Vous êtes sur la page 1sur 29

Coup de bélier

1-Introduction

Le coup de bélier est dû à la formation et la propagation d’une onde de pression provoquée


(créée) par une prompte (brusque) modification du régime d’écoulement d’un liquide
s’écoulant à l’intérieur d’une canalisation.

Les causes des coups de bélier sont diverses mais elles sont fréquentes lors du démarrage
ou de l’arrêt d’une installation hydraulique, par exemple, une prompte fermeture de
vanne ou un arrêt rapide de pompe.

Le coup de bélier est un phénomène transitoire ( il Intervient pendant la phase de


transition d’un régime permanant vers un autre régime permanant ), il est accompagné d'un
bruit de vibration bien caractéristique.

Le coup de bélier génère des ondes de compression et de dépression de grande amplitude,


l’amplitude et la soudaineté des surpressions et dépressions qui sont mises en jeu peuvent
détériorer la conduite ou les organes qui y sont branchée. Il est nécessaire par conséquent
d’empêcher la production de telles perturbations ou du moins de les atténuer.

https://www.youtube.com/watch?v=ujNGaQKap98

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
2- Expérience : Exemple du coup de bélier provoqué par une fermeture brusque d’une vanne

Considérons l’exemple de la fermeture brusque d’une vanne située au niveau d’une


conduite d’adduction reliant un réservoir d’eau à un à autre réservoir d’eau (on s’intéresse
au coup de bélier établit entre la vanne et le réservoir d’eau (1) :

Réservoir (1) Ligne de charge

Ligne piézométrique

Vanne
Conduite

Ecoulement à la vitesse u = u1 avant la fermeture de la vanne

A vanne ouverte, un régime d’écoulement de vitesse 𝐮 = 𝐮𝟏 et de pression 𝐩 = 𝐩𝟏 s’établit.

L’application du théorème de Bernoulli et le principe de conservation de masse nous


permet de calculer la vitesse et la pression de l’écoulement.

Réservoir Ligne de charge


Ligne d’eau dans le
réservoir

Ligne piézométrique

Fermeture de la vanne
Conduite

Ecoulement à la vitesse u = u1 après


la fermeture de la vanne Vitesse u = 0 nulle après la
fermeture de la vanne

Le brusque changement de vitesse donne naissance à un brusque


changement de pression par la formation d’une onde de pression de
célérité c et dirigée vers le réservoir

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Explication de l’expérience

Règle générale : La chute rapide de vitesse induit automatiquement une augmentation


rapide de pression (une compression).

A l’instant de la fermeture de la vanne, la section S0 la plus proche de la vanne subit un


brusque changement de vitesse u = u1 → u = 0, cet brusque changement de vitesse
provoque une brusque compression p = p1 ≈ ps → p = pf avec pf > ps , mais la section S1
qui vient juste après S0 est encore en dépression p = p1 ≈ ps et sa vitesse u = u1 . La
fermeture de la vanne a créé une perturbation ou une discontinuité ou un changement rapide dans le
milieu (l’eau) entre S0 et S1.

Cette perturbation du milieu ou ce changement de pression dans le milieu ou aussi cette


discontinuité de pression entre S0 et S1 donne naissance à une onde de pression due à
l’élasticité de l’eau et qui se propage vers le réservoir et compresse toute la conduite.

La situation est semblable à un carambolage dans une autoroute, la différence c’est que
l’eau est un milieu continu élastique, chaque perturbation (déformation) donne lieu à une
onde d’élasticité. La fermeture de la vanne a provoqué une discontinuité ou une
perturbation dans le champ de vitesse et de pression dans l’eau. L’onde de compression
formée par cette brusque fermeture de la vanne se propage à une vitesse c appelée célérité
de l’onde.

∆H
e

H0 H0
e e

Dans l’étude du coup de bélier on néglige les pertes de charges et les pressions dynamiques.

Remarques :

La compression due à l’onde de pression ∆H + H0 dépasse la ligne d’eau du réservoir H0 =


la ligne piézométrique de la conduite à vitesse nulle = la ligne de charge de l’écoulement
sans prise en compte des pertes de charge.

La célérité de l’onde pression est indépendante de la vitesse de l’écoulement avant la


fermeture de la vanne.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Questions :

Pourquoi la compression est plus grande que la ligne d’eau ?

Pourquoi la célérité ne dépend pas de la vitesse d e l’écoulement avant la fermeture ?

Quelle est l’origine physique de cette onde de pression ?

3-Origine physique de l’onde de pression du coup de bélier

Définition d’une onde élastique

Une onde de pression du coup de bélier est une onde élastique.

Une onde élastique correspond à la propagation de la déformation locale d'un milieu matériel.

Tous les milieux matériels qui subissent une perturbation locale (déformation locale)
propagent cette perturbation dans tout l e milieu, la propagation de cette déformation se
fait sous forme d’une onde (propagation d’énergie sans propagation de la matière).

Cette onde est appelée onde d’élasticité ou onde élastique car elle est expliquée par
l’élasticité du milieu. Elle se propage ainsi de proche en proche sans qu’il n’y ait eu de
déplacement de matière.

