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■ L’immunité innée est une succession de réponses simples et immédiates qui permettent d’éliminer rapidement des agresseurs 6.

6. Traitement de l'allergie Le traitement de l'allergie se fait selon 3 approches principales : a) Éviter les allergènes b) Le traitement
extérieurs. pharmacologique Le traitement pharmacologique de l'allergie vise à empêcher la dé granulation des mastocytes ou à inhiber la réponse
■ L’immunité adaptative est indispensable pour s’adapter à des variations "rapides" des agresseurs (comme la variation inflammatoire associée aux réactions allergiques. c) Intervention immunologique Contrairement aux approches pharmacologiques,
génétique des virus) qui sont capables, par des « leurres" ou des « mimétismes", d’échapper au système immunitaire. l'intervention immunologique tente de modifier la réponse immunitaire contre l'allergène de sorte que la production ou les effets des IgE
1. Le système immunitaire est une machine sophistiquée qui est composée d’une défense de première ligne appelée immunité soient annulés. Différentes approches sont envisageables : - La désensibilisation qui consiste à administrer de petites doses d'allergène
archaïque ou "innée" et d’une immunité capable de s’adapter à des variations rapides des agresseurs appelées immunité au patient et à augmenter progressivement ces doses. - Administrer des anticorps anti-IgE pour empêcher l'IgE de se lier au FceR sur les
"adaptative".
mastocytes et de les activer. - L’inhinibition des cytokines ou de leurs récepteurs.
2. L’immunité innée repose sur des cellules (macrophages, cellules dendritiques, polynucléaires, mastocytes) qui ont la capacité
L'hypersensibilité de type II : implique la production d'anticorps IgG ou IgM qui réagissent contre des antigènes sur des cellules hôtes
de phagocyter "l’intrus" et de produire des médiateurs de la phase inflammatoire aiguë qui comprennent des médiateurs anti-
inflammatoires et des facteurs vas-actifs et chimiotactiques qui doivent faciliter l'afflux de cellules de l'immunité. ou étrangères. La mort cellulaire fait suite à des mécanismes normaux par lesquels les anticorps et le complément exercent leur fonction,
3. L’activation des cellules de l’immunité innée s’effectue essentiellement par des débris microbiens appelés PAMPs qui y compris la phagocytose, la lyse et la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps. Trois mécanismes différents sont impliqués dans
viennent se fixer sur des récepteurs appelés PRR dont l’une des familles la plus importante est appelée TLR (Toll-like receptor). les réactions d'hypersensibilité de type II. (a) des réactions médiées par le complément ; (b) une cytotoxicité à médiation cellulaire
Ces PAMPs induisent une activation de la cellule qui va produire différentes molécules de l’immunité innée (enzymes, dépendante d’anticorps ; (c) un dysfonctionnement cellulaire induit par des anticorps.
prostaglandines, NO…) et de molécules permettant l’activation de l’immunité adaptative (HLA, molécules de co-stimulation…). 1. Réactions cytotoxiques médiées par le complément : Dans ces réactions, les anticorps réagissent avec les antigènes de la membrane
ADCC (anti body dépendant cellular cytotoxicité) : c'est une cytotoxicité dépendante des anticorps qui s’exerce par différentes cellulaire entrainant l'activation de la cascade du complément qui conduit à la lyse de la cellule. En outre, la liaison de l'anticorps à la
cellules notamment les lymphocytes T cytotoxiques, les macrophages, les éosinophiles qui reconnaissent la cellule antigénique surface cellulaire et l'activation subséquente du complément produit des molécules C3b qui opsonines efficacement la cellule cible.
recouverte d’anticorps par un récepteur appelé FcR (récepteur au fragment C des immunoglobulines). L'opsonisation aboutit à la phagocytose et la destruction de la cellule par des macrophages et des neutrophiles exprimant à leur surface
Apoptose : c'est la mort programmée de la cellule appelée aussi "suicide" cellulaire qui s’effectue de façon programmée par les des récepteurs Fc ou des récepteurs qui se lient à C3b. Les hématies sont le plus souvent affectées par ce mécanisme. Exemple : Les
mécanismes spécifiques différents de ceux de la nécrose. réactions transfusionnelles
BCR (B cell receptor) : c'est un récepteur spécifique des lymphocytes B dont la structure, comme le TCR, est formée de chaînes 2. Cytotoxicité à médiation cellulaire anticorps dépendante : La cytotoxicité à médiation cellulaire anticorps dépendante utilise des
variables et constantes codées par les familles de gènes différentes
récepteurs Fc exprimés sur de nombreux types cellulaires (par exemple, des cellules NK naturelles, des macrophages, des neutrophiles,
CD (cluster de différenciation) : ce sont des molécules de natures diverses bien identifiées par une nomenclature internationale
qui permet de caractériser le phénotype de différentes cellules de l’immunité ou non. des éosinophiles) pour mettre ces cellules en contact avec des cellules cibles revêtues d'anticorps. La lyse des cellules cibles survient
Cellule dendritique : c'est une cellule "professionnelle" de la présentation antigénique à l'interface entre l’immunité innée et après la libération de granules cytoplasmiques (lysosomes modifiés) contenant de la perforine et des granzymes qui soit perforent la
adaptative. Les cellules dendritiques ont une double fonction : membrane de la cellule cible (perforine), soit pénètrent dans le cytoplasme de la cellule cible pour provoquer son apoptose (granzymes).
