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DE COORDINATION
POUR LA CONSTRUCTION
DES RESEAUX
SIGNATAIRES DU
PROTOCOLE DE COORDINATION POUR
LA CONSTRUCTION DES RESEAUX :
a
FT : L96003 GTDE : A.18-7
FT.DRX96M0281 Guide de la distribution du gaz
GEDO : IGTF 04/96
PROTOCOLE DE COORDINATION
POUR LA CONSTRUCTION DES RÉSEAUX 2
RS DE LA COORDINATION 10
- - - -
; P&ENCE J)‘OUVRAGE :
DÉTECTION ET INFORMATION 14
..
N
entre,
0 l’Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités locales
ou avec leur participation (ANROC), représentée par M. André BOHL, Président,
0 Électricité de France et Gaz de France, représentés par M. Michel FRANCONY en vertu des délégations
du Directeur Général d’EDF et du Directeur Général de GDF, pour les ouvrages d’électricité et de gaz relevant des
concessions de distribution publique,
l la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), représentée par M. Josy MOINET, Président,
* France Télécom, représenté par M. Jean-Pierre POITEVIN, Directeur des Réseaux et de I’Exploitation,
0 le Syndicat Professionnel des Entreprises Gazières municipales et assimilées (SPEGNN), représenté par M. Jean-Marie
GOUT, Président,
Le présent protocole définit un cadre de relations entre les collectivités territoriales ainsi que leurs groupements
et leurs régies ou organismes, dont I’ANROC, la FNCCR et le SPEGNN assurent la représentation, EDF GDF SERVICES,
et France Télécom, en vue de favoriser la construction coordonnée des réseaux dont ils sont maîtres d’ouvrage.
Cette coordination vise à réduire l’impact des chantiers sur l’environnement, en améliorant l’organisation des travaux et en
réduisant les nuisances imposées aux riverains et aux utilisateurs de la voirie. Elle vise également à favoriser
la réduction du coût des travaux. Elle tend enfin à valoriser les actions des maîtres d’ouvrage et des entreprises auprès du public.
Les signataires du présent protocole affirment leur volonté commune de progresser dans l’amélioration des modalités
d’exécution des travaux, et considèrent que les dispositions contenues dans le document : “Guide pratique de coor-
dination pour la construction des réseaux” sont de nature à faciliter cette coordination.
Ils s’engagent en conséquence à faire connaître ces dispositions aux responsables concernés relevant de leur influence
pour rechercher leur mise en application, en vue de parvenir à des démarches communes concernant en particulier
la planification, les études de réalisation, et l’exécution des travaux.
Ils conviennent de mettre en place une commission nationale de liaison, qui jugera de l’opportunité de faire évoluer les
dispositions évoquées ci-dessus au regard des finalités poursuivies,
Le présent protocole est conclu pour une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction, sauf dénonciation
par l’un des signataires avec un préavis de trois mois par lettre recommandée avec accusé de réception.
Dans cette hypothèse, il continuera de produire ses effets entre les parties ne l’ayant pas dénoncé.
II entre en vigueur à la date de sa signature.
Je soussigné,
Louis Champigny, Président de la Fédération Nationale des Sociétés d’lntérêt Collectif Agricole d’ilectricité (F.N.SICAE),
confirme par le présent engagement l’adhésion de ma Fédération au protocole de coordination de construction des
réseaux du 9 février 1996 mentionné ci-avant.
Ce protocole, ainsi que le guide pratique qui lui est annexé, constitue un cadre général de travail qui a été adopté par
la F.N. SICAE lors de son Conseil d’Administration du 18 septembre 1996, à l’unanimité des administrateurs présents,
et cela en vue de proposer sa mise en œuvre aux différentes SICAE.
Les cinq signataires de ce protocole ont répondu positivement, aux dates indiquées ci-après, à la demande d’adhésion
que j’ai formulée ensuite à chacun d’entre eux, par un courrier en date du 7 octobre 1996 :
0 France Télécom, le 20 novembre 1996 ;
* EDF GDF Services, le 15 novembre 1996 ;
0 La FNCCR, le 31 octobre 1996 ;
0 L’ANROC, le 18 octobre 1996 ;
* Le SPEGNN, le 15 octobre 1996.
Les représentants des CO-signataires du protocole, ainsi que ceux de la FN. SICAE, se sont réunis le 24 septembre 1997
et ont décidé à l’unanimité que l’adhésion de notre Fédération devait être entérinée sous la forme du présent enga-
gement qui sera incorporé dans le protocole.
Louis Champigny
’ SICAE de Ray-Cendrecourt : 9, avenue du Lac B.P. 159 70003 Vesoul - Tél : 03 84 96 81 00 Fax : 03 84 96 81 22
2 SICAE de Péronne : 18, rue du Jeu de Paume B.P 57 80201 Péronne Cedex - Tél : 03 22 84 II 90 Fax : 03 22 84 61 02
Parmi les atteintes à l’environnement et aux paysages
dénoncées par les populations, figurent très souvent les
impacts visuels des réseaux aériens électriques et de télé-
communications. Naguère signes extérieurs de progrès
et de modernité pour une région ou une agglomération
rurale, ces réseaux fournissent des services devenus
aujourd’hui si banals que nul ne juge nécessaire de sou-
ligner plus longtemps leur présence.
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La pose coordonnée de différents réseaux constitue une Électricité de France et France Télécom ont signé
solution satisfaisante à bien des égards : avec l’État, respectivement le 25 août 1992 et le
19 janvier 1993, un protocole relatif à l’insertion des
- elle favorise la réduction du coût des travaux, réseaux électriques et de télécommunications et de
- elle réduit la gêne créée par des chantiers successifs, vidéocommunications dans l’environnement.
d’ordres esthétique (mauvais état des abords...) Pour les années 1997-2000, l’accord du 22 mai 1997
et sonore (bruit d’ensemble des chantiers), entre l’État et Électricité de France propose des engage-
- elle limite les atteintes à la sécurité du public, et particuliè- ments précis destinés à amplifier les efforts d’ilectricité
rement à celle du piéton, de France en faveur de l’environnement et à favoriser
-elle évite, s’il s’agit de travaux souterrains, que les I’acceptabilité de ses ouvrages.
mêmes voiries soient creusées puis remblayées succes-
sivement du fait de l’intervention séparée des divers Pour les Entreprises locales de distribution d’énergie
occupants. électrique, les dispositions adoptées ne résultent pas
d’un protocole signé avec l’État, mais de multiples enga-
En particulier, les réseaux aériens électriques et de télé- gements locaux. Ces entreprises apportent également
communications étant fréquemment voisins, il est sou- leur contribution aux conventions pour l’environnement
haitable que leur dissimulation dans un même secteur et le cadre de vie élaborées par les départements.
soit coordonnée.
Pour Électricité de France, France Télécom et les
Entreprises locales de distribution d’énergie électrique,
l’application des protocoles, conventions ou accords
a mis en évidence que toute opération d’insertion
des réseaux dans l’environnement, pour être pleinement
efficace, nécessitait la coordination des travaux des
partenaires concernés.
o Enfouissement ou dissimulation des réseaux aériens Réseaux électriques :
existants, o Canalisations BT (*) -tension < 1.000 V, soit 230/400 V
o Réhabilitation, renouvellement, renforcement, rempla- en pratique,
cement, modification d’ouvrages existants, o Canalisations HTA (*) - tension < 50 kV, soit 20 kV
le plus souvent,
Ces modifications d’ouvrages peuvent intervenir en
o Canalisations d’éclairage public (*) - en BT ou en HTA.
raison de nécessités techniques propres à ces ouvrages,
ou en coordination avec des travaux à la surface des sols. P) y compris les câbles éventuels de transmission de
données intégrés au réseau (téléreport, etc.)
o Réalisation d’ouvrages neufs.
Les canalisations HTB, qui sont soumises à des prescrip-
tions particulières, sont exclues du domaine considéré,
sauf en ce qui concerne leur détection en phase d’élabo-
ration des projets
Réseaux de distribution
de gaz naturel :
o Conduites BP (*) - pression maximale de service
50 millibars,
o Conduites MP (*) - pression maximale de service
19 bars.
(*) y compris les câbles éventuels de transmission de
données intégrés au réseau (téléreport, etc.)
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Cette coordination entre les divers intervenants permet Dans la majorité des cas, les travaux sont exécutés en
d’harmoniser les différents avant-projets sommaires. Les fouille commune.
parties qui peuvent être traitées en commun concernent
notamment : Mais il est également possible que l’organisation du
chantier se traduise par des interventions coordonnées
o la pose éventuelle en tranchée commune des diffé- dans le temps : ouverture des tranchées, poses et rem-
rents réseaux, blayages décalés dans le temps par ouvrage, réfection
o la mise en commun éventuelle des moyens, notam- unique, ou au contraire, réfections provisoires succes-
ment de cartographie et de terrassement, sives, etc..
TRANCHÉES
CONTEXTE TECHNICQ-ADlWNISTRATIF
Malt-e Maire
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Le rôle du maire Les rôles du président du conseil
Le code de la voirie routière (article L.l 15-I) précise la général et du préfet
nature des tâches qui incombent au maire dans sa mis- Les tâches, énumérées ci-dessus pour le maire, incom-
sion de coordination des travaux affectant le sol et le bent respectivement au président du conseil général et
sous-sol des voies publiques et de leurs dépendances : au préfet, pour assurer la coordination des travaux situés
dans leur domaine routier respectif.
