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CHAPITRE

32
Questions isolées

D un accident vasculaire cérébral dans le territoire


Questions carotidien
E une occlusion de la veine centrale de la rétine

QI 1
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
QI 4
caractérise(nt) la polyneuropathie toxique alcoolique ? Une femme de 31 ans, migraineuse, diabétique, taba-
A elle est secondaire à une toxicité directe de l'alcool gique et hypertendue, présente une baisse de vision
B elle peut être associée à une carence en thiamine de son œil gauche, qui s'est aggravée sur 4  jours,
C elle épargne les fibres végétatives conduisant à un stade de vision limitée à « compte les
D elle touche les fibres motrices doigts à 1  mètre ». L'examen du fond d'œil montre
E c'est une polyneuropathie démyélinisante un petit œdème papillaire du côté gauche. Elle décrit
également des douleurs rétro-oculaires du côté
gauche lorsqu'elle bouge les yeux. Vous l'examinez
QI 2 5 jours après le début. Elle n'a pas d'autres manifes-
tations cliniques. Parmi les propositions suivantes,
594 Un patient de 30 ans, sans antécédent, consulte après laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
avoir présenté ce matin, au décours d'un jogging, un A vous évoquez une névrite optique rétrobulbaire
trouble de vision « du côté gauche », à type de flou aigüe
et de « trous » dans son champ de vision, tel qu'en B il existe très probablement un déficit pupillaire
se regardant dans le miroir, il ne se voyait qu'un œil afférent relatif du côté gauche
à la fois. L'évolution a été régressive en 10 minutes. Il C il existe probablement une anisocorie, avec une
s'agit (une ou plusieurs propositions exactes) : pupille gauche plus dilatée
A d'une cécité monoculaire gauche transitoire D le diagnostic le plus probable est celui de neuropa-
B d'une hémianopsie latérale homonyme gauche thie optique ischémique antérieure aigüe
C d'un tableau compatible avec une aura visuelle de E il s'agit probablement d'une neuropathie optique
migraine inflammatoire, qui pourrait être la première mani-
D d'un tableau compatible avec un accident isché- festation d'une sclérose en plaques
mique transitoire dans le territoire basilaire
E d'un tableau évocateur d'un signe de Uhthoff

QI 5
QI 3 Un patient de 62 ans, droitier, hypertendu, présente
Un homme de 63 ans a présenté sur trois jours deux depuis ce matin un trouble de vision ayant concerné
épisodes de flou visuel massif de l'œil droit ayant duré simultanément les deux yeux. Il ne peut décrire préci-
une minute. Il présente également des céphalées sément son trouble, mais a constaté que depuis lors
récentes et inhabituelles. L'examen ophtalmologique il ne peut plus lire le journal. Il n'a pas d'autre déficit.
de l'acuité visuelle, du fond d'œil et de la tension ocu- L'acuité visuelle est de 10/10 sur chaque œil. L'exa-
laire est normal. Ce tableau peut correspondre à (une men du fond d'œil est normal. Vous vous attendez
proposition exacte) : à constater (une ou plusieurs propositions exactes) :
A des éclipses visuelles dans le cadre d'une hyperten- A un syndrome d'alexie sans agraphie
sion intracrânienne B une neuropathie optique ischémique antérieure
B une ischémie transitoire de la rétine dans le cadre aigüe bilatérale
d'une maladie de Horton C un déficit pupillaire afférent relatif bilatéral
C une neuropathie optique ischémique antérieure D une hémianopsie latérale homonyme droite
aigüe E un AVC dans le territoire sylvien gauche

Neurologie
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Questions isolées 32

QI 6 B doit être réalisée immédiatement en cas de trau-


matisme crânien
Un déficit neurologique transitoire peut être causé par
C doit être réalisée après la ponction lombaire en cas
(une ou plusieurs propositions exactes) :
de syndrome méningé associé
A un accident ischémique transitoire
D est inutile si le déficit neurologique dure moins
B une aura migraineuse
d'une heure
C une hypoglycémie
E doit être réalisée en urgence en cas de syndrome
D une hyponatrémie
médullaire aigu
E une malformation vasculaire cérébrale

QI 7 QI 10
Un syndrome médullaire aigu peut être causé par (une Parmi les syndromes neurologiques suivants, lequel
ou plusieurs propositions exactes) : (lesquels) est (sont) associé(s) à un déficit moteur des
A un accident vasculaire médullaire membres ?
B un neurinome A syndrome de Brown-Séquard
C un méningiome B syndrome de Parsonage-Turner
D une myélite C syndrome de Wallenberg
E une épidurite infectieuse D syndrome de Tolosa-Hunt
E syndrome de Miller-Fisher

QI 8
QI 11
Parmi les causes de déficit neurologique récent sui-
vantes, laquelle (lesquelles) nécessite(nt) des mesures Un homme de 52  ans atteint d'un adénocarcinome
thérapeutiques immédiates ? bronchique se présente pour des douleurs dorsales
A myélopathie carentielle associées à des troubles de la marche évoluant depuis
B hématome sous-dural aigu 2 semaines. Vous réalisez l'IRM suivante (figure 47) et
C encéphalopathie de Gayet-Wernicke suspectez une épidurite métastatique. Parmi les pro-
D hémorragie cérébrale positions suivantes, à quelle hauteur avez-vous la plus
E méningo-encéphalite grande probabilité de retrouver un niveau lésionnel 595
sensitif ?
A au niveau du cou

Entraînement
QI 9 B au niveau des mamelons
Devant un déficit neurologique, l'imagerie cérébrale C au niveau de l'appendice xyphoïde
(une ou plusieurs propositions exactes) : D au niveau de l'ombilic
A doit être réalisée dans les 6 heures en cas de suspi- E au niveau des plis de l'aine
cion d'AVC aigu
Questions isolées

596

Fig. 47
(Source : CEN, 2019.)

