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Eléments de
Cristallographie
Cours et exercices corrigés
Editions Al-Djazair
Professeur Safia Alleg
Eléments de
cristallographie
Editions Al-Djazair
TABLE DES MATIERES
1.1 INTRODUCTION 4
1.2 DEFINITIONS 5
1.2.1 Cristal et structure cristalline 5
1.2.2 Cristal idéal 6
1.2.3 Réseau cristallin 7
1.2.3.1 Réseau unidimensionnel 7
1.2.3.2 Réseau bidimensionnel 8
1.2.3.3 Réseau tridimensionnel 9
1.2.3.4 Mailles 11
1.2.3.4.1 Propriétés des mailles 12
1.2.3.4.2 Plans réticulaires 14
1.2.3.4.3 Indices de Miller 15
1.2.3.4.4 Distance inter réticulaire 17
1.2.3.4.5 Direction du réseau cristallin 18
1.2.3.4.6 Axes cristallographiques 18
1.2.4 Réseau réciproque. 19
2
1.7.3 Structure hexagonale compacte (HCP) 53
1.7.4 Structure diamant 56
BIBLIOGRAPHIE 74
EXERCICES 75
LISTE DES FIGURES 81
LISTE DES TABLEAU 84
3
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Eléments de cristallographie
1.1 Introduction
La cristallographie est la science qui étudie la structure des cristaux à l’échelle
atomique étant donné que l’arrangement spatial des atomes dans la matière est
étroitement lié à ses propriétés. La cristallographie décrit, dans un premier temps, des
structures idéalement périodiques dont les éléments (atomes, molécules) se disposent
dans un ordre d’une périodicité absolue. Or, cette absolue n’existe pas et les cristaux
réels ne sont qu’approximativement périodiques. À cela s’ajoutent plusieurs raisons,
certaines incontournables (surfaces libres, agitation thermique…) et d’autres plus
occasionnelles (existence dans le cristal d’atomes étrangers ou impuretés plus
simplement d’isotropes différents ; existence aussi de ruptures locales de la périodicité
appelées défauts cristallins). La cristallographie doit, dans un second temps, tenir
compte de toutes ces imperfections, non par seul souci de rigueur mais surtout par
nécessité. Ces imperfections jouent, en effet, un rôle majeur pour de nombreuses
propriétés des solides et des matériaux.
La cristallographie étudie la formation, la forme et les caractéristiques
géométriques des cristaux. Chaque élément et chaque composé chimique tendent à
cristalliser selon une forme définie et caractéristique si les conditions sont favorables.
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1.2 Définitions
1.2.1 Cristal et structure cristalline
Presque toutes les substances homogènes possèdent une composition chimique
définie lorsqu’elles sont solidifiées à partir soit d’une solution, soit d’un état fondu ou
vapeur. En cristallisant, elles ont certaines formes caractéristiques. Si le processus de
solidification est suffisamment lent et non interrompu, il en résulte des formes
régulières limitées par des surfaces planes : ce sont les cristaux. Si, cependant, la
solidification est rapide de telle sorte que les substances ne peuvent avoir des formes
bien définies limitées par des surfaces planes, la masse solide résultante est dite
cristalline. Les substances cristallines consistent en un agrégat de cristaux, retardés
durant leur développement, ayant des contours et orientations irréguliers. Les
différentes propriétés physiques tels que la dureté, l’élasticité, le transfert de chaleur et
de lumière varient souvent avec la direction selon des lois bien déterminées. Ainsi, le
cristal peut être défini comme étant un corps solide limité par des surfaces planes naturelles et
dont la forme est dépendante de ses propriétés physiques et chimiques.
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6
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motif
Réseau
prise sur un nœud quelconque (Figure 1.2). De ce fait, tout nœud du réseau sera défini
par :
On ua (1.2)
où u est un entier positif, négatif ou nul.
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O n
a
Toute droite passant par deux nœuds quelconques est appelée rangée. Toute
rangée possède une rangée qui lui est parallèle et passant par n’importe quel nœud du
réseau. La distance entre deux nœuds consécutifs sur une rangée peut être mesurée
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par le paramètre p. Pour la rangée qui passe par l’origine O, la distance entre O et le
premier nœud P (Figure 1.4) est donnée par :
OP ua vb (1.3)
OP ua vb p p
S Q
M
b
P
O
La rangée est notée [u, v], où u et v sont des nombres entiers premiers entre eux.
Par exemple, la rangée OP qui passe par les nœuds O et P de coordonnées respectives
(0, 0) et (2, 1) est une rangée [2, 1]. La rangée passant par les nœuds O (0, 0) et Q (2, 4)
est une rangée [1, 2] puisque le premier nœud de la rangée a pour coordonnées M (1,
2).
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forme d’une maille peuvent être décrites par les trois vecteurs a , b et c ou axes
cristallographiques. Ces derniers peuvent être décrits également par leurs modules a ,
b et c ainsi que par les angles formés entre eux (, et ) :
a a , b b et c c ;
c
c
b
O b
O
a
a
Figure 1.5 : Maille tridimensionnelle de vecteurs unitaires a , b , c et d’angles , et .
Les vecteurs a , b et c définissent non seulement la maille élémentaire mais
aussi tous les points du réseau par les translations fournies par eux. Si O est un point
situé à l’intérieur de la maille, l’équation :
OM r ua vb wc (1.5)
où u, v, w sont des entiers négatifs ou positifs. Le vecteur r est appelé vecteur de
translation du réseau défini par les trois vecteurs non coplanaires a , b et c . Ainsi, le
cristal est complètement défini par la connaissance à la fois du réseau, abstraction
mathématique, et du remplissage atomique (motif de la maille). Il est à noter que la
maille varie en dimension et éventuellement en forme avec la température ; sa
dilatation thermique est la même que celle du cristal macroscopique. Tout plan
passant par trois nœuds du réseau est appelé plan réticulaire.
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Une droite passant par deux sites atomiques identiques passe par d’autres sites
atomiques constituant une rangée atomique. Cette dernière est parallèle à l’une des
rangées du réseau. La distance qui sépare deux nœuds consécutifs d’une rangée
[u,v,w] est appelée période ou paramètre de la rangée. Elle est mesurée par :
r r ua vb wc (1.6)
où u, v, w sont les composantes du premier nœud après l’origine sur la rangée [u,v,w]
qui passe par l’origine. Les composantes u, v et w représentent la période de
translation de la rangée ; ce sont des entiers premiers entre eux.