En revanche, une onde lumineuse (onde électromagnétique) n’est pas une onde d’élasticité
car elle n’a pas besoin d’un milieu élastique pour se propager, on sait très bien que les
ondes électromagnétiques peuvent se propager dans le vide.

On peut citer par exemple, les ondes de compression élastique d’un ressort :

Quelques spires du ressort sont comprimées à une extrémité, puis relâchées. En se détendant, les
spires reviennent à leur position initiale et compriment à leur tour les suivantes : l’onde est élastique,
le matériau revient à sa position initiale après le passage de l'onde. Le passage de l’onde de
compression est accompagné immédiatement par une dilatation (augmentation du
volume) du milieu.

Le passage de l’onde s’effectue par une vibration microscopique qui donnent naissance à
une déformation du milieu.

Onde longitudinale et transversale

L’onde de compression du ressort est une onde longitudinale car la déformation du milieu
est parallèle à la direction de propagation de l’onde.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
La houle est une onde transversale car la déformation du milieu est perpendiculaire à l a
direction de propagation de l’onde.

Le passage de l’onde de compression est accompagné immédiatement par une dilatation


du milieu.

Exemples des ondes élastiques

Un autre exemple des ondes élastiques est les ondes sonores (acoustiques) qui se propage
dans l’air :

On peut appliquer ce modèle aux ondes acoustiques, le ressort représente alors l'air. La compression
des spires du ressort est assimilable à celle des molécules sur une tranche d'air au passage de la
perturbation, qui reprennent ensuite leur position initiale, tout comme le ressort, d'où l'appellation
d'onde "élastique".

Un autre exemple des ondes élastique est les ondes sismiques qui se propagent dans la surface
de la terre après déclanchement d’un tremblement de terre.

4-Onde du coup de bélier

L’onde du coup de bélier est une onde élastique, longitudinale, qui se propage de proche
en proche dans l’eau à une célérité c, le passage de cette onde donne naissance à une
compression accompagnée d’une dilatation de l’eau.

Comme l’eau est contenue dans la conduite , cette dilatation se traduit par une
augmentation de pression, cette augmentation de pression correspond à l’énergie potentielle
emmagasinée par la compressibilité du fluide. C’est pour cela la ligne de compression dépasse la ligne
d’eau dans le réservoir.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
5-Compressibilité des liquides

Les écoulements des liquides peuvent être considérés comme des écoulements
incompressibles car les variations de la densité n’influencent pas le mouvement. Dans le
phénomène du coup de bélier l’hypothèse d’incompressibilité des liquides n’est pas vérifiée
car on assiste à la propagation d’une onde élastique due à l’élasticité (la compressibilité)
du liquide.

Comme nous considérons l’eau à une température ambiante 18 0 constante, alors le seul
facteur responsable du changement de la densité est les variations de pression qui peuvent
être aussi importantes pour changer la distance in termoléculaire et par suite la densité du
liquide.

Le module d’élasticité Ef

Le module d’élasticité mesure la compressibilité du liquide, il exprime la variation de


pression ∆p requise pour produire une variation relative de la densité ∆ρ⁄ρ :
∆p
Ef =
∆ρ⁄ρ
L’unité de Ef est le N/m2 ou Pa

Le tableau suivant présente le module d’élasticité Ef et la densité de l’eau en fonction de la


température :

Par exemple pour l’eau à 10 0 (c), Ef = 2.05 × 106 , cela veut dire que pour produire une
variation de densité de 0.1% (∆ρ⁄ρ = 0.001), il faut exercer un accroissement de press ion
de ∆p = 2,05 × 103 kPa cela correspond à la pression à une profondeur supérieur à 200 m,
de tel pression ne sont rencontrée que dans le coup de bélier.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
6-Vitesse de propagation des ondes élastiques dans l’eau (milieu infini)

La vitesse de propagation des ondes élastiques dans l’eau c « les ondes de coup de bélier »
est fonction de Ef et ρ :

Ef
c=√
ρ
Ef ∶ Le module d’élasticité de l’eau
ρ : La densité de l’eau

La vitesse de propagation des ondes élastiques dans l’eau à 20 0 (c) :

Ef 2.14 × 106
c=√ =√ = 1464 m/s
ρ 998.2

La célérité des ondes élastiques dans l’eau est très grande et elle croît avec la température.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
7-Elasticité des conduites

La déformation ε que subit une conduite de diamètre D et d’épaisseur e soumise à une


pression intérieure p est égale à :
p. D
ε=
2. e. Em
Em : Module d’élasticité du matériau de la paroi.

D : Diamètre de la conduite

e : Epaisseur de la conduite

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
8- vitesse de propagation des ondes du coup de bélier dans l’eau contenue dans une
conduite.

