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REPUBLIQUIE DU CAMEROUN THE REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – travail Patrie Peace – Work- Fatherland


****** ******
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEURES The university of Ngaoundere
Université de Ngaoundéré

Structure et propriété éléctronique de la matière


NOMS ET PRENOMS MATRICUL
ES Thème : Solides cristallisés et
MBOUGUENG KENMOE François 22C153EN
réseaux cristallins
MELOKONG AFEFA Mon Ange Vigny 22C116EN
MESSINA Maryline Ines 22C117EN
MOTASSI KAMDEM FOTSO Fasserje 22C118EN Dr Oumarou
NANA ABDOULLAHI Bello 22C119EN
Solides cristallisés et réseaux cristallins

1
• Introduction

2
• Lois de la cristallographie

• Réseaux cristallins
Plan du travail 3

4
• Indice de Miller
2

5
• Tenseur metrique

6
• Conclusion
1. Introduction
3
1. Introduction
4
2. Lois de la cristallographie
5
La loi des indices rationnels a été formalisée par Bravais sous la forme
beaucoup plus générale suivante

Postulat de Schönflies-
Postulat de Bravais
Fedorov
2. Lois de la cristallographie

Postulat de Bravais : Étant donné un point P, quelconque dans un cristal, il existe


dans le milieu, une infinité discrète, illimitée dans les trois directions de l’espace,
de points autour desquels l’arrangement de la matière est le même qu’autour du
point P et ce avec la même orientation

Postulat de Schönflies-Fedorov : Étant donné un point P, quelconque dans un


6
cristal, il existe dans le milieu, une infinité discrète, illimitée dans les trois
directions de l’espace de points, autour desquels l’arrangement de la matière est
le même qu’autour du point P ou est une image de cet arrangement.
2. Lois de la cristallographie
7
Comme différents lois qui permettant de définir la
cristallographie nous avons :

1. Lois de constance des dièdres (angles) ou la loi de


romé de l’Isle (1736-1790);

2. Lois de stratification multiple du milieu cristallin


(existence des plans de clivage);

2. Lois des indices rationnels (Haüy, 1784)


2. Lois de la cristallographie
8 1. Lois de constance des dièdres (angles) ou la loi de roméo de l’Isle (1736-1790);

l’angle dièdre entre deux faces successives est toujours


rigoureusement égal à 120◦.
2. Lois de la cristallographie
9 1. Lois de constance des dièdres (angles) ou la loi de romé de l’Isle (1736-1790);

. Les faces d’un cristal sont déterminées en orientation et non en position, ceci
conduit à la loi de constance des angles :

Le faisceau des demi-droites issues d’un point quelconque d’un cristal et


normales aux faces de ce cristal est un invariant caractéristique de l’espèce
cristalline.
2. Lois de la cristallographie
10 1. Lois de constance des dièdres (angles) ou la loi de romé de l’Isle (1736-1790);

Remarque : La position et éventuellement le nombre des faces d’un cristal


dépendent des conditions de croissance anisotropes.

les faces observées sont des faces à vitesse de croissance lente car les faces à
vitesse de croissance rapide s’éliminent au cours de la croissance.
2. Lois de la cristallographie
11 1. Lois de stratification multiple du milieu cristallin (existence des plans de
clivage);
Les lois de stratification multiple du milieu cristallin sont des principes qui décrivent la
manière dont les cristaux se fragmentent ou se cassent le long de plans spécifiques, appelés
plans de clivage. Se sont : Loi de Hauy, Loi de Bravais, Loi de Mohs

Loi de Hauy : Énoncée par le minéralogiste français René Just Haüy, cette loi stipule que
les cristaux se cassent selon des plans parallèles aux faces des formes cristallines. Ces plans
de clivage sont souvent liés à la symétrie cristalline du matériau.

Loi de Bravais : Cette loi établit que les cristaux se cassent préférentiellement le long
des plans de clivage qui présentent la plus faible densité atomique. Cela est dû à la facilité
avec laquelle les liaisons interatomiques peuvent être rompues dans ces plans.
2. Lois de la cristallographie
12 1. Lois de stratification multiple du milieu cristallin (existence des plans de
clivage);

Loi de Mohs : Bien que plus connue pour l'échelle de dureté minérale de Mohs, cette loi
énonce également que les minéraux se cassent le long de plans de clivage déterminés par
leur structure cristalline. Les minéraux les plus durs ont souvent des plans de clivage
moins prononcés.