[001]
[ 1 10]
c
b
[110]
a
Une rangée atomique se repère par les trois coordonnées entières les plus
petites d’un vecteur de cette rangée. Ainsi, la rangée [110] est une diagonale d’une face
du cube (Figure 1.6). L’ensemble des rangées équivalentes noté <110> représente
l’ensemble des diagonales des faces du cube. Il existe six rangées à savoir, 110 , [ 1 10] ,
1.2.3.4 Mailles
Dans l’étude des cristaux, il est souvent commode d’ignorer les atomes réels qui
les composent et leur arrangement périodique dans l’espace et penser plutôt à un
ensemble imaginaire de points ayant une relation définie dans l’espace avec les atomes
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du cristal et qui peut être considérée comme un squelette sur lequel est construit le
cristal réel. Cet ensemble de points ou espace peut être divisé en trois ensembles de
plans ; dans chaque ensemble les plans sont parallèles et équidistants. Cette division
de l’espace conduit à un ensemble de mailles identiques en taille et en forme et
orientées par rapport à leurs voisines. Les plans divisant l’espace se coupent en un
ensemble de points qui représentent une propriété très importante constituant les
nœuds ou points du réseau. Il faut, toutefois, distinguer les mailles simple, primitive
(symboles P ou R) et maille non primitive (n’importe quel autre symbole). Les mailles
élémentaires possèdent un seul nœud par maille, alors que les mailles non primitives
elles ont plus qu’un nœud. Un nœud à l’intérieur du volume de la maille (N i)
appartient à une seule maille, il comptera pour 1; un nœud sur une face (N f) est
commun à deux mailles, il comptera pour ½ et enfin un nœud au sommet (Ns) est
partagé par huit mailles, il comptera pour 1/8. Par conséquent, le nombre total de
nœuds par maille est donné par :
N Ni N f 2 N s 8 (1.7)
V0 a. b c b.c a c. a b (1.8)
= a . c b b .a c c b a
Une maille élémentaire de volume élémentaire V0 contient un seul nœud. En effet, le
parallélépipède représentant la maille a huit sommets et chacun des sommets est
commun à huit mailles. Une maille élémentaire a pour multiplicité m 1; la maille
élémentaire est dite directe ou droite si m 1, inverse ou gauche si m 1. Si m 1,
la maille est dite multiple d’ordre m ; elle est directe ou inverse selon le signe de m. Ce
dernier mesure le nombre de nœuds appartenant à la maille. Les mailles multiples
d’ordre 2, 2 et 4 sont appelées maille centrée, maille à bases centrées et maille à faces
centrées, respectivement (Figure 1.7). La maille qui contient un seul motif (nœuds aux
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sommets) est dite primitive et est notée P, celle qui contient un nœud au centre est dite
centrée et est notée I. Cette dernière contient deux motifs par maille. La maille multiple
à bases centrées possède des nœuds sur les bases ; elle est notée A, B ou C et contient
deux motifs par maille. Par exemple, la face A est la face définie par les axes b et c . Le
symbole R est utilisé spécialement pour le système rhomboédrique. La maille multiple
d’ordre 4 est dite maille à faces centrées, notée F, et toutes ses faces sont centrées.
Il peut être commode de décrire un cristal non par sa maille élémentaire mais
par une maille de volume supérieur lorsque cette dernière met mieux en évidence
certaines symétrie du cristal. Par exemple, la maille cubique centrée qui contient deux
atomes a un volume double de la maille élémentaire (qui en contient un) mais elle est
beaucoup plus riche en informations que celle-ci.
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b , c
de trois familles de plans réticulaires parallèles aux plans a , b , et c , a .
L’ensemble des nœuds situés sur un plan de l’espace est appelé plan nodal. Cette
notion joue un rôle très important dans les phénomènes de diffraction et pour la
déformation plastique. On parle souvent de plan atomique car la plupart des motifs
étudiés sont des atomes uniques.
c c
b
b
a (111)
a (100)
c
c
b b
c
(110)
b
a
(010)
a
a (001)
Figure 1.8a : Tracé des premiers plans des familles (111), (100), (010), (001) et (110).
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(1 1 1) ( 1 11)
( 1 11)
(1 1 1)
(111)
Figure 1.8b : Tracé des premiers plans des familles (100), (010), (001), (110), (101), (011)
(111), (1-11) et (-111) dans un cube.
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hx + ky + lz = t (1.9)
avec t un entier positif, négatif ou nul et h, k, l premiers entre eux.
Les coordonnées du vecteur normal au plan sont appelés indices de Miller. Si
l’un des indices de Miller est négatif, on lui place une barre au dessus. Par exemple, le
plan représenté par le vecteur de coordonnées (1, -1, 2) sera noté 1 1 2 . Pour des
S
M
X P
c
O b
a
Figure 1.9 : Représentation d’un plan dans une base vectorielle a ,
b et c .
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raisons géométriques, le plan (hkl) est le même que le plan h k l . Pratiquement, les
indices de Miller peuvent être calculés à partir des coordonnées des points (x, y, z). On
prend l’inverse (1/x, 1/y, 1/z) des intersections (x, y, z), et on les réduit au plus petit
dénominateur commun. Le numérateur sera les indices de Miller. Ces derniers doivent
être entiers, premiers entre eux et de valeurs simples. Sur la Figure 1.10, les plans (111)
et (221) correspondent aux composantes (1, 1, 1) et (1/2, 1/2, 1), respectivement.
S
M
c
X Plan
hx + ky + lz =1
dhkl
O b
a
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Au premier plan réticulaire, d’équation X .S 1, est associé un vecteur
S perpendiculaire au plan tel que l’inverse de son module donne la distance
1
réticulaire : d hkl .
S
crochets. Les quatre diagonales d’un cube, [111] , [1 1 1] , [ 1 1 1] et [ 1 11] peuvent être
représentées par le symbole <111>.
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idéaux de chaque cristal. Ce sont les axes cristallographiques dont l’intersection forme
la croix axiale.
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avec d100, d010 et d001 les distances interréticulaires des plans (100), (010) et (001),
respectivement. Les relations vectorielles correspondantes sont données par :
a * .a a.a* 1
b * .b b .b* 1 (1.13)
c * .c c.c* 1
A toute structure cristalline sont associés deux réseaux : le réseau direct et le
réseau réciproque. Les vecteurs primitifs du réseau direct a , b et c sont liés aux
vecteurs primitifs du réseau réciproques a * , b * et c * par les relations vectorielles
suivantes :
a* b c a.(b c )
b * c a b.(c a ) (1.14)
c * a b c .(a b )
Cette définition du réseau réciproque est dite définition des cristallographes. Son
avantage est que la définition a * est juste la magnitude de a dans la direction de
Dans le cas d’une maille triclinique (Figure 1.12), le vecteur réciproque c * est
perpendiculaire au plan formé par les vecteurs a et b . Sa longueur est donnée par :
c* a b V (1.15)
avec a b l’aire du parallélogramme OACB et V = (aire du parallélogramme
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OP, projection de c sur c * , est égale à la hauteur de la maille, qui n’est autre que la
distance d des plans (001) du réseau cristallin. De même, les axes réciproques a * et
b * sont normaux aux plans (100) et (010) du réseau cristallin, respectivement, et sont
égaux en longueur aux réciproques des distances de ces plans. Par extension, des
relations similaires sont trouvées pour tous les plans du réseau cristallin. La réseau
réciproque total est construit sur la répétition des translations de la maille élémentaire
par les vecteurs a * , b * et c * . Ceci conduit à un réseau de points dont chacun est
nommé en terme des vecteurs de base. Ainsi, le point à la fin du vecteur a * est
nommé 100, celui à la fin du vecteur b * est 010, etc.
c*
P c
B
C
b
a
O A
Figure 1.12 : Représentation de l’axe c * du réseau réciproque.
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a* 2 (b c ) a.(b c )
b* 2 (c a ) a.(b c ) (1.18)
c * 2 ( a b) a.(b c )
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a * bc sin V
b * ca sin V (1.22)
c * ab sin V
où V est le volume donné par : V a.(b c )
c
b
c*
Réseau direct
a O*
b*
c
c* a*
*
b*
Réseau réciproque
*
* b
a a*
Figure 1.13 : Dérivation du réseau réciproque à partir du réseau direct dans le cas
d’un réseau monoclinique.