La définition de la célérité des ondes élastiques dans l’eau s’appuie sur une hypothèse qui
stipule que le milieu (l’eau) est infini, illimité et homogène :

Ef
c=√
ρ

L’onde de coup de bélier est une onde d’élasticité qu i se développe dans l’eau emprisonnée
dans des conduites à parois déformables. La vitesse de propagation des ondes élastiques
dans l’eau contenue dans une conduite déformable, (le milieu est formé par l’eau et les
parois déformables de la conduite) est donnée par :

Ec 1 1 k. D
c=√ 𝑎𝑣𝑒𝑐 = +
ρ Ec Ef e. Em

Ec ∶ Le module d’élasticité du milieu formé par l’eau et les parois déformables de la conduite

D : Diamètre de la conduite

e : Epaisseur de la conduite

Ef ∶ Le module d’élasticité de l’eau

Em : Le Module d’élasticité du matériau de la paroi.

k : Coefficient d’ancrage, la valeur du coefficient k dépend de la méthode de fixation de la


conduite.

k = 1.25 − ϵ : Conduite à expansion longitudinal libre

k = 1 − ϵ2 : Conduites encastrées en deux extrémité

k = 1 − 0.5. ϵ : Conduite avec joint d’expansion

ϵ ∶ Le module de poisson du matériau

La vitesse du coup de bélier est inférieure à la vitesse de propagation des ondes élastiques
dans un milieu infini à cause de la déformation de la paroi qui réduit cette vitesse.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
On utilise souvent le graphe suivant pour déterminer la célérité du coup de bélier :

On utilise aussi la formule d’Alleivi :


9900
c=
√48.3 + 𝑟 D
e
𝑟 est une constante propre au matériau

𝑟 = 0.5 Pour l’acier

𝑟 = 1 Pour la fonte

𝑟 = 4.4 Pour l’amiante-ciment

𝑟 = 5 Pour le plomb et le béton

Dans une conduite en béton de 500 (m) le temps aller -retour d’une onde de coup de
bélier est de 1s et la célérité est 1000 m/s.

Dans un fluide parfait les seules ondes élastiques susceptibles de se propager sont des ondes
longitudinales, c’est-à-dire des ondes provoquant des déplacements de particules normalement aux
surfaces d’ondes. Vitesse des ondes dans l’air : 331m/s. Vitesse des ondes dans l’eau : 1 410m/s. Ainsi,
les ondes élastiques longitudinales peuvent se propager dans le fluide contenu dans une conduite. En
faisant abstraction des perturbations provoquées par le frottement sur les parois, on peut admettre
que pour une conduite cylindrique, la propagation s’effectue par des ondes planes perpendiculaires à
l’axe de la conduite. Mais la célérité des ondes est différente de la valeur donnée précédemment. En
effet, sous l’action des variations de pression provoquées par une onde, les parois de la conduite se
déforment. Ces déformations sont petites en général, mais il faut en tenir compte dans le calcul de la
vitesse des ondes. Si elle est de l’ordre de 1000 m/s dans les conduites d’acier elle peut descendre à

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
quelques centaines de m/s pour les conduites en matière plastique et à 15 m/s pour des conduites en
caoutchouc.

Pour les conduites façonnées en matériau peu élastique, la célérité des ondes est en général comprise
entre 700 et 1,300 m/s ; elle peut descendre jusqu’à quelques dizaines de m/s dans le cas de conduites
élastiques, façonnées par exemple en caoutchouc ou en plastique (Bonnin 1983). En considérant un
ordre de grandeur de 1,000 m/s pour la célérité du coup de bélier d’ondes, on comprend la rapidité du
phénomène dans des conduites peu élastiques.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
9-Pression de l’onde de coup de bélier

Pendant l’intervalle du temps ∆t de la fermeture de la vanne, chaque section S subit un


brusque changement de vitesse u = u1 → 0 ; ∆u = u1 et une compression p = ps → pf ; ∆p =
pf − ps , cette brusque chute de vitesse ∆u est effectuée pendant un temps ∆t de la fermeture de la
vanne et provoque une compression (impulsion) ∆p, cette dernière donne naissance à une onde
élastique de de compression de de période ∆t = temps de fermeture de la vanne et de longueur
d’onde ∆x, sa célérité c est exprimée comme suite :
∆x
c=
∆t
Remarque importante :

La période de l’onde ∆t est égale au temps de fermeture de la vanne.

Cette onde de pression de célérité c à une longueur d’onde ∆x et une période ∆t, lors de son passage
elle change la vitesse d’une masse dm de l’eau contenue dans le tronçon ∆x de u = u1 vers 0 ; ∆u =
u1 , pendant un temps ∆t = période de l’onde en augmentant sa pression (la pression de la masse dm)
de ∆p = pf − ps :

La masse dm s’exprime comme suite :

dm = ρ. s. ∆x = ρ. s. ∆t. c
Par application de la deuxième loi de la mécanique (pendant le temps ∆t, la masse dm de l’eau changer
sa vitesse de ∆u en subissant impulsion ∆F) on retrouve :

Par application de la deuxième loi de la mécanique on retrouve :


∆u
∆F = dm
∆t
L’impulsion :
∆u
∆F = S. ∆P = S. (pf − ps ) = dm
∆t
Plus le temps de fermeture de la vanne ∆t est petit plus la force de compression est grande, si le temps
∆t est infiniment petit alors la résultante des forces et la pression tendraient vers l’infinie, et la
conduite devrait se désintégrer, heureusement ce phénomène ne se reproduit pas avec cette ampleur
pour les raisons suivantes :

1- Le changement de vitesse ne peut pas être instantané car la fermeture de la vanne


requiert un certain temps
2- La dilatation de la conduite par le liquide compressé absorbe une certaine énergie
et absorbe le choc.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Nous avons :

dm = ρ. s. ∆x = ρ. s. ∆t. c
Alors :
∆u ∆u
S. ∆P = dm. = ρ. s. ∆t. c
∆t ∆t
Enfin la compression est égale à :

∆P = ρ. c. ∆u
Elle dépend de la densité de la célérité et de la variation de vitesse.