Chémokine : c'est une substance produite par les cellules de l’immunité innée et adaptative dont l’objectif essentiel est d’exercer Exemple. Incompatibilité Rhésus L'antigène Rhésus D (RhD) est porté par les érythrocytes.
un effet chimiotactique, c’est-à-dire d’attirer d’autres cellules de l’immunité. 3. Dysfonctionnement cellulaire anticorps-dépendante : Dans certaines réactions d'hypersensibilité de type II, les anticorps se lient à
Cytokine : c'est un médiateur produit par des cellules de l'immunité pour transmettre un message qui peut être activateur ou des récepteurs à la surface des cellules qui sont important pour l'intégrité fonctionnelle de la cellule. Lorsque les autoanticorps se lient à
inhibiteur. de tels récepteurs, ils altèrent ou dérégulent la fonction cellulaire sans provoquer de lésion cellulaire ou une inflammation. Un exemple
HLA (human leucocyte antigen) : c'est une molécule d’histocompatibilité humaine très polymorphe dont la fonction essentielle de dysfonctionnement cellulaire anticorps dépendante est la maladie auto-immune dénommée myasthénie gravis.
est de présenter des antigènes aux lymphocytes T Hypersensibilité de type III : Dans des conditions normales, les complexes immuns circulants composés d'anticorps liés à des antigènes
Immunité adaptative : c’est l’immunité capable de s’adapter aux variations rapides d’un "agresseur". Cette immunité repose étrangers sont éliminés par les phagocytes. La phagocytose est facilitée par la liaison des régions FC des anticorps présents dans de tels
sur les lymphocytes T et les lymphocytes B. complexes aux récepteurs FC d'IgG sur les phagocytes. Toutefois, de grandes quantités de complexes immuns peuvent être générées par
KAR (K cell activating receptor) : c'est un récepteur activateur propre aux cellules NK.
des antigènes exogènes tels que des bactéries et des virus, une exposition intradermique ou intra pulmonaire à de grandes quantités de
KIR (K cell inhibitor receptor) : c'est un récepteur inhibiteur propre aux cellules NK.
protéine étrangère ou des antigènes endogènes tels que l'ADN. Dans de telles situations, les mécanismes d’élimination des complexes
Lymphocyte B : c'est la cellule de l'immunité adaptative dont la fonction essentielle est de produire des anticorps mais elle exerce
aussi d'autres fonctions immunitaires, notamment de présentation de l'antigène. immuns peuvent être submergés. Lorsque cela se produit, les complexes immuns peuvent se déposer de manière inappropriée au niveau
Lymphocyte NK (natural killer) : c'est une cellule d’origine lymphoïde qui n’exprime pas de caractéristique deslymphocytes des tissus et déclencher une variété de réactions connu sous le nom d'hypersensibilité de type III. Ces réactions peuvent être localisées
T (pas de TCR, pas de CD3) dont la fonction est de détruire par cytotoxicité les cellulesinfectées et tumorales. ou systémiques.
Lymphocyte T : c'est la cellule de l’immunité adaptative dont la fonction est de gérer et de contrôler l’immunité cellulaire.Ces 1. Mécanismes de l'hypersensibilité de type III : L'IgG est l'immunoglobuline habituellement impliqué dans les réactions
fonctions comprennent les réponses cytotoxiques contre des cellules infectées et tumorales, les actions de coopération notamment d'hypersensibilité de type III, Cependant les IgM peuvent aussi participer à ce type d’hypersensibilité. Les complexes anticorps-antigène
avec un lymphocyte B et les actions de régulation qui permettent d'éviter que le système lymphoïde ne devienne auto- peuvent fixer le complément et / ou activer des cellules effectrices (neutrophile) qui causent des lésions tissulaires. C3a et C5a générés
agressif.Cette cellule lymphoïde se caractérise par un récepteur à l'antigène appelé TCR (T cell receptor) et par différentes par l'activation du complément induisent les mastocytes et les basophiles à libérer des métabolites de l'acide arachidonique et des
structures dont le CD3. chimiokines qui attirent des basophiles, des éosinophiles, les macrophages et des neutrophiles supplémentaires dans la zone. Les cellules
Lymphocytes T auxiliaires (appelés aussi "helper") : ce sont les lymphocytes T, le plus souvent de phénotype CD4, aux polymorphonucléaires libèrent leurs enzymes lysosomales à la surface des tissus affectés. Les macrophages sont stimulés pour libérer le
fonctions effectrices destinés à stimuler les macrophages par la production de cytokines (LT CD4 Th1) ou à coopérer avec les facteur de nécrose tumorale (TNF-α) et l'interleukine-1 (IL-1). Les plaquettes forment des microthrombi(aggrégats) et contribuent à la
lymphocytes B (LT CD4 Th2 prolifération cellulaire en libérant le facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF).
MALT : (mucosa associated lymphoid tissue) : c'est le tissu lymphoïde associé aux muqueuses se comportant comme un tissu
2. Formes hypersensibilité de type III localisé
lymphoïde périphérique dans lequel s’effectuent les phénomènes d’activation lymphocytaire.
a) L’hypersensibilité de type III localisé Les réactions localisées impliquent des antigènes solubles. Plusieurs facteurs influencent le
PAMPS (pathogen-associated molecular pattern) : ce sont des constituants microbiens présents dans de nombreuses espèces
d’organismes pluricellulaires primitifs mais absents dans les cellules eucaryotes.Ces PAMPS activent les cellules de l’immunité dépôt des complexes immuns : - La taille des complexes. - L'intégrité du système phagocytaire mononucléaire Un exemple clinique de
innée et parfois certaines cellules phagocytées (lymphocytes B) via des récepteurs (PRR) comme ceux de la famille des TLR. réactions d'hypersensibilité de type III est observé dans une maladie appelée Farmer’s lung. Comme son nom l'indique, la maladie se
Plasmocyte : c'est un lymphocyte B mature activé par son antigène dont la fonction est de produire des anticorps. produit parfois chez des individus impliqués dans l'agriculture
PRR (pattern recognition receptors) : ce sont des récepteurs portés par les cellules de l’immunité innée et certaines cellules de b) L’hypersensibilité de type III systémique : La pathogenèse de la maladie peut être divisée en trois phases. Dans la première phase,
l’immunité adaptative (lymphocytes B). Ils sont activés par des PAMPS. des complexes immuns antigène-anticorps se forment dans la circulation. La deuxième phase est le dépôt de complexes immuns dans
Système lymphoïde central : c'est un système comportant les organes lymphoïdes centraux c’est-à-dire le thymus (dans lequel divers tissus. La 3e phase est caractérisée par des réactions inflammatoires dans divers tissus. Pour des raisons qui ne sont pas bien
s’effectue l’éducation des lymphocytes T immatures) et la moelle osseuse comprises, les sites privilégiés de dépôts complexes immuns sont les reins, les articulations, la peau, le cœur et les petits vaisseaux
TCR (T cell receptor) : c'est un récepteur spécifique à l’antigène porté exclusivement par les lymphocytes T. 3.La différence cruciale entre l'hypersensibilité de type II et de type III est la nature de l'antigène. Dans l'hypersensibilité de type II,
Toll-like receptors (TLR) : ce sont des récepteurs portés essentiellement par les cellules de l’immunité innée, mais aussi par l'antigène est exprimé sur le tissu cible qui est affecté par la maladie. En revanche, dans l'hypersensibilité de type III, l'antigène n'est pas
certains lymphocytes (lymphocytes B). associé au tissu cible où les complexes immuns sont déposés.