Le réseau réciproque d’un réseau de Bravais cubique simple, avec une maille
primitive cubique de côté a, est aussi un réseau cubique simple de maille primitive
cubique simple et de côté 2/a dans la définition physique ou 1/a dans la définition
des cristallographes. Le réseau cubique est, par conséquent, dit double ayant son
réseau réciproque identique (à un facteur numérique près). Les limites de la première
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zone de Brillouin sont les plans perpendiculaires aux six vecteurs du réseau
réciproque et situés en leurs milieux ( /a). Les six plans délimitent un cube de côté
2/a et de volume (2/a)3 ; ce cube est la première zone de Brillouin du réseau
cubique simple. La première zone de Brillouin est le plus petit volume entièrement
compris entre les plans médiateurs des vecteurs du réseau réciproque tracés à partir
de l’origine.
Le réseau réciproque d’un réseau cubique à faces centrées est un réseau cubique
centré. Alors que le réseau réciproque d’un réseau cubique centré est un réseau
cubique à faces centrées. Il est plus facile de prouver que seuls les réseaux de Bravais
ayant des angles de 90° entre les vecteurs a , b et c (cubique, tétragonal et
orthorhombique) ont des vecteurs a * , b * et c * parallèles à leur vecteurs de l’espace
réel.
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Tableau 1.1 : Les sept systèmes cristallins et 14 réseaux de Bravais. La notation mCn signifie m axes de
rotation d’ordre n. Par exemple : 3C4, signifie 3 axes de rotation d’ordre 4 ; i : centre de symétrie ; :
plan de symétrie.
Triclinique 1 P abc i
90°
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La liste de Bravais du Tableau 1.1 semble être incomplète. Par exemple, pour le
réseau tétragonal à base centrée de la Figure 1.14, les traits pleins décrivent la maille
centrée sur la face C, et on peut également voir que le même réseau de points
cristallins peut être rapporté à une simple maille tétragonale montrée par des
pointillés. Donc, l’arrangement de points à base centrée n’est pas un nouveau réseau.
Toutefois, la maille à base centrée est parfaitement une bonne maille élémentaire qui
peut être choisie plutôt que la maille simple. Le choix de l’une ou l’autre a certaines
conséquences.
a
a
Figure 1.14 : Relation entre le réseau tétragonal C (traits pleins) et le réseau tétragonal P (pointillés).
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Axe d’ordre 4
Axe d’ordre 2
Axe d’ordre 3
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d’ordre six (C6), alors que les axes parallèles aux axes secondaires et intermédiaires
possèdent des symétries binaires (C2).
2/4 2/6
2/3
C4 C6
C3
Les axes autour desquels la position originale est obtenue après une rotation de
60°, sont dits axes hexagonaux ou axes d’ordre 6 (C6). De tels axes sont
indiqués par le symbole .
Si la position originale est regagnée après une rotation du cristal de 90°, l’axe est
dit tétragonal ou axe quaternaire (C4). Ces axes sont indiqués par le symbole .
Les axes qui nécessitent une rotation angulaire de 120° sont dits trigonaux, ou
axes ternaires (C3); ils sont symbolisés par .
Les axes binaires sont des axes qui nécessitent une révolution de 180°. Ces axes
sont indiqués par le symbole .
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1 ~ Centre de symétrie 1
2
2 ~ Miroir plan m
1
3 ~ Roto inversion d’ordre 3 3
6
4 ~ Roto inversion d’ordre 4 4
4
6 ~ Roto inversion d’ordre 6 6
3
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
A1 A2 A1
A2
(a) (b)
A4
A3
A’1 A1 A2
A1
A2
(c) (d)
c
Figure 1.17 : Illustration de quelques éléments de symétrie, dans un cube, par des figures
planes (ellipse, carré et triangle). (a) réflexion plane (A1 devient A2) ; (b) centre d’inversion
(A1 devient A2) ; (c) axes de rotation -inversion. Axes d’ordre 4 (A1 devient A’1) ; centre
d’inversion (A’1 devient A2) ; (d) axes de rotation : d’ordre 4 (A1 devient A2) ; d’ordre 3
(A1 devient A3) et d’ordre 2 (A1 devient A4 ).
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Tableau 1.3 : Eléments de symétrie minimums dans les différents systèmes cristallins.
Système Minimum d’éléments de symétrie
Cubique 4 axes de rotation d’ordre 3
Tétragonal 1 axe de rotation d’ordre 4 (ou rotation –inversion)
Orthorhombique 3 axes de rotation perpendiculaires d’ordre 2 (ou rotation-
Rhomboédrique inversion)
Hexagonal 1 axe de rotation d’ordre 3 (ou rotation – inversion)
Monoclinique 1 axe de rotation d’ordre 6 (ou rotation - inversion)
Triclinique 1 axe de rotation d’ordre 2 (ou rotation – inversion)
Aucun
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possède aucun axe d’ordre 3 et dans lequel l’égalité accidentelle des axes a et c est
permise.
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autre exemple de concept important de la théorie des groupes qui peut être
écrite symboliquement :
A.B = C (1.23)
et qui stipule que lorsqu’un élément de symétrie A est combiné proprement avec un
autre élément B, alors le troisième élément C est généré automatiquement. Il faut,
toutefois, souligner que ceci est un algorithme symbolique et il ne faut pas le
confondre avec l’algèbre ordinaire.
X X
X
X X
X
2m 3 4 6
1
Figure 1.18 : Représentation des cinq axes de rotation impropres et des groupes ponctuels.
(a) Les axes impropres 1 , 2 m , 3 et 4 sont réellement les symétries uniques alors
que 6 3 / m . Les groupes ponctuels qui en découlent sont : 2/m, 4/m et 6/m (b).
Figure 1.19 : Représentation des quatre groupes ponctuels : 2mm, 3m, 4mm et 6mm.
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Il n’existe que six combinaisons possibles des axes de rotation propres ayant un
point d’intersection commun. Ces combinaisons de trois axes de rotation propres en
un point sont : 222, 32(2), 422, 622, 23(3) et 432 (Figure 1.20). Le groupe 322 est écrit,
par convention, 32 car les axes de rotation d’ordre 2 à 60° à part sont indiscernables
des axes de symétrie d’ordre 2 équivalents qui résultent de la répétition d’un axe
individuel (simple) chaque 120° par rotation autour de l’axe d’ordre 3. Ce cas est
différent du groupe ponctuel 422 où le 4 se répète chaque 2 intervalles de 90° mais les
deux différents axes de rotation d’ordre 2 sont à 45° à part.
32 422
222
622 23
432
Figure 1.20 : Groupes ponctuels résultants de la combinaison des axes de rotation ayant
un point d’intersection commun.
d’ordre 2 avec un axe de rotation propre en plaçant, par exemple, deux plans miroirs
l’un parallèle et l’autre perpendiculaire à chacun des cinq axes de rotation propres.
