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Préface : Sommaire :
Préface : ........................................ 1
I. Réaction d’agglutination : ........... 2
II. Réaction de précipitation ........... 2
III. Réaction d’ag utilisant des AC marqués 4
IV. Profils protéiques .......................... 6
- C’est avec le plus grand des plaisirs que l’équipe scientifique du club V. HS I : ............................................... 8
« Tyriaq » met à votre disposition son tout premier ouvrage.
- Il a été conçu avec beaucoup de soin, pour vous offrir une révision VI. HS II .............................................. 10
optimale en un temps minime, il est mis à la disposition des étudiants en VII. HS III ............................................. 12
3ème année de médecine.
- Nous vous y présentons un petit résumé de chaque cours, quelques VIII. HS IV............................................. 13
explications nécessaires à la bonne compréhension de ce dernier et les
IX. Immunité anti-infectieuse ......... 14
notes les plus importantes présentes dans les QCMs des examens
précédents. X. Maladies auto-immunes ........... 15
o Directrice et chef de projet : MAOUCHI Rym El Batoul
XI. Déficits immunitaires primitifs .... 17
o Coordinateurs : BAZA Anwar Walid, ATAMNA Asma
o Designer : BOUKERCH Omar XII. Syndrome d’immunodéficience acquise
o Auteurs : ABIDAT Yasmine Nour Elhouda, ATAMNA Asma, BENSEGHIR (SIDA) ........................................... 18
Ilyes, LOUCIF Mohammed, MAOUCHI Rym El Batoul, MECHTA Nadia,
MOSTEFAI Kaouther, MOUAOUCH Imane, OUALI Khadidja, STAMBOULI XIII. Syndrome lymphoprolifératif ..... 20
Ines, ZAMOUCHE Halima,
XIV. HLA et implications en médecine21
- Nous vous informons également qu’une playlist disponible sur la chaine
YouTube de notre club contient des vidéos explicatives que vous pouvez XV. Immunothérapie......................... 24
consulter à tout moment, vous n’avez qu’à scanner le code QR à l’avant
XVI. Correction détaillée de l’EMD 2020/2021 26
du livre.
Amicalement, tout le club « Tyriaq »
2
! Explication : Utilise un immun sérum anti- dans un milieu biologique, et pas les o ELISA directe :
globuline humaine marqué) AC anti- hormones, dans la Sérodiagnostic des ▪ Quantitative
AC(le marquage d'un seul type maladies infectieuses et la recherche ▪ Sur une plaque de 96 puits on va
d'immun-sérum (anti-lgG ou anti-IgA des auto-anticorps gurés. coter la préparation antigénique,
humaine), grâce à un deuxième AC * ! IF Peut utiliser des globules rouges de ▪ Fixer la totalité de l'antigène dans
dirigé contre les Ig humaine ،cet anti-lg moutons sensibilisés l'échantillon sur la paroi du support →
est d'origine animale.)) par un composé ! La technique de Laurel, l'électro révéler cet Ag par l'Ac marqué à une
fluorescent spécifiques des Ac dirigés synérèse → active-utilisent un courant enzyme.
contre l'ADN ou les Ag solubles du électrique ▪ Rapide / risque ; sélection beaucoup
noyau pas des Ag eux-mêmes). Est une - Les méthodes immuno-enzymatiques : plus précise / spécificité (éviter la
technique qui peut mettre en évidence o Remplace les radios immunologiques réaction croisée gênante) ; réactifs
deux systèmes Ag-Ac différents. o Mesure l'activité enzymatique grâce à bien standardisés et d’une très
o APPLICATION une réaction colorée, à partir d’un grande pureté.
▪ IF I : Est surtout utilisée pour la substrat incolore initialement « o ELISA indirecte :
recherche d'auto-anticorps. « Auto chromogène ». ▪ Dosage des ac, technique la plus
immunité » ex : pour la recherche o La spectrophotométrie permet la fréquemment utilisée en pratique.
d'anticorps anti-nucléaires (AAN). mesure de la ▪ Le conjugué se fixe à l’Ac à doser.
▪ En immunologie cellulaire : La densité optique ▪ Sensibilité augmentée : + conjugue
cytométrie en flux : ; taille, forme, DO du signal par un AC/Flexible (même conjugué
granulosité...des cellules, billes...ex : (l'activité pour plusieurs Ac)
dans le phénotypage lymphocytaire. catalytique de ▪ Peu couteux
! Explication : on utilise des anticorps l'enzyme) → établir o ELISA par compétition :
monoclonaux anti CD des leucocytes une courbe d'étalonnage. ▪ Dosage des Ac : La concentration
pour reconnaitre les populations voir les o Corrélée avec la quantité de la de la molécule à doser est
sous populations cellulaires. molécule mesurée. inversement proportionnelle à
! Notes en + : o Les différents types de conjugués : l’intensité du signal mesuré → AG
o Parmi les techniques basées sur le ▪ Conjugué spécifique d’anticorps limité
principe de la diffusion passive on a marqué à une enzyme ▪ Dosage des Ag : Compétition entre
l'immunodiffusion radiale (le Mancini) : ▪ Conjugué spécifique d’Ac marqué à l’Ag marqué et l’Ag non marqué vis-
la technique d'Ouchterlony, la la BIOTINE (LE COUPLE AVIDINE- à-vis de sites limités d’Ac a quantité
néphélémétrie laser, tumoraux, BIOTIN), multiplication au moins par des complexes immuns formés par les
! Elle est surtout utilisée pour la recherche quatre du signal lu pour la réaction anticorps et les antigènes marqués
des anticorps (immuns ou auto-immuns) enzymatique
6
o IgG /IgM/IgA : origine : plasmocytes / Suivre l’évolution d’une réaction il y a fuite de ses protéines et ils se
Physiopathologie : immunité humoral inflammatoire (RI) retrouvent dans les urines.
inflammation & inflammation, b. Profil protéique hépatocellulaire : - ↑ Haptoglobine : c’est une grosse
gammapathies. - Des manifestations liées à une molécule qui ne peut passer dans les
- Techniques de dosages : diminution des fonctions urines donc elle reste dans le sérum
o Teneur d’une protéine est faible : on hépatocytaires. - ↑ plus ou moins d’IgM : c’est aussi une
utilise la chimiluminescence et - ↓ Protéines hépatiques/↑ Ig (car grosse molécule, car il y a des fuies
l’immuno-enzymatique d’origine plasmocytaire) /C3 est normal d’IgG → infection → production d’IgM
o Teneur d’une protéine est grande : on ou à la limite inférieure. - Représentation graphique :
utilise la néphélémétrie (la technique - Etiologies (causes) : hépatite auto o Des concentrations de plusieurs
de choix). immune. protéines sériques
a. Profil protéique de la réaction c. Profil protéique d’hémolyse : o Exprimés en pourcentage : Le 100 %
inflammatoire : - Lyse (destruction) des GR → libération constitue la valeur médiane de
- Chronologie : la Réaction inflammatoire d’hémoglobine → l’haptoglobine le référence.
