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FA039124 ISSN 0335-3931

norme européenne NF EN 54-7


Mars 2001

Indice de classement : S 61-987

ICS : 13.220.20

Systèmes de détection et d'alarme incendie


Partie 7 : Détecteurs de fumée — Détecteurs ponctuels
fonctionnant suivant le principe de la diffusion de la lumière,
de la transmission de la lumière ou de l'ionisation

E : Fire detection and fire alarm systems — Part 7: Smoke detectors —


Point detectors using scattered light, transmitted light or ionization
D : Brandmeldeanlagen — Teil 7: Rauchmelder — Punkförmige Melder
nach dem Streulicht-, Durchlicht- oder Ionisationsprinzip

Norme française homologuée


© AFNOR 2001 — Tous droits réservés

par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 février 2001 pour prendre effet
le 20 mars 2001.
Remplace partiellement la norme française homologuée NF S 61-950, de
février 2000. Remplace les fascicules de documentation S 61-954 (EN 54-7), de
juillet 1983 et son amendement 1, de septembre 1989, et S 61-956 (EN 54-9), de
juillet 1983.
Sert de base pour l’attribution de la marque NF-MATÉRIEL DE DÉTECTION
D’INCENDIE.

Correspondance La Norme européenne EN 54-7:2000 a le statut d'une norme française.

Analyse Le présent document spécifie les prescriptions, les méthodes d’essai et les critères
de performances des détecteurs de fumée réarmables prévus pour être installés dans
les bâtiments en tant que composants d’un système de détection et d’alarme incendie.

Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel d’incendie, détecteur d’incendie,


système d’alarme, détecteur, fumée, spécification, marquage, méthode d’essai, essai
de fonctionnement, conditions d’essai, programme d’essai, temps de réponse,
mesurage.

Modifications Par rapport aux documents remplacés, les modifications principales sont les
suivantes :
— révision de tout ce qui concerne les détecteurs de fumée ponctuels (remplace-
ment partiel de NF S 61-950) ;
— regroupement en une seule norme des EN 54-7 et EN 54-9 ;
— incorporation de prescriptions sur la compensation de dérive, sur l’intégration de
l’indication individuelle d’alarme et contre l’introduction de corps étrangers.

Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55

© AFNOR 2001 AFNOR 2001 1er tirage 2001-03-F


Systèmes de détection d'incendie AFNOR S61D

Membres de la commission de normalisation


Président :
Secrétariat : MME PINEAU — AFNOR

M BLANC GAPAVE
M BOURIEZ IPSN
M BREGEAT FARE S.A.
M BREUILLE SCHNEIDER ELECTRIC S.A.
M CAMPO CNMIS
M CHATEAU CNPP
M COUSIN AVISS S.A.
M DELORME PREFECTURE DE POLICE LABORATOIRE CENTRAL
M DESARNAUD CAULY SEFI S.A.
M DETRICHE SICLI
M DUPONT LA POSTE SRTP
M ETIENNE MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT — DAEI
M FEDDAL CEA
M GARON CERBERUS S.A.
M JOYEUX CTICM
M LARABI DEF
M LE BARS BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS DE PARIS
M LECUYER DEF
M LEVY
MME LOYER INERIS
M MAILLEY GIF
M MICHOT MINISTÈRE DE LA DEFENSE — DIRECTION CENTRALE DU GENIE
M MIQUET URA
M MULLER COGEMA
M NORDMANN CERBERUS S.A.
M RENEVIER AFNOR
M RIGAUD MINISTÈRE DE L’INTERIEUR — DSC
MLLE RUZIN AFNOR
M SALINAS MATHER PLATT WORMALD
M SANS CNPP
M SERVEAU DEF
M TRZNADEL BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS
—3— NF EN 54-7:2001

Avant-propos national

Références aux normes françaises


La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 54-1 : NF EN 54-1 (indice de classement : S 61-951)
EN 50130-4 : NF EN 50130-4 (indice de classement : C 48-300-4)
CEI 60068-1 : NF EN 60068-1 (indice de classement : C 20-700)
CEI 60068-2-1 : NF EN 60068-2-1 (indice de classement : C 20-701)
CEI 60068-2-3 : NF EN 60068-2-3 (indice de classement : C 20-730)
CEI 60068-2-6 : NF EN 60068-2-6 (indice de classement : C 20-706)
CEI 60068-2-27 : NF EN 60068-2-27 (indice de classement : C 20-727)

La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
de même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
CEI 60068-2-42
CEI 60068-2-56
ISO 209-1

Modalités d'application
Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se réfère au présent document ou
à un texte qui fait référence à certains de ses articles, doit être en mesure de fournir à son client les éléments
propres à justifier que les prescriptions normatives sont respectées.
L'attribution de la marque NF aux produits conformes au présent document offre la garantie que ces éléments sont
contrôlés sous l'égide d'AFNOR (certification par tierce partie).
NORME EUROPÉENNE EN 54-7
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2000

ICS : 13.220.20 Remplace EN 54-7:1982, EN 54-7:1982/A1:1988 et EN 54-9:1982

Version française

Systèmes de détection et d'alarme incendie —


Partie 7 : Détecteurs de fumée —
Détecteurs ponctuels fonctionnant suivant le principe de la diffusion de la lumière,
de la transmission de la lumière ou de l'ionisation

Brandmeldeanlagen — Fire detection and fire alarm systems —


Teil 7: Rauchmelder — Part 7: Smoke detectors —
Punkförmige Melder nach dem Streulicht-, Point detectors using scattered light,
Durchlicht- oder Ionisationsprinzip transmitted light or ionization

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 2 juin 2000.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2000 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 54-7:2000 F
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EN 54-7:2000

Sommaire
Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 5

2 Références normatives .................................................................................................................... 5

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 6

4 Exigences .......................................................................................................................................... 6
4.1 Conformité ........................................................................................................................................... 6
4.2 Indication individuelle d'alarme ........................................................................................................... 6
4.3 Raccordement de dispositifs auxiliaires .............................................................................................. 6
4.4 Surveillance des détecteurs à tête amovible ....................................................................................... 6
4.5 Moyens de calibrage ........................................................................................................................... 6
4.6 Réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement .......................................................................... 6
4.7 Protection contre la pénétration de corps étrangers ........................................................................... 7
4.8 Réponse aux foyers à évolution lente ................................................................................................. 7
4.9 Marquage ............................................................................................................................................ 7
4.10 Documentation .................................................................................................................................... 8
4.11 Exigences complémentaires pour les détecteurs utilisant un logiciel ................................................. 8

5 Essais ................................................................................................................................................. 9
5.1 Généralités .......................................................................................................................................... 9
5.2 Reproductibilité ................................................................................................................................. 11
5.3 Influence de la direction .................................................................................................................... 12
5.4 Dispersion d’exemplaires .................................................................................................................. 12
5.5 Variation des paramètres d'alimentation électrique .......................................................................... 13
5.6 Influence des courants d'air .............................................................................................................. 13
5.7 Influence de la lumière artificielle ...................................................................................................... 14
5.8 Chaleur sèche (Essai fonctionnel) .................................................................................................... 14
5.9 Froid (Essai fonctionnel) ................................................................................................................... 15
5.10 Chaleur humide continue (Essai fonctionnel) .................................................................................... 16
5.11 Chaleur humide continue (Essai d'endurance) ................................................................................. 17
5.12 Corrosion par le dioxyde de soufre (SO2) (Essai d'endurance) ........................................................ 17
5.13 Choc (Essai fonctionnel) ................................................................................................................... 18
5.14 Impact (Essai fonctionnel) ................................................................................................................. 19
5.15 Vibration sinusoïdale (Essai fonctionnel) .......................................................................................... 20
5.16 Vibration sinusoïdale (Essai d'endurance) ........................................................................................ 21
5.17 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d'immunité (Essai fonctionnel) .............................. 22
5.18 Sensibilité sur foyers types ............................................................................................................... 22

Annexe A (normative) Tunnel de fumée pour les mesures du seuil de réponse ........................................ 25

Annexe B (normative) Produit d'aérosol d'essai pour la mesure des valeurs du seuil de réponse ......... 26

Annexe C (normative) Instruments de mesure de la fumée .......................................................................... 27


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Sommaire (fin)
Page

Annexe D (normative) Appareil d'essai d'éclats ............................................................................................. 31

Annexe E (informative) Appareil pour l'essai d'impact ................................................................................... 32

Annexe F (normative) Local d'essai feu ........................................................................................................... 34

Annexe G (normative) TF2 — Feu de bois à combustion lente (pyrolyse) .................................................... 36

Annexe H (normative) TF3 — Feu de coton à combustion lente ................................................................... 38

Annexe I (normative) TF4 — Feu de matières plastiques inflammables (polyuréthanne) ........................... 40

Annexe J (normative) TF5 — Feu de liquide inflammable (n-heptane) .......................................................... 42

Annexe K (informative) Information relative à la construction du tunnel de fumée .................................... 44

Annexe L (informative) Information relative aux exigences de la réponse aux feux


à développement lent ...................................................................................................................... 46

Annexe M (informative) Information relative à la construction de la chambre de mesure d'ionisation .... 50


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EN 54-7:2000

Avant-propos

Le présent document a été préparé par le CEN/TC 72 «Systèmes de détection automatique d'incendie».
Le présent document remplace l’EN 54-7:1982, l’EN 54-7:1982/A1:1988 et l’EN 54-9:1982.
Le présent document doit être mis en application au niveau national, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juin 2001 et les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus
tard en juin 2003.
Pour les produits qui, suivant la preuve fournie par le fabricant ou par un organisme de certification, étaient
conformes aux normes nationales appropriées avant la date de retrait, ces anciennes normes peuvent s'appliquer
pour la fabrication jusqu'en juin 2006.
La présente norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de)
Directive(s) UE.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre ce document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande,
France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque,
Royaume-Uni, Suède et Suisse.
La présente norme a été préparée en coopération avec le CEA (Comité Européen des Assurances) et avec
EURALARM (Association des fabricants européens de systèmes d'alarme, incendie et vol).
Les différences significatives par rapport à l'EN 54-7:1982 + A1:1988 comprennent :
— modifications du titre de la série EN 54 et du titre de cette Partie ;
— incorporation dans cette Partie de la description complète des essais de sensibilité au feu ;
NOTE Ces descriptions étaient précédemment dans la Partie 9 de la norme.

— introduction d'exigences relatives aux limites des effets de la compensation de dérive de la réponse aux feux
à développement lent ;
— introduction d'exigences relatives à la protection contre la pénétration de corps étrangers ;
— modifications des procédures d'essais de manière à utiliser les essais CEI, là où cela est possible, pour har-
moniser ces essais avec ceux utilisés pour d'autres types de détecteurs et pour incorporer les essais CEM
d'immunité ;
— introduction d'une exigence relative à l'indication individuelle d'alarme.
L'EN 54-9:1982 ainsi que ses amendements devront être retirés à la publication de cette révision.
L'EN 54 est publiée sous forme de série. Les renseignements concernant la relation entre la présente norme et
les autres normes de la série EN 54 sont donnés dans l'annexe A de l'EN 54-1:1996.
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EN 54-7:2000

1 Domaine d’application
La présente norme européenne spécifie les exigences, les méthodes d'essais et les critères de performance des
détecteurs ponctuels fonctionnant suivant le principe de la diffusion de la lumière, de la transmission de la lumière
ou de l'ionisation, utilisés dans les systèmes de détection et d'alarme incendie installés dans les bâtiments
(voir EN 54-1:1996).
Pour d'autres types de détecteurs de fumée ou pour ceux fonctionnant sur des principes différents, il convient
d’utiliser cette partie de la norme comme un guide. Les détecteurs de fumée possédant des caractéristiques
particulières, conçus pour des risques spéciaux, ne sont pas couverts par cette norme.
NOTE Certains types de détecteurs contiennent des matières radioactives. Les exigences nationales pour la protection
contre les radiations des sources ionisantes étant différentes d'un pays à l'autre, celles-ci ne sont donc pas spécifiées dans
cette norme.