Comme l’intersection des deux plans miroirs fait à un angle droit, un axe de rotation
d’ordre 2 se trouve à leur intersection. Par conséquent, la combinaison de deux tels
plans avec un axe de rotation est équivalente à l’addition de ces plans aux groupes
ponctuels montrés sur la Figure 1.21. Les six groupes ponctuels résultants sont : 2/m
2/m 2/m, 3/m m2, 4/m 2/m 2/m , 6/m 2/m 2/m, 2/m 3 , 4/m 3 2/m. Il faut noter que tous
ces groupes ponctuels à l’exception du groupe 3/m m2 ont un axe d’ordre pair normal
au plan miroir et contient, ainsi, un centre d’inversion. C’est la raison pour laquelle
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dans les deux derniers groupes ponctuels cités, les axes de rotation d’ordre 3 sont des
axes de rétroinversion. Les angles interaxiaux pour le groupe ponctuel 432 sont
montrés sur la Figure 1.22. La notation du groupe 3/m 2/m au lieu de 3/m m2 signifie
que le plan miroir parallèle à l’axe de rotation d’ordre 3 n’est perpendiculaire à aucun
axe de rotation d’ordre 2.
3 4 2 2 4
2 2 2
mmm m2 6m2 mm
mmm m mmm m
2 4 2
6 2 2 6
mm 3 3 m 3m
mmm m m m m
Les combinaisons possibles des axes de rotation impropres 3 et 4 avec les axes
de rotation propre permet l’obtention de trois groupes ponctuels supplémentaires à
savoir : 42m , 3 2 m et 43m (Figure 1.23). Ainsi, s’achève la liste des diférentes
combinaisons possibles des axes de rotation. Par conséquent, le nombre total des
groupes ponctuels formés est égal à 32. Le groupe ponctuel de symétrie d’un système
cristallin regroupe l’ensemble des opérations de symétrie qui laissent un nœud du
réseau invariant. Ce nœud est situé à l’intersection de toutes les opérations de
symétrie, dont la translation ne fait pas partie.
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54°44’
35°16’
45°
432
Figure 1.22 : Représentation des angles formés entre les axes de rotation du groupe ponctuel 432.
2
4 2m 3 43m
m
Figure 1.23 : Représentation des groupes ponctuels 42m , 3 2 m et 43m formés par la
combinaison des axes impropres 3 et 4 avec les axes propres.
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Triclinique Triclinique 1
Monoclinique Monoclinique 2/m
Rhomboédrique Rhomboédrique 3m
Hexagonal
6 / mmm
Hexagonal ou
Trigonal
A chaque nœud du réseau réciproque on peut affecter un facteur d’intensité I hkl qui
rend compte de l’intensité des faisceaux diffractés. Ce facteur d’intensité est
proportionnel au carré du module du facteur de structure :
I hkl Fhkl
2
(1.24)
La sommation est étendue aux n atomes contenus dans la maille. La symétrie du motif
cristallin intervient dans ce facteur de structure par l’intermédiaire des coordonnées
xn, yn et zn. Selon la loi de Friedel, les réflexions symétriques hkl et h k l ont toujours
la même intensité, soit :
I hkl I h kl (1.25)
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Ainsi, compte tenu de ces deux propriétés, la symétrie des nœuds du réseau
réciproque affectés de leurs facteurs d’intensité (symétrie complète) est égale à la
symétrie du motif cristallin multipliée par un centre d’inversion (approximation de
Friedel). La symétrie autour de l’origine du réseau réciproque est bien sûr une
symétrie d’orientation.
d’un axe de rotation direct et d’un centre d’inversion situé sur cet axe. Pour une figure
bidimensionnelle, il existe 10 possibilités de combinaisons de ces éléments de symétrie.
Elles forment 10 groupes ponctuels (ou finis) plans. Pour une figure tridimensionnelle,
par contre, on obtient 32 possibilités. Ce sont les 32 classes de symétrie qui sont aussi
les 32 possibilités différentes de symétries d’orientation pour le motif cristallin
(Tableau 1.5 et Figure 1.24). Les 11 classes de symétrie qui contiennent un centre
d’inversion sont dites centrosymétriques. Si l’on ajoute aux 21 autres classes non
centrosymétriques un centre d’inversion, on retrouve les 11 classes centrosymétriques.
De ce fait, la symétrie complète du réseau réciproque correspond à la symétrie de l’une
des 11 classes centrosymétriques ou classes de Laue (Figure 1.24).
Les systèmes cristallins quadratiques, cubique, trigonal et hexagonal possèdent
chacun deux classes de Laue appelées holoèdre et hémièdre centré (Tableau 1.6). La
classe holoèdre possède les mêmes éléments de symétrie d’orientation que son réseau
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Tableau 1.5 : Dérivation des 11 classes de Laue à partir des 32 classes de symétrie. Les 11
classes de symétrie notées (*) sont centrosymétriques. Un centre d’inversion 1 ajouté aux 21
classes non centrosymétriques redonne les 11 classes centrosymétriques.
Triclinique 1 1+ 1 1 1 1
2 (*) 1
3 2+ 1 2/m
Monoclinique 4 m +1 2/m 2/m 2
5(*) 2 / m
6 222 + 1 2/m2/m2/m
Orthorhombique 7 2mm + 1 2/m2/m2/m 2 / m2 / m2 / m 3
(mmm)
8(*) 2/m2/m2/m
9 4 + 1 4 / m
10 4 + 1 4 / m 4/m 4
11(*) 4 / m
Tétragonal
41
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Monoclinique
2/m
Orthorhombique
mmm
Tétragonal
4 / mmm 4/m
Cubique
m3m m3
Rhomboédrique
3m 3
Hexagonal
6 / mmm 6/m
Figure 1.24 : Représentations des 11 classes de Laue. Séparations en holoédries et hémiédries centrées.
42
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
cristallin. Par conséquent, tous les nœuds du réseau réciproque qui, par raison de
symétrie, sont situés sur une même sphère de centre O* possèdent le même facteur
d’intensité. Quant à l’hémièdre centrée, elle ne possède que la moitié des éléments de
symétrie du réseau et les nœuds du réseau réciproque situés sur une même sphère se
partagent alors en deux familles de nombre égal. L’une a le facteur d’intensité I hkl et
l’autre I’hkl.
43
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Tableau 1.6 : Symétrie complète du réseau réciproque. Répartition des 11 classes de Laue en
holoèdres et hémièdres centrées. Le nombre entre parenthèse indique le nombre de
nœuds situés sur une même sphère de centre O* et possédant le même facteur d’intensité.
Rhomboédrique 3m 3m (2) 3 (2 x 6)
44
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
45
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
cube et trois aux centres des faces, soit : n 8(1 8) 6(1 2) 4 . Les positions des
atomes sont : (0, 0, 0), (½, ½, 0), (0, ½, ½) et (½, 0, ½). La structure cubique à faces
centrées est une maile multiple qui peut être décrite par une maille élémentaire. Cette
dernière est rhomboédrique (Figure 1.26), son angle axial est de 60° et chacun de ses
axes est égal à 1 2 fois la longueur des axes de la maille cubique. Néanmoins, il est
souvent plus commode d’utiliser la maille cubique plutôt que la maille rhomboédrique
car la première suggère immédiatement la symétrie cubique que possède la maille
actuelle.
