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Les 5 mensonges bloquant la guérison divine



Ebook - Décembre 2021

Les références bibliques sont tirées de la version Louis Second 21

Site Web : www.jeremypothin.com


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Les 5 mensonges bloquant
la guérison divine


Jérémy Pothin

INTRODUCTIO

Hébreux 11 : 1-3 

Or la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on
espère, la démonstration de celles qu'on ne voit
pas.  C'est à cause d'elle que les anciens ont reçu un
témoignage favorable. Par la foi, nous comprenons que
l'univers a été formé par la parole de Dieu, de sorte que
le monde visible n'a pas été fait à partir des choses
visibles

Esaïe 53 : 4-5 

Pourtant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est
de nos douleurs qu'il s'est chargé. Et nous, nous
l'avons considéré comme puni, frappé par Dieu et
humilié. Mais lui, il était blessé à cause de nos
transgressions, brisé à cause de nos fautes: la punition
qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c'est par
ses blessures que nous sommes guéris.


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Nous venons de lire que la foi est une « démonstration »


des choses que l’on ne voit pas. Ce mot pourrait aussi
tre traduit par « titre de propri t ». Si vous poss dez un
titre de propri t , c’est la d monstration que vous tes
propri taire. Ainsi, la foi est le titre de propri t des choses
que vous ne voyez pas encore. Si quelqu’un vous donne
le titre de propri t d’une maison jamais vu auparavant,
vous poss deriez la maison avant m me de la voir, n’est-
ce pas ? Il en est de même au sujet de la foi. Jésus a tout
accompli à la Croix et c’est par Ses meurtrissures que
nous sommes guéris.

Ce titre de propriété, nous l’avons sans même le voir.


C’est pourquoi J sus r p te souvent : « Celui qui croit a »

Revenons au titre de propriété d’une maison : même si


nous n’avons pas le moral ou que nous sommes
découragé, nous ne perdrons aucun béné ce. Il ne nous
viendrait pas à l’idée de remettre en question notre titre de
propriété parce que nous n’avons pas assez pensé à
notre maison ou que nous n’avons pas suf samment vécu
à l’intérieur de celle-ci. Et pourtant, nous pouvons avoir
cette attitude vis-à-vis de la foi concernant la guérison
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divine. Jésus a tout accompli à la Croix pour que nous


soyons guéris, mais malheureusement, nous tournons
bien trop souvent nos regards sur nos propres vies et nos
efforts humains a n de savoir si nous méritons notre
héritage acquis au travers de la mort et la résurrection de
Jésus, il y’a plus de 2000 ans

Je vous invite à prendre conscience que nous n’avons pas


à mériter, mais nous devons tout simplement hériter. Nous
possédons un titre de propriété prêt à être utilisé

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Premier mensonge bloquant la guérison divine : 



Ma maladie est comme
l'écharde de l'apôtre Pau

2 Corinthiens 12 : 7 - 10
Et pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de
ces révélations extraordinaires, j'ai reçu une écharde
dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et
m'empêcher de m'enorgueillir.Trois fois j'ai supplié le
Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: «Ma grâce te
suf t, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.»
Aussi, je me montrerai bien plus volontiers er de mes
faiblesses a n que la puissance de Christ repose sur
moi.  C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses,
dans les insultes, dans les détresses, dans les
persécutions, dans les angoisses pour Christ, car
quand je suis faible, c'est alors que je suis fort

La fameuse écharde de Paul peut nous renvoyer au


premier mensonge bloquant l’intervention du Saint Esprit
concernant la guérison divine. Certains pensent que cette
écharde ou épine fait référence à un esprit d'in rmité qui
rendait malade l’apôtre Paul. Ces mêmes personnes
pensent donc que l’apôtre Paul a prié pour que Dieu
puisse le guérir, mais que Dieu a refusé en déclarant que
Sa grâce lui suf sait. Ainsi, nous pouvons entendre des
discours comme : "A n que Christ soit glori é en moi, je
dois garder ma maladie.  », "Je suis malade a n que
j'apprenne la patience. », "Je suis malade mais Sa grâce

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me suf t. » ou bien "Je pense que je dois comprendre la
leçon que Dieu désire m'enseigner avant d’être guéri.

