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Chimie minérale
Jury de l’enseignement secondaire supérieur Niveaux A et B
Entrée du module
Juin 2008
© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique
207 Chimie minérale - JESS Série 1 Contenu
3 Plan du module 4
5 évaluation de la série 41
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Toute personne qui se sentirait lésée et qui souhaiterait faire valoir ses droits est priée de se faire connaître.
Le cours dont vous entreprenez l’étude est le produit d’une équipe motivée. Elle a veillé à vous présenter
un matériel pédagogique de qualité. Vous y trouverez des indications de travail qui ne prêtent à aucune
confusion. Vous progresserez donc facilement dans ce cours qui a plusieurs buts :
Pouvons-nous profiter de cette lettre pour vous demander de communiquer régulièrement à votre
professeur votre point de vue sur le cours et l’encadrement qui l’accompagne ? Dans quelle mesure
cette formation a-t-elle répondu à vos besoins ? Aidez l’équipe pédagogique à améliorer ce produit
d’enseignement.
Nous vous souhaitons bien des satisfactions dans la maîtrise de ces matières et vous
adressons tous nos encouragements.
CONCEPTION - RÉDACTION
Cathy Pardoen
ÉDITION ET GRAPHISME
Patrick Kerz
Guy Louvet
Pascal Plees
RELECTURE
Michel Damay
Josette Dauchot
Jacques Debeck
Giuseppe Di Pietrantonio
Pierre Gosselain
Frédéric Gourmet
Jacqueline Jungen
Sonia Lebrun
Louisette Lhoir
Marie-Claire Mahieu
Simonne Mezier
Catherine Vandermiers
Liliane Van Overstraeten
DIRECTION DU PROJET
Freddy Duchesne
Guy Severs
Un des précurseurs de la chimie est le Français Lavoisier (1743-1794) qui, par son raisonnement et ses
expériences, en a permis le véritable essor.
En Belgique, c’est J.F. Cooppal qui fut un des premiers à créer, en 1776, une véritable fabrique du secteur
chimique à Wetteren près de Gand. Il s’agissait d’une manufacture de poudres destinée à approvisionner
les carrières du Tournaisis et à alimenter l’armée impériale. Plus tard, quatre entreprises se sont lancées
dans la production d’acide sulfurique et Gustave Levis a ouvert, en 1831, à Vilvorde, la première usine
de fabrication de peintures et vernis.
Néanmoins, le véritable essor de la chimie en Belgique ne s’est produit qu’en 1861 avec Ernest Solvay
qui a mis au point le procédé de production du carbonate de soude, indispensable à l’industrie du verre.
À la même époque, on a vu s’installer les usines de la Sambre.
Après la première guerre mondiale, avec le développement de l’agriculture, les besoins en engrais se
sont accrus. L’usine Carbochimique à Tertre (Hainaut) a, dès lors, lancé la fabrication de l’ammoniac à
partir de l’azote de l’air et d’hydrogène extrait du gaz de houille provenant des cokeries.
Au cours des années 50, la pétrochimie a véritablement pris une grande expansion en Belgique,
notamment près du port d’Anvers. Parallèlement, une chimie plus fine s’est installée et a contribué au
développement du secteur.
De 1974 à 1983, la Belgique a nettement ressenti les conséquences des chocs pétroliers et une
restructuration s’est fait sentir. On a, dès lors, assisté à une conversion vers des produits chimiques à
plus haute valeur ajoutée comme les médicaments et les emballages plastiques.
La croissance du secteur a repris entre 1983 et 1989, pour aboutir à une nouvelle crise dès 1990.
1993 fut l’année la plus noire que l’industrie chimique belge ait connue.
C’est grâce à la prise d’une série de mesures efficaces et à une amélioration de la conjoncture à l’échelle
mondiale, que la chimie belge semble à présent sortie de l’impasse.
En effet, de nos jours, la chimie traite les problèmes d’environnement, le traitement des maladies, la
recherche du bien-être matériel, physique et psychique. Bien que l’industrie chimique soit accusée de
nombreux préjudices, il faut reconnaître que ces reproches sont plus émotionnels que rationnels et que les
chimistes, au même titre que les autres acteurs de la société, ont contribué à son évolution et continuent
à le faire.
Par ailleurs, la construction de l’Union européenne, la conclusion des accords du GATT, les boulever-
sements intervenus dans les pays de l’Europe de l’Est et le développement industriel des pays du Sud-
Est asiatique sont autant de facteurs qui font de la chimie un secteur sans frontières. Bien qu’étant un
pays très petit, la Belgique prend sa place au niveau européen et même mondial. L’existence du port
d’Anvers et le fait que Bruxelles soit la capitale de l’Europe ont amené de grandes multinationales du secteur
chimique à s’installer dans notre pays. Dans ce contexte, les jeunes chimistes doivent constamment res-
ter compétitifs en innovant, en améliorant les techniques et produits.
3 Plan du module
SÉRIE 1 : Entrée DU MODULE
1 Motivation pour suivre le module 3 nA tomes, molécules, ions 25
nM asse atomique, masse moléculaire
2 Objectifs généraux du module 4 et masse molaire 26
n Modèle atomique de Bohr 27
3 Plan du module 4 n éléments chimiques 27
n Mélanges, corps purs et corps
4 Présentation des tests 12 composés 29
n Liaisons chimiques 31
4.1 But des tests 12 n Réactions chimiques 32
4.2 Prétest sur les objectifs du n Oxydation, réduction, combustion 36
module 12 n Oxydes 37
4.2.1 Test d’autocontrôle 12 n électrolytes 39
4.2.2 Corrigé du test d’autocontrôle 15 n Acides, bases, sels 39
4.3 Prérequis du module 15
4.3.1 Liste des prérequis généraux 15 5 évaluation de la série 41
4.3.2 Test d’autocontrôle sur les
prérequis généraux 15 5.1 Travaux d’autocontrôle (T.A.C.) 41
4.3.3 Corrigé commenté du test 5.2 Corrigé commenté des T.A.C. 44
d’autocontrôle 18 5.3 Devoir de fin de série 48
4.3.4 Liste des prérequis particuliers
du module 20
n Unités 21
n Multiples et sous-multiples
des unités 21
n états de la matière 22
ANNEXES
I. Référentiels 3 IV. Glossaire 8
n Le savoir 3 V. Formulaire et tables 12
n Le savoir-faire 4 n Formulaire 12
II. Méthode de travail 5 n Unités et facteurs de conversion 13
III. Structure du module 7 n Tables 14
n Organisation des séries 7 VI. Bibliographie 23
n Organisation des leçons 7
4 Évaluation de la série 21
1.1 Formulaire 1
1.2 Exercices 3
1.3 Corrigé commenté des exercices 8
2 évaluation du module 16
Questionnaire de satisfaction 35
Conseils d’orientation 39
[NO(g)].[SO3(g)]
a.
[SO2(g)].[NO2(g)]
[NO2(g)].[SO2(g)]
b.
[SO3(g)].[NO(g)]
[NO2(g)].[SO3(g)]
c.
[SO2(g)].[NO(g)]
2) Lors d’une augmentation de température, l’équilibre :
a. est déplacé vers la droite
b. est déplacé vers la gauche
c. n’est pas influencé
Question 2
L’équation acide-base entre l’acide du couple CH3COOH/CH3COO– et la base du couple H3O+/H2O est
a. CH3COO–(aq) + H3O+(aq) CH3COOH(aq) + H2O(l)
b. CH3COOH(aq) + H3O+(aq) CH3COO–(aq) + H2O(l)
c. CH3COOH(aq) + H2O(l) CH3COO–(aq) + H3O+(aq)
Question 3
1) E
n utilisant la table des énergies de liaison (à 25°C en kJ/mol), on obtient pour ∆H de combustion une
valeur de :
LIAISONS EL
O=O 498 a. – 814 kJ
C–H 413 b. – 2648 kJ
C=O 803 c. – 3462 kJ
H–O 464
Question 4
Parmi les transformations suivantes, identifiez celle qui n’est pas un phénomène rédox :
a. S2– devient S8
b. S2O3 devient
2–
S4O2–6
c. SO2–3
devient SO 2
Question 5
1) Une lame de plomb trempée dans une solution de sulfate de cuivre(II) se recouvre de cuivre.
Une lame de cuivre trempée dans une solution de nitrate d’argent se recouvre d’argent.
