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code4x=ACWR
XP X 90-013
Mars 2011
X 90-013
Statut
Norme expérimentale publiée par AFNOR en mars 2011.
Les observations relatives à la présente norme expérimentale doivent être
adressées à AFNOR avant le 31 mars 2013.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de
normalisation internationaux ou européens traitant du même sujet.
Analyse
Le présent document spécifie les méthodes de calcul et de contrôle des
nuisances dues à la lumière électrique dont l'origine est l'éclairage extérieur.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : éclairage, extérieur, émission
lumineuse, source lumineuse, définition, classification, enseigne, affiche
publicitaire, éclairage des voies publiques, installation de sport, calcul,
éclairement lumineux, luminance, contrôle, perception visuelle.
Avant-propos
Au fil des saisons, de plus en plus d'activités humaines se poursuivent après le coucher du soleil. Qu'elles soient
le prolongement des activités diurnes (travaux publics, transports, maintenance, tourisme) ou qu'elles aient un
caractère spécifiquement nocturne (fêtes, promenades, spectacles, sports, surveillance, sécurité), elles sont
possibles grâce à l'existence de la lumière artificielle, électrique essentiellement, laquelle nous offre une large
palette d'applications adaptées à chaque usage.
C'est particulièrement en milieu urbain que l'on rencontre simultanément les différents types d'éclairages cités
dans le domaine d'application du présent document.
Les progrès réalisés dans les techniques de la lumière ces quarante dernières années ont été surprenants
(efficacité lumineuse des installations multipliée par deux — durée de vie des lampes multipliée par deux puis
par quatre). Les distributions photométriques des luminaires ont été adaptées aux multiples demandes, qu'elles
soient décoratives, fonctionnelles, sportives, grands espaces ou routières.
L'éclairage artificiel est devenu un outil qui contribue à la qualité de vie nocturne des habitants et à la mise en
valeur des villes. L'éclairage permet également de révéler autrement de nuit les aménagements de l'espace
public.
Cependant, il est reconnu que les lumières nocturnes peuvent :
présenter une gêne pour les riverains ;
avoir une incidence sur les rythmes biologiques de l'homme, de la faune et la flore ;
dégrader les recherches effectuées par les observatoires astronomiques ;
générer des gaspillages d'énergie.
De toute évidence, certaines installations lumineuses, mal adaptées à l'environnement où elles sont installées,
génèrent des nuisances nocturnes par :
des éclairages débordants au-delà des surfaces à éclairer ;
des éblouissements nuisibles à la perception des obstacles, à la qualité de l'environnement, ou tout
simplement au confort visuel des observateurs ;
des lumières intrusives dans les locaux privés ;
des ambiances psychologiquement négatives ;
des paysages nocturnes affectés.
S'il existe des normes européennes qui encadrent le dimensionnement de certaines installations d'éclairage,
aucune n'aborde globalement la question des nuisances potentiellement produites par les installations lumineuses
extérieures au sens large (éclairage public, éclairage sportif, enseignes et publicités lumineuses). Ce présent
document introduit des grandeurs :
pour pouvoir comparer des solutions d'éclairage ;
pour quantifier certaines nuisances ;
des méthodes de calcul et de contrôle qui leurs sont associées.
1 Domaine d'application
Le présent document définit une méthode permettant de minimiser les nuisances nocturnes dues à la lumière qui
émane directement des sources lumineuses vers la voûte céleste ou y est réfléchie par le sol et celle qui déborde
anormalement des limites de la zone à éclairer au sol sur les zones environnantes.
Il concerne essentiellement les projets d'éclairage pour les nouvelles réalisations ou la rénovation des installations
existantes tels que :
l'éclairage public fonctionnel de l'ensemble des voies qui doit contribuer à la sécurité des déplacements et à la
protection des personnes et des biens ;
l'éclairage d'ambiance, les aires de promenades, les centres historiques, les parcs et jardins ;
les illuminations pour la mise en valeur du patrimoine et des espaces urbains (permanentes ou éphémères) ;
les éclairages par mâts de moyenne et de grande hauteur pour les ensembles sportifs, les complexes
commerciaux, industriels, routiers et ferroviaires et les parkings non couverts ;
la publicité lumineuse ;
les enseignes et pré-enseignes lumineuses.