o Aigue : Orosomucoïde +++ / transporte → ↓ Haptoglobine (fixe à o En fonction de l’âge et du sexe du
Haptoglobine + / Transferrine Normale l’hémoglobine et donc elle n’est plus patient.
ou ↓ / Albumine Normale ou ↓ / Ig (G, libre/ échange de conformation)
A, M) Normale - Le réactif anti-haptoglobine ne la 2. Profils protéiques urinaires :
o Sub-aiguë : Orosomucoïde++ / reconnait plus Il faut faire le profil - Albumine + IgG + transferrine = Filtration
Haptoglobine+++ / Transferrine↓ / protéique complet et non pas Glomérulaire
Albumine↓ / CRP ++++++ l’haptoglobine seulement car : - RBP (Rétinol Binding Protein) / α 1
o Chronique : Orosomucoïde + / L’haptoglobine peut être normale en macroglobuline= Réabsorption
Haptoglobine+ / Ig (G, A, M) +++ cas d’inflammation sub aigue qui Tubulaire
o Chronique évolutive : Orosomucoïde ↑ augmente son taux et l’hémolyse la - On peut avoir une atteinte :
/ Haptoglobine ↑ / Transferrine ↑/ diminue donc on aura un taux normal. Glomérulaire, Tubulaire, Mixte
Albumine ↑/ Ig (G, A, M) ↑ (Osm x1.3-hpt>150 °/.) - Une technique de dosage qualitative :
- Intensité : d. Profil protéique du syndrome électrophorèse
o Concertation de la protéine/↓ (PRI –) : néphrotique : o Albumine : migration de l’albumine
albumine et transferrine (économiser - Suite à une atteinte glomérulaire seulement
les AA pour PRI +) (syndrome néphrotique) du néphron o α1 : migration de l’orosomucoïde +
o Le PPS (profils protéiques sériques) - ↓ Albumine et IgG dans le sérum : car la autres protéines
permet de : ✓ Quantifier ✓ Dater ✓ barrière glomérulaire est rompue, donc o α2 : migration de l’haptoglobine +
autres
8
➢ Positive si diamètre est sup à 3mm - Antihistaminique : médicaments qui - Les signes cliniques apparaissent entre 8
➢ Négative si diamètre est inf de 3mm protègent les cellules d'autres effets et 4 heures.
➢ Contre-indication des Prick test : allergiques dus à l'histamine. Ils se lient 2. Eléments impliqués dans l’HS 2 :
dermographisme, eczéma étendu, aux récepteurs et les empêchent ainsi a. Antigènes : On a 2 types :
anti-histamine, dégranulation de fixer l'histamine - Ag naturels exprimés à la surface d’une
mastocytaire non spécifique - Désensibilisation (consiste à administrer cellule ou de la matrice extracellulaire
▪ Scratch test : d’abord une faible dose puis des doses ou même un récepteur :
➢ Légère abrasion de la peau croissantes de l’allergène jusqu’à une o Auto-antigène (du soi) : Globule rouge
➢ Mesure de la papule et de dose d’entretien) + protéine de la membrane basale
l'érythème - Médicament innovants, AC anti IgE des glomérules rénaux
- (Identification de l'allergène) tests in o Allo-antigène (de la même espèce) :
vitro : ag du GR, ag HLA
o Recherche des IgE spécifiques - Ag exogène fixé sur la surface d’une
circulants : cellule ou de la matrice extracellulaire :
▪ Approche qualitative (soit négative
VI. HS II o Médicament (haptènes)
soit positive)
▪ Approche quantitative (classé de 1 - b. Les anticorps :
1. Introduction :
4) - +++Des IgM et IgG
- Les réactions HS2 sont causées non
o Recherche des IgE spécifique fixées - Soit : auto-anticorps, allo-anticorps
seulement par des AG de soi, mais
sur les basophiles : (naturel « ex : AC du système ABO » ou
également par les petites molécules (ex
▪ Test de dégranulation des basophiles immuns « anti Rh »), Ac d’immunisation
: pénicilline, quindine, methyldopa) qui
humain (TDBH) (anti médicament)
s’attachent de manière covalente a
▪ Test d'activation des basophiles (les
certains composants de la surface des
basophiles sensibilisées expriment des 3. Mécanismes effecteurs :
cellules humaines, en formant ainsi des
marqueurs CD63 et CD203c a. Lyse par le complément : activation
structures modifiées qui sont perçues
(évaluation de ses marqueurs) de la voie classique :
comme étrangères par le système
▪ Test de libération de l'histamine (TLH) - Ag de surface, 2IgG/1IgM, complexe
immunitaire.
t’attaque membranaire MAC ---- lyse
- La réaction Antigène-Anticorps active
6. Traitement : cellulaire
plusieurs mécanisme tel que : la
- Eviction si possible de l’allergène b. Opsonisation-phagocytose :
cascade du complément, la
(allergène alimentaire – le supprimer de - Soit directement : par liaison de l’Ac a
cytotoxicité a médiation cellulaire
l’alimentation) son récepteur Fc présent sur les
dépendante (ADCC) et l’opsonisation.
