‫املركزالجهوي ملهن التربية والتكوين الدارالبيضاء سطات‬

‫الفرع اإلقليمي سطات‬

Formation des Cadres d’Académies – Cycle Primaire

Renforcement des Acquis de Bases (RAB 2 - Sciences)

Partie 1: Sciences de la Vie et de Terre

Professeur: TAOUFIK Mohamed

I- Les grandes fonctions vitales chez les êtres vivants
A- Les fonctions vitales de nutrition chez les animaux (exemple : l’homme)
B- Les fonctions de relation chez les animaux
C- Les fonctions de reproduction et cycle de développement chez les êtres vivants

II- Interactions des organismes vivants entre eux et avec leur environnement et préservation des écosystèmes
A- Structure, composition et diversité des écosystèmes
B- Relations trophiques entre les êtres vivants dans un écosystème
C- Effets des facteurs abiotiques sur les êtres vivants dans un écosystème
D- Effets des facteurs anthropiques sur l’équilibre naturel des écosystèmes
E- Préservation des équilibres naturels des écosystèmes

III- Caractéristiques naturelles et climat de la planète Terre

A-Géodynamique externe
B- Valorisation et préservation des ressources naturelles
C- Paramètres météorologiques et phénomènes climatiques naturels et ceux liés aux activités anthropiques
Les grandes fonctions vitales chez les êtres vivants
Les êtres vivants se distinguent des objets non vivants par des fonctions qui leur sont communes :

❖ Fonctions de nutrition:
• Alimenter l’organisme en besoins nutritifs
• Réguler la vie végétative
• Assurer la survie de l’animal (nutrition, respiration, circulation, excrétion)

❖ Fonctions de relations:
• Réguler les rapports avec le milieux externe et les autres organismes dans un
écosystème (perception, communication; locomotion, fonctions sensorielles,
système immunitaire)

❖ Fonctions de reproduction:
• Donner naissance à de nouvel individus de la même espèce
• Assurer la pérennité et la continuité de l’espèce.
Les fonctions de nutrition

1. La digestion
2. La respiration
3. La circulation
4. L’excrétion
5. Interaction entre les fonctions vitales de nutrition
L'appareil digestif et la digestion
Citer les organes qui transforment les aliments que nous consommons ;

Dire ce qui se passe quand nous mangeons les aliments.

 Qu’est–ce que la digestion ?
Les aliments que nous mangeons ne peuvent pas passer dans notre corps tels qu’ils sont.
Ils doivent être broyés, coupés en minuscules parties qu’on appelle les nutriments.

L’appareil digestif:
L'appareil digestif de l'homme est l'ensemble des
organes de l'être humain permettant la transformation
des aliments qu'il consomme en éléments nutritifs pour
son organisme. L'appareil digestif comprend le tube
digestif et les glandes digestives.

Le tube digestif se compose de la bouche, de l'œsophage,

de l'estomac, de l'intestin grêle et du gros intestin.
Schéma du tube digestif
 Glandes Sucs
Les glandes salivaires (dans la bouche) La salive
Les glandes digestives sont des organes qui sécrètent Les glandes gastriques (dans l'estomac) Les sucs gastriques
des liquides nommés sucs digestifs. Ces sucs facilitent Le pancréas Le suc pancréatique
la digestion. Les glandes intestinales Les sucs intestinaux
Le foie La bile

Le trajet des aliments:

Les aliments entrent dans la bouche, passent
par l’œsophage puis entrent dans l’estomac.
Les aliments progressent ensuite dans
l’intestin grêle, puis dans le gros intestin et
sont enfin rejetés par l’anus lorsqu’ils ne sont
pas absorbés.
(1)
La bouche : La bouche remplit plusieurs actions dans le système digestif. Elle commence à déchirer et broyer
les aliments avec les dents et à imprégner les aliments par la salive facilitant leur descente par l’oesophage.
 (2) L’œsophage : L’œsophage est un tube qui fait progresser les aliments jusqu’à l’estomac
L’estomac : L’estomac est un organe en forme de poche. Il malaxe et broie les aliments par des mouvements
(3) puissants. L’intérieur de l’estomac contient du suc gastrique. A la sortie de l’estomac, les aliments sont réduits
en une bouillie très fine

L’intestin grêle : C’est un tube fin et souple de plusieurs mètres de longueur. Les aliments progressent
lentement dans l’intestin grêle sous l’action de mouvements réguliers. Sous l’action de la bile et du suc
(4) pancréatique, les aliments terminent de se décomposer en nutriments. C’est au niveau de l’intestin
grêle que les nutriments vont être absorbés.

(5) Le gros intestin (ou côlon) : C’est là que se forment les selles avec les aliments non absorbés. Dans le côlon, l’eau
en trop est absorbée et passe dans le sang. Les selles deviennent solides et sont expulsées hors du corps par l’anus

L’absorption des nutriments:

Les nutriments passent à travers la paroi de l’intestin grêle et entrent par de petits
vaisseaux sanguins dans le système circulatoire (le système du sang dans notre corps). Le
sang va apporter ces nutriments partout dans le corps aux organes qui en ont besoin.
L'appareil respiratoire
Citer les parties de l'appareil respiratoire ;
Nommer les éléments de l'appareil respiratoire ;
Expliquer les mouvements respiratoires ;
Enumérer les mesures d'hygiène de l'appareil respiratoire.
Qu’est–ce que le système respiratoire?
Le système respiratoire regroupe les organes qui permettent d'inspirer et d'expirer l'air dans le but de fournir
de l'oxygène (O2) à l'organisme et d'éliminer le dioxyde de carbone (CO2).

Les mouvements respiratoires:

Dans un mouvement respiratoire, il y a deux temps :
* L'entrée de l'air dans les poumons ou inspiration ; * La sortie de l'air des poumons ou expiration.

Au cours d'une inspiration, une partie de l'oxygène contenu dans l'air passe dans le sang qui le
distribue à tous les organes du corps.

Lors de l'expiration, le gaz carbonique (ou dioxyde de carbone) produit en tant que déchet par
les organes est rejeté à l'extérieur.

Les mouvements respiratoires sont involontaires mais on peut volontairement commander

des inspirations et des expirations forcées (à la différence des battements du cœur).
Les organes de l’appareil respiratoire:

L'appareil respiratoire de l'homme comprend deux parties :

- Les conduits ou voies respiratoires composés des fosses nasales, de la trachée artère,
et des deux bronches qui conduisent l'air ;

- Les deux poumons à l'intérieur desquels s'effectuent les échanges gazeux entre l'air et
le sang. Ce sont ces échanges qui permettent au corps de s'alimenter en air et de
se débarrasser du gaz carbonique.
Les organes de l’appareil respiratoire:
Toute une série d'éléments interviennent pendant la respiration qui travaillent ensemble:
Le nez et la bouche: L'entrée de l'air dans le système respiratoire se
situe dans le nez et la bouche.

