Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Note du ronéotypeur : ce cours étant compliqué, j’ai pris la liberté d’ajouter des schémas en couleur tirés
du NT des PASS correspondant et des commentaires afin de favoriser la compréhension du lecteur.
I. LE PÉRITOINE
Le péritoine est une séreuse (comme la plèvre et le péricarde).
Le méso est une double lame de péritoine qui va jusqu’à l’organe. Dans le méso
cheminent les vaisseaux irriguant les organes.
Note du ronéotypeur : si ça peut vous aider à visualiser, dites-vous que ces vaisseaux
naissent de l’aorte si ce sont des artères, et se jettent dans la veine cave inférieure si ce
sont des veines.
Il faut garder à l’esprit que le péritoine est une seule et même membrane, les feuillets
viscéraux et pariétaux sont en communication via le méso.
Le professeur Champsaur prend l’exemple du méso du côlon transverse pour illustrer son
schéma. Il ne l’a pas pris au hasard. En effet, le mésocôlon transverse (= le méso du côlon
transverse) délimite deux étages (supérieur et inférieur) dans la cavité abdominale :
étage sus-mésocolique et sous-mésocolique.
Presque tout ce que nous verrons dans ce cours est situé dans la cavité péritonéale (mais
peut être à l’étage sus ou sous-mésocolique).
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
1
Note du ronéotypeur : l’espace rétropéritonéal et l’espace sous-péritonéal sont en
communication (il n’y a pas de limite entre eux deux).
La même en vue 3D :
II. L’ESTOMAC
Il est abdominal à projection thoracique au niveau du fundus et à projection
abdominale pour le reste ⇒ projection thoraco-abdominale. C’est basiquement un
réservoir musculeux.
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
2
Il a une forme de cornemuse ou de J dilaté. L’estomac présente une grande courbure à
gauche et une petite courbure à droite (hyper important, à ne pas confondre !!!).
Note du ronéotypeur : Ce schéma n’est pas compliqué, mais ça serait bien dommage de
perdre des points là-dessus ;)
L’orifice supérieur où s’abouche l’oesophage est appelé le cardia, il n’a pas de sphincter,
il forme un angle ouvert ⇒ reflux possible.
L'orifice inférieur est le pylore, avec un sphincter, c’est la porte de sortie en lien avec le
premier duodénum. Le pylore a un sphincter puissant, qui lorsqu’il est contracté, force
les aliments à rester dans l’estomac pour pouvoir être digérés.
L’estomac n’est vidé que lorsque le pylore s’ouvre grâce à la digestion, notamment avec
l’aide de la sécrétion de sucs gastriques.
Sous l’effet des sucs gastriques et des contractions, l’estomac réalise une partie
importante de la digestion.
Schéma de l’estomac
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
4
Schéma du bloc duodéno-pancréatique en vue frontale (avec une vue des reins en bonus) :
A. Le duodénum
Il est divisé en quatre parties : D1 (premier duodénum), D2 (deuxième duodénum), D3 et
D4
- D1 est légèrement ascendant, horizontal.
- D2 est vertical descendant, dedans se jettent les canaux hépatiques biliaires
(cholédoque) et pancréatiques.
- D3 est horizontal.
- D4 est vertical ascendant et est en lien avec le jéjunum.
Il forme un cadre dont 2 angles sont importants : l’angle supérieur aigu et l’angle
inférieur plutôt obtus (ouvert). Le cadre entoure la tête du pancréas. Le pancréas se
situe dans le cadre duodénal.
B. Le jéjuno-iléon (jéjunum-iléon)
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
5
On est dans la partie sous-mésocolique.
C’est la partie longue de l’intestin grêle (6 ou 7 mètres), il forme les anses digestives
d’abord horizontales, puis verticales.
La première partie a des anses horizontales (jéjunales) mais une direction verticale,
c’est le jéjunum.
La seconde partie a des anses verticales (iléales) mais une direction horizontale, c’est
l’iléon.
Les dernières anses iléales se terminent dans le côlon (dans le caecum, plus
précisément).
IV. LE CÔLON
Il détermine le cadre colique, c’est la partie terminale du tube digestif. Dans le cadre se
trouvent les anses grêles précédemment évoquées.
Sa longueur moyenne est comprise entre 1m50 et 1m80, mais c’est évidemment variable.
Puis on a le côlon droit, il est ascendant et se termine à l’angle supérieur droit. Il est fixe.
Vient ensuite le côlon transverse (celui qui divise en 2 la cavité abdominale), qui s’étend
entre l’angle supérieur droit et l’angle supérieur gauche (donc les côlons gauche et droit).
On appelle ces deux angles également angles coliques droit et gauche.
Il démarre de la région sous-hépatique dans l’hypochondre droit et se termine dans
l’hypochondre gauche.
Le côlon transverse, bien que relié par le mésocôlon transverse à la paroi, est mobile.
Dans la portion initiale du côlon sont réabsorbés l’eau et les sels. Ce qu’il reste après
constitue la matière fécale.
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
7
Cependant, sa muqueuse ne présente aucune villosité.
Le côlon est marqué par des bosselures (= haustrations) qui limitent des incisures. On
note également la présence de bandelettes qui accompagnent le côlon mais
disparaissent au niveau du rectum.
V. LE RECTUM
Le rectum mesure +/- 15cm.
On a un sphincter très important, celui de l’anus que vous mettez en action durant la
défécation.
Ils n’ont pas le même rapport avec le péritoine que le reste : les parties postérieures et
inférieures du rectum + le canal anal ne sont pas recouverts de péritoine, ils sont
situés dans l’espace sous-péritonéal.
Ceci est la propriété intellectuelle du TAM, toute reproduction ou partage est strictement interdit et
entraînera une exclusion définitive
8