QI 12 QI 14
Parmi les signes cliniques suivants, lequel (les- Parmi les troubles cognitifs suivants, lequel (lesquels)
quels) est (sont) en faveur d'une sclérose latérale peu(ven)t être associé(s) classiquement à une sclérose
amyotrophique ? latérale amyotrophique ?
A réflexes tendineux vifs et polycinétiques A troubles du comportement
B hypoesthésie « en chaussettes » B troubles mnésiques
C fasciculations diffuses C désorientation temporospatiale
D troubles du langage D troubles de l'humeur
E désorientation temporospatiale E désinhibition

QI 13 QI 15
Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) La sclérose latérale amyotrophique (une ou plusieurs
permet(tent) d'exclure une mononeuropathie ulnaire propositions exactes) :
au coude devant une suspicion de sclérose latérale A correspond à une atteinte des racines antérieures
amyotrophique ? (motrices) des nerfs
A hypoesthésie du Ve doigt B entraîne systématiquement une abolition des
B déficit moteur de l'abduction du pouce réflexes tendineux
C signe de Tinel à hauteur de la gouttière C peut provoquer une atteinte respiratoire
épitrochléo-olécranienne D est le plus souvent symétrique à sa phase initiale
D sensibilité normale de la tabatière anatomique E est toujours d'évolution fatale même avec prise en
E déficit de l'adduction du pouce charge médicale
Questions isolées 32

QI 16 C doit faire rechercher des anomalies de la loge


thymique
Le syndrome de Guillain-Barré (une ou plusieurs pro-
D doit faire rechercher des anomalies de la tige
positions exactes) :
pituitaire
A est plus fréquent chez la femme jeune
E est la conséquence d'anticorps anticanaux calciques
B est toujours précédé d'un épisode infectieux
C se manifeste classiquement par une augmentation
de la protéinorachie dans le liquide cérébrospinal
D se manifeste classiquement par des anomalies QI 21
démyélinisantes à l'électromyogramme Concernant la symptomatologie de la myasthénie
E récupère sans séquelles auto-immune généralisée, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A le déficit moteur ne concerne que les muscles striés
QI 17 B le déficit moteur prédomine sur les muscles
Concernant la symptomatologie du syndrome de proximaux
Guillain-Barré, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) C le déficit moteur prédomine sur les muscles distaux
exacte(s) ? D les réflexes tendineux sont normaux
A le déficit moteur peut toucher les muscles E il n'y a pas de trouble sensitif
respiratoires
B le déficit moteur peut toucher les muscles
oculomoteurs QI 22
C le déficit moteur peut toucher les muscles Parmi les éléments suivants, lesquels évoquent une
pharyngolaryngés polyneuropathie ?
D la dysautonomie peut mettre en jeu le pronostic A hypoesthésie « en chaussettes »
vital B niveau sensitif marqué
E le déficit moteur peut être hémicorporel C steppage bilatéral
D dépilation distale
E abolition des réflexes achilléens
QI 18 597
Le syndrome de Guillain-Barré (une ou plusieurs pro-
QI 23

Entraînement
positions exactes) :
A correspond à une neuropathie démyélinisante res- Quels examens complémentaires parmi les suivants
treinte aux racines nerveuses sont recommandés en première intention devant une
B entraîne une abolition des réflexes tendineux polyneuropathie ?
C peut comporter une atteinte sensitive A NFS, plaquettes
D peut provoquer une atteinte respiratoire B fonction rénale
E justifie la mise en route d'une corticothérapie en C sérologie VIH
urgence D anticorps antinucléaires
E glycémie à jeun

QI 19
Concernant le traitement de la myasthénie, quelle(s) QI 24
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) est (sont)
A les anticholinestérasiques peuvent être à l'origine évocateur(s) d'une algie vasculaire de la face ?
de sueurs et de crampes musculaires A douleur strictement unilatérale
B les anticholinestérasiques sont prescrits en cas B douleur périorbitaire
d'échec de la corticothérapie C douleur en décharge électrique
C la thymectomie est proposée en priorité après 50 ans D douleur durant 45 minutes
D une liste des médicaments contre-indiqués doit E douleur déclenchée par une zone gâchette
être fournie au patient
E les plasmaphérèses (échanges plasmatiques) sont
parfois proposées en cas de crise déficitaire aigüe
QI 25
Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) oriente(nt)
vers un syndrome d'hypertension intracrânienne ?
QI 20 A syndrome confusionnel
La myasthénie auto-immune (une ou plusieurs propo- B paralysie d'un nerf moteur oculaire commun (III)
sitions exactes) : C éclipses visuelles
A peut être purement oculaire D troubles de la vigilance
B est toujours généralisée E incontinence urinaire
Questions isolées

QI 26 C douleurs soulagées par le vérapamil


D douleurs à type de décharges électriques
Parmi les symptômes et signes suivants, quel(s) est
E signe de Claude Bernard-Horner possible
(sont) celui (ceux) qui peu(ven)t être présent(s) en cas
d'hypertension intracrânienne ?
A photophobie
B éclipses visuelles QI 28
C diplopie par atteinte du nerf oculomoteur III Une patiente de 84 ans présente des céphalées inha-
D diplopie par atteinte du nerf oculomoteur VI bituelles depuis 10 jours. L'imagerie suivante est réa-
E signe de Brudzinski lisée (figure 48). À propos de cette imagerie, quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A IRM cérébrale montrant une atrophie corticale
QI 27 gauche
B scanner cérébral injecté montrant une prise de
Parmi les caractéristiques sémiologiques suivantes,
contraste arachnoïdienne
laquelle (lesquelles) concerne(nt) l'algie vasculaire de
C hémorragie cérébrale
la face ?
D hématome sous-dural aigu
A manifestations neurovégétatives homolatérales
E hématome extradural
B présence d'une « zone gâchette »

598

Fig. 48
(Source : CEN, 2019.)

