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Le précis en système
endocrinien et appareil génital
MédiCours
Le précis du système
endocrinien et de
l’appareil génital
OUARDI Cerine
2021-2022
Préface :
Nous tenons aussi à préciser que ce travail est sans AUCUN profit matériel. Nous ne
sommes pas responsables des actions d’impression.
Sommaire
Introduction et embryologie
Ovaires. 46
Utérus et trompes de Fallope. 48
Anatomie Vagin. 57
Vulve. 58
Glandes mammaires. 60
Ovaires 65
Histologie Utérus et trompes de Fallope. 71
Vagin. 78
Ovaires et cycle génital. 79
Physiologie
Grossesse et lactation. 89
Testicules. 95
Anatomie Voies spermatiques. 99
Verge (pénis) 102
Testicules. 109
Voies spermatiques. 114
Histologie
Glandes annexes. 118
Organes génitaux externes. 120
Physiologie Les testicules. 122
QCM
Hypothalamus. 192
Anatomie
Hypophyse. 194
Le complexe hypothalamo-hypophysaire. 198
Histologie
Epiphyse. 209
Relations hypothalamo-hypophysaires. 213
Physiologie
Contrôle hormonal de la croissance. 216
Biochimie Axe hypothalamo-hypophysaire-glandes endocrines. 222
Partie 06 : La thyroïde
Histologie
• Introduction au système endocrinien
Physiologie
• Principes des systèmes de control hormonal
Biochimie
• Généralités sur les hormones
1
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/- Introduction :
II/- Comparaison :
III/- Histologie :
1. Epithélium endocrinien : c’est un ensemble cellulaire qui a la capacité de sécréter des hormones,
celles-ci agissent sur des cellules cibles qui doivent présenter des récepteurs spécifiques. Cette
synthèse hormonale est régulée.
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
2. Nature de l’épithélium : c’est un épithélium glandulaire, qui repose obligatoirement sur un tissu
conjonctif très vascularisé, pour le transport des hormones dans la circulation sanguine. (Tout
système endocrinien doit être richement vascularisé)
3. Organisation histologique des épithéliums endocriniens :
IV/- Embryologie :
A/- Le plus souvent, le système endocrinien est formé partir d’un épithélium de surface (mais pas
toujours)
V/- Organisation des glandes endocrines : Elles sont formées par un épithélium glandulaire qui
repose sur un tissu conjonctif très vascularisée. 2 grandes catégories,
3
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Malgré une distribution ubiquitaire dans l'organisme, les hormones agissent spécifiquement sur leurs
cellules cibles grâce aux récepteurs hormonaux.
Hydrophobes Hydrophiles
Stéroïdes: précurseur commun le cholestérol. Il Protéines, peptides ou amines biogènes
en existe trois groupes : les stéroïdes sexuels, les les hormones peptidiques, sont synthétisées
glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes. sous forme d’un précurseur, la prohormone.
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La sécrétion hormonal est continue mais suit très souvent des cycles, des rythmes de sécrétions
en fonction du temps :
– Rythme circadien : est en quelque sorte l'horloge interne du corps humain. Il s'agit d'un
rythme biologique intégré prenant la forme d'un cycle d'environ 24 heures (se répète toutes
les 24 heures à la même heure), exemple : le cortisol est sécrété 8h.
– Rythme de l’éveil et du sommeil : la mélatonine est sécrétée à 21h
– Rythme de développement : hormone de croissance est sécrétée surtout pendant l’enfance
Certaines hormones ont des rythmes plus complexes ex : circadien + pulsatile pour le cortisol.
IX/- Conclusion :
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/- Généralités :
Le système endocrinien permet l’adaptation de l’organisme aux différentes situations qui lui sont
imposées en produisant des hormones et des neuro-hormones
Tout amas de cellules émettant dans le sang une substance capable d’agir à distance sur un autre
amas de cellules (organe cible pouvant être une glande endocrine, relai ou un effecteur
périphérique) est une glande endocrine. La substance est une hormone.
Une hormone peut être :
– un « releasing factor » ou « releasing hormone », émis par des petits neurones dans le
système porte hypothalamo-hypophysaire (vers hypophyse antérieure et stimulant les
hormones hypophysaires).
– une hormone hypophysaire stimulant des glandes endocrines relai = stimuline
– une hormone à action directe émise à partir d’une glande endocrine quelconque, autonome
ou relai et active sur l’effecteur périphérique.
Les hormones = substances chimiques produites à distance du tissu cible et transportées dans le
sang
Rôles physiologiques des hormones : quatre grandes fonctions
– Croissance et différenciation
– Maintien des constantes du milieu intérieur
– Reproduction
– Régulation du métabolisme
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1. Récepteurs :
• La fixation de l’hormone sur des récepteurs spécifiques entraîne une séquence d’évènements
aboutissant à la réponse cellulaire.
• Récepteurs : protéines possédant des sites de fixation pour les ligands (hormones). Plusieurs
types :
• Les hormones peuvent induire une régulation des récepteurs donnant lieu à des interactions
hormonales, à l’origine de :
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Toutes les affections endocriniennes peuvent être classées en deux groupes, malgré la grande variété
des symptômes observés :
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I/- Introduction : Il n’existe pas de cellules qui peuvent fonctionner sans communiquer avec les
cellules voisines Pas d’organes qui peuvent fonctionner sans communiquer avec les autres
organes la communication cellulaire = la vie pour l’homme.
Environnement
Réponses
externe
Sites
Signaux
subcellulaires
Signalisation intercellulaire : communication entre les cellules : la principale méthode utilise des
substances messagères qui sont sécrétées par des cellules productrices de signaux.
Signalisation intracellulaire : communication entre les organites d’une même cellule : chaine de
signalisation dans la cellule, répondant aux stimuli extracellulaires et intracellulaires.
Toutes les cellules produisent et reçoivent des signaux multiples et variés : les signaux
extracellulaires sont traduits en chaine de signalisation intracellulaire qui contrôlent de
nombreuses activités biochimiques d’une cellule et peuvent également déclencher la formation
de signaux extracellulaires supplémentaires.
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Différenciation
Développement
Sous l’influence d’informations sensorielles, par des stimuli externes.
2. Outils :
Signalisation électrique
a) Les messagers extracellulaires : les cellules envoient des signaux sous forme de molécules
messagères spécifiques que la cellule cible traduit en réaction biochimique. Les cellules de
signalisation peuvent simultanément influencer de nombreuses cellules par des molécules
messagères afin de permettre une réaction temporairement coordonnée dans un organisme. Se
fait par 3 voies,
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b) Interaction cellule-cellule :
c) Signalisation électrique : La conduction des impulsions électriques par les cellules nerveuses est
basée sur les changements dans le potentiel de la membrane. La cellule nerveuse utilise ces
changements pour communiquer avec d’autres cellules à des terminaisons nerveuses
spécialisées, les synapses.
3. Mécanisme : La production de signaux est régulé de sorte qu’il ne soit produit que sur un
stimulus particulier (De cette façon les voies de signalisation peuvent être couplées entre elles et
coordonnées)
1) Le signal de déclenchement induit la libération du messager stocké ou stimule sa biosynthèse
2) Transport vers la cellule cible (Si proche ‘’diffusion cellule-cellule’’, si longue ‘’par la
circulation sanguine’’)
3) Réception du signal par la cellule cible par une liaison spécifique au récepteur
4) Conversion du signal en cascade de signal intracellulaire dans la cellule cible.
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IV/- Messager chimique : Les signaux intercellulaires se produisent par la médiation de messagers
chimiques extracellulaires appelés selon le mode de communication cellulaire : hormones,
neurohormones, neurotransmetteurs ou médiateurs locaux
Hormone Neurotransmetteur
Produite par les glandes endocrines et sont Sont libérés dans l’espace synaptique par la
libérées dans la circulation sanguine où ils terminaison d’une cellule nerveuse pré-
trouvent leurs cibles d’action une certaine synaptique stimulée, transmette un signal
distance de son origine nerveux la cellule nerveuse post-synaptique
voisine.
2. Neurohormone : est un messager chimique produit par un neurone et qui agit comme une
hormone. Elle est créée et libérée exactement comme un neurotransmetteur, mais là où le
neurotransmetteur agit sur un neurone à une distance très réduite (la synapse), la
Neurohormone agit à distance, comme une hormone, sur l'ensemble des cellules pouvant être
affectées.
3. Cytokines : sont des molécules (Glycoprotéines) informationnelles qui ne diffusent pas dans tout
l’organisme (voir Hormone) ont un effet sur la cellule elle-même (autocrine) ou sur les cellules
voisines (paracrine). Les cytokines peuvent aussi être produites par d’autres tissus et leur effet se
fait à plus grande distance. Les cytokines ont des effets multiples mais leur action est le plus
souvent en rapport avec les réponses inflammatoire ou immunitaire de l’organisme.
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4. Facteurs de croissance : les facteurs de croissance sont des substances protéiques ou stéroïdes
sans aucune relation avec l’hormone de croissance. Elles permettent la multiplication et la
prolifération des cellules de l’organisme. (De nombreux facteurs de croissance sont des cytokines)
V/- Hormones :
1. Définition :
De l’anglais hormone, proposé par W.M. Bayliss et E.H. Starling, formé sur le grec
Etymologie
ancien « hormé » = impulsion avec le suffixe « one ».
Molécule messagère véhiculée par le sang qui agit à distance de son site de
Biologie
production par fixation sur des récepteurs.
2. Propriétés :
– Messager chimique actif à faible concentration.
– Efficacité proportionnelle à la quantité sécrétée.
– Sécrétion par des cellules endocrines, regroupées en glandes endocrines richement vascularisés.
– Sécrétion de base + pics selon un rythme de sécrétion.
– Libération dans le sang et action à distance sur tissus ou organes cibles (proches ou à distance)
3. Classification :
Les hormones
Agissent sur des cellules éloignées (ex : insuline)
endocriniennes
La distance sur Les hormones
Agissent uniquement sur les cellules très proches (ex :
laquelle elles paracrines (ou
Interleukine-1 qui est une cytokine)
agissent médiateurs locaux)
Les hormones Agissent sur la même cellule qui les a libéré (exemple :
autocrines interleukine-2)
Une hormone qui agit sur différentes cellules cibles
Les hormones
somatiques pour produire des effets fonctionnels ou
systémiques
structurales spécifique
Fonctions
Une hormone d’une glande dont la fonction est de stimuler
Les hormones
la sécrétion d’hormones d’une autre glande « tropins ou
trophiques
tropic hormons ».
Seules les cellules ayant un récepteur spécifique pour une hormone donnée
La nature réagissent à sa présence (même si presque toutes les cellules du corps peuvent être
chimique exposées). Les hormones peuvent être :
– Acides aminés et dérives.
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– Polypeptiques.
– Protéiques.
– Lipidique (dérivés des acides gras, stéroïdes ou rétinoïdes)
– Petites molécules inorganiques : cas particulier de signalisation intercellulaire
« oxyde nitrique NO » atteint les cellules voisines soit par diffusion ou sous une
forme liée aux protéines et une modification des enzymes cibles s’ensuivent, ce
qui entraine un changement dans l’activité de ces enzymes.
Hormones hydrosolubles :
Messagers
– AA et dérives
chimiques
– Polypeptides
interagissant
– Protéines
avec des
– Dérivés des AG (stéroïdes et hormones thyroïdiennes)
récepteurs
– Neurohormones, neurotransmetteurs, cytokines et facteurs
membranaires
Leur degré de de croissance
solubilité en Messagers Molécules liposolubles :
milieu aqueux chimiques – Stéroïdes : Vitamine D ‘’c’est une hormone’’
pénétrant dans – Hormones thyroïdiennes
les cellules cibles – Rétinoïdes
et interagissant – Nucléoïdes
aves des – Petites molécules inorganiques
récepteurs – Prostaglandines
intracellulaires
Variable selon l’âge, le sexe, l’état physiologique, l’horloge biologique ou rythme
Sécrétion nycthéméral (Toutes les grandes fonctions physiologiques suivent ce rythme de 24h
hormonale qui peut être ultradien ‘’min ou heure’’, circadien ‘’24h’’, infradien ‘’mois ou années’’
ou mode pulsatile ‘’pic comme pour l’hormone lutéinisante’’)
En solution, ne nécessitent aucun mécanisme de
Les hormones transport spécifique, courte durée,
hydrosolubles concentration faibles (femtomolaire)
apparition rapide de l’action de ces hormones
Lié à des protéines porteuses spécifiques ou
ubiquitaires.
Transporteur : protéine capable de fixer de
façon réversible une ou plusieurs hormones
pour l’acheminer vers une cellule cible où il va
s’en séparer
Soit :
Les Transport spécifique avec une grande affinité et
Destinées des
hormones faible concentration
hormones
dans le sang Les hormones Transport non spécifique avec une faible affinité
liposolubles et grande concentration
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1. Notion de base :
Les signaux externes tels que les hormones sont spécifiquement reconnus par les récepteurs qui
traduisent le signal externe dans une chaine de signalisation intracellulaire.
– Les voies de signalisation intracellulaires contrôlent toutes les fonctions de la cellule telle que le
métabolisme intermédiaire, l’activité de division cellulaire, la morphologie et le programme de
transcription.
– Une régulation supplémentaire est obtenue par un nombre variable de récepteurs hormonaux
par type de cellule cible.
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Enzymes de signalisation
Protéines adaptatrices
Second messager
1. Récepteurs :
a) Définition :
Les récepteurs reçoivent des signaux
externes et déclenchent la signalisation
intracellulaire
La première étape du traitement des
signaux externes implique des récepteurs
qui reconnaissent spécifiquement le
signal et lancent la signalisation
intracellulaire dans un seul type de cellule
seulement (Seules les cellules qui possèdent une protéine spécifique le récepteur de l’hormone
peuvent agir comme cellules cibles)
b) Caractéristiques :
c) Classification :
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Récepteurs
Transmembranaires Nucléaires
Récepteurs Récepteurs
Récepteurs non couplés à
canaux non canaux
ioniques : la protéine G
ioniques :
récepteurs récepteurs
ionotropiques couplés à la Récepteurs Récepteurs
protéine G couplés à Autres
enzymes récepteurs
une enzyme
Effecteur peut Récepteurs Récepteurs
protéines Récepteurs
etre une Guanylate
kinase couplées à une
enzyme ou un cyclase
tyrosine kinase
canal ionique
Récepteurs Récepteurs
tyrosine kinase couplées à une
sérines/thréonine
Récepteurs kinase
sérine/thréonine
kinase
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L’activité des récepteurs est rigoureusement régulée afin d’adapter la signalisation à l’intensité et à la
durée des signaux extracellulaire. Et Ceci par :
La concentration du récepteur
L’affinité du récepteur
Expression du récepteur
La dégradation ciblée
Internalisation
Activation par phosphorylation (comme la tyrosine kinase qui commence par elle-même)
a) Caractéristiques :
Ne pas avoir d’activité
enzymatique
Fournir des sites
d’ancrage pour d’autres
protéines de signalisation
Aide à l’organisation de
complexes de
signalisation multi
protéines
Apporter des
modifications régulatrices
Grâce à des domaines structuraux particuliers ces protéines adaptatrices (d’ancrage ou protéines
échafaudage) interagissent avec d’autres protéines voire avec des lipides membranaires assurant
leur rôle d’intermédiaire entre différents modules de signalisation. Les domaines Protéine-Protéine,
Protéine-membrane ne sont pas propres aux protéines adaptatrices
Une même protéine adaptatrice peut présenter plusieurs domaines d’interactions identiques ou
différents.
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b) Types :
3. Enzymes de signalisation :
Les enzymes de signalisation sont au cœur de la signalisation intracellulaire
En modifiant d’autres enzymes ou protéines, les enzymes de signalisation transmettront le signal
ou mettront fin à la signalisation par :
Transitions allostériques : modifie les forces de liaisons qui associent les sous-unités entre
elles sans aller à l'état de dissociation, induit un changement conformationnel du site actif
suite à la fixation du substrat.
Modifications covalentes (Phosphorylation/déphosphorylation)
Ciblage membranaire
Les enzymes de signalisation les plus importantes sont « les Protéines kinases et Phosphatases » qui
assurent La synthèse et la dégradation des seconds messagers et les GTPasique Modification
covalente des protéines de signalisation
Rôles :
Activer ou désactiver d’autres protéines de signalisation
Recevoir et transmettre des signaux
Produire des messagers de faible poids moléculaire, les deuxièmes messagers
Passer d’un état actif à un état inactif
Fonctions :
Les enzymes de signalisation induisent des modifications convalentes des protéines de
signalisation pour réguler leur activité et leur localisation subcellulaire.
Formation de seconds messagers : Catalysent la formation, la dégradation ou la libération
d’effecteurs de petites molécules : Phospholipases, Adenyl cyclase.
Régulation GTPase : Basculent entre les conformations actives et inactives, en fonction de la
liaison de GDP ou GTP.
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Mécanisme général :
1) Activation de la protéine kinase par :
a) Définition :
L’activation intracellulaire des enzymes dans une chaîne de signalisation peut conduire à la formation
de petites molécules de signalisation diffusables dans la cellule. Ces molécules de signalisation
intracellulaires, appelées « Second messagers ».
b) Caractéristiques :
Peut être formé et inactivé par des réactions enzymatiques
Peut être libéré (Sont cytosoliques) ou localisées (au niveau membranaire)
Activent les enzymes de signalisation
Autorisent l’amplification du signal
Sont produites et deviennent actives de façon opportune et contrôlée localement
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
b) Structure du récepteur :
Actuellement, on recense 826 RCPG chez l'homme Les
séquences codantes de leur gènes représentent plus de
1% du génome
L'extrémité N terminale extracellulaire qui peut subir des
modifications post traductionnelles de type N
glycosylation
7 hélices α transmembranaires TM 1 à TM 7 reliés par 3
boucles intracellulaires (I1I2I3) et 3 boucles extracellulaires (E2E3)
Un pont disulfure entre les boucles El et E2
L'extrémité C terminale intracellulaire qui possède parfois des sites d'ancrage lipidique dans la
membrane création d'une 4ème boucle, I4
Cette extrémité peut être phosphorylée (sur différents résidus par la protéine kinase A, la
protéine kinase C ou les GRK « G protein coupled receptor kinases »)
Les protéines G sont des protéines hétérotrimétriques liées à la membrane, constituées de 3
sous unités :
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Alpha 39 46 kDa
Beta 35 39 kDa
Gamma 8 kDa
Deux sous unités sont directement liées à la
membrane :
L'extrémité N terminale de la sous unité α
L'extrémité C terminale de la sous unité γ
Elles sont modifiées par des groupements
lipidiques myristoyle et isoprényle
La famille des GTPases contient des petites protéines G monomériques qui participent à d'autres
processus cellulaires :
c) Mécanisme d’action :
Quand une hormone se fixe à son récepteur sur la
face externe de la membrane plasmique, celui-ci
change de conformation
Le récepteur activé, se fixer à une protéine G
(inactive chargée en GDP) située sur la face
interne de la membrane plasmique.
Le GDP est remplacé par le GTP activant ainsi la
protéine G
Les sous unités β et γ forment un complexe libéré
de la sous unité α après l'échange du GDP en GTP
Une fois activée, la sous unité α se dissocie du
récepteur et se fixe à sa protéine cible appelée
effecteur en l'activant
L'activité GTPase de la sous unité α hydrolyse le
GTP ce qui entraîne la réassociation des 3 types
de sous unités de la protéine G
La protéine G retrouve sa conformation liant le
GDP et elle est de nouveau inactive
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d) Rôles :
e) Exemples :
Second
1er signal enzyme mécanisme
messager
Adenylate
Effecteur cyclase (AC), AMPc, nécessaire à l’activation de la
membranaire : enzyme protéine kinase A par libération de
agoniste membranaire deux s/u catalytiques qui lui sont
Voie de adrénergique qui transforme associés.
l’adénylate « adrénaline », ATP en AMPc, Lorsqu’elle est activée, elle
AMPc
cyclase glucagon, activée par la phosphoryle et régule l’action :
AMPc ACTH, TRH, s/u s Des enzymes, des canaux
TSH, GNRH, (stimulatrice) et Pénètre le noyau pour phosphoryler
FSH, LH, inhibée par la les protéines histones et non
GHRH, GH… s/u i histones
(inhibitrice)
Voie IP3/calmoduline : IP3,
molécule hydrosoluble
cytoplasmique qui se fixe sur son
récepteur au niveau du canal
calcique au niveau du RE : permet la
libération du Ca2+
1) Le Ca2+ se fixe sur une protéine
Phospholipase C plasmique « la calmoduline »
Effecteur (PLC), enzyme 2) Le complexe Ca-Calmoduline
Voie de la
membranaire : cytsolique à active une protéine kinase Ca-
phospholipa DAG et
histamine, translocation Calmoduline dépendante
se DAG et IP3
angiotensine, membranaire, « CAM-Kinase » interagit avec
IP3
gastrine, PTH hydrolyse PIP2 les protéines cibles pour
en IP3 et DAG moduler leurs activités.
Voie du DAG : DAG hydrophobe,
situé au niveau membranaire.
1) La translocation d’une protéine
kinase C (PKC) inactive de
l’appareil de golgi vers la
membrane plasmique, où elle
est activée via le DAG et Ca2+.
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
La phospholipase A2 hydrolyse
l’acide arachidonique (au niveau
Voie de la Phospholipase membranaire), donnant naissance
phospholipa A2 (PLA2), aux eicosanoides (prostaglandines).
se A2 - enzyme Ces derniers peuvent jouer eux
acide cytosolique à meme le role de messager en
arachidoniq translocation activant leurs propres récepteurs
ue membranaire membranaires (à effecteurs
Adénylate Cyclase ou PLC) ou
nucléaires
Voie de la
C’est la même chose que l’AMPc sauf que c’est à partir du GTP. La GMPc active la
guanlylate
protéine kinase G.
cyclase
1er signal : le facteur natriurétique atrial (ANF) et monoxyde d’azote (NO)
GMPc
En l’absence de photons :
Le GMPc produit par la guanylate
cyclase maintien ouvert les canaux
cationique du segment externe des
batonnets :
Phosphodiestér
1) Entrée du Na2+ et Ca2+ dans la
ase (PDE),
cellule
enzyme
2) Dépolarisation
membranaire
Photon, 3) Libération du glutamate
qui hydrolyse le
rhodopsine 4) Inhibition des neurones
Voie de la GMPc en GMP,
« voie de bipolaires
phosphodies effecteur de la GMP
signalisation 5) Inhibition de la vision
térase GMP rhodopsine :
photonique de La stimulation de la rhodopsine =
récepteur
la rétine » rétinol :
impliqué dans le
1) Activation de la PDE
phénomène de
2) Diminution du GMPc
vision. Activée
3) Inhibition de l’entrée de Na2+ et
par la s/u t
Ca2+
4) Hyperpolarisation
5) Diminution de la glutamate
6) Levée d’inhibition exercée par
les neurones bipolaires
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les ligands peuvent également être : des hormones protéiques (IGF…), facteurs de croissance
protéique (EGF, PDGF, FGF…), éphrines …
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
a) Récepteurs ionotropiques :
Un groupe de canaux ioniques transmembranaires qui s’ouvrent ou se ferment en réponse à la
liaison d’un messager chimique (Neurotransmetteurs)
Le site de liaison des ligands endogènes sur les complexes protéiques est situé sur une partie
différente de la protéine un site de liaison allostérique que l’emplacement du pore de conduction
ionique
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Le canal ionique est régulé par un ligand et est généralement très sélectif pour un ou plusieurs
ions tels que Na+, K+, Ca 2 ou Cl
Il existe plusieurs classes de récepteurs ionotropes ;
b) Récepteurs métabotropiques :
Sont des récepteurs couplés à une protéine G dont l’effecteur est soit :
Un canal ionique
Une enzyme adénylate cyclase (AC) ou phospholipase C (PLC), qui produit un second messager
activant une protéine kinase (PK), l’un ou l’autre contrôlant un canal ionique.
Les ligands sont des neurotransmetteurs.
Ces récepteurs sont plutôt lents à cause des intermédiaires mit en jeu.
L’activation se fait soit :
Directe : par la protéine G elle-même ou les s/u , ou ɤ qui stimulent directement
l’ouverture des canaux.
Indirecte : Par un second messager, AMPc, DAG, IP3/Ca2+ ou une protéine kinase
dépendante du RCPG.
5. Récepteurs nucléaires :
a) Définition :
Des petites molécules lipophiles peuvent traverser la membrane plasmique ou entrer dans le
noyau (via les pores nucléaires) et donc entrer dans les cellules
Les médiateurs des effets de ces petites molécules lipophiles sont les récepteurs nucléaires
Ce sont dans la majorité des cas des facteurs de transcription activés par un ligand les petites
molécules lipophiles qui régulent la transcription de réseaux complexes de gènes
b) Ligand :
Le cholestérol
Les hormones stéroïdes (dérivées du cholestérol) :
Les glucocorticoïdes (exemple cortisol
Les minéralocorticoïde (exemple aldostérone
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
c) Rôles :
Un grand nombre de récepteurs nucléaires ont un rôle de facteur de transcription
Ce sont des protéines qui agissent dans le noyau (en relayant des signaux hormonaux) et qui
modulent la transcription des gènes)
Ces récepteurs agissent en Trans ils induisent la transcription de gènes codant des protéines qui
à leur tour activent de nombreux autres gènes.
d) Structure :
Ils ont une structure globale conservée Ils sont constitués de 2 domaines :
Un domaine de liaison à l'ADN ("DNA Binding Domain" DBD) sur des séquences d'ADN
particulières qui se trouvent à proximité des gènes qu'elles régulent. Ces séquences sont
appelées éléments de réponse à l'hormone ("Hormone Responsive Element" HRE). Le DBD
comporte une structure dite en « doigt de zinc ».
Un domaine de liaison au ligand ("Ligand Binding Domain" LBD) LBD participe aussi à la liaison
des cofacteurs du récepteur (Co activateurs et Co répresseurs)
Une fois activés ces récepteurs se fixent sur l'ADN sous forme d’homo ou d' hétérodimères
Les acides aminés impliqués dans la dimérisation des récepteurs se trouvent dans les domaines C
et [E F]
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les récepteurs nucléaires peuvent être classés en deux principales catégories selon :
Tant que le récepteur n'a pas fixé le ligand il est dans une conformation inactive car le domaine
DBD est bloqué par un complexe protéique inhibiteur
Quand le domaine LBD a fixé le ligand il change de conformation et l'inhibiteur est relargué
Le domaine DBD est libre et il se fixe sur la séquence d'ADN spécifique HRE ce qui induit
l'activation de la transcription des gènes
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Appareil génital
Partie 02 ‘’féminin et
masculin’’
Grossesse et lactation.
Histologie Testicules.
Voies spermatiques.
Glandes annexes.
Organes génitaux externes.
Physiologie Les testicules
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
I/-Introduction :
L’appareil de reproduction constitue l’ensemble des organes participant à la fonction de
reproduction quel que soit le sexe (le sexe de l’embryon ou futur humain est fixé dès la fécondation),
il atteint sa maturité fonctionnelle seulement à la puberté. Il comprend :
Les gonades.
Les voies génitales ou gonoductes.
Les glandes annexées aux voies génitales.
Les organes génitaux externes.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
III/-Gonades indifférenciés :
Au cours de la 6ème semaine, l’ébauche gonadique est le
siège de 2 transformations évolutives :
Les gonocytes primordiaux envahissent la crête
génitale.
L’épithélium cœlomique de la crête génitale prolifère
dans le mésenchyme, donnant naissance à des cordons
pleins ou cordons sexuels. Ces dernières continuent à
proliférer en profondeur et finissent par s’anastomoser
en un réseau complexe appelé Rete.
Jusqu’à la fin de la 6ème semaine, la gonade revêt le
même aspect morphologique dans les 2 sexes, elle est
indifférenciée (le sexe génétique est déjà connu).
