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• Introduction
• Description de l’état cristallin
• Plans réticulaires et indices de Miller
• Structure des principaux matériaux
• Structure compact des métaux
• Matériaux amorphes
Solides cristallins
Introduction
Matériaux monocristallin
se caractérise par un arrangement périodique d’atomes qui
est parfait et qui se répète sans interruption dans tout
l’échantillon de matériaux.
Matériaux polycristallins.
regroupent un grand
nombre de petits
cristaux ou grains
relis entre eux par
des joints de grains
Introduction
Conclusion : Un polycristal
ou matériau polycristallin
est un matériau solide
constitué d'une multitude de
petits cristaux appelés
cristallites de taille et
d'orientation variées, par
opposition à un matériau
monocristallin constitué d'un
seul et unique cristal.
( a), (b), (c)Schémas des diverses étapes de la solidification d’un matériau polycristallin
, (d)Représentation de la structure granulaire Les ligne sombres sont Les joints de grains
Notions de cristallographie
La cristallographie
Elle décrit l’architecture des cristaux, c’est-à-dire la
répartition des atomes dans l’espace et les lois géométriques
qui en fixent la position.
Structure cristallin
Réseau
Un réseau spatial est constitué par un ensemble de points
appelés nœuds, de dimension infinie, obtenu par translation
dans l’espace de trois vecteurs non coplanaires, a, b et c, qui
déterminent les directions et les distances entre les nœuds du
réseau.
Notions de cristallographie
Motif
Le motif constitue l’élément de base dont la répétition suivant
le réseau spatial engendre le cristal. Le motif peut être un
atome ou un groupe d’atomes ayant une orientation et une
géométrie bien déterminées
La maille cristalline
On appelle maille la structure géométrique la plus simple qui
par translation dans les trois directions de l’espace, permet de
générer le réseau cristallin dans son ensemble.
La maille est généralement un parallélépipède,
définie par les trois longueurs a, b, c et par les
trois angles α, β, γ.
a, b et c constituent les paramètres de la maille.
La plus petite maille cristalline permettant de décrire tout le cristal est appelée
maille élémentaire.
Notions de cristallographie
1- Système Cubique
a =b =c
α= β = γ = 90°
1.1 Réseau cubique Simple
Les réseaux de Bravais
Les réseaux de Bravais
2- Système rhomboédrique
a=b=c
α= β = γ ≠ 90°
Les réseaux de Bravais
3- Système hexagonal
a=b≠c
α= β = 90° γ=120°
Les réseaux de Bravais
7- Système triclinique
a≠b≠c
α≠ β ≠ γ
structure cristalline et le paramètre de maille des éléments de la
classification périodique.
Plans réticulaires et indices de Miller
Définitions
Toute droite passant par deux nœuds constitue une rangée
réticulaire. Tout plan passant par trois nœuds du réseau
constitue un plan réticulaire.
Les nœuds du réseau peuvent être regroupés en plans
parallèles et équidistants : on obtient ainsi une famille de
plans réticulaires.
Plans réticulaires et indices de Miller
Le nombre de coordination,
représentant le nombre de
premiers voisins d'un atome
donné, est de 8.
:
Coordinence :
Nombre de plus proches voisins à égale distance d’un atome donné 8 atomes
à a √ 3/2
Compacité : La compacité de la structure C, définie par le rapport du volume
des atomes sur le volume de la maille.
Volume occupé par tous les atomes / Volume de la maille → C = 0,68 = 68%
soit 32 % de vide
Structure compact des métaux
Où
Masse volumique : N = nombre associés à chaque
maille élémentaire
M = masse molaire
Na= nombre d’Avogadro (6,023 x 10
23 atomes / mol).
Structure compact des métaux
Relation entre a et R
Structure compact des métaux
La structure hexagonale compacte (HC)
Structure compact des métaux
Structure compact des métaux
Les silicates dont l'importance industrielle est énorme (matière première des céramiques) ont
des structures dérivées de celle de la silice. On retrouve toujours comme unité de base
les tétraèdres (SiO4)4-, liés par l'intermédiaire d'ions métalliques qui cèdent leurs électrons pour
établir les liaisons.
Structure des céramique
Céramique de Carbone
Structure des polymères
Dans le cas des polymères, les unités constitutives sont des molécules de
grande dimension et non plus, comme dans les cas précédents, des atomes
ou des groupes de quelques atomes. Ce sont des macromolécules
contenant jusqu'à quelques milliers d'atomes.
