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Introduction à la cristallographie
Projet Contain’House
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Introduction
Classification physique des états de la matière
Solide Fluide
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Le cristal parfait
Un cristal parfait est constitué d'un arrangement périodique d'entités (atomes,
ions, molécules) selon les trois directions de l'espace. Il est sans défaut et de
dimension infinie.
La structure cristalline est engendrée par translation dans l’espace du motif
qui vient occuper les nœuds du réseau spatial.
Elle est donc déterminée à la fois par son motif et par son réseau spatial.
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Le cristal parfait
Maille cristalline : parallélogramme défini par des vecteurs de
base fondamentaux (en 3D : parallélépipède).
Règle 1 : la maille doit avoir le plus petit volume possible.
Règle 2 : la maille doit faire apparaître les symétries du réseau.
Le choix des vecteurs , et étant quelconque, le même cristal peut être
défini par une infinité de mailles élémentaires possibles définies
arbitrairement.
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La symétrie de translation et les réseaux
Réseaux de Bravais : ensemble tridimensionnel périodique de
points (nœuds) repérés par les translations :
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Le cristal parfait
Le remplissage total de l’espace 3D ne peut être obtenu qu’à partir des 7
formes géométriques élémentaires qui reproduisent toutes les géométries
possibles d’un réseau ordonné et remplissent entièrement tout l’espace. Ces 7
parallélépipèdes sont les 7 systèmes cristallins de la matière solide. Ils sont
caractérisés par les 3 paramètres de maille , , et les 3 angles entre ces vecteurs
.
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Le cristal parfait
4 modes de réseau :
4 positions des nœuds du réseau dans la maille élémentaire :
P : primitif = nœud à chaque sommet de la maille,
I : centré = mode P + 1 nœud au centre de la maille,
C : bases centrées = mode P + nœuds au centre de 2 faces opposées,
F : faces centrées = mode P + nœuds au centre de chaque face.
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Le cristal parfait
Les 14 réseaux de Bravais :
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Le cristal parfait
Parmi les 14 réseaux de Bravais, deux ont une importance particulière : ce
sont les structures les plus compactes. Pour les étudier, on assimile les
atomes à des sphères dures.
Il existe ainsi trois types de plans compacts A, B et C qui peuvent en se
combinant engendrer deux structures compactes aux propriétés et symétries
différentes :
A-B-A-B… empilement dit « hexagonal compact » ;
A-B-C-A-B-C… empilement dit « cubique à faces centrées » ;
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Les mailles compactes
Compacité 74 % 74 %
Exemples d’atomes Be, Mg, Sc, Ti, Co, Zn Ca, Fe, Ni, Cu, Pd, Ag, Yb, Au
Exemple de ZnS (würzite), CdI2, NiAs NaCl, Na2O, CaF2, ZnS (blende)
cristaux
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Le cristal réel : un cristal avec des
défauts
Un cristal parfait ne se rencontre jamais dans la nature, il existe
toujours des défauts.
Les défauts ponctuels :
Lacunes : une lacune est un atome manquant à un nœud du
réseau cristallin.
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Le cristal réel : un cristal avec des
défauts
Solution solide :
Les atomes en solution solide de substitution,
différents des atomes du cristal, sont positionnés
à la place d’un atome de la matrice.
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Le cristal réel : un cristal avec des
défauts
Les dislocations :
Les dislocations sont des défauts d’empilement du réseau cristallin.
Il en existe 2 sortes :
Une dislocation coin est une ligne sur
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Le cristal réel : un cristal avec des
défauts
Les précipités : ce sont des petites particules de secondes
phases formées entre le métal de base et un élément d’alliage.
Précipité cohérent : même structure cristalline mais atomes différents.
Précipité incohérent : structure cristalline différente et atomes
différents.
Précipité cohérent
Précipité incohérent
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Exemples de cristaux
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