Ces lois de stratification multiple du milieu cristallin sont essentielles pour prédire
comment un cristal se cassera ou se fragmentera en fonction de sa structure atomique et
de sa symétrie cristalline.=m
2. Lois de la cristallographie
13
3. Lois des indices rationnels (Haüy, 1784)

On choisit trois directions d’axes a, b et c, non


coplanaires. Un plan coupant ces trois axes permet de
définir les rapports des longueurs a/b, b/c et c/a.
Comme on s’intéresse à la direction des faces et non à
leur position la connaissance des valeurs absolues de a,
b et c est ici sans intérêt
2. Lois de la cristallographie
14
3. Lois des indices rationnels (Haüy, 1784)

Une face quelconque du cristal découpe (trait continu : p = 1, q = 1)


(pointillés : p = 1, q = 2)
sur les axes des longueurs pa, qb et rc.
D’après la remarque précédente seuls
importent les rapports :

pa qb rc
qb rc pa
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
15

On en distingue principalement deux types de réseaux

Réseau
Réseau bidimensionnel
unidimensionnel
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
16 1. Réseau unidimensionnel

Un réseau unidimensionnel est un ensemble de points équidistants, appelés


nœuds du réseau, de même nature et appartenant à une droite. L'ensemble est
infini, il y a donc une infinité de nœuds. La droite définissant la direction du
réseau est appelée rangée et le module du plus petit vecteur non nul du réseau
⎮→a⎮ est le paramètre du réseau.
Compte tenu du caractère infini du réseau, le choix de l'origine est arbitraire ;
on prendra l'origine O sur un nœud quelconque. Ainsi, tout nœud du réseau sera
défini par :

n = u. a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
17 1. Réseau unidimensionnel

Remarque : Un nœud est un être mathématique, ce n'est pas


un atome.

a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
18 2. Réseau bidimensionnel
Un tel réseau pourra être utilisé pour décrire la surface d'un matériau
cristallin. Un réseau bidimensionnel est l'association de deux familles de rangées
parallèles et équidistantes. Leurs intersections donnent les nœuds du réseau. Ce
réseau est infini et nous choisirons l'origine sur un nœud quelconque du réseau
Nous définirons la base du réseau bidimensionnel ou maille élémentaire par
l'association des deux plus petits vecteurs a→, b→ du réseau, non nuls et non
colinéaires

Ces deux vecteurs définissent la métrique de l'espace à deux dimensions que


décrit le réseau

⎮→a⎮et ⎮→b⎮ sont les paramètres du réseau. En général, b→ n'est pas

perpendiculaire à a→ et l'angle (a→, b→) est appelé γ


3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
19 1. Réseau bidimensionnel

S Q

Tout nœud Q du réseau plan s'écrira :


Q1 P

OQ = avec u et v entiers positifs, b


γ

O a

négatifs ou nuls.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
20 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés des rangées

On appelle rangée toute droite passant par deux nœuds quelconques


; toute rangée possède une rangée qui lui est parallèle et passant par
n'importe quel nœud du réseau.

OP ⎮⎮ = ⎮ ⎮ ⎮=
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
21 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
a. Multiplicité de la maille

Une maille du réseau est un parallèlogramme bâti sur deux rangées non parallèles du
réseau. La maille bâtie sur les deux plus petits vecteurs a →,b→, non nuls et non
colinéaires du réseau s'appelle maille élémentaire et sa surface S = a ∧ b est la surface
du plus petit parallèlogramme bâti sur quatre nœuds du réseau.
La quantité m, déterminant bâti sur les rangées [u 1 v1] et [u2 v2] est un nombre entier
puisque u1, v1, u2, v2 sont entiers : c'est la multiplicité de la maille :
• si m = +1, la maille bâtie sur n→1 n→2 est une maille élémentaire directe ou droite : on
dit aussi maille simple
• si m = -1, la maille est élémentaire mais gauche ou inverse
• si ⎮m⎮ > 1, la maille est multiple d'ordre m, directe ou inverse suivant le signe de
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
22 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
b. Comptage de nœuds dans la maille
De nombreux types de mailles peuvent se présenter. Certaines sont représentées sur la
figure 2.4(a) : soit le nœud se trouve à l'intérieur de la maille, il appartient donc à une
seule maille et comptera lors de la numérotation des nœuds pour 1, soit le nœud
appartient à 1 côté de la maille, il est donc commun à deux mailles, il comptera donc
pour 1/2. Ainsi, les mailles a, b, c de la figure 2.4 possèdent respectivement 1, 2 et 4
nœuds.