Une lame de zinc trempée dans une solution de nitrate de plomb se recouvre de plomb.
Les 4 couples rédox évoqués sont :
a. Pb2+/Cu // Cu2+/Pb // Ag+/Zn // Zn2+/Ag
b. SO2–
4
/H2SO3 // Cu2+/Cu // NO–3/NO // Ag+/Ag
c. Cu2+/Cu // Pb2+/Pb // Ag+/Ag // Zn2+/Zn
Question 6
Une solution de NaClO est traitée par du NaI en milieu acide (H2SO4) : il se forme de l’I2, du NaCl et du
Na2SO4.
Quelle est la proposition incorrecte ?
Pour chaque mole de I2 formée :
a. 1 mole de H2O est produite
b. 1 mole de NaI est oxydée
c. 1 mole de NaCl est produite
Question 7
On ajoute 1 litre d’hydroxyde de sodium de concentration égale à 0,01 mol/l à 1 litre de nitrate de ma-
gnésium de concentration égale à 1,0.10–4 mol/l. Y a-t-il précipitation de l’hydroxyde de magnésium qui
est un composé peu soluble ?
a. oui
b. non
c. impossible à déterminer
Question 8
Combien de fois une solution de pH = 2 est-elle plus acide qu’une solution de pH = 4 ?
a. 2 fois
b. 100 fois
c. ½ fois
1. En vous aidant du dictionnaire, donnez la définition des mots suivants, en ne retenant que celle qui
est en relation avec la chimie :
atome : …………………………………………………………………………………………………....
……………………………………………………………………………………………………………
molécule : ………………………………………………………………………..……………….……....
……………………………………………………………………………………………………………
ion : …….…………………………………………………………………………………..…..………....
……………………………………………………………………………………………………………
Mendeleïev : ……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
3. Les graphiques suivants représentent tous, pour des réactions différentes, la quantité m (en grammes)
de produit obtenu en fonction du temps t (en secondes) de réaction.
MG MG
TS TS
GRAPHIQUE GRAPHIQUE
MG MG
TS TS
GRAPHIQUE GRAPHIQUE
1. Pour une des expériences, l’expérimentateur a démarré son chrono alors que l’expérience était déjà
commencée. À quel graphique cela correspond-il ?
………………………………………………………………………………....................………........
2. Le(s)quel(s) de ces graphiques montre(nt) que m est proportionnel à t ?
………………………………………………………………………………....................………........
3. Dans le graphique 1, quel temps de réaction faut-il pour obtenir 80 g de produit ?
………………………………………………………………………………....................………........
4. Dans le graphique 3, quel temps de réaction faut-il pour obtenir 4 g de produit ?
………………………………………………………………………………....................………........
5. Dans le graphique 2, quelle est la quantité de produit obtenue après 10 secondes de réaction ?
………………………………………………………………………………....................………........
6. Dans le graphique 4, quelle est la quantité de produit obtenue après 15 secondes de réaction ?
………………………………………………………………………………....................………........
0,1 x2 + 0,5 x – 2 = 0
thermomètre
réfrigérant
ballon
sortie d'eau
toile entrée d'eau
métallique
bec bunsen flacon collecteur
b. L’objectif de l’expérience est de réaliser une distillation. Le mélange à distiller est chauffé et le com-
posant le plus volatil se vaporise, se recondense et est recueilli sous forme de distillat.
3. 1. Cette situation correspond au quatrième graphique. 5 g de produit sont déjà formés au temps 0.
2. Seuls les graphiques 1 et 2 montrent que la quantité de produit m est proportionnelle à la durée de
réaction t. En effet, ce sont les seuls graphiques qui représentent une droite qui passe par l’origine
des axes (0,0). Les graphiques 3 et 4 montrent que les grandeurs ne sont pas proportionnelles car
ce ne sont pas des droites passant par l’origine des axes.
TS
GRAPHIQUE
n Unités
Grandeur physique Unité SI Correspondance des unités
Nom Symbole Nom Symbole
Longueur l mètre m
Masse m kilogramme kg 1 g = 1.10–3 kg = 0,001 kg
Temps t seconde s 1 min = 60 s
1 h = 60 min = 3600 s
Température T kelvin K q °C = T K – 273,15
Volume V mètre cube m3 1 l = 1 dm3 = 1.10–3 m3
1 ml = 1 cm3 = 1.10–3 l
Pression P pascal Pa 1 atm = 101,325 kPa
L’exposé suivant se veut être un récapitulatif succinct des notions importantes vues dans le module de
chimie 406. Rien de neuf n’y sera apporté.
Ces prérequis ont pour objectifs de vous rappeler brièvement ces notions fondamentales et de vous tester
avant d’aborder le module proprement dit. À la fin de cette série, vous serez donc capable de résoudre
tous les types d’exercices portant sur le module 406.
Le test sur ces prérequis fera l’objet du devoir de cette série 1.
n États de la matière
Ces trois substances si différentes sont pourtant toutes constituées de matière. Le fait est que, dans
chacun des cas, cette matière prend une forme différente.
Le mur est à l’état solide, la pluie à l’état liquide et le vent à l’état gazeux.
Les liquides, les solides et les gaz ont des propriétés différentes.
Les solides
Les solides gardent leur forme quel que soit le récipient qui les contient.
Leur volume est déterminé et leurs molécules présentent une grande cohésion.
Les solides ne sont pas toujours rigides ou durs. Ils peuvent être élastiques ou mous.
Ils restent néanmoins très peu compressibles.
Un solide peut être écrasé ou coupé en petits morceaux.
Les liquides
Les liquides peuvent être transvasés. Ils prennent la forme du récipient qui les contient, mais gardent
leur volume propre.
La surface d’un liquide est toujours horizontale.
Les liquides ne sont que très faiblement compressibles.
Les gaz
Un gaz n’a pas de forme propre; il faut le mettre dans un récipient fermé pour empêcher qu’il s’en
échappe.
Il est expansible, c’est-à-dire qu’il occupe tout le volume qu’on lui offre.
Les molécules d’un gaz ne présentent aucune cohésion.
Un gaz est compressible et élastique.
Vision microscopique
C’est du solide !
Ainsi font, font, font ... ainsi fond, fond, fond ...
« Ça gaze » !
Pour étancher leur soif de liberté, les molécules veulent toujours accroître
leur agitation. Pour ce faire, ces affamés minuscules ne se rassasient que
Et voilà ! Nous avons fait le tour des différents états de la matière en nous situant au niveau des molécules
qui la constituent. Une substance peut donc, sans problème, changer d’état. Une histoire d’énergie et
« d’esprit de famille ».
Changements d’état
Le passage de l’état solide à l’état liquide, et puis à l’état gazeux, se traduit par une agitation et une
désorganisation croissantes des molécules.
On peut représenter cela par le schéma suivant :
Température
'
Attraction mutuelle des molécules
3
La flèche rouge va dans le sens de la température croissante.
La flèche verte va dans le sens d’une attraction mutuelle croissante entre molécules.
FUSION VAPORISATION
chaleur chaleur
SOLIDE LIQUIDE GAZ
froid froid
SOLIDIFICATION (congélation) CONDENSATION (liquéfaction)
Un changement d’état moins connu est le passage direct de l’état solide à l’état gazeux. Ce changement
d’état porte le nom de sublimation.
L’évaporation est une vaporisation lente d’un liquide dans une atmosphère gazeuse. Elle se produit à
toute température et uniquement à la surface libre du liquide.
Le nombre (numéro) atomique Z est le numéro d’ordre d’un élément chimique dans le tableau
périodique. Il est égal au nombre de protons, et donc, au nombre d’électrons dans l’atome.
Nombre de masse → A
X → Symbole de l’élément
Nombre atomique → Z
Les isotopes sont des atomes d’un même élément (même nombre de protons) ayant des nombres
différents de neutrons. Ils ont donc des nombres atomiques Z identiques, mais des nombres de masse A
différents.
La molécule est l’assemblage ordonné d’un nombre illimité d’atomes liés les uns aux autres. Elle est
représentée par une formule qui indique l’espèce d’atomes (symbole) et leur nombre (indices).
L’apparition de charge(s) ne peut s’expliquer que par la perte ou le gain d’un ou plusieurs électrons.