phagocytes
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- Soit par médiation du système o Mère Rh- et fœtus Rh + - Pemphigus Vulgaire : maladie bulleuse
complément C3b et C3bi ou il y aura o Traitement : atteignant la peau et les muqueuses
adhérence entre le récepteur CR1 de ▪ Préventif : administration à la mère - Myasthénie (Myasthenia Gravis) : auto-
la cellule phagocytaire et le C3b qui est après la naissance du premier anticorps anti –Récepteur
déjà fixé sur le complexe Ag-AC enfant, d’IgG anti-Rh ⇒ ils vont d’Acétylcholine
neutraliser les cellules du fœtus pour - Purpura Thrombopénique Auto-Immun :
c. Cytotoxicité cellulaire : ADCC que le système immunitaire reste Purpura Thrombopénique Idiopathique
- La lyse de la cellule cible nécessite le endormi et ne forme pas de mémoire (PTI)
contact mais n’implique pas la immunitaire ⇒ échappement au
phagocytose ni la fixation de système immunitaire c. Cytopénies médicamenteuses :
complément, mais plutôt via libération (immunosuppression spécifique) - Des médicaments peuvent se coupler à
de granules cytoplasmiques contenant ▪ Curatif : chez le nouveau-né : des composants corporels et, de ce
des granzymes et des perforines, après exsanguino-transfusion permettant le fait, peuvent passer de l’état d’haptène
liaison du fragment FC des IgG qui remplacement d'une grande partie à celui d’Ag, sensibilisant certains
recouvrent la cellule cible a son du sang individus. Le médicament parait former
récepteur CD16 présent sur les cellules - Accidents transfusionnels : cliniquement un complexe antigénique avec la
NK : fièvre, hypotension, douleurs surface d’un élément figuré du sang,
lombaires, nausées, gêne respiratoire faisant apparaitre des ag cytotoxiques
d. Modification de la fonction des - Rejets de greffe dans les pour le complexe cellule-médicament,
cellules cibles : transplantations d’organes ex : apronlide (provoque purpura
- Les Ac se lient à des récepteurs b. Maladies auto-immunes : thrombopénique), pénicilline, quinine,
cellulaires causant leur - Anémies Hémolytiques Auto-Immunes sulfamide … (provoquent AHAI)
dysfonctionnement, soit par : (AHAI) : Lupus Érythémateux Systémique
o Activation : Ac anti récepteur de TSH (LES), 2types : AHAI a AC chauds, AHAI 5. Explorations :
→ maladie de Basedow a AC froids - Soit par :
o Inhibition : Ac anti récepteur - Syndrome des Anticorps anti- a. Une technique
d’Acétylcholine → Myasthénie Phospholipides (SAPL) : cible cellule d’immunofluorescence directe ou
endothéliale indirecte
4. Pathologies associées aux états - Syndrome de Good Pasture : b. Un test fonctionnel :
d’HS2 : pneumopathie interstitielle - Coombs direct : on le fait chez le
a. Allo-immunisation : 3 circonstances hémorragique et une néphropathie nouveau-né
- Allo-immunisation fœto-maternelle glomérulaire » - Coombs indirect : on le fait sur le sérum
« rhésus » : de la maman
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- Cross match : test de compatibilité secondairement au niveau des tissus= efficacement le système du
entre le donneur et le receveur Excès Ag. complément et interagissent
« détecter des AC spécifique du - Les éléments intervenants dans l’HS III : faiblement avec les FcR. Ces
donneur dans le sérum du receveur » o L’antigène : C’est un antigène soluble complexes sont en général solubles et
multivalent (plusieurs épitopes) forment des dépôts et donc des
o Anticorps : Les anticorps produits sont lésions à distance.
précipitants d’isotype IgM (pas IgM - Exemples de pathologies faisant
VII. HS III cytotoxique !!! ) ou IgG, le plus souvent intervenir l’HS III :
IgG (les IgG sont les anticorps ▪ Localisées :
précipités car ils sont hyperglycosylés). o Pneumopathies allergiques
- Les réactions d’hypersensibilité de type
o Le système du complément : extrinsèque : La maladie du poumon
III (HS III) sont des réactions semi
L’implication du système du de fermier, La maladie des éleveurs
retardées avec mécanisme humorale
complément a été démontrée (voie d’oiseaux, Le poumon des ouvriers du
comme l’HS I et l’HS II
classique + opsonisation ex C3b) poisson.
- L’évolution se fait en deux phases
o Les cellules phagocytaires : ▪ Généralisées :
importantes :
Monocytes/Macrophages et PNN sont o Le lupus érythémateux systémique :
o Une phase de sensibilisation muette
impliqués dans les réactions d’HS III C’est une maladie auto-immune à
(silencieuse)
- Les PNN sont les principaux effecteurs CIC caractérisée par une atteinte pluri
o Une phase de déclenchement
des réactions d’HS III. Ce sont les focale, (anticorps anti-antigènes du
symptomatique
premières cellules inflammatoires qui noyau) Les lésions peuvent toucher :
- Elles sont induites par le dépôt de
arrivent au site de dépôt des CI ➢ Le rein : glomérulonéphrite
complexes immuns circulants (CIC)
- Facteurs responsables de l’altération de chronique (Pour le diagnostic :
- Elles peuvent être :
la fonction de l’épuration des biopsies rénales, on utilise des
o Localisées (la réaction d’ARTHUS : les
complexes immuns : anticorps anti-complexes immuns et
CI se déposent in situ induisant des
o Le déficit en composants du des anticorps anti-compléments
lésions touchant un organe en
complément : d’un déficit héréditaire marqués et on recherche les
particulier) = Excès Ac
en composants de la voie classique précipitines)
o Ou généralisées (la maladie sérique
o Le déficit en CR1 des globules rouges : ➢ Le cœur : insuffisance cardiaque
expérimentale) : la maladie sérique
o Déficience de la phagocytose o La polyarthrite rhumatoïde : Fait
expérimentale caractérisée par la
o La taille des complexes : - Dans les intervenir des IgM anti-IgG (IgG étant
formation de complexes immuns
situations d’excès d’antigènes, les considéré comme un antigène), le
circulants qui se déposent
complexes immuns formés sont de dépôt des complexes immuns IgM-IgG
petite taille, et n’activent pas
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se fait au niveau des membranes cellules de Langerhans immatures ! L'infiltrat est localisé dans le derme
synoviales des articulations (CPA de (donc pas de cellule de Langerhans)
o Maladies infectieuses : ex : hépatite B l'épiderme)captentlenéo-Ag → - La lésion disparaît en 5 à 7 jours
ces cellules deviennent matures - En pratique on utilise ce type
(sous l'effet des cytokines d'hypersensibilité dans le dépistage des
IL1etTNFalpha) migrent dans la infections et l'évaluation de l'immunité
VIII. HS IV lymphe vers les ganglions cellulaire
lymphatiques satellites → - La réaction granulomateuse 21 à 28j :
présentent l'Ag aux lymphocytes T résulte de la persistance des
- L'hypersensibilité de type 4 est retardée
→ production des Th1 mémoires macrophages des micro-organismes a
par rapport aux autres types
→ Phase de provocation : 48h-72h, multiplication intra cellulaire ou de
d'hypersensibilité
Lors d'un 2ème contact : pour particules inertes que la cellule est
- Elle est cellulaire et non pas humorale
résumer on peut dire que les Th1 incapable de détruire (talc, silice,
- 3 types :
mémoires sont attirées vers zicronium et béryllium)
o Dermatite de Contact et
l'épiderme, ces cellules sécrètent - Stimulation chronique des LT qui
tuberculinique : qui surviennent de
