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Organes lymphoïdes primaires :

• Le SI (système immunitaire) est organisé tel que les OLP sont :


• Les sites de maturation et de différentiation des C lymphoïdes,
• Apparaissent tôt "les premiers" au cours de la vie embryonnaire,
• Produisent des lymphocytes,
• Situés en dehors des voies de pénétration des Ag (et donc ne sont pas le siège des réponses immunitaires),
• Se développent indépendamment des stimulations antigéniques,
• Sont le siège principal de la lymphopoïèse,
• Comprennent le thymus et la MO chez l'homme (bourse de Fabricius chez les oiseaux),

Le thymus :
• Organe lympho-épithélial primaire,
• Son développement est indépendant des Ag,
• Les LT se développent du cortex vers la médullaire,
• Il se développe à partir de la même ébauche qui donne les parathyroïdes (non pas la thyroïde),
• Subit une involution à partir de la puberté (envahissement graisseux du cortex vers la médullaire),
• La sélection positive survient après le réarrangement des gènes du TCR.
• La sélection négative permet d'éliminer les lymphocytes auto-réactifs,
• C'est pas un siège des RI (les OLS le sont),
• Termine son ontogénèse au cours de la vie fœtale (20S de gestation),
• Est le siège de sélection du répertoire T (lieu de sélection et maturation des LT),

Les C épithéliales • Jouent un rôle inducteur dans la différenciation des C souches en LT,
thymiques • Sont à l'origine de la sécrétion d'hormones thymiques (thymosine, thymopoïétine…),
• Les macrophages thymiques libèrent l'IL1 : agent de costimulation qui accroît l'activation
des LT,
• Sont des C nourricières qui, dans la médullaire, forment les corpuscules de Hassal.

La sélection thymique • Réalisée grâce au contact LT- C stromales,


• Permet l'élimination de 95% de LT par apoptose,
• Permet une expansion sélective des thymocytes,
• Fait partie du différenciation,
• Siège de l'immunocompétence des LT.

Ontogénie • 6ème S de gestation à partir des 3e et 4e poches pharyngés de l'endoderme, qui donne
également les parathyroïdes et certains gros vaisseaux du cœur.
• Il est très développé à la naissance, subit une involution à partir de la puberté sans toutefois
disparaître complètement.
Organes lymphoïdes secondaires :
• Des organes dont le développement est dépendant des stimulations antigéniques,
• Lieu de rencontre des C immunocompétentes avec l'Ag,
• Sont réparties dans toutes les zones par lesquelles peut pénétrer un Ag,
• Sont le siège des réponses immunitaires primaires et secondaires,
• Comprennent le MALT, les ganglions lymphatiques, la rate, les végétations des amygdales pharyngiennes…
• Les lymphocytes NK se différencient dans la MO (précurseur commun aux LT, LB), passent dans le sang périphérique "5 à
15% des Lymphocytes sanguins", essentiellement circulantes (90%) et ne sont pas concentrés dans les OLS.
• Comportent essentiellement la rate et les ganglions,
• Le lieu privilégié de la réponse immunitaire,
• N'atteignent pas leur développement complet qu'après la naissance sous stimulation antigénique,
Les ganglions lymphatiques :
• Contiennent des CD, macrophages et LT CD4+,
• Comportent des zones T et B dépendantes,
• Sont le site de développement des réponses immunitaires spécifiques,
• Rentrent dans l'immunité innée (en épurant la lymphe), ms aussi l'immunité adaptative car ils abritent les LT, LB et les
plasmocytes,
• Parmi les zones thymo-dépendantes : l'aire para-corticale du ganglion, le manchon péri-artériolaire de la pulpe blanche
splénique.

Les centres germinatifs • Se forment dans les OLS après stimulation antigénique,
• Retrouvés dans les follicules secondaires,
• Siège de différenciation des LB activés,
La rate :
• Elle comprend un tissu lymphoïde organisé autour d'une artériole centrale,
• Renferme la pulpe blanche dont le développement est Ag- dépendant,
• Spécialisée dans la réponse aux antigènes pénétrant par voie sanguine,
• Le plus grand organe lymphoïde.
Le MALT :
• Non encapsulé,
• Offre une grande surface de contact avec le milieu extérieur,
• En état de stimulation permanente,
• Assure une réponse Ac à prédominance IgA,
• Contient un compartiment des précurseurs et un compartiment des effecteurs dans l'intestin.
L'immunité innée est représentée par :
• La peau et les muqueuses,
• Des facteurs de défense inductibles comme la réaction inflammatoire et la phagocytose,
• Des cytokines pro inflammatoires,
• Des facteurs humoraux comme le complément et les interférons alpha et béta,
Lymphocytes T et B :

À la surface • Des R pour les érythrocytes du mouton,
des LT • R de l'IL2 (le CD25 représente sa chaîne α),
• Pas de R pour le virus Epstein Barr, ce sont les LB qui représentent sa cible primaire,
• TCR et CD3 de façon constitutive,
• CD4 ou CD8 de façon constitutive,
• Cd 28 de façon constitutive (quand il est absent --> syndrome d'hyper IgM : po de commutation
isotypique),
• HLA II après activation, HLA I constitutive sur toutes les C nuclées mais aussi sur les plaquettes,
• CD40 L (inductible) qui reconnait le CD40 constitutif sur la CPA, cette interaction est nécessaire pour le
switch,
• On ne trouve des IG membranaires que sur les LB "IG proprement dites", les autres types qui font
partie de la SF-IG (CMH, molécules d'adhésion CAM…) existent,
• On trouve les sites de fixation des mitogène de LT (PHT A | phyto-hémagglutinine A --- Concanavaline
A)