QI 29 QI 30
En présence d'une paralysie faciale, quel(s) est (sont) À propos du traitement de la paralysie faciale a
l'(les) argument(s) en faveur d'une borréliose de Lyme ? frigore, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
A association à des troubles sensitivomoteurs asymé- exacte(s) ?
triques des membres A une corticothérapie doit être commencée le plus
B caractère récidivant de la paralysie faciale rapidement possible
C association à une ophtalmoplégie bilatérale B une corticothérapie par voie injectable est plus effi-
D contexte de piqûre au cours des  semaines précé- cace que par voie orale
dentes C l'injection de toxine botulique est utile au cours de
E amélioration rapide sous corticothérapie la première semaine
Questions isolées 32

D les larmes artificielles ont pour but de prévenir C aboli par la fixation oculaire
l'iridocyclite D bat du côté opposé à la lésion
E en l'absence de traitement, l'évolution est le plus E aucune des propositions précédentes
souvent défavorable

QI 36
QI 31 Un grand vertige unique durant plus de 72 heures doit
Dans la liste suivante, relevez l'(les) anomalie(s) faire évoquer (une ou plusieurs propositions exactes) :
clinique(s) qui peu(ven)t être observée(s) en cas de A un vertige positionnel paroxystique bénin
paralysie faciale périphérique. B une névrite vestibulaire
A préservation du territoire facial supérieur C un accident vasculaire cérébral vertébrobasilaire
B dissociation automaticovolontaire D une fracture du rocher translabyrinthique
C signe de Charles Bell E une maladie de Ménière
D hyperacousie douloureuse
E agueusie des deux tiers antérieurs de l'hémilangue

QI 37
QI 32 Chez une patiente suspecte de sclérose en plaques,
quelle(s) localisation(s) des hypersignaux visibles
Dans la liste suivante, relevez l'(les) anomalie(s)
à l'IRM en séquence T2 est (sont) évocatrice(s) du
clinique(s) qui peu(ven)t être observée(s) en cas de
diagnostic ?
paralysie faciale centrale.
A thalamique
A préservation du territoire facial inférieur
B périventriculaire
B dissociation automaticovolontaire
C juxtacorticale
C signe des cils de Souques
D cérébelleuse
D hyperacousie douloureuse
E médullaire
E préservation du goût

QI 38 599
QI 33
Un diagnostic de sclérose en plaques peut être

Entraînement
Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les)
cause(s) possible(s) d'ophtalmoplégie douloureuse ? porté devant (une ou plusieurs propositions
A anévrisme supraclinoïdien exactes) :
B neurinome de l'acoustique A un épisode de neuropathie optique rétrobul-
C maladie de Horton baire associé à une prise de contraste du nerf
D diabète optique en IRM
E parotidite B un épisode de neuropathie optique rétrobulbaire
associé à des hypersignaux IRM encéphaliques
en T2 (nombre = 15, dont 5 périventriculaires,
et 2 juxtacorticaux)
QI 34 C un épisode de neuropathie optique rétrobulbaire
Dans la liste suivante, relevez l'(les) anomalie(s) associé à des hypersignaux IRM encéphaliques
clinique(s) qui peu(ven)t être observée(s) en cas d'at- en T2 (nombre = 15, dont 5 périventriculaires,
teinte du III extrinsèque. et 2  juxtacorticaux), et l'apparition d'une prise
A paralysie de l'élévation du globe oculaire de contraste sur une IRM réalisée 3  mois plus
B ptosis tard
C mydriase aréactive D un épisode de neuropathie optique rétrobulbaire
D déficit du muscle droit médial associé à des hypersignaux IRM encéphaliques
E déficit du muscle oblique supérieur en T2 (nombre = 15, dont 5 périventriculaires,
et 2  juxtacorticaux), et un antécédent de syn-
drome médullaire spontanément résolutif 3 ans
QI 35 plus tôt
E un syndrome médullaire progressif associé
Dans la liste suivante, relevez la (les) caractéristique(s)
à  des hypersignaux IRM encéphaliques en T2
du nystagmus en cas de syndrome vestibulaire
(nombre = 15, dont 5 périventriculaires, et
périphérique.
2 juxtacorticaux), et un antécédent de neuropa-
A multidirectionnel
thie optique rétrobulbaire
B horizonto-rotatoire
Questions isolées

QI 39 D améliorer les performances cognitives, motrices ou


sensitives
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) est (sont)
E réduire le risque de handicap à long terme
compatible(s) avec une névrite optique rétrobulbaire ?
A voile clair devant l'œil atteint
B cécité complète de l'œil atteint
C dyschromatopsie rouge-bleu QI 42
D diplopie monoculaire Parmi les symptômes suivants, quel(s) est (sont) celui
E scotome lumineux (ceux) observé(s) dans la sclérose en plaques à sa
phase précoce ?
A céphalées
QI 40 B troubles sensitifs complexes
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la C diplopie
(les) proposition(s) exacte(s) concernant la sclérose en D troubles de l'équilibre
plaques (SEP) ? E crises épileptiques
A la SEP est une maladie génétique
B la SEP est la conséquence de certaines vaccinations
(par exemple, hépatite B) QI 43
C la SEP est plus fréquente dans les pays du nord que Une jeune femme de 30 ans présente une gêne visuelle
dans les pays du sud rapportée à une ophtalmoplégie internucléaire. Une
D la SEP est plus fréquente chez les femmes que chez IRM est pratiquée (figure 49). À propos de cette IRM,
les hommes quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E la SEP se déclare préférentiellement après 40 ans A IRM en séquence de diffusion
B lésions situées dans la substance blanche
hémisphérique
QI 41 C lésions évocatrices de localisations néoplasiques
Parmi les objectifs suivants, quels sont ceux du traite- secondaires
ment de fond dans la sclérose en plaques ? D dissémination spatiale en faveur du diagnostic de
A réduire le risque de poussée sclérose en plaques
600
B favoriser la plasticité neuronale E séquence IRM en T1 injecté nécessaire avant de
C réduire l'intensité des poussées retenir le diagnostic de sclérose en plaques