La hauteur de la compression :
∆P 𝑐
∆H = = ∆u
ρ. g g

Exercice :

Déterminer la pression de l’onde du coup de bélier après fermeture brusque d’une vanne d’un
écoulement de vitesse u = 1 (m/s), dans une conduite en acier de diamètre D = 15 mm et
d’épaisseur e = 0.7 mm

dm = ρ. s. ∆x = ρ. s. ∆t. c
∆u
S. ∆P = dm. = ρ. s. c. ∆u
∆t
∆P = ρ. c. ∆u = ρ. c. u1
∆P 𝑐 𝑐
∆H = = ∆u = u1
ρ. g g g
Déterminer la pression de l’onde du coup de bélier après fermeture brusque d’une vanne d’un
écoulement de vitesse u = 1 (m/𝑠), dans une conduite en acier de diamètre 𝐷 = 15 𝑚𝑚 et
d’épaisseur 𝑒 = 0.7 𝑚𝑚

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
10-Temps de fermeture de la vanne

Suivant la vitesse avec laquelle la fermeture de la vanne est réalisée, on aura des régimes transitoires
différents. Le paramètre important est R(∆t/TAR ) ∶ le rapport de la durée de la fermeture de la vanne
∆t et la durée d'aller-retour de l'onde dans le circuit TAR ∶
∆t
R(∆t/TAR ) =
TAR
c ∶ Célérité de l’onde (m/s)

L : Longueur de la conduite en (m)


2. L
TAR =
c
∆t
R(∆t/TAR ) =
2. L
c
Si ce rapport est très faible (fermeture quasi-instantanée), la surpression dans le circuit atteint un
maximum important.

Si ce rapport est élevé (fermeture lente), la variation progressive du débit est analogue à une
succession, en nombre infini, de fermetures partielles qui ont chacune pour effet de générer des
surpressions qui se succèdent et qui sont différentes de la situation d'une fermeture instantanée, ce
qui conduit à une surpression globale moins importante que pour la fermeture instantanée.

2. L
Si ∆t < TAR =
c
La fermeture est considérée comme instantanée et la compression résultante ∆p est maximale est
constante pour tous les ∆t inférieures à TAR . La compression résultante est égale à :

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
∆P = ρ. c. ∆u = ρ. c. (u1 − 0) = ρ. c. u1

Comment expliquer deux ondes de coupe de bélier ayant deux temps différents et inférieurs au
temps d’aller-retour de cette onde ?

La longueur d’onde de l’onde va diminuer, les portions de masse dm vont se réduire.


2. L
Si ∆t > TAR =
c
Dans le cas contraire, lorsque l’onde du coup de bélier reflétée retourne à la vanne, , elle va voir un
petit débit qui s’écoule de la vanne en direction de l’aval à une vitesse u2 , donc cette onde à crées une
chute de vitesse ∆u = (u1 − u2 ) et la compression résultante est égale à

∆P = ρ. c. ∆u = ρ. c. (u1 − u2 ) = ρ. c. u1

Le premier cas (fermeture instantanée) fait l'objet du modèle d'Allievi, le second (fermeture
progressive) fait l'objet du modèle de Michaud. Nous les étudierons par la suite.

Exercice :

Déterminer la pression de l’onde du coup de bélier après fermeture brusque d’une vanne dans une
dans une conduite en acier de diamètre D = 15 mm et d’épaisseur e = 0.7 mmd lors d’un écoulement
de vitesse u = 1 (m/s).

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Description du coup de bélier

a) Vanne ouverte

Ecoulement de vitesse 𝐮 = 𝐮𝟎 vers l’aval

b) Fermeture de la vanne (Formation et propagation de l’onde de compression)

En commençant par la vanne et directement après la fermeture de la vanne, on voit que la vitesse
s’annule dans la section la plus proche de la vanne, cette section se comprime et provoque une
déformation dans l’eau, cette déformation se propage tout au long de la conduite sous forme d’une
onde de compression avec une célérité c et comprime les sections de l’eau et de la conduite de
proche en proche.

Dilatation des conduites :

La compression d’eau due au passage de l’onde est accompagnée par une dilatation de la section
d’eau comprimée et aussi par une dilatation des parois de la conduite qui délimite cette section.