LB • Possèdent des IG membranaires,


• Sont capables de transformation blastique et de différenciation après contact avec les antigènes et
les mitogènes,
• Peuvent se différencier en plasmocytes et engendrer des LBM,
• Expriment les HLA II de manière constitutive,
• Peuvent être stimulés de façon spécifique polyclonale par des LPS, monoclonale par les
polysaccharides bactériens,
• Expriment à leur surface le BCR,
• Occupent en majorité la zone corticale des ganglions lymphatiques,
• Se différencient dans la MO au contact des C stromales,
• En stade Pré-B --> Pré-BCR dont l'activation est nécessaire pour la poursuite de la différenciation B
(réarrangement des gènes de la chaîne légère),
• Expriment le CD19, le marqueur spécifique le plus utilisé pour leur numération (mais qui disparait au
stade plasmocyte),
• Au stade immature, ils n'expriment qu'une IgM de surface, l'IgM et l'IgD au stade mature (mais qui sont
naïfs) après sélection du répertoire,
• Les LB immatures quittent la MO, se rendent dans les OLS où ils subissent les dernières étapes de
maturation (généralement dans la rate),
• Dépendent des LT pour la production d'AC contres les Ag spécifiques (T-dépendants),
• Se différencient en PC et LBM après activation antigénique,
• Expriment à leur surface les HLA de type I (comme toute autre cellule nuclée),
• Reconnaissent l'Ag sous sa forme native (ou même présenté par les CPA,
• N'expriment jamais le CD3 (caractéristique des LT),
• Pour un LB donné, les IgM et les IgD exprimés à la surface présentent obligatoirement la même
spécificité antigénique,
• Peuvent se comporter comme des CPA,
• Dans les muqueuses, ils sécrètent principalement des IgA après différenciation en PC,
• Jouent un rôle majoritaire lors des réponses thymo-dépendantes,
• Expriment des IG de surface dont la spécificité anticorps est identique à celle des anticorps produits par
les PC,
• Représentent 5 à 15% des lymphocytes circulants,
• Reconnaissent l'AG dans un OLS,
• Stade Pré-B 1 : la chaîne M est intra-cytoplasmique,
• Stade Pré-B2 : la chaîne M réarrangée est exprimée à la surface en faible quantité en association
avec la pseudo-chaîne légère formant le Pré-BCR,

La • Survient lors de la maturation et la différenciation intra-thymique,


Sélection • Conditionnée par les étapes de sélection thymique,
centrale • Conditionnée par l'expression des Ag du soi au niveau thymique (grâce à la protéine AIRE qui permet
des LT une présentation ectopique de l'insuline par eg),
• Concernent les LT double positif (sélection positive), puis les simple positif (sélection négative),
• La sélection positive aboutit à la formation des clones simples positifs et survient après le
réarrangement des gènes TCR,
• Cette sélection intervient dans l'éducation des LT à reconnaitre et interagir convenablement avec le
CHM du soi.

LT (TCR + • Peuvent être de phénotype CD4+ CD8- | CD4- CD8+


CD3) • Sont produits dans le thymus à partir des CSL qui le colonisent,
• Reconnaissent des peptides de l'Ag présentés par une CPA,
• Peuvent être douées de cytotoxicité,
• Portent à leur surface les CD2 et CD3 (le CD3 est constitué lui-même de chaînes polypeptidiques
monomorphes),
• Les chaînes alpha et béta sont constituées par une partie variable et une partie constante,
• Ont comme marqueurs d'activation le CD25 et les Ag HLA II,
• La sous-population Th2 CD4+ synthétise l'IL4 et l'IL6,
• Le CD40L est inductible,
• Le CD28 et le TCR sont constitutifs,
• Représentent la majorité des lymphocytes circulants,
• Contrôlent la majorité des réponses immunitaires à médiation humorale,
• Ne sont pas exclusivement impliqués dans la réponse cellulaire,
• Le TCR présente au niveau extracellulaire 4 domaines Ig like : 2 constants et 2 variables,
• Maturent fonctionnellement dans le thymus et acquièrent des marqueurs spécifiques,
• Expriment en majorité un récepteur αβ et ne répondent qui si l'Ag est présenté sous forme de peptides
associés à des molécules HLA : contrainte décrite sous le nom de phénomène de restriction par les
molécules HLA.
• Le TCR possède des zones hypervariables au sein des domaines variables (V alpha, V beta) et (V
gamma, V delta).
• Constituent une population hétérogène particulièrement sur le plan fonctionnel,
• Ne sont jamais des CPA,
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• Les LTh2 : produisent l'IL4, sont à réponse humorale et vont reconnaitre l'Ag exogène associé aux
molécules CMH II,
• Les LTh1 : impliqués dans l'immunité à médiation cellulaire, sécrètent l'IL2, 12 et l'interféron gamma,
• Les LT auxiliaires contribuent à la différenciation des LB en PC, et la différenciation des Pré-CTL en
CTL, peuvent sécréter l'IL2.

