Le feui)tct externe se chu.
tout d'ubord de pigmon). non', puis ic
ieuiUet. interne devient, 6gt).!cinent, pig-
mente a.u moins dans sa porLion ).i ptus
antérieure, en rapport avec ce ([ui for-
tueru.ptusta.rdi'u'is.La,portion .inté-
rieure de la copule optique fournit )ii,
couche cpithe)ia)e pigmentée de l'iris
(KMejetiu.couehoepit.iLeH~iedueorps
et des procès titiu.ires.
t-'i~.SGi.
Lefondde)a.cupu]eopti([ue,ent).r-
rierc dc)'o)'a so'ra.ti.L, subit des modiU-
Cot)j)<'[)0)'ixontatcd')'nffitd('tupi))A~edcdix-tm)tjours c:i,tionstr'sgt'a,ndes.8ont'eui!!etexterne
(t'~prCSKoLUKKR.
restctninecct. compose d'un seutptit.n
3,3', IIHISc1('s(ll'oils stll,é.
)'icut'ct'nf6r-iGu'[i,C)nthtHmm)tit!!nCntcdcln)~t[nc.–6,;)()rtion''ct.t-de ce)tu)esquL se chargent de pigment.
1, 1, nerf opli'lue,-2, 2, lielitn'nile du !'phé1Joïde.
nlCl1llf~dc la cupule optiqun.- 7, ruccloppe eoniuncüre rle la 01)[1~It e.- noir,itco))stituo]'ept<ë<<Mm~t~MeH/<
ri, lorlion cilinire de la r.upulc. °l)lique. 9 êt,niielie lu pipmrnl de
JO, COI'pS 11, pll~8al!C de
![Ucronr,.Ltta,chcu.crétine. Le t'cuiUel
l'I1I'li~l'C 1'C'utnde ilp, la rétine dans le rorix
~'i~'É.–12,rudiment de l'it'is.–t~.n)Ct)))n'rmC))Uj)iU!m'c.–t~,iisS))pro))rt' interne devient t).ucontri).n'ctj'csep:).is.
f)o)a.cn)'n~('l~6piUt~t)ut"a))t~)-)fu']'tacorncc.–iîi,t~up)~rfinf<'t'ieu)-c.
–)C,))!tU))iÈ)'RSt);)crictfre.–17,crisi;tt!tn.–l7'.ci)ithc)inmduc)'istnnin. ses cellules se disposent sur ptusieurs
rimNees superposées, elles ne prennent
jiuna.is ()c pigment et se différencient. en plusieurs fb~nes cci)u)a.i)'cs qui engcndt'enUes couches 1

de ]n r6t.ine. Los couches de la rctine, que nous n'tjLudierons pas en d~a.ti, son), comprises entre
.deux )amos anhistes très fines, la limitante interna en contact avec te corps vitre, )a timitanto
exCerne qui rogardo ]'cpi),))o)iurn pigment);. Si i'on veut, con)pin'cr ces tneinhranes a.ux t'ot-ma.-
tions hornotoguos qui oxis~ont, dans )os Mnt.ros nerveux, on voit que ta. timita.ntc intcrnf; reponf)
a, Ja. Me'M&t'aMa p)':Hta de /fetMe;t. t.a.ndis que )a. Umit.a.')t.o ofterne ropf'cscntu ]~ <;uti'-u)o qui
tapisse le ca,n<i.) del'fipendynie,
La, couche des cônes et. des bâtonnets se développe fard, dixième jou)' <;hex !e pou!et. et. tnefn''
apt-es ta naissance chez les chats et tes tapins, qui naissent, aveugles (MAX Scnm.'rxE). Les cônes
et les bâtonnets apparaissent sous !a tonne de petites saitties situées sur i'extreoute penp)~e!'ique
des ce!)u)os visuctJcs.

3"Nerf optique.– Le ncrr opUque est forme par le pedicuie de ta v~sicute


optique. La formation de ta, fente cho'oïdicnne et son proiongemcnt sur Je pedi-
cule optique, font que la paro intérieure du pédicule
se continue directement avec le feuillet rétinien de la
cupule optique, comme le montre la figure ci-jointe.
Ûiins gouH-iers du pédicule prennent. place du tissu conjonc-
)n,
tif et un va.issca.u la gouH.iL't'c se rcrcr~uc, L; vaisseau enRtohc
pin' G)Ic devient, ra.rU't'e ccntt'u,)e ()c la n~inc. Les parois (iu pédi-
cutc s'<!pa.ississent.!ou)'sce)]u)cs p)'o)if~)'c)]t ctfornH'nt.une mitssc
ccHutaire qui fout'nit. ]e tissu de snuHcn du nerf. Les (ihi'cs ner-
veuses proviennent en tm~eure pu.rt.i'' de ta t'etinf, c))cs sont.
constit.uees par tes cytindr'a.xcs des ~c!!u!es ~m~tionnu.ircs
Mpenda.nt un cer),a,in nombre d'entre et!es, /&)'M coi/f'es de
R.-Y. CAJAL, viennent, du cerveu.u. Fig.SC~.
~i;j;u)'Hs<'ht'n)<Uiquc't~)nh'.mt
4"Corps vitré. –Le tissu mcsodermiqucqui pénètre )a.f'<jrtt)e<)e~a[Mut'o)'ti-
dans la cupule optique, fournit d'une part le corps t())G.c~stMr<i[)portsa.c')c
vitre, d'autre part des vaisseaux qui forment )a majeure <')'!StaHuti<t'npn''s))E)tT\v«..
)ttmncpxtct'nc<tc!acap~utctp
partie de la membrane vascutaire du cristaUin. t")t)c.i.utt<'int<'rnf.–3.c.ni!
Le corps vitré peut être considère comme une forme dup~ticntco))tt')')p.c*')Sta!tnt
–fente choro'dtpmn'.
spéciaic du tissu connectif dont Ja substance fonda-
mfntnte r'~t~mmnpnt abondante
mentale.. extrêmement ))'~< riche
et très
nhnnfinnte ni i'ieh~ en ~nn ne renferme que quelques
f~n eau,
rares leucocytes.
Les v.tissettux situes dtinsttieuputcoptique y a.rrivent.ptLrptnsienrs voies. L'und'em:.f''ptu-'
i<np<)rt~ntpeut.-ëtrc. est ]'t),)'te)'o)~y:Uoidic'nne,pro)oui;en)ent de )\u'terecentr!L)ede).), rétine qu'
tru.versetc corps vitre d<tns te cilni)) do CLOQMET, et vient s'epimouir sur )i).t:t.ee postérieure du
cristnHin. Les imtrcs sont des a.nscs\ttscu)uircs qui pénètrent soit parti! t'ente cbor'xdienne,
soit ptH'):), fente circutdire qui règne entretebord antérieur detitcupute optique et tecrist-tttin.
Ces derniers sont CM rapports étroits ibvec i'iris. Tous ces v;nsse:t.ux forn)''n), un ).tcis serre .mtour
du cristallin, MeM~tY<~e MMCK/Hft'e ))c<'<crtS<a~'tt!'('t)HC, 0~ coitribu~ puissiLntnicnt a. sa nuU'i-
tion. La portion tm~!ri';u)'c' f!c )a im'mbrMt! vascuhm'f; du ftistaHin, ptin'o' au fm't.u la
pupUiu et plus ou ))toh)s rort~ n t'irt!; tp.Lr les va.)sscnux si~ou.tcs ci-dessus), )i\-u )'' n"m <)'-
Mcm~f'fote pup<M«t)'e (ti~. S6i,)3). La couche m.scu)a.i['<' qui cnvctoppt' )ccrist.L))in r.~ot-hcc'
dispin~it. d'ha.t)itu<ic ~vunt tu. )fi),iss<n)<;c, la )))C)t)bj'iH)(; p)ipi)t:m'c peut cependiint peri-iBk'r ;/</<'M'c
de /f<pM~t//<').

5° Enveloppes de la cupule optique.


comprend, sous le nom d'enveloppes
On
de ta cupule optique, ta cornée transparente, ta sclérotique et la choroïde
a. Cornée 0'(ïMS~6H'eH<e. La cornée n'est pas autre chose, au point de vue
morphologique, que la portion de ta peau (epidcrmc et derme) qui est située
au-devant du cristattin.
C.hex ics mainmitct'cs, torsque te cristallin s'est, sep<u'6 <tc t'cctodcnne. il s'mtm'p'ts~' <'nt)' ''ux
une couche de ni6s0f)ermc qui comhtc ['i))tcr\ iiHe qui les septjn'ai).. et se continue ')'m)e jMrt in-fc
)c ;neso<)cf'n)cqui cnvctoppe h~ cupu)e optique, ()'u.utre p<n't avec cetui qui vu former le det'me
do ):). tet,c. A un tuornent donne une tente ~e produit nu sein <!e cette hune mesodernnquc qui
divise en ([eux parties, f'unc postérieure très mince, située a.u-deviint. du crist<).))in,<-ontri))ucit
)or<ne!' l'iris et )a, tnembrune pupillaire, t'.i.utt'e t).n).erieure plus epuisse forme te tissu conjonctit
de la cornée avec toutes ses difTerenciittions. La tente itixsi produite devient ia chim'bre. nnte-
rieureprinntive de )'œit.H))e est divisée plus ti)Lr()ptu')'iris en eh<),nibreu.nte!'ieure et chitnibre
postérieure. L'cpit.huhum qui Lupisso tes fu.o's o,nti;rfcum (cornuennc) et pos~i'ieure (it'icnnc) de !a.
chii.nibro a.nt.ericuro est forrnc pii.r (tes Cc))u)es n~sodermiquos.
h. CAo)'oMe,sc~e?'o<K~Me.– Ces deux membranes, ainsi que la partie )nëso-
dcrmiquc de t'iris, sont. produites par de simp)es différenciations histotogiques du
tissu connectif embryonnaire qui enveloppe ta cuputc optique.
I/tustogenèse de la c/to~'oMc est peu connue; toutefois on distingue de très
bonne heure sa couche vascutairc (cAo/'to-c~~fWe), qui apparait sous )a forme
d'une tamc mince constituée par des éléments mésenchymateux et par un grand
nombre de vaisseaux. Cette couche forme autour de la cupule optique un tacis
vascutaire continu avec celui qui enveloppe tecristaHin au début.
L'iris apparait soos ta forme d'un anneau mësodermique sitnë au-devant du
bord antérieur de ta choroïde. )t est doublé en arrière par t'épithétium de ta pars
citiaris retina). La couche externe de ce dernier, appliquée contre le mësodcrme
iricn, engendre te muscic dilatateur de ta pupittc (Gm'KFËLT'r, 1898, HM~'on):)',
-)899), ses noyaux, entoures de pigment forment avec la couche interne eg-aicment
pigmentëe ta hune connue sous !c nom d'uvëc. Le sphincter pupit)airc apparait
au sein du mësodermc. Les procès citiaires apparaissent vers )e troisième mois
sous la forme de replis rayonnants, constitues par une )amc mësonchymatcusc
asiate revêtue p~r !'ëpithëtium de la partie citiatrc de la rétine.
La xone de Zinn se rattache aux procès cHiaircs à t'ëpoquc de )a. naissance
(tapin) ces derniers sont appliques sur t'cquateur du cristaHin: ils s'en Écartent
au fur et il mesure que t'a'H s'accroit mais i!s tui restent unis par une substance
réfringente qu'Hs ont sécrétée, et qui, étirée en fibres forme )a. xonc de Zinn
(D,\Mr.\xot.-F, 1900).
La sc~ë?'o<t~t<e apparait comme une condensation du tissu mcsodormique qui
enveloppe la cupute optique. EHe est pendant fongtcmpsassez matdëiimiteod'avec
le mësoderme qui entoure t'œit. A ta fin de la période fœtate elle est encore très
tnince au voisinage de ta cornée et a celui du nerf optique.
6° Annexes de l'œil. Parmi les annexes de t'œit, nous décrirons seulement les
paupières, ta g!andc iacrymate et tes voies tacrymatcs.
a. /'aMpt<e~. Les paupières sont deux reptis de la peau comprenant une
tamc mesodennique ccntrate et un revêtement cctodermique sur leurs deux
faces. La tamc mësodormiquc engendre toutes tes parties squelettiques (tarses),
vascutaires, musculaires qui entrent dans ta constitution des paupières. L'ccto-
derjTie du bord fibre engendre !es grandes de ~cibomius et tes ciis, suivant un
mode très voisin de celui qui est employé pour la formation des gtandcs sébacées
et des poils a. la surface de ta peau. Sur la face postérieure des paupières t'ccto-
dermc prend des caractères particuliers et constitue t'cpithctium conjonctivat. Les
deux paupières apparaissent d'assez bonne heure, ettes sont d'abord tibrcs et très
ëcartëcs l'une de l'autrc, cttcs s'accroissent ensuite, et s'étant rapprochées t'uno de
t'autrc, se soudent par leur bord tibre (t'cpitttëtium seul participe a la soudure),
puis cites se séparent a nouveau.
h. f./aM~c ~c?'yNK~e. La gtandc lacrymale se forme par bourgeonnement de
t'ëpithciium conjonctival de t'angtc externe de t'o'i). Ses bourgeons, d'abord pleins,
se ramifient un grand nombre de fois et se creusent ensuite.
c. Votes ~ac/'ynK~es. –Le-canat tacrymat se forme au niveau du s~oK ~fcryHK~,
étendu entre t'angtc interne de t'u'i) et la cavité nasale, et situe entre te bourgeon
maxillaire supérieur et te bourgeon nasal externe ()ig. 865, ~). Il apparait chez les
mammifères sons la forme d'un cordon epithëtia.) plein, engendre part'ëpithe)ium
du fond du sillon, puis qui se sépare de ce dernier et se creuse ensuite d'une
fumicre (BonN, LucAL). Les points lacrymaux dépendent, du cordon qui engendre
le canal lacrymal.

§ Ut. 0 R c. A xH A fûfrt

L'apparei) auditif comprend, on )c sait., trois parties: )'oreit)e inLerne, )'orf'iHe


moyenne et, l'oreille externe. L'oreille interne en constitue )a partie fondamcntat'
Elle existe seule chez les poissons; )'orci)te moyenne et. i'oreittc cxt,crnc sont des
appareHs de perfectionnement qui se devctoppent peu a peu dans les différents
groupes d'animaux et atteignent chex les mammifères )cur état le plus parfait.
L'cpithciiun) de J'oreific interne avec les cc)kdcs scnsorieHcs qu'it renfertne vient
de l'cctodcrme, c'est pour cela que nous décrirons t'apparcit auditif au nombre
des organes dérives de ce feniHct. Nous étudierons d'abord )" )'<u'eH)e interne.
puis 2' )'orcH)c moyenne et. enfin, roreiitc externe.
1" Oreille interne. La forme )a. p!us siiup!c d'un appareit auditif compara)j)e
a ''etui des vertèbres est ccHe que l'on rencontre cbex les mottusques. (~hex ces
animaux )'oreiHc consiste en un petit sac clos,
spbcriquc, o/oo/s~c, constitue par un epiDie-
)iutnci]i<~duuHc en dehors d'une couche cun-
jonctive, et, renfermant, dans son intérieur des
petites picrrutcscatcaires, o~Ae~.Cesac
auditif, place assez profondément, au-dessous
de ta peau, est rattache par un tong nerf aux.
gangtions eerebroïdes.
Au début de sa formation, t'orcittc interne
des Yert.etjres se rapproche beaucoup des oto-
cystcs (iig. 863). Etic consiste en une petite
fosscHc ectodo'mique qui s'enfonce de plus en
ptus dans )c mesodcrmc, puis se sépare bientôt
dercctodcrmcctprendpiat'Ci-urtcsct'itesdu
II
cerveau postérieur, sous )a forme d'une petite
vesieutc pirit'ormc, la vesicutc auditive. C"tte
derniero se compHque ))ient'jt par une série
de bourgeonnements ou de pHsscmcnts de sa i.8~.
Cuupc ~ran~r:lc de !ut''h'<t)!n
))a roi. Tandis que s'ébauche ainsi te rudiment
Cinbr\'md''pDutct-
epitt~etiat de t'orcittc interne, qui, doub)e G. nu.$lIt!rmc.
.r. cctodel'IU(\. c. ('lIlo~
d'une lame conjonctive, constitue )c );)byrintt)e dct'tne.
t.cerceau postérieur.hn.t~<n~tn'n't<'
membraneux, le mesodcrme qui t'entoure su- <)t')ntttjUf<)"):ttHtttH<tt'')t~C)t)C.[.~)H"!t
bit, aussi des différenciations importantes qui brimft)t~ip~ttttne't'))t.ttte'm'.t)t'p~-
)~t)\j.poctn'ht.ut'h':tt<t..<'«t'dt''tttt'
aboutissent a !a formation du labyrinthe os- àalc. arc aOl'IiillH'. cciuc ju~ul¡til'('
[nimitt\c.
seux et des espaces pei'Hympbatiqucs. Nous
étudierons donc dans )c devetoppcmcnt de t'oreittc interne deux points princi-
paux t° difTercnciation de t'ébauche cpKhc)ia!c 2" diO'o'cnciaUon du Ussu n)'su-
do'n)iqne.
a. Dt/~)'eHCM<tu)t ~e ~e6(!MC/<e ~te~t<ï~e. La vésicule auditive cs~ siLuw sm-
)c côte du cerveau postérieur. En dedans d'eHc se trouvent, le g.mgHon et. le nerf
acoustique nés, on s'en souvient, (voy. p. 1030), aux dépens du cerveau postérieur,
de la même manière que naissent les racines postérieures et leurs ganglions. La
vésicule auditive est piriforme, sa pointe est tournée en haut, sa partie supérieure,
effuée, représente le pédicule qui la rattachait a l'ectoderme et devient p)us tard
le ?'ecessMs du ~s&t'n~/ie ou cf<Ma~ eMdo~/M!p/~<~Me. Chez certains sétaciens,
même a l'état aduite, le canal endolymphatique très allongé débouche à la surface
de la tête par un petit orifice, de sorte que chez ces animaux l'oreille interne garde
toujours ses connexions primitives avec t'ectoderme.
On peut considérer a la vésicule auditive deux parties, runc inférieure, l'autre
supérieure, qui se développent différemment. La partie inférieure pousse un
diverticule conique qui se recourbe bientôt sur lui-même, embrassant dans sa
concavité le ganglion nerveux du nerf auditif; c'est )e caK~ cocA/e~'c. Ce dernier
s'allonge de piûs en plus, se recourbe comme une sorte de corne, puis fiuafement
s'enroule sur lui-même en décrivant ies tours de spire caractéristiques du limaçon
membraneux. La partie supérieure produit les canaux semi-circuiaires. Ces canaux
se forment il t'aide d'un mécanisme très specia), intéressantà connaitrc non seule-
ment en tui-mémo, mais parce qu'il montre l'innombrable variété de moyens dont
le développement dispose pour réaliser la formation des organes. Chaque cana!
se développe de la manière suivante de la surface de la vésicule auditive s'étèvc
un diverticule aplati, scmi-eircu!airc, ayant la forme d'un demi-disque assez
épais, imptante sur la vésicule eHe-méme. Bientôt les deux faces planes de ce
demj-disque s'accolent l'une à l'autre sur toute la partie de leur étendue comprise
entre leur insertion a ta vésicule auditive et une ligne courbe parattèie a leur bord,
et située un peu en dedans de ce dernier. Cet accotement efface ia cavité du disque
qui se trouve remplacé maintenant par une lame pleine, creusée suivant son bord
externe d'un canal qui débouche dans )a cavité de t'oreittc interne parses~dcux
extrémités. Les parois accotées se fusionnent intimement, puis se résorbent. A ta
place d'un dcmi-disquc, on annafement un canal fibre disposé en anse sur )a vési-
cule auditive (voy.fig.864,')3).
Les ébauches discordes des deux canaux semi-circulaires verticaux se confonde!)!
en partie; il on résulte que les canaux (lui leur succèdent ont une partie de leur
trajet commun, et s'ouvrent dans la cavité du vestibule par une ouverture unique.
La portion moyenne de ia vésicule auditive qui reste après ta formation du canat
cochtéairc et des canaux semi-circulaires, se différencie à son tour. Elle est divisée
par une constriction transversale en deux parties, t'unc supérieure en rapport avec
les canaux scmi-circutaircs, c'est t'M<?'<CM~e, l'autre inférieure en relation avec ie
canal cochléaire, c'est le saccM~e. La séparation qui se fait ainsi entre rutricuie et
iesaccuie est complète, et isolerait absolument ces deux vésicules l'une de l'autre
si elles ne se trouvaient mises en rapport indirectement par le canal endofympha-
tique de ia manière suivante la constriction qui divise le labyrinthe se fait juste
en face du point d'abouchement du cana! endotymphatique et se prolonge sur une
certaine longueur de ce dernier, le divisant en deux branches qui forment avec la
portion restée indivise un Y renversé. On peut passer de la cavité de t'utricute
dans ta branche utriculaire, puis dans la branche droite de l'Y et de celle-ci dans
te saccutc par la branche sacculaire (voy. ng. 864). Le saccule est rattaché au
canal cochtéaire par un tube etrangté très fin, le MMf~'s t'eMKï'eKS de )tH\.sHX.
Toutes les cavités de t'orciitc interne communiquent donc entre elles.
L.Y'j)i[.)iL'tiu))i <)ui t,!ipissn )'orciiie intente est (riUjO)'d cylindrique, pius tard il ttevic)]). cubifju"
hibs, dn.ns tus points uù il n'existe pas de tOL'nnnu.iso)ts du neff a.cousUquc. Lu au cotitru.irH où
doivent, apparattro tes éléments sensoriets(tac)ies et, crG tes acoustiques, organe de Corti). cet
HpithfHium s'épaissit. beaucoup et engendre par simple différenciation tiistoiogique tes diverses
formes de ccttutcs que l'on rencontre. L'origine de ta poMStëre«f«<re n'est pas connue. [''CL a
ot)servec)tex)esmoHus([uesque)esototithcssefo)inentdansdesce)tutes~pith(''tiat~'sde)aparoi
qui se chargent de catcair~. puis iibandonnenttem'ptace et tonttcntd.His ta cavité ta))yrinthiquo,
mais on ne sait, pas si ces données Sf)!dapp)ica)des aux vertetd''s.
h. 7~~f)'eMCtN~'o~ ~M ??tësode)'H:e. L'oreille interne est enveloppée an début
de cettutcs mesodermiques toutes semblables entre elles. )'tus tard ces ccHufes se
groupent en couches spéciales présentant divers états de différenciation. "n peut,
alors reconnaitre dans le mesodcrme trois formations principales 1" une euuche
de ccHutcs appliquée en dehors de t'ëpithcHum et qui donnera plus tard la couche
ilbrcuse du labyrinthe membraneux 2" des amas de tissu conjonctif a Fêtât
muqueux, c'est a-dire forme de rares ceHutes etoitecs semées dans une substance
fondamentale très abondante, et possédant a cause de cela un aspect gélatineux;
3'' une couche de ceHuies mesodermiques située en dettors des amas muqueux et
se confondant, ptus ou moins avec la masse de tissu embryonnaire dans taqucttc
va prendre naissance !c t'cchcr.
U))'yttrienà<!tresu!')i<.cou<'))t'nicMO(~'t'f~)([ue<[uift))')t)e]<ttt))ii'jt)e<it'i'cu.edn){t)<\)'i)))))C!.
Le tissu nu)([UOUxest.:LUeoiiir<Lire,d'uru;nnportuncecxtre!ne,e:tri)p)'esi<teù.i~tort)t.Ltiondes
espiu;espët'i)yfnp)ia.ti<j[ucs<)e)'orci)it;'interne,et d)'N;H))j'esd)))i))t!)eo)t. J) entoure te ve.tibu!c
sur prosuue toute son étendue, et envetnpp~' en p;u'tie tes e:)n.m\ s~'nx-eireui~ii'es e) te 'HnU du
tima.eoti:etn<)i'<ns-ie()<i')S ces'fo'niers points. Autour ()e.se:tn;)ux.-en)i-eif'<u):<i)'e! if forme
une masse qui. sur les coupes )ra.nsvers~tes, :). ('aspect, d'un croiss.m) emhr.Lssa.nt ie c-.m.).) <i.m:;
su concuvite. )t n'existe donc fjue sur pm~'i intérieure et sur tes parois i:Uer:tJes du <'ii":Lt et
t'iitt. entièrement, det'ituta.univea.u de Sitpinoi supérieure. A un nmnn'nt. (tonne, ce tissu
muqucux se creuse <!e vacuoics. puis se resortte et ftispar.u't. )t).iss<mt it sa pt~ee un tnjuid~. )it
per'~wp/'e. contenu (titns t'espace perityniphiitifpLte-L'espaceperihnum!tti()ue.Lex:u;tentent.).i.
t'ormo de )a. masse du tissu mufjueux fjui existait av~nttui. Il n'est donc devetoppe (ju'en dessut)~
du cana.1 semi-circutairc, par sa paroi supérieure ce dernier esL aeco)e au labyrinthe osseux
<voy. 0/'ct'c iH/c~'Hc) (jueffjues restes du tissu eonnectif constituent tes brides <jui cloisonnent
t'espace pe!'i)ymphatique:
Au niveau du eanit) cocit)eai)'e. il apparait deux bandes de tir-su nnhjueux nui se placent sur
deux t'aces opposées de ce cana) et te suivent dans toute sa ton~ueur. se reunissant t'unc a
i'.mtre ttu niveitu fie son extrémité. Surles coupes du timaeon, ces bandes forment deux nodu)es
situes de part et d'autre du canal cochteaire qui a pris un aspect tegerement triaosutaire eUes
sere.-i()rbent,ct't)eurp)acese tor;ncnt)osra)npesvestibutait'eetty!npanique du limaçon.
Le tissu ntesodet'mique situe en dehors des espaces pcritympbatiques et des ranq'es du tima-
<;on se confond plus ou moins, avons-nous dit. avec tetissucmb!'yo)maire du roct)er:voiciptus
exacte)!)ent ([uet est son rote to!'sque te rocher devient cartilagineux, ce tissu me-;odermique
fui forme uoperictiondre, puis au sein de ce perictmndre. et tandis que iecitrtitaneduroctu'r
s ossifie, se développe (te t'es fibreux qui forme une envetoppe propre au labyrinthe. An début,
<;ctte formation osseuse est indépendante du rocher et peut tacitement être enucte''e chex tes
jeunes individus, où Ion peut extraire ainsi le tat~yrinttte osseux du rocher avec tequetittait
corps intifnementptus tard.
L'axe du limaçon (co)umcUe) est occupe par te nerf cocbteen. te gangtton spirat, et par une
masse de tissu eonncctit. Ce dernier se transforme pattiettement en os fibreux et fournit ainsi ta
cotumctte osseuse et ta lame spirale. La cotumette osseuse, la lame des contours, ta )ame spirate
sont donc dos os d origine fibreuse, c est-a-dirc nés dans te tissu conjonctif sans être précèdes par
du cartitase-

2° OreiMemoyenne. L'oreiHe moyenne se développe aux dépens de la première


fente branchiale. UmtAx'rst:mT~(:![ a bien soutenu le contraire, mais son opinion n'a
pas prévalu. L'oreitte moyenne nous fournit donc un exempte du transt'e~ d'un
organe d'un apparei) a un autre, cas du rcs~e assez fréquent. La fente branchiatc
destinée primitivement a la respiration est passée au service de Pappareit auditif.
Connoc on tu vcrt'u. p)us loin, toute' toitc )'ranehii).tc ('(nnpt'f~d uin* /joc/fc ~YtHc/M/t'. divrrti-
';ut'' cntodcrnmjuc de tuhc dincgtif <)ui s'uvann-c v<;rs t't'xtoH'ur et vit'nt ii ).). n.'n<oh'' d'm"'
pcmc ftisscHo frtudft'mitjue d'hithitudf peu pt'utondc'. répondant, .tu sinon hr.tnchnu. Le tond
~lc ttt
de la poclte
poc!)e bra)tc))'m)c s~uceulu a
uraucltiale s'M.ccc)~ celui tle
à ectui de h).
la (o~selfc eclo<termi~lue.[ntis
t'osscXc ('<;to()cr)ni~tM'. ):). memltruur
puis I,t mcn~ht'tmt- couunutu·
commun'-
f)ui l'csuttc du cet :tdo~sp)nent se pft'forc et. t'on t). ninsi un t'an.U <[ui tr:t\~rst' tatt'ratcn~-nt )c cnu
et t'iiit,eounnuniqucr!ep)utrynx~vect'exterieur.Au nivea.u de [a première fente brttnchia.ie.
i'entodermo no s'accote pas ett'oit.ement~l'ectodermc,maisecs f!eu~ feuUIc'3Son).scp.n'Ms)'un
f!cr\uthv.pa.r une )a!ne<)c tissu conhc<;Uf,cUt se
forme ainsi fnh'ei'0!}iUcn)()yenn.eet )'e\t('
rieur une ii)entb)':).ne<~ui.con~'t).h'cn)cnt.Lcène qui c)()t les fente:'h)'<tnchi!t.)es ne se perfore
jtumtis, c'est ):(. H!pM&)'<7?!~c/« <)f<
Le (.issu conrjectif pt~cë cnt.re )'c('t<)f)'fne f'tt'cntodcrjm'
forin~ bientôt nnt'jnMssguttttineusode tissu niu<jueuxqtu se dcvc)Qpp''hf'<M)C(U!pet,t'e[)f)uss<'
rL'pitUeiinjncntoderiniquedu tynip!tn ('entre tes pa, rois dn)!ihyrinth(',oeeu))(tni~insi)csptlCL'

t)('rc)oppemcn) de )'orci))c moyenne: A, B, deux stades suf't't'ssifsf.K'AcmaY/'yKe;.


ectoderme.3,2. tiSSLI IHIHJIICUX,8'. mésori 'l'IIIC. 3, mmclcdu mm'lenu. t. UHlf'teau, 5, rntoderme.- G. trornpe d'EllSl;It!h(,
-oc))er.–?,fcn6h'ov!)te.–i).ct)L'trerondo.tt')<itifttpnt)u!vtttj)ti))t)f)Uf'l.t'iC[t(c.]:sn<;t'u[ù.t3,ca))ai)9rcunietis.
1}. Jjma~~on, iG, cnnnl semi-oiroulnire. :16, membrane du tympan: 1i, rnmpes.du !ill\fu:on,
dimsicquc) se creusert).p)ust<trd):LM?.!se du tympan. Ra.ns ce tissu connecti('])rcnnentp!uce):t
eoj'de du tympan et. tes osselets de t'ouio qui se deve)oppentdti.ns son épaisseur. Aun moment
donne ce tissu muqueux se resorbe peu u. peu et dispa.rt).!t;)'entodermeph:Lryngienqu'i))OtL'm-
tc!t!).i'tetoi~ne de Fectodermo de )a mendtru.ne du (,ymp:tn se rapproche de ce dernier et ta-pissu ).t
ca.vite qui se for!ue entre le labyrinthe et te tympan !ni-nn''n)euLU fur et :'L)ncsure de hidisp.u'
tion du tissuntuqucuf.Da.ns ce mouvement, t'entoderme. pharyngien recouvre les ossetets de
t'ouic qui, dégages du tissu n)U()ueu\, sejiibtont'fibres a.u sein do fa cavité de fu. caisse, nnu's qui.
en re~Utc. sont revêtus pa.rt'epitheiiurnentoderntiquc.coninic l'intestin dans):), cavité &b<)onii-
n~te est revêtu pitr Je perif.ojne.

3° OreiHe externe. –L'orci!!o externe se fortne d'une manière t)'es simple.


L'épaississement des parties ~.voisinant, la fosscHe cctodermiquc dont, nous avons
parlé (sitton branchiat), transforme cette fossette en un cana) assez tong, te co?ï~M;'<
(XM'e.x/ei~û, puis icsbordsdc )'ouvcrtnre de ce canal, qui appartiennent respec-
tivement, t'anterieur au premier arc branchial le postérieur au second arc, four-
nissent par un développement propre fc pavHfon de !'orei'!fc. Une seno de .six
tubercules se développent sur le pourtour de i'oriucc externe, et chacun de ces
tubercules s'accroissant de p[us en plus, et se fusionnant plus ou moins avec ses
voisins forme une partie du paviHon définitif (tragus et antitrngus, h~fix, etc.).

§)V.–OrtGAKHOf.FACTtr
L'appareil olfactif se devetoppc, comme tous les organes des sens supérieurs,
aux dépens de t'ectodenne. H se montre au début sous )a fonne de deux epaissis-
semcnts de !'octodcrn)G de !a face antérieure de la tète, c/io:M~Mas<'<M.xdcHfs,
puis t'ectoderme ainst différencie s'enfonce, formant deux petites fossettes, tes
/*osse</es o/ac~'ues. Ces fossettes, profondes dans leur partie supérieure, sont
moins développées vers le bas, et se continuent, de ce cote par une gouttière (~7/oM
MSSf~) qui aboutit sur te bord- supérieur de t'orificc bucca). Les [ëvrcs de ce si)!or)
s'épaississent et forment les ~OM~eons MsssMa?e.r<e/'Mes et M~'Hes. Ces derniers,
~?'oc<?~SMS ~o&M/es de .H)s, apparaissent comme des expansions tatoates d'une
lame médiane qui descend du front sur !a cavité buccale primitive dont elle forme
sur ia tignc médiane !c i)ord supérieur, et qui a reçu Je nom de ~OM)'~eoM /)'OH/~i'
ou de p/'o~oH~CMte~ /OM~-Msa~; ils sont sépares )'un ()e l'autre par une cchan-
crure qui divise fc bord inférieur du bourgeon frontal. Au-dessous du bourretct
nasat externe dont, et te est, séparée par ic s~~K /ac?')/H!a~ se trouve ta branche
maxittaire du premier arc branchial destinée a. former plus Lard la portion de la
face répondant, au maxittaire supérieur. Le sitton tacrymat a))outit a )a cavité des
fosses nasates, dans taquctto il se déverse en quelque sorte; c'est, ta un rapport
important, expliquant, bien des maintenant, tes rapports qui existent chez t'aduttc.
Bientôt la branche maxittairc supérieure se devetoppe, passe, a ta manière d'un
pont, au-devant de ta gouttière nasale el. vicut s'accoter au bourgeon nasai interne.
)f en rcsuftc que la gouttière nasale est transformée et) un cana) (canal ?!<7x<:< et
que t'apparoit olfactif présente deux ouvertures, t'une antérieure située a la surface
<)c la tête et qui repond a t'oriuce primitif ()c la fossette olfactive, rautre posté-
rieure située derrière la branche maxittaire du premier arc hranchia) et qui
débouche dans ta cavité huccatc. Cette dernière ouverture peut être considérée
comme l'ouverture postérieure des fosses nasatcs, cite, est a ce moment située
immédiatement en arrioe du maxittaire supérieur, position qu'eHe occupe chez
certains animaux pendant toute teur vie. ))ans ce cas, [<i cavité des fosses nasales,
très réduite, n'est pas autre chose que cette du cann) oasat. ~tais, chez tes embryons
des animaux supérieurs, tes choses ne restent pas en cet état. Les deux canaux
nasaux se prolongent en dessus et se transforment en deux fentes et'oites et
attongees qui s'étendent d'avant en arrière. Ces deux fentes <cM~ ;M/«/:«cs de
))u)tSY'), séparées t'unc de t'autrc par la c/o<soM, formée par la substance du bour-
geon frontal intermédiaire aux deux fossettes primitives, s'ouvrent targement
dans la bouche, de telle sorte qu'il existe une seufe cavité uaso-buccafe, imp.'xt-e t't
unique dans sa partie inférieure qui comunmique aver );' dehors p:))' ta b~'uette,

Fi~8(i:).
Ut'c'.opp('n)cn)t)('):LtiK't'prt'Hn(~t~d~:(!,S!'t'~tu)Nt<)')''(A<'A~Mn/f-
t, œi). sitton tao'\nutt. :t. fossctt<' oit.n'f' ~f!'cn n:t-a)- pro)")t~O)'Ct!t front" n:)-aï.
't,)'t'ocps:-))s~)t))'u):mf.–7.hou!fU!tn:~<dc~)pt!t<8.hnn)e)tcmn\iUair<'su)"'tictn't'<!))pt't'f))~'r:nc~t''f~L–
'tn'an<'ttcn!:tn'H)mtair<'<fun~')nctn'c.h'.t-cc"n<iat'cw'-c<rt).–H-h~tx'hf*).ti~nf~t'Mth)t't'd~dt'un
)H'occsi-u;=~tobutnh'<1:t.)i~nt'<tpt.oUtttH'et!uï'OtH~ffm)(m\i!t.())osn(K'ricMr<m'<'t''jn"ft'u'ttutan~t)nnt''tM<'
c''t't~Ot'ifn'Ct'xt<'t')tC<t'snm'i)K'

paire dans sa parUc supérieure qui débouche a t'cxieric'ur par tes uri(ict's<'xtcrnc:'
de t'apparci) o)fact.it'. Deux tann's )t0rixontates, parb'nL du bord inh'rnf de t'arc
maxiHairc superiem' pour se diriger eu dedans vers ta ctuism), /Mt«esp«/f<<?~
interviennent alors cL ctoisonocnL !.i caviLe naso-))ucca)<* '')) deux eta~ '-))pcr-
puses, te supérieur repondant aux fosses nasatcs, t'iof'cricn)' a la hcm'hc prupre-
mcnf. dite. Les tanics patatincs ne s'et.c))()p))t: pas su)' tunLc )a )um::nenr de la cavi~
naso-bucca)e, mais s'arrêtent en arrière a une certaine distance de la. paroi posté-
rieure de cette dernière, fi résulte de )cur formation que l'orifice postérieur des
fosses nasaics, situé au début immédiatement en arrière du maxiHaire supérieur,
est reporte fortement en arrière.
Les lames pa)atines peuvent ne pas s.e souder sur la ligne médiane et l'on a la mau'ormation
connue sous le nou de /?MM;'e ~ft~t/t~e. La cloison patatino no sépare pas (!'unc manière absotuc
ta cavité des fosses nasales d'avec la cavito buccate. J[ existe chez !a ptupart des mammifères un
étroit couduitfaisant communiquer ces deux cavités, c'est le eana.) do STE~o*< représente chcx
)')iommopar)ccana) incisif qui. on )e sait, n'existe que sur le squetette et est combic pendant
tu vie par des parties mo])es.
La, partie ittfericure du champ nasal se différencie du bonne heure (ihs) en un petit organe ))!n'-
ticLdior, ehauci~ede t'ory/aMe f~e Jaco&MK. CpH.oebu.ucho ses6piira ensuite du chuntp na.s<i.), prend
ptMeah),pt).rtio iin).6rieurjct, inférieure de la ctoison et forme on(!n t'org~ne scnsoriet sus-indique
innerve p~r une hra.nchc du nerf o)fa,ctif.
L'cpit)tctiu~)o)f;K')if n'occupe, on )e stUt, (juc)a. portion supcricut'c des fosses n:tsa.)es, c'est.
cotte portion seuterncnt qu'il convient de rc~u'der comme t'org:mco)fii,ctif. L!). cavité dos fosses
nu,su.tes est une voie d'entrée de t'a.irperjnott.t.nt.'tee'()ernier de ga.g'ner t'a.ppu.rch respiratoire
S!ins pusser par ~a, bouche. CeUe cu.vite, tupissee d'un epithenum ectodcrmique, se contpfiquc de
deux ma.niercs t" pur t'app.u'ition des cornets, protongemcnts. de ).i pa.ro'L qui font siLntie en
dedans; S" pa.r tt).fu!'HRt.tiondes sinus, ca.vi(és creusées secondiurcmenta.u sein du sque!etto 'tes
parois, et qui s'ouvrent <f;u)s fftMvfte n.').s:tt'; dont ic rcvetc;!)Ct)t ;t)t:<ueu. s'etonf! sur <)cs et
)cs tapisse.
Apres que te bourgeon tnitx'dhure supérieur a, atteint ]e prolongement nasa) interne et que
l'orifice externe do t'appare'd o)t'.K;!if est ainsi forme, cet orifice est d'abord situé a fleur do tête.
de même que. te nez qui ne fait pus encore saiUie. tiientot cette saillie apparaît par ic deveiop-
pement des protongoments nasaux externes et de !a put'tion du bourgeon frontal située en
dessus des prolongements nasaux internes. Ces derniers ne prennent en ctiot aucune part u. la
constif.ution du ncx, et à cause de ecta. )hs a substitue au nom que nous iout' avons donne
jusqu'ici d'après KoLUKEn. )[* no~n de p/'o/o)?~emM/.< ouy/'ocM~M ~/o&)/7atre~. Les processus glo-
butairesse reunissent sU!'ia ligne !nediane, comme nous )e verrons pius loin (voy. ~r<ce),
formant ]a portion médiane (incisive! du bord supérieur de la boucite. La portion du bourgeon
frontat située au-dessus d'eux: forme )c dosdu'nex et sac)oison,tos prolongeme~its nasaux
externes forment les parois tateraies et tes ailes <tu nex. Le sinon iaeryma), qui s'étendait d'abord
entre ie bourre)etn,)sat externe et t'arc maxiXairc. s'('f!'aec après que ropithefium de sa part.ie
profonde a engendre )e canat iacrvma~ et disparai).
Tout reccmmejit, Jtoc))ST)n'i'En, puis KKH!E[, ont soutenu que )cs prolongements nasaux tels
qu'iis ont été décrits ci.dessus n'étaient pas des formations distinctes et individualisées, mais
de simples moduiations de la surface du visage, et quotossiUons qui les séparent sont artifi-
cicts et produits par la chute d'un epitbelium qui )cs comble a t'etat nortnat. Ainsi le siHon
nasaf n'existe pas sur fe vivant et on peut )e faire appat'af{''oon ba)aycH!ti'epiHfeiimt).

