Vous êtes sur la page 1sur 5

I) STRUCTURE CRISTALLINE

1) QUELQUES DEFINITIONS

Un cristal est un solide dont les constituants (atomes, molécules, ou


ions) sont assemblés de manière régulière par opposition au solide
amorphe.

La structure cristalline (ou structure d’un cristal) donne


l’arrangement des atomes dans un cristal. Ces atomes se répètent
périodiquement dans l’espace sous l’action des opérations de symétries
du groupe et forment ainsi la structure cristalline.
Exemple : la structure du chlorure de sodium.
Image

Le réseau c’est l’ensemble des points (nœuds) apartir desquels


l’environnement atomique (nature chimique et leur orientation)
observe est la même qu’a l’origine.

Base (ou motif) c’est l’atome ou le groupement d’atomes constituants


l’unité structurale affective a un nœud du réseau.
2) CARACTERISATION D’UNE STRUCTURE CRISTALLINE

2.1) Description
Une structure cristalline sera décrite en donnant le réseau de Bravais, le
motif (atomes, molécules, ions) ou la base ainsi que les coordonnées
atomiques de chacun des atomes de la maille élémentaire.

2.2) Solide cristallin


Un cristal idéal peut être construit par une répétition régulière d’unités
structural identiques : atomes ou molécules
Les positions de ces atomes dans l’espace constituent un ensemble de
points appelés réseau. Dans le langage des cristallographes, ces points
sont appelés nœuds et l’unité structurale est appelée base ou
motif. Chaque point du réseau est appelé nœud et l’unité structurale
est appelle base ou motif du cristal.
Exemples
*Le cristal du sodium : le motif est l’atome de sodium ;
*Le cristal du carbonate de sodium : le motif correspond a l’ion c a2+ et a
l’ion co32- .
De ce que nous venons de voir on peut établir la relation logique :
Structure cristalline= reseau+base
Vecteurs de translation
Lorsqu’on se translate dans l’espace selon certains vecteurs, on retrouve
exactement le même environnement. Ainsi dans un cristal, il y a une
périodicité spatiale.
A 3D, la symétrie de translation d’un réseau est donnée par trois
vecteur. Ces vecteurs sont choisis de deux manières :
*Les plus petits ou ;
*doivent correspondre à une maille de forte symétries.
Dans un cristal idéal, les nœuds du réseau sont définis à partir d’une
origine quelconque O par l’équation :
0 M =α ⃗a + β ⃗b+γ ⃗c

Ou α, β, γ sont trois scalaires arbitraires et a⃗ , b⃗ et ⃗c sont trois vecteurs


non coplanaire appelle vecteurs de translation fondamentaux .
Maille élémentaire
Dans l’espace à trois dimensions, la maille primitive ou maille
élémentaire est schématisée par un parallélépipède. La répétition
de ce parallélépipède dans les trois directions conduit à la formation
du cristal.

Exemple du fer α (cubique centre)

Ainsi, le cristal est forme d’un empilement de maille élémentaire.


Il est à noter que pour un pour un cristal donné, on peut définir
plusieurs mailles correspondant à plusieurs translations possibles. Ceci
pose un problème, puisque deux cristallographes pourraient décrire un
même cristal de deux manières différentes, sans s'apercevoir qu'il s'agit
du même. Ainsi, lorsque plusieurs mailles sont possibles, on choisit la
plus petite maille faisant ressortir toutes la symétrie du réseau.
Exemple : Système orthorombique (a≠b≠c et α=β= γ=90°) :
Primitif (P), Centre (I) ou faces centrées (F)
2.3) TYPES ET PARAMETRES D’UNE MAILLE

Types de mailles

Maille de Wigner-Seitz

La Maille de Wigner-Seitz est un type particulier de maille primitive qui


est construite comme la région de l'espace la plus proche d'un nœud du
réseau que de n'importe quel autre nœud. Elle contient donc un nœud au
centre mais aucun nœud aux sommets.
Maille réduite
Un algorithme a été trouvé dans les années 1970 pour isoler
systématiquement un représentant unique parmi l'infinité de mailles
primitives, appelé alors maille réduite.
La première condition pour qu'une maille élémentaire soit la maille
réduite est qu'elle soit basée sur les trois vecteurs de base non-coplanaires
les plus petits. Des conditions particulières permettent de traiter le cas des
réseaux où cette condition ne suffit pas à déterminer une maille unique.
Aujourd'hui, cet algorithme de réduction a été implémenté dans des
logiciels qui automatisent la procédure.
Maille conventionnelle
La maille conventionnelle est une maille dont les axes sont parallèles
aux directions de symétrie du réseau. Dans le cas de réseaux centrés ou à
faces centrées, la maille conventionnelle n'est donc pas une maille
primitive ; la maille conventionnelle équivaut à un nombre entier de
mailles primitives, généralement noté Z. Les cristaux dont les mailles
conventionnelles sont transformées l'une en l'autre en ajoutant ou
supprimant des nœuds soit au centre des faces, soit à l'intérieur du volume
de la maille, appartiennent à la même famille cristalline.
Exemple.
Le réseau orthorhombique centré représenté ci-haut possède deux axes
de symétrie d'ordre deux : l'un horizontal et l'autre vertical. La maille
conventionnelle du réseau (maille rouge dans la figure) possède des côtés
parallèles aux axes de symétrie du réseau, tandis que dans la maille
primitive correspondante (maille noire dans la figure), les deux directions
de symétrie sont bissectrices des axes (ap et bp).
Paramètres d’une maille
Une maille est complètement définie par six paramètres :
*Trois paramètres pour la longueur de chaque vecteur de base a⃗ , b⃗ et ⃗c ;
*Trois paramètres pour les angles entre les vecteurs de bases : α (l’angle
entreb⃗ et ⃗c ), β (l’angle entre a⃗ et ⃗c )et γ (l’angle entre a⃗ et ⃗b).

Vous aimerez peut-être aussi