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LA DERNIERE COUCHE – IMMUNOLOGIE CLINIQUE 0

Préface : Sommaire :

Préface : ........................................ 1
I. Réaction d’agglutination : ........... 2
II. Réaction de précipitation ........... 2
III. Réaction d’ag utilisant des AC marqués 4
IV. Profils protéiques .......................... 6
- C’est avec le plus grand des plaisirs que l’équipe scientifique du club V. HS I : ............................................... 8
« Tyriaq » met à votre disposition son tout premier ouvrage.
- Il a été conçu avec beaucoup de soin, pour vous offrir une révision VI. HS II .............................................. 10
optimale en un temps minime, il est mis à la disposition des étudiants en VII. HS III ............................................. 12
3ème année de médecine.
- Nous vous y présentons un petit résumé de chaque cours, quelques VIII. HS IV............................................. 13
explications nécessaires à la bonne compréhension de ce dernier et les
IX. Immunité anti-infectieuse ......... 14
notes les plus importantes présentes dans les QCMs des examens
précédents. X. Maladies auto-immunes ........... 15
o Directrice et chef de projet : MAOUCHI Rym El Batoul
XI. Déficits immunitaires primitifs .... 17
o Coordinateurs : BAZA Anwar Walid, ATAMNA Asma
o Designer : BOUKERCH Omar XII. Syndrome d’immunodéficience acquise
o Auteurs : ABIDAT Yasmine Nour Elhouda, ATAMNA Asma, BENSEGHIR (SIDA) ........................................... 18
Ilyes, LOUCIF Mohammed, MAOUCHI Rym El Batoul, MECHTA Nadia,
MOSTEFAI Kaouther, MOUAOUCH Imane, OUALI Khadidja, STAMBOULI XIII. Syndrome lymphoprolifératif ..... 20
Ines, ZAMOUCHE Halima,
XIV. HLA et implications en médecine21
- Nous vous informons également qu’une playlist disponible sur la chaine
YouTube de notre club contient des vidéos explicatives que vous pouvez XV. Immunothérapie......................... 24
consulter à tout moment, vous n’avez qu’à scanner le code QR à l’avant
XVI. Correction détaillée de l’EMD 2020/2021 26
du livre.
Amicalement, tout le club « Tyriaq »
2

o Utilise des Ag figurés non solubles o Ne peut être utilisée pour la


I. Réaction o Consiste à fixer sur une particule détermination des groupes sanguins
support un Ag, ce qui augmente - Pour résumer :
d’agglutination : grandement la sensibilité ex Latex, GR. - Réaction active (directe) : groupage
o Faite pour la détection du facteur sanguin + test de Coombs directe
rhumatoïde - Réaction passif (indirecte) : test de
- L’antigène (Ag) est particulaire ou o Utilisation courante : Waaler rose, latex, test de Coombs
soluble fixé à un support (ex : latex) ▪ Test de Coombs indirect : Diagnostic indirecte
- Les techniques d’Agglutination sont : des anémies hémolytiques auto- - Inhibition d'agglutination passive :
qualitatives (peut être semi quantitative immunes. diagnostic de la grossesse
ex sérodiagnostic) ▪ Test du latex : Le diagnostic PR
- Elle peut être direct (active : repose sur la mise en évidence, dans
hémagglutination directe) ou indirecte le sérum, du facteur rhumatoïde (FR),
(passive) auto-AC (IgM) dirigé contre le
II. Réaction de
- Hémagglutination directe : utilisée pour : fragment Fc des IgG.
o Groupage sanguin ABO
précipitation
▪ Test de Waaler-Rose : réalisée avec
o Test de Coombs direct : des GR humains O- sensibilisés qui
▪ Diagnostic des anémies donnent une hémagglutination en
- A propos des techniques
hémolytiques auto-immunes (ex : test présence FR (IgM).
d’immunoprécipitation :
de compatibilité Rh mère-enfant) ▪ Inhibition de l’agglutination : Particule
o Peuvent se faire en milieu liquide ou
▪ Peut être effectué sur un de Latex (ou GR) recouverte d’HCG
gélifié (solide)
prélèvement de sang de cordons mise en contact des Ac anti-HCG et
o Mettent en jeu des ag solubles
▪ Indiqué pour rechercher des auto-ac l’urine de la femme suspectée d’être
o Peuvent être utilisées pour le dosage
des hématies (ANAI) enceinte.
des protéines
▪ Fait intervenir les Ag figurés (PAS ▪ Latex + Ac + URINE contient βHCG =
o Permettent de mettre en évidence
solubles) pas agglutination = positif = femme
des réactions croisées
▪ Basé sur l’utilisation d’ac agglutinants enceinte
o Mettent en jeu des IgG principalement
(IgM) ▪ Latex + Ac +URINE sans βHCG =
o Peuvent être utilisées pour le dosage
▪ Utilisation courante dans la maladie agglutination = négative = femme
des haptènes
hémolytique du nv né, groupage non enceinte
o Les techniques quantitatives peuvent
(incompatibilité Rhésus) o Fait intervenir le plus souvent des ac
être aussi bien qualitatives mais pas
- A propos des techniques de classe IgM
l’inverse
d’agglutination passives ou indirectes :
3

o Ne nécessite pas la présence du o Quantitative o Qualitative


complément o Ne fait pas intervenir d’étape o Le complexe ac-ag se traduit par
o Ne sont optimales qu’en zone électrophorétique l’apparition d’un arc de précipitation
d’équivalence pour l’ac et l’ag o Se caractérise par l’apparition d’un o Ce n’est pas une technique
- A propos des techniques anneau de précipitation autours du d’immunoprécipitation mais de
d’immunodiffusion double : puits de dépôt de l’ag à doser migration
o L’immun-sérum utilisé peut-être mono o Exige l’emploi d’une solution étalon - Parmi les techniques d’immunodiffusion
ou poly spécifique - L’immunoélectrophorèse : active on a : technique de Laurel,
o La présence de deux lignes de o Technique d’immunoprécipitation en électro synérèse
précipitations qui se croisent indique la phase solide - Parmi les techniques d’immunodiffusion
présence d’une réaction croisée : les 2 o Utilise un gel d’agarose doué d’un passive on a : Mancini, Ouchterlony,
AG ne sont pas identiques. courant d’électro-endosome néphélémétrie laser
o L’identité entre deux solutions o Nécessite une étape - Les techniques avec gel vierge :
antigéniques peut être établie électrophorétique suivie d’une étape immunodiffusion double, électro-
- L’immunofixation : d’immunodiffusion synérèse, immunoélectrophorèse,
o Et une réaction d’immunoprécipitation o Indiquée dans le typage des immunofixation
sur gel d’agarose composants monoclonaux retrouvés - Avec gel incorporé : immun sélection,
o Utilisation d’un immun sérum uni clonal dans les dysglobulinémies Mancini (immunodiffusion radiale),
o Mettre en évidence la nature et de monoclonales Laurel (Electro-immuno-quantification)
préciser le typage d'une o Permet d’identifier des Ac et des Ag - Techniques quantitatives :
immunoglobuline monoclonale solubles néphélométrie, turbidimétrie, Mancini,
(myélome...) décelée à - La technique d’Ouchterlony : Laurel
l’électrophorèse des protéines o Technique qui permet d’identifier des - Techniques qualitatives : Ring test,
sériques/urinaires. ag et ag solubles Ouchterlony, électro-synèses,
o Technique facile d’exécution o Technique purement qualitative immunoélectrophorèse,
o Interprétation délicate o Ne nécessite pas l’emploi de solution immunofixation.
- La technique de Mancini : d’étalonnage - Technique sur liquide : ring test,
o Immunoprécipitation en milieu solide - A propos de l’électro synérèse : néphélémétrie et turbidimétrie
ou l’ac est incorporé dans le gel o Précipitation en milieu solide - Le reste su gel
(immun sérum monospécifique) o Fait intervenir une étape
o Permet le dosage des protéines et des électrophorétique dans laquelle lac
haptènes dans les liquides biologiques migre vers la cathode e l’ag vers
o Se fait à pH alcalin l’anode
4

o Sensibilité : la capacité à détecter et à anticorps-antigène différents par


III. Réaction d’ag doser des concentrations très faibles l’utilisation de technique de double
de l’analyte marquage-utilisation des plusieurs
utilisant des AC o Exactitude : l’étroitesse de l’accord marqueurs fluorescent dans la même
entre une valeur mesurée et une réaction, simultanément ou
marqués valeur vraie d’un analyte. successivement. Peuvent s'effectuer
o Spécificité : la spécificité d’une sur d'extraits antigéniques et détecter
technique est sa capacité à mesurer des anticorps immuns et auto-
- Le dosage par RIA de l’hormone sélectivement un analyte. immuns.
thyroïdienne T3 : o Fidélité- précision : la variation des ▪ Font intervenir, dans la méthode
o Nécessite l’utilisation de tubes valeurs obtenues lors de mesures directe : des anticorps marqués par
contenant de la T3* répétées effectuées dans des un fluorochrome et spécifiques de
o Basée sur la compétition établie entre conditions expérimentales bien l'antigène, une seule réaction est
T3 du sérum à tester et T3* déterminées. effectuée, le contrôle de spécificité
o Sensibilité +++ - Les techniques d’IF : est plus simple, appliquée pour :
o La concentration de T3 est d’autant o Application : les réactions identifier un germe, analyser dans
plus élevée que le signal est faible d'immunofluorescence : Permettent une biopsie tissulaire les dépôts
- La technique d’IFI appliquée à la de visualiser des complexes immuns d’immunoglobulines et de
recherche des auto-ac antinucléaires : par l'utilisation de conjugués complément, immuno phénotypage
o Consiste à analyser le fragment fluorescents plus utilisés ; la des LB, LT « CD4 et CD8 ».
biopsique, provenant du patient à fluorescéine et la rhodamine. Mettent ▪ Dans la méthode indirecte : des Ac
l’aider d’ac fluorescents en jeu des antigènes-soluble marqués par un fluorochrome, on a
o Technique qualitative, semi- normalement exprimées par des le sérum étudié (AC à rechercher) +
quantitative cellules ou des tissus et leurs anticorps AG fixé à un support, ensuite, on
o Nécessite une lecture munie du filtre spécifiques, font intervenir pour leur ajoute les Ac-anti AC marqué
adéquat pour détecter le signal quantification la fluorométrie/MO. (qualitatives que semi-quantitatives)
- Marqueur : entité ; lié chimiquement à o Principe : luminophore susceptible o Ne sont pas moins sensibles que les
un Ag ou Ac, un réactif « anti globuline d’émettre une lumière fluorescente réactions de précipitation. Mettent en
marquée » réagissant avec le complexe sous l’effet d’une énergie excitatrice jeu des antigènes soluble, n'utilise pas
AC-AG et délivrant un signal direct ou lumineuse. les fractions de compléments. Sont très
indirect, quantitavement mesurable. o Il existe trois types d’IF : utilisées
▪ Avec double marquage : Peuvent o Plus grande sensibilité que la méthode
mettre en évidence deux systèmes directe (4 à 10 fois supérieure)
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! Explication : Utilise un immun sérum anti- dans un milieu biologique, et pas les o ELISA directe :
globuline humaine marqué) AC anti- hormones, dans la Sérodiagnostic des ▪ Quantitative
AC(le marquage d'un seul type maladies infectieuses et la recherche ▪ Sur une plaque de 96 puits on va
d'immun-sérum (anti-lgG ou anti-IgA des auto-anticorps gurés. coter la préparation antigénique,
humaine), grâce à un deuxième AC * ! IF Peut utiliser des globules rouges de ▪ Fixer la totalité de l'antigène dans
dirigé contre les Ig humaine ،cet anti-lg moutons sensibilisés l'échantillon sur la paroi du support →
est d'origine animale.)) par un composé ! La technique de Laurel, l'électro révéler cet Ag par l'Ac marqué à une
fluorescent spécifiques des Ac dirigés synérèse → active-utilisent un courant enzyme.
contre l'ADN ou les Ag solubles du électrique ▪ Rapide / risque ; sélection beaucoup
noyau pas des Ag eux-mêmes). Est une - Les méthodes immuno-enzymatiques : plus précise / spécificité (éviter la
technique qui peut mettre en évidence o Remplace les radios immunologiques réaction croisée gênante) ; réactifs
deux systèmes Ag-Ac différents. o Mesure l'activité enzymatique grâce à bien standardisés et d’une très
o APPLICATION une réaction colorée, à partir d’un grande pureté.
▪ IF I : Est surtout utilisée pour la substrat incolore initialement « o ELISA indirecte :
recherche d'auto-anticorps. « Auto chromogène ». ▪ Dosage des ac, technique la plus
immunité » ex : pour la recherche o La spectrophotométrie permet la fréquemment utilisée en pratique.
d'anticorps anti-nucléaires (AAN). mesure de la ▪ Le conjugué se fixe à l’Ac à doser.
▪ En immunologie cellulaire : La densité optique ▪ Sensibilité augmentée : + conjugue
cytométrie en flux : ; taille, forme, DO du signal par un AC/Flexible (même conjugué
granulosité...des cellules, billes...ex : (l'activité pour plusieurs Ac)
dans le phénotypage lymphocytaire. catalytique de ▪ Peu couteux
! Explication : on utilise des anticorps l'enzyme) → établir o ELISA par compétition :
monoclonaux anti CD des leucocytes une courbe d'étalonnage. ▪ Dosage des Ac : La concentration
pour reconnaitre les populations voir les o Corrélée avec la quantité de la de la molécule à doser est
sous populations cellulaires. molécule mesurée. inversement proportionnelle à
! Notes en + : o Les différents types de conjugués : l’intensité du signal mesuré → AG
o Parmi les techniques basées sur le ▪ Conjugué spécifique d’anticorps limité
principe de la diffusion passive on a marqué à une enzyme ▪ Dosage des Ag : Compétition entre
l'immunodiffusion radiale (le Mancini) : ▪ Conjugué spécifique d’Ac marqué à l’Ag marqué et l’Ag non marqué vis-
la technique d'Ouchterlony, la la BIOTINE (LE COUPLE AVIDINE- à-vis de sites limités d’Ac a quantité
néphélémétrie laser, tumoraux, BIOTIN), multiplication au moins par des complexes immuns formés par les
! Elle est surtout utilisée pour la recherche quatre du signal lu pour la réaction anticorps et les antigènes marqués
des anticorps (immuns ou auto-immuns) enzymatique
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est inversement proportionnelle à la énergétiquement instables et o Luminophore (Emission directe,


