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III-
1- les capteurs de pression inductifs :
Un bobinage de fils conducteurs, parcouru par un courant électrique, crée un
champs magnétique B. On peut canaliser les lignes de champs en ajoutant un circuit
magnétique Dans ce dernier cas, on peut écrire :
Un circuit magnétique comporte une partie fixe C et une culasse mobile M susceptible de se
déplacer par translation et de modifier l'entrefer .
La variation de l’induction en fonction de l’entrefer est comme suit :
Avec :
μ0 : perméabilité du circuit magnétique
N : Nombre de spires
S : section du circuit magnétique
l0 : l’entrefer au repos
Figure 2 Principe des capteurs inductifs
Quand on applique un courant alternatif à la bobine, tout déplacement du noyau crée une
variation de l’inductance de la bobine. Comme le courant varie, en fonction inverse de
l’inductance, tout déplacement du noyau cause un changement de courant dans la bobine. La
valeur de ce changement est proportionnelle au mouvement de l’objet. C’est le principe des
capteurs de pression.
Avantages :
- faible hystérésis ;
- très bonne résolution ;
- signal de sortie élevé.
Inconvénients :
-sensible aux chocs et aux vibrations
Cas des capteurs Inductifs de pression différentielle :
Un capteur comportant non seulement un seul bobinage mais deux symétriques par rapport à
la position de référence d’un noyau ferromagnétique, ce dernier est déplacé par l’action d’un
piston, de géométrie plus ou moins complexe, chacune des inductances varie en sens inverse,
en fonction de d + x pour l’une et d – x pour l’autre, on pourra donc obtenir via une
connexion électrique adéquate, une différence de potentiel en fonction du déplacement
entraîné par les deux pressions P1 et P2. L’inductance étant directement en fonction de L1
(l’inductance de la bobine B1) et L2 (l’inductance de la bobine B2) est liée au déplacement
relatif, il en résulte une variation d’impédance qu’on va l’exploiter dans un dispositif oscillant
aussi bien que dans un simple montage en tension.la figure ci-dessous montre un exemple de
réalisation pratique du cœur du capteur. Le noyau magnétique se déplace à l’intérieur des
deux bobines, ce déplacement entraine une variation des inductances B1 et B2. Notons que ce
déplacement peut être provoqué par une pression mais aussi par une force ou même un
déplacement quelconque d’une pièce. C’est donc une structure utilisable aussi bien comme
capteur de déplacement, de force ou de pression.
Lorsqu'une pression, une force ou une accélération est appliquée à un cristal de quartz, une
charge est développée sur le cristal proportionnellement à la force appliquée. La différence
fondamentale entre ces capteurs à cristaux et les dispositifs à force statique tels que les jauges
de contrainte réside dans le fait que le signal électrique généré par les cristaux décroît
rapidement. Cette caractéristique rend ces capteurs inappropriés pour la mesure de forces ou
de pressions statiques mais utiles pour les mesures dynamiques.
Avantages :
- excellente réponse en fréquence ;
- miniaturisation.
Inconvénients :
- sensibilité à la température ;
- nécessite un câble de liaison de faible bruit ;
Les applications des capteurs de pression dans le domaine biomédical :
1- Le concentrateur de pression :
Un concentrateur d'oxygène aspire l'air provenant de l'environnement et sépare l'oxygène de
l'azote (l’air contient environ 80 % d'azote et de 20 % d'oxygène). Il libère alors de nouveau
l'azote dans l'air ambiant et il en résulte un mélange d’air à haute concentration en oxygène
d’environ 90%, qui peut être livré directement aux poumons d’un patient
Les concentrateurs d'oxygène sont aussi utilisés pour des besoins non-médicaux dans les
avions avec des cabines non-pressurisées pour compenser le manque de dioxygène dans l'air
ambiant.
Manomètre 53mm:
Le capteur de pression utilisé pour le pousse seringue est une jauge de contrainte
Figure : principe du capteur de pression dans un pousse seringue
Il détecte les variations pression délivrés par la pompe mécanique de gonflage du brassard
La méthode PI : La mesure de la pression invasive est utilisée par cathéter intraartériel.
Après cathétérisme d’une artère, l’onde de pression est envoyée par un transducteur et un
amplificateur à un moniteur. Ce qui permet une mesure de la tension artérielle en continu.
Figure 17 Méthode PI