Structure des polymères
Fragilité – Ductilité
Propriétés liées à la structure
Dans les matériaux à liaisons covalentes, la forte directionnalité des
liaisons fait que la position des atomes les uns par rapport aux autres ne
peut guère varier. De tels matériaux soumis à une contrainte rompent
généralement de façon fragile par bris des liaisons. Ce n'est pas le cas des
matériaux à liaisons métalliques pour lesquels un déplacement relatif
permanent des atomes les uns par rapport aux autres leur confère une
certaine ductilité.
Propriétés liées à la structure
Métaux et alliages
Conclusion
Céramique
• Structure désordonnées : amorphe : verre de silice ..
• Structure ordonnées
Conclusion
poudres
• La méthode utilisant un diffractomètre à compteur
de nouveau matériaux
On exploite la propriété qu'ont les cristaux de diffracter le
rayonnement X.
Généralités sur les Rayons X
Le rayonnement X, tout comme la lumière visible ou le
rayonnement γ, est un rayonnement électromagnétique. De
longueur d'onde très courte comprise entre 0,1 et 50 A °, et
dotées d'une grande énergie.
Ces longueurs d'onde de l'ordre de l'Angström (10-10 m), sont
proches des distances interatomiques, ce qui permet le
passage du rayonnement à travers la matière, alors qu'un
rayonnement de plus grande longueur d'onde se trouve
réfléchi par la surface du matériau étudié.
Généralités sur les Rayons X
Onde électromagnétique :
( E, H ) H
Equations de Maxwell rot E -μ
(milieu non magnétique, isotrope, t
non chargé) E
rot H ε
t
div E 0
div H 0
Généralités sur les Rayons X
j(t -k.r)
E
2
E 2 0 E Eoe
t
j(t -k.r)
B 2
B 2 0 B Bo e
t
Cette équation vérifiée à la fois par :le champ électrique et
le champ magnétique est appelée
Equation de d’Alembert
Théorie ondulatoire
Vitesse de propagation de la lumière
o Dans le vide c 2,99792458108 m.s 1
c
v
n
Exemple : dans le verre de silice d’indice de réfraction n =1.5,
la vitesse de propagation est v =2.108 m/s
Théorie ondulatoire
Chaque onde lumineuse est caractérisée par :
1
fréquence (ou sa période T ) T
c
Sa longueur d’onde , dans le vide telle que : cT
Les grandeurs théoriques k et sont liées aux grandeurs pratiques et :
. 2 2
et 2
k T
Aspect corpusculaire de la lumière
Modèle du photon (Einstein, 1905)
Une onde électromagnétique monochromatique est constituée de
particules : les photons.
Chaque photon transporte un seul quantum d’énergie h. On dit que
l’énergie transportée par les ondes électromagnétique est quantifiée.
• Un électron qui absorbe un photon de fréquence voit son énergie
augmenter de h
• Un électron qui émet un photon de fréquence voit son énergie
diminuer de h.
Photon
La longueur d’onde cT
2
le vecteur d’onde k u
1
la fréquence
T
2
la pulsation
c
Photon Energie E h h h c
-
1
est le nombre d’ onde dont l’ unité habituelle est le cm -1.
h
1,05457 10 34 J s
2
1.24
E(eV)
λ(μm)
Spectre électromagnétique
c
Photon Energie E h h h c
Spectre électromagnétique
Spectre électromagnétique
a
Principe de Rayon x
2 dhkl sinq n
longueur d’onde,
dhkl distance interarticulaire des plans (hkl)
Diffraction des rayons X : La loi de Bragg
Quelques remarques
le faisceau incident, la normale aux plans diffractant et le faisceau
diffracté sont coplanaires et que le faisceau diffracté fait un angle 2θ
avec le faisceau incident,
la réflexion de Bragg nécessite des longueurs d'onde λ inférieures ou
égales à 2d (les valeurs de d pour la plupart des métaux sont inférieures
à 4 Å et donc la longueur d'onde incidente ne doit pas dépasser 8 Å,
par rapport à la réflexion de la lumière sur un miroir pour laquelle la
réflexion a lieu pour toutes les incidences, il faut noter que la
diffraction ne s'effectue que pour certaines directions,
Diffraction des rayons X : La loi de Bragg
Conclusion
En résumé, pour une longueur d'onde λ et une famille de
plans réticulaires (hkl) telle que 2.dhkl ≤λ, il existe n
orientations de cette famille de plans par rapport au
faisceau incident susceptibles de donner un faisceau
diffracté. Les directions de ces faisceaux diffractés par
rapport aux plans (hkl) sont déterminées par l'angle θ
vérifiant la loi de Bragg.
Technique de diffraction
2 dhkl sinq n
Analyse de l'intensité des taches de
diffraction
Méthodes expérimentales
Techniques de diffraction