0 II se fait régulièrement communiquer le programme
et le calendrier des travaux envisagés. Les services de l’État (DDE, DDA, etc.) peuvent, dans le
ell fait connaître les projets de réfection des voies cadre de la loi du 29 septembre 1948, apporter leur
communales. concours aux communes et aux départements.
o II établit le calendrier des travaux dans l’ensemble de
l’agglomération et le notifie aux services concernés. Les concours techniques sont des aides que les services
Les refus sont motivés, sauf lorsque les revêtements de l’État apportent à ces collectivités dans des missions
n’ont pas atteint trois ans d’âge. de type conception - maîtrise d’œuvre, études de projets,
et qui se caractérisent par des contributions financières
o Les travaux imprévisibles ou dont le calendrier n’avait
de ces collectivités, suite à ces interventions.
pas été établi font l’objet de procédures particulières
d’insertion dans le calendrier des travaux. Toutefois, en En matière de responsabilité, la jurisprudence a dégagé
cas d’urgence avérée, les travaux peuvent être entrepris le principe suivant lequel la mission confiée au service de
sans délai, le maire étant tenu informé dans les 24 h des l’État est exécutée “sous l’autorité de la collectivité terri-
motifs de cette intervention. toriale compétente” (CE, 24 février 1975, Lineau).
@ Le maire peut ordonner la suspension des travaux qui
n’auraient pas fait l’objet des procédures de coordination
ci-dessus.
Réseaux électriques Réseaux de transport
Les collectivités concédantes et leurs syndicats d’électri- et de distribution de gaz
cité peuvent exercer la maîtrise d’ouvrage pour la
La loi de nationalisation du 8 avril 1946 s’est appliquée
construction de réseaux de distribution HTA et BT.
pour le gaz dans les mêmes conditions que pour I’élec-
Par ailleurs, la loi du 8 avril 1946 sur la nationalisation de tricité. Les collectivités peuvent exercer, bien que ce ne
l’électricité et du gaz a substitué l’établissement public soit pas le cas général, la maîtrise d’ouvrage pour la
Électricité de France (EDF) aux anciens distributeurs, mais construction de réseaux de distribution de gaz.
a maintenu les entreprises locales de distribution ayant
Les acteurs concernés sont donc :
pour support les collectivités. A côté d’EDF subsistent
donc, sur 5 % du territoire, environ 200 distributeurs o pour les réseaux de distribution :
non nationalisés. - l’autorité concédante :
En résumé, les acteurs concernés sont : la commune,
le syndicat intercommunal,
0 pour les réseaux de distribution HTA (parfois HTB) le syndicat départemental.
et BT : - le Centre EDF GDF SERVICES local, concessionnaire,
- l’autorité concédante : - des entreprises locales de distribution (régies munici-
la commune, pales, SEM, SA, SICAE, etc.).
le syndicat intercommunal d’électrification,
le syndicat départemental d’électricité. o pour les réseaux de transport :
- l’exploitant : - la Direction GDF de la Production et du Transport (DPT
le Centre EDF GDF SERVICES local, concessionnaire, Gaz de France),
: l’entreprise locale de distribution (régie municipale, - la Société Nationale des Gaz du Sud-Ouest (SNGSO).
SEM, SA, SICAE, etc.).
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Réseaux de télécommunications Autres réseaux locaux
France Télécom Pour les autres services publics locaux (éclairage public,
Les entités concernées sont les Unités d’lnfrastructure eau potable, chauffage urbain, réseaux de froid, etc.)
Réseaux (UIR), pour les réseaux locaux, régionaux les réseaux sont exploités, sous la responsabilité des
et longue distance. collectivités, par :
- des services municipaux,
- des entreprises publiques locales de distribution,
Autres réseaux de
- des entreprises privées.
télécommunications
Les acteurs peuvent être :
-TDF,
- une entreprise publique locale de distribution,
- un opérateur privé,
-tout opérateur réglementairement autorisé au sens
des articles L33.1 ou L34.1 de la loi n”96-659 du
26 juillet 1996.
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On citera pour mémoire le décret modifié no 70-492
du 11 juin 1970, modifié notamment par le décret
n”93.629 du 25 mars 1993, relatif à la déclaration
d’utilité publique des travaux d’électricité et de gaz et
à l’établissement des servitudes (qui ne nécessitent donc
pas d’expropriation), en cas de défaut d’accord amiable
avec les propriétaires,
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o le plan de zonage des ouvrages : plan (à l’échelle o la déclaration d’intention de commencement de
1/25.000 ou supérieure) faisant apparaître la zone travaux (DICT) : formulaire que l’entreprise chargée des
d’implantation d’un ouvrage dans une commune. travaux doit adresser aux exploitants d’ouvrages,
Chaque exploitant doit déposer en mairie le plan de au moins dix jours (jours fériés non compris) avant la date
zonage des ouvrages dont il a la responsabilité (ou une de début des travaux, lorsque ceux-ci sont situés à proxi-
lettre spécifiant que la zone d’implantation co”ncide avec mité de ces ouvrages (voir ci-après). La DICT est à établir,
le territoire de la commune), ainsi que les coordonnées y compris pour la réalisation de branchements ponctuels,
des destinataires des formulaires indiqués ci-après. Ces
documents sont tenus à jour sous sa seule responsabilité. @le récépissé de déclaration d’intention de
II existe également des serveurs télématiques, notam- commencement de travaux : formulaire permettant
ment nationaux, qui fournissent, par commune, les à l’exploitant d’ouvrage de répondre à la DICT.
coordonnées d’exploitants de réseaux susceptibles d’être Les exploitants disposent de 9 jours (jours fériés non
concernés. Une liste indicative de serveurs nationaux est compris) pour faire parvenir leur réponse, en portant sur
donnée au chapitre 10. le récépissé les indications nécessaires, Sans réponse
o la demande de renseignements : formulaire destiné après ce délai, les travaux peuvent être entrepris 3 jours
à obtenir des renseignements sur l’existence et I’implan- (jours fériés non compris) après l’envoi d’une lettre de
rappel par l’entreprise.
tation d’ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques.
Ce formulaire doit être adressé à chaque exploitant d’ou-
vrage par toute personne physique ou morale de droit En règle générale (sauf en ce qui concerne les ouvrages
public ou de droit privé (maître d’ouvrage ou maître électriques -voir note ci-dessous) l’envoi de la demande
d’œuvre, s’il en existe un) qui envisage la réalisation de de renseignements dispense de l’envoi ultérieur de la
travaux situés dans /a zone d’implantation de cet DICT :
ouvrage.
- lorsque les travaux sont entrepris dans les six mois de la
@ le récépissé de demande de renseignements : for- demande, et que les réponses font apparaître qu’ils se
mulaire permettant à l’exploitant d’un ouvrage de situent hors des zones d’implantation d’ouvrages,
répondre à la demande de renseignements et sur lequel - en cas d’absence de réponse dans le délai d’un mois.
il porte les indications nécessaires.
Cette réponse doit être obtenue dans le délai d’un mois.
Sa validité est limitée à six mois, au-delà desquels une
nouvelle demande de renseignements est nécessaire.
Au stade du projet :
demande de renseignements
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Réseaux électriques e les ouvrages du groupe B, qui relèvent de la procédure
Les articles L.l 13-3 et L.l 13-5 du code de la voirie simplifiée fixée par l’article 49,
routière donnent aux distributeurs d’électricité un droit à savoir : établissement ou modification minime
général d’occupation du domaine public routier. - de réseau de tension < 63 kV et de longueur totale <l km,
-avec éventuellement poste HTAJBT sur poteau, poste
Pour les ouvrages souterrains, seuls visés ici, les autres socle, ou poste “pied de poteau”.
textes à prendre en considération sont : o les ouvrages du groupe C, dont la réalisation n’est
o pour mémoire : la loi du 15 juin 1906 et les textes subordonnée à aucune approbation
subséquents sur les distributions d’énergie, qui autori- à savoir : les branchements BT d’une longueur inférieure
sent (en se limitant au sujet traité ici) la pénétration à 100 m, augmentée s’il y a lieu de la longueur de la
en propriété privée, ainsi que la pose des ouvrages partie située à l’intérieur de la propriété dessewie, si elle
en traversée de propriétés privées, et qui prévoient les est close de murs ou de clôtures équivalentes.
accords amiables à passer avec les propriétaires,
o le décret du 29 juillet 1927 modifié notamment Procédure générale (article 50)
par le décret no 75-781 du 14 août 1975 (circulaire Ouvrages du groupe A
ministérielle no 76-69 du 18 février 1976), qui fixe Le distributeur (exemple : EDF) ou le maître d’ouvrage
l’ensemble des formalités administratives à accomplir (exemple : syndicat d’électricité) procède à I’établisse-
en vue de la réalisation des ouvrages (ici, de leur appro- ment de dossiers comportant :
bation préalable). - un mémoire descriptif,
Les canalisations souterraines ne sont soumises ni à des - un état de renseignements,
études d’impact sur l’environnement (décret no 77-l 141 - une carte au 1/25.000 ou I/l 0.000,
du 12 octobre 1977), ni à la procédure du permis de - des plans d’exécution aux échelles adaptées,
construire (loi du 6 janvier 1986 et décret no 86-72 du - un tableau des traversées,
15 janvier 1986), ni à la déclaration préalable (décret - un dessin des ouvrages,
no 86-5 14 du 14 mars 1986). Toutefois, les exemptions - les calculs justificatifs.
instituées ne dispensent pas du respect des dispositions
législatives ou réglementaires relatives à l’occupation II transmet ces dossiers au service du contrôle (DRIRE
du sol. ou DDE). Celui-ci les adresse aux services concernés
(maires, organismes de groupement concédants
Les travaux ne sont possibles que si toutes les autorisa- de réseaux de distribution publique, DDE, DDAF,
tions amiables des propriétaires ont été données, ou à Chambre d’agriculture, France Télécom, Architecte des
défaut, si les déclarations d’utilité publique et I’établisse- Bâtiments de France, bases aériennes, Protection civile,
ment des servitudes ont été obtenus. SNCF, sociétés concessionnaires d’autoroutes).
