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Activateurs polyclonaux. Agents capables d'activer de Adjuvant.

Substance,distincte des antigènes,-qui aug-


nombreux clonesde lymphocytes,quelle que soit leur spé- *â,. l'activation des lymphocytes T en favorisant
cificité antigénique. Par exemple, les anticorps anti-IgM l'accumulation des cellules présentatricesd'antigène au
sont des activateurspolyclonaux pour les lymphocytes B, niveau du site d'entrée de l'antigène' et en augmentant
et les anticorps and-CD3 et la phytohémagglutinine I'exoressionde molécules de costimuiation et de rytokines
"
pour les lymphocytes T. par les celiulesprésentatricesd'antigène.

Les basesde /'immunologiefondamentale et clinique


@ 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits résen'és
242 LESBASH$nE UlMMUHOLtfrlg FtltÛAtrlENTALËËT C*-lills{JË

Adressage. Voir Ecotaxie. l les antigènes présents sur les cellules ou les tissus d'un
individu génétiquement difièrent.
Affinité. Force de la liaison entre un site unique d'une
molécule (par exemple un anticorps) et un ligand (par Anaphylatoxines. Fragments C5a, C4a et C3a du com-
exemple un antigène), caractériséepar la constante de plément produits au coursde I'activation du complément.
dissoiiation (K,). Plus la valeur de Ç est faible, plus I'in- L.t se lient à des récepteurs-spécifiques
"r"phyl"toxines
teractionesrfoite ou élevée. de la suiface cellulaire et déclenchent une inflammation
aiguë en stimulant le chimiotactisme des neutrophiles et
Agammaglobulinémie liée à l')L Déficience immuni- en activant les mastocYtes.
taire, également appelé maladie de Bruton' caractérisée
par un blocage précoce de la maturation des lympho- Anaphylaxie. Forme systémique extrême d'hypersensi-
iytes B et une absenced'immunoglobulines sériques.Les bilitê immédiate, également appelée choc anaphylacti-
patients souffrent d'infections à bactériespyogènes.La que, au cours de laquelle les médiateurs des mastocytes
maladie est provoquéepar des mutations ou des délé- el d.s ba.ophiles provoquent une bronchoconstriction,
tions dans le gène cod/nt la tyrosine kinase des lympho- un ædème tissulaire massif et un collapsus cardiovas-
cytes B (Btk), une e/zyme participant à la transduction culaire.
des signaux dans lé lymphocytes B en dévelopPement. Anergie. Absencede réponseà une stimulation antigéni-
AIRE. Facteur de transcription codé par le gène AIRE qr.r.. l"tr.tgie des lymphocytes (égalem9n1appelée aner-
(aatoimmune regu,lator,régulateur de l'auto-immunité), gie clonalef est l'incapacité des clones de lymphocytes T
qui permet I'expressiond'antigènesde tissuspériphériques àu B à réagir à un antigène. Ce phénomène pourrait
p". 1.. cellules épithéliales thymiques et qui est essentielà constituer ltun des mécanismesde maintien ie la tolé-
la délétion (sélection négative) des cellules T spécifiques rance immunitaire aux antigènes du soi. En pratique
de ces antigènes. Des mutations de AIRE entraînent le clinique, I'anergie fait réference à une déficience géné-
syndrome polyendocrine auto-immun de rype 1 (APS-l, ra[séè des réactions cutanées d'hypersensibilité retardée
autoimmune polyendocrinesyndrometyPe1)' dépendant des lymphocytes T en réponse à des antigènes
courants.
Allèle. Lune des différentes formes d'un gène présente
Anticorps humanisé. Anticorps monoclona-l codé par
à un locus chromosomique particulier. Un individu
un gène-hybride recoÀbinant et composé des sites de
hétérozygotepour un locus porte deux allèlesdifférents,
liaiùn à I'antigène d'un anticorps monoclonal murin et
chacun sur un chromosome différent, l'un hérité de la
de la région constante d'un anticorps humain. Les anti-
mère et I'autre'du père, S'il existe plusieurs allèles dif-
h-um"nisésont une moindre tendance à induire
fërents pour un gène particulier dans une population, "o.p.
uné réponse anti-anticorPs chez l?homme que les anti-
le gène ou le locus est dit polymorphe. Le locus du
corps monoclonaux de souris; ils sont utilisés en clinique
complexe majeur d'histocompatibilité est extrêmement
pour le traitement des tumeurs et de diversesmaladies
polymorphe.
inflammatoires.
Allergène. Antigène déclenchant une réaction d'hyper-
Anticorps monoclonal. Anticorps spécifique d'un anti-
sensibilitéimmédiate (allergique).Les allergènessont des
gène, qui est produit par un hybridome B (lignée cel-
protéines, ou des produits chimiques liés à des protéines,
iulai.e àeri"e. d. la fusion d'un lymphocyte B normal
qui induisent la production d'anticorps IgE chez des
unique et d'une lignée tumorale de lymphocytes B
individus atopiques.
immortels). Les anticorps monoclonaux sont largement
Allergie. Forme d'hypersensibilité immédiate ou ato- utilisés en rechercheet en clinique à des fins diagnosti-
pie, souvent définie par le type d'antigène déclenchant ques et thérapeutiques.
la réaction, par exemple allergie alimentaire, allergie aux
Anticorps naturels. Anticorps IgM, produits principa-
piqûres d'abeille ou allergie à la pénicilline. Toutes ces
lement par Jes lymphocytes B-1 or1 les lymphocytes B -Ë
àffèctions sont liées à l'activation des mastocytes ou des
de la zoÀe marginale spécifiquesde bactériesfréquentes
basophilespar I'antigène.
dans l'environnement. Les individus normaux possè- rro
q

Alloantigène. Antigène cellulaireou tissulaireprésent dent des anticorps naturels sansque I'on puisse Prouver q
chez certàins membres d'une espèceet pas chez les autres, ou'ils ont eu des infections antérieures' Ces anticorps ç
préformé contre a
qui est reconnu comme étranger sur une ailogreffe. Les ,l.r,r.rrt de mécanisme de défense
alloantigènes sont les produits de gènespolymorphes. des microbes qui réussissent à pénétrer à travers les
barrières épithéliales. Certains de ces anticorps réagis'
Allogreffe. Voir GreÎFe a\logénique. sent de mànière croisée avec les antigènes de groupes
Alloréactif. Réactif aux alloantigènes; qualifie les lym- sanguins ABO et sont resPonsablesdes réactions post- cN
transfusionnelles. o
phocytes T ou les anticarps d'un individu reconnaissant
2441Ë$BAsËsDEr|MML}N&L0G|gFÛF{*AM€HTALEETcL|ffitQll€
molécule
Artériosclérose du greffon' Occlusion des
artères du B^-microglobuline.Chaîne légère..d'une
musculaires 5Ë;"J"i àu maieù d'histoc.ompatibilité
[a prJiferation des cellules "or.,pl.*e est une protélne extracel-
*..ffo" due à ^C.
pto..tt"s apparaît 6.mois à 1 an (CMH). La Br-microglobuline
iirr., d. f intima. situé à I'ex-
rejet chro- ùf"i* ."ae. i", r.rn!è,t. ttott polymorphe
aorès une transpl"ntati'on et est à I'origine du homologue à un
d'organes vascularisés' Le mécanisme iJri.,r, du coàplexe àu CMH, qui.est
,','iorr.d., g..ffàn, les molé-
à"-"i". d'Ig et qui est invariante dans toutes
,.ÀUl. pr5u.ni, d'une réponseimmunitaire chronique
valsseaux' cules de classe I.
dirigée contre des alloantigènesde Ia parot des
par le terme d'artério- et se répli-
è. Jhg"o-ene estégalement désigné Bactérie intracellulaire' Bactérie qui survit
dans des pha-
s"lérote accélérée. 0". I fl",e.ieur des cellules,généralement
de detense contre
expé- golyrororn... Le principal mécanisme
Arthus, réaction d'. Forme localisée de vascularite exemple Mycobacteri um
immuns et qui i*'t..,el.t intracellulàires'Par
,l-.na"l. déclenchéepar les complexes
vore sous- tuberculosis,est I'immunité cellulaire'
est induite par f injection d'un antigène par
ou à un
cutanée I un animâl précédemment immunisé' Bactéries pyogènes. Bactéries, comme
les staphylo-
anttcorps'
animal ayant reçu par voie intraveineuse des coques.t lÂ'r.Ëptocoques à Gram positif' qui induisent
;.ifio;;. de I'aïS-ène.Les anticorps.circulantsse lient a.Jîo."t., inh"--"toires richés en polynucléaires
qui
il;"n.iicn. iniecté'-formantdes complexesimmuns lr*t"i*Uf.s de la formation du pus)' La formation
,rr. I., parois des petites artères.au site de consi-
r. Jffi.". à:"i i."tp. dirigés contre ces bactériesaugmente
cutanee de
I'inieètion, donnant naissanceà une vascularlte JàUt.-'.", la" capacité des mécanismes effecteurs
lo.â1. a."ompagnée d'une nécrose' I'immunité innée à éliminer ces infections'
généra'
Asthme bronchique. Maladie inflammatoire Basophile. Type de gnanulocl'te circulani
issu de la
lement provoquée-par des réactions répétées d'hyper- structurelles
-o.li. orr.tr..^ pré.e"iat't des similitudes
une
sensibiliié immédiaie dans le Poumon' entraînant et fonctionnelles avec les mastocytes'Il possède
des gra-
obstructionintermittenteetréversibledesvoiesrespi- de nombreux médiateurs inflammatoi-
avec
ratoires, une inflammation bronchique chroniqu€ ""i.t-.o",."ant
,.. id.nriq.res à ceux des masto-cytes' et ils exprim-ent
hypertrophie et une hyper- pour lesigE, L"
éàsirrophilie; ainsi qulune ;; ;J;;t.J"r de Fc dç haute.afiÉinité
tJ".,itite des cellules musculaLes lissesdes bronches' oùr
danslessitestissulaires
b"rophii.,qui sontreàrutés
réactions
Atopie. Propension d'un individu à produire
des anti- I'anJgèneestprésentpourraientcontribueraux
d'hyp'ersensibil ité i m médiate'
.o.p, Ign ..tiéponse à diffërents antigènes.environnemen-
;*l Jà dévelàpper de fortes réactions d'hypersensibilité Buvardage de western (W'esternblo.t)'Technique
per-
i--eai".. (a[erài.). Les personnes souffrant d'allergies de déterminerla présence d'une protéine dans
mettant
"!.ft"",iffon
comme les pollens ou
.rriiro.r,,."ontaux'
ï" biologiqttè' L" méthode comprend Ia
"ro "ntige.rà,
1., potrrJè..s domestiques' sont dites atopiques' séparationdes p,otéin"s de l'échantillonpar
électro-
protéines séparées
Autoanticorps. Anticorps spécifique d'un antigène
du oÏora.., l. .r"nrf.rt des différentes
pttttttttt provoquer des lésions i"t È ga d'électrophorèse sur un supportmembranaire
soi. Les autàanticorp, ^.'
et tissulaiies' 'o"' produits en excès dans o"r."ËiU"ti,é (buvardage ou blotting)'et enfin la détec-
..ii"t"it.t
àifJ..t..t maladies auto-immunes' comme Ie lupus i;;i. i; pt"iéi,,. p"'"liaison d'un anricorpsspécifi-
ou un
érythémateux disséminé. que de cettèprotéineet marquéPar une enzyme
radiomarqueur.
Auto-immunité. Réponse du système immunitaire
C3 convertase.Complexeenzymatique protéiquegénéré
aux antigènes du soi qui survient en cas de
"J"p.",if soi (voir lom d., premièresétapes de l'activationdu complément'
défâiflance des mécanismes de tolérance au
oui cliveC3, donnarrtnaissance à deux produitsprotéo-
Maladie auto-immune).
molé- Iytiqn.t apPelésC3a et C3b'
Avidité. Force globale de I'interaction entre deux
génété
.ul.r, o"r.*.-"p1. un anticorps et un antigène' Iiavidité C5 convertase.Complexeenzymatiqueprotéique
des interac- de C3b à la C3 qui
convertase' C5 et
clive,
d;t."à à h fois de I'affinité tt dt 1" valence oJ't l" li"i.on
tiÀs. Par conséquent, pour un antigène multivalent' i;i. l* ;.tnières étapesde I'activationdu complément'
I'avidité d'un ant-icorps1gM pentamérique' présentant
supe- Cascade des MAP-kinases (MAP' rnîtogen'actiuated
10 sitesde liaison à I'antigène' peut être largement signaux initiée
IgG dimérique pour ce i*it:i"1, Cascadede transduction des,
rieure à I'avidité d'une molécule et faisant intervenir
navidité' peut également être i"ti"-f"tt . activede Ia protéineRas
Àern. antigène. Le terme séquendelle àt ttoit sérine/thréonine kinases'
intercellu- i;;;"
utilisé poui décrire la force des interactions À son tour' la kinase
multiples entre molécules i" i.t"iet. étant la kinase MAP
l"iro-"lrrrre.s par des liaisons enzymes ou facteurs
it{AP ;h.tphoryle et activedautres
de la surface cellulaire.
Annexe lll - GLOSSAIRË 245

de transcription. La voie des MAP-kinases est I'une dçs réponsesimmunitaires :innéespour détruire les cellules
nombreusei voies de signalisationactivéespar la liaison infectéespar les microbes et activer les phagocytespar la
de I'antigène aux récepteurs des lymphocytes T. sécrétionà'interféron Y. Les cellulesNK n expriment pas
de récepteurs d'antigène de manière clonale comme les
Caspases.Protéasesintracellulairesà cystéinequi clivent immunàglobulines ôu les récepteurs des lymphoqttt T'
1., J,rbrtr"t, du côté carboxyterminal des résidus acide Leur activation est régulée par une combinaison de
aspartique. Elles interviennent dans les cascades.enzyma'
récepteursstimulateurs-et inhibiteurs présents à la sur-
tiques aboutissant à la mort apoptotique des cellules'Les
facelcellulaire, ces derniers reconnaissant les molécules
."rp"r.. lymphocl'taires peuvent être acdvées par deux
du CMH du soi.
voiès distincies, l'une d'entre elles étant associéeà des
changementsde Ia perméabilité mitochondriale dans les Cellules présentatrices dantigènes (APC, a'lttigeF'
..[uÉs o\i,ré.t d" T".teurt de croissance,I'autre à des ,pr"r"otio! cell). Cellules présentant à.leur surface des
signaux i\.""". des récepteursà domaines de mort h"g-..ttt peptidiques d?antigènesprotéiques, en asso-
exprimés à la\ membrane ci"Iion d.t màlécules du complexe majeur d'histo-
Plasmique. "-r..
compatibilité (CMH), et qui activent les lymphocytes
Cellules de Langerhans. Cellules dendritiques imma- T .pe.ifiq,tes, dê l'antigène. Outre la présentation de
tures formant un réseaucontinu dans I'épiderme et dont .o-pl."es peptide.molécule du CMH,'les APC doivent
la fonction principale est de piéger et de transporter les égalËmentà*prim.r des moléculesde costimulationlafin
antigènes piotéiques vers les ganglions lymphatiques d;activer les lymphocytes T de manière optimale'
locoiégiottà,tx. Au cours de leur migration vers les gan-
glions lymphatiques, les cellules de Langerhans subissent Cellules présentatrices d'antigène professionnelles'
une maturatton en cellules dendritiques des ganglions Cellules piésentatrices d'antigène (APC, antigen-Present-
lymphatiques ayant la capacité d'apprêter et de présenter ing cell) pour les lymphocy'te1T c-apablesde présenter
Ëffi."..-Ë.tt les antigènes aux lymphocytes T naTfs. de-speptides liés aux molécules du complexe majeur
d'hisiôàompatibilité et exprimant des molécules de costi-
Cellules dendritiques. Cellules issues de la moelle mulation. ies A?C professionnellesles plus importantes
osseuse,présentesdans les épithéliums et_laplupart des pour l'induction desiépontes primaires deslymphoqtes T
organes,caractériséessur le plan morphologiqug pT de .
sont l.s cellulesder,rdritiques
i.
fines projections de la membrane. Les cellules dendriti-
qtr"r iotri des cellules présentatricesd'antigène pour les Cellules sécrétrices danticorps. Lymphocytes B qui,
lymphocytes T naifs et elles jouent un rôle important après différenciation,'produisent la forme sécrétoire des
dani I'i.tdrrction des réponses immunitaires adaptatives iÀmunoglobulines (Ig). Les cellules sécrétiicesd'anti-
contre des antigènesprotéiques. .orp. ," Jérr.loppent en réponse à un antigène et résident
! dans les folliculès lympholdes, dans la rate et les gan-
il
Cellules dendritiques folliculaires. Cellules des folli- glions lymphatiques,.ainsi,que dans la moelle osseuse'
cules lymphoTdes qui expriment des récepteurs du com- L., pl"s-oc1t.t io.tt les représentan-tstypiques des cellu-
plément, des récepteursde Fc et le ligand_de CD40, et lessécrétrices d'anticorPs.
présentent de longs prolongements cytoplasmiquesqui
For-.n, un réseaufaisantPartieinrégrantede l'architec- Cellules souches. Cellules indifférenciées qui se divi-
ture des follicules lymphoTdes. Les cellules folliculaires sent continuellement et donnenLnaissanceà des cellules
dendritiques présentent les antigènes à leur surface afin souches supplémentaires et à des cellules de différentes
qu ils soiènt reconnus par les lymphocytes B, et parti- lignées.Par exemple,toutes les cellulessanguinespro-
.ip..tt à l'activation et à la sélection des lymplgcites B ,ri".rrrr.rr. d'une cèllule souche hématopoïétique com-
exprimant des Ig membranaires de haute affinité au mune située dans la moelle osseuse.,
colrs du processusde maturation d'affinité. Cellules souches pluripotentes. Cellules indifférenciées
Cellules effectrices. Cellules exerçant des fonctions de la moelle orr..ri. qui se divisent continuellement' et
effêctricesau cours d'une réponse immunitaire comme donnent"'naissanceà àe nouvelles cellules souchçs et à
la sécrétion de cytokines (par exemple, les lymphocytes T des cellules de plusieurs lignées difFérentes.Une cellule
- auxiliaires), la dcstruction de microbes (par exemple, les
ro
souche hématopoTétiquede Ia moelle osseusedonnera
|/)
macrophages,Iesneutrophiles et les éosinophiles),la des- naissanceà des cellulei des lignéei lymphoTde, myéloïde
truction dé cellules hôtes infectées par des germes (par er érythrocytaire.
exempleles CTL), ou la sécrétiond'anticorps (par exem- Centre germinatif. Région centrale-faib-lement colo-
ple, lËs lymphocytes B difFerenciésen plasmocytes). rée se tÀuvant à'l'intéiieur d'un follicule lymphoÏde
r! Cellules NK (nataral biller). Sous-population de lym- de la rate, de ganglions lymphatiques ou, de tissus lym-
pholdes associèsaux rnuqueuses, qui se forme au cours
6
ohoc'ites dérivés de la moelle osseuse.Differentes des lym-
à.s répons.s immunitaires humorales dépendant des
N
pho.y..t B et T,. les cellules NK interviennent dans les
ËT CLIhIIQIJ€
FOIi{DATilFftITALE
246 LESBASESDE Ij'IMMUNOLÛGIE

lymphocytes T, et constitue le site de maturation d'affi- intracy'toplasmique,et qui selie à Ia ryrosine kinaseZAP-70
nité des lymphocl'tes B. au cours de I'activation des lymphocl'tes T'