–)'Att't'U';S m'ITHHUAt.ES nH LA PEAt; ET LEUUS DKHJVHS


S

Apres avoir fourni le système nerveux, et les organes que nous avons déjà décrits
rcctodormc forme le revêtement epithetia) de la surface du corps., c'est-à-dire
f'epidcrmc. L'épidémie, uni a une lame mésodermique (fc derme), constitue Li
peau sur iaquefte naissent une sët'ic d'organes soit saiHants (poits~ ong')cs), soit
rentrants (glandes) que t'on peut considérer comme des annexes de !a peau.
Nous étudierons tout d'abord le dévetoppoment, de la peau, puis celui de ses
annexes.
1° Développement de la peau. L'epidermc est une simptc transformation
de i'ectoderme primitif. Ce dernier consistait d'abord (ng. 874) en une seule couche
de ccHutes hautes, mais bientôt ii présente deux couches superposées l'une, pro-
fonde, formée de ccttutes cubiques, répond a la couche génératrice et au corps
muqueux de MAH'K.H), l'autre superncieHe, formée de cetiutes plates, répond aux
couches cornées de t'épiderme (KoLUK.En). L'épiderme s'épaissit par multiplication
de ses strates; dans la couche superficieHe se rencontrent des ceUutcs dont le
noyau s'atrophie, et qui desquament, formant à la surface du corps un enduit
onctueux, le SH~M~ eM~?'?/OMM~ ou <HM? ca~cM. Une partie de ce vernis
tombe dans le iiquidc amniotique avec des poils du tanugo, et ces débris, avates
avec )'eau de l'amnios par le f~tus, se retrouvent dans )e meconium.
Le derme est constitue de prime abord par des celtutes embryonnaires du tissu
conjonctif. D'où viennent ces cellules? Sur les flancs et du côte ventral elles sont
fournies par )a couche )a plus superficietle de la tamc tibro-cutanee, qui a ce niveau
est immédiatement accotée a l'epidcrmc; du cote dorsal, au niveau des protover-
tebrcs, te derme est formé par des cellules venues de la couche externe des proto-
vertèbres (voy. p. J 061, -1062).
Le derme est sépare de t'epidermepa.runc couche mince anhiste, t<!e")~<'<t'ie ~fMa/e. qui. c!)ex
tes vertèbres intérieurs, surtout, acquiert une reette importance. Cette iame est au detm) part'ai-
ta f'evct, se montrerait ahsohunen) p)anc sur toute son étendue mais bientôt t-
tetnenL tisse, et )a face externe du derme embryonnaire, supposée depouiOee 'fetY'pideDnequi
surf.n-c s~
hérisse d'une série de proton~emmiLs conirp.uM, les pfLpin< Tou~;s les t'orm.t)h)ns p:tpi!)u.n't;s'p~'
l'on rcncontrt' d~ns )c dt'nnc ne sont. pas sni[f!H)tcs il Sil surt'u.r~. i) ~n ost qui sunt ~i)u''c~ p['<j-
fondHmont (tftn.s son épaisseur, ce sont tes pilpijtes ~<c.< poi)'

2° Annexes de la peau. Les annexes de la peau sont, chez t'hommc tes poits,
les ongtes,tes glandes SHdorip~res, '.es gtandcs sébacées et enfin les mamcttes. Les
dents rentrent aussi parmi ces organes, mais nous rattacherons tcur étude ainsi
que celle de te bouche (invagination ectodcrmique), .1 t'histoire du tube digestif.
a. 7'ot~s. A partir du troisième mois de la vie foetale, chez t'homme, on voit
naitrc de la face profonde de la couche de Maipighi des bourgeons epithetiaox
pleins~ cylindriques ou légèrement rcnftes a teur par)ie tet')nina)e, et qui s'en-
foncent dans t'epaisseur du derme. Ces bourgeons sont destines a fourniHcs poits:
tcur extrémité enfoncée dans le derme se met bientôt en contact .ivec un petit
nodutc du tissu mesodermiquc qui va constituer ta papiHcdu poi). Ce nodute est
forme de ccHufcs rondes, embryonnaires, il scmbfc déprimer )c fond du bourgeon
epidermiquccts'cn coH!'er comme (t'unc catotte; ftientot il présente a son inté-
rieur des vaisseaux sanguins, et la papi)tc est ainsi deiinitivement constituée. Le
germe epithëtia), bourgeon du corps mxqucux, subi) de son cute des cttange-
mcnts importants. A sa périphérie, les cettutes qui se continuent d'ailleurs ave''
celles du corps muqueux, prennent ta forme et in distribution (tes éléments de ce
dernier, et constituent la gaine externe du poit parmi tes cettutcs centrâtes, cettes
qui se trouvent immédiatement au-dessus de ta papitte se multiplient avec une
grande énergie et forment un faisceau d'éléments allonges, qui se groupent en une
tige cylindrique, la tige du poil. Cette dernière s'accroit incessamment par la pro-
tifëration des ccttutcs qui coinent ta papitte, et qui engendrent, en même temps
que la tige, tes gaines internes du poit. Les ccttutcs de l'axe du germe piteux,
situées au-dessus du poil naissant sur ta papitte, se chargent de graisse et dispa-
raissent, faisant ainsi une sorte de chemin pour l'éruption du poil (Uôi"rn).
Les poifs sont caducs, ils meut'cnt piu' atrophie de leur papiUc et U)"))x'nt. soi), .n'ra'-tt'js, suit
repousses au dehors pur un poi) de remplacement, qui. profitimL de )<'ur ~itine externe, suit )''
même chemin qu'eux.
Les premiers poils qui appariusscot chez le fœh)s (cinquième muis; sont extrêmement tins et
<tenca.ts (poits ioUets, /H;!M~o), ils sont très repa.udus à h), surface du corn: nmis ue tin-dent p<ts à.
tomber, suit, pendant, ie cours même de h), vie fœtate, soit u.pr)'-s ta. naissance.
Les poils (te remptacement naissent d'hahitude sur un ~cron- forme par une prolifération de ht
Saine c.xt.et'nc de )a racine de l'ancien poU et qui se développe comme l'a t'ait te premier Kerme
piteux. On comprend facdement ators comment il se tait. que le poit de remplacementemprunte
ta gaiue de celui qui l'a précède. Ce mode de dev'toppomcttt des poils de nonveite fot'mation
présente de grandes anatogics avec ta productiou des dents de )a secon'te dentition.
GoTTË et Ko.nKEH ont aussi prétendu que, même après la naissance, des poits peuvent se t'or-
mer directement pti.r des germes venus du corps muqueux de MaJpigni, comme tors de la pre-
mière iippa.rition du syste~ic piteux; i) est incontestubfe qu'it en est bien ainsi da,ns in pea,u <)ui
couvre J~ramuredesccrfsctquise rcnouvoiie avec cette dernière (KôLUKUK).
b. ~65. Les ongtes commencent a se former vers u; troisième mois de la
viointra-utériuc, un peu plus tût dans les extrémités antérieures (mains) que dans
les extrémités postérieures. Leur apparition est précédée par !a formation <~M ~.7
de~'oM~e, c'est-à-dire de l'aire sur ta.que)te va se développer !a famé unguéate.
Cette aire est limitée par des bourrc)ets, antérieur latéraux et postérieur, formes
par des repMs de la peau te repli postérieur est te pfus marque, c'est a son niveau
que se formera la racine de i'ongic. L'epiderme du fattus~.dans l'étendue du Ut de
i'ongte, subit des modifications très importantes~ son corps muqueux s'épaissit
beaucoup, ses couches cornées sont aussi très épaisses et forment une membrane
particutièrc qui recouvre entièrement )c )it de i'ongie jusqu'au cinquième mois,ou
ctte disparaît, c'est i'epoM~cAtMH! de (JxxA. Leper<OMy.r est uu reste de i'epony-
chium. Entre le corps muquGuxett'cponycbium,au quatrietnemois, apparaMunc
mince famé cornée que l'on peutconsidécer comme te premierrudiment de t'ongtc
cette !a.mc est très mince, soupje, a, peine plus résista.ntc que les couciics cornées
cXes-memes, elle est formée de ccHutes du corps muqueux imprégnées de kératine,
fournie GiJc-mcme par de i'éiéidinc située daos les cellules superiicie)!es du corps
muqueux (Cuu'r)s). Cette tamesera. t'empiacée par une série d'autres qui évotue-
ront successivement, de )<), même manière qu'eHe, disparaissant avec l'éponychium.
L'ongfe déOnitMest formé par une couche répondant au stratum iucidum de )'épi-
dcrme(Cunï[s), sa. substance cornée provient non pasdct'éiéidinc,maishic)]
d'une matière particu)icre dite oMyc/to~e~c ()L~vn.;)t).
En somme, tedévcioppement de i'ongio se réduit aune différenciation histo-
togique se produisant au niveau d'une aire specia!e h'mitée par des bourrelets et,
connus sous feoom délit de i'ongie.
c.6'76!H<:<essM~o?'<p<'()'es.–Lesglandes sudoripares apparaissent au cinquième
mois sous la forme de bourgeons épituetiaux de ta couche profonde de t'epidormc.
Ces hourgeons, cylindriques, pieins, s'enfoncent dans le derme assez profondé-
ment. Arrivée dans ta partie inférieure du derme, leur extrémité se recourbe en
crosse, puis i'accroisscmcnt continuant avec énergie, cHe se rcpHe sur eHe-mcmc
un grand nombre de fois, formant )c pe)oton connu sous )e nom de g)oméru)e ()c
ta gia!ido sudoripare. La iumière de ces glandes se creuse assez tard, au septième
mois. >

d. C~u~es seùccëes. Les grandes sébacées sont, en régie générale, des annexes
des poi)s. HUes naissent comme des bourgeons tatérauxsur !cs germes piteux alors
que ces derniers ont déjà atteint un développement assez avancé, c'est-à-dire pré-
sentent une papiUo bien formée. ËHcs apparaissent sous la forme de renflements
latéraux de l'épitheiium de la gaine externe des poils. Ces rennements sont d'abord
pteins et formés par des ceUnies toutes scmbiabtes entre, elles, puis les ceHuics
centrâtes se chargent de graisse et fournissent ta matière sébacée qui imprègne )e
poil.
Des g)M.n(fessehttceespeLn'(;ntn<tftredirect~;n)ej)tde)'e(;t()dern)e,c'cst.-u..dij'es~nsêtre annexées
.'). des germes pi~'ux. C'est itittsi <;ue les gia.itdcs .seba.cees de )iL nm~ueuse des tevres, du prépuce
etdugtau(hLppar~issentc<)uuuedeshuur~e<)ns))tcinsdeJ'epithe)innicut.ine,fjuisera.n)ifientun
cei'tim~n(M!)bredef()is.etprefn)''nN'<t.spect(i'u])Cpet)teg)t).n(iceng!'uppe.Ces~(a.ndcst'our-
iussent. une trij.nsiUon toute na,turcUe vers tes g~ndes n~utma.u'cs.

c. ~<<;Mj<"A' M~?M~M.{' D'après un travai) récent de 0. SotL'LTX! les


mameHes no se développent pas isolement sur ]es points de la peau ou on les trouve
plus tard, mais elles naissent, sur une ébauche ëpithc)ia)e commune, qui'a )a forme
d'une HgnesaiHantc étendue sur les parois )at<h'a]es du corps, de la racine du
membre an tericur(aisse)te) jusqu'à cène du membre postérieur (p)i do t'ainc).
<~ctte ligne, formée par un epaississementdu corps de Ma)pig)u,areçudeScuuLi'XH
te nom de ~He M!aM!<c (~!7c/M'/f). EHc presoitc bientôt des renflements
ovataires qui ta rendent moniiiforme, puis, tes ponts epithc)iaux formes par )a
)ignc mammah'e et qui unissaient ces différents rendements disparaissant, ces der-
niers deviennent indépendants tes uns des autres et constituent les poz'H/s MMM!-
MtM/'f.y. Au niveau de chacun d'eux, t'upiderme forme une dépression a )a constitu-
tion de iaquctie prennent part non seulement ses couches profondes, comme ce)a
avait lieu dans tes glandes que nous avons étudiées jusqu'ici, mais encore ses
couches superficielles cornées. Cette dépression a reçu le nom de cAaHtjo <y~(H</M-
<'aM'e(HL'ss). De ta face profonde de )'ëpiderme du champ g)andu)aire naissent ça
et ta des bourgeons pleins qui se ramifient et sedeveioppent largement, formant
une série (te lobes g)andu)aircs (g)andcs mammaires), qui débouchent isotement
les uns a côte des autres dans t'etendue du~champ g)andu)aire. C))ex j'homme, )e
champ giauduiaire, d'abord JëgO'cment déprime, comme on r.t vu, forme après ta
naissance une saitHeassex marquée qui constitue ic niame)oo et son areofe; chez
les animaux pourvus d'un pis, il se creuse au contraire davantage et forme ta
cavité du pis(KL.\AT.sct)).

AHT)(:L~ tVv
()){(.ESDÉ){t\'HS))H )/HM'<'i)M){MK
Danst'emt~ryon très jeune, f'entodermc forme un tubec)os àsesextremitesante-
ricure et postérieure, et a ta face vcntra)c duquc) se trouvent les vesicutesombiticatc
ctaDantoïde fvoy. art. H, ug. 84~). Bientôt, )e tube digestif se met en communica-
tion avec rcxtericur de fa manière suivante a ia face inférieure de ta tête se forme
une fossette ectodermiquc dirigée d'avant en arrière, et dont le fond ne tarde pas
a s'accoter au cut-dc-sac pharyngien, c'est )'!HU~tHa<o~&MCca<e ou !e s/oMto~CMHi
(~x bouche, $'j~ j'enfonce).
Le fond du stomodœumacco)e;trcntodcrmepliaryngiolforme d'abord unec)oison
membraneuse, la Mte;K~'s):e pAa?'H</teHMe, mais cette membrane se résorbe bien-
t0tetdèstorst'iutestincom)uunique)i))rcmcntavecrexterieurpartabouc))e.
Au niveau <!c)'extremite postérieure de )'cnd)ryon une conununications'etat~it
aussi avec Je <iehors par un procède que ]'on a souvent compare schematiquemem
a celui qui (tëterminc la formation de (abouche, eu disant que, de même que )'cc-
todcrme fournit [c stomodœum en avant, il donne en arrière te ~'oc<of/o'MM<
(~p<~xTo~ anus), mais en reaiite l'ouverture postérieure se forme d'une manière
un peu spëciate, comme nous le verrons plus loin. Hien que te stomodu'um et te
proctodœum soient d'origine cctodcrmique, nous rattacherons, )cur étude a celle
du feui))et interne, car tcurs retations avec ce dernier sont trop intimes pour qu'H
soit possib)e de les en séparer.
Le tube digestif, maintenant ouvert a ses deux extrémités, subit une série de
transformations. Sa région antérieure ou pharyngienne devient le siège de )a
production d'une série de poches, poc/tM ~'d;McAta<es, en rotation avec !cs arcs
branchiaux dont f'importancc est si grande dans )a formation de la face et du cou.
Hn arrière do (a région pharyngienne, ta portion digestiveducanatintestinat
suivit des changements importants dans son calibre et. dans sa, longueur, suivant )cs
di'ffm'cnts. points. Enfin une série d'organes annexes apparaissent comme des a.p-
pendices du tube entodermique, ce sont les pou-
mons, le foie., le pancréas. On peut aussi décrire
parmi tes organes dérivés de t'cntoderme la corde
dorsale qui joue un rote important avant la cons-
titution du squelette définitif.
Renvoyant pour t'élude de t'entoderme dans les
premiers stades aFarticte ft (p. 997,1003 et suiv.),
nous étudierons successivement ici 1° la bouche
et le stomodceum 2" t'anus et le proctodceum
3° les arcs branchiaux en générât 4" les arcs bran-
chiaux chez t'homme et leurs dérivés a, face
b, cou c, organes annexes de Ja. cavité bnccate
d, organes annexes des poches branchiales S" la
portion digestive proprement dite du tube cnto-
dermique 6" les organes annexes de ce dernier,
le poumon, le foie et le pancréas; 7" la corde
dorsale.

§ [. L A )! 0 U C H E ET [, E S T 0 M 0 D OHA)U

Le stomodceum est une fossette tégèrementt


aplatie de haut en bas, située entre ce qui sera
plus tard la base du crâne et le plancher du pre-
F~.866. mier arc branchial. On lui donne quelquefois le
Vue d'ensemble dos tbt'ma.tions
cnk)do<'miques (~c/tëtM<!<ytie). nom de bouche primitive, celui de stomodoeum
poches bmnchiatcs.– convient mieux 1" parce qu'il évite toute confu-
t. pharynx.–2,
:cb:tuc!)cin)pau'cd~):'Lg!mfIeU~ro'K!c.–
sion avec te btastopore ou bouche primitive qui
4. poumons.–S, estomac–6,'6,t)bur-
~cons)t6patiqucs.–7.7,bourgeonspan- n'a rien a faire avec l'invagination buccale;
cr<!aUqucs.–8,intestin g!'6)c. v<si-
cnico!))bi)ica)c.–tu~0,grosin~stin.– 2° parce que le stomodceum ne répond pas inté-
t).))(intoMc.
gralement à ce qui sera plus tard la bouche défi-
nitive, et qu'il importe do ne pas identifier absolument ces deux parties l'une avec
Fautt'e.
Limité en haut et en bas comme il a été dit ci-dessus, le stomodœum est borne
en arrière par la membrane pharyngienne formée par l'accolement intime de
!epi(,hë)iumcct:Qdcrmiquede l'invagination buccale avec l'epithéliumentodcr-
nùquc du pharynx~ entre tesquets n'existe aucun élément mësodermique.
Sur les coupes verticales passant par te plan médian, on voit, la fnembran.e pharyngienne
s'insérer sur ta base du crâne. En avant de cotte insertion se trouve, sur ta, voûte du stotnodfjeuin
M~e fosscLte cctodermiquc dirigée do ))M on hilut, !a, poc/te /typo;)A?/.M:t'e ou </e /<a</tA'e, qui forntc
u!t.<;rieuromenUc lobe anturieur de t'hypophysc. En a.i't'iH!'o do fu.membra.ne pharyngienne oxistp
une autre t'ossc~e. pa.rn.)!c)o a. )a. poche de HilUlke, mais dcna.t.urc oiLodcrnnque, c'est, )a.poc/te~e
See.%e< (voy. 842, 7 et T).
La. mcmhra.ne pharyngienne se perce ))icn~'<<. en son centre d'un trou ([ui iu.it comntunique)' la
bouche avec te pharynx, mais cct,te comniuni(.'tt.).ionest encore étroite, et te rostf; de ta. tnejnhra-nc
pharyngienne forme entre ces dcu\' cavités une sot'tc de diaphragme, le M!/e p/tM~M'M. Ennn
ce de'rnior se résorbe a son tour, ct!a, bouche et ic pharynx se continuent sans into'ruption l'un
dans ]'autre.
Le stomodccun) formera a la t'ois tes i'ossos nasates ()cs t'ossettes ott'activos s'ouvrent en ctl'et
targement (!ans te stomodceun) et se confondent en p<M'!ic. avec lui) et ta cavité buccatc de
t'adutto voyons oucttH part on pent ]ui attrihucr dans ta constitution do la bouche dennitivo. Il
y a. à ce sujet doux opinions. Pour KôLUKEH, ta. membrane pharyngienne s'insère au niveau de
ce qui fournirn plus tard les piliers postérieurs du voile du palais, par conseftuont h'. stomo-
dœum, comme ta bouche définitive, est. timite en ~rt'ÎL're p:).r les pitif'rs du voitc du p.tis, et, (.t
boucitc c!. le st.omodcoun) ont. il peu pn''s la )ne!ne étendue. Pour His. le st(tniodn;Utn est. be.LU-
coup moins v~ste, ta. jnembt'u.no pharyngienne, on eH'ct, loin do s'insérer :ui jnveu.u des pdict's,
s'attache bien pius on uvant, au ptimcbc)' de t'ii.t'c )naxi)!!ti)'e intérieur, de sorte que )~. bouche
définitive est, formée non seulement, par te stomodreum. jn~is par une partie dn pharynx ento'ter-
mique située <)cf'f'i<)'e cotui-ci.

tf.–L'AXf'S RT f.R )')iOC'fO).)<L'M

L'ouverture postérieure du tube digestif ne se forme pas au moyen d'une inva-


gination ectodermique aHant au-devant du cut-de-sac intestinat, mais Lien aux
dépens de ]a. M:eM~He <MM/e (voy. p. tOOt ctt004). Cette membrane forme la
paroi antérieure du ctoaque interne, )cquct est une sorte de narrefour commun
ou aboutissent, d'une part le tube digestif, d'autre part te pédicule de la vésicule
aHantoïde et les conduits génitaux. Dcminccqu'eUcétnitaudébut, la membrane
anaie est devenue très épaisse et forme comme un bouchon qui ferme en avant le
ctoaque interne, c'est te &oMcAoK c~oaca~ de To'-HXRUx (fis;. 86'7, t). Le ctoaque
interne se divise a. un moment donne en deux.
canaux situes l'un devant l'autre; )e canal posté-
rieur continue le trajet du tube digestif dont il
constitue la partie terminale, Fantericur (canal
M?'o-~eH~a~) fait suite au pédicule de la vési-
cule allantoïde. A ce dernier se rattachent les
conduits génitaux dont on parlera plus loin. Ces
deux canaux intestinal et uro-gënita) conduisent
sur la face interne du bouchon cloaeal qui les
ferme en avant. Pour bien comprendre le cloi-
sonncment du cloaque le lecteur est prié do se
reporter .aux. figures 84f et 878 et à la page ')068 Fig.867.
du texte. Cou[)csagitta)c')'U))t')nbf\"))')c
Par le fait du ctuisonnement du cloaque, le moutt')idcT*"°,S(d':lpt'csTot)!-
bouchon cloacal est divisé en deux parties '1° une '<t;).
partie uro-genitatc '2" une partie anatc. t. bichon c)oaM).–2.doa~ucmtcrnf-
3. aHantnhfo. 4, intestin. :i. couche
Bientôt, les deux parties uro-gen'ttatc et anatc 'i.odctHTtiq'jcdft'ititpsti)).–tj.c~mtc)"
)ift)nca!c.T,cOt<tpdotM)<?.
du bouchon cloacal disparaissent, et on voit a
leur ptace les orifices correspondants, lesquels se forment tous deux de la même
façonetenparticutterde la manière suivante: le bouchon cloacal est constitue
par des cellules étroitement serrées les unes contre les autres, et qui, formées
aux dépens de la membrane anale, viennent a la fois de t'ectoderme et de t'ento-
derme bientôt quelques tacunes apparaissent (fans f'épaisscur du bouchon
cloacal, comme si les cellules qui constituent ce dernier s'écartaient tes unes des
autres ces lacunes grandissent, s'unissent a d'autres scmbtabtes, et finalement
forment au sein du bouchon cloacal une tumicre qui fait communiquer la cavité
de t'intestin avec ('extérieur; )'onf!cc anat ou l'orifice nro-gënita! est constitue.
L'ifico anal est situé .m fond d'une petite (tctu'ossion !i<nitcc par des bourrelets sur lesquels
RETTEHEx a, appelé t'a.t.tontion. Ces bourrelets sont consut.u~s par un ëpinssisson'ent mMode'
nlique revct.u de )'cct.odermc. RETTERE)' en disunguc doux principaux un postérieur, )c )v/j/t
~!H<pos<e<eMt-, qui entoure I.). moitié postérieure de t'orifice un a.ntcricur, le repli a;!a< <!)!<<
/eK< fourni pu.r ta, )ii'no qui sépare t'orificc uro-genit. de t'Mus, et :). !:).qut'))c cet auteur donne
te nom de repli ;r</io-.f/'ëH«'d' La. duprcssion co~'prisc entre ces b~urroicts ropru~entc t'invagina.-
tioncctodormi(taecorrospnnd:t.nt,jus()u'nuncertt).[npoint, u.)'in\'agin!tt,ionbucc:tto,ot,que t'on
a a.ppetco p;'oc<oa'a'7?:. Chox les tn.KOjnitY'rcs )e proctodœuni est. très court.

~Ht.–At!<:S)ft!H\'(:)ftAL'Xf;X(.H!)<;)!AL
Les arcs branchiaux sont produits par des différenciations des parois du cou.
Le cou est d'abord extrêmement court, nëfnimoinspour mieux faire cotnpt'cndf'
la. formation des arcs branchiaux nous k[i avons donne dans tes schémas (f)~ 8C8)
une grande iongucur. Comme !e montrent ces schémas, qui sont, faits d'après des
coupes frontates, le cou comprend une cavité (cavité du pharynx) et une paroi.
Sur les faces antérieure et latérales, cette paroi, très mince, peut ~tre considérée
au dëbut comme formée par t'accotcment de t'entodermc ptiaryngien a i'eetodcrme
dn corps, ces deux feuiHctsn'ëtant sépares ]'))n de Fantre (pic par une quantitc
insignifiante de mesoderme. A ce moment la paroi du cou est iisso et unie, aussi
bien en dehors sur sa. face cctodcrmique qu'en dedans sur sa face entodermique
bientôt, sur les côtes du cou, te mcsodcrme s'épaissit fortement en certains points,
soulevant en dehors l'cctoderme, refoulant en dedans t'entoderme~ tandis que ces
deux feuillets restent encore accotes t'on à t'autre en dessus et en dessous du point
ou t'epaississcment mesodcrmiquc s'estproduit. Ces (!paississemcnts prcnnentnais-
sance sur les côtes du cou suivant des lignes transversates régulièrementespacées
e.t disposées d'avant en arric're, de t'extrémite ccphatiquc vers t'cxtremité caudale.
tts forment sur les côtes du cou une série de bourrcicts saiitants sépares tes uns
des autres par des sittons, ce sont tes arcs branchiaux ou viscéraux (fig. 869~. Sur

Fi~.SC8.
Arcabrturchiimx: A, paroi pri)f)iti\oducou, mince diiss(;up!),issisacn!0nts nu's'i.:r-
~]if)u('8()iO)s)ttj){tr<)i,f<)rn)aLH)n dos arcs:C.arcg branchiaux; pC)'it)dt;f)'ctiU:U.ru~ressiuu
des Mes, formation de !f),pM'oi définitive (tu cou (~c/M'M~Me).
ft,cctod('r'))c.–&,n!<soderni<c.cn[o()ct'nK'.
t.cct'vcau.j'htu'ynx.Co~cfjt'imciu~fc.–4,o,(i.<fcm<ciUf.t)'0)Si\me('L<jun(''n'')nca)'cs!)t'iu)<')j).n'x.-
7.ii)UtS))r~'c('t'aient.–H,opct'cu)c.tnc)))ht'anoctôtm'atcttcla fente t))'<ïnc!tia'n.–)0,atHo~tjf'a!tc!n~t.–
t),j'oct[ctfra))chm!e.

~es coupes front.nles (f)g. 868), tes nrcs se mont.rcnL comme des cerctes ptciits cnh'i'
lësqucts on distingue de petites tamosf'ormGespat'unotnemfjrnnerestdf.ftnt'tc
)'f)cco)erne))tdG)'cnt.odcr)ncet.f!c)'ectodermc,ctq).tct'onappeUe)a'?HeM~?'o<'
cM<M?'a~o parce qu'cHe ferme le siffon situe ('ntrc ((eux arcs consccuf.ifs. ])c part et
d'autre (te tamembrane ctoturate se trouvent, deux fossettes: en dehors une.
fosscitc cctodermiquc peu profonde, qui repond ausiUon branct'ia), en dedans u)).
.fossette entodermiquc beaucoup ptusdéveioppcc, et a )aquet!c on donne )c non).
de~ùcAe~)'N~cA!'<'ï~
La membrane c)ôtura)c se résorbe d'))abitude, et le sition branctiiat, qu'ciic'
fermait cs~rcmpLicëpnrtuic/'eM/e~Y~.cAt~cqnicondnit. de f'cxt.(''ricur (.fans tn
envi Le du pharynx.
Un M'chra.nctnat est. en sononc.constituep.tr une ntitsse de tnes')d<'rfnec))t')))t'ecj)!)r un
epit.)ietiun).ectoderfnique()u cote externe, cntodC!'miquc du <'ôb;if))(ir)~. C~ niussc-!n)t''S('-
durmiquos que roni'()h'~uvef).),nsch.).e.u'c peuvent rti'('f'onsi(h~'ccs ('onunett~s serments
<UstincbdufouiU(!tm()y<!n.j~usot)ft~)i;]Sc<)mp,)r<t)~es:t;)\'j))'f)),o\'e)'h''b)'<'s.On:L(hn~ic:Lfcs
so~mHnt.stonou) detra;)cA!'0)He)'f.f ~px-~tv. )n'M.nchic; )J-
ptu').ir) (voy. )i~. S:i~. )h. Chacun
d'(:u~ engendre (h!S!nusc)esspL'cia~)nsnn)S(')rst~n('hi<)))\.qui. (~)n<i'i).ir~)nc)~:tux tU)f.rp.
muscics stries, ne dérivent pas (it'sj)rutf)V)')'H'hrc~. ~) nu'ih'n)))tU' ('unSHqUHnt, ~nc p):L<'<'
sp~t;iiLted:ins)~!nuscu!~h)~'(ht('orps.))~p)us.('ha<j))!Lrrvis<['a)p~ss~d~unK(jut'h't~pr<)prt'
fut'niep~runp ceintura c~rtiti).sin''t'se ou os-!CUsO<nnn)scH')rph)sit'nf'))if~'<)p),).<s)<'))tt;t ;'t
!jf)ut,ctun~)'osv:ussi.).))s;Lnsui))(~<'crff'r/M('L
Onvoit.par)<'LquM)\!nst'nib)<'()('s~r('-i vis(;t''i'cL)]~fot'n~'U]ls\st(''H!H.mbnn)njnqui pu~s~'dr
ses n)usc)c~ propres,s~nsq)tt;!ct.fc('(. ses VHiss(*M~v.On (!<)f!n<'s<~n'<'nti't<'<*svst)''t)h')i';)<)))) dt.'
système (h'~ arcs visccr.tttx.ou.brirvctncn). de s\'s).i''nh'vis<a) ou bra!i<H.t!.
Chez les annna.ux qui respirent p.Lr()cs))r.)n<;))h;s. des ).).n!))estrt''stines et trrsv.tSt'nt.Lrisces
n.iissentsurttLSUrf'u.co des poches )tt';tnchi:t)e. et servent :ii'J~en).L!nsedns.Ln.i:()ui tenr est
n'y ~j.tniiLis de br.uiehies.ite.tnmuins
apporte par )'i.Lrn!i.ûrti(pteC()rrosponda.nt.C)te/.)'hO!nniei)
te syste~neviseera). dont tes (ti~erentos parties sont profondément !))odi(iees et ont eh~n~e fie
toncHon,tout'nit<').)'orf!;mi;it))eunnojnhre important de pièces.