Des dossiers particuliers sont à prévoir en cas de traversée Le service du contrôle organise la conférence des services
de voies ferrées ou de travaux à proximité des aéro- concernés, recueille leurs observations éventuelles, puis,
dromes. sauf difficultés, approuve le projet d’exécution.
Le décret du 29 juillet 1927 modifié distingue : Cette approbation doit être notifiée dans le délai d’un
mois, renouvelable une fois.
o les ouvrages du groupe A, qui relèvent de la procédure
générale du décret, fixée par l’article 50, En cas de désaccord à l’issue de la conférence, l’affaire
à savoir : établissement ou modification (sensible) est transmise au ministre chargé de l’électricité, qui la
- de réseaux de tension 2 63 kV, soumet au Comité technique de l’électricité.
- de canalisations HTA ou BT de longueur totale > 1 km,
II convient en outre de se conformer aux dispositions de
- de postes HTA/BT autres que postes sur poteau, postes
l’article 55.
socles, ou postes “pied de poteau”,
- de postes HTAJHTA, HTBIHTA..
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PRESENCE D'OUVRAGE : DÉTECTION ET INFORMATION
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Réseaux de télécommunications A noter que :
Les références citées dans ce paragraphe sont celles -selon les termes de l’article L.47 alinéa 2, l’autorité
du code des postes et télécommunications, modifié pour compétente pour délivrer la permission de voirie
la partie législative (articles L.33.1, L.45.1, L.46, L.47, “doit prendre toutes dispositions utiles pour permettre
L.48) par la loi n”96-659 du 26 juillet 1996 relative l’accomplissement de l’obligation d’assurer le service
à la réglementation des télécommunications, et pour la universel des télécommunications. Elle ne peut
partie réglementaire (articles R.20-45 à R.20-47, R.20-51 faire obstacle au droit de passage des opérateurs
à R.20-62) par le décret no 97-683 du 30 mai 1997. autorisés, qu’en vue d’assurer, dans les limites de ses
compétences, le respect des exigences essentielles”
Ce paragraphe ne traite que des seuls réseaux de (les exigences essentielles sont définies à l’article
télécommunications titulaires de l’autorisation prévue L.32-12 du code des P et T).
à l’article L.33-1. -selon l’article R.20-46 “l’autorité compétente délivre
la permission de voirie, dès lors que celle-ci est
En application de cet article, les règles d’établissement compatible avec la destination du domaine public
des réseaux sont opposables à tout opérateur de routier, l’intégrité des ouvrages et la sécurité des utilisa-
télécommunications de réseaux ouverts au public,
teurs”.
notamment France Télécom.
Le délai maximal de traitement de la demande (article
R.20-47 dernier alinéa) : “L’autorité compétente doit
Règles d’établissement des réseaux : répondre dans un délai maximal de deux mois. A défaut
Les opérateurs autorisés au titre de cet article L.33-1 de réponse explicite au terme de ce délai, la permission
bénéficient : de voirie est réputée accordée selon les termes de la
demande”.
1”) d’un droit de passage (article L.45-1 alinéa 1) et d’un
droit d’occupation (article L.46) sur le domaine public
routier. 2”) la possibilité d’obtenir l’établissement de servitudes
L’occupation du domaine public routier fait l’objet sur les propriétés privées (article L.48, articles R.20-55
d’une permission de voirie (article L.47, articles R.20-45 à R.20-62) se traduisant par une autorisation du maire
à R.20-47) avec paiement d’une redevance d’occupation (au nom de I’Etat) donnée à l’opérateur pour permettre
au gestionnaire du domaine (articles R.20-51 à R.20-54). l’installation et l’exploitation des équipements du réseau.
On remarquera que ces dispositions n’empêchent en
La demande de permission de voirie (article R.20-47)
rien les opérateurs de s’implanter par voie contractuelle.
indiquant l’objet et la durée d’occupation est accompa-
gnée d’un dossier technique. Cette demande doit être
déposée auprès de l’autorité compétente (Cf. § suivant).
3”) d’un droit au partage tant sur les installations
La permission de voirie (article R.20-45) est délivrée par : existantes d’un autre occupant du domaine public
(article L.47 alinéa 3) que sur celles existant en propriété
- le préfet sur les autoroutes non concédées et les routes
privée (article L.48 alinéa 3) sous les conditions mention-
nationales,
nées à ces articles.
- les sociétés concessionnaires sur les autoroutes
concédées,
- le président du conseil général sur les routes départe-
mentales,
- le maire sur les voies communales,
- le président de la collectivité territoriale de Corse sur les
routes relevant de cette collectivité.
Les textes de référence sont : Ces dispositions découlent des prescriptions soit
l la norme NF P 98-331 “Chaussées et dépendances - internes, soit administratives et réglementaires, propres à
Tranchées : ouverture, remblayage, réfection”. chaque réseau.
o le guide technique “Remblayage des tranchées
et réfection des chaussées” (édition SETRA D94-41 Canalisations électriques
de mai 1994), o Les textes de référence sont :
o la norme NF T 54-080 “Dispositifs avertisseurs pour - l’arrêté interministériel du 2 avril 1991,
ouvrages enterrés - spécifications - méthodes d’essais”. - la norme française NF C.l I-201
Des dispositions communes peuvent aussi découler
de règlements et d’arrêtés de voirie locaux (départemen- l Définitions (arrêté interministériel, art. 2) :
taux, intercommunaux ou communaux). - Ligne électrique (canalisation électrique) :
ensemble constitué par un ou plusieurs conducteurs
électriques nus ou isolés et les éléments assurant leur
Implantation des réseaux fixation et, le cas échéant, leur protection mécanique.
Les dispositions communes d’implantation des réseaux - Canalisation électrique souterraine: canalisation
sont indiquées dans la norme NF P 98-331, étant précisé électrique établie au-dessous du niveau du sol.
que cette norme ne concerne ni les réseaux posés par
d’autres méthodes que la tranchée ouverte, ni les - Canalisation électrique enterrée: canalisation élec-
réseaux à faible profondeur. trique souterraine dont les enveloppes extérieures (gaines
ou conduits de protection) sont en contact avec le terrain.
Les principales dispositions de la norme sont les suivantes: - Ligne de télécommunications: ligne servant uniquement
o La profondeur des tranchées doit respecter les conditions à des transmissions de signaux ou d’informations.
de couverture minimale des réseaux ci-dessous (art. 6) : -Câble: ensemble comportant un ou plusieurs conducteurs
- 0,80 m sous chaussée, électriquement isolés et revêtus, par construction, d’une pro-
- 0,60 m sous trottoir ou accotement. tection mécanique et, éventuellement, d’un écran conducteur.
o Le fond de fouille est dressé suivant le profil du projet -Voisinage: tous les cas possibles de rapprochement par
selon les contraintes propres du réseau à implanter, de parallélisme, rapprochement oblique ou croisement.
façon à assurer une portante suffisante pour la mise en
- Croisement: voisinage tel que les projections horizon-
place des réseaux et des remblais.
tales des lignes ou canalisations se coupent.
o Lors du compactage des tranchées “étroites”
(0,lO à 0,30 m de large, profondeur limitée à 0,80 m), o Règles de tracé et de voisinage :
les roues vibrantes étroites ne doivent pas descendre - Les rayons de courbure du câble, après pose, ne sont
à moins de 0,40 m de la génératrice supérieure de ce pas inférieurs à 10 fois son diamètre extérieur (norme
réseau, pour éviter d’endommager celui-ci. NF C 1 I-201, art.4.2.1).
- Une distance minimale de 0,20 m doit être respectée au croi-
Dispositifs avertisseurs sement de deux canalisations électriques et au croisement
La norme NF T 54-080 définit la couleur et la nature d’une canalisation électrique et d’un câble de télécommuni-
des dispositifs avertisseurs, qui sont placés en général cation sous fourreau (arrêté interministériel, art. 37).
à 20 cm au-dessus des canalisations à signaler : -Au voisinage, sans croisement, d’une canalisation élec-
- Électricité et éclairage public r o u g e trique, doit être respectée une distance de :
autre câble électrique : 0,20 m ; cet intervalle peut être
Le dispositif avertisseur n’est pas exigé si le câble est placé dans un four-
réduit lorsque l’un des câbles est un câble d’éclairage
reau posé en sous-œuvre (arrêté interministériel du 2 avril 1991 -art 37)
public (norme NF C 1 I-201, art. 4.3.1),
I Gaz ., .,,.. .,,..,..,,. jaune
câble de télécommunication enterré directement
- Télécommunications vert dans le sol ou interurbain: 0,50 m; sous fourreau:
- Eau, eau sous pression b l e u 0,20 m (arrêté interministériel, art. 37 et 41),
- Eaux usées. marron conduite d’eau ou de gaz: 0,20 m (arrêté interminis-
- Autres réseaux blanc tériel, art. 37).