INF gamma et TNFalpha → activent les macrophages
48h-72h après l'introduction De l'AG
infiltration du derme et l'épiderme - Ex : la tuberculose, schistosomiase,
chez un sujet déjà sensibilisé Et la
par les cellules mononuclées et les leishmaniose, listériose, sarcoïdose,
réaction granulomateuse, peuvent
LT maladie de Cohn
devenir chronique et évoluent vers
! Suppression de l'HSR par le TGF beta - Exploration des états d'hypersensibilité :
une HS granulomateuse
- Ex : dermite de contact o In vivo : patch test/IDR
! L'Ag est de nature protéique
o Formes généralisées : exanthème o In vitro : Test de transformation
o L'hypersensibilité de contact : réaction
cutané maculeux, maladies auto- lymphoblastique en présence de l'Ag
eczémateuse au site de contact avec
immunes spécifiques d'organes : - Test d'inhibition de la migration des
l'allergène, concerne le plus souvent
diabète type 1, thyroïde d'Hashimoto, macrophages
des haptènes
sclérose en plaques - Quantiféron
➢ 2 phases d'évolution :
- Le rejet cellulaire lors de greffe - Le dosage des cytokines doit pouvoir
→ Phase de sensibilisation
d'organes : s'associer aux tests cutanés pour
(10a14jours) : l'haptène est
- Hypersensibilité tuberculinique : constituer les meilleurs moyens
lipophile, pénètre dans l'épiderme
o Induite par des Ag solubles d'exploration de l'HSR
(la première couche de la peau)
appartenant à plusieurs
→ se conjugue avec des protéines
microorganismes implique les Th1, les
du soi pour devenir neo → les
monocytes
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virus et sont les éléments « clés » - L’immunité innée contrôle la plupart o La tolérance centrale dans les
d’une réponse antivirale. des infections fongiques. organes lymphoïdes primaires : thymus
d. Les lymphocytes TCD4+ et TCD8+ : - Implication de la phagocytose et des et moelle osseuse
Les virus sont des parasites médiateurs cytotoxiques des PNN o La tolérance périphérique : dans les
intracellulaires obligatoires >> Rôle contre la plupart des agents fongiques. organes lymphoïdes périphériques
majeur des CTL (CD8+) dans Les voies alternes et des lectines du 1. La tolérance centrale
l’élimination des cellules infectées complément sont activées par les - Les lymphocytes T :
par des virus. composants présents dans les o La plupart des LT auto réactifs sont
e. Anticorps neutralisants : membranes cellulaires de nombreux éliminés au cours de la sélection intra
- Activation du complément et lyse des champignons. thymique
virions enveloppés - ✓ Implication de l’immunité adaptative o Certains échappent à l’élimination car
- Agglutination et opsonisation avec ‘’implication des LTh17’’ soit l’auto- Ag n’est pas exprimé dans
facilitation de la phagocytose le thymus (notion d’Ag séquestrés), soit
car l’Ag présente une faible affinité
3. Réponses immunitaires avec les LT et donc les LT auto- réactifs
antiparasitaires :
X. Maladies auto- ne sont pas détruites
Généralement associées à une réponse - Pour les LB : au stade B immature dans
Th2. Les mécanismes effecteurs
immunes la MO, il y’a arrêt de la maturation des
associent en fonction des parasites, la LB auto-réactifs :
production des IgE, l’activation et le ! NB : la tolérance des LB est moins
- L’immunité est impliquée dans le
recrutement des mastocytes, des efficace car les LB ont besoins des LT
maintien de l’intégrité du soi par le
éosinophiles et des lymphocytes. pour être activés
développement de réponses
- Les mécanismes Th1 peuvent intervenir 2. La tolérance périphérique :
immunitaires vis à vis les corps étranger
(lyse des larves). - L’indifférence : Concerne les épitopes
(bactéries, virus, tumeur ... etc)
- Une des particularités des infections par présentés par les cellules qui n’ont pas
- Il existe une certaine tolérance au soi
les helminthes est l’association des de molécules du CMH par ex : les GR,
c’est-à-dire l’immunité n’attaque pas
réponses Th2 dirigées contre le parasite les adipocytes
les Ag du soi
à une suppression systémique de - Le lymphocyte présente une faible
- Les mécanismes de la tolérance sont
l’immunité innée et de l’immunité affinité vis à vis les Ag du soi donc
divisés en deux par rapport aux organes
adaptative et l’activation des même s’il les reconnaît il reste inactivé
dans lesquels le mécanisme est
macrophages sur le site d’infection. - Les Ag séquestrés au niveau des
effectué :
organes privilèges (ex : cerveau ...)
4. Réponse immunitaire antifongique :
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! L’ignorance peut être vaincu par un C4) associés au risque de développer o Défaut de tolérance vis à vis des auto-
stimulus fort comme une infection un des différents agents physiques ou antigènes séquestrés
majeure, dommage des tissus → chimiques peuvent participer au o Une hyperactivité des lymphocytes T
maladie auto-immune déclenchement des MAI ou en sont ou/et B
- Anergie : il n’y a pas une réponse des facteurs aggravants dont : - Notions importantes :
spécifique au LT mm s’il reconnaît l’Ag o Rayons ultra-violets dans le LES ; o MAI par auto-AC : les Ac interviennent
en absence de molécules de o Certains médicaments : Cyclines et β- dans la pathogénicité ou les
costimulation bloquants dont le LES ; Alpha-méthyl- mécanismes lésionnels
- Délétion ou Apoptose : Dopa dans les thrombopénies et AHAI o MAI avec auto-Ac : les Ac ne sont
o Changement de l’affinité avec o Tabagisme dans la PR qu’un marqueur de la maladie : leur
laquelle l’Ag est reconnu o Silice dans la Sclérodermie systémique présence dans le sérum n’implique
o La cellule exprime les molécules Fas et (SSc) pas leur pathogénicité
Fas ligand - Les infections : nombreux arguments : - Rôle des auto Ac :
- Mécanisme du T régulateur : via les une fréquence anormalement élevée o L’activation du complément
cytokines ex : TGF beta, IL-0 d’anticorps anti-virus d’Epstein-Barr o L’opsonisation facilitant la
- Facteurs génétiques : Le dans la polyarthrite rhumatoïde et la phagocytose
développement de l’auto-immunité sclérose en plaques, le développement o Formation des complexes immuns
pathologique dépend de gènes de d’une atteinte cardiaque post- circulants
susceptibilité comme le suggère streptococcique, l’existence de o Formation in situ des complexes
l’existence de cas familiaux de MAI kératites auto-immunes au cours immuns
- Ex : d’infections herpétiques. Différents - En modifiant le signal transmis par un
o DT1 (auto-immun) et expression des mécanismes : mimétisme moléculaire récepteur cellulaire, soit dans le sens de
allèles HLA-DR3/DR4 ; avec des auto-antigènes, activation l’activation, comme les anti-récepteurs
o Maladie cœliaque (MC) et allèles HLA- polyclonale des LB avec activation de de la TSH dans la maladie de Basedow,
DQ2/DQ8 ; le déficit en IgA y est clones auto-réactifs, soit dans celui de l’inhibition, comme les
impliqué. - Mécanisme de rupture de la tolérance : anti-récepteurs de l’acétyl-choline dans
o Polyarthrite Rhumatoïde (PR) et allèles o Un défaut de contrôle par des cellules la Myasthénie qui participent avec
HLA-DR1/DR4. T régulateurs d’autres mécanismes au blocage de la
- D’autres gènes « non-HLA » sont o L’expression anormale des molécules plaque motrice.