Fig. 49
(Source : CEN, 2019.)
Questions isolées 32

QI 44 QI 48
Devant une perte de connaissance, quels sont les Parmi les propositions suivantes concernant les crises
deux arguments principaux en faveur d'une crise épileptiques, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
d'épilepsie ? A les crises épileptiques ont un début et une fin
A perte d'urines progressive
B trouble de la conscience ayant duré 20 minutes B pour un patient donné, et un type de crise donné,
C absence de prodromes la séquence des signes cliniques des crises est très
D morsure latérale de langue reproductible
E cyanose pendant la perte de connaissance C le moment de survenue d'une crise est imprévisible
D il existe des circonstances favorisantes des crises
E un même patient peut avoir plusieurs types de crises
QI 45
Parmi les propositions suivantes concernant les épi- QI 49
lepsies, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Une crise épileptique généralisée est une crise (une ou
A les épilepsies sont des maladies cérébrales chro-
plusieurs propositions exactes) :
niques
A qui résulte d'une hyperactivité paroxystique corti-
B les épilepsies se caractérisent uniquement par la
cale étendue, bilatérale et synchrone
répétition de crises épileptiques
B qui résulte d'une hyperactivité paroxystique de
C les épilepsies n'ont pas de conséquence neuropsy-
tous les neurones corticaux
chologique, psychiatrique ou sociale
C qui comporte toujours des troubles de la conscience
D les épilepsies peuvent débuter à tout âge
D qui peut être tonique, clonique ou tonicoclonique
E l'incidence des épilepsies est plus élevée pendant
E qui comporte toujours des signes moteurs paroxys-
l'enfance et chez les sujets âgés
tiques

QI 46 QI 50
Parmi les propositions suivantes concernant les Les absences typiques (une ou plusieurs propositions 601
crises épileptiques, laquelle (lesquelles) est (sont) exactes) :
exacte(s) ? A sont des crises généralisées qui durent habituelle-

Entraînement
A les crises épileptiques comportent par définition ment une minute
une altération de la conscience B peuvent débuter à tout âge avec une prédomi-
B une crise épileptique dure habituellement moins nance dans l'enfance
de 5  minutes si l'on ne prend pas en compte la C ne débutent jamais chez l'adulte
phase post-critique D peuvent comporter des signes moteurs violents
C les crises épileptiques peuvent comporter des E peuvent se répéter plusieurs dizaines de fois par jour
signes psychiques ou cognitifs
D les crises épileptiques sont caractérisées par une
séquence de signes cliniques transitoires qui QI 51
reflètent la topographie initiale et la propagation Les absences typiques (une ou plusieurs propositions
de l'hyperactivité neuronale exactes) :
E les crises épileptiques résultent habituellement A ont une définition clinique et électroencéphalogra-
d'une hyperactivité de neurones thalamiques phique
B se caractérisent sur le plan électroencéphalogra-
phique par une décharge de pointes-ondes bilaté-
QI 47 rales < 2 c/s
Parmi les propositions suivantes concernant l'épidé- C peuvent comporter des myoclonies palpébrales
miologie des épilepsies, laquelle (lesquelles) est (sont) dans 50 % des cas
exacte(s) ? D se caractérisent par une décharge épileptique bila-
A les épilepsies ne débutent pas après 30 ans térale, symétrique et synchrone à l'EEG
B les épilepsies constituent la deuxième mala- E s'accompagnent d'une chute
die neurologique la plus fréquente après les
migraines
C la prévalence des épilepsies est inférieure à QI 52
200 000 patients en France Les myoclonies épileptiques (une ou plusieurs propo-
D la prévalence des épilepsies est comprise entre sitions exactes) :
200 000 et 400 000 patients en France A peuvent s'observer dans des épilepsies générali-
E la prévalence des épilepsies est comprise entre sées
400 000 et 600 000 patients en France B surviennent habituellement à l'endormissement
Questions isolées

C sont favorisées par la fatigue et le manque de sommeil C une régression psychomotrice


D sont favorisées par la stimulation lumineuse inter- D une bonne réponse au traitement corticoïde
mittente E une hypsarythmie
E peuvent survenir en l'absence de décharge épilep-
tique visible concomitante sur l'EEG
QI 58
QI 53 Face à une crise épileptique, laquelle (lesquelles) des
propositions suivantes est (sont) évocatrice(s) d'un
Les crises tonicocloniques (une ou plusieurs proposi- point de départ situé en temporal interne ?
tions exactes) : A sensation de déjà-vu déjà vécu
A peuvent être secondairement généralisées B gêne épigastrique
B ont un point de départ partiel lorsqu'elles débutent C hallucination auditive
par une déviation unilatérale de la tête D sensation de peur intense
C surviennent fréquemment au réveil dans les épilep- E paresthésies chéiro-orales
sies généralisées idiopathiques
D sont associées à une phase post-critique compor-
tant une dépression respiratoire et un stertor
E comportent trois phases caractéristiques QI 59
Vous annoncez le diagnostic d'épilepsie généralisée
idiopathique à une patiente de 25 ans. Fleuriste, elle
QI 54 utilise régulièrement son monospace pour effectuer
Parmi les propositions suivantes, citer les différentes ses livraisons.
propositions vraies concernant la crise d'épilepsie. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
A la morsure de langue touche typiquement la pointe est (sont) exacte(s) ?
de la langue A vous déclarez son épilepsie à la préfecture Ainsi,
B la morsure de langue touche typiquement les son aptitude à conduire sera évaluée
bords latéraux de la langue B vous déclarez son épilepsie à son médecin du travail
C une durée de perte de connaissance supérieure à C elle doit déclarer son épilepsie à la préfecture.
602 5 minutes est évocatrice de crise Ainsi, son aptitude à conduire sera évaluée
D elle est souvent responsable d'une syncope à D le délai d'un an sans crise et sous traitement bien
l'emporte-pièce conduit sera nécessaire pour reprendre la conduite
E elle est associée à une confusion post-critique E son traitement par lamotrigine est compatible avec
la grossesse et l'allaitement