!V.–A~USi!RAK(:A!;X<;U);i'L'))OMMHKTLH);ns))HUnns

Chext'hommc, comme c))pxJcs))MmmiR;)-cs, i)yaquatt'f arfs !))-.i))(-i)innx. t.t'


premie)', )c piusnot.erieu~nrcf'n t~ nom d'arc ))inxi!):)ircuud'n)'fnr!!)).)tcs~
bifurque en avant et présente deux
branches, entre tcsqueHcs est. située
t'ouvertuie ijuccaic (voy. fig. 865).
La. branche supérieure, courte, for-
me la partie externe du bord supé-
rieur de la bouche, (tout. la partie
moyenne est, formée par )c bourgcot)
frontai, c'est la /'?'aHC//e M!a~t</at?'e
SMpe~'eM~'e du premier arc. i.a
branche inférieure forme te bord
inférieur de ia bouche, on lui donne
)c nom de &aMc/<eM:aj,'t//Mt;'et;t/t'-
?'cM?'eou maHc~M~<e du premier
arc. La fente qui sëparj )'arcmaxi)-
)aire du suivattt est la première
fente branchiale. Le second arc est
désigne sous te nom d'<c A)/o<-
dteH te troisième et te quatrième Fi~.SC9.
n'ont pas de noms particuliers et Pm'tK'an~r)CU['Ct!*unc!)tbr\tm(t~p~ntcft)~r
sont désignes par icur numéro d'or- (k'h't)f~jt)Ut'~(d'apt't'BKt'tj.!KHt')-
dre. La seconde fente branehiatcest 1. l'gion du crl'rl'au nnlérieur. 2., l'é-~ion du ccrvcau inl(>l'-
située entre le deuxième et ic troi- w·uu 5. ri·gion ral'l'it~l'e.cl'I'c..tU.
tl«~ ti, œiL
t'\tcnt<'choro')'dic)mc.–7.sn-u)('audHm'S,S'.s')'t-c-
sième arc et ainsi de suite. On dis- !ui~t-e.ttct)\K'tncptt)'t)is~n)ct~)Ut'sbt'an<')uatf"n-t'tnict'
cute encore pour savoir si les fentes .u'ctti'tmetuat-–t0.protovc)')t~t'[[.\ch)cjusr'tt:ut'f.–
t~,<TU)'t~ttnu'Jdc[~t~roi:ut['t'tCtn't't'cc'tmr;u)ttec't'ut'.
branchiates existent bien recHc-
ment chez l'homme.. ou bien s'il n'y a que des sittons branchiaux, ta membrane
ctôturatc ne se résorbant pas. Il est probabte que tes deux premières fentes, au
moins, existent.
"'d .F'" .4_
Le premier arc du côté droit se réunit sur !a ligne médiane ventrale à celui du
côté gauche: il en est de même, d'après KoLLfKHf!, pour )c~ second arc, mais les
suivants ne s'étendent jamais aussi loin en avant, et ils laissent entre eux, sur ta
ligne médiane, un espace triangulaire a sommet supérieur, es~MC6 M~.s'o&p'aMe/~a/
()hs) dans lequel la paroi est restée tisse et a conserve sa structure primitive.
1° Formation de la face. La face résulte du développement du bourgeon
fronto-nasat et du premier arc viscéra). On a vu (développement de l'appareil
olfactif, art. )[[, p. '1040) que le bourgeon fronto-nasa) possède deux prolonge-
ments, )cs procesSMS ~o&M~wes (Hrs), qui, sépares tout d'abord, viennent se
réunir sur ta ligne médiane, pour former ta portion moyenne du bord supérieur
de l'ouverture buccale. Les portions externes de ce dernier sont constituées, à droite
et a. gauche, par les branches maxillaires supérieures, qui, passant au-devant du
sinon nasa), viennent se souder aux processus globulaires. Le bord inférieur de la
bouche est constitue en entier par les branches maxillaires inférieures, droite et
gauche, du premier arc, qui sont réunies l'une l'autre sur la tigne médiane. Ceci
montre que, dans ta face, Je système viscéral fournit les parties qui correspondent
sur te crâne osseux au maxii)ai)'e supérieur et a la mandibule, tandis que la région
répondant a l'os intcrmaxinairo ou incisif est fournie par le prolongement fronto-
nasat.
Lorsque ta branche maxit!aire supérieure est arrivée au contact des processus
globulaires., elle peut ne pas se souder avec eux, et la lèvre supérieurereste fendue
(6ec-de-~tët))'e /a<ë)'6~), ou bien il peut arriver aussi que les deux processus globu-
laires ne se soudent pas.sur la tigne médiane, et on a un &ec-c~e-~CM'6 wë~MM. Le
bec-dc-tièvre est ditst'M~e lorsque ta malformation ne porte que sur tes tèvres,
co~Më si elle s'étend aux. os de ta face.
2° Formation du cou.– Le cou se forme aux dépens des deuxième, troisième
et quatrième arcs viscéraux, de ta manière suivante. Le développement et tes
dimensions de ces arcs sont de plus en plus réduits en allant d'avant en arrière, de
telle sorte que t'arc hyoïdien déborde beaucoup tes deux arcs suivants, qui
paraissent, a cause de cela, enfoncés dans une dépression située entre t'arc hyoi'-
dien d'une part, ta paroi du tronc d'autre part, et à taqueffeon donne le nom de
S!K!~ ~'ëce~tc<~ (Hts). De t'arc hyoi'dicn part bientôt un petit prolongement, le
~?'oc~SMS op~'CM/Ctf (ng. 868, D), qui, passant au-devant du sinus précervica),
unit par se souder a !a paroi du corps, fermant ainsi le sinus et te transformant en
une ça vite c)oso de toutes parts.
Le processus oporcufau'e, comme t'opcrcu~c deii poissons osseux, recouvre h's demiucs iu'M
bt'N.nchiMx qui ne sont des tors ptus visibtos exteriouroutent. La, forme extérieure du cou est
ncheveo. Des purUes importM.ntes, musctes, pièces squcfet.f.iques uppamissent dftrib' rcpa.issouf du
cou, nous tcsëtudio'ons p)us]oin.
TMt que )n soudum de t'opercute à )u, pu~t'oi du corps n'est, pas achevée, on peut pénétrer d.ms
fe sitius pt'ecorvicaf
le sinus préCOI'ieal pur 1111 trou
par un tI'ou p)us
plus[)u moins hu'ge.
ou moills Ce trou
]¡u'g(!. Ce lroupol'sisle
persiste do.n~ ccr~ins ca,s,
diLns cürlaÍl\s iLIII'('S )n
CiLS, ftpres IiI
))!iisStince, et. on n h). tnu.U'ornm.tio)) cormue sous )c non) de /:s<M~e cot!f/e')t:7a/e. Les ).u<neut's
iippetoes i;ystes hriinchi~ux sontaussi en rciu.t.ion ..tveck's fentes t)ra.nc)tia,)cs.

3" Organes annexes de la cavité buccale. Nous décrirons sous ce titre


d'annexés, ta tangue~ les gtandos salivaires, tes amygdatcs et les dents.
a. /.s~M< La tangue se forme au moyen de deux ébauches qui naissent sur
le plancher de la bouche. La première, antérieure, a reçu de Jhs le nom de <M~e?'-
cule t?np<w. Le tubcrcute impair se forme aux dépens du premier arc viscéral et
engendre toute ta partie de la langue située en avant du V lingual. La seconde,
é6<:MC/te~)OS<MM!'e, est constituée par deux bourrctcts qui apparaissent, au niveau
des deuxième et troisième arcs branchiaux, elle forme la racine de la tangue. Ces
deux ébauches se réunissent, l'une a l'autre suivant le V tinguat. A la pointe du V
se trouve une dépression profonde, te /'o?'6!/M<?H c;BCMM, qui est en rapport avec le
développement de la glande thyroïde (H[s).
b. G~M~es saMuan?'es. Les glandes salivaires se forment au moyen de bour-
geons épithëtiaux pleins qui, partis de t'cpithetium huccat, s'enfoncent dans le
tissu mesodormiquc sous-jaccnt, se ramittent un grand nombre de fois et se
creusent intérieurement d'une lumière. La sous-maxittaircapparaitchez l'homme
vers la sixième semaine, la parotide vers la huitième et la subtiuguate un peu plus
tard. Les gtandutes de ta muqueuse des tèvres, de ta tangue et du palais n'appa-
raissent que plus tard, vers )c quatrième mois.
c. ~HM/~c~. Les amygdales se développent au niveau de la deuxième fente
branchiale. A ce niveau apparat! une petite dépression de la paroi taterate du
pharynx, ta /'osseMe aMU/~a~t'eMMe, tapissée par t'epithetium pharyngien pavi-
menteux. Cette fossette émet dans te mesodcrmc qui t'entoure des diverticutes
creux dont les parois proHfèrent des bourgeons epithctiaux pteins qui s'enfoncent
dans le tissu ambiant. Rientôt ces bourgeons sont abordes par des vaisseaux san-
guins qui se mélangent intimement avec eux, formant un tissu a ta foisepithetia)
et vasculaire sur lequel KRTTHmsx a attiré t'attention et qu'it appette tissu </H~'o-
/ë/M~. Les limites des i)ourgco))s s'etîacent peu a peu et a leur ptace on voit
apparaitre les /'oMtCM/6.s de t'amygd'atc dennitivc. Les diverticutes creux autour
desquels ils se sont formés deviennent les o'yp/es de t'amygdate, ta fossette amyg-
dalienne s'cu'ace et disparait dans te jeune âge.
d. Z)eM<s. Les dents peuvent être considérées comme des papittes de la
muqueuse buccaie osssinëcs (0. J[KX'r\v)c). Chacune d'ettcs se développe toujours au
niveau d'un organe particulier, t'HC
<M~!<:K~M ou organe de i'emait, fourni
par t'épithetium buccat, et qui engendre t'emait dont les dents sont revêtues.
Au début.. les boi'()s de )'ou\'Ct't,u)'o buccu.te sont sin)])~). <t'st-!t-<)irc qu'~u ii''u <)'<))' subdi-
vises en tcvt'os ften scn<vos. its ('onsistcnt, c" m) bou)')')-)ct indivis )'j~M)').m) u. t':n't- vis'-o'.d
pur
pin- lcquel
fcquc! its sor~t
ils furn~s. Ciottôt.
sont. t'ornu~s. l3ieuldl. un vuili)p))~n)in'H
«n voU bourrf't't un
cc Imurrs·l~~t
u.pl>arai6rc sur r~ un sithm ')ui Ir
sitlmu yui ')i\is'- rn
)'' ilivisc· <-n
deux tnoities parattetes tunc.tmterie.urc, est
ta. t'<'c;)'autrc, postérieure, est le hourrct't
gingiva).Lesi))onta)no-gin~iv.).tcst,forme,
d'a.presPot:cHErctCn\t«tY,ptU')cc)iv~c d'une
ta.mcëpithctitt.tctjui, partie ()c la surj'acc du
boun'c!cL pi'inut,it, s'est, cntoncec d~xs la pro-
fondeur de et! dernier, te subdivisimtcndeux
moitiés, et. niii.queHeitsdunncnt,to)lOtn(~'
H!M!'p~Ott.~M)«!(<in.870,Aj.Si 1'on poursuit, )e
n]ut'ptu))ge<mt<mdu)n do ta. commissure des
tevros sur les cotes du ma.xittu.ire, on voit, qu'U
so continue avec un epiussissemont, upit.tx'tiii.f A
qui,lui,n'est p!ussit.ucentrctu.)c\'rceUu~'n- Hg.~0.
civc C()f))t))C )'ctuit )c prcccdcnt, mais bien surte Fot'mattOM des tfvrcs~ des gc'~civps et des <tcnts (J'apf~
bourretotgingivu.nui-mcntc.C'esU:LC)'e/ef/e; ~Ot:C)mTetCtfA)'RY,S<t'H<t~HC~
<a!e. Soit. du mur p)ongcu.nt., soit. dn hL erct, A, hourrptet entourant roritifû ttuccat. ectoderme. me~
dent.dirc, mt).is toujours eu dctinit.ivc de t'~pi- derme. t, mur ?. or~am·s aJamaatin=. 3, ori-
lice 6uccal.
(hclium bucca.t dont. ces organes no sont que 13, bourrelet dilfvrencié en lècre et en gencice. ·o- ectoderme-
~,mcs(niQrme.–t.<.s'ttontabi'j-git!i's!3,or;;a)x'sa'Ï.tn'att-
dus mofiificu.t.ionsioca.tcs. on voit partir une Uns.–3,orifice bucc.tt-
lame cpitttëtiu.to continue, ta. <K)He <~eH<f!t<'cqui
s enfonce dans le musodcnuc. Cette ttune pm~e sou hm'd titx'c des ej)nississc)])e))ts diBp'ta' rc~u-
Hercmont tes uns doniero les a.ut.rcsc). qui sont les cbu.uchps dos orga.ncs a.diH))imti))S. L''s 'n'~M))'-
ndtuntmtins possMeot tout d'aboj'd uucitjtmc usscx tu)a.)o~uc n cc))<' d'unf s~dc;))uis'')).u'un
d'uuxscjneten rapport avec une pctih' nt~ssedt; tissu n~sod<'r)ui([uc, \'t'')'itaH('papif)''ot)))r\oH-
jULh'p, qui soutuvc ilu-dcvunt, d'cUcic fond de la sou''dc (tun~ ci~csc «'!()'<; pouf ainsi tiit'f't'mnntc
d'un bonnet,. A partir de ce moment on trouve les ébauches des pa,ties principales Je tu dent:
)°t'o)~f<neM~)':<'H!<"t;2"]a,p(tpt«e~eM<a~'e.
L'o;t<! fM<«Mta)!<~t présente un corps eta.rgi et une partie etï'dec, ou col, qui le r.).tta.cbc a
)'epit)n'tiumbuccat. Le corps est forme de deux parois,i'une interne,feutre externe et d'un eon-
tet~u.L~pfu'ot interne,cette qui est appliquée contre fa p<),piUe, est constituée pttr un epititetium
cylindrique u.ccUuh's hautes, d'une .tdmir~htereguturite; ce sont ces ce))u)es qui sécrètent
r'einiLU. La, pM-oi externe est forfnec par nncpit.heiium dont ]cscetlu)es sont !noins hautes et se
cotoroutpfus fortement paries réactifs que cei)08<fe!i).pa.roi interne, Il y i).d'<).'d)curs entre ces
deux ordres decoUuics des tru.nsiHons ménagées au niveau 'tu point où )ap<u'oi interne se con-
tinue !),vec)'extcr!)c. Le contenu de t'orga.no de i'einu.ii, )):a.sse Mt«y;<eM.s'e de HuxLHY. est formé par
des cellules etoiteos, dont. l'aspect rappelé un pu celui des cellules conjonctives, mais qui sont en
r(ja.)i).e de veritabtes ce)iu)es epitheh.ties, comme le prouve tour origine aux (tcpens de !a. ma.sse,
toutentiereepiUn;tinte,(!ugcr!nodel'ema.iL
Lit pcf~t/~e comprend, en-).)fa.nt de dehors en dedans: 1" une couche a,!norphe, membra.ne
pref'ot'mutiYC de RASCHkow S" nne couche t'ormëe do cellules specintes. les odoM/oA/fM/es, dans
<a.queUo on tie trouve j.)L!na.is ()e v~isse~mx, et entin 3° une ;nfisse ccntrMJc de tissu joesodermique
C!nhryonnnire, u.uondtunment pourvue de vnisseu.ux SMiguins.
L~nK'muru.!)epretormu.ti\'e refond.'tuitemcrnbr:),nchiisa.tcou vitrée. Ma.) gt'e son n<)nt,c]]e ne
.jouo<tucunro)et):msht.f'orma,tiondehtdcn)(KoL!.tKE~).
L:i, couche des odontohta.stes (oBo'jf;, dent et p~MTo. germe) est constituée par' des ceitutcs
d'abord u.rfondies.phteecs les unes à cote des ~utres~~surt'.tce de i&piLpine, de m~uiereu,for-
me!' u. cette-ci un revêtement continu. Ces ccOutes présentent plusieurs MuJogies <t.veo les ostco-
blaslos que r'()ntronve dans tedevetoppenn'nt du tissu osseux.Quitt.a.nUeurjornieu.rrondie.cncs
endettent pu.r)eut'p~h'perip)n'u'iqLn;nnprotongetnent ['m d'où partent des branches )t)L termes qui
sedi)'igcntcndein)r8paru,netenu!nt.h;sunestU).tLut!'es,entr.Lversitnt,unesubst;uicec)<iire<jui
.s'ifterpose..tu fnr et mesure de )eurdevc)oppement,entre )'en!<i.'d et, tu. rangée des odonto-
btastes. Cette couche chure v!L deveni!' l'ivoire, tes prohmgements fins (/?&<'M t/e ï'oHtM) des bdon-
tobn~s tes qui fa traversent.occupent d.jnsriv()ire des c.uuLHcuhiS très nnstca~ft/tCM~f~e/'tNon'f').
La,e(u.)c!tedesodontobti.stesncre)n'cr!nejfLn)a,isdev~issGimx.
Ces derniers sont confines, avec tes ne.'t's do )a. dent, d<t.ns la partie cejttri~e de ta. ptt.pino qui
devie~ttuiterieurementi~putpedentaire.
A p!i!'tirtL'un certain nn)nH'nt,t'(n'g(Lne!uhinntntiitet nj.p.tpi))f'snntcnvetoppess<)us une mejn-
bj'ane commune de tissn conjonctit qui se développe nutour d'eux !/o</tCM~e <e/~Mt<'ej. Le folli-
cu)c isoio i'orgtUn; iidilmuntin de t'epithetium qui lui a, dôme nu.issu.nee en sectionnant pour ainsi
dire son col.
LeHermedentuirese deve)oppe ensuite da,vn.ntt).~e et ht dent fiLit éruption (voy.fi2). Le
cenn;)~t est fourni p.n'te periosteM.)veo)o-dcnt.iire.
Ld dent dont nous venons de pu.r~er est une de!)t de lait. Les dents de remp)i),cement se forment
pcLrunprocede identique; h~urorg!UU;u(hLn~~ntinc'stfournip!ir un bourgeon t;pithe)i<Uquin.)it
su!'teco)det'nrg,t.nedet'e!nit,'n()ebtdentde)iiitetevoiueconin)ei'.Lra.itcodc!'nicr.(;'('st-u-dire
for!)te.tvec)o concours d'nuepa.pitb) un gernte dentaire qui se phocéen dedans du précèdent et
se de\'c)oppe comme fui.

4" Organes annexes des fentes branchiales. Sous ce nou sont contpris te
U'y'nLts et )a gfande thyt'ui'do <))ti dérive"), en grande parLie de i'cpiLhenum ento-
der)niquedespoc!)csbmnchia)cs. Les fentes branchies sont toutes homologues
entre elles au début de leur formation plus Lard eHes présenLent, des différences dans
leur devetoppemcnt qui permeLLent, de les diviser en deux groupes assez distinct.s
)un antéricu! t'autre posteneur. Le groupe antérieur comprend )a première fente
qui fournit la trotnpe (i'Kustache, et la seconde en relation avec la formation des
amygdales. Le groupa postérieur est constitue par les fentes branchiales situées
en arrière de ta seconde, et qui sont parfaitementhomologues entre elles (P)tEN.\x'r).
Ce groupe est réduit chex tes mammifèresà doux poches hranchiafcs ta troisième
ct!a quatrième.
Chacune de nés poches est munie de deux branches, dont t'uue se prolonge en
un diverticule ventral puissant qui, dans la troisième poche devient te thymus, el
dans la quatrième donne t'ébauche )atera)c de la thyroïde. Dcptus.àt'angtede
bifurcation des branches des poches hranchiates nait un organe spécial plein
forme par pt'oHfcration de t'cpii,heiium (P<u!XAKT).Cet organe est pour la troisième
poche une petite gtandc qui, chcz~es mammifères, s'accotera ultérieurement au
corps thyroïde, mn.is qu'en raison de ses rapports primitifs avec )c iftytttus o<i peut
appeier~~H~M~ /y??:~Mc (t~u!x.T !'uv.ii). (('abord nonnnee ~<ïH~e ca<'o<tWe)!Ke).
A t'~nglc de ta quatrième poche se forme un autre organe
g')andu!airc, la ~M~M/e<ro!~<eHHehomotogue,d'après
l'XENAKf, à fa gtanduicthymiqucc!. qui s'unit au corps
thyroi'deensepta(;antsur)c)jordduhifedecetorgane.
Les gtandufcs UtymiqHes et (.hyroi'dienncs formant, fcs
<7~)K.~es jt~MYt/A~/t'ot~teMnes qui sii'~cnt, cunLrc )<t f.tcc
postérieure des ]ob(;s)nh~'intx-de ht (.hyrutdc, au niveauII
du pointdepc))eU'nUû))dc)'firt,èreLhyr(.)ï<ficnnci))ic-
rieure (TouHXEux). Nous n'insist.crons pas sm- leur dcvc-
foppcmen(,ef,nous passerons de suite a celui du thymus
cL de la Lhyroïdc.
<h-~anc~<mtn'~c~'t)'~p"-
a. 7'?MMS. C))ex les poissons, le thymus est forme t'hcst)t\UH'hi!)t~s~î:tp)\'?-
pilri'epithétiuin de In portion dors;))c des fottcshra))- )'KMH'm~<o<t').
chiates. qui constitue des cordons gfandutaires, distincts 1. l'. l", 1." JU'CIUÎt!I'(".tll'II,-¡i.-
111(', ft'\)isif'lHf> et (ltmh"i~nlC" l'j,-
au début, umis bientôt fusionnes en m) cordon tongitu- <'hr'Atn';u)c)ti:if<2.ph:mtt\.
--J!<nntch<;tttt[~t<'<'<)t~t'p-
<Hna).0)ex les mammifères, ifnait de t'epiUn~iunt de )a nn)-~)'):md)thtt)~-
HH'jtn\<'h.t'«'t)C<tn)!)\-
jtortion ventrate de la troisième poche hranchiatc iP. de nn)-).m'))ftf')h\toï'ttcn))('.
M)-:L')!0.\). Le thymus présente au début la forme d'un ror- 7.<~)itt)''t)<'jt.ttt'/J(f<rf-
Ofu-~tc.
don a parois très épaisses et creuse d'une tumiere très
fine. Ce cordofts'aitongcde haut en bas, et son extrémité inférieure, d'~pourvne
de tumierc et massive, vient se mettre o) cootact avec )e péricarde. ~ur cette
extrémité appai'aissent une série de ))ourgeonsptpins,som!))af)iesaux acini d'une
g)andecngra))pc,puis,peuapeu,cemodedcbL'))rgeon))ementsepro;)agcjus-
fj«'à i'extronite supérieure du H)ymus t!out i'eusembie ~re a ce moment t'aspcct
d'une verftab!eg)an(!ecft grappe. n)e!it-')t)c tissu eonjonctif et tes vaisseaux san-
gnins pénètrent entre tes différents acini et tes ~p:u'c<tt )p.s )!)). ')c-.it)t)'<'s; du
tissu ]ymp))Ct'dc se d~c)uppc antunr dc's acini, furtuant fa majcurL' partie (ff; )'or-
.~ane comptctumcnt ((ë\'ctu]'p<~ tandis q(~' )<s rcst's de )'~pithoHu))). réduite or)
';tif')<{Ht' sorin a,]))) rù!c sobordonuc. c'nstitucnt !c~ (.'o;'p<f~cM~.s d<' ))A.ss.\)..
T<'H<' est i~ «h'Utit't'R <)c voir <)< )«';t<)<'o))jt )j';iu)t'U)'s. ))js. ctr. pnur TontXKt'x ~t ))):)!\)Axx. !m con-
)ritH'c.)utissuudHnuï(h'~(.(c~cit)pp<*M)).cin)fh')~uti-s))t'')tith'U.t)!u~~u't.)'ni)'r
Inairt~, lu Lisstt utiénuïrür ~c~ rli·aclolyxe au ::sin ntntm· :Itt ti=su t·lritlu·lial ~an, yus· r·r: rlm~nivr
dicpin'.nssf; ~n' ('st.rujtn~t'nt~ <~f's ft) thvt)f)).s ()'v~)')))p' j~.n' h':t~'Uu)'on)'t')<d:msh'
it

~cn~U~M~t~x~
ntitith's t)n tis'-u iijui)oïdc. H it )iL un eas <h' j<('')tct)'.U~'<) n'-cij'r«~uc <)c tisfH ''pithtHi~f t't ~ft'
tissu connet'Uf. cu!un)c cct<L sf \f)it <):tn.s h't <y~)i'Jo-. four ''crt'ti')- -mtt'u! ~ArA\tsstE\
(!oKX)LHtl~xV)K)))!c~ccrpt)scu)L's~h'H;tSs:tLit!cn'p~('ntcr)t'~t<'st~-i<h[t))\f~<tS<pith'
(:ottwt, el Itwnrrtt lu.~ coryusr·uleë tle tlas;el. :ta t~:·u :!c t,·I~tv~cntr_·r ln~ rr·~t.o; rlu Ilyntttt, :·pi!!u·_

jusque ~'t's):LdGn';iMnm<tt)tt~c.)<nisi)~'ft)t'<;p)'i<\
U)s avait pcnsMàunN)f)n)t'nt<fu'H't'(jue)('thy~ttu.s~'huU~n)'nij'.n'rcr(~dcrntf't)u!-h)u~))n'
''C)'yieii);d~puisi)s'cs!i'iu!)c.U'o)'iniuu(.'nt«')L't'tni(j)t~<)ccc)"rK.t)~
b. C~xdc //n/oMe.

</A?/?'oMes /M/e?'<cs). L'<'&NKcAc /c


La gtaodc Htyrui'dc oait .mx dcpcns d'une chancfx-
impait'c (<y?'oMe Hte~'aHe) a taqueUc se n!unisscnt doux autr' '~hanches paires
consista en une petite' t'(jsscH,c cpit))ëtiah'
de la paroi autcricurc ()« pharynx, situcf sur );) )igt)C )))cdi;u)R, au niveau du
deuxième arc branchia). Cette fossette se détache ensuite de )'epit))etiu))) ({ni lui a
donné naissance, et se transforme en une vesio'te epithe)ia)e a parois épaisses.
dont ta tumièrc dispurnit pur la suite. KHc tburnit ta partie moyenne (isthme) de
la gfandc thyroïde (ths). Les e&CMcAps ~'a~'e.s sont de simp)cs evaginations de
i'epithcjium de la quatrième poc!)e branchiale, qui se détachent bientôt de cette
dernière et viennent se mettre en re)i)tion avec t'ébauche impaire. Elles forment
les lobes latéraux du corps thyroïde'(H[s). L'amas cellulaire plein formé par la
réunion de ta. thyroïde médiane et des thyroïdes latérites se transforme bientôt en
un réseau de cordons pleins, anastomosés, qui bourgeonnent eux-mêmes des cor-
dons secondaires, puis tout ce réseau est découpe ultérieurement par des cloisons
connectivo-vasculaires en des lobules et en des grains pleins, dans lesquels la
sécrétion thyroïdienne commence bientôt a apparaître (sixième mois) à la nais-
sance la structure est identique à ceiie de l'adulte.
L'ébauche impaire reste pendant un certain temps en communication avec la surface do li
langue par un canal, le canal <)'(:o.?h);Me. Plus tard, ce canal disparait, sauf au niveau de son
embouchure où il persiste sous la forme d'un trou borgne, le foramen cœcum. KAsrscnENifo sou-
tient que t'ébauche impaire fournit ta majeure partie du corps thyroïde (isthme et lobes )ato-
ra.ux), et que !esdbauchos paires no jouentqu'un rôle insignifiant. Pour CHfifs'n~Kt, ces dernières
seraient t'origine des glandes thyroïdes accessoires bien connues, PftENAKT n'a pas pu trancher la
question de savoir si les ébauches thyroïdiennes latérales fournissent des vësicutos au corps
thyro'ido donnitif, et tend a considérer ces ébauches comme représentant un canal excréteur de
la thyroïde qui a perdu sa fonction. Ces manicf'osdc voir, n'attribuant aux thyroïdes iaferaies
qu'un rôle insignifiant dans la constitution do la thyroïde définitive, ont ctë confirmées par les
recherches de Souf.tt: et VERDUN (t897) qui ont vu que chez le iapin, la taupe et le chat, Jos
ëbauchos paires no prennent même aucune part a )a formation de cet organe.

§ V. PoRTfON UJGESTtYE DE f/EKTODISUME

Au débuta le tube entodermiquc est très court. Sa portion moyenne se porte


légèrement en avant formant un angle ou un V ouvert en arrière (fig. 84~), et
dont le sommet est occupé par ta vésicufe ombilicale. Les deux branches du V
sont trës courtes. L'une d'elles qui repond .a la moitié supérieure du tube digestif
présente a considérer de haut en bas la bouche, la région pharyngienne percée
par les fentes branchiales, et enfin une portion assez courte tout d'abord, s'éten-
dant entre t'ébauche de t'apparei) respiratoire et ta vésicule ombilicale. Dans cette
dernière portion vont se développer l'oesophage, l'estomac, le duodénum et une
grande partie de l'intestin grêle. L'autre branche du Y présente moins de parties
di~'crcntes sur son trajet. Apres avoir regagné ]a paroi dorsale de l'abdomen, elle
ne tarde pas à se jeter dans le vaste cloaque interne, auque) Hfs donne le nom de
&M/'sa~e~f<s. Cette branche fom'nit la fin de l'intestin gréte et tout le gros intestin;
il ne faut pas oublier toutefois que la portion terminale do ce dernier nait, sur
une étendue difficile ai préciser, du dédoublement du cloaque interne en canal
intcstinat et en canat uro-génitai.
1" Œsophage. L'oesophage se développe par un accroissement interstitiel de
ia portion comprise entre i'estomac et le pharynx, car au début ces deux dernières
régions se suivent presque immédiatement. L'épithélium œsophagien, d'abord
unistratifié devient pturistratinë. LesceHufcs superficielles portent à un moment
donné des cils vibratiles (cinquième mois), mais elles sont bientôt remplacées par
des cellules plates, pavimenteuses et f'épithëJium prend peu à peu les caractères
qu'il offre chez l'adulte.
2" Estomac. L'estomac apparait sous la forme d'un rcnnemcnt présentant un
bord postérieur convexe, et un bord antérieur légèrement concave. Ces deux bords
répondent respectivement à ta grande et à la petite courbure.
Primitivement, ces deux courbures sont donc situées dans le plan verticat médian antëro-
postëriour et tes deux moitiés de l'estomac sont symétriques par rapport à ce plan. Plus tard,
l'estomac subit une torsion aia suite de iaquoUe son bord postérieur convexe (grande courbure)
est porte a gaucho, tandis que son bord antérieur concave (petite courbure) est tourne a droite.
Hn mémo temps, tes faces )atëra)os de t'ostotnac deviennent l'uneantérieure et. l'autre posté-
rieure, et les nerfs pneumogastriques qui les iongont, les suivant dans leur déplacement,
perdent four disposition pa'u'o primitive, et se ptacentrun en avant, l'autre en arrière de
t'estoma.c. Ce mouvonent de torsion a eu on même temps pour effet de porter tegerement à
droite la partie initiate do l'intestin gr~to (duodénum).Losdiversesparties du mésentère qui
rattacttent. ces différents segments du tube digestif a la colonne vcrtetn'ate s'aDongent plus ou
moins ou au contraire se rétractent pour se prêter a tour disposition nouvcHe.
3° Intestin. L'intestin se devetoppe aux dépens de ta portion du Lobe ento-
dermique qui est située au-dessous de t'estomac. An tube dispose en V a fait suite
une anse atfongée a concavité posterictu'c (tig. 866), et, dont. )e sommet, dirige en
avant est contenu dans la cavité du cordon ombiticaL
Les deux branches de cette anse, parattetes entre cttes, se continuent ['une dans
l'autre au niveau de son sommet, marque par l'insertion du canat vitcttin devenu
très étroit. On peut distinguer une branche supérieure en rapport avec l'estomac
et une branche inférieure qui se continue avec )c ctoaque interne. La branche
supérieure est d'un calibre égal dans toute son étendue. A quelque distance do
l'insertion du canal vitettin, ta branche inférieure se renfle bientôt, et présente
un léger cut-dc-sac, première ébauche du caecum. Toute la partie de la branche
inférieure comprise en dessous de ce cut-de-sac se transformera en gros intestin.
L'anse ainsi constituée se tord bientôt sur cttc-memc, de telle manière que la
branche inférieure devient supérieure et croise !'autrcà faqucttc elle était.jusqu'ici
para))e)e. Le gros intestin se place ainsi en avant de t'intestin gretc; te point
d'cntre-croiscmentcorrespond au duodénum. A partir de ce moment la dispo-
sition réatisee chez t'adutte commence a se dessiner, et t'en voit que te gros intestin
forme une sorte de courbe dans taquette sont comprises les anses de l'intestin
grete, qui se développent pcn à peu par simptc aHongomcnt de ce dernier. Toute-
fois, la portion initiate du gros intestin, au Heu de se trouver entièrement à
droite, est encore assez voisine de ta tignc médiane, et de ptus cttc se trouve
située dans tabdomen A une hauteur bien ptus grande que chez l'adulte, car te
cœcum est placé à ce moment sous fo foie. Hn d'autres termes, il n'y a pas de
coton ascendant. Ce dernier se développe par un accroissement interstitiel de la
partie comprise entre le coton transverse et te c~ecu'm. De plus, le cmcum tui-mcmc
s'accroit en longueur, de sorte que les rapports qui existent chez t'adutto ne
tardent pas a se réaliser. L'appendice vermicutaire a d'abord te même diamètre
que le cœcum tui-méme, ce n'est que peu a peu, et après ta. naissance qu'it arrive
a présenter avec ce dernier tes différences de volume que t'en sait.
Développement histologique des tuniques du tube digestif, ))os trois tuniques inte-iU-
n~jcs i'epit.hejium de la muqueuse seul et. t'epithetium des ghmdcs dérivent de t'ent.odertnc. Le
derme de ta. muqueuse, les musc)es et te revêtement peritoneai proviennent de diHerenciatiutts
hiBtotogHjueiie~teetuees au sein do la tame fibro-inLestinate du mesoderme.
Cette tamo est d'abord très épaisse. Un dos premiers indices do la din'erenciation consiste ditns
l'apparition dos va.tssea.ux. venus de t'aorto, puis les musefes annufaires se furtnent les prooieri-.
et ensuite les musetes ton~itudinaux (troisième et. quatrième mois). En m<t"cte)))ps, la couche
peritoneato devient distincte, entin, ent,ro les deux conches inuscutu.ircs on voit, se dessiner une
assise speciate qui est peut-être t'origino du ~/e.rMs H:e;i~<'<MC d'L'ËB[)AC)), et que Kou.tKEH
propose d'appeioracause de ceta/f«))canc''<'M.
L'epithetiu~n est au début. Corme d'un sent plan de cettnics paviotenLcuses qui se transforment
plus tard en cettutescytindriques disposées sur une seuto assise. Cotëpit.hetiumcynndrique se
stratifié ensuite, puis finate~nent, redevient, simple et unistratitie.
Les gtand ;s de t'estomic et. de t'intost.in commencent a se montrer à partir du troisième mois.
Ëiios se produisent, d'une manière très particuiiere. Dos plis, entrecoupes djins divers sens.
s'eteventà!a surface de t'epithëtium, et ne tardent, pas a se souder enLro eux par leur base;
circonscrivant ainsi de petites fossettes tapissées par t'emthetiutn (Kot.uKKn). t'eu à peu la
soudure des plis entre eux ga~ne leur extrémité )ibro et. amené ta formation d'une série de
tubes epithetiaux pièces les uns a cote des autres. Lorsque tes piis se soudent ainsi jusqu'à teur
extrémité, !a. surface interne de )a. muqueuse est crible pa.r une infinité de trous, orifices des
tubes epithoiiu.ux g)nnduta,ires, mais ette ne présente pas do vittosUe:; (ost.orn<tc, gros intesUn).
Au con(.ra.i)'e, il est des purtions du tube di~est.if (in).es)in gt'ete) où les plis se devotoppen). énor-
mément et ne se réunissent ontt's on\'que par )cursp[H'tics profondes, d'où i[ resutto que icurs
sommets fibres forment une série de proton.~oments (vi)tositës) impta~ntes sur les intervu.Hes qui
séparent entre eux tes tubes s't~nduta.ires.
Quoi qu'i) en soit, on voit que !es g)andcs gastriques et intestinales sont toujours, à quoique
sta.do du dcveioppement qu'on les considère, constituées par des tubes creux, contrairement a.ùx
nutres giandcs, donttu. première oha.uche consiste en un germe p)f;in.