également impliqués dans les MAI, HLA de classe II - Des lymphocytes T peuvent aussi, et ce
exemple : o Court-circuit des lymphocytes T de manière conjointe ou isolée, être
o Déficits homozygotes en certaines auxiliaires tolérants directement responsables des lésions de
fractions du complément (C1q, C2 et certaines maladies auto-immunes.
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Ceci a été démontré dans des o Recherche des auto-anticorps : o Manifestation auto-immune
maladies auto-immunes expérimentales Anticorps Anti-Nucléaires (AAN) = o Hypoplasie des organes lymphoïdes
comme l’Encéphalomyélite Auto- Facteurs Anti-Nucléaires (FAN)* o Syndrome lymphoprolifératif
immune Expérimentale (EAE) et le Facteurs Rhumatoïdes (FR) *Ac anti- o Retard mental
Diabète Insulinodépendant (DID) de la phopholipides o Syndrome mal formatif
souris NOD, par exemple o Signes neurologiques
! Il existe des auto Ac naturels dans notre - Fréquence : rare (+ de 300 types), plus
corps qui sont poly-spécifiques et à fréquent dans les populations à forte
faible affinité exclusivement de type
XI. Déficits consanguinité
IgM contrairement aux auto Ac - Intérêt d’étude :
immunitaires
pathologiques o Donne des diagnostics et traitement
- Maladies auto-immunes non primitifs plus spécifiques et efficaces
spécifiques d’organes : Lupus o Prise en charge précoce, …
érythémateux disséminé / Polyarthrite - Classification :
rhumatoïde Syndrome de Gougerot- o DI combinés :
- Généralités :
Sjögren Polymyosite / ▪ DIC sévères : sont subdivisés en 4
o Le déficit immunitaire est un résultat
Dermatopolymyosite Sclérodermie groupes :
d’une insuffisance du système
- Maladie auto-immunes spécifique ➢ T-B-NK+SCID
immunitaire
d’organe : → Déficit en RAG ½ (Recombination
o Les PNN libèrent les radicaux libres
o Thyroïdite de Hashimoto, Maladie de Activating Gene)
o Déficit immunitaire primitifs est
Basedow → Déficit en ARTEMIS
héréditaire / congénital
o Diabète de type 1 ➢ T-B+NK-SCID
o Déficit immunitaire secondaire qui est
o Maladie d’Addison → SCID X1 : déficit de la chaine
due (VIH, TRT immunosuppresseur,
o Maladie de brimer gamma commune (γc) : plus
infections …etc)
o Anémie hémolytique fréquent des SCID (50%) ++++
- Définition :
o Vitiligo → Déficit en jak3
o Le DIP est dû à des mutations des
- Le diagnostic est : clinique, ➢ T-B+NK+SCID
gènes codant pour les molécules du SI
radiologique, histologique, biologique : → Déficit de la chaine alpha du
o La transfusion de sang et Les
o NON SPÉCIFIQUES : Syndrome récepteur de l’IL7
vaccinations à germes vivants, même
inflammatoire non spécifique (- VS ➢ 1.4.T-B-NK-SCID
atténués, sont contre-indiquées
accélérée- CRP- hyper-gamma- → Déficit en adénosine dé-aminase
- Signes cliniques :
globulinémies polyclonales tous les (ADA) 20% des SCID
o Infection récidivante et sévère
isotypes surtout IgG)
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→ Déficit d’expression des molécules Thrombopénie, thrombopathie phagocyte, …, en cas de XLA, SCID,
HLA de Classe II : donc pas (hémorragies) / Eczéma LAD, CSC,
D’activation ▪ Ataxie, télangiectasie : DIH en IgG2, ▪ Si 10ème semaine : par cellules
▪ Syndrome d’Ommen : Mutations A, E avec IgM augmentés trophoblastiques (génétique) …
hypo-morphiques des gènes et RAG o Maladies par dysrégulation immune : recherche de mutations
2 RAG1 où les 2 protéines sont ▪ Syndrome de Chediak-Higashi : - Traitement :
exprimées mutation Lyst, granules géants dans o Symptomatique : perfusion Ig,
o Déficit à prédominance humorale : cellules nuclées antibiotique, …
▪ Agammaglobulinémie : liée au X - Explorations : o Greffe de cellules souches
(maladie e Bruton) ou transmis A.R o Exploration de l’immunité cellulaire : hématopoïétiques
▪ Déficit en IgA : accompagné d’un FNS, équilibre leucocytaire, test o CAT devant un déficit en ADA :
déficit en IgG2 et G4 cutané, numération par transfusion GR irradiées, administration
▪ DICV : plus fréquent après déficit en immunophénotypage lymphocytaire, hebdomadaire et le TRT de choix :
IgA est fonctionnel (par mitogène PHA ou greffe de MO
▪ Syndrome d’hyperIgM : liée au sexe Ag PPD …)
(mutation CD40 sur LT) ou transmise o Exploration de l’immunité humorale :
automatique récessive (mutation dosage pondérale des Ig
AID, CD40, UNG) o Exploration des déficits en ADA :
o Déficit en nombre et en fonction des activité enzymatique des GR
phagocytes o Exploration des neutropénies : taux
XII. Syndrome
▪ Neutropénie congénitale : <200 PNN
d’immunodéficienc
blocks stade promyélocyte o Exploration des GSC : NBT, test
▪ Déficit de mobilité : LAD1 (CD18), d’oxydation de DHR e acquise (SIDA)
LAD 2 (CD15), LAD3 (intégrine) o Exploration des déficits en en M.