QI 55
Parmi les effets secondaires suivants, lequel (lesquels) QI 60
est (sont) classiquement associé(s) à la lamotrigine ? Un patient parkinsonien, âgé de 61  ans, présente
A lithiase urinaire une akinésie de fin de dose survenant systémati-
B tremblement des extrémités quement vers 17  heures. Il reçoit actuellement un
C hyponatrémie comprimé de lévodopa/carbidopa matin, midi et
D syndrome de Lyell soir. Quelles sont les options thérapeutiques selon
E algodystrophie les recommandations actuelles ? Indiquez la ou les
réponses correctes.
A ajouter une quatrième prise de lévodopa/carbidopa
QI 56 B associer un agoniste dopaminergique
Les convulsions fébriles simples (une ou plusieurs pro- C associer un inhibiteur de la COMT
positions exactes) : D associer un inhibiteur de la MAO-B
A surviennent entre 3 mois et 5 ans E associer un anticholinergique
B sont plus fréquentes chez le garçon
C sont asymétriques
D durent 30 à 60 minutes QI 61
E récidivent dans 30 à 40 % des cas Parmi les signes non moteurs suivants, lequel (les-
quels) peu(ven)t être en lien avec une maladie de
Parkinson ?
QI 57 A troubles cognitifs
Le syndrome de West se caractérise par (une ou plu- B dépression
sieurs propositions exactes) : C douleurs
A un début après 2 ans D troubles du sommeil
B des spasmes en flexion E dysautonomie
Questions isolées 32

QI 62 QI 67
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) Parmi les examens complémentaires suivants, lequel
l'(les) anomalie(s) biologique(s) typique(s) retrouvée(s) (lesquels) permet(tent) de poser le diagnostic de
dans la maladie de Wilson ? ­maladie de Parkinson ?
A céruléoplasmine sérique augmentée A scintigraphie DaTSCAN®
B cuivre sérique total augmenté B IRM cérébrale
C cuivre sérique libre diminué C bilan hépatique
D cuivre hépatique augmenté D dosage de la cuprémie
E cuprurie diminuée E aucun des examens précédents

QI 63 QI 68
Vous diagnostiquez une maladie de Parkinson chez
Parmi les paramètres suivants, lequel (lesquels)
un homme de 58  ans, qui se plaint de tremble-
influence(nt) votre choix pour le traitement initial
ments et de troubles de la marche entravant sa vie
d'une maladie de Parkinson ?
quotidienne. Parmi les traitements suivants, lequel
A âge du patient
proposez-vous ?
B ancienneté des symptômes
A lévodopa
C présence d'une dysphonie
B inhibiteurs de la COMT
D gêne ressentie par le patient
C apomorphine
E profession du patient
D agoniste dopaminergique
E inhibiteurs de la MAO-B

QI 69
QI 64 Dans les stades avancés de la maladie de Parkinson,
lequel (lesquels) des traitements suivants peu(ven)t
Vous recevez un patient de 56 ans pour suspicion de être proposé(s) ?
maladie de Parkinson idiopathique évoluant depuis A thalamotomie
moins de 6  mois. Parmi les éléments sémiologiques B pompe à morphine 603
suivants, lequel (lesquels) remet(tent) en cause ce C application intraduodénale continue de L-dopa
diagnostic ?

Entraînement
D stimulation magnétique transcrânienne
A hallucinations visuelles E stimulation à haute fréquence du noyau sous-­
B caractère asymétrique du syndrome extrapyrami- thalamique
dal
C dyskinésies buccofaciales
D paralysie de la verticalité du regard
E signe de Babinski bilatéral
QI 70
Dans la liste suivante, quel(s) trouble(s) de la marche
est (sont) évocateur(s) de signes axiaux tardifs associés
à la maladie de Parkinson ?
QI 65 A démarche ébrieuse
Dans la liste suivante, quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) B festination
du syndrome extrapyramidal ? C démarche dandinante
A tremblement de repos D fauchage
B adiadococinésie E freezing
C amimie
D anosognosie
E hypertonie spastique
QI 71
Vous voyez en consultation un patient de 72  ans qui
vous est adressé pour des épisodes de chute à répéti-
QI 66 tion. Il vous présente l'IRM cérébrale suivante réalisée en
Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquels) externe (figure 50). Quels sont les signes cliniques clas-
doi(ven)t faire remettre en cause le diagnostic de siques que peut présenter ce patient en rapport avec le
maladie de Parkinson ? diagnostic suspecté devant les données de l'imagerie ?
A hallucinations précoces spontanées A une marche à petits pas
B syndrome pyramidal B des céphalées chroniques
C tremblement de repos du pied C une démence de type frontale
D syndrome cérébelleux D un signe de Babinski bilatéral
E paralysie de la verticalité du regard E une incontinence urinaire
Questions isolées

604

Fig. 50
(Source : CEN, 2019.)

QI 72 A il s'associe à une perplexité anxieuse


B il accompagne toujours un syndrome démentiel
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont)
C il apparaît de manière lentement progressive
l'(les) examen(s) complémentaire(s) recommandé(s)
D il est constant dans le temps
en première intention avant de porter le diagnostic de
E il existe des troubles attentionnels
maladie d'Alzheimer ?
A IRM cérébrale
B tomographie par émission de positons (TEP) cérébrale
C ponction lombaire
D électroencéphalogramme QI 74
E dosage sanguin de la Thyroid-Stimulating Hormone Parmi les propositions suivantes, quelles sont les
(TSH) causes fréquentes de syndrome confusionnel chez un
patient alcoolique chronique ?
A ivresse aigüe
QI 73 B crise épileptique
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les C delirium tremens
caractéristiques sémiologiques d'un syndrome confu- D encéphalopathie hépatique
sionnel ? E encéphalopathie de Gayet-Wernicke
Questions isolées 32