Sont exclus :
les projecteurs de véhicules ;
l'éclairage intérieur provenant des bâtiments ;
la signalisation lumineuse des transports ;
les effets biologiques (homme, faune et flore).
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
Publication CIE 31:1976,
Glare and uniformity in road lighting installations.
Publication CIE 112:1994,
Méthode d'évaluation de l'éblouissement pour l'éclairage extérieur des sports et des grands espaces.
Publication CIE 150:2003,
Guide sur la limitation des effets de la lumière indésirable dus aux installations d'éclairage extérieur.
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1 facteur de réflexion globale
rapport entre le flux lumineux incident et le flux lumineux réfléchi par une surface, quelle que soit l'indicatrice de
réflexion de cette surface
NOTE 1
La surface généralement prise en compte est le sol. Son indicatrice de réflexion ne respecte généralement
pas la loi de Lambert.
NOTE 2
Une méthode d'évaluation de ce facteur est définie en Annexe D .
GR , dont l'origine expérimentale s'appuie sur l'éclairage électrique des terrains de football, a une application
étendue à tous les sports et à l'éclairage des grands espaces. Son estimation n'a de sens que lorsque l'observateur
se trouve sur l'aire éclairée ou dans sa proximité immédiate à la condition qu'il regarde en direction de cette aire
éclairée.
Une valeur GR max de 50 est généralement retenue comme exigence forte et 55 comme moindre (entraînement
pour les sports).
3.12 MF — facteur de maintenance
rapport de l'éclairement moyen (ou luminance moyenne) à maintenir à l'éclairement moyen initial (ou luminance
moyenne initiale)
NOTE
MF est un facteur numérique généralement inférieur à l'unité ; sa valeur optimale est 1. Des éléments pour
évaluer ce facteur de maintenance sont contenus dans la publication CIE 154:2003 « The maintenance of
outdoor lighting systems ».
NOTE 2
Toutefois, la publication CIE n° 154:2003 intègre dans le facteur global de maintenance, le facteur de
survivance des lampes qui n'a pas lieu d'être dans la recherche de l'efficacité énergétique et d'optimisation
des nuisances.
4 Généralités
4.2 Présente spécificité française dite méthode UPF max et UFR relative aux installations
d'éclairage (en remplacement du facteur ULR )
Pour préserver et mettre en valeur l'environnement nocturne, il est nécessaire de contrôler la lumière indésirable. La
CIE 150:2003 propose des limites dans les installations d'éclairage extérieur pour minimiser les nuisances qui sont
données dans les Tableaux E.1 et E.2 de l'Annexe E.
Le facteur ULR retenu dans la publication CIE 150:2003 ne prend en compte que les flux sortant des luminaires
sans s'intéresser, ni aux caractéristiques dimensionnelles de l'installation, ni aux propriétés photométriques des
surfaces éclairées et en particulier à leurs caractéristiques de réflexion.
Lorsque ULORα = 0, il n'y a aucun moyen d'apprécier les contributions relatives au halo lumineux nocturne des
différentes solutions proposées, et pourtant ces contributions existent, par réflexion de la lumière au sol, et peuvent
différer significativement les unes des autres ; elles dépendent :
ou :
UPF max est le flux maximum potentiellement perdu (direct et réfléchi) vers le ciel, en lumens (lm) ;
F la est le flux lumineux assigné des lampes impliquées, en lumens (lm) ;
ULORα et DLORα sont les proportions de flux hémisphériques supérieur et inférieur des lampes définis en 3.3
et 3.4 ;
ρ 1 et ρ 2 sont respectivement les facteurs de réflexion globale de la surface de référence et de ses abords ;
u est le facteur d'utilisation de l'installation relatif à la surface de référence.
Cette expression montre explicitement la somme des trois termes qui sont à l'origine de l'UPF max :
celui sortant directement des luminaires ;
celui réfléchi par la surface de référence ;
celui réfléchi par les abords représentés par une surface plane, supposée infinie.