( a) (b) (c)

n= 4*1/4 = 1 n = 4*1/4 + 1 = 1 n = 4*1/4 + 4*1/2 +1 = 4


3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
23 1. Réseau bidimensionnel
Calculs dans les réseaux bidimensionnels.
a. Coordonnées fractionnaires

Considérons un réseau bâti sur la maille élémentaire a →,b→ (figure 2.5) et un


point quelconque A à l'intérieur de la maille ; ce point pourrait représenter les
coordonnées d'un atome. Ayant choisi une origine O sur le réseau, on aura :

A
O'

O a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
24 1. Réseau bidimensionnel
Calculs dans les réseaux bidimensionnels.
a. Calcul de distances dans un réseau plan quelconque : tenseur métrique
Soient deux points A1 et A2 définis par :
La distance ⎮A1A2⎮ sera obtenue ainsi : puisque le produit scalaire est commutatif.
Le système a→,b→ n'étant pas orthonormé, on a :


a.a→ = a2, b→.b→ = b2 et a→.b→ =⎮→a⎮ ⎮→b⎮ cos γ

donc ⎮A1A2⎮2 = (∆x)2 a2 + (∆y)2 b2 + 2∆ x ∆y ab cosγ


3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
25 3. Réseau tridimensionnel

Un réseau tridimensionnel est représenté par une famille de réseaux plans


équidistants. L'origine du réseau sera prise sur un nœud quelconque du réseau
puisque celui-ci est infini. Tout parallélépipède bâti sur trois vecteurs du réseau non
coplanaires est appelé maille
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
26 3. Réseau tridimensionnel
La maille élémentaire du réseau est un parallélépipède bâti sur les trois plus petits
vecteurs du réseau non nuls et non coplanaires a→,b→,c→ (figure 2.6) formant un
trièdre direct. La maille est déterminée par la connaissance de six paramètres : a =
⎮→a⎮, b = ⎮→b⎮, c = ⎮→c⎮,
(→a,b→) = γ, (b→,c→)c = α, (c→,a→) = ß.

Tout plan passant par trois nœuds du

β
réseau est appelé plan reticulaire.
α
b
O

a
γ
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
27 3. Réseau tridimensionnel
a. Rangées du réseau tridimensionnel

La période ou paramètre d'une rangée [u,v,w] est définie comme pour un réseau à
deux dimensions : c'est la distance séparant deux nœuds consécutifs de la rangée;
elle est mesurée par :

n = ⎮→n⎮ = ⎮u a→ + v b→ + w c→⎮
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
28 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles
Le volume Vo d'une maille élémentaire se calculera à partir du produit
mixte
Vo = a→.(→b∧→c) = b→.(→c∧→a) = c→.(→a∧→b)
= -a→.(→c∧→b) = -b→.(→a∧→c) = -c→.(→b∧→a)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
29 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles

Comptage des nœuds dans une maille tridimensionnelle


Soit m la multicipilité qui correspond egalement au nombre de nœud dans la maille :

M = 8*1/8 = 1

P
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
30 Propriétés des plans réticulaires

a. Tout plan réticulaire peut être considéré comme un réseau à deux dimensions
b. On appelle famille de plans réticulaires un ensemble de plans réticulaires
parallèles et équidistants
c. Chaque plan réticulaire est équivalent à un autre de la même famille à une
translation près
d. Si on connaît une maille élémentaire a→,b→,c→ pour le réseau, les nœuds du
réseau seront définis par l'intersection de trois familles de plans réticulaires
parallèles aux plans (a→,b→), (→b,c→) et (c→,a→)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
31 4. Indices de Miller

De nombreux systèmes de notation des plans réticulaires ont été proposés (LévyDes
Cloizeaux, Weiss-Roze, Nauman, Goldschmidt) mais c’est finalement le système
proposé par Miller en 1839 qui s’est imposé.

C’est l’identité des notations d’une famille de plans réticulaires, à partir des réseaux
direct (inverses des longueurs découpées) et réciproque (indices de la normale), qui
constitue l’avantage essentiel de la notation de Miller.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
32 4. Indices de Miller

Cas particulier. Si un plan est parallèle à un axe, il découpe sur celui-ci une
longueur infinie et l’indice de Miller correspondant est donc nul. Par conséquent
les plans contenant les vecteurs de base ont pour notations :

xOy ⇒ (001) yOz ⇒ (100) xOz ⇒ (010)


3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
33 5. Changements de repères dans les réseaux

Dans l’exemple illustré par les figures 1 et 2 ci-dessous, on a tracé les plans (102)
dans un réseau pour lequel a=g=p/2 et b > p/2 (réseau monoclinique).

2)0
(1
N 102

Figure 1 Figure 2
3. Le réseau cristallin et les. indices de Miller
34 5. Changements de repères dans les réseaux

Le premier plan de la famille découpe une longueur a sur l’axe Ox, une
longueur infinie sur Oy et une longueur c/2 sur Oz.
Sur la figure 2, tracée dans le plan xOz ou (010), figurent les nœuds du
réseau, les traces de quelques plans de la famille (102) et leur normale N∗102 qui
permet de déterminer l’équidistance des plans

d
3. Le réseau cristallin et
. les indices de Miller
35 5. Changements de repères dans les réseaux

La figure 3 correspond à un réseau orthorhombique A ≠ b ≠ c, a = b = g = p/2


dans lequel on a tracé les plans réticulaires des familles (001), (101) et (111).