▪ Granulomatose septique chronique : d’adhésion : LAD1 (CD18) et LAD2
touche les PNN liées au X ou AR (CD15)
- La cause : VIH
o Déficit avec manifestation o Exploration du syndrome de Chediak-
- Conséquence : déficit immunitaire
syndromique : Hagashi : grosse vacuole dans
cellulaire qui touche les LTC4+,
▪ Syndrome de Di-George : pas de cheveux
monocytes et macrophages
thymus et de parathyroïde o Analyse génétique et diagnostique
! Le SIDA est le dernier stade de
▪ Syndrome de Wiskott-Aldrich : lié au parental :
l’infection par le VIH et le malade sera
X, Déficit immunitaire apparaissant ▪ Si 20-22ème semaine : par le sang du
de façon progressive/ cordon ombilical, LB , LT, fonction LT,
19
- Suivi : l’évolution du rapport CD4/CD8 o Formes malignes : myélome multiple, (Plasmocytose > 10 %) au dépend des
ou l’évolution de charge virale par maladie de Waldenström, maladie autres clones cellulaires normaux tant
dosage Agp24 et nombre ARN viral/ml des chaines lourdes. Myéloïdes (cytopénies) que
- Traitement : par des inhibiteurs o Formes à signification indéterminée : lymphoïdes
d’enzymes virales (RT, protéase, fusion Ig monoclonale sans prolifération (hypogammaglobulinémie)
et intégrase) ou trithérapie : après cellulaire maligne regroupées sous le o On retrouve des chaines légères «
association de 3 antirétroviraux vocable général de gammapathies Bence Jones » dans le sérum et les
différents afin d’inhiber la réplication, monoclonales de signification urine soit de type Kappa ou Lambda
restaurer l’immunité et éviter le indéterminée (MGUS). (dans 40% des cas), sont identifiés par
développement du SIDA - Ce cours s’intéressera aux syndromes électrophorèse urinaire ou par
- Transmission par Voie matérno-fœtale : lymphoprolifératifs B, précisément aux immunodiffusion double ou immuno
o In utéro + gammapathies monoclonales, encore fixation
o Accouchement+++ appelées immuno-globulinopathies o Il y’a une production de quantité
o Allaitement monoclonales importante d’IG monoclonale souvent
- Maladie de KHALER (myélomes complète
multiples) : o C’est une prolifération de plasmocytes
o try to remember: CRAB (C for CA+ (non pas lymphocyte B immatures)
XIII. Syndrome élevé, R for atteinte renal, A for o Touche généralement les sujets âgés
anémie, B for Bone pain) de plus de 50ans
lymphoprolifératif
o La symptomatologie est dominée par o C’est un déficit humoral primitif
les douleurs osseuses, avec des signes secondaire
radiologiques de déminéralisations o L’ostéolyse est due à une
- C’est des maladies caractérisées par la
osseuses, des images de lacunes ou hyperproduction d’interleukines (IL1
prolifération plasmocytaire ou lympho-
géodes IL6) et IFN qui activent les ostéoclastes
plasmocytaire avec synthèse (ou non)
o Les lésions osseuses sont fréquentes
d’un (ou >1) composant monoclonal
(activation de l’ostéoclaste par IL-1B - Maladie de WALDENSTROME :
(CM).
et TNFalpha) (et c’est pour ça qu’il y a o C’est un excès de production IgM (qui
- Diagnostic : Electrophorèse des
une augmentation du CA2+) est pentamérique)
protéines sériques pour détection (pic
o L’attente rénale est constante o C’est une prolifération maligne
monoclonale), Immunofixation pour
o IL6 est un facteur de croissance pour monoclonale hétérogène (c’est-a-
identification (isotype / chaine …)
les plasmocytes, provoque une dire, englobant les cellules B a tout
- On distingue 2 formes :
prolifération tumorale intense qui sera stade)
détectée au médullogramme
21
o Peut être associée à une maladie des atteinte extensive aux ganglion
agglutinines froides (igM anti AG périphérique XIV. HLA et implications
érythrocytaire provoquant ainsi une o Cliniquement : la symptomatologie
anémie hémolytique auto-immune) digestive sous forme de diarrhées et en médecine
o Envahissent le foie (hépatomégalie), la syndrome de mal absorption
rate (splénomégalie) et les ganglions o C’est la production de chaines lourdes
(adénopathies) alpha avec tendance de - INTRODUCTION :
o Est caractérisé par la production d’un polymérisation et SANS chaines o La transplantation rénale est devenue
igM19S légères (production d’un composant le traitement de choix de l’IRC
o Peut être associée à une anémie monoclonal incomplet) terminale quelle que soit l’étiologie.
hémolytique auto-immune o Gammapathie monoclonale de o Principal obstacle : Phénomène de
o Peut-être une IgM anti igG ayant ainsi signification indéterminée (GMSI ou rejet.
une activité de facteur rhumatoïde MGUS) : 55% des gammapathies - DEFINITION :
o Se distingue par la fréquence de monoclonales (IgG (70 %), IgA (15 %), o Transplantation : Prélèvement d’un
l’hyperviscosité sanguine, lésion ou IgM (15 %)) organe sur un donneur et implantation
hémorragique (au niveau de la peau), o Présence d’une Ig monoclonale en chez un receveur avec rétablissement
au niveau du cœur des lésions l’absence des signes cliniques ou de la continuité vasculaire.
ischémiques, au niveau de l’œil des biologiques /Fréquente chez le sujet o Greffe : Transposition de tissus ou de
lésions hémorragiques avec des âgé cellules chez un receveur sans
troubles de la vision, voire cécité, au o Les critères diagnostics : sont anastomose vasculaire.
niveau du SNC des crises épilepsies, principalement biologique, Taux Ig o L'autogreffe : le D et le R sont le même
coma ... monoclonal inférieur à 30 g/l individu (greffe de peau) / L'isogreffe :
o La vitesse de sédimentation toujours (Normalité de l’hémogramme, de la génétiquement identiques/L'allogreffe
accélérée calcémie, de la créatinémie, PBJ : la même espèce mais
- Les maladies des chaines lourdes (il y a négative, Plasmocytose inférieure à génétiquement différents/La
trois types : alpha, gamma, et Mu) : 10%) xénogreffe : d’espèces différentes.
o La maladie des chaines lourdes alpha ▪ Absence de lésions osseuses sur les - REJET DE GREFFE : Les Ag impliqués dans
est nommée également le lymphome radiologies standards le rejet de greffe :
méditerranéen ▪ Risque d’évolution vers une o Les antigènes majeurs
o La prolifération est lympho- hémopathie (1% par an) : Le d’histocompatibilité
plasmocytaire localisée au niveau de diagnostic maladie des chaines o Les antigènes mineurs
la : muqueuse intestinale avec une lourdes repose sur l'immuno sélection. d’histocompatibilité
o Le système antigénique ABO
22
1. Les étapes du rejet : • 1er signal : Calcium et calcineurine sanguin ABO peuvent également être
a. Initiation de la réponse : dépendant responsables d'un rejet hyper aigu
• 2ème signal : Est un signal de Co (suraigu)
• C’est l’étape depuis le prélèvement o Il est lié essentiellement à la présence
stimulation
de l’organe jusqu'à la dans le sérum du receveur d’allo AC
c. Génération des effecteurs : préformés anti HLA & anti Ag A/B.