2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-
tions ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.

ISO/CEI Année Titre EN/HD Année


Publication

— — Systèmes de détection et d'alarme incendie — Partie 1 : EN 54-1 1996


Introduction.

— — Systèmes d'alarme — Partie 4 : Compatibilité électromagnétique EN 50130-4 1995


— Norme de famille de produits : Prescriptions relatives à
l'immunité des composants des systèmes de détection
d'incendie, d'intrusion et d'alarme sociale + A1:1998.

CEI 60068-1 1988 Essais d'environnement — Partie 1 : Généralités et guide EN 60068-1 1994
+ A1:1992.

CEI 60068-2-1 1990 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essais A : Froid EN 60068-2-1 1993
+ A1:1993, A2:1994.

CEI 60068-2-3 1969 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Ca : Essai HD 323.2.3 S2 1987
continu de chaleur humide + A1:1984.

CEI 60068-2-6 1995 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Fc : EN 60068-2-6 1995
Vibration sinusoïdale + Corr.:1995.

CEI 60068-2-27 1987 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Ea et EN 60068-2-27 1993
guide : Choc.

CEI 60068-2-42 1982 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Kc : Essai — —


à l'anhydride sulfureux pour contacts et connexions.

CEI 60068-2-56 1988 Essais d'environnement — Partie 2 : Essais — Essai Cb : HD 323.2.56 S1 1990
Chaleur humide, essai continu, recommandé principalement
pour les équipements.

ISO 209-1 1989 Aluminium forgé et alliages d'aluminium — Composition — —


chimique et formes des produits — Partie 1 : Composition
chimique.
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EN 54-7:2000

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, le terme et la définition suivants et ceux de l'EN 54-1:1996
s'appliquent.

3.1
valeur du seuil de réponse
densité d'aérosol dans le voisinage d’un échantillon quand il génère un signal d'alarme au cours de l'essai décrit
au 5.1.5
NOTE La valeur du seuil de réponse peut dépendre du traitement du signal dans le détecteur et l'équipement de contrôle
et de signalisation.

4 Exigences
4.1 Conformité
Pour être en conformité avec cette norme, le détecteur doit satisfaire aux exigences de cet article, ces dernières
devant être vérifiées par inspection visuelle ou évaluation technique. Le détecteur doit être essayé selon les
dispositions décrites à l'article 5 et doit satisfaire aux exigences des essais.

4.2 Indication individuelle d’alarme


Chaque détecteur doit être équipé d'un indicateur intégré de couleur rouge au moyen duquel chaque détecteur
en alarme peut être identifié jusqu'à l'acquittement de cet état. Quand d'autres états du détecteur peuvent être
visuellement indiqués, ils doivent être clairement distingués de l'état d'alarme, sauf quand le détecteur est dans
une condition de maintenance. Les détecteurs à tête amovible peuvent avoir l'indicateur intégré dans le socle ou
dans la tête. L'indicateur d'alarme doit rester visible d'une distance verticale de 6 m sous le détecteur, dans une
intensité d'éclairage d'ambiance de 500 lx.

4.3 Raccordement de dispositifs auxiliaires


Lorsque le détecteur est équipé de bornes pour le raccordement de dispositifs auxiliaires (par exemple : des indi-
cateurs d’action à distance, des relais de commande, etc.) les défaillances des raccordements dues à des coupu-
res ou des courts-circuits ne doivent pas nuire au fonctionnement correct du détecteur.

4.4 Surveillance des détecteurs à tête amovible


Pour les détecteurs à tête amovible, des dispositions doivent être prises pour que l'enlèvement de la tête de son
socle provoque un signal de dérangement sur un système de surveillance à distance (par exemple : l'équipement
de contrôle et de signalisation).

4.5 Moyens de calibrage


Il ne doit pas être possible de modifier les réglages d'usine, sauf si l'on dispose de moyens spécifiques (par exem-
ple : un code ou un outil spécial ou par la rupture ou l'enlèvement d'un scellé).

4.6 Réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement


Lorsque le détecteur est équipé d'un moyen de réglage sur site de la sensibilité de fonctionnement, alors :
a) à chaque réglage pour lequel le fabricant demande une conformité, le détecteur doit satisfaire aux exigences
de cette norme et l'accès aux moyens de calibrage ne doit être possible que par l'utilisation d'un code ou outil
spécial ou par enlèvement du détecteur de son socle ou de son dispositif de montage ;
b) tout réglage, pour lequel le fabricant ne demande pas de conformité ne doit être accessible qu'au moyen d'un
code ou d'un outil spécial. Il doit, en outre, être clairement indiqué sur le détecteur ou dans la notice technique
que l'usage de ces réglages rend le détecteur non conforme à cette norme.
NOTE Ces réglages peuvent être réalisés sur le détecteur lui-même ou à partir de l'équipement de contrôle et de
signalisation.
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4.7 Protection contre la pénétration de corps étrangers


Le détecteur doit être conçu pour qu'une sphère de (1,3 ± 0,05) mm de diamètre ne puisse pas entrer dans la (les)
chambre(s) du capteur.
NOTE Cette exigence a pour objectif de limiter la pénétration d'insectes dans les parties sensibles du détecteur. On sait
que cette exigence est insuffisante pour empêcher la pénétration de tous les insectes. Toutefois, on considère qu'une
réduction excessive des dimensions des orifices d’accès peut provoquer un colmatage par la poussière, etc. Il peut donc
s'avérer nécessaire de prendre d'autres précautions contre les fausses alarmes dues à la pénétration des petits insectes.

4.8 Réponse aux foyers à évolution lente


Le dispositif de compensation de dérive (par exemple : pour compenser la dérive du capteur due à l'accumulation
de poussière dans le détecteur) ne doit pas conduire à une réduction significative de la sensibilité du détecteur
aux foyers à évolution lente.
Puisqu'il est pratiquement impossible de réaliser un essai mettant en œuvre de très faibles augmentations de la
densité de fumée, une évaluation de la réponse du détecteur aux faibles augmentations de la densité de fumée
doit être conduite par l'analyse des circuits/logiciel et/ou par des essais et des simulations physiques.
On doit déclarer le détecteur conforme aux exigences de cet article si l'évaluation montre que :
a) à tout taux d'augmentation de la densité de fumée R qui est supérieur à A/4 par heure (où A représente la
valeur de la sensibilité de fonctionnement initiale du détecteur), le temps d'émission d'une alarme par le détec-
teur ne doit pas dépasser 1,6 × A/R de plus de 100 s ;
b) la plage de compensation est limitée de sorte qu'en tout point, la compensation ne produise pas une sensibilité
de fonctionnement du détecteur supérieure à 1,6 fois la valeur initiale.
NOTE D'autres informations sur l'évaluation de ces exigences sont données en annexe L.

4.9 Marquage
Chaque détecteur doit clairement mentionner les informations suivantes :
a) le numéro de cette norme (c'est-à-dire EN 54-7) ;
b) le nom ou la marque du fabricant ou du fournisseur ;
c) la désignation du modèle (type ou numéro) ;
d) les repères des bornes de raccordement des câbles ;
e) une identification ou un code (par exemple : numéro de série ou codification du lot) permettant au fabricant de
connaître, au moins, la date ou le lot et le lieu de fabrication ainsi que le numéro de la version du logiciel
contenue dans le détecteur.
Pour les détecteurs à tête amovible, la tête doit être marquée avec a), b), c), e) et le socle avec, au mois c) (c’est-
à-dire, la propre désignation du modèle) et d).
Lorsque le marquage est réalisé par des symboles ou abréviations qui ne sont pas d'un usage courant, une expli-
cation doit alors être fournie dans la spécification technique du détecteur.
Le marquage doit être visible pendant l'installation du détecteur et rester accessible pour la maintenance.
Les marquages ne doivent pas être placés sur des vis ou sur toute autre partie facilement amovible.
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4.10 Documentation
Les détecteurs doivent être livrés avec des notices techniques, des instructions d'installation et de maintenance
suffisantes pour permettre leur installation et leur bon fonctionnement 1), ou, si toutes ces informations ne sont
pas fournies avec chaque détecteur, la référence aux documents appropriés doit être indiquée sur chaque détec-
teur ou donnée avec celui-ci.
NOTE Des informations complémentaires peuvent être exigées par les organismes certifiant les détecteurs qui satisfont
aux exigences de cette norme.

4.11 Exigences complémentaires pour les détecteurs utilisant un logiciel


4.11.1 Généralités
Les détecteurs qui dépendent d'un logiciel pour répondre aux exigences de cette norme doivent satisfaire aux exi-
gences des 4.11.2, 4.11.3 et 4.11.4.

4.11.2 Documentation du logiciel

4.11.2.1 Le constructeur doit élaborer une documentation donnant une vue d'ensemble de la conception du logi-
ciel. Cette documentation de conception doit être suffisamment détaillée pour autoriser un contrôle de conformité
avec cette norme et doit comprendre, au moins, les informations suivantes :
a) une description fonctionnelle du déroulement du programme principal (par exemple : sous forme de dia-
gramme ou de structure) incluant :
1) une brève description des modules et des tâches qu'ils exécutent ;
2) la façon dont les modules interviennent ;
3) la hiérarchie d'ensemble du programme ;
4) la façon dont le logiciel interagit avec le matériel du détecteur ;
5) la façon dont les modules sont appelés, y compris tout traitement des interruptions.
b) une description des affectations des zones de mémoire en fonction des différentes utilisations (par exemple :
le programme, les données spécifiques de site et les données d'exécution du programme) ;
c) une désignation par laquelle le logiciel et sa version peuvent être strictement identifiés.

4.11.2.2 Le fabricant doit tenir à disposition la documentation de conception détaillée qui n'a besoin d'être fournie
qu'à la demande du laboratoire d'essai agréé. Elle doit comprendre, au moins, les éléments suivants :
a) une vue d'ensemble de la configuration du système, y compris tous les composants logiciel et matériel ;
b) une description de chaque module du programme comprenant au moins :
1) le nom du module ;
2) une description des tâches exécutées ;
3) une description des interfaces comprenant le type de transfert de données, la gamme de données valides
et la vérification des données valides.
c) une copie papier ou une disquette dans un format lisible (par exemple : ASCII-code) de la liste complète des
codes sources, comprenant toutes les variables globales et locales, les constantes et les labels utilisés et des
commentaires suffisants pour suivre le déroulement du programme ;
d) la description détaillée des outils logiciels utilisés pour la conception et l'élaboration du programme (par
exemple : CASE-tools, compilateurs).

1) Pour le bon fonctionnement des détecteurs, cette documentation devait préciser les exigences du traitement
correct des signaux du détecteur. Ce peut être sous la forme d'une spécification technique détaillée ou par
référence au protocole de traitement approprié ou par référence aux équipements de contrôle et de signalisa-
tion associables, etc.
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4.11.3 Conception du logiciel


Dans le but d'assurer la fiabilité du détecteur, les exigences suivantes, relatives à la conception du logiciel, doivent
être satisfaites :
a) le logiciel doit avoir une structure modulaire ;
b) la conception des interfaces pour générer des données, manuellement ou automatiquement, ne doit pas
permettre l'introduction de données invalides provoquant des erreurs dans l'exécution du programme.
c) le logiciel doit être conçu pour éviter tout blocage du programme.

4.11.4 Stockage des programmes et des données


Les données du programme satisfaisant aux exigences de cette norme ainsi que toutes les données préétablies,
telle que les réglages d'usine, doivent être stockées dans une mémoire non volatile.
L'écriture dans les zones de mémoire contenant le programme et les données ne doit être possible qu’au moyen
d'un outil spécial ou d'un code. Cette opération ne doit pas être possible pendant le fonctionnement normal du
détecteur.
Les données spécifiques de site doivent être stockées dans une mémoire capable de fonctionner pendant au
moins 2 semaines sans alimentation externe du détecteur, à moins que des dispositions ne soient prises pour un
rafraîchissement automatique de ces données en moins d'une heure après le rétablissement de l'alimentation.

