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D U
F IT
en
Poche
By
Dr. LOUCIF. Z & Dr. LAAOUAD. L
Génétique
Introduction
Division de la médecine génétique :
❖ Le service clinique = consultation des signes des maladies à Orientation vers une maladie génétique.
❖ Cytogénétique : étude du caryotype + maladies chromosomiques (trisomies ,certains KC..)
❖ Diagnostic moléculaire : le plus important :
➢ Dans la médecine humaine = déceler toutes les mutations.
➢ Dans la médecine légale.
➢ Infectiologie moléculaire :recherche du matériel génétique d’un virus pour le déterminer.

Empreinte génétique: élément d’identification des individus , rechercher sur des T bio et C Nuclées (lymphocytes..)

Les maladies génétiques les plus fréquents sont :


Chez l’adulte : - Hypercholestérolémie familiale - Kc du sein+colon - Hémochromatose
Chez l’enfant : - Trisomie 21 - Mucoviscidose - Amyotrophie spinale - Surdité congénitales

Conseil génétique: Concerne des affections : définitives, sans TRT étiologique, incurables, transmissibles
But :
➢ Expliquer les faits médicaux ,les conséquences familiales et personnels.
➢ Définir le risque de récurrence
➢ Monter les options de prévention

Les indications: (peuvent s'étendre à toute la famille du consultant).


➢ Maladies mono géniques ➢ Maladies chromosomiques.
➢ Antécédents personnels ou familiaux d’handicaps anténatal ou génétique
➢ Femmes à haut risque (âge maternel) ➢ Consanguinité ➢ Couples infertiles
➢ Fausses couches spontanées, répétées.

DPN (Diagnostic PréNatal) :


❖ On peut déterminer si un individu porte 1 allèle ou 2 allèles mutés.
❖ 2 techniques : Prélèvement de villosités chorioniques / Amniocentèse

Application de la génétique en médecine légale:


- Identifier une personne à partir des tissus biologiques (sperme ,salive ,bulbe de cheveux,sang).
- Test de paternité en étudiant le Y mm en post mortem du père) / maternité (ADN mitochondriale).
- Identification post-mortem du corps.

Plus le nombre de marqueurs d’ADN est important, plus le test est fiable. A partir de 6 marqueurs, le test est
considéré comme fiable.

Notes QCMs =
- L’empreinte génomique N’INTERESSE PAS toutes les régions du génome
- La cytogénétique N’ÉTUDIE pas le Monohybridisme
- Le Fragment utilisé comme marqueur génétique = MicroSatellite d’ADN

Structure des AN
- Le support moléculaire de l'information génétique : l'ADN (ARN pour certains virus)
- Formes de l’ADN:
ADN A : 11pb , enroulement droit
ADN B : la + importante , 2 sillons , enroulement droit.
ADN Z : 1 sillon , enroulement gauche

Effecteurs de l'expression de l'ADN en peptides et protéines : ARN regroupés en 3 classes :


ARNm , ARNt , ARNr (ossature du ribosome ,synthétisé par nucléole) MicroARN = Blocage de traduction
ARNi (interférent): double brin = dégradation d’ARNm + Condensation de chromatine

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Propriétés Physico-Chimique d’AN =

Densité ARN > l’ADN > protéines à Déterminée par centrifugation dans un gradient de chlorure de césium (CsCl).
- L’ADN est soluble dans l’eau.
- L’ADN se dissout facilement dans les solutions salines diluées à ↑ importante de la viscosité de la
Solubilité
solution.
- L’ADN précipite à forte concentration en sels et en présence d’alcools l’éthanol
- TOUTES les Bases azotées absorbent toutes dans l’UV à 260 nm environ.
- Absorption de la molécule d’ADN est nettement < à celle que l’on obtiendrait avec un mélange des mêmes
bases libres aux mêmes concentrations.
- Différence d’absorption (≈ 30%) entre ADN et les mm bases libres est due à l’appariement des bases par
liaison H = effet hypochrome.
Absorption - La propriété spectrale permet la quantification des AN.
UV Les solutions d’ADN présentent le maximum d’absorption à la longueur d’onde de 260 nm.
- Si un échantillon d’ADN possède un rapport A260/A280:
> 1,8 → contaminé par l’ARN.
< 1,8 → contaminé par des protéines.
≈ 1,8 = pure
= La température à laquelle 50% de l’AN double brin s’est dénaturé.
Affecté par plusieurs facteurs :
T° de Fusion ✓ Concentration en sels.
(Tm)
✓ Longueur des molécules : Tm augmente avec la longueur (pour ADN < 150 pb)
✓ Contenu en G+C (liaisons hydrogène) : Plus le contenu en GC est élevé, plus le Tm sera aussi élevé.
= perte de sa structure tridimensionnelle sans altération de la structure primaire.
- Moyens de dénaturation de l’ADN: T°, pH extrême, ↓ de la [C] en sel , l’urée, NAOH , formaldéhyde
Dénaturation - Conséquences de la dénaturation de l’ADN :
d’un AN
❖ Augmentation de l’absorption dans l’UV (effet hyperchromie) .
❖ Diminution de la viscosité et ↑ de la densité d’ADN (ADN bicaténaire viscosité > ADN mono).

= ADN SB à ADN DB
Renaturation - Diminution de la température (refroidissement lent = renaturation complète)
- Augmentation de la concentration en sel
- Séparation basée sur la charge et la taille et structure des fragments ADN (non pas le poids)
- Utilise un champ électrique (ADN migre au pôle +)
- Révélation des bandes électrophorétique s’effectue en présence d’un agent intercalant (BET) , un
marqueur , ou exposition aux UV → fluo rouge orangé.
Electrophorè - Pour déterminer la taille du fragment étudié une courbe d’étalonnage est tracée log(taille du marqueur) en fct
de l’ADN sur de la distance de migration du marqueur. (le petit fragment migre plus loin)
Gel - L'augmentation de la concentration d'agarose dans un gel réduit la vitesse de migration et permet la
d’agarose séparation de fragment d'ADN de plus petite taille
- Plus le voltage est important, plus la vitesse de migration augmente.
- Permet l’analyse qualitative des produits PCR ;
Estimation de la masse moléculaire d’un fragment ADN
Séparation d’ADN.

Empreinte génomique:
- S’exprime de façon mono allélique.
- Stable au crs des mitoses successives. - Pénétrance incomplète.
- Résulte de modification épigénétiques. - N’intéresse pas toutes les régions du génome.

Bras acceptateur des AA de l’ARNT :


- Comprend les extrémités 5’ et 3’ (fixe l’AA , invariable pour tout les ARNt = CCA fragement monocatenaire )
- Boucle en tige D = bras DHU.

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Purines = Adénine + Guanine Pyrimidine = Thymine + Cytosine

Bases avec fonctions amine: Cytosine , adénine , guanine. (CAG)

Bases avec fonctions méthyle: Thymine.

- Adénine est la seule qui n’a pas d’oxygène et pas de cétone.


- Une molécule ADN riche en thymine est pauvre en guanine et riche en adénine.
- Une molécule ADN riche en Guanine = Nécessite Bcp d’énergie pour la dénaturation

- Liaisons P-diester: nucléosides entre elles.


- Liaisons esters: les nucléotides entre elles.

Nucléoside: Base + sucre (liaison N-osidiques).


Nucléotide: P + Nucléoside (liaison ester).
Les 2 chaines d’ADN sont maintenus par des liaisons H

Acide phosphorique H3PO4 :


❖ possède 3 fonctions acide :
✓ 2 sont estérifiées dans les ADN et les ARN.
✓ La 3 est libre.
❖ permet la solubilisation de l’ADN dans l’eau grâce à leurs charges (-)
❖ permettent la polymérisation des acides nucléiques (nucléotides).

- A=T , G=C si c’est pas le cas ça doit être un ADN monocaténaire viral.

- RQ = La famille des AN = ADN, ARN, ADP, ATP

Organisation du génome
Génome bactérien:
- Le gène ne contient pas des introns , il s’agit des séquences d’ADN codantes = cistrons
- Gènes transcrits ensembles en 1 seul ARNm polycistroniques : Pas de maturation de L’ARNm
- Les gènes sont contigus sous le contrôle de mêmes régulateurs, tel que : l’opéron lactose.
- Cistrons retrv au niv des opérons = gènes de structure ,codent pr des protéines , ont le mm promoteur.

Structure du gène Procaryote : L’Opéron Lactose chez E. Coli :


a) Cistron Z : gène de la Béta galactosidase qui hydrolyse le lactose en glucose et galactose.
G. de structure
b) Cistron Y : gène de la perméase enzyme qui transporte le lactose à l’intérieur de la bactérie.
Z, Y, A
c) Cistron A : gène de la trans-acetylase impliquée dans l’activation de la Béta galactosidase.
G .Régulateur
synthétise une protéine répresseur tétramère à l’état actif.
R ou I (Trans-Rég)
Opérateur O Site de fixation du répresseur actif.
Promoteur P Site de fixation de l’ARN polymérase.

Remarque =
- En Absence du lactose, le répresseur bloque la progression de l’ARN polymérase à empêche la transcription des gènes
de structures.
- En Présence du Lactose, le répresseur est inactivé, la progression de l’ARN polymérase n’est plus bloquée et l’opéron
est transcrit.
- Le lactose sous forme allo-lactose, induit l’expression des enzymes nécessaires à son métabolisme = opéron inductible

- L’absence de glucose dans le milieu de culture d’E.coli = accumulation de CAP , augmentation d’AMPc → complexe
CAP-AMPc → transcription de l’opéron lactose en ↑ l’affinité de l’ARNpolymérase
- La présence du glucose à inhibe la formation d’AMPc

- L’opéron tryptophane : 5 cistrons , la séquence régulatrice de l’opéron se situe en amont des cistrons
- sa fonction est induite par l’absence de tryptophane = opéron répressible.

❖ Un plasmide = non essentielle à la survie de la C , présent en n° de copies variable.


❖ On les trouve presque exclusivement dans les bactéries et parfois dans d'autres micro-organismes.

Génome humain:
- Près de 30.000 gènes (ordre de 10⁴ ) → 3,2 MILLIARD de Pb.
- Gène = Portion d’ADN codant pour une protéine, Répartis sur les chromosomes.
- Beaucoup de zones non codantes Dont > 40% séquences répétées
- Toutes les séquences d’ADN existent en double exemplaire car les chromosomes vont par paires homologues.

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Organisation du génome humain = tout notre ADN:
= 3 classes d'ADN : hautement - Moyennement – Non répété (la répétition affecte les Séq codantes et non codantes).