Dans l'équation 1, F la , flux assigné de toutes les lampes prises en compte dans l'installation, est assujetti au niveau
d'éclairement (où de luminance) à maintenir qui impose la définition du facteur de maintenance MF spécifique au
projet. Il est indispensable d'exprimer UPF max en introduisant ces grandeurs.
l'éclairement moyen à la mise en service (initial, issu du projet d'éclairage prenant en compte
l'éclairement moyen à maintenir et le facteur de maintenance) de l'installation sur la surface de
référence S tel que :
d'où :
Conjointement, la valeur minimale de UPF max notée UPF min s'obtient quand
Le rapport suggéré pour l'évaluation et la maîtrise de la contribution au halo nocturne, aussi appelé « niveau de
nuisance », est défini en 3.8 , Il s'exprime par l'équation :
Quand il est question d'une installation d'éclairage public fonctionnel, où les exigences de luminances du revêtement
routier sont requises, il convient d'optimiser le projet en « luminance » et de retenir la valeur d'éclairement moyen
initial correspondante du projet, désignée par
5 Application de la méthode UFR et UPF max aux trois principaux types d'éclairage
extérieur
5.1 Généralités
L'intérêt de l'UPF max réside dans la valeur absolue (exprimée en lumens) de la totalité du flux perdu ramenée à
l'unité de surface ; ce paramètre permet de comparer, pour une installation d'éclairage bien définie, les
performances photométriques, les flux perdus et les consommations énergétiques (voir Annexe F ).
ULORα = 0,03
DLORα = 0,77
u = 0,40
Ils permettent à partir de l'équation 5, sans plus d'information, de former le Tableau 2 des valeurs de :
UFR = UPF max /UPF min
En précisant la valeur du flux F la de toutes les lampes concernées pour l'éclairage d'une surface de référence d'aire
S (chaussée de largeur 7 m), on peut présenter le Tableau 1 des valeurs d'UPF max correspondantes au cas décrit
ici :
F la = 10 500 × 1 000 / 32,25 = 325 581 lm (valeur exprimée pour 1 km de voie)
S = 7 × 1 000 = 7 000 m2
ULORα = 0,15
DLORα = 0,60
u = 0,25
Ils permettent à partir de l'équation 5 , sans plus d'information, de former le Tableau 4 des valeurs de :
UFR = UPF max /UPF min
De plus, en prenant l'exemple d'un éclairage d'ambiance utilisant 25 luminaires équipés de lampes aux iodures
métalliques de 70 W (flux assigné 5 900 lm), on obtient :
F la = 25 × 5 900 = 147 500 lm
La surface de référence prise en compte est un rectangle de 500 m de longueur sur 5 m de largeur.
donc :
S = 500 × 5 = 2 500 m2
ULORα = 0,03
DLORα = 0,75
u = 0,35
Ils permettent à partir de l'équation 5 , sans plus d'information, de former le Tableau 6 des valeurs de :
UFR = UPF max /UPF min
De plus, en prenant l'exemple d'un éclairage d'installation sportive à savoir un terrain de football utilisant 12
projecteurs équipés de lampes aux iodures métalliques de 2 kW (flux assigné 220 klm), on obtient :
6.1 Généralités
Un bon éclairage apporte la capacité visuelle qui fait défaut de nuit mais, mais peut apporter aussi une gêne aux
usagers de l'installation.
En reprenant la définition du « Vocabulaire de la CIE » le terme « éblouissement » s'applique normalement à une «
condition de vision » qui inclut deux effets psycho-physiques séparés. Ce sont :
l'éblouissement d'incapacité qui trouble la vision des objets sans nécessairement créer d'inconfort.
l'éblouissement d'inconfort, qui cause l'inconfort (visuel) sans nécessairement troubler la vision des objets et
des détails.
Si les éblouissements sont toujours liés à une quantité de lumière importante provenant d'une source de forte
luminance en contraste avec un environnement sombre, ces deux types d'éblouissements ont des effets bien
différents :
l'éblouissement d'incapacité est lié au voile provoqué par la diffraction de la lumière au niveau interne de l'oeil ;
l'âge est un élément aggravant de ce phénomène qui se traduit par une incapacité de voir.
Cette incapacité est immédiate et indépendante du temps d'observation.
