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Une chose est certaine : les phrases sorties de votre bouche ont déjà accompli ce pourquoi
elles sont sorties et proclamées. Demeurons cependant dans la programmation pour arroser
et amplifier.
Ce matin, j'ai demandé à Dieu quoi faire pour que ceux et celles qui n'ont pas entendu ce
qui est dit dans les trois premiers cours des Ambassadeurs du Développement puissent enfin
comprendre, cesser de se focaliser sur ce qu'ils n'ont pas pour profiter de ce qu'ils ont déjà.
Car à force de courir derrière ce qu'on n'a pas, on délaisse ce qu'on a.
Combien de femmes ayant passé toutes leurs vies à chercher un type particulier d'homme
n'ont pas fini par manquer même des hommes qu'elles rejetaient ?
C'est ainsi la vie. À force de mépriser ce qu'on a et d'aligner des requêtes sur ce qu’on n’a
pas, on finit par lasser le dispensateur de toute grâce.
Imaginez-vous à la place de Dieu. Vous donnez un million à une personne qui, deux
minutes après, se plaint de ne pas avoir dix millions. Vous lui donnez les dix millions et deux
minutes après, elle se plaint encore de ne pas avoir cent millions. Imaginez votre
découragement.
Quelqu'un vous fatigue pour que vous lui donniez un emploi. À peine l'emploi réglé, il se
plaint de ne pas avoir une voiture. À peine la voiture réglée, il se plaint de ne pas avoir de
maison. Voilà le comportement de la plupart d'entre nous, voilà pourquoi l'énergie divine
finit par nous abandonner pour aller au service de ceux qui savent rendre grâce et profiter
de ce que la vie leur donne.
La prière de Moïse ou Moussa est d'abord et avant tout une volonté de Moïse de ne pas
faire un pas sans Dieu. Dieu choisit Moïse le fugitif, Moïse qui bégaie pour être son porte-
parole : pourquoi ? Parce que Moïse a un cœur obéissant, Moïse veut faire la volonté de
Dieu.
La prière de Moïse consiste à demander à Dieu de favoriser tout ce qu'il estime être bon
pour moi et d'empêcher tout ce qui n'est pas bon pour moi. Le problème que nous avons
avec cette prière est que nous voulons tout argent même si ce n’est pas bon pour nous, nous
voulons cet homme-là comme mari ou cette femme-là comme épouse même si ce n’est
pas bon pour nous. Nous voulons avoir des enfants et des enfants dans telle école, dans telle
université même si ce n’est pas bon pour nous.
Vendredi dernier, j'écoutais l'histoire d'une dame. Elle s’était battue bec et ongles pour avoir
une fille. Elle avait tout fait, je dis bien tout fait pour avoir une fille, et elle finit par avoir la
fille, sa fille.
À l'âge de 13 ans, cette fille fut violée par une personne très âgée, le mari de sa tante. Elle
eut une grossesse et accoucha à 14 ans, avec le père de son enfant mis en prison.
À 20 ans, les médecins lui inventèrent une maladie qui s'appellerait lupus. Commence alors
un traitement coûteux qui finit par pourrir les reins de cette fille.
À 25 ans, elle passe sous dialyse et doit désormais, à partir de 29 ans, faire trois dialyses par
semaine à 300.000 FCFA. Sa mère, ménagère et son père, enseignant à la retraite ne
cessent de se demander pourquoi Dieu a accepté de leur donner cet enfant. La vraie
question est : avaient-ils envie de laisser Dieu décider du temps et des circonstances ?
Chaque problème de notre vie est la conséquence d'un choix personnel fait en
désobéissance à Dieu. Parfois, nous confondons obéissance à Dieu avec obéissance aux
doctrines de la religion. Choisir de forcer, c'est prendre des risques pour demain.
Le plus grave, ce ne sont pas les erreurs du passé car si Dieu vous a permis d'être
Ambassadeurs du Développement, c'est qu'il a déjà décidé de vous pardonner et de vous
aider à corriger les erreurs du passé. Le plus grave est que nous continuons de forcer en
faisant toujours les choses soit par notre volonté, soit par la volonté de notre conjointe ou
conjoint, la volonté de nos enfants, la volonté des convenances sociales ou religieuses, etc.
Nous devons donc nous décider à faire régulièrement la prière de Moïse et être prêts à
accepter le verdict de Dieu pour chaque chose.
Arrivé à la maison, il ouvrit la porte du salon et vit sa fille de 3 ans sur le point d'avaler un
sachet de médicaments. Dieu voulait qu'il retourne à la maison pour sauver son enfant.
C'est de l'ingratitude que de se plaindre de la pluie alors qu'on a demandé à manger. C'est
de l'ingratitude de se plaindre d'une panne de voiture alors que nous avons demandé à
Dieu de nous protéger. C'est de l'ingratitude de se plaindre des difficultés dans la réalisation
d'un projet alors que nous avons demandé à Dieu de nous empêcher de faire ce qui n'est
pas bon pour nous.
Chers Privilégiés, chers Ambassadeurs du Développement, Dieu était présent dans notre vie
avant même que notre père et notre mère ne se rencontrent, et il est toujours présent dans
notre vie pour nous donner la victoire en tout. Seulement, nous devons nous soumettre à
sa volonté et respecter le choix qu'il fait pour nous. Souvenons-nous de la prière de Grants
Taylor dans « Facing The Giants » :