A peu près 3% de la portion de l'ADN non répété est transcrit


= 1 à 2 % du génome total (et seule une partie des gènes codants sont transcrits dans une C).

Les gènes transcrits ne sont pas ts dans la fraction non répétée.


Ex: Gènes des histones, Gènes spécifiant les ARN, Familles multigéniques (HLA, Ig, Globines…)

Aà Les séquences répétées peuvent être classées en 2 familles : regroupées en série = localisées,dispersées :
- ADN hautement répété : (10% du génome) : ADN alpha satellite : centromères, télomères (en tandème).
- ADN moyennement répété :(20-30%)
Répétées en Tandem (série) Séquences répétées dispersées
✓ Minisatellites : 10-60 nucléotide ,polymorphisme ✓ Les SINE(s) = séquences ALU/MIR : 150-500 pb.
(empreintes génétiques). ✓ Les LINE(s) = séquence LI.
✓ Microsatellites. ✓ Les LTR(s) .
✓ Copies multiples : gènes ARN ✓ Les transposons: mobile dans génome.
Bà ADN non répété : 40 à 70 % du génome.
ADN intercalaire : Tout fragment d'ADN présent entre des séquences codantes d'ADN, y compris les régions non
traduites, les régions flanquantes 5' et 3', les introns, les pseudogènes et séquences répétées nonfonctionnels. Cet ADN
peut ou non coder des séquences régulatrices.
- Les Séquences répétées ne sont pas codantes?

- Au moins 3 classes de gènes:


- Gènes transcrits par l’ARN polymérase I.
- Gènes ribosomiaux codant pour la synthèse des 3 ARNr du ribosome.
Classe I
- Rassemblés en groupes.
= ADN moyennement répétitif codant
- Transcrits par l’ARN polymérase II.
- Le plus souvent uniques ou quasi uniques (sauf pour les gènes codant pour une histone).
- Codent pour une protéine.
✓ Sont classés selon le nombre de leurs copies :
➢ Les gènes domestiques : (House – Keeping genes)++:
Classe II
- s’expriment que dans certains tissus → codent pour des protéines domestiques.
Ex : gènes des enzymes de la glycolyse, de la respiration et des métabolismes intermédiaires.

➢ Les pseudogènes : non fonctionnelles ni transcrites ni traduites.

- Transcrits par l’ARN polymérase III.


Classe III - Codent pour les ARN t , ARNr 5s ,et les petits ARN.
- Appartiennent à la catégorie de l’ADN à répétition intermédiaire codant

Structure d’un gène de classe II :


➢ Succession de séquences : Codantes : Exons + Non codantes : Introns
➢ Commence et se termine toujours par un Exon.
➢ Le premier et dernier Exon renferment une séquence non traduite mais transcrite dans l’ARN = Séquences UTR qui
porte des séquences signal → 1er Exon séquence signal de la «CAP» et dernier Exon signal de «poly-adenylation».

➢ La partie codante du premier Exon commence par génon ATG = codon d’initiation sur le brin sens
et La partie codante du dernier Exon se termine par l’un des 3 génons: TAA, TAG, TGA (Codon stop).

- La parties régulatrice du gène se situes à distance (promoteur ,silencer ,enhancer , boite TATA ,boite CCAAT )

ADN mitochondriale :
- Pas d’introns, peu ou pas de régions intergéniques.
- La grande majorité des gènes nécessaires au fonctionnement de la mitochondrie sont codés au niveau du génome
nucléaire, leurs produits sont importés pour assurer le fonctionnement du génome,et les fonctions propres à la mitochondrie.
- De l’ordre de 10⁵
- 37 gènes codant pour 13 proteines , 22 ARNt , 2 ARNr.

RQ :
- Les polymorphismes = Variations de Séq/ changement de génome d’ADN - Affecte les Séq Codantes + Non Codantes
Surviennent d’une fréq > 1%

- Taille de génome expirmé en = Nbr de Paires de base – Quantité de Poids (picogramme)

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Chromatine

- Chromosome : 03 types de séquences → les Origines de réplication , Centromères , Télomères


- Rôle des télomères:
- Maintenir l’intégrité des information génétiques.
- Protéger les ADN vis a vis des exonucléases.
- Éviter les fusions des chromosomes au niveau des extrémités.
- Organiser la chromatine durant l’interphase.
- Raccourcissent au rythme des divisions cellulaires, jusqu'à l'apparition de télomères dysfonctionnels qui induisent
la sénescence ou l'apoptose.

Télomérases :
- Transcriptase inverse (ADN polymérase ARN dpd) → synthèse d’ADN à partir d’ARN.
- Responsable de réplication des Télomères !
- Retrouvés chez les eucaryotes.
- Diminue dans l’organisme avec l’age.
- Niveau d’activité augmente dans les C cancéreuses.

- Nucléosome = Unité de base de la chromatine .


- Constitué = Octamère 2(H2A,H2B) + 2(H3+H4) + ADN (146 pb).
- Relié entre eux par des ADN de liaison → fib. Nucléosomique
= Nucléofilament (10-11nm).

- La fibre chromosomique :
- Dans une C Le nucléofilament est compacté et replié sur lui-même en zig zag
- H1 permet cette compaction → se positionner sur l’octamére et empêche son déroulement
- On obtient → la chromatine = fibre chromosomique (30 nm).

- Histones:
- Au nombre de 05 - Basiques
- Acétylé au niveau des Lysine → Décompaction de la chromatine → transcription et expression du gène.
- Méthylation Sur les résidus d’Arg , et Lys (H3, H4) → Compaction → inhibition de la transcription et l’expression.
- Ubiquitinalation en Lysine (H3, H2A++, H2B).
- Assemblé durant la phase S par CAF1 et NAP1.
- Phosophorylation → décompaction minime → activation de l’expression

NB : À l’inverse de l’acétylation, la méthylation ne modifie pas la charge des histones


et entraîne une COMPACTION de l'ADN ➡ inhibition de l'expression génique

Autres Protéines de la chromatine: HMG, HP1, PROTAMINE, MECP2

Système de remodelage de la chromatine:


- ↑ l'accessibilité de l’ADN aux protéines (transcription, réparation, réplication…) en cassant la structure nucléosomale.
- ATP dpd : ATPases éléments centrales de ces systèmes
- 4 Grandes Familles = SWI/SNF, ISWI ,CHD , INO80.

Extrémité du bras long du chr Y: correspond à l’hétérochromatine constitutive.

Protéines présente dans le noyau: Histones , Lamines , Ubiquitine , Enz de fonctionnement de l’ADN.

ADN est retrouvé in vivo sous forme de :


- Fibre A et B ,euchromatine , hétérochromatine (Formes tertiaires). La double hélice est une structure secondaire
- Fibre B est plus riche en H1 que la fibre A

Le noyau : est constitué majoritairement de protéines non histones.


- Un Chromosome contient 3 types de séquences: origines de réplication – centromères - télomères.
- Les Gonosomes sont tout le temps identiques au niveau du nbr de gènes.

Types de Chromatine =

Hétérochromatine Euchromatine
A la périphérie en général Centrale (boules entres l’hétérochromatine)
TRÉS condensée Peu condensé
NON accessible aux ARNpolymérase à Non transcrite ACCESSIBLE aux ARNp à Transcrite

Hétérochromatine CONSTITUTIVE Hétérochromatine FACULTATIVE


- Totalement Inactive de façon Irréversible - Inactive de façon RÉVERSIBLE
- Centromère, Télomère, Chromosome X - se transforme en Euchromatine
- Charpente du Chromosome - En dehors des constrictions

NB : D’une poit de vue Biochimique = le Noyau est constitué MAJORitairement de Prot NON-HISTONES

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Réplication
- Reproduction de l’ADN à l’identique = rapide et fiable durant la phase S (entre G1 et G2).
- La réplication de l’ADN doit respecter 2 principes :
✓ L’ensemble du génome doit être répliqué à chaque division cellulaire SAUF Chromosomes Polythènes
✓ Chaque molécule d’ADN n’est répliquée qu’1 seule fois par cycle cellulaire.

- Réplicon = unité de réplication de l’ADN eucaryote contient une Origine et une Terminaison
à L’origine = petites séquences répétées reconnues par les protéines
=(200pb: procaryote /2000 pb: eucaryote) ADN eucaryote: plusieurs O. de réplication
ADN procaryote: 1 seule origine
- Réplication est bidirectionnelle = 2 systèmes qui évoluent en sens opposés.
- Polymérisation unidirectionnelle.
- Semi conservatrice
- Semi discontinu: Brin précoce (primaire) lu dans le sens de la fourche (5’- 3’) Synthèse Tjr dans le SENS 5’-3’
Brin tardif = discontinu (lu dans le sens opposé).
Donc Synthèse DIRECT sur Le Brin ANTI-SENS (3’-5’)

▲ ADN polymérase:
- Nucléotide transférase (5 chez les eucaryotes , 3 chez les procaryotes).
- Rôle : Catalyser la formation du lien phosphodiester; n’a rien à voir avec le pairage des bases.
- Activités :
1 = polymérasique 5’ vers 3’ (activité principale).
2 = exo-nucléasique = la dégradation d’une des Ext du brin néo-synthétisé de l’ADN lors de la réplication à 2 types :
➢ De l’ext 3’OH vers 5’ → proofreading = correction d’un mauvais appariement de base en cassant la liaison
Phosphodiester et en remplaçant le nucléotide mal apparié.
➢ De l’ext 5’phosphate vers 3’ : lors de la jonction des segments d’ADN synthétisé sur le brin retardé.

1) Conditions d’activité des ADNp:


- Mg+ ,ADN , amorce ARN ayant une ext 3’OH libre , désoxy ribo nucléotide 5 tri P (ATP,TTP,CTP,GTP) en qntt équimolaire.