Formation de cation : + +
M M+ e– M+ M2+ e–
Formation d’anion : + +
X e– X– X– e– X2–
La masse atomique relative (Ar) d’un atome est le rapport entre la masse de cet atome et 1/12 de la
masse de l’isotope 12 du carbone, le 12C, choisie comme masse-étalon. Ar est un nombre pur.
La masse moléculaire (mm) est la somme des masses atomiques des atomes constitutifs d’une molécule.
mm s’exprime en u.
La masse moléculaire relative (Mr) d’une molécule est le rapport entre la masse de cette molécule et
1/12 de la masse de l’isotope 12 du carbone, le 12C, choisie comme masse-étalon. Mr est un nombre pur.
La masse moléculaire relative est égale à la somme des masses atomiques relatives des atomes compo-
sant la molécule, multipliées par leur indice respectif.
Une mole de n’importe quel élément ou corps pur contient toujours 6,022.1023 atomes ou molécules. Ce
nombre est appelé nombre d’Avogadro.
La masse molaire (M) d’une particule (molécule, atome, ion ...) est la masse d’une mole de ces parti-
cules. Elle s’exprime en g/mol.
Le nombre maximal d’électrons que l’on retrouve sur chaque couche est égal à 2 n2.
Ainsi, le 1e niveau peut contenir 2 électrons, le 2e peut en contenir 8, le 3e peut en contenir 18, le 4e peut
en contenir 32, ...
n Éléments chimiques
Les molécules sont des associations de particules appelées : atomes et l’ensemble des atomes qui ont le
même nombre atomique Z est un élément chimique.
Mendeleïev a classé les éléments dans un tableau appelé tableau périodique des éléments.
Cette classification n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’une longue réflexion et de nombreuses
manipulations.
● Une période est constituée par les éléments d’une ligne horizontale. Les périodes sont numérotées de
1 à 7.
● Une famille est un groupe d’éléments présentant des similitudes de propriétés. Les familles sont nu-
mérotées de I à VIII.
Afin d’écrire correctement les formules moléculaires, il est important de connaître la valence des élé-
ments chimiques.
La valence d’un élément est le nombre d’atomes d’hydrogène (H) ou de chlore (Cl) qui peuvent se com-
biner à un atome de cet élément.
I II III IV V
monovalents divalents trivalents tétravalents pentavalents
hydrogène H oxygène O azote N carbone C phosphore P
chlore Cl soufre S aluminium Al soufre S azote N
sodium Na fer Fe fer Fe silicium Si
potassium K calcium Ca phosphore P
argent Ag magnésium Mg
cuivre Cu cuivre Cu
baryum Ba
zinc Zn
le soufre est parfois hexavalent, c’est-à-dire qu’il peut avoir la valence VI.
Le tableau périodique classe également les éléments en métaux et non-métaux selon leurs caractéristi-
ques. De manière générale, on peut dire que :
Métaux Non-métaux
Cs H F
0,8 2,2 4,0
K Na Li Ca Mg Be Al B P C S I Br N Cl O
Analyse immédiate : ensemble des procédés de séparation des constituants d’un mélange.
Ces procédés sont basés sur les différences de propriétés physiques des constituants.
Remarque : les mélanges possèdent une masse volumique, une température de fusion et une température
d’ébullition qui dépendent des proportions des constituants qui les composent.
Mélange Combinaison
Phénomène physique Phénomène chimique
Pas d’altération de la nature intime des corps. Altération de la nature intime des corps.
Juxtaposition de particules de nature différente. Formation de nouvelles molécules constituées
d’atomes de nature différente.
On obtient un mélange. On obtient un corps composé.
Un mélange est une juxtaposition de particules Un corps composé est un corps formé de
de nature différente. molécules constituées d’atomes de nature
différente.
Caractéristiques : Caractéristiques :
♦ les constituants ont gardé leurs propriétés; ♦ les molécules du corps composé ont des
propriétés différentes de celles des éléments
qui le constituent;
♦ les proportions des constituants sont ♦ les proportions des éléments combinés sont
quelconques; invariables;
♦ les constituants sont séparables par un procédé ♦ les éléments combinés ne sont séparables que
physique : analyse immédiate. par un procédé chimique : analyse élémentaire.
Mélange physique
(atomes ou molécules séparés)
Mélange
Réaction chimique
Synthèse
Composé chimique
(atomes ou molécules
liés chimiquement)
Réaction chimique
Synthèse
Ceci est la schématisation, d’une part, d’un mélange physique, et, d’autre part, de la formation d’un
composé chimique suite à une réaction chimique. Lorsqu’à partir de deux constituants différents, on
obtient des atomes ou molécules chimiquement liés, on parle également de synthèse.
n Liaisons chimiques
Les atomes se lient entre eux de façon à obtenir le maximum de stabilité, c’est-à-dire une énergie mi-
nimale. Cette stabilité est réalisée lorsque les atomes possèdent 8 électrons sur leur couche externe.
C’est la règle de l’octet. Pour atteindre la stabilité, les atomes peuvent se lier par des liaisons ioniques,
covalentes pures ou covalentes polarisées.
La liaison ionique ou électrovalence est la liaison qui résulte de l’attraction électrostatique entre ions
de signes opposés.
Exemple : NaCl (Na+ Cl–)
La liaison covalente ou covalence est la liaison qui résulte de la mise en commun de deux
électrons célibataires et du partage de cette paire d’électrons
entre deux atomes de même électronégativité entre deux atomes d’électronégativités différentes
pour la covalence pure. pour la covalence polarisée.
Exemples : I2, Cl2, H2 Exemple : HCl
Les liaisons hydrogène s’établissent entre molécules lorsque :
- u ne molécule contient un atome d’hydrogène fortement polarisé positivement (δ+),
- l’autre molécule contient un atome F, O ou N, fortement électronégatif et porteur d’au moins une paire
électronique libre.
La force des liaisons hydrogène est, en première approximation, 10 fois inférieure à celle des liaisons
covalentes ou électrovalentes.
n Réactions chimiques
Les atomes qui constituent la matière de l’univers ont été créés il y a des milliards d’années (big bang),
ils se combinent entre eux au cours de processus qu’on appelle réactions chimiques.
Des corps vont donc entrer en réaction, les réactifs, pour former d’autres corps appelés produits.
Lors de ces réactions chimiques, la nature intime de la matière est transformée. Il y a rupture des liaisons
existantes au sein des réactifs et formation de nouvelles liaisons pour former les produits. Dans les réac-
tions chimiques, il n’y a ni création, ni disparition d’atomes.
Toute réaction chimique peut être représentée par une équation chimique.
Le but de cette forme d’écriture est d’établir une équation pondérée ou équilibrée, ou encore une équation
bilan, dans laquelle chaque espèce doit être identique dans les deux membres de l’équation. On pondère
une équation chimique à l’aide de coefficients placés devant les formules chimiques. Ces coefficients,
appelés coefficients stœchiométriques, doivent être des nombres premiers entre eux.
Exemple :
Équation non équilibrée
Réactifs Produits
+ +
Équation équilibrée
Réactifs Produits
+ +
2. lecture molaire :
« 1 mole de molécules de CH4 réagit avec 2 moles de molécules d’O2 pour former 1 mole de molécu-
les de CO2 et 2 moles de molécules de H2O ».
POUR RAPPEL
L’établissement d’un bilan de matière dans les réactions chimiques repose sur quelques notions simples
souvent associées au nom de chimistes bien connus dans l’histoire de la chimie :
Loi de la conservation de la matière - Lavoisier (1743-1794) : « La somme des masses des produits de
réaction est égale à la somme des masses des réactifs ».
Loi des proportions massiques définies - Proust (1754-1826) : « Les masses des réactifs consommés
sont dans des rapports constants pour un (ou des) produit(s) final(aux) donné(s) ».
Loi des proportions volumétriques définies - Gay-Lussac (1778-1850) : « Les gaz se combinent entre
eux selon des rapports volumétriques simples ».
Hypothèse d’Avogadro (1776-1856) : « Des volumes égaux de gaz, pris à la même température et à la
même pression, contiennent le même nombre de molécules (et donc de moles) ».
