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Les immunoglobulines

Prof Christian Drouet Biotechnologie, L2


16 nov 2017 christian.drouet@univ-grenoble-alpes.fr
Les immunoglobulines:
structure et fonction
L’origine des anticorps
Paul ERLICH 1908

La théorie des « chaînes latérales »:


chaque cellule porte plusieurs
récepteurs spécifiques dont la
production est stimulée par le
contact avec l’antigène adéquat
1. Définitions
Immunoglobulines:
• glycoprotéines produites par les plasmocytes (maturation des lymphocytes
B) en réponse à un antigène
- sous forme soluble dans le plasma et dans de nombreuses sécrétions
- sous forme membranaire comme élément du récepteur de l’Ag à la surface
des cellules B (BCR)
• douées d’activité anticorps
• Font partie des gammaglobulines (ref. à leur position lors d’une
électrophorèse des protéines sériques)

Polysaccharides
• Constituent le récepteur pour l’antigène des lymphocytes B

IgM or IgD

Fonctions générales des immunoglobulines :

Liaison à un Ag: Capacité à se fixer spécifiquement à une structure


antigénique particulière (épitope) par le paratope
→ neutralisation et/ou élimination du pathogène

Fonctions effectrices:
- Capacité à se lier à des récepteurs cellulaires → modifications
de fonctions cellulaires
- Capacité d’activation du complément (complexe Ag-Ig)
2. Structure des anticorps

Fc

CH2 CH3 IgG complète


chaîne lourde

motif polysaccharidique

chaîne légère
CDRs
• 2 chaînes légères (L: light) : ~230 AA, communes à toutes les classes d’Ig
• 1 domaine variable VL
• 1 domaine constant Ck ou Cl (pour une immunoglobuline : 2 Cκ ou 2 Cλ,
jamais mixte)
• 2 chaînes lourdes (H: heavy) : 450-575 AA,
• 1 domaine variable VH
• 3 ou 4 domaines constants CH1, CH2, CH3
• définissent 5 classes d’immunoglobulines : IgG (g), IgA (a), IgM (m), IgD
(d), IgE (e) : ce sont des isotypes
• supportent la partie polysaccharidique (CH2): important pour la
biodisponibilité des médicaments (immunothérapie)
Les ponts disulfures

A. Ponts disulfures inter-chaînes

- Assurent la cohésion des molécules


- Leur nombre et position varient suivant les classes et sous-classes d’Ig
Les ponts disulfures
B. Les ponts disulfures intra-chaînes:

entraînent la formation de structures en boucle de 60 à 70 aa situées chacune au


centre d’un domaine d’environ 110 aa

Modèle de l’IgG1
2 boucles sur les chaînes légères
(domaine VL et CL)

4 boucles sur la chaîne lourde


(domaine VH et 3 domaines constants
CH1, CH2 et CH3)
Région charnière
Structure de la région variable

Fc

CH2 CH3
N-terminus C-terminus

motif polysaccharidique

CDRs
Les parties N–terminales (VL et VH)
- constituent les régions variables : grandes différences de séquence
peptidique
- le site anticorps (ou paratope) est formé de 3 zones « hypervariables » de 5
à 10 aa appelées « Complementary Determining Regions » ou CDR ou
Régions Déterminant la Complémentarité avec l’antigène
- Les CDR sont séparés par des parties moins variables,
Appelés FR (« Framework regions » ou « régions
charpentes »). Elles représentent l’ossature du site Ac
L’organisation en domaines

Modes de repliement

Caractéristiques structurales d’un


domaine Immunoglobuline-like
avec ses 2 feuillets b plissés
maintenus étroitement associés
par un pont S-S. Pour les
domaines de type constant les
brins C’ et C’’ n’existent pas
Organisation du domaine variable VH

Fc

Fab

Coupure par la papaïne


Schématisation de la liaison d’un antigène avec son anticorps

C’est la variabilité de la séquence peptidique des CDR qui conditionne la conformation


et la spécificité du site Ac et lui permet de s’adapter à un épitope donné.