Le pharynx: Il se situe entre le nez et la trachée. Il travaille

étroitement avec le larynx pour contrôler l'ouverture et la fermeture
du tube respiratoire, la trachée, et du tube digestif, l'oesophage.

Le larynx: Il ferme l'accès aux voies respiratoires pendant que la

nourriture est envoyée dans le tube digestif.

La trachée: La trachée conduit l’air jusqu’aux bronches. Elle a

environ 20 mm de diamètre.

Les bronches: Ce sont deux tubes d’environ 12 mm de diamètre qui se dirigent vers la gauche
et vers la droite et qui conduisent l’air aux bronchioles dans chaque poumon.
 Les bronchioles: Tubes ramifiés mesurant environ 0,5 mm de diamètre. Les bronchioles
conduisent l’air aux alvéoles.

Les alvéoles: Minuscules poches d’air d’environ 0,2 mm de diamètre. Les

poumons d’un être humain comportent environ 300 millions d’alvéoles.
Les échanges gazeux se font dans les alvéoles.

Les poumons: Organes thoraciques qui contiennent les bronches, les

bronchioles et les alvéoles. L’être humain a deux poumons, un gauche et
un droit. Les poumons reposent sur le diaphragme et sont protégés par la
cage thoracique.

Le diaphragme: Organe formé de tissus musculaire. Lorsque le diaphragme se contracte, il provoque

l’inspiration de l’air dans le système respiratoire. Lorsqu’il se relâche, l’air est expiré du système respiratoire.
 C'est donc au niveau des alvéoles pulmonaires (de petits sacs microscopiques entourés de
Les échanges capillaires où circule le sang) que se font les échanges gazeux. Une partie de l'oxygène (ou
gazeux dioxygène) contenu dans l'air inspiré passe dans le sang qui le distribue à tous les organes
du corps. Quant au gaz carbonique (ou dioxyde de carbone), il est récupéré par le sang en
tant que déchet et rejeté au niveau des alvéoles.

L'hygiène de la respiration
Pour le bon fonctionnement de l'appareil respiratoire, il faut prendre les mesures suivantes :
- Respirer par le nez et non par la bouche ;
-Faire des exercices physiques ;
-Aérer suffisamment les sales ;
-Une bonne attitude en position assise ou debout : se tenir toujours bien droit ;
- Eviter de fumer la cigarette, la drogue...
L'appareil circulatoire

Connaître le rôle du sang dans l’organisme;

Connaître le fonctionnement du cœur dans la circulation sanguine.

Connaître le trajet du sang dans l’organisme;

Situation:
Observons l’image:
Quand on se blesse, un liquide rouge s'écoule ; nomme-le.

Le sang:
Le sang est un liquide rouge. Une goutte de sang est
composée d'un liquide clair nommé plasma contenant
des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes.

Les globules rouges transportent l'oxygène et donnent la couleur rouge au sang

Les globules blancs défendent l'organisme contre les maladies
Les plaquettes aident le sang à coaguler si on se blesse.
Environ 3 litres de sang circulent dans le corps d'un enfant de 11 ans et 5
litres dans le corps d'un adulte.
L’appareil circulatoire:
Le sang circule dans le même sens, dans un circuit continu : on appelle cela l’appareil circulatoire

L'appareil circulatoire comprend le cœur et les vaisseaux sanguins.

Le cœur:
Pour que le sang circule, il faut qu'il soit poussé : c'est le rôle du cœur qui fonctionne comme
une pompe et chasse le sang dans les artères.
Il est divisé en ventricules et en oreillettes. C'est un muscle
creux et gros. Il bat 100 000 fois par jour.
Il est séparé en deux parties qui ne communiquent pas entre
elles : Le cœur droit (sang bleu) expulse le sang chargé en gaz
carbonique vers les poumons où il s'oxygène. Le cœur gauche
(sang rouge) expulse le sang oxygéné dans tout le corps.
 Les vaisseaux sanguins:
L'appareil circulatoire est formé de deux types de vaisseaux sanguins:

une artère est un vaisseau sanguin qui possède une paroi épaisse
et qui permet au sang d’aller du cœur jusqu’aux organes (ex. artère
pulmonaire).

Une veine est un vaisseau sanguin situé en surface qui possède une
paroi molle et qui transporte le sang des organes jusqu’au cœur.

Les capillaires sont des vaisseuax sanguins très fins qui pénètrent dans les organes.
Ils sont très nombreux et permettent de réaliser les nombreux échange
Fonctionnement de l’appareil circulatoire:

Dans notre corps, le sang va du cœur aux organes puis revient au cœur ; c'est la grande circulation.
Elle correspond à la circulation du sang oxygéné qui part du cœur et qui se rend à tous les organes du corps.
Elle inclut aussi le retour du sang désoxygéné provenant des organes au cœur.

Du cœur, il va ensuite aux poumons puis revient au cœur ; c'est la petite circulation. Elle correspond à la
circulation du sang désoxygéné qui part du cœur et qui se rend aux poumons afin d'y être oxygéné à nouveau.
Elle inclut aussi le retour du sang oxygéné des poumons au cœur.
Le trajet du sang dans l’organisme
Le sang va du cœur aux organes par les artères, et il retourne des
organes au cœur par les veines.

Le sang part du cœur et rejoint les organes par l’artère aorte. Dans les
organes, le sang laisse le dioxygène et récupère le dioxyde de carbone.
Le sang va alors jusqu’au cœur par la veine cave. Il est alors chargé en
dioxyde de carbone

Il quitte le cœur et va jusqu’aux poumons en passant par l’artère pulmonaire.

Dans les poumons, le sang laisse le dioxyde de carbone et récupère le dioxygène.
Le sang va alors jusqu’au cœur. Il est chargé en dioxygène.
Hygiène de l'appareil circulatoire

Une hémorragie est l'écoulement du sang hors d'un vaisseau sanguin. Il y en a trois sortes:
• l'hémorragie artérielle (coupure d'une artère),
• l'hémorragie veineuse (coupure d'une veine) et
• l'hémorragie capillaire (coupure d'un capillaire).

Pour une bonne hygiène de l'appareil circulatoire, il est conseillé d'éviter d'être debout ou
assis pendant longtemps, de porter des vêtements trop serrés, d'absorber des produits
intoxicants (tabac, drogue, alcool)
Le système excréteur

Citer les différentes parties de l'appareil urinaire ;

Expliquer le fonctionnement de l’appareil urinaire;

Enumérer les règles d’hygiène de l’appareil urinaire.

Le corps humain doit quotidiennement se débarrasser de ce qui est nuisible pour lui et de ce dont il n'a pas
besoin, puisque ces substances peuvent devenir toxiques.