20
e Dimensions de la tranchée : -Tubes en acier : le parallélisme entre un ou des câbles
- Sauf impossibilité technique, la tranchée doit permettre électriques HTA et une ou des conduites de gaz en acier
(norme NF C 1 I-201, art. 4.3.1) : peut générer des montées en potentiel de la conduite,
de disposer les câbles en nappe horizontale (cf. § 6.4 en régime normal d’exploitation et sur incident.
ci-dessous), Chaque projet de ce type fera l’objet d’une étude parti-
de respecter les distances minimales de croisement culière par GDF.
et de voisinage indiquées ci-dessus. - Tubes en polyéthylène : le tracé doit tenir compte de la
-En l’absence de règlement local, ou de contraintes possibilité de poser les tubes en flexion jusqu’à un rayon
imposées par d’autres ouvrages ou par la nature du sol, de courbure minimal de 30 fois le diamètre extérieur du
et sauf dans le cas d’un passage à profondeur réduite, tube. La proximité de réseaux de chaleur peut générer
la profondeur de la tranchée doit être de : des dommages aux tubes en polyéthylène. Chaque projet
.0,80 m au minimum et 1,00 m au maximum sous de ce type fera l’objet d’une étude particulière par GDF
trottoir ou accotement,
1,OO m au minimum et 1,30 m au maximum dans les o Dimensions de la tranchée :
autres cas. - La distance entre la génératrice supérieure des tubes et
la surface définitive du sol est conforme aux plans ou
On notera que ces valeurs sont plus contraignantes que aux indications de Gaz de France.
celles indiquées par la norme NF P 98-331.
Le document “Guide de la distribution du gaz” mentionne
Ces valeurs tiennent compte du fait que les câbles sont que cette distance doit être au moins de 0,70 m.
généralement posés sur un aménagement du fond - Dans les terrains agressifs ou rocheux, la tranchée
de fouille de 0,lO m, réalisé par l’apport de matériaux est approfondie et garnie d’une couche de 0,lO m
(terre fine, sable, etc.) exempts de tout élément suscep- de matériaux meubles (terre, sable, etc.) qui sont
tible de détériorer la gaine protectrice des câbles (norme compactés. L’emploi de sable de mer est interdit.
NF C 1 I-201, art. 4.3.4).
Dans le cas particulier où la nature du terrain le permet, Réseaux de France Télécom
le câble pourra être posé directement sur le fond de la Les dispositions générales et la construction des
tranchée. Les profondeurs de tranchée peuvent alors
ouvrages doivent être conformes aux CCTP (en particu-
être réduites de 0,lO m. lier le CCTP 1593 - Génie civil, et son additif) décrivant les
normes d’ingénierie de France Télécom.
Canalisations de gaz naturel
o Règles de tracé et de voisinage :
Les travaux sont réalisés conformément aux prescriptions
techniques de Gaz de France, contenues dans le Guide - Les rayons de courbure minimaux sont :
de la distribution du gaz, relatives notamment : pour les tubes PVC (art. 44.4) :
de 2,5 m (tubes de diamètre 25/28),
- à la pose des réseaux en tube d’acier, à 14 m (tubes de diamètre 96/100).
- à la mise en œuvre des réseaux en polyéthylène, pour le câble enterré (art. 45) :
- à l’établissement des réseaux en tubes de fonte assem- 12 fois son diamètre pour le câble à conducteurs cuivre,
blés par joints en caoutchouc. 15 fois son diamètre pour le câble à facteur réducteur
et le câble coaxial,
e Règles de tracé et de voisinage 200 mm pour le câble à fibres optiques.
-Tout croisement ou voisinage de canalisations diverses
est traité suivant les instructions particulières données
par Gaz de France. Une distance de l’ordre de 20 cm
entre génératrices avec les autres ouvrages est usuelle-
ment admise.
21
DISPOSITIONS TECHNIQUES (RÉWWX SOUTERRAINS)
- L’artère souterraine de France Télécom doit être implan- Le positionnement des réseaux les uns
tée par rapport aux câbles d’énergie électrique à une à côté des autres, en nappe horizontale,
distance minimale (art. 10.2) : est la solution à privilégier.
en parcours parallèle, de 0,50 m pour un câble enterré Ce principe est spécifié pour les canalisations électriques
et de 0,20 m pour un câble sous fourreau, dans la norme NF C.l I-201 (art. 4.3.1).
aux points de croisement, de 0,20 m.
Elle doit être située à une distance minimale usuelle de En cas de nécessité technique, obligeant
0,20 m des canalisations de gaz, d’eau,... que ces cana- à superposer les réseaux, on observera
lisations soient parallèles ou croisées.
les indications suivantes :
o Dimensions de la tranchée (art. 11) o La distance sur laquelle les réseaux sont superposés est
-A défaut d’indication sur les documents de projet, aussi réduite que possible,
les canalisations, les câbles et les tubes doivent être
o On ne superpose que deux réseaux
posés aux charges minimales indiquées dans la norme
NFP 98-33 1 : -pour éviter d’avoir à réaliser une tranchée de plus
de 1,30 m de profondeur, compte tenu des distances
sous trottoir comportant un revêtement : 0,50 m,
à respecter entre canalisations, et de devoir l’étayer
sous trottoir ne comportant pas de revêtement : 0,60 m, et la blinder (norme NF P 98-331, art. 6.1.3),
sous accotement : 0,60 m, - pour permettre la réalisation des branchements éven-
sous chaussée : 0,80 m. tuels sur la canalisation placée au niveau inférieur.
- Le fond de fouille est constitué d’un lit de sable damé
de 0,05 m d’épaisseur (art. 47.1) 0 Les canalisations superposées sont placées strictement
dans le même plan vertical, elles sont surmontées
chacune du grillage avertisseur correspondant à leur
Autres réseaux de nature, la canalisation placée au niveau supérieur étant
télécommunications posée sur le grillage avertisseur de la canalisation inférieure,
Les règles d’établissement des réseaux non exploités par et à son contact.
France Télécom sont, par défaut, celles du CCTP 1593
0 La canalisation placée au niveau inférieur ne peut être
de France Télécom.
qu’une canalisation électrique HTA ou une artère
Par suite, la distance minimale entre ces réseaux et ceux souterraine de télécommunications (ces ouvrages ne
de France Télécom est de 0,20 m en parcours parallèle comportant pas de branchement en section courante).
ou aux points de croisement.
l Pour motif de sécurité, aucun ouvrage ne peut être
installé au-dessus d’une conduite de gaz. Diverses
Canalisations d’eau contraintes peuvent obliger à disposer des ouvrages
II ne semble pas exister de texte spécifique aux canalisa- au-dessous de la canalisation de gaz; cette solution ne
tions d’eau, concernant les règles d’établissement et de peut s’envisager que sous réserve de l’accord de I’exploi-
voisinage avec les autres réseaux. Du reste, les canalisa- tant, du respect des distances entre ouvrages, ainsi que
tions d’eau sont en général posées en premier dans les de la couverture minimale au-dessus de la génératrice
tranchées communes, ce qui permet aux autres réseaux supérieure de la conduite de gaz.
de n’avoir à respecter que leurs propres règles.
22
Par exemple, schémas de superposition possibles : Les accessoires de jonction sur chaque réseau peuvent,
par leur encombrement après réalisation, provoquer des
surlargeurs qui conduisent à modifier localement le tracé
des autres réseaux. Ces accessoires sont, si possible,
canalisation artère de disposés de façon décalée l’un par rapport à l’autre, de
électrique HTA télécommunications manière à ne pas entraîner d’augmentation de la largeur
de la tranchée commune.
23
RÈGLES TECHNIQUES EAUX SOUTERRAINS)
TABLEAU OPTIQUE
0,lO m
accessoires 0,20/0,50 r
D 0s20m
!i
grilles de ventilation
/ Vert hdéo : /
te
0,lO m 0.30 m
i
Niveau du sol
25
DISPOSITIQI\IS TECHNIQUES (RESEAUX SQUTERRAINS)
26
COUPES DE TRANCHÉES - SCHÉMAS DE PRINCIPE
CAS PARTICULIERS : SUPERPOSITIONS DE RÉSEAUX
27
Le maître d’ouvrage est la personne morale Le génie civil est entendu comme l’ensemble des
pour laquelle l’ouvrage est construit. Ses missions sont travaux nécessaires à la réalisation des ouvrages, qui sont
celles définies par l’article 2 de la loi no 85-704 du distingués en deux sous-ensembles :
12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et 1”) les travaux relatifs à la tranchée commune, qui
à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée. comprennent notamment :
Par hypothèse, les travaux coordonnés concernent - l’ouverture de la tranchée
plusieurs (mais parfois un seul) maîtres d’ouvrage sur un
démolition des revêtements,
même chantier.
terrassement, déblayage,
Le maître d’oeuvre est la personne physique ou morale étayage éventuel,
qui, pour sa compétence technique, est chargée par aménagement du fond de fouille.
le maître d’ouvrage d’effectuer les différentes études - la fermeture de la tranchée
nécessaires à la réalisation de l’opération (études
préalables, d’urbanisme, de conception), de diriger, remblayage,
de contrôler l’exécution des travaux et de proposer leur dispositifs avertisseurs,
réception et leur règiement. compactage.
Un maître d’œuvre peut être désigné par les maîtres - la réfection des revêtements (provisoires et/ou définitifs),
d’ouvrage parmi les maîtres d’œuvre pour assurer - l’installation des équipements annexes
l’organisation des travaux de génie civil relatifs à la barriérage, clôture, signalisation, balisage, et identifica-
tranchée commune. II est alors l’interlocuteur privilégié tion du chantier,
de l’entrepreneur qui effectue les travaux. A ce titre,
dépôt de matériels,
il assure la concertation entre tous les maîtres d’œuvre,
il est appelé “maître d’œuvre pilote”. Chaque maître baraquement de chantier.
d’œuvre conserve la plénitude de ses missions.
2”) les travaux relatifs à la construction des ouvrages
La collectivité : ce terme désigne la collectivité territo- proprement dits et implantés dans la tranchée
riale, concédante ou non, pouvant exercer la maîtrise commune. Les ouvrages sont les biens immobiliers
d’ouvrage de tout ou partie des travaux effectués en réalisés pour le compte de chaque maître d’ouvrage.
coordination (voir § 4.2).