Nous trouvons nalement des excuses soi-disant bibliques


pour justi er la non-guérison alors qu’en réalité, l'écharde
de Paul ne fait pas référence à la maladie. Je vous
encourage fortement à ne plus croire en ce mensonge.
Voyons ce que la Parole de Dieu nous dit de l'écharde ou
l'épine

Voici ce que dit Moïse aux enfants d'Isra l avant qu'ils


n'entrent dans le pays de Canaan

Nombres 33 : 5
Si vous ne dépossédez pas les habitants du pays en
votre faveur, ceux que vous laisserez là seront comme
des épines dans vos yeux et des échardes dans vos
ancs ; ils seront vos adversaires dans le pays que
vous habiterez.

Moïse utilise l'épine et l'écharde comme symboles pour


parler des personnes qui deviendront des adversaires.
Cela ne fait en aucun cas référence à la maladie. Voyons
d'autres références bibliques

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Toujours concernant Canaan


Josué 23 : 1
Sachez bien que l'Eternel votre Dieu ne continuera pas
à déposséder ces peuples en votre faveur. Alors ils
deviendront pour vous des pièges et des lets, ils
seront des fouets à vos côtés, et des épines dans vos
yeux

Dans les derni res paroles du roi David


2 Samuel 23 :
Mais les vauriens sont tous pareils à des épines que
l'on rejette au loin

Ezéchiel parle des voisins d'Israël


Ezéchiel  28 : 2
Il n'y aura donc plus, contre la communauté d'Israël,
d'écharde douloureuse ou de ronce blessante : elle
n'aura plus de voisins pleins de mépris pour elle […

Ainsi, sans exception dans les Écritures, les «  pines » ou


«  chardes  » renvoient à des symboles clairs : des
personnes qui sont contre nous et non un esprit d'in rmité
ou une maladie.

Paul d clare pr cis ment quelle est la nature de son


charde. Il dit que c'est par l'in uence d'un ange de Satan

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que cela se manifeste envers et contre sa vie. D'ailleurs
au verset 10, il donne plus de détails sur ces attaques
démoniaques commis par l'intermédiaire d’hommes ayant
du mépris pour lui

2 Corinthiens 12, 1
C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les
outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans
les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est
alors que je suis fort

Il faut faire une différence entre l'épreuve et la maladie.


L'écharde de Paul était des personnes in uencées par un
ange de Satan pour l'outrager, pour le calomnier, pour le
persécuter. Paul a prié pour ces personnes qui étaient
contre lui et contre le message de l'Évangile qu'il
annonçait, mais Dieu n'a pas souhaité enlever ses
détracteurs. Dieu annonce à Paul que lorsqu'il se sentira
faible face aux attaques de ces personnes, Il manifestera
sa puissance par des signes, des miracles et des
prodiges

La maladie n'est là que pour détruire. Même si dans la


maladie, nous pouvons nous rapprocher plus de Dieu, a-t-
on besoin de la maladie pour s'approcher de Lui ? Bien
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sûr que non. La maladie ne sera jamais une écharde dans
notre chair. Dieu ne nous dira jamais « Ma grâce te suf t »
si nous sommes malades, bien au contraire. Jésus
n'utilise pas la maladie, Jésus a détruit la maladie à la
croix par Sa mort et Sa résurrection

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Deuxième mensonge bloquant la guérison divine : 

Je serai guéri en me sancti ant

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Nombre 21 : 7-9

Le peuple vint trouver Moïse et dit: «Nous avons péché,
car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie
l'Eternel a n qu'il éloigne ces serpents de nous.» Moïse
pria pour le peuple, et l'Eternel lui dit: «Fais-toi un
serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute
personne mordue qui le regardera aura la vie
sauve.»  Moïse t un serpent en bronze et le plaça sur
une perche. Toute personne qui avait été mordue par
un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie
sauve

Jean 3 : 14-17

Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert,
il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé a n que
quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la
vie éternelle. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a
donné son Fils unique a n que quiconque croit en lui ne
périsse pas mais ait la vie éternelle.  Dieu, en effet, n'a
pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le
monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui

Voici un autre mensonge pouvant entraver l'intervention


du Saint-Esprit concernant la guérison divine. Nous
pensons rarement que nous pouvons être guéris par nos
propres forces. Par contre, nous pouvons croire plus