5 Essais

5.1 Généralités
5.1.1 Conditions standard de laboratoire
Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, les essais doivent être exécutés après stabilisation
de l'échantillon dans les conditions standards de laboratoire, telles qu'elles sont décrites dans le fascicule
CEI 60068-1:1988 + A1:1992 et comme suit :
a) température : (15 à 35) °C ;
b) humidité relative : (25 à 75) % ;
c) pression atmosphérique : (86 à 106) kPa.
NOTE Quand les variations de ces paramètres ont des effets significatifs sur les mesures, il convient alors de maintenir
ces variations à leur minimum pendant la prise des mesures sur l'échantillon.

5.1.2 Conditions de fonctionnement pour les essais


Lorsqu'une procédure d'essai exige que l'échantillon soit en fonctionnement, on doit alors le raccorder à une ali-
mentation électrique et à un équipement de contrôle possédant les caractéristiques mentionnées dans la docu-
mentation du fabricant. Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, les valeurs de l'alimentation
électrique de l'échantillon doivent être comprises dans la plage spécifiée par le constructeur et doivent rester sen-
siblement constantes pendant toute la durée de l'essai. La valeur choisie de chaque paramètre doit normalement
être la valeur nominale ou la moyenne de la plage spécifiée. Lorsque la procédure d'essai exige que l'échantillon
soit surveillé pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement, le raccordement doit alors être réalisé avec
tous les équipements auxiliaires (par exemple : un câblage aboutissant à un module de fin de ligne pour les détec-
teurs conventionnels permettant la reconnaissance d'un signal de dérangement).
NOTE Le détail de l'équipement d'alimentation et de contrôle ainsi que les critères d'alarme utilisés devraient être donnés
dans le rapport d'essai.

5.1.3 Montage et orientation


L'échantillon doit être monté à l'aide des dispositifs de fixation préconisés par le fabricant. Lorsque ces préconi-
sations stipulent plusieurs méthodes de montage, on doit choisir alors la plus défavorable pour chaque essai.
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5.1.4 Tolérances
Sauf indication contraire, les tolérances des mesures d'essai d'environnement doivent être celles de la norme de
référence de l'essai (par exemple : la Partie appropriée de la CEI 60068).
Lorsqu’une exigence ou procédure d’essai ne spécifie aucune tolérance ou variation de limites, une variation de
limites ± 5 % doit alors être appliquée.

5.1.5 Mesure de la valeur du seuil de réponse


L'échantillon, pour lequel la valeur du seuil de réponse est à mesurer, doit être installé dans sa position normale
de fonctionnement, à l'aide de ses dispositifs courants de fixation, dans le tunnel de fumée décrit à l'annexe A.
Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, la position de l'échantillon dans le flux d'air doit être
celle dont l'essai d’influence de la direction a démontré la moindre sensibilité.
Avant de commencer chaque mesure, l’air du tunnel de fumée doit être renouvelé de manière à s'assurer que le
tunnel et l'échantillon sont exempts d'aérosol.
Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, la vitesse d'air à proximité de l'échantillon doit être
de (0,2 ± 0,04) m s-1 pendant la prise de mesure.
Sauf indication contraire donnée dans une procédure d'essai, la température de l'air dans le tunnel doit être
de (23 ± 5) °C et ne doit pas varier de plus de 5 K pour toutes les mesures sur un échantillon donné.
Sauf indication contraire du fabricant, l'échantillon doit être raccordé à un équipement d'alimentation et de contrôle
tel qu'il est décrit au 5.1.2 et doit être stabilisé pour une période d'au moins 15 min.
L'aérosol d'essai, tel qu'il est décrit dans l'annexe B, doit être introduit dans le tunnel de sorte que le taux d'aug-
mentation de la densité d'aérosol soit comme suit :
Pour les détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou transmission de la lumière :

∆m -1 -1
0,015 ≤ --------- ≤ 0,1 dB m min
∆t

Pour les détecteurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation :


∆y -1
0,05 ≤ ------- ≤ 0,3 min
∆t
NOTE 1 Ces limites ont pour objectif de faciliter le choix d'un taux adéquat, dépendant de la sensibilité du détecteur, de
sorte à obtenir une réponse dans un délai raisonnable.

NOTE 2 Les équations de m et y sont données en annexe C.

Le taux d'augmentation de la densité d'aérosol doit être similaire pour toute mesure sur un échantillon donné.
La densité d'aérosol à l'instant où l'échantillon donne une alarme doit être enregistrée comme m (dB m-1) pour les
détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou transmission de la lumière et comme y pour les détec-
teurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation (voir annexe C). Ce résultat constitue la valeur du seuil de
réponse.

5.1.6 Mise à disposition d'échantillons pour les essais


En vue des essais de conformité avec cette norme, il doit être fourni :
a) pour les détecteurs à tête amovible : 20 détecteurs + socles
pour les détecteurs à tête fixe : 20 détecteurs ;
b) la documentation exigée au 4.10.
NOTE 1 Les détecteurs à tête amovible comportent au moins deux parties ; un socle (base) et une tête (corps). Lorsque
les échantillons sont des détecteurs à tête amovible, les deux parties ou plus sont considérées comme un détecteur unique.

Les échantillons soumis aux essais doivent être représentatifs de la production courante du fabricant, tant sur le
plan de la fabrication que du réglage.
NOTE 2 L'exigence ci-dessus implique que la valeur moyenne du seuil de réponse des vingt échantillons, telle qu'elle a
été déterminée par l'essai de dispersion d’exemplaires, représente également la moyenne de la production et implique que
les limites spécifiées dans l'essai de dispersion d’exemplaires soient également applicables à la production du fabricant.
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5.1.7 Plan des essais


Les échantillons doivent être essayés selon le plan des essais suivant (voir tableau 1). Après l’essai de reproduc-
tibilité, les quatre échantillons les moins sensibles (c’est-à-dire ceux ayant les valeurs du seuil de réponse les plus
élevées) doivent être numérotés de 17 à 20, les autres étant numérotés de 1 à 16 de façon arbitraire.

Tableau 1 — Plan des essais

Essais Article N° de l'échantillon

Reproductibilité 5.2 Un choisi arbitrairement

Influence de la direction 5.3 Un choisi arbitrairement

Dispersion d’exemplaires 5.4 Tous les échantillons

Variation des paramètres d'alimentation électrique 5.5 1

Influence des courants d’air 5.6 2

Influence de la lumière artificielle 1) 5.7 3

Chaleur sèche (essai opérationnel) 5.8 4

Froid (essai fonctionnel) 5.9 5

Chaleur humide continue (essai fonctionnel) 5.10 6

Chaleur humide continue (essai d'endurance) 5.11 7

Corrosion par le dioxyde de soufre (SO2) (essai d'endurance) 5.12 8

Choc (essai fonctionnel) 5.13 9

Impact (essai fonctionnel) 5.14 10

Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel) 5.15 11

Vibration sinusoïdale (essai d'endurance) 5.16 11

Décharge électrostatique (essai fonctionnel) 5.17 12 2)

Champs électromagnétiques rayonnés (essai fonctionnel) 5.17 13 2)

Perturbations induites par les champs électromagnétiques rayonnés 5.17 14 2)


(essai fonctionnel)

Transitoires rapides de tension en salves (essai fonctionnel) 5.17 15 2)

Surtensions lentes à haute énergie (essai fonctionnel) 5.17 16 2)

Sensibilité sur foyers types 5.18 17, 18, 19 et 20

1) Cet essai s'applique uniquement aux détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou de la
transmission de la lumière.
2) Pour des raisons économiques, il est autorisé d'utiliser le même échantillon pour plusieurs essais CEM.
Dans ce cas, les essais fonctionnels intermédiaires des échantillons, utilisés pour plusieurs essais, peuvent
être omis et l'essai fonctionnel réalisé à la fin de la séquence. Toutefois, il convient de noter qu'en cas
de défaillance, il pourrait ne pas être possible d'identifier quel essai a provoqué la défaillance (voir article 4
de l’EN 50130-4:1995+A1:1998).

5.2 Reproductibilité
5.2.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur conserve un seuil stable au regard de sa sensibilité, même après plusieurs passages
en condition d'alarme.
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5.2.2 Procédure d'essai


La valeur du seuil de réponse de l'échantillon à essayer doit être mesurée six fois tel qu'il est décrit au 5.1.5.
La position de l'échantillon par rapport à la direction de la veine d'air est arbitraire. Cependant, elle doit rester la
même pour les six mesures.
La valeur maximum du seuil de réponse doit être appelée ymax ou mmax et la valeur minimum ymin ou mmin.

5.2.3 Exigences
Le rapport des valeurs du seuil de réponse, ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.
La plus petite valeur du seuil de réponse ymin ne doit pas être inférieure à 0,2 et celle de mmin ne doit pas être
inférieure à 0,05 dB m-1.

5.3 Influence de la direction


5.3.1 Objet de l’essai
Démontrer que la sensibilité du détecteur n'est pas exagérément dépendante de la direction du flux d’air autour
du détecteur.

5.3.2 Procédure d'essai


La valeur du seuil de réponse de l'échantillon à essayer doit être mesurée huit fois tel qu'il est décrit au 5.1.5,
l'échantillon pivotant de 45° par rapport à son axe vertical entre chaque mesure, de sorte que les mesures soient
prises dans huit orientations par rapport à la direction du flux d'air.
La valeur maximum du seuil de réponse doit être appelée ymax ou mmax et la valeur minimum ymin ou mmin.
Les positions pour lesquelles les valeurs maximum et minimum des seuils de réponse doivent être enregistrées.
Pour ces essais, la position pour laquelle le seuil de réponse maximum a été mesuré, est référencée comme étant
celle de la plus faible sensibilité et la position pour laquelle le seuil de réponse minimum a été mesuré est référen-
cée comme étant celle de la plus grande sensibilité.

5.3.3 Exigences
Le rapport des valeurs du seuil de réponse, ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.
La plus petite valeur du seuil de réponse ymin ne doit pas être inférieure à 0,2 et celle de mmin ne doit pas être
inférieure à 0,05 dB m-1.

5.4 Dispersion d’exemplaires


5.4.1 Objet de l’essai
Démontrer que la sensibilité du détecteur ne varie pas exagérément d'un échantillon à l'autre et établir une liste
de valeurs des seuils de réponse en vue de les comparer avec les valeurs mesurées après les essais d'environ-
nement.

5.4.2 Procédure d'essai


La valeur du seuil de réponse de chaque échantillon en essai doit être mesurée tel qu'il est décrit en 5.1.5.
La moyenne de ces valeurs du seuil de réponse doit être calculée et appelée y ou m .
La valeur maximum du seuil de réponse doit être appelée ymax ou mmax et la valeur minimum ymin ou mmin.
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5.4.3 Exigences
Le rapport des valeurs du seuil de réponse, ymax / y ou mmax / m ne doit pas être supérieur à 1,33 et le rapport
des valeurs du seuil de réponse, y / ymin ou m / mmin ne doit pas être supérieur à 1,5.

La plus petite valeur du seuil de réponse ymin ne doit pas être inférieure à 0,2 et celle de mmin ne doit pas être
inférieure à 0,05 dB m-1.

5.5 Variation des paramètres d'alimentation électrique


5.5.1 Objet de l’essai
Démontrer que, dans une plage spécifiée de paramètres d'alimentation électrique (par exemple : tension), la
sensibilité du détecteur n'est pas exagérément dépendante de ces paramètres.

5.5.2 Procédure d'essai


La valeur du seuil de réponse de l'échantillon doit être mesurée, tel qu'il est décrit au 5.1.5, aux limites supérieure
et inférieure des paramètres d'alimentation électrique (par exemple : tension) spécifiés par le fabricant.
La valeur maximum du seuil de réponse doit être appelée ymax ou mmax et la valeur minimum ymin ou mmin.
NOTE Pour les détecteurs conventionnels, le paramètre d’alimentation électrique est la tension continue appliquée au
détecteur. Pour les autres types de détecteur (par exemple, analogique, adressable), les niveaux et la fréquence des
signaux peuvent être pris en compte. Si nécessaire, le constructeur peut être amené à fournir un équipement d’alimentation
pour permettre la variation des paramètres d'alimentation.