Les cordons testiculaires ou cordons séminifères sont représentés par les cordons sexuels primaires
qui se détachent de tout l’épithélium cœlomique. Constitués de 2 types de cellules :
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La testostérone sécrétée par les cellules de Leydig développe les canaux de Wolf qui
donnent : « l’épididyme, les canaux déférents, les vésicules séminales et les canaux
éjaculateurs ».
V/-Différenciation ovarienne :
Dès la 8ème semaine du développement embryonnaire, la gonade jusque-là indifférenciée évolue
en ovaire.
Cette différenciation est conditionnée par le sexe génétique XX, elle est sous la dépendance de
gènes étagés le long d’un chromosome X.
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Du Rete Ovari et de ses connexions avec les tubes mésonéphrotiques : après régression,
l’ensemble de ces structures primitives forment l’organe de Rosen Muller ou épophore.
Une 2ème poussée de l’épithélium cœlomique à l’origine des cordons sexuels secondaires, occupant
le cortex ovarien : ce sont les cordons corticaux ou cordons de Valentin FFeuger. Ces cordons
présentent 2 types de cellules :
Les gonocytes ou grandes cellules germinatives : qui sont à l’origine des ovogonies, elles
vont se multiplier à l’origine du stock non renouvelable d’ovocytes : démarrage de la 1ère
division de méiose et son blocage. Aboutissant à la transformation des ovogonies en
ovocytes.
Les petites cellules végétatives : d’origine cœlomique, entourant les ovogonies et formant
les cellules folliculaires ou follicules ovariens.
4. Voies génitales :
Régression des canaux de Wolf (absence de testostérone).
Développement des canaux de Muller : donnant les trompes, l’utérus et une partie du vagin.
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I/- Introduction :
Ovaires
I/- Définition :
II/- Situation :
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On lui décrit :
2 bords :
Postérieur (libre)
Antérieur (mésovarique) : présentant le hile(3).
2 extrémités :
V/- Rapports :
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VI/- Vascularisation :
VII/- Innervation : Proviennent du plexus inter mésentérique (plexus ovarique) satellite de l’artère
ovarique
Utérus
I/- Définition : organe de la gestation. C’est un muscle lisse, creux dont la cavité est tapissée d’une
muqueuse ou endomètre siège de modifications cycliques au cours de la vie génitale. Présente des
transformations morphologiques et fonctionnelles au cours de la grossesse, soutien l’embryon.
II/- Situation : Impair et médian l’utérus est situé dans la cavité pelvienne,
En avant du Rectum
En arrière de La vessie
Au dessus du Vagin
Au dessous des Anses intestinales et du colon pelvien (sigmoïde)
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1. Forme : Il a la forme d’une poire ou d’un cône tronqué à sommet inférieur ou col utérin implanté
sur le dôme vaginal. Présente un étranglement à sa partie moyenne l’isthme utérin qui divise
l’organe en 2 parties :
– En haut: le corps utérin.
– En bas: le col utérin.
Présente
– Deux faces: antéro-inférieure et postéro-supérieure convexes.
– Deux bords latéraux: arrondis, insertion des ligaments larges.
Corps – Un bord supérieur: le fond utérin ou fundus épais arrondi.
– Deux angles latéraux les cornes utérines d’où se détachent :
En avant le ligament funiculaire (rond).
En arrière la trompe utérine et le ligament propre de l’ovaire(utéro-ovarien).
Isthme zone rétrécie sépare le corps du col
– cylindrique, donne insertion au dôme vaginal.
– Son extrémité intra-vaginale forme le museau de tanche palpable par le toucher
vaginal, visible par l’examen au spéculum.
– Il s’ouvre dans le vagin par l’orifice externe du col.
– Chez la nullipare: le col est conique, lisse, ferme son orifice est un petit cercle.
Col – Chez la primipare: l’orifice est une fente transversale à lèvres régulières.
– Chez la multipare:
le col s’aplatit, se ramollit.
L’orifice s’allonge ses bords sont irréguliers avec des déchirures et deux
incisures latérales.
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2. Dimensions :
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3. Orientation :
Dans son ensemble l’utérus est normalement incliné en haut et en avant il est antéversé et
antéfléchi.
– Antéversé : L’axe ombilico-coccygien forme
avec l’axe du corps de l’utérus un angle
ouvert en haut et en avant de 20° à 25°
– Antéfléchi : L’axe du corps forme avec l’axe
du col un angle ouvert en bas et en avant de
120° à 130°
Autres positions possibles :
Avec l’âge, on peut avoir une rétroversion, rétroflexion voir même un prolapsus utérin qui peut
induire la descente du vagin.
– externe: longitudinale.
– Moyenne: plexiforme.
– Interne: circulaire.
– Profonde: basale
– Superficielle: fonctionnelle.
V/- Configuration interne : La cavité utérine peut être mise en évidence par hystérographie. Cette
cavité occupe le corps et le col.
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VIII/- Péritoine :
L’utérus est revêtu en grande partie par le péritoine pelvien qui tapisse le fundus puis:
– En arrière : descend sur la face postérieure du corps et du CDS postérieur du vagin pour se
réfléchir sur la face antérieure du rectum formant le cul-de-sac utéro-rectal (de Douglas).
– En avant : tapisse la face antérieure du corps il se réfléchi au niveau de l’isthme sur la base de la
vessie formant le cul-de-sac vésico-utérin qui n’apparait que vessie pleine.
– Latéralement : les 2 feuillets péritonéaux antérieur et postérieur s’adossent formant une cloison
transversale tendue du bord de l’utérus à la paroi pelvienne le ligament large.
IX/- Moyens de fixité : la fixité de l’utérus assurée par 5 ligaments de chaque côté:
– Le ligament large.
– Le ligament funiculaire (rond).
– Le ligament propre de l’ovaire.
– Le ligament utéro-sacré.
– Le ligament vésico-utérin.
– Segment inférieur : ou paramètre épais, fixe, formé par l’espacement des 2 feuillets à la partie
inférieur.
– Segment supérieur : ou mésomètre mince, souple, mobile comprend 3 ailerons :
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X/- Vascularisation :
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XI/- L’innervation : l’innervation de l’utérus et de ses annexes est assurée par le plexus nerveux
hypogastrique
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III/- Structure :
IV/- Vascularisation :
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Vagin
II/- Situation :
III/- Dimension :
IV/- Configuration externe : A la forme d’un cylindre aplati en antéropostérieur. Souple, élastique et
contractile. Présente :
VI/- Vascularisation :
collatérale de l'artère
La vaginale longue
iliaque interne
collatérales de l'artère
Artères Les vésico-vaginales
utérine
collatérale de l'artère
La cervico-vaginale
utérine
Veines Satellites des artères. Rejoignent la veine iliaque interne
Ils gagnent:
Lymphatiques Les noeuds iliaques internes et externes
Les noeuds inguinaux
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Vulve ou pudendum
I/- Définition :
II/- Situation : Elle est située entre les cuisses, et s’étend devant le
pubis.
III/- Forme : Saillie ovoïde avec une fente médiane, fente vulvaire
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C’est l’espace virtuel limité par la face interne des petites lèvres, Il mesure 6 à 7 cm
de profondeur, il présente deux régions :
En avant, le vestibule urétral, il présente l’orifice urétral, de chaque côté de
4) Le cette orifice s’ouvre l’orifice des glandes para-urétrales
vestibule En arrière, le vestibule vaginal, présente l’orifice vaginal fermé chez la vierge
par l’hymen, de chaque côté s’ouvrent les conduits des glandes vestibulaires
majeures.
Lubrifient la vulve :
6) Les – Glandes vestibulaires majeures (de Bartholin) : situées de part et d’autre de
glandes l’orifice du vagin.
vulvaires – Glandes vestibulaires mineures : situées à la surface des formations labiales
– Glandes para-urétrales (de Skène) : de part et d'autre du méat urétral
V/- Vascularisation :
Artères
Le territoire est vascularisé par les artères honteuses externes supérieure et
antérieur (A) inférieure, branches de l’artère fémorale
Le territoire est vascularisé par l’artère honteuse interne.
postérieur (B)
Le réseau est très dense le drainage se fait par les veines honteuses externes et
Veines internes qui vont respectivement vers la veine grande saphène et veine iliaque
interne
Lymphatiques Riche réseau lymphatique dont le drainage principal est inguinal
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La glande mammaire
I/- Introduction :
La glande mammaire ou sein est une glande exocrine, lactifère, située au niveau de la paroi
ventrale du thorax. Elle est riche en neurorécepteurs et en récepteurs hormonaux.
Son développement suit les étapes hormonales de la vie de la femme.
Le sein peut être touché par plusieurs maladie; dont la plus grave est le cancer du sein.
La sénologie est une spécialité médicale qui étudie les affections du sein.
II/- Développement :
A la naissance la structure est inachevée et reste au repos jusqu’à la puberté chez la femme.
A la puberté augmentation du volume de la glande et saillie du mamelon.
En période de
gestation et de le volume augmente, le mamelon devient plus saillant et l’aréole se pigmente.
lactation
A la ménopause atrophie de la glande mammaire.
2. Anomalies du développement :
Mamelon
Amastie Hypoplasie Athelie
surnuméraire
mamelon en plus absence de glande glande mammaire non absence de mamelon
mammaire développée
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1. Situation :
A la partie antéro-supérieure du thorax, de part et
d’autre du sternum.
En avant des muscles pectoraux,
Entre la 3ème et la 7ème côte (1) et (2)
Le mamelon se projette sur la 9ème vertèbre dorsale.
La limite inférieure: le sillon infra mammaire (2).
La limite supérieure: le sillon supra mammaire (3).
– supéro-externe (1)
– supéro-interne(2)
– inféro-externe (3)
– inféro-interne(4)
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4. Structure :
a) Chez l’enfant et l’homme : petit amas de tissu glandulaire, fibreux.
b) Chez la femme : C'est une glande tubulo-alvéolaire entourée d'un stroma de tissu conjonctif
dense et adipeux.
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VI/- Vascularisation :
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VII/- Innervation :
– Des nerfs superficiels, cutanés issus des plexus cervical, brachial et des nerfs intercostaux.
– Des nerfs profonds qui suivent le trajet des vaisseaux dans la glande.
Explorations Pathologies
-Mammographie -Pathologies cancéreuses
-Echographie mammaire -Pathologies non cancéreuses (kystes,
-IRM mammaire adénomes, fibromes…)
-Ponction/biopsie mammaire
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I/- Introduction :
C’est l’ensemble des organes qui dans le sexe féminin participent à la fonction de reproduction
comme dans le sexe masculin il ne devient pleinement fonctionnel qu’au moment de la puberté.
Cet appareil assure la reproduction :
– production des gamètes féminins ou ovules
– accueil et acheminent des gamètes masculins aux spermatozoïdes
– fécondation de l’ovule
– transit et implantation de l’oeuf fécondé (blastocyste)
– développement de l’embryon puis du foetus pendant la grossesse
– expulsion de ce dernier lors de l’accouchement.
De la puberté à la ménopause (arrêt des règles) et en dehors de la grossesse : les organes génitaux
sont soumis à des modifications rythmées par le cycle génital de la femme ; ces phénomènes sont
sous contrôle neuro-hormonale hypotalamo-hypophysaire et ovarien.
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Il est contrôlé par le système hypothalamo- hypophysaire, les cellules gonadotropes de l’hypophyse
produisent les deux hormones FSH et LH dont les taux varient au cours du cycle sous l’influence de
ces deux hormones ; il en résulte :
– la production d’Hormones sexuelles (estrogènes, progestérones) par l’ovaire aboutissant à
l’ovulation aux environs du 14éme jour du cycle.
– Les modifications de la muqueuse utérine sont importantes et rythmées par les menstruations
aux premiers jours du cycle.
– L’ensemble de l’organisme subit une augmentation de la température corporelle dans la 2éme
moitié du cycle (après ovulation)
C'est la progestérone, libérée en forte quantité après une ovulation, qui fait augmenter la
température corporelle de près de 1°C. En début de cycle, cette hormone est présente en très faible
quantité.
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Ovaires
I/- Définition :
Ce sont de petits organes pairs ovoïdes aplatis en forme d’amandes de 4cm d’épaisseur situées
latéralement à gauche et à droite dans la cavité pelvienne, ils assurent deux fonctions essentielles :
II/- Structure : Sur une coupe longitudinale de l’ovaire au MO au faible grossissement on observe 2
zones,
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- un ovocyte volumineux
- un disque proligère dans lequel les cellules
Les follicules folliculeuses s’orientent radiairement formant
murs ou la corona radiata
follicules de De - l’antrum repoussant la granulosa à la
Graaf périphérie et rempli de liquide folliculaire
- la membrane de Slavjansky
- les thèques interne et externe
- la déhiscence se fait par le stigma suivi par le rejet du liquide folliculaire contenant l’ovocyte I
entouré de la corona radiata,
le gamète subit sa première mitose réductionnelle et fournit un ovocyte de deuxième ordre
(ovocyte II qui est une cellule haploïde) et le premier globule polaire
- la granulosa entoure une cavité centrale renferment le coagulum
- les thèques interne et externe sont à la périphérie du follicule
Après l’ovulation :
s’il y a fécondation : le follicule déhiscent se transforme en corps progestatif ou gestatif
c’est une structure endocrine temporaire qui élabore la progestérone : il va subir d’importants
remaniements morphologiques :
– Une rétraction sur un coagulum fibrineux central
– Une multiplication et une hypertrophie des cellules de la granulosa
Les follicules
– La transformation des cellules de la granulosa en cellules dites lutéiniques secrétant la
déhiscents
progestérone
– Un envahissement par les capillaires sanguins
– La thèque interne continue à secréter les oestrogènes
Le corps progestatif présent donc :
– Un coagulum fibrineux central
– Une couche glandulaire avec une partie interne (cellules lutéiniques) élaborant la
progestérone et une partie thècale (la thèque interne) sources d’oestrogènes
– la thèque externe devient dense richement vascularisée
s’il n’y a pas fécondation : Le corps progestatif dégénère selon trois modes :
– Lyse rapide
– Dégénérescence lupoïque (adipeuse)
– Dégénérescence fibreuse
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L’évolution de la plupart des follicules s’interrompt avant le stade de follicule mur : c’est l’atrésie
folliculaire (voir remarque)
Le follicule devient un follicule involutif, sa destiné sera variable en fonction du stade atteint.
Les follicules involutifs sont représentés par :
– Les follicules dégénératifs.
– Les follicules hémorragiques.
– Les follicules thécogènes atrétiques.
– Les follicules thécogènes kystiques.
– Les follicules thécogènes plissés.
Ce phénomène s’observe dès l’apparition des follicules au cours de la vie fœtale et se poursuit
jusqu’à épuisement du stock des follicules à la ménopause
Il y a environ 350 cycles menstruels durant la période génitale active d’une femme avec
libération du même nombre d’ovocytes matures.
Les follicules thécogènes : Ils résultent de l'atrésie des follicules de plus de 2 mm de diamètre. Leur
thèque interne persiste et est à l'origine de la glande thécale. Elle se confond avec le tissu interstitiel
de l'ovaire. Ils gardent une activité endocrine
Remarque :
Le gaspillage programmé Une gigantesque perte de cellules germinales se produit dans les ovaires
des mammifères, tout au long de leur vie, par atrésie folliculaire, c’est-à-dire dégénérescence du
follicule empêchant l’expulsion de l'ovule.
99% des follicules qui entrent en croissance dégénèrent.
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I/- Définition :
Encore appelées oviducte, ce sont des conduits de 10 à 12cm de long, paire, leur diamètre diminue
de l’extrémité ovarienne à l’extrémité utérine, ils permettent le transport des gamètes et leur
rencontre (fécondation)
On distingue :
1) Le pavillon ou infundibulum mesure 2 à 3 cm il
s’ouvre dans la cavité péritonéale (par l’ostium
péritonéale) son extrémité distale est bordée
de franges qui s’évasent à proximité de
l’ovaire.
2) L’ampoule de 7 à 8 cm de long elle est plus
large et fluctueuse
3) L’isthme de 2 à 3 cm de long est étroit et plus
grêle
4) La région interstitielle de quelques mm de
long correspond à la paroi utérine, les trompes
débouchent dans l’utérus par l’ostium
utérinum.
moyenne)
(couche
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Elle porte des replis complexes qui multiplient en 10 à 30 fois la surface du conduit au
niveau du pavillon, ces replis forment les franges qui s’étendent jusqu'à la surface de
l’ovaire (au tiers externe de la trompe)
– Dans l’ampoule : la muqueuse est très festonnée et découpée avec des replis de
premier et deuxième et troisième ordre, c’est la dentelle tubaire.
– Dans l’isthme : la muqueuse diminue d’épaisseur au fur et à mesure que l’on
s’approche de l’utérus (le contraire de la musculeuse)
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L’utérus
I/- Définition : C’est un organe creux impair et médian. Il est le siège du développement de l’œuf et
intervient dans l’accouchement. Il mesure 6 à 7 cm de long chez la nullipare, 7 à 8cm chez la
multipare et environ 4 cm de large. Il est situé entre la vessie en avant et le rectum en arrière. Il est
normalement incliné vers l’avant (utérus antéversé). On lui distingue 3 régions,
– Le corps utérin triangulaire dont ses angles se jettent les trompes.
– L’isthme court segment cylindrique prolonge le corps vers le bas.
– Le col utérin termine l’utérus à la suite de l’isthme il dépasse à l’intérieur du vagin et est entouré
par les culs de sac vaginaux.
II/- Structure :
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L’endomètre est caractérisé par des transformations morphologiques cycliques intéressant la zone
fonctionnelle de la muqueuse utérine. Ces transformations se déroulent en quatre phases :
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Au cours de la gestation
(transformation déciduale)
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Cette membrane se détache au moment de l'accouchement et se trouve expulsée en même temps que
les autres enveloppes foetales
Le blastocyste qui pénètre dans la muqueuse utérine est entouré par le trophoblaste ; celui-ci
comporte deux feuillets,
– Un feuillet interne : le cytotrophoblaste formé de volumineuses cellules polyédriques. Ce feuillet
est en rapport avec la couche la plus externe du mésenchyme extra- embryonnaire avec laquelle
il constitue le chorion
– le feuillet externe : le syncytiotrophoblaste formé d’une vaste nappe cytoplasmique parsemée
de noyaux
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La barrière fœto-maternelle
Entre le sang foetal qui circule dans les villosités tertiaires et le sang maternel qui baigne dans les
lacunes sanguino-maternelle se dresse la barrière foeto-maternelle celle-ci présente à décrire :
Biologie du placenta
Le placenta élabore :
– L’HCG (hormone gonadotrophine chorionique) : analogue à la LH hypophysaire elle est
indispensable au maintien du corps gestatif au début de la gestation
– La progestérone : indispensable à la poursuite de la gestation après l’involution du corps gestatif
– De grande quantité d’œstrogènes : surtout en fin de gestation
L’hormone lactogène placentaire L’HCG est élaborée par certaines cellules du cytotrophoblaste,
Les œstrogènes et la progestérone sont synthétisés par le syncytiotrophoblaste.
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Le Vagin
I/- Définition : C’est un conduit musculo-membraneux qui s’insèrent sur le pourtour du col utérin
déterminant les culs de sacs vaginaux
III/- Cytologie vaginale : L’épithélium vaginal chez la femme en période d’activité présente à décrire
trois couches,
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La période d’activité génitale chez la femme est cyclique. Elle dure de la puberté à la ménopause,
contrairement à l’activité génitale chez l’homme qui est permanente.
Le cycle génital est menstruel. Il dure 28 jours. La menstruation dure 5 jours et l’ovulation se fait
au 14ème jour.
Il existe des cycles courts de 25jrs et des cycles longs pouvant aller au-delà de 30jrs.
Le premier jour du cycle est le premier jour des règles.
– Au début de chaque cycle, un seul follicule primordial va subir une maturation pour
se transformer en follicule de DEGRAAF.
– les œstrogènes sont synthétisés principalement par les cellules de la granulosa.
– la progestérone est synthétisée en très petites quantité par les cellules de la
granulosa juste avant l’ovulation.
– la granulosa secrète également l’inhibine.
– Au 14ème jour du cycle, on a rupture du follicule et expulsion de l’ovule : l’ovulation.
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A la puberté 200 000 à 400 000 follicules. Durant la période d’activité génitale, allant de la puberté à
la ménopause, en moyenne 300 à 500 ovocytes parviennent jusqu’au stade de l’ovulation = 0.1% du
stock ovocytaire présent à la puberté.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Comme chez l’homme, la sécrétion de GnRH par l’hypothalamus est pulsatile, toutefois chez la
femme la fréquence et l’amplitude de ces salves de sécrétion sur une période de 24 h varient selon le
moment du cycle menstruel. Il en est de même de la réponse à la fois de l’antéhypophyse à la GnRH
et des ovaires à la FSH et LH.
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2. Les hormones gonadotropes hypophysaires : Le taux de sécrétion de ces hormones est variable,
V/- Régulation : Le cycle menstruel est induit par des interactions finement réglées entre les
hormones sécrétées par les ovaires, l’antéhypophyse et l’hypothalamus.
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Ovulation et phase
Sécretion De FSH
lutéale
Stimulation du
développement des
follicules pré-antraux et
antraux (phase
folliculaire
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Les cellules de la granulosa portent des récepteurs à la FSH mais non à la LH; pour les
cellules thécales, c’est l’inverse.
La FSH stimule la prolifération des cellules de la granulosa
et leur sécrétion d’œstrogènes, stimule l’augmentation
de taille de l’antre,
Les œstrogènes ont des fonctions paracrines /autocrines
dans les follicules où en combinaison avec la FSH et des
facteurs de croissances = stimulation de la prolifération
des cellules de la granulosa et majoration de production
d’œstrogènes
la LH a une action sur les cellules thécales : stimule la prolifération des cellules
thécales et leur sécrétion d’androgènes, que les cellules de la granulosa utilisent
pour synthétiser des œstrogènes car elles ne possèdent pas d’enzymes nécessaires
à la production d’androgènes (qui sont les précurseurs des œstrogènes) : Les
androgènes diffusent dans les cellules de la granulosa et par une aromatase, ils
sont convertis en œstrogènes
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Sous l’influence de petites quantités de LH, le corps jaune sécrète des œstrogènes et de la
progestérone et de l’inhibine.
La forte concentration de progestérone, en présence d’œstrogènes induit :
- une diminution des gonadotrophines hypophysaire vraisemblablement en supprimant
la sécrétion de GnRH de l’hypothalamus
- Empêche tout pic de LH au cours e la 1ère moitié de cette phase lutéale
L’inhibine contribue à la suppression de la sécrétion de FSH
Phase lutéale
– Nourrissent l’ovocyte
– Sécrètent des messagers chimiques qui agissent sur l’ovocyte et les cellules thécales,
– Sécrètent du liquide antral,
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Il existe une régulation par le SNC : le stress et les troubles psychiques ont un effet inhibiteur sur la
sécrétion Hypothalamo-hypophysaire aboutissant à l’absence de l’ovulation avec aménorrhée.
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Convertit l’endomètre préparé par les œstrogènes en un tissu sécréteur actif, permettant la
nidation de l’embryon,
Atténue les contractions des trompes de fallope et du myomètre
IX/- La puberté :
Débute vers l’âge de 11ans avec l’activation des neurones à GnRH = augmentation de l’activité
hypothalamo-antéhypophyso-gonadique = ménarche
Adrénarche : sécrétion d’androgènes par les surrénales qui survient approximativement entre
l’âge de 6-8 ans induit la poussée de croissance initiale et l’apparition de la pilosité axillaire et
pubienne.
Les œstrogènes vont stimuler les caractères sexuels secondaires et modifient la répartition des
graisses (répartition gynoïde)
X/- La ménopause :
Vers l’âge de 50 ans, les cycles menstruels deviennent irréguliers puis s’interrompent =
ménopause.
La ménopause correspond à une diminution du nombre de follicules ovariens.
L’épuisement ovarien est progressif et commence au cours de la vie intra-utérine avec deux pics
de dégénérescence :
– 5ème mois de la vie intra-utérine : 7 millions de follicules primordiaux
– Puberté: 400 000 de follicules primordiaux
– Puis une décroissance se poursuit jusqu’à la ménopause.
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Ménopause = arrêt définitif des fonctions ovariennes endocrines et exocrines = Arrêt des
sécrétions d’œstradiol et d’inhibine d’où la perte du rétrocontrôle négatif sur l’Hypothalamus et
l’hypophyse entrainant une augmentation de sécrétion de FSH et de LH.
La corticosurrénale continue à sécréter des œstrogènes et des androgènes ; les cellules du
stroma ovarien continuent également à sécréter des androgènes.
Une année après l’arrêt définitive des menstruations = hypersécrétion de gonadotrophines qui va
persister toute la vie.
La concentration plasmatique de FSH est 10 à 15 X plus élevée (femme jeune)
la concentration de LH est environ 3 X plus élevée.
XI/- La mammogénèse :
– Pendant la première phase du cycle, les œstrogènes stimulent la croissance des canaux
galactophores.
– La progestérone va stimuler les structures sécrétoires au niveau des acini.
– La prolactine a une action modeste
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I/Introduction :
Les spermatozoïdes: après leur éjaculation dans le vagin, gardent leur capacité de fécondation
de l’ovule pendant 4 à 6jrs. L’ovule non fécondée n’est viable que 24 à 48h.
Une grossesse normale dure approximativement 40 semaines en comptant du 1er jour du dernier
cycle menstruel ou 38 s si l’on compte à partir de la date de l’ovulation et de la fécondation
C’est une glycoprotéine qui passe dans le sang maternelle. Sa détection dans le plasma et/ ou les
urines de la mère constitue un test diagnostique précoce de grossesse.
Sa sécrétion augmente rapidement entre les 4ème- 8ème semaines, un pic vers la 8ème semaine et
des valeurs relativement élevées et stables entre 8 ème-12ème semaines.
Ces valeurs diminuent rapidement = 10% des valeurs atteintes lors du plateau et se maintiennent
ainsi jusqu’à la fin de la grossesse.
L’ hCG est similaire à la LH :
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Les œstrogènes sont sécrétés par le corps jaune puis par le placenta. Ils assurent:
- Une augmentation du flux sanguin dans l’utérus avec un effet favorable sur la maturation des
organes du fœtus;
V/- La progestérone :
La progestérone est sécrétée par le corps jaune puis par le placenta à partir de la 8 ème semaine.
La progestérone assure :
HPL est une hormone protéique, sa sécrétion par le placenta augmente régulièrement à partir de la
4ème semaine.
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- Actions biologiques proches de celles de la GH, avec des effets anabolisants favorisant la prise de
poids en fin de vie intra-utérine;
- effet anti-insuline avec augmentation des acides gras libres et du glucose dans le sang maternel
qui seront utilisés comme substrats par le fœtus;
- stimule le développement des seins (effet prolactine)
VII/- Relaxine :
La Relaxine est un peptide sécrété par le corps jaune puis par le placenta sous stimulation par l’hCG.
VIII/- Prolactine :
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- La sécrétion de GnRH et de FSH, LH est fortement inhibée = pas de cycle ovarien, ni cycle
menstruel.
- une augmentation de la sécrétion d’insuline au dernier trimestre pour maintenir des glycémies
normales malgré l’insulinorésistance induite par l’HPL;
- augmentation de la sécrétion de l’aldostérone avec rétention de sodium (les œstrogènes
induisent l’augmentation de la synthèse de l’angiotensinogène);
- élévation des concentrations plasmatiques du cortisol et de T4;
- une augmentation de production de PTH avec élévation secondaire de la synthèse de 1,25(OH)2-
vitamD3 et de la disponibilité du calcium pour le squelette fœtal;
X/- Accouchement :
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Lactation
Comporte essentiellement:
– Les alvéoles,
– Des canaux galactophores,
– Cellules myoépithéliales: cellules
contractiles.
II/- Lactation :
– Au cours de la grossesse, les seins augmentent de taille sous l’influence combinée « des
œstrogènes, de la progestérone, de l’hormone lactogène placentaire et de la prolactine ».