28
Les maîtres d’ouvrage ne se démettent pas de leurs Constatant qu’aucun texte légal ou réglementaire
missions. n’organise les relations juridiques entre maîtres d’ouvrage dans
une opération en coordination conformément aux principes
Pour chaque opération réalisée en coordination, énoncés aux § 7.1 et 7.3 et, après analyse des différentes situa-
les maîtres d’ouvrage s’engagent à : tions de coordination possibles et des contraintes externes
o privilégier l’intervention d’une seule entreprise pour ou internes de chacun des participants, un certain nombre
faciliter la réalisation des travaux en coordination, de montages juridiques est proposé :
oétablir un lien contractuel entre chaque maître
d’ouvrage et la ou les entreprises (ou un autre maître Montage entre une collectivité et un
d’ouvrage) qu’il rémunère directement, ou plusieurs autres maîtres d’ouvrage -
o respecter les règles de mise en concurrence et de non-
discrimination des candidats aux marchés, ainsi que les
voir exemple de convention locale 11 A
règles de régularité et de transparence des procédures de Cas où la collectivité doit procéder à un appel d’offres :
passation,
o La collectivité procède à un appel à la concurrence
o respecter et faire appliquer l’ensemble des règles dans le cadre du code des marchés publics. Dans ces
relatives à la sécurité et à la prévention des accidents qui marchés, peuvent être intégrés des travaux réalisés en
sont applicables, coordination avec d’autres maîtres d’ouvrage.
o assurer le respect des règles de l’art, l La liste des critères habituels d’appréciation des offres
o respecter réciproquement les droits et obligations de est complétée par un critère supplémentaire concernant
chaque maître d’ouvrage et les règles relatives à la patri- la capacité de l’entreprise à réaliser des travaux de génie
monialité des ouvrages construits. civil pour le compte des autres maîtres d’ouvrage.
o La commission d’appels d’offres analyse les offres,
En outre, il convient dans chaque convention locale qui conformément à la procédure habituelle. Les autres
sera conclue entre les maîtres d’ouvrage de bien préciser, maîtres d’ouvrage disposent de la faculté de donner
pour chaque réseau concerné dans l’opération de coor- un avis à titre consultatif sur le choix de l’entreprise.
dination, la personne morale “maître d’ouvrage” et son Compte tenu de cet avis, la commission peut déclarer
statut relatif à son ou ses réseau(x) (propriétaire de droit, l’appel d’offres infructueux.
concessionnaire, régie de collectivité locale...)
En fonction du choix de la commission d’appel d’offres,
Les travaux relatifs à la tranchée commune sont réglés à les autres maîtres d’ouvrage peuvent faire part :
l’entreprise par application de la clé de répartition finan- o soit de leur approbation du choix de l’entreprise,
cière, exposée au 5 8.1, tenant compte des largeurs et Chaque maître d’ouvrage conclut alors un marché négo-
profondeurs de tranchée nécessaires à la pose des cié avec l’entreprise retenue pour ses propres travaux de
ouvrages des différents réseaux ainsi que des contraintes génie civil, y compris pour la part de tranchée commune
induites par les règles d’ingénierie propres à chaque lui incombant ou peut, le cas échéant, traiter directe-
réseau. ment avec la collectivité.
o soit de leur désapprobation du choix de l’entreprise,
Les autres maîtres d’ouvrage disposent alors du droit,
à l’égard du ou des autre(s) occupant(s) de la tranchée
commune, de faire intervenir dans l’opération une autre
entreprise de leur choix pour la réalisation de leurs
propres ouvrages. La tranchée commune est effectuée
par l’entreprise retenue par la collectivité. Dans ce cas,
chaque maître d’ouvrage conclut un marché négocié
avec l’entreprise, pour la seule part de tranchée
commune lui incombant.
29
Cas où la collectivité ne procède pas à un l soit de leur désapprobation du choix de l’entreprise
appel d’off res Les autres maîtres d’ouvrage disposent, alors, du droit,
Le choix de l’entreprise est effectué à partir d’une liste à l’égard du ou des autre(s) occupant(s) de la tranchée
commune préalablement établie par les maîtres commune, de faire intervenir dans l’opération une autre
d’ouvrage. Cette liste comprend les entreprises ayant la entreprise de leur choix pour la réalisation de leurs
compétence pour effectuer les travaux de génie civil propres ouvrages. La tranchée commune est effectuée
effectués en coordination. par l’entreprise retenue par le maître d’ouvrage
concerné. Dans ce cas, chaque maître d’ouvrage conclut
Cas des chantiers individualisés un marché négocié avec l’entreprise, pour la seule part
On entend par chantier individualisé tout chantier d’un de tranchée commune lui incombant.
montant égal ou supérieur, par maître d’ouvrage, aux
Cas des petits chantiers
seuils préconisés au 5 8.2.
On entend par petit chantier toute opération d’un montant
o Des maîtres d’ouvrage procèdent, pour leurs propres inférieur aux seuils préconisés au 5 8.2.
besoins, à une mise en concurrence, selon leurs règles
de passation, pour la réalisation de travaux de génie civil La procédure des marchés à commande, avec ou sans
tels que définis au 5 7.1. Dans ces marchés peuvent être engagement financier, sera préférée à la procédure des
intégrés des travaux en coordination avec les autres travaux sur mémoire. Cependant, en cas de besoin,
maîtres d’ouvrages. la procédure indiquée pour les chantiers individualisés
o Les autres maîtres d’ouvrages passent un marché pourra être utilisée.
négocié, soit sur la base de la série de prix EDF GDF
SERVICES, soit sur la base d’un prix forfaitaire. Montage entre maîtres d’ouvrage
o La liste des critères habituels d’appréciation des offres autres qu’une collectivité - voir
est complétée par un critère supplémentaire concernant
la capacité de l’entreprise à réaliser des travaux de génie exemple de convention locale 11 B
civil pour le compte des autres maîtres d’ouvrage. Les maîtres d’ouvrage réalisent en commun des travaux
0 Les offres sont analysées conformément à la procé- de génie civil pour une ou des opérations en coordination.
dure habituelle du maître d’ouvrage concerné. Les autres
Dans ce cas, la procédure de mise en concurrence
maîtres d’ouvrage disposent de la faculté de donner
est effectuée en commun par les différents maîtres
un avis à titre consultatif sur cette entreprise.
d’ouvrage (procédure de passation unique ou deux
En fonction du choix, les autres maîtres d’ouvrage procédures de passation en simultanée), sur la base
peuvent faire part : d’une liste de candidats établie conjointement et avec
conclusion d’autant de marchés avec la même entreprise
o soit de leur approbation du choix de l’entreprise
que de maîtres d’ouvrage intéressés.
Les autres maîtres d’ouvrage traitent directement avec
l’entreprise retenue par un marché négocié ou peuvent, Pour ce type de coordination, deux solutions pour
le cas échéant, traiter directement avec le maître la rémunération des travaux de tranchée commune
d’ouvrage concerné. peuvent être proposées :
ochantiers individualisés (cf. tableau du 5 8.2):
les maîtres d’ouvrage peuvent décider de rétribuer
l’entreprise par un prix forfaitaire, ou par l’utilisation
de prix unitaires, dans le cadre d’un marché spécifique
à l’opération.
30
l petits chantiers (cf. tableau du 5 8.2) : les modalités de Les différents montages évoqués au 5 7.3 doivent être
détermination du prix dépendent de la forme du marché: normalisés dans des cadres conventionnels à destination
- spécifique, des services opérationnels des collectivités et des autres
- ou à lettres de commande (utilisation obligatoire de prix maîtres d’ouvrage.
unitaires convenus). Le principe retenu est que les conventions doivent être
En revanche, concernant la rémunération des travaux conclues au niveau local (ou opérationnel), et non au
relatifs aux ouvrages de chaque maître d’ouvrage, niveau national.
chacun fait application de sa ou de ses séries de prix On trouvera au chapitre 11 des exemples de conventions.
habituelles.
31
Lorsque plusieurs réseaux appartenant à des maîtres d’ouvrage différents sont établis en tranchée commune,
le principe retenu est de répartir de manière équitable le coût des travaux relatifs à cette tranchée commune
(cf. 5 7.1) entre les parties.
Tableau non exhaustif, tous les ouvrages peuvent se rattacher en s’intégrant dans les valeurs conventionnelles.
32
La règle s’applique à la fouille des ouvrages posés en Tableau des préconisations
nappe horizontale et à ceux qui sont posés en superpo-
sition. Pour ce dernier cas, respecter la règle édictée dans 8/ Chantier
la partie technique. Petit chantier
Y individualisé
/I
Si les ouvrages sont répartis sur plusieurs nappes hori-
zontales superposées, la clé de répartition est calculée
sur la nappe horizontale la plus importante.