Volume molaire d’un gaz : dans les CNTP (conditions normales de température : 0°C = 273,15 K et de
pression : 101 325 Pa = 1 atm) le volume occupé par 1 mol de gaz parfait Vm = 22,414 l.mol-1
masse obtenue
Rendement d’une réaction chimique = . 100%
masse théorique
Méthode de résolution des problèmes stœchiométriques
1. Lire attentivement l’énoncé du problème.
2. Déterminer les réactifs et les produits de la réaction. Écrire l’équation chimique pondérée.
3. Souligner dans l’équation chimique les substances utiles à la résolution du problème.
4. Calculer la masse molaire des substances soulignées.
5. Présenter l’exercice sous forme de tableau en n’y indiquant que les substances utiles à la résolution du
problème et un « x » dans la colonne de l’inconnue.
données inconnues
nombre de nombre de
masse m volume V masse m volume V
moles n moles n
Noter que :
- d ans une équation pondérée, le nombre de moles est indiqué par le coefficient stœchiométrique;
- la masse d’une substance XY est calculée à l’aide de la relation m(XY) = n(XY) . M(XY) où n(XY)
est le nombre de moles et M(XY) est la masse molaire;
- p our effectuer un calcul, toutes les masses doivent être exprimées dans les mêmes unités;
- le volume V d’un gaz XY est calculé à l’aide de la relation V(XY) = n(XY) . Vm où n(XY) est le
nombre de moles et Vm est le volume molaire;
- pour effectuer un calcul, tous les volumes doivent être exprimés dans les mêmes unités.
6. Effectuer les calculs proportionnels.
7. Donner la réponse : la valeur numérique accompagnée de l’unité correcte.
EXEMPLE
Soit la réaction de préparation de 1 kg d’eau au départ d’hydrogène gazeux et d’oxygène gazeux :
H2(g) + 1/2 O2(g) H2O
On demande :
- quelle masse d’oxygène m(O2) exprimée en kg est nécessaire ?
- quel volume d’oxygène V(O2) exprimé en litres, mesuré à 0°C et sous 1 atm, est nécessaire ?
- quelle masse d’hydrogène m(H2) exprimée en kg est nécessaire ?
- quel volume d’hydrogène V(H2) exprimé en litres, mesuré à 0°C et sous 1 atm, est nécessaire ?
Solution
H2(g) + 1/2 O2(g) H 2O
M(H2) = 2,016 g.mol-1; M(O2) = 31,998 g.mol-1; M(H2O) = 18,015 g.mol-1
z 2y x y 1 kg = 1000 g
Calculs proportionnels :
15,999 g 18,015 g
= 15,999 g . 1000 g = x . 18,015 g x = 888 g = 0,888 kg
x 1000 g
11,2 l 18,015 g
= 11,2 l . 1000 g = y . 18,015 g y = 622 l
y 1000 g
2 y = 2 . 622 l = 1244 l
2,016 g 18,015 g
= 2,016 g . 1000 g = z . 18,015 g z = 112 g = 0,112 kg
z 1000 g
Réponses : pour préparer 1 kg d’eau, on a besoin de
- 0,888 kg d’oxygène qui occupent un volume de 622 litres à 0°C et sous 1 atm et de
- 0,112 kg d’hydrogène qui occupent un volume de 1244 litres à 0°C et sous 1 atm.
On pouvait aussi trouver la masse d’hydrogène par 1 kg – 0,888 kg = 0,112 kg
Attention ! Dans l’équation stœchiométrique donnée plus haut, nous avons volontairement omis de noter
l’état physique de l’eau, produit de la réaction, car il n’a pas été précisé quel volume lui était accessible.
Le plus souvent, une partie de cette eau sera sous forme liquide H2O(l) et le complément sous forme de
vapeur, c’est-à-dire de gaz H2O(g).
Oxydoréduction
Réduction
+2 électrons
Réducteur
Mg + H2O MgO + H2
0 +1 –2 +2 –2 0
Oxydant
–2 électrons
Oxydation
L’oxydation consiste en une perte d’électron(s) (augmentation du NO). L’oxydation est subie par le
réducteur car il est donneur d’électron(s).
La réduction consiste en un gain d’électron(s) (diminution du NO). La réduction est subie par l’oxydant
car il est accepteur d’électron(s).
Une oxydation accompagne toujours une réduction et réciproquement.
Combustion
La combustion est une réaction chimique entre un combustible (ou carburant) et un comburant, souvent
l’oxygène. Les réactions de combustion sont des réactions d’oxydoréduction.
La combustion vive.
La combustion vive est une réaction rapide accompagnée d’une forte élévation de température et d’une
production de lumière. La combustion vive est une réaction exothermique, c’est-à-dire qui libère de la
chaleur.
La combustion lente.
La combustion lente se produit sans élévation notable de température et sans production de lumière.
n Oxydes
Définition
Les oxydes sont des composés constitués de deux éléments dont l’un est toujours l’oxygène.
L’oxygène occupe la seconde position dans la formule de l’oxyde.
Formules chimiques
Formule générale d’un oxyde métallique : Formule générale d’un oxyde non métallique :
MxOy M’xOy
M : élément métallique. M’ : élément non métallique.
x et y : indices. x et y : indices.
Exemples : CaO, Cu2O, CuO, Fe2O3 Exemples : SO2, SO3, Cl2O7
La corrosion d’un métal résulte de l’oxydation du métal par l’oxygène de l’air en présence d’humi-
dité. L’humidité est indispensable pour amorcer la corrosion.
Les métaux alcalins (IA) et alcalino-terreux (IIA) forment des oxydes basiques.
Exemples : Na2O + H2O 2 NaOH
CaO + H2O Ca(OH)2
Les oxydes CO, NO, N2O ne réagissent pas avec l’eau, on les appelle oxydes neutres.
n Électrolytes
- Un électrolyte est une substance qui, mise en solution, permet le passage du courant grâce à la mobilité
d’ions provenant d’une dissociation ionique.
- Un non électrolyte est une substance qui, mise en solution, ne permet pas le passage du courant.
- Le phénomène de décomposition d’une substance par le courant électrique s’appelle une électrolyse.
Lors de cette électrolyse, il y a transformation d’énergie électrique en énergie chimique et en énergie
calorifique.
- avec un sel :
hydroxyde1 + sel1 sel2 + hydroxyde2
Ca(OH)2(aq) + Na2CO3(aq) CaCO3(s) + 2 NaOH(aq)
- avec un sel :
acide1 + sel1 acide2 + sel2
Exemple : HCl(aq) + AgNO3(aq) HNO3(aq) + AgCl(s)
5 Évaluation de la série
5.1 Travaux d’autocontrôle (T.A.C.)
n Consignes de travail
Votre leçon étant terminée, voici votre test d’autocontrôle. Il vous permettra de faire le point sur vos
connaissances.
Il comprend vingt questions sur les notions que vous devez maîtriser sans difficulté pour aborder la suite
du cours.
Nous espérons vous voir atteindre le maximum.
Réfléchissez avant d’arrêter votre choix et évitez surtout de répondre au hasard; ce test est destiné à vous
aider en vous permettant une autoévaluation et non à vous juger ou vous noter.
Si vous n’obtenez pas toutes les bonnes réponses, résolvez vos problèmes de connaissances et de
compréhension en vous aidant du corrigé et des prérequis avant d’aborder la suite.
Bon travail !
n Questionnaire
1. Le nom de l’élément Ca est le :
a. carbone
b. calcium
c. caesium
5. Dans la réaction représentée par l’équation CuO + H2 Cu + H2O l’hydrogène joue le rôle de :
a. combustible
b. réducteur
c. catalyseur
6. On souhaite obtenir une solution de chlorure de sodium de concentration égale à 1 mol/l. La quantité
de NaCl à dissoudre dans 1 litre est :
a. 58,5 g
b. 28 g
c. 5,85 g
8. Parmi les propriétés physiques suivantes, celle qui est spécifique aux métaux (sauf le mercure) est :
a. état solide
b. état gazeux
c. état liquide
13. Dans la réaction représentée par l’équation : SiO2 + C Si + CO2, l’accepteur d’électrons est :
a. SiO2
b. C
c. Si
14. Le volume d’oxygène obtenu, dans les CNTP, par la réaction de 100 g d’oxylithe Na2O2 avec l’eau
est :
a. 22,4 l
b. 14,3 l
c. 28,7 l
15. L’ammoniac (NH3) s’obtient industriellement par réaction de l’hydrogène (H2) avec l’azote (N2). La
masse d’hydrogène nécessaire à la fabrication de 610 kg d’ammoniac est :
a. 108 kg
b. 217 kg
c. 72 kg
18. Parmi les réactions suivantes, celle qui donne lieu à la formation d’un sel, après évaporation de l’eau,
est :
a. SO2 + H2O
b. Cu2O + H2O
c. LiOH + HCl
19. Parmi les équations suivantes, celle qui traduit une réaction de combustion est :
a. 2 Zn + O2 2 ZnO
b. 2 HgO 2 Hg + O2
c. 2 Cl2 + 2 H2O 4 HCl + O2
20. La liaison résultant d’une mise en commun de deux électrons célibataires appartenant à deux atomes
identiques est une liaison :
a. électrovalente
b. covalente polarisée
c. covalente pure
H2(g) O2(g)
2 44,8 l 1 22,4 l
4 dm3 = 4 l x
Calcul proportionnel :
44,8 l 22,4 l
= 44,8 l . x = 4 l . 22,4 l x=2l
4l x
Un volume de 2 litres, donc 2 dm3 d’oxygène, est nécessaire à la combustion de 4 dm3 d’hydrogène.