concentration de l’antigène à doser émettent des rayonnements ionisants) LUMINOL/ISOLUMINOL/Dérivés
▪ Flexibilité maximale/tous les o Ultrasensibles/application très variée / substitués de l’ISOLUMINOL)
antigènes quelle que soit leur taille, y quantitatives. o Molécule transformée par une
compris les haptènes. o Types : enzyme.
o ELISA sandwich : ▪ Types 1-RIA (Radio Immuno Assay) : ! Explications : Chimiluminescence au
▪ L’Ag est pris en sandwich entre deux Méthode par compétition Luminol ; dans un milieu alcalin,
anticorps, qui reconnaissent deux (radioactivité inversement l’oxydation du luminol produit une
épitopes différents. proportionnelle à la concentration émission lumineuse, l’agent oxydant le
▪ L’antigène à doser se fixe → de la molécule a dosé) → soit Ac plus utilisé est le peroxyde d’hydrogène.
anticorps fixé → un lavage → Ac limité soit Ag limité Quantité de lumière émise est
conjugué-au deuxième site ▪ IRMA (Immunoradiometric Assay) : proportionnelle à la quantité du
antigénique. Méthode sandwich-en excès d’Ac.- catalyseur.
▪ L’activité enzymatique révélée est o La radioactivité liée est directement
directement proportionnelle à la proportionnelle à la concentration de
quantité d’Ag è doser. la molécule à doser.
▪ Spécificité augmentée. o Avantages : Sensibilité++/ d’
o Application : marquage facile/signal direct
IV. Profils protéiques
▪ Méthodes immuno-enzymatiques +spontané
qualitatives « immuno-transfert » (la o Inconvénients : les précautions et
1. Profil Protéique Sérique (PPS) :
recherche des anticorps spécifiques surveillances/ mesure du signal
- Dosage et représentation graphique de
des protéines et des glycoprotéines isotopique est long/déchets radio
quelques protéines donne idées sur les
virale « VIH » immun blot, western actifs.
états physiologiques ou pathologiques
blot) - Méthodes chimiluminescentes :
- Dosage : des 8 protéines sériques :
! Explication : les anticorps qui se fixent o Apport d’énergie chimique
o Albumine et Transferrine (PRI-) +
sur les protéines spécifiques transféré sur o La chimiluminescence = un spectre
Orosomucoïde et Haptoglobine (PRI+)
film de cellulose, sont révélés par des d’émission
▪ Origine : hépatocytaire
anticorps anti Ig marquée par une o L’émission de lumière est immédiate →
▪ Physiopathologie : soit Inflammation
enzyme Augmente, rapidement → un
soit insuffisance hépatocellulaire
- Méthodes immuno-radiologiques : maximum → diminuer →s’annuler en
o C3 : origine : hépatocytaire /
o Utilisation des Radioisotope ; iode 125 quelques secondes.
Physiopathologie : processus immuns &
et la thymidine tritiée (les noyaux sont o Le signal luminescent :
Inflammation.
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o IgG /IgM/IgA : origine : plasmocytes / Suivre l’évolution d’une réaction il y a fuite de ses protéines et ils se
Physiopathologie : immunité humoral inflammatoire (RI) retrouvent dans les urines.
inflammation & inflammation, b. Profil protéique hépatocellulaire : - ↑ Haptoglobine : c’est une grosse
gammapathies. - Des manifestations liées à une molécule qui ne peut passer dans les
- Techniques de dosages : diminution des fonctions urines donc elle reste dans le sérum
o Teneur d’une protéine est faible : on hépatocytaires. - ↑ plus ou moins d’IgM : c’est aussi une
utilise la chimiluminescence et - ↓ Protéines hépatiques/↑ Ig (car grosse molécule, car il y a des fuies
l’immuno-enzymatique d’origine plasmocytaire) /C3 est normal d’IgG → infection → production d’IgM
o Teneur d’une protéine est grande : on ou à la limite inférieure. - Représentation graphique :
utilise la néphélémétrie (la technique - Etiologies (causes) : hépatite auto o Des concentrations de plusieurs
de choix). immune. protéines sériques
a. Profil protéique de la réaction c. Profil protéique d’hémolyse : o Exprimés en pourcentage : Le 100 %
inflammatoire : - Lyse (destruction) des GR → libération constitue la valeur médiane de
- Chronologie : la Réaction inflammatoire d’hémoglobine → l’haptoglobine le référence.
o Aigue : Orosomucoïde +++ / transporte → ↓ Haptoglobine (fixe à o En fonction de l’âge et du sexe du
Haptoglobine + / Transferrine Normale l’hémoglobine et donc elle n’est plus patient.
ou ↓ / Albumine Normale ou ↓ / Ig (G, libre/ échange de conformation)
A, M) Normale - Le réactif anti-haptoglobine ne la 2. Profils protéiques urinaires :
o Sub-aiguë : Orosomucoïde++ / reconnait plus Il faut faire le profil - Albumine + IgG + transferrine = Filtration
Haptoglobine+++ / Transferrine↓ / protéique complet et non pas Glomérulaire
Albumine↓ / CRP ++++++ l’haptoglobine seulement car : - RBP (Rétinol Binding Protein) / α 1
o Chronique : Orosomucoïde + / L’haptoglobine peut être normale en macroglobuline= Réabsorption
Haptoglobine+ / Ig (G, A, M) +++ cas d’inflammation sub aigue qui Tubulaire
o Chronique évolutive : Orosomucoïde ↑ augmente son taux et l’hémolyse la - On peut avoir une atteinte :
/ Haptoglobine ↑ / Transferrine ↑/ diminue donc on aura un taux normal. Glomérulaire, Tubulaire, Mixte
Albumine ↑/ Ig (G, A, M) ↑ (Osm x1.3-hpt>150 °/.) - Une technique de dosage qualitative :
- Intensité : d. Profil protéique du syndrome électrophorèse
o Concertation de la protéine/↓ (PRI –) : néphrotique : o Albumine : migration de l’albumine
albumine et transferrine (économiser - Suite à une atteinte glomérulaire seulement
les AA pour PRI +) (syndrome néphrotique) du néphron o α1 : migration de l’orosomucoïde +
o Le PPS (profils protéiques sériques) - ↓ Albumine et IgG dans le sérum : car la autres protéines
permet de : ✓ Quantifier ✓ Dater ✓ barrière glomérulaire est rompue, donc o α2 : migration de l’haptoglobine +
autres
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o β1 : migration de la transferrine + - Protéines de synthèse d’Ig : IgG contre des AG de l’environnement «


autres peuvent être d’origine sérique ou SNC allergène »
o β2 : migration de C3 + autres (synthèse intra thécale) - C’est une hypersensibilité immédiate «
o γ : migration des Ig - R𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒂𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 = 𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝑳𝑪𝑹 15-30min », après un 2ème contact avec
- Sélectivité de la protéinurie : (𝒎𝒈/𝒍) /𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒔é𝒓𝒖𝒎 (𝒎𝒈/𝒍) Ag
o Dans le type glomérulaire ou mixte la - Inde𝒙 𝑰𝒈𝑮 / 𝑰𝒈𝑮 𝑳𝑪𝑹 (𝒎𝒈/𝒍) /𝑰𝒈𝑮 𝑺é𝒓𝒖𝒎 - HS se fait en 2 phases :
sélectivité de la protéinurie est (𝒈/𝒍)) × (𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒔é𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒈/𝒍) o Phase de sensibilisation :
déterminée /𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝑳𝑪𝑹 (𝒈/𝒍)) = 𝟔𝟎% asymptomatique
o I𝒏𝒅𝒆𝒙 𝒅𝒆 𝑪𝒓𝒆𝒕𝒆𝒊𝒍 = (𝑰𝒈𝑮 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 - Profil normal o Phase de déclenchement :
(𝒎𝒈/𝒍)/ 𝑰𝒈𝑮 𝑺é𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒎𝒈/𝒍)) × o Protido-rachie : 28 – 52 mg% ml symptomatique a la réintroduction du
(𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒔é𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒎𝒈/𝒍)/ 𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 o Rapport albumine : MEME allergène
𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 (𝒎𝒈/𝒍) ) ▪ <4 chez les sujets de moins de 20ans
o I𝒏𝒅𝒆𝒙 𝒅𝒆 𝑵𝒆𝒄𝒌𝒆𝒓 = 𝑰𝒈𝑮 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 ▪ <6 chez les sujets entre 20 et 40 ans
(𝒎𝒈/𝒍) /𝑨𝒍𝒃𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 (𝒎𝒈/𝒍) ▪ <8 chez les sujets entre 41 et 60 ans
o Protéinurie (mg/24 h) = PU (mg/L) X Index IgG <60
diurèse (L/24h) - Profil inflammatoire
o Doit être considérée comme o Protido-rachie normale ou très peu
pathologique, une PU : élevée (50 mg% ml)
▪ ≥ à 140 mg/24 heures chez le jeune o Rapport albumine :
enfant ▪ <4 chez les sujets de moins de 20 ans
▪ ≥ à 150 mg/24 heures chez l’adulte ▪ <6 chez les sujets entre 20 et 40 ans 2. Composante de la réaction d’HS I :
o Cas particulier des néphropathies lors ▪ <8 chez les sujets entre 41 et 60 ans - Les allergènes :
des gammapathies monoclonales Index IgG : >60% o Ag non parasitaire capable de
Profil en faveur de la présence de la stimuler des réponses d’HS1 chez des
protéine de la Bence Jones individus allergiques, on site : Ag
3. Profils protéiques rachidiennes : inhalés, ag ingérés, transcutané,
- Barrière hémo-méningée ; sépare le médicamenteux, professionnels.
sang du LCR ; Avec l’âge, elle s’altère
V. HS I : - IgE et leurs récepteurs :
- Protéines d’intégrité de la barrière : o Les IgE son fortement glycosylés,
albumine → si la barrière est intacte → présent à l’état de trace dans le
1. Introduction : sérum, sont homocytotrope (se lie sur
pas d’albumine
- Réaction immune spécifiques liées à la des récepteurs présents sur des
production exagérée d’IgE, dirigées cellules)
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o La demi-vie la plus courte, peuvent ▪ Facteurs chimiotactiques (ECP-A) 4. Conséquences :