Chaîne invariante (Ii). Protéine non polymorphe qui Chimiokines. Grande famille de cytokines sttuctu-
se lie, dans le réticulum endoplasmique, aux molécules rellement homologues et de faible poids moléculaire
de classe II du complexe majeur d'histocompatibilité stimulant le déplacement des leucocytes et régulant la
(CMH) nouvellement synthédséesLa chaîne invariante migration des leucocytesdu sangvers les tissus.
empêche le chargement du sillon de liaison aux pepti-
Chimiotactisme. Migration d'une cellule le long d'un
des dçs molécules de classeII du CMH par les pepddes gradient de concentraiion chimique. Le déplacementdes
présen\s dans le réticulum endoplasmique (RE), Iaissant
ly-pho"yt.t, des polynucléaires, des monocytes et des
..r p.p\d.t se lier aux molécules de classeI. La chaîne leu.ocytes dans différents tissus est souvent dirigé
i.rrrariânie favorise également le repliement et I'assem- "rltrè.
par des gradientsde chimiokines.
blage des molécules de classeII et dirige les molécules
de classeII nouvellement formées vers Ie compartiment Choc endotoxinique. Voir Choc septique.
endosomial spécialiséMIIC, oir a lieu le chargement des
Choc septique. Complication souventlétale d'une infec-
peptides.
tion sévèrei bactériesà Gram négatif avecdissémination
ChalneJ. Protéine produite par les lymphoq,tes B matu- des germesdans la circulation sanguine (septicémie),qui
res qui se lie attx formes sécrétéesdes molécules IgM et est àractérisée par un collapsus vasculaire, une coagula-
IgA, et qui regroupe respectivement cinq ou deux de ces tion intravasculàiredisséminéeet des troubles métaboli-
Àoléculès. Ne pas confondre avec le segment J des gènes ques.Ce syndrome estdû aux effetsdu lipopolysaccharide
codant pour le récepteurd'antigène. (LpS) des bactéries et auy c1'tokines,notamrnent le TNF,
I'interleukine-12 (IL-I2) et I'interleukine-1 (IL-l). Le
Chaîne légère dimmunoglobuline (Ig). Lun des detx
choc septique est égalementappelé choc endotoxinique'
rypes de chaînes pollpeptidiques composant une molé-
cule d'anticorps. Lunité structurale de base d'un anti- Choc toxique, syndrome de. Pathologie aiguë c{acté-
corps comporte deux chaînes légères identiques, chacune riséepar un choc, une desquamation de l'-épiderme,une
liée par dei potttt disulfures à l'une des deux chaîneslour- conionctivite et une diarrhée, associéeà l'utilisation de
des identiques. Chaque chaîne légère est composée d'un ,"Àporm périodiques et provoquée par un superantigène
domaine dilgvariable (V) et d un domaine d'Ig constant (C). de Staphylococcus aureus.
Il existe deux isorypes de chaînes légères, appelés K et À,
fonctionnel. Chez Ciclosporine. Médicament immunosupPresseur,utilisé
les deux étant identiques sur le plan
pour pié,renir le rejet des allogreffes, qui agit en bloquant
I'homme, environ 60 o/odes anticorps comprennent des
i" t.arrr.tiption de gènes codant pour des cltokines de
chaînes légèresr et 40 o/odes chaînes légèresÀ'
lymphocytes T. La ciclosporine se lie à- une protéine
Chaîne lourde dimmunoglobuline (Ig). tiun des detx cytosoliqu. appelée cyclophiline, puis - Ies complexes
qpes de chaînes polypeptidiques composant une molé- .i.lorpoiine-cy-lophiline se lient à la calcineurine (une
cule d'anticorps. Lunité structurale de base d'un anticorps phosphat"te), inhibant ainsi I'activation et la transloca-
comprend deux chaînes lourdes identiques liées par des iion nucléaire du facteur de transcription NFAL
pooti dir,tlfures et deux chaînes légères identiques. Chaque
CLIP (cl.ass ll-associated inuariant cbain peptide).
lourde est composéed'un domaine d'Ig variable (V)
"h"itr. Résidu peptidique de la chaîne invariante se trouvant
et de trois ou quatre domaines d'Ig constants (C). Les diÊ
dans I'eÀcôchede liaison aux peptides des molécules de
fërents isorypesd'anticorps, IgM, IgD, IgG' IgA et IgE,
classeII du CMH, et qui en est retiré par I'action de
se distinguent par des différences structurales dans les
la molécule HLA-DM avant que l'encoche ne devienne
régions constantes de leurs chaînes lourdes. Les régions
accessibleaux pepddes dérivés d'antigènes protéiques
.o-rrrt"nt., des chaînes lourdes assurent également les
ingéréspag endocPose.
fonctions ef[ectrices, comme I'activation du complément
et I'interaction avec les phagocltes. Collectines. Famille de protéines' comprenant les lec-
tines liant le mannose, qui sont caractériséespar la
Chalne lourde. Voir Chaîne lourde d'immunoglobu- présenced'un domaine analogue au collagène et d'un
line (Ig).
àomaine lectine (c'est-à-dire de liaison aux hydrates
Chaîne (. Protéine transmembranaireexprimée dans les de carL,one).Les collectines jouent un rôle dans le sys-
lymphocytes T, faisant partie du complexe du récepteur tème immunitaire inné en agissantcomme récepteursde
des lymphocytes T, qui contient les motifs d'activation à reconnaissancedes motifs moléculaires microbiens' Par
basede tyrosinesdesimmunorécepteurs(ITAM, immuno' ailleurs, elles peuvent activer le système du complément
receptortyrosine-basedactiuation mztif) dans sa portion e n s el i a n t à C l q .
Commutation isotypique (oo commutation de :];#:Ïïr*",î
decomprexes,:i:::
dépô,
classe). Processuspar lequel un lymphocyte B change vaisseauxsanguins,dans les glomérulesrénaux et dans les
I'isotype de l'anticorps qu il produit, passantde I'IgM à synoviales articulaires peut conduire à une inflammation
I'IgG, à I'IgE ou à I'IgA, sans changer la spécificité de et déclencherdes pathologies.
I'anticorps. La commutation isotypique est régulée par
les cytokines des lymphocytes T auxiliaires et le ligand de Complexe majeur d'histocompatibilité (CMH). Locus
CD40, et comprend la recombinaisondessegmentsVDJ génique de grande taille (situé sur les chromosomes 6
chez I'homme et 17 chezla souris) qui comprend des
des chaîneslourdes avec les segmentsgéniquessitués en
aval codant les régions constantes. gènes hautement polymorphes codant des molécules
liant des peptides et reconnues par les lymphocytes T. Le
Complément. Systèmede protéines du sérum et de la sur- locus du CMH comprend également des gènes codant
facecellulaire qui interagissentlesunes aveclesautres,ainsi des q'tokines, des moléculesparticipant à I'apprêtement
qu'avec d'autres molécules du système immunitaire pour des antigèneset des protéines du complément. ,
générer des effecteursimportants des réponsesimmunitai-
res innées et adaotatives. II existe trois voies d'activation Corécepteur. Récepteur de la surface des lymphocytes
qui se lie à une partie d'un andgène en même temps
du complément qui diftrent par la manière dont elles
sont initiées. La voie classiqueest actMe par les comple- qu'une immunoglobuline membranaire (Ig) ou un
xes antigène-anticorps, la voie alternative par les surfaces récepteur de lymphocy'tes T (TCR) se lie à l'antigène, et
microbiennes et Ia voie des lectinespar les lectines plasma- qui délivre des signaux nécessaires.à.une4ctivation opti-
male des lymphocytes. CD4 et CDB sqnt des corécep-
tiques qui se lient aux microbes. Chaque voie d'activation
teurs des lymphocytes T qui se lient à des.régionsnon
du complément est composée d'une cascaded'enzymes
protéolltiques qui produit des médiateurs inflammatoires polymorphes d'une molécule du complexe majeur d'his-
et des opsonines, et entraîne Ia formation d'un complexe tocompadbilité parallèlement à la liaison du TCR à des
Iltique qui s'insèredans les membranes cellulaires. résidus polyrnorphes et au pepdde présenté. Le récep
teur du complément de type 2 (CR2) est un'corécepteur
Complexe d'attaque membranaire (CAM). Complexe des lymphocytes B qui se lie aux antigèneqrecouverts de
lytique formé des composants finaux de la cascade du complément, au moment même où unê Ig membranaire
complément, comprenant de nombreusescopies de C9, se lie à un épitope de I'antigène
oui se forme dans les membranes des cellules cibles sur
lesquellesle complément est activé. Le CAM provoque CSF (colony-stimulating factors, facteur stimulant
Laformation de coloa:ies).Cytokines fayorisant l'expan-
des changements ioniques et osmotiques mortels pour
lescellules. sion et la difFerenciationdes cellules.progénitricesde Ia
moelle osseuse.Les CSF sont essentiels, pour la matu.
Complerre du récepteur dantigène des lymphocytes B ration des globules rouges,des granulocytes,des mono-
(BCR, B cell receptor), Complexe multiprotéique cytes et des lymphocytes. Des exemplesde CSF sont Ie
exprimé à la surface des lymphocpes B qui reconnaît GM-CSF (facteur stimulant la formation des colonies
I'antigène et transduit des signaux d'activation. Le com- de granulocltes et de monocytes), le ligand de c-kit et
plexe du BCR comprend une Ig membranaire, qui est I'interleukine-3.
responsablede la liaison à I'antigène,et desprotéines Igo
et IgB associéesqui déclenchentla signalisation. Cytokines. Protéines sécrétées agissant comme des
médiateurs des réactions immunitaires et inflammatoires.
Complexe du récepteur des lymphocytes T (complexe Dans les réponsesimmunitaires innées, les cltokines sont
du TCR, T cell receptor). Complexe multiprotéique produites par les macrophages et les cellules NK, tandis
présent dans la membrane plasmique des lymphocy'tes T que dans les réponsesimmunitaires adaptatives,ellessont
composé de l'hétérodimère hautement variable qu'est le principalement produites par les lymphocy'tesT
TCR, qui se lie à I'antigène, et des protéinesde signalisa-
'ô Cytométrie dp flux. Méthode d'analyse du phénotype
tion invariantes CD3y, ô et e ainsi que de Ia chaîne (.
E de populations tellulaires nécessitantun instrument spé-
F
Complexe immun. Complexe formé d'une ou plusieurs cialisé (cytofluorimètre) qui peut détecterla fluorescence
molécules d'anticorps liées à un antigène. Corrme cha- de cellules individuelles er suspensionet ainsi dé,terminer
que molécule d'anticorps porte un minimum de deux le nombre de cellulesexprimant Ia molécule à laquelle
o
sitesde liaison à I'antigène et que de nombreux antigènes une sondefluorescente..t lie.. Les suspensions de iellu-
conti€nnent de multiples épitopes,la taille descomplexes les sont incubéesavec des anticorps, ou d'autres sondes,
immuns peut être extrêmement variable. Les complexes marqués par des fluorochromes. Ijintensité du marquage
immuns âctivent les mécanismeseffecteursde I'immunité de chaque cellule est mesuréelors du passagedes cellules
ô
humorale, notamment la voie classiquedu complément une à une à travers un fluorimètre où elles sont exposées
N

@ et I'activation des phagocytespar les récepteursde Fc. Le à un rayon incident généré par un laser.
ET ËLlrulQUË
248 N-g$BA$85 nE rlMMUFltL*ç!Ë F0ruÛA#IHNTALE

Cytotoxicité cellulaire dépendant des anticorps tions allergiquessévèreslors d'une exposition environne-
(ADCC, antibody-deqtendent cell-mediated cytotoxi' mentale ultérieure à un antigène,mais les mécanismesne
city), Processusau cours duquel les cellules NK (natural sont pas parfaitement compris.
hiller) s'attaquent à des cellules cibles recouvertes d'IgC, Déterminant (ou épitope). Portion d'un antigène
entraînant la lyse des cellules recouvertes d'anticorps' Un
macromoléculaire à laquelle se lie un anticorPs ou un
récepteur spécifique pour la région constante des IgG, récepteur des lymphocytes T. Pour un lymphocyte T,
appelé FcyRIII (CD16), est exprimé à la membrane des un déterminant est Ia portion peptidique d'un antigène
cellulesNK et permet la liaison aux IgC.
protéique qui se lie à une molécule du complexe majeur
Défensines. Peptides riches en cystéine produits dans les d'hi.to.o-patibiliré, puis est reconnuepar le récepteur
épithéliums et les granules des neutrophiles, qui agissent des lymphocytes T.
comme.desantibiotiques à large spectrecapablesde détruire Di George, syndrome de. Déficience en,lymphfTtes T
une grande variété de bactérieset de champignons. due à une malformation congénitale affêctant les troi-
'entraînant une
sième et quatrième arcs branchiaux,
Déûcience des molécules d'adhérence des leucocytes
(I-AD, leucocyte adhesion deficiency), Groupe de défi- altération du développement du thymus, des glandes
parathyroldês et d'autres structures.
ciences immunitaires rares provoquées Par un défaut
d'expression des molécules d'adhérence des'leucocytes Diabète insulinodépendant ou diabète de type I.
nécessairesau recrutement tissulaire des phagocytes et Maladie caractérisée par une absence d'insuline qui
des lymphocltes. Le déficit d'expression des protéines conduit à differentes anomalies métaboliques et vascu-
d'adhérence leucocl'taire de type 1 est dû à des mutations laires.La déficience en insuline résulte de la destruction
du gènecôdant la protéine CD 18, qui entre dans la com- des cellules B productrices d'insuline dans'les îlots de
position des intégrines BZ. Le syndrome LAD de tyPe 2 Langerhansdu pancréas, généralement suite à une auto-
est dû à des mutations d'un gène codant une enzyme immunité impliquant les lymphocl'tes T.
impliquée dans la synthèse des ligands leucocltaires des
Diversité. Existence d'un grand nombre de lymphocytes
sélectinesendothéliales.
présentant différentes spécificités antigéniques chez un
Déficience immunitaire acquise. Déficience du sys- individu particulier (le répertoire des lymphocytes est
tème irnmunitaire qui survient aprèi la naissance à la large et varié). La diversité est une propriété fondamen-
suite d'infections, de malnutrition ou de traitements res- talè d'.r système immunitaire adaptatif' Elle est le résul-
ponsablesd'une déplétion des cellules immunitairés, et tat de Ia variabilité des structures des sites de liaison aux
qui ne relève pas diun défaut génétique. antigènes des récepteurs d'antigène des lymphocltes
(anticorps et récepteurs des lymphocltes T).
Défi cience immunitaire primaire. Anomalie génétique
qui entraîne une déficience en certains composants des Diversité combinatoire. Décrit les nomlreuses combi-
systèmes immunitaires inné ou adaptatif conduisant à naisonspossiblesde segmentsvariables,de diversité et de
l'rn. pl,r, grande sensibilité aux infections qui se mani- jonction suite à la recombinaison somatique de I'ADN
feste fréquemment à un stade précoce de la petite enfance dans les locus des immunoglobulines et des récepteurs
et de I'enfance, mais qui peut parfois être détectée sur le des lymphocytes T au cours du développement des lym-
plan clinique plus tardivement dâns la vie de I'individu. phocytes B ou. des lymphocl'tes T' C'est.un mécanisme
p.r-.tt"ttt de générer un grand nombre de gènescodant
Défi ciences immunitaires combinées sévères (DICS). pour différents récepteursd'antigène à partir d'un nom-
Immunodéficiences dans lesquelles ni les lymphocytes B bre limité de segmentsgéniques.
ni les lymphocytes T ne se développent ni ne fonction-
Diversité jonctionnelle. Diversité des répertoires d'anti-
n€nt correctement; par conséquent, aussi bien l'immu-
corps et de récepteurs des lymphocytes T due à l'addition :
nité humorale que l'immunité cellulaire sont altérées.
ou àu retrait aléatoire de séquencesde nucléotides à la
Les enfants souffrant de DICS présentent généralement
jonction dês segmentsgéniquesV D et J. =
au cours de leur première année de vie des infections, qui
peuvent être fatales si la déficience immunitaire n est pas DM. Voir HIA-DM. i
traitée. II existe plusieurs causesgénétiques difFerentesde
Domaine dlimmunoglobuline (Ig). Motif structural
DICS.
globulaire se trouvant dans de nombreuses protéines du
Désensibilisation. Méthode de traitement de I'hy- systèmeimmunitaire, notarnment les immunoglobulines,
persensibilité immédiate (par exemple les allergies) qui làs récepteursdes lymphocJ"tesT et les molécules du com-
èonsiste à administrer de façon répétée de faibles doses plexe majeur d'histocompatibilité. Les domaines d'Ig ont â
d'antigènes auxquels des individus sont allergiques, Ce une longueur d'environ 110 acidesaminés, cornprennent N

processusempêche souvent le déclenchement de réac- un pont disulfure interne, et contiennent deux couchesde
Annexe lll - ffit#S Âgffif 249
feuillets plissésB, chaquecouche étant composéede trois qui est libéré par les bactériesmouranres et qui stimule
à cinq brins d'une chaîne polypeptidique antiparallèle. de nombreuses réponses immunitaires innéês, noram-
Dosage radio-immunologique menr la sécrétionde cytokines et I'induction des activités
(NIA, radioimmuno-
assay), Méthode immunologique spécifique et très microbicides des macrophages,ainsi que I'expressiondes
sensiblepermerranr de quantifier la côncentration d,un moléculesd'adhérencepour les leucocy'tessur l'endothé-
antigène dans une solution, et qui reposesur I'utilisation Iium. Lendotoxine conrienr des composants lipidiques
d'un anticorps radiomarqué spécifique de l'antigène. et des parries glucidiques (polysaccharides).
Généralement, deux anticorps spécifiquesde l'antigène Eosinophile. Granulocyte issu de Ia moelle osseuse,
sont utilisés. Le premier anticorps qui n'esr pas maiqué abondant dans les infiltrats inflammatoires des réactions
est fixé à un support solide sur lequèl il immàbilise l'ân- de la phase tardive de I'hypersensibilitéimmédiate, qui
tigène dont la concentration est à déterminer. La quan- contribue à de nombreux processuspathologiques dans
tité de second anticorps marqué qui se lie à I'antigène Ies allergies. Les éosinophiles jouent tOlè impor-
immobilisé, déterminée par des détecteurs (.omoéurc tanr dans Ia déFense "tr
conrre les parasiresexrracellulalres,
de radioacriviré) de la désinrégrarionradioactiue..st notamment les helminthes.
proportionnelle à la concenrration de l'antieène dans la
s o l u t i o nà e x a m i n e r . Épitope (ou déterminant). Portion spécifiqued'un anti-
gène.macromoléculaireauquel se lie l'anticorps. Dans le
Écotaxie des lympho q,tes (homing). Migration diri- casd'un antigèneproréiquereconnu par un lymphocyteT,
gée de sous-populations de lymphorytes ciiculants vers un épitope esr la porrion pepridique qui se lie à une
des sites tissulairesparticuliers. Lécotaxie des lympho- molécule du complexe ma;'eurd'histocompatibilité pour
cytes est régulée par I'expressionsélectivede moléàules être reconnuepar Ie récepreurdes lymphocy'tesT.
d'adhérence,appeléesrécepteursd'écotaxie,sur les lym-
Épitope immunodominant. Dans un antigène, partie
phocytes ainsi que I'expression spécifique endothéiiale
qui est reconnue par la majorité deslymphocyres spécifi-
des ligands correspondants, appelés ad.eriirrer, d"n,
ques de cer anrigène. Pour les lymphocyres I les épltopes
différents lits vasculaires.Par exemple, cerrainslympho-
immunodominanrs correspondent aux.pepridesgénérés
cytesT se dirigent prélèrentiellemenrvers les tissuslym-
à l'intérieur des cellulesprésentatricesd'antigène qui se
phoïdes intestinaux (comme les plaquesde peyer). étte
lient avec la meilleure avidité aux molécules-du CMH,
écotaxieest réguléepar la liaison de l'intégrine o4B1 des
et qui présentenr la plus grande capacité à stimuler les
lymphocytes T à I'adressine MAdCAM (mucosaladdres-
lymphocyresT.
sin cel/ adhesion molecule, molécule d'adhérence cellu-
laire muqueuse de type adressine)sur I'endothélium des Épreuve de compatibilité croisée (cross-match). Test
plaques de Peyer. de dépistageeffectué pour réduire les risques d'un reiet
de grefFe,au cours duquel on recherchedàns le."rg â*
Elisa (enzlrme-linhed imrnunosorbent assay). Méthode de
patient devant recevoir une allogreffela présenced'inti-
quandficadon d'un anrigèneimmobilisé ir.r. ,m. surface
corps préformés contre les antigènesde surfacecellulaire
solide; elle requiert unl.rticorps spécifique couplé de
du donneur (généralementdes antigènes du complexe
manière covalenteà une enzyme. La quantité d'anticorps
qui se Iie à I'anrigèneesr proporrionnelleà l, qu"r,tiré pajeur d'histocompatibilité). Le test consisteà mélànger
le sérum du receveur avec des leucocytes Drovenant Jes
d'antigène présent. Cette quàntité est déterminée par
donneurs potendels, à ajouter du compléÀenr er à exa-
spectrophotométrie qui mesurela conversion d'un subs-
miner si une lysecellulairese produir.
trat incolore en un produit coloré par l'enzyme couplée
à l'anticorps. Exclusion allélique. Expression de l'un des deu allèles
codant pour les chaîneslourdes et légèresdes immuno-
Endosome. Vésicule intracellulaire délimitée par une
'!? globulines et pour les chaînes g et B du récepteur des
membrane dans laquelle desprotéines extracellulairessonr
lymphocytes T Lexclusion allélique survieni lorsque
o internaliséesau cours de I'apprêtemenrdes antigènes.Les
E la protéine côdéepar un locus recombinédu réceprËur
7 endosomesont un pH acide et contieRnent des enzymes
ra d'antigène de I'un des chromosomesbloque le réarrànge-
protéolydques qui dégradent les protéines en peptides
ment du locus correspondantsur I'autre .h.o-oro-.l
q qui se lient aux molécules du complexe maieur^d hirto-
ç compatibiliré (CMH) de classeII.'Une sous-population Facteur de nécrose tumorale (TNF, tumor necrosis
d'endosomesriches en CMH de classeII, apôelè MIIC, factor). Cytokine produite principalement par lesphago-
joue un rôle particulier dans I'apprêtement et la présen- cytes mononucléaires acrivés dont la fonction est de sti-
P
tation des anrigènespar la voie des classeII. muler le recrutement des neutrophiles et des monoclres
ô aux sites d'infection et d'activer ces cellulesafin qu iles
Endotoxine. Composant de la paroi cellulaire des bacté- éradiquentlesmicrobes.LeTNF stimule lescellulesendo-
N
o ries à Gram négatif, également appelé lipopolysaccharide, théliales vasculairesafin qu'elles expriment des molécules
ËT CLIIIIIQT'Ë
25O !.ES8A$Ë$ NF I'IMMUFITLÛ€IEFCIAISAMENTALE