– La principale hormone lactogène est la prolactine.
– Des facteurs hypothalamiques influencent les cellules de l’antéhypophyse sécrétrices de
prolactine :
La dopamine : facteur inhibiteur
Facteur de libération de la prolactine (PRF: Prolactin-Releasing Factor)
Avant la puberté, la sécrétion de la prolactine est minime.
A la puberté, chez la fille, elle s’élève sous l’effet de l’augmentation de la concentration
plasmatique des œstrogènes.
Au cours de la grossesse, la sécrétion de la prolactine est stimulée par les œstrogènes qui
agissent sur l’antéhypophyse, toutefois, il n’ya pas de synthèse de lait du fait des fortes
concentrations d’œstrogènes et de progestérone qui inhibent la sécrétion lactée.
– Ainsi les œstrogènes augmentent la sécrétion de prolactine et assurent avec cette dernière la
croissance et la différenciation des glandes mammaires.
– Les taux élevés d’œstrogènes et de progestérone exercent une inhibition sur la sécrétion lactée
de la prolactine.
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III/- La lactogénèse :
Pendant cette période, les taux élevés de prolactine provoquent un blocage de la FSH, de la LH et
GnRH, ce qui provoque une aménorrhée.
Les taux de prolactine vont diminuer, l’inhibition sur la FSH et le LH est levée et on a une reprise
de l’ovulation.
Pour arrêter l’allaitement, on va procéder par un sevrage:
– soit on éloigne le nourrisson du sein.
– soit on donne une forte dose d’œstrogènes et de la progestérone.
– on donne une substance qui bloque la prolactine, cette substance est un dérivé de la
Dopamine.
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I/-Introduction :
C’est l’appareil masculin de génération, il est chargé
de : ‘’générer, stocker et transporter le matériel
génétique contenu dans les spermatozoïdes’’.
Il est constitué de :
II/-Anatomie descriptive :
① Les testicules
2. Situation :
Sous la verge.
A l’extérieur de la cavité abdominale.
Dans une poche cutanée appelée ‘’bourse ou
scrotum’’.
3. Description :
C’est un organe pair, ovoïde, aplatie, avec un grand axe oblique en bas et en arrière. Ils sont
inclinés en arrières.
Aspect Lisse et brillant.
Couleur Blanc nacré (apparaissent bleutés).
Consistance Ferme.
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Longueur 4 à 5 centimètres.
Dimensions Largeur 2,5 centimètres.
Poids 20 grammes chacun.
4. Migration testiculaire :
5. Configuration externe :
Le pole supérieur : Il est coiffé par l’épididyme, qui s’étend tout au long de son bord dorso-
cranial.
Le scrotum :
C’est un sac cutanéo-conjonctif formant une bourse où se logent les testicules.
Il est divisé en deux par le septum scrotal.
Il est formé par plusieurs couches (de la superficie vers la profondeure) :
1) Peau fine et plissée.
2) Couche musculaire Dortos (forme une cloison séparant les 2 testicules).
3) Le fascia spermatique externe.
4) Muscle crémaster.
5) Le fascia spermatique interne (prolongement du muscle transverse de l’abdomen).
6) Le feuillet pariétal de la membrane vaginale du testicule.
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7) Le feuillet viscéral, recouvre le testicule et s’étend sur une partie de l’épididyme ainsi que sur
l’extrémité inférieure du cordon spermatique.
Le cordon spermatique :
Il suspend le testicule et l’épididyme au canal inguinal.
A son niveau circule le pédicule testiculaire.
Il est contenu dans une tunique fibreuse.
Il est centré par le vestige du processus vaginal (ligament vaginal) et contient le conduit déférent
et les vaisseaux du testicule.
On y trouve aussi des nerfs : ilio-inguinal et génito-fémoral.
Il suit le trajet du canal inguinal jusqu’à son orifice profond.
On lui distingue 2 portions :
Portion funiculaire : entre le testicule et l’épididyme d’une part et l’anneau inguinal
superficiel d’autre part.
Portion inguinal : dans le canal inguinal, entre les 2 orifices inguinaux ‘’profond et
superficiel’’.
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6. Configuration interne :
Le testicule est entourée d’une membrane fibreuse résistance appelée ‘’l’albuginée testiculaire’’.
Cette membrane augmente d’épaisseur au
niveau du pole supérieur formant ‘’le
mediastinum testis ou corps d’Higmore’’.
Du mediastinum testis partent des cloisons qui
devisent le testicule en lobules.
A l’intérieur de chaque lobule, où on observe
‘’1 à 4 tubes séminifères très contournés’’ (lieu
de formation des spermatozoïdes).
Les tubes convergent vers une zone
d’anastomose ‘’le rete testis’’ (au niveau du
mediastinum testis).
De ce dernier (le rete testis), une douzaine de
petits canaux ‘’les canaux efférents’’
conduisent les spermatozoïdes vers la partie
initiale, tortueuse du canal déférent appelé
‘’épididyme’’.
7. Vascularisation :
a/-Artéres :
L’artère spermatique (gonadique) nait de l’aorte abdominale en regard de L2, chemine au niveau du
cordon spermatique.
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b/-Veines :
Le drainage veineux est assuré par les veines testiculaires qui rejoignent :
Les lymphonoeuds interlobulaires → qui se drainent vers les lymphonoeuds du hile → qui se drainent
vers les lymphonoeuds du cordon spermatique→ pour rejoindre :
Epididyme
Conduit déférent et
vésicules séminales
Extra-testiculaires
Voies spermatiques
Canal éjaculateur
Urètre prostatique
et bulbaire
Tubes séminifères
contournés
Tubes séminifères
droits
Intra-testiculaires
Rete-testis
Canalicules efférents
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2. Le conduit déférent :
S’étend de la queue de l’épididyme jusqu’à la base de la prostate.
Sa longueur est de 35 à 45 cm avec 2 à 3 cm de diamètre.
La portion terminale du canal déférent présente une dilatation appelée ampoule déférentielle
où s’ouvrent les canaux des vésicules séminales.
Il est située entre : la vessie en dedans, le péritoine en haut, le périnée en bas.
Chemine sur la face médiale du testicule, puis traverse différentes régions, on lui 3, 4 ou 5
portions selon la répartition suivante :
3 portions 4 ou 5 portions
Epididymo-testiculaire Dans le scrotum (face médiale du testicule).
Scrotale
Funiculaire Dans le cordon spermatique.
Inguinale Dans le canal inguinal.
Latéro-vésicale En dehors de la vessie.
Pelvienne
Rétro-vésicale En arrière de la vessie.
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3. Le canal éjaculateur :
Au nombre de 2 (un droit et un gauche).
Mesure 2 à 3 cm de long.
Formé, chacun, par la réunion de la vésicule
séminale et du conduit déférent correspondant.
Il chemine dans la prostate, et se termine dans
l’urètre prostatique au niveau du colliculus
séminal ou veru montanum.
Il présente 2 portions :
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② ①
1. Définition :
Il est formé par 2 corps caverneux et 1 corps
spongieux entourés par des enveloppes péniennes.
Ces corps caverneux et spongieux sont formés par un
tissu alvéolaire, qui lorsqu’il se remplit de sang
entraine l’érection.
2. Situation :
Au-dessus du scrotum.
En avant et au-dessous de la symphyse pubienne.
3. Description :
La verge est cylindrique, molle, pend en avant des
bourses.
Mesure 10 cm de long, et 9 cm de circonférence.
Présente 2 portions :
Le corps.
Le gland : extrémité renflé du pénis. A son
sommet s’ouvre le méat urétral ‘’génito-
urinaire’’.Il est formé par la partie terminale du
corps spongieux. Il est recouvert d’un repli cutané
‘’le prépuce’’ (la circoncision est l’excision du
prépuce).
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4. Les corps :
b) Le corps spongieux :
Médian.
Présente à sa partie postérieure une portion renflée en
massue ‘’le bulbe’’.
Entouré à son origine par le muscle bulbo-spongieux.
Engainant l’urètre antérieur.
Se termine en formant le gland.
5. Vaisseaux et nerfs :
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④ La prostate
3. Situation et limites : la prostate est située dans la cavité pelvienne. Limitée par :
La vessie
En haut
Plancher périnéal
En bas
Symphyse pubienne
En avant
En arrière Rectum
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4. Configuration externe : Il présente une forme conique, ressemble à une châtaigne. Présente :
5. Description :
Couleur Blanchâtre.
Ferme et élastique.
Consistance
Indurée chez le sujet âgé.
Hauteur 30 mm.
Dimensions Largeur 30 mm.
moyennes Epaisseur 25 mm.
Poids 20 à 25 gr.
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8. Rapports :
a. La loge prostatique :
La prostate est contenue dans une loge ‘’la loge prostatique’’ limitée par :
En haut La vessie.
En bas Aponévrose périnéale moyenne.
En avant Lame pré-prostatique.
En arrière Aponévrose prostato-péritonéale de Denonvilliers.
Latéralement Lames sacro-pubiennes.
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b. Rapports intrinsèques :
c. Rapports extrinsèques :
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9. Vaisseaux et nerfs :
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① Les testicules
1. Définition : les testicules ou gonades males sont des glandes génitales males paires à double
fonction :
Exocrine : production des spermatozoïdes.
Endocrine : production des hormones sexuelles.
2. Rappel anatomique :
Contenues dans les bourses, ils sont
suspendus au cordon spermatique hors de
la cavité abdominale.
Ils sont entourés par une enveloppe
séreuse dérivant du péritoine ‘’la vaginale
testiculaire’’ de forme ovalaire.
Le testicule présente :
Au niveau de son bord postéro-
supérieur : l’épididyme avec 3 parties :
la tête, le corps et la queue.
Au niveau de son pôle inférieur : il est
fixé au scrotum par un ligament ‘’la
Gue Bernaculum Testis’’.
3. Structure histologique :
Sur une coupe longitudinale médiane, le testicule humain adulte offre à décrire en MO trois
constituants :
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REMARQUE :
Le corps d’Higmore :
C’est un épaississement postéro-supérieur de l’albuginée formant une masse conjonctive
triangulaire occupant la partie dorsale du testicule.
Il est perforé de petits conduits ou formations canalaires c’est le Rete Testis.
(Le corps d’Higmore et le Rete Testis sont considérés comme le hile testiculaire)
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Entre les tubes séminifères, on retrouve du tissu conjonctif peu abondant, riche en vaisseaux
sanguins et lymphatiques, renfermant des cellules endocrines ‘’les cellules de Leydig’’ qui
représente la glande interstitielle du testicule.
Les cellules de Leydig représentent 3% du volume testiculaire et elles constituent ‘’la glande
interstitielle du testicule ou glande diastematique de Boris et Ancel’’.
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Au cours des 2 phases de développement et maturation, les cellules de Leydig sont sous la
dépendance de la LH hypophysaire (= ICSH ‘’intersitiel cell stimulating hormon’’).
REMARQUE IMPORTANTE :
Rôle immunitaire.
Fonction de régulation des cellules de Leydig, en raison de présence sur leurs membranes des
récepteurs FSH.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Les cellules de Leydig sont stimulées par : la LH produite par les cellules gonadotropes
hypophysaires. Elles sont également sensibles à la prolactine, l’insuline, les glucocorticoïdes, la
vitamine A, la vitamine E et les prostaglandines.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Elles constituent avec les glandes annexes ‘’le tractus génital mal’’. Les voies génitales contribuent à
l’évacuation du sperme, elles se répartissent en voies spermatiques intra et extra testiculaires.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Les cônes efférents et l’épididyme : Ces deux segments des voies génitales sont
anatomiquement très liés.
Les cônes efférents : Mesurent environ 20 cm de long et 0,5 à 0,2 mm de diamètre. Forment
une partie de l’épididyme qu’on appelle le globus (tête de l’épididyme), donc les cônes
efférents appartiennent à l’épididyme.
Une queue.
Des cellules prismatiques ciliées : avec de long cils vibratiles au pôle apical.
Des cellules glandulaires cubo-prismatiques : avec une bordure en brosse au pôle
apical.
Des cellules basales indifférenciées : reposant sur la vitrée, entre la membrane
basale et les cellules précédentes.
▪ Une tunique conjonctive sous-épithéliale fibro-musculaire avec des terminaisons
nerveuses.
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REMARQUE :
Le canal déférent :
Il fait suite à l’épididyme et se continue par le canal éjaculateur.
C’est un élément du cordon spermatique.
C’est un conduit rectiligne de 40 cm de long et de 2 mm de diamètre.
Il présente une lumière étroite et festonnée de 500µm de diamètre.
Sa paroi est très épaisse et comporte 3 tuniques :
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Au nombre de 3, elles déversent leurs produits de sécrétion dans les voies génitales, et participent à
l’élaboration du liquide spermatique.
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La prostate
C’est un organe musculo-glandulaire impair.
Pèse 20 g.
Adhère à la face inférieure de la vessie, contournant le col vésical et la portion initiale de l’urètre.
Description
histolo
gique
re
Une capsule Fibro-musculaire épaisse. Emet par sa face profonde des travées conjonctives
d’enveloppe incomplètes.
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1. Les bourses : replis cutanéo-muqueux où sont logés les testicules et leurs enveloppes.
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I/-Généralités :
Les testicules assurent 2 fonctions :
Le sexe est déterminé par les 2 chromosomes sexuels : ‘’homme XY, femme XX’’ ↔ Le seul point
que les gènes (portés par les chromosomes sexuels) déterminent directement est : la présence de
testicules ou d’ovaires.
Un gène du chromosome Y ‘’le gène SRY (Sex Determining Region Of The Y Chromosome)’’
est responsable du développement des testicules.
Chez le sujet génétiquement male, les testicules commencent à se développer vers la 7ème
semaine de la vie intra-utérine.
(En l’absence du chromosome Y, les testicules ne se développent pas, les ovaires le font vers la
11ème semaine)
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Quand les gonades males (testicules) sont fonctionnelles, elles sécrètent la testostérone et la MIS
‘’mullerian inhibiting substance’’ (ou AMH), se développent ainsi un tractus reproducteur et des
organes génitaux externes males.
(En l’absence des testicules, le système féminin se développe)
Enfin, la testostérone assure la descente des testicules dans le scrotum :
(L’absence de descente dans le scrotum par insuffisance de
sécrétion des androgènes : la cryptorchidie. Dans ce cas, la
production de spermatozoïdes est perturbée car celle-ci
demande une température ≤ 2°C à celle de la température
centrale)
1. Actions morphologiques :
2. Autres :
Anabolisme protidique au niveau de l’os et de la musculature.
Stimulation de la croissance par stimulation d’abord du cartilage épiphysaire, puis fermeture
du cartilage de conjugaison.
Stimulation de la sécrétion de l’érythropoïétine par les reins (hématopoïèse).
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REMARQUE IMPORTANTE :
-Lorsqu’on réalise une castration (ablation des testicules) avant la puberté ou lors d’une maladie
primaire du testicule chez l’enfant, cela va se traduire par :
-Une castration ou maladie chez l’adulte se traduit par ‘’la stérilité’’ (Les caractères sexuels primaires
et secondaires ne sont pas touchés).
IV/- La testostérone :
La testostérone dans le sang est liée à 44% à la SBG (Sex Binding Globulin),
Transport
à 54% à l’albumine et 2% sous forme libre non liée.
Subit un catabolisme hépatique et elle est excrétée dans les urines sous
Catabolisme
forme de 17-cetostéroide.
En fonction de ses cellules cibles, la testostérone est active elle-même
ou agit en tant que pro-hormone.
Elle n’est active que lorsqu’elle a était convertie en
dihydrotestostérone (DHT) sous l’action d’une 5-alpha réductase.
La testostérone La dihydrotestostérone
Mode d’action
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
1. Etude du spermogramme :
Volume du sperme De 3 à 4 ml
Numérotation des 60 à 100 millions/ml
spermatozoïdes
70% des spermatozoïdes doivent avoir des formes normales
70% des spermatozoïdes doivent être encore mobiles
(L'androgen binding protein est une protéine de transport des androgènes. Elle est synthétisée par les
cellules de Sertoli après stimulation hormonale par la FSH. L'Androgen Binding Protein permet la
concentration locale de testostérone au niveau des tubes séminifères ‘’nous allons mieux assimiler par
la suite’’)
Régulation : Répondent par une stimulation par la testostérone et la FSH par une sécrétion
d’agents paracrines qui stimulent la prolifération et la différenciation des précurseurs des
spermatozoïdes.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
VI/- Régulation :
FSH LH
La testostérone :
L’inhibine : exerce une inhibition par -Essentielle à la spermatogenèse en
rétrocontrôle négatif sur la sécrétion agissant localement sur les cellules de
de la FSH. Sertoli.
-Exerce une inhibition par rétrocontrôle
négatif sur l’hypothalamus et
l’antéhypophyse essentiellement pour
réduire la sécrétion de la LH.
VII/- La puberté :
La puberté est la période pendant laquelle la reproduction devient possible suite à la maturation
des organes reproducteurs chez le garçon ‘’12-16 ans’’.
La puberté correspond à l’augmentation de l’activité hypothalamo-antéhypophysaire gonadique.
Les premiers signes de la puberté sont induits par l’augmentation des androgènes surrénaliens
sous l’effet de la stimulation de l’ACTH :
Les premiers stades de la poussée de croissance pubertaire (conjointement à l’hormone de
croissance).
Développement précoce de la pilosité pubienne et axillaire.
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Diaphragme
Partie 03 :
pelvien et périnée
Anatomie
• Diaphragme pelvien et périnée
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Définition :
Diaphragme pelvien
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Périnée
1. Limites :
2. Le périnée uro-génital : traversé par l’urètre (chez l’homme), urètre et vagin (chez la femme).
Divisé en,
– Espace profond du périnée (contenant le diaphragme uro-génital).
– Espace superficiel du périnée (loge des corps érectiles).
– Plan cutané.
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Description Action
C’est la loge des organes érectiles (racine du pénis/clitoris). Constituée par : muscles ischio-
caverneux, muscles bulbo-spongieux, muscle transverse superficiel.
L’espace superficiel du périnée est limitée par :
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MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
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MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Il correspond aux structures cutanées des organes génitaux externes. Il est séparé de l’espace
profond du périnée par le fascia superficiel du périnée.
3. Le périnée anal :
Constitue la partie postérieure du périnée comportant : muscle sphincter externe de l’anus, ligament
ano-coccygien, fosse ischio-rectale.
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Intérêt clinique
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Partie 04 :
Hormones
stéroïdes
Biochimie
• Hormones stéroides
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I/-Introduction :
Les hormones stéroïdes est un ensemble d’hormones liposolubles a noyau choléstane, dérivant
du cholestérol découverts pour la plupart dans les années 30, assurant des rôles divers notamment
dans la reproduction, le métabolisme hydro électrolytique, l’inflammation …….
Ce sont : les progestatifs, minéralo-corticoïdes, glucocorticoïdes, les œstrogènes et les androgènes.
II/-Généralités :
1. Les stéroïdes :
Les stéroïdes de l’organisme sont nombreux et comprennent des molécules variées comme : le
cholestérol, la vitamine D, les sels biliaires et les hormones stéroïdes.
Les stéroïdes sont des molécules lipidiques possédant une structure chimique de base à 17 atomes de
carbones disposés en quatre anneaux, appelée noyau stérane ou noyau
Cyclopentanoperhydrophénantréne.
Nombre de
catégories hormones Noyau de base
Carbone
Glucocorticoïdes Cortisol C21 Prégnane
Minéralocorticoïdes aldostérone C21 Prégnane
Androgènes testostérone C19 Androstane
Hormones sexuelles progestérone C21 Prégnane
femmes œstrogènes C18 Estrane
(pas une hormone)
Vitamine D Forme active : C27 cholestane
1.25 dihydroxycalciférol
REMARQUE :
L’homme possède également la progestérone et les œstrogènes, mais ils sont plus importants chez
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MédiCours 2e année Médecine UEI 4
REMARQUE IMPORTANTE :
Le système hypothalamo-hypophysaire commande la sécrétion de la plupart des hormones stéroïdes
SAUF l’aldostérone qui dépend du système rénine-angiotensine.
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La biosynthèse des stéroïdes se fait en filiation unidirectionnelle (C27 → C21 → C19 → C18), avec une
série d’hydroxylations (hydroxylases = mono oxygénases = déshydrogénases).
REMARQUE :
Un stéroïde peut-être précurseur dans une glande et hormone dans une autre glande.
2. Etape 1 :
Étape commune à tous les hormones, passage
entre le cholestérol et le prégnénolone
(prégnénolone et progestérone = progestatifs).
Progestérone peut être précurseur ou
hormone selon l’organe.
Cette étape est catalysée par la CYP450 scc =
cytochrome P aussi appelée CYP11A1
possédant 3 activités enzymatiques : 20
hydroxylase, 22 hydroxylase et 20-22
desmolase.
Localisation tissulaire : cortex surrénalien, thèque interne de l’ovaire, cellule de Leydig des
testicules, les cellules gliales (cerveau).
Localisation cellulaire : membrane mitochondriale interne.
134
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
3. Vue d’ensemble : Il y a deux voies de synthèse pour tous les stéroïdes SAUF pour l’aldostérone
(1 seule voie) donc la progestérone n’est pas un intermédiaire obligatoire par contre la
prégnénolone est obligatoire. (Il faut bien comprendre le schéma suivant)
135
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Spécialisation tissulaire : il existe donc une spécificité enzymatique à chaque zone aboutissant à la
synthèse d’une hormone particulière (La différenciation cellulaire = les enzymes qui s'expriment
dans ces cellules orientent les voies de synthèse des stéroïdes).
ACTH a un effet trophique sur tout le cortex surrénal.
REMARQUE :
La surrénale synthétise les androgènes mineurs (non pas gonadiques : testostérone) par exemple :
la DHEA, l’androstènedione qui donnent la pilosité pré-pubertaire (puberté surrénalienne de 5 à 6
ans ‘’non pas gonadique’’).
Donc il y a deux types d’androgènes : gonadiques (2 majeurs, testostérone + dihydrotestostérone) et
surrénaliennes (3 mineurs, DHEA ‘’hormone de jeunesse et androsténedione).
Au niveau de la corticosurrénale la synthèse ne se continue pas vers la testostérone ni vers les
œstrogènes, et il n’y a pas de synthèse de progestérone.
136
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Cholestérol
17 α Hydroxy- 17 α Hydroxy-
Prégnénolone Progestérone
prégnénolone progestérone
21-Hydroxylase
17 Desoxy-corticostérone (DOC)
11 β-Hydroxylase
Corticostérone
Aldostérone synthétase
18 Hydroxy-Corticostérone
Aldostérone
REMARQUE :
La voie de la prégnénolone est très mineure ‘’accessoire’’ (La prégnénolone est transformée 17
alpha hydroxyprégnénolone).
La voie de synthèse de l’aldostérone peut être initiée par la ‘’17 α hydroxy progestérone’’.
137
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b) Biosynthèse du cortisol :
Cholestérol
Prégnénolone
17 α Hydroxylase
17-OH prégnénolone
3 β DH isomérase
17-OH progestérone
21 β Hydroxylase Métirapone
11 desoxycorticostérone
Interaction des voies
de biosynthèse de
-
11 β Hydroxylase
l’aldostérone et du
cortisol
Corticostérone
17 α Hydroxylase
Cotrisol
REMARQUE :
L’étape catalysée par l’enzyme 11 β Hydroxylase est commune aux voies de biosynthèses de
l’aldostérone et de corisol ‘’interaction des voies’’.
La métirapone inhibe la 11 β Hydroxylase.
138
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
REMARQUE :
La SDHEA est une forme de réserve de la DHEA.
La SDHEA est exclusivement surrénalienne, en dehors de toute grossesse.
Origine des androgènes :
→ 2/3 surrénaliens et 1/3 gonadiques.
→Le 1/3 gonadique étant le plus actif.
Les 4/5 de la DHEA sont secrétées sous forme sulfatée (SDHEA).
3 groupes : androgènes,
œstrogènes et progestatifs.
139
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
La 5α Dehydrotestostérone (5αDHT) :
b) Les œstrogènes :
140
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
141
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
c) Les progestatifs :
Remarque :
La synthèse et la sécrétion d’E2 et de progestérone varient en permanence au cours du cycle
contrairement aux androgènes ovariens.
Au niveau de l’ovaire :
1ère partie du cycle : Le cholestérol → progestérone → les androgènes → les œstrogènes → le
sang.
2ème partie du cycle : le cholestérol → progestérone → le sang.
La progestérone n’est libérée qu’à partir de l’ovaire.
Lieux de biosynthèse :
Surrénale.
Chez l'homme ou la
femme ménopausée
REMARQUE :
La progestérone est :
Une hormone au niveau des ovaires.
Un précurseur au niveau des autres glandes.
142
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Les stéroïdes sont de nature non protéiques liposolubles donc ils doivent être transportes par des
transporteurs de nature protéiques afin de les rendre hydrosolubles.
1. Interprétation :
Une variation du taux de la protéine vectrice retentit sur la quantité d’hormone transportée et
donc sur la valeur de l’hormone totale dans le sérum.
REMARQUE :
Comme l’hormone liée aux protéines est inactive, l’individu ne présente pas nécessairement des
signes d’hyper ou d’hypoactivité glandulaire.
Assuré par : SHBG (Sex Hormon Binding Globulin) = TEBG (TestostéroneEstrogen Binding Globulin)
= SBG (SexBinding Globulin).
143
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
V/- Catabolisme :
REMARQUE :
Le dosage d'une hormone dans les urines de 24h, présente l’avantage de mesurer la production de
cette hormone (à partir de ses catabolites) au cours de l'ensemble du nycthémère.
1. Catabolisme de cortisol :
144
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
5α réductase
Testostérone 5αDHT 5α Androstenédiole
La 5α Androstanédiole ‘’métabolite des androgènes’’ : c’est le reflet de l’utilisation par les cellules
cibles de la 5 α DHT.
(Le testicule féminisant : absence de la 5 alpha réductase et donc : la testostérone est transformé en
estradiol)
1. Les minéralocorticoïdes :
2. Les glucocorticoïdes :
3. Les androgènes :
Les Androgènes surrénaliens sont sous le contrôle de l’ACTH mais n’exercent pas de rétrocontrôle sur
l’axe corticotrope (Voir cours de la corticosurrénale pour plus de détails concernant la régulation)
145
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
En cas de fécondation :
Pas de chute de l’œstradiol.
Pas de règles
Pas de chute de la progestérone.
grossesse (beta-HCG).
Effets TSH like (la femme enceinte a une
hyperthyroïdie transitoire physiologique au cours du
1èr trimestre de grossesse).
La femme enceinte possède un odorat surdéveloppé (10 fois plus), cela s’explique par
l’augmentation du taux de l’HCG en début de grossesse, ce superpouvoir s’accompagne par des
nausées et des vomissements durant le 1èr trimestre, puis elle commence à diminuer vers le 3ème
mois en parallèle avec l’augmentation des œstrogènes et progestérones.
Hormone lactogène placentaire.
Proche de la GH.
De nature protéique non glycosylée.
Reflète le bon fonctionnement placentaire.
Permet le développement de la glande mammaire.
HGS
L’estriol : E3 sécrétée par le fœtus à partir du foie et de la corticosurrénale. Il est Éliminé dans les
urines de la mère, son dosage reflète le bon développement fœtal et la vitalité du Placenta (E3 est
considéré comme un catabolite).
146
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
La progestérone
Sa dégradation donne : prégnandiol qui est sécrétée dans les urines qui représente un bon reflet
de l’activité placentaire.
Permet le maintien de la Grossesse.
Empêche les contractions du myomètre.
REMARQUE IMPORTANTE :
Les neurostéroïdes sont des stéroïdes synthétisés dans le SNC et SNP, indépendamment de
l'activité des glandes.
Les neurostéroïdes incluent principalement la prégnènolone, La (DHEA) libre ou sulfates.