persister plusieurs mois fixés aux o Médiateurs néoformés : - Anaphylaxie systémique :
récepteurs ▪ Métabolisés à partir de l'acide o Conséquence du venin (abeille,
o Est formée de 2 chaines lourdes : 1V + arachidonique guêpe) médicament (pénicilline,
4C, et 2 chaines L ou K : VL+CL ▪ Voie de la cyclo-oxygénase : insuline), noix, fruit de mer
▪ Récepteur de haute affinité : prostaglandine o Due à une libération accrue
➢ Pour les mastocytes et basophile ▪ Voie de la lipoxygénase : leucotriène d'histamine---vasodilatation---choc
➢ Une chaine alpha=2 extra (ou se anaphylactique
fixe IgE en CH3/CH3 ou CH4/CH4)+1 3. Mécanisme : o En l'absence du traitement
trans+1 intra a. Phase de sensibilisation : (adrénaline)l'issue peut être fatale
➢ Une chaine beta - Débute lors de 1er contact avec - Anaphylaxie localisée
➢ Un homodimère gamma l'allergène o Réaction limitée à un tissu ou un
▪ Récepteur de faible affinité pour les - Les LT4 vont se différencier en TH2 organe spécifique
éosinophiles++ - Production IgE o Rhinite, asthme, allergie alimentaire,
➢ N’intervient pas dans l HS, mais joue - Fixation des IgE sur leur récepteurs dermatite atopique
un rôle dans la régulation de la - Phase Asymptomatique
réponse des IgE b. Phase effectrice : 5. Exploration :
➢ Existe une forme soluble CD23 qui - Débute lors du 2ème contact avec le - Exploration du terrain atopique :
intervient dans la l’augmentation même allergène o Eosinophilie sup de 300c/ml :
de la production des IgE - Potage des IgE (l’ag se fixe sur 2 IgE) ▪ Recherche et quantification des
- Les cellules : - Ag doit être multivalent (2 épitopes ou éosinophiles dans les sécrétion
o Mastocytes et basophiles plus) pour pouvoir fixer 2 IgE à la fois nasales et bronchiques n'est pas
o Polynucléaires éosinophiles i. Dégranulation des mastocytes spécifique
o Polynucléaires neutrophiles ii. Synthèse de médiateur dérivés de o Dosage des IgE totales :
o Plaquettes activées l'acide arachidonique ▪ Un taux élevé oriente vers un terrain
- Les médiateurs libérés : iii. Production de cytokines (IL4,6, atopique, mais peut être chez les
o Médiateurs préformés : TNFalpha) sujets non allergique (infection...)
▪ Histamine ++ : courte demi vie, a iv. Les macrophage/monocyte, ▪ Un taux normal peut être retrouvé
3types de récepteurs H1, H2 si polynucléaire éosinophile et les chez les patients allergique
histamine se lie sur H2 présent sur les pq (avec les même médiateurs) - Identification de l'allergène (test
mastocytes va provoquer un arrêt de interviennent dans un 2eme cutané)
la dégranulation), H3 temps à la phase semi-retardée o Tests cutanés à lecture immédiate
▪ Enzyme protéolytique(tryptase) (6h) ▪ Prick test :
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➢ Positive si diamètre est sup à 3mm - Antihistaminique : médicaments qui - Les signes cliniques apparaissent entre 8
➢ Négative si diamètre est inf de 3mm protègent les cellules d'autres effets et 4 heures.
➢ Contre-indication des Prick test : allergiques dus à l'histamine. Ils se lient 2. Eléments impliqués dans l’HS 2 :
dermographisme, eczéma étendu, aux récepteurs et les empêchent ainsi a. Antigènes : On a 2 types :
anti-histamine, dégranulation de fixer l'histamine - Ag naturels exprimés à la surface d’une
mastocytaire non spécifique - Désensibilisation (consiste à administrer cellule ou de la matrice extracellulaire
▪ Scratch test : d’abord une faible dose puis des doses ou même un récepteur :
➢ Légère abrasion de la peau croissantes de l’allergène jusqu’à une o Auto-antigène (du soi) : Globule rouge
➢ Mesure de la papule et de dose d’entretien) + protéine de la membrane basale
l'érythème - Médicament innovants, AC anti IgE des glomérules rénaux
- (Identification de l'allergène) tests in o Allo-antigène (de la même espèce) :
vitro : ag du GR, ag HLA
o Recherche des IgE spécifiques - Ag exogène fixé sur la surface d’une
circulants : cellule ou de la matrice extracellulaire :
▪ Approche qualitative (soit négative
VI. HS II o Médicament (haptènes)
soit positive)
▪ Approche quantitative (classé de 1 - b. Les anticorps :
1. Introduction :
4) - +++Des IgM et IgG
- Les réactions HS2 sont causées non
o Recherche des IgE spécifique fixées - Soit : auto-anticorps, allo-anticorps
seulement par des AG de soi, mais
sur les basophiles : (naturel « ex : AC du système ABO » ou
également par les petites molécules (ex
▪ Test de dégranulation des basophiles immuns « anti Rh »), Ac d’immunisation
: pénicilline, quindine, methyldopa) qui
humain (TDBH) (anti médicament)
s’attachent de manière covalente a
▪ Test d'activation des basophiles (les
certains composants de la surface des
basophiles sensibilisées expriment des 3. Mécanismes effecteurs :
cellules humaines, en formant ainsi des
marqueurs CD63 et CD203c a. Lyse par le complément : activation
structures modifiées qui sont perçues
(évaluation de ses marqueurs) de la voie classique :
comme étrangères par le système
▪ Test de libération de l'histamine (TLH) - Ag de surface, 2IgG/1IgM, complexe
immunitaire.
t’attaque membranaire MAC ---- lyse
- La réaction Antigène-Anticorps active
6. Traitement : cellulaire
plusieurs mécanisme tel que : la
- Eviction si possible de l’allergène b. Opsonisation-phagocytose :
cascade du complément, la
(allergène alimentaire – le supprimer de - Soit directement : par liaison de l’Ac a
cytotoxicité a médiation cellulaire
l’alimentation) son récepteur Fc présent sur les
dépendante (ADCC) et l’opsonisation.
phagocytes
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- Soit par médiation du système o Mère Rh- et fœtus Rh + - Pemphigus Vulgaire : maladie bulleuse
complément C3b et C3bi ou il y aura o Traitement : atteignant la peau et les muqueuses
adhérence entre le récepteur CR1 de ▪ Préventif : administration à la mère - Myasthénie (Myasthenia Gravis) : auto-
la cellule phagocytaire et le C3b qui est après la naissance du premier anticorps anti –Récepteur
déjà fixé sur le complexe Ag-AC enfant, d’IgG anti-Rh ⇒ ils vont d’Acétylcholine
neutraliser les cellules du fœtus pour - Purpura Thrombopénique Auto-Immun :
c. Cytotoxicité cellulaire : ADCC que le système immunitaire reste Purpura Thrombopénique Idiopathique
- La lyse de la cellule cible nécessite le endormi et ne forme pas de mémoire (PTI)
contact mais n’implique pas la immunitaire ⇒ échappement au
phagocytose ni la fixation de système immunitaire c. Cytopénies médicamenteuses :
complément, mais plutôt via libération (immunosuppression spécifique) - Des médicaments peuvent se coupler à
de granules cytoplasmiques contenant ▪ Curatif : chez le nouveau-né : des composants corporels et, de ce
des granzymes et des perforines, après exsanguino-transfusion permettant le fait, peuvent passer de l’état d’haptène
liaison du fragment FC des IgG qui remplacement d'une grande partie à celui d’Ag, sensibilisant certains
recouvrent la cellule cible a son du sang individus. Le médicament parait former
récepteur CD16 présent sur les cellules - Accidents transfusionnels : cliniquement un complexe antigénique avec la
NK : fièvre, hypotension, douleurs surface d’un élément figuré du sang,
lombaires, nausées, gêne respiratoire faisant apparaitre des ag cytotoxiques
d. Modification de la fonction des - Rejets de greffe dans les pour le complexe cellule-médicament,
cellules cibles : transplantations d’organes ex : apronlide (provoque purpura
- Les Ac se lient à des récepteurs b. Maladies auto-immunes : thrombopénique), pénicilline, quinine,
cellulaires causant leur - Anémies Hémolytiques Auto-Immunes sulfamide … (provoquent AHAI)
dysfonctionnement, soit par : (AHAI) : Lupus Érythémateux Systémique
o Activation : Ac anti récepteur de TSH (LES), 2types : AHAI a AC chauds, AHAI 5. Explorations :
→ maladie de Basedow a AC froids - Soit par :
o Inhibition : Ac anti récepteur - Syndrome des Anticorps anti- a. Une technique
d’Acétylcholine → Myasthénie Phospholipides (SAPL) : cible cellule d’immunofluorescence directe ou
endothéliale indirecte
4. Pathologies associées aux états - Syndrome de Good Pasture : b. Un test fonctionnel :
d’HS2 : pneumopathie interstitielle - Coombs direct : on le fait chez le
a. Allo-immunisation : 3 circonstances hémorragique et une néphropathie nouveau-né
- Allo-immunisation fœto-maternelle glomérulaire » - Coombs indirect : on le fait sur le sérum
« rhésus » : de la maman
12

- Cross match : test de compatibilité secondairement au niveau des tissus= efficacement le système du
entre le donneur et le receveur Excès Ag. complément et interagissent
« détecter des AC spécifique du - Les éléments intervenants dans l’HS III : faiblement avec les FcR. Ces
donneur dans le sérum du receveur » o L’antigène : C’est un antigène soluble complexes sont en général solubles et
multivalent (plusieurs épitopes) forment des dépôts et donc des
o Anticorps : Les anticorps produits sont lésions à distance.
précipitants d’isotype IgM (pas IgM - Exemples de pathologies faisant
VII. HS III cytotoxique !!! ) ou IgG, le plus souvent intervenir l’HS III :
IgG (les IgG sont les anticorps ▪ Localisées :
précipités car ils sont hyperglycosylés). o Pneumopathies allergiques
- Les réactions d’hypersensibilité de type
o Le système du complément : extrinsèque : La maladie du poumon
III (HS III) sont des réactions semi
L’implication du système du de fermier, La maladie des éleveurs
retardées avec mécanisme humorale
complément a été démontrée (voie d’oiseaux, Le poumon des ouvriers du
comme l’HS I et l’HS II
classique + opsonisation ex C3b) poisson.
- L’évolution se fait en deux phases
o Les cellules phagocytaires : ▪ Généralisées :
importantes :
Monocytes/Macrophages et PNN sont o Le lupus érythémateux systémique :
o Une phase de sensibilisation muette
impliqués dans les réactions d’HS III C’est une maladie auto-immune à
(silencieuse)
- Les PNN sont les principaux effecteurs CIC caractérisée par une atteinte pluri
o Une phase de déclenchement
des réactions d’HS III. Ce sont les focale, (anticorps anti-antigènes du
symptomatique
premières cellules inflammatoires qui noyau) Les lésions peuvent toucher :
- Elles sont induites par le dépôt de
arrivent au site de dépôt des CI ➢ Le rein : glomérulonéphrite
complexes immuns circulants (CIC)
- Facteurs responsables de l’altération de chronique (Pour le diagnostic :
- Elles peuvent être :
la fonction de l’épuration des biopsies rénales, on utilise des
o Localisées (la réaction d’ARTHUS : les
complexes immuns : anticorps anti-complexes immuns et
CI se déposent in situ induisant des
o Le déficit en composants du des anticorps anti-compléments
lésions touchant un organe en
complément : d’un déficit héréditaire marqués et on recherche les
particulier) = Excès Ac
en composants de la voie classique précipitines)
o Ou généralisées (la maladie sérique
o Le déficit en CR1 des globules rouges : ➢ Le cœur : insuffisance cardiaque
expérimentale) : la maladie sérique
o Déficience de la phagocytose o La polyarthrite rhumatoïde : Fait
expérimentale caractérisée par la
o La taille des complexes : - Dans les intervenir des IgM anti-IgG (IgG étant
formation de complexes immuns
situations d’excès d’antigènes, les considéré comme un antigène), le
circulants qui se déposent
complexes immuns formés sont de dépôt des complexes immuns IgM-IgG
petite taille, et n’activent pas
13