Pour réaliser un assemblage de boules aussi compacte que possible, il faut
commencer par le plan A où l’empilement est évidemment hexagonal. Pour initier un
second empilement compact dans un plan voisin B au dessus de A, il faut placer une
50
46
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
empilement n’est autre que celui de boules de rayon a 2 4 situées sur un cristal
cubique à faces centrées défini par un cube d’arête a. La structure CFC est définie par :
c B
b
A D
a
Figure 1.26 : Réseau de points cubique à faces centrées rapporté à des mailles
cubique et rhomboédrique.
A A
A A
A
B B
A
C
A
C B
B
A
A
C A
B
A A
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
1. Les plans denses hexagonaux de type A, B, C sont les plans orthogonaux aux
quatre diagonales principales du cube à faces centrées. Ce sont les plans {111}
appelés aussi plans octaédriques dont le nombre est égal à 4. Les plans les plus
denses sont, par ordre de densité décroissante, les
a/2) et les plans {110} (équidistance a 2 / 4 ). Les rangées les plus denses
formées par des boules alignées au contact, sont les rangées <110>. Les
directions denses sont les directions <110> ; il y a 3 dans chaque plan compact
(Figure 1.28).
[0 1 1] [ 1 01]
a 2 a 2
ri [ 1 10]
a 2
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Figure 1.29 : Sites interstitiels dans un empilement CFC. Les cercles noirs représentent
le réseau CFC (maille a) et les cercles blancs les insertions octaédriques.
Les centres des huit cubes représentent les insertions tétraédriques.
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
fois cette base dans chaque cube élémentaire. Les positions des 8 ions sont les
suivantes :
4 Na+ : 0 0 0 ; ½ ½ 0 ; ½ 0 ½ ; 0 ½ ½ et 4 Cl- : ½ ½ ½ ; 0 0 ½ ; 0 ½ 0 ; ½ 0 0
Les ions de sodium sont évidemment faces centrées, on note que les translations faces
Bravais de NaCl est, par conséquent, cubique à faces centrées. Les positions des ions,
entre parenthèses, peuvent être écrites sous la forme résumée suivante :
Chaque atome est entouré par six atomes de l’autre espèce. Dans la structure NaCl, les
rangées ioniques <100> sont alternées (+ - + - +…..), alors que les rangées <110> sont
alternativement positives et négatives.
a b
d
c
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Il faut noter que dans cette structure, comme pour les autres, l’opération de
symétrie de tout élément de la maille doit faire coïncider les atomes ou ions similaires.
En effet, la rotation de 90° autour de l’axe [010] d’ordre 4 fait coïncider l’ion chlore en 0
1 ½ avec l’ion chlore en ½ 1 1, et l’ion sodium en 0 1 1 avec l’ion sodium en 1 1 1, etc.
cube et un au centre, soit : n 8(1 8) 1 2 . Les positions des deux atomes sont : (0,
0, 0) et (½, ½, ½). Cette structure est caractérisée par une coordinence, ou nombre
d’atomes premiers plus proches voisins, égale à 14. Les huit premiers proches voisins
sont situés sur les arêtes du cube à la distance a 3 2 (diagonale du cube) et les six
seconds proches voisins sont situés à la distance a (centre du cube voisin). Le rapport
de ces deux distances qui est de 2 3 est plus faible que dans une structure
compacte.
Les plans les plus denses sont, par ordre de densité décroissante, les plans
plans 111 (équidistance a 3 6 ). Les rangées les plus denses sont les rangées <111>
51
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
sommets sont partagés par 8 mailles élémentaires, il y a donc en moyenne une seule
molécule CsCl par maille. De ce fait, la translation centrée est supprimée en partant de
la structure cubique centrée du Cs à la maille primitive cubique simple du CsCl. Il est,
ainsi, plus facile de confirmer qu’aucun des éléments de symétrie n’a été supprimé,
cependant, le groupe d’espace du composé CsCl est Pm3m alors que celui du Cs est
Im3m. La structure CsCl est formée par deux réseaux cubiques simples (Figure 1.31c)
dont le second est décalé de ½ [111] par rapport au premier. Cette structure ordonnée
est dite aussi structure de type B2.
[001]
[111]
a 3
2
[110]
ri
a 2
a
b c
Figure 1.31 : Structure cubique centré type B2 (a). Représentation du motif et du réseau (b)
et des deux réseaux cubiques simples(c).
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
2. La coordinence est égale à 12, c’est-à-dire chaque atome a six atomes proches
voisins situés à la distance a dans le plan de base et six atomes proches voisins
situés hors du plan de base à la distance d telle que :
2
c 2 a 3
2
d 2 . (1.27)
2 3 2
3. Le rapport c/a est égal à 4 3 3 2 1,63 . Les atomes n’étant cependant pas des
53
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
A A
A A A
A
A
B
B B
A A
B
A A
B B A
A A
Figure 1.33 : Structure hexagonale compacte (a). Représentation de la maille élémentaire (b), du
réseau et du motif (c).
54
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
A A CFC A A
C HCP
B B B B
A A
C C A A
A A B
B
A A
A A
4. Les plans denses sont les plans de base (0001). Il existe trois directions denses de
type [1120] dans chaque plan dense. Il est à remarquer que dans la structure
hexagonale, on utilise les indices de Miller du type h, k, -(h+k), l.
5. Le degré de remplissage est le même que celui de la structure cubique faces
centrées, soit 0,74. Les structures HCP et CFC sont beaucoup plus voisines. En
effet, l’arrangement des atomes dans les plans compacts 111 et 0001 est
identique. La seule différence réside dans la succession des plans compacts
comme la montre la Figure 1.35. Le plan C de la structure CFC est décalé par
55
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
rapport au plan A, alors que pour l’empilement HCP, le troisième plan est situé
à la verticale de A. Par conséquent, les deux structures peuvent être très
simplement décrites comme un empilement de plans compacts.
C’est une structure cubique face centrées dans laquelle les quatre sites
tétraédriques (parmi les huit) de coordonnées (¼, ¼, ¼), (¾, ¾, ¼), (¾, ¼, ¾), (¼,
¾, ¾) sont occupés (Figure 1.36a). Le réseau diamant consiste en deux réseaux CFC
décalés d’un vecteur de (¼, ¼, ¼) l’un par rapport à l’autre (Figure 1.36b).
0 0
1
2
3 1
4 0
4
1 1
2 2
1 3
4 4
0
1 0
2
Figure 1.36a : Projection sur une face des positions atomiques dans la maille cubique du diamant.
Les positions 0 et ½ sont sur le réseau CFC ; les positions ¼ et ¾ sont sur un réseau
identique déplacé par rapport au premier.
56
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
4 a 3 3 1 3
degré de remplissage qui est égal à 8. .( ). 3 0,34 , est très faible. Il
3 8 a 16
représente 46% environ du degré de remplissage d’une structure compacte. Le
caractère directionnel de la liaison covalente ne conduit pas à un remplissage maximal
de l’espace. Les éléments et composés possèdent souvent des structures semblables, tel
est le cas des structures diamant et la forme zinc blende de ZnS qui sont cubiques à
faces centrées (Figure 1.37). La structure diamant a huit atomes par maille élémentaire
dont les positions sont :
Figure 1.36b: Structure de la maille unitaire du réseau cubique diamant montrant les deux réseaux
CFC imbriqués.