Disponible sur www.roitt.com


Notion de complexes Ag-Ac en réseau
Notion de spécificité de l’Ac
Les fragments d’immunoglobulines

Protéolyse par la papaïne:


2 fragments Fab: Fragment « antigen binding »
une molécule d’IgG donne 2 Fab identiques, cad 2 sites Ac
(valence pour l’Ag de chaque Fab est = 2),
à noter: les 2 domaines variables VH et VL constituent le fragment Fv
1 fragment Fc : fragment cristallisable (CH2 et CH3), support des fonctions
biologiques

La coupure par la papaïne génère des Fab monovalents (Fab: Fragment antigen
binding) et un fragment Fc constant (Fc: Fragment cristallisable)
Les fragments d’immunoglobulines

Protéolyse par la pepsine:


1 fragment (Fab’)2: comprend 2 Fab associés par les ponts S-S
Le reste de la molécule (correspondant au fragment Fc) est découpé
en oligopeptides dépourvus d’activité biologique

pepsin

La coupure par la pepsine maintient intacts les ponts disulfures entre les 2 chaînes H
(charnière CH1-CH2); elle produit des fragments divalents, F(ab)’2 liant l’antigène, et un
fragment constant dégradé.
Accessible sur www.roitt.com
Dualité fonctionnelle des Igs

Site de fixation de l’antigène


site effecteur

Fc
CH2 CH3

motif polysaccharidique

CDRs

- 2 domaines fonctionnels :
- région variable (VH + VL): site de fixation à l’antigène (paratope),
- région constante (principalement CH2-CH3): fonctions effectrices
- fixation aux récepteurs pour le Fc des Ig (FcgRec)
- activation du complément (domaine CH2)
- transfert IgG maternelles
3. Relation structure et activités biologiques (1)
Les fonctions effectrices ou biologiques du Fab :
- La fonction de reconnaissance de l‘Ag (fonction Ac)

Kass (M-1)
Ag + Ac ←
→ Ag - Ac
Fc

CH2 CH3 Anticorps


chaîne lourde complet

motif polysaccharidique
chaîne légère
CDRs

VL CL
(Fab')2 Fab
VH CH1
Deux pour un

Deux pour un:


- Le même anticorps qui existe en deux conformations peut se lier à deux
antigènes différents.
SPE7 existe en deux isomères, AC1 et AC2, avec des différents
conformations des sites de liaison.
Les fonctions biologiques du Fab

1. Réactions de neutralisation des


toxines bactériennes

2. Inhibition de l’adhésion bactérienne


aux surfaces cellulaires

3. Blocage du caractère infectieux des virus:


Réduction de l’accès du virus au récepteur
4. Relation structure et activités biologiques (2)
Les fonctions biologiques du Fc
1. L’activation du complément par le complexe Ag-Ac
Le domaine CH2 des IgG1, IgG3 et le domaine CH4 des IgM supportent le récepteur qui permet
la fixation du complément, son activation et la lyse de la cellule cible porteuse de l’antigène

Le site Ac reconnaît l’épitope de la cellule-cible et le Fc développe l’activation du complément,


avec pour conséquence la lyse cellulaire par l’intermédiaire du complexe d’attaque membranaire
(CDC)
4. Relation structure et activités biologiques (2)
Les fonctions biologiques du Fc
2. La liason à des récepteurs cellulaires spécifique (Cytophilie),
les FcR. Cette liaison se produit :
• seulement après que se sont constitués des complexes antigène-
anticorps (FcγRII, FcγRIII, FcαR)
• ou pour des Ig libres n’ayant pas lié leur antigène (FcεR, FcγRI,
FcRn)

A) La fixation aux récepteurs Fc des phagocytes FcγγRI


– Le domaine CH3 supporte le site qui permet aux IgG1 et IgG3 de se
fixer aux récepteurs présents à la surface des macrophages et des
neutrophiles. Il permet la destruction des cellules cibles par les
phénomènes d’opsonisation et d’ADCC
Complement-dependent cytotoxicity (CDC) et antibody-dependent
cellular cytotoxicity (ADCC).