se fait au niveau des membranes cellules de Langerhans immatures ! L'infiltrat est localisé dans le derme
synoviales des articulations (CPA de (donc pas de cellule de Langerhans)
o Maladies infectieuses : ex : hépatite B l'épiderme)captentlenéo-Ag → - La lésion disparaît en 5 à 7 jours
ces cellules deviennent matures - En pratique on utilise ce type
(sous l'effet des cytokines d'hypersensibilité dans le dépistage des
IL1etTNFalpha) migrent dans la infections et l'évaluation de l'immunité
VIII. HS IV lymphe vers les ganglions cellulaire
lymphatiques satellites → - La réaction granulomateuse 21 à 28j :
présentent l'Ag aux lymphocytes T résulte de la persistance des
- L'hypersensibilité de type 4 est retardée
→ production des Th1 mémoires macrophages des micro-organismes a
par rapport aux autres types
→ Phase de provocation : 48h-72h, multiplication intra cellulaire ou de
d'hypersensibilité
Lors d'un 2ème contact : pour particules inertes que la cellule est
- Elle est cellulaire et non pas humorale
résumer on peut dire que les Th1 incapable de détruire (talc, silice,
- 3 types :
mémoires sont attirées vers zicronium et béryllium)
o Dermatite de Contact et
l'épiderme, ces cellules sécrètent - Stimulation chronique des LT qui
tuberculinique : qui surviennent de
INF gamma et TNFalpha → activent les macrophages
48h-72h après l'introduction De l'AG
infiltration du derme et l'épiderme - Ex : la tuberculose, schistosomiase,
chez un sujet déjà sensibilisé Et la
par les cellules mononuclées et les leishmaniose, listériose, sarcoïdose,
réaction granulomateuse, peuvent
LT maladie de Cohn
devenir chronique et évoluent vers
! Suppression de l'HSR par le TGF beta - Exploration des états d'hypersensibilité :
une HS granulomateuse
- Ex : dermite de contact o In vivo : patch test/IDR
! L'Ag est de nature protéique
o Formes généralisées : exanthème o In vitro : Test de transformation
o L'hypersensibilité de contact : réaction
cutané maculeux, maladies auto- lymphoblastique en présence de l'Ag
eczémateuse au site de contact avec
immunes spécifiques d'organes : - Test d'inhibition de la migration des
l'allergène, concerne le plus souvent
diabète type 1, thyroïde d'Hashimoto, macrophages
des haptènes
sclérose en plaques - Quantiféron
➢ 2 phases d'évolution :
- Le rejet cellulaire lors de greffe - Le dosage des cytokines doit pouvoir
→ Phase de sensibilisation
d'organes : s'associer aux tests cutanés pour
(10a14jours) : l'haptène est
- Hypersensibilité tuberculinique : constituer les meilleurs moyens
lipophile, pénètre dans l'épiderme
o Induite par des Ag solubles d'exploration de l'HSR
(la première couche de la peau)
appartenant à plusieurs
→ se conjugue avec des protéines
microorganismes implique les Th1, les
du soi pour devenir neo → les
monocytes
14

PNN, monocytes/macrophages) + la c. Devenir des bactéries à


IX. Immunité anti- réaction inflammatoire multiplication extracellulaire :
o Immunité Adaptative : - Réponse Th2+++
infectieuse ▪ Reconnaît des structures o La réponse immunitaire humorale est
antigéniques spécifiques. la principale réponse immunitaire
▪ Les cellules de l’immunité adaptative adaptative protectrice contre les
- L’immunité anti-infectieuse permet incluent les LT et les LB. bactéries à multiplication
l’activation rapide de réponses ▪ Intervention des Ac spécifique de extracellulaire.
adaptées à des pathogènes d’une très chaque Ag. o Rôle des lymphocytes T CD4+
grande diversité. auxiliaires qui permettent la
- Systèmes immunitaires impliqués dans 1. Réponses immunitaires commutation isotypique des LBs et leur
la défense anti-infectieuse : antibactériennes : maturation d’affinité (Th2)
o Immunité Innée : a. Les mécanismes de défenses
▪ Reconnaît des groupes de dépendent : d. Bactéries à multiplication
pathogènes par le biais de - De la capacité d’invasion : intracellulaire :
molécules conservées à travers (intracellulaire ou extracellulaire) - Implication des TCD4+ de type Th1.
plusieurs espèces qui sont les PRR (ex - De la structure de la bactérie : Gram + - Les LTCD8+ >> éradication de
TLR) ou -, capsulé ou non pathogènes à multiplication
▪ Les barrières anatomiques - Des facteurs de virulence de la bactérie intracellulaire tels que Listeria
protectrices de l’hôte (peau, surface : ex les toxines. monocytogenes.
des muqueuses…) b. Effecteurs de l’immunité innée : - Les lymphocytes NK : activité
▪ L’acidité de l’estomac et de la - Le complément cytotoxique vis à vis de cellules
transpiration. o Les voies alterne et des lectines, infectées.
▪ Les molécules comme le lysozyme ou déclenchées par le contact avec une
les défensines présentes dans les surface bactérienne peut lyser les 2. Réponse immunitaire antivirale :
sécrétions muqueuses bactéries Gram négatif. - Intracellulaire donc réponse TH1.
antimicrobienne. o Les anaphylatoxines C3a et C5a a. Les cellules NK
▪ Les cytokines et les interférons de o Les dérivés de C3 (C3b et C3bi) pour b. Les macrophages
type I inhibent la réplication virale l’opsonisation grâce aux récepteurs c. Les interférons : Les IFN- α/β sont
dans les cellules épithéliales. des PNN (CR1, CR3). potentiellement produits par toutes
▪ Après pénétration >>confrontation à - Les PNN et les Macrophages par les cellules de l’organisme
d’autres éléments de l’immunité phénomènes oxydatifs et non oxydatifs. lorsqu’elles sont infectées par un
innée (complément, phagocytes,
15

virus et sont les éléments « clés » - L’immunité innée contrôle la plupart o La tolérance centrale dans les
d’une réponse antivirale. des infections fongiques. organes lymphoïdes primaires : thymus
d. Les lymphocytes TCD4+ et TCD8+ : - Implication de la phagocytose et des et moelle osseuse
Les virus sont des parasites médiateurs cytotoxiques des PNN o La tolérance périphérique : dans les
intracellulaires obligatoires >> Rôle contre la plupart des agents fongiques. organes lymphoïdes périphériques
majeur des CTL (CD8+) dans Les voies alternes et des lectines du 1. La tolérance centrale
l’élimination des cellules infectées complément sont activées par les - Les lymphocytes T :
par des virus. composants présents dans les o La plupart des LT auto réactifs sont
e. Anticorps neutralisants : membranes cellulaires de nombreux éliminés au cours de la sélection intra
- Activation du complément et lyse des champignons. thymique
virions enveloppés - ✓ Implication de l’immunité adaptative o Certains échappent à l’élimination car
- Agglutination et opsonisation avec ‘’implication des LTh17’’ soit l’auto- Ag n’est pas exprimé dans
facilitation de la phagocytose le thymus (notion d’Ag séquestrés), soit
car l’Ag présente une faible affinité
3. Réponses immunitaires avec les LT et donc les LT auto- réactifs
antiparasitaires :
X. Maladies auto- ne sont pas détruites
Généralement associées à une réponse - Pour les LB : au stade B immature dans
Th2. Les mécanismes effecteurs
immunes la MO, il y’a arrêt de la maturation des
associent en fonction des parasites, la LB auto-réactifs :
production des IgE, l’activation et le ! NB : la tolérance des LB est moins
- L’immunité est impliquée dans le
recrutement des mastocytes, des efficace car les LB ont besoins des LT
maintien de l’intégrité du soi par le
éosinophiles et des lymphocytes. pour être activés
développement de réponses
- Les mécanismes Th1 peuvent intervenir 2. La tolérance périphérique :
immunitaires vis à vis les corps étranger
(lyse des larves). - L’indifférence : Concerne les épitopes
(bactéries, virus, tumeur ... etc)
- Une des particularités des infections par présentés par les cellules qui n’ont pas
- Il existe une certaine tolérance au soi
les helminthes est l’association des de molécules du CMH par ex : les GR,
c’est-à-dire l’immunité n’attaque pas
réponses Th2 dirigées contre le parasite les adipocytes
les Ag du soi
à une suppression systémique de - Le lymphocyte présente une faible
- Les mécanismes de la tolérance sont
l’immunité innée et de l’immunité affinité vis à vis les Ag du soi donc
divisés en deux par rapport aux organes
adaptative et l’activation des même s’il les reconnaît il reste inactivé
dans lesquels le mécanisme est
macrophages sur le site d’infection. - Les Ag séquestrés au niveau des
effectué :
organes privilèges (ex : cerveau ...)
4. Réponse immunitaire antifongique :
16

! L’ignorance peut être vaincu par un C4) associés au risque de développer o Défaut de tolérance vis à vis des auto-
stimulus fort comme une infection un des différents agents physiques ou antigènes séquestrés
majeure, dommage des tissus → chimiques peuvent participer au o Une hyperactivité des lymphocytes T
maladie auto-immune déclenchement des MAI ou en sont ou/et B
- Anergie : il n’y a pas une réponse des facteurs aggravants dont : - Notions importantes :
spécifique au LT mm s’il reconnaît l’Ag o Rayons ultra-violets dans le LES ; o MAI par auto-AC : les Ac interviennent
en absence de molécules de o Certains médicaments : Cyclines et β- dans la pathogénicité ou les
costimulation bloquants dont le LES ; Alpha-méthyl- mécanismes lésionnels
- Délétion ou Apoptose : Dopa dans les thrombopénies et AHAI o MAI avec auto-Ac : les Ac ne sont
o Changement de l’affinité avec o Tabagisme dans la PR qu’un marqueur de la maladie : leur
laquelle l’Ag est reconnu o Silice dans la Sclérodermie systémique présence dans le sérum n’implique
o La cellule exprime les molécules Fas et (SSc) pas leur pathogénicité
Fas ligand - Les infections : nombreux arguments : - Rôle des auto Ac :
- Mécanisme du T régulateur : via les une fréquence anormalement élevée o L’activation du complément
cytokines ex : TGF beta, IL-0 d’anticorps anti-virus d’Epstein-Barr o L’opsonisation facilitant la
- Facteurs génétiques : Le dans la polyarthrite rhumatoïde et la phagocytose
développement de l’auto-immunité sclérose en plaques, le développement o Formation des complexes immuns
pathologique dépend de gènes de d’une atteinte cardiaque post- circulants
susceptibilité comme le suggère streptococcique, l’existence de o Formation in situ des complexes
l’existence de cas familiaux de MAI kératites auto-immunes au cours immuns
- Ex : d’infections herpétiques. Différents - En modifiant le signal transmis par un
o DT1 (auto-immun) et expression des mécanismes : mimétisme moléculaire récepteur cellulaire, soit dans le sens de
allèles HLA-DR3/DR4 ; avec des auto-antigènes, activation l’activation, comme les anti-récepteurs
o Maladie cœliaque (MC) et allèles HLA- polyclonale des LB avec activation de de la TSH dans la maladie de Basedow,
DQ2/DQ8 ; le déficit en IgA y est clones auto-réactifs, soit dans celui de l’inhibition, comme les
impliqué. - Mécanisme de rupture de la tolérance : anti-récepteurs de l’acétyl-choline dans
o Polyarthrite Rhumatoïde (PR) et allèles o Un défaut de contrôle par des cellules la Myasthénie qui participent avec
HLA-DR1/DR4. T régulateurs d’autres mécanismes au blocage de la
- D’autres gènes « non-HLA » sont o L’expression anormale des molécules plaque motrice.
également impliqués dans les MAI, HLA de classe II - Des lymphocytes T peuvent aussi, et ce
exemple : o Court-circuit des lymphocytes T de manière conjointe ou isolée, être
o Déficits homozygotes en certaines auxiliaires tolérants directement responsables des lésions de
fractions du complément (C1q, C2 et certaines maladies auto-immunes.
17