5.5.3 Exigences
Le rapport des valeurs du seuil de réponse, ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.
La plus petite valeur du seuil de réponse ymin ne doit pas être inférieure à 0,2 et celle de mmin ne doit pas être
inférieure à 0,05 dB m-1.

5.6 Influence des courants d’air


5.6.1 Objet de l’essai
Démontrer que la sensibilité du détecteur n'est pas exagérément affectée par les courants d'air et qu'il n'est pas
exagérément enclin à émettre des fausses alarmes continues ou épisodiques.

5.6.2 Procédure d'essai


La valeur du seuil de réponse de l'échantillon à essayer doit être mesurée, tel qu'il est décrit au 5.1.5, dans les
positions de plus grande et de plus petite sensibilité et doivent être appelées y(0,2)max et y(0,2)min ou m(0,2)max
ou m(0,2)min.
Ces mesures doivent être répétées avec une vitesse d'air à proximité du détecteur de (1 ± 0,2) m s-1. Les valeurs
du seuil de réponse de ces essais doivent être appelées y(1,0)max et y(1,0)min ou m(1,0)max et m(1,0)min.
De plus, pour les détecteurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation, l'échantillon à essayer, doit être dis-
posé, dans sa position la plus sensible, dans un flux d’air exempt d'aérosol à la vitesse de (5 ± 0,5) m s-1, pendant
une période qui sera comprise entre 5 min et 7 min. Puis, après au moins 10 min, à une rafale d'air à la vitesse
de (10 ± 1) m s-1 pendant une période comprise entre 2 s et 4 s. Le détecteur doit être surveillé pendant l’exposi-
tion dans le flux d’air exempt d’aérosol pour détecter tout signal d’alarme ou de dérangement.
NOTE Ces expositions peuvent être réalisées en plongeant l'échantillon à essayer dans un flux d’air ayant la vitesse
appropriée pendant le temps exigé.
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5.6.3 Exigences
Pour les détecteurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation, l'équation suivante s'applique :
y (0,2)max + y (0,2)min
0,625 ≤ ------------------------------------------------- ≤ 1,6
y (1,0)max + y (1,0)min

et le détecteur ne doit émettre, ni un signal de dérangement, ni un signal d'alarme pendant l'essai dans l'air exempt
d'aérosol.
Pour les détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou de la transmission de la lumière, l'équation
suivante s'applique :
m (0,2)max + m (0,2)min
0,625 ≤ ----------------------------------------------------- ≤ 1,6
m (1,0)max + m (1,0)min

5.7 Influence de la lumière artificielle


5.7.1 Objet de l’essai
Démontrer que la sensibilité du détecteur n'est pas exagérément affectée par la proximité de sources de lumière
artificielle. Cet essai ne s'applique qu'aux détecteurs fonctionnant selon le principe de la diffusion ou de la trans-
mission de la lumière, puisque l'on considère que les détecteurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation ne
sont pas influençables.

5.7.2 Procédure d'essai


L'appareil à éclats décrit dans l'annexe D est installé dans le tunnel de fumée tel qu'il est décrit en annexe A.
L'échantillon est installé dans l'appareil à éclats dans la position la moins sensible et raccordé à son équipement
d'alimentation et de contrôle.
La procédure d'essai suivante est alors appliquée :
— la valeur du seuil de réponse est mesurée tel que décrit au 5.1.5 ;
— les quatre lampes sont simultanément allumées et éteintes pendant 10 s, dix fois ;
— les quatre lampes sont alors de nouveau allumées et après une période d'au moins 1 min, la valeur du seuil
de réponse est mesurée comme décrit au 5.1.5, les lampes restant allumées ;
— puis les quatre lampes sont éteintes.
La procédure ci-dessus est alors répétée après avoir fait pivoter le détecteur de 90° dans un sens (n'importe quel
sens peut être choisi) à partir de la position la moins sensible.
Pour chaque position, la valeur maximum du seuil de réponse doit être appelée mmax et la valeur minimum mmin.

5.7.3 Exigences
Pendant la période où les lampes ont été allumées et éteintes et pendant que les lampes sont allumées avant la
mesure de la valeur du seuil de réponse, l'échantillon ne doit émettre, ni un signal d’alarme, ni un signal de déran-
gement.
Pour chaque orientation, le rapport des valeurs du seuil de réponse mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.8 Chaleur sèche (Essai fonctionnel)


5.8.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est capable de fonctionner correctement à des températures ambiantes élevées,
appropriées à l'environnement prévu pour l'utilisation.
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5.8.2 Procédure d'essai


L'échantillon à essayer est placé dans le tunnel de fumée tel qu'il est décrit en annexe A, dans son orientation la
moins sensible et dans une température initiale de l'air ambiant de (23 ± 5) °C, puis il doit être raccordé à son
équipement d'alimentation et de contrôle.
La température de l'air ambiant dans le tunnel de fumée doit alors être portée à (55 ± 2) °C avec un taux d'aug-
mentation n'excédant pas 1 K min-1 et être maintenue à cette température d'épreuve pendant 2 h.
La valeur du seuil de réponse doit alors être mesurée tel qu'il est décrit au 5.1.5 lorsque la température
de (55 ± 2) °C est atteinte.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.8.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître pendant la période de montée en température
jusqu'à la température d'épreuve ou pendant la durée de l'épreuve jusqu'à ce que la valeur du seuil de réponse
soit mesurée.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.9 Froid (essai fonctionnel)


5.9.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est apte à fonctionner correctement à de basses températures ambiantes, appro-
priées à l'environnement prévu pour l'utilisation.

5.9.2 Procédure d'essai

5.9.2.1 Référence
L'appareil et la procédure d'essai doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-1:1990+A1:1993
+A2:1994, essai Ab et comme il est décrit ci-après.

5.9.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté selon les prescriptions du 5.1.3 et doit être raccordé à un équipement d'alimentation
et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2.

5.9.2.3 Épreuve
Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :
— température : (– 10 ± 3) °C ;
— durée : 16 h.
NOTE L'essai Ab spécifie des taux de changement de température de 1 K min-1 ou moins pour les transitions dans les
deux sens par rapport à la température d'épreuve.

5.9.2.4 Mesures pendant l'épreuve


L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.
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5.9.2.5 Mesures finales


Après une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard de laboratoire, la valeur du seuil de
réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.9.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître jusqu'à ce que la température d'épreuve soit
atteinte ou dans la période de maintien à la température d'épreuve.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax /ymin ou mmax /mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.10 Chaleur humide continue (essai fonctionnel)


5.10.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est apte à fonctionner correctement dans une humidité relative importante (sans
condensation) susceptible de se produire pendant de courtes périodes dans l'environnement d'utilisation.

5.10.2 Procédure d'essai

5.10.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-56:1988, essai Cb et
comme il est décrit ci-après.

5.10.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3. et raccordé à un équipement d'alimenta-
tion et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2.

5.10.2.3 Épreuve
Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :
— température : (40 ± 2) °C ;
— humidité relative : (93 ± 3) % ;
— durée : 4 jours.

5.10.2.4 Mesures pendant l'épreuve


L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.

5.10.2.5 Mesures finales


Après une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard du laboratoire, la valeur du seuil de
réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.
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5.10.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître pendant l'épreuve.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.11 Chaleur humide continue (essai d’endurance)


5.11.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est apte à résister aux effets à long terme de l'humidité relative dans l'environnement
d'utilisation (par exemple : des modifications des propriétés électriques des matériaux, les réactions chimiques
dues à l'humidité, la corrosion galvanique, etc.).

5.11.2 Procédure d'essai

5.11.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-56:1988, essai Cb ou
CEI 60068-2-3:1969 + A1:1984, essai Ca et comme il est décrit ci-après.

5.11.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 sans être mis sous tension pendant
l'épreuve.

5.11.2.3 Épreuve
Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :
— température : (40 ± 2) °C ;
— humidité relative : (93 ± 3) % ;
— durée : 21 jours.

5.11.2.4 Mesures finales


Après une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard du laboratoire, la valeur du seuil de
réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.11.3 Exigences
Aucun signal de dérangement imputable à l'épreuve d'endurance ne doit apparaître à la remise sous tension de
l'échantillon.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.12 Corrosion par le dioxyde de soufre (SO2) (essai d’endurance)


5.12.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est apte à résister aux effets de la corrosion dans une atmosphère chargée de dioxyde
de soufre.
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5.12.2 Procédure d'essai

5.12.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-42:1982, essai Kc,
excepté que l'épreuve doit être celle qui est décrite ci-après.

5.12.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3. Il ne doit pas être mis sous tension
pendant l'épreuve. Par contre, un nombre suffisant de bornes doivent être équipées de conducteurs en cuivre
sans étain, de diamètre approprié, afin de permettre la prise des mesures finales sans qu'il soit nécessaire de met-
tre en œuvre d'autres raccordements sur l'échantillon.

5.12.2.3 Épreuve
Appliquer les sévérités d'épreuve suivantes :
— température : (25 ± 2) °C ;
— humidité relative : (93 ± 3) % ;
— concentration de SO2 : (25 ± 5) ppm (par volume) ;
— durée : 21 jours.

5.12.2.4 Mesures finales


Immédiatement après l'épreuve, l'échantillon doit être soumis à une durée de séchage de 16 h à (25 ± 2) °C,
50 % RH, suivie d'une période de reprise d'au moins 1 h dans les conditions standard du laboratoire. Ensuite, la
valeur du seuil de réponse doit être mesurée tel qu'il est décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.12.3 Exigences
Aucun signal de dérangement, imputable à l'épreuve d'endurance, ne doit apparaître à la remise sous tension de
l'échantillon.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.13 Choc (essai fonctionnel)


5.13.1 Objet de l’essai
Démontrer l'immunité du détecteur aux chocs mécaniques qui sont susceptibles d'apparaître, même rarement,
dans l'environnement prévu d’utilisation.

5.13.2 Procédure d'essai

5.13.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-27:1987, essai Ea,
excepté que l'épreuve doit être celle qui est décrite ci-après.

5.13.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté conformément aux spécifications du 5.1.3 sur un support rigide et doit être raccordé
à un équipement d'alimentation et de contrôle tel que décrit au 5.1.2.
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5.13.2.3 Épreuve
Pour les échantillons d'un poids ≤ 4,75 kg, les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :
— type d'impulsion : demi-sinusoïde ;
— durée de l'impulsion : 6 ms ;
— pointe d'accélération : 10 × (100 – 20M) m s-2 (où M est la masse de l'échantillon, en kilogrammes) ;
— nombre de directions : 6;
— nombre d'impulsions : 3 par direction.
Aucun essai n'est réalisé pour des échantillons de masse > 4,75 kg.

5.13.2.4 Mesures pendant l'épreuve


L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve et les 2 min suivantes pour détecter tout signal d'alarme ou de
dérangement.

5.13.2.5 Mesures finales


Après l'épreuve, la valeur du seuil de réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.13.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître pendant l'épreuve ou les 2 min suivantes.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.14 Impact (essai fonctionnel)


5.14.1 Objet de l’essai
Démontrer l'immunité du détecteur aux impacts mécaniques en surface qu'il peut subir dans l'environnement
prévu d’utilisation et pour lesquels on peut raisonnablement penser qu'il pourra résister.

5.14.2 Procédure d'essai

5.14.2.1 Appareillage
L'appareil d'essai doit être constitué d'un marteau à balancier possédant une tête de section rectangulaire en
alliage d'aluminium (alliage d'aluminium Al CU4 Si Mg conforme à l'ISO 209-1:1989, traité en solution et en préci-
pitation) constituée d'une surface plane d'impact chanfreinée à 60° par rapport à l'horizontale dans la position de
frappe (c'est-à-dire quand le manche du marteau est vertical). La tête du marteau doit avoir (50 ± 2,5) mm de hau-
teur, (76 ± 3,8) mm de largeur et (80 ± 4) mm de longueur tel qu'il est indiqué dans la figure E.1. Un appareil
approprié est décrit dans l'annexe E.