Lorsque l’onde de compression parcourt toute la conduite, on se retrouve avec :

Une vitesse nulle partout dans la conduite

Une compression de l’eau et la conduite

Une dilatation de la conduite

𝐿
0<𝑡<
𝑐

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
c) Réflexion de l’onde de compression sur une surface appartenant un volume d’eau
à surface libre

L’onde de compression rencontre une surface S qui appartienne à réservoir d’eau à surface
libre, l’onde de compression se réfléchit en changeant de signe et en inversant
l’écoulement, elle se transforme en une onde de dépression qui se dirige vers l’aval, cette
onde de dépression donne naissance à un écoulement dirigé cette fois ci vers l’amont avec
une vitesse u = u0

𝐿 2. 𝐿
<𝑡<
𝑐 𝑐

d) Réflexion de l’onde de dépression sur surface rigide

Lorsque l’onde de dépression rencontre une surface S rigide, elle se réfléchit sans changer
de signe et se dirige vers l’aval, cette onde de dépression va stagner (arrêter)
l’écoulement, le passage de l’onde de dépression implique la contraction de la conduite.

2. 𝐿 3. 𝐿
<𝑡<
𝑐 𝑐

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
e) Réflexion de l’onde de dépression sur une surface appartenant un volume d’eau à
surface libre

L’onde de dépression rencontre une surface S qui appartienne à réservoir d’eau à surface
libre, l’onde de dépression se réfléchit en changeant de signe, elle se transforme en une
onde de compression qui se dirige vers l’aval, cette onde de dépression donne naissance à
un écoulement dirigé cette fois ci vers l’aval avec une vitesse u = u0

3. 𝐿 4. 𝐿
<𝑡<
𝑐 𝑐

Vanne fermée, formation d’une onde de compression de célérité c qui se dirige vers
l’amont.

Vitesse u = 0 nulle après la fermeture de la vanne et après le passage de l’onde

Ecoulement de vitesse u = u0 vers l’aval après la fermeture de la vanne et avant le passage de


l’onde de compression.

L’eau et la conduite subissent une dilatation après le passage de l’onde de compression.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
L’onde de pression rencontre une surface S qui appartienne à réservoir d’eau à surface
libre, l’onde de pression se réfléchit en changeant de signe, elle se transforme en une onde
de dépression qui se dirige vers l’aval, cette onde de dépression donne naissance à un
écoulement dirigé cette fois ci vers l’amont avec une vitesse u = u0

On retrouve les mêmes pressions que celle calculées avant la fermeture de la vanne, la
conduite retrouve son état initial.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Lorsque l’onde de dépression rencontre une surface rigide imperméable elle se réfléchit
sans changé de signe, cette onde parcourt toute la conduite vers le reservoir

Lorsque un milieu matériel subit une perturbation de pression (compression), celle va former une
onde de pression qui se propage dans l’eau, à une vitesse c, vers le réservoir.

A 20 0 (C), la célérité du son dans l’eau est

Cette onde est due la compressibilité du milieu matériel (l’eau), en effet c’est une onde
d’élasticité due à la propagation d’une déformation locale d'un milieu matériel comme les ondes
sonores (acoustiques) qui se propage dans l’air, ou les ondes sismiques qui se propagent dans la
surface de la terre après déclanchement d’un tremblement de terre.

La propagation de cette onde longitudinale se fait de proche en proche par une déformation
dans le sens de propagation de l’onde comme le cas où on relâche un ressort comprimé.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Exemple 2 :

Exemple 1 : Dans une installation sanitaire, le coup de bélier peut être formé à l’occasion
d'une variation brusque de la vitesse d’écoulement d’un fluide, Par exemple : au moment de la
fermeture brusque d’une vanne, ou bien au moment de la fermeture de la vanne d'un lave-vaisselle ou
d'une machine à laver ou d’une chasse d’eau.

Désastreuses pour votre installation sanitaire. Celle-ci étant prévue pour résister à une pression
limitée, il est possible qu’elle ne puisse pas être dans la capacité de résister à la force engendrée.

Le coup de bélier peut ainsi provoquer :

1. la rupture des canalisations, suivie d’un dégât des eaux du fait de la quantité d’eau en mouvement ;
2. la déformation des conduites d’eau.

soit selon un mode longitudinal (onde de compression-dilatation), si la vibration du milieu est parallèle
au sens de propagation ; c'est le cas lorsqu'on lâche un ressort comprimé

Le fonctionnement en régime instationnaire, même très exceptionnel, d’une installation


hydraulique doit toujours attirer l’attention de l’ingénieur concepteur. Ces phénomènes
peuvent avoir des conséquences fâcheuses telles que la rupture de canalisations et la
détérioration d’appareils traversés par le fluide.

Il est donc capital de prévoir et d’étudier ces phénomènes transitoires afin de réduire leurs
effets par l’utilisation de dispositifs spéciaux et le dimensionnement correct des différents
composants d’une installation.