Les LT • Une population mineure à TCR delta gamma,


delta • Les premiers LT à se développer,
gamma • Sont impliquées dans l'immunité innée et adaptative,
• Dérivent du progéniteur lymphoïde commun,
• Sont localisés principalement dans les muqueuses (lymphocytes intra-épithéliaux),
• Leur TCR est exprimé très tôt au cours de l'ontogénie,
• Reconnaissent leur Ag sans nécessité d'apprêtement par les CPA, ils présentent des TLR et des R
semblables à ceux des NK (ce qui les rend proches des cellules de l'immunité innée),
• Ont un répertoire restreint.
• Les LT et les LB dérivent du même précurseur médullaire, ne diffèrent pas morphologiquement mais par
immunophénotypage.
NOTION : LB mémoire :
• Au terme d'une réponse primaire à un antigène T-dépendant, les centrocytes issus de l'activation de cellules B naïves
spécifiques de l'antigène se différencient, au sein des centres germinatifs, d'une part en plasmocytes à longue durée de
vie et d'autre part, en cellules B mémoires.

LBM • Support de la réponse secondaire,
• Longue durée de vie (on estime qu'elles persistent jusqu'à 50 ans),
• Ont déjà subit des mutations somatiques et le class switch en IgA, E et G,
• Expriment déjà des molécules de costimulation,
• Il y a d'avantage de LBM capable de répondre à une stimulation antigénique car ils
ont déjà subit une prolifération lors de la réponse primaire,
• On ne retrouve po d'IgD membranaires,
• On retrouve généralement une seule classe d'Immunoglobulines,
• Des molécules transmembranaires sont associées aux IG membranaires assurant
ainsi la transduction du signal induit par l'interaction Ag- BCR,
• Dans un certain type particulier des LBM, on peut retrouver des IgM (c'est pas le cas
pour les autres types),
• Réagissent contre les Ag T dépendants (ceux qui induisent une mémoire
sérologique),
• La réponse secondaire :
AC d'une plus forte affinité et concentration, leur production est très rapide.

LT doubles positifs • Corticaux dans le thymus,


• Candidats à la sélection positive,
• Expriment le CD2, CD3, CD4 et CD8,
• Expriment le TCR/CD3+ (ont réarrangé ses gènes).

Un LB mature exprime • Des IgD et IgM membranaires (de même spécificité antigénique),
• Le CD40 (et non pas le CD40L : celui-ci se trouve sur les LT),
• Le CD19, 20 et 22 (même dans le B immature),

La réponse humorale thymo- • Elle est IL4 indépendante (pas de formation des LTh2),
indépendante • N'implique pas CD40 sur les LB activés,
• Ne génère pas des LBM, et donc n'est po plus efficace avec un second contact avec
l'Ag,
• Po de commutation de classe et donc sécrétion d'IgM et d'IgD de faible affinité pour
l'Ag.
• La leucémie aux lymphocytes grands granuleux (LGL) : est un cancer, pathologie rare secondaire à une lympho-
prolifération clonale des T CD3.
• Les phyto-hémagglutinine "E et L" agglutinent respectivement les érythrocytes et les leucocytes.
• La concanavaline précipite les érythrocytes.

Les macrophages • Phagocytaires,
• Riches en enzymes lysosomiales,
• Présentent l'Ag aux LT CD4+,
• N'expriment jamais le CD3,
• Lysent les parasites intracellulaires après activation par l'IFN gamma
• Le R de la transferrine est ubiquitaire et donc on le trouve sur la surface LT.
• Les LT CD4+ représentent la majorité des LT, expriment la CD2 et peuvent sécréter l'IL2 après activation,
• Le CD2 (exprimé aussi par les NK) est un récepteur des globules rouges des moutons,
• Les LB ont des récepteurs de l'EBV : virus Epstein Barr, le système complément aussi.
• Les fonctions LT diffèrent :
• Auxiliaire de la réponse immunitaire,
• Cytotoxique,
• Régulateur de la réponse immunitaire humorale,
• Sécréteur de cytokines,
• Ne supporte po la RI innée.
• La commutation isotypique : phénomène de changement d'isotype avec conservation de l'idiotype.
• La tolérance centrale concerne le stade simple positif (la sélection négative pour éliminer les clones auto-réactifs).
Antigènes :
• Ont une dose optimale pour qu'ils soient immunogènes,
• Expriment des épitopes conformationnels reconnues de façon spécifique par les cellules lymphoïdes,

Un Ag • Substance naturelle ou synthétique souvent d'origine exogène,
• Souvent constitué d'une mosaïque d'épitopes (distincts ou répétitifs),
• Peu être non immunogène,
• Peut être reconnu de façon spécifique par le SI (LB et LT),
• Les protéines + les Ag couplés à des adjuvants sont les meilleurs Ag,
• Sous forme soluble ou particulaire,
• Subit un "processing" avant d'être présenté en association avec les molécules CMH,
• Structure moléculaire reconnue de façon spécifique,

Les haptènes • sont de très faibles PM, antigéniques non immunogènes,


• Généralement des polysaccharides, peuvent être des peptides de très petite taille,
• Sont antigéniques et donc peuvent lier les AC homologues,
• Une molécule incapable d'induire à elle seule la production d'AC,
• Constitué d'un seul épitope,
• Couplés à des protéines porteuses donnant un conjugué haptène-porteur immunogène,

Les Ag T-dépendants • La majorité des Ag,


• Sont généralement protéiques,
• Reconnus par les LT et les LB,
• Entraînent de fortes réponses humorales secondaires (mémoire immunologique),

Les Ag T-indépendants • Généralement polysaccharidiques,


• Ne sont jamais protéiques,
• Induisent une réponse humorale sans l'intervention des LTh,
• N'induisent pas une réponse immunitaire de type secondaire (pas de mémoire
immunologique),
• Induisent la production exclusive d'IgM en réponse primaire et secondaire,
• N'induisent pas la formation d'un centre germinatif.

