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1
• Introduction
2
• Lois de la cristallographie
• Réseaux cristallins
Plan du travail 3
4
• Indice de Miller
2
5
• Tenseur metrique
6
• Conclusion
1. Introduction
3
1. Introduction
4
2. Lois de la cristallographie
5
La loi des indices rationnels a été formalisée par Bravais sous la forme
beaucoup plus générale suivante
Postulat de Schönflies-
Postulat de Bravais
Fedorov
2. Lois de la cristallographie
. Les faces d’un cristal sont déterminées en orientation et non en position, ceci
conduit à la loi de constance des angles :
les faces observées sont des faces à vitesse de croissance lente car les faces à
vitesse de croissance rapide s’éliminent au cours de la croissance.
2. Lois de la cristallographie
11 1. Lois de stratification multiple du milieu cristallin (existence des plans de
clivage);
Les lois de stratification multiple du milieu cristallin sont des principes qui décrivent la
manière dont les cristaux se fragmentent ou se cassent le long de plans spécifiques, appelés
plans de clivage. Se sont : Loi de Hauy, Loi de Bravais, Loi de Mohs
Loi de Hauy : Énoncée par le minéralogiste français René Just Haüy, cette loi stipule que
les cristaux se cassent selon des plans parallèles aux faces des formes cristallines. Ces plans
de clivage sont souvent liés à la symétrie cristalline du matériau.
Loi de Bravais : Cette loi établit que les cristaux se cassent préférentiellement le long
des plans de clivage qui présentent la plus faible densité atomique. Cela est dû à la facilité
avec laquelle les liaisons interatomiques peuvent être rompues dans ces plans.
2. Lois de la cristallographie
12 1. Lois de stratification multiple du milieu cristallin (existence des plans de
clivage);
Loi de Mohs : Bien que plus connue pour l'échelle de dureté minérale de Mohs, cette loi
énonce également que les minéraux se cassent le long de plans de clivage déterminés par
leur structure cristalline. Les minéraux les plus durs ont souvent des plans de clivage
moins prononcés.
Ces lois de stratification multiple du milieu cristallin sont essentielles pour prédire
comment un cristal se cassera ou se fragmentera en fonction de sa structure atomique et
de sa symétrie cristalline.=m
2. Lois de la cristallographie
13
3. Lois des indices rationnels (Haüy, 1784)
pa qb rc
qb rc pa
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
15
Réseau
Réseau bidimensionnel
unidimensionnel
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
16 1. Réseau unidimensionnel
n = u. a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
17 1. Réseau unidimensionnel
a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
18 2. Réseau bidimensionnel
Un tel réseau pourra être utilisé pour décrire la surface d'un matériau
cristallin. Un réseau bidimensionnel est l'association de deux familles de rangées
parallèles et équidistantes. Leurs intersections donnent les nœuds du réseau. Ce
réseau est infini et nous choisirons l'origine sur un nœud quelconque du réseau
Nous définirons la base du réseau bidimensionnel ou maille élémentaire par
l'association des deux plus petits vecteurs a→, b→ du réseau, non nuls et non
colinéaires
S Q
O a
négatifs ou nuls.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
20 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés des rangées
OP ⎮⎮ = ⎮ ⎮ ⎮=
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
21 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
a. Multiplicité de la maille
Une maille du réseau est un parallèlogramme bâti sur deux rangées non parallèles du
réseau. La maille bâtie sur les deux plus petits vecteurs a →,b→, non nuls et non
colinéaires du réseau s'appelle maille élémentaire et sa surface S = a ∧ b est la surface
du plus petit parallèlogramme bâti sur quatre nœuds du réseau.
La quantité m, déterminant bâti sur les rangées [u 1 v1] et [u2 v2] est un nombre entier
puisque u1, v1, u2, v2 sont entiers : c'est la multiplicité de la maille :
• si m = +1, la maille bâtie sur n→1 n→2 est une maille élémentaire directe ou droite : on
dit aussi maille simple
• si m = -1, la maille est élémentaire mais gauche ou inverse
• si ⎮m⎮ > 1, la maille est multiple d'ordre m, directe ou inverse suivant le signe de
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
22 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
b. Comptage de nœuds dans la maille
De nombreux types de mailles peuvent se présenter. Certaines sont représentées sur la
figure 2.4(a) : soit le nœud se trouve à l'intérieur de la maille, il appartient donc à une
seule maille et comptera lors de la numérotation des nœuds pour 1, soit le nœud
appartient à 1 côté de la maille, il est donc commun à deux mailles, il comptera donc
pour 1/2. Ainsi, les mailles a, b, c de la figure 2.4 possèdent respectivement 1, 2 et 4
nœuds.
( a) (b) (c)
A
O'
O a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
24 1. Réseau bidimensionnel
Calculs dans les réseaux bidimensionnels.
a. Calcul de distances dans un réseau plan quelconque : tenseur métrique
Soient deux points A1 et A2 définis par :
La distance ⎮A1A2⎮ sera obtenue ainsi : puisque le produit scalaire est commutatif.
Le système a→,b→ n'étant pas orthonormé, on a :
→
a.a→ = a2, b→.b→ = b2 et a→.b→ =⎮→a⎮ ⎮→b⎮ cos γ
β
réseau est appelé plan reticulaire.