Les positions des atomes dans le zinc blende sont identiques à celle de la structure
diamant, cependant la première position est, maintenant, occupée par un seul type
d’atome (S) et l’autre par un l’autre type (Zn). Elle peut être décrite par une structure
CFC des atomes du S dans laquelle la moitié des sites tétraédriques sont remplis par
les atomes Zn. Le nombre des distances inter-atomiques peut être calculé pour
n'importe quel matériaux de structure zinc blende en utilisant le paramètre cristallin
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
C S Zn
c
c
A B
a b a b
ZnS
Figure 1.37 : Les structures de diamant (commune au Si, Ge,…) et la forme zinc blende de ZnS
(commune à HgS, AlSb, CuI, BeSe,...). Les atomes de Zn sont montrés en vert
(petits) et les atomes de soufre en rouge (grands). Les pointillés montrent la maille
élémentaire.
Le diamant et le cuivre ont des structures différentes bien qu’elles soient basées
toutes les deux sur un réseau de Bravais cubique à faces centrées. Pour les différencier,
on utilise souvent les termes cubique diamant et cubique faces centrées. Les plus
importants semiconducteurs industriels, silicium et germanium, ont la structure
cubique diamant. Au lieu de se référer aux structures par les noms telle que la
structure NaCl, par exemple, on peut utiliser les désignations introduites dans
58
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Strukturbericht. Ces dernières consistent en une lettre majuscule suivie d’un nombre.
La lettre A indique un élément, B un composé AB, C un composé AB2, etc. Ainsi, la
structure du cuivre est appelée A1, celle du Fe A2, celle du zinc A3, celle du diamond
A4, celle de NaCl B1 etc. La liste complète est donnée par Pearson.
Quelques cristaux complexes peuvent être construits sur un réseau cubique. Par
exemple, les ferrites qui sont magnétiques et utilisées comme cœurs de mémoire des
microordinateurs ont la formule MO.Fe2O3, où M est un ion de métal divalent (M =
Mn, Ni, Fe, Co, etc). Leur structure est relative à celle de la spinelle minérale. Le réseau
de Bravais des ferrites est cubique à faces centrées et la maille élémentaire contient
huit molécules ou un total de 8 x 7 = 56 ions. Il y a par conséquent, 56/4 ou 14 ions
associés avec chaque point du réseau. Le nombre d’atomes par maille unitaire dans
n’importe quel cristal est partiellement dépendant de son réseau de Bravais. Par
exemple, le nombre des atomes par maille élémentaire dans un cristal basé sur un
réseau cubique centré doit être un multiple de 2, puisque il doit y avoir , pour
n’importe quel atome dans la maille, un atome correspondant de même type à une
translation de ½ ½ ½ à partir du premier.
diagonale du cube soit ( 3 / 2)a 2,48 Å. Les formules suivantes donnent les
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
= a2 3 c2 4
(entre l’atome dans le plan de base et les atomes en dessous ou au dessus)
En première approximation, la taille d’un atome est constante. En d’autres
termes, un atome de fer a presque la même taille dans un fer pur, une phase
intermédiare ou une solution solide. Ceci est un fait très pratique dont il faut se
souvenir lors de l’investigation d’une structure cristalline inconnue, ce qui permet de
prédir approximativement la largeur totale nécessaire dans la structure proposée pour
accomoder un atome donné. Plus précisément, il est connu que la taille d’un atome a
une légère dépendance avec son nombre de coordination, qui n’est autre que le
nombre d’atomes proches voisins d’un atome donné et qui dépend de la structure
cristalline. Dans les structures cubique à faces centrées ou hexagonale compacte,
cubique centrée et cubique diamant, les nombres de coordination d’un atome sont 12,
8 et 4, respectivement. Plus le nombre de coordination est petit, plus le volume occupé
par un atome donné est petit et la proprotion de contraction approximative qui
s’exprime avec la diminution du nombre de coordination est donnée par :
60
Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
les atomes et ions Fe, Fe++, Fe+++ ont des diamètres de 2,48, 1,66 et 1,34 Å,
respectivement.
L’arrangement spatial des atomes autour d’un point donné est souvent décrit
par des termes comme octaédrique ou tétraédrique. Dans la structure NaCl (Figure
1.29), par exemple, on dit que l’ion central Cl- au ½ ½ ½ est entouré octaédralement
par les ions Na+ car les six ions Na+, dans les positions faces centrées, sont situés au
sommet d’un octaèdre, un solide limité par huit faces triangulaires. Dans la structure
zinc blende (Figure 1.37), la position vide marquée A est entouré de façon octaédrique
par les atomes de soufre dont quatre seulement sont montrés dans la maille. Ce
groupe d’atomes est montré séparément sur la Figure 1.38. Dans la même structure,
l’atome Zn au 3/4 3/4 1/4, marqué par B est entouré par quatre atomes de soufre aux
sommets d’un tétraèdre, un solide limité par quatre faces triangulaires (Figure 1.38).
En effet, les quatre atomes de Zn dans la maille élémentaire ont des voisinages S
tétraédriques. Le trou en A possède des voisinages octaédrique (S) et tétraédrique
(Zn).
Zn
A
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
faciles à calculer car cet atome est simplement 1 maille loin dans a. Ainsi, tout ce qu'on
a à faire est d'ajouter 1 à la coordonnée x soit (1,43, 0,60 0,68). Ces transformations
peuvent être effectuées sans tenir compte de la forme de la maille élémentaire. Ainsi,
les coordonnées fractionnaires sont utilisées pour maintenir et manipuler l'information
du cristal.
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
1 00
00 1
010 010
001
100
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Un plan peut être représenté aussi par le tracé du plan étendu sur la surface de
la sphère comme le montre la Figure 1.40, où le tracé ABCDA représente le plan de
pôle P1. Ce tracé est le grand cercle de diamètre maximum, si le plan passe à travers le
centre de la sphère. Le plan qui ne passe pas par le centre doit couper la sphère en un
petit cercle.
K
P1
P2
L
A B
C
D
L’angle entre deux plans n’est autre que l’angle entre leurs grands cercles ou
l’angle entre leurs normales (Figure 1.40). Mais cet angle, en degrés, peut aussi être
mesuré sur la surface de la sphère le long du grand cercle KLMNK reliant les pôles P 1
et P2 des deux plans, si ce cercle a été divisé en 360 parts égales. La mesure d’un angle
a été ainsi transférée des plans eux mêmes à la surface de la sphère de référence. Cette
mesure peut être faite sur une projection stéréographique si, et seulement si, les pôles
projetés se trouvent sur le grand cercle.
La projection stéréographique équiangulaire est préférée en cristallographie car
elle préserve fidèlement les relations angulaires en dépi des aires distordues. Cette
projection consiste à placer un plan de la projection normal à l’extrémité de n’importe
quel diamètre choisi sur la sphère. L’autre extrémité du diamètre est utilisé comme
point de la projection. Le plan de projection est normal au diamètre AB et la projection
est faite à partir du point B. Si un plan a son pôle en P, alors la projection
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
P
P
’
A B
C
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Il faut noter que la valeur maximale de la coaltitude peut être 90°, alors la valeur
maximale du rayon de la projection du cercle équatorial est le double du rayon de la
sphère de référence.
Point de perspective
Sphère de référence
de rayon unité.