d'adhérence;il induit la sécrétionde chimiokines par les cell death), joue un rôle important dans le maintien de
macrophageset les.cellulesendothéliales.Dans les infec- la tolérance au soi. Des mutations du gène Fas entraî-
tions sévères,le TNF est produit en grandesquantités et nent une maladie auto-immune systémique,appeléesyn-
exerce des effets systémiques, notamment I'induction de drome lymphoproliférattf auto-immun (SLPA), chez la
fièvre, la synthèse des protéines de Ia phase aiguë de la souris et chez l'homme.
réponseinflammatoire par le foie et la cachexie.La pro-
Fas ligand. Voir Ligand de Fas.
duction de très grandes quantités de TNF peut entraîner
une thrombose intravasculaireet un choc (les manifesta- Fc (fragment cristallisable). Fragment protéolytique
tions cliniques du syndrome du choc septique). d'une molécule d'anticorps contenant uniquement les
régions carboxyterminalesdes deux chaîneslourdes liées
Facteur nucléaire des lymphocytes T activés (NFAI,
par des ponts disulfures. Le fragment Fc est responsable
nuclear factor of actiuated T celb). Facteur de trans-
des fonctions effectricesen se liant à des récepteursde
cription nécessairepour l'expression des gènes codant
la surfacecellulaire des phagocyteset des celiulesNK
pour I'IL-2, l'IL-4,Ie TNF et d'autres c1'tokines.I1 existe
ou à la protéine C1 du complément. Les fragments Fc
quatre NFAI différents, chacun codé par un gène difft-
sont appelésainsi parce qu'ils tendent à cristalliser hors
rent; NFAI1 et NFAI4 sont exprimés dans les lymphocy-
solution.
tesT. L,eNFAI cytoplasmique, aprèsdéphosphorylation
par la calcineurine en présence de Ca2*-calmoduline, FceRI. Récepteur de haute affinité pour la région
peut gagner le noyau et se lier aux séquencesconsensus constante carboxyterminale des molécules d'IgE, qui
des régions régulatrices des gènes codant l'IL-z, l'IL-4 est exprimé sur les mastocytes et les basophiles. Les
et d'autres cytokines, généralement en association avec molécules de RFceI sur les mastocytes"sont générale-
d'autres facteursde transcription, comme AP-1. ment occupéespar des IgE, et I'agrégation induite par
I'antigène de ces complexes IgE-RFceI active les mas-
Facteur nucléaire KB (NF-KB, nuclear fauor-tcB),
tocytes et déclenche des réactions d'hypersensibilité
Famille de facteurs de transcription composée d'homo-
immédiate.
dimères ou d'hétérodimèresde protéines homolosues à
la protéine c-Rel. Les protéines NF-rB jouent ui rôle Follicule lymphoide. Région riche en lymphocytes B
important dans la transcription de nombreux gènesinter- d'un organe lymphoïde périphérique, comme un gan-'
venant dans les réponses immunitaires innées et adapta- glion lymphatique ou la rate, qui est le site d'une pro-
tives. lifëration et d'une différenciation des lymphocytes B
induites par I'antigène. lJn centre germinatif se forme
Facteur stimulant la formation de colonies de granu-
à I'intérieur des follicules lorsque les lymphocytes B
locytes (G-CSF, gra nulocyte colony-stimulatingfactor),
répondent à des antigènesprotéiques avecI'intervention
Cy'tokine produite dans les foyers infectieux par les lym-
(coopération) nécessairedes lymphocytes T
phocl'tes T activés, les macrophages et les cellules endo-
théliales. Elle augmente la production de neutrophiles par Foxp3. Un facteur de transcription de la famille Forkhead
la moelle osseuse,et les mobilise afin qu'ils remplacent qui est exprimé dans les lymphocytes T régulateurs,et qui
ceux que la réaction inflammatoire a dé1àconsommés. estrequispour leur développement.Des déficiencesgéné-
tiques de Foxp3 entraînent une maladie auto-immune
Facteur,stimulant la formation de colonies de granu-
grave.
loq.tes et de monocytes (GM-CSR granuloqtte-mono-
cyte colony-stimulating factor). Cytokine produite par Fragment F(ab)r. Fragment protéolydque d'une molé-
Ies lymphocytes T activés, les macrophages,les cellules cule d'IgG qui comprend les deux chaîneslégèrescom-
endothélialeset les fibroblastes du stroma de la moelle plètes, mais seulement le domaine variable, le premier
osseusequi agit sur les progéniteurs de la moelle osseuse domaine constant et la région charnièredes deux chaînes È
afin d'augmenter la production de neutrophiles et de lourdes.Les fragmentsF(ab'), conserventlesdeux régions fi
monocytes. o
de liaisqn à I'antigèned'une IgG intacte, mais ne peuvent '€
pas se lier au complément ni aux récepteursde Fc des
Fas (CD95). Membre de la famille du récepteur du
IgG. Ils sont utilisésen rechercheet dans desapplications F
TNF (tumor necrosisfactor) qui est exptimé à la surface
thérapeutiqueslorsque la liaison de l'antigène est souhai-
de nombreux types cellulaires dont les lymphocytes T. II
tée sansles fonctions effectricesdes anticorps.
ç
initie une cascadede signalisation conduisant à la mort
apoptotique de la cellule. IJapoptose est initiée lorsque Fragment Fab. Fragment protéolytique d'une molé-
que Fas se lie au ligand de Fas exprimé sur les lympho- cule d'anticorps IgG qui comprend une chaîne légère û
q,'tesT actMs. On pense que la mort des lymphocytes T complète appariée avec un fragment de chaîne Iourde ô
et B autoréactifsdépendant de Fas, appeléemort cellu- contènant [e domaine variable et seulement le premier O

laire induite par activation (AICD, actiuation-indaced domaine constant. Un fragment Fab garde la capa- o,
Annexe lll - &Læ$$Alfttr 251

cité à se lier à un antigène, mais ne peut interagir ni Grand lymphoclte granuleux. Autre nom pour les cel-
avec les récepteurs de Fc des IgG sur les cellules, ni lules NK (natural killer), basé sur l'aspect morphologi-
avec le complément. Par conséquent,les préparations que de ce type de cellule sanguine.
Fab sont utilisées en recherche et dans des applica-
Granulomatose chronique. Déficience immunitaire
tions thérapeutiqueslorsque la liaison à I'antigène est
héréditairerare due à une altération du gène codant pour
souhaitée sans l'activation des fonctions effectrices.
un composant du système des oxydasesphagocytaires,
Un fragment Fab' conserve la région charnière de la
une enzyme nécessaireà la destruction des microbes par
chaîne lourde.
les polynucléaireset les macrophages.Cette maladie est
Ganglion lymphatique. Petits agrégats nodulaires et caractériséepar des infections bactérienneset fongiques
encapsulésformant un tissu riche en lymphocy'tes,dis- intracellulaires récurrentes, souvent accompagnéesde
tribués sur le parcours des vaisseauxlymphatiques dans réponses immunitaires cellulaires chroniques et par la
tout I'organisme.C'est là que se développentles réponses formation de granulomes.
immunitaires adaptativescontre les antigènestransportés
Granulome. Nodule de tissu inflammatoirè composé de
par la lymphe.
groupesde macrophageset de lymphocytesT activés,sou.
GATI^3. Facteur de transcription qui induit la differencia- vent associéà une nécroseet une fibrose. Linflammation
tion des lymphocytes T naïfs en lymphocl'tes Tr2. granulomateuseest une forme d'hypersensibilitéretardée
chronique, intervenant fréquemment en réponse à des
Gènes RAG f et 2 (recombination actiaating genes). microbes persistants,comme Mycobacteriutn tuberculosis
Gènes codant les protéines RAG-1 et RAG-2 qui sont et certains champignons, ou en réponse à des antigènes
lescomposantsde la recombinaseV(D)J propre aux lym- particulairesdifficiles à phagocyter.
phocytes, et qui jouent un rôle essentieldans les étapes
de recombinaison de I'ADN Dermettant la formation de Granryme. Sérine protéase, présente dans les granules
gènesfonctionnels codant lei i--unoglobulines et les deslymphocytesT c1'totoxiqueset descellulesNK (natu-
récepteursdes lymphocytes T. Les protéines RAG sont ral killer); elle est libérée par exocytose,pénètre dans les
exprimées dans les lymphocytes B et T en développe- cellules cibles, principalement par des ( poresu formés
ment et se lient à des séquencessignal de recombinai- par la perforine, et clive par protéolyse les caspases.Ces
son. Celles-ci sont composées d'une série hautement caspases activéesclivent à leur tour plusieurs substrats et
conservéede 7 nucléotides,portant le nom d'heptamère, induisent I'apoptose de la cellule cible.
située en position adjacente aux séquencescodant V Greffe allogénique. Greffe d'organe ou de tissu prove-
D etJ, suivied'un espaceurde 12 ou 23 nucléotidesnon nant d'un donneur de la même espèce,mais génétique-
conservés,lui-même suivi d'une sériehautement conser- ment différent du receveur.
vée de 9 nucléotides (un nonamère). Par conséquent,les
protéines RAG sont nécessaires à I'expressiondes récep- Greffe autologue. Greffe de tissus ou'd'organes dans
teurs pour l'antigène et à Ia maturation des lymphocytes laouelle le donneur et le receveursont le même individu.
B etT. Dés grefièsautologuesde moelle osseuseou de peau sont
couramment effectuéesen médecine clinique.
Glomérulonéphrite. Infl ammatio n desglomérulesrénaux,
souventdéclenchéepar desmécanismesimmunopatholo- Greffe syngénique. Greffe à partir d'un donneur généti-
giques,comme le dépôt de complexesantigène-anticorps quement identique au receveur.Les greffons syngéniques
circulants dans la membrane basale glomérulaire ou la ne sont pas rejetés.
liaison d'anticorps à des antigènesexprimés dans le glo- Greffe xénogénique. Greffe d'organe ou de tissu prove-
mérule. Les anticorps peuvent activer Ie complément et nant d'une espècedifferente de celle du receveur.La trans-
les phagocytes,et la réponseinflammatoire qui en résulte plantation de greffons xénogéniques(par exemple de porc)
peut provoquer une insuffisance rénale. à l'homme n'estactuellementpas mise en pratique à cause
de problèmes spécifiquesliés au rejet immunologique.
E
Glycoprotéine d'enveloppe (Env). Glycoprotéine mem-
ro branaire codée par un rétrovirus qui est exprimée sur Greffon. Tissu ou organe qui a été retiré d'un site et placé
,; la membrane plasmique des cellules infectées et sur la dans un autre, généralementchez un individu différent.
membrane d'origine cellulaire qui couvre les particules
o H-2, molécule. Molécule du complexe majeur d'histo-
virales. Les orotéines Env sont souvent nécessaires à l'in-
compatibilité (CMH) de la souris. Le CMH de Ia souris
fectivité virâle. Les protéines Env du virus de I'immuno-
était originellement appelé locus H-2.
déficiencehumaine, notamment gp4l et gpl20, se lient
ô au récepteur CD4 et aux récepteursde chimiokines sur Haplotype. Ensemble d'allèles du complexe majeur
N
les lymphocytesT humains, et permettent la fusion de la d'histocompatibilité hérité d'un parent et se trouvant par
membrane virale avec celle des lymohocytes T. c o n s é q u e nst u r u n c h r o m o s o m e .
252 ET GC-Ë${lqUË
LHSBASHStE L'lMMUl{*Lâûl€ FûlqftAffif;rSYALË

Haptène. Petite substance chimique qui peut se lier à entre un lymphocyte normal et une lignée tumorale de
un anticorps, mais doit être fixée à une macromolécule lymphocytes immortalisés. Les hybridomes de lympho-
(protéine porteuse ou carrier) pour stimuler une réponse c1.tesB, créés par fusion de lymphocy'tes B normaux de
immunitaire adaptative spécifique de cette substance spécificité antigénique définie avec une lignée cellulaire
chimique. Par exemple, I'immunisation par le dinitrophé- de myélome, sont utilisés pour produire des anticorps
nol (DNP) seul ne stimule pas de production d'anticorps monoclonaux. Les hybridomes de lymphocytes T, créés
anti-DNB mais I'immunisation par I'haptène DNP fixé à par fusion d'un lymphocl'te T normal de spécificité défi-
une protéine stimule la production d'anticorps anti-DNP nie avec une lignée tumorale de lymphocytes T, sont fré-
quemment utilisés en recherche,
Helminthe. Ver parasite. Les helminthiases déclenchent
souvent des réponsesimpliquant les lymphocl'tes T"2 Hypermutation somatique. Mutations ponctuelles des
avec des infiltrats inflammatoires riches en éosinophiles chaîneslourdes et légèresdes immunoglobulines, se pro-
et une production d'IgE. duisant à fréquence élevée, dans les lymphocytes B des
centres germinatifs. Les mutations qui conduisent à une
Hématopoièse. Développement des cellules sanguines augmentation de I'affinité des anticorps pour les antigènes
matures, notamment les érythrocytes, les leucocltes et confèrent un avantagesélectif de survie alx lymphoqtes B
les plaquettes, à partir de cellules souchespluripotentes produisant cesanticorps, ce qui entraîne une maturation
de la moelle osseuseet du foie fætal. Lhématopoïèse est d'affinité de la réponseimmunitaire humorale.
réguléepar les différentescytokines produites par les cel-
lules souchesde la moelle osseuse,les lymphocytes T et Hypersensibilité de contact. Propension à développer
d'autres types cellulaires. dans la peau une réaction d'hypersensibilité retardée
assuréepar les lymphocytes T après un contact avec un
HEV. Voir Veinules à endothélium élevé. agent chimique particulier. Les substanceschimiques
Histamine. Amine vasoactive,stockée dans les granu- provoquant une hypersensibilitéde contact se lient aux
les des mastocytes,qui est I'un des médiateurs les plus protéines du soi ou aux moléculesse trouvant à la surface
importants de I'hypersensibilitéimmédiate. Lhistamine des cellulesprésentatricesd'antigène et les modifient. Les
cellules orésentatricesd'antieèn! sont ensuite reconnues
se lie à des récepteurs spécifiques se trouvant sur diÊ
férents tissus, et entraîne une augmentation de la per- par les lymphoqtes T CD4*"ou CDB*.
méabilité vasculaireet une contraction des muscleslisses Hypersensibilité immédiate, réaction d'. Type de réac'
bronchiques et intestinaux. tion immunitaire responsabledes allergieset dépendant
IJLA (hwman leuhocyte antigen), Voir Antigènes leu- des IgE ainsi que d'une stimulation par I'antigène des
mastocyteset des basophilestissulaires.Les mastocytes
cocytaires humains (HIA).
et les basophileslibèrent des médiateurs qui provoquent
HLA-DM (également appelée DM) . Molécule d'échange une augmentation de la perméabilité vasculaire, une
peptidique qui joue un rôle essentieldans la voie de vasodilatation, une contraction des muscles lissesbron-
présentation de l'antigène par les molécules du com- chiques et viscéraux,et une inflammation.
plexe majeur d'histocompatibilité (CMH) de classeII.
Hnrersensibilité retardée (HSR). Réaction immuni-
La molécule HLA-DM se trouve dans Ie compartiment
taire au cours de laquelle l'activation des macrophages
endosomial spécialisé,MIIC. Elle facilite le ietrait du
par les lymphocytes T et l'inflammation provoquent des
pepdde CLIP dérivé de la chaîne invariante et la Iiaison
lésions tissulaires.Une réaction d'HSR à une injection
d'autres peptides aux,molécules de classeIi du CMH.
sous-cutanéed'antigène est souvent utilisée comme test
La molécule HLA-DM est codée par un gène du locus
de l'immunité cellulaire (par exemplele test cutané utili-
CMH, et présenteune structure similaire aux molécules
sant le dérivé protéique purifié ou tuberculine pour déce-
de classeII du CMH, mais elle n'est pas polymorphe. .9)
ler une immunité contre Mycobacterium tuberculosis).
HLA-DM est appeléH-2M chezIa souris. c
E
Hypersensibilités. Maladies provoquées par des répon-
Homéostasie. Maintien dans le systèmeimmuniraire
ses immunitaires. Les hypersensibilités comprennent rc
adaptatif d'un nombre constant et d'un répertoire varié .;
Ies maladies auto-immunes, dans lesquellesles réponses
de lymphocytes, malgré l'émergence de nouveaux lym-
immunitaires sont dirigéescontre les antigènesdu soi, et
phocytes et I'expansion considérablede clones individuels
les maladiesrésultant de réponsesincontrôlées ou exces-
pouvant survenir au cours des réponsesdirigées conûe des
sivescontre desantigènesétrangers,comme desmicrobes 'ô-
antigènesmicrobiens. Lhoméostasieest obtenue grâceà des
ou des allergènes.Les lésionstissulairesapparaissantdans
voies réguléesde mort et d'inactivation deslymphoqtes. r
les hvoersensibilités résultent des mêmes mécanismes ô
C
Hybridome. Lignée cellulaire dérivée d'une fusion cel- .ff..ieu., que ceux utilisés par le système immunitaire N

lulaire ou d'une hybridation de cellules somatiques, pour protéger contre les microbes. o
Annexelll - GL$S$AIRE 253

Hypothèse des deux signaux. Hypothèse désormais joue uq rôle actif dans la réponse dirigée contre I'anti-
confirmée selon laquelle I'activation des lymphocl'tes gène. À comparer à I'immunité passive.
nécessitedeux signaux distincts, le premier étant I'anti-
Immunité adaptative. Immunité déclenchée par Ies
gène, et le second soit des produits microbiens soit des
lymphocytes et stimulée par I'exposition à des agents
composants des réponses immunitaires innées dirigées
infectieux. Contrairement à I'immunité innée, l'immu-
contre les miçrobes. La nécessitéde la présencede l'an-
nité adaptative est caractériséepar une spécificité fine
tigène (correspondantau signal 1) assureque la réponse
oour des macromoléculesdistinctes et une nmémoireu,
immunitaire est déclenchée de manière spécifique. La
(ui est la capacitéà répondre plus fortement à des expo-
nécessitéde stimulus complémentaires déclenchéspar
sitions répétéesau même germe.
les microbes ou les réactionsimmunitaires innées (signal2)
assureque les réponses immunitaires ne sont induites Immunité antitumorale. Protection contre le déve-
que lorsqu'ellessont nécessaires(c'est-à-direcontre des loppement de tumeurs assuréepar Ie systèmeimmu-
microbes ou d'autres substancesnocives), et non contre nitaire..De fortes réponsesimmunitaires sont induites
des substancesinoffensives, notamment les antigènes par des tumeurs exprimant des antigènes immunogè-
du soi. Le signal 2 est souvent désigné par Ie terme de nes (par exemple des tumeurs provoquées par des virus
costimulation. oncogèneset par conséquentexprimant des antigènes
v ir a u x ) .
Idiotope. Déterminant unique d'une molécule d'anti-
corps ou de récepteur des lymphocytes T, généralement Immunité cellulaire. Immuniré adaptative assurée
formé d'une ou plusieurs régions hypervariables. Les par les lymphocytes T qui constitue le mécanisme de
idiotopes peuvent être reconnus comme u étrangers, défensecontre les germes qui survivent à I'intérieur des
chez un individu car ils sont généralementprésents en phagocytesou qui infectent des cellulesnon phagocytai-
quantités trop faibles pour induire une tolérance au soi. res. Les réponsesimmunitaires cellulaires comprennent
l'activation par les lymphocltes T CD4* des macro-
Idiotype. Structures spécifiques présentes dans les
phages ayant phagoclté des microbes et la destruction
régions de liaison à l'antigène des anticorps ou des récep-
par les lymphocytes T cytotoxiques CDS* des cellules
teurs des lymphocl.tes T, produites par un clone unique
infectées.
de lymphocytes. IJne théorie, appelée hypothèsedu réseau
idiotypique,propose qu'un réseaud'interactions complé- Immunité des muqueuses. Immunité protectrice des
mentaires englobant les idiorypes et les anti-idiotypes muqueuses des tractus gastro-intestinal et respiratoire
atteint un état d'équilibre, dans lequel le systèmeimmu- afin de prévenir la colonisation par des microbes ingérés
nitaire se trouve en homéostasie,et que Ia présenced'un ou inhalés. La sécrétion d'anticorps IgA est une comPo-
antigène perturbe cet équilibre. Ilimportance d'un tel sante importante de f immunité des muqueuses.
réseaun'a pas été établie.
Immunité humorale. Type de réponse immunitaire
Ignorance clonale. Forme d'absence de réponse des adaptativeassuréepar les anticorps qui sont produits par
lymphocytes dans laquelle les antigènes du soi sont les lymphocytes B. Limmunité humorale est le princi-
ignorés par le système immunitaire, même si les lym- oal mécanismede défensecontre les microbes extracellu-
phocytes spécifiques de ces antigènes restent viables et laires et leurs toxines.
fonctionnels.
trmmunité innée. Protection anti-infectieuse par des
Iga et IgB. Protéinesnécessaires à l'expressionen surface mécanismesexistant déià au moment de la survenue de
des immunoglobulines (Ig) membranaires des lympho- l'infection, capablede réponsesrapidescontre les micro-
cytes B et à leurs fonctions de signalisation. T,.espaires bes et réagissantd'une façon pratiquement identique en
Igcr et IgB sont liées l'une à I'autre par des ponts disul- cas d'infections répétées.Le système immunitaire inné
fures et associéesde manière non covalenteà la portion comprend les barrièresépithéliales,les cellulesphagocy-

i intraq,toplasmique de I'Ig membranaire, formant le taires(neutrophiles,macrophages),Iescellules NK (natu-
]J

complexe du récepteurdes lymphocytes B. Les domaines ral killer),le système du complément et les cytokines,
F
intracy'toplasmiguesde I'Iga et de I'IgB contiennent des essentiellementproduites par les phagocytes mononu-
s modfs d'activation à base de ryrosine (ITAM, immwno' cléaires, qui régulent et coordonnent les nombreuses
o recePtortyrosine-basedactiutttizn motzf) qui sont impli- activitésdes cellulesde llimmunité innée.
qués dans les étapesprécocesde signalisationau cours de
Immunité néonatale. Immunité humorale passive
l'activation induite par I'antigène des lymphocytes B.
contre les infections, observée chez les mammifères
ô Immunité active. Immunité adaptative induite par l'ex- dans les premiers mois de la vie, avant le complet déve-
O
N
position à un antigène étranger et par I'activation des loppement du systèmeimmunitaire. Elle est assuréepar
o lymphocltes au cours de laquelle I'individu immunisé des anticorps maternels qui sont transPortésà travers le
254 tHS EASË$ffiËr!rulMUruûLûGtH gr *!-lffiqr.'Ë
FûrumA$VT€ffrALË