§ Vf. OnRA'O.iS ANNEXES DU TU))E EXTOnEnMIQUH

Ces organes (organes respiratoires, fjie, pancréas) présentent; (Lins leur déve-
loppement de nombreux traits communs. Tous trois se forment a ia manière des
glandes, par te bourgeonnement répète d'un tube epithehat né sur i'cntoderme.
1°Organes respiratoires. En arrière de ['ébauche impaire de )a glande
thyroï'de, on voit le tube pharyngien très large, se diviser peu à peu par une cons-
friction effectuée sur ses faces iatëraies en deux tubes
places ['un au-devant de Feutre. Le tu)je postérieur
(voisin de la colonne vertëbraie) est i'œsophage, l'anté-
rieur est le premier rudiment de i'apparcii respira-
toire. Hientût ia constriction iatërafc s'accuse, et fina-
lement e)!c sépare entièrement ces deux tubes l'un de
['autre, sauf en haut où te tube respiratoire s'ouvre dans
le tube digestif. L'ébauche de t'apparci! respiratoire
pousse par sa. partie postérieure deux petits diverti-
cu)es creux, pairs, rudiments des poumons, ct!'on peut
alors distinguer dans cet, appareil deux parties en
haut un conduit impair et médian qui fournira te
Fig.~2. )aryn'xet ia trachée, en bas ou en arrière, deux petits
!)c\'doppcment, du poumon sacs creux, légèrement iohesafeur surface, aux
(~e/tCHta/i~Ke). dépens desquels se devetoppcront a la fois les bronches
i,t)ûmupn~'(iiU~;)iid.))ou- et les atvcotcs pulmonaires, et que l'on peut considérer
ttJtf~cONJOftCtii'c'~san~mjf.
comme les poumons proprement dits.
a. PoM~OHS. Les rudiments putmonaircs sont. des petits sacs creux, dont la
paroi est formée par un epithctium cytindriquc rcgutier, qui conserve le même
aspect dans toute l'étendue de l'appareil respiratoire, aussi bien dans le tube tra-
chéen que dans le fond des diverticules pulmonaires. Cet ëpithëiium fournira
tous les revêtements épithéliaux que l'on rencontre dans )c poumon aduttc (ëpi-
thélium bronchique et endothélium a)vëo!airc), it constitue te~OMM:OK épilhelial
par opposition au poumon conjonctif et sanguin fourni par le mésoderme. Hn
effet le rudiment ëpithëiiat du poumon est revêtu par un feuillet mësodermique,
portion de la lame splanchnique, au sein duquel il se développe. Ce feuillet inëso-
dermique donncril naissance a. tous les tissus non ëpilhëiiaux que l'on trouve dans
le poumon adu)tc, c'est-à-dire aux vaisseaux, au tissu conjonctif, aux muscles et
aux cartilages des bronches~ et cnun a la ptevrc viscëratc.. dont nous reparlerons
a propos des séreuses.
Les petits sacs pulmonaires primitifs portent a )eur surface des bourgeons creux
faisant une iëgcre saillie (oes<CM<'es ~r~M'/t~cs), et qui sont. au nombre de trois sur
le poumon droite de deux seulement sur ie poumon gauche. Chacune de ces vési-
cules produisant par bourgeonnement un grand nombre de vésicules secondaires
qui se ramifient a leur tour, engendre un des tobes du poumon de l'adulte. On voit
donc que le nombre de ces derniers est déjà indique, pour chaque poumon, dès ie
dëbutde t'ëvotution, puisqu'it y a autant de vésicules primitives que de lobes futurs.
Lo bourgeonnement. desvesicutospubnona.iresqui commoncod'tf.bordd'une manière irregunerc.
suivant )o type monopodiquo se continue ensuite avec une grande reguta.t'ite dichotomiquomcnt.
Sur chaque vosicu)o nuit uudiverticuiocroux qui s'aHongo bientôt et prend ia. fonned'unV
ou d'un T, dont les extrémités supérieures sont tegercmcnt )'enf]ees en boutes. Chacune (te ces
extrémités donne lieu u. un bourgeonnement analogue, et. ce phénomène se j~oursuivant. )o pou-
mon se deveioppoainsi par un procède qui r&ppoUo beaucoup tu. tbrma.tion dos scandes en ~rn.ppe.
.'). ceci près, que chez ces dernières il s'agit de bourgeons pteins. tandis
que les r~mi(i(;.).tions du
poumon sont toujours creuses.
A un moment donne, fo bourgeonnement s'<M'reto et te poumon est. constitue par une série de
tubes creux de calibre decroissimt, termines par de petites a,mpou)es. Les portions f.ubu)!tit'<'s
deviennent les bronches; tes vésicules renHoes <)ui terminent ces dernières repondent ;mx <M/'</M-
f/t&M/a. Suriours piLrois naissent. une série de bourgeons qui. cotte fois, no se pedicuii.scnt p)u.s.
mais communiquent ttu'gomcnt avec ca.ite de f'infundibutum tout autour do )!~)u<-Ue ils
forment une série de togettos u.tvco)u.iros, tes ft~co~M p;~M!oy!~<M.
Simutt~nement ont eu lieu, dans les différentes régions do t'itpparei), dos changements do
forme do t'epithetium qui, reste cylindrique ditns ios bronebcs, s'est en outre stra.titie et muni de
cils vibt't).titfS dans )a plus grande purtio du pin-cours do ces dernières. Dans )os shoote-.
i'epitheHum forme un revctotncnt pavimentcux de cettutos,disposées sur un seul r:Lns. el <)'t)bord
:).ssei; ffu.utes, mais qui s'ap~tissent considcra.bteniont au moment de bL nuiss~m'e et prennent
un ciu'ttctcre ondotheti:
b. /yMa? e< /racAëe. larynx et la trachée se duvctoppent aux dépens do
Le
tronc commun de i'arbre respiratoire. On s'est demandé si tescart'tagcsdecc"
conduits provenaient du squetette visccra), ou bien s'ils devaient ctr<' considères
comme de formation spéciale. Bien qu'H y ait à ce sujet quctqucs divergences
entre les auteurs qui se sont occupes de ta question, t'en peut admettre que que)-
ques-uns au moins des cartilages du tarynx (carti)agcs arytenoïdes et carti)as:e
~I-
thyroïde) proviennent de t'appa-
rei) squelettique des derniers arcs
viscéraux. Le cricoïde et les an-
neaux cartitaginoux de )a trachée
sont des différenciations do t'en-
veloppe fibreuse de la. muqueuse
respiratoire~ et n'ont rien a faire
avec le squelette viscëra). Les
musctes intrinsèques du larynx
dérivent de la musculature pri-
mitive du tube digestif (Wu.))H)t).
2° Foie. Le foie naît sur la
face ventrate du tube digestif,
immédiatement en avant de l'in-
sertion sur ce dernier do )a vcsi-
cule ombilicale. Au moment de
son apparition~ troisième jour
(poulet), ]c tube digestif est encore
très court et la vésicule ombiti-
cale communique avec tui par ua
orifice très large. L'ébauche du
foie est. donc comprise dans )a très courte portion du tube digestif, située entre le
M'.ur en avant et l'orifice pharyngo-ombiticat ouaditus antcrior en arrière. A ce
et f<ut; communique)'te pharynx a.cc rex).et'it!ur.Auuivei),u[)e!apr'cn)ift'cfHnh.'))r:tnchiah'.
t'cnU)dcrjno]iCs'.u:c~tc))Mch'nHeH)cn(.!).t't'ct.ofh'rn~e,niais cosfteuxfcuinc'ssoj~scpfLrcst'un
f)G)'autr('.pu.rt)nefun)C()c(.issuconnGct.if.ct.itseforntoainsi(nt.t'c)'(ji\'iUcn~f)y('nncct.)'cxt~-
ric)trunc~ncn~b!'itnC(jui,contrtLn'Kn)cnLaM))cquich')Lk'sfCBtcshr<tnc)n!.),)cst)escpcr)'()j'
J!jLn)itis.c'cst,hLme'H&<VHte<<M/<an.Lt)Lissuconnech)'])itte(!t!nt.i'ct'H(').()(k'jtni(''(['f'ntO()pi'!)~'
~rm~b~u~tsMs~~meuM~cUMU~ur~Mx~~sc~M~M~~
rPpiU~)hnt)cnh)dt'j'n)i)jno~h)~Y~)p~r~<'ont!'c)cspu,roisduhti)yrinUK',f)C<tj)!u~t],in'.irt'sp~CM

A )!
r'.g.SC-i.
))cvetuppc"~n)dc)'orci!ifmoYcuuc: A, B,(!cux stades successif (.K'AcK)ft<«/KC;.
f, cclorlerme.tissn wnrinew.- nu;snd,rmn.-:S~musclc rIu mnrleau.- 4,~ urnrtenu.- G, entoderme.-G. Irompe rl'Fusrach<.
–i~)!tn.T;Ott.–U'n!i!tisE''n)-ch\u~'tn-c.–lG,)))o)))br;u)Cdu tyf)t[~t').–n. rompes du ihna'on.

dtU~s~uo) se creusera ph)SUti'(JhL(;0!s'4'edu t,y~ip!tn.t)u,ns ce tissu connocUf'pr(;nnentp!uce la


cordn<h]Lympi).n et i<soss~h't.sd).'t'ouïe qui se (!uvc)upp<'n).da.))sson cp.Lisseur.Auntnojt~'n!
donne ce tissu rnuqucux se rusorbepeuapcu et dispa.rn!t;)'ent,u(term(;p)~).ryngien()u'i!ui(tin-
teniu't éteigne de )'oct.oder!nede)<).n~end)r[Lnedut,ympa.nse rapproche de ce dernief et. tiipissetu
cavité qui se f'orntc entre te )at)yri[!the et. )e tympan tui-ntemea.u fur et, .'t mesure dehi.disp.u'i-
tion (lu tissu n)uqueu. ph<l!'yng'!cn recouvre )csosse)ckdc
ï)<').nsce)nouve!~)Mnt,,)'entndet'me
)~d~a~s(~U~um~~M~s~M~uM~d~~c~vKu~hiM~M,nM~
onr~.tHh~.S()ntrevch)spar)'<'piUH!)huncnk)d('ritHfph\co<ftniRrintesth!(tans~tMvi~j,))d()!ni-
!Uth~'st,)i;t'l parte pt''t'i!,oinc.
3° Oreille externe. L'0t'ci!!o cxt.o'nc se forme d'une manière très sirnpic.
L'epaississement des parties avoisinant li~ fosscHc cct.odermiquc don), nous nvons
pa)'!c (sillon bt'anchiat),transforme cette fossottc en un canal nsscz tong, [c coMc<Mt7
f<M<~<e;c<e?'He, puis les bords ((e !'ouvcrturc de ce cana), qui npparLienncnt respcc-
Livonent.. rant.erieur au premier arc branchiat, )e pos~'ricur au second arc, four-
nissent par un d6vc)oppcmenL propre te paviHon de L'orcHtc. Une série de.six
Lubcrcuies se dëvetoppent, sur le pourtour de t'orih'cc externe, ci chacun de ces
Lubercutes s'accroissanL de ptus en ptus, et se fusionnant ptus ou moins avec ses
voisins forme une partie du pavitton définitif (tragus et antitragus~ betix, etc.).

§~V.–UfU.AXHOL~At')'[)-'
L'appareil olfactif se devcioppe, comme tous tes organes des sens supérieurs,
aux. dépens de t'ectodcrmc. H se montre au début sous la forme de deux epaissis-
semcnts de l'ecLodcrntc de la faceantërieuro de la tète, cAaM~SMasaM.rdcihs,
puis t'ectoderme ainsi différencie s'enfonce, formant doux petites fossettes, !cs
/'osA'e</es o/ac/Hes. Ces fossettes, profo!idcs dans leur partie supérieure, sont
moins dcvc)oppees vers [c bas, et se continuent (te ce c,ùtë par une gouttière (sillon
~ass~) qui aboutit sur te bord supérieur de i'orificc buccaL Les [ëvres de ce sillon
s'épaississent et forment )es ~<?M?'~eoHS )if<aM.re.c<e/'nes et '<H<e?'~es. Ces derniers,
p;'oce~St<s ~/o~M/cwes de .)t)s, apparaissent comme des expansions latérales d'une
[âme médiane qui descend du front sur la cavité buccale primitive dont e))o forme
sur la ligne médiane )c bord supérieur, et qui a rec.u )c nom de ~OM~eo~ /'?'M/a/
ou de ?)/Y~OH<ife)~cH<?'OM/o-Masa~;iis sont sépares l'un de t'autre par t~ne(!c))an-
ct'ure qui divise te bord inférieur du bourgeon frontal. Au-dessous du bourrelet
nasal c~Lcruc dont, cHe est, s(''pa!'<~c par le sillon /ac)'</H!a~ se trouve fa branche
inaxi!)nirc du premier arc ix'ancttiaidest.inee a forme!'pfus Lard taporLiondeta
face rcpondanL au maxi!!aire supérieur. i.csi)io)i!aeryma!aboutiLa iacaviLc des
fosses nasatcs, dans taque)!ei) se
déversée)) quoique sorLc.c'esLia, un rapport,
i)npO)'Lan)exp)iquanU)icn des niaiut.enant. tes )'apporLsqui existent c))ezi'adutt.e.
i!iont,ot, ta branche !nax!airesup(!r)C))rc se (ieve!oj)pe,])assc, a )a manière d'un
pont., au-devanLdc)agout.Uf''renasa!e et. vicnLs'ae,co!erau bourgeon nasa! interne.
)!cnrësutLequeia~out,t,ie!'e))asa)c<'st.t,rai)s(')ucceuuncana!(eaMa~MasM~,et
quct'apj(at'<;i)u!('acUfp)'es<'ntedcux<)uvert,ures.runeant.('ieurcsiLueeatasurfacc
deiaLetcet.quireponda)'orifieepriu)itH'de!afosseUeo!fa('Uvc,t'aut.eposLe-
rieuresihK~e derrière la branche maxHL'nredn pronier arc brancina! et. qui
~IieliOnclle cl~ln~ ta
de)jouc!tedans la cavité buccaie.t~c
cavilé ltrt~·c~tlc. I:ntlc dernière
dcrnü~rc ou\'e!'Lure peut, être
ouverturc lcuf, considérée
c?l,rc cortsiclcrnc
comme t'ouvo't.ure postérieure des fosses nasatcs,ettecst,aceu)0!ue[)tsituee
immédiatement, en ar'rioe du maxittaire supérieur, posit.i<mqu'ctte occupe cttex
certains auimaux pendant, toute !eur vie. t)a!)s ce cas, ta cavité des fosses nasales,
t.rc's réduite, n'est. ])asautrect)ose<jucce)teducana)nasat.~)ais,chez les embryons
des animaux, supérieurs, les c))oses!)c restent, pas en cet, (.'t,at. Les deux ca!)aux
nasaux se protonn'ent, en dessus et; se Lrat~sformenL en deux fentes étroites et
allongées qui s'et.ende!~t. (t'avant. en arrière. Ces deux fe!)tes~cH/cs~a~<<es de
Duftsy),séparéest'une de t'auh'c par ta. c/o<snM,fo!')nee par ta sut)Sta!)ee du tjour-
~'confront.at intermédiaire aux deux fossettes ])rimitives, s'ouvrent ta!emcnt,
dans ta ))ouc))c, de tctte sorte qu'it existe une sente cavit(''naso-ijuccatc, impaire et.
unique dans sa pa!'tic inférieure qui counuunique avec t:'()etu))'s par ta t'~uctte,

t''it;.S<i:).
Urv~'()pp<n('rN.d(')u.t'.K'r:)m'ntn~hu)r:t!,S!'('un()s)t~(6(7;ë;(t/~Mcj.
<)'iL–si)!<~))M<'rw~~).– :fot-.<'H~onM'!h< i.-i)'nn)K)M! :i.j.i'et(~~cni<tfr<)!d~-n!d.
'i,))'~('~s'-))~~)ohu!:tir~7.!)OU)'~c'mn;t-a)<~tcrm't))';utcf'<'n)n\i));ti)'St)pt'')'ic'u)'f)'!]H'<'t)))''t'!u-cvj'-t't'at.–
'Lh'a)i''hcn):m'Hh)!).U)'f'<)un)-)))Ca)'c.–)t'cc"n't:n'<i'-ft'r;)L–)).h'm<'hc.–i.)i~!K'fie-'udut'c(t<-s
deux
JI1'he(,s511~ rlolmlairv· 1a, li~ttr cle ,omlure du In>urrcnn m:millairr·ul·rin·nr :mer· In:~ pn~('t'II~ ~lolJ\.llail'(' tlu nt~·nu·
(~.III'. L urilicc ~·xlcrne d- lIal'ill(,

pairc(hingsapar)H'sup<h'it'u)'cquift~buuch~a)'cxh''ri('nrp~tcaur~ic(;f;xt,cr))t'p
t)(')')))j)at'C))o)fnct,if.))f'))x );))))~])ui'ix<)))(.))cs,]:).ir).f)nt.<htbordmL(')'n('<)cr.u'c
mft.x.itiairc supérieur p")u'se dirige)' en (tct)!i))s\-crs)actuisun,/M~es~/a/t)ies,
it)LcrvienncnLa)Ot'scLc)oisonnc))LLteavit.un.iso-bucc<i)<'('!)<icttx<na~ssnp('t-
pus~s, )c &up~L'io)r )'(~p0!)d,u)t. aux fo-.Sf.'s nas;))c~, t'inf~ricm' a ta bouche pruprc-
mcnt. dit. Les t.uufs patalincs ne s'et.Gndcnt pas sur LunLe ta longueur de ta cavité
des embryologistes qui font, dériver la corde de l'entoderme on peut considérer
cette soudure comme répondant à un point où la séparation de ces deux organes
ne s'est pas encore effectuée. Plus tard l'extrémitéantérieure de ta corde se sépare
de t'entoderme et devient libre, puis elle s'unit de nouveau a t'épithétium de la
poche de Rathke, ou peut-être, d'après d'autres auteurs, à la poche de Seesset, située
en arrière de ta précédente. Mais cette union est très éphémère, et bientôt ta. corde
perd toute relation avec ces parties, parce que sa portion unie avec elles disparaît
en se transformant en mésenchyme (S.UNT-RÉMv). Cette disparition précoce de la
partie antérieure de la corde, qu'il ne faut pas confondre avec la régression tardive
de cet organe au sein de la colonne vertébrale, et qui s'effectue d'aifteurs par un
tout autre procédé, explique les divergences de vues sur la limite antérieure de la
corde dorsale et sur la question de savoir si elle s'étend réettement sur toute ta
longueur de la tête, ou bien seulement sur sa partie postérieure, en d'autres termes

loin d'êtrerésotuc..
s'il y a une région cordate et une région précordate dans le crâne, question qui est

La tige cordale est le premier rudiment du squelette, elle constitue même le seul
squetette axial de l'amphioxus. Chez tes vertébrés vrais elle s'entoure d'une gaine
mésodermique matrice des pièces cartilagineuses ou osseuses du squetette définitif,
mais cite joue encore un rûte important dans ta constitution du squetette de
certains d'entre eux (tamproies) chez tesquets cite persiste pendant toute fa vie.
Chez i'homme, après avoir servi en quelque sorte de directrice a la formation du
squetette membraneux, elle disparait de bonne heure (voy. p. '1077~.

AHTtCLE V
ORGANES DÉRIVÉS DU MÉSODERME
Quelle que soit la valeur réette de la théorie du mésenchyme des frères IlEMwm,
il est commode de diviser avec eux. te fouittet moyen en deux parties '1° une partie
tl~n'
formée d'un tissu épithétiat, le MMSf/&/a.')/s des /s'<MHt. de SHuawtCK
Mt~oT qui limite le cœtomo et ses divers comp;Lrtim3uts(myototncs,uéphrotomes);
2° une partie formée d'un tissu tache, a cettute.s éditées, te y/K'se~c/K' (0. et
R. URtt'rwiG). De ces deux parties naissent des organes bien différents. Le mésothé-
tium engendre les musctes striés volontaires, tes éj)ithetiums des organes génito-
urinaires, l'endothélium des séreuses. Le mésenchymedonne naissance uniquement
aux tissus du groupe conjonctif (tissu coojuitctif proprement dit, tissus fibreux et
squelettique), et au tissu musculaire lisse. Ou a attribué aussi au mésenchyme
l'origine du système vasculaire, mais il est plus probable que ce système provient
de germes spéciaux distincts du mésenchyme ptop~ement dit.
Le mésenchyme doit être distingué en M<cA'<r/;y/~e i<o'<Mn'e qui apparait au
moment de tri formation des feuillets (p. 991), et en ~tf'.s'ë~He se~o~uM'e né
par protit'ération du mésothétium. Nous verrons eu effet que dans tous les points
de son étendue t'épithétium mésodermique peut engendrer du tissu méscnchyma-
teux. Conformément a cette subdivision nous étudierons 't" tes dérivés du méso-
dSrme ~pithëiiat (mésothétium~; 2" les dérivés du méscncbymc; 3" en appendice,
le système vasculaire..

t. DHHIVMS ))U MtSSODRMME EriTUMUAL OU MÉSO'DtKLfUM

Les dérivés du mésodcrme épithétiat sont 1° te système musculaire fourni par


['epit.hëh'um des myotomcs; 2" tes organes genito-urinait'es (tërivësde.snep)u'o-
tomes et, 3° enfui, te systcnx' ~rcux formp par )'cpit.h~!in))t ')n cn'iomf.

A.–S\'sT~MH.\)rs('.r).A))(!:¡.:
Les muscles séries proviennent des prot.ovo't.èbres ou myot.omus. ))ans les
conceptions cmbryotogiqucs basées sur tes données de ))A-rs<:nHt:K ('a)nphioxus)et.
devctoppëes parO. Hmn'wfc., Y.\x \V)j!u;, etc., !e myototne est: )a porLion snpericm'e
on dorsaie (tes sacs ccefonuques. tf renferme chez les vcr~ëbt'ës infcrtem's m)e
cavité d'une durée très éphémère~ le nn/oca'~e. Les protovcrtèbrf's des amniotes

Pig.874.
Cuupch'tmsYCt'saipdcicL rfitiun dorsale d'un 0!ub)'(m ()epuu)cLdc([uara.))tc-htq huuirs.
rcdui)e(d'~prt'sUAL)'H!).
A,('ctO<)Ct'iHC.–(~C)~Ot~TtUf'.
t,tnof'Uccpi)tH'tC. [n'o~ovfrk'ht-e.c:tnatd~~Votn' i,i.t'<rto<))c~t\ttt''p!fu)'o-j't'')iton't)t').–
~.fantcs<tn)aft<tUCdufcu)Hc(t)!U\t')t.–(',t'ittssc.'tft\7,tatttc'.)t)att<'ht)tf{)tf(hffcuiif<'tnt~)')~uo)tc.–
'corde dors.ttc.

sont, de petits corps cubiques comprenant une paroi epiH)ctiatc (ttg. 468, 2), et une
masse centratc de cellules rondes. !c noyau de ia protovcrtcbrc. Les transfor-
mations nécessaires pour passer de la protovertebre aux musctes définitifs peuvent
être distribuées dans trois stades )" stade epitbetia) 2" stade de la ptaque mus-
cutaire 3" stade de la formation histotogiquc des fthres muscutaircs.
1° Stade épithélial. C est celui que nous venons de décrire plus haut, et dans
lequel les parois de la protovcrtebrc sont en cnet uniquement epiUië)ia)es.
2" Stade de la plaque musculaire.–Ce stade résulte de ce que !o bord inférieur
de la protovertebrc perd sa constitution cpi'heHate et engendre par protiferation
une assex grande masse de ceHutcs arrondies que surmonte comme une voûte )a
paroi pt'otovcrtchraie supérieure, restée epithcHate (fig. 875, 3). Cette voûte
epithetiate se rcptoie tegercment en dessons, de manière a se. continuer avec la
masse des ccUutcs rondes, puis, ccHes de ces dernières ceUutesqui sont en contact
immédiat avec cHc se modifient et forment une lame spéciale distincte, la /?/<M<*
WKSCM~Mt'e. La protovertèbre est donc formée maintenant, en allant du côte
dorsa) au côt<! vcntrat t" d'une lame epitheHate '2" de la plaque muscutaire
S'' d'une masse de mcscnchymc qui fournira le squc)cttc et repond au sc/f~/omc
~voirptus)oin,tS'</Me~e/~e).
L.).phoque muscu)a.im HsL for~)MX de ccHutos :).))m~cus, ii))rot<t''s. diri~ucs 'ta));. )c ~'ns f~- ta
h)t)~ucut' do t'umbryun. m)u s i'Lccn'it incuss~nuucnt p:u' t'dppm't '[uc lui f~urnias~nt tt's h~n):;
rcptoyus (te [cL ta.~xe upithutin~u. C'est ettc ~ui Utxmot't). ius «fuscics pm' sif)tj))c <ii))c)'t;n<;iat)')n<)c
;}L'hcc)!utt;s.
fji)L iu.me cpiUtcHiik' perd M un moment dunnc sa disposition )'cgoii(''re et son c:)r,u't't'c )ustu-
tugiquc spticiiU. cL ses ceitutcs se ).ransfonncn), en ccHu)cs mcscnt'hynt.LtL'uscs qui cn~'ndr.'nt. te
(iui'niccut.:u)c(~~r~s~trégion dtH's.L)t\ CunnnM ())]]evoitp:tr)adcs<'ri))!.it)n')uipr.c~dt'.)it.pr''t<)-
vct~cbt'ocsLuHdo-.puii~sdun)esoUtc[iu)noùsefor)nt;[cp)us()cn)csunc)'y!nosecond.tire.n
onotla)amo epitbOiaIe qui forme la voûte de ia protovortcht'e se transforme en tissu mesert-
chymatou~ destiné a fournir Je dorme cuta.n6 de la région dorsale, et stt base se comporte de
mémo en Ibrm.inUo mesonchyn'e qui va. fto.nner le sque)ctteaxia).
Stade de la formation histologique des fibres. Les grandes cellules aUongees

des plaques musculaires présentent bientôt la forme de cyiindres prot:op!asmiqucs
possédant un ou plusieurs noyaux. Dans les couches périphériques de ces cylindres
apparaissent comme de fines baguettes les fibrittes musculaires primitives, qui a
partir de ce moment sa développent graduellement.jusque vers le centre, de teHc
manière que le corps ccHuta-ire tout entier est envahi par )a. substance contractile,
)e protoptasma étant réduit à de petites masses périnucléaires.
Les plaques muscut.lires de chaque moitié du corps s'accroissent beaucoup parieurs bords
dorsal Gt ventra.), et cUcs viennent au contact l'une de l'autre sur la ligne médiane du dos, tan-
dis que (m cûf.e ventral ottos s'en-
foncent, dans ta, )u.mc somatique.
qu'eHes c]ivont(voy.p. 1006),
pour at,Louidi'Ot),us!ii )e milieu
ftespin'oisvoatra.tos.Osoformo
<nnsi (tes masses ~luscuta.ii'&s
dorso-vo)t(.ra[8S qui ra.ppo)!ont, )ij.
disposition pot'muncnt.c dos nms-
c)os c))oz les vo'Kibres inférieurs
(pûiss<)ns).C'osL!),u\<JÉpGnsdo
CCS ma.si:t;s
ces ntuscutim'os (JllV
~171.;ySSVS IrIUS(;tl~laiPCS que S(:~
se
duvotoppent les musctcs do l'a-
duHe. Lesi inuscics dos mombres
viennent de bourgeons envoyés
da.ns ces deraiers pii,r )os plaques
)HUSCu)a.it'es(KL)!!KKXMKHG).
Uy~dcsproLovert.ehresda-ns
)a, région cepitulique. Enos pu.-
ra.issonL fournir ptusieursmus-
c)es()o ia,tef.o, t.Gfs que les
~g.8~. jnuselos moteurs des yeux, et
Coupe tt-ansversatc du Lfonc d'un embryon de canard pourvu de 2~ pro~o- quoiquos-uns des tnuscles qui
vct'L(''bt'cscm'it'on,i'6(iu~e(d'ii()!sBAL~ouu). tontdueri'moà)!).(:oinLurosca.-
A,:eclodel'mc.C, enlorlerme.
puta.iro. Les u.u<.t'es musefes de
ta~Le, et.cnpa.rt.icuUorccux
i/)])oeUG.2.snn~)i()nspi))a).pO!'tio))(!j)it))c));de<tetat"'o)overt6brc.–4.vfinG

'Ionma¡'ginul.
c{1rdin/1.le~ 5.lameSOlUl1ti<tl1edu mésodernm. 6. nmnios. -9, ennal do \Volfl'.
8,cntuddt(RorpadcWo(fïf)Vf:csonc'uvt't't[.repCt'i)ont'ntG.i),v'ssenu.tO,t))<îs()-
det'mc fjuivn former tn suture ti'ëseti).cri()UR.–l),f)rtH.–i:corde <lor5fde.–t3,sU-
ccrau.t.
Nous avons vu (p. t049) qu'en se devetoppimt tes arcsbnmchiu.ux isokntccrta.ines pin'tics du
des mâchoires et. do t'apparoit
hyo'idion, viennent des arcs vis-

mesodorn~o 'tes )arncs tuterittos. La formation ()e ces m'es u.iiou parfois aprts que h) c.ce)oino s'csL
duj.t (tcvetoppedstnscof.t.o pn,~tio. H on i'6su)t.c quoron trouve d.).ns cha.quo :).rc, une ca.vit.c, porUon
(tu cœ!or)jc, timit.ue p.n'J'epiUtcfiunt cœtontique.Cette nmssc rttësofto'ntiquc isohje, A~/?.c/t!om~'c,
se comporLo comme une pi'o~overt.cht'cet. ongendru )os )))usc)fs dont nous venons de ptu'tct'.
Du.ns )a. ri'gton ccph.Uiquc on trouve donc u. la fois du côte dorsal des pt'otovortebrcs,et ducôte
vontra.) des bt'anchiomÈres. res derniot's no coïncident pas u.vec )cs protovertubros, n)!).is iiKet'nent
a.voc e))es. L.J. cot'rosponft~ncc in'cc la scgmcnt.'ttion gcncf'N.tc (h! corps, et la segmentation pa.rtt-
cutiui'o (Uni~ion ))t'a.nc)~ii~)e, est. une questiou encore u. l'étude.

B.–SYSTEMI! UHO-'iËNtTAL

Les organes génitaux et les organes urinaires sont si ëtroitement unis entre eux
qu'H y a avantage a décrire icur dëvcioppcnieHtfsimuttanëmcnt. Pour ce qui
regarde te s~ûHte M?'tMfwe ou excréteur, t'cmbryoiogic des vertèbres inférieurs
a fourni de précieuses données sur sa constitution typique chez tous les vertèbres.
Ei!e montré que le système excréteur consiste en une série de tubes a parois
glandulaires comparabLes aux. tubes ëcgmentaircs des annetides, et qui s'ouvrent
comme eux. dans la cavité përitonealc par un paviUon cHië. Mais tandis que chez
les annétides les tubes scgmentaircs débouchent isolement, a ta surface des anneaux,
chez les vertébrés, les canaux excréteurs de chaque moitié droite ou gauche du
corps se jettent dans un long canal cottectcur qui emporte leurs produits au
dehors et qui s'ouvre soit à ta surface de la peau (te t'abdomen, soit dans le
cloaque. Kmbryotogiquemont )e système excréteur nait, ou tout au moins ses
parties glandulaires naissent de cette portion spéciale du fcuiDet moyen qui forme
tcs~ëp/M'~OMtes. H est possible que te canal cottecteur provienne de t'cctoderme,
disposition que l'on exptiquera plus loin. Les <y~!<s </e)n<a~ qui, comme chez
les annétides, empruntent ]eurs voies d'excrétion au système urinaire, sont engen-
drées par certains points spécialises de t'épithétium cu-tomiquc qui limite la cavité
përitonëaie, et en particulier par la portion de cet epithëtium située entre !e sys-
tème excréteur et la racine du mésentère. Certains auteurs ont pense que les
gtandes génitales provenaient de parties bien distinctes du mesodcrme, disposées
par segments comme te sont d'autres parties de ce même fenittet (myotomcs,
néphrotomcs), et ont désigne ces segments hypothèques sous te nom de </OHo-
<OM: puis, réunissant chaque gonotomc au segment urinaire correspondant, en
ont fait le ~OMO-Këp/o~ome. Mais les données les plus récentes sur te premier
dévetoppemont des glandes genitates ne permettent pas de les faire dériver de
parties aussi ëtroitcment spécialisées, et la notion du gonotomc doit être aban-
donnée (SERGwicK Mtxor). Nous étudierons P les organes urinaircs, '2° les gtandes
sexucUcs, 3° les canaux excréteurs qui sont communs a ces deux sortes d'organes,
4" les organes génitaux externes, et en appendice, 5° les capsules surrënatcs.

1" Organes urinaires. Le systèmeurinaire ou excréteur est représente dans


le cours du développement des vertèbres par trois sortes d'organes qui se suc-
cèdent 1° le ?'e~! cep~a~Me, )'<?!'? aH/e~eM?' ou ~M'~Hcp/t?'os 2° le re~ p;'tWtM/
co?'psde n'o~"ou wesoHëp/M'os 3° te ?'etH (M/M<<ou H?e<HHe~/<os.
a. 7~'OHep/o'os. Le prouëphros coisiste en un eanat tongitudinat (Mxa~ se<
)neM<aM'e, caKa~ ~Mp~'oMc~/M'os) étendu depuis le Cteur en avant, jusque vers le
ctoaque dans lequel il s'ouvre. L'extrémité antérieure de ce canal présente un
certain nombre (l a C) de tut)CS cities placés M angte droit sur son trajet et qui
s'ouvrent librement dans la cavité përitonëate par une sorte d'entonnoir pourvu
de tongs cils. Au voisinage de t'ouverture de ces tubes se trouve uu rcnnemcnt
saillant de la paroi abdominatc dans ieque! est contenu un ric)tc bouquet vascu-
)aire c'est le ~omo'M~e du pronëptn'os. Il est a remarquer que ce gtomerute est
indépendant des tubes cities et simplement ptacë dans tcur voisinage.
Le pronephros s'ot~serve a t'ëtat adutte c))ex quelques poissons osseux, il est
très développe dans les embryons qui mènent une vie larvaire d'assez grande
durée, tels que les embryons d'amphibiens. Chez les amniotes l'existence de sa
partie antérieure est très éphémère, et l'on peut dire qu'H est représente simple-
ment par son canal excréteur tongitudina).
Ce canal, qui est chez tes amniotes la première ébauche du système excréteur,
apparait de très bonne heure, il a reçu le nom de c<!H<~ (~o H~/y. Le canal de
Woin' se présente chez l'embryon de poulet de deux jours sous la forme d'un
cordon ccHutaire plein, rattaché a la lame moyenne (fig. 874,3). Aussi t'a-t-on
considéré pendant longtemps comme une simple din'ërcnciation funiculaire du
feuillet moyen. Cependant, plusieurs auteurs depuis HnxsHX (1866) ont trouve des
relations étroites entre t'ectodcrme et lui, et toute une série d'cmhryotogistcs le
regardent comme d'origine ectodermique.
Il n'es). pas dit'ueiie do comprendre commonL )<). pa.rt.io g)a.ndutairc du système cxcrutour ~ta.nt.
d'origine mësodermiquc, le c~mU coUeclotn' peut.ecponda.nt vonH' du feu'diet externe. Supposons
fjM'tU] début, chex tes M~tj'cs de:; vcr).eb)'~s, les ca.na.nx excréteurs a,ient, débouche nommo chez
)es u.nnë!idos u, surface du corps, ~)a.is f)uo icurs ouvort.urcs a.icntcLcptiiceesdans deux si))ons
~a.
long'it.udina.ux do t'oo).odcrn)e,.cn peut a.dmoU.re avec sut1isa,m)ncntdovra.iso)i)b)a.ncoque ces
sittous so sont. dupriincs deptus en p)us et fjue chM'un d'eux s'est fina.tc~uent triinsCorm~ en un
.tutjo eetodcnniquc jdace d&ns t'cpaisseur du corps.

b. ~/eso?K'joA?'os. En nrriO'e de )'pxtr~n')iLc ant.ericm'c du pronuphros, on voit


appa.ratt.re, dans )'epaisscm' de )a. ~S)MC moyotHe, une série de tubes disposes
ntetamëriqoement dans les cas ty-
piques. Ces tubes, <M6es~MCO)'ps
~e )F~ se forment par des inva-
ginations de t'ëpitbëHùm peritonëa!
qui s'enfoncent dans te mësenchymc
en se recourbant en S. Dans fa
figure 87S,8, on voit nn de ces tubes
encore rctica)a surface p<t'itonea)e,
sur taqucHc il s'ouvre par une tc-
gère fctitc appeicc )e ~e~A?'o?K6.
C.hc~ tes vetl.ebres inférieurs, !c
nephrostonicesttresdëvetopp~et
peut persister pcnda.nt toute !a vie,
mais chex tes anu)iotesi( disparait;
)cs tubes du corps de WoHf se sé-
parent de ta: surface peritonëa! et
se )ogcnt dans )e mësenchyme sub-
.jaccnt. Ils se soudent ensuite par
u!tc de leurs ext)'(!mitës au canal ()c
WoH'f, tandis que sur tenr cxtre.-
mit6 opposée (extrémité juxta-pcri-
~ig.~6. tonëa)c'),scdevek)ppeung')o)neru!e
Ensemble dtis divo's n))ptLrci)sc\crL'nrs'j)ii;i~ de ~!a)pighi.CitCx)'!)on)mc,on dis-
6ucecdcnt.<).i.ns)ecours du dcve)o))pon)C!it,~c/ic- tingue dans tes tubes du
.MC/~«<'). corps de
A,prouc~)n'o'5.n,m~'ion~p))ros(cor)Md(!\Yo)f)' Wptffdcux parties, t'uneptus
~Vï>II't'cl.euxpartit~s, !'anc }~lus large,
lar~c,
m<;taN~))hros(t'nij).]efini)ir, formée de grandes ccHuics, com-
t,<n~tdf'WoHt.eMt[d~eMii))('r.:i, entonnoir
n(;H()nf'a)()')U'on<'pi)ros.–4,gicn)ct'u!cdu)'rnm''pht'os. mence au gtomëruie, c'est la partie
o~g!!md<i)~tc.–(i,cann)icu)cth[mf~on6~tn'o'T,~to- sécrétante rautrc p)us étroite, iimi-
)))~t'u)c<ht u'on(''j)h)'os.–S,:u'(t't'cdun~so'j'h)'os.–
M.torte.ftauchcfturon.–)), uretère.–)~CMic tcie par un ëpithehum
tëc il,hithéliuln cubique, t:·t
cuf~ülue, est,
")')t):tirc('i)t)C)'('dc).
un vëritabte cana) excréteur qui
débouche dans )< cana! de WoH'C (~AGHL). Les tubes du corps de \VoHT se comp)i-
quenL beaucoup, suit par un simpte aHongcmcnt, soi), par la product.ion de (nbes
secondaires ou même tertiaires, de softe que te nombt' de ces tubes est iinateuient.
beaucoup ptus g'raud que celui des se~'ulents du corps dans la re~'iou correspou-
dante.
so)))'t)e, )e corps de \oH'f csL t'orme par uue se!'ie de tubes flexueux, numis
H))
d'un gto)Meru)e, et qui rappenent les tubes conLourncs du rein. Il constiLue uu
organe aNonge qui occupe toute (a tongueur de la cavité abdominate et qui persiste
pendant; icut.e la vie chez les vei'U'bres anatiantoïdiens ou il forme t'apparcit rénat;
cbcx tes amniotes il ne fonctionne que pendant une courte période de la vie
embryonnaire et ne tarde pas a s'atrophier, a peu près entièrement dans sa partie
inférieure (M)'MMM'e) dont les restes constituent le parovarium et le paradidyme,
moins complètement dans sa partie supérieure (génitale) d'où viennent le corps
de Uosenmullor et le reste testis.
Chez les sélaciens, les tubes du corps de Wolff sont formés par une simple ditfé-
renciation des néphrotomes, ta cavité de ces derniers (néphrocmie) devient la
lumière des tubes, et leurs parois forment l'épithétium sécréteur (RucKHur).
Les gtornerutos do Mitipigbi se forment. de la tnanicr'; suivante un bouquet de capittairos su
met en rapport a.vcc une anse du tube wotffien contourne en S cche-ei t'entoure et se referme
peu à peu sur lui de manière a ne plus laisser qu'un étroit passage pour io pédicule des vais-
seaux. Ces derniers se trouvent alors, par rapport, ai'epithotium du tube, dans la même situation
qu'un organe par rapport iL sa séreuse, c'est-à-dire qu'Us sont recouverts pu, une iaoto upitbetiaie
()amc viscerato de la séreuse) et font saillie dans une cavité (tumieredu tube) [imitée par la lame
parietaio de la séreuse représentée ici pur t'epitbeiium de la face opposée du tube cxo'ctcut'.
L'upititetiun) qui recouvre tesva.issoa.ux s'a.piu.tit, t'upithetiun) pa.rietu.t fait de u)6me. et rnn u. un
verita.b)e gtomeruto, c'est-u.-diro un bouquet de ciLpiUttires, rcv&tu d'un epitbetium plat (ondothe-
)ium), et faisant s<nuie dans un tube glandulaire qui s'est diii).te en forme d'unpou!e pour b'
recevoir.

c.J/f<<më~'os. Le rein définitif existe chez les seuls amniotes, il apparait


de très bonne heure, dès que !c corps de Wotu' est constitué, et il nait du canal de
ce dernier sous la forme d'un bourgeon ereux qui se dirige en haut. Le pédicule
de ce bourgeon fournira l'uretère, sa partie supérieure engendre le rein. EUe
s'étargit en prenant la forme du bassinet du rein, puis elle produit un certain
nombre de bourgeons secondaires, qui ont la forme de canaux greffés sur )c
bassinet.
Ces canaux s'accroissent et se branchent en Y ou en T. L'une des extrémités de
la branche transversale du T se recourbe en crosse et devient le siège de la for-
mation d'un g[oméru)e par un procédé identique à celui que nous avons vu plus
haut, l'autre extrémité se redresse dans le sens de la barre droite du T, s'aHonge
et se bifurque comme l'a fait ta première. Les branches de bifurcation se com-
portent a leur tour comme les précédentes et ainsi se forment sur le parcours des
tubes rénaux des g)oméru)es qui siègent à différentes hauteurs. Les tubes con-
tournés de la substance corticale sont produits par une différenciation des tubes
papittaires dont ils ne sont que la partie terminale (KôLDKHR).
D'autres auteurs, A. SËOGWtCK, BAt-t'ouK, pensent que les tubes contournes naissent i'))(<t~p))-
(/amme)t< des conduits p.lpittiiircs, par une diU'crenciation du tissu de la /<fMte Mot/CMC da.us
laquelle plongent ces derniers auxquels its se ritttii.cftont ensuite. 0, i)HHTW)o faisant observer
que le développement indépendant et isolé des tubes sécréteurs (c(Hta!<.<; f;o<!<ox;ëf!) et des tubes
excréteurs (cfMM«x pnpiHatres) du rein ru.ppoHorait ce <pii u. lieu pour le corps de Won)'
dans lecluel les tubes excréteurs unissent indepund-nument du ca,na.)..utopte aussi cotte !na.niero
de voir.