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facilement que Dieu exaucera nos prières relatives à la


guérison si nous jeûnons et prions davantage. C'est assez
subtil, mais nalement, c'est ce que nous pouvons penser.
Et dans les faits, cela reviendrait à dire que nous devrions
faire des œuvres pour être guéris. Par conséquent, cela
nous amènerait à produire des efforts ou réaliser des
actions a n que Dieu intervienne en notre faveur. L'apôtre
Paul déclare dans Romains 11 au verset 6 que si c'est par
grâce, ce n'est plus par les œuvres, autrement la grâce
n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est
plus une grâce, autrement l'œuvre n'est plus une œuvre.
Le Saint-Esprit libère l'onction de guérison lorsque nous
ne recherchons pas la guérison au travers des oeuvres,
mais lorsque nous comprenons que nous la recevons par
pure grâce. Nous n'avons pas à traiter durement notre
corps pour recevoir la guérison. Nous n'avons rien à
ajouter à la mort et à la résurrection de Jésus.

Revenons sur le texte des serpents dans le désert que


nous avons lu en début de ce chapitre. Si dans le désert,
nous nous faisions mordre par un serpent, il n'y avait que
très peu de temps pour que le venin fasse son effet et
nous tue. Les quelques secondes ou minutes de vie
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restantes devaient donc servir à courir le plus vite possible


pour pouvoir regarder le serpent placé sur la perche a n
d'être guéri. A travers cette demande, Dieu désire faire
prendre conscience à Son peuple que leur guérison ne
dépendait pas de leurs propres forces, mais bel et bien de
ce qu’Il avait déclaré : "Toute personne mordue qui
regardera le serpent sur la perche aura la vie sauve »

Jésus utilise ce même passage pour parler de sa mort et


de sa résurrection à la croix et ce, dans le but que nous
comprenions le même message : nous devons réaliser
que la guérison n’a rien à voir avec nous, mais elle
provient uniquement de ce que Jésus a fait

De la même manière que notre salut date de 2000 ans,


notre guérison date aussi de 2000 ans. Encore une fois,
cela n’est pas corrélé à notre sancti cation, à nos actions
ou non-actions. La guérison est déterminée par ce que
nous regardons et je vous invite à regarder ce que Jésus
a accompli à la croix.

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Troisième mensonge bloquant la guérison divine : 

Je ne suis pas appelé à voir
des guérisons divine

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Actes 3 : 1-8

Il était trois heures de l'après-midi, l'heure de la prière.
Pierre et Jean montaient ensemble au temple.  Or, on
amenait un homme boiteux de naissance, qu'on installait
tous les jours à la porte du temple appelée la Belle pour
qu'il demande l'aumône à ceux qui entraient dans le
temple.  Voyant Pierre et Jean sur le point d'y entrer, cet
homme leur demanda l'aumône.  Pierre, accompagné de
Jean, xa les yeux sur lui et dit: «Regarde-nous!»  Il les
regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux
quelque chose.  Alors Pierre lui dit: «Je n'ai ni argent ni or,
mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de
Nazareth, [lève-toi et] marche!»  Puis il le prit par la main
droite et le t lever. Ses pieds et ses chevilles s'affermirent
immédiatement; d'un bond il fut debout et se mit à
marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant,
sautant et adressant des louanges à Dieu

Ce passage biblique nous révèle un principe important


relatif à la guérison. Pierre a déclaré un fondement crucial
à graver dans notre esprit : « Ce que j’ai, je te le donne ».
Pierre savait qu’il avait le Saint-Esprit en Lui. Et lorsqu’il
priait pour les maladies, il voyait des guérisons divines
s’opérer autour de lui. Quelquefois, nous ne sommes pas

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conscients de tout ce que nous possédons en Jésus-


Christ. Par conséquent, nous ne pouvons être pleinement
assurés de ce que nous pouvons donner en priant pour
les malades.

Le point à noter est que nous avons quelque chose à


offrir. Il s’agit de la personne du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit n’est pas une puissance, mais une


personne. Il est Dieu et désire agir dans les cœurs et dans
les corps a n que Jésus-Christ soit glori é. Je vous invite
donc à «  partager le Saint-Esprit  » autour de vous a n
d’être témoins de signes, de miracles et de prodiges.