transplantation
• Durant cette étape l’organe : o Peut-être éviter par la réalisation d’un
• LTCD4 activé se différencie en LTH1
ischémie puis reperfusion cross-match.
ou LTH2 et produit des cytokines :
o A pour conséquence une thrombose
Présentation directe (L’allo • LTH1 produit l’L2 🡪 LTC8 et IFN-γ et le
des vaisseaux irriguant le greffon.
reconnaissance directe) : TNF, NK
- Rejet aigu :
• LTH2 produit l’IL2, IL4, IL5, LB
• Les CD du donneur activent o Il se manifeste dans les 2 semaines à 3
d. Infiltration du greffon :
directement les cellules du receveur mois après la greffe, En absence
• Les C activées précédemment par
• Mimétisme moléculaire d’immunosuppression.
les cytokines vont migrer vers le
• Première vague de stimulation o Constitue la principale cause d’échec
greffon.
allogénique. précoce de la greffe.
• L’infiltration se fait selon une
• Génération de cellules cytotoxiques o Peut-être cellulaire (90%) et/ou
cascade de réactions en 3 étapes :
spécifiques de l’allogreffe. humoral (20-30%) (LT ou LB
roulement🡪 adhésion ferme🡪
• Réaction d’hypersensibilité retardée. dépendant).
migration trans-endothéliale
• Rejet aigu cellulaire o Il est diagnostiqué par une biopsie de
e. Agression du parenchyme :
• (Ce mode de reconnaissance l’organe greffé.
• Action effectrice des CTL
n’obéit pas à la loi de restriction au o Est réversible sous TRT
• Action effectrice des LB : Activation
CMH du soi) immunosuppresseur.
du complément / ADCC
- Rejet chronique :
Présentation (L’allo reconnaissance) • Réaction de type hypersensibilité
o Il s’agit d'un rejet mixte impliquant les
indirecte : retardée « DTH »
effecteurs cellulaires el humoraux.
2. Types de rejet d’allogreffes : o Se traduit par une altération lente
• Les allo antigènes sont ingérés par
progressive et irréversible du greffon
les CD du R et présentés par les
- Rejet hyper aigu : en l’absence de causes mécaniques
molécules de CMH du soi
o Se manifeste dans les premières ou infectieuses.
• Réponse qui durera aussi longtemps
que le greffon est en place. minutes ou heures qui suivent le o Se déroule sur plusieurs mois ou
rétablissement de la continuité plusieurs années.
• Génération d’allo anticorps.
vasculaire. o Conduit à une perte progressive de
• Rejet aigu humoral et rejet
Chronique o C’est un rejet à médiation l'architecture du greffon qui devient le
principalement humorale. siège d'une fibrose et une
b. L’activation des LTCD4+ :
o Les anticorps naturels de type lgM artériosclérose.
• Nécessite l’association de 4 signaux
dirigés contre les antigènes du groupe
23
o Aboutit à la perte progressive des microbille et par extension de B. Bilan immunologique du donneur :
fonctions de l'organe greffé. chaque antigène ou anticorps. Groupage ABO / Groupage HLA-A,
o Avec l’amélioration du traitement du v. Détermination du PRA : B, DR / Sérologies virale.
rejet aigu, le rejet chronique est • Test de screening (de dépistage)
devenu la cause principale des positif → Identification du PRA → - Prévention du rejet en
échecs de Transplantation Reflète le taux de réactivité du transplantation rénale passe par :
o L'unique traitement du rejet chronique patient face à un panel de • Le respect des compatibilités HLA
est la re-transplantation avec un risque molécules HLA entre le Donneur et le Receveur
de récidive accrue sur le deuxième • Se déroule en 2 étapes • Les traitements immunosuppresseurs.
greffon • Les sérums les plus positifs sont • Le conditionnement de l'organe
o Entité hétérogène, liée à des conserves dans la sérothèque pour prélevé.
agressions immunologiques et non être ultérieurement testés à • Temps d'ischémie froide (le délai
immunologiques. l’épreuve de cross match. écoulé entre le moment de son
prélèvement et celui de sa
vi. Cross match (CMX) pré réimplantation).
transplantation: • L'utilisation des drogues anti-rejet de
3. Exploration immunologique : - Épreuve obligatoire nouvelle génération
A. Bilan immunologique du receveur : - C'est un test de micro-lympho-cyto-
- CMH ET SUSCEPTIBILITE AUX MALADIES :
i. Groupage ABO toxicité dépendant du complément,
ii. Groupage HLA : a, B, DR : Un détectant la présence d'IgM ou d'IgG On peut citer comme maladie associée au
appariement pour ces antigènes - Destine à rechercher la présence système HLA :
entre D et R augmente les d'anticorps dirigés contre les antigènes
HLA I et HLA II du donneur. • Maladie de Behcet : HLA B51.
chances de survie du greffon à
- Il est réalisé en faisant réagir le ou les • Spondylarthrite ankylosante : HLA
long terme. B> DR> A> C (C est
sérums du R avec les lymphocytes du B27.
très peu Immunogène)
donneur. • Sclérose en plaque : DR2.
iii. Recherche des Ac anti-HLA :
- Le CXM anti-HLA de classe I doit être • Diabète insulino-dépendant : HLA II
iv. Identification des anticorps anti-
obligatoirement négatif. En cas de DR3/DR4.
HLA par technique luminex :
positivité il y a un risque de rejet hyper • Polyarthrite rhumatoïde : HLA
aigu. C'est une contre-indication dr1/DR4.
• Quantification : Le laser vert analyse
formelle à la transplantation. • Maladie coeliaque : DQ2 ou DQ8.
la fluorescence à la surface de la
microbille, la quantifie par rapport à
une calibration. Celle-ci étant vii. Recherche d'anticorps antiviraux
directement proportionnelle à la (sérologies virale)
quantité de conjugué fixé.