2° Glandes sexuelles. leur première apparition, les glandes sexuelles sont


A
identiques dans les deux sexes. Leur ébauche consiste dans ce que l'on appelle
i'enn'MeMce yen?MM~ ou génitale, sorte de repli saillant situé de chaque coté du
mésentère~ entre ce dernier et le corps de Wolff. L'éminence germinale est consti-
tuée par une masse mësodermique revètue d'une couche épithétiate, portion de
est
t'épithétium cœtomique, dont eUe. se distingue du reste par des caractères histolo-
giques spéciaux. Cet épithétium, ëpK/te~MW ~e)'HM)ta<< en effet
formé de cellules cylindriques hautes qui lui donnent une assez grande épaisseur,
et entre lesquelles on trouve des cellules volumineuses arrondies, les ovules p~
mo)'dMM~. A l'état indifférent, représenté par l'ébauche que nous venons de
décrire, fait bientôt suite une période de différenciation sexuelle, et l'émincncc
génitale fournit soit un ovaire, soit un testicule.
a'. OusM'e. Pour constituer l'ovaire, les ovutes primordiaux, entourés de ce!-
tules de Fépithëtium germinatif s'enfoncent dans le mesodertne de l'éminence
génitale en formant des cordons pleins, les co~OMS ~~M~M~eMa? de VALÉNTtN et de
PFLUHER. Ces ovules primordiaux peuvent se muitiptier par division (K6LHKEn)/et
forment des cordons de plus en plus allongés, composés d'une file axiate d'ovules
primordiaux superposes, et d'un
revêtement de cellules épithé-
liales fourni par les cellules de
i'épithétium germinatif qui ont
accompagné les ovules primor-
diaux. Les cordons de Puùger se
multiplient et se soudent les uns
aux autres en formant un réseau
dont les lacunes sont occupées
par du tissu conjonctif. Leur pro-
duction peut se prolonger jusqu'à
la naissance, mais en général elle
cesse plus tût. L'épithéHum ger-
minatif, après qu'il a engendré
ces cordons glanduleux, perd
toute relation avec eux et prend
Fi~-S-n. des caractères histologiques plus
simples U forme a. la glande
Coupe de i'ova.ire d'une enfant nouveau-nëc
(d'ap)'ësWALDEYEn), génitale un revêtement de cel-
<t, cniUtcHum gcrminaUf. 6, tube ovariquc à son dcbut. lules cylindriques dans lequel on
e,o\'u]ep)-it))itif dans ['ëpith(')ium.htbcovat'iquc renfermât));
des foHjcutos en voie de formation. p, c, ~rounc d'ovutcs sur le ne trouve plus d'ovules primor-
pOtnLde~es~nat'er.cnfc!ticutcs.d~~o~ diaux.
y,i/, vaisseaux.
Les cordons de mûger sont
découpes en courts segments contenant chacun trois ou quatre ovules primor-
diaux revêtus de leur enveloppe epithéliale (M~s d'ovules). Ce morcellement des
cordons continue jusqu'à ce qu'ils soient enfin réduits à des segments très simples
formes d'un seul ovule primordial toujours pourvu de son revêtement épithé-
lial, et qui constituent les follicitles de de ~'aa'MtO~'dMMa?. D'après le mode
de développement qui a été décrit ci-dessus, l'épithélium qui revêt l'ovule, et qui
fournira p)us tard la M~M&)'a?:c ~KM~M~e du follicule, viendrait comme l'ovule
lui-même de l'épithcHum germinatif.
Une opinion toute différente a été émise sur son origine, Kôf.t.tKEf) a fait remarquer que l'on
peut trouver des groupes d'ovules pri;nordia.ux: M<M, c'cst-à-diro en contact direct avec le stroma
de 1'ovu.iro. D'autre part il trouve d:).ns le )ti)o de cet organe et dans la substance n)edu))aire, des
cordons formés de petites cellules ÉpitheHiUes so)nbta.htos à celles <(e fa, membrane granuleuse
Ces cordons, cordons Mcf/MMa~'M, sont anastomoses entre eux; ils s'avancent par leur extrémité
périphérique vers la substance corticale, et viennent se mettre en rapport avec les groupes
d'ovules primordiaux nus, auxquels ils tournissent leur revêtement cpitheiia). Dans cette ma-
nière do voir l'ovule et la membranegranuleuse du follicule proviendraient de deux sources difte.
rentes. t'ovHte de ]'epit))e)ium gorminatif, et la membrane granuleuse des cordons médullaires
venus eux-mêmes par bourgeonnement du corps de Wo)ft' ou d'âpres )''usAM do l'epithulium peri-
toneal compris entre le tiers moyen du corps de Wotfï et la racine du mésentère. epithe)ium du-
quel ils se détachent sous la forme de cordons isolés qui s'enfoncent dans le mosenchymo pour
entrer ensuite en rapport avec les glandes génilales.
b. Testicule. Dans le sexe mâle comme chez la femeïïe on trouve un épithë-
!ium germinatif (WALDEYEn). Ce dernier prolifère abondamment et forme de nom-
breux cordons cellulaires renfermant de grosses cellules volumineuses identiques
aux ovules primordiaux, et qui donneront les cellules séminales. Ces cordons
deviennent plus tard les canalicules séminifères. Chez l'homme, où NAGEL a pu
observer les faits relatés ci-dessus, il existe de très bonne heure une grande diffé-
rence entre les deux sexes qui sont très aisément reconnaissables.
Les <M&es dro'~s et le ?'ëseaM de /7a«e)' sont engendrés par des cordons cellulaires
venus du corps de Wolff ou de l'épithélium péritonéal, et identiques aux cordons
médullaires de l'ovaire.
C'est ta l'opinion adoptée par la majorité des auteurs, mais la part exacte ([uo prend t'epittte-
)ium gorminatif a. )a formation dos tubes séminifères n'est. pas encore entièrement déterminée.
K&LUKER pense quel'epithetium gorminatif ne fournit que les cettutes séminales tandis que les
cellules indifîerentes des canalicules séminifères (cellules do soutien) proviendraient des cordons
cellulaires fournis par le corps do Wolff. Il y aurait dans ce cas quelque chose do comparable a
ce qui a été décrit dans l'ovaire, les cellules indifférentes, homologues des coUutes folliculaires,
viendraientdu corps de Wolff, les cellules sexuelles proprement dites dol'epithetium germinatif.
3" Canaux excréteurs. Des les premiers temps de l'existence du corps de
Wolff un canal spécial, le ccMtf~ de 3/M~e)', se développe, en connexion étroite avec
lui. Le canal de Mûllec, lorsqu'il est complètement constitué, part de l'extrémité
antérieure du corps de Wolff, sur le bord interne de ce dernier ou il s'ouvre dans
le péritoine par un ou deux orifices infundibuliformes. Il se place ensuite sur le
bord externe du corps de Wolu', en dehors du canal de ce nom, et parcourt toute
la longueur du rein primitif. Arrivé a la partie inférieure de ce dernier, il passe
en arrière du canal de Wolff et s'accole à son congénère du côté opposé.
Le canal de Muller peut être considéré théoriquement comme produit par un
dédoublement du canal de Wolit', et en réalité c'est bien ainsi qu'il se forme chez
les vertébrés inférieurs, mais chez les mammifères son mode de développement
est assez peu connu. Pour KoLUKEH, EcLf, il nait sous ia forme d'un cordon plein
partant de l'épithélium péritonéal, au niveau de ce qui sera plus tard son extré-
mité antérieure et qui s'allonge peu a peu par un accroissement propre de son
extrémité postérieure. PourWALDEYEX, il apparait sous la forme d'une gouttière
péritonéale courant sur la face externe du corps de WoHr et qui se ferme par la
suite. D'âpres A. SEDGwicx, il nait, au moins dans sa partie postérieure, par une
sorte de dédoublement du canal de Wolfï.
Quoi qu'il en soit, avec le canal de Muller, la constitution des canaux sexuels
est achevée en effet, le canal de WoHÏ cessant de servir a l'évacuation des produits
sécrétés, au fur et a mesure que le rein primitif s'atrophie, devient un conduit
exclusivement génital, et se partage avec le canal de Muller la fonction d'évacuer
au dehors les produits sexuels. Nous étudierons successivement la formation des
conduits sexuels 1° chez le mâle; 20 chez la femelle.
a. Sexe M~Me. Dans le sexe mâle le sperme est évacué par les canaux de
Wolff. Ces derniers qui débouchaient primitivement dans l'intestin cloacal, se
trouvent reportés par le cloisonnement du cloaque sur le pédicule de l'allantoïde
dans lequel ils s'ouvrent, vers ce qui deviendra le uerM HtO)t<aMMHt.
Les premières voies d'excrétion du sperme, c'est-à-dire les conduits qui unissent
les canalicules séminifères au canal déférent (tubes droits, rete testis et cônes vas-
culeùx), sont formées par des canalicules du corps de Wolff, persistants. Le canal
de Wolff proprement dit, fournit le canal de l'épididymo et le canal déférent. A sa
partie inférieure il présente de légers diverticules qui donnent plus tard les vési-
cules séminales et les canaux éjaculateurs. Le canal de Muller resté sans usage
s'atrophie, sauf a sa partie supérieure qui persiste formant l'hydatide non pédi-
culée, et à sa partie inférieure qui constitue l'utricule prostatique ou M<ërKS ?Mf</e.
b. Sexe /eM:eMe. Chez)a femeHe c'est le contraire qui se produit, le canat de
WoifT s'atrophie dans sa majeure partie tandis que le canal do Mùiier persiste.
L'ouverture péritonéale de ce dernier forme le pavillon de la trompe, sa partie
moyenne forme la trompe, sa partie inférieure l'utérus et le vagin.
Le détail du développement est le suivant les conduits de Wolff et ceux de Müller lorsqu'ils
sont arrives en dessous du corps de Wolff, se placent sur la ligne médiane et rëunis les uns
aux autres par une masse conjonctive épaisse forment un cordon connu sous le nom de co?'M:
,</ëMt<< Dans ce cordon les deux canaux de Muller accolés l'un itl'autro occupent exactement jo
milieu les canaux de Wolff écartés l'un de l'autre marchent isolement de chaque cote. Les deux
conduits de Mu)[ar se soudent, )'un à l'autre dans la partie moyenne de ieur segment termina), et
si on les suit en commençant par en bas on voit qu'its sont tout d'abord sépares et distincts, puis
en remontant plus haut on les trouve unis et confondus en un seul, plus haut encore ils sont do
nouveau sépares. Enfin leur soudure s'achève dans four portion torminaie et ils sont confondus
dans toute leur partie inférieure qui forme l'utérus et le vagin.
Les canaux do MuHor seuls engendrent donc toutes les voies génitales chez la femme, de
mémo que ce n'de était devotu aux seuls canaux do Wotn'chox l'homme. Mais de mémo que chox
le mâle on trouve oncjro quelques traces du canal perdu (canal de Mùner), on rencontre aussi
chez la femelle des restes du canal de Wolff. Co sont le canal tongitudina) de l'of'~<me de RoMM-
)!!?ïMe)' et, les ccnaKa' f/e C(M'<;te;' qui ont été déjà étudies a propos dos organes genito-urinairus
(voy. 848 et 868).
t'ourle mode de (.ormmaison en dehors dos conduits génitaux, nous renvoyons a l'étude des
organes génitaux externes.
4° Organes génitaux externes. Nous traiterons, avec ces organes, de quelques
points qui n'ont été qu'indiques jusqu'ici, et en particulier du développement de
la vessie urinaire. On a vu que i'ëperon périnéal cloisonne le cloaque interne et
!c divise en deux conduits, l'un antérieur qui répond en grande partie au pédicule

A B
Fig.87~.
]M\-û)oppement(!u sys~[nc uro-gt'nita), coupe sagittiite de t'embryon (.s'e/iem<'<<<i/e;.
Actïi,d<'uxs(!tdcssncccsstTs.
t.Louct'o~cioftca~i',ta)ncu)'(''t)u':dcduniën)c.–2.ctoaf[!)<*i)ttc)'nc.–3,at)an).o't'd<3\vcssie.–4,c.tttat
dcWoiff'i.iu'eH'rf't!,
dc ~Volff. `,i, orclt,rr. intestin.–7,corde
inleslin. dnriiak.–8,n)0c)(c.–9,cMi).<pCritoneiU(!tO,sinusuro-
7, cor~lc clor:,ulr. S, rnocllc. ;1, cavil~ prilonéalé. 10, sinus uro-
g~ttitaL–)i)]n~t'in~c.–i2,n)U)s.

de ['aHantoïdc~ t'autrc post-ërieLU' qui est; en rapport avec )'int.est!n. Ce ctoisonne-


tncn), peu), se suivre aisément sur les ngurcs 878, A et
D'nprcs ces ttgures qui représentent des coupes passant par le plan vertica!
médian, il semble que le ctoisonncment résulte de l'ahaissement gradue) de )'<!pe-
ron périnéal, et c'est encctivcmcnt ainsi qu'il a été souvent expliqué. Cependa'nt ce
n'est pas tout à fait exact et RET'f'Knb'Ra montre que conformemen t a ux anciennes don-
nées de RA'ruKE, te cloisonnement du cloaque est produit par la fusion de deux replis
verticaux nés sur les côtés du cloaque interne, les t'e~t's de ~<{<A/ce, qui s'avancent
)'un vers t'autrc comme deux rideaux et divisent la cavité cloacale en deux cham-
bres, l'une antérieure, uro-genitate, t'autrc postérieure, intestinale. Ces replis se
soudent l'un a t'autre, et leur soudure s'opère graducttement de haut en bas, ce
qui explique bien l'apparence d'abaissement, de t'éperon périnéa), ce dernier cor-
respondant précisément, à la portion soudée des replis de jRa</t/<;<?. L'existence des
replis de Kathke chez l'homme a été démontrée par I\E)HEf..
La portion de l'allantoïde qui est comprise dans le corps de Fembt'yon subitaiors
des modifications importantes, et se renfle dans sa portion moyenne pour former
la vessie nrinaire, laquelle se continue en haut par un cana) très fin, i'oM~'a~Me,
du à la persistance de la portion du canal attantoïdion comprise entre ta vessie et
l'ombilic. L'ouraque se dirige vers l'ombilic a travers lequel il s'engage. H est
encore quelquefois perméable à la naissance, ou même plus tard dans certaines
anomalies, mais d'habitude ii se transforme en un cordon fibreux qui devient te
ligamentmoyen de la vessie. La partie inférieure de t'atiantoMe fournit le canal

La figure 878 permet de ces


de t'urèthre tout entier chez fa femme ousc«!cment «ne portion de ce canal chez
t'homme.
transformations. Dans un premier
stade (fig. 878, A), on voit que t'uretère et le canat de Wotft' se réunissent a teur
partie inférieure pour déboucher dans l'allantoïde par un canal commun très
court, disposition due a ce que, ainsi qu'on )'avup)usbaut(p.')ORS),t'uretcrenait
sur le canal de Wolff par un simple bourgeonnement de ce dernier. Dans le cours
du dévetoppement, le canal commun urctéro-woHncn devient très court et finit
par disparaître, de telle sorte que t'm'etcrc et te canal de WoXf s'ouvrent côte a
côte dans FaHantoi'dc. Plus tard, la portio~~ de )a paroi aUnntoïdiennc comprise
entre l'embouchure de ces deux canaux et qui est d'abord presque nulle s'accroit
beaucoup, formant la région vésicale connue sous le nom de ~OHC, puis ta
portion initiatc de i'urëthre, et les deux canaux sont ainsi reportes très loin l'un
dG)'autre(fig.878B).
Ces changements de position du canat urinaire et du canal genitat, car ce que
nous avons dit s'appHque aussi bien au canal de MuHerqu'a celui de Wo)u', sont
très importants. Comme le montre la figure 878, A, le canal nretëro-wo)ftiens'ou-
vre dans le pédicule de )'ai)antol'dc qui peut à cause de cc)a être divise en deux
parties, i'une supérieure située en dessus de l'ouverture de ce cana), t'nutrc infé-
rieure situëc en dessous de cette ouverture. Cette dernicrc partie est connue depuis
J. MuLLEn sous le nom de ~t'KMS K?'o-<y<'K~, car elle reçoit a )a fois les produits
de la sécrétion urinaire et ceux des glandes génitales. Après la formation du
trigonc, la )ongueur)'e/a<me du sinus est beaucoup diminuée, puisque t'ouverturc
génitale est reportée bien en dessous de t'ouverturc urinaire (ng. 878, U). Le sinns
uro-gënitat est alors représenté par la portion du cloaque qui, dans les stades
antérieurs était occupée par le bouchon cloacal deTou~XRrx.Aufuretamcsurc
que ce dernier s'est détruit, il s'est produit a sa place une fossette ouverte a l'ex-
térieur et au fond de laquelle débouche le sinus uro-génita), dont c))e devient i'ou-
verture externe. Cette fossette constitue )c vestibaule M)'o-~ëM~a<. Le vestibule
uro-génita) correspond a la partie inférieure du sinus de même nom. C'est ta portion
la plus fixe de ce sinus, ceHe qui est le moins modiuée par les changements évu-
lutifs, et qui répond toujours a !a définition d'un cana) collecteur commun aux
organes génitaux et aux organes urinaires.
Autour de t'ouverture du vestibute uro-génitat apparaissent d'importants replis
de la peau qui vont former les organes génitaux externes. Ce sont t" une petite
saillie conique située au-dessus du vestibule, tc/M~'CM/e <yeM!<ï/; 2° deux gros
bourre)etssai))antsqui, partant du tubcrcntcgénita), bordent )atéra(cment le ves-
tibûle et viennent se confondre en arrière avec le périnée, les &OM)*)'e~s ~eM~aM~.
Le tubercule génital est impair et médian, il est situé juste au-dessus du bou-
chon cloacal. Ce dernier lui envoie un prolongement sous la forme d'une lame
verticale, lame OMMtM?'M?'ët/i~de TouRNEUx, qui s'enfonce dans la moitié inférieure
du tubercule et la parcourt dans toute sa longueur. La tame uréthrale est com-
posée/comme le bouchon cloaca), par une masse de cellules venues de la mem-
brane anale. Elle se comporte comme le bouchon cloacal lui-même, c'est-à-dire
qu'elle se désagrège en partie, et il se forme a sa place un sillon, le sillon génital,
qui parcourt la face inférieure du tubercule génital. La portion du mur uréthral
comprise dans l'extrémité renflée du tubercule génital (gland) a reçu de TouRNEcx
te nom de WMr &a~M~Me. Le sillon génital qui se continue en arrière dans le
vestibule uro-génita), dont il n'esten somme qu'un prolongement, est limité par
deux replissaillants, les )'epMs~ëMt<aM;.
Le périnée est formé par la partie inférieure des replis de Rathke, à laquelle
RE'fTERER donne le nom de replis (Uto-~ë~~Ma?, nom justifié par ce fait que toutes
les parties qui se développent a leur niveau (bourrelets génitaux, repli anal anté-
rieur) paraissent étroitement liées entre elles au point de vue. de leur développe-
ment.t.
En prenant comme point de départ l'état ci-dessus décrit, il est facile de com-
prendre la formation des organes génitaux externes dans les deux sexes, CAe-z
~a /eMM?~, les choses changent peu et ce sont surtout de simples diu'érenciations
histologiques qui ont à se produire pour aboutir a l'état parfait. Le tubercule géni-
tal se développe peu, informe le c~'<o?' Son extrémité antérieure renflée cons-
titue le~Mtd, autour duquel un repli cutané se dispose en une sorte de prépuce
(ca~McAoM. dM ~aMd). Ce capuchon est limité aux côtés dorsa! et latéraux .du
gland, il s'arrête à la face inférieure de ce dernier sur les bords de la gouttière
génitale qui reste ouverte. A leur tour, les bourrelets génitaux forment les ~'a~des
~es, les replis génitaux, les~e~es~?' L'Ay~M est formé par l'extrémité
antérieure du vagin, les glandes de Bs?'</to~ proviennent d'un bourgeonnement
épithélial des parois vaginales. C/te~ TAoMttMe, le développement est un peu plus
compliqué. Le tubercule génital s'accroît beaucoup, la lame uréthrale 'prend une
importance considérable. Elle forme sur les coupes transversales une cloison verti-
cale allant dumilieu du tubercule jusqu'à son bord inférieur. Cettelame se détruit,
et ainsi se forme un vaste sillon ou mieux une gouttière profonde parcourant la
face inférieure du tubercule devenu le pëMï's. Tout le long de cette gouttière les
replis génitaux qui la bordent se soudent l'un à l'autre transformant la gouttière
en un canal qui constitue la portion spongieuse du caM~ <~f? <M?'<?. Les replis
génitaux se comportent de même au niveau du vestibule uro-génital pour former
I'M)'e</M'<? meMt<M'<M!eMa?.Les bourrelets génitaux se soudent sur la ligne médiane
et constituent le scfo~MMt. Comme chez la femme le prépuce est un repli cutané
formé sur le dos et les côtés du gland, mais les deux bords de la gouttière génitale
sur laquelle il s'insère en dessous se soudent l'un a l'autre formant la po?'tion
6a;~Mt~Mede ~'M)'e<A?'e, et produisent du même coup le /h'M ~M prépuce. La~'os-
tale appa.r&tt sur la portion initiale de l'urètbre vers le deuxième mois. Quant aux
glandes de CoM~)e?', elles sont des productions de la paroi du vestibule uro-génital.

5" Capsules surrénales. Le développement des capsules surrénales est encore


peu connu. Pour beaucoup d'auteurs les deux substances, médullaire et corticale,
qui les constituent auraient une origine différente. La substance méduUaire vien-
drait des ganglions du sympathique, la substance corticale du tissu mésodermiquc
situé a l'extrémité antérieure du corps de \Vo)fF (B.\LFoux, Kot.nK~n, etc.). D'autres
auteurs (JANOStK, MtHALKowrr.s) pensent que la substance corticale est formée par
des produits de l'épithélium du coelome, et en particulier do l'épithélium situé en
avant du corps de Wott'fet de l'éminence génitale.
FcsAnt(t892) a montré qu'en effet t'épithétium péritonéatqui s'étend de la
limite interne des reins primitifs à la racine du mésentère forme des bourgeons ou
des cordons cellulaires qui s'enfoncent dans le mésenchyme. Ceux de ces cordons
qui correspondent aux glandes génitales deviennent les cordons génitaux (cor-
dons médullaires de KoLUKER), ceux qui sont en avant décès glandes forment les
capsules surrénales. En même temps des ébauches sympathiques qui se détachent'
des cordons limitrophes pénètrent entre les cordons épithéliaux et se développent
en groupes cettutaires distincts et dissémines dans toute l'étendue de la capsule
surrénale (poulet), ou rassemblés au centre de cette dernière chez les mammifères
où ils constitueraient la substance méduHaire. Les cordons cpithétiaux perdent
leurs limites si nettes au début, et forment des travées pou distinctes qui, par
places, peuvent paraître se confondre avec le mésoderme ambiant, d'où l'opinion
de certains auteurs les considérant comme nées de ce dernier tissu. En outre, de
très bonne heure, on voit entre ces travées d'énormes veines venues des veines car-
dinales correspondantes, si déveioppécs qu'elles «donnent au tissu l'aspect du foie
embryonnaire )). Des parois de ces veines naissent des capillaires qui divisent les
travées glandulaires en cotonnettes entre lesquelles ils s'interposent. Ainsi se
montrent dès le début les rapports importants du système vascutaire avec le
parenchyme des capsules surrénales. La dérivation de ce dernier de t'épithétium
coetomique, justifie la place que nous avons donnée a ces organes, a la suite des
organes génito-urinaircs.

C. SYSTEME DES SËHKUSKS

Dans le système séreux nous décrirons Il la fois les séreuses vraies, péritoine,
péricarde et plèvres, et le diaphragme. Ce dernier par sa muscutature striée méri-
terait peut-être une place a part, mais il est si intimement lié par son développe-
ment aux séreuses vraies qu'il y a tout avantage à le décrire avec elles.
Nous étudierons tout d'abord le péritoine, puis le diaphragme, et enfin, simul-
tanément, le péricarde et tes plèvres.
1° Péritoine. péritoine pariétal est fourni par la lame la plus interne de
Le
tasomatopteure, après que les produits de la protoverbere (muscles et os) ont
envahi cette dernière. Le péritoine viscéral provient des couches supernciettcs de
la lame splanchnique. H y a en outre à décrire dans te péritoine les mc'seM/eres.
Embryotogiquement on distingue deux mésentères: 1'* le mésentère vrai, ?HeseK-
~'e dorsal, et 2° le )MëseH<ë!'e MM~'a~.
a. ~/<MeK/o?'M~, ?'a<c.–Au début, la gouttière intestinale est directement
appliquée contre la corde dorsale (ng. 874), il n'y a donc pas de mésentère.
Plus tard, ainsi que l'on peut le voir indiqué dans la figure 875,10, une lame
mésodermique s'insinue de chaque côté du corps entre l'aorte primitive et l'ento-
derme. Ces deux lames s'avancent régulièrement t'unc vers t'autre, et arrivées sur
la ligne médiane, au-devant de la corde, elles se soudent, formant tasM~Mt'e mese?:-
/<°?'Me (KoLLIKER).
La suture mésentériquo~ une fois achevée, développe une tame mésodermique
plus ou moins étendue, qui rattache t'intestin au rachis, c'est le mésentère vrai
ou dorsal. Ce dernier s'étend depuis ie cardia en haut jusque vers la partie termi-
nale du gros intestin, mais en plusieurs points il peut rester très court, tandis
qu'il atteintaittcurs des dimensions considérabtes. Il est très dévetoppe au niveau
det'estomacoù il forme le mésogastre postérieur, dans lequel se dévetoppe la
rate, par simple différenciation d'un amas de cellules mésodermiqucs.
Certains auteurs (KurpFER) rattachent ht rato à t'ontodermo, ot en particulier il t'ontoderme du
pancréas, dans ce cas la rate, comme d'autres organes folliculaires (amygdales), serait en rapport
génétique avec un feuillet epithetia) (RETTEHËft) et. non simplement avec le mesonchymo.
Le mésogastre postérieur est d'abord verticat et médian comme l'estomac tui-mcme, puis il suit
ce dernier dans son mouvement de torsion, et s'allonge beaucoup pour se prêter a ce mouvement.
tt constitue alors une sorte do voite flottant, )'K~t'meK< <~< ~<'<:M()' ëp~~ofi, attache d'une part a
la ligne médiane de la paroi abdominale postérieure, d'autre part a la grande courbure de t'os-
tômac, et, comme l'estomac s'est tordu de manière a diriger sa faco tateralo droite en arrière,
entre cette face et la paroi postérieure du cootomeit existe (lès maintenant une cavité, timiteo a
gauche et en bas par te grand épiploon. C'est, une partie de t'arrierc-cavite des epiptoons. Le
grand epiploon forme en som~no comme une bourse aplatie, dont le bord inférieur tihro et not-
tant dépasse très peu ta grande courbure de t'cst.o'mac. Cotte bourse se compose naturoltoment
de doux lames ou de doux feuillets. Bientôt son bord intérieur s'attong'e par un accroissement
propre do ses deux feuillets, et passa au-dessus dos anses intestinales qu'i) recouvre u.Ia manière
d'un tablier.
L'epiploou contracte ultérieurement des adhérences avec le côlon transvorse, elle reste du
mésentère dorsat subit do grandes modifications dans son étendue et dans son importance. Tous
ces défaits ont été étudiés dans le chapitre v.

b A/e§cK<ë)'e MeM<)Y<<. mésentère ventral consiste en une lame mësoder-


Le
mique allant du bord ventrai du tube digestif a )a paroi ventrale. tt ne s'étend
jamais au-dessous de l'ombilic. On peut lui considérer deux portions '1" une por-
tion ca~M~M~ dont la formation est en rapport avec celle du coeur, et qui dispa-
rait de très bonne heure sans jouer aucun rôle dans le développement des parties
qui nous occupent; 2° une portion Ae'pa~Me, bien plus importante, et qui se
forme de ia manière suivante: le foie épithéiiai repousse au-devant de lui une
masse de mésodermc splanchnique, le )'eK/~MteM< /t<'pa<t~Me
vients'uniratasomatopleure qui constitue la paroi ventrale primitive. D'après
lequel
MA'nuAs I)u\L, cette union ne se fait pas tout d'abord sur la ligne médiane, mais
à droite et à gauche do cette dernière. Elle s'opère par i'intermédiaire de villo-
sités mésodermiqucs qui recouvrent le renflement hépatique. Apres qu'ette est
achevée, la masse mésodermique'qui constituait !c renf!ement hépatique se divise
en deux parties: l'une., supérieure, prend ta forme d'une cloison transversale
épaisse, située entre le cœur d'une part, et le foie d'autre part, c'est la masse
~'NMS~'se (UsKOw), qui va constituer une partie du diaphragme i'autre inférieure,.
verticale, est tendue entre la paroi antérieure du tube digestif et la paroi ventraie,
c'est le ~teseM<e?'eMK<)'~ dans t'épaisseur duquel sedévetoppera te foie. La portion
hépatique du mésentère ventrat s'étend en haut jusqu'à la masse, transverse, en
bas elle s'arrête d'une part a t'ombitic, d'autre part au duodénum.
Le mésentère ventral peut être considère comme une lame verticale tendue entre te bord anté-
rieur do l'estomac (du cardia au pytorc) d'une part, te diaphragme et ta paroi ventratu d'autre
part. Lo foie prend place sur le milieu et dans l'épaisseurdu mésentère ventral qui lui forme une
enveloppe conjonctive (capsule deGtisson), il le divise on deux parties une antérieure comprise
entre la paroi ventrale, le diaphragme et le foie tui-memc, c'est le /awcK< /'ft<c:or)He ou stMpe?!-
M«r du foie, une postérieure comprise entre le foie et t'estomac, qui forma J'epi~/co~ ~M/M-
/të~a~Me ou )):<'so~a~<)'e att<e<e:<)'.
L'ëpiploon gastro-hépatiqueparticipe à la torsion do l'estomac, il est donc dirige transvorsa-
toment. Son bord inférieur detimito avec te foie et le duodénum un petit orifice, t'/na~M (le
tV~M~MJ, qui conduit dans l'arriero-cavite dos épiploons.
2~ Diaphragme.–La première ébauche dudiaphragrne est formée par la réu-
nion d'une série dotâmes mësodcrmiques que nous connaissons déjà. en partie et
((ni sont: 1° ta~tasse ~'ftnsuo'sc formée par te renflement hépatique 2° tes w~o-
cfM'des ~ë?'aMa?. Ces derniers seront. étudies avec ie cœur (voy. p. -)083); ils
servent, de chemin aux veines (caMaMd? de C«u<e/') qui ramènent, te sang du corps
au sinus veineux. Les mesocardcs latéraux furmenL avec la masse Lransverse une
tame épaisse, te <~<c:jo/M'a~?He ~?'/Ma/?'c, dont. ils occupent, tes bords droit et
gauche; tandis que la masse transverse en forme te centre.
Le diaphragme primaire constitue donc uncctoison située en dessous (tu cœur,
et, qui va de t'intcstin a la paroi antérieure du corps a. taqucttc cHc se. soude sur
une étendue plus ou moins grande on avant, et sur tes côtes. Hn arricre, cette
ctoison n'atteint pas les parois dorsales de !a. cavité s.enet'a.te, et laisse, de chaque
cote de la cotdnnc vertebrate, un espace titn'c par )equc) il est tacite de passer de
ta. portion a.ntcricurc ou thoracique de cette cavité dans sa portion postérieure ou
abdomina)e (fig. 879, 3). Dus tard, des parois postérieures du tronc partent dos
reptis, tes~t7t'e~' de Usxow, qui se soudent en avant au diaphragme primaire et
obturenUes orifices que ce dernier présentait en arrière. Les poumons qui jus-
qu'alors pouvaienL grâce a ces orifices, s'étendre dans la cavité ahdominate, sont
maintenant entièrement onfcr'nes dans ta cavité thoracique. L'origine des fibres
muscutairesdudiaphragmccstpcu
connue.
Lctui<;sodcvc)()))pc<mseind)trcn<)c-
~ncnt ht'[)a.t,i(jT)o.')'oujom's revêtu pin')o
)ncs~dorn)o,i)so()cvc~)ppcc\'clust\'eu)ent
~ucn~;it.))do!~in)),t()u ~'onftemcut hcpa.-
t.i~Ut'.c~fitisa.ntdopiusGnptusstuUic
(t:Lnsia.C!Lvit,c\'cnU'~)o.ut'urct.umcsu)'o
()oson<tcve)oppef~cn(.,i(so<)t.;g.igcd(.!
)))us!nph)sdudi<).pht'ng~tep)'Hn<u['o,Sttns
t.outcfoispu~drcjit.n~u.isscsrHt~Unnsavot'
tonldois p,dl'o jltmu.i~ ses l'e!ations tLYC]('
('~d~.rttiot'ui!t'ec)t).)i~nc'n)u()ianc.deA
)~n'()isv(;~U':(.tcs;i))cm')'cst,cconstu,~u-
)ncn),uni[)ii.r()cs)n~K'sdct.issun)cso-
((c~niquo ~niconst.it.ncutso~f/fO)!
.t<.s;.)e)!!}Ctt;'ct,so~t~<t"te)t<coro)!f!t<'('.

3° Péricarde et plèvres. Ces


deux parties sont. en rc)at,ion cLroi~c
entre ettcs~ eL )Gm' dëvctoppcmcnt.
doit ét.rc c(,udtc simutL~nëmenL
Les''anaux de Cuvio', contenus
():ins le diaphragme primaire, ont
au ((cbut. [a mémo dirccUon que ce
dernier, c'cst-dirc se dirigent ho-
rixont~atcment;de dehors en dedans.
ALlis bientôt ils se relèvent, cntra)-
nant avec eux une lame mésoder-
mique empruntée au diaphragme
primaire et qui s'ëteve au-dessus de
tui. U se forme ainsi deux lames vcrticaics, membranes ~~eK~'o-~e't'tefo'd~tfe~ <)'*
Sc:!nnu'[' (fig. 879., 4), const.it.uant deux ridcn.ux vcrt.icaux qui tendent, se fermer en
an'icre du cœur. EfYectivemcnt ces deux membranes, arrivées sur la )igne médiane,
se soudent au tissu du mcdiasti.n et forment en arrière du cœur une etoison cum–
pieté qui divise ta cavité thoracique en deux chambres, dont l'une, simple, ren-
ferme le cœur, tandis que l'autre, formée de deux moitiés séparées par la colonne
vertébrale et te médiastin, contient les poumons.
Les cavités pleurales communiquent encore pendant un certain temps par les
orifices que nous avons signalés plus haut dans le diaphragme primaire avec la
cavité abdominale, mais ettes s'en séparent bientôt par le développement des
p<7t'e?'s de UsKOW.
Dès maintenant les c/MMt~s~eM~esetpe~'ear~Me sont constituées. Leurs
parois sont formées par ta paroi thoracique primitive, par le diaphragme, et
enfin par la membrane ~~to'o-pO~c~Mequi est commune à toutes deux. Elles
prennent peu à peu la forme, les dimensions et les rapports qu'elles ont chez
l'adulte.
Les plèvres pariétates sont formées à ta fois par la couche la plus interne de la
sômatopteure de la cavité thoracique primitive, comme le péritoine, et par les
faces pleurales du diaphragme et de la membrane pteuro-péricardiquedeSchmidt.
Les plèvres viscérales naissent de la couche superficielle de la lame sptanchnique
qui enveloppe le poumon épithétial.
Le péricarde pariétal est formé en majeure partie par la membrane pleuro-
péricardique et le diaphragme. Le péricarde viscéral vient des couches superfi-
cielles du ntésoderme formant le tube cardiaque.

§ IL DfhiFVES DU MRSEifCfjrME

Les organes dérivés du mésenchyme sont les muscles lisses et les tissus sque-
lettiques, en comprenant sous ce nom tous les tissus du groupe conjonctif, c'est-
à-dire le tissu conjonctif tâche aussi bien que les tissus cartilagineux et osseux.