placenta dans la circulation fætale avant la naissance, Immunosuppression. Inhibition d'un ou plusieurs
ou qui proviennent du lait ingéré et qui sont transpor- composants des systèmes immunitaires adaptatif ou
tés à travers I'épithélium intestinal. inné, provoquée par une maladie ou induite intention-
nellement par des médicaments pour empêcher ou trai-
Immunité passive. Immunité contre un antigène qui est
ter le rejet des greffesou une maladie auto-immune. lJn
établie chez un individu par le transfert d'anticorps ou
médicament immunosuppresseur fréquemment utilisé
de lymphocy'tes provenant d'un autre individu immu-
est Ia ciclosporine,qui bloque Ia production de cytokines
nisé contre cet antigène.Le receveurde ce type de trans-
par les lymphocytes T.
fert peut alors devenir immunisé contre cet antigène
sans jamais avoir été exposé à cet antigène, ni y avoir Immunothérapie. Thaitement d'une maladie en utilisant
répondu. Un exempled'immunité passiveestle transfert, des agents thérapeutiques favorisant les réponses immu-
à un individu précédemment non immunisé, de sérum nitaires. Limmunothérapie anticancéreuse,par exemple,
humain contenant des anticorps spécifiquesde certaines consiste à favoriser les réoonses immunitaires actives
toxines microbiennes ou de ve_ninsde serpents. contre les antigènestumoraux ou à administrer des anti-
corps antitumoraux ou des lymphocytes T afin d'établir
Immunofluorescence. Gchnique permettant la détec-
une immunité passive.
tion d'une molécule au moyen d'un anticorps marqué
par une sonde fluorescente.Par exemple,en microscopie Immunotoxines. Réactifs pouvant être utilisés dans Ie
dç fluorescence,les cellules qui expriment un antigène traitement de cancers,composésd'anticorps spécifiques
de surfaceparticulier peuvent être coloréesà I'aide d'un d'antigènesexprimés à la surfacede cellulestumorales et
anticorps conjugué à la fluorescéineet spécifiquede I'an- conjuguésde façon covalenteà une toxine cellulairepuis-
tigène, puis visualiséesau microscope à fluorescence. santecomme la ricine ou la toxine diphtériciue.Lobjectif
du traitement est de viser et détruire spécifiquement les
Immunogène. Antigène induisant une réponse immu- cellules tumorales sans léser les cellules normales, mais
nitaire. Tous les antigènesne sont pas immunogènes. Par des immunotoxines sûreset efficacesn'ont pas encore été
exemple, des composésde faible poids moléculaire (hap- développées.
tènes)ne peuvçnt pas stimuler une réponseimmunitaire
s'ils ne sont pas liés à une macromolécule. Inflammation. Réaction complexe du système immu-
nitaire inné dans les tissus vasculariséscomportant une
Immunoglobulines. Synonymed'anticorps. accumulation et une activation des leucocytes et des
Immunohistochimie. Gchnique utilisée pour détec- protéines plasmatiques dans un foyer infectieux, lors
ter la pÉsence d'un antigène dans des coupes histologi- d'un contact avec une toxine ou de lésions cellulaires.
ques en utilisant un anticorps spécifique de l'antigène Linflammation commence par des changementsvascu-
et couplé à une enzyme. lenzyme convertit un substrat laires qui favorisent le recrutement des leucocytes et le
incolore en une substanceinsoluble colorée qui préci- mouvement du liquide et desprotéinesplasmatiques.Les
réponsesimmunitaires adaptativeslocalespeuvent favo-
pite au niveau du site où se trouve I'anticorps, et ainsi
repère I'antigène. La position du précipité coloré, et par riser I'inflammation. Alors que I'inflammation présente
conséquentcellede I'antigène,dansla coupe histologique une fonction protectriceen coirtrôlant lesinfections et en
est observée par microscopie optique conventionnelle. favorisant la cicatrisation des tissus,elle peut également
Limmunohistochimie est une technique de routine dans être à I'origine de lésionstissulaireset de pathologies.
le diagnostic de certainesmaladies,q'.ri.r, égalementuti- Intégrines. Protéines hétérodimériques de la surface
lisée couramment dans differents domaines de recherche. cellulaire dont les fonctions principales sont d'assurer
l'adhérence des leucocytes aux autres leucocytes, aux cel-
Immunoperorydase. Têchnique immunohistochimique '9
lules endothéliales et âux protéines de la matrice extracel-
courante dans laquelle un anticorps couplé à la peroxy-
lulaire. Les intégrines jouent un rôle important dans les
dasedu raifort est utilisé pour identifier la présenced'un ;
interactions des lymphorytes T avec les cellules présen-
antigène dans une coupe de tissu (coupe histologique). c

tatrices d'antigène et dans la migration des leucocytes du E


lenzyme peroxydase convertit un substrat incolore en
sang vers les tissus.Laffinité de la liaison des intégrines r-c
un produit brun insoluble qui est observablepar micro- .;
à leurs ligands peut être régulée par différents stimulus.
scopieoptique.
Les domaines intracytoplasmiquesdes intégrines se lient c
Immunoprécipitation. Têchnique d'isolement d'une au cytosquelette.Il existedeux sous-famillesd'intégrines,
molécule présentedans une solution consistant à Ia lier et les membres de chaque famille expriment une chaîne
à un anticorps puis à rendre le complexe antigène-anti- B conservée(B1 ou CD18, et B2 ou CD29) associéeà
corps insoluble, soit par précipitation avec un second différenteschaînesa.VlA-4 est une intégrine pl expri- tr ô
c
anti-anticorps, soit en couplant le premier anticorps à mée sur les lymphocy'tes T et LFA-1 est une intégrine B2 d

une Darticule insoluble ou à une bille, exprimée sur les lymphoqtes T et les phagocytes. o
Interférons de type I (IFN-cr, IFN-B). Famille de c1'to- desprogénit.":i::"-"
osseuse, i:::" :, ..,,::.:
kines, comprenant plusieurs protéines appeléesinterfé- sanguines.LIL-3 est également un facteur stimulant la
ron-o (IFN-cx) et apparentées,sur Ie plan structural ainsi formation de colonies pour de nombreuseslignées san-
qu une protéine unique, I'IFN-p. Ces cytokines exer- guines (multi-CSF).
cent toutes une puissante activité antivirale. La source (IL-4). Cytokine produite principa-
Interleukine-4
principale d'IFN-o est constituée par les phagocytes
lement par la sous-population T"2 des lymphocytes T
mononucléaires,et surtout les cellulesdendritiques plas-
auxiliairesCD4* dont la fonction comprend l'inducdon
macytoldes (N.d.T.), tandis que I'IFN-B est produit par
de la différenciation des lymphoqrtes T*r2 à partir de
de nombreux rypes cellulaires,notamment les fibroblas-
précurseursCD4* naTfs,la stimulation de Ia production
tes. LIFN-cx et I'IFN-P se lient tous les deux aux mêmes
d'IgE par les lymphocl'tes B et la suppressiondes fonc-
récepteursde la surfacecellulaire et induisent des répon-
tions macrophagiquesinduites par I'interftron-y.
ses biologiques similaires. Les IFN de rype I inhibent
la réplication virale, augmentent la capacité lytique des Interleukine-5 (IL-5). Cytokine produite par les lym-
cellulesNK (natural killer), augmentent I'expressiondes phocytes T CD4- de type Tr2 et les mastocytes activés,
moléculesde classeI du complexe majeur d'histocompa- qui stimule la croissanceet la differenciation des éosino-
tibilité sur les cellulesinfectéespar des virus et stimulent philes et active les éosinophilesmatures.
le développement des lymphoêi'tes T"1, en particulier
Interleukine-6 (IL-6). Cytokine produite par de nom-
chez I'homme.
breux rypes cellulairesdont les phagocl'tesmononucléai-
Interféron-y (IFN-y). C1'tokine produite par les lym- res acrivés,les cellules endothéliales et les fibroblastes,
phocytes T et les cellules NK (natural killer) dont la et qui intervient dans l'immunité innée et adaptative.
principale fonction est d'activer les macrophagesdans les LIL-6 stimule la synthèsehépatique des protéines de la
réponsesimmunitaires innéeset dans les réponsesimmu- phase aiguë de la réaction inflammatoire et stimttle la
nitaires adaptatives cellulaires. LIFN-y était auparavant croissancedes Iymphocytes B producteurs d'anticorps
appeléinterfëron immun ou de type II. (plasmocytes).

Intedeukine. Autre nom pour cytokine, originelle- Interleukine -7 (IL-7) , Cytokine sécrétéepar les cellules
ment utilisé pour décrire une cytokine produite par les stromales de la moelle osseusequi stimule Ia survie et
leucocytes et qui agit sur les leucocytes. Ce terme est I'expansion des précurseursimmatures des lyrnphocytes B
aujourd'hui utilisé avec un suffixe numérique pour dési- et T.
gner une cytokine de structure définie, quelle que soit sa Interleukine-l0 (IL-fO). Cytokine produite par les
sourceou sa cible. macrophagesactivés et certains lymphocytes T auxiliaires
dont Ia fonction principale est d'inhiber les macropha-
Interleukine-l (IL-l). Cytokine produite principale-
ges activés et par conséquent de maintenir un contrôle
ment par les phagocytesmononucléairesactivés,dont Ia
homéostatique des réactions immunitaires innées et
principale fonction est d'assurerles réponsesinflamma-
adaptatives à. typ. cellulaire.
toires de l'hôte dans I'immunité innée. Il existedeux for-
mes d'IL-1 (u et B) qui se lient aux mêmes récepteurset Interleukine-L2 (lL-I2). Cytokine produite par les
possèdentdes effets biologiques identiques, notamment phagocytes mononucléaires et les cellules dendritiques
l'induction des molécules d'adhérencedès cellulesendo- qui sert de médiateur dans la réponse immunitaire
théliales,la stimulation de la production de chimiokines innée contre les microbes intracellulaires et constitue
par les cellules endothélialeset les macrophages,la sti- un inducteur essentiel des réponses immunitaires cellu-
mulation de la synthèsehépatique des protéines de phase laires contre ces microbes . ÛIL-I} active les cellules NK
aiguë de la réponseinflammatoire, et la fièvre. (natural hiller) , favorise la production d'interferon-y par
les cellulesNK et les lymphocytes I augmente l'activité
Interleukine-2 (lL-2). Cytokine produite par les lym-
cytolytique des cellules NK et des lymphocl'tes T cy'to-
o phocytes T activés par I'antigène qui agit de manière
'd
toxiques, et sdmule le développement des lymphocytes
autocrine pour stimuler la proliferation des lymphocytes T
T"1'
effecteurs, et favo-riseaussi la croissance et la survie des
T régulateurs.Par conséquent, I'IL-2 est nécessaireà la Interleukine-15 (IL-15). Cytokineproduiteparlespha-
o fois à l'induction et à la régulation des réponsesimmuni- goiytes mononucléaires et d'autrescellulesen réponse
taires assuréespar les lymphocytes T. tIL-2 stimule éga- aux infectionsviralesdont la principalefonction est de
Iement la oroliferation et la différenciation des cellules stimulerla proliferationdescellulesNK (naturalhilhr).
NK (natuial leiller) et des lymphocy'tes B. Elle eststructurellementsimilaireà l'interleukine-2.
ô
Interleukine-3 (IL-3). Cytokine produite par les lym- Interleukine-L7 (lL-17). Cytokine produite surtout
N

o phocytesT CD4* qui favoriseI'expansion,dans la moelle par la sous-populationTrr17 des cellulesT auxiliaires
ËT CLlfflQUË
FCImpAf'fiFruYAlË
256 LËSEÂSESDE L'IMMUF;SLÛGIË.

CD4* favorisant les réactions inflammatoires qui pro- die inflammatoire chronique affectant de nombreux
tègent côntre certaines infections bactériennes et sont tissus. Linfection par Leishmania (leishmaniose) chez
impliquées dans la pathogénie de plusieurs maladies la souris a servi de modèle pour l'étude des fonctions
a u t o - l mm u n e s . effêctricesde plusieurscytokines et des sous-populations
de lymphocytes auxiliairesqui les produisent. Les répon-
Interleukine-lS (IL-lS). Cltokine produite par les sesdes lymphocytes T*1 contre Leishmania major etla
macrophages,enréponse au LPS et à d'autres produits prod.r.tiot^ associéeJint.rf.ro.t-] contrôlent- I'infec-
microbiens, qui agit conjointement avec I'IL'12 comme iion, tandis que les réponses des lymphocl'tes Tr2 avec
un inducteur de I'immunité cellulaire. LIL-18 agit en production d'IL-4 conduisent à une maladie généralisée
synergre avec|'IL-IZ pour stimuler la production d'IFN-y létale.
par les cellules NK(natural hiller) et les lymphocytes T.
fIL-tS est structurellement homologue à I'IL-1, mais Leucémie. Affection maligne des précurseurs des cellules
très différente de l'IL-1 sur le plan fonctionnel. sanguinesdans la moelle osseuse.De nombreusescellules
leucémiquesoccupent généralementla {noelle osseuseet
Intermédiaires réactifs de I'oxygène (ROI, reactiae circulent souvent dans le courant sanguin. Les leucémies
orclgen interrnediates ou ROS, reactiue oxygen sPe- lymphoTdes dérivent des précurseurs des lymphocytes B
cies). Métabolites hautement réactifs de I'oxygène pro- ou T les leucémiesmyéloides des précurseursdes granu-
duits par les phagocltes activés, comprenant l'anion Iocytesou des monocytes et les leucémiesérythroïdesdes
superoxyde, le radical hydroxyle et le peroxyde d'hydro- précurseursdes globules rouges.
gène. Les ROI sont utilisés par les phagocytes pour
former des oxyhalogénures qui altèrent Ies bactéries Leucotriènes. Classede médiateurs inflammatoires lipi-
ingérées.Les ROI peuvent égalementêtre libérés à partir diquesdérivésde I'acidearachidoniqueproduits par lavoie
des cellules et favoriser les réponsesinflammatoires ou dela lipo-oxygénasedani de nombreux rypes cellulaires.
provoquer des lésions tissulaires. Lçs maitocytes synthédsentdes quantités importantes de
leucotriène C4 (LTC4) et de ses.produits de dégradation
Isotype. Un type d'anticorps déterminé par I'une des cinq LID, et LIE, qui se lient à des récepteursspécifiques
classesde chaîne lourde. On distingue les anticorps IgM, situéssur les cellulesmusculaireslisseset Provoquent une
IgD, IgG, IgA et IgE. Chaque isorype assureun ensemble bronchoconstriction prolongée. Les leucotriènescontri-
difiërent de fonctions effectrices.D'autres formes structura- buent à la pathologie de l'asthme bronchique. LIC'
les caractérisentdes sous-classes distinctes d'IgG et d'IgA. LID, et LIE, constituent les substancesactivesdu SRS-A
(slow-reactingsubstanceof anaphylaxi).
Kinase (protéine kinase). Enzyme qui ajoute des grou-
pements phosphatesaux chaîneslatéralesde certainsrési- Ligand de Fas. Protéine membranaire membre de la
dus d'acides aminés des protéines. Les protéine kinases famille du TNF (TNF, tumor neuosis'faaor) qui est
des lymphocytes, comme Lck, participent à la transduc- exprimée sur les lymphocytes T activés. Le ligand de Fas
tion des sisnaux et à l'activation des facteurs de trans- se lie au récepteurFas,stimulant ainsi une voie de signa-
cription. Là plupart des protéine kinasessont spécifiques lisation conduisant à la mort apoptotique de la cellule
des résidustyrosine. exprimant Fas. Les mutations du gène codant pour le
ligand de Fas,comme les mutations de Fas,,provoquent
IAK, cellule (lyrnpbobine actiaated hiller). Cellule NK
une maladie auto-immune systémique chezla souris.
(natural killer) dotée dlune activité cltolytique renforcée
contre les cellulestumorales suite à leur exposition à des Ligands peptidiques altérés. Peptides dont les résidus
taux élevés d'interleukine-2. Les cellules LAK générées diontact l. récepteur des lymphocytes T sont alté-
"nec
in vitro ont été transfëréesde manière adoptive chez des rés et qui donc déclenchent des réponsesdifferentes de
cancéreuxpour traiter Ieurstumeurs. celles du pepdde natif. Les ligands peptidiques altérés
peuvent être importants dans la régulation de l'activation
Lck. Tyrosine kinasene servantpas de récepteur,membre
àes lymphocltes T dans des situations physiologiques,
de la famille Src, qui s'associede manière non covalente pathologiquesou thérapeuriques.
avec les parties intracJtoplasmiques des molécules CD4
et CD8 des lymphocytes T et qui participe aux étapes Lipopolysaccharide (LPS). Synonyme d'endotoxine. T

précocesde signalisationde I'activation par l'antigène des Lupus érythémateux disséminé (LED). Maladie auto-
lymphocytes T. La kinase Lck assurela phosphorylation imÀune systémique chronique affectant principalement
de tyrosines présentesdans les parties intracytoplasmi- les femmes et caractérisée par deséruptions cutanées,une
ques des protéines CD3 et ( du complexe du récepteur arthrite, une glomérulonéphrite, une anémie hémolyti-
des lymphocytes T. que, une thrombocytopénie et une atteinte du sy-stème
Leishmanie. Protozoaire parasite intracellulaire obligé ,r..,r.r'r* central. De nombreux autoanticorps différents
qui infecte les macrophageset peut provoquer une mala- peuvent être détectéschez les patients souffrant de LED,
fE

jÏï,",1::"::::i'::o-ri"l
en particulier des anticorps anti-ADN. Une grande par- desmodeso....,...,,
tie des manifestations du LED sont dues à la formation cytes activés.
de complexes immuns composés d'autoanticorps et de
Lymphocyte pré-B. Lymphocpe B en développement
leurs antigènes,suivie du dépôt de ces complexes dans
présent uniquement dans les tissushématopoïétiquesau
Iespetits vaisseauxsanguinsde differents tissus.Le méca-
cours d'une étapede maturation caractérisée par I'expres-
nisme conduisant à l'altération de la toléranceau soi res- p
sion cytoplasmique de chaînes lourdes d'immunoglo-
ponsabledu LED n est pas connu.
bulines (Ig), mais pas par celle de chaîneslégèresd'Ig. Les
Lymphocyte. Typ. de cellule présente dans le sang, les récepteursdes lymphocytes pré-B (pré-BCR) composés
tissuslymphoTdeset presquetous les organes.Il exprime de chaînes trr et de pseudo-chaînes légères délivrent des
des récepteursd'antigènes et assureles réponsesimmu- signaux qui stimulent la poursuite de la maturation du
nitaires. Les lymphocytes comprennent les lymphocytes B lymphocyte pré-B en Iymphocyte B immature.
et T (les cellules de I'immunité adaptative) et les cellu-
Lymphocl.te pré-T. Lymphocyte T en développement
les NK (natural killer), qui assurent certaines réponses
dans le thymus à un stade de maturation caractérisépar
immunitaires innées.
l'expressionde la chaîne B du récepteur deslymphocytes T
Lymphocyte B. Seul type de cellule capable de produire (TCR), mais pas par celle de la chaîne ct, ni par celle des
des anticorps, et constituant, par conséquent, l'élément molécules CD4 et CDS. Dans les lymphocytes pré-l la
cellulaire central des réponses immunitaires humora- chaîne B du TCR se trouve à la surface cellulaire et fait
les. Les lymphocytes B se développent dans la moelle partie du récepteur du lymphocy'te pré-T (pré-TCR).
osseuse,puis les Iymphocytes B matures se retrouvent
Lymphocyte pro-B. Lymphocyte B en développement
principalement dans les follicules lymphoTdesdes tissus
dans la moelle osseusequi est la première cellule engagée
lymphoïdes secondaires, dans la moelle osseuse et en
dans la lignée B. Les lymphocytes pro-B ne produisent
petit nombre dans la circulation sanguine.
pas d'immunoglobulines, mais peuvent être distingués
Lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL, turnor infil- des autres lymphocytes immatures par I'expression de
trating lymphocytes). Lymphocl'tes isolés d'infiltrats moléculesde surfacepropres à la lignée B, comme CD 19
inflammatoires présentsà l'intérieur et autour d'échan- et cD10.
tillons de résection chirurgicale de tumeurs solides,qui
sont riches en lymphocytes T cytotoxiques spécifiques Lymphocyte pro-T Lymphoclte T en développement
des tumeurs et en cellulesNK (natural kilhr). Dans une dans le cortex du thymus, ayant récemment migré de
approcheexpérimentaledu traitement du cancer,leslym- la moelle osseuse,et qui n'exprime ni les récepteursdes
phocvtesTIL isolésde patients souffrant de tumeurs sont lymphocytesT, ni les chaînesCD3 ou (, ni les molécules
multipliés in vitro par-culture avec de fortes concentra- CD4 ou CDB. Les lymphocytes pro-T sont également
tions d'interleukine-2, puis sont réinjectésaux patients. désignéspar le terme de o thymorytes double-négatifs u.