- Acteurs de réplication chez les procaryotes : Bleu = Initiation


- Protéines de reconnaissance (DNA a ) - Hélicase (DNA b) - Prot SSB - Primase (DNA G)
- Topo isomérase - Les ADN ligases - ADN polymérase

- Terminaison chez les procaryotes: Le Terminateur = site de fixation de protéines « Tus » qui reconnaît les régions Ter.
La réplication mitochondriale : ADN POLYmérase GAMMA (Ɣ)
- Contrôlée par des gènes nucléaires , fait intervenir de nombreux facteurs protéiques.
- N’est pas limitée à la phase S → a lieu tout au long de l’interphase.
- Indépendante de celle de l’ADN nucléaire – transmission maternelle – unidirectionnelle .
- Fait intervenir une structure intermédiaire à 3 brins.
- 2 origines de réplication – 10 fois risque de mutations par rapport au nucléaire

Fidélité de la réplication :
✓ Taux d’erreur d’incorporation de l’ADN polymérase III est de 10- 5
✓ Les corrections par 3’ 5’ exonucléase abaissent ce taux à 10 - 7
✓ Taux d’erreur final chez E.Coli est de 10 - 9 il résulte de l’action complémentaire des systèmes de réparations

NB =
- Il Y a un œil de Réplication + 2 fourches
- Fragments d’Okazaki = Segments d’ADN du Brin Tardif (Eucaryote Ou Procaryote)
- Stabilisation des matrices déroulés = Protéines SSB (empêche le réenroulement)
- Pas d’activité exoNucléasique = 𝜶 + β
- ADN polymérase δ ne possède pas d’activité PRIMASE
- Réplication = Gyrase à Hélicase à SSB à ADN Polymérase à Ligase

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Transcription : Noyau
- Les ARNp : ADN dpd , Multimérique, ne nécessitent pas d’amorce , ne possèdent pas d’activité exo-nucléasique.
- ARN transcrit à la même séquence que l’ADN brin codant.
- Le Brin qui s’hybride avec ARN = Brin antisens (3-5) = Brin matrice
- ADN brin codant (5’ -3’: sens) , Brin matriciel (3’ -5’:anti sens).

à Procaryote: 1 seule ARNp


1) Pré-initiation : ARN polymérase holoenzyme
- Le promoteur Situé en amont du site d’initiation et porte des éléments de séquence reconnus par l’ARN-polymérase.
▪ En -10pb : TATA box (TATAAT)
▪ En -35pb : « TTGACA »
- La sous-unité sigma σ permet une reconnaissance spécifique du promoteur par l’ARN-p.

2) Initiation : ARN polymérase cœur après détachement de sigma :


- L’initiation = synthèse de la 1ère liaison phosphodiester réalisé par la sous-unité β = la sous-unité catalytique de l’ARNp.
L’interaction de cette sous-unité est inhibée par la rifampicine → inhibition irréversible la transcription (BK).
Une mutation dans la SU β induit l’apparition de souches bactériennes résistantes à la rifampicine.

3) Elongation :
Formation d’hélice hybride ADN-ARN (liason H).
inhibée par des aminosides (antibiotiques) ou amino-glucosides.

4) Terminaison :
- L’enzyme arrive au terminateur.
- Terminateurs rho indépendant (2/3) et des terminateurs rho dépendant (1/3)

5) Maturation des transcrits primaires :


- Le transcrit primaire code soit pour un produit = ARN monocistronique
soit plusieurs produits = ARN polycistronique

à Eucaryote:
3 ARN-polymérases:
➢ ARN-polymérase I : nucléole , ARNr (18 S), insensible à l’α-amanitine.
➢ ARN-polymérase II : nucléoplasme , ARNm, sensible à l’α- amanitine.
➢ ARN-polymérase III : nucléoplasme ,ARNt, ARNr 5 S et petits ARN, sensible à de hautes doses de l’α-amanitine.
- L’α-amanitine (toxine) se fixe sur certaine sous-unité de l’ARN-polymérase et inhibe l’élongation de la transcription
- L’actinomycine D (anti tumoral) inhibe la transcription eucaryote et procaryote en s’intercalant entre certaine base de l’ADN
pendant l’élongation (l’ADN ne s’ouvre pas)

- Complexe protéique nécessaire à la transcription: ARNp et les TFII (TFII H initie la transcription).
- Les séquences consensus (promoteurs = structure modulaire) sont plus nombreuses que chez les procaryotes: TATA ,INR
box (promoteur minimum ),GC box,CAAT box.

- Terminateur : CPSF suivi par un site de poly adénilation. PréARNm calcitonine =


- Contient 4 Exons
- Maturation des transcrits primaire :
- Capping (addition de coiffe en 5’) par le Cap-binding-complex. - Donne Calcitonine
- Polyadénilation en 3’ par la poly A polymérase. - Donne CGRP
- Excision des introns et epissage (splicing) des exons.
- Edition (CAA → UAA).

R! Ribozymes+ ARN qui possèdent des introns auto-catalytiques qui ne nécessitent ainsi aucune protéine, l’activité enzymatique
est portée par l’ARN lui-même.

Régulation de la transcription :
→ séquences de 6 - 8 nucléotides:
Éléments Enhancer = Amplificatrices.
Cis Régulateur Silencers = Extinctrices.
Insulators = isolantes
- Structure : en motif récurent qui interagissent avec l’ADN en : Hélice-boucle-Hélice / en doigt de zinc /
Éléments les leucines zipper. Agissent :
Trans Régulateur ✓ Seules en se liant sur des séquences spécifiques de l’ADN (au niveau du promoteur par ex).
✓ En association sur les éléments cis-régulateurs.
- Diversification des transcrits par utilisation de promoteurs alternatifs
Régulation par
- Certains gènes possèdent plusieurs promoteurs à expression génomique variable suivant l’organe.
choix du
Le choix du promoteur est spécifique du tissu
Promoteur
- Le promoteur sélectionné va interagir avec les éléments cis ou trans régulateurs.
Régulation post-transcriptionnelle:
- Épissage alternatif :
- Production de plusieurs ARNm de séquences et de longueurs différentes à partir d’un même pré-RNA transcrit à un seul
gène = couper les introns et garder les exons de plusieurs manières.
- Résultats = protéines différentes à partir du mm gène → prévient la production de protéine tronquée.
- Site d’épissage consensus retrouvé au niv de l’intron = GU (5’) = site donneur.
Sd de marfan + l’anémie de fanconi → résulte d’un défaut d’épissage.
Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs
- Contrôle de la maturation de l’ARNm (s’il n’est pas mature pas de passage au cytop et dégradation).
- Modification du site de coupure et polyadénylation.
- Modification de la stabilité des ARNm ,La longueur de la « queue poly A » est contrôlée dans le cytosol :
✓ Peut-être augmentée d’où stabilité des ARNm
✓ Peut-être raccourcie d’où dégradation rapide par les exonucleases.

Traduction : cytoplasme
- Tous les AA exceptés le tryptophane et la méthionine sont représentés par plus d’1 codon.

Le code génétique est:


- Redondant
- Non chevauchant
- Possède un syst de ponctuation (Initiation : AUG , GUG pour mitochondrie; STOP : UGA «absent dans mitoch» , UAA , UAG).
- Universel avec exceptions (dans l’ADN de la mitochondrie humaine qlq codons ne codent pas pour les mêmes AA d’autres C)

-Les protéines synthétisées ne sont pas forcément fonctionnelles, elles doivent subir des modifications post-traductionnelles.

Composants indispensables à la biosynthèse des protéines:


- ARNm ; - ARNt ; - AA (doivent être activé en se liant à l’ARNt). ; - Énergie (ATP, GTP) ; - Mg
- Ribosomes : constitué de 3 sites actifs : site A, site P et site E.
à Les ARNt entrants, autres que le premier ARNt, se lient au site A.
à La formation de liaison peptidique se produit au site P.
à Le site de sortie pour l'ARNt non chargé = site E.
- Aminoacyl ARNt synthétase: réalise des liaisons covalentes ARNt-AA par aminoacétylation-→ élongation ; spécifique d’AA.

La reconnaissance entre codon et anticodon repose sur:


- Bonne activite de l’aminoacyl ARNt synthétase. - Complémentarité de leurs bases.
- Bon positionnement des S/U ribosomales. - Qualité de l’ARN pré-méssagé.

Régulation traductionnelle :
1. Inhibition/Activation des facteurs de traduction :
Activation / inhibition de l’initiation après phosphorylation/déphosphorylation des fact de traduction par des kinases spécifiques.
Ex :
à En absence de l’hème, la traduction de l’ARNm spécifique de la globine est bloquée par l’inactivation de l’eIF-2 (car phosphorylée).
à La présence de l’hème inhibe l’eIF-2 kinase → active l’eIF-2 → traduction de cet ARNm.

2. Régulation par les micro ARN : inhibent la traduction


- Petits ARN non codants → éléments clés de la régulation de l’expression des gènes → recrute un complexe RISC.
✓ Si la complémentarité parfaite entre le miARN et sa cible, l’ARNm dégradé.
✓ Si la complémentarité imparfaite, l’ARNm mature est exporté vers le cytoplasme mais ne sera pas traduit.

- ARNT déacylase = rompt la liaison entre ARNt et AA.

Eucaryote VS Procaryote :
- Rôles des FI : délivrance de l’ARNt initiateur , fixation aux s/u ribosomiques.
- Complexe d’initiation = FI + Petite s/u ribosome +ARNt d’initiation (qui lui se fixe sur le site P de la petite s/u) + 2 GTP + ATP
- Dans l’initiation le rôle du capping : permettre la fixation de l’ARNm à la s/u ribosomale.
- Élongation:
- La peptidyl-transférase forme une liaison peptidique en joignant 2 AA adjacents sans utilisation d’énergie.
- La translocation utilise la translocase (EF-G) + l’énergie (GTP), déplace le ribosome d’un codon le long de l’ARNm, éjectant
l’ARNt non chargée (liberation du site A) et transférant la chaine peptidique croissante au site P.
- Terminaison = RF3 = Reconnait UAG

Procaryote Eucaryote
Chronologie Transcription + Traduction SIMULTANÉS Transcription + Traduction sont DISCONTINUS
Ribosomes 30S + 50S = 70S 40 S + 60 S = 80S
dans le Cytoplasme dans le Noyau (Après Modification à Cytoplasme)
Polycistronique Monocistronique
ARNm
Instable (2 min) Stable (Qlq heures – Jrs)
Région non traduite = Séq de Shine-Delgarno = 5’UTR Séquence Kozak 5’UTR
Période dans le
Pas de Phase définie Phase G1 – G2 du Cycle Caire
cycle Caire
Initiation de Cap-Initiation INDÉPENDANTE Dépendante et Indépendante de la CAP
Traduction 3 facteurs = IF1 – IF2 – IF3 11 facteurs
1er AA Méthionine Formylée Méthionine
Destinée du 1er
Élimination du Groupe Formyle à Retient la Méthionine Méthionine Excisé de la chaine
AA
Fact
2 facteurs d’élongation = TF-Tu , EF-Ts , EF-G 2 facteurs d’élongation = eEF-1 , eEF-2
d’élongation
Fact de
RF1 – RF2 – RF3 eRF
Terminaison
Vitesse de
40 AA / S 1 AA / S (Lent)
Traduction
Fact de 2 Facteurs RF1 – RF2
1 facteur eRF1
Libération
Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs
Régulation post traductionnelle
- Modifications post-traductionnelles au niveau de la structure primaire des prot, càd l’enchaînement des résidus AA.
- Addition ou retrait d’un grp chimique sur la chaîne latérale des AA.