Le terme de neurostéroïdes se réfère donc à leur lieu de synthèse (SNC ou SNP).
On ne les trouve pas dans le sang.
147
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
REMARQUE :
Suite à une corticothérapie :
L’arrêt brutal du traitement peut entrainer une privation donc : Attention à l’insuffisance surrénale
aigüe...
Le traitement doit être arrêté progressivement.
148
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1. La différenciation sexuelle :
La différence entre l’homme et la femme est au niveau chromosomique dès la fécondation.
Chez la femme : Un chromosome X apparent est l’autre est inactif qu’on appelle corpuscule
de Barr. (L’inactivation de l’un des chromosomes X se fait au hasard, ainsi le chromosome X
inactif peut être porteur ou pas d’un gène ou allèle morbide).
Chez l’homme : Il porte un chromosome X et un chromosome Y (pas de corpuscule de Bar).
Le chromosome Y, porte le gène SRY (male determining gene) qui code pour une protéine TDF
(testis dertmining factor), ce dernier induit la différenciation dans le testicule de 2 types de
cellules :
TDF
Déstruction des 2
Sécrétion du facteur
Cellules de Sertoli mois de programme
anti-mullerien (AMH)
féminin (Muller)
on observe la différenciation des canaux de Wolf donnant naissance à l’appareil génital masculin.
(Voir cour embryologie de l’appareil génital)
149
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
c) Masculinisation du cerveau :
Chez l’homme : Au niveau cérébral, la testostérone, grâce à une aromatase, est transformée
en œstrogènes, qui se fixe au des noyaux cérébraux, au niveau nucléaire, développant les
zones du cortex cérébral de : l’agressivité, gros-mots, meilleure orientation temporo-spatiale.
Chez la femme : Les œstrogènes sont bloqués par une protéine Alpha foeto-protéine qui
empêchent leurs entrée dans le cerveau (le cerveau est initialement féminin) donc ‘’pas de
différenciation’’, la femme est plus émotive et maternelle, fidèle, bonne mémoire…
150
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
REMARQUE :
La plupart des hospitalisations psychiatriques
s’effectuent à la 2ème partie du cycle (humeur
↓)
Après la ménopause → risque des dépressions
post-ménopausées.
151
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Contraception Ménopause/Andropause
1. Puberté :
La puberté est l’étape de maturation physique dans laquelle un individu devient physiologiquement
capable de procréer.
Filles Garçons
Début de la puberté 10,9 ans (entre 8,5-13,3 ans) 11,2 ans (entre 9,2-14,2 ans)
Pic de croissance 12,2 ans 13,9 ans
Durée de la puberté 2-3 ans 3-5 ans
Ménarche /changement de la voix 12,9 ans (entre 10-15 ans) 14,6 (entre 12-17 ans)
(Ménarche : est la période des premières menstruations, c'est-à-dire la première fois où, dans le cycle
ovulatoire, une femme a ses règles)
2. Lactogenèse :
152
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
3. Contraception orale :
Mode d’action :
Ils suppriment l’ovulation.
Ils favorisent l’épaississement de la glaire cervicale augmentant la difficulté pour les
spermatozoïdes de se rendre jusqu’à l’ovule.
Ils modifient la paroi interne de l’utérus, ce qui rend l’implantation difficile.
Il s’agit d’une des méthodes contraceptives réversibles et efficaces.
REMARQUE :
Contragestion = Pilule abortive : Mifepristone → Inhibiteur compétitif de la progestérone et stimule
les contractions utérines en provoquant des avortements (contragestif).
4. Ménopause :
a) Définition :
b) Atrésie folliculaire :
L’involution des follicules débute dès la vie fœtale, due aux menstruations in utéro (ce qui explique
l’hématophore : hymen poreux).
c) Diagnostic de ménopause :
Diagnostic chez la femme de 51 ans en moyenne avec une aménorrhée > 3 mois (confirmation
clinique 12 mois)
il existe 2 périodes :
Pré-ménopause : 5 à 6 ans avant la ménopause, dérèglement du cycle avec
Diagnostic
insuffisance lutéale ‘’baisse de P4’’ et FSH élevée.
biologique
Ménopause confirmée : baisse conjointe d’E2 et P4 avec FSH et LH élevées.
153
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
•Irrégularité menstruelle
•Troubles vasomoteurs : bouffés de chaleur
45-50 ans •Troubles de l'humeur
e) Arsenal thérapeutique :
5. Andropause :
154
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
6. Calvitie/Alopécie :
a) Définition :
La chute peut être brusque chez certains individus, et plus lente et progressive pour d’autres.
b) Biologiquement :
C’est l’hypersensibilité des follicules pileux à l’action de la 5αDHT, cette hormone va agir de manière
exagérée sur les cellules cibles des follicules pileux qui vont se renouveler trop vite, si bien que leur stock va
rapidement s’épuiser entrainant l’atrophie puis la disparition irréversible des follicules pileux.
Notion de dopage :
Le dopage est la présence d’une substance dans un prélèvement corporel d’un athlète, ou l’usage
de toute substance ou méthode ayant la faculté d’accroitre la performance sportive. Représente un
risque aux athlètes et une contrainte à l’esprit sportif.
Son but est l’augmentation de la synthèse des protéines et donc l’augmentation de la masse
musculaire, ainsi que l’augmentation de la capacité de récupération.
Effets secondaires Dopage (principaux produits)
Problèmes cardiaques. Stéroïdes anabolisants (testostérone).
Cancer. Glucocorticoïdes.
Masculinisation. Stimulants respiratoires (sympathomimétiques).
Acné. Diurétiques.
Troubles psychiques. Β bloquants.
Erythropoïétine.
Amphétamines.
GH.
Faculté de Médecine d’Alger
155
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
équilibre acido-basique
Bilan phospho-calcique
Un bilan de cause
(étiologique)
ionogramme (aldostérone et
cortisol)
Un bilan hormonal doit
Glycémie (cortisol)
s'accompagner
Les transporteurs
Hormones hypothalamo-
hypophysaires
Un bilan de conséquence
rénine
Caryotype
Auto-anticorps
REMARQUE :
Il faut tenir compte de la période du cycle pour le dosage des stéroïdes sexuels chez la femme : P4
(22ème j), E2 (2ème 4ème j), FSH et LH (3ème j).
1. Le cortisol :
Modalités de prélèvements :
Le matin à 8h, à jeun, sur tube sec ou héparine et au repos.
Il faut tenir compte du rythme circadien (nycthéméral) du cortisol. (Ce rythme est
rompu en cas de pathologies).
Sanguin Le prélèvement se fait à plusieurs reprises durant journée : 8h, 12h, 16h et minuit,
afin qu’on puisse comparer (voir cours de la corticosurrénale)
On dose : ‘’Le cortisol total : cortisol libre + cortisol lié’’.
Si son taux est bas à 8h : insuffisance de sécrétion.
Si son taux est élevé à minuit : hypersécrétion.
156
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
2. L’ACTH :
a) Modalités de prélèvement :
C’est un marqueur hypophysaire.
Le patient doit être au repos.
Tube EDTA (éviter les tubes en verre).
Molécule très fragile, acheminement dans de la glace, et centrifuger rapidement.
b) Indication :
Distinguer les insuffisances hautes ou basses (hypophysaires ou surrénaliennes).
Différencier le syndrome de Cushing ACTH dépendants des syndromes de Cushing ACTH
indépendants.
Sécrétion ectopique d’ACTH (tumeur).
REMARQUE :
Quand l’ACTH et le cortisol varient dans le même sens, l’anomalie est d’origine hypophysaire.
Quand l’ACTH et le cortisol varient dans deux sens différents, l’anomalie est d’origine glandulaire.
3. 17 Hydroxyprogésterone :
a) Modalités de prélèvement :
C’est un marqueur du métabolisme intermédiaire des stéroïdes surrénaliens.
Tube sec.
Recommandation particulière : préciser la phase du cycle, absence de corticothérapie.
b) Indications :
Dosage des hyperandrogénies d’origine surrénaliennes.
Dépistage des hyperplasies congénitales des surrénales (HCS) sur goutte de sang prélevé sur
buvard chez le nouveau-né.
Confirmation du diagnostic de l’HCS.
REMARQUE :
La testostérone a aussi un rythme circadien (augmente le matin) ce qui donne le plus d’envie sexuelle
la matinée.
157
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
a) Modalités de prélèvement :
Dosage sur sérum (sec) ou plasma (héparine ou EDTA).
Immunodosage par compétition (RIA, CLIA, ECLIA).
Le dosage de DHEA est plus limité.
Les SDHEA plasmatiques varient en fonction du sexe et des tranches d’âges.
b) Indications :
Hyperandrogénies tumorales (surrénaliennes, ovariennes) et déficit en 21 α Hydroxylase.
5. ∆4 androsténedione :
a) Marqueurs de prélèvement :
C’est un marqueur de la synthèse des androgènes surrénaliens ou ovariens.
Prélèvement sur tube sec ou héparinée.
Immunodosage par compétition (RIA, CLIA).
b) Indications :
Hyperandrogénies.
Seins : E2.
Prostate : DHT.
Endomètre : E2.
Ovaires : E2.
Cancer du sein
Au niveau de la cellule mammaire, on retrouve 2 types de récepteurs :
Récepteurs α : fixent l’œstrogène.
Récepteurs β : inhibent les récepteurs α.
En cas d’excès, l’œstrogène se fixe sur les 2 types de récepteurs → Effet trophique.
Mécanisme thérapeutique :
158
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Blocage des récepteurs par les SERM (selective estrogen receptor modulators) : ils ont un effet
modulateur qui peut être inhibiteur ‘’dans le cas de cancer’’ comme il peut être activateur
‘’action ostrogénique-> ménopause’’ en fonction de la pathologie.
Dégradation du ligand : par les inhibiteurs de l’aromatase, pas de transformation des
androgènes en œstrogènes et donc diminution des œstrogènes.
Cancer de la prostate
Cancer de la prostate : excès des androgènes particulièrement la 5αDHT.
Traitement hormonal : on utilise des Anti-androgènes :
Inhibiteurs de la 5-alpha réductase : qui transforme la testostérone en DHT.
Inhibiteurs de la 5αDHT : Ce sont les SARM (selective androgen receptor modulator) -> qui sont
des antagonistes, agissent au niveau des récepteurs des androgènes.
REMARQUE :
5αDHT : se fixe sur les récepteurs des androgènes ce qui donne le maximum d’activité
androgénique.
Dépistage du cancer de la prostate : en faisant le dosage de la PSA (antigène prostatique
spécifique) : est une protéine fabriquée exclusivement par la prostate.
159
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Tumeur destructive du
complexe hypothalamo-
hypophysaire
Centrale
Arret brutal de la
corticothérapie
Hypofonction
Maladie d'addison
Pathologies de la
corticosurrénale
Tumeur surrénalienne
Tumeur sécrétrice du
Centrale complexe hypothalamo-
hypophysaire
Hyperfonction
Tumeur sécrétrice de la
Périphérique
corticosurrénale
a) Hypofonction :
160
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
b) Hyperfonction :
Syndrome de Conn
aldostéronisme)
3. Dosages hormonaux :
Cortisol à 8 h élevé (fraction libre).
ACTH diminuée.
CRH diminué.
Rupture du rythme circadien.
Hypercorticisme
4. Cliniquement :
Obésité facio-tronculaire.
Amyotrophie des membres.
HTA.
Modification de la peau, vergetures.
Signes d’hyperandrogénie ‘’hirsutisme’’ (l'apparition d'une pilosité répartie selon
un type masculin, dans des zones normalement glabres chez la femme (visage,
cou, thorax, ligne blanche, régions fessières et intergénitocrurales)).
Problèmes osseux (ostéoporose).
Signes psychiques.
Intolérance au glucose, voire diabète.
Redistribution des graisses, bosse du bison (Buffalo neck).
érythrose faciale (excès des GR).
(Voir schémas suivants le tableau)
161
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
3. Signes biologiques :
Cortisol élevé (fraction libre).
ACTH élevée, CRH diminué.
Rupture du rythme circadien et CLU est augmenté.
162
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
On parle d'ambiguïté sexuelle lorsque sur le plan anatomique les caractères sexuels ne sont pas
clairement différenciés : hermaphrodisme, syndrôme de turner, de klinefelter...
On distingue :
a) Hermaphrodisme :
Si à un stade embryonnaire précoce l'évolution vers le phénotype masculin ou féminin se fait de
manière incomplète, il en résulte un «état intersexué» ou hermaphrodisme dans lequel l'histologie
des gonades et l'anatomie des organes génitaux externes sera ambiguë.
C'est-à-dire, l’individu a dans ses gonades à la fois des tubules séminifères et des follicules. et
l'aspect extérieur de l'individu peut être normal.
On parle de discordance entre le sexe apparent de l'individu et celui de ses gonades. le diagnostic
se fait grâce au caryotype.
b) pseudohermaphrodisme : Les gonades sont d’un sexe, les organes génitaux externes sont de
l’autre sexe.
→ Rappel :
Comme on l’a vu précédemment, le chromosome Y présente le gène SRY qui code pour une protéine
163
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
164
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
165
MédiCours 2e année Médecine UEI 4
Chez l’homme Défaut de synthèse Chez la femme Excès de synthèse des androgènes
ou d'action des androgènes (Hyperandrogénie)
Pendant
fœtale
la vie
défaut de virilisation/ambigüité
virilisation/ambigüité génitale.
génitale.
Puberté
166
Complexe
Partie 05 : hypothalamo-
hypophysaire
Anatomie
• Hypothalamus
• Hypophyse
Histologie
• complexe hypothalamo-hypophysaire
• épiphyse
Physiologie
• Relations hypothalamo-hypophysaire
• Controle hormonal de la croissance
Biochimie
• Axe hypothalamo-hypophysaire-glandes endocrines
167
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Hypothalamus
II/- Situation : L’hypothalamus est une structure du centre du cerveau (=diencéphale), au-dessus du
mésencéphale et ses colliculi (=partie supérieure du tronc cérébrale) Il forme les parois inféro-
latérales et le plancher du 3e ventricule, situé sous le thalamus (d'où son nom), dont il est séparé par
le sillon hypothalamique (de Monro)
III/- Structure :
IV/- Rapports :
– Thalamus
– Une fente c’est la fissure choroïdienne au sein duquel passe une formation
Au-dessus
nerveuse : la strie médullaire
– Le fornix (trigone)
168
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
V/- Fonctions :
L’hypothalamus est à la fois un capteur et un centre intégrateur du corps : il intègre des stimuli
périphériques (hormonaux, humoraux et nerveux), et y répond par la modulation de la sécrétion des
hormones hypothalamiques. L'hypothalamus répond ainsi à divers facteurs comme :
VI/- Subdivision :
L'hypothalamus est une région du cerveau composée de nombreux petits noyaux situés au-dessus et
en avant du mésencéphale et au-dessous du thalamus formant la partie la plus ventrale du
diencéphale. Parmi les noyaux de l’hypothalamus :
169
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Il est divisé en :
Hypophyse
I/- Définition :
170
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Elle est située dans la selle turcique de l’os sphénoïde séparée des autres éléments de
l’encéphale par une expansion de la dure-mère, la tente de l’hypophyse.
2 lobes :
Un lobe antérieur ou adénohypophyse fait de tissu glandulaire, d’origine endodermique
(pharyngienne)
Un lobe postérieur ou neurohypophyse fait de tissu nerveux, d’origine neurectodermique
II/- Description :
171
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
III/- Physiologie :
Libérines et statines
– RH : releasing hormone, hormone de libération (Libérines).
– RIH : release inhibitinghormone, hormone bloquant la libération
(Statines).
– CRH : corticotropine RH ; stimule la sécrétion d'ACTH (hormone
adrénocorticotrope)
Hormones produites par
– GnRH :gonadotrophine-RH = gonadoreline (gonadolibérine) ;
l’hypothalamus agissant
stimule la production de FSH (hormone
sur l’adénohypophyse :
– folliculostimulante) et de LH (hormone lutéinisante).
système parvocellulaire
– TRH : protiréline, stimule la sécrétion de TSH (hormone
thyréostimulante).
– GRH : growthhormone-RH ; formule la libération de GH
(growthhormone = STH = hormone somatotrope).
– PRH : prolactine-RH, stimule la sécrétion de PRL (hormone
lactotrope).
– L’ADH (hormone antidiurétique) ou AVP (arginine vasopressine) agit
Hormones produites par
sur les reins pour favoriser la réabsorption de l’eau
l’hypothalamus agissant
– L’Ocytocineparticipe au déclenchement de l’accouchement (favorise
sur la neurohypophyse :
les contractions utérines) et à la lactation (permet l’éjection du lait
système magnocellulaire
dans les canaux galactophores)
C’est un lobe glandulaire formant des hormones pour les libérer dans la
circulation sanguine. Les hormones produites par l’antéhypophyse sont,
– L’ACTH qui stimule la production du cortisol.
– Les hormones gonadotropes (FSH et LH impliquées dans la
Système hypothalomo-
régulation gonadique)
adénohypophysaire
– L’hormone thyréotrope (TSH fonctionnement de la thyroïde)
(lobe antérieur ou
– L’hormone de la croissance (GH hormone de croissance)
antéhypophyse ou
– La PRL (impliquée dans la production de lait)
adénohypophyse)
Leur synthèse et libération est contrôlée par l’hypothalamus, via
des neurohormones commandant la libération (Libérines RH) ou
l’inhibition (Statines RIH).
Un réseau de capillaires sanguins (système porte hypothalamo-
172
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
A partir de l’artère carotide interne naissent les artères hypophysaires supérieures qui à leur tour
donnent naissance au plexus primaire : un réseau capillaire à la base de l’hypothalamus.
Ce réseau est drainé par les veines portes hypophysaires qui longent la face externe de
l’infundibulum.
Dans l’adénohypophyse, les veines portes hypophysaires se subdivisent de nouveau pour former
le plexus secondaire, qui se jette dans les veines hypophysaires antérieures qui se terminent
dans la veine jugulaire interne.
173
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
I/- Anatomie :
II/- Microanatomie :
174
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
III/- Embryogénèse :
Il existe un vide entre la neurohypophyse et l’antéhypophyse n’est pas très important chez l’homme
et disparait à l’état physiologique. Sa persistance est à l’origine de kystes pathologiques ou vestiges
du canal pharyngo-hypophysaire qui peuvent donner : des Craniopharyngiomes ou Kystes de la
poche de Rathke.
175
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
•Vascularise l'hypothalamus
Le réseau
hypothalamique (A)
•vascularise la neurohypophyse.
•Il provient de l'artère hypophysaire inférieure
•Les capillaires de la neurohypophyse sont drainés par des veines
Le réseau post efférentes .
hypophysaire (C)
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V/- L’adénohypophyse :
1. Histologie :
C'est une glande trabéculaire non orientée (=orientées aléatoirement = plusieurs incidences sur
coupes) faite de larges cordons cellulaires anastomosés et contournés entre lesquels cheminent
les capillaires
Elle est composée de cellules épithéliales endocrines à sécrétion protéique. Il en existe plusieurs
types, réparties en proportions inégales dans les différentes régions
2. Méthode d’étude :
a) Colorants usuelles : l’eosine, a permet de définir 3 types cellulaires :
– Cellules acidophiles : prennent la couleur rouge.
– Cellules basophiles : prennent la couleur bleu.
– Cellules chromophiles : ne prennent aucune couleur,
indifférenciés (cellules de réserve). ont un cytoplasme incolore
qui apparaît comme un halo clair autour du noyau (indiqué par
une flèche)
Il est possible d'établir une corrélation entre l'aspect histologique habituel des cellules et la nature de
leur sécrétion.
Cellules
Basophiles Acidophiles
Thyréotropes Gonadotropes Corticotropes Somatotropes Mammotrope
TSH FSH, LH ACTH GH Prolactine
b) Autres colorants :
177
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les cellules – Sont rondes. Les grains Les cellules somatotropes élaborent
somatotropes de sécrétion sont ronds l'hormone de croissance (hormone
Elles sont et nombreux, leur taille somatotrope = GH = STH), hormone
nombreuses est comprise entre 350 peptidique de 191 acides aminés.
environ 55 % des et 400 nanomètres. La STH stimule:
cellules des – Ces cellules ont été – le métabolisme du tissu musculaire
cordons rapidement identifiées à – la lipolyse
178
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
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MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
4. Le lobe médian :
La taille du lobe médian varie selon les espèces et l'âge. Chez l'enfant, il est volumineux ; chez
l'adulte, il ne représente que 2% de l'hypophyse est formée de kystes et de quelques cellules
basophiles, sécrétant la MSH.
(Le lobe médian est peu développé chez l’homme. Il est développé chez les animaux qui changent de
couleur comme le caméléon)
5. Le lobe tubéral :
– Il est riche en tissu conjonctif de soutien et renferme des vaisseaux destinés au lobe antérieur.
– Le parenchyme est constitué de longues travées cellulaires parallèles constituées de quelques
cellules gonadotropes et surtout de cellules chromophobes, entourant parfois des vésicules à
contenu colloïde.
– Les autres types cellulaires sont très rares.
180
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VI/- L’hypothalamus endocrine : Les neurones hypothalamiques possédant une fonction endocrine
peuvent être divisés en deux systèmes :
181
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Histophysiologie :
Hypothalamus
releasing
CRF↓+ GnRH↓+ GH-RH↓+SST↓─ TRH↓+ PIF = Dopamine↓─
/inhibiting
factors
Cellules
Corticotropes gonadotropes somatotropes thyréotropes lactotropes
hypophysaires
Hormones
ACTH LH FSH GH TSH PRL
hypophysaires
Gonades :
Glandes Cortico- Glandes
Ovaires et Foie Thyroïde
endocrines surrénale mammaires
Testicules
Oestro-
Hormones Cortisol
progestatifs IGF T3/T4 lait
périphériques androgènes
testostérone
VII/- Neurohypophyse :
1. Structure :
Ce n'est pas une glande endocrine au sens habituel du terme, mais du tissu nerveux dépendant de
l'hypothalamus. La partie bleue est la neurohypophyse :
2. Histologie :
182
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Herring résultent de l'accumulation des produits de sécrétion dans les terminaisons dilatées des
axones hypothalamiques :
– La vasopressine et l'ocytocine y sont contenues dans des grains enveloppés par une
membrane, leur diamètre mesure environ 150 nanomètres.
– La terminaison axonique est enveloppée par les expansions cytoplasmiques de cellules gliales
spécialisées.
– Le produit de sécrétion de la neurohypophyse, élaboré par les neurones hypothalamiques du
système magnocellulaire, est transporté dans le corps de Herring par flux axonal, à la vitesse
de 1 à 2 cm à l'heure.
Les capillaires forment un réseau dense entre les cordons cellulaires. Ce sont des
Cellules
capillaires à endothélium fenêtré.
endothéliales
Cellule la plus fréquente de la neurohypophyse.
– MO : noyau volumineux
Cellules
– ME : expansions cytoplasmiques entourant incomplètement les terminaisons
gliales
nerveuses contenants les corps de Herring. Une mince fente persiste entre les
spécialisées :
deux membranes plasmiques.
les pituicytes
La cellule gliale joue un rôle actif dans la régulation de la sécrétion des hormones à
partir des corps de Herring.
Cellules de la Sont l'équivalent dans le système nerveux central des macrophages trouvés dans
microglie les autres tissus.
4. Neurophysiologie :
– Les deux produits de la neurohypohyse sont l'ocytocine et la vasopressine ou ADH (peptides de
neuf acides aminés dont deux seulement diffèrent)
– La posthypophyse stocke et sécrète ocytocine et ADH qui sont élaborées dans les noyaux
hypothalamiques
183
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Ocytocine ADH
– Les noyaux para-ventriculaires produisent – Les noyaux supra-optiques produisent l'ADH
l'ocytocine – L’ADH ou vasopressine: provoque la
– L'ocytocine provoque les contractions du réabsorption d'eau par l'épithélium du tube
muscle utérin au cours de l'accouchement et rénal
l’éjection du lait au cours de la lactation.
Sa sécrétion est stimulée par un réflexe
neurohormonal dont l'origine se trouve dans
les terminaisons nerveuses sensitives du
vagin, du col utérin et de l'aréole mammaire.
2. Syndrome de Sheehan : complication rare et grave du postpartum, c’est une nécrose ischémique
de l’hypophyse antérieure secondaire à un état de choc brutal et/ou prolongé au cours d’une
hémorragie de la délivrance
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Histologie : L’épiphyse
II/- Embryologie :
III/- Histologie :
1. Microanatomie :
– L'épiphyse a l'aspect d'une masse cellulaire compacte, enveloppée
d'une fine capsule contenant des vaisseaux.
– Cette capsule est fibreuse, elle provient d'un épaississement de la
pie-mère.
– Des septa s'en détachent et dissocient le parenchyme glandulaire; ils
contiennent des fibres nerveuses et des vaisseaux.
185
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2. Structure :
– L'épiphyse est constituée de pinéalocytes organisés en épais cordons, entourés des
prolongements des cellules interstitielles de type glial
– Les cellules s'associent en îlots séparés par des septa contenant quelques cellules de soutien, des
fibroblastes et des capillaires fenêtrés (l’épiphyse est dépourvue de barrière sang-cerveau).
IV/- Fonction :
La glande pinéale est un organe neuroendocrinien qui élabore des sécrétions protéiques, des
catécholamines et surtout la mélatonine
La synthèse de mélatonine est soumise à une régulation photique : l’obscurité l’augmente, la
lumière la diminue.
la production de cette « hormone de l’obscurité » suit un cycle circadien très marqué : son pic de
sécrétion est nocturne alors que dans la journée, ses taux deviennent très bas voire nuls.
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Au niveau de la rétine existe des cellules photoréceptrices différentes des cellules visuelles
(même chez l’aveugle on a le rythme circadien)
Colonne cellulaire
Ganglion cervical Fibres sympathiques intermediolatérale de la
supérieur préganglionnaires moelle épinière
thoracique
La noradrénaline libérée par ces terminaisons axonales agit, par l’intermédiaire de l’AMP-cyclique,
sur le degré d’activité de la 5 H.I.O.M.T. (5 hydroxy-indole-O-méthyltransférase), enzyme des
pinéalocytes qui permet la synthèse de mélatonine à partir de la sérotonine (elle-même synthétisée à
partir du tryptophane)
L’épiphyse est innervée par les fibres nerveuses sympathiques post ganglionnaires dérivant des
ganglions cervicaux supérieurs. Lorsque ces fibres nerveuses pénètrent dans la glande,elles perdent
leur gaine de myéline (axones nus).
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I/- Généralités :
Les deux principaux systèmes de régulation de l’organisme sont le système nerveux et le système
endocrinien.
Interface et coordination de ces deux systèmes sont assurées en grande partie par
l’hypothalamus.
II/- L’hypothalamus :
III/- Hypophyse :
Ou glande pituitaire dont le fonctionnement est étroitement lié à celui de l’hypothalamus avec lequel
elle est en connexion anatomique par une structure neurovasculaire, la tige pituitaire ou
hypophysaire ou infundibulum. Elle est composée :
189
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1) Neurohypophyse :
Elle est composée d’axones dont les corps cellulaires sont situés dans le noyau supra optique et dans
les noyaux paraventriculaires de l’hypothalamus. Elle représente une extension de l’hypothalamus
dans l’hypophyse. Les hormones de la neurohypophyse, ocytocine et AVP, peuvent entraîner
directement la réponse des tissus cibles.
– Ocytocine : responsable de la contraction des muscles lisses au niveau des glandes mammaires
et de l’utérus.
– AVP : a pour effet la rétention de l’eau par les reins et augmentation de la pression sanguine par
la contraction des cellules musculaires lisses des vaisseaux sanguins.
La sécrétion de ces deux hormones, ocytocine et AVP est induite par un signal en provenance de
l’hypothalamus et est accompagnée par la sécrétion de neurophysines.