Lymphocyte intra-épidermique. Voir Lymphocytes T Lymphocyte B de type B-1. Sous-population de lym-


'intraépithéliaux. phocytes B qui se développe plus tôt au cours de I'on-
Lymphocytes T se trouvant dans
l'épiderme. Chezla souris, la plupart des lymphocl'tes T iogénie que les lymphocytes B conventionnels. Elle
intra-épidermaux expriment la forme yô du récepteur exprime un répertoire limité de gènes V avec peu de
des lymphocltes T. diversité jonctionnelle et sécrètedes anticorps IgM qui
lient des antigènesT indépendants. De nombreusescel-
Lymphocyte mémoire. Lymphocyte B ou T assurant lules B-1 expriment ia molécule CD5 Gy-l).
des réponsesrapides et renforcées(mémoire) lors d'une
secondeexposition et d'expositions ultérieures aux antigè- Lymphocyte B immature. Lymphoryte B, récemment
nes. Les lymphocl'tes B et T mémoire sont produits suite issu de précurseursde la moelle, qui exprime à la mem-
à la stimulation par I'antigène des lymphocytes na'rfs,et brane un BCR de type IgM mais pas IgD, qui ne proli-
o
survivent à l'état fonctionnellement quiescent pendant de fère pas et ne se differencie pas en réponseà la présence
E
a nombreusesannéesaprèsélimination de l'antigène. d'antigènes,mais subit plutôt une mort apoptotique ou
- acquiert un état de non-réponse fonctionnelle. Les lym-
q
Lymphocyte narf.'Lymphocpe B ou T mature qui n'a phocpes B immatures spécifiquesdes antigènesdu soi
q
pas encore rencontré d'antigène et qui n'est pas un des- subissentdans la moelle osseuseune sélection négative
cendant d'un lymphocyte mature stimulé par un anti- lors de la rencontre avec ces antigènes et riachèvent pas
gène. Lorsque les lymphocl'tes nalfs sont stimulés par un leur maturation.
ô antigène, ils se dif{èrencient en lymphocytes effecteurs,
comme les lymphocytes B sécrétantdes anticorps (plas- Lymphocyte B mature. Lymphocytes B naïfs exprimant
ô
O mocytes) ou les lymphocltes T effecteurs. Les lymphocy- des IgM et des IgD, compétents sur le plan fonction-
N

o tes nalfs portent des marqueurs de surface et présentent nel, qui représententle stade final de la maturation des
ËT CLINIQUE
25a LEs BASESDË rlMMUIilSt-SGIEFûttltlAMËNTALE

lymphocltes B dans la moelle osseuseet qui peuplent les phocyesT régulateursexpriment CD4,.CD25 et FoxP3'
organes lymphoÏdes périphériques. L.s lympho.ytes T régulateurs qui se déveioppent dans
le thymùs en raison de la reconnaissanced'autoantigène
Lymphocyte T. Typ. cellulaire assurant les réponses sont parfois qualifiés de o naturels,.
immunitaires cellulaires dans le système immunitaire
adaptatif. Les lymphoqrtes T atteignent leur maturation Ly'mphocyte T suppresseur. Lymphoqne T qui bloque
d"ni 1. thymus, circulent dans le sang, peuplent- les tis- l'".tiiræio.r et les fonctions des autres lymphocytes T
sus lymphoides secondaireset sont recrutés dans les sites efFecteurs. Certains lymphocltes suppresseurs peuvent
périphéiiques d'exposition aux antigènes. Ils expriment agir en produisant des cytokines qui inhibent les répon-
â.. ié..pt".trs d'antigène (récepteur des lymphocytes T) sesimmunitaires.
qui reconnaissentdes fragments peptirliques de protéines Lymphocyte T yô. Sous-population de lymphocytes T
éirangèresliés aux molécules du complexe m3jeur d'his.to- qli optiÂ. une forme dË rècepteur d'antigène (TCR),
.o-p"tibilité du soi. Les sous-populations fonctionnelles qui .si distincte du TCR oB, plus fréquent, se trouvant
de lymphoc'r'tesT comprennent les lymphocyes T auxi- zur les lymphocytes T CD4* et CDB*' Ces lymphocytes T
liaires CD4. et les lymphocytes T cytotoxiques CD8*' ,ont dans les épithéliums. Ils reconnaissent
"bonà"nts
Lymphocyte T auxiliairc (helper). Sous-population des antigènes lipidiques et d'autres antigènes non protéi-
fo.t"tiotr.rê[e de lymphocytes T dont les principales ques des microbes.
fonctions' efFectricesconsistent à activer les macrophages Lymphocyte T*r1. Sous-population fonctionnelle de
au cours des réponsesimmunitaires cellulaires et à favo- T auxiliaires qui sécrètent un.ensemble par'
Ç-pi"q^.t
riser la production d'anticorps par-leslymphocytes B au
ii..tii.. de cytokines, notamment I'interférôn-y, et dont
cor-rrsd^.s réponses immunitaires humorales. Ces fonc- la fonction principale est de stimuler les défensesassurées
tions effectrices sont assuréespar les cltokines sécrétées par les phago"yt.i.o.ttt. les infections, en particulier les
et par la liaison du ligand de CD40 des-lymphocytesT au microbes intracellulaires.
réËepteur CD40 des macrophagesou des lymphoc,pes B'
La plupart des lymphocytesT auxiliairesexpriment la Lymphocyte T*r2. Sous-population fonctionnelle de lym-
moléculeCD4. pLo.y^.t f qui sécrète_nt.unensemble Particu-
",t*iii"it.t
ii.r a. cytokines, notamment l'IL-4 etl'IL.5' et dont les
Lymphocyte T cytotoxique (CTL' cytotorcic ou c)tto'
fonctions principales sont de stimuler les réactions immu-
dont la fonc-
6tiif 6*pboryte).Type delymphocyteT nitaires asiuréespar les IgE, les éosinophiles et les masto-
tion .ffà.tii.e piincipale est de reconnaître et de détruire
cytes et d'inhiber les réponsesdes lymphocytes T*,1'
. Ies cellules infectées par des virus ou d'autres germes
intracellulaires. Les CTL expriment généralement CD8 Lymphocyte T,'17. Sous-population fonctionnelle de
et reconnaissentles Pepddesmicrobiens présentéspar les Ç*ph".y,.t T au"ili"i..t CD4* qui sécrèteun ensemble
molécules de classeI du complexe majeur d'histôcompa- entre autres I'in-
i"rti.nliËt de cytokines inflammatoires'
tibilité. La'destructiori par les CTL des cellules infectées terleukine-17, qui protègent contre certalnes rntectlons
repose srir lâ libération de granules cytoplasmiques dont bactériennes et coniribuènt aussi à des réactions patho-
le^contenu comprend des protéines formant des pores gènesdans des maladiesauto-immunes'
membranaireset desenzymes.
Lymphokine. Ancien nom des qtokines produites
Lymphocyte T intraépithélial. Lymphoqrtes -T- pré- p"t l.t lymphocytes T. I1 a été désormais établi que les
,.ntr-d"t, l'épiderme dË l" p."u et dans les épithéliums -ê-., cyt;kines peuvent être produites pâr d'autres
muqueux préientant généralement une diversité très limi- rypescellulaires.
tée âe récêpteursd'aidgène. Certains de ces lymphocy-
tespeuvent reconnaitredesproduits microbiens,comme Lymphome. Tumeur maligne des lymphoqtes B ou T'
les glycolipides, associésà des molécules non polymor- ,rr*à"tt, à l'intérieur des tissus lymphoides et dissémi-
nant entrê ies tissus lympholdes. Les lymphomes expri-
o
phei analogues aux molécules du complexe majeur E

à'hi.,o.o-àrtibilité de classe I. Les lymphocltes T ment souvent les caractéristiques phénotypiques des =
-
intraépithéliaux ?euvent être considérés ''comme des lymphoq'tes normaux dont ils dérivent. q

q
cellules effectrices de I'immunité innée. Ils exercent des Lymphotoxine (IT, fNf-F): Cytoking produite p.ar les
fonctions de défensede l'hôte en sécrétantdes cytokines, en ly.trpio.yt.t T, qui est homologue au facteur de nécrose
acdvant les phagogrtes et en détruisant les cellules infectées' *-.t4. (TNF);et se lie aux mêmes récepteursque lui'
z

Comme le TNE la LIcr présente des effets pro-inflam-


Lyrmphocyte T régulateur. Population de lymphocytes.T
matoires, comprenant une activation de I'endothélium et ô
qli t.g"lé"t l'activation ou les fonctions effectrices des O

des neutrophiles. La LI est également s5senlielle pour le


autres lymphocytes T, et qui peut être nécessaireau main- N

développement normal des organes lymphoïdes' o


tien de la iolérance envers les antigènes du soi. Les lyrn-
Annexelll - ûLOSSAIRE 259

Lysosome. Organite de pH acide, limité par une mem- mation de complexesimmuns composésde cesanticorps
brane, abondant dans les cellules phagocJtaires; il et des antigènesinfectés.
contient des enzymes protéolytiques dégradant les pro-
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
téines dérivéesprincipalement de I'environnement extra-
(IBD, inflamtnator! bouel disease). Groupe de mala-
cellulaire. Les lysosomesparticipent à I'apprêtement des
dies, comprenant la .rectocolite hémorragique et la
antigènesde la voie du complexe majeur d'hisrocompati-
maladie de Crohn, caractériséespar une inflammation
bilité (CMH) de classeII.
chronique du tractus $astro-intestinal. Létiologie des
Macrophage. Cellule phagocytaire tissulaire dérivée maladies inflammatoires chroniques de I'intestin n'est
des monocy'tessanguins, qui joue des rôles importants pas connue, mais certain., pr.ui., montrent que des
dans les réponsesimmunitaires innées et adaptatives. Les mécanismesimmunitaires seraientimpliqués. Des souris
macrophages sont activés par les produits microbiens, knock-out, déficientes enIL-2, en IL-10 ou en chaîne ct(
comme I'endotoxine (LPS), par des molécules comme du récepteur des lymphocl'tes I développent des mala-
le ligand de CD40 et par des q,tokines des lymphoq'tes T dies inflammatoires chroniques de l'intestin.
comme I'interféron-y. Les macrophages activés phago-
cytent et détruisent les micro-organismes,sécrètentdes Manchon lymphoide périartériolaire (PALS, periar-
c1'tokinespro-inflammatoires et présententles antigènes teriolar lyruphoid sbeatb). Manchon de Iymphocytes
aux lymphocltes T auxiliaires. Les macrophages peuvent entourant les petites artérioles de la rate, qui contient
adopter différentes morphologies dans différents tissus, principalement des lymphocytes T, dont environ deux
notamment la microglie dans le systèmenerveLtxcentral, tiers sont des CD4* et un tiers des CDB*.
les cellules de Kupffer dans Ie foie, les macrophagesalvéo- Mastocyte. Principale cellule effectrice des réactions
laires dans les poumons et les ostéoclastes dans les os. d'hypersensibilité immédiate (allergies). Les mastocltes
Maladie à complexes immuns. Maladie inflammatoire sont dérivésde précurseursde la moelle osseuse,résident
provoquée par le dépôt de complexesantigène-anticorps dans les tissus adjacents aux vaisseauxsanguins, expri-
sur la paroi desvaisseauxsanguins,entraînant I'activation ment un récepteur de Fc de haute affinité pour les IgE
locale du complément et le recrutement des phagocytes. et contiennent de nombreux granulesremplis de média-
Les complexesimmuns peuvent se former à caused'une teurs. Lagrégation induite par l'antigène des IgE liées
hyperproduction d'anticorps dirigés conre des antigènes aux récepteursde Fc des mastocytesprovoque la libé-
microbiens, ou à cause de la production d'autoanti- ration du contenu de ces granules,ainsi que la synthèse
corps dans le cadre d'une maladiè auro-immune comme et la sécrétion d'autres médiateurs, ce qui déclenche la
le lupus érythémateux disséminé. Le dépôt d'immuns réaction d'hypersensibilitéimmédiate.
co-ple*.r dans les artères,Ies glomérulei rénaux et les Maturation d'affinité. Processus conduisant à I'aug-
synoviales articulaires peut entraîner respectivement une mentation de I'affinité des anticorps pour un antigène
vascularite,une glomérulonéphrite et une arthrite. protéique au fur et à mesLrreque la réponse humorale
Maladie auto-immune. Maladie provoquée par une progresse.La maturation d'affinité résulte de mutations
rupture de la tolérance au soi, entraînant une réponse somatiques des gènescodant les Ig suivies par une sur-
dJsystème immunitaire adaptatif contre les antigèÀesdu vie sélectivedes lymphocytes B produisant les anticorps
soi, qui déclenchedes lésionscellulaireset tissulaires.Les dont l'affinité est la plus élevée.
maladies auto-immunes peuvent être spécifiquesd'orga-
Maturation des lymphoc'"tes. Processuspar lequel des
nes (par exemple, la thyroTdite ou le diabète) ou systémi-
précurseurspluripotents de Ia moelle osseusese dévelop-
ques (par exemple,le lupus éry'thémateuxdisséminé).
pent en lymphocytes B ou T matures naïfs qui expriment
Maladie sérique. Maladie provoquée par l'injection de des récepteursd'antigène et qui peuplent les tissus lym-
dosesimportantes d'un antigène protéique dans le sang phoïdes périphériques. Ce processusse déroule dans les
et caractériséepar le dépôt de complexesantigène-anti- environnernentsspécialisésde la moelle osseuse(pour les
t
corps (complexesimmuns) dans les parois des vaisseaux lymphocytés B) et du thymus (pour les lymphocytes T).
.q sanguins,en particulier dans les reins et les articulations.

M-CSF (monocyte colony-stimulatingfactor, facteur sti-
Le dépôt de complexes immuns conduit à I'activation
@ mulant lafortnation de colonies de monocyte). Cytokine
du complément et au recrutement de leucocytes,provo-
produite par les lymphocyes T activés, les macrophages,
quant une glomérulonéphrite et une arthrite. La maladie
les cellules endothélialeset les fibroblastes du stroma de la
sérique a été décrite à l'origine chez des patients rece-
moelle osseusequi stimule la production de monocwes à
vant des injections de sérum de cheval contenant des
partir de précurseursde la moelle osseuse.
anticorps dirigés contre l'anatoxine diphtérique afin de
O
O
N
prévenir cememaladie; ces patients avaient produit des Mémoire. Capacité du système immunitaire adaptatif
anticorps contre les protéines de cheval avec ensuite for- de répondre plus rapidement et de manière plus intense
ET CLINIQUE
260 LESBASESDETIMMIjNOLOGIEFÛNSAMEHTALE

et plus efficace lors de rencôntres répétéesavec le même (CMH) qui présente des peptides aux lymphocyres T.
antigène. Deux rypes de molécules du CMH se distinguent par
leur structure. Les molécules du CMH de classeI sont
Migration du lymphocyte. Déplacement des lympho- présentessur les cellules nucléées,se lient aux peptides
cytes de la circulation sanguine vers les tissus. provenant des protéines cltosoliques et sont reconnues
Mi-éair-" moléculaire. Mécanisme inducteur d'auto- par les lymphocl'tes T CDB*. Les molécules du CMH
irnmunité qui est déclenché par un agent microbien àe classeII sont présentesprincipalement sur les cellu-
contenant des antigènes imitant des antigènes du soi, les présentatricesd'antigène professionnelles,les macro-
en manière telle que les réponsesimmunitaires contre ce phages et les lymphocytes B, elles se lient aux peptides
microbe entraînent des réactionscontre les tissusdu soi. provenant de protéines ingéréespar endocytose et sont
reconnuespar les lymphocytes T CD4*.
Moelle osseuse. Cavité centrale des os qui constitue le
site de oroduction de toutes les cellulessanguinescircu- Molécules de costimulation. Molécules à la surface
l".rt., Jh., I'adulte, notamment les lympho"cytes imma- d'une cellule présentatriced'antigène qui fournit un sti-
tures, et le site de maturation des lymphocytes B. mulus (nsecond signal,) nécessaire,en plus de la pré-
sencede I'antigène (opremier signal,), à l'activation des
Molécule accessoire. Molécule de Ia surface du lympho- lymphocltes T naifs. Les molécules de costimulation les
cyte distincte du complexe du récepteur de l'antigène mieu" définies sont les moléculesCD80 et CD86 sur les
assurantles fonctions d'adhérenceou de signalisationet cellulesprésentatricesd'antigène; ellesse lient à CD28 à
iouant un rôle important dans I'activation ou la migra. la surface des lymphocytes T.
tion du lymphocyte.
Monoct'te. Type de cellule sanguine circulante dérivée
Molécules CD. Molécules de la surface cellulaire qui de la moelle osseusêqui'est le précurseur des macropha-
sont exprimées sur différents types cellulaires du système ges tissulaires. Les monocytes sont recrutés activement
immunitaire; elles sont désignéesselon une nomencla- à".rs I.s sites inflammatoires, où ils se differencient en
ture CD (clusterof dffirentiation ou classede diflérencia- macrophages
tion). Voir,l'Annexe II pour la liste des molécules CD.
Monokines. Ancien nom des cltokines produites par les
Molécule d'adhérence. Molécule de la surface cellulaire phagocl'tes mononucléaires. Il est désormais établi que
favorisant les interàctions d'adhérence avec d'autres cel- I.. -ê-.t c1'tokines sont produites par de nombreux
lules ou la mduice extracellulaire. Les leucocytes expri- rypes cellulaires.
ment différents types de molécules d'adhérence, comme
Monoryde d'azote (NO). Molécule biologique eflèc-
les sélectineset les intégrines, qui assurent des fonctions
trice poisédant une large gamme d'activités qui, dans les
importantes dans la migration et I'activation cellulaire
macràphages,agit comme un agent microbicide puissant
dans les réponsesimmunitaires innées et adaptatives.
qui déiruit les micro-organismes ingérés. La production
Molécule du CMH de classe I. Lune des deux formes de NO dépend d'une enzyme appelée NO synthase,
de protéines membranaires polymorphes et hétérodi- qui convertit la L-arginine en NO. Les macrophages
mériques qui se lie aux fragments peptidiques des anti- expriment une forme inductible de NO synthase après
gènesprotéiques et.les présenteà la surface des cellules aciivation par diftrents stimulus microbiens ou par des
présentatricesd'antigène afin qu'ils soient reconnus Par cytokines.
Ies lymphocytes T. Les molécules de classe I du CMH
Mort cellulaire programmée. Voie de mort cellulaire
présentent des peptides provenant du cytoplasme de Ia
par apoptose, qui survient dans les lymphocltes privés
cellule.
àes rti-ulus nécessairesà la survie, comme les facteurs
Molécule du CMH de classe I[. Lune des deux for- de croissanceou les moléculesde costimulation. La mort
mes de protéines membranaires polymorphes et hété- cellulaire programmée, encore appelée ( mort par négli-
rodimériques qui se lie aux fragments peptidiques des gence), eit caractériséepar la libération du rytochrome c E
antigènes protéiques et les présente à la surface des cel- mitochondrial dans Ie g'toplasme, I'activation de Ia cas-
r
lules présentatrices d'antigène afin qu ils'soient reconnus pase9, et le déclenchementde la voie apoptotique. ô
par les lymphocl'tes T. Les molécules du CMH de q

Motif d'activation à base de tyrosine des immunoré-


classeII.présentent des peptides provenant de protéines o

cepteurs (ITAM, immunorece1rtor tyrosine- based acti'


qui sont internalisées dans les vacuoles de phagocytose et
uition mottf). Motif conservé composé de deux copies
d'endocl'tose.
d'une séquence ryrosine-X-Xleucine (où X est un acide
Molécule du complexe majeur d'histocompatibilité aminé quelconque) se trouvant dans les parties intracJ'to- ô
(CMH). Protéine membranaire hétérodimérique codée plasmiques de diffërentes protéines_membranaires du N

dans le locus du complexe majeur d'histocompatibilité iystèmé immunitaire participant à la transduction des
Annexe lll - GLO$SÂIRE 261