QI 75 QI 80
Face à un tableau démentiel, quels arguments rete- Vous recevez en consultation un patient de 55  ans
nez-vous en faveur d'une origine vasculaire ? pour un tremblement évoluant progressivement
A l'importance des troubles mnésiques antérogrades depuis 10 mois. Il n'a aucun antécédent et ne prend
B l'aggravation par à-coups successifs pas de traitement. Parmi les caractéristiques suivantes,
C l'existence de troubles du comportement laquelle (lesquelles) est (sont) évocatrice(s) d'un trem-
D la présence d'une leucoaraïose importante à l'ima- blement extrapyramidal ?
gerie cérébrale A tremblement lent
E la présence de céphalées associées B tremblement d'attitude
C tremblement calmé par le calcul mental
D tremblement de repos
QI 76 E tremblement majoré par le sommeil
Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) en faveur d'un diagnostic positif de
maladie d'Alzheimer ? QI 81
A un score au MMSE inférieur aux normes en fonc- Un patient de 72 ans consulte pour des chutes. Parmi
tion de l'âge, du sexe et du niveau scolaire les signes d'examen clinique suivants, quel(s) est
B un dosage du peptide AB42 dans le LCS inférieur (sont) celui (ceux) qui vous fait (font) suspecter une
aux normes paralysie supranucléaire progressive ?
C un dosage du peptide AB42 dans le LCS supérieur A dystonie d'un membre
aux normes B syndrome cérébelleux
D un dosage du peptide P-Tau dans le LCS inférieur C paralysie du regard
aux normes D troubles dysexécutifs
E une atrophie bihippocampique à l'IRM E hypotension orthostatique sévère

QI 77 QI 82
Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les)
Parmi les causes de méningites bactériennes sui-
proposition(s) exacte(s) concernant les syndromes 605
vantes, laquelle (lesquelles) est (sont) le plus souvent
démentiels dégénératifs ?
associée(s) à un liquide cérébrospinal clair ?
A les hallucinations visuelles sont précoces dans

Entraînement
A méningocoque
l'évolution d'une maladie d'Alzheimer
B pneumocoque
B les hallucinations visuelles sont parfois inaugurales
C Listeria monocytogenes
d'une démence à corps de Lewy
D Haemophilus influenzae
C la raideur extrapyramidale est précoce dans l'évo-
E tuberculose
lution d'une démence à corps de Lewy
D la raideur extrapyramidale est tardive dans l'évolu-
tion d'une maladie d'Alzheimer
E l'épilepsie est une complication évolutive de la QI 83
maladie d'Alzheimer Chez un patient présentant un tableau de méningite
bactérienne, quel(s) élément(s) proposé(s) oriente(nt)
vers une maladie de Lyme ?
QI 78 A douleurs radiculaires des membres inférieurs
B paralysie faciale périphérique bilatérale
Dans la maladie d'Alzheimer, quel(s) traitement(s)
C bloc auriculoventriculaire
peu(ven)t être proposé(s) ?
D insuffisance rénale
A anticholinestérasique central
E éruption cutanée vésiculeuse en collerette
B antiglutamate
C inhibiteur de la recapture de la sérotonine
D agoniste dopaminergique
E statine QI 84
Devant un tableau évocateur de méningite bacté-
rienne de l'adulte à examen direct du liquide cérébros-
QI 79 pinal négatif, en l'absence d'argument clinique pour
Parmi les pathologies suivantes, quelle(s) est (sont) une listériose, quelle(s) est (sont) la (les) prise(s) en
celle(s) susceptible(s) de provoquer une apraxie précoce ? charge thérapeutique(s) initiale(s) recommandée(s) ?
A démence parkinsonienne A amoxicilline seule
B dégénérescence corticobasale B dexaméthasone et amoxicilline
C paralysie supranucléaire progressive C céfotaxime seule
D démence à corps de Lewy D dexaméthasone et céfotaxime
E maladie d'Alzheimer E ceftriaxone seule
Questions isolées

QI 85 C administration d'une héparine de bas poids molé-


culaire à dose préventive dans les 24  premières
Parmi les situations suivantes, laquelle (lesquelles)
heures
indique(nt) la réalisation d'une imagerie cérébrale
D antagonisation d'un traitement anticoagulant
avant ponction lombaire dans le cadre d'une
E administration d'un traitement antiépileptique
suspicion de méningite aigüe chez un patient de
préventif
30 ans ?
A crise épileptique partielle simple somatomotrice
B score de Glasgow à 13
C vomissements intenses QI 90
D aphasie
Parmi les éléments cliniques suivants, lesquels sont
E paralysie de l'adduction d'un œil
évocateurs d'un infarctus sylvien superficiel antérieur
gauche ?
A hémianopsie latérale homonyme gauche
QI 86 B hémiplégie proportionnelle droite
Les méningiomes (une ou plusieurs propositions C aphasie de Broca
exactes) : D héminégligence sensitive gauche
A sont des tumeurs cérébrales malignes E déficit moteur à prédominance brachiofaciale
B peuvent se manifester par un syndrome d'hyper- droite
tension intracrânienne
C peuvent se manifester par des crises d'épi-
lepsie QI 91
D se développent aux dépens des cellules astrocy- Une patiente de 85  ans, droitière, hypertendue
taires traitée, est amenée aux urgences pour trouble
E ne se développent jamais en sous-tentoriel neurologique de début brutal. L'imagerie suivante
est réalisée (figure  51). Sur cette imagerie, quel(s)
est (sont) le (les) signe(s) compatible(s) avec cette
atteinte ?
606 QI 87 A hémiplégie gauche
Parmi les manifestations cliniques suivantes, lesquelles B aphasie de Wernicke
peuvent être rencontrées au cours d'une thrombose C apraxie idéomotrice gauche
veineuse cérébrale ? D diplopie horizontale binoculaire
A céphalée ictale E hémianospie latérale homonyme gauche
B crise d'épilepsie partielle
C vomissements en jet
D hémiplégie
E aphasie

QI 88
Parmi les explorations à visée étiologique suivantes,
lesquelles peuvent être proposées devant une hémor-
ragie intracérébrale ?
A IRM encéphalique
B artériographie des artères cérébrales
C échographie transœsophagienne
D holter-ECG
E bilan de coagulation

QI 89
Parmi les stratégies thérapeutiques suivantes, les-
quelles sont recommandées face à une hémorragie
intracérébrale capsulothalamique chez un patient de
80 ans avec un Glasgow à 14 ?
A admission en réanimation
B abaissement de la tension artérielle systolique à Fig. 51
moins de 140 mm Hg (Source : CEN, 2019.)
Questions isolées 32

QI 92
Un patient de 65  ans, droitier est adressé pour un
syndrome d'Anton-Babinski depuis 3 jours. Vous sus-
pectez un infarctus cérébral et réalisez le scanner sui-
vant (figure 52). Parmi les territoires artériels suivants,
lequel est concerné ?
A territoire profond de l'artère cérébrale moyenne
droite
B territoire superficiel de l'artère cérébrale moyenne
droite
C territoire total de l'artère cérébrale moyenne
droite
D territoire de l'artère cérébrale antérieure droite
E territoire l'artère cérébrale postérieure droite

Fig. 52.
(Source : CEN, 2019.)