5.14.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être fermement monté sur l'appareil au moyen de ses fixations courantes et positionné de telle
manière qu'il soit frappé par la moitié supérieure de la surface d'impact quand le marteau est dans sa position
verticale (c'est-à-dire quand la tête du marteau est positionnée horizontalement). La direction et la position azimu-
tale de l’impact par rapport à l'échantillon doivent être choisis comme étant les plus susceptibles de nuire au fonc-
tionnement normal de l'échantillon. L'échantillon doit être raccordé à un équipement d'alimentation et de contrôle
tel qu'il est décrit au 5.1.2.
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5.14.2.3 Épreuve
Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :
— énergie d'impact : (1,9 ± 0,1) J ;
— vitesse du marteau : (1,5 ± 0,13) m s-1 ;
— nombre d'impacts : 1.

5.14.2.4 Mesures pendant l'épreuve


L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve et les 2 min suivantes pour détecter tout signal d'alarme ou de
dérangement.

5.14.2.5 Mesures finales


Après l'épreuve, la valeur du seuil de réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.

5.14.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître pendant l'épreuve ou les 2 min suivantes.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.15 Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel)


5.15.1 Objet de l’essai
Démontrer l'immunité du détecteur aux niveaux de vibration qui paraissent appropriés à l'environnement prévu
d’utilisation.

5.15.2 Procédure d'essai

5.15.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-6:1995+Corr.:1995,
essai Fc, et comme il est décrit ci-après.

5.15.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté sur une structure rigide comme il est décrit au 5.1.3 et doit être raccordé à un équi-
pement d'alimentation et de contrôle tel qu'il est décrit au 5.1.2. La vibration doit être appliquée, tour à tour, sur
chacun des trois axes orthogonaux. L'échantillon doit être monté de façon à ce que l'un des trois axes soit per-
pendiculaire au plan normal de montage.

5.15.2.3 Épreuve
Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :
— plage des fréquences : (10 à 150) Hz ;
— accélération de l'amplitude : 5 m s-2 (≈ 0,5 gn) ;
— quantité d'axes : 3;
— taux de balayage : 1 octave min-1 ;
— quantité de cycles de balayage : 1 par axe.
NOTE Les essais fonctionnels et d'endurance peuvent être combinés de telle sorte que l'échantillon soit soumis à
l'épreuve de l'essai fonctionnel dans un axe, suivie de l'épreuve de l'essai d'endurance, avant de passer à l'axe suivant.
Une seule mesure finale a alors besoin d'être prise.
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5.15.2.4 Mesures pendant l'épreuve


L'échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de dérangement.

5.15.2.5 Mesures finales


Les mesures finales, telles qu'elles sont spécifiées au 5.16.2.4, sont normalement prises après l'essai d'endu-
rance et n'ont besoin d'être prises pour l'essai fonctionnel que dans le cas où il serait conduit séparément.

5.15.3 Exigences
Ni signal d'alarme ni signal de dérangement ne doivent apparaître pendant l'épreuve.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.16 Vibration sinusoïdale (essai d’endurance)


5.16.1 Objet de l’essai
Démontrer que le détecteur est capable de résister aux effets à long terme de vibrations prolongées à des niveaux
considérés comme appropriés à l'environnement prévu d’utilisation.

5.16.2 Procédure d'essai

5.16.2.1 Référence
L'appareil d'essai et la procédure doivent correspondre à ceux du fascicule CEI 60068-2-6:1995+Corr.:1995,
essai Fc, et comme il est décrit ci-après.

5.16.2.2 État de l'échantillon pendant l'épreuve


L'échantillon doit être monté sur une structure rigide comme il est décrit au 5.1.3 mais ne doit pas être alimenté
pendant l'épreuve. La vibration doit être appliquée, tour à tour, sur chacun des trois axes orthogonaux. L'échan-
tillon doit être monté de façon à ce que l'un des trois axes soit perpendiculaire au plan normal de montage.

5.16.2.3 Épreuve
Les sévérités d'épreuve suivantes doivent être appliquées :
— plage des fréquences : (10 à 150) Hz ;
— accélération de l'amplitude : 10 m s-2 (≈ 1,0 gn) ;
— quantité d'axes : 3;
— taux de balayage : 1 octave min-1 ;
— quantité de cycles de balayage : 20 par axe.
NOTE Les essais fonctionnels et d'endurance peuvent être combinés de telle sorte que l'échantillon soit soumis à
l'épreuve de l'essai fonctionnel suivie de l'épreuve de l'essai d'endurance dans un axe avant de passer à l'axe suivant. Une
mesure finale unique a besoin alors d'être prise.

5.16.2.4 Mesures finales


Après l'épreuve, la valeur du seuil de réponse doit être mesurée tel que décrit au 5.1.5.
La plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai de dis-
persion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites valeurs
doivent être appelées ymin ou mmin.
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5.16.3 Exigences
Aucun signal de dérangement, imputable à l'épreuve d'endurance, ne doit apparaître à la remise sous tension de
l'échantillon.
Le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.17 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d'immunité (essai fonctionnel)


Les essais CEM d'immunité suivants doivent être conduits comme il est décrit dans l'EN 50130-4:1995+ A1:1998 :
a) décharge électrostatique ;
b) champs électromagnétiques rayonnés ;
c) perturbations induites par les champs électromagnétiques ;
d) transitoires rapides de tension en salves ;
e) surtensions lentes à haute énergie.

Pour ces essais, les critères de conformité avec l'EN 50130-4:1995+A1:1998 et ce qui suit doivent s'appliquer :
1) l'essai fonctionnel exigé aux mesures initiales et finales doit être comme suit :
- la valeur du seuil de réponse doit être mesurée tel qu'il est décrit au 5.1.5 ;
- la plus grande valeur du seuil de réponse mesurée dans cet essai et celle qui a été mesurée dans l'essai
de dispersion d’exemplaires pour le même échantillon doivent être appelées ymax ou mmax et les plus petites
valeurs doivent être appelées ymin ou mmin ;
2) l'état fonctionnel exigé doit être celui qui est décrit au 5.1.2 ;
3) le critère de conformité de l'essai fonctionnel après l'épreuve doit être :
- le rapport des valeurs du seuil de réponse ymax / ymin ou mmax / mmin ne doit pas être supérieur à 1,6.

5.18 Sensibilité sur foyers types


5.18.1 Objet de l’essai
Démontrer que la sensibilité du détecteur couvre un large éventail de types de fumée nécessaire à l'utilisation cou-
rante des systèmes de détection dans les bâtiments.

5.18.2 Principe
Les échantillons sont montés dans un local d'essai feu standard pour être soumis à une série de foyers d'essai
conçus pour produire de la fumée, représentatifs d'un large spectre de types de fumée et de leurs conditions de
propagation.

5.18.3 Procédure d'essai

5.18.3.1 Local d’essai feu


Les essais de sensibilité au feu doivent être conduits dans un local rectangulaire doté d’un plafond plat horizontal
ayant les dimensions suivantes :
— longueur : 9 m à 11 m ;
— largeur : 6mà8m;
— hauteur : 3,8 m à 4,2 m.
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Le local d'essai feu doit être muni des instruments de mesure suivants, installés comme il est indiqué dans
l'annexe F.
— chambre de mesure d’ionisation (MIC) ;
— appareil de mesure d’obscurcissement ;
— sonde de température.

5.18.3.2 Foyers d’essai


Les échantillons doivent être soumis aux quatre foyers d'essai TF2 à TF5 (voir NOTE et annexes G à J). Pour
chaque foyer d'essai, le type, la quantité et la disposition du combustible sont décrits dans les annexes G à J, ainsi
que les conditions de la fin de l'essai et les limites exigées des courbes de profil.
Pour qu'un essai feu soit acceptable, son évolution doit être telle que les profils des courbes de m sur y et m sur
temps tombent dans les limites spécifiées, jusqu'à ce que tous les échantillons aient émis un signal d'alarme ou
bien que la fin de l'essai soit atteinte. Quand ces conditions ne sont pas atteintes l'essai n'est pas valide et doit
être répété. Il est permis et il pourra s'avérer nécessaire, d'accommoder la quantité, la qualité (par exemple :
l'humidité) et la disposition du combustible pour obtenir des foyers d'essai acceptables.
NOTE Pour éviter toute confusion, les numéros des foyers d'essai (TF) ont été repris de l'EN 54-9:1982.

5.18.3.3 Montage des échantillons


Les quatre échantillons (nos 17, 18, 19 et 20) doivent être installés au plafond du local d'essai en fonction de la
surface de couverture définie (voir l'annexe F). Les échantillons doivent être montés selon les instructions du fabri-
cant de manière à être dans la position la moins sensible par rapport à de l'air supposé s’écouler du centre du
local jusqu'à eux.
Chaque échantillon doit être raccordé à son équipement d'alimentation et de contrôle tel que décrit au 5.1.2 et doit
être stabilisé à l'état de veille jusqu'au démarrage de chaque essai feu.
NOTE Les détecteurs modifiant de manière active leur sensibilité en fonction des conditions ambiantes peuvent néces-
siter des mesures spécifiques de réarmement et/ou de périodes de stabilisation. Il convient que la documentation du fabri-
cant soit claire sur ces aspects pour s'assurer que l'état du détecteur au démarrage de chaque essai est représentatif de
son état de veille normal.

5.18.3.4 Conditions initiales


Avant chaque essai feu, le local doit être ventilé par de l'air propre jusqu'à ce qu'il soit exempt de fumée et que
les conditions listées ci-après soient obtenues.
Le système de ventilation doit alors être arrêté et toutes les portes, fenêtres et autres ouvertures fermées.
L'atmosphère du local doit alors être stabilisée et les conditions suivantes doivent être obtenues avant le démar-
rage de l'essai.
— température de l'air T : (23 ± 5) °C ;
— turbulences de l'air : négligeables ;
— densité de fumée (ionisation) : y ≤ 0,05 ;
— densité de fumée (optique) : m ≤ 0,02 dB m-1.
NOTE La stabilité de l'air et de la température affectent l’écoulement de la fumée dans le local. Cette influence est par-
ticulièrement déterminante pour les foyers d'essai qui produisent de faibles élévations thermiques des fumées (par
exemple : TF2 et TF3). Aussi, il est recommandé de faire en sorte que la différence entre la température régnant près du
sol et la température régnant près du plafond soit < 2 K et que les sources de chaleur du local pouvant provoquer des cou-
rants de convection (par exemple : lumières, chauffage) soient évitées. S'il est nécessaire que des personnes se rendent
dans le local au commencement de l'essai feu, il convient qu’elles quittent les lieux aussitôt que possible en prenant soin
de ne provoquer qu'un minimum de perturbations de l'air ambiant.
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5.18.3.5 Enregistrement des paramètres du feu et des valeurs de réponse


Pendant chaque essai feu, les paramètres suivants doivent être enregistrés en permanence ou au moins une fois
par seconde.

Paramètres Symboles Unités

Changement de température ∆T K

Densité de fumée (ionisation) y Sans dimension

Densité de fumée (optique) m dB m-1

Le signal d'alarme donné par l'équipement d'alimentation et de contrôle doit être considéré comme l'indication que
l'échantillon a réagi au foyer d'essai.
Le temps de réponse de chaque échantillon doit être enregistré en même temps que les valeurs ya et ma au même
moment que la réponse.