L’importance technique des coups de bélier est extrêmement grande. L’amplitude et la soudaineté des
surpressions et dépressions qui sont mises en jeu peuvent détériorer la conduite ou les organes qui y
sont branchée. Il est nécessaire par conséquent d’empêcher la production de telles perturbations ou
du moins de les atténuer. En général, on peut considérer les fluides comme incompressibles. Toutefois
les milieux réels présentent une certaines compressibilités dont il faut tenir compte s’il s’y produit de
rapide variation de pression (même très petites) : ce sont les phénomènes de compressibilité qui
permettent d’expliquer la propagation des ondes élastiques dans les milieux matériels. Quand un
milieu matériel est affecté localement par des variations de pression d’origine quelconque, la
perturbation qui en résulte se propage dans toutes les directions. Cette vitesse de propagation n'est
pas infinie, mais si les variations de pression sont lentes on peut admettre qu’elles se distribuent
immédiatement dans tout le milieu (fonctionnement d’un réseau d’adduction d’eau sous pression avec
un démarrage lent d’une pompe). Si au contraire les variations de pression sont rapides, la répartition
de la pression dans le milieu ne peut pas être considéré comme instantanée (démarrage instantané
d’une pompe). Les ondes élastiques se propagent sans modification dans un milieu isotrope infini, mais
sont susceptibles de réflexion et de réfraction quand elles rencontrent une surface séparant deux
milieux différents. Deux cas sont à envisager : • Quand une onde plane se propageant dans un fluide,
rencontre normalement une surface rigide, elle se réfléchit sans changer de signe : ainsi une onde de
compression se réfléchit en une onde de compression. • Quand une onde plane se propageant dans
un fluide, rencontre normalement une surface ou la pression reste constante (surface libre d’un
liquide), il y a réflexion avec changement de signe : ainsi une onde de compression donne naissance à
une onde de dépression. Dans un fluide parfait les seules ondes élastiques susceptibles de se propager
sont des ondes longitudinales, c’est-à-dire des ondes provoquant des déplacements de particules

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
normalement aux surfaces d’ondes. Vitesse des ondes dans l’air : 331m/s. Vitesse des ondes dans l’eau
: 1 410m/s.

Le coup de bélier est un phénomène instationnaire de transport d'information liant les champs de
vitesse et de pression au sein d'un écoulement en conduite. On peut observer cet incident lors de la
fermeture ou l'ouverture brusque d'une vanne, d'un robinet, ou de l'arrêt d'une pompe. Ce choc
violent se traduit la plupart du temps par un bruit caractéristique et peut provoquer des ruptures de
conduites dans les larges installations à cause de la grande quantité d'eau en mouvement et des ondes
de surpression et de dépression successives. Lorsqu'une onde de compression ou de dépression se
propage dans la conduite (rappelons qu'elle le fait perpendiculairement à l'axe de celle-ci), il y a
compression d'une tranche verticale innitésimale de liquide à un endroit de la conduite (la pression va
augmenter très rapidement avant d'osciller et de se stabiliser). Ceci implique qu'en se relaxant, cette
tranche comprimera la tranche directement voisine, dans le sens de propagation de l'onde, laissant la
pression inchangée dans le reste de la conduite. Le phénomène va se propager, de proche en proche,
vers la n de la conduite pour repartir alors en sens inverse (avec inversion du signe de la pression).

Lorsque, dans une conduite, on fait varier brusquement le débit d'un liquide par une action quelconque
(telle la fermeture d'une vanne, par exemple), un régime instationnaire apparaît dans le tronçon amont
de la conduite. Ce régime est principalement caractérisé par la propagation d'ondes hydrauliques qui
véhiculent une énergie élastique non négligeable (ondes de pression), suffisamment parfois pour
apporter des dommages aux installations. Ces phénomènes sont assez courants (vous avez sans doute
quelques fois remarqué qu'en fermant brutalement un robinet d'eau chez vous vous entendiez des
tressautements dans les tuyaux), mais lorsqu'il s'agit de circuits destinés à l'alimentation de centrales
hydrauliques (usines hydro-électriques notamment) produisant des centaines et des milliers de
kilowatts, avec des débits d'écoulement très importants (plusieurs dizaines de mètres cubes par
seconde), ces inconvénients doivent impérativement être évités. Une des techniques consiste à
recourir à des dispositifs anti-bélier, parmi lesquels on notera les cheminées d'équilibre: celles-ci
consistent à transformer les ondes de pression très énergétiques en oscillations en masse où l'énergie
est amortie. Cet article présente, moyennant quelques calculs d'hydraulique, le phénomène du coup
de bélier et le principe des cheminées d'équilibre.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Modélisation du coup de bélier

Les équations de Navier-Stokes en régime Incompressible : Les équations qui gouvernent les
écoulements des fluides newtoniens, en régime incompressibles, elles s’écrivent dans un repère (x, y,
⃗⃗) :
z) d’axe (i⃗, ⃗j, k

Equation scalaire de conservation de la masse :


∂u ∂v ∂w
+ + =0
∂x ∂y ∂z
Equation vectorielle de conservation de la quantité de mouvement :
∂u ∂u ∂u ∂u −1 ∂p ∂2 u ∂2 u ∂2 u
+ u + v +w = + ϑ( 2 + + )
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂x ∂x ∂y 2 ∂z 2
∂v ∂v ∂v ∂v −1 ∂p ∂2 v ∂2 v ∂2 v
+ u + v +w = + ϑ( 2 + + )
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂y ∂x ∂y 2 ∂z 2
∂w ∂w ∂w ∂w −1 ∂p ∂2 w ∂2 w ∂2 w
+ u + v + w = + ϑ( 2 + + 2) −g
∂t ∂x ∂y ∂z ρ ∂z ∂x ∂y 2 ∂z
u
⃗U⃗ = ( v ) : Le vecteur vitesse
w
p : La pression dynamique, ρ : La densité de l’eau, ϑ : La viscosité dynamique, g : L’accélération de la
pesanteur.