Puisque l’air renferme 21% d’oxygène, le volume d’air nécessaire vaut :
100
2 dm3 . = 10 dm3
21
Oxydant
C + SiO2 Si + CO2
+4 0
+ 4 e–
Réduction
Na2O2(s) O2(g)
nombre de moles n masse m nombre de moles n volume V
2 156 g 1 22,4 l
100 g x
Calcul proportionnel :
156 g 22,4 l
= 156 g . x = 100 g . 22,4 l x = 14,3 l
100 g x
La réaction de 100 g d’oxylithe avec un excès d’eau permet d’obtenir 14,3 litres d’oxygène dans les
CNTP.
H2(g) NH3(g)
nombre de moles n masse m nombre de moles n masse m
3 6,048 g 2 34,062 g
x 610 kg = 610.103 g
Calcul proportionnel :
6,048 g 34,062 g
= 6,048 g . 610.103 g = x . 34,062 g x = 108.103 g
x 610.103 g
La masse d’hydrogène nécessaire à la fabrication de 610 kg d’ammoniac est de 108 kg.
2 Ca et 2 O 2 Ca et 2 O
1. Vous devez absolument faire parvenir ce devoir à votre professeur par l’intermédiaire du ser-
vice de l’EAD. Sans l’envoi de ce devoir, vous ne recevrez pas les séries suivantes.
2. Vous devez répondre UNIQUEMENT sur le formulaire prévu.
3. Dans le but de vous éviter divers menus travaux d’écriture, une feuille de devoir portant votre
nom, votre code-barre et votre adresse est jointe à chaque devoir. N’oubliez surtout pas de
l’AGRAFER au formulaire. C’est sur cette feuille que votre professeur vous fera part de ses
commentaires et des remédiations éventuelles.
4. Au moment d’envoyer votre devoir, prenez la peine d’indiquer la date de son envoi sur le for-
mulaire de réponse. Faites de même lorsque vous recevrez votre devoir corrigé. Cette seconde
information est fort utile à l’inspecteur.
Si vous voulez juger l’état de vos connaissances prérequises, nous vous proposons de répondre à ce
questionnaire. Il est constitué de questions à choix multiple.
Une bonne réponse est le choix correct de l’option du questionnaire à choix multiple.
Comment répondre ?
Exemple :
1. Calculez en m2 la mesure de l’aire d’un rectangle de longueur 6 m et de largeur 4 m.
Choisissez la réponse correcte parmi les propositions suivantes :
a. 10
b. 2
c. 24
Réponse :
La bonne réponse étant la c, il suffit de cocher la case de la feuille de devoir portant la lettre c.
1. a b c
Bon travail !
n Questionnaire
Gouttelettes d'eau
1. Quel phénomène physique se cache derrière ce schéma ?
a. évaporation
b. condensation
c. fusion
Carafe sortie
2. Le nombre atomique Z du fluor vaut : du congélateur
a. 9
b. 19
c. 7
4. La molécule constituée d’un atome de calcium et de deux groupements OH correspond à la formule
moléculaire :
a. Ca2(OH)
b. Ca(O2H2)
c. Ca(OH)2
7. La formule moléculaire de la substance dont les molécules sont constituées d’atomes H et de grou-
pements PO4 est :
a. H3PO4
b. HPO4
c. H3(PO)4
8. La formule moléculaire de la substance dont les molécules sont constituées d’atomes de zinc et
d’atomes de chlore est :
a. ZnCl
b. Zn2Cl
c. ZnCl2
10. Parmi les différents échantillons de matière suivants, le mélange hétérogène est :
a. eau + grenadine
b. air
c. eau + sable
11. Pour séparer les divers liquides d’un mélange de liquides miscibles, il faut nécessairement :
a. décanter
b. distiller
c. filtrer
13. Parmi les équations suivantes, celle qui n’est constituée que de corps composés est :
a. C12H22O11 12 C + 11 H2O
b. N2 + 3 H2 2 NH3
c. CaCO3 CaO + CO2
15. La masse de SO3(g) formée lors de l’oxydation de 200 dm3 (CNTP) de SO2(g) en présence d’O2(g)
est (avec un rendement de 100%) :
a. 714 g
b. 8,92 g
c. 80 g
18. Dans la réaction représentée par l’équation : H2 + CuO H2O + Cu, le produit de l’oxydation
est :
a. H
b. CuO
c. H2O
19. La masse d’oxyde de calcium obtenue par la combustion de 20,04 g de calcium est :
a. 36,06 g
b. 28,04 g
c. 14,02 g
20. Une liaison covalente polarisée résulte de la mise en commun de 2 électrons célibataires et du partage
de cette paire d’électrons :
a. entre deux atomes d’électronégativité différente
b. entre un atome et une molécule d’eau
c. entre deux atomes d’électronégativité équivalente
23. Sachant qu’il a fallu ajouter 35,6 ml d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration
0,165 mol.l–1 pour neutraliser 25,0 ml d’une solution d’acide nitrique, la concentration molaire de
cette dernière solution vaut :
a. 6,6 mol/l
b. 0,235 mol/l
c. 0,165 mol/l
Cochez l’alternative correcte sur la grille suivante et recopiez soigneusement ce choix sur la feuille de
devoir à renvoyer à l’EAD.
1. a b c 9. a b c 17. a b c
2. a b c 10. a b c 18. a b c
3. a b c 11. a b c 19. a b c
4. a b c 12. a b c 20. a b c
5. a b c 13. a b c 21. a b c
6. a b c 14. a b c 22. a b c
7. a b c 15. a b c 23. a b c
8. a b c 16. a b c
Complétez ce formulaire :
Devoir de la série 1
Cochez l’alternative correcte :
1. a b c 9. a b c 17. a b c
2. a b c 10. a b c 18. a b c
3. a b c 11. a b c 19. a b c
4. a b c 12. a b c 20. a b c
5. a b c 13. a b c 21. a b c
6. a b c 14. a b c 22. a b c
7. a b c 15. a b c 23. a b c
8. a b c 16. a b c
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Fiche INDIVIDUELLE
N° d’inscription :
Ce cours peut-il apporter une amélioration ou une promotion dans le cadre de votre travail ?
oui/non (1)
De combien de temps disposez-vous par semaine pour l’étude de cette matière ?
Avez-vous quelqu’un dans votre entourage qui puisse vous aider ? oui/non (1)
B) Signalez à votre professeur les particularités vous concernant qui sont susceptibles d’influencer
vos études (notamment handicap physique, maladie, difficultés professionnelles, économiques,
langue maternelle autre que le français, etc.)
…………………………………………………………………………………………................
Chimie minérale
Jury de l’enseignement secondaire supérieur Niveaux A et B
Juin 2008
© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique
207 Chimie minérale - JESS Annexes Contenu
L’Enseignement à Distance s’est efforcé de respecter les prescriptions légales relatives aux droits d’auteur et de contacter les ayants droit.
Toute personne qui se sentirait lésée et qui souhaiterait faire valoir ses droits est priée de se faire connaître.
I. Référentiels
Le module 207 couvre les matières prévues au programme du Jury de l’Enseignement secondaire
supérieur général de la Communauté française et de l’enseignement de promotion sociale en ce qui
concerne la chimie minérale. La chimie organique fait l’objet du module 208.
