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– Mutations qui détermine un décalage dans le cadre de lecture par délétion ou addi-

LES EXCEPTIONS AUX LOIS DE MENDEL tion d’une base (Mutation frame shift)
– Mutation de l’ADN mitochondrial est transmission maternelle (transmis unique-
z Pléiotropie : le fonctionnement d’un seul gène entraîne l’apparition de plu- ment par les femmes) ; la transmission s’arrête avec les hommes
sieurs caractères. Cette notion est valable aussi bien dans le cas de caractère nor-
maux que pathologique (exemple : maladie de Marfan)
z Polyallélisme : le gène est représenté par plus de 2 allèles ; exemple : groupe
Mutation chromosomique
sanguin ABO – Aberration du nombre (aneuploïdie) : monosomie (XO : Turner) ; trisomie ; > 47
z Polygénie : il arrive souvent qu’un caractère soit contrôlé par plusieurs gènes ;
chromosomes → mort fœtal ; X> 2 → polysomie
exemple : système rhésus – Aberration de structure : intra ou inter chromosomique
z Les gènes liés : (linkage) localisation de plusieurs gènes sur le même chro-

mosome. De tel gènes ne sont pas indépendants les uns des autres mais sont au
contraire liés ou linkés. Ils sont transmis en bloc uni ; le degré de liaison entre deux Aberration intra-chromosomique Aberration interchromosomique
gènes dépend de la fréquence des crossing-overs apparus entre eux durant la Délétion : Terminal ; intercalaire ; bi-
méiose ; plus les gènes sont proches moins ils ont la chance de subir un crossing- z Translocation simple : transfert d’un
terminal (chromosome en anneau) chr. sur un autre chr. non homologue
over. z Inversion : Paracentrique ; péricen-
z Translocation réciproque : échange de
z Crossing match (enjambement) : phénomène aléatoire qui ne dépend pas
trique fragments entre 2 chr. non homologues
de la qualité des gènes mais uniquement de leur position sur le chromosome ; les va- z Duplication
z Translocation robertsonnienne (fusion
leurs limites sont entre 0% et 50%... (page 10). Plus la distance entre gènes est z Isochromosome : Division transver-
grande, plus grande est la possibilité d’apparition d’un crossing over. centrique) : il y a cassure au niveau des
sale de chromosome et déplétion to- centromères de 2 chromosomes acrocen-
z La position Cis correspond au génotype AB/ab : lorsque deux allèles dominants
tale d’un bras. trique puis soudures des bras longs. Les
sont situés sur le même chromosome (ou coupling)
z Position trans : lorsque ils sont situés sur des chromosomes homologues différents
bras courts ou satellites sont le plus sou-
vent perdus
(en répulsion) → (Ab/aB)
z Fusion télomérique : transfert d’un

chromosome entier sur un autre donc sou-


dure par les extrémités télomériques
HEREDITE LIEE AU SEXE
– Les copies des gènes X et Y dans la région pseudo-autosomique (RPA) sont homo- GENIE GENETIQUE
logues (segment d’appariement) z Enzymes de restriction : endonucléases (sécrétées à partir des bactéries) ; elle cou-
– Le chromosome Y porte les gènes de déterminisme du sexe pent l’ADN au niveau des sites précis (palindromes)
– Quand les caractères sont portés par RPA (région pseudo-autosomique) on parle z Palindrome : séquence nucléotidique dans laquelle la séquence dans la direction

d’une hérédité liée au sexe d’une manière partielle 5’-3’ d’un brin d’ADN est la même que son brin complémentaire. Les sites d’un
– Quand les caractères sont portés par la partie différentielle de X : on parle d’une grand nombre d’enzymes de restriction sont des palindromes.
hérédité liée au sexe absolue z Sonde moléculaire : c’est une molécule d’ADNc (complémentaire) du gène recher-

– Quand les caractères sont portés par la partie différentielles de Y, on parle d’une ché ; utilisé à l’état monocaténaire et marqué
hérédité holandrique (la tare est transmise uniquement au garçons) → hypertrichose z Vecteurs : molécules d’ADN circulaires construits à partir de plusieurs plasmides ;

des oreilles. vecteur de clonage ; vecteur d’expression (possède un promoteur)