L'éblouissement d'inconfort est lié à des contrastes de luminance importants dans le champ visuel, d'autant plus
contraignants que la luminance de la (ou des) source(s) est forte, proche de la direction du regard et que
l'exposition dure dans le temps.
où :
L vl est la luminance de voile produite par l'ensemble des luminaires : avec l'hypothèse supplémentaire de
direction du regard pris 2° sous l'horizontale ;
quand n luminaires sont pris en compte.
Dans cette formule, chaque luminaire produit une luminance L vli calculée comme suit :
où :
E oeil,i est l'éclairement à la mise en service au niveau de l'oeil de l'observateur dans un plan perpendiculaire à
la direction de vision ;
θ i est l'angle formé par la direction de vision de l'observateur et la direction de la lumière incidente émise par
le luminaire d'indice « i » (1,5° < θ i < 60°).
6.3 Evaluation de TI
où :
La luminance de voile, due aux luminaires, est évaluée à l'aide de l'équation :
où :
6.4 Evaluation de GR
où :
La luminance de voile, due aux luminaires, est évaluée à l'aide de l'équation :
où :
ρ représente le facteur de réflexion moyen de la surface éclairée ;
NOTE
La luminance de la chaussée éclairée est la base de calcul du TI , l'équivalent de cette luminance de la zone
éclairée est obtenu par la loi de Lambert qui suppose une surface uniformément diffusante dans l'évaluation
de GR max .
La possibilité est donnée de l'évaluation de TI relatif aux autres sources lumineuses que celles du projet d'éclairage
en considérant la luminance d'adaptation L a en lieu et place de
utilisée dans le calcul de TI . Ainsi, il est possible d'affecter à L a des valeurs qui sont fonction
de l'environnement lumineux mais ne sont pas calculées. La raison tient au fait que ce n'est
plus la surface de référence éclairée qui est observée « sur place » mais elle l'est à partir des
alentours plus ou moins lointains. La scène visuelle n'est plus seulement limitée à la
luminance de la chaussée mais est étendue au panorama visuel.
7.1 Généralités
Les intensités lumineuses maximales des luminaires prescrites dans le Tableau E.1 (Annexe E), émanent de la
publication CIE 150:2003. Ces dernières ont été reprises par certaines normes européennes privilégiant des valeurs
à ne pas dépasser dans des directions « à définir » site par site.
L'éblouissement d'inconfort est provoqué par les intensités lumineuses excessives par rapport à leur environnement
(sources lumineuses quasi-ponctuelles vues sur un fond plutôt sombre).
Il faut également fixer les points de calcul autour d'une installation d'éclairage pour y évaluer les éclairements
verticaux dont les valeurs limites sont données dans le Tableau E.1 .
Le développement suivant répond à cette attente pour les installations sportives et les grands espaces
indépendamment des abords du site.
En revanche, en éclairage urbain, il est possible de choisir les points de référence sur les façades environnantes,
chaque cas devient alors particulier.
considérés.
8.1 Généralités
Sont concernés les dispositifs lumineux tels que les enseignes, les publicités (dont les supports destinés à de
l'information publique ou privée).
Afin de caractériser les nuisances liées aux excès de flux lumineux émis et aux éblouissements de ces dispositifs,
deux paramètres sont définis :
la luminance maximale L max de la surface éclairante ;
la luminance moyenne L moy de la surface éclairante.
Ces grandeurs sont déterminées selon un protocole de mesure qui distingue deux types de luminancemètre :
luminancemètre CCD (Charged Coupled Device, c'est-à-dire dispositif à transfert de charge) : appareil équipé
d'un capteur CCD étalonné en valeurs de luminances permettant en une seule prise de vue d'évaluer
l'ensemble des luminances sur un champ défini. Les outils d'analyse permettent souvent de calculer la
luminance moyenne sur une surface définie ;
NOTE
Si ce matériel n'est pas corrigé suivant la courbe de pondération CIE V(λ ), une mesure comparée d'une
même surface neutre (charte de gris) avec un luminancemètre corrigé permettra un réajustement,
conséquence de la composition spectrale de la lumière utilisée.
luminancemètre traditionnel : appareil permettant de mesurer les luminances ponctuelles. Seuls seront retenus
les luminancemètres dont l'ouverture de mesure est inférieure ou égale à 1°.
Les opérateurs doivent procéder aux mesures des luminances ponctuelles à l'aide de l'un ou l'autre de ces outils.