Les réponses immunitaires diriger contre les bactéries à multiplication extracellulaire HYPERSENSIBILITÉ DE TYPE IV : Contrairement à l'hypersensibilité de type 1 (immédiate), qui se manifeste en quelques secondes
Immunité innée contre les bactéries extracellulaires : les défensives et autre peptide antimicrobiens, les polynucléaires
ou minutes, ce type d'hypersensibilité débute au moins 24 heures après le contact avec l'antigène inducteur et est donc appelée
neutrophiles, le system du complément, les monocytes/macrophages, les cellules lymphoïdes innées.
hypersensibilité retardée ou de type 4.
Immunité adaptative contre les bactéries extracellulaires : la réponse humorale et la raiponce TCD4 + Th17
Mécanisme d’échappement : variation antigénique avec la mutation des molécules de surface induisant une perte 1. Mécanismes de l’hypersensibilité de type IV Les principaux événements à l'origine de ces réactions comportent les trois étapes
reconnaissance de la bactérie par les anticorps, l’inhibition de l’activation du complément par l’acquisition d’acide sialique, la suivantes : 1 ère étape : activation de lymphocytes TH1 et TH17 spécifiques d'un antigène chez un individu préalablement sensibilisé ;
résistance a la phagocytose de bactéries encapsulée, la neutralisation des forme réactive de l’oxygène et Comme pour les réactions d'hypersensibilité induites par les anticorps, une exposition préalable à l'antigène est nécessaire pour générer
Réponse immunitaire a dirigé contre les bactéries intracellulaire (exemple mycobactérie tuberculoses) : des réactions d’hypersensibilité retardée. Une telle exposition (étape de sensibilisation) active et augmente le nombre de lymphocytes
Immunité innée : les Natural killers actives activer par les Il-12 par les macrophages permet de produit les IF gamma et participe TH1 et TH17 spécifiques de l’antigène. Le stade de sensibilisation se déroule généralement sur une période de 1 à 2 semaines au cours
à la défense contre initial de l’infection de laquelle se produisent les mécanismes normaux d'activation des lymphocytes T. 2 ère étape : production de cytokines pro-
Immunité adaptative : immunité humoral qui est peu efficace, immunité spécifique a médiation cellulaire (réaction inflammatoires par les lymphocytes TH1 spécifiques de l’antigène ; Lorsqu'elles sont ensuite sollicitées avec le même antigène, les
hypersensibilité retarde), lymphocytes TH1 et TH17 répondent en produisant des cytokines qui favorisent les réactions d’hypersensibilité retardée. 3 ère étape :
Les réponse immune antiviral recrutement et activation de leucocytes inflammatoires non spécifiques à l’antigène. Les lymphocytes TH1 et TH17 activées
Immunité innée : le rôle d’interféron de type 1 secrète par les cellules détritiques, les cellules du Natural killers, les cellules interviennent dans l'activation et le recrutement de cellules immunitaires innées (cellules inflammatoires non spécifiques) dans la zone
détritiques myéloïdes, de la réaction, y compris l'activation et le recrutement de macrophages et des cellules NK, ainsi que les neutrophiles. La phase d'activation
Immunité spécifique antiviral : la réponse humoral en polonisant ou en activant le system du complément par des complexe nécessite environ 18 à 48 heures pour recruter et activer ces cellules immunitaires non spécifiques
antigene-anticops, la réponse TCD8+qui reconnaissent les peptides viraux présentes par les cellules injectrices en association Exemples d’hypersensibilité de type IV : La dermatite de contact C’est une forme d’hypersensibilité retardée dans laquelle l'organe
avec les cellules du CMH de classe 1 et qui permet leur destruction cible est la peau, et la réponse inflammatoire se produit à la suite d'un contact avec des substances sensibilisatrices. Hypersensibilité
Mécanisme d’échappement : la variation antigénique, résistance a l’interférons, inhibition de la lyse par les complément, granulomateuse : Dans certaines circonstances, l’antigène peut persister dans l’organisme et servir de source chronique de stimulation
inhibition de la présentation antigène immunitaire. Par exemple, un parasite humains appelé Schistosome mansoni produit des œufs de schistosomes qui induisent une
Les réponses immunes dirigées contre les parasites hypersensibilité granulomateuse.
Repense innée diriger contre helminthes : réponse Th2, lyse du parasite médiées par les éosinophiles dépendants des IgE Traitement des hypersensibilités de type IV : Les thérapies pour traiter l'hypersensibilité médiée par les lymphocytes T dépendent de
Réponse innée diriger contre les protozoaires : la variante d’hypersensibilité de type IV. Dans la plupart des cas, les réactions telles que la dermatite de contact, disparaissent quelques
Mécanisme d’échappement : résistance a la lyse des complément, dissimulation et modification des séquentielle des angines jours, voire plusieurs semaines après le retrait de l'antigène. Dans les variantes plus graves, telles que l'hypersensibilité granulomateuse
Immunité antifongique induite par un agent pathogène, les maladies, les formes les plus agressives du traitement immunosuppresseur sont couramment utilisées,
y compris le traitement par des médicaments tels que la cyclosporine ou les inhibiteurs topiques de la calcineurine.