5.18.4 Exigences
Les quatre échantillons doivent émettre un signal d'alarme pour chaque foyer d'essai, avant que les conditions
spécifiées de la fin de l'essai ne soient atteintes.
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Annexe A
(normative)
Tunnel de fumée pour les mesures du seuil de réponse

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

Ce qui suit décrit les qualités primordiales du tunnel de fumée pour obtenir des mesures des valeurs du seuil de
réponse des détecteurs de fumée qui soient répétitives et reproductibles. Cependant, puisqu'il est pratiquement
impossible de définir et calculer tous les paramètres qui influencent les mesures, il convient d'examiner et de pren-
dre en compte attentivement les informations de l'annexe K lors de la conception et de l'utilisation d'un tunnel de
fumée destiné à prendre des mesures en conformité avec cette norme.
Le tunnel de fumée doit être constitué d'une partie horizontale contenant le volume de mesure. Le volume de
mesure est défini comme étant un secteur de la partie horizontale où la température et le flux d'air sont dans les
conditions d'essai exigées. La conformité aux exigences de l'essai doit être régulièrement vérifiée, en statique,
par des points de mesure en quantité appropriée, répartis dans la partie horizontale et à l'intérieur des limites fic-
tives du volume de mesure. Le volume de mesure doit être suffisamment grand pour accueillir le détecteur à
essayer et les capteurs des instruments de mesure. Le volume de mesure doit être conçu pour loger l'appareil à
éclats décrit dans l'annexe D. Le détecteur à essayer doit être monté, dans sa position normale de fonctionne-
ment, en sous face d'une plaque alignée dans le flux d'air du volume de mesure. La plaque doit avoir des dimen-
sions, telles que ses bords soient au moins à 20 mm de toute partie du détecteur. Les fixations du détecteur ne
doivent pas obstruer de manière importante le flux d'air entre la plaque et le plafond du tunnel.
Des dispositions doivent être prises pour créer avant tout un flux d'air laminaire aux vitesses exigées [c’est-à-dire,
(2 ± 0,04) m s-1 ou (1,0 ± 0,2) m s-1] dans le volume de travail. On doit pouvoir être en mesure de contrôler la
température aux valeurs exigées et l'augmenter jusqu'à 55 °C à un taux n'excédant pas 1 K min-1.
Les mesures de densité de l'aérosol m et y doivent être prises dans le volume de mesure, à proximité du détecteur.
Des dispositions doivent être prises pour introduire l'aérosol d'essai de manière à en obtenir une densité homo-
gène dans le volume de mesure.
Un seul détecteur doit être monté dans le tunnel, sauf s’il a été démontré que les mesures prises simultanément
sur plus d'un détecteur sont proches de celles réalisées par l'essai individuel des détecteurs. En cas de contesta-
tion, la valeur obtenue lors de l'essai individuel doit être acceptée.
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Annexe B

(normative)

Produit d'aérosol d'essai pour la mesure


des valeurs du seuil de réponse

Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

Un produit d’aérosol polydispersif doit être utilisé comme aérosol d'essai. Le maximum de la distribution d'aérosol
doit correspondre à des particules de diamètre compris entre 0,5 µm et 1 µm avec un indice de réfraction
d'environ 1,4.
L'aérosol d'essai doit être reproductible et stable au regard des paramètres suivants :
— homogénéité de la taille des particules ;
— constantes optiques des particules ;
— forme des particules ;
— structure des particules.
NOTE 1 Une méthode possible pour s'assurer de la stabilité de l'aérosol consiste à mesurer et à surveiller la stabilité du
ratio m/y.

NOTE 2 Il est recommandé d'utiliser un générateur d'aérosol produisant un brouillard d'huile de paraffine (par exemple :
en utilisant de l'huile de paraffine de pharmacie).
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Annexe C
(normative)
Instruments de mesure de la fumée

Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

C.1 Appareil de mesure d’obscurcissement


Le seuil de réponse des détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou de la transmission de la
lumière, est caractérisé par l'indice d'absorption (module d'extinction) de l'aérosol d'essai, mesuré à proximité du
détecteur au moment où il émet un signal d'alarme.
L'indice d'absorption est appelé m et donné en unités de décibels par mètre (dB m-1). L'indice d'absorption m est
donné par l'équation suivante :

10  P 0 -1
m = ------ log  ------ dB m
d  P

où :
d est la distance, en mètres, parcourue par la lumière dans l'aérosol d'essai ou la fumée, depuis la source
jusqu'au récepteur de lumière ;
P0 est la puissance rayonnée reçue, en l'absence d'aérosol d'essai ou de fumée ;
P est la puissance rayonnée reçue en présence d'aérosol d'essai ou de fumée.
Pour toutes les concentrations d'aérosol ou de fumée jusqu'à 2 dB m-1, l'erreur de l'appareil de mesure d’obscur-
cissement ne doit pas être supérieure à 0,02 dB m-1 + 5 % de la concentration d'aérosol ou de fumée mesurée.
Le système optique doit être disposé de telle sorte qu'aucune diffusion de la lumière de plus de 3° par l'aérosol
d'essai ou la fumée ne soit vue par le détecteur.
La puissance rayonnée efficace 2) du faisceau lumineux doit être comme suit :
• 50 %, au moins, dans une gamme de longueur d'onde de 800 nm à 950 nm ;
• Pas plus de 1 %, dans la gamme de longueur d'onde au-dessous de 800 nm ;
• Pas plus de 10 %, dans la gamme de longueur d'onde au-dessus de 1 050 nm.

2) La puissance rayonnée efficace dans chaque gamme de longueur d'onde est, dans une gamme de longueur
d'onde donnée, le produit de la puissance émise par la source de lumière par le niveau de transmission de la
voie optique de mesure dans l'air propre et la sensibilité du récepteur.
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C.2 Chambre de mesure d’ionisation (MIC)


C.2.1 Généralités
Le seuil de réponse des détecteurs fonctionnant suivant le principe de l'ionisation, est caractérisé par une valeur
sans dimensions, y, dérivée du changement relatif du courant traversant une chambre de mesure ionisante et en
relation avec la concentration de particules de l'aérosol d'essai mesurée à proximité du détecteur au moment où
il émet un signal d'alarme.

C.2.2 Méthode de fonctionnement et construction


La partie mécanique de la construction de la chambre de mesure ionisante est montrée dans l'annexe M.
Le dispositif de mesure consiste en une chambre de mesure, un amplificateur électronique et une méthode de
prélèvement continu d'un échantillon de l'aérosol ou de la fumée à mesurer.
Le principe de fonctionnement de la chambre de mesure ionisante est donné dans la figure C.1. La chambre de
mesure contient une zone de mesure et des dispositions adaptées à partir desquelles un échantillon d'air est pré-
levé, puis introduit dans la zone de mesure, de telle sorte que les particules d'aérosol ou de fumée s'y diffusent.
La diffusion est telle que le flux des ions dans la zone de mesure n'est pas perturbé par des mouvements d'air.
L'air dans la zone de mesure est ionisé par des radiations alpha provenant d'une source radioactive d'américium,
de telle sorte qu'il se produise un flux bipolaire des ions quand une tension est appliquée aux bornes des électro-
des. Le flux d'ions est affecté par les particules d'aérosol ou de fumée d'une manière connue. La variation relative
du courant des ions est utilisée comme mesure de la concentration d'aérosol ou de fumée.
La chambre de mesure est dimensionnée et fonctionne de telle manière que les relations suivantes s'appliquent :

 l 0  l 
Z×d = g×y et y =  ---- –  ----
 l   l 0

où :
I0 est le courant de la chambre en absence d'aérosol d'essai ou de fumée ;
I est le courant de la chambre en présence d'aérosol d'essai ou de fumée ;
g est la constante de la chambre ;
Z est la concentration des particules par mètre cube ;
d est le diamètre moyen des particules, en mètres.
La quantité sans dimension y, qui est approximativement proportionnelle à la concentration de particules pour un
aérosol ou une fumée donnée, est utilisée comme mesure de la valeur du seuil de réponse pour les détecteurs
fonctionnant suivant le principe de l'ionisation.
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Légende

1 Buse de prélèvement 6 Grille interne 11 Bague de protection


2 Plaque d'assemblage 7 Rayonnement α 12 Matériel isolant
3 Bague d'isolement 8 Source de rayonnement α 13 Capotage
4 Admission d'air/fumée 9 Zone de mesure 14 Électronique
5 Grille externe 10 Électrode de mesure

Figure C.1 — Chambre de mesure d’ionisation, méthode de fonctionnement

C.2.3 Documentation technique


a) Source de radiation :
- isotope : Américium Am241 ;
- activité : 130 kBq (3,5 µCi) ± 5 % ;
- énergie a moyenne : 4,5 MeV ± 5 % ;
- construction : Oxyde d'américium enrobé entre deux couches d'or et recouvert d'un alliage dur
à base d'or. La source se présente sous la forme d'un disque de 27 mm de dia-
mètre, montée dans une fixation de telle sorte qu'aucun bord ne soit accessible.
b) Chambre d'ionisation :
L'impédance de chambre (par exemple l'inverse de la pente du courant sur la caractéristique du voltage de la
chambre dans sa région linéaire [courant de chambre 100 pA)] doit être de 1,9 × 1011 Ω ± 5 % quand elle est
mesurée dans un air sans aérosol ou fumée à :
- pression : (101,3 ± 1) kPa ;
- température : (25 ± 2) °C ;
- humidité relative : (55 ± 20) % ;
le potentiel sur la bague de protection étant de ± 0,1 V du courant de l'électrode de mesure.
c) Amplificateur de mesure de courant
La chambre fonctionne selon le circuit donné en figure C.2. La tension d’alimentation est telle que le courant
traversant les électrodes de mesure soit de 100 pA sous air sans aérosol ou fumée. L'impédance d'entrée du
dispositif de mesure de courant doit être < 109 Ω.
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d) Système de prélèvement
Le système de prélèvement doit conduire l'air dans le dispositif à la vitesse continue de 30 l min-1 ± 10 %, à la
pression atmosphérique.

Légende
1 Tension d’alimentation 4 Amplificateur de mesure de courant
2 Électrode de mesure 5 Tension de sortie proportionnel au courant de chambre
3 Bague de garde 6 Impédance d'entrée Zin < 109 Ω

Figure C.2 — Chambre de mesure d’ionisation


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Annexe D
(normative)
Appareil d'essai d'éclats

Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!

L'appareil (voir figure D.1) doit être construit de manière à pouvoir être installé dans le volume de mesure du tunnel
de fumée. Quatre des faces du cube sont fermées et recouvertes à l'intérieur par une feuille d'aluminium haute
résistance vernie, deux autres faces opposées sont ouvertes pour laisser passer l'aérosol d'essai dans le dispo-
sitif. Des lampes fluorescentes circulaires de (32 W), ayant un diamètre d'environ 30 cm, sont ajustées près des
surfaces des faces fermées du cube.
Le détecteur à essayer doit être installé dans le cube (voir figure D.1) de telle sorte que la lumière puisse influer
par-dessus, par-dessous et par les deux côtés.
NOTE Il convient de porter une attention particulière aux raccordements électriques des lampes fluorescentes pour évi-
ter une interférence électrique avec le système de détection.

Dimensions en millimètres

Les côtés ABCD et EFGH sont ouverts pour introduire le flux d'aérosol.
Les côtés ABFE, AEHD, BFGC et DCGH sont équipés de lampes montées comme ci-dessous.

Légende
1 Courant d’aérosol
2 Lampe

Figure D.1 — Appareil à lumière artificielle


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Annexe E
(informative)
Appareil pour l’essai d’impact

Init numérotation des tableaux d’annexe [E]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [E]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [E]!!!

