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DEVOIRS A TRAITER EN GUISE DE TRAVAUX DIRIGES

Exercice I

Depuis 1978, on peut obtenir des « bébés éprouvettes » humains à partir d’un œuf fécondé à l’extérieur de
l’organisme maternel. Grâce aux avancées dans la recherche sur la reproduction et le développement, on
pourra supposer qu’un dictateur décidera de sélectionner des parents d’élites et de multiplier leurs descendants
en réimplantant les œufs sur des femmes « porteuses ». Pour favoriser cette multiplication humaine, le
dictateur encourage dans un premier temps la recherche zoologique afin de connaître les types de reproduction
exceptionnelle rencontrés dans le règne animal qui pourraient être répétés dans l’espèce humaine pour servir
ses intérêts.

1 – On lui apprend que chez les tatous (Mammifères d’Amérique du sud), l’œuf, après avoir donné par mitose 4
cellules (stade 4 blastomères), voit ces 4 cellules se séparer et chacune d’elle être à l’origine d’un individu
autonome. Cette technique, améliorée pour l’espèce humaine, permet d’obtenir 32 individus physiologiquement
normaux à partir de la division d’un seul œuf. Ces 32 individus issus d’un même œuf pourront-ils se reproduire
entre eux et suffire ainsi à former le berceau d’une nouvelle race ? Expliquez.

2 – On signale par ailleurs à ce dictateur que, chez les phasmes (Insectes), des ovules, résultant d’une méiose
complète, subissent quelques mitoses normales, puis ces cellules ainsi issues d’un même ovule fusionnent
deux à deux, rétablissant ainsi des cellules diploïdes. Supposons que le dictateur applique cette méthode à
l’espèce humaine :
a - les individus descendants issus d’une même mère par cette technique seront-ils ou non de même
sexe ?
b - les individus seront-ils génétiquement identiques à leur mère ? Argumentez votre réponse.
c – ces individus seront-ils génétiquement identiques entre eux ? Argumentez votre réponse.
d – leurs garnitures chromosomiques (caryotypes) seront-ils identiques entre elles ?

3 – Chez les Daphnies (Crustacés), la femelle peut donner des ovules qui se développent directement sans
fécondation ; ces ovules sont formés à la suite d’une méiose aberrante au cours de laquelle seule la première
émission de globule polaire a lieu et les chromosomes dupliqués restants se séparent en deux chromosomes
fils sans qu’il y ait divisions du cytoplasme. Si ce processus pouvait s’appliquer chez la femme :
a – les individus seraient-ils haploïdes ou diploïdes ?
b – seraient-ils ou non de même sexe ?
c – seraient-ils identiques génétiquement à ceux obtenus par la méthode précédente ? Expliquez.
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Exercice II