Le paratope • Site de reconnaissance spécifique de l'Ag (=/= les fragment du complément)


• Constitué des domaines variables des chaînes H et L,
• Il porte des déterminants idiotypiques.

L'apprêtement de l'Ag • Fait appel à deux voies différentes selon l'origine de l'Ag,
• Implique une dégradation partielle de l'Ag par la CPA,
• Non nécessaire pour la présentation aux LB,
• Implique une glycosylation de l'AG par la CPA.

• L'immunogénicité traduit la capacité à induire une réponse immunitaire (surtout chez les Ag protéiques), existe aussi
chez les polysaccharides de haut PM comme le dextrane.

Récepteurs pour l'antigène :


BCR • Constitué d'IgM ou d'IgD membranaires,
• Reconnait l'Ag sous sa forme native,
• L'IgM et l'IgD d'un même lymphocyte reconnaissent le même Ag (sont d'une même spécificité),
• Marqueur spécifique des LB,
• Constitué chez les LBM que d'une classe d'Ig et sans IgD,
• N'est pas trouvé chez les plasmocytes (ils le sécrètent)
• Le module de reconnaissance : une Ig monomérique ancrée à la membrane dont la structure est quasiment
identique à celle des AC solubles à l'exception de l'extrémité C terminale des chaînes lourdes (petit fragment
transmembranaire),
• Associé à un hétérodimère Ig alpha et beta de domaines constants assurant la transduction du signal,
• La sous unité α de transduction est exprimée même chez les LB naïfs non activés, elle interagit de façon covalente
avec la S/U β,
• Ig alpha et beta sont reliés par des pont disulfure possèdent des motifs intracytoplasmiques qui interagissent avec
des protéines tyrosine kinase PTK,
• L'Ig alpha est codée par le gène MB1, l'Ig Béta est codée par le gène B29.

TCR • Exprimé sur la majorité (90%) des lymphocytes périphériques (LT),


• C'est un hétéro-dimère (chaque chaîne possède un région N terminale Variable, et une région C terminale
constante) exprimé de manière constitutive,
• Permet la reconnaissance d'un peptide immunogène présenté en association avec les molécules CMH,
• Une seule chaîne alpha et une seule béta (ou gamma delta),
• Possède une structure en domaines,
• Associé aux complexe multimérique CD3 formé de chaînes polypeptidiques constantes,
• 95% alpha béta, 5 à 10% delta gamma (des LT delta gamma, avec un rôle surtout dans les muqueuses "L intra-
épithéliaux"),
• Possède des domaines hypervariables au sein des domaines variables (Vα, Vβ) ou (Vdelta et V gamma),
• Apparait dans un stade de thymocyte cortical (lorsqu'il devient DP "double positif"),
• La chaîne α est codée par des gènes situés sur le chromosome 14,
• La chaîne β est codée par des gènes (VDJ pour la région variable, et C pour la région constante) situés sur le
chromosome 7,
• La recombinaison des gènes est aléatoire,
• L'association de α et de β est de façon aléatoire,
• Alpha et béta du TCR sont aussi reliés par des ponts disulfures,
• Les TCR est absent chez les clones doubles négatifs.
• Le TCR delta gamma est porté par les lymphocytes périphériques CD4-/CD8- , formé de deux chaînes delta
gamma dont les parties variables s'associent pour former le paratope.

• Les récepteurs sont exprimés très tôt dans l'ontogénèse,


• Les cellules NK n'ont pas du TCR,
L'immunité innée repose sur :
• Des mécanismes mobilisables en quelques secondes ou minutes et non spécifiques du pathogène,
• La phagocytose par les macrophages et les PNN,
• La cytotoxicité par les NK,
• Libération des enzymes hydrolytiques et de peptides antimicrobiens,
• L'activation du complément par la voie des lectines (la voie classique nécessite un complexe immun).
Système HLA