Hypersensibilité La transplantation est un transfert de cellules, tissus ou organes d’un site anatomique à un autre
Hypersensibilité de type1 (allergique, IgE) a) Une autogreffe : est une greffe prélevée dans une région et transplantée dans une autre région sur le même individu. Le greffon est
Phase de sensibilisation : implique la production IgE en présence d’un allergène. Cette IgE dépend des cellule TCD4 qui une
reconnu comme autologue (faisant partie du soi) et aucune réponse immunitaire n'est induite à son encontre. Mis à part les difficultés
fois sensibilise par les antigènes associe à allergène se différencie en Th2. Il-4 est secrète par Th2 qui produit les LB qui subis
techniques dans le processus de transplantation, le greffon survit et occupe son nouvel emplacement.
une commutation de classe et se transforme en plasmocyte secrétaire IgE qui se lie au mastocyte au récepteur FC
b) Une isogreffe : est une greffe de cellules, de tissu ou d'un organe d'un individu à un autre qui est syngénique (génétiquement identique)
Phase d’activation : réexposition au allergène, c dernier se lie à IgE spécifique lie aux FcERs sur les mastocytes provoquant la
du donneur. Le receveur reconnaît le tissu du donneur en tant que «soi» et ne développe pas de réponse immunitaire contre celui-ci. Les
réticulation et activation des mastocytes qui active la de granulation et la libération des médiateurs préformer qui provoque une
deux individus (à savoir donneur et receveur) sont décrits comme histocompatibles.
vasodilatation.
c) Une allogreffe : est une greffe prélevée sur un individu et transplanté à un individu disparate du CMH de la même espèce. En raison
du degré élevé de polymorphisme du CMH, on observe le rejet du tissu étranger greffé. Le donneur et le receveur, dans ce cas, sont non
3. Conséquences de l'hypersensibilité de type 1
histocompatibles ou histocompatibles.
Les réponses allergiques peuvent être localisées sur le site de l'allergène ou se propager dans tout le corps et devenir systémiques.
d) Une xénogreffe : est une greffe entre un donneur et un receveur d'espèces différentes. La greffe est reconnue comme étrangère, et la
a) Réactions allergiques locale
réponse immunitaire montée contre celle-ci la détruira où la rejettera. Le donneur et le receveur sont histocompatibles.
L’asthme : Le symptôme principal de l'asthme est l'essoufflement causé par le rétrécissement des grandes et petites voies
2. Nature immunologique du rejet de l’allogreffe : La preuve directe de la base immunologique du rejet de greffe provient de
aériennes (bronchospasme), en raison de trois facteurs (Histamine, LTC4 et PGD2) libérés par les mastocytes.
l'observation que les animaux transplantés avec des tissus ou des cellules étrangères génèrent des lymphocytes T alloréactifs et des
La rhinite (rhume des foins) : Le rhume des foins se caractérise par un nez bouché qui coule(rhinorrhée), une toux, des
anticorps spécifiques des alloantigènes qui détruisent finalement la greffe. De nombreux autres éléments de preuve établissent la nature
éternuements et des démangeaisons des yeux. Ces synthèses sont le résultat de l'activation des mastocytes dans le nez et la
immunologique du rejet de greffe :
conjonctive de l'œil
a) un examen histologique du site du rejet révèle une infiltration cellulaire lymphocytaire et monocytaire rappelant la réaction
b) Réaction allergique systémique :
Anaphylaxie : C'est le résultat d'une réaction allergique systémique qui peut mettre la vie en danger. Selon sa gravité, d'hypersensibilité retardée ;
l’anaphylaxie peut causer des symptômes semblables à ceux observés dans les réactions allergiques localisées, ou une maladie b) les animaux dépourvus de lymphocytes T (tels que les souris athymiques ou les humains atteints du syndrome de Di George) ne
mortelle connue sous le nom de choc anaphylactique. Le choc anaphylactique provoque un gonflement sévère du larynx un rejettent pas les allogreffes ;
asthme sévère et / ou une hypotension grave due à une perte massive de liquide du sang vers les tissus. La mort peut résulter c) le processus de rejet ralentit considérablement ou ne se produit pas du tout chez les personnes traitées avec des médicaments
d'une défaillance respiratoire ou circulatoire. immunosuppresseurs.
4. Facteurs influençant l’hypersensibilité de type 1 3. Catégories de rejet des allogreffes
a) L'effet de la dose de l'antigène et du mode de présentation de l'antigène. De faibles doses répétées d'un antigène approprié a) Rejet aigu Le rejet aigu est observé chez un receveur qui n'a pas encore été sensibilisé à la greffe. Il existe deux types de rejet aigu
induisent une réponse IgE persistante, mais des doses croissantes produit un changement d’IgE en IGG. pour les organes solides : - rejet aigu humoral (provoqué par les anticorps) Le rejet aigu humoral se produit généralement dans les 3
b) Le facteur génétique Un composant génétique joue également un rôle important dans l'influence de la sensibilité à la réaction premiers mois suivant la transplantation. - rejet aigu cellulaire (provoqué par les leucocytes) Le rejet cellulaire aigu se produit
de type 1 chez l'être humain généralement entre une à six semaines, voire plusieurs années après la greffe. Sur le plan histologique, une immunité à médiation
c) Les nombres relatifs des Lymphocytes T auxiliaires (Th1 et Th2) Les lymphocytes Th1, stimulés par l'interféron- γ (IFN- cellulaire, se manifestant par une infiltration intense de lymphocytes et de macrophages, au niveau du site de rejet.
γ), réduisent l’hypersensibilité type 1 en diminuant la production d'IgE et augmentent la production d'IgG. b) Rejet hyper-aigu : Le rejet hyper aigu se produit de quelques minutes à quelques heures après la transplantation. Il résulte de la
5. Détection de l'hypersensibilité de type 1 : L'hypersensibilité de type 1 est diagnostiquée par simple test cutané. Une petite destruction du greffon par des anticorps dits préformés dirigés contre des antigènes incompatibles du CMH et, dans certains cas, contre
quantité d'allergène potentiel est injectée par voie intradermique sur l'avant-bras ou le dos. Si la personne est allergique aux des glucides exprimés sur les tissus transplantés (par exemple sur des cellules endothéliales).
allergènes, il y aura dégranulation des mastocytes locaux et libérant de l'histamine et d'autres médiateurs. Dans les cas positifs,
on observe un anneau et une rougeur dans les 30 minutes. On peut aussi détecter l'hypersensibilité de type 1 en mesurant les
teneurs en IgE par des dosages radio immunologiques ou immun enzymatiques.