- Ajout du groupe phosphate par des Kinases à Réprimer ou Activer une V. de signalisation
Phosphorylation
- Réversible et rapide. à Changer la structure tertiaire d’une protéine / ses interactions avec d’autres Prot
- 1-2% de cytosine du génome.
- Se fait sur des ilots CpG par des Méthylases
- Extinction totale d’un gène = Détermine l’empreinte Génét parentale (Monoallélique – Chr X Silencieux)
Méthylation
- Reprime l’expression des gène en réprimant la transcription
- Réaction réversible par existance d’enz de démthylation
- Les C cancéreuses sont HYPOméthylés - Hyperméthylation = ↑ la fréq des mutations (pas de réparation)
Acétylation - Ajout d’un Grp acétyle sur l’amine de résidus lysines (par Acyltransférases) → neutralisé la charge +
(Juste → ↓ l’interaction ADN-histones → favorise l’accessibilité aux facteurs de transcription à Activation de
Eucaryote) transcription - Réversible par désacetylation

- concerne les prot sécrétées + Mbranaires


- Protection contre les protéases + Aide au repliement (Indispensable à la fonction) + Structure des Prot Mb
Glycosylation
- Régulation d’activité enzymatique - Adressage
(Eucaryote ++)
- Groupe sanguins ABO
à 2 Types = Co-traductionnelle = N-glycosylation (RE) et. Post traductionnelle = O-glycosylation (Golgi)
- Fixation des AG, Lipides sur les protéines.
1- Glypiation = Déficit de l’enz fixant le Glycérophosphoinositol à Hémoglobinurie paroxystique Nocture (Lié à X)
2- Palmitoylation = caractérisé par sa réversibilité
Acylation
3- N-Myristoylation = Permet à des protéines un ancrage sur la face externe de la MP ou d’autres M intraC
4- Prenylation (isoprénylation) = Déficit de l’enz qui fixe le géranylgéranyl àdégénérescence des C rétiniennes

✓ Cette réaction marque les protéines destinées à être protéolysées par le proteasome 26S, avec récupération par
la C des AA composant la protéine détruite et la libération des molécules d’ubiquitine.
Ubiquitinilation
✓ Elle est remarquablement résistante aux protéases
- Rôle +++ dans = Renouvellement protéique, réparation d’ADN, Embryogenèse, Régulation de la transcription.
- De l’acide glutamique
- Glutamate carboxylase + son cofacteur VIT K → chélate les ions calciques (pince chimique du Ca2+).
Ɣ-Carboxylation - Role important dans la coagulation sanguine.
- Les antivitamine K bloquent l’activité glutamate carboxylase → facteurs de la coagulation inefficace
- Dans l’os = l’osteocalcine
Iodation - L’iodation des tyrosines de la thyroglobuline → spécifique du corps thyroïde.

Sulfatation + Hydroxylation ,désamination ,Addition de cofacteur ,blocage des extrémités ,Pont S-S.
Suppression ou - Dans 50% des protéines → Met éliminée par la Met-aminopeptidase après sa synthèse.
addition d’AA - Addition d’arginine ou de tyrosine pour certaines protéines (ex : tubuline, protéine du cytosquelette.)
Clivage de la Préproinsuline → RE, la séquence signal à l’extrémité N-t est libérée → proinsuline → protéolyse dans les vésicules
chaine Polypept de sécrétion → éliminer le peptide de connexion (peptide C) → Hormone active: l’insuline.
Contrôle
d’adressage de en absence de signaux la prot reste intracytoplasmique.
Prot

Epigénétique
Définition:
Epigénome = Génome + modifications épigénétiques (étiquettes) en cst évolution de la gestation à la vieillesse.
Épigénétique = ensemble des modifications réversibles et transmissibles de l’expression des gènes (activation ou
inhibition ) sans altération des séquences nucléotidiques d’ADN.

à Dues à l’âge, l’environnement (alimentation, mode de vie, tabac, climat) et le stress.


à Contribuent au développement et à la progression de certaines maladies (l’Alzheimer, Parkinson, DT2 , cancers).

- Méthylation de l’ADN et des histones (K/R)


- Acétylation (K) , Ubiquitination (K) , Phosphorylation (S/T) des histones.

RQ = Gènes Suppresseurs de Tm = Agissent en Mode Recessif, Agissent dans la régulation du Cycle + Différenciation
Ex = Gène P53 - Rb

- Mode d’épissage TRANS = mets en jeu 2 gènes


- Un gène au nivau d’une C somatique = est TOUJOURS exprimé – Toujours retrouvé à l’Euchromatine
- Peu-être Méthylé - Toujours situé au niveau du Noyau
- Site d’épissage Consensus au niveau d’introns = GU(5’) site donneur
- L’expression génique chez les Eucaryotes régulé au niveau = d’ADN
- ARN jouant un role de régulation = ARNsc , ARNsn, ARNsno, ARNi

10) Variations génétiques: non résumé voir réorganisation N.M

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Syst de réparation de l’ADN
Modifications Mineurs d’ADN Modification Majeurs d’ADN
- Alkykation d’une Base - Pontage : intra-Brin / Inter-Brin / ADN-Protéine
- Hydratation de la cytosine - Insertion d’un adduit
- Méthylation non programmé (gène réprimé) - Cassure mono et double brin
- Désamination des Bases - Substitution, insertion, délétion d’une Base
- Incorporation d’analogue structural de Base (5 bromo-uracile,
Analogue de l’acide Folique)
Lésions endogènes sans agents exogènes:
- Lésions ponctuelles , On observe :
- Mauvaises incorporations de bases : A+C , G+T.
- Dépurinations et dépyrimidations → formation d’un site AP (apurique /apyrimidique).
- Désaminations → dues à des excès de chaleur.
- Des erreurs de méthylations.

Lésions provoquées par différents agents mutagènes:


- Rayons UV → dimères de Thymine (TpT) → liaisons covalentes → distorsions de l’hélice d’ADN.
- Rayonnements ionisants ( X et γ ): Ionisation de bases et coupures simple ou double brin de l’ADN.
Physique
- L’augmentation de la T° → dépurination de l’ADN (perte de A ou G) et des désamination des bases
(Cytosine→Uracile)
à Cellulaire : modification du PH et les oxydants (espèces réactives oxygénées ).
Chimique à Exogènes : → distorsions de l’ADN: aflatoxines, les benzantracènes, les agents alkylants, les agents
intercalant, le cis-platine ...

Les différents types d’altérations de bases :


- La désamination de l’adénine → hypoxanthine ( se lie ++ à C).
- Dimérisation de thymines.
- La méthylation de la cytosine → 5-méthyl cytosine ( se lie à A)
- Les analogues structuraux de bases (5-bromo uracile – G / A ); (2-aminopurine -- C)
- Agents chimiques réagissent avec les bases en:
→ Alkylation (ajout des radicaux libre) par : sulfonate , éthyl méthane → 2-méthylnitrosamine.
→ S’intercaler entre les bases au sein de la double hélice → le bromure d’éthidium

Les systèmes de réparation de l’ADN :


1- Système de réparation sur épreuve: : pendant la réplication par ADNp via son activité exonucléase.

2- Réparation par réversion des lésions:


- Utilise très peu d’ enzymes spécifiques.
- Restore immédiatement les liaisons (réparation directe).
- Photo-réactivation : les photolyases activées par l’énergie lumineuse → coupure des liaisons covalentes T-T.
- Réversion de coupure simple brin : par une ADN ligase lorsqu’il n’y a pas de pertes de bases.
- Réversion de dépurination: par une purine insertase → restore la liaison osidique → enzyme spécifique d’une base.
- Action de l’Alkyltransferase : si ↑ d’agents alkylants dans la cellule pour éliminer l’alkylation des bases.

3- Réparation par excision de bases (système BER):


- Présent chez les procaryotes et les eucaryotes; essentiellement impliqué dans les réparations de mutations endogènes.
- Élimination de l’Uracile formé par désamination à Apporte la bonne base
- Elle se déroule en 5 étapes successives : ADN-glycosylase (Reconnait U , Excise, Forme site AP)
à AP endonucléase interrompt l’ADN en hydrolysant la liaison phosphodiester (c’est pas elle qui élimine le site AP)
à ADN polymérase (β) à ligase (association d’un nouveau nucléotide et liaison)

4- Réparation par excision de nucléotides (système NER) :


- Nécessite ces facteurs protéiques spécifiques
- L’un de ces facteurs est modifié ou manque dans le xeroderma pigmentosum.

5- Réparation d’une cassure du double brin d’ADN.


6- Réparation par recombinaison:
= recombinaison homologue= recombinaison générale.
= Echange de brins d'ADN entre une paire de séquences d'ADN duplex homologues.

7- Réparation de mésappariements (MMR) = Réparation de mésappariements chez E. coli


- Détecte et excise les bases mésappariées dans l'ADN nouvellement répliqué non encore méthylé.
- MutS : détecte les mésappariement.
- MutL active MutH : qui clive le brin non modifié en face d'un site de méthylation (qui contient le défaut).
- MutS+MutL + hélicase ,exonucléase → excision
- l'ADN polymérase, Ligase → remplir et scellé

8- Système SOS:
- Système de réparation mutagène.
- Fait intervenir les protéines : Lex A et RecA
- ADNp impliquées dans la réparation de l’ADN : bêta et epsilone. (III)
Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs
Outils de la biologie moléculaire

A) Les enzymes qui coupent l’ADN=


= ENDOnucléases à Coupent au niveau de sites de restriction - Chacune possède son site de restriction
- Coupent l’ADN Double Brin
Enz de - Réparties en 3 classes = Type I (coupe à 1000 nucélotide plus loin du site)
Restriction Type II (plus nombreuses) – sur des séquence palindromique (4-8 nucl)
Type III (coupe à 20 nucélotide loin du site)
- Només selon = Origine bactérienne – Genre – Souche – L’ordre de découverte (chiffre)
= ENDOnucléases D’origine Bovine (Pancréas)
Dnase
- Coupe la molécule d’ADN double brin AU HASARD à fragments double brin
Nucléase S1 - Isolé d’un champignon à Coupe juste l’ADN simple brin
Exonucléase - Coupe les extrémités libres des ADN

B) Enzymes de ligature = Ligases = Ligase du Virus T4 (plus facile de liguer 2 fragments à extrémites Cohésives)

C) Enzymes qui recopient un AN =


ADN polymérase I ADNp d’E. Coli (le plus utilisé) à 3 activités = Synthèse (5-3) – Exonucléase (3-5. Et 5-3)
ADN polymérase
= Taq polymérase = isolé de bactéries (vivant à l’eau chaude) – agit à 65° - Utilisé en PCR / Séquençage
thermorésistante

