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DRX
I- Introduction
La diffraction des rayons X (DRX, on utilise aussi souvent l'abréviation
anglosaxone XRD pour X-ray diffraction) est une méthode d’analyse basée
sur la diffractions des rayons X sur la matière. Elle est utilisée pour identifier
la nature et la structure des produits cristallisés. En effet, cette méthode ne
s'applique qu'à des milieux cristallins (roches, cristaux, minéraux, pigments,
argiles...) présentant les caractéristiques de l'état cristallin, c'est-à-dire un
arrangement périodique, ordonné et dans des plans réticulaires
tridimensionnels des atomes constitutifs.
Les atomes s'organisent donc en plans réticulaires plus ou moins denses
qui sont désignés par leurs coordonnées (h, k, l) dans un système de
repérage de l'espace.
La méthode permet ainsi clairement de distinguer les produits amorphes
(verres ...) des produits cristallisés.
L'appareil de mesure s'appelle un diffractomètre. Les données collectées
forment le diagramme de diffraction ou diffractogramme.
II- Les rayonnements diffractables par la matière cristallisée
Pour la diffusion des rayonnements par la matière, c’est la longueur d’onde
qui est le critère d'utilisation: elle doit être de l’ordre de grandeur des
distances réticulaires des mailles cristallines (de quelques dixièmes à
quelques Å).
a - Cristal monoatomique
c- Compacité :
C’est le rapport du volume occupé par les atomes sur le volume de la maille.
d- Masse volumique : est la masse des entités par maille sur le volume
de la maille.
= n×Masse molaire du composé / N×V
N est le nombre d’avogadro N = 6,02.1023 mol-1
n est le nombre de motifs par maille
e- Coordonnées réduites d’une maille
c- Coordinence
Ions Na+ : 6 voisins Cl- à a/2
Coordinence (6;6)
Ions Cl- : 6 voisins Na+ à a/2
b* = c* = a* =
Calcul des distances réticulaires:
a – Principe
Pour cette méthode il faut disposer d'un monocristal (de bonne qualité).
Le cristal de petite taille est placé au centre de la chambre.
Il tourne autour de son axe et reçoit le faisceau incident de rayons X
monochromatique.
Chaque rayon réfracté se traduit par l'apparition d'une tache sur la plaque
photographique.
On peut ainsi étudier le réseau cristallin..
V-2 La méthode de Laüe
Elle utilise un petit cristal ou une section plane dans un cristal sur lesquels
tombe le faisceau polychromatique de rayons X. Le cristal est immobile et
l'interaction des rayons X avec les plans réticulaires fait que certaines
incidences
satisfont à la relation de Wulff-Bragg. Les rayons diffractés forment des
tâches :
elles permettent de mettre en évidence la symétrie cristalline.
kd
2/min
O
Cristal
2/max
V-3 Méthodes de diffraction sur poudres
Ce sont les méthodes les plus utilisées lorsque le matériau est réductible à
une fine poudre (les grains sont de l'ordre de 0,01 mm), ce qui est presque
toujours possible. Cette méthodes permettent notamment de caractériser le
matériau étudié, tant d’un point de vue qualificatif que d’un point de vue
quantitatif sans nécessiter la synthèse de monocristaux.
Du point de vue qualitatif :
– de déterminer la composition chimique de la poudre en comparant le
spectre obtenu avec ceux contenus dans une base de données,
– de déceler la présence d’impuretés,
– la présence d’un éventuel désordre structural,
– de tester la cristallinité du matériau...
ki
2 Qhkl
O
Zone 2
Zone 3
Zone 4
Zone 5
Zone 6
Zone 1 : Numéro d’identification du fichier constitué de 2 nombre.
Zone 2 : Formule chimique et nom (dans la nomenclature IUPAC)
Zone 3 : Essentiellement « formule structurale » et nom minéralogique
Zone 4 : Conditions expérimentales de l’enregistrement
Remarque I/Icor (ou RIR «Reference Intensity Ratio). C’est le rapport de la
hauteur de pic maximum de l’échantillon à la hauteur du pic le plus fort du
Corindon hexagonal (réflexion (113)) pour le mélange 50% -50% (en masse)
des 2 phases. Ce rapport est utilisable pour des «analyse quantitative» de
mélanges de phases.
Zone 5 : Données cristallographique
Zone 6 : Données optique
Zone 7 : Symbole de qualité du diffractogramme
Symbole « * » Diffractogrammes indexés avec une très bonne qualité de
dépouillement
Symbole «I» Bonne qualité de diffractogrammes généralement indexés
Pas de symbole qualité moyenne
Symbole « O » Mauvaise qualité
Symbole « C » Diffractogrammes théoriques, calculés à partir des positions
atomiques.
Pratique de la DRX
Le spectre d'émission des RX émis par une cible excitée sous une tension
supérieure à la tension critique est composé de trois parties,
essentiellement :
- Un bruit de fond ou continu,
- Des raies caractéristiques K et K de l'anticathode ou cible utilisée,
- Des raies caractéristiques dues à la pollution du tube.
La monochromatisation du rayonnement d'un tube à RX consiste à
conserver le rayonnement K et à atténuer autant que possible le bruit de
fond, les raies satellites et particulièrement la raie K qui est la plus gênante
dans l'analyse des spectrogrammes.
2. Le nombre de coordination
3. La compacité de la structure ρ
4. Le rayon atomique
La structure Cubique Centrée (CC)
Elle est constituée de 4 atomes par maille, six sur les faces du cubes appartenant
chacun à deux mailles et huit aux sommets du cube appartenant à huit mailles
chacun.
ρ = 0,74
Indice de Miller
P1 P2 P3
P4 P5 P6
Indice de Miller