La β2 microglobuline • Codée par un gène localisé sur le chromosome 15,
• Strictement extra-cellulaire,
• Chaîne polypeptidique monomorphe non glycosylée,
• Ne participe pas au site de liaison du peptide immunogène (α1 et α2),
• 11,8 KDA,
• Associée par des liaisons non covalentes au domaine α3,
Les molécules HLA • Représentées par les molécules HLA II,
DR/ HLA II • Une chaîne alpha et une chaîne béta (hétérodimériques),
• Des GP membranaires intervenant dans la présentation de l'Ag aux LT CD4,
• Sont exprimées sur les CPA de façon constitutive (c'est pas un marqueur
d'activation pour les CPA), sur les LT et l'endothélium après activation,
• 2 chaînes codées par les gènes des 3 loci DR, DQ et DP,
• Sont de distribution restreinte aux LB, LT activés, macrophages et CPA,
• Ont leur expression augmentée par l'INF gamma,
• Les 2 chaînes α et B participent à la formation du site de liaison du peptide,
• S'associent à des peptides d'origine exogène,
• Ont une organisation structurale en domaines Ig like,
• Caractérisées par un polymorphisme extrême au sein des domaines α1 et B1,
• Les seules qui sont mises en évidence par la réaction lymphocytaire mixte qui utilise
comme marqueur radioactif la thymidine tritiée,
• Le rejet aigu cellulaire est dû aux cytokines sécrétées par les T helper ou CPA,
survient au cours des 1ers mois après la greffe avec une fréquence élevée vers le
10e jours, réversible après un traitement adéquat;
• Les gènes sont organisés en 3 sous régions localisées en 5' du locus A,
• Intègrent le peptide exogène dans le compartiment endosomal,
HLA I • La chaîne α est codée par les gènes de la région HLA I, c'est la chaîne lourde
polymorphe (la chaine B par le Ch 15),
• Les 2 domaines α1 et 2 sont le support du polymorphisme codées par l'exon 2 et 3
respectivement,
• Sont ubiquitaires (même sur les CPA),
• Nécessite la présence de la B2 microglobuline pour leur expression à la surface
cellulaire,
• Formées de chaînes lourdes α portant l'épitope allo Ag, et associée de façon non
covalente à B2m,
• Impliquées dans la présentation de peptides d'origine virale "endogène",
• Présentent des peptides moins longs que ceux des HLA II (dégradation dans un
protéasome en nona-peptide),
• Identifiées par les techniques sérologiques ou de biologie moléculaire,
• Sont identifiées in vitro par des allo-AC cytotoxiques spécifiques,
• Sont codées par les gènes des loci HLA A, B et C,
• Caractérisées par un grand polymorphisme,
• Codent pour des Ag de transplantation,
• Interagissent avec les LT cytotoxiques,
• Interagissent avec les récepteurs inhibiteurs sur la cellule NK
HLA I/II • Possèdent toutes un site par lequel elles fixent et présentent des peptides
immunogènes au TCR,
• Codées par des gènes sur le chromosome 6,
• Responsable d'allo-immunisation transfusionnelle,
• Leur distribution diffère,
• Sont polymorphes,
• La transmission est autosomique codominante,
• Dans le système HLA, on retrouve 3 classes de gènes (I, II et III),
• La MLR (réaction lymphocytaire mixte) est due à une différence au niveau des HLA
II,

Certaines maladies sont associées aux groupes HLA,

Sont impliquées dans l'éducation thymique des LT,

Sont d'expression modulable par l'INF alpha et gamma,

Sont codés par des gènes de la SF Ig.

Le système HLA peut causer une réaction de rejet de greffes,

Ce système intervient dans la défense antivirale spécifique, il contrôle la synthèse
des molécules classe I et II.
• Les AC anti-HLA sont artificiels,
• La MLR est mise en œuvre pour la recherche d'AC anti-HLA chez le donneur lors du cross match pré-
transplantation
Cellules du SI

La cellule • Mature :
dendritique • Joue avec le macrophage le rôle d'une CPA,
• Exprime une forte densité des molécules de costimulation,
• Exerce son action par contact membranaire et libération de cytokine,
• La seule capable de stimuler un LT naïf,
• +/- une capture antigénique (phagocytose) tels qu'il est le cas des C dendritiques
folliculaires,
• Taux élevé des molécules HLA II membranaires,
• Peut activer un LB naïf,
• Représentée par la C de Langerhans dans la peau,
• Les LB sont des excellentes CPA en réponse secondaire (BCR et HLA II
constitutives),
• Immature :
• Grand pouvoir phagocytaire (capture pour la présentation) mais sans perforine,
• Peut se différencier en CD mature après agression microbienne,
• N'exprime pas la CD14 (présente sur le macrophage, les CD matures et les
PNN)
NK • Expriment le CD56 / CD16,
• Expriment les R Killer inhibiteurs et activateurs,
• Doués de ADCC (cytotoxicité cellulaire dépendante des AC),
• Sont doués de lyse non restreinte par les HLA I (ne lysent pas les C du soi présentant
les Ag HLA I),
• Exercent leur lyse sans spécificité, sans activation préalable par l'Ag, ce sont des
effecteurs de l'immunité innée (en dehors de toute pré-immunisation "pré-
sensibilisation"),
• Dérivent de la CS lymphoïde,
• N'expriment jamais les HLA II,
• Sont TCR-/CD3-,
• Jouent un rôle dans l'immunité antitumorale/ antivirale,
• Se différencient dans la MO, puis quittent le compartiment médullaire et constituent
5-15% des lymphocytes sanguins,
• Peuvent sécréter de l'interféron alpha et gamma (celui est sécrété par les effecteurs de
la cytotoxicité : NK, CTL et Th1),
• Comme les LT, elles peuvent exprimer le CD2,
• Leur cytotoxicité peut être dépendante d'AC (seulement l'IgG), elle peut utiliser le
système perforine/granzyme,
• N'ont pas besoin d'une activation Ig dépendante.
Macrophages • Des C Phagocytaires non lymphoïdes,
• Leur activité cytotoxique n'est pas HLA I restreinte aussi,
• Sont des CPA,
• D'origine myéloïde,
• Sécrètent l'IL6, l'IL1 et le TNF alpha, sécrètent l'INF gamma,
• Expriment des R pour le fragment FC des IgG et C3B du complément,
• Riches en enzymes lysosomales,
• Non impliqués dans la réponse AC aux Ag T-dépendants,
• Au niveau des tissus conjonctifs, ils prennent le nom d'histiocyte,
• Au niveau du foie, il prennent le nom de Cellules de Kupffer.
Les CPA • LB, Macrophages et différentes cellules dendritiques (celles de Langherans par ex),
C de Langherans • Un type de CD épidermique (en dehors des OLS),
• Une CPA et donc exprime les HLA I et II,
• Après maturation -> forte densité en molécules de costimulation,
• Prend la forme d'une C interdigitée dans les aires T dépendantes,
• Migrent dans la lymphe sous forme de cellules voilées,
• Des CPA professionnelles (des CD),
• Ne possèdent pas une activité cytotoxique.
PNN • Dérive de la cellule souche myéloïde,
• De courte durée de vie en dehors de la MO et 4jrs dans les tissus,
• N'expriment pas les HLA II,
• Jouent un rôle primordial dans l'immunité antibactérienne,
• Forment le pus après leur mort,
• Reconnaissent l'Ag de façon non spécifique,
• Des phagocytes professionnelles,
• Non impliquée dans la défense tumorale,
• Sont capables de sécréter des cytokines,
• Expriment le R du fragment FC des IgG.