Caractéristique d’une Sonde =


- Peut être ADN ou ARN - Obligatoirement Monobrin
- Taille très variable = 20 – centaines - Complémentaire et antiparallèle au fragment recherché
- Doit être facilement repérable à un marquage (Rx Actif / Enzyme)
- Application = Recherche de Cytosine métyhlé – étude de Polymorphisme – Mise en évidence de Mutation

Les vecteurs = petites molécules d’ADN dans lesquels on insère le fragment d’ADN à étudier
Généralement des = Virus (bactériophage) ou Plasmide
Doivent être introduits dans des C hôtes (bactéries)
2 Grands Groupes de Vecteurs =
- Constitué de = origine de réplication Ori V + Site de réstriction + Gène de Résistance aux ATB
V. de Clonage = Permet de cloner un segment d’ADN / Gène qui y est intégré
- PAS de promoteur
- Constitué de = promoteur + Site de réstriction + Gène de Résistance aux ATB
V. d’expression
- Permet d’exprimer un gène
1- Bactériophage = 2 utilisés comme vecteurs = Phage λ (double brin linéaire)
Phage M13 (spécifique E.coli = Simple brin circulaire)
2- Plasmides = ADNcirculaire dB
3- Cosmides = Vecteurs artificiels hybrides (Plasmide-Phage λ) : Possible de cloner de plus grands fragments – Résist ampicilline

- Préparation des Acide Nucléique =


à Extraction + Purification = ADN/ARN Doit être purifié à partir de matériel biologique (toute c nucléée)
Principe = Repose sur l’affinité des AN pour : Phases aqueuses / Solubilité différentielle entre 2 phases Non misicibles
Précipitation des AN (par éthanol / isopropanol à froid/sel)
Étapes = Lyse C à Élimination de Prot à Élimination d’autres AN (ARN..) à Concentration d’ADN par précipitation OH
Méthodes = Classique (Phénol / Chloroforme / Protéinase K) - Au sel - Automatique
Qualité = Densité Optique (260/280) doit être entre 1,8 – 2
Dégradation (ADN/ARN) = Observé après après éléctrophorèse sur gel d’agarose en présence de BET.
Extraction d’ARN = plus sensible que l’ADN = même principe - ARN sont plus INSTABLES – on ajoute RNAsine (stabilisant)

- Séparation des fragment ADN (Électrophorèse) = Basé sur = Taille + Structure 3D révélation par BET

- Techniques d’analyse d’ADN =


1- PCR =
Principe 3 étapes / Cycle = Dénaturation (90°) à Hybridation des amorces (50°) à Polymérisation (Élongation) (70°)
2 amorces ADN en excès – Taq Polymérase Thermostable - 4 dNTP (ATP, CTP, GTP, TTP)
Acteurs
Cholrure de Mg – Solution Tampon (KCl – NaCl)
Optimisation Critères = Choix des amorces – T° de Fusion – Concentraction MgCl
- Amplification d’ADN - Dg génétique. – Séquençage - Transcription reverse (RT-PCR).
Intérêt
- Détermination de Polymorphisme (RFLP) - Clonage de gènes / Fragments
Variantes PCR (Multiplex – Nichée – HotStart – TouchDown – Spécifique d’allèle – RTPCR – En temps Réel)
Purification de Produits à Il faut utiliser une Membrane de Filtration
Inconvénients ADN amplifié doit être Connu - ADN amplifié n’est que de qlq Kilobases

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


- Techniques d’Hybridation des AN = Repose sur
à Complémentarité des bases de l’ADN /ARN
à Température Tm = à laquelle les 2 brins se séparent (propre à chaque séquence)
à Réversibilité = de séparation (dénaturation) + Réassociation (Renaturation) des 2 brins

Principe = Détection de présence d’un AN / Séquence donnée par l’utilisation d’un fragment ADN complémentaire = Sonde
Possible en Solution ou Support Solide ou In-situ

Solution = Tampon + Formamide


Agitation thermique à Liaison de fragments complémentaires (T° < 15° à la Tm de l’ADN concerné)
H. sur Liquide
Quantification par 3 méthode =
Spectrophotométrique (↓ DO à 260) - Nucléase SA - Chromatographie sur hydroxypatite
- Séquence complémentaire fixée sur Support solide
- Elle facilite la séparation des fragments hybridées du non-hybridés
H. sur Solide
- Fragmentation d’ADN par des enz de restriction = ENDOnucléases
(Southern Blot)
- Vitess 10 fois plus < à la phase liquide
- Plusieurs types de supports = Nitrocellulose, Mb synthétique (nylon)
- Permet de localiser l’ARNm dans cytoplasme , ADN dans le Noyau de C isolé/Tissu
H. in situ - La détection directe de la sonde (marquage) permet de localiser la cible dans =
Organisme entier – Ensemble de C – Compartiment – Chromosome précis

- Séquençage des AN = Méthode de Fred Sanger (Référence)


- Utilisation de 4 didésoxynucléotides radioactif (marqué au 35S)
Principe - Il faut réaliser 4 réactions en parallèle (chacune avec un terminateur)
- Produits à séparés à l’électrophorèse (sur un film autoradiographique Lu de bas en Haut)
- Séparation des 2 brins ADN
- Hybridation d’une amorce marquée (Rx actif / Fluorescent)
Étapes
- Polymérisation par ADN polymérase (en présence de ddNTP)
- incorporation ddNTP à Arrêt de Polymérisation
Application Dg moléculaire des maladies hériditaires – Dg chez les apparentés à risque – Dg prénatal

NOTES =
- Pour amplifier un fragment d’ADN on peut utiliser un vecteur de clonage / PCR.
- Le vecteur de clonage et le vecteur d’expression ont en commun le site de restriction.
- Pour connaitre si un gène s’exprime = Extraction d’ARNm
- Stratégie de la synthèse de l’insuline par génie génétique: Insertion du gène de l’insuline dans la bactérie →
Transformation d’une C réceptrice → Synthèse de l’insuline par la C → extraction et purification.

Hérédité mendélienne : MONOfactorielle


Le mode de transmission d’un caractère monogénique dépend de 2 facteurs:
- Localisation du locus sur un autosome ou un chromosome sexuel.
- Force d’expression du gène qui peut être dominant ou récessif.
- Les gènes sont transmis, en général, selon les lois de Mendel.

Par ordre décroissant de fréquence, les maladies monogéniques sont réparties en :


Maladies AD → maladies AR → liéés à l’X → de l’ADN mitochondrial (exprimés dans les organes nécessitant +++ énergie) →
liées au ch Y

-Pour interpréter un arbre généalogique, il faut au minimum 3 générations.

Les 3 lois de Mendel (a travaillé sur les chromosomes autosomiques):


- Loi d’uniformité des hybrides (hétérozygotes) de la 1ère génération
- Loi de disjonction et pureté des gamètes (allèles).
- Indépendance de la transmission des caractères

Morgan (a travaillé sur le chromosome X) = + découverte de gènes liés + Crossing Over (enjambement)

A) MAD:
- Il suffit qu’un individu soit hétérozygote pour l’allèle muté pour qu’il soit atteint de la maladie.
- Les homozygotes pour l’allèle morbide dominant → rares → un phénotype plus sévère++, Parfois identique.
* Aa X aa → 50 % de risque d’avoir un enfant atteint à chaque grossesse.
* A/a X A/a → 75% dont 25% homo.
* A/A avec a/a : 100% à chaque gss.

Critères de reconnaissance des MAD :


- La maladie apparaît à chaque génération (transmission verticale) et atteint les 2 sexes avec les mêmes proportions.
- Un individu atteint a un parent atteint.
- Un individu sain ne transmet pas la maladie (sauf si pénétrance incomplète, expressivité variable ou âge d’apparition tardive).
- Un homme peut transmettre la maladie à son fils.
- La maladie est transmise 1/2 (50% de risque à chaque grossesse).
- Chaque grossesse est un phénomène indépendant, non influencée par les grossesses précédentes.

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Exemples de MAD:
= Neuro-dégénérative.
Chorée de = Mutation macro-lésionnelle Instable du gène HD: amplification du triplet CAG (Glut) au niv 4P16
Huntington = Elle est plus sévère de génération en génération et surtout qnd elle est transmise par le père.
- Rq la maladie se manifeste à 50 -80 ans !!!
Neurofibromatose = Mutation du gène NF1 (chr 17).
de Recklinghausen → Dans 50% des cas = une mutation de novo (Il n’y a pas chez les parents et apparaît chez les enfants).
AchondroPlasie - Mutation du gène FGFR3 (Ch 4) « néomutation ++ / mosaicisme / MAD » .
Autres - Hypercholestérolémie Familiale , Brachydactylie , Kc (Sein, Colon, Retinoblastome, Kc Médullaire de Thyr)

Particularités de l’hérédité autosomique dominante :


- Individu phénotypiquement sain peut être porteur d’une MAD = pénétrance de la maladie est incomplète.
- La pénétrance d’une maladie = la probabilité qu’un individu Aa soit malade.
= le nombre d’hétérozygotes malades / le nombre total d’hétérozygotes
Pénétrance La pénétrance peut varier avec l’âge : Ex : dans la maladie de Huntington
incomplète ✓ La pénétrance est de 1 (100 %) à 70 ans.
✓ Elle est de 0,5 (50 %) à 40 ans.
✓ Elle est de 0 à la naissance (sains)
Expressivité
- Certaines maladies présentent des signes qui vont varier d’un individu à l’autre. Ex : la Polydactylie
variable
- Au cours des générations, Maladie devient de plus en + Grave et chez des sujets de plus en plus jeunes.
Anticipation - On retrouve ce critère dans les maladies qui sont dues à des mutations instables.
Ex : Dystrophie Myotonique de Steinert, Maladie de Huntington
- La présence chez un même individu d'une double population de C germinales (ovules et spermatozoïdes),
Mosaicisme certaines porteuses d'une mutation, d'autres normales → Si cette mutation est absente des C somatiques, la
Germinal maladie ne s'exprimera pas chez le parent porteur mais pourra être transmise à sa descendance.
→ Nécessité d’étudier plusieurs générations = différencier de la néo-mutation (ex: achondroplasie / sd de rett)
- Une MAD peut apparaître par néo mutation et suivre après le même mode de transmission que les MAD
Néomutation
(achondroplasie) + Sd de Rett

B) MAR :
- Homozygote pour l’allèle morbide pour etre malade (AA).
- Les personnes hétérozygotes (Aa) = porteurs sains.
- Union la plus fréquente Aa x Aa (2 porteurs sains) = 75 % non malades dont 50 % porteurs sains et 25 % sont malades
- ( fréquences P. sains > malades)

Critères de reconnaissance d’une MAR :


- Les 2 parents et les enfants d’un sujet atteint sont généralement sains (saut de génération, transmission horizontale)
- Les 2 sexes sont atteints de façon égale.
- Le risque de récurrence pour chaque frère ou sœur du sujet atteint est de 25%.
- La notion de consanguinité.