607
QI 93 ceux que vous pouvez classiquement retrouver devant

Entraînement
cette lésion ?
Vous recevez une patiente de 62 ans, hypertendue et
A hémiplégie gauche
diabétique de type 2, pour vertiges intenses apparus
B hypoesthésie faciale droite
de manière soudaine 5 heures auparavant. Une IRM
C syndrome cérébelleux cinétique droit
cérébrale en séquence de diffusion vous est présen-
D signe de Claude Bernard-Horner gauche
tée (figure 53). Les autres séquences sont normales.
E hypoesthésie au froid hémicorporelle gauche res-
Parmi les signes neurologiques suivants, quels sont
pectant la face

Fig. 53
(Source : CEN, 2019.)
Questions isolées

QI 94 QI 98
Une hémianopsie latérale homonyme droite peut Parmi les propositions suivantes, citer les propositions
résulter d'une lésion (une ou plusieurs propositions exactes concernant la syncope.
exactes) : A c'est une hypoperfusion cérébrale globale et brève
A du chiasma à droite B c'est une hypoperfusion cérébrale focale et brève
B des bandelettes optiques gauches C sa prévalence augmente après 40 ans
C de radiations optiques gauches D sa prévalence augmente après 70 ans
D du cortex occipital droit E le diagnostic peut être fait dans 50  % des cas
E du thalamus gauche grâce à l'interrogatoire, l'examen clinique et
l'électrocardiogramme

QI 95
Parmi les mesures suivantes, laquelle (lesquelles) QI 99
doi(ven)t être appliquée(s) à un patient admis à l'hô- Parmi les signes cliniques et les signes ECG suivants,
pital pour une hémiplégie brutale survenue 3 h  30 lesquels justifient un avis cardiologique rapide lors
auparavant ? d'une syncope ?
A contact immédiat avec une unité de soins intensifs A perte de connaissance survenant en station debout
neurovasculaires dans une file d'attente
B un traitement de désobstruction artériel d'urgence B perte de connaissance au cours d'un effort
doit être envisagé physique
C un traitement antiépileptique de prévention doit C une histoire d'infarctus du myocarde chez un
être prescrit parent à l'âge de 75 ans
D le patient doit boire afin d'être parfaitement D la découverte d'une anomalie de conduction à l'ECG
hydraté E un intervalle QT long à l'ECG
E la glycémie doit être régulièrement contrôlée

QI 100
608 QI 96 Parmi les propositions suivantes concernant la syn-
L'hémorragie sous-arachnoïdienne non traumatique cope vasovagale, lesquelles sont exactes ?
est (une ou plusieurs propositions exactes) : A elle est associée à une hyperactivité sympathique
A plus fréquente chez l'homme que chez la femme B elle est associée à une hyperactivité parasympa-
B une pathologie avec un taux de mortalité à 50 % thique
C associée à une dépendance chez un tiers des C elle est associée à une chute tensionnelle et une
survivants tachycardie
D consécutive à la rupture d'une malformation arté- D elle est associée à une chute tensionnelle et une
rioveineuse dans la majorité des cas bradycardie
E parfois associée à des complications cardiaques E elle n'est pas précédée de prodromes

QI 97 QI 101
En cas de suspicion d'hémorragie sous-arachnoïdienne Parmi les propositions suivantes concernant la syn-
(HSA), si le scanner cérébral est normal (une ou plu- cope vasovagale, lesquelles sont exactes ?
sieurs propositions exactes) : A les prodromes sont typiquement des sueurs, des
A le diagnostic d'HSA est formellement éliminé nausées, une vue brouillée
B une ponction lombaire normale réalisée dans les B les prodromes sont typiquement une vision double,
6 heures qui suivent la céphalée aigüe ne permet un trouble de l'équilibre, des fourmillements d'un
pas d'éliminer une HSA hémicorps, des vertiges
C une ponction lombaire normale 12 heures après le C en cas de survenue de malaise à répétition, il faut
début de la céphalée permet d'éliminer le diagnos- rester debout le plus longtemps possible pour lut-
tic d'HSA ter contre la perte de connaissance
D une ponction lombaire montera une pression d'ou- D en cas de survenue de ce malaise à répétition il
verture du LCS normale en cas d'HSA faut s'allonger les jambes surélevées
E le rapport érythrocytes/leucocytes sera superpo- E elle est favorisée par la chaleur, les émotions vives,
sable à celui du sang en cas d'HSA la station debout prolongée
Questions isolées 32

QI 102 C une encéphalopathie de Gayet-Wernicke


D une hémorragie cérébrale
Parmi les syncopes suivantes, laquelle (lesquelles) est
E une méningo-encéphalite
(sont) classée(s) comme appartenant au groupe des
syncopes réflexes ?
A syncopes par bloc auriculoventriculaire
B syncopes vasovagales QI 107
C syncopes par effort de toux L'imagerie cérébrale devant un déficit neurolo-
D syncopes par hypotension orthostatique gique :
E syncopes sinocarotidiennes A doit être réalisée dans les 6 heures en cas de suspi-
cion d'AVC aigu
B doit être réalisée immédiatement en cas de trau-
QI 103 matisme crânien
C doit être réalisée après la ponction lombaire en cas
Parmi les propositions suivantes concernant les carac-
de syndrome méningé associé
téristiques des infarctus cérébraux lacunaires liés à la
D est inutile si le déficit neurologique dure moins
microangiopathie cérébrale, laquelle (lesquelles) est
d'une heure
(sont) exacte(s) ?
E doit être réalisée en urgence en cas de syndrome
A ce sont des infarctus de moins de 15 mm de diamètre
médullaire aigu
B ils sont secondaires à la lipohyalinose
C ils touchent le cortex cérébral
D leur facteur de risque principal est l'hypertension
artérielle QROC 1
E ils sont responsables fréquemment d'une aphasie Un patient de 54  ans, éthylique chronique, pré-
de Broca sente une hémiparésie gauche installée sur 15 jours
et des céphalées. Le patient est apyrétique et
l'examen général est normal. Le scanner cérébral
QI 104 montre une hypodensité frontale droite avec effet
de masse et prenant le contraste en périphérie de
Un déficit neurologique transitoire peut être causé par :
façon annulaire. Quel diagnostic nécessitant une
A un accident ischémique transitoire 609
prise en charge thérapeutique immédiate évoquez-
B une aura migraineuse
vous ? (2 mots)
C une hypoglycémie