L'appareil (voir figure E.1) consiste principalement en un marteau à balancier comportant une tête de section rec-
tangulaire (percuteur) avec une surface d'impact biseautée, montée sur un manche en tube d'acier. Le manche
du marteau est monté sur un moyeu en acier, tournant sur des roulements à billes fixés sur un axe solidaire d'un
châssis rigide en acier, de telle sorte que le marteau puisse pivoter librement autour de l'axe du moyeu sur lequel
il est monté. Le châssis en acier est conçu de telle sorte que le marteau équipé puisse effectuer une rotation
complète en l'absence de l'échantillon.
Les dimensions du percuteur sont de 76 mm de largeur, 50 mm de hauteur et 94 mm de longueur (dimensions
d'encombrement), il est fabriqué à partir d'un alliage d'aluminium (Al Cu4 Si Mg selon l’ISO 209-1:1989) solution
traitée et condition de précipitation traitée. Il a une surface d'impact plane biseautée à (60 ± 0,1)° par rapport à
l'axe longitudinal de la tête. Le manche en tube d'acier a un diamètre extérieur de (25 ± 0,1) mm avec une paroi
d'épaisseur de (1,6 ± 0,1) mm.
Le marteau est monté sur le moyeu de telle sorte que son axe longitudinal soit à une distance radiale de 305 mm
de l'axe de rotation de l'ensemble, les deux axes étant mutuellement perpendiculaires. Le moyeu central se carac-
térise par un diamètre extérieur de 102 mm et une longueur de 200 mm, il est monté coaxialement sur l’arbre fixe
d'environ 25 mm de diamètre. Toutefois, les diamètres exacts de l'axe et de la cage dépendront des roulements
utilisés.
Deux bras de contre-équilibrage, chacun de 20 mm de diamètre extérieur et 185 mm de longueur sont diamétra-
lement opposés au manche du marteau. Ces bras sont vissés dans le moyeu de telle sorte qu'une longueur
de 150 mm fasse saillie. Comme il est illustré dans la figure E.1, un contrepoids en acier coulisse sur les bras pour
que le réglage de sa position permette l'équilibrage de la masse de la tête et des bras. À une extrémité du moyeu
central, une poulie en alliage d'aluminium de 12 mm de largeur et 150 mm de diamètre est fixée. Un câble
inextensible est enroulé autour de la poulie, une des extrémités y étant fixée, l'autre supportant le poids d'entraî-
nement.
Le châssis rigide supporte également la plaque de montage sur laquelle l'échantillon est maintenu à l'aide de ses
fixations courantes. La plaque de montage est réglable verticalement pour que la moitié supérieure de la surface
d'impact percute l'échantillon quand la tête du marteau est placée horizontalement, tel qu'il est illustré dans la
figure E.1.
Pour mettre en œuvre l'appareil, la position de l'échantillon muni de sa plaque de montage, est ajustée tel qu'il
indiqué dans la figure E.1. La plaque de montage est alors fermement fixée sur le châssis. Le marteau est alors
soigneusement équilibré par positionnement du contrepoids, le poids de d'entraînement étant enlevé. Le manche
du marteau est alors ramené dans sa position horizontale, prêt à être lâché, puis le poids d'entraînement est de
nouveau installé. Au déclenchement de l'ensemble, le poids d'entraînement fera pivoter le marteau et les bras d'un
angle de 3π/2 radians pour frapper l'échantillon. La masse du poids d'entraînement développant l'énergie d'impact
exigée de 1,9 J est égale à :
0,388
--------------- kg
3πr
où r est le rayon effectif de la poulie, en mètres. Ceci est à peu près équivalent à 0,55 kg pour une poulie de 75 mm
de rayon.
Puisque la norme exige qu'une vitesse d'impact du marteau de (1,5 ± 0,13) ms-1 soit atteinte, on diminuera
la masse de la tête par des perçages sur la face opposée à la surface d'impact. On peut estimer qu'une masse
de la tête d'environ 0,79 kg sera nécessaire pour atteindre la vitesse exigée, mais ceci reste à déterminer par
tâtonnements.
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Dimensions en millimètres

Légende
1 Plaque de montage 7 Rotation de 270°
2 Détecteur 8 Roulements à billes
3 Tête 9 Bras du contrepoids
4 Manche 10 Poids d'entraînement
5 Cage 11 Contrepoids
6 Poulie

NOTE Les dimensions sont données à titre d'information, sauf celles qui sont relatives à la tête du marteau.

Figure E.1 — Appareil d'impact


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Annexe F
(normative)
Local d’essai feu

Init numérotation des tableaux d’annexe [F]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [F]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [F]!!!

Les échantillons à essayer, la MIC, la sonde de température et le partie sensible de l'appareil de mesure d’obs-
curcissement doivent tous être situés dans le volume illustré dans les figures F.1 et F.2.
Les échantillons, la MIC et les parties mécaniques de l'appareil de mesure d’obscurcissement doivent être, au
moins, à 100 mm des bords les plus proches. Le centre du faisceau de l'appareil de mesure d’obscurcissement
doit être, au moins, à 35 mm du plafond.

Légende
1 Échantillons et instruments de mesure (voir figure F.2)
2 Emplacement du foyer

Figure F.1 — Vue en plan du local d'essai feu


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Légende
1 Plafond

Figure F.2 — Positions de montage des échantillons et instruments de mesure


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Annexe G
(normative)
TF2 — Feu de bois à combustion lente (pyrolyse)
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!

G.1 Combustible
Environ 10 bâtonnets de hêtre sec (humidité ≈ 5 %), chacun ayant des dimensions de 75 mm × 25 mm × 20 mm.

G.2 Plaque de foyer


La plaque de foyer doit avoir une surface rainurée de 220 mm de diamètre comportant huit gorges concentriques,
chacune de 2 mm de profondeur et 5 mm d'épaisseur. La gorge extérieure doit être à 4 mm du bord extérieur et
une distance de 3 mm doit être respectée entre chaque rainure. La plaque de foyer doit avoir une puissance
d'environ 2 kW.
La température de la plaque de foyer doit être mesurée par un capteur localisé sur la cinquième gorge à partir du
bord extérieur de la plaque chauffante et fixé pour fournir un bon contact thermique.

G.3 Disposition
Comme il est illustré dans la figure G.1, les bâtonnets doivent être disposés sur la plaque chauffante par le côté
de 20 mm de telle sorte que le capteur de température soit entre les bâtonnets et non recouvert par ceux-ci.

Légende
1 Plaque chauffante rainurée
2 Capteur de température
3 Bâtonnets

Figure G.1 — Disposition des bâtonnets sur la plaque de foyer


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G.4 Cadence de chauffe


La plaque de chauffage doit être de puissance suffisante pour que sa température puisse monter de la tempéra-
ture ambiante jusqu'à 600 °C, en environ 11 min.

G.5 Fin de la condition d’essai


mE = 2 dB m-1

G.6 Critères de validité de l'essai


L’évolution de la combustion doit être telle que les courbes de m sur y et m sur temps soient respectivement
contenues dans les limites définies dans les figures G.2 et G.3 et qu'aucune flamme n'apparaisse. Les exigences
ci-dessus doivent être maintenues jusqu'à ce que tous les échantillons aient émis un signal d'alarme ou que
m = 2 dB m-1.
Lorsque les conditions de la fin de l'essai (mE = 2 dB m-1) sont atteintes avant que les échantillons des détecteurs
fonctionnant suivant le principe de l'ionisation aient émis un signal d'alarme, l'essai ne sera considéré comme
valide seulement si une valeur y = 1,6 a été atteinte.

Légende Légende
1 m-valeur 1 m-valeur
2 y-valeur 2 Temps

Figure G.2 — Foyer TF2 — Figure G.3 — Foyer TF2 —


Limites de m sur y Limites de m sur temps
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Annexe H
(normative)
TF3 — Feu de coton à combustion lente
Init numérotation des tableaux d’annexe [H]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [H]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!

H.1 Combustible
Le combustible du foyer est constitué d'environ 90 mèches de coton tressé, chacune mesurant environ 80 cm de
longueur et d'une masse de 3 g. Les mèches ne doivent pas comporter de revêtement et doivent être lavées et
séchées si nécessaire.

H.2 Disposition
Comme il est illustré dans la figure H.1, les mèches doivent être attachées sur une bague d'environ 10 cm de dia-
mètre et suspendues à environ 1 m d'une plaque incombustible.

Figure H.1 — Disposition des mèches de coton


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H.3 Allumage
La partie basse de chaque mèche doit être mise à feu de telle sorte que les mèches restent rougeoyantes. Toute
flamme doit être éteinte immédiatement. Le début de l'essai doit commencer quand toutes les mèches sont incan-
descentes.

H.4 Fin de la condition d’essai


mE = 2 dB m-1

H.5 Critères de validité de l'essai


L’évolution de la combustion doit être telle que les courbes de m/y et m/temps soient respectivement contenues
dans les limites définies dans les figures H.2 et H.3 et qu'aucune flamme n'apparaisse. Les exigences ci-dessus
doivent être maintenues jusqu'à ce que tous les échantillons aient émis un signal d'alarme ou que m = 2 dB m-1.

Légende Légende
1 m-valeur 1 m-valeur
2 y-valeur 2 Temps

Figure H.2 — Foyer TF3 — Figure H.3 — Foyer TF3 —


Limites de m sur y Limites de m sur temps
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Annexe I
(normative)
TF4 — Feu de matières plastiques inflammables (polyuréthanne)
Init numérotation des tableaux d’annexe [I]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [I]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [I]!!!

I.1 Combustible
3 plaques d’environ 50 cm × 50 cm × 2 cm de mousse de polyuréthanne, sans additif retardant de la flamme et
ayant une densité d'environ 20 kg m-3 sont généralement suffisantes. Toutefois, la quantité exacte de combustible
peut être ajustée pour obtenir des essais valides.

I.2 Disposition
Les plaques doivent être empilées sur une base constituée d’une feuille d'aluminium dont les bords ont été relevés
pour constituer un bac.

I.3 Allumage
Les plaques sont généralement enflammées à partir d'un des coins de la plaque la plus basse. Toutefois, la posi-
tion exacte d’allumage peut être ajustée pour obtenir des essais valides. Une petite quantité de produit inflamma-
ble propre (par exemple : 5 cm3 d'alcool méthylique) peut être utilisée pour aider la mise à feu.

I.4 Fin de la condition d’essai


yE = 6

I.5 Critères de validité de l'essai


L’évolution du feu doit être telle que les courbes de m sur y et m sur temps soient respectivement contenues dans
les limites définies dans les figures I.1 et I.2. Les exigences ci-dessus doivent être maintenues jusqu'à ce que tous
les échantillons aient émis un signal d'alarme ou que y = 6.
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Légende Légende
1 m-valeur 1 m-valeur
2 y-valeur 2 Temps

Figure I.1 — Foyer TF4 — Figure I.2 — Foyer TF4 —


Limites de m sur y Limites de m sur temps
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Annexe J
(normative)
TF5 — Feu de liquide inflammable (n-heptane)

Init numérotation des tableaux d’annexe [J]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [J]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [J]!!!

J.1 Combustible
Le combustible du foyer est constitué d'environ 650 g de mélange de n-heptane (pureté ≥ 99 %) contenant 3 %
de toluène (pureté ≥ 99 %) par volume. Les quantités exactes peuvent varier pour obtenir des essais valides.

J.2 Disposition
Le mélange heptane/toluène doit brûler dans un récipient carré en acier de dimensions approximatives
de 33 cm × 33 cm × 5 cm.

J.3 Allumage
L’allumage doit se faire à l'aide d'une flamme ou d'une étincelle, etc.

J.4 Fin de la condition d’essai


yE = 6

J.5 Critères de validité de l'essai


Le développement du foyer doit être tel que les courbes de m sur y et m sur temps soient respectivement
contenues dans les limites définies dans les figures J.1 et J.2 et qu'aucune flamme n'apparaisse. Les exigences
ci-dessus doivent être maintenues jusqu'à ce que tous les échantillons aient émis un signal d'alarme ou que y = 6.
Lorsque la fin de la condition d'essai (yE = 6) est atteinte avant l'émission d'un signal d'alarme par tous les échan-
tillons des détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion ou de la transmission de la lumière, l'essai
est alors pris en compte seulement si une valeur de m = 1,1 dB m-1 a été atteinte.
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Légende Légende
1 m-valeur 1 m-valeur
2 y-valeur 2 Temps

Figure J.1 — Foyer TF5 — Figure J.2 — Foyer TF5 —


Limites de m sur y Limites de m sur temps
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Annexe K
(informative)
Information relative à la construction du tunnel de fumée

Init numérotation des tableaux d’annexe [K]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [K]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [K]!!!