Les équations de Navier-Stokes en régime compressible ρ(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) : Les équations qui gouvernent
les écoulements des fluides newtoniens, en régime compressibles, elles s’écrivent dans un repère (x,
y, z) d’axe (i⃗, ⃗j, ⃗⃗
k) (les équations de l’aérodynamique) :

Equation scalaire de conservation de la masse :


∂ρ ∂ρu ∂ρv ∂ρw
+ + + =0
∂t ∂x ∂y ∂z
Equation vectorielle de conservation de la quantité de mouvement :
∂u ∂u ∂u ∂u ∂p ∂2 u ∂2 u ∂2 u
ρ. ( + u + v +w )= − + μ( 2 + + )
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x ∂x ∂y 2 ∂z 2
∂v ∂v ∂v ∂v ∂p ∂2 v ∂2 v ∂2 v
ρ. ( + u + v + w ) = − + μ( 2 + + )
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y ∂x ∂y 2 ∂z 2
∂w ∂w ∂w ∂w ∂p ∂2 w ∂2 w ∂2 w
ρ. ( + u + v + w )= − + μ( 2 + + 2 ) − ρ. g
∂t ∂x ∂y ∂z ∂z ∂x ∂y 2 ∂z
u
⃗⃗ = ( v ) : Le vecteur vitesse
U
w
p : La pression dynamique, ρ : La densité de l’eau, μ = ρ. ϑ : La viscosité cinématique, g :
L’accélération de la pesanteur.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Equations du mouvement d’un écoulement unidimensionnel d’un fluide compressible (Écoulements
dans les gazoduc) ρ(𝑥, 𝑡):

Régime unidimensionnel : v = w = 0
Equation scalaire de conservation de la masse :
∂ρ ∂ρu
+ =0
∂t ∂x
Equation vectorielle de conservation de la quantité de mouvement :
∂u ∂u ∂p ∂2 u ∂2 u ∂2 u
ρ. ( + u ) = − + μ( 2 + + )
∂t ∂x ∂x ∂x ∂y 2 ∂z 2
∂p
0= −
∂y
∂p
0= − − ρ. g
∂z
u
⃗⃗ = (0) : Le vecteur vitesse
U
0
p = px − ρ. g. z
p : La pression dynamique, ρ : La densité de l’eau, μ = ρ. ϑ : La viscosité cinématique, g :
L’accélération de la pesanteur.

Equations du mouvement d’un écoulement unidimensionnel en charge d’un fluide compressible


dans d’une canalisation de section déformable (écoulement du sang dans les artères)
ρ(𝑥, 𝑡) 𝑒𝑡 s(𝑥, 𝑡) ∶
Ces équations sont écrites en utilisant la vitesse moyenne u̅ :

1
u̅ = ∬ u. ds ; s. u̅ = ∬ u. ds
s
s s

s(𝑥, 𝑡) est une section variable

Intégrons les équations du mouvement d’un écoulement unidimensionnel en charge d’un fluide
compressible autour de S en considérons aussi que la densité ρ est constante sur une section s, c’est-
à-dire :

1
ρ = ∬ ρ. ds
s
s

∂ρ ∂ρu ∂ρ ∂ρu ∂ ∂ ∂ρ. s ∂ρ. s. u̅


∬ + ds = ∬ ds + ∬ ds = (∬ ρ ds) + (∬ ρu ds) = + =0
∂t ∂x ∂t ∂x ∂t ∂x ∂t ∂x
s s s s s
∂(ρ. s) ∂(ρ. s. u̅)
+ =0
∂t ∂x
d( ∅ ) ∂( ∅ )
= + ∇( ∅. u
⃗⃗ )
dt ∂t
Pour l’équation de conservation de quantité de mouvement on obtient (considérons un fluide parfait)
:
∂ρ. s ∂ρ. s. u̅ d(ρ. s)
+ = =0
∂t ∂x dt

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
∂u ∂u ∂p
ρ. ( + u ) = −
∂t ∂x ∂x
du̅ ∂u̅ ∂u̅ 1 ∂p
= + u = − + g. J
dt ∂t ∂x ρ ∂x
∂u ∂u ∂p
ρ. ( + u ) = −
∂t ∂x ∂x
p = px − ρ. g. z
6.3. Coup de bélier de masse
Dans le cas du coup de bélier de masse, les modifications du régime permanent de l’écoulement sont
suffisamment faibles pour que la masse volumique du fluide ne soit pas modifiée et que la canalisation
ne soit pas déformée.
Dans ce cas, l’équation de conservation de la masse s’écrit comme suit :
d(ρ. s) ∂ρ. s ∂ρ. s. u̅ ∂u̅
= + = =0
dt ∂t ∂x ∂x
du̅ ∂u̅ 1 ∂p
= = − + g. J
dt ∂t ρ ∂x
p = px − ρ. g. z
Appliquons cette dernière équation au calcul des oscillations de niveau d’eau dans une cheminée
d’équilibre (protection anti-bélier), comme illustré sur la Figure. . Cet exemple a été proposé par
Frelin (Frelin 2002).