* La production de dioxyde de carbone (CO2),

* Les déchets azotés comme l'urée lors du processus de respiration cellulaire.
* Les substances, comme des sels minéraux ou certaines vitamines, peuvent Déchets
être en trop grande concentration dans le sang,

Pour se débarrasser de ces déchets et ainsi maintenir l'équilibre sanguin (aussi appelé
équilibre homéostasique), le système excréteur entre en jeu.
C’est quoi l’excrétion?
L’excrétion est le processus d’évacuation et de décharge des déchets et toxines de l’organisme dans le but
d’assurer l’équilibre intérieur (homéostasie). L’appareil urinaire est le système responsable de cette fonction
d’excrétion. Le produit résultant de ce processus est l’urine.

L'anatomie et la physiologie du système urinaire

Ce système a deux fonctions intimement liées:
D'abord, il filtre le sang afin de recueillir l'urée, les autres
déchets azotés et le surplus de substances présentes dans
le sang (eau et sels minéraux).

Ensuite, il est responsable de l'évacuation de ces déchets

via l'excrétion.

Ce système se compose essentiellement de quatre organes:

les reins, les uretères, la vessie et l’urètre.
 Les reins:
Il est l’organe le plus important du système excréteur. Chaque personne possède deux reins et ceux-ci filtrent le sang.
Ils se situent sous les dernières côtes, plutôt à l’arrière du corps, de chaque côté de la colonne vertébrale et
ressemblent à des haricots de couleur rouge très foncé.

Chaque rein est constitué de millions de petites unités de filtration appelées néphrons.

Le sang arrive donc à chaque rein par une artère rénale qui
amène le sang dans le réseau de capillaires sanguins qui
entourent chacun des néphrons. Cette circulation permet de
retirer les déchets azotés (urée et autres) et les substances en
surplus comme l'eau et les sels minéraux. Les substances
recueillies formeront l'urine. Le sang ainsi "nettoyé" quitte le
système urinaire par la veine rénale.
Les uretères
Les uretères sont tout simplement des conduits reliant les reins à la vessie.
Leur unique fonction est d'acheminer l'urine des reins à la vessie.

La vessie
Il s'agit d'un réservoir extensible qui recueille l'urine avant qu'elle soit
évacuée. À la base de la vessie, il y a un sphincter (muscle circulaire) qui,
lorsqu'il se contracte, permet de se "retenir" ou si vous préférez qui
empêche l'écoulement involontaire de l'urine par l'urètre.

L'urètre
L'urètre est le conduit qui relie la vessie à l'extérieur du corps. Lorsque la vessie est pleine, il se
produit ce que l’on nomme la miction. Cette action consiste à expulser l’urine par l’urètre, jusqu’à
l’extérieur du corps.
 Hygiène et protection

Le dysfonctionnement de l’appareil excréteur peut engendrer des complications graves telles que les infections urinaires,
les calculs rénaux, l’hypertension ou encore l’insuffisance rénale.

Il est donc important de veiller à le garder en bon état par:

Une alimentation équilibrée (éviter l’excès en sel, en sucre ou encore en protéines)

permettrait de maintenir l’intégrité des reins.

Une activité physique permettrait de maintenir la pression artérielle et éviterait donc

d’endommager les reins.

Boire beaucoup d’eau de façon régulière aiderait à éliminer les déchets et toxines et à évacuer
les bactéries.
Les fonctions de relation
• Le système nerveux et l’importance des organes de sens
• Le système locomoteur et déplacement des animaux
Le système muscosquelettique

Connaitre le squelette humain;

Connaitre les articulations et le cartilage;

Connaitre les moyens d’hygiène.

Définition

Le système musculosquelettique est l'ensemble des organes qui interviennent dans le soutien et le mouvement.
Ce système comprend le squelette, les muscles et les articulations.

Le système musculosquelettique, aussi appelé système locomoteur, il permet à l'humain de se déplacer. L'action
conjointe des muscles et des articulations nous permet en effet de réaliser une multitude de mouvements.

Le squelette
Les muscles
Les articulations
Le squelette Humain
Le squelette humain remplit plusieurs fonctions majeures. Il protège les organes
internes, maintient et donne forme au corps et permet le mouvement. C'est aussi le lieu
de production des cellules sanguines, qui se déroule dans la moelle de certains os.

Un système squelettique en bonne santé est composé d’os, de ligaments et de cartilage.

Les ligaments sont des bandes de tissu conjonctif dense et

fibreux, essentiels au fonctionnement des articulations.

Le cartilage est plus flexible que l'os, mais plus rigide que
le muscle. Il permet de donner leur structure au larynx et
au nez. Il se trouve également entre les vertèbres, ainsi
qu'aux extrémités de certains os, comme le fémur.
 Le squelette humain est divisé en deux parties :
Le squelette axial et le squelette appendiculaire.

Le squelette axial est constitué :

* du crâne, qui protège le cerveau et maintient la structure du visage
* de la colonne vertébrale, qui entoure et protège la moelle épinière et soutient la tête
* de la cage thoracique, qui entoure et protège les organes dans la poitrine (comme le
cœur et les poumons)

Le squelette appendiculaire est constitué :

* de la ceinture pectorale (épaules)
* des membres supérieurs et inférieurs (bras et jambes)
* de la ceinture pelvienne (os iliaques)
 Les os et le squelette
Le squelette d'un humain adulte est composé de 206 os

Un os est une structure rigide ayant une forte concentration en minéraux et constituant
le squelette des êtres humains et des autres vertébrés.
Dans le squelette, il y a plusieurs catégories d’os:
Les os longs, comme le fémur ou l'humérus;
Les os courts (cuboïdes), comme les os carpiens (poignets) ou les os tarsiens (chevilles);

Les os irréguliers, tels que les vertèbres ou l'os maxillaire. Ils ont généralement un
rôle de protection.
Les os plats, ce type d'os est trouvé en formant des cavités dans le corps, comme les os
du crâne ou du thorax (cage thoracique);
Os sésamoïdes : type d'os court qui se trouve par rapport à un tendon, avec la fonction
d'améliorer la mécanique des articulations, de réduire la friction du tendon et pour
réduire l'usure excessive. L'exemple le plus clair est la rotule.
Les muscles:
On retrouve plus de 640 muscles répartis un peu partout dans le corps humain. Lorsqu'ils sont attachés
aux os grâce aux tendons, ils permettent le mouvement des différentes parties du corps en s'allongeant ou
en se contractant.

Toutes les fibres musculaires du corps humain possèdent 3 propriétés :

Elles sont excitables, c'est-à-dire qu'il est possible de les stimuler grâce à un courant électrique.

Elles sont contractiles, c'est-à-dire qu'elles peuvent se raccourcir lors d'une stimulation.