Ceci a été démontré dans des o Recherche des auto-anticorps : o Manifestation auto-immune
maladies auto-immunes expérimentales Anticorps Anti-Nucléaires (AAN) = o Hypoplasie des organes lymphoïdes
comme l’Encéphalomyélite Auto- Facteurs Anti-Nucléaires (FAN)* o Syndrome lymphoprolifératif
immune Expérimentale (EAE) et le Facteurs Rhumatoïdes (FR) *Ac anti- o Retard mental
Diabète Insulinodépendant (DID) de la phopholipides o Syndrome mal formatif
souris NOD, par exemple o Signes neurologiques
! Il existe des auto Ac naturels dans notre - Fréquence : rare (+ de 300 types), plus
corps qui sont poly-spécifiques et à fréquent dans les populations à forte
faible affinité exclusivement de type
XI. Déficits consanguinité
IgM contrairement aux auto Ac - Intérêt d’étude :
immunitaires
pathologiques o Donne des diagnostics et traitement
- Maladies auto-immunes non primitifs plus spécifiques et efficaces
spécifiques d’organes : Lupus o Prise en charge précoce, …
érythémateux disséminé / Polyarthrite - Classification :
rhumatoïde Syndrome de Gougerot- o DI combinés :
- Généralités :
Sjögren Polymyosite / ▪ DIC sévères : sont subdivisés en 4
o Le déficit immunitaire est un résultat
Dermatopolymyosite Sclérodermie groupes :
d’une insuffisance du système
- Maladie auto-immunes spécifique ➢ T-B-NK+SCID
immunitaire
d’organe : → Déficit en RAG ½ (Recombination
o Les PNN libèrent les radicaux libres
o Thyroïdite de Hashimoto, Maladie de Activating Gene)
o Déficit immunitaire primitifs est
Basedow → Déficit en ARTEMIS
héréditaire / congénital
o Diabète de type 1 ➢ T-B+NK-SCID
o Déficit immunitaire secondaire qui est
o Maladie d’Addison → SCID X1 : déficit de la chaine
due (VIH, TRT immunosuppresseur,
o Maladie de brimer gamma commune (γc) : plus
infections …etc)
o Anémie hémolytique fréquent des SCID (50%) ++++
- Définition :
o Vitiligo → Déficit en jak3
o Le DIP est dû à des mutations des
- Le diagnostic est : clinique, ➢ T-B+NK+SCID
gènes codant pour les molécules du SI
radiologique, histologique, biologique : → Déficit de la chaine alpha du
o La transfusion de sang et Les
o NON SPÉCIFIQUES : Syndrome récepteur de l’IL7
vaccinations à germes vivants, même
inflammatoire non spécifique (- VS ➢ 1.4.T-B-NK-SCID
atténués, sont contre-indiquées
accélérée- CRP- hyper-gamma- → Déficit en adénosine dé-aminase
- Signes cliniques :
globulinémies polyclonales tous les (ADA) 20% des SCID
o Infection récidivante et sévère
isotypes surtout IgG)
18

→ Déficit d’expression des molécules Thrombopénie, thrombopathie phagocyte, …, en cas de XLA, SCID,
HLA de Classe II : donc pas (hémorragies) / Eczéma LAD, CSC,
D’activation ▪ Ataxie, télangiectasie : DIH en IgG2, ▪ Si 10ème semaine : par cellules
▪ Syndrome d’Ommen : Mutations A, E avec IgM augmentés trophoblastiques (génétique) …
hypo-morphiques des gènes et RAG o Maladies par dysrégulation immune : recherche de mutations
2 RAG1 où les 2 protéines sont ▪ Syndrome de Chediak-Higashi : - Traitement :
exprimées mutation Lyst, granules géants dans o Symptomatique : perfusion Ig,
o Déficit à prédominance humorale : cellules nuclées antibiotique, …
▪ Agammaglobulinémie : liée au X - Explorations : o Greffe de cellules souches
(maladie e Bruton) ou transmis A.R o Exploration de l’immunité cellulaire : hématopoïétiques
▪ Déficit en IgA : accompagné d’un FNS, équilibre leucocytaire, test o CAT devant un déficit en ADA :
déficit en IgG2 et G4 cutané, numération par transfusion GR irradiées, administration
▪ DICV : plus fréquent après déficit en immunophénotypage lymphocytaire, hebdomadaire et le TRT de choix :
IgA est fonctionnel (par mitogène PHA ou greffe de MO
▪ Syndrome d’hyperIgM : liée au sexe Ag PPD …)
(mutation CD40 sur LT) ou transmise o Exploration de l’immunité humorale :
automatique récessive (mutation dosage pondérale des Ig
AID, CD40, UNG) o Exploration des déficits en ADA :
o Déficit en nombre et en fonction des activité enzymatique des GR
phagocytes o Exploration des neutropénies : taux
XII. Syndrome
▪ Neutropénie congénitale : <200 PNN
d’immunodéficienc
blocks stade promyélocyte o Exploration des GSC : NBT, test
▪ Déficit de mobilité : LAD1 (CD18), d’oxydation de DHR e acquise (SIDA)
LAD 2 (CD15), LAD3 (intégrine) o Exploration des déficits en en M.
▪ Granulomatose septique chronique : d’adhésion : LAD1 (CD18) et LAD2
touche les PNN liées au X ou AR (CD15)
- La cause : VIH
o Déficit avec manifestation o Exploration du syndrome de Chediak-
- Conséquence : déficit immunitaire
syndromique : Hagashi : grosse vacuole dans
cellulaire qui touche les LTC4+,
▪ Syndrome de Di-George : pas de cheveux
monocytes et macrophages
thymus et de parathyroïde o Analyse génétique et diagnostique
! Le SIDA est le dernier stade de
▪ Syndrome de Wiskott-Aldrich : lié au parental :
l’infection par le VIH et le malade sera
X, Déficit immunitaire apparaissant ▪ Si 20-22ème semaine : par le sang du
de façon progressive/ cordon ombilical, LB , LT, fonction LT,
19

touché par des infections opportunistes o Peau (ç de Langerhans) de la primo-infection, diminution de la


et à la fin mourir - Cycle du virus : charge virale proportionnelle avec
- Le VIH : l’apparition des LT cytotoxiques, le
o Rétrovirus famille des lentivirus, il existe patient est dit « séropositif »
dans sa composition une enzyme RT o Asymptomatique : dure de 1-12 ans,
qui donne plusieurs erreurs lors de la taux de LTC4 maintenus, présence
formation d’ADN pro-V d’adénopathies et anomalies
o Il existe deux types de VIH : biologiques
▪ VIH1 : 98% des cas provoquent le o Symptomatique : 2 stades prè-SIDA et
SIDA SIDA
▪ VIH2 : moins pathogène, ressemble à ▪ Pré-SIDA : ARC (AIDS related
75% au VIH1 complex)
! Une personne peut rarement être ➢ Signes généraux : fièvre prolongée,
atteinte des 2 types en même temps amaigrissement important, sueurs
- Structure : nocturnes, infections banales
o Enveloppe GP120 et GP41 (candidose pharyngée).
o Corre : P17, P24 et P7 ▪ SIDA :
o Enzymes : intégrase, RT et protéases ➢ Survenue d’infections à germes
o ARN : monocaténaire opportunistes graves : tuberculose,
- Transmission :
- Récepteur : pneumonie à Pneumocystis
o Voie sexuelle
o CD4-GP120 jirovecci, néoplasies (syndrome de
o Voie sanguine
o Co-R qui sont CXCR4 (LTC4+ naïves) et Kaposi) et manifestations
o Voie matérno-fœtale
CCR5 (macrophages et monocyte) neurologiques.
- Réponse immunitaire :
qui sont des ligands naturels pour les ➢ Augmentation de la charge virale
o Par l’immunité innée et acquise
chimiokines : tropisme x4 et CCR5 concomitante à la diminution des
o La déplétion des LTCD4+ par : virus
(macrophages et monocyte) = LTCD4+ (< 200 cellules/mm3) et
directement, formation du Syncitia ou
tropisme R5 qui sont des ligands précédant l’apparition des
par élimination par LT cytotoxique
naturels pour les chimiokines symptômes.
- Evolution de l’infection : se fait en 3
- Cellules infectées : - Diagnostic : dépistage par ELISA et test
phases :
o Cerveau et tissu nerveux (ç rapide, et pour la confirmation le test
o Primo-infection : vitamine imprimante,
dendritiques) de Western Blot WB et PCR-RT
baisse réversible de LTCD4+,
o Sang et ganglions (LTCD4+ et
apparition des Ac après 3-12 semaines
monocytes)
20

- Suivi : l’évolution du rapport CD4/CD8 o Formes malignes : myélome multiple, (Plasmocytose > 10 %) au dépend des
ou l’évolution de charge virale par maladie de Waldenström, maladie autres clones cellulaires normaux tant
dosage Agp24 et nombre ARN viral/ml des chaines lourdes. Myéloïdes (cytopénies) que
- Traitement : par des inhibiteurs o Formes à signification indéterminée : lymphoïdes
d’enzymes virales (RT, protéase, fusion Ig monoclonale sans prolifération (hypogammaglobulinémie)
et intégrase) ou trithérapie : après cellulaire maligne regroupées sous le o On retrouve des chaines légères «
association de 3 antirétroviraux vocable général de gammapathies Bence Jones » dans le sérum et les
différents afin d’inhiber la réplication, monoclonales de signification urine soit de type Kappa ou Lambda
restaurer l’immunité et éviter le indéterminée (MGUS). (dans 40% des cas), sont identifiés par
développement du SIDA - Ce cours s’intéressera aux syndromes électrophorèse urinaire ou par
- Transmission par Voie matérno-fœtale : lymphoprolifératifs B, précisément aux immunodiffusion double ou immuno
o In utéro + gammapathies monoclonales, encore fixation
o Accouchement+++ appelées immuno-globulinopathies o Il y’a une production de quantité
o Allaitement monoclonales importante d’IG monoclonale souvent
- Maladie de KHALER (myélomes complète
multiples) : o C’est une prolifération de plasmocytes
o try to remember: CRAB (C for CA+ (non pas lymphocyte B immatures)
XIII. Syndrome élevé, R for atteinte renal, A for o Touche généralement les sujets âgés
anémie, B for Bone pain) de plus de 50ans
lymphoprolifératif
o La symptomatologie est dominée par o C’est un déficit humoral primitif
les douleurs osseuses, avec des signes secondaire
radiologiques de déminéralisations o L’ostéolyse est due à une
- C’est des maladies caractérisées par la
osseuses, des images de lacunes ou hyperproduction d’interleukines (IL1
prolifération plasmocytaire ou lympho-
géodes IL6) et IFN qui activent les ostéoclastes
plasmocytaire avec synthèse (ou non)
o Les lésions osseuses sont fréquentes
d’un (ou >1) composant monoclonal
(activation de l’ostéoclaste par IL-1B - Maladie de WALDENSTROME :
(CM).
et TNFalpha) (et c’est pour ça qu’il y a o C’est un excès de production IgM (qui
- Diagnostic : Electrophorèse des
une augmentation du CA2+) est pentamérique)
protéines sériques pour détection (pic
o L’attente rénale est constante o C’est une prolifération maligne
monoclonale), Immunofixation pour
o IL6 est un facteur de croissance pour monoclonale hétérogène (c’est-a-
identification (isotype / chaine …)
les plasmocytes, provoque une dire, englobant les cellules B a tout
- On distingue 2 formes :
prolifération tumorale intense qui sera stade)
détectée au médullogramme
21

o Peut être associée à une maladie des atteinte extensive aux ganglion
agglutinines froides (igM anti AG périphérique XIV. HLA et implications
érythrocytaire provoquant ainsi une o Cliniquement : la symptomatologie
anémie hémolytique auto-immune) digestive sous forme de diarrhées et en médecine
o Envahissent le foie (hépatomégalie), la syndrome de mal absorption
rate (splénomégalie) et les ganglions o C’est la production de chaines lourdes
(adénopathies) alpha avec tendance de - INTRODUCTION :
o Est caractérisé par la production d’un polymérisation et SANS chaines o La transplantation rénale est devenue
igM19S légères (production d’un composant le traitement de choix de l’IRC
o Peut être associée à une anémie monoclonal incomplet) terminale quelle que soit l’étiologie.
hémolytique auto-immune o Gammapathie monoclonale de o Principal obstacle : Phénomène de
o Peut-être une IgM anti igG ayant ainsi signification indéterminée (GMSI ou rejet.
une activité de facteur rhumatoïde MGUS) : 55% des gammapathies - DEFINITION :
o Se distingue par la fréquence de monoclonales (IgG (70 %), IgA (15 %), o Transplantation : Prélèvement d’un
l’hyperviscosité sanguine, lésion ou IgM (15 %)) organe sur un donneur et implantation
hémorragique (au niveau de la peau), o Présence d’une Ig monoclonale en chez un receveur avec rétablissement
au niveau du cœur des lésions l’absence des signes cliniques ou de la continuité vasculaire.
ischémiques, au niveau de l’œil des biologiques /Fréquente chez le sujet o Greffe : Transposition de tissus ou de
lésions hémorragiques avec des âgé cellules chez un receveur sans
troubles de la vision, voire cécité, au o Les critères diagnostics : sont anastomose vasculaire.
niveau du SNC des crises épilepsies, principalement biologique, Taux Ig o L'autogreffe : le D et le R sont le même
coma ... monoclonal inférieur à 30 g/l individu (greffe de peau) / L'isogreffe :
o La vitesse de sédimentation toujours (Normalité de l’hémogramme, de la génétiquement identiques/L'allogreffe
accélérée calcémie, de la créatinémie, PBJ : la même espèce mais
- Les maladies des chaines lourdes (il y a négative, Plasmocytose inférieure à génétiquement différents/La
trois types : alpha, gamma, et Mu) : 10%) xénogreffe : d’espèces différentes.
o La maladie des chaines lourdes alpha ▪ Absence de lésions osseuses sur les - REJET DE GREFFE : Les Ag impliqués dans
est nommée également le lymphome radiologies standards le rejet de greffe :
méditerranéen ▪ Risque d’évolution vers une o Les antigènes majeurs
o La prolifération est lympho- hémopathie (1% par an) : Le d’histocompatibilité
plasmocytaire localisée au niveau de diagnostic maladie des chaines o Les antigènes mineurs
la : muqueuse intestinale avec une lourdes repose sur l'immuno sélection. d’histocompatibilité
o Le système antigénique ABO
22