• La perforine est utilisée par les LT cytotoxiques et les lymphocytes NK,


• L'apprêtement de l'Ag est nécessaire si l'Ag est protéique, ms s'il est polysaccharidique --> T indépendant, le
LB le reconnaît directement grâce à son BCR,
• Si le CMH est exprimé par les C cibles, les CTL les détruisent. Par contre, les cellules tumorales ont tendance à
cacher le CMH pour éviter ce phénomène, dans ce cas interviennent les NK qui sont non restreintes (plutôt
inhibées) par le CMH, et leur signal inhibiteur disparait --> lyse;
• Le CD4 est exprimé sur les CD, les LT et les LB activés (absent sur PNN et NK),
Immunoglobulines :

La pièce sécrétoire (le • Est élaborée par la cellule épithéliale de la muqueuse digestive,
composant sécrétoire) de l'IgA • Impliquée dans la polymérisation des IgA,
au niveau du tube digestif • Protège les IgA contre un clivage par des enzymes digestives,
• Facilite le transport des IgA, (+ rôle du R poly-Ig responsable de
l'absorption et le transport transcellulaire d'IgA oligomères "mais non
monomères"),
• Formée d'une séquence d'AA constante,
• Il existe 2 isotypes : IgA1 et IgA2,
• La chaîne J est sécrétée par le plasmocyte
• La chaîne lourde alpha des IgA sécrétoires est partiellement distincte de
celle des IgA sériques.
Le FAB • Responsable de la spécificité anticorps et la liaison d'Ag,
• Flexible autour du FC grâce à la région charnière,
• Constitué de domaines variables H et L mais aussi de domaines
constants,
• Ne porte ps le site de fixation du C4b (rôles des FC),
• Porte la moitié N terminale des chaînes lourde, et la totalité des chaînes
légères,
• Ne renferme pas la région charnière dans sa structure,
• Porte des déterminants idiotypiques,
Le fragment F(ab)'2 :
• Permet la reconnaissance spécifique de l'Ag,
• Renferme dans sa structure la région charnière,
• N'active pas les cellules NK,
• Ne porte pas des déterminants allo typiques (existent dans le FC),
• Composé de domaines variables mais aussi de la charnière,
IgG • Sont des GP sériques ou sécrétoires,
• Ne sont retrouvés dans les liquides biologiques que sous forme
monomérique,
• Constitués de 2 chaînes lourdes gamma et 2 chaînes légères lambda ou
kappa,
• Possèdent au niveau du C-gamma (CH2) un site de fixation pour le C1q,
• Quantitativement les plus importantes dans le sérum d'adulte et du
nouveau-né,
• Ils ont, dans le sérum, la durée de vie la plus longue,
• Capables, pour la majorité d'entre elles de traverser la barrière
placentaire,
Fonctions :
• Opsonisation,
• Cytotoxicité,
• Passage placentaire,
• Activation du complément par la fixation du C1q,
• Pas de fonction de dégranulation des mastocytes (fonction d'IgE),
PS : l'activation du complément ne nécessite que deux molécules d'Ig
(M ou G), mais l'IgM est plus efficace car il est pentamérique,
• Non synthétisés par le fœtus normal,
IgM • Ne traversent pas la barrière placentaire,
• Augmentés lors des primo-infections,
• Peuvent être membranaires "monomériques",
• C faux | les moins abondantes (l'IgD et l'IgE existent à l'état de traces)
• Reconnaissent un épitope spécifique,
• Sériques --> pentamériques,
• Sont les seules avec les IgA à posséder une chaîne J dans leurs structure,
• Fortement agglutinants car pentamériques,
• Ne peuvent pas traverser l'endothélium à cause de leur taille,
• 1 VH et 4 CH (comparable à l'IgE),
• Possèdent par rapport aux IgG un domaine supplémentaire CH4,
• Synthétisés dès la 20e semaine de la vie fœtale,
• Normalement présentes dans le sérum avec IgM < IgA < IgG (l'IgA est
plus sécrétée que l'IgG, mais plus catabolisée aussi"
• Les plus actives dans l'hémolyse immune et l'agglutination,
• Le degré de polymérisation le plus élevé "pentamère"
La réponse humorale secondaire • Changement d'isotype d'IG,
• Production moins importante d'IgM,
• Augmentation de l'affinité des IG (secondaire à l'hypermutation
somatique),
• La mise en jeu des lymphocytes mémoires,
• Pas de changement de spécificité des AC produits
Le FC • Constitué des domaines constants de la chaîne lourde,
• Impliqué dans les fonctions effectrices des IG,
• Porte l'extrémité COOH terminale,
• Est à la base de l'activation des macrophages s'il s'agit d'une IgG,
• Produit de dégradation d'IG par la papaïne,
• A une aptitude éventuelle à fixer le complément (C1q…),
• Se fixe sur les mastocytes s'il s'agit d'une IgE --> dégranulation,
• Contrôle son catabolisme.
Les IG • Codés par 3 familles multigéniques indépendantes,
• Constitués d'un ensemble d'unités fonctionnelles appelées domaines,
• Ne peuvent pas posséder deux spécificités AC à la fois,
• Possèdent des déterminants isotypiques au niveau des régions
constantes,
• Caractérisés par l'idiotypie,
• Parmi les Ac monoclonaux humanisés à usage thérapeutique , on cite
le Daclizumab (anti- CD25),
• Le fragment F(ab')2 contient certains domaines constants aussi.
IgE • Homocytotrope, capable de se fixer sur les cellules : mastocytes au
niveau des tissus conjonctifs et muqueuses et sur les polynucléaires
basophiles dans le compartiment vasculaire,
• La plus glycosylée,
• La demi vie la plus courte.
Les Ig de surface sur les LB • Sont en majorité des IgM monomériques, pouvant être des IgD aussi,
• Ont un site de liaison situé sur les domaines VH et VL,
• 1 V et 4 C (en cas d'IgM), 1 V et 3 C (en cas d'IgD),
• La structure est quasiment identique aux IG circulantes, sauf qu'il existe
des régions supplémentaires (une région transmembranaire d'AA
hydrophobes et une région petite intra-cytoplasmique),
VDJ • Le réarrangement des chaînes lourdes est indispensable pour la
maturation ultérieure de la lignée B,
• Induit par des stimulations antigéniques,
• Se fait de façon aléatoire.
• Les déterminants idiotypiques des Ig sont localisés (et non pas associés) à la région FAB des Ig, ne
disparaissent pas après digestion par la papaïne,
• La C épithéliale digestive : produit la pièce sécrétoire | produit le récepteur poly - Ig | fait l'internalisation
et le transport
• L'ADCC est impliquée dans l'immunité spécifique, fait intervenir les IgG et les NK,
• L'anticorps anti D rhésus (un IgG) est responsable de l'anémie hémolytique du nouveau né (ces AC
peuvent être produits par la mère après allo-immunisation antérieure, passent à travers la barrière
placentaire et sont dirigés contre l'Ag D des globules rouges du bébé "de phénotype Rhésus positif"),
Molécules d'adhésion :
Les sélectines • Molécules "GP" transmembranaires,
• Ont pour ligands des résidus glucidiques (groupements sialyl-Lewis des mucines)
• Leur expression est constitutive sur les leucocytes, inductible sur l'endothélium,
• Interviennent dans le "homing" lymphocytaire,
• Principalement impliquées dans le roulement,
• Les domaines qui les constituent ne sont pas Ig-like