/2
B’
Plan de projection
A B
r = 2 tan /2
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sur la projection stéréographique. Les vrais angles entre deux pôles sur une sphère
peuvent aussi être mesurés seulement le long d’un grand cercle passant à travers les
deux pôles. Il est évident que dans le réseau stéréographique (Figure 1.43), les grands
cercles sont tous les méridiens plus l’équateur. Tous les cercles sur une sphère sont
formés par des plans passant à travers la sphère. Si les plans qui croisent la sphère
passent à travers son centre, ils la coupent en de grands cercles. Cependant, tous les
plans qui ne passent pas par le centre de la sphère, la coupent en petits cercles (Figure
1.43).
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
(a) (b)
Figure 1.44: Les projections cylindrique (a) et conique (b).
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point de perspective doit être placé quelque part le long de cette ligne. Il existe trois
types de projections azimutales qui se différencient par la position du point de
perspective ou de la tangente au plan de projection avec la sphère utilisé pour la
projection. Il s’agit des projections stéréographique, gnomonique et orthographique.
1. Projection orthographique : le point de perspective est placé à une distance
infinie (Figure 1.46). Les surfaces et formes sont déformées, mais les distances
sont préservées sur des lignes parallèles. Les lignes de vue sont alors
perpendiculaires au plan de la projection. L’encombrement des portions
externes de la projection orthographique limitent son utilisation en
cristallographie.
0°
30°
60°
90°
71
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0°
30°
60°
90°
72
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0°
30°
60°
90°
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0°
30°
60°
90°
Bibliographie
1. B. D. Cullity, "Elements of X-ray diffraction", Addison-Wesley Publishing
Company Inc. 2nd Edition (1978).
2. Charles Kittel, "Introduction to Solid State Physics”, 8th Edition, John Wiley & Sons,
New York, 2005.
3. Wilkipedia, http://fr.wikipedia.org
4. International Tables for X-ray Crystallography. Vol. IV; Kynoch Press Birmingham,
UK (1974).
5. International Tables for X-ray Crystallography. Vol. A, Chapter 1.1 (2006).
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EXERCICES
Exercice 1
Structure Cristalline: CFC et CS.
1. Représenter une maille. Quelle est sa multiplicité ?
2. Quelles sont les sphères en contact ? En déduire la relation entre le paramètre de
maille a et le rayon des sphères R.
3. Quelle est la compacité de cette structure ?
4. Calculer a et R pour le cuivre et le polonium.
Cuivre (densité: 8,78 et masse molaire = 63,54 g/mol).
Polonium (densité: 9,19 et masse molaire= 210 g/mol).
Solution
Cuivre : CFC
1. Multiplicité : N = 4
CFC CS CC
Polonium : CS
1. Multiplicité : N = 1
2. Sphères en contact sur les arêtes du cube, donc a = 2R
3. Compacité : 52%
4. a = 3,36 10-10 m; R = 1,68 Angström.
Exercice 2
La structure cristalline du titane pour T >1155 K est cubique centré.
1. Représenter une maille. Quelle est sa multiplicité ?
2. Quelles sont les sphères en contact ? En déduire la relation entre le paramètre de
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Solution
Titane pour T>1155K : CC
1. Multiplicité : N = 2
Exercice 3
L’iridium a une structure CFC. Sa masse volumique est de 22,4 g.cm-3, sa masse
molaire est de 192,2 g/mol. Calculer le rayon de l’atome d’iridium assimilé à une
sphère dure indéformable.
Solution : R = 1,36 Angström
Exercice 4
Le fer α cristallise dans une structure CC. Sa densité est de 7,93, et sa masse molaire est
de 55,8 g/mol. Calculer le rayon de l’atome de fer assimilé à une sphère dure
indéformable.
Solution : R = 124 pm
Exercice 5
La maille du Chlorure de Sodium NaCl est constituée de deux mailles CFC imbriquées
(une pour le Na, l’autre de Cl). La densité est de 2,16.Que vaut l’arête du cube ? On
donne M(Na)=23 g/mol et M(Cl)=35,5 g/mol.
Solution : a = 565 pm
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Prof. Safia Alleg, Eléments de cristallographie
Exercice 6
L’alliage CuxAuy est décrit par la maille suivante : les atomes de cuivre se situent aux
sommets d’un parallélépipède rectangle et au centre de deux des faces opposées et les
atomes d’Or sont au centre des autres faces.
1. Quelle est la formule de cet alliage ?
2. Exprimer la fraction massique de l’or en carat. 1 carat = 1/24è de la masse totale,
M(Cu) = 63.6 g.mol-1 et M(Au) = 197 g.mol-1.
3. Quelle est la masse volumique et la densité de cet alliage sachant que les arêtes de la
maille valent a = b = 360 pm et c= 390 pm.
Exercice 7
Dans le borure de zirconium, les atomes sont organisés suivant une alternance de
plans compacts d’atomes de zirconium où la figure de base est un triangle équilatéral
(Fig. 1) et de plans d’atomes de bore où les atomes en contact avec trois autres atomes
forment des hexagones réguliers (Fig. 2). Les atomes sont assimilés à des sphères dures
indéformables. Les rayons des atomes de zirconium et de bore que l’on notera RZr et
RB permettent l’empilement représenté figure 3 où chaque atome de bore se trouve au
contact de trois atomes de Zirconium du plan inférieur et trois atome de Zr du plan
supérieur, et tangent à trois atomes de Bore de son plan.
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Exercice 8
Le lithium a une structure cubique centrée à température ambiante. Le paramètre de
maille est a = 350 pm.
1. Calculer la masse volumique du lithium.
2. Déterminer la masse d’aluminium qu’il conviendrait de remplacer par du lithium
dans un alliage constituant la coque d’un avion pour permettre, à volume constant,
le transport d’un voyageur supplémentaire et de ses bagages, soit 100 kg au total.
Données : ρAl = 2700 kg.m-3; masse molaire du lithium = 6,94 g.mol-1.
Exercice 9
1. Vérifier que dans un environnement compact ABABAB….. tous les atomes ont des
environnements identiques dans les plans denses et comparer ces environnements
dans les plans différents. En déduire la maille primitive construite sur les 3
translations a b c . Calculer le rapport c /a.
2. Indiquer les coordonnées, rapportées à la base de réseau (a,b,c ), des centres des 12
atomes entourant l’atome pris comme ‘’origine ‘’de la maille. Indiquer le motif.
3. Calculer la compacité (rapport entre le volume occupé par les atomes dans la maille
et le volume offert par cette maille)
Quelques exemples : c / a
Be (Béryllium) 1,567
Mg (Magnésium) 1,623
Ti (Titane ) 1,588
Zn (Zinc) 1,856
Zr (Zirconium) 1,592
Exercice 10
1. Vérifier que dans un environnement compact A,B,C,A,B,C, tous les atomes ont des
environnements identiques dans les plans denses et comparer ces environnements
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dans les plans différents. En déduire la maille primitive construite sur les 3
translations a b c . Indiquer le motif.
2. Calculer la compacité.
On considère un atome quelconque de la structure et ses 12 proches voisins. Cet
ensemble forme un agrégat de 13 atomes. Le polyèdre (cuboctaèdre) obtenu en
joignant les centres des 12 atomes comporte 8 triangles équilatéraux de cotés d et se
trouvant de part et d’autre de l’origine (atome central ) et 6 carrés de cotés d se
trouvant également de part et d’autre de l’origine.
3. Indiquer les coordonnées, rapportées à la base de réseau ( a,b,c ), des centres des 12
atomes entourant l’atome pris comme ‘’origine ‘’de la maille.