Elles sont élastiques, c'est-à-dire qu'elles reprennent toujours leur forme après une contraction
ou un étirement.

Chaque fibre musculaire est elle-même un regroupement d'une plus petite unité contractile : les myofibrilles.
Les types de muscles:
Il existe 3 catégories de muscles : les muscles striés, les muscles lisses et le muscle cardiaque.
Le muscle cardiaque est seulement retrouvé au niveau
Les muscles striés, aussi appelés muscles de cœur. Il est involontaire et il a une apparence
squelettiques, sont attachés aux os du squelette et légèrement striée, et est spécialisé pour aider à pomper le
sont régis par la volonté de l'individu. Comme on peut sang dans tout le corps.
le voir sur l'image, ce type de muscle, remarquable par
l'alternance de bandes sombres et claires, lui donne
l'apparence d'être strié

Les muscles lisses, quant à eux, sont involontaires. Leur activité

n'est pas contrôlée par la volonté de l'individu. On les retrouve dans
les parois des organes internes tels que l'estomac, les vaisseaux
sanguins et la vessie. Ce type de muscle est moins fort que les
muscles striés,
Les articulations:
Les articulations sont des liens qui unissent deux ou plusieurs os. Elle peut être fixe, légèrement mobile
ou totalement mobile.

Les articulations immobiles (a)ou fixes n'ont aucune

possibilité de mouvement. Les os sont directement en
contact ou bien une seule couche de cartilage les sépare.

Les articulations semi-mobiles (b) sont capables de Les articulations mobiles (c) permettent un
bouger de façon limitée, l'amplitude du mouvement est mouvement d'une grande amplitude. Dans ce type
réduite. Il y a habituellement du cartilage entre les os dans les d'articulation, la tête d'un os s'emboîte dans le creux
articulations semi-mobiles (les vertèbres). d'un autre os (Le coude).
Le système nerveux
Définir le système nerveux

Citer les différentes parties du système nerveux ;

Expliquer le fonctionnement du système nerveux ;

Expliquer l'hygiène du système nerveux.

Qu'est-ce que le système nerveux ?
Le système nerveux est l'ensemble des éléments de notre corps qui commandent la coordination
des gestes et la communication rapide entre les différents membres du corps.

Le système nerveux désigne l'ensemble constitué par les organes des sens, les centres nerveux
(cerveau et moelle épinière) et des nerfs. Le système nerveux est constitué de cellules
spécialisées: les neurones.

Le système nerveux central se compose du cerveau et

de la moelle épinière, qui traite les informations et
envoie les ordres.

Le système nerveux périphérique (les nerfs

essentiellement) véhicule les informations entre le
système nerveux central et les organes.
Le système nerveux central (SNC)
Le système nerveux central comporte deux parties distinctes : l'encéphale, qui inclut le cerveau, le cervelet et le
tronc cérébral, et la moelle épinière.

Son rôle consiste en fait à recevoir l’information perçue par les sens, à l’interpréter et à élaborer une réponse motrice
qui sera envoyée au système nerveux périphérique. L’information peut y être traitée de différentes façons.

L’encéphale:
L'encéphale est la partie la plus volumineuse du SNC. Il regroupe le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.

Le cerveau se divise en deux hémisphères : l'hémisphère

gauche et l'hémisphère droit. Chacun des hémisphères est
constitué de matière grise, contenant les corps cellulaires des
neurones et responsable du traitement de l'information, et de
matière blanche, contenant surtout des axones des neurones
et responsable de la transmission de l'information.
Le cervelet se situe sous le cerveau vers l'arrière du crâne. Il est lui aussi séparé
en deux hémisphères et constitué de matières blanche et grise.

La principale fonction du cervelet est d'assurer la coordination des

mouvements ainsi que l'équilibre. Il détermine plusieurs paramètres des
mouvements du corps, comme la force et la vitesse des mouvements.

Le tronc cérébral se situe directement sous le cerveau. En fait, il fait le

lien entre le cerveau et la moelle épinière.

La principale fonction du tronc cérébral est d'assurer la transmission des informations entre le
cerveau, le cervelet et la moelle épinière ainsi que de contrôler les centres vitaux. Par exemple, le
tronc cérébral détermine le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque et la pression sanguine. Il est
également responsable de certains réflexes visant la protection de l'organisme comme la toux, le
vomissement et l'éternuement.
 La moelle épinière:

la moelle épinière correspond à un long cordon nerveux s'étendant de la

base du tronc cérébral jusqu'au bas du dos, soit au niveau des premières
vertèbres lombaires. Au centre des vertèbres se trouve le canal vertébral,
aussi appelé canal rachidien, dans lequel se situe la moelle épinière qui
est ainsi protégée.

La moelle épinière est responsable de la transmission des informations émises sous forme de
signaux par le cerveau au reste du corps. La moelle épinière a aussi pour fonction de gérer les
réflexes de protection.
Le système nerveux périphérique (SNP)
Le système nerveux périphérique (SNP) est la partie du système nerveux qui
se trouve à l’extérieur du SNC. Il est formé de nerfs qui envoient des signaux au
SNC et qui reçoivent des signaux du SNC. Il comprend deux voies principales, la
voie sensitive et la voie motrice.

On peut regrouper les nerfs en deux grands groupes : les nerfs crâniens et les
nerfs rachidiens. Ces deux types de nerfs peuvent être des nerfs sensitifs,
moteurs ou mixtes.

Le système nerveux périphérique comprend tous les nerfs qui

partent de la moelle épinière ou de l'encéphale et qui se rendent
dans toutes les parties du corps, et vice-versa.
Les nerfs et leur fonction Le type de nerf varie en fonction du type de neurone qui le constitue:

Les nerfs sensitifs permettent le passage de l'influx des organes des sens vers la moelle épinière ou l'encéphale.
Les nerfs moteurs acheminent l'influx nerveux du SNC aux muscles ou aux glandes. Parfois, des nerfs sensitifs
et moteurs peuvent être regroupés dans de plus gros nerfs que l'on appelle alors nerfs mixtes.

Il y a 12 paires de nerfs crâniens qui sont

Les nerfs directement liés à l'encéphale. Ces nerfs sont
crâniens responsables, entre autres, de la vue, des
mouvements oculaires, de l'audition, de l'odorat et
du mouvement de plusieurs muscles faciaux.

Les nerfs Il y a 31 paires de nerfs rachidiens, tous liés à la moelle épinière. Ils peuvent
rachidiens être regroupés selon leur position : nerfs de la région cervicale, nerfs de la
région dorsale, nerfs de la région lombaire et nerfs de la région sacrée.
Les neurones
L'ensemble du tissu nerveux, du cerveau à la moelle épinière, jusqu'à la branche nerveuse la plus éloignée, est
composée de cellules appelées neurones, responsable de la transmission de l'influx nerveux.
Les neurones possèdent une longévité incroyable qui peut dépasser les cent ans. Cependant, les neurones sont
incapables de faire de la division cellulaire, ce qui empêche leur renouvellement. On peut dire qu'ils sont
amitotiques (incapable de faire une mitose).