■ L’immunité innée est une succession de réponses simples et immédiates qui permettent d’éliminer rapidement des agresseurs 6. Traitement de l'allergie Le traitement de l'allergie se fait selon 3 approches principales : a) Éviter les allergènes b) Le traitement
extérieurs. pharmacologique Le traitement pharmacologique de l'allergie vise à empêcher la dé granulation des mastocytes ou à inhiber la réponse
■ L’immunité adaptative est indispensable pour s’adapter à des variations "rapides" des agresseurs (comme la variation inflammatoire associée aux réactions allergiques. c) Intervention immunologique Contrairement aux approches pharmacologiques,
génétique des virus) qui sont capables, par des « leurres" ou des « mimétismes", d’échapper au système immunitaire. l'intervention immunologique tente de modifier la réponse immunitaire contre l'allergène de sorte que la production ou les effets des IgE
1. Le système immunitaire est une machine sophistiquée qui est composée d’une défense de première ligne appelée immunité soient annulés. Différentes approches sont envisageables : - La désensibilisation qui consiste à administrer de petites doses d'allergène
archaïque ou "innée" et d’une immunité capable de s’adapter à des variations rapides des agresseurs appelées immunité au patient et à augmenter progressivement ces doses. - Administrer des anticorps anti-IgE pour empêcher l'IgE de se lier au FceR sur les
"adaptative".
mastocytes et de les activer. - L’inhinibition des cytokines ou de leurs récepteurs.
2. L’immunité innée repose sur des cellules (macrophages, cellules dendritiques, polynucléaires, mastocytes) qui ont la capacité
L'hypersensibilité de type II : implique la production d'anticorps IgG ou IgM qui réagissent contre des antigènes sur des cellules hôtes
de phagocyter "l’intrus" et de produire des médiateurs de la phase inflammatoire aiguë qui comprennent des médiateurs anti-
inflammatoires et des facteurs vas-actifs et chimiotactiques qui doivent faciliter l'afflux de cellules de l'immunité. ou étrangères. La mort cellulaire fait suite à des mécanismes normaux par lesquels les anticorps et le complément exercent leur fonction,
3. L’activation des cellules de l’immunité innée s’effectue essentiellement par des débris microbiens appelés PAMPs qui y compris la phagocytose, la lyse et la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps. Trois mécanismes différents sont impliqués dans
viennent se fixer sur des récepteurs appelés PRR dont l’une des familles la plus importante est appelée TLR (Toll-like receptor). les réactions d'hypersensibilité de type II. (a) des réactions médiées par le complément ; (b) une cytotoxicité à médiation cellulaire
Ces PAMPs induisent une activation de la cellule qui va produire différentes molécules de l’immunité innée (enzymes, dépendante d’anticorps ; (c) un dysfonctionnement cellulaire induit par des anticorps.
prostaglandines, NO…) et de molécules permettant l’activation de l’immunité adaptative (HLA, molécules de co-stimulation…). 1. Réactions cytotoxiques médiées par le complément : Dans ces réactions, les anticorps réagissent avec les antigènes de la membrane
ADCC (anti body dépendant cellular cytotoxicité) : c'est une cytotoxicité dépendante des anticorps qui s’exerce par différentes cellulaire entrainant l'activation de la cascade du complément qui conduit à la lyse de la cellule. En outre, la liaison de l'anticorps à la
cellules notamment les lymphocytes T cytotoxiques, les macrophages, les éosinophiles qui reconnaissent la cellule antigénique surface cellulaire et l'activation subséquente du complément produit des molécules C3b qui opsonines efficacement la cellule cible.
recouverte d’anticorps par un récepteur appelé FcR (récepteur au fragment C des immunoglobulines). L'opsonisation aboutit à la phagocytose et la destruction de la cellule par des macrophages et des neutrophiles exprimant à leur surface
Apoptose : c'est la mort programmée de la cellule appelée aussi "suicide" cellulaire qui s’effectue de façon programmée par les des récepteurs Fc ou des récepteurs qui se lient à C3b. Les hématies sont le plus souvent affectées par ce mécanisme. Exemple : Les
mécanismes spécifiques différents de ceux de la nécrose. réactions transfusionnelles
BCR (B cell receptor) : c'est un récepteur spécifique des lymphocytes B dont la structure, comme le TCR, est formée de chaînes 2. Cytotoxicité à médiation cellulaire anticorps dépendante : La cytotoxicité à médiation cellulaire anticorps dépendante utilise des
variables et constantes codées par les familles de gènes différentes
récepteurs Fc exprimés sur de nombreux types cellulaires (par exemple, des cellules NK naturelles, des macrophages, des neutrophiles,
CD (cluster de différenciation) : ce sont des molécules de natures diverses bien identifiées par une nomenclature internationale
qui permet de caractériser le phénotype de différentes cellules de l’immunité ou non. des éosinophiles) pour mettre ces cellules en contact avec des cellules cibles revêtues d'anticorps. La lyse des cellules cibles survient
Cellule dendritique : c'est une cellule "professionnelle" de la présentation antigénique à l'interface entre l’immunité innée et après la libération de granules cytoplasmiques (lysosomes modifiés) contenant de la perforine et des granzymes qui soit perforent la
adaptative. Les cellules dendritiques ont une double fonction : membrane de la cellule cible (perforine), soit pénètrent dans le cytoplasme de la cellule cible pour provoquer son apoptose (granzymes).