2) Neurohypophyse :
Regroupant la pars intermedia et la pars disitalis, elle est composée de deux types cellulaires :
190
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(Nous allons traiter les différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines dans les cours
qui suivent)
191
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I/- Introduction :
1) Croissance fœtale :
- Lorsque le fœtus est âgé de 10 semaines, il mesure en moyenne 3 cm et pèse environ 2,8 g.
- A partir de ce stade, la croissance staturale est très rapide, le pic de vélocité se situant à la
20ème semaine de vie fœtale. La vitesse de croissance est alors de 10 cm/mois.
- Puis la vélocité diminue franchement.
- La croissance pondérale est lente jusqu’à la 23ème semaine, s’accélère à partir de cette phase
avec un maximum à la 34ème.
- Le poids double pendant les deux derniers mois de la vie fœtale (1700g au 7ème mois et 3500g
au 9ème mois).
- Le gain de tissu adipeux est alors très marqué.
2) Croissance postnatale : Quatre périodes peuvent être distingués,
•la croissance est très •la vitesse de •elle se traduit par une •la croissance est très
rapide, environ 24 cm croissance est poussée de croissance ralentie, d’environ
au cours de la modérée et constante, de l’ordre de 8 à 10 1cm/an pendant 2 à 3
première année,12cm autour de 5cm par an cm par an dont la ans, puis elle est
pendant la deuxième, durée est de 18 à 24 définitivement
et 8 cm pendant la mois. La puberté, et stoppée.
troisième donc l’accélération
de la croissance, est
plus précoce chez la
fille
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1. Hormone de croissance :
a) Structure et sécrétion :
– La GH est un peptide de 191acides aminés réunis
par deux ponts disulfures et de poids moléculaire
de 22 kDa.
– Elle est sécrétée par les cellules somatotropes, qui
représentent environ 50% de la totalité des cellules
de l’antéhypophyse.
– La sécrétion de GH est pulsatile.
– Chez l’adulte, il y a pendant le nycthémère
quelques pics de GH (5 ou 6 en moyenne)
atteignant 5-20ng/mL.
– Les pics de GH surviennent surtout en première
partie de la nuit lors du sommeil et leur amplitude
est maximale.
– Entre les pics, les concentrations de GH sont très basses (0.5 -2ng /ml).
– La sécrétion de GH varie selon l’âge : elle augmente en période péripubertaire sous l’influence
des hormones sexuelles, et diminue progressivement après 40-50ans.
– La demi-vie de la GH est approximativement de 20-30 minutes.
– Environ 50% de l’hormone circulante, sont liés à une protéine la GH-BP (GH-Binding Protein) qui
est constituée par la portion extracellulaire du récepteur de la GH.
b) Régulation de la sécrétion de GH :
193
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Facteurs influençant la
Stimulent la sécrétion de GH Inhibent la sécrétion de GH
sécrétion de GH
– Exercice physique
Situations de stress – Intervention chirurgicale
– Stress psychologique
– Injections d’acides aminés
– prise de glucose
Facteurs métaboliques – hypoglycémie
– élévation des acides gras libres
– jeûne
– α2adrénergiques
Agents
– cholinergiques
pharmacologiques – agents β adrénergiques
– dopaminergiques
(neurotransmetteurs)
– sérotoninergiques
– Hormones sexuelles (puberté) – glucocorticoïdes
Hormones
– leptine – IGF
194
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
– Les récepteurs de la GH (GHR) sont présents dans la majorité des tissus : os, foie, muscles
squelettiques, graisse, cerveau,… .
1) Structure et fonctions : Les concentrations plasmatiques d’IGF-I, sont basses à la naissance ; elles
augmentent pendant l’enfance et la puberté et diminuent parallèlement à la GH après l’âge de
40-50 ans.
195
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
– Ainsi, les protéines de transport régulent la biodisponibilité des IGF en limitant leur fraction libre
(qui est inférieure à 1 %) et prolongent leur durée de vie.
– La majorité des IGF sériques se trouve sous la forme d’un complexe ternaire avec l’IGFBP-3 et
une glycoprotéine appelée acid labil subunit (ALS).
– La demi-vie de ce complexe ternaire est de 15 heures (demi-vie de l’IGF-I libre est de cinq
minutes), et il fonctionne comme un stockage endocrine des IGF.
– L’IGFBP-3 et l’ALS sont produites par le foie sous l’influence de la GH.
– Différents mécanismes régulent la libération des IGF de ces
– complexes.
– Les taux d’IGFBP-1 et d’IGFBP-2 qui constituent une faible fraction du pool d’IGFBP ne sont pas
dépendants de la GH, et sont surtout dépendantes de l’insuline et de la fonction hépatique.
– L’IGFBP-1 est l’IGFBP dont les variations sont les plus rapides, sa concentration baisse lorsque
celle de l’insuline augmente, ce qui a pour conséquence d’augmenter la fraction libre de l’IGF-I.
– Des protéases, comme la protéase de l’IGFBP-3, vont aussi moduler la libération de l’IGF des
protéines de transport.
4) Principales dysfonctions :
196
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
V/- Conclusion :
Quatre phases principales de croissance staturale sont distinguées : foetale, postnatale de 0 à 3-4
ans, au cours de l’enfance et enfin la phase pubertaire.
L’axe somatotrope, les hormones thyroïdiennes et les stéroïdes sexuels sont des facteurs
hormonaux essentiels pour le déroulement normal de la croissance.
De nombreux facteurs génétiques impliqués dans la croissance staturale, par différentes voies de
signalisation ont récemment été mis en évidence.
197
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
La reproduction.
La survie de l’espèce.
Le développement staturopondéral au niveau organique ou intellectuel.
Il existe également d’autres fonctions assurées par ces hormones, que l’on ne citera pas.
II/- Topographie :
1- Introduction :
C’est au niveau de la base du cerveau que se situent l’hypothalamus et l’hypophyse, qui sont des
glandes endocrines. L’hypophyse se situe en-dessous de l’hypothalamus, auquel elle est liée par
une structure anatomique appelée la tige pituitaire.
Leur situation à la base du cerveau fait de ces deux glandes une interface de communication
entre le SNC et les glandes périphériques (au sens large).
L’hypophyse est située dans la selle turcique, qui est une fossette creusée dans l’os sphénoïde, et
ce pour être protégée du fait de son importance capitale.
2- Hypothalamus :
3- Hypophyse : Elle pèse 0,6 g, et jusqu’à 1 g chez la femme enceinte. Elle comprend deux lobes,
Lobe antérieur : c’est l’antéhypophyse ou adénohypophyse.
Lobe postérieur : c’est la posthypophyse, qui fait partie de la neurohypophyse.
Les fonctions assurées par ces deux parties de l’hypophyse sont totalement différentes, et les
relations qui existent entre l’hypothalamus et chacune de ces deux régions sont également
différentes.
198
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
En cas de traumatisme crânien, il peut y avoir une fracture de l’os sphénoïde, causant une rupture de
la tige pituitaire qui va interrompre les communications hypothalamo-hypophysaires.
Vitesse de transmission
Quantité de molécules libérées et concentration du signal
Nombre de cellules cibles atteintes simultanément
Distance
199
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
1- Introduction :
L’organisme a mis en place deux stratégies pour permettre à l’hypothalamus d’exercer ses
fonctions dans l’organisme, une stratégie avec l’adénohypophyse et une autre avec la
neurohypophyse. C’est ce que l’on appelle le processus d’amplification en cascade.
L’hypothalamus va jouer le rôle de chef d’orchestre, qui donnera le tempo pour les sécrétions
des glandes périphériques. Il va agir en collaboration avec l’antéhypophyse. Disons que
l’hypothalamus va produire une seule molécule d’hormone. Elle sera libérée dans le système
porte pour stimuler plusieurs neurones hypophysaires. Il y aura donc sécrétion hormonale
hypophysaire importante par tous les neurones stimulés.
Le signal hypophysaire est plus intense que le signal hypothalamique. C’est une première
amplification du signal.
Les cellules glandulaires périphériques vont répondre de la même manière par un signal encore
plus intense, suite à la stimulation antéhypophysaire. Il a eu donc une seconde amplification.
Le signal hypothalamique a été amplifié à deux reprises.
- Il y a des moments dans la journée où la sécrétion hypophysaire est élevée (en pic), et d’autres où
elle est complètement absente. Cette sécrétion se fait donc selon un rythme qui se reproduit toutes
les deux heures, identique à lui-même, il est dit ultradien.
200
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
- La sécrétion antéhypophysaire fluctue également en 3 pics : un grand pic, un pic moyen et un petit
pic. Ce profil de sécrétion se reproduit toutes les 24 h, il est dit circadien.
- L’horloge biologique, ou chronobiologie des neurones hypothalamique et différente, ce qui fait que
l’expression de leurs gènes se fait à des moments différents de la journée, et ce grâce à des stimuli
exogènes, comme par exemple la lumière, les sons, la température… ou encore endogènes, qui sont
peu connus.
L’hypothalamus : par ses noyaux supraoptique et paraventriculaire, qui sont les lieux de synthèse
de l’ADH et de l’ocytocine.
Tractus supraoptico-hypophysaire : les neurones dont les corps cellulaire se situent dans ces
noyaux ont des axones très longs et vont se terminer au niveau de la posthypophyse passant la
tige pituitaire. C’est au niveau de ce tractus que s’effectue le transport axonal des hormones.
La post hypophyse : lieu de stockage et de réserve des hormones sécrétées par les neurones
hypothalamiques.
Le NPV et le NSO envoient des axones qui se terminent dans la posthypophyse. Mais certains
neurones de ces noyaux ont des axones qui se terminent ailleurs, par exemple dans la tige
pituitaire, l’antéhypophyse ou encore des régions extra-hypothalamiques (dans le cortex
cérébral, l’amygdale, le système limbique, moelle épinière…).
L’on distingue deux types de neurones dans chaque noyau :
Des neurones dont les axones se terminent dans la posthypophyse et vont libérer leurs
hormones dans la circulation générale.
Des neurones dont les axones se terminent ailleurs et réalisent le plus souvent une synapse,
l’hormone est donc libérée dans la fente synaptique.
Chaque noyau possède des neurones qui produisent de l’ADH et d’autres neurones différents qui
produisent de l’ocytocine.
201
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Des études ont montré que les neurones à ADH qui se terminent dans la posthypophyse
possèdent un corps cellulaire plus grand, un cytoplasme plus développé et une activité de
synthèse plus grande : ils sont dits neurones magnocellulaires. Tandis que les neurones à ADH
dont les axones se terminent ailleurs ont des corps cellulaires plus petits et ont une plus faible
activité : ils sont dits neurones parvocellulaires.
Le fait qu’une molécule soit appelée hormone ou neurotransmetteur dépend de son mode de
sécrétion.
Les neurones qui vont sécréter leur ADH dans une synapse n’ont pas besoin de produire une grande
quantité d’hormone pour pouvoir stimuler leur cellule cible, car sa concentration dans la fente
synaptique est élevée. Par contre, ceux qui vont sécréter leur ADH dans la circulation générale
doivent en synthétiser beaucoup plus, pour ensuite les stocker et les libérer en grande quantité.
La différence entre un peptide et une protéine n’est pas liée au nb d’AA mais à sa structure 3D.
Toutes les protéines à destinée excrétoire vont transiter par le REG, puis vers l’appareil de Golgi où
vont se constituer les vésicules sécrétoires pour être libérées par exocytose
202
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
La membrane du REG est parsemée de protéines qui forment des canaux permettant le passage de
substance de l’extérieur vers l’intérieur du saccule ou inversement. La pré-pro-hormone, en cours de
synthèse, sera fixée à la protéine canal (et donc à la membrane du réticulum) par son peptide signal
avant de continuer sa formation.
Toutefois, pendant que la pré-pro-hormone continue son élongation dans le cytoplasme, il se met à
pénétrer dans la lumière du réticulum endoplasmique. A la fin, la pré-pro-hormone aura subi une
translocation complète vers le REG, le peptide signal sera clivé sous l’action de la peptidase signal et
l’on aura une accumulation de la pro-hormone.
3- Transport vésiculaire :
Le REG va bourgeonner, formant des vésicules, qui renferment des molécules de pro-hormone. Ces
vésicules vont fusionner avec l’appareil de Golgi, qui va définir sa destinée finale.
Ces vésicules sécrétoires vont se déplacer le long de l’axone vers la posthypophyse. Pendant leur
trajet, les pro-hormones vont subir l’action de protéases : les maturases, au nombre de 2, donnant
naissance à 3 peptides : l’ADH, la Neurophysine II et la copeptine.
4- Maturases :
Ces maturases étaient présentes dans les vésicules dès leur passage par l’appareil de Golgi, sauf
qu’elles étaient inactives. En effet, les maturases ne deviennent fonctionnelles qu’à un certain pH
spécifique acide, c’est le cas dans la périphérie de la cellule. Les pompes à protons présentes dans la
membrane vésiculaire vont acidifier la lumière et ainsi activer les maturases. Ces dernières coupent
la pro-hormone après une suite de 2 AA basiques (KR, RR, RK, KK), l’on dit qu’elle possède une
activité trypsine-like. A ce moment-là, l’ADH se termine par les deux acides aminés basiques, non pas
par la glycine. La maturase aura donc dans un second temps une activité carboxypeptidase-β-like qui
va cliver ces deux acides aminés, pour donner naissance à l’ADH active. A la fin, l’on obtient donc des
quantités équimoléculaires d’ADH, de Neurophysine II et de copeptines.
L’ADH et l’ocytocine sont des hormones dont la structure est grandement similaire. Elles ne varient
en effet que de 2 acides aminés sur 9 (donc plus de 70 % de similitude). Les neurophysines I et II de
l’ocytocine et de l’ADH respectivement, sont également très similaires. Cette homologie élevée entre
les protéines signifie qu’il y a une homologie élevée entre les gènes.
203
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Les gènes de l’ADH et de l’ocytocine sont situés sur le même chromosome (20p13), sur les brins
complémentaires, et à 12 kB de distance. Cela veut dire en fait que les gènes dérivent d’un même
gène ancetral, par le biais de mutations génétiques différentes (duplication et d’inversion).
Ces hormones sont libérées selon un mécanisme d’exocytose. Ce processus dynamique est subdivisé
en étapes :
Etude de l’ADH
a) Mode de libération et mode de stimulation des neurones à ADH :
La concentration plasmatique de l’ADH en l’absence de toute stimulation est très basse. En cas de
stimulation, la sécrétion d’ADH augmente et se maintient en plateau tout le long de la stimulation.
Quand la stimulation cesse, la sécrétion baisse pour revenir à son taux initial. C’est une libération
dite tonique, par opposition au mode de sécrétion pulsatile.
A un moment, un neurone stimulé donné aura libéré toute la quantité d’hormone qu’il avait
stockée, or, l’on sait que la biosynthèse des protéines prend au minimum 2 h de temps. Pour
pouvoir donc maintenir une sécrétion continue et constante d’ADH pendant un laps de temps, il est
nécessaire de stimuler d’autres neurones de manière séquentielle, aléatoire et asynchrone.
A contrario, la stimulation des neurones qui sécrètent des hormones de manière pulsatile est plutôt
synchrone.
b) ADH plasmatique :
Si les neurones à ADH ne sont pas stimulés, sa quantité plasmatique serait extrêmement faible,
autour de 1 pmol/L. Lorsqu’ils sont stimulés, la concentration d’ADH peut atteindre jusqu’à 20
pmol/L.
Les méthodes de dosage utilisés sont très sensibles, basées notamment sur le dosage radio-
immunologique, grâce à des marqueurs (anticorps) radioactifs. Trois grandeurs sont mesurées :
l’ADH libre active, l’ADH liée aux plaquettes mais aussi et surtout l’ADH totale.
La connaissance de la quantité de plaquette est indispensable au diagnostic d’un
dysfonctionnement de l’ADH. La liaison de l’ADH aux plaquettes suit un équilibre (loi d’action de
masse) entre la forme libre et la forme liée. [H]+[P]↔[HP]
En cas de thrombopénie par exemple, la quantité d’hormone liée baisse car l’équilibre a tendance à
204
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
se déplacer dans le sens indirect. Et du coup la quantité d’hormone libre, elle diminue également
par feedback négatif. Donc les résultats du dosage seront anormalement bas et laisseront présager
un diabète insipide. D’où la nécessité de doser également les plaquettes lors du dosage de l’ADH
totale. Un prélèvement riche ou pauvre en plaquette pourrait modifier le taux d’ADH par un facteur
5.
L’ADH varie également en fonction de l’osmolalité plasmatique en agissant sur la volémie en la
faisant augmenter. Lorsque la volémie augmente, l’osmolalité diminue, et inversement.
La sécrétion d’ADH est donc stimulée par l’augmentation de l’osmolalité plasmatique.
La variation de l’ADH en fonction de l’osmolalité plasmatique n’est pas une droite, mais plutôt une
surface, car les seuils de libérations d’ADH diffèrent d’un individu à l’autre. Lorsque l’osmolalité
plasmatique augmente, la concentration plasmatique d’ADH augmente.
La valeur moyenne de l’osmolalité plasmatique est de 287 +/- (2 %) mOsmol/kg. En cas
d’impossibilité de mesure directe, elle peut être calculée grâce à la formule empirique suivante :
[1,86Na+] + [glucose] + [urée] + 9 = 287 mOsmol/Kg
Le seuil de libération d’ADH le plus bas est aux alentours de 284 mOsmol/kg, le plus élevé étant
plutôt vers 290 mOsmol/kg.
L’osmolalité traduit la concentration de molécules qui ont une activité osmotique. Les molécules qui
ont une activité osmotique sont des molécules chargées, positivement ou négativement qui,
lorsqu’elles sont en solution, peuvent se lier à des molécules d’eau.
c) Physiologie et mécanisme d’action :
L’action de l’ADH se fait au niveau de la partie terminale du néphron, le tube collecteur de Bellini.
L’épithélium du ce segment du néphron est en contact avec la lumière tubulaire par son pôle apical,
et avec l’espace interstitiel par son pôle basolatéral.
Le sang contient des molécules d’ADH. Ces dernières diffusent du sang, vers le liquide interstitiel,
pour aller se fixer sur leurs récepteurs spécifiques de la membrane basolatérale des cellules
tubulaires. Ces récepteurs sont de type 7 passages transmembranaires (7TMB ou RCPG) ou V2. Il y
aura activation de la voie adénylate cyclase, qui va transformer l’ATP en AMPc. Cette dernière va se
fixer sur des protéines kinases AMPc-dépendantes qui vont s’activer modifiant ainsi la physiologie
de cette cellule tubulaire et lui permettant de réabsorber l’eau du tubule.
Ceci est dû à l’augmentation de la biosynthèse spécifique, l’aquaporine 2, qui ira s’intégrer à la
membrane apicale, formant un canal aqueux qui permet l’entrée d’eau libre dans la cellule et leur
sortir par le pôle basolatéral à travers les aquaporines 4 (qui est indépendante de l’ADH et donc
constitutive). L’osmolalité de l’urine va augmenter.
L’aquaporine 2 est une protéine multimérique, formée de 4 sous-unités. Elle est donc dite
homotétramère, chaque monomère effectuant 6 passages transmembranaires. Chaque monomère
va permettre le passage d’un milliard de molécules d’eau par seconde.
205
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Si l’ADH n’arrive pas à diminuer l’osmolalité plasmatique, il y a intervention d’un autre mécanisme
dans un second temps, la soif. Son seuil est de 285 mOsmol/kg.
L’apeline participe également à la régulation de l’ADH. Elle existe sous 3 formes actives : 36 AA, 17
AA et 13 AA, qui dérivent toutes d’un même précurseur à 77 AA. Elle est sécrétée au niveau
périphérique, qui va inhiber de manière endocrine la libération d’ADH. Elle est également sécrétée
par les neurones à ADH eux-mêmes, agissant de manière autocrines sur la sécrétion d’ADH.
Elle va diminuer la pression artérielle (vasodilatation) et augmenter la force contractile du
myocarde par effet inotrope positif
f) Récepteurs :
Il existe des osmorécepteurs centraux au niveau de l’hypothalamus, mais également des
osmorécepteurs périphériques comme au niveau de la macula densa.
Les barorécepteurs se situent notamment au niveau de la crosse aortique et du sinus carotidien.
Ils envoient leurs afférences sensorielles grâce aux nerfs IX et X qui transitent par le tractus
solitaire.
206
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Les volorécepteurs se situent dans l’oreillette gauche et sont stimulés par les changements de
volémie. Ils envoient leurs afférences sensorielles grâce au nerf X.
g) ADH et pathologies :
Diabète insipide :
1) Introduction :
Ils peuvent être liés, soit à une production insuffisante de l’hormone, soit à une hormone inactive à
cause de son récepteur qui serait lui-même inactif. L’on parle également d’anomalies « post-
récepteur ».
Ils sont caractérisés par :
- Une polyurie : diurèse > 3 – 20 L/j ou > 40 mL/kg chez l’adulte ou encore > 100 mL/kg chez
l’enfant.
- Une polydipsie.
- Une déshydratation.
Il faut faire le diagnostic différentiel avec le diabète sucré, le diabète insipide dipsogénique ou la
potomanie
2) Exploration statique :
Elle sert à confirmer le diabète insipide et à le classer.
Dosage de l’ADH plasmatique (abaisse ou pas).
Dosage (ou calcul) de l’osmolalité
207
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
2) Clinique :
- Oligurie : il y a trop d’eau qui est réabsorbée par le rein et donc pas assez d’eau qui est éliminée
par l’organisme diminution de la diurèse des 24 h (par opposition à la polyurie).
- Signes neuromusculaires et psychiatrique : ces signes découlent surtout de l’hyponatrémie. Le
sujet va présenter des céphalées, des nausées, des vomissements, des crampes, une fatigabilité
musculaire, une confusion mentale, voire un coma.
Il ne faut pas oublier que la dépolarisation membranaire se fait grâce à l’entrée de sodium
extracellulaire. Toutes les membranes qui sont électriquement excitables vont souffrir devant une
hyponatrémie
3) Exploration statique :
Par dosage de l’ADH plasmatique, si possible. Dans ces situations, le résultat est souvent élevé
(supérieur à 20 pmol/L). Il faut associer ce dosage à celui de l’osmolalité plasmatique (ou natrémie),
qui sera basse.
4) Exploration dynamique :
Elle consisté à freiner la libération d’ADH. L’on utilisera donc une épreuve de surcharge hydrique par
la prise de 20 mL d’eau /kg à boire en moins de 30 mn (l’on va donc provoquer une aggravation de
l’hypo-osmolalité qui est déjà présente).
L’on mesure l’évolution de la diurèse, l’osmolalité urinaire (ou la densité urinaire) et l’osmolalité
plasmatique (ou la natrémie).
Sujet sein Sujet atteint
Débit urinaire après 4h Elimination d’au moins 70% du Elimination de moins de 65% du
volume d’eau ingéré. volume d’eau ingéré.
Osmolalité urinaire Urines diluées < 100 Urines concentrées > 300
mOsmol/kg. mOsmol/kg.
Osmolalité plasmatique Normale ou abaissée Très basse < 280 mOsmol/kg
5) Etiologies :
Acquises ou secondaires : notamment à cause de tumeurs hypothalamiques ou de tumeurs
ectopiques du poumon à petites cellules, du thymus, du pancréas ou du duodénum. Parfois
toxiques, insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie, porphyries (trouble dans la voie de
biosynthèse de l’hème).
Des symptômes liés à un cancer et évoluant en même temps que lui, sont dits syndrome
paranéoplasique.
Médicamenteuses : chlorpropamide, fibrates, cyclophosphamide, antidépresseurs de toutes
classes.
Génétiques ou primaires : par mutations activatrices dite mutations gain de fonction du V2R. Il
devient actif de manière constitutive et conduit à un SIAD chronique avec une ADH
indétectable. Cette mutation est à l’origine d’une substitution de l’Arg 137 en Leu ou en Cys.
Chez cet individu, la diurèse est basse, mais le taux plasmatique d’ADH est également bas.
208
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Etude de l’ocytocine
1) Actions physiologiques chez la femme :
L’ocytocine va stimuler l’excrétion lactée (non pas sa biosynthèse). Elle a
donc un rôle purement mécanique. Elle va agir sur les cellules
myoépithéliales qui entourent les canaux galactophores. La contraction
Glandes
de ces cellules musculaires particulières va provoquer la propulsion du
mammaires
lait vers le mamelon, où il va être consommé.
La sécrétion d’ocytocine est stimulée par la succion du mamelon par
action réflexe. Plus le bébé tète, plus il recevra du lait.
L’ocytocine est indispensable à l’initiation de l’accouchement et au
déclenchement du travail ou parturition.
Au cours de la grossesse, les deux hormones sexuelles, oestradiol et
progestérone sont sécrétées. En fin de grossesse, la libération
d’oestradiol E2 continue en grande quantité, tandis que la production de
progestérone P4 diminue (pour que l’utérus ne soit plus au repos). La
baisse du rapport P4/E2 stimule la sécrétion d’ocytocine.
Une fois que l’ocytocine est libérée dans la circulation, elle va agir sue
l’utérus gravide (qui contient le foetus). Elle agira plus particulièrement
sur la stimulation de la contraction myomètre (muscle lisse utérin), dans
le but d’expulser le futur nouveau-né.
L’ocytocine va également agir sur l’ovaire, en favorisant la production et
la libération d’ocytocine ovarienne qui sera libérée dans la circulation
générale. Cette dernière va stimuler la contraction du myomètre. Elle va
également stimuler la sécrétion de prostaglandines Pg F2α par l’utérus.
Ce sont de petites molécules lipidiques qui doivent leur nom du fait qu’elles
ont été isolées pour la première fois au niveau de la prostate. L’on a
L’utérus en fin de découvert par la suite que ces molécules sont cependant produites par
grossesse plusieurs organes. Les prostaglandines constituent une grande famille de
molécules biologiques qui dérivent d’un acide gras à 20 atomes de carbones,
l’acide arachidonique, qui est un Δ(5, 8, 11, 14), Ω6.
La contraction de l’utérus va donc stimuler la sécrétion de Pg F2α. Ces
derniers vont agir localement et régionalement.
Localement : par mécanisme paracrine autocrine sur l’utérus lui-même,
en stimulant la contraction du muscle utérin, comme l’ocytocine
renforcent l’action mécanique de l’ocytocine.
Régionalement : sur l’ovaire, en stimulant la libération de l’ocytocine par
l’ovaire.
L’augmentation des Pg F2α augmente la sécrétion d’ocytocine par l’ovaire,
stimulant la contraction utérine. Cette contraction va induire une sécrétion
des Pg F2α qui vont encore une fois stimuler la sécrétion d’ocytocine par
l’ovaire… L’on entre dans une boucle infinie et l’on dit qu’il existe une
amplification réciproque entre l’ocytocine et les Pg F2α.
Dans ce cas, les contractions de l’utérus vont être de plus en plus
rapprochées et de plus en plus intenses, jusqu’à provoquer l’expulsion du
nouveau-né, expliquant ainsi la physiologie de l’accouchement.
Comportement L’ocytocine l’accouplement mais également l’attachement de la femelle pour
reproductif et son partenaire au niveau du gyrus denté de l’hippocampe ainsi que
social l’attachement maternel/filial au niveau de la substance grise périaqueducale.
Agit sur la mémoire : c’est une hormone amnésiante (elle fait baisser la
Autres rôles mémoire).
Hormone antistress : si la femme qui allaite est soumise à une forte
209
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
210
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
I/- Introduction :
Facteurs
stimulateurs
Elle est produite du noyau arqué de l’hypothalamus et stimule l’axe
de la croissance. C’est une protéine de 28 AA dérivant d’un
précurseur inactif de 117 AA. Elle a la particularité d’être acylée par
un acide gras à 8 atomes de carbone sur la Ser 3. Cette acylation se
produit dans l’appareil de Golgi et elle est indispensable à la
Ghréline
fonction de l’activité de l’hormone et sa reconnaissance par le
récepteur. Dans la circulation, seuls 2% sont activés.