– Transmission liée à l’X dominant : rachitisme vitaminorésistant z Applications : Dc prénatal ; synthèse d’interféron

– La lyonisation est l’activation aléatoire de chromosome X chez les femelles (mais


symptômes moins sévères)

Maladies liées à l’X récessif


CHROMOSOMES
z Hétérochromatine : chromatine dense, se colore intensément. Les fibres chroma-
z Hémophilie tiniennes sont enroulées de façon serrée ; elle est métaboliquement peu active ou
z Myopathie de Duchenne inactive
z Myopathie de Becker z Euchromatine : chromatine claire, se colorant peu ou pas, les fibres chromatinien-
z Syndrome de l’X fragile nes sont enroulées de façon lâche. C’est la chromatine active. C’est elle qui est trans-
z Daltonisme crite.
z Le corpuscule de Barr est présent dans le noyau en interphase ; c’est une masse

d’hétérochromatine relative qui représente le chromosome X inactif de la femme. Il


MALADIES GENETIQUES n’existe pas chez l’homme normal ; présent chez le Klinefelter (XXY)
z Le caryotype est caractéristique de l’espèce

z Indications du caryotype : suspicion d’anomalie chromosomique ; malformation


TRANSMISSION AUTOSOMIQUE
congénitale ; retard de croissance ; retard mental ; anomalie de la différenciation
Dominante Récessif
cellulaire ; avortement à répétition ; hémopathies malignes.
z Maladie de Huntington z Thalassémie
z Les chromosomes télocentrique (centromère au bout d’une extrémité) n’existent
z Neurofibromatose z Drépanocytose
pas chez l’espèce humaine
z Sphérocytose z Phénylcétonurie
z Le banding G (Giemasa) est analogue au banding Q mais observable au micros-
z Brachydactylie z Mucoviscidose….
cope optique ordinaire. Il colore les régions riches en A-T. la banding C produit des
bandes sombres dans les régions d’hétérochromatine constitutive (zones proche du
La transmission autosomique dominante ne présente pas de saut de génération centromère)
z Syndrome de l’X fragile : retard mental, autisme, testicule N de volume, N du pé-

rimètre crânien, grandes oreilles et un grand menton. Elle est transmise selon le
mode récessif lié à l’X ; mutation du chromosome X.
MUTATIONS GENETIQUES
– La mutation somatique est transmise d’une cellule à une cellule GENETIQUE MOLECULAIRE
– La mutation germinale est transmise d’individu à individu z Le codon d’initiation, qui code la méthionine est l’AUG (sur l’ARNm)
– La mutation reverse permet à la cellule de retrouver son état normal z Il y a trois codons stop : UAG, UGA et UAA
– Mutation génique : modification de la fréquence nucléotidique z Les introns sont les séquences non codantes : transcris sur l’ARNm et non tradui-
– Mutation chromosomique : modification au niveau de 2 ou plusieurs gènes tes en protéines. Les introns sont éliminés des ARN transcris au cours d’un proces-
– Mutation génomique (modification du génome) sus appelé épissage. Il n’y a pas d’introns chez les bactéries.
z La séquence codante est découpée en une série de fragments appelés exon

Mutation génique (changement localisé à l’intérieur d’un gène) z L’expression d’un gène est régulée par un segment d’ADN en amont de la séquence