Attention ! Les épreuves du Jury de l’Enseignement secondaire supérieur reprennent les matières
des modules 207 et 208.
n Le savoir
Le programme de chimie peut être abordé soit au niveau A (3), soit au niveau B (1).
Dans le module 207, comme dans le module 208, le contenu des leçons correspond aux notions à
connaître au niveau B.
Pour atteindre les objectifs du niveau A, en plus de toutes les leçons, il faut également étudier le contenu
de certaines annexes qui sont facilement repérables grâce à la notation « indispensable pour le jury
(niveau A) » en dessous de leur titre.
n Le savoir-faire
Tout au long des leçons, les récipiendaires seront interrogés sur leur capacité à :
- restituer (c’est-à-dire reproduire de mémoire) des termes, des règles, des formules, des définitions
avec leurs propres mots;
- trouver une (ou des) information(s) en rapport avec un problème posé ou un phénomène étudié,
dans un texte, un schéma;
- expliquer un phénomène, une situation donnée, en se référant à des notions, des règles, des lois;
- décrire une expérience permettant d’établir une propriété, une formule, une loi donnée;
- appliquer une règle, une formule, une procédure, une loi dans une situation donnée.
Remarques
Dans le cas particulier de la résolution d’un problème de chimie, le récipiendaire doit être capable de :
- distinguer les données utiles des inconnues;
- faire le lien entre le problème posé et les notions théoriques évoquées;
- décrire les étapes de la résolution;
- effectuer les transformations des formules et des unités ainsi que les différentes opérations
mathématiques;
- fournir la (les) réponses(s) attendue(s) et discuter de sa (leur) pertinence.
Et plus particulièrement :
2. Thermochimie :
Être capable d’interpréter un graphique de variation d’enthalpie au cours de la réaction.
5. Les devoirs
a. Chaque série se termine par un DEVOIR que vous devrez effectuer puis renvoyer à l’EAD (pour
votre correcteur).
Ne renvoyez qu’un seul devoir à la fois et attendez le retour du devoir corrigé précédent
pour envoyer le devoir suivant.
L’envoi du devoir conditionne la poursuite du cours. En effet, dès sa réception, vous recevrez la
série suivante.
b. L’énoncé des devoirs se trouve à la fin de la série. Cochez l’alternative correcte sur la grille prévue
à cet effet et recopiez ce choix sur la feuille de DEVOIR que vous renverrez à l’EAD.
c. Pour chaque devoir, vous trouverez une feuille sur laquelle votre code à barres est imprimé (ainsi
que votre adresse). Vous devez également joindre cette feuille en l’agrafant à la feuille du devoir.
Un emplacement y est d’ailleurs réservé pour l’appréciation et un commentaire de votre profes-
seur. C’est aussi sur cette feuille comportant votre code à barres que votre professeur répondra à
vos questions éventuelles.
Lors de votre premier devoir, vous renverrez également votre fiche individuelle que vous
remplirez avec soin. Elle se trouve juste après la feuille du devoir.
Le premier devoir à envoyer comportera trois feuilles : la feuille avec votre code à barres, la
feuille du devoir et la feuille relative à votre fiche individuelle.
Les autres devoirs ne comporteront que deux feuilles : la feuille avec votre code à barres et la
feuille du devoir.
=> Lisez attentivement l’énoncé des questions afin d’éviter une mauvaise interprétation.
=> La rédaction du devoir doit s’effectuer manuel fermé. Notez au brouillon les éléments de votre
réponse puis vérifiez-les à partir de vos notes de cours. Ensuite cochez la réponse choisie sur la
feuille du devoir.
1. En première partie, la présentation de la série, les objectifs et leur justification avec des arguments
de motivation pour les atteindre, la place de cette série dans le module, le plan et les prérequis de
celle-ci.
3. En troisième partie, une synthèse de la série rassemble les principaux éléments de connaissance
étudiés.
4. En quatrième partie, l’évaluation de la série avec les travaux d’autocontrôle et leur corrigé com-
menté, et enfin un devoir de fin de série à renvoyer à l’EAD.
IV. Glossaire
Acide : voir Arrhénius et Brönsted (acide de). Utilisé seul, « acide » signifie en général acide de
Brönsted.
Acide (fort, faible) : voir Fort (acide) et Faible (acide).
Anion : ion chargé négativement.
Anode : électrode où se produit l’oxydation.
Aqueuse (solution) : solution dans laquelle le solvant est l’eau.
Arrhénius (acide d’) : composé qui libère des ions hydrogène H+ dans l’eau.
Arrhénius (base d’) : composé qui libère des ions hydroxyde OH– dans l’eau.
Atome : plus petite quantité d’un élément qui possède les propriétés chimiques caractéristiques de cet
élément. C’est un noyau entouré d’électrons.
Avogadro (nombre d’) : nombre d’objets NA dans une mole (NA = 6,022.1023).
Base : voir Arrhénius et Brönsted (base de). Employé seul, « base » signifie en général base de
Brönsted.
Base (forte ou faible) : voir Forte (base) ou Faible (base).
Brönsted (acide de) : donneur de protons (source d’ions hydrogène).
Brönsted (base de) : accepteur de protons (substance capable de fixer les ions hydrogène).
Brönsted (équilibre de) : équilibre
acide 1 + base 2 base 1 + acide 2
Capacité calorifique : constante de proportionnalité qui relie la quantité de chaleur fournie à un objet à
l’augmentation de température produite.
Catalyseur : substance qui augmente la vitesse d’une réaction sans être consommée par la réaction.
Cathode : électrode où se produit la réduction.
Cation : ion chargé positivement.
Chaleur : énergie transférée entre un système et son environnement à cause d’une différence de
température ou d’une réaction exo- ou endothermique.
Cinétique chimique : étude de la vitesse des réactions et de l’influence des conditions expérimentales
sur ces réactions.
Combustion : réaction chimique entre un combustible et un comburant, souvent l’oxygène. Les com-
bustions sont des réactions d’oxydo-réduction.
Concentration massique : masse de soluté par litre de solution.
Concentration molaire : nombre de moles de soluté par litre de solution.
Conditions normales (de température et de pression) : en abrégé NTP (ou CNTP) : 0°C
(273,15 K) et 1,013.105 Pa (1 atm).
Conjugué (acide) : acide de Brönsted, formé lorsqu’une base de Brönsted accepte un proton.
Conjuguée (base) : base de Brönsted, formée lorsqu’un acide de Brönsted cède un proton.
Constante d’acidité Ka : constante d’équilibre relative à la dissociation ionique d’un acide de Brönsted.
C’est une mesure de la force de l’acide.
Constante de basicité Kb : constante d’équilibre relative à la dissociation ionique d’une base de
Brönsted. C’est une mesure de la force de la base.
Constante d’équilibre Kc : constante caractéristique de la composition à l’équilibre d’un mélange
réactionnel. Sa forme est donnée par la loi d’action de masse.
Corrosion : oxydation d’un métal par l’oxygène de l’air en présence d’humidité.
Demi-réactions : réactions hypothétiques au cours desquelles une oxydation ou une réduction ont lieu
séparément. La somme des équations des deux demi-réactions est l’équation de la réaction globale.
Dissociation : rupture d’une liaison chimique.
Dissociation ionique : séparation des ions constituant un composé ionique se produisant dans un solvant
polaire.
Dissociation ionique d’un acide : don d’un proton par une molécule d’acide neutre et formation de la
base conjuguée de l’acide (un anion dans ce cas).
Dynamique (équilibre) : état dans lequel un processus (changement d’état, réaction chimique) et son
inverse se produisent tous deux à des vitesses égales.
Électrochimie : branche de la chimie qui traite de la production d’électricité à l’aide de réactions
chimiques, de la force relative des oxydants et des réducteurs, et de l’utilisation de l’électricité pour la
production d’effets chimiques.
Électrode : l’un des deux contacts reliant une cellule électrochimique et un circuit électrique extérieur.
Électrolyse : processus au cours duquel le passage d’un courant électrique à travers une substance ou sa
solution produit une réaction chimique.
Électrolyte : composé dont la solution est conductrice du courant électrique, grâce aux ions qu’elle
contient. Un électrolyte faible se dissout dans l’eau en se dissociant partiellement en ions, alors qu’un
électrolyte fort se dissout en se dissociant totalement en ions.
électronégativité : tendance d’un atome à attirer les électrons de la liaison dans laquelle il est engagé.