Un neurone typique est composé d'un corps cellulaire, de dendrites et d'un axone présentant une terminaison
axonale.

Les dendrites reçoivent des signaux émis par des tissus du

corps ou d'autres neurones, et les transmettent au corps
cellulaire. Si un signal sortant est produit, il se déplace le long
de l'axone et atteint la terminaison axonale ; il est ensuite
transmis au neurone suivant ou à la cellule-cible.
Hygiène du système nerveux

Pour permettre un bon fonctionnement du système nerveux, il faut dormir

suffisamment, mener une vie calme, éviter les excitants et pratiquer le sport.
Interaction entre les fonctions vitales
Les fonctions vitales sont intimement liées entre elles, et interagissent de façon à ce que chaque
fonction complète l’autre:

Les éléments résultants de la digestion (les nutriments) et de la respiration (O2 et CO2)

vont être transportés vers les cellules par l’intervention du système circulatoire

L’activité et le fonctionnement cellulaire produisent des déchets qui sont toxiques pour
l’organisme. Ces déchets vont être évacués vers l’extérieur via l’excrétion

Toutes ses fonctions sont contrôlées par des mécanismes nerveux et hormonaux.

La perturbation brutale et grave d’une fonction vitale, encore appelée détresse vitale,
entraîne inexorablement la perturbation des autres et engage le pronostic vital.
Les fonction de reproduction et cycle de développement
chez les êtres vivants
• La reproduction asexuée chez les végétaux et les animaux
• La reproduction sexuée chez les végétaux et les animaux
C’est quoi la reproduction?

La reproduction est le processus par lequel les êtres vivants donnent naissance à de nouveaux individus.
Elle permet aussi bien pour les animaux que pour les végétaux d’assurer la pérennité de l'espèce, de
peupler les milieux et de coloniser de nouveaux espaces.

Il existe deux types de reproduction :

• Asexuée: pas d’intervention des gamètes
• Sexuée: fait intervenir les gamètes
La reproduction asexuée:

Définition

Il s'agit d'un processus physiologique qui permet aux organismes vivants de transmettre leur information
génétique à leurs descendants sans l'union de gamètes qui proviennent d'individus de sexes différents.

de se reproduire seuls, sans faire intervenir la fusion de gamètes d'organismes de sexe opposé. Ce
type de reproduction se manifeste autant chez les végétaux que chez certaines espèces d'animaux.
 La reproduction asexuée chez les végétaux:
Mode Description
Il s’agit de maintenir près du sol les branches basses d’arbustes. En étant
Marcottage ainsi près du sol, ces branches produisent des racines, formant ainsi de
nouveaux arbustes.

Technique consistant à placer dans l’eau une ou plusieurs tiges d’un plant,
les forçant ainsi à former des racines adventives. Ces tiges sont coupées au
Bouturage
niveau des nœuds de la plante. Les tiges, accompagnées de leurs nouvelles
racines, pourront ensuite être plantées afin de former de nouveaux plants
Greffer une plante consiste à joindre deux parties de plantes différentes de
Greffage telle manière qu'elles s'unissent et continuent à croître comme une seule
plante: le greffon continuera sa croissance sur le sujet ou porte-greffe.
Les stolons sont des sortes de tiges poussant à l'horizontale. Le bourgeon
Stolons terminal une fois enraciné formera une nouvelle plante
 La reproduction asexuée chez les animaux:
Mode Description

le bourgeon se présente comme une croissance sur le corps.

Bourgeonnement Le bourgeon se développe et éventuellement tombe pour
former un autre individu. (exemple: étoile de mer)

Scissiparité - Le corps d'un organisme pluricellulaire est séparé en

Régénération (ou sections. Chaque section régénère les parties manquantes et
fragmentation) se développe en un organisme complet. (exemple: Hydre)

Multiplication naturelle ou artificielle du bagage génétique

Clonage d’un individu afin de créer des êtres semblables au parent.
On appelle ces nouveaux individus des clones.
La reproduction sexuée:
Quand la naissance d’un ou de plusieurs individus se produit suite à la rencontre de deux types
de cellules, mâles et femelles, on parle alors de reproduction sexuée.

Chez tous les animaux, la reproduction sexuée se produit par la rencontre d’un individu mâle
et d’un individu femelle, une rencontre que l’on appelle accouplement.

Pendant cet accouplement, la fécondation peut avoir lieu, selon les espèces, à l’intérieur (fécondation interne)
ou à l’extérieur (fécondation externe) corps d'un des deux partenaires, plus souvent celui de la femelle.

Suite à la fécondation, un zygote, aussi appelé œuf, est formé pour se développer et former un embryon.
Appareil reproducteur de la femme:

L’appareil reproducteur de la femme est constitué de :

* deux ovaires,
* des trompes de Fallope,
* l’utérus,
* du vagin.

L’appareil génital de la femme se caractérise par un fonctionnement cyclique qui débute à la puberté
et se termine à la ménopause. Ce cycle a une durée moyenne de 28 jours, il est marqué par :

* les règles : écoulement sanguin au niveau de la vulve qui marque le début du cycle.

* l’ovulation: émission par l’un des ovaires d’un ovule. Se produit environ 14 jours
avant le début du cycle suivant.
Appareil reproducteur de l’homme:
L'homme a un organe génital externe, le pénis, et deux gonades externes, les testicules.

À partir de la puberté, les gonades fabriquent, au sein des tubes

séminifères, de nombreux spermatozoïdes et des hormones (testostérone).
Ces gamètes sont stockés dans le testicule au niveau de l'épididyme.

Lors d'une éjaculation, les spermatozoïdes quittent le testicule et

circulent dans les voies génitales internes. Ils passent par le canal
déférent, puis s'assemblent avec le liquide séminal produit par la
vésicule séminale et la prostate. Ce liquide séminal a pour fonction
de nourrir les spermatozoïdes et de permettre leur mobilité une fois
dans les voies génitales de la femme.

Le sperme ainsi formé emprunte l'urètre pour sortir du

pénis.
La fécondation chez l’Homme:
* Marque le début de la grossesse.
* Possible dans une courte période ==> durée de vie des spermatozoïdes : environ 3 jours / ovule
fécondable environ 24h après l’ovulation.

Etapes de la fécondation :

* Progression des spermatozoïdes dans les trompes grâce à leur flagelle.

* Rencontre de l’ovule et des spermatozoïdes, pénétration

d’un spermatozoïde.