4. Indiquer les indices du premier nœud se trouvant sur chacune des 4 droites joignant
l’origine à l’isobarycentre des faces ‘’triangle équilatéral ‘’ . Ces rangées sont parallèles
à des axes A3. Calculer les angles entre ces rangées.
5. Indiquer les indices du premier nœud se trouvant sur chacune des 3 droites joignant
l’origine à l’isobarycentre des faces ‘’carré ‘’. Ces rangées sont parallèles à des axes A 4.
Calculer les angles entre ces rangées. En déduire une maille multiple mieux adaptée à
la symétrie de cet édifice cristallin. Caractériser cette maille.
Quelques exemples : Ag (Argent ), Al (Aluminium ), Au ( Or), Cu ( Cuivre ),
Ni (Nickel ) Pd ( Palladium)
Exercice 11
Soit un plan de la famille (h k l) contenant les nœuds : 1/2 3/2 0 ; 1 1 1 ; 0 1/2 1/2; 1 2 0
; 1 1 2 ; 3/2 1/2 1/2
1. Indiquer le réseau de Bravais.
2. Déterminer les indices h k l de cette famille et le numéro de ce plan dans la famille.
3. Déterminer les indices u v w de la rangée commune aux familles de plans (h k l)
suivants : (1 1 0) et (1 1 1 ) (1 -1 0) et (1 1 1)
4. Déterminer les indices (h k l) de la famille dont le plan de numéro N intercepte les
axes 0x, 0y, 0z de la maille en des points de coordonnées :
N Ox Oy Oz
2 1/ 3 0 0 0 2/3 0 0 0 1/2
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3 3/2 0 0 ∝ 0 0 3 /4
Représenter les plans de numéro 1 à N. On prendra une maille orthorhombique pour
simplifier.
2. Déterminer la rangée commune [u v w] à ces deux familles de plans.
3. Déterminer une famille de plans (h k l) parallèles à l’axe c et en zone avec cette
Exercice 12
On considère un réseau cubique centré. Déterminer la condition d’existence des
nœuds h k l des nœuds du réseau réciproque.
Exercice 13
Soit un tétraèdre régulier de côté a. On considère le repère ayant pour origine un
sommet quelconque et pour vecteurs de base a b c , les vecteurs joignant ce sommet
aux trois autres .
1. Indiquer les coordonnées des sommets dans la base ( a b c ).
2. Calculer la hauteur du tétraèdre.
3. Calculer la position du centre de masse G en supposant qu’il y a 4 atomes identiques
aux sommets du tétraèdre .
4. Calculer l’angle entre les directions issues de G et joignant les 4 sommets.
Exercice 14
Le gypse (CaSO42H2O) cristallise dans le système monoclinique :
a = 0, 567 nm b = 1, 515 nm c = 0, 651 nm β= 118,38°
1. Construire les plans réticulaires portant les numéros –1, 0 et 1 de la famille ( -2 0 1 ).
Construire le réseau réciproque en superposition sur le réseau direct.
2. Ecrire le tenseur métrique réciproque et déterminer la norme des vecteurs
réciproques a* b* c*.
3. Calculer la distance entre les plans de la famille ( -2 0 1 ).
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Figure 1.14 : Relation entre le réseau tétragonal C (traits pleins) et le réseau tétragonal P (pointillés).
Figure 1.15: Représentation des axes de symétrie d’ordre 4, 2 et 3 dans un cube.
Figure 1.16 : Représentation schématique des axes de symétrie d’ordre 4, 3 et 6 et angles de rotation
correspondants.
Figure 1.17 : Illustration de quelques éléments de symétrie, dans un cube, par des figures planes
(ellipse, carré et triangle). (a) réflexion plane (A1 devient A2) ; (b) centre d’inversion
(A1 devient A2) ; (c) axes de rotation -inversion. Axes d’ordre 4 (A1 devient A’1) ; centre
d’inversion (A’1 devient A2) ; (d) axes de rotation : d’ordre 4 (A1 devient A2) ; d’ordre 3
(A1 devient A3) et d’ordre 2 (A1 devient A4 ).
Figure 1.18 : Représentation des cinq axes de rotation impropres et des groupes ponctuels.
(a) Les axes impropres 1 , 2 m , 3 et 4 sont réellement les symétries uniques alors
que 6 3 / m . Les groupes ponctuels qui en découlent sont : 2/m, 4/m et 6/m (b).
Figure 1.19 : Représentation des quatre groupes ponctuels : 2mm, 3m, 4mm et 6mm.
Figure 1.20 : Groupes ponctuels résultants de la combinaison des axes de rotation ayant un point
d’intersection commun.
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Figure 1.21 : Représentation des groupes ponctuels issus de la combinaison de deux axes de rotation
impropres d’ordre 2 avec un axe de rotation propre.
Figure 1.22 : Représentation des angles formés entre les axes de rotation du groupe ponctuel 432.
Figure 1.23 : Représentation des groupes ponctuels 42m , 3 2 m et 43m formés par la
combinaison des axes impropres 3 et 4 avec les axes propres.
Figure 1.24 : Représentations des 11 classes de Laue. Séparations en holoédries et hémiédries centrées.
Figure 1.25: Représentation du groupe plan infini c2mm de la symétrie de position.
Figure 1.26 : Réseau de points cubique à faces centrées rapporté à des mailles cubique et
rhomboédrique.
Figure 1.28 : Représentations des trois directions denses [ 1 10] , [0 1 1] et [ 1 01] dans le plan
dense (111) de la structure CFC.
Figure 1.29 : Sites interstitiels dans un empilement CFC. Les cercles noirs représententle réseau CFC
(maille a) et les cercles blancs les insertions octaédriques. Les centres des huit cubes
représentent les insertions tétraédriques.
Figure 1.36b: Structure de la maille unitaire du réseau cubique diamant montrant les deux réseaux
CFC imbriqués.
Figure 1.37 : Les structures de diamant (commune au Si, Ge,…) et la forme zinc blende de ZnS
(commune à HgS, AlSb, CuI, BeSe,...). Les atomes de Zn sont montrés en vert
(petits) et les atomes de soufre en rouge (grands). Les pointillés montrent la maille
élémentaire.
Figure 1.38 : Portion de la structure zinc blende. Le trou en A a des entourages octaédriques. L’atome
de Zn en B a des entourages tétraédriques.
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Tableau 1.1 : Les sept systèmes cristallins et 14 réseaux de Bravais. La notation mCn signifie m axes
de rotation d’ordre n. Par exemple : 3C4, signifie 3 axes de rotation d’ordre 4 ; i : centre
de symétrie ; : plan de symétrie.
Tableau 1.3 : Eléments de symétrie minimums dans les différents systèmes cristallins.
Tableau 1.5 : Dérivation des 11 classes de Laue à partir des 32 classes de symétrie. Les 11
classes de symétrie notées (*) sont centrosymétriques. Un centre d’inversion
1 ajouté aux 21 classes non centrosymétriques redonne les 11 classes
centrosymétriques.
Tableau 1.6 : Symétrie complète du réseau réciproque. Répartition des 11 classes de Laue en
holoèdres et hémièdres centrées. Le nombre entre parenthèse indique le nombre de
nœuds situés sur une même sphère de centre O* et possédant le même facteur
d’intensité.
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