33
Au plan de la coordination des travaux, les entreprises,
mais aussi les collectivités locales (décret no 85-603 du
10 juin 1985), sont assujetties au respect des dispositions
du titre III du livre II du code du travail, et notamment :
o le chapitre 3 (sécurité),
34
WYGIÈNE ET SÉCURITÉ
35
Textes et documents (ordre chronologique, sauf exceptions)
0 la loi du 15 juin 1906 modifiée,
relative au transport et à la distribution de l’électricité,
* le décret du 29 juillet 1927 modifié par décret du 14 août 1975,
et circulaire d’application de ce dernier n”76-69 du 18 février 1976,
0 la loi n”46-628 du 8 avril 1946 modifiée,
sur la nationalisation de l’électricité et du gaz,
0 la loi du 29 septembre 1948
traitant du concours des services de /‘Etat aux communes,
0 le décret n”70-492 du 11 juin 1970 modifié,
relatif à la déclaration d’utilité publique des travaux d’électricité et de gaz
et aux modalités d’établissement des servitudes,
l le décret n”77-1141 du 12 octobre 1977, modifié notamment
par les décrets n”93-245 du 25 février 1993 et $95-696 du 9 mai 1995,
sur les enquêtes publiques,
* la circulaire n”79-38 du 5 avril 1979 (environnement, cadre de vie)
incluant les travaux de réseaux et de branchements dans les travaux de génie civil,
0 les lois de décentralisation, notamment la loi du 22 juillet 1983 complétant
celle du 7 janvier 1983, articles 119 et suivants
(répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions
et l’État),
* le décret n”85-603 du 10 juin 1985
assujettissant les collectivités locales aux dispositions du titre III du livre II du code du travail,
* la loi n”85-704 du 12 juillet 1985
relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’cwvre privé,
0 la loi du 6 janvier 1986 et le décret n”86-72 du 15 janvier 1986,
complétés par le décret n”86-514 du 14 mars 1986
sur le champ d’application du permis de construire et ses modalités (permis
et déclaration),
0 la loi n”90-568 du 2 juillet 1990
traitant notamment du transfert de droits de l’administration des PTT à France Télécom,
0 l’arrêté interministériel du 2 avril 1991
(conditions techniques d’établissement des ouvrages de transport et de distribution
de l’électricité),
* le décret no 91-1147 du 14 octobre 1991
(travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques
de transport ou de distribution)
et l’arrêté d’application du 16 novembre 1994,
0 les protocoles des 25 août 1992 et 19 janvier 1993
intervenus entre I’Etat et, respectivement EDF et France Télécom, en faveur
de l’environnement,
36
* la circulaire du 5 juillet 1994
(obligation de référence aux normes dans les marchés publics),
0 la loi du 2 février 1995
sur la protection de l’environnement (renforcement des dispositions de protection de
l’environnement notamment dans les sites classés au titre de la loi du 2 mai 7930),
l la loi n”96-659 du 26 juillet 1996
relative à la réglementation des télécommunications (loi LRO,
l le décret n”97-683 du 30 mai 1997
relatif aux droits de passage sur le domaine public routier et aux servitudes prévues
par les articles L.47 et L.48 du code des postes et télécommunications.
l la norme NF Cl I-201
(réseaux de distribution publique d’énergie électrique),
l la publication UTE C 18-510
relative aux prescriptions de sécurité réglementaires à appliquer lors des travaux
impliquant des dangers d’origine électrique,
0 la norme NF P.98-331 et la note d’application SETRA D94-41
(remblayage des tranchées),
0 la norme NF T.54-080
(couleur et nature des dispositifs avertisseurs),
* les codes de la voirie, du travail, des PTT,
l les fascicules “La coordination technique”,
recommandations pour la coordination des VRD dans les opérations
d’aménagement, publiés par le Ministère de /‘Equipement - Service Technique
de l’Urbanisme,
* le “guide de la distribution du gaz” publié par EDF GDF SERVICES.
0 36 14 CANAGAZ
l 36 14 SOVTEL
37
1. Désignation des parties
2. Objet de la convention
3. Champ d’application
4. Concertation
8. Demandes de renseignements
12. Garanties
15. Litiges
38
1. Désignation des parties
Entre les soussignés
et
- Raison Sociale
- RCS et Code SIRET
- Domiciliation
- Représenté(e) par (personne physique)
ci-après désigné(e) :
2. Objet de la convention
La présente convention a pour objet d’organiser les relations entre les parties pour la réalisation de travaux
de génie civil en coordination, et de définir les missions respectives de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise
d’œuvre et les responsabilités qui en découlent dans l’exécution des travaux dans une tranchée commune,
La convention vise à diminuer la gêne occasionnée à la population par les chantiers tout en permettant une
réduction des coûts des travaux.
Elle s’inscrit dans le cadre du protocole de coordination pour la construction des réseaux, intervenu entre
l’Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités
locales ou avec leur participation (ANROC), EDF GDF SERVICES, la Fédération Nationale des Collectivités
Concédantes et Régies (FNCCR), le Syndicat Professionnel des Entreprises Gazières municipales et assimilées
(SPEGNN), France Télécom et la Fédération Nationale des Sociétés d’lntérêt Collectif Agricole d’Electricité
(F.N. SICAE).
Les parties interviennent chacune en tant que maître d’ouvraae et maître d’œuvre pour les réseaux qui sont
de sa compétence.
39
EXEMPLE DE CONWNTION LOCALE AVEC UNE COLLECTIVITÉ TERRITORIALE QUI DOIT PROCÉDER A U’\i APPEL D’OFFR’S
3. Champ d’application
3.1 Nature des travaux
Sont concernés par la présente convention, les travaux de génie civil pour la réalisation d’ouvrages neufs,
c’est-à-dire :
27 les travaux relatifs à la construction des ouvrages proprement dits et implantés dans la tranchée
commune. Les ouvrages sont les biens immobiliers réalisés pour le compte de chaque maître d’ouvrage.
40
FXEMFLE DE CONVF~NTION LOCALE AVEC UNE COLLECTlW6 TER’RITORIALE Qiil DOIT PROCÉDE3 À UN APPEL D’OFFRES
4. Concertation
4.1. Commission de Programmation et de Concertation (C.P.C.)
II est créé une commission de programmation et de concertation qui se réunira périodiquement.
La C.P.C. peut se réunir à l’initiative de l’une ou l’autre des parties en dehors des réunions périodiques.
Rôle de la C.P.C. :
- elle fait des propositions en matière de programmation des travaux,
- elle règle ceux des problèmes liés à la coordination qui ne nécessitent pas la décision des représentants
légaux des maîtres d’ouvrage concernés,
- elle fixe la périodicité des réunions,
- elle désigne éventuellement le maître d’œuvre pilote défini à l’article 6,
- elle résout les contradictions entre les différents documents contractuels.
Ils se communiquent régulièrement les travaux non programmés initialement, mais qui peuvent être inclus,
car ces opérations décidées en cours d’année peuvent aussi faire l’objet de travaux de coordination, en plus
des opérations programmées.
Un coût estimatif est calculé par chaque partie pour les projets envisagés. II représente le montant que
chacune des parties est prête à investir dans l’opération.
La date prévisionnelle de début de chaque chantier y est fixée ainsi que la répartition des frais liés à la
tranchée commune.
41
EXEMPLE DF COhlVENTION LOCAL:: AVEC UNE COLLECTIVITÉ -ERRiTORIALE QUI DOIT PROCÉDER À UN APPEL D’OFF%iS
La Collectivité procède à un appel à la concurrence dans le cadre du code des marchés publics. Dans ces
marchés, peuvent être intégrés des travaux réalisés en coordination avec d’autres maîtres d’ouvrage.
La liste des critères habituels d’appréciation des offres est complétée par un critère supplémentaire
concernant la capacité de l’entreprise à réaliser des travaux de génie civil pour le compte des autres maîtres
d’ouvrage.
La commission d’appel d’offres analyse les offres, conformément à la procédure habituelle. Les autres maîtres
d’ouvrage disposent de la faculté de donner un avis à titre consultatif sur le choix de l’entreprise. Compte
tenu de cet avis, la commission peut déclarer l’appel d’offres infructueux et lancer la procédure de marché
négocié.
Dans le cas général où la procédure se poursuit, en fonction du choix de la commission d’appels d’offres, les
autres maîtres d’ouvrage peuvent faire part :
- soit de leur approbation du choix de l’entreprise. Chaque maître d’ouvrage conclut alors un marché
négocié avec l’entreprise retenue pour ses propres travaux de génie civil, ou peut, le cas échéant, traiter
directement avec la Collectivité. La tranchée commune est effectuée par l’entreprise retenue par la
Collectivité.
- soit de leur désapprobation du choix de l’entreprise. lis disposent alors du droit, à l’égard du ou des
autres occupants de la tranchée commune, de faire intervenir dans l’opération une autre entreprise de
leur choix pour la réalisation de leurs propres ouvrages. La tranchée commune est effectuée par
l’entreprise retenue par la Collectivité.
42
CXEMF1.E DF CONVENTION !OCAIE AVEC UNE COLLECTI’VIT~ TERRITORIALE QUI DOIT PROC$DER À UN APPEL D’OIFRES
5.2. Répartition des coûts - Clé de répartition pour le paiement de la tranchée commune
(Se reporter au paragraphe 8. 1 du Guide pratique du Protocole)
Le principe retenu est de répartir de manière équitable le coût des travaux relatif à la tranchée commune
entre les parties, en tenant compte de la place occupée par chacun dans la tranchée.
La clé de répartition de chacun est égale au rapport de la valeur conventionnelle de chaque réseau, sur la
somme des valeurs conventionnelles qui correspond à l’ensemble des réseaux occupant la tranchée. Ce
rapport détermine le pourcentage de la tranchée à régler par chacun.
Si les ouvrages de l’une des parties sont superposés, il sera tenu compte de la largeur réelle de l’emprise au
sol de la nappe la plus importante.
La répartition des coûts entre les parties est déterminée avant la passation du marché, lors des réunions de
la commission de programmation et de concertation.
Les contradictions éventuelles entre les documents contractuels des deux parties sont réglées avec
l’entreprise lors des réunions de chantier. La commission de programmation et de concertation est saisie de
ces problèmes.
43
EXEMPLE DE CONWNTTiON L0Chl.F AVEC UNE COLtfCTlVlii TERRITORIALE Qiil DOIT PROCÉDE3 À UX APPEL D’OFFSES
Les différents maîtres d’ouvrage (ou maîtres d’œuvre) suivent leur marché, assurent le suivi des paiements,
la vérification des travaux et proposent la réception.