Lisez attentivement les propositions notées de 1 à 30 et répondez par « vrai » ou « faux ». Portez votre réponse
à la case correspondante (case choix).
N.B : Attention ! Ne choisissez pas au hasard. Un bon choix vaut 0,5 point et un mauvais choix vous
pénalise de – 0,5 point
N° Processus biologique ou assertion lié (e) à la reproduction animale Choix
d’ordre
Au cours de la spermatogenèse, la FSH antéhypophysaire et la testostérone stimulent en synergie la
1 multiplication des spermatogonies ainsi que la phase de maturation et de différenciation des spermatozoïdes
Chez certains Trématodes, les stades larvaires suivants : sporocyste, rédie, cercaire, métacercaire sont issus d’un
2 phénomène de polyembryonie.
Chez l’homme, le cas des jumeaux univitellins relève d’un phénomène de polyembryonie qui peut être
3 monocytogène ou polycytogène.
4 Chez les Spongiaires, la formation de gemmules relève d’une reproduction asexuée par bourgeonnement
Au cours du cycle ovarien chez la femme, la progestérone et l’oestradiol sont sécrétés en abondance pendant la
5 phase folliculaire. La décharge ovulante correspond au pic de LH et FSH
La reproduction du Cestode Taenia multiceps exige le passage par diverses formes larvaires : larve cysticerque,
6 cénure et hydatide. Cénure et hydatide sont issues de la larve cysticerque par un simple phénomène de
bourgeonnement.
Chez Obelia geniculata et Aurea aurita, deux espèces de Cnidaires, le bourgeonnement médusaire et la
7 strobilisation sont deux formes de reproduction sexuée qui conduisent à la formation des méduses sexuées
La fissuration et l’éviscération constituent des modes de reproduction asexuée observés chez les Echinodermes.
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Chez les Métazoaires, la reproduction asexuée est généralement polycytogène : le blastozoïde est mis en place à
9 partir d’un fragment parental pluricellulaire grâce à la blastulation.
Les ovaires des insectes sont constitués d’ovarioles à l’intérieur desquels évoluent les cellules germinales. Il
10 existe plusieurs sortes d’ovarioles ; les ovarioles de type panoïstique sont les plus évolués. Ils sont caractérisés
par la présence de cellules nourricières en relation étroite avec l’ovocyte
La stolonisation paratomique avec bourgeonnement intercalaire est une forme de reproduction asexuée qui
11 caractérise l’Annélide Polychète Autolytus purpureomaculatus.
Dans le tube folliculaire du testicule des insectes, la zone de croissance est le siège de la formation des premiers
12 cystes et les cystes à spermatozoïdes sont formés dans la zone de maturation
13 La parthénogenèse automictique s’observe uniquement chez les espèces animales dont les ovogonies subissent
une méiose totale ou incomplète
14 La stolonisation paratomique simple est une forme de reproduction asexuée observée chez certains Polychètes.
Elle est caractérisée par la différenciation du corps de l’animal en souche et stolon accompagnée de la formation
de la tête du stolon avant la séparation des deux parties ; la souche génère son pygidium après séparation
La pseudogamie est une parthénogenèse naturelle au cours de laquelle l’ovule non fécondé se développe
15 spontanément sans pénétration de spermatozoïde
L’amphimixie de type oursin s’observe dans le cas où le gamète n’a pas achevé la méiose au moment de la
16 fécondation. Dans ce cas, les enveloppes nucléaires des deux pronoyaux en contact s’imbriquent étroitement
l’une de l’autre par des digitations, tandis que les chromosomes se condensent
17 La parthénogenèse amictique ou apomixie conduit à la formation de femelles diploïdes chez les Rotifères
Dans les ovarioles méroïtiques acrotrophiques, les cellules nourricières restent dans le germarium et forment
18 une chambre trophique. La nutrition des ovocytes est assurée par des cordons nourriciers qu’émettent ces
ovocytes.
19 Les faux-bourdons des abeilles sont haploïdes. Ils sont issus d’une parthénogenèse thélytoque.
Sur le bras court du chromosome Y des mâles de Mammifères, il existe un gène nommé Sry qui, activé, entraîne
20 la synthèse d’une protéine Sry nommée TDF, signal initial du développement de la gonade indifférenciée en
testicule au cours de la différenciation sexuelle du fœtus.
Chez les lézards, le développement des œufs à 0°C favorise l’apparition du sexe mâle alors que leur
21 développement à 35°C favorise l’apparition du sexe femelle
Chez le poisson Sparus aurata, la gonade évolue progressivement de la phase mâle à la phase femelle avec une
22 phase transitoire où ovaire et testicule sont en même temps relativement développé. Dans ce cas précis, l’animal
est un hermaphrodite protandre.
23 Au cours de la spermatogenèse, la testostérone est sécrétée par la glande Leydig sous l’effet de la LH
antéhypophysaire : la glande de Leydig possède des récepteurs à la LH et à la testostérone.
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24 Chez les bonellies, animaux proches des Annélides, les fortes températures qui règnent dans le proboscis de la
femelle sont responsables de la masculinisation de leurs progénitures.
Les cellules folliculaires des ovaires ont un triple rôle : elles assurent la protection de l’ovocyte, sa nutrition et
25 interviennent également dans la synthèse des réserves de vitellines de l’œuf.

Exercice III

Annotez la figure 1 ci-dessous après lui avoir donné un titre (titre et annotation directs aux places
prévues à cet effet et joindre à votre copie) 5 points

Figure 1 :……………………………………………………………………………

1: d: m:
2: e: n:
3: f: o:
4: g: p:
5: h:
6: i:
a: j:
b: k:
c: l:

Exercice IV

Observez attentivement la figure A ci-dessous

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FIG. A 9

1 – Annotez-la directement dans le cadre ci-dessous (5,5 points)


4

A:

6:
1:
8:
2:
9:
3:
10 :
4:
11 :
5:

2 – D’où vient l’élément 5 et quels sont ses composants et leurs fonctions ? Répondre directement dans le cadre
de la page suivante (2,5 points)

3 – Commentez ce qui s’est passé du 5 au 9 de la figure A dans le cadre proposé à la page suivante (2 points)
Attention ! Ne pas déborder
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Exercice V

Observez attentivement la figure a ci-dessous

d e
b c

1 – Annotez-la directement dans le cadre ci-dessous (3,5 points)

1: c:

2: d:

3: e:

b:

2 – A quel niveau s’effectue le phénomène observé en a-2 et quelle est sa cause ? Répondez directement dans le
cadre ci-dessous (1,5 point)

3 – Commentez ce qui s’est passé à la figure a-2 dans le cadre proposé à la page suivante (2 points)
Attention ! Ne pas déborder
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Exercice VI

Soit le cas d’une femme pubère à 13 ans et ménopausée à 50 ans, ayant eu 12 enfants dont deux doublets (vrais
jumeaux) et un triplet (faux jumeaux). Calculez les variables figurant dans le tableau ci-dessous (remplir
directement le tableau tout en faisant figurer les différents calculs à la partie brouillon qui est le verso des pages de
l’épreuve).

Variables Réponse
Durée de sa période de vie génitale (en jours) (0,5
point)
Nombre d’ovules fécondés (0,5 pt)

Nombre d’ovocytes ovulés sachant que ses règles


cessent d’apparaître 3 mois après chaque
accouchement (1,5 pt)
Rapport entre les nombres d’ovocytes ovulés et le
nombre d’ovocytes présents chez le fœtus (n = 7.106
ovocytes chez le fœtus) (0,5 pt)

N.B : On suppose que le cycle menstruel de cette femme est de 28 jours et qu’elle n’a pas eu
d’avortement spontané. Prendre 1 mois = 30 jours.

Exercice VII : QCM.

Lisez attentivement les propositions a, b, c et d affectées aux phénomènes biologiques 1, 2, 3, 4 et 5 et répondez


par « vrai = V» ou « faux = F » dans le tableau 1 ci-dessous (réponses uniquement dans le tableau 1).
N.B : Attention ! Ne choisissez pas au hasard. Un bon choix vaut 0,5 point et un mauvais choix vous
pénalise de – 0,25 point

1 – Dans le cycle biologique du puceron du soja :


a – les amphotères sont des femelles, vivipares, parthénogétiques sédentaires qui donnent naissances aux
adultes sexués mâles (2n + XX) et femelles (2n + X0) ;
b – les exilés sont des mâles et des femelles ailés. Ils sont issus d’une parthénogenèse deutérotoque ;
c – les gynopares sont des femelles parthénogenèses qui engendrent des individus sexués tous femelles ;
d – les fondatrices (2n + XX) sont des femelles, aptères, parthénogénitiques, vivipares, sédentaires issues
d’une reproduction sexuée normale.

2 - Chez les Trématodes du genre Fasciola, il existe divers stades larvaires :


a - les rédies à 2 n chromosomes sont formées grâce à un phénomène de bourgeonnement interne dans le
sporocyste ;
b – le miracidium à 2n chromosomes est également issu d’un phénomène de bourgeonnement interne ou
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polyembryonnie s’effectuant à l’intérieur de l’œuf fécondé ;


c -la cercaire est produite par la rédie selon le même mode que celui signalé au 2.a ;
d - la Limnée, hôte intermédiaire héberge les formes larvaires suivantes : sporocyste, rédie et métacercaire.

4 – Les ovaires des insectes sont constitués de structures appelées ovarioles :


a – dans les ovarioles panoïstiques, les cellules nourricières accompagnent les ovocytes au cours de leur
migration dans le germarium ;
b – les ovarioles méroïstiques acrotrophiques ont des cellules nourricières qui restent dans le germarium
formant ainsi une chambre trophique ;
c – le vitellarium est le lieu d’accumulation des réserves vitellines par l’ovocyte ;
d – dans les ovarioles méroïstiques polytrophiques, toutes les ovogonies évoluent en ovocytes ; le
vitellarium ne
contient pas alors de cellules nourricières ;

5 – La stolonisation est une forme de reproduction asexuée observée chez les Annélides Polychètes :
a - la stolonisation paratomique avec bourgeonnement intercalaire s’observe quand plusieurs stolons
apparaissent
à la suite les uns des autres et forment une chaîne de stolons ;
b – le stolon contient les organes génitaux, il est incapable de bourgeonner d’autres stolons ;
c – la stolonisation paratomique avec bourgeonnement pygidial s’observe quand la régénération
postérieure de la
souche est concomitante de la différenciation de la tête stoloniale et ces deux phénomènes s’effectuent
après le
détachement du stolon ;
d – la stolonisation paratomique simple s’observe quand le stolon a différencié une tête au moment de sa
libération et la souche génère ultérieurement les segments postérieurs.