Entraînement
D une hyponatrémie
E une malformation vasculaire cérébrale
QROC 2
Dans un syndrome parkinsonien, comment sont
QI 105 appelés les signes cliniques qui doivent faire
évoquer un autre diagnostic que la maladie de
Un syndrome médullaire aigu peut être causé par :
Parkinson ?
A un accident vasculaire médullaire
B un neurinome
C un méningiome
D une myélite QROC 3
E une épidurite infectieuse
Un patient de 54 ans, éthylique chronique, pré-
sente une hémiparésie gauche installée sur 15 jours
et des céphalées. Le patient est apyrétique et
QI 106 l'examen général est normal. Le scanner cérébral
Parmi les causes de déficit neurologique récent sui- montre une hypodensité frontale droite avec effet
vantes, identifiez celle(s) nécessitant des mesures thé- de masse et prenant le contraste en périphérie de
rapeutiques immédiates : façon annulaire. Quel diagnostic nécessitant une
A une myélopathie carentielle prise en charge thérapeutique immédiate évoquez-
B un hématome sous-dural aigu vous ? (2 mots)
Questions isolées

Réponses QI 14
Vrai : A, D, E

QI 1 QI 15
Vrai : A, B, D Vrai : C, E

QI 2 QI 16
Vrai : B, C, D Vrai : C, D

QI 3 QI 17
Vrai : B Vrai : A, B, C, D

QI 4 QI 18
Vrai : B, E Vrai : B, C, D

QI 5 QI 19
Vrai : A, D Vrai : A, D, E

QI 6 QI 20
610 Vrai : A, B, C, E Vrai : A, C

QI 7 QI 21
Vrai : A, D, E Vrai : A, B, D, E

QI 8 QI 22
Vrai : B, C, D, E Vrai : A, C, D, E

QI 9 QI 23
Vrai : B Vrai : A, B, E

QI 10 QI 24
Vrai : A, B Vrai : A, B, D

QI 11 QI 25
Vrai : C Vrai : A, C, D

QI 12 QI 26
Vrai : A, C Vrai : B, D

QI 13 QI 27
Vrai : B, C Vrai : A, C, E
Questions isolées 32

QI 28 QI 42
Vrai : D Vrai : B, C, D

QI 29 QI 43
Vrai : A, D Vrai : B, D, E

QI 30 QI 44
Vrai : A Vrai : B, D

QI 31 QI 45
Vrai : C, D, E Vrai : A, D, E

QI 32 QI 46
Vrai : B, E Vrai : B, C, D

QI 33 QI 47
Vrai : A, C, D Vrai : A

QI 34 QI 48
Vrai : A, B, D Vrai : B, C, D, E 611

Entraînement
QI 35 QI 49
Vrai : B, C, D Vrai : A, D

QI 36 QI 50
Vrai : B, C, D Vrai : C, E

QI 37 QI 51
Vrai : B, C, D, E Vrai : A, C, D

QI 38 QI 52
Vrai : C, D, E Vrai : A, C, D

QI 39 QI 53
Vrai : A, B Vrai : A, C, D, E

QI 40 QI 54
Vrai : C, D Vrai : B, E

QI 41 QI 55
Vrai : A, C, E Vrai : D
Questions isolées

QI 56 QI 70
Vrai : A, B Vrai : B, E

QI 57 QI 71
Vrai : B, C, E Vrai : A, C, E

QI 58 QI 72
Vrai : A, B Vrai : A, E

QI 59 QI 73
Vrai : C, D, E Vrai : A, E

QI 60 QI 74
Vrai : A, B, C, D Vrai : A, B, C, D, E

QI 61 QI 75
Vrai : A, B, C, D, E Vrai : B, D

QI 62 QI 76
612 Vrai : D Vrai : B, E

QI 63 QI 77
Vrai : D Vrai : B, C, D, E

QI 64 QI 78
Vrai : A, C, D, E Vrai : A, B

QI 65 QI 79
Vrai : A, C Vrai : B, E

QI 66 QI 80
Vrai : A, B, D, E Vrai : A, D

QI 67 QI 81
Vrai : E Vrai : A, C, E

QI 68 QI 82
Vrai : A, D, E Vrai : C, E

QI 69 QI 83
Vrai : C, E Vrai : A, B, C
Questions isolées 32

QI 84 QI 98
Vrai : D Vrai : A, D, E

QI 85 QI 99
Vrai : A, D, E Vrai : B, D, E

QI 86 QI 100
Vrai : B, C, D Vrai : B, D

QI 87 QI 101
Vrai : A, B, C, D, E Vrai : A, D, E

QI 88 QI 102
Vrai : A, B, E Vrai : B, C, E

QI 89 QI 103
Vrai : B, D Vrai : A, B, D

QI 90 QI 104
Vrai : C, E Vrai : A, B, C, E 613

Entraînement
QI 91 QI 105
Vrai : E Vrain : A, D, E

QI 92 QI 106
Vrai : B Réponses : B, C, D, E

QI 93 QI 107
Vrai : B, C, E Vrai : B

QI 94 QROC 1
Vrai : B, C Réponse : abcès cérébral

QI 95 QROC 2
Vrai : A, B, E Réponse : drapeaux rouges

QI 96 QROC 3
Vrai : B, C, E Réponse : abcès cérébral

QI 97
Vrai : B, C

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