Chémokine : c'est une substance produite par les cellules de l’immunité innée et adaptative dont l’objectif essentiel est d’exercer Exemple. Incompatibilité Rhésus L'antigène Rhésus D (RhD) est porté par les érythrocytes.
un effet chimiotactique, c’est-à-dire d’attirer d’autres cellules de l’immunité. 3. Dysfonctionnement cellulaire anticorps-dépendante : Dans certaines réactions d'hypersensibilité de type II, les anticorps se lient à
Cytokine : c'est un médiateur produit par des cellules de l'immunité pour transmettre un message qui peut être activateur ou des récepteurs à la surface des cellules qui sont important pour l'intégrité fonctionnelle de la cellule. Lorsque les autoanticorps se lient à
inhibiteur. de tels récepteurs, ils altèrent ou dérégulent la fonction cellulaire sans provoquer de lésion cellulaire ou une inflammation. Un exemple
HLA (human leucocyte antigen) : c'est une molécule d’histocompatibilité humaine très polymorphe dont la fonction essentielle de dysfonctionnement cellulaire anticorps dépendante est la maladie auto-immune dénommée myasthénie gravis.
est de présenter des antigènes aux lymphocytes T Hypersensibilité de type III : Dans des conditions normales, les complexes immuns circulants composés d'anticorps liés à des antigènes
Immunité adaptative : c’est l’immunité capable de s’adapter aux variations rapides d’un "agresseur". Cette immunité repose étrangers sont éliminés par les phagocytes. La phagocytose est facilitée par la liaison des régions FC des anticorps présents dans de tels
sur les lymphocytes T et les lymphocytes B. complexes aux récepteurs FC d'IgG sur les phagocytes. Toutefois, de grandes quantités de complexes immuns peuvent être générées par
KAR (K cell activating receptor) : c'est un récepteur activateur propre aux cellules NK.
des antigènes exogènes tels que des bactéries et des virus, une exposition intradermique ou intra pulmonaire à de grandes quantités de
KIR (K cell inhibitor receptor) : c'est un récepteur inhibiteur propre aux cellules NK.
protéine étrangère ou des antigènes endogènes tels que l'ADN. Dans de telles situations, les mécanismes d’élimination des complexes
Lymphocyte B : c'est la cellule de l'immunité adaptative dont la fonction essentielle est de produire des anticorps mais elle exerce
aussi d'autres fonctions immunitaires, notamment de présentation de l'antigène. immuns peuvent être submergés. Lorsque cela se produit, les complexes immuns peuvent se déposer de manière inappropriée au niveau
Lymphocyte NK (natural killer) : c'est une cellule d’origine lymphoïde qui n’exprime pas de caractéristique deslymphocytes des tissus et déclencher une variété de réactions connu sous le nom d'hypersensibilité de type III. Ces réactions peuvent être localisées
T (pas de TCR, pas de CD3) dont la fonction est de détruire par cytotoxicité les cellulesinfectées et tumorales. ou systémiques.
Lymphocyte T : c'est la cellule de l’immunité adaptative dont la fonction est de gérer et de contrôler l’immunité cellulaire.Ces 1. Mécanismes de l'hypersensibilité de type III : L'IgG est l'immunoglobuline habituellement impliqué dans les réactions
fonctions comprennent les réponses cytotoxiques contre des cellules infectées et tumorales, les actions de coopération notamment d'hypersensibilité de type III, Cependant les IgM peuvent aussi participer à ce type d’hypersensibilité. Les complexes anticorps-antigène
avec un lymphocyte B et les actions de régulation qui permettent d'éviter que le système lymphoïde ne devienne auto- peuvent fixer le complément et / ou activer des cellules effectrices (neutrophile) qui causent des lésions tissulaires. C3a et C5a générés
agressif.Cette cellule lymphoïde se caractérise par un récepteur à l'antigène appelé TCR (T cell receptor) et par différentes par l'activation du complément induisent les mastocytes et les basophiles à libérer des métabolites de l'acide arachidonique et des
structures dont le CD3. chimiokines qui attirent des basophiles, des éosinophiles, les macrophages et des neutrophiles supplémentaires dans la zone. Les cellules
Lymphocytes T auxiliaires (appelés aussi "helper") : ce sont les lymphocytes T, le plus souvent de phénotype CD4, aux polymorphonucléaires libèrent leurs enzymes lysosomales à la surface des tissus affectés. Les macrophages sont stimulés pour libérer le
fonctions effectrices destinés à stimuler les macrophages par la production de cytokines (LT CD4 Th1) ou à coopérer avec les facteur de nécrose tumorale (TNF-α) et l'interleukine-1 (IL-1). Les plaquettes forment des microthrombi(aggrégats) et contribuent à la
lymphocytes B (LT CD4 Th2 prolifération cellulaire en libérant le facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF).
MALT : (mucosa associated lymphoid tissue) : c'est le tissu lymphoïde associé aux muqueuses se comportant comme un tissu
2. Formes hypersensibilité de type III localisé
lymphoïde périphérique dans lequel s’effectuent les phénomènes d’activation lymphocytaire.
PAMPS (pathogen-associated molecular pattern) : ce sont des constituants microbiens présents dans de nombreuses espèces a) L’hypersensibilité de type III localisé Les réactions localisées impliquent des antigènes solubles. Plusieurs facteurs influencent le
d’organismes pluricellulaires primitifs mais absents dans les cellules eucaryotes.Ces PAMPS activent les cellules de l’immunité dépôt des complexes immuns : - La taille des complexes. - L'intégrité du système phagocytaire mononucléaire Un exemple clinique de
innée et parfois certaines cellules phagocytées (lymphocytes B) via des récepteurs (PRR) comme ceux de la famille des TLR. réactions d'hypersensibilité de type III est observé dans une maladie appelée Farmer’s lung. Comme son nom l'indique, la maladie se
Plasmocyte : c'est un lymphocyte B mature activé par son antigène dont la fonction est de produire des anticorps. produit parfois chez des individus impliqués dans l'agriculture
PRR (pattern recognition receptors) : ce sont des récepteurs portés par les cellules de l’immunité innée et certaines cellules de b) L’hypersensibilité de type III systémique : La pathogenèse de la maladie peut être divisée en trois phases. Dans la première phase,
l’immunité adaptative (lymphocytes B). Ils sont activés par des PAMPS. des complexes immuns antigène-anticorps se forment dans la circulation. La deuxième phase est le dépôt de complexes immuns dans
Système lymphoïde central : c'est un système comportant les organes lymphoïdes centraux c’est-à-dire le thymus (dans lequel divers tissus. La 3e phase est caractérisée par des réactions inflammatoires dans divers tissus. Pour des raisons qui ne sont pas bien
s’effectue l’éducation des lymphocytes T immatures) et la moelle osseuse comprises, les sites privilégiés de dépôts complexes immuns sont les reins, les articulations, la peau, le cœur et les petits vaisseaux
TCR (T cell receptor) : c'est un récepteur spécifique à l’antigène porté exclusivement par les lymphocytes T. 3.La différence cruciale entre l'hypersensibilité de type II et de type III est la nature de l'antigène. Dans l'hypersensibilité de type II,
Toll-like receptors (TLR) : ce sont des récepteurs portés essentiellement par les cellules de l’immunité innée, mais aussi par l'antigène est exprimé sur le tissu cible qui est affecté par la maladie. En revanche, dans l'hypersensibilité de type III, l'antigène n'est pas
certains lymphocytes (lymphocytes B). associé au tissu cible où les complexes immuns sont déposés.