Lyse
FcγγRI
Recrutement
d’effecteurs cellulaires

Lyse

FcγγRIII

Le site Ac reconnaît l’épitope de la cellule- Leucocytes peuvent


cible et le Fc développe l’activation du Tuer cellules recouvertes
complément, avec pour conséquence la lyse d’IgG sans les Phagocyter
cellulaire par l’intermédiaire du complexe = ADCC
d’attaque membranaire (CDC)
Les différents récepteurs liant le fragment Fc des IgG: Fc récepteurs
activateurs et inhibiteurs
CD64 CD32 CD16

Séquence ITAM (Immunoreceptor Tyrosine-based Activation Motif)


Séquence ITIM (Immunoreceptor Tyrosine-based Inhibitory Motif
L’expression conjointe de Fc récepteurs activateurs et inhibiteurs à la surface de la même cellule est un
facteur important de la régulation de la réponse immune. Disponible sur www.roitt.com
4. Relation structure et activités biologiques (2)

Les fonctions biologiques du Fc

B) La fixation aux récepteurs Fc des basophiles et mastocytes:


– Le domaine CH3 des IgE supporte le site qui permet leur fixation sur
les PN basophiles et les mastocytes, et le déclenchement des réactions
allergiques
Importance thérapeutique: cible des médicaments neutralisant les IgE
(omalizumab)
4. Relation structure et activités biologiques (2)

Les fonctions biologiques du Fc

3.Le catabolisme des Igs


– Le domaine CH2 joue un rôle dans le catabolisme des
Immunoglobulines
– Il commande les valeurs de leur demi-vie: 23 jours pour les IgG
et 5 à 7 jours pour les autres
4. Relation structure et activités biologiques (2)

4. Le passage transplacentaire
– Le domaine CH2 des IgG 1, 3 et 4 fait intervenir un
récepteur pour le passage transplacentaire des IgG
– Le passage d’IgG maternelles contribue à l’immunité
du fœtus. Il est surtout important à partir de la 20ème
semaine de la vie fœtale.
Il compense l’insuffisance de la production d’IgG par
le fœtus qui débute vers la 12ème semaine mais reste
en quantité infime jusqu’à la naissance.
These mechanisms are accepted to be the processes that operate when
naked antibodies are used as therapeutic agents.

**
***

* mAb antiCD20
** mAb anti TNF
*** mAb anti RSV
Différentes fonctions effectrices des immunoglobulines
Évolution des concentrations sériques d’IgG, IgA et IgM avec l’âge

IgG 12 g/l (8-18)


IgA 2 g/ (1-4,5)
IgM 1 g/l (0,8-2,5)
IgD 0,3 g/l
IgE 0,3 mg/l

Chez le nouveau-né non infecté, les seules immunoglobulines présentes sont les IgG (IgG1,IgG3 et
IgG4) maternelles. Les IgM atteignent le taux adulte entre 1 et 2 ans tandis que les IgG et les IgA vont
accroître progressivement leurs concentrations jusqu’à atteindre les valeurs adultes vers la puberté.

Figure N°15
5.Les niveaux de diversité des immunoglobulines
•Isotypes: définissent les classes et les sous-classes des Igs:
- ils correspondent aux parties constantes des chaines lourdes (ɣ,α,δ,
ε) et des chaines légères (k= kappa, λ)
- ils sont présents, tous ensemble, dans le sérum d’un individu normal.
- sont identiques d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce
- sont indépendants de la fonction anticorps

•Allotypes: traduisent des différences dans la structure primaire des


Igs chez des individus de même espèce, pour une même classe et
sous-classe (re-formulation : Ce sont des petites variations d’acides
aminés dans la partie constante des isotypes entre les individus
d’une même espèce)