Tableau 1 : Propositions a, b, c et d des phénomènes biologiques 1, 2, 4 et 5 (réponses uniquement dans le


tableau)

N° phénomène Propositions et choix


biologique Choisir par « vrai = V » ou « faux = F » dans la case correspondante
a b c d
1

5
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Exercice VIII

I - Observez attentivement la figures A ci-dessous.

A:
1
1:

2:

3:
2 4:
3
5:
5 4
Fig. A

1 – Annotez directement la figure A dans le cadre qui vous proposé (3 pts)


2.1 – Quels sont les éléments contenus dans le numéro 1 de la figure A ? Précisez le type sans entrer
dans les détails (1 point)

2.2 – Quel est le rôle du numéro 3 de la figure A ? (1 point)

2.3 – Comment fonctionne le numéro 5 de la même figure et pour quelle finalité ? Répondez dans le
cadre ci-dessous sans déborder (3 points).

3 – Quelle est, d’une façon globale, la garniture chromosomique des cellules somatiques et des cellules
germinales des mâles issus d’un tel type de reproduction ? Peuvent-ils produire des spermatozoïdes ? Si
oui comment ? (4 pts)
9

II – Observez attentivement le document B ci-dessous.

1 – Donnez-lui un titre (1 pt) 2 – Commentez succinctement le document B puis tirez


une conclusion (dans ce cadre sans déborder) (4 pts)

Doc B

Titre doc B :

3 – Comment peut-on expliquer les résultats (doc B) de cette expérience ? (Soyez concis) 3 pts
10

III – Observez la figure 1 ci-dessous

1 – Annotez-la après lui avoir donné un titre (titre et annotation directe aux places prévues à cet effet et
joindre à votre copie) 4 points

ANNOTATION
1:

2:

3:

4:

5:

6:

7:

Figure 1 : ………………………………………………………………………………..

2 – Expliquez succinctement ce qui se passe entre le 2 et le 3 directement dans le cadre ci-dessous


(2 points).

3 – Donnez les conditions et le mode de reproduction ayant permis d’obtenir les individus sexués
observables dans le cadre 6 ; précisez leur garniture chromosomique ainsi que celle des gamètes qu’ils
produisent (2 points).
11

Exercice IX

Vous êtes recrutés en qualité de biologiste, chercheur dans une structure de production animale de votre pays.
Votre supérieur hiérarchique vous demande de suivre la reproduction et le développement de tortues élevées
en captivité. Elles sont destinées à l’exportation ou à la promotion de la conservation de la biodiversité. Des
œufs fécondés de sept espèces de tortues (figure 1 ci-dessous) sont recueillis par ponte. Des œufs d’une
même ponte de chaque espèce sont introduits dans différents incubateurs (plusieurs incubateurs pour une
même espèce). Chaque incubateur est réglé à une température fixe. Les températures des incubateurs varient
de 15°C à 36,8°C. Les œufs sont suivis jusqu’à l’éclosion des tortues et leur sexage a été effectué. Des
courbes de la figure 1 ont été tracées pour chaque espèce.

Figure 1 :

1 – Observez attentivement la figure 1 puis donnez la formule ayant permis d’obtenir les valeurs des ordonnées
qui ont servi à tracer les courbes de la figure 1 : on estime qu’il n’y a pas eu de mortalité au cours du
développement et que tous les œufs d’une même ponte ont donné des descendants (2 points).

2 – Donnez un titre à la figure 1 (2 points).


3 – Commentez la figure 1 (une page au maximum) (10 points).
4 – Quelle conclusion peut-on tirer sur le déterminisme du sexe chez ces espèces de tortues ? (2 points)
5 – Quelle explication donnez-vous à ce phénomène ? (4 points).

Exercice X

La figure 1 ci-dessous représente la croissance d’ovocytes de grenouille pendant les trois (3) premières années
de la vie de la femelle. Observez attentivement cette figure et répondez aux questions suivantes (directement
dans les cadres proposés) :

1 - Que se passe-t-il au cours de la croissance de l’ovocyte ?

2 – Combien de générations d’ovocytes en croissance observe-t-on pendant cette période ?


12

3 – Quelle est la durée de la croissance d’un ovocyte ?

4 – En considérant une génération d’ovocytes, combien de phases d’accroissement distingue-t-on ? Justifiez


votre réponse (la durée de chaque phase doit être précisée).

5 – Les ovocytes de deux générations différentes peuvent-ils être pondus au même moment ? Justifiez votre
réponse

6 – A quel âge de la vie de la femelle le premier


amplexus a lieu ? Justifiez votre réponse.

Figure 1 : Croissance d’ovocytes de grenouille


pendant les trois (3) premières années de la vie de la femelle

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