codante appelé le promoteur (TATA box) auquel se fixe l’ARN polymérase et les fac-
MUTATION PONCTUELLE teurs de transcription protéiques associées qui vont permettre l’initiation de la bio-
synthèse d’une molécule d’ADN
z Mutation contre sens (faux sens) : changement d’un seul acide aminé
z Le capping est une séquence située en 3’ du promoteur ; il est transcrit mais il n’est
z Mutation non sens : crée un codon stop et conduit à un polypeptide raccourci
pas traduit. Il permet la fixation d’un cap (chapeau) sur l’ARNm qui est nécessaire
z Mutation fram shift : décalage de la phase de lecture (insertion ou délétion d’une
pour la traduction de l’ARNm.
base
z Chez les procaryotes l’unité de régulation et d’expression génique est appelée opé-
z Mutation neutre : ou silencieuse, touche la 3 base d’un codon mais ne modifie
e
ron et elle comprend : les structuraux (enz qui codent pour la voie de la biosyn-
pas l’acide aminé.
thèse) ; l’opérateur (rôle de contrôle) ; le promoteur (régule l’activité de l’opérateur ;
nécessite une protéine activatrice : CAP). En amont de l’opéron lactose se trouve le
– Les mutations ponctuelles ont des conséquences variables sur l’activité biologique gène régulateur (gène 1 qui produit le répresseur).
de la protéine codée
z L’ARNm des eucaryotes est monocistronique (ou monogénique) car il ne spécifie – Dans le lymphome de Burkitt → translocation entre le chr. 8 et le chr. 14, 2 ou 8
qu’un polypeptide (l’ARNm des procaryotes est polycistronique ou polygénique). – Cancer du sein : prédisposition héréditaire (BRCA1 sur le chromosome 17)
L’ARNm sert de matrice à la production des protéines. – Les cancers héréditaires sont causés par l’héritage d’allèles mutés de gènes sup-
z Les ARNm se renouvellent très vite, ils sont rapidement produits et rapidement presseurs de tumeur. Leur profil de transmission est celui d’allèles autosomaux do-
dégradés minants. Des allèles mutés de gènes de réparation de l’ADN peuvent, eux aussi
z L’ARNm des eucaryotes est caractérisé par la présence d’une queue poly-A à son conférer une susceptibilité héréditaire de cancer (xeroderma pigmentosum)
extrémité 3’ (permet le passage du noyau vers le cytoplasme) et d’un cap à son ex-
trémité 5’.
z Le rôle du cap est de protéger l’extrémité 5’ des ARNm des enzymes ; joue un rôle

dans l’initiation de la traduction dans les cellules eucaryotes. GENETIQUE MENDELIENNE


z Les ARNr et les ARNt sont dépourvus de cap, ils ne sont par cet effet jamais tra-

duits Le ratio 3 : 1 dépend de la dominance complète d’un phénotype sur l’autre. Il existe
z L’ARNm des procaryotes est dépourvus de queue poly A.
des variation de ce ratio (1 : 2 : 1) dans les cas suivants :
z Deux codons qui désignent le même acide aminé sont dits synonymes et ils diffè-

rent par leur 3e base (position flottante)


z Les acides aminés sont codés par 64 triplets VARIATIONS AUTOUR DU RATIO 3 : 1
z Tous les acides aminés sont codés par plusieurs codons (hormis la méthionine et le Codominance ou dominance partielle
tryptophane). Cette propriété s’appelle dégénérescence ou redondance du code gé- z Elle modifie le ratio 3 : 1 en ratio 1 : 2 : 1

nétique. z Exemple : hérédité des groupes sanguins. Les enfants dont le père est un ho-

mozygote NAN avec du sang du groupe N et la mère un homozygote MM avec


du sang de groupe M sont hétérozygotes MN et ont du sang de groupe MN
DIVISION CELLULAIRE Allèles létaux
z Dans la plus part des cas l’homozygote récessif ne survit pas mais les hétéro-
z Les cellules ne se divisant pas sont dites en interphase : G1 ; S ; G2
zygotes sont susceptibles d’avoir une vie normale
z Mitose (M) : prophase (les chromosome se condensent) ; métaphase (les chromo-
z Le ratio phénotypique 3 : 1 a été transformé en ratio 2 : 1
somes sont alignés à l’équateur de la cellule) ; anaphase (les centromères se scindent
z Dans d’autres cas, le croisement ne conduit jamais à des homozygotes, mais
et les 2 chromatides migrent vers le pôle opposé) ; télophase (les chromatides se
moins souvent ⇒ allèles semi-létaux
rapprochent du pôle et se décondense) → cytodiérèse (cytokinèse) à l’équateur de la
cellule Allèles multiples
z Phase G1 : pas de synthèse d’ADN ; il y a une synthèse d’ARN ; la traduction des z Pour certains gènes, seuls deux allèles ont pu être identifiés, mais pour la ma-