1. Les étapes du rejet : • 1er signal : Calcium et calcineurine sanguin ABO peuvent également être
a. Initiation de la réponse : dépendant responsables d'un rejet hyper aigu
• 2ème signal : Est un signal de Co (suraigu)
• C’est l’étape depuis le prélèvement o Il est lié essentiellement à la présence
stimulation
de l’organe jusqu'à la dans le sérum du receveur d’allo AC
c. Génération des effecteurs : préformés anti HLA & anti Ag A/B.
transplantation
• Durant cette étape l’organe : o Peut-être éviter par la réalisation d’un
• LTCD4 activé se différencie en LTH1
ischémie puis reperfusion cross-match.
ou LTH2 et produit des cytokines :
o A pour conséquence une thrombose
Présentation directe (L’allo • LTH1 produit l’L2 🡪 LTC8 et IFN-γ et le
des vaisseaux irriguant le greffon.
reconnaissance directe) : TNF, NK
- Rejet aigu :
• LTH2 produit l’IL2, IL4, IL5, LB
• Les CD du donneur activent o Il se manifeste dans les 2 semaines à 3
d. Infiltration du greffon :
directement les cellules du receveur mois après la greffe, En absence
• Les C activées précédemment par
• Mimétisme moléculaire d’immunosuppression.
les cytokines vont migrer vers le
• Première vague de stimulation o Constitue la principale cause d’échec
greffon.
allogénique. précoce de la greffe.
• L’infiltration se fait selon une
• Génération de cellules cytotoxiques o Peut-être cellulaire (90%) et/ou
cascade de réactions en 3 étapes :
spécifiques de l’allogreffe. humoral (20-30%) (LT ou LB
roulement🡪 adhésion ferme🡪
• Réaction d’hypersensibilité retardée. dépendant).
migration trans-endothéliale
• Rejet aigu cellulaire o Il est diagnostiqué par une biopsie de
e. Agression du parenchyme :
• (Ce mode de reconnaissance l’organe greffé.
• Action effectrice des CTL
n’obéit pas à la loi de restriction au o Est réversible sous TRT
• Action effectrice des LB : Activation
CMH du soi) immunosuppresseur.
du complément / ADCC
- Rejet chronique :
Présentation (L’allo reconnaissance) • Réaction de type hypersensibilité
o Il s’agit d'un rejet mixte impliquant les
indirecte : retardée « DTH »
effecteurs cellulaires el humoraux.
2. Types de rejet d’allogreffes : o Se traduit par une altération lente
• Les allo antigènes sont ingérés par
progressive et irréversible du greffon
les CD du R et présentés par les
- Rejet hyper aigu : en l’absence de causes mécaniques
molécules de CMH du soi
o Se manifeste dans les premières ou infectieuses.
• Réponse qui durera aussi longtemps
que le greffon est en place. minutes ou heures qui suivent le o Se déroule sur plusieurs mois ou
rétablissement de la continuité plusieurs années.
• Génération d’allo anticorps.
vasculaire. o Conduit à une perte progressive de
• Rejet aigu humoral et rejet
Chronique o C’est un rejet à médiation l'architecture du greffon qui devient le
principalement humorale. siège d'une fibrose et une
b. L’activation des LTCD4+ :
o Les anticorps naturels de type lgM artériosclérose.
• Nécessite l’association de 4 signaux
dirigés contre les antigènes du groupe
23

o Aboutit à la perte progressive des microbille et par extension de B. Bilan immunologique du donneur :
fonctions de l'organe greffé. chaque antigène ou anticorps. Groupage ABO / Groupage HLA-A,
o Avec l’amélioration du traitement du v. Détermination du PRA : B, DR / Sérologies virale.
rejet aigu, le rejet chronique est • Test de screening (de dépistage)
devenu la cause principale des positif → Identification du PRA → - Prévention du rejet en
échecs de Transplantation Reflète le taux de réactivité du transplantation rénale passe par :
o L'unique traitement du rejet chronique patient face à un panel de • Le respect des compatibilités HLA
est la re-transplantation avec un risque molécules HLA entre le Donneur et le Receveur
de récidive accrue sur le deuxième • Se déroule en 2 étapes • Les traitements immunosuppresseurs.
greffon • Les sérums les plus positifs sont • Le conditionnement de l'organe
o Entité hétérogène, liée à des conserves dans la sérothèque pour prélevé.
agressions immunologiques et non être ultérieurement testés à • Temps d'ischémie froide (le délai
immunologiques. l’épreuve de cross match. écoulé entre le moment de son
prélèvement et celui de sa
vi. Cross match (CMX) pré réimplantation).
transplantation: • L'utilisation des drogues anti-rejet de
3. Exploration immunologique : - Épreuve obligatoire nouvelle génération
A. Bilan immunologique du receveur : - C'est un test de micro-lympho-cyto-
- CMH ET SUSCEPTIBILITE AUX MALADIES :
i. Groupage ABO toxicité dépendant du complément,
ii. Groupage HLA : a, B, DR : Un détectant la présence d'IgM ou d'IgG On peut citer comme maladie associée au
appariement pour ces antigènes - Destine à rechercher la présence système HLA :
entre D et R augmente les d'anticorps dirigés contre les antigènes
HLA I et HLA II du donneur. • Maladie de Behcet : HLA B51.
chances de survie du greffon à
- Il est réalisé en faisant réagir le ou les • Spondylarthrite ankylosante : HLA
long terme. B> DR> A> C (C est
sérums du R avec les lymphocytes du B27.
très peu Immunogène)
donneur. • Sclérose en plaque : DR2.
iii. Recherche des Ac anti-HLA :
- Le CXM anti-HLA de classe I doit être • Diabète insulino-dépendant : HLA II
iv. Identification des anticorps anti-
obligatoirement négatif. En cas de DR3/DR4.
HLA par technique luminex :
positivité il y a un risque de rejet hyper • Polyarthrite rhumatoïde : HLA
aigu. C'est une contre-indication dr1/DR4.
• Quantification : Le laser vert analyse
formelle à la transplantation. • Maladie coeliaque : DQ2 ou DQ8.
la fluorescence à la surface de la
microbille, la quantifie par rapport à
une calibration. Celle-ci étant vii. Recherche d'anticorps antiviraux
directement proportionnelle à la (sérologies virale)
quantité de conjugué fixé.
• Identification : Le laser rouge
identifie la signature de chaque
24

• Inactivation : Obtenue par méthode • Utilisation de Vecteurs : Virus ou


XV. Immunothérapie physique ou chimique (perte de bactérie inoffensifs ou des Plasmides.
capacité de multiplication chez • Les Vaccins à ADN :
l’hôte) • Le plasmide peut être injecté
• Nécessité de multiples rappels pour directement dans le muscle du
- INTRODUCTION : obtenir une protection optimale. receveur (introduit dans des
o Utilisation de substances visant à • Bon pouvoir immunogène ne virus ou bactéries).
moduler la RI d’un patient dans le but nécessitant pas d’adjuvants. • Le DNA est capté par la cellule
d’obtenir un bénéfice thérapeutique. • Induisent de fortes réponses musculaire et la protéine est
o Les substances sont utilisées : humorales, de très faibles réponses exprimée, ce qui conduit à
▪ Soit pour obtenir une protection vis-à- cellulaires et une mémoire une réponse humorale et
vis d’une maladie déterminée immunologique. cellulaire.
▪ Soit pour moduler de façon positive • Vaccins utilisant des vecteurs
ou négative la réponse immunitaire o Vaccins sous-unitaires (Antigènes
• Les Vaccins à ARN :
- IMMUNITE ACTIVE : VACCINATION : purifiés)
• Nécessitent des Conditions de
o Vaccins utilisant des germes vivants • Sont des toxines bactériennes stockage très froides pour
atténués : (anatoxines tétanique, diphtérique), éviter leur dégradation (-
▪ L’agent pathogène : perte de la Les polysaccharides bactériens. 80°C).
pathogénicité ; Conservation de la • Ils induisent une réponse humorale • Sont capable d’induire une RI
capacité de croissance du de type IgM, sans réponse cellulaire puissante à de faibles doses et
pathogène après inoculation à et sans génération de mémoire. sans adjuvants.
l’hôte. • L’adjonction d’un Carrier favorise la
- IMMUNITE PASSIVE : LES ANTICORPS :
• Ne nécessitent pas d’adjuvants (Très production des IgG anti-
bonne immunogénicité). polysaccharides, ainsi que la • L’administration des AC → immunité
• Induisent de fortes réponses aussi génération de mémoire. passive immédiate.
bien humorales que cellulaires ainsi • Les immunoglobulines sont d’origine
o Antigènes de surface recombinants :
qu’une mémoire immunologique. animale/ humaine.
• Ne nécessitent généralement • Le premier vaccin utilisant un Ag • La sérothérapie :
qu’une seule dose (rappels recombinant chez l’Homme, est le • est responsable d’une
superflus). vaccin contre l’hépatite B (Ag HBs). immunité passive immédiate
• Contre-indiqués chez les femmes • Bonne immunogénicité, très grande de courte durée, elle diminue
enceintes et les sujets innocuité (pas de risque de toxicité). avec le catabolisme.
immunodéprimés, sujets sous • Coût de production élevé. • Est indiquée dans
traitement immunosuppresseur. l’agammaglobulinémie de
o Vaccins à matériel génétique Bruton.
o Vaccins utilisant des germes tués (ADN/ARN) : • Ne nécessite pas d’adjuvant.
(inactivés) :
25

• Le déficit en AC est une indication o Les anticorps conjugués : • Génération des LT régulateurs,
de la gammaglobuline tous les 21-30 spécifiques de l’allergène et
jrs ; sauf pour les déficits des IgA car • Permettent une action plus ciblée producteurs d’IL10.
des substances cytotoxiques,
présence d’AC anti-IgA dans le
sérum et formation de complexe épargnant les cellules saines. o Les cytokines et leurs antagonistes :
Peuvent être conjugués à une
immun et risque de choc • Rôle bénéfique : Mise en place de la
anaphylactique. enzyme, toxine, radio-isotope.
réponse immunitaire/ Immunité anti-
- IMMUNOTHERAPIE : o Anticorps bi-spécifiques : tumorale.
o Les immunoglobulines d’origine • Rôle néfaste : Inflammatoires/
• Permettent le rapprochement entre Défaillance organique/Mort.
humaine : (Les gammaglobulines effecteurs et cellules cibles.
humaines purifiées) • Interféron β : utilisée dans la SEP,
o Les immunosuppresseurs agissant sur exerce une activité anti-
• D’origine polyclonale 97%. les lymphocytes (naïfs, effecteurs et inflammatoire, Provoque : IL-12 et
• Obtenue à partir du pool de plasma mémoires) d’IFN ↓ / HLA de classe II ↓ / IL10 ↑.
du donneur. o Les extraits allergéniques (La • GM CSF : Utilisé pour diminuer la
• Préconisées dans le traitement des désensibilisation allergique) : période de neutropénie consécutive
maladies auto-immunes. à la chimiothérapie.
• Généralement indiquées dans les • Est une méthode d’immunothérapie • IL-2 : Déficits immunitaires/
déficits en AC. spécifique. Cancérologie (propriétés
• Peuvent être utilisée par voie IV ou • Utilisés dans le traitement des immunostimulantes).
IM. maladies atopiques. • Interféron α : Puissant antiviral, utilisé
• Indications thérapeutiques dans • L’administration de l’allergène se fait dans les hépatites virales.
Allo-immunisation anti-Rhésus. en augmentant progressivement la
dose de l’allergène par voie o Les adjuvants :
o Les anticorps monoclonaux (Mab) : parentérale, sublinguale, orale. • Mélangées ou combinées à un Ag,
• Sont des molécules sécrétées par • Consiste à administrer un allergène potentialisent la RI spécifique de cet
une cellule Immortalisée : sous forme d’extrait (Les extraits Ag par le développement d’une
Hybridome. allergéniques). réaction inflammatoire.
• IMPORTANT : Applications : Anti-D : • Permettant d’inhiber la réponse Th2 • Mécanisme d’action :
Allo immunisation RH / Anti CD20 : et la production d’IgE contre cet • Libération prolongée de l’Ag.
Lymphomes B / Anti-CD3 ou anti- antigène. • Véhiculent l’Ag, le protègent
CD25, Prévention du rejet de greffes • Diminution de la production de l’IL-4, de la dégradation et le
/ Anti-IgE humanisé Traitement de ce qui a pour conséquence : présentent aux CPA (action
• ↓ Progressive des IgE spécifiques de
l’asthme / Immunotoxines : Immunité passive).
anti-tumorale. l’allergène en cause. • Activent les cellules de
• ↑ Production d’IgG4 spécifiques (AC l’immunité.
bloquants).
26