II est désigné un maître d’œuvre pilote par marché, par projet ou par bon de commande lors des réunions
de concertation, avant le lancement des travaux, pour :
- lancer l’ordre de service de début des travaux pour la tranchée, cet ordre de service est co-signé par
l’autre ou les autres maîtres d’œuvre,
- être l’interlocuteur privilégié de l’entreprise lorsque se pose un problème de coordination,
- veiller à l’application du plan de prévention des risques, et plus généralement à la sécurité sur le chantier,
- assurer les relations avec les collectivités locales,
- faire remonter tous les problèmes aux différents maîtres d’œuvre concernés,
- provoquer et animer les réunions de chantier.
8. Demandes de renseignements
Les maîtres d’ouvrage effectuent séparément, auprès des mairies, toutes les demandes de renseignements
préalables aux travaux, prévues par la réglementation.
Le cas échéant, pour les projets non programmés, inclus au fur et à mesure dans le programme de l’année,
ces demandes peuvent être faites conjointement.
44
EXFlMPLE DE CONVENTION LOCALE AVFC UNE COLI-:CTl\VlTi TERRITORIAI E Q1.11 DOIT PROCÉDER à UN APPii. D’CFF?IS
Chaque maître d’ouvrage prononce la réception des ouvrages réalisés pour son compte
La date de fin de travaux est unique pour tous les travaux réalisés en coordination.
Dans ces conditions, si un exploitant ou maître d’œuvre constate l’impossibilité de proposer la réception des
travaux qui le concernent, la réception des travaux réalisés en coordination est reportée tant que la réception
par le maître d’ouvrage concerné ne peut être prononcée.
Si la réception est prononcée avec réserves, le maître d’œuvre concerné fait reprendre les non-conformités
constatées sur ses ouvrages dans un délai fixé en concertation avec les autres maîtres d’œuvre.
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EXEîdFiE DE CONVENTIOI\I iOCALF AVEC IjNE COXFCTIVITi TEP\RITOFtIAI.E QUI DCIT PROCÉDW +fi UN APPEL D’OFFRES
Lorsque la responsabilité des maîtres d’ouvrage est susceptible d’être engagée à l’occasion de la réalisation
des travaux communs, la commission de programmation et de concertation se réunit pour dégager un
accord amiable sur la (ou les) solutions permettant de faire face à la situation.
En cas de désaccord persistant, chaque partie peut exercer tous les recours de droit commun à sa disposition
En cas de dommage occasionné lors des travaux d’entretien ou de réparation d’ouvrages implantés au titre
de la présente convention et entrepris par l’un des maîtres d’ouvrage, à défaut d’accord amiable, la partie la
plus diligente peut saisir, en référé, la juridiction compétente aux fins de nomination d’un expert qui aura
pour mission de se prononcer sur les faits et éventuellement sur les responsabilités dans la réalisation du
dommage.
12. Garanties
Les parties gèrent les garanties afférentes à leur réseau. Toutes les actions en matière de garanties sont du
ressort de chaque maître d’ouvrage pour son ou ses réseaux respectifs.
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EXEMPLE DE CONVENTION LOCALE AVFC UNE COil.E~TlVlTÉ TERRITORIALE QUI Dc=lT PROCÉDER A LJN APPEL D’OFFRES
15. Litiges
Les parties s’engagent à tenter de régler à l’amiable tout différend résultant de l’interprétation, de
l’exécution et des suites de la présente convention au niveau de la Commission de Programmation et de
Concertation.
A défaut de règlement amiable dans un délai raisonnable, le litige est porté à la diligence de l’une ou l’autre
partie, devant le tribunal compétent.
A . . L e . .
Les signataires
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1. Désignation des parties
2. Objet de la convention
3. Champ d’application
4. Concertation
8. Demandes de renseignements
12. Garanties
15. Litiges
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EXEMPLE DE CONVENTION LOCALE ENTRE EDF GDF SERViCES ET FRANCE TELECOM
- Raison Sociale
- RCS et Code SIRET
- Domiciliation
- Représenté(e) par (personne physique)
ci-après désignée :
et
(mêmes mentions)
2. Objet de la convention
La présente convention a pour objet d’organiser les relations entre France Télécom et EDF GDF SERVICES
pour la réalisation de travaux de génie civil en coordination, conformément aux dispositions du Guide
pratique du Protocole, et de définir les missions respectives de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre,
ainsi que les responsabilités qui en découlent dans l’exécution des travaux dans une tranchée commune.
La coordination vise à réduire l’impact des chantiers sur l’environnement, en améliorant l’organisation des
travaux et en réduisant les nuisances imposées aux riverains et aux utilisateurs de la voirie. Elle vise également
à favoriser la réduction du coût des travaux. Elle tend enfin à valoriser les actions des maîtres d’ouvrage et
des entreprises auprès du public.
Les deux parties interviennent chacune en tant aue maître d’ouvraae et maître d’œuvre pour les réseaux qui
sont de sa compétence.
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EXEMPLE DE CONVF~TION LOCALE ENTRE EDF i-ni- SERVICES FT FRANCE TELECOM
3. Champ d’application
3.1. Nature des travaux
Sont concernés par la présente convention les travaux de génie civil pour la réalisation d’ouvrages neufs,
c’est-à-dire :
2”) les travaux relatifs à la construction des ouvrages proprement dits et implantés dans la tranchée
commune. Les ouvrages sont les biens immobiliers réalisés pour le compte de chaque maître d’ouvrage.
4. Concertation
4.1. Commission de Programmation et de Concertation (C.P.C.)
II est créé, une commission de programmation et de concertation qui se réunira périodiquement.
La C.P.C. peut se réunir à l’initiative de l’une ou l’autre partie en dehors des réunions périodiques.
Rôle de la C.P.C. :
- elle définit la liste des entreprises sélectionnées,
- elle décide de la programmation des travaux,
- elle règle les problèmes liés à la coordination,
- elle fixe la périodicité des réunions,
- elle désigne le maître d’œuvre pilote défini à l’article 6.
Ils se communiquent régulièrement les travaux non programmés initialement, mais qui peuvent être inclus,
car ces opérations décidées en cours d’année peuvent aussi faire l’objet de travaux de coordination, en plus
des opérations programmées.
La date prévisionnelle de début de chaque chantier y est fixée ainsi que la répartition des frais liés à la
tranchée commune.
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EXEMPLE DE COWtNTlON LOCALE ENTRE EDF GDF SERVICES ET FRANCE TEI.ICOM
Les parties conviennent d’établir ensemble la liste des entreprises consultées pour la consultation commune
et la liste des critères d’appréciation des offres. De plus, elles s’engagent à respecter les principes de mise en
concurrence et de transparence lors de la passation des marchés.
- Le marché à lettres de commande est utilisé pour les opérations d’un montant inférieur à 300 kF,
notamment pour les “petites opérations d’infrastructure” de France Télécom et pour les “travaux
groupés” d’EDF GDF SERVICES, décidés au cours de l’année N de réalisation des travaux.
Dans cette hypothèse, les prix sont unitaires et il est nécessaire de prévoir :
* soit des articles de série de prix permettant le paiement d’une tranchée commune. La série de prix EDF
GDF SERVICES “S 1000” peut être utilisée pour le paiement de la tranchée commune des deux parties,
elle est adaptée aux besoins de France Télécom,
* soit un bordereau de prix demandé à l’entreprise, précisant les prix au mètre linéaire pour la réalisation
de la tranchée commune.
Les marchés à lettres de commande peuvent ne pas comporter de montant.
5.3. Répartition des coûts - Clé de répartition pour le paiement de la tranchée commune
Le principe retenu est de répartir de manière équitable le coût des travaux relatif à la tranchée commune
entre les parties, en prenant en compte la place occupée par chacun dans la tranchée.
La clé de répartition de chacun est égale au rapport de la valeur conventionnelle occupée par chacun des
ouvrages sur la somme des valeurs conventionnelles des ouvrages. Ce rapport détermine le pourcentage de
la tranchée à régler par chacune des parties.
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EXEMPl E DF COIWFNTION ILMAIE ENTRE EDF GDF SEFiWCES ET FRANCE TELECCM
Si les ouvrages des parties sont superposés, la clé de répartition est calculée sur la nappe horizontale la plus
importante.
La répartition des coûts entre les parties est déterminée avant la passation du marché, ou, le cas échéant,
avant le lancement des lettres de commande, lors des réunions de la commission de programmation et de
concertation.
Si l’une des parties le souhaite, les consultations peuvent être déclarées infructueuses.
Dans le marché de France Télécom, il est mentionné en plus, le cas échéant, l’additif spécifique aux travaux
de coordination établi sur la base de la série de prix EDF GDF SERVICES précitée, afin de payer la tranchée
commune.
Les contradictions éventuelles entre les documents contractuels des deux parties sont traitées à l’acte
d’engagement, A défaut d’avoir été prévues, les contradictions sont réglées avec l’entreprise lors des
réunions de chantier. La commission de programmation et de concertation est saisie de ces problèmes.
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TXEMF?E DE CONVENTION IQCALE ENTRE EDF GCF SERVICES ET FRANCE TEGCOM
Chaque maître d’ouvrage s’engage à porter à la connaissance de l’autre partie les coordonnées, les dates,
lieux et durée d’intervention des entreprises ou de ses agents qui seraient amenés à intervenir sur la tranchée
pour son propre compte. II s’engage à ce que les intervenants se conforment aux décisions prises en vue de
la coordination et ne perturbent pas la bonne exécution du chantier.