A.–SYSTËMEMUSCULAUtHUSSE
Le tissu musculaire lisse mérite à peine une mention spéciale, car son développe-
ment est purement histologique et parait se faire par une simple différenciation
de cellules mésenchymateuses. Cependant, Mrs distingue avec soin les ébauches
des Hbres musculaires lisses d'avec celles du tissu conjonctif, et récemment Emoe
MÛLLER a montré que la partie interne des protovertèbresfournit une ébauche
distincte pour le tissu musculaire lisse de l'aorte. Dans les autres points de l'éco-
nomie on n'a pas encore pu distinguer d'aussi bonne heure tes ébauches muscu-
laires lisses d'avec le mésenchyme ordinaire.

H. SVSTKMH SQURLETTfQUK
On peut envisager le système squelettique d'une manière plus large qu'on ne le
fait d'habitude en anatomie descriptive, et comprendre sous ce nom, à la fois la
charpente solide du corps et des organes (squetette proprement dit et tissu fibreux),
et la charpente délicate qui entoure les parties élémentaires de l'organisme et leur
sert à la fois de soutien et de milieu nutritif (tissu conjonctif lâche ou de la
nutrition).
Le développement de ce dernier tissu est très simple. Partout où un organe se
forme par bourgeonnement d'une surface épithétiafe, ce qui est le mode le plus
répandu, il s'enfonce dans l'épaisseur de la lame somatique ou de la lame splanch-
nique du feuillet moyen et s'y ramifie. Les celtutcs mésenchymateuses qui cons-
tituent ces lames occupent ainsi dès le début même de la formation des organes
les intervalles compris entre tcurs différents lobes ou lobules qu'elles séparent les
uns des autres; elles évoluent ensuite et forment le, tissu connectif de l'organe
auquel elles sont annexées. Le développement du tissu conjonctif lâche est une
question purement histologique, qui ne peut être traitée ici.
Dans l'étude du squelette proprement dit nous envisagerons successivement
d" le squelette du tronc 2" le squelette de la tête; 3° le squelette viscéral 4° le
développement des articulations.

1° Squelette du tronc. Le squelette nait, chez les vertébrés inférieurs,


d'ébauches bien distinctes. IL\HL a montré, en effet, que chez les sélaciens, au
niveau de la partie inférieure et interne de chaque protovertèbre, la paroi interne
de cette dernière forme un petit bourgeon creux, le sc~'o~oMK?, qui se gtisse entre
la protovertèbre d'une part, et ta moelle et la corde d'autre part. Bientôt ce
bourgeon devient plein et massif, puis tes cellules qui le constituent se muttiptient
activement et se transforment en éléments mésenchymateux qui se répandent
entrela.prot.ovcrtëbreette système nerveux. Le sctérotome a des lors perdu la
forme d'un bourgeon indépendant et t'en ne trouve plus à sa place qu'un amas
de mésenchyme, destiné à fournir les tissus squelettiques.
Chez les mammifères on n'observe pas de sctérotomes distincts, mais le mode
de développement du squelette n'est qu'une abréviation de celui que nous avons
décrit ci-dessus. En effet, au niveau de leur bord inférieur en contact avec la
corde et l'aorte, les protovertèbres perdent leur aspect épithélial et engendrent
par prolifération une grande quantité de cel-
lules mésenchymateuscsqui se répandent entre
le reste de la protovertèbre d'une part, et la
corde et la moelle d'autre part (ng. 87S). Ces
ceHutes continuant à se multiplier abondam-
ment forment une masse épaisse tout autour
de la corde dorsale (!Mues<MeMMM< de la
co?'<~e). Une fois l'investissement de la corde
achevé, celle-ci se trouve placée au milieu d'un
amas de ceiïutes embryonnaires, !e/'OK?'re<!M (le
la co?'<~e. En même temps, d'autres cellules
mésenchymateuses, venues comme les pre-
mières de la protovertebre, se gHsscnt entre
cette dernière et le tube médullaire, et se dis- Fi~.880.
posent en une lame mince entourant le système DcvctoppCtucnLdoï~t. colonne vcrt.cbra.to
nerveux centrai. Cette lame répond aux arcs ~c/t f~it avec plusieurs ~~m'cs de
FnotUEt').
~'<ë~'fM<a? 7MeM~'a;neM;.e de KoLUKER., à la
~eMt6?'sHa)'eMM:eMs SMpet't'or de U.\THKE. La partie f-up~ripurc du dessin tcpi'csct)te ~oa
'-[adcsptus jeunes, !a partie intérieure ~cs sta'tcs
Ainsi s'est constitué le s~Me/e~e ~eM~)'a- plus a~mtccs.
t, corde dorsale. 2, figan~nt intcr-tnuscu-
MëMa? comprenant à la fois le fourreau de la taire. 3, p)a<jue muscHtairc. 4, arc vcrtebrat
corde et les arcs vertébraux. Les transforma- pt'imUif.–5,corpscat'[itagincux de !:tvcrtct)î'c.
–<~ satts~ehypocoittatc fvuc parfransjtarcnce~,
tions qui conduisent de ce squelette membra- –7, partieatrophiée de t'arc vertëbra) jtt'hnitif,
8, partie persistante de cet arc, avec 't, rudi-
neux à la colonne vertébrale définitive ont été ment de J arc neural, et. iO, rudi'Mcnt de t'atc
hetuat.
bien étudiées par FnoMEp. D'après cet auteur,
le mésenchyme qui forme le squelette membraneux ne reste pas homogène sur
toute la longueur de ce dernier, mais subit régulièrement de distance en distance
une condensation de ses éléments qui donne lieu ades bandes bien reconnais-
sables sur les coupes a leur teinte plus foncée. Ce sont ces bandes qui sont repré-
sentées dans la figure 880,4 les parties intermédiairesà elles sont constituées par
du mésenchyme plus fâche qui n'est pas figure. Ces condensations de tissu se pro-
duisent au niveau de chaque protovertèbre, ou le mésenchyme forme une lame
courbe, t'o'c ue?'<ë~)'a< ~)?'<MH'do t''tt0)um*. L'arc primitif est situé tout entier du~l
côté ventrat de la moette, c'cst-a-dire dans ta région ou naîtront plus tard tes corps
des vertèbres comme son nom l'indique, il constitue un arc dont l'ouverture est
tournée du côté caudal. Son sommet répond au miiictt de la protovertèbrc ou même
le dépasse un peu ses extrémités atteignent t'interligne qui sépare la protover-
tcbre à laquelle il appartient de la suivante. A ce niveau le mésenchyme constitue
une lame située entre les deux plaques musculaires qui ont succédé aux protovcr-
tèbres correspondantes. Cette lame, cloison tMMSCM/aM'e ou Mn/ocon:MK?, défimite
avec ses congénères des cases successives dans lesquelles tes muscles nés des
protovertèbres sont contenus. Les cloisons musculaires fournissent plus tard tes
~M:eM~ M!/<??'MSCM/<!M'<?~ qui chez les vertébrés inférieurs servent d'insertion
aux muscles du tronc.
Le corps vcrtébrai nait indépendamment de t'arc primitif par la transformation
en cartilage d'une partie du mésenchyme qui entoure la corde. Le cartHage appa-
rait (deuxième mois) en deux points distincts, symétriquementplacés de part et
d'autre de la corde et qui ne tardent pas tt se réunir en formant une masse unique
cylindro-conique, tcco~s ca?'/t/a~uieMj?(/e t)er<ë&?'e (ng..880,S). Le corps
vertébrat cartitagineux est entouré en dessous et en avant par la portion médiane
de l'arc primitif qui le sous-tend à la manière d'une embrasse et à laquelle on
peut donner le nom de saH~e A</poco7'e (/i!/pocAo?'(<a~ ~aM~e de Ffto~tE)')
(ng. 880,6). A partir de ce moment, t'arc primitif, qui s'est gradueHement compH-
quc, présente à considérer les parties suivantes 't° une partie médiane, la sangte
hypocordate;2''deuxpartie8tatératesouco?'Hes(ug.880,8)qui émettent du côté
dorsal et du côte vcntrat des prolongements minces, rudiments des arcs ncuraux
et hémaux (fig.880.9eHO).

vertèbre cartilagineuse un rôle Chez


Chacune des parties que nous venons de décrire a dans la constitution de la
les mammifères, dans toutes les
vertèbres autres que l'atlas, la sangle hypocordatc disparaît, ou, comme les autres
parties du squetctte membraneux qui ne deviennent pas cartilagineuses, se trans-
forme en ligaments intervertébraux. Les cornes de l'arc primitif persistent au
contraire, se transformenten cartilage et se soudent au corps vertébral, de manière
a former avec lui une pièce unique la vertèbre cartilagineuse. Les prolongements
dorsaux de ces cornes, devenus cartitagineux, formeront les lames vertébrales
cartilagineuses, lesquelles envahissent peu a peu les arcs membraneux constitués
par la membrana rcuniens superior. Cet envahissement se fait assez tcntcment
de sorte que le canal rachidien, timité en avant et sur les côtés par du cartitagc,
n'est fermé en arrière que par une lame membraneuse, disposition qui, si elle
persiste par arrêt de développement, se rencontre dans la matformation connue
sous le nom de sp!MS M/Ma. Ce n'est que vers le quatrième mois que le cartilage
atteint ia ligne médiane et ferme en arrière le canal rachidien.
Les prolongements ventraux des cornes de l'arc forment les côtes. Au début, la
lame mésenchymateuse qui va fournir la côte est continue avec le mésenchyme
de l'arc primitif, mais au moment de la transformation en cartilage, la côte appa-
rait distincte de ta vertèbre et forme petite tige cartifagmcusc qui se dirige
une
du côte vcntra) pour en atteindre la ligne médiane. Au niveau du thorax., t'ext.re-
mite libre de chaque côte se soude a cette des autres cotes de la même région, de
sorte que tes côtes d'un même côte sont réunies tongitndinatement les unes aux
autres par une bande cartilagineuse continue qui constitue )'une des moitiés
du s<e?'HMnt. Par suite de l'accroissement incessant, des eûtes, les deux moitiés
du sternum se rapprochent de plus en plus de ta ligne médiane sur iaqueUe cHes
se soudent; it peut, arciver cependant, qu'eUcs restent plus ou moins écartées l'une
de l'autre pendant, toute ta vie, et l'on a ators nne /(8StM'e s/e~'KH~.
Aa niveau de. ta première vertèbre ccrvicak, la sangte hypocordate persiste,
devient, cartiiagine~se et.forinct'c ftn<ë)'te!H' deFattas: te corps vertebra) se
forme aussi, scutement i! ne se soude pas avec )cs cornes <)c )'a)'c primitif, comme
il le fait dans tes autres vertèbres, mais reste indépendant et forme )'c~M/)/;yf«*
ot~oMtoMe, qui se sonde uttericurement. a Faxis (Ftto~tEp).
Att coccyx, tes a.r<'s ver~'braux ne se de\e)oppcn) que très peu nu même )).ts, et ios dernières
vertehros se fusionnent, t~t.er~cmcnt. pendant ()U'ÛM sont cncor.' u. t'etat. ciu't.U.tgtncu.'e (HosEx-
UKXG). Les vortt'bt'cs Silercs se fusionnent attssi.
REMAK a. i'a.it, t'omn!'(j't' fjue, chez h* nout~L ):< sc~mcnt.iLLion (hi rachis e.).rt.i)aKin<'ux ne cur-
rtispond pas (tu ~f'u), i(.cc))o ()fS ))n))nvcrtebres, n<<us .tUcrno itveft'Ue, Ics <ii~quc:i intervcrMttraux
rcpundMtt, ammUicu (ics pcot.ovo'K'in'cs. n ttonu~ ('epi)~no))u''no te num ()f )'t'x<ifH)<'<n<to))
(A'eM~H~e)'f).'i') 'tu squc)eHH. C'' tenne est i)nn)'opt'< il n'y .t. pas rcsc~m'nttt.tiQn puisque )c
squc)ou.c primitif n'es! pttsscgnicntc, i! va. simnt~nn'nt une st'gmcntittinn f)e <;on)':i')iH)t pas a''cc
ccHe ncs proUjvert.cbrcs. Quant .t )t), c.m!-c de )':t)tct'))iux;c de ''es .scgftx'ftttttion.s,c)fc donne )icu
encore n (fc nombreuses discussions. On a i'<'s.u'dt'' rcttc !i.)t.)'rn!M)t;ecu)))))h' nef'cssairf ])om' uuc
les musch's nés d'un ntcnx' scgtncnL puissent .s'ftppu~')' sur f)t't).\ serments s~)m')e)tnju<js <'ons'
cutifs, Cf)))(H<i')fi indispcnsitbf'' :t icu)- action in.us il r:mt r.'nt.t.hjuo- <))m cette condition se
t'ca)iscf!m, ccpf'nditnt. aiofs fnpin~ tjuc la ~'gnn'ntit.tion des p)it~m's inuscuta.h'fs th'rivces des
protovcrtt!)M'osci, ccUc des corps \'c''t/'hr.).ux eoincidcr.).i~nt. ;m dchut. ci. cota. pont' plusieurs rai-
sons 1° piu'cc que les )nusch;s s'inscrent pour la p)up.n't sur t<'s )igtHncnts in.t<'rmus<'u)inrcsqui
iUt.crnent :t.vcc les vortfhrcs 2" pa.rw ~ue t'u.ccroiss~n~ntdes ph~jucs )nuscu!tLir~s''t des serments
squctett'fjucs cttmt trt's in~'gt),1, ces deux iormiUionsarrivent, m't'cs~tliremcnt se croiser 3" p.u'cu
(jUti tes (tiH'~rcnt.s puink d'une YCrt,(;))r.' ne restant, p.ts dans te ))tan du seginent printitif (tont ils
dérivent mais se dcpta.c 'nt ptus ou moins ~ohtiquifc des npuphyses cnitt'-usfs, etc., etc.).
La corde conserve sa tonne au d~hut, d!).nstc nn-fns ('u.rtititgincux. ntins hioftôt cjic s'atrophie
dans rcpaissour du corps des vertèbres, tandis fju'c))'- reste bien dcvctopnce ()a.ns les disques
intct'vcrMbra.ux et prend, pour ccht, un aspect ntonHii'ortnc. mesure fjue ie deveiopjx'tncn)
progresse, ses piU'ties cotnpt'isos d:H)s te corps des vo'tehres s'utroptncnt. cutK'rcmen.t au con-
traire. )cs rcnt!e)net)ts (ju'c))c presonto !m niveau des disoues intervertebra.ux s'aferoissentet h-urs
ctcn'ents ceHu)~it'cs subissent une modification pu.rticunere. Ils se transformenten une sort)- <)<-
go)ce tnotie et muqueuse f)ui occupe cavité ccntnUe, spheritme ou ovoidc creusée dans chaque
disque intcrvertebriU. Les parties getatineuscs do la corde persistent d'autant plus t()ngt''mpsqu)-
)es vertèbres s'ossitient ptus tard. Dans l'apophyse odontoide, ta base du crâne et ie coccyx qui
restent )ongtemps cartiliisineux, on en rencontre encore a )a naissance inL Mfn.LE)n.
2" Squelette crânien. Le cr.inc est, comme la coionnc vertebrate, d'abord
membraneux, puis il devient cartilagineux et. enfin osseux. Nous avons déjà vuu
(t. !) qu'il existe des protovertèbres dans la région eéphatiquc. Ces protovertèbres
contribuent à former ic squelette crânien.
Au début, ce dernier a la forme d'une capsule membraneuse que ron appelle !c
c?'<<'jM'MH~< Le crâne primordial possède, comme celui de t'aduttc, une base
et une voûte, et, bien qtt'i) n'y ait pas unanimité a ce sujet, on peut lui distinguer
un segment ~t'ecorda! dans lequel la corde dorsale n'existe pas, et un segment
cordaZ contenant t'extremité antérieure de la corde. Au début te segment pré-
cordat est très court, parce que la vësicutc cérébrale antérieure à taqueUe il
correspond est peu dévctoppee, mais il grandit ptus tard avec c!)c.
Vers le deuxième mois de !a. vie fœtatc commence la transformation cartHagt-
ncuse du crâne membraneux. EUe s'etTectue d'un seul bloc pour toute )a base et
les parties latérales du crâne, mais ne s'étend jamais à la voûte qui reste toujours
membraneuse.
La lame cartilagineuse qui, a un moment donné représente la base du crâne,
peut, bien qu'elle forme une plaque unique, être divisée en deux parties l'une
postérieure, répondant à la région dans laquelle s'étend la corde dorsale; l'autre
antérieure située en avant de l'extrémité de cette dernière. Le cartilage delà partie
postérieure se développe par deux moitiés distinctes placées à droite et à gauche
de la corde dorsale et qui constituent les e<?~i!7<~es~<x?'<i'co?'&~M~, lesquels se
fusionnent ensuite en une pièce unique. Dans la partie antérieure, le plancher
membraneux du crâne reste à l'état mou sur une région ovalaire située exacte-
ment au-devant de la corde, et ne se transforme en cartilage qu'au pourtour de
cette région, formant deux bandes minces, les .<?'a&ecM~es du c~t~e oujO!'Me?'s
~<e!*aMa?(t.{.A'rm<E).IluxLEY considérait tes trabécutes comme représentant des arcs
branchiaux, mais KôLUKER et BAt.foutt se sont etevés contre cette manière de voir,
qui est abandonnée. C'est au niveau de l'espace compris entre les trabécutcs que
se développe la pocAe /n/pop/n/~M'e, qui peut ainsi passer de ta cavité buccale
dans la cavité crânienne.
Le o'&ne ca.rti)agineux est tout d'abord indivis, tous ]cs segments que J'en distingue)'.]. plus
tard chez l'enfant dans la. base du crâne forment maintenant un tout continu. Le cartitago s'étend
sur toutes les parties ci-dessous 1" occipital tout entier, moins t'ecail~o 2" sphénoïde avec ses
ailes 3° temporal (rocher) 4o etnmoïde; S" cartilages du nez. Le fronta), le paricta), )'ecai))e de
l'occipital et celle du tompora) naîtront directementde )a voù~e membranousosansexister jamais
a t'ëtat cartilagineux (voyez Ossification, t. t).
La part qui revient au cartUage dans )a constitution du crano primordiat est très variable
ainsi, chez le cochon, la voûte est en majeure partie cartilagineuse (St'OKDf.t).
Lo crâne primordiM.) présente un certain nombre de cloisonsmembraneuses qui divisent incom-
ptetemantsa, cavité et qui sont en parfaite continuité de substance avec lui. L'une de ces cloisons
transvorsaio, très peu développée, est située en avant du trou occipital, c'est le p!/wpo.s/e?'M't«'
r/M erdKe. Plus en avant, a.« niveau do la terminaison de la corde, on en distingue une autre, Je
p~'e~' Mo~/eM de RATOKE ou pilier aM/f/tM'do KoLDKER. Ces piliers formeront plus tard les iamcs
méningées qui s'interposent entre tes diverses parties do l'encéphale, et dont le développement a
eM ctudio page 1027. Le p'dier antérieur fournit en partie la tonte du ëecvotct. Une lame analogue
aux piiiors, mais JongitudinaJo, se forme aux dépens de la partie antérieure de la voûte cra
nienneetdonnoiafaux du cerveau.
3° Squeiette viscéral. Le squelette de la face est en grande partie fourni par
les arcs viscéraux en effet, en dehors des os du nez et de l'os incisif qui viennent
du bourgeon frontal, le maxittaire supérieur et te maxittaire inférieur sont fournis
par les deux branches du premier arc branchial.
Le squelette de la branche mandibutaire du premier arc consiste au début en
un tongstyte cartilagineux, le c<x?'~7a~e ~eMecAe~, qui s'étend de la cavité tympa-
nique en arrière, jusqu'à la symphyse mandibulaire en avant. Ce cartilage semble
jouer le rûte d'un tuteur pour le maxillaire inférieur qui se développe en dehors
de lui comme un os de revêtement ou de membrane. Toutefois, à sa partie anté-
rieure, le cartilage de Mecket s'ossifie en même temps que le maxillaire inférieur
ctseconfondavectui.
La partie postérieure du cartilage de Mecket donne naissance a deux des osselets
deI'out'e,I'eMC~Mteetiemo'<e6tM(SALENSKY).
Le bourgeon frontal donne naissance aux cartilages du nez le bourgeon nasal
interne fournit l'intermaxiltaire et le vomer, le bourgeon nasal externe lelaby-
rinthe ethmoîdat, t'es unguis et les os propres du nez.
Les os que fournit le bourgeon maxillaire supérieur (maxittaire supérieur,
palatin, tamë interne de l'apophyse ptérygoïdc), sont des os de revêtement par
rapport aux cartilages des cavités naso-buccates,c'est-à-dire se développent dans
une lame fibreuse placée en dehors de ces cartilages et leur fournissant un
revêtement (os membraneux). De plus, le palatin et la lame interne de l'apophyse
ptérygoïde se développent dans le tissu fibreux d'une MeM~'ane 'muqueuse, la
muqueuse buccale; on peut les distinguer des os de revêtement de la voûte crâ-
nienne qui proviennent en somme de plaques dermiques ossifiées, sous le nom d'os
de revêtementMtM~MëM~c.
Le deuxième arc branchial (arc hyoïdien) possède une tige cartilagineuse iden-
tique au cartilage de l'teckel, c'est le ca~~a~e de 7i'etC/<, qui s'appuie en arrière
sur la capsule cartilagineuse de l'appareil auditif, tout près du point ou s'attache
à cette dernière le cartilage de Mcckel.
La partie postérieure du cartilage de Reichcrt se fusionne avec le rocher carti-
lagineux duquel elle sort sous la forme de l'apophyse styloïde. Les ligaments qui
rattachent cette apophyse aux petites cornes de l'os hyoïde proviennent de la partie
moyenne du cartilage de Reichcrt devenue fibreuse. Les petites cornes sont formées
par sa partie inférieure.
Le cartilage de Reichcrt fournit donc les petites cornes de l'os hyoïde, ou, comme
on les appelle chez les animaux, les cornes antérieures. On sait que ces cornes
sont composées chez beaucoup d'animaux d'une série d'osselets s'étendant de l'apo-
physe styloïde au corps de l'hyoïde. Cette disposition peut se rencontrer anorma-
lement chez l'homme.
On a pensé que la partie postérieure du cartilage de Reichert pouvait fournir
quelques-uns des osselets de l'ouïe. ITuxLEY, s'appuyant sur des faits d'anatomie
comparée, admettait que l'étrier et même l'enclume provenaient du squelette du
deuxième arc branchial. Mais PAUKEn et SALENSKY ont montré que l'étrier naît indé-
pendamment du squelette viscéral par une différenciation de la capsule auditive et
que la portion postérieure du cartilage de Reichcrt se fusionne avec le rocher. On
a vu plus haut que l'enclume vient du cartilage de Meckel.
Le troisième arc branchial fournit le corps de l'os hyoïde et ses grandes cornes
ou cornes postérieures des animaux.
L'ossification des différentes pièces cartilagineuses dont il a été question ici a été
déjà étudiée à propos du squelette (voy. t. I, OsTÉOLOGtE).
4" Articulations. Le développement des articulations a été déjà indiqué dans
le tome L a propos des articulations en gênera) (voy. Am'nnoLOGtE). Nous ne sau-
rions y revenir ici sans tomber dans des redites.

§ 111. SYSTÈME VASCCLAmE

Le système vasculaire est généralement rattaché au feuillet moyen, suivant


l'opinion de REMAK et de KoLUKEn, qui le considéraient comme une simple diffé-
renciation du mésoderne. Plusieurs auteurs et en particulier Hts ont soutenu que
le système vasculaire se forme, au contraire, aux dépens d'une ébauche spéciale,
aussi vieille que le feuillet moyen lui-même. H parait probable aujourd'hui que
1 on peut rattacher génétiquement cette ébauche à l'entoderme. Bien que la question
soit encore très controversée, nous appuyant sur l'autorité de divers embryolo-
gistes, tels que MAimAs DuvAL et sur les travaux de UsKOW, nous adopterons cette
dernière opinion. Le système lymphatique doit naturellement être examiné après
le système sanguin.
Nous étudierons successivement: l''l'o}'tMe~esfatSse<nh.c et dM ceetH' le
~e't)~o~<~MeK< M~eWeM?' (~ u~~sg~K~; <~M ccBM~chcz l'embryon et chez-!c fœtus
3° l'o)'Me c~M s~K~; 4" )c ~et~oppe~K~ f/M S)/s'<eMte ~HtpAa/~Me.

A.–0)UGtXE!)ES VAISSEAUX ET)));COKUnn


Le cœur n'est, comme on sait, qu'une portion du système vasculaire spécialisée
M un très haut degré. )) nait,
comme les vaisseaux eux-mêmes, aux dépens d'ébau-
ches spéciales, les ~emtes uascM/fwes d'UsKow. Nous étudierons d'abord le déve-
loppement des vaisseaux qui se forment ics premiers.
1° Vaisseaux.–Les germesvascuiaircs, origine des vaisseaux, consistent en
de petits amas protoplasmiques mu)tinuc!eés de la nature des ptasmodics, et qui
prennent fa forme de cordons cylindriques ou noueux. Ces cordons, d'abord isotes
les uns dos autres, se fusionnent ensuite en formant un réseau continu. Les germes
vascutaircs naissent chcxiepouict dans te bourretetentodcrmo-viteUin(fig. 881)
et dans la zone qui fait transition entre ce dernier et t'entodcrme aplati de Faire
transparente, tis se gtisscnt ensuite entre la lame sptancliniquc du feuHiet moyen
et te feniHet interne. Au début, ils sont tout a fait indépendants du mésodermc,
qui passe au-(fessus d'eux sans )cur fournir aucune cnvo)oppe (fig. 88), 8). Pius
tard ce fcui[)ct les entoure entièrement et [cur forme une gaine complète (môme
(igurc,)~). partir de ce moment Us sont situés en plein dans te feuiUet moyen
dontj) est impossible de )cs séparer, c'est sous cet état qu'Us ont paru a HË)L\K et
a. KôLUKHK être des cordons pleins formes de ccHules mésodcrmiques.
Les germes vasculaires sont au début isolés et forment des ilôts irrégulicrs, les
~o/s (f'e )~o//y'(voy. ug. 837,6). Mais ils ne tardent pas a s'allonger, a. pousser des
ramifications latérales et a s'unir les uns avec les autres, de manière a former un
vaste réseau qui s'étend sur une grande partie du blastoderme.
Ce réseau est fort irrégulicr tout d'abord. Il est formé de cordons de dimensions
très variables a ses nœuds se trouvent les ilots de Wolf'fdu stade précèdent, réunis
maintenant les uns aux autres par des isthmes étroits. Ses mailles sont occupées
par le tissu embryonnaire du feuillet moyen constituant ce que l'on a appelé les

–a~u~h~P.~
Ot't~)nC(!cs\'[.LisëCt.LUXStLnguins~c/tf~f/Mc).

~V~~U~)~C~S~(~gï'f'fttC
t,)t).)t)fs[)t[)nc!u))'().)c.utodct'n'c.f'f')k)tccntodct'mi'iuc('o))tcnau('icsg!'a)ns~i[ct)it)s.–i,j)a)'ah)a~tc.–
~,rcst'nup!'o)o)'t!(S)H)<)U(')n)(:('(i,grainsd('vi(c)!us
~ascu)at)'f;])a)'[t<'t)c)nc'n),('u\'ct<[)j)<j)a!'h')m''s()df't'mc.bct'ccaudcsgtchutcssanguins.–ti,iÏt)L<]f'su1tstanf'o.
t~, vaisseau enUôt'Ct)x'n[ c'tvc!op[)6 par !(' n)~sodc!')))(' et rcnfcrmauL deux g)ot.'utcs sanguins Hijt'GS.

~o~s de .s~ce(fig. ~8L ~~).Les cordons pro~op~smiqucsnuc!cds qat arment,


le réseau sont d~sormats compteLemenLent-oures par les étëmcnLs du feutllet, moyen.
En même temps que s'opère ta jonction des îlots de Wolff, la lumière des futurs
vaisseaux commence à se former en leur sein par la production de vacuoles qui,
nées ça. et ta dans l'épaisseur des germes vasculaires (fig. 88t,8), ne tardent pas à
se fusionner entre elles. Simultanément;, la substance des germes vasculaires se
réduit a une Jame mince semée de noyaux, qui forme Ja paroi endothéliale du vais-
seau. La lumière des vaisseaux se forme indépendamment de toute action méca-
nique du courant sanguin, elle est au début fort irrégutièrc, elle est même, par
places, presque entièrement obstruée par des amas protoplasmiques muttinuctëes,
restes de la substance des germes vasculaires appcndus en un point de la paroi
endothéliale (fig. 881/10). Ces amas correspondent àcequeKôLUKEKnomme)es
<
<e?'ee<M.~ globules saM~MMS. l)s font saillie dans la lumière des premiers vais-
seaux et sont particuiièrement volumineux et abondants dans la moitié postérieure
de l'aire vasculaire chez le poulet.
En résume, les premiers vaisseaux sont constitues par des canaux dont la paroi
très mince est formée par une lame protoplasmique mu)tinuc)éée. Cette lame, gar-
dant les cat'actorcs histotogiques du germe dont elle est provcnue, n'est pas divi-
sible en cellules distinctes, mais est absolument continue; on lui donne néanmoins
le nom de membrane endothéliale du vaisseau. Pour plus de simplicité nous con-
serverons le nom, tout en rappelant qu'il ne s'agit pas d'un cndothétium vrai.
Les premiers vaisseaux forment un réseau étendu sur une aire arrondie ou ovale,
)'<'<!?'<? M<MCM~M~, limitée par un vaisseau circulaire, le ~'MMS <e~Mi~. L'aire vas-
cutaire s'étend à !a fois sur faire transparente et sur une partie de faire opaque,
elle empiète aussi légèrement sur le corps
dei'embryon(fig.88~).
Dans Fembryon de poutetque)'on peut
prendre pour type, l'aire vascuiaire est
formée de deux moitiés ayant chacune la
forme d'un demi-cercte, et placées symé-
triquement sur le côte droit et sur le côte
gauche de l'embryon. Chaque dcmi-ccrcte
présente u considérer un arc, forme par
la moitié correspondante du sinus termi-
nal, et une corde. La corde comprend
deux moitiés distinctes, l'une antérieure
constituée par un vaisseau (veine vitel-
iine antérieure) qui vient du sinus termi-
nât et aboutit au cceur en longeant fa tète
de l'embryon, l'autre postérieure formée
par un vaisseau longitudinal placé dans
le corps de l'embryon, au-devant des pro-
tovertèbros, parallèlement a la corde
dorsate et un peu en dehors d'elle, t'aoWe Ft~.882.
~)'<M:<tUC. Au'~ vasculaire de t'cmbryon du poulet
(scAe~H~~Mc).
L'aorte primitive constitue le bord in-
1, vésicule c~rcbratc an~t'icuf'c. 2, mocUe.
terne de la partie de Faire vascutaire, 3,cot'j[tsdct'embrycn.–4,Ctem't'cao)'tiquc.
<i, aorfcprinutivf.–7, tcitmoftt[thato-n~en~riquc.
comprise dans l'embryon le sang qu'eHc 8. vei))f vitoDinc ~n~i'tcnrc. 9,vci)i(t vit.pïUnc tatê-
renferme passe aisément dans cette aire rate.
tninnh
10, veine vitelliae ~ostcricurc. H, sinus ter-

par l'intermédiaire des nombreux vais-


r
seaux situés sur son bord cxierne. Apres avoir parcouru l'aire vasculaire, it est
~repris par te sinus terminal et par différentes veines qui aboutissent toutes à la
veine omphato-mésentérique du même côté, laquelle se jette dans l'extrémité pos-
terieure du cœur. Les veines qui se rendent dans la veine omphalo-mésentérique
sont: t° les veines vitellines antérieures; 20 les veines vitellines latérales; 3° les
veines vitettines postérieures (f'une de ces dernières petit manquer, c'est adroite,
ta veine vitettine postérieure gauche existe sente alors).
De l'extrémité antérieure du tube cardiaque part un vaisseau (&M~e o;?'<e?'t'e/), qui
se divise bientôt en deux branches, lesquelles se recourbent en arrière, après avoir
embrasse entre eltos le pharynx, et se continuent avec les aortes primitives. Te) est
te système très simple que parcourt te sang pendant les premiers moments du déve-
-toppement; on désigne cette circulation du début de ta vie sous le nom de pre-
mière circulation ou circulation de la veine omphato-mësentérique.
Au fur et à mesure que le corps se délimite de mieux en mieux et que ses parois
yentratësscforment, tes aortes primitives que nous avons considérées comme le
bord interne de l'aire vasculaire se séparent de plus en plus de cette dernière et ne
communiquent plus avec elle que par un gros tronc, t'artère OMp/~o-MteseM~p
ou u~cM'<Me.
Le premier système vascutairc s'est formé tout entier aux dépens des germes
vascutaires aussi bien dans sa partie t'M~'a-~M&~o~Hs~'e que dans sa partie extra-
~enibryonnairo (por:u· p(us
_er'nbr'yonnairc (pour dc dëtaiis,
ptus de dcitails, v:oy, Jntcre~: clè~iM<i!
Vr~r.r,r·ro~;yf?M?'M.
voy, VfALLETOK, i'~1~2c~G., 1892),
J.89~1).
Les vaisseaux de faire vascutaire sont surtout destines a l'absorption des ma-
nutritives contenues dans le sac vitellin, ils servent aussi a ta respiration
chez tes oiseaux, ou ils sont très développes. Ces vaisseaux s'atrophient en même
temps que ta vésicule ombiticate se ftétrit,,its disparaissent donc de bonne heure et
ne jouent ~ucun rote chez t'animât adulte.

2"Goeur. L'étude du premier développement du cœur peut être subdivisée en


ptusicurs points 1" les rudiments cardiaques; 2" te tube cardiaque; 3" ta. situation
toppgraphiqueducœur.
a. ~MdïMteH/scfM'~ta~Mes. Le cœur se forme, comme les vaisseaux, aux
dépens de germes vasculaires situés dans la sptunchnopjeure. J) peut apparaître
dans cette tame, alors qu'elle est encore plane et ne s'est pas rabattue en dessous
pour former te pharynx (fig. 883, A). Dans ce cas, de chaque côté on voit un germe
vasculaire ptacé entre t'entodcrme et la ta.mesptanchnique du mêsoderme qu'i)
soulève fortement, et qui s'est épaissie a ce niveau. C'est le premier rudiment car-
diaque constitué par un tube comprenant une iumie.re (future cavité
cardiaque) limitée par une paroi mince t'cHdo//të~MHt ca~~Me, fourni par le
germe vascutairc, et unetamc mésodermique épaisse qui donne plus tard nais-
sance a tous les tissus du cœur (portion conjonctive de l'endocarde, muscle car-
diaque et péricarde viscéral). Sur tes blastodermes de tapin observés de face et par
transparence, ces rudiments se voient aisément sous la forme de canaux placés au
voisinage de ta tête (KôLf.no.;n).