• Identification : Le laser rouge
identifie la signature de chaque
24
• Le déficit en AC est une indication o Les anticorps conjugués : • Génération des LT régulateurs,
de la gammaglobuline tous les 21-30 spécifiques de l’allergène et
jrs ; sauf pour les déficits des IgA car • Permettent une action plus ciblée producteurs d’IL10.
des substances cytotoxiques,
présence d’AC anti-IgA dans le
sérum et formation de complexe épargnant les cellules saines. o Les cytokines et leurs antagonistes :
Peuvent être conjugués à une
immun et risque de choc • Rôle bénéfique : Mise en place de la
anaphylactique. enzyme, toxine, radio-isotope.
réponse immunitaire/ Immunité anti-
- IMMUNOTHERAPIE : o Anticorps bi-spécifiques : tumorale.
o Les immunoglobulines d’origine • Rôle néfaste : Inflammatoires/
• Permettent le rapprochement entre Défaillance organique/Mort.
humaine : (Les gammaglobulines effecteurs et cellules cibles.
humaines purifiées) • Interféron β : utilisée dans la SEP,
o Les immunosuppresseurs agissant sur exerce une activité anti-
• D’origine polyclonale 97%. les lymphocytes (naïfs, effecteurs et inflammatoire, Provoque : IL-12 et
• Obtenue à partir du pool de plasma mémoires) d’IFN ↓ / HLA de classe II ↓ / IL10 ↑.
du donneur. o Les extraits allergéniques (La • GM CSF : Utilisé pour diminuer la
• Préconisées dans le traitement des désensibilisation allergique) : période de neutropénie consécutive
maladies auto-immunes. à la chimiothérapie.
• Généralement indiquées dans les • Est une méthode d’immunothérapie • IL-2 : Déficits immunitaires/
déficits en AC. spécifique. Cancérologie (propriétés
• Peuvent être utilisée par voie IV ou • Utilisés dans le traitement des immunostimulantes).
IM. maladies atopiques. • Interféron α : Puissant antiviral, utilisé
• Indications thérapeutiques dans • L’administration de l’allergène se fait dans les hépatites virales.
Allo-immunisation anti-Rhésus. en augmentant progressivement la
dose de l’allergène par voie o Les adjuvants :
o Les anticorps monoclonaux (Mab) : parentérale, sublinguale, orale. • Mélangées ou combinées à un Ag,
• Sont des molécules sécrétées par • Consiste à administrer un allergène potentialisent la RI spécifique de cet
une cellule Immortalisée : sous forme d’extrait (Les extraits Ag par le développement d’une
Hybridome. allergéniques). réaction inflammatoire.
• IMPORTANT : Applications : Anti-D : • Permettant d’inhiber la réponse Th2 • Mécanisme d’action :
Allo immunisation RH / Anti CD20 : et la production d’IgE contre cet • Libération prolongée de l’Ag.
Lymphomes B / Anti-CD3 ou anti- antigène. • Véhiculent l’Ag, le protègent
CD25, Prévention du rejet de greffes • Diminution de la production de l’IL-4, de la dégradation et le
/ Anti-IgE humanisé Traitement de ce qui a pour conséquence : présentent aux CPA (action
• ↓ Progressive des IgE spécifiques de
l’asthme / Immunotoxines : Immunité passive).
anti-tumorale. l’allergène en cause. • Activent les cellules de
• ↑ Production d’IgG4 spécifiques (AC l’immunité.
bloquants).
26
26/Parmi les déficits immunitaires primitifs c)La numération des polynucléaires b) Il y a production, en quantité
combinés sévères (DICS), on cite (Indiquer neutrophiles : numération des PNN dans importante, d'un composant monoclonal
la ou les réponses EXACTES) : l’immunité non spécifique. de structure anormale : .
a) L’agammaglobulinémie : humorale d)Le test de réduction du nitro-bleu de c) On note la présence, dans le sérum du
b) déficit en IgA : humorale tétrazolium : diagnostic de granulomatose patient, d'une immunoglobuline (Ig)
c) Le déficit en molécules d'adhésion : septique chronique. monoclonale et d'une protéine de Bence
défaut de formation et de la fonction des e) L'évaluation de la réponse post- Jones.
granules PNN vaccinale : ’est l’immunité humorale d) Le taux des immunoglobulines
d) La granulomatose septique chronique : spécifique. polyclonales sériques est diminué.
Défaut de formation et de la fonction des e) L'ostéolyse est due à une
granules des PNN 29/Le test de réduction du nitro-bleu de hyperproduction d'IL-2 et d'INFy qui
e) Le déficit en chaine gamma commune tétrazolium (NBT) est indiqué dans le activent les ostéoclastes.
diagnostic (Indiquer la réponse EXACTE) :
27/ Le déficit isolé en IgA (Indiquer la a) Du syndrome de Wiscott-Aldrich. Justification : aspect de composant
réponse EXACTE): b) De la maladie de Bruton. monoclonale est normalec-PBJ dans les
a) Est le plus fréquent des déficits de c) De la neutropénie congénitale. urines pas dans le sérum e-IL1 béta et TNF
l'immunité humorale. d) Du déficit d'expression des molécules alpha stimunent ostéoclasie.
b) Est souvent associé à un déficit en lgM : HLA de classe II.
déficit en IgG. e) De la granulomatose septique
c) Est lié à un défaut d'expression du ligand chronique. 31/Dans la maladie de Kahler (Indiquer la
de la molécule CD40 : défaut de CD40, se réponse EXACTE)
trouve dans l’hyper IgM. Justification : Test de réduction du nitrobleu a) Le composant monoclonal est le plus
d)Est à transmission lié au sexe : de tétrazolium (NBT) : le NBT est de couleur souvent détecté à l'immunofixation des
autosomique. jaune clair, en présence d’anions protéines sériques : c’est un piège
e) Est traité par les superoxydes, il précipite sous forme de détection par l'immunoélectrophorèse (IEP)
gammaglobulines injectables : injection formazan (bleu-violet dans les PNN). et Identification l'immunofixation (IFX)
IgA comme sérothérapie est contre L’absence de précipité permet de faire le b) Les plasmocytes malins envahissent la
indiqué car IgA peuvent déclencher diagnostic de granulomatose septique moelle osseuse en de multiples
une réaction anaphylactique à chronique localisations
c) L'immunoglobuline monoclonale est
médiation des AC anti-IgA .
produite en faible quantité : en grand
30/Dans la maladie de Kahler (Indiquer la quantité.
28/ L’exploration de L’immunité cellulaire
réponse EXACTE) : d) L'activité des ostéoclastes est stimulée
spécifique, comporte (Indiquer la ou les
a) La plasmocytose médullaire peut être par l'IL-1 : c’est juste isoforme IL1 béta.
réponses EXACTES) :
inférieure à 10% : myélogramme on trouve e) La présence d'une protéinurie de Bence
a) La numération des lymphocytes TCD4+
la plasmocytose supérieure à 10%. Jones est constante : la PBJ dans 40% des
et TCD8+
cas.
b) Les tests de prolifération lymphocytaire.
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