Ici, une conduite circulaire forcée entre une retenue d’eau de section importante et une installation
de turbinage est équipée d’une cheminée d’équilibre de section circulaire. Cette conduite est le siège
d’un écoulement permanent jusqu’à l’instant t = 0. A cet instant, la vanne située en amont de la
turbine est fermée instantanément. On considère les données suivantes: L = 4000 m, d = 1.5 m, D = 3
m, z0 – z2 = 20 m, Q0 = 1 m3 /s (débit volumique). On suppose que la masse volumique de l’eau reste
constante et que la conduite est complètement indéformable. Déterminons, sous l’hypothèse
d’absence de pertes de charge (J = 0), la période des oscillations du niveau d’eau dans la cheminée
ainsi que le niveau maximal. Pour cela, intégrons l’équation (6) entre les abscisses curvilignes des
points 1 et 2. Nous obtenons l’expression suivante :
2
du̅ ∂u̅ 1 ∂p
∫ dx = = −
1 dt ∂t ρ ∂x
du̅ ∂u̅ 1
L. = L. = − (p2 − p1 )
dt ∂t ρ
u̅2 = u̅1
Ecoulement incompressible et paroi indéformable :

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
p1 u̅1 2
Z0 = Z1 + +
ρ. g 2. g

p2 u̅2 2
Z0 + 𝛿 = Z2 + +
ρ. g 2. g
du̅
L. + 𝑔. 𝛿 = 0
dt
Le débit dans la conduite est égal au débit dans la conduite :
π
𝑄𝐶 = 𝑑2 u̅
4
π π d𝛿
̅ = 𝐷2 .
𝑄𝐶𝐸 = 𝐷 2 . V
4 4 dt
π π d𝛿
𝑑2 u̅ = 𝐷 2 .
4 4 dt
du̅ 𝐷 2 𝑑2 𝛿
=
dt 𝑑2 𝑑𝑡 2
𝐷2 𝑑2 𝛿
𝐿. + 𝑔. 𝛿 = 0
𝑑2 𝑑𝑡 2
𝑑 𝑔 𝑑 𝑔
𝛿 = 𝑐1 sin ( √ 𝑡) + 𝑐2 cos ( √ 𝑡)
𝐷 𝐿 𝐷 𝐿

Coup de bélier d’onde :

Conservation de la masse pour un écoulement dans lequel se propage une onde Soit un écoulement
permanent dans une conduite. Suite à la fermeture brutale d’une vanne, un coup de bélier d’ondes
se produit : une onde de célérité a prend naissance au niveau de la vanne et se propage vers l’amont.
En assimilant l’onde à une surface de discontinuité, la conduite se divise en deux domaines distincts,
comme illustré sur la Figure. Le domaine 1 se situe entre l’extrémité aval de la conduite (la vanne
fermée située sur la gauche de la Figure) et le front de l’onde. Dans ce domaine, la vitesse de
l’écoulement est nulle ; la masse volumique du fluide est ρ + dρ ; la section de la conduite est S + dS.
Le domaine 2 est constitué de la partie complémentaire de la conduite. Dans la mesure où le
domaine 2 n’a pas encore été atteint par l’onde, les conditions suivantes y règnent : la vitesse de
l’écoulement vaut U ; la masse volumique de l’eau, ρ ; la section de la conduite, S.

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
d(ρ. s) ∂ρ. s ∂ρ. s. u̅
= + =0
dt ∂t ∂x
du̅ ∂u̅ ∂u̅ 1 ∂p
= + u = − + g. J
dt ∂t ∂x ρ ∂x
p = px − ρ. g. z
On se place dans un repère se déplaçant à la vitesse constante de l’onde :

Direction initial de l’écoulement


Réservoir

ρ, s 𝑒𝑡 u̅ c u̅ = 0 ρ + dρ, s + ds Vanne fermée

N’oublions pas que u̅ 𝑒𝑡 c sont les abscisses des vecteurs vitesse de l’écoulement et de l’onde

Le débit qui travers la surface en rouge :

𝑄 = (ρ + dρ)(s + ds). (u̅ + c) = (ρ + dρ)(s + ds). 𝑐


Le débit qui travers la surface en rouge :

𝑄 = ρ. 𝑠. (u̅ + c)
dρ ds u̅
+ =
ρ s c
d(ρ. s) ∂ρ. s ∂ρ. s. u̅
= + =0
dt ∂t ∂x
du̅ ∂u̅ ∂u̅ 1 ∂p
= + u = − + g. J
dt ∂t ∂x ρ ∂x
p = px − ρ. g. z

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC

Vous aimerez peut-être aussi