Exemples de MAR:
- Mucoviscidose , Phénylcétonurie , Albinisme.
- Tay-Sachs = gène Muté sur le chr 15 ,dosage de l’hexosaminidase oriente vers le dgc , malade décède en grl vers 4-5 ans.
- Anémie Falciforme (Drépanocytose)

La Codominance :
- Les 2 allèles déterminants un caractère participent tous les 2 à l’expression du caractère observé
- Dans la descendance : 3 phénotypes différents correspondants à 3 génotypes :
✓ 25 % d’homozygotes pour le 1er allèle
✓ 50 % d’hétérozygotes.
✓ 25 % d’homozygotes pour le 2ème allèle
*Exemples: Thalassémie / groupes sanguin.

Mies Récessives Liées à l’X :


- Homme +++ / Femme homozygote (mariage consanguin) / F.hétero ( phénomène de lyonisation défavorable)
- Homme atteint → toutes ses filles
- Le gène n’est jamais transmis d’un père à son fils
- Dans une famille, les hommes atteints sont reliés par les femmes (côté maternel)
à Les femmes hétérozygotes : Saines ++ / exprimer la maladie avec une sévérité variable (Lyonisation défavorable).
Ex : Hémophilie , Daltonisme , Dystrophie musculaire de duchenne (mutation du gène de la dystrophine).

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Maladies Dominantes Liées au ch X
- Un homme atteint épousant une femme saine ont des fils sains et des filles toutes atteintes.
- La descendance des hommes et des femmes atteintes ont 50% d’hériter la maladie → MAD.
- Homme ne transmet jamais la maladie à son fils.
- Pour certains phénotypes rares les femmes semblent 2 fois plus atteintes que les hommes (létales pour l’homme)
- Les filles hétérozygotes sont moins sévèrement malades que les garçons (phènomène de lyonisation favorable)

Ex : Rachitisme Hypophosphatémique - Syndrome de Rett : (femme plus atteint que l’homme car l’embryon est mort)

Phénomène de lyonisation :
Dans chaque C somatique (X X) : C’est soit le X paternel qui est fonctionnel soit le X maternel ;L’inactivation est aléatoire
Concerne tout les génotypes feminin (XX) et non pas morphotype (qui peut ne pas etre XX,ex:turner)

Maladies liées au chr Y:


- Transmission holandrique.
- Retrouvées que chez les hommes → Transmise de père en fils.
Ex : hypertrichose des oreilles.

Notion de gêne Létal:


Gene qui entraîne la mort de l’individu qui le reçoit (abrt) ou sa stérilité.
Ex :
- Dystrophie Musculare de Duchenne → les hommes atteints décèdent vers l’âge de 20 ans et sont stériles (Létale pour l’Homme)
- Syndrome de Rett → les H atteints décèdent dans la période périnatale et les F atteintes sont stériles : létales pour les 2.

Mécanismes à l’origine des maladies monogéniques


➢ Allèle muté → protéine anormale (drépanocytose).
➢ Allèle muté → protéine ↓ ou ▬ Ex : phénylcétonurie, Hypercholestérolémie familiale, mucoviscidose....
➢ Allèle muté → protéine ↑ ex : maladie charcot-marie-tooth
➢ Allèle muté → protéine interagit anormalement avec d’autres protéine. Ex : sous unités du collagène
➢ Allèle muté → protéine avec une nouvelle fonction. Ex : la huntingtine toxique pour les neurones.

Mode de transmission du gène muté :


AD: si mariage entre : Aa X aa
AR: si mariage entre Aa X Aa (consanguin)

Sd Rett = Lié X dominant + Néomutation + Létales pour les 2 Sexes + Stérilisantes pour les Femmes

Récapitulatif maladies =
MAD Chorée de Huntington – NF1 – Achondroplasie – Hypercholestérolémie Fam – Bracydactylie
MAR Mucoviscidose – PCU – Albinisme – Tay-Sachs – Drépanocytose
Codominance Thalassémie – Groupe sanguins
Récessive Lié X Hémophilie – Daltonisme – Dystrophie Musculaire de Duchenne
Dominante Lié X Rachitisme Hypophosphatémique – Sd de Rett
Lié au Chr Y Hypertrichose des oreilles
Létal Sd Rett – Dystrophie de Duchenne

- La transmission Vertical peut être faussé par = Pénétrance incomplète – Mosaicme germinale – Expressivité variable
- Récessive lié X = les filles sont d’autant atteintes que les garçons.

- Croisement de contrôle = But de révéler le génotype d'un organisme de phénotype dominant (Hétéro/Homozygote)
- Le moyen le plus efficace à croiser avec un organisme exprimant le phénotype récessif (homo).
- Les phénotypes de la génération suivante à déterminer le génotype du parent ayant un phénotype dominant.

- Pourcentage de Crossing Over =


- Fréquence de recombinaison
- Valeur correspond à la distance génétique
- Unité = Centimorgan
- Permet d’établir la carte génétique

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Hérédité Non conventionnelle (Attention tombable)
5 types d’hérédités non conventionnelles :
- EMPREINTE GÉNOMIQUE - Disomie uniparentale - HÉRÉDITES MITOCHONDRIALES
- EXPRESSION DES TRIPLETS - MOSAICISME

1- liée à l’empreinte génomique


- Phénomène par lequel un gène s’exprime de façon MONOALLELIQUE du fait de l’inactivation fonctionnelle de l’autre allèle →
gène fonctionnellement haploïde.

à Ce phénomène :
- N’intéresse que certaines régions du gènome (chromosomes 7, 11, 14, 15 ...)
- Résulte de modifications EPIGENETIQUES «pas de modification de la séquence, reversible à chaque generation».
- Se produit au cours de la gamétogenèse ou avant la fusion des gamètes mâle et femelle.
- Stable au cours des mitoses successives.
- S’efface et se « réappose » d’une génération à l’autre.
- Régulation de l’expression de certains gènes: En fonction de l’origine parentale +++;
Dans certains tissus ou à certains moment ,+++Impliqués dans le dvlp et la croissance C.

- Sujets atteints: F/H, issus d’union: [sain non muté X sain muté (mut «héritée ») / non muté (mut de novo)]
- Pénétrance incomplète
Caractéristiques

- Fonction du sexe du parent transmetteur (Certaines régions ne s’expriment que quand elles sont transmises par le père
ou par la mère )
- Avec sauts de génération (sujets «normaux transmetteurs »).
- Pas de variabilité d’expressivité.
- Mode de transmission :
→ de la mutation :par les mères et les pères indépendamment de l’origine parentale de l’empreinte du gène considéré.
→ de la maladie : par les mères ou les pères dépendant de l’origine parentale de l’empreinte du gène considéré.
Gènes soumis à l’empreinte - Chromosome 7 - Chromosome 11 - Chromosome 15
- Régions en haploïdie fonctionnelle : Pas de 2e allèle actif
Conséq - Différents mécanismes de dérégulation: Anomalie chromosomique - Disomie uniparentale -Mutation IC
Cliniques - Dérégulation sporadique - Anomalie de la mise en place
- Anomalie du maintien de l’empreinte.
Prader Wili Del Chr 15 (q11q13) Angelman Del Chr 15 (q11q13)
Exemples Hypotonie à la naissance / hypogonadisme / Retard mental sévere et psychomoteur pas de langage /
hypopigmentation / obésité / acromicrie ,petite EEG spécifique /hypotonie / Ataxie / Hypopigmentation /
taille / retard mental. Microcéphalie.

2- La disomie uniparentale :
= présence chez une personne de deux chromosomes d'une même paire provenant d'un seul de ses parents.
- Cette personne a donc bien 46 Chr mais 24 Chr proviennent de l'un des parents et 22 chr proviennent de l'autre parent.
- 3 causes les plus probables : complémentation gamétique , duplication de monosomie , correction de trisomie ++.

3- Mitochondriale :
- Les maladies mitochondriales , principalement d’ordre génétique.
- Concernent surtout l’activité de la chaîne respiratoire.(point en commun des mT)
- Toutes les C son atteinte mais +++ = C qui consomment le plus d’énergie (Cerveau - Muscle – cœur – Foie- rein -poumon).
- La transmission du génome mitochondrial est uni-parentale (maternelle) → élimination complète des mitochondries d'origine
paternelle dans l’ovocyte par l’ubiquitine.
- Sa réplication = Indépendante du Cycle Caire
- Les mdie Mt ont une pénétrance incomplete et expressivité variable.
- La transmission des maladies mt est irrégulière (variable) , non complètement transmise avec la division cellulaire.
- 2 cas possibles de transmission:
à Hétéroplasmie (++) : la présence de d’ADN mutées et normales dans la même cellule, voire la même mitochondrie
à Homoplasmie (très rare) : uniquement des molécules du même type dans toutes les mtc (bcp plus rare et grave)

- Exemples de Mdie MT : Atrophie optique de Leber. Myopathie mitochondriale. Encéphalomyopathie mitochondriale.

4- par expansion de triplets


- Début et/ou de gravité variable selon les générations
- En rapport avec la variation intergénérationnelle du nombre d’une série de triplets nuclèotidiques localisée dans le gène en
cause (portés par des autosomes (A/R) ou par le chromosome X ).

- Pas de mutation de novo. - Pénétrance incomplète. - Expressivité variable et Anticipation.

- Transmission influencée par: le sexe ,la taille de l’expansion du triplet du /des parents transmetteurs.

X fragile (transmission liée à l’X complexe) «1ère cause hériditaire de déficience intellectuelle héréditaire»
[CGG]n Mutation INSTABLE !
L’H transmet la pré mutation sans amplification ,chez la F peut rester en pré mutation /amplifié en mutation complète
[CTG]n Maladie de Steinertt (AD)
[GAA]n Ataxie de Friedreich
[CAG]n Chorée de Huntington

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


5-Mosaicisme:
- Les types de mosaïques =
De nombre De structure
- Gonosomes: 45,X - Les mosaïques aneuploïdes résultent d’accidents mitotiques
- Autosomes (trisomies viables 21, 18 et 13) survenant au cours des premières divisions.
- Polyploïdies (triploïdie / haploïdie / tétraploïdie surviennent sur: Un zygote normal /anormal.
(la plus fréquente réplication sans division).

