Vous êtes sur la page 1sur 2

Dans ce slide, je vais parler sur Les technologies de stockage :

Tout d’abord, Le stockage de l’énergie électrique est une opération qui consiste à placer une certaine quantité
d’énergie dans un lieu donné pour en disposer lorsque la production sera interrompue ou insuffisante. Selon la
nature du stockage, on peut distinguer le stockage direct et le stockage indirect comme indiqué sur la Figure.

Les technologies de stockage se divisent en deux grandes catégories, les technologies de stockage direct et
indirect.

Les technologies de stockage direct sont des technologies qui permettent de stocker l’électricité directement
sans transformation. Soit sous forme de champ électrique dans les supercondensateur ou sous forme du
champ magnétique dans les supraconducteurs.

Par contre dans le stockage indirect, l’énergie électrique est transformée soit en énergie mécanique dans les
volants d’inertie, dans les barrages hydraulique (STEP) ou stocké sous forme d’air comprimé. Soit en énergie
chimique dans les batteries ou l’hydrogène. Soit sous forme d'énergie thermique.

Sur la figure à coté, on compare entre ces différentes technologies de stockages en fonction de leur autonomie,
le stockage par pompage hydraulique et air comprimé ont la capacité de stocker des grandes quantités de
puissance sur des longues périodes. Les supercondensateurs ainsi que les supraconducteurs sont utilisés
principalement en tant que systèmes de récupération d’énergie. Par contre, le stockage dans les batteries
permet d’avoir des longues durées d’autonomie à condition de travailler à des faibles ou moyennes puissances
comme c’est le cas pour les installations photovoltaïques. Du coup pour cela durant cette présentation nous
allons se contenté juste de l’étude des systèmes de stockage à base des batteries.

Et dans ce slide, je vais parler sur les types d’installations photovoltaïques :

Il existe actuellement deux types d’installations photovoltaïques : les installations autonomes ou isolé et les
installations connectées au réseau.

Les systèmes autonomes sont conçus pour répondre aux besoins de consommation d’un client isolé du réseau
électrique. Ces systèmes comportent des éléments de stockage afin d’adapter la production photovoltaïque à
la demande.

Tandis que Les systèmes photovoltaïques couplés au réseau injectent l’énergie issue des modules sur le
réseau de distribution. Ainsi le stockage dans ce type d’installations n’est pas obligatoire.

Dans cette partie, j'expliquerai plus les systèmes autonomes :

Les systèmes autonomes sont constitués généralement de 4 composants principaux : les PVs, les régulateurs de
charges qui peuvent être soit de type MPPT ou PWM, les batteries ainsi que les onduleurs et les convertisseurs
statiques qui permettent de convertir l'énergie électrique sous forme de courant continu en courant alternatif.

Ces systèmes photovoltaïques autonomes peuvent être couplé ainsi de deux manières : Soit en couplage AC ou
DC.

Le couplage DC est le plus courant et le plus utilisé. Il consiste à raccorder le champ photovoltaïque dans le
même bus DC que les batteries et l’onduleur joue à la fois le rôle de convertisseur d’énergie et de régulateur de
la charge et la décharge des batteries.

Par contre dans le couplage AC, Les panneaux photovoltaïques sont raccordés sur le BUS AC. Ce type de
couplage est utilisé principalement lorsque la charge connecté nécessite des pointes de courant importante
comme le cas des moteurs à combustion interne.

On décortiquera donc par la suite le principe de fonctionnement de ces différentes composantes des systèmes
photovoltaïques autonomes en commençant tout d’abord par les panneaux photovoltaïques.
Et dans cette partie, je vais parler sur la structure de panneaux photovoltaïques :

Les panneaux photovoltaïque sont constitué d’un ensemble de cellules qui sont soient mise en série soit mise
en parallèle. Ces cellules ont été découverte par Antoine Becquerel en 1839.