Les détecteurs de fumée réagissent quand les signaux d'un (ou plusieurs) capteur(s) de fumée répondent à cer-
tains critères. La concentration de fumée dans le (les) capteur(s) est en rapport avec la concentration autour du
détecteur. Ce rapport est généralement complexe et dépend de plusieurs facteurs, tels que l'orientation, la posi-
tion, la vitesse et la turbulence de l'air, la vitesse de propagation des fumées, etc. La modification correspondante
du seuil de réponse mesuré dans le tunnel de fumée est le paramètre principal considéré quand la stabilité des
détecteurs est évaluée par un essai conduit selon cette norme.
Plusieurs modèles de tunnels de fumée conviennent aux essais spécifiés dans cette norme. Toutefois, il convient
de prendre en considération les points suivants quand on conçoit et caractérise un tunnel de fumée.
Les mesures du seuil de réponse exigent une augmentation de la densité d'aérosol jusqu'à ce que le détecteur
réagisse. Ceci peut être obtenu dans le circuit fermé d'un tunnel de fumée. Un système d'évent est exigé pour
purger le tunnel après chaque exposition à l'aérosol.
Le flux d'air produit par un ventilateur dans le tunnel, sera turbulent et aura besoin de passer à travers un redres-
seur d'air pour devenir laminaire et uniforme dans le volume de mesure (voir figures K.1 et K.2). Ceci peut être
obtenu par l'utilisation d'un filtre, d'un nid d'abeille ou les deux, en amont du volume de mesure. Quand un filtre
est utilisé, il convient de s'assurer que les mailles sont assez grosses pour permettre à l'aérosol de passer. Il
convient de prendre des mesures pour que le flux soit correctement préparé pour obtenir une température et une
densité d'aérosol régulières avant de pénétrer dans le redresseur d'air. Un mélange efficace peut être obtenu en
introduisant l'aérosol dans le tunnel en amont du ventilateur.

Légende

1 Volume de mesure 7 Équipement de mesure et de contrôle


2 Plaque de montage 8 Flux d'air
3 Détecteur(s) en essai 9 MIC, Chambre de Mesure d'Ionisation
4 Capteur de température 10 Prélèvement en travers de la MIC
5 Redresseur d'air 11 Mesure d’obscurcissement
6 Équipement d'alimentation et de contrôle

Figure K.1 — Tunnel de fumée, vue de côté du volume de mesure


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Légende
1 Volume de mesure
2 Plaque de montage
3 Détecteur(s) en essai
4 Capteur de température
5 Appareil de mesure d’obscurcissement
6 MIC, Chambre de Mesure d'Ionisation
7 Réflecteur de l'appareil de mesure d’obscurcissement

Figure K.2 — Tunnel de fumée, section A-A du volume de mesure

Un dispositif de chauffage est exigé avant que l'air ne pénètre dans le volume de mesure. Il convient d'équiper le
tunnel d'un système de contrôle du chauffage pour obtenir, dans le volume de mesure, les températures et les
courbes spécifiées. Il convient de produire la chaleur au moyen de dispositifs à basse température pour éviter la
production d'aérosols étrangers ou la modification de l'aérosol d'essai.
Il convient de porter une attention particulière à la disposition des éléments dans le volume de mesure pour éviter
une perturbation des conditions de l'essai due à des turbulences. Le prélèvement dans la MIC entraîne une
vitesse d'air moyenne d'environ 0,04 m s-1 au niveau du plan des entrées de l'enveloppe de la chambre. Toutefois,
les effets du prélèvement seront négligeables si la MIC est installée entre 10 cm et 15 cm en aval du détecteur.
Le tunnel peut être conçu pour supporter des vitesses d'air propre de 5 m s-1 et 10 m s-1, pour autant que cela ne
gêne pas le fonctionnement quand le tunnel est utilisé pour la mesure des valeurs des seuils de réponse.
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Annexe L

(informative)

Information relative aux exigences de la réponse


aux feux à développement lent
Init numérotation des tableaux d’annexe [L]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [L]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [L]!!!

Un détecteur courant fonctionne en comparant le signal généré par un capteur et un certain seuil donné (seuil
d'alarme). Quand le signal généré par le capteur atteint le seuil fixé, le détecteur émet un signal d'alarme. La den-
sité de fumée correspondant à l'émission du signal s'alarme est appelée la valeur du seuil de réponse du détec-
teur. Pour ce détecteur, le seuil d'alarme est fixé et ne dépend pas de la modification dans le temps du signal du
capteur.
On sait que le signal du capteur dans l'air propre peut varier pendant la durée de vie du détecteur. De telles modi-
fications peuvent, par exemple, être causées par la contamination de la chambre du capteur par de la poussière
ou d'autres effets à long terme tels que le vieillissement des composants. Avec le temps, cette dérive peut accroî-
tre la sensibilité du détecteur et par la suite provoquer des fausses alarmes.
Il peut alors être bénéfique de disposer d'une compensation de cette dérive pour maintenir une valeur du seuil de
réponse à un niveau plus constant dans le temps. Pour les besoins de cette étude, on suppose que la
compensation est obtenue en augmentant le seuil d'alarme pour compenser tout ou partie de la montée de la
dérive du signal de sortie du capteur.
Toute compensation de la dérive diminuera la sensibilité du détecteur aux faibles changements du signal de sortie
du capteur, même si ces changements sont causés par une réelle, mais graduelle, augmentation du niveau de
fumée. La raison de l'exigence du 4.8 a) est de s'assurer que la compensation ne diminue pas, à un niveau inac-
ceptable, la sensibilité du détecteur aux feux à développement lent.
Pour les besoins de cette norme, on suppose que le développement de tout incendie, représentant un danger
grave pour les personnes ou les biens, sera tel que le signal de sortie du capteur variera à une vitesse, d'au moins,
A/4 par heure, où A est la valeur nominale du seuil de réponse du détecteur. La réponse à des vitesses de varia-
tion inférieures à A/4 par heure, n'est pas couverte par cette norme et il n'y a pas d'exigence pour les détecteurs
réagissant à ces faibles vitesses de variation.
Pour ne pas limiter la manière dont la compensation est obtenue à toutes les vitesses de variation supérieures
à A/4 par heure, le 4.8 exige seulement, pour l'émission d'une alarme, que la durée ne soit pas supérieure
à 1,6 fois celle qui aurait été obtenue en l'absence de compensation.
Si le seuil augmente de manière linéaire avec le temps, en réponse à un accroissement du signal du capteur et,
si l'importance de la compensation n'est pas limitée, la vitesse maximum de variation autorisée (qui peut être vue
sur la figure M.1), est alors, 0,6A/6,4 = 0,094A par heure, puisque à cette vitesse de compensation, le signal de
sortie du capteur atteindra le seuil compensé en 6,4 h exactement.
Bien qu'il ait été supposé ci-dessus que le seuil est compensé de manière linéaire et continue, la réponse n'a
besoin d'être ni linéaire, ni continue. Par exemple, la courbe en escalier illustrée dans la figure L.2 satisfait égale-
ment à l'exigence, puisque, dans ce cas, une alarme est émise en 6 h, soit moins que la valeur limitative de 6,4 h.
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Légende
1 Seuil d’alarme relatif (relatif à A) 3 Seuil d’alarme compensé
2 Temps 4 Sortie du capteur

Figure L.1 — Compensation linéaire — Cas limitatif

Légende

1 Seuil d’alarme relatif (relatif à A) 3 Seuil d’alarme compensé


2 Temps 4 Sortie du capteur

Figure L.2 — Compensation en escalier — Cas limitatif


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De plus, la vitesse de compensation n'a pas besoin d'être limité à 0,094A par heure si l'importance de la compen-
sation est limitée à 0,6A. La vitesse de compensation, relativement rapide, montrée à la figure L.3, satisfait éga-
lement à l'exigence en atteignant une condition d’alarme en 6,4 h. Dans ce cas, la vitesse de compensation
maximum sera uniquement limitée par les exigences des essais feu.

Légende

1 Seuil d’alarme relatif (relatif à A) 3 Seuil d’alarme compensé


2 Temps 4 Sortie du capteur

Figure L.3 — Vitesse élevée — Étendue limitée de la compensation

Les exigences de 4.8 a) permettent une grande liberté de choix grâce auxquels la compensation des faibles varia-
tions est atteinte. On sait toutefois, que les détecteurs du commerce ont une gamme limitée au-dessus de laquelle
le signal de sortie du capteur reste linéaire sous l'effet de la fumée ou d'autres stimulants équivalents à la fumée.
Si la gamme de compensation amène le signal de sortie du capteur dans cette zone de non-linéarité, la sensibilité
du détecteur pourrait alors se dégrader jusqu'à un niveau inacceptable.
À titre d'exemple, considérons un détecteur possédant la caractéristique de transfert illustrée dans la figure L.4 et
pour lequel les deux axes sont exprimés en termes de valeur du seuil de réponse A. L'absence de linéarité de la
caractéristique entraîne une atténuation de la sensibilité effective aux valeurs extrêmes de stimulation. Dans cette
circonstance, il est nécessaire de limiter la compensation à moins de 1,1 × A, puisque, de manière à produire une
variation du signal de sortie de A, la stimulation est à augmenter de 1,1 × A à 2,7 × A. Cette atténuation de la
sensibilité par un facteur de 1,6 représente le maximum permis par 4.8 b).
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Légende

1 Signal de sortie
2 Stimulation

Figure L.4 — Exemple d'une caractéristique de transfert non linéaire


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Annexe M
(informative)
Information relative à la construction de la chambre de mesure d'ionisation

Init numérotation des tableaux d’annexe [M]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [M]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [M]!!!

La construction mécanique de la chambre de mesure d'ionisation 3) est illustrée par la figure M.1. Les dimensions
fonctionnelles importantes sont indiquées avec leurs tolérances. Davantage de détails des diverses parties du dis-
positif sont donnés dans le tableau M.1.

Tableau M.1 — Liste des pièces de la chambre de mesure d'ionisation

Réf. Quantité Dimensions,


Items Matériel
No. fournie caractéristiques particulières

1 Bague d’isolement 1 Polyamide

2 Raccord multiconducteur 1 10 plots

3 Borne de l'électrode de mesure 1 À l'alimentation de la chambre

4 Borne de l'électrode de mesure 1 À l'amplificateur ou au dispositif


de mesure de courant

5 Buse de prélèvement 1

6 Guide de raccord 4 Polyamide

7 Enveloppe 1 Aluminium

8 Plaque d'isolement 1 Polycarbonate

9 Bague de protection 1 Acier inoxydable

10 Électrode de mesure 1 Acier inoxydable

11 Plaque d'assemblage 1 Aluminium

12 Vis de fixation et écrou moleté 3 M3 Laiton nickelé

13 Couvercle 1 Six entrées Acier inoxydable

14 Grille externe 1 Fil de diamètre 0,2 mm et 0,8 mm Acier inoxydable


de largeur intérieure de maille

15 Grille interne 1 Fil de diamètre 0,4 mm et 1,6 mm Acier inoxydable


de largeur intérieure de maille

16 Capotage 1 Acier inoxydable

17 Bague intermédiaire 1 Avec 72 perçages équidistants


tous les 2 mm

18 Bague filetée 1 Laiton nickelé

19 Support de la source 1 Laiton nickelé

20 Source 1 Diamètre 27 mm Voir C.2.3

21 Ouvertures sur la périphérie 6

3) La chambre de mesure d'ionisation est entièrement décrite dans «Étude d'une chambre d'ionisation
de référence pour les mesures de la densité de fumée» de M. Avlund, publiée par DELTA Electronics,
Venlighedsveg 4 DK-2970 Horsholm, Danemark.
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Dimensions en millimètres

NOTE 1 Voir liste des pièces à la table M.1.

NOTE 2 Les dimensions sans tolérances sont simplement recommandées.

Figure M.1 — Construction mécanique de la chambre de mesure d'ionisation

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