Les réponses immunitaires diriger contre les bactéries à multiplication extracellulaire HYPERSENSIBILITÉ DE TYPE IV : Contrairement à l'hypersensibilité de type 1 (immédiate), qui se manifeste en quelques secondes
Immunité innée contre les bactéries extracellulaires : les défensives et autre peptide antimicrobiens, les polynucléaires
ou minutes, ce type d'hypersensibilité débute au moins 24 heures après le contact avec l'antigène inducteur et est donc appelée
neutrophiles, le system du complément, les monocytes/macrophages, les cellules lymphoïdes innées.
Immunité adaptative contre les bactéries extracellulaires : la réponse humorale et la raiponce TCD4 + Th17 hypersensibilité retardée ou de type 4.
Mécanisme d’échappement : variation antigénique avec la mutation des molécules de surface induisant une perte 2. Mécanismes de l’hypersensibilité de type IV Les principaux événements à l'origine de ces réactions comportent les trois étapes
reconnaissance de la bactérie par les anticorps, l’inhibition de l’activation du complément par l’acquisition d’acide sialique, la suivantes : 1 ère étape : activation de lymphocytes TH1 et TH17 spécifiques d'un antigène chez un individu préalablement sensibilisé ;
résistance a la phagocytose de bactéries encapsulée, la neutralisation des forme réactive de l’oxygène et Comme pour les réactions d'hypersensibilité induites par les anticorps, une exposition préalable à l'antigène est nécessaire pour générer
Réponse immunitaire a dirigé contre les bactéries intracellulaire (exemple mycobactérie tuberculoses) : des réactions d’hypersensibilité retardée. Une telle exposition (étape de sensibilisation) active et augmente le nombre de lymphocytes
Immunité innée : les Natural killers actives activer par les Il-12 par les macrophages permet de produit les IF gamma et participe TH1 et TH17 spécifiques de l’antigène. Le stade de sensibilisation se déroule généralement sur une période de 1 à 2 semaines au cours
à la défense contre initial de l’infection de laquelle se produisent les mécanismes normaux d'activation des lymphocytes T. 2 ère étape : production de cytokines pro-
Immunité adaptative : immunité humoral qui est peu efficace, immunité spécifique a médiation cellulaire (réaction inflammatoires par les lymphocytes TH1 spécifiques de l’antigène ; Lorsqu'elles sont ensuite sollicitées avec le même antigène, les
hypersensibilité retarde), lymphocytes TH1 et TH17 répondent en produisant des cytokines qui favorisent les réactions d’hypersensibilité retardée. 3 ère étape :
Les réponse immune antiviral recrutement et activation de leucocytes inflammatoires non spécifiques à l’antigène. Les lymphocytes TH1 et TH17 activées
Immunité innée : le rôle d’interféron de type 1 secrète par les cellules détritiques, les cellules du Natural killers, les cellules interviennent dans l'activation et le recrutement de cellules immunitaires innées (cellules inflammatoires non spécifiques) dans la zone
détritiques myéloïdes, de la réaction, y compris l'activation et le recrutement de macrophages et des cellules NK, ainsi que les neutrophiles. La phase d'activation
Immunité spécifique antiviral : la réponse humoral en polonisant ou en activant le system du complément par des complexe nécessite environ 18 à 48 heures pour recruter et activer ces cellules immunitaires non spécifiques
antigene-anticops, la réponse TCD8+qui reconnaissent les peptides viraux présentes par les cellules injectrices en association Exemples d’hypersensibilité de type IV : La dermatite de contact C’est une forme d’hypersensibilité retardée dans laquelle l'organe
avec les cellules du CMH de classe 1 et qui permet leur destruction cible est la peau, et la réponse inflammatoire se produit à la suite d'un contact avec des substances sensibilisatrices. Hypersensibilité
Mécanisme d’échappement : la variation antigénique, résistance a l’interférons, inhibition de la lyse par les complément, granulomateuse : Dans certaines circonstances, l’antigène peut persister dans l’organisme et servir de source chronique de stimulation
inhibition de la présentation antigène immunitaire. Par exemple, un parasite humains appelé Schistosome mansoni produit des œufs de schistosomes qui induisent une
Les réponses immunes dirigées contre les parasites hypersensibilité granulomateuse.
Repense innée diriger contre helminthes : réponse Th2, lyse du parasite médiées par les éosinophiles dépendants des IgE Traitement des hypersensibilités de type IV : Les thérapies pour traiter l'hypersensibilité médiée par les lymphocytes T dépendent de
Réponse innée diriger contre les protozoaires : la variante d’hypersensibilité de type IV. Dans la plupart des cas, les réactions telles que la dermatite de contact, disparaissent quelques
Mécanisme d’échappement : résistance a la lyse des complément, dissimulation et modification des séquentielle des angines jours, voire plusieurs semaines après le retrait de l'antigène. Dans les variantes plus graves, telles que l'hypersensibilité granulomateuse
Immunité antifongique induite par un agent pathogène, les maladies, les formes les plus agressives du traitement immunosuppresseur sont couramment utilisées,
y compris le traitement par des médicaments tels que la cyclosporine ou les inhibiteurs topiques de la calcineurine.