* Division successive de l’œuf fécondé durant la migration

des trompes vers l’utérus.

* Implantation dans l’utérus (muqueuse épaissie) au bout de 7 jours.

* Dans le cas d’une fécondation ==> pas de menstruation.
Le développement embryonnaire chez l’Homme:

Les semaines 1 à 12 de la grossesse correspondent au premier
trimestre. Lors du premier trimestre :
•l’ovule fécondé (zygote) devient un fœtus d’environ 9 cm;
•le sac amniotique et le placenta se développent;
•les organes commencent à se développer;
•les doigts et les orteils se forment; le fœtus commence à bouger.
Les semaines 13 à 26 de la grossesse correspondent au deuxième
trimestre. Lors du deuxième trimestre :
•le fœtus passe d’environ 9 cm à 30 cm en moyenne;
•le système nerveux et le squelette se développent;
•les cheveux et les ongles commencent à pousser;
•les sens se développent et s’affinent.

Les semaines 27 à 38 de la grossesse correspondent au troisième trimestre. Lors du troisième trimestre :

•le fœtus passe d’environ 30 cm à 50 cm en moyenne;
•tous les organes sont fonctionnels;
•de nombreux os durcissent;
•le fœtus se positionne pour l’accouchement.
La reproduction sexuée chez les végétaux à fleurs:
Les plantes à fleurs ont une reproduction sexuée qui s’appelle la pollinisation. Les plantes peuvent se
reproduire par autopollinisation ou par pollinisation croisée.

La pollinisation croisée se produit lorsque le vent ou les

L’autopollinisation se produit lorsque le
animaux transportent le pollen d’une plante pour fertiliser les
pollen d’une plante féconde ses propres ovules
ovules d’une autre plante

L’avantage de la pollinisation croisée est qu’elle favorise

Certaines plantes possèdent des caractéristiques qui
empêchent l’autopollinisation, comme le pollen et les
ovules qui se développent à différents moments.
la diversité génétique
Les pollinisateurs sont les animaux qui transportent le
pollen entre les plantes (insectes, abeilles…..)
La pollinisation:

La pollinisation correspond au transport des grains de pollen des étamines d’une fleur sur les stigmates
du pistil de la même fleur ou d’une autre fleur de la même espèce.

Les fleurs ont des

organes reproducteurs
femelles appelés pistils

Les fleurs ont des organes

reproducteurs mâles
appelés étamines

L’anthère est la partie de l’étamine qui contient du pollen. Ce pollen

doit être déplacé vers une partie du pistil qui s’appelle le stigmate.
 Le pollen se dépose sur le stigmate d’une fleur de la même espèce. L’humidité du
La germination du grain du pollen stigmate permet la germination du grain pollen qui émet alors un tube pollinique lui
permettant de favoriser le rencontre des gamète mâle et femelle.

La dissémination des fruits et des graines

Si les conditions sont
bonnes (température,
humidité, présence de terre,
lumière…) alors la graine
germe et redonne une
nouvelle plante.

La formation d’un fruit

Après la fécondation, la fleur se
transforme. Les ovules et la paroi de
l'ovaire grossissent. Ces transformations La fécondation
aboutissent à la formation d'un fruit Les spermatozoïdes vont féconder les ovules pour donner
contenant des graines. naissance à un embryon, la future plantule (fruit)
La reproduction sexuée chez les végétaux sans fleurs:
Les plantes sans fleurs ont un mode de reproduction singulier. Comme elles n'ont pas d'organes reproducteurs,
elles ne peuvent pas produire de fruits ou de graines et se multiplient donc par les spores. Celles-ci sont
capables de créer de nouvelles plantes grâce à la division cellulaire.

Les spores se trouvent à l'arrière des feuilles et, une fois arrivées à maturité, elles
tombent par terre. Si les conditions sont favorables, une nouvelle plante ayant
les mêmes caractéristiques génétiques que la plante mère germera.

Parmi les plantes sans fleurs, on peut citer les fougères, qui, grâce à
leur éclat et à leur capacité d'adaptation, sont devenues l'une des
espèces les plus populaires pour la décoration des espaces intérieurs.
La plante mère est nommée 'sporophyte', c'est elle qui porte au revers de ses frondes des amas de sporanges contenant des
spores qui ne seront libérées qu'à maturité. Ces spores seront alors transportées par le vent et germeront sur un lieux propice.

Cette germination (prothalle) induit une

deuxième génération d'organes
reproducteurs mâles et femelles. Le
protalle abrite à son revers un
archégone (organe femelle)
Archégone contenant un œuf (oosphère). En
périphérie du protalle se développe
Anthéridie l'anthéridie (organe mâle) qui renferme
des antérozoïdes.

La nature fait ensuite le reste grâce à une fine couche d'eau qui conduira les antérozoïdes jusqu'à
l'oosphère afin de la féconder. Une vraie fougère pourra alors naître et le protalle disparaîtra
complètement laissant place au sporophyte, c'est à dire aux frondes de la nouvelle fougère.
Interactions des organismes vivants entre eux et avec
leur environnement et préservation des écosystèmes
Dans cette partie, nous allons présenter les concepts de base en écologie. Il s'agit d'écologie au sens
scientifique du terme, c'est-à-dire de l'étude scientifique des êtres vivants dans leur milieu et des
différentes interactions qui s'y produisent.

En écologie, la grande unité de base qu'on étudie est l'écosystème. Nous allons tout d'abord
voir de quoi il s'agit, comment on étudie les relations au sein d'un écosystème et avec les autres
écosystèmes en analysant les flux de matières et, enfin, nous verrons comment un écosystème
peut se modifier dans l'espace et dans le temps.
Les écosystèmes: définition et organisation
Définition Un écosystème se compose d’un milieu de vie et des êtres vivants qui habitent dans ce milieu.

L'ensemble des êtres vivants, plantes, animaux,

mais aussi champignons et microbes, qui vivent dans le biotope est un type de lieu de vie défini par des
un écosystème constituent ce qu'on appelle sa caractéristiques physico-chimiques régnant dans
biocénose. l'écosystème.
Organisation d’un écosystème:
Un écosystème n'est généralement pas homogène dans l'espace. On peut remarquer une certaine
organisation verticale et horizontale dans l’écosystème.
Exemple d'une forêt

La foret possède une organisation L'écosystème pourra aussi être

verticale. hétérogène horizontalement

On ne trouve pas les mêmes conditions de vie tout en haut des

arbres de la forêt, à mi-hauteur, au sol, voire sous le sol : la
quantité de lumière disponible, l'humidité, la température ou
l'exposition au vent sont différentes.
On n'aura donc évidemment pas uniformément les mêmes
êtres vivants partout dans l'écosystème.
Un facteur majeur jouant est la nature du sol. Certaines plantes
poussent bien mieux sur certains sols et, si on reprend l'exemple
de notre forêt, et qu'une zone de celle-ci pousse sur une nature
rocheuse différente du reste de la forêt, on y trouvera alors des
êtres vivants qui seront particuliers à cette zone.