Ils sont constitué de deux couches de Semi-Conducteur : une couche négative N dopé avec du Phosphore (P)
qui possède plus d’électrons que le Silicium, et une couche positive P dopé avec du Borre (Br) qui possède
moins d’électrons que le Silicium. Les e- libres dans la zone N et les trous mobiles de la zone P vont se
recombiner pour créer ainsi un Champ électrique permanent dans la jonction PN. Ce champ électrique a pour
rôle de séparer les charges + des charges – et à repousser les e- dans la couche N et les trous dans la couche P.

Ainsi Lorsque les rayons du soleil frappent une cellule photovoltaïque, les photons transmettent leurs énergies
aux e- libres. Ces électrons qui cherche toujours à se combiner avec les trous sont alors obligé de passer à
travers le circuit extérieure et c’est ainsi que le courant électrique est généré.

Dans cette partie, je vais parler sur les régulateurs de charge :

Le dernier composant des systèmes photovoltaïques sont les régulateurs de charge ou parfois appelé les
chargeurs solaire

Les régulateurs de charge sont des dispositifs destiné à optimiser le régime de charge des batteries et de les
protéger contre les charges excessives ainsi que les décharges profondes. Ils sont aussi munis des afficheurs qui
permettent de visualiser en temps réel l’état d’avancement de la charge des batteries. Certains régulateurs de
charge sont parfois intégrés dans les convertisseurs statiques.

Ces régulateurs permettent aussi la protection contre les inversions des polarités de la batterie ainsi que le
court-circuit. Ils sont équipés d’une diode anti-retour qui permet d’éviter que la batterie débite dans les PV.

Il existe deux types de régulateurs de charge : les régulateurs MPPT et PWM.

Les régulateurs PWM contrôle la charge et la décharge des batteries à partir l’utilisation d’un hacheur
dévolteur qui réduit la tension de sortie des PVs et l’adapte à celle des batteries. Ces régulateurs sont
généralement utilisés pour des petites applications de puissance inférieures à 150W. Ces régulateurs ne
permettent pas d’exploiter la plage de puissance maximum du fonctionnement des panneaux photovoltaïques,
Du coup une partie de l’énergie est toujours dissipé. En plus de ça plus l’écart entre la tension des panneaux
photovoltaïques qui correspond à la puissance maximale et la tension nominale des batteries est grande plus la
puissance gaspillée sera importante.

Par contre les régulateur MPPT permettent de contrôler à la fois la charge des batteries et extraire le maximum
de puissance des PV. Ces régulateurs utilisent des algorithmes plus avancés qui leurs permettent de traquer la
plage de puissance maximale avec une grande rapidité et précision. Contrairement aux régulateurs PWM, ils
peuvent fonctionner avec des PVs de tension de sortie largement supérieure à celle des batteries et permette
d’avoir un rendement de charge 30% supérieur à celui des régulateur PWM.

Pour résumer, cette présentation avait comme objectif l’étude des systèmes de stockages dédiés aux
installations photovoltaïque.

Pour ce faire, nous allons tout d’abord cités l’importance des systèmes de stockage face à la demande variable
et face aux caractères intermittent des ENRs.

Nous avons vue aussi que Les batteries sont la technologie de stockage la plus utilisés et que la charge et la
décharge de ces batteries devrait être contrôlé par l’utilisation des régulateurs de charge. Par la suite on a
comparé entre ces différentes technologie, et nous avons constaté que les batteries à base de Lithium-ion
offrent les meilleures performances que ce soit en terme de leurs densité d'énergie ou en leurs couts de
fabrication qui limite encore ce type de technologie.

Et finalement on a vu le projet marocain du village d’Essaouira 100% autonome. Ce projet montre la volonté du
Maroc à respecter ses engagements envers les accords de Paris et à porter ainsi sa capacité de production à
partir des Enrs à 52% à l’horizon de 2030.

Donc on vous remercie pour votre attention, et on est ouvert pour toute autre question vous avez par la suite.
merci

Vous aimerez peut-être aussi