,deux rudiments cardiaques, d'abord se


Lorsque la splanchnopleure se rabat en dessous pour constituer le pharynx, les
rapprochent l'un de l'autre, puis
;so soudent entre eux sur ta ligne médiane (fig. 883, C). Leurs parois endothétiates
s'accolent, puis ta tamc untquc formée par leur accotement se résorbe et disparaît,
et les cavités des deux rudiments se fusionnent en une seule.
Il arrive souvent que les rudiments cardiaques ne se développent qu'après te
pharynx, Ils sont alors d'emblée accotés l'un à l'autre sur la ligne médiane, au-
levant du pharynx, et faduafite primitive du cœur est bien inoins facile à saisir,
Fautant plus que la fusion de )cut's deux lu-
mières s'effectue de très bonne heure. Tel est
le cas de l'embryon du poulet chez lequel
DARESTE a eu te mérite de montrer, pour la
première fois, ta double origine du cœur.
b. T'M&e ca)'~t<ï<yMe. Une fois la fusion de
ses deux moitiés opérée, le cœur a la forme
d'un tube légèrement ptié en S, et qui a deux
extrémités. L'une, antérieure, donne naissance
au système aortique, l'autre, postérieure, reçoit
par les veines omphato-mésentériques le sang
de l'aire vasculaire. De par son mode de for-
mation, le coeur est rctié a la fois au pharynx
par une lame qui lui forme un véritable mesen'
tère, le Mtesocaj'~e pos~'t'cM)' ou dorsal, et ;t.
la paroi antérieure du corps par un mésentère
analogue, mësocs?'de ~n<eneMr ou 'eH<a<
(fig. 883, 8).
Les mésocardcs antérieur et postérieur dis-
paraissent bientôt par résorption sur toute
l'étendue du tube cardiaque, qui dès lors est
libre dans la plus grande partie de sa lon-
gueur, n'étant fixé à la paroi ventrale du pha-
rynx que par ses deux extrémités.
Outre les mesocardes antérieur et postérieur,
il existe de chaque côté un pont de substance
qui relie la partie postérieure du coeur située
dans la spianchnopteurc à la paroi postéro-taté-
rate du corps formée par la somatopteure dans
laquelle se trouvent les veines propres de )'cm-
bryon, c'est le mësoca?'d<' ~ë/
découvert
par KoLHK:i!!t, et qui a une importance consi-

seaux qui .).I.


dérable, parce qu'il sert de chemin aux vais-
'4 cœur te sang de ['embryon.
~_4: ramènent, au
L'origine du mesot'arde tiito'.d es), asscx discutée. i'our L~sKOW, i[ est t'orna- ))a,r un point du
niesodenno primitif <jui :). cet~ppe :m c)it'a~e destine a engendrer )c eœtonte. t) est. donc tout.
naturel que ce point. fo!nc un pont cnb'e !:). )!irncs0!na)~[uc et, la )amc spt~nf;nn{uc du teuiUet
)))oyen, pont dims tcquci s'engagera ptus ttn'd )c t)'oru; veineux ')ui tann'ncr~ .tu c'~uf sang de
t'ombryon. Pouf RAVX, s<). fo'ntu.Hon est un pou tutl'creutc )ms([uc la veine on~p))!)io-f))csentc-
rique se dcvcloppo, cnc fait n tu. surt'u.cc do ta. sp!imc))U(Jptcut'c une k'Ue saiiïie que, h'avct'âa.nt
toute ta, ca.vit.c du c<ctot))c M. cet. cndt'oit, cHe iHïive a touciterta, ti'-mc soinatiquc et ;L s'unn' a.euo.
La. tu.tno do substance fusionner t'ot-mc le mcsoca.rdc tutt~u.
On peut considère*' t'ensendjtt; dos inL'socin'dca Hnturiout- et, post<'t'ieut' cununc une soute lame
vcrt.ica.te ptiicee !jtU-devm)t dit ph<u'ynx et. tbt'rn.mt tt ce dernier un tttc~entw venh'at, iut sein
duquel se dcvetoppe le cmur. Le mcscntfi'c vcntritt nu niveau du cœur est tot'm'; pM' t'~ecotc-
mont. des spiunchnoptcurcs droite et g.HK-he.
c. ~t<Ma~'oM <opo~)'a~A~MO <.<M co'M~ Le c't'uf est, toge dans une porUon de
la cavité génëraie à iaqucHc on a donné lc nom de MH~e~a~'e/a/c ou mieux, sur-
tout, lorsqu'H s'agit des premiers stades du devcioppement, de /'osse Cf<)'(<ta~«e
(/'oue6t c~i'~Mes). La fosse cardiaque est constituée par ia partie antérieure de
t'espace situé entre t'ombitic intestinal et t'ombitic cutané (fig. 842, U), ette est
J~tinntëe en dessus par ta paroi ventrale du pharynx, en arrière par )a paroi anM-
neure du canat vitettin. en dessous par ta paroi supérieure de ta vësicute ômbiti-
X~cate.'En avant elle est fermée par !a somatopfeure. Sur les côtes, eHe n'est pas
fermëe et se continue avec la portion annufaire du cœ!ome qui entoure le canat
vitemn. La fosse cardiaque est divisée en deux moitiés par te mésentère ventral
daastequëtnousavonsvuse déveloljpe Ie cœur.
P aufur
pharynx..
et ~.mesure que t'ombitic cutan(!sG referme(voy. Art. tf/p.'tOOS),
la paroi ventrate qu'il constitue se substitueà ia paroi inférieure primitive do ta
fosse cardiaque qui ëtait formée par une partie de ta vésicule ombilicale, et le cœur
.se trouve ators toge dans tacaut<e~a;Wë<~e, entre la paroi tboracique antërieuro
.et le

H.–UKVKLOPMMRKT L'1'ÉMU':U)! D!iS V~ISSH~t'XHT COKUJ)


BU
Nous étudierons successivement i" les vaisseaux en gênera) 2° te système
,artérié);3° le système veineux; électeur.
i° Vaisseaux en tféaérai–– Les vaisseaux du corps de l'embryon peuvent.
prendre naissance de plusieurs manières:1" ou bien des germes vasculaircs fai-
sant partie du réseau intra-embryonnaireprimitif et qui ne passent pas dans la
constitution de l'aorte primitive sont employés A former les autres vaisseaux 2" ou
bien ces derniers se forment par des pointes d'accroissement anaJogues a celles
qui ont été observées dans les vaisseaux de la queue des têtards, et qui partent
toutes des aortes primitives; enfin, 3" les vaisseaux peuvent naître des cellules
vaso-formativesdcRANvjEn.
Les vaisseaux se forment dans l'ordre suivant premicremont les artères (aortes
primitives),, secondement les veines reliées aux premières par des troncs courts
ra.o.xquets on ne peut guère donner te nom de capillaires. Les roseaux capiHaires
proprement dits ne se forment que tard, au fur et a mesure que ies organes aux-
queisitsappartiennentsedevetoppent.
MAM[.\s MuvAr, a représente dans son ~as ~'e?H&?'yo/o~<e (Pt. XVK, fig. 27H) un
germe vasculaire plein reliant l'aorte, perméable, a la veiné cardinale perméabk'
a.ussi. Ce germe en se creusant va devenir en ce point l'intermédiaire entre le sys-
tème artériel et le système veineux. C'est aux dépens de pareils troncs commun i–
cants très courts que se développeront plus tard un grand nombre des rameaux
collatéraux des troncs primitifs.
Les capillaires peuvent se développer dans les différents organes par des élé-
ments propres, indépendants du système vasculaire primitif, les cellules oaso-/W-
MM<M~ de RANVfM. Ce sont des éléments allongés, de forme variabfe, souvent
munis de branches )a(era)es Ces éléments s'unissent entre eux en formant un
réseau d'abord plein, interposé entre une artériole et une veinule du voisinage.
Us se creusent ensuite d'une lumière, et deviennent ainsi des canaux perméables
a.u sang. En môme temps tes ceHtdcs vaso-formativcs engendrent dans ieur sein
cfesgtobufes rouges sans noyau.
Les cellules vaso-formatives ont ët.e étudiées suftout: dans )'epip)oon des jeunes
mammifères. EHes di(ï'erent des germes vascutaires par )cur forme et surtout par
leur propriété d'engendrer des gtobutes rouges sans noyau contrairement aux pre-
miers qui donnent naissance à des giobutes nucfeës. RAMO~YC.uAf. a fait remar-
quer'que ces ce!tu!es n'étaient peut-être que des fragments de réseaux capiHaires
on voied'atrophie, et il n'est pas douteux qu'en nombre de cas cela ne soit vrai.
Cependant. la cellule vaso-formative décrite par HANVfEf: et, ScHAt~n joue certaine-
ment un rote dans te développement des capiHaires, maiseHc n'est pas le seul
etëment capable d'engendrer ces derniers. 0. VAN nntt S'r~unnT a fait remarquer que
les nouveaux capillaires qui se dëveioppent dans le foie naissent aux. dépens d'amas
de cellules dt's<tKC<esetsëp~'s6~es,dont les unes se jettent a ta périphérie pour
former la paroi, tandis que les centrales donnent les globules contenus dans le
vaisseau. Les ceUutes vaso-formatives sont surtout dévolues
réseaux capillaires, cttes n'engendrent pas de gros troncs.
la formation des


système qui
Système artériel.–Le système artéric) est représente au début par le seul
revêt )a forme suivante de l'extrémité antérieure du cœur
nattun tronc artërio) court, le 6M~c a;ë?'<<?~, qui se divise bientôt en deux. branches,
lesquelles s'écartent i'unc de f'autre, embrassent chacune un des cotes dn pharynx
et se portent en arrière de ce dernier en décrivant a partir de tour origine un arc
a concavité tournée en arrière, s)'c <M:'<Me. Arrive en arrière du pharynx, chaque
arc aortique se continue dans un vaisseau piacë an-devant des protovertcbrcs, et
par conséquent un peu en dehors de la ligne médiane, i'tïoWep)'<HH'<tt)e. H yadonc
au début deux aortes primitives, absotument indépendantes i'une de i'autrc, le
système aortiquc est pair.
Les aortes paires communiquent largement au début avec les vaisseaux de l'aire
vasculaire a laquelle .cHes se laissent aisément rattaciicr (voy. p. ')08t), mais peu a
peu elles se séparent de cette dernière et forment deux troncs indépendants. En
effet une portion de la lame sptanchniquc du feuillet moyen se g'Hsse au-dessous
et en avant des aortes pour atter former le mésentère (tig. 87S, tO) et simultané-
ment elle sépare (es aortes d'avec le reste (le faire vasculaire en les enfermant
en quelque sorte dans le corps de i'cmbryon auquel cites appartiennent en
propre désormais (voy. Vf.u.LHTON, ,/OM?'M.tMa< 't892).
Les deux aortes sont constituées au debutsimp)cmcntpar leur paroi endothéHate
née des germes vasculaires, et ne possèdent aucune cnve)oppe mésodermique.
Bientôt elles se rapprochent l'une de l'autre et se soudent sur la tignc médiane. La
cloison formée par l'accolement de leurs parois cndotheUates venues au contact
persiste encore quoique temps, puiscttc disparait et il n'y a plus qu'un seul tronc
aortique volumineux, impair et médian, auquel le mësodcrme forme plus tard une
enveloppe comptètc, origine des tuniques muscutairc et adventice. La fusion com-
mence en avant, un peu au-dessous des arcs aortiqucs et se continue peu il peu
en arrière, ou elle ne s'accomplit qu'assez tard.
En arrière, du premier arc aortique, il s'en forme une série d'autres qui naissent
comme des anastomoses transversales établies entre la portion dorsate et la por-
tion ventrale de Farc décrit par raortc(ng. 884).
Les arcs aortiques ne gardent leur disposition primitive que chez les poissons.
Chez ces animaux chacun d'eux forme le vaisseau afférent d'une branchic dans
iaquetie s'effectue l'hématose. Chez les autres animaux, ils subissent une série
de transformations certaines de Jeur parties s'atrophient, les autres persistent
et forment quefques-uns des principaux troncs artëricis.
On décrit habituellement chez les mammifères cinq paires d'arcs aortiques
tes ugures 884, A et H montrent comment s'opèrent leurs transformations. Pour
exposer clairement celle-ci, on peut diviser chaque arc en trois parties premiè-
rement une partie ventrale située au-devant du pharynx et reliée au bu)be artériel
'seGondementune partie transverse placée sur tes eûtes du pharynx et numérotée
de4 a 5 dans la figure. 884, A, enfin une partie dorsale, reliant les différents arcs
les uns aux autres et a l'aorte primitive, en arrière du pharynx.
On voit par la, figure 884, B que Ja portion transverse des deux premiers arcs
s'atrophie, icur portion ventrale forme la c<o<de cj'<c/'Me, et leur portion dorsale,

Fig.SSt.
Arcs (K~'tiqucs A, (tinposttio;! pritttitivo; M, otctt <t<fi;fit~'((i'<t;M'MH.n';));E).
A:ta~)!csch)(ja)'esao)'tiftncs.–<t,!u)tbcat')6t'[['i.–<t'\af)i')<'dcscputtan)p.–c.cf[i'~)Ktc.
K~ft,troncaorUquc.('imala)'t.t~'icf.–c,cat'ot!dop)'in]i)i\e.f.caru)it!o<pnic.–c",c~)'<ttidf~tntc)'tic.–
P,at'K!t'cpu)monair('p,ses branches.–t.arto'osous-ctavierc.–t'[r[eret'o'(e))r.))c.

!ac~'o~'<~et)î<e!'Ke. La partie transverse du troisième arc fournit le tronc (très


court chez l'homme) qui unit la carotide interne à ]a carotide externe/et la partie
ventrale du même arc donne le tronc commun des deux carotides du même côté,
c'est-à-dire la c~'o<!de p)'~M~<ue. Les artères nées de ces trois premiers arcs
forment un groupe particulier, )o~)'OM~e <i:)!<e?'t'eM)', qui, perdant toute relation
avec les arcs situés en arrière, par suite de 1 atrophie de ta portion dorsale du sys-
tème primitif comprise entre te troisième et )c quatrième arc de chaque côte, porte
te sang exclusivement a la tête.
-Les arcs situés eu arrière de ceux-ci, ~?'OMpepos<e)'teM)', distribuent le sang à
tout le reste du corps. Le quatrième arc a une destinée bieil différente à droite et
a gauche. A droite il persiste dans ses trois parties, ventrale, transverse et dorsale,
et Se continue même avec la portion dorsale du cinquième arc en arrière et en des-
sous, sur un très court trajet (dg. 884, B, S), mais la partie transverse du cinquième
arc et la portion dorsale qui relie les arcs du côté droit a t'aorte s'atrophiant, le
vaisseau qui provient de la branche droite du quatrième arc reste isolé et indépen-
~dant, H constitue ['artère soMS-c~t)<e7'6<o~edontle tronc d'origine réuniaceiui de
la carotide primitive du même côté forme le <OKC ~'ac/MO-cep/ta~Me. A gauche,
le quatrième arc aortique se conserve dans son intégrité, de plus il se continue
en dessous avec la portion dorsale des arcs qui relie ces derniers a l'aorte, et
comme c'est le seul qui aboutisse à ce vaisseau, tous tes autres s'atrophiant dans
l'une ou l'autre de leur partie, il devient la voie unique du cœur à l'aorte et
constitue la crosse ao~t~Me. Le cinquième s'atrophie, sauf du côté gauche,
où il forme un tronc conduisant du bulbe artériel dans la crosse de l'aorte. Sur ce
tronc naissent les 6!?'<?s ~M~OM<M' comme deux collatérales. La portion du cin-
quième arc, comprise entre l'origine des pulmonaires et la crosse aortique, persiste
pendant toute la vie fœtale, c'est le ca~a~ an'/ë~t'e~ dont on a vu la destinée,
tometL
Le dévctoppement des troncs artériots qui ne dérivent pas des arcs aortiques est
moins connu. Au début l'aorte émet des branches tatérates disposées métaméri-
quement. Ce sont les o'<e/'e.s Mt<e)'sc<ymeH~<?'<M, ainsi nommées parce qu'elles
passent entre tes'segments consécutifs. Beaucoup de ces artères s'atrophient tandis
que quelques-unes prennent un dévctoppement considérabtc. Ainsi, l'artère sous-
ctavière (dans le prolongement de sa portion fournie par les arcs aortiques) est
formée par la sixième artère intersegmentairecervicale (ttncHSTETTEn), tandis que
les cinq autres avortent,. Les intercostales représentent des artères intersegmen-
taires persistantes. L'aorte donne en arrière deux grosses branches, les fH'es
oMt&ea/c.s, qui gagnent )'a))antoïde et passent par l'ombilic pour se rendre au
placenta. Au début, ces artères émettent deux branches coUatérates, les iliaques
în<erHes, qui se distribuent aux viscères du bassin, et les y/M~Mes e~/o'HM, qui
vont aux membres inférieurs. L'aorte se termine par un vaisseau grètc, l'artère
s<ï0'<'e MtoyeKHc. Apres la naissance, les artères ombiticatcs s'atroptiient, sauf dans
leur partie située entre l'aorte et les artères itiaques, partie qui devient l'iliaque
~?'MHX/!M.
Le tronc artériel ptacé en avant du cœur et qui fournit tous les arcs aortiques
(&M<6e a!e;c'~) se divise bientôt en deux troncs accolés, dont l'un conduit dans !e
cinquième arc aortique seul, et devient plus tard t'artèrc putmonairc, et dont
l'autre aboutit aux arcs situés en avant et forme t'originc de t'aortc.
Nous avons admis .jusqu'ici
.\ou~3 avi)iis la présence de
iLis(lu'ici )a. Ciglt[ iti-('S itoi>tiiitles ticutc~ten!. Piusicursn.utcut's
(10 cinqt).r<'s{K)rt.i<~ics aiiteilli's en
cil
cu~npteaL six. Oims ce eus les h'an'ifbt'n~ttions s'opcf~))) rfxnmc n';u~ t'avons <)H p~ur ics <[ua.trc
preUtiGt's, le cinquième s':).t)'0j)hiu cnt.iut'onpnt tL dn~iLc el iL j.m<'hc et lie fournie rien t'adule. Ht
c'est. le sixicmo q~i joue Je rô)e aLU'it)Uu ()a,ns nutt'c dc~chpUon au cin~uion' t-t-;).-dit'o t[ui
fournil ]'.n't.Hrc putinonaLirc et. le cu.niU a.rtL-i'iot- 'rh~on<[ucmcn) eh~ju' .u'c :t<)rti<)t!C r.p«nd .1 un
arc b)'anc))i~) on voit que chez les m.tnunifci'cs ces derniers oi)~ subi) une )ï'<)ucHun de nonibrf!
bien plus consi(b''rnbb' que '~dte qui port/' sur )es in'c.- aurtique-.

3" Système veineux. système comprend des troncs veineux appartenant


Ce
en propre a ('embryon et des vaisseaux venant des annexes de ce dernier, la vési-
cule ombilicale et la vésicule attantoi'dc. La première veine, en date, est la veine
omphaio-mescntërique, (aquettc, née à la surface de la vcsicutc ombilicale, forme
un énorme tronc pair qui passe dans la partie postérieure du cœur. Les veines
propres du corps consistent en deux troncs longitudinaux antérieurs pairs qui
reçoivent le sang de ta tête (!)e;He.sjM(/K~es) (ng. 885,3), et en deux troncs éga-
lement pairs qui amènent le sang de la partie postérieure du corps, les ue<He.s c<t/
~ma~es. A la hauteur du cœur, tes jugulaires et les cardinales se jettent dans un
tronc transversal, le caHf</ de CK;
(tig. 880,2), qui, passant parte mesocardc
vient se jeter dans le tronc omphato-méscnteriquc. –Au fur et a mesure
que l'allantoïde se développe, de grosses veines se forment, veines H//a~/o?(~'eHMes
ou om~t/tca~, et, suivant les parois tatérates du corps, viennent se jeter dans le
tronc résultant de la réunion des autres veines, tt y a donc en somme quatre paires
<)c veines, une antérieure (veines jugulaires) et trois postérieures (veines cardi-
nales, veines omphato-méscntériqucs, veines ombiticates). La portion du tronc
veineux commun comprise entre t'orcittette du cœur et le point d'abouchement des
canaux de Cuvier des veines omhiticates et omphato-mésenteriques constitue le
StHMS MM:eM..c ou s/'HMS /'<?MH?'e~ de )I)s. Comme les troncs des veines ombilicale
et omphato-méscntériqucsont beaucoupmoins importants que les canaux de Cuvier,
its peuvent être considérés comme de simples rameaux collatéraux de ces derniers.
~]Nous étudierons d'abord les changements subis par tes veines du corps, puis
portent sur les veincsdes aunexes.
a. VeMtes~Mco'ps. –Les veines jugulaires persistent formant le tronc com-
'.mun des différentes juguta.ires. Les canaux de Cuvier forment tes t)eMtescf<ves
SM~"t'eM)'es qui, au début, sont au nombre de deux, et se réduisent ensuite à une
seute, cette de droite, Ils deviennent a peu près verticaux, d'Horizontaux qu'its
étaient tout d'abord, et ils descendent dans le sinus veineux qui s'ouvre dans ta
portion droite de l'oreillette encore unique. Par leur redressement, les canaux de

i;'Guvier forment avec le sinus une sorte de croissant a. concavitésupérieure dont ils
constituent les cornes. Les deux cornes ne sont pas rigoureusement égales, nisem-
yX~bjabtement disposées. La corne droite plus volumineuse forme ta oe~'He cs~e SMjoë-
~M!'e, la gauche, ptus petite, contourne te coeur et se toge dans te sitton coronaire
:de ce dernier. Une anastomose transversale s'établit entre les deux canaux de
~Cuvier, conduisant te sang de celui de gauche dans celui de droite aussi la portion
;de la veine cave supérieure gauche comprise entre cette anastomose et te sinus
'veineux perd de son importance et s'atrophie peu à peu. Ainsi disparait la veine
cave supérieure gauche, remplacée fonctionnellement par t'anastomose décrite ci-
dessus, qui devient le tronc veineux &?'ac/no-cepAf~t~Me.Toutefois la portion de la
veine cave supérieure gauche qui contournait !e sitton coronaire ne disparait pas,
'.t% eHe reçoit tes veines coronaires et forme le {it'MMS co?'OHat?'e qui conduit dans l'orcit-
tettedrotte te sans veineux du cœur.
Les veines cardinales droite et gauche ont une destinée un peu différente; in

Fig.SSo.
Développement des veines A, état prmiitti', systùtnc veineux symétrique; B, forma-Uon de la,
veine porte; C~ etcLt defmitU', système veineux: tjLsymet~nque (~6'/i.e?~e).
t, smus vchn'ux. 2,
gauche. –4, veine cai'dhmic.
canal de Cmict'<o t avec 2', cat)ft.l de Cuvicr ~fmchc. ~f, 3', Ycincs ju~utaircs droit-c et
4\ veine azygos. 5, vchic otnphuio-nxjscntët'iquc. 6, vpinc oubiiica.te droite et
~fmchc. 0', veine omhitictdc dans te cordo)
i))fc)'ict!o. ) 7, veine porte. 8, foie. 9, cana) d'ArmiUns. i0, veine c~vG
), Hnat-tonosc cnh'c la nar)K' ifcricuro des vciucs cardinales (i)iaquc primiHvp gauche). t2, auast.o-
ntOSû entre lu partie supérieuredes veines cat )inates ~Oni-a/ygos)).– t~, ~nftstomoscentre les canaux de Cuvtcr(h'one
brachio-eejthatifiuc gauche). i4, i?inus ccro iait'c. )'), i5, veines des mcndncs infe]'icurë. (Le pohttiHe indique !e~-
pat'Lics qui s'iitrophient.)

partie inférieure de la veine cardinale droite entre dans la constitution de la veine


cave inférieure la partie correspondante de ta veine cardinale gauche s'atrophie.
La moitié supérieure de cette veine, qui était primitivement en connexion avec te
canal de Cavicr gauche, ne pourrait plus servi de voie de retour du sang, après
l'atrophie du canal de Cuvier, mais elle se réunit avec la moitié correspondantede
ta veine cardinale droite par une anastomose transversale ou légèrement oblique,
et constitue la veine AëHH-etzy~os dont le sang est conduit par la Mex'Ke azygos
(moitié supérieure de ta veine cardinale droite), dans la veine cave supérieure
droite.
Le développement de la veine cave tM/'o'teM~'e a été bien étudie par Hocus'i'ËTTKK;
d'après cet auteur, il importe de considérer a cette veine deux moitiés t'unc supé-
rieure, l'autre inférieure. La moitié supérieure est constituée par un vaisseau
d'abord très greto qui nait sur la partie supérieure du canal d'AraM~MS (voyez plus
loin la signification de ce terme) et qui passe entre t'aortc et les deux reins. Ce
vaisseau atteint la veine cardinale droite au niveau du point ou nait ta veine rénale,
et se fusionne avec elle (tig. 88S,~). A partir de ce moment, la partie inférieure de
la veine cardinale droite est séparée de sa moitié supérieure qui forme comme nous
l'avons vu l'azygos, et cite devient la voie principale de retour du sang de la partie
postérieure du corps. En effet., les veines des membres postérieurs qui n'étaient
au début que des rameaux insignifiants des veines cardinales deviennent très
grosses. Une anastomose transversale s'établit entre la veine itiaque gauche née
sur la veine cardinale du même coté et la veine cardinale droite (ng.88o,H).
Cette anastomose (veine </M~M~ ~'<M:!<~<? ~aMC/~e) permet le passage du sang du
membre gauche dans la veine cardinate droite, et la moitié inférieure de la veine
cardinale gauche s'atrophie consécutivement.
tt arrive parfois que cette anastomose s'établit assez haut, au niveau de la veine
rénale. Toute la partie de la veine cardinate gauche située en dessous de la veine
rénate persiste alors et Fon a deux veines caves inférieures, anomalie qui n'est pas
très rare.
Comme on te voit, trois anastomoses transversales, établies entre les deux moi-
tiés du système veineux primitivement pair, ont permis le transport du sang de la
moitié gauche du corps dans la moitié droite et la formation d'un système veineux
impair, ce sont: i" l'anastomose qui apparait entre les deux canaux de Cuvier
(<?'OHC ~'ac/MO-cep/M~Me);~° t'anastomose entre les deux moitiés supérieures des
veines cardinales (/«'HM'-<tJ<os), et enfin 3° t'anastomose entre les deux moitiés
inférieures des veines cardinales (veine ~M~Me p/'t'HUttue ~outc/te).
h. Ventes ~es<mnea;es.–Lesveines des annexes ont une évolution très com-
pliquée. Nous la décrirons brièvement d'après )hs. Au début tes deux veines
omphato-mesentériques étaient les plus volumineuses de t'économie. Au fur et a
mesure que te sac vitettin s'atrophie, leur importance diminue et elles Forment
finalement deux simples troncs accolés au tube intestinat (fig.883,A). Ces deux
troncs s'anastomosent entre eux, puis une partie du plexus ainsi engendré s'atro-
phie et it reste une seule veine, la oetHe /)o!e (tig. 880, B). Le foie qui se développe
sur le trajet de cette veine la sectionne en deux parties réunies par des capillaires
qui se ramifient dans son épaisseur. La partie supérieure forme les veines sus-hé-
patiques, t'inféricurc ta veine porte.
Les veines ombilicales sont réunies dans le cordon en un seul tronc qui, arrivé
vers les flancs, se divise en deux veines, lesquelles suivent les parois latérales du
corps et viennent se jeter au-dessus du foie dans le sinus veineux. La partie supé-
rieure de ces veines se sépare de la partie inférieure, parce que au niveau ou elles
passent des parois du corps dans le sinus veineux, il se développe sur leur trajet
un réseau capillaire, qui, s'atrophiant plus tard plus ou moins complètement,
laisse interrompu leur cours (ng. 88S.B). Le sort de chacune des. deux veines
dmbiHcales est assez différent. La droite, séparée entièrement du sinus veineux
par le réseau capiHaire dont nous venons de parler et dont la portion moyenne
s'est complètement atrophiée, ne peut plus servir a ramener le sang du placenta
au coeur du fœtus. En outre, par atrophie de sa partie inférieure, elle cesse bientôt
d'être reliée a la veine ombiticate gauche pour s'unir au système veineux générât,
et forme dès lors une veine épigastriquc; dans sa lumière, le sang prend un cours
oppose a celui qu'il avait jusqu'alors, c'est-à-dire va d'avant en arrière, du foie
vers le bassin (fig. 888, C).
La veine ombilicale gauche, par t'intcrmédiairedu réseau capiHa.iro dévcioppé
sur son trajet, entre en connexion avec !c tronc-porte a; son entrée dans te foio, et
se prolonge, par un canal indépendant, te ca~f~ uemeM~; d'/<t'<'<M<'<MS,jusque dans
lé sinus veineux. La veine cave inférieure qui débute dans sa partie supérieure
comme un simple rameau du canat d'Arantius, devient ensuite le tronc princi.pat
qui reçoit le sang de ce dernier et le conduit dans le sinus veineux, puis dans

s'obUt~rcntaprès ia naissance.
l'orciiiette. La veine ombiticaic gauche et le .canal d'Arantius qui lui fait suite

Pour bien comprendre le mode de terminaison d.e ces veines, it importe, d'avoir
présentes a l'esprit les modifications qui se passent au.nivcau de t'orcittettc et qui
sont exposées ci-dessous.

4" Coeur. –Après que les mésocardes antérieur et postérieur ont disparu,
ta
portion moyenne du tube cardiaque s'aHongc beaucoup, prend la forme d'.une
anse tournée du côté droit de t'embryon, et se divise, par des constrictions. trans-
versales en une série de chambres qui sont; 'l?én arrière vers l'extrémité veineuse,
l'o~~eilLétte
I'o)'et'~e«e~'M:!<me; ~° Iet'e):fM/c~'t'nn~
p~'inzitiue; 2° le 2~t?iatt'icule ~ari~niti~ réhpndant la 1>ôrtiou
repondant aà l,). portion tyo~'ennë;'
moyenne,
et cnnn, 3° en avant, vers l'extrémité antérieure, le tronc artériel dont la partie
initiale tx~néc porte le nom de ~t~ea~ë;
L'orcittette primitive, continue en arrière avec le sinus veineux, est séparée du
'ventricule par un étranglement bien marqué, le ca.M<~ fttM't'CM~tn'e de même entre
le ventricule et le bulbe se trouve un rétrécissement observé par Lt.\n.MUsur le c(Mur

J)u\')')oppoinont, du cœur: courbures du Luhec~t'dit.K~)o(~e/<e/na<«/Ke).


),cxh'(''n)i)ca)'tHj'ip)!cducœ~H'(t'u))jc.u1(''rit'!).–2,v('n~'if't!h'drh'oitdt'))fiik'L'4,eana)auricu~iK'.
5,.Ot'ci)icHc.–<t;(.[t'6mi~\('ia:'us~(tu(;~ut'.

vivant de t'cmbryon du-poutct, et, que l'on appeUe pour cela le de'/?'o~ de ~~e~.
C'est au niveau de ce dernier que se formeront tes valvules sigmoïdes..
Lo cœur ainsi dtffercncie s'attonge de plus en ptus, et, pour trouver place dans
la. cavité pariétale, se recourbe sur lui-même d'une manière camptiqueC. Son
extrémité veineuse s'ëtève en même temps et, vient se ptaccr a la même hauteur
que l'extrémité arterielte. )jos courbures du c<eur représentent a. peu près une S
horizontale, M, comprenant une moitié postérieure ou auriculaire et une moitié
antërieure vcntricutaire, mais les deux moitiés de l'S ne sont pas contenues dans
un même plan, et l'antérieure forme avec l'autre un ang)e plus ou moins aigu.
Pour ptus de simplicité, dans les scliëmas de la figure 880, nous avons suppose
toutes ces courbures dans le même plan.
Pour former le cœur définitif, fe tube cardiaque subit une série de transforma-
tions, que nous étudierons dans l'ordre suivant ')" transformations de l'oreiltette
primitive; 2" transformations du ventricule primitif; 3° transformations du bulbe
artériel 4° transformations histotogiqucsde la paroi.
a. 7')'a)tS/'o)'MK't<t'oH.s de ~'o!'et«e«c pf'tMn<t'fe. L'oreillette primitive est une
simple dilatation ampultairc du tube cardiaque, bientôt elle devient bitobec et
chacun de ses lobes, se séparant {maternent de son congénère, repond n l'une des
deux oreillettes do l'adulte. Le sinus veineux, qui se trouvait tout d'abord sur la
ligne médiane, est reporte, sur te cote droit, et s'ouvre désormais dans l'oreiltette
droite. L'oreillette gauche ne reçoit aucun vaisseau, sauf te tronc commun des
veines pulmonaires, encore peu important.
Les phénomènes qui se passent au niveau de l'oreillette sont très complexes.
Les cavités des deux oreillettes communiquent d'abord largement entre cttcs.
Bientôt au niveau de l'étranglement qui sépare l'oreittettc droite de la gauche, et
en particulier sur le cote supérieur et postérieur de cet etrangtcment. apparait une
lame saillante qui s'apprête a cloisonner la cavité auriculaire et a séparer ainsi les
deux oreillettes, c'est le .scp~MHi .SM~e~s de ))).<, le se~<M)H jM'~HMm de Boxx.
Le septum primum s'abaisse peu a peu dans la cavité auriculaire, son bord
inférieur tourné vers te canal auriculaire est echancre en croissant, de tette sorte
qu'il existe entre lui et tescp<M)~ <'M<e?'H!e~:<~de )hs, qui cloisonne te canal auri-
cutairc, un petit orifice qui fait communiquer les deux oreillettes, et que t'en a
souvent pris pour la première trace (tu trou ovate, qui pendant la vie fu'tale

J)uvHloppemcnt du cœur, vu d.?. i\u'~


fig. quaife
A, B, C, !). sLados sucees-.it's f.s'c/tCtM/t<y<').
t~tndbcin'tcne).vcnh'k'u'p.dKn'.)("i[L'tu'p!.A~))!.urt'i))<![)<')'rii)"t'nc.<,ureiU<'n<
n, p\.II'('miLÓ veiut'lIs_' du (;(1'\11',

cLabUt un passage entre les deux oreillettes. Mais Hunx afhnct, que ceHc ouverture
n'a rien fi faire avec le trou ovatc futur cL t'appeUe os<<MHt jt~MMtH. L'ostium
primnm s'obtitcre, en etTet, parce que le bord mfcrieur du septum primum atteint
enfin le septum intermedium et se soude iz lui. Déjà, avant, que cette oblitération
se soit effectuée, une perforation secondaire, os~'MHt ~eeMM~MM (Dow), se fait dans
la partie supérieure du septum primum. L'ostium secundum répond au ~<?M 0!)~/<°.
Ce dernier s'oblitère à la naissance par le développement d'une lamelle nouvelle
sep<MW secMM~M~ (BoHs), qui part de son bord supérieur et antérieur.
Le cloisonnement du canal auriculaire s'effectue par le sep<Mm M!Mc~MM de
Hfs, qui se forme de )a manière suivante le canal auriculaire s'enfonce dans ta
cavité ventricutaire comme le ferait un tube de lorgnette dans un autre; il est
entoure dès lors par le tissu épais de la paroi ventriculaire et en même temps
s'aplatit d'avant en arrière. Sur chacune de ses faces, antérieure et postérieure,se
forme un repli, le &OM?T6~eM~oc~Mc(Sf!ftMiDT), qui se dirige vers le repli du
côte opposé, t'atteint et se soude à lui. La. laine formée par l'union de ces deux
replis est le septum intermedium qui divise le canal auricuiaire en deux canaux
répondant chacun a l'un des orifices auricufo-ventriculaircs. Le cloisonnement du
canal auriculaire est étroitement fié a celui de l'oreillette, et ne s'effectue pas
lorsque !a cloison inter-auriculairc ne s'est pas entièrement dévetoppée. Lccfoi-
sonnement de i'oreiffctte primitive est tontine, voyons maintenant comment se
comportent les vaisseaux qui y aboutissent.
Le sinus veineux se jette dans l'oreillette droite, ses parois )atë)'nieë, sainantcs
dans f'interieur de cette det'nièf'e, forment deux replis vafvutaircs, f'un droit,
l'autre gauche, placés de chaque cote de t'orifice du sinus veineux. Dans teur partie
supérieure, ces vn.tvuics s'unissent, formant une lame verticale, la fausse cloison
auricutaire, M~/Mi'M .~M~'Mm de Jhs.Le sinus veineux passe peu a peu dans fa
constitution de Foreiffettc et fonuc la partie de )a paroi postérieure de cette de)'–
nierc, dans lequelle il n'existe pas de muscles pectinés (Hfs). L'absorption du sinus
veineux par j'oreillette s'étend jusqu'au niveau de i'Ot'ince de ia veine cave infé-
qui,
rieure, lors. nu lieu de déboucher avec !a veine cave supérieure dans le
sinus veineux, pénètre dans t'orciHette par'un orifice propre situé au-dessous de
'ce)ui de la veine cave supérieure, l'our la même raison, le sinus de fa veine coro-
naire s'ouvre directement dans f'orci))ette. Des vaivules qui bordaient l'ouverture
du sinus, la gauche a disparu en entier, !a droite s'atrophie dans sa partie supé-
rieure, tandis que sa partie moyenne fournit la M~uM~e e~Ms~c/te, et sa. partie
inférieure !nM~'M~~7y~<?.<~M~.
b. 7'<ms/'orMM<'tOMs «'M t)eH<)'tc«~pri!?K<7< Le ctoisonnement du vcntricutc
s'opôre par une lame épaisse du tissu muscutaire, cloison Mt<c?'t)eM<CM~a?/'e, qui
s'ë)cvc a. la partie inférieure du ventricule primitif dans l'intérieur de ce dernier.
Lu place de cette cloison est indiquée extérieurement sur la surface du cœur par
un léger siiton, sillon ~e~Mn~'CK~M'e. En arrière, la cloison intcrventricuiah'c
se soude au septum intermedium, et des lors la séparation du vcntricute en doux
moitiés répond à la division identique de l'oreillette; mais en avant ta cloison
intervcntriculaire légèrement échancreo n'atteint pas encore la cloison du bu!be
(voy. plus loin), et faisse entre cette dernière et son bord supérieur un petit orifice
os~MMt tM<e!'DeM<CM~'e, qui permet de passer d'un ventricule dans t'autre. Gc
petit orifice répond au ~?'<MM de 7~Mt~a du cœur des reptiles. Chez l'homme il
se ferme bientôt par suite de la formation d'une lame membraneuse qui pro-
fongccn haut ia cloison interventricu)aire et !acomp)cte.
c. ?'aMS/'o!'ma;OMS~M bulbe. -Nous avons déjà vu que le bulbe artériel donne
naissance a. la fois a la partie initiale de l'aorte et & i'artcre pu!monairc. La forma-
tion de ces vaisseaux est due ;< l'apparition d'une lame qui cloisonne la lumière du
tronc primitif. Cette lame commence a se développer dans ta partie supérieure du
buibe, puis elle descend peu a peu en se tordant sur elle-même en spirale (ce qui
explique In, torsion de t'aorte et de t'artèrc pulmonaire), et arrive au contact de la
cloison intervcntriculaire a laquelle elle se soude. La cloison bu)baire est disposée
de telle manière que, le cloisonnement une fois achevé, )o vaisseau qui est en
rapport avec !e vcntric!c droit, conduit exclusivement dans le cinquième arc
aortiquc, tandis que )c vaisseau en rapport avec te ventricule gauche conduit dans
tes arcs aortiqucs situes en avant du cinquième.
]) peuL arriver que tu raison (tu huiho ne se. soude pas fi. L't ctoison into'vcnU'icuIairo. nlors )c
pcrt.uis do Punixxu. persiste, in-Gf son bord supérieur forint p:tr io bord intm'icur (!c ta. cloison du
))u))<e, cL sonbord inférieur runit.~ pur r~chimcrnrc do )<t cloison i)~orvcn),ricu)a.iro(reptUcs).
Cticx ihommc, ce pert.ois s'o)))it,fre toujours conuno en )'u. vu ci-dessus, mais il ne se fornn.'
janMis <)o libres ntuscuta.ircs :t son niveau, f't, )'on peut. reconnitiLt-c sa. situation pu.r ie point, de ta.
p~roi int.e['onh'i<'u)~n'Goù cf's fibres niu.nfput'n!.
d. 7')'fMts/'o?'nt6:~o)!S /H's<o~t~Mes ~e ~~t'ot, Les
/'o?'M:ft<<'oK ~es fc~tfYes.
parois du cœursontformccs par i'cndotketiumctpar une couche de mcsodcrme.Le
tissumcsodcrmiquc onu'cndrc !o tissu conjonctifde t'cndocardc, te muscte cardiaque
et te péricarde viscera). Les fibres muscutaircs sont d'abord disposées en travées
Juches, sepeLféos !os unes des autres par des fentes entre )esqueHcs s'enfonce )'en-
dothéiium. H se fait ainsi un tissu spongieux donttcs cavités sont toujours limitées
par t'cndothetium cardiaque c!; sont rempiics par du sang. L'eu a peu ces cavités
diminuent et disparaissent peut-être sonf-e~cs f'cprcscntccs chez )'<idu)tc p.it'
ce qu'on appc)te,)es /'CH/<?s ~e 7/<"H~. Uuoi qu'i) en soit~ la paroi devient com-
pacte, mais, sur sa face interne, on distingue toujours un réseau de faisceaux
musculaires saiHants (piliers des divers ordres), qui rappcHent )a structure pri-
mitive.
Los valvules auricn)o-ventricu)aircs sont formées en majeure partie par du tissu
musculaire devenu fibreux ()!Eux.\v.s, G!L:Kxn.r~). Ainsi les cordages tendineux qui
rattachent la face inférieure des vatvutes aux muscles papitiaircs ne sont que des
faisceaux muscutaircs ayant subi ta transformation tibrcuse, et a leur niveau
)c cœur garde encore des traces évidentes de sa structure primitive, puisque ces
cordages cloisonnent ta cavité vcntricutairc comme le faisaient les premières
travées musculaires. La partie )ame)taire des vatvutcs est formée aussi par des
ptans muscutaircs transformées le bord scu! de ces vatvutcs (&ot'~M?'e MKM'~Mtï/f
Mtem~'ftKeMse) est fourni par un bourrelet cndocardiquc (HExxAvs, Gnu~XBAun).
Les valvules sigmoïdes naissent au moyen de hourretets cndocardiques. Avant
te cloisonnement du butbe, ettes sont au nombre de quatre deux tatëraies, une
antérieure et une postérieure. La cloison butbairc coupe par leur milieu tcsvat-
vutes )atera)es. Chaque orincc a alors trois vatvutcs dont l'unc répond a la valvule
antérieure ou a la valvule postérieure du butbc, tandis que les deux autres sont
formées par une moitié des valvules tatëraies. Ainsi l'artère pulmonaire possède
une valvule antérieure qui n'est autre que ta vatvute correspondante du bulbe,
et deux vatvutcs postero-taterates formées par la moitié antérieure des valvules
latérales du stade precedcut. ne même t'aortc possède deux vatvutcs antéro-
tatëratcs formées par ta moitié postérieure des valvules tatëraies du bulbe et
une valvule postérieure qui lui vient directement de ce dernier vaisseau dans
loquet ette occupait ta même position.
Circulation fcetate. Les données ttn&t.otni~uos t'xposccsci-dessus pcnnot.t.cnt do n.~utner hric-
vcmont la cn'cutM.t.ion fœta.)e. Le s<].ng arrive ù. t'orcii)ot.t,o droite par deux voies, la. veine cave
supérieure et. )a. veine ('a.ve interieuM, on pjut neg)ig!;r te sinus coronaire. L't vcinL' citvo supt;-
~j~icùre ramené le sang veineux dos parties antérieures. La. veine cave inférieure contient du
san'~
.veineux fourni par )es extrémités postérieures, pur te foie, et du sanga~e'We/ venu du ptacentapa?
.,)a;voinoomhi[ica.)o et, )e cana) d'Arantius. Le sang veineux de ia veine cave supérieure piMise
directement:dans le ventricuie.droit et. do in. dn.ns [os poumons en très petite (fua.ntite, tandis
sa, majeure purtio passe pa.r le eanat arteriei dans la portion de !'aort.e située en dessous denue
~doi'nior. Le sang mixte de ta veine ta.vo inférieure guidé par )a, valvule d'Eustache traverse ce )e
:t)'ouovtUo, pénètre dans i'oreitiotte gauche où il se mûtoavecta: 'fuantite insignifiante de sang
veineux venu dos veines putmonaires. passe dans iovontricutc gauche et dans L'aorte, d'où il h
distribue a tout le corps. Do ce que )o canal arterict s'ouvre on dessous des principaux vaisseaux se

le artoriots de l'extrémité antérieure de l'omhryon, il resutto que cette extrémité reçoit umquoment
.sang mixte venu de la veine cave inférieure, tandis ({uo tous les vaisseaux situes en dessous
do]u'[ reçoivent ce sang mixte additionne do !a, quantité do sang veineux, fourni
supérieure et qui traverse te cœur droit. par )a veine cuve