Dans la mesure du possible, les mesures seront effectuées à l'aide d'un luminancemètre CCD, qui permet de
connaître bien plus fidèlement la luminance moyenne des dispositifs. Toutefois, les luminancemètres traditionnels
demeurent encore assez répandus dans les laboratoires et chez les contrôleurs, ce qui explique pourquoi ce second
type d'instruments est proposé.
Le nombre des points de mesure sur la longueur et la largeur dépend des dimensions du dispositif. Le pas de
mesure (distance entre deux points consécutifs sur une même ligne ou une même colonne) sera plus faible pour une
surface de petites dimensions et plus important pour une surface de grandes dimensions.
Pour déterminer le pas de mesure et le nombre des points de mesure sur la longueur (la plus grande dimension) et
sur la largeur (la plus petite dimension), il faut utiliser les paramètres suivants :
N : nombre de points de mesure dans le sens de la longueur ;
n : nombre de points de mesure dans le sens de la largeur ;
L : longueur de la surface éclairante en millimètres (mm) ;
l : largeur de la surface éclairante en millimètres (mm) ;
P : pas de mesure dans le sens de la longueur en millimètres (mm) ;
p : pas de mesure dans le sens de la largeur en millimètres (mm).
Ces paramètres sont définis par les relations suivantes :
donc :
De cette façon, la répartition des points de mesure sur la surface éclairante tend à être uniforme.
Le premier point sur la largeur est mesuré à la distance p '/2, telle que
p ' = l − [(n − 1) × p ]
Retenir uniquement les points visant effectivement la surface éclairante (excluant ainsi les mesures sur des parties
non-lumineuses ou en dehors du dispositif).
où :
UPF max est le flux maximum potentiellement perdu (direct et réfléchi) vers le ciel, en lumens (lm) ;
F la est le flux lumineux assigné des lampes impliquées, en lumens (lm) ;
ULORα et DLORα sont les proportions de flux hémisphériques supérieur et inférieur des lampes définis en 3.3
et 3.4 ;
ρ 1 et ρ 2 sont respectivement les facteurs de réflexion globale de la surface de référence et de ses abords ;
u est le facteur d'utilisation de l'installation relatif à la surface de référence.
Cette expression montre explicitement la somme des trois termes qui sont à l'origine de l'UPF max :
celui sortant directement des luminaires ;
celui réfléchi par la surface de référence ;
celui réfléchi par les abords représentés par une surface plane, supposée infinie.
Dans l'équation A.1 F la , flux assigné de toutes les lampes prises en compte dans l'installation est assujetti au
niveau d'éclairement (où de luminance) à maintenir qui impose la définition du facteur de maintenance MF spécifique
au projet. Il est indispensable d'exprimer UPF max en introduisant ces grandeurs.
l'éclairement moyen à la mise en service (initial, issu du projet d'éclairage prenant en compte
l'éclairement moyen à maintenir et le facteur de maintenance) de l'installation sur la surface de
référence S tel que :
d'où :
Le rapport suggéré pour l'évaluation et la maîtrise de la contribution au halo nocturne, aussi appelé « niveau de
nuisance », est défini en 3.8 , il s'exprime par l'équation :
Si tout le flux de l'hémisphère inférieur est concentré sur la surface de référence (DLORα = u ), alors :
De plus, si le flux direct vers l'hémisphère supérieur est nul (ULORα = 0), alors :
où :
u est le facteur d'utilisation de la surface utile ;
u' est le facteur d'utilisation des abords et de la surface utile, qui, après simplification, ramène logiquement à
UPF max dans la mesure où ρ 2 s'applique aux abords immédiats comme aux abords lointains :
Comme on l'a vu :
Si de plus : ρ 1 = ρ 2 :
Les valeurs des surfaces S , S ' et S '' sont respectivement proportionnelles à l , l ' et l ''.
L'expression du rapport UFR permet d'éliminer les surfaces S , S ' et S '' au profit des largeurs, ainsi :
En rappelant que :
dans l'équation précédente pour décrire en même temps la proportionnalité entre les S et l :
NOTE
Les Annexes B et C montrent qu'il est toujours possible de calculer UPF max et UFR , quel que soit
l'aménagement lumineux volontaire des abords de la voie de circulation ; de cette façon, on peut choisir parmi
les solutions proposées celle qui génère le minimum de flux émis vers le ciel.