Classification des écosystèmes:
Écosystèmes terrestres
Occupent 30 % du
territoire de la planète
Les écosystèmes
aquatiques
Caractérisés par la présence
de l'eau comme principal
composant physique
La classification générale des types d’écosystèmes qui existent dans la
nature se fait entre ceux qui sont naturels et ceux qui sont artificiels.
* Déserts (30%).
* Savanes et prairies tropicales (20 %).
* Jungles (23%).
* Les forêts tempérées et la toundra (17%).
* Zones de culture (10%).
Océans, Mers, Récifs, Eaux côtières
Écosystèmes marins peu profondes, Estuaires, Lagunes
côtières d'eau salée
Écosystèmes d'eau Lacs, Étangs, Rivières, Cours d’eau,
douce Ressorts
Zones humides, Mangroves,
Écosystèmes mixtes Marais, Les côtes.
 Il existe une autre classification plus spécifique des écosystèmes aquatiques:

Les écosystèmes lotiques: Les écosystèmes lentiques:

Eau ne circule que dans un sens Eaux totalement ou partiellement stagnantes

Les caractéristiques des terrains et les composants des écosystèmes artificiels

Écosystèmes artificiels
sont déterminés par l'action humaine.

Ecosystèmes anthropiques ou humanisés

ou écosystèmes non naturels

Écosystèmes urbains Écosystèmes agricoles Écosystèmes de barrages ou de réservoirs

Les relations trophiques et le flux d'énergie et de matière au sein d'un écosystème
Les relations trophiques font référence aux relations alimentaires entre
les vivants d'un même écosystème.
Les relations trophiques:
Tous les êtres vivants qui vivent dans un écosystème ont besoin de matière
et d'énergie pour exécuter leurs fonctions vitales et, ainsi, développer leur
cycle de vie. Les êtres vivants d'un écosystème se regroupent en niveaux
trophiques selon la manière dont ils obtiennent de la matière et l'énergie,
on distingue donc les niveaux suivants :

Les producteurs primaires Consommateurs Décomposeurs

Ce sont les organismes photosynthétiques,
autrement dit les plantes, assurant la
conversion d'énergie solaire en énergie
chimique sous forme de matière organique
(photosynthèse). sont les seuls à faire
accroître la quantité de matière dans
l'écosystème (ce qu'on appelle la biomasse).
Ce sont les organismes hétérotrophes qui se
nourrissent des producteurs obtenant ainsi la
matière et l'énergie nécessaires. Ces derniers
sont divisés en consommateurs primaires,
consommateurs secondaires et
consommateurs tertiaires, selon leur relation
de prédation.
Le groupe des organismes décomposeurs
inclut les bactéries et champignons qui
décomposent et transforment les restes
organiques et non organiques en matière
qui sera ensuite utilisée par les
producteurs.
 Les chaines et les réseaux alimentaires:
Dans un écosystème, les liens qui unissent les espèces sont le plus souvent d'ordre alimentaire. Ces relations
forment des séquences où chaque individu mange le précédent et est mangé par celui qui le suit ; on parle de
Les chaines chaîne alimentaire. Chaque maillon est un niveau trophique.
alimentaires:
Habituellement, les chaînes alimentaires commencent par une plante ou un autre être vivant de type végétal.
Ensuite, on retrouve un être vivant herbivore qui se nourrit de la plante de départ. Ensuite, on retrouve des
animaux qui se nourrissent des animaux qui les précèdent.

Un exemple simple d'une chaîne alimentaire La végétation (producteurs) est mangée par le lièvre
(consommateur primaire). Ensuite, le lièvre sera mangé par le
loup (consommateur secondaire).

Les réseaux alimentaires:

Un réseau alimentaire est formé lorsque sont reliées toutes les chaînes
alimentaires d’un écosystème.
 Flux de matière et d’énergie:
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ; telle est la loi de la conservation
de la masse énoncée par Lavoisier. La matière dans un écosystème suit aussi cette
importante loi.
La matière (eau, carbone, oxygène, azote) et l'énergie entrent dans les réseaux
trophiques grâce à différents mécanismes réalisés par les êtres vivants (absorption
racinaire, photosynthèse, respiration)

Les réseaux trophiques permettent la circulation de matière et d'énergie le long des

chaines alimentaires

La respiration des êtres vivants ou encore le recyclage de la matière par les

décomposeurs du sol permettent le retour de matière et d'énergie dans le biotope.

Flux de matière
La photosynthèse réalisée au niveau des feuilles produit de la matière organique. Les végétaux verts sont
appelés producteurs primaires, premier maillon des chaines alimentaires. Cette matière (une feuille, un fruit)
est mangée par des consommateurs. Elle circule donc au sein des chaines alimentaires. Lors de la mort des
organismes, cette matière organique est décomposée dans le sol et devient de la matière minérale.
 Flux d'énergie
L'énergie solaire est nécessaire à la fabrication de matière organique. Cette matière
organique sera nécessaire aux êtres vivants pour produire de l'énergie lors de la respiration.
Cette énergie sera en partie dissipée sous forme de chaleur et une autre partie servira au
fonctionnement de l’organisme. L'énergie circule donc également par l’intermédiaire de la
matière organique dans les écosystèmes.

À chaque maillon de la chaîne alimentaire, il y a des déchets de matière inorganique qui

s'accumulent dans le milieu. Les décomposeurs vont donc rendre disponibles les nutriments
essentiels présents dans la matière organique afin que les producteurs puissent les utiliser.

Les flux de matière et d'énergie sont souvent représentés par des schémas appelés
pyramides alimentaires ou pyramides écologiques.

Au sein d’un écosystème, la quantité de biomasse diminue le long des réseaux trophiques.
Il y a beaucoup plus de producteurs primaires que de consommateurs primaires, eux-
mêmes plus nombreux que les consommateurs secondaires, etc. cela permet de conserver
un équilibre dans les populations des écosystèmes.
Les types d'interaction entre êtres vivants au sein d'un écosystème
Les interactions biotiques désignent toutes les influences que les êtres vivants opèrent les uns sur les autres.
Elles peuvent être positives pour chacun d’entre eux, ou seulement pour l’un au détriment des autres.

Dans quasiment tous les écosystèmes, les êtres vivants les plus importants
quantitativement, mais aussi qualitativement sont généralement les végétaux.

Compétition intra spécifique Compétition interspécifique

Cette concurrence s'effectue à la fois entre Cette concurrence s'effectue entre membres
les membres d'une même espèce d'espèces différentes

Cette compétition entre les plantes concerne essentiellement la lumière et l'eau.