La migration trans- • Fait intervenir des P sélectines en qlq minutes et des E sélectines en 3 à 6h sur les C
endothéliale endothéliales,
• Une expression des VCAM et des ICAM sous l'action des cytokines pro-
inflammatoires IL1 et TNFalpha,
• Une participation tardive des intégrines induite par les chimiokines,
• Les P sélectines sont les premières à être exprimées,
• L'interaction carbohydrates -- sélectines est réversible

Les intégrines • GP membranaires,


• Permettent l'adhérence inter-cellulaire et l'adhérence avec la matrice,
• Classées selon la nature de la S/U béta en 4 sous familles
• Des hétérodimères alpha béta inactives au repos, exprimés de façon constitutive sur
les leucocytes, absents sur les C endothéliales,
• Ont principalement comme ligands les molécules de la SF-IG,
• Interviennent principalement dans la diapédèse.

Les molécules • Des GP membranaires,


d'adhésion • Pas toutes synthétisées de novo,
• Incapables de fixer l'Ag,
• Interagissent avec différents types de ligands,
• Les contacts ne sont pas exclusivement temporaires entre les cellules,

La CTLA 4 • Est exprimées sur les LT activés,


• A comme ligand le CD80 et le CD86 (les mêmes ligands que la molécule CD28)
• Induit après liaison à son ligand un arrêt de prolifération lymphocytaire,

Interactions cellulaires au cours de la réponse immunitaire :


Coopération CPA - LT • Les CPA captent l'Ag et le présentent à leurs surfaces,
• Les CPA expriment des HLA II, de molécules d'adhésion tels que LFA 3,
• Les macrophages peuvent sécréter de l'IL1 et non pas l'IL2 (sécrétée par les LTh1),
• Le premier signal qui induit l'activation des LT est :
TCR (alpha beta)/CD3 - CMH II peptide + CD4- CMH II (CD4 interagit avec une partie
faiblement polymorphe du CMH et recrute des protéines kinases)

Coopération B-T • Le LB exprime : le CD40 (et non po le CD40L), le B7.