signaux. Les motifs ITAM sont présentsdans les protéi- cléotidyl transferaseterminale, contribue à Ia diversité
nes ( et CD3 du complexedu récepteurdeslymphocl'tesI des répertoiresd'anticorps et de TCR.
dans les protéines Igu et IgB du complexe du récepteur
Opsonine. Macromolécule qui se fixe à la surface des
deslymphocytes B et dansles sous-unitésde signalisation
microbes, qui peut être reconnue par les récepteursde
de différents récepteurs.Lorsque cesrécepteursse lient à
surfacedçs neutrophiles et des macrophages,et qui aug-
leurs ligands, les résidus ryrosine des motifs ITAM sont
mente I'efficacité de la phagocytose du microbe. Les
phosphorylés,formant des sitesd'arrimage pour d'autres
opsonines comprennent des anticorps IgG, qui sont
moléculesparticipant à la propagation desvoies de trans-
reconnuspar des récepteursFcysur lesphagocytes,et des
duction des signaux activant les cellules.
fragments de protéines du complément, qui sont recon-
Motif d'inhibition à base de tyrosine des immuno- nus par le récepteur du complément de type I (CRl,
récepteurs (ITIM, imrnunoreceptor Qtrosine-based CD35) et par I'intégrine Mac-1 (CDl1b/CD18) des
inbibition mottf ),Motif de 6 acides aminés (isoleu- Ieucocytes.
cine-X-tyrosine-X-Xleucine, X étant un acide aminé Opsonisation. Processusde fixation des opsonines,
quelconque) se trouvant dans les parties intracytoplas- notamment des IgG ou des fragments du complé-
miques de différents récepteursinhibiteurs du système ment, à la surfacedes microbes afin d'en améliorer la
immunitaire, notamment FcyRIIB sur les lymphocltes B phagocytose.
et le récepteur KIR (killer inbibitory receptor)sur les cel-
lules NK (natural hiller). Lorsque ces récepteursse lient Organes lymphoïdes primaires (ou centraux). Organes
à leurs ligands, les structures ITIM sont phosphorylées dans lesquelsles lymphocytes se développent à pardr de
sur leurs résidus tyrosine, formant un site d'arrimage précurseursimmatures. La moelle osseuseet le thymus
pour des protéines tyrosine phosphatases,qui à leur tour sont les principaux organes lympholdes primaires dans
agissent en inhibant d'autres voies de transduction des lesquelsse développent respectivementles lymphocytes B
srgnaux. er les lymphocytes T.
Organes ou tissus lymphoïdes périphériqu"i. Enr.--
Multivalence. Présencede plusieurscopies d'un épitope
sur une molécule d'antigène, une surface cellulaire ou ble organisé de lyrnphocltes et ,de cellules accessoires,
comprenant la rate, les ganglions tymphatiques et les tis-
une particule. Des antigènes multivalents, comme les
suslymphoTdesassociésaux muqueuses,dans lesquelsles
polysaccharidesde la capsule bactérienne,sont souvent
réponses immunitaires adaptatives qont induites
capablesd'activer les lymphocytes B indépendamment
des lymphocytes T auxiliaires. Patrhogénicité. Capacité d'un micro.organisme de provo-
quer une pathologie. De multiples mécanismespeuvent
Mycobactéries. Genre de bactériesdont de nombreu-
contribuer à la pathogénicité (ou pouvoir pathogène),
ses espècespeuvent survivre à I'intérieur des phagocytes
notamment la production de toxines, la stimulation des
et provoquer des pathologies. La principale défense de
réponsesinflammatoires et la perturbation du métabo-
l'hôte contre les mycobactéries, comme Mycobacterium
l i s m ec e l l u l a i r e .
tu berculosis,est I'immunité cellulaire.
Pentraxines. Famille .de protéines plasmatiques qui
Myélome multiple. Tumeur maligne à lymphocy'tes B contiennent cinq sous-unités globulaires identiques;
producteurs d'anticorps qui sécrètent souvent une cette famille comprend la protéine C réactive de la phase
immunoglobuline ou une partie de molécule d'immu- aiguë de la réaction inflammatoire.
noglobuline. Les anticorps monoclonaux produits par les
myélomes multiples ont été essentielspour les premières Perforine. Protéine formant des pores, homologue à
analysesbiochimiques de la structure des anticorps. la protéine C9 du complément, qui est présente sous
forme de monomère dans les granules des lymphoqttes T
Neutrophile (ou polynucléaire neutrophile). Le plus cytotoxiques (CTL) et des cellules NK (natural kilhr).
abondant des globules blancs circulants, également Lorsque les monomères de perforine sont libérésdes gra-
E
appelé granulocl'te, qui est recruté dans les sites inflam- nules des CTL ou des cellulesNK activées,ils se poly-
ro
matoires, et ala-capacité de phagocyter et de digérer les mérisent dans la bicouche lipidique de la membrane
q.
microbes par voie enzymatique. plasmique de la cellule cible, formant un canal aqueux
qui permet l'entrée, dans la cellule, d'enzymes des gr,a-
N-nucléotides. Nom donné aux nucléotides ajoutés
nules des CTL.
aléatoirement entre les segments géniques V, D et J dans
les gènescodant les immunoglobulines ou les récepteurs Phagogrtes mononucléaires. Cellules appartenant. à
des lymphocytes T (TCR) au cours du développement une lignée commune de la moelle osseusedont la fonc-
N
des lymphocytes. Laddition de ces nucléotides (jusqu'à tion principale est la phagocltose. Ces cellulesfonction-
o 20), qui est assuréepar une enzymq la désoxyribonu- nent comme des cellules présentatricesd'antigène dans
'l;;i;i ; 1: i,;;l iil:!- i::,',
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les phasesde reconnaissanceet d'activation des réponses induisant ainsi I'activation et l'agglutination des lym-
immunitaires adaptatives,et comme des celluleseffectri- phocytes T. Dans la mesure où la PHA active tous les
ces dans I'immunité innée et adaptative.Les phagocytes lymphocl.tesT, quelle que soit la spécificitéantigénique,
mononucléaires circulent dans le sang sous une forme elle est appelée activateur polyclonal. En médecine, la
incomplètement différenciée appelée monocyte. Puis, PHA est utilisée pour évaluer si les lymphocytes d'un
lorscu ils se ûxent dans les tissus,ils subissentune matu- patient sont fonctionnels ou pour induire la mitose des
ration en une forrrte cellulaire appeléemacrophage. lymphocytes T dans le but de produire des étalements
chromosomiquespermettant d'établir des caryorypes.
Phagocytose. Processuspar lequel certainescellules du
systèmeimmunitaire inné, notamment les macrophages Pièce sécrétoire. Portion du domaine extracellulairedu
et lesneutrophiles, absorbentde largesparticules (> 0,5 pm récepteur poly-Ig clivé par protéolyse; elle resteliée aux
de diamètre), comme des microbes intacts. La cellule moléculesd'IgA sécrétéesdans la lumière intestinale.
entoure la oarticule avecdes extensionsde sa membrane
Plaques de Peyer. Tissus lymphoïdes de la lamina pro-
plasmique p"t r't.tprocessusqui reposesur des phénomè-
pria de I'intestin grêle dans lesquelsles'réponsesimmu-
nes énergétiqueset des remaniements du cytosquelette,
nitaires aux antigènesingérés peuvent être induites' Les
ce cui entraîne la formation d'une vésiculeintracellulaire
plaquesde Peyersont composéesprincipalement de lym-
phagosome,qui contient la particule ingérée.
"pp.le. phocytes B, avec un faible nombre de lymphocytes T et
Phagosome. Vésicule intracellulaire limitée par une de cellules présentatricesd'antigène. Lensemble de ces
membrane oui contient des microbes ou des matériaux cellulesest regroupé dans des follicules similaires à ceux
particulaires provenant de l'environnement extracellu- des ganglions lymphatiques, contenant souvent des cen-
laire. Les phagosomessont formés au cours du proces- tres germinatifs.
sus de phagocytoseet fusionnent avecd'autres structures
Plasmocyte. Lympho.yt. B différencié sécréteur d'an-
vésiculairescomme les lysosomes,conduisant à la dégra-
ticorps. Il se distingue par une forme ovale, un noyau
dation enzymatique du matériel ingéré.
excentréet un halo périnucléaire.
Phase tarfive de la réaction d'hlpersensibilité. Compo-
Polyarthrite rhumatoïde. Maladie auto-immune carac-
sante de Ia réaction d'hypersensibilité immédiate qui
térisée principalement par des lésions inflammatoires des
survient plusieurs heures après la dégranulation des
articulations et parfois par une inflammation desvaisseaux
mastocl.teset des basophiles,et qui se caractérisepar un
sanguins,des poumons et d'autres tissus.Des lyrnphoqtes T
infiltrat inflamrnatoire d'éosinophiles,de basophiles,de
CD4*, des lymphocl'tes B activés et des plasmocltes sont
neutrophileser de lympho.yr.r. b., poussées répétées
de
retrouvés dans la synoviale (membrane autour de l'ar-
réactionsde phasetardive peuvent provoquer des lésions
ticulation) enflammée, et de nombreuses c1'tokines Pro-
USSUlatfes.
inflammatoires, notamment l'interleukine-1 et le TNF,
Phosphatase (protéine phosphatase). Enzyme élimi- sont présentesdans le liquide synovial (articulaire).
nant des groupements phosphates des chaînes latérales
Polymorphisme. Existence de deux ou plusieurs formes
de certains acides arninés des protéines. Les protéines
variablesd'un gène particulier, qui sont présentesà des
phosphatasesdes lymphocytes, comme CD45 et la cal-
fréquencesstablesdans une population. Chaque variant
cineurine, régulent l'activité de différentes molécules de
fréquent d'un gène polymorphe est appelé allèle, et un
transduction des sisnaux et de facteurs de transcription.
individu peut porter deux allèles differents d'un gène,
Certaines protéinel phosphatasespeuvent être spécifi-
hérités de chacun des deux parents. Les gènesdu com-
ques de résidus phosphotyrosine, tandis que d'autres
plexe majeur d'histocompatibilité sont les gènesles plus
peuvent être spécifiques de résidus phosphosérine et
polymorphes du génome des mammi{ères.
phosphothréonine.
Polynucléaire (ou granulocyte). Cellule phagocytaire,
Phospholipase C (PLCll). Enzyme catalysant I'hydro-
appelée également neutrophile, caractériséePar un
lyse d'un phospholipide de la membrane plasmique, le T
noyau segmentépolylobé et des granulescytoplasmiques
phosphatidyl inositol 4, 5-bisphosphate(PIP 2), générant
contenant des enzymes de dégradation. Les polynuclé- r
des molécules de signalisation, I'inositol 1.,4,5 triphos-
airesneutrophiles constituent le rype le plus abondant de
phate (IP 3) et le diacylglycérol (DAG). La PLCyI est
globules blancs circulants et sont les principales cellules
àctivée dans les lymphocytes par la liaison de I'antigène
o

àrr,t."trt les réponses inflammatoires aiguës aux infec-


au récepteurd'antigène.
tions bactériennes.
Phytohémagglutinine (PHA). Protéine polymérique
Polyvalence. Voir Multivalence.
d'origine végétaleliant les hydrates de carbone (lectine)
et qui agrègeles moléculesde la surfacedes lymphoq,'tesT Présentation croisée (cross-priming). Mécanisme par O
N

chezI'homme, notammen{ le récepteurdeslymphocl'tesT, lequel une cellule présentatrice d'antigène profession- o


Annexe lll - GL0SSAIÊE 263

nelle (APC, antigen-presentingcell) présente les antigènes Protéasome. Grand complexe enzymatique multiprotéi-
d'une autre celùe (par e"emple une cellule infectée par cue présentantun large spectred'activitésprotéolytiques'
un virus ou une celiule tumorale) et active (ou sensibi- q,ri i. tro,ru. d".tt l.iytàplasme de.la plupart des cellu-
lise) un lymphocyteT cytotoxique CDB* naÏf' Ce phéno- là., .t qui génère,à paitiides protéines cytosoliques,les
-èn. ,e'produit par exemple lorsqu'une c'llule infectée oeoridesqIi se lient-aux moléculesdu complexemaieur
("t ,ou,ràt altérée)est ingérée par une APC profession- à'Ëir,o.oÀoatibilité de classeI. Les protéinesdeviennent
nelle, les antigènesmicrobiens étant apprêtéset présentés la cible de ia dégradadon Par le protéasomeaprèsliaison
par des moléiules du complexe majeur d'histocompati- covalenteà des moléculesd'ubiquitine'
tili,é, .o*-e n importe quel autre antigène phagocyté' Protéine adaptatrice. Protéinesparticipant auxvoies de
LAPC professionnË[e fouinit égalementune costimula- transduction àes signau" des lymphocytes; ellesagissent
tion pour les lymphocytes T. comme des interÀédiaires ou des ponts moléculaires
Présentation de l'antigène. Présentarion des peptides assurantle recrutement d'autres molécules de signalisa-
liés à des molécules du complexe majeur d'histocompa- tion. Les molécules adaptatrices participant à I'activa-
dbilité à la surfaced'une cellule présentatriced'antigène, tion des lymphocytes T sont les suivantes: LAL SLP-76
permettant la reconnaissance spécifiquepar lesrécepteurs er Grb-2.
àes lymphocytes T et l'activation des lymphocl'tes T' Protéine kinase C (PKC). Lune des nombreuses iso-
Présentation directe de I'antigène. Présentation à Ia formes d'une enzyme assurant la phosphorylation des
surface cellulaire des molécules du complexe majeur résidus sérine et thréonine de nombreux substratspro'
d'histocompatibilité (CMH) allogéniquespar des cellules téiques différents. Elle contribue à la propagation' dans
présentatricesd'antigène.du greffon aux.lymphocytesT dirrèrre,voies de transduction, des signaux conduisant à
àr, ..".,r.rrr, entraînânt l'activation des lymphocltes T' l'activation de facteurs de transcription' Dans les lym-
sansnécessiterun apprêtement' La reconnaissance directe phocytes T et B, la PKC est activée par le diacylglycé-
des molécules étrangères du CMH est une réaction croi- iol, q"i est généréen réponse à la liaison des récepteurs
sée d'un récepteur normal des lymphocltes T, qui a été d'antigène.
de reconnaÎtre un complexe associant une
sélectionnéafin Protéine tyrosine kinase (PTK). Voir Kinase'
molécule du soi du CMH plus un pepdde étranger, avec
un complexe associantune molécule du CMH allogéni- Protéines G. Protéines qui se lient à des nucléotides
q,r. pl,.ti un peptide. À oppo.et à la < présentation indi- suanyliqueset agissentcomme des moléculesd'échange'
recte) des alloantigènes. Ë"trLrt"Ât Ie reÀplacement d'un GDP lié par un GTP'
Les ôrotéines G po.t.,tses d'un GTP activent diverses
Présentation indirecte de I'antigène. En immunologie *ry-.. cellulairàsdans différentescascadesde-signa-
de transplantation, voie de présentation des molécules lisaiion. Les protéines trimériques liant le GTP sont
allogéniques du complexe majeur d'histocompatibilité associéesau" parti., intracytoplasmiques de nombreux
(CfùU) àu dorrn.tr. par des cellulesprésentatricesd'an- récepteursde ia surfacecellulaire, notamment les récep-
tigene (,tlC , antigen-presentingcell) dtt receveur' faisant ,.r'rrc d. chimiokines. D'autres protéines G solubles de
-ê-"s -éi"nismes que.ceux qui sont utilisés oetite taille, comme Ras et Raf, sont recrutées dans les
"ip.l ".rt
p^ourprésenterles protéines microbiennes' Les protéines voies de signalisationpar des protéines adaptatrices'
à" CMH aflogéniquessont transformées par les APC
professionnellei du-receveur,et les peptides dérivés des Protozoaires. Organismes eucaryotesunicellulaires com-
molécules allogéniquesdu CMH sont présentéspar les plexes,parmi lesquelsun grand nombre sont-desparasites
molécules du ÔltH du receveur aux lymphocytes T de à.1'hom-e et reiponsabËsde pathologies'Onpeut citer
parmi les pro,oroâir., pathogènes : Entamoeba histolytica'
I'hôte. Ce procédé s'oPposeà la présentation directe des
antigènes,qui fait inteivenir la reconnaissancede molé- i.rpo.r."bl. de la dyienterie amibienne) Plasrnodium'
.ul.i tllogeniques du CMH à la surface des cellules du ,erpo.rs"bl. du paludism e; et Leishmania, tesponsablede
'6
greffon par les lymphocytes T du receveur' la ieishmaniot.. L.. protozoairesstimulent les réponses
n
immunitairesinnéeset adaptarives'
Prostaglandi4es. Classe de médiateurs inflammatoires
Provirus. Copie ADN du génome d'un -rétrovirusqui est
F

lipidiqies dérivés, dans de nombreux. types cellulaires'


dè I'"iid. arachidonique par Ia voie de la cyclo-oxygé- intégrée dans le génome des cellulesde l'hôte,,et à partir
o
nase. Les mastoc)'tesàctivés synthétisent Ia prostaglan- de laquelle les gènesviraux sont transcrlts et le genome
dine D2 (PGDr), qui se lie à des récepteursprésentssur vird êst r.prod-,tit. Le provirus du virus de I'immuno-
.9 déficience itr-ain. (VIH) Peut rester inactif pendant
ù les cellulesmuséulaireslisseset induit une vasodilatation périodes prolongées €t constitue par conséquentune
La PGD, favoriseégalement des
ô et une bronchoconstriction. for-. l"t.nt. d'i.tf.I,iott par le VIH, qui n est pas acces-
O I'attraction (chimiotactisme) et I'accumulation des neu-
N
sitesinflammatoires. sible aux défenses immunitaires-
o trophiles dans les
ET cLlNlSUE
FÛNû,&MENTALE
264 LEs BASE$DE L'IMMU|T0L0GIE

Pseudo-chalne légère. Complexe de deux protéines non guin local, ces deux changements étant.provoqués par
variables qui s'assotient à des chaînes lourdes p d'immu- àes médiateurs, comme I'histamine, libérés à partir de
noglobulines dans les lymphocytes pré-B pour former le mastocltes activés du derme,
pré"-récepteurdes lympÎoii'tes B (pré-BCR)' La pseudo- Réactions post-transfusionnelles' Réaction immuno-
.h"în. légère compt.ttd d.,r" protéines-:-la.protéine.V losique .o.r',r. les produits sanguinstransfusés;elle esr
pré-B, qù est hoÀologue au domaine V d'une chaîne geier"l.-."t drre à d.t anticorps préformés chez le rece-
ié*èr., ei la protéine 1,5, qui est liée de manière covalente i.rl, qrri se lient aux antigènes dei cellules sanguines du
à ia chaîneloutde F par un pont disulfure' donnéur, notamment les antigènesde groupes sanguins
ABO ou les antigènes d'histocompatibilité' Les réactions
Pulpe blanche. Partie de la rate composée.principale-
post-transfusionnellesPeuvent entraîner une lyse intra-
-"rit d. lymphocyte organisésen manchons lymphoïdes
ir"rc,rl^ire des globules rouges, et dans les cas graves' des
oériartériLlaiies (PALS, p eriarteriolar lymphoid sheatb) et
!n follicules. Le reste de la tat. contient des sinusoÏdes lésions rénalei une fièvre, un choc et une coagulation
intravasculai re disséminée.
vasculairesbordés de cellules phagocytaires et remplis de
sang, constituant la pulpe rouge Récepteur d'écotaxie ou de boming' Molécule d'ad-
Pulpe rouge. Compartiment anatomique et fonction- hérenceexprimée à la surfacedes lymphocytesqui est
,r.l'd. l" .àte composé de sinusoTdesvasculaires,dans ..roonr"blË des différentes voies de recirculation des
lesquels sont dispeisés de nombreux macroPhages, des lyÂphocytes et d'adressagetissulaire' Les récepteurs
et des plas- i'gà.oi. se lient à des-ligands (appelés adressines)
..ll,rl., dendritiques, de rares fl*pho.yt.t
mocytes. Les mairophages de la pulpe rouge éliminent exorimés sur les cellules endothélialesde lits vasculaires
d'., ,"ng les microbes, d'àutres particules étrangèreset les particuliers.
globules rougesalrérés. Récepteur de chimiokirie. Récepteur de. surface cellu-
laire àui, en interagissantavecune chimiokine, transmet
Rate. Organe lymphoTde périphérique situé dans I-" p1t-
tie supérËur. e"rl.h. de I'abdomen' La rate est le site d.s ,ign"r'r* qui déIlenchent la migration des leucocytes'
Cer réc.pt.nis appartiennent à la famille des récepteurs
p rin cipal de. ré"pon..s im m un i taires adaptatives diri gées
iorrar.' les antigènes transportés-par le sang' La pulpe L.p, do-"in., ti".rr-.mbranaires en hélice ctt,couplés '
rouge de l" ratË est compàséede sinusoTdesvasculaires à des protéinesC.
,.-"pli.t de sang, bordées par-des.phagocytesqui.ingè- Récepteur de Fc (FcR, Fc r,ecgpnr)' Récepteur de la
reirt les rnicrobei'opsoniséset les globules rouges altérés' surface cellulaire spécifique de la région constante car-
La pulpe blanche'd. l" o"te contient des lymphocltes et boxyterminale d',rt. molécule d'immunoglobuline
des follicules lymPhoïdes' (Ig). Les récepteursde Fc sont-généralement des com-
Réaction du greffon contre I'hôte (GVHD, g'nft' oËes protéiques à plusieurs chaînes qui comprennent
aersus-host diiasà, Pathologie survenant chez les rece- i., .oÀpor"nt, d. ûtison aux Ig et des.composantsde
veurs en cas de transplantation de moelle osseuse' La ,ignrii."iio". Il existe différents-rypesde Écepteurs de
maladie est provoquée par la réaction des-Iymphocytes.T Fc, notamment ceux qui sont spécifiques-des differents
matures d. i" -oËlle gieffee contre les alloantigènes des isoryDesIgG, IgE et lgA. Les récepreursde Fc assurent
cellules du receveur.Là maladie affecte Ie plus souvent la un ni".td"nomÙ.. d. Êànctionseffectricesdes anricorps'
.ro,i--.na Ia phagocltose des germes couverts (opso-
peau, le foie et les intestins.
nisés) d'anti"orp., l".ii ration mastocytaire induite - par
Réaction lymphocytaire mixte (MLR' tnixed leuho' I'antigène et l'aËtivation des cellules NK (natural killer)'
nte reactiàn).^Réaction in vitro de lymphorytes T allo-
Éactifs d'un individu contre des.antigènes du complexe Récepteur de Fcy (FcyR, Fcy receptor)' Récepteur spé- 7

majeur d'histocompatibilité 9e trguI?lt.sur-les cellules cifiqr.;. de la surface cellulaire pour la- région constante
f"rbo*yr..-inale des moléculès d'IgG' Il existe diÊ
sanguine. prorr".r"Àt d'un autre individu' l'a réaction 'wpes o
férents 'd. de récepteurs Fc], notamment le FcyRI
lvm"ohocwairemixte comprend la proliÊérationde lym-
rc

(CD64) h",t.. affinite qui permet la phagocytose par


Éno.*.t'f CD4' et CD8t et la sécrétionde cytokines .q

p"t ..t cellulds. Elle est utilisée comme iest de dépista^8e 1., -""roph"ges et les .t.r'tttophiltt,-le. récepteur FcyRIIb
(CD32) d. aiUt. affinité quitransduit des signaux inÀi-
q

pour é,r"luer Ia compatibilité d'un receveur de greffes


ùit..rrr.d".r, les lymphocyæs B, et le récepteur FcyRIIIB-
o

avecun donneur Potentiel.


(CD16b) de faibie Jfn"l.e qui lie les cellules NK(natural
Réaction papulo-érythémateuse. Gonflement et rou-
o
kitter) àleur cible et les active'
geur au srte cutané d'une réaction d'hypersensibilité recE)tors)'
i"mmédiate. La réaction papuleuse reflète I'augmenta- Récepteur de type Toll (TLR, Toll'lile 6