à Pleitropie = capacité d'un gène de déterminer plusieurs caractères. Si ce gène est délétère
à signes pathologiques à différent niveaux de l'organisme Exemple : sd de MARFAN (AD)
à Polyallélisme : lorsqu'un gène est représenté par plus de deux allèles Exemple : système ABO
à Polygénie : c'est quand un caractère est contrôlé par plusieurs gènes Ex : maladie polygénique : Diabète, HTA

Caryotype normal
- Morphologie du chromosome métaphasique :
- 2 chromatides identiques attachées par le centromère (constriction primaire).
- Les chromosomes diffèrent par la taille, la disposition du centromère et la présence de satellite (constrictions IIaire).

à Il existe 3 types de chromosomes dans l’espèce humaine :


Médiocentrique
le centromère est central p=q (chr :1, 3, 16,19 et 20).
(métacentrique)
Acrocentrique centromère près de l’une des extrémités (Chr : 13, 14,15, 21,22 et Y sous forme de satellite).
Submétacentrique bras p est légèrement plus petit que le bras q p<q) (chr 2).

- Types de C à partir desquelles on fait le caryotype :


C qui ont la capacité de se multiplier facilement : fibroblastes (biopsie cutanée), C amniotiques ou trophoblastiques ,
sanguines du cordon ,C de MO et les plus utilisées : lymphocytes.
- Technique de bandes en haute résolution-→ permet de détecter les microdéletion

- Réalisation du Caryotypes : Metaphase


Culture Caire → Colchicine → Choc hypotonique (Dispersion des Chr) → Fixation des échantillons → Étalement sur lame.

- Techniques de marquage des chromosomes:


= Bandes fluorescentes à la Quinacrine → l’observation par microscope à fluorescence (Rayons UV)
Bandes Q
- Le banding Q colore les régions riches en Adénine et Thymine.
- Les chromosomes sont traités à la trypsine puis colorés au Giemsa → MO.
Bandes G
- Le résultat dépend du milieu.
- Chromosomes traités par la chaleur puis colorés au Giemsa.
- Les bandes obtenues sont inverses par rapport aux G et Q (sombres = claires) → colore ainsi les régions
bandes R
riches en Cytosine et Guanine.
(Reverse)
- Peut mettre en évidence un translocation robertsonienne.
- Technique mieux maîtrisée, précise et le résultat est indépendant du milieu
Bandes C (Centromère) - Colore surtout les centromères, la partie distale du chromosome Y et constrictions IIaires
Bandes T (Télomère)

Les techniques spéciales :


Bandes en - Analyse fine du caryotype après coloration en bandes G ou R, des C en prométaphase → permet le passage
haute d’un système de 300 bandes à un système > 1000 bandes par lot haploïde.
résolution - Le Chr moins condensé → détecter des anomalies qui n’apparaissent pas sur un caryotype N (microdélétions)
- Sondes d’ADN marquées spécifiques.
Cytogénétique
Ex : FISH : identifier de manière ciblée les microremaniements chromosomiques
moléculaire
→ Limites : on doit connaitre le fragment recherché (existence de nouveaux fragments inconnus auparavant)

à Indications du Caryotypes :
- Malformations congénitales (multiples++)
- Retard de croissance ex : syndrome de Turner (X) / Retard mental (Déficit Intellectuel). Chr X = Groupe C
- Avortements à répétition+++ (plus de 3 fois) / Stérilité du Couple. Chr Y = Groupe G
- Stérilité ex : syndrome de klinefelter (XXY)
- Antécédents de maladies chromosomiques dans la famille
- Ambiguïté sexuelle (enfant de sexe non définit)
- Leucémie Myéloïde Chronique (Chromosome Philadelphie), Lymphome de Burkitt (chr 8)
Chromosome de philadelphie = 22p, tiers proximal de 22q , segment distal de 9q

Etude cytogénétique du noyau en interphase : étude de la répartition de la chromatine dans le noyau interphasique.
- Corpuscule de Barr : c’est le 2 ème chromosome X inactivé → petite masse d’hétérochromatine triangulaire plaquée contre
la face interne de la membrane nucléaire: On le cherche dans le sexe génétique féminin ,Turner (absent), klinefelter, ambiguïté
sexuelle ,pseudohermaphrodisme ♀
- La coloration de C masculines à la quinacrine permet de révéler un point brillant au sein du noyau = partie du Chr Y.
- La cytogénétique moléculaire peut s’appliquer également sur des noyaux interphasiques pour détecter des anomalies de
nombre et de structure.

- La réalisation de caryotype dans une trisomie 21 est nécessaire pour le conseil génétique
- Marqueur Chromosomique = Un Chr qu’on arrive pas à classer
Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs
Anomalies du Caryotype : NM

- Dans les aberrations chromosomiques autosomiques viables la délétion est le plus souvent partielle .

Translocation : échange de materiel génétique entre 2 chr (équilibrée) =


Échange de segments entre 2 chromosomes non homologues qui ont subi ,chacun une cassure en un point
plus ou moins proche de leurs extrémités.
Réciproque
⇒ Formation de 2 chromosomes avec chacun un centromère ++
⇒ Rarement ,formation d’un Chr acentrique et un Chr dicentrique → Anomalie pas viable.
- Seuls les Chr acrocentriques homologue ou non sont concernés , les bras satellites sont perdus
Robertsonienne - Les problèmes surgissent lors de la formation des gamètes puisque 2 Chr ont fusionner « 45 Ch », ce qui
deviendra apparent chez la descendance . (Pas de trouble phénotypique)

Les anomalies sont :


à Équilibrées si la personne possède tous ses gènes (il n y a pas perte ou gain), aucune conséquence phénotypique mais ont
un risque de déséquilibre dans la descendance.
à Déséquilibrées peuvent provoquer des maladies graves chez le sujet porteur ou dans sa descendance
Les anomalies équilibrés Les anomalies déséquilibrés
Translocation. Délétion
Inversion Isochromosomes.
Insertion (gène avec facteurs régulateurs) Duplication
Chr en anneau = Double délétion Insertion (gènes sans facteur régulateurs).
Chr en anneau

Isochromosome = Cassure transversale du centromère → Duplication d’un bras entier + délétion de l’autre bras (Chr
contient 2 bras courts et l’autre 2 bras longs).
Formé de 2 bras longs des chr acrocentriques.

Maladies chromosomiques : R++

ABRT spontanées L’anomalie la plus fréquente : 45, X0 > Trisomie 16 > Triploïdies > Monosomies…
- La plus fréquente des m. Autosomiques viable.
- La cause génétique la plus fréquente des Retards mentaux.
- Peut être d’origine paternelle , ou associée à d’autres anomalies (T21 + klinefelter).
Trois formes de Trisomie 21:
àT. 21 libre homogène (96% des cas).
àT. 21 par translocation robertsonienne (21-14) (21-22) (21-21) «trisomie partielle».(3%). Hérité ou de novo
Trisome 21 àT. 21 en mosaïque (2% des cas).
(Sd DOWN)
T21 Diagnostic Prénatal : Recommandé à partir de 38 ans (systématique)
➢ Signes indirects :
✓ Biologiques , Triade : αfoetoprot ↓ hCG ↑ oestriol non conjugué ↓
✓ Echog : Clarté nucale, hypoplasie des os du nez (racine du nez plat), Malformations cardiaques
➢ Examen direct : caryotype (amniocentèse, biopsie villosités choriales, C embryon dans le sang maternel).
Trisomie 13 Sd mal formatif multiple - > 95% des fœtus atteint décèdent in utéro
Sd de Patau → La plus rare des trisomies pouvant aboutir à à terme d’un enfant vivant. = Hypertélorisme+Polydactylie
Trisomie 18 = Sd d’Edwards
Monosomie Mdie du Cri du Chat = 5p- (délétion du bras court du chromosome 5).
Monosomie - L’âge paternel avancé est incriminé.
Chr X = Sd de - Une étude dit que toutes les turnériennes vivantes ont obligatoirement une population Caire à caryotype normal
Turner (mosaïque).
Sd Klinefelter X surnuméraire Caryotype le plus fréquent: 47, XXY

Homme XX = Caryotype 46, XX + phénotype masculin → insuff de dvlp des testicules, gynécomastie , azoospermie , ±
= Sd de la cryptorchidie, PAS DE Troubles de comportement
chapelle - Cause : translocation du gène SRY du Y vers le X (crossing over X et Y)

Trisomie X = Superfemelle = Caryotype le plus fréquent : 47, XXX (2 corpuscules de Bar).

- Grande taille supérieur à > 1m80


Homme 47,XYY
- Fertilité le plus souvent normale avec descendance normale. !!
Associantion= Retard mental, Dysmorphie + malformations d’organes + Troubles du comportement.

- La microdélétion < 5 mégabase et non visible sur un caryotype standard → décelable par l′utilisation des
techniques de haute résolution ou de cytogénétique moléculaire (FISH++).
- Le plus souvent de NOVO
Sds de à Syndrome de Williams-Beuren : Microdélétion située dans la région q11.23 d'un des chromosomes 7.
microdeletion à Syndrome de Digeorge = Syndrome velo-cardio-facial = Micro délétion 22q11
Ses anomalies correspondent sur le plan embryologique à une dysgénésie des 3e et 4e arcs branchiaux.
- Troubles biologiques : HypoCa par agénésie parathyroïdienne (PTH), hypoplasie thymique (DI congénital)
- 90 % des micro délétions 22q11 apparaissent de novo

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


- Maladie chromosomique la moins viable = Trisomie 8 Homogène.
- Signe commun à la majorité ds Sd chromosomique = déficit intellectuel.
- Dans toute les trisomies il y’ des malformations cardiques types CIV.
- Sd de turner et klinefelter ,parfois QI ↓ mais discret.
- Grande taille : 47XXX , 47XYY ,47XXY , Sd de marfan.
- Oncogène : myc ,src, sis.
- Sd X Fragile = Cause HÉRIDITAIRE la plus fréq de retard Mental ≠ Trisomie 21 (cause GÉNÉTIQUE la +fréq de Retrad M)

Génétique des KC
Mutation , Modification épigénétique.
- Une cellule Kc présente : une hétérogénéité spatiale et temporelle + s/clones C porteurs des mutations
+ Dysfonctionnement des voies de signalisation différentes.

- Une copie d’un oncogène peut être activée par :


- Mutation ponctuelle. - Amplification du nombre de copies. - Fusion de gènes/oncogènes chimériques.
- Surexpression sous l’influence d’un puissant activateur (enhancer), suite à un réarrangement chromosomique.

- Gène suppresseur de tumeur = Perte d’un allèle et mutation ponctuelle ou méthylation du promoteur sur l’allèle restant.