• Elle est nécessaire à la commutation isotypique,
• Elle aura lieu dans région folliculaire du ganglion lymphatique,
• Implique l'interaction TCR (alpha beta)/CD3 - CMH II peptide,
• Nécessite l'interaction CD40L - CD40,
• Nécessite l'interaction CD28 - CD 86.

La phagocytose fait • Des mécanismes de capture par l'intermédiaire d'opsonines,


intervenir • Des mécanismes de lyse indépendants d'O2 et de bactéricidie dépendante d'O2,
• Ne fait pas intervenir les TLR, ces R ont un rôle dans l'activation cellulaire et la
sécrétion de cytokines, et ne semblent avoir aucun effet d'adhésion ou de
phagocytose,
• Elle est non spécifique de l'Ag,

La réponse humorale T • Se déroule dans les centres germinatifs des OLS,


dépendante • Intervient principalement contre les germes à multiplication extracellulaire,
• S'accompagne toujours de commutation de class,
• Nécessite l'interaction CD40 avec CD40l des LT activés,
• Fait intervenir en plus de Th2 d'autres sous populations CD4,

L'activation des LT CD4 • Une prolifération clonale,


se manifeste par • Acquisition des propriétés Th1 ou Th2,
• Génération des LTm,
• Expression du CD25 chaîne alpha du R IL2,
• Faux | sécrétion de perforines (rôles des CTL et de de NK),

Les LT8 réagissent aux : CHM I autologues + peptides immunogène d'origine endogène,
L'apprêtement de l'Ag met en jeu des molécules d'adhésion au niveau des macrophages,
CD2 et TCR/CD3 sont constitutifs sur les LT, après activation --> CD25, CMH II et R de la transferrine,
Syst Complément

Fonctions et • Facteur de l'immunité non spécifique augmentant la phagocytose (joue le rôle d'un
généralités pont aussi avec l'immunité acquise),
• Initiation de la réaction inflammatoire via les anaphylatoxines libérées lors de son
activation,
• Clearance des complexes immuns circulants,
• Lyse membranaire par le CAM,
• Opsonisation des pathogènes,
• Promeut la survie des LBm,
• Élimination des corps apoptotiques,
• Peut augmenter l'activité des PNN,
• Lyse de certains virus,
• Initiation des étapes précoces de la réaction inflammatoire grâce aux C3a et C5a,
• Dégranulation des mastocytes et des basophiles (non pas des PNN),
• Exploré par des test fonctionnels et antigéniques,
• Ne nécessite pas toujours des complexes Ag-Ac pour son activation,
• Intervient dans l'immuno-cyto-adhérence par le composant C3b,

La voie classique • Principal activateur : complexe immun à IgG (en second lieu : complexes immuns à
IgM)
• C5 convertase : C4bC2aC3b,
• S'active par fixation du C1q sur le CH2 des IgG ou le CH3 des IgM,

La voie • Fortement régulée par le facteur H et le facteur I,


alterne • Activée en absence d'AC par toute une série de substances biologiques,
• Constitue un moyen immédiat de défense anti-infectieuse,
• Régulée,
• C3(H2O)Bb est la C3 convertase d'initiation, la C3bBb est la C3 convertase amplificatrice de
la voie,
• Peut être activé par des LPS, des GR xénogéniques, IgA agrégés et des C tumorales,
• La séquence de C5 --> C9 est identique à celle de la voie classique,
• Un dosage de C4 permet de la différencier de la voie classique,
• Le clivage de C3 est tjrs induit,
• Le clivage du facteur B en Bb contribue à la formation de la C3 convertase d'amplification,
• La formation de la C3 convertase (et non po la C5 convertase) amplifie la voie,
• Lors de l'activation de cette voie : le C4 est à son taux normal,
• N'implique pas tous les composants du complément,
• Présente des propriétés d'amplification faisant intervenir la C3b et la C3 convertase,
• Possède des convertases pouvant être dissociées par le facteur H (inhibe la C3 convertase
alterne, action inverse de la properdine),
• Ne nécessite pas la reconnaissance spécifique d'Ag,

Protéines régulatrices • N'oublions pas : facteur B et D sont des activateurs contrairement aux I et H.

C3b • Se fixe sur l'agent infectieux (ne peut pas se fixer sur les GR --> maladie auto-
immune),
• Peut être inhibée dans le plasma par des inhibiteurs,
• Se fixe sur le complexe C4bC2a --> C5 convertase classique.
• Les taux du C4 et du C3 diminuent dans la voie classique et celle des lectines,
• L'activation du complément par les complexes immuns --> voie classique --> diminution du C1q, C3 et C4,
• C3a et C5a sont des anaphylatoxines : dégranulent les mastocytes et les basophiles (libérant l'histamine),
augmentent la perméabilité vasculaire et exerce un chimiotactisme sur les phagocytes,

L'œdème angioneurotique • Est dû à un déficit en inhibiteur de la C1 estérase (l'inhibiteur plasmatique
héréditaire OANH principal de la kallikréine et du facteur XII) tant sur le plan qualitatif que sur
le plan quantitatif,
• De transmission autosomique dominante,
• Le CH50 est abaissé,
• Les taux de C2 et C4 sont abaissés, celui de C3 est normal
• Se traduit sur le plan clinique par des œdèmes de la face et du cou, et de
douleurs digestives.
• Un taux normal du CH50 n'exclut pas un déficit en MBL et properdine (la C1 estérase, le C1 inhibiteur, les
composants du MAC seront tous normaux).

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