•Idiotypes: variations exprimées au niveau d’un individu. dépendent


étroitement de la fonction anticorps de l’Ig. Ils sont situés sur le
domaine variable et les structures hypervariables des Igs (les idiotypes
constituent le site de reconnaissance à l’antigène).
- Ils sont propres à un clone cellulaire et donc à chaque Ig
6. Les classes des immunoglobulines
• Les isotypes
• plusieurs types de chaînes lourdes : µ, ɣ, α, δ et ε qui déterminent la
classe de l’Ig (M, G, A, D, E), 50 kDa (IgG, IgA, IgD) soit de 70 kDa
(IgM, IgE).
• deux types de chaînes légères : κ, λ (25 kDa)

• 5 classes ou isotypes (formes différentes d’une même molécule,


présentes chez tous les individus d’une espèce)

• IgM,
– IgD,

-IgM,
-IgD,
-IgG (subdivisées en 4 sous-classes IgG1, IgG2, IgG3, IgG4),
-IgA (avec 2 sous classes IgA1, IgA2),
-IgE,
7. Propriétés des différentes classes d’immunoglobulines (1)

IgG
-Immunoglobulines majoritaires dans le sérum (70 à 75% des Ig totales)

-Intra- et extravasculaire

-Sécrétées après les IgM

- Bonne fixation aux récepteurs FcgR (IgG1 et IgG3)

- Activation de la voie classique du complément (IgG1 et IgG3)

- Franchissement du placenta

Au sein des isotypes G , on distingue des


sous-isotypes qui déterminent donc des sous-
classes :
- d’IgG (IgG1, IgG2, IgG3 et IgG4)
7. Propriétés des différentes classes d’immunoglobulines (2)

IgA
-Les IgA sériques sont monomériques (15% des Ig)
- 2 isotypes d’IgA (IgA1 et IgA2)
- Importantes surtout du fait de leur présence dans les sécrétions (digestives,
respiratoires, génito-urinaires, colostrum, larmes, le lait).
- Les IgA sécrétoires (IgAs) sont polymériques: 2 IgA + chaîne J + pièce
sécrétoire.
- Rôle fondamental dans l’immunité muqueuse
-N’activent pas le complément
-Ne traversent pas le placenta
Sécrétion des IgA
• Le récepteur pour les IgA sécrétoires: polyIg receptor ou composant
sécrétoire est localisé au pôle latérobasal des cellules épithéliales muqueuses, il
capture par liaisons covalentes les IgA dimériques sécrétées dans le chorion.
Le complexe IgA-polyIg Rec est endocyté et après une traversée de la cellule jusqu’au
pôle apical, sort dans la lumière de l’organe grâce à la coupure enzymatique du
composant sécrétoire.
La pièce S (pièce sécrétoire) associée contribue à la résistance des IgA à la protéolyse
La chaîne J associe les chaînes H de 2 IgA et favorise la sécrétion muqueuse
plasmocyte

coupure
chaîne J protéolytique

endocytose du complexe IgA-


chaîne J-poly Ig Rec par la
cellule épithéliale muqueuse chaîne J
pièce sécrétoire
Origine du composant sécrétoire
(Pièce S) des IgA
IgM
-Forme pentamérique (agglutination+++)

-Compartiment vasculaire

-Activation du complément +++

-Premières Ig sécrétées par le fœtus et premières


Ig sécrétées lors d’une réponse immune
(réponse primaire)

-Ne traversent pas le placenta.


-L’apparition d’IgM contre un agent infectieux chez un
nouveau-né signe une infection néonatale et non un
transfert passif d’anticorps de la mère
IgE
-Taux sérique très faible.
-Acs cytophiles +++
-N’activent pas le complément
-Ne traversent pas le placenta
-Défense contre les parasites (helminthes).
-Responsables des phénomènes d’hypersensibilité immédiate (allergie).
IgD