- MiARNm :
- Rôle de suppresseurs de tumeurs ou d’oncogènes selon le type et le contexte cellulaires.
- En s’appariant à la région 3’-non traduite de leurs ARNm cibles à dégradation de ces ARNm ou bloquent leur traduction.
- Un miARN peut réguler l’expression de +eurs gènes cibles et l’expression d’un gène cible peut être régulée par +eurs miARNs.
- Les microARNs sont impliqués dans le développement, la croissance Caire, la prolifération, différenciation, les Mdie CV / Kc
- La dérégulation de leur expression dans le cancer est liée à des processus :
d’amplification, d’hyper-méthylation de promoteurs, de délétion, de mutations ponctuelles ou de translocations Chr.
- Les miARN = puissants biomarqueurs pour le diagnostic et la classification des tumeurs peu différenciés.

- Modèle ou paradigme du rétinoblastome par Knudson :


Rb bilatérale et multifocale :
- 1ère mutation → constitutionnelle germinale → Délétion responsable d’une perte d’hétérozygotie (LOH) → inactive un
allèle mais reste cliniquement silencieuse → constitue une prédisposition génétique.
- 2ème mutation somatique → M.ponctuelle ou méthylation du promoteur → au niveau des C rétinienne → au cours des 1er
mois de la vie → inactive le deuxième allèle du gène → formation du rétinoblastome.
- Une moyenne de 6 à 7 mutations successives sont nécessaires pour transformer une C épithéliale à carcinome invasif.

- Instabilité génomique = caractéristiques des C cancéreuses :


- La plus fréquente.
Instabilité
- Les C tumorales présentent des caryotypes anormaux avec des chromosomes délétés, surnuméraires
chromosomique (CIN)
et/ou des réarrangements chromosomiques souvent complexes.
Instabilité des - Taux élevé d’erreurs de réplication de l’ADN.
microsatellites (MIN) - La 3ème grande cause des cancers, à côté des causes environnementales et héréditaires
- Les tumeurs présentent une des 2 instabilités mais pas les deux types → Ces évolutions exclusives seraient le résultat d’un
processus de sélection et non le fruit du hasard.
- CTLA-4 et PD-1 constituent des points de contrôle de la réponse immunitaire et des cibles thérapeutiques.

- Thérapies épigénétiques :
- Inhibiteurs des ADN méthyltransférases (DNMT) - Inhibiteurs des histones désacétylases (HDAC)
- ARN anti-sens et ARN interférence (siRNA).

Conseils génétique
- Étape la plus importante, Difficile, Longue = Établir le Diagnostic
- Comprendre les données médicales, l’hérédité et les risques d’être touché ou de transmettre des maladies génétiques.
- Conseil génétique chez un couple :
Couple avant procréation Couple constitué
- Notion de maladie héréditaire chez l'un ou - Bilan d'une stérilité.
chez les 2 partenaires, ou dans leur famille. - Fausses couches spontanées à répétition.
- Couple consanguin - Exposition à un agent tératogène (rubéole, Toxo...) au cours d'une Gss
- Exposition à un possible mutagène physique - Notion d'un enfant atteint dans la fratrie (mort né, décédé après la naissance,
ou chimique (mais pas la chimio). vivant malformé, ou chez lequel sont apparues après la naissance des
- Age avancé (>35) manifestations d'une maladie Génétique).
- Age maternel avancé.
- Révélation plus ou moins tardive d'une affection dégénérative dans le couple.

- Le risque génétique = la probabilité pour un individu d’être porteur d’une mutation spécifique à l’origine d’une Mdie génétique
ou celle d’être atteint par cette maladie.

- Types de conseils génétiques :


Cela permet une véritable prévention des maladies
Prospectif
→ exige d’identifier les personnes hétérozygotes pour par un dépistage.
Exemple de maladies : Retard mental ,Maladie psychiatrique ,Erreurs innées du métabolisme.
Rétrospectif ++ Proposer : contraception / Interruption de gss.
- Après un conseil génétique on fait une étude moléculaire s’il le faut.

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Pharmacogénétique
- La pharmacogénétique étudie les différences de réactions aux médicaments (efficacité, effets indésirables ou toxiques) qu'ont
les individus, directement liées aux variations dans les séquences d'ADN (SNPs).

- Le polymorphisme génétique des enzymes de métabolisation des médicaments modifie les paramètres pharmacocinétique :

à Phase I (modification du métabolisme oxydatif) :


➢ Cytochromes P450 +++
➢ Alcool et aldéhyde déshydrogénases.
Csqnc cliniques : Métaboliseurs lents (accumulation → ES++) , Intermédiaires , Ultra rapides (pas de réponse therapeutique)

Cytochromes P450 ou monooxygénases microsomiales :


- Famille complexe d’hémoprotéines membranaires, associées au RE++, contiennent un grp prosthétique hème.
- Localisées au niveau hépatique++, mais aussi au niveau intestinal.
- 12 grandes familles de cytochrome P450.
- Les familles CYP1, CYP2 et CYP3 sont les principales concernées par le métabolisme des médicaments.
- Métabolisme des stéroïdes, corticostéroïdes, Vitamine D, pg, drogues, anticancéreux, biosynthèse des AA ,médicaments.

Inducteurs de
L’oméprazole + l’éthanol influencent sur la même enzyme CYP2E1 à ne doivent jamais être associés
CYP450
Inhibiteurs de
l’acide valproïque ne marche pas avec l’amiodarone puisqu’ils vont inhiber la CYP2C9 (CYP2CP).
CYP450
-Exp : La warfarine est métabolisé par l’enzyme CYP2C9 :prendre en considération l’enz +récepteur VKORC1

CYP2C9 1*1* CYP2C9 1*2, 1*3 CYP2C9 *2/*2, *2/*3, *3/*3


Métaboliseurs rapides M.intermédiaires Métaboliseurs lents → dose doit être ↓

à Phase II (conjugaison) : conjugaison dans foie par des enzymes :


➢ Uridine diP glucuronosyl transférase (UGT).
➢ N-acétyl transférase (NAT).
➢ Thiopurine méthyltransférase (TPMT).
➢ Glutathion S transférase (GST)
Expl:
Métaboliseurs rapides et lent de l’isoniazide (antituberculeux) : 2 populations avec des vitesses d’élimination de l’isoniazide
très différentes. Causé par un polymorphisme dans l’expression d’une enzyme N-acétylase (NAT) qui métabolise l’isoniazide.

Kc du colon: Viande rouge très cuite + activité du CYP1A2 élevé + statut acétyleur rapide (NAT2) = Risque ↑ cancer du côlon.

Les applications du clonage pour la biosynthèse des protéines recombinantes concernent: Vaccins – GH – Insuline -
Interferon - Interleukines - Erythropoiétine

Thérapies géniques

- Concerne surtt les C somatiques (germinale change le patrimoine des descendant = problème éthique).
- Nécessite la connaissance du gène muté

à Transfert du transgène s’effectue grâce à un vecteur.


- In vivo = administration directe au patient de la combinaison vecteur gène ,Ex : la myopathie, mucoviscidose.
- ex vivo = prélevation des C cibles (malades) sur le patient à cultivation à TRT à Réimplantation dans le corps du patient.

à Le vecteur du gène idéal : un transporteur capable de réplication autonome, il doit être :


✓ Injectable. ✓ Facile à produire, pas cher. ✓ Stable, haute concentration. ✓ Sans danger.
✓ Non reconnu par le système immun. ✓ N’induisant pas de réaction inflammatoire.
✓ Ciblant ✓ Permettant un transfert de gène stable et une expression régulée.

à Vecteur utilisé dans la thérapie génique:


- Rétrovirus : oncorétrovirus, lentivirus, SIDA, …
- Adénovirus.
- AAV (Virus Associé à un Adénovirus).
- Virus herpès.
- Virus à ARN : polio, Sendai.
- ADN plasmidique :Nu.
- ADN+Liposomes.

à Les différentes maladies qui se soignent avec succès :


➢ Mucoviscidose. ➢ Hémophilie. ➢ Myopathies. ➢ Immunodéficiences. ➢ Cancer.
- Utilisé aussi dans les pathologies ischémiques coronarienne et périphérique: injection de VEGF en alternative du pontage.

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs


Génétique des populations
Consanguinité :
- Le coefficient de consanguinité f = la probabilité, chez un individu, en un locus autosomique donné, que les 2 allèles soient
identiques = 1/16.

- Plus la maladie est rare plus la consanguinité augmente le risque de sa survenue. :


Mucoviscidose → risque X 4 Phénylcétonurie → risque X 7

- Accroissement de la fréquence génotypique des homozygotes, et une diminution de la fréquence des hétérozygotes.

- Les fréquences alléliques restent inchangées.

🔴 Mutation FAUX-SENS
➜ Les mutations Faux-sens mettent en jeu l'altération d'une base unique ce qui modifie le codon de telle sorte que l'acide
aminé soit lui aussi modifié donc modification de la protéine qui en résulte ➜ De telles mutations ont généralement lieu dans
l'une des deux première bases du codon ➜ Elles peuvent provoquer une maladie si la fonction de la protéine est altérée 💡

🔴 Mutations Non-sens "STOP"


➜ Ce sont des mutations ponctuelles qui changent le codon d'un acide aminé en un codon stop
➜ Elles provoquent l'arrêt prématuré de la traduction et il en résulte une protéine beaucoup plus courte
➜ Elles sont souvent la cause d'une maladie car dans tous les cas la fonction de la protéine est altérée

🔴 Mutations silencieuses
➜ Ce sont des mutations qui se produisent au niveau de la 3ème base du codon et en raison de la dégénéréscence du code
génétique, elles n'ont aucune conséquence sur les acides aminés codés ➡ Pas d'effet sur la protéine 💡 (de même pour
les mutations qui se produisent dans certaines régions non codantes)
➜ Ces mutations tendent à s'accumuler dans l'ADN des organismes sous forme de polymorphisme ( variabilité des
séquences d'ADN des différents individus de la même espèce )

🔴 Mutations FRAMESHIFT ( déphasage du cadre de lecture )


➜ Elles sont dues à l'insertion de bases surnuméraires / délétion de bases existantes dans la séquence d'ADN d'un gène
➜ Ces mutations ont toujours un effet sérieux sur la protéine codée car il y a changement de plusieurs acides aminés ❌

🔴 Mutations modulant l'expression d'un gène :


➜ Elles touchent les régions régulatrices du gène (promoteur, codon d'initiation, gènes des facteurs de transcriptions, etc)
➜ Le gène peut devenir incapble de synthétiser son produit ou la synthèse devient insuffisante

Dr LAAOUAD.L Dr LOUCIF. Z Source : réorganisation NM/QCMs

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