Hypersensibilité
La transplantation est un transfert de cellules, tissus ou organes d’un site anatomique à un autre
Hypersensibilité de type1 (allergique, IgE) a) Une autogreffe : est une greffe prélevée dans une région et transplantée dans une autre région sur le même individu. Le greffon est
Phase de sensibilisation : implique la production IgE en présence d’un allergène. Cette IgE dépend des cellule TCD4 qui une
reconnu comme autologue (faisant partie du soi) et aucune réponse immunitaire n'est induite à son encontre. Mis à part les difficultés
fois sensibilise par les antigènes associe à allergène se différencie en Th2. Il-4 est secrète par Th2 qui produit les LB qui subis
techniques dans le processus de transplantation, le greffon survit et occupe son nouvel emplacement.
une commutation de classe et se transforme en plasmocyte secrétaire IgE qui se lie au mastocyte au récepteur FC
b) Une isogreffe : est une greffe de cellules, de tissu ou d'un organe d'un individu à un autre qui est syngénique (génétiquement identique)
Phase d’activation : réexposition au allergène, c dernier se lie à IgE spécifique lie aux FcERs sur les mastocytes provoquant la
du donneur. Le receveur reconnaît le tissu du donneur en tant que «soi» et ne développe pas de réponse immunitaire contre celui-ci. Les
réticulation et activation des mastocytes qui active la de granulation et la libération des médiateurs préformer qui provoque une
deux individus (à savoir donneur et receveur) sont décrits comme histocompatibles.
vasodilatation.
c) Une allogreffe : est une greffe prélevée sur un individu et transplanté à un individu disparate du CMH de la même espèce. En raison
du degré élevé de polymorphisme du CMH, on observe le rejet du tissu étranger greffé. Le donneur et le receveur, dans ce cas, sont non
3. Conséquences de l'hypersensibilité de type 1
histocompatibles ou histocompatibles.
Les réponses allergiques peuvent être localisées sur le site de l'allergène ou se propager dans tout le corps et devenir systémiques.
d) Une xénogreffe : est une greffe entre un donneur et un receveur d'espèces différentes. La greffe est reconnue comme étrangère, et la
c) Réactions allergiques locale
réponse immunitaire montée contre celle-ci la détruira où la rejettera. Le donneur et le receveur sont histocompatibles.
L’asthme : Le symptôme principal de l'asthme est l'essoufflement causé par le rétrécissement des grandes et petites voies
2. Nature immunologique du rejet de l’allogreffe : La preuve directe de la base immunologique du rejet de greffe provient de
aériennes (bronchospasme), en raison de trois facteurs (Histamine, LTC4 et PGD2) libérés par les mastocytes.
l'observation que les animaux transplantés avec des tissus ou des cellules étrangères génèrent des lymphocytes T alloréactifs et des
La rhinite (rhume des foins) : Le rhume des foins se caractérise par un nez bouché qui coule(rhinorrhée), une toux, des
anticorps spécifiques des alloantigènes qui détruisent finalement la greffe. De nombreux autres éléments de preuve établissent la nature
éternuements et des démangeaisons des yeux. Ces synthèses sont le résultat de l'activation des mastocytes dans le nez et la
immunologique du rejet de greffe :
conjonctive de l'œil
a) un examen histologique du site du rejet révèle une infiltration cellulaire lymphocytaire et monocytaire rappelant la réaction
d) Réaction allergique systémique :
Anaphylaxie : C'est le résultat d'une réaction allergique systémique qui peut mettre la vie en danger. Selon sa gravité, d'hypersensibilité retardée ;
l’anaphylaxie peut causer des symptômes semblables à ceux observés dans les réactions allergiques localisées, ou une maladie b) les animaux dépourvus de lymphocytes T (tels que les souris athymiques ou les humains atteints du syndrome de Di George) ne
mortelle connue sous le nom de choc anaphylactique. Le choc anaphylactique provoque un gonflement sévère du larynx un rejettent pas les allogreffes ;
asthme sévère et / ou une hypotension grave due à une perte massive de liquide du sang vers les tissus. La mort peut résulter c) le processus de rejet ralentit considérablement ou ne se produit pas du tout chez les personnes traitées avec des médicaments
d'une défaillance respiratoire ou circulatoire. immunosuppresseurs.
4. Facteurs influençant l’hypersensibilité de type 1 3. Catégories de rejet des allogreffes
a) L'effet de la dose de l'antigène et du mode de présentation de l'antigène. De faibles doses répétées d'un antigène approprié a) Rejet aigu Le rejet aigu est observé chez un receveur qui n'a pas encore été sensibilisé à la greffe. Il existe deux types de rejet aigu
induisent une réponse IgE persistante, mais des doses croissantes produit un changement d’IgE en IGG. pour les organes solides : - rejet aigu humoral (provoqué par les anticorps) Le rejet aigu humoral se produit généralement dans les 3
b) Le facteur génétique Un composant génétique joue également un rôle important dans l'influence de la sensibilité à la réaction premiers mois suivant la transplantation. - rejet aigu cellulaire (provoqué par les leucocytes) Le rejet cellulaire aigu se produit
de type 1 chez l'être humain généralement entre une à six semaines, voire plusieurs années après la greffe. Sur le plan histologique, une immunité à médiation
c) Les nombres relatifs des Lymphocytes T auxiliaires (Th1 et Th2) Les lymphocytes Th1, stimulés par l'interféron- γ (IFN- cellulaire, se manifestant par une infiltration intense de lymphocytes et de macrophages, au niveau du site de rejet.
γ), réduisent l’hypersensibilité type 1 en diminuant la production d'IgE et augmentent la production d'IgG. b) Rejet hyper-aigu : Le rejet hyper aigu se produit de quelques minutes à quelques heures après la transplantation. Il résulte de la
5. Détection de l'hypersensibilité de type 1 : L'hypersensibilité de type 1 est diagnostiquée par simple test cutané. Une petite destruction du greffon par des anticorps dits préformés dirigés contre des antigènes incompatibles du CMH et, dans certains cas, contre
quantité d'allergène potentiel est injectée par voie intradermique sur l'avant-bras ou le dos. Si la personne est allergique aux des glucides exprimés sur les tissus transplantés (par exemple sur des cellules endothéliales).
allergènes, il y aura dégranulation des mastocytes locaux et libérant de l'histamine et d'autres médiateurs. Dans les cas positifs,
on observe un anneau et une rougeur dans les 30 minutes. On peut aussi détecter l'hypersensibilité de type 1 en mesurant les
teneurs en IgE par des dosages radio immunologiques ou immun enzymatiques.

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