Endothermique (réaction) : réaction qui consomme de la chaleur (∆H > 0).
Énergie : capacité à produire du travail ou de la chaleur. L’énergie cinétique est l’énergie due au
mouvement, l’énergie potentielle est l’énergie qui résulte de la position et de l’interaction mutuelle des
différentes particules.
Enthalpie (variation d’) ∆H : chaleur mise en jeu lors d’une réaction à pression constante.
Enthalpie standard de formation ∆H°f : enthalpie standard de la réaction de synthèse d’une mole de
la formule stœchiométrique d’une substance, à partir de ses éléments pris dans leur état le plus stable et
sous une pression égale à 1,013.105 Pa.
Enthalpie standard de réaction ∆H° : différence d’enthalpie entre les produits d’une réaction dans leur
état standard et les réactifs dans leur état standard.
Oxydant : substance qui provoque l’oxydation (et se trouvant elle-même réduite) au cours d’une
réaction rédox.
Oxydation : réaction avec augmentation du nombre d’oxydation par perte d’un ou de plusieurs
électrons. L’oxydation est subie par le réducteur.
Oxydoréduction : voir rédox.
pH (d’une solution) : opposé du logarithme décimal de la concentration de l’ion hydronium dans cette
solution; pH = – log [H3O+]. Une solution acide a un pH < 7, une solution basique a un pH > 7, une so-
lution neutre a un pH = 7.
Précipitation : processus au cours duquel le produit d’une réaction apparaît dans la solution sous forme
d’un composé solide finement divisé, qu’on appelle « précipité ».
Pression : force exercée par unité de surface.
Pression partielle : pression qu’un gaz d’un mélange exercerait sur les parois du récipient s’il
occupait seul ce récipient.
Principe de Le Chatelier : dans un système en équilibre, toute modification d’un des facteurs
régissant cet équilibre le modifie dans un sens qui tend à s’opposer à cette modification.
Produit de solubilité Ks : produit des concentrations molaires des ions d’une solution saturée. C’est la
constante d’équilibre de la dissolution d’un sel.
Rédox (couple) : substances réduites et oxydées qui prennent part à une demi-réaction de réduction ou
d’oxydation. On symbolise le couple par Ox/Red, dans lequel Ox est l’oxydant et Red le réducteur.
Rédox (réaction) : réaction au cours de laquelle ont lieu simultanément une oxydation et une réduction,
c’est-à-dire un transfert d’électron(s) entre un réducteur, donneur d’électron(s), et un oxydant, accepteur
d’électron(s).
Réducteur : substance qui provoque la réduction (et devient elle-même oxydée) au cours d’une
réaction rédox.
Réduction : réaction avec diminution du nombre d’oxydation par gain d’un ou de plusieurs électrons. La
réduction est subie par l’oxydant.
Saturé : voir solution saturée.
Solubilité s (d’une substance) : concentration molaire d’une solution saturée d’une substance.
Soluté : substance dissoute dans un solvant.
Solution : mélange homogène liquide, en général d’une petite quantité d’une substance (le soluté) et
d’une grande quantité d’une autre substance (le solvant).
Solution aqueuse : solution dans laquelle le solvant est l’eau.
Solution saturée : solution dans laquelle on ne peut pas dissoudre plus de soluté. Le soluté dissous et le
soluté non dissous y sont en équilibre dynamique.
Solvant : constituant le plus abondant d’une solution.
Solvaté : entouré de molécules de solvant et lié à elles (hydraté est un cas particulier dans lequel le
solvant est l’eau).
Stœchiométrique (coefficient) : nombre qui précède la formule chimique d’une substance dans une
équation chimique.
V. Formulaire et tables
n Formulaire
[C]c . [D]d
La constante d’équilibre Kc =
[A]a . [B]b
pour l’équilibre : aA+bB cC+dD
ndiss .C
2
Le coefficient de dissociation = 0< <1 Kc =
ntot 1–
Le produit de solubilité Ks = [Ma+]m . [Am–]a (mol/l)m+a
pour l’équilibre : MmAa(s) m Ma+(aq) + a Am–(aq)
Le produit ionique de l’eau Kw = [H3O+] . [OH–] = 10–14 (mol/l)2 à 25°C
[A–] . [H3O+]
La force d’un acide HA Ka = et pKa = – log Ka
[HA]
[BH+] . [OH–]
La force d’une base B Kb = et pKb = – log Kb
[B]
L’oxydo-réduction :
Le plus fort déplace le plus faible.
Force des oxydants Force des réducteurs
Ox1 Red1
Transfert d’e–
Ox2 Red2
Facteurs de conversion relatifs aux unités de pression : 1 atm = 1,013.105 Pa = 1,013 bar
n Tables
Tableau qualitatif de la solubilité dans l’eau à 25°C de quelques sels et hydroxydes
Cations
NH+4 Li+ Na+ K+ Mg2+ Ca2+ Ba2+ Al3+ Cu+ Cu2+
Anions
Acétate CH3COO– + + + + + + + X X +
Nitrate NO–3 + + + + + + + + X +
Chlorure Cl– + + + + + + + + + +
Bromure Br– + + + + + + + + + +
Iodure I– + + + + + + + + + +
Sulfate SO2–4
+ + + + + – – + X +
Sulfite SO2–3
+ + + + + – – X – –
Sulfure S2– + + + + X – X X – –
Carbonate CO2–3
+ + + + – – – X – –
Oxalate C2O2– 4
+ + + + – – – – X –
Hydroxyde OH– + + + + – – + – X –
Phosphate PO3–4
+ + + + – – – – X –
Chromate CrO2– 4
+ + + + + + – X X –
Cations
Fe2+ Fe3+ Ni2+ Zn2+ Hg2+ Hg2+ Ag+ Sn2+ Pb2+
Anions 2
Acétate CH3COO– + – X + + + + X +
Nitrate NO–3 + + + + X + + X +
Chlorure Cl– + + + + – + – + –
Bromure Br– + + + + – + – + –
Iodure I– + X + + – – – + –
Sulfate SO2–4
+ + + + – X – + –
Sulfite SO2–3
+ X – – X X – X –
Sulfure S2– – X – – – – – – –
Carbonate CO2–3
– X – – – – – X –
Oxalate C2O2– 4
– + – – – – – X –
Hydroxyde OH –
– – – – X – – – –
Phosphate PO3–4
– – – – X – – – –
Chromate CrO2– 4
X + X – – X – X –
+ : Soluble – : Peu soluble (insoluble) X : N’existe pas ou se décompose dans l’eau
F2/F– F2 + 2 e– F– 2,87
S2O2–
8
/SO2–
4 S2O2–
8
+ 2 e– SO2–
4
2,05
Co3+/Co2+ Co3+ + e– Co2+ 1,84
H2O2/H2O H2O2 + 2 H+ + 2 e– 2 H2O 1,78
HClO/Cl2 2 HClO + 2 H+ + 2 e– Cl2 + 2 H2O 1,63
HBrO/Br2 2 HBrO + 2 H+ + 2 e– Br2 + 2 H2O 1,59
BrO–3/Br2 BrO–3 + 6 H+ + 5 e– ½ Br2 + 3 H2O 1,52
Au3+/Au Au3+ + 3 e– Au 1,50
MnO–4/Mn2+ MnO–4 + 8 H+ + 5 e– Mn2+ + 4 H2O 1,49
ClO–3/Cl2 ClO–3 + 6 H+ + 5 e– ½ Cl2 + 3 H2O 1,49