-Moins de 1% des Ig sériques

-Monomères formés de 2 chaînes lourdes δ

-Existent sous forme membranaire : Ig de surface


des lymphocytes B (Récepteur pour l’antigène :
BCR)
Fonction des différentes classes d’Ig
8. Dynamique de la production des anticorps
• Les réponses Anticorps primaires et secondaires
Première injection d’Ag polypeptidique: réponse primaire
-> temps latence
-> augmentation titre Ac classe IgM
-> titre maximum
-> décroissance
Deuxième injection du même Ag
-> temps latence + court
-> augmentation forte titre Ac classes IgG et IgA prédominantes
-> titre maximum élevé -> décroissance lente

Les réponses IgG/IgA indiquent l’existence d’une réaction folliculaire avec


production de cellules B mémoire douées d’une différenciation rapide en
plasmocytes.
En clinique, présence d’IgM = immunisation (infection) récente
9. Biosynthèse des immunoglobulines

• Synthèse des anticorps


– A lieu dans les plasmocytes
– Chaînes lourdes et légères sont formées au
niveau des polyribosomes puis assemblées 2
à 2 pour donner les Ig complètes
– Glycosylation au niveau de l’appareil de Golgi
Diversité des anticorps et commutation de classe

– Le système immunitaire peut reconnaître environ 1017


déterminants antigéniques différents
– L’ensemble des spécificités des récepteurs B et T d’un individu
constitue le répertoire antigénique. Il correspond à la diversité
des Ag susceptibles d’être reconnus.
– C’est l’épitope qui sélectionne au sein de ce répertoire le Lymho
qui lui correspond et le stimule en se fixant sur son récepteur.
– Il déclenche une prolifération dite clonale car toutes les
cellules filles sont issues de la division d’une seule cellule, celle
porteuse du récepteur spécifique de l’épitope à l’origine de
l’immunisation.
– Un Ag comportant toujours plusieurs épitopes: il déclenche une
réponse dite polyclonale, avec l’activation de plusieurs clones
(1 clone / épitope)
La diversité de réponse à l’antigène est apportée par la recombinaison des
segments portés par les gènes des immunoglobulines.
3 étapes génétiques :
1) réarrangement des gènes des immunoglobulines
2) hypermutation somatique
3) commutation isotypique qui va modifier la partie constante de l’Ig
et transformer une IgM en IgA ou IgG
Variabilité des Anticorps
Hypermutations somatiques

Surviennent uniquement après activation des B par l’Ag dans les


organes lymphoïdes II
Modifient l’affinité de l’Ac pour l’Ag (MATURATION D’AFFINITÉ).

Ne modifient pas l’isotype ni les propriétés fonctionnelles de


l’AC

Commutations isotypiques

Ne modifie pas le site anticorps, que ce soit la spécificité ou l’affinité


de l’Ac pour l’Ag.

Modifie l’isotype et donc les propriétés fonctionnelles de l’AC

Survient: - dans les organes lymphoïdes II


- uniquement après activation des B par l’Ag
La théorie de la Sélection Clonale (Burnet - Jerne)

Chaque lymphocyte porte un seul type de récepteur de


spécificité unique. L’interaction avec l’antigène provoque
une activation lymphocytaire

Frank MacFarlane BURNET

lymphocyte immature

Niels JERNE clones de lymphocytes matures naïfs


9. Application de la clonalité: les anticorps
monoclonaux

• = produit par un clone de cellules


• Avantages :
– Préparation homogène d’anticorps
dirigés contre un épitope unique
– Ressource continue (cellules immortelles)
Anticorps monoclonaux : principes généraux
Anticorps monoclonal (Acm)

• Acm conventionnels:
– résultent de la fusion d’un lymphocyte B avec cellule de
myélome (=> hybridome).
– Inconvénient :
• origine humaine => lignées instables
• origine murine => pb de réaction HAMA (human anti-mouse
antibody), activation insuffisante des fonctions effectrices.

• Acm recombinants : modifiés /obtenus par génie génétique :


– Chimérisation (Fv murin + humain), humanisation d’Acm murins
(séquences CDR murines + humain)
– fragments variables d’anticorps (Fv)
L’ingéniérie des ACs
Importante éclosion d’outils thérapeutiques ciblés

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