Figure 3
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
36 1. Tenseur métrique
Si a→, b→, c→ sont les trois vecteurs de base du réseau, définissant donc une
maille élémentaire, le tenseur métrique g s'écrit
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
37 1. Tenseur métrique

Cette représentation matricielle est particulièrement intéressante pour


le calcul numérique sur ordinateur puisque le produit scalaire est
effectué en calculant deux produits matriciels.
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
38 2. Réseau direct

Soient trois vecteurs qui


définissent un trièdre direct
pouvant être oblique Soient a, b et
g les angles entre ces vecteurs avec
:
a= {b,c}, b= {a,c}, g= {a,b}

Les vecteurs a, b, c sont les vecteurs de base.


4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
39 2. Réseau direct

Le parallélépipède construit sur ces Figure 2.1 trois vecteurs constitue la maille.
Soit le vecteur OP = r = u · a + v · b + w · c.
Si u, v et w sont trois entiers, on dit que r est une rangée et que le point P
est un nœud. L’ensemble infini des nœuds forme le réseau.
Dans le cas d’un cristal, un tel réseau décrit la périodicité de la structure et
constitue le réseau cristallin.

Les vecteurs de base, qui sont en général quelconques, forment un repère


oblique. Pour un réseau donné, le choix des vecteurs de base et donc de la
maille, n’est pas univoque. Ce fait est illustré par la figure 2.2 qui correspond à
un réseau plan.
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
40 2. Réseau direct

Une maille est dite simple si elle ne possède des nœuds que sur les sommets
du parallélogramme (réseau plan) ou du prisme (réseau à trois dimensions)
correspondant. Une maille simple est la plus petite entité qui permette de
générer l’ensemble des nœuds par des translations entières de réseau.

S’il existe des nœuds supplémentaires (à l’intérieur, sur les


faces ou les arêtes), la maille est dite multiple.
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
41 2. Réseau direct
On peut montrer, par exemple en exprimant les vecteurs de base dans un repère
orthonormé, que le déterminant de la matrice M est égal au carré du produit mixte
(a, b, c) et donc au carré du volume de la maille. On en déduit :

V
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
42 3. Réseau réciproque

L’introduction du réseau réciproque, qui peut paraître artificielle, n’est pas


indispensable en cristallographie géométrique mais son usage simplifie très
souvent les calculs. De plus ce réseau apparaît de manière naturelle lors de l’étude
de la diffraction par les structures périodiques.

C’est le réseau dont les vecteurs de base sont définis à partir des vecteurs de base
du réseau direct et du volume de la maille par les relations suivantes :

A∗ =( b ∧ c)/V B∗ = (c ∧a)/V C∗ = (a ∧ b)/V


4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
43 3. Réseau réciproque

La figure 2.3 représente les vecteurs de base directs et réciproques d’un réseau
monoclinique caractérisée par

Figure 2.3
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
44 4. Propriétés du Réseau réciproque

La relation (7) de définition du réseau réciproque est symétrique en ai et A∗j : Le


réseau réciproque du réseau réciproque est donc le réseau direct initial.
À toute famille (u v w)∗ de plans du réseau réciproque, on peut associer la rangée
directe, notée [u v w] qui lui est orthogonale. Soient D∗uvw la distance entre deux

plans de la famille et nuvw la rangée directe normale. D’après la relation (8) on a :

D ∗uvw · n uvw = 1
CONCLUSION
45

 En conclusion, nous avons exploré les solides cristallisés et les réseaux cristallins. Nous
avons appris que les solides cristallisés sont caractérisés par une structure régulière et
ordonnée, formée par la répétition tridimensionnelle de motifs atomiques ou moléculaires.
Les réseaux cristallins sont des arrangements particuliers de ces motifs, qui déterminent les
propriétés physiques des solides. nous avons noté des propriétés telles que la dureté, la
conductivité électrique et thermique, en fonction de la nature et de l'agencement des atomes
ou des molécules du réseau cristallin. les différentes lois, l'indice de Miller sont des outils
essentiels dans l'étude des solides cristallins et des réseaux cristallisés. Ils permettent de
décrire et d'analyser la structure atomique et la disposition des plans cristallins, apportant
ainsi une compréhension approfondie des propriétés physiques et chimiques des matériaux
cristallins.
46 Références

[1] [2] [3] [4] BOUASSE H. – Cristallographie


géométrique. Delagrave, Paris (1929).[5][6][7]
[9] Sands D.E.Vectors and Tensors in
Crystallography - Adison Wesley Pub.
Company[8] BUERGER M. J. – Introduction to
crystal geometry. McGraw-Hill, New-York
(1971).[10] [11] BUERGER M. J. – The
precession method. Wiley, New-York (1964).

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