protéines est active ; elle peut se prolongée indéfiniment (G0 : si la cellule ne se di- jorité des gènes, on a pu trouver un grand nombre d’allèles.
vise pas) ; réparation des anomalies de l’ADN ; la cellule est en croissance et se diffé- z Exemple : gène de la β-globuline humaine ; système sanguin ABO

rencie
z Phase S : la synthèse protéique continue ; il y a une duplication de l’ADN (phase de

synthèse) ; le contenu en ADN est intermédiaire entre celui d’une cellule en G1 et


une cellule en G2
z Phase G2 : la quantité d’ADN est dédoublée ⇒ 4n (à la fin de la phase précé-

dente). La synthèse de l’ADN s’arrête ; la synthèse des protéines se poursuit

MEIOSE
z Elle fait intervenir 2 divisions successives (méiose I et II). Il n’y a pas de réplica-
tion de l’ADN entre ces deux divisions.
z En métaphase I, le fuseau tire des chromosomes complet vers les pôle alors qu’en

métaphase II, ce sont les chromatides qui migrent.


z La cellule initiale diploïde (46 ; 2N) est divisée en 4 cellules haploïdes dont cha-

cune a un génotype différent.


z La méiose produit une division par deux du nombre de chromosomes et une re-

combinaison des allèles


z La recombinaison des allèles est due à la fois à un brassage des chromosomes

homologues et à des crossing-over.


z En cas de méiose des femelles, il y a production d’un seul gamète alors que les

males produisent quatre gamètes par cellule germinale.


z Une non disjonction à la première ou à la deuxième division méiotique peut

conduire à des gamètes aneuploïdes


z Une non disjonction lors des divisions mitotiques après la fécondation peut

conduire à des individus mosaïques.

GENETIQUE DE CANCER
PROTOONCOGENES
z En dehors de toute infection virale, la cellule normale possède deux allèles pro-
tooncogènes. Les virus peuvent les transformer en oncogènes
z Les virus à ADN peuvent induire un cancer, leur ADN comporte des séquences

oncogènes non retrouvées dans la cellule normale


z Les protooncogènes ont des fonctions primordiales dans la cellule normale :

croissance, prolifération, différenciation


z La conversion d’un protooncogène en oncogène peut se faire à l’intérieur de la

cellule sans intervention des virus ; elle peut se produire de 3 manières : par ampli-
fication du gène ; par translocation (mettant l’oncogène prés d’une gène activa-
teur) ; par délétion mineure ou majeure ; mutation par insertion d’un élément acti-
vateur (apporté par un virus).
z Un protooncogène transformé tumorigène agit comme un allèle dominant (il suf-

fit qu’un seul protooncogène soit muté pour que le phénotype devienne malin).
z En général, il faut plusieurs oncogènes pour que se produise la transformation

maligne

GENES SUPPRESSEURS DE TUMEURS


z L’absence ou l’inactivation du gène suppresseur permet à la tumeur de se déve-
lopper
z Ils sont considérés comme des gènes récessifs (bien que leur transmission se fait

selon le mode dominant) ; il faut que les 2 allèles soit inactivés pour qu’ils contri-
buent à la malignité ; ceci est généralement réalisé par mutation d’un allèle et délé-
tion de l’autre.
z Le gène RB1 (chromosome 13) → rétinoblastome

z Le gène P53 (chr. 17) → la cellule qui a un ADN défectueux entre en apoptose ; il

est muté dans 40% des tumeurs humaines.

– Les chromosomes « double minute » sont des chromosomes de petite taille ; ils
s‘observent dans les neuroblastome et comptent plus de 1000 copies de l’oncogène
N-myc
– Dans la leucémie myéloïde chronique, il y a une translation entre les chromosome
9 et 22 ⇒ chromosome Philadelphie (fusion de deux protooncogènes ⇒ nouvel onco-
gène)

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