De plus, tous les paramètres utilisés pour ces calculs sont connus à la fois par le cahier des charges
proposé et par les calculs classiques des performances photométriques exigées.
NOTE
Données extraites de la CIE 150:2003.
où :
E1 représente des zones intrinsèquement sombres telles que les parcs nationaux ou les sites protégés ;
E2 représente des zones de faible luminosité telles que les zones industrielles, résidentielles ou rurales ;
E3 représente des zones de luminosité moyenne telles que des quartiers industriels ou résidentiels ;
E4 représente des zones de forte luminosité telles que les centres-villes et les aires commerciales.
et
E v est la valeur maximale de l'éclairement vertical sur les propriétés en lux (lx) ;
I est l'intensité lumineuse de chaque source dans la direction potentiellement indésirable en candelas (cd).
où :
η représente le flux sortant du luminaire.
Pour des luminaires d'éclairage public ce rendement varie de 0,6 à 0,8 ce qui permet de dresser le tableau de
Un meilleur rendement défavoriserait donc la limitation des nuisances. Ce qui est inexact.
D'où l'intérêt d'introduire le facteur d'utilisation. C'est ce qui a été fait dans UPF max et UFR en tenant compte en
plus de la réflexion au sol de la lumière émise par les luminaires.
Quand ULORα = 0, il en résulte une capacité à classer les projets d'éclairage réellement en fonction des vertus de
minimisation de UPF max et UFR liés à la seule réflexion de la lumière.
ULORα = 0 ne signifie pas que le niveau de nuisance est nul. L'exemple comparatif de l'Annexe G prouve même le
contraire dans la solution où ULORα = 0,01 (dernier cas qui est optimal pour la limitation des nuisances dues à la
lumière).
où :
u est le facteur d'utilisation de l'installation considérée (rendement photométrique utile) ;
MF est le facteur global de maintenance de l'ensemble des luminaires et des lampes ;
f e est l'efficacité, en lumens par watt des lampes et de leurs auxiliaires d'alimentation ferromagnétiques ou
électroniques.
Remarque : P e représente l'énergie par unité de temps, d'éclairement et de surface.
Flux potentiellement perdu exprimé en lumens pour la même installation d'éclairage :
À noter que les valeurs des rapports d'UPF max et d'UPF min par km de voie du tableau ci-dessus respectent la
même décroissance proportionnelle que les valeurs d'UFR pour les trois solutions respectives A, B et C dans le
tableau qui le précède .
Pour une section droite de voie donnée, les valeurs d'UFR (relatives) sont donc indépendantes des espacements
entre foyers. En conséquence, la comparaison entre plusieurs solutions est directe et n'oblige pas à raisonner par
unité de longueur de voie.
Bibliographie
[1] AFE, Les nuisances dues à la lumière. Eclairages extérieurs. Guide 2006.
[2] AFE, Recommandations relatives à l'éclairage des voies publiques. 2002.
[3] Sophie Mosser, La fabrique des lumières urbaines. CERTU, La Belle Idée. 2008.
[4] CIE 126:1997, Guide pour minimiser la lueur du ciel.
[5] CIE 154:2003, Maintenance d'une installation d'éclairage extérieur.
[6] NF EN 12193 , Lumière et éclairage — Eclairage des installations sportives (indice de classement : X 90-005).
[7] NF EN 12464-2, Lumière et éclairage — Eclairage des lieux de travail — Partie 2 : Lieux de travail extérieurs
(indice de classement : X 90-003-2).
[8] NF EN 12665 , Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences en
éclairage (indice de classement : X 90-002).
[9] NF EN 13201-2:2005, Eclairage public — Partie 2 : Exigences de performance (indice de classement : X
90-006-2).
[10] NF EN 13201-3, Eclairage Public — Partie 3 : Calcul des performances (indice de classement : X 90-006-3).
[11] NF C 42-710:1988, Luxmètres — Détermination des caractéristiques métrologiques, classification selon ces
dernières, étalonnage, contrôle des caractéristiques principales susceptibles d'évoluer dans le temps.