Réceôteur de la surfa.e cellulaire et des endosomes


tion de la pern.-éabilitévasculaire, tandis que la'réaction o
.*pti-e par de nombreux types cellulaires; ce sont des
érvthématËuse résulte de I'augmentation du débit san-
récenteursde reconnaissance de modfs microbiens (PRR, celre ..,ffi;il"ii::nr.:::
pré-BCR
du
patt)rn recognition receptlrù, comme les lipopolysaccha- à savoir la transmission de signaux qui stimulent Ia Pro-
.id.t .t les acides nucléiques microbiens- Les TLR sont lifération, le réarrangementdes gènesdu récepteurd'an-
connectés à des voies de transduction de signaux, qui tigène et la maturation. On ignore si le pré-TCR se Iie à
activent des gènesdont les produits sont impliqués dans un ligand spécifique.
I'inflammatiôn et la résistanceaux infections virales. Récepteur du mannose. Récepteur (lectine) liant les
Récepteur des lymphoqtes T (TCR' T cell receptor)' hydrates de carbone; il est exprimé-par les macrophages
Récefteur d'antigène, disribué de manière clonale sur ei se lie aux résidusde mannose et de fucosesituéssur les
les lymphocytes T CD4* et CD8+, qui reconnaît des parois cellulairesmicrobiennes.Permettantla phagocy-
complexesformés de peptides étrangersliés aux molécu- tose de cesmlcro-organtsmes.
les du complexe maieur d'histocompatibilité du soi à la
Récepteur KIF. (hitler inbibitory recePtor' récepteut'
surfacedes cellulesprésentatricesd'antigène. La forme la
inhibiteur des cellules NIf). Récepteurs se trouvant sut
olus commune de TCR est constituéed'un hétérodimère
lescellulesNK (natural killer) qui recônnaissentlesmolé-
à. d.n* chaînes polypeptidiques transmembranaires
cules de classeI du CMH du soi et délivrent des signaux
liées par un pont disulfure, désignéespar les lettres ct(et
(9 amino- inhibiteurs empêchant l'activation des mécanismes c)'to-
B, .h".tt.t. contenant un domaine variable lytiques des celiulesNK. Ces récepteurspermettent que
terminal analogue aux Ig, un domaine constant (C) ana-
l.r ..llnl.t NK ne détruisent pas les cellulesnormales de
logue atrx Ig, une région transmembranairehydrophobe,
I'hôte, qui expriment des moléculesde classeI du CMH,
et une courte région intracytoplasmique. Un autre type
mais lyient lès cellules infectées par des virus dans les-
moins fréquent âe TCR, composé de chaînesy et ô, se
quellei I'expressiondes molécules de classeI du CMH
trouve dani une petite sous-population de lymphocytes T
est inhibée.
et reconnaît des formes differentesd'antigènes.
Récepteur poly-Ig. Récepteur de fragment Fc exprimé
Récepteur du complément de type2 (CR2). Récepreur
p"r l"i cellulesépithélialesmuçlueusesqui assurele trans-
exprimé sur les lymphocytes B et les cellules folliculaires
po.t d.t IgA etàes IgM à travers les cellulesépithéliales
dendritiques qui se lie aux fragments protéolytiques de
,r.r, l" luàiè.. intesiinale. Également appelé ( comPo- '
la protéine du complément C3, notamment C3d, C3dg
sant (ou pièce)sécrétoireu.
.t lc3b. La fonction du CR2 est de stimuler les répon-
ses immunitaires humorales en augmentant l'activation Récepteurs de reconnaissance des motifs moléculaires
des lymphocytes B par l'antigène et en favorisant Ia cap- (PRR, pa,ttern recognition receptors), Récepteurs du
ture'dei complexes antigène-anticorps dans les centres système immunitaire inné qui reconnaissentdes struc-
germinatifs. Le CR2 est égalementle récepteur du virus tlres fréquemment rencontrées,appeléesn motifs molé-
d'Epstein-Barr. culairesr,- produites par des micro-organismes, et qui
facilitent lès réponses de l'immunité innée contre les
Récepteur du lymphocyte pré-B (pré-BCR). Récepteur
micro-organismès.Les phagocytesont des récepteursde
expriiné sur les lymphocytes B en maturation au stade
reconnais-sance de motifs comme' par exemple,les récep-
de lymphocyte pré-8, composé d'une chaîne lourde p
teurs de type Toll, qui lient entre autres I'endotoxine
d'immunoglobuline (Ig) et d'une pseudo-chaînelégère
bactérienne,ou le récepteurdu mannose, qui lie des gly-
invariante. La pseudo-chaîne légère est composée de
coprotéines ou glycolipides microbiens dotés de résidus
deux protéines, la protéine 1,5 qui est homologue au
de mannose termlnaux.
domaine C de la chaîne légère À et la protéine V pré-B
qui est homologue à un domaine V. Le récepteurdY lyT- Récepteurs éboueurs (scauenger recrytors). Famille des
.n pho.yt. pré-B iassocie aux protéines de transduction de récefteurs de la surface cellulaire exprimés sur les macro-
le complexe du récepteur phag.s,originellement définis comme desrécepteursassu-
i iig"""* Iga et IgB pour former
: dù ly-phocyte pré-B. Les récepteurs des lymphocytes iattt-l'.ttdo.pose de particules de lipoprotéines de basse
! p.é-È sônt nécessaires pour stimuler la prolifération et densité'oxydé.t o.t mais qui se lient également à
i" po,ttt.tite de la maturation du lymphocyte B en déve- ".étylées,
et en assurentla phagocl''tose'
! de nombreux microbes
i lopp.-.ttt. On ne sait pas si le récepteur du lymphocyte
5 pie-B re lie à un ligand spécifique. Recirculation des lymphocytes. Déplacement continu
É' des lymphorytes par la circulation sanguine et les vais-
(pré-TCR). Récepteur
3 Récepteurdulymphocytepré-T seaux lymphatiquès, entre les ganglions lymphatiques et
? e"priÀé sur les lymphocytes pré-l composé de Ia la rate et, s'ils sont activés,vers les sites inflammatoires
d'antigène des lymph-ocytes T
; chàî.re B du récepteur périphériques.
invariante. pré-Tu. Ce récep-
R (TCR) et d'une protéine
Ë teur, associéaux molécules CD3 et (, forme le complexe Recombinaison de commutation. Mécanisme molé-
ô du oré-TCR. La fonction de ce complexe est similaire à culaire à la base de la commutation isorypique (ou de
ET CLIIUISUË
FTNAAMEF.ITALE
266 LËSBASESDE L'iMMIJN&LSGIE

classe)des immunoglobulines dans lequel un segment de mentarité), dans chaque chaîne lourde et chaque chaîne
gène VDJ réarcangédans un lymphoclte B producteur iégère d'un anticorps et dans chaque chaîne cx et B du
d'anticorps recombine avecun gène C en aval, les gènesC tÔR. ta plus grande paft de la variabilité entre diffe-
intermédiaires étant éliminés. Les étapesde la recombi- rents anticorps ou TCR résidedans cesrégions.
naison de I'ADN au cours de la recombinaison de com- Région variable. Région aminoterminale extracellulaire
mutation sont déclenchéespar la liaison de CD40 et par d'une chaîne lourde ou légère d'immunoglobuline ou
des cytokines, et font intervenir des séquencesappelées d'une chaîne c[, B, y ou ô du récepteur des lymphocytes T,
<régions de commutationn (ou régions switch), situées
qui contient des séquencesvariablesd'acidesaminés qui
dans les introns se trouvant à l'extrémité 5' de chaque difêrent entre chaque clone de lymphocytes, et qui sont
l o c u sC n . responsablesde la spécificité antigénique. Les séquences
Recombinaison somatique. Processusde recomb,inai- variablesqui interagissentavec l'antigène correspondent
son de |ADN par lequel lesgènescodant pour les régions aux segments hypervariables.
variablesdes récepteursd'antigène sont formés au cours Régions déterminant la complémentarité (CDR.' com'
du développement des lymphocytes. Un ensemble rela- plementarity-deterrnining regions). _Segments courts
tivement limité de séquencesd'ADN du patrimoine â'immunoglobulines ou de récepteursdes lymphocltes T
génétique, qui sont initialement séparéesles unes des (TCR) qui portent la plupart desdifferencesde séquence
autres (configuradon germinale), est réuni par délétion parmi les diffërents anticorps ou TCR .t_g"i entrent
enzymatique de séquencesintermédiairespuis réuni. Ce èn .orrt".t avec I'antigène. Il existe trois CDR dans Ie
processusseproduit uniquement dans les lymphocytes B domaine variable de chaque chaîne polypeptidique du
et T en développement. récepteur pour l'antigène et donc six CDR dans une
Recombinase V(D)J. Ensemble d'enzymes assurant molècule de TCR et 12 CDR dans une molécule dilg.
coniointement les étapes de Ia recombinaison somati- Ces régions uhypervariablesuadoptent des structures en
que aboutissantà la foimation de gènescodant pour des bouclè qui, lorsqu ellessont réunies,forment une surface
tèc.pt.ntt d'antigènes fonctionnels, au cours du déve- complémentaire à Ia structure tridimensionnelle de I'an-
loppement. des lymphocytes B et T. Certaines de ces tigène lié.
enzymes,notamment RAG-1 et RAG-2, se trouvent uni- Rejet aigu. Forme de rejet des greffes se traduisant par
quement dans leslymphocytes en développement,tandis des lésions vasculaires et parenchymateuses provoquées
cue d'autres sont des enzvmesde réparation de I'ADN par les lymphocytes T, les macrophageset Ies anticorps;
qr.r.I'on trouve dans la plupart des types cellulaires. il .u--.tr.. généralementla première semaine qui suit
la transplantation. La différenciation des lymphgcl't9s
Région charnière. Région des chaîneslourdes des immu-
eff..teuir et la production d'anticorps responsablesdu
noglobulines situées entre les deux premiers domaines
rejet aigu sont déclenchéesen réponse aux antigènesdu
constants; elle peut adopter de multiples conformations,
greffon.
et par conséquent confère une flexibilité à l'orientation
des deux sites de liaison à I'antigène. La présencede Ia Rejet chronique. Forme de rejet des allogrefFescarac-
région charnièrepermet à une molécule d'anticorps de se térisée par une fibrose avec perte lente mais progressiv-e
lier simultanément à deux épitopesse situant à portée de des ,tru.tutes normales des organes.Le plus souvent' la
I'un et de I'autre. conséquenceprincipale du rejet chronique est l'occlu-
sion artérielle du greffon à la suite de la proliferation des
Région constante (C). Portion d.eschaînes polypepti-
cellules musculaireslissesde I'intima. C'est ce que l'on
diques des immunoglobulines (Ig) ou du récepteur des
appellel'artériosclérosedu greffon.
lymphocytes T (TCR) dont la séquence ne varie pas
entre les differents clones de lymphocytes B ou T, et qui Rejet de greffe, Réponse immunitaire spécifique contre
ne participe pas à la liaison à I'antigène. Les régions C un-organe-ou tissu greffe, ce qui aboutit à une inflamma-
I
sont codées par des séquencesd'ADN situées dans les tiorr, i dès lésionse"téventuellementau rejet du greffon. -Ë
locus des gènèsdes Ig ou desTCR à distancedes séquen-
i :i Rejet hyperaigu. Forme de rejet d'allogreffe ou de xéno- F
cescodant les regionsvariables($. q
gt.ff. âeb,ttant quelques minutes à quelques heures
Région hypervariable. Segments courts d'environ àprès la transplantation, et caractériseepar une occlusion
t0 iésidus d'acidesaminés des régionsvariablesdes pro- tËrombotiquè des vaisseaux du grefFon. Le rejet hypef-
téines d'anticorps ou de récepteurs des lymphocl'tes T aigu est pràvoqué par les anticorps préexistants dans la
(TCR), qui forment des structures en boucle entrant en ciiculation de l'hôte qui se lient aux antigènesendothé-
liaux du donneur, par exemple des antigènes de groupe
trl
contact avec I'antigène. Il existe trois régions hypervaria- ô
bles, également appeléesrégions CDR- (complernentary sanguin ou les molécules du complexe majeur d'histo-
determining regions, régions déterminant la complé- c o m p a t i b i l i t é( C M H ) . o
Annexe lll - GLOSSAIRE 267

Répertoire d'anticorps. Ensemble des différentes spéci- Révision des récepteuts (recepttorediting) . Processuspar
ficités des anticorps expriméeschez un individu. lequel'certainslymphocytes B immatures qui reconnais-
sent les antigènesdu soi dans la moelle oss€usechangent
Répertoire. Ensemble complet des récepteurs d'anti-
leur spécificité d'immunoglobulines (Ig). La révision des
gènes, et par conséquent des spécificités antigéniques,
récepteurs cornprend la réactivation des gènesRAG, des
exprimés par I'ensemble des lymphocytes B et T d'un
recombinaisons V-J supplémentaires des chaînes légères
individu.
et la production d'une nouvelle chaîne légère d'Ig, per-
Réponse de phase rigoë. Augmentation d.esconcentra- mettant aux lymphocytes d'exprimer un récepteur pour
tions plasmatiquesde plusieurs protéines, appeléespro- l'antigène difFerent et qui n'est pas autoréactif. :
téines de phase aiguë, qui se produit dans le cadre de
la réponse immunitaire innée contre Ies infections. Ces Segments de diversité (D). Courtes séquencescodantes
situées entre les segments géniques d.esrégions variables
p.otèin.r, notamment la protéine C réactive,Ie fibrino-
(V) et constantes (C) dans les locus des chaînes lourdes
gène et la protéine amyloïde A sérique, sont synthétisées
par le foie en réponse à des cy'tokines inflammatoires, en des immunoglobulines et les locus F .r ô du TCR, qui,
conjointement avec les segrnentsJ, subissentdes recom-
particulier llIL-6 et le TNF.
binaisons somatiques avec les segmentsV au cours du
Réponse immunitaire. Réponse collective et coordon- développement des lymphocytes. LADN V-D-J recom-
née à l'introduction de substancesétrangèresdans un binant qui en résulte code la région V du récepteur de
organisme, assuréepar les cellules et les molécules du I'antigène. ;
systèmeimmunitaire.
Segments de jonction (J). Courtes séquencescodan-
Réponse immunitaire primaire. Réponse immunitaire tes, situées entre les segmentsgéniquesvafiables (V) et
adaptativequi survient aprèsla première exposition d'un constants (C) dans tous les locus des'immunoglobulines
individu à un antigène étranger. Les réponses primaires et des récepteursdes lymphocytes T, qui, conjointement
sont caractériséespar une cinétique relativement lente et avec les segments D, sont recombinés somatiquement
une amplitude faible,, comparées aux réponses déclen- avec les segmentsV au cours du développement des lym.
chées par une seconde exposition ou des expositions phocytes. LADN V(D)J recombiné,résultant code les
ulrérieures. régionsV du récepteurd'antigène.
Réponse immunitaire secondaire. Réponse immuni- Segments géniques V. Séquenced'ADN codant pour Ie
taire adaptative qui survient lors de la seconde exposition domaine variable d'une chaîne lourde ou d'une chaîne
à un antigène. Une réponse secondaireest caractérisée légère d'immunoglobuline, ou d'une chaîne ct, B, y ou
par une cinétique plus rapide et une amplitude supé- ô du récepteur des lymphocytes T..Chaque locus codant
rieure par rapport à la réponseimmunitaire primaire qui pour un récepteur d'antigène contient plusieurs seg-
se déclencheà la première exposition. ments géniques V differents, chacun d'entre eux pou-
Restriction par le CMH. Capacité des lymphocytes T vant recombiner avec des segments D ou J situés en aval,
à ne reconnaître un antigène peptidique étranger que au cours de la maturation des lymphocytes, afin de for-
lorsqu'il est lié à une forrne allélique particulière d'une mer des gènes codant pour des récepteurs d'antigènes
molécule du complexe majeur d'histocompatibilité fonctionnels
(CMH).
Sélectine. Thois protéines étroitement apparentées,mais
Restriction par le complexe majeur d'histocompatibi- distinctes, qui lient les hydrates de carbone et assurent
lité (CMH) du soi. Limitation (ou restriction) imposée ainsi l'adhérence desleucocytesaux cellules endothéliales.
aux lymphocytes T matures, qui ne peuvent reconnaître Chacune des molécules de sélectiné est une glycopro-
que des antigènes dont des peptides sont associésà des téine transmembranaire à chaîne unique présentant trne
? molécules du CMH du soi présentesdans le thymus lors structure modulaire similaire, comprenant un domaine
I
E
de la maturation de ces lymphocytes. Le répertoire des lectine eiitracellulaire déoendant du calcium. Les sélec-
lymphocytes T est restreint par le CMH du soi suite au tines comprennent la sélectine L (CD62L) exprimée
F
processusde sélectionpositive. ' ", par les leucocytes,Ia sélectine P (CD62P) par les pla-
ra
q quettes activéeset I'endothélium activé, et la sélectineE
Rétroaction des anticorps. Inhibition de la production (CD62E) par I'endothéliumactivé.
d'anticorps par des anticorps IgG sécrétés;elle survient
lorsque des complexesantigène-anticorpsse lient simul- Sélection clonale. Propriété fondamentale du système
'a
tanément aux immunoglobulines membranairesdes cel- immunitaire qui consisteen I'existencechez chaque'indi-
lules B et à leurs récepteurs de Fcy. Dans ces conditions, vidu de nombreux clones de lymphocytes, chaqle clone
N
les queues cytoplasmiques des récepteurs de Fcy trans- provenant d'un précurseur unique et étant capable de
mettent des signaux inhibiteurs dans la cellule B. reconnaître et de répondre à un déterminant antigénique
ET CLINIQUE
FONDAMËHTALE
268 LESËASESDETIMMUNOLOGIE

distinct. Lorsqu'un antigène pénètre dans I'organisme, il varient selon les differents allèles du CMH, sont situés à
sélectionneun clone spécifiquepréexistantet l'active. l'intérieur et autour de ce sillon.

Sélection négative. Processuspar lequel les lympho- Site immunitaire privilégié. Site de I'organisme qui est
cytes en développement qui expriment des récepteurs inaccessibleaux réponsesimmunitaires ou qui les inhibe
d'antigène spécifiquesd'antigènes du soi sont éliminés, de manière active. La chambre antérieure de l'æil, les tes-
contribuant ainsi au maintien de la tolérance au soi. La ticules et le cerveausont des exemplesde sites immuni-
sélection négative des lymphocytes T au cours de leur taires privilégiés,
développement (thymorytes) est la mieux comprise. Elle Souche de souris consanguines. Souchede souris créée
repose sur la liaison à haute avidité d'un lymphocyte T par le croisement répétitif de membres de mêmes fra-
immature avec des molécules du CMH du soi liées à des tries, caractériséepar une homozygotie de chaque locus
peptides du soi se trouvant sur des cellules présentatrices génique. Les souris d'une soucheconsanguinesont géné-
d'antigène dans le thymus, enmaînant la mort apoptoti- tiquement identiques (syngéniques).
que du lymphocyte T.
Souris bnoch-out. Souris dont un ou plusieurs gènes
Sélection positive. Processuspar lequel les lymphocy- ont été inactivés au moyen de techniques de recombi-
tes T en développement dans le thymus (thymocytes), naison homologue. Les souris chez qui I'on avait inactivé
dont les réceoteursd'antieène se lient aux molécules du les gènescodant des cltokines, des récepteurs de surface
complexe -à1..r, d'histoËompatibilité (CMH) du soi, cellulaire, des molécules de signalisation et des facteurs
échappentà la mort cellulaireprogrammée,tandis que les de transcription ont permis de recueillir de nombreuses
thymocytes dont les récepteursne reconnaissentpas les informations sur les rôles de ces molécules dans le sys-
moléculesdu CMH du soi meurent. La sélectionpositive tème immunitaire.
fait que les lymphocytes T'rnàtures sont restreints par les
moléculesdu CMH du soi, que les lymphocytesT CD8* Souris SCID (seaere combined imruanodeficimcy ou
sont spécifiques des complexes associant les peptides et DICS, déficience cornbinée seaère), Souche de souris
les molécules du CMH de classeI, et que les lymphq- dans laquelle les lymphocytes B et T sont absents en
cytes T CD4* sont spécifiques des complexes formés de raison d'un blocage précoce dans la maturation des pré-
pepddes et de moléculesdu CMH de classeII. curseurs dans la moelle osseuse"Les souris SCID sont
atteintes d'une mutation dans un composant de l'en-
Séroconversion. Production détectable d'anticorps spé- zyme, Ia DNA-PK (DNA-dependent protein kinase ou
cifiques d'un micro'organisme dans le sérum, au cours de protéine kinase dépendante de I'ADN), qui est requise
l'évolution d'une infection ou en réponse à une immu- pour la réparation des ruptures de I'ADN double brin.
nisation. La déficience de cette enzyme a pour conséquence une
jonction anormale des segmentsgéniques des immuno-
Sérologie. Étude des anticorps sanguins (sériques) et
globulines et des récepteurs des lymphocytes_T au cours
de leur réaction avecles antigènes.Le terme nsérologie>
àe la recombinaison,et dès lors une absenced'expression
est souvent utilisé pour faire réfërence au diagnostic des
des récepteurs d'antigène.
maladies infectieusespar la détection des anticorps spéci-
fiques d'un microbe dans le sérum. Souris transgénique. Souris exprimant un gène exogène
qui a été introduit dans le génome par I'injection d'une
Sérotype. Sous-ensembledistinct sur le plan antigénique
sZqnettc. d'ADN dans les pronucléus d'æufs fécondés
d'une espècede micro-organisme infectieux qui se dis-
de souris: Les transgènes s'insèrent de manière aléatoire
tiirgue des autres sous-ensemblespar des analysessérolo-
au niveau de cassureschromosomiques et sont ensuite
giques (c'est-à-direles anticorps sériques).Les réponses
transmis dans le patrimoine génétique comme de sim-
immunitaires humorales à un sérotype de microbe peu- È
ples caractèresmendéliens. En construisant des transgè-
vent ne pas protéger contie les autres sérotypes.
.tes des séquencesrégulatrices spécifiques de certains
"nec
Sérum. Liquide exempt de cellules qui reste après la coa- tissus, il eit possible de produire des souris exprimant !

gulation du sang. Le plasma contient en plus les facteurs un gène particulier uniquement dans certains tissus.
-
de la coagulation. Les arrticorps sanguin* se trouv€nt Les souris transgéniques sont très utilisées en recherche ô
dans Ie sérum. immunologique afin d'étudier les fonctions de différen-
tes cwokinès, de molécules de la surfac€ cellulaire et de
Sillon de liaison aux peptides. Portion d'une molécule
moléculesde signalisationintracellulaire'
du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) liant
les peptides afin de les présenter aux lymphocltes T. La Spécificité. Caractéristique essentielle du système
gouttière est composée d'hélices c, appariéesrePosant sur immunitaire adaptatif, désignant la capacité des répon-
un plancher constitué d'un feuillet plissé B à huit brins. sesimmunitaires à distinguer les differents antigènes ou a.l