Les interactions de compétition:
Deux spécimens entre en compétition lorsqu’ils se disputent un accès aux ressources limitées du
milieu : nourriture, lumière, territoire, partenaire sexuel. etc. Cela se produit quand deux espèces
vivant dans le même milieu ont les mêmes préférences.

La relation de compétition est une relation qui est négative pour les deux espèces concernées.

Les interactions d’exploitation: Elle est séparée en deux grands types:

La prédation est tout simplement le fait qu'un organisme en tue un autre, le plus
souvent pour se nourrir (ou pour nourrir sa descendance). La prédation influence
directement la dynamique de population des espèces en jeu. Elle joue donc un rôle
très important dans la régulation des populations des écosystèmes.

Le parasitisme consiste, pour un être vivant, à prélever la matière organique

d’un hôte sans le tuer (ou du moins en le gardant vivant le plus longtemps possible).
Généralement, le parasite est de petite taille et vit sur ou dans le corps de l’hôte.

Les relations d’exploitation sont positives pour le prédateur et le parasite,

et négatives pour la proie et l’hôte.
Les interactions de coopération
Le mutualisme désigne une relation entre deux espèces qui leur est mutuellement
avantageuse : les deux espèces en retirent un bénéfice en nourriture, en protection
ou en reproduction, par exemple.

Le stade le plus poussé de mutualisme est la symbiose. Dans ce type de relation, les
espèces sont durablement en contact.

Les interactions de coopération

Lorsque la relation entre deux espèces n’est profitable qu’à une seule des deux, on
parle de commensalisme.

Lorsque deux espèces vivent dans la plus grande indifférence l’une de l’autre, c'est-
à-dire qu’elles coexistent dans un même milieu sans entretenir de relation, on parle
de neutralisme.
 Les facteurs abiotiques d'un écosystème

Les facteurs abiotiques d'un écosystème sont tous les composants qui déterminent l'espace physique ou
biotope dans lequel se développe la biocénose : c'est-à-dire l'endroit où les êtres vivants vivent, se nourrissent,
interagissent et se reproduisent.

de caractère climatique (température,

lumière du soleil, humidité relative, vent,
de caractère géographique ou topographique
pression atmosphérique, précipitations,
(latitude, longitude, altitude, orientation, pente...),
concentration de particules en
suspension...)

de caractère édaphique de caractère chimique (composants

(composition et structure du sol) de l'air, de l'eau et du sol).
Les facteurs climatiques
La luminosité: Elle influe sur l'activité de la photosynthèse et donc sur la production primaire.
La température: Elle détermine la présence ou l'absence de certaines espèces par ses variations
quotidiennes ou saisonnières. Elle fixe la solubilité de l'oxygène dans l'eau, sa présence d'oxygène en
quantité est fondamentale pour les organismes vivants.
Le pH: Des pH compris entre 5 et 9 permettent un développement à peu près normal de la faune et
de la flore.

Les facteurs chimiques

les concentrations en gaz dans l'air : oxygène, gaz carbonique, azote, etc. ;

les concentrations en éléments minéraux dans

l’eau : calcium, fer, phosphate, nitrate, etc.

Les facteurs édaphiques

La structure du sol ; la teneur en humus, la salinité, la granulométrie ; la teneur en sels minéraux ;

Les facteurs limitants

Les facteurs limitants sont des facteurs abiotiques ou biotiques qui freinent la croissance de la population.

de diminuer le nombre de naissances, d’augmenter le nombre de décès, de favoriser l’émigration

et de diminuer l’immigration d’une population. La croissance de la population est ainsi freinée.

des conditions abiotiques du milieu:

* Absence ou manque d'eau libre et biodisponible par exemple;
* La lumière du soleil, où la croissance est limitée à toutes les plantes sous plus ou
moins de lumière, la photosynthèse étant ainsi affectée.

des conditions biotiques du milieu:

présence/absence de prédateurs ou de concurrence avec une autre espèce
plus compétitive pour l'accès à certaines ressources. Cela impose donc qu'une partie
de la population vienne à disparaître, soit par la faim, soit en quittant la zone par
manque de nourriture dans l'espace.
La capacité limite d’un milieu

La capacité limite du milieu stipule qu’un milieu peut supporter un nombre maximal d’individus selon
les ressources et l’espace qui y sont disponibles.

Quand il y a suffisamment de ressources pour la population, il n’y a pas ou peu de

compétition et la taille de la population augmente. Si la taille de la population dépasse la
capacité limite du milieu, il s’installe une plus grande compétition entre les individus et la
taille de la population diminue.

La capacité limite peut également changer subitement à la suite d’une catastrophe naturelle
ou d’un changement par l’homme.
En aménageant le territoire, l'homme modifie son environnement naturel : il détruit
parfois des milieux de vie. Cependant, il prend peu à peu conscience des dangers qu'il
fait courir à la planète et commence à restaurer des milieux qu'il a transformés.

Comment l'homme a-t-il modifié et altéré son environnement ?

Quels moyens met-il en œuvre pour préserver l'équilibre naturel

et éviter de polluer ?
Effets des facteurs anthropiques sur l’équilibre naturel des écosystèmes

Une façon importante d’améliorer l’état de notre monde naturel est de mieux comprendre les principales
menaces qui pèsent sur la biodiversité

L'augmentation des déchets domestiques ou industriels rejetés par l'homme

modifie les milieux et les rend parfois impropres à la vie. La diversité des espèces
animales et végétales s'en trouve diminuée.
Les changements climatiques s’accentuent rapidement, ce qui influe sur les modes
de croissance, la disponibilité de la nourriture et les habitudes de migration à un
rythme qui dépasse la capacité d’adaptation des écosystèmes et des espèces.
La surexploitation, c’est-à-dire la récolte excessive des espèces à un rythme plus
rapide que leur capacité de reproduction naturelle.
Les espèces envahissantes, souvent introduites par l’homme, peuvent menacer les
espèces indigènes et leurs écosystèmes (Elle n'a pas de prédateur efficace et, par
conséquent, continue à se développer).
Préservation des équilibres naturels des écosystèmes

Éducation et sensibilisation à l'environnement dans la société.

Encourager l’utilisation des énergies renouvelables non polluantes :

l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydrique...

Traitement des déchets avant leur rejet dans les milieux naturels.

Préservation des espèces menacées par la disparition par la création des réserves
naturelles et les parcs écologiques et les règlements juridiques qui contrôlent leurs pêches.

Réduire l’utilisation de pesticides dans le domaine agricole, ou utiliser les techniques de

lutte biologique.

Règlementer l’exploitation des ressources naturelles et respecter le repos biologique pour

permettre aux espèces de se reproduire.