Rappelez-vous que
Le Saint-Esprit désire davantage guérir que vous
Le Saint-Esprit désire davantage délivrer que vous
Le Saint-Esprit désire davantage restaurer que vous
Le Saint-Esprit désire davantage sauver que vous

Mais le Saint-Esprit a plus besoin de vous que vous ne le


pensez

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Le Saint-Esprit désire collaborer avec vous
Le Saint-Esprit désire guérir à travers vous
Le Saint-Esprit désire délivrer à travers vous
Le Saint-Esprit désire sauver à travers vous

Le Ciel est ouvert, mais Dieu a besoin de votre vie comme


canal de bénédiction pour manifester Sa gloire.

Marc 16 : 17-1
Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront
cru: en mon nom, ils pourront chasser des démons,
parler de nouvelles langues,  attraper des serpents, et
s'ils boivent un breuvage mortel, celui-ci ne leur fera
aucun mal; ils poseront les mains sur les malades et
ceux-ci seront guéris.

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Quatrième mensonge bloquant la guérison divine : 



Je ne peux donner au-delà
de ce que j’a

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Genèse 11 : 3
Saraï était stérile, elle n'avait pas d’enfants

Genèse 20 : 17-18

Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et
ses servantes, de sorte qu'elles purent avoir des
enfants.  En effet, l'Eternel avait frappé de stérilité tout le
foyer d'Abimélec à cause de Sara, la femme d’Abraham

Genèse 21 : 1-2

L'Eternel intervint en faveur de Sara comme il l'avait dit, il
accomplit pour elle ce qu'il avait promis:  Sara tomba
enceinte et donna un ls à Abraham dans sa vieillesse, au
moment xé dont Dieu lui avait parlé

Voici un principe spirituel qui va vous permettre de grandir


dans le don de guérison. J’ai entendu beaucoup de
prédicateurs prêchant certains mensonges au sujet de la
guérison. De ce fait, j’ai vu des croyants vivre avec ces
fausses doctrines. Malheureusement, cela a engendré,
dans leur vie chrétienne, une incapacité à vivre les
promesses de Dieu

Ces mensonges les poussent à croire qu’ils sont à


l’origine du problème au lieu de remettre en question les
enseignements qu’ils ont reçus.
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Approfondissons ce quatrième mensonge :


Nous croyons que ce que nous donnons ne peut pas être
supérieur à ce que nous voyons se manifester dans notre
propre vie

Mathématiquement, c’est vrai  ! Prenons une image pour


l’expliquer. Si j’ai 8, je peux uniquement donner une valeur
entre 1 et 8 inclus. Donc, je ne pourrai pas donner 10 car
ce serait donner au-delà de ce que j’ai. Sur le plan
spirituel, en revanche, c’est différent : vous pouvez tout à
fait vivre avec 8, partager 10 et nir à 9. Ce sont les
mathématiques célestes.

Laissez-moi vous expliquer davantage. Vous pouvez prier


pour une personne qui reçoit de la part de Dieu quelque
chose que vous n’avez, vous-même, jamais reçu. Il peut
arriver que vous priiez pour une personne souffrant de la
même maladie que vous et que vous voyiez Dieu la guérir,
alors que vous n’êtes pas encore guéri. Vous pouvez
aussi prier pour qu’une personne puisse vivre une percée
nancière et voir Dieu agir dans ce sens tandis que vous
avez aussi besoin d’un miracle similaire qui tarde à
venir… Car ce que vous donnez n’est pas proportionnel à
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vos expériences, mais cela dépend de ce que vous


partagez. Ce que vous donnez, c’est le Saint-Esprit qui est
Dieu. Il peut agir au-delà de ce que vous pouvez penser
ou imaginer.

Reprenons maintenant le texte biblique sur Abraham et


Sara. La Bible nous informe que Sara était stérile et que
Dieu a demandé à Abraham de prier pour le foyer
d’Abimélec (sa femme et ses servantes) a n que la
stérilité puisse laisser place à la fécondité. Abraham a
obéi, et suite à sa prière, la Bible déclare qu’elles « purent
avoir des enfants  ». Arrêtez-vous deux minutes et
examinez la scène. Abraham avait pour femme Sara, qui
était stérile, et malgré cela, Dieu l’a l’utilisé comme un
canal de bénédiction pour guérir une famille et ses
servantes de la stérilité.