C.–0)UtitKHDL'SAX(.
.Le sang, on ic sait, se compose de deux parties
~2'' une
1" une partie liquide, )c p~sM~;
partie constituée par des éléments figures, les ~~o&M/es.
~1''Plasma. Le plasma est produit par le tiquido des vacuoles qui se creusent
au sein des germes vascutaires pour former la lumière des vaisseaux (voy. ci-des-
sus, p. 1080). Etantdonnë la contigut'tc immédiate, au début, des ceHu)esentodor
miques bourrées de grains de viteHus qu'ettes digèrent, et des germes vasculaires,
n'est pas douteux que chez [c poulet, le ptasmaestduen grande partie a une
ëtaboration du jaune par !csccHu!escntodcrmiqucs quitransmettent aux premiers
vaisseaux le liquide ainsi élaboré.
2° Globules. Pour ce qui touche aux globules sanguins, laissant de côté les
p~Me~e~ de B~~ozero, nous ne parierons que des globules rouges et des globules
blancs.
a. G~o~M~s ?'OM~es. )t y a, dans le cours (le révolution de t'homme, deux
sortes de globules rouges 1° tes globules KMc~es, qui existent seuls chez i'em-
bryon etque l'on rencontre encore jusque pendant )e deuxième mois de la vie.
fœtaio 2° les ~o~es sans MOyaMJ?, qui existent à partir de cette époque et carac-
térisent te sang de l'adulte.
L'origine des globules rouges nuctees est très claire, ils naissent au niveau des
&e?'ce<!M;K des ~~o&M/PS saH~Mt'H~ dans les i)ots de WolU' (fig. 881,10). La formation
des globules rouges sans noyaux est moins bien ëtucidëe.
Pour former tes globules nuctec~. les masses protoptasmiquos muttinucteees ([ui, dans les Mots
de Wotff, constituent tes berceaux des globules, se frag!nentont pou a peu en petits corps, gtobu-
tairos munis chacun d'un noyau et. qui tombent dans le plasma ambiant,. Ces petits corps sont tes
premiers gtobutes rouges, leur protoptasma peu abondant, renformo des granulations nutritives
et. del'ttemogtohino. Ces globules rouges se muttiptiont act.h'emcntpar division indirecte, oHeur
thult.iptica.t.ionpeu' ce procède suffit, a t'accroissemoi)). do nombre qu"ds doivent prcsonter. Leur
mutt.ipticat.ion est d'aiUeurs t'ac'dit.ec par ce fait qu'ils se trouvent dans d'excellentes conditions
pour qu'oho se produise abondamment, c'est-à-dire 1° une immobilité presque absotue due a ta
lenteur du courant sanguin dans tes capittaires do faire vasculaire où ils se roncontronton grand
nombre 2° la présence de riches matériaux nutritifs fournis par te jaune, conditions qui favori-
sent manifestement les divisions cottutaiMs (0. VAN DM S't'fucnT).
L'origine des gtobu)es sans noyau est plus controversée. On peut admettre plusieurs sources
pour ces g)obutcs, ce sont ("Les ce//K/es MM-/o)'n!a<tues. On a vu que dans ces cettutos. des
globules rouges se forment au soin du protoplasma et tombent dans le courant sanguin; 2° Les

charge d'ttemogiobine. Par leur ces


cellules <'otft'</<'onMftH<M de MAt.ASSKx. Cet auteur a décrit dans la moelle osseuse dos jeunes ani-
maux (moelle rouge) des cottutcs arrondies ou ovales, possédant un noyauetunprotoptasma
cettutes émettent des bourgeons protopiasmiqucs
globuleux, cgatcntcnt, charges d'hémoglobine et qui, se détachant de leur cellule mère, vont
constituer les globules rouges du sang 3° Les <)/</i)-o&~M<M. On donne conom iL des cet)u)cs du
sang, formées d'un noyau et d'un protoptasma t~yatin incotore ou c))arge d'hemogtobmc. Ces
coD~os, nui peuvent se multiplier un. grand nombre de fois par division indirecte, expulsent
leur noyau a un moment donne (0. VAX nKM S'rmcn't'), et. forment ainsi dos glo))utes sans noyau.
PourvANDE~.STRicn'r,les organes dits hematopoietif[ nos (foie embryonnaire,ratef'(etate,inoeUc
rouge dos os) ne eontiendraiout pas des co!)utos bourgeonnant.es do MALASSE/ mais bien des
ilôts d'erytbrobtastos qui, se trouvant (!ans d'oxceUentes conditions do reproduction (ra!enUsse-
mont du courant sanguin, abondance <)os matériaux nutritifs) se muttiplieraientincessamment et
engendreraient ensuite des g)ohutes rouges par expulsion do tour noyau.
b. 6'~M~s ~~Hcs. savait depuis tongtemps que le sang circulant ne ren-
On
ferme pas de gtobutes blancs pendant les premiers .jours de la vie. On sait mainte-
nant que les gtobutes blancs sont, engendres par des cellules mesodcrmiqucs, qui,
situées d'abord en dehors des vaisseaux, soit dans les ~o<s <~ SM~s<aHce de faire
vasculaire, soit dans les îlots mesodcrmiques compris entre les travées epithcHates
du foie primitif, se déplacent et pénètrent dans l'intérieur des vaisseaux (vAK DEH
S'i'morr).

)J.)MVR).Ot'l'HMHX1'UU SYSTEME LYMt'fJATtm')':

On a peu de données sur t'originc du système iympl)atiquc. D'après KoujKEJt,


les vaisseaux lymphatiques se développent dans ta queue du têtard aux dépens de
ccitutes du mescnchyme qui se creusent et s'unissent: les unes avec les autres.
Dans t'œufdu pou)et en incubation, A. Hunoi:, sans fournir de données précises
sur Jour mode de formation, a signale des vaisseaux lymphatiques qu'H rattache
a deux systèmes distincts 1° le système de t'airc vasculaire ou de la vésicule ombi-
ticate; 2" te système de ia vésicule attantoïdc. Le système de la vesicute ombiii-
cale apparait dans l'aire vasculaire des embryons des le deuxième jour, sous ia
forme de canaux qui accompagnent ptus ou moins exactement les ramifications
vasculaires et se terminent comme cettcs-ci dans un sinus lymphatique circulaire
ptacc en dedans du sinus terminal. Ces canaux communiquent avec le cu;tomc
intra-embryonnairo par tequct il est facile de les injecter, mais ils n'ont aucune
.rotation avec le système veineux. Leur formation se rattache a cette duccetome qui
est duc, comme on le sait (voy. p. 999), a l'apparition d'une série de )acunes ou de
canaux creuses dans le mcsoderme. Ces lacunes et ces canaux cœtomiqucs commu-
niquant entre eux, correspondent aux Lymphatiques de BL'ut.R. Dans faire vascu-
laire, les vaisseaux sanguins et lymphatiques sont étroitement accolés, cependant
leur position rotative les uns par rapport aux autres est fixe, )es vaisseaux san-
guins sont inférieurs (ptus près de t'cntodcrme), les lymphatiques sont supérieurs.
Dans faire embryonnaire ces deux ordres (te vaisseaux sont sépares fun de fautre
par la lame sptanchniquc, de sorte quêtes vaisseauxsanguins siègent entre fcnto-
derme et tatamesptanchnique,les lymphatiques entre cette dernière et tatamefibro-
cutanee. Les vaisseaux; lymphatiques de la vcsicutc attantoîdc sont plus impor-
tants a cause de tcur communication avec te système veineux. Chez te poutct de 10
& 20 jours d'incubation, ils forment autour de chaque grosse artère ombiticate ou
attantoi'dicnnc deux troncs principaux qui courent parattetcmcnt an vaisseau
sanguin et sont réunis fun à t autre par une série d'anastomoses transversatcs
passant au-dessous et au-dessus de ce dernier qui se trouve ainsi complètement
enveloppe par un reseau de voies lymphatiques. Les reseaux ainsi constitués
autour des artères ombilicales accompagnent celles-ci jusqu'à faortc puis se conti-
nuent autour de cette dernière en formant deux grands conduits lymphatiques
pairs, réunis l'un a fautre par des anastomoses transversales. Arrives vers ta partie
supérieure du thorax ces deux conduits se fusionnent en un seul qui se divise
SS~N
~t~de~no'uyeau~pQu'rdéboucher~ par deux ouvertures dans lé
ÊjS~~ais~é~JyTm~phattqué.bmbiiica~drdit s'atrophie.

~t]:t
système 'veineux.

aux lymphatiques des annexes de i'embryonetite comporte guère de detaiig


y~
nou's veuon's de décrire se rappo.rte, presque, exclusive-

~S%SK)~tdIogK}U.es. Les recherches de RANviER (1897) nous renseignent plus comptète-


g~m!~t;sur ce dernier point. Chez les mammifères, iesyaisscaux lymphatiques se
~(~~ei~ppent assez brusquement, en efïet tandis qu'ils n'existent pas encore dans

~S~PP~~n qui con~


~Je~esentèrë d~mbryons de porc de 9 cent., on tes trouve déjà bien formés dans
~ije~enthryons de 10 cent. de longueur. Aussi KANvn:nn'a-t-iIpu saisir leur première
dans bourgeonnementde la paroi des
S~eulias, mais if a pu suivre aisément leur extension 'et prendre ainsi une idée nette
~~ë~u~rdëvaipppementhistologique.Les lymphatiques vatvu)es déjà existants pro-

Au de
~~sent sur divers points de leur pourtour un ouptusicurs 6oMy~o?!S ce~M~M'e~
chacun de ces derniers apparait bientùt une cavité ou lumière
~q~u~~ eli se développant~rcfoute en dedans du tronc primitif les ce)[u)es du col d'in-
~se~tjoh du bourgeon~ iesqucHea.fontsaiitie a l'interieurdu vaisseau préexistant et
~;eSn~tituëht l'ébauche des vatvutes hien connues qui existent entre les divers seg-
,~T(~n~ d'ui'ï tronc lymphatique. bourgeon en-se développant forme Jui-niëme u))

la du
~~de~Ges~se~eM<s !M<e?'t)~~<<aM'es qui devient u son tour le siège d'un bourgoon-
~~ëniënttâna.iogue.. do teïïë sorte que., suivant que le .ou )esbpu);geQns.gej-.Qu~Biacës
~d~ vaisseau préexistant ou autrement, le vaisseau s'allongera
%~lMp!ernentOubien se divisera et se ramifiera. Lorsque ces vaisseaux sont arrivés
la pënphëri'ë ils engendrent les capittaires lymphatiques, toujours dépourvus de
va!vules,'par des &OM!eo~s c)-6M;c dès leur appariti on et qui s'étendent progressi-
~~mstit au Joiti, s'anastomosent ft'cquemment entre eux et se terminent finatemen),
~t~ujoùrs'paruh'cul-de-sac.
@~Les~gangH6ns)ymphatiqu sur le trajet des tymphatiques préexis-
~ta:nts,!au niveau de réseaux capillaires sanguins qui interrompentie cours du
~lyn~hatique, et~autour desquels deux extrémités sectionnées de ce dernier
N~Knirgeonnënt activement, donnant ainsi fe tissu caverneux du gangHon
S~ANviEH). lis sont reconnaissables chez un embryon humain de trois mois (gan-
~;ghôhs inguinaux, CHJEwjTz), et à trois mois et demi on distingue leur substance
~;medu)[aire delà. substance corticale.
TABLE DES MATIÈRES
DU TOME QUATRIÈME

HVUË Vi!)
APPAREIL DE LA DIGESTION

CttAPiTREt.–TtJBEMeKSTtt' 3

Dents.
–Benchectsesdëpendauces
§i.Pa.)'oianterjeure:)t'vros.
An'ncLEt. 3

Gencives.
§2.Pat'ois)!i.tet'a)os:jOUCS.
.'voûtepata.tinc. S
i3
regionsubtinguate.
§3. Paroi supérieure
amygdales.
§4. Paroi intérieure: langue et
§5. Pat'oipostcriouro:Yoiibdùpa)ELis,
j6
18
20
§6.
§?.
extérieure.
ft.Considëra.tionsgenm'ittes.
&.Contot'ma,tion
c. syston'a.tiqac.tt.rcadosdent~it'oi.
a.naton)iquo.
e.Vaissea.uxetnerfs.
Arrangement,
39
39
M
M

Développement.Conformation

ARTtCLEtt.–Pharynx.
intérieure ot constitution ot
61
62

§t.Considcrationsgcn6ra.)es. 66

~Apcw~MM.
&.Muscios.
!;2.Mododcconforma.tionotr!ipports.
§!Const)tutiona.natomique.
e.Muqueuse.
§4.V&issea,uxotnod's.
66
68
72
73
7t
76

AtmcLEm.–Œsophage.
genera,)es.
82

§<.
§2. rapports.
anatomiquo.
Considérations

caHuteuso.
Mode de conformation et

ft.Tuniquomuscuteuse.
83
84
?
§3.

muqueuse.
Constitution
&. Tunique
Vaisso&uxetnorj's.
c. Tunique
94
95
97
M
g

générales.
AaTMLElV.–Estomac.
4.

rapports.
interieure,oriuces.
§1. Considérations
§2. Surface extérieure,
§3. Surface «
101

t03
104
107
113
séreuse.
nerfs.
§4. Constitution

c.TuniquoceHu)cuse.
d.Tuniquemuqueuso.
§5. Vaisseaux et
ma.t.omiquo.
&.Tuniquomusculouse.
.a.Tunique
114
HtÍ
116
118
H8

~O~d~un~rapports.
129
A.M!CLEV.–tntcst!mgreto.
&uno~~n.
§
scrouso.
§l.Conformi),tionexteriourect

ana-tomique.
2. Conforma.tionintoriouro.
'137
137
138
142

muscuiouso.
146

oelluleuso.
§3. Constitution t46

muqueuse.
int~a~m.
a. Tunique

§4.Va.issoa,ux'etnerfs.
Tunique
Tunique
'147
ISt

gcnora,
c. 1S2
d. Tunique 1S2

§3.Co)on.
§2.G(i6cujn.
171

Rectum.
~m~~VL–-Gros
§1. Gros intestin en

AM~~V~–Anns.
§4.

'CHAMTRE ff. BtCESTtF. AM~EXES BtJ TtJttK


179
180
186
200
213
234

34)
AnTtCLEl.–t't~ndeasaUt'aSt'cs. l.
§l.GIa,ndep!n'otide.
excréteur.
a.Logeota.poncvt'osopa.rotidionno's.
241
Ml
242

Gla.ndosous-ma.xiUairo.
b.

sous-tnMiUa.u'e.
Pa.rot,ideproproment dite, son canal 244

.§_4.8a.)ive.
§~2. 2S5
o;.
excréteur.
Loge
Gta.ndesublingu&le. 255

foio.
t. 8ous-nta.xiHa,irepropromentdito, son canal 2S6
3. 26tÉ

AttTtCLEH.–Fete.
§

générâtes.
rapports.
267

nerfs.
269

a.na.tomiquo.
Considérations
§1.
2. Conformation oxterieureot.
g',3. Constitution

A.TissuproprcduJtbic.
a. Enveloppes du
269
2'!3
279
279

biliaires.
bHiii.iresintra,-hepa.tiquos. 285
c. Conduits 298

§S.App!)Lreiioxcrôteurdo)a,bi)e.
§ 4.'Va.isse!iux et 301

jiC.Biio. t.Ca.niUhepa.tiquo. 312

e.Vesicu]obHia.ire.
a. Conduits

cholédoque.
t/.C.inCLtcystiquo.
e.Ca.na.t
3!2
3)2
3)t
3'21
324

générées.
AMUCLKH).–t'auefea'-i.
rapports.
excréteur.
~l.Considëra.tions
§

a,na.tomique.
2. Contbt'tna-Uon extérieure et
3. AppMO'd
33)

333
33,
337

§S.'Va.issoMxetnerfs.
§ 342
.§4. Constitution 3~4
§6.8ucpa.ncrea.tique. 3.]3

AnTjCt.EtV.–Mate.
§l.Considërti.tionsgcnera.)os.
3S6

3:.i7
358
§2.Confo)'ma.tionexterieureot)'~pports. 301
§3.ConstitutionLcLna.tomi()ue.
a.Envcioppesdota.ra.to.
propt'odoJa.ru.te.
§4.V!tissea.uxet)icr)s.
&.Tissu
Ma
365
368
37i

HVREfX
APPAREIL DE LA RESPIRATION
ET DE LA PHONATION

Afmcf.Ef.–Larynx.
gencra.tos.
intérieure.
37.8
§1; Considérations 378
ot rahports
Œ.Zonogiof.tique.
§2.Confornia.tion extérieure

l"Cordesvoca,)os.
§3. Conformation
38'2
386

3''Ventricu)o.
3SG
387
2" Glotte

&.Zonosus-g)ottique.
38K

Matomiquo.
c.Zonosous-gtottinuc,
390

s.Ca.rtita.gos.
nerfs.
39)

e.Muscies.
ligaments. 392
§4. Constitution 392
392
~.Articuta.tions et 399

t/.Muquouseduta.rynx.
§5. Vaisseaux et
4M
410

§LT~~M~r~M.
415
AnnCtEl[–Con<tnittrachée-bronehtqtte
6.Ra.ppot'ts.
t22

a.ConsK~et'.itionsgtinHt'atos. 4M

g~BM~~s~
4M

<Const.it,utioHtHia,tomi<[ue.
<<.Va,issea,uxc(,ncrfs.
4M
428
432

AM)CLEiH.–PomMou!
8).Considc)'aUnnsgunct'a.)cs.
433
437

rapports.
§3.ConsUt,u(.iona.na.~mn[ue.
438

conjonctii.
§ 2. Conform!iHonexLcrt(jut'cet. 442

ft.Lobutcsputmona.iros.
inh'it.-putmoni).h'cs.
Bronches
447
417
456

gendres.
&.

§4.Va.isse<mxetneW's.
c. Tissu 465

AmiCLElV.–Met'res. 465

St.ract.ure.
Uioraco-puhnona.irc.
Sf.Disposit.'ons
§2. Topographie
§4.Va.issc<tu.Yct]]er<s.
§3.

ARTici.EV.–Corps thyroMe.
47t
47~
480
4M
484

§).Ct)nsid(iri).tionsgent;ra.)es.
§2.Conforma.tioncxtcricuroett'a,pports.
4M
4M

§3.Constitu).ionM6Ltomi()uo. 489

§S.Va.[ssea,uxctneris.
S4.G)a,nduIesp.ira.thyro[diennesoupa,r!ithy)-on)es.
AnTiëLEVt.–Thymus.
4M
500
500

§ 2. Conforma.tion extérieure.
§').Conside['a.Uonsgencra.)es. 513
513
5t4
~J..§~'3.Rapports.
anatomtquo.
§
4. Constitution
S. Vaisseaux et nerfs. LIVRE X
!H!i
Kn1
S2t

APPAREIL URO-GËNtTAL

.AKTtCt.Ht.–Keitt.
générâtes.
~'SHÂPITm'; t.

rapports.
OMt-Ai~ES tJH~A!BES 525

!§ propre.
ti25'~j

?. §
2.
3.
t. Considérations
et
Capsutonbreuse.
Constitutionanatomique.
coupe.
Conformation extérieure
a2(i
533
MO
S40

nerfs.
a.
Tissu
2°Lobu)ationdurein.
&. S4&
J° Aspect du rein, vu on H40
MK

§S.Urlno.
TubeurinLfei'econsi<~)'en.t'et,a,td'iso]o)nont.
3° 3~
4

dniorcnt.osy.nnosdurein.
-t''R[tppo'~s respectifs <)es'!i<)crc~ts'segmont,s du t.ubourinif'Èrc et
e.St.ronuteonjonctii'ct.muscutdn'e. Sa.'i
<)cs
Sa3

§4. Vaisseaux et !ib7

a.CiUices.
Bassine).
ÀRTtCLE)!CaMa<cxcrcten''<)[Mt'citt.
§l.~[odcdeconforn~n.i()nof.ra.pporLs.
c.Uret.uro.
M. §2.Const.itut,ionnna.t,omi([ue.
<).

Vilissea.uxcLnerts.S~!)
S68
&7S
5T'
ii7ti
S77

AM~~H~VM~
!i79
HSt)
§ 3.

ra.pport.s.
inicriouM.
otnot'fs.
§t.Considfra.Uonsg(.nt.'ra,)(!s. S')L

.<,An'ncm)\U''ctht'e.
S

u.nittomiquc.
2. Conformation extérieure et
§'3. Conformation
§.t. Constitution
Vaisseaux
H98
6M7
Cit)
6(7

c.CaUhre.
!;).Urù),hr.)chei'l'!ion)ntc. CM

rapports.
(t.ConstAm'aUonsg''n~rii.tes.
intérieure.
62S

ctnerfs.
G~a

anatomique.
&. Conformation extérieure et ('29
M3
<Conformation <i3!
p. Constitution 64)

.§2.UreH)!'echexiaï'ommo.
Vaisseaux

générales.
nerfs.
G48
<i49

AuTtO.EV.–Capsntea.xrenate.
§
rapports.
t. Cnastderati.ons
§3.Conformationinteriout'e.
§2. Conformation extérieure
§4.Constitutionanatomique.
§. Vaisseaux et
o).
GSt
<i5
C5(i
GS8
CSt)
663

L'HOMME.
gene!'atcs.
CrtAPfTM;n.–«K(:A.~ESRt~t'rAt)XBt':
AnTfO.nI.–Testicute.
rapports.
anatomiquo.
§). Considérations

atbuginee.
§2. Conformation extérieure et
S 3. Constitution
~.Envotoppo fibreuse ou
6C7
667
068
673
67(i
C7ti
propre.
&.
sperme.
duspormo.
Tissu

dégénère.
H78

Sperme.
l'Cana.ux producteurs du 678

l°Sperma.toxo'ides. Canaux excréteurs


8° 68'2
§4. Les sporma.tozo'ides et teur mode 088

2°Spet'rna.togcnese.
§S.Va.issea.uxotnerfs.
688
(i89
('93

extérieure.
§(i. 697

–Ku~etoppcsdutesttcnte
~"Scrotum.
a,n!t,tomique.
2"t)a.rtos.
AMtCLRÏÏ. MO

l.Conforma.tion 700

nerfs.
§

coHuteuse.
§2. Constitution 701

fibreuse.
70)
702
Tunique

v:igini).)o.
muscu)ouse.cren~u.stor.
3° 704
Tunique 4° 704
S" Tunique 7M
6° Tunique 7M
§3. vaisseaux et

§i.Ca.ntLtdcfercnt.
AitïtCLE Ht.–Voies S[tern):tti<)[ttc'< 710

7h

§2.Vesicu)osenunnio.
§Ca.ni),)ëj)).cu)<).tour.
3.
7i)
716
7M
AM[C[.ElV.efge on
otf'ttppork. pénis 72)
§'l.Considerii,tionsgenerntcs.
Ma.tomiquc. 722

verge.
caverneux.
§2. Conformation extérieure 722

spongieux. a.Orgu.noso'octitcsdetu.vcrse.
S 3. Constitution 7M
72t)
'i° Corps 72(i

Prostate.
§4.Vu,issea.uxetnorfs.2° Corps 7:!0
&.Enveloppesdoiu. 7.4

Cowper.
737i

ARTtCLH V (ihmdes aMmcxées t l'appareil gotHat deh(HH)ne 744


§i.
§2. Glandes de
ARTtOH V)
~.Muscles du périnée. périnée.
Masctcs etapoMevt'oses du perincechcxth<t)MtMC

2''tschio-cdvei'noux.
l°Tra.nsverse du
3°)!u)t)o-ca.vernoux.
4°Musc)edoCuthrie.
7M
7:i3

75G
7!.)6
7Sh
7.i8

i'tums.
t'ut'cthre.
7.T)

5°Musc)edeWiison. 76)
7M

périnée.
6° Sphincter externe de 7M

8"Re)eveurdo)'a.nus.
7° Sphincter externe de
t)''tschio-coccygion.
70<<
7M

§2. Aponévroses du
')"


moyenne.
superficieHe.
profonde.
Aponévrose
Aponévrose
Aponévrose
773

7~7i-1

AtiTtCH;).–O~'aire.
genera.tes.
CHAPfTRf;; f)f. OMtiA~KS <,)Ê~!)TAHX DM L~ t''KMMK 783

rapports.
'S4
§).
n.na.tornitpne.
Considérations

§4.Va.isseMxotnori's.
§ S. Confof'ma.tion extérieure et
§3. Constitution
784
~M
'92
7M
AK]tCLE)[.–TfontpeMterimcouoviducte.
st.Considera.tionsgeneru.Ies.
§ 2. Conforma.tionoxt.erieuroet rapports. S~
SOt
80.!
~3..Conformationiht.Ériouro.
s.§4..Conatitutiohana,tomiquo.
~&Vaisssa~xë~norfs. oouMatrice.
806
8&8

largos.
8)0

ronds.
S.AnTtGLE'ItI.–Utérus
~§~.ConsidÉrationsgcneraIcs.
Direction.
de
§2. Moyens do fixité, ligaments

utero-saeres.

rapports.

Ligaments
Ligaments
3° Ligaments
l'utérus. 8)2
812
815
815
8t9
822

cavitouterino.
col.
§3. 823
§4. Conformation extérieure et 829

§6.Constitutionanatomique.
a.Tuniquosoreuse. muscuiousa.
g S. Conformation intérieure, 832
836

corps.
836
b Tunique

muqueuse.
fibresuMrincs.
utérines.
l/'Modod'agencement des
2° Structure microscopique des fibres
837
837
841

nerfs.
c.Tuniqu.e 842
1° Muqueuse du 843
~2°~Muqueused-u. '844
~g7.Moditic!itionsphysiotogiquesdoi'ut.erus.
?. PendMt
1"
la-grossesse.
Au momeutdoia.monstrua.tion. 846

3<'Aumoniont.dei'u,ccouchem8nt.

840

846

nerfs.
~.Am'to~IV.VagiM.
848

g6nëra,tea.
§8, Vaisseaux et 850

rapports.
857
§1. Considérations

§3.Constitutiona,na.tomique.
857

labiales'
2. Conformation extérieure Gtintëriourc, 86&

.~m~EV.–l~~c.
lèvres.
Ma
§4. Vaisseaux et 868

870 `,

interlabial.
§1. Formations
«.Penilou mont deVenus. 870
870

a.Vostibute.
b.

vagin.
Grandes
c. Petites

~.Hymon.
&.Meaturinaire.
871
874

vulve.
§2. Espace 876

vagin.
876

«.Clitoris.
SU
c. Orifice inférieur du 877
878
§3. Organes eroctiles de la 881
881
&.Buibes du 884

An) tCLE Vt
fouieUe).
Glandes ~tmcxées A t'apparcit gé~~ita~ de ï:t

vuivo-vaginaies.
§1. Grandes urethrales et përi-urothrales (prostate
§2. Glandes
femme 886
88S

périnée.
888

§i.Musc)osduporinëe.
ÂMTiCLE Vit. Mmsctcs et apomévfoscs <t)t périnée chez la feunne 891
89)

2°tschio-ca,verneux.
l°T)'ansvorse du
'3.°Buibo-caverneux.
M)1
891

4''Mu6clodoGut,hi'io.
S''MuMledoWilson.
892

del'anus.
G<'8phinctorexternedel'urcthre.
périnée.
8"tschio-coccygien.
Sphincter externe
~Relovoucdoi'anus.

893
893
893
894
894

moyenne.
superficieilL! 894
§ 3.

profonde.
Aponovrosesdu
)° Aponévrose
2" Aponévrose
3" Aponévrose
89S
896
896
896
rV.–MA.MEH.ES.
CHAPITRE
AnTtCf.)! –iLamiumettc chez la
§ t. Considérations générales.
rapports.
anatomiquc.
g2.Conforma.tion extérieure et
§3. Constitution
femme
897
897
897
904

t.Hnveloppecuta.neo.
a.CHandomammairepropromont.dito.
eettuio-a.dipouso.
907
908

§4.VLLissoauxotnerfs.
§
c.

8. Lait
Enveloppe
9)7
920
92t.
93S

rapports.
AKTMtEÏÏ –LamamcUeehcxrhomme
CUAPITREV.–PttUTOME.
927

§~Considera.tionsgenera)os. 929

§
sous-ombi)ica.t.
2. Trajoi, et
929
931

f/.Kpiploons.
t.Poritoinosus-ombitica.).
a. Péritoine
epip)oons.
gastro-colique.
c. Péritoine intérieur del'arriere-cavite des

2''EpipIoong:tstro-hcp!).ti([uo.
l"Epipioon
932
938
942
94(i
°47

§3. Constitution a.na,to[nique.


3°EpipIoongM).ro-splHnique.
1''Coucheconjonctive.
cndothe!ia.)o.
950
952
9M
?3

§4.'Va.isscMxotncrf's.
2" Couche
dupm'itoine.
3° Pa.rtieuJa.ritHS structurales do cortu.incs parties
954
9S6
960

LtVRE XI
EMBRYOLO&IE

ovutc.
dot'ovuie.
AnrtCLEt–L'«*ufet les pt'cmicrcs phases <tndcvctoppemcu<

§3.Feconda.tion.
Segmentation.
§1. Structure de t'œufova.rienou
§2. Ma.tura.tion
§4.
fcuii~ef.s.
9S4
964
967
<)74
977
§

&.
pouh.
5. t<csu!ta.sdoia,sfgmcnti).tion: formation des
)'entodcrme.
n.PromiM)'cstormesdct'ombryon,g:~strutu.
Formation do t'ectodormeot de
Formation do la gastrula dans )'œuf do

mesodcrmo.
feuit)Htschnx]epou)o),
981
9St
984'
984

corps.
c.
<'<. La ligne primitive et les 986

/Lesfcumctsgcrminatit's.
e. Origine du feui))etmoyen ou

mammifères.
~.Développement de Fœuf des
987
991
992
A~UCLE H

t'ombryon.
ombilicale.
Ccvctoppcmentdu corps de rcmhryou et tic ses annexes

/AHantofde.
§2. Annexes do

fœta.)es.
§1. Formation du
996
996
1007

c.Pia.centa.
~.Vésicule 1007

cl. caduques.
ombilica.).
c. Membranes
Membranes ma.tornenos,
1008
1008
)009

Moelle.
101)1

ARTICLE
g 1.
)H.
Système
a.
nerveux.
y. Cordon
~.Pu.rticu)aritespropresu.I'cmbryon)~umt).in.
Organes dérivés de t'cctoder'oe
10)3
10)6
1018
1018
10t9.
~&M~~O.1021;
~Organe~deta.viston.y.
S~SysM'tn6 nerveux puriphcriquo.
'0rga,no.o!factif.
~§3A~Organoa.uditif.
~S~ ~pM~~h~~d~
M28
1032
t037î

cou.
1040
de 1042

;M~~
H genêts).
–Ot'g~mesdeftvésttet'emtederme.
~?A'RT)CLE;~V..
§'t..La,bouc)iOGtIostomodooum.
.§2.L'a.nùsctieproto()œum.
dérives.
§3. Ares branchiaux en
a.Forma.tiondeia.fa.ce.
104a
104()
)047
1M8

Langue.
Dents.
buccato.
t; 4. Arcs bt'u.nchia.ux chez t'hommo et ieurs
t. Formation du

H~~nygd~e~
e.OrgtLnosa.nnexcs do
2~<~MdMs~i~~rM,
)(L cavité
1049
1030
l&SO
iOSO

Thymus.
1° 1050

Foie.
1031
lOat
4"
hra.nchi.Uos.
'?..ga.
<
2"Ti)yro)do.
Organes annexes des fontes

digcstivodorontodorme.
lOol
1052
10H3.

Pancréas. respiratoires.
-105~
Portion 1054
gO.Orga.nos.inhcxosdutubcentodermiquc.
n'.OrgMcs
1056
lOSH

§7.Cordodorsu.)c.
&.
c.

imcsodcâ'nte.
AnTtCLEV.–Organesdérives dm
10:i7
1058
1059

mosothcHum.
muscuta.irostriu.
§i.Dm'i\'cs du n)t3sodormoopith6)i)),[ ou
1060
MM
&.Systun]euro-gënitu.).
*a'. Systems
Orgit.n6surina.ires.
1061
1062

externes.
i° 1063

3"Ca.na.uxoxcr6teurs.
séreuses.
2° Glandes sexuelles 106&

'["Mritoino.
1M7
5*Capsu)essurrena,)os.
lisse.
4° Organes gcnitii,ux 1068

plèvres.
Diaphragme.
)070
c. Systèmes des 1071

tronc.
1071
2° MM

§3.))erivosdumesenchyn)o.
squetettique.
3° Péricarde et 1073
MM

viscera).
f(.Systememusou)a.iro MM
b. Système MM

2°Sque)ettocra.nion.
sang.
t'-Squeietto du 1075

§3. Système
3"

va.scuta.iro.
4*Articu)a.tions.
Squelette

ultérieur.
vaisscauxetducceur.
a. Origine des
6. Leur développement
1077
1078
1079
1079
)080
1084
c. Origine du 1C94
d.Développement du systcmotymphatique. 109a.

FIN DU TOME QUATRIÈME KT DERNIER

HV))EUX,tm')UME)()t:nt!CHA)tLES))Kn)SSEY

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