La ghréline a été découverte au niveau de l’estomac et intervient
pour réguler l’appétit ainsi que les apports énergétiques. Elle est dite
orexigène.
Elle est synthétisée à partir d’un précurseur inactif de 116 AA, la
pré-pro-somatostatine. Il perd son peptide signal au niveau du REG
pour donnant la pro-somatostatine. Cette dernière subit l’action
Facteurs
Somatostatine d’une maturase qui donnera deux composés : un grand peptide
inhibiteurs
inactif, et un second peptide précurseur appelé SS-28.
La SS-28 va subir l’action d’une seconde maturase qui donnera
naissance à deux peptides : du côté N-Ter, c’est la SS-28 (1-12)
211
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Elle est dite STH ou hormone somatotrope. Elle est synthétisée par les cellules
somatotropes de l’antéhypophyse, qui représentent 40 à 50% du parenchyme
glandulaire.
La GH est une protéine de 191 AA, dérivant d’un précurseur de grande taille, la
pré-pro-GH, qui subira l’action de la signal peptidase et donnera la pro-GH, qui
subira l’action de maturases pour donner la GH active.
La GH active contient deux ponts disulfures indispensables à son activité
biologique et à sa reconnaissance par son récepteur. Autre caractéristique, la
Structure
GH humaine est différente selon les espèces (la GH de porcine ou bovine,
injectée à l’homme, ne fonctionnera pas). L’on dit qu’elle possède une
spécificité d’espèce très étroite.
Pour en revenir à la structure de la GH, elle est constituée de 4 domaines
structuraux homologues, différenciés uniquement par leurs parties N-Ter et C-
Ter. Cette protéine est codée à partir d’un gène ancestral qui était 4 fois plus
petit (~48 codons), qui aurait subi 2 phénomènes de duplication/insertion au
cours de l’évolution.
Pour traiter des enfants atteints de retard de croissance, l’on ne peut donc leur
administrer que de la GH humaine. Cette hormone devra être récupérée et
purifiée à partir d’hypophyses de cadavres humains. L’on a noté des « accidents
» mortels chez les enfants qui ont subi ce traitement, donnant naissance à un
scandale sanitaire. Il se trouve que les hypophyses récupérés de ces cadavres
humains appartenaient à des sujets plutôt âgés. Lorsque l’on en a extrait de la
GH et qu’elle a été purifiée, cette purification n’était pas parfaite. Lorsqu’elle a
Thérapeutique
été injectée par voie intramusculaire chez ces enfants atteints, elle a été
injectée avec des contaminants protéiques appelés prions. Parmi ces protéines
contaminantes qui étaient présentes à de très petites quantités, il y en avait
une qui causait un trouble neurologique appelé encéphalopathie spongiforme =
vache folle = maladie de Creutzfeld Jacob.
C’était la première fois que l’on découvrait une protéine, plutôt qu’une bactérie
ou un parasite, qui causait une maladie neurologique chez l’homme. Elle se
212
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
caractérise par une dégénérescence du cerveau qui devient comme une éponge
trouée. Ce fut une révolution médicale qui a valu à Stanley Prusiner et à son
équipe qui ont découvert cette pathologie, le prix Nobel de médecine en 1997.
La protéine était déjà présente chez ces personnes âgées, simplement, la
maladie ne s’était pas encore déclarée chez elles car elle avait un temps
d’incubation extrêmement long. Dorénavant, les médecins traitent ce genre de
cas grâce à de la GH recombinante d’origine biogénétique. Le gène de la GH a
été introduit dans le génome d’une levure qui s’est donc mise elle-même à
produire de la GH humaine pure (même principe que l’insuline).
La protéine prion existe sous deux formes, une forme normale, et une forme
légèrement différente pathologique. Lorsqu’une protéine prion entre en
contact avec une protéine normale, cette dernière est contaminée. C’est ainsi
que les protéines sont contaminées les unes après les autres à cause d’une
seule et unique protéine contaminée.
La GH possède un rythme de sécrétion qui se répète identique à lui-même toutes
les 24 h. Il possède donc un rythme circadien. Elle est de libération pulsatile liée
notamment à la prise des repas (2 à 3h après la prise d’un repas, il existe un pic d’un
Rythme de
repas) et à l’alternance éveil-sommeil. En effet, le pic le plus important de la GH se
sécrétion
produit en moyenne 1h après le début du sommeil.
Les gens atteints de troubles du sommeil ou de l’alimentation auront forcément des
troubles de la croissance staturale.
Une fois synthétisée, la GH sera libérée dans la circulation générale. Sa demi-vie
est de 30 mn environ.
L’on disait que les hormones protéiques, contrairement aux hormones
stéroïdes, circulent sous forme libre dans le plasma. Cependant, la GH fait
exception à la règle, elle existe sous deux formes :
Libre (minoritaire, active) : demi-vie de 30 mn.
Liée à la GHBP (majoritaire) : demi-vie de 10 à 12 h.
Les protéines de transport protègent l’hormone contre l’inactivation. Une fois
liée à la GHBP, la GH reste en circulation et devient rapidement disponible en
Transport cas de besoin
La GHBP est produite par la cellule cible de la GH. L’on distingue sur ce schéma :
en jaune la GH, en noir la membrane plasmique d’une cellule cible, en gris
foncé le cytoplasme de la cellule et en rouge le récepteur de la GH, qui n’est
actif que sous forme dimérisée.
En absence d’hormone, ce récepteur a une demi-vie. Il se trouve qu’il existe
dans l’organisme, des enzymes qui vont cliver le récepteur juste au niveau de sa
jonction avec la membrane plasmique. La moitié extracellulaire (N-Ter) de ce
récepteur va pouvoir « se balader » dans le sang pour constituer la GHBP
plasmatique.
Il est appelé Insulin-like Growth Factor, pour son homologie mécanistique (non pas structurale) avec
l’insuline. En effet, à l’instar de l’insuline, il se fixe à un récepteur de type α2-β2 à activité tyrosine
kinase.L’IGF-1 est également appelé somatomédine C et contient 70 AA. L’IGF-1 plasmatique existe
en équilibre sous deux formes :
213
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
L’IGF-1 plasmatique est liée à des protéines plasmatiques spécifiques : les IGFBPs dont il existe 6
variétés. La plus importante est l’IGFBP3 (75%). Le gène qui code pour cette dernière est stimulé par
la GH.
4) Régulation :
•Jeûne. •Acétylcholine.
•Hypoglycémie. • GABA.
•Repas richement protéiné. • VIP.
• Sommeil. •Dopamine.
•Exercice physique. •Noradrénaline.
• Stress.
• Hormones thyroïdiennes et pic de cortisol.
Un retard statural peut être soit d’origine hypothalamique, soit d’origine hypophysaire, soit d’origine
périphérique.
214
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
la voie JAK/STAT. L’IGF-1 synthétisée est libérée sous deux formes, une forme liée
essentiellement à l’IGFBP3, et une forme libre active.
6) Particularités de l’IGF-1 :
La forme liée de l’IGF-1 fait intervenir deux protéines : l’IGFBP3 et l’ALS. Il se trouve que l’IGF-1
n’est pas produite uniquement par le foie, mais également par les chondrocytes du cartilage de
conjugaison. La différence étant que l’IGF-1 produite par le foie elle est libérée dans la circulation
générale (forme liée et forme libre) pour agir de manière endocrine sur les cellules cibles, tandis
que l’IGF-1 produite par les chondrocytes de conjugaison va agir localement de manière
autocrine ou paracrine.
L’IGF-1 va agir sur le cartilage de conjugaison (chondrogenèse et ostéogenèse) pour permettre la
croissance de l’os en longueur.
Axe de la prolactine
215
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
A la base, la TRH est le facteur hypothalamique qui stimule l’axe thyréotrope. Elle
agit dans un deuxième temps sur l’axe de la prolactine.
La TRH est un tripeptide (3 résidus d’AA). Il possède une structure
La TRH tridimensionnelle stable. Elle provient d’un précurseur de 255 AA, la pré-pro-TRH.
Ce précurseur est composé de 5 copies d’une même séquence d’acides aminés
(c’est la TRH active), séparées d’autres séquences inactives par des doublets
basiques, sites d’action des maturases.
2) La prolactine :
C’est une hormone antéhypophysaire produite par les cellules lactotropes (qui représentent 20 à
25% du parenchyme hypophysaire).
C’est une hormone de 199 AA à 3 ponts disulfures. Elle possède une homologie interne à 4
domaines structuraux similaires. En comparant sa structure à celle de la GH, l’on a découvert une
homologie structurale de 48% entre elles. La prolactine dérive donc d’un gène ancestral commun
qui a subi deux duplications successives.
La prolactine peut être sécrétée au niveau périphérique par le cerveau, l’utérus, le placenta, le
sein, les lymphocytes… Elle aura des effets locorégionaux.
3) Actions physiologiques :
216
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Axe de la corticosurrénale
Aussi appelée corticolibérine, est une protéine de 41 AA. Elle provient d’un précurseur
de grande taille, la pré-pro-CRH, qui subira l’action de la peptidase signal pour donner la
La CRH
pro-CRH. Cette dernière, sous l’action, des maturases donnera naissance à deux
peptides, un peptide inactif en N-Ter, et la CRH active en N-Ter.
L’ADH Agit en potentialisant l’action de la CRH
2) L’ACTH :
C’est une hormone antéhypophysaire sécrétée par les cellules corticotropes qui représentent 15 à
20% du parenchyme hypophysaire. Elle est composée de 39 AA et agit sur la couche fasciculée de la
corticosurrénale pour stimuler la sécrétion de cortisol.
L’ACTH dérive d’un précurseur de 266 AA, la pro-opio-mélanocortine, qui après des scissions
successives par la peptidase signal et des maturases différentes, donnera plusieurs autres hormones :
217
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Toutes ces hormones étaient déjà connues, mais les scientifiques ne savaient pas qu’elles dérivaient
du même précurseur, la pro-opio-mélanocortine (POMC), qui est une polyprotéine.
•Jeûne. •Noradrénaline.
•Hypoglycémie. • GABA.
•Stress. •Dopamine.
•Acétylcholine. •Corticostatine.
•Sérotonine. •TGF β.
•Opioïde
218
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Axe de la thyroïde
2) La TSH :
C’est une hormone antéhypophysaire sécrétée par les cellules thyréotrohes qui représentent 10% du
parenchyme. Elle est libérée de manière pulsatile et selon un rythme circadien. C’est une
glycoprotéine formée de deux sous-unités : une sous-unité α et une sous-unité β, formant un
hétérodimère.
3) Régulation de l’axe :
Facteurs Facteurs
stimulateurs inhibiteurs
• Froid. • GABA.
• Cortisol aigu. • Dopamine.
• Noradrénaline.
• Sérotonine.
En cas d’hyperthyroïdie centrale, le taux de TSH est bas et celui de T3/T4 est également bas.
En cas d’hyperthyroïdie primaire, le taux de TSH est élevé et celui de la T3/T4 est bas.
Ils sont représentés par la GnRH (10 AA) et le GAP (56 AA). Ils sont sécrétés par l’hypothalamus et
stimulent la sécrétion de FSH et de LH par l’antéhypophyse, qui eux-mêmes stimulent la sécrétion de
stéroïdes sexuels (testostérone chez l’homme, oestradiol E2 et progestérone P4 chez la femme).
2) FSH et LH :
Lorsque l’on compare les sous-unités α des quatre hormones, l’on se rend compte que c’est la
même sous-unité α de 89 AA, codée par le même gène exprimé dans les 4 types cellulaires.
Néanmoins, elles présentent quelques différences au niveau de leurs glycosylations.
219
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
Paradoxalement, la FSH, la LH et la TSH, se fixent à leurs récepteurs par leur sous-unité α. L’on
pourrait croire à tort que, au vu de l’homologie structurale des sous-unités α, les trois hormones se
fixent indifféremment sur les récepteurs des uns et des autres. Cependant, la réalité est que la
conformation de la sous-unité β bloque l’interaction d’une hormone avec un récepteur qui n’est
pas le sien. C’est le principe de spécificité négative.
5) Les kisspeptines :
Il existe d’autres hormones qui agissent sur l’axe des gonades, ce sont les kisspeptines. C’est une
famille de protéines qui dérive d’un même précurseur de 145 AA, qui perdra son peptide signal,
puis subira l’action des maturases pour donner un peptide de 54 AA, la métastine. A son tour elle
peut subir l’action d’une maturase pour donner la kisspeptine-14, qui peut perdre un acide
aminé pour donner la kisspeptine-13, qui peut perdre un acide aminé pour enfin donner la
kisspeptine-10. Elles possèdent une structure tridimensionnelle stable et sont actives.
Les kisspeptines vont agir sur leurs cellules cibles en se fixant sur leurs récepteurs spécifiques, les
KISS1R, qui vont activer la voie des phospholipases C.
220
MédiCours 2ème année de Médecine UEI 4
6) Les RFamides :
L’on a identifié des hormones qui inhibent presque directement l’axe gonadique. Elles sont
produites à partir d’un même précurseur qui donnera trois hormones : la GnIH (12 AA), la GnIH-
RP1 (12 AA) et la GnIH-RP2 (13 AA). Ils agiront soit directement sur l’antéhypophyse en freinant
la sécrétion de FSH et de LH, soit indirectement en inhibant la sécrétion de GnRH.
Ils sont appelés RFamides car ils se terminent par l’arginine R et la phénylalanine F (donc RF).
Cette dernière est amidée à sa fonction COOH (CO-NH2)
221
Partie 06 : La thyroide
Anatomie
• Glande thyroide
Histologie
• Le complexe thyroide et parathyroides
Physiologie
• Glande thyroïde.
• Contrôle endocrine de l’homéostasie phosphocalcique.
Biochimie
• Les hormones thyroïdes.
• Remodelage osseux.
222
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
La glande thyroïde
I/- Introduction :
La thyroïde est La plus volumineuse des glandes endocrines impaire, médiane, appliquée à la
partie antérieure du conduit laryngo-trachéal
Son rôle est la sécrétion de 3 hormones :
– Thyroxine (T4) et tri-iodo-thyronine(T3) : agissent sur
tous les tissus et stimulent de nombreux métabolismes.
– Calcitonine (CT) : abaisse le taux du calcium sanguin
Son augmentation de volume, appréciable par la palpation,
définit le goitre.
2. Forme :
La glande thyroïde présente la forme d’un H majuscule
Le corps est formé par deux lobes latéraux verticaux
que réunit un isthme transversal
Chaque lobe a la forme d’une pyramide triangulaire,
présentant à décrire :
– 3 faces : antérolatérale, médiale et postérieure
– sommet ou pôle supérieur effilé
– base ou pôle inférieur ronflé
L’isthme thyroïdien a la forme d’une lame aplatie
présentant à décrire :
– 2 faces : antérieure et postérieure
– 2 bords : inferieur et supérieur
– un prolongement : le lobe pyramidal (pyramide de
Lalouette).
223
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
IV/- Rapports :
La loge thyroïdienne, est délimitée par le fascia thyroïdien, partie de la lame viscérale du fascia
cervicale
Rapports
profonds
224
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Face
antérolatérale La palpation d’un lobe thyroïdien nécessite l’extension
de la tête et sa rotation du côté du lobe à examiner
225
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
De la superficie à la profondeur :
1. La peau
2. Le fascia superficialis
3. Le tissu sous-cutané
4. La lame superficielle du fascia cervicale (l’aponévrose cervicale superficielle)
étendue entre les muscles sterno-cléido-mastoïdiens et les veines jugulaires
antérieures
5. La lame pré-trachéale du fascia cervical (l’aponévrose cervicale moyenne)
formée par deux feuillets :
– le feuillet superficiel : qui enveloppe le sterno-cléido-hyoïdien et l’omo-
hyoïdien.
– le feuillet profond : qui engaine le sterno-thyroïdien et le thyro-hyoïdien
Rapports
superficiels
226
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
1. Vascularisation artérielle :
Origine Terminaison
En donnant ses trois branches terminales :
– Une médiale : l’arcade sus-isthmique.
2 artères Représentent la 1 ère
– Une postérieure : s’anastomose avec une
thyroïdiennes branche de l’artère branche de la thyroïdienne inférieure
supérieures carotide externe formant l’arcade retro-lobaire
– Une latérale : se ramifie à la face
superficielle du corps
En donnant ses trois branches terminales :
branche du tronc thyro-
– Une inférieure : l’arcade sous isthmique
2 artères bicervico-scapulaire qui
– Une médiale
thyroïdiennes provient de l’artère sub-
– Une postérieure: s’anastomose avec la
inférieures clavière
branche postérieure de la thyroïdienne
supérieure formant l’arcade retro-lobaire
Il existe néanmoins d'autres artères, moins volumineuses, inconstantes, naissant directement de
l'arc aortique. Par exemple l'artère thyroïdea ima (artère thyroïdienne moyenne)
227
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2. Drainage veineux :
4. Innervation : Assurée par le sympathique cervical et le vague qui formeront deux pédicules,
I/- Généralités :
Ce sont de petites glandes endocrines situées en contact de la partie dorsale de la thyroïde sous
sa gaine mais dans leur propre capsule.
Les glandes parathyroïdes jouent un rôle important dans le métabolisme du calcium. Grâce à la
parathormone (PTH) qu’elles sécrètent, elles participent à l’homéostasie phosphocalcique
228
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II/- Caractéristiques :
III/- Rapports :
Les parathyroïdes supérieures : les plus fixes Les parathyroïdes inférieures : les plus antérieures
– Derrière le bord postérieur du corps – Au contact du pole inférieure du corps thyroïde
thyroïde – En avant des veines thyroïdiennes inférieures
– A hauteur du cartilage cricoïde – Appendus par leurs pédicules antérieurs aux
– Au-dessus de l’artère thyroïdienne artères thyroïdiennes inférieures
inférieure
– Au-dessus et en arrière du point de
pénétration du nerf récurent dans le
larynx
IV/- Dimensions :
Vascularisation
Assurée dans 80/°par des branches des artères thyroïdiennes inférieures
artérielle
Représentée souvent par un tronc veineux unique qui se jette dans l’une
Drainage veineux
des veines thyroïdiennes
Drainage
Rejoint rapidement les lymphatiques thyroïdiens
lymphatique
Innervation Provient du sympathique cervical et du récurent
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La glande Thyroïde
II/- Embryologie :
230
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Quant aux ébauches latérales, elles régressent. Cependant certaines de leurs cellules peuvent
envahir l’ébauche thyroïdienne médiane.
231
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3. Histogénèse : 3 stades,
– Stade épithélial
– Stade pré vésiculaire : 8ème-10ème semaine
– Stade vésiculaire : 2ème-3ème mois
Formations conjonctives
•Stroma : peu abondant, fait d'un fin feutrage de collagène, riche en capillaires sanguins,
lymphatiques et en mastocyes
•Capsule d'enveloppe : mince, fibreuse , emet des cloisons incomplète par sa face profonde
Formations glandulaires
•Vesicules (follicules) thyroidiennes : unité histologique
•Les cellules parathyroides
•Autres cellules glandulaires
•Isolées : cellules inter-acineuses ou inter-folliculaires de Weber
•Groupées en petits amas : ilots interstitielles de Wolfler
LA VESICULE THYROÏDIENNE :
– Elle a une forme arrondie ou polygonale. Sa taille est variable 20 à 500 microns.
– A l’intérieur de la vésicule s’accumule une substance dite colloïde (PAS+) dont le composant
majeur est la thyroglobuline
a) La paroi vésiculaire : est formée par un épithélium simple cubique reposant sur une membrane
basale et comportant 2 types de cellules :
Les cellules principales les plus nombreuses, sécrétant T3, T4.
Les cellules para folliculaires d’aspect plus clair, beaucoup mois nombreuses sécrétant la
Calcitonine
232
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c) Cytologie :
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IV/- Histophysiologie :
234
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235
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La PTH La calcitonine
Hormone hypercalcémiante et Hormone peptidique de 32AA, hypocalcémiante,
hypophosphatémiante, stimule la réabsorption stimule l’excrétion du rénale, et sa capture par
digetive et rénale du calcium ainsi que l’os (ostéosynthèse)
l’ostéolyse.
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I/- Introduction :
1. Introduction :
– Les hormones thyroïdiennes sont synthétisées à partir d’iode et d’une glycoprotéine : la
thyroglobuline
– La synthèse des hormones thyroïdiennes nécessite obligatoirement la présence d’iode I2.
– Les besoins en iode sont = 150-200 µg/j.
239
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2. Etapes : La synthèse des hormones thyroïdiennes comprend plusieurs étapes, chacune de ces
étapes est stimulée par la TSH,
1) au niveau de la cellule thyroïdienne, l’iode va être capté au niveau de la membrane basale grâce
à une pompe à Iode et à Sodium, couplé à une ATPase.
2) oxydation des iodures au niveau de la membrane apicale grâce à une peroxydase pour donner
l’ion organique.
3) organification : l’iode va être incorporé au niveau de la thyroglobuline qui se trouve au niveau de
la cavité centrale du follicule thyroïdien pour former les MIT : Mono-iodo-tyrosine et les DIT : Di-
iodo-tyrosine.
4) couplage des tyrosines est également accompli par la peroxydase entre :
MIT+DIT=T3 Tri-iodo-tyronine.
Au niveau de la circulation, les hormones thyroïdiennes circulent sous forme liées à des
protéines :
– TBG : la plus importante (80%)
– TBPA : thyroxin Binding Prealbumin
– Albumine
Ce sont les fractions libres de T3 et de T4 qui sont biologiquement actives.
La T4 est plus importante sur le plan quantitatif mais la T3 est la plus active.
Ainsi, la T3 provient qu’en partie de la thyroïde (20%), la majeure partie (80%) étant produite au
niveau des cellules cibles par désiodation de la T4 c’est pourquoi la T3 est considérée comme la
véritable hormone et la T4 comme une pro hormone.
La dégradation des hormones thyroïdiennes se fait au niveau du foie et du rein par divers voies.
240
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V/- Régulation :
1. L’axe thyréotrope : est le principal système de régulation. La TSH agit à différent niveaux :
– elle contrôle et stimule les différentes étapes de l’hormono-synthèse.
– elle entretient le phénotype des thyréocytes en régulant l’expression et la synthèse de
thyroglobuline, des pompes à iodures et de la thyroperoxydase (TPO).
– la TSH est un facteur de croissance pour la thyroïde.
2. L’autorégulation thyroïdienne : correspond à des mécanismes transitoires :
– un blocage de l’iodation et de la sécrétion en cas d’excès d’iode.
– une plus grande sensibilité des thyréocytes à l’action de la TSH en cas de carence en iode.
– la captation d’iode est d’autant plus forte et plus prolongée que la glande est pauvre en iode
et inversement.
241
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VIII/- Effets tissulaires : Par leur action ubiquitaire, les H.T sont impliquées dans la régulation de très
nombreuses fonctions tissulaires,
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X/- Physiopathologie :
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I/- Introduction :
Calcémie et phosphorémie doivent être maintenues dans certaines limites pour la normalité des
différentes fonctions.
L’homéostasie phosphocalcique est dépendante de l’interaction coordonnée de l’intestin, du rein
et de l’os, qui interviennent dans l’absorption, l’excrétion et le stockage de ces ions.
Pour adapter et maintenir l’équilibre de cette homéostasie, des médiations par la 1,25-
dihydroxyvitamine D3(1,25 (OH)₂ D₃), la parathormone (PTH) et le Fibroblaste Growth Factor
23(FGF-23) s’exercent à travers leurs rôles respectifs sur les transports ioniques intestinaux et
rénaux.
Répartition Bilan
L’organisme contient 1 à 1,5 kg de -L’alimentation apporte
calcium (25 à 37,5 moles) dont : environ 1g/j de calcium :
- 99% est contenue dans le squelette: l’os laitages, eaux riches en
est un site de stockage pour le calcium et calcium, légumes, poissons,… .
aussi un tissu vivant en renouvellement -Seule une fraction (30 à 35%)
Calcium Entrées
continu : 500mg de calcium sont échangés de la quantité de Ca ingérée
chaque jour entre le tissu osseux et le est absorbée dans les
milieu extracellulaire; conditions normales et ce
- 1% restant se répartit entre les secteurs pourcentage diminue à 10% en
cas d’hypovitaminose D.
245
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246
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Les échanges calciques entre l'os et le pool échangeable de calcium sont constants et témoignent
du remodelage osseux lié à une balance d'activité entre les ostéoclastes ostéolytiques et les
ostéoblastes ostéogéniques.
Il y a d’abord l’action des ostéoclastes qui détruisent l’os ancien (résorption osseuse), puis les
ostéoblastes, gagnent cette zone et déposent de la nouvelle matrice, qui se minéralise ensuite
reconstruisant un os « nouveau» (formation osseuse).
La quantité de calcium allant sur l’os lors de la formation osseuse est égale à la quantité qui sort
de l’os lors de la résorption chez l’adulte de 20 à50 ans.
Pendant la croissance, l'accrétion calcique domine avec un gain net de la masse osseuse.
Avec l'âge et particulièrement après la ménopause, la balance se déplace vers la perte osseuse.
Les échanges calciques sont très intenses durant la grossesse et la lactation.
Dans certaines situations pathologiques (hyperparathyroïdies, hyperthyroïdies, etc.), la résorption
est plus importante que la formation et il existe alors un certain déséquilibre entre la quantité de
calcium qui sort et celle qui entre dans l’os.
Le remodelage osseux est un processus permanent que le squelette va subir tout au long de la
vie pour s’adapter aux stress mécaniques et réparer les microdommages pour maintenir sa force.
Le remodelage osseux est sous le contrôle d’agents endocriniens d’action systémique, mais des
facteurs locaux interviennent également, comme les contraintes imposées au squelette par la
pesanteur, les médiateurs locaux,… .
Les concentrations plasmatiques de calcium et de phosphore sont régulées par des hormones,
principalement la PTH et la vitamine D, qui agissent sur :
– l’absorption intestinale;
– la formation et la résorption osseuse;
– l’élimination urinaire.
1. Parthormone (PTH) :
a) Métabolisme :
La PTH est un peptide de 84 AA, synthétisé par les quatre glandes parathyroïdes situées à la face
postérieure de la thyroïde.
La sécrétion de PTH est continue, avec superpositions de plusieurs pulses toutes les heures.
La PTH est dégradée par les reins et le foie.
La concentration plasmatique moyenne est comprise entre 10 et 50pg/ml, et elle doit être
appréciée en fonction de la calcémie en raison du rétrocontrôle de celle-ci sur les glandes
parathyroïdes.
247
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b) Régulation de la sécrétion :
Le rôle physiologique de la PTH est de maintenir une calcémie normale.
La PTH est sécrétée :
– en réponse immédiate à l’hypocalcémie;
– à plus long terme, en réponse à:
la carence en calcitriol ;
l’hyperphosphatémie;
c) Actions :
La PTH a des effets multiples qui tendent à augmenter la concentration plasmatique de calcium, ce
qui compense la baisse de concentration qui initialement stimule la sécrétion de cette hormone,
La PTH stimule la résorption osseuse (ostéolyse), ce qui permet de déplacer les ions
Sur l’os
calcium et le phosphate des os vers le liquide extracellulaire.
– Augmente la réabsorption du Ca²⁺au niveau du tubule distal des néphrons : La
PTH favorise la réabsorption du Ca2+ en stimulant l’abondance du Transient
Receptor Potential Channel Vanilloid subtype 5(TRPV5) à la membrane apicale
et celle de l’échangeur Na⁺/Ca²⁺(NCX1) à la membrane basolatérale
– Réduit la réabsorption des phosphates dans le tubule proximal : La PTH diminue
la réabsorption du phosphate au niveau du tubule proximal en induisant
l’internalisation suivie de la dégradation lysosomiale du Cotaransport Na⁺/
Sur les reins
HPO₄²⁻de type IIa (NPT2a).Un autre facteur circulant a un effet phosphaturiant
majeur: le fibroblast growth factor 23 (FGF23).Il est produit majoritairement par
l’os et son site d’action est essentiellement rénal : inhibition de l’adressage à la
membrane apicale des cellules tubulaires proximales des NPT2a et NPT2c.