Les résidus polymorphes, qui sont les acidesaminés qui de petites parties d'antigènes macromoléculaires.Cette
Annexelll - GLOSSAIRE 269

spécificitéfine estatuibuéeaux récepteursd,'antigènedes Syndrome des lymphocytes nus. Déficience immuni-


lymphocytesqui peuvent se lier à une molécule, mais taire caractériséepar une absenced'expression des molé1
non à une autre, même si elle ne présenteque desdiffe- cules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH)
rencesstructurales mineurespar rapportà'la première. de classe II entralnant des dysfonctionnements daris
la présentation des ântigènes et I'immunité cellulaire.
Superantigène.Protéinesliant et activanttousleslympho- La maladie est provoquée pai des mutâtions des'gènes
qtes T d'un individu qui exprimentun ensembleou une codant les facteurs régulant la transiription des gènes'
famille particulièrede gènescodantpour la partieVB des codant les moléculesdu CMH de classeII.
récepteursdeslymphocitesT (TCR). Lessuperantigènes
sont présentés aw lymphoqnesT par liaisonà desrégions Syndrome du choc toxique, Voir Choc toxique.
non polymorphesdesmoléculesde classeII du complexe
Syndrome hyper-IgM lié à I'X. Déficience immunitaire
majeur d'histocompatibilitésur les cellulesprésentatrices
rare provoquée par des mutations du gène codant pour le
d'antigèneet ils interagissentavecles régionsconservées
ligand de CD40 et caractériséepar un défaut de commu-
des domainesVB desTCR. Plusieursentérotoxinessta-
tation isotypique des lymphocytes B et un dysfonction-
phylococciques sont dessuperantigènes. Leur importance
nement de llimmunité cellulaire. Les patients souffient'
reposesur leur capacitéà activerde nombreuxlympho-
d'infections à la fois à bactériespyogènes-età,micro,bes.
cytesT entraînantIa production de grandesquantitésde
intracellulaires.
cytokineset un syndromeclinique appelésyndrome du
choc toxique; similaireau chocseptique. Syngénique. ldentique sur le plan génétique. Tous les
animaux de souchesconsanguinesou les jumeaux homo-
Superfamille desimmunoglobulines (Ig). Largefamille
zygorcs sont syngenlques.
de protéines contenant un modf structural globulaire
appelé domaine d'immunoglobuline (Ig), originelle- Système immunitaire. Molécules, cellules, ttissus et
ment décrit danslesanticorps.De nombreusesprotéines organes qui agissent collectivernent'pour fourriir'une,
importantesdu systèmeimmunitairesont membresde immunité, ou une protection, contre des germespathor
cette superfamille,notamment les andcorps,les récep- gènesinfectieux.
teurs des lymphocytes I les moléculesdu complexe
majeurd'histocompatibilité,CD4 et CDB. Système immunitaire cutané. Composants du système
immunitaire inné et adaptatif se trouvant dans la peau
Surveillance immunitaire. Concept selon lequel I'une et fonctionnant,ensernble de façon spécialisée,afin d'e
desfonctionsphysiologiquesdu systèmeimmunitaire est détecterles antigènesqui pénètrentà traversla peau et
de reconnaîtreet de détruire les clones,decellulestrans- d'y répondre. Les composants du système immunitaire
forméesavant qu'ils ne sedéveloppenten turneur, et de cutané comprennent les kératinocltes, les cellules'de
détruire les tumeurs aprèsleur formation. Ce terme est Langerhans, les lymphocytes intraépithéliaux et lçs lyml
parfois utilisé dansun sensgénéralpour décrirela fonc- phocltes dermiques.
tion deslymphocytesT consistantà détecteret à détruire
Système immunitaire des muqueuses. Partie du système
toute cellule, pas nécessairement une cellule tumor.ale,
immunitaire, qui répond et protège contre les.microbes
qui exprime un antigèneétranger(par exemple,si cette
qui pénètrent dans I'organisme à travers les surfaces dps
celluleest infectéepar un microbeintracellulaire).
muqueuses, notamment les tractus gastro-intestinal et
Syndromedimmunodéficience acquise(sida).Maladie respiratoire. Le systèmeimmunitaire associéaux muôueu-
provoquéepar une infection par le virus de I'immuno- ..r^.r, composé i. gro.rp., de lyryphoq.tes et de ceÎlules
déficiencehumaine (VIH) qui est caractérisée par une présentatricesd'antigène dans les épithéliums et la lamina
déplétion en lymphocytesT CD4*, conduisant à une propria des muqueuses.Le systèmeimmunitaire associé
déficienceprofonde de l'immunité cellulaire.Sur le-plan aux muqueuses comprend les lymphocltes intiaépithé-
clinique, Ie sidasemanifestepar desinfectionsopportu- liaux, principalement des lymphocltes ï et des lroupes'
.E
I
-Ë nistes,desaffectionsmalignes,un syndromede dépéris- organisesdelirrrphoc)"tes, souvent riches en llmphorytes B,
sementet une encéphalopathie. sous les épithéliums muqueux, coffIrne les plaques de,
ô Peyer dans I'intestin qu les amygdalesdans le pharynx.
Syndrome de Chediak-Higashi. Déficieiice immuni-
q
taire rare à transmissionautosomiquerécessive due à un Système lymphatique. Systèmede vaisseauxparcourant
dysfonctionnementdesgranulescltoplasmiquesde diÊ toqt l'organisme dont,la fonction est,decollecterles flui-
ftrents types cellulairesaffectantles lysosomesdes neu- dcs tissulaires (ou lymphe) dérivés du sang et de les rame-
.F
trophiles et desmacrophages,ainsi que les granulesdes ner dans le canal thoracique et, de là, dans la eirculation:
ô lymphocytesT cytotoxiqueset descellulesNK (natural sanguine. Les ganglions lymphatiques sont disséminés
N
killer). Les patients résistentplus fuiblement aux infec- le long de ces vaisseatx lymphatiques,.et ils, piègent et
o tions par lesbactériespyogènes. retiennent les antigènes présents.dansla lymphe.
€T *LlzulQ{jr
Fût"lDArUFfqTALË
27O LEs BASESDE UIMMUNCILSGIF

Tlbet Facteur de transcription de la famille T:box (boîte T) La tolérance au soi est une caractéristiqueessentielledu
qui induit la différenciation des lymphocytes Tr1 à par- système immunitaire normal, et l'altération de la tolé-
tir des lymphocytes T naïfs. l rance au soi provoque les maladiesauto-immunes.

TGF-B (nansforruing grouth factor-fi facteur de Tolérance cenffale. Forme de tolérance au soi induite
croissance transformant p), Cytokine produite par les dans les organes lymphoides primaires (ncentraux') se
lymphocytes T activés, Ies phagocl'tes mononucléaires, et produisant â la suite de la reconnaissancedes antigènes
d'autres cellules, dont les actions principales sont d'inhi- àr., soi par les lymphoôytes autoréactifs, conduisant à
ber la proli{ëration et la diflérenciation des lymphocl'tes-T, leur -ott ou à leur inactivation. La tolérance centrale
d'inhi-ber l'activation des macrophages'et d'entraver les empêche l'émergence de lymphocytes possédant des
effets des cltokines pro-infl ammatoires. récèpteursde haute affinité pour les autoantigènesubi-
quitaires présentsdans la moelle osseuseou le thymus,
Thymocyte. Précurseur des lymphocytes T matures pré- À"is ^,tssivraisemblablement dans tout l'organisme' La
sentsdansle thymus. tolérancecentrale des cellulesT à certainesprotéines des
Thymoq.te double-négatif. Sous-population de lym- tissus périphériques est également liée à I'expressionde
phocytes T en développement dans Ie thymus; ils n ex- ces pràtéines dans le thymus, un processusqui dépend
priment ni CD4 ni CDB. La plupart des thymocytes du facteur de transcription AIRE.
double-négatifs sont à un stade précoce de développe- Tolérance orale. Inhibition des réponsesimmunitaires
'ment, et n expriment pas de récepteurspour I'antigène.
systémiqueshumorale et cellulaire contre un antigène
Ils exprimeront ultérieurement à la fois CD4 et CDB au après administration orale de cet antigène, suite à une
.on.Jd. l'érape intermédiaire où ils sont ndouble posi- anergiedes lymphocytes T spécifiquesde I'antigène ou à
dfsr, avant une maturation plus complète en lympho- la production de cytokines immunosuppressives,comme
^f"ct.u,
g'teç T simple-positifs exprimant uniquement CD4 ou l. de croissancetransformant B (TGF-8, trans-
u n i q u e m e n cC D 8 . orale est un méca-
forming growtb factor-B). La tolérance
nisme potentiel de prévention des réponses immunitaires
Thymocyte double-positif. Sous-population de lym-
se trou- contre les antigènesalimentaires et les bactéries qui rési-
phocltes T en développement dans le tff-nt
dent normalement à l'état commensal dans la lumière
,rant dans un état intermédiaire de développement, qui
expriment à Ia fois CD4 et CDB. Les thymocyles dou- intestinale.
blè-positifs expriment également les récepteurs des lym- Tolérance périphérique. Ét"t de non-réponse physio-
phocltes T, et sont soumis à des processusde sélection' logique à dls antigènes du soi qui sont présents dans
i.r ..il,rl.r survivantes subissant une maturation en lym- Ies"tissu, périphéri(ues, mais généralement absentsdes
phocltes T simple-positifs exprimant uniquement CD4 organes lymphoTdes primaires (ou centraux). La tolé-
ou uniquement CD8. rance périphèrique est induite soit par la reconnaissance
Thymocyte simple-positif. Précurseur des lymphoq''tes T de. en abt.t.. de niveaux adéquats de molé-
".tiigètt., à l'activation
en maturation se û:ouvant dans le thymus et exprimant cules de costimulation qui sont nécessaires
des lymphocytes, soit par une stimulation persistante et
la molécule CD4 ou la molécule CDB mais non les deux'
répétéepar cesantigènes du soi.
Les thymocytes simple-positifs se trouvent principale-
rnent dans la médullaire, et ils ont subi une maturation Tolérogène. Antigène induisant une tolérance immuni-
à partir du stade double positif, stade durant lequel les taire, contrairement à un immunogène' qui induit une
thymocytes expriment à la fois la molécule CD4 et la réponse immunitaire. De nombreux antigènes Peuvent
molécule CDS. êtie soit tolérogènessoit immunogènes, en fonction de '9
Thymus. Organe bilobé situé dans le médiastin anté- leur mode d'administration. Des formes tolérogènes
rieur, qui est lè site de la maturation des lymphoqtes T à d'antigènes sont par exemple-constituéespar des doses
o
partir de précurseursissusde la moelle osseuse.Le thymus imporiantes de protéines administrées sans adjuvant, -Ë
èst divisé en un cortex externeet une médullaire interne. d.i ligands peptiàiques altéréset des antigènesadminis-
Il contient des-cellules épithéliales, des",rnacrophages' tres Par vole ofale.
des cellules dendritiques, et de nombreux précutseurs Thanscriptase inverse. Enzyme codée p,ar les rétrovirus,
@

o
des lyrnphocytes T (thymocytes) à diffërents stades de comme le virus de I'immunodéficience humaine (\'IH),
maturarion.
qui synthétise une copie ADN du génome viral à par- . 9 -
Tolérance au soi. Absencede réponsedu systèmeimmu- tir de la matrice ARN du virus. La transcriptaseinverse
nitaire adaptatif aux antigènesdu soi, provenant.princi- purifiée est largement utilisée dans la rechercheen bio- ô
Îoeie moléculaire afin de cloner des ADN complémen-
palement de l'inactivation ou de la mort deslymphocytes N

soi. t"ires-cod".tt pour un gène d'intérêt à partir des ARN o


àutoréactifssuite à leur exposition à cesantigènesdu
Annexe lll - GL0$SAffiE 271,

Les inhibiteurs de la transcriptaseinversesont


messagers. par exemple un anticorps spécifique-d'airtigènede sur-
des médicaments utilisés pour traiter l'infection par Ie lace d'un. population cellulaire.Les cellulessont ensuite
VIH-I. Dasséesune à une à travers un fluorimètre avec un rayon
incident générépar un laser,et sont déviéesde manière
Thansducteur de signaux et activateur de transcription difftrentiéile p"id.t champs électromagnétiques dont la
(STAX, signal nansducer and actiaator of nanscript- force et la diiection sont modifiées en fonction de l'in-
tion). Membre d'une famille de protéines qui agissent tensitémesuréedu signalfluorescent.
comme molécules de signalisation et facteurs de trans-
cription en réponse à la liaison de cytokines à des récep- Typage tissulaire. Détermination des allèlesparticuliers
teurs de cytokines de type I et de type II. Les STAI sont du CMH expriméspar un individu afin d'établir la com-
patibilité entre desdonnçurs et desrecev€ursd'allogreffes'
présents sous forme de monomères inactifs dans le cyto-
plasme des cellules et sont rectutés vers les parties intracy- L. ryp"g. tissulaire,ou ( ryPageHLAu, est généralement
toplasmiques des récepteursagrégéspar des etrtokines, où effectué au moyen de sérums qui réagissentavec certains
certains de leurs résidus tyrosine sont phosphorylés par les produits des gènes CMH et provoquent la lyse 4ép:"-
àa.rte du complément des ly'mphocy'tes.d'u,1individu.
JAK (Janus kinases). Les protéines STAI phosphorylées
dimérisent et migrent vers Ie noyau, où elles se lient à Les techniques d'amplification en chaîne à l'aide d'une
polymérase (PCF., polymerasechain reactizn) sont désor-
des séquencesspécifiquessur les promoteurs de difftrents
sènes et stimulent leur transcription. DifFerents STAI mais urilisée,poui dÉterminersi un individu Porte un
iont activés par differentes cy'toki.tes. allèleCM H particulier.

Urticaire. Gonflement et rougeur transitoires cutanés


Thansfusion. Transplantation de cellules sanguines cir-
dus à un épanchementde liquiile et de protéinesplasma-
culantes,de plaquettesou de plasma d'un individu à un
tiques provenant des'petitsvaisseauxrsânguins du derme
pour traiter lesper-
autre. Les transfusionssont ef,'fectuées
ou traiter la déficience .onit d'une réaction d'hypersensibilitéimmédiate.
tes sanguinesd'une hémorragie, ",,t
d'un ou plusieurs rypes de cellules sanguines due à une Vaccin à antigène purifié. Vaccin composé d'antigènes
production inadéquate ou à une destruction excessive' ou de compoiants purifiés de''lnicrobes. Ces types de
vaccin .ompr.n.t.nt les anatoxines diphtérique èt tétani-
Transplantation de moelle osseuse.Tiansplantation de
les .,"àirru polysaccharidiques .ôrrtt. Poru*ororrur''
cellulessouchesde moelle osseuse qui donnenr naissance Que,
ét Haemophilus inflwenzas, et les Yaccinspolypeptidiques
à toutes les cellules sanguinesmatures et aux lympho-
purifiés contre lesvirtrs de l'hépatite B et de la grippe..Les
cytes, effectuée en clinique pour traiter les troubles et
vaccins à antigènes:purifiéspeuvent stimuler la produc-
les affections malignes hématopoiétiquesetlou lympho-
tion d'anticorps et les réponsesdes lymphocytes T auxi-
poïétiques, également utilisée dans différentes expéri-
liaires, mais ili ne peuvënt pas induire de lymphocl'tes T
mentations immunologiques chez l'animal.
cytotoxiques.
Thansporteur associé à I'apprêtement des antigènes
Vaccin; Préparation d'antigènes microbiens, souvent
(TAP, transqtorter associated utitlt antigen processing),
combinés avec des adjuvants, qui est administrée afin
Thansporteur de peptides dépendant de I'AIP assurant
d'induire une immunité protectricecontre desinfections.
le traÀsport actif de pepddes à partir du c1'tosolvers le
Lantigène peut se trouver sousforme de micro-organismes
site d'assemblagedes molécules de type I du complexe
vivants mais non virulents, de'micro-organismes tués
majeur d'histocompatibilité (CMH) à I'intérieur du
ou de composants macromoléculairespurifiés issus de
réticulum endoplasmique. Le transporteur TAP est une micro-organismes.
molécule hétérodimérique composée des polypeptides
TAP-1 etTAP-2, tous deux codéspar des gènesdu locus Vaccins à ADN. Méthode de vaccination dans laq,r.il.
È CMH. Dans la mesure où les peptides sont nécessaires à on inocule à un individu un plasmide bactérien conte-
un assemblage stable des molécules de classeI du CMH, nant un,A.DN complémentaire codant un antigène pro-
.=o les animaux présentant une déficience en TAP expriment téique. "Lesvaccins à ADN agissent probablement pârce
7 très oeu de molécules de classe I du CMH à la surfacedes q'.t. d.t cellules présentatrices d'antigène professionnel'
r
, ; cellules, èntraînant une réduction du developpement et lès .o.rt'transfectéesin vivo par le plasmide et exp'riment
de l'activation des lymphocytes T CD8*. des peptides immunogènes qui_déclenchentdes réponses
o rpé.1fiqu"s"En outre,I'ADN plasmidiqr.recomprend des
Thieur de cellules par fluorescence (FACS, flurores- nucléoiides CpG non méthylés (rypiques de I'ADN bac-
cence activated cell sorter). Adaptation de Ia cytométrie térien) qui agissentcomme adjuvants.
en flux utilisée pour la purification des cellules provenant
Variole. Maladie provoquée par le'virus de la variole.
ô d'une population hétérogèneselon le type et 1a quantité
de sonde fluorescenteliée aux cellules.Les cellules sont La variole a été la première maladie infectieuse contre
ôl

o marquées en premier lieu par une sonde fluorescente, laquelle une préventiôn par la vaccination a éré possible,
272 LESBASESDE L'|MMUNOLOG|E
FONDAMENTALE
ET CLIN|QUE

et Ia première maladie à être complètement éradiquée participent plusieurs aurres proréines du complément.
par un programme de vaccination mondiale. La voie classique esr une branche effectrice du système
immunitaire humoral qui génère des médiateurs inflam-
Veinule à endothélium éIevé (HEV, ltîgh endotbelial
matoires, des opsonines, qui favorisent la phagocytose
aenule), Veinules spécialiséesconsriruantle site de I'ex-
des antigènes, et des complexes lpiques qui détruisent
travasation des lymphocytes du sang vers le stroma d'un
les cellules.
ganglion lymphatique périphérique ou d'un tissu lym-
phoïde associéaux muqueuses. Les HEV sont bordées Voie des lectines d'aciivation du complément. Voie
par des cellules endothéliales cuboTdes qui font saillie d'activation du complément déclenchée, en I'absence
dans la lumière du vaisseauer expriment des molécules d'anticorps, par la liaison des polysaccharidesmicrobiens
d'adhérenceparticulières intervenànt dans la liaison des aux lectines circulantes,par exemple la lectine plasmati-
lymphocytes T naïfs. que liant le mannose (MBL, mannose-binding lectir). La
MBL est strucrurellement similaire à la protéine C1q et
Virus d'Epstein-Barr (EBV). Virus à ADN double brin
active le complexe enzymatique C1r-C1s (comme C1q),
de la famille des herpèsvirus, qui est l'agent étiologique de
ou active une autre sérine estérase,désignéepar le terme
la mononucléose infectieuse et qui est associéà Ceriaines
<sérineestéraseassociéeà la protéine liant le mannose).
affections malignes des lymphocytes B et au carcinome du
Les étapessuivantesde la voie des lectines, qui commen-
nasopharynx.IIEBV infecte les lymphocyres B et cerraines
cent p,arle clivagede C4, sont les mêmes que cellesde la
cellules épithéliales en se liant de manière spécifique aw
vore crasslque.
récepteursdu complément de rype 2 (CR2 ou CDZt).
Vestern blot,Yoir Buvardage de western.
Virus de I'immunodéficience humaine (VIH). Agent
étiologique du syndrome d'immunodéficience Wiskott-Aldrich, syndrome de. Maladie liée au chro-
".quir.
Gida). Le MH est un rérrovirus qui infecte difféients mosome X caractérisée par un eczéma, une thrombo-
types cellulaires, notammenr les lymphocytes T auxi- c1'topénie(réduction du nombre de plaquettes sanguines)
liaires exprimant CD4, les macrophages er les cellu- et une déficience immunitaire se manifestanr Dar une
les dendritiques, et qui détruit progreisivemenr er de sensibilité aux infections bactériennes. Le genê defec-
manière chronique:le systèmeimmunitaire. tueux code une protéine cytosolique participant aux cas-
cadesde signalisation et à la régulation du cytosquelette
Virus. Parasiteprimitif intracellulaire obligatoire. com-
d'actine.
posé d'un génome constitué d'uir'acide nucléique simple
enveloppé d'une capside protéique, parfois entouré d'une Xénoantigène. Antigène situé sur un greffon provenant
enveloppe lipidique. Il existe de'nombreux virus patho- d'une autre espèce.
gènes pour les animaux responsablesde pathologies tiès
divrrses. Les réponses immunitaires humoraleJ contre ZAP-70 (zeta-associatedprotein of 7O hD, protéine de
les virus'peuvent être efficaces pour bloquer l'infection 70 hD açsociée à zêta). Tyrosine kinase cytoplasmique
des cellules, tandis qùe les cellules NK (natural biller) de la famille Src iouant un rôle essentiel dans les éta-
et"les lymphocltes T cytotoxiques sont nécessairespour pes précoces de la signalisarion au cours de l'activation
l du lymphocy'te T par I'antigène. La protéine ZAP-70 se
tuer les cellules déjà infectées.
lie aux tyrosines phosphorylées dans les parties intr4cy-
Voie, alternative d'activation du complément. Dans le toplasmiques de la chaîne ( du complexe du récepteur
système du complément, voie d'activation indépendante pour l'antigène des lymphocytes T et, à son toug phos-
des anticorps qui se déroule lorsque Ia protéine C3b phoryle des protéines adaptarrices qui recrutenr d'autres
se lie à la surface des microbes. La voie alternative est corhposants de la cascadede signalisation.
une composante du système immunitaire inné, et assure
des réponsesinflammatoires à une infection, ainsi que la Znne margSnale. Région périphérique des follicules
lyse directe des microbes lymphoides de la rate qui contient des macrophages par- ?

ticulièrement efficacespour piéger les antigènes polysac,


Voie classique d'activation du complément. Voie d'ac- charidiques.Ces antigènespeuvenr soir persisterpendant
tivation du systèn1edu complément qui esr,déclenchée des périodes prolongéesà la surfacedes macrophagesde r

par la liaison de complexesantigène-anticorpsà la.molé-


ô
Ia zone marginale, où ils sont reconnus par des lyrnphocy-
cule CI, induisanr une cascadeprotéolytique à laquelle tes B spécifiques,soit'être transportésdans les folliculei.

ô
N
a

lndex
lndex

Amplifier lesréponses immunitaires


antiiumorales .................. r77
....................
Anaphylaxie .....'......""""'193
A".igi1....... 160
........ ...'..'......
Atter[iedeslymphocytes T..'.....'..' ":" 161
Antagonistesdu TNF """ 200
Anticorps . ., L 9 , 6 2 , 6 4 , 6 5 , 6 7r, 2 8 ,
. . . . . . .4
r 4 0 , 1 4 3r 4. 4
- fonctionseffectrices ....'...."""""" 140
Anticorpsuhumaniséo """' 68
Anticorps(immunoglobuline) ..."""""' 63
Anticorpsmonoclonaux.............'... """' 68
Anticorpsnaturels .".'....""'33
Antigène..... 67, l2B
- àpprêtement............... . . . . . . . " " " " "1 2 8
-.trào.yrot. ..."""""" 128
- présentation......'.......... ...""""""' 128
- ieconnaissance............ . . . . . . . . . . . . .1. .2. 8
.
Antigènecytosolique """"' 58
Antigèneextracellulaire ""' 58
Antigèneprotéique.'.' ""' 125
Antieèneihy-o-dép.ndant....'.'... .'.... I35
Anti[ènethymo-inâépendant..'....' ..." 135
- icidesnucléiques """ 135
- gIycolipides.................. ....."""""' 135
- polysaàcharides.......'.... .'.."""""" I35
Antigènes ... 4, 19,42,58,67
Anti[ènesABO .......... .." 184
AntiËènes de groupessanguins """""' 184
Antigènes ...'....'.
de transplantatron . . . . . . . .1. 7 8
Antigènesleucocytaires
humîins(HLA)......... """' 47
Antigènes peptidiques """ 84
Anti[ènest-i"depè"d"nts............'. .'... 134
Ca.*tfu'S

ELSF\IER .n,
Leækæsæ&dæ
I'immunologie
fondamentàle
et clinique
i-:;.*i',".:-
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