• On cite des Adjuvants minéraux 3/Les protéines de la phase aigüe de la


(Al(OH) 3, Phosphate de calcium) XVI. Correction réaction inflammatoire (Indiquer la réponse
microbiens (LPS) Particules lipidiques EXACTE) :
(liposomes). détaillée de l’EMD a) Sont produite par le foie après activation
des LT CD4+ : sont produite par le foie
o Les immunosuppresseurs :
après stimulation par les interleukines pro
2020/2021 inflammatoires IL1+IL6+TNFα.
• Sont définis comme des produits
déprimant les réponses immunitaires, b) Sont le signe de l'initiation de la réaction
dans le but d’éviter le rejet de greffe inflammatoire : ont le signe de stabilisation
et de contrôler l’évolution des de réaction inflammatoire.
maladies auto-immunes. 1/ L'immunofixation des protéines (Indiquer c) Sont détectées au niveau sérique
• Les immunosuppresseurs agissant sur la ou les réponses EXACTES) : longtemps après la résolution de la
les cellules en division : Les agents a) Est une méthode quantitative : réaction inflammatoire : sont détectées au
alkylants (les cyclophosphamides, qualitative cours de réaction pas après.
Clorambucyl) + Les Inhibiteurs du b) Permet d'identifier l'isotype de d) Sont essentiellement représentées par les
métabolisme des purines l'immunoglobuline monoclonale. protéines du complément sérique :
(Méthotrexate, Azathioprine). c) Nécessite le dépôt d'antisérums après la représentées essentiellement par les
• Les immunosuppresseurs agissant sur phase de migration. protéines de transport ex albumine,
le 1er signal d’activation (Les anti- d) Permet de détecter les auto-anticorps : transferrine…
calcineurine) : (Ciclosporine +FK506 détecte les Ac monoclonaux e) Comportent la C réactive protéine
(Tacrolimus)) inhibent l’action de la e) Nécessite une révélation enzymatique : (CRP) qui a une cinétique d'évolution
calcineurine nécessaire à n’en nécessite pas. rapide.
l’activation lymphocytaire.
• Les immunosuppresseurs agissant sur 4/Concernant les protéines de la réaction
le 2nd signal d’activation (signal de 2/Parmi les techniques d'immuno- inflammatoire positive (Indiquer la réponse
Co stimulation) : (Les précipitation quantitatives pulsées par un EXACTE) :
glucocorticoïdes de synthèse +L’anti champ électrique, on cite (Indiquer la ou a) L'albumine et l'haptoglobine sont
CTLA 4-Ig). les réponses EXACTES) : augmentées : diminuées.
• Les immunosuppresseurs agissant sur a) Immunoélectrophorèse : pulsée b) Les fractions C3 et C4 sont diminuées :
le 3ème signal d’activation (signal qualitative. augmentées.
de prolifération) : L’anti CD 25 b) Ouchterlony : non pulsée qualitative. c) Les IgG sont augmentées précocement :
(abolition du signal induit par l’IL-2) c) Mancini : non pulsée quantitative. tardif.
+Rapamycine (abolition des effets d) Laurell. d) L'orosomucoïde et l'haptoglobine sont
biologiques de l’IL-2). e) Electrophorèse. corrélées positivement.
e) La transferrine est un bon marqueur de
suivi de la réaction inflammatoire : plutôt la
CRP.
27

c) L'histamine est un médiateur néoformé :


elle est préformée.
5/Les éléments intervenant dans la réaction d) La dégranulation des mastocytes peut 10/L'hypersensibilité de type II (indiquer la
d'hypersensibilité de type I sont (Indiquer la être induite par l'interféron gamma (IFNy) : réponse EXACTE) :
réponse EXACTE) : la dégranulation est induite soit par a) Est une réaction immédiate : semi-.
a) Les lymphocytes TH1. pontage IgE soit par c3a c5a. retardée.
b) Les fractions C3 et C4 du complément. e) La fixation de l'allergène aux protéines b) S'accompagne de la production d'IgE :
c) Les lymphocytes TH2., de la peau augmente son IgG et IgM.
d) Les polynucléaires neutrophiles. immunogénicité : fixation de l’allergéne sur c) Fait intervenir des antigènes .
e) Les IgE et les IgG. IgE augmente son immunogénicité membranaires.
d) Fait intervenir des antigènes solubles : Ag
cellulaire.
6/Les réactions allergiques IgE 8/La désensibilisation allergénique e) Fait intervenir les mastocytes :
dépendantes (Indiquer la réponse EXACTE) (Indiquer la réponse EXACTE) : macrophages et PNN.
a) Entraînent des manifestations a) Est utilisée à titre préventif et curatif dans
cliniques lors d'un premier contact avec les maladies allergiques : à titre curatif 11/Les réactions d'hypersensibilité de type
l'antigène : lors du 2ème contact. seulement. II sont (Indiquer la ou les réponses
b) Impliquent l'activation des mastocytes et b) Utilise des doses croissantes d'anticorps EXACTES) :
des polynucléaires neutrophiles : anti-IgE : doses croissantes de l’allergène. a) Dirigées contre des antigènes figurés.
mastocytes/basophiles. c) Utilise des doses croissantes d'extraits b) Caractérisées par la survenue de
c) Peuvent être provoquées par la allergéniques. nécrose au niveau des lésions : HS 3.
tuberculine : HS IV. d) Permet la production d'IgA en c) Dépendants des concentrations des
d) Sont diagnostiquées par des tests - remplacement des IgE : SWITCH IgE en anticorps par rapport à l'antigène : HS 3.
cutanés (prick-tests). IgG4. d) Explorées, dans certain cas par le test de
e) S'observent entre la sixième et la e) Permet la polarisation TH2 : permet la COOMBS.
huitième heure après contact avec normalisation de l’équilibre TH1/TH2. e) Impliquées dans la myasthénie auto-
l'antigène : dans les 30 minutes, elle est immune.
immédiate.
9/Dans les états d'hypersensibilité de type II
7/Dans les réactions allergiques IgE on peut classer (indiquer la réponse 12/Le phénomène d'Arthus fait intervenir
dépendantes (Indiquer la réponse EXACTE): EXACTE) : (indiquer la réponse EXACTE) :
a) Les signes cliniques sont dus à la a) Les leucopénies médicamenteuses. a) Des IgM spécifiques de l'antigène .
combinaison de l'allergène avec les igE b) La maladie hémolytique du nouveau-· causal : IgG.
fixées sur les cellules cibles. né. b) La fraction B du complément :
b) Le mastocyte est une cellule impliquée c) La tuberculose : retrouvée lors de l’HS 4. beaucoup plus fraction A les
durant la phase retardée : les mastocytes d) Le syndrome de Goodpasture. anaphylatoxines C3a C5a.
sont impliqués dans la phase précoce. e) a+b+d
28

c) Des mastocytes tissulaires et des 17/L'hypersensibilité tuberculinique


basophiles sanguins : pas de basophiles. 15/La maladie sérique (Indiquer la réponse (Indiquer la réponse EXACTE) :
d) Des polynucléaires neutrophiles. EXACTE) : a) Se manifeste immédiatement après le
e) Aucun des éléments cités ci-dessus a) Est liée à la formation de complexes contact avec l'antigène : tardive.
immuns en excès d'anticorps : ARTHUS b) Peut-être induite par des antigènes
excès d’AC et maladie sériques excès polysaccharidiques : non.
13/Les réactions d'hypersensibilité de type d’Ag. c) Met en jeu les cellules cytotoxiques de
III (indiquer la réponse EXACTE) : b) Est caractérisée par le dépôt des l'immunité innée : CPA et lymphocytes.
a) Sont des réactions retardées : semi- complexes immuns au site d'inoculation : d) Met en jeu le dépôt des complexes
retardées. non pas ARTHUS qui est localisé. immuns au niveau du derme : HS3 .
b) Font intervenir des anticorps de type c) Se caractérise par une destruction e) Est utilisée pour le dépistage de la
IgG. tissulaire liée aux effets hémodynamiques tuberculose
c) S'accompagnent d'une de l'histamine : plutôt sérique.
hypercomplémentemie : taux normal. d) Se manifeste par une atteinte multi- 18/Parmi les pathologies impliquant la
d) S'accompagnent d'une hyper- viscérale en rapport avec les dépôts réaction d'hypersensibilité de type IV
production d'IgE : taux normal. tissulaires de complexe immuns et de (Indiquer la réponse EXACTE)
e) Sont en rapport avec la formation et le complément. a) La sarcoïdose.,
dépôt d'immuns complexes dans ou autour e) Peut être transférée expérimentalement b) L'alvéolite allergique extrinsèque.
des petits vaisseaux. par les polynucléaires neutrophiles : c) Le lupus érythémateux systémique.
impossible. d) La dermatite atopique.,
e) La polyarthrite rhumatoïde.
14/L'épuration défectueuse des complexes (Les restes se trouvent dans les autres
immuns dans l'hypersensibilité de type III 16/L'eczéma de contact (Indiquer la réactions)
peut être due à (indiquer la réponse réponse EXACTE) :
EXACTE): a) Apparait dans les 15 minutes après le
a) Un déficit en composant du contact avec l'antigène : 48-72h. 19/L'Hypersensibilité granulomateuse est
complément de la voie des lectines : voie b) Relève d'une réaction dermique : faites caractérisée par la présence dans l'infiltrat
classique attention épidermique. inflammatoire de (Indiquer la réponse
b) Un déficit en CR3 sur les globules c) Implique des molécules antigéniques EXACTE) :
rouges : en CR1 mais non immunogéniques. a) Lymphocytes T, lymphocytes B et de
c) La grande taille des complexes immuns : d)Fait intervenir des IgG et des IgE macrophages activés.
petite taille spécifiques de l'allergène : réponse b) Phagocytes polynucléés confluents.
d) Une exposition à la chaleur qui ralentit la cellulaire. c) Cellules géantes multinucleées centrales
circulation sanguine : aucun rapport. e) Fait intervenir des IgE spécifiques de et de lymphocytes en périphérie.
e) La présence d'auto-anticorps dirigés l'allergène : réponse cellulaire. d) Dépôt de C3 et d'IgG spécifiques de
contre les facteurs du complément. l'antigène en cause.
29