– Stimule l’expression de la 1α hydroxylase au niveau du tubule proximal enzyme
responsable de la dernière étape de la formation de la vit D active qui a son tour
augmente l’absorption intestinale de Ca²⁺et de phosphate.
Sur le tube La PTH stimule indirectement l’absorption intestinale du calcium et du phosphate en
digestif activant la dernière étape de la formation de la vit D biologiquement active.
2. Vitamine D :
a) Métabolisme :
248
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b) Actions :
3. La calcitonine :
a) Métabolisme :
– La calcitonine est un peptide de 32aa sécrété par les cellules C parafolliculaires de la glande
thyroïde qui représentent 2% de l’ensemble des cellules thyroïdiennes.
– Elle a une action hypocalcémiante en diminuant la résorption osseuse. Son action est directe et
la calcitonine inhibe l’activité des ostéoclastes in vitro. Elle augmente aussi l’excrétion de calcium
dans l’urine.
– Sa sécrétion est stimulée par une élévation de la calcémie.
b) Actions :
– Le rôle physiologique exact de la calcitonine n’est pas encore établi.
– Probablement, l'action de cette hormone est-elle transitoire, en situation aigue, par exemple lors
d'une hypercalcémie provoquée ??
– En effet, il n'est pas observé d'effets métaboliques ou osseux évidents lors des situations d'excès
ou de déficit chronique de calcitonine, comme au cours des cancers médullaires de la thyroïde ou
chez les thyroïdectomisés.
4. D’Autres hormones :
249
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V/- Dysfonctions :
Le maintien de l’homéostasie phosphocalcique est vital et peut se faire aux dépens du squelette.
Une altération du métabolisme phosphocalcique peut ainsi avoir des répercussions importantes
sur la masse osseuse.
(bien que rarement) quand une personne atteinte d’une maladie thyroïdienne subit
une intervention chirurgicale sur la thyroïde:
-la PTH est abaissée → ↘de 1,25(OH)₂D;
-diminution de la résorption osseuse.
Pseudo-hypoparathyroïdie : résistance à la PTH dans les tissus cibles(concentration
de PTH normale).
Un déficit profond en vitamine D peut ainsi avoir pour conséquence des
Vitamine
profond
Déficit
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I/- Introduction :
1. Rappel anatomique : La thyroïde est une glande endocrine située dans la région cervicale
médiane basse, formée de 2 lobes reliés par un isthme, pesant entre 15 et 30 grammes. Elle est
palpable (superficielle) aisément examinée par le clinicien. Elle sécrète des hormones
thyroïdiennes (HT) sous l’action d’une hormone hypophysaire « Thyreostimuline TSH ». En
arrière des lobes thyroïdiens se situe de minuscules glandes « les parathyroïdes » à l’origine de la
parathormone.
2. Rappel embryologique :
La La
7ème Apparition 10ème 12ème
thyroide thyroide
semaine de la semaine semaine
synthétise est régulée
du DE thyroide du DE du DE
T3, T4 par la TSH
3. Rappel histologique :
La thyroïde est organisée en follicules d’un diamètre moyen de l’ordre de 200µm.
Les follicules sont formés par un épithélium simple de cellules folliculaires appelées également
thyréocytes, représentent plus de 99% de la glande.
Les thyréocytes délimitent une cavité : l’espace folliculaire, contenant la substance colloide.
Les thyréocytes sont responsables de la synthèse des hormones thyroïdiennes.
Les thyréocytes sont des cellules bipolaires (pole basal et pole apical) à double fonction :
Exocrine : vers la cavité folliculaire par l’exocytose de la thyroglobuline
Endocrine : vers la circulation sanguine par la libération des hormones thyroidiennes.
La thyroïde comporte par ailleurs des cellules claires ou parafolliculaires « Cellules C »
responsables de la synthèse de thyrocalcitonine : 1% de la glande.
Est une hormone peptidique de 32AA. Synthétisé par les cellules C de la thyroïde.
Elle est probablement sécrétée aussi par cellules ectopiques (extra-thyroïdiennes) car chez les
thyroidectomisés, il reste toujours une sécrétion résiduelle de calcitonine.
Intervient dans la régulation du métabolisme phosphocalcique, elle induit :
– L’hypocalcémie (antagoniste de la PTH)
– L’hypercalciurèse
– Hypophosphatémie
Non régulée par la TSH, mais par la calcémie.
251
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les hormones thyroïdiennes sont produites par les cellules épithéliales de la glande thyroïde
« les thyréocytes ».
Les hormones thyroidiennes sont synthétisées par iodation d’un acide aminé « la Tyrosine »
grâce à la thyréoperoxydase (TPO)
Les HT sont stockés dans la thyroïde, soit :
Libérées dans la circulation sanguine
Prise en charge par des protéines de transport
La majorité des HT sont sécrétées sous forme T4 qui est dite forme circulante, alors que T3 est
considérée comme forme active.
Le point de départ de la synthèse des HT est l’iodation des résidus tyrosine de la thyroglobuline.
Les hormones thyroïdiennes possèdent la même structure organique : Tyrosine, formé par 2
noyaux aromatiques reliés par un pont éther.
Les HT se différencient entre elles par le nombre est la place variables des atomes d’iode qu’elles
portent.
Les précurseurs :
MIT : mono-iodo-tyrosine l’iodation en 3 de la tyrosine.
DIT : di-iodo-tyrosine l’iodation en 3 et 5 de la tyrosine
Les Hormones :
T3 : MIT + DIT
T4 : 2 DIT
rT3 : DIT + MIT
252
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3. Cycle de l’iode :
a) Métabolisme de l’iode :
Les besoins sont de 100 à 150 µg/j lors de la grossesse et de l’allaitement.
Chez le nouveau-né 35µg/j
De 1-10 ans : 60-100µg/j
10-15mg d’iode par Kg de sel permet un apport quotidien de 30µg.
Sa quantité dans l’alimentation est variable : algues, sel iodé, œufs, laitage, eau …
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MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Un retard mental est retrouvé chez les enfants nés de mères carencées d’iode : jusqu’à 10 points de
QI en moins
b) Captation de l’iode :
1- L’iode exogène :
Les entrés de l’iode se font,
L’iodure diffuse après absorption dans le plasma et les liquides extracellulaires où l’équilibre est
atteint après 4h d’ingestion.
L’épuration plasmatique de l’iodure s’effectue par la thyroïde et le rein.
A un degré moindre, l’iodure peut être fixé par les glandes salivaires, l’estomac, les glandes
mammaires…
L’élimination s’effectue par les reins, et pour une faible part dans les fèces
L’élimination par le lait peut être importante chez la femme.
254
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255
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Les hormones thyroïdiennes sont importées dans les cellules via plusieurs protéines de transport,
La T3 et la T4 sont de plus inactivés par : glucuronoconjugaison (pour la T4) et sulfatation (pour la T3)
au niveau de la cellule hépatique.
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a) Généralités :
Les mécanismes moléculaires de l'action des hormones thyroïdiennes sont génomiques et non
génomiques
Les hormones thyroïdiennes exercent des actions génomiques via des récepteurs nucléaires. Les
actions non génomiques s'exercent sur la membrane plasmique dans le cytoplasme ou sur des
organelles telles que les mitochondries
Les actions génomiques et non génomiques peuvent se chevaucher de sorte que les actions
hormonales hors du noyau entraînent souvent une transcription nucléaire
Les actions non génomiques sont plus rapides que les actions génomiques
Les actions non génomiques des hormones thyroïdiennes T4 et T3 commencent au niveau du
récepteur de l'hormone, l'intégrine hétérodimérique αvβ3
La T4 a une plus grande affinité pour l’intégrine αvβ3 mais la T3 a une plus grande affinité pour
les récepteurs nucléaires des hormones thyroïdiennes, THRα et THRβ
b) Mode d’action :
La plus part des tissus périphériques sont dotées d’enzymes nécessaires à la conversion de T4 en
T3. La T3 est 10 fois plus active que la T4, et se lie facilement aux récepteurs.
Etat liposolubles, les hormones thyroïdiennes diffusent dans la cellule cible et se lie à un
récepteur intranucléaire.
Cette interaction déclenche la transcription de l’ADN en ARNm qui est traduit dans les ribosomes
cytoplasmiques et produit des protéines spécifiques, généralement ce sont des protéines qui
interviennent dans le métabolisme des glucides, lipides et protéines.
257
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Dans 90% des cas, la résistance périphérique des hormones thyroïdiennes, de transmission
dominante est due à des mutations inactivatrices des gènes codants pour le récepteur béta des
hormones thyroïdiennes
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3. L’état nutritionnel :
4. Rétrocontrôle :
Les taux d’HT libres régulent l’activité de l’hypophyse selon un mécanisme de rétrocontrôle
négatif (feedback négatif) grâce à des récepteurs nucléaires spécifiques.
T3 et T4 intra-thyroïdienne ralentissent ou inhibent l’action de la TSH fixée à la membrane
thyroïdienne.
Les cliniciens ont besoin d'explorations biochimiques de qualité pour assurer, efficacement et au
meilleur coût, le diagnostic et la surveillance des affections thyroïdiennes. Paramètres
Biochimique concernés :
TSH
FT4
FT3
Auto-anticorps
Lorsque la fonction hypothalamo hypophysaire est normale, il existe une relation log/linéaire
inverse entre la TSH sérique et les concentrations de FT 4 suite à l'inhibition de la sécrétion de
TSH par l’hypophyse par le rétrocontrôle négatif due a l’exercé des hormones thyroïdiennes
La fonction thyroïdienne peut être évaluée :
soit directement en mesurant le produit de la glande thyroïde, la FT 4
259
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
soit indirectement en évaluant le niveau de TSH qui reflète de façon inverse les concentrations
d'hormones thyroïdiennes auxquelles aura réagi le « thyrostat » hypophysaire
TSH
FT4 et/ou FT3 FT4 et/ou FT3 FT4 et/ou FT3 Euthyroidie FT4 normale ou
FT4 augmentée
augmentée Normale Diminuée biologique diminuée
Hypothyroidie
Adénomes
Hyperthyroidie Compléter le bilan centrale ou malade Hypothyroidie
hypophysaires
non thyroidiennes
Résistance aux
hormones
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I/- Introduction :
Sur le plan biochimique, le tissu osseux résulte de l’association d’éléments inorganiques (les ions
calcium et phosphates) et d’une matrice organique protéique principalement constituée de
collagène, l’ensemble conférant au squelette sa rigidité. Au-delà de son rôle de soutien des
organes et dans la locomotion, le squelette joue un rôle fondamental dans l’homéostasie
phosphocalcique. Afin d’assurer cette fonction vitale, l’os est durant toute la vie adulte
continuellement soumis à des remaniements dans un processus appelé remodelage.
Le remodelage osseux consiste en l’alternance d’une phase de résorption ou dégradation
osseuse et d’une phase de formation osseuse.
Il fait appel à l’action de cellules spécialisées, les ostéoclastes en charge de la résorption, les
ostéoblastes en charge de la formation et de la minéralisation osseuse et les ostéocytes qui
jouent un rôle fondamental dans l’initiation et le contrôle cellulaire du remodelage osseux.
Le remodelage osseux est un processus complexe dont la régulation fait intervenir des facteurs
systémiques hormonaux et des facteurs locaux. Ce contrôle assure un équilibre parfait entre
résorption et formation osseuse. L’intégrité du squelette et la régulation de l’homéostasie
phosphocalcique dépendent étroitement de cet équilibre.
1- composition histologique du tissu osseux : Le tissu osseux se compose sur le plan histologique de
l’os cortical et de l’os trabéculaire,
261
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
2- Composition de l’os :
– la matrice extracellulaire, abondante dans l’os, formée par les fibres de collagène et les protéines
non collagéniques
– les cellules.
La matrice osseuse comporte une fraction minérale (70 %) et une fraction organique (30 %).
La fraction organique est constituée de 90 % par du collagène de type I, les 10 % restant étant
constitués par du collagène mineur et des protéines non collagéniques.
262
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Les marqueurs biochimiques de la résorption osseuse : sont les produits issus de la matrice
osseuse libérés dans la circulation ou excrété dans les urines au cours de la résorption osseuse ou
ils reflètent une activité enzymatique des ostéoclastes : hydroxyproline, glycoside de
l’hydroxylysine, les molécules de pontage du collagène, sialoproteine osseuse, phosphatase acide
tartrate résistante.
Le processus de résorption est suivi par la formation, les marqueurs sont les produits de la
synthèse ostéoblastique, les principaux sont : propeptide N terminal du procollagène de type1,
propeptide C terminal du procollagène de type1, osteocalcine, phosphatase alcaline.
263
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Résorption osseuse
Le processus de résorption ostéoclastique consiste en une déminéralisation suivie d’une
dégradation de la matrice protéique osseuse.
1) Au cours de la déminéralisation, des ions phosphates et calcium sont relargués de la
matrice collagénique, grâce à une acidification rapide de la zone sub-ostéoclastique liée à
une excrétion massive de protons.
2) Secondairement à cette déminéralisation, des enzymes de nature protéasique, capables
de dégrader la matrice collagénique maintenant déminéralisée, et sont libérées dans le
compartiment extra-cellulaire. Deux classes principales d’enzymes sont sécrétées par
l’ostéoclaste. Il s’agit d’une part des cystéines protéases lysosomiales ou cathepsines
(principalement la cathepsine K) et des métalloprotéases matricielles (MMP),
phosphatase acide tartrate resistante.
La résorption osseuse dépend étroitement du nombre d’ostéoclastes activés présents à la
surface du site de remodelage
Ostéoclastes et différenciation
– L’ostéoclaste est une cellule volumineuse caractérisée par la présence de nombreux
noyaux. Il dérive de précurseurs ayant pour origine des cellules souches hématopoïétiques
appartenant à la lignée monocytes-macrophages.
Osteoclaste et résorption osseuse
264
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
matrice osseuse.
– Plusieurs facteurs de croissance
stockés dans la matrice osseuse et
libérés au cours de la résorption
ostéoclastique participent également à
la différenciation ostéoblastique. On
peut citer l’IGF I et II (insuline like
growth factor), le TGFβ (transforming
growth factor), ou
– encore les BMP (bone morphogenetic
protein).
– À la fin de la période de formation
osseuse, plusieurs destinées sont
possibles pour les ostéoblastes.
Certains se laissent emmurer dans la
matrice et deviennent des ostéocytes,
d’autres sont transformés en cellules
bordantes et enfin les ostéoblastes qui
n’ont pris aucune de ces destinées
meurent par apoptose.
– Les ostéocytes représentent la composante cellulaire majoritaire retrouvée dans la
matrice osseuse (plus de 95 % de la totalité des cellules). Ces cellules possèdent une
morphologie caractéristique avec un corps cellulaire fusiforme et de nombreuses
Ostéocytes
Afin de maintenir l’intégrité du tissu osseux et d’assurer une balance phosphocalcique équilibrée, le
squelette adulte est soumis à un remodelage continu. Celui-ci procède de différentes phases
successives faisant intervenir des unités fonctionnelles de remodelage, BMU Basic multicellular unit
composée de l’association ostéoblastes, ostéoclastes et ostéocytes. On estime que chaque année,
10% du squelette osseux adulte est renouvelé.
265
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
266
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Le squelette entier d’un être humain représente approximativement 200 os distincts constituant
une charpente indispensable au soutien des différents organes. Le squelette : n’est pas une
charpente inerte, C’est un tissu métabolique très actif, Indispensable à la régulation de
l’homéostasie phosphocalcique Le calcium et le phosphore sont des ions indispensables à
l’organisme.
Outre son rôle dans la minéralisation osseuse :
267
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Le contrôle du remodelage osseux constitue une étape essentielle dans le maintien de l’homéostasie
phosphocalcique. Plusieurs facteurs hormonaux agissant par voie systémique et des facteurs locaux
exerçant une action paracrine ou autocrine, interviennent pour réguler et coupler les activités de
résorption et de formation osseuse.
268
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
269
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
VI/- Conclusion :
Au-delà de sa fonction locomotrice, le squelette est un organe impliqué dans plusieurs fonctions
vitales pour l’organisme. Ces fonctions sont assurées grâce au processus du remodelage osseux qui
fait intervenir plusieurs types cellulaires dont les ostéoblastes, les ostéoclastes et les ostéocytes. Ces
activités cellulaires couplées dans le temps sont la cible de facteurs hormonaux et locaux aboutissant
à un contrôle extrêmement fin du remodelage.
270
Les glandes
Partie 07 :
surrénales
Anatomie
• Les glandes surrénales
Histologies
• Les glandes surrénales
Physiologie
• La corticosurrénale
Biochimie
• La médullosurrénale : les catécholamines
271
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/-Définition :
Glandes paires et symétriques, inséparables des reins, coiffent leurs pôles supérieurs.
Ce sont des organes rétro-péritonéaux.
Ce sont des glandes endocrines vitales.
II/-Dimensions et description :
Hauteur 5 cm Poids 5g
Largeur 3 cm Couleur Jaune brun
Epaisseur 1 cm Consistance Molle
III/-Situation :
Elles sont situées dans l’espace rétro-péritonéale de
l’abdomen.
De part et d’autre de T12.
Sur les faces supéro-médiales du rein correspondant.
IV/-Forme :
La glande surrénale droite : triangulaire aplatie sagittalement.
La glande surrénale gauche : allongée en virgule renversée.
272
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Structure des
glandes
surrénales
273
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
VI/- rapports :
A droite Foie.
Veine cave inférieure.
Antérieurs
Corps du pancréas.
A gauche
Estomac.
Diaphragme.
Postérieurs Récessus pleural costo-diaphragmatique.
Les 2 dernières cotes.
Latéraux Bord médial du rein, au-dessus du hile.
A droite Veine cave inférieure.
Médiaux A gauche Aorte abdominale.
274
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
IX/- Drainage lymphatique : les vaisseaux lymphatiques rejoignent les ganglions latéro-aortiques
et pré-aortiques.
275
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
X/-Innervation : L’innervation des glandes surrénales est assurée par les plexus et les nerfs :
Plexus surréno-diaphragmatique : rameau abdominal du nerf phrénique.
Plexus surréno-colique : neurofibres des ganglions semi-lunaires.
Plexus-surréno-rénal : du nerf petit-splanchnique.
Nerf grand splanchnique.
(Schéma bonus)
276
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/-Généralités : les glandes surrénales sont des glandes endocrines bien individualisées, occupant le
pôle supérieur de chaque rein. Leurs poids moyen est de 12 grammes.
II/-Embryologie :
La corticosurrénale (Cortex) La médullosurrénale (Médulla)
Ebauche mésoblastique ou cœlomique, situé Ebauche neurectoblastique, issu des amas
Origine
entre la racine du mésentère et la crête ganglionnaires provenant des crêtes neurales.
embryologique
génitale.
277
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
1er stade
corticosurrénale apparait sous forme
1er stade
provenant des amas ganglionnaires
d’un épaississement de l’épithélium migrent pour se localiser au voisinage de
cœlomique, où les mitoses sont l’ébauche corticosurrénale.
nombreuses.
(5ème semaine du DE), les cellules issues Il se produit une véritable invasion du
de la prolifération de l’épithélium cortex par ces cellules.
2eme stade
2ème stade
Organogénèse cœlomique s’enfoncent dans le
mésenchyme sous-jacent et perdent tout
contact avec l’épithélium cœlomique :
c’est le cortex fœtal.
(40ème semaine du DE), il se produit une Les cellules se groupent en une masse
3eme stade
3ème stade
seconde poussée proliférative formant le centrale dans la glande surrénale.
cortex définitif, qui en se développant
tend à entourer le cortex fœtal.
A l’origine, les cellules se présentent Les cellules issues des amas
comme des éléments arrondis à gros ganglionnaires sont des
noyaux, sympathogonies :
Les unes, se différencient en
1er stade
1er stade
sympathoblastes à l’origine des
cellules ganglionnaires
sympathiques.
Les autres, vont acquérir des
propriétés chromaffines et devenir
des phéochromblastes qui seront à
l’origine des para-ganglions.
Par suite de processus de prolifération et Les phéochromblastes qui envahissent
de différenciation cellulaires, il en résulte l’ébauche surrénale se différencient en
2 sortes de cellules : cellules glandulaires endocrines
Les unes, les plus nombreuses, à hormonogènes.
disposition quelconque : sont des
cellules volumineuses acidophiles,
Histogénèse
renfermant des vacuoles lipidiques,
2ème stade
2ème stade
3ème stade
278
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Corticosurrénale en formation
Médullosurrénale en formation
Cortex fœtal
Cortex permanent
279
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
III/-Structure histologique :
280
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
281
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
2. Cytophysiologie :
a/-La corticosurrénale :
Au niveau de la zone
glomérulaire
282
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
283
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
284
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
La voie de retour veineux (draine le sang du plexus veineux) est unique, le sang veineux est
drainé par la veine surrénale qui se déverse dans :
La veine rénale à gauche
La veine cave inférieure à droite.
285
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
2. Au niveau de la médullaire :
Fibres pré-ganglionnaires cholinergiques (synapse de type neuro-glandulaire).
Micro-ganglions sympathiques.
Rôle Effet
Elabore les minéralo-corticoïdes Participe au maintien de l’équilibre
‘’aldostérone’’. hydro-électrolytique.
La zone
(la quantité produite : 0,1 à 0,2 mg en agissant sur le rein (TCD) :
glomérulaire
/jour) augmente la réabsorption de
Na+ de l’eau et diminue celle de K+.
Elabore les glucocorticoïdes métaboliques :
‘’cortisol’’ Glucose : favorise
(la quantité est de 16 à 3o mg/jour) néoglucogenèse (hormone
selon un cycle nycthéméral) hyperglycémiant)
Protéine : dégradation protéique
et libération des AA dans la
circulation.
Lipide : lipolyse.
La corticosurrénale
ne sont que deux états fonctionnels différents d’une de la médullosurrénale alors que la
même catégorie cellulaire : noradrénaline n’est libérée que dans les
Les cellules rhagiochromes : la sécrétion de états de stress.
La
286
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
(Schéma bonus)
287
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Physiologie : La corticosurrénale
I/-Introduction :
Les surrénales sont deux glandes qui coiffent les pôles supérieurs des deux reins.
Chaque glande est constituée de 2 régions distinctes :
II/-La corticosurrénale :
Elle est formée de 3 zones distinctes, dotées chacune d’un équipement enzymatique particulier
permettant la sécrétion de 3 groupes d’hormones :
Sécrète les
La zone glomérulaire
10% minéralocorticoïdes
(externe)
(aldostérone)
Sécrète les
La zone fasciculée (centrale) 75%
glucocorticoïdes (cortisol)
Sécrète les androgènes
La zone réticulée (interne) 15% surrénaliens (DHEA : La
déhydroépiandrostérone)
(La glande corticosurrénale est indispensable à la vie, une surrénalectomie entraine des troubles
métaboliques importants qui peuvent mettre le pronostic vital en danger)
288
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les minéralcorticoïdes
1. Introduction :
Le principal minéralocorticoïde est représenté par l’aldostérone.
Elle est que faiblement liée aux protéines : elle est liée en partie à l’albumine et à la
transcortine (ou CBG ‘’cortisol binding protein’’).
REMARQUE :
Tout gain ou perte de sodium a des répercussions sur l’osmolarité plasmatique, la volémie et la
pression artérielle.
Préserve l’homéostasie circulaire du volume extracellulaire et du pool
sodique.
Les concentrations plasmatiques de la rénine circulante régulent le système
Système rénine- RAAS et la sécrétion de l’aldostérone.
angiotensine- La sécrétion de la rénine par l’AJG, est stimulée par :
aldostérone La diminution de la pression artérielle (détectée par les barorécepteurs
(RAAS) de l’artériole afférente).
Une hyponatrémie (↓Na+ sanguin) et une hypernatriurèse (↑Na+
urinaire) (détectée par les osmorécepteurs de la macula densa).
Le système nerveux sympathique.
Joue un rôle direct dans la sécrétion de l’aldostérone.
L’hyperkaliémie L’hypokaliémie
Une augmentation d’au moins 1mmol/l, Inhibe la sécrétion de
La kaliémie stimule la sécrétion de l’aldostérone qui l’aldostérone.
adira au niveau du tubule rénal en
provoquant une réabsorption de Na+
contre une excrétion de K+ : correction de
l’hyperkaliémie
Les effets de l’ACTH sont plus modestes (moins importants) :
Une perfusion de doses élevées d’ACTH peut stimuler la sécrétion de
l’aldostérone (effet transitoire).
L’ACTH
Après une hypophysectomie, une diminution de la sécrétion de
l’aldostérone n’est observée qu’après une très longue période.
289
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les glucocorticoïdes
1. Introduction :
Le cortisol peut-être :
2. Principales actions :
290
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
291
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Rôle de l’ACTH :
Rôle surrénalien :
Rôle extra-surrénalien :
REMARQUE :
Le cortisol inhibe la synthèse hypophysaire de l’ACTH par ‘’Feed-Back négatif’’, donc dans les
traitements prolongés par les corticoïdes, la sécrétion de l’ACTH est faiblement inhibée.
Si le traitement est arrêté brutalement, on aboutit à une insuffisance surrénalienne donc il faut
procéder à un arrêt progressif de ce traitement par diminution quotidienne de la dose.
1. Introduction :
Représentés essentiellement par ‘’La déhydroépiandrostérone (DHEA)’’ et ‘’l’androstenedione’’.
Ils sont liés dans le plasma à l’albumine, avec une faible affinité à la SDB (Sex Binding Protein).
La majorité des androgènes surrénaliens sont éliminés sous forme de 17-cetostéroides urinaires.
2. Rôle biologique :
Les androgènes surrénaliens subissent une conversion dans les tissus périphériques en androgènes
beaucoup plus actifs :
→ ∆4 androstenedione, Testostérone.
Et/ou → Œstrogènes.
292
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Leurs rôles :
REMARQUE :
Le tissu adipeux est riche en aromatase et la conversion des androgènes en œstrogènes est plus
élevée chez les obèses que chez les sujets de poids normal.
Chez l’animal, certaines études ont montré que l’apport de DHEA corrige le vieillissement (étude
moins concluante chez l’homme). Elle est utilisée comme complément alimentaire.
3. Régulation :
La sécrétion des androgènes surrénaliens est stimulée par l’ACTH, ce qui explique que : La DHEA
et l’adrostenedione suivent un rythme circadien (nycthéméral) parallèle à celui du cortisol.
Les androgènes surrénaliens n’exercent pas de Feed-Back (rétrocontrôle) sur l’hypophyse et
l’hypothalamus.
IV/-Physiopathologie :
293
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
1. Définir Le stresse : Est un ensemble de réponses non spécifiques de l’organisme à une situation,
telle que les mécanismes de défenses de l’homéostasie sont dépassés ou risquent de l’être.
294
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Tout stresse, qu’elle qu’en soit la cause, entraine l’augmentation de la sécrétion de cortisol
secondaire à une augmentation de la sécrétion d’ACTH, elle-même due à une
augmentation de la sécrétion du CRH par activation de différentes structures Structures cérébrales
cérébrales. supérieures
Ses effets :
Hypothalamus
Métaboliques :
Augmentation des substrats énergétiques dans la circulation : glucose,
acides aminés, acides gras libres afin de,
CRH
Approvisionner le cerveau.
Fournir les matériaux nécessaires à la réparation des tissus
endommagés.
Augmentation du catabolisme protéique dans le muscle, les os et autres. Hypophyse
Augmentation de la lipolyse, libérant le glycérol à partir des acides gras.
Baisse de l’utilisation du glucose et de la sensibilité du tissu adipeux à
l’insuline. ACTH
295
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Effets cardio-vasculaires :
Augmentation du débit cardiaque par stimulation de la fréquence et de la contraction cardiaque.