Mon analyse est la suivante : Abraham a donné à la


maison d’Abimélec beaucoup plus que ce qu’il
n’expérimentait dans sa propre vie. Il n’a pas limité Dieu à
sa réalité et il s’est con é à la nature de Dieu ! Ne limitez
pas Dieu à votre réalité, mais faites con ance à la vérité
de Sa puissance et de Son amour. Je termine en vous
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rappelant que Dieu est ensuite intervenu dans la vie de
Sara en la guérissant de sa stérilité. Ne soyons donc plus
dans un calcul humain… mais un calcul divin !

Appliquons les mathématiques célestes : Dieu est le


multiplicateur divin

Rappelons-nous aussi que ce que nous donnons, c’est le


Saint-Esprit et nous n’avons aucun contrôle sur Lui. Nous
savons néanmoins, qu’Il désire toucher des cœurs,
transformer des vies, guérir des malades et bien d’autres
choses encore !

N’oublions pas que Dieu aime plus les gens qui nous
entourent que nous ne nous les aimons nous-mêmes. En
partant de ce principe, soyons dans le repos de Dieu
quand nous prions pour les malades en «  donnant  » le
Saint-Esprit

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Cinquième mensonge bloquant la guérison divine : 



Croire que Dieu peut guérir suf t
à créer la foi en nou

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Luc 5 : 12-13

Alors que Jésus était dans une des villes, un homme
couvert de lèpre le vit, tomba le visage contre terre et lui
adressa cette prière: «Seigneur, si tu le veux, tu peux me
rendre pur.» Jésus tendit la main, le toucha et dit: «Je le
veux, sois pur.» Aussitôt la lèpre le quitta. 


Matthieu 6 : 9-10

Voici donc comment vous devez prier: 'Notre Père céleste!
Que la sainteté de ton nom soit respectée,  que ton règne
vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Imaginez-vous dans une grande salle avec une centaine


de personnes écoutant un orateur richissime déclarer
ceci : « J’ai la capacité de vous donner 5000€ à tous». En
l’écoutant, vous savez que cet homme à la capacité
nancière de le faire, mais cela ne viendra pas forcément
créer en vous une espérance de les recevoir avec
certitude. Pourquoi n’avez-vous pas eu cette espérance?
Tout simplement parce que savoir qu’une personne peut
faire quelque chose ne suf t pas à susciter la foi en vous.
Vous devez savoir qu’il désire aussi le faire !

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Si cet orateur richissime avait déclaré : « J’ai la capacité et


la volonté de donner à chaque personne présente ici un
montant de 5000€ », alors cela aurait suscité en vous de
l’espérance, car en plus des moyens pour le faire, cette
orateur en avaient le désir.

Jésus n’a pas seulement la capacité de répondre à vos


besoins en vous délivrant et en vous guérissant, Il en a le
désir ! Jésus vous invite à baser votre foi non pas sur sa
capacité de vous guérir, mais sur sa capacité et sa volonté
de vous guérir !

L’homme couvert de lèpre connaissait le Jésus qui avait la


capacité de le rendre pur. C’est ce qu’il va déclarer :
«Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ». Jésus va
créer en lui une foi plus ef cace en faisant connaître sa
volonté : «Je le veux, sois pur». Jésus vient corriger sa
croyance en remplaçant le « Si tu le veux » par le « Je le
veux ». Cet homme avait la foi que Jésus pouvait le guérir.
À présent, il avait la foi que Jésus voulait aussi le guérir .

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Je vous invite donc à changer votre croyance. Remplacez


le «Si tu le veux Seigneur  » par «Je sais que tu peux et
que tu le veux Seigneur».

Je prie pour que cette vérité biblique produise en vous


une œuvre surnaturelle , dans le nom de Jésus, amen.

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A propos de l’auteu
Jérémy Pothin est le fondateur de « Vie de l’Esprit », un
ministère qui encourage les croyants à vivre le miraculeux
par l'écoute du Saint-Esprit. Il a été pasteur pendant
douze ans dans différentes églises au Canada, en France
et à l'île de la Réunion. Marié à Marion, il est le papa de
trois enfants : Théa, Natisse et Emie. 


Plus d’informations : www.jeremypothin.com

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