Les maîtres d’œuvre suivent leur marché et les paiements, la vérification des travaux et proposent la
réception.
II est désigné un maître d’œuvre pilote par chantier lors des réunions de concertation, avant le
lancement des travaux, pour :
- lancer l’ordre de service de début des travaux pour la tranchée. Cet ordre de service est contresigné par
l’autre maître d’œuvre,
- être l’interlocuteur privilégié de l’entreprise,
- veiller à l’application du plan de prévention des risques, et plus généralement à la sécurité sur le
chantier,
- assurer les relations avec les collectivités locales,
- faire remonter tous les problèmes aux différents maîtres d’œuvre concernés,
- provoquer et animer les réunions de chantier.
8. Demande de renseignements
Les maîtres d’ouvrage effectuent séparément toutes les demandes de renseignement préalables aux travaux
prévues par la réglementation.
Le cas échéant, pour les projets non programmés, inclus au fur et à mesure dans le programme de l’année,
ces demandes peuvent être faites conjointement.
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EXElclPLE DE CONV;NTlON LOCALE ENTRE EDF GDF S’XVICtS FT iRANCE TFI.ECOh/l
Chaque maître d’ouvrage réceptionne les ouvrages réalisés pour son compte.
La date de fin de travaux est unique pour tous les travaux réalisés en coordination.
Dans ces conditions, si un maître d’ouvrage refuse la réception pour les travaux qui le concernent, la
réception des travaux de coordination est reportée tant que la réception de l’autre maître d’ouvrage n’est
pas prononcée.
Si la réception est prononcée avec réserves, le maître d’ouvrage concerné fait reprendre les non-conformités
constatées sur ses ouvrages dans un délai fixé en concertation avec l’autre maître d’ouvrage.
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EXEMPLE DE CONVENTION LOCALE ENTRE EDF GDF SERViCE5 iiT FRANCE TELECOM
En cas de dommage occasionné lors des travaux d’entretien ou de réparation d’ouvrages implantés au titre
de la présente convention et entrepris par l’un des maîtres d’ouvrage, à défaut d’accord amiable, la partie la
plus diligente peut saisir, en référé, la juridiction compétente aux fins de nomination d’un expert qui aura
pour mission de se prononcer sur les faits et éventuellement sur les responsabilités dans la réalisation du
dommage.
12. Garanties
Les parties gèrent les garanties afférentes à leur réseau. Toutes les actions en matière de garantie sont du
ressort de chaque maître d’ouvrage pour leurs réseaux respectifs.
Chaque exploitant assure, après la réception des travaux en coordination, l’exploitation et la maintenance de
ses propres ouvrages.
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14. Durée de la convention
La présente convention est établie pour une durée de à définir à compter de sa signature. Elle est
renouvelable par tacite reconduction sans que sa durée totale puisse excéder trois ans.
Toutefois, chaque partie peut à tout moment résilier la convention à condition de respecter un préavis
minimum de trois mois sans indemnité pour l’autre partie. Dans ce cas, les travaux engagés avant la décision
de résiliation seront achevés conformément à la présente convention.
Les parties s’engagent à tenter de régler à l’amiable tout différend résultant de l’interprétation, de
l’exécution et des suites de la présente convention au niveau de la commission de programmation et de
concertation.
A défaut de règlement amiable dans un délai raisonnable, le litige est porté, à la diligence de l’une ou l’autre
partie, devant le tribunal compétent.
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1. Désignation des parties
2. Qbjet de la convention
3. Champ d’application
4. Concertation
6. Maîtrise d’oeuvre
12. Responsabilités
13. Garanties
15. Litiges
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EXEMPLE DE CONVENTION I.OCALE Où LA COLLECTIVITÉ EST MAÎTRE D’OUVRAGE SANS ÉCHANGf F:NANCIER
(CESSION D’OWRA(iE A TITRE CiRATUIT)
et
- Raison sociale
- RCS et code SIRET
- Domiciliation
- Représenté(e) par (personne physique)
ci-après désigné(e) :
2. Objet de la convention
La présente convention a pour objet d’organiser les relations entre les parties pour la réalisation de travaux
de génie civil en coordination et de définir les missions, les fournitures éventuelles de matériels, matériaux
et produits, ainsi que les responsabilités de chacune des parties qui découlent de l’exécution des travaux.
La convention vise à diminuer la gêne occasionnée par les chantiers, tout en permettant une réduction des
coûts.
Elle s’inscrit dans le cadre du protocole de coordination pour la construction des réseaux, intervenu entre
l’Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités
locales ou avec leur participation (ANROC), EDF GDF SERVICES, la Fédération Nationale des Collectivités
Concédantes et Régies (FNCCR), le Syndicat Professionnel des Entreprises Gazières municipales et assimilées
(SPEGNN), France Télécom et la Fédération Nationale des Sociétés d’lntérêt Collectif Agricole d’Electricité
(F.N. SICAE).
La Collectivité intervient comme maître d’ouvrage unique pour l’ensemble des travaux coordonnés.
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EXETGIPII Ri CONVENTIOI\I LOCALE §ù FA CO:LECT!VlTi EST MAÎTRT D’OUVRAGE SAIUS éCHANGE FI!WNCIER
:,CESSION D’OUVRAGE A TITRE GRATUIT!
3. Champ d’application
3.1. Nature des travaux
Sont concernés par la présente convention, les travaux de génie civil pour la réalisation d’ouvrages neufs, c’est-à-dire :
2”) les travaux relatifs à la construction des ouvrages proprement dits et implantés dans la tranchée
commune ou non, pour la mise en œuvre des matériels, matériaux et produits fournis par le signataire de la
présente convention, autre que la Collectivité.
3”) les matériels, matériaux et produits fournis par le signataire de la présente convention autre que la
Collectivité et mis en œuvre par ce dernier, sont :
- préciser la liste.
4”) Les prestations et/ou travaux effectués par le signataire de la présente convention, autre que la Collectivité, sont :
- préciser la liste.
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3.4. Limite de la zone d’intervention
Entrent dans le champ d’application de la présente convention tous les travaux réalisés en coordination
(ex: travaux d’effacement de réseaux), y compris ceux dus par des tiers, notamment dans les lotissements
(habitations ou autres), les zones de constructions individuelles groupées dont les infrastructures sont à la
charge du maître de l’ouvrage de l’opération immobilière.
4. Concertation
Le signataire de la présente convention, autre que la Collectivité, établit sur les plans fournis par la Collectivité :
- l’étude des projets qui arrête notamment : les choix techniques, les caractéristiques et les dimensions
des ouvrages et leur implantation topographique.
- le(s) métré(s) des opérations qui précisent, en particulier : les quantités relatives à la mise en œuvre des
matériels fournis ou non, les longueurs de tranchées et/ou les surlargeurs,
- la liste et les modalités de mise à disposition des matériels, des matériaux et des produits fournis.
Le coût d’objectif de chaque opération est calculé par la Collectivité, à partir de chaque métré remis
6. Maîtrise d’oeuvre
Le maître d’œuvre est désigné par la Collectivité.
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EXEMPLE DE CONVENTIOi\I LO¢Ai-E Où LA CO:LECTIVI;É EST MAîTRE D’OWRAGI: SANS iCHkNGE FIKANCIER
(CESSION D’OUVRAGE A TITRE GRATUIT!
Lors de cette vérification les documents nécessaires à celle-ci seront remis et notamment les plans conformes
aux installations réalisées.
A l’issue de la vérification technique, un procès-verbal est établi, celui-ci mentionne les observations ou les reprises
éventuelles qui devront être effectuées. En l’absence d’observation, la conformité des ouvrages est prononcée.
La Collectivité facture à l’autre signataire de la convention, les travaux supplémentaires que celui-ci aurait pu demander
pendant la réalisation du chantier, ceux-ci auront dû être portés au(x) compte(s)re des réunions de chantier.
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iX.El’v’lPlLF i?E CONVENTION LOCALE Oi! LA COl.i.ECTIVTÉ EST MAÎTRE D’GUVRAGE SANS iCtiANGE FINANCIFR
(CESSiOn: D’OUVRAGE A TITRE GIWTUIK)
12. Responsabilités
12.1. Pendant l’exécution des travaux
La Collectivité assume toutes les responsabilités qui incombent à un maître d’ouvrage en cas de dommages aux tiers et
ce, jusqu’à la remise et/ou au transfert de l’ouvrage, dans les conditions fixées à l’article 7 de la présente convention.
13. Garanties
Les parties gèrent les garanties afférentes à leurs réseaux. Toutes les actions en matière de garanties sont du
ressort de chaque partie pour son ou ses réseaux respectifs.
15. Litiges
Les parties s’engagent à tenter de régler à l’amiable, tout différend résultant de l’interprétation, de
l’exécution et des suites de la présente convention.
A défaut de règlement amiable dans un délai raisonnable, le litige est porté à la diligence de l’une ou de
l’autre partie, devant le tribunal compétent.
Les signataires.
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Objet du marché : Travaux de génie civil de télécommunications Commune :
Dévolution : Appel d’offres
Maître d’ouvrage : nom de la Collectivité (Syndicat, Commune, etc.)
Maître d’œuvre :
Entreprise(s) :
Dressé le : Accepté le :
Le représentant du Maître d’œuvre, Le représentant de l’Entreprise,
Le responsable du marché,
Je soussigné M. . . . . (Président du Syndicat, Maire de . . . . . etc.), déclare, à la date de réception des travaux,
transférer les ouvrages, définis dans la convention jointe, à FRANCE TELECOM, aux fins d’intégration dans
son patrimoine. Les montants engagés sont les suivants :
A . . . . . . . . . . . . . . . . le
(signa tut-e)
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