α
b
O
a
γ
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
27 3. Réseau tridimensionnel
a. Rangées du réseau tridimensionnel
La période ou paramètre d'une rangée [u,v,w] est définie comme pour un réseau à
deux dimensions : c'est la distance séparant deux nœuds consécutifs de la rangée;
elle est mesurée par :
n = ⎮→n⎮ = ⎮u a→ + v b→ + w c→⎮
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
28 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles
Le volume Vo d'une maille élémentaire se calculera à partir du produit
mixte
Vo = a→.(→b∧→c) = b→.(→c∧→a) = c→.(→a∧→b)
= -a→.(→c∧→b) = -b→.(→a∧→c) = -c→.(→b∧→a)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
29 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles
M = 8*1/8 = 1
P
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
30 Propriétés des plans réticulaires
a. Tout plan réticulaire peut être considéré comme un réseau à deux dimensions
b. On appelle famille de plans réticulaires un ensemble de plans réticulaires
parallèles et équidistants
c. Chaque plan réticulaire est équivalent à un autre de la même famille à une
translation près
d. Si on connaît une maille élémentaire a→,b→,c→ pour le réseau, les nœuds du
réseau seront définis par l'intersection de trois familles de plans réticulaires
parallèles aux plans (a→,b→), (→b,c→) et (c→,a→)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
31 4. Indices de Miller
De nombreux systèmes de notation des plans réticulaires ont été proposés (LévyDes
Cloizeaux, Weiss-Roze, Nauman, Goldschmidt) mais c’est finalement le système
proposé par Miller en 1839 qui s’est imposé.
C’est l’identité des notations d’une famille de plans réticulaires, à partir des réseaux
direct (inverses des longueurs découpées) et réciproque (indices de la normale), qui
constitue l’avantage essentiel de la notation de Miller.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
32 4. Indices de Miller
Cas particulier. Si un plan est parallèle à un axe, il découpe sur celui-ci une
longueur infinie et l’indice de Miller correspondant est donc nul. Par conséquent
les plans contenant les vecteurs de base ont pour notations :
Dans l’exemple illustré par les figures 1 et 2 ci-dessous, on a tracé les plans (102)
dans un réseau pour lequel a=g=p/2 et b > p/2 (réseau monoclinique).
2)0
(1
N 102
Figure 1 Figure 2
3. Le réseau cristallin et les. indices de Miller
34 5. Changements de repères dans les réseaux
Le premier plan de la famille découpe une longueur a sur l’axe Ox, une
longueur infinie sur Oy et une longueur c/2 sur Oz.
Sur la figure 2, tracée dans le plan xOz ou (010), figurent les nœuds du
réseau, les traces de quelques plans de la famille (102) et leur normale N∗102 qui
permet de déterminer l’équidistance des plans
d
3. Le réseau cristallin et
. les indices de Miller
35 5. Changements de repères dans les réseaux
Figure 3
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
36 1. Tenseur métrique
Si a→, b→, c→ sont les trois vecteurs de base du réseau, définissant donc une
maille élémentaire, le tenseur métrique g s'écrit
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
37 1. Tenseur métrique
Le parallélépipède construit sur ces Figure 2.1 trois vecteurs constitue la maille.
Soit le vecteur OP = r = u · a + v · b + w · c.
Si u, v et w sont trois entiers, on dit que r est une rangée et que le point P
est un nœud. L’ensemble infini des nœuds forme le réseau.
Dans le cas d’un cristal, un tel réseau décrit la périodicité de la structure et
constitue le réseau cristallin.
Une maille est dite simple si elle ne possède des nœuds que sur les sommets
du parallélogramme (réseau plan) ou du prisme (réseau à trois dimensions)
correspondant. Une maille simple est la plus petite entité qui permette de
générer l’ensemble des nœuds par des translations entières de réseau.
V
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
42 3. Réseau réciproque
C’est le réseau dont les vecteurs de base sont définis à partir des vecteurs de base
du réseau direct et du volume de la maille par les relations suivantes :
La figure 2.3 représente les vecteurs de base directs et réciproques d’un réseau
monoclinique caractérisée par
Figure 2.3
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
44 4. Propriétés du Réseau réciproque
D ∗uvw · n uvw = 1
CONCLUSION
45
En conclusion, nous avons exploré les solides cristallisés et les réseaux cristallins. Nous
avons appris que les solides cristallisés sont caractérisés par une structure régulière et
ordonnée, formée par la répétition tridimensionnelle de motifs atomiques ou moléculaires.
Les réseaux cristallins sont des arrangements particuliers de ces motifs, qui déterminent les
propriétés physiques des solides. nous avons noté des propriétés telles que la dureté, la
conductivité électrique et thermique, en fonction de la nature et de l'agencement des atomes
ou des molécules du réseau cristallin. les différentes lois, l'indice de Miller sont des outils
essentiels dans l'étude des solides cristallins et des réseaux cristallisés. Ils permettent de
décrire et d'analyser la structure atomique et la disposition des plans cristallins, apportant
ainsi une compréhension approfondie des propriétés physiques et chimiques des matériaux
cristallins.
46 Références