Constriction de lits viscéraux et vasodilatation des lits musculaires, avec transfert du sang des
viscères vers le muscle squelettique :
Vasoconstriction au niveau rénal : diminution du débit sanguin rénal et donc stimulation du
système RAAS.
Diminution de la fatigue musculaire.
Hyperventilation pulmonaire facilitant l’oxygénation tissulaire.
5. Objectif du stresse :
Apporter des sources d’énergies supplémentaires dans le sang.
Maintenir la PA à des valeurs normales.
Interrompre provisoirement les fonctions non essentielles.
Agent stressant
Hypothalamus
SNA Hypophyse
CRH
(sympathique) postérieure
Stimulation du
Cortisol
système RAAS
296
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/-Introduction : chaque glande surrénale comprend deux portions dont l’origine, les types de
cellules et les fonctions, diffèrent :
II/-La médullosurrénale :
C’est un prolongement du système nerveux, c’est un ganglion sympathique dépourvu de fibres
post-ganglionnaires.
Elle est constituée de cellules chromaffines arrangées en amas, ce sont des cellules caractérisées
par la présence de vésicules à corps denses qui stockent les catécholamines : « 80% adrénaline,
16% noradrénaline, 4% dopamine ».
Les substances élaborées (hormones ou neurotransmetteurs) par le neurone sont déversées
dans le sang et vont agir à distance sur les organes cibles.
Ces hormones ou neurotransmetteurs sont libérées en réponse à des stimulations nerveuses par
l’ACH qui est libérée par le nerf splanchnique.
(La médullosurrénale est caractérisée par rapport au système nerveux par le fait qu’elle déverse son
produit dans le sang)
REMARQUE :
Le système nerveux envoie des prolongements qui ne se terminent pas seulement dans la
médullosurrénale, mais peuvent se terminer ailleurs, avec des proportions de sécrétions variables
des hormones.
III/-Les catécholamines :
297
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Cette structure est la même pour les 3 catécholamines, ils diffèrent par la chaine carbonée.
Cette ressemblance structurale s’explique par leurs provenance du même précurseur et donc de
la même voie métabolique.
Les catécholamines sont : La noradrénaline, l’adrénaline et la dopamine (la dopamine est
exclusive au système nerveux).
La médullosurrénale sécrète principalement de l’adrénaline.
Au niveau des terminaisons nerveuses sympathiques et des neurones noradrénergiques du
SNC, on trouve uniquement de la noradrénaline (voir remarque précédente).
REMARQUE :
Catécholamines Rôles
Un neurotransmetteur des
neurones noradrénergiques du
SNC et des neurones post-
ganglionnaires du système
La noradrénaline orthosympathique impliqué
dans le sommeil, l’éveil,
l’attention, le comportement
alimentaire.
Une hormone de stresse
Un neurotransmetteur présent
L’adrénaline en petites quantités dans le
cerveau.
Une hormone de stresse.
Un neurotransmetteur pour
les neurones dopaminergiques
impliqué dans les processus de
motivation, de récompense,
d’addiction, de renforcement
comportemental et de
La dopamine
coordination des mouvements
du corps.
La dopamine joue le rôle de
précurseur de la noradrénaline
et de l’adrénaline (voir
biosynthèse).
298
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
4
⑤ C’est une étape spécifique de la
médullosurrénale. Cette enzyme
phényléthanolamine N-méthyl transférase
(noradrénaline N-méthyl transferase) (PNMT)
catalyse le transfert du radical méthyl de la 5-
adénosyl méthionine (coenzyme transporteur de
radicaux méthyl) sur la fonction amine primaire de
5
la noradrénaline.
REMARQUE :
Le cortisol d’une part stimule la PNMT et donc
stimule la synthèse de l’adrénaline et d’autre part
inhibe sa dégradation par la COMT (enzyme
spécifique à la médullosurrénale).
299
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
V/-Stockage et sécrétion :
Le stockage des catécholamines est assuré par des
vésicules spécifiques contenues dans les neurones
et les cellules chromaffines de la médullosurrénale.
Dans cette dernière, 80% des catécholamines
stockées par les granules chromaffines sont
représentés par l’adrénaline.
A l’inverse, les vésicules synaptiques des neurones
noradrénergiques périphériques et centraux
stockent principalement la noradrénaline, qui joue
le rôle de neurotransmetteur.
La libération dans les deux cas, s’effectue par
exocytose sous l’effet de l’influx nerveux emmenant
des neurones pré-ganglionnaires acétyl-cholinergiques
induisant : dépolarisation (entrée de Na+) entrée de
Ca2+ par des canaux voltage dépendant → Le Ca2+ induit
le mouvement du cytosquelette → exocytose.
Les bouffées sécrétoires sont déclenchées par :
Le travail physique.
Emotion (stresse).
Froid.
Douleur.
Hypoxie.
Hypotension artérielle.
300
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Les réponses des organes à l’adrénaline et à la noradrénaline sont transmises par l’interaction
des catécholamines avec des structures spécifiques des membranes cellulaires ‘’les récepteurs
adrénergiques’’ qu’on peut les subdiviser en 2 types sur la base des critères pharmacologiques :
Alpha Beta
α Pour la
β Pour
noradrénaline l'adrénaline
Remarque :
β1 Il existe également les récepteurs
α1 Tissu
Vasculaire cardiaque
de type Gamma γ pour la
dopamine, au niveau rénal,
β2 mésentérique et cérabral
α2
FML,
Nerveux Vaisseaux,
Bronches
β3
1/-Effets de l’adrénaline :
Hormone de réponse au stresse, l’adrénaline augmente le taux d’AMPc dans les cellules cibles ce
qui entraine les effets suivants :
Activation de la glycogénolyse.
Inhibition de la glycogénogénèse (action antagoniste de celle de l’insuline).
Activation de la lipolyse (lipase hormono-sensible).
Inhibition de la lipogenèse.
L’effet global est des stimuler la dégradation des substrats pour les utiliser à la périphérie.
2/-Rôle des catécholamines : les catécholamines régulent la sécrétion d’un certain nombre
d’hormones,
301
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
302
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
IX/-Pathologies de la médullosurrénale :
Le phéochromocytome
Tumeurs développés à partir des cellules chromafines
et capables de sécréter les catécholamines.
Définition
90% de ces tumeurs sont bénignes et 10% sont
malignes.
HTA (permanente ou paroxystique).
Signes
Présence de triade : céphalées, sueurs, tachycardies →
cliniques
chez un hypertendu jeune.
90-95 % des cas sont sporadiques (sans antécédents
familiaux).
Etiologies 5-10 % maladie héréditaire qui peut être soit isolée ou
associée à une autre maladie.
(L’incidence est d’environ 0.1% des patients hypertendus)
Médullosurrénalienne : 90% des cas.
Extramédullosurrénalienne : affectant les ganglions
Localisation
sympathiques périphériques, pouvant être abdominale
ou thoracique.
Traitement Ablation chirurgicale.
Dérivés méthoxylés urinaires et
plasmatiques (catabolites).
VMA : produit final du catabolisme.
Catécholamines : peut être suspecté à partir d’une
élévation ≥ 4 mmol/l de noradrénaline et ≥ 2 mmol/l
d’adrénaline.
Paramètres
plus REMARQUE :
sensibles
phéochromocytome •Taux élevé d'adrénaline plasmatique
surrénalien peu
étendu •Taux normal de noradrénaline
303
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Le neuroblastome
Tumeur maligne du jeune enfant apparaissant entre
3 mois et 5 ans.
Ces tumeurs embryonnaires se développent à partir
de cellules issues de la crête neurale donnant
normalement naissance aux ganglions sympathiques
et à la médullosurrénale.
Le pronostic est sombre en l’absence de dépistage
Définition précoce :
En effet, si le traitement est instauré avant un
an, la probabilité de survivre jusqu’à 3 ans est de
75%.
Mais si le diagnostic intervient tardivement
après 2 ans, la probabilité de survie diminue à
15%.
1/-Prélèvement :
304
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Veineux, au pli du coude sur tube héparine ou EDTA. Il faut tenir compte :
Des variations nycthémérales importantes des catécholamines.
Sang
L’impact de l’état nutritionnel, celui de l’activité physique et des conditions
émotionnelles obligent à respecter des conditions de prélèvement strictes.
Acidifiées par 10ml d’une solution d’HCL (6N).
Urines
Ils doivent être recueillis pendant 24h, si possible 3 jours de suite.
c. Stabilité :
Les prélèvements doivent être acheminés le plus rapidement possible au laboratoire où ils
seront conditionnés et éventuellement congelés si le dosage doit être différé ou transféré.
Les catécholamines plasmatiques restent stables entre 3 et 5 heures, après le prélèvement
recueilli sur héparine à +4°C.
La congélation à -20°C permet de garder les catécholamines stables dans le plasma ou dans
l’urine pendant au moins 3 semaines.
2/-Méthodes de dosage :
REMARQUE :
4/-Le taux des catécholamines et de leurs métabolites dans le plasma et dans l’urine :
nmol/l
Noradrénaline (NA) 1,10 – 1,60
Adrénaline (A) 0,15 – 0,40
Dopamine (DA) 0,05 – 0,30
Dans le plasma
305
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
nmol/24h
Noradrénaline (NA) 20-38
Adrénaline (A) 10-160
Dopamine (DA) 660-2000
Normétadrénaline (NMN) ≤ 2100
Noradrénaline (NM) ≤ 1100
Acide vanilmandélique (VMA) ≤ 29
Acide homovanillique (HVA) ≤ 49
Dans les urines
306
Le pancréas
Partie 08 : endocrine
Histologie
• Le pancréas endocrine
Physiologie
• Complexe insuline-glucagon dans le contrôle et
l’intégration du métabolisme des GLP dans les états
absorptifs et post-absorptifs.
TD physiologie
• Glycorégulation
307
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/-Généralités :
III/-Embryologie :
1. Organogenèse :
Le pancréas provient de trois ébauches entoblastiques situées au niveau de la région du futur
duodénum: c’est l’anneau hépato-pancréatique de WEBER (25 jours de développement) formé de:
Une ébauche dorsale.
Une ébauche ventrale droite.
Une ébauche ventrale gauche, qui régresse rapidement.
Les deux premières ébauches fusionnent pour constituer le pancréas définitif (7eme semaine, fin du
2ème mois, stade de 15mm)
308
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
2. Histogenèse : 05 stades :
309
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
1. Méthodes d’étude :
310
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Après coloration par technique trichromique les cellules des ilots de LANGERHANS (cellules
acineuses) apparaissent plus petites et plus claires, elles sont caractérisées par :
Forme arrondie ou polygonale.
Chaque cellule est en contact avec un réseau capillaire.
Plusieurs cellules de tailles différentes.
Granulations diverses : acidophiles (A) ou basophiles (B).
Chaque cellule secrète un peptide hormonal spécifique.
311
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
REMARQUE :
La matrice cytoplasmique de ces différentes cellules renferme des microfilaments et des microtubules
impliqués dans le transfert et l’expulsion des grains de sécrétion.
312
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
Comme toute glande endocrine, ils sont richement irrigués par un réseau dense de capillaires.
Le pancréas endocrine est richement innervé, il reçoit une innervation ortho et para-sympathique;
comportent
•Des fibres post ganglionnaires vasomotrices,
L’innervation
•Des neurones sympathiques en rapport étroit avec les cellules
orthosympathique
glandulaires avec lesquelles ils forment les complexes sympathico-
insulaires.
L’innervation Représentée par des petits ganglions servant de relais au
parasympathique pneumogastrique, nerf insulino-sécreteur.
313
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
glycémie.
Il agit sur les hépatocytes en
stimulant la glycogénolyse.
glycogénogenèse hépatique et
favorise la pénétration intra-
cytoplasmique du glucose dans
pratiquement toutes les cellules de
l’organisme.
L’altération du fonctionnement ou la
diminution des cellules B entraine le
diabète insulino-privé (pathologie très
fréquente).
314
MédiCours 2ème année Médecine UEI 4
I/-Introduction-Définitions :
Les voies métaboliques des glucides, des lipides et des protéines sont contrôlées de manière à
fournir en permanence de l'énergie aux différents tissus et organes de notre organisme.
REMARQUE :
Le jeûne correspond à une période de non alimentation de plus de 24 heures.
Quatre tissus cruciaux vont jouant un rôle au cours de l’alternance des états métaboliques : « foie
/ muscle / tissu adipeux / cerveau ».
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On distingue :
Les tissus non insulinodépendants : Les cellules sanguines, médullaires rénales, de la rétine et
le cerveau utilisent le glucose dans la glycolyse.
Les tissus insulinodépendants : Le foie, les muscles et le tissu adipeux utilisent également le
glucose dans la glycolyse et par oxydation fournissent de l’énergie.
Au niveau de tous ces tissus, des protéines de transport spécifiques du glucose ont été identifiées :
les Gluts.
Un contrôle étroit de l’homéostasie glucidique est assuré par des hormones : l’insuline et le
glucagon, exerçant des effets antagonistes sur les métabolismes des glucides et des lipides.
1. Glycolyse et néoglucogenèse :
Glycolyse Néoglucogenèse
première étape de la voie métabolique permettant la
dégradation du glucose. synthèse du glucose dans le foie
voie anaérobie ayant et le rein
lieu dans le cytosol synthèse à partir de 3 précurseurs
formation de 2 non glucidiques :
molécules de pyruvate. glycérol mobilisé à partir de
source d’énergie sous triglycérides de réserve du
forme d’ATP dans de tissu adipeux lors du jeûne
nombreux tissus lactate provenant de la
utilisée par le foie et le glycolyse anaérobie dans les
tissu adipeux pour la cellules sanguines et les
biosynthèse des acides muscles
gras. copule carbonée des acides
aminés glucoformateurs.
La néoglucogenèse se présente
comme une glycolyse inversée
avec des réactions spécifiques :
pyruvate → PEP
F 1.6diP → F 6 P
G 6 P → glucose
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2. Glycogénogenèse et glycogénolyse :
Glycogénogenèse Glycogénolyse
Mise en réserve du glucose sous forme de glycogène Une voie métabolique permettant la dégradation
au niveau des muscles et du foie lorsque le glucose et du glycogène en cas de besoin en ATP dans :
l’insuline sont présents. les muscles lors de la contraction musculaire
Réserve énergétique très importante pour ces 2 le foie lors d'une hypoglycémie.
tissus, utilisée à des fins différentes :
lors de la contraction musculaire pour les
muscles.
lors des périodes interprandiales pour le foie, le
seul organe capable de réguler la glycémie
dans cette circonstance.
(Pk=Protéine kinase)
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ensuite les cellules de la paroi intestinale, mais ne rejoignent pas les capillaires sanguins : ils sont
transportés par voie lymphatique. Ces chylomicrons natifs sortent par la lymphe intestinale et
rejoignent la circulation sanguine au niveau du confluent veineux jugulo-subclavier gauche via le
conduit thoracique.
- Voie endogène : Les VLDL sont synthétisés par le foie à partir de triglycérides provenant du plasma,
d'apoprotéine B100 et de cholestérol (également synthétisés par le foie).
Les chylomicrons et VLDL vont perdre différents éléments de leur surface (apo C, apo E, PL, CE). A ces
composés vient s’adjoindre du cholestérol libre cellulaire. Ils seront fixés par les HDL et rentrent dans
ce qu’on appelle la voie de retour du cholestérol.
Particules résiduels
▪ La CETP : La protéine de transfert des esters de cholestérol, abrégée en CETP. La CETP stimule le
transfert dans les deux sens de l'ester de cholestérol entre VLDL et HDL dans le plasma. Elle facilite
également le transfert des triglycérides et des phospholipides. C'est un élément important dans le
transfert inverse du cholestérol et permet de réguler la concentration du HDL.
▪ La LCAT : La lécithine cholestérol acyl transférase (LCAT) est une enzyme plasmatique spécifique
(dont le lieu d’activité est le plasma) qui hydrolyse les lécithines des lipoprotéines plasmatiques et
produit des esters de cholestérol.
(Les HDL assurent le transport du cholestérol excédentaire des tissus périphériques vers le foie)
③
①
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Lipogenèse Lipolyse
synthèse de triglycérides à partir du glycérol catabolisme des triglycérides aboutissant à la
et des acides gras libres. libération d’acides gras et de glycérol.
assurée par la lipase hormono-sensible
(LHS).
régulée essentiellement par la charge LHS stimulée par le jeûne, le froid, le stress,
nutritionnelle et l’insuline. (apport de le glucagon, l’exercice, physique, la GH.
substrats et translocation du Glut 4 de LHS inhibée par l’insuline, le NPY, adénosine,
l’adipocyte). les glucocorticoïdes à forte dose.
3. Cholestérol :
1) Sources :
cholestérol alimentaire dont une partie est éliminé dans les selles.
cholestérol synthétisé par l'organisme.
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2) Le foie :
Constitue le principal organe contrôlant l'homéostasie du cholestérol : Il peut ajouter dans le sang
du cholestérol produit ou en extraire pour le sécréter dans la bile ou le métaboliser en sels biliaires :
La synthèse du cholestérol dans le foie est inhibée quand l'apport alimentaire en cholestérol et
donc la cholestérolémie s'élève (inhibition de la HMG-CoA réductase par le cholestérol).
La baisse de l'apport en cholestérol et de sa concentration plasmatique a un effet inverse.
Ainsi :
L'ingestion d'acides gras saturés (viande rouge, fromages et lait) augmente le cholestérol
plasmatique.
La consommation d'acides gras polyinsaturés (plantes) ou mono-insaturés (huile d'olive ou
arachide) diminuent la cholestérolémie.
L’organisme doit synthétiser plus de 60 mille protéines différentes à partir d’acides aminés.
Certains acides aminés sont synthétisés par l’organisme, mais d’autres sont impérativement
apportés par l’alimentation, Ils sont dits essentiels ou indispensables : « valine, leucine,
isoleucine, lysine, phénylalanine, méthionine, thréonine, tryptophane et l’histidine chez
l’enfant ».
Le rôle majeur de protéines apportées par l’alimentation est de fournir les acides aminés
nécessaires à la synthèse de nos protéines (enzymes, hormones…) : turn over protéique.
Le bilan protéique chez l’adulte sain est en équilibre (synthèse = catabolisme).
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L’apport recommandé est de 0,75 à 1 g/kg/j. Les pertes azotées sont de 55 mg/kg/j sachant
que 1 g d’azote = 2 g d’urée = 6,25 g de protéines.
Les protéines sont scindées en acides aminés libres par des protéases.
L'extraction des groupements amines (désamination) des acides aminés aboutit à la formation
d'acides cétoniques pouvant être :
catabolisés par le cycle de Krebs pour fournir de l'énergie.
ou convertis en glucose et acides gras.
L'ammoniaque formée (NH3) lors de la désamination oxydative des acides aminés est converti en
urée dans le foie qui est excrété dans les urines par les reins.
Chez l’homme, le cycle de l’urée est un processus de détoxification de l’azote excédentaire :
Le NH3 (ammoniaque) à plus de 50 μmol/l devient toxique pour le cerveau d’où sa conversion
en urée au niveau du foie, sachant que le NH3 n’est pas totalement converti en urée et joue un
rôle dans l’équilibre acido-basique au niveau du rein (ammoniogenèse : désigne le catabolisme
des protéines aboutit à la formation d'ammoniac par suite de la désamination des acides aminés).
Certains acides aminés peuvent être synthétisés par l'organisme à partir des acides cétoniques
dérivant du glucose, l'alimentation apportant d'autres acides aminés qui fourniront les
groupements amine pour la transamination (formation des acides aminés).
Etat absorptif
Un repas apporte des glucides, des lipides et des protéines, les glucides constituant le part
majoritaire du contenu énergétique du repas.
Au cours de la phase absorptive, les glucides et les protéines sont absorbés dans le sang
principalement sous forme de monosaccharides et d'acides aminés qui vont gagner, par la veine
porte, le foie qui peut modifier la composition en nutriments du sang avant sa distribution aux
tissus de l'organisme
Les lipides sont absorbés par voie lymphatique sous forme de chylomicrons puis drainés dans le
sang veineux, le foie ne pouvant pas les modifier avant qu'elles n'atteignent les différents tissus.
Les évènements observés au cours de l’état absorptif se résument à une :
Captation nette de glucose par le foie.
Utilisation du glucose par les tissus pour la fourniture d’énergie : glycolyse.
Glycogénogenèse dans le foie et le muscle.
Lipogenèse dans le foie et le tissu adipeux.
Protéosynthèse.
Devenir du glucose :
utilisation du glucose par les tissus pour la fourniture d’énergie : glycolyse.
glycogénogenèse dans le foie et le muscle.
conversion du glucose dans le foie et le tissu adipeux en α glycérolphosphate et acides gras pour la
formation des triglycérides : lipogenèse.
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Au cours de la phase post-absorptive, on note un catabolisme net des glucides, lipides et protéines
pour maintenir constante la glycémie, le cerveau n’utilisant que le glucose comme substrat
énergétique.
Tous les évènements métaboliques observés au cours de cette phase peuvent se résumer en :
les réactions déterminant une source de glucose dans le sang (très important pour le cerveau).
épargne glucidique par l’utilisation des lipides dans les cellules comme source d’énergie.
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• Epargne glucidique :
La transition entre la phase d'absorption et de jeûne et vice-versa est contrôlée principalement par
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Le cortisol, l'adrénaline et les nerfs sympathiques destinés au foie et au tissu adipeux jouent
également un rôle dans ce contrôle.
I/-L’insuline :
1. Généralité :
Appelée "hormone de stockage".
Sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans
Sa sécrétion et sa concentration plasmatique augmentent en phase absorptive et diminuent
en phase post-absorptive.
Elle a des effets métaboliques sur les muscles, le foie et le tissu adipeux.
2. Effets de l’insuline :
•Synthèse protéique
•Expression des gènes
Toutes cellules •Apoptose
•Synthèse d'ADN
Leur baisse après un repas prévient une hypoglycémie induite par l'insuline.
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Les facteurs nerveux et hormonaux s'opposant à l'action de l'insuline sont appelés facteurs de
contrerégulation du glucose.
II/- Le Glucagon :
1. Généralités :
Sécrétée par les cellules α des îlots de Langerhans.
Sa sécrétion et sa concentration plasmatique augmentent
en phase post-absorptive.
III/- Adrénaline et stimulation des nerfs sympathiques destinés foie et au tissu adipeux :
1. Effets :
L'adrénaline et les nerfs sympathiques destinés au foie inhibent la sécrétion d'insuline et stimulent
celle du glucagon.
L'adrénaline entraîne directement :
une glycogénolyse dans le foie et le muscle.
une néoglucogenèse hépatique.
une lipolyse dans les adipocytes (stimulation de la LHS).
2. Contrôle de la sécrétion :
Stimulée par la concentration plasmatique du glucose ressentie par des récepteurs au glucose du
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IV/-Cortisol :
A l'état physiologique, le cortisol a un rôle permissif dans l'adaptation au jeûne.
Au cours du jeûne, la présence du cortisol permet le maintien des concentrations des enzymes clés
de la néoglucogenèse et la lipolyse dans le foie et le tissu adipeux.
V/-Hormone de croissance :
Les effets physiologiques de la GH sont la stimulation de la croissance et l'anabolisme protéique.
La GH a des effets anti-insuline :
Augmente la sensibilité des adipocytes aux facteurs lipolytiques.
Diminue la capacité de l'insuline à induire une captation du glucose par le muscle et le tissu
adipeux.
Augmente la néoglucogenèse hépatique.
2. Au cours du stresse :
Modifications hormonales identiques à celles observées au cours de l’exercice physique.
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TD Physiologie : Glycorégulation
→Objectifs :
1- Définir la glycorégulation. Préciser les déterminants mis en jeu.
2- Par quelles voies, le foie régule-t-il la production et le stockage du glucose. Qu'en est-il du muscle ?
3- Quel est le rôle joué par le pancréas, le rein et les autres hormones dans la glycorégulation ?
4- A la lumière des données suscitées, décrivez succinctement la glycorégulation chez la femme
enceinte non diabétique.
La régulation de la glycémie représente le processus par lequel le taux de glucose dans le sang, dit
glycémie, est maintenu proche d'une valeur bénéfique pour l'organisme.
1. Système hormonal :
Insuline qui fait décroître ou abaisser le taux de glucose dans le sang
Glucagon, adrénaline, cortisol, (période de stress) et GH ont l'effet inverse, appelées hormones de
la contre régulation.
3. Système nerveux.
voie de synthèse du glycogène permettant le stockage du glucose dans le foie sous forme de
Glycogénogenèse
glycogène.
voie d'hydrolyse du glycogène libérant le glucose. Elle permet le déstockage du glucose sous
Glycogénolyse
forme de glucose-6-phosphate.
voie de synthèse du glucose à partir d'éléments non glucidiques tels :
Glycérol mobilisé à partir de triglycérides de réserve du tissu adipeux lors du jeûne.
Néoglucogenèse
Lactate provenant de la glycolyse anaérobie dans les cellules sanguines et les muscles.
Copule carbonée des acides aminés glucoformateurs.
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REMARQUES IMPORTANTES :
Les muscles contiennent aussi du glycogène mais son rôle est différent par rapport au glycogène
hépatique en ce qui concerne la régulation de la glycémie :
Le glycogène musculaire est utilisé par le muscle lui-même pour produite de l’énergie (La
dégradation du glycogène musculaire se fait en produisant de l'énergie et en aboutissant à la
production de pyruvate ou de lactate). Donc le muscle ne libère pas de glucose dans le sang (ne
participe pas au maintien de la glycémie) est ceci est dû au fait que les cellules musculaires ne
possèdent par l’enzyme ‘’phosphatase’’ qui est responsable de la phosphorylation du glucose,
réaction indispensable à sa libération dans le sang.
contrairement au glycogène hépatique qui permet le maintien d’une glycémie constante.
Le produit de dégradation du glycogène musculaire se fait en produisant l’énergie et aboutit au
pyruvate et au lactate. En partant de ces deux produits (pyruvate, lactate), la synthèse du glycogène
hépatique est possible, mais la formation du glucose qui en résulte est utilisée pour sa plus grande
partie à reconstituer le glycogène musculaire.
III/Quel est le rôle joué par le pancréas, le rein et certaines hormones dites de contre
régulation dans la glycorégulation ?
d’insuline
Sécrétion de hormone hyperglycémiante.
glucagon
Il contribue à moindre mesure au maintien de la glycémie par sa fonction
Rôle du
néoglucoformatrice.
rein
Chez le diabétique, le rein excrète du glucose (glucosurie) si sa concentration est très élevée
≥ 1,80 g/l. Ce qui ne se produit pas chez le sujet sain (glycosurie normalement nulle).
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L’adrénaline :
Augmente au cours du stress ou effort. En agissant sur la glycogénolyse, elle provoque une
Rôle des hormones
augmentation de la glycémie et permet un apport rapide en glucose aux muscles lors d'un
effort.
Le cortisol :
Produit dans le cas d'un stress émotionnel, est une hormone stéroïde hyperglycémiante. En
cas de jeûne prolongé, il :
active les enzymes de la néoglucogenèse.
Au niveau du tissu adipeux, il inhibe l'entrée du glucose et active la lipolyse.
Il favorise la production du glucose à partir de substrats non glucidiques, des AA, la
formation de corps cétoniques (oxydation des acides gras) pour maintenir une
glycémie constante
2 périodes successives :
REMARQUE :
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Au laboratoire, on réalise un examen « HGPO » : examen hyperglycémie par voie orale, où on suit
les étapes suivantes :
1. Mesure de la glycémie à jeun : doit être ≤ 0,92 g/l.
2. On donne à la maman un sérum glucosé oral.
3. On mesure la glycémie 1 à 2 heures après : doit être ≤ 1,20 g/l.
Une glycémie entre 0,92-0,98 g/l, on surveille et on prescrit un régime à sucre simple (fruits).
Une glycémie ≥ 1 g/l → injection d’insuline.
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