PbO2/Pb2+ PbO2 + 4 H+ + 2 e– Pb2+ + 2 H2O 1,46
Cl2/Cl– Cl2 + 2 e– 2 Cl– 1,36
Cr2O2–
7
/Cr3+ Cr2O2–
7
+ 14 H+ + 6 e– 2 Cr3+ + 7 H2O 1,33
O2/H2O O2 + 4 H+ + 4 e– 2 H2O 1,23
MnO2/Mn2+ MnO2 + 4 H+ + 2 e– Mn2+ + 2 H2O 1,21
IO–3/I2 IO–3 + 6 H+ + 5 e– ½ I2 + 3 H2O 1,19
Br2/Br– Br2 + 2 e– 2 Br– 1,07
NO–3/NO NO–3 + 4 H+ + 3 e– NO + 2 H2O 0,96
ClO–/Cl– ClO– + 2 H+ + 2 e– Cl– + H2O 0,90
Hg2+/Hg Hg2+ + 2 e– Hg 0,85
Ag+/Ag Ag+ + e– Ag 0,80
Fe3+/Fe2+ Fe3+ + e– Fe2+ 0,77
O2/H2O2 O2 + 2 H+ + 2 e– H2O2 0,68
MnO–4/MnO2 MnO–4 + 2 H2O + 3 e– MnO2 + 4 OH– 0,58
I2/I– I2 + 2 e– 2 I– 0,54
Cu+/Cu Cu+ + e– Cu 0,52
H2SO3/S H2SO3 + 4 H+ + 4 e– S + 3 H2O 0,45
Composés organiques
Nom Formule état ∆H°f, kJ/mol
Méthane CH4 g – 75
Éthyne (acétylène) C2H2 g + 227
Éthène (éthylène) C2H4 g + 52
Éthane C2H6 g – 85
Propane C3H8 g – 104
n-butane C4H10 g – 125
Benzène C6H6 g + 83
Octane C8H18 l – 259
Chlorométhane CH3Cl g – 81
Méthanol CH3OH l – 239
g – 201
Éthanol C2H5OH l – 278
g – 235
Acide éthanoïque CH3COOH aq – 486
Composés minéraux
Composés état ∆H°f, kJ/mol Composés état ∆H°f, kJ/mol
Aluminium Calcium
Al s 0 Ca s 0
AlCl3 CaCO3 s – 1207
s – 704
CaCl2 s – 796
aq – 1033
aq – 877
Al2O3 s – 1670 CaO s – 636
Argent Ca(OH)2 s – 986
Ag s 0 CaSO4 s – 1434
AgCl s – 127 Carbone
C s, graphite 0
AgNO3 s – 124
s, diamant +2
aq – 102 CO g – 111
Azote CO2 g – 394
N2 g 0 CS2 l + 90
NH3 g – 46 Chlore
Cl2 g 0
aq – 80
HCl g – 92
NH4Cl s – 314
aq – 167
aq – 300 Cuivre
NH4NO3 s – 366 Cu s 0
aq – 340 CuO s – 157
NO + 90 Cu2O s – 169
g
CuSO4 s – 771
NO2 g + 33
Fluor
N2O g + 82 F2 g 0
N2O4 g +9 HF g – 271
HNO3 l – 174 Hydrogène
Baryum H2 g 0
Iode
Ba s 0
I2 s 0
Ba(OH)2 s – 945 g + 62
BaSO4 s – 1473 aq + 23
Brome HI g + 26
Br2 l 0 Mercure
Hg l 0
g + 31
g + 61
aq –3
HgO s, rouge – 91
Composés minéraux
Composés état ∆H°f, kJ/mol Composés état ∆H°f, kJ/mol
Oxygène Sodium
O2 g 0 Na s 0
H2O l – 286 g + 107
g – 242 NaBr s – 360
H2O2 l – 188 aq – 362
Phosphore Na2CO3 s – 1131
P4 s, blanc 0 NaCl s – 411
aq – 407
s, rouge – 18
NaI s – 288
P4O10 s – 3042
aq – 295
H3PO4 aq – 1277
NaNO3 s – 468
Plomb
aq – 447
Pb s 0
Na2O s – 414
PbCl2 s – 359
Na2O2 s – 511
PbI2 s – 175 NaOH s – 427
PbO s – 215 aq – 469
PbSO4 s – 920 Na2S s – 365
Potassium aq – 447
K s 0 Na2SO4 s – 1387
KBr s – 394 aq – 1390
aq – 374 Soufre
KCl s – 437 S s 0
aq – 420 g + 279
KI s – 328 H2S g – 21
aq – 306 aq – 40
KNO3 s – 495 SO2 g –297
SO3 g – 396
aq – 460
H2SO4 l – 814
K2SO4 s – 1434
aq – 909
aq – 1409
Zinc
Zn s 0
ZnCl2 s – 415
aq – 488
VI. Bibliographie
Voici une liste d’ouvrages qui ont aidé à la réalisation du module. Vous pouvez les consulter si vous
désirez approfondir certaines notions ou trouver d’autres renseignements. Il va de soi que ces ouvrages
ne reprennent pas ce cours dans les mêmes termes, ni avec les mêmes exercices ou les mêmes exemples.
Cependant, certains chapitres peuvent vous aider.
ATKINS P., JONES L., Chimie. Molécules, matière, métamorphoses, De Boeck Université, 1998.
BORDET H., CASTIN D., PIRSON P., Chimie Science expérimentale, 3e rénové, De Boeck, 1983.
BORDET H., MARTIN C., PIRSON P., Chimie Science expérimentale, 4e rénové, De Boeck, 1990.
BRIBOSIA A., MARTIN C., PIRSON P., TADINO A., Chimie Science expérimentale, 5e rénové,
De Boeck, 1988.
D’HAINAUT L., BALIGAND F., DUCHESNE F., LEROY J., NOEL B., POOLS H., SCHMITZ
P., Recherche en éducation, Ministère de l’Éducation Nationale et de la Culture française, Direction
générale de l’organisation des Études, 1984.
LAHAIE R., PAPILLON L., VALIQUETTE P., Éléments de chimie expérimentale, HRW LTEE, 1974.
Mc QUARRIE D., ROCK P., Chimie Générale, 3e édition, De Boeck Université, 1991.
MORIN F., JOSEPH B., Guide pédagogique et commentaires, Chimie tome 2, Chimie 562,
apprentissage individualisé, Hurtubise, 1976.
PIRSON P., BRIBOSIA A., MARTIN C., TADINO A., Chimie Sciences générales, 6e, De Boeck,
2003.
PIRSON P., BORDET H., CASTIN D., MARTIN C., Chimie Science expérimentale, 3e/4e, De Boeck,
1996.
PRUNET R., BAPT-BUDON S., PRUNIER L., PUIROUX E., Réaction chimique 1, Dunod, 1995.
WERTHEIM D., OXLADE C., WATERHOUSE J., Encyclopédie illustrée Chimie, Édité par Tony Pot-
ter et Corinne Stockley.
Chimie minérale
Jury de l’enseignement secondaire supérieur Niveaux A et B
Corrigé
Juin 2008
© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique
207 Chimie minérale - JESS Série 1 Corrigé P. 3
nombre atomique 15
2,19 électronégativité
répartition des électrons en 2
3 couches autour du noyau 8 P symbole chimique
5
masse atomique relative 30,9738
ZnCl2
valences : II I
SO2(g) SO3(g)
nombre de moles n volume V nombre de moles n masse m
1 22,4 l 1 80,0 g
200 dm3 = 200 l x
Calcul proportionnel :
22,4 l 80,0 g
= 22,4 l . x = 200 l . 80,0 g x = 714 g
200 l x
Lors de l’oxydation de 200 dm3 (CNTP) de SO2(g) en présence de O2(g), la masse de SO3(g) formé est
de 714 g si le rendement est de 100%.
b. Zn + H2SO4 ZnSO4 + H2
0 +1 +6 –2 +2 +6 –2 0
c. 2 Li + S Li2S
0 0 +1 –2
L’équation a est une réaction non rédox, car elle ne présente pas de changement dans les NO des divers
éléments. C’est une réaction acide-base.
Ca(s) CaO(s)
nombre de moles n masse m nombre de moles n masse m
1 40,08 g 1 56,08 g
20,04 g x
Calcul proportionnel :
40,08 g 56,08 g
= 40,08 g . x = 20,04 g . 56,08 g x = 28,04 g
20,04 g x
Lors de la combustion de 20,04 g de calcium, on obtient 28,04 g d’oxyde de calcium.
Le nombre de moles de NaOH contenu dans 35,6 ml de solution 0,165 mol/l vaut :
n(NaOH) = 0,165 mol/l . 35,6.10-3 l = 5,87.10-3 mol de NaOH
Une mole de NaOH neutralise une mole de HNO3.
Par conséquent, 5,87.10-3 mol de NaOH vont neutraliser les 5,87.10-3 mol de HNO3 qui se trouvaient
dans 25,0 ml de solution.
La concentration molaire de HNO3 dans cette solution vaut donc :
n(HNO3) 5,87.10-3 mol
c(HNO3) = = = 0,235 mol/l
V(HNO3) 25,0.10-3 l