e) Cellules cytotoxiques (CTL) spécifiques e) L'immunité humorale représente le


de l'antigène et de débris cellulaires principal support : a réponse est
principalement cellulaire TH1 mais on il y a 24/Le SIDA (Indiquer la ou les réponses
Justification : Région centrale contenant les aussi l’intervention des AC EXACTES) :
cellules épithélioïdes, les macrophages secondairement. a) Est un déficit immunitaire secondaire
avec parfois des cellules géantes; la b) Est dû à l'infection par le virus VIH2, le
présence de la nécrose caséeuse dans le plus souvent : on trouve le VIH1 dans 98%
cas de la tuberculose. 22/ Les élements intervenant dans la des cas.
Région périphérique contenant des réponse immunitaire antiparasitaire sont c) Est caractérisé par la séroconversion au
lymphocytes, du collagène (fibrose) en (Indiquer la ou les réponses EXACTES) : cours de la phase SIDA maladie : la
rapport avec une prolifération a) Les IgE. séroconversion veut dire sérologie négative
fibroblastique b) Les polynucléaires éosinophiles. devient positif se manifeste par apparition
c) Les interféron : cas des réponses virales. des AC-anti-VIH au cours de primo-
20/L'immunité anti infectieuse innée au d) Les lymphocytes T cytotoxiques : pour les infection.
niveau du tube digestif est basée sur agents intracellualires. d) Est caractérisé par une phase
(Indiquer Ia ou les réponses EXACTES) : e) Les cellules NK : concerne l’immunité asymptomatique qui dure généralement
a) La flore bactérienne saprophyte. innée. une dizaine d'années
b) Le film de mucus riche en lysozyme. e) Peut être transmis par le lait maternel
c) Les lymphocytes intra épithéliaux (IEL) : 23/Au cours de l'infection par le virus de
spécifiques. l'immunodéficience humaine (VIH)
d) La production d'IgA sécrétoires : · (Indiquer la réponse EXACTE): 25/La primo-infection au cours de
spécifiques. a) Il y a production d'anticorps anti VIH, l'infection VIH (Indiquer la ou les réponses
e) Le péristaltisme intestinal une semaine après la primo-infection : 3 à EXACTES) :
12 semaines. a) Dure une dizaine d'années : ne dépasse
21/lors d’une réponse immunitaire B ) les manifestations malignes à type de pas 12 mois.
antivirale (la ou les réponses exactes) : lymphome ou de sarcome de Kaposi sont b) Est caractérisée par l'apparition
retrouvées à un stade précoce : stades d'anticorps anti VIH.
a) Les interférons jouent un rôle clé avancés (SIDA). c) Est caractérisée par une virémie
b) les lymphocytes TCD4+ sont les c) Il y a une corrélation entre l'apparition importante.
principales cellules éffectrices de des clones T cytotoxiques spécifiques du d)Est caractérisée par une diminution
l’immunité adaptative : les lymphocytes virus réversible des lymphocytes TCD4+.
LTCD8 sont les principales éffectrices lors et la diminution de la charge virale. e) Se traduit cliniquement par des
d’infection virale . d) La numération des LT CD4+est utilisée infections opportunistes : -les infections
c)La durée de la mémoire immunologique pour poser le diagnostic : pour un but banales opportunistes exemple : la
différe selon le virus incriminé. d’valuation. candidose apparaissent dans la phase
d) les cellules NK sont impliqués e) Le stade SIDA est caractérisé par un taux terminale SID.
au cours de l’immunité innée. de lymphocytes TCD4+ ≥200 c/ul.
30

26/Parmi les déficits immunitaires primitifs c)La numération des polynucléaires b) Il y a production, en quantité
combinés sévères (DICS), on cite (Indiquer neutrophiles : numération des PNN dans importante, d'un composant monoclonal
la ou les réponses EXACTES) : l’immunité non spécifique. de structure anormale : .
a) L’agammaglobulinémie : humorale d)Le test de réduction du nitro-bleu de c) On note la présence, dans le sérum du
b) déficit en IgA : humorale tétrazolium : diagnostic de granulomatose patient, d'une immunoglobuline (Ig)
c) Le déficit en molécules d'adhésion : septique chronique. monoclonale et d'une protéine de Bence
défaut de formation et de la fonction des e) L'évaluation de la réponse post- Jones.
granules PNN vaccinale : ’est l’immunité humorale d) Le taux des immunoglobulines
d) La granulomatose septique chronique : spécifique. polyclonales sériques est diminué.
Défaut de formation et de la fonction des e) L'ostéolyse est due à une
granules des PNN 29/Le test de réduction du nitro-bleu de hyperproduction d'IL-2 et d'INFy qui
e) Le déficit en chaine gamma commune tétrazolium (NBT) est indiqué dans le activent les ostéoclastes.
diagnostic (Indiquer la réponse EXACTE) :
27/ Le déficit isolé en IgA (Indiquer la a) Du syndrome de Wiscott-Aldrich. Justification : aspect de composant
réponse EXACTE): b) De la maladie de Bruton. monoclonale est normalec-PBJ dans les
a) Est le plus fréquent des déficits de c) De la neutropénie congénitale. urines pas dans le sérum e-IL1 béta et TNF
l'immunité humorale. d) Du déficit d'expression des molécules alpha stimunent ostéoclasie.
b) Est souvent associé à un déficit en lgM : HLA de classe II.
déficit en IgG. e) De la granulomatose septique
c) Est lié à un défaut d'expression du ligand chronique. 31/Dans la maladie de Kahler (Indiquer la
de la molécule CD40 : défaut de CD40, se réponse EXACTE)
trouve dans l’hyper IgM. Justification : Test de réduction du nitrobleu a) Le composant monoclonal est le plus
d)Est à transmission lié au sexe : de tétrazolium (NBT) : le NBT est de couleur souvent détecté à l'immunofixation des
autosomique. jaune clair, en présence d’anions protéines sériques : c’est un piège
e) Est traité par les superoxydes, il précipite sous forme de détection par l'immunoélectrophorèse (IEP)
gammaglobulines injectables : injection formazan (bleu-violet dans les PNN). et Identification l'immunofixation (IFX)
IgA comme sérothérapie est contre L’absence de précipité permet de faire le b) Les plasmocytes malins envahissent la
indiqué car IgA peuvent déclencher diagnostic de granulomatose septique moelle osseuse en de multiples
une réaction anaphylactique à chronique localisations
c) L'immunoglobuline monoclonale est
médiation des AC anti-IgA .
produite en faible quantité : en grand
30/Dans la maladie de Kahler (Indiquer la quantité.
28/ L’exploration de L’immunité cellulaire
réponse EXACTE) : d) L'activité des ostéoclastes est stimulée
spécifique, comporte (Indiquer la ou les
a) La plasmocytose médullaire peut être par l'IL-1 : c’est juste isoforme IL1 béta.
réponses EXACTES) :
inférieure à 10% : myélogramme on trouve e) La présence d'une protéinurie de Bence
a) La numération des lymphocytes TCD4+
la plasmocytose supérieure à 10%. Jones est constante : la PBJ dans 40% des
et TCD8+
cas.
b) Les tests de prolifération lymphocytaire.
31

e) Se caractérisent par une radiographie d) L'incompatibilité ABO n'est pas une


du crâne montrant des géodes osseuses : contre-indication.
32/La maladie de Waldenström (Indiquer la les géodes se trouvent dans les myélomes e) Le rejet aigu se manifeste dans les -
réponse EXACTE): multiple KAHLER . premières heures suivant la reperfusion de
A/Est associée à une hépato- l'organe : c’est plutôt le rejet hyper aigu.
splénomégalie et un syndrome
d'hyperviscosité responsable de 34/En transplantation rénale, le cross 36)Le bilan immunologique en
complications neurologiques. match (Indiquer la réponse EXACTE): transplantation rénale comporte (Indiquer
b) Est caractérisée par une prolifération a) Permet de dépister les anticorps anti- la réponse EXACTE) :
plasmocytaire : la prolifération est lympho- HLA et anti-groupe sanguin ABO. a) Le groupage ABO et le cross match.
plasmocytaire. b) Permet de dépister les anticorps anti- b) Le typage HLA-A et HLA-B.
c) Peut être révélée par des fractures HLA de classe I et anti-HLA de classe II. c)Le typage HLA-A ,HLA-B, HLA-DR et HLA-
pathologiques : les fractures bcp plus dans c) Permet de dépister uniquement les DQ.
maladie de KAHLER. anticorps anti-HLA de classe I. d) a et b.,
d) Est plus fréquente que le myélome, d) Consiste à mettre en présence les , e) a et c.
multiple : moins fréquente 2% seulement. lymphocytes du receveur avec le sérum du
e) Est caractérisée par la présence d'une donneur. 37/Le rejet hyper aigu en transplantation
immunoglobuline de classe M e) N'est réalisé qu'après la rénale (Indiquer la réponse EXACTE) :
monoclonale, monomérique dont le taux transplantation ; avant. a) Survient dans les minutes ou les heures
dépasse le plus souvent 5g/l : c’est l’IgM qui suivent la reperfusion de l'organe.
pentamérique 19S. b) Peut être prévenu par un traitement
Justification : cross-match (leucocytes du immunosuppresseur adéquat.
33/Les gammapathies monoclonales donneur + sérum du receveur + c) Est la conséquence de la présence
bénignes Indiquer la réponse EXACTE : Complément) dépister les 2 types HLA d'allo anticorps préformés chez le
a) Sont caractérisées par un taux élevé et donneur : chez le receveur.
croissant du composant monoclonal : taux 35/ En transplantation rénale (Indiquer Ia d) Est secondaire à la présence d'anticorps
normaux. réponse EXACTE) : dirigés contre les composants C3 et C4 du
b) S'accompagnent d'un taux diminué des a) Le traitement immunosuppresseur n'est complément : présence d’ac anti-HLA ré-
immunoglobulines polyclonales : taux pas indispensable si le donneur et le existants.
normaux. receveur sont HLA identiques : il est e) Est réversible : irréversible.
c) Sont associés à des manifestations indispensable.
cliniques : asymptomatique. b) Un cross match positif est une contre-- 38/La vaccination par des germes tués
d) Sont le plus souvent diagnostiquées indication formelle à la greffe. (Indiquer la réponse EXACTE) :
fortuitement au cours de la réalisation c) Les anticorps anti HLA de classe I ne sont a) Induit de faibles réponses humorales : '
d'une électrophorèse des protéines recherchés chez le receveur qu'après la réponse cellulaire.
sériques. greffe : avant la greffe si il faut la b) Nécessite l'emploi d'adjuvant : ne
compatibilité HLA et ABO. nécessite pas d’adjuvants.
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c) Nécessite plusieurs rappels. Justification : …………………………………………………


d) Est contre indiqué chez la femme - Les immunosuppresseurs agissant sur le …………………………………………………
enceinte ; seulement les vaccins utilisant 1er signal d’activation (Les anti- …………………………………………………
des micro-organismes entiers vivants calcineurine) : (Ciclosporine +FK506 …………………………………………………
atténués (Risque de virulence chez les (Tacrolimus)) …………………………………………………
femmes enceintes et les sujets - Les immunosuppresseurs agissant sur le …………………………………………………
immunodéprimés). 2nd signal d’activation (signal de Co ………………………………………………….
e) Est utilisée à titre thérapeutique : à titre stimulation) : (Les glucocorticoïdes de …………………………………………………
préventif. synthèse +L’anti CTLA 4-Ig). …………………………………………………
- Les immunosuppresseurs agissant sur le …………………………………………………
39/La sérothérapie (Indiquer la réponse 3ème signal d’activation (signal de …………………………………………………
EXACTE) : prolifération) : L’anti CD 25 (abolition du …………………………………………………
a) Consiste à administrer des antigènes signal induit par l’IL-2) +Rapamycine …………………………………………………
vaccinaux inactivés : renferme des AC. (abolition des effets biologiques de l’IL- …………………………………………………
b) Est indiquée dans le traitement des 2) …………………………………………………
déficits immunitaires à prédominance …………………………………………………
cellulaire : à prédominance humérale. …………………………………………………
c) Est indiquée dans le traitement du déficit …………………………………………………
………………………………………………….
MES NOTES :
en IgA : contrindiqué.
d) Est indiquée dans le traitement - …………………………………………………
spécifique de la rage et du tétanos. ………………………………………………… …………………………………………………
e) Renferme des adjuvants pour assurer ………………………………………………… …………………………………………………
une bonne protection : adjuvants pour les ………………………………………………… …………………………………………………
vaccins Véhiculent l’Ag, le protègent de la ………………………………………………… …………………………………………………
dégradation et potentialisent leurs effets. ………………………………………………… …………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
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40/Les immuno-suppresseurs qui ont une ………………………………………………… …………………………………………………
action sur le second signal sont (Indiquer la ………………………………………………… …………………………………………………
réponse EXACTE): ………………………………………………… …………………………………………………
a) L'anti CD25. ………………………………………………… ………………………………………………….
b)Le CTLA-Ig. …………………………………………………. …………………………………………………
c) La cyclosporine A. ………………………………………………… …………………………………………………
d) Le méthotrexate. ………………………………………………… …………………………………………………
e) Le FK 506. ………………………………………………… …………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
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